Memoire Finale Les Gants [PDF]

  • 0 0 0
  • Gefällt Ihnen dieses papier und der download? Sie können Ihre eigene PDF-Datei in wenigen Minuten kostenlos online veröffentlichen! Anmelden
Datei wird geladen, bitte warten...
Zitiervorschau

REPUBLIQUE ALGERINNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE LA SANTE Institut de formation : institut national de formation supérieure Paramédical, Sidi Bel Abas Session/promotion : septembre 2022 Mémoire de fin formation supplémentaire en vue de l’obtention du grade d’infirmière principale de santé publique

Encadré par :

Elaboré par :

Dr Ben Zalat

Boukhdimi Fatima

Session :septembre 2022

REMERCIEMENTS

Nous tenons à remercier vivement : A tous ceux qui ont contribués de près ou de loin à la réalisation de ce travail et à notre formation.

SOMMAIRE 

Introduction…………………………………………………………………………

01



Choix de thème……………………………………………………………………..

02



Problématique……………………………………………………………………….

03



Hypothèse…………………………………………………………………………..

04



Objectif de recherche……………………………………………………………….

05



Définition des concepts……………………………………………………………..

06

PARTIE THEORIQUE Chapitre I : les gants 1- Historique du gant……………………………………………………………………

09

2- Généralités sur les gants………………………………………………………………

09

3- Règlementations ……………………………………………………………………..

09

4- Différent type des gants………………………………………………………………

10

5- Les objectifs du port de gants………………………………………………………..

14

6- Le principe du port des gants…………………………………………………………

17

7- Les risques liés au port des gants…………………………………………………….

18

8- Recommandations pour l’utilisation des gants………………………………………

20

Chapitre II : les infections nosocomiales 1- Epidémiologie des infections nosocomiales………………………………………….

26

2- Définition des infections nosocomiales………………………………………………

26

3- Les types d’infections nosocomiales…………………………………………………

27

4- Les cause des infections nosocomiales………………………………………………

27

5- Localisation des infections nosocomiales……………………………………………

28

6- Les services les plus touchés par infections nosocomiales………………………….

28

7- Les agents infectieuse ……………………………………………………………….

28

8- Les facteurs de risque de l’infection nosocomiale……………………………………

29

9- Les sujets réceptifs…………………………………………………………………..

29

10- Les modes de transmission………………………………………………………….

29

11- Les conséquences d’une infection nosocomiale…………………………………….

31

Chapitre III : l’asepsie et les moyens de prévention 1- L’asepsie ……………………………………………………………………………..

34

Définition de l’asepsie ………………………………………………………

34

1-1-

Les objectifs d’asepsie ………………………………………………………

34

2- Moyens de prévention……………………………………………………………….

34

2-1-

Le port des gants …………………………………………………………….

34

2-2-

Lavage des mains ……………………………………………………………

35

2-3-

La tenue ……………………………………………………………………..

39

2-4-

Vaccination …………………………………………………………………

39

2-5-

Masque, Sur blouse et lunette ……………………………………………….

39

2-6-

Désinfection du matériel médical ……………………………………………

40

1-2-

PARTIE PRATIQUE Chapitre IV :Aspect méthodologique 1. Lieu de la recherche …………………………………………………………………

44

1.1.Situation géographique ………………………………………………………….

44

1.2. la population et sa répartition …………………………………………………..

44

1.3. présentation du polyclinique d’Oued Sebbah……………………………………

44

1.4. moyen humaine …………………………………………………………………

44

1.5.Service PMI ……………………………………………………………………..

45

2. Période d’enquête ……………………………………………………………………

45

3. Méthodes de recherche………………………………………………………………

45

4. La population cible ………………………………………………………………….

45

5. Echantillonnage ……………………………………………………………………..

45

6. Outil de recherche …………………………………………………………………..

46

Chapitre IV : présentation et analyse des résultats présentation et analyse des résultats………………………………………………………

48

Analyse générale des résultats ……………………………………………………………

56

Suggestions……………………………………………………………………………….

57

Conclusion…………………………………………………………………………………

58

La bibliographie …………………………………………………………………………..

59

Annexe

Introduction : Depuis quelques années, les pouvoirs publics et les hôpitaux se sont emparés du problème et développent une politique de prévention importante. Les résultats sont encourageants. Malgré cela, les conséquences des infections nosocomiales sur l'état de santé des personnes atteintes peuvent être très graves. Parmi les bactéries responsables d'infection dans les hôpitaux, la proportion de souches multirésistantes est parmi les plus élevées d'Europe : l'ensemble des staphylocoque isolés à l'hôpital sont résistants à la méthiciline ; la résistance des Klebsielles aux lactamines est fréquente. D'autres germes hospitaliers multi-résistants posent des problèmes thérapeutiques les Entérobactéries résistantes au lactamines, les pseudomonas aeruginosa multi-résistants La recommandation du port de gants en tant que protection individuelle est apparue avec les « précautions universelles », entraînant à l'hôpital leur utilisation grandissante et pas toujours conforme aux recommandations. Les gants préviennent les contacts cutanés avec le sang et les liquides biologiques ; ils réduisent l'inoculum lors d'une piqûre, surtout avec une aiguille pleine. Néanmoins, ils ne sont utiles que dans le respect de règles strictes de bon usage. Mal utilisés, ils peuvent même être néfastes, notamment pour le malade, l'exposant au risque de transmission croisée. Le respect des règles strictes de bon usage du gant en milieux hospitaliers peut être diminuer le taux des infections dites liées aux soins pour tous les patients et les soignants Et pour cette raison j’ai entamé une modeste recherche dans ce contexte pour étudier le thème suivant : « l’intérêt du port de gants dans le milieu hospitalier » A cet état, j’ai débuté mon travail par la formulation d’une problématique suivi d’hypothèse ; une analyse et interprétation des différents éléments. Ma mémoire comporte deux parties : Partie théorique : qui contient trois chapitres son : Chapitre I : Les gants Chapirte II : les infection nosocomiales Chapitre II : l’asepsie et les moyens deprévention partie pratique : Chapitre IV :Aspect méthodologique Chapitre IV : présentation et analyse des résultats

-1-

Choix du thème Les gants sont des dispositifs médicaux de protection contre la contamination du personnel en cas de contacts avec des substances potentiellement contaminants, et contre la contamination du patient par des germes présents sur la peau des mains du personnel et donc réduire la transmission croisée manu portée. Au cours de mon stage de formation paramédical dans les établissements publiques hospitalier, j’ai constaté le port du gant est parfois négligé par certaines personnes soignantes, pour cette raison j’ai choisi ce thème.

-2-

Problématique Les infections nosocomiales sont des infections contractées lors d'un séjour dans un établissement de santé (hôpital, clinique). Plus précisément, on parle d'infection nosocomiale lorsque celle ni n'existait pas chez le patient lors de l'admission, ni pendant les 48 premières heures à l'hôpital .les infections nosocomiales sont une cause majeure de morbidité et de mortalité. les Gants destinés protéger et prévenir le risque de contamination du patient par les germes présents sur la peau des mains du personnel, ainsi qu'à protéger, en deuxième intention, et prévenir le risque de contamination de l'utilisateur en cas de contact avec des substances infectées (sang, liquide organique, déchet...) Le respect des règles strictes de bon usage du gant , lors de la réalisation des soins, permet de réduire le nombre des germes responsables d'infection dans les hôpitaux. Au cours de mon stage pratique au niveau des différents services j'ai constaté une négligence du port des gants par les professionnels de la santé, et taux de l'infection nosocomiale est élevé, ce qui j'ai à inciter à poser la question suivante : Qp: Comment prévenir le risque d'infection nosocomiale ?

-3-

Hypothèse Pour répondre à cette question problème je propose l'hypothèse suivante -

le respect des règles strictes de bon usage du gant par les professionnels paramédical prévenir le risque d'infection nosocomiale .

-4-

Les objectifs Les objectif de la recherche : Mes objectifs par cette étude dans le policlinique Oued Sebbah EPSP Hammam Bouhjer, sont : - Attirer l'attention sur l'intérêt de porte du gants. - Attirer l'attention sur l'importance du respect des règles strictes de bon usage du gant en milieux hospitaliers. - Approfondir ma connaissances sur mon thème.

-5-

Définition des concepts L'intérêt : 1) Souci de ce qui va dans le sens de quelque chose, de quelqu'un, qui leur est favorable, constitue pour eux un avantage 2) Ce qui importe, ce qui convient, est avantageux.

Gants : Pièce d'habillement qui couvre la main et chaque doigt de façon séparée.

Hospitalier : Un hospitalier est Le nom donné au personnel médical soignant travaillant au sein d'un hôpital

Infection: Pénétration dans un organisme d'un agent étranger (bactérie, virus, champignon, parasite) capable de s'y induire des lésions pathologiques. L'infection peut s'accompagner de manifestations cliniques.

Nosocomial : vient du grec "nosokomeone" qui signifie "hôpital". qualifie ce qui se rapporte aux hôpitaux, ce qui se contracte à l'hôpital.

