DP Mawazine VF 2017 [PDF]

Zitiervorschau

DOSSIER DE PRESSE

“Le Maroc s’enorgueillit de la vocation qui est la sienne, celle d’une terre de dialogue interculturel, d’interaction civilisationnelle et d’affirmation des valeurs et des idéaux universels. Nombreuses sont les instances nationales qui contribuent à faire de cette vocation une réalité tangible.” 5 août 2005 : extrait d’un message de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI aux participants de la 27e édition du Forum Culturel International d’Asilah

“[…] Les civilisations humaines forment les maillons d’une chaîne qui sont reliés entre eux et complémentaires les uns des autres. Voilà pourquoi elles resteront le patrimoine de l’humanité tout entière, et qu’il n’appartient à aucune nation, ni à aucun peuple, quel que soit son apport, d’en revendiquer le monopole ou la tutelle, ou encore moins d’afficher une quelconque condescendance à l’égard des autres.” 3 août 2008 : extrait d’un message de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI aux participants du colloque sur “L’Alliance des Civilisations”.

“Mais un défi persiste et nous interpelle tous, dans les pays du Nord, comme dans ceux du Sud. Il s’agit de savoir dans quelle mesure nous sommes capables de faire nôtre cette tendance à l’universel, tout en veillant au respect du pluralisme culturel, des vertus du dialogue et d’estime mutuelle, et du droit à la différence et à la diversité.” 2 juillet 2011 : extrait d’un message de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI aux participants du 33ème festival Culturel International d’Asilah.

“Nous avons l’intime conviction que le renforcement du dialogue des cultures et des civilisations et le respect de la diversité culturelle ne sauraient accéder au rang de réalité internationale concrète sans un ancrage national, permettant l’appropriation par chaque citoyen de leurs nobles objectifs.” 30 septembre 2013 : extrait d’un message de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI aux participants à la conférence internationale sur le renforcement du dialogue des civilisations et le respect de la diversité culturelle.

MOT DU PRÉSIDENT Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, Mawazine a proposé, tout au long de ses seize années d’existence, une programmation alliant qualité et diversité, concrétisée par l’invitation d’artistes tant de renommée occidentale, orientale, africaine que nationale, sans pour autant oublier la promotion des jeunes talents de la scène marocaine. Cette programmation traduit le souci de Mawazine d’insuffler les valeurs de respect, de tolérance et de partage tout en célébrant les musique du Maroc, d’Afrique et d’ailleurs sur les scènes des villes de Rabat et Salé pour le plus grand enchantement du public festivalier et téléspectateur à travers le Royaume. J’éprouve une immense reconnaissance envers les artistes et le public qui ont contribué au rayonnement international de ce festival, devenu en l’espace de quelques années une référence dans le monde du spectacle et une étape incontournable dans l’agenda culturel national. De même, Mawazine œuvre en faveur de la démocratisation de l’accès à la culture à travers la gratuité de 90% des concerts, un dispositif d’accueil des personnes à mobilité réduite et aux invitations gracieuses faites à un grand nombre d’associations marocaines. Mawazine est le porte-étendard du Maroc puisque cet événement culturel jouit d’une forte couverture à travers le monde, réalisée tant par les médias nationaux et internationaux, que par les artistes participants eux-mêmes. Mawazine est également un tremplin pour tous les artistes du Royaume et une preuve qu’une industrie nationale du spectacle a toute sa place dans notre pays et qu’elle est capable de proposer un événement majeur dans le calendrier des festivals du monde, tout en respectant les normes internationales les plus strictes en la matière. Je remercie à cet égard les entreprises marocaines partenaires qui contribuent par leur expertise technique et humaine à la réussite de ce festival. Le secret de la longévité et de la pérennité de Mawazine, outre la qualité de sa programmation et les valeurs qu’il porte, repose également sur le dévouement et le professionnalisme de ses équipes auxquelles j’adresse ici mes plus vifs remerciements. Ma reconnaissance va également à nos partenaires et sponsors qui nous accompagnent au fil des éditions et dont le soutien remarqué nous permet de proposer une programmation riche et variée à un plus grand nombre de festivaliers. Je salue et remercie enfin, tout particulièrement, l’intervention et l’appui précieux des autorités et des services de sécurité qui œuvrent inlassablement pour que le festival se déroule dans les meilleures conditions de sécurité et de tranquillité. Je vous donne donc rendez-vous pour la 16ème édition de Mawazine, Rythmes du Monde, du 12 au 20 mai 2017, et vous souhaite une excellente édition.

Abdeslam AHIZOUNE Président de l’Association Maroc Cultures Président du Festival Mawazine Rythmes du Monde

SOMMAIRE

05 07

EDITORIAL MAROC CULTURES

12

23

- A propos de l’Association - Nos partenaires - Remerciements

FESTIVAL MAWAZINE RYTHMES DU MONDE

- Mawazine en 10 questions - Les dates clés de Mawazine - Un festival indépendant et accessible à tous - Autour de Mawazine



- Les valeurs de Mawazine - Une vitrine de la création marocaine - Au cœur de Rabat - L’équipe du Festival - Backstage - L’édition 2016 en images

L’ÉDITION 2017

- Les lieux des concerts - Billetterie et points de vente



- Programme 2017 : Scène Internationale / OLM Souissi Scène Orientale / Espace Nahda Scène Africaine / Bouregreg Scène Marocaine / Plage de Salé Scène Découverte / Théâtre National Mohammed V Scène Musiques du Monde / Chellah Spectacles de rue

A PROPOS DE MAROC CULTURES Créée en 2001, Maroc Cultures est une association à but non lucratif qui œuvre au développement et à la démocratisation de la culture, conformément à la vision initiée par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI. Reconnue d’utilité publique, Maroc Cultures a pour mission principale la création d’une offre culturelle et artistique pour les publics de la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër. Elle est ainsi à l’origine de plusieurs manifestations, dont les principales sont le festival Mawazine-Rythmes du Monde et le concours musical Génération Mawazine. Pour mener à bien ses actions, l’Association s’appuie sur une équipe composée d’une vingtaine de personnalités et professionnels issus de différents champs d’activité. Cette pluralité d’expertises, associée à la collaboration d’entreprises locales, permettent à Maroc Cultures de proposer depuis quinze ans des événements d’envergure nationale qui positionnent le Maroc comme une référence dans l’industrie du spectacle et les arts de la scène.

CRÉATIONS MUSICALES INITIÉES PAR MAROC CULTURES - Al Aïta : 35 troupes ont rendu hommage à ce genre musical qui fait partie intégrante du patrimoine oral marocain. - Unity Reggae Party : dirigé par Ali Campbell, ancienne voix des UB40, ce projet a vu la participation de Sly Robbie, Bitty McLean, Khalifa et Mahmoud Bassou. - Al Di Meola & Saïd Chraïbi : une création musicale entre le grand guitariste italo-américain et le célèbre joueur marocain d’oud. - Lui Fang & Driss El Maaloumi : une création musicale entre une virtuose du pipa, le luth traditionnel chinois, et le célèbre et talentueux luthiste marocain. - Don Big & Omar Sosa : une collaboration unique qui a mis le jazz et le rap à l’honneur. - Collaboration avec l’Orchestre Symphonique Royal : Sting Ennio Morricone Roger Hodgson George Benson - Création Nass El Ghiwane : un projet inédit qui a réuni le compositeur Safy Boutella avec les interprétations de Nass El Ghiwane, Saïda Fikri et Victor Wooten. - Bokra : produite par Quincy Jones et RedOne, cette chanson autour de l’espoir a réuni une multitude de chanteurs du monde arabe. - Fortunat Frölich & la Chorale Marocaine : une rencontre inédite entre le compositeur suisse et un chœur marocain qui ont interprété à l’unisson des chansons de chaque pays. - Créations Scène Chellah : • Route musicale de la soie (2013) : à travers cette route qui relia l’Asie à l’Europe pendant des siècles, huit formations ont offert une création exceptionnelle qui a plongé les spectateurs dans un monde ancestral riche de mythes et de poésie.

• Le chant des fleuves (2014): les musiques nés au bord des rives du Nil, du Mississippi, de l’Euphrate, d’Oum Rabii ou du Danube ont donné naissance à un patrimoine musical extraordinaire avec d’inoubliables expériences sonores à la clé. • Une musique dans chaque port (2015) : Athènes, Istanbul, Malaga, Buenos Aires, Praia, Lisbonne, Marseille... Lieux de passage et de brassage, les principales citées portuaires de la planète ont permis l’éclosion de répertoires forgés à partir d’expressions diverses à la croisée de l’Orient et de l’Occident, de la ruralité et de l’urbanité, du sacré et du profane. • Les chants mystiques du Monde (2016) : des chants mystiques perses à la transe égyptienne, des chants populaires algériens aux mélodies yiddish d’Europe de l’Est et musiques gitanes d’Europe du Sud, en passant par les incantations chamaniques mongoles et les sutras bouddhistes japonais… L’expérience mystique est un vertige qui saisit l’âme dans la béatitude divine. Tous les grands mystiques ont ainsi témoigné de la difficulté de dire et représenter l’extase qui les a emportés. PRODUCTIONS DE MAROC CULTURES DE 2002 À 2017 - 16 éditions du festival Mawazine Rythmes du Monde. - 9 éditions du concours musical des jeunes talents Génération Mawazine. - Clip de la chanson Feels So Right en collaboration avec le producteur RedOne. - Machâhid : spectacle de sons et de lumières qui relate les temps forts de l’histoire de Rabat dans le cadre féerique de la Kasbah des Oudayas. CONCERTS ORGANISÉS PAR MAROC CULTURES - Spectacle Piaf, La Vie en Rose à Rabat. - Tournée de Gérard Lenorman à Rabat, Casablanca et Marrakech en 2009. - Organisation de trois représentations du spectacle ABBA THE SHOW à Rabat et Casablanca en 2009. - Spectacle des Harlem Gospel Choir, la chorale la plus célèbre des États-Unis, à Rabat et Casablanca en 2010. - Concert du guitariste Al di Meola à Rabat et Casablanca en 2010. - Concert Les Rythmes du Cœur à Rabat en 2011. - Concert Les Voix de la Paix à Marrakech en 2011. - Concert d’Hindi Zahra en 2011 à Rabat et Casablanca. - Concours de Maroc Cultures lors de la soirée inaugurale du Morocco Mall en 2011 avec la participation de Jennifer Lopez.

NOS PARTENAIRES Devenir partenaire du festival Mawazine Rythmes du Monde, c’est être aux côtés d’une des plus grandes manifestations culturelles musicales au monde, faire le pari de l’universel et de l’avenir. Maroc Cultures remercie chaleureusement tous les acteurs de premier plan qui soutiennent chaque année la manifestation et contribue à son rayonnement.

SPONSOR OFFICIEL

SPONSORS

PARTENAIRES TV OFFICIELS

PARTENAIRES MÉDIAS

LA RÉFÉRENCE AU QUOTIDIEN

REMERCIEMENTS Depuis sa création, le festival Mawazine Rythmes du Monde est le rendez-vous incontournable des amateurs et passionnés de musique au Maroc avec, ces dernières années, plus de deux millions et demi de festivaliers à chaque édition. Cette extraordinaire réussite a été rendue possible grâce à la fidélité du public, à la confiance des artistes, au soutien des partenaires et sponsors, au professionnalisme des entreprises participant à l’organisation et à l’engagement des équipes de l’Association Maroc Cultures. Le comité d’organisation leur adresse ses plus vifs remerciements ainsi qu’aux autorités qui réalisent un formidable travail pour sécuriser les festivaliers et les artistes et favorisent le bon déroulement de l’événement.

