Gestion de Risque Credit [PDF]

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Zitiervorschau

GESTION DU RISQUE DE CREDIT Module : Marché financier

Réalisé par : • Mokrani Nada • El Moussaoui Ahmed • Besri Imane

• El Malyh Chorouk • Achenani Ziyad • EL Falah Yasmine

Encadré par : Professeur Hicham Ouakil Plan : 1

Introduction……………………………………………………………………………...….3 Problématique ……………………………………………………………….………….…3 CHAPITRE 1 : Généralités sur les crédits et les risques bancaires …………...….4 Section 1 : Définition, caractéristiques et objectifs des crédits bancaires…..4 Section 2 : Typologies des crédits bancaires et l’objectif de la gestion des risques de crédit………………………………………………………………..….…6 Section 3 : les risques bancaires (typologies et calculs)………………………..….…8

CHAPITRE 2 : Le processus de la gestion du risque de crédit …………….….…..13 Section 1 Les méthodes d’analyses des risques de crédit (l’examen du profil des client et l’analyse de crédit)……………………………………………...13 Section 2 : l’analyse financière…………………………………………………………………16 Section 3 : l’évaluation du risque de crédit (méthode crédit-men , 5C et rating) ……………………………………………………….…18

CHAPITRE 3 :l’analyse des menaces et recommandations du risque de crédit et son impact sur la rentabilité bancaire………………………….…21 Section 1 : l’identification des menaces et recommandations………….…..21 Section 2 : Mesure de l’impact de la gestion du crédit sur la rentabilité Bancaire …………………………………………………………………………..…26 Section 3 : Section 3 : La relation entre le risque de crédit et la rentabilité Bancaire………………………………………………………………………………28 Conclusion …………………………………………………………………………………………………29 Bibliographie ……………………………………………………………………………………….…… 30

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Introduction  : Depuis de très nombreuses années, le risque de crédit est l'une des causes majeures de la volatilité des résultats des entreprises et des institutions financières. Comme toute entreprise, un établissement de crédit est exposé à une multitude de risques qui peuvent entraîner sa défaillance et sa faillite. Le risque est une notion difficile à cerner mais de façon générale, le risque est la prise en compte d’une exposition à un danger, un préjudice ou autre événement dommageable, inhérent à une situation ou une activité. Hors de toute gestion donc de toute maîtrise, le risque, s’il se concrétise, génère souvent des désagréments. Le risque est défini par la probabilité de survenue de cet événement et par l’ampleur de ses conséquences. Le mot « risque » est utilisé pour caractériser aussi bien une ressource qui pourrait devenir indisponible, qu’un événement aléatoire dont la survenance résulte de la détérioration d’une ressource, ou encore les conséquences de ces deux événements.

Problématique :  C’est quoi un risque de crédit ?  Comment la banque gère ses risques ?  Quelle est la procédure de la gestion des risques bancaires ? et les recommandations ? Quels sont les préventions et les recommandations par rapport à la gestion du risque de crédit et quel impact peut avoir ce dernier sur la rentabilité bancaire

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Chapitre I : Généralités sur les crédits et les risques bancaires : Section1 : définitions, caractéristiques et objectifs des risques bancaires On ne peut pas accéder au traitement du sujet de la gestion des risques bancaires sans définir le crédit bancaire et citer ses objectifs et ses types ;

1-Définition : Le crédit bancaire ou prêt bancaire est tout acte qui permet la mise à disposition des fonds à un bénéficiaire. Sans en exigeant le remboursement immédiat, ou prend dans l’intérêt un engagement par signature, un cautionnement ou une garantie. Avec imposition d’un taux d’intérêt définie, bénéfique au créancier. Pour le bénéficiaire le prêt est l’action de solliciter des fonds en vue d’une transaction importante, pris en considération l’engagement de rembourser les montants empruntés à une longue ou moyenne durée.

Définition juridique : « Le crédit se défini comme étant tout titre onéreux par lequel une personne met ou promet de mettre des fonds à la disposition d'une autre personne et prend dans l'intérêt de celle- ci un engagement par signature tel qu’un aval, un cautionnement ou une garantie. Sont assimilées les opérations de crédit les opérations les opérations de location assorties d'opérations d'achats ou notamment les crédits-bails »

2-Les caractéristiques prises en compte dans un crédit bancaire  : Plusieurs caractéristiques sont à prendre en compte dans un crédit bancaire :    

La somme empruntée, La durée du prêt, Le taux d'emprunt Et les éventuels frais.

3-Les objectifs : 4

A-la banque : L’adaptation de demande de crédit avec les objectifs des banques figure dans trois types, les objectifs généraux, les objectifs de rentabilité et les garanties.

1- Les objectifs généraux : Les objectifs généraux visent à : o Structurer l’évolution et l’organisation de l’établissement en moyens humains et matériels qui tiennent compte de la croissance de son activité et de ses équilibres financiers. o Développer les ressources financières de l’institution (en capitaux et en dépôts) en fonction des besoins en emplois et à niveau de rémunération acceptable, qui ne soit ni prohibitif (au risque d’alourdir fortement les charges) ni trop faible (afin de conserver une clientèle épargnante sensible aux variations des taux d’intérêts créditeurs). o Augmenter les emplois en volume et en rémunération c’est-à-dire accroître les crédits rentables répondant aux attentes des entreprises et des ménages ainsi que les participations et placements judicieux.

