LES GUERRISON Les Dons Spirituels [PDF]

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Zitiervorschau

LES DONS SPIRITUELS : LE DON DES GUERISONS V9b « … à un autre, le don [des dons - χαρισµατα ] des guérisons, par le même Esprit ; » Les dons de puissance (foi, guérisons, miracles) poursuivent le ministère de compassion de Jésus envers ceux qui sont dans la détresse.

Le Seigneur Jésus mit ce don en relief en consacrant à la guérison des malades, volontaire ou malgré lui, le 90% de son ministère terrestre. Actes 10 : 38 « comment Dieu a oint d’Esprit Saint et de puissance Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu en faisant le bien et en guérissant tous ceux qui étaient sous l’oppression du diable ; car Dieu était avec lui. »

Et il en fut de même pour ses disciples auxquels le Seigneur, avant sa crucifixion avait donné cet ordre : Matthieu 10 : 8a « Guérissez les malades ! » Parce qu’il leur avait donné le pouvoir de guérir : Matthieu 10 : 1 « Puis (Jésus) appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir de chasser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité. » Entre, sa résurrection et son ascension (soit 40 jours) Jésus n’a guéri personne, ni ses disciples d’ailleurs. Jésus consacra tout ce temps à enseigner et à continuer de préparer ses disciples, afin qu’ils poursuivent le ministère qu’il avait commencé. Aussi, dès après la Pentecôte, nous voyons les premiers disciples de Jésus continuer son ministère en guérissant les malades, ressuscitant les morts et chassant les mauvais esprits.

Actes 3 : 16 « C’est par la foi en son nom, que son nom même a rendu fort cet homme que vous voyez et connaissez ; c’est la foi en Jésus qui lui a donné ce complet rétablissement, en présence de vous tous. » Les apôtres priaient pour qu’il se fasse des guérissons : Actes 4 : 30 « … étends ta mains, pour qu’il se produise des guérissons, des signes et des prodiges, par le nom de ton saint serviteur Jésus. » Les guérisons divines ont leur source en Dieu. Le « pouvoir » de guérir n’est pas « humain ». c’est une manifestation du puissant ministère de la personne de l’Esprit Saint.

C’est ainsi que l’apôtre Paul lui-même dans l’île de Malte, pria avant d’imposer les mains. Il savait que la guérison ne pouvait se faire que par la puissance de l’Esprit Saint :

Actes 28 : 8 « Le père de Publius, était alité, en proie à la fièvre et à la dysenterie ; Paul entra chez lui, pria, lui imposa les mains et le guérit. 9 Là-dessus, vinrent les autres malades de l’île, et ils furent guéris. »

Le ministère des guérisons de Jésus se poursuit maintenant depuis plus de 2000 mille ans, et il se poursuivra jusqu’à son retour en gloire sur les nuées du ciel. Jésus nous a fait cette grande promesse :

Jean 14 : 12 « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera lui aussi les œuvres que je fais : il en fera même de plus grandes, parce que je vais au Père. »

Il est à remarquer que le mot « dons » [χαρισµατα] et le mot « guérisons » [ιαµατων] sont tous deux au pluriel dans le texte original. Ce qui laisse entrevoir que ces dons des guérisons concernent TOUTES LES MALADIES, TOUTES LES INFIRMITES.

Le pouvoir de guérir les malades a été accordé par Jésus à ceux qui croiraient en son Nom :

Marc 16 :V17 « Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru : En mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; 18 ils saisiront des serpents ; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades et ceux-ci seront guéris. 19 Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et il s’assit à la droite de Dieu. 20 Et ils s’en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la parole par les signes qui l’accompagnaient. »

Ces guérisons étaient là pour servir de signe (σνµειον) accompagnant et authentifiant le message de l’Evangile de Jésus-Christ : Marc 16 : 20 « Et ils s’en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole par les miracles [signes] qui l’accompagnaient. »

Celui à travers qui les « dons des guérisons » agissent n’est que le canal transmettant par la foi et au Nom de Jésus-Christ, la délivrance comme l’apôtre Pierre le souligne dans :

