Le Texte Argumentatif en Frances [PDF]

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Zitiervorschau

La séquence argumentative La séquence argumentative sert à émettre des opinions sur un fait, un problème, un événement, une croyance, etc., dans le but d’influencer, de

convaincre ou de persuader un ou une destinataire à l’aide d’un raisonnement. La séquence argumentative peut être la séquence dominante d’un texte ; c’est le cas, notamment, dans une lettre d’opinion, un éditorial, une critique de film ou une caricature. Elle peut aussi être une séquence secondaire dans un texte dont la séquence dominante est narrative, dialogale, explicative ou descriptive. Par exemple, dans une pièce de théâtre, une séquence argumentative secondaire peut être

insérée pour présenter les arguments d’un personnage qui tente d’en convaincre un autre.

LE PLAN D'UN TEXTE ARGUMENTATIF Le plan d’un texte argumentatif rend compte de l’organisation en paragraphes des éléments d’une démarche argumentative. Vu la variété des formes de textes argumentatifs, il n’existe pas de modèle unique pouvant convenir à tous les textes de ce type.

L’introduction L’introduction d’un texte argumentatif peut contenir le sujet amené, le sujet posé, la formulation de la thèse et le sujet divisé. Voici les caractéristiques d’une introduction accrocheuse : - le sujet amené attire l’attention du destinataire et suscite son intérêt • en introduisant le sujet de manière originale à l’aide de séquences d’un autre type; • en permettant à la personne qui argumente d’établir sa crédibilité en expliquant les raisons pour lesquelles elle s’intéresse au sujet et en précisant quelle est sa compétence pour défendre la thèse; • en faisant allusion à la contre-thèse

L’introduction • le sujet posé révèle clairement le sujet du texte et présente la problématique. • - la formulation de la thèse est claire, sans équivoque. • - le sujet divisé annonce les grandes parties de la démarche argumentative en présentant les aspects qui seront traités, piquant ainsi la curiosité du destinataire

Le développement Le développement d’un texte argumentatif contient l’essentiel de l’argumentation, soit les paragraphes argumentatifs regroupant les différents arguments et les conclusions partielles qui soutiennent la thèse. Le développement sera plus convaincant si: • L’organisation en paragraphes est claire et l’ordre des arguments est persuasif; • Des organisateurs textuels permettant au destinataire de suivre les étapes de la démarche argumentative; • Les conclusions partielles sont liées à la thèse et sont formulées clairement à l’aide de mots et d’expressions comme donc, alors, bref,il me semble que, enfin, etc. ; • Le destinataire peut reconstituer le raisonnement sur lequel s’appuie chaque argument et chaque conclusion partielle

L’ordre des arguments Dans un texte argumentatif, l’ordre dans lequel on présente les

arguments n’est pas laissé au hasard. L’ordre choisi doit être celui qui est le plus susceptible d’inciter le destinataire à adhérer à la thèse. • Un argument est persuasif et difficilement réfutable s’il est fondé

sur des faits vérifiables ou généralement admis comme vrais, ou sur une réalité universelle qu’on peut difficilement contester; il est de l’ordre de la preuve. Un argument est moins persuasif s’il repose

sur des valeurs personnelles; il est l’ordre de la justification, de la raison, de la cause. Les personnes qui n’ont pas les mêmes valeurs peuvent donc le réfuter plus facilement.

Les arguments sont souvent présentés dans l’une des ordres suivants: • l’ordre de force croissante, selon lequel l’argument le plus faible est présenté en premier et le plus fort à la fin (d’accord, encore plus, surtout); • l’ordre de force décroissante, selon lequel l’argument le plus fort est présenté en premier et le plus faible à la fin (par-dessus tout, puis, enfin); • L’ordre nestorien, selon lequel les arguments les plus fort sont placés au début et à la fin, et les arguments les plus faibles au centre (surtout, puis, encore plus). Souvent les marqueurs indiquent simplement la succession des arguments sans mettre leur force en évidence (premièrement, deuxièmement…; d’abord, puis, enfin; etc.).

La conclusion La conclusion met fin à l’argumentation et assure l’adhésion du destinataire à la thèse défendue. Elle doit donc être percutante. On peut construire une conclusion efficace. En réaffirmant la thèse de façon convaincante dans un résumé des arguments invoqués dans le texte; • En faisant allusion à la contre-thèse et en la réfutant brièvement; • En présentant un nouvel aspect de la thèse qui permettra au destinataire de prolonger sa réflexion sur le sujet; • En interpellant le destinataire par un questionnement.

