NF P 98-050-1 Chambres de Tirage [PDF]

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NF P98-050-1 DÉCEMBRE 2016

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FA178768

ISSN 0335-3931

NF P 98-050-1 30 Décembre 2016 Indice de classement : P 98-050-1

ICS : 91.100.30 ; 93.020

Ouvrages souterrains d'hébergement de réseaux secs — Partie 1 : Chambres de tirage et de raccordements E : Underground works for dry networks — Part 1: Cable draw-in-box and wiring compartment D : Tiefbauwerke zur Unterbringung trockener Netze — Teil 1: Einsteigschächte und Anschlusskammern

Norme française homologuée par décision du Directeur Général d'AFNOR. Remplace la norme homologuée NF P 98-050-1, d'avril 2006.

Correspondance

À la date de publication du présent document, il n'existe pas de travaux de normalisation internationaux ou européens traitant du même sujet.

Résumé

Le présent document s’applique aux chambres de tirage et de raccordements manufacturées, et à leurs accessoires, pour ouvrages souterrains d’hébergement de réseaux secs. Les chambres sont destinées aux chaussées et parkings lourds (C), trottoirs et parkings voitures (T), espaces verts collectifs (Vc) ou domestiques (Vd).

Descripteurs

Thésaurus International Technique : ligne de télécommunication, travaux en souterrain, élément préfabriqué, matériau, béton, plastique, voie de circulation, chaussée, trottoir, espace vert, parc à voiture, définition, classification, spécification, caractéristique géométrique, dimension, tolérance de dimension, dispositif de couronnement, épaisseur, aspect, masse, radier, caractéristique mécanique, essai de fatigue, essai de flexion, essai de poinçonnement, essai au choc thermique, résistance des matériaux, résistance au choc, essai de vieillissement artificiel, essai chimique, résistance au rayonnement, marquage.

Modifications

Par rapport au document remplacé, la norme NF P 98-050-1 est ouverte à l’ensemble des réseaux secs, introduit les chambres à couronnement reconstitué et renforce la cohérence entre NF P 98-050-1 et NF P 98-050-2.

Corrections Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, rue Francis de Pressensé — 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.org

© AFNOR — Tous droits réservés

Version de 2016-12-P

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La norme La norme est destinée à servir de base dans les relations entre partenaires économiques, scientifiques, techniques et sociaux. La norme par nature est d’application volontaire. Référencée dans un contrat, elle s’impose aux parties. Une réglementation peut rendre d’application obligatoire tout ou partie d’une norme. La norme est un document élaboré par consensus au sein d’un organisme de normalisation par sollicitation des représentants de toutes les parties intéressées. Son adoption est précédée d’une enquête publique. La norme fait l’objet d’un examen régulier pour évaluer sa pertinence dans le temps. Toute norme est réputée en vigueur à partir de la date présente sur la première page.

Pour comprendre les normes L’attention du lecteur est attirée sur les points suivants : Seules les formes verbales doit et doivent sont utilisées pour exprimer une ou des exigences qui doivent être respectées pour se conformer au présent document. Ces exigences peuvent se trouver dans le corps de la norme ou en annexe qualifiée de «normative». Pour les méthodes d’essai, l’utilisation de l’infinitif correspond à une exigence. Les expressions telles que, il convient et il est recommandé sont utilisées pour exprimer une possibilité préférée mais non exigée pour se conformer au présent document. Les formes verbales peut et peuvent sont utilisées pour exprimer une suggestion ou un conseil utiles mais non obligatoires, ou une autorisation. En outre, le présent document peut fournir des renseignements supplémentaires destinés à faciliter la compréhension ou l'utilisation de certains éléments ou à en clarifier l'application, sans énoncer d'exigence à respecter. Ces éléments sont présentés sous forme de notes ou d'annexes informatives.

Commission de normalisation Une commission de normalisation réunit, dans un domaine d’activité donné, les expertises nécessaires à l’élaboration des normes françaises et des positions françaises sur les projets de norme européenne ou internationale. Elle peut également préparer des normes expérimentales et des fascicules de documentation. Si vous souhaitez commenter ce texte, faire des propositions d’évolution ou participer à sa révision, adressez-vous à . La composition de la commission de normalisation qui a élaboré le présent document est donnée ci-après. Lorsqu’un expert représente un organisme différent de son organisme d’appartenance, cette information apparaît sous la forme : organisme d’appartenance (organisme représenté).

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OUVRAGES SOUTERRAINS D’HEBERGEMENT DE RESEAUX SECS

NF P 98-050-1

AFNOR PT16

Composition de la commission de normalisation Président : M BORYCKI Secrétariat :

MME BARANSKI — AFNOR

M

ALBERTI

BONNA SABLA (FIB — FEDERATION DE L’INDUSTRIE DU BETON)

M

BEINISH

BNIB

M

BIRCKEL

FONDERIES DE BROUSSEVAL & MONTREUIL (FEDERATION FORGE FONDERIE)

M

BORYCKI

EJ EMEA (FEDERATION FORGE FONDERIE)

MME

BOUVIER

AFNOR CERTIFICATION

M

BRY

EJ PICARDIE (FEDERATION FORGE FONDERIE)

M

CHARLES

MAEC SAS

M

CHAUDET

BONNA SABLA SNC (FIB — FEDERATION DE L’INDUSTRIE DU BETON)

M

DAMECHE

SEMAP COMPOSITE

M

DECHAUMONT

FONDERIES DECHAUMONT (FEDERATION FORGE FONDERIE)

M

DEMAY

SOVAL

M

FOUREZ

EJ PICARDIE (FEDERATION FORGE FONDERIE)

M

GODOU

STRADAL (FIB — FEDERATION DE L’INDUSTRIE DU BETON)

M

GUERIN

FRAMETO SARL

M

GUIRAL

CERIB

M

HARLON

FONDERIES DE BROUSSEVAL & MONTREUIL (FEDERATION FORGE FONDERIE)

M

HENRIOT

ORANGE (ORANGE — SERVICES DIVERS)

M

HYVERNAULT

PLYMOUTH FRANCAISE SA

M

JEZEQUEL

ALKERN NORD (FIB — FEDERATION DE L’INDUSTRIE DU BETON)

M

KRATTLI

SEMAP COMPOSITE

M

LAINÉ

FIB — FEDERATION DE L’INDUSTRIE DU BETON

M

LOISEL

FRAMETO SARL

M

MCCRORY

NORTHSTONE (NI) / CUBIS INDUSTRIES

M

MONIER

CAPREMIB SA (FIB — FEDERATION DE L’INDUSTRIE DU BETON)

M

MOUTAOUKIL

EJ ARDENNES (FEDERATION FORGE FONDERIE)

M

MÜLLER-WILLE

NORTHSTONE (NI) / CUBIS INDUSTRIES

M

PELTIER

STRADAL (FIB — FEDERATION DE L’INDUSTRIE DU BETON)

MME

PINEAU

ETS R PINEAU

M

QUIGNON

PIL — PRODUITS INDUSTRIELS LORRAINS

M

RIVELOIS

SAINT GOBAIN PAM (FEDERATION FORGE FONDERIE)

M

ROHOU

SA ROBERT THEBAULT — LE BETON PREFABRIQUE (FIB — FEDERATION DE L’INDUSTRIE DU BETON)

M

SAAD

PLYMOUTH FRANCAISE SA

M

TAXIL

BONNA SABLA (FIB — FEDERATION DE L’INDUSTRIE DU BETON)

M

TOUZET

FONDERIES DECHAUMONT (FEDERATION FORGE FONDERIE)

M

VALENTIN

SAINT GOBAIN PAM (FEDERATION FORGE FONDERIE)

M

VAN ROY

EJ ARDENNES (FEDERATION FORGE FONDERIE)

M

VAYLET

BONNA SABLA SNC (FIB — FEDERATION DE L’INDUSTRIE DU BETON)

M

WAGNER

BNIB

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Membres du groupe de travail BNIB/TEL GT 1 CHAMBRE DE TIRAGE ET DE RACCORDEMENTS Composition du GT1 Animateur : M GODOU Secrétariat :

M BEINISH — BNIB

MME

BARANSKI

AFNOR

M

BORYCKI

EJ EMEA (FEDERATION FORGE FONDERIE)

M

CHARLES

MAEC SAS

M

CHAUDET

BONNA SABLA SNC (FIB — FEDERATION DE L’INDUSTRIE DU BETON)

M

DAMECHE

SEMAP COMPOSITE

M

GODOU

STRADAL (FIB — FEDERATION DE L’INDUSTRIE DU BETON)

M

GUIRAL

CERIB

M

JEZEQUEL

ALKERN NORD (FIB — FEDERATION DE L’INDUSTRIE DU BETON)

M

KRATTLI

SEMAP COMPOSITE

M

MCCRORY

NORTHSTONE (NI) / CUBIS INDUSTRIES

M

MONIER

CAPREMIB SA (FIB — FEDERATION DE L’INDUSTRIE DU BETON)

M

MÜLLER-WILLE

NORTHSTONE (NI) / CUBIS INDUSTRIES

M

ROHOU

SA ROBERT THEBAULT — LE BETON PREFABRIQUE (FIB — FEDERATION DE L’INDUSTRIE DU BETON)

M

TAXIL

BONNA SABLA (FIB — FEDERATION DE L’INDUSTRIE DU BETON)

M

VALENTIN

SAINT GOBAIN PAM (FEDERATION FORGE FONDERIE)

M

VAN ROY

EJ ARDENNES (FEDERATION FORGE FONDERIE)

