49 0 8MB
Instruments
de la régulation Industrielle
Conception et rédaction Ing. Formateur : Mohamed BOUASSIDA
[email protected] Version 2010
Page 1 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
LA CAPTURE Le JUGEMENT
Principe de la CAPTURE des Grandeurs Physiques
Page 2 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Type des CAPTEURS
Grandeurs Physiques
Page 3 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Détection de présence
Consiste a détecter un évènement qui est une grandeur physique qui se mesure par tout ou rien (TOR), autrement dit apercevoir un fait comme passage d’un objet et donner une information logique (1 ou 0) (existe ou n’existe pas), cette information survient au régulateur ou à l’automate par un signal constant soit généralement 24 VDC ou un contact qui s’ouvre ou se ferme. MONTAGE DES CAPTEURS DETECTEURS 3 fils:
Page 4 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Page 5 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
CAPTEUR DE PROXIMITE CAPACITIF
Page 6 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
CAPTEUR DE PROXIMITE INDUCTIF
Page 7 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
BOUASSIDA
Page 8 sur 100
Mohamed
CAPTEURS PHOTOELECTRIQUES
Page 9 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Spectre de Radiation (Ondes Electromagnétique)
Page 10 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Quelques Mesures Physiques Industrielles
Page 11 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Principe d’un mesureur
M : Signal de mesure Spécifique
Capteur Mesureur PV
Corps d’épreuve
M
ACTIFS
PASSIFS
Tension : μV
Résistance : Ω
Courant : μA
Inductance : μH
Fréquence : Hz
Capacitance : μF
M est l’image retardée de PV
M : Signal de mesure Standard
Capteur Transmetteur Industriel :
0/4…20 mA 0/2…10V Numérique /10 bits
Page 12 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Mesure de température
Définitions : L’élévation de la température dans une matière est l’agitation des électrons sur la couche périphérique de l’atome. On distingue trois échelles fortement utilisées Soit : Celsius : Le plus ancien et le plus utilisé, défini par le Zéro (0°C) qui est le passage de l’eau pure de l’état liquide à l’état solide, et défini aussi par le 100°C qui est la température de l’ébullition de l’eau pure. Cette échelle est fortement utilisée dans les pays francophones. Kelvin : C’est l’échelle de l’Unité Système International qui tient sa définition de l’agitation des électrons qui en refroidissant la matière à des températures très basses on arrive à stopper cette vibration et on défini ainsi la température absolue 0°K et qui coïncide à – 273,15°C d’où la relation de conversion suivante :
°K = °C + 273,15
Fahrenheit: Il est défini par le fait que la sensation des humains ne fait pas de différence entre par exemple – 20°C et – 80°C et de plus on se sent Page 13 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
très froid dans l’eau à 10°C et il fait très chaud à seulement 35°C , d’où la relation suivante qui défini le degré Fahrenheit
°f = 9/5 °C + 32
Ainsi la comparaison entre les échelles :
Page 14 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Thermocouples : Les conducteurs des thermocouples sont en alliages de composition très précise et de ce fait coûteux Ils ont des longueurs d’une trentaine de cm, en exploitant le principe de l’électronégativité, l’une des deux matières est électro-négativement plus élevée donc les électrons exercent une pression sur l’autre matière et engendra ainsi une force électromotrice {f.e.m} On utilise des fils de compensation jusqu’à la source froide qui est souvent la boîte terminale. La boîte de jonction amène 2 forces électromotrices {f.e.m} supplémentaires si les fils de compensation ne sont pas de même : Et = E1 + E2 + E3
E2 E1
G Et E3
Les fils de compensation sont des fils de nature différente constituant eux-mêmes des thermocouples : par exemple on utilise des fils nickel/cuivre_cuivre avec les thermocouples Pt _ Pt/Rhodié Pour le Chrome _ Aluminium, on utilise des fils de même nature mais de qualité inférieure au niveau pureté. Enfin la boîte de mesure introduit les deux f.e.m supplémentaires si les bornes sont à des températures différentes Page 15 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Pour corriger le fait que les f.e.m des thermocouples sont données pour la référence 0 °C à la source froide, une correction très simple est d’ajouter à la valeur de la lecture en °C, la valeur de la température de la boîte terminale mesurée par exemple avec un thermomètre à Hg. Cette correction est suffisante si la température de la source froide est comprise entre -40 et +40°
Principe de mesure par les T/C: Convertisseur +
+
Câble Blindé de compensation
+
+ Boucle 4 – 20 mA
–
–
–
Page 16 sur 100
–
Mohamed BOUASSIDA
Câble de compensation à triple blindage: Blindage Electromagnétique : Tresse en acier inoxydable
Métal A
Blindage Electrique : Tissu ignifuge
Blindage Thermique : Fibre de verre
Métal B
Les avantages : Génère son signal spécial de mesure (actif). Mesure jusqu’au 1800°C Les inconvénients : Nécessité d’un câble de compensation Précision moyenne Page 17 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Résistance thermodynamique RTD : C’est une résistance qui augmente sa résistivité avec l’élévation de la température, on choisi généralement le Platine vu sa noblesse et sa stabilité et on l’appelle :
Sonde platine pt 100 :
Principe : à 0 °C sa valeur est 100,00 La résistance d'une sonde pt100 est de 100 à 0°C et la variation est de 0,385 par degré. Les valeurs de base sont calculées avec la formule d'interpolation suivante: R= R0 (1 + A t+ B t²) A= 3,907084 10-3 K-1 B= -0,578408 10-6 K-2
Transmetteur ou Régulateur
Montage 3 fils :
Page 18 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Le 3ème fils doit servir pour la mesure de la résistance tout le long de la distance de câblage de la sonde platine Schémas De Connexion Des Pt100 En Montages 2, 3,4 Fils Pour les courtes distances de 1 à 3 mètres. On doit court-circuiter les deux bornes sur le transmetteur ou le régulateur. Les trois fils doivent être de la même nature et passe par le même chemin, pour avoir les mêmes longueurs et température. On l’utilise pour plus de précision, en calculant la moyenne entre les quatre fils et leurs pressions de serrage des fils. C’est le capteur le plus précis de température. Le courant de mesure des deux fils indépendants ne chauffe pas la RTD. Les avantages : Pas de câble de compensation. Potentiellement plus précise que les T/C. Linéaire et Stable. Les inconvénients : Fragilités des sondes de précision. (850 °C Maximum) Obligation d'avoir une alimentation donc chauffer pour mesurer, c’est pourquoi on masure par échantillonnage. Page 19 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Elément sensible, plus gros et plus cher que les thermocouples. On distingue aussi les Sondes platine pt 200, pt 500 et pt 1000 pour avoir plus de précision en négligeant la valeur des conducteurs par rapport à la valeur de la RTD TABLEAU DE LA VARIATION DE LA RESISTANCE EN FONCTION DE LA TEMPERATURE (-219 °C à 850 °C)
Page 20 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Cellule de Température Négative CTN : Les CTN (Coefficient de Température Négatif, en anglais NTC, Negative Temperature Coefficient) sont des thermistances dont la résistance diminue de façon uniforme avec la température. Présentation technologique :
Page 21 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Caractéristique Directe R = f (T) :
Cellule de Température Positive CTP : Les CTP (Coefficient de Température Positif, en anglais PTC, Positive Temperature Coefficient) sont des thermistances dont la résistance augmente fortement avec la température dans une plage de température limitée (typiquement entre 0 et 100°C), mais diminue en dehors de cette zone. Page 22 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Présentation technologique :
Caractéristique Directe : ܴ = ܽ ∙ ்݁
Comparaison Pt100 et CTP
Page 23 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Thermomètre à dilatation de liquide : Liquide: Hg Gamme de T: -35°C -> +600 °C si on crée une pression au dessus de la colonne liquide pour empêcher l’ébullition du Hg ; azote sous pression de 6 Bars Le toluène: -50 à +150 °C L’alcool -80 à +75 °C Il est difficile d’obtenir une précision meilleure que 1 % de la valeur fond d’échelle. On améliore la précision en immergeant le thermomètre jusqu’à la hauteur du ménisque. Cet instrument ne convient pas pour les télémesures.
