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Département Techniques de Management
PROJET DE FIN D’ETUDE Pour l’obtention du diplôme de La Licence Professionnelle En Métiers de la Finance et de la Finance Internationale Sous le Thème:
LA GESTION DU RISQUE FINANCIER
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Réalisé par : Manal Maddah Hamid Damoum
Encadré par : Mr
Année Universitaire : 2020-2021
Table de matière LE CADRE THEORIQUE
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1 Définition du risque :..................................................................................................................7 2 Objectif de gestion des risques:..................................................................................................8 2.1
Sécurité :.................................................................................................................................8
2.2
Qualité:...................................................................................................................................8
3 Les types des risques:..................................................................................................................9 3.1
Le risque de change:..............................................................................................................9
3.2
Le risque de marché :.............................................................................................................9
3.3
Le risque d’impayé :.............................................................................................................10
3.4
Le risque de liquidité:...........................................................................................................11
3.5
Le risqué de taux d’intérêt :.................................................................................................11
3.5.1
Identification du risque :................................................................................................11
3.5.2
Positions constatées :....................................................................................................11
3.5.3
Positions prévisionnelles :..............................................................................................12
3.6
Risques environnementaux :................................................................................................12
3.7
Le risque de financement :...................................................................................................13
3.1
Autres risques :.....................................................................................................................14
1. Le processus de gestion de risque :.......................................................................14 1.1 Identification de risque:...........................................................................................................14 1.2. Evaluation de risque:............................................................................................................15 1.3. Traitement des risques:.......................................................................................................15 MEDAF : le calcul..........................................................................................................................19
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1. La couverture contre le risque de change :.........................................................20 1.1
L’arbitrage :..........................................................................................................................20
1.2
La couverture à terme :........................................................................................................20
1.3
L’option de change :.............................................................................................................21
1.4
La couverture contre le risque d’impayé ou défaillance :...................................................21
2. La couverture contre le risque de liquidité :.......................................................22 3. La couverture contre le risque de financement:.................................................22 4 La couverture contre le risque pays:....................................................................23 5 La couverture contre le risque de taux d’intérêt :..............................................23 5.1
Le swap de taux d’intérêt.....................................................................................................23
LE CADRE PRATIQUE 24 1- Méthode de collecte de données :..........................................................................25 1. Elaboration du questionnaire :................................................................................................25 2. Population ciblé :.....................................................................................................................26 3. Échantillonnage :.....................................................................................................................26 4. Objectifs :................................................................................................................................27 1. Le questionnaire :....................................................................................................................27 2. Objectif de notre questionnaire :............................................................................................27 3. Type des questions :................................................................................................................27
1. Synthèse de résultat :.............................................................................................38 2. Plan d’action:.........................................................................................................39 1.1 amélioration de la stratégie des entreprises en matière d’identification et de gestion des risques financiers :.........................................................................................................................39 1.2. Système de la gestion financière.........................................................................................40
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REMERCIEMRNT
Ravie d’avoir mené ce travail à terme, je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont accordé leur temps et leurs attentions. Mes remerciements s’adressent à toutes les personnes qui ont participé à l’élaboration de ce travail: Tous les professionnels et les salariés qui ont su se rendre disponibles afin d’apporter un éclairage précieux pour la réalisation de ce travail de recherche. Toutes les personnes qui ont participé indirectement à la réalisation de ce PFE, pour leur relecture et leurs critiques constructives. Mes derniers remerciements iront à ma tutrice de PFE MR Damoum Hamid, pour le temps qu’il a consacré au suivi de notre travail, ses conseils avisés et sa patience.
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INTRODUCTION La gestion des risques financiers est devenue des enjeux majeurs pour les dirigeants d’entreprise. Une préoccupation notamment portée par l’instabilité croissante des marchés financiers et l’augmentation constante des risques financiers. Face à ces enjeux, les entreprises adoptent différentes stratégies. Le contexte économique actuel est notamment marqué par l’internationalisation des activités et le développement des marchés financiers. Une conjoncture qui ouvre la porte à l’augmentation des risques financiers de différentes natures. Ces risques sont devenus un élément majeur à prendre en compte par les directions financières et les directions générales des entreprises, notamment en raison de leur difficulté à trouver des financements, à sécuriser les liquidités ou encore aux différents risques financiers et de leurs modes de gestion est donc actuellement au cœur des préoccupations des dirigeants. D’ailleurs, d’après une étude Mazars portant sur « la Maîtrise des Risques Financiers1 » réalisée en 2013, 89 % des sondés estiment que la sensibilité de leur organisation aux risques financiers a augmenté au cours des trois dernières années. Ainsi le progrès scientifique et le développement technologique ont a accru les risques liés au développent industriel et humain cette ère a vu la naissance de la notion de gestion des risques. Les organisations ont développé des méthodes et des moyens pour faire face à l'irréparable. L'inexistence du risque zéro a accompagné une demande sans cesse de protection et d'assurance. Parallèlement, les habitudes des consommateurs et des partenaires de l'entreprise ont changé, les années 1990 marquent le début d'un rapprochement des aspects qualité, sécurité, santé et protection de l'environnement. Enfin l'avènement de l'ère de la mondialisation associé à l'émergence d'une société d'information entraine l'entreprise dans un environnement instable et mouvant source de risques nouveaux. L'entreprise comme entité économique évolue dans un environnement caractérisé par une multitude de risques, l'exposé apportera les réponses aux questions suivantes : - Quels sont les principaux risques pouvant altérer l'exploitation d'une entreprise ? - Quelles méthodes pour une meilleure couverture des risques ?
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1.1.1 1.1.2 1.1.3
LE CADRE THEORIQUE 1.1.4
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CHAPITRE 1 : Les risques dans l’environnement de l’entreprise
Section I : La notion de risque : 1 Définition du risque : Le risque en générale est la possibilité de survenue d'un événement indésirable, la probabilité
d’occurrence d'un péril probable ou d'un aléa. Pourtant la notion de risque présente un caractère transversal, qui la rend de ce fait difficilement saisissable : elle est applicable à tous les aspects de la vie, dans la sphère privée, comme dans le domaine public. Une des premières analyses de l’importance croissante de cette notion dans notre culture contemporaine a été conduite par le sociologue allemand Ulrich Beck dans un ouvrage paru en 1986, La société du risque - Sur la voie d’une autre modernité. La théorie d’U. Beck repose sur l’observation d’une « rupture à l’intérieur de la modernité », qui se manifeste par la remise en cause de la « religion du progrès ». La notion de progrès qui sous-tend le développement des sociétés industrielles depuis le XIXème siècle est toujours considérée comme créatrice de richesses. Mais elle est désormais vue aussi comme génératrice de menaces, de dangers, d’atteintes à la santé et à la sécurité, qu’U. Beck identifie comme les composantes du concept de « risque ». La question prédominante du « partage de la richesse » laisse la place à la question de la « gestion du risque ». Celle-ci devient centrale pour les sociétés modernes, au sein desquelles on assiste à une perte de confiance dans la science et la technique, dans la mesure où les risques ne sont pas considérés comme maîtrisés. En finance le risque signifie la perte de l’argent suite à une opération financière (sur actif financier), ainsi il tient à la présence d’une dette dans la structure de financement de l’entreprise et Les synonymes du terme « risque » les plus couramment proposés lui associent une connotation négative (danger, péril, menace, inconvénient), neutre (aléa, hasard, responsabilité, gageure) et dans une moindre mesure, positive (chance, fortune). En langage courant, le risque et le danger sont ainsi des termes interchangeables. Or risque n’est pas synonyme de danger : il associe une idée d’incertitude au danger.