-6-

Chapitre I: les gants

1.Historique du gant : Au 19ême siècle, l'obstétricien Plenck recommandait déjà l'usage des gants au moment de la naissance d'enfants de mère syphilitique. Cette recommandation apparaissait longtemps avant les travaux de Semmelweis sur l’asepsie de l'accouchement et longtemps avant les travaux de Pasteur sur les microbes. - en 1889 : le médecin américain William Halsted introduit le port de gants en chirurgie. - avant 1972, les gants sont réutilisables. Le lavage et la stérilisation à la vapeur dénaturent les protéines, l'allergie est inconnue. - en 1975 les gants de chirurgie à usage unique sont généralisés. - à partir de 1978, des gants de soins à usage unique sont largement diffusés. - depuis 1985, avec l'épidémie du SIDA, la fréquence du port de gants augmente et les premières intolérances apparaissent.

2. Généralités : Les gants sont des dispositifs médicaux de protection contre. -

Les risques techniques : le gant devra garantir la sécurité des contacts avec l'agent agressif.

-

le risque infectieux :  protéger et provenir le risque de contamination du personnel en cas de contacts avec des substances potentiellement contaminants.  provenir et partager le risque de contamination du patient par des germes présents sur la peau des mains du personnel et donc réduire la transmission croisée man portée.

3.Reglementation : Les gants de protection ils sont utilisés dans le domaine hospitalier notamment vis-àvis du risque chimique ou mécanique. Ces gants sont classes en trois catégories suivant le niveau de dangerosité.

-9-

Chapitre I: les gants

Les gants a usage médical : -

Ils sont utilisés pour les soins

-

Ce sont des dispositifs médicaux.

-

Selon leur destination, deux classes :  Classe l : pour les gants d'examen ou de soins  Classe 2 : pour les gants chirurgie

4.Les différents types des gants : 4.1. Gant chirurgical : 4.1.1.Domaine d'application -

Actes chirurgicaux en bloc opératoire et en secteurs interventionnels.

-

dispositifs médicaux classe II marquage CE..

4.1.2. Définition Gants destines à protéger et prévenir le risque de contamination du patient par les germes présents sur la peau des mains du personnel, ainsi qu'à protéger, en deuxième intention, et prévenir le risque de contamination de l’utilisateur en cas de contact avec des substances infectées (sang, liquide organique, déchet,.…)

4.1.3. composition et description du produit : matériau :  latex 

caoutchouc synthétique

 polymères thermoplastiques  présence possible d’antiseptique  présence possible de plomb  Poudre ou non (poudre : amidon de maïs)

- 10 -

Chapitre I: les gants

formes anatomiques :  longueur, en moyenne 300 mm  manchette : bout droit, bout roule, fuseau, gaufrée.  épaisseur variable  présentation stérile par paire, dans une feuille champ, avec  identification main gauche main droite, manchette retournée. 4.2. Gant d'intervention : 4.2.1. Domaine d'application : 

Actes chirurgicaux de courte durée ˂ 30 min.



dispositifs médicaux classe II marquage CE.

4.2.2. Définition : Gants destines à protéger et prévenir le risque de contamination du patient par les germes présents sur la peau des mains du personnel, ainsi qu'à protéger, en deuxième intention, et prévenir le risque de contamination de l'utilisateur en cas de contact avec des substances infectées (sang, liquide organique, déchet…).

4.2.3. composition et description du produit matériau : 

latex



caoutchouc synthétique



polymères thermoplastiques



Poudre ou non (poudre : amidon de maïs)

- 11 -

Chapitre I: les gants

formes anatomique ou ambidextre:  longueur, en moyenne 270 mm. Il existe aussi des gants a manchettes très longues (entre 600 et 1000 mm) destines a l’obstétrique.



manchette : fuseau, gaufrée

 épaisseur variable  présentation stérile par paire 4.3. Gant de soin : 4.3.1. Domaine d’application : 

Actes de soin ou examens.



dispositifs médicaux classe 1 marquage CE.

4.3.2. Définition : Gants destines à protéger et prévenir le risque de contamination du patient par les germes présents sur la peau des mains du personnel, ainsi qu'à protéger et prévenir le risque de contamination de l'utilisateur en cas de contact avec des substances infectées (sang, liquide organique, déchet.…) gants appelé aussi gants d’examen »

4.3.3. composition et description du produit matériaux : 

Latex



polymères (résine)



Poudre ou non (poudre : amidon de Maïs).

Forme anatomique : 

forme ambidextre



longueur ; en moyenne 240 mm. Il existe aussi des gants a manchettes très longues (jusqu'à 600 mm) destines a la protection lors d’opération de nettoyage désinfection.



manchette : bout droit ou bout roule.

- 12 -

Chapitre I: les gants 

Présentation  stérile par paire.  non stérile par boite distributrice ( 50 ou 100).

4.4. Gant de protection : 4.4.1. domaine d'application : 

EPI marquage CE



cladimed : non classe

4.4.2. Définition : Gants destines a protéger le personnel vis-a-vis de différents risques qu'ils soient chimiques, thermiques, mécaniques ou radiation associe ou non a un risque infectieux.

44.3. composition et description du produit : matériau : 

latex



caoutchouc synthétique (néoprène,.)



polymères thermoplastiques



présence possible de plomb



Poudre ou non (poudre : amidon Mais)

formes anatomiques : 

longueur, en moyenne 300 mm



manchette : bout droit, bout roule, fuseau, gaufrée.



épaisseur variable



largeur de paume déclinant 4 tailles.



présentation boite distributrice ou paire

- 13 -

Chapitre I: les gants

5.Les objective du port de gant: A. Pourquoi ? : 70% à 80% des infections sont manu portées la meilleure prévention est le lavage des mains. Le port de gant n’exclut pas le lavage des main les gants ne doivent pas devenir une seconde peau.

A.1. Pour le patient : 1. il faut protéger le patient essentiellement contre la flore microbienne des autre personnes en cas de : 

patient immunodeprime :  corticothérapie de plus de 3 mois.  chimiothérapie et / ou radiothérapie.  sida.  neutropénie, aplasie médullaire.



maladie transplantée Surtout dans les premiers temps car beaucoup de services ont pris l'option pour des raisons psychologique importantes de réintégrer rapidement le malade dans une vie normale sans barrière, malgré certains risques.



Brules



présence d’un autre patient en isolement septique : à noter que pour ce type d'isolement le port de gant n’est pas systématique.

2. isolement septique : pour éviter des risques de transmission croisée lors de contact direct. 3. protection des aliments, afin d’éviter des contaminations manuportees, sources de troubles digestifs, voire de toxi-infection alimentaires pour le patients. La législation, particulièrement en liaison froide, impose certaines règles pour la préparation des aliments.

- 14 -

Chapitre I: les gants

A.2. Pour les personnels : Pour le personnel il s’agit avant tout d’une protection, contre : 

risque infectieux :  sang.  liquide biologique.  Contact direct avec le patient colonise a germe multi résistant ou infecte.



risque de contamination lors d’une piqure ou une blessure  VIH 203%  VHC : 3%  VHB : 30%



risque chimique  chimiothérapie et anticancéreux < produits injectables et comprimes >  produits : désinfectants, détartrants, décapants…..



risque physique  chaleur : manipulation des boites et paniers a la sortie des autoclave, manipulation des plats chauds.  manipulation des radioéléments.  travail sous rayonnement : en radiologie et au bloc opératoire.  coupure : manipulation d’objets coupants tranchants, ramassages des déchets

B. Qui ? La quasi-totalité du personnel hospitalier, en contact des patient, des matériels, des dispositifs, du linge, des déchets, des produit biologique est amené a porter des gants en gants en fonction de risque définis, voire de plusieurs niveaux de risque à la fois. Seul peut être exclu le personnel strictement affecte aux bureaux.

- 15 -

Chapitre I: les gants

C. Combien de temps ? Cette notion est très variable selon le type de gants, son utilisation, sa composition.Cette précision sera donnée a chaque type de gant

C.1. Le gant stérile : pour ce qui concerne le gant de chirurgie, des études ont prouvé que le gant devenait poreux au cours de l'intervention en l'absence. même de perforation. Ce pendant aucun moyen d’apprécier la cinétique de la porosité du gant n’est proposé. Celle-ci peut être variable en fonction de type de gant, de sa qualité, du type d'intervention ou de l’operateur. La recommandation de changement des gants varient de 1 H à 2 H. il semble que le changement devrait se situer au bout de 45 minutes en fonction des études précitées. La protection de patient doit être aussi intégrer le changement de gant selon les divers temps opératoires.

C.2. Les gants non stériles à usage unique : 

sachant qu’une porosité du gant apparait au bout d’un certain temps ( de l’ordre de 30 à 45 minutes) il faut donc en changer régulièrement.



le lavage des gants est à proscrire car il perd ainsi ses caractéristiques de protection.

D. Quand ? Sur les lieux immédiats de soins en les déconditionnant au dernier moment

E. Quelle conditionnement ?: Il faut respecter les conditions de stockage afin de préserver l'intégrité physique du gant ainsi que sa propreté et sa stérilité (dans le cas où il serait stérile): 

emballage : intégrité de l'emballage, forme….



