Lucrare Gradul I [PDF]

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Zitiervorschau

CHAPITRE I LE RỘLE DE LA LECTURE COMME OUTIL D’APPRENTISSAGE E CLASSE DE FLE I.1. La définition de la lecture D’après les investigations qu’on va effectuer sur la lecture, on va decouvrir dans cette thèse qu’on va essayer de définir premièrement le terme ,,lire ‘’et depuis de parler sur les formes de la lecture, parce que l’une de l’importance essentielle de comprendre la langue française est de faire beaucoup lire ses étudiants. En tenant compte de ce sujet qu’on va concentrer sur les difficultés de la lecture du français langue étrangère,on va définir exactement le terme,, lire’’. Celui-ci consiste dans les signes graphiques d’une langue, mentalement ou à haute voix les sens que ses signes ou leur liaison présentent et leur relier un sens. Gérard Chauveau, un grand chercheur à L’INRP (Institut national de recherche pédagogique) considère que l’acte de lire est : « Le produit de processus primaires (mise en correspondance entre graphème et phonème, déchiffrage partiel d’un mot, reconnaissance immédiate de syllabes ou de mots) et de processus supérieurs (intelligence de la langue, prédictions syntaxico -sémantique, recours au contexte précédent ou suivant les éléments à identifier) ».1 D’après le dictionnaire Larousse la lecture est définie comme :,, une pratique signifiante qui vise à donner un sens à un ensemble des mots qu’est le texte’’. 2 On va dire que ,,lire’’« c’est être capable d’effectuer les conversions phonèmes/morphèmes, lire c’est construire soi-même une ou plusieurs significations. Enfin, lire c’est certes « construire une ou plusieurs significations’’3. La lecture represénte une activité personnelle qui pose en jeu d’autres mécanismes complexes qui dévélopper à une information écrite. L’ apprentissage est considéré comme l’un des éléments obligatoires et primordiaux à l’école. Premièrement, avant de réaliser notre thèse, nous supposons d’abord qu’il est nècessaire de reliefer quelques définitions de ce concept pour bien savoir le contenu. D’après le dictionnaire Larousse, la lecture est définie come :,, une pratique signifiante qui vise à donner un sens à un ensemble des mots qu’est le texte’’.4 Robert Galisson et Daniel Coste définissent la lecture comme l’: « action d’identifier les lettres et de les assembler pour comprendre le lien entre ce qui est écrit et ce qui est dit » 5 .Dans 1

Gérard Chauveau, Les processus interactifs dans le savoir-lire de base, Revue française de pédagogie, 1990, p.24 Larousse : Dictionnaire de français, éd. Larousse, France, 1997. p.246 3 Ibidem 4 Ibidem 5 Galisson Robert, Coste Daniel : Dictionnaire de didactique des langues, éd. Hachette, Paris, 1976, p.312 2

ce sens ajoute Vincent Jouve : « une fois qu’il a perçu et déchiffré les signes, le lecteur tente de comprendre de quoi il est question »6. Dans ce chapitre ,nous allons essayer

de mettre en valeur l’importance de

l’enseignement/l’apprentissage de la lecture. Corena Cristiana dit que: «la lecture peut être définie comme une construction de signification, réalisée par une personne (adulte/enfant) à partir d’un texte écrit dans un contexte donné. L’activité de la lecture s’analyse en deux composant, l’identification des mots et la compréhension. » 7 La lecture est une action de lire, de déchiffrer visuellement des signes graphiques qui traduisent le langage oral. Elle représente un procès de lire et de de déchiffrer visuellement des signes graphiques qui traduisent le langage oral, en tenant compte de mémoriser les signes d’écriture.On va constater que la lecture bénéficie d’une importance primordiale parce qu’elle demeure l’apprentissage le plus important dès les premières années scolarité. Corena Cristiana considère que :« l’activité de la lecture s’analyse en deux composant, l’identification des mots et la compréhension.8 En ce qui

concerne l’etymologie du

terme,,lecture’’,on va decouvrir que ce mot est d’origine latin.Il provient du terme ,,lectura’’qui signifie cueillir, choisir, lire. D’après Jose Morais ,,la lecture est une activité de compréhension d’une information écrite.9 Pendat l’Antiquité, savoir lire était en opposition avec la capacité d’oraliser un texte .Pour bien comprendre ce que j’’ai mentionnè ci-dessus ,je veux vous expliquer que pour bien lire, il fallait être capable de tout sonoriser.À partir de cette réalité,Berthier met en évidence que la « langue est d’abord et pour longtemps une réalité phonétique avant d’apparaître à l’enfant dans sa manifestation scripturaire. . Une fois cette étape franchie, la compréhension venait de surcroît, comme un aboutissement, un couronnement naturel. Ainsi, « Lire, c’est donner de la voix ».10 Les textes étaient moins communs au Moyen âge parce que seulement quelques gens savaient lire. Dans les monastères,les livres sont écrits ou reécrits par des moines. AU XVIII-e siècle,appellé le siècle du « livre roi », on va découvrir qu’il s’agit d’une épidémie de lecture , d’une frénésie de lire. En1940, le livre de poche est publié , fait qui change la mentalité des lecteurs. Grȃce aux textes classiques et simples et à son prix bas,il attrappe beaucoup de lecteurs.Dans les années 1960, la lecture représente l'un des pylônes de l'enseignement.

6

Vincent Jouve, La lecture, éd. Hachette, Paris, 1993, p.10 CORENA Cristiana « Le rôle de la lecture dans l’apprentissage et l’utilisation du FLE », Le français de demain. ,p.55 8 Ibidem,p.56 93 MORAIS, J, « L’art de lire » Odile Jacob, Paris, 1994. p.13. 10 Idem 7

Pour mettre en évidence le terme ,,la lecture’’, on doit faire appel à d’autres termes qui sont indispensables de cette activité. Nous pouvons les définir dans les termes suivants : Savoir-lire Savoir-lire constitue un mise scolaire et social important pour toute activité. Gaston Mialaret dans son ouvrage ,,L’apprentissage de la lecture’’considère que ce terme pédagogique représente le processus de comprendre et d’interpréter la signification d’une suite de mots écrits et par cette cause il dit que: « savoir lire c’est être capable de transformer un message écrit dans un message sonore suivant certaines lois bien précises. C’est comprendre le contenu du message écrit, c’est être capable de le juger et d’en apprécier la valeur esthétique »11.Par d’autre part, savoir lire représente la capacité de déchiffrer, de sonoriser un texte écrit. Nous devons savoir associer sa lecture au type d’écrit lu et depuis ajuster sa lecture au but recherché. Apprendre à lire Lucchini Silvia souligne que ce terme est : « apprendre à lire c’est comprendre que des signes représentent des sons, c’est comprendre le principe alphabétique, même si lire n’a pas de sens si on n’accède pas à la signification de l’écrit. Autrement dit la compréhension ne peut pas se produire sans décodage, alors que le décodage peut exister sans compréhension, mais ce n’est évidemment pas souhaitable »12. Donc, le terme lire est très important dans la vocabulaire des gens et représente la capacité d’apprendre à déchiffrer des chaînes de mots et à en décoder le sens.Ainsi pour connaître exactement le sens d’un texte écrit l’élève doit savoir décoder chacun des mots et s’en souvenir pour les associer aux autres mots. Le déchiffrage Robert Galisson dit que que le déchiffrage contitue une méthode par laquelle le lecteur essaie d’identifier les lettres puis les associer aux sons correspondants : « l’acte de lire serait le produit de processus primaires, mise en correspondance entre graphème et phonème, déchiffrage partiel d’un mot» 13. Le décodage Selon R. Legendre, « Le décodage est une opération consciente ou inconsciente qui se produit tant à l’oral qu’a l’écrit, et à laquelle le récepteur transforme le message un certain code, en une formulation dont il pourra mieux comprendre la signification». 14 Le décodage représente la capacité d’ identifier tous les mots d’un écrit ou oral avec un objectif d’obtenir le sens.