L’insertion de séquences d’autres types Comme tous les types de texte, le texte argumentatif est hétérogène. Il est formé d’une séquence argumentative dominante dans laquelle peuvent s’insérer une ou plusieurs des séquences suivantes : séquence explicative, descriptive, narrative ou dialogale. Les rôles que ces séquences peuvent jouer dans un texte argumentatif sont présentés dans le tableau suivant :

Les rôles des séquences d’un autre type dans un texte argumentatif Dans l’introduction • Amener le sujet

• Par une séquence narrative présentant un fait vécu ou racontant une anecdote; • Par une séquence descriptive exposant un fait d’actualité, un lieu ou une situation, ou faisant le compte rendu d’événements historiques; • Par une séquence explicative permettant de faire comprendre un fait, une situation ou un phénomène • Par une séquence dialogale rapportant des paroles portant sur le sujet du texte ou sur l’événement qui en est à l’origine.

Dans le développement • Étayer un argument • Par une séquence narrative racontant une anecdote; • Par une séquence descriptive introduisant une définition, une description ou un exemple; • Par une séquence explicative permettant de faire comprendre un fait une situation ou un phénomène; • Par une séquence dialogale rapportant des témoignages sous forme d’échange entre deux ou plusieurs personnes.

Dans la conclusion • Élargir le débat • Par une séquence narrative ou descriptive introduisant un nouvel exemple suivi d’une questionnement; • Par une séquence argumentative formulant une nouvelle thèse et un début d’argumentation.

LA COHÉRENCE TEXTUELLE Comme pour tous les autres types de textes, la cohérence d’un texte argumentatif repose notamment sur: • la reprise de l’information assurée par différents groupes de mots qui reprennent un élément du texte; • la progression assurée par l’ajout d’information nouvelle; • les liens entre les éléments de l’argumentation assurés par des marqueurs de relation ou des expressions qui indiquent un rapport logique.

À ces principes de base s’ajoute le principe de la noncontradiction. Les phrases d’un texte argumentatif ne doivent pas contenir d’éléments contradictoires ou incompatibles entre eux, c’est-à-dire qui vont à l’encontre de la thèse, d’une conclusion partielle ou d’un argument déjà énoncé, sauf si l’on fait allusion à la contre-thèse ou aux contre-arguments. Les marqueurs de relation et les organisateurs textuels jouent un rôle primordial dans les textes argumentatifs-

LE PARAGRAPHE ARGUMENTATIF Il est généralement admis qu’un paragraphe est un ensemble de phrases regroupées autour d’un même sujet ou d’un même aspect du sujet. Dans un texte argumentatif, comme dans une séquence argumentative, on peut considérer qu’un paragraphe est un ensemble de phrases qui constituent un raisonnement portant sur un aspect du sujet (de la thèse) et comportant une conclusion. L’aspect du sujet et la conclusion du raisonnement présentés dans un paragraphe argumentatif sont donc les éléments rassembleurs des phrases et des parties de phrase qui constituent ce paragraphe.

STRUCTURE DE LA SÉQUENCE ARGUMENTATIVE DOMINANTE Introduction L’introduction se divise généralement en trois parties. • Le sujet amené présente le sujet dans un contexte élargi. • Le sujet posé présente la problématique qui a suscité la prise de position. • Le sujet divisé présente les grandes lignes du développement.

Développement Le développement présente les arguments. • Il peut présenter d’abord les arguments sur lesquels s’appuie la thèse, puis la thèse. OU • Il peut d’abord présenter la thèse, puis les arguments qui la justifient.

Conclusion Trois sortes de conclusion sont possibles. • La conclusion dans laquelle on reformule ou on affirme la thèse. OU • La conclusion dans laquelle on résume les explications ou les étapes du raisonnement. OU • La conclusion dans laquelle on propose un élargissement du débat ou des solutions.

Marqueurs de relation texte argumentatif.

Dominante argumentative Texte modèle N°1

L'impact négatif de la TV sur les enfants •

La télévision est un objet fort intéressant. Depuis qu’elle a été inventée, elle est utilisée par tout le monde pour communiquer ou pour s'informer de tout ce qui se passe autour de nous. Elle peut également être utilisée pour des besoins éducatifs, les affaires, pour

se renseigner et se divertir. Cependant, plusieurs spécialistes et écouteurs de télévision ont remarqués, au fil des ans, qu’il y a plusieurs éléments qui ont changés. En effet, au cours des deux dernières décennies, des centaines d'études ont évalué l'influence des contenus violents des programmes sur les enfants et les jeunes. Ainsi, la télévision est devenue une des médias ayant le plus d'influence négative dans la vie des enfants. (Thèse)

R E F U T A T I O N

En premier lieu, en psychologie, la recherche sur l'incidence de la violence télévisuelle sur le comportement des enfants a permis de dénombrer plusieurs effets nocifs. Parmi ceux – ci, on peut citer: l'imitation de la violence et des crimes vus à la télévision (mimétisme) , la désinhibition à l'endroit des comportements violents, le déclenchement de gestes impulsifs d'agression; et le transfert d'activités telles la socialisation avec les autres enfants et l'interaction avec les adultes, qui enseigneraient aux enfants des façons non violentes de résoudre les conflits. Des effets émotionnels ont également été constatés, parmi lesquels on compte une désensibilisation à l'égard de la violence réelle, la conviction que le monde extérieur est méchant et menaçant et une forte crainte qu'autrui puisse user de force physique pour résoudre des situations conflictuelles.