Tube capillaire Échelle
Bulbe contenant le liquide
Page 24 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Thermomètre à pression: Tube de Bourdon Tube capillaire
220 V
M Bourdon principal
Bulbe avec fluide Capillaire dormant
Bourdon de compensation
Sortie compensée
Avantages : Action de régulation sur le relais "TOR" Mesure continue Inconvénients : Ne dépasse pas les 150°C Pas de Télémesure (capteur d’angle) Page 25 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Pyromètre à radiation totale:
Ils mesurent sans contact la température de surface d’un objet fixe, en mouvement ou difficile à atteindre. Les mesures de températures par infrarouge constituent la méthode la plus rapide pour la surveillance. Principe :
D=8S
Présentation technologique :
Page 26 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Avantages : Dépasse dans des cas les 6000°C Mesure des points inaccessibles Inconvénients : Etalonner pour chaque corps mesuré (Emissivité) Les perturbations atmosphériques (Humidité, poussières…) Précision mauvaise Pyromètre à lumière visible :
A
Avantages : Contrôle instantané Sécurité de l’utilisateur Inconvénients : Mesure à partir de 600°C
Seulement pour les flammes d’un brûleur ou solide en fusion Page 27 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Mesure de pression
Définitions : La définition de la pression en Mécanique est la force en Newton exercé sur une surface en m2 d’où l’unité internationale est le N/m2 ou le Pascal :
P=F/S
P : Pression en Pa F : Force en N
et S : Surface en m2
Unité Système Internationale : c’est le Pascal : Pa Quelques Conversion :
1 Pa = 10-6 Mpa = 10-6 N/mm2 = 10-5 Bar = 14,51 10-5 Psi = 0, 9869 10-5 atm
A tenir: 1 Bar = 100 000 Pa = 14, 51 Psi Psi: Pound per square inch Pression Relative : C’est la pression nulle sous l’atmosphère terrestre d’où l’aspect de la relativité, la norme internationale exige une valeur de 1,013 bar comme valeur de pression absolue fixe de l’atmosphère d’où la relation suivante :
PABSOLUE = PRELATIVE + 1,0132 Page 28 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Pression sous une colonne de fluide : La Pression Absolue sous une colonne de fluide est crée par la masse du fluide le long de sa hauteur. Il faut tenir compte des unités internationales à savoir :
P = P0 + ρ g h P , P0 : pression absolue en Pascal (Pa) : Masse volumique en Kg / m3 voir (ci-dessous) g : gravité terrestre 9,81 m / s2 h : hauteur en mètre (m) P0=Patm=1,013 bar P0
h
Si la citerne est fermée et on la chauffe, la pression en haut (P0) peut augmentée et dépassée les 20 atm
ρeau= 1000 Kg/m3
P
Exemple : la pression en bar sous 10 m d’eau Données : g = 9,81 m/s² P = 101300 + 1000. 9,81 .10 = 199400 Pa => 1,994 bars ≈ 2 bars
Avec un tel système on peut mesurer les niveaux avec précision et sans tenir compte de la mousse s’il y en a. (Voir Partie Niveau) Page 29 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Quelques Masse volumique : Eau pure (H2O) : 1000 Kg / m3 Ether : 713 Kg / m3 Huile de lin : 930 Kg / m3 Huile de machine : 910 Kg / m3 Pétrole : 810 Kg / m3 Air sec: 1,293 Kg / m3 Butane: 2, 7 Kg / m3 Pression dans une conduite de fluide : Quand le fluide et sans mouvement dans une tuyauterie il exerce une pression radiale qu’on appelle STATIQUE, et dès q’il entre en mouvement il crée une nouvelle pression qu’on appelle DYNAMIQUE et qui est toujours axiale dans le sens du fluide, soit ainsi :
Q
Ps Pd
Dans une conduite de fluide la pression totale est décrite ainsi : Pt = Pd + Ps
Page 30 sur 100
Pt : Pression totale Pd : Pression dynamique Ps : Pression statique Mohamed BOUASSIDA
Tube de BOURDON: 0,6 bar à 4000 bar Hélicoïde à partir de 60 bar
Avantages : Bonne précision, possibilité d’étalonnage facile Inconvénients : Complexité de fabrication, température de service Membrane : Plate ou ondulée 0 … 40 bar
Page 31 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Capsule manométrique : 0 … 2,5 mbar et 0 … 600 mbar
Conversion par effet piézoélectrique
Principe
Pastilles Piézoélectrique
Page 32 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Mesure de Pression Absolue par cellule sèche :
Cellule Céramique: résistance importante au coup de bélier. Cellule sèche (le vide entre les membranes), procédé de mesure capacitif. Le système comprend deux capacités: ceci apporte une compensation à la déformation de la membrane
Page 33 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Mesure de Pression Absolue par jauge résistive :
Polysilicon Jauge résistive
Support Solide Isolant
Mesure de Pression Différentielle :
P+
Support Céramique
P–
Temperature sensor
C‘est un double capteur capacitif en céramique C1 : capacité à gauche C2 : capacité à droite. C1 + C2 = Constante toujours alors ΔC ~ ΔP Page 34 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Mesure de la très Haute Pression différentielle :
Mécanisme de débranchement des MANIFOLDS : P
P+
P-
2
3 1
Page 35 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Maintenance conditionnelle et prédictive par capteur de pression différentielle
P = P haute – P basse
Page 36 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Conversion des unités de pression
Page 37 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Mesure de débit
Définitions : Le débit se divise au minimum en trois types distincts, soit : Débit VOLUMIQUE Le débit volumique dans une conduite de fluide est réduit à la vitesse de déplacement de ce fluide dans sa gaine, et la relation est : Qv : débit en m3 / s
Qv = V. S
V : Vitesse en m / s S : Section en m2
V
Qv
S
L’unité internationale du débit volumique Qv est le m3 / h, et peut s’écrire aussi en : Litre / min
cm3 / s
Cu ft / h
Ce type de débit est utilisable pour les liquides visqueux, l’air, les gaz non combustibles.
