Groupe Electrogène  [PDF]

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Zitiervorschau

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE

SCIENTIFIQUE UNIVERSITÉ M’HAMED BOUGARA BOUMERDES

Faculté de technologie Département Génie Mécanique Spécialité : électromécanique LEM18/Groupe A

-PRODUCTION ELECTRIQUEEXPOSE Groupes électrogène REALISER PAR: DJEBLI brahim : TERFI rabie : GHALMI sara : SAHEL abderahim : DJEMMALI khaled

Chargé de matière: HICHAM BOUREGBA

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2020/2021

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Table des matières -

Introduction ……………………………………page 3 Définition……………………………………….. page 4 Principe de fonction……………………………. page 4-5-6 Autonomie……………………………………… page 6

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Équilibres fondamentaux…………………….. Page7  

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Utilisation……………………………………… page 8 Mode de Production de pointe ……………….. Page 8 Mode de Production d’énergie électrique autonome  ... page8 Mode de Production de secours…………....... page 8 Mode de Production de secours inversé ……. page 9

- La technologie………………………………… page 9 - Ventilation……………………………………... page 10 - Préchauffage ………………………………….. page 10-11  - Groupes électrogènes ………………………... page 11 - Système acoustique…………………………... page 12 - Bruit rayonné………………………………..... Page 12 - Bruit propagé………………………………… page12  - Alternateur produisant l’énergie électrique …… page 12-13 - La puissance de l’alternateur……………….. Page 13-14 - Le disjoncteur ……………………………... page 14 - Les réactances……………………………….. Page 15 - Réactance transitoire……………………………..... Page 16 - Conclusion …………………………………… page 17

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Introduction : Nous constatons que les besoins en énergie augmentent. Année après année, il devient de plus en plus difficile pour EDF de produire suffisamment d’énergie. Nous commençons d’ailleurs à entendre, par les médias interposés, que des « délestages » peuvent être envisagés. Pour parer ces risques de délestages, un groupe électrogène peut apporter une solution efficace. Dans ce premier expose, faire une présentation sommaire des groupes électrogènes. Puis, dans un second article, voir les technologies fréquemment rencontrées

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Définition : Un groupe électrogène est un dispositif autonome capable de produire de l'électricité. La plupart des groupes sont constitués d'un moteur thermique qui actionne un alternateur. Leur taille et leur poids peuvent varier de quelques kilogrammes à plusieurs dizaines de tonnes. La puissance d'un groupe électrogène s'exprime en VA (voltampère), kVa (kilo voltampère) ou MVA (méga voltampère) selon la puissance. Les unités les plus puissantes sont mues par des turbines à gaz ou de gros moteurs Diesel Principe de fonction : Ils fonctionnent à partir de tous les carburants. Les plus fréquents sont l'essence, le gazole, le gaz naturel, le GPL, les biocarburants et pour les plus puissants le fioul lourd. Le groupe peut être mis en fonctionnement de différentes manières : manuellement, électriquement ou grâce à l'air comprimé, selon la puissance. Rendement Modifier Le rendement des groupes électrogènes croît avec leur puissance, mais reste limité au maximum que permet le cycle de Carnot, duquel doivent être soustraites les pertes mécaniques et électriques dans l'alternateur et la transmission. En particulier, les groupes de puissance modérée se caractérisent par un médiocre rendement et une consommation élevée. Par exemple, pour un produit commercial qui délivre 5 500 W, mû par un moteur à essence de 9,55 kW qui consomme environ 2,5 L de carburant à l'heure lorsqu'il est utilisé à 2⁄3 de sa puissance nominale (soit 3 600 W) : compte tenu des pertes thermiques inévitables dans les moteurs à combustion interne, il en résulte un rendement n'excédant pas 40 % (sources fiches constructeurs) du pouvoir calorifique du carburant.[réf. nécessaire] Régulation Modifier Un groupe électrogène moderne est équipé de deux régulations. La tension de sortie est stabilisée (par exemple : 230 V) par un dispositif électronique qui agit sur l'alternateur. La vitesse de rotation du moteur et donc de l'alternateur doit aussi rester constante afin de garantir constantes la fréquence et la tension de sortie (50 Hz en Europe). Cette régulation se fait grâce à un dispositif centrifuge analogue au régulateur à boules de James Watt qui commande directement le carburateur ou la pompe d'injection. Un dispositif à induction fondé sur les courants de Foucault tel que celui qui équipe les anciens indicateurs 4

