06 Revit Pour Le Bim [PDF]

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Zitiervorschau

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Jonathan Renou et Stevens Chemise

REVIT POUR LE

BIM

INITIATION GÉNÉRALE & PERFECTIONNEMENT STRUCTURE

5e édition

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Maîtriser Revit et le BIM Logiciel de modélisation 3D dédié au secteur du bâtiment, Revit regroupe les domaines d’activité de l’architecture, des fluides et de la structure. Fer de lance de l’éditeur Autodesk, il intègre les concepts du BIM (Building Information Modeling), qui permet de capitaliser toutes les données du cycle de vie d’une construction. Portant plus particulièrement sur la partie structure de Revit, cet ouvrage s’adresse à tous ceux qui souhaitent découvrir et maîtriser ce logiciel par la pratique. Tous les concepts fondamentaux y sont expliqués et illustrés par une multitude d’exemples visuels facilitant l’apprentissage du lecteur, qui pourra ainsi s’imprégner de la philosophie de Revit. Fourmillant de conseils et d’astuces issus de la grande expérience des auteurs, la cinquième édition de ce livre a été mise à jour avec la dernière version 2019 de Revit, et les chapitres sur les aspects collaboratifs du logiciel ont été étoffés.

À qui s’adresse ce livre ? Aux dessinateurs projeteurs, métreurs, bureaux d'études, ingénieurs, architectes…

Au sommaire Revit et le BIM. Présentation du BIM • Présentation de Revit • La modélisation. Le gabarit • Les matériaux • Les imports • Les familles • Le modèle • Les vues du modèle • Groupes, éléments et assemblages • Les annotations. Les éléments de détail • La cotation • Les étiquettes • Les nomenclatures • Plans et diffusion. Feuilles, cartouches et légendes • Mise en page • Diffusion • L’analyse structurelle. Le modèle analytique • Exports et extensions • Collaborer avec Revit • Collaborer sur un fichier Revit • Les solutions BIM 360.

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Initiation générale & perfectionnement structure

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REVIT pour le BIM

Après 15 années passées en bureau d’études structure, Jonathan Renou a rejoint la société Atlancad, intégrateur des solutions Autodesk, en tant que BIM manager. Pilotant Atlanbim, la division BIM d’Atlancad, il accompagne de nombreuses entreprises sur Revit et le BIM (formations, consulting, BIM management...). En outre, il étudie et supervise la création d’extensions ou d’applications métier répondant aux besoins des utilisateurs.

Ingénieur ESTP de formation, Stevens Chemise s’est d’abord forgé une solide expérience de la pratique CAO chez différents éditeurs avant de s’intéresser très vite à la maquette numérique. Aujourd’hui, au sein de Graitec, éditeur international de solutions BIM et partenaire Autodesk, il est rattaché à l’équipe Recherche & Développement où sa mission est double : transposer les besoins clients aux solutions Graitec et promouvoir l’écosystème BIM.

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CHEZ LE MÊME ÉDITEUR J. GUÉZO ET P. NAVARRA. – Revit pour les architectes (2e édition) – Bonnes pratiques BIM. N°67576, 2018, 516 pages. V. BLEYENHEUFT. – Les familles de Revit pour le BIM (2e édition). À paraître. N°67709, 2018, 360 pages. O. LEHMANN, S. VARANO ET J.-P. WETZEL. – SketchUp pour les architectes. N°12758, 2014, 234 pages. S. K. LEVAN ET P. D’AUDIFFRET. – Les managers du BIM – Guide impertinent et constructif. N°67591, 2018, 136 pages. N. BOUTROS ET R. TEULIER. – À la pointe du BIM – Ingénierie et architecture, enseignement et recherche. N°67675, 2018, 144 pages. A. DE MAESTRI. – Premiers pas en BIM – L’essentiel en 100 pages. N°67372, 2017, 104 pages. S. RISS, A. TALON ET R. TEULIER. – Le BIM éclairé par la recherche – Modélisation, collaboration & ingénierie. N°67471, 2017, 170 pages. C. LHEUREUX. – BIM pour le maître d’ouvrage – Comment passer à l’action. N°67468, 2017, 84 pages. S. K. LEVAN. – Management et collaboration BIM. N°14446, 2016, 180 pages. A.-M. BELLENGER ET A. BLANDIN. – Le BIM sous l’angle du droit – Pratiques contractuelles et responsabilités. N°14381, 2016, 192 pages. O. CELNIK, E. LEBEGUE ET J. A. CUBA SEGURA. – Construire un projet de construction à l’aide du BIM. N°14268, 2016, 84 pages.

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Jonathan Renou Stevens Chemise Préface de Patrick Robert

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ÉDITIONS EYROLLES 61, bd Saint-Germain 75240 Paris Cedex 05 www.editions-eyrolles.com

En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement le présent ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans l’autorisation de l’Éditeur ou du Centre Français d’exploitation du droit de copie, 20, rue des Grands Augustins, 75006 Paris. © Groupe Eyrolles, 2014, 2015, 2017 © Éditions Eyrolles, 2019, pour la présente édition, ISBN : 978-2-212-67710-2

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Préface Le BIM : une mode ? un besoin ? En vérité, il s’agit d’une suite de processus et de méthodes de travail utilisés tout au long de la conception, de la construction et de l’utilisation d’un bâtiment, qui définissent le rôle de chacun, comment et à quel moment il doit intervenir. Tout le monde en est conscient, mais voilà, il faut mettre en place cette organisation et former les équipes sur les points suivants (car l’ensemble de la filière du bâtiment est concernée et doit intégrer ces procédures) : • le chantier avec ses complexités techniques et environnementales ; • les différents intervenants (le charpentier, les bureaux d’études structure, mais aussi l’entreprise gros œuvre, le géomètre, l’électricien…) avec leurs besoins spécifiques comme la bibliothèque des profilés métalliques, les types de grues, les coordonnées géographiques du chantier, etc. Revit, accompagné d’une maquette numérique bien structurée, garantit une meilleure collaboration entre tous les acteurs du projet. Il se positionne pleinement entre les processus existants, les nouvelles chaînes de travail et autres modes de collaboration offerts par le BIM, permettant ainsi d’isoler les plans de coffrage par rapport à la maquette d’origine de l’architecte, mais aussi des quantitatifs, des plans de charges, sans oublier le modèle analytique. Les ingénieurs peuvent alors analyser directement les faisabilités et extraire de manière fiable les données de la structure porteuse. Dans cet ouvrage, Jonathan Renou et Stevens Chemise sont les chefs d’orchestre, maniant à merveille et en mesure la baguette, afin de coordonner les musiciens (techniciens, projeteurs) et de leur donner le tempo de leur instrument, tout au long d’une partition dont les notes défilent sur un rythme soutenu. Tous les sujets sont traités, avec des exemples précis, concrets, nous permettant de déterminer les solutions répondant à nos besoins. Ainsi, que l’on soit débutant ou expérimenté, nous butons tous à un moment ou un autre sur un problème de paramètre – et comme vous le savez, Revit en est très friand –, mais nos auteurs savent trouver les mots justes pour nous éviter de tomber dans l’incapacité d’exécuter une tâche. C’est l’un des points noirs de ce logiciel, mais il est vite oublié grâce à cet ouvrage.

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Revit se découpe en plusieurs étapes, de la maquette architecte aux vues en plan de coffrage qui en émanent, aux coupes, aux élévations, aux détails, afin d’illustrer le projet pour que le constructeur puisse le réaliser sans encombre et dans les délais impartis. Mais aussi les plans (livrables) pour le chantier, les notes de calculs illustrées par des graphiques ou plans de charges, le tout découlant de cette même maquette destinée aux bureaux de contrôle et techniciens des autres lots avec leurs exigences propres. À chacun de maîtriser ses outils et la mise en place de la bonne pratique du BIM et de ses processus au sein de sa société, mais également au cœur du projet afin de partager la bonne information. un

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Jonathan Renou et Stevens Chemise nous offrent un contenu complet et bien illustré sur les nouveautés de Revit, comme la collaboration entre plates-formes qui ouvre le champ des possibles, sans la perte de temps des mises à jour sur une même maquette. Ils proposent en outre des tutoriels en ligne sur des sujets qui vous sembleront complexes, mais qui en réalité, vu la générosité de nos deux initiateurs, seront à la portée de tous et ouvriront les portes à toutes vos envies. À chacun sa lutte, les chemins s’ouvrent aux curieux ! Patrick Robert BIM Manager (Bureau d’études Structure) CTE

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Avant-propos Le monde du bâtiment est plus que jamais au cœur des enjeux de la révolution numérique. Parmi les innovations motrices de cette dynamique, le BIM se place en pole position. La France, avec un taux d’adoption du BIM en importante progression, a confirmé une place de choix au classement des pays européens engagés dans cette démarche. Les entreprises se mettant en marge font de plus en plus exception devant la demande croissante des clients et les contraintes de plus en plus exigeantes des projets. Les cas d’usages et retours d’expérience se multiplient, effaçant ainsi certaines idées reçues sur l’application du BIM comme sa non-utilité pour les projets de petite taille, ou sa valeur ajoutée limitée pour le client final. En effet, les plans traditionnels demeurent une finalité pour un grand nombre d’acteurs dans la profession. Cette transformation du paysage s’inscrit dans un contexte beaucoup plus global où l’on voit apparaître un nombre impressionnant d’innovations et, naturellement, de nouveaux modes d’usages tels que l’impression 3D, la réalité virtuelle/augmentée, l’Internet des objets connectés… pour ne citer que certains d’entre eux. Nous pouvons utiliser des drones pour relever des ouvrages existants, dans les zones difficiles d’accès, et il existe des technologies proposant de superposer les modèles virtuels aux modèles réels. Nous parlions de numérisation il y a quelques années, mais l’enjeu, c’est bien la digitalisation de toute une profession, de l’esquisse d’un projet jusqu’à son exécution sur le chantier. Le BIM se place ainsi dans la lignée des révolutions numériques qu’ont connues les industries aéronautique et automobile. Appréhender ces technologies ne peut se faire sans la création d’une nouvelle interface pour les maîtriser. Les frontières entre les professions deviennent parfois poreuses, de même que les périmètres métier, amenant parfois à la création de nouvelles professions pour gérer la naissance des processus inhérents à l’ensemble de ces changements... Qui ne s’est pas heurté à la difficulté d’élaborer la fiche de poste d’un BIM manager ? Le passage au BIM est clairement l’une des premières portes à franchir pour accéder à ce nouvel univers des possibles.

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Quelle est l’approche du livre ?

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Cet ouvrage porte sur l’apprentissage de Revit, en adoptant un point de vue utilisateur et métier. Il ne s’agit pas d’une réécriture de l’aide fournie par Autodesk, ni d’une compilation d’articles et de tutoriels glanés ici et là, mais bel et bien d’un livre issu de l’expérience de ses auteurs. Vous y trouverez donc beaucoup d’astuces et de conseils pratiques ; les qualités du logiciel seront mises en avant, mais ses limites seront également abordées sans détour. L’un des points forts de Revit est de regrouper les domaines de l’architecture, de la structure et des fluides. De par notre expérience, cet ouvrage est donc inévitablement orienté un peu « structure ». Mais il demeure avant tout un livre pédagogique, qui explique de manière claire et simple toutes les notions fondamentales de ce logiciel et qui vous permettra d’en saisir toute la philosophie. Un peu à l’image d’un dictionnaire dans lequel vous chercheriez la signification d’un terme précis, vous retrouverez dans cet ouvrage des définitions sur les fonctions clés du logiciel Revit. Il est en effet fréquent que les utilisateurs, pris dans un projet des mois durant, soient contraints à utiliser un nombre réduit d’outils pour répondre uniquement aux besoins techniques de celui-ci, laissant ainsi en sommeil un grand nombre de commandes. Cet ouvrage leur permettra alors de retrouver les principes et usages des autres fonctionnalités non moins importantes présentes dans le logiciel. Ce livre se veut aussi résolument pratique, ne serait-ce que par ses très nombreuses captures d’écran qui illustrent et complètent le propos. Il est en outre émaillé d’une multitude d’exemples, dont les fichiers sources sont disponibles sur l’extension web de l’ouvrage sur www.editions-eyrolles.com/dl/0067710. Vous retrouverez également sur cette extension une série de pas à pas détaillés qui vous expliqueront comment reproduire certaines opérations simples dans Revit.

Comment est-il structuré ? Ce livre a été rédigé selon un cheminement adapté, qui correspond au déroulement d’un projet. • La première partie rappelle le processus du BIM et détaille l’interface de Revit. • La deuxième partie est consacrée à la modélisation : gabarit, imports, modèle, vues… • L’annotation des vues (repérage des éléments, cotations, etc.) est expliquée dans la troisième partie. • La création et la diffusion des plans sont développées dans la quatrième partie : mise en page, impression, export… • La cinquième partie dédiée à l’analyse structurelle s’adresse aux ingénieurs et calculateurs. • Enfin, la dernière partie de l’ouvrage aborde les aspects collaboratifs, autour d’un fichier Revit ou via les nouvelles solutions cloud proposées par Autodesk.

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À qui s’adresse-t-il ?

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Avant-propos

Cet ouvrage s’adresse tout d’abord aux bureaux d’études structures (dessinateurs, projeteurs, ingénieurs…), mais il convient également aux cabinets d’architecture et bureaux d’études fluides : le travail collaboratif étant la pierre angulaire du BIM, aborder Revit du côté structurel les aidera certainement à comprendre et intégrer les besoins de la partie structure, et donc à mettre en place une méthode de travail adaptée et cohérente pour faciliter les échanges pluridisciplinaires. Les bureaux des méthodes trouveront également toutes les bases nécessaires pour travailler efficacement avec leurs partenaires et optimiser ainsi leurs chantiers. Revit ayant tous les atouts pour s’imposer comme LE logiciel BIM incontournable des prochaines années, les enseignants et les étudiants bénéficieront de tout l’accompagnement nécessaire pour le découvrir grâce à ce livre, et ce d’autant plus qu’ils pourront bénéficier du programme Education d’Autodesk. Enfin, la littérature technique française consacrée à Revit étant encore limitée, cet ouvrage aura au moins le mérite d’offrir aux anglophobes, et ce quel que soit leur métier, une bonne approche de ce logiciel. Toutefois, plusieurs ouvrages sur la maquette numérique et plus généralement le BIM sont parus, notamment aux éditions Eyrolles. Pour conclure, nous espérons que ce livre vous permettra d’appréhender efficacement Revit, et sans efforts. Nous en profitons pour remercier Malak Dallah et Aman Rawat, tous deux ingénieurs d’application BIM, pour leur contribution à la réalisation de cet ouvrage. Nous souhaitons également remercier notre éditeur, qui nous a fait confiance dans cette aventure. Jonathan Renou et Stevens Chemise

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Table des matières PARTIE 1

Revit et le BIM .................................................... 1 CHAPITRE 1 Présentation du BIM...................................................................... 3 Définition et enjeux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 Les composantes du BIM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 Les dimensions du BIM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 Les niveaux de BIM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 Niveau 1 : la maquette numérique isolée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 Niveau 2 : la maquette numérique collaborative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 Niveau 3 : la maquette numérique intégrée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 Les LOD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 Les formats d’échange . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 IFC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 COBie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 gbXML . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 BCF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 Le BIM sous différents angles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

CHAPITRE 2 Présentation de Revit.................................................................. 17 Les concepts fondamentaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 Un logiciel paramétrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 La classification des éléments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 Différences avec AutoCAD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 L’environnement de travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 Extensions des fichiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 Ouverture du logiciel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 Le menu principal et les options . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 Le menu principal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

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Les options . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 Fonctionnalités d’aide à la saisie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 L’interface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 Le ruban . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 La fenêtre des propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 L’arborescence du projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 La barre d’état . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 Les autres barres d’outils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 un

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PARTIE 2

La modélisation ................................................47 CHAPITRE 3 Le gabarit ..................................................................................... 49

Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49 Les options générales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 Les unités du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 Les propriétés du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 Informations sur le projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 Paramètres du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 Paramètres partagés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 Paramètres globaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58 Les cotes temporaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 Les lignes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 Les motifs de ligne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 Les épaisseurs de ligne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 Les styles de lignes et d’objets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 Les éléments d’annotation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 Les textes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 Les cotes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 Les motifs de remplissage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 La révision et la revue des feuilles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 Les familles à charger . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 Niveaux et quadrillages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 Les niveaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 Définition. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 Point de topographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71 Création d’un niveau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72 Les quadrillages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73 Les plans de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75 Commandes communes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76

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Zone de définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76 Propager les étendues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78 Les vues en plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79 La plage de vue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81 Les zones de plan de coupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82 Les autres vues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82 Les coupes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82 Les repères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83 Les élévations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84 Les perspectives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84 Visibilité/Graphismes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85 Remplacements par filtres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88 Remplacements par sélection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89 Les gabarits de vue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92 Purger les éléments inutiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96 Transférer les normes du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98

CHAPITRE 4 Les matériaux .............................................................................. 99

Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99 Le navigateur de matériaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100 Les matériaux du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100 Les bibliothèques de matériaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101 Le navigateur de ressources . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101 L’éditeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102 Identité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103 Graphiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104 Apparence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105 Physique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106 Thermique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107 L’éditeur de ressources . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108 Scinder la face et peindre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109

CHAPITRE 5 Les imports ................................................................................ 111 L’onglet Insérer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111 Les formats courants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113 La liaison et l’import . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113 La manipulation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 Les annotations DWF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116

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Les nuages de points . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 Le format RVT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 Lier un fichier Revit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 La commande Copier/Contrôler . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 L’outil Options . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 L’outil Copier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 L’outil Contrôle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 Les problèmes rencontrés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 Le format IFC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 Ouvrir un fichier IFC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 Lier un fichier IFC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 Modèle de coordination . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 La gestion des liens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 un

XIV

CHAPITRE 6 Les familles ................................................................................ 135 Les différentes familles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 Les familles système . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 Les familles chargeables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 Les familles hébergées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 Les familles imbriquées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 Création de famille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 Emplacement des familles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 Ébauche sur papier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 Choix du gabarit de famille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 Catégorie de la famille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 Les données d’identification. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 Famille partagée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 Les sous-catégories . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 Les plans de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 Les outils de modélisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 Pour les familles 3D . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 Pour les familles 2D (éléments de détail). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 Les familles imbriquées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 Les contrôles graphiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 Les différents paramètres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 La création d’un paramètre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 Paramètres de famille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 Paramètres partagés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 Paramètres de type . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 Paramètres d’occurrence. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 Paramètres de rapport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158

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Les formules . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158 Les annotations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159 Les annotations génériques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159 Les étiquettes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159 Les autres symboles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163 Visibilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163 Tester la famille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165 Les composants in situ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 170

CHAPITRE 7 Le modèle................................................................................... 171 Les murs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171 Mur architectural ou mur porteur ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171 Dessin d’un mur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172 Création et modification . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 174 Profils en relief – Profils en creux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179 Jonctions de murs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180 Modifier le profil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181 Les poteaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182 Les poteaux verticaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 183 Les poteaux inclinés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 185 Les poutres (ossatures) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186 La commande Poutre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186 La commande Système de poutres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 189 Système de poutres automatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191 Esquisser un système de poutres. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191 Modifier un système de poutres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 192 La commande Ferme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 193 La commande Contreventement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 195 Revit et la charpente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 195 La modélisation acier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197 Le ruban acier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197 Les assemblages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198 Les paramètres de connexion structurelle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198 Les assemblages structurels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199 Les propriétés d’assemblages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200 Connexion personnalisée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201 Vérification du code . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202 Eléments de fabrication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203 Platine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203 Boulon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 204

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Soudures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207 Les modificateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207 Coupes paramétriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 209 Les sols (dalles) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 211 Dessiner un sol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 211 Modifier la géométrie d’un sol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 214 Créer ou modifier un type de sol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 216 Les toits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 217 Les fondations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 219 Les semelles filantes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 219 Les semelles isolées et les pieux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221 Les radiers et les dallages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 222 La commande Radier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 222 La commande Dalle : bord de dalle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 223 Les lignes de modèle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 224 Les escaliers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 225 Escalier par composant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 225 Escalier par esquisse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 228 Les rampes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 230 Les réservations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 231 Dans les murs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 231 Dans les poutres ou les poteaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 233 Dans les dalles ou les toits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 234 Les armatures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 236 un

XVI

CHAPITRE 8 Les vues du modèle ................................................................... 239 Les fonctionnalités communes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 239 Les cadres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 239 Redimensionner le cadre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 240 Partager la vue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 240 Modifier l’esquisse du cadre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 241 Rotation de la vue. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 241 Dupliquer la vue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 242 Dupliquer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 242 Dupliquer avec les détails . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 243 Dupliquer en tant que vue dépendante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 243 Les options du copier-coller . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 244 Enregistrer une vue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 245 Référencer une autre vue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 246 Les vues en plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 248

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Orientation du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 248 Replacer le projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 249 Faire pivoter le Nord géographique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 249 Symétrie du projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 250 Orienter le projet au Nord . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 250 Zone de plan de coupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 251 Niveau en fond de plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 252 Les repères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 253 Les coupes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 254 Les élévations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 255 Les vues 3D . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 256 Les caméras . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 258 Les rendus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 260

CHAPITRE 9 Groupes, éléments et assemblages ......................................... 263 Les groupes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 263 Création d’un groupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 263 L’éditeur de groupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 264 La manipulation des groupes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 265 Les éléments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 266 La création des éléments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 267 Diviser les « éléments » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 267 Modifier l’esquisse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 268 Références d’intersection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 269 Exclure des éléments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 271 La visibilité des éléments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 271 Modifier des éléments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 272 Les assemblages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 273

PARTIE 3

Les annotations .............................................. 277 CHAPITRE 10 Les éléments de détail .............................................................. 279 L’onglet Annoter . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 279 Les lignes de détail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 279 Les régions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 280 Les composants de détail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 281 Répétition de composant de détail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 281

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Les groupes de détails . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 283 Placer le groupe de détails . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 283 Créer un groupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 283 La commande Isolation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 283 Les notes textuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 284 Les vues de dessin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 285 La commande Traits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 287

CHAPITRE 11 La cotation ................................................................................. 289 Les différents styles de cotes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 289 Type de chaîne de cote . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 290 Contrainte d’égalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 291 Les unités alternatives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 292 Afficher la hauteur de l’ouverture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 293 Origine de l’élévation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 293 Bien coter les éléments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 294 Les contrôles graphiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 296 Scinder la chaîne de cotation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 297 Les cotes alignées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 298 Les cotes linéaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 299 Les cotes angulaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 299 Les cotes de rayon (radiales) et de diamètre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 300 Les cotes de longueur d’arc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 300 Les cotes d’élévation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 300 Les cotes de coordonnées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 301 Les cotes d’inclinaison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 301 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 302

CHAPITRE 12 Les étiquettes ............................................................................ 303 Les étiquettes par catégorie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 303 La commande Tout étiqueter . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 304 Les annotations de poutre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 305 Les étiquettes multicatégories . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 308 Les étiquettes de matériau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 308 Les notes d’identification . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 309 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 310

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Table des matières

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CHAPITRE 13 Les nomenclatures..................................................................... 311

Création de nomenclatures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 311 Nomenclatures/Quantités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 312 Les nomenclatures multicatégories . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 312 Les tables de composants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 315 Exemple concret . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 315 Les filtres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 321 Le format conditionnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 322 Les images . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 324 Les tables de valeurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 325 Nomenclature de poteaux graphiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 326 Relevé de matériaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 329 Liste des feuilles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 329 Bloc-notes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 330 Liste de vues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 331 Copier des nomenclatures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 332 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 334

PARTIE 4

Plans et diffusion ........................................... 335 CHAPITRE 14 Feuilles, cartouches et légendes .............................................. 337 Les feuilles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 337 Les cartouches . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 338 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 338 Création d’une famille de cartouches . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 339 Les révisions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 341 La première émission . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 342 Les indices suivants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 343 Les légendes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 344

CHAPITRE 15 Mise en page.............................................................................. 349 Ajouter des vues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 349 Les fenêtres et les titres de vue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 350 Les fenêtres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 350 Les titres de vue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 352 Les quadrillages de guidage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 355

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CHAPITRE 16 Diffusion .................................................................................... 357 un

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L’impression . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 357 Imprimer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 358 Configuration de l’impression . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 359 Aperçu avant impression . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 361 Impression par lots . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 361 Les exports . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 362 Les commandes de configuration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 363 Configuration DWG/DXF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 363 Configurations DGN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 368 Options IFC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 368 Export des formats CAO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 369 Export DWF/DWFx . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 371 Export Site du bâtiment . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 371 Export FBX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 372 Export des types de famille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 372 Export NWC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 372 Export IFC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 372 Export d’une base de données ODBC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 373 Export des images et animations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 374 Export de rapports . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 374

PARTIE 5

L’analyse structurelle .....................................375 CHAPITRE 17 Le modèle analytique................................................................ 377 L’approche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 377 Les propriétés analytiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 378 Les fondations isolées analytiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 379 Les semelles filantes analytiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 379 Les radiers analytiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 380 Les murs analytiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 381 Les poteaux analytiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 382 Les poutres analytiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 384 Les contreventements analytiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 384 Les sols analytiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 385 Les paramètres de structure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 386 Les paramètres du modèle analytique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 386

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Table des matières

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Les paramètres des conditions d’appui . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 387 Les cas de charges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 388 Les combinaisons de charges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 388 Les réglages analytiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 390 La commande Mur Réglage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 390 La commande Ouvertures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 391 La commande Lien analytique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 392 Les réglages manuels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 393 Les conditions d’appui . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 394 Les chargements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 395 Dessin des charges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 395 Les propriétés des charges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 396 Les propriétés du type . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 396 Les propriétés d’occurrence. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 397 Les vérifications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 399 Vérifier les conditions d’appui . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 400 Vérifications de la cohérence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 401 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 402

CHAPITRE 18 Exports et extensions................................................................ 403

La liaison avec RSA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 403 Ferraillage-Conception . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 404 Conception des armatures dans RSA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 404 Importation des armatures dans Revit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 406 Vérification des armatures dessinées dans Revit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 407 Intégration avec Robot Structural Analysis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 408 Intégration directe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 409 Intégration indirecte. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 413 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 414 Les extensions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 415 Structural Analysis for Autodesk Revit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 415 Structural Precast Extension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 415 Advance Steel Extension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 416 IFC Exporter . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 417 Les autres extensions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 417

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CHAPITRE 19 Collaborer sur un fichier Revit ................................................. 421 Principe général . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 421 Mise en place du travail collaboratif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 422 Le fichier central . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 422 Les fichiers locaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 425 Les sous-projets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 425 Gestion de l’affichage des sous-projets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 427 BIM 360 Design . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 431

CHAPITRE 20 Les solutions BIM 360................................................................ 435 Présentation générale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 435 A360 Viewer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 437 A360 Drive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 438 BIM 360 Glue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 439 BIM 360 Docs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 442

ANNEXE Ressources utiles ....................................................................... 445 Les sites d’informations autour de Revit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 445 En français . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 445 En anglais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 446 Les sites d’informations autour de l’API . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 447

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Revit et le BIM Revit a été racheté en 2002 par Autodesk (AutoCAD, 3ds Max, Inventor, etc.), pour devenir un acteur incontournable d’une révolution dans le monde du bâtiment : le BIM. Dans cette première partie, nous allons donc expliquer ce nouveau concept et vous présenter Revit.

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1 Présentation du BIM La réalisation de plans est un domaine qui a évolué de manière significative ces trente dernières années. La démocratisation de la DAO dans les années 1980 et l’apparition de la 3D ont été autant de bouleversements des habitudes et des méthodes de travail. Le BIM est également une de ces innovations majeures dans le secteur du BTP. Ce chapitre exposera les grands axes de ce processus et servira d’introduction à Revit.

Définition et enjeux Le BIM peut se définir comme un processus d’échange d’informations permettant une approche optimisée pour la conception d’un ouvrage, sa réalisation et sa gestion, au bénéfice de l’ensemble des acteurs d’un projet (architecte, ingénieurs structure, fluide, thermicien, entreprise, maître d’ouvrage, etc.). Ce processus d’échange est construit sur une base de données interopérables autour de maquettes numériques. De ce fait, l’acronyme BIM est également sujet à plusieurs interprétations possibles. • Building Information Model, en référence à la fameuse maquette numérique, vecteur essentiel de la démarche. C’est la représentation numérique des caractéristiques physiques et fonctionnelles d’un bâtiment. Cette maquette 3D est donc construite sur la base d’objets intelligents décrits et reliés en termes de comportement. • Building Information Modeling. Il s’agit de l’ensemble des processus et méthodes utilisés, à la fois pour structurer et organiser l’information, mais aussi pour construire les maquettes

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numériques. Cette définition est également relative au processus de travail, y compris les échanges autour de maquettes numériques. • Building Information Management. Cette dernière interprétation renvoie à l’ensemble des processus humains, organisationnels et techniques à considérer pour une mise en œuvre du BIM (moyens informatiques, rédaction de base documentaire, aspects de formations et conduite du changement, veille technologique...). C’est en quelque sorte l’ensemble des processus liés, quel que soit l’aspect, à l’utilisation de la base de données BIM. un

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Le dénominateur commun essentiel est sans aucun doute le « I », pour Information, dans toutes ces définitions. Même le « B », de Building, pourtant commun également à ces trois définitions, pourrait être discutable car le processus BIM pourrait bien être appliqué à des ouvrages autres qu’un bâtiment, comme un ouvrage d’art ou une infrastructure. Le traitement de cette information est clairement mis à mal aujourd’hui par notre système d’organisation en silos, nécessitant des ressaisies d’informations au cours des différentes phases d’un projet ou durant les échanges avec d’autres intervenants. Une des difficultés de la généralisation du BIM est sans doute ce changement de modèle nécessaire à un plein usage de la démarche, à savoir passer d’une ingénierie séquentielle à une ingénierie concourante. La maîtrise de l’information est clairement l’un des points cruciaux dans la mise en œuvre du BIM. En plus de la conformité des pièces graphiques, l’enjeu consiste aujourd’hui à renseigner correctement les objets aux bons moments, en structurant l’information, et à pouvoir maîtriser le statut de cette information afin de l’exploiter. Désormais, il faut gérer l’ensemble de ces données, dont le nombre ne cesse d’augmenter au fur et à mesure de l’avancement du projet et même de la vie de l’ouvrage. Nous approchons d’une notion de big data à l’échelle du bâtiment, et c’est tout l’intérêt. En effet, à moyen terme, nous pourrons constituer un vrai carnet de bord numérique à la livraison du bâtiment, mais aussi faire de l’analyse prédictive sur la maintenance de l’ouvrage. Figure 1–1 Processus du BIM dans le cycle de vie d’un bâtiment

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Du fait de ces interprétations multiples, les traductions françaises de l’acronyme BIM ne sont pas unanimes non plus, mais « Bâtiments et informations modélisés » semble être un bon compromis. Il est certain que vous trouverez bien des définitions en naviguant sur le Web, et même parmi les différents ouvrages sur le sujet. Néanmoins, toutes vont globalement dans la même direction et s’entendent parfaitement à dire ce que le BIM n’est pas un logiciel !

Les composantes du BIM Les dimensions du BIM Dans l’absolu, et pour simplifier, une dimension est le nombre de directions indépendantes décrivant le monde physique. Trois dimensions dans l’espace nous permettent parfaitement de décrire un objet physique. Pour décrire un état de BIM, nous pouvons évoquer sept dimensions au minimum, lesquelles sont bien indépendantes puisque chacune d’entre elles peut être définie avec plus ou moins de précision dans l’implémentation du BIM, indépendamment du niveau de précision des autres dimensions. Nous pouvons citer l’exemple d’une maquette modélisée par une géométrie volumique sommaire (comme durant les phases d’esquisse d’un projet), mais définie avec des informations associées permettant de réaliser un métré ou des études de prix. • BIM 3D : cet axe est bien sûr un incontournable de la démarche BIM. Il permet la description complète d’une géométrie existante ou à construire. Il permet également la revue de projet, les visites virtuelles, les rendus ainsi que la mise à jour des coupes. • BIM 4D : nous intégrons ici une notion temporelle dans la gestion du projet. La maquette numérique peut être associée à un planning pour simuler l’évolution d’un projet. • BIM 5D : cette dimension est liée aux coûts et permet, en s’appuyant sur les dimensions précédentes, de connaître la situation financière d’un projet à tout moment. • BIM 6D : cette dimension concerne les aspects liés au développement durable d’un bâtiment, comme les aspects énergétiques. • BIM 7D : la problématique liée à cette dimension est la gestion de la maintenance, c’està-dire tout ce qui touche à l’exploitation de l’ouvrage. Depuis peu, il apparaît également un BIM 8D qui pourrait englober les problématiques de gestion des hommes sur un projet, comme les aspects de sécurité sur les chantiers, un enjeu majeur évidemment. Devant l’ajout de ces facettes nombreuses, le terme de « bâtiment Xd », ou « BIM Xd » semble plus approprié pour certains, au vu du nombre de dimensions potentiellement associables à la maquette numérique. L’aspect qui se dégage des dimensions implémentées progressivement par la maquette numérique est clairement un élan qui pousse à une digitalisation complète du processus de construction. Cela n’a rien d’étonnant vu que cette démarche s’inspire grandement des méthodologies présentes dans certaines industries telles que l’aéronautique, l’automobile voire le multimédia pour ce qui touche aux technologies immersives.

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Les niveaux de BIM

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Cette notion a été introduite par Mark Bew et Mervyn Richards en 2008. Elle vise notamment à mesurer sous la forme d’une échelle allant de 0 à 3, le niveau d’intégration et d’implémentation du BIM. Le schéma suivant est souvent présenté lorsque l’on aborde cette thématique. Figure 1–2 BIM Nativity

Celui-ci peut paraître complexe car il illustre les trois niveaux de BIM accompagnés de formats interopérables associés et de certaines normes. En Angleterre notamment, il existe tout un arsenal normatif (les BIM Standards) associé à l’adoption des niveaux du BIM.

Niveau 1 : la maquette numérique isolée Il s’agit d’une maquette numérique qui n’est pas destinée à un usage collaboratif. Les modèles sont construits pour les besoins propres et internes à chaque entreprise, sans réflexion spécifique sur les échanges de données. Appelé parfois « Lonely BIM », ce niveau de BIM est parfois utilisé dans le cadre de projets pilotes pour des sociétés qui passent au BIM. Elles peuvent ainsi commencer à se familiariser avec les outils, la personnalisation des gabarits et bénéficier des valeurs ajoutées de la maquette numérique comme le fait d’automatiser la mise à jour des plans ou bien obtenir des métrés.

Niveau 2 : la maquette numérique collaborative C’est un niveau d’usage collaboratif et pluridisciplinaire de la maquette numérique. Pour beaucoup, ce stade est le début du BIM et ce niveau a été défini comme un objectif à atteindre par plusieurs pays européens via des incitations gouvernementales. Certains pays le rendent même obligatoire pour des marchés publics. Nous évoquons le terme « Close BIM » lorsque l’on utilise le format natif des logiciels, ou le terme « Open BIM » dans le cas où les échanges s’appuient sur des formats interopérables comme l’IFC. À ce stade, des protocoles existent car chacun travaille sur sa propre maquette, mais celle-ci peut être exploitée par les autres intervenants.

Niveau 3 : la maquette numérique intégrée Aussi appelé parfois iBIM (Integrated Building Information Modeling), ce niveau est vu comme un stade ultime de la démarche. Il décrit une collaboration totale, continue et multimétier. Il est basé sur une seule et même maquette numérique hébergée sur un serveur dédié

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(dans le cloud, par exemple), les intervenants travaillent en temps réel sur une base de données unique. Les prérequis en termes de maturité technique des logiciels, protocoles organisationnel et juridique de ce mode sont tels qu’il est vu comme un Saint Graal et que sa mise en place est encore anecdotique dans notre industrie. Nous disposons en revanche de certaines briques du niveau 3 comme les hébergements dans le cloud.

Les LOD Cette notion est une échelle destinée à mesurer la définition des objets qui composent la maquette numérique aux différentes phases du projet (de l’esquisse à l’exécution). De ce fait, historiquement, elle est directement corrélée au niveau de détail géométrique des objets et aux données descriptives associées sous forme d’attributs. Ce concept, simple au départ, s’est étendu de manière très globale et complexe. En effet, construire une seule échelle unique afin de mesurer le niveau de spécification et de définition des objets s’avère trop restrictif si l’on souhaite prendre en compte l’ensemble des paramètres d’un point de vue macroscopique et microscopique. L’acronyme LOD signifie couramment Level of Development. Cependant, du même acronyme, il existe aussi d’autres notions comme les Level of Details ou les Level of Definition. Pour mesurer la définition des objets, s’ajoutent à cela d’autres systèmes de classification comme les LOA (Level of Accuracy) ou bien les LOI (Level of Information). C’est pourquoi, un peu à l’image des dimensions du BIM, le terme de LOx est apparu pour désigner l’ensemble de ces systèmes de classification. La réflexion de cette classification ne se limite pas seulement aux objets puisqu’elle peut se référer également à la maquette dans sa globalité. Au fur et à mesure des années, les groupes de travail sur cette notion se sont multipliés dans différents pays, amenant chacun une pierre à l’édifice. Dernièrement, les Anglais ont défini les Level of Developments par la formule suivante : LODs = LOD + LOI • LODs : Level of Developments fait référence au stade de développement complet de la maquette à chaque phase du projet, aussi bien d’un point de vue géométrique que descriptif. • LOD : Level of Details désigne le niveau de précision géométrique de chaque objet de la maquette numérique. Cette classification ne se réfère qu’à la géométrie. • LOI : Level of Information désigne le contenu informatif des objets de la maquette. Il s’agit ici de définir le niveau et le nombre d’informations décrivant un objet en fonction de la phase du projet. Plusieurs groupes de travail internationaux travaillent intensément sur ce sujet et les LOD pourraient se nommer LOIN (Level of Information Need) à l’avenir. Il s’agit clairement d’une facette du BIM à étudier et sur laquelle il convient de bien resté informé. En France, il n’y a pas encore de spécifications concernant les LOD de ce point de vue. En revanche, un guide est paru en 2014 dans « Le moniteur, cahier pratique des travaux publics et du bâtiment » (http://www.syntec-ingenierie.fr/wp-content/uploads/_mediavault/2017/01/2014-05-09-cahier-moniteur-bimmaquette-contenu-niveau-developpement.pdf) où la traduction française de l’acronyme LOD a donné ND pour niveau de Développements. Le guide décrit l’échelle de description d’un

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projet en partant de l’esquisse, en passant par l’APS, l’APD jusqu’à l’exploitation en passant par l’exécution ou la synthèse. un

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Voici le principe des niveaux de développements définis par l’AIA (American Institute of Architects) aux États-Unis. • LOD 100 : la modélisation conceptuelle est basée sur des volumes ou des symboles génériques de manière globale. • LOD 200 : les différents éléments sont modélisés par des volumes ou des symboles mais sont définis en tant qu’objets ou assemblages. Une grande précision dans les quantités, les emplacements ou les dimensions n’est pas requise. Ce niveau de développement est comparable à nos phases APS (avant-projet sommaire) et APD (avant-projet détaillé). • LOD 300 : le modèle est exploitable pour l’exécution, chaque élément est clairement identifié et quantifié. Les notes de calcul et plans de coffrage peuvent être générés. Figure 1–3 Exemples de LOD pour un poteau métallique

• LOD 400 : c’est le niveau de développement qui correspond à l’élaboration des plans d’atelier (armatures, assemblages, fabrication). Figure 1–4 Exemples de LOD 400

• LOD 500 : c’est la phase de recollement. Le modèle correspond à ce qui a été construit. C’est le livrable nécessaire pour les phases d’exploitation du bâtiment. Il existe un document (de 125 pages) dressant les spécifications des LOD pour chaque élément. Ces recommandations sont fondées sur les définitions de l’AIA et classées selon la norme Uniformat. Si le sujet vous intéresse, nous vous invitons à consulter le site suivant : http://bimforum.org/lod/. Comme vous le constatez, plus le LOD augmente, plus le modèle devient précis. De la même manière, l’exigence concernant les données non graphiques (base de données) est fonction du LOD. Ces définitions sont avant tout une base de travail ; il appartient au client, en accord avec le BIM manager, de définir le contenu de chacun des niveaux de développement en fonction de

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ses besoins et de l’exploitation qu’il souhaite en faire. Ces informations propres à chaque projet doivent faire partie de ce que l’on nomme la Convention BIM, document visant en partie à définir un cadre technique sur le périmètre d’usage de la maquette numérique.

Les formats d’échange La collaboration multidisciplinaire inhérente au processus du BIM implique une interopérabilité efficace entre les différents logiciels.

IFC L’association buildingSMART (anciennement IAI, International Alliance for Interoperability) a travaillé à la création d’un format d’échange standard et ouvert : le format IFC (Industry Foundation Classes). À ce jour, c’est ce format qui a été retenu pour représenter la base de données et ainsi favoriser l’interopérabilité entre les différents logiciels. BuildingSMART regroupe des entreprises du secteur de la construction ainsi que des éditeurs de logiciels. Son représentant en France est Medi@Construct. Vous trouverez toutes les informations sur le format IFC sur leur site : http://www.mediaconstruct.fr/. En ce qui concerne l’export et l’import de ce type de format dans le logiciel Revit, nous vous recommandons d’installer un plug-in spécifique proposé par l’éditeur Autodesk : IFC 2019. Il est disponible gratuitement en téléchargement sur le site https://apps.autodesk.com/RVT/en/Home/Index.