Page 38 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Débit MASSIQUE L’unité internationale du débit massique Qm est le kg / s et peut s’écrire aussi en : Tonne / h
ou lb / min
Ce type de débit est utilisable pour la mesure des solides en poudre ou l’état granulat comme le ciment, le blé, le tabac ou encore les fluides combustibles
Qm = V. S .ρ
Qm : débit en Kg / s V : Vitesse en m / s S : Section en m2 ρ : Masse volumique en Kg/m3
Débit UNITAIRE Le débit unitaire Qu doit servir pour plutôt compter des objets qui passent sur un transporteur à chaîne ou un convoyeur exemple : Bouteilles / s
Voitures / jour
Cartons / min Capteur de Proximité CAPACITIF, INDUCTIF ou OPTIQUE
Vers Compteur Totaliseur de débit unitaire Page 39 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Mesure de débit volumique par champ électromagnétique : Basé sur la loi de Faraday, d’un conducteur en mouvement sous l’effet d’un champ magnétique B
= Induction créée par la bobine
L
= Longueur du conducteur (Distance entre les électrodes = Ø)
v
= Vitesse du conducteur (débit moyen)
UM (e) = Tension générée dans le conducteur
Le liquide doit avoir une résistivité acceptable
< 200 k/cm.
Ordre de grandeur de e -> 300 V/cm. Si on utilise un B constant, il y a risque d’électrolyse et de polarisation des électrodes.
Page 40 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Mesure de débit massique par effet Coriolis : Des forces de réaction apparaissent dans un tube vibrant traversé par un liquide en mouvement, la mesure de ces forces donne l’amplitude du débit massique
=
Vitesse angulaire
F
=
force Coriolis
=
Déphasage
A, B =
Capteur
y
=
Amplitude
t
=
temps
~ F ~ Qm
Page 41 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Mesure de débit volumique par Turbine :
Qv
G U
Qv ~ U Compteur à Turbine (SONEDE et STEG_Gaz)
Avantages : Grande Précision Fabrication simple Inconvénients Pièces tournantes ( Entretien, usure, coincement…) Pertes des charges Pour Faible débit et faible diamètre seulement Page 42 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Mesure de débit volumique par Palette :
Qv
Capteur d’angle
Capacité maximale Mesure angulaire par deux demi-disques à capacitance
Capacité nulle
Avantages : Grande Canalisation ( ONAS ) Liquide hétérogène Inconvénients Pièces tournantes ( Entretien, usure, coincement…) Faible précision Page 43 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Mesure de débit volumique par Effet de Vortex : Un obstacle est placé dans un conduit, et il crée une turbulence de longeur proportinnelle au débit volumique. Qv
Avantages : Grand Débit Inconvénients Maintenance périodique du corps perturbateur Mesure de Vortex imprécise
Page 44 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Mesure de débit volumique et massique par Organe déprimogène:
p+ p d = D
D
d
K
P
0
0
Maxi
.
.
.
.
.
.
.
.
.
1
0
2 p
Précision qui s’améliore
qm(v) = K()
Avantages : Mesure de débit massique et volumique à la fois Grand débit et grand diamètre Inconvénients Maintenance et nettoyage du disque des dépots S’opposer trop au fluide pour plus de précision Page 45 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Mesure de débit volumique et massique par Tube de PITOT
p = p+ - pq
Pdyn + Pstat
qm(v) = K
Pstat
2 p
Avantages : Mesure de débit massique et volumique à la fois Grand diamètre ( Les cheminées ) Inconvénients Maintenance et nettoyage des trous du tube Repositionnement délicat après entretien Page 46 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Mesure de débit massique par Effet Thermique : Basé sur la définition de la chaleur thermique d'un liquide.(Quantité de chaleur pour élever de 1 °C l'unité de masse de ce fluide). Mesure de débit massique de liquides et de gaz (Précision ± 1 % à ± 2 %)
Qm ~ ΔT Page 47 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Indication de débit par Rotamètre : Le rotamètre est équipé d'un flotteur (selon de la densité du liquide) qui reste au fond du tube si le débit est nul. En présence d'un débit, le flotteur subit une force le soulevant, jusqu'à ce que l'espace entre le flotteur et le tube permette à suffisamment de liquide de contourner le flotteur.
Page 48 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Mesure de NIVEAU
Définitions : La flottabilité est la poussée verticale, dirigée de bas en haut, qu'un fluide exerce sur un objet immergé. Le fluide peut aussi bien être un gaz qu’un liquide. La flottabilité agit toujours dans la direction opposée à la gravité. Selon le rapport entre le poids réel (Pr) et la poussée d'Archimède (Pa), on distingue : corps de flottabilité positive : l'objet remonte (Pr < Pa)
corps de flottabilité nulle : l'objet flotte (Pr = Pa)
corps de flottabilité négative : l'objet coule (Pr > Pa) Submerge
Flotte
Immerge
Problème du Niveau Mousseux : La mousse est une substance formée de petites bulles d’air serrées produite généralement par un liquide brassé, sous pression ou fermenté dont la densité est très faible par rapport au liquide ?
Niveau Total
Niveau Liquide
Niveau Vrai
Problème du Niveau Solide :
Ligne du Vrai Niveau Page 49 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Mesure de niveau par conduction : Il faut que le produit soit conducteur. Lorsque le produit atteint l ’électrode de la sonde, la
I
résistance chute violemment, la citerne est conductrice, si non on doit mesurer par deux
L
électrodes parallèles :
I ~ 1/R ~ L
Le dépôt
des matières solides sur
l’électrode
cylibdrique
change
sensiblement sa résistance ce qui impose l’étalonnage ou le tarrage.
Capteur de niveau à flotteur variateur de résistance (Automobile) : ΔR ~ ΔL
La variation de la résistance se fait par
Flotteur
le mouvement du flotteur (en liège) qui Lames
la
court-circuite
par
deux
lames
glissante en cuivre. Pour que le flotteur ne subit pas Troues
l’agitation du fluide, on le met dans un Fil résistif
tube troué pour retarder l’effet de perturbation de surface.