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2 Objectif de gestion des risques: La gestion des risques constitue un ensemble de concepts, de démarches et d'outils destinés à identifier et à contrôler les risques qui pèsent sur la vie de l'entreprise afin de les réduire et de rechercher la meilleure couverture possible. La gestion des risques s'inscrit dans la politique générale de l'entreprise notamment la politique qualité, sécurité et environnement qui est devenu un aspect stratégique pout toute organisation
2.1 Sécurité : La sécurité est définie comme l'ensemble des mesures de prévention et de réaction mises en œuvre pour faire face à une situation d'exposition au risque. Les objectifs liés à la sécurité ont évolué avec le temps, dans les années 1970 les questions de sécurité ne traitaient pas les questions de l’environnement. A la fin des années 1980 la notion de développement durable voit le jour prenant en compte des considérations nouvelles telles que le traitement des déchets et le recyclage. De ce fait, la gestion des risques doit répondre avant tout à des exigences de sécurité, celle-ci est relative à la sécurité des biens et des personnes, à la protection de l'environnement et à l'amélioration des conditions de travail (hygiène et santé).
2.2 Qualité: La qualité se définit comme l'ensemble des propriétés et des caractéristiques d'un produit qui lui confèrent l'aptitude à satisfaire un besoin. La qualité pour l'entreprise est un objectif stratégique moderne. Elle est devenue si importante à tel point qu'elle est aujourd'hui un préalable à l'échange économique marchand. La qualité au début n'englobait que quelques critères restreints tels que la relation client/fournisseur (Prix d'achat, caractéristiques et performance de produit, respect du cahier des charges etc.). Aujourd'hui elle nécessite la considération de l'ensemble des acteurs de l'entreprise (enjeux organisationnels) et son environnement (partenaires économiques et financiers, concurrents, institutions et groupes de pression). La maîtrise des risques de l'entreprise, passe par la prise en compte de cet aspect
3 Les types des risques: Il existe plusieurs types de risques financiers. Toutefois, il est difficile d’en dresser une liste définitive et exhaustive, dans la mesure où la globalisation continue des économies (mais aussi des marchés financiers), combinée à la précarité des prix et à la versatilité des taux d’intérêts, a donné lieu à une considérable augmentation du nombre (mais aussi de la nature) des sources et des risques financiers que doivent gérer et affronter les différents acteurs économiques. Autrement dit, le paysage financier s’enrichit régulièrement de nouvelles techniques et technologies, créant ainsi automatiquement de nouveaux risques. D’où le besoin de rester constamment « à jour », et l’impossibilité de recenser un nombre précis de risques.
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Néanmoins, il est possible de distinguer quelques grandes catégories de risques financiers « classiques » encourus par une entreprise (risque de taux, risque de change, risque de liquidité…). Nous allons aborder donc dans cette section la typologie des différents risques financiers.
3.1 Le risque de change: La notion de risque de change est liée à l'incertitude du taux de change d'une monnaie par rapport à une autre à court ou moyen terme. Ne pas savoir quelle sera l'évolution d'un taux de change à trois ou six mois entraîne des difficultés. Ces fluctuations des monnaies peuvent affecter l'entreprise sur deux plans :
Les opérations d'exportation et d'importation comportent généralement des délais de paiement ou de règlement. Pendant ces délais, les fluctuations de change peuvent affecter de façon sensible le montant des factures converties en monnaie nationale. Ce risque porte le nom de risque de transaction ;
Une variation des taux de change d'une monnaie par rapport à une monnaie étrangère peut affecter la compétitivité de vos produits, les rendant plus ou moins chers pour les acheteurs étrangers selon que le pays dévalue ou réévalue sa monnaie. Nous appellerons ce risque le risque de perte de compétitivité.
3.2 Le risque de marché : Le risque de marché est le risque de perte qui peut résulter des fluctuations des prix des instruments financiers qui composent un portefeuille. Le risque peut porter sur le cours des actions, les taux d'intérêt, les taux de change, les cours de matières premières, etc. Par extension, c'est le risque des activités économiques directement ou indirectement liées à un tel marché (par exemple un exportateur est soumis aux taux de change, un constructeur automobile au prix de l'acier…) Il est dû à l'évolution de l'ensemble de l'économie, de la fiscalité, des taux d'intérêt, de l'inflation et aussi du sentiment des investisseurs vis-à-vis des évolutions futures… Il affecte plus ou moins tous les titres financiers. Dans la théorie moderne du portefeuille, ce risque est généralement mesuré par la volatilité du marché, une donnée statistique, laquelle ne peut toutefois totalement traduire toutes les incertitudes propres aux marchés et encore moins à l'économie en général. Pour un actif donné, le risque de cet actif se compose d'un risque intrinsèque et du risque du marché. Le risque de marché est exprimé par la prime de risque pour le marché en général et par le coefficient bêta pour l'évolution des cours d'un actif en particulier par rapport au marché.
3.3 Le risque de défaillance : En matière de prêt, le risque encouru est l’incapacité de l’emprunteur à honorer les termes financiers de son contrat. Il s’agit concrètement du paiement des flux d’intérêts et de remboursement du capital. La défaillance est le constat de l’insolvabilité. Elle ne relève pas d’un défaut de volonté qui serait par exemple, la manifestation d’un litige ou d’une stratégie de pression et de conflit entre
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préteur et emprunteur. Le non-remboursement du crédit découle de l’insolvabilité. Cette insolvabilité est un état grave, non immédiatement réversible. Elle n’est pas une simple illiquidité passagère qui pourrait s’apparenter à « une panne techniques ». Le droit n’est pas longtemps absent du constat de carence qu’est la défaillance de l’entreprise. La cessation de paiements est le terme et l’événement juridique qui ouvre le processus de ce que l’on appelle globalement la « faillite » de l’entreprise. En effet, le préteur non remboursé et l’emprunteur perdent immédiatement la maitrise du caractère bilatéral qui présidait à leur relation et à leur litige jusqu’alors privé. La défaillance, par l’ouverture d’un processus juridique complexe introduit un changement de régime complet entre l’entreprise débitrice, et l’ensemble des créanciers qui tout d’un coup deviennent concernés quelques soient les causes ou la formes de leurs dettes. Les fournisseurs, les banques, les investisseurs financiers deviennent collectivement concernés. La défaillance mutualise et globalise la relation de crédit. La solution à la crise ne peut donc être que globale et organisé d’où l’irruption de procédures de droit, dites procédures collectives. Pour bien identifier la défaillance et le risque du crédit, il est primordial de parler dans un premier temps des prêteurs puis la défaillance d’entreprise. La défaillance de l’entreprise ; La défaillance est l’expression d’un état d’insolvabilité constaté à un moment donné, qui engage l’entreprise dans un processus économique, juridique voire judiciaire, impliquant l’ensemble des prêteurs. A l’instant de la cessation des paiements, tout bascule. La vie économique et le régime judiciaire de l’entreprise ne sont plus les mêmes qu’avant. Ses relations avec les clients, les fournisseurs et ses salariés sont bien évidemment affectées, ne serait-ce que par la difficulté qu’elle à s’approvisionner et à poursuivre une exploitation normale. Le régime juridique change avec les préteurs qui vont massivement exigé le remboursement global de leurs créances dans le cadre d’actions amiables ou concertées. Ce nouveau régime juridique trouve le plus souvent mais pas toujours sa manifestation judiciaire par la mise en œuvre de procédures de règlement collectif (redressement ou liquidation). Dater la défaillance de l’entreprise de la constations de l’insolvabilité « présente un caractère d’objectivité indiscutable », elle réduit cependant « les difficultés que peut traverser une entreprise à leur manifestation extrême et ultime ». Il existe avant la cessation des paiements (et sa conséquence judiciaire, le dépôt de bilan), une période de vulnérabilité au cours de laquelle s’inscrivent des mesures de prévention et d’alerte des difficultés de l’entreprise. C’est pour cela que l’analyse en amont de la défaillance s’attachera à identifier les entreprises qui sont vulnérables et en difficultés. Une entreprise vulnérable se définit comme celle qui a un risque de défaillance élevé si certains événements ou si une évolution de l’environnement survient. La défaillance apparait donc comme la conjonction d’une vulnérabilité et d’événements internes ou externes à l’entreprise. L’entreprise peut donc se retrouver face aux plusieurs risques financiers qui peuvent influencer négativement la bonne marche de ses activités. Ce qui rend nécessaire d’appliquer des moyens de gestion de ces risques, et c’est ce qui fera l’objet de la deuxième partie qui est consacrée pour les moyens de gestion des différents risques financiers.