COBie Le COBie (Construction Operations Building Information Exchange) est le format de données qui a été retenu par nos voisins anglais. Tout comme l’IFC, il est reconnu à travers le monde. Cette base de données peut être exploitée dans des logiciels de conception, mais aussi dans un simple tableur. Le but final est là aussi d’améliorer la gestion et la maintenance des ouvrages.

gbXML Le format gbXML (green building XML) est dédié aux analyses thermiques et énergétiques. Il contient toutes les informations nécessaires pour être exploité par les logiciels de simulation (ArchiWIZARD, ClimaWiN, Ecotect, eQuest, etc.).

BCF BCF signifie BIM Collaboration Format. L’intention première de ce format était de séparer les messages destinés à identifier les zones à travailler sur une maquette, du modèle lui-même. Ainsi, l’idée est globalement d’éviter d’envoyer tout un modèle annoté pour pointer juste une zone précise à modifier. Basé sur de l’IFC-XML, le format BCF est très léger et permet donc d’échanger simplement des commentaires et des points de vue sur un modèle.

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D’un point de vue informatique, le fichier BCF est une forme d’archive qui contient plusieurs fichiers correspondant à une composante de l’information à partager. Les commentaires et réponses sont enregistrés dans un fichier Markup. Un fichier Viewpoint permet quant à lui de lister les objets de la maquette associés à un commentaire spécifique. Enfin, un fichier Snapshot, souvent une image de type PNG, permet de sauvegarder les points de vue du modèle. un

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Le BIM sous différents angles Compte tenu de toutes ces composantes techniques attachées à la mise en place du BIM, il est courant de voir une implémentation du BIM progressive et par étapes. Les difficultés liées à son adoption ne relèvent pas uniquement de facteur inhérent à l’utilisation de nouveaux logiciels (formation, paramétrage, temps d’adaptation…) mais également d’une perte de repère liée à une modification des flux de travail courants. La célèbre courbe de Mc Leamy illustre bien ce phénomène. Figure 1–5 Courbe de Patrick Mac Leamy

Cela se vérifie dans la pratique par le fait que les agences ayant opté pour une approche BIM produisent des rendus de projet en phase APS et APD plus avancés qu’avec des méthodes traditionnelles. De plus, la visualisation 3D peut mettre en évidence des problématiques potentielles de conception de façon immédiate, voire flagrante dans certains cas, et de ce fait, les opérateurs sont « poussés » à corriger le problème de suite plutôt que de le reporter. Nous vous proposons de découvrir le BIM vu sous quatre angles différents. • La vision du patron d’ESL. Vision du BIM par Yann Tom (suite) Yann Tom est le gérant d’ESL, ingénieur INSA/CHEBA. Quel avis peut-on avoir au sujet de quelque chose que l’on ne connaît pas encore ou que l’on connaît mal ? Ce n’est pas évident, mais à l’instar d’Internet, qui a connu une évolution fulgurante ces 25 dernières années, je suis de ceux qui pensent qu’une nouvelle révolution passionnante dans le monde du bâtiment est juste devant nous.

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Je me souviens de ces années d’un autre siècle à l’INSA de Rennes où l’école nous permettait un accès « free » à Internet en salle informatique et où, à l’époque, le monde se divisait en deux catégories : ceux qui croyaient à Internet (et ils étaient déjà nombreux) et ceux qui n’y croyaient pas. Certains de la deuxième catégorie creusent toujours… Je pense que le parallèle entre ces deux révolutions est judicieux dans la mesure où, comme pour Internet, le BIM va favoriser des notions fondamentales comme l’union, l’instantanéité, le partage et le savoir. L’union au sens de l’équipe où chacun sera moralement « conjoint et solidaire » du travail fourni par les autres dans l’unique but d’obtenir un résultat global satisfaisant. L’instantanéité favorisée par un outil informatique poussé à ses limites afin que chacun puisse se consacrer à son métier. Le partage par définition où chacun contribue à sa manière à la construction de la maquette finale. Enfin, le savoir qui englobe tous les aspects techniques, financiers et relationnels, faute de quoi rien n’est possible, pour le BIM comme pour le reste. Au sein du bureau d’études ESL, nous nous efforçons d’échanger nos fichiers entre le pôle béton et le pôle charpente : un constat, ça marche ! Non seulement le risque d’erreur à la ressaisie est quasi nul, mais le gain de temps réalisé par affaire est important. Le poids de l’investissement financier réalisé pour l’acquisition des différents logiciels et formations ne doit pas être un frein, pour deux raisons. Premièrement, il faut innover pour rester devant et deuxièmement, une fois que les outils sont bien maîtrisés, ils offrent un réel gain de temps garant d’une bonne rentabilité.

• La vision d’un intégrateur des solutions Autodesk (vente et formation). Vision du BIM par Manuel Liedot Manuel Liedot est directeur général délégué de GRAITEC. Le temps où l’on pouvait encore hésiter à mettre en place une stratégie BIM est révolu. Finies les questions, il convient maintenant de trouver des réponses adaptées à la problématique de chacun en sachant que le temps est compté. Aujourd’hui, plusieurs pays majeurs incitent fortement leurs entreprises à travailler en intégrant la logique BIM et y trouvent une source de compétitivité. La France n’est pas en reste, car les grands groupes français du BTP, les grands ingénieristes et de nombreux architectes appliquent déjà largement la stratégie BIM à leurs chantiers, entraînant dans leur sillage de nombreux professionnels de la construction, notamment les bureaux d’études. Preuve supplémentaire que le BIM avec la maquette numérique est en marche : de prestigieux établissements scolaires ont intégré un cursus BIM et proposent un mastère dédié au BIM pour anticiper la transformation des compétences et des modes de coopération dans le BTP. Ces cursus entendent non seulement former à l’utilisation du BIM, mais également à enseigner le travail collaboratif pour répondre à l’ensemble des exigences techniques, réglementaires et environnementales du secteur avec des coûts maîtrisés. Le passage au BIM est une révolution plus importante que le passage, dans les années 1980, de la DAO (de la planche à dessin numérique) à la CAO (conception assistée par ordinateur). À l’époque, les outils avaient changé, mais les process fondamentaux étaient globalement restés les mêmes. Avec le BIM, les process évoluent et permettent, par exemple, d’intégrer, dès la phase de conception, les coûts réels de la construction, de réduire la durée des travaux ou encore d’envisager la maintenance des ouvrages. Une de nos principales leçons est qu’aucune des entreprises passées au BIM ne fait machine arrière. Alors autant aller de l’avant et faire partie des premiers !

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• La vision d’un autre intégrateur des solutions Autodesk (vente et formation). Vision du BIM par Bernard Crosnier

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Bernard Crosnier est le gérant de la société Atlancad située dans la région nantaise. Nous avons connu ces vingt dernières années le modèle de l’entreprise étendue. Des liens de communication ont été tissés par les entreprises entre elles, petit à petit, au fur et à mesure de leur ouverture à leur environnement économique. Ces liens ont progressivement connecté plus ou moins tous les secteurs de l’entreprise ; ils ont pu être issus de l’externalisation d’une partie de cette dernière ou prendre la forme de groupements d’entreprises. Les motivations qui ont amené les décideurs vers ce type d’organisations sont principalement liées à l’économie du savoir, avec comme impératif la demande de mise en commun des connaissances, des compétences et des informations. Aujourd’hui, force est de constater que le concept appliqué au bâtiment n’a pas résolu un certain nombre de problèmes : qualité et traçabilité des échanges, coopération efficace des équipes, réduction des erreurs sur le chantier… Le BIM va changer la donne. L’entreprise étendue va devenir une part d’« entreprises intégrées ». Grâce à l’évolution des systèmes d’information, mais surtout grâce à l’évolution des méthodes, les acteurs de la filière bâtiment, quand ils participeront à un même projet BIM, vont devoir intégrer équipes, méthodes et systèmes d’information pour une parfaite adéquation entre eux. Un vrai travail collaboratif. Quel est le retour sur investissement attendu : • diminution des erreurs ou omissions de conception ; • réduction des litiges ; • diminution des coûts de construction ; • réduction de la durée des projets ; • amélioration de la profitabilité des projets ; • amélioration de la productivité du business usuel ; • capacité à toucher de nouveaux marchés. Le BIM est accessible. Le BIM n’est pas un changement de métier, mais il va permettre l’apparition de nouveaux métiers comme celui de BIM Manager. Le BIM est un changement de méthode, une évolution des façons de faire et des organisations. Comme tout projet de conduite du changement, il sera toujours un peu douloureux, les freins à l’exécution seront nombreux. Il est crucial, pour en assurer la réussite, de s’appuyer d’abord sur une volonté de la direction, affirmée et assumée tout au long du projet. Avec l’aide d’un intégrateur sérieux et d’une équipe pilote motivée, clairement missionnée et reconnue sur ce challenge important, vous réunirez toutes les conditions nécessaires pour obtenir les résultats escomptés. C’est avant tout un projet humain, accessible à ceux qui veulent évoluer.

• Et enfin, la vision d’un BIM Manager. Vision du BIM par Anis Naroura Anis Naroura est architecte BIM manager certifié à Singapour, membre fondateur et vice-président de l’association BIM France.

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1) Qu’est-ce qu’un BIM Manager et quels rôles joue-t-il ?

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Présentation du BIM CHAPITRE 1

À la différence du rôle d’un CAD manager, qui se limite à la charte graphique, au développement de scripts et routines ainsi qu’à l’assistance logicielle aux utilisateurs, celui du BIM Manager va au-delà et implique d’autres dimensions telles que le management et la coordination. L’un des aspects les plus cruciaux dans le BIM est l’information. Elle doit être créée, gérée, maintenue, sécurisée et exploitée. D’ailleurs, si l’on ne devait garder qu’une seule lettre de l’acronyme BIM, ce serait le « I » d’information. Il est difficile d’imaginer que la gestion de cette information et des différents participants impliqués dans sa création peut se faire d’elle-même, sans avoir recours, à l’instar du chef d’orchestre, au BIM Manager. Ce dernier doit allier compétences métier, gestion de l’information et connaissances de la technologie BIM. Une personne avec le profil d’informaticien, aussi compétente quelle puisse être, ne saurait jouer ce rôle car elle ne dispose pas de la connaissance métier. Il en est de même pour quelqu’un du métier qui ne possède pas la connaissance du BIM, de sa technologie et ses potentiels car incapable de l’exploiter. Le BIM Manager peut jouer un rôle à deux niveaux différents. Au niveau de l’agence, il : • participe à la stratégie du développement du BIM ; • met en place et supervise l’implémentation du BIM ; • supervise le plan de formation ; • s’implique dès les phases préliminaires du projet ; • assure la gestion des modèles BIM ; • gère les simulations ; • joue le rôle d’interface, de coordinateur pour les partenaires externes ; • documente les procédures de travail en BIM et méthodologie de modélisation ; • développe une bibliothèque d’objets paramétriques ; • crée les contenus spécifiques complexes ; • programme des routines pour automatiser des tâches afin d’aider la production. À l’échelle du projet, il met en place le plan d’exécution du BIM pour le projet, qui contient : • objectifs et usages du BIM ; • rôle de chaque partie ; • compétence BIM des intervenants des différentes disciplines ; • logiciels mis en œuvre ; • livrables BIM ; • formats d’échange ; • planning de remise des livrables ; • protocole d’échange d’information entre parties prenantes ; • méthodologie de modélisation pour chaque discipline ; • procédures de collaboration multidisciplinaire ; • contrôle qualité ; • interface avec l’équipe projet ; • flux information et qualité ; • gestion de l’archivage, sécurité des données et droits d’accès des utilisateurs ; • convention de structuration de l’information. Toujours à l’échelle du projet, il : • coordonne la diffusion et l’échange des modèles BIM ; • prend les précautions nécessaires afin d’éviter des difficultés liées à l’interopérabilité ; • apporte son aide aux différents intervenants.

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2) Quel profil doit avoir le BIM Manager ?

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Le BIM Manager doit démontrer une maîtrise dans les domaines suivants : • connaissance du monde de la construction et processus d’exécution de projet ; • flux de travail ; • flux, qualité et sécurité des données ; • interopérabilité ; • collaboration en BIM ; • logiciels BIM (potentiels et limitations) ; • formation ; • gestion de l’impact du BIM sur les utilisateurs ; • qualités de rédaction et de communication ; • autonomie dans le travail ; • capacité à travailler en équipe et à fédérer autour du BIM ; • évaluation des compétences BIM ; • veille technologique. 3) Concrètement, que t’a apporté le BIM au niveau de ton activité ? Le BIM nous offre l’opportunité, en tant qu’acteurs, de mieux collaborer autour d’un projet de construction de bâtiment ou d’infrastructure. Notre communication est plus efficace et le travail collaboratif est grandement facilité. Avec le BIM, on est capable de procéder à de multiples simulations (simulation énergétique, analyse de la structure, etc.) et plusieurs itérations permettant ainsi d’optimiser la conception et de trouver le meilleur compromis pour le projet. Les logiciels BIM de modélisation de maquette numérique nous soulagent de toute la partie de coordination et de mise à jour du contenu des vues issues du modèle. On gagne en efficacité et en rapidité dans la production d’une documentation claire, à jour et exempte d’erreurs. Le temps anciennement dédié à cette tâche chronophage, pouvant atteindre les 30 % du temps passé à affiner la conception, peut maintenant être affecté à faire son cœur de métier. Avec le BIM, le partage d’une information fiable entre acteurs du projet est facilité, induisant une meilleure collaboration ainsi qu’une meilleure gestion des risques, et ce dès les premières phases du projet, avant d’arriver sur le chantier où les modifications sont plus onéreuses que celles effectuées par le biais de la souris. 4) Quelles sont les difficultés que tu as rencontrées sur tes premiers projets BIM ? En plus de trouver des partenaires travaillant en BIM, la difficulté est de faire comprendre à ses collègues et ses partenaires la nécessité de réadapter sa manière de travailler. En effet, le BIM ramène l’essentiel de la coordination en amont et oblige ainsi à prendre tôt certaines décisions censées être prises plus tard dans un processus classique. Cela affecte directement le travail d’une équipe et la manière dont elle l’organise. Avec le BIM, il ne s’agit pas uniquement de changer d’outil, mais aussi de méthodologie de travail. 5) De par ton expérience, quels conseils donnerais-tu pour le bon déroulement d’un projet BIM ? En premier lieu, il faut définir clairement les objectifs BIM du projet que l’on souhaite atteindre. Puis désigner un BIM Manager qualifié qui se chargera de mettre en place la méthodologie adéquate pour atteindre ces objectifs et veillera sur le côté BIM du projet. Enfin, accompagner les acteurs qui ne sont pas familiers avec le travail dans un processus BIM peut s’avérer capital.

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6) Le déploiement du BIM a un coût (investissements logiciels, formations, etc.). Pensestu que celui-ci puisse être un frein pour le développement du BIM en France ? De par notre expérience, nous savons que le premier obstacle au développement du BIM est l’état d’esprit de chacun. Si l’on a peu (ou pas) compris ce que c’est que le BIM, ce qu’il peut nous apporter comme avantages et quelles en sont les conséquences sur notre métier, on devient réfractaire à cette méthodologie et on ne voit en ces coûts (logiciels, formations, etc.) qu’une lourde dépense. En revanche, lorsque notre vision du BIM est claire, lorsque l’on a compris son potentiel et ses implications, on y va plus naturellement et d’une manière volontaire et motivée. De plus, l’expérience nous a démontré qu’avec les logiciels BIM pour ne citer que le côté technologique, on produit des dossiers de meilleure qualité en moins de temps et avec moins de ressources. Ces coûts d’investissement sont vite rentabilisés.

Nous remercions chaleureusement ces quatre personnes d’avoir répondu favorablement à notre demande.

Conclusion Le BIM est un sujet passionnant qui justifie à lui seul la rédaction d’un ouvrage qui lui serait complètement dédié. Ce n’est pas l’objet de ce livre. Ce chapitre place le décor, décrit l’environnement dans lequel Revit se situe et évolue. Si vous souhaitez approfondir le sujet, nous vous invitons à consulter les éditeurs spécialisés, ainsi que les ressources mises à disposition sur Internet.

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2 Présentation de Revit Tout au long de la lecture de ce livre, vous réaliserez à quel point Revit et le BIM sont liés. Le rayon d’action du logiciel est très large ; c’est pourquoi cet ouvrage sera axé autour de la partie « structure » de Revit. Dans ce chapitre, vous allez vous familiariser avec les concepts du logiciel et son interface.

Les concepts fondamentaux Un logiciel paramétrique Lorsque vous modélisez votre projet, vous créez des relations entre les différents éléments. Revit vérifie, gère et coordonne l’ensemble de ces relations : ce sont des paramètres (de dimensions, de contraintes, de matériaux, etc.). Chaque élément possède des propriétés qui, à nouveau, sont gérées par des paramètres. L’assimilation de l’aspect paramétrique de Revit est primordiale : c’est de cette notion que découlera toute votre productivité. Imaginons par exemple que vous deviez dessiner un mur dans la hauteur du RDC. Une réservation doit être impérativement placée dans ce mur avec une cote à l’axe de 20 cm par rapport à un mur de refend et une arase inférieure à 50 cm sous le niveau du R+1. Les consignes concernant la réservation sont très claires et on devine l’importance du bon placement de celle-ci. C’est typiquement un cas où vous pouvez utiliser des paramètres. Après avoir placé la réservation, vous cotez son axe par rapport au mur de refend, puis vous verrouillez la cote en cliquant sur le cadenas (figure 2-1). Vous venez de créer un paramètre

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de contrainte entre votre réservation et le mur de refend. De même, lorsque vous calez l’altimétrie de la réservation par rapport au niveau R+1 (figure 2-2), vous en définissez un autre. un

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Figure 2–1 et 2–2 Exemples de paramètres

Ensuite, vous rehaussez le niveau R+1 de 25 cm et vous décalez le mur de refend d’un mètre. Après ces modifications, la réservation sera toujours à 20 cm du mur de refend et son arase inférieure à 50 cm du niveau R+1. L’ensemble des vues sur lesquelles cette réservation apparaît, ses cotations, ses étiquettes, les nomenclatures où elle figure, tout ce qui la concerne est mis à jour instantanément. Tous les éléments dans Revit sont paramétriques, ce qui facilite la modélisation et le traitement des évolutions du projet. Avec ce bref exemple, vous comprenez maintenant la puissance de cette facette du logiciel. Pour en profiter, vous devez juste être rigoureux dans la modélisation et essayer d’anticiper les modifications « probables » ou courantes.

La classification des éléments Toujours dans un souci d’efficacité, chaque composant de votre modèle est classé selon trois niveaux d’information : • sa catégorie ; • sa famille ; • son type. Dans Revit, un élément est aussi appelé une occurrence. Précision sur les termes employés par Revit Objet, élément, composant, occurrence, entité sont des termes qui reviennent fréquemment dans le logiciel et peuvent finir par vous embrouiller. Pour simplifier, dites-vous que ces termes représentent la même chose ; ils sont synonymes. On peut se demander si l’équipe chargée de la traduction de Revit a voulu profiter de la richesse de la langue française ou n’a tout simplement pas croisé les données…

Cette occurrence a un type qui appartient à une famille qui, elle-même, fait partie d’une catégorie. Le schéma de la figure 2-3 illustre cette logique.

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Figure 2–3 Hiérarchisation dans la description des éléments

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La catégorie est donc le groupe généraliste auquel appartient l’élément (autres exemples : poutres, murs). Les familles seront développées dans le chapitre 6. C’est une notion d’autant plus importante que l’ensemble de votre modèle n’est constitué que de familles. Le type, quant à lui, apporte les dimensions, un style ou différentes options, qui seront gérés avec des paramètres de type, mais aussi avec des paramètres d’occurrence. Un poteau 40 × 40 aura par exemple un paramètre de type appelé « Côté » dont la valeur sera 40, mais sa hauteur sera fonction d’un paramètre d’occurrence. Dans le cas contraire, il faudrait créer un type différent pour chaque hauteur ! Paramètres de type vs paramètres d’occurrence La modification d’un paramètre d’occurrence n’a d’incidence que sur l’élément ou les éléments sélectionné(s). À l’inverse, si vous modifiez un paramètre de type, tous les éléments qui partagent ce type seront affectés. Supposons que votre projet, un R+3, comporte des réservations pour des menuiseries de dimensions 90 × 90 h (ces dimensions étant des paramètres de type). Certaines d’entre elles doivent être remplacées par des 90 × 100 h. Si vous modifiez le paramètre Hauteur de ce type à 100, toutes les réservations seront mises à jour. Il faut donc créer un autre type (90 x 100 h) et l’affecter aux éléments concernés. À vos débuts sur Revit, posez-vous systématiquement la question suivante : sur quoi ce paramètre a-t-il une influence ?

Tout comme le côté paramétrique de Revit, la compréhension de ces termes est capitale. Les outils de modification, de sélection et de filtrage agissent sur le modèle avec différents degrés de précision : vous allez traiter les éléments du modèle indépendamment les uns des autres ou par lots.

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Pour finir, vous pouvez accéder à ces informations simplement en survolant un élément avec la souris. La bulle d’aide et la barre d’état les affichent sous la forme : Catégorie : Famille : Type. un

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Figure 2–4 Affichage des paramètres d’un élément

Différences avec AutoCAD La plupart d’entre vous étant des utilisateurs d’AutoCAD, voici une liste non exhaustive des principales différences : • 2D/3D : dans Revit, vous ne dessinez plus des lignes ou des volumes, mais des éléments paramétriques ayant un rôle précis (murs, poutres, etc.). • Calques : aucune gestion des calques, le classement des éléments est géré automatiquement par le logiciel. • Épaisseur des lignes : étant donné que les calques sont absents, vous aurez la possibilité d’attribuer, à la représentation graphique de chaque élément, une épaisseur qui s’adaptera selon l’échelle de votre vue. • Blocs : cette notion n’existe pas. Tout s’articule autour des familles. • Références externes (ou XRef) : nous retrouvons exactement le même concept dans Revit. Seul le nom change : nous parlons de liaison CAO. • Espaces objet et présentation : là encore, vous ne retrouverez pas ces appellations. Ce que vous voyez à l’écran est ce que vous aurez à l’impression. Vous travaillerez sur des vues et pour la mise en page, vous utiliserez des feuilles.

L’environnement de travail Extensions des fichiers Revit est installé avec un grand nombre de fichiers. Leur extension aide à les reconnaître et à comprendre leur rôle : • rvt : extension du fichier du projet. Les fichiers de sauvegarde automatique sont nommés par exemple nom_du_projet.0002.rvt.

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revit template ou fichier de gabarit. Un gabarit contient l’ensemble de vos réglages (options, familles, etc.). Lors de la création d’un projet, le nouveau fichier (qui aura l’extension rvt) sera une copie du gabarit. Avoir un bon gabarit vous fera gagner énormément de temps lors de la modélisation. Le chapitre 3 est consacré à cette notion. • rfa : revit family ou fichier de famille. Les familles fournies avec Revit sont installées par défaut dans le dossier C:\ProgramData\Autodesk\RVT 2019\Libraries\France. N’hésitez pas à les ouvrir et à les étudier ; cela vous permettra de comprendre leur fonctionnement. • rft : revit family template ou fichier de gabarit de famille. Les fichiers fournis par Revit se trouvent dans C:\ProgramData\Autodesk\RVT 2019\Family Templates\French. Cette extension est méconnue des utilisateurs car elle n’est pas proposée lors de l’enregistrement d’une famille. Si vous devez créer plusieurs familles relativement similaires, réglez d’abord la partie commune, enregistrez le fichier (gabarit_famille.rfa par exemple), puis renommez l’extension rfa en rft. Vous pourrez ensuite travailler sur chacune de vos familles sans avoir à refaire le tronc commun. • adsklib : Autodesk libraries ou fichiers de bibliothèques. Ces fichiers contiennent des ressources (matériaux, apparences) prêtes à l’emploi et mises à disposition par Autodesk. Ils sont communs avec d’autres logiciels tels qu’Inventor, AutoCAD ou encore 3ds Max. Vous pouvez aussi créer vos propres bibliothèques. un

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Ouverture du logiciel La fenêtre de démarrage est modifiée sur cette nouvelle version, sous réserve d’avoir installé la version 2019.1. La fenêtre de démarrage historique laisse donc place à une nouvelle boîte de dialogue revue particulièrement pour faciliter l’accès aux projets Revit stockés dans le cloud, sur la plate-forme BIM 360. Revit s’ouvre par défaut sur la fenêtre Fichiers récents. Trois zones ont été repérées sur la figure suivante. Figure 2–5 Fenêtre Fichiers récents

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La première zone, centrale (encadrée en bleue), regroupe les captures des derniers fichiers ouverts. En toute logique, vous remarquerez que les projets et les familles sont traités distinctement. un

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Dans la seconde zone, à gauche (encadrée en rouge), vous pourrez ouvrir ou créer vos fichiers. Contrairement aux versions antérieures, il n’existe plus de raccourcis directs vers différents gabarits pour les nouveaux projets. Vous découvrirez toutefois comment les personnaliser dans le menu contextuel de démarrage à la section suivante de ce chapitre. Figure 2–6 Raccourcis vers différents gabarits

Un des aspects techniques sur lequel il faut être particulièrement vigilant dans Revit est la version employée pour réaliser un projet. En effet, Revit ne permet pas d’enregistrer un fichier dans une version antérieure (un utilisateur de la version Revit 2019 peut par exemple ouvrir des fichiers Revit en format 2018 mais ne peut pas enregistrer dans une version 2018). Cette contrainte est particulièrement importante lorsqu’un projet est mené par différentes entreprises utilisant Revit et devant s’échanger régulièrement des fichiers. Il est primordial de définir la version de Revit lors du démarrage d’un projet et d’harmoniser le moment de changement de version lorsqu’un projet se fait sur plusieurs mois et qu’une nouvelle version de Revit est alors disponible. Le choix de la version Revit à employer durant un projet est souvent cité dans les documents de mise en place de la démarche BIM (convention BIM, charte BIM …). Lorsqu’on vous communique un fichier Revit, il est possible de connaître la version de ce fichier lorsqu’on ouvre ce fichier par le menu Revit. De manière générale, il est préférable d’éviter, même si la tentation est grande, de double-cliquer sur un fichier Revit pour l’ouvrir, contrairement à la plupart des logiciels Windows. Cela est d’autant plus vrai dans le cas des fichiers Revit en mode collaboratif décrits au chapitre 19. Figure 2–7 Indication de la version de réalisation d’un fichier Revit

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La dernière zone, encadrée en vert, vous propose différents liens : accès à l’aide, à des vidéos de présentation et au site Exchange Apps. Autodesk Exchange Apps Ce site est le marché d’applications d’Autodesk (comme la plate-forme iTunes d’Apple ou le Chrome Web Store de Google). Vous y trouverez des extensions pour tous les logiciels de l’éditeur. Au moment où nous écrivons ces lignes, la rubrique dédiée à Revit regroupe plus de 880 applications (dont pas moins de 250 sont gratuites ou en version d’essai). Nous vous recommandons donc de garder un œil sur cette boutique en ligne.

Le menu principal et les options Le menu principal Autodesk a commencé, depuis quelques années déjà, un long processus d’uniformisation de l’interface de ses logiciels. Le menu de Revit n’échappe donc pas à la règle. Figure 2–8 Comparaison des menus de Revit et d’AutoCAD

Vous retrouvez le menu en lui-même sur la gauche et, à droite, un volet affichant au choix les fichiers récemment ouverts ou les documents en cours.

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Les fonctions sont pour la plupart classiques et ne nécessitent pas d’explication particulière à ce stade de la lecture. Elles seront approfondies dans les chapitres concernés. un

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Apportons tout de même une précision sur le menu Nouveau. Il vous propose, évidemment, de créer un projet ou une famille. Cependant, vous remarquerez que les familles ont été séparées en quatre groupes. Pourtant un volume conceptuel, tout comme un cartouche ou un symbole d’annotation, est une famille. Le principal intérêt est de vous orienter dans le choix de la famille que vous voulez créer, pour ouvrir directement le dossier contenant les gabarits de famille appropriés. Figure 2–9 Menu Nouveau

Les options Propriétés générales Les options à régler sont la fréquence des rappels de sauvegarde et la discipline Structure. Vous pouvez désactiver les rappels en sélectionnant Aucun rappel dans la liste déroulante et laisser les autres options avec leurs réglages par défaut. Il est également possible de se connecter à Autodesk 360 pour bénéficier des avantages du cloud proposés par l’éditeur.

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Figure 2–10 Options – Propriétés générales

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Interface utilisateur Vous avez la possibilité de masquer les onglets qui ne vous servent pas, par exemple l’onglet Systèmes qui représente la partie fluide (chauffage, plomberie, ventilation et électricité). Les autres options dépendent complètement des habitudes de travail de chacun. Il est intéressant d’adapter l’action du double-clic : pour une famille, vous pourrez modifier son type ou ouvrir l’éditeur de famille. Si vous êtes plus adepte du clavier que de la souris, pensez à personnaliser les raccourcis clavier. Concernant le comportement des onglets, nous vous conseillons d’essayer les deux choix proposés pour garder la méthode qui vous convient le mieux.

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Figure 2–11 Options – Interface utilisateur

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Graphique Cette partie vous donne quelques options pour optimiser la carte graphique de votre ordinateur et l’affichage. Si vous voulez trouver le matériel recommandé par Autodesk, rendez-vous sur ce site : https://knowledge.autodesk.com/fr/support/revit-products/learn-explore/caas/sfdcarticles/sfdcarticles/FRA/ System-requirements-for-Autodesk-Revit-2019-products.html?st=configuration%20Revit%202019.

La personnalisation des couleurs vous apportera un confort d’utilisation lors de la modélisation. En revanche, nous vous déconseillons d’utiliser un fond d’écran noir. Si le travail sur fond noir est appréciable dans AutoCAD, il est perturbant et désagréable dans Revit. À nouveau, testez cette possibilité et établissez votre propre opinion. Revit met à votre disposition des outils d’aide au dessin (ils seront exposés juste après, dans la rubrique Fonctionnalités d’aide à la saisie. Les cotes temporaires en font partie. Une taille de 10 avec un arrière-plan opaque est un réglage cohérent.

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Figure 2–12 Options – Graphique

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Emplacement fichiers tC

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La gestion des chemins vers les gabarits ou les bibliothèques s’effectue ici.

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Vous ajoutez vos gabarits en cliquant sur . Placez le gabarit le plus utilisé en tête de la liste ; l’ordre des gabarits est répercuté dans la fenêtre Fichiers récents et dans la boîte de dialogue Nouveau fichier.

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Vous retrouvez des chemins vers différents dossiers, notamment vers celui contenant les gabarits de famille fournis par Autodesk. Certaines extensions pourraient éventuellement pointer vers ces dossiers ; c’est pourquoi nous vous conseillons de ne pas les modifier.

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Pour accéder au chemin des dossiers contenant les familles, vous devez cliquer sur Emplacements. Les deux bibliothèques d’Autodesk figurent donc dans cette boîte de dialogue. Vous pouvez constater que les familles ont été séparées en deux catégories : les familles « 3D » (Metric Library) et les familles « 2D » (Metric Detail Library).

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Pour ajouter vos dossiers, procédez de la même manière que pour vos gabarits.

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Figure 2–13 Options – Emplacement fichiers

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Rendu

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Cette partie est plus du domaine de l’infographie ou de l’architecture. Les options de rendu par défaut suffisent pour la structure. ts e

Vérifier l’orthographe sP

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Il s’agit d’une de ces options qui sont communes à beaucoup de logiciels. ale

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SteeringWheels ou disque de navigation

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Le disque de navigation est identique à celui d’AutoCAD. Si vous êtes adepte de son utilisation, vous trouverez les options pour le paramétrer selon vos besoins.

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Figure 2–14 SteeringWheels

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Personnellement, ma préférence va au cube de navigation.

ViewCube ou cube de navigation Figure 2–15 ViewCube

La navigation est beaucoup plus intuitive qu’avec le disque. Vous cliquez sur un angle, une arête, une face ou sur la boussole et le modèle se repositionne en fonction de votre choix. Il n’est disponible que dans les vues 3D, mais la molette de la souris suffit amplement pour la navigation 2D. En tournant la molette, vous effectuez un zoom avant ou arrière. Un clic maintenu sur celle-ci active le zoom panoramique et un double-clic le zoom étendu (comme dans AutoCAD). Là encore, vos habitudes de travail vous feront choisir le disque ou le cube de navigation, voire les deux.

Macros Revit, à l’instar de bon nombre d’applications, donne la possibilité d’utiliser des macros. Ces dernières sont généralement des programmes améliorant la productivité. Vous pouvez les développer ou faire appel à des entreprises qui répondront à vos besoins.

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Les options proposées sont relatives à la sécurité des macros. Si vous disposez d’un responsable informatique au sein de votre entreprise, discutez-en avec lui. Sinon, désactivez les macros d’application et sélectionnez Demander avant d’activer les macros de documents. Vous pourrez toujours revenir modifier ces choix au besoin.

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Fonctionnalités d’aide à la saisie

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Une attention particulière a été apportée au logiciel dans son ergonomie pour vous faciliter le travail. Ces petits plus apparaissent en bleu (par exemple, dès qu’un texte est écrit en bleu, vous pouvez cliquer dessus pour le modifier). Soyez attentif et apprenez à en tirer profit. Na t

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Les cotes temporaires

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À première vue, ces cotes peuvent paraître gênantes, voire futiles. Bien au contraire, elles se révèlent très utiles pour deux raisons : renseignement et modification.

Revit et le BIM PARTIE 1 Figure 2–16 Exemple de cote temporaire

Lorsque vous sélectionnez un élément, les cotes temporaires apparaissent pour vous donner sa position par rapport à d’autres éléments (1). Un clic sur le texte de la cote vous permet de déplacer l’élément sélectionné en saisissant une valeur (2). Vous pouvez faire glisser la ligne d’attache de la cote à l’aide des poignées d’accrochage pour vérifier la distance par rapport à un autre endroit (3). Les cotes temporaires apparaissent également lors du dessin (angle et longueur). La précision de la valeur de la cote varie en fonction du niveau de zoom. Pour un zoom large, la valeur peut varier par palier d’un mètre ; pour un zoom fin, ce palier peut être de cinq millimètres. Le plus simple reste de saisir la distance souhaitée à l’aide du clavier, puis de valider pour dessiner l’élément.

Le solveur mathématique et l’interprétation des unités Cette fonctionnalité est tout simplement géniale. Partout où vous pouvez saisir une valeur numérique, vous pouvez taper une formule mathématique (comme dans Excel). Il suffit de commencer la saisie avec =.

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Figure 2–17 Exemple pour le paramètre Décalage supérieur

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L’accrochage aux objets

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Pendant le dessin, les diverses possibilités d’accrochage vous seront proposées automatiquement. Vous les gérez dans l’onglet Gérer\Paramètres\Accrochages.

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Pour forcer un accrochage, vous devrez utiliser un raccourci clavier. Ils sont composés de deux lettres, la première étant invariablement s (sauf pour les nuages de points), et faciles à mémoriser. Pour un accrochage à une extrémité, le raccourci est se, pour un milieu sm, un quadrant sq, etc.

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Le solveur sait aussi convertir les unités. Vous pouvez taper 0.005 (pour un projet en mètre), tout aussi bien que 5 mm, ou encore =1.39+17 cm+5 mm. Cette dernière formule sera interprétée =1.39 m+0.17 m+0.005 m.

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Vous devez juste être cohérent avec les unités. Si l’unité de longueur du projet est définie comme le mètre, alors, lorsque vous saisissez 0.59, Revit sous-entend 0.59 m. La formule =1.5^2+1.22 provoquera une erreur si elle est saisie dans un champ requérant une longueur. Elle sera interprétée de la façon suivante : =1.5 m^2+1.22 m, soit une surface plus une longueur.

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Figure 2–18 Fenêtre Accrochages

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, qui sert à rendre la cote permanente. ale

Sous les cotes temporaires, vous trouvez le symbole

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La sélection de certains éléments active aussi des contrôles temporaires. Souvent, ces contrôles vous permettent d’effectuer une modification instantanément, ce qui vous évite de passer par le ruban.

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Contrairement à AutoCAD, Revit ne propose pas de mode ortho ou polaire ; des infobulles et des lignes d’aide (tirets bleus) apparaissent lors du dessin.

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Les contrôles graphiques

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Les lignes de cotes, non temporaires, possèdent un contrôle d’égalité . Si vous devez répartir, de manière équidistante, des éléments entre deux points, vous n’avez plus à faire le calcul. Placez les éléments au jugé, cotez-les et cliquez sur ce contrôle. Vous pouvez ensuite choisir l’affichage du texte de la cote dans la fenêtre des propriétés, via le paramètre Affichage égalisé. Le cadenas impose un paramètre de contrainte (cote bloquée).

Revit et le BIM PARTIE 1 Figure 2–19 Contrôle d’égalité

Il est possible de verrouiller les éléments dessinés à l’aide de la commande du même nom dans l’onglet Modifier. L’icône (représentant une punaise) est bien choisie ; le verrouillage me fait penser au plan architecte scotché, sous le calque, sur la table à dessin. Lors de la sélection d’un élément verrouillé, le contrôle apparaît. En cliquant dessus, vous déverrouillez l’élément et le symbole devient . , les incliner

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Les textes disposent de plusieurs contrôles. Vous pouvez les déplacer redimensionner via les poignées d’accrochage.

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Figure 2–20 Les différents contrôles d’un texte (la flèche est optionnelle)

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D’autres contrôles accompagnent les niveaux et les quadrillages.

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Figure 2–21 Niveaux et quadrillages

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Le cadenas signifie que si vous faites glisser l’élément, les autres niveaux (ou quadrillages) qui sont le long de la ligne de tirets suivront. Vous pouvez cliquer dessus pour ne modifier que l’élément sélectionné. Quand 3D est indiqué, la modification s’effectue dans toutes les vues. Pour n’intervenir que sur une vue, cliquez sur le contrôle 3D ; il affiche alors 2D et vous pouvez faire vos modifications. un iv

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Présentation de Revit CHAPITRE 2

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La case à cocher sert à masquer ou afficher le repère de niveaux (ou de quadrillages) et l’éclair vous apporte des possibilités graphiques supplémentaires. Le contrôle d’inversion est présent avec de nombreux éléments (murs, coupes, portes, profils, etc.). Comme son nom l’indique, il inverse le sens d’un élément. Si vous faites une coupe et que finalement vous voulez changer son orientation, ne l’effacez pas pour en créer une autre, utilisez ce contrôle.

L’interface Comme avec beaucoup de logiciels (Word, Excel, AutoCAD, etc.), les fichiers s’ouvrent dans une interface de type Ruban. Au-delà de son esthétique moderne, ce type d’interface a l’avantage de regrouper les différentes commandes par action puis par fonction. Par exemple, si vous voulez coter un élément, vous sélectionnerez l’onglet Annoter (action) et, dans le groupe de commande Cote (fonction), vous choisirez la commande appropriée (cote alignée, linéaire, angulaire…).

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Sur la figure 2-22, il est mis en évidence, autour de la zone de dessin, quatre éléments de l’interface qui méritent d’être approfondis.

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Figure 2–22 Repérage de différentes zones de l’interface

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Le ruban

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Le ruban met donc à votre disposition toutes les commandes de modélisation, de façon ordonnée, par des onglets et des groupes. Les commandes de gestion des fichiers (ouverture, enregistrement, export, impression) sont placées dans le menu de l’application, représenté par l’icône de Revit dans l’angle supérieur droit.

Revit et le BIM PARTIE 1

Le ruban a un comportement dynamique, c’est-à-dire qu’il va évoluer et vous proposer des commandes ou des options supplémentaires en fonction de la commande initialement lancée ou de l’élément sélectionné. Ce procédé se concrétise par l’apparition d’un onglet contextuel et, dans certains cas, d’une barre d’options sous le ruban.

Figure 2–23 Illustration du comportement dynamique du ruban

En regard du nom de certains groupes de commandes, vous trouverez un symbole de flèche, vers le bas ou oblique. Dans les deux cas, le but est de vous donner un accès rapide aux réglages des paramètres associés. La flèche vers le bas indique que le groupe de commandes peut être développé pour proposer différents raccourcis, alors que la flèche oblique ouvre directement la boîte de dialogue concernée.