Page 50 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Mesure de Niveau par électrodes capacitives Lorsque le liquide est isolant, un effet capacitif est créer soit par deux électrodes cylidriques, soit par une électrode et la paroi du réservoir quand elle est métallique. Le diélectrique est le liquide dans la partie immergée, l’air en d
dehors du liquide.
s C 0 r d
0 est la permittivité du vide ߝ S
= Cte = 8,85.10-12 F/m
Si le produit est conducteur, Rp tend vers 0, il reste la capacité Ci dont la valeur sera proportionnelle à la longueur de l ’électrode immergée dans le produit. Si le produit est isolant, il y a deux capacités en série, mais Ci >> Cp et c ’est la capacité Cp qui reste en ligne de compte. Ri et Rp sont les résistances caractérisant les pertes des diélectriques. Les pertes augmentent avec la fréquence de mesure, suivant la nature du produit à détecter, on choisira f= 33 kHz ou 1 MHz.
Page 51 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Mesure de niveau par pression différentielle :
p2 = p tête
h
g
p1 = g h + p tête p = p2 – p1 = g h Avantages : Indifférence à la mousse : non seulement il ne mesure pas le faux niveau de la mousse mais il mesure la valeur du vrai niveau si on suppose que la mousse se dissémine et revient liquide. La précision est bonne puisque la mesure est sensible au bar. Inconvénients : Pour les liquides homogènes et qui ne comportent pas des solides en suspension (fromage, beurre…) Il faut un capteur différentiel ou deux capteurs liés à une unité de calcul. Page 52 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Mesure de niveau par flotteur magnétique : 0/4…20mA
Avantages : Indifférence à la mousse : Le flotteur flotte sur le liquide grâce à la poussée d’Archimède qui n’est pas valable pour les mousses qui sont moins dense de 500 à 1000 fois que le liquide La précision est acceptable. Inconvénients : Mesure discontinue ( 1 mm) : quand le flotteur se trouve entre deux bobines le processeur ne décide pas et généralement il prend la plus proche (la valeur la plus élevée). Etalonnage pour chaque type de liquide : si la densité du liquide change le flotteur immerge ou flotte (flottabilité) donc il faut changer le flotteur. Ne mesure que les faibles niveaux : Tant qu’il n’y a pas la possibilité de démontage (Max 2 mètres). Page 53 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Mesure de niveau par émission acoustique : 0/4…20mA
d = v . t / 2 Zone de Blocage Emetteur Acoustique Récepteur Acoustique
On utilise le principe du RADAR. On émet à l’aide d’un émetteur piézoélectrique un train d’onde sinusoïdale de courte durée, le train d’onde franchit la distance jusqu’au niveau du produit et l’onde se réfléchit et retourne au capteur. On mesure le temps du parcours aller-retour du train d’onde La vitesse v de propagation des sons dans l’air est de 343 m/sec à la température de 20 °C. La variation de vitesse Δv = 0,18 % / °C Pour 40 °C de variation, il y a une variation de vitesse de 7,2 %, d’où il faudra prévoir des sondes de température pour effectuer la correction. Il est important d’avoir une source émissive très directionnelle afin de réduire les échos parasites par exemple sur les parois du réservoir. Page 54 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Mesure de niveau par capteur à filament tendu :
Avantages : Les sources extérieures ne l’influe pas Mesure jusqu’au 10m Inconvénients : Maintenir une tension constante sur le fil donc concevoir un tendeur mécanique Mesure seulement de l’état solide
Page 55 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Mesure de niveau par flotteur de position :
Guidage du flotteur
L Encodeur
L ~ Nombre de tours
Nombre de tour
Le tambour tourne dans les deux sens sous l’effet d’un ressort de rappel pour assurer une faible tension de tirage sur le câble en acier tressé Avantages :
Mesure
Indicateur de dans
les
citernes
d’hydrocarbure (indifférence à la mousse)
niveau à flotteur à volets magnétiques
Mesure jusqu’au 50m
Inconvénients :
Maintenance et installation complexe
Bobinage
guidé
sur
le
tambour
aléatoire Le flotteur dans le réservoir est relié par une tige à un porte-aimant dans le tube au dessus du réservoir passe devant les volets rouges/blanc ils tournent l’un après l’autre 180°. Page 56 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
TRANSMETTEURS EN INSTRUMENTATION Transmetteurs aux SIGNAUX ANALOGIQUES STANDARDS
Rappel d’une chaîne de mesure d’un procédé régulé en continu : Capteur
Transmetteur
PROCESSUS
Actionneur
Signal Spécial Signal Standard
Signal
Régulateur
Information
Les trois rôles des transmetteurs : 1-Convertir le signal spécial en signal standard 2-Amplifier en puissance le signal pour le transmettre 3-Cadrer la mesure sur un étendu voulu « ZOOMING »
C’est mieux de ne pas recevoir l’information que de l’acquérir fausse. Boucle de courant : Un GENERATEUR est une source de grandeur physique CONSTANTE tant sa puissance le permet. i = Cst
i = Var
+ U = Var
+ U = Cst -
Essai à Vide
Essai en Court-circuit
Générateur de courant Page 57 sur 100
Générateur de tension Mohamed BOUASSIDA
Signal Courant :
0 mA
0%
20 mA
100%
Avantage : Etendu sur 20 mA, donc plus de précision On l’utilise comme signal interne (dans les cartes) Inconvénient : On ne peut pas distinguer la différence entre 0% de la mesure et fil coupé. Donc on utilise le signal le plus utilisé c’est :
4 mA
0%
20 mA
100% Pourcentage Boucle 0-20 mA 0% 0 10% 2 20% 4 25% 5 30% 6 40% 8 50% 10 60% 12 70% 14 75% 15 80% 16 90% 18 100% 20 Page 58 sur 100
Boucle 4-20 mA 4 5,6 7,2 8 8,8 10,4 12 13,6 15,2 16 16,8 18,4 20 Mohamed BOUASSIDA
Pour calculer une valeur de PV il suffit d’avoir le pourcentage Valeur (mA) = (MAX – min) X (%) + min
Ou pour calculer un pourcentage d’une valeur connue Valeur (mA) – min (%)
=
X 100 (MAX – min)
Signal Tension :
0V
0%
1V
0%
5V
100%
5V
100%
Attention aux chutes de tension dues au serrage des fils de câblage et de leurs natures, ainsi aux champs électromagnétiques qui traversent le câblage et créent des forces électromotrices. Conversion de la boucle de courant en tension : Cette conversion va servir à traduire le signal fourni par le transmetteur qui est généralement le courant et le régulateur qui reçoit particulièrement de la tension, ou aussi un enregistreur analogique. Pour convertir le courant en tension il suffit d’utiliser une résistance.
Page 59 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
La valeur de cette résistance est de telle sorte la boucle de courant se converti en un signal de tension :
0V 5V
1V 5V
0.01%
R = U / i = 5 V / 0,020 A = 250
0 mA 4 mA 20 mA 20 mA
250
Fréquence :
0 kHz
0%
1 kHz
100%
Il n’y a pas de chute ni d’atténuation du signal donc très précis, on l’utilise surtout pour débit et la vitesse de rotation (encodeur). Pression:
O, 2 bar
0%
1 bar
100%
C’est un signal fortement utilisé dans les zones à haut risque d’explosion et dans la commande des vannes de régulation. Page 60 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Montage des transmetteurs analogiques
Montage 2 fils (Passif_2W) : La boucle de courant est générée dans transmetteur par l’application de la tension (VDC), ce courant M (mA) est piloté par le circuit intégré dans le transmetteur selon la grandeur physique (PV) doit être converti en tension.