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Etude d’Inforisk sur la défaillances des entreprise marocaines
3.4 Le risque de liquidité: Par définition, le risque de liquidité d’une entreprise se matérialise par une incapacité à honorer ses paiements à court terme (remboursement d’une dette bancaire, paiements fournisseurs, salaires, dettes fiscales…). Le risque de liquidité entreprise désigne donc généralement le risque de rupture de trésorerie, c’està-dire l’incapacité d’une entreprise à faire face à ses engagements sur le court terme (sur une période de moins d'un an). De tels problèmes de liquidité peuvent alors conduire l’entreprise à une situation de cessation de paiement, voire à la faillite. Enfin, le risque de liquidité d’une entreprise peut également concerner ses placements financiers difficiles à “liquider” à très court terme. En effet, les entreprises détenant des actifs illiquides (dont les volumes d’échange sont faibles) peuvent se retrouver dans l’impossibilité de revendre leurs positions au prix de marché en raison du trop faible volume d’acheteurs présents en contrepartie.
3.5 Le risqué de taux d’intérêt : Un taux d’intérêt mesure l’équilibre entre l’offre de la monnaie (le prix auquel le préteur est prêt a renoncé à la liquidité) et la demande de monnaie (le prix qu’un emprunteur est disposé à payer pour se procurer les capitaux dont il a besoin).
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Donc, est par définition, un taux d’intérêt est fluctuant et cette volatilité expose l’emprunteur comme le préteur a un risque du moment que la valeur du capital engagé se trouvera affectée directement par l’évolution des taux d’intérêt, ce risque taux sera d’autant plus important que :
La durée de l’opération sera longue. Les termes de l’opérateur seront figés et impossible de renégocier. Donc, comment appréhender le risque de taux, maitriser les instruments de gestion et enfin mettre en œuvre une stratégie de gestion.
3.5.1 Identification du risque : Il s’agit d’identifier les différentes approches possibles et de dégager les éléments dans les positions existantes et les positions prévisionnelles.
3.5.2 Positions constatées : Dans ce cas on parle principalement du risque d’exploitation qui s’exprime d’abord en termes de cout d’opportunité en comparant le niveau de taux lors de la mise en place d’une opération (un dépôt, un emprunt) et celui qu’il aurait été possible d’obtenir ultérieurement ainsi on va apprécier le profit induit ou le manque à gagner le potentiel lié à la structure de taux choisie. Ainsi il aura été judicieux d’emprunter à taux variable ou de placer à taux fixe, si, pendant une la période considérée le niveau général de taux à baissé. Cette approche n’est pas seulement théorique ; en mesurant la performance du gestionnaire financier, elle traduit également l’effet de levier que la structure de trésorerie de l’entreprise peut avoir sur ses résultats.
3.5.3 Positions prévisionnelles : Une entreprise connaissant des cycles réguliers de trésorerie excédentaire est exposée au risque d’une baisse de taux, la rémunération qu’elle obtiendra de ses placements futurs comportant un manque à gagner par apport aux conditions actuelles de marché. A l’inversa un utilisateur régulier de concours a court terme à taux révisable sera sensible au risque d’une augmentation des taux d’intérêt, renchérissent le cout de ses tirages futurs et le poids global de sa charge d’endettement. Finalement, l’exposition au risque de taux des éléments financiers (en y assimilant les postes d’exploitation qui se traduisent aisément en flux financiers, tels que les crédits fournisseurs et les crédits clients) peut être traduite dans un tableau qui facilite le diagnostic.
Types de position
Elément de la position
Nature de Risque
Position existante
Structure des éléments Dette à taux fixe de bilan (Risque Dette a taux variable d’exploitation) Placement à taux fixe Placement à taux variable
Baisse des taux Hausse des taux Hausse des taux Baisse des taux
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Position prévisionnelle
Ecarts de maturité entre emplois et ressources (Risque de bilan)
Maturité moyenne de Baisse de taux l’actif inférieure à celle du passif Maturité moyenne de Hausse des taux l’actif supérieure à celle du passif
Eléments de passif
Concours à taux fixe Concours à taux variable
Hausse des taux Hausse des taux
Eléments d’actif
Placement à taux fixe Placement à taux variable
Baisse des taux Baisse des taux
Tableau n°1 : Position existante et position prévisionnelle
3.6 Risques environnementaux : Selon la norme ISO 31000 : 2009, le risque se définit comme la possibilité qu’un événement survienne et dont les conséquences (ou effets de l’incertitude) seraient susceptibles d’affecter les personnes, les actifs de l'entreprise, son environnement, les objectifs de la société ou sa réputation. Cette définition générale s’applique évidemment aux risques environnementaux. L’évènement associé à un « risque lié à l’environnement » tel que défini au sein de ce guide peut donc être de nature diverse, mais il comporte nécessairement des sources ou des conséquences environnementales. Ainsi, on entend par « risques liés à l’environnement » : 1) les risques industriels ou technologiques générés par l’entreprise (risques internes) impactant l’environnement : eau, air, sites et sols, bruit, etc. 2) les risques d’agressions extérieures (risques externes) dont la dimension environnementale impacte l’entreprise, tels que : Les risques naturels : inondation, mouvement de terrain, tempête, foudre, sécheresse... Les accidents extérieurs à l’origine de dommages environnementaux : rupture de digue, accident provoqué par une activité dangereuse avoisinante… Ce guide traite en particulier des conséquences de ces risques sur l’entreprise, ses biens et ses parties prenantes, au-delà des seuls aspects environnementaux. Exemple : L’impact du covid-19 sur les entreprises marocaines D’une crise sanitaire, la pandémie de la COVID-19 a évolué vers une crise économique et une crise de l’emploi. Le confinement et les mesures barrières mis en place se sont traduits essentiellement par des arrêts temporaires ou définitifs d’activité, une baisse des ventes et du chiffre d’affaires dans la quasi-totalité des secteurs. Les TPME ont été les plus impacté alors qu’elles concentrent un
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nombre significatif d’emploi. L’OIT et la Banque africaine de développement (BAD) ont mené une étude conjointe pour analyser les effets de cette crise sur l’emploi et les TPME. Les effets au niveau macroéconomique ont été estimés via le recours à un modèle d’équilibre général et au niveau microéconomique, les données d’enquêtes disponibles ont été exploitées. Une enquête auprès de 300 TPME a permis de compléter l’analyse. Une analyse de la situation de l’emploi et des TPME avant la pandémie permet de mettre en évidence les contraintes structurelles pré-existantes qui ont été exacerbées par la crise. Les mesures prises par les autorités nationales ciblant aussi bien les indemnisations des salariés, des travailleurs du secteur informel ainsi que les facilités accordés aux entreprises ont permis d’atténuer les effets de la crise, tout en mettant en évidence la difficulté d’atteindre certains groupes vulnérables, tels que les travailleurs informels et occupant des formes atypiques d’emploi. Une estimation du nombre de chômeurs escomptés en 2021 du fait de la crise a été réalisée. La crise se traduit également par une augmentation du sous-emploi et une perte de revenus, en particulier pour les travailleurs informels. Alors que les TPME drainent 73% de l’emploi, elles n’ont qu’inégalement bénéficié des appuis gouvernementaux. La crise a révélé l’importance du secteur informel dans l’économie marocaine : 81% des TPME et 60% de l’emploi du secteur privé. Sur la base de ces constats, des recommandations à court et moyen terme ont été élaborées.
3.7 Le risque de financement : Parallèlement, les entreprises sont plus que jamais confrontées à des problématiques de risques financiers. « Ces problématiques sont notamment liées au fait que les organismes financiers soient soumis aux nouvelles réglementations. Des contraintes qui contribuent à limiter l’accès aux liquidités pour les entreprises. Si pendant longtemps les entreprises avaient recours, pour limiter ces risques financiers notamment sur les moyens et longs termes, à des fonds privés, tels que le capital investissement ou le capital développement, des solutions alternatives voient actuellement le jour.
