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Zitiervorschau

Table des matières 1) Le tableau clinique de la pneumonie à pneumocoques .........................................................................2 2) Confirmation paraclinique du diagnostic de la pneumonie à pneumocoques ......................................2 3) Traitements de la pneumonie à pneumocoques ..................................................................................2 4) Le tableau clinique de la BPCO ............................................................................................................2 5) Traitements de la BPCO ......................................................................................................................3 6) Examen clinique et paraclinique du patient asthmatique .....................................................................4 7) Traitements de l’asthme.....................................................................................................................4 8) Les caractères de la douleur angineuse................................................................................................5 9) Angine de poitrine stable, traitement de la crise ..................................................................................5 10) Angine de poitrine stable, traitement de fond ...................................................................................5 11.

Les caractéristiques de la douleur dans l'infarctus du myocarde ...................................................5

12.

Facteurs de risque cardiovasculaire ..............................................................................................6

13.

Le poussée hypertensive traitements ...........................................................................................6

14.

Complications de l'hypertension artérielle ....................................................................................6

15.

Classes de médicaments antihypertenseurs ..................................................................................6

16.

Tableau clinique du patient souffrant d'insuffisance cardiaque gauche .........................................6

17.

Tableau clinique du patient souffrant d'insuffisance cardiaque droite ...........................................7

18.

Traitement de l'insuffisance cardiaque .........................................................................................7

19.

Œdeme pulmonaire aigu - tableau clinique, traitement ................................................................7

20.

Fibrillation auriculaire -définition, symptômes, examen clinique et paraclinique, traitement.........7

21.

L’endocardite infectieuse – traitement curatif et prophylactique ..................................................8

22.

Confirmation du diagnostic de diabète .........................................................................................9

23.

Complications du diabète.............................................................................................................9

24.

Tableau clinique du patient diabétique : .................................................................................... 10

25.

Technique de massage cardiaque ............................................................................................... 10

26.

Manœuvre de Heimlich .............................................................................................................. 10

27.

L'ulcère gastrique et duodenal -tableau clinique , diagnostic positif, complications, traitement .. 10

28.

Helicobacter pylori, méthodes de diagnostic et traitement d'éradication .................................... 11

29.

La maladie de reflux gastro-oesophagien tableau clinique , diagnostic positif, traitement ......... 12

30.

Tableau clinique de la colique biliaire ......................................................................................... 13

31.

L'hépatite chronique - définition, étiologie, tableau clinique et paraclinique ............................... 13

32.

La cirrhose hépatique décompensée - tableau clinique, paraclinique .......................................... 14

33.

La cystite tableau clinique, paraclinique, traitement................................................................... 15

34.

La pyélonéphrite aiguë - tableau clinique , paraclinique, traitement ........................................... 15

35.

La colique néphrétique - tableau clinique , paraclinique, traitement ........................................... 16

36.

L'anémie definition, tableau clinique .......................................................................................... 17

37.

L'anémie ferriprive - étiologie , diagnostic positif, traitement .................................................... 17

38. L'hemophilie - definition, tableau clinique, mesures preventives en cas de procedures hemorragiques indispensables .............................................................................................................. 18 39.

Les anticoagulants ..................................................................................................................... 19

40.

Anti-plaquettaires ou anti-agregants ......................................................................................... 19

1) Le tableau clinique de la pneumonie à pneumocoques - Clinique : Début brutal, surprenant le malade en pleine santé - Signes fonctionnels – bruyants : Point de coté brutal, intense, augmenté par la toux et la respiration, fonction de la localisation Toux sèche puis productive Expectoration muqueuse puis visqueuse, une fois sur trois rouillée muco-purulente Frisson (avec le point de côté) intense, unique, violent, prolongé Dyspnée modérée Température commence avec frisson, brutale, élevée (40°C), en plateau, pouls augmenté mais bien frappé en rapport avec l’ascension thermique - Urines : rare (oligurie), foncées - Somnolence, asthénie, anorexie, langue saburrale -

Signes physiques : moins constants mais typiques : Inspection : +/- rougeurs unilatérale d’une pommette, herpès naso-labial Syndrome de condensation pulmonaire. Le foyer de crépitants est le meilleur signe de la condensation

