La Méthode Wyckoff en Profondeur - Ruben Villahermosa Chaves [PDF]

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Zitiervorschau

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Tous droits réservés. Aucune partie de cet ouvrage ne peut être reproduite, incorporée dans un système informatique ni transmise sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit (électronique, mécanique, photocopie, enregistrement ou autre) sans l'autorisation écrite préalable des détenteurs des droits d'auteur. La violation de ces droits peut constituer un délit de propriété intellectuelle.

© Rubén Villahermosa, 2020 Independently published

TABLE DES MATIÈRES RICHARD WYCKOFF PARTIE 1 - COMMENT LES MARCHÉS ÉVOLUENT Chapitre 1 - Ondes Chapitre 2 - Le cycle du prix Chapitre 3 - Tendances Types de tendances Chapitre 4 - Évaluation des tendances Analyse des forces/faiblesses Lignes Chapitre 5 - Fouchettes PARTIE 2 - LA MÉTHODE WYCKOFF Chapitre 6 - Structures de la méthodologie Wyckoff Schéma d'accumulation de base n° 1 Schéma d'accumulation de base n° 2 Schéma de distribution de base n° 1 Schéma de distribution de base n° 2 PARTIE 3 - LES TROIS LOIS FONDAMENTALES Chapitre 7 - La loi de l'offre et de la demande Théorie Déplacement du prix Chapitre 8 - La loi de cause à effet Éléments à prendre en compte Graphiques à points et à figures

Analyse technique pour la projection des objectifs Chapitre 9 - La loi de l'effort et du résultat L'importance du volume Harmonie et divergence Tableau d'analyse Effort/Résultat dans les tendances Manque d'intérêt PARTIE 4 - LES PROCESSUS D'ACCUMULATION ET DE DISTRIBUTION Chapitre 10 - Accumulation Le contrôle du stock La loi de cause à effet Manœuvres de manipulation Contrepartie, liquidité Le chemin de la moindre résistance Caractéristiques communes des fourchettes d'accumulation Début du mouvement haussier Chapitre 11 - Réaccumulation Absorption du stock Durée de la structure Réaccumulation ou distribution Chapitre 12 - Distribution La loi de cause à effet Manœuvres de manipulation Contrepartie, liquidité Le chemin de la moindre résistance Caractéristiques communes des fourchettes de distribution Début du mouvement baissier

Chapitre 13 - Redistribution Redistribution ou accumulation Le contrôle du stock Durée de la structure PARTIE 5 - LES ÉVÉNEMENTS La liste des événements Chapitre 14 - Événement n° 1 : Arrêt préliminaire Preliminary Support Preliminary Supply Chapitre 15 - Événement n° 2 : Climax Selling Climax Buying Climax Chapitre 16 - Événement n° 3 : Réaction Automatic Rally Automatic Reaction Chapitre 17 - Événement n° 4 : Test Secondary Test Le test générique Où chercher les tests Comment le test apparaît sur le graphique La différence entre le Secondary Test et le test générique Chapitre 18 - Événement n° 5 : Secousse Spring/Shakeout Upthrust After Distribution (UTAD) Chapitre 19 - Événement n° 6 : Breakout Sign of Strength Sign of Weakness

Chapitre 20 - Événement n° 7 : Confirmation Last Point of Support Last Point of Supply PARTIE 6 - LES PHASES Chapitre 21 - Phase A : Arrêt de la tendance précédente Chapitre 22 - Phase B : Construction de la cause Chapitre 23 - Phase C : Test Chapitre 24 - Phase D : Tendance dans la fourchette Chapitre 25 - Phase E : Tendance hors de la fourchette PARTIE 7 - TRANSACTIONS Le contexte Les structures Zones opérationnelles Chapitre 26 - Positions principales En Phase C En Phase D En Phase E Tableau récapitulatif des opportunités de trading Chapitre 27 - Prise de décisions Gestion de la position PARTIE 8 - ÉTUDES DE CAS Indice S&P500 ($ES) Cours croisé de change livre/dollar ($6B) Cours croisé de change euro/dollar ($6E) Bitcoin (BTCUSDT) Inditex (ITX) Google (GOOGL)

Cours croisé de change dollar australien/dollar américain ($6A) BIBLIOGRAPHIE REMERCIEMENTS À PROPOS DE L'AUTEUR LIVRES DU MÊME AUTEUR

RICHARD WYCKOFF

Richard Wyckoff (1873-1934) est devenu une célébrité de Wall Street. Il a été un précurseur dans l'univers des placements, puisqu'il a commencé comme courtier à l'âge de 15 ans et à ses 25 ans, il avait déjà fondé sa propre société de courtage. La méthode d'analyse technique et de spéculation qu'il a développée est née de ses capacités d'observation et de communication. Dans le cadre de son activité de courtier, Wyckoff a su voir le jeu des gros traders et commença à observer, à l'aide de bandes et de graphiques, les manipulations que ceux-ci effectuaient et les profits élevés qu'ils réalisaient.

Il affirma qu'il était possible de prédire de l'évolution du marché par ses propres actions puisque le mouvement des prix reflète les plans et les objectifs de ceux qui dominent le marché. Wyckoff a su créer ses méthodes à lui pour effectuer des placements qui ont porté leurs meilleur fruit : une rentabilité élevée. Au fil du temps, son altruisme s'accrut au point de décider rediriger son attention et sa passion vers l'enseignement. Il a à son actif un certain nombre de livres de sa plume ainsi que la publication d'un magazine populaire de l'époque : « Magazine of Wall Street ». Il se sentit obligé de compiler les idées recueillies au fil de son parcours de 40 années à Wall Street et de les partager avec le grand public. Il souhaitait fournir un ensemble de principes et de procédures sur ce qu'il faut pour gagner à Wall Street. Ces règles ont vu le jour dans le cours qu'il lança en 1931 (« The Richard D. Wyckoff Method of Trading and Investing Stocks. A course of Instruction in Stock Market Science and Technique » et évoluèrent pour devenir la bien connue méthode de Wyckoff.

PARTIE 1 - COMMENT LES MARCHÉS ÉVOLUENT

CHAPITRE 1 - ONDES

Wyckoff et les premiers lecteurs de la bande ont compris que les mouvements du prix ne se génèrent pas dans des périodes de temps identiques, mais dans des ondes de tailles différentes. Voilà pourquoi ils ont étudié la relation entre les ondes ascendantes et descendantes.

Le prix ne bouge pas entre deux points en ligne droite ; il évolue selon un modèle d'ondes. À première vue, ils paraissent des mouvements aléatoires, mais les apparences sont trompeuses. Le

prix monte et descend en fonction les fluctuations de certaines variables. Les ondes ont une nature fractale et sont interdépendantes ; les ondes de degré inférieur font partie des ondes de degré intermédiaire, et celles-ci font à leur tour partie des ondes de degré supérieur. Chaque mouvement haussier et baissier est composé de nombreuses ondes mineures haussières et baissières. Pour toute onde qui meurt, il y a une autre qui nait dans la direction opposée. L'étude et la comparaison de la relation entre les ondes, de leur durée, de leur vitesse et de leur portée, nous permettra de déterminer la nature de la tendance. L'analyse des ondes fournit une vision claire des variations relatives entre l'offre et la demande et nous aide à juger de la force ou de la faiblesse relative des acheteurs et des vendeurs à mesure que le prix évolue. À l'aide d'une analyse judicieuse des ondes, vous développerez progressivement la capacité de déterminer la fin des ondes dans une direction et le début de leur contrepartie dans la direction opposée.

CHAPITRE 2 - LE CYCLE DU PRIX

Dans la structure de base du marché, il n'existe que deux types de formations : ▶ Tendances. Elles peuvent être haussières si elles sont orientées à la hausse, ou baissières si elles sont orientées à la baisse. ▶ Fourchettes. Elles peuvent être d'accumulation si elles se produisent en début de cycle, ou de distribution si elles se produisent en haut de cycle. Comme nous l'avons déjà vu, le mouvement des prix durant ces phases suit des ondes.

Pendant la phase d'accumulation, les traders professionnels achètent tout le stock disponible à la vente sur le marché. Lorsqu'ils s'assurent, par diverses manœuvres, qu'il n'y a plus d'offre flottante, ils entament la phase de hausse. Cette phase de tendance concerne le chemin de moindre résistance. Les professionnels ont déjà vérifié qu'ils ne trouveront pas trop de résistance (offre) qui empêche le prix d'atteindre des niveaux plus élevés. Ce concept est très important car tant qu'ils n'auront pas vérifié que la voie soit libre (absence de vendeurs), ils n'entameront pas le mouvement ascendant ; ils effectueront des manœuvres d'essai encore et encore. Si l'offre est écrasante, le chemin de moindre résistance sera descendant et le prix à ce stade ne pourra que baisser. Pendant la tendance à la hausse, la demande des acheteurs est plus agressive que l'offre des vendeurs. À ce stade, s'ajoute la participation des gros traders moins bien informés et du grand public, dont la demande pousse le prix à la hausse. Le mouvement se poursuivra jusqu'à ce que les acheteurs et les vendeurs considèrent que le prix a atteint un niveau intéressant ; les acheteurs considéreront qu'il convient de fermer leurs positions et les vendeurs qu'il convient de commencer à prendre des positions courtes. Le marché est entré dans la phase de distribution. Un plafond marché est en train de se former et on dit que les gros traders finissent de distribuer (vendre) le stock qu'ils ont acheté précédemment. L'entrée des derniers acheteurs avides ainsi que l'entrée de traders bien informés sur le marché. Lorsqu'ils voient que le chemin de moindre résistance est maintenant vers le bas, ils commencent la phase de tendance baissière. S'ils notent que la demande est présente et qu'elle n'est pas prête à céder, cette résistance à la baisse des prix ne laissera qu'une seule voie viable : la hausse. Si elle continue à monter après une pause, cette structure sera identifiée comme une phase de réaccumulation. Il en va de même pour le cas baissier : si le prix

s'inscrit dans une tendance baissière et qu'il y a une pause avant de poursuivre la chute, ce mouvement latéral sera identifié comme une phase de redistribution. Pendant la tendance baissière, l'offre des vendeurs est plus agressive que la demande des acheteurs, de sorte que l'on ne peut s'attendre qu'à une baisse des prix. La capacité à déterminer à quel phase du cycle des prix se trouve le marché est un avantage considérable. Connaître la situation dans son ensemble nous permet d'éviter de nous retrouver du mauvais côté du marché. Cela signifie que si le marché est dans une phase haussière après accumulation, nous éviterons de trader à découvert et si le marché est dans une phase baissière après distribution, nous n'aurons pas besoin d'acheter. Il se peut que vous ne sachiez pas comment tirer parti du mouvement de la tendance, mais avec cette prémisse à l'esprit, vous êtes sûr d'éviter d'afficher une perte en n'essayant pas de négocier à contre-courant de la tendance. Lorsque le prix est en phase d'accumulation ou en tendance haussière, on dit qu'il est en position d'achat ; et lorsqu'il est en phase de distribution ou en tendance baissière, on dit qu'il est en position de vente. Lorsqu'il n'y a pas d'intérêt, qu'aucune campagne n'a été menée, on dit qu'il est en position neutre. Un cycle est considéré comme achevé lorsque toutes les étapes du cycle sont observées : accumulation, tendance à la hausse, distribution et tendance à la baisse. Ces cycles complets se produisent dans toutes les temporalités. C'est pourquoi il est important de prendre en compte tous les horizons temporels, car chacun d'entre eux peut se trouver à des stades différents. Il est nécessaire de contextualiser le marché de ce point de vue afin d'en faire une analyse correcte.

Une fois que vous aurez appris à identifier correctement les quatre phases du prix et à adopter un point de vue totalement impartial, sans tenir compte des nouvelles, des rumeurs, des opinions et de vos propres préjugés, il vous sera relativement plus facile de tirer le meilleur parti de vos transactions de trading.

CHAPITRE 3 - TENDANCES

Les prix varient et les ondes qui résultent de ces variations de prix génèrent les tendances. Le prix évolue en suivant une série d'ondes dans le sens de la tendance (impulsions), qui sont séparées par une série d'ondes dans le sens opposé (retracements).

La tendance est simplement la ligne de moindre résistance lorsque le prix bouge d'un point à un autre, car elle suit le chemin de moindre résistance. Par conséquent, le travail du trader consiste à identifier la tendance et à effectuer des transactions en harmonie avec la même. Lorsqu'un marché est en hausse et qu'il rencontre une résistance (vente), soit il la surmonte, soit le prix se retourne. La

même chose se produit lorsque le prix est en baisse et qu'il rencontre une résistance ; soit il surmonte cet achat, soit le prix se retourne. Ces points de pivot sont des moments critiques et constituent d'excellents endroits pour concrétiser des transactions. En fonction de la direction du mouvement, on peut différencier trois types de tendances : haussières, baissières et latérales. La description la plus objective d'une tendance haussière est la suivante : le prix effectue une série d'impulsions et de retracements croissants, où les hauts et les bas sont de plus en plus élevés. De même, nous identifions une tendance baissière lorsque les hauts et les bas sont de plus en plus bas, laissant une série d'impulsions et de retracements baissiers. Enfin, nous déterminons un environnement latéral lorsque les hauts et les bas continuent de fluctuer dans une fourchette de prix. Les tendances sont divisées par durée en trois catégories différentes : long, moyen et court terme. Comme il n'y a pas de règles strictes pour les classer en fonction de la période, on peut les classer en fonction de la façon dont ils s'intègrent dans le supérieur. Autrement dit, la tendance à court terme sera observée dans la tendance à moyen terme, laquelle à son tour sera dans la tendance à long terme.

TYPES DE TENDANCES Il convient de noter que les trois tendances peuvent ne pas évoluer dans la même direction. Cela peut présenter des problèmes potentiels pour le trader. Pour être efficace, vous devez éliminer

autant de doutes que possible et le moyen d'y parvenir est d'identifier à l'avance le type de trading que vous allez effectuer. Une condition très importante à prendre en compte lors du choix du type de trading est le Timing (calibrage de l'entrée). Le succès dans n'importe quel type de trading requiert avant tout un bon Timing ; mais le succès dans le trading à court terme requiert un Timing parfait. Pour cette raison, un débutant devrait commencer par un trading à long terme jusqu'à ce qu'il atteigne un succès constant.

Du fait que les tendances peuvent différer selon l'horizon temporel, il est possible mais difficile d'avoir des positions d'achat et de vente en même temps. Si la tendance à moyen terme est à la hausse, vous pouvez prendre une position d'achat en espérant la conserver pendant quelques semaines ou quelques mois ; et si entre-temps une tendance à la baisse à court terme apparaît, vous pouvez prendre une position de vente à découvert et conserver la transaction d'achat en même temps. Bien que cela soit théoriquement possible, il est extrêmement difficile de maintenir la discipline nécessaire pour occuper les deux postes en même temps. Seuls les traders expérimentés devraient le faire. Pour l'initié, il est préférable de trader en harmonie avec la

tendance et non dans les deux côtés simultanément jusqu'à devenir constamment rentable. Il faut apprendre et comprendre les motivations, les modèles de comportement et les émotions qui contrôlent le marché. Un marché haussier est motivé par la cupidité, tandis qu'un marché baissier est motivé par la peur. Ce sont les principales émotions qui animent les marchés. La cupidité incite à payer des prix plus élevés jusqu'à ce que le prix atteigne ce que l'on appelle une condition de surachat. D'autre part, la panique provoquée par les baisses entraîne un désir de déboucler les positions et de vendre, ce qui ajoute un momentum supplémentaire à l'effondrement jusqu'à des conditions de survente. Éprouver ces émotions n'est pas une chose négative, tant qu'elles sont orientées vers un aspect positif et que vous gardez à l'esprit que ce qui est vraiment important est la protection du capital.

CHAPITRE 4 - ÉVALUATION DES TENDANCES

Cette interaction entre l'offre et la demande au fur et à mesure qu'une tendance se développe laissera des indices pour façonner l'action des prix. Nous disposons de différents outils pour nous aider à évaluer les tendances. Une évaluation judicieuse de la tendance est essentielle pour déterminer sa santé. Il nous permet de détecter si une force quelconque montre des signes de faiblesse ou si la force adverse gagne en puissance. Notre travail consiste à se prononcer pour la force et contre la faiblesse.

ANALYSE DES FORCES/FAIBLESSES Lorsque le prix est en tendance, nous attendons plus de force du côté de la pression. Nous devons le voir comme une bataille entre les acheteurs et les vendeurs où nous essaierons d'analyser la force ou la faiblesse des deux. La meilleure façon d'évaluer la

force/faiblesse actuelle est de la comparer aux mouvements développés précédemment. Une faiblesse du prix n'implique pas un changement de tendance, elle est simplement le signe d'une perte de force et signale que nous devons nous préparer aux futurs mouvements de prix. Les façons d'analyser la force/la faiblesse du marché sont nombreuses. La clé est la comparaison. On ne cherche pas de valeur absolue. Il s'agit de comparer les mouvements actuels avec les précédents.

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La vélocité fait référence à l'angle auquel le prix évolue ; ainsi, si le prix évolue plus rapidement que par le passé, il y a de la force. Si, au contraire, elle évolue plus lentement que par le passé, cela suggère que nous sommes en présence d'une faiblesse.

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Avec cet outil, nous évaluons la distance parcourue par les impulsions et les comparons avec les précédentes pour déterminer si la force a augmenté ou diminué. Pour qu'une tendance reste vivante, chaque impulsion doit dépasser l'impulsion précédente. Si une impulsion n'est pas capable de faire de nouveaux progrès dans la direction de la tendance, c'est un avertissement que le mouvement peut approcher de sa fin. La distance que l'impulsion parcourt de 3 à 4 est supérieure que la distance qu'elle parcourt de 1 à 2 = force de la tendance. La distance que l'impulsion parcourt de 5 à 6 est inférieure à la distance qu'elle parcourt de 3 à 4 = faiblesse de la tendance. La distance parcourue de l'extrême 2 au 3 est supérieure à la distance parcourue de l'extrême 1 à 2 = force de la

tendance. La distance parcourue de l'extrême 3 au 4 est inférieure à la distance parcourue de l'extrême 2 au 3 = faiblesse de la tendance.

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À l'aide de l'analyse en profondeur, nous évaluons la distance parcourue par les inversions de tendance pour déterminer si la faiblesse a augmenté ou diminué. Comme pour l'analyse de la projection, nous pouvons évaluer la profondeur par deux mesures : la distance totale du retracement de son origine à son extrême ; et la distance parcourue par le prix de l'extrême précédent au nouvel extrême. La distance que le retracement parcourt de 3 à 4 est inférieure que la distance qu'elle parcourt de 1 à 2 = force de la tendance.

La distance que le retracement parcourt de 5 à 6 est supérieure à la distance qu'elle parcourt de 3 à 4 = faiblesse de la tendance. La distance parcourue de l'extrême 2 au 3 est inférieure à la distance parcourue de l'extrême 1 au 2 = faiblesse de la tendance. La distance parcourue de l'extrême 3 au 4 est inférieure à la distance parcourue de l'extrême 2 au 3 = force de la tendance.

LIGNES Les lignes délimitent les fourchettes et définissent l'angle d'avancement d'une tendance. Elles constituent une excellente aide visuelle pour l'analyse, étant très utiles pour évaluer la santé du mouvement ; à la fois pour identifier le moment où le prix atteint une condition d'épuisement, ainsi que pour évaluer un éventuel retournement du marché. En général, elles nous aident à prévoir les niveaux de support et de résistance auxquels attendre le prix. Dans le même temps, une approche ou un contact de ces lignes suggère la recherche de signaux supplémentaires pour rechercher un retournement, offrant diverses opportunités de trading. Plus une ligne a de touches, plus le niveau est valable pour l'analyse. Vous devez faire attention à ne pas tracer des lignes sans discernement, surtout sur chaque mouvement mineur. La

manipulation correcte des lignes nécessite un bon jugement, autrement, cela brouillera votre raisonnement. Lorsque le prix pénètre une ligne, nous devons être plus vigilants et être prêts à agir. Selon la position où le breakout se produit, ainsi que l'action elle-même, elle peut suggérer différents scénarios. Une compréhension approfondie de l'action des prix et du volume est nécessaire pour déterminer les scénarios les plus probables.

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Une ligne horizontale identifie une ancienne zone de déséquilibre entre l'offre et la demande. Lorsqu'elle relie au moins deux bas de la fourchette de prix, elle identifie un support. Il s'agit d'une zone où les acheteurs sont apparus dans le passé pour dépasser les vendeurs et empêcher la baisse du prix. Il est prévu que les acheteurs réapparaissent dans cette zone lorsqu'elle sera à nouveau visitée. Une ligne horizontale reliant au moins deux hauts de la fourchette identifie une résistance. Il s'agit d'une zone où l'offre a dépassé la demande, ce qui a mis un terme à la hausse des prix, raison pour laquelle les vendeurs devraient réapparaître lors d'une prochaine visite. Lorsqu'une ligne sert à la fois de support et de résistance, on l'appelle une ligne d'axe. Les prix ont tendance à tourner autour de

ces axes. Ces niveaux de prix changent constamment de rôle ; une résistance brisée devient un support, et un support brisé devient une résistance.

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Après avoir identifié la nature de la tendance, l'étape suivante consiste à construire une ligne directrice afin de tirer parti du mouvement. Il s'agit de la simple connexion entre deux ou plusieurs prix. Dans une tendance baissière, la ligne de tendance est tracée en reliant deux sommets en baisse. Cette ligne est dénommée ligne d'offre car on suppose que les vendeurs y figureront. Dans une tendance haussière, la ligne de tendance est tracée en reliant deux creux haussiers. Cette ligne est dénommée ligne de la demande car elle marque le point où les acheteurs sont censés apparaître. Nous pouvons continuellement réajuster les lignes de tendance afin d'ajuster celle qui correspond le mieux à l'action du

prix et qui a donc généré le plus de touches. Plus la ligne a été respectée de fois, plus nous serons en mesure de l'interpréter lorsqu'elle sera rejouée à l'avenir. Gardez à l'esprit qu'une ligne avec une trop grande pente sera brisée trop tôt, et qu'elle ne sera donc pas tracée correctement. Tant que le prix reste à l'intérieur des niveaux établis, on dit que le mouvement est sain et qu'il est approprié d'envisager de conserver ou d'ajouter des positions. Lorsque le prix s'approche d'une ligne de tendance, il y a une menace de breakout et cela peut signifier que la force de la tendance s'épuise. Ceci suggère un changement de vitesse de la tendance ou un danger certain de renversement de tendance. La rupture d'une ligne de tendance en elle-même n'est pas un symptôme concluant de quoi que ce soit, car il peut s'agir d'une vraie ou d'un fausse rupture. Ce qui est important, c'est la façon dont la ligne est franchie, les conditions dans lesquelles cela se produit et le comportement qui le précède. Après un mouvement d'une certaine distance, le prix peut rencontrer une résistance pour continuer et cela provoque un ralentissement et un arrêt de la tendance. Au cours de la pause (mouvement latéral ou fourchette), la force qui était à l'origine de la tendance peut être renouvelée, voire renforcée, ce qui entraîne une poursuite de la tendance avec un momentum plus grand qu’auparavant.

Dans ces conditions, il est nécessaire de repositionner les lignes de tendance pour se conformer à l'angle nouvellement établi. C'est pourquoi il ne faut pas accepter qu'un simple breakout de la ligne de tendance soit un renversement de tendance.

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Le canal idéal aura plusieurs points de contact et devrait capter la plupart des prix dans ses limites.

Lorsque la ligne de tendance à la hausse ou la ligne de demande est tirée jusqu'à l'extrémité opposée en s'ancrant parallèlement au sommet situé entre les deux planchers utilisés pour la créer, la ligne de surachat est créée ; et ensemble, ils définissent un canal de tendance à la hausse. Ce canal identifie un prix en hausse. Le trader doit être conscient des conditions de surachat. Ces conditions sont créées lorsque le prix dépasse le sommet du canal haussier. En raison d'une accélération trop rapide, le prix atteint un point où il est très sensible à la clôture de positions longues et généralement au retrait des acheteurs les plus expérimentés, ce qui suggère un affaiblissement de la tendance haussière. Ils guident généralement le prix vers une action corrective à la baisse. Les êtres humains semblent pencher pour les extrêmes. Sur les marchés financiers, cette tendance se révèle sous la forme de la cupidité. Les prix sont poussés de plus en plus haut, jusqu'à ce que le public soit gavé d'actions généralement surévaluées. Lorsque cela se produit, on dit que nous sommes en présence d'une condition de surachat. Lorsque la ligne de tendance baissière ou ligne d'offre est tirée vers l'extrême opposé et s'ancre parallèlement au bas qui se trouve entre les deux sommets utilisés pour la créer, la ligne de survente est créée ; et ensemble, ils définissent un canal baissier. Ce canal identifie un prix en baisse. Le trader doit être conscient des conditions de survente. Ces conditions sont créées lorsque le prix dépasse le bas du canal baissier. En raison d'un mouvement baissier trop rapide, le prix atteint un point où il est très sensible à la couverture des positions courtes (prise de bénéfices) et à un repli général par les traders expérimentés qui ont été vendus ; ce qui suggère un affaiblissement

de la tendance baissière. Ils guident généralement le prix vers une action corrective à la hausse. Dans un marché baissier, un autre extrême prend le dessus : la peur. Au fur et à mesure que le prix chute, les traders commencent à s'alarmer. Plus il tombe, la peur s'accroît. La peur atteint un degré impossible à gérer pour les mains faibles et finissent donc par vendre leurs actions. Cette vente panique génère une condition de survente. Ces périodes de surachat ou de survente entraînant des mouvements d'arrêt peuvent être observées dans toute saisonnalité.

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Dans des conditions de haute vitesse où une tendance claire n'a pas encore été déterminée, les lignes inversées sont un bon moyen d'essayer de structurer au moins initialement le mouvement des prix. L'idée est de créer d'abord la ligne d'offre dans une tendance à la hausse pour générer à partir d'elle la ligne de demande ; et de créer d'abord la ligne de demande dans une tendance à la baisse pour générer à partir d'elle la ligne d’offre. Au début d'une avance haussière, dans le cas où le prix ait effectué deux poussées majeures à la hausse sans laisser de retracement baissier significatif, vous pouvez estimer à quel moment il faut s'attendre à ce que le prix retrace en créant d'abord la ligne d'offre pour la traîner et créer la ligne de tendance haussière ; et de même, tracer d'abord la ligne de demande pour créer la ligne de tendance baissière à partir de celle-ci.

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Il y aura des moments où vous remarquerez que les lignes de surachat et de survente créées à partir de vos lignes de tendance n'agissent pas efficacement. Il se peut que le prix n'atteigne jamais ces lignes car il suivra probablement un mouvement dynamique différent. La façon de résoudre cette déficience est de créer ces lignes indépendamment, indépendamment de la ligne de tendance. Cela créerait une ligne de surachat reliant deux sommets et une ligne de survente reliant deux creux. L'objectif est d'essayer de trouver la logique structurelle des mouvements afin d'en tirer parti. Gardez à l'esprit que dans le cas d'un mouvement haussier, le fait de ne même pas atteindre la ligne de surachat initiale dénote un symptôme de faiblesse et nous avertit d'un possible retournement à la baisse. De même, l'incapacité à atteindre la ligne de survente

initiale pour le cas baissier dénote un symptôme de force sousjacente et nous alerte sur un possible retournement à la hausse. On les observe visuellement comme des motifs d’épuisement.

