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Ecole Nationale de Commerce et de gestion - Fès
ORAGANISATION MONDIALE DU
COMMERCE Réalisé Par : Brahim Tebbaâ, Achraf Zerka, Zakariyae Ismaïli, Fatima Louimni & Rania Ouhammou Encadré Par : M. El Hiri
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Sommaire : Introduction
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L
I.
a création de l’OMC 1.
Du GATT à l’OMC
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2.
L’accord de Marrakech
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II. Le rôle de l’OMC 1.
Membres et structure
2.
Principes et activités
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Conclusion 18
Introduction
- Née le 1er janvier 1995 et siégeant à Genève, l’OMC est le seul organisme international qui s’occupe des règles régissant le commerce entre les pays. - Au cœur de l'organisation se trouvent les Accords de l'OMC, négociés et signés par la majeure partie des puissances commerciales du monde et ratifiés par leurs Parlements. Le but est d'aider les producteurs de marchandises et de services, les exportateurs et les importateurs à mener leurs activités. L'OMC est largement dénoncée par les petits producteurs agricoles notamment, comme une organisation favorisant les gros producteurs et les pays riches. - Les accords de l’OMC occupent une place centrale et constituent les règles juridiques de base pour le commerce international et la politique commerciale. - Ils visent trois objectifs principaux : Favoriser autant que possible la liberté des échanges Poursuivre progressivement la libéralisation par voie de négociation Instituer un moyen impartial de règlement des différends
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Quel est le but de la création de l’OMC? Quelles sont ses principales activités?
I.
La création de l’OMC 1. Du GATT à l’OMC Le GATT a été créé suite à la crise des années 30 en 1947, lors de l’organisation d’un sommet à Genève entre 23 pays. L’accord du GATT avec pour objectif l’abolition des quantités maximales qui peuvent être importées ou exportées au cours d’une période donnée et la diminution des droits de douane entre les parties signataires. le GATT devait être aussi une instance où les Etats pourraient se consulter sur les problèmes d’ordre commerciaux. Mais, le GATT est surtout connu pour l’organisation d’une série de négociations commerciales multilatérales, ces cycles de négociations sont huit : • • •
Cycle de Genève en 1947 avec 23 pays ; Cycle de Annecy en 1949 avec 13 pays ; Cycle de Torquay en 1951 avec 38 pays ;
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Cycle de Genève de 1955 à 1956 avec 26 pays ont été courts et portaient essentiellement sur l’admission de nouveaux membres et sur la réduction des droits de douane ; • le Dillon Round en 1960-1961 avec 26 pays participants portait également sur les droits de douanes mais vit surtout l’arrivée parmi ses acteurs de la Communauté Economique Européenne. On négocia produit par produit, méthode utilisée jusqu’au cycle de Dillon, les négociations devenaient trop longues et trop laborieuses. Lors du cycle de Dillon, fut adoptée la méthode expérimentée par la CEE entre ses pays fondateurs (France, Allemagne, Italie, Luxembourg et les Pays-Bas ). Le but était de parvenir à une unification des structures tarifaires pour pouvoir avoir un tarif extérieur commun. Pour cela, la CEE avait fait une moyenne arithmétique des droits de douane produit par produit de ses pays membres. Elle obtint donc un tarif extérieur douanier et proposa lors du Dillon Round une diminution de 20% et souhaita que les autres parties contractantes fissent de même ; • Cycle de Kennedy de 1964-1967 avec 62 pays participants, aboutit à des réductions plus vastes et plus importantes du droit de douane sur les produits industriels et élabora d’importantes mesures anti-dumping. Ce cycle est notamment marqué par la confrontation des Etats-Unis et de la Communauté Economique Européenne (CEE). En effet, les Etats-Unis changent de position face au GATT : ils veulent aboutir à une réduction importante des droits de douanes de la CEE car celle-ci devient une des puissances mondiales prenant même la première place aux Etats-Unis pour les exportations. De ce conflit entre EtatsUnis et la CEE sortait des propositions différentes : •
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les Etats-Unis veulent une diminution de 50% de tous les droits de douane et voudraient qu’ils disparaissent lorsque la CEE et les Etats-Unis atteignent 80% du commerce mondial de ce produit. La CEE quant à elle, est plutôt d’accord pour la diminution de 50%, mais elle ne souhaite pas voir la deuxième suggestion se réaliser car elle remettrait en cause la construction européenne ; • Cycle de Tokyo de 1973 à 1979, avec 102 pays participants, a également réduit les droits de douane et a introduit une série de codes sur les barrières non tarifaires, c’est-à-dire une réglementation de toute mesure entravant la libre circulation des biens et services ou de toute disposition susceptible de fausser la concurrence internationale telle que subventions ou pratiques d’écoulement de marchandise. L’objectif de ce sommet est de réduire les droits de douane et les barrières non tarifaires aux échanges et aussi d’établir des relations commerciales internationales. La négociation a été mené à partir de 7 groupes prédéfinis :l’agriculture, les produits tropicaux, les tarifs, les mesures non tarifaires, l’approche sectorielle, la sauvegarde et le cadre juridique ; • Cycle de l’Uruguay de 1986 à 1993. Ce cycle semblait nécessaire car dans les années 1980 il y avait des difficultés notamment au sujet de l’agriculture. Ce sont les Etats-Unis qui ont eu l’initiative de ce dernier sommet, soutenus par la plupart des autres pays signataires. Ce cycle a débuté à Puntas Del Este, en Uruguay, en septembre 1986 et s’est achevé à Genève en décembre 1993. La portée de ces négociations était nettement plus vaste que les sept autres. Il y Ecole Nationale du Commerce et de Gestion - Fès