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Mialaret Gaston : L’apprentissage de la lecture, Presses universitaire, Paris, 1966.p.30 Lucchin Silvia, L’apprentissage de la lecture en langue seconde, Ed.E.M.E coll IRIS, Cortil-wodon, 2002, p.35 13 Galisson Robert, Coste Daniel : Dictionnaire de didactique des langues, éd. Hachette, Paris, 1976, p.312 14 Legendre Renald,Dictionnaire actuel de l’éducation,éd.Guerin Canada,p.456 12

I.2. Les objectifs de l’acte de lire La lecture représente aussi un lieu très important dans l’enseignement primaire.Par ce terme l’élève dispose de la capacité d'apprendre des activités différentes. L’apprenant lit pour communiquer, pour comprendre, pour informer et s’informer. En fait, chaque élève a la possibilité de lire un texte à sa manière pour cela nous allons souligner les objectifs et les fonctions de cet acte. Lire pour comprendre À l’ oppinion d’Anne-Marie Chartier et Hébrard jean : « lire c’est comprendre » 15. La lecture et la compréhension sont en parfaite liaison.Ainsi que la compréhension d’un texte dépend toujours de la lecture. Lire pour communiquer Pour faciliter la communication,on va apprendre lire.L’apprenant met en evidence quelques tâches,pour le cycle primaire, comme la lecture à haute voix qui stimule les élèves et place le caractère communicationnel de la lecture. Lire pour s’informer En ce qui concerne l’apprentissage, les élèves lisent pour acquérir des informations différentes.Pour ce concept ,on va utiliser toujours les écrits informatifs parce qu’on peut donner des éléments de réponse aux questions posées par les pairs. Lire pour savoir-lire Hébrard Jean affime que: « lire ne consiste pas à aller du texte à sa signification possible, mais au contraire, à faire des hypothèses sur une signification possible, puis à vérifier ces hypothèses dans le texte »16. À partir de ce que le chercheur, Hébrard Jean , dit ci-dessus, on peut souligner que par la lecture, le lecteur se permet de formuler quelques hypothèses à partir des idées directrices du texte et qu’il vérifie au fur et à mesure de l’acte de lire. Lire pour plaisir Poslaniec Christian affirme qu’alors : « quand on parle de lecture-plaisir, c’est tout cela qu’on évoque le plaisir n’étant que la façon de ressentir, d’exprimer, le fait d’avoir vécu intimement un moment de vie imaginaire paraissant avoir plus de réalités durant le temps de la lecture que la lecture elle-même »17 Il nous étale l’idée par laquelle le terme lire n’admet pas à apprendre seulement les codes pour discerner la signification.Les professeurs doivent encourager les élèves à lire pour developper leur propre imagination, pour découvrir en lisant les plaisirs et les profits du texte.

I.3. Le principe d’identification des mots 15

Chartier Anne- Marie et Hébrard Jean,Discours sur la lecture,Revue française de sociologie,2002,p.44 Hébrard Jean, Du parler au lire, in diagramme pour la lecture. Ed, O.N.P.S, Algie, 1990, p.102 17 Poslaniec Christian, Donner le goût de lire, éd du sorbier, Paris, 2001, p.12 16

Pour choisir le mot-clé du texte , le lecteur faut associer une donnée visuelle à une connaissance déjà apprises du fait de l’apprentissage de la parole, la perception des phonèmes qui les élaborent et ses significations. La découverte des mots consiste en deux voies : la voie directe et la voie indirecte. La voie directe (voie d’adressage)

Wahiba Gourdache,, Le rôle de la lecture en français langue étrangère, Mémoire de magistère” dit que : « La voie d’adressage est par contre, surtout utilisée pour traiter les mots écrits familiers que nous avons stockés en mémoire au fil de nos expériences respectives de lecture. Cette procédure est la seule qui permet de lire des mots irréguliers » 18. L’identification d’adressage ou lexicale a un rapport direct avec la mémorisation. Si le lecteur bénéficie immediatement de l’image ortographique du mot, il le reconnaît déjà visuellement, auditivement et sémantiquement.

La voie indirecte ( La voie d’assemblage) 18

Wahiba Gourdache: Le rôle de la lecture en français langue étrangère, Mémoire de magistère, Université El Hadj Lakhder Batna, 2006-2007, p.39

La voie indirecte nommée aussi la voie d’assemblage dite ou voie phonologique, où le lecteur se trouve dans la situation de lecturer un mot inconnu en divisant par syllabes. À cause de cela , le mot donné est prononcé et comparé aux mots proches dont il a déjà l’image auditive dans la mémoire.

I.4. Les étapes de la lecture Hawken Jean met en évidence l’idée par laquelle : « pour faciliter l’apprentissage de la lecture, on doit segmenter la tâche de lecture en trois séquences essentielles: pré-lecture, lecture et après lecture »19. Partant de l’idée de Jean Hawken, on va constater exactement que le processus de lecture se partage en trois étapes. À cause de cela, l'apprenant se trouve en situation d’interaction directe avec le texte et le contexte de lecture afin d'en construire le sens. Les trois étapes de la lecture dispose d’une fonction comme: - la planification évoque la pré-lecture, - la gestion évoque la lecture, le réinvestissement - la réaction évoque la post-lecture .En conclusion , la didactique des langues étrangères se concentre de plus en plus au processus d’apprentissage de la lecture. À cause de cela,on va mettre l’accent toujours sur les connaissances et les habilités intellectuelles de l’apprenant. La pré-lecture/ moment de découverte Pendant cette prélecture, l’élève fait connaissance avec les ressources de lecture. Il faut trouver les notions impotantes de son sujet, de sa structure ou son genre,depuis,il essaye formuler différentes hypothèses en ce qui concerne des informations contenues dans le texte.L’apprenant fait appel aux connaissaces antérieures pour savoir comprendre le texte donné. 19

Hawken Jean, cité par Bouchamekh Hadjer, Les difficultés de la lecture chez les apprenants du français langue étrangère, Mémoire de master, Université Kesdi Merbah Ouargla, 2103/2104. p.13

La lecture/ moment d’analyse Pendant cette étaps,l’élève adopte les différentes méthodes d’administrer sa compréhension. En même temps, l’apprenant peut évaluer les hypothèses formulés pendant la pré-lecture et gérer ses informations. La post-lecture/moment d'évaluation En cette phase,l’objectif important de l’apprenant consiste dans la compréhension globale du texte. Hadjer Bouchamekh dans,, Les difficultés de la lecture chez les apprenants du français langue étrangère” dit que : « une fois les informations sont extraites du texte, les apprenants vont s’en servir pour

réaliser un projet ou atteindre des objectifs fixés ». 20 À cause de

cela,l’apprenat peut analyser et évaluer en mȇme temps ses nouvelles acquisitions.Le lecteur peut ȇtre plus proche de le processus de lecture et de l’exploiter en diverses situations de communication ou d'apprentissage. I.5. Les stratégies de la lecture : Parfois,les enseignants du FLE évoquent les grandes difficultés auxquelles ils sont confrontés lors des cours de lecture. On va utiliser le concept ,,la stratégie de lecture’’ pour déchiffrer la méthode par laquelle un texte donné peut ȇtre lu. En mȇme temps, on doit souligner qu’un texte n’est pas similaire à une stratégie de lecture. Pendant la séance de lecture, l’enseignant peut utiliser, lui-mȇme,une seule de toutes les stratégies, ou plusieurs, ou l’une, après l’autre. À partir de cette idée,on va souligner le fait que l’apprenant se trouve dans la situation de choisir les stratégies de lecture utilisées pour une meilleure compréhension du texte donné. Pourtant,l’apprenant doit tenir compte de la modalité de lecturer un texte donné et d’appliquer la stratégie de lecture correspondante. Le principal objectif de l’enseignant n’est pas de choisir qui est un lecteur mauvais ou bon mais de se trouver dans la situation d’adopter la stratégies correspondante d’apprendre lire en français.Il faut cependant insuffler aux jeunes le goȗt de la lecture,en tenant compte des objectifs que chacun d’eux s’est fixé. En conclusion ,la stratégie de lecture représente un moyen ou une combinaison de moyens que le lecteur positionne intentionnelllement en œuvre pour mieux comprendre un texte.