2) Confirmation paraclinique du diagnostic de la pneumonie à pneumocoques Imagerie => radiographie thoracique : face et profil => opacité dense, homogène, systématisée. Tous les segments pulmonaires peuvent être touchés mais plus grande fréquence du poumon droit Biologie => hyperleucocytose (PNN > 70%), syndrome inflammatoire Bactériologie : rarement nécessaire, pneumocoques

3) Traitements de la pneumonie à pneumocoques Antibiothérapie : Pénicilline G et A - Durée : 7 à 14 jours en l’absence de complication Principe fondamental : continuer à surveiller le malade jusqu’à la guérison radiologique totale (environ 3 semaines)

4) Le tableau clinique de la BPCO Toux chronique : généralement matinale (« toilette bronchique matinale du fumeur ») Expectoration chronique : le plus souvent muqueuse, parfois muco-purulente ou purulente, jamais très abondante Dyspnée : progressive dans le temps, aggravée à l’exercice et pendant les infections respiratoires Aspect général du patient :

Type A : avec la prédominance de l’emphysème Aspect de Pink puffer: haletant rose - Le symptôme central est la dyspnée, rarement des poussées de toux dans les exacerbations infectieuses. - Type constitutionnel: asthénique - Le cou semble être plus court à cause de l’ascension du sternum et des clavicules - Jugulaires turgescentes - Présence du signe Campbell : cartilage thyroïde situé en bas - Augmentation du diamètre antéro-postérieur du thorax - Côtes horizontales - Augmentation des espaces intercostaux - Angle épigastrique obtus - Les fosses supraclaviculaires se bombent pendant l’expiration - Diminution des la transmission des vibrations vocales - Expiration prolongée - Murmure vésiculaire diminué - Signe Harzer présent (la perception des pulsations du ventricule droit au niveau de l’épigastre) lorsqu’un cœur pulmonaire aigu s’y associe.

Type B : prédominance bronchitique Blue Bloater: hareng bleu- facies cyanotique, enflé Le symptôme dominant est la toux productive, de longue durée, associée au tabagisme. Initialement, la toux apparait pendant les périodes à température réduite, ensuite elle devient permanente. La dyspnée apparait tardivement dans l’évolution de la maladie lorsque l’obstruction bronchique est significative. - Patient fréquemment obèse, cyanotique, somnolent, ayant de fréquents épisodes d’apnée lors du sommeil - Sonorité pulmonaire normale ou un peu augmentée - Auscultation : râles ronflants et sibilants qui se modifient une fois avec la toux - Œdèmes périphériques+ galop ventriculaire+ insuffisance tricuspidienne = cœur pulmonaire chronique. - Le degré de la dyspnée (l’échelle MRC): 0. L’absence de la dyspnée, n’importe pas l’intensité de l’effort physique 1. Légère dyspnée pendant un effort physique marqué 2. Dyspnée modérée 3. Dyspnée sévère 4. Dyspnée très sévère, elle apparait après le moindre effort Signes de gravité : 1. La tachypnée 2. La tachycardie 3. L’utilisation des muscles respiratoires accessoires 4. Signes d’hypercapnie: agitation psychomotrice, flapping tremor

5) Traitements de la BPCO 2 objectifs : 1) traiter les composantes de l’obstruction - hypersécrétion bronchique - bronchospasme - inflammation - infection (prévention) •

• • • • •

2) traiter les conséquences de l’obstruction Dyspnée Hypoxémie (oxygénothérapie) HTAP et CPC (oxygénothérapie) Hypercapnie Polyglobulie (oxygénothérapie)

Bronchodilatateurs (nébulisés surtout) Spiriva (Tiotropium) Symbicort (Budénoside+formotérol) Seretide (Salméterol+Fluticazona) Corticothérapie Episode aigu IV 100-200mg/J hydrocortisone Hémisuccinate/Prednisone Kinésithérapie de drainage bronchique Antibiothérapie pour traiter les facteurs déclanchant de l’exubération (ex : azytromicine et céphalosporine) Anticoagulants pour prévenir les thromboses veineuses (si nécessaire) Equilibre hydro-electrolytique et support nutritionnel (si nécessaire)