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de vitesse des automobiles, ou un système électronique peuvent encore remplir cette fonction. Technologie Modifier Depuis une dizaine d’années [Quand ?], il existe un type de groupe électrogène (dit inventer) qui fonctionne de manière particulière ; alors que les groupes électrogènes classiques utilisent directement les sorties d'un alternateur monophasé ou triphasé synchrone pour produire de l'énergie, cette technologie utilise un onduleur alimenté par un alternateur triphasé à excitation variable commandée par un régulateur électronique. Ce régulateur est programmé pour produire l'excitation nécessaire afin de délivrer la puissance requise pour alimenter l'onduleur. Le courant triphasé produit est redressé en courant continu puis transformé en courant alternatif par l'onduleur. Cette technique présente plusieurs avantages par rapport aux générateurs classiques : la fréquence et la tension du courant de sortie du groupe ne sont plus dépendantes du régime du moteur, ce qui lui permet de tourner à régime ralenti, si la puissance demandée est faible, ce qui réduit la consommation de carburant et le bruit ; si nécessaire, une batterie tampon fournit la puissance requise en cas d'augmentation brutale de la demande en électricité[1] ; la fréquence et la tension de sortie sont beaucoup plus précises (ajustée des milliers de fois par seconde par le microprocesseur, dans le cas d'une régulation numérique, de l'ordre de la seconde pour une régulation mécanique simple) ; diminution drastique du bruit d'opération, surtout lorsque la demande est faible ; fonctionnement sécuritaire pour les appareils électriques sensibles, tels que les ordinateurs mais surtout les appareils médicaux et les instruments de précision ; Sécurité temporaire en cas de problème mécanique du moteur laissant le temps de trouver une autre solution. Groupe électrogène temps zéro (GTZ) Modifier Page d’aide sur l’homonymie Pour les articles homonymes, voir GTZ. Il existe également des groupes électrogènes dits « Temps zéro » (GTZ) ou groupes no-break. À la différence des groupes électrogènes classiques, ces groupes temps zéro ont un alternateur branché sur le réseau électrique, et en rotation permanente, qui alimente la charge alors que le moteur thermique (Diesel) est à l'arrêt lorsque le secteur est présent. En cas de creux de tension d'alimentation ou de coupure brève, le GTZ dispose d'une réserve d'énergie (batterie électrochimique ou accumulateur cinétique) qui permet de continuer à maintenir la rotation 5

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de l'alternateur (et donc de continuer à alimenter la charge). En cas de coupure plus longue, le moteur Diesel est démarré à vide (car l'alternateur est déjà en rotation), lorsqu'il atteint la vitesse nominale, un embrayage à roue libre ou électromagnétique se ferme et, en assurant le couplage du moteur thermique à l'alternateur, permet la reprise de charge tandis qu'un contacteur isole l'alternateur du réseau. Le fonctionnement est alors celui d'un groupe électrogène classique, à la différence que la réserve d'énergie dont dispose le GTZ (cinétique ou électrochimique) permet d'assurer une meilleure qualité d'alimentation puisqu'elle vient en renfort du moteur thermique en cas d'impact de char. Autonomie : Un groupe électrogène doit normalement être autonome. Il faut donc une source d’énergie de démarrage qui peut être mécanique, pneumatique ou électrique. Le moteur fournit la puissance active, exprimée en KW, équivalente à ce qui est facturé par EDF. Il doit pouvoir faire face aux pointes de consommation (démarrage de gros équipements en particulier) alors que sa capacité de surcharge est très limitée. La capacité de surcharge est nulle pour un groupe dit « de secours » (en Mode ESP : production énergie secours) selon la norme ISO 8528 et généralement de 10% pour les autres (Mode PRP : production régime permanent). Il faut donc s’assurer que la charge maxi déterminée par le constructeur du groupe ne sera jamais dépassée. Cette charge est différente selon qu’il s’agit d’un groupe de production continue, ou non, à charge constante ou variable, de secours. Il ne faut jamais se baser sur la puissance du moteur lui-même (exprimée en KW) : outre le rendement calculée sur la transmission, cette puissance est déterminée au régime maxi du moteur et non pas au régime de rotation du groupe, imposé par la fréquence et le nombre de pôles de l’alternateur (3000, 1500, voire 1000trmn). Un moteur d’engin défini pour 2200 tr/min délivre 30 à 40% de moins à 1500 tr. L’alternateur transforme cette puissance mécanique en puissance active et y « ajoute » la puissance réactive nécessaire. Il s’agit d’un « modèle mathématique » (méthode de Boucherot) très pratique à utiliser. Mais 6