M

WAGNER

BNIB

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NF P 98-050-1

Sommaire

Page

Avant-propos ...................................................................................................................................................................7  Introduction .....................................................................................................................................................................8  1

Domaine d'application...................................................................................................................................9 

2

Références normatives ..................................................................................................................................9 

3 3.1 3.1.1 3.1.2 3.2

Termes, définitions et classification ...................................................................................................... 10  Définition de la chambre de tirage et de raccordements ............................................................... 10  Éléments constitutifs de la chambre...................................................................................................... 11  Accessoires des chambres ......................................................................................................................... 13  Classification des chambres de tirage et de raccordements ......................................................... 16 

4 4.1 4.1.1 4.1.2 4.1.3

Matériaux......................................................................................................................................................... 17  Caractéristiques des constituants .......................................................................................................... 17  Matériaux constitutifs des chambres .................................................................................................... 17  Dispositifs de fermeture ............................................................................................................................ 17  Accessoires divers ........................................................................................................................................ 17 

5 5.1 5.1.1 5.1.2 5.2 5.2.1 5.2.2 5.2.3 5.2.4

5.7 5.8

Spécifications et modalités d’essais ....................................................................................................... 17  Constituants .................................................................................................................................................... 17  Tous matériaux.............................................................................................................................................. 17  Caractérisation des composites thermodurcissables et thermoplastiques ............................ 17  Caractéristiques géométriques ............................................................................................................... 19  Volume utile.................................................................................................................................................... 19  Masques............................................................................................................................................................ 21  Tolérances dimensionnelles..................................................................................................................... 28  Couronnement des chambres sous trottoirs (T), espaces verts (Vd et Vc), destinées à être utilisées sans cadre ...................................................................................................................................... 29  Équipements de la chambre ..................................................................................................................... 30  Caractéristiques d’aspect........................................................................................................................... 35  Conformité ...................................................................................................................................................... 35  Contrôle de l’aspect...................................................................................................................................... 36  Masse ................................................................................................................................................................. 36  Caractéristiques mécaniques ................................................................................................................... 37  Résistance à la flexion sur grand piédroit ........................................................................................... 37  Résistance au poinçonnement du radier ............................................................................................. 42  Résistance des chambres aux charges verticales.............................................................................. 45  Résistance à la fatigue ................................................................................................................................. 46  Maintien latéral du dispositif de fermeture dans la chambre ...................................................... 47  Dispositions constructives des chambres en béton destinées à être équipées d’un cadre 48  Solidarisation du cadre .............................................................................................................................. 50  Chambres sous trottoirs (T), espaces verts (Vd et Vc), destinées à être utilisées sans cadre .................................................................................................................................................................. 53  Résistance aux chocs des chambres composites ............................................................................... 54  Résistance mécanique après essai de vieillissement thermique des chambres composites54 

6 6.1 6.2 6.3

Marquage, notice informative sur la mise en œuvre du radier ................................................... 54  Marquage des produits ............................................................................................................................... 54  Notice informative de mise en œuvre du radier des chambres à radier à reconstituer ..... 55  Notice informative de solidarisation du cadre des chambres sans couronnement ............. 55 

5.2.5 5.3 5.3.1 5.3.2 5.4 5.5 5.5.1 5.5.2 5.5.3 5.5.4 5.5.5 5.5.6 5.6 5.6.1

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7

Manutention des chambres ...................................................................................................................... 55 

Annexe A (informative) Hypothèses retenues pour le dimensionnement mécanique des chambres ......................................................................................................................................................... 56  Annexe B (informative) Réservation minimale dans les chambres pour une solidarisation du cadre sur la chambre .................................................................................................................................. 58 

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Avant-propos Le fabricant, l'importateur ou le fournisseur qui, pour la vente de ses produits, se déclare conforme au présent document ou à un texte qui fait référence à certains de ses articles, est en mesure de fournir à son client les éléments propres à justifier que les prescriptions normatives sont respectées.

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Introduction Le présent document a pour objet de définir les caractéristiques des éléments constitutifs des chambres de tirage et de raccordements préfabriquées, sur le site de production (à noter que le couronnement peut être réalisé in situ). Il en fixe les essais propres à les déterminer, ainsi que le marquage permettant de les identifier. En tant qu’outil de description et de formulation de besoins, il s’efforce de s’en tenir à des exigences de résultats plus qu’à des exigences de moyens.

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1 Domaine d'application Le présent document s’applique aux chambres de tirage et de raccordements manufacturées, et à leurs accessoires, pour ouvrages souterrains d’hébergement de réseaux secs. Les chambres sont destinées aux : — chaussées et parkings lourds (C) ; — trottoirs et parkings voitures (T) ; — espaces verts collectifs (Vc) ou domestiques (Vd). Dans le cas d’un dispositif de fermeture comprenant un cadre, celui‐ci peut être : — solidarisé ou fixé en usine directement sur la chambre ; — solidarisé sur site.

2 Références normatives Les documents de référence suivants sont indispensables pour l'application du présent document. Pour les références datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références non datées, la dernière édition du document de référence s'applique (y compris les éventuels amendements). UTE C 32‐023, Caractéristiques physico-chimiques des matériaux thermoplastiques après immersion dans les liquides agressifs NF P 98‐050‐2, Ouvrages souterrains d'hébergement de réseaux secs — Partie 2 : Dispositifs de fermeture NF T 58‐000, Plastiques — Tolérances applicables aux pièces moulées en plastiques (thermodurcissables et thermoplastiques) UTE C 66‐400, Ferrures pour lignes aériennes — Galvanisation à chaud des pièces en métaux ferreux — Règles NF EN 12390‐4, Essais pour béton durci — Partie 4 : Résistance en compression — Caractéristiques des machines d'essai NF EN 60695‐2‐11, Essais relatifs aux risques du feu — Partie 2-11 : Essais au fil incandescent/chauffant — Méthode d’essai d’inflammabilité pour produits finis (GWEPT) NF EN 62262, Degrés de protection procurés par les enveloppes de matériels électriques contre les impacts mécaniques externes (Code IK) NF EN ISO 175, Plastiques — Méthodes d’essai pour la détermination des effets de l’immersion dans les produits chimiques liquides NF EN ISO 178, Plastiques — Détermination des propriétés en flexion NF EN ISO 179‐1, Plastiques — Détermination des caractéristiques au choc Charpy — Partie 1 : Essai de choc non instrumenté NF EN ISO 527, Plastiques — Détermination des propriétés en traction NF EN ISO 4892‐2, Plastiques — Méthodes d'exposition à des sources lumineuses de laboratoire — Partie 2 : Lampes à arc au xénon NF EN ISO 14125, Composites plastiques renforcés de fibres — Détermination des propriétés de flexion 9

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NF EN ISO/CEI 17025, Exigences générales concernant la compétence des laboratoires d'étalonnages et d'essais

3 Termes, définitions et classification Pour les besoins du présent document, les termes, définitions et classification suivants s'appliquent.

3.1 Définition de la chambre de tirage et de raccordements Ouvrage parallélépipédique enterré, directement accessible par la face supérieure au niveau du sol, destiné aux réseaux secs. On distingue : — la chambre manufacturée monobloc : chambre fabriquée en une seule pièce ; — la chambre manufacturée à assembler : chambre fabriquée en plusieurs éléments destinés à être assemblés sur le lieu d’utilisation ; — la chambre manufacturée à radier à reconstituer: chambre dont le radier solidaire de la chambre est rapporté sur le chantier ; — la chambre manufacturée avec couronnement à reconstituer : chambre dont le couronnement solidaire de la chambre est rapporté sur le chantier ; — la chambre manufacturée sans radier : chambre avec ou sans fond de propreté. NOTE La chambre fabriquée en plusieurs éléments assemblés en usine est considérée comme une chambre monobloc.

Les chambres sont caractérisées par leurs dimensions intérieures (cf. Tableau 6) et par 4 domaines d’utilisation (cf. Tableau 4).

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3.1.1 Éléments constitutifs de la chambre Tableau 1 — Parties constitutives de la chambre Le piédroit

Paroi latérale dont le parement intérieur est, de la base au sommet, de préférence vertical et plan. On distingue le grand piédroit (longueur de la chambre) et le petit piédroit (largeur de la chambre).

Le radier

Fond horizontal de la chambre qui peut être reconstitué in situ selon une notice de mise en œuvre fournie par le fabricant. Il participe à la résistance de la chambre par la reprise des charges verticales, assure une fonction d’hygiène et de sécurité et évite les remontées de végétations.

Fond de propreté

Fond horizontal de la chambre. Il ne participe pas à la résistance de la chambre. Il assure une fonction d'hygiène et de sécurité et évite les remontées de végétations.

Masques

Zones d’entrée et de sortie de canalisations, clairement identifiées. Le fabricant identifie sur la chambre les zones de perçage privilégiées pour le passage de câbles. L'information peut se traduire soit par une notice remise avec chaque chambre, soit directement par un repérage sur la chambre.

Couronnement

Partie supérieure des piédroits de la chambre conçue pour recevoir et supporter un dispositif de fermeture conforme à la norme NF P 98‐050‐2 et permettre le blocage de celui‐ci. Il a pour fonction de supporter le dispositif de fermeture et de transmettre l’intégralité des charges au corps de la chambre ainsi que les sollicitations liées aux lieux d’installations. Le couronnement peut être reconstitué in situ selon une notice de mise en œuvre fournie par le fabricant.

Accessoires

Tout autre élément éventuel rentrant dans la constitution du produit fini.

