Le Faux Et L'usage de Faux PDF [PDF]

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Zitiervorschau

DRCPN/INFPN/DOC - juin 2011

LES FAUX ET L'USAGE DE FAUX La notion de faux recouvre toutes les formes de mensonge, d'altération de la vérité ou de tromperie préjudiciables à autrui. La théorie générale du faux vise les écrits ou tous autres supports de signes visibles et permanents servant à l'expression et à la transmission de la pensée. Ainsi, l'incrimination s'applique aux écrits, mais peut également concerner les signes, marques ou numéros apposés sur des machines, des arbres, des véhicules, des animaux, des pancartes ou des écriteaux, etc..., dès lors qu'ils sont susceptibles d'établir la preuve d'un droit ou d'un fait ayant des conséquences juridiques. Par exemple, les art. L 317-2 à L 317-4 du code de la route répriment le fait d'apposer et de faire usage, sur un véhicule automobile ou remorqué, d'une plaque ou inscription portant un numéro, un nom ou un domicile faux ou supposé. Le code pénal dans ses articles 441-1 à 441-8 énumère diverses incriminations relatives aux faux, en aggravant notamment les peines qui frappent la détention, la délivrance et l'usage de faux documents administratifs. Il découle de l'art. 441-1 du C.P. que la définition générale du faux suppose la réunion de quatre éléments constitutifs principaux : ¾ un écrit ou un support de la pensée, ¾ une altération de la vérité, ¾ un préjudice susceptible d'en résulter, ¾ une intention frauduleuse de l'auteur.

I - LES ELEMENTS CONSTITUTIFS DU FAUX EN GENERAL A - L'ELEMENT LEGAL L'incrimination générale de faux est prévue par l'art. 441-1 du C.P toutes les fois que les faits n'entrent pas dans les prévisions d'une incrimination spéciale contenue dans les articles 441-2 à 441-8 du C.P.

B - L'ELEMENT MATERIEL 1 - L'ÉCRIT OU LE SUPPORT D'EXPRESSION DE LA PENSÉE a) La nature du document Dans la plupart des cas, l'écrit est sur support papier et, peu importe qu'il soit manuscrit, imprimé, dactylographié ou photocopié, ou même qu'il soit rédigé dans une langue autre que le Français. Mais aujourd'hui l'évolution des techniques et notamment le développement de diverses formes d'enregistrement des images, du son et, en règle générale de l'information élargissent le champ d'application de l'incrimination à tous les supports d'expression de la pensée même non écrits, ex : images photographiques, enregistrements sonores ou audiovisuels sur bandes magnétiques, films ou disques.

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NOTA : dans le domaine de l'informatique, l'introduction, la suppression ou la modification frauduleuse de données dans un système de traitement automatisé sont prévues et réprimées par les articles 323-3 à 323-7 du C.P. Ainsi, ces articles s'appliquent spécifiquement à la falsification du document informatique par introduction de données erronées dans le système, et l'article 441-1 du C.P. à la fabrication du faux document informatisé sur papier, à partir de ces mêmes données. b) Les effets probatoires du document Les documents spécialement établis pour servir de preuve, dont la falsification est toujours punissable, se divisent en deux catégories : ceux qui font directement la preuve d'un droit, et ceux qui font la preuve d'un simple fait ayant des conséquences juridiques. 1 - La preuve d'un droit

Il s'agit des documents qui constituent des titres prouvant une qualité ou un droit, ex : actes d'état civil, actes de vente ou de succession, contrat de prêt, reconnaissance de dette, etc.... 2 - La preuve d'un fait ayant des conséquences juridiques

Dans certains cas, lorsqu'une personne désire apporter la preuve de ses prétentions et qu'elle ne peut le faire en produisant directement un titre, elle doit alors recourir à des documents qui, étant susceptibles de faire la preuve d'un fait, permettent d'en déduire l'existence d'un droit, ex : attestations, lettres missives en vue de prouver un fait déterminé.

2 - L'ALTÉRATION DE LA VÉRITÉ L'article 441-1 du C.P. sanctionne l'altération accomplie par quelque moyen que ce soit. Cette formulation évite d'énumérer des moyens inappropriés face à l'ingéniosité des délinquants qui utilisent sans cesse de nouvelles techniques. Toutefois, la jurisprudence établit une théorie du faux qui est essentiellement fondée sur la distinction entre faux matériel et faux intellectuel. a) le faux matériel Le faux matériel consiste en une altération physique du document, soit par fabrication pure et simple, soit par insertion, suppression ou modification de mentions. Ces altérations de l'écrit ou du support par des procédés tels que grattages, ratures, surcharges ou montages par photocopies peuvent être détectées facilement par un œil exercé ou, éventuellement par des expertises techniques. b) le faux intellectuel Le faux intellectuel consiste à utiliser des procédés plus subtils d'altération de la vérité dans le contenu du document au moment de son élaboration, soit en y mentionnant des faits ou des circonstances ne correspondant pas à la réalité, soit pour obtenir frauduleusement la signature d'une personne qui n'aurait pas signé le document en connaissance de cause.