6) Examen clinique et paraclinique du patient asthmatique •

Signes cliniques : 1. La phase prodromale / l’aura asthmatique : éternuement, toux sèche, rhinorrhée, larmes, céphalée, anxiété. 2. La phase dyspnéique: début violent, surtout pendant la nuit. Le patient se réveille avec la sensation de « soif d’air», prenant la position d’orthopnée. Visage pâle, lèvres cyanotiques, jugulaires turgescentes, anxiété. Elle associe de la bradypnée (FR= 12-15/minute), inspiration courte avec expiration prolongée, wheezing. Inspection : thorax détendu, semblant bloqué lors de l’inspiration Palpation : la diminution de la transmission des vibrations vocales Percussion : hypersonorité Auscultation : murmure vésiculaire diminué, de nombreux râles bronchiques ronflants et sibilants disséminés sur les deux aires pulmonaires. 3. La phase catarrhale : le changement du caractère de la toux qui initialement a été sèche; est ultérieurement accompagné par une expectoration blanchâtre («crachat perlé»). Pendant l’auscultation on remarque l’apparition du «bruit de pigeon» (râles mixtes). 4. L’état de mal asthmatique= grave accès d’asthme à une durée > 24 heures, à une évolution vers exitus si le traitement n’est pas administré. Des modifications au niveau cardiaque, neurologique et de la gazométrie apparaissent. Le patient devient polypnéique, présentant des signes de décompensation cardiaque droite : la turgescence des jugulaires, rythme galopant, pouls paradoxal, hépatomégalie. Causes : infection bronchique, interruption brusque du traitement corticoïde, abus de sympathicomimétiques. • Examens paracliniques : L’examen hématologique : la leucocytose avec éosinophilie, Ig E augmentés.91 L’examen du crachat : crachat perlé aux éléments spécifiques : cristaux Charcot Leyden, spirales Curshmann et corps Creola. L’examen radiologique : entre des crises- aspect radiologique normal ; lors de la crise : la transparence des champs pulmonaires, côtes horizontalisées, diaphragme coloré. Les preuves respiratoires : la réduction de VEMS, la réduction du rapport VEMS: CV X100- index Tiffeneau. Les tests bronchodilatateurs : on mesure la valeur de VEMS après 20 minutes de l’inhalation du bronchodilatateur. Suggestive pour l’asthme – la croissance > 20 % de VEMS. Test de provocation avec de l’acétylcholine (afin d’induire la bronchoconstriction) – chez les patients aux preuves fonctionnelles normales, mais à une anamnèse spécifique pour l’asthme/ (VEMS< 20 %= test positif pour l’asthme). !!! Le test sera effectué prudemment à cause du risque d’installation de la détresse respiratoire aiguë par bronchoconstriction. L’exploration allergologique : pour mettre en évidence le terrain atopique par l’exposition aux allergènes. Tests cutanés : prick test, la réaction intradermique aux allergènes

7) Traitements de l’asthme Le traitement hygiéno- diététique: La prévention de s’exposer à l’allergène causal: allergènes ménagers (poussière, moisissure) et professionnels (poudres, fibres) • Eviter de s’exposer aux facteurs qui augmentent la ventilation bronchique (fumée, brouillard,

Le traitement broncho-dilatateur: • BETA- ADRENERGIQUES • ANTICHOLINERGIQUES: Ipratropium • METHYLXANTHINES: Théophylline, Aminophylline Le traitement pathogénique: • STABILISANTS MASTOCYTAIRES : Le

fluctuations de la température) • Hypo sensibilisation spécifique: administration au niveau sous-cutané ou sous-lingual d’un allergène causal en petites doses progressives

cromoglycate disodique • ANTIHISTAMINIQUES: Le Kétotifen – le seul indiqué dans l’asthme • Anticorps anti IgE: Omalizumab • Corticothérapie inhalatrice et systémique : Méthylprednisolone • Antileucotriènes: Montelukast