2- Les objectifs de rentabilité : Comme les autres entreprises, La rentabilité a été toujours une cible de stratégie des banques. L’objectif du banquier accordeur du crédit est d'avoir des gains, mais à condition de pouvoir couvrir ses frais et s'assurer un bénéfice lucratif.

3- Les garanties : Les garanties bancaires assurent une protection bancaire contre toute défaillance de paiement des montants de remboursement, et elles peuvent varier selon les situations. Il existe différents types de garanties, parmi les plus connues, on peut citer : les garanties de soumission, de paiement, de bonne exécution, de restitution, d’achèvement, de bonne fin, etc. La plus connue est la garantie de paiement, elle intervient généralement entre un acheteur et un vendeur.

B-le demandeur de crédit : 5

L'objectif du crédit en général, est le financement des investissements des entreprises et des particuliers. Le crédit d'investissement, en particulier, a pour objet le financement de la production d'un bien déterminé. Son remboursement viendra du bénéfice résultat de la vente de ce bien. Ainsi il peut subvenir aux besoins d'équipements des particuliers, qui anticipent la passibilité d'épargne future par le crédit. En ce sens, Baudinot et Farabot résument l'objet du crédit ainsi : « le domaine du crédit est extrêmement vaste, il s'étale dans le temps, s'étend à toutes sortes d'activités, répond à de multiples besoins économiques.  

Les contraintes : Les contraintes d’une banque sont de deux genres : * celles résultant de la réglementation bancaire. * celles découlant de sa situation de trésorerie.

4-Le choix d'un crédit adapté : Généralement ; La banque cherchera avec vous la formule la plus adaptée à votre situation. Il existe différents types de crédit, et Vous serez généralement amené à effectuer avec votre conseiller bancaire, plusieurs simulations avant de trouver la bonne formule ou parfois les bonnes formules. Il n'est pas rare, en particulier en matière de crédits immobiliers, que la solution passe par une combinaison de plusieurs prêts. Votre conseiller vous aidera à trouver la meilleure solution en fonction :   

De l'achat que vous souhaitez faire, Du montant dont vous avez besoin, De votre situation personnelle.

Section 2 : typologies des crédits bancaires et les objectifs de la gestion des risques de crédit 1-Typologies : A-Caractéristiques de distinction : On peut distinguer le crédit à la consommation et le crédit immobilier par : 6





La durée : en règle générale, les crédits à la consommation sont plutôt des crédits à court terme. Les crédits immobiliers sont plutôt des crédits à long terme (10 à 15 ans ou même plus), même si on trouve aussi dans cette catégorie des crédits relais qui peuvent durer moins de 2 ans. L’objet du  crédit : un crédit à la consommation permet de financer les dépenses de la vie courante et d'équipement, au sens large puisqu'ils entrent dans cette catégorie les voitures et les bateaux. Un crédit immobilier permet de financer l'acquisition d'un terrain ou d'un logement ou bien encore des travaux de rénovation ou d'aménagement.

 B-Typologie des crédits bancaires : Plusieurs types de crédit bancaire peuvent se distinguer selon le critère retenu par l’analyste en l’occurrence : l’objet, la durée et les caractéristiques.

A- Selon l’objet du crédit _Les crédits pour les particuliers : (personnes physiques)   

Crédit-bail (leasing, location –vente) Crédit à la consommation (affecté, personnel, revolving ou renouvelable) Crédit immobilier (Epargne logement)

_Les crédits pour les entreprises et les professionnels :  

Crédit d’exploitation (escompte, faculté de caisse, affacturage, Credoc) Crédit d’investissement (prêt d’équipement, crédit-bail)

B- Selon la durée du crédit : –   Crédit à très court terme (jusqu’à 3 mois) –   Crédit à court terme (jusqu’à 2 ans) –   Crédit à moyen terme (jusqu’à 7ans) –   Crédit à long terme (jusqu’à 20 ans) –   Crédit à très long terme (au-delà de 20 ans, voire perpétuel).

C- Selon la forme du crédit (les caractéristiques) : –   Monnaie : En Monnaie nationale, en devises étrangers ; –   Mode d’amortissement : constant, à annuité constante ou remboursable infinie, 7

–   Type de taux : A taux fixe, à taux variable ou indexé, à taux variable capé, –   Mécanisme : permanent ou revolving, sur ligne de crédit ; –   Contrat : sur compte débiteur, sur contrat de prêt, emprunt obligation, en pool, –   Garantie : En blanc, garanti.

2-Les objectifs de la gestion des risques de crédits  : La gestion des risques vise la réalisation de quatre objectifs : – Assurer la pérennité de l'établissement, par une allocation efficiente des ressources et une allocation adéquate des fonds propres qui permettra une meilleure couverture contre les pertes futures. – Elargir le control interne du suivi des performances au suivi des risques associés. – Faciliter la prise de décision pour les opérations nouvelles et permettre de les facturer aux clients. – Rééquilibrer le portefeuille de l'établissement, sur la base des résultats et des effets de diversification.

Section 3 : Les Risques bancaires : 1) Les typologies des risques et leurs méthodes de calcul : L'activité bancaire, par son rôle d'intermédiation financière et ses services connexes, expose les établissements bancaires à de nombreux risques. Selon les accords de Bâles, Qui sont des accords de réglementation bancaire signés dans la ville de Bâle (Suisse), qui visent à anticiper et analyser les risques qui peuvent affecter la solidité financière des banques, les risques bancaires, spécifiquement les risques opérationnels, les risques de crédit, et les risques de liquidité, sont respectivement des composantes du Bâle 1, Bâle 2 et Bâle 3.