Les chercheurs ont identifié trois réactions possibles chez les enfants exposés à du contenu violent : accroissement de la peur, désensibilisation face à la violence en général et augmentation du comportement agressif. Les enfants, en particulier les filles, sont plus susceptibles que les adultes d'être représentés comme victimes de violence à la télé. Ceci peut les rendre plus craintifs à l'endroit du monde qui les entoure. Certains dessins animés pour enfants sont parmi les émissions les plus violentes. La violence y est présentée sous un jour comique

et

ses

conséquences

réelles

sont

rarement

exposées.

Ceci

est

particulièrement vrai pour les jeunes enfants, qui sont plus susceptibles d'afficher des comportements agressifs après avoir visionné une émission ou un film violent. Les parents devraient également porter une attention spéciale aux bulletins télévisés que leurs enfants regardent. Les études ont démontré que ces derniers craignent davantage la violence présentée aux nouvelles que celle dans n'importe quel type d'émission. Plus l'enfant vieillit, plus la peur liée aux événements réels dépeints dans les bulletins de nouvelles augmente puisqu'il est en mesure de mieux distinguer la violence réelle de celle fictive.

En deuxième lieu, La télévision peut nuire à l'apprentissage et à la performance scolaire si elle empiète sur les activités essentielles au développement physique et mental de l'enfant. En effet, L'écoute de la télé est une activité passive qu’encourage d’une part, un mode de vie sédentaire et constitue en conséquence un facteur déterminant dans le problème de l'obésité chez l'enfant. Selon la Fondation des maladies du cœur du Canada, presque un enfant sur 4 âgé de 7 ans souffre d’obésité. Il est évident que les grands consommateurs de télévision sont souvent en moins bonne condition physique que les enfants du même âge qui la regardent moins. On peut remarquer que le quart de tous les messages publicitaires annoncent des produits alimentaires. Ils font souvent des promotions d’aliments qui contiennent beaucoup de matières grasses, de sel et de sucre. Selon la Société canadienne de pédiatrie, la majorité des publicités alimentaires diffusées au cours d'émissions pour enfants vantent les repas-minute, les friandises et les céréales sucrées. Les messages d'aliments sains ne constituent que 4 % des publicités présentées. De grosses sommes d'argent sont investies dans la production de publicités susceptibles d'influencer le comportement des enfants consommateurs.

D’autre part, des études récentes et bien contrôlées révèlent qu’une période quotidienne de seulement une à deux heures à regarder la télévision sans supervision a des effets négatifs sur le rendement scolaire des enfants. Jeffrey G. Johnson a pu constater qu’au-delà de 4 heures de télévision par jour, les enfants et les adolescents développent un trouble de l’apprentissage qui se caractérise par des difficultés de concentration, des déficits d’attention, et une faible motivation à faire les devoirs le soir. En outre, le chercheur constate que cette population de jeunes « accros » du petit écran développe une certaine forme d’ennuie à l’école. Comment cela s’explique t-il ? La présence prolongée (4 heures et plus) devant la télévision provoque petit à petit une dépendance. Le mode d’accès visuel à l’information est certes facile, mais à force, il devient quasi exclusif au détriment des autres modes, comme par exemple la lecture, qui réclame nettement plus d’effort. Chez ces jeunes, auprès desquels l’étude a été menée, la télévision amène une stimulation intellectuelle faible (comme la visualisation, l’imagination, l’apprentissage du vocabulaire et de l’orthographe, la réflexion…). Comme nous avons pu observer, la vie sédentaire et l’addiction à la télévision réduisent les chances de réussir les études des enfants et adolescents.

En dernier lieu, le sujet sexuel n’est pas abordé adéquatement dans les programmes de la télévision. La télévision est devenue un chef de file de l’éducation sexuelle au Canada. Entre 1976 et 1996, on a constaté une augmentation des interactions sexuelles de 270 % entre 20 h et 21 h, une heure d’écoute familiale. La télévision expose les enfants à des comportements sexuels adultes, présentés comme s’ils étaient normaux et sans risque, et puisque ces comportements y sont courants, elle véhicule le message que « tout le monde le fait ». Les relations sexuelles entre partenaires non mariés sont présentées 24 fois plus que celles entre conjoints, tandis que les maladies transmises sexuellement et les grossesses non désirées y sont rarement abordées. La télé peut être un outil puissant pour éduquer les jeunes sur les responsabilités et les risques de leur comportement sexuel. Toutefois, ces questions sont rarement abordées de manière adéquate dans les émissions où l'on retrouve beaucoup de contenu sexuel. Une étude réalisée en 2001 par l'organisme américain Kaiser Family Foundation, intitulée Sex on TV, rapporte que trois émissions sur quatre aux heures de grandes écoutes contiennent des références sexuelles. Les comédies de situation remportent la palme : 84 % ont un contenu sexuel. Pourtant, une seule sur dix fait référence aux rapports sexuels protégés ou aux risques et responsabilités liés au sexe. Dans les émissions où des adolescents sont présents, seulement 17 % comportent des messages sur les rapports sexuels responsables.