10 à 32 VDC
Vers Entrée « tension » Régulateur ou API
– +
– +
+ –
mA
0/4…20mA
− PV
+
Avantage : Deux fils seulement En cas de coupure de la boucle, le transmetteur sera hors danger Inconvénient : Alimentation obligatoirement DC Signal de mesure est uniquement courant Précision de transmission dépend de la fluctuation de tension Page 61 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Montage 4 Fils (Actif_4W) : Le signal de mesure est généré par le transmetteur suite à son alimentation externe, la nature de l’alimentation et celle du signal de mesure peuvent être différente. + +
Vers Régulateur ou API –
–
Ou
~
Câble Blindé 2paires
Avantage : Le signal de mesure n’est pas influencé par la fluctuation de l’alimentation en AC ou DC La nature de l’alimentation (DC ou AC) n’impose pas la nature du signal (0/4…20mA, 0/2…10V, Fréquence…) Inconvénient : Quatre fils de câblage dans le tubing en même temps Page 62 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Montage 3 Fils (Actif_3W) : C’est un montage hybride actif (alimentation hors signal) mais qui unisse le fil de retour alimentation avec le retour du signal en un seul fil. + Vers Régulateur ou API –
– +
Sortie Signal Courant
PV
Sortie Signal Tension
PV
Avantage : Le signal peut être Tension ou Courant par rapport au montage deux fils alors le signal ne peut être que du courant. Trois fils au lieu quatre, pour N transmetteurs alors (N+2) fils Inconvénient : L’alimentation est forcément VDC Le bruit de l’alimentation circule dans le signal de mesure Page 63 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Transmetteurs aux SIGNAUX numériques Eclaircissement de l’amalgame de Digitalisation ANA : Analogique
NUM : Numérique
Transmetteur à signal ANA 0/4…20mA et étalonnage ANA seulement (Z&S)
Transmetteur à signal ANA 0/4…20mA, étalonnage ANA (Z&S) et configuration NUM
Transmetteur à signal NUM porté sur le signal
Transmetteur à signal NUM
ANA 0/4…20mA (SMART)
et configuration NUM câblé ou sans fil
Câblage des Transmetteurs Numériques :
PV
PV
Page 64 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Câblage RS232
DB9 – DB9
DB9 – DB25
Câblage RS232C DB9 – DB9
RS485
RS422 et RS485
Page 65 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Port Série sur DB9
Principe de digitalisation : C’est de convertir une grandeur analogique soit une tension ܸé en une
grandeur numérique comme mot binaire (2 ), en moyennant un CAN (Convertisseur Analogique Numérique) ou ADC (Analogue Digital Converter).
Page 66 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Le quantum numérique : C’est la valeur transmise par un mot binaire (ou octet sur 8 bits) et c’est la plus petite valeur possible digitalisée par le transmetteur. ݍ =
V୰± 2୬ − 1
Avec (2 − 1) signifie le nombre des intervalles de coupure de 0 à ܸé
appelé souvent le pouvoir de digitalisation ou encore la définition.
La grandeur analogique V୰± peut être remplacée par la pleine échelle 100% alors pour ݊ = 4 , on a ݍସ =
ଵ%
ଶరି ଵ
= 6,6667% d’où le tableau suivant :
Pour une mesure de 49% alors le transmetteur décide d’envoyer le bit le
plus proche soit (0111)2 ce qui signifie 46,67%, d’où la nécéssité d’ajouter des bits pour minimiser le quantum, on utilise en industrie 10 bits ou 12 bits ݍଵ = ݍଵଶ =
ଵ%
ଶభబି ଵ ଵ%
ଶభమି ଵ
= 0,09775% = 0,02442%
PV% ANA
PV Numérique sur 4 bits
0%
0
0
0
0
6,66666667
0
0
0
1
13,3333333
0
0
1
0
20
0
0
1
1
26,6666667
0
1
0
0
33,3333333
0
1
0
1
40
0
1
1
0
46,6666667
0
1
1
1
53,3333333
1
0
0
0
60
1
0
0
1
66,6666667
1
0
1
0
73,3333333
1
0
1
1
80
1
1
0
0
86,6666667
1
1
0
1
93,3333333
1
1
1
0
100
1
1
1
1
Un transmetteur numérique de12 bits est meilleur en sensibilité et/ou
mobilité quatre fois que celui de 10 bits. Page 67 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Etalonnage des transmetteurs
Etalonnage analogique Cet étalonnage consiste à choisir une gamme de mesure et fait varier deux potentiomètres le SPAN et le ZERO afin d’obtenir le 0% et le 100% de Entrée pour simuler le capteur
l’étendu de la mesure :
Signal de mesure
Etalonné Linéarisé
100% 75% Etalonné Non Linéarisé
50% 25%
Non Etalonné Linéarisé (À l’achat)
0%
Grandeur Physique simulée mini
Maxi
Il faut toujours simuler le capteur par un générateur de signaux pour gagner du temps et de la précision, dans le cas favorable on utilise un générateur de signaux standard avec un clavier de programmation des valeurs 0%, 25%, 50%, 75% et 100%. La procédure consiste à choisir la valeur mini de la grandeur physique et on fait varier le potentiomètre ZERO dans un sens ou dans l’autre jusqu’au l’obtention de 0% du signal de mesure, puis refaire avec le Maxi en variant le Page 68 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
potentiomètre SPAN qui signifie pleine échelle pour obtenir 100% et refaire une ou deux fois ces actions. La linéarité est obtenue par d’autres potentiomètres (trois ou quatre) cachés à l’intérieur du transmetteur, on doit s’assurer de plusieurs points pour affirmer que les caractéristiques d’entrée sortie d’un transmetteur sont bien linéaires. Exemple d’étalonnage d’un transmetteur analogique de température : 0/4…20 mA
11 12 13 Sensor
Exemple : 25°C … 1025°C
Zero
D’un four industriel du signal standard 4…20mA Span 0…10V
L1
N
Simuler le thermocouple par un générateur de mV et générer les mV correspondantes d’après les tables afin pour gagner du temps et de la précision de mesure : à 25°C fait varier le Z jusqu’au l’obtention du signal 4 mA à 1025°C fait varier le S jusqu’au l’obtention du signal 20 mA Répéter une ou deux fois cette procédure Vérifier la linéarité en vérifiant le 8 mA, 12 mA et 16 mA Si non : A l’intérieur des transmetteurs on trouve 2 à 4 Potentiomètres de 10 k , on doit varier un par un pour les 25%, 50% et 75%.