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Figure 2–24 Groupe de commandes avec flèche oblique

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Figure 2–25 Groupe de commandes avec flèche vers le bas

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Vous personnaliserez l’apparence du ruban de différentes manières. • Pour déplacer un groupe de commandes, cliquez sur son nom, puis faites-le glisser jusqu’à l’endroit souhaité tout en gardant le bouton gauche de la souris enfoncé. • Pour un onglet, c’est le même principe mais en maintenant la touche Ctrl enfoncée. Vous basculez d’un affichage complet à un affichage plus ou moins minimaliste grâce au bouton situé juste après le dernier onglet. Les clics successifs réduiront le ruban pour n’afficher que les onglets ou les noms des groupes de commandes ou encore des boutons représentant ces groupes. x.c

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Ces réglages sont sauvegardés dans le fichier UIState.dat, situé par défaut dans le dossier :

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Pour restaurer les paramètres par défaut du ruban, il suffit de supprimer ce fichier. Gardez juste à l’esprit que la suppression de ce fichier réinitialisera également la barre d’accès rapide (voir Autres barres d’outils).

La fenêtre des propriétés Comme son nom l’indique, cette fenêtre affiche les propriétés des éléments et vous donne donc accès à leurs paramètres. Étant donné que vous utiliserez sans cesse cette fenêtre, que ce soit pour contrôler ou modifier des paramètres, il est préférable de toujours la laisser affichée à l’écran. Comment rouvrir la fenêtre des propriétés ? Le plus simple est de cliquer droit dans la zone de dessin et de choisir Propriétés dans le menu contextuel ou d’utiliser le raccourci clavier pp. Vous pouvez aussi aller dans l’onglet Modifier, groupe de commandes Propriétés, Propriétés ou dans l’onglet Vue, groupe de commandes Fenêtre, Interface utilisateur.

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Figure 2–26 Fenêtre des propriétés

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Elle vous propose différents outils, aussi bien pendant la modélisation que lors des modifications. Pour bien comprendre ce qui va suivre, il faut vous remémorer la figure 2-3 qui schématise la classification des éléments à savoir : Catégorie – Famille – Type. Lorsque vous lancez une commande, Revit récupère l’information concernant la catégorie de l’élément qui va être dessiné. Dans notre cas (figure 2-27), une poutre appartient à la catégorie Ossature. Toutes les familles de cette catégorie, qui ont déjà été chargées dans le projet, sont affichées dans le sélecteur et vous pouvez donc choisir son type. Si la famille souhaitée n’apparaît pas, ajoutez-la : onglet contextuel Modifier/Placer Poutre/Mode/Charger la famille. Pour modifier un élément du modèle, sélectionnez-le puis changez son type (et éventuellement sa famille) via le sélecteur. Si la famille voulue n’est pas proposée, vous devrez passer par l’onglet Insérer/Charger depuis la bibliothèque/Charger la famille. L’onglet contextuel n’est plus Modifier/Placer Poutre (phase de dessin), mais Modifier/Ossature (phase de modification) et, dans cet onglet contextuel, la commande Charger la famille a été remplacée par Modifier la famille (qui ouvre l’éditeur de famille). Poutre ou ossature ? De version en version, le terme ossature a tendance à être remplacé par le terme poutre, mais il reste employé dans le logiciel. Retenez qu’une ossature est une poutre et inversement.

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Figure 2–27 Sélecteur de type

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Pour revenir à notre exemple (figure 2-27), un autre cas peut se présenter : la famille est chargée mais le type 20 × 80 n’existe pas. Sélectionnez n’importe quel type de la famille, puis cliquez sur Modifier le type (figure 2-26). Vous accéderez alors aux propriétés et aux para-

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mètres de type de cette famille et vous pourrez le créer (la création de nouveau type sera expliquée pour chaque élément dans le chapitre approprié). Pour finir avec la fenêtre des propriétés, un filtre vous permet, notamment en cas de sélection multiple, de n’afficher que les paramètres d’occurrence des éléments qui vous intéressent. Figure 2–28 Filtre d’une sélection multiple

L’arborescence du projet Parallèlement à la présentation de l’arborescence du projet, nous allons également vous expliquer la gestion des fenêtres. Ces deux notions sont étroitement liées. Tout comme la fenêtre des propriétés, l’arborescence du projet doit rester affichée à l’écran. Ces deux fenêtres peuvent être placées à votre convenance dans l’espace de travail. Déplacezles avec un clic gauche maintenu sur la barre de titre, les possibilités d’ancrage s’afficheront. L’arborescence recense et ordonne tous les éléments de votre projet. En double-cliquant sur le nom d’une vue, vous l’affichez à l’écran.

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Figure 2–29 Fenêtre Arborescence du projet

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Dans Revit, chaque vue a sa propre fenêtre. Il est important de le savoir car vous pourriez avoir ouvert un grand nombre de fenêtres, avec les conséquences que vous imaginez sur les perfor-

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mances de votre ordinateur. Revit permet depuis la version 2019 de mieux gérer l’affichage sur plusieurs écrans. Il est en effet possible de sortir aisément des fenêtres de travail de l’application afin par exemple de placer une fenêtre 3D en plein écran sur un deuxième moniteur.

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Différentes commandes existent pour les gérer dans l’onglet Vue/Fenêtres. • Basculer entre les fenêtres : son nom est suffisamment explicite. Vous admettrez cependant que vous basculerez plus facilement entre les différentes vues de votre projet avec l’arborescence. En revanche, cette commande vous sera utile pour passer d’un projet à un autre. • Fermer inactif : cette commande ferme, d’un seul coup, toutes les fenêtres qui ne sont pas visibles à l’écran. Vous vous en servirez beaucoup pour purger la liste des fenêtres ouvertes et améliorer la réactivité de votre ordinateur. • Vue en Onglets : cet outil va regrouper toutes les vues ouvertes sous la forme d’onglet dans la partie supérieure de la zone de dessin et dans une seule et même fenêtre. Cette fonction n’a pas d’incidence sur les fenêtres placées en dehors de l’application comme sur un deuxième écran par exemple. • Vues en mosaïque est une commande bien connue qui réorganise l’affichage. Elle est très fréquente à tel point que l’emploi de son raccourci clavier WT est devenu une habitude courante chez les utilisateurs de Revit. • Interface utilisateur : cette commande a déjà été évoquée comme étant une des possibilités pour afficher la fenêtre des propriétés. Elle vous permet, de la même façon, d’agir sur d’autres éléments de l’interface, de personnaliser les raccourcis clavier et l’organisation de l’arborescence. Le navigateur du système est une fenêtre dédiée aux bureaux d’études fluides.

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Figure 2–30 Outils de gestion des fenêtres

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L’arborescence se remplit très vite et sa lisibilité peut en souffrir. Pour retrouver un élément, cliquez droit sur Vues et choisissez Rechercher dans le menu contextuel.

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Figure 2–31 Choix proposés par la commande Interface utilisateur

Vous pouvez aussi l’adapter à vos besoins via la commande Organisation de l’arborescence du projet. Vous avez ainsi la possibilité de filtrer, regrouper, trier les vues et les feuilles selon différents paramètres et options. Revit vous propose plusieurs choix par défaut (figure 2-32), mais vous pouvez aussi créer votre propre organisation (figure 2-33).

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Figure 2–32 Options d’organisation disponibles

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Vous trouverez en ligne des exemples plus poussés d’organisation de l’arborescence avec des paramètres d’occurrences personnalisés. NP C

La barre d’état

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Elle est située en bas de l’application et elle est constituée de quatre zones. À gauche, c’est une zone d’information. Elle peut afficher la nature des éléments ou une aide vous détaillant les étapes pour appliquer une commande.

Revit et le BIM PARTIE 1 Figure 2–33 Exemple d’organisation personnalisée

Figure 2–34 1 – Zone d’information

Juste après, vous trouvez un contrôle de sélection des sous-projets. 45

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Figure 2–35 2 – Sélection des sous-projets actifs

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Revit permet à plusieurs utilisateurs de travailler simultanément sur un même projet. Ce travail en équipe impose de disposer d’un réseau afin d’y enregistrer le fichier central. Les sousprojets sont créés dans ce fichier et chaque collaborateur travaille ensuite, en local, sur le sousprojet qui lui a été attribué. L’utilisation de Revit Server est recommandée pour faciliter l’échange et la synchronisation des données.

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Vous accédez à la gestion et à la création des sous-projets dans l’onglet Collaborer.

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Cette fonctionnalité est très utilisée par les architectes qui se répartissent ainsi la modélisation de l’enveloppe, l’aménagement des pièces, la création des détails, la partie infographie, etc.

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En structure, un projet est plus facilement découpé par bâtiment ou avec les joints de dilatation. Il est donc plus simple de créer un fichier (nommé par exemple projet X – ensemble) dans lequel sont liés les fichiers de chaque projeteur ou dessinateur. Ce fichier vous servira alors pour avoir une vision globale du projet.

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Cet outil est plus du domaine de l’architecture, tout comme la troisième partie de la barre d’état, qui sert à gérer les variantes d’un projet.

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Figure 2–36 3 – Gestion des variantes

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La dernière zone de la barre d’état est très pratique. Elle active, ou non (croix rouge), la possibilité ou la manière de sélectionner certains éléments. C’est d’autant plus utile que Revit met en surbrillance les éléments sélectionnables, lorsqu’ils sont survolés par le pointeur de la souris. Figure 2–37 4 – Filtres de sélection



Sélectionner des liens : cette option sert à sélectionner un fichier lié à votre projet. Vous pouvez aussi sélectionner un élément précis de ce fichier en vous plaçant sur l’élément et en appuyant ensuite sur la touche tabulation. • Sélectionner des éléments de niveau en fond de plan : Revit vous donne la possibilité de placer un niveau en fond de plan sur un autre niveau. Activez cette option si vous souhaitez recaler le niveau en fond de plan par rapport au niveau actif et, au contraire, désactivez-la si vous voulez juste voir l’impact d’un niveau sur le niveau actif, pour dessiner les poutres par exemple. • Sélectionner des éléments verrouillés : un élément verrouillé est censé être figé. C’est à vous de voir, grâce à cette option, si vous souhaitez pouvoir le sélectionner. • Sélectionner les éléments par face : si cette option est activée, vous pourrez sélectionner un élément en cliquant n’importe où sur une de ces faces. Dans le cas contraire, vous devrez cliquer sur un des bords de l’élément.

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Faire glisser les éléments dans la sélection : vous déplacez un ou plusieurs éléments sans les avoir sélectionnés, c’est-à-dire uniquement en les présélectionnant (survolant). Nous vous conseillons de désactiver cette option, pour deux raisons. D’une part, le déplacement est visuel, donc imprécis, et d’autre part, vous éviterez des déplacements accidentels. La commande Déplacer dans l’onglet Modifier assure efficacement cette fonction.

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Figure 2–38 Fenêtre Filtre

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Filtrage des éléments sélectionnés : en cas de sélection multiple, vous pouvez l’affiner par catégorie. Notez que ce filtre indique aussi le nombre des différents éléments en un clic. C’est une méthode rapide pour vérifier, par exemple, que vous n’avez pas oublié d’armer un élément.

Les autres barres d’outils La barre d’outils d’accès rapide Située en haut à gauche, cette barre fait partie d’une interface de type Ruban, vous la retrouverez dans Word, Excel, AutoCAD et bien d’autres. Figure 2–39 Barre d’outils d’accès rapide

Elle regroupe les commandes les plus utilisées. Le menu, avec une flèche vers le bas à droite de la barre, vous propose différentes options. D’un clic droit sur une commande de votre choix, vous l’ajoutez à la barre d’outils.

La barre InfoCenter Cette barre est bien connue des utilisateurs des produits Autodesk. Son fonctionnement est en tout point identique dans chacune des applications. Figure 2–40 Barre InfoCenter

Notez la présence du raccourci vers le site Autodesk Exchange Apps. 7

La barre de contrôle de vue

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Cette barre est intégrée à la zone de dessin. Les options proposées varient selon le type de la vue affichée. ha

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Figure 2–41 Barre de contrôle de vue

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Choix de l’échelle : Revit adapte toutes les annotations (textes, cotes, etc.). Niveau de détail : lors de la création des familles, vous pouvez attribuer aux éléments qui la constituent une représentation graphique différente selon le niveau de détail choisi. Par exemple, vous pouvez décider que les hachures de votre poteau n’apparaissent pas en niveau de détail faible ou même qu’il ne soit représenté que par son axe vertical. • Style visuel : vous disposez de plusieurs options pour la représentation graphique du modèle. Ce choix est complètement subjectif ; vous testerez et adopterez le style que vous préférez. Lancer des rayons n’est pas un style visuel permanent ; il sert pour les études d’ensoleillement. Nous passerons sur les Options d’affichage des graphismes qui regroupent des choix pour les infographistes (ombrage, éclairage, exposition photographique, etc.). • Ces trois options sont destinées aux architectes et aux infographistes : 1. Trajectoire du soleil ;

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Figure 2–42 Les différents styles visuels à votre disposition

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2. Ombre ; 3. Boîte de dialogue des rendus. • Cadrer la vue et Afficher le cadre : le cadre représente vos limites de la vue. Avec l’option Afficher la zone cadrée, vous définissez ce cadre. L’option Cadrer la vue affiche, ou non, les éléments situés en dehors. • Verrouillage de la vue 3D : le verrouillage signifie que vous ne tournerez pas autour du modèle. Vous êtes libre, à tout moment, de déverrouiller la vue. Si vous annotez une vue (niveaux, cotes), il est opportun de la verrouiller ; de cette façon, vos annotations resteront à l’endroit prévu. L’étiquetage (le repérage) d’éléments n’est d’ailleurs possible que dans une vue verrouillée. • Masquer/Isoler : cette option est très utile. Vous filtrez de manière temporaire l’affichage des éléments ou de catégories d’éléments d’une sélection. À chaque fois, vous avez deux possibilités : n’afficher que la sélection ou au contraire la masquer. Un cadre cyan apparaît alors dans la zone de dessin pour vous rappeler que tous les éléments ne sont pas présents à l’écran : l’affichage est passé en mode temporaire. Vous verrez que cet état est également utilisé pour d’autres options. Lorsque vos vues sont très chargées, ce filtre vous permet de travailler sur un ensemble et de vous concentrer sur celui-ci sans être gêné par les autres éléments. Une fois votre travail effectué, vous pouvez revenir à l’affichage initial (Restaurer…) ou le valider si, par exemple, vous réalisez un détail (Appliquer…).

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Figure 2–43 Aperçu des différents styles

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Figure 2–44 Masquer/Isoler

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• Afficher les éléments cachés : les opérations de masquage d’éléments ne sont pas irréversibles. Cette commande ouvre aussi une vue temporaire (encadrement de la zone de dessin en magenta) dans laquelle vous retrouverez tous les éléments. Vous pourrez donc les réafficher si besoin. Sélectionnez les éléments, puis cliquez droit (Afficher dans la vue…).

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Figure 2–45 Afficher les éléments cachés

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• Propriétés de la vue temporaire : comme avec les options précédentes, la zone de dessin est entourée d’un cadre, violet cette fois, pour vous signaler que vous passez en mode temporaire.

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Tout ce qui est représentation graphique et visibilité des éléments est gérable avec des gabarits de vue ; vous pouvez donc appliquer un de ces gabarits à votre vue. Le contrôle graphique de la visibilité des éléments et les gabarits de vue seront détaillés dans le chapitre 3. L’option Activer les propriétés de la vue temporaire offre une approche différente. Vous faites vos réglages dans la vue temporaire. Si ces réglages doivent vous resservir, vous les enregistrez en cliquant droit sur le nom de la vue dans l’arborescence du projet et, dans le menu contextuel, en choisissant Créer un gabarit à partir de la vue. Dans les deux cas, vous revenez aux réglages initiaux en utilisant l’option Rétablir les propriétés de la vue.

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Figure 2–46 Propriétés de la vue temporaire

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• Afficher/Masquer le modèle analytique : l’intitulé est suffisamment clair. La figure suivante illustre les deux cas.

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Figure 2–47 Comparaison avec et sans modèle analytique

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• Mettre en surbrillance les jeux de déplacements : dans les vues 3D, vous pouvez réaliser des vues éclatées. Avec cette option, vous passez en mode temporaire (cadre orange) pour visualiser les éléments déplacés.

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Figure 2–48 Mettre en surbrillance les jeux de déplacements

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• Afficher les contraintes : fait apparaître, dans les vues souhaitées, les contraintes géométriques créées par l’utilisateur entre les objets qui composent le modèle.

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Figure 2–49 Afficher les contraintes

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PARTIE 2

La modélisation

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Maintenant que vous vous êtes familiarisé avec l’interface et la « philosophie » du logiciel, vous allez pouvoir aborder l’une des parties qui vous intéressera le plus : la modélisation.

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3 Le gabarit

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Selon les types de projet que vous serez amené à étudier, les éléments structurels ou les plans à produire peuvent varier. Le choix du gabarit est donc déterminant. Tout au long de la lecture de ce livre, vous trouverez les ingrédients pour les créer selon vos besoins. Ce chapitre explique quels sont les éléments principaux qui vous permettront de partir sur de bonnes bases.

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Les études d’un immeuble de cinq étages ou d’un bâtiment industriel sont différentes, tout comme les attentes du client peuvent l’être en fonction de la mission qu’il vous confie (préétude ou exécution). Pour un bâtiment industriel, vous aurez besoin de poteaux métalliques (IPE, PRS, etc.), ce qui est moins probable pour une maison individuelle.

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Définition

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Le gabarit est, en quelque sorte, une synthèse de tous les éléments nécessaires à la réalisation du modèle. Si toutes les options, les représentations graphiques des éléments, les familles chargées sont définies dans le gabarit, vous pouvez vous concentrer sur le projet et rien que sur celui-ci.

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Avant de se lancer dans la création d’un gabarit, il est intéressant de définir son rôle et la personne en charge de sa réalisation. Si plusieurs personnes travaillent sur un même gabarit, vous aurez autant de propositions que d’individus. Au-delà de l’uniformisation des plans au sein de l’entreprise, c’est la productivité qui est directement affectée. Si, à chaque projet, vous devez charger une famille lambda ou modifier une option, il faut revoir le gabarit.

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C’est un travail de longue haleine et assez laborieux. Vous pouvez l’aborder selon deux angles. • Vous démarrez un projet et faites vos réglages pendant son déroulement. Vous sauvegardez ensuite le fichier en tant que gabarit (menu R/Enregistrer sous/Gabarit). Cette solution est réalisable, mais difficilement compatible avec les délais imposés par le chantier.

La modélisation PARTIE 2

• Vous prévoyez le temps nécessaire à sa création (deux à trois jours au minimum). Vous devrez certainement le compléter ensuite en fonction des retours de vos collaborateurs et de votre expérience. Cette méthode ne monopolise qu’une personne au démarrage de l’intégration du logiciel au sein du bureau. « Usine à gaz ? » Revit a cette réputation qui est, heureusement, mal fondée. Il faut juste être conscient que le temps nécessaire à son paramétrage sera très largement rentabilisé par la suite. Cette étape douloureuse (pression du chantier, du patron) est nécessaire. Après tout, AutoCAD doit également être paramétré avant utilisation.

Plusieurs gabarits sont fournis par Autodesk ; ils sont situés dans le dossier : Le gabarit de structure par défaut

C:\ProgramData\Autodesk\RVT 2019\Templates\France. est Structural Analysis-DefaultFRAFRA.rte.

Les options générales La première étape consiste à régler toutes les préférences utilisateur (menu R/Options) et l’interface (position des fenêtres, aspect du ruban, etc.).

Les unités du projet

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Le réglage des unités est accessible à partir de l’onglet Gérer/Paramètres/Unités. Une boîte de dialogue vous donne un aperçu des réglages prédéfinis. Cliquez sur le format à modifier pour ouvrir la fenêtre Format et choisissez vos préférences.

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Vous aurez à paramétrer les disciplines Commune et Structure. Cette dernière regroupe les unités concernant les efforts, les caractéristiques mécaniques des éléments, tout ce qui a trait à l’aspect analytique du modèle. La définition des unités étant rapide à effectuer, nous vous recommandons de la faire aussi pour la discipline Structure, même si vous n’avez pas prévu, pour l’instant, d’utiliser la partie analytique de Revit.

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Les propriétés du projet ion

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Informations sur le projet

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Pour y accéder, passez par l’onglet Gérer/Paramètres/Informations sur le projet

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C’est une famille système qui regroupe des paramètres pour la gestion du projet. Certains de ces paramètres peuvent être utilisés dans les cartouches. .

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Peu de paramètres sont disponibles dans le gabarit structure par défaut. Vous constatez également qu’il n’y a aucun moyen d’ajouter des paramètres à partir de cette fenêtre.

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Le gabarit CHAPITRE 3

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Figure 3–1 Fenêtres Unités et Format

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Figure 3–2 Informations sur le projet

La modélisation PARTIE 2

Pour leur création, il faut passer par la boîte de dialogue Paramètres du projet. Il existe différents types de paramètres et leur définition impose des choix. Rappelez-vous la classification des éléments effectuée par Revit (chapitre 2).

Paramètres du projet La fenêtre Paramètres du projet s’ouvre après avoir lancé la commande du même nom l’onglet Gérer, groupe de commandes Paramètres.

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Figure 3–3 Paramètres du projet

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La fenêtre liste l’ensemble de vos paramètres personnalisés et vous permet de les gérer (ajout, suppression et modification).

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Comme vous l’avez remarqué, le terme « paramètre » est omniprésent. Pour une meilleure compréhension, nous allons vous définir en quelques mots les différents paramètres et leurs contextes. • Les paramètres « de type » influent sur tous les éléments d’une famille qui partagent le même type. • Les paramètres « d’occurrence » n’ont une incidence que sur une sélection d’éléments. • Les paramètres « partagés » sont accessibles pour d’autres familles ou projets. Ils peuvent être de type ou d’occurrence. • Les paramètres « globaux » sont accessibles uniquement dans l’environnement d’un projet et peuvent avoir une incidence sur plusieurs catégories d’objet différentes. Même s’ils ne sont pas employés dans Revit, nous allons aussi ajouter les deux qualificatifs suivants. • Les paramètres « personnalisés » sont ceux que vous créez (paramètres de projet ou de famille). Ils peuvent être de type ou d’occurrence et partagés ou non. • Les paramètres « par défaut » sont ceux que vous n’avez pas créés. En attendant que ces subtilités de Revit soient totalement acquises, j’espère que cette vulgarisation vous aidera à y voir un peu plus clair.

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Précision sur les paramètres

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Pour créer un paramètre, cliquez sur Ajouter.

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Le gabarit CHAPITRE 3

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Une nouvelle boîte de dialogue s’affiche, intitulée Propriétés des paramètres. Elle est divisée en trois zones : Catégories, Données de paramètre et Type de paramètre. Figure 3–4 Fenêtre Propriétés des paramètres

Lorsque vous définissez un paramètre, vous devez vous poser plusieurs questions. Les réponses vous aideront à prendre les bonnes options. Tout d’abord, pour quels éléments avez-vous besoin d’un paramètre supplémentaire ?

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Dans la zone Catégories, cochez la ou les catégorie(s) concernée(s).

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Chaque famille dispose de propriétés gérées par des paramètres. Ces propriétés varient selon les éléments et les familles peuvent être améliorées par l’ajout de paramètres personnalisés. Les familles étant issues de catégories, Revit impose de rattacher les paramètres à ces catégories. Dans le cas contraire, vous auriez des centaines de paramètres communs à chaque élément, ce qui nuirait considérablement à l’ergonomie du logiciel.

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Rappel

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Supposons que vous ayez beaucoup de projets pour lesquels vous devez gérer la préfabrication. Il peut être intéressant d’ajouter un paramètre commun aux poteaux porteurs et aux poutres (ossatures) pour vous aider dans cette tâche.

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Ces éléments sont structurels ; vous les trouverez avec le filtre Structure activé. Cherchez-les et cochez-les. :E

Vous pouvez n’afficher que les éléments sélectionnés (à droite sur la figure 3-5). om

Ensuite, à quoi servira-t-il ?

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Il vous indiquera quels sont éléments préfabriqués et lesquels sont coulés en place. C’est un choix binaire.

La modélisation PARTIE 2 Figure 3–5 Sélection des catégories

Vous pouvez donc nommer le paramètre ; Préfa semble explicite. Le type de paramètre Oui/ Non est le plus adapté pour l’utilisation souhaitée. Les types de paramètre sont fonction de la discipline choisie. Les disciplines proposées sont les mêmes que pour le réglage des unités. Si vous sélectionnez la discipline Structure, vous aurez accès à des paramètres de type Force, Masse volumique, Accélération, etc. Figure 3–6 Définition des données de paramètre

sera un paramètre d’occurrence : il n’affectera pas l’ensemble des éléments d’un même type, mais seulement ceux de votre choix. 7

Préfa

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Il ne vous reste plus qu’à choisir le groupe de paramètres dans lequel il sera classé. Matériaux et finitions est un choix judicieux.

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Enfin, quelle sera sa portée ? Uniquement ce projet ou sera-t-il utilisé dans d’autres familles ou d’autres projets ?

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Figure 3–7 Paramètre du projet ou paramètre partagé ?

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L’intérêt de le déclarer en tant que paramètre partagé est plutôt limité. Une étiquette d’annotation pourrait récupérer sa valeur, mais est-ce réellement utile de surcharger un plan de coffrage avec ce genre d’information ? Nous allons donc choisir Paramètre du projet. La notion de paramètre partagé sera expliquée dans la section suivante.

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Pour valider, cliquez sur OK. Le paramètre Préfa apparaît alors dans la liste de la fenêtre Paramètres du projet. un iv

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Le gabarit CHAPITRE 3

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Attention L’appellation Paramètre du projet peut prêter à confusion car c’est aussi le nom de la boîte de dialogue de la figure 3-3. Les paramètres partagés sont aussi affichés dans cette boîte de dialogue dont le rôle est de lister l’ensemble des paramètres disponibles pour les éléments du projet.

Notez que si vous créez des paramètres dans un gabarit, tous les projets utilisant ce dernier disposeront de ces paramètres. Vous pouvez voir les propriétés d’un poteau porteur sur la figure 3-8.

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Figure 3–8 Poteau avec le paramètre Préfa

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Le paramètre Préfa va réellement remplir sa fonction dans un filtre ou une nomenclature. En créant un filtre personnalisé, vous pourrez colorer en rouge les éléments préfabriqués. La nomenclature vous renseignera en un coup d’œil sur l’état du paramètre et vous aurez même la possibilité de le gérer directement dans celle-ci.

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Quand vous sélectionnez un élément, vous avez l’information sur son mode de fabrication… Pour un projet comportant 100 à 200 éléments (ou plus), devoir cliquer sur chacun d’eux n’est tout simplement pas envisageable.

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Figure 3–9 Exemple de nomenclature

La modélisation PARTIE 2

Paramètres partagés Les paramètres partagés ont la particularité d’être utilisables dans plusieurs familles ou projets. Cette section explique la notion de « partage » et la création de ces paramètres. Prenons l’exemple d’une famille de poteaux et imaginons que leurs dimensions soient contrôlées par deux paramètres non partagés b et h. Vous décidez de créer une famille d’étiquettes d’annotation de poteaux. Lors de sa création, Revit vous proposera d’utiliser les paramètres par défaut des poteaux. b et h n’étant ni des paramètres par défaut ni des paramètres partagés, vous ne pourrez pas y accéder. Si vous voulez que l’étiquette mentionne les dimensions du poteau, vous avez deux possibilités. • Vous récupérez la valeur du paramètre Nom du type qui fait partie des paramètres par défaut. Il faut cependant rester vigilant : Nom du type est un paramètre dont la valeur est un texte. Une erreur de saisie est donc possible, comme dans le cas du poteau P2 de la figure 3-10. Figure 3–10 Exemple d’étiquettes avec le paramètre Nom du type

Pour corriger l’erreur, sélectionnez le poteau P2, cliquez sur Modifier le type dans la fenêtre des propriétés, puis renommez le type.

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Figure 3–11 Renommer un type

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• Vous utilisez des paramètres partagés entre la famille de poteaux et l’étiquette d’annotation. Dans ce cas précis, ce sont les paramètres de dimension qui doivent être partagés.

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De cette manière, l’étiquette indiquera toujours les bonnes dimensions du poteau. Il est préférable de tirer profit de l’aspect paramétrique du logiciel. L’utilisation des paramètres partagés évite les saisies manuelles et réduit donc le risque d’erreur.

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Pour accéder à la gestion des paramètres partagés (figure 3-12), allez dans l’onglet Gérer, groupe de commandes Paramètres et cliquez sur Paramètres partagés .

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Les paramètres partagés sont stockés dans des fichiers textes qui sont totalement indépendants des fichiers de projet ou de famille. Il est possible d’ouvrir un fichier existant (Parcourir…) ou

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Le gabarit CHAPITRE 3

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Figure 3–12 Fenêtre Modification des paramètres partagés

d’en créer un. Dans le cadre de la création du gabarit, vous pouvez d’ores et déjà créer les paramètres qui vous viennent à l’esprit. Vous compléterez et modifierez le fichier de paramètres partagés au fur et à mesure de la découverte et de l’apprentissage du logiciel. Cliquez sur Créer… Choisissez un emplacement, nommez votre fichier, par exemple paramètres partagés et validez.

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Pour y accéder plus rapidement par la suite, les paramètres sont classés par groupe. Pour rester sur l’exemple du poteau, vous pouvez créer un groupe Dimensions dans lequel vous ajoutez les deux paramètres b et h.

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Figure 3–13 Création de paramètres partagés

La modélisation PARTIE 2

En cliquant sur OK, vous validez la création de ces deux paramètres. Ils seront par exemple utilisés par des familles de poteaux et de poutres, ainsi que par des familles d’étiquettes d’annotation. Les possibilités apportées par les paramètres de ce type sont vastes et peuvent évidemment dépendre des besoins du projet.

Paramètres globaux Ce type de paramètre est encore « peu » employé dans les maquettes Revit mais les possibilités qu’il offre sont très intéressantes. Les paramètres globaux sont propres au projet Revit et ne sont pas assignés à des catégories spécifiques (comme pour les paramètres partagés). Ils peuvent être utilisés pour paramétrer des parties d’un modèle ou bien certaines composantes d’un objet par des variables, ou bien même des formules. L’utilisateur peut ainsi introduire dans son modèle des contraintes de conception de la maquette et mieux contrôler les paramètres de plusieurs familles d’objets simultanément. Prenons l’exemple de fenêtres, disposées sur façade, sur lesquelles nous souhaiterions pouvoir intervenir simultanément sur leurs allèges ou bien sur l’arase inférieure de la sous-face de linteau. Après avoir sélectionné l’ensemble des ouvertures concernées, certaines variables présentes dans la fenêtre de propriétés peuvent être associées à un paramètre global.

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Figure 3–14 Paramètre d’occurrence pouvant être associé à un paramètre global

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La création du paramètre global est sensiblement similaire à celle d’un paramètre projet ou partagé, à ceci près qu’il n’est pas associé à une catégorie d’objet spécifique. Il suffit donc simplement de le nommer.

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Le gabarit CHAPITRE 3

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Figure 3–15 Création de paramètres globaux

Pour accéder à la gestion des paramètres globaux (figure 3-16), allez dans l’onglet Gérer, groupe de commandes Paramètres et cliquez sur Paramètres globaux.

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Vous pouvez alors intervenir sur cet unique paramètre global et piloter l’ensemble des ouvertures de cette façade spécifique, sans altérer les autres fenêtres du projet (qui font pourtant partie de la même famille d’objets Revit).

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Figure 3–16 Gestion des paramètres globaux

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Restons sur cette façade et voyons un autre moyen d’introduire un paramètre global. Imaginons que nous souhaitons piloter l’entraxe entre les fenêtres sur tous les étages simultanément.

La modélisation PARTIE 2

Commencez par placer des cotations pour matérialiser l’entraxe des fenêtres. En les sélectionnant toutes, vous pourrez associer cette distance à un paramètre global via le ruban, par le groupe de commandes Cote du libellé (figure 3-17). Figure 3–17 Association d’une cotation à un paramètre global

Nous retrouvons une procédure classique pour créer le paramètre. L’utilisateur peut alors intervenir sur cette seule variable et influer sur l’entraxe des ouvertures.

Les cotes temporaires

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Comme vous le verrez dans le chapitre 7, Revit donne la possibilité de créer des murs composés de plusieurs couches, le rôle de « porteur » étant attribué à l’une d’elles (par exemple : enduit/parpaing [porteur]/isolant). Les cotes temporaires se basent sur l’axe ou les faces de l’ensemble du mur composé ou par rapport au porteur. En structure, les murs ne sont composés que d’une couche qui aura le rôle de porteur ; le choix se limite donc à Axes ou Faces. Ce choix, tout comme celui pour les portes et les fenêtres, dépend de vos habitudes de travail.

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Vous pouvez définir le comportement des cotes temporaires dans le gabarit (onglet Gérer/ Paramètres/Paramètres supplémentaires/Cotes temporaires).

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Figure 3–18 Propriétés des cotes temporaires

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Les lignes Les motifs de ligne Pour accéder à la gestion des motifs de ligne, passez par l’onglet Gérer/Paramètres/Paramètres supplémentaires/Motifs de ligne. De nombreux motifs sont proposés dans le gabarit par défaut ; n’hésitez pas à les étudier en cliquant sur Modifier. Comme vous pouvez le voir sur la figure 3-19, la méthode pour créer un motif est d’une simplicité enfantine. Vous êtes cependant limité à manipuler des tirets, des espaces et des points.

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L’utilisation des familles Revit peut toutefois permettre la création d’une ligne avec un texte.

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Figure 3–19 Exemple de motif de ligne

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Les épaisseurs de ligne Na t

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Revit ne proposant pas de système de calques, les épaisseurs des lignes sont définies après avoir lancé la commande éponyme (onglet Gérer/Paramètres/Paramètres supplémentaires).

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La manière de gérer les épaisseurs des lignes est très intelligente. Vous disposez de 16 épaisseurs représentées par des indices (1 à 16) dont vous adaptez la valeur en fonction de l’échelle. Vous pouvez donc changer d’échelle en cours de projet ou réaliser des agrandissements de certaines zones, le rendu sur le papier sera toujours tel que vous le souhaitez sans aucun réglage supplémentaire.

La modélisation PARTIE 2 Figure 3–20 Gestion des épaisseurs des lignes

Deux autres onglets servent à paramétrer les épaisseurs des lignes dans les vues en perspective et dans les annotations. Notez que dans ces deux cas les épaisseurs ne sont pas fonction de l’échelle. Lors de la modélisation, les éléments sont dessinés avec les épaisseurs choisies. Il est parfois utile de désactiver l’affichage des épaisseurs à l’écran pour vérifier un léger décalage ou sélectionner un point d’accrochage précis. Cette fonctionnalité s’active avec la commande Lignes fines accessible dans la barre d’outils d’accès rapide ou avec le raccourci clavier TL.

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Figure 3–21 Mode Lignes fines désactivé et activé

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Conseil

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Il est très rare de configurer les 16 indices d’épaisseur disponibles dans Revit dans la mesure où la réalisation d’un plan ne demande pas 16 épaisseurs différentes. Nous vous conseillons d’exploiter les épaisseurs de lignes (plus couramment appelées « plumes ») à partir de l’indice 2. Dans Revit, l’indice 1 sera utilisé pour gérer l’épaisseur des hachures et motifs, notamment à l’intérieur des objets coupés ou vues selon la configuration des matériaux (épaisseur de la hachure d’un voile par exemple). Cette épaisseur est, de ce fait, souvent configurée avec une valeur assez faible (0,7 mm ou 0,13 mm, par exemple) pour créer un contraste avec l’épaisseur des objets coupés ou vues.

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Le gabarit CHAPITRE 3

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Les styles de lignes et d’objets La fenêtre Styles de lignes (onglet Gérer/Paramètres/Paramètres supplémentaires/Styles de lignes) affiche les différentes options proposées par Revit. Figure 3–22 Fenêtre Styles de lignes

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Ces styles vous seront proposés lors du dessin ou de la modification de lignes (partie 3). sP

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(onglet Gérer/Paramètres/Styles d’objets) est basée sur le de

La définition des styles d’objets même principe.

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La fenêtre Styles d’objets sert à contrôler la représentation graphique des différentes catégories ou sous-catégories d’objets d’un projet. Prenez le temps nécessaire aux réglages de tous les éléments dans chaque onglet et dans les disciplines Structure et Architecture (filtre juste audessus du tableau, figure 3-23). Une fois que ces réglages auront été sauvegardés dans votre gabarit, vous n’aurez plus besoin de revenir dessus, ou uniquement pour affiner certains choix.

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Vous pouvez également attribuer un matériau à une catégorie. Imaginons que vous utilisiez dans un projet les réglages de la figure 3-23. Si la valeur du paramètre Matériau structurel de vos semelles filantes est , vous saurez que le matériau utilisé est le C25/30. Vous pouvez aussi changer le matériau dans les propriétés de l’élément ; dites-vous que dans la fenêtre Styles d’objets, vous définissez les paramètres par défaut des catégories d’éléments. un iv

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Pour créer un style personnalisé, cliquez sur Nouvelle dans l’encadré Modifier les sous-catégories et donnez-lui un nom. L’indice indiquant l’épaisseur récupère vos réglages de l’onglet Épaisseur des lignes d’annotation de la fenêtre Épaisseur des lignes (figure 3-20) et les motifs proposés sont ceux de la figure 3-19. Il ne vous reste plus qu’à choisir la couleur.

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Certains styles (que nous appellerons système) ne peuvent pas être renommés ou supprimés car ils sont utilisés par le logiciel. C’est le cas d’une partie des styles dont le nom est indiqué entre chevrons. Vous pouvez toutefois modifier leurs épaisseurs, couleurs et motifs. Par exemple, un sol (plancher) est délimité par des lignes d’esquisse ; est un style système.

La modélisation PARTIE 2 Figure 3–23 Définition des styles d’objets

Les éléments d’annotation Les éléments d’annotation seront approfondis dans la partie 3. Nous allons ici simplement vous exposer les bases pour le gabarit.

Les textes

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Les différents types de textes sont issus de la famille système Texte. Il est intéressant de prévoir dans le gabarit les styles que vous avez l’habitude d’utiliser. Pour accéder aux propriétés de type des textes, cliquez sur la flèche oblique, à droite du nom du groupe de commandes Texte dans l’onglet Annotation .

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Lorsque vous annotez votre plan, vous avez la possibilité d’ajouter à votre texte une ligne de repère. Le paramètre Pointe de flèche de repère détermine le style de flèche à utiliser. Si vous souhaitez modifier ou ajouter des styles de flèches, cliquez sur la commande Pointes de flèche dans l’onglet Gérer/Paramètres/Paramètres supplémentaires.

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Pour créer un autre type, utilisez le bouton Dupliquer…, donnez-lui un nom explicite et modifiez les paramètres désirés.

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La méthode de création d’un nouveau type est identique à celle pour la création d’un type de texte ou de tout autre type. La fenêtre Propriétés du type fonctionne toujours de la même manière, quelle que soit la famille à modifier.

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Les options gras, souligné et italique peuvent être définies dans le type ou directement pendant l’édition du texte dans la zone de dessin, comme dans l’exemple de la figure 3-24.

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Le gabarit CHAPITRE 3

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Figure 3–24 Exemple de type de texte

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Figure 3–25 Exemple de type de pointe de flèche

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Les cotes

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Développez le groupe de commandes Cote de l’onglet Annoter. Toujours dans le cadre de la création du gabarit, nous vous recommandons de paramétrer chaque type une bonne fois pour toutes. En cliquant sur Type de cotes linéaires, la fenêtre des propriétés du type s’ouvre et vous donne accès aux paramètres associés.

La modélisation PARTIE 2 Figure 3–26 Accès aux propriétés des types de cotes linéaires

Les motifs de remplissage Les motifs de remplissage sont l’équivalent des hachures dans AutoCAD (onglet Gérer/Paramètres/Paramètres supplémentaires/Motifs de remplissage).

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Figure 3–27 Fenêtre Motifs de remplissage (à gauche les motifs de dessin, à droite les motifs de modèle)

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La seule subtilité des motifs est qu’il en existe deux types : les motifs de dessin et les motifs de modèle. La figure 3-27 illustre la différence entre ces deux types.

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Comme vous l’avez compris, c’est le comportement du motif par rapport à l’échelle qui conditionne l’utilisation d’un type ou de l’autre. • Les motifs de modèle s’adaptent en fonction de l’échelle et sont modifiables (exemple d’utilisation : représentation des murs en parpaings pour les perspectives ou les élévations).

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Le gabarit CHAPITRE 3

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Figure 3–28 Exemple de comportement des types de motifs selon l’échelle

Vous pouvez les coter, les faire pivoter, les déplacer : survolez une ligne du motif avec la souris et appuyez sur la touche tabulation pour la présélectionner, cliquez pour la sélectionner. • La représentation des motifs de dessin est figée et ne dépend pas de l’échelle (exemple d’utilisation : représentation des murs coupés sur une vue en plan). Leur création est très simple car, à nouveau, Revit guide l’utilisateur tout au long du processus. Créez pour votre gabarit les motifs que vous avez l’habitude d’utiliser.

La révision et la revue des feuilles 45 s:1 04 ée us s ha

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Vous accédez à la fenêtre Révisions et revues des feuilles de deux manières : par l’onglet Gérer/ Paramètres/Paramètres supplémentaires/Révisions et revues des feuilles ou par l’onglet Vue/Composition de feuille/Révisions et revues des feuilles .