I.6. Les différents types de lecture En réalité, la lecture est divisée, en fonction des énoncés et des objectifs du lecteur, en plusieurs types de lecture. I.6.1 La lecture sélective ou de repérage

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Hadjer Bouchamekh, Les difficultés de la lecture chez les apprenants du français langue étrangère, Mémoire de master, Université Kesdi Merbah Ouargla, 2103/2104. p.13

« Cette technique de lecture sert à évaluer l’utilité et l’importance d’un ouvrage et à repérer les parties les plus significatives dans le cadre de son travail »21 Par la lecture sélective on va découvrir les informations intéressantes; le lecteur dispose de la libérté de lire la partie qui le concerne.On va utiliser cet type de lecture pour lire la couverture du livre, la préface, la table des matières et l’index.On va mettre sur le premier paragraphe de chaque chapitre,sur un mot-clé du texte donné…etc. I.6.2 La lecture écrémage ou balayage S. Giguère considere que : « l’écrémage est l’une des stratégies les plus utilisées.22Pendant ce type de lecture, le lecteur sélectionne seulement ce qui est très important,en parcourant tout le texte.En bref, cette lecture est utilisée pour extraire l’essentiel du texte sans le lire en totalité . Cette technique consiste à comprendre l’essentiel du texte sans lire la totalité des mots. En général,elle s’utilise pour analyser l’importance d’un article et de trouver les passages importants dans le cadre de son travail. I.6.3 La lecture active Par cette étape, l’apprenant doit extraire en détail le contenu d’un document en faisant appel à la prise de notes, pour mieux comprendre le texte .Thuot.J dans l’oeuvre,, Etudier en psychologie à la Téluq: Questions et réponses’’ dit que:« la lecture active est une technique pour stimuler ses capacités intellectuelles dans le but de mieux comprendre la pensée de l’auteur et ainsi être en mesure d’extraire les informations significatives, de se situer par rapport à celles-ci en jugeant de leur qualité »23 I.6.4 La lecture à haute voix Pour la compréhension active des textes.on doit utiliser une technique qui consiste à oraliser le fragment.le récit, la nouvelle,etc... Sophie Moirand affirme à ce propos que : «la subvocalisation ralentit considérablement la vitesse de lecture et même la qualité de la compréhension.» 24 Par la technique ,,lire à haute voix’’le lecteur se trouve en situation d’améliorer la prononciation en tenant compte de la position de la des mots et subvocalisation de chaque mot et chaque syllabe. À cause de cela, le lecteur commence à améliorer sa prononciation et sa diction . I.6.5 La lecture silencieuse

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Thuot.J, Etudier en psychologie à la Téluq: Questions et réponses ; In http://www.teluq.ca/psyprog/html/d129(1).htm. Consulté le : 20/03/2017 22 Sylvie Giguère : Stratégies de lecture chez les élèves de deuxième année du primaire, Département d’étude française et de traduction, Université Laurentienne, sd, p.71 23 Thuot.J, Etudier en psychologie à la Téluq: Questions et réponses ; In http://www.teluq.ca/psyprog/html/d129(1).htm. Consulté le : 20/03/2017 24 Sophie Moirand, cité par Seghiour Sabrina, Le rôle de la lecture-compréhension dans l’amélioration de la production écrite en FLE, Mémoire de master, Université de Msila, 2014-2015, p. 31

Lire silencieusement: « c’est lire avec l’oeil parcourant les lignes et assurant une compréhension immédiate du sens pratiquée pour son utilité, elle a sa place dans l’éducation en raison de sa valeur éducative elle donne l’impression d’intimité et de confidence d’où naissent le goût et la passion de la lecture».25 Enfin, on peut définir la lecture silencieuse comme une lecture pour soi; une lecture mentale. Elle se réalise par sa prononciation,seulement à l’aide des yeux qui parcourent les mots du texte donné. Par rapport de la lecture à haute voix, la lecture silencieuse est plus efficace parce qu’elle peut permettre l’accès au sens. I.7. L’importance de la lecture dans le contexte scolaire André Chagnon dit que dans le contexte scolaire la lectute est plus importante parce que « selon les toutes dernières découvertes scientifiques, nous faisons beaucoup plus que donner du plaisir à nos enfants ou les combler de joie lorsque nous leur faisons la lecture. Nous les aidons également à élargir leur vocabulaire et à acquérir des compétences langagières (telles que l’écoute attentive et la compréhension). Cela leur permettra d’apprendre à communiquer et favorisera leur apprentissage de la lecture quand ils seront plus âgés »26. La lecture joue une importance primordiale dans toutes les reussites scolaires,en mettant l’accent sur toutes les disciplines.Enfin, la lecture est la seule technique par laquelle les apprenants peuvent améliorer leurs compétences( communictive,linguistique,). Les meilleures avantages de la lecture sont : 

le lecteur développe son vocabulaire.



enrichir le sens de l’imagination.



apprendre s’exprimer correctement.



aider le lecteur d’améliorer l’action de rédiger un texte.

Bref , on va conclusioner que la lecture répresente un outil d’apprentissage important en classe de FLE parce que le lecteur peut exposer ses informations,de présenter ses impressions et de fragmenter. La lecture occupe une place centrale dans l’enseignement primaire. Elle incite toujours les didacticiens et les chercheurs en sciences de l’éducation à réfléchir à propos des méthodes efficaces pour son apprentissage. À partir de la méthodologie d’enseignement-apprentissage de la lecture.on va présenter cette méthode , dans le cadre scolaire, par quelques approches. Claudette Cornaire et Claude Germain affirme dans l’ouvrage ,,Le Point sur la lecture ”,qu’ : « un bref retour sur chaque approche et sur son orientation théorique sous-jacente,nous permet de mieux comprendre 25

Ifadem Niger, Agence universitaire de la francophonie, In: http://ifadem.org/fr/search/node/la/%/20lecture Consulté le: 21/03/2017 26 André Chagnon, « L’importance de la lecture », Naître et grandir, In : http://naitreetgrandir.com Consulté le: 22/03/2017

cette discipline en voie de constitution qu’est l’enseignement/apprentissage de la lecture en langue seconde et de mettre en lumières les lignes de force des expériences antérieures »27 I.7.1 L’approche traditionnelle L’approche traditionnelle consiste dans l’enseignement/apprentissage d’une langue qui est axé sur l’écrit et n’invite pas l’apprenant de lire; lire répresente un moyen d’apprendre à écrire. En tenant compte de cela,on va créer quelques liaison oboligatoire la langue maternelle et la langue étrangère à l’aide de la traduction. Elle donne la posibilté aux apprenants d’acquérir un bagage lexical et de bonnes connaissances grammaticales pour réussir de communiquer corectement. I.7.2. L’approche structuro-globale audio-visuelle(SGAV) L’approche structuro-globale audio-visuelle(SGAV )met en évidence la psychologie béhavioriste et de linguistique structurale.Ici, l’apprentissage d’une langue consiste dans un processus mécanique dont l’apprenant acquiert des structures simples de la langue courante. Cependant l’apprenant se trouve toujours dans la situation de maitrîser le système phonétique de la langue cible ne lisant ce qu’il a enseigne oralement. Par l’activité lire à haute voix ,on va suivre la bonne prononciation et l’intonation ,en tenant compte de l’ ensemble de questions pour mieux comprendre le texte donné. I.7.3. L’approche cognitive L’approche cognitive est fondée en 1970 ,en mettant en évidence l’idée par laquelle l’apprenant doit souligner ,en mȇmes temps, sa structure cognitive pour mieux comprendre l’apprentissage. Pour une meilleure compréhension du texte, l’apprenant ,en faisant appel à l’acte de lire,doit disposer de la capacité de répondre à un certain nombre de question .À partir de cela, l’approche cognitive dévoile l’accent , dans cette activité, par la compréhension, le mécanisme et le rôle de la mémoire. Par conséquent, la lecture dispose d’une fonction cognitive complexe qui demande un mouvement oculaire pendant la lecture.En tenant compte de cette idée, J. Y. Baudoin, dans son ouvrage « Psychologie cognitive » dit que: ,,la lecture comme une activité cognitive qui vise à traiter l’information écrite pour en construire sa signification. Il voit que l’enfant avant qu’il apprenne à lire, doit d’être doté par un grand nombre de mots dans leurs formes vocales’’ 28.Par l’apprentissage de la lecture on va dévoiler les formes écrites de ces mots et à comprendre les principes.