Actes 4 : 9 « Chef du peuple, et anciens, puisque nous sommes interrogés aujourd’hui sur un bienfait accordé à un homme infirme, et sur la manière dont il a été guéri, 10 sachez-le bien, vous tous, ainsi que tout le peuple d’Israël ! C’est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié et que Dieu a ressuscité des morts, c’est par lui que cet homme se présente en bonne santé devant vous. 11 C’est lui : la pierre rejetée par vous, les bâtisseurs, et devenue la principale, celle de l’angle. 12 Le salut ne se trouve en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Les dons des guérisons sont accordés pour les guérisons surnaturelles des blessures, des infirmités, des malformations, et de toutes les maladies quelqu’un soit leur cause, sans l’aide d’interventions ou de moyens humains. Se sont des manifestations du ministère puissant de l’Esprit Saint oeuvrant en faveur de quelqu’un au travers d’un instrument humain : un disciple de Jésus plein de compassion. Ceux ou celles que Jésus utilise comme instruments de ses guérisons ne devraient pas prétendre « posséder » ces dons, ni être des « guérisseurs », mais bien plutôt se rendre compte que chacun des neuf dons pourrait se manifester par eux ou elles, selon que l’Esprit Saint agit pour répondre à chaque situation donnée.

Il existe une réelle interdépendance entre Jésus et l’homme quant aux dons spirituels. Jésus nous guide par son Esprit Saint et à travers nos vies livrées à son service, Il agit par le même Esprit de puissance. Dans toute guérison Jésus-Christ est celui qui guérit et qui, en conséquence, doit être glorifié. Il y a une différence fondamentale entre les dons naturels innés tels que adresse, dextérité et habileté manuelles, facilité intellectuelle, etc. dans tous les domaines de la vie pratique et les « dons de l’Esprit Saint. »

Les « spiritualités » ou les dons spirituels appartenant à la personne de l’Esprit Saint, l’homme ne peut en user à son gré comme il le fait des dons naturels. Il y a un abîme entre les « dons des guérisons » venant de la personne de l’Esprit Saint, et le « fluide » ou le « magnétisme » dont se réclament les guérisseurs.

Ces dons accompagnent tout particulièrement les « apôtres » et les « évangélistes ». Nous pouvons citer le cas du diacre Philippe devenu évangéliste par la force des événements survenus à Jérusalem. Dans le livre des Actes des Apôtres il est écris à son sujet :

Actes 8 : 5 « Philippe, descendu dans une ville de la Samarie, y prêcha le Christ. 6 Les foules, d’un commun accord, s’attachaient à ce que disait Philippe, en apprenant et voyant les miracles qu’il faisait. 7 Car des esprits impurs sortaient de beaucoup de démoniaques, en criant d’une voix forte, et beaucoup de paralytiques et de boiteux furent guéris. 8 Et il y eut une grande joie dans cette ville. » Pourquoi ces dons ? Il est évident que dans les premières Eglises, ils contribuaient à la propagation rapide de l’Evangile de Jésus-Christ. Les foules croyaient en voyant les nombreuses guérisons. Et ces guérisons prouvaient que Jésus était vivant et donnaient autorité au message de l’Evangile. C’était la démonstration d’Esprit et de Puissance dont parle l’apôtre Paul dans 1 Corinthiens 2 : 4 « ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d’Esprit et de puissance, 5 afin que votre foi ne soit pas (fondée) sur la sagesse des hommes mais sur la puissance de Dieu. »

C’est pourquoi ils devraient être exercés partout où l’Evangile est annoncé pour en souligner la Puissance, la Vérité. Malheureusement aujourd’hui, une partie de l’Eglise et dans bien des sectes, la foi en la puissance d’Elohîm manifestée par les dons des guérisons, a disparu.

Il est urgent et si important de revenir aux principes évangéliques scripturaires, aux promesses mêmes de notre Seigneur Jésus-Christ, et d’aspirer ainsi aux dons des guérisons afin que le Nom de Jésus soit glorifier et la foi des âmes fondée sur la puissance divine ! Imposer les mains signifie prier en posant les deux mains généralement sur la tête du malade (et non obligatoirement sur la partie malade !).