CHAPITRE 5 - FOUCHETTES

Le marché passe la plupart de son temps dans ce type de conditions, elles sont donc extrêmement importantes.

Les fourchettes sont des endroits où le mouvement précédent a été stoppé et où il existe un équilibre relatif entre l'offre et la demande. C'est à l'intérieur de cette fourchette que se déroulent les campagnes d'accumulation ou de distribution en prévision d'une tendance à la hausse ou à la baisse. C'est cette force d'accumulation ou de distribution qui construit la cause qui développe le mouvement ultérieur.

Les fourchettes présentent des opportunités de trading optimales avec un potentiel de risque/récompense très favorable ; cependant, les grands trades sont ceux où vous vous positionnez correctement dans la fourchette pour profiter du mouvement de la tendance. Dans le trading de tendance, comme le prix est déjà en mouvement, il aura perdu une partie de sa trajectoire. En profitant des opportunités au sein de la fourchette, il y a des chances de saisir un mouvement majeur. Pour être correctement positionné au début de la tendance, vous devez être capable d'analyser l'action du prix et le volume pendant le développement de la fourchette. Heureusement, la méthodologie Wyckoff offre des directives uniques grâce auxquelles l'opérateur peut accomplir cette tâche avec succès. L'identification des événements et l'analyse des phases deviennent des outils indispensables pour une lecture correcte de la fourchette. Si vous ne voyez pas de tendance clairement définie, le prix se situe très probablement dans un contexte de fourchette. Cette tendance neutre ou latérale peut avoir trois intérêts fondamentaux : elle s'accumule, en vue d'un mouvement à la hausse ; elle s'étale, en vue d'un mouvement à la baisse ; ou elle fluctue de haut en bas sans intérêt précis. Les fluctuations aléatoires doivent être ignorées car il n'y a probablement aucun intérêt professionnel derrière ce marché. Il est important de comprendre que dans toutes les fourchettes, il n'y a pas d'intérêt professionnel ; et que par conséquent, si ces intérêts ne sont pas impliqués dans un titre, le prix fluctue simplement parce qu'il est en équilibre et que les mouvements dans une direction sont neutralisés par les mouvements dans la direction opposée. Sur la base de la loi de cause à effet, il est nécessaire que le prix consomme du temps à l'intérieur de la fourchette pour préparer

le mouvement suivant. Et que ce mouvement sera directement proportionnel au temps passé dans la fourchette. Cela signifie que les fourchettes de courte durée génèrent des mouvements plus courts et que les plages de longue durée génèrent des mouvements qui parcourent de plus longues distances. Pour définir une fourchette, deux points sont nécessaires pour construire le canal. Tant que le prix reste dans cette fourchette, aucun mouvement important ne se produira. La clé est dans les extrêmes. Lorsque ceux-ci sont brisés, ils peuvent offrir d'excellentes opportunités de trading. Il est clair que le mouvement décisif pour briser la fourchette et commencer la phase de tendance ne peut se produire avant qu'un déséquilibre clair entre l'offre et la demande n'ait été généré. À ce moment-là, le marché devrait être sous le contrôle des professionnels et ceux-ci devraient avoir confirmé que la direction dans laquelle ils vont diriger le mouvement des prix est le chemin de moindre résistance. Cela signifie que s'ils se sont cumulé dans l'intention de faire monter les prix, ils vérifieront d'abord qu'ils ne rencontreront pas de résistance (vente) pour arrêter cette hausse. Lorsqu'ils auront vérifié que la voie est libre, ils lanceront le mouvement. De même, s'ils ont distribué (vendu) dans le but de faire baisser les prix, ils doivent s'assurer que la demande flottante (intérêt d'achat) soit relativement faible.

PARTIE 2 - LA MÉTHODE WYCKOFF

De nombreux principes de base de Wyckoff sont devenus les fondements de l'analyse technique. Les trois lois fondamentales : l'offre et la demande, la cause et l'effet et l'effort et le résultat ; les concepts d'accumulation et de distribution et la suprématie du prix et du volume dans la détermination des mouvements de prix en sont quelques exemples. La méthode Wyckoff a résisté à l'épreuve du temps. Plus d'une centaine d'années de développement et d'utilisation continus ont prouvé la valeur de la méthode pour trader tous les types d'instruments financiers. Cette réussite ne devrait surprendre personne, car elle repose sur l'analyse de l'action du prix et du volume pour juger de la façon dont il réagit au conflit qui se déroule entre les forces réelles qui régissent toutes les variations du prix : l'offre et la demande.

CHAPITRE 6 - STRUCTURES DE LA MÉTHODOLOGIE WYCKOFF Les marchés financiers sont une entité vivante. Autrement dit, ils sont en constante évolution en raison de l'interaction continue entre les acheteurs et les vendeurs. C'est pourquoi ce serait une erreur d'utiliser des modèles ou des schémas fixes pour essayer de lire le contexte du marché. Consciente qu'il est pratiquement impossible pour le prix de développer deux structures identiques, l'approche de trading proposée par la méthodologie Wyckoff est flexible dans l'analyse du marché. Le prix peut développer différents types de structures en fonction des conditions dans lesquelles il se trouve. C'est pourquoi il est nécessaire d'avoir une approche qui accorde une certaine flexibilité aux mouvements de prix mais qui, en même temps, soit régie par certains éléments fixes qui donnent la plus grande objectivité possible à la lecture. Ces aspects fixes de la méthodologie sont les événements et les phases qui constituent le développement des structures. Nous présentons ci-dessous deux schémas de base d'accumulation et de distribution pour donner une idée très générale de la dynamique dans laquelle évolue le prix sous les hypothèses de la méthodologie Wyckoff.

Comme nous venons de le dire, ces schémas peuvent être considérés comme les schémas idéaux. Ce qu'il faut garder à l'esprit, c'est que le marché ne les présentera pas toujours de cette manière.

SCHÉMA D'ACCUMULATION DE BASE N° 1

Accumulation. Processus par lequel les gros traders absorbent le stock disponible sur le marché. Il s'agit d'un transfert des traders de détail ou « mains faibles » vers les traders forts ou « mains fortes ». Creek. Degré de résistance pour les structures d'accumulation ou de réaccumulation. Elle est fixée par le maximum que l'Automatic Rally génère et par les maximums qui peuvent être développés pendant la phase B.

CHoCH. Change of Character. Changement du caractère. Il nous montre l'environnement dans lequel le prix évoluera dans un avenir proche. Le premier CHoCH est établi dans la phase A où le prix passe d'un environnement de tendance baissière à un environnement de consolidation. Le deuxième CHoCH est fixé du minimum de la phase C au maximum du SOS dans lequel le prix passe d'un environnement de consolidation à un environnement de tendance haussière. Phase A. Arrêt de la tendance baissière précédente. PS. Preliminary Support. Support préliminaire. C'est la première tentative d'arrêter le mouvement à la baisse qui échouera toujours. SC. Selling Climax. Climax des ventes. Action climatique qui arrête le mouvement baissier. AR. Automatic Rally. Réaction haussière. Mouvement haussier qui établit le haut de la fourchette. ST. Secondary Test. Test du niveau de l'offre par rapport à l'action climatique. Définit la fin de la phase A et le début de la phase B. Phase B. Construction de la cause. UA. Upthrust Action. Breakout temporaire de la résistance et retour dans la fourchette. Il s'agit d'un test sur le maximum généré par l'AR. ST as SOW. Secondary Test as Sign of Weakness. Signe de faiblesse en fonction du test. Breakout temporaire du support et rentrée dans la fourchette. Il s'agit d'un test sur le minimum généré par le SC. Phase C. Test.

SP. Spring. Secousse baissière. Il s'agit d'un test sous la forme d'un breakout des minimums des phases A et B. Il existe trois types différents de Springs. Test Spring. Mouvement baissier vers les bas de la fourchette afin de tester l'engagement des vendeurs. LPS. Last Point of Support. Dernier niveau de support de l'offre. Test sous la forme d'un mouvement baissier qui ne parvient pas à atteindre le bas de la fourchette. TSO. Terminal Shakeout ou Shakeout. Secousse finale. Un mouvement brusque de breakout des minimums qui produit une pénétration profonde du niveau de support et une récupération rapide. Phase D. Tendance haussière dans la fourchette. SOS. Sign of Strength. Signe de force. Mouvement haussier généré après l'événement de la Phase C du test qui parvient à atteindre le haut de la fourchette. Aussi appelé JAC. Jump Across the Creek. Saut du ruisseau. LPS. Last Point of Support. Dernier niveau de support de l'offre. Il s'agit des minimums ascendants que nous trouvons dans le mouvement ascendant vers la résistance. BU. Back Up. Il s'agit de la dernière grande réaction avant le début du marché haussier. Aussi appelée BUEC. Back Up to the Edge of the Creek. Retour au ruisseau. Phase E. Tendance haussière hors de la fourchette. Succession de SOS et de LPS générant une dynamique de maximums et de minimums croissants.

SCHÉMA D'ACCUMULATION DE BASE N° 2

Deuxième variante de la méthodologie dans laquelle l'événement test de la Phase C ne permet pas d'atteindre les minimums de la structure. Il se produit généralement parce que les conditions actuelles du marché dénotent une force sous-jacente. L'objectif du prix est d'aller visiter cette zone de liquidité, mais les gros traders supportent le marché en entrant agressivement à l'achat. Ils ne permettent pas au prix de baisser davantage afin que personne d'autre ne puisse acheter plus bas. Ces types de fourchettes sont plus difficiles à identifier, car en n'étant pas en mesure de déterminer le prix de cette action de secousse, l'approche haussière perd un point de confiance.

La principale zone de négociation se situe au niveau du Spring potentiel ; par conséquent, lorsque l'on achète à un LPS potentiel, on se demande toujours si, comme c'est le plus probable, le prix va d'abord visiter cette zone de minimums pour développer le Spring. En outre, la première démonstration de force haussière qui produit le breakout de la fourchette se perd généralement. Par conséquent, la seule opportunité d'achat viable dans ce type de structure se trouve dans le BUEC. C'est ici qu'il faut porter plus d'attention pour chercher d'effectuer des achats.

SCHÉMA DE DISTRIBUTION DE BASE N° 1

Distribution. Processus par lequel les gros traders distribuent (vendent) le stock. Il s'agit d'un transfert des traders forts ou « mains fortes » vers les traders de détail ou « mains faibles ». ICE. Degré de support pour les structures de distribution ou de redistribution. Elle est fixée par le minimum que l'Automatic Reaction génère et par les minimums qui peuvent être développés pendant la phase B. CHoCH. Change of Character. Changement du caractère. Il nous montre l'environnement dans lequel le prix évoluera dans un avenir proche. Le premier CHoCH est établi dans la phase A où le prix passe d'un environnement de tendance haussière à un environnement de consolidation. Le deuxième CHoCH est fixé au

maximum de la phase C au minimum du SOW où le prix passe d'un environnement de consolidation à un environnement de tendance baissière. Phase A. Arrêt de la tendance haussière précédente. PSY. Preliminary Supply. Résistance préliminaire. C'est la première tentative d'arrêter la montée qui échouera toujours. BC. Buying Climax. Climax des achats. Action climatique qui arrête le mouvement haussier. AR. Automatic Reaction. Réaction baissière. Mouvement baissier qui établit le bas de la fourchette. ST. Secondary Test. Test du niveau de la demande par rapport à l'action climatique. Définit la fin de la phase A et le début de la phase B. Phase B. Construction de la cause. UT. Upthrust. Même événement que l'UA d'accumulation. Breakout temporaire de la résistance et retour dans la fourchette. Il s'agit d'un test sur le maximum généré par le BC. mSOW. Minor Sign of Weakness. Démonstration d'une faiblesse mineure. Même événement que ST as SOW d'accumulation. Breakout temporaire du support et rentrée dans la fourchette. Il s'agit d'un test sur le minimum généré par l'AR. Phase C. Test. UTAD. Upthrust After Distribution. Secousse haussière. C'est un test sous forme de breakout des maximums des

Phases A et B. Test UTAD. Mouvement haussier qui cherche à vérifier le degré d'engagement des acheteurs. Phase D. Tendance baissière dans la fourchette. MSOW. Major Sign of Weakness. Démonstration d'une faiblesse majeure. Le mouvement baissier est né après l'événement du test de la phase C qui parvient à atteindre le bas de la fourchette générant un changement de caractère. LPSY. Last Point of Supply. Dernier niveau de support de la demande. Ce sont les maximums décroissants que nous trouvons dans le mouvement baissier vers le support. Phase E. Tendance baissière hors de la fourchette. Succession de SOW et LPSY générant une dynamique de maximums et de minimums décroissants.

SCHÉMA DE DISTRIBUTION DE BASE N° 2

Deuxième variante de la méthodologie dans laquelle l'événement test de la Phase C ne permet pas d'atteindre les maximums de la structure. Raisonnement inverse que pour l'exemple du schéma cumulatif n° 2. Cela dénote une plus grande faiblesse de fond. Le prix tente d'atteindre les liquidités aux maximums, mais les gros traders qui sont déjà positionnés à la baisse l'en empêchent. Structures avec une perte de confiance due à l'absence de la secousse. En entrant en position courte sur le possible LPSY nous

aurons toujours le doute si le prix va faire le mouvement vers les maximums avant de tomber. L'échantillon de faiblesse (SOW) qui brise la structure est perdu pour nous. Possibilité unique de tester le breakout (LPSY).

PARTIE 3 - LES TROIS LOIS FONDAMENTALES

CHAPITRE 7 - LA LOI DE L'OFFRE ET DE LA DEMANDE

Richard Wyckoff a été le premier à introduire cette loi fondamentale de l'économie et nous a dit que si la demande était supérieure à l'offre, le prix du produit augmenterait ; que si l'offre était supérieure à la demande, le prix du produit baisserait ; et que si l'offre et la demande étaient en équilibre, le prix du produit resterait le même. Cette idée est très générale et doit être nuancée car il existe une idée fausse très répandue selon laquelle les prix augmentent parce qu'il y a plus d'acheteurs que de vendeurs ou que les prix baissent parce qu'il y a plus de vendeurs que d'acheteurs. Sur le marché, il y a toujours le même nombre d'acheteurs et de vendeurs, car pour que quelqu'un achète, il faut qu'il y ait quelqu'un qui lui vende.

THÉORIE Sur le marché, il y a des acheteurs et des vendeurs qui interagissent pour faire correspondre leurs commandes. Selon la théorie des enchères, le marché cherche à faciliter cet échange entre acheteurs et vendeurs ; et c'est pourquoi le volume (liquidité) attire le prix.

La théorie économique généralement acceptée nous dit que l'offre est créée par les vendeurs en plaçant des commandes de vente limités (en attente) dans la colonne ASK et que la demande est créée par les acheteurs en plaçant des commandes d'achat limités dans la colonne BID. L'erreur d'appeler demande tout ce qui a trait à l'achat et d'appeler offre tout ce qui a trait à la vente es fréquente. Idéalement, des termes différents devraient être utilisés pour distinguer les traders agressifs des traders passifs.

Les termes offre et demande correspondent à une attitude passive en plaçant des commandes limités dans les colonnes du BID et du ASK. Alors que lorsqu'un trader prend l'initiative et se rend dans la colonne BID pour exécuter une commande agressive (au marché), il est connu comme un vendeur ; et lorsqu'il se rend dans la colonne ASK, il est connu comme un acheteur. Tout ceci n'est qu'une simple formalité et a plus à voir avec la théorie en économie qu'avec la pratique. La clé de tout cela réside dans les types de commandes qui sont exécutées. Nous devons faire la différence entre les commandes au marché (agressives) et les commandes limitées (passives). Les commandes passives ne représentent qu'une intention, elles ont la capacité d'arrêter un mouvement, mais pas la capacité de faire bouger le prix. Cela exige de l'initiative.

DÉPLACEMENT DU PRIX

I Pour que le prix augmente, les acheteurs doivent acheter toutes les commandes de vente (offre) disponibles à ce niveau de prix et continuer à acheter agressivement pour forcer le prix à monter d'un niveau afin de trouver de nouveaux vendeurs avec qui trader.

Les commandes d'achat passives ralentissent le mouvement baissier, mais elles ne peuvent à elles seules faire monter le prix. Les seules commandes qui ont la capacité de faire monter le prix sont les achats au marché ou ceux dont les commandes croisées deviennent des achats au marché.

Par conséquent, un mouvement de prix à la hausse peut être déclenché par l'entrée active d'acheteurs ou bien par l'exécution du Stop Loss de positions courtes. Pour que le prix se déplace vers le bas, les vendeurs doivent acheter toutes les commandes d'achat (demande) qui sont disponibles à ce niveau de prix et continuer à pousser vers le bas, ce qui oblige le prix à aller chercher des acheteurs à des niveaux inférieurs. Les commandes de vente passives provoquent un ralentissement du mouvement haussier, mais n'ont pas la capacité de faire baisser le prix par elles-mêmes. Les seules commandes qui ont la capacité de faire baisser le prix sont les ventes au marché ou ceux dont les commandes croisées deviennent des ventes au marché. Par conséquent, un mouvement de prix à la baisse peut être déclenché par l'entrée active de vendeurs ou bien par l'exécution du Stop Loss de positions longues.

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Il est également nécessaire de comprendre que l'absence de l'une des deux forces peut faciliter le déplacement des prix. Une absence d'offre peut faciliter une hausse des prix, tout comme une absence de demande peut faciliter une baisse des prix. Lorsque l'offre est retirée, ce manque d'intérêt se traduit par une diminution du nombre de contrats placés sur la colonne ASK, ce qui permet au prix d'évoluer plus facilement à la hausse avec un pouvoir d'achat très faible.

Inversement, si c'est la demande qui se replie, il en résultera une réduction des contrats que les acheteurs sont prêts à placer sur le BID, ce qui signifie que le prix peut baisser avec une très faible initiative de vente.

C Quelle que soit l'origine de l'ordre d'achat ou de vente (trader retail, institutionnel, algorithme, etc.), le résultat est que le marché gagne en liquidité, et c'est ce qui est vraiment important en matière de trading.

Parmi les outils que nous pouvons utiliser pour comprendre le résultat de cette interaction entre l'offre et la demande on peut citer deux : le prix et le volume. Il est nécessaire de développer la capacité d'interpréter correctement l'action du prix par rapport à son volume si l'on veut savoir à tout moment ce qui se passe sur le marché. C'est pourquoi je considère que la méthodologie Wyckoff est une approche vraiment solide pour analyser ce qui se passe dans le

graphique (processus d'accumulation et de distribution) et établir des scénarios judicieux.

CHAPITRE 8 - LA LOI DE CAUSE À EFFET

L'idée est que quelque chose ne peut pas se produire à partir de rien ; que pour constater une variation dans le prix, il faut d'abord qu'il y ait une cause qui la provoque. En général, les causes sont construites par un changement de mains important entre les traders bien informés et ceux qui ne le sont pas. Dans le cas des transactions individuelles, la cause qui fait monter le prix est le désir de l'acheteur de vouloir cette action ou le désir du vendeur de vouloir cet argent.

En plus d'examiner la cause sous l'angle d'une transaction individuelle, l'objectif est de l'envisager dans une perspective plus large, en termes de mouvements. Pour ce faire, on dit que le marché construit une cause pendant les périodes de latéralisation des prix ; et que celles-ci génèrent ensuite comme effet un mouvement de tendance à la hausse ou à la baisse. Dans ces périodes de latéralisation, des campagnes d'absorption de stocks sont menées. Au cours des mêmes, les gros traders commencent à se positionner sur le bon côté du marché, repoussant progressivement le reste des participants jusqu'à ce qu'ils trouvent la voie dans laquelle le prix se dirigera sans résistance. Un aspect important de cette loi est que l'effet réalisé par la cause sera toujours en proportion directe avec cette cause. Par conséquent, une grande cause produira un effet plus grand, et une petite cause entraînera un effet plus petit. Il est logique de penser que plus la période de temps que le marché passe dans une condition de range développant une campagne est longue, plus la distance que le mouvement de tendance suivant parcourra sera grande. L'essentiel est de comprendre que c'est pendant les phases latérales du cours que se déroulent les processus d'accumulation/distribution. En fonction de sa durée et des efforts que l'on constate lors de sa formation (manœuvres de manipulation comme les secousses), cette cause va provoquer un mouvement de réponse à la hausse ou à la baisse (effet).

ÉLÉMENTS À PRENDRE EN COMPTE Certaines conditions de marché, telles que les événements climatiques, peuvent provoquer un revirement brutal des prix sans grande préparation. Les gros traders utilisent ces bougies climatiques pour accumuler/distribuer tout le stock dont ils ont besoin sans développer une campagne plus étendue et lancer le mouvement attendu à partir de là. Un autre aspect à prendre en compte est que toutes les fourchettes ne sont pas des processus d'accumulation ou de distribution. Ce point est très important. N'oubliez pas que la méthodologie nous dit qu'il y aura des structures qui sont simplement des fluctuations de prix et qui n'ont pas de cause sous-jacente.

GRAPHIQUES À POINTS ET À FIGURES En principe, la projection de l'effet sera inconnue, mais on peut la considérer comme proportionnelle à l'effort qui l'a provoqué. Wyckoff se servait du graphique à points et à figures pour quantifier la cause et estimer l'effet. Au moyen d'un comptage horizontal des colonnes, les objectifs possibles sont estimés. Il s'agit de donner une bonne indication de la portée d'un mouvement. L'accumulation produirait un

comptage à la hausse tandis que la distribution le projetterait à la baisse. Contrairement aux graphiques en barres, qui sont axés sur le temps, les graphiques en points et en chiffres sont axés sur la volatilité. Pour que le graphique à points et à figures se déplace vers la droite et génère une nouvelle colonne, il faut d'abord un mouvement de prix dans la direction opposée.

Le comptage sur ce type de graphique se fait de droite à gauche et est délimité entre les deux niveaux au-dessus desquels la force qui contrôle le marché à ce moment-là est apparue en premier et en dernier : Pour la projection d'un comptage dans un schéma d'accumulation on mesure le nombre de colonnes entre le

Last Point of Support (dernier événement d'apparition de la demande) et le Preliminary Support ou le Selling Climax (premiers événements d'apparition de la demande). Pour la projection d'un comptage de distribution, nous mesurons le nombre de colonnes entre le Last Point of Supply (dernier événement d'apparition de l'offre) et le Preliminary Supply ou le Buying Climax (premiers événements d'apparition de l'offre). Pour les fourchettes de réaccumulation, le comptage se fait à partir du Last Point of Support jusqu'à l'Automatic Reaction (puisque c'est le premier événement sur lequel la demande est apparue). Pour les fourchettes de redistribution, le comptage s'effectue du Last Point of Support au Automatic Rally (premier événement sur lequel l'offre est apparue). Après avoir compté le nombre de cases qui composent la fourchette, le résultat est multiplié par la valeur de la case. La projection classique est obtenue en additionnant le chiffre obtenu au prix sur lequel le LPS/LPSY se produit. Pour obtenir une projection modérée, le chiffre obtenu est ajouté au prix de l'extrême le plus élevé atteint. Dans les fourchettes de distribution, le maximum le plus élevé sera généralement celui fixé par l'Upthrust (UT) ou par le Buying Climax (BC). Dans les fourchettes d'accumulation, le minimum le plus bas sera généralement celui fixé par le Spring (SP) ou par le Selling Climax (SC).

Obtenez une projection plus prudente en divisant la zone en phases. Effectuez les comptages à partir de et jusqu'à l'endroit où se produisent les variations du prix. Comptez le nombre de cases qui composent chaque phase et multipliez-le par la valeur de la case. Le chiffre obtenu est ajouté au prix LPS/LPSY ou au prix de l'extrême le plus élevé atteint. Ce n'est pas parce que la valeur a une préparation large que toute la zone est une accumulation ou une distribution. C'est pourquoi les comptages effectués à l'aide du graphique à points et à chiffres n'atteignent pas toujours la fourchette d'objectifs la plus élevée et il est donc suggéré de diviser la fourchette pour générer plusieurs comptages afin de définir des objectifs différents.

ANALYSE TECHNIQUE POUR LA PROJECTION DES OBJECTIFS Il y a des traders qui pensent que projeter des objectifs en comptant le graphique à points et à figures n'est pas très opérationnel dans les marchés d'aujourd'hui. Le point et la figure posent également un problème lorsqu'il s'agit de son élaboration, car il existe plusieurs façons de le faire. Cela le rend moins utile de mon point de vue, car cette subjectivité me fait perdre confiance en cet outil.

Certains d'entre nous préfèrent le simplifier et utiliser des outils tels que les modèles de Fibonacci, d'Elliot ou harmoniques (projection verticale de la fourchette) pour la projection des objectifs. Ce type d'outil gagne de plus en plus de force depuis l'inclusion de programmes informatiques sur les marchés financiers. De nombreux algorithmes sont programmés selon ces simples prémisses et constituent donc des objectifs qui sont atteints avec une forte probabilité.

C Du fait que le marché évolue selon cette loi de cause à effet en utilisant les phases latérales pour générer les mouvements ultérieurs, je crois que cela peut nous donner un avantage d'essayer de déchiffrer ce qui se « cuisine » pendant le développement de ces structures. Et pour essayer de déchiffrer ce qui se passe là, la méthodologie Wyckoff nous offre d'excellents outils.

Les traders Wyckoff savent que c'est dans ces conditions de latéralité que naissent les mouvements et c'est pourquoi nous sommes continuellement à la recherche du début de nouvelles structures pour commencer à analyser les actions de prix et les volumes afin de nous positionner avant que la tendance ne se développe. Une tendance prendra fin et une cause commencera. Une cause prendra fin et une tendance commencera. La méthode Wyckoff est centrée sur l'interprétation de ces conditions.

CHAPITRE 9 - LA LOI DE L'EFFORT ET DU RÉSULTAT

Sur les marchés financiers, l'effort est représenté par le volume tandis que le résultat est représenté par le prix. Cela signifie que l'action du prix doit refléter l'action du volume. Sans effort, il n'y a pas de résultat. Il s'agit d'évaluer la dominance des acheteurs ou des vendeurs par la convergence et la divergence entre le prix et le volume.

L'IMPORTANCE DU VOLUME Le prix n'est pas le seul facteur important sur les marchés financiers. Le caractère du volume est peut-être un facteur encore plus important. Ces deux éléments (prix et volume) font partie de la pierre angulaire de la Méthodologie Wyckoff.

Le volume identifie la quantité de stock (actions, unités, contrats) qui a changé de mains. Lorsque les gros traders sont intéressés par un titre, cela se reflétera sur le volume tradé. Voici le premier concept clé : on identifie l'implication des gros traders quand nous sommes en présence d'une augmentation du volume.