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Derrière ces termes se cache la gestion des indices des plans. Le chapitre 14 est en partie consacré à cette notion, mais le gabarit peut intégrer les options de la méthode de révision.

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Figure 3–29 Options à définir pour le gabarit

La modélisation PARTIE 2

• Choisissez votre méthode de numérotation : par projet ou par feuille. Par projet signifie que l’indice est fonction de son ordre dans le tableau de la figure 3-29. Les indices sont gérés indépendamment des feuilles (plans). Imaginons que vous ayez trois feuilles dans votre projet : – 01–Fondations ; – 02–PH RDC ; – 03–Coupes. Tous ces plans sont indicés avec la révision 1 (ordre) qui correspond à leur première émission. Par la suite, vous devez indicer les plans 01 et 03 avec la révision 2, par exemple « Massif M3 supprimé, ajout de la longrine LG1 ». Vous avez maintenant les plans 01A et 03A. Un peu plus tard, vous indicez le plan 02 avec la révision 3 « Décalage de la porte L5 ». Le plan 02 devient 02B sans passer par l’indice A. Avec l’option Par feuille, le plan 02 passerait par l’indice A. • Choisissez le style de numérotation : alphabétique, numérique ou aucun. Vous pouvez changer ce choix en cours de projet pour, par exemple, indiquer une phase d’étude différente. Si vous choisissez alphabétique, vous pouvez définir la séquence à suivre, notamment pour le premier indice. • Si vous signalez systématiquement les modifications avec des nuages, vous pouvez sélectionner Nuage et étiquette dans la colonne Afficher.

Les familles à charger

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Comme nous l’avons indiqué au début de ce chapitre, le gabarit vous proposera les familles qui auront été chargées dans celui-ci. C’est donc à vous de déterminer les familles qui doivent absolument en faire partie et lesquelles pourront être chargées au besoin.

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Lancez la commande Charger la famille depuis le groupe de commandes Charger depuis la bibliothèque de l’onglet Insérer.

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Pour les étiquettes d’annotation, un bon moyen de ne rien oublier est de passer par la fenêtre Étiquettes et symboles chargés en déroulant le groupe de commandes Étiquette de l’onglet Annoter.

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Pensez aux familles 3D, telles que les familles de poteaux, ossatures, semelles, mais aussi aux familles 2D comme les composants de détails ou les étiquettes d’annotation.

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À l’aide des filtres de discipline, vous attribuerez aux différentes catégories d’éléments une ou plusieurs étiquette(s). L’étiquette affichée en regard de la catégorie dans le tableau (figure 3-30) sera proposée par défaut lors de l’annotation des éléments. Une même catégorie peut être annotée par différentes familles d’étiquettes (par exemple pour une fenêtre, vous pouvez étiqueter ses dimensions, son allège, le linteau). Notez qu’il est également possible de charger des familles d’étiquettes (ou de symboles) supplémentaires à partir de cette fenêtre.

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L’arborescence du projet recense l’ensemble des familles chargées . Vous contrôlez donc d’un seul coup d’œil les familles disponibles et supprimez, via un clic droit, les familles inutiles.

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Le gabarit CHAPITRE 3

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Figure 3–30 Fenêtre Étiquettes et symboles chargés

Niveaux et quadrillages Les niveaux 7

Définition

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Les niveaux sont des plans (dans le sens géométrique du terme) de référence qui peuvent héberger une vue en plan. Ils sont visibles sur les élévations ou les coupes et servent à caler le projet en altimétrie. Dans le gabarit de structure, par défaut, trois niveaux sont disponibles.

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Figure 3–31 Niveaux visibles dans l’élévation Sud

La modélisation PARTIE 2

Vous modifiez le nom ou l’altimétrie (Revit emploie le terme « élévation ») d’un niveau en le sélectionnant (figure 3-32). Figure 3–32 Accès au paramètre Élévation du niveau Fondations

Pour votre gabarit, vous pouvez personnaliser cette famille système. Affichez la fenêtre Propriétés du type du niveau sélectionné (bouton Modifier le type dans la fenêtre Propriétés). Vous avez la possibilité de modifier le type sélectionné ou de le dupliquer. Comme vous le constatez sur la figure 3-33, les paramètres ont pour la plupart un rôle graphique : choix du symbole, couleur, motif des lignes, etc.

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Les niveaux 3D peuvent également être visibles et manipulés dans la fenêtre 3D. Leur visibilité est pilotée par la fenêtre Visibilité/Graphisme décrite dans la suite de ce chapitre.

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Figure 3–33 Fenêtre Propriétés du type

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Remarque sur le paramètre Symbole

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Ce paramètre utilise comme valeur une famille. Si vous souhaitez personnaliser le symbole, passez par l’arborescence du projet ( ), cherchez dans les symboles d’annotations la famille correspondante, dans notre cas M_Marqueur de niveau – Cercle, puis via le clic droit, choisissez Édition. La famille s’ouvre dans l’éditeur de famille ; enregistrez-la sous un autre nom, comme Marqueur de niveau , apportez vos modifications puis sauvegardez. Il ne vous restera plus qu’à charger votre famille dans le projet (onglet Insérer/Charger depuis la bibliothèque/Charger la famille) et attribuer au paramètre Symbole votre famille Marqueur de niveau .

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Le gabarit CHAPITRE 3

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Le paramètre Base de l’élévation offre deux valeurs possibles : • Point de base du projet : les élévations dépendent du niveau 0 du projet, option fréquente dans les études ; • Point de topographie : les élévations sont calculées par rapport à un point de topographie fixe, par exemple un niveau NGF (Nivellement général de la France).

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Figure 3–34 Ligne de Niveaux dans la fenêtre 3D

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Point de topographie

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Pour définir un niveau NGF, placez-vous dans une vue d’élévation ou une coupe, puis dans l’onglet Gérer, groupe de commandes Emplacement du projet, déroulez la commande Coordonnées et sélectionnez Spécifiez les coordonnées du point. Cliquez ensuite sur un niveau et donnez à la valeur Élévation la cote NGF correspondant au niveau sélectionné. NP C

Coordonnées partagées

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Dans le cas de projets réalisés à l’aide de plusieurs fichiers, cette fenêtre (figure 3-35) vous permet de les positionner les uns par rapport aux autres.

La modélisation PARTIE 2 Figure 3–35 Attribution d’une cote NGF à un niveau

Le projet dispose maintenant de deux méthodes de cotation des niveaux que vous utiliserez indifféremment selon les vues. Sélectionnez tous les niveaux et utilisez le sélecteur de type pour changer la famille et choisir la méthode voulue.

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Figure 3–36 Point de topographie à gauche, point de base du projet à droite

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Création d’un niveau

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Idéalement, comme c’est le cas dans le gabarit Structure par défaut, votre gabarit disposera de plusieurs niveaux que vous n’aurez qu’à recaler pour votre projet. Il vous arrivera cependant de devoir en créer d’autres.

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Lorsque vous lancez la commande Niveau (onglet Structure/Référence), l’onglet contextuel Modifier/Placer niveau apparaît avec le groupe de commandes Dessiner.

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Les niveaux étant impérativement horizontaux, seules les commandes Ligne et Choisir des lignes sont disponibles.

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Le gabarit CHAPITRE 3

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Figure 3–37 Groupe de commandes Dessiner

Grâce à la barre des options, vous choisissez si le niveau hébergera, ou non, une ou des vue(s) en plan (les différents types de vues seront abordés un peu plus loin dans ce chapitre). Une fois vos choix définis, il ne vous reste plus qu’à tracer le niveau dans la zone de dessin. Figure 3–38 Création d’un niveau avec vues en plan

Attention En cas de suppression d’un niveau, les vues en plan associées seront également supprimées. Une boîte de dialogue vous indique quelles sont les vues concernées et vous permet d’annuler en cas de mauvaise manipulation.

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Un bon moyen pour savoir si le niveau est hôte de vue(s) en plan est de regarder la couleur du symbole de niveau . Si elle est bleue, vous pouvez double-cliquer dessus pour accéder à la vue en plan associée ; si elle est noire, aucune vue n’est hébergée.

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Pour tracer des niveaux n’hébergeant pas de vue en plan, vous pouvez reproduire la méthode expliquée précédemment en décochant Réaliser une vue en plan ou directement à partir de la zone de dessin en copiant un niveau (onglet Modifier/Modifier/Copier ). Ces niveaux « orphelins » sont utiles pour définir les arases supérieures d’acrotères, de murets ou tout simplement des niveaux de travail.

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Les quadrillages

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Quadrillage est le terme employé par Revit pour nommer un axe ou une file. Le fonctionnement est très proche de celui des niveaux mis à part que les quadrillages n’hébergent pas de vue. La commande est d’ailleurs située dans le ruban sous la commande Niveau dans le groupe Référence de l’onglet Structure.

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En lançant la commande, l’onglet contextuel vous propose le groupe Dessiner et il ne vous reste qu’à utiliser les commandes de votre choix pour tracer vos quadrillages.

La modélisation PARTIE 2 Figure 3–39 Groupe de commandes Dessiner

Pour des cas particuliers, vous dessinerez un quadrillage ayant une forme libre en utilisant la commande Segments multiples. Cette commande ouvre le mode Esquisse et vous permet de dessiner votre quadrillage à la demande. Ce mode est temporaire ; son but est d’isoler l’élément sur lequel vous travaillez. Son avantage réside dans le fait que seules les lignes d’esquisse sont sélectionnables tandis que tous les autres éléments (qui sont alors représentés en demiteinte) peuvent vous servir pour le dessin de l’élément (accrochage, sélection de ligne). Figure 3–40 Exemple d’utilisation de la commande Segments multiples

Vous pouvez éditer et créer des types de quadrillage en passant par la fenêtre Propriétés du type que vous commencez maintenant à bien connaître.

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Figure 3–41 Fenêtre Propriétés du type

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Le gabarit CHAPITRE 3

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Tous les paramètres mis à votre disposition ont un rôle graphique. Il vous appartiendra de les personnaliser selon vos besoins. Pour le symbole, suivez la même procédure que pour le symbole des niveaux.

Les plans de référence Vous savez maintenant tracer des plans de référence horizontaux (les niveaux) et verticaux (les quadrillages). Il manque toutefois la possibilité d’utiliser des plans inclinés pour dessiner par exemple les pannes d’une charpente. Les plans de référence (onglet Structure/Plan de construction) n’ont pas de contraintes de direction. Ils peuvent être horizontaux, verticaux ou inclinés. Contrairement aux niveaux ou aux quadrillages, les plans de référence sont simplement des plans d’aide à la modélisation et ils sont très utilisés lors de la création de familles. Plans de référence… Le nom de la commande Plan de référence peut prêter à confusion car les niveaux et les quadrillages sont aussi des plans de référence. Pour simplifier, dites-vous que cette commande sert à dessiner des plans de référence, c’est-à-dire à représenter un plan de construction dans l’espace. Les niveaux et les quadrillages, avant d’être des plans de référence, jouent un rôle particulier dans le modèle : ils sont respectivement niveaux et quadrillages.

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Figure 3–42 Niveaux, quadrillages et plan de référence

La modélisation PARTIE 2

Commandes communes Zone de définition Une zone de définition sert à contrôler la visibilité des niveaux, quadrillages et plans de référence dans les différentes vues d’un projet. Figure 3–43 Exemple d’utilisation

7

1 Lancez la commande Zone de définition (onglet Vue/Créer) et tracez la zone souhaitée. 2 Sélectionnez les quadrillages (ou niveaux, ou plans de référence) nécessitant un contrôle de visibilité et attribuez-leur la zone de définition dans la fenêtre des propriétés. 3 Pour attribuer une zone de définition à un élément, l’élément doit obligatoirement couper la zone de définition.

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Figure 3–44 Réglage de la visibilité de la zone de définition

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4 Sélectionnez ensuite la zone de définition et cliquez sur Modifier… dans la fenêtre des propriétés. Une fenêtre étrangement intitulée Vues de la zone de définition visibles s’ouvre.

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Le gabarit CHAPITRE 3

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5 Vous ne pouvez intervenir que sur la dernière colonne Remplacement. Procédez à vos réglages. 6 Le résultat est visible sur la figure 3-45. Figure 3–45 Résultat suite aux réglages des figures 3-43 et 3-44

Notez que la zone de définition est représentée par un volume ; vous pouvez donc la modifier en trois dimensions. Il est possible de déclarer plusieurs zones de définition dans une même vue.

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Deux autres solutions sont à votre disposition. • Vous sélectionnez les éléments que vous souhaitez masquer. Cliquez droit puis, dans le menu, choisissez Masquer dans la vue/Élément. Cette solution est rapide et vous permet une gestion vue par vue. De plus, la commande Afficher les éléments cachés (barre de contrôle de vue, en bas à gauche de la zone de dessin) vous donne la possibilité de les réafficher tout aussi rapidement. • Tout comme un élément doit couper la zone de définition pour pouvoir en faire partie, cette notion d’intersection est également présente pour les quadrillages et les plans de référence. Pour qu’un quadrillage (ou un plan de référence) apparaisse sur la vue en plan d’un niveau, il faut que le quadrillage coupe le niveau concerné. En regardant la figure 3-46 (vue d’élévation Sud), vous observez que : – Sur la vue en plan du niveau Fondations, les quadrillages 7, 8, 9 et 10 seront visibles. – Sur la vue en plan du niveau RDC, les quadrillages 7, 8, 9 et 10 seront également visibles, ainsi que le plan de référence.

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Comme vous le constatez, l’utilisation des zones de définition est simple ; c’est leur gestion qui peut se compliquer avec des projets géométriquement complexes.

La modélisation PARTIE 2

– Sur la vue en plan du niveau R+1, les quadrillages 7 et 9 et le plan de référence seront visibles. – Sur la vue en plan du niveau R+2, seul le quadrillage 7 apparaîtra. Figure 3–46 Gestion de la visibilité dans une élévation

Rappel

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Les similitudes entre les niveaux et les quadrillages se poursuivent jusque dans les contrôles graphiques dont ils disposent. Rappelez-vous le chapitre 2, section Les contrôles graphiques.

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Sur la figure 3-47, des modifications 2D ont été apportées à trois quadrillages sur la vue en plan du RDC (en bas à droite).

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Après avoir sélectionné les trois quadrillages concernés, il est possible de reproduire leurs représentations graphiques dans les autres vues en utilisant la commande Propager les étendues.

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pour effectuer vos réglages vue par vue.

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Vous pouvez aussi utiliser le contrôle graphique 3D/2D

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Le résultat est illustré par la figure 3-49.

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Lorsque vous sélectionnez des éléments de référence (niveaux, quadrillages ou plans), l’onglet contextuel fait apparaître le groupe de commandes Référence avec la commande Propager les étendues.

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Propager les étendues

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Le gabarit CHAPITRE 3

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Figure 3–47

Figure 3–48 Propagation de l’étendue des quadrillages sélectionnés aux vues R+1, R+2 et R+3

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Figure 3–49

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Les vues en plan sP

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Il existe quatre familles de vues en plan : Plan d’étage, Plan de faux-plafond, Vue en plan (de structure) et Plan de surface.

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La seule famille dédiée à la structure et qui vous laisse choisir la direction de la vue (béton : vers le haut pour les planchers ou vers le bas pour les fondations) est la famille Vue en plan.

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C’est donc, en toute logique, la famille utilisée pour les vues en plan du gabarit de structure par défaut. En accédant aux propriétés du type de la famille, vous constatez que trois types ont été définis : Fondations, Site et Vue en plan. En France, pour la structure, le type Site ne sert à rien ; vous verrez comment le supprimer dans la section Purger les éléments inutiles en fin de chapitre.

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La direction des vues est définie à l’aide du paramètre du même nom.

La modélisation PARTIE 2

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Figure 3–50 Propriétés du type Vue en plan

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Conseil

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Le groupe de paramètres Graphisme renvoie à l’apparence des repères (voir un peu plus loin dans ce chapitre) tandis que le groupe Données d’identification fait apparaître une nouvelle notion : le gabarit de vue.

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Imaginons que vous deviez créer une vue en plancher bas d’un niveau comme le R+2. Vous utiliserez donc le type de vue en plan Fondations, ce qui est un peu déroutant. C’est pourquoi il est recommandé de renommer le type Fondations en Vue plancher bas et le type Vue en plan en Vue plancher haut.

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Un gabarit (de projet) peut contenir autant de gabarits de vue que vous le souhaitez. Beaucoup de paramètres entrent en ligne de compte pour la création d’un gabarit de vue ; c’est pourquoi nous ne reviendrons de manière détaillée sur ces gabarits qu’à la fin de ce chapitre. De cette façon, lorsque vous aborderez cette notion, vous vous serez déjà familiarisé avec les différents paramètres qu’offrent les vues.

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Vous avez appris précédemment que les vues en plan sont hébergées par les niveaux et que vous pouvez créer une ou plusieurs vues en plan en même temps qu’un niveau. Vous avez aussi la possibilité d’ajouter des vues en plan à un niveau en passant par l’onglet Vue/Créer/Vues en plan.

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Le gabarit CHAPITRE 3

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La figure 3-51 vous indique comment ajouter deux nouvelles vues en plan de type Vue plancher bas. N’oubliez pas de les renommer. Figure 3–51 Ajout de vues en plan à des niveaux existants

La plage de vue La plage de vue est un paramètre d’occurrence qui définit le plan et la profondeur de la coupe pour le dessin des vues en plan. Cliquez sur Modifier… dans la fenêtre des propriétés de la vue (groupe Étendues). 58

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Cette fenêtre est utilisée pour les réglages des vues aussi bien vers le bas que vers le haut.

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Figure 3–52 Fonctionnement de la plage de vue

La modélisation PARTIE 2

Sur la figure 3-52, vous observez l’élévation d’un mur sur deux niveaux, les options définies pour la plage de vue et le résultat sur la vue en plan (PH RDC). • Les éléments situés sous le plan de coupe (zone 1) et au-dessus de la profondeur de la vue (zone 4) ne sont pas représentés. • Les éléments situés entre le plan de coupe et le haut de la plage principale (zone 2) sont représentés avec les options graphiques que vous avez définies. • Les éléments situés entre le haut de la plage principale et la profondeur de la vue (zone 3) sont représentés avec le style de ligne . Pour la figure 3-52, j’ai paramétré ce style en rouge. De fait, la profondeur de vue ne peut donc pas être inférieure au haut de la plage principale. • Enfin, seuls les éléments représentés sont sélectionnables. Cette explication pour une vue vers le haut est en tout point transposable pour une vue vers le bas. Rappel Le bouton Afficher/Masquer fait apparaître un volet d’indication visuelle sur les différentes plages de vue.

Les zones de plan de coupe Comme vous l’avez certainement vu sur la figure 3-51, une commande Zone de plan de coupe se trouve parmi les différentes familles de vues en plan. Elle sert à tracer une zone dans une vue en plan et à lui attribuer une plage de vue différente. Vous pouvez en définir et en copier autant que vous voulez. Deux zones peuvent être contiguës mais ne doivent en aucun cas se croiser.

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Les zones de plan de coupe sont particulièrement utiles si des réservations de menuiseries sont situées au-dessus du plan de coupe de la vue en plan ou si le projet comporte des demi-niveaux.

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Les vues en plan, les coupes, les repères, les perspectives et les élévations sont issus de la catégorie Vue. C’est pourquoi vous allez retrouver de nombreuses similitudes, aussi bien pour les propriétés des types que pour celles des occurrences. Nous vous invitons donc à leur apporter une attention particulière. Cette section a pour but de mettre en avant les différents paramètres utiles pour le gabarit ou les gabarits de vue. L’utilisation et le fonctionnement de chacune de ces familles de vues seront détaillés dans le chapitre 8.

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Les autres vues

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Les coupes

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Pour accéder aux propriétés du type des coupes, lancez la commande (à partir de la barre d’outils d’accès rapide ou de l’onglet Vue, groupe de commande Créer), puis cliquez sur Modifier le type dans la fenêtre des propriétés.

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Le gabarit CHAPITRE 3

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Figure 3–53 Propriétés du type Coupe du bâtiment

Les paramètres disponibles étant quasiment identiques à ceux de la famille système Vue en plan, nous ne détaillerons pas davantage cette fenêtre. Notez juste que vous pouvez personnaliser les étiquettes de coupe et de détail de la même façon que celles des niveaux ou des quadrillages.

Les repères

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Les repères sont ce que nous appelons les extraits de plan (ou les zooms). Ils héritent des propriétés du type de la vue en plan à laquelle ils appartiennent : un repère ajouté sur une vue en plan de type Vue plancher haut aura le type Vue plancher haut (ce qui explique la présence du paramètre Étiquette de détail dans les propriétés du type des vues en plan). Vous ne pourrez donc pas modifier les paramètres de type du repère sans modifier ceux de la vue en plan, mais vous adapterez les paramètres d’occurrence de ce repère à vos besoins sans incidence sur la vue en plan.

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Revit utilise la même icône pour les repères (onglet Vue/Créer) et pour les vues de détail. Pourtant, ce sont des éléments très différents (figure 3-54). Un repère est issu de la famille Vue en plan, alors que le type Détail est issu de la famille Vue de détail et se comporte comme une coupe.

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Figure 3–54 Différence entre coupe, vue de détail et repère

La modélisation PARTIE 2

Les élévations Vous avez vu que le gabarit de structure par défaut dispose de quatre vues d’élévation représentant les quatre points cardinaux, ce qui est amplement suffisant pour votre gabarit. Les propriétés du type d’une élévation sont identiques à celles d’une coupe. Figure 3–55 Propriétés du type d’une élévation

Les perspectives

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Dans le gabarit Structure par défaut, vous trouvez une vue 3D (Modèle analytique). Nous vous conseillons d’en ajouter une : onglet Vue/Créer/Vue 3D par défaut (ou directement via la barre d’outils d’accès rapide).

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Figure 3–56 Création de vue 3D

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Les commandes Caméra et Visite virtuelle sont plus destinées aux architectes. Néanmoins, le visuel devenant de plus en plus important dans les projets, il peut être utile de créer pour un bureau d’études structure une image « réaliste », afin de valoriser son étude, sans pour autant passer du temps sur des réglages esthétiques comme le ferait un infographiste. Aussi vous trouverez dans le chapitre 8 les étapes clés pour créer rapidement une perspective avec des fuyantes et lancer un calcul d’image.

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En regardant les propriétés du type de la vue Modèle analytique, vous constatez que les nouvelles vues sont créées à l’aide du gabarit Modèles structurel et analytique combinés ; c’est donc le cas de la vue {3D} nouvellement créée.

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Le gabarit CHAPITRE 3

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Figure 3–57 Propriétés du type Vue 3D

Pour votre gabarit, il suffit de désactiver l’affichage du modèle analytique de la vue {3D} dans la barre de contrôle de vue et de le laisser actif dans la vue Modèle analytique. Vous devez vous demander pourquoi créer deux vues alors qu’un simple clic permettrait d’exploiter la partie analytique du modèle. Il vous suffit de jeter un œil à la figure 3-58 pour avoir la réponse.

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Comme vous le constatez, le modèle analytique n’est pas très exploitable ; d’autres paramètres rentrent en considération pour obtenir un modèle analytique parlant et agréable à utiliser. Ces paramètres vont être expliqués dans la section suivante.

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Figure 3–58 Vue 3D avec et sans modèle analytique

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Visibilité/Graphismes Ec

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La représentation graphique des éléments a été abordée avec les fenêtres Styles d’objets et Styles de lignes qui définissent les réglages par défaut. Vous savez également que la barre de contrôle de vue propose différentes options et divers styles d’affichage.

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La commande (onglet Vue/Graphismes) va encore plus loin : elle vous sert à adapter l’apparence des éléments, vue par vue, selon les situations et les envies.

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Vous utiliserez énormément cette commande. C’est pourquoi il est conseillé de retenir son raccourci clavier : vv (vg fonctionne également).

La modélisation PARTIE 2 Figure 3–59 Fenêtre Remplacements visibilité/graphisme (VV)

Les différentes catégories d’éléments sont classées sous forme d’onglets (repère 1). Les cases à cocher situées devant les catégories contrôlent leur visibilité dans la vue.

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Figure 3–60 Modèle analytique sans l’affichage des catégories de modèle

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La case à cocher (repère 2) sert à masquer l’ensemble des catégories de l’onglet concerné sans modifier l’état de leurs cases à cocher. En décochant cette case, vous pourrez obtenir, par exemple, un affichage du modèle analytique similaire à celui de la figure 3-60. En comparant cette dernière avec la figure 3-59, vous comprenez maintenant ce que nous voulions dire par « modèle analytique parlant et agréable ».

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Si vous avez un message d’avertissement vous signalant qu’aucun des éléments créés n’est visible dans la vue, votre premier réflexe doit être de penser VV.

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Le gabarit CHAPITRE 3

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Différentes commandes de filtrage et de sélection sont présentes dans la fenêtre VV, comme l’indiquent les repères 3 et 4 de la figure 3-59. Ces commandes ne nécessitent pas d’explications particulières, d’autant plus que le filtre des disciplines a déjà été abordé précédemment. Notez que vous pouvez aussi accéder aux styles d’objets à partir de cette fenêtre (repère 5). Pour effectuer des remplacements graphiques, sélectionnez une catégorie et cliquez sur Remplacer dans les colonnes concernées par des modifications. La figure 3-61 illustre quelques remplacements possibles ; vous constatez que chaque fenêtre dispose d’un bouton permettant d’effacer les remplacements.

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Figure 3–61 Exemple de remplacement graphique

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Dans la colonne Niveau de détail, vous pouvez laisser la barre de contrôle de vue gérer le niveau de détail (Par vue) ou forcer un niveau de détail pour une catégorie indépendamment de la barre de contrôle de vue.

La modélisation PARTIE 2

Remplacements par filtres Un des avantages de la fenêtre VV est que les réglages choisis affectent une catégorie dans son ensemble. Si vous ne devez intervenir que sur un ou plusieurs types (ou quelques occurrences) bien précis, il faudra utiliser les filtres ou les modifications par sélection. La gestion des filtres se situe dans l’onglet Filtres de la fenêtre VV. Au début de ce chapitre, nous avions créé un paramètre Préfa servant à différencier les éléments coulés en place des éléments préfabriqués. Nous allons poursuivre l’exploitation de ce paramètre en créant un filtre. Le fichier qui nous sert de support pour cet exercice est rst_basic_sample_project.rvt (menu R/Ouvrir/Exemples de fichiers). Nous avons ajouté le paramètre Préfa au projet et sélectionné quelques poutres et poteaux pour les désigner en tant qu’éléments préfabriqués grâce à ce paramètre. Nous nous sommes ensuite placés dans la vue en plan 01 – Entry Level, puis avons modifié le paramètre Direction des vues et réglé la plage pour obtenir une vue en plancher haut telle que nous les dessinons. 1 Pour créer un filtre, dans la fenêtre VV, onglet Filtres, il faut cliquer sur Modifier/Nouveau. 2 Dans la zone Filtres (à gauche), cliquez sur Nouveau et nommez-le. À côté de l’icône Nouveau, de gauche à droite, vous trouvez les commandes Dupliquer, Renommer et Supprimer. 3 Dans la zone Catégories (au milieu), vous sélectionnez les catégories qui seront affectées par le filtre. Dans notre cas, il faut sélectionner Ossature et Poteaux porteurs. 4 Enfin, dans la zone Règles de filtrage (à droite), nous allons utiliser la valeur Oui du paramètre Préfa pour créer notre règle de filtrage. Cliquez sur OK pour valider la création du filtre.

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En quelques mots, ce filtre signifie que vous pourrez modifier la représentation graphique de toutes les poutres et tous les poteaux porteurs dont la valeur du paramètre Préfa vaut Oui. La figure 3-62 résume ces différentes étapes.

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Figure 3–62 Création du filtre Préfa

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Le gabarit CHAPITRE 3

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Maintenant que le filtre est créé, il faut l’ajouter à la vue et apporter les modifications voulues. Les remplacements graphiques s’effectuent de la même manière que pour les catégories d’éléments. La figure 3-63 détaille la procédure et vous montre le résultat dans l’encadré violet. Figure 3–63 Paramétrage du filtre et résultat

Vous pouvez ajouter autant de filtres que vous le souhaitez et les appliquer ou non à l’aide de la case à cocher dans la colonne Visibilité.

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Remplacements par sélection

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C’est pourquoi vous pouvez aussi changer l’aspect d’un ensemble d’éléments préalablement sélectionnés à l’aide du clic droit.

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Même si les filtres apportent une certaine liberté, ils sont tout de même destinés à manipuler un ensemble d’éléments ayant au moins un paramètre commun. Créer un filtre pour un élément unique est réalisable mais contre-productif…

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Figure 3–64 Menu via le clic droit lorsque des éléments sont sélectionnés

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Vous avez trois possibilités : par élément, par catégorie ou par filtre. • Dans l’exemple de la figure 3-65, la dalle du dernier niveau est sélectionnée et sa transparence est modifiée Par élément. Les remplacements possibles sont les mêmes qu’avec l’utilisation d’un filtre ; seule la présentation change. Vous pouvez à tout moment revenir sur vos réglages en suivant le même cheminement (sélection de la dalle, clic droit, remplacer les graphismes dans la vue, par élément).

La modélisation PARTIE 2 Figure 3–65 Seule la dalle sélectionnée est affectée.

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Figure 3–66 Toutes les fondations, les dalles et les poteaux sont affectés.

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• Sur la figure 3-66, une fondation, un poteau et une dalle sont sélectionnés et, cette fois, nous avons choisi l’option Par catégorie. • Si vous choisissez Par filtre, la fenêtre VV s’ouvre sur l’onglet Filtres. L’intérêt de cette dernière possibilité est d’avoir créé des filtres basés sur les jeux de sélection. un iv

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Le gabarit CHAPITRE 3

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Revit facilite la manipulation des sélections ; vous pouvez les sauvegarder, les modifier et les charger. Il est donc très simple de créer un filtre de sélection. La figure 3-67 vous indique la marche à suivre. Figure 3–67 Création d’un filtre basé sur une sélection

Il ne vous reste plus qu’à ajouter le filtre aux vues de votre choix (fenêtre VV). La manipulation est identique à celle décrite plus haut pour le filtre Préfa. Il est intéressant d’observer les définitions des filtres en cliquant sur Modifier/Nouveau. Ils sont classés en deux catégories : les filtres de sélection et les filtres basés sur des règles (figure 3-68).

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Figure 3–68 Ajout du filtre de sélection

La modélisation PARTIE 2

Les gabarits de vue Vous avez maintenant acquis les bases nécessaires pour comprendre et créer vos gabarits de vue. L’une des difficultés courantes rencontrées par les nouveaux utilisateurs de Revit est la maîtrise de l’affichage. Celle-ci, nous l’avons vu, est régie par un nombre important de paramètres à configurer à plusieurs endroits dans le logiciel. Aussi, les gabarits de vue peuvent-ils être assimilés à des « favoris d’affichage » qui vont mémoriser un grand nombre de réglages pour que vous puissiez obtenir plus rapidement un rendu à partir de la maquette. Il vous en faut au minimum cinq : fondations, plancher haut, coupe, élévation et 3D. Nous vous recommandons d’en ajouter trois de plus pour la partie analytique : fondations, plancher haut et 3D. Il est très rapide de créer un gabarit de vue et vous avez différents moyens d’y parvenir. La première méthode, la plus simple, consiste à se placer dans une vue (par exemple Niveau 1) et à paramétrer votre gabarit directement dans celle-ci. Voici un résumé des différents points sur lesquels vous devez vous pencher : 1 Réglez la barre de contrôle de la vue selon vos besoins. 2 Dans la fenêtre des propriétés : – Choisissez la discipline. – Réglez la plage de vue. – Réglez la délimitation de la profondeur. Cette fonctionnalité est liée à la plage de vue. Son fonctionnement est simple, comme vous pouvez le voir sur la figure 3-69.

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Figure 3–69 Comportement de la délimitation de la profondeur

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Le gabarit CHAPITRE 3

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Notez que vous retrouverez également ce paramètre pour les coupes et les élévations. Sur la figure 3-70, l’option Délimitation sans ligne a été choisie pour l’élévation, tandis que la coupe est réglée sur Aucune délimitation. Les contrôles graphiques s’adaptent donc en fonction de ce paramètre. Figure 3–70

3 Dans la fenêtre VV, sélectionnez les catégories que vous souhaitez rendre visibles. Vous pouvez aussi ajouter vos filtres. 4 Il ne vous reste plus qu’à cliquer droit sur le nom de la vue et enregistrer le gabarit (pour l’exemple, nous allons le nommer PH Entreprise). Figure 3–71 Création d’un gabarit à partir de la vue

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La fenêtre de gestion des gabarits de vue s’ouvre (figure 3-72) et vous retrouvez PH Entreprise dans la liste des gabarits disponibles.

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Le type de vue du niveau 1 est Vue en plan. Pourtant, il s’affiche avec le filtre Plans de plafond alors que le filtre Plans de surface, vues en plan et plans d’étage existe…Il semblerait que le fait d’avoir une direction de vue vers le haut provoquerait cette subtilité de Revit. Si vous oubliez ce détail, utilisez tout simplement le filtre Tout pour retrouver vos gabarits.

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Filtre des types de vue

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Vous retrouvez, dans la partie des propriétés de la vue (à droite), les paramètres qui ont été évoqués précédemment. Les autres paramètres sont destinés aux architectes ou aux fluides, ou seront abordés au moment opportun. Il ne vous reste qu’à reproduire cette manipulation pour les autres types de vue.

La modélisation PARTIE 2 Figure 3–72 Fenêtre de gestion des gabarits de vue

La seconde méthode consiste à passer directement par cette fenêtre. Pour l’afficher, cliquez sur Gérer les gabarits de vue (onglet Vue/Graphismes/Gabarits de vue). 1 À l’aide des filtres, sélectionnez le type de vue sur lequel vous souhaitez travailler.

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Figure 3–73 Les différents types de vue disponibles

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2 Vous disposez de trois commandes pour la gestion des gabarits de vue : de gauche à droite, dupliquer, renommer et supprimer. 3 Apportez les modifications nécessaires aux paramètres des propriétés de la vue. 4 Reproduisez ces opérations avec les autres types de vue.

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Une fois vos gabarits finalisés, il ne vous reste qu’à les appliquer aux vues concernées. Vous pouvez appliquer les propriétés du gabarit de vue ou rendre la vue dépendante de celui-ci. Vous allez voir que cette nuance, aussi subtile soit-elle, a une incidence sur la manière dont vous exploiterez les gabarits de vue. C’est votre méthode de travail interne qui vous fera choisir l’une ou l’autre de ces possibilités.

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Le gabarit CHAPITRE 3

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Rappelez-vous les propriétés du type des vues (vue en plan, coupe, élévation, etc.) ; à chaque fois, ces deux possibilités sont disponibles. Figure 3–74 Les deux options sont disponibles pour les nouvelles vues.

Un clic droit sur une vue (dans l’arborescence du projet) vous permet de lui appliquer les propriétés d’un gabarit. Figure 3–75 Appliquer les propriétés d’un gabarit de vue

En regardant la fenêtre des propriétés de la vue, vous constatez que la valeur du paramètre Gabarit de vue est toujours Aucun . Les propriétés du gabarit de vue ont bien été prises en compte, mais la vue reste indépendante. Pour la rendre dépendante d’un gabarit, il faut donc passer par la fenêtre des propriétés de la vue et modifier ce paramètre comme sur la figure 3-76.

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Pour illustrer ces propos, nous avons dans un premier temps appliqué les propriétés du gabarit de vue PH Entreprise au niveau 2 (partie haute de la figure 3-77), puis rendu la vue dépendante de ce même gabarit (partie basse de la figure).

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Dans la fenêtre de gestion des gabarits de vue (figure 3-72), vous vous êtes certainement demandé à quoi servait la colonne Inclure. Lorsque la case dans cette colonne est cochée, les paramètres concernés sont imposés et contrôlés par le gabarit de vue. Cela signifie que si une vue est dépendante d’un gabarit, les paramètres « inclus » seront en lecture seule.

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Figure 3–76 Rendre une vue dépendante d’un gabarit

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Dépendre d’un gabarit de vue est un peu plus contraignant et nécessite une réflexion plus approfondie sur les paramètres à imposer ou, au contraire, à laisser accessibles. Vous pouvez supprimer cette dépendance en choisissant Aucun lorsque vous modifiez le paramètre Gabarit de vue dans la fenêtre des propriétés d’une vue.

La modélisation PARTIE 2 Figure 3–77 Paramètres inclus et dépendance à un gabarit de vue

En résumé Pour plus de clarté, il est préférable de se dire que vous avez le choix entre appliquer les propriétés d’un gabarit de vue ou appliquer le gabarit de vue dans son intégralité.

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En fonction de la méthode que vous aurez retenue, vous finaliserez le réglage des paramètres concernant les nouvelles vues dans les propriétés du type des différentes vues (coupes, élévations, 3D, etc.) de votre gabarit de projet.

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Lorsque vous lancez la commande, la fenêtre Purge des éléments non utilisés s’ouvre.

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Pour alléger un fichier, purgez les éléments inutilisés. Cette commande, (onglet Gérer/ Paramètres), peut aussi être utilisée pour votre gabarit. Si par exemple vous êtes partis du gabarit de structure par défaut, vous supprimerez peut-être le type de vue Site. Pour qu’il apparaisse dans la liste, il faut avoir supprimé les vues dépendantes de ce type dans l’arborescence du projet (ou leur affecter un autre type de vue).

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Purger les éléments inutiles

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La première chose à faire, si vous travaillez sur un gabarit, est de cliquer sur Ne rien sélectionner. Dans un gabarit, les familles sont pour la plupart chargées mais ne sont pas utilisées (poteaux, poutres, murs, annotations, etc.). Passez ensuite en revue chaque groupe et cochez les éléments indésirables. Cliquez sur OK pour finaliser la commande.

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Le gabarit CHAPITRE 3

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En revanche, si vous utilisez la commande pour l’archivage d’un projet, ou pour sa diffusion par mail, sélectionnez au contraire tout et, après un contrôle rapide, lancez la purge en cliquant sur OK.

Transférer les normes du projet Vos gabarits de vue évolueront probablement, tout comme votre gabarit de projet. Ne soyez donc pas surpris si quelques adaptations sont nécessaires après les premières affaires. (onglet Gérer/Paramètres) récupère ces modiLa commande Transférer les normes du projet fications en quelques clics. Les deux fichiers (émetteur et récepteur) doivent être ouverts et il faut vous placer dans le fichier qui va recevoir les paramètres modifiés. Vous récupérez ainsi des types de familles, des styles d’objets, des gabarits de vue, etc. Nous vous encourageons à parcourir la liste des possibilités offertes par cette commande.

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Figure 3–78 Transférer les normes d’un projet

La modélisation PARTIE 2

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Figure 3–79 Purger les éléments inutilisés

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À ce stade, vous commencez certainement à mieux cerner l’état d’esprit et le fonctionnement de Revit. Quoi qu’il en soit, si un point restait obscur à la fin de ce chapitre, vous trouverez certainement la réponse dans la suite de votre lecture.

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Il est clair que ce chapitre est très dense et riche en informations. Le gabarit fait appel à de nombreux aspects et notions du logiciel, mais c’est aussi ce qui lui donne toute sa force.

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Conclusion

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4 Les matériaux

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Revit étant un logiciel développé pour le BIM, le rôle des matériaux ne se réduit pas à donner une apparence graphique aux éléments d’un projet. Pour que la maquette numérique soit exploitée de manière optimale par tous les intervenants d’un projet, vous devez utiliser les matériaux réellement employés par le chantier et apporter toutes les données structurelles les concernant. Dans ce chapitre, vous allez apprendre à créer des matériaux parfaitement exploitables dans le cadre d’un processus BIM.

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Autodesk fournit trois fichiers de ce type (en lecture seule) : • Matériaux Autodesk ou Ressources physiques Autodesk (PhysicalMaterial.adsklib) ; • Matériaux AEC (AECMaterials.adsklib) ; • Bibliothèque d’apparences (assetlibrary_base.adsklib).

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Un matériau regroupe toutes les informations concernant sa description, sa représentation graphique, les textures utilisées pour les différents rendus, ses propriétés mécaniques et thermiques. Les matériaux sont stockés dans des fichiers de bibliothèque (extension adsklib).

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Définition

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Vous disposez donc dès le départ d’éléments prêts à l’emploi. Une bibliothèque de favoris est également disponible et vous pouvez créer vos propres bibliothèques.

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Le sujet des matériaux est, paradoxalement, à la fois simple et compliqué. Les traductions et les choix des développeurs pour l’affichage et l’exploitation des données sont parfois assez « perturbants ». Nous allons donc nous efforcer de rendre à cette notion sa simplicité.

La modélisation PARTIE 2 Précisions • Alors que les fichiers Matériaux Autodesk et Matériaux AEC contiennent des matériaux et des ressources, la bibliothèque d’apparences ne vous proposera que la ressource « apparence ». • Vous trouverez autant de fichiers Favoris (MyFavoriteMaterials.adsklib) que de comptes utilisateurs sur votre ordinateur.

Le navigateur de matériaux La commande Matériaux (onglet Gérer/Paramètres) donne accès à la gestion des matériaux.

