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Zitiervorschau

Audit & Analyse Cabinet d’expertise comptable et de commissariat aux comptes Boulevard Youssef Ibn Tachfine, résidence Côte d’Or, n° 22, Tanger-Maroc Tél. : +212 (0) 539.32.50.39. Fax : +212 (0) 539.32.53.72. Email : [email protected] Site : www.audit-analyse.com

Mohamed LAHYANI ExpertExpert-comptable diplômé de l’Etat Français. Commissaire aux comptes. comptes. Diplômé de l’E l’Ecole Nationale de Commerce de Paris. Paris. Membre de l’Ordre des ExpertsExperts-comptables.

CNSS DECLARATIONS SOCIALES

Un cabinet à votre écoute, des professionnels pour vous répondre.

SEMINAIRE SUR LES DECLARATIONS SOCIALES (CNSS)

Tanger DIORH 21 et 28 Décembre 2005

PLAN Introduction : La notion de Protection Sociale

Première partie : LE SYSTEME DE SECURITE SOCIALE AU MAROC Chapitre 1 : Les régimes marocains de sécurité sociale 1.1. Régimes obligatoires de base 1.2. Régimes facultatifs ou volontaires Chapitre 2 : La CNSS 2.1. Organisation administrative 2.2. Financement du régime 2.3. Objectifs stratégiques de la CNSS 2.4. Principales modifications du dahir de 1972 relatif au régime de sécurité sociale prévues par la loi n° 17.02 2.5. Aspects pratiques de L’AMO (loi 65.00) Deuxième partie : LES DECLARATIONS SOCIALES - CNSS Chapitre 3 : Affiliation et Immatriculation à la CNSS 3.1. L’Assujettissement à la CNSS 3.2. L’Affiliation 3.3. L’Immatriculation Chapitre 4 : Prestations servies par la CNSS 4.1. Prestations familiales 4.2. Prestations sociales à court terme 4.3. Prestations sociales à long terme 4.4. Action sanitaire Chapitre 5 : Déclaration de salaires 5.1. Déclaration sur support papier 5.2. Déclaration sur e.BDS Chapitre 6 : Paiement des cotisations 6.1. Calcul des cotisations 6.2. Versement des cotisations Chapitre 7 : Base des cotisations 7.1. Eléments, Primes, indemnités et avantages soumis à cotisation 7.2. Primes et indemnités non soumises à cotisation 7.3. Justification de l’exonération d’une prime ou d’une indemnité Chapitre 8 : Contrôle et inspection 8.1. Le contrôle 8.2. L’inspection 8.3. Les voies de recours suite à contrôle et inspection Chapitre 9: Recouvrement par la CNSS des créances impayées 9.1. Procédure de recouvrement forcé 9.2. Voies de recours suite à recouvrement Annexes

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INTRODUCTION

LA NOTION DE PROTECTION SOCIALE La protection sociale peut être définie comme étant la couverture des individus contre les risques liés soit à l’altération de la santé pour cause de maladie ou d’accident, soit à la réduction du niveau de vie en raison de charges familiales, soit à la suspension ou la perte du revenu pour cause de cessation provisoire ou définitive d’activité. Il existe en théorie deux conceptions de la sécurité sociale : - Une conception distributive, - Et une conception contributive. La première fonde le droit à la sécurité sociale essentiellement sur les droits de l’individu, en tant que citoyen, à la couverture sociale, dans le cadre d’une solidarité nationale, alors que la conception contributive lie le droit à la sécurité sociale à l’exercice d’une activité professionnelle bien déterminée et à la participation directe de l’individu au financement de sa couverture sociale . Les jalons du système de sécurité sociale moderne, dans ses deux conceptions, ont été instaurés dans les pays occidentaux à la suite de la révolution industrielle. Avec le développement du machinisme, les probabilités de fréquence des accidents de travail ont pris une ampleur importante, ce qui a contribué au développement d’un certain juridisme dans ce domaine : -

En Allemagne, le chancelier BISMARK a décrété vers la fin du XIX ème siècle des lois qui ont constitué les prémices d’un système d’assurance sociale moderne, et dont l’esprit a été repris, rapidement, par la majorité des autres pays de l’Europe ;

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En grande Bretagne, Lord BEVRIGE proposait, après la 1ère guerre mondiale, la création d’un service public unifié afin de couvrir les besoins de la population ;

-

Aux USA, le Président ROOSVELT développa, vers la fin de la 2ème guerre mondiale, l’idée d’un ETAT responsable du bien être des citoyens ;

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En EX- URSS, le régime en place a créé un service de santé obligatoire au profit de l’ensemble des travailleurs.

Au Maroc, le système de sécurité sociale s’est fortement inspiré du modèle français. Les décrets du 28 et 30 octobre 1945, promulgués sous le Protectorat, ont institué les mécanismes de base d’une assurance sociale. Toutefois, l’évolution du système marocain, entamée après l’indépendance, a été fort différente par rapport à celle du système français . Ceci dit, on ne peut s’empêcher d’affirmer que la notion de solidarité sociale remonte, en fait, bien loin dans l’histoire et la culture des marocains. A travers des siècles, l’ancrage et l’enracinement de cette solidarité au sein de toutes les couches de la société marocaine, ont été assurés grâce au renforcement des liens familiaux, communautaires et professionnels.

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Il faut ajouter à cela, que les préceptes de l’Islam ont toujours inculqué et formalisé au sein de la Oumma, les règles d’une solidarité sociale harmonieuse, et ce à travers la mise en place d’un dispositif efficace et pratique fondé, notamment, sur la « ZAKAT », le « WAKF » et le « HABOUS ». Par ailleurs et jusqu’aux deux premières décennies du protectorat, les mécanismes de production et d’échange des biens et des marchandises au Maroc, s’organisaient généralement dans des corporations de métiers qui associaient les apprentis, les aides, les ouvriers, les maallems, les Oumanas…, et au sein desquelles étaient édictés, d’une manière organisée, subtile et efficace, les liens de solidarité des membres de la corporation, face aux aléas de la maladie et des accidents. L’avènement du Protectorat, d’une part, et l’amorçage du processus d’industrialisation du tissu économique marocain, d’autre part, ont complètement bousculé cette structure particulière et originale de la solidarité sociale. Au lendemain de l’indépendance nationale, fût crée un système moderne de l’assurance sociale, obéissant à la logique contributive, inspiré, dans sa grande partie, des principes universels de la convention n° 102 de l’Organisation Internationale du Travail. Ce système moderne de solidarité a largement évolué durant ces quatre dernières décennies, notamment, à travers la mise en place d’un ensemble de dispositifs réglementaires et d’institutions qui assurent une couverture sociale obligatoire ou facultative au profit aussi bien des travailleurs du secteur privé, que des agents de l’administration. La modernisation de ce système, est actuellement au cœur du débat social.

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PREMIERE PARTIE

LE SYSTEME DE SECURITE SOCIALE AU MAROC

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Chapitre 1 : LES REGIMES MAROCAINS DE SECURITE SOCIALE 1.1. REGIMES OBLIGATOIRES DE BASE 1.1.1. Secteur public •

Caisse marocaine de retraite (CMR) : Couvre les fonctionnaires titulaires de l’état et des collectivités locales . La CMR a été créée en 1930 pour servir des pensions de vieillesse et de survie aux fonctionnaires français. Ce régime s’est prolongé depuis l’indépendance nationale dans l’actuelle caisse marocaine de retraite aux fonctionnaires marocains .



Régime collectif des allocations de retraite (RCAR) : Couvre le personnel non titulaire de l’état et le personnel des organismes soumis au contrôle financier de l’état . Le RCAR constitue, depuis le 14 janvier 1978 , le régime de retraite de base, pour les agents non titulaires de l’état et des collectivités locales et le personnel des organismes soumis au contrôle financier de l’état. Les prestations servies par le RCAR, sont : - La pension de vieillesse, - La retraite anticipée, - La pension d’invalidité, - La pension de survivants.



Régimes particuliers des offices et organismes publics : OCP – ONE – Bank Al Maghreb, …..

1.1.2. Secteur privé •

Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS): Couvre les salariés et apprentis du secteur privé : commerce, industrie, services, agriculture, artisanat, marins-pêcheurs, associations ….

1.2. REGIMES FACULTATIFS OU VOLONTAIRES : •

Caisse interprofessionnelle marocaine de retraite (CIMR) : Couvre les salariés du secteur privé. Cette caisse joue le rôle de régime complémentaire au régime de base géré par la CNSS : La CIMR a été mise en place en 1949 pour se charger, pour la première fois au Maroc, des pensions de vieillesse et de reversions aux travailleurs du secteur privé. Ce régime sert les prestations suivantes : * D’abord, à la retraite, l’affilié peut opter : - soit pour son capital épargne retraite, - soit pour le versement de ce capital à la CIMR qui lui sert l’intégralité de ses droits sous forme d’une rente viagère.

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* Ensuite, et au décès, les ayants droit bénéficient d’une pension de réversion Cependant, c’est uniquement une infime partie de salariés qui se trouve protégée dans le cadre du régime CIMR, et ce, en raison du fait que l’adhésion à cette caisse est facultative. •

Régime complémentaire de retraite de la caisse de retraite et d’assurances- RECORE : Le régime complémentaire de retraite, crée en juillet 1988, revêt un caractère individuel et facultatif. Sa gestion est assurée par la Caisse Nationale de Retraites et d’Assurances (CNRA). Le RECORE garantit des pensions de retraite, d’invalidité et d’ayants cause, moyennant le paiement d’une cotisation mensuelle dont le montant est librement choisi. Les prestations servies par ce régime sont les suivantes :



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Une pension de retraite qui est versée à l’âge de 60 ans avec la possibilité d’une anticipation de ce droit à partir de l’âge de 55 ans, moyennant bien entendu une réduction du total des points acquis.

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Ce régime ouvre la possibilité d’ajournement des droits à la pension de retraite jusqu’à l’âge de 65 ans et implique, à cet effet, une majoration des points de retraite.

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En cas d’invalidité totale ou définitive, les prestations garanties par le RECORE varient en fonction de l’âge de l’affilié. (si l’invalidité survient avant 40 ans, l’affilié a droit au remboursement des cotisations capitalisées au taux de rendement du régime. Par contre, si l’affilié atteint d’invalidité est âgé de plus de 40 ans, il a le choix entre une pension immédiate ou la poursuite des cotisations jusqu’à l’âge de 60 ans pour recevoir sa pension de retraite)

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En cas de décès, les droits acquis sont réversibles et divisés par parts égales au profit du conjoint survivant et des orphelins.

Systèmes d’assurances retraites commercialisés par les banques et les assurances.

Appréciations générales sur les différents régimes de protection sociale au Maroc : -

Aucune cohérence d'ensemble Autarcie Pas de coordination horizontale Absence de structuration verticale Davantage un dispositif qu'un système

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Chapitre 2 : LA CAISSE NATIONALE DE SECURITE SOCIALE : Faisant partie du système de sécurité sociale du secteur privé, la CNSS a été créée en 1959 et s’est substituée à la caisse d’aide sociale créée en 1942. Le régime de sécurité sociale géré par la CNSS, est institué par le dahir du 31 décembre 1959, abrogé et remplacé par le dahir du 27 juillet 1972, qui vient d’être modifié et complété par la loi n° 17-02 du 0 4 novembre 2004. 2.1- Organisation administrative de la CNSS La CNSS est un établissement public : • Placé sous la tutelle du ministère chargée de l’emploi. • Dotée de la personnalité civile et de l’autonomie financière. • Administrée par un conseil d’administration tripartite constitué de 24 membres. - 8 représentants des salariés ; - 8 représentants des employeurs ; - 8 représentants de l’état. • Gérée par un Directeur Général nommé par Dahir • Structurée en quatre Pôle : - Pôle Métiers ; - Pôle Ressources ; - Pôle Recouvrement ; - Pôle Unités Médicales. • Dotée d’un réseau de : - 09 Directions régionales ; - 48 agences ; - 03 agences portuaires ; - 13 Polycliniques. 2.2 - Financement Le régime est financé par : • les cotisations qui sont assises sur l’ensemble des rémunérations perçues par les salariés y compris toutes les primes et indemnités ainsi que les avantages en espèce ou en nature ; • les majorations et astreintes ; • le produit des placement des fonds déposés auprès de la CDG ; • les dons et legs ; • toute autre ressource attribuée par une législation ou une réglementation particulière. 2.3 – Objectifs stratégiques de la CNSS (Plan de mise à niveau 2003/2005) • Couvrir 2 millions d’assurés ; • Mettre en place l’assurance maladie obligatoire (AMO) ; • Supprimer la subvention accordée par le régime général aux unités médicales ; • Assurer l’équilibre du régime de retraite à l’horizon 2020 ; • Publier des comptes certifiés.

