Figures de Style [PDF]

  • 0 0 0
  • Gefällt Ihnen dieses papier und der download? Sie können Ihre eigene PDF-Datei in wenigen Minuten kostenlos online veröffentlichen! Anmelden
Datei wird geladen, bitte warten...
Zitiervorschau

Matière : C.E.E/TD

M.NAIT AMARA

(Recherche demandée : les figures de style) (Source ; site : espace français.com) Rappel : Les figures de style appelées aussi figures de rhétorique, sont des précédés spécifiques utilisés pour convaincre, séduire, impressionner, transmettre, une vision du monde. Ces figures ont été classées suivant leur construction et suivant l’effet qu’elles visent à atteindre. Ainsi, un classement courant les répartit en : figures de l’analogie, de la substitution, de l’opposition, de l’amplification, de l’atténuation, et de la construction. L’analogie 1- La comparaison : elle établit un rapprochement entre deux termes (le comparé et le comparant), à partir d’un élément qui leur est commun. Trois éléments sont nécessaires dans l’énoncé : le comparé, l’outil de comparaison, et le comparant. On peut y ajouter le point commun. EX : La lampe brille comme une étoile. 2- La métaphore : elle établit une assimilation entre deux termes. Elle peut être annoncée, directe ou filée. • Annoncée : le comparé et le comparant sont rassemblés dans un même énoncé sans terme de comparaison. EX : Un gros serpent de fumée noire. • Directe : seul le comparant est exprimé. EX : Une feuille d’or illumine la nuit. • Filée : suite de métaphores sur le même terme. EX : 3- L’allégorie : elle représente de façon imagée les divers aspects d’une idée, qu’elle rend moins abstraite. EX : L’Angleterre est un vaisseau. Notre île en a la forme : la proue tournée au Nord, elle est comme à l’ancre au milieu des mers, surveillant le continent. (Alfred de Vigny)

4- La personnification : elle représente une chose ou une idée sous les traits d’une personne. EX : Vivez, froide Nature, et revivez sans cesse. (Alfred de Vigny) La substitution 1- La métonymie : un procédé de symbolisation qui permet une concentration de l’énoncé. On ne nomme pas l’être ou l’objet mais on utilise un autre nom qui lui est proche. • Contenant/contenu : C’est un émissaire du Vatican=un émissaire du pape. • Effet/cause : Socrate a bu la mort=le verre de poison qui le fera mourir. • Origine/objet : Fumer des havanes= des cigares qui viennent de la Havane. • Instrument/utilisation : C’est une bonne raquette= un bon joueur de tennis. •

Symbole/réalité : C’est l’alliance de la faucille et du marteau : des paysans et des ouvriers.

2- La synecdoque : figure proche de la métonymie : les mots y sont liés par une relation d’inclusion. EX : Voici venir la saison des roses pour désigner l’été. Les voiles au loin descendent vers Harfleur. (V. Hugo) (voiles=navires) 3- La périphrase : elle consiste en ce que l’on désigne non par leur dénomination habituelle, mais par un tour plus compliqué, présentant l’objet sous une qualité particulière. EX : Le pays des Cèdres (pour parler du Liban) ; la ville des roses. (de Blida) 4- L’antonomase : L’opposition 1- L’antithèse : elle oppose très fortement deux termes ou deux ensembles de termes. EX : un noble, s’il vit chez lui dans sa province, il vit libre mais sans appui ; s’il vit à la cour, il est protégé mais il est esclave. (Jean de la Bruyère). Vie du noble à la province s’oppose à sa vie à la cour. 2- L’antiphrase : elle exprime une idée par son contraire dans une intention ironique. EX : Quel courage ! (pour dénoncer la lâcheté de quelqu’un)