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Figure 4–1 Fenêtre Navigateur de matériaux

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L’encadré 1 est le navigateur de matériaux du projet ; il n’affiche que les matériaux chargés dans le projet. Lorsque vous en sélectionnez un, ses caractéristiques apparaissent dans l’éditeur à droite (encadré 3).

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Les matériaux du projet

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affiche ou masque le groupe de fonctions de bibliothèque (encadré 2).

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Un dernier bouton

présente les matériaux en fonction de leur catégorie (bois, béton, métal,

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Un autre filtre etc.).

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Le bouton offre différentes options d’affichage et de filtrage. Vous pourrez, par exemple, n’afficher que les matériaux utilisés, sous forme de liste, par couleur, etc.

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Les matériaux CHAPITRE 4

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Les bibliothèques de matériaux Le groupe de fonctions de bibliothèque sert à naviguer parmi la multitude de matériaux fournis par les différentes bibliothèques. Vous retrouvez les bibliothèques évoquées précédemment (Favoris, Matériaux Autodesk et Matériaux AEC) et le cadenas indique clairement le verrouillage de celles-ci. Lorsque vous sélectionnez un matériau issu d’une de ces bibliothèques, l’éditeur affiche également les données le concernant, mais en lecture seule. Localisation des fichiers de bibliothèque Pour connaître l’emplacement d’un fichier de bibliothèque sur votre ordinateur, survolez son nom avec le pointeur de la souris de manière à afficher la bulle d’aide qui vous indiquera le chemin.

En bas à gauche (figure 4-1, encadré 2), trois commandes sont disponibles. • Ce bouton vous donne les outils pour gérer les bibliothèques (création, suppression…) et les catégories de matériaux (bois, béton, métal, etc.). • Celui-ci concerne la création de matériau. • Le dernier ouvre ou ferme le navigateur de ressources.

Le navigateur de ressources

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Cette fenêtre (figure 4-2) affiche les ressources du projet et celles des fichiers de bibliothèque. Notez que la bibliothèque Matériaux Autodesk a changé de nom : ici, elle s’appelle Ressources physiques Autodesk (si vous laissez sa bulle d’aide s’afficher, vous verrez qu’elle correspond également au fichier PhysicalMaterial.adsklib).

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Figure 4–2 Navigateur de ressources

La modélisation PARTIE 2

Le champ de recherche a été utilisé pour mettre en avant le béton et attirer votre attention sur la colonne Aspect. Il n’existe que trois aspects différents : Apparence, Physique et Thermique. Ils représentent les différents types de ressources disponibles. Vous ne pourrez pas modifier les ressources à partir de cette fenêtre. Vous devrez passer soit par l’éditeur du navigateur de matériaux (figure 4-1, encadré 3), soit par l’éditeur de ressources (onglet Gérer/Paramètres/Paramètres supplémentaires/Ressources des matériaux). Nous allons vous les présenter dans cet ordre. Depuis la version 2019, Revit propose de nouveaux matériaux afin d’obtenir de meilleur rendu par l’utilisation du moteur de rendu physique Raytracer. Cette nouvelle bibliothèque est automatiquement installée avec le logiciel. Si vous visualisez dans votre projet un matériau dont l’aperçu dispose d’un petit triangle orange avec un point d’exclamation, cet indicateur signale qu’il s’agit d’un ancien matériau. Les nouveaux matériaux ne sont pas marqués par cet indicateur.

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Il sera possible d’améliorer le rendu de ce matériau en modifiant dans l’onglet Apparence, la ressource de matériau par une autre ressource issue de la nouvelle bibliothèque et disposant d’une meilleure qualité de rendu. L’onglet Apparence est décrit dans la suite de ce chapitre.

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Figure 4–3 Indicateur pour les matériaux issus de versions antérieures

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L’éditeur

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L’éditeur sert à modifier les propriétés du matériau et ses ressources. En fonction du matériau sélectionné, le nombre d’onglets peut varier : les trois premiers seront toujours présents, alors que les onglets Physique et Thermique sont facultatifs.

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Les matériaux CHAPITRE 4

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Figure 4–4 Les onglets de l’éditeur

Afin de passer en revue chacun des onglets, nous allons créer un matériau. Avant de se lancer, il est opportun d’avoir à disposition un fichier de bibliothèque non verrouillé ; la bibliothèque Favoris pourrait convenir, mais son rôle, pour nous, est de mettre en avant vos matériaux les plus utilisés et non tous vos matériaux. De plus, si vous devez diffuser votre fichier de bibliothèque, il est préférable de partager un fichier nommé Matériaux Entreprise.adsklib plutôt que le fichier MyFavoriteMaterials.adsklib qui pourrait créer des conflits. En bas à gauche dans le groupe de fonctions de bibliothèque, utilisez le bouton pour créer une bibliothèque, donnez-lui un nom et enregistrez-la à l’emplacement de votre choix. Figure 4–5 Création d’une bibliothèque

Pour créer un matériau, cliquez sur . Il apparaît alors dans le navigateur de matériaux du projet, comme le montre la figure 4-6.

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Figure 4–6 Création d’un matériau

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Ce matériau étant sélectionné, l’éditeur affiche ses propriétés.

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Identité

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Le nouveau matériau se nomme donc Valeur par défaut Nouveau Matériau et appartient à la classe (catégorie) Générique. Cet onglet regroupe un grand nombre d’informations concernant le matériau et qui pourront enrichir la base de données de la maquette numérique dans un processus BIM.

La modélisation PARTIE 2

Pour l’exemple, nous allons partir d’un des matériaux les plus utilisés : le béton. Renseignez un maximum de champs ; les données variant d’une affaire à l’autre seront complétées au début de chaque projet. Figure 4–7 Onglet Identité

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La valeur de la propriété Note d’identification est utilisée pour l’annotation des éléments ; saisissez le texte de votre choix ou cliquez sur le bouton pour choisir une valeur issue du fichier RevitKeynotes_FRA.txt (fourni par Autodesk). Les notes d’identification seront développées dans la partie 3. s:1 04

Graphiques

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Cet onglet vous donne accès aux options de représentation graphique du matériau dans toutes les vues, sauf les rendus et les vues en style visuel Réaliste et Lancer de rayons.

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Figure 4–8 Onglet Graphiques et exemples

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Les matériaux CHAPITRE 4

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La case à cocher Utiliser l’apparence du rendu et le bouton Alignement de la texture sont destinés aux infographistes.

Apparence Comme vous vous en doutez certainement, cette ressource prend le relais de l’onglet Graphiques pour la représentation du matériau lorsque les textures sont employées (Rendus, styles Réaliste et Lancer de rayons). En structure, la façon de dessiner étant normée, nous n’utiliserons cette représentation que très rarement. Vous devez cependant retenir deux choses. • Cette ressource peut être remplacée mais ne peut pas être supprimée. • Elle peut (tout comme les ressources Physique et Thermique) être partagée avec d’autres matériaux, comme l’indique l’icône (figure 4-9). Le chiffre vous donne le nombre de matériaux concernés. Attention Avant de modifier une ressource, vérifiez si elle est partagée. Tout changement serait répercuté sur les autres matériaux qui l’utilisent. Le bouton sert à dupliquer la ressource pour éviter ce genre de désagréments. La ressource garde son nom avec pour suffixe un chiffre entre parenthèses qui s’incrémente.

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Figure 4–9 Onglet Apparence

La modélisation PARTIE 2

Nous allons remplacer cette ressource pour donner à notre béton une apparence appropriée. Le bouton (remplacer) ouvre le navigateur de ressources dans ce but. Dans le navigateur de ressources, vous choisissez une bibliothèque, vous cherchez l’apparence qui vous convient et vous l’interchangez avec la ressource générique. La figure 4-10 illustre cette manipulation. Figure 4–10 Remplacement d’une ressource

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Pour ajouter une ressource Physique au matériau, il suffit de cliquer le bouton + à droite du dernier onglet.

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Figure 4–11 Ajouter une ressource

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Toutes ces données seront utilisées pour l’analyse structurelle de votre modèle.

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À nouveau, le navigateur de ressources s’ouvre. Choisissez celle qui vous intéresse et ajoutezla au matériau en cours.

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Les matériaux CHAPITRE 4

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Figure 4–12 Onglet Physique

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Thermique

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Cette ressource sert pour l’analyse énergétique du modèle. Ajoutez-la en suivant la même méthode. Très clairement, ces données ne seront pas exploitées pour la structure, mais le BIM progressant à grands pas, autant s’y préparer dès maintenant.

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Vous pouvez renommer la ressource pour éviter d’avoir un nom avec un chiffre entre parenthèses. Ec

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Vous avez sans doute noté l’apparition d’un bouton permettant la suppression de la ressource pour la physique et la thermique (à droite du bouton Dupliquer).

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La création du matériau est terminée, mais pour l’instant il n’existe que dans le projet ; votre bibliothèque est toujours vide. Cliquez droit sur le matériau pour l’ajouter.

La modélisation PARTIE 2 Figure 4–13 Onglet Thermique

Figure 4–14 Ajouter un matériau à une bibliothèque

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Vous pouvez aussi l’ajouter aux favoris si vous le jugez nécessaire.

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Pour l’afficher, cliquez sur Ressources des matériaux dans l’onglet Gérer/Paramètres/Paramètres supplémentaires. La fenêtre qui apparaît est vierge, qu’un élément du modèle soit sélectionné ou non. Il faut afficher le navigateur de ressources et sélectionner une ressource pour l’afficher dans celui-ci (figure 4-15).

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La présence de cet éditeur de ressources peut laisser perplexe pour deux raisons : son utilité et sa manière de fonctionner…

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L’éditeur de ressources

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Au-delà de son fonctionnement « particulier », il ne mentionne pas si la ressource affichée est partagée ou non. Il est donc risqué d’utiliser cet outil. Nous vous conseillons tout simplement de limiter son utilisation. La commande Matériaux remplit très bien ce rôle.

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Les matériaux CHAPITRE 4

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Figure 4–15 Ajout d’une ressource à l’éditeur

Scinder la face et peindre

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Deux commandes complémentaires ont un rapport direct avec les matériaux. Elles sont disponibles à partir de l’onglet Modifier/Géométrie. • Scinder la face Cette commande crée des zones sur la face d’un élément (mur ou poteau) dans le but de leur affecter un autre matériau. Lorsque vous l’utilisez, la vue bascule en mode esquisse comme le montre la figure 4-16. Il ne vous reste qu’à définir une zone (vous ne pouvez pas définir plusieurs zones en même temps).

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Figure 4–16 Définition d’un linteau avec la commande Scinder la face

• Peindre Une fois les différentes zones tracées, vous utilisez cette commande pour leur appliquer le nouveau matériau (figure 4-17). Figure 4–17 Application du matériau Béton C25/30 à la zone du linteau

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Ces deux commandes sont assez peu utilisées en structure. Il est nettement plus simple de créer une famille de portes ou de fenêtres qui intégrerait déjà le linteau. Il est cependant utile de les connaître pour, par exemple, les renforcements avec fibres de carbone. s:1 04

En complément

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Yves Gravelin, a rédigé sur son blog un article très intéressant et pointu sur la gestion des matériaux. L’article n’est pas récent, mais la trame générale reste toujours valable : B http://revitez.blogspot.fr/2014/01/cours-en-ligne-la-gestion-des-materiaux.html.

5 Les imports

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Les évolutions et les améliorations rapides des logiciels de CAO-DAO ont profondément changé notre manière de travailler : la diffusion de plans papier se raréfie et l’accent est mis sur l’interopérabilité. Il faut être réactif et privilégier la diffusion de fichiers par mail va dans ce sens. Cette façon de travailler n’est pas parfaite mais a l’avantage de mettre à disposition de chacun des intervenants un support qui permet de dessiner plus rapidement les projets. Vous allez découvrir dans ce chapitre les différents formats pris en charge par Revit.

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Tout ce qui concerne l’importation de fichiers ou l’insertion d’éléments dans un fichier Revit est centralisé dans cet onglet. Vous connaissez déjà le groupe de commandes Charger depuis la bibliothèque qui sert à ajouter des familles au fichier en cours.

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L’onglet Insérer

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Figure 5–1 Extrait de l’onglet Insérer

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La première notion importante à comprendre est la différence entre Lier et Importer un fichier. • Si le fichier est lié, les modifications apportées à ce fichier seront répercutées lors du rechargement de celui-ci. Ce fonctionnement est bien connu des utilisateurs d’AutoCAD à travers les XRefs.

La modélisation PARTIE 2

• Dans le cas d’une importation, cette mise à jour automatique n’existe pas, mais vous avez en revanche la possibilité de décomposer partiellement ou totalement le fichier. La commande Insérer à partir du fichier (groupe Importer) offre deux possibilités. Dans les deux cas, Revit vous invite à sélectionner un fichier et va ensuite lister les éléments que vous pouvez importer. • Insérer des vues : cette commande récupère des feuilles, vues de dessin ou nomenclatures et les enregistre dans le projet en cours. Figure 5–2 Insérer des vues

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• Insérer des éléments 2D : avec cette commande, Revit va répertorier les vues contenant des composants de détail et d’annotation pour vous proposer de les importer dans la vue active. Par exemple, sur la figure 5-3, la coupe sélectionnée a été annotée avec des lignes de détail et des zones remplies pour matérialiser les chaînages en tête des murs ; vous pouvez donc récupérer ces éléments 2D. Même si Revit ne copie pas la géométrie du modèle d’origine, il essaiera que les éléments correspondent à la vue active. C’est pourquoi cette commande est surtout utile si vous travaillez sur des projets ressemblants (ensemble de collectifs ou de maisons).

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Figure 5–3 Insérer des éléments 2D

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Les imports CHAPITRE 5

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Nous ne vous parlerons pas des commandes relatives aux images car elles sont destinées à la discipline Architecture. La flèche oblique en regard du nom du groupe de commandes Importation ouvre une fenêtre où on définit une épaisseur de ligne en fonction de sa couleur dans le cas où cela ne soit pas fait dans le fichier source. Figure 5–4 Correspondance des épaisseurs de lignes des éléments importés

Les formats courants La liaison et l’import s:1 04

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La procédure est identique pour lier ou pour importer un fichier. Les commandes Lier CAO et Importer CAO ouvrent une boîte de dialogue disposant d’options que nous allons passer en revue.

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Figure 5–5 Boîte de dialogue Lier les formats CAO

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Comme vous le constatez sur la figure 5-5, les types de fichiers pris en charge correspondent aux formats les plus répandus : DWG, DXF, DGN (MicroStation), SAT (solides ACIS) et SKP (SketchUp). Pour les fichiers SAT, veillez à ne pas dépasser la version 7.0.

La modélisation PARTIE 2

La case à cocher Vue active uniquement vous laisse choisir si le fichier sera importé dans toutes les vues ou non. Si la vue active est une 3D, cette case sera décochée et non modifiable. La liste déroulante Couleurs permet d’inverser, d’imposer le noir et blanc ou de conserver les couleurs du fichier d’origine. Les possibilités offertes par la liste Calques/niveaux sont Tous, Visibles ou Spécifier. Si vous choisissez cette dernière option, une fenêtre de sélection de calques s’affichera juste après avoir cliqué sur Ouvrir. Notez cependant qu’une fois le fichier importé, vous aurez la possibilité de modifier la visibilité des calques. Figure 5–6 Sélection des calques à importer

Une autre liste déroulante, Unités imp., indique l’unité utilisée dans le fichier source (mètre, centimètre, etc.). Prenez garde à l’option Détection automatique qui parfois, selon les fichiers, applique un facteur d’échelle inadapté. Il faut donc systématiquement vérifier l’échelle de l’élément importé.

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Le dernier réglage important est encore une liste déroulante : Positionnement. Par défaut, c’est l’option Automatique – Centre à centre qui est sélectionnée. Ce choix signifie que le centre de l’importation sera placé au centre de la zone de délimitation du modèle. Or, ce centre peut varier d’un fichier source à l’autre et également dans Revit selon les délimitations des vues.

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D’autres options permettent un positionnement manuel de l’importation, mais nous vous recommandons l’utilisation de l’option Automatique – Origine à origine, qui se base sur les points (0,0) des fichiers. Il est rare que ce point change dans les différents plans de niveaux à importer.

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Il est fortement conseillé de verrouiller l’importation avec la punaise (onglet Modifier/Modifier) pour éviter les déplacements accidentels.

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La manipulation

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Figure 5–7 Les commandes de l’onglet contextuel

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L’onglet contextuel propose différentes fonctionnalités lors de la sélection de l’importation. • Le groupe de commandes Organiser sert à positionner l’importation au premier plan ou à l’arrière-plan par rapport aux éléments de la vue. Cela correspond à la commande Ordre de tracé d’AutoCAD. Cette possibilité rend visibles des lignes qui pourraient être cachées à cause des hachures des éléments du modèle. un iv

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Les imports CHAPITRE 5

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• La commande Supprimer les calques affiche une fenêtre similaire à celle de la figure 5-6. Les calques sélectionnés seront supprimés. • La commande Décomposer (non disponible dans le cas d’une liaison) décompose partiellement ou totalement une importation. Un fichier source contenant plus de 10 000 éléments ne pourra pas être décomposé. – La décomposition partielle agit de la même manière que la commande Exploser d’AutoCAD. Par exemple, la décomposition partielle d’un bloc peut générer d’autres blocs qui peuvent à leur tour être décomposés jusqu’à devenir des éléments Revit (textes, lignes, courbes, zones remplies). – Dans le cas d’une décomposition totale, l’importation est directement transformée en éléments Revit. Cette commande est utile si vous souhaitez réutiliser des détails créés avec un autre logiciel sans avoir à les redessiner sur Revit. • La commande Requête sert à interroger et récupérer des informations sur l’importation. Figure 5–8 Fenêtre Requête concernant l’importation

L’intérêt est de récupérer les noms des calques intéressants ou au contraire inutiles, d’autant plus qu’il est possible de les masquer dans la vue ou de les supprimer à partir de cette fenêtre.

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Les importations se retrouvent dans une famille système appelée Symbole d’importation. Les propriétés du type de cette famille donnent accès aux paramètres définissant les unités d’importation et le facteur d’échelle. Il est donc inutile de supprimer une importation « loupée » : vous pouvez la corriger grâce à ces paramètres.

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Figure 5–9 Propriétés du type

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Grâce à la fenêtre VV, vous manipulez plus en profondeur les calques de l’importation et leur représentation graphique. Il est possible de :

La modélisation PARTIE 2

• masquer/afficher l’importation ainsi que les calques de son choix ; • modifier la couleur, le style et l’épaisseur des lignes des calques. Cette possibilité est intéressante pour, par exemple, mettre en évidence les réservations des corps d’état secondaires ; • afficher l’importation en demi-teinte. Figure 5–10 Remplacements de la visibilité et du graphisme de l’importation

Les annotations DWF s:1 04

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Il est possible de lier des fichiers d’annotations aux feuilles de Revit. Le format DWF est géré par le logiciel Autodesk Design Review qui permet aux différents intervenants d’un projet d’annoter électroniquement un fichier pour remarques ou révisions.

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D’après notre retour d’expérience, cette fonctionnalité, qui existe aussi sur AutoCAD et depuis de nombreuses années, ne semble pas avoir rencontré un grand succès. En pratiquement quinze ans, rares sont ceux qui utilisent et travaillent avec les DWF (notamment auprès des architectes). Ceci s’explique peut-être avec la recrudescence des logiciels d’annotations de PDF…

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C’est la version moderne du plan papier annoté au marqueur rouge par l’architecte ou l’ingénieur.

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La méthode d’utilisation expliquée par Autodesk semble simple à mettre en œuvre. • La première étape consiste à exporter une feuille de Revit en DWF (menu R/Exporter/ DWF/DWFx). • Si vous n’avez pas de question à poser à l’architecte, passez directement à l’étape suivante, sinon utilisez Autodesk Design Review pour annoter le fichier DWF et mettre en évidence les zones concernées. • Diffuser le fichier DWF à l’architecte qui, à son tour, pourra l’annoter et vous le renvoyer. À partir du moment où le fichier DWF comporte au moins une annotation, il est possible de le lier dans Revit (onglet Insérer/Lier/Annotation DWF).

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Les imports CHAPITRE 5

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• Les annotations apportées par l’architecte sont verrouillées et ne pourront pas être supprimées. Cependant, si elles ont été créées à l’aide d’Autodesk Design Review, Revit vous donnera accès à certains paramètres d’état et de note grâce auxquels vous signalerez que la modification demandée est bien prise en compte. • En enregistrant le fichier Revit, le fichier DWF est mis à jour automatiquement et vous pouvez à nouveau le diffuser. Sur les gros projets, ce processus de travail peut éventuellement se justifier, mais il me semble quand même plus simple de se téléphoner…

Les nuages de points En structure, nous ne serons que peu confrontés directement à l’exploitation des nuages de points. Ces fichiers peuvent être générés par des scanners 3D et sont très utiles pour effectuer le relevé des existants, ou dans le cadre de projets de rénovation. C’est donc majoritairement l’architecte qui sera amené à exploiter ces fichiers ou bien les géomètres directement. C’est pourquoi nous vous proposons d’illustrer cette commande au travers de cas pratiques rencontrés par un cabinet de géomètres qui exploite régulièrement ce type de commande.

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Pour rester à la pointe des technologies, les traditionnels relevés au télémètre laser ont désormais laissé place au scanner 3D plus moderne. La démarche BIM s’inscrit donc naturellement dans l’exploitation des données issues des campagnes de relevés 3D. Avec la technologie du scan 3D, les relevés sont réalisés bien plus rapidement, à condition que l’implantation des scanners et le nombre de saisies soient bien gérés. Parmi les problèmes courants figurent en effet les phénomènes de zones d’ombre (angle mort non visible lors du relevé) ou les doublons de données. Encore une fois, la technologie n’est rien sans l’expertise métier qui l’exploite.

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CapGeo, cabinet de géomètres experts créé en 2014, est né de la rencontre de deux ingénieurs diplômés de l’École spéciale des travaux publics, Romain Buraud et Sébastien Mecherikunnel. Installée dans le quartier de la Bourse de Paris, l’agence, qui compte désormais huit collaborateurs, sillonne la France entière pour des prestations de type relevés Carrez, études foncières, mais également des relevés de bâtiments destinés à être rénovés jusqu’à la réalisation des maquettes 3D associées sur Revit (http://capgeo-associes.fr/).

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Le premier projet pilote BIM de niveau 1 choisi est un relevé de bâtiment haussmannien de 9 niveaux (7 étages et 2 sous-sols), soit près de 3 000 m². Une fois les données acquises, les fichiers sont traités dans le logiciel Recap pour être ensuite transférés dans Revit. La réalisation de la maquette permet à l’agence de livrer des plans traditionnels au client.

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Notez qu’il n’existe pas à ce jour de processus réellement automatique de reconstitution de modèles 3D sur la base de nuage de points. Plusieurs start-up ont commencé à proposer des solutions qui sont à suivre car le sujet est complexe mais le besoin est bien réel ! Étant donné que les maquettes sont destinées à être exploitées ensuite par l’architecte, la modélisation se fait en respectant des hypothèses de construction les moins contraignantes.

La modélisation PARTIE 2 Figure 5–11 Récupération du nuage de points dans le logiciel Recap

Dans Revit, les objets classés par catégories sont séparés par niveaux. Le choix de familles système génériques est privilégié (quelques types de murs et de sols rangés par épaisseurs et par matériaux). Toutefois, les formes des anciennes constructions demandent fréquemment de devoir utiliser des familles spécifiques pour traiter les modénatures, moulures ou autres. De plus, la géométrie de l’existant pousse parfois à utiliser les volumes In situ dans Revit, sans lesquels il serait difficile de modéliser des murs à sections variables, avec du fruit ou autre désordre dans le mur…

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Figure 5–12 Reconstitution du modèle 3D dans Revit

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Par la suite, l’agence décroche un second projet permettant d’avancer dans la démarche du maître d’ouvrage qui souhaitait pouvoir générer des coupes à volonté sur la maquette. Cette dernière apporte incontestablement une valeur ajoutée énorme dans la lecture et la compréhension d’un bâtiment, surtout dans les zones complexes, là ou plusieurs plans sont parfois nécessaires pour appréhender correctement les espaces.

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Figure 5–13 Modèle 3D réalisé dans Revit

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Figure 5–14 Récupération du nuage de points dans le logiciel Recap

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Figure 5–15 Reconstitution du modèle 3D dans Revit

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Le BIM, en tant de démarche globale optimisant le processus de construction pour l’ensemble des acteurs, englobe plus que jamais les géomètres dans la chaîne. Les architectes ou bureaux

La modélisation PARTIE 2

d’études peuvent désormais clairement démarrer un travail directement depuis la maquette. Néanmoins, systématiser le BIM pour le géomètre demanderait aujourd’hui des outils technologiques de gestion des aspects juridiques et de propriété intellectuelle des données. Ces sujets animent déjà de nombreuses discussions au sein de la plupart des acteurs du bâtiment. Pour les curieux… Si toutefois le sujet vous intéresse, vous pouvez consulter cette page sur le site d’Autodesk : http://www.autodesk.com/products/recap/overview Vous verrez, c’est assez surprenant.

Le format RVT Dans le cadre d’une grosse opération constituée de plusieurs bâtiments distincts, il est intéressant de créer un fichier par bâtiment. Les fichiers RVT étant relativement lourds, cette méthode préservera les performances de votre ordinateur. Vous créerez un fichier dans lequel vous pourrez lier les fichiers de chacun des bâtiments pour obtenir une vue d’ensemble du projet. L’intérêt principal de lier des fichiers RVT s’inscrit dans le développement et l’exploitation du BIM. Les disciplines de l’architecture, des fluides et de la structure étant exploitées par Revit, c’est l’interopérabilité entre elles qui est recherchée.

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La figure 5-16 montre un lien Revit dans un projet vierge basé sur notre gabarit. Vous constatez que l’arborescence du projet affiche le lien. Un clic droit sur le nom du lien suffit pour décharger, recharger, ouvrir le fichier lié, etc.

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Figure 5–16 Lien Revit et arborescence du projet

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La commande Lier Revit ouvre une boîte de dialogue pour sélectionner un fichier RVT. Cette fois, seule l’option Positionnement est disponible. À nouveau, nous vous conseillons de choisir Automatique – Origine à origine ou Automatique – À l’emplacement partagé dans le cas où des coordonnées partagées auraient été définies dans un projet composé de plusieurs bâtiments. Il est possible également d’utiliser comme mode de gestion de coordonnées : point de base du projet vers point de base du projet. Ce mode peut être utile dans une démarche de collaboration si une origine commune au métier a été fixée entre les différents intervenants autour de la maquette (par exemple, l’intersection d’un angle d’une cage d’ascenseur ou bien l’intersection de deux fils…).

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Lier un fichier Revit

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La commande Copier/Contrôler Cette commande située dans le groupe Coordonner de l’onglet Collaborer est la fonctionnalité maîtresse du processus de collaboration multidisciplinaire. Lorsque vous sélectionnez le lien, l’onglet contextuel Copier/Contrôler apparaît. Figure 5–17 Les commandes de l’onglet contextuel Copier/Contrôler

L’outil Options Les options sont présentées sous la forme d’une fenêtre avec différents onglets. Pour la structure, vous trouverez cinq onglets correspondant chacun à une catégorie d’éléments. Dans tous les onglets, la fenêtre affiche la zone Catégories et types à copier et la zone Paramètres de copie supplémentaires.

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Figure 5–18 Les options du Copier/Contrôler pour les niveaux

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Pour chaque catégorie (indiquée par l’onglet), Revit recense tous les types présents dans le lien et les affiche dans la colonne de gauche.

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En regard de chaque type, vous pouvez sélectionner le nouveau type à utiliser pour la copie. La liste déroulante affiche tous les types chargés dans le projet et deux choix supplémentaires vous permettent aussi de copier le type original ou non. x.c

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Paramètres de copie supplémentaires

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Les paramètres proposés dans cette partie de la fenêtre varient selon la catégorie.

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Pour les niveaux (figure 5-18) : • le paramètre Décaler le niveau définit la réservation de sol. Par exemple, pour un plancher recevant une chape, vous pouvez spécifier un décalage de -6 cm ; • si la case du paramètre Réutiliser les niveaux portant le même nom est cochée, Revit n’en crée pas de nouveaux, mais déplace les niveaux du projet pour les faire correspondre à ceux du lien et crée une relation de contrôle entre eux ; • trois choix sont proposés pour le paramètre Réutiliser les niveaux correspondants : – Ne pas réutiliser – Revit crée des niveaux même s’il en existe déjà dans le projet à la même élévation ; – Réutiliser si correspondance parfaite des éléments – aucun niveau n’est ajouté, Revit crée une relation de contrôle entre les niveaux du lien et ceux du projet ; – Réutiliser si compris dans le décalage – le fonctionnement est identique au choix précédent mais une tolérance de placement est possible ; • Vous avez aussi la possibilité d’ajouter un préfixe ou un suffixe au nom des niveaux copiés. Pour les quadrillages : nous avions déjà évoqué à plusieurs reprises les similitudes entre les niveaux et les quadrillages. À nouveau, ces points communs se vérifient à travers les paramètres proposés dans cet onglet (figure 5-19).

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Figure 5–19 Les options du Copier/Contrôler pour les quadrillages

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Pour les poteaux : le paramètre Scinder les poteaux par niveau est à considérer au cas par cas.

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Pour les murs : • vous avez la possibilité de copier les murs avec les ouvertures ; • vous pouvez également, grâce à l’option Ligne de justification à aligner, spécifier à Revit de quelle manière les murs doivent être copiés. Celle-ci permet notamment de résoudre un

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Figure 5–20 Les options du Copier/Contrôler pour les poteaux

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Pour les sols : • comme pour les murs, la possibilité de copier ou non les ouvertures est offerte ; • la remarque précédente concernant les noms des types du fichier lié se renouvelle pour les sols. Il est donc primordial de définir une méthode de travail cohérente entre les architectes et les bureaux d’études.

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certain nombre de problèmes rencontrés avec les murs multicouches. L’utilisateur a maintenant la possibilité d’aligner les murs copiés sur les murs d’origine en fonction de l’axe du mur, de l’axe du porteur, du nu intérieur ou extérieur… ; • la figure 5-20 est intéressante pour deux raisons : – si les noms des types ne sont pas explicites, vous devrez analyser finement le fichier source pour savoir quels sont les éléments à copier et comment ils sont constitués ; – selon la taille des projets, le nombre de types d’origine peut être important. Utilisez la touche Ctrl pour effectuer une sélection multiple et ainsi traiter plusieurs éléments d’un coup.

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Aucune de ces options n’est définitive ; vous pouvez copier une partie des éléments d’une catégorie, modifier les options et copier ensuite l’autre partie. Par exemple, si les poteaux du fichier lié sont tous modélisés sur la hauteur totale du bâtiment, ce choix peut se justifier pour certains d’entre eux (ne pas scinder les poteaux par niveau), mais pas pour d’autres (scinder les poteaux par niveau).

La modélisation PARTIE 2

Figure 5–21

Les options du Copier/Contrôler pour les murs Figure 5–22

Les options du Copier/Contrôler pour les sols

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L’ordre des onglets n’est pas anodin. En effet, comment créer un mur si aucun niveau n’existe ? Il est donc intéressant de procéder par étapes. • Copiez/contrôlez les niveaux. • Vérifiez le modèle. • Répétez ces opérations dans l’ordre des onglets.

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L’outil Copier

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Lorsque vous activez l’outil Copier, la barre des options vous laisse choisir le mode de sélection : unique ou multiple.

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Figure 5–23 La barre des options de l’outil Copier

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Après avoir procédé à une sélection multiple, le bouton Filtrer la sélection cibler précisément la catégorie d’éléments qui doit être copiée.

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Figure 5–24 Utilisation du filtre pour ne sélectionner que les niveaux

La copie des éléments sélectionnés ne sera effective qu’après avoir cliqué sur le bouton Terminer de la barre d’options. Attention Soyez vigilant : la commande Terminer qui quitte le mode Copier/Contrôler attire davantage l’œil que le bouton de la barre d’options. Les utilisateurs, même les plus expérimentés, sont parfois amenés à plusieurs reprises à cliquer sur le mauvais bouton. Dans ce cas, aucun élément n’est copié et il faut relancer la commande Copier/Contrôler, sélectionner le lien, etc. Il n’y a pas de conséquences, mais c’est un peu agaçant.

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Les éléments copiés/contrôlés sont présélectionnés dans la vue, ce qui autorise une première vérification visuelle. Comme le montre la figure 5-25, un symbole indique pour chaque élément qu’une relation de contrôle a été établie. Cela signifie que si un niveau contrôlé est modifié dans le fichier source ou dans le projet, les différents intervenants en seront informés.

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Figure 5–25 Les niveaux sont copiés/contrôlés

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Par rapport aux options que nous avions définies pour les niveaux, Revit n’a dû créer qu’un niveau correspondant à l’arase supérieure des acrotères (Parapet sur la figure).

La modélisation PARTIE 2

Après avoir procédé de la même manière avec les autres catégories, vous pouvez quitter le mode Copier/Contrôler en cliquant sur la commande Terminer (le gros bouton) et décharger le lien. Le modèle obtenu est illustré sur la figure 5-26. À première vue, le résultat semble correct et satisfaisant, mais vous allez voir que quelques problèmes subsistent. Ils seront exposés dans la section dédiée un peu plus loin. Figure 5–26 Le modèle réalisé à partir du Copier/Contrôler

L’outil Contrôle

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Cet outil établit une relation de contrôle entre un élément du fichier lié et un élément du projet.

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Lorsque vous sélectionnez un élément contrôlé, une commande Interrompre le contrôle est disponible dans l’onglet contextuel. L’outil Contrôle recrée cette relation si besoin. En revanche, il est important de bien comprendre comment fonctionne cet outil. Si un des deux éléments contrôlés est modifié, Revit génère un avertissement qui sera disponible dans les révisions de coordination (voir un peu plus bas). En aucun cas, cet outil ne vérifie la cohérence du contrôle ; il n’y a pas d’intelligence artificielle qui préviendrait si quelque chose était suspect. Voici un exemple concret qui va vous aider à voir où nous voulons en venir. • Nous avons interrompu le contrôle d’un mur que nous avons ensuite décalé (en rouge sur la figure 5-27), puis nous avons recréé une relation de contrôle entre ce mur et le mur du fichier lié. Dans le cadre d’un flux de travail (workflow) multidisciplinaire, le fichier structure est envoyé à l’architecte qui va le lier dans son propre fichier. L’architecte n’a pas besoin de copier/contrôler les éléments, il se servira de la commande Révision de la coordination (onglet Collaborer/Coordonner) pour consulter les messages liés aux éléments contrôlés.

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L’outil Copier générant automatiquement ce contrôle, vous ne devriez pas avoir à beaucoup l’utiliser.

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Figure 5–27 Relation de contrôle entre deux éléments non coïncidents

• Nous avons donc ouvert le fichier architecte, lié le fichier structure et interrogé la révision de la coordination (figure 5-28). Il n’y a pas de message signalant que le mur du fichier structure est décalé par rapport au mur architecte, ce qui est tout à fait normal. Pour Revit, le contrôle a été établi avec ce décalage dans le fichier structure ; lorsque le logiciel vérifie ces deux éléments dans le fichier architecte, aucun des deux éléments n’a été modifié après la mise en place du contrôle.

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Figure 5–28 Pas d’avertissement

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Cet exemple offre une bonne transition pour la section suivante.

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Les problèmes rencontrés NP C

Conclusion de l’exemple précédent

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Dans l’exemple précédent, le décalage sautait aux yeux, mais un décalage de quelques centimètres pourrait passer inaperçu et entraîner des erreurs d’implantation sur le chantier. Ce

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problème n’est pas dû à un mauvais fonctionnement de Revit ; il faut juste en avoir conscience et se mettre d’accord avec les différents intervenants du projet pour définir une méthode de travail efficace et mettre en place des points de contrôle « humains ».

Les ouvertures Les ouvertures sont bien positionnées et contrôlées, mais elles sont créées avec des ouvertures de mur. Vous verrez dans le chapitre 7 que ce type d’ouverture n’est pas idéal à manipuler et ne dispose pas de paramètres qui permettraient d’annoter les plans de manière dynamique. Ce problème pourrait être corrigé si les portes et les fenêtres étaient intégrées dans le processus du Copier/Contrôler. Figure 5–29 Un grand nombre d’ouvertures de mur peut devenir un problème.

Les éléments non copiables/contrôlables Comme vous l’avez vu, pour la structure, seuls les niveaux, quadrillages, poteaux, murs et sols bénéficient de la fonctionnalité du Copier/Contrôler.

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Les poutres sont pourtant un élément structurel important dont l’architecte (hauteur sous poutre) et le bureau d’études fluides (réservations) ont besoin. s:1 04

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Les murs

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Dans ce qui précède, vous pouviez avoir l’impression que la copie des murs était un processus simple et qui fonctionnait parfaitement. Il faut néanmoins être très attentif en particulier pour ces éléments, comme nous allons le voir plus loin.

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Figure 5–30 Gros problème !

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Comme vous le constatez, les murs copiés/contrôlés sont axés sur le mur du fichier lié. Le mur architecte est un mur composé de plusieurs couches d’une épaisseur totale de 303 mm avec un porteur de 190 mm (figure 5-31).

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Figure 5–31 Composition du mur architecte

Autodesk a ajouté aux paramètres de Copier/Contrôler, l’option de choix de la ligne de justification en tant qu’axe du porteur, ce qui permet de résoudre ce problème. Il faut néanmoins être prudent en utilisant cette fonction car l’ensemble des murs d’un modèle n’a pas forcément vocation à être copié de la même manière ; les outils de sélection peuvent aider à choisir les murs concernés. Imaginons que les murs copiés soient bien positionnés (par exemple par rapport au nu porteur extérieur), il reste tout de même un autre problème : la couche porteuse de l’architecte fait 190 mm alors que notre mur a une épaisseur de 200 mm. Le contrôle ne signalera pas la différence d’épaisseur qui a pourtant une incidence sur la surface des locaux.

Conclusion

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Le workflow multidisciplinaire tel que le décrit Autodesk n’est pas encore totalement opérationnel, mais des progrès continuent d’être faits. Le BIM étant un argument de vente de l’éditeur, il est clair qu’une équipe travaille sur ces différents points. En toute objectivité, il faut tout de même reconnaître que c’est un bon début, mais aussi que la route est encore longue.

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Nous vous invitons à surveiller le blog du Village BIM (http://villagebim.typepad.com/) qui diffusera l’information quand un processus fonctionnel sera mis au point.

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Le format IFC ale

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Vous avez deux possibilités pour manipuler un fichier IFC : l’ouvrir ou le lier.

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Ouvrir un fichier IFC Ec

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Lorsque vous ouvrez un fichier, Revit utilise une table de conversion pour transformer les éléments IFC en éléments Revit.

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En toute logique, le résultat dépend de la qualité de l’export à l’origine de l’IFC source. Sans parler des habitudes utilisateurs, tous les logiciels ont une manière de fonctionner qui leur est propre ; nous vous recommandons donc de créer un fichier de correspondance par logiciel.

La modélisation PARTIE 2 Figure 5–32 Les options d’importation des IFC

Par défaut, Autodesk fournit le fichier importIFCClassMapping.txt ; partez de cette base, complétez ou modifiez le tableau (figure 5-32) et enregistrez les réglages dans un nouveau fichier (par exemple, pour un fichier IFC réalisé avec ArchiCAD, enregistrez le fichier de correspondance importIFCArchiCAD.txt). Cette fenêtre permet également de préciser le gabarit à utiliser pour la création du fichier. Pour finir, la figure 5-33 montre le résultat obtenu en ouvrant un IFC créé à partir de Revit.

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Figure 5–33 Modèle obtenu en ouvrant un fichier IFC

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La majeure partie des éléments est bien reconnue. Pour les autres, Revit récupère leur catégorie et les modélise en tant que composant in situ. Dans cet exemple, seuls les pieux, les casques et la dalle du dernier niveau, ont été créés comme composants in situ.

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Les imports CHAPITRE 5

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Il existe de nombreux réglages pour optimiser les échanges via le format IFC, ces réglages étant aussi bien à réaliser sur le logiciel qui génère le fichier, qu’auprès du logiciel qui l’importe. BuildingSMART France propose au travers d’un site Internet dédié, des documents de quelques pages, décrivant de manière plus personnalisé les procédures d’import et d’export entre deux logiciels précisément nommés. La liste des logiciels n’est pas exhaustive, mais les éditeurs du marché peuvent contribuer à enrichir ce site en déposant des fiches techniques décrivant de manière précise les procédures d’import via ce format IFC : https://bimstandards.fr/echanger-en-bim/fiches-echanges/ Figure 5–34 Site Internet www.BimStandards.fr à la rubrique Fiches d’échanges

Lier un fichier IFC

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Au-delà d’être une « XRef 3D », le fichier IFC lié va apporter des informations sur les éléments le constituant qui pourront aider à la compréhension du projet. En pointant le curseur de la souris sur un élément du fichier lié (utilisez la touche Tab si besoin), Revit le présélectionne ; il ne vous reste qu’à cliquer pour le sélectionner et prendre connaissance des paramètres IFC le concernant.