Hygrométrie



Température

- 16 -

Chapitre I: les gants 

Date de péremption



Date d'utilisation



Hygiène des locaux de stockage



Contrôle du niveau d’empoussièrement des locaux de stockage



Aération des locaux de stockage

 La norme NFTG46-022 est en cours de remaniement et ne donne que des indications par rapport à ce sujet précis. Il faut se référer, entre autre, aux recommandations du fabricant.

F. Le marquage CE ? Les gants sont soumis au marquage CE ( obligatoire depuis le 14 juin 1998] Selon leur type, ils correspondent a une classe. Par exemple : 

Gants d'examens : produits de classe 1



Gants de chirurgie : produits de classe 2.

6. Le principe du port de gant :  Un soin = un gant  Un gant = un patient 

en respectant l’ordre des soins du plus propre au plus sale et le temps d’efficacité du gant



en cas d'interruption de soin, il faut s'imposer le changement de gant et le lavage des mains devient impératif.



L’élimination du gant doit se faire dès la fin du soin, immédiatement dans la poubelle adaptée la plus proche.



l'élimination de l’est immédiatement suivi d’un lavage des mains.



Le lavage du gant est à proscrire (on ne peut garantir l’intégrité du gant et donc son efficacité).



Contamination : présence de micro-organisme.



Colonisation : présence de micro-organisme+ multiplication.



Infection : présence de micro-organisme+ multiplication+ signe clinique

- 17 -

Chapitre I: les gants

7. Les risques liés au port de gants : L'allergie, souvent évoquée, prend une part importante dans les difficultés rencontres. Cependant sous ce vocable on classe toute une série de symptômes qui correspondent tantôt à l'allergie, tantôt aux dermatoses, que les gants en soit a l’origine ou non. Il est important donc de bien définir le problème enfin d'apporter une réponse adaptée et dans le meilleur des cas de prévenir la survenue d'effets secondaire. On tiendra compte de ces difficultés au moment du choix tant sur la matière du gant que sur la distribution du produit au sein de l'établissement ou l’élaboration de protocoles sur le port de gant.

7.1. L'allergie au latex : Le latex naturel extrait de l’hévéa brasiliensis est utilisé dans la production de gants médicaux. Les études portant sur la composition du latex ont permis de mettre en évidence la présence de protéines ou de polypeptides dont certains ont un pouvoir allergène. Chaque malade peut être allergique à une ou plusieurs de ces protéines. Il s’agit de protéines solubles dans l’eau capables aussi de se fier sur la poudre (amidon de Maïs) qui tapisse le gant. Le nombre de ces protéines augmente du fait de la rapidité de la vulcanisation et des rinçages insuffisants, lord de la fabrication. Actuellement, on essais de réduire la teneur en protéines par un traitement en cours de fabrication et d’utilisation de nouvelles qualité de latex. Les qualités du latex naturel sont difficilement reproduites par des produits synthétiques (souplesse, élasticité, barrière). Mais le latex entraine aussi des inconvénients.

7.1.1. Diffèrent formes de l'allergie au latex : 7.1.1.1. l'irritation de contact : C'est un phénomène physico-chimique. Elle est souvent due, lord du lavage des mains, au détergent et aux antiseptiques, appliques sur mains sèches, au mauvais rinçage, au séchage insuffisant. L'effet occlusif des gants entraine une macération par chaleur et humidité, une dermite, un érythème, un prurit. On y remédie facilement par un rinçage soigneux, et un bon séchage

- 18 -

Chapitre I: les gants

7.1.1.2. L’urticaire de contact : La manifestation d’hypersensibilité immédiate au latex (type 1) est devenue une préoccupation de sante publique. Elle se traduit par des démangeaisons, un érythème, une urticaire, des réactions à distance comme une rhinite, un œdème des paupières, une dyspnée, un asthme. Elle est dramatique pour le patient lorsqu'elle conduit à des chocs anaphylactiques, notamment lors des interventions chirurgicales. L'allergie peut être croisée avec une allergie alimentaire (fruit exotique, noix, tomates.…), avec des plantes comme le ficus (l'allergie alimentaire représente moins d’1 cas sur 2) L'éviction permet la guérison. Il faut essayer de dépister cette allergie le plus rapidement possible

7.1.1.3. Eczéma de contact au caoutchouc C'est une réaction d’hypersensibilité retardée (type4) a médiation cellulaire. Elle nécessite une sensibilisation préalable, ne survient qu’après une période contact sans aucune manifestation clinique, phase durant laquelle se développe la capacité de réponse immunologique : c'est la phase de sensibilisation. De petites molécules (haptènes) pénètrent dans la peau, surtout si celle-ci est lésée et se fixent sur des protéines porteuses de l’épiderme. L'ensemble haptène protéine porteuse constitue l’antigène, il va être reconnu par les cellules de Langerhans Les manifestations d’eczéma surviennent lors d’un nouveau contact, c’est la phase de révélation. Elle s'accompagne d’une augmentation de la circulation locale, de la perméabilité des vaisseaux, entrainant un œdème et une infiltration cellulaire. L'eczéma aigue est facile à identifier, il s’agit de lésions érythémateuses, vésiculeuses, prurigineuses a contours émiettes. Seule l’éviction permet la guérison des lésions mais la sensibilisation est acquise de façon définitive Le traitement palliatif est l'application de dermocorticoïdes en crèmes. L'eczéma chronique est secondaire a la persistance du contact avec l’antigène, épaississement de la peau, prurit, fissures, ces réactions posent le problème du diagnostic différentiel avec les dermites d’irritation.

- 19 -

Chapitre I: les gants

7.1.1.3. L'allergie respiratoire Encore relativement peut fréquente chez le personnel hospitalier par rapport aux autres formes d’allergies, les manifestations respiratoires d'allergie au latex peuvent se rencontre. Elles peuvent atteindre les plus graves formes d’allergies (œdème, de Quincke et choc) L'apparition de cette forme d'allergie conduite à l'exclusion de toute utilisation des gants latex dans l'entourage même de la personne et de tout contact avec les gants latex.

8.recommandations pour l’utilisation des gants 

utiliser les gants adaptés à l'acte



choisir la bonne taille, ni trop large ni trop serré.



ne pas stocker les gants dans les poches ou hors de leur boite



ajuster correctement les gants.



éviter un étirement excessif.



changer les gants dès qu’ils sont endommagés



réduire les risques de déchirure ou de perforation en gardant les ongles courts et en enlevant tous bijoux.



mettre les gants sur des mains sèches et propres.



procéder à un lavage simple des mains ou friction avec un produit hydro- alcoolique avant le port de gants non stériles (pour éviter leur contamination).



respecter l'ordre des soins en allant du plus propre au plus sale.



respecter le temps d'utilisation des gants.



Changer de gants - entre deux patients  entre deux soins  en cas d'interruption



Ne jamais  laver les gants  porter la même paire plusieurs heures

Techniques d'enfilage - gants stériles Il existe deux techniques d'enfilage de gants stériles : « enfilage fermé » et « l'enfilage ouvert ». Quelle que soit la méthode utilisée, il est essentiel que vous retiriez toute la poudre de la surface des gants poudrés après l'enfilage.

- 20 -

Chapitre I: les gants

Vous pouvez le faire soit en les rinçant avec de l'eau stérile, soit en les essuyant avec un linge stérile

Enfilage fermé 1. Ouvrez l'emballage externe en tirant à partir des coins. L'emballage interne est stérile. En le saisissant à travers votre blouse, ouvrez-le pour exposer les gants

2. Avec votre blouse couvrant vos doigts, utilisez la main droite pour retirer le gant gauche. Maintenez la paume de la main gauche dirigée vers le haut, les doigts allongés. Étendez le gant sur le poignet gauche et saisissez le bord avec le pouce gauche

3. Placez le pouce droit à l'intérieur du rebord supérieur du poignet. Formez un poing avec la main droite et étirez le gant par-dessus les doigts de la main gauche

- 21 -

Chapitre I: les gants

4. En gardant les doigts de la main gauche allongés, enfilez le gant en le tirant vers le bas

5. Répétez la procédure ci-dessus pour enfiler l'autre gant, c'est-à-dire : utilisez la main gauche gantée pour étendre le gant droit sur le poignet droit. Glissez le pouce gauche à l'intérieur du haut du poignet, formez un poing et étirez le poignet par-dessus des doigts de la main droite. Tirer la manche et le gant ensemble vers le bas.

Enfilage ouvert 1. Saisissez Le poignet du gant droit avec la main gauche. PE

Glissez la main droite dans le gant jusqu'à ce qu'il soit parfaitement ajusté entre le pouce et l'index et sur les jointures. Votre main gauche nue ne devrait pas toucher au poignet replié – le reste du gant demeure stérile.

- 22 -

Chapitre I: les gants

2. Glissez les doigts de la main droite dans le poignet replié du gant gauche. Tirez le gant et insérez-y la main gauche

3. Rabattez les poignets sur les manches de votre blouse Assurez-vous que vos doigts gantés ne touchent pas à vos avant-bras ou à vos poignets nus.