L’imposition des mains est un point de contact entre celui qui prie avec foi et celui qui est au bénéficie de la prière ayant ou non la foi.

Nous remarquons, à travers les Evangiles, les façons très diverses qu’avait Jésus de prier pour les malades. Parfois, il leur imposait les mains, à d’autres occasions il leur touchait les yeux ou les oreilles ; tantôt il soufflait sur eux ; tantôt il ne faisait aucun geste mais prononçait juste une parole libératrice, et ils étaient guéris.

Il leur a souvent ordonné de faires tels ou telle chose pour mettre leur foi en mouvement. Un jour, il mit de la boue sur les yeux d’un aveugle et lui dit aller se laver ! Une autre fois, il dit simplement à quelques lépreux : « Allez vous montrer aux sacrificateurs (le ministère de la santé). Et, pendant qu’ils y allaient, il arriva qu’ils furent purifiés. » Luc 17 : 14.

Dans sa lettre, l’apôtre Jacques parle de la guérison divine conjointement à l’onction d’huile en réponse à la prière de la foi :

Jacques 5 : 14 « Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les anciens de l’Assemblée, que ceux-ci prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur ; 15 la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné. »

Les anciens, les responsables de la communauté, doivent faire l’onction d’huile lorsqu’ils prient pour les malades de cette communauté, comme les disciples oignaient d’huile les malades pour lesquels ils priaient :

Marc 6 : 12 « Ils partirent et prêchèrent la repentance. 13 Ils chassaient beaucoup de démons, oignaient d’huile beaucoup de malades et les guérissaient. » Oindre, signifie verser de l’huile (généralement de l’huile d’olive) sur la tête du malade tandis que l’on prie pour lui. Nous pouvons faire cette onction sur le front. Jacques 5 : 15 « la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; »

Remarquons la nature inconditionnelle de la promesse ! Nous ne trouvons rien dans la Bible qui nous autorise à terminer la prière pour la guérison par la phrase « brise-foi » : « si telle est ta volonté ! ». Jésus a clairement établi dans sa parole que c’est bien sa volonté première de guérir les malades ! Jésus n’a jamais prié d’une manière conditionnelle pour les malades.

Jésus nous demande de croire que nous avons reçu la réponse à notre prière avant même de l’avoir formulée ! Marc 11 : 24 « C’est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demandez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et cela vous sera accordé. »

Nous connaissons la volonté de notre Père céleste concernant la guérison divine :

Exode 15 : 26 « … car je suis l’Eternel Dieu, qui te guérit. » Exode 23 : 25 « Vous servirez l’Eternel, votre Dieu ; il bénira votre pain et votre eau, et j’écarterai la maladie du milieu de toi. » Psaume 103 : 3 « C’est lui qui pardonne toutes tes fautes, qui guérit toutes tes maladies. » Les dons des guérisons ne s’expriment pas par de longues prières ; souvent un ordre suffit :

Marc 1 : 25 « Tais-toi et sors de cet homme. » Marc 1 : 41 « Je le veux, sois pur. » Marc 7 : 34 « ouvre-toi. » Luc 6 : 10 « étends ta main. »

Celui ou celle qui est diriger par l’Esprit Saint à prier pour les malades devrait prendre le temps de demander au Seigneur Jésus comment procéder. Il faut s’attendre à ce que d’autres dons de l’Esprit Saint, telle la parole de connaissance et la parole de sagesse, se manifestent conjointement aux dons des guérisons.

Il peut y avoir quelque chose dans la vie du malade qui empêche la guérison, et que la parole de connaissance pourrait révéler. Le Seigneur Jésus peut révéler à l’un de ses disciples de quoi souffre le malade. Le fait de le lui dire donnera au malade une grande assurance et la foi pour parvenir à la guérison et la recevoir.

La foi, est le plus important des dons de puissance pour les guérisons et les miracles. Ce don de foi communique la certitude absolue, avant même de prier pour le malade, que celui-ci sera guéri. Le malade peut recevoir sa guérison au moment de l’imposition des mains, ou de l’onction d’huile, ou à l’écoute de la Parole d’Elohîm ou en réponse aux prières de ses frères et sœurs en Christ, Matthieu 8 : 8.