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eut notamment des négociations sur le commerce des marchandises, des services et de l’agriculture. Pour les marchandises, les objectifs sont d’obtenir un statut que sur les mesures protectionnistes et l’élimination des mesures prises en violation de l’Accord général car il est vrai que dans les années 1980, il y eut des nombreux arrangements pris en dehors des règles du GATT. On voulait aussi une nouvelle diminution des droits de douane et réintégrer le commerce des produits agricoles dans les règles générales du GATT.
2. L’accord de Marrakech L' Acte final reprenant les résultats des négociations commerciales du Cycle d'Uruguay, a été signé à Marrakech le 15 avril 1994. Il reconnait Ecole Nationale du Commerce et de Gestion - Fès
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la légitimité de plusieurs autres textes, notamment celle de l'accord instituant l'Organisation Mondiale du Commerce C’est ainsi, notamment, que l’OMC est créée quasiment par surprise à Marrakech, en remplacement du Gatt, et dotée de pouvoirs nouveaux et élargis, comme celui des règlements des conflits à l’encontre des États membres qui opposeraient leurs normes ou leurs lois à la libre concurrence (exemple le conflit de la banane ou de la viande aux hormones). Dépassant son rôle historique d’espace de négociations en matière de tarifs et de quotas dans les échanges de marchandises, l’OMC s’octroie aujourd’hui de nouvelles compétences, par exemple, en matière des services par l’Accord général du commerce des services, (AGCS) – 160 domaines d’activités recensés, dont la santé et l'éducation - ou encore en matière de propriété intellectuelle par l’Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce .
II. Le rôle de l’OMC 1. Membres et structure a.
Les membres de l’OMC
L’OMC a successivement été dirigée par Peter Sutherland de 1993 à 1995, Renato Ruggiero de 1995 à 1999, Mike Moore de 1999 à 2002, Supachai Panitchpakdi du 1er septembre 2002 au
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31 août 2005 et par Pascal Lamy, le directeur général actuel, à partir du 1er septembre 2005. L’OMC est le seul organisme international qui s'occupe des règles régissant le commerce entre les pays. Au 10/02/1999, 136 pays étaient Membres de l'OMC, tandis que 34 pays et sept organisations internationales avaient le statut d'observateur . Au 30 novembre 2000 L’OMC regroupe 140 pays membres et 11 pays observateurs. Au 11 décembre 2005, il y avait 149 Membres et 30 observateurs Et aujourd’hui l’OMC regroupe 153 membres et 30 observateurs, elle est dirigée par les gouvernements qui en sont Membres. Toutes les grandes décisions sont prises par l'ensemble des Membres, soit à l'échelon des Ministres (qui se réunissent tous les deux ans), soit au niveau des hauts fonctionnaires (qui se rencontrent régulièrement à Genève). Les décisions sont normalement prises par consensus. L’accession a l OMC
Tout État ou territoire douanier jouissant d’une entière autonomie dans la conduite de sa politique commerciale peut accéder à l’OMC, mais les membres de l’Organisation doivent convenir des modalités d'accession. la procédure d’accession comporte quatre étapes: - Parlez nous de vous : Le gouvernement candidat à l’accession doit décrire tous les aspects de ses politiques commerciale et économique ayant une incidence sur les accords de Ecole Nationale du Commerce et de Gestion - Fès
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l’OMC. Pour ce faire, il doit présenter à l’OMC un aidemémoire qui est examiné par le groupe de travail chargé de traiter sa demande. Tous les membres de l’OMC peuvent faire partie de ces groupes de travail. - Voyez avec chacun d’entre nous ce que vous avez à offrir : Lorsque le groupe de travail a suffisamment avancé dans l’examen des principes et politiques du candidat, des négociations bilatérales parallèles peuvent s’engager entre celui-ci et les différents membres. Ces négociations sont bilatérales, car chaque pays a des intérêts commerciaux qui lui sont propres. Elles portent sur les taux de droits, les engagements spécifiques en matière d’accès aux marchés et d’autres mesures concernant les marchandises et les services. Les engagements contractés par le nouveau membre s’appliqueront de la même manière à tous les membres de l’OMC conformément aux règles habituelles de nondiscrimination, même s’ils ont été négociés au niveau bilatéral. En d’autres termes, ces négociations déterminent les avantages (qui peuvent prendre la forme de possibilités d’exportation et de garanties) que les autres membres de l’OMC peuvent espérer retirer de l’accession du candidat. (Ces négociations peuvent être très complexes. Dans certains cas, elles prennent des proportions presque comparables à celles d’un cycle complet de négociations commerciales multilatérales.)