2) Les risques de crédit : Le risque de crédit est le risque de perte sur une créance ou plus généralement celui d’un tiers qui ne paie pas sa dette à temps. Il est naturellement fonction de trois paramètres : le montant de la créance, la probabilité́ de défaut et la proportion de la créance qui sera recouvrée en cas de défaut. 8

Les composantes du risque de crédit : Le risque de contrepartie : qui est pour une banque ou une entreprise qu'une contrepartie (partie d'une transaction sur le marché́ de gré́ à gré́) n'honore pas ses obligations envers elles. Le risque de liquidité́ : qui apparait lorsque le client se trouve dans une situation d'illiquidité (temporaire ou conjoncturelle). On parle alors de risque de non-paiement. Le risque sectoriel : lié au secteur d’activité. Le risque financier : rattaché aux crises financières macroéconomiques (dévaluation, révision du taux par la banque centrale).

2-1) La mesure du risque de crédit : Le Z-score d’Altman ou Z-score est une technique statistique d’analyse le risque de crédit, basée sur l’utilisation de cinq ratios comptables : – X1 : Besoin en fonds de roulement/actif total – X2 : Réserves / actif total – X3 : Résultat d’exploitation/actif total – X4 : Capitalisation boursière (valeur marchand x sigma des actions) / Valeur comptable – X5 : Ventes/actif total • Le Z-score est calculé comme suit : Z=1,2 X1 +1,4 X2 +3,3 X3 +0,6 X4 +0,999 X5 Interprétation du Z-score : -Z supérieur à 0,125 (Zone favorable, entreprise seine) -Z entre - 0,125 et 0,125 (Zone neutre) -Z inférieur a -0,125 (Zone de défaillance)

3) Les risques opérationnels :

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Le comité de bale le définie comme le risque de perte résultant de la carence, ou des défaut contribuable à des personnes, à des procédures, et des systèmes internes et à l’évènement extérieurs, (fraude, vol, cas d’un manque d’audit). -Pour le calculer il y’a 3 approches : 1-Approche indicateur de base 2-Approche standard 3-Approche de mesure avancé

1)Approche indicatrice de base : Exigence en fonds propres de n = Produits brut N-1+ Produits brut N-2+ Produits brut N-3/Nombre des produits brut des 3 années précédentes -Si le produit est positif on x 15% -Si le produit est négatif (on ne le prend pas) Exemple : considérant les données suivantes : Produits brut N-1 : -200 Produits brut N-2 : 5600 Produits brut N-3 : 5000 L’exigence en fonds propres de n = 0 + (5600 *15%) +(5000*15%) /2=795

2)Approche standard : Cette approche nécessite la répartition des métiers de la banque en 8 lignes et calculer pour chacune de ces métiers le risque adéquat : • Métier : taux de pondération (facteur béta) • -Financement des entreprises : 18% -Activité du marché : 18% -banque de détail : 12% -banque commercial :15% -paiement et règlement :18% 10

-fonction d’agent : 15% -Gestion d’actif : 12% -Courtage de détail : 12% Exemple : le tableau suivant : N-1 1000

Taux 0.18

N-2 2400

Financement des 180 entreprises Activité du marché -6000 0,18 -1080 -1600 Banque de détail 6000 0,12 720 4000 Banque commercial 1000 0,15 150 -6000 Paiement et règlement 0 0,18 0 4000 Fonction d’argent 2800 0,15 420 -1200 Gestion d’actif 1000 0,12 120 10000 Courtage de détail -6000 0,12 -720 -6000 Produit brut de chaque N -210 L’exigence en fonds propres de n : 744+1320/3=688

432 -288 480 -900 720 -180 1200 -720 744

N-3 4000 -2000 3000 -8000 12000 4000 8000 -16000

720 -360 360 -1200 2160 600 960 -1920 1320

4) Le risques de liquidité : Pour une banque, le risque de liquidité de financement est le risque que, bien que solvable, elle ne dispose pas d'assez de ressources financières pour lui permettre de s'acquitter de ses obligations à leur échéance ou ne peut obtenir des fonds qu'à des coûts excessifs. Parmi les facteurs qui causent les risques de liquidité on peut citer : – la préférence des déposants de placer leur fonds à court terme, ces placements étant alors utilisés par la banque pour financer des projets d’investissement à long terme ; – les taux de dépôts élevés proposés par la banque pour attirer les fonds. Ces taux sont revus à la baisse lorsque la banque fait face à une crise, ce qui réduit sa capacité de rembourser ses dettes ; – Le risque de liquidité de financement peut également se produire suite à une ruée bancaire ; lorsque les déposants décident collectivement de retirer leurs fonds de la banque ou lorsque les emprunteurs ne parviennent pas à répondre à leurs obligations financières envers les banques. • Conséquences du risque de liquidité • 11