Page 69 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Etalonnage via PC Il suffit de saisir sur le logiciel les deux valeurs du minimum et du maximum du gradeur physique comme entrée et du signal analogique de mesure de sortie :
Pour la linéarisation spécifique on peut forcer n’importe quel point de mesure à fournir un signal correspondant voulu. Sur un tableau de 10000 points possibles on peut choisir une
interpolation
linéaire,
quadratique ou même cubique.
Page 70 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Etalonnage via console HART Le principe est d’envoyer avec le signal analogique
et
sur
les
même
fils
conducteurs, un signal numérique à une fréquence qui voisine les 5,3 kHz selon le protocole : « Highway Addressable Remote Transmitter » Pour étalonner via la console HART il faut être en mode ONLINE avec l’instrument. Naviguer vers le sous chapitre CALIBRATION puis SET 4mA VALUE et SET 20mA VALUE alors introduire le minimum et le Maximum de mesure. Si on
veut faire l’étalonnage avec des mesures réelles sur le procédé alors mettre le procédé au minimum désiré et sélectionner SET 4mA VALUE AUTO puis mettre le procédé à son maximum désiré et sélectionner SET 20mA VALUE AUTO, attention, il faut tenir compte du temps de réponse du système et de l’opérateur de la console.
Montage de la console sur un instrument compatible HART
Page 71 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Page 72 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Page 73 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
TECHNOLOGIE DES REGULATEURS Les grandes Marques internationales
Page 74 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Présentation des composantes des régulateurs industriels
Périphéries : Clavier de 4 touches ou de 6 touches. Afficheur LCD ou 7 Segments deux lignes : (Rouge : PV) (Vert : SP, autres). Carte d’alimentation : en Hacheur, avec protection. Carte d’interface numérique : RS232 ou PROFIBUS voir USB et Bluetooth. Carte d’entrée : Standard INPUT, avec isolation optique contre les foudres. Carte de sortie : Standard OUTPUT, avec protection des courts-circuits. Corps des régulateurs : Boutons du clavier hermétiques avec lames d’amortissement. Façade en caoutchouc antichoc. Boitier acier peint rétractable pour la maintenance sans débrancher les câbles. Des trous en lumière sur le boitier pour le refroidissement interne. Bornes de jonction chromées avec rondelles carrées striées Accroches à vis avec queue d'aronde pour fixation derrière la plaque Dimensions standards des façades : 48 × 48 , 96 × 48 , 96 × 96 … Type des entrées et des Sorties
Un régulateur industriel peut avoir plus qu’une entrée et une sortie dont leurs natures est comme suit : Page 75 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Les Entrées : Thermocouples, RTD, 0/4…20mA, 0/2…10V, ±1V, impulsion, fréquence… Entrée binaire : Contact NO, Contact NC Entrée numérique : RS232C, RS232, RS422, RS485, USB… Alimentation : 220/110VAC, 90…265VAC, 24VDC, 12VDC… Les Sorties : 0/4…20mA, 0/2…10V, SSR (14V), TOR (Contact NO)… Sortie binaire : Contact NO, Contact NC Sortie Alarme : Sélecteur NO+NC Sortie numérique : RS232C, RS232, RS422, RS485, USB… Les Fonction internes de commande Régulation Tout Ou Rien : TOR Régulation continue Proportionnelle, Intégrative et Dérivative : PID Régulation par Modulation de la Largeur d’Impulsion : PID MLI (PWM) Régulation PID par Logique Floue : FUZZY LOGIC Régulation Numérique par Réseau de Neurone Artificiel : RNA MODEL Gestion des Alarmes Création des Algorithmes mathématiques Gestion de la communication numérique Page 76 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Paramétrage des entrées et des sorties Calibrage des signaux analogiques d’entrées et des signaux des sorties Commodités d’affichage : Unités, graphique, PV, SP, Ecarts… Saisie des paramètres : Etendu, Alarmes, ܭ , ܶ݁ܶݐௗ … Cas complet d’un régulateur professionnel
Les composantes d’interface
Page 77 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Le Menu déroulant Se compose des chapitres et des sous chapitres, pour naviguer il suffit d’entrée souvent en appuyant sur appuyant simultanément sur
SET
quelques secondes ou encore en
, parfois il faut introduire un mot de passe
Exemple :
Page 78 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
LES ERREURS DE MESURE
Page 79 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Les différents types d’erreur de mesure
les erreurs systématiques Erreurs sur la valeur d'une grandeur de référence Erreurs sur les caractéristiques du capteur Erreurs dues au mode ou aux conditions d’emploi Erreur de rapidité Erreurs dans l'exploitation des données brutes de mesure les erreurs accidentelles & Aléatoires Erreurs liées aux indéterminations intrinsèques des caractéristiques instrumentales Erreur de mobilité Erreur de lecture d’un appareil à déviation Erreur d’Hystérésis Erreur de quantification d'un convertisseur analogique digital Erreurs dues à la prise en compte par la chaîne de mesure de signaux parasites de caractère aléatoire Erreurs dues à des grandeurs d’influence L’Erreur Totale est la somme arithmétique de tous les
Erreur
Systématiques et les Erreurs accidentelles & Aléatoires, la valeur absolue de cet erreur doit être inférieure à l’incertitude prédite par le constructeur, et on espère quel tend vers ZERO pour une mesure instantanée. एࢀ࢚ࢇࢋ
-0,2%
-0,1%
0
+0,1%
+0,2%
ए࢘éࢊ࢚ࢋ ∓ , % Page 80 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Principe de calcul de l’erreur Totale Relative