8) Les caractères de la douleur angineuse - Siège : rétrosternale et médiothoracique, - A type de pression, écrasement, serrement, « constriction » en étau, brûlure; angoissante. - Irradiant au bras gauche jusque aux deux derniers doigts de la main gauche ; parfois irradiation atypique – épaules, dans le dos, épigastre, mandibule, cou. - Intensité modérée; gêne - Durée 1- 3-10< 20 mn - Circonstances de survenue à l’effort ou équivalent d'effort (situations qui augmentent la fréquence cardiaque - émotions, froid, repas copieux, effort de défécation, rapports sexuels) - Circonstances de l’arrêt elle cesse en moins de trois minutes à l’arrêt de l’effort ou à la prise sublinguale de nitroglycérine (Trinitrine) en dragée ou en spray - La douleur n’est pas modifiée par la respiration ou mouvements.

9) Angine de poitrine stable, traitement de la crise • L’arrêt de l’effort • La prise de trinitrine ou nitroglycérine par voie sublinguale (pris sous la langue) - Une dragée à croquer et à laisser sous la langue ou un spray une vaporisation sous la langue - Ils agissent en quelques secondes (max 3 min) et peuvent être pris avant un effort important à titre préventif. - On attende 5 minutes, si la douleur ne passe pas on va administrer une 2ème dragée ou vaporisation (maximum 3), après si la douleur ne passe pas on appelez le 911. - Effets secondaires : céphalée, risque d’hypotension si le sujet est debout au moment de la prise.

10) Angine de poitrine stable, traitement de fond Prévention de la maladie coronaire (éradication des facteurs de risque) Diminuer la consommation d'oxygène du myocarde à l'effort, en diminuant la fréquence cardiaque, l’inotropisme cardiaque (la force de contraction) et la TA - Médicaments anti-ischémiques • ß bloquants +++, • calcium antagonistes (anticalciques, bloquants de canaux calciques) Augmenter l'apport en oxygène par les coronaires : les vasodilatateurs coronariens, la revascularisation myocardique (pontage, dilatation coronarienne).

11. Les caractéristiques de la douleur dans l'infarctus du myocarde • Retro-sternale, constrictive et violente en coup de poignard • Irradiations classiques : Cou, mâchoires, bras et poignet gauche • Le plus souvent d’apparition spontanée au repos ou la nuit, parfois après un effort, une exposition au froid, ou un stress • Durée prolongée de 20min a plusieurs heurs • ELLE NE CEDE JAMAIS APRES LA PRISE D’UN DERIVE NITRE • seulement la la morphine peut soulager la douleur

12. Facteurs de risque cardiovasculaire

13. Le poussée hypertensive traitements

• Repos et contrôle des facteurs déclenchants • Par voie sublinguale (pris sous la langue) - IEC: captopril 25 mg

14. Complications de l'hypertension artérielle (Organes Cibles: le cœur, le cerveau, le rein, l'œil) • Complications cardiaque (insuffisance cardiaque gauche par myocardiopathie hypertensive, Cardiopathie ischémique: angor, infarctus du myocarde.), • Complications rénale (insuffisance rénale), • Complications cérébrale (accidents vasculaires cérébraux ischémiques et hémorragiques, Encéphalopathie hypertensive, Démence vasculaire.), • Complications oculaire (rétinopathie hypertensive) • Complications artérielles (liées à l’athérosclérose)- artériopathie de membres inferieures, anévrysme de l’aorte abdominale, sténoses carotidiennes

15. Classes de médicaments antihypertenseurs

• Diurétiques • Bêta-bloquants • Inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (inhibiteurs de l’ECA) • Bloquants des canaux calciques • Antagonistes des récepteurs de l’angiotensine (ARA) • Hypotenseurs centraux • Vasodilatateurs péripheriques

16. Tableau clinique du patient souffrant d'insuffisance cardiaque gauche La Dyspnée d’effort = maître symptôme Stade 1 : patient asymptomatique Stade 2 : patient essoufflé ou fatigué pour des efforts inhabituels Stade 3 : essoufflement ou fatigue pour des efforts de la vie quotidienne Stade 4 : dyspnée permanente de repos et s’aggravant au moindre effort EXAMEN CLINIQUE Choc de pointe dévie en bas et en dehors