Cependant, la principale et l'ultime conséquence du risque de liquidité est la faillite de l’institution bancaire, ce qui peut déclencher des difficultés dans d’autres établissements et peut être fatal pour tout le système financier. C’est ce qu’a illustré de façon éloquente la crise financière de 2007. 2-3-1) Les ratios réglementaires de liquidité : -LCR : Liquidity coverage ratio LCR : = Encours d’actif liquide de haut qualité (la caisse) ‘’HQLA’’/ Total des sorties nettes de trésorerie à 30 jours = doit être supérieur ou égal à 100% -Total des sorties nettes de trésorerie à 30 jours = Total des sorties attendues total des entrées de trésoreries attendues (le paiement d’intérêt, les salaires ...) ; inférieur à 75 % du total de sortie de trésorerie attendues. NSFR : Net Stable Funding Ratio (ratio de liquidité à long terme) -NSFR = Montant de financement stable / Montant de financement stable exigé = doit être (supérieur ou égale à 100%) ; le montant disponible doit arriver à couvrir le montant exigé pour une période de 1 an. • Autres mesures • -Actifs liquides/total de l’actif : Ce ratio donne une indication des liquidités disponibles pour faire face à des demandes attendues ou inopinées d’espèces -Actifs liquides/Obligations à court terme : Ce ratio mesure la capacité d'une banque à faire face à une forte demande ou retrait de liquidité à court terme, sans avoir de problèmes de liquidité ; (Le même principe de LCR) - Actifs liquides/Total des dépôts : Ce ratio mesure la capacité de la banque à faire face à une forte demande de liquidité à long terme -Prêts / Total de l’actif : Ce ratio mesure la part des prêts de l'actif total. Il définit la proportion du total des actifs financés par les créanciers de la banque

Conclusion : D’après ces éléments de définitions et d’analyses des risques, vient le rôle principal de la gestion du risque de crédit qui passe par plusieurs étapes 12

Chapitre 2 : Le processus de la gestion du risque de crédit : Section 1 : Les méthodes d’analyse du risque de crédit : 1)L’entrée en relation : L’entré en relation est extrêmement importante. Pour différentes raisons que nous allons voir, il se peut qu’une demande de crédit ne soit pas possible ou fasse l’objet d’une plus grande attention dès la prise de contact. L’examen initial de tout client demandant un crédit implique de respecter quelques principes généraux.

-Examen du profil du client : Les entreprises en création : Les établissements de crédit se montrent très sélectifs pour les concours sollicités par des entreprises en création. Les critères de compétence ou de notoriété des dirigeants sont particulièrement déterminants, en plus des équilibres financiers qui devront nécessairement être toujours respectés. Le chargé d’affaires aura l’obligation dès le départ d’obtenir les informations spécifiques à ce type de client plus risqué.  La clientèle particulière : Les risques sur la clientèle particulière sont quand même d'une importance moins conséquente pour la banque que pour le secteur des entreprises, ne serait-ce que par les montants en jeu. Un client ne représente à lui seul qu'une part infime des crédits octroyés sur tout le secteur. L'impact d'une défaillance sur la banque est réparti sur des dizaines de milliers de clients particuliers que peuvent compter les grandes banques. Le risque est, par contre, important s'il se réalise globalement souvent et sur un grand nombre de clients. Pour les établissements bancaires, il convient d'avoir surtout une bonne stratégie de sélection des clients dans la procédure d'octroi de crédits aux particuliers. Le chargé d'affaires doit se tourner vers une cible de clients définit au préalable

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par la banque. Pour permettre une décision plus rapide dans l'octroi de crédit et une meilleure appréhension du risque.  La clientèle professionnelle : L'entrée en relation est légèrement différente sur la clientèle professionnelle notamment en ce qui concerne leurs revenus. On peut dire que le professionnel est dans une situation intermédiaire entre analyse du risque d’entreprise et analyse du risque sur particulier. Il convient notamment d'évaluer ses revenus tirés de son activité de professionnelle et d'évaluer son revenu en tant que particulier (évaluation du patrimoine).

2. L'analyse du crédit : L'analyse des risques suit également une méthode qu'il convient d'étudier afin de comprendre comment l'analyste arrive à porter un avis sur la faisabilité d'un crédit ou d'une opération. Le schéma ci-dessous concernant le secteur des entreprises présentes de manière globale le processus d'analyse puis de décision. Ce processus est quasiment le même pour le secteur des particuliers et des entreprises. Schéma : L'analyse crédit entreprise 1-Connaitre le client Dossier de la relation Synthèse financière Centrale des risques

2-Analyse

3-Descriptive

Dossier de crédit

4-Critiques/Risque

5-Décision

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Octroi ou Refus

On peut ainsi voir qu'une bonne information au préalable est nécessaire avant toute analyse.  Les informations disponibles pour l'analyste crédit -Les

informations provenant du client

Parmi les informations provenant du client, il y a bien sûr les documents comptables et financiers obligatoires. Les documents prévisionnels sont également très appréciés par les banquiers car ils permettent d'évaluer les perspectives des dirigeants. Ces prévisions permettront ensuite d'être confrontés avec la réalité et donneront une indication sur la crédibilité du client et de la confiance à lui accorder. Certains éléments de communication peuvent également être très utiles (plaquettes, sites Internet, publicité...) afin de mieux connaître un secteur d'activité parfois très spécifique.