HARMONIE ET DIVERGENCE Une augmentation significative du volume est un indice de la présence d'argent professionnel qui a pour but de produire un mouvement (continuation ou retournement). Si l'effort est en harmonie avec le résultat, c'est un signe de force du mouvement et cela suggère sa poursuite. Si l'effort est en divergence avec le résultat, c'est un signe de faiblesse du mouvement et suggère un retournement. Il convient également de noter que le mouvement des prix sera directement proportionnel à la quantité d'efforts déployés.. Dans le cas où l'harmonie soit suggérée, un effort plus important entraînera un mouvement de plus longue durée, tandis qu'un effort léger se traduira par un mouvement de plus courte durée. En revanche, si une divergence est suggérée, le résultat tend à être directement proportionnel à cette divergence. Une petite divergence tend à générer un petit résultat et une grande divergence un grand résultat.

TABLEAU D'ANALYSE

Le tableau complet d'harmonie/divergence lors de l'évaluation de l'action des prix et du volume est le suivant :

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C'est l'évaluation la plus simple. Nous essayons d'analyser l'action du prix et le volume sur une seule bougie individuellement. Les bougies sont la représentation finale d'une bataille entre acheteurs et vendeurs au cours d'une certaine période de temps. Le résultat final de cette interaction entre l'offre et la demande nous transmet un message. Notre travail en tant que traders qui analysent l'action des prix et les volumes est de savoir comment interpréter correctement ce

message. Dans ce cas, isolément. Nous recherchons une correspondance entre les fourchettes de prix et les volumes tradés. Pour que ce message soit harmonieux, nous voulons voir des fourchettes larges aux pics de volume et des fourchettes étroites aux bas volumes. L'inverse marquerait une divergence.

D

Dans cette section, nous essayons d'analyser l'action des prix et le volume dans une portion plus large ; dans le mouvement ultérieur des prix. Nous voulons évaluer si ce volume génère un mouvement dans la direction de la bougie d'origine ou si au contraire le prix se

déplace dans la direction opposée après avoir observé cette augmentation de volume. Par conséquent, nous obtiendrions une harmonie effort/résultat si cette bougie plus ce volume ont une continuation ; et une divergence si un retournement du marché est généré.

D

Nous augmentons la part de notre analyse et cette fois nous analysons l'action des prix et le volume en termes de mouvements complets. En règle générale, les mouvements impulsifs s'accompagnent d'une augmentation du volume, car le prix se déplace dans la direction de la moindre résistance, et les mouvements de repli s'accompagnent d'une diminution du volume. Ainsi, nous déterminons qu'il existe une harmonie lorsqu'une impulsion s'accompagne d'une augmentation du volume et lorsqu'un repli s'accompagne d'une diminution du volume. De même, nous déterminons une divergence lorsque nous voyons un mouvement impulsif (qui génère un nouveau haut/bas)

avec une diminution du volume et lorsque nous voyons un repli (il faudrait évaluer s'il s'agit vraiment d'un repli) avec une augmentation du volume.

P

Cet outil (créé à l'origine par David Weis) mesure le volume qui a été tradé pour chaque onde (montante et descendante). Globalement, il nous permet d'évaluer les conditions du marché et de comparer plus précisément les pressions haussières et baissières entre les mouvements. Un fait essentiel à garder à l'esprit lors de l'analyse des ondes est que tous les volumes tradés dans une onde haussière ne sont pas des achats et que tous les volumes tradés dans une onde baissière ne sont pas des ventes.

Comme tout autre élément, il nécessite une analyse et une interprétation. L'analyse de l'effort et du résultat est exactement la même. Il s'agit de comparer l'onde de volume actuelle avec les précédentes - à la fois avec celle qui va dans votre direction et celle qui va dans la direction contraire. Nous obtiendrions une harmonie si, dans un mouvement ascendant, les impulsions haussières sont accompagnées de vagues haussières avec un volume plus élevé que les replis baissiers. Nous déterminerons également une harmonie si le prix atteint de nouveaux maximums et que chaque impulsion à la hausse s'accompagne d'une augmentation du volume de l'onde. D'autre part, nous aurions une divergence si le prix se déplace vers le haut mais que les ondes haussières deviennent de plus en plus petites ; ou si dans ce mouvement ascendant les ondes baissières montrent une plus grande force.

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C'est une autre façon d'évaluer cette loi de l'effort et du résultat ; cette fois, en termes de niveaux de breakout. C'est simple : s'il s'approche d'un niveau avec du volume et effectue un breakout efficace, nous dirons qu'il y a une harmonie effort/résultat dans ce mouvement de breakout. Ce volume avait l'intention de continuer à avancer et a absorbé toutes les commandes qui y ont été passées. Si, en revanche, il s'approche d'un niveau avec du volume et fait un faux breakout, nous dirons qu'il y a divergence. Tout ce volume tradé a participé à la direction contraire du breakout de niveau. Il peut être appliqué à tout type de niveau. Qu'ils soient horizontaux (supports et résistances), avec pente (lignes de tendance, lignes de canal, lignes inversées, convergentes, divergentes), niveaux dynamiques (moyennes mobiles, VWAP, bandes)... Ainsi que tout autre niveau établi par une méthodologie spécifique.

EFFORT/RÉSULTAT DANS LES TENDANCES En plus de ce qui a été étudié précédemment, l'évaluation des efforts/résultats peut être incluse dans d'autres contextes de marché plus généraux tels que les tendances. En général, des volumes relatifs importants accompagnent l'achèvement d'un grand mouvement, surtout s'ils sont accompagnés de petites avancées de prix. Par conséquent, un fort volume après une grande tendance à la baisse indique que la baisse est presque terminée. Il peut s'agir d'un climax des ventes et probablement du début d'une accumulation.. De même, un fort volume après une tendance haussière prolongée indique que la fin du mouvement haussier est proche et que la phase de distribution peut commencer.

MANQUE D'INTÉRÊT Les retournements ne se produisent pas toujours lorsqu'il y a un volume considérable (effort) et un mouvement de prix comparativement faible (résultat). Nous trouvons un autre moyen capable de provoquer un retournement du prix, à savoir le manque d'intérêt. De faibles volumes aux points bas du marché (après une baisse significative), ou après un repli baissier, indiquent généralement un manque de pression de vente.

S'il n'y a pas d'intérêt pour continuer à baisser, l'apparition d'acheteurs maintenant déclencherait un retournement à la hausse. De même, de faibles volumes lors des sommets du marché (après une hausse considérable) ou après un repli haussier indiquent généralement un manque de pression acheteuse qui entraînerait un retournement baissier des cours avec l'apparition de vendeurs. N'oubliez pas que les augmentations ou diminutions relatives soudaines de volume sont importantes et vous aideront à identifier quand un mouvement peut se terminer ou être sur le point de se terminer.

PARTIE 4 - LES PROCESSUS D'ACCUMULATION ET DE DISTRIBUTION

CHAPITRE 10 - ACCUMULATION

Une fourchette d'accumulation est un mouvement latéral des prix précédé d'un mouvement à la baisse sur lequel une manœuvre d'absorption est effectuée par les gros traders dans le but d'accumuler des stocks afin de les vendre à des prix plus élevés dans le futur et de faire un profit sur la différence.

LE CONTRÔLE DU STOCK Pendant le développement du mouvement baissier qui le précède, le contrôle du stock sera principalement entre des mains faibles. Pour retourner un marché, il faut que ce stock soit contrôlé par les grands professionnels - c.-à-d. par les mains fortes. Au fur et à mesure que le prix baisse, le stock change progressivement de mains - plus le prix baisse, plus le stock est en positions fortes. C'est au cours du développement de la structure d'accumulation que le processus d'absorption finale a lieu. Le moment où le prix est prêt à commencer à tourner à la hausse.

LA LOI DE CAUSE À EFFET C'est dans ces conditions de fourchettes que nous voyons à l'œuvre la loi de cause à effet dans le trading, qui nous dit que pour qu'il y ait un effet, il doit d'abord y avoir une cause qui l'engendre, et que l'effet sera directement proportionnel à la cause. Dans le cas de la fourchette d'accumulation, l'achat de stock (cause) aura pour effet un mouvement ultérieur de tendance à la hausse ; et l'ampleur de ce mouvement sera en proportion directe du temps que le prix aura passé à construire cette cause (absorber le stock). La préparation d'un mouvement majeur prend un temps considérable. Un gros trader ne peut pas acheter tout ce qu'il veut en même temps, car s'il exécutait une commande avec toute la

quantité qu'il souhaite, il obtiendrait des prix plus mauvais en raison du déplacement que sa propre commande générerait. Pour accomplir cette tâche, les professionnels doivent planifier et exécuter un plan minutieux pour tenter d'absorber tous le stock disponible au prix moyen le plus bas possible.

MANŒUVRES DE MANIPULATION Dans le processus d'accumulation, les gros traders créent un environnement d'extrême faiblesse. À ce stade, les nouvelles seront très probablement mauvaises et beaucoup seront incités à entrer du mauvais côté du marché. Par diverses manœuvres, ils parviennent progressivement à s'emparer de toute l'offre disponible. Dans la zone d'accumulation, nous observons un événement fondamental qui caractérise ce type de contexte puisque dans de nombreuses occasions, c'est l'action qui déclenche le mouvement de tendance. C'est la secousse descendante, également connue sous le nom de « Spring » (secousse). Il s'agit d'un fort mouvement à la baisse qui brise le niveau de support de la fourchette et avec lequel les gros traders utilisent pour réaliser une triple fonction : atteindre les stops des pertes des traders qui étaient bien positionnés sur le côté long ; inciter les traders mal informés qui pensent à la poursuite du mouvement à la baisse à vendre ; et empocher des profits avec ce mouvement. S'il est vrai que cet événement de secousse est une action qui renforce le scénario haussier, il est également vrai qu'il ne se produira pas toujours. Vous devez savoir qu'en de nombreuses occasions, la tendance à la hausse commencera à se développer

sans que cette action terminale ne se produise. Ce contexte est un peu plus difficile à déterminer mais tout aussi valable. Dans le même temps, ils doivent éliminer les « mains faibles » du marché. Il s'agit de traders qui, s'ils sont positionnés à l'achat, vont bientôt fermer leurs positions et toucher des bénéfices de court terme ; et ces positions d'achat fermées sont des commandes de vente qui devront être absorbées par les gros traders s'ils veulent continuer à pousser le prix à la hausse. L'une des mesures qu'ils prennent pour se débarrasser de ce type de trader faible est de créer un environnement de marché plat et ennuyeux afin de décourager ces traders de finir par fermer leurs positions.

CONTREPARTIE, LIQUIDITÉ Le fait d'atteindre les stops sur les positions d'achat et l'entrée dans la vente par certains traders fournit des liquidités aux professionnels qui accumulent, car ces deux actions exécutent des ventes sur le marché, et ces ventes sont la contrepartie dont les gros traders ont besoin pour correspondre à leurs achats. De plus, lorsque le renversement haussier se produira pour revenir dans la fourchette, les stops de ceux qui ont pris des positions courtes pendant le breakout baissier seront également exécutés, ce qui renforcera le mouvement haussier.

LE CHEMIN DE LA MOINDRE RÉSISTANCE

Les professionnels dont les enjeux sont plus importants ne lanceront pas le mouvement avant d'avoir vérifié que le chemin de moindre résistance est à la hausse. Pour ce faire, ils effectuent différents tests pour vérifier le degré d'engagement des vendeurs. Comme avec le Spring, ils initieront des mouvements à la baisse pour vérifier le suivi. Une absence de volume à ce stade suggérerait un manque d'intérêt pour atteindre des prix plus bas. C'est pourquoi vous voyez parfois plus d'une secousse dans la fourchette ; ce sont des tests que les professionnels développent pour s'assurer qu'ils ne rencontreront pas de résistance à des prix plus élevés.

CARACTÉRISTIQUES COMMUNES DES FOURCHETTES D'ACCUMULATION Les principales caractéristiques des fourchettes d'accumulation sont les suivantes : Diminution du volume et de la volatilité à mesure que la fourchette se développe. Il y aura de moins en moins de stock disponible à la vente et, par conséquent, les fluctuations de prix et de volume diminueront progressivement. Des tests dans la partie haute de la fourchette sans volume, ce qui suggère une absence d'intérêt pour la vente, sauf lorsque le prix est prêt à amorcer la sortie de la fourchette.

Des secousses baissières (Springs) sur les minimums précédents ; soit au-dessus de la zone de support, soit sur les minimums mineurs de la fourchette. Mouvements et barres haussiers plus larges et fluides que celles baissières. Cela dénote un afflux de demande de bonne qualité et suggère que l'offre est de mauvaise qualité. Développement de maximums et de minimums croissants. Cette séquence devrait déjà être observée dans la dernière étape de la fourchette, juste avant le breakout haussier. Dénote un contrôle total par les acheteurs.

DÉBUT DU MOUVEMENT HAUSSIER Lorsqu'il n'y a plus de stock à absorber, un point d'inflexion apparait. Le contrôle de la valeur est entre les mains des plus forts, qui ne se débarrasseront de leurs positions qu'à des prix beaucoup plus élevés. Une légère augmentation de la demande en ce moment déclencherait un fort mouvement de prix à la hausse et serait le début de la tendance à la hausse.

CHAPITRE 11 - RÉACCUMULATION

Le processus de réaccumulation est exactement identique au processus d'accumulation. La seule différence entre les deux est la manière dont la structure commence à se développer. Alors que la fourchette d'accumulation commence par l'arrêt d'un mouvement à la baisse, la fourchette de réaccumulation commence après l'arrêt d'un mouvement à la hausse.

ABSORPTION DU STOCK Une réaccumulation est le résultat d'une précédente tendance à la hausse qui doit être consolidée. Les mains qui contrôlent la valeur vont changer au cours de la tendance. Au début d'une tendance haussière, l'action est sous le contrôle de propriétaires très forts (traders professionnels, mains fortes) ; mais à mesure qu'elle se développe, le stock passe progressivement aux mains de traders moins informés, mains faibles. À ce stade, on dit que la demande est de mauvaise qualité et que le marché doit relancer un processus d'absorption de stocks dans lequel ce sont à nouveau les gros traders qui prennent le contrôle.

DURÉE DE LA STRUCTURE Un point essentiel à garder à l'esprit est que la durée de cette structure sera influencée par le pourcentage de mains fortes et faibles qui contrôlent la valeur. Si la valeur est encore principalement entre des mains fortes au début de la réaccumulation, la durée de la structure sera plus courte. Si, au contraire, ce sont les mains faibles qui contrôlent la plupart du stock, il faudra une période plus longue pour redévelopper le processus d'achat.

Les objectifs de l'accumulation principale ne seront pas encore atteints et cette structure est développée pour ajouter une nouvelle demande au marché afin de poursuivre la progression vers ces objectifs.

RÉACCUMULATION OU DISTRIBUTION Une analyse judicieuse de l'action des prix et du volume est très importante afin de ne pas commettre l'erreur de confondre une fourchette de réaccumulation avec une fourchette de distribution. Tous deux sont initiées de la même manière, après l'arrêt d'un mouvement haussier. Il est nécessaire d'automatiser les caractéristiques des fourchettes d'accumulation, car c'est l'une des situations les plus compromettantes que rencontre tout trader Wyckoff.

CHAPITRE 12 - DISTRIBUTION

Une fourchette de distribution est un mouvement latéral des prix qui parvient à stopper un mouvement ascendant et dans lequel il y a un processus de vente de stock par des professionnels bien informés qui ont un intérêt à des prix plus bas. Ils essaient de stocker une position importante afin de s'en débarrasser à des prix plus bas et d'en tirer un rendement.

LA LOI DE CAUSE À EFFET C'est dans ces conditions de fourchettes que nous voyons à l'œuvre la loi de cause à effet dans le monde du trading, qui nous dit que pour qu'il y ait un effet, il doit d'abord y avoir une cause qui l'engendre, et que l'effet sera directement proportionnel à la cause. Dans le cas de la fourchette de distribution, la vente de stock (cause) aura pour effet un mouvement ultérieur de tendance à la baisse ; et l'ampleur de ce mouvement sera en proportion directe du temps que le prix aura passé à construire cette cause (absorber le stock). La préparation d'un mouvement majeur prend un temps considérable. Un grand trader ne peut pas constituer toute sa position d'un seul coup, car s'il doit exécuter ses commandes de vente avec une commande contenant toute la quantité qu'il souhaite ; l'agressivité même de la commande ferait baisser le prix pour trouver la demande nécessaire à l'exécution de ses commandes de vente, ce qui entraînerait l'obtention d'un prix moins bon. Pour mener à bien cette tâche, les professionnels doivent élaborer et exécuter un plan minutieux pour tenter d'absorber toute la demande disponible sur le marché au prix moyen le plus élevé possible.

MANŒUVRES DE MANIPULATION

Au cours de ce processus de distribution, les grands traders, soutenus par les médias (souvent à leur service) génèrent un environnement d'une force extrême. Ce qu'ils cherchent, c'est à attirer le plus grand nombre possible de traders, car ce sont les achats de ces traders qui fourniront la contrepartie nécessaire à leurs commandes de vente. Les traders mal informés ne savent pas que les professionnels forts construisent une excellente position de vente parce qu'ils ont des intérêts en dessous. Ils entreront du mauvais côté du marché. Par diverses manœuvres, ils parviennent progressivement à s'emparer de toute la demande disponible. Dans la fourchette de distribution, comme dans la fourchette d'accumulation, nous serons confrontés à l'événement fondamental de la secousse. S'il est vrai que toutes les structures ne verront pas cette action avant le début de la tendance, le fait qu'elle soit présente ajoute une grande force au scénario. Dans le cas d'une secousse haussière, la méthodologie Wyckoff appelle cela une « Upthrust ». Il s'agit d'un fort mouvement à la hausse qui brise le niveau de résistance de la fourchette et avec lequel les gros traders utilisent pour réaliser une triple fonction : atteindre les stops des pertes des traders qui étaient bien positionnés sur le côté court ; inciter les traders mal informés qui pensent à la poursuite du mouvement à la hausse à acheter ; et empocher des profits avec ce mouvement. Dans le même temps, ils doivent éliminer les « mains faibles » du marché. Il s'agit de traders qui, s'ils sont positionnés à la vente, vont bientôt fermer leurs positions et toucher des bénéfices de court terme ; et ces positions de vente fermées sont des commandes d'achat qui devront être absorbées par les grands traders s'ils veulent continuer à pousser le prix à la hausse. L'une des mesures qu'ils prennent pour se débarrasser de ce type de trader faible est

de créer un environnement de marché plat et ennuyeux afin de décourager ces traders de finir par fermer leurs positions.

CONTREPARTIE, LIQUIDITÉ Les professionnels qui construisent leur position sont contraints d'effectuer ce type de manœuvre. En raison de la taille de leurs positions, c'est la seule façon dont ils peuvent trader sur les marchés. Ils ont besoin de liquidités pour faire correspondre leurs ordres et la secousse est une excellente occasion de les obtenir. Le saut des stops des positions de vente, ainsi que les traders effectuant des achats, sont des commandes d'achat qui doivent nécessairement être croisés avec une commande de vente. Et en effet, ce sont les traders bien informés qui passent ces commandes de vente et absorbent ainsi tous les achats qui sont exécutés. En outre, lorsque le renversement baissier se produit après la secousse, les stops de ceux qui ont acheté seront également exécutés, ce qui renforcera le mouvement baissier.

LE CHEMIN DE LA MOINDRE RÉSISTANCE Une fois que le développement de la fourchette touche à sa fin, les grands professionnels n'initieront pas la tendance à la baisse avant

d'avoir pu vérifier que le chemin de moindre résistance soit bien à la baisse. Pour ce faire, ils utilisent des tests qui leur permettent d'évaluer l'intérêt des acheteurs. Ils initient des mouvements à la hausse et en fonction de la participation qui suit (cela sera observé par le volume échangé dans ce mouvement), ils évalueront s'il y a encore de la demande disponible ou si au contraire les acheteurs sont épuisés. Une absence de volume à ce stade suggérerait un manque d'intérêt pour atteindre des prix plus élevés. C'est pourquoi vous voyez parfois plus d'une secousse dans la fourchette ; ce sont des tests que les professionnels développent pour s'assurer qu'ils ne rencontreront pas de résistance à des prix plus bas.

CARACTÉRISTIQUES COMMUNES DES FOURCHETTES DE DISTRIBUTION Les principales caractéristiques des fourchettes de distribution sont les suivantes : Volume et volatilité élevés pendant le développement de la fourchette. De larges fluctuations de prix seront observées et le volume restera relativement élevé et constant. Des tests dans la partie basse de la fourchette sans volume, ce qui suggère une absence d'intérêt pour l'achat, sauf lorsque le prix est prêt à amorcer la sortie de la fourchette.

Des secousses haussières (Upthrust) sur les maximums précédents ; soit sur la zone de support, soit sur les maximums mineurs de la fourchette. Mouvements et barres baissiers plus larges et fluides que celles haussières. Cela dénote l'entrée d'une offre de qualité et suggère que la demande est de mauvaise qualité. Développement de maximums et de minimums décroissants. Cette séquence devrait déjà être observée dans la dernière étape de la fourchette, juste avant le breakout baissier. Ce que cela nous suggère, c'est que les baissiers sont plus agressifs.

DÉBUT DU MOUVEMENT BAISSIER Lorsqu'il n'y a plus de demande disponible, un point d'inflexion apparait. Le contrôle de la valeur est entre les mains des plus forts, qui ne se débarrasseront de leurs positions qu'à des prix beaucoup plus bas. Une légère augmentation de l'offre en ce moment déclencherait un fort mouvement de prix à la baisse et serait le début de la tendance à la baisse.

CHAPITRE 13 - REDISTRIBUTION

La phase de redistribution est une fourchette issue d'une tendance baissière et suivie d'une nouvelle tendance baissière. Plusieurs phases de redistribution peuvent se produire au sein d'un grand marché baissier. Il s'agit d'une pause qui rafraîchit la valeur pour développer un autre mouvement à la baisse.

REDISTRIBUTION OU ACCUMULATION

Ce type de structure démarre de la même manière que les fourchettes d'accumulation ; une analyse très judicieuse est donc nécessaire afin de ne pas aboutir à des conclusions erronées. Cet aspect est sans doute l'une des tâches les plus difficiles pour le trader de Wyckoff : savoir distinguer une fourchette de redistribution d'une fourchette d'accumulation.

LE CONTRÔLE DU STOCK En période de redistribution, le grand professionnel déjà positionné à court revendra vers le haut de la fourchette et couvrira potentiellement (fermer/acheter) certaines de ses positions vers le bas de la fourchette. En général, ils augmentent la taille de leur position courte au cours du développement de la fourchette. La raison pour laquelle ils clôturent certaines de leurs positions courtes au bas de la fourchette est de fournir un support au prix et de ne pas le faire baisser prématurément avant qu'ils puissent adopter une position courte significative. La redistribution reste volatile pendant et à la fin de son développement avant de poursuivre sa tendance baissière. Les mains qui contrôlent la valeur vont changer au cours de la tendance. Au début d'une tendance baissière, l'action est sous le contrôle de propriétaires très forts (traders professionnels, mains fortes) ; mais à mesure qu'elle se développe, le stock passe progressivement aux mains de traders moins informés, mains faibles. À ce stade, on dit que l'offre est de mauvaise qualité et que

le marché doit relancer un processus d'absorption de stocks dans lequel ce sont à nouveau les grands traders qui prennent le contrôle.

DURÉE DE LA STRUCTURE Le pourcentage de mains fortes et de mains faibles qui contrôlent la valeur influencera la durée de la structure. Si la valeur est encore principalement entre des mains fortes au début de la redistribution, la durée de la structure sera plus courte. Si, au contraire, ce sont les mains faibles qui contrôlent la plupart du stock, il faudra une période plus longue pour redévelopper le processus de vente. Les objectifs de la redistribution principale ne seront pas encore atteints et cette structure est développée pour ajouter de nouvelles positions courtes sur le marché afin de poursuivre le mouvement à la baisse vers ces objectifs.

PARTIE 5 - LES ÉVÉNEMENTS

La méthodologie Wyckoff tente d'identifier des schémas logiques du retournement du prix au cours desquels le contrôle du marché est défini. Dans cette section, nous présenterons l'évolution du prix dans le développement de ces structures. Bien qu'il y ait des traders qui l'appliquent de différentes manières, à mon avis, le plus convenable est d'observer ces événements d'un point de vue pratique, en éliminant la rigidité et en donnant le plus de souplesse possible à l'analyse. Les événements sont les mêmes pour les accumulations et pour les distributions. La seule chose qui change dans certains cas est le nom, mais la logique sous-jacente est la même. Nous diviserons les sections par événements et en leur sein, nous expliquerons à la fois l'exemple des retournements vers le haut et celui des retournements vers le bas.

LA LISTE DES ÉVÉNEMENTS Bien qu'ils soient développés plus en profondeur par la suite, nous faisons un bref résumé de la logique de chacun des événements qui vont apparaître :

É

°1:A

L'arrêt préliminaire est la première tentative d'arrêter le mouvement de tendance en cours, dont le résultat sera toujours un échec. C'est un avertissement précoce que la tendance pourrait toucher à sa fin.

É

°2:C

Il s'agit du mouvement d'aboutissement de la tendance précédente. Après avoir parcouru une longue distance, le prix atteindra une condition extrême qui fera apparaître le grand professionnel.

É

°3:R

C'est le premier signal majeur qui suggère un changement de sentiment sur le marché. Nous passons d'un marché contrôlé par l'une des deux forces à un marché en équilibre.

É

°4:T

Cet événement a des lectures différentes selon le lieu où il se déroule. Grosso modo, il s'agit d'évaluer l'engagement ou le manque d'engagement des traders à un moment donné et dans une direction donnée.

É

°5:S

Moment clé pour l'analyse de la structure. C'est la dernière tromperie développée par le professionnel avant de lancer le mouvement de tendance en faveur de la résistance la plus basse.

É

°6:B

C'est le plus grand test d'engagement que le professionnel doit assumer. Si vous avez fait un bon travail d'absorption au préalable, vous pourrez relativement facilement briser la structure afin de poursuivre le mouvement hors de celle-ci.

É

°7:C

Si l'analyse est correcte, un test de breakout sera élaboré. Le même confirmera que le professionnel est positionné dans cette direction et support le mouvement.

CHAPITRE 14 - ÉVÉNEMENT N° 1 : ARRÊT PRÉLIMINAIRE

C'est le premier événement de la méthode Wyckoff qui semble déclencher l'arrêt de la Phase A de la tendance précédente. Dans le cas des schémas d'accumulation, il est appelé Preliminary Support (PS), qui, avec le Selling Climax (SC), l'Automatic Rally (AR) et le Secondary Test (ST), produit le changement de caractère avec lequel il fait évoluer le prix d'un environnement de tendance baissière à un environnement latéral. Dans l'exemple des structures de distribution, il s'agit du Preliminary Supply (PSY), lequel, avec le Buying Climax (BC), l'Automatic Reaction (AR) et le Secondary Test (ST), met fin à la Phase A, qui arrête la tendance haussière précédente et démarre la Phase B, qui construit la cause. Comme nous le savons, les processus d'accumulation et de distribution prennent du temps et, en de rares occasions, le prix développera un motif hypodermique laissant visuellement un retournement en V. Ce processus d'accumulation commence avec ce premier événement, avec le Preliminary Support et le Preliminary Supply.