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en fait, il suffit que la régulation ajuste la tension à la bonne valeur pour que la quantité nécessaire de réactif soit générée.

Équilibres fondamentaux : La fréquence : pour laquelle la régulation du moteur ajuste en permanence l’injection pour que  la puissance absorbée soit égale à la puissance générée. Si l’on produit trop la fréquence augmente et inversement. La tension : pour laquelle la régulation de l’alternateur ajuste en permanence l’excitation pour que la puissance réactive absorbée soit égale à la puissance réactive générée. Si l’on produit trop la tension monte et inversement. A noter : cette régulation est bien plus complexe si l’on a une génératrice asynchrone (dépourvue de régulation). La grandeur caractéristique de l’alternateur est le courant. Dans la limite de ce que peut supporter l’excitatrice, entre le mini et le maxi d’induction, les possibilités de surcharge sont bien plus élevées que celles du moteur… Les machines munies d’un correcteur de courtcircuit peuvent fournir couramment 3In. Elles peuvent aller jusqu’à 4In pour les plus performantes, pendant quelques secondes. Ce paramètre est très important pour assurer le déclenchement des protections disjoncteurs. Elles se situent en aval ainsi que le démarrage de moteurs asynchrones. Si la puissance active est insuffisante, le groupe rampe (sous-fréquence) ou cale. En revanche, si la puissance apparente dépasse la puissance assignée de l’alternateur, l’alternateur est en surcharge. Alors, La protection se déclenche afin de protéger ses enroulements. Dans le cas où cette insuffisance est très importante, comme quand on démarre un gros moteur, la tension s’effondre et peut même passer à zéro sur de petits groupes

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Utilisation : Les groupes électrogènes sont utilisés soit dans les zones que le réseau de distribution électrique ne dessert pas, soit pour pallier une éventuelle coupure d'alimentation électrique de celui-ci. Dans le deuxième cas, ils sont alors souvent utilisés en complément d'une alimentation sans interruption constituée d'une batterie d'accumulateurs qui alimente un onduleur. Ces dispositifs sont généralement utilisés dans des situations où l'interruption de l'alimentation électrique entraîne des conséquences graves ou des pertes financières, par exemple dans les hôpitaux, l'industrie y compris l'industrie agro-alimentaire, les aéroports, les centres informatiques, les pompiers pour les interventions, etc. Mode de Production de pointe : Le groupe électrogène est utilisé pour couvrir les besoins en pointes du réseau électrique public. En présence du réseau normal EDF, le groupe électrogène se trouve en mode « repos ou stand-by ». Il n’entre en activité que pour compenser les pointes de consommation électrique. C’est un mode de fonctionnement EJP. Mode de Production d’énergie électrique autonome : Le groupe électrogène sert à la production énergétique, alimentant un réseau de distribution. Ce type d’installation trouve son application sur des sites où le réseau de distribution public est inexistant, et techniquement ou économiquement impossible à mettre en place, tel qu’en montagne, ou encore sur une île. La durée de fonctionnement annuelle de ces groupes électrogènes est souvent très élevée. Mode de Production de secours : Les groupes électrogènes de secours sont destinés à alimenter un établissement en courant électrique en cas d’absence ou de défaillance du réseau public. Ces groupes électrogènes se mettent automatiquement en route dès qu’il détecte une absence réseau. Ce type de groupes électrogènes est mis en place dans des bâtiments où les absences secteur induisent une mise en danger de vies humaines (hôpitaux ou EHPAD) 8