Retrait des gants Le concept-clé du retrait de gants stériles ou non stériles est Le suivant "Sale avec Sale Propre avec Propre" ce qui signifie que les surfaces contaminées ne touchent qu'à d'autres surfaces contaminées : votre main nue, qui est propre, ne touche qu'à des zones propres à l'intérieur de l'autre gant. 1. Saisissez le premier gant au poignet.

- 23 -

Chapitre I: les gants

2. Repliez-le vers l'extérieur et décollez-le, en le tournant à l'envers au fur et à mesure. Une fois le gant retiré, tenez-le avec votre main gantée.

3. Pour retirer l'autre gant, placez vos doigts nus à l'intérieur du poignet sans toucher à l'extérieur du gant. Décollez le gant depuis l'intérieur, en le tournant à l'envers au fur et à mesure. Utilisez-le pour envelopper l'autre gant.

- 24 -

Chapitre II: les infections nosocomiales

1-Epidémiologie des infections nosocomiales: D’après des études réalisées dans le monde entier, les infections nosocomiales sont une cause majeure de morbidité et de mortalité. Une fréquence élevée d’infections nosocomiales indique que les soins ne sont pas dispensés de manière optimale, et entraîne des coûts qui pourraient être évités. De nombreux facteurs contribuent à une telle situation : les patients hospitalisés sont souvent immunodéprimés, ils subissent des examens et traitements invasifs, et les pratiques de soins et l’environnement hospitalier peuvent faciliter la transmission de micro-organismes d’un patient à l’autre. La pression sélective exercée par l’utilisation intensive d’antibiotiques favorise la résistance. Même si la prévention des infections nosocomiales s’est améliorée, l’évolution des pratiques médicales offre constamment de nouvelles opportunités pour le développement d’infections.

2- définitions des infections nosocomiales 

Infection: pénétration dans un organisme d'un agent étranger (bactérie, virus, champignon, parasite) capable de s'y induire des lésions pathologiques. L'infection peut s'accompagner de manifestations cliniques.



Nosocomial : vient du grec « nosokomeone » qui signifie « hôpital». Qualifie ce qui se rapporte aux hôpitaux, ce qui se contracte à l'hôpital.



Les infections nosocomiales : sont les infections contractées dans un établissement de soins (hôpital, clinique ...) alors qu'elle était absente au moment de l'admission du patient. Lorsque l'était infectieux du patient à l'admission est inconnu, l'infection est généralement considérée comme nosocomiale si elle apparaît 48 heures d'hospitalisation. Si elle apparaît avant un tel délai, on considère qu'elle était en incubation lors de l'entrée dans l'établissement. Ou si l'infection survient dans les 30 jours suivant l'intervention ou la mise en place d'une prothèse ou d'un implant dans l'année qui suit l'intervention. A l'échelle mondiale, l'OMS(2008) estime que 1,4 million de personnes souffrent à tout moment d'une infection contractée à l'hôpital.

- 26 -

Chapitre II: les infections nosocomiales

3- les types des infections nosocomiales: 3-1- les infections endogènes : c'est-à-dire que le malade se contamine par ses propres germes. Interviennent alors la situation médicale du patient c'est-àdireson âge et sa pathologie, ses traitements, la qualité des soins, la présence de germes pathogène pour certains patients fragilisés. Les infections endogènes représentent 50% au moins des infections nosocomiales.

3-2 - les infections exogènes: qui sont soient des infections croisées transmises d'un malade à l'autre, soient des infections provoquées par les germes du personnel porteur, soit des infections liées à la contamination de l'environnement hospitalier(eau,air, matériels, alimentation.......).

4-les causes des infections nosocomiales : 4-1- les réservoirs : Les bactéries qui provoquent des infections nosocomiales peuvent s’acquérir de plusieurs façons : 

Flore permanente ou temporaire du patient (infection endogène)



Flore d’un autre patient ou d’un membre du personnel (infection croisée exogène)



Flore présente dans l’environnement des soins de santé (infections environnementales exogènes endémiques ou épidémiques)

4-2- les agents infectieux : Toute personne ou tout matériel qui franchit les portes d’un service est susceptible d’y introduire un agent infectieux qui se maintient dans un réservoir ou le milieu est favorable à sa multiplication. Les réservoirs sont essentiellement : 

Le malade.



Le personnel soignant.



L’environnement.

- 27 -

Chapitre II: les infections nosocomiales

4-3-les bactéries : Sont de minuscules organise vivants que l’on rencontre dans tout le monde habité st se présentant sous diverses formes.

4-4- les parasites : Un parasite qu’elle soit sa taille : macroscopique ou microscopique est un vivant qui vit au dépend de son hôte.

4-5- les champignons : Sont des micro-organismes vivant capables selon les espaces de provoque une maladie plus ou moins grave chez l’homme.

4-6-les virus : ce sont des germes très petits responsables de maladies Il s’agit des virus de la rubéole, rougeole, oreillon

5-localisation des infection nosocomiale 

Les infections de plaies opératoires superficielles ou profondes.



Les infections de la peau



Les infections urinaires qui sont les plus fréquentes et grave (bactériurie symptomatique et asymptomatique).



Bactériémie (septicémie primaire) les plus grave.



Les infections respiratoires (pneumonie).



Les infections sur cathéter.

6- les services les plus touches: sont par ordre décroissant: la réanimation, la chirurgie, et la médecine. Les services à moindre risque sont les services de pédiatrie et de psychiatrie.

7- les agent infectieuse Parmi les bactéries responsables d'infection dans les hôpitaux, la proportion de souches multirésistantes est parmi les plus élevées d'Europe : 35% de l'ensemble des staphylocoque isolés à l'hôpital sont résistants à la méthiciline ; la résistance des Klebsielles aux lactamines est fréquente. D'autres germes hospitaliers multirésistants posent des problèmes thérapeutiques les Entérobactéries résistantes au lactamines, les Pseudomonas aeruginosa multirésistants.

- 28 -

Chapitre II: les infections nosocomiales

8- les facteurs de risque de l'infection nosocomiale 8-1- lies au patient : 

Sexe masculin



Age avancé ≥ 65 ans



Très jeune âge



Terrain défavorable (indice de gravité de MacCabe élevé)



Immunodépression (séropositivité au VIH, chimiothérapie, ...)



Diabète



Obésité, dénutrition

8-2- lies aux soins et aux interventions : 

Antécédent d’intervention chirurgicale



Exposition à un dispositif invasif (sondage urinaire ou cathéter vasculaire)



Intubation orotrachéale ou trachéotomie



Endoscopie



Les facteurs de risque liés à l'agent infectieux :



Virulence



Résistance aux antibiotiques

9- les sujets réceptifs: 

les malades hospitalier(diabétiques, les vieillards nouveau-né,brullés polytraumatisés)



Le personnel paramédical.



Les médecins.



Le personnel chargé du nettoyage.



Les visiteurs.

10-les modes de transmission 10-1- la transmission par contact: Consiste en un transfert des micro-organismes à partir d'un contact physique direct entre deux surfaces corporelles ( les infection transmission par les mains): les agents infectieux peuvent être véhiculées par les personnels de santé et provenir d'une première contamination provoquée par les soins à d'autres patient ou par toute autre personne travaillant à l'hôpital.

- 29 -

Chapitre II: les infections nosocomiales

Tout le personnel hospitalier est concerné, ainsi que les visiteurs et la famille, qui représentent aussi une population à risque pour le patient , les plis , les espaces interdigitaux, les ongles constituent autant de gites bactérie moins aisément accessibles. La sudation importante de la paume crée une humidité favorable à la multiplication des germes. Les traumatismes nombreux , pas toujours apparents, que dubit revêtement cutané permettent aux germes de franchir l'épiderme qui constitue le seul obstacle à leur pénétration. Le risque de transmission des germes augmentation avec la durée des soins ou des actes de diagnostique, le port de bagues, de montres et de bracelets par les soignants.

10-2-la transmission par les gouttelettes Elle est identifiée depuis peu et se distingue de la transmission respiratoire et de la transmission par contact, En effet, elle concerne la transmission à partir des gouttelettes de salive et des sécrétions des voies aériennes respiratoires. Ces gouttelettes sont produites pendant la toux, l'éternuement, la parole et pendant certaines procédures telles que les fibroscopies, les aspirations,etc.....La transmission peut survenir quand ces gouttelettes contenant l'agent infectieux sont transportées sur une courte distance et déposées sur les muqueuses conjonctivales, buccales ou nasales d'un hôte susceptible, patient ou personnel. Ce mode de transmission n'est pas évité par le traitement de l'air et la ventilation car ces gouttelettes ne sont pas en suspension dans l'air. Il s'agit donc d'un mode de transmission différent de la transmission aérienne .

10-3- la transmission par aerienne La densité des germes dans l'air est essentiellement humaine (importance numérique et pathogène) et extrahumaine. Le nuage de germes infectieux provient de la respiration, la parole, les éternuements, la toux et d'innombrables squames microscopiques se détachant en permanence de la peau, phanères, cheveux et vêtements. Les germes d'origine extrahumaine proviennent du matériel hospitalier, des vêtements, la literie et notamment des poussières des locaux mises en mouvement. La présence de virus pathogène est certain, mais plus difficile à mettre en évidence. On connaît la grande contagiosité de certaines infections comme la grippe, la varicelle dont la dispersion aérienne est très probable. Le risque majeur d'infection par l'air ambiant est l'inhalation par un patient situé dans la mémé pièces ou à une distance plus grande selon des facteurs environnementaux d'un air expiré par un sujet porteur de germer pathogène.