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Il est possible de lier un fichier IFC. Ce dernier étant, à l’heure actuelle, le standard du format d’échange du BIM, cette nouvelle commande s’inscrit dans la logique d’Autodesk de faire de Revit le vaisseau amiral de sa suite de logiciels consacrée au BIM.

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Là encore, le résultat dépend de la qualité du fichier IFC source. Revit crée un fichier intermédiaire nom_du_fichier.ifc.rvt en se basant sur les choix définis dans les options d’importation IFC, puis le lie dans le projet en cours. C’est pourquoi le fichier IFC apparaît dans l’arborescence du projet sous le nœud Liens Revit (dans la fenêtre VV, vous le trouverez également dans l’onglet Liens Revit). Deux autres fichiers sont également créés pour la liaison : nom_du_fichier.ifc.sharedparameters.txt qui concerne les paramètres partagés et nom_du_fichier.ifc.log.html qui est un fichier journal.

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Ne modifiez pas ces fichiers intermédiaires, car la liaison serait faussée et les modifications ne seraient pas mises à jour dans le projet hôte. Comme pour tous les types de fichiers liés, il faut utiliser la fenêtre de gestion des liens.

La modélisation PARTIE 2

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Figure 5–35 Interrogation du fichier IFC lié

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Modèle de coordination

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Cette fonction est clairement une des nouveautés phares de cette version. Elle offre aux utilisateurs la possibilité de lier, dans un fichier Revit, les fichiers en formats natifs issus du logiciel Navisworks : NWD et NWC. Navisworks est également un logiciel du même éditeur que Revit, à savoir Autodesk, capable d’importer un grand nombre de formats de fichiers (près d’une cinquantaine !).

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Ce dernier ne se contente pas d’importer le fichier, mais réduit aussi la plupart du temps la taille des fichiers, y compris les fichiers Revit. Les modèles de coordination offrent ainsi un excellent moyen de collaborer avec des tiers fournissant des fichiers qui ne sont pas natifs Revit. En effet, tout format traité par Navisworks pourra être lié dans Revit via cette commande. un iv

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Les imports CHAPITRE 5

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Figure 5–36 Modèle dans Navisworks et sa récupération dans Revit

D’un point de vue graphique, les modèles de coordination utiliseront le style de rendu visuel disponible par le moteur de rendu Navisworks. De ce fait, les modes Ligne cachée et Réaliste de Revit ne s’appliquent pas sur les modèles de coordination. Une des principales limites de cette fonction reste l’absence d’accrochage sur les objets inclus dans le modèle de coordination. La boîte de dialogue prévue pour importer des modèles de coordination permet également de gérer le statut de l’ensemble des liens (chargé ou déchargé) ainsi que leur mode de positionnement en termes de coordonnées au moment de l’import, tout comme pour les liens Revit ou CAO (Origine à Origine ou à l’emplacement partagé).

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Figure 5–37 Options du modèle de coordination

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La gestion des liens

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Vous accédez à cette commande dans l’onglet Insérer ou grâce à l’onglet contextuel après avoir sélectionné un lien.

Figure 5–38 La fenêtre Gestion des liens

Cette fenêtre propose cinq onglets correspondant aux cinq commandes de liaison : Revit, IFC, format CAO, annotations DWF et nuages de points.

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Différentes commandes servent à gérer les liens : • Recharger depuis – cette commande recharge le lien à partir d’un autre emplacement ou recharge un indice plus récent ; • Recharger et Décharger – contrairement à la fenêtre VV qui permet de contrôler l’affichage d’un fichier lié vue par vue, ces commandes agissent sur l’ensemble des vues du projet ; • Ajouter – cette fonctionnalité ajoute des liens à partir de cette fenêtre ; • Supprimer un lien.

6 Les familles

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Même si Autodesk fournit un grand nombre de familles prêtes à l’emploi, vous serez obligatoirement confronté à la création des vôtres. Les familles Autodesk sont certes suffisantes pour démarrer un projet, mais vous allez découvrir les bénéfices significatifs que peut apporter une famille adaptée à vos besoins. La première partie de ce chapitre vous présentera les différentes familles que vous rencontrerez, tandis que la seconde partie détaillera la méthode pour leur création.

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Les différentes familles ts e

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Les familles système

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Dans les chapitres précédents, certaines de ces familles ont déjà été abordées (vues, cotes, textes, niveaux, quadrillages, etc.). Il n’est pas nécessaire d’en dresser la longue liste car le meilleur moyen de les identifier reste d’accéder aux propriétés du type des familles. L’information y est clairement mentionnée (figure 6-1).

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Figure 6–1 Reconnaître une famille système

La modélisation PARTIE 2

Les familles système ne peuvent pas être créées ou modifiées ; elles sont définies dans Revit. Seuls leurs types sont accessibles, que vous pouvez donc dupliquer ou modifier pour les adapter à vos besoins. Dans la même logique, vous ne pouvez pas charger une famille système dans un projet, mais seulement ses types. Deux possibilités s’offrent à vous : • copier/coller de la famille d’un projet à un autre ; • utiliser la commande Transférer les normes du projet (onglet Gérer/Paramètres). Logiquement, une fois votre gabarit finalisé, vous ne devriez utiliser ces méthodes que pour des cas particuliers.

Les familles chargeables Elles portent l’extension rfa. Vous pouvez utiliser les familles fournies par Autodesk (C:\ProgramData\Autodesk\RVT 2019\Libraries\France) ou les créer. Utilisez la commande Charger la famille dans le groupe Charger depuis la bibliothèque de l’onglet Insérer.

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Cette logique se retrouve dans le choix des commandes. Dans l’onglet Structure, vous travaillez avec des éléments 3D, tandis que l’onglet Annoter vous proposera des fonctionnalités 2D. Les icônes utilisées pour ces commandes sont d’ailleurs très explicites. Comme vous le constatez sur la figure 6-2, l’exemple le plus flagrant est la commande Composant : pour l’onglet Structure (3D) et pour l’onglet Annoter (2D).

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Ces familles peuvent être classées en deux catégories. • Les familles 3D : – éléments en trois dimensions ; – visibles dans le modèle ; – exemples : ossatures, poteaux, etc. • Les familles 2D : – éléments en deux dimensions ; – visibles uniquement dans la vue où elles sont utilisées ; – exemples : étiquettes d’annotation, éléments (ou composants) de détails, cartouches, etc.

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Figure 6–2 Comparaison des icônes entre les commandes 3D et 2D

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Ces familles sont pour la plupart autonomes ; elles sont placées dans le modèle et sont paramétrées selon les besoins. Cependant, Revit est capable d’aller beaucoup plus loin. Pour améliorer la productivité, vous avez la possibilité de créer des familles hébergées ou imbriquées.

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Les familles CHAPITRE 6

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Les volumes conceptuels Les volumes conceptuels sont des familles très puissantes qui, comme leur nom l’indique, sont souvent utilisées par les architectes pour la genèse des projets. Figure 6–3 Exemple de volumes conceptuels

Les familles hébergées Une famille hébergée est particulière dans le sens où elle est définie en fonction d’une famille hôte. Elle ne peut être placée que sur sa famille hôte. C’est le cas des portes ou des fenêtres qui sont hébergées par des murs, ou encore des trémies hébergées par des sols.

Les familles imbriquées On parle de famille imbriquée lorsqu’elle est intégrée dans une autre famille. Vous pouvez créer des paramètres pour gérer la relation entre les deux. Vous en avez déjà rencontré avec les niveaux, qui utilisent une famille pour le paramètre Symbole. L’utilisation des familles imbriquées améliore de façon significative la productivité. Pour bien comprendre le concept, prenons l’exemple concret d’une simple réservation.

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Figure 6–4 Modélisation d’une réservation

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Pour obtenir le résultat de la figure 6-4, trois familles sont utilisées : une 3D pour la réservation et deux 2D pour le pochage et son étiquette d’annotation. Vous constatez que le fait d’intégrer les deux familles 2D dans la 3D divise par trois le temps de modélisation.

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De la même manière, ajouter une famille de pieux dans une famille de casques diminue de moitié le temps de modélisation des fondations.

La modélisation PARTIE 2

En résumé, vous avez tous les outils pour adapter Revit à vos habitudes de travail et non l’inverse.

Création de famille La création d’une famille est relativement simple à condition d’être rigoureux et méthodique. Nous vous conseillons dans un premier temps de désigner une personne responsable des familles, selon l’effectif de votre agence. Lorsque cette personne aura acquis une bonne maîtrise et mis au point une méthode efficace, elle pourra partager son savoir sous forme de formation interne.

Emplacement des familles La première chose à faire est de déterminer la localisation du dossier contenant vos familles. Il faut que ce dossier soit accessible par l’ensemble des utilisateurs de Revit. Pour y accéder rapidement, vous pouvez ajouter un raccourci dans la boîte de dialogue qui s’ouvre lorsque vous chargez une famille. Cette manipulation est illustrée sur la figure 6-5.

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Figure 6–5 Créer un accès rapide au dossier contenant les familles

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Il suffit d’entrer dans le dossier souhaité (REVIT FAMILLES sur la figure 6-5) et d’utiliser le bouton Outils pour l’ajouter à la liste des emplacements (sur fond gris). Ce raccourci sera aussi présent dans les boîtes de dialogue Ouvrir et Enregistrer sous.

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Vous serez probablement amené à créer un grand nombre de familles, alors réfléchissez dès maintenant à une méthode de classement logique et efficace pour les retrouver rapidement. Dans la mesure où de temps en temps les familles fournies par Autodesk peuvent être employées, il est possible de reproduire la même logique que dans le dossier C:\ProgramData\

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Les familles CHAPITRE 6

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Autodesk\RVT 2019\Libraries\France.

De cette manière, le raisonnement pour retrouver une famille, utilisateur ou Autodesk, est le même.

Ébauche sur papier Au risque de paraître vieux jeu, démarrer sa réflexion sur une feuille blanche vous fera gagner un temps précieux lorsque vous passerez dans l’éditeur de famille. Cette méthode aide généralement à synthétiser les idées et à simplifier la création de la famille. C’est un réflexe de « programmeur » qui se révèle aussi efficace pour les familles. Posez-vous les questions suivantes. • Avez-vous réellement besoin de cette famille ? Si vous savez que cette famille ne sera utilisée que dans un projet unique, il peut être plus judicieux de créer un composant in situ plutôt qu’une famille. Les composants in situ seront expliqués à la fin de ce chapitre. • Une famille similaire existe-t-elle déjà ? La situation la plus simple est de disposer d’une famille ressemblante. Dans ce cas, il suffit de s’en servir comme base pour la nouvelle (n’oubliez pas de conserver la famille originale). • Votre famille nécessite-t-elle un hôte ? • Doit-elle être visible dans toutes les vues ? Si tel n’est pas le cas, dans quelles vues doit-elle apparaître ? Avec quel niveau de détail ? • Quel sera son point d’insertion ? • Quels sont les paramètres dont vous aurez besoin ? • Ces paramètres seront-ils exploités par d’autres familles ?

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Répondre à ces quelques questions vous permettra ensuite de vous concentrer uniquement sur la modélisation de la famille.

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Les gabarits de famille sont fournis par Autodesk (C:\ProgramData\Autodesk\RVT et portent l’extension .rft.

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Choix du gabarit de famille on

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Dans le cas d’une famille hébergée, vous devez utiliser le gabarit basé sur la famille hôte. Vous disposez de huit gabarits de ce style mis en évidence sur la figure 6-6. Ils vous permettent de créer une famille de la catégorie Modèle générique ; vous pourrez pendant la création changer cette catégorie.

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Par exemple, pour réaliser une famille de fenêtres, il faudrait utiliser le gabarit Modèle générique métrique (mur) et placer votre famille dans la catégorie Fenêtre. Ensuite, vous modéliseriez la réservation et placeriez les paramètres désirés.

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Vous pouvez le faire, mais si vous prenez le temps de regarder tous les gabarits de famille disponibles, vous trouverez Fenêtre métrique dans lequel toutes ces étapes ont déjà été effectuées (figure 6-7).

La modélisation PARTIE 2 Figure 6–6 La boîte de dialogue Nouvelle famille

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Figure 6–7 Gabarit de famille Fenêtre métrique

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Dans le cas des familles 3D classiques (non hébergées), si vous ne trouvez pas de gabarit adapté, le mieux est d’utiliser le gabarit Modèle générique métrique.

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Il est donc réellement intéressant de passer en revue les gabarits de famille au moins une fois. Nous vous invitons d’ailleurs à ouvrir et étudier les gabarits qui vous paraissent utiles (il y a de fortes chances pour qu’ils vous servent un jour ou vous inspirent).

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Pour les familles 2D, il faut utiliser les gabarits Éléments de détail métrique si vous souhaitez réaliser un composant de détail et Annotation générique métrique ou Étiquette générique métrique pour une annotation. Les cartouches ne sont pas en reste avec des gabarits pour les formats courants et un gabarit pour les formats utilisateurs.

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Vous noterez que dans les gabarits dédiés aux annotations (figure 6-8), vous disposez des gabarits pour créer les symboles d’extrémité des quadrillages, des marqueurs de niveaux, des coupes, etc. Contrairement à la méthode que nous avions exposée dans le chapitre 3 (ouvrir la famille correspondante, enregistrer sous, modifier, sauvegarder), ces gabarits vous permettent de partir de zéro pour personnaliser ces différents symboles.

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Les familles CHAPITRE 6

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Figure 6–8 Gabarits de familles pour les annotations et les cartouches

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Attention, voici deux précisions importantes par rapport aux termes employés dans Revit. • Le gabarit prévu pour la création de familles de semelles isolées ou de pieux est Semelle de fondation métrique.rft et les semelles filantes sont gérées par la famille système Semelle filante. Depuis la version 2016 de Revit, les organes de fondations appartiennent à la catégorie Fondations. • Le terme « cartouche » peut aussi prêter à confusion. Pour la plupart des utilisateurs, le cartouche est disposé, le plus souvent, dans le bas à droite d’un plan (A0, A1…). • Dans Revit, le terme cartouche est aussi utilisé pour nommer le format du plan. C’est ce qui explique les noms des gabarits de famille de ceux-ci (Métrique A0, etc.).

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Une fois le gabarit de famille choisi, Revit s’ouvre sur l’éditeur de famille. On pourrait penser que l’éditeur serait un module à part, mais en réalité c’est l’interface de Revit qui s’adapte tout simplement pour proposer les fonctionnalités nécessaires à la création des familles.

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Figure 6–9 L’interface de l’éditeur de famille

La modélisation PARTIE 2

Catégorie de la famille Seules les commandes utiles pour la catégorie de la famille sont disponibles ; il est donc normal de trouver certaines icônes grisées. Cliquez sur la commande Catégorie et paramètres de famille (onglet Créer/Propriétés). Figure 6–10 La fenêtre Catégorie et paramètres de famille

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Si vous avez choisi le bon gabarit de famille, vous n’aurez pas à modifier la catégorie. Les seules exceptions sont les gabarits « génériques » (ce terme est spécifié dans le nom du gabarit) ; ils ont d’ailleurs servi de point de départ pour la création des autres gabarits.

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La fenêtre affiche les différentes catégories en fonction du filtre des disciplines et les paramètres de famille associés (qui changent en fonction des catégories). En toute logique, vous retrouvez ces informations dans la fenêtre des propriétés (figure 6-10).

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Il existe un paramètre nommé Forme de coupe. Il améliore l’échange des données entre les différents logiciels d’analyse structurelle et de modélisation des structures en acier. Ce paramètre est disponible pour les familles d’ossatures et de poteaux porteurs. Selon le type de forme de coupe choisi (Éléments à ailes parallèle en I, Éléments de structure creux rectangulaires, Barre ronde, etc.), des paramètres supplémentaires sont ajoutés à la famille. Ces paramètres de type renseignent plus précisément les cotes de la poutre ou du poteau, ainsi que des données d’analyse structurelle (Moment d’inertie, Module d’élasticité, Module de torsion…).

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Les données d’identification

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Les données d’identification sont issues du tableau n° 23 de la classification OmniClass. Vous pouvez le consulter et le télécharger sur le site http://www.omniclass.org. C’est un concept dérivé d’une norme ISO qui vise à organiser les informations de la construction. En cliquant sur le

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Les familles CHAPITRE 6

numéro OmniClass, le bouton dans ce système de classement.

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apparaît et vous permet d’ouvrir une fenêtre pour naviguer

Figure 6–11 Attribution du numéro et du titre OmniClass à une famille

Les données OmniClass peuvent être récupérées par d’autres logiciels ; si ce n’est pas déjà fait, nous vous encourageons donc à prendre les quelques secondes nécessaires pour renseigner ces paramètres (gardez toujours en tête le processus BIM).

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En début de chapitre, vous avez vu qu’une famille peut être intégrée dans une autre. Avec le paramètre Partagée (figure 6-10), vous choisissez comment vous exploiterez la famille imbriquée. • Que la famille imbriquée soit partagée ou non, les deux familles fonctionneront ensemble selon les paramètres que vous aurez définis. • Si la famille imbriquée est partagée (case cochée), ses paramètres seront exploitables dans une étiquette ou dans une nomenclature. Vous pourrez également la sélectionner en utilisant la touche de tabulation (pointeur de la souris sur la famille imbriquée, touche Tab jusqu’à présélection puis clic pour sélection). Exemple : la famille de pieux intégrée dans la famille de casques a tout intérêt à être partagée pour le repérage (étiquetage) des pieux sur le plan d’implantation. • Au contraire, si la famille n’est pas partagée (case décochée), elle ne pourra pas être sélectionnée, étiquetée et figurée dans une nomenclature. Exemple : la famille 2D représentant le symbole de la réservation n’a, a priori, aucun intérêt à être partagée dans la famille 3D.

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Famille partagée

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Le fait de partager ou non une famille ne joue pas sur sa représentation graphique (gérée par vos paramètres), mais sur l’exploitation des données qu’elle peut apporter (repérage, quantité, etc.). Une famille partagée peut aussi être utilisée sans être intégrée dans une autre famille.

La modélisation PARTIE 2

Les sous-catégories Lorsque vous créez une famille, il est intéressant de hiérarchiser les différents éléments qui la composent. L’intérêt est de pouvoir attribuer des matériaux différents à ces éléments et/ou de se donner la possibilité d’intervenir sur leur représentation graphique. Dans ce but, vous créerez des sous-catégories dans lesquelles vous classerez les éléments. Pour cela, vous devez ouvrir la fenêtre Styles d’objets (onglet Gérer/Paramètres). Par exemple, si vous modélisez un linteau dans une famille de fenêtres, vous pouvez créer une sous-catégorie pour modifier sa représentation graphique indépendamment de celle de la fenêtre (figure 6-12).

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Figure 6–12 Ajout d’une sous-catégorie

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Une fois la sous-catégorie créée, il faut l’attribuer au linteau.

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Figure 6–13 Affectation d’une sous-catégorie à un élément

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Les familles CHAPITRE 6

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Lors de l’utilisation de cette famille dans un projet, la fenêtre VV vous donnera accès aux paramètres de représentation graphique du linteau. Figure 6–14 Extrait de la fenêtre VV

Contrairement aux domaines de l’architecture ou des fluides, l’usage des sous-catégories est moins évident en structure (les éléments utilisés étant pour la plupart moins complexes).

Les plans de référence Les plans de référence sont indispensables à la création d’une famille. Ils vont servir à définir son point d’insertion et vous allez pouvoir contraindre la géométrie de la famille par rapport à ces plans. La première chose à faire est donc de dessiner les plans de référence (Plan de référence onglet Créer/Référence) dont vous aurez besoin pour modéliser la famille.

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Le gabarit de famille Fenêtre métrique est un bon exemple pour analyser le fonctionnement des plans de référence. La figure 6-15 représente la famille en vue Plan d’étage. • Cette famille étant hébergée, un mur (hôte) est représenté. • Dans cette vue, vous dénombrez six plans de référence (numérotés en rouge de 1 à 6).

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La figure 6-16 est un montage réalisé dans le but de comparer les propriétés de ces six plans de référence.

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Figure 6–15 Repérage des six plans de référence

La modélisation PARTIE 2 Figure 6–16 Extrait des propriétés des plans de référence

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Si vous sélectionnez les plans 2 et 4, vous constatez qu’ils sont verrouillés (punaise). L’intersection de ces deux plans représente le point d’insertion de la famille (paramètre Définit l’origine coché) ; il est donc judicieux de les avoir verrouillés pour éviter toute mauvaise manipulation.

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Lorsque vous chargez une famille dans un projet, les plans de référence ne sont pas visibles, mais peuvent servir d’accrochage ou être cotés. Le paramètre Est la référence sert à donner des priorités aux plans de référence dans le cadre de leur utilisation dans un projet.

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Chaque plan est nommé (paramètre Nom). Vous retrouvez le paramètre Zone de définition (chapitre 3) qui n’a pas d’utilité dans ce cas. Ces deux paramètres ne nécessitent pas davantage d’explications.

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Figure 6–17 Liste des valeurs possibles pour le paramètre Est la référence

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Les familles CHAPITRE 6

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Ces valeurs sont définies par Revit, vous ne pourrez pas en créer d’autres. Voici ce qu’il faut retenir : • Référence importante – c’est la priorité la plus haute. Lorsque vous placerez la famille dans le projet, les cotes temporaires se baseront par rapport à ces plans. Vous pourrez les coter et les utiliser comme accrochage. Toutes les valeurs, sauf Pas de référence et Référence moins importante, sont considérées comme des références importantes ; • Référence moins importante – vous pourrez aussi utiliser ces plans comme accrochage ou les coter mais, les plans avec une référence importante étant présélectionnés en premier, il vous faudra peut-être utiliser la touche de tabulation pour les utiliser ; • Pas de référence – le plan ne pourra pas être exploité dans le projet (pas d’accrochage, pas de cotation).

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Depuis la version 2017 de Revit, vous pouvez également assigner des sous-catégories aux plans de référence. Cette option est très utile pour les différencier d’autant plus que vous pouvez définir des couleurs et des styles de lignes différents pour chaque sous-catégorie.

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disponible au-dessus de tC

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Vous avez certainement remarqué la commande Ligne de référence Plan de référence.

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Figure 6–18

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Une ligne de référence droite dispose de quatre plans de construction (figure 6-19) sur lesquels vous pouvez contraindre des éléments. Ces éléments s’adapteront en fonction du déplacement de la ligne de référence. Une ligne de référence courbe ne vous proposera que deux plans de construction situés à ses extrémités.

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Figure 6–19 Ligne de référence (rouge) et ses quatre plans de construction

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Contrairement à un plan, qui par définition est infini, la ligne de référence est délimitée par ses extrémités, ce qui vous donne la possibilité de contrôler sa longueur et sa position. Ces deux types de référence sont utilisables dans la même famille.

La modélisation PARTIE 2

Les outils de modélisation Pour les familles 3D Une famille 3D est composée de volumes, solides ou vides. Pour créer ces volumes, plusieurs outils sont à votre disposition dans l’onglet Créer (figure 6-20). Toutes ces commandes sont le b.a.-ba de la 3D ; elles sont identiques pour la création de solides et de vides. Dans le cas de familles complexes, vous modéliserez plusieurs volumes que vous additionnerez ou soustrairez (onglet Modifier/Géométrie). Figure 6–20 Création de solides

Ces commandes sont très simples à prendre en main. Voici, pour les non-initiés, une brève description de chacune d’elles. • Extrusion – Vous donnez une épaisseur à une esquisse 2D. Figure 6–21 Exemple d’extrusion

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• Raccordement – Revit va interpoler un volume entre deux esquisses 2D, une pour la base du volume et l’autre pour son sommet.

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Figure 6–22 Exemple de raccordement

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• Révolution – Le volume est créé à partir d’une esquisse 2D tournant autour d’un axe. Vous pouvez spécifier un angle de début et un angle de fin pour la rotation.

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Figure 6–23 Exemple de révolution

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• Extrusion par chemin – C’est le même principe que pour l’extrusion, sauf que vous pourrez tracer une ligne (chemin) pour contrôler la trajectoire de l’extrusion.

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Les familles CHAPITRE 6

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Figure 6–24 Exemple d’extrusion par chemin

• Raccordement par chemin – C’est le même principe que pour le raccordement, mis à part que vous décidez selon quel chemin doit être créé le volume. Figure 6–25 Exemple de raccordement par chemin

Grâce à l’ensemble de ces commandes, il n’y a pas de limite à la modélisation. Tout est réalisable, la difficulté allant de pair avec la complexité. L’intérêt d’une modélisation par esquisses est de pouvoir les contraindre sur les plans de référence (cadenas) et d’utiliser des paramètres pour contrôler la géométrie des esquisses et donc celle du volume (figure 6-26). Dans Revit, tout ce qui est fait peut être défait. Vous pouvez donc revenir à une étape précise de la modélisation afin d’effectuer des modifications sans avoir à recréer le volume dans son intégralité. Il vous suffit d’utiliser les commandes proposées par l’onglet contextuel lorsque vous le sélectionnez.

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Figure 6–26 Esquisse verrouillée sur les plans de référence

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Le dessin des esquisses est réalisé avec les commandes classiques de la DAO. Vous les trouverez dans le groupe de commandes Dessiner de l’onglet contextuel, ainsi que dans l’onglet Modifier (figure 6-27).

La modélisation PARTIE 2

Le groupe Dessiner apparaîtra systématiquement dès que vous aurez à dessiner la plupart des éléments (esquisse, murs, poutres, etc.), aussi bien dans l’éditeur de famille que dans l’environnement d’un projet. Les commandes disponibles (ligne, arc, ellipse, cercle, spline, etc.) varient selon le type d’élément à tracer. Le groupe Modifier propose les commandes de manipulation des éléments (copier, décaler, miroir, raccord, etc.). Vous connaissez et utilisez déjà toutes ces commandes, c’est pourquoi nous ne les développerons pas davantage. Figure 6–27 Groupes de commandes Dessiner et Modifier

Pour les familles 2D (éléments de détail) Le raisonnement à suivre est le même que pour la création des familles 3D, mais la modélisation est simplifiée du fait de ne travailler qu’avec des éléments 2D. Dans l’onglet Créer, le groupe de commandes Formes (3D) a laissé sa place au groupe Détail (2D). Les commandes du groupe Modifier dans l’onglet du même nom sont toujours disponibles.

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La figure 6-29 montre une famille réalisée à l’aide de la commande Zone remplie.

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Figure 6–29 Exemple de famille d’éléments de détail

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Le dessin de familles 2D ne nécessite pas le passage par le mode Esquisse. C’est pourquoi le groupe de commandes Dessiner est accompagné d’une liste déroulante pour choisir les styles de ligne à utiliser. N’oubliez pas que vous pouvez ajouter (ou modifier) des styles de ligne avec la commande Styles d’objets (onglet Gérer/Paramètres).

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Figure 6–28 Création de détails

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Les étiquettes d’annotation sont également des familles 2D, mais la manière de les créer étant différente de celle des éléments de détail, nous les détaillerons plus loin dans ce chapitre.

Les familles imbriquées Comme évoqué précédemment, vous pouvez ajouter des familles à celle en cours de création. Différents choix s’offrent à vous. • La commande Composant (onglet Créer/Modèle) permet d’ajouter une famille 3D à la famille en cours. – Elle n’est disponible que si vous travaillez sur une famille 3D. – Si aucune famille n’a été chargée au préalable, Revit vous proposera d’en charger une. Figure 6–30

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• Les commandes Composant de détail et Symbole (onglet Annoter/Détail) servent à insérer une famille 2D dans la famille en cours. – Elles sont disponibles si vous travaillez sur une famille 3D ou 2D (pour les annotations, seule la commande Symbole est présente). – De la même manière, si aucune famille n’a été chargée au préalable, Revit vous proposera d’en charger une.

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Ces deux éléments sont destinés à l’annotation 2D. Un symbole appartient à la catégorie Annotation générique, alors qu’un composant de détail appartient à la catégorie Élément de détail. Cette différence a une incidence sur les notes textuelles (onglet Créer/Texte/Texte). Les notes textuelles affichées dans des familles d’annotation ou de cartouche sont insérées avec la famille, ce qui n’est pas le cas avec les autres familles. Par exemple, lorsque vous utilisez la famille de fenêtres (figure 6-15), les textes Intérieur et Extérieur n’apparaissent pas dans un environnement de projet.

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Différence entre symbole et composant de détail ?

• Le plus simple reste d’utiliser la commande Charger la famille depuis la bibliothèque) que vous connaissez déjà.

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(onglet Insérer/Charger

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Les contrôles graphiques

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Lorsque vous créez une famille (sauf annotation et cartouche), vous pouvez lui ajouter un contrôle graphique. Les possibilités sont restreintes aux symétries verticales et horizontales, mais s’avèrent pratiques (par exemple dans le cas des portes avec feuillures, figure 6-31).

un iv

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Pour placer un contrôle, utilisez la commande du même nom (onglet Créer/Contrôle), puis choisissez le type de contrôle voulu dans l’onglet contextuel Modifier/Placer Contrôle. Il appa-

La modélisation PARTIE 2

raît dans l’environnement de projet lorsque vous placez ou sélectionnez la famille et vous permet de l’orienter selon vos besoins. Figure 6–31 Exemple de contrôle pour une famille de portes avec feuillures

Les différents paramètres La réalisation d’une famille fonctionnelle et optimisée est soumise à une modélisation méthodique et rigoureuse, ainsi qu’à l’utilisation des paramètres adaptés pour l’exploitation que vous voulez faire de la famille.

La création d’un paramètre s:1 04

56

5

La gestion des paramètres est quelque chose de relativement simple et logique.

us s ha tC ts e

de

sP

on

Lorsque vous sélectionnez une cote, vous retrouverez dans le ruban la commande qui vous permet d’ajouter un libellé. La liste déroulante Libellé propose les paramètres existants tandis que le bouton sur la droite donne la possibilité d’en ajouter (figure 6-32).

ée

Si vous souhaitez ajouter un paramètre pour contrôler une dimension, il vous suffit de coter cette dernière et d’affecter un libellé à la cote. Le libellé sera l’écho du paramètre de la famille. Le terme « libellé » est employé dans un souci de clarté ; si le terme « paramètre » avait été utilisé à sa place, on pourrait se demander si le paramètre est ajouté à la cote ou à la famille.

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En sélectionnant Ajouter un paramètre, la boîte de dialogue Propriétés des paramètres s’affiche.

Ec

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Vous avez déjà vu une fenêtre similaire dans un environnement de projet (chapitre 3, figure 3-4). Dans l’éditeur de famille, la partie droite, consacrée aux catégories de famille, n’apparaît pas. C’est normal : la catégorie à laquelle appartient la famille est définie dans l’éditeur de famille ( ).

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NP C

Pour accéder aux paramètres de la famille, utilisez la commande Types de familles (onglet Créer/Propriétés). Cette fenêtre centralise la gestion des types et des paramètres d’une famille.

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Comme vous le voyez sur la figure 6-34, les deux paramètres Largeur et Longueur sont présents sous le groupe Cotes et vous disposez de commandes pour ajouter tout type de paramètres (longueur, texte, matériau, oui/non, etc.), les modifier ou les supprimer. Notez que vous un iv

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Les familles CHAPITRE 6

153

Figure 6–32 Ajout de libellé à une cote

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Figure 6–33 Boîte de dialogue Propriétés des paramètres

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pouvez aussi créer les paramètres de longueur à partir de cette fenêtre avant d’attribuer aux cotes les libellés correspondants.

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Remarque

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Dans les versions antérieures de Revit, les paramètres étaient triés de manière alphabétique. Il est maintenant possible de les organiser selon les besoins.

La modélisation PARTIE 2 Figure 6–34 Fenêtre Types de familles

5

Paramètres de famille

sP

s:1 04 ée us s ha tC ts e

on

Le paramètre Préfa, utilisé dans le chapitre 3, en est un parfait exemple. Son utilisation en tant que paramètre de projet est plus efficace et souple que de définir un paramètre partagé dans toutes les familles pouvant être concernées.

56

Contrairement à un paramètre de projet, un paramètre de famille ne peut pas figurer dans une nomenclature. Cette différence a un impact direct sur l’exploitation des paramètres de la famille dans un projet et soulève une question intéressante : est-il judicieux d’inclure ce paramètre dans la famille ou d’utiliser un paramètre de projet ?

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Les étapes de réflexion et d’ébauche de création d’une famille sont capitales.

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Paramètres partagés

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Les paramètres partagés peuvent être utilisés par d’autres familles et figurer dans les nomenclatures. Cela ne signifie pas pour autant qu’il ne faille utiliser que ce genre de paramètres. • Les paramètres partagés sont stockés dans un fichier. Il faut donc être sûr que tous les collaborateurs utilisent le bon fichier. • N’utiliser que des paramètres partagés risque d’entraîner, à terme, un alourdissement et un classement anarchique des paramètres dans le fichier rendant son exploitation difficile. un iv

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Les familles CHAPITRE 6

155

Les utilisateurs sont souvent amenés à travailler dans l’urgence et il arrive fréquemment que des collaborateurs ne prennent pas le temps de vérifier qu’un paramètre existe avant d’en créer un autre… • Si un paramètre partagé est supprimé et si vous le recréez avec le même nom, Revit ne considérera pas qu’il s’agit du même paramètre car lors de sa création, un identifiant unique GUID (Globally Unique Identifier) lui a été attribué. Il est nécessaire d’être très vigilant pour éviter de désorganiser le classement des paramètres. Figure 6–35 Extrait d’un fichier de paramètres partagés

En conclusion, n’utilisez les paramètres partagés que si vous avez un intérêt à le faire et laissez la gestion d’un fichier à une seule personne. Ce sont des outils puissants qui demandent donc une attention particulière. Pour ajouter un paramètre partagé, choisissez Paramètre partagé et cliquez sur Sélectionner. Cherchez le paramètre voulu (s’il n’existe pas, vous pouvez le créer), puis validez en cliquant sur OK (voir chapitre 3). Il ne vous reste qu’à définir si ce paramètre sera de type ou d’occurrence.

Paramètres de type

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Comme vous le savez, la modification d’un paramètre de type a une incidence sur tous les éléments du même type. Pour éviter de devoir recréer dans vos projets des types fréquemment utilisés, vous pouvez les ajouter dès la création de la famille.

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Pour ajouter un type, cliquez sur Nouveau dans la fenêtre Types de familles . Nommez-le ; il apparaît alors dans la liste déroulante recensant tous les types déjà créés. Attribuez les valeurs adéquates aux paramètres Largeur et Longueur. Lorsque tous les types désirés sont créés, passezles en revue pour vérifier que les valeurs des paramètres sont concordantes avec le nom du type.

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Création de types

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Les catalogues de types

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Le catalogue est un autre moyen de gérer les types d’une famille. Il est représenté par un fichier texte qui doit impérativement répondre à trois exigences : • son nom doit être identique à celui de la famille ; • il doit être situé dans le même dossier que la famille ; • les données sont formatées selon un schéma précis.

La modélisation PARTIE 2 Figure 6–36 Ajout d’un nouveau type

La méthode la plus simple pour créer un catalogue de types consiste à créer au moins un type (vous aurez ainsi un exemple du formatage à respecter), puis à exporter les types de la famille (menu R/Exporter/Types de familles).

s:1 04

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5

Vous éditez ensuite le fichier texte pour y ajouter les types supplémentaires. La figure 6-37 montre le schéma de formatage utilisé par Revit (flèches rouges) et les données que j’ai insérées (flèches bleues).

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Lorsqu’une famille s’appuyant sur un catalogue de types est chargée dans un projet, une boîte de dialogue vous invite à choisir quels seront les types chargés dans le projet.

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Figure 6–37 Exemple de catalogue de types

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Figure 6–38 Sélection des types à charger

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Les familles CHAPITRE 6

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Les avantages : • vous pouvez ajouter de nouveaux types directement dans le fichier texte (sans avoir besoin d’ouvrir la famille) ; • l’ajout de type est plus rapide dans le fichier texte que dans l’éditeur de famille ; • seuls les types nécessaires sont chargés (optimisation de la taille du fichier de projet). L’inconvénient : il n’y a pas d’intérêt à inclure une famille avec catalogue dans un gabarit de projet. Il faut donc la charger dans chaque nouveau projet. Les familles de poutres métalliques (IPN, HEA, etc.) fournies par Autodesk utilisent les catalogues de types. Les tables de consultation (en bas à droite sur la figure 6-35) sont utilisées dans la partie MEP (fluides) de Revit. Pour l’instant, l’intérêt de cette notion pour la structure est plutôt limité.

Paramètres d’occurrence Contrairement aux paramètres de type, les paramètres d’occurrence n’affectent que les éléments sélectionnés. Dans la fenêtre Types de familles, les paramètres d’occurrence sont identifiables par le suffixe (par défaut). Sur la figure 6-39, Longueur est un paramètre d’occurrence, alors que Largeur est un paramètre de type.

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Figure 6–39

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Les paramètres d’occurrence peuvent donner à une famille (dans un environnement de projet) des poignées de forme (contrôles graphiques) autorisant ainsi une manipulation de la géométrie de la famille directement dans la zone de dessin.

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Figure 6–40 Exemple de famille avec poignées de forme

La modélisation PARTIE 2

Paramètres de rapport Les paramètres de rapport servent à récupérer une cote (longueur, angle, rayon et longueur d’arc) de manière à l’utiliser dans une formule ou dans une nomenclature.

Les formules Comme vous venez de le voir, certains paramètres sont définis à l’aide d’une formule. Revit n’est pas Excel, mais les possibilités fournies sont déjà très intéressantes. Voici un petit mémo qui vous rendra certainement service, pour retrouver la syntaxe des formules. Tableau 6–1 Opérations arithmétiques

Opérateur

Détails

+

a+b

-

a-b

*

a*b

/

a/b

x^y

signifie x élevé à la puissance y

log

log(a)

sqrt

sqrt(a)

abs

abs(a)

round(x)

renvoie l’entier le plus proche renvoie l’entier supérieur ou égal à x renvoie l’entier inférieur ou égal à x

roundup(x) rounddown(x)

5

Opération Addition Soustraction Multiplication Division Puissance Logarithme Racine carrée Valeurabsolue Arrondi Arrondi supérieur Arrondi inférieur

exp(a)

pi

pi()

Opération Si Et logique Ou logique Non logique

Syntaxe IF(condition,valeur si vraie,valeur si faux)

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atan(a)

exp

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acos(a)

atan

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Détails

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Opérateur

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Tableau 6–2 Opérations trigonométriques

Opération Sinus Cosinus Tangente Arcsinus Arccosinus Arctangente Exponentielle (e^x) Constante  (Pi)

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Tableau 6–3 Instructions conditionnelles

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AND(a,b)

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OR(a,b)

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NOT(a)

un iv

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Les familles CHAPITRE 6

159

Dans le domaine de la structure, l’utilisation des formules est assez rare. Quelques conseils Tout comme avec le solveur mathématique intégré à Revit (chapitre 2), les unités des paramètres doivent être cohérentes entre elles. Si une constante est utilisée dans une formule, précisez son unité si besoin. L’utilisation d’un grand nombre de formules, surtout les instructions conditionnelles, aura tendance à complexifier une famille. Cela implique une phase de test méthodique et rigoureuse. De manière générale, Revit renvoie une erreur lorsqu’un paramètre de longueur est nul (égal à zéro). Étudiez un maximum de cas pour vous assurer qu’une formule n’entraînera pas ce résultat.

Les annotations Les annotations génériques Créées à partir du gabarit de famille Annotation générique métrique, ces annotations servent à créer des éléments 2D pour habiller les plans (symboles divers, textes, détails types, etc.). Ces éléments sont complètement indépendants du projet. C’est la commande Symbole annotations.

(onglet

Annoter/Symbole)

qui vous permettra d’utiliser ces

Les étiquettes

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56 s:1 04 ée us s

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La création des libellés se déroule en plusieurs étapes. • Lancez la commande Libellé (onglet Créer/Texte). • Sélectionnez le type désiré à l’aide du sélecteur de la fenêtre des propriétés ; créez un autre type si besoin. Hormis l’absence du paramètre Pointe de flèche de repère, les paramètres disponibles sont identiques à ceux de la famille système des textes (figure 6-42). • Positionnez le libellé dans la zone de dessin (l’intersection des deux plans de référence représente le point d’insertion de la famille d’étiquette). • La fenêtre Modifier le libellé s’ouvre. Vous avez alors accès aux paramètres de la catégorie de famille choisie. Seuls les paramètres par défaut (fournis par Revit pour la catégorie) sont disponibles. La figure 6-43 illustre l’ajout du paramètre Identifiant au libellé.

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Les étiquettes peuvent être constituées d’éléments 2D (comme les symboles, les lignes, les notes textuelles, etc.) et de libellés qui affichent la valeur des paramètres.

5

Les étiquettes servent à repérer les éléments. Elles sont issues d’une catégorie ; ainsi, une étiquette d’ossature (poutre) ne pourra renseigner que les poutres. La méthode la plus simple pour créer une étiquette est de démarrer avec le gabarit de famille Étiquette générique métrique et de choisir ensuite la catégorie adaptée dans la liste proposée qui, comme vous le constatez sur la figure 6-41, est très complète.