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La plupart du temps, les documents faux par dénaturation comportent une signature obtenue par surprise, l'auteur faisant croire au signataire qu'il signe autre chose que le texte qui lui est présenté. Ex : faire signer en même temps deux lettres au libellé apparemment identique, mais dont l'une comporte une phrase ne figurant pas dans l'autre (Cass. crim. du 01/10/1990).

3 - LES PRÉJUDICES POUVANT ÊTRE CAUSÉS L'article 441-1 du C.P. dispose que le faux punissable est celui "de nature à causer un préjudice". La loi ne prend pas seulement en considération le préjudice actuel, mais aussi le préjudice éventuel ou simplement possible. Ainsi, la loi incrimine le faux à l'instant même ou il est créé, et non pas seulement au moment où il est invoqué contre la personne à qui il est susceptible de nuire. S'agissant d'une infraction portant atteinte à la confiance publique, le faux nuit à l'intérêt social lorsqu'il est commis dans des documents publics ou authentiques ou dans des documents administratifs. Il nuit à l'intérêt matériel ou moral des particuliers lorsqu'il est commis dans des documents privés ou commerciaux. a) Le préjudice matériel Le préjudice causé est matériel lorsqu'il lèse les intérêts patrimoniaux d'une personne physique ou d'une personne morale qui peut être l'Etat ou une autre collectivité publique. b) Le préjudice moral Le faux ne peut causer quelquefois qu'un préjudice moral, c'est-à-dire léser des intérêts moraux, tels que l'honneur, la considération, la réputation d'une personne, dans le cas de documents falsifiés qui, sans avoir la valeur de titre, entraînent cependant certains effets juridiques, ex : pétitions, dénonciations ou autres écrits susceptibles de nuire à la réputation d'autrui. c) Le préjudice social Certains faux ne lèsent que les intérêts moraux de la société, ce qui constitue le préjudice social proprement dit. Ce genre de préjudice existe dans tous les faux concernant les documents administratifs qu'il s'agisse de leur falsification ou de leur obtention indue. Concernant les faux en écriture privée, il a été jugé que ce préjudice existe, notamment dans les cas suivants : apposition de fausses signatures sur une pétition afin de faire croire à l'existence d'un grand nombre de pétitionnaires, altération d'un écrit pour obtenir indûment des naturalisations ou pour échapper à des poursuites, etc.

4 - L'ABSENCE DE PRÉJUDICE L'incrimination de faux est en revanche, écartée quand l'altération de la vérité ne peut entraîner aucun préjudice. C'est le cas en particulier, lorsqu'une lettre recommandée est remise à une personne autre que le destinataire, qui signe l'avis de réception sans disposer d'une procuration régulière, ou lorsqu'un garagiste, chargé de la vente d'un véhicule d'occasion, signe certains documents à la place du vendeur ou de l'acheteur. Ces pratiques ne sont évidemment tolérées que si elles ont lieu sans aucune fraude à l'égard de quiconque.

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C - L'ELEMENT MORAL L'altération de la vérité dans un document n'est punissable que si elle est frauduleuse. L'intention coupable dans le faux se définit comme étant la conscience d'une altération de la vérité dans un document qui est de nature à causer un préjudice.

II - LES FORMES PARTICULIERES DE FAUX Après avoir développé supra les éléments constitutifs du faux et de l'usage de faux en général (art. 441-1 du C.P.), vont être examinées infra les formes particulières de faux.

A - LE FAUX COMMIS DANS UN DOCUMENT ADMINISTRATIF L'art. 441-2 du C.P. aggrave la répression lorsque le faux est commis dans un document délivré par une administration publique aux fins de constater un droit, une identité ou une qualité ou d'accorder une autorisation. L'usage de ces faux est sanctionné des mêmes peines. Au sens du code pénal, constituent des documents administratifs : les passeports, les cartes d'identité, les cartes de séjour, les permis de conduire, les certificats d'immatriculation, les vignettes fiscales, etc. Cet article 441-2 prévoit par ailleurs un degré d'aggravation supplémentaire lorsque la falsification du document administratif ou l'usage dudit document administratif ont été commis dans l'une des trois circonstances suivantes : ¾ soit par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public agissant dans l'exercice de ses fonctions ; ¾ soit de manière habituelle ; ¾ soit dans le dessein de faciliter la commission d'un crime ou de procurer l'impunité à son auteur. Afin de lutter efficacement contre le trafic de faux documents administratifs, l'art. 441-3 du C.P. réprime la détention frauduleuse de l'un ou de plusieurs faux documents définis à l'art. 441-2 du C.P. Cette incrimination présente un intérêt par rapport à celle du recel car elle permet de sanctionner la personne qui détient un document qu'elle a elle-même falsifié, alors qu'aucun recel ne peut lui être reproché dans une telle hypothèse, notamment par suite de prescription du faux.