Pour une entreprise dont l’activité est stable, peu ou pas en croissance, l’affacturage permet surtout de diversifier les sources de financement à court terme et de disposer d’une solution souple dès que l’activité redémarre. « Les services proposés par le factor participent à la robustesse d’une entreprise et lui permettent, en interne, de réaliser des économies d’échelle. Dans une optique de prévention et de couverture du risque, le factor est également contributif à une gestion optimisée de la trésorerie : il apporte à l’entreprise une meilleure connaissance de ses clients – il contribue à une meilleure appréhension de la situation financière de ses propres clients – et permet de contractualiser avec des clients solvables. Cette action de prévention garantit ainsi les rentrées attendues de chiffre d’affaires de l’entreprise ». D’ailleurs, au-delà du financement, l’affacturage participe également à la limitation des risques financiers. La plupart des acteurs de la place exigent en effet que les factures cédées soient assurées- crédit.
1.1 Autres risques :
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Risque de technologie Risque environnemental
:
Changement rapide de technologie :
Risque de ressources naturelles
Incidents dans l’environnement, lois et règlements environnement Quantités insuffisantes de réserves, faible qualité des réserves.
Section II : Les stratégies pour la gestion du risque
1. Le processus de gestion de risque : 1.1 Identification de risque: Au cours de la phase d’identification du risque, tous les risques possibles sont listés sous forme de scénario. Les risques sont identifiés, évalués puis classés selon leur priorité. Lors de cette étape, l'accent est mis sur les principaux risques de l'entreprise. En outre, la check-list est souvent appelée liste des dangers. La plupart du temps, les possibilités personnelles sont limitées. Par conséquent, il est important de se concentrer sur les risques majeurs afin de les éliminer avec un maximum de réussite. En principe, l'identification du risque commence par une analyse des points forts et faibles, c'est-àdire une analyse SWOT (Strenghts = forces, Weaknesses = faiblesses, Opportunities = opportunités, Threats = dangers). Cette dernière peut être effectuée dans le cadre d'un séminaire accompagné d'entretiens avec les responsables clé de l'entreprise. L'analyse SWOT est un instrument simple permettant, d'une part, de comprendre la gestion des risques dans l'entreprise et, d'autre part, d'indiquer les liens existants entre les problèmes majeurs et les objectifs de l'entreprise. En outre, l'objectif d'une analyse SWOT est d'identifier les principaux facteurs internes et externes ayant une influence sur le développement de l'entreprise et les valeurs de l'organisation.
1.2. Evaluation de risque: A cette étape de l'analyse des risques, un grand nombre d'entre eux de natures différentes sont identifiés. La phase d'évaluation des risques a pour objet de classer ces risques et de les différencier selon leur acceptabilité. L'objectif principal de cette phase n'est donc pas tant l'évaluation des risques, mais l'identification d'un seuil d'acceptabilité. L'évaluation des risques est la phase fondamentale de la gestion des risques. Gérer le risque revient à réaliser l'articulation entre optimum économique et acceptabilité du risque. Une évaluation des risques consiste en une inspection approfondie du lieu de travail en vue d'identifier entre autres les éléments, situations et procédés qui peuvent causer un préjudice, en particulier à des personnes. Une fois que le risque a été cerné, il faut analyser et évaluer la
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probabilité et la gravité du risque. Il faut ensuite déterminer quelles mesures adopter afin d'empêcher le préjudice de se concrétiser.
1.3. Traitement des risques: Le traitement des risques consiste à réduire autant que possible les impacts et les fréquences de ceux-ci pour les faire tendre vers zéro dans le but de les maîtriser et, si possible, de les supprimer. Il convient de noter que plusieurs méthodes de traitement des risques peuvent être applicables à un même risque. Dans ce cas, le choix optimal et efficient de l’entreprise est guidé par l’effet des traitements sur le risque et le rapport coût/bénéfice des traitements potentiels.
CHAPITRE 2 : Les indicateurs et les méthodes la couverture le risque financier Section I : Les indicateurs et les outils pour la gestion de risque Il existe plusieurs méthodes de gestion des risques pouvant s’appliquer à un projet de développement informatique. Il faut être pragmatique, et choisir celle qui vous conviendra le mieux et qui sera la plus adaptée à votre projet. Les entreprises évoluent dans un contexte de concurrence exacerbée. Les chiffres d’affaires ne sont jamais assurés d’une année sur l’autre. Les fluctuations possibles du chiffre d’affaires d’une entreprise représentent un risque pour la survie de celle-ci. On qualifie ce risque de risque d’exploitation puisqu’il fait directement référence au cycle d’exploitation de l’entreprise. Rappelons que le cycle d’exploitation est la durée qui s’écoule entre l’achat de marchandises, de matières premières aux fournisseurs et le paiement des achats, des autres frais (personnel, frais de gestion…) et la vente des produits aux consommateurs.
1.1.
Seuil de rentabilité:
Le but de toute entreprise est de réaliser un profit ou des bénéfices. Il est possible d’évaluer, à titre prévisionnel, le chiffre d’affaires minimal à réaliser pour que le résultat de l’activité soit positif ou bénéficiaire. Le seuil de rentabilité (ou chiffre d’affaires critique) est le chiffre d’affaires (CA) minimum que doit réaliser une entreprise pour couvrir la totalité de ses charges (charges variables + charges fixes) ou coût total. Le seuil de rentabilité est calculé par la formule suivante :
SR = CF/Coef MCV
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si CA = SR (seuil de rentabilité) si CA > SR si CA < SR
=> résultat R = 0 => résultat R > 0 donc bénéfice => résultat R < 0 donc perte
Exemple: Les éléments de l’exploitation sont les suivants : – charges fixes = 655 200 DH, – coefficient de marge sur coût variable = 40 %, – prix de vente unitaire = 200 DH, – SR = 655 200/0,40 = 1 638 000 DH,
On peut proposer trois modes de résolution graphique :
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Intérêts et limites de seuil de rentabilité : Intérêt : Le seuil de rentabilité, chiffre d’affaires minimum à atteindre, est un indicateur de base du tableau de bord. Le seuil de rentabilité met en relation la politique de vente, les coûts et le résultat de l’entreprise (relation coût, volume, profit). Il est possible de procéder à des simulations en fonction de différentes hypothèses commerciales, économiques et techniques.
Limite: En cas de multi-production (ce qui est le plus fréquent), le seuil de rentabilité ne permet pas de définir le volume de ventes par produit.
1.2.
Point mort :
Le point mort désigne l'instant où une entreprise atteint son seuil de rentabilité. Il symbolise le moment où elle ne réalise ni gains ni pertes sur son activité. Dans la schématisation traditionnelle du cycle de vie d'un produit, le point mort se situe à l'intersection entre la courbe ascendante du chiffre d'affaires et la courbe descendante du coût de production. D'un point de vue financier, le point mort peut donc être atteint plus rapidement dès lors que l'entreprise parvient à produire soit plus vite, soit moins cher. Le calcul du point mort étant basé sur des prévisions, il ne reflète pas toujours la réalité. Toutefois, il peut constituer un élément stratégique décisif lors du lancement d'un produit sur le marché ou de son retrait. Le point mort est la date à laquelle le seuil de rentabilité est atteint : Point mort (en mois) = SR/CA x 12
1.3.
Le levier d’exploitation :
Le levier d’exploitation mesure l’accroissement relatif du résultat d’exploitation qui résulte d’un accroissement relatif de la production. Il traduit le risque économique qui dépend de la nature de l’activité de l’entreprise. L’analyse de l’effet de levier d’exploitation permet d’établir un lien entre la variation du résultat d’exploitation et la variation du niveau d’activité. En conséquence, il a pour objectif d’évaluer la sensibilité du résultat d’exploitation à une variation du niveau d’activité.
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Le coefficient du levier d’exploitation : La relation entre la variation de la production et la variation du résultat d’exploitation est exprimée par le coefficient du levier d’exploitation (CLE).