Tachycardie, galop, souffle systolique d’IM fonctionnelle (dilatation du VG) Crépitants pulmonaires Diminution des chiffres tensionnels en cas de diminution importante du débit cardiaque

17. Tableau clinique du patient souffrant d'insuffisance cardiaque droite Signes cardiaques : – Palpation : signe de Harzer – Auscultation : - tachycardie - bruit de galop droit -souffle systolique d’IT fonctionnelle Signes périphériques : – Cyanose – Turgescence jugulaire – Reflux hépato-jugulaire – Œdème des membres inférieurs – Hépatomégalie douloureuse – Ascite; épanchements pleuraux – Oligurie – Anorexie, fatigue

18. Traitement de l'insuffisance cardiaque

• Traitement de la cause de l’insuffisance cardiaque si possible o Traiter une coronaropathie. o Correction chirurgicale ou instrumentale d’une valve. • Traitement des facteurs favorisants une décompensation cardiaque – non-observance du traitement; – écart de régime; – infection (notamment pulmonaire); – poussée hypertensive; – ischémie myocardique; – anémie; – troubles du rythme ou de la conduction; – introduction récente d’un traitement inotrope négatif, d’un anti-inflammatoire non stéroïdien; – aggravation d’une insuffisance rénale; – grossesse; – embolie pulmonaire; • Contrôle des signes d’insuffisance cardiaque. 1. Règles hygiéno-diététiques: régime sans sel; 2. Oxygène. 3. Diurétiques. 4. Drogues inotropes. 5. Vasodilatateurs artériels. 6. Transplantation cardiaque. Mesures hygiéno-diététiques : • Surveillance du poids • Restriction hydro sodée. • Arrêt alcool et tabac. • Activité physique régulier n’entraînant pas de dyspnée. • Vaccination antigrippale • Médicaments déconseillés: AINS, anticalciques bradycardisants (vérapamil et diltiazem), corticoïdes.

19. Œdeme pulmonaire aigu - tableau clinique, traitement Tableau clinique : –dyspnée brutale, majorée en position couchée (ortopnée), à type de polypnée – toux – expectoration mousseuse et rosée – cyanose, –sueurs froides, angoisse – râles crépitants à l’auscultation –Tachycardie Traitements : – Traitement urgent +++. – Hospitalisation en unité de soins intensifs USIC – Position semi-assise, – Oxygénothérapie – Diurétiques de l’anse furosemide-( Lasilix ) 20 mg par voie IV – Dérivés nitrés - nitroglycérine par voie IV – Digoxine iv – Morphine bolus iv 2 mg pour l'effet anxiolytique, vasodilatateur – Traitement du facteur déclenchant si possible.

20. Fibrillation auriculaire -définition, symptômes, examen clinique et paraclinique, traitement Définition : Rythme cardiaque d’origine auriculaire anarchique non sinusal secondaire à l’activation autonome de multiples foyers situés dans l’oreillette Symptômes: Palpitations+++ symptômes dus à l'irrigation réduite des tissus (↓debit cardiaque) cérébrale: vertiges, syncope angor coronarien dyspnée (stase pulmonaire rétrograde) Examen clinique : rythme tout à fait irrégulière déficit de pouls Examen paraclinique

1. ECG : • Absence d’ondes P (Fluctuations irrégulières dans la ligne de base (plus remarquables dans les dérivations III et VI) • Intervalles R-R irréguliers 2. Échocardiographie et échocardiographie transoesophagienne (ETE) 3. Echographie de la thyroïde, TSH 4. Formule sanguine (FS), analyse rénale et vérification de la fonction hépatique 5. Radiographie pulmonaire • Complications : 1) Insuffisance cardiaque (aiguë/chronique) 2) Embolies (AVC ischémique) Traitements : Contrôle du rythme Ralentir le rythme cardiaque Anticoagulants pour éviter formation – Médicamenteuse : - Digitaliques de thrombus – Héparinothérapie (Héparine non antiarythmiques : Cordarone - Béta bloquants fractionnée IVSE, HBPM sous cutané) – Electrique : Choc - Blocantes de calcium – Antivitamines K : Warfain, électrique externe sous Acénocoumarol (Sintrom) anticoagulants o Surveillance = International Normalised Ratio INR NORMAL = 1 THERAPEUTIQUE =2-3 – Nouveaux anticoagulants oraux : pas de surveillance, demi-vie courte o Dabigatran= Pradaxa® o Rivaroxaban= Xarelto® o Apixaban= Eliquis