Pour toutes ces raisons, la télévision telle qu’elle est de nos jours, présente bien plus de dangers que d’avantages pour notre culture. Il faudrait réduire la quantité de violence et augmenter le nombre d'émissions culturelles. En attendant, il faudrait conseiller aux gens, et surtout aux parents, de gérer les heures d'écoute et le type d'émissions que regardent leurs enfants en évitant les excès. Il importe de consulter les programmes, d'opérer un choix préalable pour leurs enfants et de s'en tenir à ce choix. S’assurer que les enfants s'intéressent à d'autres activités tels que les sports, divers passe-temps, ou qu'ils jouent à l'extérieur.

Dominante argumentative Texte modèle N°2

Pour ou contre la television I N T R O D U C T I O N

J’entends souvent critiquer la télévision autour de moi. On reproche de conditionner les esprits, d'être une source d' abêtissement, d'appauvrir les conversations familiales, d'inciter les gens à veiller sans reconnaître la part de vérité que contiennent ces critiques, je refuse de condamner systématiquement la télévision. Je l'apprécie et je lui reconnais des aspects positifs. (thèse)

D'abord, elle est un bon délassement. Après une journée de travail il est agréable de regarder D Een famille un film, un bon spectacle; ou une V Eémission intéressante. Cette détente, la télévision Lnous la procure à domicile en évitant les O Pdéplacements fatiguant et coûteux. Certes, on Ppeut lui reprocher de diffuser aussi des E il appartient au Mspectacles médiocres. Mais, E spectateur de remédier à cet inconvénient en N Tchoisissant ses programmes.

Ensuite, la télévision informe. C'est une information par l'image diffusée souvent en direct, autrement plus vivante Dque l'information radiophonique ou que celle de la presse Eécrite. Songez aux premier pas de l'homme sur la lune, la V Erelation de l'évènement dans la presse écrite n'eut pas Lcommune mesure, à l'époque, avec la diffusion en direct à Ola télévision. L'information en direct, l'information nue qui P Pse présente à nous sans la médiation des mots, voilà la Espécificité et l'avantage incomparable de la télévision. Je Msais bien qu' on peut reprocher à l'information E Ntélévisée de n'être pas toujours objective dans le Tdomaine politique. Mais, il appartient au téléspectateur de compléter l'information qu'il reçoit en la confrontant à d'autres: radio, presse, dialogue avec autrui.

Enfin, un autre aspect positif de la télévision: Delle instruit. Elle nous documente ainsi de façon Éprécise et vivante sur différents sujets que nous V Econnaissons mal: la vie des animaux, les réalités L géographiques de contrés lointaines, l'exercice de O Pcertaines professions, etc. C'est là une P Edocumentation attrayante que nous accueillons Mvolontiers alors que nous ne prendrions guère la E Npeine à défaut de la recherche dans les livres. T

C O N C L U S I O N

C'est pour les raisons énoncées juste avant que je pense que la télévision est une invention bénéfique qui peut devenir un facteur d'agrément et d'enrichissement de la vie humaine. Il faudrait, pour que cette visée soit atteinte, éduquer le public, c'est à dire lui apprendre à se servir de la télévision.

Dominante argumentative Texte modèle N°3

Punition mortelle - par Carl Therrien Introduction • Sujet amené • Pont et sujet posé • Opinion

Autrefois, la justice a condamné un bon nombre de personnes à la peine de mort, assassinant ainsi plusieurs malfaiteurs sous prétexte que la mort était la meilleure façon de maîtriser la bête et son venir. De nos jours, avec les actes criminels de plus en plus violents et atroces, la question que l’on peut se poser est la suivante : Devrait-on rétablir la peine de mort? . Selon moi, il est évident que de répondre à la violence par la violence n’est pas la solution au problème.

DÉVELOPPEMENT 1er paragraphe • • • • • •

Marqueur de relation Opinion Preuves et explications Marqueur de conclusion Rappel de l’opinion Conclusion du paragraphe ou confirmation de la proposition de départ

En premier lieu, selon moi, je crois que le système judiciaire est défaillant et qu’il peut s’y glisser quelques erreurs. Dans le passé, il y eut beaucoup trop d’erreurs condamnant des accusés à une mort qu’ils ne méritaient point. Il est arrivé quelquefois qu’après l’exécution du prétendu coupable, le réel meurtrier venait se livrer et avouer son ignoble geste sur l’ordre de sa mauvaise conscience. Comme notre système ne doit condamner un individu que lorsqu’il est reconnu coupable, il faut peut – être s’interroger. Donc, je pense que, bien souvent, le système judiciaire éprouve de sérieux problèmes à juger adéquatement un individu coupable ou non.