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ou encore dans le cas de pertes de productivité (banques ou Centres de données type Datacenter). Mode de Production de secours inversé : Pour des sites où la production d’électricité constante est critique, comme le site de lancement de la navette Ariane Espace ou l’éclairage d’un stade de Football, un groupe électrogène est chargé de la production d’énergie principale. Si celui-ci venait à avoir une défaillance technique, le relai est assuré par le réseau public. Le groupe électrogène est essentiel au fonctionnement de nombreuses entreprises et administrations. Son dysfonctionnement est synonyme de perte de productivité et d’argent. Il peut être extrêmement dangereux dans les cas où il est utilisé en tant que générateur de secours La technologie :

Au niveau technologique, plusieurs éléments sont à considérer en fonction du type d’utilisation et surtout de la puissance à produire. Comme explicité auparavant la majorité des applications « domestiques » sont remplies par des groupes électrogènes de puissance généralement inférieure à 10Kva de conception simple fonctionnant principalement avec de l’essence et plus rarement avec du gasoil (moteur thermique diesel dans ce cas). Pour ce qui est des applications industrielles, le choix est beaucoup plus vaste de façon à répondre au plus grand nombre y compris à des 9

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applications spécifiques telle que la cogénération (récupération de la chaleur pour des besoins agricoles ou industriels). Les groupes électrogènes de type industriels sont de diverses natures, montés sur châssis monobloc, avec ou sans capotage de protection en cas d’installation extérieure, avec ou sans système de ventilation (simple radiateur air-eau couplé au moteur thermique ou avec des aéréventilateurs extérieurs voire déportés). La majorité des groupes électrogènes de type industriel comportent les éléments ou systèmes suivants : Ventilation : Lors de son fonctionnement, le groupe consomme du carburant et produit de l’énergie mécanique qui se traduit ensuite en énergie électrique par l’alternateur ou la génératrice. Les groupes électrogènes actuels ont un rendement souvent bien inférieur à 50% par rapport à la valeur calorifique du carburant. C’est-à-dire que lors de sa combustion, la moitié du carburant se convertit en énergie électrique tandis que l’autre se convertit en chaleur. Lors de sa transformation, le carburant réchauffe le groupe. Cette augmentation en température peut entrainer une  :  surconsommation de carburant par le groupe,  baisse de son rendement,  casse du moteur. La ventilation d’un groupe électrogène est donc nécessaire, afin d’éviter la surchauffe du moteur pouvant entrainer certaines dégradations. Dans le cas où un groupe électrogène de forte puissance se place dans un local à l’espace réduit, le radiateur se déporte éventuellement à l’extérieur. Préchauffage : Les groupes électrogènes délivrant une forte puissance sont également plus imposants. Ils nécessitent un maintien permanent de leur température afin d’optimiser leur démarrage. A l’identique d’un moteur 10

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de camion ou de véhicule, qui est froid voire même très froid en hiver, on constate qu’il est toujours difficile de le démarrer. Afin de pouvoir démarrer le moteur à chaud, un circuit de préchauffage doit maintenir la température du moteur, depuis son extinction jusqu’à son redémarrage. Ainsi pour des groupes situés en extérieurs, ou dont les locaux possèdent une ouverture d’air frais, le préchauffage peut être extrêmement couteux en énergie, car la chaleur émise se dissipe à l’extérieur. Afin d’éviter toute dispersion de la chaleur émise par le réchauffeur à l’extérieur du local, dans une optique d’économie d’énergie, les registres d’isolement disposés en entrée d’air frais et sortie d’air chaud se ferment lors de l’extinction du groupe électrogène, puis piloté à l’ouverture au démarrage de ce dernier. Cette disposition permet également de conserver la chaleur du local, réduisant les coûts relatifs au maintien de la température du moteur lorsqu’il est à l’arrêt. Lorsqu’il s’agit de groupe électrogène du type capoté, il est parfois nécessaire de mettre un circulateur d’eau lorsque le moteur thermique est à l’arrêt. Le principe est que la résistance électrique intégrée au carter moteur permet de réchauffer les fluides internes au moteur. Le groupe électrogène étant à l’arrêt, il n’est pas possible de transposer cette chaleur à toutes les parties du bloc moteur, l’utilisation d’un circulateur permet d’uniformiser la chaleur à l’ensemble du moteur

Groupes électrogènes : système acoustique : L’émergence se définit comme la différence entre les niveaux de bruit mesurés lorsque l’installation est en fonctionnement et lorsqu’elle s’arrête.