Départements administratifs : - Le Ministère de l’Intérieur - Le Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération, en particulier la Direction des Affaires Consulaires - Le Ministère de la Culture - Le Ministère de la Communication, notamment le Théâtre National Mohammed V - Le Ministère du Tourisme - L’Agence pour l’Aménagement de la Vallée du Bouregreg - L’Office National des Aéroports - La Direction Générale des Douanes

Autorités régionales et locales : - La Wilaya de la Région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër - Le Conseil Communal de la ville de Rabat - Le Conseil Communal de la ville de Salé - Le Conseil de La Région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër - Le Conseil Préfectoral de la ville de Rabat - Le Conseil Préfectoral de la ville de Salé - Les Services Techniques de la Wilaya et des municipalités de Rabat et de Salé - Les Arrondissements des villes de Rabat et de Salé

Services de Sécurité : - La Direction Générale de la Sûreté Nationale, en particulier la Préfecture de Police de Rabat-Salé-Témara-Khemisset - La Direction Générale de la Protection Civile, en particulier le Commandement Régional de la Protection Civile à Rabat - La Gendarmerie Royale - Les Forces Auxiliaires

La Direction Régionale de la Santé Publique de Rabat Les Services de Conservation du Site Historique du Chellah

MAWAZINE EN 10 QUESTIONS 1. QUEL EST LE RÔLE DE MAWAZINE ? Depuis sa création, Mawazine est fidèle à sa vocation fondatrice : démocratiser l’accès à la culture, faire découvrir les grands noms de la musique internationale, valoriser la création marocaine et favoriser le développement d’une industrie nationale de la musique et du spectacle. 2. LES VALEURS ONT TOUJOURS ÉTÉ IMPORTANTES POUR MAWAZINE. POURQUOI ? Mawazine porte un message de tolérance, d’ouverture, de partage, de respect et de dialogue qui illustre les principes défendus par le Maroc à travers son histoire. Ces valeurs sont promues par Mawazine auprès de tous les festivaliers, et principalement les jeunes. En tant qu’événement populaire et culturel de premier plan, le festival s’inscrit également dans une logique solidaire avec l’établissement de liens très forts avec les prestataires locaux ainsi qu’un engagement pérenne envers le milieu associatif. 3. LES ARTISTES MAROCAINS SONT CHAQUE ANNÉE À L’HONNEUR. COMMENT ? Avec plus de la moitié de sa programmation consacrée aux chanteurs et musiciens du Royaume, Mawazine est le seul festival international au Maroc à accorder une place aussi large à la musique nationale. Le festival offre en outre aux artistes marocains une couverture médiatique de premier plan avec la présence de journalistes du monde entier et la retransmission télévisée des concerts. 4. QUE FAIT MAWAZINE POUR LES JEUNES GÉNÉRATIONS ? Fidèle à sa vocation d’encourager la jeune génération, Mawazine consacre chaque année une programmation qui met à l’honneur les nouveaux talents de la musique marocaine. Le festival est ainsi engagé dans une démarche de promotion des artistes qui permet à ces derniers de se produire en live après la sortie d’un album ou d’un single. Véritable tremplin pour les artistes en herbe, Mawazine leur offre l’opportunité rare de jouer devant des centaines de milliers de personnes dans des conditions scéniques d’exception, tout en bénéficiant de retombées médiatiques considérables. 5. MAWAZINE EST UN FESTIVAL INTERNATIONAL. COMMENT CULTIVEZ-VOUS SA DIMENSION MONDIALE ? Les artistes et professionnels des métiers de l’art du spectacle viennent du monde entier et la couverture médiatique de Mawazine est internationale. A ce titre, le festival prend un soin particulier à offrir la program- mation la plus diverse possible en présentant chaque année les patrimoines musicaux de nombreux pays. Cette ouverture a permis de hisser en 2013 la manifestation au deuxième rang des principaux événements musicaux de la planète, selon le site de référence MTV Iggy.

6. QUELLE EST LA POLITIQUE DE MAWAZINE ENVERS LE GRAND PUBLIC ? La carrière d’un artiste et son succès reposent avant tout sur l’accueil du public. Mawazine est attentif à cette réalité et accorde une grande importance à l’accessibilité des festivaliers aux concerts. A Rabat et Salé, 90% des spectacles sont gratuits et les six scènes réparties dans les deux villes offrent une réelle proximité avec les habitants. Cette démocratisation de l’accès à la culture est inscrite dans l’ADN de Mawazine. C’est elle qui fonde le lien sacré qui existe entre le festival et son public. 7. LES RETOMBÉES MÉDIATIQUES DE MAWAZINE SONT TRÈS IMPORTANTES CHAQUE ANNÉE. A COMBIEN SE SONT-ELLES CHIFFRÉES EN 2016 ? Le travail de promotion entrepris par Mawazine depuis sa création lui a permis l’an passé d’accréditer plus de 648 journalistes, toutes nationalités confondues, et d’être à l’origine de la parution d’environ 4 500 articles, passages télévisés et radiophoniques dans la presse marocaine et internationale. Signe de l’intérêt croissant que suscite le festival, plus de 900 interviews ont été réalisées en 2016 – un record ! – et une trentaine de conférences de presse ont été organisées afin de présenter les artistes aux médias. 8. MAWAZINE A TISSÉ UN LIEN UNIQUE AVEC RABAT ET SALÉ. QUELLE RELATION LE FESTIVAL ENTRETIENT-IL AVEC CES DEUx VILLES ? Piloté par l’Association Maroc Cultures, Mawazine répond à une mission principale qui consiste en la création d’une offre culturelle pour les publics de la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër. A ce titre, le festival met en lumière les relations indissociables tissées par Rabat et Salé avec la musique et l’art en général. En prenant ses quartiers durant neuf jours au coeur des deux villes, Mawazine contribue à mettre en valeur des sites exceptionnels, la plupart – pour ce qui concerne Rabat – étant classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Les scènes du festival jettent ainsi une lumière nouvelle sur des espaces aussi exceptionnels que le Bouregreg ou le Chellah. En outre, Rabat et Salé bénéficient chaque année de l’impact extrêmement positif du festival sur l’économie locale, et notamment les métiers du tourisme. 9. EN 2013, MTV IGGY A CLASSÉ MAWAZINE « DEUxIÈME PLUS GRAND FESTIVAL AU MONDE » AVEC 2,5 MILLIONS DE SPECTATEURS. COMMENT LA SÉCURITÉ DES FESTIVALIERS EST-ELLE GARANTIE ? L’organisation de la sécurité répond aux normes internationales les plus strictes. Chaque scène bénéficie d’espaces de circulation entièrement sécurisés et d’un poste de commandement relié à la Préfecture de Police, qui dispose de moyens autonomes de télécommunications et de vidéosurveillance. La sécurité des festivaliers est assurée par un dispositif complet qui comprend des agents de sécurité publique répartis autour des scènes, sur les routes et voies d’accès, et des agents de la protection civile chargés de la mise en place de points médicalisés sur tous les sites du festival. 10. MAWAZINE CÉLÈBRE CETTE ANNÉE SON 16E ANNIVERSAIRE. QUELLE EST LA RECETTE DU FESTIVAL POUR DURER ? Mawazine est solidement ancré dans son histoire ; mais il est aussi attentif à accueillir la nouveauté et l’originalité. Au fil des années, le festival a évolué en préservant ses valeurs essentielles : l’accessibilité, la qualité, la découverte de nouveaux talents ainsi que l’accueil des artistes et journalistes pour promouvoir l’image du Maroc et contribuer à la reconnaissance de la création musicale du pays. A chaque édition, des projets voient le jour, des expériences se transmettent, des cultures se découvrent : c’est cette effervescence qui fait du festival le reflet du Maroc et de son époque.

LES DATES CLÉS DE MAWAZINE 2001

Mawazine est né de l’esprit d’ouverture et de partage qui a présidé à la création de l’Association Maroc Cultures. L’idée était simple : offrir un événement musical de qualité, accessible au plus grand nombre et destiné à promouvoir les valeurs de tolérance et de diversité défendues par le Maroc. En tant que capitale du royaume, abritant des sites historiques majeurs et engagée dans une politique de développement culturel de premier plan, Rabat représentait l’endroit parfait pour accueillir un tel événement.

2002

Avec le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et l’engagement des équipes de Maroc Cultures, le mois de mai 2002 vit l’apparition du premier Mawazine Rythmes du Monde. Le succès fut immédiat. En plus des concerts, qui réunirent Youssou N’dour, Cesaria Evora, Celia Cruz ou encore Mory Kanté, Maroc Cultures, convaincue du rôle citoyen du festival, développa une programmation avec des ateliers portes ouvertes, des projections de films, des expositions et des tablesrondes, au cours desquels le public a pu découvrir et échanger avec des artistes venus des quatre coins de la planète.

2003

Pour sa seconde édition, Mawazine rassembla des artistes majeurs venus d’Afrique et d’ailleurs : Carlinhos Brown, Les Tambours de Burundi, Salif Keita, Yuri Buenaventura, etc. Fort des échos très positifs obtenus l’année précédente, Maroc Cultures décida de développer davantage les ateliers portes ouvertes, qui regroupèrent une quarantaine de chanteurs et musiciens. Les fans furent plus nombreux et le succès commença à se propager hors des frontières du Maroc : les médias internationaux mentionnèrent Mawazine comme une excellente initiative.

2004

Commençant sa troisième édition, Mawazine fut organisé de manière beaucoup plus professionnelle. Une équipe de plusieurs dizaines de personnes travaillaient pour le festival toute l’année et une filière de prestataires locaux commença à se structurer. Les visiteurs s’étaient habitués au fait que Mawazine présente des têtes d’affiches internationales et cette année vit la présence d’artistes en provenance des cinq continents. Le groupe Marionnettes sur Eau du Vietnam fit une très forte impression et Mawazine créa la surprise avec Machahid, un spectacle de sons et lumières qui eut pour cadre la Kasbah des Oudayas. Le site historique fut mis en en valeur de manière exceptionnelle et sera classé quelques années plus tard au patrimoine mondial de l’Unesco.

2006

La cinquième édition de Mawazine marqua un tournant dans l’histoire du festival. Le nombre de visiteurs ne cessait de croître, les concerts étaient plus nombreux, l’es- prit international de Mawazine commençait à rayonner. Maroc Cultures dota cette année l’événement d’une nouvelle identité visuelle et des figures de la musique arabe et marocaine se produisirent, dont Wael Jassar, Nass el Ghiwane et Hoba Hoba Spirit. Yuri Buenaventura revint pour la seconde fois, illustrant le lien de fidélité que Mawazine commençait à nouer avec les artistes. Pour marquer son soutien aux jeunes talents de la scène du royaume, Maroc Cultures lança Génération Mawazine, le premier concours musical du pays. En plus d’une aide concrète pour lancer leur carrière, les lauréats se voyaient offrir l’opportunité de jouer durant le festival.

LES DATES CLÉS DE MAWAZINE 2008

Face au succès critique et populaire de Mawazine, Maroc Cultures convia cette année des stars internationales. Georges Benson, Nancy Ajram, Assala, Juanes et Whitney Houston marquèrent l’événement avec des prestations qui rassemblèrent des dizaines de milliers de spectateurs. Pour offrir une programmation qui attire toutes les générations, et notamment les plus jeunes, Mawazine innova en invitant le DJ star David Vendetta pour un concert mémorable. Le festival instaura également de nouvelles formules avec la mis en place des cartes d’accès, permettant un accès privilégié aux concerts dans un espace réservé devant chaque scène.

2009

Mawazine bénéficiant d’une couverture médiatique de plus en plus importante, Maroc Cultures décida de lancer une scène dédiée aux artistes internationaux. L’OLM Souissi vit le jour avec une programmation digne des plus grandes manifestations mondiales. Kylie Minogue, Alicia Keys, Martin Solveig et Stevie Wonder rassemblèrent des foules incroyables. Cette huitième édition de Mawazine fut celle des records, le festival dépassant pour la première fois la barre du million de spectateurs.

2010

Premier festival en Afrique, Mawazine poursuivit cette année sa montée en gamme. Maroc Cultures fit venir cette année de nouvelles têtes d’affiches, parmi lesquelles Sting, Wael Jassar, Elissa et Julio Iglesias. Santana offrit un moment inoubliable aux spectateurs en conviant sur la scène de l’OLM Souissi El Maalam Bakbou, tandis qu’Elton John se produisit pendant 2h30. Un record !

2011

En réaction à l’attentat de Marrakech, Maroc Cultures décida de délocaliser Mawazine dans la ville ocre, où elle organisa le concert Les Voix de la Paix. Plus de 45 000 personnes répondirent à l’appel et assistèrent aux prestations de figures internationales (Quincy Jones, Lionel Richie, Mory Kanté, etc.) et marocaines (Nass El Ghiwane, Hajja Hamdaouiya, Saida Charaf, etc.) Maroc Cultures reversa à cette occasion un chèque de 3,5 millions de dirhams aux familles des victimes.

2012

Avec une reconnaissance mondiale et un nouveau record de fréquentation, Mawazine annonça mettre un terme aux subventions publiques, qui finançaient jusqu’alors une partie du festival. Le modèle économique mis en place par Maroc Cultures ayant porté ses fruits, Mawazine ne faisait désormais appel qu’aux sponsors privés et aux recettes générés par l’événement. Une fois encore, la programmation fit la part belle à des stars, dont Lenny Kravitz, Mariah Carey, Pitbull et LMFAO qui firent sensation sur la scène de l’OLM Souissi. Mais le record fut battu par Khaled, qui attira 175 000 personnes pour son concert !

2013

Plus populaire que jamais, Mawazine proposa cette année une édition historique avec des concerts exceptionnels qui virent les artistes communier comme jamais avec le public. Pour leur prestation à l’OLM Souissi, Enrique Iglesias fit monter des festivaliers sur scène et Jessie J charma ses fans en proposant un superbe show et en entonnant une chanson pour une fille du public ! Maroc Cultures profita de cette treizième édition pour lancer un nouveau concept de création musicale sur le site historique du Chellah. Dédiée à la route musicale de la soie, la programmation rassembla des chanteurs et musiciens des quatre coins du monde. Cette année fut aussi celle de tous les records : avec 2,5 millions de spectateurs, le site MTVIggy classa Mawazine au deuxième rang des plus grandes manifestations culturelles de la planète.

2016

Mawazine démontra une fois encore sa forte attractivité avec une affluence remarquable de 2,6 millions de spectateurs et une série de records sur plusieurs scènes emblématiques : Hardwell et Maître Gims ont réuni à eux deux 300 000 fans à l’OLM Souissi, tandis que Najat Aatabou, Stati et Hajib ont attiré à Salé, lors de leurs deux soirées, une audience cumulée de 550 000 personnes. Très engagé auprès des jeunes au Maroc, Mawazine a employé cette année plus de 200 jeunes en CDD afin de les former et leur faire vivre l’expérience unique d’un festival international.