2e Paragraphe • Marqueur de relation • Opinion • Preuves et explications • Marqueur de conclusion • Conclusion du paragraphe ou confirmation de la proposition de départ

En deuxième lieu, j’ai la conviction qu’icibas sur terre, il n’y a pas d’humain assez parfait pour juger du comportement d’un autre et encore moins de décider de sa mort. On peut se rappeler les paroles de Jésus qui disait : « Qui êtes-vous pour juger de la vie des autres? « . Par ces paroles, il voulait nous faire comprendre qu’on ne pouvait porter un jugement sur aucun acte commis par une personne. Il est évident qu’ aucun être humain ne peut se vanter de n’avoir commis aucune faute et de ce fait, personne ne peut décider du droit de vivre ou non d’un autre.

En troisième lieu, il est certain que la peine de mort ne fait pas peur aux 3e paragraphe assassins, tueurs en série, etc. Selon Monsieur Albert, psychologue, lorsque l’homme en arrive à vouloir commettre • Marqueur de relation un crime, dans la plupart des cas, sa lucidité est absente de sa pensée. Si • Opinion • Preuves et explications toutefois il est lucide, la seule chose qui l’obsède est de parvenir à ses fins : • Marqueur de conclusion la passion l’emporte alors sur la raison. • Conclusion du Pendant que le crime s’effectue, rien ne paragraphe ou peut dissuader le meurtrier ou le confirmation de la criminel de s’arrêter. À mon point de proposition de départ vue, même la peine de mort ne peut empêcher un criminel de perpétrer un crime grave.

C’est un texte qui porte sur un sujet controversé et qui vise à convaincre le lecteur du bienfondé de la thèse de l’auteur (opinion) appuyée par des arguments.

Une argumentation est teintée du point de vue de la ou des personnes qui énoncent une opinion ou un jugement. Ce point de vue peut être exprimé explicitement ou implicitement à l’aide de marques de modalité (vocabulaire connoté, auxiliaire de modalité,temps verbaux, etc.). Les marques de modalité révèlent les éléments suivants : • l’attitude de l’énonciateur par rapport à son sujet (distanciation nette, distanciation plus ou mois grande, engagement, etc.) ;

• l’attitude de l’énonciateur par rapport à son destinataire (distance, opposition, complicité) ; • le ton du texte (neutre, ironique, engagé, agressif, etc.).

La these- exemples 1. La poligamie est un état normal, et devrait être légale. 2. L'expérimentation animale devrait être illégal. 3. Les jeux vidéo graphiques rendent agressifs les enfants. 4. Vista est un meilleur système opératif que XP.

Exemple : Titre : La nouvelle loi sur les jeunes contrevenants : trop, c’est trop! Thèse : On ne devrait pas modifier la Loi sur les jeunes contrevenants, car elle favorise la réhabilitation.

Titre : La chirurgie esthétique ou comment s’illusionner des effets du bistouri. Thèse : La chirurgie esthétique n’améliore pas l’estime de soi, puisqu’elle ne propose que des changements superficiels.

Titre : Le clonage, gage de promesses pour l’humanité Thèse : Le clonage est nécessaire pour améliorer la qualité de vie humaine.

Faut-il aller étudier à l'étranger?

Argument POUR

Confronté à des structures mentales et intellectuelles fondamentalement différentes des nôtres, on est forcé d'élargir sa compréhension du monde en intégrant d'autres points de vue que celui qui a été acquis chez soi... Cette expérience peut rendre plus tolérant des différences entre les peuples et les communautés culturelles...

Une compréhension intime de la diversité culturelle permet de mieux saisir la spécificité de sa propre culture ...

Cette opportunité est particulièrement précieuse pour les étudiants issus de milieux modeste, qui n'ont pas l'occasion de voyager...

Si l'on choisit bien ses cours, on peut étudier des matières qui ne sont pas enseignées dans son propre pays ou sa propre université, où qui sont enseignées selon des traditions intellectuelles différentes... L'immersion complète est l'un des meilleurs moyens de perfectionner la connaissance et la pratique d'une langue étrangère...

Les arguments Un argument c’est un raisonnement, ou preuve, destiné à convaincre de la validité ou non d’une proposition.

La qualité des arguments Qu’un argument soit fondé sur un fait, une valeur ou un principe logique, les données utilisées pour le formuler doivent être valables et contenir soit: • des faits vérifiables, démontrés par la science • des faits généralement admis comme vrais par un ensemble de spécialistes dans une discipline. • des valeurs partagées par une communauté ou un ensemble de personne de bonne foi. • des relations logiques acceptables.