- 30 -

Chapitre II: les infections nosocomiales

10-4-la transmission par l'eau 10-4-1- auto infection: la malade s'infecte avec ses propre germes , les "portes d'entrée" sont les lésions des muqueuses, les lésions cutanées( plaie , brulures ),les patients immunodéprimés ( sida , aplasiques..) sont les personnes les plus à risque du fait du défaut de vigilance immunitaire de leur organisme.

10-4-2-hetero infection: le germe responsable provient d'un autre malade la transmission est manuportée par le personnel soignant intervenant auprès de plusieurs patients. disséminant ainsi les germes d'une personne à l'autre. C'est le mode de contamination la plus fréquemment retrouvé lors d'épidémies. Cependant certains germe comme celui de tuberculose, sont transmis par vois aériennes

10-4-3- xeno infection: les agents pathogènes sont transmis par des personnes venant de l'extérieur (personnel soignant, visiteurs, sous-traitants), ce mode n'est cependant pas à négliger , car il peut être dévastateur pour les patients particulièrement fragiles, Ainsi , les professionnels de santé sont de plus en plus encouragés à se faire vacciner contre la grippe

10-4-4- exo infection : ce mode inclut soit à un dysfonctionnement technique d'un matériel( autoclave...) destiné à la protection des patient qui ne remplissant plus son office, les laisse en contact avec des germes qui ne devraient , en principe, pas faire l'objet d'une infection, au vu des mesures prises pour les prévenir( aspergillose, légionnelle,.....), soit & une erreur commise dans l'exécution des procédures de traitement du matériel médicochirurgical.

11- Les conséquences d’une infection nosocomiale : Depuis quelques années, les pouvoirs publics et les hôpitaux se sont emparés du problème et développent une politique de prévention importante. Les résultats sont encourageants. Aujourd’hui, les infections nosocomiales ne représentent que 22% des accidents médicaux. Il ne faut pas surestimer leur nombre. Malgré cela, les conséquences des infections nosocomiales sur l’état de santé des personnes atteintes peuvent être très graves. On estime que 6,6% des décès survenant à l’hôpital surviendraient en présence d’une infection nosocomiale.

- 31 -

Chapitre II: les infections nosocomiales

Dans la majorité des cas, les infections ne tuent pas mais elles ont une répercussion importante sur la vie du malade. Elles sont la cause de séquelles considérables sur le plan physique, mais aussi du point de vue financier, social et de l’autonomie... Parfois, la personne ne peut plus travailler ni se déplacer... Comme il est très complexe dans ces situations de prouver la faute de l’établissement, laquelle permettrait d’obtenir des dommages et intérêts, le législateur a créé un régime spécial d’indemnisation pour les personnes victimes d’infections nosocomiales.

- 32 -

Chapitre III : L’asepsie et moyens de prévention

1-L’asepsie : 1-1-Définition De L’asepsie : Pour comprendre l'asepsie il faut partir du terme ou plus exactement de l'adjectif : Septique Racine grecque = corrompre. qui a rapport avec la putréfaction (Larousse). Se dit des accidents causés par les microbes ou les toxines qu'ils sécrètent (dictionnaire Médical). Donc le terme « septique », « septicité » engendre dans l'esprit la pensée ou l'idée de Microbes, d’infection, de putréfaction, de décomposition. L'asepsie désigne l'absence de germes microbiens susceptibles d'entraîner l'apparition d'une infection. C'est une méthode qui consiste à prévenir les maladies septiques ou infectieuses en Empêchant par des moyens appropries l'introduction de microbes dans l'organisme. Le milieu hospitalier se doit de respecter un grand nombre de règles d'asepsie. Il n'est pas nécessaire d'envisager une intervention importante pour respecter ces règles. Ainsi la petite chirurgie, les perfusions, les ponctions, les infiltrations articulaires doivent se faire dans des milieux stériles.

1-2-Les objectifs d’asepsie : 

Protection de l’organisme du malade du soignant de toute contamination microbienne dans le milieu hospitalier.



Prévention des infections.

2- Moyens de prévention : 2-1- Le port des gants : 

A quoi sert-il de porter des gants ? Les intérêts majeurs:  la protection du patient pour éviter la transmission manu portée (d'un germe de la flore bactérienne du soignant, d’un germe résistant venant d’un autre patient)  la protection du soignant: le port des gants a une place importante dans la prévention des AES portés par le patient, il joue un rôle comme barrière aux bactéries et virus, en cas de piqure accidentelle, le port des gants réduisant l’inoculation (la pénétration des germes dans l’organisme).

- 34 -

Chapitre III : L’asepsie et moyens de prévention 

les quels choisir

a. gants non stériles :  latex: se protéger lors d'activités nécessitant l'emploi de détergents désinfectants.  vinyle: utilisation limitée aux soins d'hygiène corporelle (petite toilette). b. gants stériles: Utilisation lors de gestes technique ou lorsque il existe un risque de contact avec le liquide biologique, lorsque la peau des mains est lésée, en chirurgie recommandation de double paire de gants à changer toutes les 45 minute. Le port des gants ne dispense pas du lavage des mains c. La condition de porter des gants :  le gant choisi doit avoir une bonne résistance à la traction.  lavage des mains avant d'enfiler une paire de gants.  les ongles courts et propres  mains séchées avant d'enfiler une paire des gants.  choix adapté de la taille des gants (trop grands ils laissent passer l'eau et le liquide biologique trop petits ils se déchirent plus rapidement).  mettre les gants, juste avant le soin et les jeter juste après usage  1 soin = 1 paire des gants

2-2- Lavage des mains : 2.2.1. Pourquoi se laver les mains ? Les mains contaminées peuvent propager 80 % des infections courantes. Un bon lavage des mains élimine une grande partie des micro-organismes acquis par contact avec des surfaces, des patients ou des liquides contaminés. Se laver les mains coupe la chaîne de transmission de l’infection et réduit la transmission de personne à personne. Tout le personnel soignant, les médecins et la famille doivent respecter les consignes de lavage des mains. Le lavage des mains est le plus simple et le moins cher des moyens de prévention de la transmission des infections, il réduit l’incidence des infections dues aux soins. Quelques chiffres Mains : 106 à 108 bactéries par cm2 de peau soit 1 000 000 à 100 000 000 (un à cent millions) Tube digestif : 1014 micro-organismes soit 100 000 000 000 000 (cent mille milliards)

- 35 -

Chapitre III : L’asepsie et moyens de prévention

2.2.2. Quand se laver les mains  En prenant et en quittant son service  Pendant le service après chaque geste de la vie courante : repas, coiffure, éternuements, mouchage et, passage aux toilettes, etc.  Après avoir touché des surfaces contaminées (poubelles, torchons)  Après un contact avec du sang ou des liquides physiologiques  Avant de préparer des médicaments  Avant et après un soin ou un contact avec un patient  A chaque fois que l'on passe d'un patient à un autre

2.2.3. Hygiène des mains en milieu communautaire Savon ordinaire et eau.

a. Lorsqu’il y a de l’eau courante 

enlever sa montre et ses bagues,



rouler ses manches jusqu’à l’avant-bras,



se mouiller les mains jusqu’au poignet,



appliquer suffisamment de savon pour couvrir toute la surface des mains,



faire pénétrer le savon autour et sous les ongles, entre les articulations et les doigts,



frotter comme sur le schéma ci-joint,



rincer à l’eau pour faire disparaître toute trace de mousse,



s’essuyer les mains avec une serviette propre ou une serviette en papier, en séchant bien entre les doigts.

- 36 -

Chapitre III : L’asepsie et moyens de prévention

b. Lorsqu’il n’y a pas d’eau courante 

à sécher On peut utiliser deux récipients ouverts (seau et cuvette par exemple), le premier sert de réserve et le deuxième sert à laver les mains.



Jeter l’eau qui a servi à se laver les mains à chaque utilisation.



Nettoyer le récipient et le mettre à chaque fois.

c. Lorsqu’il n’y a pas d’eau propre Faire bouillir l’eau fortement pendant quelques minutes, et la laisser refroidir complètement avant de l’utiliser. Traiter l’eau avec des désinfectants chimiques, liquides ou en comprimés.

2.2.4. Utilisation des désinfectants pour les mains Solutions hydro-alcooliques Ces désinfectants sont un excellent moyen de garder les mains propres là où on n’a pas accès à de l’eau pour se laver les mains. Les désinfectants doivent être à base d’alcool, en contenir 60 % à 70 % en volume (éthanol, propanol ou isopropanol), il peuvent contenir également un émollient et parfois un autre antiseptique. Ils sont commercialisés sous forme de liquide, de gel ou de mousse, il n’y a pas de différence au niveau de l’efficacité de chaque forme, à condition qu’ils contiennent suffisamment d’alcool. L’avantage de ces désinfectants est que le temps de séchage de 30 secondes environ assure un temps de contact permettant une réduction importante du nombre des micro-organismes contaminants. Ils s’appliquent sur des mains sèches, propres et non talquées et réalisent une antisepsie rapide des mains. Il est toutefois indispensable d’éliminer toute souillure visible des mains avant de les utiliser, si l’on veut qu’ils soient efficaces : 

Enlever bagues, montres et relever les manches jusqu’au coude.