B - LE FAUX COMMIS DANS UNE ECRITURE PUBLIQUE OU AUTHENTIQUE L'art. 441-4 du C.P. réprime de peines plus élevées la falsification ou l'usage d'autres faux publics, en raison de la force probante que la loi leur reconnaît. Il s'agit en premier lieu des écritures publiques ou authentiques, comme par exemple les actes notariés, les actes de l'état civil, les registres de délibération des conseils municipaux, etc. Sont également visées les falsifications des enregistrements d'écoutes téléphoniques ordonnées par les autorités administratives ou judiciaires.

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La qualification criminelle est prévue lorsque le faux ou l'usage de faux est commis par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public agissant dans l'exercice de ses fonctions ou de sa mission. C’est ainsi que l’altération frauduleuse de la vérité affectant la substance d’un procès-verbal dressé par un policier, fonctionnaire public, dans l’exercice de ses fonctions revêt la qualification criminelle prévue par l’article 441-4 du code pénal et ce, alors même qu’un tel procès-verbal ne vaudrait qu’à titre de simple renseignement.

C - LE FAIT DE PROCURER FRAUDULEUSEMENT A AUTRUI UN DOCUMENT ADMINISTRATIF L'art. 441-5 du C.P. punit le fait de procurer frauduleusement à autrui un document délivré par une administration publique, c'est-à-dire en sachant que le bénéficiaire ne remplit pas les conditions légales pour l'obtention dudit document. Les peines sont aggravées lorsque l'infraction est commise : ¾ soit par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public agissant dans l'exercice de ses fonctions ; ¾ soit de manière habituelle ; ¾ soit dans le dessein de faciliter la commission d'un crime ou de procurer l'impunité à son auteur.

D - LE FAIT DE SE FAIRE DELIVRER INDUMENT UN DOCUMENT ADMINISTRATIF L'art. 441-6 du C.P. réprime deux procédés délictueux distincts : ¾ Le fait de se faire délivrer indûment par une administration publique ou par un organisme chargé d'une mission de service public, par quelque moyen frauduleux que ce soit, un document destiné à constater un droit, une identité ou une qualité ou à accorder une autorisation. ¾ Le fait de fournir une déclaration mensongère en vue d'obtenir d'une administration publique ou d'un organisme chargé d'une mission de service public une allocation, un paiement ou un avantage indu.

E - LES FAUX CERTIFICATS ET ATTESTATIONS L'art. 441-7 du C.P. incrimine le fait d'établir une attestation ou un certificat faisant état de faits matériellement inexacts ou de falsifier une attestation ou un certificat originairement sincère. D'autre part, ce même article punit également le fait de faire usage d'une attestation ou d'un certificat inexact ou falsifié.

F - LES FAUX CERTIFICATS OU ATTESTATIONS PAR CORRUPTION DE CERTAINS PROFESSIONNELS L'art. 441-8 du C.P., qui réprimait la corruption tant active que passive d'une personne agissant dans l'exercice de sa profession pour établir une attestation ou un certificat faisant état de faits matériellement inexacts, a été abrogé. En effet, ces agissements entrent dans le cadre de deux autres articles du code pénal plus généraux, les 445-1 et 445-2.

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G - L'USAGE D'UN DOCUMENT PORTANT DES MENTIONS INCOMPLETES OU INEXACTES (CONTRAVENTION) L'art. R 645-8 du C.P. punit de l'amende prévue pour la contravention de la 5ème classe, le fait d'utiliser un document délivré par une administration publique (à l'origine sincère et exact) mais dont certaines mentions sont devenues incomplètes ou inexactes. C'est-à-dire qu'elles ne concordent plus avec la situation actuelle du détenteur (ex : changement d'adresse, changement de situation matrimoniale, changement de nationalité, etc...). Le terme "d'usage" figurant dans l'art. R 645-8 du C.P. doit être entendu au sens large, et consiste notamment dans le fait de présenter le document litigieux à un fonctionnaire chargé du contrôle, ou à un particulier, ou à s'en prévaloir dans une instance judiciaire.