NOTE Pour les intersections petit piédroit/grand piédroit, petit et grand piédroit/radier sont admis les arêtes vives, les arrondis, les pans coupés ou autres, dans la mesure ou le volume utile est respecté.

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Légende 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Dispositif de fermeture (cadre et tampon(s) ou tampon(s) sans cadre) Avec ou sans couronnement Arête vive Arrondi Pan coupé Petit piédroit Grand piedroit Masque Trou d’évacuation d’eau Radier (peut être reconstitué)

Figure 1 — Description générale d’une chambre — Exemple

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Légende 1 2 3 4

Dispositif de fermeture (cadre et tampon(s) ou tampon(s) sans cadre) Avec ou sans couronnement Masque Passage libre ≥ 15 cm

Figure 2 — Description générale d’une chambre de tirage et de raccordement à radier à reconstituer — Exemple 3.1.2 Accessoires des chambres 3.1.2.1 dispositif de fermeture ensemble cadre et tampon(s) ou tampon(s) assurant la fermeture de la chambre Le dispositif de fermeture doit répondre aux exigences de la norme NF P 98‐050‐2. 3.1.2.2 cadre élément fixe d’un dispositif de fermeture recevant un ou des tampon(s) et leur servant d’assise 3.1.2.3 tampon élément(s) mobile(s) d’un dispositif de fermeture couvrant l’ouverture d’une chambre 3.1.2.4 assise surface sur laquelle repose le (ou les) tampon(s) dans le cadre ou la chambre 3.1.2.5 appui surface de la partie inférieure du dispositif de fermeture qui repose sur la chambre 3.1.2.6 accessoires divers les chambres peuvent être équipées de différents accessoires 13

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En fonction des différents types de chambres, on distingue les éléments suivants : Tableau 2 — Accessoires divers

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Crosse de descente

La crosse de descente est centrée sur l’échelon. Elle doit être escamotable, ne doit pas être une gêne pour le dispositif de fermeture de la chambre. Elle doit être adaptée aux échelons mis en place.

Échelles, échelons

Les échelles ou échelons sont destinés à l’accès dans la chambre.

Anneaux de tirage

Anneaux servant au tirage des câbles.

Supports d'équerres

Dispositifs horizontaux ou verticaux permettant de supporter les câbles.

Grille de puisard

Grille destinée à couvrir le puisard des chambres P et M.

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3.1.2.7 accessoires constitutifs en fonction des différents types de chambres de tirage et de raccordements Tableau 3 — Exemples d’équipement requis pour les chambres sous chaussées et parkings lourds (C) ; trottoirs et parkings voitures (T) ; espaces verts collectifs (Vc) ou domestiques (Vd)

Anneaux

Échelons et crosse

Grille de puisard

Échelle fixe ou coulissante et crosse

/

/

/

/

/

L1

2 supports horizontaux

/

/

/

/

L2

2 supports horizontaux

/

/

/

/

L3

2 supports horizontaux

/

/

/

/

½ L4

2 supports horizontaux

/

/

/

/

L4

2 supports horizontaux

/

/

/

/

L5

2 supports verticaux (hauteur 0,99 m)

3

3 et 1

/

/

L6

3 supports verticaux (hauteur 0,99 m)

3

3 et 1

/

/

K1

2 supports horizontaux

/

/

/

/

K2

2 supports horizontaux

3

/

/

/

K3

2 supports horizontaux

3

/

/

/

P1

3 supports verticaux (hauteur 1,75 m)

3

7 a et 1

/

1 et 1

P2

4 supports verticaux (hauteur 1,75 m)

3

7 a et 1

/

1 et 1

M1

2 supports verticaux (hauteur 0,80 m)

3

3 et 1

1

/

M2

4 supports verticaux (hauteur 0,80 m)

3

3 et 1

1

/

M3

3 supports verticaux (hauteur 0,80 m)

3

3 et 1

1

/

Type de chambres

Support de câbles

L0

a

Les chambres P ne sont équipées d'échelons que lorsque l'accès est déporté vers un piedroit.

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3.2 Classification des chambres de tirage et de raccordements Les chambres sont classées en fonction de leur domaine d’utilisation : Tableau 4 — Classification des chambres de tirage et de raccordements

Abréviation

Type de chambres

Classe minimale du dispositif de fermeture associé

Espace vert domestique

Vd

L0 — L1 — L2

A15

Espace vert collectif

Vc

L0 — L1 — L2

B125

Trottoir

T

L0

B125

L1 — L2 — L3 — ½ L4 — L4 — L5 — L6 P1 — P2 (M1) — M2 – (M3) (K1) — (K2) — (K3)

B125 ‐ C250

L1 — L2 — L3 — (½ L4) — (L4) — L5 — (L6) — K1 — K2 — K3 — P1 — P2 — M1 — (M2) — M3

D400

Domaine d’utilisation

Chaussée

C

NOTE 1 calcul.

Pour les zones à fortes charges telles que : ports, aéroports…, les chambres feront l’objet d’une note de

NOTE 2

Les chambres mentionnées ci‐dessus ( ), correspondent à des productions spécifiques à la demande.

Le choix de la chambre et du dispositif associé est de la responsabilité du prescripteur ; il lui appartient de choisir une chambre du domaine d’utilisation supérieur en cas de doute : — Chaussée : les chambres destinées à être placées sous chaussées ou parkings « lourds » ; — Trottoir : les chambres destinées à être placées sous trottoirs ou parkings pour voitures ; — Espace vert collectif : les chambres destinées à être placées sous espaces verts collectifs ; — Espace vert domestique : les chambres destinées à être placées sous espaces verts domestiques.

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4 Matériaux 4.1 Caractéristiques des constituants 4.1.1 Matériaux constitutifs des chambres Les chambres de tirage et de raccordements manufacturées doivent de préférence être réalisées en : — béton ; — composite thermodurcissable ou thermoplastique. Pour ces matériaux et tout autre matériau constitutif d'un produit relevant du domaine d’application de cette norme, toutes les prescriptions de cette norme doivent être satisfaites. Pour les matériaux ne figurant pas dans la liste ci‐dessus, les prescriptions complémentaires éventuelles et méthodes d’essais s'y rapportant doivent être certifiées par un organisme accrédité NF EN ISO/CEI 17025. 4.1.2 Dispositifs de fermeture Les matériaux constitutifs des dispositifs de fermeture doivent être conformes à la norme NF P 98‐050‐2. 4.1.3 Accessoires divers Les matériaux constitutifs des accessoires divers sont : — l’acier ; — l’alliage d’aluminium ; — tout autre matériau dans la mesure où il répond à des critères de durabilité équivalents. Les prescriptions complémentaires éventuelles et méthodes d’essais s'y rapportant doivent être vérifiées par un organisme accrédité NF EN ISO/CEI 17025.

5 Spécifications et modalités d’essais 5.1 Constituants 5.1.1 Tous matériaux Les constituants employés doivent être conformes aux normes françaises ou européennes dont ils relèvent. Tous les éléments métalliques, sans exception, doivent être soit inoxydables par nature, soit protégés contre l’oxydation et la corrosion. Lorsque le traitement de protection est fait par galvanisation à chaud l'épaisseur minimale est de 70 microns selon la norme UTE C 66‐400. Afin de se prémunir contre les risques d’écaillage, l’épaisseur maximale sera de 200 microns. 5.1.2 Caractérisation des composites thermodurcissables et thermoplastiques 5.1.2.1 Tenue aux huiles Les essais sont réalisés sur éprouvettes conformément aux prescriptions des normes NF EN ISO 175, UTE C 32‐023. Les éprouvettes sont immergées dans l’huile (huile minérale n°2) pendant une durée de 4 h à une température de 70 °C ± 3 °C. À l’issue des essais, les pertes des caractéristiques mécaniques (flexion selon NF EN ISO 178 ou NF EN ISO 14125) après exposition doivent rester inférieures ou égales à 15 %.

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5.1.2.2 Tenue aux solvants Les essais sont réalisés sur éprouvettes conformément aux prescriptions de la norme NF EN ISO 175. Les éprouvettes sont immergées dans du pétrole (kerdane) et du Isooctane (triméthylpentane‐2,2,4), pendant une durée de 24 h. À l’issue des essais, les variations de masse après exposition doivent rester ≤ à 1 %. 5.1.2.3 Résistance en milieu basique Les essais sont réalisés sur éprouvettes, conformément aux prescriptions des normes NF EN ISO 175, UTE C 32‐023. Les éprouvettes sont immergées dans une solution décinormale d’hydroxyde de sodium (0.1 N) conformément aux prescriptions de la norme UTE C 32‐023 à température ambiante, pendant une durée de 28 jours. À l’issue des essais, les pertes des caractéristiques mécaniques (flexion selon NF EN ISO 178 ou NF EN ISO 14125) après exposition doivent rester ≤ à 15 %. 5.1.2.4 Tenue au feu Les prescriptions de la norme NF EN 60695‐2‐11 avec le niveau de sévérité de 650 °C doivent être satisfaites. 5.1.2.5 Tenue aux rayons ultra-violets pendant le stockage (en usine et sur site avant mise en œuvre) Les chambres non protégées des rayons ultra violet (housse noire, film thermorétractable, carton..) pendant le stockage en usine et sur site avant mise en œuvre et comportant moins de 2,5 %  0,5 % de noir de carbone dans la formulation matière, doivent satisfaire aux exigences de la norme NF EN ISO 4892‐2. Les essais sont réalisés sur éprouvettes pour une durée d'exposition de 200 h, d’un Arc XENON selon Méthode A en utilisant les paramètres du Cycle 1. A l'issue des essais, les pertes des caractéristiques mécaniques (flexion selon NF EN ISO 178 ou NF EN ISO 14125) après exposition doivent rester ≤ à 10 %. 5.1.2.6 Résistance aux chocs thermiques Les essais sont réalisés sur éprouvettes et testées mécaniquement après un conditionnement de 24 h à 70 °C  3 °C et de 24 h à – 10 °C  3 °C. Ces essais sont réalisés après une période de stabilisation de 24 h minimum (à une température de 23 °C  2 °C et un taux d’humidité relative de 50 % 10 %). À l’issue de l’essai, les pertes des caractéristiques mécaniques (flexion selon NF EN ISO 178 ou NF EN ISO 14125) doivent rester ≤ à 10 %. 5.1.2.7 Résistance aux vieillissements thermiques Les essais sont réalisés sur éprouvettes conformément aux prescriptions de la norme NF EN ISO 527‐1. Les éprouvettes sont placées dans une enceinte climatique pouvant garantir les températures extrêmes de – 20 °C à  70 °C ± 3°C. Les éprouvettes sont soumises à 30 cycles de 12 h tels que définis sur le schéma de la Figure 3. A l’issue de cet essai, et après une période de stabilisation de 12 h minimum (à une température de 23 °C  2 °C et un taux d’humidité relative de 50 %  10 %), les pertes des caractéristiques mécaniques (flexion selon NF EN ISO 178 ou NF EN ISO 14125), après exposition doivent rester ≤ à 10 %.