Le principe est d’avoir une mesure très précise faite par un instrument cinq fois au moins plus précis que celui qui est contrôlé, comme une sonde Pt100 à ± 0,1°K et un T/C de type K dont l’erreur prédite est ± 0,2%, alors :
ࢂ = ૠ, °ࡷ ∓ , °ࡷ
ࡲ = ૠ, °ࡷ
Pt100 T/C
On considère que la valeur V est la vraie valeur et la valeur F est
Eau pure + Glace Température 273,15°K
la fausse mesure, bien sûre les mesure des signaux électrique sera effectuer par un calibrateur universel
Calcul approché :
Afin de calculer ݈'ℰ% la plus grande possible en valeur absolue alors :
ℰ% =
శ ିி శ
× 100 Si ܸ > ܨet ℰ% =
Dans notre cas on a ܸ > ܨDonc
ℰ% =
(ଶଷ,ଶା.ଵ)ିଶଶ,ସ (ଶଷ,ଶା,ଵ)
ష ିி ష
× 100 si ܸ < ܨ
× 100 = , % > 0,2%
On estime que le thermocouple est hors limite d’incertitude du constructeur. Pour une mesure faite par un appareil de mesure électrique, il faut que ce multimètre soit très
précis
et
temporairement
le lors
système de
est
stable
l’intervention
de
l’instrumentiste. Page 81 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Caractéristiques métrologiques
Cycle de vie d’un instrument de mesure :
Limites d’utilisation Les contraintes mécaniques, thermiques ou électriques auxquelles un capteur est soumis entraînent, lorsque leurs niveaux dépassent des seuils définis, une modification des caractéristiques du capteur. Au dessus d’un certain seuil l’étalonnage n’est plus valable, au dessus d’un autre plus grand le capteur risque d’être détruit. Page 82 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Sensibilité Plus un capteur est sensible plus la mesure pourra être précise. C’est une caractéristique importante pour l’exploitation et l’interprétation des mesures, qui est souvent au détriment de l’étendu de mesure Rapidité - Temps de réponse La rapidité est la spécification d’un capteur qui permet d’apprécier de quelle façon la grandeur de sortie suit dans le temps les variations de la grandeur physique a mesurée. Finesse C’est une spécification qui permet d’estimer l’influence de la présence du capteur et de ses liaisons sur la valeur de la grandeur physique a mesurée. La finesse doit être la plus grande possible pour ne pas perturber le système. Fidélité, Justesse et précision (Stabilité de mesure) :
Page 83 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Identification des erreurs de mesure sur chantier
Erreur de décalage (BIAIS):
Il faut prendre deux points de mesures s’il est possible à 25% et 75% de l’étendu de mesure et calculer Erreur de pente :
On peut déterminer la pente et le décalage en même temps de la droite de mesure par prise de deux points, soit ݔ݁ݎݑݏ݁ ݉ = ܯet ܸܲ = ݃ܺݎݑ݁݀݊ܽݎ alors on fait deux mesures et on peut écrire deux équations à deux inconnus: 1 ܸܲଵ = ܽ ⋅ ܯଵ + ܾ
Et
2 ܸܲଶ = ܽ ⋅ ܯଶ + ܾ
Avec b : Décalage (BIAIS, OFFSET) Et a : Pente (GAIN)
Page 84 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Pour ܽ = 1 ݁ = ܾݐ0 alors l’instrument est bien étalonné, mais pour le cas
contraire il faut introduire ces paramètres dans le menu du transmetteur s’il est possible ou encore dans le régulateur (API ou PC). Exemple pratique : Pour capteur transmetteur de pression absolue Etendu : 2…5 bars, Signal 4 … 20 mA On utilise une balance manométrique : ܸܲଵ = 2,720 ܾܽ ܯݎݑݏݎଵ = 8 ݉ ܸܲݐ݁ ܣଶ = 4,280 ܾܽ ܯݎݑݏݎଶ = 16 ݉ ܣ
Alors ܸܲଵ = 24% ܯݎݑଵ = 25% ܸ݁ܲݐଶ = 76% ܯݎݑଶ = 75% Tout calcul fait ܽ =
1,04 ݁ = ܾݐ−2% ݀ = ࢂࡼܿ݊, ࡹ −
Erreur de Linéarité :
Quand la relation ܸܲ = ܽ ܯ+ ܾ n’est pas validée alors la caractéristique
de conversion de la capture n’est plus une droite.
Faut-il alors chercher un modèle polynomial : ܸܲ = ܽ ܯ + ܽିଵ ܯିଵ + ⋯ + ܽଵ ܯ+ ܽ
Ou encore exponentiel :
ܸܲ = ݁ܣெ
En pratique, sur les instruments numériques on force plusieurs points de M selon une PV donnée (voir les instruments à configuration via PC) Page 85 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Erreur d’Hystérésis :
Ce phénomène est naturel, qui dépend des caractéristiques intrinsèques du corps d’épreuve du capteur, il est néfaste pour la régulation continue. Il s’aggrave de plus en plus avec l’âge et l’usage intense ainsi que la franchise de quelques limites d’utilisation La procédure d’identification de l’Hystérésis est la suivante : Appliquer PV par un calibrateur
Prendre la mesure M1 après stabilité
Appliquer PV+ΔPV
Attendre la stabilité puis réappliquer PV
Prendre la mesure M2 après stabilité
Calculer H±
2( ܪ%) =
ܯଶ − ܯଵ × 100 ܯெ ூ − ܯ
Exemple pratique : Pour un capteur transmetteur de température Etendu : 20…80 °C, Signal 4 … 20 mA. On utilise un four étalon : On applique PV=65°C alors M 1=15,950mA, puis PV+ΔPV=68°C et on réapplique PV=65°C alors M2=16,020mA, d’où : 16,02 − 15,95 2( ܪ%) = × 100 = 0,4375% ݀ ≈ ܪܿ݊∓0,22% 20 − 4 Comparer cette valeur à l’Hystérésis prédit par le constructeur ou à l’historique des autres essais ultérieurs. Page 86 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Erreur de Mobilité :
Sous l’effet de l’âge et du mauvais stockage, le capteur devient de plus en plus immobile pour les plus petites valeurs La mobilité d’un capteur est son aptitude à capturer la plus faible valeur prédite (exemple : une graduation) l’une après l’autre sans sursauter une valeur. La procédure d’identification de la mobilité est la suivante : Appliquer PV par un calibrateur
Prendre la mesure M0 après stabilité
Appliquer PV+1Gr
Prendre la mesure M1 après stabilité
Appliquer PV+2Gr
Prendre la mesure M2 après stabilité
Refaire jusqu'à PV+4Gr
Détecter la mobilité : m
Il faut que ܸܲ − ܸܲିଵ = ܯ − ܯିଵ = ݉
Exemple pratique : Pour une balance électronique à ± 0,1 gramme. On pèse un étalon de 500,00g alors M 0=499,4g on ajoute un étalon 0,1g etc.… Pour ܯସ − ܯଷ ≠ ܸܲସ − ܸܲଷ donc il ya une erreur de mobilité.