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2.4 – Principales modifications du dahir de 1972 relatif au régime de sécurité sociale apportée par la loi n° 17-02 les modifications apportée par la loi n° 17-02 du 2 1 Ramadan 1425 (4 Novembre 2004), s’articulent autour de 4 axes : 1er axe : Amélioration de la gouvernance de la CNSS ; - Nouvelles attributions du conseil d’administration - Gestion des frais de recouvrement et de poursuites - Révision du montant des astreintes et des amendes 2ème axe : Amélioration des prestations : - Mise en place de la retraite à partir de 55 ans (avoir une période d’assurance d’au moins 3240 jours, avoir l’autorisation de l’employeur, qui doit verser en une seule fois, une prime à la CNSS en vertu d’un accord particulier entre l’employeur et la CNSS) ; - Augmentation de la période d’indemnisation de l’arrêt du travail à l’occasion de l’accouchement de 12 à 14 semaines ; - Révision de la base de calcul de l’indemnité journalière (total des salaires soumis à cotisation et perçus par l’assuré pendant six mois civils qui précédent la date de l’incapacité initiale de travail divisé par le nombre de jours réellement travaillés au cours de ces six mois) ; - Révision de la base de calcul de la pension de vieillesse (96ème partie du total des salaires soumis à cotisation et perçus par l’intéressé pendant 96 mois déclarés qui précédent le dernier mois civil d’assurance avant l’âge d’admissibilité ou l’âge d’admission à pension ; ème 3 axe : Amélioration du service des prestations : - Prolongation du délai de dépôt de l’avis d’interruption de travail ou de prolongation de l’arrêt du travail de 15 jours à 30 jours; - Instauration d’un délai de dépôt de la demande d’indemnités journalières de maladie (6 mois à compter de la date du début de l’incapacité de travail), de maternité (9 mois à compter de la date d’arrêt de travail) et d’allocation de décès (9 mois à compter de la date du décès) ; - Prolongation du délai de dépôt de l’assurance volontaire à 12 mois au lieu de 3 mois et de la pensions de survivants à 12 mois au lieu de 6 mois ; - Relèvement de l’âge d’attribution des AF sans condition de 12 à 16 ans (en cas de pension des survivants) ; - Institution d’un délai de carence de 3 jours pour le remboursement des indemnités journalières de maladie ; - Annulation de la condition de la durée de mariage fixée à 2 années qui était exigible pour la veuve pour pouvoir bénéficier du service de la pension des survivants ; - En cas de décès d’un assuré, le montant des indemnités journalières dues à la date du décès est versé à ses ayants droit ; - Délimitation du champs d’action du contrôle sociale (assiette des cotisations); ème axe : Régularisation du cadre juridique des établissements de soins de la CNSS 4 - Les polycliniques relèvent officiellement de la CNSS mais sont soumis en matière de leur gestion aux dispositions de la loi n° 65-00 portant code de la couverture médicale de base.

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2.5 – Aspects pratiques de L’AMO L’AMO est instituée par le Dahir n° 1-02-296 du 25 Rejeb 1423 (3 Octobre 2002) portant promulgation de la loi n° 65-00 porta nt code de la couverture médicale de base.   -

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Les couvertures médicales existantes en dehors de l’AMO Les couvertures médicales privées concernent près de 15% des salariés du secteur privé et se caractérisent par une grande hétérogénéité: Les taux de cotisation varient de 1% à 10% selon le niveau de couverture. Les taux de remboursement varient entre 50% et 80 % des dépenses engagées. Le plafonnement annuel des prestations constitue la règle (de 10 000 Dhs à 50 000 Dhs). Les retraités sont en règle générale exclus de la couverture. Les maladies antérieurs à la date de couverture ne sont pas pris en charge. Qui sont les bénéficiaires de l’AMO Les salariés assujettis au régime de sécurité sociale ne disposant pas d’une assurance facultative à la date de l’entrée en vigueur de la loi 65.00 Les titulaires de pensions (1290 dhs référence SMIG et 900 dhs référence SMAG) Leurs ayants droit : • Le conjoint de l’assuré ou du pensionné • Les enfants à la charge de l’assuré âgés au plus de 21 ans (26 pour étudiants) • Sans limite d’age pour les enfants handicapés Lois particulières pour les Ascendants et les Indépendants Exemption :Maintien des doits acquis Pendant la période transitoire de cinq ans prévue par l’article 114, les employeurs qui conserveront leur couverture initiale devront assurer l’ensemble des salariés (ainsi que les retraités couverts) et leur offrir au moins les prestations de la couverture de base. Cette disposition leur permettra de sauvegarder la qualité de service existante et les droits acquis Pendant la période transitoire, toute rupture de contrat privé nécessitera l’adhésion au système de base avec le choix éventuel de souscrire une couverture complémentaire Le panier des soins Suivi de la mère et de l’enfant de moins de 12 ans Hospitalisations :  Hospitalisations liées aux affections de longue durée (ALD) et des affections nécessitant des soins lourds et coûteux (ALC);  Soins ambulatoires liés aux Hospitalisations liées aux ALD et ALC. Le taux de couverture 70% de la tarification de référence pour les soins prodigués par le privé 90% du même tarif pour les soins et les actes prodigués par les hôpitaux publics

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Le taux de cotisation Le taux de cotisation à l’assurance maladie obligatoire est fixé à la date d’entrée en vigueur à 1 + 4 % de la masse salariale déplafonnée réparti comme suit: Pour tous les affiliés, et au titre de la solidarité AMO : 1 % à la charge de l’employeur Pour les affiliés versés dans l’assurance maladie obligatoire gérée par la CNSS: 2% à la charge des salariés 2% à la charge des employeurs



Les conditions de stage L’ouverture de droit est subordonnée à la réalisation de 54 jours de déclaration dont les cotisations exigibles ont été versées pendant une période de 6 mois.



Le Contrôle médical Il est obligatoire . En cas de refus, le remboursement des frais engagés est suspendu pour la période pendant laquelle le contrôle aura été rendu impossible



A quand le démarrage effectif de la couverture médicale obligatoire ? La publication, le 18-08-2005, des décrets d’application, notamment celui concernant le conseil d’administration de la CNSS pour l’AMO a fait que le démarrage de la couverture médicale obligatoire des salariés du secteur privé est effectif à partir du 01 Septembre 2005 pour le prélèvement des cotisations et le 01 Mars 2006, pour le début des remboursements de frais médicaux . Pour ce faire, les représentants des centrales syndicales à la Chambre des conseillers ont introduit un projet d’amendement de l’article 147 qui devrait stipuler que la couverture médicale obligatoire rentre en vigueur le 1er jour du mois civil suivant la publication au BO du décret relatif au conseil d’administration de la CNSS ; Décret approuvé par le Conseil des Ministres le Jeudi 6 janvier 2005.

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DEUXIEME PARTIE

LES DECLARATIONS SOCIALES (CNSS)

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Chapitre 3 : AFFILIATION ET IMMATRICULATION A LA CNSS 3.1- L’ASSUJETTISSEMENT A LA CNSS 3.1.1- Conditions générales de l’assujettissement En vertu de l’article 15 du dahir 1-72-184 du 27 Juillet 1972 relatif au régime de la Sécurité Sociale, tous les employeurs occupant au Maroc des personnes assujetties à ce régime, sont tenus de faire procéder : • à leur affiliation à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale ; tout affilié à ladite caisse est tenu de mentionner le numéro de son affiliation sur ses factures, lettres, notes de commande ; • à l’immatriculation de leurs salariés et apprentis, à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale ; tout employeur affilié est tenu d’inscrire sur la carte de travail et le bulletin de paye de son personnel assujetti à la CNSS, le numéro d’immatriculation donné au travailleur par la caisse. L’article 2 dudit Dahir, tel que modifié par le dahir du 04.10.77, stipule ce qui suit : « sont assujettis obligatoirement au régime de sécurité sociale : Les apprentis et les personnes salariées de l’un ou de l’autre sexe travaillant pour un ou plusieurs employeurs dans l’industrie, le commerce et les professions libérales ou occupées au service d’un notaire, d’une association, d’un syndicat, d’une société civile ou d’un groupement de quelque nature que ce soit, quelles que soient la nature de leur rémunération, la forme, la nature ou la validité de leur contrat ; les personnes employées par les coopératives de quelque nature qu’elles soient, les personnes employées par les propriétaires d’immeubles à usage d’habitation et à usage commercial, les marins pêcheurs à la part». Le Dahir N° 01-81-178 du 8 Avril 1981 portant promu lgation de la loi 26-79 étend le régime de Sécurité Sociale aux employeurs et travailleurs des exploitations agricoles, forestières et leurs dépendances, tout en excluant, pour ce secteur, la branche des prestations familiales. Le décret N° 2-93-1 du 7 Kaada 1413 (29 Avril 1993) fixe les conditions d’application du régime de Sécurité Sociale aux salariés travaillant dans l’artisanat. Ainsi, dans tous les secteurs cités ci-dessus, les travailleurs possédant la qualité juridique de salarié, c’est-à-dire qui sont liés à un employeur par un contrat de travail ou de louage de service, sont assujettis au premier chef, au régime de Sécurité Sociale. On précisera, cependant, que la notion de salaire (des personnes ou travailleurs salariés) vise ici toute forme de rémunération quelle qu’en soit la nature et le mode de versement. La substitution de la notion de rémunération à celle moins vaste, de salaire, permet l’application du régime de Sécurité Sociale à des travailleurs autres que les seuls salariés stricto sensu. C’est pourquoi, en pratique, on considère que toute personne qui, à l’occasion de l’exécution d’un travail, se trouve placée en fait dans le rapport d’employé à employeur vis-à-vis de celui pour qui le travail est effectué, est comprise dans le champ d’application du régime de Sécurité Sociale.

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Les éléments de fait qui déterminent l’existence du rapport d’employé à employeur sont, le plus souvent, les suivants : • obligation d’être présent en un lieu déterminé ou d’exercer une activité donnée ; • obligation de se soumettre aux directives d’un employeur ; • versement d’une rémunération ; • exécution d’un travail au profit de l’employeur ; • et, en général, dépendance vis-à-vis de l’employeur en ce qui concerne les conditions du travail. En application de ces principes, sont obligatoirement assujettis par exemple : - Le personnel des salons de coiffure ; - les employés d’établissements de spectacle ainsi que les employés qui, dans ces mêmes établissements, sont chargés de la tenue des vestiaires et ceux qui vendent aux spectateurs des objets de nature diverse ; - les employés d’hôtels, cafés et restaurants; - Le gérant ou les gérants des S.A.R.L; - Les gérants non associés des sociétés en nom collectif; - Les administrateurs et les membres du Directoire ou du conseil de surveillance des sociétés anonymes . - Les membres de la famille d’un employeur, travaillant pour le compte de ce dernier. - Le personnel intérimaire mis temporairement à la disposition d’entreprises utilisatrices, par des entreprises de travail temporaire. - Les personnes du secteur privé qui travaillent plus de dix heures par semaine pour le même employeur ou le même groupe d’employeurs - Les intermédiaires (courtiers, commissionnaires, mandataires) non patentés - Les mandataires non patentés des entreprises d’assurances et de crédit rémunérés à la commission - Les transporteurs non patentés - Les porteurs de bagages et les gardiens de parkings - Les associés non gérants et les membres du directoire ou du conseil de surveillance occupant un emploi salarié au sein de l’entreprise - Les artistes de spectacle - Les professeurs enseignants et les médecins vacataires - Les gérants salariés des coopératives et des stations de service - Les journalistes et les collaborateurs de presse - Les membres de profession libérales travaillant dans les mêmes locaux - Les travailleurs à domicile travaillant pour le compte d’une entreprise - Les voyageurs et les représentants de commerce - Les guides touristiques - Les courtiers libres en période d’essai 3.1.2- Les exclusions D’une manière générale, le régime de sécurité sociale est applicable à tous les travailleurs salariés et assimilés des secteurs déjà cités qui ne sont pas assujettis à un régime spécial, en vertu d’une loi ou d’un statut particulier. L’article 3 du dahir portant loi n°1-72-184 du 27 juillet 1972 relatif au régime de sécurité sociale établit

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d’une manière claire et non équivoque la liste des personnes non assujetties au régime de sécurité sociale. Ces personnes, qui restent les seules à échapper au champ d’application de ce régime, sont les suivantes : − Les fonctionnaires titulaires de l’état et des autres collectivités publiques ; − Les agents bénéficiant d’un contrat d’assistance technique passée entre le Maroc et un pays étranger ; − Les militaires des Forces Armées Royales ; − Les personnes assujetties au Régime collectif d’Allocation de Retraite en application du Dahir portant loi n° 1-77-216 du 20 choual 1397 (4 octobre 1977) sauf les cas de dérogation prévus par ledit dahir ; − Les personnes assujetties aux régimes particuliers mis en place dans les établissements publics ; −

L’apprenti lié à une entreprise par un contrat d’apprentissage conforme aux dispositions de la loi n°12.00 portant institution et organisation de l’apprentissage ;



Les intermédiaires et les commissionnaires étrangers non-résidents, dès lors que le paiement, des commissions, honoraires et courtages leur revenant, est dûment justifié (ordre de virement au compte de l’intéressé, facture délivrée par l’entreprise qui emploie l’intermédiaire ou le commissionnaire étranger...etc).