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Figure 3 — Cycle de température 5.1.2.8 Résistance aux chocs L'essai est réalisé sur éprouvettes conformément aux prescriptions de la norme NF EN ISO 179‐1. Les éprouvettes sont placées dans une enceinte climatique pendant 4 h à – 20 °C ± 3 °C et doivent être testées immédiatement à la sortie de l'enceinte climatique. A l’issue de l’essai les pertes des caractéristiques mécaniques doivent rester ≤ à 10 %.

5.2 Caractéristiques géométriques 5.2.1 Volume utile Les dimensions intérieures nominales (longueur et largeur) sont données au niveau de la base du couronnement. Des dépouilles et tolérances sont au maximum de : Tableau 5 — Dépouille (% de la hauteur) et tolérance (% de la dimension nominale) des chambres de tirage et de raccordements Type

Dépouille

Tolérance

L0

 7 %

 5 %

L1 à L6

 3,5 %

 2,5 %

K1 à K3

 3,5 %

 2 %

P1, P2

 3,5 %

 2,5 %

M1 à M3

 3,5 %

 2,5 %

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La profondeur est mesurée selon les modalités suivantes :

Figure 4 — Profondeur (hauteur utile) des chambres avec radier

Légende 1 Fond de propreté

Figure 5 — Profondeur (hauteur utile) des chambres sans radier

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Tableau 6 — Dimensions intérieures nominales des chambres de tirage et de raccordements en cm

Type

Longueur (L)

Largeur (l)

Profondeur (hauteur utile) chambres sous trottoirs mini

maxi

Profondeur (hauteur utile) chambres sous chaussées mini

maxi

L0

42

24

24

30

/

/

L1

52

38

53

60

46

60

L2

116

38

53

60

46

60

L3

138

52

53

60

46

60

½ L4

88,5

52

53

60

46

60

L4

187

52

53

60

46

60

L5

179

88

113

120

106

120

L6

242

88

113

120

106

120

K1

75

75

68

75

61

75

K2

150

75

68

75

61

75

K3

225

75

68

75

61

75

P1

264

127

238

245

231

245

P2

352

140

238

245

231

245

M1

187

105

118

125

111

125

M2

306

105

118

125

111

125

M3

237

105

118

125

111

125

5.2.2 Masques Les masques peuvent présenter une dépouille visible de l’extérieur de la chambre ou tout autre moyen d’identification. Les masques sont pour les petits piédroits, soit : — de type voile à casser ou à découper (exemple en Figure 6) ; — de type voile à casser ou à découper qui peuvent être équipés de prétrous non débouchants selon une configuration demandée par le prescripteur (exemple en Figure 7). Les masques, pour les grands piédroits, sont uniquement de type voile à casser ou à découper. Des zones de perçage privilégiées pour le passage de câbles peuvent être proposées (cf. Tableau 1).

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Légende 1 Masque voile à casser ou voile à découper 2 Zone à découper ou à percer

Figure 6 — Masque type «voile à casser» ou «voile à découper» et zones de perçage Pour les chambres à radier à reconstituer les masques sont prolongés jusqu’au bas des piédroits et jusqu’à l’ouverture du fond pour tous les types de chambres. Par ailleurs, il est admis pour les chambres de type L5 et L6 que seuls les masques des petits piédroits soient prolongés jusqu’à leur base.

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Dimensions en centimètres

Légende 1 Axe masque 2 Axe masque

Figure 7 — Prétrous — Exemple de configuration

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Dimensions en centimètres

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Figure 8 — Chambre type L — Exemple de positionnement des masques Dimensions en centimètres

Figure 9 — Chambre type K — Exemple de positionnement des masques

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Dimensions en centimètres

NOTE

Le chanfrein intérieur des masques peut être supprimé. Des variantes sont possibles pour la position des masques, du puisard, de l’entrée et des réservations d’aération.

L'épaisseur de plafond peut être inférieure à 20 cm. Dans ce cas, la profondeur définie peut être inférieure à celle stipulée au Tableau 6 du présent document (la hauteur sous plafond doit être respectée).

Figure 10 — Chambre Type M1 Dimensions en centimètres

NOTE

Le chanfrein intérieur des masques peut être supprimé. Des variantes sont possibles pour la position des masques, du puisard, de l’entrée et des réservations d’aération.

L'épaisseur de plafond peut être inférieure à 20 cm. Dans ce cas, la profondeur définie peut être inférieure à celle stipulée au Tableau 6 du présent document (la hauteur sous plafond doit être respectée).

Figure 11 — Chambre Type M2

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Dimensions en centimètres

NOTE Le chanfrein intérieur des masques peut être supprimé. Des variantes sont possibles pour la position des masques, du puisard, de l’entrée et des réservations d’aération. L'épaisseur de plafond peut être inférieure à 20 cm. Dans ce cas, la profondeur définie peut être inférieure à celle stipulée au Tableau 6 du présent document (la hauteur sous plafond doit être respectée).

Figure 12 — Chambre Type M3 Dimensions en centimètres



NOTE Le chanfrein intérieur des masques peut être supprimé. Des variantes sont possibles pour la position des masques, du puisard, de l’entrée et des réservations d’aération. L'épaisseur de plafond peut être inférieure à 20 cm. Dans ce cas, la profondeur définie peut être inférieure à celle stipulée au Tableau 6 du présent document (la hauteur sous plafond doit être respectée). Variante : l'ouverture d'accès peut‐être décalée latéralement.

Figure 13 — Chambre Type P1

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Dimensions en centimètres

NOTE Le chanfrein intérieur des masques peut être supprimé. Des variantes sont possibles pour la position des masques, du puisard, de l’entrée et des réservations d’aération. L'épaisseur de plafond peut être inférieure à 20 cm. Dans ce cas, la profondeur définie peut être inférieure à celle stipulée au Tableau 6 du présent document (la hauteur sous plafond doit être respectée). Variante : l'ouverture d'accès peut‐être décalée latéralement.

Figure 14 — Chambre Type P2 Dimensions en centimètres

NOTE Le chanfrein intérieur des masques peut être supprimé. Des variantes sont possibles pour la position des masques, du puisard, de l’entrée et des réservations d’aération. L'épaisseur de plafond peut être inférieure à 20 cm. Dans ce cas, la profondeur définie peut être inférieure à celle stipulée au Tableau 6 du présent document (la hauteur sous plafond doit être respectée).

Figure 15 — Cheminée des chambres type P de classe sous trottoirs 5.2.3 Tolérances dimensionnelles Les tolérances applicables sur les produits sont les suivantes :

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Tableau 7 — Tolérances dimensionnelles par rapport aux dimensions de fabrication Tolérances (cm)

Nature

Chambre béton

Chambre composites

 0,5

Selon NF T 58‐000

Dimensions intérieures (longueurs — largeurs — profondeurs)

Épaisseur

 0,7

Pour une dimension L (cm) L  60 60  L  88

 1,0

L  88

 6,5 % de l’épaisseur

L quelconque

Position des masques, supports de câbles et anneaux de tirage

 1,0

L quelconque

Dispositifs de descente

 1,0

L quelconque

Dimension des masques

 2,0

L quelconque

Pour la profondeur des chambres composites constituées d’éléments empilés, la tolérance est de ± 1,5 % de la dimension nominale. Les longueurs, largeurs, profondeurs, épaisseurs, position des supports de câbles, anneaux de tirage, masques et dispositifs de descente sont mesurées à l’aide d’un matériel permettant d’apprécier le millimètre. 5.2.4 Couronnement des chambres sous trottoirs (T), espaces verts (Vd et Vc), destinées à être utilisées sans cadre Les dimensions intérieures du couronnement au niveau des dispositifs de fermetures dans le cas de chambres sous trottoirs, espaces verts destinées à être utilisées sans cadre doivent être conformes au Tableau 8. Ces dimensions sont données en partie basse de la réservation. Tableau 8 — Dimensions intérieures (en cm) du couronnement des chambres Modèle

Longueur

Largeur

Hauteur

L0

49,8

31,8

5,5

L1

63,5

49,7

5,4

L2

126,9

49,7

5,4

L3

148,9

63,5

5,4

½ L4

99,2

63,5

5,4

L4

198,4

63,5

5,4

L5

190,3

99,2

5,4

L6

253,7

99,2

5,4

M2

317,0

99,2

5,4

P1, P2

148,2

99,2

5,4

Les tolérances dimensionnelles sont de 0, + 0,2 cm pour les longueurs et largeurs intérieures et ± 0,1 cm pour les hauteurs.