UN FESTIVAL INDÉPENDANT ET ACCESSIBLE À TOUS Avec un accès gratuit à 90% de sa programmation, Mawazine soutient l’accessibilité des publics et la démocratisation de la culture. Cet engagement s’illustre par la présence de six scènes réparties à Rabat et Salé qui, investissant les lieux symboliques des deux villes, permettent de toucher un maximum de personnes et concrétise le souhait de proximité porté par le festival. Depuis 2013, une politique incitative a également été mise en place en faveur des personnes en situation de handicap. Elle se traduit par l’octroi de centaines de places, gracieusement offertes à des associations, afin que les publics à mobilité réduite assistent chaque année aux concerts dans des espaces dédiés conformes aux normes internationales. Ouvert et populaire, Mawazine est aussi indépendant à 100%. Depuis 2012, le modèle économique du festival lui permet de ne plus dépendre de l’aide publique. Ses sources de revenus proviennent exclusivement de sponsors privés et des revenus générés par la vente des supports d’accès, des produits

AUTOUR DE MAWAZINE Depuis sa création en 2001, Mawazine s’est imposé comme un acteur économique de premier plan pour les villes de Rabat et Salé. Chaque année, le festival génère plus de 3 000 emplois directs et indirects et fournit du travail à plus d’une cinquantaine de sociétés marocaines à chacune de ses éditions. Mawazine accroît également l’activité des professionnels du tourisme en augmentant le chiffre d’affaires du secteur de 22% en moyenne tous les ans. Quatre secteurs bénéficient ainsi de l’effet Mawazine et d’une croissance significative de leurs revenus : les commerces de détail, la restauration, les transports et l’hébergement. L’hôtellerie enregistre notamment un taux d’occupation des hôtels de l’ordre de 100% pendant le festival, soit deux à quatre fois plus qu’en période normale. Parce qu’il garantit une activité pérenne à des centaines de techniciens et prestataires, Mawazine favorise en outre l’émergence d’une industrie locale du spectacle en privilégiant une collaboration rapprochée avec des prestataires locaux et en contribuant au développement d’une dizaine de professions jusqu’alors peu représentées au Maroc : régisseurs, ingénieurs, techniciens son et lumière, techniciens en charge du montage des installations scéniques, directeurs techniques, etc. Mawazine permet par ailleurs aux villes de Rabat et Salé de bénéficier d’une couverture médiatique internationale en accueillant des journalistes du monde entier.

LES VALEURS DE MAWAZINE Mawazine a pour vocation de porter le modèle culturel marocain à l’étranger et d’œuvrer à la diffusion des valeurs portées par le Maroc : la tolérance, l’ouverture, le partage et la diversité. Tolérant, le festival l’est à travers sa programmation qui appréhende toutes les cultures du monde et met en lumière les facettes les plus riches des patrimoines musicaux de la planète. Ouvert et pluriel, Mawazine l’est à travers sa politique de gratuité, qui permet chaque année l’accès des festivaliers à 90% des concerts, favorisant ainsi la participation de toutes les couches sociales. Depuis 2013, le festival propose aussi des espaces dédiés aux personnes à mobilité réduite, concrétisant l’engagement d’une programmation qui accueille tous les publics. Cette notion de diversité se retrouve dans une programmation musicale qui convie des artistes du monde entier. Elle porte un message de respect mutuel, où les influences et les métissages sont à l’origine de rencontres et de créations exceptionnelles. La notion de partage, enfin, est illustrée par le soin particulier accordé par Mawazine à attirer toutes les générations. Grâce à la présence d’artistes aux parcours et aux styles différents, le festival répond aux goûts les plus variés en s’adressant à tous les âges de la vie.

UNE VITRINE DE LA CRÉATION MAROCAINE Conscient que le rayonnement du Maroc passe par la promotion de ses artistes, Mawazine oeuvre à rendre visible les grandes figures de la musique marocaine, aussi bien que les jeunes talents les plus prometteurs. Cette valorisation de la création nationale se concrétise à travers une programmation consacrée pour moitié aux chanteurs et musiciens du Royaume. Mawazine s’engage à cet égard à présenter la plus grande diversité de répertoires afin d’offrir toutes les facettes de la musique marocaine : gnaoua, chaâbi, amazighe, rap, rock, reggae, classique, hip hop, électronique, tarab, etc. La scène de Salé symbolise chaque année la démarche de promotion initiée par Mawazine envers les artistes marocains : elle leur est entièrement dédiée, offrant des conditions scéniques d’un standard équivalent aux scènes réservées aux stars internationales. Pendant les neuf jours que dure le festival, les groupes et chanteurs du Maroc bénéficient ainsi de la collaboration et de l’engagement de véritables professionnels du spectacles et ce à tous les niveaux : technique, logistique, communication, etc. Cette contribution unique autour de la valorisation du patrimoine musicale national se reflète aussi à travers la médiatisation des artistes. Ces derniers sont régulièrement mis en avant à l’occasion de conférences de presse qui attirent les médias nationaux et internationaux. Des interviews avec des journalistes du monde entier sont également organisées afin de présenter plus avant le parcours des artistes marocains, leur musique et leurs références. De cette manière, Mawazine encourage et favorise la reconnaissance des artistes marocains bien audelà des frontières du Royaume.

Au cœur de Rabat La création de Mawazine s’inscrit dans la relation historique entretenue par la ville de Rabat avec le monde de la culture grâce, notamment, à la volonté de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI qui a souhaité faire de la capitale le centre d’une intense activité de promotion de la création marocaine et internationale. Cette vision se concrétise chaque année, au mois de mai, lorsque, pendant les neufs jours que dure le festival, Rabat devient l’épicentre de la musique mondiale. Car loin d’être spectatrice, Rabat participe au succès de Mawazine en mettant à disposition ses rues, monuments et lieux symboliques inscrits depuis 2012 au patrimoine mondial de l’Unesco. Le festival met ainsi en valeur la cité à travers la mise en lumière de ses plus beaux sites : Vallée du Bouregreg, Kasbah des Oudayas, Théâtre National Mohammed V, Site Historique du Chellah, etc. En accueillant Mawazine chaque année, Rabat devient une véritable scène à ciel ouvert qui permet la valorisation de la capitale et de son histoire, tout en œuvrant à la promotion d’un Maroc moderne et ouvert En accueillant Mawazine chaque année, Rabat devient une véritable scène à ciel ouvert qui permet la valorisation de la capitale et de son histoire, tout en œuvrant à la promotion d’un Maroc moderne et ouvert.

L’EQUIPE DU FESTIVAL ABDESLAM AHIZOUNE Président de Maroc Cultures Président du Festival Mawazine Rythmes du Monde AZIZ SEGHROUCHNI Président Délégué de Maroc Cultures COMITÉ D’ORGANISATION DE MAWAZINE HASSAN KHIYAR : Relations publiques NAOUFAL KADMIRI : Trésorier général RITA LAICH : Affaires générales ZAKARIA LAHJOMRI : Développement MOHAMED LAKLACH : Production et infrastructures MOHAMED ACHBAL : Relations avec les autorités et coordination technique MOUNIA EL KHETTAR MOULINE : Communication et presse HOUDA CHELOUATI : Logistique KHALID SAADAOUI : Achats SEDDIK RHERISSI : Contrôle d’accès YOUNES DAHBI : Comptabilité AMINA ZIADI : Assesseur COMITÉ ARTISTIQUE AMINE SAMI : Conseiller artistique, chargé de la programmation occidentale et africaine MAHMOUD LEMSEFFER : Conseiller artistique, chargé de la programmation orientale ELHASSAN NEFFALI : Conseiller artistique, chargé de la programmation marocaine

BACKSTAGE En tant que second festival musical de la planète, Mawazine met en oeuvre la collaboration de plusieurs centaines de professionnels dont le travail s’inscrit dans un agenda annuel et implique des dizaines d’expertises en tous genres. Pour assurer la réussite de chaque édition, l’Association Maroc Cultures s’appuie sur une équipe dédiée qui collabore étroitement avec une cinquantaine de prestataires marocains, mobilisant plus de 3 000 emplois directs et indirects créés pour l’occasion. Au cours des douze mois qui précèdent le festival, ce sont au total plus de 300 personnes qui, directement rattachées à Maroc Cultures, vont coopérer au quotidien dans différents départements. Clé du succès de Mawazine, les équipes du festival travaillent jour et nuit, main dans la main, avec un professionnalisme absolu et une passion toujours plus grande, afin de proposer au public et aux artistes un événement à la hauteur de l’enjeu : offrir une fenêtre mondiale sur le Maroc, promouvoir sa culture et son modèle de tolérance et d’ouverture.

l’ÉDITION 2016 EN IMAGES

LES LIEUx DES CONCERTS LES GRANDES SCENES Aménagées en plein air, ouvertes, gratuites et accessibles à tous, quatre grandes scènes sont conçues et sécurisées pour accueillir un très large public allant de 15 000 à plus de 200 000 personnes.

SCÈNE MAROCAINE / PLAGE DE SALÉ

SCÈNE INTERNATIONALE / OLM SOUISSI

Située dans l’un des plus beaux quartiers de la ville de Rabat, l’OLM Souissi est le fief de la musique internationale. Le public y a rendez-vous les têtes d’affiche les plus attendues du festival.

Adresse: Avenue Imam Malik, en face de l’hôtel Sofitel Rabat

SCÈNE ORIENTALE / ESPACE NAHDA

L’espace Nahda accueille les grandes stars de la scène orientale. C’est le point de rencontre de tous les fans du répertoire arabe, moderne et classique.

Adresse: Souk Hay Nahda III, Hay El Barid

SCÈNE AFRICAINE / BOUREGREG

Lieu magique de la capitale, cette scène est édifiée sur une esplanade donnant sur les deux rives du Bouregreg. Elle s’érige sur une vue imprenable de la Kasbah des Oudayas. C’est le lieu incontournable de nombreux amoureux de la musique africaine.

Adresse: En face du site historique des Oudayas

Construite sur la plage, cette scène se situe de l’autre côté du Bouregreg. Elle est conçue pour accueillir les grands noms de la chanson nationale. Le public y aura rendez-vous avec les valeurs sûres du patrimoine musical national qu’il pourra découvrir ou redécouvrir sur scène avec le même bonheur. Pendant 9 jours, les plus grands talents du Royaume offriront au public une musique à la croisée des chemins, entre gnaoua, châabi, rock, reggae, fusion, amazigh, rap et hip hop.

Adresse: Plage de Salé

LES LIEUx DES CONCERTS LES PETITES SCENES Deux scènes des connaisseurs ont conquis depuis la création du festival un public connaisseur et mélomane. Ces scènes sont réservées à une programmation de qualité, ouverte sur le monde et les musiques traditionnelles. Les concerts y sont payants.

MUSIQUES DU MONDE/ SITE HISTORIQUE DU CHELLAH

C’est dans la féérie de ce lieu chargé d’histoire et de sens que s’illustrent depuis la création du festival les plus belles mélodies venues du monde entier. L’histoire et l’aura de ce lieu en font un écrin de prestige pour les artistes. Réputé pour ses concerts authentiques, le site du Chellah accueillera de belles voix venant de contrées lointaines pour le bonheur d’un public de fins connaisseurs.

Adresse: Site historique du Chellah

DÉCOUVERTE /THÉÂTRE NATIONAL MOHAMMED V

Salle incontournable de la vie culturelle et artistique de la capitale, le Théâtre National Mohammed V vibre chaque année au son des grandes voix de la scène internationale.

Adresse: Avenue Moulay Rachid

BILLETTERIE ET POINTS DE VENTE TARIFS BILLETTERIE OLM SOUISSI : L’accès est gratuit à l’exception d’un espace réservé devant la scène aux détenteurs de billets et/ou d’une carte d’accès. Le tarif des billets pour accéder à cet espace varie entre 600 et 1200 DHS. ESPACE NAHDA : L’accès est gratuit à l’exception d’un espace réservé devant la scène aux détenteurs de billets et/ou d’une carte d’accès. Le tarif des billets pour accéder à cet espace est de 300 DHS. BOUREGREG : L’accès est gratuit à l’exception d’un espace réservé devant la scène aux détenteurs de billets, d’une carte d’accès. Le tarif des billets pour accéder à cet espace varie entre 100 et 300 DHS. PLAGE DE SALE : L’accès est gratuit à l’exception d’un espace réservé devant la scène aux détenteurs de billets, d’une carte d’accès. Le tarif des billets pour accéder à cet espace est de 100 DHS. THEATRE NATIONAL MOHAMMED V : Le tarif appliqué pour l’accès à cette scène varie entre 200 et 2000 DHTTC. SITE HISTORIQUE DU CHELLAH : 100 DH TTC pour tous les concerts.

TARIFS CARTES CARTE GOLD :

• Proposée pour les concerts programmés durant les 9 jours du festival. • Valable pour une personne. • Permet un accès illimité à un espace réservé devant chacune des quatre grandes scènes (Africaine / Bouregreg, Internationale / OLM Souissi, Marocaine / Plage de Salé et Orientale / Espace Nahda). • Prix : 4 500 DH TTC

CARTE FAST GOLD:

• Permet de bénéficier de tous les avantages de la Carte Gold • Est conçue pour que vous puissiez accéder sans attendre • Prix : 6 000 DH TTC

POINTS DE VENTE Agences Mawazine, vente sur place et sur Internet. Tout un dispositif de vente a été mis en place par l’Association Maroc Cultures afin de faciliter l’achat et l’accès aux offres proposées.