Les types d’arguments

Les valeurs Visitez la Laponie, d'harmonie.

terre

de

liberté

et

L’usage du tabac n’est pas dangereux seulement pour le consommateur, mais pour tous ceux qui sont intoxiqués passivement dans son entourage. C’est donc non seulement une question de bonnes manières, mais plus encore de civisme et de santé publique que de s’abstenir de fumer dans un lieu public". Il s'appuie sur les repères moraux d'une société, sur ce qui est beau ou bien pour elle, sur ses valeurs. L’argumentateur ne construit pas un raisonnement mais veut imposer son point de vue en utilisant des valeurs.

• La télévision favorise l'acquisition d'habiletés linguistiques. Thèse

chez l’enfant cognitives et

• D’après les recherches de Bouclez et Hoffman Lois quand les enfants, que regardent la télévision, arrivent à l’école maternelle ont déjà acquis un vocabulaire et sont prédisposés à la lecture.

• Les auteurs Bouclez et Hoffman sont spécialistes en psychologie de l'apprentissage, par conséquent, ils sont des sources confiables.

• Référence à une personnalité célèbre : • Le commandant Cousteau l'a dit, les océans et les mers sont en danger.

L’ Argument par exemple • Tous ceux qui ont effectué une certaine importante contribution aux connaissances sur le monde ont été des penseurs négatifs et tous ont été punis à l'origine par leur audace, pour remettre en question l'ordre établi. Thèse

1.

Par exemple, Galileo, qui a confirmé que le centre de l'univers n'était pas la Terre mais le Soleil, fut accusé de hérétique par l'inquisition et obligé de se rétracter de sa découverte.

2. Christophe Colomb a été ridiculisé pour prétendre que la terre était ronde, quand tout le monde acceptait l'idée qu’elle était plate.

3. L'idée de la navigation à vapeur de Robert Fulton a été étiquetée comme “ la folie de Fulton” dû au fait que ses contemporains la considéraient totalement disparate et ridicule

L’exemple est un fait réel, un témoignage destiné à justifier ce que l’on dit.

Exemple • La television nous éduque d’une manière ou d’ une autre. Il y a des programmes qui sont vraiment éducatifs pour les enfants. Prenons le cas de la BBC (chaine britannique) qu’on recoit en Irlande, elle diffuse de très bons programmes qui apprennent aux enfants à lire, à peindre, à dessiner, à connaitre les différents noms d’animaux, à connaître l’alphabet etc. Les enfants aiment beaucoup ces émissions et en même temps ça leur apprend aussi quelque chose de bien.

"L’usage du tabac est voisin de celui des drogues ou de l’alcool : il crée une dépendance physique et psychologique dont le patient aura bien du mal à se débarrasser". L’analogie consiste à comparer deux faits, deux situations pour en déduire une valeur explicative, pour donner en exemple.

• Il faut équiper tous les avions de radar, puisque le radar est à l'avion ce que l'œil est au chasseur.

Les indices de la subjectivité: la modalisation Ce sont les marques que l'on peut rechercher dans un énoncé. Ces indices révèlent les sentiments, les valeurs ou l'opinion de l'auteur. La modalisation, c’est l’art de nuancer son discours selon l’impression que l’on veut produire sur le destinataire.

Exemple • Je crois sincèrement que censurer les achats des œuvres culturelles à l’école est moralement obligatoire.

Les outils de la modalisation : • Selon les outils employés, le discours aura un degré de certitude ou d’incertitude plus ou moins fort. • Adjectifs : • : sûr, certain, inévitable, clair, évident… // douteux, incertain, vraisemblable, probable, possible… • - phrase neutre : Cet automobiliste a une conduite à risque. • - phrase modalisée : Il est évident que cet automobiliste a une conduite à risque.

• Adverbes : • assurément, forcément, réellement… // vraisemblablement, peutêtre, probablement… • - Cet automobiliste a réellement une conduite à risque. • Des expressions toutes faites : à coup sûr, sans aucun doute… // selon toute vraisemblance, à ce qu’on dit, je ne sais quel… • - Selon toute vraisemblance, cet automobiliste a une conduite à risque. • Des verbes d’opinion : assurer, affirmer, certifier… // penser, croire, douter, supposer, souhaiter, espérer… • - Je crois que cet automobiliste a une conduite à risque.

Un mode verbal : le conditionnel. - Cet automobiliste aurait une conduite à risque. Un temps verbal : le futur antérieur. - Cet automobiliste aura eu une conduite à risque. Un vocabulaire péjoratif ou mélioratif. Cet automobiliste a une conduite condamnable.

Des figures de style : analogies (comparaisons, métaphores), périphrases, antithèses, euphémismes… - Cet automobiliste conduit à tombeau ouvert. Des verbes modaux : falloir, devoir, pouvoir. - Cet automobiliste doit avoir une conduite à risque. - Il se peut que cet automobiliste ait une conduite à risque. - Il faut que cet automobiliste cesse d’avoir une conduite à risque.