Avant que cet événement ne se produise, le marché se trouvera dans une tendance claire. À un moment donné, le prix atteindra un niveau suffisamment attractif pour les grands traders pour qu'ils commencent à participer de manière plus agressive.

C

'

L'observation de cet événement sur le graphique est souvent mal interprétée car il ne s'agit pas nécessairement d'une barre avec un volume croissant et des fourchettes en expansion.

Il peut également être observé sur un ensemble de barres avec une fourchette relativement étroite et avec un volume élevé constant pendant toutes ces barres ; ou même sur une seule barre avec un volume élevé et une grande mèche. Ces représentations

désignent finalement la même chose : la première entrée pertinente des grands traders. Souvenez-vous de l'une des citations les plus importantes du livre de Tom Williams « Master the Markets » dans laquelle il dit quelque chose comme quoi le marché n'aime pas les grandes barres de tendance avec des augmentations de volume significatives après un mouvement prolongé car elles dénotent généralement un sentiment contrariant.

L'observation d'une grande barre baissière avec un pic de volume et une clôture au niveau des plus bas après un mouvement baissier prolongé est une indication très claire d'achat professionnel. Cette action est susceptible d'atteindre une condition de survente par rapport au canal baissier qui respecte l'action du prix pendant le mouvement baissier.

L

'

Nous allons maintenant étudier le croisement de commandes qui se produit lors d'une telle action. N'oubliez pas que pour que quelqu'un achète, il doit y avoir quelqu'un qui vende. Posez-vous la question de ce que le trader mal informé (ou « à main faible ») et le trader bien informé (ou « à main forte ») feront à ce moment-là. Comme nous l'avons signalé, après avoir déterminé que le marché a atteint un prix de valeur sur lequel lancer une campagne, ce sont les gros traders qui vont absorber tout le stock ; et ce sont les traders mal informés qui leur fournissent toute la liquidité dont ils ont besoin pour construire leurs positions. Nous trouvons différents profils de traders mal informés qui facilitent ce processus : Les avides. Il y aura un groupe qui verra le prix bouger brusquement et entrera sur le marché pour ne pas laisser passer l'opportunité de profiter d'un éventuel mouvement qui portera leur fruits. Les craintifs. Ce groupe a conservé des positions perdantes pendant une longue période et leur limite est très proche. Après avoir vu le prix évoluer à nouveau en leur défaveur et par crainte d'accroître encore la perte, ils décident finalement d'abandonner leur position. Les malins. Ils auront été capables d'anticiper le retournement et seront déjà dans le marché ; toutefois, leur timing n'a pas été précis et ce mouvement les fait sortir en déclenchant leurs stops de protection.

U

'

Mais alors, à quoi sert d'identifier ce premier événement d'arrêt ? Comme nous l'avons déjà signalé, il s'agit de la première action d'arrêt du mouvement de tendance précédent et nous pouvons donc tirer deux conclusions claires : Il faut arrêter de penser à continuer à trader en faveur de la tendance précédente, du moins dans un premier temps, car la structure doit encore être confirmée comme une continuation ou un retournement. C'est un excellent point pour empocher des bénéfices.

PRELIMINARY SUPPORT

Comme nous savons qu'une tendance baissière ne s'arrête pas d'un seul coup, il est possible de rencontrer de nombreuses tentatives pour arrêter la chute avant que la réussite n'ait lieu. C'est l'inertie de la tendance. C'est comme un véhicule en mouvement : une fois que vous avez atteint votre vitesse de croisière, même si vous lâchez l'accélérateur, la voiture continuera à avancer pendant un certain temps en raison de sa propre inertie. Toutes ces tentatives d'arrêt sont un Preliminary Support. Plus il y en a, plus il est probable que le dernier extrême de la tendance baissière se produise finalement sans une augmentation significative du volume. Le fait que nous voyons des Preliminary Support répétés suggère que le professionnel a retiré l'offre du marché et que lorsque le dernier bas sera atteint, il y aura peu de personnes prêtes à vendre, ce qui fera que le dernier extrême se produira sans pic de volume. Il s'agira également d'un Selling Climax, dans ce cas sans un volume ultra élevé : arrêt du mouvement pour cause d'épuisement. Nous ferons des commentaires à ce sujet lorsque nous développerons cet événement climatique. En fait, il s'agissent de Preliminary Support d'un point de vue fonctionnel, car pour la méthodologie Wyckoff, le Preliminary Support en tant que tel sera l'avant-dernière tentative pour arrêter la tendance baissière (la dernière sera le Selling Climax). Il serait donc plus exact de les qualifier de Preliminary Support potentiels. Ce PS potentiel sera confirmé comme le véritable PS lorsque le prix développera les quatre événements de la Phase A qui établissent le changement de caractère. Cette première participation du professionnel n'implique pas que le prix doive se retourner immédiatement. Comme nous l'avons déjà signalé, dans certaines conditions de marché, le prix va développer un retournement en V en accumulant tout le stock

nécessaire pendant la chute. Nous répétons que bien que ce type d'accumulations hypodermiques ne soit pas le plus probable, il est nécessaire d'être attentif à leur possible développement.

PRELIMINARY SUPPLY

Avant que la véritable Preliminary Supply n'ait lieu, il serait logique de trouver de nombreuses tentatives antérieures. On devrait qualifier ces tentatives de Preliminary Supply potentiels. Le fait que nous observions un Preliminary Supply répété suggère que les professionnels ont retiré la demande du marché et qu'au dernier maximum, il y aura peu de personnes prêtes à acheter, ce qui pourrait faire que ce dernier extrême se produise sans volume significatif.

CHAPITRE 15 - ÉVÉNEMENT N° 2 : CLIMAX

Il s'agit du deuxième événement de la méthodologie et il apparaît après la tentative d'arrêt dans le Preliminary Support/Supply. Dans les exemples cumulatifs, nous l'appellerons Selling Climax (SC) tandis que pour les structures distributives, nous l'appellerons Buying Climax (BC). Après l'apparition d'un volume important après une tendance prolongée (arrêt potentiel), nous surveillerons l'identification possible de cet événement climatique. Comme nous l'affirmons toujours, c'est l'un des plus grands avantages de la méthodologie Wyckoff : elle nous fournit un contexte de marché. Nous savons quoi chercher. Mais il est important de garder à l'esprit que les événements d'arrêt préliminaire de (Preliminary Support/Supply) n'apparaissent pas toujours dans la séquence et que leur fonction peut être remplie au même moment par l'événement de climax. C'est pourquoi nous insistons encore et encore sur l'importance de donner une certaine flexibilité au marché. Nous avons un contexte et une séquence de base, mais il est nécessaire de laisser le marché s'exprimer librement, sans chercher à l'enfermer obligatoirement dans notre carte, car vouloir exercer un contrôle sur le marché serait une erreur.

La clé pour déterminer si nous sommes directement en présence du climax sera obtenue à partir du prix ; il faudra voir une forte réaction (événement n° 3) et un test (événement n° 4) qui mettra fin à la Phase A d'arrêt de tendance.

C Deux choses peuvent se produire après l'événement climatique : une réaction (Automatic Rally/Reaction) ou un mouvement latéral. Si une réaction apparaît, elle sera suivie d'un Secondary Test ; en revanche, si un mouvement latéral a lieu, le marché continuera très probablement dans la direction de la tendance précédente. Un aspect très pertinent est que cet événement doit être testé afin de vérifier son authenticité (avec le Secondary Test). Un volume beaucoup plus bas lors d'un test ultérieur montre une diminution de la pression de vente. Cet événement est connu sous le nom de « No Supply » et « No Demand » dans l'approche du VSA (Volume Spread Analysis). Il est très important de noter que le climax ne sera pas nécessairement le plus grand extrême de la structure. Au cours de son développement, nous pourrions observer divers tests (tentatives ratées d'atteindre des planchers plus bas ou des sommets plus élevés) pendant la phase B, ainsi que l'événement test de la Phase C (Spring/UTAD) qui en secoue normalement l'extrême.

C

Bien que le principe ne change pas, il peut se manifester de différentes manières en termes de représentation des prix et des volumes (voir graphiques 38 et 39). La croyance dominante dans le monde de l'analyse des prix et des volumes est que cet événement doit être considéré comme une barre avec un volume croissant et des fourchettes en expansion. Même si cette définition était correcte, elle serait incomplète car il existe d'autres formes de représentation. D'une part, il peut être observé sur un ensemble de barres avec une fourchette relativement plus étroite et avec un volume élevé constant pendant toutes ces barres. Un autre moyen serait sur une seule barre avec un volume élevé et une grande mèche en bas. Toutes ces représentations dénotent finalement la même chose : un fort afflux d'intérêt d'achat de la part des grands traders. Quelles que soient les caractéristiques de l'événement climatique, lorsque nous observons un Automatic Rally/Reaction et un Secondary Test véritables, nous qualifions automatiquement le mouvement précédent de Climax.

L

Si l'on se souvient, en raison de la nature même des marchés, pour que quelqu'un vende, quelqu'un d'autre doit être prêt à acheter. Il est donc convenable de se demander maintenant, par exemple, qui prendra en charge toutes les ventes qui auront lieu lors du Selling Climax ou du Buying Climax. La logique nous mène à penser que celui qui fournit la contrepartie est le gros trader, car c'est lui qui a la capacité de faire bouger le marché et d'arrêter une forte baisse ou hausse des prix. Il a probablement déterminé que le prix se trouve dans un état de surexploitation et a un avis favorable au lancement d'une campagne d'absorption du stock dans cette zone. Quels sont les motifs du trader mal informé pour assurer la liquidité nécessaire aux gros traders ? Nous rappelons l'origine de ces fournisseurs de liquidités déjà vue dans l'événement d'arrêt préliminaire : Les avides. Il y aura un groupe qui verra le mouvement climatique et entrera sur le marché par peur de le perdre. Les craintifs. Un autre groupe, généralement avec des positions à moyen ou long terme, aura du stock en réserve et aura résisté à une grande partie du mouvement de tendance précédent. Ils sont en perte et lorsqu'ils voient un nouveau mouvement contre eux, ils décident de fermer leurs positions pour éviter de nouvelles pertes. Les malins. Un dernier groupe de traders, pensant être les plus intelligents de la classe, voudra anticiper le retournement de situation et aura probablement déjà des positions ouvertes à ce moment-là. Ce troisième type de compensation se produit lorsque le stop de protection est déclenché sur ces positions.

U L'identification de cet événement est très importante car elle signale l'entrée des professionnels et il s'agit donc d'une action soutenue et de qualité. Quel avantage pouvons-nous tirer de l'identification correcte de cet événement ? Du fait qu'il s'agit d'une action d'arrêt du mouvement de tendance précédent et qu'elle indique la participation professionnelle, nous pouvons tirer deux conclusions claires : Nous devons cesser de penser à faire du trading en faveur de la tendance précédente. Au moins jusqu'à ce que nous puissions confirmer si la structure est un retournement ou une continuité. Nous sommes face à la dernière opportunité d'empocher des bénéfices sur nos positions ouvertes si nous ne l'avons pas fait lors de l'événement d'arrêt. Il n'est pas recommandé d'initier des positions à ce stade car le risque pris serait trop élevé. Cependant, il est vrai que certains des traders Wyckoff les plus expérimentés profitent de ce type de contexte pour prendre des positions courtes en recherchant un rebond vers l'événement n° 3 (Automatic Rally/Reaction).

SELLING CLIMAX

L'événement du Selling Climax au fond est similaire à l'événement du Preliminary Support. Tant la façon dont il peut apparaître sur le graphique que la psychologie derrière l'action sont exactement les mêmes. Nous devrions également le traiter initialement comme un Selling Climax potentiel puisque nous aurons la confirmation lorsque les deux événements ultérieurs confirmant la fin de la Phase A apparaîtront (Automatic Rally et Secondary Test). Le Selling Climax est un signe de force très puissant. Après une période de baisse des prix, il atteindra un point où, soutenu par des nouvelles très négatives, le marché s'effondrera rapidement. À ce moment-là, les prix sont maintenant attrayants pour l'argent intelligent et ils commenceront à acheter ou à accumuler à ces bas niveaux.

Le Selling Climax a lieu après un mouvement baissier significatif. Il s'agit du deuxième événement qui se produit après le Preliminary Support et il a lieu dans la Phase A de l'arrêt de la tendance baissière précédente. Ce mouvement climatique est généré par trois raisons que nous allons détailler ci-dessous et qui provoquent ensemble un effet boule de neige par lequel le prix ne cesse de baisser. Dans le cadre de la méthodologie de Wyckoff, il a une importance particulière car son apparition permet de commencer à définir les limites de la fourchette ; et son minimum établit l'extrémité la plus basse de la structure (zone de support).

L S

C

'

Une tendance baissière ne se termine pas toujours par un volume climatique. Il y a une autre façon d'y mettre fin, c'est lorsque la vente

qui contrôle l'état du marché disparaît progressivement. L'intérêt des vendeurs par des prix plus bas ne diminue jamais et ceux-ci ferment leurs positions (retirent des bénéfices). Ce manque d'agressivité des ventes créerait un plancher de marché potentiel en raison de l'épuisement. Évidemment, ce désintérêt sera représenté sur le graphique par des bougies à fourchette normale ou étroite et un volume moyen, voire faible. Ce qui est curieux dans cette action, c'est que, bien que nous ne soyons pas en présence d'un événement climatique qui précède la fin d'une tendance, dans le cadre de l'étiquetage de la structure, nous identifierions toujours ce minimum comme le Selling Climax. Il faut préciser que la méthodologie ne considère pas à l'origine cette action comme un Selling Climax ; et c'est parfaitement logique car à aucun moment nous n'observons ce climax caractéristique. Bien que nous préconisions toujours de traiter les actions du marché d'un point de vue fonctionnel, nous devons à cette occasion examiner cet épuisement d'un point de vue analytique afin de l'encadrer dans l'étiquetage de la structure. Peut-être pourrions-nous proposer à toute la communauté Wyckoffienne un nouvel événement qui identifie cette fin de tendance baissière par épuisement. Quelque chose comme Selling Exhaustion pourrait être représentatif de l'action à laquelle il se réfère. Il convient de noter que le Selling Exhaustion est un signe de son apparition possible lorsque le prix développe des actions de Preliminary Support de plus en plus basses.

Les actions climatiques seront observées à mesure que le mouvement à la baisse se développe, là où le volume global est susceptible de diminuer. Cela est signe qu'une liquidation est en cours, où les professionnels ont cessé de vendre agressivement et commencent à profiter de la poursuite de la baisse pour recueillir des bénéfices sur leurs ventes. Cela peut se traduire par le développement de ce plancher du marché sans que l'on observe une expansion des fourchettes de prix et des volumes au-dessus du dernier minimum. Nous serons en présence du nouveau Selling Exhaustion.

BUYING CLIMAX

Le Selling Climax est un signe de faiblesse très puissant. Après une tendance à la hausse, le prix, guidé par des nouvelles favorables et des achats irrationnels de la part de participants (mal informés), va rapidement augmenter.

À ce stade, le marché aura atteint un niveau inintéressant pour y rester, et les traders bien informés abandonneront leurs positions longues et commenceront même à vendre à découvert le marché en l'attente de prix plus bas. Le Buying Climax deuxième événement qui se produit après le Preliminary Support et il a lieu dans la Phase A de l'arrêt de la tendance haussière précédente. Ce mouvement climatique est provoqué par des traders professionnels qui sont capables d'initier un mouvement de prix ; il est suivi par des traders mal informés qui prennent leurs décisions de trading généralement en fonction de leurs émotions. Il s'agit d'un piège. Une tromperie dans laquelle vous pensez que vous achetez avec une certaine agressivité alors qu'en réalité, l'intention qui se cache derrière est totalement opposée. Tous les achats sont bloqués par des commandes de vente. Le prix ne peut pas augmenter du fait que quelqu'un ayant la capacité de le faire absorbe tout ce stock. Avec l'apparition du Buying Climax, nous commençons à définir les limites de la fourchette ; et son maximum établit l'extrémité supérieure de la structure (zone de résistance). Les similitudes entre la Preliminary Supply et le Buying Climax sont concluantes. Tant la façon dont il peut apparaître sur le graphique que la psychologie derrière l'action sont exactement les mêmes. La seule différence entre ces deux événements est que la Preliminary Supply ne parvient pas à stopper la tendance haussière précédente, alors que le Buying Climax y parvient (au moins temporairement). Initialement, nous devrions traiter le Selling Climax comme potentiel puisque nous aurons la confirmation lorsque les deux

événements ultérieurs confirmant la fin de la Phase A apparaîtront (Automatic Reaction et Secondary Test).

L B

C

'

Une tendance haussière ne se termine pas toujours par un volume climatique. Il y a une autre façon d'y mettre fin, c'est lorsque l'achat qui contrôle l'état du marché disparaît progressivement. L'intérêt des acheteurs par des prix plus élevés ne diminue jamais et ceux-ci ferment leurs positions (retirent des bénéfices). Ce manque d'agressivité des achats créerait un sommet potentiel du marché en raison de l'épuisement. Évidemment, ce désintérêt sera représenté sur le graphique par des bougies à fourchette normale ou étroite et un volume moyen, voire faible. Bien que cette action n'affiche pas les caractéristiques communes des événements climatiques, elle est étiquetée de la

même manière dans la méthodologie. C'est pourquoi il serait intéressant de faire la différence entre un arrêt dû au climax et un autre dû à l'épuisement. La proposition qui est lancée à la communauté Wyckoffienne est la création d'un nouvel événement qui sert à identifier cette fin de tendance haussière par épuisement. Dans ce cas, le « Buying Exhaustion » nous semble être l'étiquette la plus appropriée. Un signe que nous sommes susceptibles d'identifier un Buying Exhaustion est l'apparition d'actions d'une Preliminary Supply de plus en plus élevées. Des Preliminary Supply potentielles seront observées là où le volume global est susceptible de diminuer. Cela est signe qu'une absorption graduelle des achats est en cours, les professionnels ayant cessé d'acheter de manière agressive et commençant à profiter de la poursuite de la hausse pour recueillir des bénéfices sur leurs achats. Cela peut faire en sorte que ce plafond du marché se développe sans que l'on observe une expansion des fourchettes de prix et des volumes au-dessus du dernier plafond. Nous serons en présence de la nouvelle Buying Exhaustion.

CHAPITRE 16 - ÉVÉNEMENT N° 3 : RÉACTION

Après le début du climax potentiel, une réaction automatique se déclenchera. Celle-ci laissera visuellement un grand mouvement dans la direction opposée, confirmant ainsi l'événement climatique. Ce mouvement sera le plus important à partir du moment où le marché a entamé la phase de tendance précédente. Il est signe d'une entrée agressive des traders dans la direction opposée et signale un changement de caractère. Ce ChoCh (Change of Character) a de grandes implications et il signale un changement dans le contexte du marché ; le ChoCh semble mettre fin à la tendance précédente et commencer un environnement de prix latéral. Ce changement de comportement doit être confirmé par le dernier événement de la Phase A : le Secondary Test. Avec son apparition, nous pouvons confirmer le nouvel environnement dans lequel le marché va évoluer à partir de ce moment.

L La distance parcourue par ce mouvement sera l'un des éléments que nous prendrons en compte ultérieurement, au fur et à mesure du développement de la structure, afin d'essayer de déterminer ce que fait le grand professionnel. Nous devons garder à l'esprit qu'une réaction à courte distance n'a pas les mêmes implications qu'une réaction beaucoup plus importante (en termes comparatifs). Par exemple, dans un marché où les derniers mouvements à la hausse ont été en moyenne de 50 points, et où l'on assiste soudain à un Automatic Rally de 100 points, cela est signe d'une plus grande force sous-jacente. Ce sera l'un des éléments que nous prendrons en compte ultérieurement, au fur et à mesure du développement de la structure, afin d'essayer de déterminer ce que fait le grand professionnel. Lorsque nous observons un mouvement qui s'imbrique, qui ne parcours pas une grande distance et sans l'apparence d'un volume élevé, cela indique qu'il n'y a pas une grande intention de pousser les prix dans cette direction et suggère que le marché n'est pas encore dans un état d'équilibre. Il est fort possible que le Secondary Test suivant se développe relativement vite et dépasse peut-être les limites de la structure, dénotant ce déséquilibre. Si l'on considère ce comportement dans une structure d'accumulation potentielle, il est douteux que ce qui se passe

réellement sur le marché soit une accumulation en vue d'une hausse ultérieure du prix. Face à cette faiblesse apparente, la chose la plus sensée à faire serait de réfléchir à un processus de redistribution qui entraînerait une baisse des prix. Il en va de même pour les analyses qui dénotent une plus grande probabilité de distribution. Si nous voyons que le mouvement baissier (AR en distribution) est entrelacé, qu'il ne couvre pas une grande distance, que nous n'avons pas vu de pic de volume et qu'en plus le Secondary Test se termine au-dessus du maximum qui établit le Buying Climax, soupçonnez que ce qui se passe peut être une structure de réaccumulation.

L' En général, le volume au début du mouvement sera important. Nous sommes face à la fin de l'événement météorologique et il est normal que ce retournement de prix se fasse avec un volume climatique (sauf pour l'apparition du Selling/Buying Exhaustion). Au fur et à mesure que le mouvement avance, le volume diminue jusqu'à ce qu'il soit relativement faible à la fin. Cet assèchement des volumes est signe d'un manque d'intérêt pour la poursuite de la hausse et mettra fin à l'Automatic Rally/Reaction. Avec les fourchettes de prix, pratiquement la même chose se produit. Au début du mouvement, nous verrons de larges fourchettes, de bonnes bougies/barres de tendance qui se rétréciront progressivement à l'approche de la fin de l'événement. Grâce à une pratique continue, vous développerez le jugement nécessaire pour savoir quand le rétrécissement des

fourchettes et la diminution du volume ont atteint un point où le mouvement est susceptible de s'arrêter. Il n'y a pas de règle ou de mécanisme fixe, c'est plutôt une question de jugement.

U

E Dans les structures de la méthodologie de Wyckoff, il est l'un des éléments importants puisque sa fin sert à identifier l'une des limites de la structure. Le Automatic Rally établit la limite supérieure de la fourchette, délimitant une zone de résistance claire audessus de laquelle de nouvelles ventes sont attendues lors des visites suivantes. L'Automatic Reaction établit la limite inférieure de la fourchette, délimitant une zone de support claire au-dessus de laquelle de nouveaux achats sont attendus lors des visites suivantes.

E

'

La réaction est d'une importance capitale, car il arrive que l'on ne sache pas très bien quand le véritable climax est apparu. Par conséquent, en de nombreuses occasions, nous reconnaissons

l'action climatique après avoir identifié le changement de caractère qui suit cette réaction. L'Automatic Rally identifiera le véritable Selling Climax. L'Automatic Reaction identifiera le véritable Buying Climax.

E Après avoir observé les événements 2 (Climax) et 3 (Réaction), nous identifions le changement de caractère (ChoCh) du marché et nous savons que le prix ira tester cette action climatique pour développer le Secondary Test. Nous avons déjà une carte du marché. Nous le disons toujours : c'est très important car cela nous offre une opportunité opérationnelle. Si vous avez correctement identifié le Selling Climax et maintenant l'Automatic Rally, vous pouvez descendre dans le cadre temporel pour rechercher le développement d'une structure de distribution mineure qui générera la fin du Automatic Rally et le virage baissier qui recherchera le développement du Secondary Test. Si vous avez identifié le véritable Buying Climax et maintenant l'Automatic Reaction, vous pouvez descendre dans le cadre temporel pour rechercher le développement d'une structure d'accumulation mineure qui générera la fin de l'Automatic Reaction et le retournement haussier qui recherchera le développement du Secondary Test.

P

'

Si, dans un exercice d'imprudence, vous avez négocié sur l'événement climatique en recherchant précisément ce rebond, vous ne devriez pas conserver cette position pendant toute l'évolution de la fourchette, car en principe nous ne pouvons pas savoir s'il s'agira d'un retournement ou d'une structure de continuation. La chose la plus sensée à faire serait de fermer la position sur l'Automatic Rally/Reaction en touchant le bénéfice d'un Scalp.

AUTOMATIC RALLY

L'Automatic Rally est un mouvement de prix à la hausse qui se développe après la fin du Selling Climax et apparaît comme le premier signe d'intérêt d'achat.

Il s'agit d'un événement qui fait partie de la Phase A de l'arrêt tendance précédente et qui a lieu après le Preliminary Support et le Selling Climax.

P

'A

R

Au cours de la tendance baissière, le prix aura baissé sur une distance considérable et aura peut-être atteint une condition de survente dans le développement du Selling Climax où les actions suivantes auront lieu : Épuisement de l'offre. Les vendeurs agressifs cessent d'entrer sur le marché Clôture des positions courtes. Les vendeurs qui seraient entrés plus haut clôturent leurs positions Apparition de la demande. Les nouveaux acheteurs entrent lorsqu'ils observent l'événement climatique Le marché a atteint des niveaux inintéressants pour continuer à vendre, ce qui entraînera un manque d'offre. Le retrait des vendeurs, qu'il s'agisse de ceux qui cessent de vendre de manière agressive ou de ceux qui prennent des bénéfices sur leurs positions courtes, ainsi que l'émergence de nouveaux acheteurs, qui peuvent être entrés avec des stratégies de retour à la moyenne, entraîneront une poussée facile des prix à la hausse. Il est très probable que les acheteurs qui sont entrés dans le Selling Climax n'ont pas l'intention de conserver leurs positions, car il s'agit probablement d'opérations Scalp (court terme) et qu'ils

prennent leurs bénéfices pendant l'Automatic Rally, mettant fin à son développement.

AUTOMATIC REACTION

L'Automatic Reaction est un mouvement de prix significatif baissier qui apparaît comme le premier signal d'intérêt de vente. Il fait partie de la Phase A d'arrêt de la tendance précédente et se développe après la Preliminary Supply et le Buying Climax.

P

'A

R

Le marché se sera suffisamment déplacé vers le haut pour produire une série d'événements qui, ensemble, donnent lieu au développement de l'Automatic Reaction :

Épuisement de la demande. Il n'y a pas d'acheteur agressif prêt à continuer à acheter. Clôture des positions longues. Les acheteurs qui seraient entrés plus bas clôturent leurs positions en recueillant des bénéfices. Apparition de l'offre. Les nouveaux vendeurs entrent lorsqu'ils observent l'événement climatique précédent. La montée précédente du marché aura probablement atteint une condition de surachat qui se traduira par un manque de demande. Ce retrait des acheteurs, tant ceux qui cessent d'acheter agressivement que ceux qui recueillent des bénéfices sur leurs achats, ainsi que l'émergence de nouveaux vendeurs, entraîneront une baisse facile des prix. Les vendeurs qui sont entrés dans le Buying Climax spéculent probablement sur une baisse rapide et mettront la main à leurs bénéfices pendant l'Automatic Reaction, mettant ainsi fin à son développement.

CHAPITRE 17 - ÉVÉNEMENT N° 4 : TEST

SECONDARY TEST

Le Secondary Test est le quatrième événement des schémas cumulatifs de Wyckoff. Il marque la fin de la Phase A, celle de l'arrêt de la tendance précédente, et le début de la Phase B, celle de la construction de la cause, voit le jour.