-Les informations disponibles chez le banquier et les informations professionnelles Le banquier peut étoffer les données transmises par l'agence par diverses informations :

- Le système d'information interne : On l'a vu, un système d'information performant peut faire générer des gains de productivité ou de coûts, dans l'optique de l'abaissement du coefficient d'exploitation d'une banque. Un bon système d'information améliore également la quantité et la qualité de l'information disponible. Ainsi, l'analyste peut, via l'informatique de la banque, consulter toute sorte de données commerciales très utiles, notamment pour l'élaboration de contrats, ou la compréhension et le suivi quotidien d'un compte bancaire. Les données financières (bilans et compte de résultat...) sont également largement retraitées de façon à perdre le moins de temps possible. Les informations comptables et les ratios financiers sont automatiquement gérés par le système informatique et l'analyste n'a alors plus qu'à les interpréter. L'essentiel du travail de l'analyste étant de trouver les causes d'éventuelles anomalies financières et les sources de risques au sein du dossier. - La notation interne : Chaque grande banque établit une notation interne de ses clients. Cette notation remise à jour très régulièrement (chaque mois) 15

évolue selon la nature des risques et des événements survenant dans la vie de la société. Elle donne également une bonne information sur l'ensemble d'un groupe. Ainsi, une société peut se trouver en bonne santé financière et commerciale et pourtant obtenir une notation interne dégradée. Ce décalage pousse l'analyste à s'interroger sur les raisons d'une telle notation. La raison la plus courante étant l'existence de liens avec des sociétés ou un groupe plus risqué. -Le dossier de la relation : Le dossier de la relation est également une source très précieuse d'informations. Tout au long de la relation et à l'occasion de chaque révision de dossier, toutes les informations importantes recueillies sont archivées. Au moment d'une révision d'une demande de crédit ou d'une opération plus complexe, ce dossier contient le passé de la relation et peut éclairer l'analyste sur certains points importants. Ces informations peuvent l'aider à voir plus clair sur la nature de la relation sur le long terme, notamment la lecture des prévisionnels passés et la confrontation avec ce qui a été effectivement réalisé.

Section 2 : L`analyse financière :  La phase d'étude du compte de résultat et du bilan Dans toutes les banques, quel que soit le cas, l'analyste crédit examine la situation financière des clients pour évaluer la recevabilité de leur demande, leur solvabilité, l'existence de garanties suffisantes. Il analyse les documents financiers en examinant l'évolution des comptes d'exploitation et en établissant un certain nombre de ratios à partir du bilan. Ce travail, qu'il faut toujours faire, ne doit pas forcément être commenté dans la note finale. Le but final n'étant pas de faire un commentaire descriptif et donner une succession de chiffres ou ratios mais de mettre en exergue les risques à partir de ces évolutions. - Le compte de résultat : L'analyste doit évaluer la société à travers l'évolution de son activité et de sa rentabilité constatée dans le compte de résultat. Il regarde l'aptitude des dirigeants dans leur gestion et dans leur maîtrise des SIG (solde intermédiaire de gestion). Il évalue aussi la capacité de l'affaire à générer 16

des bénéfices sur plusieurs années. Ce résultat permet ainsi de calculer la Capacité d'autofinancement. Cette CAF est un élément essentiel pour les banquiers car elle montre la capacité de remboursement des emprunts à chaque exercice. Il confronte cette CAF avec les tombées financières à moins d'un an (Remboursements d'emprunt annuels : intérêts+ capital). - Le bilan : L'analyste crédit évalue également la structure financière à travers le bilan. Il convient ainsi de rapprocher la demande de crédit avec le niveau d'endettement. Il regarde le niveau d'endettement et le niveau de fonds propres afin d'évaluer si un nouvel endettement est raisonnable ou s'il existe encore une marge de manœuvre possible ou une marge de sécurité, en cas d'endettement trop important, la société obère sa capacité d'investissement futur. En cas de fonds propres très faible, la société n'a plus aucune marge de sécurité avant une éventuelle mise en faillite si la situation ne s'améliore pas. L'étude patrimoniale doit évaluer le risque de défaillance. - La trésorerie : Les problèmes de trésorerie sont des signes avant-coureurs de problèmes au niveau de l'équilibre financier. L'analyste fait un tour d'horizon de la trésorerie et une étude des mouvements du compte en banque. Ce suivi peut donner une idée des habitudes de paiement et d'encaissement et permettre d'apprécier le besoin en fonds de roulement et les solutions bancaires adéquates par rapport aux demandes. Ainsi, certaines demandes ne posent pas de problèmes au regard de la société mais paraissent excessives ou inutiles par rapport à ses besoins.

 La recherche des risques inhérents au dossier : Le banquier résume enfin dans sa note tout les risques inhérents à l'ensemble du dossier en expliquant les problèmes ou les succès d'une société. L'analyste doit en conséquence étudier toute autre information importante plus spécifique à chaque dossier tels que le changement de capital, l'analyse de groupe, des fournisseurs et clients, l'étude sectorielle, l'évaluation de fonds de commerce .. Dans chaque outil d'aide à la décision, il y a un rappel de l'ensemble des points et risques à voir lors de chaque dossier : - Risque lié à la géographie du capital. 17

-

Risque lié à l'activité. Risque clients, fournisseurs, sous-traitants. . Risque lié à la rentabilité. Risque lié à la structure financière. Risque lié à la politique d'investissement. Exercice en cours et en prévisions. Qualité des relations bancaires.

Malgré les multiples analyses aux différents niveaux du processus d'octroi de crédit, il se peut, pour certains dossiers sensibles, que les risques soient importants mais n'empêchent pas leurs faisabilités. Certains crédits peuvent être accordés sous réserve de garanties.

Section 3 : Évaluation du risque de crédit : L’évaluation du risque de crédit est un processus qui s’inscrit dans l’utilisation des différentes méthodes après la phase de l’identification du risque de crédit.