L’Ecriture relate des cas inhabituels de guérison : par l’ombre de quelqu’un sur les malades :

Actes 5 : 15 « On apportait les malades dans les rues et on les plaçait sur des litières et des grabats, afin que, lors du passage de Pierre, son ombre au moins puisse couvrir l’un d’eux. 16 La multitude accourait aussi des villes voisines de Jérusalem et apportait des malades et des gens tourmentés par des esprits impurs ; et tous étaient guéris.»

Ou par l’application de mouchoirs ou de linges touchés par la personne que Jésus utilise dans un ministère de guérison :

Actes 19 : 11 « Et Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul, 12 au point qu’on appliquait sur les malades des linges ou des étoffes qui avaient touché son corps ; alors les maladies les quittaient, et les esprits mauvais sortaient. »

Nous savons par l’Ecriture que Dieu veut que son peuple soit sain – d’esprit, d’âme et de corps. Si merveilleuse que soit la guérison physique, notre vie sur terre n’est pourtant qu’une goutte d’eau dans l’océan de l’éternité. La guérison la plus importante est, bien sûr, celle de notre esprit et de notre âme, car elle a une valeur éternelle.

Cependant, lorsque l’homme intérieur est touché par Elohîm pour le salut, il se produit souvent une réaction en chaîne par laquelle la plénitude de Dieu envahit l’esprit, l’âme et le corps, leur communiquant la santé.

Romains 10 : 9 « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur qu’Elohîm l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé. » Le verbe grec traduit ici en français « sauvé » est σωζω, qui signifie : « être guéri, sauvé du danger, gardé en sécurité ou sauvé de la condamnation éternelle. »

Ce mot recouvre différentes notions, qui s’appliquent non seulement à l’esprit, mais aussi à l’âme et au corps.

Quand Ananias pria pour Saül de Tarse, celui-ci fut guéri et baptisé dans l’Esprit Saint presque simultanément, Actes 9 : 17-18.

La prière exprimée dans la langue de l’Esprit peut apporter la guérison, puisque l’Esprit Saint nous aide à prier pour nos infirmités et nos maladies, ou pour les besoins de notre prochain : Romains 8 : 26 « De même aussi l’Esprit vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables ; 27 et celui qui sonde les cœurs connaît quelle est l’intention de l’Esprit : c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints. »

Nous avons cité les directives données au chapitre 5 de la lettre de l’apôtre Jacques : oindre d’huile le malade et prier pour lui la prière de la foi. Nous relevons aussi que l’apôtre écrit : « … et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné. » v15 La maladie, de même que la mort, résulte de la chute de l’homme. Mais le Seigneur Jésus a montré clairement que toutes les maladies ne sont pas le résultat direct du péché dans la vie d’une personne. Lorsque les disciples l’ont interrogé au sujet d’un aveugle de naissance :

Jean 9 : 2 « … Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? » Jésus a répondu d’une façon catégorique : Jean 9 : 3 « … Ce n’est pas que lui ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres d’Elohîm soient manifestées en lui. » Dans d’autres cas, par contre Jésus établit un rapport direct entre le péché de la personne et sa maladie, et commence à guérir en pardonnant le péché. Au paralytique qui lui est amené par quatre de ses amis, Jésus va lui dire d’abord :

Luc 5 : 20 « … tes péchés te sont pardonnés. » Puis, il lui ordonne de se lever et de marcher. A un autre paralytique qu’il guérit, Jésus donne cet avertissement : Jean 5 : 14 « … Voici : tu as retrouvé la santé, ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire. » (38 ans d’infirmité)

Partout où l’Esprit Saint agit, il y aura la guérison à moins que le Seigneur Jésus ne dise : « ma grâce te suffit ! » Jésus n’est pas glorifié par la maladie de ses disciples, ni par celle de ses créatures se débattant dans le péché et la souffrance.

Jésus guérit encore aujourd’hui ! A lui seul soit toute la gloire !