F

S

T

Comme pour tout événement, l'un des points importants de l'identification est qu'il permet de déterminer le contexte du marché ; il nous donne une indication de ce à quoi nous devons nous attendre pour l'avenir. Dans ce cas, nous sommes passés d'un contexte baissier à une migration vers un contexte de latéralisation du prix. Ceci est très intéressant car, comme nous le savons, le comportement du prix dans la Phase B sera une fluctuation continue vers le haut et vers le bas entre les limites de la structure.

Dans ce contexte, le type de transaction que nous pouvons effectuer ici consiste à attendre que le prix se situe à ces extrêmes et à rechercher un retournement du côté opposé. Soit directement à partir du cadre temporel dans lequel nous travaillons avec une certaine configuration des bougies ; soit diminuer le cadre temporel pour rechercher une structure de retournement plus petite (si nous sommes dans la zone supérieure, nous rechercherons une structure de distribution plus petite ; et si nous sommes dans la zone inférieure, nous rechercherons une structure d'accumulation plus petite).

En termes fonctionnels, ce que l'apparition du Secondary Test nous suggère est la confirmation de l'abandon par les vendeurs agressifs qui ont poussé le prix de plus en plus bas pendant le développement de la tendance baissière ; pour évoluer vers un environnement d'équilibre où les acheteurs et les vendeurs sont à l'aise pour négocier (construire la cause pour l'effet ultérieur).

C

S

T

Pour que le Secondary Test soit réussi, le mouvement baissier doit être effectué avec un rétrécissement des fourchettes de prix et un volume plus faible que celui observé lors du Selling Climax. Bien que certains auteurs défendent la position selon laquelle il est nécessaire que le Secondary Test reste au-dessus du minimum établi par le Selling Climax, la vérité est qu'il est bon de se rappeler que le marché n'est pas une entité rigide, mais qu'il évolue constamment de par sa nature même et qu'il serait donc approprié de donner une certaine flexibilité aux mouvements du prix. En gardant cela à l'esprit, nous pouvons attribuer qu'un Secondary Test au-dessus du minimum du Selling Climax serait considéré avec une connotation neutre lors de l'identification de quel côté (acheteurs et vendeurs) a le plus de contrôle sur le marché. Ainsi, ce serait un bon moyen d'identifier un certain déséquilibre du côté des acheteurs si le Secondary Test que nous voyons s'effectue au-dessus de la moitié supérieure de la fourchette ; et de même, cela identifierait un certain déséquilibre du côté des vendeurs si le Secondary Test se termine légèrement en dessous du

Cette caractéristique, ainsi que le reste des éléments qui ont été discutés, ainsi que ceux qui vont suivre, est une indication à prendre en compte pour évaluer si nous avons affaire à une structure cumulative ou distributive. Il s'agit de mettre la plus grande probabilité de notre côté et donc, plus ces indications en faveur d'une direction sont nombreuses, plus notre analyse sera robuste. Les facteurs vraiment importants sur lesquels il faut jeter un œil sont la diminution du volume et le rétrécissement des fourchettes, dans cet ordre-là. Comme nous le savons bien, le volume reflète l'activité et, par conséquent, une faible activité après un événement climatique dénote un manque d'intérêt de ce côté.

L

S

T

P

B

Bien que le Secondary Test « officiel » soit celui qui apparaît dans la Phase A, il s'agit d'un type de comportement que nous continuerons à observer dans les différentes phases de développement de la structure.

Une fois la Phase B entamée, nous serons à l'affût de tout type de test aux deux extrémités de la fourchette. Ce type de test est utilisé pour évaluer les forces et les faiblesses des acheteurs et des vendeurs. Parfois, il y aura même des tests à la fois en haut et en bas de la structure. En fonction de l'effet ultérieur de la fourchette (cumul ou distribution), les étiquettes des mêmes actions sont différenciées. Logiquement, tant que le prix ne sort pas de la fourchette, nous ne pouvons pas savoir quelle était l'intention réelle derrière la cause qui a été construite et donc, en temps réel, tout étiquetage devrait être valable. Au-delà d'une vision conventionnelle du marché, pensons également en termes de fonctionnalité et distinguons les comportements de prix de deux points de vue : en tant que concept (action) et en tant qu'événement (selon le lieu).

S

T

'

Le prix franchit le maximum précédent créé dans l'action d'arrêt, mais ne s'éloigne pas trop avant de rentrer dans la fourchette, laissant une légère secousse. Dans un premier temps, il s'agit d'un mouvement qui dénote une force sous-jacente, car le prix a été en mesure de pénétrer la zone de résistance de la fourchette, ce qui n'aurait pas pu se produire en l'absence d'acheteurs agressifs.

Une évaluation ultérieure confirmera s'il s'agit réellement d'un test de force dans lequel le stock a été absorbé (acheté, accumulé) dans l'intention de monter plus haut ; ou s'il s'agit d'une action qui a été distribuée (vendue) dans le but de faire baisser le prix. Nous pouvons utiliser ce nouveau maximum pour établir un nouvel extrême supérieur sur lequel chercher le breakout haussier effectif (en Phase D) ou la secousse baissière de la structure (en Phase C).

Lorsque la fourchette est d'accumulation/de réaccumulation, cet événement sera étiqueté comme Upthrust Action (UA) ; tandis que s'il s'agit d'une structure de distribution ou de redistribution, nous l'étiquetterons comme l'Upthrust (UT). C'est la seule différence entre ces étiquetages ; si nous croyons, avec les signes que nous observons jusqu'ici, que la probabilité est qu'il s'agisse d'une fourchette cumulative, nous l'étiquetterons comme Upthrust Action ; mais si nous croyons qu'il y a une plus grande probabilité qu'il soit distribué, nous l'étiquetterons comme Upthrust. Lorsque l'UA se produit et que le prix reste au-dessus de la résistance pendant un certain temps avant de redescendre, ce

comportement peut être étiqueté comme minor Sign Of Strength (mSOS). Ce serait un type de test qui dénote une plus grande force.

S

T

'

Il s'agit d'un test de minimums de la structure qui produit un minimum le plus bas. Cela est dû soit à l'agressivité des vendeurs, soit à un manque d'intérêt de la part des acheteurs ; ce qui est un indice que d'autres tests de la zone sont probables à l'avenir. Ce type de test dénote de nombreuses faiblesses sousjacentes. Les traders bien informés savent que le prix est surévalué et ont l'urgence de vendre. D'où cette extrême faiblesse. De ce nouveau minimum, nous pouvons tirer un autre niveau de support sur lequel attendre le breakout baissier effectif ou la dernière secousse avant le mouvement de tendance à la hausse.

Si nous avons affaire à une structure d'accumulation, nous qualifierons cet événement de Secondary Test as Sign of Weakness (ST as SOW). Cet événement a généralement plus de chances de se produire lorsque le Secondary Test de la Phase A a produit un minimum plus bas. Le marché est extrêmement faible et cette zone devra être testée à l'avenir. Lorsque la fourchette est de distribution ou de redistribution, nous qualifions cet événement de minor Sign Of Weakness (mSOW).Un indice de la possible présence d'un mSOW est que le Secondary Test de la Phase A est un mauvais mouvement haussier, avec très peu de hausse (manque d'intérêt d'achat). Comme nous l'avons signalé, nous ne pouvons savoir quelle est l'étiquette correcte qu'une fois que la fourchette a été confirmée dans un sens ou dans l'autre. Par conséquent, afin de ne pas trop compliquer les choses, une solution simple pourrait être de qualifier ces événements de Secondary Test in Phase B (ST in B), une étiquette que vous rencontrerez également dans certaines analyses de la méthodologie.

LE TEST GÉNÉRIQUE Un test, par définition, est une tentative, une évaluation ou un examen de quelque chose. Dans le cas du Volume Spread Analysis (VSA), il s'agit d'un test visant à confirmer qui contrôle le marché. Si les traders professionnels sont intéressés par une hausse plus importante, ils voudront s'assurer que l'offre ait été éliminée ou absorbée avant de commencer à monter. À l'inverse, s'ils anticipent une baisse des prix, ils feront tout leur possible pour confirmer qu'il

n'y a pas d'acheteurs prêts à compliquer leur mouvement à la baisse. Lorsque le marché entre dans une zone où il y avait auparavant un volume élevé, deux choses peuvent se produire : Ce volume est maintenant bas, ce qui indique clairement un manque d'intérêt et suggère que le marché est maintenant prêt pour un mouvement de tendance en faveur d'une résistance plus faible. Test valable. Le volume est encore élevé (relativement), ce qui indiquerait qu'il y a encore des traders prêts à continuer à faire monter le prix. Test non valable. L'idéal ici serait d'attendre soit que des tests répétés apparaissent jusqu'à ce qu'il soit confirmé qu'il n'y a plus de stock disponible, soit que le marché suive son dernier mouvement. En raison de ce qui précède, les tests peuvent être un moment idéal pour entrer sur le marché, car si le test est valide, nous « parierons » en faveur de la force qui presse le plus et qui, en théorie, a un plus grand contrôle du marché.

OÙ CHERCHER LES TESTS En raison de sa nature générique, c'est une action qui peut être utile pour prendre des décisions de trading et d'investissement dans différents contextes de marché, étant les plus recommandés :

T Connu sous le nom de test du Spring (secousse baissière) ou test de l'Upthrust (secousse haussière), il a lieu pendant le test de la Phase C, avant le breakout de la structure. C'est le moment du marché où nous pouvons avoir le meilleur rapport risque/bénéfice ; parce que si le test est authentique, nous serons très proches de la fin de la structure (où l'on devrait passer la commande de Stop Loss) et le parcours vers le Creek pourrait être assez large (pour prendre en tant que premier Take Profit ou gestion).

T Il a lieu pendant la Phase D, lorsque le prix a commencé le mouvement de tendance à l'intérieur de la fourchette et c'est un moment critique car ce qui est évalué est de savoir si le breakout du Creek sera valide ou s'il s'agira d'une secousse. Le rapport risque/bénéfice n'est pas aussi généreux que celui que nous pouvons avoir dans le test après-secousse, mais nous pouvons tout de même être en présence d'une grande opportunité car si notre analyse est correcte, le prix développera l'effet de toute la cause qui a été construite pendant le développement de la fourchette. Un exemple de placement de Stop Loss dans ce cas pourrait être de le placer au milieu de la structure, en supposant que si le prix

atteint ce niveau, plutôt qu'un breakout effectif, nous pourrions être confrontés à une secousse. Au niveau du Take Profit, vous pouvez utiliser des outils techniques tels que les projections de Fibonacci, une simple projection 1:1 de la distance totale de la structure ; ou mieux encore, le placer dans une zone où la liquidité devrait être en attente.

T Nous devons noter que le prix se trouve dans la Phase E de la structure où le marché commence à sortir tendanciellement de la fourchette. Si la tendance est très rapide, elle s'attardera parfois à s'arrêter, au moins temporairement, pour développer un nouveau schéma en faveur de la tendance. Pour de tels cas de rapidité, nous pouvons espérer que cette action se développe, ce qui nous donnera l'occasion de rejoindre le mouvement. Si les objectifs techniques de la structure ont déjà été couverts, personnellement, je mettrais en quarantaine l'entrée. En cas de Stop Loss, j'attendrais le développement d'une secousse + test en dehors de la fourchette pour passer la commande à son extrême. Pour le Tirer profit, le plus le plus judicieux est de continuer à chercher les zones de liquidité car nous savons qu'il est très probable que le prix ira à leur recherche.

COMMENT LE TEST APPARAÎT SUR LE GRAPHIQUE Dans le Volume Spread Analysis, ce type de bougie est connu sous le nom de No Demand (bougie haussière) et No Supply (bougie baissière).

Le test est considéré comme valide lorsque la bougie a un volume inférieur aux deux bougies précédentes, dénotant, comme nous disons, un manque d'intérêt dans cette direction. Lorsque nous nous trouvons dans un environnement de force sous-jacente possible (tel qu'un Spring, un breakout haussier du Creek ou une tendance haussière), nous chercherons à ce que le test soit sur une bougie baissière, et qu'il affiche un volume plus faible que les deux bougies précédentes (No Supply). Plus la fourchette de cette bougie est basse, mieux c’est.

À l'inverse, lorsque notre analyse nous indique que nous sommes peut-être dans un environnement de marché faible (comme une Upthrust, un breakout du Creek baissier ou au milieu d'une tendance baissière), nous chercherons à ce que le test se produise sur une bougie haussière à fourchette étroite (No Demand).

LA DIFFÉRENCE ENTRE LE SECONDARY TEST ET LE TEST GÉNÉRIQUE Conceptuellement, il s'agit de la même action : un mouvement qui est développé pour évaluer l'engagement des traders dans une direction et qui doit nécessairement apparaître avec une diminution des fourchettes de prix et du volume pour être considéré comme valide. La seule différence est que le Secondary Test est un événement spécifique de la méthodologie Wyckoff, avec les

connotations structurelles déjà mentionnées ; et le test générique est un événement global, bien connu dans la méthodologie VSA (Volume Spread Analysis) qui se concentre principalement sur l'action elle-même et sur ce que son résultat suggère.

CHAPITRE 18 - ÉVÉNEMENT N° 5 : SECOUSSE

La secousse est l'événement clé que tous les traders de Wyckoff attendent. Aucun autre événement n'ajoute autant de force à l'analyse, ce qui en fait, à mon avis, l'événement le plus important qui puisse se produire sur les marchés financiers. Après une période au cours de laquelle les gros traders auront constitué une grande partie de la position qu'ils souhaitent, ils utilisent ce comportement comme un point tournant lorsqu'il s'agit de créer le mouvement de tendance qui fera sortir le prix de la fourchette. Pour que nous puissions être à l'affût d'une secousse potentielle, deux actions doivent avoir eu lieu auparavant : L'arrêt du mouvement de tendance précédent, avec ou sans volume climatique. La construction d'une cause significative. C'est le développement de la Phase B, dans laquelle nous déduisons que le professionnel a absorbé du stock.

J Comme nous le savons, en raison du fonctionnement des marchés financiers axé sur la loi de l'offre et de la demande, pour qu'une commande soit exécutée, elle doit être appariée à une autre commande dont l'intention soit l'inverse. Cela signifie que pour qu'une transaction de vente (offre) soit exécutée, elle doit être assortie d'une transaction d'achat (demande) et vice versa. Il est très important de le savoir car dans l'événement dont nous parlons, comme cela se produit dans les deux autres événements de tromperie (Arrêt préliminaire et Climax) tous les commandes qui proviennent de traders mal informés ou de mains faibles, sont absorbés par des traders bien informés ou des mains fortes. Le facteur critique dans l'analyse de cet événement est de déterminer avec quelle agressivité la zone clé est cassée et comment le marché réagit à cette action immédiatement après.

L L'action est simple : il s'agit d'un mouvement de breakout à partir d'une zone de liquidité précédente (zones où se trouvent un grand nombre d'ordres en attente) qui dénote initialement une

intentionnalité vers la direction de la rupture mais qui est en réalité une tromperie supplémentaire. Ce qui se passera, c'est un faux breakout où les grands traders prendront toutes ces commandes en attente afin d'initier le mouvement de tendance qu'ils espèrent. C'est ainsi que les marchés financiers évoluent : par la recherche de liquidités. Si les grands traders étaient incapables de trouver la contrepartie dont ils ont besoin pour faire correspondre leurs commandes, il serait impossible de faire bouger le marché. Pour cette raison, ils doivent créer le sentiment qu'il s'agit d'un véritable mouvement de breakout afin d'attirer davantage de traders et d'absorber tous ces commandes. Si nous prenons n'importe quel graphique, quel que soit le marché ou la saison, nous verrons que pour tout mouvement de tendance significatif, un mouvement antérieur s'est développé. C'est nécessaire. Ce croisement de commandes est l'essence dont ils ont besoin pour pouvoir se déplacer. Comprendre cela vous permettra de monter de quelques crans votre trading de car vous commencerez à être plus attentif à cette possibilité et, au fil du temps, vous apprendrez à tirer profit de leur comportement.

C

Normalement, les secousses se présentent sous différentes formes :

S

1

Il s'agit de la bougie marteau communément connue. Il s'agit d'une bougie qui pénètre la zone de liquidité et qui restitue la quasi-totalité du mouvement au sein de cette même bougie, laissant une queue importante à son extrémité. Ce que ces mèches dénotent, c'est le refus des prix de continuer à évoluer dans cette direction. L'agressivité a été constatée chez les traders qui attendaient dans la direction opposée au breakout et ils ont réussi à prendre au moins temporairement le contrôle du marché.

M

2

Le fond de l'action est exactement le même que pour l'exemple d'une bougie. La seule différence est que sur cette possibilité, le comportement se développe sur un plus grand espace temporel.

Le fait que plus de temps s'écoule avant que le prix ne se retourne et ne regagne la zone de rupture précédemment établie est un symptôme de moins de force pour la secousse. Autrement dit, plus le retournement se produit tôt, plus la force de la secousse sera grande.

S Dans cette éventualité, le prix restera plus longtemps dans une position de secousse potentielle. Le contrôle du marché n'est pas très bien défini. C'est pourquoi une structure plus petite est nécessaire, qui agira finalement comme une fonction de secousse de la structure majeure. Celui-ci est un exemple clair de l'importance du contexte. En position de Spring potentiel, nous recherchons une structure d'accumulation mineure qui générera le retournement haussier. En position d'Upthrust After Distribution potentielle, nous recherchons une structure de distribution mineure qui générera le retournement baissier.

F

Ce mouvement initié par les grands traders a une palette de fonctions :

É Nous les avons précédemment présentés comme des avides. Il s'agit des traders qui voient le prix atteindre un nouvel extrême et qui, pensant qu'ils sont en présence d'un breakout qui aura une continuité, entrent sur le marché en mettant plus de pression sur les prix. Il est important de noter qu'il n'y aura pas que les traders manuels, mus par leurs émotions, qui entreront sur le marché. D'innombrables stratégies automatisées programmées pour exploiter des systèmes de breakout généreront des signaux d'entrée à ces niveaux. Ces robots peuvent déclencher d'autres stratégies de momentum, qui mettront encore plus de pression au mouvement. C'est pourquoi ces types de chocs sont souvent identifiés par une augmentation significative du volume. Il s'agit d'une zone de trading importante pour de nombreuses stratégies, ce qui entraînera le croisement de nombreuses commandes.

É Ce groupe a conservé des positions perdantes pendant une longue période et leur limite est très proche. Après avoir vu le prix évoluer à

nouveau en leur défaveur et par crainte d'accroître encore la perte, ils décident finalement d'abandonner leur position.

É Ils effectuent généralement une bonne lecture du marché et anticipent correctement le retournement des prix. Toutefois, ils sont hâtifs dans leur entrée. Il se peut qu'ils aient déjà vendu sur l'événement climatique ou sur une secousse mineure dans la fourchette. Cette nouvelle secousse finale inattendue pour eux les pousse à abandonner leur position en exécutant leurs stops de protection.

T Les professionnels qui déséquilibrent le marché et sont à l'origine du mouvement de breakout, profitent du déplacement provoqué par les transactions de breakout et ferment leurs positions, réalisant un profit avec la différence.

D '

Les deux éléments à observer pour tenter de déterminer une plus grande probabilité que nous ayons affaire à une secousse plutôt qu'à un breakout effectif sont les suivants :

L

ST

P

B

Si nous avons précédemment identifié un Secondary Test sous la forme d'une Upthrust Action (UA), cela dénote une plus grande force pour les acheteurs et donc dans la zone de rupture des minimums de la structure nous favorisons le Spring au lieu du breakout baissier. Si ce que le prix a laissé est un Secondary Test sous forme de Sign of Weakness (mSOW), cela dénote la force des vendeurs et dans la zone d'une cassure des sommets de la structure, nous favorisons l'Upthrust pour se produire au lieu du breakout haussier réel.

L Si, après le breakout du plus bas de la structure, le prix ne parvient pas à se maintenir en dessous et rentre à nouveau dans la fourchette. Cela dénote une forte entrée d'achat et ajoute à la probabilité que le breakout est fausse et qu'un Spring se développe. Si, après le breakout de la résistance, le prix ne parvient pas à se maintenir au-dessus du niveau, cela dénote une faiblesse et

ajoute une probabilité plus élevée que le breakout soit faux et que, par conséquent, une Upthrust se développe.

É

'

Il est important de préciser que la secousse ne peut être étiquetée comme Spring ou Upthrust After Distribution que lorsqu'il est à l'origine du mouvement de breakout de la structure. Le Spring doit forcément provoquer le breakout haussier de la fourchette. Rien qui ne soit cela ne doit être étiquetée comme Spring. Ce sera simplement un test. La même règle s'applique pour l'Upthrust After Distribution. Tout ce qui n'est pas une telle secousse haussière et provoque le breakout baissier ultérieur de la structure ne doit pas être étiqueté comme UTAD. Un UTAD est l'événement de la secousse des maximums de la structure. Cependant, il devrait également provoquer le breakout baissier et le début du mouvement de tendance hors de la fourchette. Encore une fois, pour être fidèle à la méthodologie, toute autre chose serait mal étiquetée.

SPRING/SHAKEOUT

Ce concept a été introduit par Robert G. Evans, un étudiant éminent de Richard D. Wyckoff, et est un raffinement du concept original développé par Wyckoff, qui est connu sous le nom de Terminal Shakeout (« secousse finale »). Wyckoff faisait référence à ce terme comme une position que le marché atteint pendant le développement d'une fourchette d'accumulation dans laquelle le prix est en mesure de l'abandonner pour amorcer un mouvement à la hausse. Rappelons qu'une fourchette d'accumulation est une phase du cycle du marché (qui se compose des phases d'accumulation, de tendance haussière, de distribution et de tendance baissière) au cours de laquelle les grands traders du marché perçoivent de la valeur dans le prix (ils le trouvent sous-évalué) et effectuent un processus d'achat dans l'intention de vendre à des prix plus élevés et de réaliser un profit sur la différence. L'événement du Spring décrit un mouvement baissier qui franchit une zone de support antérieure et dont le but est d'effectuer un transfert d'actions des mains faibles (traders potentiellement manipulateurs en raison de leur manque de connaissance du marché et au fait de trader sur la base de leurs émotions) vers les mains fortes (gros traders).

T

S

Au moment de la rupture du support, nous devons rester très attentifs et observer attentivement le comportement des prix et des volumes. Si nous sommes déjà en position d'achat, nous déciderons, en fonction de la baisse du prix, soit de rester dans la

transaction, soit de la quitter immédiatement. Si un fort rebond est observé à partir de ce niveau avec une légère augmentation du volume, cela indique que le titre est en train de développer une force technique. On compte trois types différents sur la base du degré d'approvisionnement observé au moment du breakout :

S

°1

T

S

L'offre apparaît fortement (grand intérêt de vente). Cela se traduit par une augmentation soudaine du volume et un élargissement des fourchettes de prix, ce qui entraîne une forte pénétration de la ligne de support. En substance, le Spring et le Terminal Shakeout concernent la même action : un mouvement baissier qui casse une zone de support antérieure. Cependant, il existe des différences entre eux, et celles-ci se trouvent dans l'intensité (volume) et la portée de leur

développement ; alors que le Spring est utilisé pour définir des mouvements plus courts et avec un volume léger ou modéré ; le Terminal Shakeout est utilisé pour définir des mouvements avec une pénétration beaucoup plus profonde et avec un volume élevé. L'offre reste maître de la situation. Nous sommes en présence d'une faiblesse extrême et le prix baisse. Pour que ce type de Spring soit couronné de succès, il faut qu'il y ait un fort afflux de demande qui fasse remonter les prix, avec des fourchettes de prix larges et un volume relativement élevé. Une première indication de l'arrivée de la demande est si, après la pénétration, le volume reste élevé mais que les fourchettes de prix commencent à se rétrécir. Si la demande n'apparaît pas, le prix continuera à baisser et devra construire une nouvelle zone d'accumulation avant qu'un mouvement substantiel à la hausse puisse avoir lieu.

S

°2

On observe une pénétration modérée lorsque le prix s'effondre avec une augmentation à la fois du volume et des fourchettes du prix. Il y a une offre flottante (traders disposés à vendre), mais elle n'est pas aussi massive que dans le cas du Spring n° 1. Cette offre latente devra être absorbée par les professionnels au cas où ils souhaitent pousser les prix à la hausse. Nous verrons donc très probablement des tests successifs dans cette zone.

S

°3

Il y a un épuisement de l'offre (manque d'agressivité dans la vente). Ceci est mis en évidence par une légère portée lors du breakout, avec une diminution du volume et un rétrécissement des fourchettes de prix ; ce qui suggère un manque total d'intérêt du côté baissier. Il s'agit d'un Spring très puissant sur lequel vous pouvez prendre des positions d'achat directes. On peut également trouver une dernière variante dans laquelle l'événement a lieu dans les limites de la fourchette (minor Spring). Cet événement dénote une plus grande force sous-jacente, bien que les professionnels préfèrent que la secousse se produise au-delà de la fourchette, car cela permettrait de mieux retirer l'offre restante de mains faibles. L'action du Spring est un signe important de solidité, car l'échec de la rupture nous donne un plus grand degré de confiance pour agir plus tard.

L'O

S

Le Spring et le Terminal Shakeout sont deux événements similaires qui se produisent pendant le développement d'une fourchette d'accumulation. Toutefois, il existe une autre variante, l'Ordinary Shakeout, qui se définit comme une forte poussée baissière sans grande préparation préalable, qui se produit pendant le développement d'une tendance haussière (réaccumulation). C'est la principale différence : l'emplacement. L'Ordinary Shakeout se caractérise par une large fourchette du prix et une augmentation des volumes. Cependant, le volume peut être élevé, moyen ou bas.

L

S

À l'exception du Spring n° 3, les autres variantes exigent que l'événement soit testé car il y a une offre observée et un résultat positif qui n'est pas garanti. Soyez très prudent si le processus de test n'a pas eu lieu car il peut avoir lieu à un moment donné dans le futur. Pour que le test soit réussi, il doit se développer avec un rétrécissement des fourchettes, une diminution du volume, et doit être maintenu audessus du niveau du Spring/Shakeout. Tout ceci indique un épuisement de l'offre et suggère que le prix est prêt à commencer la hausse avec une relative facilité, ce qui représente un bon signal d'achat. Si le test ne répond pas à ces caractéristiques, il est considéré comme un test de mauvaise qualité et suggère un test supplémentaire à une date ultérieure, car un Spring avec un volume important doit être testé avec succès avant qu'un mouvement haussier puisse naître. Nous devons nous entraîner à anticiper l'issue possible de l'événement et être prêts à prendre la bonne décision (qui fasse notre affaire) de manière rapide et décisive.

UPTHRUST AFTER DISTRIBUTION (UTAD)

Une Upthrust After Distribution est la secousse haussière qui se produit en tant qu'événement test de Phase C dans les fourchettes de distribution et de redistribution. Il s'agit d'un mouvement haussier qui vise à tester la capacité des acheteurs à pousser les prix à la hausse en atteignant une zone clé, telle que la rupture des maximums précédents. Théoriquement, il s'agit d'un Upthrust (UT), mais comme elle se produit en Phase C, elle est appelée UTAD, qu'il y ait eu ou non des Upthrusts précédentes en Phase B, car un processus de distribution antérieur a déjà eu lieu. Dans cette action, le volume qui sera observé sera modéré à important, ce qui témoigne de la quantité de commandes qui seront croisés dans cette zone clé.