3.2. L’AFFILIATION DE VOTRE ENTREPRISE A LA CNSS L’affiliation est l’acte d’adhésion d’une entreprise à la CNSS. Elle est matérialisée par l’attribution à l’entreprise d’un numéro de 7 chiffres qui constitue la clé d’identification de cette entreprise vis-à-vis de la CNSS. Vous avez une obligation légale d’affilier votre entreprise à la CNSS. Vous devez dès l’engagement de votre premier salarié, procéder dans un délai d’un mois, à votre affiliation à la CNSS. Où et comment affilier votre entreprise ? C’est auprès de l’agence la plus proche de votre siège social que vous devez retirer votre demande d’affiliation Une fois votre dossier de demande d’affiliation déposé à l’agence, il vous sera remis le jour même, en retour: • • • • •

Le double du formulaire, intitulé « demande d’affiliation », comportant le numéro d’affiliation qui vous est attribué, Le double du relevé du personnel, La carte d’immatriculation à la CNSS de chacun de vos salariés non encore immatriculés, Le double du bordereau de déclaration de salaires complémentaire, L’accusé de réception de votre paiement de cotisations.

Si vous négligez de vous affilier : la CNSS serait en droit de vous affilier d’office.

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Si votre entreprise connaît des changements : Vous êtres tenu d’en informer l’agence de la CNSS la plus proche, dans un délai d’un mois, par lettre recommandée et de fournir les pièces justificatives en cas de : • Modifications survenues dans la forme juridique de votre entreprise, • Changement d’activité, • Changement opéré parmi les administrateurs ou les gérants, • Changement d’adresse, de nom ou de raison sociale de l’entreprise, • Cessation provisoire ou définitive d’activité, • Reprise d’activité, • Fermeture définitive de l’entreprise. Dans le cas de cessation définitive de votre activité, vous devez adresser à l’agence CNSS la plus proche, un certificat de radiation de votre entreprise à la patente délivré par le service des impôts urbains et accompagné, pour ce qui concerne les personnes morales, du procès verbal de dissolution. 3.3-- L’IMMATRICULATION DE VOS SALARIES L’immatriculation est l’acte d’adhésion d’un salarié à la CNSS. Elle est matérialisée par l’attribution au salarié d’un numéro de 9 chiffres qui constitue la clé d’identification de ce salarié vis-à-vis de la CNSS. Vous avez une obligation légale d’immatriculer à la CNSS chacun de vos salariés Le numéro d’immatriculation délivré par la CNSS à votre salarié est le moyen qui permet : • Son identification en tant qu’assuré social, • L’enregistrement des déclarations de ses salaires, • La perception et la sauvegarde de ses droits. Il est à signaler que l’immatriculation à la CNSS n’entraîne pas automatiquement la titularisation du salarié dans l’entreprise. Où et comment immatriculer vos salariés ? C’est auprès de l’agence la plus proche de votre siège social que vous devez retirer les demandes d’immatriculation Le dossier d’immatriculation de chaque salarié comprend : • Une copie de sa carte d’identité nationale ou de toute autre pièce en tenant lieu, • Deux photos d’identité, • Une demande d’immatriculation. Une fois le dossier d’immatriculation déposé à l’agence, il vous sera remis immédiatement, en retour, la carte d’immatriculation. Toutefois, si le nombre de salariés à immatriculer est important, un délai de 24 heures sera nécessaire pour établir les cartes en question.

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Si vous négligez d’immatriculer votre salarié : Celui-ci est en droit d’introduire une requête auprès de la CNSS, pour l’affiliation éventuelle de votre entreprise ainsi que pour sa propre immatriculation. Lors du recrutement de tout nouveau salarié, assurez-vous que celui-ci ne dispose pas déjà d’un numéro d’immatriculation, car : • Un seul numéro d’immatriculation à la CNSS est attribué au salarié pour toute la durée de sa vie professionnelle, • Une double immatriculation léserait votre salarié dans ses droits. METHODE DE CONTROLE DE L’EXACTITUDE DES NUMEROS D’AFFILIATION ET D’IMMATRICULATION ( ILLUSTRATION A TRAVERS DES EXEMPLES)

1/- CONTROLE DU NUMERO D’AFFILIATION « 1017856 » Les trois positions paires de gauche à droite sont : 0,7 et 5 ; Les trois positions impaires de gauche à droite sont : 1,1 et 8 ( y compris le 1er chiffre et exception faite du dernier chiffre) ; La somme des positions paires pondérée par deux et des positions impaires donne le résultat suivant : [ (0+7+5) x 2 ] + (1+ 1 + 8) = 34

Ce résultat (34), déduit de la dizaine supérieure, en l’occurrence (40), doit correspondre obligatoirement au septième chiffre du n° d’affiliation (6) : (40 – 34 ) =6 1

/ - CONTROLE DU NUMERO D’IMMATRICULATION "109277923"

Les quatre positions paires de gauche à droite sont : 0, 2, 7 et 2 ; Les trois positions impaires de gauche à droite sont : 9, 7et 9 (exception faite du 1er et du dernier chiffre) ; La somme des positions paires pondérée par deux et des positions impaires donne le résultat suivant : [( 0 + 2 + 7 + 2 ) x 2 ] + ( 9 + 7 + 9 ) = 47 Ce résultat (47), déduit de la dizaine supérieure, en l’occurrence (50), doit correspondre obligatoirement au neuvième chiffre du n° d’immatriculation (3) : (50 – 47) = 3

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CHAPITRE 4 : PRESTATIONS SERVIES PAR LA CNSS 4.1- PRESTATIONS FAMILIALES : 4.1.1- Les allocations familiales • 150DH par enfant par mois pour les trois premiers enfants • 36 DH par enfant par mois pour les trois enfants qui suivent • Ouverture de droit :  avoir 108 Jours de cotisation continus ou discontinus pendant 6 mois civils d’immatriculation à la CNSS  avoir à charge des enfants légitimes, adoptés ou naturels reconnus par l’allocataire ou son conjoint.  Montant du salaire mensuel exigé : 500.00 DHS. • Assurés bénéficiaires : assurés actifs, pensionnés, veuves, divorcés, titulaires d’une rente suite à accident de travail ou maladie professionnelle . 4.1.2- L’aide sanitaire familiale •

300 DH/an pour le premier enfant et 100 DH par enfant supplémentaire, avec un plafond de 800 DH/AN.

4.2- LES PRESTATIONS SOCIALES A COURT – TERME 4.2.1- les indemnités journalières de maladie 2/3 du salaire de référence avec un plancher de 2/3 du SMIG, pendant une période maximale de 52 semaines, soit une année d’indemnisation ; 4.2.2- les indemnités journalières de maternité 100% du salaire d’accouchement;

pendant 14 semaines, dont six obligatoirement après la date

4.2.3- l’allocation au décès 10.000 dhs. Lorsqu‘une tierce personne a supporté les frais funéraires, ceux-ci sont remboursables dans la limite de 5.000 dh. 4.2.4- le congé de naissance remboursement des trois jours de congé de naissance .

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4.3- LES PRESTATIONS SOCIALES A LONG TERME 4.3.1- La pension d’invalidité Avoir au moins 1080 jours de cotisation dont au moins 108 jours pendant les 12 moins civils ayant précédé l’incapacité de travail. Le taux de la pension est égal à 50% du salaire de référence si l’assuré justifie d’un nombre de jours d’assurance compris entre 1080 et 3240 jours, avec une majoration de 1% pour chaque 216 jours de cotisation supplémentaires (plafond : 70% du salaire de référence). La pension minimale est de 500 dh. 4.3.2- La pension de vieillesse •

Etre âgé de 60 ans en général ou 55 ans pour les salariés mineurs justifiant de 5 ans de travail au fond d’une mine • Cesser toute activité salariale • Réunir un minimum de 3240 jours d’assurance Le taux de la pension est égal à 50 % du salaire de référence si l’assuré justifie d’une période d’assurance de 3240 jours de cotisations avec une majoration de 1% pour chaque 216 jours supplémentaires (plafond 70 % du salaire de référence) La pension minimale est de 500DH 4.3.3- La pension de survivants : Le droit à la PS est ouvert aux ayants droit de l’assuré décédé qui: • était titulaire d’une pension de vieillesse ou d’invalidité • justifiait d’au moins 3240 jours d’assurance à la date de décès • Ou avait 1080 jours d’assurances dont 108 jours pendant les 12 mois précédant le décès, cette condition n’est pas exigée si l’assuré est décédé suite à un accident de circulation sur la voie publique. Taux de la Pension de Survivants : • • •

Conjoint (ou épouses) et orphelins de père et de mère : 50% de la pension que l’assuré a perçu ou aurait perçu avant son décès Orphelins de père ou de mère : 25% de la pension que l’assuré a perçu ou aurait perçu avant son décès Le total des parts du conjoint (ou épouses) et des orphelins, ne peut en aucun cas dépasser le montant de la pension du défunt

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4.4- ACTION SANITAIRE Soucieuse d’élargir le plus possible l’éventail des avantages sociaux offerts aux salariés, la CNSS a mis en place un large réseau de polycliniques ainsi qu’un centre de radio dépistage des infections pulmonaires. 1- Un réseau de polycliniques Les polycliniques de la CNSS sont au nombre de 13 réparties sur le territoire national. Parmi elles, cinq sont situées à Casablanca et une dans chacune des villes suivantes : Agadir, El Jadida, Kénitra, Marrakech, Mohammedia, Oujda, Tanger, Settat. Elles présentent un large éventail de prestations médicales de qualité, au moindre coût et offrent une réduction de 50% sur les frais d’hospitalisation et de séances de dialyse pour les salariés et leurs ayants droit (conjoints, enfants à charge), ne disposant d’aucune couverture médicale. Conditions requises : •

Pour l’assuré lui même : − copie de la carte d’immatriculation à la CNSS ; − copie de la CIN .



Pour le conjoint de l’assuré : − copie de la CIN ; − copie de l’acte de mariage ; − copie de la carte d’immatriculation à la CNSS de l’assuré ; − copie de la CIN de l’assuré .



Pour les enfants de l’assuré : − Le livret de famille ; − Pièce d’identité des enfants (CIN, Carte scolaire…) ; − copie de la carte d’immatriculation à la CNSS de l’assuré ; − copie de la CIN de l’assuré.

Les entreprises peuvent par ailleurs conclure des conventions de tiers payant soit au niveau du siège de la CNSS, soit directement avec une polyclinique CNSS de leur secteur. Cette mesure présente l’intérêt pour leur personnel, de ne pas être tenu de faire une avance préalable sur les frais de soins et d’hospitalisation.