AGENCES « MAWAZINE STORE » La première agence est située au sein de la gare de Rabat Ville et la 2ème agence au Twin Center à Casablanca (en face d’Acima). Ces agences sont des espaces d’information et de vente de billetterie et de cartes. Cette initiative répond à un souci de proximité de la part des organisateurs qui veulent rendre plus accessibles les différents programmes du Festival.

RABAT : • Mawazine Store : gare de Rabat-Ville • Théâtre National Mohammed V • Virgin Megastore • Megamall • Galerie Marjane Hay Riad • Agences commerciales de Maroc Telecom

CASABLANCA : • Mawazine Store : Twin Center, en face d’Acima • Virgin Megastore : Anfa Place ; Sidi Maarouf, à proximité du lycée Lyautey • Morocco Mall • Agences commerciales de Maroc Telecom • Fnac Morocco Mall

MARRAKECH : • Virgin Megastore à Mazar • Agences commerciales de Maroc Telecom situées dans les centres commerciaux

FES : • Virgin Mégastore à Borj Fès • Agences commerciales de Maroc Telecom situées dans les centres commerciaux

TANGER : • Agences commerciales de Maroc Telecom situées dans les centres commerciaux

TEMARA ET KÉNITRA : • Agences commerciales de Maroc Telecom

VENTE SUR SCENES : Pendant les neufs jours du festival, des points de vente sont installes sur les scènes : • OLM Souissi • Espace Nahda • Scène de Bouregreg • Scène de Salé • Site Historique du Chellah • Théâtre National Mohammed V

ProgrammE 2017

Scène Internationale

OLM Souissi

L’OLM Souissi est considérée comme le fief de la musique internationale et le haut lieu des rassemblements popu- laires dont Mawazine a le secret. C’est sur cette scène que les artistes les plus célèbres et les plus attendus se pro- duisent, le plus souvent devant des centaines de milliers de festivaliers. Réuni sur un site d’exception, à proximité de l’un des plus beaux quartiers de Rabat, le public de l’OLM Souissi a rendez vous chaque année avec les plus grands interprètes de la planète, tous styles confendus

Ellie Goulding Royaume-Uni

Vendredi 12 mai Star internationale aux 30 millions d’albums vendus, Ellie Goulding est l’une des artistes britanniques les plus en vue. Très présente sur les réseaux sociaux, elle compte à ce jour pas moins de 13 millions d’abonnés sur Instagram, 13 millions de fans sur Facebook et plus de 6 millions de followers sur Twitter. Avec ses mélodies électropop enivrantes qui ont fait son succès dès son premier album en 2010, la pétillante Ellie Goulding s’est fait une place à part dans le monde de la musique, cumulant les récompenses internationales et une reconnaissance aussi bien critique que publique. Cette réussite lui a permis d’être en vogue à Hollywood, Ellie ayant composé les tubes des bandes-son de The Hunger Games: Catching Fire, Fifty Shades of Grey et Bridget Jones Baby.

Wiz Khalifa Etats-Unis

Samedi 13 mai Artiste plusieurs fois disque de platine et multinommé aux Grammy et aux Golden Globes, Wiz Khalifa est entré en scène avec un grand succès public, grâce à la sortie de son premier album, Rolling Papers en 2011, dont les titres les plus réussis Black and Yellow, Roll Up et No Sleep lui ont permis de remporter les prix Best New Artist aux BET Awards 2011 et Top New Artist aux Billboard Music Awards 2012. Son deuxième album studio, Blacc Hollywood, a débuté à la première place du Billboard’s Top 200 avec le hit We Dem Boyz. Son tube See You Again, tiré de la bande-son du film Furious 7, a été catapulté au sommet des charts dans 95 pays. Wiz a sorti l’album Khalifa en février 2016 pour remercier ses fans. Un opus qui inclut les morceaux Bake Sale avec Travis Scott, Zoney et Elevated. En juin, Wiz a lancé TGOD Mafia Presents : Rude Awakening avec son collaborateur TGOD Mafia Juicy J. Il se prépare actuellement à sortir un nouvel album studio plus tard cette année.

chic avec Nile Rodgers Etats-Unis

Dimanche 14 mai Compositeur, producteur, arrangeur et guitariste, Nile Rodgers a eu une influence considérable sur la musique populaire moderne grâce à des titres tels que Good Times, Le Freak ou plus récemment Get Lucky. Considéré comme une légende vivante de la scène, Nile Rodgers a cofondé le groupe CHIC avec le bassiste Bernard Edwards, créant un langage musical et des tubes qui ont valu à la formation pas moins de onze nominations au Rock & Roll Hall of Fame. Ses compositions, ses multiples productions pour des artistes comme David Bowie et Madonna ou encore ses collaborations avant-gardistes avec Daft Punk, Avicii, Disclosure et Sam Smith ont généré plus de 200 millions d’albums et 50 millions de singles vendus à travers la planète. Le magazine de référence Rolling Stone a récemment classé Nile Rodgers parmi les 50 personnes les plus importantes du monde de la musique.

Ms. Lauryn Hill Etats-Unis

Lundi 15 mai Lauryn Hill a fait chanter et sonner le hip hop des années 90 avec le groupe mythique The Fugees. Leur album The Score, sorti en 1996, est l’album de rap qui reste encore aujourd’hui le plus vendu de l’histoire aux États-Unis. En 1993, Lauryn Hill a illuminé, du haut de ses 18 ans, le film culte Sister Act II. Avec son 1er opus solo The Miseducation of Lauryn Hill (1998), Lauryn Hill a vendu plus de 20 millions d’exemplaires dans le monde. Lauryn Hill a pris ensuite une voie plus spirituelle pour offrir à ses fans en 2001 l’album MTV Unplugged 2.0. En 2015, Lauryn Hill dévoile une reprise élégante et fidèle de Nina Simone dans le cadre du documentaire consacré à la chanteuse. Elle choisit également de reprendre cinq autre titres de la géante de la soul music dans l’opus Nina Revisited : A tribute to Nina Simone.

Booba Sénégal/France

Mardi 16 mai

Huit disques d’or et cinq disques de platine dont trois double disques de platine : Booba est de loin le premier rappeur français. Né en région parisienne en 1976, Booba, de son vrai nom Elie Yaffa, s’est fait connaître avec le duo Lunatic dont l’album Mauvais oeil, sorti en 2000, a raflé le premier disque d’or attribué à un label de rap 100% indépendant. Booba mène depuis une carrière solo jalonnée de succès et de records dont celui du nombre de ventes digitales en France, toutes catégories musicales confondues, en une seule semaine. Reconnu dans le monde entier, son immense talent lui a permis de collaborer avec P. Diddy, Akon et Ryan Leslie.

DJ Snake France

Mercredi 17 mai Né à Paris en 1986, DJ Snake, de son vrai nom William Grigahcine, est établi aux États-Unis où ce prodige des platines ne s’est pas seulement imposé en un temps éclair sur la scène électro mais est devenu un véritable phénomène culturel. Depuis son premier Grammy en 2011, pour son travail en tant que co-producteur sur l’album Born This Way de Lady Gaga, en passant par le single Lean On, chanson de l’été 2015 et titre le plus diffusé sur Spotify, jusqu’à son dernier album Encore, n°1 du Top Billboard Dance / Electronic Albums en 2016, DJ Snake n’a cessé de récolter prix et certifications, multipliant les collaborations avec les plus grands dont Alesia, Kanye West, AlunaGeorge, Major Lazer ou encore Lil Jon.

Nick Jonas Etats-Unis

Jeudi 18 mai

Leader du célèbre groupe de frères Jonas Brothers, Nicholas Jerry Jonas s’est toujours consacré à la musique, un domaine qui le mène très tôt dans le monde des comédies musicales de Broadway. Son premier album en solo, Nicholas Jonas, sort en 2004 et contient, outre ses premières chansons, certains des titres exploités ensuite par le groupe. C’est sous le couvert du groupe Nick Jonas and the Administration que sort en 2010 son deuxième album Who I Am, qui se classe n°3 aux ÉtatsUnis. Il est suivi six ans plus tard, après plusieurs singles à succès et un rôle dans la série télévisée Scream Queens, de l’album Last Year Was Complicated. Celui-ci, produit entre autres par Max Martin, Shellback et Mattman & Robin, comprend deux duos avec Tove Lo et Chainsaw ainsi que des collaborations avec Ty Dolla $ign et Big Sean.

Demi Lovato Etats-Unis

Vendredi 19 mai Actrice et chanteuse à succès, Demi Lovato est la parfaite illustration de l’artiste aux talents multiples. Ultra précoce, Demi n’a que 4 ans lorsqu’elle participe à ses premiers concours de chant et 14 ans lorsqu’elle fait une apparition remarquée dans la série Prison Break, puis avec son amie Selena Gomez dans un téléfilm à succès. Parallèlement à sa carrière à l’écran, qui la voit tourner dans Grey’s Anatomy, Demi débute dans la musique sur des chapeaux de roues en enregistrant dès 2008 plusieurs albums qui se classent en tête des charts : Here We Go Again, Unbroken ou encore Confident, qui comprennent des productions de Toby Gad, Timbaland, Missy Elliott et Max Martin.

Rod Stewart Royaume-Uni

Samedi 20 mai Ayant célébré le 50e anniversaire de sa carrière, Rod Stewart, deux fois célébré au Rock and Roll Hall of Fame, est aujourd’hui l’une plus grandes références de la musique moderne. Celui que James Brown considérait comme « la plus belle voix blanche de la soul », a posé sa voix sur plus de 200 millions d’albums vendus à travers le monde. Sorti récemment, son dernier et vingtneuvième opus, Another Country, a une fois encore positionné Rod Stewart aux sommets des classements, après son précédent album Time, enregistré en 2013 et qui a culminé en tête des charts en Grande-Bretagne.

Scène Orientale

Espace Nahda Aucune scène n’illustre mieux la passion de Mawazine pour la musique arabe. Entièrement dédiée aux artistes de la région, l’Espace Nahda accueille les plus grandes voix orien- tales et permet de rassembler à chaque concert plusieurs dizaines de milliers de personnes. Dans un cadre magique et confortable, la scène offre aux festivaliers une occasion unique de découvrir le meilleur du répertoire moderne et classique de la région

Sami Yusuf Royaume-Uni

Vendredi 12 mai Né à Téhéran, Sami Yusuf est auteur, compositeur, interprète et poète britannique. Proclamé britannique musulman le plus populaire au monde, sa musique comporte principalement des chansons en relation avec l’islam et le fait d’être un musulman dans le monde d’aujourd’hui. Il déclare donner le vrai message de l’amour, la tolérance et la miséricorde de l’islam à travers sa musique. Dans son album Barakah, sorti en 2016, Sami Yusuf revendique le maintien de l’authenticité des arts et du patrimoine traditionnels. Avec plus de 8 albums à son actif et 34 million d’exemplaires vendus, Sami Yusuf a révolutionné les “anasheeds” en donnant naissance à un nouveau genre de musique. Sami Yusuf est aussi connu pour ses actions caritatives. L’Organisation des Nations Unies l’a nommé ambassadeur mondial contre la faim.

Majid Al Mohandis Irak

Samedi 13 mai Le chanteur et compositeur Irakien Majid Al Mohandis est présent sur la scène musicale depuis les années 90. L’artiste a troqué son diplôme d’ingénieur aéronautique pour une carrière artistique. Il signe en 1991 avec une maison de production en Jordanie pour le titre Mochkila et enregistre 4 albums avant de rejoindre le label Rotana. Son 1er album en tant qu’artiste Rotana est intitulé Wa7echni Mout. En 2005, Majid Al Mohandis reçoit le prix de meilleur chanteur arabe. S’en suivent des albums à succès : Injanait, Anssi et Odkorini. Ce qui place le chanteur au sommet des chartes et consolide sa réputation de “Moutrib Al Ochaq” (le chanteur des passionnés) dans le monde arabe.

Nawal El Zoghbi Liban

Dimanche 14 mai Diva des années 90, la libanaise Nawal El Zoghbi a sorti plus de 14 albums depuis le début de sa carrière en 1988. C’est dans l’émission Studio El Fan qu’elle s’est lancée avant de produire son premier opus Wehiaty Endak. Le deuxième, Aizah el Rad, marque sa présence sur la scène et la prépare pour le grand succès avec le titre Walla bihemini. En 1995, un célèbre imprésario libanais réunit Nawal avec le chanteur Wael Kfoury. Ils font ensemble trois chansons dont la plus populaire est Min habibi ana. Celle-ci reçoit un accueil immense dans le monde arabe. Puis, en 1997, Nawal sort l’album, Habeit ya leil, avec un vidéoclip avant-gardiste. Ce qui lui a permis d’asseoir définitivement sa popularité, du Maghreb jusqu’au golfe Persique.