III - LA REPRESSION Les articles 441-1 al. 2, 441-2 al. 2 et 3, 441-4 al. 2 et 3, 441-7, 3° du C.P. punissent l'usage de faux des mêmes peines que le faux lui-même. Seuls les art. 441-5 et 441-6 du C.P. relatifs à la délivrance frauduleuse et à l'obtention indue de documents administratifs, omettent d'en incriminer l'usage. Il arrive que le faux et l'usage de faux n'aient pas toujours le même auteur.

A - LA TENTATIVE ET LA COMPLICITE L'art. 441-9 du C.P. stipule que la tentative des délits est punissable, à la seule exception de celui qui est prévu à l'art. 441-3 du C.P. (détention frauduleuse d'un faux document). Pour certaines infractions de faux et d'usage de faux, la complicité peut être retenue.

B - LES PEINES APPLICABLES AUX PERSONNES PHYSIQUES 1 - LES PEINES PRINCIPALES Elles sont déterminées par chaque article en distinguant quelquefois des niveaux de répression, lorsque des circonstances aggravantes sont prévues.

2 - LES PEINES COMPLÉMENTAIRES En vertu de l'art. 441-10 du C.P., les personnes physiques coupables des crimes et délits relatifs aux faux et aux usages de faux, encourent les peines complémentaires suivantes : ¾ interdiction des droits civiques, civils et de famille, conformément à l'art. 131-26 du C.P. ; ¾ interdiction d'exercer une fonction publique ou une activité de nature professionnelle et sociale, selon les modalités fixées à l'art. 131-27 du C.P ; ¾ interdiction d’exercer une profession commerciale ou industrielle, de diriger, d’administrer, de gérer ou de contrôler une entreprise commerciale ou industrielle ou une société commerciale ; ¾ L'exclusion des marchés publics, telle que prévue à l'art. 131-34 du C.P. ;

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La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l'infraction ou de la chose qui en est le produit, à l'exception des objets susceptibles de restitution, conformément à l'art. 131-21 du C.P.

En vertu de l'art. 441-11 du C.P., l'interdiction du territoire français peut être prononcée dans les conditions prévues par l'art. 131-10, soit à titre définitif, soit pour une durée de 10 ans au plus, à l'encontre de tout étranger coupable de l'une des infractions relatives aux faux et aux usages de faux.

C - LA RESPONSABILITE PENALE DES PERSONNES MORALES En vertu de l'art. 441-12 du C.P., les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement des infractions relatives aux faux et aux usages de faux, dans les conditions prévues par l'art. 121-2 du C.P. Les peines encourues sont : ¾ L'amende, suivant les modalités prévues par l'art. 131-38 du C.P. (le taux maximum de l'amende est égal au quintuple de celui prévu pour les personnes physiques) ; ¾ Les peines mentionnées à l'art. 131-39 du C.P. L'interdiction figurant à l'art.131-39/2° du C.P. porte sur l'activité dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de laquelle l'infraction a été commise.

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LES FAUX ET L’USAGE DE FAUX (tableau récapitulatif)

INFRACTIONS

TEXTES

PEINES PRINCIPALES

Faux et usage de faux Commis dans un écrit ou tout autre support de la pensée Commis dans un document délivré par une administration publique : - sans circonstance aggravante avec circonstance aggravante Commis dans une écriture publique ou authentique : - sans circonstance aggravante avec circonstance aggravante Commis dans une attestation ou un certificat : - sans circonstance aggravante avec circonstance aggravante

441-1 C.P.

441-2 C.P.

441-4 C.P.

441-7 C.P.

3 ans d'emprisonnement 45 000 euros d'amende 5 ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende 7 ans d'emprisonnement et 100 000 euros d'amende 10 ans d'emprisonnement et 150 000 euros d'amende 15 ans de réclusion criminelle et 225 000 euros d'amende 1 an d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende 3 ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende

Détention frauduleuse D’un faux document délivré par une administration publique défini à l’art. 441-2 . : - sans circonstance aggravante avec circonstance aggravante

441-3 C.P.

2 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende

Procuration frauduleuse à autrui D'un document délivré par une administration publique : - sans circonstance aggravante avec circonstance aggravante

441-5 C.P.

5 ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende 7 ans d'emprisonnement et 100 000 euros d'amende

Délivrance indue D'un document auprès d'une administration publique par moyen frauduleux ou fourniture de déclaration mensongère

441-6 C.P.

2 ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende

Document incomplet ou inexact En raison du changement de situation du détenteur qui ne l'a pas signalée à l'administration qui l'a délivré

R 645-8 C.P.

Contrav. de 5ème classe amende de 1 500 euros

RAPPEL : les peines complémentaires applicables aux personnes physiques et la responsabilité pénale des personnes morales sont développées supra.

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