27 28

J.Y.Baudoin ,Psychologie cognitive , éd.Bréal, 2007,p.145

I.7.4. L’approche communicative L’approche communicative met en évidence l’dée par laquelle la langue représente un pilier de communication, d’interaction entre deux ou plusieurs individus. En tenant compte de cela, lacte de lire dévoiler des composantes textuelles, linguistiques, situationnelles , référentielles . Cette modalité fait partie du processus de communication dès la construction du message , en tenant compte des propres objectifs de l’apprenant.En effet ,par la mèthode de la lecture ,cette approche est définie comme un processus de communication au cour duquel le lecteur reconstruit un message à partir de des propres objectifs de communication. À partir de cela, l’apprenant met en évidece ses connaissances, ses compétences et ses stratégies pour dévoiler la meilleur compréhension du texte donné

I.8. Les méthodes de la lecture Orsenna Emille considère que la méthode d’enseignement de la lecture représente:,, un ensemble des principes qui organisent des orientations et la mise en oeuvre de l’enseignement de la lecture29.À cause de cela,elle propose plusieurs types de lecture.Le pricipal but de toutes le métodes est de faciliter l’apprentissage de la lecture et d’une manière à autre réussir transformer chaque enfant dans un lecteur expert. Les méthodes de lecture les plus impotantes sont: I.8.1.La méthode synthétique (syllabique ou combinatoire) La méthode synthétique (syllabique ou combinatoire ) s’est centrée seulement par des lettres, des sons, depuis des syllabes et réussir lire finalement les mots.On va combiner progressivement des consonnes et des voyelles pour obtenir des syllabes et des mots. I.8.2.La méthode globale. L’enfant doit apprendre et reconnaître visuellement les mots ou les groupes de mots, puis à les décomposer en syllabes puis en lettres. I.8.3.La méthode mixte. La méthode mixte est la plus utilisée dans toutes les écoles.Elle consiste dans la combinaison des éléments des deux méthodes précédentes.Pour la meilleure compréhension du texte donné,on va faire appel à une sorte de code alphabétique qui consiste dans la combinaison des lettres et des syllabes pour réussir à déchiffrer les mots et lire des phrases et des petits textes. 29

Orsenna Emile, Cité par : Boukhamekh Hadjer, Les difficultés de la lecture chez les apprenants du français langue étrangère, Mémoire de master, Université Kesdi Merbah Ouargla, 2103/2104. p.14

I.8.4. La méthode interrogative La méthode interrogative consiste exactement dans la participation des apprenants qui font appel aux diverses questions pour mieux comprendre le texte. Au début du cours,l’enseignant, pour reussir atteindre ses objectifs ,fait appel aux diverses activités pédagogiques. I.8.5.La méthode indirecte La méthode indirecte est utilisée dès la 3ème année primaire.Par cette méthode l’apprenant a déjà reçu un enseignement initiale en langue arabe sur la base de la pratique orale et écrite.Pour comprendre exactement le français langue étrangère,on va faire appel aux diverses strategies de la langue arabe..

I.8.6.La méthode répétitive L’importance de la méthode répétitive consiste dans la répétition.L’enseignant va insister sur l’efficacité de la répétition en tant que méthode pédagogique de la langue .J.T.Dutoit dans l’ouvrage , « Dire, lire, écrire, enseigner le français en deuxième méthode », affime que:,,Lors de la lecture, la correction phonétique se fait tout d’abord à partir des répétitions systématiques par l’apprenant de chaque réplique du dialogue ou de chaque échange verbale.”30

I.9. L’importance de la lecture dans l’enseignement du FLE La lecture constitue l’une des étapes les plus importantes de la condition humaine car elle nous permet d’echapperde à la vie quotidienne pendant une courte période,développer notre imagination et aussi une étape est une phase indispensable et utile dans la vie de chaque personne car elle stimule notre imagination et développe notre sens de la critique. Comme elle est aussi un facteur pour s’enrichir, d’apprendre de nouvelles choses. -

Par la lecture,l’apprenant acquiert à mieux s’exprimer, à communiquer, à argumenter, à mettre en évidence son opinion personnelle enrichie. Le français de demain met en évidence l’idée par laquelle ,, elle inculque des valeurs morales grâce aux messages que nous percevons lorsque nous lisons de plus des valeurs intellectuelles du vocabulaire que nous en tirons.’’31

30 31

DUTOIT, J.G « dire, lire, écrire, enseigner le français en deuxième méthode GALISSO.R. et COSTE.D. Dictionnaire de didactique des langues, Paris : Hachette, 1976

Pendant la classe de FLE, la lecture représente une carrefour pour toutes les compétences : graphique, phonologique, grammatical…etc. Par ces types de compétences on va souligner l’idée par laquelle l’acte de lire représente un processus complexe où l’apprenant doit exploiter plusieurs opérations en même temps. On peut dire qu’en français langue étrangère,on peut dire qu’un le mécanisme de la lecture commence de l’intermédiaire par un effort soutenu et d’un travail continu.D’autre part,on va souligner que la lecture est une méthode qui stimule l’intérêt et la curiosité des enfants. Cornea Cristiana dans l’ouvrage « Le rôle de la lecture dans l’apprentissage et l’utilisation du FLE’’affirme que:,,la lecture représente un travail de déchiffrement des mots inconnus, d’identification des mots connus, un travail de recherche d’analogies qui permet aux apprenants de comprendre le sens global.’’32 I.9.1. La lecture dans une classe du FLE Pour la meilleure compréhension du texte donné et l’évaluation des productions des élèves,on va mettre en évidence de différents types de texte qui exigent,en mȇmes temps, des stratégies et des compétences diversifiées. A/ Les principales typologies : Werlich distingue cinq types de textes : 

Le texte descriptif qui présente des arguments dans l’espace.



Le texte narratif : concentré sur des déroulements dans le temps.



Le texte expositif : associé à l’analyse et à la synthèse de représentations conceptuelles.



Le texte argumentatif : centré celui-ci sur une prise de position.



Le texte instructif : (ou prescriptif, exhortatif) qui incite à l’action.

En réalité,les didacticiens parle seulement de types de textes enseignés en classe du 5ème. Le texte narratif : Le texte narratif consiste dans la présence d’au moins un personnage qui pose des actions dans le temps et l’espace. La structure d’un texte narratif s’articule généralement autour de cinq étapes. 1. la situation initiale 2. l’élément déclencheurs, 3. les péripéties, 4. le dénouement, 5. la situation finale. Fonction/intention de l’auteur Raconter. 32

On peut le trouver dans… Caractéristiques Reportage, journal, fait divers, Imparfait et passé simple ou

CORENA Cristiana « le rôle de la lecture dans l’apprentissage et l’utilisation du FLE », Le français de demain

Faire le récit d’évènements.

roman (policier, d’aventure,

présent de narration.

Faire revivre une action passée de science-fiction, …) conte,

Indicationstemporelles,

réelle ou faire vivre une action

légende fable.

actions, évènements,

imaginaire.