Mohamed al Salem Irak

Lundi 15 mai Né à Bagdad, Al Salem est entré dans le monde de la musique après avoir servi dans l’armée irakienne pendant une courte période. Il a démarré sa carrière artistique en 2006 et a rencontré le succès en 2011, grâce à son titre à succès Qalb Qalb, mais aussi Ahwak ana et Akhbar al hwy. Ces chansons l’ont rendu l’artiste qui a atteint le plus de recherches sur Google en Arabie Saoudite. En 2014, El Salem a produit de nombreux titres devenues des hits sur YouTube, tels que Mazah Masriyah, et Rabeetah. En 2016, il lance les titres Naam Enta et Zak men Zak.

Hussein El Deek Syrie

Lundi 15 mai Né en 1984 en Syrie, Hussein El Deek est un chanteur populaire issu d’une grande famille d’artistes. Il a démarré sa carrière artistique en 2000 avec le titre Nater Bent Al Madrasa (fille de l’école). Il a collaboré avec le maestro Talal Da’our pour faire de la chanson Petit monde un grand succès. En 2013, l’artiste a présenté le titre Ghir ma bakhtar (ce que je choisis), en collaboration avec le parolier Riad Al Ali et le compositeur Talal Da’our. Hussein Al Deek est considéré aujourd’hui comme un des artistes syriens les plus populaires dans le monde arabe, avec à son actifs plus de 25 chansons et 10 vidéos clip.

Fares Karam Liban

Mardi 16 mai Né en 1973 à Jezzine (Liban), Fares Karam est un chanteur populaire de variétés et de dabkeh libanais. Il se fait remarquer en 1996 à la télévision libanaise grâce à l’émission Studio El Fan. Depuis, il a enregistré huit albums et se produit dans de prestigieux évènements tels que le Fifteenth Faces Concert en 2005, le festival de Carthage en 2009, ou le festival Mawazine en 2011, sans oublier des tournées aux EtatsUnis, au Canada, en Australie et en Amérique du Sud. Dans sa musique, Fares Karam mélange le dabkeh avec des rythmes libanais revisités. Ses succès Shefta, El- Tanoura, Reitani ou encore Neswanji ont beaucoup contribué à propager ce style musicale populaire libanais.

Najwa Karam Liban

Mercredi 17 mai

Surnommée “Le Soleil de la chanson arabe”, la chanteuse libanaise Najwa Karam est une des artistes les plus populaires au Moyen-Orient. Elle a vendu plus de 60 millions de disques dans le monde, chacun de ses albums devenant un best-seller. Najwa Karam a enregistré son premier opus en 1986. Perfectionniste, elle suit une formation à l’école de musique de Beyrouth et se lance en 1989 sur la scène arabe, avec des titres comme Ya Hbayeb, Ma Bismahlak, Naghmet el Hob et Hazzi Helou. En 1994, Najwa Karam signe un contrat avec le label Rotana. Depuis, la jeune femme a raflé un grand nombre de titres et de récompenses.

Tamer Hosny Egypte

Jeudi 18 mai Chanteur, acteur, compositeur et réalisateur. Le “prince de la chanson pour jeunes” Tamer Hosny s’est lancé dans la musique dès son adolescence. Il sort son 1er album en 2001 et fait ses premiers pas dans le cinéma en 2003 avec Halet hob. En 2004, son titre Hobb se vend à 700 000 exemplaires. En 2007, Tamer lance un 3ème opus et alterne avec les films Omar & Salma 1 et 2 et Captin Hima. Tamer a plus de 16 albums à son actif. Il a aussi reçu de nombreuses distinctions et awards. Côté collaboration, Tamer a participé à la chanson Boukra produite par Quincy Jones et RedOne. Il a aussi collaboré avec des artistes internationaux, notamment Pitbull, Akon, Snoop Dogg et Shaggy,

Asmae Lamnawar Maroc

Vendredi 19 mai Née à Casablanca, Asmae Lamnawar entre en scène en 1995. Elle chante dans une production de la télé nationale intitulée Angham. Asmae Lamnawar multiplie les activités et prête sa voix à diverses musiques de films marocains. C’est en Egypte que le talent de Asmae se fait le plus remarquer. L’Opéra du Caire lui ouvre ses portes en 2002. Elle sort ensuite son premier album Wanari. En 2004, elle enregistre le duo Ashko Ayaman avec le chanteur irakien Kadem Al Saher. Asmae signe ensuite avec le label Rotana et sort en 2008 l’album Men hena le bokra (D’ici à demain). Le 3e opus est lancé en 2009, l’artiste enchaîne avec deux duos : Kadem Al Saher pour Al Mahkama (le tribunal) et Rashed Al Majid pour Khayna. Son quatrième opus est sorti en 2010.

Hatim Ammor Maroc

Vendredi 19 mai

Né en 1981, Hatim Ammor s’est fait remarqué grâce à sa victoire de la 5e édition de Studio 2M. Il enregistre son premier titre Wala Marra, en collaboration avec le musicien libanais Marouane Khoury. Son premier album Gouli rencontre un franc succès. En 2007, Hatim signe un contrat avec une société de production égyptienne Alam Al Fan pour lancer son deuxième opus Chabba. En parallèle, il fait ses premiers pas en tant que comédien, d’abord en Egypte, ensuite dans la série télévisée marocaine Bent Bladi, en 2009. Hatim intérprete aussi le générique de la même série. Suite à cela, plusieurs chansons ont été ajoutées à son répertoire : Daba Daba, Mgharba, Nadani Houdnek, Yemchi Hal, Sahratna Maghribia, Fbali et un album en cours de préparation.

Georges Wassouf Syrie

Samedi 20 mai Icône de la chanson arabe, Georges Wassouf a commencé sa carrière à l’âge de 6 ans dans les fêtes de mariage où il chantait les chansons classiques de Oum Kalthoum et Warda. À 12 ans, il est repéré par le producteur George Khoury qui le fait connaître au public. En 1980, il participe à l’émission Studio El Fan et compose ensuite l’album Soltan El Hawa, pour atteindre ainsi un succès sans précédent, ce qui lui vaudra le surnom de “Sultan Attarab”. À 55 ans, et avec plus de 30 albums à son actif, Georges Wassouf est l’un des chanteurs les plus prolifiques du monde arabe.

Scène Africaine

SCÈNE BOUREGREG Edifiée sur une esplanade dallée qui offre une vue imprenable sur la Kasbah des Oudayas, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, la scène du Bouregreg tire son nom du fleuve éponyme qui s’étire majestueusement le long du site. C’est ici, en plein cœur de Rabat, que se donnent rendez vous à chaque édition les amateurs de la musique africaine pour vibrer aux rythmes des plus belles sonorités.

Panache Culture Belgique/Maroc

Vendredi 12 mai Panache Culture est un savant mix de plusieurs styles musicaux, du reggae pur jus ouvert sur des influences orientales et des sonorités nord-africaines. À travers ses compositions, le groupe aborde les thèmes de la vie quotidienne avec une énergie positive et des envies de révolte pour nous faire voyager à travers un monde musical surprenant et innovant. Une nouvelle dimension du triptyque roots-rock-reggae née d’une combinaison aux sources 100% métissées !

MHD Guinée/Sénégal/France

Samedi 13 mai

MHD, contraction de Mohamed, est un rappeur français d’origine guinéenne et sénégalaise. Cet ancien membre du collectif parisien « 19 Réseaux » s’essaie très jeune au rap et en particulier au genre trap, avant de démarrer en 2016 un projet en solitaire. Il réalise un premier album dont sont extraits les déclinaisons du single à succès Afro Trap, un hybride de rap et de dance inspiré par les artistes du Nigeria Davido et P-Square.

Amadou et Mariam Mali

Dimanche 14 mai Longtemps surnommés « Le couple aveugle du Mali », Amadou et Mariam promènent leurs notes chaleureuses depuis près de trente ans. Après un long début de carrière en Afrique, le duo s’est imposé sur la scène internationale en deux temps, d’abord avec la chanson Mon amour, Ma chérie en 1998, puis en 2004 avec l’album Dimanche à Bamako, produit par Manu Chao. Suivi de deux autres albums, l’aventure et le succès continuent pour ce duo qui prône toujours les valeurs chères aux citoyens du monde : la solidarité, l’amour et la tolérance.

Bonga Angola

Lundi 15 mai Figure de proue de la musique angolaise, Bonga tutoie les étoiles et a donné tout son sens à la notion, aussi plurielle soit-elle, d’Africanité. De Luanda à Rotterdam, de Paris à Lisbonne, et partout ailleurs, Bonga appartient à une caste de chanteurs africains ayant sublimés leurs racines. Immédiatement identifiable, grâce à une voix râpeuse et puissante, il saisit l’auditeur d’un bout à l’autre de chacun de ses albums. Depuis son premier album, Angola 74, où l’on retrouve une version légendaire de Sodade que popularisera Cesaria Evora près de vingt ans plus tard, jusqu’à son dernier, Recados de Fora, sorti en 2016.

Ibibio Sound Machine

Baloji

Nigeria/Grande-Bretagne

Congo/Belgique

Mardi 16 mai

Ibibio Sound Machine est un collectif afro-londonien qui fait chauffer les bacs avec des cocktails fusionnels mixant avec adresse le highlife et l’électro, le postpunk et le disco. Découvert il y a trois ans, le groupe impressionne depuis par ses tubes ravageurs, un funk futuriste gonflé aux synthés et emmené par la voix puissante de l’Anglo-nigériane Eno Williams. En témoigne The Pot Is On Fire, premier tube groovy du dernier album Uyai, qui mêle avec beaucoup de punch synthés, nappes et percussions, brouillant les repères et donnant à la disco mutante d’Ibibio Sound Machine des allures de voyage dans l’espace et le temps.

Mercredi 17 mai Rappeur engagé autant que dandy, Baloji cultive un style métissé et multiplie, par ses nombreuses collaborations avec les créatifs les plus en vue. Poète, compositeur-parolier, scénariste, comédien, interprète, vidéaste et styliste, ce jeune homme aux multiples talents, né au Congo et parti en Belgique à l’âge de quatre ans, a sorti deux albums très remarqués en 2008 (Impala) et 2011 (Kinshasa Succursale). Son style ? Un carrefour d’influences entre les musiques traditionnelles et afro-américaines (soul, funk, jazz), découvertes à travers la culture du sampling et de l’électronique.

Pat Thomas & Kwashibu Area Band Ghana

Jeudi 18 mai Avec sa voix unique, souple et onctueuse et ses chants tirés des dialectes fanti et ashanti twi, Pat Thomas est sans aucun doute l’une des plus grandes voix du Ghana. Né en 1951, le chanteur a collaboré à de multiples reprises avec Ebo Taylor. Aujourd’hui, cette légende du highlife se produit avec les jeunes musiciens à l’énergie communicative du groupe Kwashibu, entre guitares funky, cuivres incisifs et chants très roots. La formation d’Afrobeat la plus intéressante du moment !

Calypso Rose

Alpha Blondy

Trinité et Tobago

Côte d’Ivoire

Vendredi 19 mai Une musique de carnaval qui rappelle les plages des Antilles et les couleurs de Tobago... Tel est l’essence du Calypso dont McCartha Linda Sandy Lewis, alias Calypso Rose, est devenue l’emblème depuis les années 70. Cumulant les récompenses et les collaborations (tout récemment avec Manu Chao), la grande dame parcourt le monde depuis plus de quarante ans, brillant par son énergie et une voix de velours qui lui valent le titre incontesté de reine du Calypso.

Samedi 20 mai La signature Alpha Blondy est reconnaissable entre toutes : du reggae à la sauce africaine chanté en français, en anglais et en dialectes locaux, des textes engagés et significatifs prônant liberté, unité et amour… Depuis ses débuts dans les années 80 avec le hit panafricain Brigadier Sabari, le chanteur ivoirien n’a eu de cesse de livrer à ses fans des albums coups de poing, comme le disque culte Jérusalem, et des compositions personnelles qui racontent l’Afrique et le monde à travers le regard d’un homme engagé et libre.

Scène Marocaine

SCÈNE DE Salé Construite sur la plage, cette scène se situe de l’autre côté du Bouregreg. Elle est conçue pour accueillir les grands noms de la chanson natio- nale. Le public y aura rendez-vous avec les valeurs sûrs du patrimoine musical national qu’il pourra découvrir ou redécouvrir sur scène avec le même bonheur. Pendant 9 jours, les plus grands talents du Royaume offriront au public une musique à la croisée des chemins, entre gnaoua, châabi, rock, reggae, fusion, amazigh, rap et hip hop.

Fatima Zohra Laâroussi Maroc

Vendredi 12 mai Chanteuse, comédienne et star de la publicité, Fatima Zahra Laâroussi ou « Zahrat Attarab », interprète depuis son plus jeune âge les œuvres des plus grands artistes arabes et occidentaux, mais aussi les musiques andalouses plus traditionnelles. Avec plus de cinq albums à son actif, Fatima Zahra Laâroussi est aujourd’hui une des artistes les plus importantes de la scène artistique marocaine. Elle a brillamment représenté le Maroc dans plusieurs pays arabes et européens. Un parcours qui lui a valu plusieurs distinctions et hommages.

Latifa Raafat

Abderrahim Souiri

Maroc

Maroc

Née en 1965 à Kenitra, la diva marocaine Latifa Raafat s’est fait connaître au début des années 80. C’est en 1982 qu’elle enregistre sa première chanson Mawal Al Hob. En 1985, elle remporte le prix de la chanson marocaine avec le grand titre Khouyi. Figure emblématique de la chanson marocaine, Latifa Raafat dispose d’une des plus belles discographies avec des titres comme Maghyara, Donia, Al Hamdo Li Llah, Ya Hli Ya Aachrani ou encore Ana fi Arek Ya Yama. Grâce à ses chansons, les pays arabes ont découvert et apprécié le dialecte marocain.