Page 87 sur 100
Etalon PV
Affichage M
m
PV0 = 500,00
M0 = 499,4
0,1
PV2 = 500,10
M1 = 499,5
0,1
PV2 = 500,20
M2 = 499,6
0,1
PV3 = 500,30
M3 = 499,7
0,1
PV4 = 500,40
M4 = 499,7
0
Mohamed BOUASSIDA
Techniques de la Maintenance instrumentale
Page 88 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
SYMBOLISATION Nécessité de la symbolisation : La symbolisation désigne la capacité à développer des représentations de procédé de régulation et expliquer la nature des instruments, leurs positions et liaisons dans la chaine de mesure :
Page 89 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Symboles
LIAISONS Les symboles de liaison montrent la nature de la communication entre deux instruments ou le montage d’un instrument sur le procédé, et les symboles les plus utilisés dans les schémas d’instrumentations industriels : ► Liaison procédé instrument : le procédé peut être une citerne, four ou tuyauteries : Procédé
Instrument
► Liaison électrique inter instrument : entre deux instruments de type différent ou de même type, c’est la liaison la plus courante :
Instrument #2
Instrument #1
► Liaison hydraulique inter instrument : entre deux instruments qui se communique par un signal standard à base hydraulique :
Instrument #1
1.38
Instrument #2
► Liaison pneumatique inter instrument entre deux instruments qui se communiquent par un signal standard 0,2 … 1 bar à base pneumatique : Instrument
Instrument #2
Page 90 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
► Liaison sans fil : de nature sonique ou hertzienne comme le radio, reliant la commande à l’action généralement pour les sites à risques : Instrument #2
Instrument #1
► Liaison numérique : C’est la liaison entre un PC ou PLC avec un régulateur numérique ou par interfaçage par bus de liaison ou logiciel de pilotage et de supervision : Instrument #1
Instrument #2
Instruments ►Instrument monté localement : Il doit être visible pour les contrôleurs qui passent devant le procédé : Généralement c’est un afficheur ou indicateur : ►Instrument monté sur tableau en salle : Dans la salle sous atmosphère contrôlé, soit des régulateurs ou enregistreur ►Instrument monté sur tableau local : Près du procédé ou sur les portes des armoires électriques, soit des régulateurs ou enregistreur : ►Instrument non monté en façade : Qui n’a aucune contrainte de position de montage en avant ou en arrière, caché dans les tuyauteries : soit des actionneurs, des capteurs et transmetteurs : Page 91 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Ainsi le reste des symboles des instruments :
Symboles des Vannes Vanne à commande manuelle
Vanne auto-servomoteur électrique
Vanne auto-servomoteur à membrane
Vanne auto-servomoteur à piston
Vanne auto-servo-moteur à membrane équipée d’un positionneur
M
0,2….1 bar
Page 92 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Code des fonctions
Aux symboles graphiques sont associés des groupes de lettres et de chiffres qui vont permettre aux techniciens de définir : La grandeur physique mesurée La ou les fonctions des instruments L’unité ou l’atelier dans lesquels les instruments sont installés Le numéro d’ordre des appareils dans la chaîne de mesure En règle générale, on trouve :
Groupe des lettres T
I
C
Grandeur physique mesurée
Fonctions des Instruments
Groupe des chiffres 2
0
Repère de l’unité de l’atelier
0
5
N° d’ordre dans la boucle
Page 93 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Signification des lettres Grandeur physique (1ère lettre)
A
Analyse
B C D E F
Débit
Flow
Kg/m3 V
Elément primaire capteur Rapport
Intensité
Hand
Indication
KW s
L- Bas
% Ct
Low
Au Choix
Au Choix
Ouvert diaphragme (restriction)
Pression ou dépression
Q
Qualité, comptage
Vitesse
LL- Très bas
Moyen intermédiaire
cPo
Rayonnement
Indicator
Poste de contrôle
m
Humidité
High
Scrutation (correction)
Level
Viscosité
H- Haut, HH- Très Haut
A
Temps ou programmation Niveau
Fraction
Verre Glass
Commande manuelle
Puissance
Controller
Différence Differential
m3/h
Kg/s
P
S
Régulation
Au Choix
O
R
-1
Tension, force électromotrice
M N
Au Choix
Masse volumique
J L
Alarme
Conductivité électrique
I K
%
Combustion
G H
Fonction des instruments (autres lettres)
Mpa
Point d'essai
sans
Intégration ou totalisation
Lux Lumens
Speed
Enregistrement
m/s
Compteur Recorder
Sécurité
T
Température
U
A variables multiples
V
Vibration dB grandeur mécanique
°K
Transmission
Transmitter
Multifonction Vanne
Valve
W Masse
Kg ou force
Y
Evènement TOR
Relais (Conversion)
Z
Position, Longueur
Elément de régulation final Actionneur
Weight
N
Protection
Page 94 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Exemple de combinaison
FI : Flow Indicator : Indicateur de débit. FIC : Flow Indicator Controller : Régulateur Indicateur de débit. FIR : Flow Indicator Recorder : Enregistreur Indicateur de débit. LI : Level Indicator : Indicateur de Niveau. LIC : Level Indicator Controller : Régulateur Indicateur de Niveau. LT : Level Transmitter: Transmetteur de Niveau. PI : Pressure Indicator : Indicateur de pression (manomètre). PIT : Pressure Indicator Transmitter:Transmetteur Indicateur de pression. PIR : Pressure Indicator Recorder : Enregistreur Indicateur de pression. TI : Temperature Indicator : Indicateur de température (thermomètre). TE : Temperature Element : capteur de température (thermocouple). Exemples COMPLETS SI
Indicateur de Vitesse monté sur tableau en salle
3002
dans la boucle n°3 en deuxième position
FCV
Vanne de Régulation de Débit non monté en façade
1005
dans l’atelier n°1 en 5ème position
PIRC
Régulateur Enregistreur Indicateur de Pression sur
21
tableau local dans l’atelier n°2 en 1ère position
Page 95 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
CHAINE Symbolisée LCV 101
Y (%) Y (L/s)
LI 101
CO (mA)
LI
HV
102
PV (m) SP (m)
LIC M (mA)
101
PCV
LT
LE
101
101 M (Spécial)
Y (%) Y (Kg/s)
101
PIR 101 PV (bar)
CO (mA)
SP (bar)
PIC 101
PIT M (mA)
Page 96 sur 100
101
Mohamed BOUASSIDA
LES RESEAUX D’INSTRUMENTATIONS Réseaux industriels
PROFIBUS en Allemagne. FIP en France Danish P.Net MODBUS aux U.S.A. Types des Réseaux industriels
On distingue trois types de réseau Star
Réseau ETOILE
Bus
Tout le monde sur les mêmes fils.
Page 97 sur 100
Ring
Réseau en ANNEAU
Mohamed BOUASSIDA
Les Quatre niveaux d’un réseau industriel
Page 98 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
SCADA
Est l'acronyme de Supervisory Control And Data Acquisition (commande et l'acquisition de données de surveillance). L'idée générale est celle d'un système de télégestion à grande échelle réparti au niveau des mesures et des commandes. Des systèmes de SCADA sont employés pour surveiller ou commander le produit chimique ou pour transporter des processus, dans les systèmes municipaux d'approvisionnement en eau, pour commander la génération d'énergie électrique, la transmission et la distribution, les canalisations de gaz et de pétrole, et d'autres protocoles industriels.
Page 99 sur 100
Mohamed BOUASSIDA
Support de câblage
Twisted pairs , 375 k bit/s jusqu’à 300 m Multi paires blindées évite l’inter modulation entre paires pour FIP Standard 2 paires blindées, 1 M bit/s jusqu’à 2000m Coaxial: très grand débit, plusieurs messages simultanés Fibre optique : 1 seule fibre, 1 G bit/s (fort coûteux). WIRELESS : Sans fil, ondes radio ou infrarouge. Débit de communication numérique Série
Reproduction sans préavis du concepteur n’est pas autorisée, Contacter [email protected]
Page 100 sur 100
Mohamed BOUASSIDA