Δ RE / RE Coefficient du levier d’exploitation (CLE) = ----------------------ΔQ / Q
Le coefficient du levier d’exploitation mesure l’élasticité du résultat d’exploitation (RE), relativement au niveau d’activité (Q). L’élasticité se mesure en rapportant la variation relative du résultat d’exploitation, soit ΔRE/ RE, à la variation relative du niveau d’activité. ΔQ/Q. Si à partir d’un niveau de production Q donné une entreprise accroît son résultat d’exploitation de 40%, lorsque sa production progresse de 20%, le coefficient de levier d’exploitation est de : CLE = 40% / 20% = 2% En d’autres termes cela signifie qu’un accroissement de 1% de production entraîne une augmentation de 2% du résultat d’exploitation (avant charges et produit financier).
1.4.
Le taux d’endettement :
Ce taux à long terme traduit la structure du capital de l’entreprise, il est mesuré par le rapport entre l’endettement à long terme et les ressources propres.
Taux d’endettement à long terme = Dette à long terme / Capitaux propres
Ce ratio exprime le degré de dépendance de l’entreprise vis-à-vis de ses créanciers à long terme. C’est un indicateur de risque. Plus ce ratio est élevé et plus la variabilité des bénéfices est grande, et par suite, le risque de l’entreprise. Ce ratio varie selon les secteurs, il est beaucoup élevé pour les industries de biens intermédiaires que pour les industries de biens d’équipement et des biens de consommation. NB : en période d’inflation, les sous évaluations des actifs conduit à une surestimation du ratio d’endettement à long terme.
1.5.
Les états de synthèses :
L'examen des états financier permet de ressortir les vulnérabilités auxquelles l'entreprise peut être affrontée.
19
L'analyse des bilans, comptes de résultats, des annexes règlementaires et rapport du commissaire aux comptes doit permettre d'identifier les risques susceptibles d'affecter l'entreprise et les conséquences de leur réalisation. Le bilan doit être examiné au travers de la situation nette (actif-passif), un accent doit être mis sur le poste d'actifs corporel (Investissement et stocks) et les méthodes de leur évaluation. Coté passif, vérifier l'état des provisions, des dettes et leur proportion par rapport aux fonds propres. Le compte de résultat doit être analysé du côté de la formation du résultat.
1.6.
MEDAF ( le modèle d’évaluation des actifs financiers)
MEDAF est un sigle désignant le modèle d'évaluation des actifs financiers. Il s'agit d'un modèle de calcul destiné à rendre compte du taux de rendement des actions dans les périodes de marché en équilibre. On estime la valeur attendue d'une action donnée en fonction d'un risque systématique déterminé. Il s'agit de prévoir combien rapportera un actif sur la durée en fonction de l'offre et de la demande attendues dans le cadre d'un marché en équilibre : le modèle a été créé aux États-Unis dans les années 1960, et est très utilisé sur les marchés financiers comme dans les problématiques financières d'entreprise. Le modèle de calcul se base sur la mesure du risque systématique, de la rentabilité attendue sur le marché des actions et sur le taux d'intérêt.
MEDAF : le calcul Prime de risque d’investissement =
β invt *Prime de risque de marché
r invt – rf = β invt * (rm -rf)
1.7.
Autres outils :
D'autres outils peuvent être utilisés pour diagnostiquer les risques à savoir : Les visites de site pour évaluer les vulnérabilités sur le terrain ; La consultation d'experts internes ou externes, associations, agences et organismes spécialisés ; Des projections sur le futur par l'analyse des scénarios et l'élaboration d'arbres de défaillance qui à imaginer le pire des circonstances et de projeter les évènements dans le futur, imaginer des solutions possibles (simulation)
Section II : La couverture contre le risque
20
1. La couverture contre le risque de change : 1.1
L’arbitrage :
C’est une technique de l’achat de devise dans une place et la vente dans une autre place a fin de tiré un gain sûr. Exemple : Au Maroc : 1 Dinar Tunisien = 0. 5 Dh En Tunisie : 1 DH = 2.2 Dinars Comment un arbitragiste pourra-t-il réaliser un gain sur une somme de 100 000 DHS ? L’achat en en Tunisie 1 DH = 2.2 Dinar 100 000= 2.2 * 0.5 = 110 000 Gain financier = 110 000-100 000= 10 000
1.2
La couverture à terme :
Dans le cadre de la gestion du risque de change, la couverture à terme est un accord passé entre une banque et une entreprise pour un achat ou une vente déterminée de devises contre un report. Cet engagement est irrévocable et le taux de change sur lequel la banque s'engage est figé, quelle que soit l'évolution réelle du taux de change à l'échéance.
Report = (intérêt local – intérêt étranger) + (commission/achat) +(commission/vente)
1.3
L’option de change :
L'option de change donne à l’acheteur le droit (et non l'obligation) d'acheter ou de vendre un montant donné de devises à une date déterminée et à un cours fixé d’avance (prix d'exercice), moyennant le paiement d'une prime. De son côté, le vendeur d’une option d’achat ou de vente est dans l’obligation d'exécuter des termes du contrat dès que l'acheteur demande à exercer l'option. Il encaisse la prime de l’acheteur, mais en contrepartie endosse un risque important : il devra se procurer ou vendre des devises au cours du marché si l’option est exercée.
21
Pour le vendeur, le gain maximum se limite à l’encaissement de la prime et la perte potentielle est théoriquement illimitée. Exemple : Un importateur marocain a importé des marchandises de la grande bretagne à 20 000 livres sterling £ et au bout de 3 mois, il doit régler son achat. Le cours actuel est 1 £= 6. 5Dh. Pour se couvrir contre le risque de la hausse de la livre sterling, l’importateur marocain achète une option d’achat auprès de sa banque à une prime de 2% pour un prix d’exercice de 6.5. 1er cas : Appréciation de £ 20 000*6.5 + 2600 (La prime) 2eme cas : Dépréciation de £ 20 000*6 + 2600 3eme cas : Stabilité de £ L’importateur cède l’option
1.4
La couverture contre le risque d’impayé ou défaillance :
La solution, pour gérer ce type de risques, repose en premier lieu sur l’analyse bilancielle des clients et fournisseurs. Une étude généralement complétée par une analyse et une interprétation de l’évolution des masses du bilan, des comportements de paiements ou tout autre évènement survenant dans l’entreprise (plan social, changement de dirigeants, etc.). Lorsque le non-paiement d’une dette commerciale aurait un impact important sur les finances de l’entreprise, en particulier sur son fonds de roulement, l’assurance-crédit peut être la solution. Ce type de garantie couvre divers risques de non-paiement résultant du commerce tant national qu’international. Pour une entreprise qui souhaite uniquement assurer ses exportations, la couverture est souvent appelée assurance-crédit à l’exportation. Quoi qu’il en soit, la principale exigence est que le risque assuré ait un lien direct avec une transaction commerciale sous-jacente, en ce sens qu’il concerne la livraison de biens ou la prestation de services.
2. La couverture contre le risque de liquidité : Afin de réduire son exposition au risque, une entreprise peut s'employer à acquérir une meilleure visibilité sur ses positions de trésorerie et anticiper ainsi le risque de liquidité. Pour ce faire, elle peut faire appel à une solution de gestion de trésorerie spécialisée dans la gestion du risque de liquidité afin d’assurer un suivi journalier de ses positions de trésorerie présentes et à venir (tout l'enjeu étant d’anticiper finement ses encaissements et décaissements afin de disposer en toutes situations d'un certain niveau de cash pour faire face aux imprévus). Une entreprise a également la possibilité d’augmenter ses fonds propres afin d’améliorer ses ressources financières. Pour ce faire, elle peut par exemple recourir à une augmentation de capital afin d’augmenter le niveau de ses capitaux propres et d’améliorer sa structure financière et l’image renvoyée par son bilan comptable.