De son vrai nom Abderrahim Aït Chelleh, Souiri, spécialiste des sonorités melhoun et madih, est considéré comme l’un des meilleurs interprètes de Chems El Achiya, La ilaha illa lah, Amoulati a lalla ou encore le grand classique Ana mani fiach. Réputé pour sa maîtrise de la musique araboandalouse, Souiri modernise et rend populaire ce genre musical. Chanteur polyvalent, il s’est produit dans les salles les plus prestigieuses comme l’Opéra Garnier à Paris, l’Opéra du Caire, l’Université de Georgetown à Washington ou l’Université Harvard à Boston.

Vendredi 12 mai

Vendredi 12 mai

Tahour Maroc

Vendredi 12 mai Né à Marrakech, Tahour est un des chanteurs marocains les plus populaires de la musique chaabi. Il a fait ses études dans la ville ocre, puis a poursuivi ses études musicales à l’institut national de musique de Marrakech. Cette formation lui a permis de côtoyer des maîtres de la musique populaire marocaine avec qui il a collaboré pour plusieurs évènements et concerts. Tahour a obtenu une renommée certaine au Maroc, mais aussi dans d’autres pays européens. Ses concerts et soirées ont fait l’objet de plus de 15 albums.

Orchestre Regragui Maroc

Vendredi 12 mai Né à Casablanca, Mustapha Regragui est pianiste, violoniste et professeur de musique et de composition musicale au conservatoir de la Garde Royale. Il enseigne également au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse à Rabat, il est aussi président du jury pour les concours publiques du Ministère de la Culture. Regragui accompagne avec son orchestre plusieurs grands noms de la musique marocaine, au Maroc et à l’étranger. Il se produit également dans différentes émissions des chaînes nationales.

Rabah Mariwari Maroc

Samedi 13 mai Né en 1982 à nador, Rabah Mariwari est un chanteur populaire de variétés et de reggada. Il s’est fait remarquer en 1996 à la télé nationale dans à l’émission Studio El Fan. Depuis, il a enregistré huit albums et se produit dans de prestigieux évènements tels que le Fifteenth Faces Concert en 2005, le festival de paris en 2009, ou le festival al hoceiam en 2011, sans oublier des tournées aux espagne , Rabah revisite la reggada avec différents sonorités marocaines. Les titres El- Tanoura, ou encore Rachida, ont beaucoup contribué à populariser sa touche musicale.

Fatima Tabaamrant

Mustapha Oumghil

Maroc

Maroc

Véritable école de la chanson amazighe et avec plus de 160 poèmes à son actif, la Raïssa Fatima Tabaamrant a su briser les tabous pour défendre l’identité amazighe. La Raïssa Tabaamrant est née à Id Salm, une tribu d’Idauchqra à Ifrane. Alors qu’elle travaille la terre dans sa campagne natale, Fatima Tabaamrant s’éprend de la parole versifiée et chantée, ainsi que des danses collectives villageoises. Elle se forme ensuite auprès de grands maîtres, tels que Raïs Moulay Mohamed Belfqih. Ce dernier l’aide à produire son premier album, en 1985.

Mustafa Oumghil est un chanteur amazigh natif des hautes montagnes de l’Atlas. Il est originaire de la même région que le défunt chanteur Rouicha. Présent dans la scène musicale marocaine depuis plus de vingt ans, Oumguil anime plusieurs concerts et participe à des festivals au Maroc et à l’étranger. Mustapha Oumghil sort plusieurs albums et singles applaudis par le public dont Wa zin awa, Zmani ghedar, Lkha oubridench, Ida Zman, Nhmed sidi rebbi et Asawasir. Oumghil est considéré aujourd’hui comme un des magnats de la chanson amazighe.

Samedi 13 mai

Samedi 13 mai

Cheba Maria Maroc

Dimanche 14 mai Cheba Maria est une chanteuse de Raï originaire de Casablanca installée à Toulouse. Elle s’est rapidement fait une place dans le milieu artistique. Cheba Maria produit de nombreux titres à succès et collabore aux côtés de plusieurs artistes de raï. Son duo avec Cheb Rachid Enta ould bladi se vendra à plusieurs milliers d’exemplaires dans différents pays. En 2003, elle participe à l’album Rain’b Fever en duo avec Mohamed Lamine et Rohff, l’opus est vendu à plus de 250.000 exemplaires, pour ainsi recevoir de Sony Music son premier Disque d’or.

Hamid Bouchnak Maroc

Dimanche 14 mai Né à Oujda, Hamid Bouchnak est issu d’une famille d’artistes. Son père, Benyounès est un musicien réputé dans le milieu de la musique arabo-andalouse. Considéré aujourd’hui comme un des grands artistes marocains, Hamid Bouchnak est doué et pour le chant et la composition. Il était un des piliers du groupe qu’il formait avec ses 4 frères Bouchnak. Pendant presque 10 ans, les Frères Bouchnak ont enchaîné les succès avant de se séparer en 1992. Hamid se lance ainsi en solo pour lancer plus de 11 albums à succès. Une carrière riche de sonorités marocaines ouvertes aux musiques du monde.

Cheb Kader Maroc

Dimanche 14 mai D’origine marocaine, Kouider Morabet, dit Cheb Kader, est né en Algérie en 1967 et fait parti des artistes qui ont popularisé le raï en France. Aidé par son père (flûtiste), Kader prend des cours de solfège et joue à la guitare. Installé à Paris, il fait la rencontre du producteur Michel Levy en 1985. Son premier disque éponyme est lancé en 1988. Le chanteur démarre une tournée mondiale et sort son deuxième opus Génération Rai trois ans après. En 2011, Cheb Kader lance son album Majiti et marque son retour après huit ans d’absence.

Mehdi Nassouli Maroc

Lundi 15 mai Musicien surdoué, Mehdi Nassouli est considéré comme la relève de la tradition gnaouie au Maroc. Il porte fièrement ses racines amazighes, gnaouies, arabes et africaines. Né à Taroudant, Mehdi passe par l’école de la « Deqqa », art folklorique roudanais puis se forme auprès des plus grands Maâlems gnaoua. Par ailleurs, il développe et tourne avec son projet Hommage à Taroudant au Maroc et à l’étranger. Mehdi sillonne aussi les continents en collaborant avec de grands noms tels que Justin Adams, Nneka, Andy Emler, Sami Waro ou encore Alpha Blondy. En 2016, Mehdi Nassouli a signé l’album Taziri, en featuring avec le célèbre Titi Robin.

Mustapha Bakbou Maroc

Lundi 15 mai Né à Marrakech, Mustapha Bakbou a grandi dans une zaouia gnaoui où son père, le maâlem El Ayachi Bakbou, l’a initié à l’art de la tagnaouite. Mustapha Bakbou a fait partie du groupe Jil Jilala et a ainsi participé au mouvement musical folk des années 70. Il a prouvé dans de nombreux festivals son talent toujours renouvelé et sa volonté de faire connaître l’art des gnaoua, dans sa dimension la plus traditionnelle ainsi que dans sa capacité à fusionner avec tous les genres musicaux. Maâlem Mustapha Bakbou s’est produit sur de nombreuses scènes, en Amérique, en Chine et en Europe.

Hamid El Kasri Maroc

Lundi 15 mai Né à Ksar El Kébir, Hamid El Kasri est connu pour son timbre de voix exceptionnel et un charisme rare. Cette même voix fait de lui l’un des maâlems les plus appréciés et les plus sollicités. Il est formé dès l’âge de 7 ans par les maâlems Alouane et Abdelouahed Stitou. Très sollicité au Maroc et à l’étranger, Hamid El Kasri se produit régulièrement avec des artistes américains et européens. Son talent lui permet de concilier les rythmes Gnaoua du Nord et du Sud du Maroc.

Hamid Serghini Maroc

Mardi 16 mai Originaire de Kalâat Sraghna, Hamid Serghini est un chanteur populaire et humoriste. Il collecte les morceaux les plus célèbres du châabi et les revisite à sa manière. En chantant en amazigh et en darija, il est aujourd’hui un incontournable de la nouvelle scène chaâbi au niveau national et international.

Five Stars Maroc

Mardi 16 mai Groupe de musique populaire marocaine, la formation Five Stars a été créée en 1997 par cinq musiciens : Youssef Louzini au chant, Tarek Berredad au chant et à la guitare, Mohamed Elguennaoui à la batterie, Younes Elguennaoui aux percussions et Mohamed Ettoumi au violon. Depuis 2003, le groupe a sorti plus de neuf albums dont Wach SemakLah, AchTssalouni, Ta RahLil et ZidAlfayne 3la Alfayne. Connu pour leurs nombreux passages dans les soirées télévisées, la musique châabi du groupe connaît un grand succès auprès du public marocain.

Daoudia Maroc

Mardi 16 mai Daoudia est l’une des plus grandes stars du chaâbi marocain et parmi les rares femmes à chanter l’Aïta. Avec son violon, Daoudia enchaîne les succès et son nom a dépassé les frontières. Son répertoire riche de plusieurs années de carrière, Daoudia impressionne sur scène, avec des paroles vraies et des rythmes entrainants. L’artiste a lancé récemment plusieurs titres qui ont créé le buzz tels que 3tini Saki ou encore Rendez-vous, sa toute dernière collaboration avec Dj Van.

Batoul EL Merouani

Rachida Talal

Maroc

Maroc

Batoul EL Merouani représente les airs mélodieux venus tout droit du Sud. Cette native de Laâyoune a révolutionné le chant hassani interprété jadis exclusivement par des hommes. Encouragée par un père artiste connu dans le Sud du Maroc, Batoul a insufflé une nouvelle dynamique à cet art pour le faire connaître dans toutes les régions du Royaume. Elle a modernisé un répertoire ancien sans pour autant le dénaturer, ce qui lui a valu une reconnaissance de la part des plus grandes manifestations artistiques marocaines.

Rachida Talal est une chanteuse du Sud du Maroc et est la première artiste à avoir brisé l’interdiction des femmes à chanter dans cette région. Rachida a remporté de nombreux prix nationaux et arabes. Elle s’est produite sur des scènes prestigieuses telles que le Cosmopolite en Norvège, le Capitole en France ou le Palais des Nations en Suisse. Ambassadrice de l’espoir chez les marocains du monde, cette artiste chante le Maroc, l’amour, la paix et contribue pleinement au rayonnement du chant hassani.

Mercredi 17 mai

Mercredi 17 mai

Saida Charaf

Orchestre Cherkani

Maroc

Maroc

Le talent et la voix de cette diva saharaoui ne laissent personne indifférent. Originaire de Laâyoune, Saida Charaf a démarré sa carrière en tant que journaliste pour la télé espagnole. Elle se fait connaître ensuite grâce à l’émission Assahrato Lakoum (2M). Saida enchaine depuis les festivals et les événements au Maroc, en Lybie, en Jordanie et en Egypte. Elle a partagé la scène avec des artistes de renommée mondiale tels que Jean-Michel Jarre. Saida excelle dans le répertoire saharaoui, mais aussi dans la chanson amazighe et la musique traditionnelle et populaire marocaine.

L’Orchestre Cherkani se produit sous la direction du violoniste hors pair, Ahmed Cherkani. Professeur de chant, ténor, arrangeur et compositeur, Ahmed Cherkani a à son actif une longue formation artistique, enrichie de diverses collaborations avec de grands chanteurs marocains. Sa qualité de chercheur lui permet de maîtriser différents styles musicaux marocains. En 2015, Cherkani a composé un album de musique instrumentale pour une véritable invitation au voyage.

Mercredi 17 mai

Mercredi 17 mai

Masta Flow Maroc

Jeudi 18 mai Masta Flow (Mohamed El Malki) est un rappeur casablancais à la rime redoutable et au flow tranchant. Enfant de Hay Mohammadi, il a découvert le théâtre et la musique au sein d’une association de son quartier. Le hip hop l’attire et il forme son premier groupe qui remporte le prix du meilleur groupe hip hop au Tremplin des Jeunes Musiciens (2002). Un an plus tard, Casa Crew est formé, un groupe avec lequel il écrira son succès Men zanqa l zanqa (2004). Après des années de concerts et 2 albums au compteur, Masta Flow se lance en solo. Il fait de nombreux featurings et lance plusieurs titres à succès.

Don Bigg Maroc

Jeudi 18 mai Né à Casablanca, Don Bigg (Taoufik Hazeb) est considéré comme un des pionniers du rap marocain, pour son style franc et ses chansons très proches des préoccupations de la jeunesse marocaine. À l’âge de 20 ans, Bigg décide de mettre ses études de juriste en stand by et se consacre à sa passion. Il se lance avec le groupe Mafia C avant de se mettre en solo pour son 1er album à succès phénoménal : Mgharba ‘tal Mout. Le 2e album sort en 2009, BYAD ou K7AL, avec des featurings et collaborations internationales. Don Bigg se produit en parallèle dans divers festivals, fait le tour du Maroc et exporte le rap marocain en Europe et au Moyen-Orient.