M

U

A

D

Comme pour le minor Spring, il s'agit d'un mouvement haussier qui se produit au sein de la structure. Cette secousse touchera un ou plusieurs maximums antérieurs et bien que l'idéal serait d'attendre que le piège se produise aux limites complètes de la structure, en réalité, ce type de secousse mineure dénote un plus grand contrôle de la part des vendeurs, car ils n'ont pas permis au prix d'augmenter davantage et ont semblé vendre agressivement au-dessus de ces maximums antérieurs. S'il est vrai que l'UTAD n'est que l'événement de secousse des maximums de la structure, il est plus intéressant de penser en termes fonctionnels et bien que ce mouvement n'ait pas atteint ces sommets totaux, il s'agit tout de même d'une secousse vers certains maximums locaux. C'est pourquoi je trouve intéressant de qualifier également cet événement d'UTAD mineur, bien que la méthodologie puisse le traiter simplement comme un Last Point of Supply (LPSY).

L

'U

A

D

Bien que cela puisse arriver, après l'UTAD, il n'apparaît pas toujours un Secondary Test. Ceci est dû à la grande offre entrant sur le marché, ce qui provoque le mouvement baissier immédiat sous la forme de Sign of Weakness. Comme avec Spring, il est généralement préférable de faire en sorte que le test ait lieu. Le fait que le test n'apparaisse pas peut être signe d'une opportunité manquée, mais attendre qu'il se produise vous permettra d'éviter de prendre une mauvaise décision d'achat potentielle sur une action qui est en fait un véritable breakout haussier (JAC/MSOS). S'il y a un test, il doit montrer moins d'enthousiasme que celui vu sur l'UTAD. Cela se traduit généralement par un arrêt en dessous du niveau de l'UTAD et par une réduction des fourchettes du prix et du volume, ce qui indique l'épuisement des acheteurs et confirme le scénario de distribution. Des positions courtes peuvent être adoptées au-dessus du maximum de cette hausse. Si le test ne reste pas en dessous du niveau qui fixe le haut de l'UTAD ou si le volume est plus élevé, il faut douter de la secousse même si le prix fait des hauts plus bas. La chose la plus sensée à faire est d'attendre un signal supplémentaire avant de vendre (nouveaux chocs et tests successifs réussis).

T

U

Cela ressemble au Terminal Shakeout. Il affiche les mêmes caractéristiques qu'un Upthrust, normal mais son rayon d'action est généralement plus important. Le volume peut être extrêmement élevé ou la pénétration inhabituellement grande. Même ainsi, le résultat est le même. Dans un court laps de temps, le prix est rentré dans la fourchette, indiquant une forte pression baissière.

O

U

Comme le Ordinary Shakeout, il s'agit d'une secousse avec peu de préparation pendant le développement de la tendance à la baisse. Il s'agit d'une opportunité très intéressante de prendre une position de vente, car nous serions en train de trader en faveur de la dernière distribution.

CHAPITRE 19 - ÉVÉNEMENT N° 6 : BREAKOUT

Après l'événement test de la Phase C (secousse ou LPS), le prix développera un mouvement de tendance en direction de la moindre résistance. Les grands professionnels ont déjà absorbé toutes le stock dont ils ont besoin pour leurs positions et ont vérifié (par le biais de la secousse et du test) qu'ils ne rencontreront pas beaucoup de résistance dans la progression ultérieure des prix en leur faveur.

Le marché est en déséquilibre et cela provoque un fort mouvement qui brise la structure en initiant le développement de la cause qui a été préalablement construite. Ce mouvement de breakout n'est pas en soi une opportunité de trading. Il nous alerte seulement sur une opportunité possible dans un avenir très proche. Cette opportunité se trouve dans l'action immédiate, dans le test de confirmation.

C

C

Il s'agit du deuxième Change of Character (ChoCh) de la structure. Rappelons que la première se produit lors de l'Événement de réaction n° 2, au cours duquel le marché passe d'un état de tendance à un contexte de fourchette. Cette fois, ce nouveau ChoCh change le contexte du marché, mettant fin au mouvement latéral du prix et amorçant une nouvelle phase de tendance. Le ChoCh n'est pas seulement un mouvement fort, il est composé de deux événements : un mouvement fort et un léger repli. Cet ensemble forme le ChoCh. Nous identifions le changement de caractère depuis l'origine de la Phase C jusqu'à l'achèvement de la Phase D.

C

Nous sommes dans un environnement qui évolue rapidement, ce qui fait que le mouvement se développe en bougies dans lesquelles nous voyons une augmentation relative des fourchettes de prix ainsi qu'une augmentation du volume. Un tel mouvement brisera de manière fluide les degrés de liquidité précédents, ce qui dénote un fort momentum. Il s'agit de la représentation du déséquilibre du marché et de l'agressivité dont font preuve les traders.

L

En général, les ruptures doivent se produire lorsque le volume augmente, bien qu'il soit vrai que, parfois, nous pouvons voir de telles actions sans une augmentation particulièrement élevée du volume. Cela suggère que le stock restant en main est essentiellement faible et que, par conséquent, les traders qui contrôlent la situation n'auront pas besoin de faire d'effort particulier pour faire bouger facilement le prix.

Pour l'exemple du breakout haussier, si nous constatons qu'il se produit avec des bougies à fourchette étroite et un volume à la moyenne, nous devrions en principe nous méfier de son intentionnalité ; mais il se peut que ce qui se passe, c'est qu'il y a très peu d'offre flottante, c'est-à-dire qu'il y a très peu de traders prêts à vendre. Cela étant, l'absence de vendeurs associée à une agressivité modérée des acheteurs peut déclencher ce breakout haussier sans volume relativement élevé.

C

'

Il s'agit d'un moment clé car nous pourrions être confrontés à un événement potentiel de secousse, il est donc primordial de faire une évaluation judicieuse de l'action du prix et du volume après la rupture. Pour cela, nous pouvons utiliser certains indices pour nous aider :

P

C'est le signe d'intentionnalité le plus fiable. Nous chercherons à ce qu'un breakout efficace parvienne à rester en dehors de la fourchette et échoue dans ses tentatives de réintégrer la zone d'équilibre. Outre le fait d'observer que le mouvement s'accompagne d'une augmentation des fourchettes de prix et du volume, et qu'il brise les zones de contrôle antérieures (maximums et minimums précédents et Creek mineur), l'indication la plus puissante pour évaluer le breakout comme authentique est que le prix parvient à rester en dehors de la fourchette. Cela indique qu'il n'y a plus d'intérêt pour des prix plus bas et confirme que le mouvement est soutenu par les principaux traders.

R

'

Un autre indice qui ajouterait de la force au breakout réel serait d'observer par la suite des bougies non intentionnelles : à fourchette étroite, entrelacées et avec un volume plus faible que celui observé lors du mouvement de breakout.

D D'autre part, la distance que le prix parvient à parcourir peut être un autre indice à prendre en compte. Bien qu'il n'y ait pas de distance prédéfinie, le parcours devrait être évident. C'est-à-dire que le breakout qui parvient à éloigner un certain nombre de points de la structure nous offre une plus grande confiance.

L

'

En termes opérationnels, cette action ne représente pas une opportunité opérationnelle. Ceci est essentiellement dû au fait qu'il se trouve dans une zone sensible où un grand nombre de croisements de commandes se produiront et pourraient modifier le contrôle du marché. Ce qui semble d'abord être un breakout efficace pourrait se transformer en une secousse. Et c'est pourquoi il est plus pratique d'attendre le test ultérieur pour confirmer définitivement l'action. Même ainsi, il est évident que le succès de la transaction n'est pas garanti. Le marché est un environnement d'incertitude constante

et échappe totalement à notre contrôle. En tant que traders discrétionnaires, la seule chose que nous puissions faire est de continuer à additionner les indications selon lesquelles un côté ou l'autre a le contrôle afin d'essayer de nous positionner. En fin de compte, c'est une question de probabilités.

SIGN OF STRENGTH

Le Sign of Strength (SOS) est un mouvement haussier qui prend naissance au minimum de la Phase C (Spring ou LPS) et se termine par un breakout du haut de la fourchette (JAC - Jump Across the Creek). Tout cela génère le changement de caractère qui précède le début du mouvement ascendant hors de la fourchette. Il est suivi d'un repli dans le Creek cassée pour générer l'action du BackUp (BU), ou BackUp to the Edge of the Creek (BUEC). S'il ne parvient pas à rester au-dessus de cette zone et entre à nouveau dans la fourchette, il s'agirait d'un Upthrust (UT).

Une grande démonstration de force dénote une urgence de la part des institutions à entrer. Ils sont très haussiers et achètent de manière agressive. Pour évaluer que nous pouvons vraiment être en face d'un SOS, nous voulons voir que le mouvement haussier a de la facilité et qu'il atteint le milieu de la fourchette. En outre, tout repli doit maintenant rester au-dessus du minimum du Spring pour démontrer sa force.

SOS Si le mouvement haussier ne parvient pas à briser la structure, ce mouvement sera qualifié de minor Sign Of Strength (mSOS). Si, au cours de la Phase B, nous observons un mouvement qui affiche des caractéristiques de SOS, nous pourrions également qualifier cet événement de SOS mineur.

S

S

B

Il s'agit d'une barre haussière avec une large fourchette, des maximums de clôture et un volume croissant, bien qu'il puisse également s'agir d'un gap haussier.

Cela indique la présence d'une forte demande de qualité. C'est le point d'achat institutionnel. On pourrait l'utiliser comme détente d'entrée. Si nous voyons une barre SOS dans la zone de négociation (après un breakout, après un breakout et dans la tendance), c'est le signe définitif que les grands professionnels supportent le mouvement à la hausse et cela nous donne une bonne opportunité d'entrer en position d’achat.

SIGN OF WEAKNESS

Le Major Sign of Weakness (MSOW) est un fort mouvement baissier dont l'origine se situe au maximum de la Phase C (UTAD ou LPSY) et qui déclenche le breakout de la partie inférieure de la fourchette (ICE) pour amorcer une nouvelle tendance à la baisse. Il pourrait s'agir d'une deuxième, troisième ou quatrième tentative pour briser l'ICE - celui qui réussit le mieux. Pour évaluer la présence du SOW, nous voulons voir que le mouvement baissier se déplace facilement, parcourant une distance relativement longue et atteignant au moins le milieu de la structure. En outre, pas tout repli ne devrait atteindre le maximum fixé par l'UTAD.

SOW

Si, après l'événement test de la Phase C, ce mouvement vers la faiblesse n'est pas en mesure de briser la structure, nous l'étiquetterons comme minor Sign of Weakness (mSOW). Il s'agit d'un signe de faiblesse mineure. On pourrait également qualifier de tel tout mouvement qui, au cours du développement de la Phase B, réponde à ces caractéristiques en prix et en volume.

S

W

B

Visuellement, on observe une barre baissière avec une augmentation relative des fourchettes de prix et de volume et une clôture aux points bas de la fourchette de la bougie, bien que cela puisse également être identifié par un gap baissier. Elle signale l'agressivité des vendeurs et constitue donc un point de vente professionnel. La principale utilisation que nous pouvons en faire est une détente d'entrée pour les transactions de vente. Si nous voyons une barre de faiblesse (SOW Bar) dans la zone de négociation (après un breakout, après un breakout et dans la tendance), c'est le signe définitif que les grands professionnels supportent le mouvement à la baisse et cela nous donne une bonne opportunité de vendre à découvert.

CHAPITRE 20 - ÉVÉNEMENT N° 7 : CONFIRMATION

Lorsque l'événement de rupture apparaît, il n'est que « potentiel » car la confirmation vient de votre test. Comme pour les secousses, les signes de force (Sign of Strength) ou de faiblesse (Sign Of Weakness) doivent être testés. Si le test est réussi, nous sommes maintenant en mesure d'étiqueter le mouvement précédent avec plus de confiance et ce dernier, son test, est l'événement de confirmation. Autrement dit, le

test confirmera si nous sommes ou non confrontés à un véritable mouvement d'intentionnalité. En termes de méthodologie, tout comme le mouvement de rupture à la hausse est étiqueté comme Sign of Strength (SOS) ou bien comme Jump Across the Creek (JAC), le mouvement de repli qui confirme le breakout est étiqueté comme Last Point of Support (LPS) ou bien comme Back Up to the Edge of the Creek (BUEC). Dans l'exemple baissier, comme nous le savons, le breakout est déclenché par un signal de faiblesse (Sign of Weakness - SOW) et le mouvement de repli qui le confirmerait est étiqueté comme Last Point of Supply (LPSY) ou bien comme Fall Through the Ice (FTI), bien que ce dernier terme soit moins connu. Rappelons que l'ICE est la zone de support des structures et que ce terme provient d'une analogie similaire à celle du Creek. Mais comment savoir si nous pouvons nous attendre à l'événement de confirmation ? On ne peut évidemment pas le savoir. Il s'agit d'additionner les indices qui signalent une plus grande probabilité de voir un scénario se réaliser plutôt que le contraire. Dans ce cas, pour attendre le test de confirmation, nous voulons d'abord voir que le prix effectue un mouvement impulsif, mis en évidence par une expansion des fourchettes de prix et une augmentation du volume échangé. À ce stade, notre principal scénario devrait être d'attendre un mouvement de repli pour rechercher une opportunité de trading.

C

Comme nous l'avons déjà mentionné, il s'agit du moment le plus délicat car il s'agit d'examiner si nous sommes face à un potentiel breakout ou à un événement de secousse.

Il est recommandé de revoir la section du chapitre précédent où sont abordées les clés de l'événement de breakout. Dans cette action de confirmation, nous cherchons à ce que se produise exactement ce qui est indiqué ici : Que le marché parcourt une distance significative lors du mouvement de breakout. Que le mouvement de test s'effectue avec des bougies étroites, entrelacées et un faible volume. Que le prix ne rentre pas dans la fourchette. Comme nous l'avons vu, le mouvement de breakout nous donnera plus de confiance s'il est accompagné d'une augmentation des fourchettes de prix et du volume ; de même, nous voulons voir que le mouvement de repli qui testera la structure brisée est accompagné d'une diminution des fourchettes de prix et du volume en termes comparatifs.

C'est l'action naturelle de tous les mouvements qui composent une tendance : les mouvements impulsifs qui montrent une intentionnalité et les mouvements correctifs qui dénotent un manque d'intérêt.

S

'

Si le volume est relativement élevé lors du test de confirmation, il est préférable de procéder avec prudence car ce volume indique qu'il existe un intérêt latent dans cette direction.

Et comme nous le savons, le gros trader ne lancera pas le mouvement attendu avant de s'être assuré que le parcours est libre de toute résistance. Par conséquent, nous devrions attendre que d'autres tests se développent sur la zone. Un mouvement correctif avec de larges fourchettes de prix et un volume élevé annule la probabilité que le premier mouvement soit

un breakout et il est plus que probable qu'à ce moment-là, le prix rentrera dans la fourchette, laissant le breakout potentiel finalement comme une secousse.

O Cet événement de confirmation apparaît à un endroit idéal pour entrer sur le marché ou pour compléter une position ouverte. À l'origine, c'était la position préférée de Richard Wyckoff pour entrer sur le marché car, en notre faveur, nous avons identifié toute l'action du prix à notre gauche où nous pouvons voir l'effort des professionnels pour réaliser une campagne d'accumulation ou de distribution et donc nous offre une opportunité avec un risque relativement plus faible.

Pour acheter, une bonne option serait d'attendre l'apparition d'une bougie de force (SOSbar) et de placer une commande d'entrée sur le marché, ou une commande stop au niveau de la cassure de la bougie, ou même une commande limite d'achat à un certain niveau en attendant que le prix retombe jusqu'à celui-ci.

Placez ou déplacez le stop loss de la position entière en dessous du Last Point of Support et de la ligne de résistance (Creek) cassée. Pour vendre, attendez l'apparition d'une bonne bougie de faiblesse (SOWbar) et entrez sur le marché en utilisant la commande qui convienne le mieux à votre personnalité de trader. Placez ou déplacez le stop loss au-dessus du Last Point of Supply et de la ligne de support de l'ICE brisée.

Q

'

Malheureusement, toutes les approches discrétionnaires, par leur nature même, présentent un inconvénient majeur en raison de la subjectivité requise lors de la réalisation de l'analyse et de l'élaboration des scénarios. Cette subjectivité est la raison pour laquelle les méthodes ayant une véritable logique sous-jacente, comme la méthodologie Wyckoff, peuvent ne pas être gagnantes dans les mains de tous les traders. Comme vous l'avez probablement déjà lu ailleurs, on considère que la participation de l'être humain à une stratégie de trading est sans doute le maillon le plus faible, et cela est évidemment dû à la partie émotionnelle qui nous gouverne. Pour atténuer ce problème, beaucoup recommandent d'essayer d'être aussi objectif que possible dans notre stratégie de trading. Mais ce n'est pas une tâche facile, et certainement pas pour les traders Wyckoff. Il y a tellement d'éléments à prendre en compte lors de la planification de scénarios qu'il semble impossible de créer

une stratégie avec des règles objectives fonctionneraient toujours de la même manière.

à

100

%

qui

Une solution qui est en notre pouvoir est d'essayer de quantifier le déclencheur que nous utiliserons pour entrer sur le marché. Il s'agit sans aucun doute d'une mesure simple qui peut nous aider à intégrer une certaine objectivité dans notre stratégie. Si vous tradez uniquement à l'aide de barres ou de bougies, vous pouvez souhaiter quantifier ce qui se passe lorsqu'une certaine configuration de prix apparaît. Par exemple, pour acheter, on peut quantifier un simple retournement de prix composé d'une bougie baissière suivie d'une bougie haussière. Et à partir de là, nous pouvons le compliquer autant que nous le souhaitions. Nous pouvons ajouter d'autres variables telles qu'une moyenne mobile inférieure, la deuxième bougie haussière supérieure à un certain nombre de pips, une commande stop utilisée pour acheter au breakout de la bougie, etc. Si vous tradez à l'aide d'outils axés sur le volume, vous pouvez ajouter d'autres variables telles que le fait que le prix soit supérieur au POC (Point of Control), VAH (Value Area High), VAL (Value Area Low) ou VWAP (Volume Weighted Average Price) ; ou que la bougie haussière soit également accompagnée d'une augmentation significative du Delta (Diferencia entre Bid y Ask).

Les possibilités sont infinies, des plus simples aux plus complexes ; la seule limite est celle de notre créativité. Bien sûr, c'est un travail difficile car si vous ne savez pas le faire au moyen du code (programmation d'un robot), vous devrez le faire à la main et cela vous demandera beaucoup de temps. En outre, lors d'un Backtest, d'autres aspects tels que la qualité des données, les frais de prime (spreads, prime, swap), problèmes de latence (slippage), ainsi que d'autres points concernant l'optimisation de la stratégie doivent être pris en compte.

LAST POINT OF SUPPORT

Le Last Point of Support (LPS) est l'action immédiate qui précède un Sign of Strength (SOS). Il s'agit d'une tentative des vendeurs de faire baisser le prix, mais elle échoue car les acheteurs apparaissent de manière agressive, ce qui donne lieu à un nouvel élan à la hausse. En fonction du mouvement qui précède le Last Point of Support, on peut trouver différents types :

Last Point of Support après la secousse. Dans le cas où le prix viendrait à développer un Spring/Shakeout, le Last Point of Support serait le test de ces deux événements. Last Point of Support dans la fourchette. Si le prix vient de développer un Sign of Strength, le Last Point of Support apparaîtra sur le repli baissier. Last Point of Support hors de la fourchette. Nous avons ici d'une part le mouvement de test après le breakout (l'événement de confirmation, le Back Up to the Edge of the Creek) ; et d'autre part tous les replis que nous trouvons pendant la phase de hausse hors de la fourchette. Du fait que nous savons que le marché évolue par ondes, après un élan haussier (Sign of Strength), nous nous attendons à un repli baissier. (Last Point of Support). Ce repli est le dernier point d'appui pour la demande. Il s'agit d'un point de prix où les acheteurs semblent arrêter la baisse, générant un minimum plus élevé. Ce minimum supérieur est un arrêt préalable avant de commencer un nouveau mouvement impulsif à la hausse. De nombreux traders, guidés par leur manque de compréhension, achèteront pendant le développement du signal de force (SOS). Mais cette action n'est pas correcte, il est préférable d'attendre la prochaine réaction (LPS) et à ce moment-là commencer à chercher une détente d'entrée sur le marché. Parfois, le Last Point of Support se situe au-dessus du niveau de prix au-dessus duquel le Preliminary Support est apparu, car c'est là que les grands traders ont commencé à acheter l'actif.

LAST POINT OF SUPPLY

Le Last Point of Supply (LPSY) est l'action immédiate qui précède un Sign of Weakness (SOW).Il s'agit d'une tentative de hausse du prix, mais elle est bloquée par les gros traders, qui sont déjà en position de vente et apparaissent à nouveau pour protéger leurs positions. En fonction du mouvement qui précède le Last Point of Supply, on peut trouver différents types : Last Point of Supply après secousse. Dans le cas où le prix vienne de développer un Uptrust After Distribution, le Last Point of Supply serait son test. Last Point of Supply dans la fourchette. Si le prix vient de développer un Sign of Weakness, le Last Point of Supply

apparaîtra sur le repli haussier. Last Point of Supply hors de la fourchette. Nous avons ici d'une part le mouvement de test après le breakout (l'événement de confirmation, le Fall Through the ICE) ; et d'autre part tous les replis que nous trouvons pendant la phase de baisse hors de la fourchette. Après avoir cassé l'ICE (support) avec un signe de faiblesse (Sign of Weakness), nous voulons voir un mouvement haussier avec des fourchettes de prix étroites, ce qui dénoterait la difficulté du marché à poursuivre sa hausse. Nous nous attendons de préférence à ce que le volume soit faible, ce qui indique un manque d'intérêt de la part des acheteurs ; mais nous devons être prudents car un volume élevé pourrait signaler une augmentation de l'intérêt de la vente à découvert dans cette zone. Les Last Point of Supply sont de bons endroits pour initier ou ajouter des positions courtes, car ce sont les dernières ondes de distribution avant le début d'un nouvel élan baissier. Le prix atteint dans le Last Point of Supply coïncidera parfois avec le niveau auquel le Preliminary Supply est apparu. En effet, si jamais la structure est distributive, c'est sur le Preliminary Supply que la distribution aura commencé.

PARTIE 6 - LES PHASES

L'analyse des phases nous aide à structurer les processus d'accumulation et de distribution, en nous fournissant le contexte général du marché. Une fois que nous aurons identifié le contexte général, nous serons dans une prédisposition à attendre qu'une chose se produise plutôt qu'une autre. Le contexte est une caractéristique très importante de la méthodologie Wyckoff, et lui accorde un avantage important par rapport aux autres approches d'analyse technique. Par exemple, un trader centré sur l'analyse technique traditionnelle peut voir une résistance et chercher à entrer dans des positions courtes audessus de cette zone en espérant un retournement du marché ; d'un autre côté, un trader Wyckoff qui a correctement identifié les phases, peut avoir établi une probabilité plus élevée que le prix va effectivement casser cette résistance et peut même envisager

d'acheter en attendant que la tendance à la hausse commence en dehors de la fourchette. La méthodologie Wyckoff comporte cinq phases, de A à E, et chacune d'entre elles a une fonction unique : Phase A. Arrêt de la tendance précédente. Phase B. Construction de la cause. Phase C. Test. Phase D. Tendance dans la fourchette. Phase E. Tendance hors de la fourchette. En analysant le prix et le volume, nous pouvons identifier correctement le moment où ils commencent et se terminent. Il est très important que l'analyse jusqu'au moment présent soit correcte car ce sera la seule façon de tirer parti du message qui sous-tend son développement. Les phases sont axées sur le fait que toutes les campagnes (accumulations et distributions) nécessitent un certain temps pour être menées à bien. Pendant ce temps, le prix développe les structures que nous connaissons déjà. La puissance de l'analyse de phase réside dans le fait que ces structures suivent généralement des schémas répétitifs dans leur développement. Cela signifie que, si nous sommes capables d'identifier correctement ce qui se passe (accumulation ou distribution), nous serons plus proches de la création de scénarios ayant une plus grande probabilité de succès.

CHAPITRE 21 - PHASE A : ARRÊT DE LA TENDANCE PRÉCÉDENTE

La principale fonction de cette phase est d'arrêter le mouvement de tendance précédent et de ramener le marché à un état d'équilibre entre les forces de l'offre et de la demande, ou entre les acheteurs et les vendeurs. Nous passons d'un contexte de tendance à un contexte de fourchette. La Phase A comprend les quatre premiers événements : Preliminary Support et Preliminary Supply Selling Climax et Buying Climax

Automatic Rally et Automatic Reaction Secondary Test Avant le début de cette première phase, le marché sera contrôlé par l'une ou l'autre des parties. Comme nous le savons, un contrôle des vendeurs sera représenté par une tendance à la baisse ; et un contrôle des acheteurs sera représenté par une tendance à la hausse. Le prix peut atteindre des niveaux intéressants où le grand trader commence à voir de la valeur. Autrement dit, ils voient un bénéfice potentiel sur la différence qu'ils ont trouvée entre la valeur qu'ils lui accordent et le prix actuel. Il est temps de commencer à développer la campagne pour l'absorption de stock. Cependant, nous ne pourrons identifier ce signe d'intérêt réel que lorsque les premiers événements de la méthodologie apparaîtront. L'Arrêt préliminaire avec son pic de volume nous alerte déjà sur une augmentation de la participation et une possible fermeture massive de positions. Il est fort probable que les grands traders ont commencé à entrevoir une condition de surexploitation dans le prix et commencent à empocher les bénéfices. Le Climax, qui bien que, comme nous le savons, peut également apparaître sans volume climatique (Selling Exhaustion et Buying Exhaustion), identifie l'un des extrêmes de la structure et son action est très pertinente pour finir d'épuiser qui jusqu'alors maintenait le contrôle du marché. L'apparition de la Réaction est l'un des événements qui transmet le plus d'informations car il confirme que quelque chose se passe. Le prix était auparavant dans une tendance prolongée et cette réaction est la première fois qu'elle montre avec une signification relative qu'il y a un début d'intérêt de l'autre côté.

Avec le Test cette première phase s'achève développement de la Phase B commence à partir de là.

et

le

CHAPITRE 22 - PHASE B : CONSTRUCTION DE LA CAUSE

Après le Secondary Test, commence la Phase B, dont l'intention est la construction de la cause dans le but de préparer l'effet ultérieur. La Phase B est composée des tests successifs (Secondary Test in B) qui peuvent avoir lieu à l'extrême supérieur ou inférieur de la structure : Upthrust Action et Upthrust Secondary Test as Sign of Weakness et minor Sign of Weakness

Pendant cette phase, le marché est en équilibre et c'est là que les grands professionnels profitent de l'occasion pour absorber la majeure partie du stock dont ils ont besoin avant la fin de la campagne. En termes proportionnels, nous souhaitons que cette phase soit plus longue que les Phases A et C. Il s'agit d'une directive générale car, bien qu'il y ait des occasions où les phases seront d'une durée égale ou même plus courte (comme dans une action hypodermique ou un tour en V), nous trouverons très probablement que ce type de proportionnalité temporelle est respecté. Si cette proportionnalité n'est pas respectée, c'est-à-dire si la phase B est plus courte que la phase A ou C, cela sera signe d'une urgence de la part des traders qui absorbent le stock et renforcera le mouvement de tendance qui suit.