21. L’endocardite infectieuse – traitement curatif et prophylactique CURATIF : Traitement de la cause infectieuse • Antibiothérapie Traitement bactéricide avec des antibiotiques ayant une bonne diffusion tissulaire Toujours en IV, À hautes doses Durée longue : minimum 2 semaines jusqu’à 6 semaines en IV (la diffusion difficile des antibiotiques) Probabiliste : ß-lactamine + aminoside Secondairement adaptée à l’antibiogram • Traitement de la porte d’entrée si possible CURATIF : Traitement Chirurgical : Excision de tous les tissus infectés, Réparation valvulaire, Remplacement valvulaire par une prothèse PROPHYLACTIQUE : Traitement préventif • antibioprophylaxie chez tout patient à haut risque devant subir un geste à risque • Importance d’une bonne hygiène cutanée et bucco dentaire (lavage des dents biquotidien, visite chez le dentiste biannuelle, désinfection de toute plaie cutanée) • Prophylaxie de l’endocardite infectieuse • Prévention en cas de soins dentaires • Maintenir une hygiène buccodentaire rigoureuse, brossage correct et régulier des dents et visite semestrielle chez le dentiste. • Détartrages réguliers et éradication des foyers infectieux potentiels ou avérés. • Antibioprophylaxie: – chez les sujets a haut risque en cas d’extraction dentaire ou de chirurgie parodontale; – lors de tout acte buccodentaire invasif nécessitant la manipulation de la région apicale ou gingivale de la dent;



– lors d’une perforation de la muqueuse orale. Pas d’antibioprophylaxie pour les autres gestes buccodentaires

22. Confirmation du diagnostic de diabète TYPE 1 Diagnostique positif -début rapide ou explosif ( en quelque semaines ) -polyuro : augmentation production d’urine -polydypsie soif excessif , amaigrissement, polyphagie faim excessif -troubles visuels TYPE 2 Ils sont secondaires à l’hyperglycémie Cette forme de diabète passe souvent inaperçue par l’hyperglycémie se développe graduellement et les patients, bien qu’asymptotique sont à risque de développer des complications micro et macro vasculaires : -polyurie -polydipsie -amaigrissement -prutit vulvaire chez la femme et balanite chez l’homme -l’infections récidivantes ou traînantes -polyphagie Diabète sucré si : Glycémie à jeun >= 1,26 g/L (à 2 reprises), ‣ seuil d’apparition de la microangiopathie diabétique (rétinopathie), ou glycémie aléatoire >= 2 g/L ‣ signes cliniques d’hyperglycémie. Glycémie à jeun normale < 1,10 g/L Hyperglycémie modérée à jeun si la glycémie > 1,10 g/L et pas d’infection) Examens complémentaires : - ECBU - échographie abdominale Traitements : - Ceftriaxone (cephalosporine de 3e génération) en IV, IM ou SC - Fluoroquinolones comme lévofloxacine +++ infections à pneumocoques - Puis relais par voie orale quand on a obtenu l’antibiogramme - La durée totale du traitement antibiotique en cas d’évolution favorable est de l’ordre de 10 à 14 jours et de 7 jours uniquement en cas de fluoroquinolone