Nouvelle, texte historique.

personnage, narrateurs,

Fiction.

présence d’un point de vue. Focalisation

Le texte explicatif Le texte explicatif consiste dans le fait que le narrateur se trouve dans la possibilité d’expliquer un fait , une affirmation.

Les textes explicatifs répondent à des questions de compréhension, du genre. La structure du texte explicatif est très simple.En introduction de celui-ci,on va exposer le sujet de l’explication et présenter les aspects qui appellent des explications.En général, on va présenter une phase explicative qui s’articule autour des formulations reliées au « parce que ». En ce qui concerne l’étape conclusive, elle est facultative.En bref , il ne s’agit jamais de la conclusion. Fonction/intention de l’auteur Expliquer.

On peut le trouver dans … Ouvrage de vulgarisation

Caractéristiques Présentde vérité générale,

Analyser un phénomène pour

scientifique, article de fond

mots techniques, passage de

qu’il soit bien compris.

manuel scolaire.

théorie à l’exemple (définition

Faciliter la compréhension.

puis exemple).

Le texte perspectif Parfois, le texte perspectif se trouve ,souvent ,dans différentes situations d’ȇtre associer avec les textes explicatifs et descriptifs. À cause de cela, on va pouvoir le reconnaître avec le tableau suivant : Fonction/intention de l’auteur Forcer à

On peut le trouver dans… Recettes de cuisine, notice,

Caractéristiques Emploi de la 2ème personne

Proposer une action

mode d’empoi, posologie des

(parfois 1ère personne du

Donner des consignes

notices de médicaments, lois,

plurielle)

règlements, exercice,…

Présence de l’imparfait ou l’infinitif ou future. Présence d’ordres consignes.

I.9.2.L’activité de la lecture en classe La démarche de la lecture met en évidence que : 

pour une maîtrise du code et une construction du sens, l’enseignant fait appel aux acquis anterieurs des apprenants.



on va utiliser différentes strategies de lecture pour approfondir la compréhension de la lecture.

Pour l’approche du texte donné(court ou long),on va faire appel à une démarche didactique de la lecture, qui se divise en trois moments :  Un moment de découverte (mise en situation)

En ce qui concerne la découverte du texte donné,on va utiliser seulement des éléments périphériques ou paratexte (la silhouette du texte, le titre, les sous-titre, l’illustration…).Ici, on va formuler des questions et des hypothèses.  Un moment d’observation méthodique (analyse/production) Le moment d’observation méthodique est centré par des questions. Étant donné que l’élève entre en contact direct avec le texte donné , que l’enseignant utilise quelques questions posées par lui-mȇme avec soin, chacun va formuler quelques idée importantes pour la meilleure compréhension du texte. À cause de cela, il s ‘agit d’une phase d’échange entre les élèves, on va vérifier hypothèses et réponses , on va les expliquer, on va les corriger en mettant des éléments (mots, phrases) dans le texte. Par ces moments d’ intéraction entre les élèves on va réussir la meilleure compréhension du texte donné. L’enseignant doit tenir compte de toutes les réponses données (vraies ou fausses).  Un moment d’évaluation (pour faire le point) En tenant compte des objectifs établis par l’enseignant,on va réussir à faire une meilleure évaluation sur la lecture qui est définie par rapport aux objectifs qu’on s’est fixés et porte précisément sur les compétences liées aux activités de lecture. Elle consiste en: 

l’évaluation de la compréhension



l’évaluation de la lecture expressive ( liaisons, ton, vitesse de lecture, prononciation). I.9.3. Les quatre dimensions de la lecture sont I.9.3.1. Identification des mots L’importance du texte donné consiste dans le déchiffrage des mots inconnus.Chaque mot

cité est consitué d’ une unité orthographique qui correspond ,en mȇme temps, à une unité phonologique spécifique. À cause de cela,l’apprenant doit dévoiler sa richesse de connaissances lexicales ,ortographiques, en faisant appe l à la capacité de mémoriser tous les mots que l’enseignant les expose. En effet, l’élève doit se constituer un ensemble de connaissances lexicale, orthographiques en mémorisant des mots qu’il rencontre ou des sens différents. Selon Sylviane Valdois le lecteur dispose de deux accès : un accès lexical orthographique (mots déjà connus) et un accès lexicale phonologique (mots non mémorisés). Par ces deux accès on va associer des éléments constitutifs pour réussir identifier un mot écrit, en allant par plusieurs phases

jusqu’à la prononciation de ce mot. En général , pour la

prononciation du mot donné , il s’agit d’un va –et- vient qui consiste en l’exploitation visuelle

du mot , l’ identification des lettres et la représentation orthographique, phonologique et sémantique. I.9.3.2. La compréhension : En ce qui concerne la lecture, la compréhension représente la dimension la plus privilégiée. Les plusieurs didacticiens ont considéré que le concept « d’apprendre à lire à l’école » se divise en quatre objectifs: 

poser l ‘accent sur l’enrichissement du vocabulaire de l’apprenant. Il faut reconnaître les nouveaux mots et savoir donner les synonymes, les antonymes et aussi lecturer et raconter le texte donner les explications à travers la lecture des textes.



savoir gérer toutes les informations pour la compréhension

globale

du texte.

L’apprenant doit être capable de créer un texte ou bien lier une image d’un texte, et aussi argumenter. 

mémoriser les nouvelles connaissances représente une méthode intégratrice dans ces objectifs.



Ensegner aux apprenants de contrôler , réguler et autoévaluer leur propre activité de lecture.La satisfaction de l’apprenant consiste dans la capacité de trouver l’enchaînement et la cohérence du texte.

- Michel Fayol affirme que cette dimension est si important, lorsqu’il dit : lire est «un processus dynamique dont l’objectif est la construction d’une représentation, d’une interprétation, que l’auteur a effectivement à rédiger et oblige le lecteur à faire appel à ses connaissances conceptuelles et langagières ».33 Selon

Michel Fayol la compréhension

représente : « l’objectif de la lecture est la

compréhension d’un texte. L’objectif qui se trouve dons en dehors de l’activité elle-même. Pour ce faire le lecteur passe par un double traitement de l’information : le traitement des mots écrits et la compréhension du contenu ».34 En conclusion, la compréhension représente une phase importante dans l’activité de lecture et dans l’enseignement du français langue étrangère I.9.3.3 Les productions d’écrits : Les productions d’écrits sont centrées sur les activités des apprenants et comme l’objectif la recherche et l’organisation de l’information, en mettant l’accent sur le thème posé. En général, les élèves se confrontent avec plusieurs problèmes au niveau de la production écrite; l’incapacité de formuler des phrases,la présence d’un vocabulaire faible, en mettant en évidence la qualité de production. Dans l’acte de la lecture, le vocabulaire et la compréhension

33

sont deux des

Michel, Fayol. «La compréhension : évaluation, difficultés et intervention ». Conférence de consensus, Paris 4-5 décembre 2003 34 Idem

éléments les plus importants. En tenant compte de l’identification et de la signification des mots donnés, le lecteur met en évidence quelques habilités (le décodage et la fluence de lecture). Selon