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À court terme, il est aussi possible pour l’entreprise de recourir au financement bancaire classique, d’exploiter ses autorisations de découverts ou encore de recourir à l'affacturage ou au leasing en cas de nécessité. Dans les situations les plus délicates, l’entreprise peut également céder certaines de ses immobilisations ; la vente de ces actifs immobilisés permettant d’accéder à une source de financement à court terme conséquente et capable de booster les ratios de liquidité de l’entreprise. Enfin, une modification du cycle d’exploitation de l’entreprise peut elle aussi s’avérer nécessaire afin de réduire les décalages entre encaissements et décaissements et d’améliorer la gestion de trésorerie. Par exemple, via la réduction de ses stocks de produits finis, la négociation de l’allongement des délais de paiements fournisseurs ou du raccourcissement des délais de paiements clients. De telles actions ayant pour objectif de réduire le besoin en fonds de roulement, d’augmenter l’encours disponible sur le compte-courant, et d’améliorer la santé financière dans son ensemble. Bref, d’améliorer la capacité d’autofinancement de l’entreprise. Pour bien gérer le risque de liquidité, une entreprise doit se doter des outils de mesure et de pilotage adéquats et suivre une approche professionnelle. Elle s’assurera ainsi un avantage certain vis-à-vis de ses concurrents et une meilleure pérennité.
3. La couverture contre le risque de financement: L’entreprise peut également manquer de trésorerie sur le court terme pour continuer à produire et assurer ses commandes. Elle a donc besoin de liquidités pour développer son activité et assurer ses commandes futures. L’affacturage est alors l’une des solutions de financement actuellement choisie par les entreprises, notamment pour financer leur besoin en fond de roulement ou le développement de leur activité. Adossée au poste client, cette solution de financement est appréciée pour sa flexibilité et pour son coût, actuellement plus intéressant que les solutions de financements bancaires traditionnels (Dailly, escompte ou découvert autorisé). « Ce financement est plébiscité car il s’appuie sur un actif, le poste clients. Il représente donc une alternative aux financements à court terme classiques bancaires et, qui plus est, une source de financement déplafonnée, puisqu’elle suit l’évolution du poste clients et donc le développement de l’activité ». Ainsi, pour l’entreprise en croissance, l’affacturage apporte une réponse à son besoin de trésorerie.
4 La couverture contre le risque pays: Face à ces risques, l’assurance-crédit aura aussi un rôle important à jouer. De par leur présence à l’international, les assureurs en ont, en effet, une connaissance très pointue et ils peuvent limiter l’exposition des entreprises en jouant un rôle d’arbitre des risques.
5 La couverture contre le risque de taux d’intérêt : 5.1 Le swap de taux d’intérêt
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Un swap de taux (ou contrat d’échange de taux d’intérêt) est une opération dans laquelle, deux agents contractent simultanément un prêt et un emprunt de même montant, mais de taux de référence différents, en vue d’échanger les flux d’intérêt issus de ces opérations. Les opérations les plus fréquentes consistent à échanger un taux fixe contre un taux variable et réciproquement ; plus exceptionnellement, il est possible d’échanger un taux variable contre un taux variable (basis swap), par exemple un taux de référence monétaire contre un taux obligataire. Une entreprise endettée à taux fixe peut ainsi convertir son endettement en inversement, une entreprise endettée à taux variable, qui redoute une housse des taux, peut fixer son taux en échangeant son taux variable contre un taux fixe. Les swaps sont des opérations hors bilan. Ils comportent des risques dans la mesure ou la contrepartie peut ne pas honorer ses engagements. Les swaps sont à court terme si leur maturité est inférieure à un an ou à long terme (de un an à dix ans) dans le cas contraire. Le sens du swap varie selon la position que cherche à couvrir l’entreprise et des anticipations sur l’évolution des taux d’intérêt.
1.1.5 1.1.6 1.1.7 1.1.8 1.1.9
LE CADRE PRATIQUE 1.1.10
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Chapitre I : Résultat d’une recherche sur la motivation du personnel Après la présentation des risques financiers, leurs différents types, les notions, ainsi leurs moyens de gestion, nous allons entamer le deuxième chapitre de notre projet de fin d’études par une enquête qui va nous permettre de s’informer cette fois-ci sur les moyens de gestion des risques financiers adoptés par les entreprises et de recueillir des informations de différents types, des opinions et des propositions afin de faire un diagnostic de la gestion des risques financiers par les entreprises et détecter les difficultés des sociétés à propos de la gestion de certains risques financiers. Pour cette enquête, nous avons établi un groupe et une séquence de questions formulées (questionnaire) pour obtenir l’information sur les moyens par lesquels les entreprises gèrent les risques liés à l’activité d’une entreprise et un diagnostic de cette gestion. En définitive, nous allons proposer un plan d’action dont la concrétisation permettra de participer au renforcement de la gestion des risques financiers par les banques, s’adapter aux nouveaux moyens de gestion ou améliorer les moyens déjà existants.
Section I: la méthodologie de recherche : 1- Méthode de collecte de données : Nous avons adapté une méthode de collecte d’informations à la base d’un questionnaire en ligne.
1. Elaboration du questionnaire : Toute étude basée sur la collecte d’informations auprès des interviewés repose sur des données subjectives. En effet, de nombreux facteurs peuvent influer sur les réponses des interviewés : leur état d’esprit, lié à l’actualité, à des événements personnels, la mauvaise compréhension de la question, les
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conditions dans lesquelles s’effectuent l’entretien etc.… Il est donc important de limiter au maximum les facteurs extérieurs pouvant influencer leurs jugements. L’élaboration du questionnaire a donc suivi principalement les règles suivantes :
Présenter les objectifs de l’étude de façon à motiver les interviewés à répondre au questionnaire.
Privilégier les questions primordiales en évitant de poser des questions qui pourraient paraître intéressantes à priori mais sont en réalité hors sujet.
Simplifier au maximum la formulation des questions pour ne pas fatiguer inutilement la personne interrogée ou créer une ambiguïté.
Poser les questions dans un ordre naturel et logique.
2. Population ciblé : On l’appelle aussi population parente, population mère ou population référence. C’est l’ensemble des références possédant les informations désirées quant aux objectifs de l’étude et sur lequel les observations sont effectuées. Nous avons ciblé une population composée d’un ensemble des entreprises, notamment des responsables des services ainsi les directeurs, gestionnaires et les contrôleurs. Le choix de cette cible est justifié par le fait que ces personnes détiennent l'information. En effet, du fait que notre échantillon d’étude est composé de personnes ressources, de cadres et d’exécutants, nous avons construit une diversité de questions, dans le but d’avoir un maximum d’informations pouvant nous permettre de répondre à notre problématique.
3. Échantillonnage :
Thème étudié
La gestion du risque financier
Type d’unité
Les entreprises
Echantillon
20 entreprises
Méthode de collecte
En ligne ( par email)
Dépouillage et analyse des résultats
Google form
Ainsi, nous avons procédé par échantillonnage. En effet, notre échantillon aura une taille de 20 individus choisis dans l’ensemble des entreprises.
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Nous avons opté pour un échantillon par choix raisonné, dans la mesure où, nous n’avons pas d’objectif de généralisation statistique ; et du fait que, c'est une recherche qualitative exploitant principalement l'information fourni par des personnes ressources.
4. Objectifs : Les objectifs de cette enquête peuvent être résumés comme suit :
Dégager les risques financiers qui influencent l’activité de l’entreprise ; Evaluer la gestion des risques par les entreprises ; Découvrir les moyens de gestion des risques financiers par les entreprises ; Dégager les moyens utilisés par les entreprises pour se couvrir du risque ;
Section II: Enquête sue terrain : Notre projet de fin d’étude porte sur un thème d’ordre quantitatif associé à une étude qualitative qui consiste à identifier l’ensemble des risques financiers existants et leurs moyens de gestion. C’est dans le cas de notre projet de fin d’étude qu’on a élaboré un questionnaire ayant pour objet d’analyser les moyens de gestion des risques financiers par les entreprises au Maroc.