 La Méthode CREDIT MEN : Les crédit men américains fondent leur jugement sur l'entreprise à partir de trois principaux critères , dont chaque critère représente un pourcentage sous forme d’un coefficient étudié sous une base de différents compétences internes à l’organisation. [CRITERE Personnel, CRITERE Économique, CRITERE Financier]. •

Le critère personnel : la compétence du dirigeant ou de l'équipe

dirigeante et du personnel en général (coefficient de pondération 40%) ; • Le critère économique : l'appréciation sectorielle de la conjoncture économique et son évolution dans l'environnement international (coefficient de pondération 20%) ; • Le critère financier : l'appréciation de la situation financière de l'entreprise (coefficient de pondération 40%)  C'est au niveau du dernier critère qu'intervient le recours à la méthode des ratios. On construit à partir d'un échantillon d'entreprises bien composé pour chaque secteur, une entreprise type dont on considère la situation financière comme normale, et l'on retient cinq ratios significatifs auxquels on attribut des coefficients 18

de pondération, qui permettent de porter un jugement sur toutes les entreprises d'un secteur donné.

 LA METHODE [5C]:

Cette méthode, invite l’Analyste Crédit à mener des investigations afin d’avoir une opinion relative à 5 grandes composantes permettant d’apprécier le risque. Autrement dit, l’évaluation du risque de crédit passe d’abord et avant tout par une bonne maitrise de toutes les dimensions désignées sous les 5C associées aux critères qui sous-tendent non seulement les aspects quantitatifs (risque commercial, risque financier) mais aussi les aspects qualitatifs (risque managérial, risque d’affaires) du risque – crédit. CAPACITY : C’est l’étude de la capacité à respecter l’engagement de crédit au regard de la situation financière de l’emprunteur. On compare les dettes (et leur service prévu) aux résultats de la société et on examine l’aptitude de l’emprunteur à assurer le service de la dette avec les cash flows futurs. CARACTER : C’est un facteur basé sur la fiabilité, l’honnêteté et la bonne foi de l’emprunteur, Il s’agit de la réputation de l’entreprise, tant sur le marché en général qu’auprès de ses créanciers, aptes à interpréter l’historique de paiement (track record). CAPITAL: On examine à la fois la structure financière de la société et l’importance des fonds apportés par les actionnaires (Equity),mais aussi on mesure le fond de roulement afin de réaliser un apport complémentaire pour financer le projet. COLLATERAL: Il s’agit de l’étude des actifs sous-jacents pouvant potentiellement sécuriser le crédit. Cette dimension nous permet de déterminer la nature et la valeur des garanties dont dispose le client. CONDITIONS: il s’agit d’apprécier si les conditions (taux, maturité, mode de remboursement) applicables ou envisageables ne génèrent pas un risque trop élevé et si elles sont de nature à permettre au créancier de dégager une juste rémunération du risque de crédit supporté.

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TABLEAU RECAPITULATIF DE LA METHODE DES 5C

-LE RATING : [La notation « Rating » c’est un mot d’origine américain qui veut dire évaluation.] Le rating (la cote) est une méthode moderne pour évaluer la fiabilité des potentiels clients. Il s’agit d’une notation d’appréciation des attributs du demandeur de crédit en vue de l’octroi du crédit, qui sont ensuite regroupées dans une note globale. L'évaluation du risque de crédit s'est traduite par une notation individuelle des entreprises en sus de l'analyse financière. Cette notation apprécie la capacité de l'entreprise à honorer ses engagements financiers sur la base de critères : · Quantitatif : comme le taux de croissance du chiffre d'affaires, le résultat positif, etc. 20

· Qualitatif : comme le management, le niveau de centralisation, ... Ces évaluations faites par des agences externes (Moody's & Fitch, Standard & Poors, ...) ont rendu la mesure du risque de crédit universelle mais présentent l'inconvénient d'une appréciation globale de l'entreprise. La construction d’un système de rating consiste à la résolution des problèmes suivants : ´ Le choix des critères d’évaluation pertinents ; ´ La mise en valeur des intervalles pour chacun des critères, respectif la notation de chaque critère ; ´ Élaboration de la méthodologie aux marques globales obtenues pour chaque critère ; ´ Établissement du score minimum pour l’analyse de demande de crédit. Suite à ces évaluations, la performance financière sera incluse dans l’une des catégories suivantes : Catégorie a, catégorie b, catégorie c, catégorie d, catégorie e classé dans l’ordre d’importance.

CHAPITRE 3 : l’analyse des menaces et recommandations du risque de crédit et son impact sur la rentabilité bancaire Section 1 : l’identification des menaces et recommandations L'octroi de prêts étant l'activité première de la plupart des banques, celles-ci doivent effectuer des évaluations de la solvabilité des emprunteurs. Le risque important auquel les banques sont confrontées est le risque de crédit ; désigne le risque de défaut des clients, c’est-à-dire le risque de pertes consécutives au défaut d’un emprunteur face à ses obligations.