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La législation s’appliquant aux groupes électrogènes au sein d’un ERP (établissement recevant du public) est encadrée par les réglementations du voisinage et du bruit au travail. Elle définit le niveau de bruit maximum, valeur qu’on appelle l’émergence sonore. Bruit rayonné : Il est indispensable d’atténuer l’émission des bruits par les groupes électrogènes par en mettant en œuvre des dispositions telles que :  un capotage acoustique du moteur lui-même, dans le cas où il n’y pas de local dédié uniquement au groupe électrogène, celui se recouvre de panneau isolant en laine minérale qui limite les émergences sonores.  un traitement des parois : lorsque le groupe électrogène dispose d’un local dédié, on traite les parois au moyen d’enceintes acoustiques absorbantes les émergences sonores. des fermetures par portes insonorisèrent. Bruit propagé : Des solutions sont également déployées pour traiter acoustiquement le local :  Des baffles placés en entrée et sortie d’air, permettent au moyen de membranes en laine minérale de réduire les vibrations du flux d’air entrant et sortant, diminuant ainsi le niveau sonore global.  Plusieurs silencieux d’échappement, permettent de réduire le niveau de bruit propagé au travers de l’échappement.  Des suspensions anti-vibratiles fixées sous le bloc moteur permettent d’absorber une partie des vibrations crées par le groupe électrogène lors de son fonctionnement Alternateur produisant l’énergie électrique : L’alternateur transforme le mouvement rotatif d’un arbre moteur, donc de l’énergie mécanique, en un courant électrique. 12

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Pour cela, l’alternateur se compose d’un rotor équipé d’électroaimants tournant à l’intérieur d’un stator composé d’une bobine de fil de cuivre. Les champs magnétiques successifs créés par la rotation des aimants génèrent un courant électrique induit  distribué vers la sortie du groupe électrogène après traitement par les composants électroniques qui assure la régulation. Les tensions nominales vont du 230Vac monophasé au 400Vac triphasé, voire même dans certains cas en haute tension (par exemple en 5,5KV). La fréquence des groupes varie en fonction du nombre de pôles de l’alternateur. Les petits groupes domestiques tournent à des vitesses de l’ordre de 1500 Tr/mn voire jusqu’à 3 000 Tr/mn, alors que les groupes électrogènes industriels ont des fonctionnements à 1 500 Tr/mn. La puissance de l’alternateur : La rotation des électroaimants de l’alternateur créé une résistivité élevée proportionnelle à la quantité de courant demandée. Dès que la quantité de courant augmente, la sollicitation du moteur est plus importante. La puissance dépend donc de la puissance de l’alternateur et de la puissance du moteur. Le dimensionnement du moteur étant toujours calculé en proportion de la puissance de l’alternateur, c’est la puissance de l’alternateur qui définit le groupe électrogène. Pour déterminer un groupe électrogène, il faut donc faire deux calculs :  Un en puissance active sachant qu’on ne doit jamais dépasser la puissance de pointe du groupe. C’est généralement la puissance assignée pour les groupes de secours (car déjà surclassé), et celleci se majore de 10% pour les groupes de production (PRP = puissance en régime permanent).  Un en puissance apparente (ou en intensité). Le disjoncteur limite la puissance apparente de l’alternateur. Cela interdit tout dépassement sur une longue période, mais permet des surcharges temporaires. C’est une gymnastique qui peut sembler complexe, mais la plupart du temps les deux puissances s’indiquent sur les appareils. Lorsqu’une installation comporte une séquence de démarrage de plusieurs moteurs, 13