Se laver les mains au savon et à l’eau disponibles si elles sont visiblement souillées (saleté, huile, sang, liquides physilogiques, etc.), et les sécher pour ne pas diluer ensuite l’alcool.



Déposer suffisamment de désinfectant dans la paume d’une main en forme de coupe pour pouvoir humidifier les deux mains.



Appliquer le liquide soigneusement dans les paumes, sur le dos de la main, entre les doigts et sous les ongles.

- 37 -

Chapitre III : L’asepsie et moyens de prévention 

Suivre la notice du fabricant pour l’utilisation et la conservation, afin de réduire les risques d’évaporation et d’inflammabilité.

Les solutions hydro-alcooliques peuvent être très utiles dans les lieux où l'accès à l'eau n'est pas possible. Un seul obstacle à leur utilisation peut être leur coût, supérieur à celui des savons liquides. Quand on ne dispose pas de ces solutions commercialisées, on peut se désinfecter les mains en suivant le même protocole avec de l’alcool éthyliquue à 60 ou 70 %.

2.2.5. Les trois types de lavage des mains On distingue trois types de lavage des mains selon les actes pratiqués : a. Lavage simple des mains : Avec eau et savon, décrit plus haut. Indication : éliminer les souillures et réduire la flore transitoire. Pour les soins au dispensaire et à l’hôpital. b. Lavage antiseptique des mains : Procéder de la même façon que pour le lavage simple mais utiliser un savon antiseptique, par exemple à base de povidone iodée ou de chlorhexidine ; Indication : éliminer la flore transitoire et réduire la flore résidente Avant tout soin ou acte aseptique :ponction veineuse, soin de drain ou cathéter, sonde urinaire, pansement, etc. c.

Lavage chirurgical des mains Avec savon antiseptique, se fait en trois temps 1) Mouiller les mains et les avant-bras. Mettre une dose de savon antiseptique sur les paumes. Laver les mains et les avant-bras pendant une minute environ. Rincer à l’eau potable mains et avant-bras en les maintenant au-dessus du niveau des coudes. 2) Prendre une brosse stérile, la mouiller et y déposer une dose de savon antiseptique. Se brosser les ongles une trentaine de secondes pour chaque main. Rincer en commençant par les mains et en terminant par les avant-bras.. 3) Recommencer l’opération sans brossage, bien frotter chaque espace interdigital, les mains et les avant-bras. Rincer soigneusement, du bout des doigts vers les avant-bras, en les maintenant audessus du niveau des coudes. Sécher avec une serviette ou un champ stérile, par tamponnements, du bout des doigts vers les coudes, une serviette pour chaque main. - 38 -

Chapitre III : L’asepsie et moyens de prévention Tenir les avant-bras au-dessus de la taille et écartés du corps. Procéder à l’habillage, mettre des gants stériles à usage unique. Indication : éliminer la flore transitoire et réduire au maximum la flore résidente. Avant tout acte nécessitant une asepsie rigoureuse : pose d’un cathéter central, explorations, etc. Au bloc opératoire avant tout geste chirurgical. Le lavage des mains Lavage simple Réalisé avec un savon doux, il nettoie les salissures et diminue la flore transitoire par action mécanique. Soins

Lavage antiseptique

Lavage chirurgical

Réalisé avec un savon désinfectant, il élimine les salissures, la flore transitoire et réduit la flore résidente. Acte aseptique

Réalisé avec un savon antiseptique, il doit réduire la flore résidente de 100 à 1 000 fois. Acte aseptique profond Bloc opératoire

2.3. la tenue : Elle doit être adaptée au poste de travail, elle est personnelle et doit être changée de façon régulière et immédiatement en cas de souillure. Elle est réservée aux activités de soins. Les blouses médicales doivent être à manche courtes.

2.4. Vaccination : Est désormais obligatoire du 18 janvier 1991 pour les soignants (article l 10 du code la santé publique loi n°91) Malgré cela, la couverture vaccinale anti VHB reste variable selon les catégories professionnelles du personnel de santé déclarant des Accident D’exposition Au Sang et selon les hôpitaux considérés

2.5. Masque, Sur blouse et lunette : De préférence à usage unique, il doit couvrir la bouche et le nez .A utiliser obligatoirement, chaque fois, que le risque infectieux parait manifeste (manipulation septique, es : prolation invasive...). Est nécessaire s’il existe un risque de projection de sang ou liquide biologique contaminé par le sang sur la muqueuse ou en cas de plaies ou de lésions cutanées (au niveau du visage). - 39 -

Chapitre III : L’asepsie et moyens de prévention

2.6. Désinfection du matériel médical : Le reste du matériel doit être désinfecté en suivant des protocoles standardisés, utilisant des : 

Procédés chimiques :  Alcool à 70 °  Chlorhexidine



Procédés physiques :  Autoclave ‘’ désinfection thermique ‘’ ou l’association des deux, de manière générale.

‘’Tout matériel ou dispositif qui peut être stérilisé doit l’être ‘’

- 40 -

Chapitre IV : aspect méthodologique

- 43 -

Chapitre IV : aspect méthodologique

1.Lieu de la recherche : mon enquête se limite au niveau du polyclinique EPSP Oued Ssebah daïra de Hammam Bouhadjar wilaya de Ain Temouchent Polyclinique regroupant plusieurs services, soins médicaux, médecine générale, spécialistes, dentiste et soins dentaires, analyses médicales ,radiologie.

1.1.Situation géographique : cette commune est loin de 17 km par route de hammam bouhadjar ses coordonnées géographiques sont 35° 23' 0 » Nord, 0° 49' 0 » Ouest, cette commune compte 28 douars et 3 grandes agglomérations avec une population de 10 905 habitants

1.2. la population et sa répartition : La population est d'environ 14 200 personne avec Un aux estimé à : 1,7%, car elle est divisée en net if (09) quartiers dont la plupart sont concentrés au centre communal Dans cinq (05) arrondissements regroupant environ : 4 280 habitants, un arrondissement dans chacun des villages Al-Saayda (1 181 habitants), AI-Ra'ida rond-point (407 habitants) et Rond-point Al-Zawairiya (536 habitants), en plus d'environ 28 localités représentées dans les ronds-points et les fermes réparties sur tout le sol de la commune.

1.3. présentation du polyclinique d’Oued Sebbah La polyclinique de oued sebbah a été ouvert le mois de novembre 2017 par la direction de sante public de ain temouchent c’est un gain pour la population de la commune avec ces douars qui son bénéficier de plusieurs services ‘comme services radio , laboratoire , ainsi des consultation tous les jour avec les soins c’est une couverture médicale de cette population pour avoir une bonne prise en charge total des patients .

1.4. moyen humaine : Polyclinique d’Oued Sebbah 

Population cible : 14200



Médecin coordinateur : 01



Médecin chef : 01



Infirmier coordinateur : 01



Médecin de consultation : 02

- 44 -

Chapitre IV : aspect méthodologique 

Médecin de l’'UDS : 01



Chirurgien dentiste : 02



Les infirmiers : 07



Manipulateur radio :01



Laborantins : 03



psychologue :01



Assistante médicale : 01



Agents de bureau : 02



Agents de sécurité : 05

1.5.Service PMI : (vaccination des bébés) compose d'un médecin généraliste et 01 puéricultrice et 01 ISP :charges du programme de vaccination au DTC HIB, anti rougeoleux, a la poliomyélite, et au HBV( anti hépatite B) des bébés moins de 18 mois, charge d'éducation sanitaire sur l’allaitement maternelle , artificiel et prise en charge du nourrisson depuis la naissance jusqu'à 02 ans révolue , charge du programme de lutte contre les maladies diarrhéiques en distribuant les SRO (sels de réhydratations) et programme de lutte contre la prévention du rachitisme en distribuant la vitamine D3 aux nourrissons. la vaccination au DTC HIB se font tous les lundi et jeudi, l'anti Rougeoleux tous les mardi, et HBV tous les jours, Sans oublier soins du cordon des nouveau-nés

2.Période d’enquête : A partir de 01/09/2022

jusqu’au 29/09/2022

3-Méthodes de recherche: La méthode utilisée dans cette recherche, est descriptive analytique parce que c’est la méthode la plus adapté à mon travail de recherche.

4-La population cible : La population cible : les infirmiers(e) du plyclinique d’Oued Sebbah EPSP Hammam Bouhadjar.

5-Echantillonnage : j'ai décidé de prendre comme échantillon d’étude 11 infirmiers travaille dans le polyclinique d’Oued Sebbah EPSP Hammam Bouhadjar.

- 45 -

Chapitre IV : aspect méthodologique

6-Outil de recherche : Le moyen utilisé pour collecter les données et pour la réalisation de mon recherche de travail c’est questionnaire composé de 19 question. Dans mon questionnaire j'ai utilisé 03 types de questions : 

Question fermées : en nombre de 13 question.