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2- Un centre de radio-dépistage Son activité s’inscrit dans le cadre des dispositions figurant au dahir N° 2.69.1 du 29 Moharem 1390 (6 Avril 1970) qui prévoient pour le personnel des entreprises de plus de 50 salariés un examen radiographique pulmonaire obligatoire lors de la visite médicale d’embauche, puis périodiquement en cours d’activité. La radio dépistage s’adresse également à toute personne orientée par un service médico-social ou une commission médicale, pour vérification de l’aptitude au travail. Ce centre de dépistage est composé d’un poste fixe de radiologie et de plusieurs unités mobiles. Les unités mobiles de radio dépistage des maladies pulmonaires peuvent être installées à la demande des entreprises, sur des sites choisis par ces dernières à la seule condition que le lieu prévu pour l’installation de l’unité mobile soit doté d’une source d’énergie électrique appropriée.

Adresse du centre de radio dépistage : 10, place du Temple – Maârif – Casablanca (face à la porte N° 14 du Complexe Sportif Mohammed V)

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Chapitre 5 : DECLARATION DES SALAIRES Au Maroc le système adopté en matière de sécurité sociale, est un système déclaratif, qui repose sur la bonne volonté de l’employeur de signaler à l’administration les effectifs employés et les salaires versés, et ce à travers la souscription d’une déclaration . 5.1- DECLARATION SUR SUPPORT PAPIER

5.1.1- Lorsqu’il s’agit de la déclaration de nouveaux salariés Vous avez l’obligation de : •

Procéder à la déclaration de vos nouveaux salariés en portant leurs noms, leurs numéros d’immatriculation, ainsi que leurs numéro de CIN sur le bordereau de déclaration de salaires complémentaire (appelé bordereau de déclaration des salariés entrants), en y mentionnant au regard du nom de chaque salarié, dans les cases appropriées : le nombre de jours travaillés durant le mois objet de la déclaration et le salaire perçu au titre de ce même mois.



Généralement, les informations relatives au salarié entrant (nom et numéro d’immatriculation), sont prises en charge par le système informatique de la CNSS suite à l’exploitation du 2ème bordereau de déclaration de salaires complémentaire .

Sachez que : •

vous pouvez retirer ou demander les imprimés relatifs aux bordereaux de déclaration de salaires complémentaires auprès de l’agence CNSS la plus proche de votre entreprise.

N’oubliez pas lors de l’instruction du BDS complémentaire, de : • • • • •

Vérifier l’exactitude de votre numéro d’affiliation et du numéro d’immatriculation de chaque salarié, Signer et cacheter le bordereau de déclaration de salaire, Vous référer aux instructions de remplissage des bordereaux de déclaration de salaires, Signaler à l’agence dont relève votre entreprise tout changement d’adresse pour permettre à la CNSS de vous assurer l’acheminement régulier de votre BDS, Signaler, s’il y a lieu, à l’agence dont relève votre entreprise, la non réception du bordereau de déclaration de salaires.

Sachez que : La CNSS procède systématiquement à l’émission d’un bordereau de déclaration de salaires, dit préétabli, qui comporte les informations que vous avez portées sur les bordereaux de déclaration de salaires complémentaires des mois antérieurs.

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5.1.2- Lorsqu’il s’agit de la déclaration de salariés qui figurent déjà sur les bordereaux de déclarations de salaires préétablis, émis par la CNSS Lorsque vous recevez le bordereau de déclaration de salaires préétablis, émis par la CNSS , il faut : •

cesser de porter sur le bordereau de déclaration de salaires complémentaire, tout salarié dont le nom apparaît sur le bordereau de déclaration de salaires préétabli. Il vous suffit de mentionner pour ce genre de salariés, dans les cases appropriées, les autres informations nécessaires, à savoir : le nombre de jours travaillés durant le mois objet de la déclaration et le salaire perçu au titre de ce même mois;



continuer de déclarer les autres salariés entrants, en attendant que leurs noms apparaissent sur le BDS préétabli .

Sachez que : •

Le BDS préétabli, sert de support de transfert à votre entreprise des allocations familiales auxquelles les salariés de votre entreprise ont éventuellement droit : Il vous appartient de distribuer à vos salariés les dites allocations et de justifier leur paiement aux bénéficiaires ou leur reversement à la CNSS .

5.1.3- Modalités de transmission des BDS à la CNSS Les bordereaux de déclaration de salaires complémentaires et préétablis dûment complétés par vos soins, doivent être envoyés, de préférence par voie recommandée avec accusé de réception, dans les délais prescrits mentionnés sur le bordereau de déclaration de salaires préétabli, à l’adresse suivante : CAISSE NATIONALE DE SECURITE SOCIALE Direction des Affiliés, BP 2023 – CASA GARE 20300

N’oubliez pas : •

Avant d’envoyer vos BDS à la CNSS, d’en faire une copie pour la conserver dans vos archives. Elle constituera votre justificatif de déclaration.



De remplir scrupuleusement et de manière lisible votre déclaration de salaires, à défaut elle vous sera retournée pour redressement ou complément d’informations. Ce retour aura nécessairement comme conséquences : − Un retard dans la prise en charge de vos déclarations de salaires, − Un retard dans le versement des prestations CNSS auxquelles vos salariés peuvent prétendre (prestations familiales, pensions, indemnités journalières de maladie et de maternité). − La visite éventuelle d’un agent CNSS à l’improviste ce qui peut vous contraindre à subir un contrôle inopiné.

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Cependant, et depuis le 1er mars 2003, il est possible de procéder à la déclaration de salaires par internet. 5.2- DECLARATION SUR e.BDS : Pour pouvoir profiter des avantages offerts par les nouvelles technologies, la CNSS a mis en place en mars 2003, un portail Internet pour les déclarations de salaires. Baptisé www.damancom.ma, ce portail est destiné à servir les entreprises affiliées à la CNSS ou leurs mandataires. L’adhésion au portail DAMANCOM de la CNSS, permet aux affiliés d’effectuer leurs déclarations de salaires de façon simple, sécurisée et sans frais. Avant de procéder à l’adhésion, chaque entreprise doit préciser au préalable si elle est : • Un affilié : toute entreprise, affiliée à la CNSS, désirant gérer les déclarations de salaires et le paiement des cotisations sociales ; •

Un groupe d’affiliés : toute entité, assurant la gestion d’affiliés multiples (clients d’un cabinet d’expert comptable ou d’une fiduciaire), ou désirant gérer de manière unifiée les télé déclarations de ses filiales (maison mère et ses filiales).

5.2.1- Formalités d’inscription au portail: Pour la demande d’inscription au portail, il est nécessaire de préparer, en deux exemplaires, un dossier d’adhésion. Ce dossier se compose des document cités ci – dessous. Tous les formulaires doivent être remplis, signés et cachetés par l’entreprise. Une fois préparé, le dossier d’adhésion et sa photocopie doivent être déposés auprès de l’agence CNSS la plus proche.  Documents de l’entreprise : 1. Formulaire « Demande d’adhésion DAMANCOM avec mention Compte Affilié » (réf : 21-01) remplie, signé et cacheté par l’entreprise 2. Photocopie certifiée conforme de la délégation des pouvoirs ou tout autre document servant à identifier le représentant légal de l’entreprise 3. Convention (réf : 212-2-27) signée, cachetée et légalisée par l’affilié. 4. Conditions Générales d’utilisation du système DAMANCOM ( réf. 212-2-28) signées et cachetée par l’affilié. 5. Relevé d’identité Bancaire ou Spécimen de chèque.

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 Documents de l’utilisateur des services du portail : 1. Formulaire « Demande de création d’un utilisateur » (rèf : 212-1-02) 2. Formulaire « Engagement de l’utilisateur du certificat » (réf : 212-1-04) 3. Photocopie de la CIN de l’utilisateur du certificat. 4. Formulaire « Engagement du représentant légal de l’entreprise « réf : 212-103) autorisant l’utilisateur du produit  Documents de mandatement : 1. Formulaire « Délégation au tiers déclarant relative aux opération de télé déclaration rempli, signé et cacheté par l’entreprise, pour la délégation de la télé déclaration à une entreprise. 2. La photocopie de l’accusé de réception du dossier d’adhésion au compte affilié pour mandant. 3. La photocopie de l’accusé de réception du dossier d’adhésion au compte groupe pour le mandataire. 5.2.2- La Télé déclaration : Qu’est ce qu’une télé déclaration ? La télé déclaration est le premier service mis à la disposition des affiliés ou des groupes d’affiliés de la CNSS pour leur permettre d’effectuer gratuitement leurs déclarations de salaires d’une manière simple et sécurisée. Quels sont les modes de télé déclaration ? Le portail DAMANCOM de la CNSS propose deux modes distincts de transmission des information liées aux déclarations de salaires par les affiliés ou les groupes d’affiliés :  Mode EFI (échange de formulaires informatisés) : ce mode s’adresse principalement aux PME-PMI qui ne possèdent pas nécessairement un logiciel approprié de comptabilité ou de paie. Avec ce système, elles peuvent saisir directement leurs déclarations de salaires dans un formulaire de saisie à l’écran grâce à une simple connexion, via l’Internet, au portail sécurisé de la CNSS.  Mode EDI (échange de données informatisées) : ce mode s’adresse aux grande entreprises et plus généralement, aux entreprises pour lesquelles le système de gestion informatique interne génère directement les informations de déclarations de salaires qui, après avoir été formatées, seront transmises électroniquement à la CNSS. Quel mode de télé déclaration choisir ? Les affiliés ont le choix de télé déclarer par le mode d’échanges de formulaires informatisés (EFI) ou par échange de données informatisées (EDI). Ces deux modes de télé déclaration ne pourront pas être utilisés simultanément pour une déclaration donnée. Autrement dit, l’affilié ne peut pas déclarer une partie sur l’EFI et une autre sur l’EDI. En revanche, l’affilié a la possibilité de changer sa méthode de déclaration en passant d’un mode à un autre pour des périodes différentes.

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Les atouts de la télé déclaration ? Le nouveau système de télé déclaration mis en place par la CNSS offre plusieurs avantages : - L’adoption de la déclaration électronique met fin aux tâches répétitives, à la multiplicité des documents et aux opérations de recopies fastidieuses ; - L’affilié avec ce nouveau système procédera à une seule déclaration normalisée grâce à l’utilisation de deux méthodes : les formulaires électroniques (EFI) ou bien l’échange de données informatisées (EDI) ; - L’affilié peut intervenir pour modifier, corriger ses données saisies dans sa déclaration jusqu’au dernier moment avant leur validation définitive ; - Du fait que les affiliés reçoivent de la part de la CNSS des accusés électroniques pour leurs déclarations, ils peuvent ainsi respecter les échéances de leurs déclarations ; - Le recours à la déclaration via le portail DAMANCOM permet la sécurisation de vos déclarations ; - Grâce à ce nouveau système, l’affilié de la caisse peut avoir plus de visibilité dans le suivi du traitement de ses déclarations (préparation, validation et correction…..) ; - L’affilié peut anticiper ses déclarations tout en conservant la possibilité de payer se cotisations aux échéances habituelles. Quels types de matériels et de logiciels sont nécessaires pour faire la télé déclaration ? Pour pouvoir utiliser le système de télé déclaration de la CNSS, l’affilié doit disposer d’un équipement matériel et logiciel adéquats : - Matériel : Un micro-ordinateur de type PC, relié à l’Internet par réseau téléphonique commuté (RTC) ou par liaison spécialisée déployée au sein de l’entreprise. - Logiciels : un navigateur Internet tel que Internet Explorer 5.0 de Microsoft ou Netscape 4.6 (cryptage 128 bits). Comment télé déclarer ? - Avant d’envoyer sa première télé déclaration, l’affilié doit adhérer aux services interactifs du portail DAMANCOM. Pour plus de détails consultez la rubrique Adhère Qui peut télé déclarer ? - Toutes les entreprises et les entrepreneurs indépendants disposant d’un numéro d’affiliation, quelle que soit leur taille, leur secteur d’activité ou leur localisation géographique peuvent utiliser le système de télé déclaration de la CNSS. Les tiers déclarants (experts comptables, centres de gestion agrées, etc.) le peuvent également. Est-ce que la télé déclaration est un service payant ? - Le service de la télé déclaration offert par le portail DAMANCOM de la CNSS est gratuit. L’affilié prend en charge seulement les frais de l’abonnement et la connexion à l’Internet auprès de son fournisseur d’accès. 25

Chapitre 6 : PAIEMENT DES COTISATIONS SOCIALES C’est l’employeur lui même (en fait son expert comptable ou le service compétent au sein de l’entreprise) qui doit calculer sur la base des salaires déclarées par l’entreprise, le montant des cotisations à payer à la CNSS . C’est une lourde responsabilité pour l’employeur car il verse à la CNSS non seulement les cotisations patronales, mais aussi les cotisations salariales. Ces dernières sont précomptées sur le salaire brut ; c’est à dire qu’elles sont calculées et retenues directement sur le bulletin de paie remis au salarié qui perçoit ainsi un salaires dit net. Sachez que : L’employeur est redevable de la cotisation salariale même si cette dernière n’a pas été précomptée . 6.1- COMMENT S’EFFECTUE LE CALCUL DES COTISATIONS ? Les taux que vous aurez à appliquer lors du calcul de vos cotisations, sont déterminés par décret. Chacune des familles de prestations se caractérise par un taux de cotisation qui lui est propre : 6.1.1- Cotisations au titre des prestations familiales : Le taux de cotisation appliqué est de 7,50% de l’ensemble de la rémunération brute de vos salariés, à votre charge exclusive. Les employeurs du secteur agricole ne sont pas soumis à cette cotisation ; leurs salariés ne bénéficient pas, de ce fait, des prestations familiales. 6.1.2- Cotisations au titre des prestations sociales à court terme : Le taux de cotisation est de 100% du salaire mensuel brut plafonné, dont : • 0,67% à la charge de l’employeur, • 0,33% à la charge du salarié. 6.1.3- Cotisations au titre des prestations sociales à long terme : La cotisation due pour la couverture des prestations à long terme est fixée à 11,89% de la rémunération brute mensuelle plafonnée du salarié. Elle se répartie ainsi : • 7,93% à la charge de l’employeur, • 3,96% à la charge du salarié.