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5.2.5 Équipements de la chambre 5.2.5.1 Dispositif de fermeture Le dispositif de fermeture doit être conforme à la norme NF P 98‐050‐2. 5.2.5.2 Dispositif de descente Les échelons doivent répondre aux conditions définies ci‐dessous : Positionnement : — la largeur de l’échelon entre axes doit être telle que 30 cm  I  40 cm ; — la profondeur de l’échelon (distance entre le bord extérieur de l’échelon et la paroi sur laquelle il est fixé) doit être de 15 cm  1 cm ; — l’espacement entre échelons (distance séparant les plans supérieurs de deux échelons successifs) doit être de 30 cm  1 cm et de 40 cm  1 cm au maximum pour l’espacement entre le fond de la chambre et le premier échelon ;

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Dimensions en centimètres

Figure 16 — Position des échelons — pour les modèles M et P, les échelons sont centrés sur l’accès et positionnés tel que définis pour les chambres L5 et L6 (pour les hauteurs). Résistance mécanique : — les échelons doivent résister à un effort vertical de 200 daN avec une déformation sous charge ≤ 10 mm et une déformation résiduelle ≤ 2 mm. Les échelons doivent résister à un effort horizontal d’extraction de 360 daN, dans les conditions d’essais décrites ci‐après. La charge d’essai est appliquée au centre de l’échelon, de façon uniformément répartie sur une longueur de 10 cm ± 1 cm. Le dispositif d’essai doit permettre l’application d’une charge supérieure d’au moins 25 % de la charge maximale spécifiée. La précision du dispositif d’essai est de ± 3 % de la charge appliquée. Mode opératoire : un repère est établi dans l’axe du plan supérieur, pour la mesure de la déformation. — appliquer la charge dans l’axe et perpendiculairement au plan supérieur de l’échelon, régulièrement en moins de 3 min ; — noter la déformation pour la charge d’essai après que celle‐ci ait été maintenue pendant une minute ; — supprimer ensuite la charge et effectuer une lecture dans l’axe du plan supérieur de l’échelon. Les deux valeurs lues de la déformation sont notées. L’effort d’arrachement est appliqué dans l’axe du plan avant de l’échelon, sans à‐coups, la durée de montée en charge ne devant pas dépasser 60 s. La charge doit être supportée pendant une minute. 5.2.5.3 Supports d’équerres Le Tableau 9 résume les supports à choisir en fonction des différents types de chambres. Cas des supports métalliques ( 14 mm). — spécifications

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Légende 1  14 mm 2 Paroi

Figure 17 — Support — positionnement des supports Les supports doivent être positionnés conformément à la Figure 18 et respecter les valeurs dimensionnelles du Tableau 9.

Légende 1 Supports

Figure 18 — Positionnement des supports Tableau 9 — Dimensions et positions des supports (cm)

L2T

L3T

½ L4T

L4T

K1C

K2C

K3C

L1Vd et Vc

L2Vd et Vc

A

43,0

I

a

a

B

5,0

5,0

5,0

5,0

5,0

11,0

11,0

11,0

5,0

5,0

C

4,0

4,0

4,0

4,0

4,0

4,0

4,0

4,0

4,0

4,0

a

32

L1T

106,0 120,0 60,0

79,0 a

Sans patte de scellement médiane.

168,0 58,5 84,0

a

128,5 204,0 43,0 64,2 102,0

a

L1C

106,0 43,0 a

L2C

L3C

106,0 120,0 a

60,0

11,0

11,0

11,0

4,0

4,0

4,0

a

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Cas des supports verticaux : — spécifications Dimensions en centimètres

Figure 19 — Fixation des poteaux — Exemple chambre béton — positionnement Les supports verticaux sont placés sur la face opposée à celle recevant les échelons de descente. L’extrémité du support vertical est en contact avec le radier. Ils doivent être positionnés selon les recommandations suivantes : — les supports verticaux des extrémités sont placés à 50 cm des petits piédroits ; — l’espace entre ceux‐ci est partagé en X intervalles égaux, avec 65 cm  X 100 cm. Dimensions en centimètres



Figure 20 — Positionnement des supports verticaux

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5.2.5.4 Anneaux de tirage 5.2.5.4.1

Caractéristiques dimensionnelles

Pour les modèles L5, L6, K2 et K3, les anneaux de tirage sont positionnés de façon à respecter la Figure 21 et le Tableau 10.

Légende 1 Anneaux de tirage

Figure 21 — Positionnement des anneaux Les anneaux de tirage sur petits piédroits peuvent être positionnés horizontalement ou verticalement. Tableau 10 — Anneaux de tirage : Positionnement en cm

L5

L6

K2

K3

c

80,0

80,0

52,0

52,0

d

40,0

40,0

23,0

23,0

Pour les modèles P1, P2, M1, M2, M3 les anneaux de tirage sont positionnés de façon à éviter, lors du tirage d’un câble, tout frottement sur les parois de la chambre ou sur les câbles en place. Les anneaux sur petits piédroits sont placés au‐dessus du masque. L’anneau sur radier est positionné à la verticale du centre de l’ouverture.

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5.2.5.4.2

Résistance mécanique des anneaux de tirage

Les anneaux de tirage doivent résister à une charge d’essai d’extraction de 40 kN, sans fissuration du radier et des piédroits, ni déformation des anneaux, dans les conditions d’essais décrites ci‐après. La charge d’essai d’extraction doit être appliquée au centre de l’anneau de tirage. La précision du dispositif d’essai est de ± 3 % de la charge appliquée. La vitesse d’accroissement de la charge est de 10 kN/min.

5.3 Caractéristiques d’aspect 5.3.1 Conformité Tableau 11 — Guide interprétatif des défauts d'aspect pour les chambres en béton Défaut mineur a

Défaut majeur b

Défaut critique c

Micro‐fissures (retrait, laitance, températures, ...)

X





Fissures ouvertes



X



Fissures avec armatures apparentes





X

1er cas : Longueur  8 cm et largeur  2 cm et profondeur  1 cm







— au niveau du couronnement



X



— autres endroits

X





2e cas : Longueur  8 cm et largeur  2 cm et profondeur  1 cm







— Si  2 épaufrures par chambres





X

— au niveau du couronnement





X

— autres endroits



X



— Épaufrure et ségrégation rendant visible l'armature





X

X





Types de défauts 1 — FISSURES

2 — ÉPAUFRURES et SÉGRÉGATION

3 — BULLAGE Bullage

4 — BOSSES ET CREUX SUR PIEDROITS (faces intérieures et hors couronnement) Bosses et creux  1 cm, mesurés à la règle d'une longueur adaptée à la chambre et inférieure ou égale à 1 m

X



5 — RAGRÉAGE (mesure exceptionnelle tolérée uniquement dans les cas énoncés en 1 à 4 ci‐dessus des défauts mineurs et majeurs) Réalisés sur produits frais et durcis avec matériaux adaptés si  2 raccords

X





si > 2 raccords



X



a

Le produit est réputé conforme.

b

Le produit est accepté après ragréage.

c

Le produit est non conforme.

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Tableau 12 — Guide interprétatif des défauts d'aspect pour les chambres en matériaux composites thermodurcissables ou thermoplastiques Défaut mineur a

Défaut majeur b

Défaut critique c

Non traversantes

X





Traversantes pour un matériau fibré



X



Traversantes pour un matériau non fibré





X

X





Profondeur  0,5 mm

X





Profondeur 0,5 mm et  1 mm



X



Profondeur  1 mm





X

Sur sommet de nervure, manque de matière de  5 mm

X





Sur sommet de nervure, manque de matière > 5 mm et  10 mm



X



Sur sommet de nervure > 10 mm





X

En pleine face





X

En bordure > 2 mm



X



X





Types de défauts 1 — FISSURES

2 — RAYURES Tactile à l’ongle 3 — RETASSURES (creux)

4 — MANQUE DE MATIÈRE

5 — BRULURE Brulure en sommet de nervure a

Le produit est réputé conforme.

b

Le produit est accepté après réparation.

c

Le produit est non conforme.

5.3.2 Contrôle de l’aspect Le contrôle de l’aspect se fait à l’œil nu et à une distance de 50 cm. Il est noté les défauts éventuels et mesurés à l’aide d’un matériel permettant d’apprécier le ½ millimètre.

5.4 Masse La masse maximale du produit doit être indiquée en kg. Au choix du fabricant l’information figure sur le produit, sur l’étiquette ou sur l’emballage. La masse indiquée correspond à l’état de la chambre livrée (équipée, non équipée…).