Question semi- Ouvertes : en nombre de 05 questions.



Question Ouvertes : en nombre de 01 question.

Afin d’arrive à la confirmation ou l’infirmation de mon hypothèse d’étude.

- 46 -

Chapitre V : Présentation et analyse des résultats

Présentation et analyse des résultats 1 - Quel est votre sexe ? Tableau n° 01 : Réponses

Effectifs

Pourcentage (%)

Masculin

4

36.4

Féminin

7

63.6

Total

11

100%

Conclusion : D’après la présentation graphique ; J'ai constaté que 63.6 % de population cible c’est De sexe féminin, et 36.4 % de population cible c’est De sexe masculin .

2- Quel est votre grade? Tableau n° 02: Réponses

Effectifs

pourcentage

AS

04

36.4%

IDE

01

10.1%

ISP

06

54.5%

Total

11

100%

Conclusion : D’ après ces résultats j'ai constaté que la majorité 54.5% ont le grade de (ISP), 36.4% grade (AS), et 10.1% (IDE)

- 48 -

Chapitre V : Présentation et analyse des résultats

3-Depuis quand travaillez-vous dans le polyclinique d’Oued Sebbah ? Tableau n° 3 Réponses

Effectifs

Pourcentage

Moins de 03 ans

08

72.7%

De 03 à 05 ans

03

27.3%

Total

11

100%

conclusion : D’ après ces résultats J'ai constaté que: 72.7% représente le taux d’expérience professionnelle dans service de médecine interne Moins de 03 ans. et 27.3% représente le taux d’expérience professionnelle dans service de médecine interne entre 03 et 05 ans.

4- respectez-vous toujours l’application des regèles d’hygiènes ? Tableau n° 04 Réponses

Effectifs

Pourcentage

Oui

09

81.8%

Non

02

18.2%

Total

11

100%

Conclusion : Selon les réponses, J'ai constaté que 81.8 % des infirmiers disent qu’ils respectent l’application des règles d‘hygiènes, par contre 18.2 % des infirmiers ne respectent pas l’application des règles d‘hygiènes

5-Portez-vous les gants à chaque soin ? Tableau n° 05: Réponses

Effectifs

Pourcentage

Oui

07

63.6%

Non

04

36.4%

Total

11

100%

Conclusion : Selon les réponses, J'ai constaté que la majorité 65% des infirmiers Portent les gants à chaque soin, par contre 35% des infirmiers ne portent pas les gants à chaque soin . - 49 -

Chapitre V : Présentation et analyse des résultats

6-le port du gant est-il important surtout pour? Tableau n° 06: Réponses

Effectifs

Pourcentage

L’infirmier(e)

3

27.3%

Le malade

1

10.1%

Les deux ensembles

7

63.6%

Total

11

100%

Conclusion : D’après les résultats, J'ai constaté que 63.6% des infirmiers(e) disent que le port des gants est important surtout pour les deux ensembles (l’infirmier et le malade) et 27.3% des infirmiers(e) disent que le port du gant est important surtout pour l'infirmiers (e), qui disent que le port des gants est-il important surtout pour le malade représenté par 10.1%

7- dans quelle cas vous insisté sur le port des gants? Tableau n° 07: Réponses

Effectifs

Pourcentage

Dans tous les cas

06

54.5%

Cas infectieuses

05

45.5%

Total

11

100%

Conclusion : D’ après ces résultats, J'ai constaté que 54.5% des infirmiers Insistent sur le port des gants dans tous les cas, et 45.5% des infirmiers(e) insistent sur le port des gants dans les cas infectieux.

8- Choisez-vous un gant adapté à chaque usage ? Tableau n° 08: Réponses

Effectifs

Pourcentage

Oui

05

45.5%

Non

06

54.5%

Total

11

100%

Conclusion : Selon les réponses concernant, J'ai constaté que 54.5 % des infirmiers (e) ne Croisent pas un gant adapté à chaque usage, Par contre 45.5% infirmiers (e) Choisent un gant adapté à chaque usage. - 50 -

Chapitre V : Présentation et analyse des résultats

9-respectez-vous toujours la technique d’enfilage et de retrait des gants ? Tableau n° 09: Réponses

Effectifs

Pourcentage

Oui

09

81.8%

Non

03

18.2%

Total

11

100%

Conclusion : Selon les réponses concernant , J'ai constaté que la majorité 81.8% des infirmiers (e) respectent toujours la technique d’enfilage et de retrait des gants. Par contre, 18.2% des infirmiers (e) ne respectent pas toujours la technique d’enfilage et de retrait des gants.

10-: est- ce que vous changez les gants entre les patients ? Tableau n° 10: Réponses

Effectifs

Pourcentage

Oui

07

63.6%

Non

04

36.4%

Total

11

100%

Conclusion : Selon les réponses, J'ai constaté que 63.6 % des infirmiers (e) ne Changent pas les gants entre les patients, Par contre 36.4% des infirmiers (e) Changent les gants entre les patients.

11-: est- ce que vous portez la même paire de gant plusieurs heures? Tableau n° 11: Réponses

Effectifs

Pourcentage

Oui

03

27.3%

Non

08

72.7%

Total

11

100%

Conclusion : Selon les réponses concernant , J'ai constaté que la majorité 72.7% des infirmiers (e) ne portent pas la même paire plusieurs heures, Par contre 27.3% des infirmiers (e) portent la même paire plusieurs heures . - 51 -

Chapitre V : Présentation et analyse des résultats

12- est ce que le port de gants exclut le lavage des mains ? Tableau n° 12: Réponses

Effectifs

Pourcentage

Oui

04

36.4%

Non

07

63.6%

Total

11

100%

Conclusion : Selon les réponses, J'ai constaté que 63.6 % des infirmiers (e) disent que le port de gants n’exclut pas le lavage des mains, Par contre 36.4% des infirmiers (e) disent que le port de gants exclut le lavage des mains .

13- est ce que vous pouvez pratiquer un acte de soins sans le port de Gants? Tableau n° 13: Réponses

Effectifs

Pourcentage

Oui

02

18.2%

Non

09

81.8%

Total

11

100%

Conclusion : Selon les réponses, J'ai constaté qu'il y a 81.8% des infirmiers(e) disent qu'ils ne peuvent pratiquer un acte de soins sans porter de gants , Par contre 18.2% des infirmiers(e) disent qu'ils peuvent pratiquer un acte de soin sans porter de gants .

14- mettez-vous de gants au moment de toutes manipulations a risque infectieux? Tableau n° 14: Réponses

Effectifs

Pourcentage

Oui

06

54.5%

Non

01

10.1%

Parfois

04

36.4%

Total

11

100%

- 52 -

Chapitre V : Présentation et analyse des résultats

Conclusion : Selon les réponses concernant, J'ai constaté que la majorité 54.5% des infirmiers (e) portent de gants au moment des manipulations à risque infectieux, et 10.1% des infirmiers(e) ne portent plus de gants, Par contre 36.4 % des infirmiers(e) le portent occasionnellement.

15- a votre avis le port des gants c'est une protection contre la contamination? Tableau n° 15: Réponses

Effectifs

Pourcentage

Oui

7

63.6%

Non

1

10.1%

Parfois

3

27.3%

Total

11

100%

Conclusion : Selon les réponses ,J'ai constaté que la majorité 63.6% des infirmiers (e) disent que le port de gants est une protection contre la contamination, Par contre 10.1% des infirmiers (e) répondent par Non, et 27.3 % des infirmiers (e) répondent par parfois le port des gants c'est une protection contre la contamination.

16- Etes-vous victime d’infections nosocomiale? Tableau n° 16: Réponses

Effectifs

Pourcentage

Oui

3

27.3%

Non

8

72.7%

Total

11

100%

Conclusion : Selon les réponses concernant , J'ai constaté que la majorité 72.7% des infirmiers (e) disent que ne sont pas été déjà victimes d’infections nosocomiale, et seulement 27.3% des infirmiers (e) disent que sont été déjà victimes d’infections nosocomiale.

- 53 -

Chapitre V : Présentation et analyse des résultats

17- si oui , nombre d’accidents? Tableau n° 17: Nombre d’accidents

Nombre de cas

Pourcentage

Un accident

01

33.3%

Deux accidents

00

00%

Trois accident

02

66.7%

Quatre accidents

00

00%

Cinq accidents

00

00%

Total accidents survenues

03

100%

Conclusion : La répartition des cas par nombre d’exposition aux d’accident montre que 66.7% des infirmiers(e) de mon échantillon était victime de (3) d’accident et 33.3% des infirmiers (e) était victime de (1) un accident et 00% de (2) deux accidents et 00% de (4) quatre accidents et 00% de (5) cinq accidents d’infections nosocomiale .