• L'emploi d'expressions modalisatrices (pour ma part ; personnellement ; à mon avis ; selon certains observateurs ; d'après lui ; à mon point de vue ; pour ces gens ; à ce qu'on dit...).

• L'objectif du discours argumentatif est défendre ou de combattre un point de vue. choix d'une stratégie d'argumentation détermine en fonction de l'enjeu, du thème et la situation d'argumentation.

de Le se de

1. La réfutation

• La réfutation consiste à contester une thèse ou contre-thèse en rejetant, à l’aide d’arguments nouveaux les arguments adverses.

Techniques réfutatives

1. Déclarer la thèse dépassée ou mal fondée Formuler un argument qui fait voir que la thèse n’est plus valable, à l’aide d’études récentes ou de découvertes, ou qu’elle ne tient pas compte de tous les aspects du sujet.

Exemple Plusieurs personnes pensent que le français québécois est une langue pauvre, remplie d'anglicismes et d’expressions datant de l'époque de la colonie. Mais si cela était en partie vrai il y a une quarantaine d'années, aujourd’hui, il n ’en est rien. Au contraire, notre langue est dynamique et moderne. En effet, nous créons des mots nouveaux pour nommer de nouvelles réalités et nous remplaçons les anglicismes par des mots français. De plus, selon Marie-Éva de Villers, il y a aujourd’hui plus de Québécois qui maîtrisent la langue française qu 'il y a une génération.

2. Opposer une exception

Formuler un argument qui présente un cas qui entre en contradiction avec la thèse.

Exemple Parlons-en, de cet anglais, la langue internationale ainsi que la langue du commerce, des affaires et de la finance. Présente dans presque tous les pays, c’est celle qui relie le monde. L'anglais vit à travers la mondialisation. C’est bien beau, ce concept, mais est-il aussi reluisant lorsqu’ 'on apprend que certains anglophones ne font que promouvoir leur langue en écrasant toutes les autres? Toutefois, le français échappe à cette loi, car il possède un atout qui fera en sorte (on l'espère) qu’il gardera une place importante. C’est la langue de la culture, qui fait vivre les peuples et qui ne cesse d’évoluer.

3. Taxer l’argumentation de contradictoire Formuler un argument qui montre une contradiction dans les arguments de la thèse.

Vous dites que les jeunes devraient se comporter de façon plus responsable et qu’ils sont incapables de voler de leurs propres ailes. Il y a là une contradiction importante. La vie en appartement leur permet de se responsabiliser.

Exemple Les Québécois sont les premiers à se plaindre de la piètre qualité du français et à dire qu’il faut tout faire pour protéger la langue de Molière. Pourtant, ils assistent à des spectacles d'humoristes qui emploient beaucoup d’anglicismes et ils écoutent des émissions de radio animées par des gens qui s'expriment mal.

4. Retourner un argument contre la personne Formuler un argument afin d’affaiblir l’argument auquel on s’oppose en mettant en doute la crédibilité, l’honnêteté, les prétendues intentions de la personne qui la soutient.

Exemple On est inquiet du choix de langue de la génération Y car c’est une génération qui déterminera la future langue du Québec. Dans un monde de plus en plus matérialiste, où l’on ne cherche que la facilité et tout ce qui est praticopratique, l’anglais semble être près de repousser le français. De plus, d’après Gérard Coderre du journal Le Soleil, le français est avant tout une expérience culturelle. Il faudrait demander à M. Coderre s’il croit que, pour un adolescent, la culture est pratico-pratique.

5. Concéder quelque chose pour mieux en tirer avantage ou s’y opposer Formuler un argument qui présente d’abord un énoncé favorable à l’argument puis d’apporter une restriction ou une objection pour montrer les faiblesses ou les lacunes de cet argument. Je le concède. Il est difficile de vivre seul à 16 ans. C’est pour cela qu’il s’agit d’une expérience valorisante…

6. Élaborer des hypothèses pour mieux réfuter les conclusions présentées Formuler un argument qui propose des idées, des situations, des faits en les analysant à partir des principes sur lesquels se fonde la thèse.

Il y a des gens qui voudraient empêcher les mineurs d’occuper un emploi à plein temps. Imaginez un jeune qui se voit obligé de quitter la maison. Comment pourra-t-il survivre?

7. Recourir à l’emphase, au renforcement Donner du poids à un argument en accentuant son importance à l’aide d’expression qui marquent l’insistance ou en revenant sur cet argument pour ajouter des nuances encore plus convaincantes. Certes, l’école est importance pour le développement de l’individu. Mais l’école de la vie, l’expérience, c’est aussi primordial, capital, essentiel.