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5.5 Caractéristiques mécaniques 5.5.1 Résistance à la flexion sur grand piédroit Les grands piédroits des chambres doivent résister aux charges minimales garanties de rupture Prg données dans le Tableau 13 et mesurées dans les conditions d’essais décrites ci‐après. La rupture ne doit pas être fragile. Les charges Prg sont fonction d’une part, du type de chambre et d’autre part, de leur domaine d’utilisation. Pour la pose sous chaussée, les charges Prg correspondent au cas, où le grand piédroit est parallèle à l’axe de roulement. Tableau 13 — Valeurs des charges minimales garanties de rupture Prg à appliquer sur le grand piédroit (daN) Type

Sous chaussées

Sous trottoirs

Sous espaces verts collectifs

Sous espaces verts domestiques

L0

/

5 450

5 450

1 080

L1

11 880

7 920

7920

1 080

L2

11 880

7 920

7920

1 080

L3

11 880

7 920

/

/

½ L4

(11 880)

7 920

/

/

L4

(11 880)

7 920

/

/

L5

11 880

7 920

/

/

L6

(11 880)

7 920

/

/

K1

11 880

(7 920)

/

/

K2

11 880

(7 920)

/

/

K3

11 880

(7 920)

/

/

P1

11 880

7 920

/

/

P2

11 880

7 920

/

/

M1

11 880

(7 920)

/

/

M2

(11 880)

7 920

/

/

M3

11 880

(7 920)

/

/

NOTE 1 La preuve de conformité pour les modèles M et P peut être démontrée par une note de calcul. Les hypothèses de calcul peuvent être : les modalités de chargement définies en Annexe A, ou les charges Prg définies dans le tableau ci‐dessus. NOTE 2

Les valeurs de charge mentionnées ci‐dessus ( ), correspondent à des productions spécifiques à la demande.



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Modalités d’essais : l’essai est effectué sur une chambre munie de ses équipements ainsi que de son cadre. Pour les chambres à couronnement à reconstituer, celui‐ci est réalisé conformément aux recommandations du fabricant. a) Préparation du corps d'épreuve Préalablement aux essais mécaniques, la chambre est préparée comme indiqué ci‐après (voir Figure 22). — compenser la différence de niveau entre le sol et la surface latérale de la chambre, à l’aide d’un sable 0/5 mouillé à environ 7 % de teneur en eau, présentant une bonne cohésion, et de valeur d’équivalent de sable supérieure à 75 ou en tout autre matériau apte à compenser la géométrie des parois et à transmettre l’effort ; — confectionner, sur la surface de la chambre recevant la charge, une semelle de dimensions supérieures à la (les) plaque(s) de répartition. Cette semelle est réalisée à l’aide d’un sable 0/5 mouillé à environ 7 % de teneur en eau, présentant une bonne cohésion, et de valeur d’équivalent de sable supérieure à 75 ou en tout autre matériau apte à compenser la géométrie des parois et à transmettre l’effort. Conditionnement des chambres composites : Lorsque les valeurs spécifiées au 5.1.2.5 ne sont pas atteintes, ou lorsque les chambres sont assemblées par des dispositifs dont les coefficients de dilatation thermique sont différents (écart supérieur à un facteur 10), les chambres sont testées après un conditionnement de 24 h à 70 °C  3 °C et de 24 h à – 10 °C  3 °C. Dimensions en centimètres

Légende A = 2 cm et B = 15 cm 1 Plaque de chargement (45  40  1,5) 2 4 5 6 7

Plaque en acier (25  25  1,5) Poutre de charge Sable 0/5 ou tout autre matériau apte à compenser la géométrie des parois et à transmettre l'effort Chambre Sable 0/5 ou tout autre matériau apte à compenser la géométrie des parois et à transmettre l'effort

Figure 22 — Essai de flexion sur piédroit (vue de profil) b) Appareillage Machine d’essais conforme à la norme NF EN 12390‐4, classe 3, munie d’une pompe à moteur avec dispositif permettant un contrôle de la montée en charge. 38

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Le dispositif de chargement comprend : — une ou deux plaques de chargement en acier 45 cm  40 cm  1,5 cm à bords droits ou arrondis avec un rayon de 2,5 cm ; — une ou deux plaques en acier 25 cm  25 cm  1,5 cm ; — une poutre de charge (débordant de la (les) largeur(s) de la (des) plaque(s) de chargement) sur laquelle s’exerce, par l’intermédiaire d’une rotule, l’effort appliqué. c) Dispositifs utilisés Dispositif 1 : le dispositif doit être conforme aux Figures 23 et 24. Dimensions en centimètres

Figure 23 — Essai de flexion sur piédroit — Dispositif 1 (vue de dessus)

Légende 1 Chambre 2 Plaque de chargement (45  40  1,5) à bords droits ou arrondis avec un rayon de 2,5 cm 3 Plaque en acier (25  25  1,5) 4 Poutre de charge supérieure (HEB 120 ou HEB 100) 5 Poutre de charge (HEB 100) avec raidisseurs 6 Sable 0/5 ou tout autre matériau apte à compenser la géométrie des parois et à transmettre l'effort

Figure 24 — Essai de flexion sur piédroit — Dispositif 1 (vue de face) 39

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NOTE

Les poutres de charge, ainsi que les plaques de chargement, ne sont pas soudées entre elles.

La tolérance sur le positionnement des plaques d’appui et des poutres de chargement est de  3 mm. Dispositif 2 : le dispositif doit être conforme aux Figures 25 et 26 Dimensions en centimètres

Figure 25 — Essai de flexion sur piédroit — Dispositif 2 (vue de dessus) Dimensions en centimètres

Légende 1 Chambre 2 Plaque de chargement (45  40  1,5), à bords droits ou arrondis avec un rayon de 2,5 cm 3 Plaque en acier (25  25  1,5) 4 Poutre de chargement (HEB 100) 5 Sable 0/5 ou tout autre matériau apte à compenser la géométrie des parois et à transmettre l'effort

Figure 26 — Essai de flexion sur piédroit — Dispositif 2 (vue de face) La tolérance sur le positionnement des plaques d’appui et des poutres de chargement est de  3 mm. d) Mode opératoire Choisir le dispositif à utiliser en fonction de la chambre à tester conformément au Tableau 14 :

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Tableau 14 — Essais mécaniques : choix du dispositif à utiliser

Essais sur grands piédroits a

L0

L1

L2

L3

½ L4

L4

L5

L6

K1

K2

K3

M

P

2a

2

1

1

2

1

1

1

2

1

1

1

1

La plaque 45 cm  40 cm  1,5 cm est à enlever.

— centrer la chambre de manière à ce que la résultante des forces appliquées par la poutre passe comme indiquée aux Figures 23 et 25 ; — sur la chambre munie de son (ses) tampon(s), appliquer la charge à une vitesse d’accroissement de 10 kN/min jusqu’à la charge équivalente de service :

Ps 

Pr g 1,65

— la charge Ps est maintenue pendant 1 min ; — la charge est ensuite ramenée à zéro ; le(s) tampon(s) est (sont) enlevé(s) ; — les éventuelles fissures doivent se refermer ; — l’essai se poursuit jusqu’à la rupture sur la chambre non munie de son (ses) tampon(s) à la vitesse d’accroissement définie ci‐dessus ; — relever la valeur de la charge de rupture Pr indiquée au manomètre. Pour les chambres en béton armé, la valeur d’enrobage minimale des armatures est relevée à l’aide d’un réglet au ½ mm, au droit de la ligne de rupture. Aucune justification par l’essai n’est à apporter pour la flexion des petits piédroits si les conditions suivantes sont respectées : — l’épaisseur et structures équivalentes des petits piédroits est au moins égale à celle des grands piédroits ; — pour les chambres en béton armé, les aciers ont la même position dans le voile du petit piédroit que dans le grand piédroit ; — pour les chambres en béton armé, la section d’armature au mètre linéaire mise en place suivant les deux directions des petits piédroits est au moins égale à celle mise en place dans les grands piédroits. Dans le cas où une justification par l’essai est à apporter sur les petits piédroits, les chambres doivent résister aux valeurs définies pour le grand piédroit.

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Chambres en béton fibré Les modalités du cycle d'essai pour la flexion sur grand pied droit sont les suivantes : Sur la chambre munie de son (ses) tampon(s) : — appliquer la charge à une vitesse d'accroissement de 10 kN/min jusqu'à la charge équivalente de service :

Ps 

Pr g 1,65

— la charge Ps est maintenue 1 min; aucune fissure ne doit être constatée ; — la charge est ensuite ramenée à zéro; le(s) tampon(s) est (sont) enlevé(s) ; — la charge est portée à la charge ultime à une vitesse d'accroissement de 10 kN/min ; — une fois la charge redescendue à 95 % au moins de la charge ultime, l'élément est déchargé ; — la charge Ps est à nouveau appliquée avec une vitesse d'accroissement de 10 kN/min et supportée pendant une minute. 5.5.2 Résistance au poinçonnement du radier Le radier des chambres doit résister aux charges minimales garanties de rupture Prg données dans le Tableau 15 et mesurées dans les conditions d’essais décrites ci‐après. La rupture ne doit pas être fragile. Les charges Prg sont fonction d’une part, du type de chambre et d’autre part, de leur domaine d’utilisation. Pour la pose sous chaussée, les charges Prg correspondent au cas, où le grand piédroit est parallèle à l’axe de roulement. Pour les chambres à radier à reconstituer l’essai est réalisé sur une chambre dont le radier a été reconstitué conformément au 6.2.