La rémunération brute mensuelle qui sert de base pour la détermination des cotisations relatives aux prestations à court et long terme, n’est prise en compte que dans la limite d’un plafond fixé actuellement à 6.000,00 DHS. N’oubliez pas que vous êtes débiteur vis-à-vis de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale de la cotisation totale (part patronale et part salariale) et responsable de son paiement. Il vous appartient, pour ce qui est de la part salariale, d’en faire la retenue à la source au taux total de 4,29% du salaire brut plafonné à 6.000,00 DHS.

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6.1.4- Taux de la taxe de formation professionnelle La CNSS est aussi chargée du recouvrement de la taxe de Formation Professionnelle et de son versement à l’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail. Le taux de cette taxe qui est à la charge exclusive de l’employeur, est de 1,6% de la masse salariale brute, sans limite de plafond. 6.2- COMMENT VERSER VOS COTISATIONS ? 6.2.1- Vous effectuez vos déclarations sur support papier •

Si vous n’avez pas encore reçu le BDS préétabli : Pour le paiement de vos premières cotisations et en cas de non-réception du bordereau de paiement de cotisation, utiliser le bordereau de paiement de cotisations manuel, jusqu’à réception du premier bordereau de paiement de cotisations émis par la CNSS. Cette précaution vous évitera d’avoir à subir les majorations de retard. Veillez à utiliser le bordereau de paiement de cotisations, parce qu’il permet d’imputer les cotisations aux périodes concernées.



Vous avez reçu le BDS préétabli : La CNSS vous transmet tous les mois le Bordereau de Paiement de Cotisation (BPC), en même temps que le Bordereau de Déclaration de Salaire (BDS) préétabli. Vous procéderez au calcul du montant des cotisations dues et vous vous en acquitterez par virement bancaire à l’un des comptes bancaires de la CNSS mentionnés sur le BPC.

Il vous appartiendra de remplir le Bordereau de Paiement de Cotisations « BPC », en vous conformant au mode d’instruction de ce document. Vous devrez notamment : • Reporter les masses salariales, avec et sans limitation de plafond, dans les cases prévues à cet effet*, • Calculer les cotisations y afférentes, • Calculer les majorations de retard le cas échéant, • Calculer la taxe de formation professionnelle, • Reporter, si il y a lieu, le montant des allocations familiales non payées et à reverser. Le Bordereau de Paiement de Cotisations doit obligatoirement porter : • Le cachet et le visa de l’entreprise lors de son dépôt à la banque, • Le cachet et le visa de la banque ainsi que la date de l’ordre de virement. N’oubliez pas d’exiger de votre banque : •

Le double du bordereau de paiement de cotisations, daté et signé par la banque. Il constituera votre justificatif de paiement.

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Pour connaître votre situation en matière de paiement de cotisations, la CNSS édite annuellement à votre intention : • Un relevé de compte qui vous permettra de connaître votre situation en matière de paiement des cotisations et de règlement des majorations de retard éventuelles, • Un relevé de compte qui vous permettra de connaître votre situation en matière de paiement de la « taxe de formation professionnelle » et de règlement des majorations de retard qui s’y rapportent. Payez vos cotisations à temps. Tout retard entraîne des majorations de retard. Comment s’effectue le calcul des majorations de retard ? L’absence de paiement, le paiement partiel ou le retard de paiement des cotisations, entraîne des majorations de retard. Le taux en vigueur en la matière est le suivant : • 3% par mois ou fraction de mois pour les périodes de retard de paiement antérieures au 1er Janvier 1995, • 3% pour le premier mois ou fraction de mois de retard et 1% par mois supplémentaire à compter du 1er Janvier 1995. Le retard dans le reversement à la CNSS des allocations familiales non perçues par les allocataires entraîne des pénalités (dites astreintes) dont le taux est de 3% par mois ou fraction de mois de retard. Sachez que : • Le calcul des majorations de retard et des astreintes est mis à jour jusqu’à la date de paiement des cotisations et du reversement à la CNSS des allocations familiales 6.2.2- Si vous effectuez vos déclarations sur e.BDS Dans ce cas, vous pouvez procéder au Télépaiement de vos cotisations Le service télépaiement n’est pas disponible pour le moment. Une fois lancé, tous les affiliés intéressés seront informés par la CNSS. Qu’est ce qu’un Télépaiement ? -

Le Télépaiement est la procédure par laquelle un affilié (appelé aussi débiteur) autorisé, sous certaines conditions, la CNSS (appelée aussi créancier) à émettre un titre de paiement correspondant au montant de la cotisation vers sa banque. Ce montant sera débité par la banque au compte spécifié par l’affilié et crédité au camp de la CNSS.

Quel sont les modes de Télépaiement ? Pour répondre aux besoins de différents types d’affiliés, le portail DAMANCOM de la CNSS propose deux modes de télé –paiement : le prélèvement automatique et le télé règlement.

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Le prélèvement automatique : - c’est un moyen de paiement automatisé, adapté aux règlement répétitifs, dispensant le débiteur de l’envoi d’un titre de paiement lors de chaque règlement. - Chaque prélèvement comporte une date de prélèvement, ou une date d’échéance, identique ou postérieure à celle de l’exigibilité de la créance. La procédure de prélèvement est composée de deux étapes :



- L’établissement par l’affilié de l’ordre de prélèvement - La génération par la CNSS de l’avis de prélèvement. Le télé –règlement : - c’est le second moyen de télépaiement offert par le portail de la CNSS. Il permet le règlement de services à distance par des moyens électroniques (Ordinateur et Internet). Ce mode de paiement contribue ainsi à diminuer l’envoi des chèques puisqu’il s’agit de dématérialise l’opération de règlement. Ce mode de paiement intéresse les affiliés qui ne souhaitent pas utiliser l’autorisation de prélèvement en raison de l’accord tacite sur le montant débité qu’elle implique : - A la différence du prélèvement automatique basé sur un accord tacite, le télé règlement exige un accord explicite du débiteur « affilié » . Ce dernier doit ainsi adhérer à la procédure de télé règlement par l’établissement à l’attention de la CNSS d’un ordre de télé règlement. - Le créancier, en l’occurrence la CNSS, doit avoir reçu l’accord du débiteur sur le montant avant d’émettre le télé règlement par la banque du débiteur. - Cette procédure nécessite un accord, au coup par coup, par le débiteur (affilié) au créancier (CNSS) par voie électronique. L’accord est donné sous la forme d’un avis de télé règlement.

Quels sont les atouts du télépaiement ? L’adoption du télépaiement avec ces deux variantes : le prélèvement automatique et le télé règlement, permet aux affiliés de la CNSS de profiter à titre indicatif de trois avantages : - Mettre fin aux tâches répétitives, aux documents multiples et aux recopies fastidieuses. - Valider les avis de télé règlement ou mettre à jour l’ordre de prélèvement. - Suivre l’activité du télé règlement. Quels types de matériels et de logiciels sont-ils nécessaire pour faire la télépaiement? Pour pouvoir utiliser le système de télé paiement de la CNSS, l’affilié doit disposer d’un équipement matériel et logiciel adéquats : - Matériel : Un micro -ordinateur de type PC, relié à l’Internet par réseau téléphonique commuté (RTC) ou par liaison spécialisée déployée au sein de l’entreprise. - Logiciels : un navigateur Internet tels que Internet Explorer 5.0 de Microsoft ou Netscape 4.6 (cryptage 128 bit). 29

Comment télé payer ? - Pour accéder aux services de télépaiement, l’affilié doit d’abord adhérer au portail DAMANCOM et s’inscrire au service télé déclaration. Qui peut télé payer ? - Toutes les entreprises disposant d’un numéro d’affiliation et d’un compte bancaire chez l’une des banques partenaires à la CNSS. La possibilité de - télépaiement est offerte aux entreprises, quel que soit leur taille, leur secteur d’activité ou leur localisation géographique. Est-ce que le télépaiement est un service payant ? - Le service de télépaiement offert par le portail DAMANCOM de la CNSS est gratuit. L’affilié prend en charge seulement les frais de l’abonnement et la connexion à l’Internet au près de son fournisseur d’accès.

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Chapitre 7 : BASE DES COTISATIONS SOCIALES Le système des déclarations sociales adopté par la CNSS étant un système déclaratif, il incombe donc à l’employeur lui même (en fait son expert comptable ou le service compétent) de déterminer si les sommes versées par l’entreprise à son personnel, ont le caractère de salaire. Compte tenu de la multiplicité et de la complexité des règles de calcul et de gestion et des taux applicables, c’est une tâche qui semble parfois difficile. En application du Dahir portant loi n°1-72-184 du 1 5 joumada II 1392 (27 juillet 1972) relatif au régime de sécurité sociale tel qu’il a été modifié et complété, la CNSS a mis en place une circulaire qui explicite la base des cotisations. La mise à jour de cette circulaire vient d’être approuvée par la résolution n°16/2004 du Conseil d’Administration de la CNSS du 24-12-2004, Rappelez vous que : Les cotisations dues à la CNSS sont assises sur l’ensemble des rémunérations perçues par les bénéficiaires du régime de sécurité sociale, y compris les indemnités, primes, gratifications et tout autre avantage en argent ou en nature, ainsi que toutes sommes perçues directement ou par l’entremise d’un tiers, à titre de pourboires, à l’exclusion des pourboires versés au personnel des établissement hôteliers et des résidences touristiques classés conformément aux législations et la réglementation en vigueur. Aussi est-il nécessaire de déterminer les sommes qui sont communément considérées comme rémunération. En principe, toutes les sommes versées à l’occasion ou en contrepartie d’un travail entrent dans l’assiette des cotisations. Cependant, certaines sommes, bien que versées par l’employeur au salarié, sont déductibles de l’assiette des cotisations : − Soit parce qu’elles représentent des frais justifiés engagés par le salarié pour l’exercice de son activité ; − Soit parce qu’elles constituent des dommages-intérêts versés au salarié, à l’occasion de la rupture du contrat de travail . 7.1- ELEMENTS,PRIMES,INDEMNITES ET AVANTAGES SOUMIS A COTISATION Sont soumis à cotisation les éléments de la rémunération qu’ils soient directs ou assimilés, ainsi que les primes et indemnités liées à la qualité du travail ou à la personne du salarié, les primes ou indemnités liées aux sujétions de l’emploi ou aux conditions particulières du travail et les avantages en nature. 7.1.1- Les éléments de la rémunération - éléments directs. Tous les éléments concourants à la rémunération du salarié entrent en ligne de compte. Ce principe qui s’applique, sans exception aucune, concerne notamment : − Les appointements et salaires de base ;

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− −



Les rémunérations, quelles qu’en soient la forme et la périodicité, attribuées aux administrateurs remplissant dans l’entreprise des fonctions autres que celles de simples membres du conseil d’administration ; Le salaire des stagiaires en période d’essai ou des intérimaires qui dépendent de l’entreprise ; Le salaire de la main d’œuvre de manutention ou de manipulation ; Les majorations pour heures supplémentaires effectuées de jour ou de nuit ou le dimanche et jours fériés, dont l’article 201 de la loi n° 65-99 relative au Code du Travail, fixe les bases de calcul comme suit : La rémunération majorée en indemnisation du travail effectué durant les jours de fêtes payés dont la liste est déterminée par voie réglementaire et les jours fériés.