3- L’oxymore : c’est la réunion surprenante dans une même expression de deux termes contradictoires. EX : Cette obscure clarté qui tombe des étoiles. (Pierre Corneille) 4- Le chiasme : joue sur au minimum quatre termes. Ces termes d’une double

formulation y sont inversés AB/BA EX : Et ce champ me faisait un effet singulier ; Des cadavres dessous et dessus des fantômes ; Quelques hameaux flambaient : au loin brûlaient les chaumes. (V. Hugo) L’amplification 1- L’hyperbole : elle amplifie les termes d’un énoncé afin de mettre en valeur un objet, une idée. EX : C’est un géant pour un homme de grande taille. 2- L’anaphore : procédé d’amplification rythmique. Elle consiste à reprendre plusieurs fois le même mot en tête de vers ou de phrases. EX : Il n’y a pas d’amour qui ne soit à douleur Il n’y a pas d’amour dont on ne soit meurtri Il n’y a pas d’amour dont on ne soit flétri. (Louis Aragon) 3- La gradation : elle ordonne les termes d’un énoncé selon une progression croissante ou décroissante. EX : Elle pue le service, l’office, l’hospice. 4- La répétition : on répète plusieurs fois le même mot. EX : j’ai faim, j’ai faim, j’ai faim. 5- L’accumulation : on fait succéder plusieurs termes soit pour approfondir la pensée, soit pour l’enrichir ou l’agrandir.

EX : Devant eux, sur de petites tables carrées ou rondes, des verres contenaient des liquides rouges, jaunes, verts, bruns, de toutes les nuances. (Guy de Maupassant, BelAmi) 6- La paronomase : L’atténuation 1- La litote : elle exprime le plus de sens en disant le moins de mots souvent à la forme négative. EX : « J’ai bien assez vécu, puisque dans mes douleurs/je marche, sans trouver de bras qui me secourent » Hugo, les contemplations. 2- L’euphémisme : il atténue l’expression d’une idée ou d’un sentiment pour en voiler le caractère déplaisant. EX : On dira « rendre le dernier soupir » pour éviter le mot mourir. La construction : 1- Le parallélisme : utiliser une syntaxe semblable pour deux énoncés pour rythmer, orner. EX : Que la vie est belle ! Que la nature est tendre ! 2- L’ellipse : omission, suppression de termes qui cependant peuvent se deviner. EX : Il leva les bras, gonfla les joues, s’excusa.=Il leva les bras, il gonfla les joues, il s’excusa encore. 3- L’anacoluthe : 4- L’asyndète : 5- L’interrogation oratoire :

Matière : C.E.E/TD

M.NAIT AMARA

Exercices d’application Exercices 01 : Identifiez la figure de style employée en choisissant la bonne réponse. 1- La vie de l’homme est un combat. Métaphore/allégorie/périphrase. 2- Il est l’auteur de bien funérailles. Métonymie/synecdoque/antithèse : il a causé la

mort de beaucoup de personnes. 3- Et des fleuves français les eaux ensanglantées. Ne portaient que des morts aux mers épouvantées. (Voltaire) Oxymore/gradation/hyperbole : horreurs des massacres 4- […]Quoi ! pour son châtiment, Vous ne donnez qu’un jour, qu’une heure, qu’un moment ! (Jean Racine) gradation/anaphore/hyperbole 5- Je vis cette faucheuse, elle était dans son champ. Elle allait à grands pas, moissonnant

et fauchant. (V. Hugo) Allégorie/périphrase/euphémisme : faucheuse la mort 6- Marcher à jeun, marcher vaincu, marcher malade. (V.Hugo)

hyperbole/anaphore/oxymore 7- Et passent les cocotiers qui écrivent des chansons d’amour. (Jacques Brel).

Métaphore/allégorie/personnification. 8- […] ce même bon et tendre frère, qui veille sur moi comme un ange gardien. (Pierre

Loti). Comparaison/métaphore/ellipse Exercice 02 : Dites quelle est la figure de style employée dans chaque exemple. 1- C’était des hommes géants sur des chevaux colosses. (Hugo, les misérables.) - …………………………………….. 2- « Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ; (Racine) -…………………………………………….

3- « Il y aura des fleurs tant que vous voudrez Il y aura des fleurs couleur de l’avenir » (Aragon) -………………………………………………