La modélisation PARTIE 2

Figure 6–41 Les catégories de famille des étiquettes

Figure 6–42 Propriétés du type des libellés

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Figure 6–43 Fenêtre Modifier le libellé

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Les familles CHAPITRE 6

• Pour ajouter un paramètre partagé, utilisez la commande Paramètre dans la liste des paramètres disponibles.

161

. Il apparaît ensuite

Figure 6–44 Ajout de paramètre partagé

• Voici le détail des différentes commandes disponibles. – (Modifier) – Cette commande n’est disponible que pour les paramètres partagés. Elle affiche la fenêtre Propriétés des paramètres (figure 6-44). – (Ajouter) – Le paramètre sélectionné dans la liste est ajouté dans le libellé. – (Retirer) – Le paramètre sélectionné dans le libellé est retiré de celui-ci. – et – Ces commandes réagencent l’ordre des paramètres (vers le haut ou vers le bas dans le tableau). – (Unités) – La fenêtre Format s’ouvre et vous donne accès au formatage des unités du paramètre. Sans modification de votre part, ce sont les paramètres du projet qui seront utilisés.

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Figure 6–45 Imposer un formatage à un paramètre

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Vous pouvez voir sur la figure 6-46 les deux libellés issus des manipulations décrites précédemment. La case à cocher Couper impose un retour à la ligne.

La modélisation PARTIE 2 Figure 6–46 Exemple de libellé avec plusieurs paramètres

Dans un environnement de projet, l’étiquette ainsi créée annotera les familles de poteaux porteurs disposant des paramètres partagés b et h. Une des possibilités offertes par Revit est d’intégrer des formules entre différents paramètres dans les étiquettes. Dans la fenêtre de création de l’étiquette, créez un nouveau libellé. Utilisez le bouton d’ajout de paramètres calculés.

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Figure 6–47

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(onglet Annoter/Étiquette) qui vous permettra

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C’est la commande Étiquette par catégorie d’utiliser ces familles d’annotation.

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Vous pouvez agir sur les paramètres via l’étiquette en la sélectionnant comme le montre la figure 6-48.

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Les familles CHAPITRE 6

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Figure 6–48 L’étiquette paramétrique en action dans un projet !

Les autres symboles En dehors des annotations génériques (symboles) et des étiquettes d’annotations, les autres familles d’annotations sont réutilisées dans les familles système. Nous l’avions déjà évoqué : extrémité de ligne de quadrillage, extrémité de la ligne de coupe, marqueur de niveau, etc.

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Figure 6–49 Autres familles d’annotation

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C’est votre méthode de travail interne qui déterminera si vous devez adapter ces symboles à votre charte graphique ou non. Dans la mesure du possible, il est préférable d’utiliser les symboles fournis par Revit ; de cette manière, les plans sont estampillés « fait avec Revit » et à l’heure du BIM, c’est un atout non négligeable…

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Visibilité NP C

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Lors de la création d’une famille, vous pouvez définir la visibilité des éléments qui la composent. Cette possibilité découle du BIM et des LOD (chapitre 1).

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Lorsque vous sélectionnez un élément, le menu contextuel affiche la commande Paramètres de visibilité . Cette dernière affiche une boîte de dialogue qui contrôle l’affichage de l’élément dans différentes vues et en fonction du niveau de détail de la vue.

La modélisation PARTIE 2

Par exemple, dans le cas d’un poteau porteur, l’extrusion pourra être visible dans toutes les vues, sauf en niveau de détail faible (figure 6-50). Rappel Dans un projet, les niveaux de détail sont gérés par la barre de contrôle de la vue, en bas à gauche de la zone de dessin (chapitre 2). Figure 6–50

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5

En poursuivant sur le même exemple, si l’extrusion n’est pas visible en vue détail faible, il peut être intéressant de représenter le poteau par son axe (dessiné à l’aide d’une ligne de modèle) dans ce niveau de détail (figure 6-51).

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Figure 6–51

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Les familles CHAPITRE 6

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Dans un projet, la figure 6-52 illustre le comportement de la famille de poteaux porteurs définie avec ces réglages. Figure 6–52

Dans le cadre de l’intégration du BIM dans vos méthodes de travail, il vous appartiendra de définir une charte interne répondant aux exigences des différents niveaux de LOD. On peut imaginer par exemple : • niveau de détail faible : LOD100 ; • niveau de détail moyen : LOD300 ; • niveau de détail élevé : LOD500 ; • les LOD200 et LOD400 pourront être obtenus avec la combinaison d’un niveau de détail et l’utilisation de filtres et de gabarits de vue.

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5

Vous pouvez également avoir un pré-aperçu des niveaux de détail d’une famille lors de son import dans un projet. Cette fonctionnalité Aperçu de la visibilité est disponible sur la droite de la barre de contrôle de la vue, en bas de la zone de dessin.

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Figure 6–53

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Tester la famille

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Cette étape est primordiale dans le processus de création d’une famille. À partir du moment où la famille est mise à disposition de l’ensemble des collaborateurs, il est impératif qu’elle fonctionne correctement, même si, comme bon nombre de familles, elle pourra évoluer et être améliorée par la suite si besoin.

La modélisation PARTIE 2

En respectant les deux phases de tests suivantes, vous ne devriez pas avoir de mauvaises surprises. • Tests dans l’éditeur de famille : à l’aide de la fenêtre Types de familles, modifiez la valeur des paramètres ou passez en revue les types créés (figure 6-54).

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• Tests dans un projet : la commande Charger dans le projet (figure 6-55) va vous permettre de tester la famille en conditions réelles dans un ou plusieurs projets.

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Figure 6–54 Test au sein de l’éditeur de famille

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N’hésitez pas à faire des tests improbables, d’autant plus si la famille a été créée avec des formules. Gardez en tête qu’un utilisateur qui n’a pas participé à la création de la famille aura plus de difficultés à corriger une erreur de conception…

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Les familles CHAPITRE 6

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Figure 6–55 Charger une famille dans un projet

Les composants in situ

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La création de famille ne doit pas être systématique. Créer une famille qui ne sera utilisée qu’une ou deux fois peut s’avérer chronophage. De plus, étant donné la rareté de son utilisation, il y a de fortes chances que vos collaborateurs ignorent son existence ou tout simplement l’oublient.

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La possibilité de créer des composants in situ est à votre disposition dans ce but. Cette fonctionnalité est disponible dans un environnement de projet.

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Figure 6–56 La commande Créer in situ

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Lorsque vous lancez la commande, une fenêtre vous invite à choisir la catégorie de l’élément à créer puis à lui donner un nom.

La modélisation PARTIE 2 Figure 6–57 Choix de la catégorie et nom du composant à créer

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Pendant la phase de modélisation du composant, vous travaillez avec l’interface de l’éditeur de famille. Comme vous le constatez, les possibilités offertes sont identiques à celles proposées pour la création d’une famille 3D (figure 6-58).

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Figure 6–58

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Pour le modéliser, vous pouvez tracer des plans de référence (onglet Créer/Référence/ ), utiliser les plans de référence du projet ou définir un plan par rapport à une face ou une ligne d’un élément. un iv

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Les familles CHAPITRE 6

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La sélection de ce plan s’effectue à l’aide de la commande Définir le plan de construction (onglet Créer/Plan de construction). Vous retrouvez dans la boîte de dialogue les options évoquées précédemment (figure 6-59). Figure 6–59 Sélection du plan de construction

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Une fois le plan de construction défini, vous disposez des outils de modélisation détaillés en amont dans ce chapitre. À votre guise, vous ajouterez des paramètres, définirez les paramètres de visibilité, etc. Cependant, ces composants ne peuvent pas être sauvegardés au format .rfa (extension des familles) et ne disposent pas de partie analytique.

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Les éléments créés in situ ne sont pas des familles au sens de ce qui a été vu précédemment : pas de nom de famille, pas de type (figure 6-60). Les modifications se font donc in situ.

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Figure 6–60 Exemple de propriétés du type d’un élément créé in situ

La modélisation PARTIE 2

Ce sont des éléments de « dépannage » dans le sens où ils peuvent être créés rapidement et sont très souples dans leur utilisation. La plupart du temps, ils sont très utiles pour modéliser les bâtiments existants. Figure 6–61 Bâtiments existants modélisés à l’aide de composants créés in situ

Même si les composants créés in situ ne sont pas censés être réutilisés d’un projet à un autre, il existe un moyen de les récupérer en effectuant un simple copier/coller.

Conclusion

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Les familles sont les pièces maîtresses qui vont optimiser la productivité et rendre agréable l’utilisation de Revit. Nous vous invitons à approfondir cette notion, de manière plus concrète, notamment en essayant différents exemples. Nous vous recommandons également l’ouvrage dédié à ce sujet, Les familles de Revit pour le BIM, de Vincent Bleyenheuft, chez le même éditeur.

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7 Le modèle

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Votre modèle sera composé d’un grand nombre de familles (murs, poteaux, poutres, etc.). C’est la rigueur de votre méthode de dessin et la qualité des familles utilisées qui vous feront gagner du temps et de l’efficacité. Comment les créer, les placer, les modifier selon l’avancement et les modifications de votre projet ? Toutes ces questions trouveront leurs réponses dans ce chapitre.

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Les murs tC

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Mur architectural ou mur porteur ?

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Vous réalisez des plans de structures ; vous utiliserez donc l’onglet Structure et la Discipline de votre vue sera, tout aussi logiquement, Structure. À l’ouverture de Revit, c’est l’onglet Architecture qui est actif par défaut et, comme vous pouvez le constater, on retrouve la possibilité de tracer des murs dans chacun de ces deux onglets.

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Figures 7–1 et 7–2

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Dans les deux cas, les commandes Mur architectural et Mur porteur sont présentes. Cependant, dans l’onglet Architecture, la première est activée par défaut alors que dans l’onglet Structure, c’est la seconde.

La modélisation PARTIE 2 Définition d’un mur porteur Pour bien comprendre, considérez comme murs porteurs tous les murs ayant un rôle structurel. Les autres murs (cloisons, murs décoratifs, etc.) seront donc considérés comme architecturaux.

Lorsque vous lancez l’une ou l’autre de ces commandes, le sélecteur de famille vous proposera exactement les mêmes familles de murs. La différence notable est la case à cocher Structure dans la fenêtre des propriétés du mur. Figure 7–3 Extrait de la fenêtre des propriétés d’un mur

En cochant ou en décochant cette case, vous transformez un mur architectural en mur structurel et vice versa. Ce choix a une incidence sur le modèle de calcul (un mur structurel pourra être intégré dans le modèle analytique, contrairement au mur architectural), ainsi que sur la visibilité du mur dans le projet. Si la Discipline de votre vue est réglée sur Structure, seuls les éléments dont cette case sera cochée seront visibles. Pour voir l’ensemble des murs dans votre vue, il suffit de choisir la Discipline Architecture ou Coordination dans ses paramètres. Figure 7–4 Choix du paramètre Discipline dans la fenêtre des propriétés

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Si, par mégarde, vous utilisez la commande Mur architectural, Revit vous préviendra avec cet avertissement : « Aucun des éléments créés n’est visible dans la vue. Vous devez peut-être vérifier les paramètres de la vue, ses paramètres de visibilité et également les zones de plan de coupe et leurs paramètres. ». Les nouveaux utilisateurs de Revit perdent souvent pas mal de temps entre la vérification des différents paramètres cités dans l’avertissement et l’aide…

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Les concepteurs de Revit ont fait un énorme travail d’analyse des besoins des utilisateurs. On retrouve, dans toute action, une logique qui, une fois comprise, permet d’utiliser n’importe quelle commande du logiciel.

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Dessin d’un mur

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Après avoir cliqué sur Mur porteur (tout ce qui suit est également valable pour la commande Mur architectural), l’environnement de travail de Revit est modifié pour proposer toutes les options nécessaires au dessin du mur.

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Vous noterez l’apparition du groupe de commandes Dessiner dans l’onglet contextuel (repère 1), ainsi que la présence d’une barre d’options (repère 2). Le sélecteur de famille propose la dernière famille de mur utilisée dans le projet (repère 3).

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Le modèle CHAPITRE 7

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Figure 7–5 Dessiner un mur

Au-delà de localiser des zones de l’espace de travail, les repères de la figure 7-5 vous donnent également un ordre possible pour les actions à mener. 1 Sélection de l’outil de dessin Nous ne nous attarderons pas sur la plupart de ces commandes ; leurs noms et leurs icônes sont assez explicites et ne dépayseront pas les utilisateurs de logiciels de DAO/CAO. La commande Choisir des faces Vous avez sans doute remarqué que la commande Choisir des faces ressemblait étrangement à la commande Mur par face de l’onglet Architecture. Il s’agit effectivement de la même chose. Comme pour les murs (voir section précédente), vous retrouvez une commande identique dans les deux onglets Architecture et Structure. Il est possible qu’Autodesk ait voulu volontairement séparer la partie conception de la partie structure.

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Passons à LA commande que vous utiliserez le plus : Choisir des lignes.

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Figure 7–6 Commande Choisir des lignes

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Elle vous permet tout simplement de tracer vos murs par rapport à des lignes ou des éléments visibles à l’écran. Après avoir importé le fond de plan architecte (en bleu sur la figure 7-6), il devient alors très aisé et extrêmement rapide de tracer l’ensemble des murs d’un niveau. Des tirets bleus symbolisent l’axe du mur ; c’est une ligne d’aide qui vous indique de quel côté sera dessiné le mur. En déplaçant le pointeur de la souris, cette ligne

La modélisation PARTIE 2

d’aide bascule d’un côté à l’autre. Il ne vous reste plus qu’à utiliser les commandes de l’onglet Modifier (Raccord, Aligner, Prolonger, etc.) pour finaliser la modélisation des murs. 2 Réglages des contraintes Déterminez la direction verticale de votre mur : vers le haut (Hauteur) ou vers le bas (Profondeur). Figure 7–7 Extrait de la barre d’options

Définissez ensuite une contrainte de niveau pour votre mur. Lorsque vous sélectionnez Sans contrainte, vous saisissez une hauteur par rapport au niveau actif. Cette option est utile pour les murets, garde-corps, acrotères… Figure 7–8 Extrait de la barre d’options

Même s’il est possible de dessiner un mur sur plusieurs niveaux, nous vous recommandons vivement de travailler niveau par niveau (simplification du modèle analytique, des modifications et des liaisons mur-plancher). Choisissez la position de la ligne de justification du mur (figure 7-6).

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Figure 7–9 Extrait de la barre d’options

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3 Choix de la famille de murs à utiliser à l’aide du sélecteur de type 4 Dessin du mur

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Vous pouvez effectuer les actions des étapes 1 à 3 dans n’importe quel ordre.

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Création et modification

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En regardant la fenêtre des propriétés d’un mur, on retrouve les paramètres de contraintes (la ligne de justification, les contraintes inférieure et supérieure).

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Figure 7–10 Fenêtre des propriétés d’un mur

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Précision sur la ligne de justification

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Si vous modifiez ce paramètre, vous ne changez pas l’emplacement du mur, mais uniquement sa ligne de référence. Imaginons que vous ayez tracé un box de garage de 2,50 x 5,00 m (cotes intérieures) en mur béton de 16 cm avec une ligne de justification Nu porteur : Extérieur. Finalement, le maçon vous annonce qu’il fera les murs en parpaings de 20 cm et qu’il conservera les cotes intérieures… Il vous suffit de sélectionner les quatre murs (placez le pointeur sur un des murs, appuyez sur la touche Tab puis cliquez). Vous obtiendrez ceci à l’écran.

La modélisation PARTIE 2

Figure 7–11

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Modifiez ensuite la ligne de justification sur Nu porteur : Intérieur. Changez votre famille de murs pour Agglos de 20 cm en utilisant le sélecteur de famille et c’est fait.

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Figure 7–12

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Les cotes intérieures ont bien été conservées. Imaginez-vous maintenant dans la même situation sur un projet d’immeuble avec des coins, des recoins, des angles et des renfoncements, l’utilisation de la ligne de justification peut vous faire gagner un temps précieux.

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Le modèle CHAPITRE 7

Un clic sur Modifier le type donne accès aux propriétés de type du mur. Cette fenêtre est en quelque sorte la carte d’identité de votre mur. Figure 7–13 Fenêtre des propriétés de type d’un mur

Notez au passage que Revit fournit trois familles système de murs : mur de base, mur empilé et mur-rideau. Figure 7–14

Nous ne vous parlerons dans cet ouvrage que des murs de base, car c’est la famille que vous utiliserez à 99,99 % (les deux autres appartenant davantage au domaine de l’architecture).

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La modélisation PARTIE 2

Les murs étant des familles système, c’est à partir d’ici que vous pourrez créer de nouveaux types et les modifier. • Pour créer un nouveau type de mur : – Cliquez sur Dupliquer. – Donnez-lui un nom. – Cliquez sur Modifier (en face du paramètre Structure). • Pour modifier un type de mur existant : – Renommez-le si besoin. – Cliquez aussi sur Modifier. Une nouvelle fenêtre nommée Modifier l’assemblage s’ouvre. Pour avoir accès à toutes les options, affichez l’aperçu et réglez la vue sur Coupe : modifie les attributs des types (figure 7-15).

Figure 7–15 Fenêtre Modifier l’assemblage

Contrairement à un mur architectural, qui est généralement composé de plusieurs couches (bardage, isolant, béton par exemple), notre mur sera composé d’une seule couche (béton pour rester sur l’exemple précédent). Matériau structurel Si vous ajoutez des couches supplémentaires, vous ne pourrez attribuer le rôle de matériau structurel qu’à une seule d’entre elles.

Pour finir la création ou la modification du type de mur, il faut lui attribuer son matériau et lui donner son épaisseur.

Le modèle CHAPITRE 7

Comme vous pouvez le constater, il est très facile d’ajouter des types de murs à un projet. N’hésitez surtout pas à les créer selon leur fonction et non pas uniquement par rapport au couple matériau/épaisseur (par exemple : Mur béton 20 cm Extérieur et Mur béton 20 cm Intérieur). De cette manière, vous y accéderez plus facilement grâce aux filtres de sélection. Les options regroupées sous Retournement par défaut et Modification de la composition verticale sont davantage destinées aux architectes : elles servent, par exemple, à définir le comportement d’une couche par rapport à une ouverture, à scinder les couches, etc. Les commandes concernant les profils (en relief ou en creux) peuvent toutefois servir en structure.

Profils en relief – Profils en creux Deux solutions s’offrent à vous pour dessiner ces profils : ce choix s’opérera en fonction de la quantité d’éléments et de la souplesse dans la manipulation (toujours anticiper le risque de modifications). Si de nombreux murs sont concernés, il peut être judicieux de créer un type de mur spécifique et d’utiliser les commandes Profils en relief et/ou Profils en creux disponibles dans la fenêtre Modifier l’assemblage. Figure 7–16 Ajout d’un profil en relief à un type de mur

Dans ce cas, vous fonctionnez par type : sa modification affecte tous les éléments de ce type. La taille de la fenêtre Profils en relief/en creux est figée ; il faut donc redimensionner les entêtes à l’aide de la souris pour lire le titre des colonnes. Pour ajouter un profil, il suffit de cliquer sur Ajouter. Si le profil souhaité n’est pas déjà chargé dans le projet, vous pouvez en charger un. Il ne reste qu’à définir les paramètres de chacune des colonnes. Si seulement quelques murs sont concernés, les profils peuvent être dessinés grâce à l’onglet Structure (figure 7-17). Ces deux commandes ne sont actives que dans une élévation ou une 3D.

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La modélisation PARTIE 2 Figure 7–17

De cette façon, le profil utilisé est manipulé indépendamment du mur. Une fois le profil en place, vous modifiez sa longueur à l’aide des contrôles graphiques et le positionnez grâce aux paramètres disponibles dans la fenêtre des propriétés. Le contrôle graphique d’inversion permet de caler le profil par rapport à son arase inférieure ou supérieure. Pour changer de type de profil, cliquez sur Modifier le type. Figure 7–18 Famille de profil en relief

Jonctions de murs Dans certains cas, un mur doit avoir la priorité sur un autre. La commande Jonctions de murs (onglet Modifier/Géométrie) propose les différentes jonctions possibles. Lorsque la commande est lancée, sélectionnez une jonction dans la zone de dessin ; un carré met en évidence votre choix. Puis, sous le ruban, utilisez les options proposées pour obtenir le résultat désiré (figure 7-19). Cette commande a ses limites : pour une liaison avec deux voiles, elle fonctionne, mais à partir de trois ou quatre murs, nous vous conseillons d’utiliser les outils du groupe de commandes Modifier. Lorsque deux voiles sont dans le même alignement, si les abouts sont proches (cas des JD, ou joints de dilatation), Revit va les joindre. Cette anticipation de Revit est parfois profitable, mais pas pour un JD. Utilisez donc cette commande pour interdire la jonction et ainsi « forcer » Revit à respecter ce JD (figure 7-20).

Le modèle CHAPITRE 7 Figure 7–19 Commande Jonctions de murs

Pour plus de clarté, il aurait été préférable que la traduction des options soit Autoriser la jonction et Interdire la jonction. Figure 7–20 Utilisation de la commande pour créer un joint de dilatation

Modifier le profil La commande Modifier le profil (onglet contextuel Modifier/Murs/Mode) n’a rien à voir avec les profils (en relief ou en creux) évoqués précédemment. Elle permet de modifier le contour du voile en passant par le mode esquisse. Comme le montre la figure 7-21, les possibilités sont grandes.

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La modélisation PARTIE 2 Figure 7–21 Modification du profil d’un mur

Cette commande peut dépanner. Cependant, il est rare qu’un seul mur soit arasé sous couverture et si vous devez modifier le profil de chaque mur de cette façon, vous allez perdre un temps fou, sans oublier le risque d’erreurs et les demandes de modifications. Les murs peuvent être attachés à d’autres éléments du modèle. Il est donc plus judicieux d’utiliser, par exemple, un toit et d’attacher les murs à ce toit. De cette manière, en cas de modifications, il suffit d’agir sur le toit pour les répercuter à tous les murs qui lui sont attachés. Cette manipulation sera expliquée dans la section consacrée aux toits, un peu plus loin dans ce chapitre. Il est également possible de dessiner des réservations via cette commande (trou hexagonal sur la figure 7-21). C’est possible mais nous vous recommandons de l’éviter ; gardez toujours en tête qu’il est préférable d’utiliser une famille « intelligente » à une action non paramétrique. Vous pouvez aussi Redéfinir le profil rendre au mur son contour initial.

(onglet contextuel Modifier/Murs/Mode), c’est-à-dire

Quand utiliser cette commande ? Nous vous conseillons d’exploiter cette commande pour sa rapidité dans les phases APS et APD d’un projet. Dès la phase PRO, si vous êtes pressenti pour faire les plans d’exécution, vous pouvez vous posez la question. En revanche, pour la phase EXE, évitez son utilisation autant que possible.

Les poteaux Les poteaux ne sont pas issus d’une famille système. Vous utiliserez les familles de poteaux fournies dans la bibliothèque de Revit ou créerez vos propres familles. Comme pour les murs, l’onglet Architecture offre également la possibilité de dessiner des poteaux porteurs, ainsi que des poteaux architecturaux. En structure, nous utiliserons les poteaux porteurs (onglet Structure/Structure). Figure 7–22 L’onglet contextuel de la commande Poteau porteur

Un autre point commun avec les murs est que les poteaux peuvent aussi être attachés à d’autres éléments du modèle (sols, toits, plans de référence, etc.). Cet aspect sera développé dans les sections appropriées.

Le modèle CHAPITRE 7

Les poteaux verticaux Lorsque vous voulez dessiner un poteau vertical, la barre d’options peut être découpée en trois parties. • Vous avez la possibilité d’effectuer une rotation après la mise en place du poteau. Figure 7–23 Extrait de la barre d’options : rotation

Astuce Avant de cliquer dans la zone de dessin pour placer le poteau, positionnez le pointeur de la souris sur une ligne qui est orientée comme devra l’être le poteau. Une fois la ligne présélectionnée, appuyez sur la barre d’espace. Le poteau s’oriente alors en fonction de cette ligne.

Figure 7–24 Utilisation de la barre d’espace pour orienter un poteau

Cette manipulation fonctionne pour de nombreux éléments. De cette manière, vous n’avez pas besoin de cocher la case Rotation après placement, pour réorienter le poteau : utilisez de nouveau la barre d’espace.

• Vous réglez les contraintes du poteau : c’est le même principe que pour les murs (scindez les poteaux niveau par niveau). Figure 7–25 Extrait de la barre d’options : contraintes

• La dernière partie est une option concernant les limites de pièces : elle sert pour le calcul des surfaces (pas d’intérêt en structure). Dans l’onglet contextuel (figure 7-22), trois commandes sont utiles selon les cas. • Les poteaux peuvent être placés un par un ou par lots. La commande Sur les quadrillages dispose un poteau à chaque intersection des quadrillages sélectionnés. Lancez la commande, sélectionnez les quadrillages souhaités (touche Ctrl pour ajouter à la sélection, touche Maj pour enlever de la sélection). Les poteaux apparaissent en demi-teinte aux intersections. Pour valider le dessin, cliquez sur Terminer dans l’onglet contextuel. Cette commande est très utile pour les bâtiments industriels.

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La modélisation PARTIE 2 Figure 7–26 Aperçu des poteaux qui vont être placés

• La commande Sur les poteaux architecturaux fonctionne de la même manière. • La commande Étiquette à l’insertion , lorsqu’elle est activée, annote le poteau avec une étiquette lors de son placement. C’est la dernière famille d’étiquettes utilisée dans le projet ou, par défaut, la famille d’étiquettes indiquée dans la fenêtre Étiquettes chargées qui sera utilisée. Rappel Pour accéder à la fenêtre Étiquettes chargées, dans l’onglet Annoter, déroulez le groupe de commandes Étiquette (voir chapitre 3, figure 3-26).

Les propriétés des poteaux ne nécessitent pas d’éclaircissements particuliers, excepté pour le paramètre Se déplace avec les quadrillages (figure 7-27). Lorsque la case est cochée, cela signifie que si le quadrillage bouge, le poteau suivra. En revanche, si seul le poteau est déplacé, le quadrillage restera fixe. Figure 7–27 Fenêtre des propriétés d’un poteau porteur

Le modèle CHAPITRE 7

Les poteaux inclinés Les poteaux inclinés nécessitent un point bas et un point haut pour être placés. La barre d’options permet de définir, pour chacun des points, les contraintes de niveau et une valeur de décalage par rapport à ces niveaux. Vous avez toujours la possibilité d’insérer l’étiquette lors du dessin du poteau, mais les commandes Sur les quadrillages et Sur les poteaux architecturaux sont inactives. En cochant l’option Accrochage 3D, vous pouvez sélectionner des points n’appartenant pas au plan de construction actif dans la vue. Figure 7–28 Extrait de la barre d’options

Après avoir cliqué pour placer le premier point, une cote temporaire apparaît pour vous aider à positionner le second, sauf que la valeur indiquée n’est pas le décalage en plan entre le premier et le deuxième point, mais la longueur du poteau (figure 7-29). Lorsqu’un poteau incliné est sélectionné, différents contrôles graphiques s’affichent. • Les deux points bleus servent à déplacer les points bas et haut. • Vous modifiez les valeurs de décalage des niveaux bas et haut (« 0.0000 m » sur la figure 7-29) en cliquant dessus. Figure 7–29 La cote temporaire n’indique pas la valeur du décalage en plan.

En observant les propriétés du poteau incliné (figure 7-30), vous constatez quelques différences par rapport à un poteau vertical. • Le paramètre Se déplace avec les quadrillages est décliné en deux alternatives pour tenir compte du point bas et du point haut.

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La modélisation PARTIE 2

• Les paramètres du groupe Construction gèrent la coupe à la base et au sommet du poteau (perpendiculaire, horizontale et verticale). Les extensions inférieure et supérieure vous offrent la possibilité de positionner les plans de coupe évoqués précédemment. Ils sont donc totalement différents des paramètres Décalage inférieur et Décalage supérieur. Figure 7–30 Extrait de la fenêtre des propriétés du poteau incliné

Les poutres (ossatures) Différentes commandes sont disponibles pour modéliser les poutres. Avec les icônes et les fonctionnalités proposées, on devine la volonté d’Autodesk de se positionner dans le domaine de la charpente et plus particulièrement de la construction métallique. Figure 7–31 Les différentes commandes basées sur les poutres

Revit est un logiciel relativement jeune en comparaison des leaders du marché et il faut reconnaître que, dans ce domaine, il est moins performant. Cependant, l’acquisition récente du logiciel Graitec Advance Steel par Autodesk pourrait changer la donne dans les années à venir.

La commande Poutre Une fois la commande lancée, l’onglet contextuel présente les différents outils de dessin. Le groupe de commandes Dessiner permet de modéliser les poutres une à une, alors que la commande Sur les quadrillages propose un dessin par lots.

Le modèle CHAPITRE 7

Ce mode de fonctionnement se rapproche de celui des poteaux et on retrouve d’ailleurs la possibilité d’étiqueter automatiquement les éléments dessinés. Figure 7–32 Onglet contextuel de la commande Poutre

La barre d’options est découpée en quatre parties. • Plan de placement - Vous sélectionnez la contrainte de niveau de la poutre. Figure 7–33 Extrait de la barre d’options : contrainte de niveau

• Utilisation structurelle - Cette option vous laisse le choix du style de ligne à utiliser pour la représentation de la poutre en vue de détail faible. Ces styles de lignes sont définis dans la fenêtre Styles d’objets (onglet Gérer/Paramètres). Revit dispose de règles pour attribuer l’utilisation structurelle de manière automatique en fonction des éléments auxquels sont attachées les poutres. Comme vous commencez à le savoir, les traductions ne sont pas le point fort du logiciel et cela se vérifie dans la liste proposée. Figure 7–34 Extrait de la barre d’options : utilisation structurelle

• Accrochage 3D et Chaîner – La première option permet de sélectionner des points ne se trouvant pas sur le plan de construction actif (comme pour les poteaux). – Avec la seconde option, vous tracez les poutres les unes à la suite des autres, la fin d’une poutre étant le point de départ de la suivante. Figure 7–35 3e et 4e parties de la barre d’options

Lorsque vous utilisez la commande Sur les quadrillages, Revit positionne des poutres entre les éléments porteurs, le long des quadrillages sélectionnés. Elles apparaissent en demi-teinte pour offrir un aperçu des poutres qui seront placées si vous validez avec la commande Terminer.

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La modélisation PARTIE 2 Figure 7–36 Aperçu des poutres qui vont être placées

À ce stade de la lecture du livre, vous avez certainement acquis le réflexe de regarder systématiquement la fenêtre des propriétés. Figure 7–37 Extrait de la fenêtre des propriétés

Concernant les poutres, on peut noter les points suivants. • Le paramètre définissant le plan de construction est en lecture seule. Il faut donc passer par l’onglet contextuel Modifier/Ossature pour le changer. – La commande Modifier le plan de construction permet de choisir le nouveau plan via la boîte de dialogue Plan de construction. Figure 7–38

Le modèle CHAPITRE 7

– La commande Choisir un nouveau plan de construction peut également être utilisée dans ce but. Cette fois, la manipulation s’effectue graphiquement directement dans la zone de dessin. La barre d’options affiche une liste déroulante pour sélectionner le nouveau plan de placement. Figure 7–39

• La poutre est inclinable en définissant des décalages par rapport aux niveaux de départ et d’arrivée. • Comme nous l’évoquions plus haut, la conception des structures métalliques semble être une des priorités d’Autodesk. C’est pourquoi de nombreux paramètres apparaissent dès lors que vous utilisez des poutres métalliques. Ces paramètres supplémentaires offrent une grande latitude dans le placement des poutres tout en conservant un modèle analytique cohérent. La charpente métallique est ainsi représentée par un système de barres très souple à manipuler et simple à utiliser. Nous avons volontairement exagéré les décalages pour mettre en évidence cet aspect sur la figure 7-40. Figure 7–40 Extrait des propriétés d’une poutre acier

La commande Système de poutres Cette commande est pratique dès que les poutres doivent être placées de manière répétitive (solivage, renforcement de plancher, etc.).

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La modélisation PARTIE 2

Dans un premier temps, la barre d’options sert à définir : • le type de poutre à utiliser ; • la règle de présentation des poutres ; Vous disposez de quatre possibilités : – Espace de dégagement (distance entre les nus extérieurs des poutres) ; – Distance fixe (distance entre les axes des poutres) ; – Nombre fixe (les poutres sont placées de manière équidistante) ; – Espacement maximum (le nombre de poutres est calculé automatiquement) ; • la justification du réseau (et non pas celle des poutres) ; Cette option n’est disponible que si la règle de présentation est définie sur Espace de dégagement ou Distance fixe. Quatre choix sont proposés : – Début ; – Centre ; – Fin ; – Ligne de direction (elle peut être interne ou externe au réseau). Figure 7–41 Exemples avec une distance de justification de 1,20 m

• si le réseau sera non plan et, dans ce cas, si l’inclinaison des murs sera prise en compte ou non ; L’option Inclinaison de définition des murs n’est disponible que si la case 3D est cochée. • le type d’étiquette à utiliser si l’option Étiquette à l’insertion est active. Vous pouvez choisir d’étiqueter le système (le réseau) ou chacune des poutres. Une fois ces options réglées, vous dessinez le réseau de manière automatique ou libre.

Le modèle CHAPITRE 7 Figure 7–42 Exemple de réseau de poutres non plan

Système de poutres automatique À l’aide de cette commande, la création d’un réseau de poutres est simple et très rapide. Il suffit d’approcher le pointeur de la souris d’un élément porteur pour avoir un aperçu du réseau qui sera dessiné si vous cliquez. Figure 7–43 Aperçu du réseau de poutres avant le clic de validation

Pour esquisser les limites du réseau, Revit se base sur une surface fermée et définie par des éléments porteurs.

Esquisser un système de poutres Lorsque vous utilisez cette commande, l’affichage de Revit passe en mode esquisse. L’onglet contextuel Modifier/Créer une limite pour le système de poutres affiche toutes les commandes nécessaires. Figure 7–44 Extrait du ruban : onglet contextuel

Pour dessiner les limites (contour), vous retrouvez le groupe de commande Dessiner. Conseil Utilisez de préférence la commande Choisir des supports (encadrée en rouge sur la figure 7-44). De cette façon, les relations entre les éléments seront bien gérées dans le modèle et dans la partie analytique. Par exemple, si vous déplacez un mur déclaré support de l’esquisse, le réseau se mettra à jour automatiquement.

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La modélisation PARTIE 2

Vous devez indiquer le sens porteur des poutres à l’aide de la ligne de direction de poutre. Comme il l’a été évoqué dans le passage sur la justification du réseau, le choix de cette ligne a parfois une incidence sur la disposition des poutres. Notez que vous pouvez contraindre les lignes d’esquisse par rapport à d’autres éléments. Sur la figure 7-45, le porte-à-faux mesurera toujours 50 cm par rapport à l’extérieur du mur, même si le mur est déplacé. Cette cote étant créée en mode esquisse, elle ne sera visible que dans ce mode. Figure 7–45 Exemple d’esquisse d’un réseau et résultat en 3D

Modifier un système de poutres Comme avec tous les éléments paramétriques, les modifications sont rapides à mettre en œuvre. Elles proviennent de deux sources : • Les éléments en contact avec le réseau sont modifiés : si vous avez respecté le conseil concernant la commande Choisir des supports, le réseau s’adaptera comme sur la figure 746. Figure 7–46 Modification de l’arase d’un mur

• Ou c’est le réseau qui doit changer. Dans ce cas, il suffit de le sélectionner et de modifier les paramètres concernés. Dans l’onglet contextuel, en plus des commandes concernant le plan de construction, vous pouvez aussi Modifier la limite pour rebasculer en mode esquisse et effectuer les changements nécessaires ou encore Supprimer le système de poutres. Cette dernière commande ne supprime que l’aspect gestion du réseau ; les poutres sont conservées et sont en quelque sorte « libérées ».

Le modèle CHAPITRE 7 Figure 7–47 Modification du réseau à l’aide des propriétés

La commande Ferme Une famille de fermes est issue de la catégorie Poutres à treillis. Même si pour nous les fermes et les poutres treillis sont des éléments différents, Revit les englobe dans cette catégorie. Le gabarit de famille à utiliser pour créer vos propres familles est Poutres à treillis métriques.rft. Des lignes symboliques définissent l’épure de la poutre treillis. Ces lignes sont de trois sortes : membrure inférieure, supérieure et âme. La figure 7-48 montre la famille de poutres treillis telle qu’elle est conçue dans l’éditeur de famille (en haut) et la même famille exploitée au sein d’un projet (en bas). Figure 7–48 Exemple de poutre treillis

Bien entendu, la poutre treillis a été travaillée dans le projet. Des types d’ossatures ont été attribués aux membrures inférieures et supérieures, ainsi qu’aux montants et aux diagonales (des tubes ronds dans notre cas). Les propriétés du type des poutres treillis permettent également d’accéder aux paramètres définissant les relâchements des barres qui seront pris en compte dans le modèle analytique. Le paramètre Angle ne définit pas l’angle d’une diagonale par rapport à une membrure ou un montant. Il sert à orienter la section de l’ossature autour d’un axe perpendiculaire à cette section.

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La modélisation PARTIE 2 Figure 7–49 Fenêtre des propriétés du type de la poutre treillis

Les possibilités offertes par l’onglet contextuel pour les modifications sont les suivantes. • Modifier le profil - Vous redessinez la membrure inférieure et/ou supérieure en mode esquisse. Figure 7–50 Exemple de modification du profil de la poutre treillis

• Redéfinir le profil - C’est le même principe que pour les murs : la poutre treillis retrouve son profil initial. • Restaurer la ferme - Cette commande annule les modifications et rétablit les valeurs par défaut telles qu’elles sont définies dans le type de la poutre treillis. Le profil, s’il a été modifié, ne sera pas réinitialisé ; il faut utiliser la commande Redéfinir le profil. • Supprimer la famille de fermes - Le fonctionnement de cette commande est similaire à celui de Supprimer le système de poutres. Les ossatures sont conservées, mais les paramètres et les relations gérés par la famille de poutres treillis disparaissent. Dans l’idée, on se rapproche de la commande Décomposer d’AutoCAD.

Le modèle CHAPITRE 7

• Attacher ou détacher haut/bas - Cette commande, déjà aperçue avec les murs ou les poteaux, attache la ferme à un sol ou un toit. • Vous retrouvez aussi les fonctionnalités relatives au plan de construction.

La commande Contreventement Pour dessiner un contreventement, vous ne disposez que de la commande Ligne. Dans une vue en plan, la barre d’options est également minimaliste et propose les choix suivants. • Réglage des contraintes des niveaux inférieur et supérieur. • Et l’accrochage 3D. Pour placer les contreventements, nous vous conseillons de travailler dans une vue 3D. De cette manière, vous les dessinerez précisément à l’aide des accrochages aux objets sans devoir vous soucier des niveaux et des décalages. Les contreventements sont des ossatures ; il est donc possible de les étiqueter automatiquement lors du dessin. Une fois les contreventements dessinés, il est intéressant de les sélectionner et de cocher la case Se déplace avec les éléments voisins. Figure 7–51 Toujours anticiper les modifications…

Revit et la charpente Comme vous l’avez constaté, les fonctionnalités proposées pour dessiner les charpentes sont une bonne base. Sans pour autant proposer autant d’automatisme que des logiciels leaders et spécialisé dans ce secteur. Selon nous (et cela n’engage que nous), à l’heure actuelle, Revit est adapté, voire plus performant que les solutions concurrentes, pour les phases de conception (APS, APD, DCE). L’interopérabilité multidisciplinaire intégrée au sein même de Revit et le workflow développé par Autodesk (Revit, Robot, Navisworks, Advance Steel, etc.) sont des arguments indéniables.

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La modélisation PARTIE 2

Un soin particulier et de nombreuses options corroborent ces propos en ce qui concerne la représentation symbolique des charpentes. La vue en niveau de détail faible donne un affichage épuré et propice à la conception. Par exemple, les deux fenêtres, à gauche sur la figure 7-52, représentent le modèle de façon symbolique. À droite, le modèle analytique est affiché en haut, et en bas, il s’agit du modèle avec un niveau de détail élevé. Figure 7–52 Affichage du modèle selon différents critères

Pour accéder aux paramètres de représentation symbolique, il faut cliquer sur la flèche oblique . du groupe de commandes Structure dans l’onglet du même nom C’est dans cette fenêtre (figure 7-53) que vous pourrez régler les distances de décalage des éléments entre eux, ainsi que les symboles des contreventements ou encore des connexions. Pour mémoire, la représentation symbolique des ossatures est fonction de son utilisation structurelle et du style de ligne qui lui est attribué. Néanmoins, dès lors que la phase EXE démarre, certaines limites de Revit se font sentir. Par ailleurs, Autodesk a développé un processus d’import/export entre Revit et Advance Steel dans le but de remédier à cette problématique. Un plug-in, fourni par Autodesk, est disponible afin d’assurer la passerelle.