CHAPITRE 23 - PHASE C : TEST

La Phase C commence avec le début du mouvement de secousse et se termine après le test de secousse. À ce stade, le grand professionnel vérifie le niveau d'intérêt que les autres acteurs du marché portent à certains niveaux de prix. Il est composé de l'événement de Secousse : Spring/Shakeout UpThrust After Distribution (UTAD)

Avant d'initier le mouvement de tendance, ils sont plus susceptibles de développer cette action de shakeout afin de vérifier qu'il n'y a pratiquement plus de traders prêts à entrer dans la direction opposée et que le chemin de moindre résistance est donc en leur faveur. Si vous voyez une participation élevée dans cette zone, cela signifie que vous n'avez pas encore absorbé tout le stock disponible et donc que le contrôle du marché n'est pas encore déséquilibré vers un côté (acheteurs ou vendeurs). Dans ces conditions, le résultat le plus probable est que soit les grands traders considéreront la campagne comme un échec, le prix continuant dans la même direction que la tendance dominante, soit la Phase B continuera à s'allonger jusqu'à ce que tout le stock disponible soit complètement absorbé, produisant un déséquilibre en faveur des professionnels. Dans ce cas, le prix devra effectuer des tests successifs sur cette zone jusqu'à ce que le manque d'intérêt soit vérifié. Un aspect très important à garder à l'esprit qui peut se produire dans cette phase est que l'événement de secousse ne balayera pas nécessairement les extrêmes de la structure. Ce serait l'idéal car plus ce mouvement est important, plus il aura pu capter de liquidités et donc plus le mouvement ultérieur aura du « gaz ». Toutefois, il peut aussi arriver qu'une secousse ait lieu sans atteindre les extrêmes. Nous serions toujours en présence d'un événement de Test de Phase C et nous pourrions étiqueter cette action comme Spring/Upthrust mineur, ou comme Spring/Upthrust en fonction du Last Point of Support/Supply. En tout cas, comme je le répète encore et encore, les étiquettes « n'ont pas d'importance ». Nous devons penser principalement en termes fonctionnels et ce qui nous intéresse vraiment, c'est de savoir ce qui se passe. Il ne nous sert pas à

grand-chose de savoir comment la méthodologie étiquette les actions du marché si nous ne connaissons pas en profondeur ce qui se cache derrière elles.

CHAPITRE 24 - PHASE D : TENDANCE DANS LA FOURCHETTE

Le début de cette phase se situe après l'achèvement du test de secousse et jusqu'à ce que l'événement de confirmation soit entièrement développé. Sans opposition en vue, la voie de la moindre résistance est bien visible. Le marché est en déséquilibre, ce qui peut être observé sur le graphique par le développement de l'événement de breakout.

La Phase D est composée des événements de Breakout et de Confirmation : Sign of Strength/Jump Across the Creek et Sign of Weakness Last Point of Support/Back Up to the Edge of the Creek et Last Point of Supply Si notre analyse est correcte, après l'événement clé de secousse, le prix devrait maintenant développer un mouvement de tendance clair à l'intérieur de la fourchette avec des bougies larges et un volume croissant pour déclencher le breakout effectif de la structure. Cette zone qui établit l'événement de Réaction (Creek ou ICE) est la dernière barrière à franchir pour conclure que l'un des côtés détient le contrôle ultime. Si le prix atteint cette zone et rencontre trop d'opposition (il y a encore de nombreux traders prêts à trader contre un tel mouvement), il nous reste deux scénarios possibles. D'une part, le prix peut se replier à nouveau en développant un Last Point of Support/Supply à l'intérieur de la fourchette avant d'attaquer à nouveau la zone (ce serait un peu comme prendre un élan pour sauter la rivière) ; ou d'autre part, les gros traders qui ont précédemment construit la campagne peuvent décider de payer le prix qu'il leur en coûtera pour franchir la zone et commencer à partir de là le mouvement de breakout, en absorbant tous ces commandes à un prix inférieur. Nous devrions encore être attentifs à un troisième scénario possible, qui serait que cette tentative de breakout échoue et développe en elle un nouveau choc, un nouveau Test en Phase C qui provoquerait le breakout effectif du côté opposé.

Si le prix s'est développé comme prévu du point de vue structurel, cette dernière possibilité devrait être la moins probable. Cependant, nous devons en être conscients et la garder à l'esprit. Ce qui se passe dans ce cas, c'est simplement que les forces supérieures ont effectué l'absorption dans la direction opposée, en développant une campagne d'absorption beaucoup plus discrète. Nous devons garder à l'esprit que le marché est une lutte entre de grands professionnels, entre des fonds et des institutions ayant toutes sortes d'intérêts. Un point important à noter est que toutes les institutions opérant sur les marchés financiers ne gagnent pas d'argent. La vérité est qu'un grand nombre d'entre eux sont tout aussi perdants que la grande majorité des traders de détail. Ces institutions perdantes sont les victimes préférées des gros traders, car elles manipulent d'importants capitaux. Si le breakout se développe relativement facilement, et que les signaux de prix et de volume l'indiquent, nous chercherons alors l'événement de confirmation à se développer. Pour celui-ci, comme nous l'avons déjà mentionné, il est essentiel que le prix se maintienne de l'autre côté de la structure et ne génère pas une rentrée immédiate. Par ailleurs, nous chercherons à ce que ce mouvement d'essai soit généré avec peu d'intérêt.

CHAPITRE 25 - PHASE E : TENDANCE HORS DE LA FOURCHETTE

Cette phase commence après l'événement de Confirmation. Si le test après le breakout a réussi et qu'aucun trader n'est apparu dans la direction opposée, cela peut définitivement confirmer qu'un des côtés a le contrôle absolu du marché et que nous devons donc chercher à trader uniquement dans cette direction.

Cette Phase est composée d'une succession de mouvements impulsifs et réactifs : Sign of Strength et Sign of Weakness Last Point of Support et Last Point of Supply Le prix abandonne la structure sur laquelle la cause s'est construite précédemment et lance une tendance comme effet de celle-ci. Ce fait de breakout réussi + confirmation est le grand avertissement que les grands professionnels sont positionnés dans cette direction. C'est à partir de ce moment que nous devons mettre en œuvre tous les outils d'évaluation des tendances.

PARTIE 7 - TRANSACTIONS

Nos décisions de trading et d'investissement seront axées sur les trois éléments les plus importants à mon avis à prendre en compte dans la lecture discrétionnaire des graphiques, dans l'ordre : le contexte, les structures et les zones de trading.

LE CONTEXTE Il s'agit principalement de ce qui se trouve sur le côté gauche du graphique, à la fois dans le cadre temporel que vous choisissez de trader et dans un cadre temporel supérieur. La règle essentielle en matière de contexte est claire : il faut agir en faveur de la structure globale. Cela signifie que, du fait que les marchés développent plusieurs structures en même temps mais dans des délais différents, nous devons toujours donner la priorité au développement de la structure à plus long terme. C'est le moyen le plus logique pour nous de biaiser la directionnalité de nos transactions. Par exemple, si nous nous trouvons après le breakout haussier dans une structure d'accumulation potentielle d'un cadre temporel plus élevé, au-dessus de cette zone nous favoriserons le développement d'une structure de réaccumulation mineure qui agira en tant que BUEC de la structure majeure.

Dans cet exemple, nous voyons comment notre analyse a été biaisée (favorisant le développement d'une réaccumulation) sur la base de ce que le prix avait fait jusqu'à ce point (la structure d'accumulation principale potentielle). Voici l'importance du contexte. En plus de nous offrir des opportunités de trading avec une plus grande certitude, l'identification du contexte nous permet également d'éviter de rechercher des trades du mauvais côté du marché. Autrement dit, si notre analyse structurelle nous indique que le marché pourrait s'accumuler, à partir de ce moment-là, nous chercherons uniquement des opérations d'achat, en écartant d'emblée les transactions de vente. Ceci est très important car, au bout du compte, il se peut que nous ne trouvions pas le moyen de rejoindre le mouvement haussier actuel, mais au moins nous éviterons d'être positionnés du mauvais côté du marché, ce qui, dans cet exemple, serait le côté court. Nous ne serons pas en mesure de gagner, mais au moins nous ne perdrons pas non plus.

LES STRUCTURES C'est la pierre angulaire de la méthodologie Wyckoff. Notre tâche consiste à essayer de comprendre ce qui se passe au sein des structures, qui prend le contrôle entre les acheteurs et les vendeurs. Le seul objectif de l'internalisation de toute la théorie vue jusqu'ici est d'arriver à ce point des transactions pour proposer des scénarios aussi robustes que possible. De nombreux traders sous-estiment l'approche de la méthodologie Wyckoff au motif qu'elle a été développée dans des conditions de marché très différentes de celles d'aujourd'hui. C'est tout à fait vrai, car les technologies disponibles à la fin du XXe siècle, ainsi que la structure du marché lui-même, ont considérablement évolué par rapport aux temps plus modernes. Ce qui n'a pas évolué, c'est qu'en fin de compte, il s'agit de l'interaction entre l'offre et la demande. Quelle que soit la source qui exécute les commandes des participants, cette interaction laisse sa marque sur le prix sous la forme de structures qui se répètent en permanence. La logique des structures repose sur le fait que, pour que le prix se retourne, il doit s'accumuler ou se distribuer selon un protocole qui prend du temps et se développe systématiquement. Bien que les marchés effectuent parfois des retournements en V agressifs, ce n'est pas la norme et nous devons donc nous concentrer sur le développement complet des structures. Ce protocole suit globalement une série d'étapes (phases et événements de la méthodologie) qui nous permettent de savoir quand le prix est susceptible de se retourner. Pour résumer, ces étapes sont :

1. Arrêter la tendance précédente 2. Construire la cause 3. Évaluer l'opposition 4. Lancer le mouvement de tendance 5. Confirmer la directionnalité

Ce que la méthodologie Wyckoff a fait, c'est de mettre une loupe sur chacune de ces étapes et de créer une discipline dont l'objectif est d'évaluer les traces que l'interaction de l'offre et de la demande laisse sur le prix et le volume pour discerner où le contrôle du marché est le plus susceptible d'être déséquilibré. C'est le travail du trader Wyckoff. Mais revenons au début : l'objectif est d'élaborer des scénarios solides, ce qui sera impossible si nous ne connaissons pas tous les éléments qui composent la méthodologie.

ZONES OPÉRATIONNELLES

Le principe sous-jacent est la théorie des enchères et la nécessité pour le marché de faciliter la négociation. Nous en avons déjà parlé précédemment. Les gros traders doivent trouver d'autres traders avec lesquels ils puissent héberger leurs commandes lorsqu'ils ouvrent et ferment des transactions (contrepartie). C'est pourquoi ils profitent des mouvements de secousse pour ouvrir des positions, et les conserver jusqu'à ce qu'elles atteignent certains niveaux où ils trouveront suffisamment de liquidités pour les fermer. La clé est que ces zones opérationnelles agissent comme des aimants à prix car elles génèrent suffisamment d'intérêt pour que différents traders veuillent y placer leurs commandes en attente (attirer la liquidité). Et cette liquidité est ce qui fait que le prix ait tendance à aller vers eux.

Par exemple, les gros traders qui ont acheté massivement lors d'une secousse baissière (Spring), devront garder la position ouverte au moins jusqu'à ce qu'ils trouvent une autre zone de liquidité importante qui leur permette de fermer ces achats. Puisque ce qu'ils veulent maintenant, c'est empocher des bénéfices (fermer les positions d'achat = vendre), ils ont besoin d'un volume d'achat ; des traders prêts à acheter leurs commandes de vente. C'est pourquoi ils doivent presque nécessairement se rendre dans ces zones/niveaux où il y a une grande quantité de

commandes en attente d'exécution (liquidité) ; ce qui nous permet de profiter indirectement de cette information. Nous examinerons certains de ces niveaux plus en détail ci-dessous.

CHAPITRE 26 - POSITIONS PRINCIPALES

Au sein de la méthodologie sont très bien définies les seules zones sur lesquelles sera évaluée une éventuelle transaction : En Phase C, dans la zone de secousse potentielle ; en phase D, pendant le développement du mouvement de tendance à l'intérieur de la fourchette et dans le test après le breakout ; et en Phase E à la recherche de tests dans les structures de tendance ou mineures en faveur de la structure majeure (contexte). Nous allons détailler les différentes zones sur lesquelles nous allons chercher à trader, ainsi que les différents événements qui peuvent s'y produire. Lorsque l'on compare les avantages et les inconvénients de ces positions et d'autres positions de trading, l'élément clé à prendre en compte est que plus la structure est développée, plus nous avons confiance dans les transactions, mais plus le bénéfice potentiel sera plus bas pour la même raison. Cela reviendrait à dire que plus on reçoit les signaux tôt, plus le potentiel de réussite est grand et plus la fiabilité est basse.

EN PHASE C

C'est la position qui offre le meilleur rapport risque/récompense car nous sommes à l'un des extrêmes de la structure et le mouvement potentiel est relativement important. L'inconvénient d'entrer à cet endroit est qu'il s'agit d'entrées moins précises, car le développement de la fourchette jusqu'à ce point a eu une durée plus courte par rapport aux deux autres positions de trading.

E

Recommandé uniquement si la secousse s'effectue à un volume relativement bas. Comme nous le savons, les volumes élevés ont tendance à être testés pour vérifier l'engagement de ces traders, il est donc plus logique d'attendre une autre visite dans cette zone. En gardant cela à l'esprit, aller directement dans une secousse qui s'est développé avec beaucoup de volume alors qu'ils vont très probablement développer un tel test ne serait pas très cohérent. Et généralement, ce test sera en mesure de nous faciliter un rapport risque/bénéfice encore meilleur. Les secousses sont facilement identifiables car elles se produisent sur les extrêmes de la structure. Il ne serait même pas nécessaire de suivre l'évolution de la fourchette minute par minute : il suffirait de placer quelques alertes lorsque le prix franchit ces extrêmes et nous serons dans une prédisposition à les trader.

E C'est l'une des entrées préférées de tous les traders de Wyckoff. Après le choc, il faut attendre une nouvelle visite au-dessus de la zone avec un rétrécissement des fourchettes et une diminution du volume (voir Événement n° 4 : Test). L'un des points importants d'un tel test est qu'il doit être maintenu et ne pas constituer un nouvel extrême. C'est-à-dire que pour l'exemple du test du Spring, il doit rester au-dessus du minimum fixé par le Spring. Pour l'exemple du test de l'Upthrust, il doit rester en dessous du maximum fixé par l'Upthrust.

E

'

Ce type d'entrée est beaucoup plus difficile à voir car nous savons seulement qu'il s'agit du dernier point de d'appui après que la rupture réelle de la structure s’est produite (Schéma d'accumulation de base n° 2). La Phase C peut être générée soit par un choc, soit par ce dernier événement du point d'appui (LPS/LPSY). Grâce à l'action de secousse elle-même (balayage d'une zone de liquidité précédente à l'extrémité de la structure), nous savons quand elle se développe. Il en va tout autrement avec le dernier point d'appui, puisque nous ne pouvons savoir à aucun moment quand cet événement peut se développer, étant dans de nombreux cas incompatible avec le trading.

EN PHASE D

Si le secousse + le test sont réussis, nous devrions maintenant voir une démonstration d'intentionnalité qui amènera le prix dans la direction de l'extrême opposé. C'est le contexte dans lequel nous allons travailler. Afin de bénéficier de cette approche, nous disposons de différents moyens d'entrer sur le marché.

E

Pendant le parcours du prix d'un bout à l'autre, nous pouvons offrir différentes possibilités d'entrée.

A L'une d'elles serait d'attendre l'apparition de nouvelles bougies intentionnelles (SOS/SOW bar). C'est le signe ultime de l'intérêt professionnel. Si, au cours du développement de ce mouvement de tendance dans la fourchette, nous voyons de bonnes bougies de tendance, elles constituent toujours des opportunités très intéressantes pour entrer sur le marché.

A Une autre façon d'incorporer serait de rechercher une structure mineure en faveur de la directionnalité de la secousse. Par exemple, si nous venons d'identifier un Spring + test, il se peut qu'au milieu de la structure, nous puissions descendre dans la temporalité pour rechercher une structure de réaccumulation mineure qui nous donnerait la détente pour acheter. Dans l'exemple baissier, si nous identifions une Upthrust + test, nous pourrions descendre dans la temporalité à partir de là et rechercher des structures de redistribution mineures pour suivre la tendance à la baisse.

A Enfin, dans cette zone de la structure, nous pourrions également rechercher des secousses mineures. Elles sont dites mineures car elles ne se produisent pas sur les extrêmes totales de la structure. C'est une autre très bonne façon d'entrer dans le cas où vous ne voulez pas descendre dans la temporalité et chercher une structure mineure. En réalité, le schéma de secousse mineure et de la structure mineure est le même, bien que la structure mineure offre un meilleur rapport risque/bénéfice. Les structures mineures et les secousses mineures doivent être étiquetées comme dernier point d'appui (LPS/LPSY) car elles constituent des retournements en faveur du mouvement de tendance qui se produit au sein de la structure.

E (

° 7)

Comme nous l'avons évoqué dans le chapitre consacré à cet événement, il s'agissait de la position de trading préférée de Richard Wyckoff en raison de tout ce que le graphique pouvait lui indiquer jusqu'à ce moment-là. Le parcours potentiel pour établir des prises de bénéfices est moindre mais au lieu de cela nous avons à gauche l'ensemble du développement de la structure, ce qui nous donne une plus grande probabilité de nous positionner avec les grands professionnels et en faveur de la résistance mineure.

EN PHASE E

Après la confirmation que nous sommes face à un breakout effectif et au début imminent du mouvement de tendance hors de la fourchette, nous devons maintenant nous concentrer sur la recherche d'opportunités de trading en faveur de l'accumulation/distribution précédente. Ces types de transactions sont les plus « sûres » car nous sommes positionnés en faveur de l'accumulation ou de la distribution finale. L'inconvénient, cependant, est que le déplacement potentiel est moindre, bien que tout dépende de la quantité de cause qui a été intégrée dans la structure.

E

Tout comme le trading dans l'environnement de tendance de la Phase D, nous pouvons évaluer différentes possibilités d'entrer sur le marché :

A Parfois, le marché évolue dans un environnement très volatile et cette rapidité peut nous empêcher d'entrer sur le marché si nous attendons l'entrée parfaite. Pour tenter d'atténuer cela, nous pourrions entrer en faveur du mouvement simplement sur l'apparition de nouvelles bougies d'intentionnalité (SOS/SOW bar). Il y a suffisamment de signaux que nous avons à ce momentlà en faveur d'un tel mouvement pour qu'une nouvelle apparition de ce type de bougies qui dénotent une intervention professionnelle puisse être l'excuse parfaite pour lancer nos commandes sur le marché.

E Si la structure principale que nous avons identifiée précédemment se trouve dans un cadre temporel de 4 heures ou de 1 jour, il peut être intéressant de descendre à un cadre temporel de 1 heure ou plus bas pour rechercher le développement d'une structure plus petite qui nous permettra de nous rallier au mouvement de tendance. Cela signifie que si nous avons une macro structure d'accumulation ci-dessous, la chose la plus intéressante à faire pour entrer dans le mouvement haussier serait de descendre dans l'échelle de temps et de chercher une structure de réaccumulation plus basse. De même, si ce que le marché montre est une structure de distribution principale supérieure au prix actuel, il serait judicieux de baisser la temporalité et de rechercher une structure de redistribution mineure.

E Elle doit être traitée exactement de la même manière que l'entrée de la Phase C avec secousse. Il s'agit du même événement, la seule différence étant le lieu où il a lieu. La méthodologie distingue ces événements de secousse en fonction du lieu. Lorsqu'elles se produisent au milieu du mouvement en faveur de la tendance, on les appelle Ordinary Shakeout et Ordinary Upthrust.

En plus de la différence de localisation, ces types de secousses peuvent apparaître avec une préparation mineure de la structure de continuation (réaccumulation ou redistribution) car le marché est déjà en cours. Comme nous l'avons mentionné, le trade de la Phase E serait le plus sûr, entre guillemets, car nous nous positionnons en faveur de la dernière accumulation ou distribution déjà confirmée. Et nous savons que tant qu'au moins les premiers événements d'un arrêt d'une Phase A de la tendance précédente ne se développent pas, la chose la plus logique à envisager est une poursuite du mouvement actuel.

TABLEAU RÉCAPITULATIF DES OPPORTUNITÉS DE TRADING

CHAPITRE 27 - PRISE DE DÉCISIONS

Tout ce que nous avons étudié jusqu'à présent avait pour seul but de nous préparer à arriver dans les meilleures conditions au moment critique de tout trader : la prise de décisions finale. Maintenant que nous ayons identifié les domaines sur lesquels nous allons attendre le prix et les scénarios possibles que nous voulons voir avant d'agir, nous allons détailler en profondeur certains concepts plus spécifiques au trading. L'objectif principal de l'intériorisation de ce type de concepts est d'incorporer une certaine objectivité à la lecture des graphiques et, plus important encore, à notre trading.

L Il est difficile de déterminer quand le prix fera un retournement de marché à court terme. Le moyen le plus simple de le déterminer est

la confirmation : la confirmation qu'une transaction a été effectuée jusqu'au bout. Il s'agit d'identifier la présence d'institutions à court terme qui interviennent pour forcer ce retournement du prix. Un exemple de ce type de barres est celui des barres présentées précédemment sous la dénomination de SOSbar (Sign of Strength Bar) et SOWbar (Sign of Weakness Bar) La caractéristique d'une barre significative est : Fourchette relativement plus large que celle des bougies précédentes. Un volume tradé en fonction de cette fourchette totale, c'est-à-dire plus élevé. Clôture au milieu de l'amplitude complète de la barre dans le sens du mouvement actuel. Pour une barre haussière significative, clôture dans la moitié supérieure de sa fourchette. Pour une barre baissière significative, clôture dans la moitié inférieure de sa fourchette.

Engagement dans le sens du mouvement actuel.

Pour une barre haussière significative, la clôture de la barre doit être supérieure à un niveau de résistance précédent. Pour une barre baissière significative, la clôture de la barre doit être inférieure à un niveau de support précédent. Une barre présentant ces caractéristiques dénote une intentionnalité et sera généralement associée à une présence institutionnelle. Du fait que nous supposons une présence institutionnelle, nous nous attendons à ce que le prix continue à évoluer dans cette direction. Si le prix ne développe pas clairement une barre significative, nous pouvons marquer deux barres normales et construire avec elles une barre significative en utilisant les mêmes caractéristiques. Il est fortement recommandé d'utiliser ce concept de barre significative pour tenter d'identifier les retournements du marché.

L

'

Déterminer la fin d'un mouvement plus long n'est pas chose facile. L'objectif est d'identifier le plus tôt possible le point à partir duquel un mouvement dans la direction opposée est susceptible de s'amorcer. La première chose à faire est d'identifier la dernière barre significative du mouvement dans laquelle se situe actuellement le prix. Et supposons que celle-ci marque le contrôle actuel du marché

puisque la probabilité est que le prix continue dans cette direction (dans la direction de celui qui a le contrôle du marché). Autrement dit, si le prix se trouve au milieu d'un mouvement haussier et au-dessus d'une barre haussière significative, nous supposerons que les acheteurs contrôlent le marché ; et au contraire, si le prix se trouve au milieu d'un mouvement baissier et en dessous d'une barre baissière significative, nous affirmerons que les vendeurs contrôlent le marché.

Avec l'apparition de nouvelles barres significatives en faveur du mouvement, le contrôle du marché va continuer à se déplacer, en s'ancrant sur ces nouvelles barres significatives. La clé de tout cela est que nous déterminerons que le contrôle du marché a été inversé lorsque le prix casse la dernière barre significative marquant le contrôle du marché avec une autre barre significative d'intentionnalité inverse au mouvement actuel. Pour ce faire, nous marquons les extrêmes de la fourchette totale de cette dernière barre significative et une clôture dans la direction opposée nous alerterait sur un possible renversement du mouvement :

Pour déterminer la fin d'un mouvement haussier et le début éventuel d'un mouvement baissier, nous devons voir une barre de retournement baissière clôturer en dessous du bas de la barre haussière significative qui marquait jusqu'alors le contrôle des acheteurs. Pour déterminer la fin d'un mouvement baissier et le début éventuel d'un mouvement haussier, nous devons voir une barre de retournement haussière clôturer au-dessus du haut de la barre baissière significative qui marquait jusqu'alors le contrôle des vendeurs.

Ce concept d'inversion de mouvement est très important car lorsque nous observons un changement de caractère, nous sommes susceptibles de voir ces barres d'inversion. Après le Selling Climax, nous verrons probablement cette barre de retournement haussière. Et une fois que le mouvement haussier aura commencé, nous verrons probablement cette barre de retournement baissière qui nous alertera sur la fin de l'Automatic Rally. Et il en va de même pour tous les événements de la fourchette.

GESTION DE LA POSITION Nous verrons ensuite comment entrer et sortir du marché. Je recommande fortement d'envoyer les 3 ordres de position (entrée, stop loss et take profit) en même temps pour éviter les problèmes électroniques et émotionnels potentiels par la suite. Si nous nous contentons d'exécuter la commande d'entrée et que le prix va à l'encontre de nos intentions, nous n'aurons peut-être pas la capacité émotionnelle de placer le stop loss là où il devrait être initialement. Nous pourrions frémir à ce point ou même nous convaincre que ce premier emplacement était trop proche et que la bonne chose à faire serait de l'éloigner encore plus. Nous chercherions simplement une justification pour ne pas affronter la réalité d'une perte. Dans la plupart des cas, le résultat final sera une perte plus importante que prévu. Il se peut également que nous ayons à faire face à un problème électronique tel qu'une déconnexion inattendue du courtier. Cela doit être une situation très inconfortable car vous vous retrouveriez dans une position ouverte et sans aucune protection pour elle. Pour éviter ce type d'éventualité, il n'y a aucune raison de ne pas lancer directement les 3 commandes. Si l'analyse est précise, l'entrée, le stop loss et le take profit seront parfaitement identifiés avant d'entrer sur le marché.