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le groupe doit pouvoir « encaisser » au démarrage de chacun d’entre eux :  La puissance appelée par le premier,  La puissance déjà appelée par les autres en service Il faut donc, si possible, démarrer les plus gros moteurs ou les équipements les plus « gourmands » en premier Le disjoncteur : protecteur de l’alternateur Les alternateurs doivent être protégés des surcharges par un disjoncteur ou une protection thermique. Cette protection assure une très relative protection du moteur. Compte-tenu de sa fragilité, il vaut mieux s’assurer qu’il ne risque aucune surcharge  de façon durable. Les groupes de puissance >10KVA sont normativement définis à Cos phi 0,8. Cela signifie qu’un 100 KVA (limite alternateur) délivrent 80KW maxi (limite moteur). Si le Cos phi est 1, il fera toujours 80KW, mais 80 KVA, et s’il est égal à 0,6 le groupe ne pourra plus débiter alors que 60KW et toujours 100 KVA Actuellement, la puissance des petits groupes électrogènes s’indique normalement en KW, avec indication de la puissance apparente possible ou du courant permanent maximal. Il existe un certain nombre de sondes et de capteurs qui protègent le moteur. Elles sont du domaine du motoriste et du « metteur en groupe ». La grandeur caractéristique du régime de court-circuit d’un alternateur est la réactance, exprimée en %. C’est une grandeur analogue à la tension de court-circuit d’un transformateur (Ucc%). Elles s’expriment suivant la décomposition en composantes symétriques: directes, inverses et homopolaires.

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Les réactances : On distingue aussi les réactances longitudinales et transversales en fonction de l’orientation par rapport au rotor. Enfin lors d’un court-circuit, les réactances varient de façon importante et rapide. On utilise couramment la réactance longitudinale :  su transitoire directe X’’d (0,01 à 0,1s). Le courant de court-circuit (valeur efficace de la composante alternative) est supérieur : 5 à 10 fois le courant nominal permanent.  transitoire directe X’d (entre 0,1 et 1s). Le courant de court-circuit décroit jusqu’à atteindre entre 2 et 6 fois le courant nominal.  synchrone directe Xs (permanente). Le courant de court-circuit tombe entre 0,5 et 2 fois le courant nominal.  la réactance homopolaire Xo

Les valeurs données dépendent de la puissance de la machine et de son mode d’excitation. Pour le courant permanent, elles dépendent de la valeur du courant d’excitation, donc de la charge au moment du défaut.

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De plus l’impédance homopolaire des alternateurs est en général 2 à 3 fois plus faible que leur impédance directe. Le courant de court-circuit phase terre sera alors supérieur au courant triphasé. A titre de comparaison, le court-circuit triphasé permanent aux bornes d’un transformateur s’échelonne de 6 à 20 fois le courant nominal suivant la puissance. On peut donc conclure que le court-circuit aux bornes des générateurs sont difficiles à caractériser, mais surtout que c’est leur valeur faible et décroissante qui rend délicat le réglage des protections

Réactance transitoire : De façon pratique on peut calculer rapidement l’Icc3 d’un alternateur en connaissant sa réactance transitoire X’d (le fabricant communique les valeurs), par la relation : Icc3 = 1,1 (In/ X’d) On met volontairement de côté la valeur de la réactance su transitoire. En effet, comme le montre le diagramme précédent, le temps est très court (2 à 3 alternances seulement). De plus, il est impossible à traiter par les protections habituelles. En règle générale, et en absence de données techniques communiquées, on prend pour des GE de P ≥ 100KVA, un X’d de l’ordre de 25 à 30%. Prenons par exemple un alternateur de 400KVA. Sachant que S=√3.Un.In, on obtient In = 577A sous Un = 400Vac, soit un Icc3 de 1,1x(577/0,25) = 2539A

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Conclusion : Nous avons vu au cours de cet article, qu’il existe plusieurs types de groupes électrogènes sur le segment des énergies dites de remplacement, selon que les besoins soient d’ordre domestiques ou industriels. Nous avons vu également que le choix de l’alternateur ou génératrice était important à considérer. Cela, du fait de la présence de certains récepteurs ayant des courants de démarrage ou des facteurs de crête élevés. L’intégration d’un groupe électrogène sur un réseau existant doit indéniablement passer par l’instruction d’une note de calcul. Cela permet de vérifier et de valider l’ensemble des protections présentes sur le réseau de distribution. Comme expliqué précédemment, les courants de court-circuit présents à différents niveaux de l’installation ou du réseau seront bien plus faibles que lorsque seule la source normale (EDF) alimente les récepteurs.

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Les références bibliographie:

https://www.academia.edu/37047268/Dossier_groupes_electrogenes https://blog.materielelectrique.com/ Sandrine Blanchard, « Les groupes électrogènes à l'origine d'intoxications », Le Monde, 9 janvier 2008. « Les liens entre les groupes électrogènes et la protection de l’environnement » hqe.guidenr.fr

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