La Fouine Maroc

Jeudi 18 mai Laouni, alias La Fouine, est un rappeur francomarocain né en 1981 à Trappes. Attiré par la musique plus que les études, il arrête ces dernières à l’âge de 14 ans. En 2003, il signe chez Sony. Il est aussi employé comme médiateur des quartiers sensibles de Trappes. La Fouine sort son 1er album Bourré au son en 2004 et un 2ème ; Aller-retour, trois ans plus tard. Le succès arrive en 2009 avec l’opus Mes repères, consacré double disque d’Or. La Fouine sort aussi régulièrement des mixtapes : Planète Trappes 1 et 2, Capitale du Crime 1 et 2 où il multiplie collaborations et découvertes d’artistes, à travers son label Banlieue Sale.

Ribab Fusion Maroc

Vendredi 19 mai Créé à Agadir en 2008, Ribab Fusion est né du rêve de mettre en avant l’instrument du Ribab sur la scène musicale marocaine, tout en le portant au-delà des frontières pour diffuser la musique Amazighe. Ribab fusion est un hommage à la tendresse, un voyage mythique aux racines intarissables de la culture amazighe, un hymne composé de chants traditionnels du Souss et ses musiques villageoises. Ribab Fusion a élaboré une identité musicale originale, tout en installant un état d’esprit et un style résolument moderne, ouvert sur les musiques du monde.

Farid Ghannam Maroc

Vendredi 19 mai Né à Agadir, Farid Ghannam a grandi dans une ambiance artistique, sa mère est pianiste et son père est batteur. Devenu musicien confirmé dans le genre Gnaoui, il affectionne le Gembri avant de s’intéresser à un autre instrument à cordes : la basse. Il joue avec plusieurs groupes marocains de fusion, notamment Mayara Band. En 2012, la carrière de Farid Ghannam prend un nouveau tournant avec sa participation à la première édition libanaise de The Voice. Il évolue dans l’équipe de Sherine Abdelwahab. Celui qui sera surnommé Faraoula arrive jusqu’en finale et atteint des millions de vues sur Youtube.

Issam Kamal Maroc

Vendredi 19 mai Chanteur, auteur et compositeur né en 1983 à Azilal, Issam Kamal est connu pour être exleader du groupe Mazagan. Issam a présenté dans le passé des succès tels que Dounia, Fabor, Zina, A Labess, Dada hyani, Groovawahia, Ayli Ayli, ce dernier en duo avec le groupe danois Outlandish, et Dima Labess en collaboration avec RedOne et Khaled. Issam porte un grand intérêt à la modernisation de la musique populaire et de la culture marocaine. Il est souvent invité par des médias, associations, écoles et universités pour inciter les jeunes à se réapproprier leur culture et à travailler sur son développement.

Mustapha Bourgogne Maroc

Samedi 20 mai Né à Casablanca et de son vrai nom Mustapha Smairkandi, le chanteur Mustapha Bourgogne débute sa carrière en 1980. À cette époque, il est membre de la formation Noujoum Bourgogne. En 1990, il enchaîne pour une carrière solo. Chanteur et auteurcompositeur, Mustapha écrit ses propres textes et joue au violon. Mustapha Bourgogne est aujourd’hui un des artistes marocains les plus populaires.

Moughit

Daoudi

Maroc

Maroc

Moughit, de son vrai nom Abdelmoughit Saaydi, est né à l’ancienne Médina de Casablanca. Moughit est une star du Chaabi marocain et un expert en Ayta Mersaouiya. Ancien employé de banque, il a troqué son boulot en agence en 1978 pour une carrière musicale à succès. Depuis, Moughit anime concerts, soirées et grands mariages, au Maroc et à l’étranger. À côté du chant, Abdelmoughit est aussi doué en taneghaft, un métier normalement réservé aux femmes, une passion pour lui qu’il exerce depuis les années 80.

Né à Casablanca, Daoudi est un chanteur compositeur très tôt entré dans l’univers de la musique populaire / traditionnelle marocaine. Il apprend à jouer plusieurs instruments et maîtrise le violon. Le premier album de Daoudi : Ayta Daoudia le lance pour une grande carrière artistique. Le public lui réserve un accueil chaleureux et les medias reconnaissent son statut de grand artiste. Ayant produit à ce jour plus de 100 albums, avec une multitude de concerts au Maroc et à l’étranger, Daoudi est un digne représentant de la chanson marocaine populaire, acclamé par les foules.

Samedi 20 mai

Samedi 20 mai

SCENE DECOUVERTE

THÉATRE NATIONAL MOHAMMED V Rarement un lieu aura accueilli autant de concerts mythiques. Symbole de la vie culturelle à Rabat, le Théâtre National Mohammed V a été le témoin de moments uniques dans l’histoire de Mawazine. Son décor unique, son atmosphère intimiste et la beauté des sons qui s’en dégagent ont fait de cette scène un des endroits préférés des stars marocaines et des célébrités inter- nationales de passage dans la capitale.

Charles Aznavour Arménie/France

Vendredi 12 mai & Mardi 16 mai Charles Aznavour est la légende vivante de la chanson française. Il a marqué les esprits avec ses grands succès, génération après génération. Nommé “Entertainer of the Century” par CNN en 1988, Charles Aznavour mène une carrière unique qui s’échelonne sur 70 ans. Plus de 100 millions de disques vendus, 1 200 chansons, 80 films, 294 albums, des centaines de disques d’or, de platine et de diamant, et des milliers de concerts dans 94 pays à travers le monde. Charles Aznavour a joué et enregistré en sept langues et ses chansons ont été reprises par de nombreux artistes. Aznavour a célébré son 92e anniversaire le 22 mai 2016.

Badr Rami Syrie

Samedi 13 mai Né à Casablanca, Badr Rami est un artiste d’origine syrienne. Son père, le célèbre violoniste Mohamed Rami Zeitouni, est originaire d’Alep, ville dont les habitants ont développé une passion unique pour l’art du Tarab. Disciple de la grande école de Sabah Fakhri, une figure de proue de la chanson arabe et du Tarab en particulier, Badr est une étoile montante des Mouwachahates (poèmes à forme fixe) et des Koudouds Halabiya (chants d’Alep). Il s’attache depuis des années à la conservation et à l’interprétation des chansons les plus représentatives de patrimoine arabe, d’une manière singulière et inédite.

Elefhteria Arvanitaki Grèce

Dimanche 14 mai Véritable icône de la scène musicale grecque, Eleftheria Arvanitaki, née au Pirée, a débuté sa carrière dans les année 1980 en interprétant le grand patrimoine des chants icariotes avec le groupe Opisthodromiki Kompania, avec qui elle a débuté sa carrière. Rapidement, sa voix au timbre délicat, à la fois sensuel et léger, son expressivité tendre et profonde, sa douceur et sa finesse en font une référence de la poésie et du chant helléniques, qu’elle mêle aux influences du jazz et de la variété. En août 2004, elle a participé à la cérémonie de clôture des Jeux olympiques d’Athènes. Eleftheria a travaillé avec de grands artistes, tels que Javier Limón et Buika, Cesaria Evora et Dulce Pontes ou encore Philip Glass.

Anoushka Shankar Inde

Lundi 15 mai

Le nom Shankar est synonyme de musique classique indienne et de sitar. Comme son légendaire père Ravi Shankar l’a fait, Anoushka Shankar continue de repousser les limites de son instrument, non seulement dans sa forme traditionnelle classique indienne, mais aussi en brisant les limites et en travaillant avec de nouveaux sons et formes artistiques. Cela a valu à Anoushka pas moins de cinq nominations aux Grammy Awards ®. Après le succès de son album, Traces of You (2013), Anoushka Shankar revient avec un répertoire novateur et de pointe traitant des thèmes du mouvement, de l’asile, des réfugiés ; un sujet qui a profondément inspiré le processus créatif au cours de la phase de composition de la musique de « Land of Gold ». Anoushka Shankar – sitar Manu Delago – hang & electronic drums Sanjeev Shankar – shehnai Tom Farmer – double bass & keyboards

Susana Baca Pérou

Mercredi 17 mai En naissant près de Lima, dans le quartier noir de Chorillos, Susana Baca s’est retrouvée dès son plus jeune âge au carrefour de plusieurs cultures : celles des Andes, de l’Afrique et de l’Espagne. A la croisée des influences, cette situation a irrémédiablement influencé sa musique qui mêle guitare espagnole, rythmes africains et instruments andins. Reconnue dans son pays et dans le monde entier, Susana Baca chante et témoigne depuis près de 40 ans de l’importance de la culture populaire des peuples noirs en Amérique du Sud. En 2011, son engagement lui a permis de devenir ministre de la Culture du Pérou.

Lotfi Bouchnak Tunisie

Jeudi 18 mai Né à Tunis, Lotfi Bouchnak est un chanteur et compositeur tunisien. Dès son jeune âge, il s’intéresse à la musique et reprend les chansons d’Oum Kalthoum et des maîtres de la chanson égyptienne. Il intègre par la suite la Jeunesse Musicale Tunisienne puis La Rachidia, comme premier soliste. Sa sensibilité et son amour pour la musique traditionnelle tunisienne et orientale en ont fait un chanteur hors pair dont les possibilités vocales et techniques lui permettent de toucher à la perfection. Lotfi est ambassadeur de la paix auprès de l’ONU.

Rafael Amargo Flamenco Dance Company

Jahida Wehbe

Espagne

Samedi 20 mai

Vendredi 19 mai Danseur et chorégraphe, Rafael Amargo est célèbre pour réunir, dans ses créations, le flamenco et les tendances les plus avant-gardistes, comme celles enseignées dans l’école de Martha Graham durant son séjour à New York. Né à Pinos Puente (Grenade) en 1975, de son nom complet Jesús Rafael García Hernández, Rafael Amargo tire son nom d’artiste d’un poème de Lorca. Soliste dans différentes compagnies, il a remporté en 2000 la reconnaissance de la critique avec son premier spectacle Amargo. Il est récompensé deux ans plus tard pour son plus grand succès, Poeta en Nueva York, désigné meilleur spectacle de la décennie. Rafael Amargo a notamment participé en 2008 en tant que jury et professeur d’expression corporelle dans la saison 8 de Star Academy. Il a également joué son propre rôle dans quelques épisodes de la série espagnole Un, dos, tres.

Liban

Jahida Wehbe excelle autant dans la poésie que dans le théâtre ou la musique. Née en 1969 au Liban, elle apprend les chants oriental, syriaque, lyrique ainsi que le oud au Conservatoire National Libanais de Musique, où elle étudie également l’art de la chanson soufi, de la récitation du Coran, de la musique d’avantgarde et de la composition de pièces musicales et poétiques pour théâtre. Ses participations avec de grands metteurs en scène de théâtre libanais et avec la grande comédienne Nidal al Achkar la rendent populaire au Liban où elle est reconnue pour la qualité exceptionnelle de sa voix et la rigueur avec laquelle elle choisit son répertoire.

SCÈNE MUSIQUES DU MONDE

SITE HISTORIQUE DU CHELLAH Inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, le site du Chellah est à l’image de Mawazine, un festival tourné vers l’avenir qui rend sans cesse hommage aux plus belles traditions musicales de la planète. C’est ici, dans ce lieu poétique, propice au rêve et à l’évasion que la scène du Chellah accueille les plus grands interprètes à l’occasion de concerts inoubliables au cours desquels le public découvre des répertoires, parfois ancestraux, qui n’ont rien perdu de leur force, de leur audace et de leur mystère.

Vakia Stravrou Chypre

Samedi 13 mai

À Chypre, la culture grecque lui a donné un de ses noms les plus beaux, Alasia. Les étymologistes lisent dans ce nom un lien avec la mer : celui d’une terre que le poète dit « embrassée par la mer ». Dans son dernier album, Vakia Stavrou situe son “Alasia” au centre du monde, au milieu d’une Méditerranée des cœurs et des intelligences. Ce n’est pas tout dire que de parler de sa voix pure, de son inspiration radieuse, des sortilèges d’une sensibilité exprimée en plusieurs langues. « Une voix claire et mélodieuse venue de Chypre, qui navigue, s’embarquant que sa guitare… Chantre d’une chanson méditerranéenne luso-hispanique, parfumée d’effluves brésiliens et argentins. » (Anne Berthod, Télérama) Vakia Stavrou : composition, chant, guitare. Bernardo Carlos : guitare, arrangement. Guillaume Robert : contrebasse. Abraham Mansferol : percussions. Octavio Angarita : violoncelle.

Justin Vali Ile de Madagascar

Dimanche 14 mai Justin Vali (de son vrai nom Rakotondrasoa) est un virtuose de la valiha. Il s’agit d’une cithare tubulaire en bambou emblématique de la grande île. Sa sonorité résonne comme un mélange de harpe, de kora et de clavecin. Tel un ambassadeur de la musique malgache, Justin sillonne les scènes du monde. Il se produit aux côtés des plus grands comme Peter Gabriel. Il multiplie les nouveaux albums et les diverses collaborations, notamment avec la chanteuse Kate Bush ou l’accordéoniste basque Kepa Junkera. Pour ce concert exceptionnel, Justin Vali a invité cinq musiciens maîtrisant toute la richesse des styles musicaux de Madagascar. Il sera entre autre accompagné par Régis Gizavo, le maître de l’accordéon malgache. Justin Vali est Grand Prix de la Sacem 2006 pour les musiques traditionnelles Justin Vali : valiha, kabossy, marovany, chant… Talike : Chant. Régis Gizavo : accordéon, chant. Doudou : guitare. Valian : percussions.