C Un moyen très utile pour effectuer une bonne gestion du risque est de calculer la taille de la position en fonction de la distance entre le niveau d'entrée et le niveau de stop loss. En particulier, je travaille avec un risque de position fixe axé sur la taille du compte. Cela signifie que pour chaque position, vous risquez un pourcentage de la taille totale déposée auprès du courtier. Il est recommandé que ce pourcentage ne dépasse pas 1 %. Pour bien comprendre, la distance entre le niveau d'entrée et le niveau de stop loss déterminera le pourcentage à risquer sur la transaction (par exemple 1 %). À partir de là, la distance à laquelle nous plaçons le take profit déterminera le ratio R:R (Risque/Récompense) que la transaction nous offrira. 1 % d'un compte de 5000 € équivaut à 50 €. Si notre transaction nous offre un ratio de 1:3, avec ce type de gestion, les résultats monétaires possibles seraient : gagner 150 € ou perdre 50 €. Selon le type de transaction, il n'est généralement pas recommandé de prendre des transactions dont le ratio R:R est négatif, c'est-à-dire que le risque est supérieur à la récompense. Le thème de la gestion des postes est très vaste et complexe. Je voulais juste laisser ce petit point car il sera suffisant pour réaliser une transaction plus solide. Je recommande de chercher d'autres lectures où l'on approfondit cette section, car cela en vaut vraiment la peine.

E Je vais à nouveau exemplifier les concepts étudiés précédemment car ils vont être très importants pour notre trading : Si nous sommes après le breakout baissier de la structure et que le prix développe le mouvement haussier qui développera le test après le breakout (LPSY potentiel), l'apparition d'une bougie significative baissière sur la zone appropriée (ICE) qui clôture en dessous du bas de la dernière bougie significative haussière pourrait nous fournir une bonne opportunité de trading. C'est exactement ce que nous allons rechercher comme détente d'entrée avant de passer des commandes. Fondamentalement, c'est l'apparition à court terme d'un fort volume (intérêt) qui provoque le développement d'une grande bougie d'intentionnalité (barre significative, SOS/SOW bar). Nous sommes au bon moment et au bon endroit.

Avec l'apparition de cet événement tant attendu, nous n'avons d'autre choix que de passer nos commandes pour entrer sur le

marché. Aujourd'hui, les plateformes nous offrent différents moyens de le faire : Commandes Market. Cela nous permet d'entrer sur le marché de manière agressive sur le dernier prix de croisement. Commandes Stop. Cela nous permet d'entrer passivement sur le marché en faveur du mouvement. Commandes Limit. Cela nous permet d'entrer sur le marché de manière passive contre le mouvement. À ce stade, je souligne à nouveau l'importance de quantifier notre détente d'entrée. Comme nous pouvons le voir, il existe de nombreuses façons d'entrer sur le marché, et chacune d'entre elles aura un retour différent sur la stratégie. Je recommande d'acquérir les connaissances nécessaires pour effectuer un processus de backtesting robuste afin d'obtenir les statistiques qui nous fournissent des résultats objectifs. De cette façon, nous pouvons comparer le retour des différents moyens que nous analysons pour entrer.

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L

Il s'agit de placer le stop Loss au point supérieur qui, s'il était atteint, invaliderait le scénario. Lorsque nous plaçons le stop loss, nous devons tenir compte du type d'entrée que la méthodologie propose. En règle générale, nous placerons le stop loss de l'autre côté de la direction dans laquelle la barre significative (SOS/SOW bar) s'est développée, et de l'autre côté de l'ensemble du scénario. Pour les entrées directement sur la secousse, le stop loss doit être placé de l'autre côté de l'extrême :

En un Spring, le stop doit être en dessous du minimum. En une Upthrust, le stopt doit être au-dessus du maximum.

Pour les entrées dans le test de la secousse, nous avons deux emplacements possibles. L'une se trouve de l'autre côté de la barre de signification et l'autre à l'extrême de la scène :

Dans le test de Spring, le stop pourrait être soit en dessous de la SOSbar, soit en dessous du minimum du Spring. Dans le test de l'Upthrust, le stop pourrait être ou audessus de la SOWbar ou au-dessus du maximum de l'Upthrust.

Pour les entrées avec une structure mineure, il est préférable de placer le stop loss à l'extrême de l'ensemble du scénario :

Dans les structures de réaccumulation mineures, en dessous du minimum de la structure. Dans les structures mineures de redistribution, au-dessus du maximum de la structure.

Pour les entrées au test de breakout, le stop loss doit être éloigné du niveau de breakout et de la barre significative dans le cas où nous l'avons utilisée comme détente d'entrée :

Dans le test après un breakout haussier (BUEC/LPS), le stop doit être en dessous de la SOSbar et en dessous du Creek cassé. Dans le test après un breakout baissier (FTI/LPSY), le stop doit être au-dessus de la SOWbar et au-dessus de l'ICE cassé.

T

S

Une autre façon de gérer la position est d'utiliser le trailing stop. Celui-ci consiste à modifier l'emplacement du stop loss lorsque le prix évolue en notre faveur.

Bien que cela puisse être une bonne idée, je ne les utilise pas particulièrement car, en raison de leur nature même, ils ne laissent pas beaucoup de place au mouvement du prix et, par conséquent, les stop loss sont facilement atteints. En tout cas, il s'agit de tester et de quantifier si notre stratégie améliore ou non les performances avec l'incorporation de ce type de gestion.

T

P

À l'origine, la méthodologie Wyckoff utilisait des graphiques à points et à figures pour déterminer les objectifs de prix potentiels. Nous comprenons que la structure du marché d'aujourd'hui a trop changé pour continuer à utiliser un tel outil et donc, opérationnellement, il semble beaucoup plus utile d'utiliser d'autres outils. Sur la base de l'analyse pure de la méthodologie Wyckoff, nous allons énumérer les actions possibles que nous pouvons utiliser pour empocher des bénéfices :

P

Barre (Buying Climax/Selling Climax) qui montrera une fourchette, une vitesse et un volume élevés. Il s'agirait d'essayer d'anticiper l'arrêt de la tendance précédente, mais cela pourrait être un signal suffisant pour fermer la position ou du moins la réduire. C'est un excellent moyen de sortir du marché lorsque nous ne voyons aucune action de prix à notre gauche (aux extrêmes du marché). Ce manque de référence nous rend un peu « aveugles », produisant une certaine incapacité opérationnelle. Plus que jamais, nous devons écouter ce que nous disent les prix et les volumes. Le volume climatique à un extrême du marché est une raison suffisante pour sortir de la position.

A

P

A '

Le développement des quatre premiers événements qui délimitent l'apparition de la Phase A sera une raison suffisante pour comprendre que la tendance précédente est terminée et que nous devons fermer notre position. Par la suite, la tendance pourrait reprendre dans la même direction, mais nous ne pouvons pas le savoir à ce moment-là, donc la chose la plus sensée à faire serait d'empocher les bénéfices. Il est important de noter que la nouvelle structure doit être développée dans le délai dans lequel nous avons identifié la structure précédente. N'oubliez pas non plus de pratiquer les concepts de barre significative et d'inversion de mouvement pour identifier avec plus de confiance la fin de tels événements. En plus de ces possibilités, comme nous l'avons mentionné précédemment, nous pouvons vouloir utiliser les zones de trading de

volume pour placer nos commandes de recueil de bénéfices. Dans ce cas, nous utiliserons :

Z Il s'agit de retournements de prix ; des maximums et des minimums précédents. Nous savons que dans ces zones, il y a toujours beaucoup de commandes qui attendent d'être exécutés et c'est pourquoi ce sont des zones très intéressantes pour attendre l'arrivée du prix.

Quelques exemples sont les zones établies par les structures : les minimums du Selling Climax (dans les structures cumulatives) et de l'Automatic Reaction (dans les structures distributives) ; et les maximums du Buying Climax et de l'Automatic Rally. Un autre exemple de zones de liquidité à considérer comme une cible pour nos transactions sont les zones de liquidité précédentes (qui sont indépendantes des structures), à la fois dans notre cadre temporel de fonctionnement et dans les plus élevées.

La meilleure façon de tirer parti de cette lecture est d'identifier les zones de liquidité des cadres temporels supérieurs et de les cibler. À partir de là, utilisez les structures que le prix développe pour entrer sur le marché, en gardant à l'esprit la visite de ces niveaux de prix. Il faut garder à l'esprit que le marché est en constante évolution et qu'il continuera à générer de nouveaux retournements de prix (nouvelles zones de liquidité). Nos objectifs devront donc s'adapter à ces nouvelles informations de marché. Autrement dit, si nous avions initialement établi le recueil de bénéfices dans une zone de liquidité éloignée, et que dans le développement du mouvement le prix génère une nouvelle zone de liquidité plus proche, il faut maintenant en tenir compte.

N

V

P

Le Volume Profile est une discipline axée sur un outil sophistiqué qui analyse le volume tradé par niveaux de prix et identifie ceux qui ont suscité le plus et le moins d'intérêt. Il existe différents types de profils (session, fourchette et Composite) ainsi que différents niveaux, les plus remarquables : VPOC. Volume Point Of Control.Il détermine le niveau le plus tradé du profil et identifie donc le prix le mieux accepté par les acheteurs et les vendeurs. La logique derrière ce niveau de volume est que, comme il a été précédemment un niveau où les acheteurs et les vendeurs ont été à l'aise de croiser leurs contrats, il continuera très probablement à avoir la même perception pour tous les participants à l'avenir, provoquant un certain magnétisme vers lui.

Il conviendra donc de bien identifier les VPOC des sessions précédentes, celui de la session en cours, ainsi que les Naked VPOC (anciens VPOC qui n'ont pas été testés à nouveau). VWAP. Volume Weighted Average Price. Détermine le prix moyen pondéré par le volume auquel un titre a été négocié pendant la période sélectionnée. Le fait d'être un niveau de référence pour les traders institutionnels signifie qu'il y a toujours beaucoup de commandes en attente sur ce niveau, et nous savons déjà que ces ordres agissent comme un aimant sur le prix. Vous pouvez sélectionner le VWAP de la période qui convienne le mieux à nos transactions. En général, le VWAP de la session sera le plus utile pour les traders intra-jour, le VWAP hebdomadaire et mensuel étant les niveaux de référence les plus utiles. Au sein du Volume Profile, d'autres niveaux peuvent être pris en compte pour l'analyse, tels que les nœuds de volume (High et Low Volume Node) et les zones de valeur (Value Area High et Low) ; mais ceux mentionnés ci-dessus sont sans aucun doute les plus intéressants pour le trading. Dans tous les cas, je recommande une étude approfondie de cette discipline, car elle constitue l'un des meilleurs outils pour améliorer l'analyse discrétionnaire. Il est également important de noter que ces zones de trading de volume ne sont pas uniquement recommandées pour le recueil de bénéfices. Du fait qu'ils sont si pertinents dans le trading actuel, le plus judicieux est de les avoir identifiés à tout moment et de pouvoir en tirer parti pour entrer sur le marché ainsi que pour la localisation du stop loss. Une confluence de niveaux qui ajouterait de la force au scénario serait par exemple d'entrer en position courte dans un potentiel LPSY (après le breakout baissier de la structure) et que sur la zone appropriée (contexte) se développe notre bougie détente

(SOWbar) dont l'amplitude atteint dans sa partie supérieure un certain niveau de volume (VPOC/VWAP) dénotant un rejet pour continuer la hausse. Vous pourriez entrer à la fin du développement de cette bougie baissière significative et placer le stop loss audessus de la SOWbar, au-dessus de l'ICE cassé et au-dessus du niveau de volume rejeté. Comme objectif, nous pourrions rechercher certaines des possibilités proposées ci-dessus.

PARTIE 8 - ÉTUDES DE CAS

Après avoir abordé l'aspect théorique de la méthodologie, nous allons analyser quelques exemples réels. Les structures de base étudiées servent de référence pour savoir approximativement ce que l'on peut attendre du prix ; mais le marché, par sa nature même, a besoin d'évoluer avec une certaine liberté. C'est là un autre des points forts de la méthodologie par rapport aux autres approches, car elle combine la rigidité fournie par les événements et les phases avec la flexibilité requise par l'interaction continue entre l'offre et la demande. Le point à noter est que, bien que sur le marché réel, nous verrons de nombreuses structures pratiquement identiques aux exemples théoriques, cette interaction entre acheteurs et vendeurs rendra chaque structure unique. Il est pratiquement impossible que deux structures identiques soient développées, car il faudrait pour cela que les mêmes traders qui ont développé les deux structures soient présents sur le marché au même moment et agissent de la même manière. Mission impossible. Au cas où un doute subsisterait, la méthodologie Wyckoff ne consiste pas seulement à identifier correctement l'occurrence des événements. L'étude de l'ensemble de la partie théorique est une condition indispensable pour solidifier les bases dans le but de développer des analyses et des approches de scénarios judicieux ; mais l'approche va beaucoup plus loin. Dans le trading réel, nous trouverons des exemples de structures et de mouvements inhabituels qu'il faut savoir interpréter correctement, et au fur et à mesure que vous progresserez, vous aurez de moins en moins

besoin, par exemple, d'étiqueter chacune de ces actions, car leur identification sera instantanée. Si, par exemple, nous voyons un graphique comme celui qui suit, où il semble difficile d'étiqueter correctement la structure, l'important n'est pas cela ; l'important est, si nous parvenons à ouvrir ce graphique au point que je signale, d'avoir une capacité suffisante pour interpréter cette fluctuation comme une structure d'accumulation et d'être en mesure de chercher l'incorporation par l’achat.

C'est là que réside le véritable avantage de la méthodologie Wyckoff : elle nous enseigne une manière de lire le marché d'un point de vue aussi objectif que possible. Il ne s'agit donc pas d'identifier des structures, des événements et des phases au millimètre près comme si nous étions des robots. Nous examinerons ci-dessous des exemples pour différents actifs et périodes de temps. Il est important de noter que lorsque nous analysons des actifs, nous devons le faire sur un marché centralisé afin que les données de volume soient aussi authentiques que possible. Pour l'analyse, j'ai utilisé la plateforme TradingView.

INDICE S&P500 ($ES)

Sur le graphique hebdomadaire, nous observons une structure classique de réaccumulation avec une secousse. C'est un très bon exemple pour voir la représentation visuelle de ce qu'est une Buying Exhaustion. Nous voyons le mouvement haussier se terminer sans un pic de volume qui permettrait d'identifier l'événement décisif. L'Automatic Reaction et le Secondary Test complèteraient la Phase A de l'arrêt. Au cours de la Phase B, il suggère déjà une certaine force de fond alors que ce test se développe jusqu'aux maximums (Upthrust Action). Action à l'origine de l'événement test de la Phase C (Shakeout) avec un volume relativement élevé. Dans cette première

partie de la Phase B, nous pouvons voir comment le volume en général diminue, signe qu'il y a une absorption de stock par les acheteurs. La réaction à la hausse est incontestable et laisse place à un nouveau test sur les maximums qui ne parvient pas à produire un breakout effectif de la structure (minor Sign of Strength). Un petit repli baissier (Last Point of Support) est nécessaire avant une nouvelle tentative de breakout haussier. A cette deuxième occasion, ils parviennent à le développer (Major Sign of Strength) et le test qui s'ensuit (Last Point of Support) confirme que nous sommes bien face à une réaccumulation. Il est très intéressant de voir comment le prix a commencé son mouvement de tendance hors de la fourchette en Phase E avec une diminution du volume. Cela pourrait suggérer une sorte d'anomalie/divergence, mais le raisonnement de l'offre et de la demande est clair : en raison du manque d'offre (il y a peu de traders désireux de vendre), avec une demande très faible, les acheteurs sont en mesure de faire monter le prix.

COURS CROISÉ DE CHANGE LIVRE/DOLLAR ($6B)

Une autre structure de réaccumulation, cette fois sur le graphique de 8 heures et sans secousse. Comme nous l'avons déjà mentionné, elles sont difficiles à trader car on s'attend presque toujours à ce qu'un minimum de l'intérieur de la structure soit secoué. Nous voyons un autre exemple de Buying Exhaustion après l'apparition d'un fort volume sur la Preliminary Supply. C'est l'une des raisons pour lesquelles un tel épuisement apparaît ; et c'est que si les positions précédentes ont déjà été liquidées de manière agressive, avec peu de volume, il y aura ce retournement sur les maximums.

A partir du pic de volume du PSY, nous constatons une diminution du volume jusqu'au début du mouvement de tendance à l'intérieur de la fourchette après le Last Point of Support, ce qui suggère une absorption. Très visuel également la façon dont le volume échangé dans les ondes baissières diminue dénotant une perte du momentum de vente. Déjà dans la Phase D, nous voyons une augmentation du volume et à nouveau des ondes de Weis très visuellement haussières indiquant ce déséquilibre en faveur des acheteurs. Nous sommes passés d'une prédominance d'ondes baissières à cette apparition d'ondes haussières. Un détail important est l'incorporation du profil de volume de la structure (volume horizontal qui est ancré à droite du graphique) et comment le VPOC de celui-ci (le niveau de volume le plus tradé) sert de support pour donner naissance au LPS. Après l'événement du breakout haussier (Jump Across the Creek), le prix développe un schéma de réaccumulation mineur en fonction de la confirmation (Back Up to the Edge of the Creek) avec une nette diminution du volume, suggérant un manque d'intérêt de la part des vendeurs. Dans ce graphique, nous observons un autre élément très intéressant et c'est que ces grands traders qui ont acheté pendant le développement de cette structure ont profité d'un événement fondamental (dans ce cas les négociations du BREXIT) pour développer un énorme gap haussier comme effet de toute cette cause. Ce n'est pas par hasard et vous pouvez le voir à plusieurs reprises.

COURS CROISÉ DE CHANGE EURO/DOLLAR ($6E)

Schéma de distribution de base sans secousse. Nous voyons ici un exemple clair de l'importance du contexte, dans lequel les petites structures s'intègrent dans les grandes. Après la Phase A qui arrête le mouvement de tendance à la hausse, le prix entame la Phase B pendant laquelle il développe une structure mineure à l'intérieur. On identifie clairement les événements d'une structure distributive et la façon dont le minor UTAD (secousse vers les maximums relatifs dans la fourchette) donne lieu au mouvement de tendance à la baisse des structures, à la fois la mineure et la majeure.

Nous voyons comment le VPOC du profil de la structure agit comme une résistance dans le développement de ce minor UTAD, bloquant de nouvelles hausses de prix. Après le breakout baissier (Major Sign of Weakness), un bref repli haussier (Last Point of Supply) sert de test de confirmation de la distribution et donne lieu à la Phase E où le prix développe rapidement le mouvement baissier hors de la fourchette. Pendant la création de la structure, le volume global reste relativement élevé, empreinte des fourchettes distributives. De plus, les ondes de Weis montrent une perte de momentum dans les mouvements haussiers et une augmentation dans les mouvements baissiers, ce qui est très frappant dans les dernières étapes de la structure.

BITCOIN (BTCUSDT)

Comme vous le savez peut-être déjà, la lecture selon l'approche de la méthodologie Wyckoff est universelle et nous en voyons ici un exemple clair sur le graphique du Bitcoin. Une fois de plus, nous voyons une structure d'accumulation classique, cette fois avec une secousse mineure comme événement test de la Phase C. Après les quatre événements d'arrêt, une diminution du volume global est observée au cours de son développement. Premier signe d'absorption et de contrôle possible des acheteurs. Bien que j'aie qualifié le test vers les bas de la Phase B de simple test en fonction d'un signe de faiblesse (ST as SOW), il aurait

également pu être considéré comme le Spring de la Phase C. Mon raisonnement pour cette méthode est que le véritable Spring est automatiquement suivi par le mouvement de rupture, et comme nous le voyons dans cet exemple, après ce Spring potentiel, le prix reste latéral au milieu de la structure en développant un schéma mineur. Mais comme je l'ai dit, ce sont des appréciations mineures. La clé sera toujours de déterminer où se produit le déséquilibre final. Comme je l'ai dit, après ce test à B, le prix commence une structure mineure en plein milieu de la fourchette, interagissant continuellement avec le VPOC. C'est dans cette structure mineure que je considère que la Phase C se produit avec ce Shakeout qui secoue les bas mineurs (les minimums dans la structure). C'est un autre bon exemple de l'importance du contexte. Une structure de réaccumulation mineure en fonction du Last Point of Support de la majeure. Ici, vous pouvez voir comment ce choc commence le mouvement de breakout presque immédiatement avec ce Major Sign of Strength. Par la suite, le Back Up vers le Creek cassé confirme la structure d'accumulation avec l'apparition d'un bon SOSbar et initie la Phase E. L'analyse pure du prix et du volume montre une harmonie tant dans le mouvement de breakout (augmentation du prix accompagnée d'une augmentation du volume) que dans le mouvement de repli (diminution du prix et du volume). Déjà dans la Phase E, nous avons évalué la tendance et observé une certaine perte de momentum mise en évidence par un nouveau momentum de prix mais avec un volume plus bas. Cela ne signifie pas que le prix va se retourner immédiatement ; il s'agit simplement d'une empreinte qui suggère qu'il y a moins d'acheteurs prêts à continuer à acheter.

Nous pourrions donc nous attendre à une sorte de repli plus important, mais gardez à l'esprit que le contexte général est celui d'une accumulation par le bas et que jusqu'à ce que le prix développe une structure distributive similaire, nous devrions continuer à favoriser l'achat.

INDITEX (ITX)

Inditex est une entreprise textile espagnole. Dans cet exemple, nous voyons une structure de distribution classique avec une secousse sur le graphique de 2 heures. Après l'apparition du volume climatique sur le Buying Climax, le prix développe une Automatic Reaction qui est très visuellement observée par l'indicateur d'ondes de Weis produisant un changement de caractère très évident (CHoCH). S'il est vrai que dans le volume global il y a certains moments de faible activité, il y a certains pics tout au long du développement, principalement dans le minor Sign of Weakness et après l'Upthrust After Distribution.

Il est intéressant de noter que la secousse haussière (UTAD) est réalisée avec un volume relativement faible, ce qui indique qu'il n'y a pas d'intérêt à coter à ces prix. Le prix produit une rentrée agressive dans la fourchette qui est arrêtée au VPOC du profil de structure. Une nouvelle tentative haussière est bloquée par les vendeurs juste dans la zone haute qui définit le maximum de BC. Il s'agit du Last Point of Supply. Un gap baissier ultérieur annonce l'agressivité des vendeurs. Le déséquilibre en faveur des baissiers s'est déjà matérialisé et l'urgence de sortir est évidente. Dans le grand mouvement baissier qui provoque le breakout (Major Sign of Weakness) on observe un nouveau changement de caractère, mais cette fois pour annoncer le déséquilibre en faveur des vendeurs. Comme d'habitude, les ondes de Weis sont très visuelles. Le repli haussier qui s'ensuivrait avec une diminution du volume laisserait le dernier point de support de l'offre (LPSY) pour initier le mouvement de tendance hors de la fourchette dans la Phase E à partir de là. Il semble coïncident que ce LPSY se produise au bas de la structure, au niveau de l'ICE casé qui établit le minimum de l'Automatic Reaction ; mais ce n'est pas une coïncidence, les marchés ont généralement des zones de fonctionnement très identifiables et nous laissent parfois des structures très authentiques comme cet exemple.

GOOGLE (GOOGL)

Avec Google, nous pouvons étudier comment est représenté le développement complet d'un cycle de prix avec une phase de distribution, une tendance à la baisse, une phase d'accumulation et une tendance à la hausse. Il s'agit d'un graphique plus complexe à analyser, mais on voit clairement comment le marché se déplace, comment il développe un schéma de distribution qui est à l'origine de la tendance baissière qui suit, et comment il doit faire une campagne d'accumulation avant d'entamer la phase de tendance haussière. Dans la structure de distribution, il convient de noter que le test de la Phase B dénote une faiblesse (minor Sign of Weakness),

suggérant un possible déséquilibre en faveur des vendeurs, et que l'événement de la Phase C est une secousse locale sur un maximum relatif à l'intérieur de la fourchette. Les acheteurs sont tellement absents qu'ils n'ont même pas la capacité de faire monter les prix dans le haut de cette fourchette. Après le breakout baissier effectif (Major Sign of Weakness), nous pouvons voir la génération d'un nouveau schéma redistributif mineur dont la secousse testera juste la zone ICE de la structure majeure cassée. Un autre nouvel exemple de l'importance du contexte, où les petites structures s'intègrent dans les grandes. En bas du graphique, nous analysons le modèle cumulatif et là encore, il semble tout droit sorti d'un livre car l'authenticité de ses mouvements est fascinante. Après le Spring de la phase C, le prix ne parvient pas à casser la partie haute du premier coup, ce qui fait qu'un tel mouvement soit étiqueté comme minor Sign of Strength. Il est nécessaire d'effectuer un mouvement de repli dans lequel le prix « prend son élan » pour sauter le ruisseau (Creek), ce qui rappelle l'analogie d'Evans avec le scout. Après le breakout effectif à la hausse (Jump Across the Creek), le prix se retire dans la zone et est rejeté pour rentrer jusqu'à deux fois avant d'initier le mouvement de tendance hors de la fourchette. Très bon exemple de l'importance de ne pas rentrer dans la fourchette à nouveau. Les acheteurs apparaissent juste dans la zone critique pour continuer à pousser le prix à la hausse.

COURS CROISÉ DE CHANGE DOLLAR AUSTRALIEN/DOLLAR AMÉRICAIN ($6A)

Dans ce dernier exemple, nous allons analyser un graphique de 15 minutes. Comme nous l'avons déjà mentionné, ce type d'analyse ne connaît pas de cadre temporel. Il s'agit d'une approche universelle car elle repose sur la loi universelle de l'offre et de la demande. C'est une capture parfaite pour illustrer ce que nous entendons par fractalité du marché, où le prix développe les mêmes structures mais de manière différente sur toutes les périodes. À gauche, nous voyons que le début de la campagne cumulative naît avec une structure mineure de redistribution selon

l'arrêt préliminaire (Preliminary Support). Dans ce cas, le schéma se développe avec une légère pente ascendante. Bien qu'elles ne soient pas faciles à voir, ce type de structures est également tradable puisque, comme nous le voyons, les événements se présentent de la même manière. La seule chose à garder à l'esprit est que la pente de la structure nous indiquera si le marché présente une plus grande force ou faiblesse sous-jacente. Dans cet exemple, nous pouvons déjà voir comment cette pente ascendante suggère une certaine force. Après l'arrêt du mouvement baissier, nous observons une réduction du volume pendant la Phase B et un véritable Spring + test comme Phase C. Développement classique du schéma cumulatif. Une fois la fourchette cassée, le prix parvient à rester audessus de celui-ci et crée une structure mineure de réaccumulation avec une secousse qui atteint la zone cassée restant fonction de la BUEC de la structure majeure. Très visuel, le volume suggère une certaine harmonie à tout moment, augmentant lors des mouvements impulsifs et diminuant lors des mouvements correctifs. Dès la Phase E, le marché génère une nouvelle structure de réaccumulation avec une nouvelle secousse (Ordinary Shakeout) qui sert à poursuivre la hausse des prix. Il est difficile d'effectuer une lecture correcte en temps réel, mais nous devons nous fier à tous ces signaux pour tenter de déterminer aussi objectivement que possible qui détient le contrôle. Contexte, structures et zones opérationnelles.

BIBLIOGRAPHIE

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À PROPOS DE L'AUTEUR

Rubén Villahermosa Chaves est un analyste et trader indépendant sur les marchés financiers depuis 2016. Il maîtrise à la perfection l'analyse technique, ainsi que le développement de stratégies de trading axées sur l'analyse quantitative. Sa passion pour l'univers des placements l'a motivé à suivre une infinité de formations sur ce sujet qu'il essaie à présent de diffuser à partir de principes d'honnêteté, de transparence et de responsabilité.

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