1-L’analyse des menaces du risque de crédit :

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Lors de l’octroi d’un crédit, la banque supporte une multitude de menaces que la gestion du risque doit détecter et résoudre le cas échéant. L’identification des risques est majeure car elle permet de classer l’ensemble des dangers liés à l’activité de prêt. Suite à une identification efficace, l’établissement de crédit peut améliorer sa gestion préventive en réduisant le temps de traitement de certains processus. Les menaces qui en découlent sont de différentes natures dont le principal est le défaut de paiement de cette même contrepartie (risque de solvabilité). En complément nous pouvons introduire dans cette typologie : Le risque de garantie ; Le risque de concentration ; Le risque pays  Le risque de garantie : il peut apparaître si la garantie attendue n'est plus valide ou, par exemple, si une chute des cours ne permet plus à la banque d'exercer sa garantie de nantissement sur titres.  Le risque de concentration : il est lié à une diversification insuffisante de crédits et peut apparaître si la banque se concentre uniquement sur un groupe réduit de clients, un secteur d'activité ou encore un pays. Les banques régionales y sont particulièrement sensibles.  Le risque pays : il est encouru lorsqu'un État ne dispose plus de ressources suffisantes pour faire face aux engagements en monnaie étrangère de ses ressortissants (insuffisance de réserves monétaires). Ses composantes sont à la fois économiques et financières.

Les menaces

Le risque de garantie Le risque de concentration

le risque pays

1. Prévention du risque de crédit : Suite à une identification efficace, l’établissement de crédit peut améliorer sa gestion préventive en réduisant le temps de traitement de certains processus, 22

et pour se prémunir de ces menaces du risque de crédit qu’on a cités, la banque peut prendre en considération ces trois points :  Les supports à exiger dans l’administration du crédit.  Les garanties, pour se prémunir du risque de défaillance.  Les clignotants ou « tableau de bords » permettant de détecter les risques de crédit Commençons par les supports qui représentent l’ ensemble des documents qui accompagne un crédit durant sa période de remboursement , Nous allons vous présenter, tout au long de ce point, les documents les plus importants dans le dossier du crédit , on a : Convention de crédit : et C’est un document contractuel entre l’emprunteur et le préteur ; Assurance-crédit : Dans la quête de sécurité, le banquier insère dans le dossier du prêt, une assurance de crédit  comme vous voyez sur la photo l’assurance se situe entre le préteur c’est-à-dire la banque et l’emprunteur ; Contre garantie : C’est une technique d’incitation à l’octroi des crédits à moyen terme , qui consiste à mutualiser avec une institution financière le risque commercial de défaut de ses débiteurs par l’attribution de garanties partielles , Parmi ces contres garantis, on a : FAGACE : Le fond africain de garantie et de coopération économique est un établissement public international / FAIR : Le fonds d'aide à l'intégration régionale est un fonds destiné à assurer le financement d'un aménagement équilibré du territoire communautaire . Passons maintenant au deuxième point pour se prémunir du risque de crédit qui est les garanties : Elles sont les conséquences d'une situation emprunteur préteur et permettent au créancier de se prémunir contre le risque d'insolvabilité de son débiteur en prenant sur celui-ci des suretés. Elles peuvent se présenter comme suit : les suretés classiques, les sûretés personnelles, les suretés réelles, les garanties liquides

Les supports

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Les préventions Les garanties Les clignotants (tableau de bords) Les clignotants ou « tableau de bords » permettant de détecter les risques de crédit

1-1) Les supports : 

Convention de crédit : C’est un document contractuel conçu par la banque dans lequel, elle détaille les conditions de crédit qui la lie avec l’emprunteur

Figure 1 Contrat de crédit 

Assurance- crédit : Dans la quête de sécurité, le banquier insère dans le dossier du prêt, une assurance de crédit

Figure 2 Assurance de prêt immobilier

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Figure 3 listes des compagnies d'assurance Crédit



Contre garantie : C’est une technique d’incitation à l’octroi des crédits à moyen terme, encore peu développée, qui consiste à mutualiser avec une institution financière le risque commercial de défaut de ses débiteurs par l’attribution de garanties partielles

1.1. Les garanties :

(htt)

Figure 4 : schéma de mise en place de garantie

1.2. Les clignotants : Les clignotants ou « tableau de bord »La banque pour détecter les risques plus particulièrement le risque de crédit doit analyser l'entreprise depuis sa création jusqu'à la situation actuelle

Recommandation pour l’amélioration de la gestion du risque crédit  : Ce qui peut être réalisé afin de suivre les débiteurs : 25

 Suivre le secteur d’activité des entreprises clientes et leur positionnement dans leurs secteurs d’activité respectif  Organiser des visites périodiques afin de constater sur le terrain l’évolution des affaires financées et être à leur écoute  Proposition d’outils et de produits nécessaires à l’accomplissement de l’objet social des entreprises clientes et par voie de conséquence au recouvrement des créances de la banque

Section 2 : Mesure de l’impact de la gestion du crédit sur la rentabilité bancaire Le risque de crédit est un générateur de plusieurs autres risques touchant à la performance et la rentabilité de l'établissement de crédit. Plus précisément, l'excès du risque de crédit lorsqu'il résulte d'une mauvaise gestion de ce dernier par la banque, est le déterminant fondamental dans la déficience bancaire. Il peut être défini comme un non performance de la contrepartie engendrant une perte probable au niveau de la banque. Les activités pouvant être à l'origine de ce type de risque représentent 80% du bilan. Ainsi la gestion du risque de crédit compte parmi les trois principales activités d'une banque, avec la production de l'information et la transformation de l'actif. La gestion du risque de crédit comme nous l'avons vu précédemment correspond à l'ensemble des décisions permettant d'améliorer le profil rentabilité-risque et permettant la banque de bien maîtriser ses portefeuilles de crédit, ainsi que de réduire le risque de faillite bancaire. La banque doit ainsi disposer d'un système efficace de gestion de risque.