- Rédigeons un d’accession :
projet
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de
modalité
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Lorsque le groupe de travail a terminé l’examen du régime de commerce du candidat et que les négociations bilatérales parallèles sur l’accès aux marchés sont achevées, il finalise les modalités d’accession. Celles-ci sont énoncées dans un rapport, un projet de traité d’accession (“protocole d’accession”) et des “listes” indiquant les engagements du futur membre.
- La décision : L'ensemble de textes final, constitué du rapport, du protocole et des listes d’engagements, est présenté au Conseil général ou à la Conférence ministérielle. Si les deux tiers des membres de l’OMC votent pour, le gouvernement candidat peut signer le protocole et accéder à l’Organisation. Dans certains cas, il faut que le Parlement ou l’organe législatif national ratifie l’accord pour que la procédure d’accession soit terminée.
b. La structure de l’OMC L’Organisation mondiale du commerce a une structure très consistante, les décisions sont prises par l’ensemble des membres. Elles le sont normalement par consensus. Un vote à la majorité est également possible, mais l’Organisation n’a jamais recouru à cette procédure qui était extrêmement rare à l’époque du prédécesseur de l’OMC, le GATT. Les accords de l’OMC ont été ratifiés par les parlements de tous les pays membres.
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Pour apprécier pleinement le fonctionnement de l’OMC, il est important d’en comprendre la structure et le rôle des divers organes qui la composent. Deux grandes instances, la Conférence ministérielle et le Conseil général, chapeautent un ensemble de comités, conseils et groupes de travail. Tous les membres de l'OMC peuvent participer à tous ces espaces, à l’exception de l’Organe d'appel, de l’Organe de règlement des différends (ORD), de l’Organe de supervision des textiles et des comités plurilatéraux. L’organe suprême de décision de l’OMC est la Conférence ministérielle qui se réunit au moins une fois tous les deux ans. Au deuxième niveau, se trouve le Conseil général (qui rassemble normalement les ambassadeurs et les chefs de délégation à Genève, mais parfois aussi des fonctionnaires envoyés par les capitales des pays membres) qui se réunit plusieurs fois par an au siège de l’Organisation. Le Conseil général se réunit également en tant qu’Organe d’examen des politiques commerciales et en tant qu’Organe de règlement des différends. Au troisième niveau, se trouvent le Conseil du commerce des marchandises, le Conseil du commerce des services et le Conseil des Aspects des Droits de la Propriété qui touchent au commerce (Conseil des ADPIC) qui présentent des rapports au Conseil général. De nombreux comités spécialisés, groupes de travail et groupes d’experts s’occupent des domaines visés par les différents accords et d’autres domaines tels que l’environnement, le développement, les candidatures à l’OMC et les accords commerciaux régionaux.