1. Le questionnaire : Un questionnaire est un groupe ou une séquence de questions formulées pour obtenir d’un répondant de l’information sur un sujet. Les questionnaires sont au cœur du processus de collecte des données parce qu’ils ont des répercussions importantes sur la qualité des données. La conception d’un questionnaire suscite des interrogations : quelles questions poser, comment les formuler au mieux et comment organiser les questions pour obtenir l’information voulue ? Le but est d’obtenir de l’information et, à cette fin, les répondants doivent comprendre les questions et donner facilement les réponses exactes en un format qui convient au traitement ultérieur et à l’analyse des données.
2. Objectif de notre questionnaire : Notre objectif était de savoir par le biais du questionnaire les moyens et les méthodes d’analyse et de gestion des risques financiers dont souffrent les entreprises, tout en répondant à ces questions : Comment peut-on évaluer le degré de connaissances des enquêtés ? Comment peut-on obtenir l’information comparative ? Les enquêtes ont-ils des suggestions ?
3. Type des questions : Notre choix du type de question s’opère d’après le type d’information convoité.
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Dans la majorité des cas, on a précisé les types de réponses attendues, c'est-à-dire soit un seul choix possible parmi des réponses préétablies (question fermée « unique », soit plusieurs mode réponse « fermée multiple », etc.
Chapitre II : Présentation et analyse de résultat Ce dernier chapitre sera consacré à la présentation et l’analyse des résultats obtenus sur le terrain. Nous présenterons les résultats obtenus avec les salariés de puis nous procéderons à une analyse de ces résultats obtenus par chaque salarié.
Section I : Présentation des résultats 1. Quelle est votre fonction dans l'entreprise ?
Commentaire : 33,3% de la population étudiée sont des gestionnaires
et responsable alors que représentent que 25%.
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2. Statut juridique de l'entreprise :
58.3% des entreprises sont des sociétés à responsabilité limitée, 16.7% sont des sociétés en nom collectif et 8.3% sont des associations, des sociétés en commandite simple et entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée. Commentaire :
3. Quel est votre domaine d'activité ?
Commentaire : 20%
des sociétés sont des entreprises commerciales et le reste se diffère le domaine d’activité entre finance, assurance, conseil, électronique…
29
4. Considérez-vous que la culture du risque soit présente au sein de votre activité ?
Commentaire : La
plupart des entreprises pensent que la culture du risque est présente au sein de leurs activités, soit 91.7%, ainsi que 8.3% des entreprises trouvent le contraire.
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5. Pensez-vous qu'un service dédié à la gestion des risques est une plus-value pour la gestion de vos risques financiers ?
91.7 % des entreprises trouvent qu’un service dédie à la gestion du risque est très important Commentaire :
6. Avez-vous un département de management des risques dans votre entreprise ?
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Commentaire : Plus
de la moitié des entreprises n’ayant pas un département pour la gestion du risque financier
7. Sur une échelle de 1 à 5 comment mesurez-vous l'intérêt que vous portez à la bonne maitrise des risques liés à votre activité ?
Commentaire : La moitié des entreprises portent un intérêt moyen sur la maitrise
de la gestion du risque par contre le reste porte un intérêt plus important que les 50%.
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8. Parmi ces risques, quels sont les risques auxquels votre entreprise est le plus confrontée?
On remarque que 50% des sociétés confrontée par le risque de défaillance, 41.7% par le risque de marché ,25% par le risque de change, de financement, 25% de liquidité et 33.3% par le risque de taux d’intérêt. Commentaire :
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9. Quels indicateurs votre entreprise utilise-t-elle pour identifier les risques financiers ?
Les méthodes d’identification du risque
Nombre de banques
Fréq.
15
75%
Le point mort
5
25%
Les états de synthèses
2
10%
Le taux d’endettement
2
Seuil de rentabilité
10% MEDAF
2
10%
TOTAL
8
100%
La méthodologie d’identification d’un risque financier
D’après le tableau, la majorité des banques identifient le risque financier lié à une entreprise à travers le calcul de seuil de rentabilité, soit 75%. Commentaire :
34
10.
Le risque le plus difficile à gérer :
Type de risques
Nombre de banques
Fréq.
Risque de taux
2
10%
Risque de change
3
15%
Risque de crédit
15
75%
TOTAL
8
100%
35
Nous constatons que 75% de l’échantillon trouvent une difficulté à gérer le risque de crédit, alors que 12.50% trouvent une difficulté concernant la gestion du risque de taux et 12.5% disent que la difficulté se trouve en gérant le risque de change. Commentaire :
11.
Le risque le plus facile à gérer :
Type des risques
Nombre de banques
Fréq.
Risque de taux
10
50%
Risque de change
8
40%
Risque de crédit
2
10%
TOTAL
8
100% 36
50% de l’échantillon trouvent que le risque le plus facile à gérer est le risque de taux, 37.50% trouvent que c’est le risque de change et seuls 12.50% trouvent que le risque le plus facile à gérer est le risque de crédit. Commentaire :
37
12. Pensez-vous que les moyens mis en place au sein de votre entreprise permettent de réduire les expositions aux risques de l'entreprise ?
Commentaire : 83,3% des responsables pensent que les moyens mis en place
par leur entreprise réduisent l'exposition au risque de l'entreprise, mais les 16,7% restants trouvent que ces moyens ne sont pas suffisants pour limiter le risque financier dans leurs sociétés.
13. Quels moyens votre entreprise prend-elle pour couvrir contre les risques ?
38
On constate que 41.7% des entreprises enquêtés utilisent les instruments de l’assurance à savoir l’assurance-crédit pour gérer le risque de défaillance, 33.3% utilisent la couverture à terme et le crédit, 16.7% utilisent le l’affacturage et 12.5% et le swap de taux d’intérêt. Commentaire :
14. Comment votre entreprise a-t-elle géré les risques liés au COVID 19 ?
Selon les réponses, chaque entreprise a géré le risque lié au covid-19 à sa manière puisqu’il existe des sociétés qui ont emprunté pour couvrir leurs besoins et d’autres qui ont minimisé les salaires du personnel, et il y a celles qui ont essayé de travailler à domicile pou n’affecte pas leur activité.
15. Considérez-vous qu'il y ait assez de contrôles effectués sur votre périmètre d'activité pour gérer les risques financiers ?
39
58.3% confirment qu’il y a assez de contrôle effectué par leurs entreprises mais 41.7% considèrent le contraire. Commentaire :
Section II : Analyse des résultats
1. Synthèse de résultat : A partir de l’analyse des résultats, on peut conclure que la notion du risque comprend presque tous les domaines d’activités, ce qui montre l’importance d’avoir un département de gestion du risque au sein de chaque société et que la gestion du risque doit faire partie intégrante de l’activité de l’entreprise et non pas être considérée comme un simple exercice permettant de satisfaire aux exigences réglementaires. Au niveau de l’identification des risques, les moyens les plus utilisés par les entreprises pour identifier un risque quelconque lié à l’activité se résument dans le calcul de seuil de rentabilité, ce qui permet à l’entreprise de constater qu’elle n’est pas en bon état vu la diminution des bénéfices et
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par l’analyse et l’étude des états de synthés ; en effet, l’analyste évalue la société à travers l’évolution de son activité et de sa rentabilité constatée dans le compte de résultat. Il évalue également la structure financière à travers le bilan, ainsi le taux d’endettement pour exprime le degré de dépendance de l’entreprise vis-à-vis de ses créanciers à long terme. D’après cette enquête, on a constaté que le risque de taux est le risque dont souffrent les entreprises très rarement alors que celui duquel souffre la plupart des entreprises est celui du crédit. Concernant les instruments de couverture, ceux les plus utilisés par les sociétés sont les instruments d’assurance sont nécessaires à suivre lors de l’apparition du risque de défaillance, à ne pas oublier la couverture à terme et l’affacturage qui sont très importants dans la gestion des risques, il s’agit donc d’assurer dans le futur une rentabilité suffisante pour assumer les pertes liées à l’activité passée. Parmi les trois risques discutés, celui le plus facile à gérer est le risque de taux alors que celui le plus difficile à gérer est le risque de crédit puisqu’il est la première cause des pertes au niveau des entreprises.