35. La colique néphrétique - tableau clinique , paraclinique, traitement SIGNES CLINIQUES : - douleur : colique néphrétique = douleur lombaire aigue et brutale qui évolue en crise avec irradiation au niveau des organes génitaux externes, de la face interne de la cuisse. Le patient ne trouve pas de position qui fait du bien. - Hématurie - Infection urinaire : ECBU germes > 100000/ml et leucocytes > 1000/mm3 • Pollakiurie = mictions plus fréquentes • Pyurie = urines troubles • Pas de fièvre —> tout cela si le calcul est situé au niveau de la vessie (bas appareil urinaire) Si situé haut appareil urinaire : - Fièvre - Altération générale du patient - Douleurs lombaires spontanées Paraclinique Les examens paracliniques ont pour objectifs d’éliminer une CN compliqué nécessitant une prise en charge médicochirurgicale spécialisée, de confirmer le diagnostic en visualisant soit l’obstacle soit le retentissement de cet obstacle (dilatation des cavités pyélocalicielles) Traitements : - L’apport hydrique doit être suffisant c’est à dire compris entre 1,5 l et 2 l ou plus par jour en fonction des pertes par la transpiration. Cette prise de boissons s’impose dès que les douleurs d’une colique néphrétique sont calmées par le traitement médical. - L’alimentation doit être équilibrée. En aucun cas il ne faut suprimer le calcium - Enfin en cas de calculs d’oxalate de calcium il convient de limiter la consommation de chocolat (riche en oxalate)si celle-ci est excessive. - Traitement médical des calculs d’acide urique par dissolution en donnant du bicarbonate, administration de Kétoprofène pour les douleurs (choliques) mais à faire attention en cas d’ulcère, sinon on donnera du paracétamol. Traitement médical de l’infection urinaire avec antibiothérapie —> FLUOROUINOLONES ou CEPHALOSPORINES pour une durée minimale de 5 jours

36. L'anémie definition, tableau clinique Definition: L’anémie est un état pathologique résultant de la diminution de la masse totale d’hémoglobine intra-erythrocytaire a l’origine d’un défaut du transport normal en oxygène aux différents tissus. Elle se définit en pratique par un taux d’hémoglobine 12g/dl Diagnostique Clinique: L’ensemble des signes ou symptômes pouvant révéler une anémie constituent le “le syndromes anémiques”, ces syndromes cliniques inconstant et non spécifique incluent: -une pâleur cutanée muqueuse -un état d’asthénie inhabituelle -des palpitation -et/ou une dyspnee d’effort a intensité variable Les 2 paramètres essentiels pour [poser le diagnostique de l’anémie sont le taux de l’hémoglobine et de l’hématocrite on parlera d’anémie : Taux hémoglobine inférieur a 13g/dl chez l ‘homme Taux d’hémoglobine inférieur a 11,5 g/dl chez la femme

37. L'anémie ferriprive - étiologie , diagnostic positif, traitement étiologique : HÉMORRAGIE CHRONIQUE. La cause la plus fréquente est la perte de fer par des saignements peu importants, méconnus ou négligés, mais répétés pendant des mois : a) d'origine digestive : ulcère gastrique, cancer gastrique, hernie de l'hiatus œsophagien, hémorroïdes, cancer colo-rectal, hémorroïdes, AINS, b) d'origine gynécologique : ménorragies et métrorragies , fibrome ou polype utérin, cancer utérin, déséquilibres hormonaux, dispositif intra-utérin c) dues à une diathèse hémorragique- maladie de Rendu-Osle AUGMENTATION DES BESOINS EN FER :physiologiquement, entre 4 mois et 2 ans, chez la femme enceinte et pendant l'allaitement période de croissance rapide de l'enfance et de l'adolescence DIMINUTION DES APPORTS un apport alimentaire insuffisant; - régimes riches en céréales, pauvres en viandes, sous-alimentation (personnes âgées et indigestes) DIMINUTION DE L'ABSORPTION DU FER Chélateurs de fer : thé manque d'acidité gastrique gastrectomisés et gastrites malabsortion intestinale stéatorrhées chroniques Maladie coeliaque, maladie de Crohn ,résections intestinales Autres : dons de sang répétés Diag positif - Hémogramme - Fer sérique diminué - TIBC augmenté - Test thérapeutique Traitement :

- Compenser les réserves - Traitement d’étiologie - Comprimé de Fumafer - Transfusion du sang en cas d’anémie sévère - Surveillance clinique ( hémogramme )