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Donc pour conclure L’OMC est avant tout un cadre de négociation, un lieu où les gouvernements membres se rendent pour essayer de résoudre les problèmes commerciaux qui existent entre eux. La première étape consiste à discuter. Ces négociations demandent des moyens importants pour pouvoir être suivies efficacement par les membres de l'organisation (juristes, experts, etc.). L'OMC fonctionne sur un mode démocratique au sens où chaque Etat représente une voix, quel que soit son poids politique ou économique
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2. Principes et activités a. Les principes de l’OMC Un certain nombre de principes simples et fondamentaux constituent le fil conducteur de tous ces instruments. Ils sont le fondement du système commercial multilatéral. Pourquoi un système commercial multilatéral ? Le système commercial multilatéral regroupe la plupart des pays y compris la quasi-totalité des principales puissances mondiales. Certains, cependant n’en font pas partie et c’est pourquoi le terme « multilatéral » est employé à la place de « mondial » pour qualifier le système. A l’OMC, le terme « multilatéral » signifie que des activités sont menées au niveau mondial (en particulier parmi les membres de l’OMC), La libéralisation du commerce international doit se faire en respectant quatre principes : •
La non-discrimination : pouvant créer une concurrence déloyale. Aucun pays ne doit établir de discrimination ni entre ses partenaires commerciaux qui doivent tous obtenir, de manière égale, le statut de la « nation la plus favorisée », ni entre ses propres produits, services et ressortissants d’une part, et les produits, services et ressortissants étrangers d’autre part, qui doivent bénéficier du « traitement national », L’expression de « nation la plus favorisée » peut paraître contradictoire : elle peut laisser penser qu’il s’agit d’appliquer un traitement spécial
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quelconque à un pays en particulier, mais à l’OMC, elle signifie en réalité non-discrimination, c’est-à-dire égalité de traitement pour presque tout le monde. •
La réciprocité : Un pays qui reçoit les avantages commerciaux est tenu, en retour, d’accorder des concessions équivalentes.
•
L’abolition des restrictions quantitatives : telles que les quotas visant à limiter de volume des importations.
•
La loyauté des échanges : ce qui entraîne la condamnation des subventions aux importations et la pratique du dumping (désigne deux pratiques commerciales interdites et considérées comme déloyales dans de nombreux pays où les législateurs se basent sur l'idéal de la concurrence pure et parfaite.)
L’application de ces principes favorise le commerce international. L’OMC a aussi un rôle d’arbitre en cas de conflits et un rôle de Surveillance dans le respect des principes ci-dessus énoncés).
b. Les activités de l’OMC • Assistance aux pays en développement et aux pays en transition
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La coopération technique est un domaine d’activité de l’OMC qui a pour seul objectif d’aider les pays en développement (et les pays dont le régime d’économie planifiée est en voie de transformation) à participer de façon fructueuse au système commercial multilatéral. Il s’agit de les aider à se doter des institutions nécessaires et à former des fonctionnaires. Les questions abordées concernent aussi bien les politiques commerciales que l’efficacité des techniques de négociation. L’OMC organise régulièrement des sessions de formation sur la politique commerciale à Genève. En outre, elle organise chaque année environ 500 activités de coopération technique, y compris des séminaires et des ateliers qui ont lieu dans différents pays et des cours qui se déroulent à Genève. Ces activités sont destinées aux pays en développement et aux pays en transition (anciens pays à régime socialiste ou communiste), une attention particulière étant portée aux pays africains. Des séminaires ont également été organisés en Asie, en Amérique latine, dans les Caraïbes, au Moyen-Orient et dans la zone du Pacifique. Les activités de coopération technique et de formation sont financées par trois sources: le budget ordinaire de l’OMC, les contributions volontaires des membres de l’OMC et la participation aux frais de la part des pays qui contribuent à une activité, ou d'organisations internationales. • Aide spéciale à la promotion des exportations
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Le Centre du commerce international a été fondé par le GATT en 1964 à la demande des pays en développement pour les aider à promouvoir leurs exportations. Il est géré conjointement par l’OMC et l’Organisation des Nations Unies, cette dernière agissant par l’intermédiaire de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Le centre répond aux demandes d’assistance présentées par les pays en développement qui désirent élaborer et mettre en œuvre des programmes de promotion des exportations ainsi que des opérations et techniques d’importation. Il fournit des renseignements et des conseils sur les marchés d’exportation et les techniques de commercialisation. Il aide à créer des services de promotion des exportations et de commercialisation et à former le personnel nécessaire. Pour les pays les moins avancés, son aide est gratuite. • Coopération pour l'élaboration des politiques économiques mondiales Un aspect important du mandat de l’OMC est la coopération que l’Organisation doit instaurer avec le Fonds Monétaire International, la Banque Mondiale et les autres institutions multilatérales pour parvenir à une plus grande cohérence dans l’élaboration des politiques économiques au niveau mondial. Une Déclaration ministérielle distincte a été adoptée à la Réunion ministérielle de Marrakech, en avril 1994, pour souligner l’importance de cet objectif. La déclaration prévoit une contribution accrue de l’OMC à une plus grande cohérence dans l’élaboration des politiques économiques au niveau mondial. Elle reconnaît que des liens existent entre les différents aspects de la politique économique et encourage l’OMC Ecole Nationale du Commerce et de Gestion - Fès