Maqâm Roads Ile de Marmara/Turquie

Lundi 15 mai

Le chanteur turc, Aburrahman Tarikci et le violoniste tunisien Zied Zouari nous initient avec « Maqâm Roads » aux différents univers du Maqâm. L’île de Marmara devient le creuset des effluves musicales venues d’ailleurs : Tba’ de Tunisie, Raga d’Inde, Gnawa du Maroc, musique des îles turques, le maqâm est le fil conducteur qui permet de faire dialoguer ses différentes traditions musicales toutes convergentes sur l’île de Marmara. Ils sont accompagnés du batteur Arménien Julien Tekeyan. Ce trio raconte la réminiscence d’un chant ancestral à travers des rythmes contemporains. Un récit hors du commun et qui se ressource en permanence par le voyage. Aburrahman Tarikci : chant, basse, saz. Zied Zouari : violon, alto Julien Tekeyan : batterie

Trio Chicuelo & Marco Mezquida Iles Baléares/Espagne

Mardi 16 mai

La réunion de deux personnalités artistiques tout aussi distinctes que ductiles. Un mélange marqué par l’authenticité, l’admiration mutuelle et une dévotion complète à la musique. Marco Mezquida est un musicien complet, légendaire. Créateur d’un style pianistique unique, il s’imprègne et se nourrit dans la diversité. Il ne finit pas de surprendre depuis son apparition sur les scènes européennes. Juan Gómez “Chicuelo” est quant à lui un des guitaristes les plus importants du flamenco. Il est l’un des compositeurs les plus productifs et originaux de ces dernières générations. Il a accompagné de nombreux chanteurs : Enrique Morente, Miguel Poveda, Duquende, Mayte Martín, Rancapino, Chano Lobato, José Mercé, El Cigala, Potito, Carmen Linares…et il a partagé la scène avec des musiciens comme Chano Domínguez, Carles Benavent, Jorge Pardo, Jordi Bonell. Il a notamment collaboré avec la pianiste Maria João Pires. Marco Mezquida : piano. Juan Gómez “Chicuelo” : guitare flamenca. Paco De Mode : Percussions

Agathe Iracema (The Brazilian Music Band) Ilha Grande/Brésil

Mercredi 17 mai

Agathe Iracema est née à Paris. Très jeune, elle découvre le jazz à travers les claquettes et par son père bassiste brésilien. Adoubée à 14 ans par la chanteuse américaine Sheila Jordan, elle fait un premier enregistrement et initie son Quartet. Dans son dernier projet “Feeling Alive”, on peut apprécier avec délice des pointures comme le trompettiste Nicolas Folmer et le tromboniste Fred Wesley. Un album qui réunit son amour pour le Jazz et la musique brésilienne. Cette chanteuse lumineuse franco-brésilienne se situe quelque part entre Billie Holiday pour l’intériorité de son chant et Tania Maria pour l’énergie joyeuse et le sens du rythme. Sur scène, par-delà l’enchantement de ses qualités vocales et le timbre de sa voix, la jeune femme impressionne par sa présence rayonnante. Son répertoire voyage des précurseurs de la bossa nova aux rythmes contemporains à travers les compositions de son père qui ont bercé son enfance : un magnifique voyage au cœur de ses racines brésiliennes. Agathe Iracema : voix. Adriano Tenorio “DD” : percussions. Pierre-Alain Tocanier : batterie. Julien Lalier : piano, clavier. Rubens Santana : basse.

Stella Gonis Martinique/France

Jeudi 18 mai

Chanteuse, danseuse, tanbouyée… De Bèlè, musique traditionnelle de Martinique. Stella a été bercée par les rythmes ancestraux de sa campagne Samaritaine des Mornes des Esses. Pourtant sa carrière commencera au sein de la chorale Le Chœur du Morne des Esses où elle est choriste puis soliste d’un répertoire lyrique et classique. À la recherche perpétuelle de la perfection, Stella intégrera à temps plein pendant cinq ans l’Institut de Formation aux Arts du spectacle (qui a formé Valérie Louri, Vaïty, les Vwa Bel Danm…) Où elle se confrontera à la transversalité artistique : musique, danse, théâtre. Forte de cet enseignement de haut niveau, elle entrera de plein pied dans une carrière professionnelle. Sa voix riche, généreuse et puissante lui permettra d’être sollicitée par le groupe Vwa Bel Danm avec lequel elle sillonnera la Caraïbe et la France. On la verra également avec les groupes Lé Béloka, Tambou Bô Kannal, le Ballet Pomme Kannel, Racinn Nwel et Éric Virgal. En parallèle, elle enseigne la musique et les danses traditionnelles à la Maison du Bèlè en Martinique. Stella Gonis : voix, tambour bèlè. Ivy Jalta : chœur. Jade Vinceslas : chœur, guitare. Casimir Jean-Baptiste : tambour bèlè. Jimmy Thomasi : percussions.

Saodaj’ Ile de la Réunion / France

Vendredi 19 mai

Ces Réunionnais sont emblématiques de la nouvelle génération d’artistes ayant repris le flambeau du brûlant maloya. Ils placent leurs voix cristallines et l’impétueux rythme ternaire ilien dans le grand concert des musiques mondiales. Le jeune quintet voyageur est nourri d’influences, australes, ouest-africaines et européennes. Il surprend par la maturité de sa fusion acoustique, fidèle à son histoire et à ses ancêtres, bien que résolument ouvert aux hybridations. Porté par la charismatique chanteuse Marie Lanfroy, ce maloya nomade se révèle bien plus qu’une promesse musicale. Par ses envolées vocales jusqu’à ses transes vertigineuses, Saodaj’ revigore un genre aux vertus extatiques. « Un groupe audacieux et original, qui magnifie musicalement la richesse culturelle de la Réunion par une écriture actuelle et ouverte sur le monde. » (Le Mauricien). Lauréat des voix de l’océan Indien, catégorie “meilleur groupe musiques du monde 2015”. Marie Lanfroy : chant, percussions. Jonathan Itéma : chant, Percussions. Mélanie Bourire : chœurs, percussions. Frédérick Cipriano : chœurs, percussions. Anthony Séry : chœurs, percussions.

Elida Almeida Ile du Cap-Vert

Samedi 20 mai De nouveau, le Cap-Vert nous offre une voix au charme extraordinaire. À 23 ans, Elida Almeida conjure le sort d’une enfance difficile par un album lumineux baigné de mélodies folk, teintées des rythmes de l’île de Santiago : batuque, funana et morna, soutenus par les arrangements délicats du guitariste Hernani Almeida. Son premier album, “Ora doci Ora Margos” (“moments doux, moments amers”), répond aux aspirations et aux rêves d’une jeunesse capverdienne qui souhaite sortir de son isolement et s’approprier le monde. On est loin de l’univers de Cesaria Evora. Pourtant, le même enchantement opère, porté par la sincérité de la voix et l’immédiateté du propos de la jeune chanteuse. « Il y a du blues et de la joie dans sa belle voix suave aux rondeurs adolescentes, capable d’exulter avec puissance. On cède à sa sensualité pétillante, au charme d’une jeunesse prometteuse. » (Anne Berthod, Télérama) Elida Almeida : voix. Hermani Almaida : guitare. Diego Neves : clavier. Nelida Da Cruz : basse. Magik Santiago : batterie.

Spectacles de rue DU SAMEDI 13 AU MARDI 16 MAI

DU MERCREDI 17 AU SAMEDI 20 MAI

Oussama Band

Groupe Bakho Atika

Les tambours du Maroc

Casa Fiesta

Bakhou Atika est considéré parmi les troupes les plus populaires du Maroc depuis 1998. Cette formation composée de 8 musiciens se produit au pays, mais aussi à l’étranger pour de nombreux événements culturels dédiés au Maroc. Au programme : bonne humeur, danse et dakka marrakchia, de quoi ravir le public de Mawazine et animer les grandes artères de la ville de Rabat.

Les Tambours du Maroc est un groupe de percussions créé en 2009. La formation est composée de 15 jeunes artistes passionnés de musique. Le principal atout des Tambours du Maroc est la créativité. Aux rythmiques variées et très puissantes, les instruments sont créés par les membres de la troupe, en recyclant divers éléments et outils de la vie quotidienne. La formation puise son inspiration dans les musiques du monde et invite le public à un voyage dans le temps et l’espace. Toutes les prestations du groupe font l’objet d’un spectacle hors du commun, combinant rythmes saisissants et chorégraphies.

Créé à Casablanca, la troupe Casa Fiesta réunit une équipe de jeunes percussionnistes et danseurs, qui puisent dans un répertoire riche en métissage pour proposer au public des rythmes du Sénégal, d’Egypte et du Maroc (gnawi, châabi et reggada). Toujours avec le chant et accompagné par le jeu de la capoeira (méthode de combat créée par les esclaves africains du Brésil), Casa Fiesta propose un spectacle ludique et acrobatique.

Maroc

Créé en 2011 par Oussama El Ayoubi, le groupe Oussama Band de cirque «Grand coeur circus», veille à la promotion des arts de cirque par l’encadrement et la formation des jeunes talents et artistes. Le groupe Oussama Band de cirque a pour but de créer un espace d’échange, de communication et de création à travers l’art du cirque, tout en participant à l’insertion des jeunes dans la vie sociale et donner un sens plus riche à la culture de cirque en général. Oussama Band «Grand coeur circus» a participé à des spectacles en France ,Italie, Espagne, Belgique, Hollande, Dubai, Liban, Tunisie, Algérie, Turquie et USA.

Maroc

Maroc

Maroc

Scène Internationale OLM

Scène Orientale Nahda

Scène Africaine Bouregreg

Scène Marocaine Salé

Découverte Théâtre National Mohammed V Musiques du Monde/ Chellah

Spectacles de rue Grandes artères de Rabat

VENDREDI

SAMEDI

DIMANCHE

LUNDI

MARDI

MERCREDI

JEUDI

VENDREDI

SAMEDI

12 MAI

13 MAI

14 MAI

15 MAI

16 MAI

17 MAI

18 MAI

19 MAI

20 MAI

Ellie Goulding

Wiz Khalifa

Chic avec Nile Rodgers

Ms. Lauryn Hill

Booba

DJ Snake

Nick Jonas

Demi Lovato

Rod Stewart

Royaume-Uni

Etats-Unis

Etats-Unis

Etats-Unis

Sénégal/France

France

Etats-Unis

Etats-Unis

Royaume-Uni

Sami Yusuf

Majid Al Mohandis

Nawal El Zoghbi

Mohamed Al Salem Hussein El Deek

Fares Karam

Najwa Karam

Tamer Hosny

Asmae Lamnawar Hatim Aammor

Georges Wassouf

Royaume-Uni

Irak

Liban

Irak/Syrie

Liban

Liban

Egypte

Maroc

Syrie

Panache Culture

MHD

Amadou et Mariam

Bonga

Ibibio Sound Machine

Belgique/Maroc

Guinée/Sénégal/ France

Mali

Angola

Cheba Maria Hamid Bouchnak Cheb Kader

Fatim Zahra Laroussi Latifa Raafat Rabah Mariwari Abderrahim Souiri Fatima Tabaamrant & Tahour Mustapha Oumghil Orchestre Regragui

Baloji

Pat Thomas et Kwashibu Area Band

Calypso Rose

Alpha Blondy

Nigeria/UK

Belgique/RDC

Ghana

Trinidad et Tobago

Côte d’Ivoire

Mehdi Nassouli Mustapha Bakbou Hamid El Kasri

Hamid Serghini Five Stars Daoudia

Batoul EL Merouani Rachida Talal Saida Charaf Orchestre Cherkani

Masta Flow Don Bigg La Fouine

Ribab Fusion Farid Ghanam Issam Kamal

Mustapha Bourgogne Moughit Daoudi

Maroc

Maroc

Maroc

Maroc

Maroc

Maroc

Maroc

Maroc

Maroc

Charles Aznavour

Badr Rami

Elefhteria Arvanitaki

Anoushka Shankar

Charles Aznavour

Susana Baca

Arménie/France

Syrie

Grèce

Inde

Arménie/France

Pérou

Vakia Stavrou

Justin Vali

Maqâm Roads

Trio Chicuelo & Marco Mezquida

Ile de Chypre

Ile de Madagascar

Ile Marmara/Turquie

Iles Baleares/Espagne

Agathe Iracema (The Brazilian Music Band) Grande L’île/Brésil

Rafael Amargo Lotfi Bouchnak Flamenco Dance Jahida Wehbe Company Tunisie

Espagne

Liban

Stella Gonis

Saodaj’

Elida Almeida

Martinique/France

Ile de la Réunion/France

Ile du Cap Vert

Oussama Band (Maroc)

Les Tambours du Maroc (Maroc)

Groupe Bakho Atika (Maroc)

Casa Fiesta (Maroc)

Avenue Mohammed VI, KM 5,3 - Aïn Khalouia - Rabat www.maroccultures.ma

Relations Presse

PRMEDIA [email protected] [email protected] 05 22 777 595

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