7.1.2- Les pourboires la rémunération servant de base pour le calcul des cotisations dans les établissements où il y a versement par la clientèle de pourboires pour les services rendus par les salariés, est déterminée différemment selon que les pourboires sont versés :

 Aux personnels des hôtels et des résidences classés ;  Aux personnels des cafés, restaurants, hôtels et résidences non classés et des établissements commerciaux . Les pourboires versés aux personnels des établissements hôteliers et des résidences touristiques classés, sont exclus de l’assiette des cotisations à compter du 13-6-2002 . Les pourboires versés aux personnels des cafés, restaurants, établissements hôteliers et résidences non classés et établissement commerciaux, sont soumis à cotisation. La rémunération soumise à cotisation au sens des dispositions de la loi 65-99 relative au code du travail (pourboires seulement ou pourboires en sus d’une rémunération de base), ne peut être inférieur au SMIG pour chacun des salariés travaillant en contact avec la clientèle, et ce à compter du 08-6-2004, date d’entrée en vigueur de la loi sus indiquée. 7.1.3 - Les primes et indemnités : En général, toute prime ou indemnité qui constitue ou apparaît comme un complément de salaire, est soumise à cotisations. Entrent dans cette catégorie : • Primes et indemnités liées à la qualité du travail ou à la personne du salarié (exemples ) − La prime d’ancienneté ; − La prime d’assiduité ; − La prime de technicité ; − La prime de fond dans les mines ; − La prime de rendement ; − La prime individuelle de productivité ; − …. Etc.

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− − − − − − −

Primes et indemnités liées aux sujétions de l’emploi et aux conditions particulières du travail (exemples ) Prime de froid ; Prime climatique ; Prime de travail dans l’eau, la neige ou la boue ; Indemnité d’intempéries ; Prime pour le travail d’outils pneumatiques ; Prime d’altitude des ouvriers occupés sur les chantiers en haute montagne ; … etc.

7.1.4- Les avantages en nature La valeur représentative des avantages en nature est à ajouter à la rémunération en espèces pour le calcul des cotisations de sécurité sociale. Les avantages en nature sont constitués le plus souvent par la fourniture de la nourriture ou du logement ou de ces deux avantages à la fois. Mais ils peuvent aussi revêtir d’autres aspects, tels que la voiture de service. 7.2- PRIMES ET INDEMNITES NON SOUMISES A COTISATION Ne sont pas soumises à cotisations les sommes versées aux salariés pour les couvrir des charges inhérentes à la fonction ou à l’emploi, soit sous forme de remboursement de dépenses concernant des frais réellement exposés, soit sous forme de dommages-intérêts ou d’allocations forfaitaires à condition que celles-ci aient pour objet de couvrir des frais que les salariés sont dans l’obligation de supporter en raison des conditions particulières de leur profession ou de leur emploi. Entrent, à titre d’exemple, dans cette catégorie : Nature de la prime Indemnité de transport vers le lieu habituel de travail Prime de tournée Aide médicale Gratifications à caractère discrétionnaire et social Prime d’outillage Prime de salissure Prime de bleus Indemnité de déménagement Prime de caisse Allocation de stage Prime « achat du mouton » Prime de représentation Prime de voyage à la Mecque Prime de « Achoura » L’allocation de rentrée scolaire Dons

Seuil d’exonération 500 Dhs par mois zone urbain et 750 par mois en dehors de la ville 1.500 Dhs par mois 100 Dhs par enfant par année, avec un plafond de 900 Dhs 5.000 Dhs une fois tous les 4 ans 100 dirhams par mois 200 dirhams par mois 100 dirhams par mois 10 Dhs par kilomètres 150 Dhs par mois 4 500 Dhs par mois 2 000 dhs par salarié et par an 10 % du salaire de base le prix du billet d’avion aller et retour augmenté du montant de la dotation autorisée par l’office des changes 150 dh par enfant, sans pour autant dépasser un plafond de 750 dh par an 400 dhs par an et par enfant, avec un plafond de 1600 dhs 100 Dhs par service rendu, aux personnes ne faisant pas partie du personnel de l’entreprise

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7.3- COMMENT JUSTIFIER L’EXONERATION D’UNE INDEMNITE ? Toutes les primes, indemnités ou allocations non soumises à cotisation doivent justifiées, qu’elles soient remboursées sur état ou attribuées forfaitairement.

être



Quand elles sont attribuées sur état, la justification doit porter sur : - L’état de décompte (mandat, bulletin, pièce de caisse etc.) ; - La nature des frais ; - La période à laquelle elles se rapportent ; - Les montants et les pièces de débours (factures, notes, bons ...etc.) ; - L’ordre écrit délivré au salarié quand il s’agit de mission ou de fonction n’entrant pas normalement et habituellement dans les obligations professionnelles de l’intéressé ;



Quand elles sont attribuées forfaitairement, elles doivent présenter un caractère régulier et normal en rapport direct avec les obligations professionnelles de l’employé, et la justification doit concerner : - L’état de décompte (mandat, bulletin, pièce de caisse etc.) ; - La nature des frais ; - Leur fréquence et la durée des situations motivant les frais spéciaux ; - Les critères retenus pour leur attribution ; - Le mode de calcul des indemnités .

Sachez que : −

Les indemnités non soumises à cotisation ne doivent pas faire double emploi avec d’autres indemnités qui couvrent des frais de même nature ;



Les primes et indemnités versées aux salariés et non soumises à cotisation, doivent présenter les caractères correspondants à leur appellation.

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Chapitre 8 : CONTROLE ET INSPECTION Les employeurs sont chargés de déterminer eux mêmes, les bases de calcul des cotisations sociales et de verser celles-ci à la CNSS. La CNSS doit donc vérifier que ces employeurs ont correctement accomplis leurs obligations. Le contrôle mené par la CNSS consiste essentiellement à vérifier que les sommes ayant le caractère de salaires, ont toutes été soumises à cotisations et que tout le personnel assujetti a été bien déclaré. Ce droit de réparer les omissions ou les insuffisances des entreprises, s’appelle le droit de reprise. La mise en œuvre de ce droit de reprise se traduit par des régularisations et des redressements qui entraîneront des cotisations complémentaires. La mission de l’agent de contrôle ou d’inspection n’est pas seulement de redresser les erreurs éventuelles ; elle a aussi pour objet d’informer et de conseiller les employeurs. L’action de la CNSS dans le cadre du contrôle sociale est soumise au respect de règles relatives au déroulement des opérations de contrôle (garantie accordée aux entreprises). De même les régularisations complémentaires découlant des opérations de contrôle ne peuvent être établies qu’à l’issue d’un processus lui aussi réglementé par des procédures. Ces règles sont regroupées dans un documents appelé : Guide pratique du contrôleur et de l’inspecteur Votre entreprise peut donc faire l’objet d’une inspection et/ou d’un contrôle Le contrôle de l’application par les employeurs des dispositions législatives et réglementaires régissant le régime de sécurité sociale est confié aux délégués et au corps itinérant composé de contrôleurs et d’inspecteurs. Les délégués, les contrôleurs et les inspecteurs sont des agents assermentés, chargés de : • Procéder à l’affiliation des employeurs non encore affilié, • Procéder à l’immatriculation des salariés non encore immatriculés, • Procéder à la régularisation de la situation des salariés non déclarés par leur employeur, • Procéder à la mise à niveau des masses salariales déclarées, • Conseiller, informer et aider à une meilleure compréhension des textes législatifs et réglementaires ainsi qu’à une plus grande maîtrise de modalités pratiques de leur application par les employeurs. Sachez : • Qu’à chaque visite, les contrôleurs et les inspecteurs doivent être munis d’un ordre de mission et de leur carte professionnelle qui vous permettent de vous assurer de leur identité : L’ordre de mission comporte généralement les informations suivantes :

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• •



Le numéro d’ordre de mission ; Le nom de l’inspecteur ou du contrôleur chargé de la mission; Le numéro d’affiliation de l’entreprise ; Le nom ou la raison sociale et l’adresse de l’employeur ; Les périodes à vérifier qui sont, au plus, les quatre dernières années et l’année (concernant l’inspection) ; en cours ; La date d’émission et le visa du responsable.

Qu’ils ont accès aux locaux de votre entreprise pendant les heures d’ouverture, Qu’ils sont habilités à :  contrôler l’effectif de votre personnel  exiger la présentation de tous documents comptables ou prévus par la législation du travail permettant la vérification des déclarations de salaires, Qu’ils sont tenus au secret professionnel.

L’article 16 du dahir 1972, précise en outre que : « … les administrations publiques et comptables de l’Etat et des autres collectivités publiques peuvent opposer le secret professionnel aux délégués, aux inspecteurs et aux contrôleurs de la Caisse nationale de sécurité sociale habilités à contrôler l’application du présent dahir en ce qui concerne les marchés de l’Etat et des autres collectivités publiques pour ceux des éléments de ces marchés indispensables à l’accomplissement de leur tâche ». Le contrôle et l’inspection sont deux missions distinctes 8.1- LE CONTROLEUR EST CHARGE D’EFFECTUER DES ENQUETES RELATIVES A L’AFFILIATION, A L’IMMATRICULATION ET AUX DECLARATIONS DE SALAIRES.

Le contrôleur est par conséquent habilité, de par sa fonction à : • Affilier votre entreprise si vous ne l’avez pas encore fait, • Dresser un relevé exhaustif des salariés en activité dans votre entreprise, pour relever notamment leur nom, prénom, adresse, date d’embauche ainsi que tous les renseignements ayant trait à leur rémunération, • Immatriculer les salariés en activité dans votre entreprise si vous ne l’avez pas encore fait, • Consulter les documents ci-après :  les doubles des bordereaux de déclaration de salaires,  les doubles des bordereaux de paiement de cotisations,  le livre de paie coté et paraphé,  le registre des congés payés, les bulletins de paie,  la ou les carte (s) de travail,  tout autre document administratif, tel que : - contrats de travail, - contrats d’apprentissage, - convention collective de la profession, etc.  tout autre document juridique, tel que : - statuts, - registre de commerce, etc.

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8.2- L’INSPECTEUR EST CHARGE DE VERIFIER L’ASSIETTE DES COTISATIONS

Pour cela, il a besoin de tous les documents comptables et extracomptables nécessaires à l’accomplissement de sa mission, tels que : • Le bilan, • Le grand livre, • L’état « 9421 », • L’état des honoraires, • Le journal de caisse et de banque, • Les journaux auxiliaires, • Le livre de paye coté et paraphé, • Le livre de congé, • Tout autre document nécessaire à l’accomplissement de la mission de l’inspecteur. Les contrôleurs et les inspecteurs procèdent à la régularisation éventuelle de votre situation vis-à-vis de la CNSS. Les contrôleurs et les inspecteurs sont tenus de vous communiquer les résultats de leur vérification. Une lettre de notification du résultat dégagé suite à inspection ou contrôle vous sera adressée par la CNSS. Acquittez vous s’il y a lieu, des sommes redressées suite à contrôle ou inspection. Un accusé de réception du titre de paiement y afférent vous est remis aussitôt par l’inspecteur, le contrôleur ou leur hiérarchie. Les procès verbaux établis par les contrôleurs et les inspecteurs font foi, jusqu’à ce que l’employeur concerné apporte la preuve contraire dans le délai réglementaire.