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Tableau 15 — Valeurs des charges minimales garanties de rupture Prg à appliquer sur le radier (daN)

Type

Sous chaussées

Sous trottoirs

Sous espaces verts collectifs

Sous espaces verts domestiques

L0

/

6 240

6 240

840

L1

6 800

6 240

6 240

840

L2

6 800

6 240

6 240

840

L3

6 800

6 240

/

/

½ L4

(6 800)

6 240

/

/

L4

(6 800)

9 600

/

/

L5

6 800

9 600

/

/

L6

(6 800)

9 600

/

/

K1

7 680

(9 600)

/

/

K2

10 400

(9 600)

/

/

K3

10 400

(9 600)

/

/

P1

10 400

9 600

/

/

P2

10 400

9 600

/

/

M1

10 400

(9 600)

/

/

M2

(10 400)

9 600

/

/

M3

10 400

(9 600)

/

/

NOTE 1 La preuve de conformité pour les modèles M et P peut être démontrée par une note de calcul. Les hypothèses de calcul peuvent être : les modalités de chargement définies en annexe A, ou les charges Prg définies dans le tableau ci‐dessus. NOTE 2

Les valeurs de charge mentionnées ci‐dessus ( ), correspondent à des productions spécifiques à la demande.

Modalités d’essais : a) Préparation des éprouvettes La chambre retournée, reposant sur une surface plane, la charge est appliquée au centre géométrique du radier par l’intermédiaire d’un poinçon de 25,0 cm  0,2 cm de diamètre. Il est interposé entre le radier et le poinçon une couche intermédiaire appropriée. La tolérance de positionnement du poinçon est de  3 mm. Conditionnement des chambres composites : Lorsque les valeurs spécifiées au 5.1.2.5 ne sont pas atteintes, les chambres sont testées après un conditionnement de 24 h à 70 °C  3 °C et de 24 h à – 10 °C  3 °C.

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Dimensions en centimètres

Légende 1 Poinçon circulaire en acier  25,0 cm 2 Couche intermédiaire appropriée. Exemple : plaque élastomère d’épaisseur 1,5 cm

Figure 27 — Essai de poinçonnement sur radier b) Appareillage Machine d’essais conforme à la norme NF EN 12390‐4 « classe 3 » munie d’une pompe à moteur avec dispositif permettant un contrôle de la montée en charge. Le dispositif de chargement comprend une plaque de chargement en acier de 25,0 cm de diamètre et d’épaisseur supérieure ou égale à 6 cm (poinçon d’essais) sur laquelle s’exerce, par l’intermédiaire d’une rotule, l’effort appliqué. c) Mode opératoire La résultante des forces appliquées par la poutre est centrée sur le radier (cf. Figure 27). — la charge est appliquée à une vitesse d’accroissement de 10 kN/min jusqu’à la charge équivalente de service :

Ps 

Pr g 1,80

— la charge Ps est maintenue pendant 1 min ; — la charge est ensuite ramenée à zéro ; — les éventuelles fissures doivent se refermer ; — l’essai se poursuit jusqu’à la rupture à la vitesse d’accroissement définie ci‐dessus ;

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— il est relevé la valeur de la charge de rupture indiquée au manomètre Pr, et pour les chambres en béton armé la valeur d’enrobage minimale des armatures à l’aide d’un réglet au ½ mm, au droit de ligne de rupture. Chambres en béton fibré Les modalités du cycle d'essai pour l'essai sur radier sont les suivantes : — appliquer la charge à une vitesse d'accroissement de 10 kN/min jusqu'à la charge équivalente de service :

Ps 

Pr g 1,80

— la charge Ps est maintenue 1 min; aucune fissure ne doit être constatée ; — la charge est ensuite ramenée à zéro ; — la charge est portée à la charge ultime à une vitesse d'accroissement de 10 kN/min ; — une fois la charge redescendue à 95 % au moins de la charge ultime, l'élément est déchargé ; — la charge Ps est à nouveau appliquée avec une vitesse d'accroissement de 10 kN/min et supportée pendant une minute. 5.5.3 Résistance des chambres aux charges verticales Les chambres équipées du dispositif de fermeture doivent résister aux charges minimales correspondant à la classe du dispositif de fermeture (cf. Tableau 4) et mesurées dans les conditions d’essais décrites ci‐après. L’essai est effectué sur une chambre munie de son dispositif de fermeture et reposant sur une surface plane dans le sens de son utilisation. La charge est appliquée conformément aux modalités d’essais définies au 8.1 de la norme NF P 98‐050‐2, avec uniquement la vérification de l'application de la force de contrôle.

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Légende 1 Dispositif de fermeture 2 Poinçon circulaire 3 Couche intermédiaire appropriée. Exemple : plaque élastomère d’épaisseur 1,5 cm

Figure 28 — Structure de l'appui Dans le cas des chambres équipées d’un dispositif de réglage, l’essai est réalisé dans les conditions de réglage les plus défavorables. Pour les chambres à couronnement à reconstituer, l’essai est réalisé sur la chambre avec son couronnement. Il ne doit être constaté aucune détérioration de la surface d’appui et de la chambre. 5.5.4 Résistance à la fatigue Les chambres équipées en usine d’un dispositif de fermeture de classe C250 et D400 doivent subir un essai de fatigue dont les conditions sont définies dans le tableau ci‐dessous. Le cas échéant, le couronnement doit être reconstitué selon les recommandations du fabricant. Tableau 16 — Modalités des essais de fatigue Fréquence

1 Hz

Nombres de cycles

1 000 000 pour la classe D400 5 500 pour la classe C250

Charge à appliquer

30 kN

Positionnement de l’échantillon

Cf. 5.5.1 Essai de flexion sur piédroit

Résultats

En fin d’essai le couronnement ne doit pas présenter de dégradation visible (cf. 5.3). La chambre doit résister à 60 kN lors des essais réalisés conformément au 5.5.1

Le respect des exigences mentionnées au 5.5.6 permet de s’affranchir de cet essai. Dans le cas des chambres équipées d’un dispositif de réglage, l’essai est réalisé dans les conditions de réglage les plus défavorables.

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5.5.5 Maintien latéral du dispositif de fermeture dans la chambre La chambre équipée du cadre, quand le dispositif de fermeture en prévoit un (chambre avec ou sans couronnement), doit résister à une charge de : — 30 kN pour les chambres sous trottoirs, espaces verts ; — 80 kN pour les chambres sous chaussées. mesurée dans les conditions d’essais décrites ci‐après, il ne doit être constaté aucune dégradation. Modalités d’essais : L’essai est effectué sur le couronnement du petit piédroit. La charge est centrée et uniformément répartie sur la surface du couronnement (cf. Figure 29). Le respect des exigences mentionnées au 5.5.6 permet de s’affranchir de cet essai. Le matériel est constitué : — d’un vérin de 30 kN minimum pour les chambres sous trottoirs et 80 kN minimum pour les chambres sous chaussées ; — d’un capteur de pression et un manomètre ; — d’une poutre de chargement rigide d’une dimension égale à la surface de la feuillure. Le vérin est mis en appui sur les deux feuillures opposées et la charge est appliquée progressivement à la vitesse de 10 kN/min.

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Légende 1 Vérin 2 Poutre de chargement

Figure 29 — Positionnement de la charge et de la poutre de chargement 5.5.6 Dispositions constructives des chambres en béton destinées à être équipées d’un cadre 5.5.6.1 Dimensions du couronnement des chambres sous trottoirs — Le couronnement des chambres sous trottoirs doit respecter les dimensions définies ci‐après. Toute autre configuration est autorisée dans la mesure où elle satisfait les exigences des 5.5.4 (uniquement pour les chambres équipées d’un dispositif de fermeture en classe C250) et 5.5.5. Au niveau des dispositifs de fermeture, l’épaisseur minimale « e » du couronnement en béton doit être de 6 cm.

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Figure 30 — Épaisseur de chainage pour chambre en béton sous trottoir Légende 1 Epaisseur de piédroit 2 3 cm minimum d'enrobage

5.5.6.2 Dimensions du couronnement des chambres en béton sous chaussées Le couronnement des chambres sous chaussées doit respecter les dimensions et les tolérances définies Figure 31. Toute autre configuration est autorisée dans la mesure où elle satisfait les exigences des 5.5.4 et 5.5.5. Au niveau des dispositifs de fermeture, l’épaisseur minimale «e» du couronnement en béton doit être de 6 cm.

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Dimensions en centimètres

Légende 1 Épaisseur du piédroit

Figure 31 — Épaisseur du couronnement des chambres en béton sous chaussées

5.6 Solidarisation du cadre Le cadre doit être solidarisé au moyen de dispositifs adaptés compatibles avec les matériaux. La mise en œuvre des produits de scellement doit être conforme aux recommandations des fabricants (une épaisseur minimale de produit de scellement pourra être laissée sous le cadre). Le cadre solidarisé doit résister à une charge d’arrachement de 20 kN mesurée dans les conditions décrites au 5.5.3 Modalités d’essais : Le matériel est constitué : — d’un vérin d’une force de 20 kN minimum ; — d’un capteur de pression et d’un manomètre ; — une poutre de chargement rigide en « X ». Il ne doit être constaté aucune détérioration. Le respect des exigences complété pour les chambres, par le positionnement et le nombre de pattes de scellement ou tiges de fixation définis ci‐après permet de s’affranchir de cet essai. — le nombre et le positionnement des pattes de scellement du cadre pour les modèles sous trottoirs, sont donnés au Tableau 17. Les mesures sont faites par rapport à l'axe médian du piedroit.