Michel Fayol la compréhension

représente : « l’objectif de la lecture est la

compréhension d’un texte. L’objectif qui se trouve au dehors de l’activité elle-même. Pour ce fait le lecteur passe par un double traitement de l’information : le traitement des mots écrits et la compréhension du contenu ».35 I.9.3.4.Acculturation : Cette dimension consiste dans l’assimilation et l’intégration d’une culture, en mettant l’accent sur l’écrit. Les textes qui suscitent l’intȇret des apprenants au monde de l’écrit sont les poèmes et la littérature jeunesse. À travers les espèces littéraires mises en évidence, on va illustrer la riche imagination des apprenants et la forme de travailler: l’illustration.En général, il doit exposer aux élèves tout les types de textes ( narratif, explicatif ou informatif, argumentatif et descriptif), en mettant accent sur sa capacité de les reconnaître en fonction des supports, de leurs aspects et de leurs formes. I.10.Les difficultés du processus de la lecture : Delassele Denis met en évidence l’idée qu’au niveau du processus de la lecture,les appprenants se confrontent avec plusieurs difficultés,comme : I.10.1. Troubles concernant l’articulation : L’articulation consiste dans la fonction entre deux os ou un os et une dent. À cause d’un trouble d’articulation on va pouvoir arriver, par dommage, à une tournure particulière de la bouche ou une malformation. À partir d’un exemple d’articulation, si le palais est très courbé, on ne va pas pouvoir articuler mieux le sons . Il y a quelques consonnes occlusives sonores qui sont généralement assourdies : [d] prononcé comme [t], [g] est prononcé comme [k]. I.10.2. Trouble concernant la parole : Surnommée

le langage articulé, la parole est très importante dans l' acte de

communiquer. Ici, un rôle important joue le bégaiement, qui consiste dans la contraction inconvenante des cordes vocales, de répétition incontrôlée. Tandis que le système vocalique est plus riche, la phonétique française met en évidence les difficultés des apprenants de la comprendre. Il s’agit des quelques apprenants qui se confrontent avec la grave situation de différecier quelques syllabes : le (i), le (é) et de se confronter l’un pour l’autre. I.10.3. Difficulté d’ordre cognitif : 35

Michel, Fayol. « la compréhension : évaluation, difficultés et intervention ». Conférence de consensus, Paris 4-5 décembre 2003

I.10.3.1. Les connaissances linguistiques limitées sont centrées sur la mémorisation linguistique et le vocabulaire dont les élèves disposent. Toutefois, il y a une méthode de rélativité entre la lecture que les élèves du FLE utilisent et le fait qu’ils se confrontent avec des sérieuses difficultés de grammaire. En raison d’un vocabulaire faible, la compréhension globale du sujet est diminuée. Il y a de diverses situations quand l’apprenant ne sait pas lire un mot parce qu’il n’a pas appris en classe toutes les correspondances entre les lettres et les sons. Il a étudié que telle ou telle lettre se prononce. À cause de cela, il s’agit des liaisons obligatoires (par exemple, les horizons), et des liaisons interdites (les hiboux-on ne prononce jamais ,,z’’). On va devoir tenir compte de la situation que les deux ‚,h’’ne se prononce pas de mȇme façon . I.10.3.2. Difficulté d’ordre psychologique Il y a de diverses difficultés d’ordre affectives et psychologiques dont on va devoir tenir compte. Les facteurs comme le stress, la timidité, le manque de confiance en soi influencent négativement l’activité de lecture. En conclusion, on va devoir mettre l’accent sur l’importance de l’inquiétude et ses conséquences, sur l’apprentissage et l’acquisition d’une langue étrangère. I.10.3.3. Difficulté d’ordre social et familial La difficulté d’ordre social peut mettre en évidence son contact direct avec l’acquisition du français. Le millieu scolaire où l’élève est obligé à étudier peut ȇtre soit négatif ou soit positif. L’étude sociologique montre que la réussite de cycle primaire et donc de l’apprentissage de la lecture est liée à l’origine sociale. C'est-à-dire, certains apprenants qui vivent dans un milieu familier défavorisant de tout l’équipement pour une meilleure situation d’acquisition et d’apprentissage, et surtout des apprenants sont issus d’un milieu rural, cela influence négativement d’abord sur la compétence langagière (le manque de la fluidité à l’oral) et sur la compétence linguistique (avoir un vocabulaire très pauvre). La situation familiale et sociale ne favorisent pas à l’apprenant les bonnes conditions de l’apprentissage de la lecture et plus largement l’apprentissage de la langue française. I.11. Habileté de compréhension et difficultés de lecture : Le processus de compréhension de lecture consiste dans la capacité de l’apprenant de trouver le sens et de construire du sens en fonction du niveau d’engagement de lecteur avec le texte. Pour découvrir le sens, les apprenants doivent identifier les mots de la phrase et de faire appel à la signification du texte donné. L’identification du sens est considerée comme un processus mental qui consiste dans la capacité de l’apprenant de faire plusieurs catégories d’analogies. Il y a divers types de déficits qui vont mettre en dificulté l’apprentissage de la lecture. Plusieurs types de déficits peuvent poser des difficultés d’apprentissage de la lecture. Premierèment, l’identification du sens consiste dans la capacité de l’apprenant de développer une

conscience phonologiques et une identification des mots en lecture. Deuxièment, ces types des déficits atteintent la compréhension orale « la compréhension en lecture résulte de l’interaction entre, d’un coté, les habiletés à identifier correctement et rapidement les mots d’un texte, ce qui permet le processus d’extraction de sens et, d’un autre coté, les habiletés de compréhension langagières qui permettent d’enclencher le processus de construction du sens du texte 36 . I.11.1. LA LECTURE ET L’ÉCRITURE Les plusieurs didacticiens met en évidence les diverses liaisons qui existent entre les compétences en lecture et la réussite scolaire. La lecture et l’écriture sont très importants penadant l’apprentissage de toutes les matières,en tenant compte des mathématiques.La réussite scolaire du jeune en lecture et en écriture n’est pas sans conséquence dans toutes les matieres. L’éveil à la lecture et l’écriture (ÉLÉ) On va considérer que les activités précoces de stimuler les apprenants en termes de lecture et d’écriture se déroulent encore à un ȃge précoce. En opinion de tous les chercheurs, la lecture représente une étape de plaisir. À cause de cela, on va dévoiler la richesse du vocabulaire qui exige de la part des apprenants une écoute attentive, la compréhension et la capacité d’apprendre à communiquer. Le goût de lire Les didacticiens considèrent que dans tout le développement d’initiatives structurantes crées autour de la lecture, on va tenir compte des différents défis et enjeux que celle-ci suppose en mettant en évidence l’âge de la clientèle cible. Il s’agit de divers types d’initiatives qui sont mis en place et à cause de cela le Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement Supérieur les divise en six concepts : 

L’accès aux livres jeunesse – qui permet par une procédure, un moyen ou un service à une ou plusieurs personnes l’accès aux livres jeunesse.



L’organisation de l’environnement qui consiste dans l’organisation des objectifs ayant liaison avec les écrits sociaux et littéraires qui se deroule dans le cadre familial, éducatif ou communautaire. À cause de cela , on va permettre aux apprenants d’explorer et de s’amuser avec ce matériel et aux adultes d’agir en tant que médiateur.



L’animation de lecture et du livre jeunesse qui consiste dans une procédure standard de construire une relation de nature ludique et affective entre un livre et une personne ou un groupe.



L’information : Tout message élaboré en mettant l’accent sur la posibilité d’émouer un public cible ou de l’informer.

36

Gough & Tuner, 1986, cité par Lefebvre, Bruneau& Desmarais, 2012).



La formation qui consiste dans la capacité de souligner quelques activités ou situations pédagogiques et moyens didactiques en mettant l’accent sur l’acquisition de savoirs ou sur les compétences d’accompagner dans des activités de l’éveil à la lecture et l’écriture.



La conception ou l’adaptation de matériel : Utile à toutes activités organisées autour de la lecture.

I.11.2. L’apprentissage et la maîtrise de la lecture L’étape des apprenanats considerée sensible pour l’ensegnement de la lecture se deroule entre quatre et sept ans. Les eapprenants qui enseignent à lire au cours des premières années du primaire sont préparés à lire pour apprendre et pour se distraire.Ainsi,les enfantes qui de confrontent avec plusieurs difficultés en lecture jusqu’en 3e année sont généralement défavorisés. Ces élèves ont de nombreux problèmes dans l’activité de lecture et ne sont plus au mȇme niveau d’apprentissage que leurs pairs. À cause de cela, il s’agit d’un retard dans le cas d’autres matières. Ils ont souvent une faible estime de soi et à l’adolescence, le taux d’abandon augmente. Les problèmes en lecture de quelques apprenants représent un constat d’échec davantage pour le système éducatif que pour eux-mêmes. Même pour les élèves aux prises avec les pires difficultés, un tel constat est toujours loin d’être inévitable ou irréversible. I.11.3. Les caractéristiques de la lecture en FLE En français, la lecture se caractérise par :  La lenteur Daguini Oumaima, L’apprentissage face à la lecture dans l’enseignement/apprentissage du FLE affirme que:« en comparant les comportements des lecteurs en langue maternelle et des lecteurs en langue étrangère ; ainsi le mouvement oculaire lors de la lecture ».