Des indices, des formules… Déclarer la thèse dépassée ou mal fondée – Les plus récentes études, les dernières recherches, vos statistiques datent déjà…, les temps ont bien changé…

Opposer une exception – C’est une généralisation abusive, ce n’est pas toujours ainsi, on ne peut conclure que, ce n’est pas toujours le cas, qu’en est-il du cas de…

Des indices, des formules… • Taxer l’argumentation de contradictoire – Votre argumentation est contradictoire, illogique, incohérente, il y a confusion, vous vous contredisez…

• Retourner personne

un

argument

contre

la

– Vous dites que, pourtant, justement, un Tel ne connaît pas, madame Une telle n’applique pas ses propres principes…

Des indices, des formules… • Concéder quelque chose pour mieux en tirer avantage ou s’y opposer. – Il est vrai que, mais, certes, bien entendu, c’est justement, je vous le concède…

• Élaborer des hypothèses pour mieux réfuter les conclusions présentées. – Supposons que, si jamais, dans le cas précis où, que ferait-on si, imaginez…

Des indices, des formules… • Recourir à l’emphase, au renforcement – Des énumération, des répétitions, de plus, encore, somme toute, plus encore, il ne faut pas oublier que, surtout, et même que…

• Celui qui soutient une thèse peut, dans une certaine mesure, sur certains points, accepter la thèse de l’adversaire : il s’agit alors d’une concession, marquée dans le texte par des connecteurs tels que certes – bien sûr – il est vrai que – si – sans doute – d’accord. La fin du passage concédé est marquées par la réfutation qui commence par un connecteur tel que mais – pourtant – cependant – néanmoins.



J'ai aimè passionnement Paris des que j'y suis arrivé. Bien sûr, on dit souvent, avec quelque raison, que l' on vit mieux en province, que la vie y est plus calme, moins artificielle, meilleur marché aussi (concession). J' admets bien volontiers que les Parisiens sont souvent ridicules, qu'ils sont arrogants et infatues d'eux-memes, que Ie centralisme a la française fait de la capitale une hydre a mille têtes qui prospère aux depens de la province. Tout cela, je ne Ie nie pas. Et cependant, pour rien au monde, je ne quitterais Paris pour la province: c' est une ville dont la splendeur et l'harmonie restent pour moi incomparables. (Refutation) Bordeaux est aussi d'une beaute très grande, c'est vrai. Toulouse a un charme et une gaieté indeniables, Lyon de la majesté, Marseille de l' energie, je ne Ie conteste pas. Mais aucune de ces villes, aussi intéressante soit-elle, ne me donne l'impression comme Paris d'etre toujours a decouvrir.

Les indices d'opinion

Les indices d'opinion Les modalisateurs : l’auteur peut exprimer un soutien gradué de son énoncé

Des verbes d'opinion : affirmer, soutenir, douter, prôner, suggérer... Des adverbes: évidemment, sans doute, peut-être, assurément... Des périphrases : il est certain que, il est possible que... Des prétéritions : estil utile de rappeler que, je ne m'étendrai pas sur... Le conditionnel, mode essentiel du doute Les guillemets, qui isolent et mettent en doute le discours de l'adversaire Les Question rhétoriques (suggèrent la réponse: "n'est-il . ?")pas vrai que.... Les formes sentencieuses (maximes, sentences, vérités générales).

Les indices d'opinion Les évaluatifs : l’auteur peut faire Les noms ou adjectifs mélioratifs ou part de ses jugements sur un énoncé péjoratifs qu’il évalue Les connotations attachées à certains mots, à certaines sonorités Les antiphrases portent sur ce qui est dit un jugement dont d'autres indices signalent la fausseté (ironie).

Les indices d'opinion Les modalisateurs : l’auteur peut exprimer un soutien gradué de son énoncé

Des verbes d'opinion : affirmer, soutenir, douter, prôner, suggérer... Des adverbes: évidemment, sans doute, peut-être, assurément... Des périphrases : il est certain que, il est possible que... Des prétéritions : est-il utile de rappeler que, je ne m'étendrai pas sur... Le conditionnel, mode essentiel du doute Les guillemets, qui isolent et mettent en doute le discours de l'adversaire Les Question rhétoriques (suggèrent la réponse: "n'est-il . ?")pas vrai que.... Les formes sentencieuses (maximes, sentences, vérités générales).

Les indices d'opinion Les évaluatifs : l’auteur peut faire Les noms ou adjectifs mélioratifs part de ses jugements sur un ou péjoratifs énoncé qu’il évalue Les connotations attachées à certains mots, à certaines sonorités Les antiphrases portent sur ce qui est dit un jugement dont d'autres indices signalent la fausseté (ironie).

Bibliographie • BRETON P., L'argumentation dans la communication, P., La Découverte, 1996. • FOSSION A , L'argumentation, dans COLLECTIF, Français 5 / 6 , tome B, Bruxelles-Paris-Gembloux, De Boeck-Duculot, 1983. • LINDENLAUF, Savoir lire les textes argumentés. Le scénario imaginaire, la problématique, le plan, l'affectivité, Paris-Louvain-la-Neuve, Duculot, 1990. • LAURENT J.-P., Rédiger pour convaincre, Gembloux, Duculot, 1984.