38. L'hemophilie - definition, tableau clinique, mesures preventives en cas de procedures hemorragiques indispensables Définition : L’hémophilie est une affection hémorragique héréditaire transmis par le chromosome X le garçon est systématiquement touché, les filles ayant 2 X ne seront atteinte que si les 2 X. Elle est du à un déficit ou l’absence d’un facteur de la coagulation. Diagnostic Clinique Les hémophiles A et B sont cliniquement identiques. L’hémophilie est une maladie non évolutif quelque soit la sévérité. La sévérité identique tout au long de la vie. Selon la sévérité de l'hémophilie, les hémorragies sont plus ou moins graves, plus ou moins fréquentes. Les hémophiles majeurs saignent spontanément, souvent de façon prolongée et récidivante. Les hémophiles frustes saignent plus rarement, le plus souvent après un traumatisme. Dans la forme majeure, les premières hémorragies surviennent vers l'âge de 3 mois-1 an. Les hémorragies non extériorisées sont les plus fréquentes. Les hémorragies surviennent souvent à l'intérieur des articulations (hémarthroses) : genoux, coudes, chevilles...L'articulation atteinte est chaude, gonflée, douloureuse. L'hémophile connaît bien les premiers symptômes annonçant la constitution d'une hémarthrose : gêne douloureuse à la mobilisation sans autre signe. Un traitement substitutif précoce évite sa constitution, diminue le nombre de perfusions de facteurs anti-hémophiliques et limite les séquelles. Les hémarthroses débutent vers l'âge de 2 ans, se répètent souvent sur la même articulation et l'évolution se fait vers l'arthropathie hémophilique chronique. Seule la précocité du traitement substitutif retarde l'apparition de cette grave pathologie. A terme en effet, le cartilage se détruit et des lésions osseuses apparaissent avec des douleurs de type mécanique, limitation du jeu articulaire, amyotrophie (fonte musculaire), attitudes vicieuses. LE TRAITEMENT DES SAIGNEMENTS : 1. MESURES PREVENTIVES EN CAS DE PROCEDURES HEMORRAGIQUES INDISPENSABLES POUR INTERVENTIONS DENTAIRES MINIMALES – application locale de produits hémostatiques (thrombase-coalgan) – rincer la bouche avec des inhibiteurs de la fibrine POUR LES PETITES INTERVENTIONS CHIRURGICALES OU INTERVENTIONS DENTAIRES MAJEURE – hémostase chirurgicale – DDAVP (desmopressine) (substance proche de la vasopressine qui stimule les cellules endothéliales pour produire F von Willebrand et FVIII- iv 60 min avant l’intervention/spray nasal. – FVIII pendant 3 jours POUR LES INTERVENTIONS CHIRURGICALES – FVIII avant l'intervention et 10-20 jours après jusque à la cicatrisation – des antifibrinolytique (ACIDE ALPHA AMINOCAPROÏQUE ou TRANEXAMIQUE) 3-4 jours après la chirurgie pour stabiliser le caillot

39. Les anticoagulants - Héparinothérapie o les héparines non fractionnées (HNF), o les héparines de bas poids moléculaires (HBPM) - Antivitamines K (AVK)- SINTROM, WARFAINE - Les nouveaux anticoagulants oraux directs (AOD) Dabigatran , Rivaroxaban, Apixaban

40. Anti-plaquettaires ou anti-agregants Ils inhibent l’activation et l’agrégation plaquettaire et ont donc une action sur l’hémostase primaire. Indications prophylaxie de la thrombose artérielle : cardiopathie ischemique, artheriopatie obliterante de membres inferioares, AVC ischemique, stenoze carotidiene Contre-indications : • Ulcère gastroduodénal évolutif ; • Maladie hémorragique ; • Hypersensibilité connue au médicament. Surveillance biologique : aucune. Antidote : aucun. 1. Aspirine 75-100 mg par jour 2. Plavix (clopidogrel), Brilique® (ticagrelor) - (chez les patients pour lesquels l’aspirine est contre-indiquée ou n’est pas supportée ou associé à l’aspirine après implantation d’un stent coronarien)