Vous devez savoir que : •

Les employeurs sont tenus de recevoir les inspecteurs de la CNSS pendant les heures d’ouverture des établissements (1) et de mettre, obligatoirement, à leur disposition les livres de paie, les bulletins de paie, les livres de congés payés, les doubles des bordereaux de déclarations de salaires et de paiement des cotisations, les statuts, les bilans, les états 9421 et 8306, les grands livres, les fiches comptables, les livres de caisse et de banque et tout autre document nécessaire à la vérification comptable des déclarations de salaires.



Les oppositions ou obstacles aux inspecteurs sont passibles des même peines que celles prévues par la législation sur l’inspection du travail (1)



les inspecteurs et les contrôleurs de la CNSS sont tenus, réajustement des salaires déclarés ou à déclarer, quand ces pas conformes au Smig ou à la rémunération réellement d’absence de justificatifs comptables ou d’incohérence sur le travaillés.

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de procéder au derniers ne sont perçue, en cas nombre de jours



Par ailleurs, l’affilié qui refuse de présenter à l’inspecteur ou au contrôleur, les documents nécessaires à l’accomplissement de la vérification des déclarations des salaires, est mis en demeure pour fournir lesdits documents dans un délai précis. Passé ce délai, et à défaut d’une suite, l’inspecteur procède à la régularisation d’office sur la base d’une évaluation établie selon les critères suivants : -

-



Le relevé du personnel employé ; Le respect du Smig ou du Smag selon les cas, à condition qu’il ne soit versé habituellement dans la profession, des salaires plus élevés ; Un forfait d’une durée de travail, par salarié, de 26 jours par mois, à condition qu’il ne soit fait usage dans la profession d’une durée de travail inférieure ; Les salaires et le nombre de jours déclarés, antérieurement, à la CNSS par l’entreprise ; Les ratios d’insuffisance(2) de déclaration de salaires dégagés par secteur d’activité ; Les résultats des opérations de vérification et de contrôle effectuées, antérieurement auprès du même affilié, par les inspecteurs ou les contrôleurs de la CNSS ; Toute autre information susceptible d’être utile pour une évaluation objective.

L’employeur objet d’un contrôle ou d’une inspection a le droit d’introduire un recours.

8.3- LES VOIES DE RECOURS SUITE A CONTROLE ET INSPECTION Si vous contestez le résultat de la mission de contrôle ou d’inspection, vous disposez de deux niveaux de recours : 8.3.1- Recours administratif : Vous avez la possibilité, pièces justificatives à l’appui, de saisir la CNSS pour le réexamen de votre dossier, en vous adressant : • d’abord à la Commission Régionale de Recours située au niveau de la Direction Régionale de la CNSS dont dépend votre entreprise : Délai de recours : Ne pas dépasser un mois à partir de la date de réception de la lettre de notification du résultat ; • puis en cas de non satisfaction, à la Commission Centrale de Recours située à l’adresse suivante : CNSS – Direction de l’Inspection et du Contrôle, 1 Place Dakar – Casablanca : Délai de recours : Ne pas dépasser un mois à partir de la date de réception de la lettre de réponse émanant de la Commission Régionale de Recours; 8.3.2- Recours juridictionnel : • Vous pouvez aussi, en dernier recours, saisir les tribunaux compétents.

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Chapitre 9 : COMMENT LA CNSS RECOUVRE-T-ELLE SES CREANCES ? 9.1- LA CNSS DISPOSE D’UNE PROCEDURE DE RECOUVREMENT FORCE L’article 28 du dahir de 1972, tel qu’il a été modifié et complété stipule que : « Le recouvrement des créances de la CNSS, de même que les poursuites sont exercés comme en matière d’impôts directs, pendant un délai de quatre ans, à compter de la date de notification faite au redevable de l’état de produit rendu exécutoire… ». A signaler aussi que pour le recouvrement des créances et des frais de poursuite, la CNSS possède un privilège général qui s’exerce pendant cette même période de quatre ans sur tous les biens meubles et objets mobiliers appartenant à ses débiteurs, quel que soit le lieu où ils se trouvent. Ce privilège général de la CNSS prend immédiatement rang, après le privilège général du trésor. La CNSS adresse par voie recommandé contre accusé de réception, à l’ensemble des affiliés, un relevé de compte annuel qui tient lieu de sommation sans frais. Ce relevé est émis au plus tard le 31 Décembre de l’année N+1, et concerne l’année N. Ce document offre l’intérêt de refléter l’état de votre créance vis-à-vis de la CNSS. Si vous êtes débiteur vis-à-vis de la CNSS : A défaut de paiement de la créance dans un délai de 30 jours à compter de la date de réception du relevé de compte, la CNSS vous transmet un dernier avis sans frais. Par la suite et en l’absence du règlement de la créance, vous serez passibles d’une série d’actions de poursuites relevant du recouvrement forcé, conformément aux dispositions de la loi 15/97 formant code de recouvrement des créances publiques : 9.1.1 - Le commandement Il vous sera notifié après expiration du délai de 20 jours suivant la date de réception du dernier avis et s’accompagne de l’application d’une majoration de 2% sur le montant de la créance composée du principal et des majorations de retard, arrêtées à la date de l’émission dudit commandement. Le commandement est remis au débiteur en main propre par l’agent de notification et d’exécution ou bien il lui est adressé par pli recommandé, avec accusé de réception. 9.1.2 - La saisie exécution Elle intervient 30 jours après la date de signification du commandement demeuré sans suite, avec application sur le montant de la créance d’une majoration de 2,5%, représentant les frais de saisie. L’agent de notification et d’exécution procède à la saisie des biens meubles. Cette saisie consiste à : − identifier les biens meubles dont la valeur estimative peut couvrir le montant de la créance ; − désigner un gardien parmi le personnel de l’entreprise, pour conserver les biens meubles saisis, qui ne doivent être ni vendus, ni déplacés vers un autre lieu. Après établissement du procès verbal de saisie et au moment où la saisie va être pratiquée, l’affilié peut demander à se libérer immédiatement de la totalité de sa dette. Dans ce cas, les frais de saisie sont réduits à 1% de la créance. 39

Par ailleurs, le code de recouvrement donne le droit à l’affilié débiteur de choisir les biens devant faire l’objet de saisie 9.1.3 - La signification de la vente Elle intervient juste après la date de saisie et consiste à informer le redevable de la date et de l’heure, fixées par la CNSS pour procéder à la vente des biens meubles saisis 9.1.4 - La publication Elle intervient juste après la date signification de la vente. Elle consiste à publier dans un journal d’annonce légale les biens meubles saisies devant faire l’objet de vente, ainsi que la date, l’heure et le lieu de la vente. 9.1.5 - l’affichage Il intervient parallèlement à l’acte de publication et consiste à coller sur les portes de l’entreprise, des affiches annonçant au public, les biens meubles saisis devant faire l’objet de vente, ainsi que la date, l’heure et le lieu de la vente. 9.1.6 - L’acte de récolement Il intervient 48 heures avant la date de la vente des biens saisis. Il consiste à vérifier l’existence de l’ensemble des biens meubles saisis dans le lieu où se déroulera la vente. 9.1.7 - La vente Elle ne peut intervenir qu’après expiration du délai de 8 jours à partir de la date de l’exécution de l’acte de saisie et sur autorisation de la direction générale de la CNSS. Il est appliqué au montant de la créance une majoration de 1,5%, représentant les frais de vente. Il est appliqué au montant de la vente un taux de 10% représentant les droits de timbres et de taxes qui seront versés au trésor public. Si le prix de la vente n’a pas pu couvrir le montant de la créance, la CNSS procède à une saisie complémentaire. 9.2- LES VOIES DE RECOURS SUITE A RECOUVREMENT Vous avez la possibilité d’introduire auprès de l’agence dont relève votre entreprise, une réclamation appuyée des pièces justificatives pour contester, en cas d’erreurs ou d’omissions de la part de la CNSS, le montant de la créance mise en recouvrement, et ce dès réception du Relevé de compte, du Dernier avis ou du Commandement. Les erreurs ou les omissions qui peuvent entacher éventuellement les créances mises en recouvrement, peuvent concerner : − La masse salariale enregistrée ; − Les dates de règlement des cotisations : 12 de chaque mois (dates de valeur) ; − Le positionnement d’un paiement . .

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ANNEXES I- Taux des cotisations patronales et salariales par famille de prestations II- Tableaux récapitulatifs des conditions d’attribution et de paiement des prestations servies par la CNSS à ses assurés III- Documents et pièces à fournir pour le redressement des anomalies entachant les déclarations de salaires de l’entreprise

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Annexe n°1 : TAUX DES COTISATIONS PATRONALES ET SALARIALES PAR FAMILLE DE PRESTATIONS ET DE LA TFP *

ASSUJETTIS

ALLOCATIONS FAMILIALES

PRESTATIONS SOCIALES (2)

TFP

Total

(1)

Court Terme

Long terme

TOTAL

(3)

(1+2+3)

Employeurs

7.50%

0.67 %

7.93 %

8.60 %

1,6%

17,70

Salariés

0

0.33 %

3.96 %

4.29 %

0

4.29 %

TOTAL

7.50%

1%

11.89 %

12.89 %

1,6%

21,99%

Plafond Mensuel

Sans plafond

6.000 DH

6.000 DH

6.000 DH

Sans plafond

( * a/c du premier avril 2002) Majoration pour paiement tardif - 3% pour le premier mois de retard - 1% pour chaque autre mois ou fraction de mois de retard Marins pêcheurs Pour les marins pêcheurs à la part, la cotisation est calculée sur la base du produit brut de la vente du poisson pêché. Les taux sont ainsi fixés : - 4,65 % pour les chalutiers ; - 6% pour les sardiniers et les palangriers.

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Annexe n° 2 : TABLEAUX RECAPITULATIFS DES CONDITIONS D’ATTRIBUTION ET DE PAIEMENT DES PRESTATIONS SERVIES PAR LA CNSS A SES ASSURES Comment obtenir les prestations familiales Prestations familiales

Conditions à remplir

Allocations familiales Salarié (e) actif (ve) * Résider au Maroc * Justifier d’un salaire minimum * Avoir cotisé pendant 108 jours au minimum pendant les 6 derniers mois précédant la date de dépôt de la demande * Avoir des enfants à charge

Durée de perception

Montant des prestations familiales

Tant que * les conditions de la 1ère colonne continuent à être remplies, * le montant de cette prestation est utilisé dans l’intérêt des enfants, * le ou les enfants continuent à remplir les conditions d’ouverture de droit.

Par mois * 150 DHS pour chacun des trois 1er enfants, * 36 DHS pour chacun des trois enfants suivants

* Pendant toute la durée de perception des allocations familiales

* 300 DHS pour le 1er enfant, puis 100 DHS par enfant supplémentaire ouvrant droit aux allocations familiales (dans la limite de six enfants

Veuf (ve) non salarié(e) * Avoir des enfants à d’un (e) salarié (e) charge allocataire Divorcé(e) non salarié (e) d’un (e) allocataire

* Avoir des enfants à charge

Titulaire d’une pension * Le dernier régime d’assurance doit être celui de la sécurité sociale Titulaire d’une rente * Incapacité de travail « Accident de Travail » supérieure ou égale à ou 70% « Maladie Professionnelle » * Etre bénéficiaire Aide sanitaire d’allocations familiales familiale * Présenter un dossier médical signé et cacheté par le médecin traitant et le pharmacien

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Tableau récapitulatif Des pièces à fournir lors d’un dépôt de demande d’allocations familiales PIECES CONCERNANT LES ENFANTS • • • •

Bulletin de naissance (à l’occasion de la naissance d’un enfant) Certificat de vie des enfants Certificat de scolarité ou d’apprentissage pour les enfants de plus de 12 ans Certificat médical pour les enfants handicapés

PIECES CONCERNANT L’ALLOCATAIRE

Salarié actif

Salarié (e) Marié (e)

Salarié (e) Divorcé (e)

Salarié (e) Veuf (ve)

Titulaire d’une rente « Accident de travail ou maladie professionnelle »

Femme divorcée non salariée

* Formulaire « demande de perception d’allocations familiales »

* Formulaire « demande de perception d’allocations familiales »

* Formulaire « demande de perception d’allocations familiales » réservé aux non salariés

Dont le conjoint n’a pas la qualité d’allocataire

* Formulaire « demande de perception d’allocations familiales »

* Formulaire « demande de perception d’allocations familiales »