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Tableau 17 — Nombre et position dans le cas d'un cadre avec pattes de scellement Dimensions en centimètres C 250 Type de chambre

Pattes sur longueur

Pattes sur largeur

Nombre

Position

Nombre

Position

L0T

1

centrée

1

centrée

L1T

1

centrée

1

centrée

L2T

1

centrée

1

centrée

½ L4T

1

centrée

1

centrée

P1T

1

centrée

1

centrée

P2T

2

entre‐axe 60,0

1

centrée

L3T

2

entre‐axe 60,0

1

centrée

L4T

2

entre‐axe 78,4

1

centrée

L5T

2

entre‐axe 70,3

1

centrée

L6T

3

1 centrée et 2 entre‐axes 113,7

1

centrée

M2T

4

2 entre‐axes 197,0 et 2 entre‐axes 77,0

1

centrée

K1T

2

entre‐axe 85,0

2

entre‐axe 77,5

K2T

2

entre‐axe 160,0

2

entre‐axe 77,5

K3T

2

entre‐axe 235,0

2

entre‐axe 77,5

NOTE 1 L’Annexe B propose des dimensions minimales de réservation. D'autres solutions sont possibles (exemple : dimensions des réservations, nombre de réservations...). NOTE 2 Le nombre et le positionnement des tiges de fixation pré‐noyées dans le béton ou solidarisées sur chantier pour les modèles sous chaussées, sont données au Tableau 18.

Tableau 18 — Nombre et position des tiges de fixation Type de chambre

Entre-axe largeur (cm)

Entre-axe longueur (cm)

Quantité

K1C

77,5

85

4

K2C

77,5

160

4

K3C

77,5

235

4

L1C

45

60

4

L2 C

45

124

4

L3C

60

146

4

Pour les modèles sous chaussées P1, P2, M1 et M3, appliquer le nombre et la position des tiges de fixation du modèle K2C.

51

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Cadre scellé dans un couronnement béton Après scellement du cadre, une partie du scellement ou du béton est retirée (environ 5 cm de large sur une profondeur de 2 cm) sur 4 points. Les points se situent sur les feuillures des grands piédroits et sont positionnés à une distance par rapport au petit piédroit de ¼ de la longueur de la chambre. Les extrémités de la poutre de transmission de la force sont positionnées sous le cadre aux points où le scellement a été dégagé. La charge est appliquée progressivement à la vitesse de 10 kN/min et maintenue pendant 30 s à 20 kN. Cadre fixé dans un couronnement autre que béton Après mise en place du cadre, la poutre d’essai est rendue solidaire du cadre (colle, vissage…) sur 4 points situés conformément au paragraphe ci‐dessus. La charge est appliquée progressivement à la vitesse de 10 kN/min et maintenue pendant 30 s à 20 kN.

Légende 1 2 3 4

Poutre de transmission de l’effort Vérin Cadre Zone de dégagement du scellement

Figure 32 — Exemple de modalités d’essais — Schéma de principe

52

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Légende 1 Poutre de chargement

Figure 33 — Exemple de modalités d'essais — Schéma de principe 5.6.1 Chambres sous trottoirs (T), espaces verts (Vd et Vc), destinées à être utilisées sans cadre Les chambres destinées à être utilisées sans cadre doivent répondre aux 5.5.3 et 5.5.5. La hauteur (h) du couronnement doit être adaptée à l'épaisseur du tampon. Les couronnements des chambres en béton respectant les conditions ci‐après peuvent s’affranchir des essais définis aux 5.5.4 et 5.5.5 : ‐ essais de fatigue des chambres destinées à être équipées d’un dispositif C250 ; ‐ maintien latéral du dispositif de fermeture. Au niveau des dispositifs de fermeture, l’épaisseur minimale «e» du couronnement en béton doit être de 6 cm, (voir Figure 34).

Légende 1 Épaisseur du piédroit

Figure 34 — Épaisseur de couronnement des chambres sous trottoirs destinées à être utilisées sans cadre 53

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Fixer une hauteur minimale prise au niveau de la base de la feuillure ou au sommet de la chambre si pas de feuillure.

5.7 Résistance aux chocs des chambres composites Un choc de 20 J au marteau rond obtenu soit à l’aide d’un appareil pendulaire, soit par la chute guidée d’un marteau rond dans un tube de hauteur appropriée doit être mis en œuvre. Les impacts sont centrés sur chaque face. Dans les conditions d’essai définies dans la norme NF EN 62262 et selon les modalités décrites ci‐après, la protection contre les chocs mécaniques doit être au moins égale à 20 J. Il ne doit être observé ni fissures traversantes, ni déformations rémanentes égales ou supérieures à 5 mm sur le produit. Dans le cas de parois multiples, il ne doit être observé sur aucune paroi ni fissures traversantes, ni déformations rémanentes égales ou supérieures à 5 mm. Si les conditions du 5.1.2.8 ne sont pas remplies, l'essai est renouvelé sur une pièce, après 4 h de conditionnement à – 20 °C et l'essai est réalisé immédiatement à la sortie de l’enceinte climatique.

5.8 Résistance mécanique après essai de vieillissement thermique des chambres composites Lorsque les valeurs spécifiées au 5.1.2.6 ne sont pas atteintes, ou lorsque les chambres sont assemblées par des dispositifs dont les coefficients de dilatation thermique sont différents (écart supérieur à un facteur 10), les chambres sont testées selon 5.5.1 après un conditionnement dans une enceinte climatique pouvant atteindre les températures extrêmes de – 20 °C à  70 C. L’essai de résistance mécanique est réalisé après une période de stabilisation de 12 h minimum (à une température de 23 °C 2 °C et un taux d’humidité relative de 50 %  10 %) à l’issue des 30 cycles définis au 5.1.2.7.

6 Marquage, notice informative sur la mise en œuvre du radier 6.1 Marquage des produits Chaque chambre de tirage et de raccordements doit comporter un marquage intérieur par étiquette sur grand piédroit (à l’exclusion des masques) mentionnant les indications suivantes : — la date de fabrication ; — pour les chambres en béton : le délai de garantie de la résistance mécanique (délai minimal correspondant à la livraison des chambres) ; — l’identification du fabricant (sigle) ; — la classe : espace vert collectif (Vc), espace vert domestique (Vd), trottoir (T), chaussée (C) ; — le logo de la marque de qualité, si le produit est titulaire d'une marque de qualité. Le logo figure sur l’étiquette et sur le produit en creux ou relief ; — pour les chambres dont le dispositif de fermeture a été scellé en usine, les lettres « SCU » directement derrière le logo de la marque de qualité ; — pour les chambres en matériaux composites, le matériau constitutif de la chambre ; — pour les chambres à radier à reconstituer, la lettre « R » ; — état de la chambre livrée : — équipée des accessoires conformes à la présente norme ; 54

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— équipée d’accessoires spécifiques à un utilisateur ; — non équipée. Toute fabrication non conforme doit être démarquée.

6.2 Notice informative de mise en œuvre du radier des chambres à radier à reconstituer Le fabricant fournit, avec chacune des chambres à radier à reconstituer, une notice informative de mise en œuvre relative à la confection du radier comportant au moins les informations suivantes : — les modalités de mise en place de l’armature façonnée ; — l’épaisseur minimale du radier ; — la composition de béton recommandée ; — les modalités de mise en place éventuelle de l’anneau de tirage suivant le type de chambre.

6.3 Notice informative de solidarisation du cadre des chambres sans couronnement La notice indique les modalités de solidarisation.

7 Manutention des chambres Les conditions de manutention sont définies par le fabricant. Une notice de manutention est jointe à chaque livraison de chambres par ce dernier.

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Annexe A (informative) Hypothèses retenues pour le dimensionnement mécanique des chambres

L’objet de la présente annexe est de fournir le principe de base et les éléments permettant le dimensionnement des piédroits des chambres de tirage et de raccordement. Chambres posées sous chaussées — Hypothèses retenues La position de l’élément sur la chaussée est choisie de telle sorte que la chambre n’est intéressée que par une seule voie de circulation, sa longueur étant supposée parallèle à l’axe de la voie. Le cas de la coexistence de deux camions se croisant ou se doublant n’est pas envisagé. Avec ces hypothèses, un seul jumelage de (2  3,250 tonnes) est considéré pour le dimensionnement des pié‐ droits à l’état limite de service et à l’état limite ultime. Les données suivantes sont à prendre en compte : — revêtement de chaussée rigide de 8 cm d’épaisseur ; — poids volumétrique du sol dans lequel se trouve la chambre égal à 1 800 daN/m3 ; — angle de frottement interne du sol φ = 35° ; — poids total en charge considéré pour le véhicule : — 20 000 daN à l’état limite de service ; — 30 000 daN à l’état limite ultime.

Figure A.1 — Impact de calcul

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Chambres posées sous trottoirs — Hypothèses retenues Les données suivantes sont à prendre en compte : — un seul jumelage ; — poids volumétrique du sol dans lequel se trouve la chambre est à 1 800 daN/m3 ; — angle de frottement interne du sol φ = 35° ; — poids total en charge pour le véhicule manœuvrant accidentellement sur le trottoir : — 20 000 daN à l’état limite de service ; — 30 000 daN à l’état limite ultime. Le revêtement n’est pas pris en compte.

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Annexe B (informative) Réservation minimale dans les chambres pour une solidarisation du cadre sur la chambre

Afin d’assurer la liaison entre la chambre et son dispositif de fermeture, la solution « historique » mise en œuvre pour les chambres en béton consiste à prévoir dans le couronnement de la chambre des réservations pouvant recevoir les pattes de scellement de dimension ci‐après. Dimensions en millimètres

Figure B.1 — Exemple de patte de scellement Les réservations se positionnent conformément au Tableau 17. Les dimensions minimales en fond de réservation sont de 35 mm x 35 mm x 70 mm

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