18- Est-ce que le respect de règles strictes de bon usage du gant suffit à diminuer les risques d’infections nosocomiale ? Tableau n° 18: Réponses

Effectifs

Pourcentage

Oui

09

81.8%

Non

02

18.2%

Total

11

100%

Conclusion : Selon les réponses, J'ai constaté que la majorité 81.8% des infirmiers (e) disent que le respect de règles strictes de bon usage du gant est suffisant pour diminuer les risques d’infections nosocomiale , Par contre 18.2% des infirmiers (e) disent que le respect de règles strictes de bon usage du gant n'est pas suffisant pour diminuer les risques d’infections nosocomiale.

- 54 -

Chapitre V : Présentation et analyse des résultats

19- Connaissez-vous les moyens nécessaire pour lutter contre les infections nosocomiales? Tableau n° 19: Réponses

Effectifs

Pourcentage

Oui

08

72.7%

Non

03

27.3%

Total

11

100%

Conclusion : Selon les réponses obtenues, J'ai constaté que la majorité 70% des infirmiers (e) déclarent qu’ils ont une certaine connaissance sur les moyens nécessaire pour lutter contre les infections nosocomiales. Par contre 30% des infirmiers (e) déclarent qui ont reçu peu d’information concernant les moyens nécessaire pour lutter contre les infections nosocomiales.

- 55 -

Chapitre V : Présentation et analyse des résultats

Analyse générale des résultats On peut dire après l’analyse des résultats d’une façon générale que : -les catégories professionnelles de mon échantillon sont constituée de : 54.5% d’ infirmiers de sante publique (ISP) , 36.4% d’aide soignants(AS) , 10.1% de infirmiers diplômes d’état(IDE) -la majorité des infirmiers (72.7%) représente le taux d’expérience professionnelle Moins de 03 ans. -la majorité d’infirmiers (81.8%) respectent l’application des règles d‘hygiènes. - la majorité des infirmiers (63.6%) Portent les gants à chaque soin. -le port du gant est important pour les infirmiers(e) et le malade ensemble. -(54.5%) des infirmiers Portent les gants dans tous les cas, et 45.5% des infirmiers(e) insistent sur le port des gants dans les cas infectieux. -la majorité des infirmiers (e) (81.8%) respectent toujours la technique d’enfilage et de retrait des gants. -la majorité des infirmiers (e) (63.6%) ne Changent pas les gants entre les patients. -la majorité des infirmiers (e) (72.7%) ne portent pas la même paire plusieurs heures. -la majorité des infirmiers (e) (63.6%) confirment que le port de gants n’exclut pas le lavage des mains. -Peut de pratiquants d’acte de soins sans port des gants. -la majorité des infirmiers (e) (54.5%) portent de gants au moment des manipulations à risque infectieux. -la majorité des infirmiers (e) (63.6%) confirment que le port de gants est une protection contre la contamination. -la majorité des infirmiers (e) (72.7%) ne ont été pas victimes d’infection nosocomiale. -la majorité des infirmiers (e) (81.8%) confirment que le respect de règles strictes de bon usage. du gant est suffi à diminuer les risques d’infections nosocomiale. -la majorité des infirmiers (72.7%) ont Connu les moyens nécessaire pour lutter contre les infections nosocomiales. Donc les résultats de mon enquête confirment mon hypothèse posés au début de la recherche

- 56 -

Chapitre V : Présentation et analyse des résultats

Suggestions Pour donner une valeur ajoutée à mon travail, je propose les solutions suivantes : - sensibiliser les infirmiers (e) sur l’importance du port des gants par des journées et des séminaire - actualisé les connaissances sur le bon usage du gant comme mesure préventif de lutte contre les infections nosocomiales - mettre en place ( dans les service hospitalier) des protocoles de soins infirmier pour facilite la lutte contre les infections nosocomiales

- 57 -

Conclusion D’après des études réalisées dans le monde entier, les infections nosocomiales sont une cause majeure de morbidité et de mortalité. le port des gants reste une mesure afin de réduire le taux de contamination chez le patient et diminuer l’apparition des infections nosocomiales, ou à limiter le risque de transmission manu- portée : et cela peut être réalisé par la mise à disposition du personnel l’équipement et le matériel adaptés, en quantité suffisante à cette mesure essentielle de prévention. Donc, à ce propos je conclue que les paramédicaux en les milieux hospitalier doivent savoir l’importance au sujet de port des gants et respect des règles strictes de bon usage du gant ainsi qu’ils soient conscient de prendre toutes les mesures pour prévenir les infections nosocomiales. Au terme de cette étude et à la lumière des analyses qui ont résultent, il ressort que mon hypothèse est confirmée. Cette étude reste toujours sujette de critiques, améliorations et approfondissement par d’autres études.

- 58 -

La bibliographie :  mémoire : -

CHENNOUF Aicha ; GUESSOUM Hadjer ; Mémoire : L’INTERET DU PORT DU GANT DANS UN MILIEU HOSPITALIER ,juin 2011

-

RAHMANI NESRINE ; ATTIA MALAK ; Mémoire : La Prévention Des Infections Nosocomiales En Milieu Hospitalier,2013/2016

-

AMIRI MOUNIRA ; ZERROUG MERYEM ; Mémoire : LA PREVENTION DES RISQUES

INFECTIEUX

DES

STAGIAIRES

I.D.E

EN

MILIEU

HOSPITALIER,2009/2012 -

LEMOUNAS Saad ; RABIA Lazhar ; Mémoire : L’ETUDIANT INFIRMIER FACE AUX RISQUES CONTAGIEUX DANS LE MILIEU HOSPITALIER,2013/2016

-

ADJIRI SAMAH ; ELHADI ABIR ; Mémoire : L’IMPORTANCE DU RESPECT DES MESURES D’ASEPSIE LORS DE LA PRATIQUE DES PANSEMENTS EN CHIRURGIE,2012/2015

 Site internet : - http://www.sante.gouv.fr -

www.mémoire-online.com

- www.guide-infirmier.com - http://cclin-sudest.chulyon.fr

- 59 -

REPUBLIQUE ALGERINNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE LA SANTE Institut de formation : institut national de formation supérieure Paramédical, Sidi Bel Abas Session/promotion : septembre 2022 je suis amenée à réaliser un travail de fin de formations de mon choix. J’ai choisi un thème intitulé " l’intérêt du port de gant dans un milieu hospitalier" Afin de m’aider dans sa réalisation, je vous demande de répondre à mon questionnaire. Je vous remercie d’avance de votre précieuse contribution, je vous garantis l’anonymat la plus totale quant aux informations portées sur le questionnaire.

Questionnaire Questions

Réponses

Question N° 1: Quel est votre sexe ?

Masculin

Féminin

Question N° 2: Quel est votre grade?

AS

IDE

Question N° 3: Depuis quand travaillez-vous dans le

Moins de

polyclinique d’Oued Sebbah

03 ans

Question N° 4 : respectez vous toujours l’application

ISP

De 03 à 05 ans

Oui

Non

Oui

Non

le malade

l'infirmiers(e)

Question N° 7: dans quelle cas vous insisté sur le

dans tout

les cas

port des gants?

les cas

infectieuse

Oui

Non

Oui

Non

Oui

Non

Oui

Non

Oui

Non

Oui

Non

Oui

Non

Parfois

oui

Non

parfois

Oui

Non

des regèles d hygiènes ? Question N°5 : Portez-vous les gants à chaque soin ? Question N °6 : le port du gant est il important surtout pour?

Question N °8 : Choisez vous un gant adapté à chaque usage ? Question N°9 : respectez vous toujours la technique d’enfilage et de retrait des gants ? Question N °10 : est- ce que vous changez les gants entre les patients ? Question N °11 : est- ce que vous portez la même paire de gant plusieurs heures? Question N°12 : est ce que le port de gants exclut le lavage des mains ? Question N° 13 : est ce que vous pouvez pratiquer d'acte de soins sans le port de Gants?

les deux ensemble

Question N °14 : mettez vous de gants au moment de toutes manipulations a risque infectieux ? Question N°15 : a votre avis le port des gants c'est une protection contre la contamination? Question N°16: êtes vous victime d’infections nosocomiale? Question N°17: si oui , nombre d’accidents

Question N °18 : Est-ce que le respect de règles strictes de bon usage du gant suffit à

Oui

Non

Oui

Non

diminuer les risques d infections nosocomiale ? Question N °19 : Connaissez vous les moyens nécessaire pour lutter contre les infections nosocomiales?

Fiche synoptique :

Titre du mémoire L’INTERET DU PORT DE GANTS DANS LE MILIEU HOSPITALIER Le nom, prénom et qualité de l’encadreur du mémoire

DR BEN ZALAT MEDECIN CHEF le nom d’étudiante qui a élaboré le mémoire

BOUKHDIMI FATIMA Cinq (05) mots clés L’intérêt

Gants

Hospitalier

Infection

Nosocomial

Résumé La médecine préventive mis en œuvre un ensemble des moyens pour prévenir la propagation

des germes, elle fait appel a des mesures de prévention comme le

dispositif de gants, qui augmente les chances d’élimination de tout risque de contamination accidentelle du personnel et la transmission des germes ,au patient, par le soignant. Le respect des règles strictes de bon usage du gant , lors de la réalisation des soins, permet de réduire le nombre des germes responsables d'infection dans les hôpitaux , par conséquent, prévenir le risque d’infection nosocomiale