* Copie de * Numéro l’acte de d’immatriculation mariage de l’ex-conjoint éventuellement * Numéro d’immatri* Certificat de culation du prise en charge conjoint des enfants défunt ou, s’il n’était immatriculé, * Copie de l’acte certificat * Copie de l’acte de divorce précisant son de mariage activité avant son décès * Numéro d’immatriculation du conjoint éventuellement et une attestation d’activité non salariée ou d’inactivité le concernant

* Photocopie de la CIN du défunt

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* Procès verbal de conciliation * Une photo d’identité * Copie du jugement * Prise en charge de la compagnie d’assurance

* Copie de l’acte de divorce * Certificat de prise en charge des enfants * 2 photos d’identité

* Numéro d’immatriculation à la * Original de CNSS de l’exla carte CNSS époux

Veuf (ve) Non salarié (e)

* Formulaire « demande de perception d’allocations familiales » réservé aux non salariés * Copie de l’acte de mariage * Bulletin de décès du mari ou de l’épouse

* 2 photos d’identité * Numéro d’immatriculation à la CNSS du défunt

Comment obtenir les indemnités journalières De maladie ou de maternité Prestations

Conditions à remplir

Pièces à joindre ou à présenter

Indemnités journalières de maladie ou d’accident

* Etre physiquement incapable de travailler pour une durée dépassant 3 jours (délai de carence) et que cet état ait été dûment constaté par un médecin désigné ou agréé par la CNSS * Avoir cotisé 54 jours pendant les 6 mois qui précèdent la maladie * En cas d’accident autre que l’accident de travail : pas de durée de cotisation exigée

* « Avis d’interruption de travail »

Indemnité journalières de maternité

* Etre immatriculée à la CNSS. * Avoir cotisé 54 jours durant les 10 mois qui précédent la date d’arrêt de travail pour accouchement * Etre en congé de maternité * Cesser tout travail salarié pendant la période d’indemnisation

* « Avis d’interruption de travail » * « Demande d’indemnités journalières de maternité » IJM * Extrait d’acte de naissance du nourrisson

* « Demande d’indemnités journalières de maladie » IJM

Délai de dépôt du formulaire ou de la demande

Qui doit remplir les formulaires ?

Durée de perception

Montant des indemnités

* 30 jours après l’arrêt de travail

* L’assuré (e) * Le médecin, * L’employeur

* 52 semaines au maximum au cours des 24 mois qui suivent le début de l’incapacité

* 2/3 du salaire moyen plafonné des 6 derniers mois précédant la date d’arrêt de travail

* L’assurée * Le médecin, * L’employeur.

* 14 semaines (98 jours) dont 6 semaines au moins après l’accouchement

* 100% du salaire journalier moyen plafonné des 6 derniers mois précédant la date d’arrêt de travail

* Dans un délai maximum de 6 mois à compter de la date d’arrêt de travail.

* 30 jours après l’arrêt de travail * Dans un délai maximum de 9 mois à compter de la date d’arrêt de travail

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Les pensions auxquelles l’assuré (e) peut prétendre Catégorie de pension Pension d’invalidité

Pension de retraite

Conditions à remplir * Etre salarié actif * Etre âgé de moins de 60 ans ou de moins de 55 ans pour les mineurs de fond * Etre victime d’une longue maladie ou d’un accident (autre qu’un accident de travail ou une maladie professionnelle) entraînant une incapacité totale de travail. * Sans condition de durée de cotisation dans le cas d’une invalidité due à un accident ; seulement assujettissement à la date de l’accident * Etre âgé de 60 ans au moins, 55 ans pour les mineurs ayant travaillé au moins 5 ans au fond * Avoir cotisé 3240 jours au minimum * Tout le restant de l’existence * Pour 3240 jours de cotisation : 50% du salaire moyen déclaré au cours des 96 derniers mois * Si la durée de cotisation est supérieure à 3240 jours, 1% de plus par 216 jours de cotisation supplémentaires sans jamais dépasser une pension maximale de 70% Pension de survivants ouverte aux ayants droit * Etre veuf (ve) : non divorcé (e), non remarié (e) : * Ou être un enfant : • Sans conditions, jusqu’à lâge de 16 ans • scolarisé, âgé de 16 à 21 ans • en apprentissage âgé de 16 à 18 ans, • handicapé * Le défunt devait avoir cotisé pendant une durée suffisante lui permettant de toucher une pension d’invalidité ou de vieillesse ou remplissait les conditions pour les toucher * Sans condition de durée de cotisation en cas de décès du à un accident ; seulement assujettissement à la date de l’accident.

Durée de perception * Tant que le médecin jugera l’assuré (e) totalement incapable de travailler et jusqu’à l’âge de 60 ans. A cet âge, la pension d’invalidité est remplacée par la pension de vieillesse.

* Tant qu’il y a des ayants droit : • conjoint non remarié • enfants ouvrant droit aux allocations familiales ou nés dans les 300 jours suivant la date de décès • enfant handicapé et sans ressources, durant toute sa vie

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Montant de la pension * Entre 1080 ours et 3240 jours de cotisation : 50% du salaire moyen déclaré au cours des 12 ou 60 derniers mois précédant l’arrêt de travail. * Puis un point de plus pour chaque 216 jours supplémentaires déclarés, sans dépasser 70% * Il s’y ajoute 10% si l’invalide doit recourir à l’assistance d’une tierce personne

* Conjoint(s) et orphelin(s) de père et de mère : 50% de la pension * Orphelin de père ou de mère : 25% de la pension que touchait ou aurait touché le défunt * Le total de la pension de survivants ne peut dépasser 100% de la pension que touchait ou aurait touché le défunt.

Comment sont payées les pensions Prestations Pension d’invalidité

Pension de retraite

Pension de survivants ouverte aux ayants droit Pour tous les bénéficiaires

Pour la ou les veuves

Pour l’enfant handicapé

Qui doit remplir les formulaires ? * l’assuré (e) * le médecin, * l’employeur

* l’assuré (e) * l’employeur

* Les ayants droit * La délégation

Pièces à joindre ou à présenter

Quand faire la demande ?

* Attestation de cessation d’activité * Certificat médical * Certificat de vie * Demande initiale d’indemnités journalières de maladie (IJM) ou la dernière décision de prise en charge en cas de bénéfice d’IJM * Copie de la carte d’identité nationale * Copie de la carte CNSS * Relevé d’identité bancaire (en cas de virement) * Attestation de cessation de travail délivrée par l’employeur ou attestation d’inactivité * Certificat de vie * Photocopie de la carte d’identité nationale * Photocopie de la carte CNSS * Attestation de fond pour les mineurs * Certificat de résidence (pension transférée à l’étranger) * Relevé d’identité bancaire (en cas de virement) * Carte CNSS du défunt * Extrait d’acte de décès de l’assuré * Attestation médicale précisant la cause du décès d’un assuré en activité * La subrogation en cas d’un accident sur la voie publique imputable à un tiers * Photocopie de la CIN du demandeur

Dans un délai de 6 mois qui suit : * l’arrêt du versement des indemnités journalières de maladie (365 jours) ou * la stabilisation de l’état de santé ou * la consolidation de l’incapacité

* Photocopie légalisée de l’acte de mariage * Certificat de non-remariage * Certificat de non-divorce ou attestation de prise en charge * Certificat de vie des enfants et éventuellement un certificat de scolarité pour chaque enfant âgée de 16 à 21 ans * Certificat médical précisant la nature du handicap * Certificat de non revenu pour l’enfant handicapé âgé de plus de 21 ans

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Dans un délai de 6 mois après la date d’arrêt de travail

Dans un délai de 12 mois à partir de la date de décès

Comment obtenir le congé de naissance Prestations

Congé de naissance

Conditions à remplir

Pièces à joindre ou à présenter

* Etre salarié actif * Demande de * Naissance survenue remboursement du dans le foyer congé de naissance * Extrait d’acte de naissance de l’enfant * Reçu de la somme perçue par le salarié

Montant du remboursement

* 100% du salaire qu’aurait perçu le salarié s’il était resté à son poste de travail, dans la limite du plafond.

Allocation décès Prestation

Condition

à remplir Allocation décès

* L’assuré (e) décédé (e) devait percevoir des indemnité journalières * ou remplissant les conditions pour percevoir des indemnités journalières (54 jours au moins de cotisation durant les 6 mois qui précèdent la date du décès) * ou était titulaire d’une pension d’invalidité ou de vieillesse

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Montant de l’allocation (payée en une seule fois) * 10.000,00 DHS en faveur des ayants droit ou 5.000,00 DHS en faveur de la personne qui a supporté les frais funéraires

Annexe n° 5 : DOCUMENTS ET PIECES A FOURNIR POUR LE REDRESSEMENT DES ANOMALIES ENTACHANT LES DECLARATIONS DE SALAIRES DE L’ENTREPRISE -

Cas n° 1 : Cas n° 2 : Cas n° 3 : Cas n° 4 : Cas n° 5 : Cas n° 6 : Cas n° 7 : Cas n° 8 : Cas n° 9 : Cas n° 10 : - Cas n° 11 :

Typologie des cas de figure de redressement des déclarations de salaires

Double DS d’un même salarié Double affiliation d’un même employeur DS effectuée sous un n° d’affiliation non concerné DS effectuée au titre d’une période non concernée DS concernant un assuré ayant deux ou plusieurs numéros d’immatriculation ; DS établie sous un faux ou sans n° d’immatriculation DS établie sous un n° d’immatriculation non concerné DS relative à un même n° d’immatriculation attribué à deux salariés DS saisie erronée DS effectuée erronée DS d’un assuré mentionné à tort sur un BDS Préétabli : " SO" (Sorti), " DE" (Décédé),

"IT" (Maternité), "IL " (Maladie), "AT" (Accident de travail), "CS" (Congé sans salaire), "MS" (Maintenu Sans Salaire)

- Cas n° 12 :

DS sous forme de Masse Salariale Globale. CAS DE FIGURE DE REDRESSEMENT DS

N° 1 2

PIECES JUSTIFICATIVES Lettre de demande de redressement

4

Photocopie de la carte d’immatriculation de l’assuré Photocopie de la CIN (Carte de séjour pour ressortissants étrangers) de l’assuré Photocopie des BDS relatifs aux DS à redresser, comportant le cachet humide de l’entreprise et la signature de l’affilié (1)

5

Carte (s) d’immatriculation originale (s) de l’assuré

6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Deux photos d’identité récentes de l’assuré

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Attestation de travail (1) Photocopie des bulletins de paie

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(1)

Photocopie du livre de paie (pages concernées) (1)

10. 11. 12.

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Liste des employeurs successifs de l’assuré

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Liste des salariés déclarés sous forme de masse salariale globale

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Photocopie de la (ou des) demande (s) d’affiliation Photocopie des états 9421 (IGR/Revenus salariaux) (1) Photocopie des Bordereau de paiement des cotisations (2)

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Copie des états de mise en recouvrement des cotisations ASV (3) Photocopie de la demande de souscription à l’ASV

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Demande de perception des AF déposé initialement Attestation de salaires (1) (1)

Photocopie du contrat de travail (1) Photocopie de la carte de travail (1) Photocopie des Bons IJM ou ASF

24 Photocopie du dossier IJM déposé auprès de l’agence (4)

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Photocopie de la déclaration d’un accident de travail ou d’une maladie 25 professionnelle (F.312.1.15), déposée auprès de l’agence (5)

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(1) (2) (3) (4) (5)

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(3)

Copie du reçu de paiement des cotisations ASV (3)

Photocopie des cartes de pointage

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Pièces non exigées lorsque les DS à redresser concernent un assuré ayant souscrit à une assurance volontaire Le caractère indispensable de ces pièces n’est prévu que lorsque les DS à redresser concernent une période prescrite Pièces à n’exiger que lorsque les DS à redresser concernent un assuré ayant souscrit à une assurance volontaire Pièces à n’exiger que lorsque le redressement concerne les déclarations d’un salaire fictif relatives à une période pour laquelle l’assuré concerné a perçu des indemnités journalières au titre du dahir régissant le régime de sécurité sociale Pièces à n’exiger que lorsque le redressement concerne les déclarations d’un salaire fictif relatives à une période pour laquelle l’assuré concerné a perçu des indemnités journalières au titre de la législation sur les accidents du travail ou les maladies professionnelles.

Légende : I : Indispensable F : Facultative

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