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à développer sa coopération avec les organisations internationales compétentes dans les domaines monétaire et financier, à savoir la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Par ailleurs, il est reconnu dans la déclaration que la libéralisation du commerce favorise la croissance et le développement des économies nationales. Cette libéralisation est un élément de plus en plus important pour le succès des programmes d’ajustement économique entrepris par beaucoup de pays, qui entraînent souvent, pendant la transition, des coûts sociaux importants • Notifications courantes des nouvelles mesures commerciales adoptées par les Membres ou des modifications apportées à des mesures existantes L’OMC considère qu’elle doit être informée de toutes les mesures commerciales que les pays adoptent Tenir l’OMC informée : Souvent, la seule façon de vérifier que les engagements sont pleinement mis en œuvre est de demander aux pays de notifier dans les moindres délais à l’OMC les mesures pertinentes qu’ils ont prises. Un grand nombre des accords de l’OMC font obligation aux gouvernements membres de notifier au Secrétariat de l’OMC les nouvelles mesures commerciales qu’ils ont adoptées ou les modifications qu’ils ont apportées aux mesures existantes. L’OMC a aussi décidé de Tenir le public informé : Le principal accès public à l'OMC est le site Web de l'Organisation, www.wto.org. Des nouvelles concernant les tout derniers développements sont publiées tous les jours. Des informations et des explications de caractère général concernant une vaste gamme de questions sont Ecole Nationale du Commerce et de Gestion - Fès
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également disponibles. L'objectif est de mettre davantage de renseignements à la disposition du public. Les médias sont un canal important et des séances d'information sur toutes les grandes réunions sont régulièrement organisées à l'intention des journalistes à Genève — et de plus en plus de renseignements sont envoyés par courrier électronique et d'autres moyens aux journalistes du monde entier. Parallèlement, au fil des années, le Secrétariat de l'OMC a intensifié son dialogue avec la société civile — les organisations non gouvernementales (ONG) intéressées par l'OMC, les parlementaires, les étudiants, les universitaires et autres groupe
Conclusion : Organisation récente mais aussi ancienne si on considère le fait qu’elle succède au GATT L’OMC facilite les règles du commerce international, en baissant les barrières commerciales sur une base non discriminatoire. La libéralisation du commerce international doit se faire en respectant quatre principes : la non-discrimination, La réciprocité : Un pays qui reçoit les avantages commerciaux est tenu, en retour, d’accorder des concessions équivalentes. Abolition des restrictions quantitatives : telles que les quotas visant à limiter de volume des importations. Loyauté des échanges : ce qui entraîne la condamnation des subventions aux importations et la pratique du dumping.
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L’application de ces principes favorise le commerce international. L’OMC a aussi un rôle d’arbitre en cas de conflits et un rôle de Surveillance dans le respect des principes ci-dessus énoncés.
Conclusion Organisation récente mais aussi ancienne si on considère le fait qu’elle succède au GATT L’OMC facilite les règles du commerce international, en baissant les barrières commerciales sur une base non discriminatoire. Malgré cela, l’OMC fait face à plusieurs critiques venant d’altermondialistes qui lui reprochent de promouvoir la mondialisation de l'économie et la libéralisation du commerce et beaucoup critiquent aussi la différence de traitement entre sa capacité à faire appliquer les réformes en matière de commerce ( notamment la suppression des droits de douanes) en comparaison du peu d'intérêt qu'elle manifeste à faire respecter les droits fondamentaux sociaux et éthique (pas de règle sur les salaires, sur l'environnement, sur les droits syndicaux, etc.) L'OMC ferait du commerce une valeur suprême qui serait la source d'un conflit de droits avec des normes internationales en matière de Droits de l'homme, de protection sociale et environnementale, de protection de la santé, de protection sanitaire, bien que les
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accords du GATT exceptions à ces fins.
précisent
explicitement
des
Les altermondialistes se fondent sur ces aspects pour accuser l'OMC de promouvoir le néolibéralisme et une mondialisation discriminatoire. Ils mettent en débat la nécessité de remettre le commerce à ce qu'ils considèrent sa juste place en obligeant l'OMC à mieux coordonner ses décisions à d'autres aspects du droit international via son rattachement à l'ONU .
Webographie www.wto.org www.wikipedia.org www.ladocumentationfrancaise.fr www.monde-diplomatique.fr
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