1-Les ratios déterminant de la rentabilité bancaire : La réglementation bancaire fait obligation aux banques de respecter des normes de gestion sous forme notamment de ratios (liquidité, solvabilité...). Ces normes sont destinées à sécuriser l'ensemble du système bancaire, ainsi que l'amélioration de la performance des banques.

1.1) le ratio de liquidité : Son respect doit permettre aux banques de faire face à leurs exigibilités à court terme avec leurs utilisations (ou emplois) de même durée. L'ensemble des crédits inférieurs à un mois doit être supérieur aux ressources de la même durée. 26

R.L = actif CT Passif CT

(l'économiste, 2019)

Figure 5 Ratio de liquidité de 2015-2019

1-1) Le ratio de solvabilité (ou cooke) : Il concerne le renforcement des fonds propres et leur solvabilité. Les fonds propres et assimilés doivent être supérieurs à 8 % des risques crédit de la banque (engagements pondérés par les risques crédit et pays + plus équivalent risque crédit hors bilan).

1-2) Le coefficient de division des risques : Son respect limite les risques de non-remboursement et assure la solvabilité de la banque. L'ensemble des risques client supérieurs à 15% des fonds propres doit être inférieur à huit fois les fonds propres

1.4 Le coefficient de fond propre : La suppression du système de régulation quantitative de crédit a été assortie de la création d'un ratio prudentiel visant à imposer aux établissements de crédit un niveau minimal de couverture des emplois longs par des ressources stables. Ainsi chaque fois que l'on accorde un prêt à plus de cinq ans, il faut trouver la ressource correspondante (au prorata du coefficient) en fonds propres, quasi fonds propres ou emprunts obligataires.

Section 3 : La relation entre le risque de crédit et la rentabilité bancaire : 27

(l'économiste) Depuis le début de la pandémie du Covid-19, le secteur bancaire a été au premier front Pour lutter contre les effets de la crise. Report des échéances pour les particuliers et les entreprises, distribution de crédits garantis par l’État pour soulager la trésorerie des entreprises (Oxygène), octroi de financements à moyen et long terme pour aider les entreprises dans la relance de leur activité. Mais a été également l’une des plus grosses victimes de cette crise. 9,7 milliards de dirhams d’impayés sur les dix premiers mois de l’année. Cette montée des impayés, aussi bien chez les ménages que chez les entreprises, peut en effet avoir des effets néfastes sur les banques, mais sur toute l’économie par ricochet. L’explosion des impayés va impacter, selon Jouahri, la solvabilité des banques à cause des énormes provisions qu’elles doivent mettre pour se couvrir. Des provisions qui plombent les bénéfices des banques, mais viennent également en diminution de leurs fonds propres.  Les premiers chiffres que nous avons montrent que la rentabilité des banques a baissé de moitié par rapport à 2019. (24)

Augmentation des impayés =un risque de crédit

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Augmentation des provisions bancaires

Diminution de la rentabilité bancaire

Diminution des fonds propres

Figure 6: schéma de détermination de l'impact du risque de crédit (par nous-même) Alors, comme nous l’avons pu constater, et d’après l’annonce précédente, les impayés représentent un risque parmi les risques que peut dégager un crédit bancaire, et donc une augmentation de ces impayés impacte négativement et directement la rentabilité ou la performance bancaire.

Conclusion générale : Le risque de crédit est sans doute, celui auquel les banques ont dû le plus souvent faire face. Ce risque est, incontestablement, le plus ancien de tous les risques, et dont les procédures de gestion sont classiques et bien connues. C'est sans doute, celles qui sont amenées à se développer le plus, lors de ces prochaines années. La gestion des risques se développe aujourd'hui très rapidement dans l'univers bancaire. Elle couvre toutes les techniques et les outils pour mesurer et contrôler les risques. Depuis la vague des faillites bancaires des années 80, un consensus a émergé sur le fait que le risque de crédit constitue la première cause interne des défaillances bancaires. Durant ces dernières décennies, les outils de gestion et les modèles d'évaluation du risque de crédit, ont connu une progression en particulier dans le secteur bancaire qui reste toujours le principal utilisateur du risque de crédit. Le risque de crédit est un générateur de plusieurs autres risques touchant à la performance et la rentabilité bancaire. on peut citer ici autre que le risque de crédit, le risque opérationnel, et le risque de marché

Bibliographie : 29



https://www.etrepaye.fr/les-garanties-et-avals-bancaires-c2-r26.php

• L’économiste 2019 • Article de journal Media 24 • https://www.bis.org/publ/bcbs107fre.pdf • https://www.fimarkets.com/pages/ ratio_solvabilite_mcdonough_cooke.php • https://www.journaldunet.fr/business/dictionnaire-economique-etfinancier/1199251-pret-bancaire-definition-traduction-et-synonymes / • https://www.memoireonline.com/01/12/5157/m_La-gestion-du-risquede-credit-par-la-methode-RAROC--application--Eco-BankCameroun6.html • https://www.credit-et-assurance.fr/actualites/25-01-2018-indicateursgestion-risques-credit#:~:text=L'analyse%20du%20risque%20cr %C3%A9dit&text=Ce%20risque%20peut%20%C3%AAtre %20issu,contrepartie%20(risque%20de%20solvabilit%C3%A9).

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