37

On va souligner

que la lenteur se manifeste par des connexions plus longues ou plus fréquentes et à un grand nombre de régression ou de retours en arrière.  La subvocalisation Par le retour à l’oralisation, on va souligner les difficultés de compréhension des lecteurs en question. Pour obtenir le statut de bon lecteur en langue maternelle, il faut reconaître autommatiquement les mots donnés, en faisant appel au code linguistique. En général, le lecteur en langue étrangère au début de son apprentissage dispose plus d’énergie, afin de reconnaître les graphèmes et les déchiffrer lettre par lettre au fil du texte. Par ailleurs, les informations obtenues, en mettant l’accent par ce type de lecture, sont mémorisées à court terme et depuis elles prennent la forme de fragments isolés.  La fragmentation 37

Daguini Oumaima, L’apprentissage face à la lecture dans l’enseignement/apprentissage du FLE, Mémoire de master, Université : Biskra, 2011/2012, p.36

Gaonach Daniel confirme dans l’oeuvre ,, Théories d’apprentissage et acquisition d’une langue étrangère que:,, chaque opération est réalisé correctement ; chaque opération est mise en oeuvre au bon moment en articulation avec les autres opérations qui lui sont liées; le cout de la réalisation (effort et temps) de chaque opération reste dans les limites qui ne conduisent pas à la saturation du systèmes de traitement, auquel cas d’autres opérations qui pourraient être par ailleurs correctement maitrisées risquent de se trouver en difficultés’’38. On va mettre en évidence que l’ensemble des opérations cognitives devrait être effectué en mȇme temps. Ainsi, l’ analyse détaillée des mots donnés suscite beaucoup de temps et l’éveil de l’attention. I.11.4. Les différents profils d'un lecteur en difficulté Plusieurs élèves se trouvent en difficulté de lecturer un texte donné, et à cause de cela, l’enseignant se trouve dans la situation de leur développer un certain nombre d'habilités et les apprendre à les utiliser si nécessaire. En réalité, plusieurs recherches essaient de dessiner des portraits de lecteurs faibles en lecture. En faisant appel aux études empiriques menées en classe, Aaron met en évidence au moins trois groupes de mauvais lecteurs: 

des lecteurs, qui disposent toutefois des difficultés en lecture, se confrontent avec de faibles performances en décodage et en compréhension écrit ;



des lecteurs qui disposent de la capacité de décodage, mais ils se confrontent avec de graves difficultés encompréhension écrite;



des lecteurs qui ont des difficultés cognitives décodage qu'en compréhension écrit.

Nicole Van Grunderbeek met en évidence six types de lecteurs en difficultés:  Le «sur décodeur» ou le lecteur centré exclusivement sur le code Il s’agit d’un lecteur qui présent les mots sans découvrir correctement le sens oralisé des mots, sans prendre la peine de le chercher. Il ne tient compte jamais de fait que lire admet à construire un sens. On va souligner l’utilisation de la stratégie graphe-phonétique pour trouver les mots, sans qu'il la réprime. À cause de cela, le lecteur se confronte toujours avec la situation de confondre entre les lettres b, d, p, q et m, n et à les inverser. Il est surnommé de «perroquet» ou de «phénicien».  Le «sur devineur» ou le lecteur centré exclusivement sur le sens Le lecteur fait appel à beaucoup de connassances de ce profil et l'inverse du précédent. Il utilise beaucoup ses connaissances ,en mettant en évidence le contexte du texte donné.Le lecteur ne lit pas 38

ce qui est écrit et il devine des mots voisins.

Cette méthode de reconaître

Gaonach Daniel, Théories d’apprentissage et acquisition d’une langue étrangère, Hatier Didier, Paris, 1999, p.163

immediatement les mots donnés n'est pas accompagnée d'une vérification des mots dits par un retour de l'observation des lettres.Le difficultés rencontrées par le lecteur consistent en le découpage des mots en syllabes, les analyse et la difficulté d'employer la combinatoire graphephonétique, les chercheurs le qualifient en «chinois».  Le lecteur centré sur la reconnaissance lexicale Ce type de lecteur s’est centré sur la mémoire visuelle sans tenir compte du sens donné. Il reconnaît toujours les mots qu'il connaît ou qu'il croit connaître mais parfois ne sont pas identiques à ceux qui sont écrits. Il s’agit seulement d’ une diverse ressemblance et confusion du mot prononcé avec le mot écrit (jour /jupe) négligeant ainsi le sens (manton /mouton) il utilise la voie d'accès direct au lexique mental (stratégie idéo graphique). Sans tenir compte de la voie phonologique, il constate que le concept de ,,lire’’ consiste dans la recherche du sens.  Le lecteur centré en priorité sur le code Ce lecteur dévoile le début des mots et devine le mot donné dans son intégralité, sans tenir compte du sens du texte. Il utilise alors la stratégie graph-phonétique pour prononcer la première syllabe d'un mot puis il devine la suite, il ne fait pas appel à son lexique mental, ni au contexte, ni à la syntaxe. On ne tient compte jamais du sens de la phrase.  Le lecteur conté soit sur le code, soit sur le sens On va considérer que pour reconnaître les mots d'un texte, le lecteur met l’accent sur deux types de stratégies indépendamment l'un de l'autre. Toutefois, il reconnaît le sens des mots et dans ce cas il s'appuie sur le sens, en déchiffrant sans donner importance au sens. En ce cas, le lecteur se base sur le code.  Le lecteur combinant le code avec une partie du contexte sans faire de vérification Ce lecteur adopte la meilleure stratégie, n’en tenant pas compte de la situation donnée: il n’a pas lu le texte, mais ne vérifie pas ce qu'il a lu surtout si ce qu'il a lu semble avoir sens, c'est-àdire, il déchiffre le mot lui accorde un sens par rapport au contexte de la phrase et pas du texte. I.11.5. L’impact du milieu extra-scolaire sur l’apprentissage de lecture. En tenant compte des théories sociolinguistiques de B. Bernestein (1965), W. Labov(1972), M. Brossard (1977), on va dévoiler que le millieu social de l’apprenant est un facteur déterminant dans l’acquisition des différentes formes du langage (oral, écrit, en compréhension et en expression). Les chercheurs sont centrés sur l’idée que les apprenants des milieux favorisés et ceux des milieux défavorisés ne possèdent pas et ne développent pas les mêmes conduites langagières. Le langage différentié entre les millieux sociaux est représente par le fait que les enseignants ne partagent pas la même culture, c’est-à-dire les mêmes expériences collectives et

le processus d’appropriation du langage et du « patrimoine social », 39 selon la terminologie de Golder et Gaonach. Par ailleurs, il s’agit des plusieurs échecs scolaires de la part des apprenants qui viennent des millieux défavorisés. Ils ne peuvent pas s’accommoder avec le millieu scolaire et le cadre social. En conclusion, par ces difficultés d’apprentissage, la lecture représente un handicap majeur pour ces apprenants dans la mesure où sa non-maîtrise fait inhiber à l’acquisition des autres savoirs. La société exige un niveau de lecture de plus en plus performant en faisant appel à de hauts niveaux de compréhension en fonction des textes qui, eux aussi, se sont modifiés au cours de ces dernières décennies (journaux, revues, documents de travail des divers domaines ). Etant donné que certains des problèmes de lecture soit liès sur l’apprentissage du code,la présence des echecs scolaires s’est fait rémarquée par l’incapacité des apprenants de comprendre le exte donné. Grȃce au manque de contact avec les différents types d’écrit et celle d’intérêt les apprenants dévoilent le faible niveau d’instruction et culturel. Plusieurs études et recherches ont montré que « souvent, les enfants mauvais lecteurs viennent des foyers dont le niveau de culture générale est faible. » 40. Ainsi, à l’école, les apprenants des milieux défavorisés se trovent dans la situation de se retrouver face à un monde étranger parce que leur milieu familial n’est pas familiarisé avec la chose écrite ( habitudes de lecture, possession de livres, de journaux, etc.), ce qui « Entraînera une intégration dévalorisée de la logique de l’écrit et des rapports sociaux qu’elle implique, accélérant les écarts préexistants. »41 I.11.5.1 Le rôle de l’environnement. A. Environnement social Chez les apprenants, l’influence de l’environnement social représente un des facteurs de développement cognitif. Le fait que le rythme de développement de la pensée peut être accéléré par des interventions éducatives appropriées démontre que l’environnement social joue un rôle significatif dans l’éveil cognitif.