2. Plan d’action : Dans cette partie nous allons présenter un ensemble de pistes d’intervention et d’amélioration concernant la gestion financière au sein des entreprises. A travers notre plan d’action nous allons procéder à une restructuration du système de gestion financière des entreprises et notre apport sera sous forme d’un plan d’actions dans lequel chaque action sera traitée et développée indépendamment.
1.1
Amélioration de la stratégie des entreprises en matière d’identification et de gestion des risques financiers :
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Contexte
Objectif
Les entreprises marocaines sont le moteur de l’économie marocaine, elles participent fortement dans le PIB du Maroc puisqu’elles opèrent dans le marché marocain pour des chiffres d’affaires très importants, alors pour assurer une bonne continuation des activités des entreprises marocaines, ces derniers doivent adopter des stratégies bien définies.
Augmenter la compétitivité des entreprises marocaines à l’échèle international en faisant d’abord face à ses risques financiers qui constituent pour elles un obstacle afin de réaliser ses objectifs ; Satisfaire plusieurs cibles à la fois : Diversifier l’offre ; Conquérir de nouveaux marchés ; Faire face à la concurrence ;
Analyser les différents risques financiers par lesquels l’entreprise est menacée. Gérer les différents risques financiers :
Descriptif de l’action
Planning de réalisation
Risque de taux Risque de change La défaillance et le risque de crédit…
Au moyen terme (cela dépend de la stratégie adoptée par l’entreprise)
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1.2. Système de la gestion financière
Contexte
L’accélération des transformations de l’environnement économique et financier des entreprises en termes de réglementations, de renforcement de la concurrence, de pression des marchés, incite aujourd’hui les entreprises à mener des réflexions autour de la mise en place et de l’optimisation des systèmes d’information de gestion financière.
Objectif
Le système d’Information de gestion financière doit permettre de collecter, organiser, stocker et communiquer sur l’ensemble des données achats, comptables et financières d’une entreprise. Les utilisateurs gagnent ainsi en lisibilité financière sur la nature et le volume des
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dépenses et recettes leur permettant de prendre des décisions éclairées. Développer une approche globale et systémique de l’entreprise. Être à l’aise avec les concepts et les outils d’analyse économiques.
Descriptif de l’action
Détenir une vue d’ensemble de l’environnement juridique de l’entreprise. Intégrer des principes de base de la gestion financière. Comprendre les principaux systèmes qui composent une entreprise – marketing et communication, organisationnels, humains et logistiques.
Planning de réalisation
Sur le court ou le moyen terme
CONCLUSION
Il y a toujours eu des risques dans le monde des affaires. En effet, pendant longtemps, l’entrepreneur a toujours été considéré comme celui qui prend le risque d’entreprendre, celui qui risque son capital matériel et financier par opposition au capital humain. Cependant, les managers et les actionnaires en ont toujours accepté les avantages et les inconvénients et ont tenté de gérer et de réussir ces paris risqués. Leur approche du risque était peu organisée et trop souvent inefficace. Les temps ont changé et les faits ont montré que la vieille approche des silos hiérarchiques (fabrication, études, ventes, marketing, administration…) en management des risques n’était plus suffisante.
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Ainsi, une nouvelle approche du management des risques a été développée. Elle s’appelle le Management des risques d’entreprise qui prône une approche intégrée et rigoureuse des risques en évaluant et en localisant les risques dans toutes les zones qui pourraient avoir un impact sur la stratégie de l’organisation et ses différents objectifs. Bien qu’il y ait de nombreux avantages à retirer du Management des risques d’entreprise, le principal avantage demeure sa capacité à éviter de grosses pertes. Si le risque peut être pris en compte et bien géré, des pertes lourdes peuvent être évitées. Les concepts du management des risques d’entreprise sont définis par l’environnement de l’organisation. Cette philosophie du management des risques est la clé de voûte autour de laquelle toute l’architecture d’un programme de management de risques doit être construite. La littérature à ce sujet définit un programme qui implique les processus d’identification, dévaluation et de réponse au risque. Ces étapes nécessaires pour une bonne gestion des risques doivent être complétées par des processus d’information et de communication, de monotoring et de contrôle. Des programmes de management des risques d’entreprise sont de plus en plus acceptés et introduits dans les organisations à la demande des parties prenantes. Les bénéfices qui en découlent sont trop importants pour être ignorés. Aucune organisation ne peut risquer de ne pas adopter le management des risques d’entreprise.
Bibliographies
Ouvrages
Hubert de la Bruslerie, « Analyse financière et risque de crédit » Gualino, « L’essentiel de l’Analyse financière », 10ème édition 2012. Gualino, « Analyse Financière », 11ème édition 2014-2015. Florent Deisting Jean-Pierre Lahille, « Analyse Financière », 4ème édition, 2011.
Sites Web http://www.gpomag.fr/web/index.php/2013-07-22-14-06-19/gestion-finance/droits-des-societes-contrats-2/6992-lagestion-des-risques-financiers-une-priorite-pour-les-entreprises// http://www.univ-evry.fr/modules/resources/download/default/m2if/roncalli/gdr.pdf
45
http://www.petite-entreprise.net/P-3734-88-G1-la-gestion-des-risques-financiers.html // http://www.anticipationdecrise.com/rencontres-veille-ma/smrh-1/risques-activite-entreprise-outils-amina-nadji.pdf //
http://www.bivi.maitrise-risques.afnor.org/layout/set/popin/ofm/maitrise-des-risques/v/v-20/v-20-03 https://www.desjardins.com/fr/entreprises/solutions/services-internationaux/devises-etrangeres/ge-risque-change.pdf
La gestion des risques financiers liés aux entreprises par la banque Nous sommes des étudiants de l’Ecole Supérieure de Technologie de Meknès (ESTM). Dans le cadre de notre projet de fin d’études, nous menons une enquête sur la gestion des risques financiers liés aux entreprises par la banque. Merci de bien vouloir nous remplir le formulaire ci-dessous. 1. Quelle est votre fonction dans l'entreprise ? *Obligatoire
Directeur Contrôleur Responsable Gestionnaire
Autres à préciser………………………………...
2. Statut juridique de l'entreprise :
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SARL SNC SARLAU SA
Autres à préciser………………………………...
3.Quel est votre domaine d'activité? …………………………………………………………………………………………
4.Considérez-vous que la culture du risque soit présente au sein de votre activité ? Oui Non
5. Pensez-vous qu'un service dédié à la gestion des risques est une plus-value pour la gestion de vos risques financiers ? Oui Non
6. Avez-vous un département de management des risques dans votre entreprise? Oui Non
7. Sur une échelle de 1 à 5 comment mesurez-vous l'intérêt que vous portez à la bonne maitrise des risques liés à votre activité ?
1 2 3 4 5
8.Parmi ces risques, quels sont les risques auxquels votre entreprise est le plus confrontée? Risque de change Risque de défaillance Risque de financement
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Risque de liquidité Risque de marché Risque de taux d’intérêt
9. Quels indicateurs votre entreprise utilise-t-elle pour identifier les risques financiers ?
Très petites/petites E/ses Seuil de rentabilité Petites et moyennes entreprises Le point mort Grandes/très grandes E/ses Les états de synthèse L’effet de levier Le taux d’endettement MDAF
Autres à préciser………………………………...
10.
Le risque le plus difficile à gérer :
Risque de taux Risque de change Risque de crédit Autres à préciser………………………………..
11. Le risque le plus facile à gérer : de taux Risque de change Risque de crédit Autres à préciser………………………….. 12. Pensez-vous que les moyens mis en place au sein de votre entreprise permettent de
réduire les expositions aux risques de l'entreprise ? Oui Non
13. Quels moyens votre entreprise prend-elle pour couvrir contre les risques ?
L’option de change La couverture à terme L’assurance-crédit L’affacturage Le swap Le recours au crédit
Autres à préciser…………………………
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14. Comment votre entreprise a-t-elle géré les risques liés au COVID 19 ? …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
15. Considérez-vous qu'il y ait assez de contrôles effectués sur votre périmètre d'activité pour gérer les risques financiers ? Oui Non
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