B. L’environnement familial L’environnement familial est sous la responsabilité des parents. En ce qui concerne les apprenants, les parents doivent se résumer à l’alimentation et la la santé de l’enfant (vaccination, suivi médical, hygiène corporelle et vestimentaire). Ils doivent aussi : 39

GAONAC’H et Golder,C. Lire te comprendre. Psychologie de la lecture, Paris, Hachette, 1998. p.190 GAONAC’H et Golder,C. Lire te comprendre. Psychologie de la lecture, Paris, Hachette, 1998. p.190 41 Idem 40



Apprendre l’enfant respecter ses amis at aussi les adultes qui travaillent au sein de son école (enseignants, éducateurs, directeur, censeurs, gardien, techniciens de surface…) ;



favoriser et entretenir un cadre familial affectueux et motivant, mettant en évidence une certaine sécurité et entretenant le développement psychoaffectif de l’enfant pour son équilibre psychique ;



Ȇtre à l’écoute de l’enfant, le laisser s’exprimer pour qu’il se sente compris et important lui auss, etc.

I.11.6. Les modèles de la lecture Parfois, nous avons déjà affirmé que l’acte de "lire" est un processus de déchiffrage vers la construction d’un sens. Durant les années 1960-1970, de nombreuses recherches ont été élaborées, dans le but d’assurer une compréhension plus claire. Il est impératif de signaler que les informations portant sur les mécanismes de la lecture proviennent surtout des études faites en langue maternelle notamment l’anglais et furent adaptées sur les modèles interactifs en langue seconde. Ces études ont donné naissance à trois grands types de modèles que nous allons expliquer par la suite  Les méthodes du bas vers le haut: lire c’est décoder Ce modèle de lecture vient du nom en anglais « bottom-up » et il met l’accent sur la construction du sens d’un texte à partir de l’encodage d’unité. Ici, le lecteur doit reconnaître des lettres, des syllabes, des mots, arrivant enfin à lire une phrase. Ainsi, la compréhension occupe la deuxième position. Joëlle Lucas (2007) a démontré que ces modèles englobent les méthodes synthétiques (syllabiques). Leurs principes sont les suivants : 

La langue écrite est une simple retranscription de l’oral; l’élément simple de la langue est la lettre : on part du simple pour aller vers complexe: principe du b-a / ba, il faut d’abord apprendre à déchiffrer : associer les lettres entres elles pour former des syllabes puis des mots, on peut ensuite lire « couramment ».



La compréhension passe par la lecture à haute voix et à la répétition pour créer des automatismes.



On ne se soucie pas de présenter de vrais textes aux lecteurs débutants, il faut que les textes contiennent les graphèmes à étudier. Les lecteurs novices sont souvent invités à lire des lettres et des syllabes isolées, de même que des mots et des phrases sans établir aucun lien entre eux.



On ne propose pas le but de lecture à l’élève, la lecture n’y pas une lecture fonctionnelle.

 Les modèles du haut vers le bas: lire c’est comprendre

Ces modèles, nommés en anglais « top down », sont axés sur la construction du sens. Dans un modèle pareil, on va formuler une hypothèse pour mieux comprendre le sens donné. Pour dévoiler cette hypothèse, on va faire appel aux connaissances antérieures du lecteur et des indices visibles du texte. On va parler ici, par le processus de vérification constante, d’une anticipation du lecteur avant de formuler une hypothèse après une lecture silencieuse. Goodman, l’un des théoriciens les plus connus en lecture, a élaboré un modèle du bon lecteur appartenant à cette catégorie, affirme que : « la lecture est un jeu d’essais et d’erreurs où le lecteur choisit dans les signes graphiques les indices les plus productifs, anticipe la suite du texte, vérifie ses hypothèses… »42(cité par : Joëlle, Lucas, 2007). Plusieurs théoriciens critiquent ce type de modèle est souvent à cause de sa concentration sur les connaissances du lecteur en négligeant d’autres systèmes mis en oeuvre dans l’activité de compréhension de l’écrit.  Les modèles interactifs : interaction entre le lecteur et le texte Les modèles interactifs sont centrée sur le procèssus que le nouveau texte est porteur d’informations nouvelles et que le lecteur posséde un bagage de connaissances qu’il utilise quand il lit. Selon Giasson et Thériault (1983), « les modèles interactifs décrivent la lecture comme un processus de synthèse de l’information fournie simultanément à travers différents niveaux d'analyses(orthographique ,syntaxique ,sémantique) »43(cité par : Joëlle, Lucas, 2007). Selon la situation, le lecteur adopte fait appel à plusieurs stratégies de lecture. En conclusion, ce type de modèle englobe les deux types précédents. Le type ascendant « du bas vers le haut » domine lorsque l’information contextuelle n’est pas suffisante et le type descendant « du haut vers le bas » domine lorsque le contexte permet l’anticipation. Sans le lecteur qui dispose des connaissances requises pour comprendre le texte présenté, l’anticipation n’est pas possible. En plus, le texte traité doit ȇtre authentique pour pouvoir permettre l’utilisation du contexte par opposition à des textes construits à partir des phrases isolées. En général, le lecteur met l’accent sur les connaissances du monde et des connaissances linguistiques en interaction avec les informations du texte pour la meilleure compréhension d’un texte dans le cadre d’un modèle interactif.

I.11.7. Les objectifs de l’enseignement de la lecture Le procéssus de lecture représente une action de déchiffrer ce qui est écrit et d’en saisir le sens. Ainsi, un bon enseignement de la lecture au primaire permet à l’ensemble des élèves de devenir des lecteurs fortement motivés, comprenant le contenu de leurs lectures, sachant appliquer et communiquer leurs connaissances et leurs habiletés dans de nouveaux contextes. 42 43

Edu1022.teluq.ca Idem

Pour la meilleure efficacité de l’enseignement de la lecture au primaire, il y a trois principaux objectifs :  La fluidité Cet objectif consiste dans la capacité des apprenants de reconnaître les mots et de lire le texte donné.

La fluidité dévoile la force des apprenants de lire des livres simples, qui traitent

des sujets familiers et qui contiennent surtout un vocabulaire courant et répétitif afin d’éviter que l’enfant ne met pas l’accent sur des mots inconnus. Les apprenants vont developper leur habilité à lire plus expressive, à mesure que leur lecture devient plus fluide. On va faire les pauses aux endroits appropriés pour la meilleure compréhension d’un sens d’un texte.  La compréhension La compréhension consiste dans le procèssus d’extraire le message d’un texte, à y réfléchir et à en tirer des conclusions. Un enseignement adepte de la lecture se concentre sur les connaissances données, le vécu, les compétences langagières et les habiletés supérieures de la pensée.  La motivation à lire La motivation à lire consiste dans l’implication des enfants dans la lecture. Bref, il s’agit de la lecture - plaisir. Les apprenants plongent dans un environnement où les écrits fructifient sous forme de livres émouvants, de poèmes, d’images, de tableaux et d’autres ressources qui stimule leur intérêt.