Le modèle CHAPITRE 7 Figure 7–53 Paramètres de représentation symbolique

La modélisation acier Le ruban acier Désormais, la charpente métallique acquiert une identité propre avec un onglet spécifique et dédié dans l’interface de Revit. Très clairement, de version en version, l’intrication entre les deux logiciels s’accentue. De plus en plus de fonctionnalités présentent dans Advance Steel donne naissance à de nouveaux outils similaire dans Revit. L’orientation est globalement assez portée sur la réalisation et la manipulation des assemblages métalliques pour le moment. Figure 7–54 Onglet Acier dans Revit

Les possibilités offertes par les nouveaux outils ouvrent un champ des possibles très intéressant.

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La modélisation PARTIE 2 Figure 7–55 Exemples de réalisation d’assemblages dans Revit

Les assemblages L’outil Assemblages apparu en 2017 a été très sensiblement amélioré dans la version 2019 de Revit. Jusqu’à présent, les attaches de structures devaient être gérées principalement de trois manières : par une modélisation sur mesure, par la création de familles spécifiques ou par l’utilisation des « modules » (Extensions Autodesk disponibles en versions 2016 et 2017 via l’outil Assemblage Acier). Désormais, grâce à cette fonction issue d’une imbrication technologique entre le logiciel Autodesk Advance Steel et Revit, une nouvelle ergonomie de travail est offerte. Il existe plus de 100 assemblages entièrement paramétrables, classés en 6 catégories : • Pied de Poteau ; • Poteau – Poutre ; • Poutre – Poutre ; • Assemblages de plancher ; • Contreventements ; • Assemblages tube.

Les paramètres de connexion structurelle Dans un premier temps, il est nécessaire de sélectionner les types de connexions que l’on souhaite exploiter dans le projet Revit. La boîte de dialogue permet de charger, dans un projet (un peu comme une famille), des configurations d’assemblages que l’utilisateur pourra générer sur les intersections de profils métalliques. Revit proposera dès lors un choix d’assemblages en fonction de la configuration rencontrée. La présence d’assemblages chargés dans le projet est donc indispensable à l’utilisation de l’outil.

Le modèle CHAPITRE 7

La fenêtre Paramètres d’assemblages est accessible par la flèche oblique dans le groupe de commandes Assemblages (onglet Structure). Figure 7–56 Connexions structurelles

Le deuxième onglet Paramètres permet de définir des états afin de qualifier les connexions. Un statut peut ainsi être attribué pour chaque connexion afin d’assurer un suivi. Cette information pourra aussi figurer dans des nomenclatures. Figure 7–57 Les paramètres d’assemblages

Les assemblages structurels Une fois qu’un catalogue d’assemblages est chargé dans le projet, il est possible de l’appliquer aux intersections d’éléments structuraux métalliques. La modélisation courante de poutres et poteaux métalliques dans Revit ne gère pas les découpes de ces profils, ni l’intégration de boulons, jarret, platine… L’utilisation de cet outil va permettre d’appliquer les modifications au modèle afin d’obtenir une représentation correcte. Il faut pour cela commencer par sélec-

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tionner l’intersection, puis cliquer sur la commande Assemblages (onglet Structure/Assemblages). Un symbole apparaît, indiquant que Revit est en mesure d’appliquer un assemblage, issu de son catalogue. Figure 7–58 Symbole de connexion structurelle

L’utilisateur peut alors choisir le dispositif qu’il souhaite mettre en place sur le modèle. Figure 7–59 Assemblages structurels

Afin de visualiser correctement l’assemblage dans les différentes vues, vérifiez dans l’affichage Visibilités/Graphismes (onglet Vue/Graphismes) que la catégorie d’objets Connexions structurelles est bien activée et que le niveau de détails de la vue est en mode élevé.

Les propriétés d’assemblages L’utilisateur peut à tout moment modifier les propriétés de l’assemblage, soit au travers de la fenêtre de propriétés, soit via le ruban de modification.

Le modèle CHAPITRE 7 Figure 7–60 Configuration de l’affichage

Figure 7–61 Modifier les paramètres

Il est possible d’accéder à toute propriété qui compose l’assemblage : diamètre des boulons, géométrie de la platine, dimensions des raidisseurs… À noter que l’interface de la boîte de dialogue ne dispose pas de bouton « ok » ou « appliquer » comme cela est d’usage dans les logiciels. Cela permet de visualiser instantanément les données introduites dans la fenêtre de paramétrage sans validation manuelle.

Connexion personnalisée Revit dispose désormais qu’un grand nombre de typologies de connexions métalliques, personnalisables grâce à l’aide de paramètres multiples. La notion de connexion personnalisée permet rapidement à l’utilisateur de définir au moyen d’une sélection et d’une configuration précise (disposition de boulons, épaisseur de platine…), une connexion adaptée aux besoins du projet et qui pourra être appliquée par la suite à une jonction d’ossature métal du modèle.

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La modélisation PARTIE 2 Figure 7–62 Création de la connexion personnalisée

La connexion personnalisée est alors disponible dans le menu déroulant du sélecteur de type, au même niveau que tous les autres assemblages. Figure 7–63 Application d’une connexion personalisée

Vérification du code Cet outil de conception d’attache métallique propose un outil de vérification (ou dimensionnement) de l’assemblage suivant deux dispositions règlementaires : AISC qui est le code américain et l’Eurocode 3 qui est le code européen. Prenons l’exemple d’un pied de poteau. Revit peut générer un assemblage avec platine et tiges d’ancrage. En allant dans les paramètres de l’assemblage, Propriétés, puis Vérification du code, il est possible d’introduire les efforts tranchants et normaux, puis de lancer une vérification.

Le modèle CHAPITRE 7 Figure 7–64 Introduction des efforts

L’utilisateur peut également éditer une note de calcul dont la configuration peut être faite dans les paramétrages. Figure 7–65 Exemple de note de calcul

Eléments de fabrication En complément du module Assemblages qui propose à l’utilisateur un moyen rapide de placer une connexion métallique, Revit propose aussi des outils élémentaires afin de créer, positionner et répartir tous les composants individuels d’un assemblage (platine, boulons, perçages…). Cela pourra s’avérer particulièrement utile pour les connexions atypiques qui demandent de sortir des dispositions standards.

Platine Le nom de cette commande est parfaitement explicite dans le cas présent ! Les platines peuvent être introduites dans le modèle par cette commande, comme un élément surfacique. La définition du contour géométrique de la platine se fait par saisie géométrique au travers du mode esquisse de Revit (comme pour les sols ou les remplissages). Pour orienter correctement la platine au sein de la maquette, il faut veiller à orienter le plan de travail préalablement.

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La modélisation PARTIE 2 Figure 7–66 Saisie du contour de la platine dans le plan de travail actif

Une fois saisie et générée, l’utilisateur peut renseigner et qualifier davantage la platine, comme par exemple saisir la typologie du revêtement. Figure 7–67 Propriété de la platine et choix du revêtement

Boulon L’outil boulon propose une série de fonctionnalités destinées à modéliser des éléments de visserie ou globalement les objets liés à un système de fixation (boulons, ancrages, perçages, goujons).

Le modèle CHAPITRE 7 Figure 7–68 Fonctionnalités disponibles dans via l’outil Boulons

Le positionnement des boulons se fait après sélection d’un élément. Les boulons sont alors distribués sur une zone surfacique rectangulaire, dessinée et introduite sur le profilé métallique par l’utilisateur. Une boîte de dialogue disposant de l’ensemble des paramètres définissant la distribution géométrique permet alors de définir la typologie des boulons, quantités… Figure 7–69 Saisie de la zone de distribution des boulons

Figure 7–70 Répartition des boulons dans une surface définie

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Les autres composants à disposition sur cette version, à savoir les ancrages et perçages s’utilisent et s’exploitent de manière similaire aux boulons. Figure 7–71 Mise en place d’ancrages

Figure 7–72 Mise en place de perçages

Le modèle CHAPITRE 7 Figure 7–73 Mise en place de goujons

Soudures Des soudures peuvent être introduites pour qualifier le type de jonction entre deux éléments. Il faut pour cela sélectionner les deux éléments métalliques puis l’arrête à souder. Une fenêtre de propriété apparaît alors permettant de renseigner davantage le type de soudure réalisée. Sur le plan géométrique et visuel, les soudures apportent peu. En revanche, dans l’esprit d’une maquette BIM, cet outil permet d’introduire un niveau d’information supplémentaire relatif à certains objets du modèle. Figure 7–74 Propriétés d’une soudure

Les modificateurs Les modificateurs du ruban Acier de Revit regroupent une série de fonctionnalités à découper des profilés métalliques. Pour rappel, les éléments linéaires structurels métalliques (poutre, poteaux, contreventement…) sont la plupart du temps des familles externes. De ce fait, toute opération de nature booléenne notamment (comme soustraire un volume) est très difficile. Divers stratagèmes sont possibles par l’utilisation seule des familles Revit, mais les modificateurs apportent plus d’aisance sur la manipulation géométrique des barres métalliques dans Revit, notamment sur les découpes.

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Certains éléments de fixation comme les platines ou plaques pourront être manipulés via un modificateur spécifique nommé Coupe d’Angle. Figure 7–75 Découpe d’une platine

Les commandes Grugeages en biais et Raccourcir quant à elles pourront être utiles pour gérer des découpes plus nettes sur les extrémités d’éléments d’ossatures métalliques. La fonction Grugeage pourra être employée pour ajuster par exemple un profil lors de l’intersection entre deux éléments métalliques. Figure 7–76 Utilisation de la fonction Grugeage

Figure 7–77 Utilisation de la fonction Raccourcir

Dès lors qu’il s’agit de percer un profil métallique, la manipulation uniquement à l’aide des familles Revit devient plus technique et demande une bonne maîtrise. Une des méthodes consiste à créer une famille de vide paramétrique, de la placer et d’ensuite lancer la fonction Couper la géométrie. La fonction Couper par contour permettra aux utilisateurs non initiés aux familles d’introduire ce type de découpe, sans passer par l’utilisation des familles.

Le modèle CHAPITRE 7 Figure 7–78 Ouverture réalisée par la commande Ouverture par contour

Coupes paramétriques À la différence des modificateurs, les coupes paramétriques vont permettre de gérer des découpes ou bien des raccords automatisés, mais avec la possibilité d’intervenir de nouveau sur les raccords réalisés. Il ne s’agit pas ici d’obtenir un résultat par le biais d’opérations manuelles et successives. L’utilisation d’une des commandes de coupes paramétriques modifiera directement les éléments métalliques. Les deux premiers outils Ajuster et Onglet rappellent les commandes que l’on trouve en 2D dans Autocad. Comment gérer et modifier des lignes qui s’intersectent ? La commande Ajuster présente un fonctionnement très proche, permettant de choisir la zone à conserver lors d’une intersection de poutre par exemple. Il est possible également de modifier l’ordre des éléments connectés par les indicateurs visuels sous forme de pastilles bleues. Figure 7–79 Commande Ajuster

Les commandes d’onglets permettent quant à elles de gérer les raccords aux extrémités d’une poutre. Tout comme la commande Ajuster, il y a systématiquement à la fin de l’opération une fenêtre de propriété de cette coupe, accessible pour l’utilisateur, afin de pouvoir travailler sur des caractéristiques plus précises de cette intersection.

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La modélisation PARTIE 2 Figure 7–80 Commande Onglet

La commande Coupe, présente dans les coupes paramétriques, applique à la fois la découpe d’un élément par l’élément qui l’intersecte, mais applique aussi une soudure. Figure 7–81 Commande Couper

Dans le cas de profil en I ou en H, les fonctionnalités du ruban acier rend désormais possible le traitement de l’intersection de manière précise. En effet, il sera possible de gérer les dimensions et d’ajuster la forme d’un élément d’ossature métallique selon l’âme du profil qu’il va intersecter.

Le modèle CHAPITRE 7 Figure 7–82 Commande Couper par

Les sols (dalles) Les sols sont issus d’une famille système et la démarche de création de nouveaux types est très ressemblante à celle des murs. D’ailleurs, la possibilité de tracer des sols est donnée dans les deux onglets Architecture et Structure, avec, comme pour les murs, la commande spécifique à la discipline qui est mise en avant : Sol architectural pour l’onglet Architecture et Plancher pour l’onglet Structure. Sol, dalle, plancher… La traduction de Revit n’a jamais été parfaite ; c’est à nouveau le cas pour ce type d’éléments. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’une dalle (ou un plancher) appartient à la catégorie Sol.

Dessiner un sol En utilisant la commande Plancher (onglet Structure/Structure), l’affichage bascule en mode esquisse et l’onglet contextuel propose les fonctionnalités adaptées à la création des sols. Figure 7–83 Onglet contextuel Modifier/Créer un contour de sol

Les commandes ayant pour la plupart déjà été traitées, nous ne nous attarderons que sur les nouveautés. Il est préférable, pour dessiner l’esquisse de la dalle (contour), autant que possible, d’utiliser les commandes Choisir des murs et/ou Choisir des supports (encadrés en rouge sur la figure 7-83). Le simple fait d’utiliser ces commandes incite Revit à créer une relation entre le sol et ses porteurs. Un sol doit obligatoirement avoir un contour fermé et une direction de travée ; la première ligne dessinée hérite de ce rôle. La commande Direction de travée sert à modifier cette direction si besoin.

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Pour incliner un sol, plusieurs possibilités s’offrent à vous. • En sélectionnant une ligne d’esquisse : la barre d’options propose l’option Définit l’inclinaison. En cochant cette case, un petit triangle apparaît à côté de la ligne d’esquisse et le paramètre Inclinaison dans la fenêtre des propriétés devient éditable. Deux choses sont importantes à retenir : – la pente est perpendiculaire à la ligne d’esquisse ; – la ligne d’esquisse sera le point bas si l’angle est négatif et le point haut si l’angle est positif ; Figure 7–84 Inclinaison définie à l’aide d’une ligne d’esquisse

• Avec la commande Flèche d’inclinaison : dans un premier temps, vous tracez la flèche, puis vous réglez ses paramètres dans la fenêtre des propriétés. Choisissez la méthode pour définir la pente (Spécifier) : avec des valeurs de décalage par rapport aux niveaux ou avec un angle. Figure 7–85 Inclinaison définie à l’aide d’une flèche d’inclinaison

Le modèle CHAPITRE 7

Choisissez le type de sol avec le sélecteur de type avant de valider l’esquisse avec la commande Terminer. Le sol est donc modélisé. Les murs qui sont en contact avec lui sont aussitôt sélectionnés et une boîte de dialogue vous demande si vous souhaitez les attacher au sol. Figure 7–86 Validation de l’esquisse du sol

• Répondre Oui signifie que les murs s’adapteront aux modifications du sol (épaisseur, altimétrie, pente, etc.). C’est le choix que nous avons fait pour les figures 7-84 et 7-85. Imaginons maintenant que l’esquisse du sol soit réalisée avec les nus intérieurs des murs et que la réponse soit Oui. Dans ce cas, la jonction sol/murs ne correspond pas à nos attentes comme le montre la figure 7-86. Figure 7–87

• Répondre Non provoque l’ouverture d’une autre boîte de dialogue (figure 7-88). Figure 7–88 Comment gérer le volume commun au sol et aux murs ?

Le chaînage est commun au sol et aux murs ; en termes de métré, il existe un doublon. C’est pourquoi Revit propose également d’Attacher la géométrie. Cette action a une incidence graphique sur la représentation du chaînage, mais contrairement à l’action d’Attacher à la base, si l’altimétrie du sol est modifiée, les murs resteront inchangés.

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La modélisation PARTIE 2 Figure 7–89 Attacher la géométrie ?

Rassurez-vous, c’est beaucoup plus simple qu’il n’y paraît. En fait, il suffit d’établir une méthode de travail en fonction du résultat recherché. Voici une méthode possible. Il ne s’agit pas d’affirmer que c’est la meilleure, mais elle est adaptée à la structure et elle fonctionne. • Toujours travailler niveau par niveau. • Toujours dessiner l’esquisse des sols par rapport aux nus extérieurs des murs. • Toujours attacher les murs à la base du sol (Oui à la première boîte de dialogue). C’est à vous de tester différentes méthodes et de trouver celle qui vous convient le mieux. De plus, pour traiter les cas particuliers, vous disposez des commandes : • Attacher (ou détacher) haut/bas évoquées à plusieurs reprises, et disponibles dans l’onglet contextuel lors de la sélection de certains éléments ; • Attacher (ou détacher) la géométrie (onglet Modifier/Géométrie). Une autre commande, Basculer l’ordre des jonctions, est proposée avec les deux précédentes. Si vous faites des métrés, vous pouvez choisir à quel élément attribuer le volume commun. À gauche sur la figure 7-90, le volume de la poutre ne tiendra compte que de sa retombée, alors qu’à droite, le volume sera calculé à partir de sa hauteur totale. Figure 7–90 Basculer l’ordre des jonctions

Modifier la géométrie d’un sol Vous avez vu comment gérer l’inclinaison d’un sol en mode esquisse. Le groupe de commandes Modification de forme va plus loin. Figure 7–91 L’onglet contextuel Modifier/Sols

• Modifier les sous-éléments : en sélectionnant un bord de la dalle (ligne en tirets verts) ou un angle (le point est symbolisé par un carré), un contrôle graphique apparaît et demande la saisie d’une valeur de décalage. Le zéro correspond au plan de construction. Les valeurs saisies peuvent être positives ou négatives.

Le modèle CHAPITRE 7

• Ajouter un point : avec cette commande, vous placez d’autres points auxquels vous attribuez une valeur de décalage. Revit génère automatiquement les formes de pente nécessaires. Figure 7–92 Exemples des possibilités offertes

• Choisir des supports : vous devez sélectionner une poutre, Revit dessine une ligne de scission et le sol s’adapte à cette contrainte. • Ajouter une ligne de scission : vous dessinez des lignes que vous pourrez manipuler comme les bords de dalle. Vous pouvez, par exemple, zoner les douches et définir l’arase du siphon. Les formes de pente seront gérées par Revit. Figure 7–93 Exemple d’utilisation des lignes de scission

• Redéfinir la forme : cette commande réinitialise la dalle en effaçant l’intégralité des modifications apportées par les commandes issues du groupe Modification de forme. Les formes de pente impliquent un choix au niveau de la dalle : épaisseur constante ou variable ? Vous allez voir que les deux options sont possibles.

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Créer ou modifier un type de sol Ces actions sont obligatoirement réalisées à partir de la fenêtre des propriétés du type du sol, qui ne va pas manquer de vous rappeler celle des murs. Figure 7–94 Extrait de la fenêtre des propriétés du type

Nous vous laissons le soin d’étudier les différents paramètres disponibles. Nous allons nous attarder sur le paramètre Structure. En cliquant sur Modifier, la fenêtre Modifier l’assemblage s’ouvre, dans laquelle vous interviendrez sur les paramètres qui gèrent l’épaisseur, le matériau… N’oubliez pas que ce sont des paramètres de type ; utilisez la commande Dupliquer si besoin. Vous retrouvez le principe de gestion des couches, la définition du matériau, l’épaisseur et une case à cocher dans la colonne Variable. C’est ce paramètre qui définira si la dalle doit garder une épaisseur constante (ou non) lorsque sa géométrie est modifiée avec les fonctionnalités du groupe de commandes Modification de forme. Figure 7–95 Fenêtre Modifier l’assemblage

En structure, les dalles seront en majeure partie des éléments « monocouches ». Il est toutefois possible d’ajouter une couche Bac acier structure, comme le montre la figure 7-96.

Le modèle CHAPITRE 7 Figure 7–96 Ajout d’un bac acier

Les toits Dans Revit, les toits n’ont aucun rôle structurel. C’est pourquoi vous trouverez les commandes les concernant dans l’onglet Architecture, groupe Création. Pour la structure, les toits vont servir à gérer la forme et l’altimétrie des voiles arasés sous charpente de manière beaucoup plus efficace qu’avec la commande Modifier le profil. Considérez-les comme une aide à la modélisation. Figure 7–97 Commandes disponibles pour les toits

Les commandes sont pour la plupart clairement orientées architecture. Pour simplifier les choses dès maintenant, la plus souple et la plus efficace (pour la structure) est la commande Toit par extrusion. Nous vous conseillons de travailler dans une vue 3D. Lorsque vous lancez la commande, Revit vous invite à définir le plan de construction. Ensuite, il faut préciser le niveau de référence du toit et la valeur d’un possible décalage. Il est préférable de choisir toujours le niveau qui présente le moins de risque de bouger, c’est-à-dire celui correspondant au ±0.00, et de n’indiquer aucun décalage. Vous pouvez choisir n’importe quel niveau, il faut juste avoir à l’esprit que si le niveau change, le toit suivra.

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La modélisation PARTIE 2 Figure 7–98 Choix du plan de construction

La seconde étape consiste à tracer le profil du toit en mode esquisse. La ligne dessinée correspond à l’arase supérieure du toit ; pensez à décaler cette ligne de la valeur de l’épaisseur du type de toit qui sera utilisé. Placez-vous dans une vue adaptée au dessin du profil et rebasculez dans la vue 3D quand c’est fait. Figure 7–99 Profil esquissé (à gauche) et toit modélisé après validation (à droite)

Sélectionnez ensuite les voiles à araser sous couverture et utilisez la commande Attacher haut/ bas pour contraindre les murs sur le toit. Le toit n’ayant plus d’utilité, masquez-le à l’aide de la fenêtre VV. Il ne vous reste plus qu’à indiquer l’altimétrie des voiles horizontaux. Figure 7–100 Sélection des murs, Attacher haut/bas, toit masqué

La commande Toit par tracé est basée sur la définition des inclinaisons en mode esquisse. C’est le même principe que pour les sols, excepté que pour les toits, plusieurs lignes d’esquisse peuvent définir une inclinaison. Il n’est donc pas possible de réaliser de toiture courbe avec cette commande. La figure 7-101 illustre un exemple de toit dessiné « par tracé ». • La première image montre l’utilisation des flèches d’inclinaison. • Dans la seconde, ce sont les lignes d’esquisse qui définissent l’inclinaison. Dans les deux cas, la valeur de l’inclinaison est de 45°. • Le toit modélisé apparaît sur la troisième image. • Le résultat final, murs attachés au toit et toit masqué, est visible sur la dernière image.

Le modèle CHAPITRE 7 Figure 7–101 Utilisation de la commande Toit par tracé

Peu importe la commande utilisée, dès lors que les murs sont attachés au toit à l’aide de la commande Attacher haut/bas, en cas de modifications, il suffit d’agir sur le toit pour mettre à jour les murs. Si vous souhaitez modifier un mur, il faudra d’abord le Détacher haut/bas. Cette remarque est également valable pour les poteaux et les fermes. Vous l’aurez compris, en structure, les toits servent uniquement à définir et gérer les éléments arasés sous couverture. Il existe d’autres moyens pour y parvenir. Dans le cas d’une toiture monopente, il est possible d’utiliser un plan de référence. Vous pouvez également créer un composant in situ : un mur vide pour couper les murs à araser ou un toit in situ.

Les fondations Les semelles filantes Les semelles filantes sont hébergées par des murs. Leur arase est contrainte par rapport au niveau du mur. Cela signifie que pour modifier leur altimétrie, vous devez modifier le niveau bas du mur. Si le mur est déplacé, la semelle le sera également. Les semelles filantes sont dessinées à l’aide de la commande Filante (onglet Structure/Fondation). Vous avez deux possibilités. • Sélectionner un ensemble de murs avec la commande Select. plusieurs de l’onglet contextuel. N’hésitez pas à définir une zone de sélection, seuls les murs seront sélectionnés (figure 7-102). Les semelles seront dessinées après validation (Terminer). Figure 7–102 Les poteaux ne sont pas pris en compte dans la sélection.

• Ou sélectionner individuellement les murs. Chaque clic place une semelle. Dans les deux cas, vous choisissez le type de la semelle à dessiner avec le sélecteur adéquat. Concernant les propriétés de type des semelles filantes, il est important de retenir le paramètre Utilisation structurelle. Il propose deux options possibles.

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• Porteur : la semelle sera axée sur le voile. De ce fait, deux paramètres suffisent pour définir sa géométrie (Largeur et Épaisseur de fondation). Notez qu’avec cette option, un paramètre d’occurrence Excentricité sera disponible dans la fenêtre des propriétés. La valeur de l’excentricité est la distance entre l’axe du mur et celui de la semelle. Figure 7–103 Utilisation structurelle : Porteur

• Soutènement : la semelle sera excentrée en fonction des paramètres Largeur côté intérieur et Largeur côté extérieur. Un contrôle graphique d’inversion apparaîtra lorsque vous sélectionnerez la semelle. En toute logique, le paramètre d’occurrence Excentricité n’existe pas pour ce type de semelle. Figure 7–104 Utilisation structurelle : Soutènement

Le paramètre Longueur de l’extension de fin par défaut définit le débord de la semelle par rapport à un about de voile. Sur la figure 7-105, la valeur de ce paramètre atteint 0,10 m pour la semelle du haut et 0,00 m pour celle du bas.

Le modèle CHAPITRE 7 Figure 7–105 Longueur d’extension de fin par défaut

Pour les cas particuliers, ce débord peut aussi être réglé grâce au contrôle de glissement. Figure 7–106 Débord défini graphiquement

Il est possible de spécifier le comportement de la semelle si le mur présente des ouvertures, avec le paramètre Ne pas couper aux insertions. Figure 7–107 Comportement de la semelle par rapport à l’ouverture

Les semelles isolées et les pieux Les semelles isolées, les pieux et les casques (avec un seul ou plusieurs pieux) ne sont pas des familles système. Elles sont créées par l’utilisateur et disposent donc de paramètres personnalisés. En lançant la commande Isolée (onglet Structure/Fondation), trois possibilités s’offrent à vous pour dessiner les semelles. • Vous les positionnez, une à une, en cliquant. • Comme pour les poteaux, la commande Sur les quadrillages, située dans l’onglet contextuel, permet de placer plusieurs semelles à la fois. • La dernière option, Sur les poteaux (onglet contextuel), est également une commande de dessin multiple. Une semelle sera dessinée sous chaque poteau sélectionné, comme le montre la figure 7-108. Figure 7–108 Aperçu avant validation

Les propriétés d’occurrences et de types des semelles isolées ne nécessitent pas d’éclaircissement particulier, d’autant plus que les paramètres de la famille dépendent de votre conception de celle-ci.

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Les radiers et les dallages La dernière commande pour dessiner les fondations est dédiée aux éléments portés par le sol. Il s’agit de l’outil Radier permettant de modéliser évidemment les radiers au sein d’un ouvrage, mais également des renforts de dallage, bèches… Figure 7–109 Les deux commandes disponibles pour les radiers et dallages

La commande Radier Elle fonctionne exactement comme la commande Plancher. D’ailleurs, l’onglet contextuel utilisé est identique : Modifier/Créer un contour du sol. Figure 7–110 Extrait de la fenêtre des propriétés du type d’un radier

Par rapport à un plancher, les radiers disposent de paramètres supplémentaires servant à l’analyse structurelle. • Trois paramètres d’occurrences (en lecture seule) : Largeur, Longueur et Élévation à la base. • Le paramètre Analyser comme du radier analytique peut être défini sur : – Fondation : dans ce cas, il fonctionne comme un radier et il reprend les charges amenées par les éléments qu’il supporte. – Dallage : il ne reprend que son poids propre. Astuce Pour accéder aux propriétés du radier analytique, vous pouvez bien sûr passer par le modèle analytique et le sélectionner, ou encore utiliser le filtre de la fenêtre des propriétés comme le montre la figure 7-90.

Le modèle CHAPITRE 7 Figure 7–111 Utilisation du filtre pour accéder aux propriétés du radier analytique

Il existe une autre différence avec les sols : lorsque vous sélectionnez un radier, l’onglet contextuel ne propose pas le groupe de commandes Modification de forme (commandes permettant de créer des formes de pentes). Vous devrez vous contenter des possibilités d’inclinaison offertes dans le mode esquisse.

La commande Dalle : bord de dalle Cette commande est exactement la même que celle proposée pour le dessin des sols (planchers). Le bord de dalle utilise une famille de profils pour définir sa géométrie (figure 7-112). Le gabarit de famille à utiliser pour leur création est profil : Bord de dalle).

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Figure 7–112 Propriétés d’occurrence et de type des bords de dalle

Pour les dessiner, il suffit de cliquer sur les bords du radier (ou du sol). Tous les bords de dalles tracés à la suite seront considérés comme un seul élément. La commande Ajouter/Supprimer des segments (figure 7-113) sert à modifier cet ensemble. Figure 7–113 Cliquer sur la ligne présélectionnée ajoutera un bord de dalle.

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La modélisation PARTIE 2 Figure 7–114 Suppression d’un bord de dalle

Astuce Vous pouvez également utiliser des lignes de modèle pour tracer des bords de dalle. Cette option est intéressante pour, par exemple, dessiner des renforts de dallage. Figure 7–115

Les lignes de modèle Une ligne de modèle (onglet Structure/Modèle) est un élément 3D hébergé par un plan. A contrario des lignes de détail (éléments 2D), qui ne sont visibles que dans la vue dans laquelle elles sont dessinées, les lignes de modèle sont visibles dans toutes les vues. Figure 7–116 Comportement des lignes de modèle selon différents angles de vue

Pour tracer ces lignes, l’onglet contextuel affiche les commandes de dessin et une liste déroulante pour définir le style de ligne employé. Figure 7–117 Onglet contextuel Modifier/Placer lignes

Notez la présence d’une option Choisir dans la barre d’options, qui ouvre la boîte de dialogue Plan de construction et vous propose ainsi davantage d’options pour définir le plan de construction, notamment par rapport à la face d’un élément. Figure 7–118 Extrait de la barre d’options

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Lorsqu’une ligne de modèle est sélectionnée, il est possible de changer son plan de construction ou son style de ligne, mais aussi de la convertir en ligne de détail. La ligne deviendra donc spécifique à la vue. Figure 7–119 Onglet contextuel Modifier/Lignes

Les quadrillages ne sont pas visibles dans les vues 3D ; vous pouvez donc, comme le montre la figure 7-120, dessiner des lignes de modèle sur les quadrillages (n’oubliez pas de les verrouiller à l’aide des cadenas) pour ainsi les visualiser dans une vue 3D. Figure 7–120 Lignes de modèle dessinées sur les quadrillages

Les escaliers Les escaliers ne font pas partie des éléments les plus simples à manipuler. De version en version, des améliorations sont apportées aux différents outils les modélisant. Dans Revit, les escaliers n’ont pas de rôle structurel ; la commande Escalier se situe donc dans l’onglet Architecture, groupe Circulation. Il y a deux manières de procéder : par composant ou par esquisse. Figure 7–121 Commandes pour tracer un escalier

Escalier par composant Cette méthode a l’avantage de dessiner rapidement un escalier à l’aide de composants de volée préréglés. Trois familles système sont disponibles : Escalier coulé sur place, Escalier préfabriqué et Escalier assemblé. Elles disposent de paramètres communs et de quelques paramètres spécifiques à la famille. Les deux premières sont destinées aux escaliers en béton. La famille Escalier préfabriqué possède des paramètres de type supplémentaires pour définir ce que Revit appelle la « connexion d’arrivée » : par encoche ou coupe droite (figure 7-122). La famille Escalier assemblé est dédiée à la modélisation des escaliers en bois et/ou en métal.

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La modélisation PARTIE 2 Figure 7–122 Propriétés du type d’un escalier préfabriqué

Le paramètre Règles de calcul affiche une boîte de dialogue, appelée Calculateur d’escaliers, dans laquelle est définie par défaut la règle de Blondel. Revit génère un avertissement si l’une des valeurs (giron ou hauteur de marche) de l’escalier modélisé est en dehors des limites spécifiées. La création des escaliers est particulière dans le sens où plusieurs familles système s’imbriquent les unes dans les autres. Par exemple, pour un escalier coulé sur place (figure 7123), les paramètres Type de volée et Type de palier renvoient, respectivement, un type issu des familles système Volée monobloc et Palier monobloc. Avant de dessiner l’escalier, il est donc nécessaire de faire le tour des différents paramètres. Figure 7–123 Familles en cascade !

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Attention Soyez vigilant si votre projet comporte plusieurs escaliers. Comme vous l’avez noté, vous travaillez avec des paramètres de type : la modification d’un de ces paramètres affecte l’ensemble des escaliers de ce type. N’hésitez pas à dupliquer les types si nécessaire.

Ce fonctionnement découle de la méthode « par composant ». Pour Revit, un escalier peut être constitué de trois composants : les volées, les paliers et les supports. Vous retrouvez d’ailleurs cette logique dans les commandes de l’onglet contextuel. Figure 7–124 Extrait de l’onglet contextuel Modifier/Créer un escalier

• Pour les volées, cinq composants préréglés sont disponibles : – Volée droite ; – En colimaçon (défini avec son centre et le rayon) ; – En colimaçon (défini avec son centre et les points de départ et d’arrivée) ; – Quart tournant ; – Escalier balancé en U. Une dernière commande Créer une esquisse sert à dessiner le contour d’une volée personnalisée.

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Figure 7–125 Exemple des différentes volées préréglées disponibles

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• Deux commandes concernent les paliers. – Choisir deux volées : le palier est créé automatiquement entre les deux volées. – Créer une esquisse : vous dessinez le contour du palier en passant par le mode esquisse. • Les supports sont ajoutés à l’aide de la commande Sélectionner des arêtes. Les paramètres du groupe Supports dans les propriétés du type de l’escalier (figure 7-12) doivent être renseignés.

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Lorsque vous dessinez l’escalier, son empreinte apparaît en demi-teinte et les nombres de contremarches créées et restantes sont indiquées en fonction du déplacement de la souris.

La modélisation PARTIE 2

La case à cocher Palier automatique (barre d’options) raccorde les volées comme le ferait la commande Choisir deux volées. Figure 7–126 Utilisation de l’option Palier automatique

L’onglet contextuel propose également un groupe de commandes appelé Outils. Figure 7–127 Le groupe de commandes Outils

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• La commande Convertir transforme une volée ou un palier automatique en un élément basé sur une esquisse. Notez que cette manipulation n’est pas réversible ; vous ne pourrez pas reconvertir le composant esquissé en composant d’escalier. Les composants esquissés seront développés dans la section suivante. • La commande Inverser modifie le sens de montée de l’escalier. • La commande Garde-corps offre la possibilité de modéliser les garde-corps en même temps que l’escalier (figure 7-128). Les garde-corps ne seront visibles qu’après validation de la création de l’escalier. Pour les escaliers en béton, vous pouvez sélectionner Aucun dans la liste déroulante de la boîte de dialogue. Il est aussi possible de dessiner des garde-corps en dehors de la modélisation de l’escalier (onglet Architecture/Circulation/Garde-corps).

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Pour dessiner les escaliers en utilisant cette méthode, vous ne disposez que d’une famille système nommée Escalier. Vous retrouvez cependant les paramètres d’occurrence et de type que vous avez rencontrés avec les composants d’escalier, mais ils sont présentés d’une autre manière et portent parfois des noms différents.

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Escalier par esquisse

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Par exemple, les paramètres concernant les supports (composants) sont disponibles dans les propriétés de type dans le groupe Limons à la française.

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De même, l’épaisseur de la paillasse est gérée par le paramètre Profondeur structurelle pour les composants de volée monobloc, alors que le paramètre Hauteur du limon à crémaillère remplira ce rôle pour les escaliers basés sur une esquisse. Il fait également partie du groupe Limons à la française.

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Après avoir défini les paramètres de type et d’occurrence (les contraintes de niveaux), utilisez les commandes de l’onglet contextuel pour dessiner l’esquisse de l’escalier.

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Le modèle CHAPITRE 7

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Figure 7–128 Exemple d’escalier assemblé avec garde-corps

• La commande Volée dessine la limite de l’escalier, les contremarches et la ligne centrale de la volée. Comme pour les composants d’escalier, le nombre de contremarches (créées et restantes) est indiqué pendant le dessin de la volée.

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Comme vous le constatez à l’étape 2 (figure 7-129), le palier a été tracé automatiquement. • Les commandes Limite et Contremarche vous serviront à apporter des modifications à une volée dessinée avec la commande précédente ou à dessiner entièrement l’escalier si vous n’utilisez pas la commande Volée. La figure 7-130 illustre, de manière volontairement fantaisiste, les possibilités offertes par la méthode de création par esquisse. Nous avons également annoté les noms des lignes de modèle utilisées par Revit (lignes système, en lecture seule).

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Figure 7–129 Fonctionnement de la commande Volée

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Figure 7–130 Exemple d’esquisse et résultat après validation

La modélisation PARTIE 2

Les rampes Comme les escaliers, les rampes n’ont pas de rôle structurel. Elles n’apparaissent donc pas dans le modèle analytique et la commande Rampe d’accès appartient au même groupe de commandes que les escaliers (onglet Architecture). La méthode pour créer les rampes est similaire à celle utilisée pour le dessin des escaliers par esquisse. Mis à part son nom, Créer une esquisse de la rampe d’accès, l’onglet contextuel propose exactement les mêmes commandes. Figure 7–131 À gauche l’esquisse de la rampe, à droite la rampe modélisée

Les similitudes avec les escaliers se poursuivent aussi dans les paramètres d’occurrence. Deux paramètres de type méritent toutefois une explication (figure 7-132).

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Figure 7–132 Propriétés du type d’une rampe

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• Inclinaison max. de la rampe d’accès (1/x) - Ce paramètre indique la pente maximale de la rampe, qui sera la résultante de un divisé par x, x étant la valeur du paramètre. Par exemple, si vous saisissez 20 comme valeur pour ce paramètre, la pente maximale équivaudra à 1/20, soit 0,05 (5 %). Il est vrai qu’il aurait été plus simple d’indiquer directement le pourcentage plutôt que cette valeur x. • Le paramètre Forme présente deux options : Épais et Plein. La figure 7-133 illustre le comportement de la rampe en fonction de ce paramètre.

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Le modèle CHAPITRE 7

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Astuce Pour ne pas avoir à réfléchir pour calculer le fameux x, tapez la formule suivante : « un divisé par le pourcentage de la pente ». Par exemple, pour une pente à 18 %, tapez « =1/0,18 ». Figure 7–133 Incidence du paramètre Forme sur la géométrie de la rampe

Les réservations Les réservations sont hébergées par un hôte. C’est pourquoi vous découvrirez plusieurs commandes adaptées aux différents éléments du modèle. L’onglet Structure propose le groupe de commandes Ouverture à cet effet. Vous le rencontrerez également dans l’onglet Architecture ainsi que les commandes Porte et Fenêtre. Figure 7–134 Les commandes disponibles pour créer des réservations

Dans les murs 45 s:1 04

, mais elle n’est pas

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Après avoir sélectionné le mur hôte, dessinez la réservation (obligatoirement rectangulaire). Même si les cotes temporaires aident, le dessin de la réservation manque de précision et impose presque systématiquement une deuxième intervention de l’utilisateur pour bien caler l’ouverture.

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Vous pouvez aussi utiliser la commande Ouverture dans un mur idéale non plus.

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Vous savez déjà qu’il est possible de créer des ouvertures dans les murs grâce à la commande Modifier le profil et comme nous l’avions évoqué, il est préférable d’éviter cette méthode.

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Figure 7–135 Utilisation de la commande Ouverture dans un mur

La modélisation PARTIE 2

Le second problème concerne la manipulation de l’ouverture en cas de modification. Les paramètres disponibles avec cette famille sont pour le moins succincts et incomplets (figure 7-136). Il manque, par exemple, un paramètre pour la largeur de l’ouverture, ce qui impose d’avoir recours aux contrôles de glissement ou de modifier la cote concernée dans la zone de dessin. Cette famille est complètement verrouillée ; il est donc impossible de créer une étiquette d’annotation pour renseigner le plan. Figure 7–136 Propriétés d’occurrence d’une ouverture de mur

En conclusion, nous allons utiliser les portes et les fenêtres de manière détournée car, pour Revit, ces deux éléments sont censés représenter les menuiseries et non pas un simple trou…

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Quoi qu’il en soit, ces deux catégories de familles sont personnalisables et disposent de paramètres communs intéressants à exploiter pour la structure. • Les paramètres Niveau et Hauteur de l’appui définissent précisément l’allège ou l’arase inférieure d’une ouverture. • Le paramètre Identifiant peut être utilisé pour le repérage des linteaux. • Le paramètre Hauteur du linteau renseigne sur l’arase supérieure de la réservation et offre un moyen de contrôle rapide pour vérifier l’alignement des linteaux en façade. Notez que les paramètres Hauteur du linteau et Hauteur de l’appui fonctionnent de pair, la modification d’une des valeurs entraînant automatiquement la mise à jour de l’autre.

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Figure 7–137 Paramètres d’occurrence d’une fenêtre

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Le modèle CHAPITRE 7

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Comme vous le savez, les dimensions de la réservation peuvent être gérées par type ou par occurrence : vous ferez ce choix lors de la création de vos familles. De plus, ces paramètres sont récupérables dans des étiquettes, ce qui évitera l’utilisation de notes textuelles et donc les erreurs de saisie. Conseils de Jonathan Renou Dans vos projets, tracer systématiquement les niveaux bruts et finis des différents étages peut s’avérer très utile. Les réservations étant pour la plupart données par rapport à un niveau fini, vous utiliserez ainsi les valeurs fournies sans risque d’erreur de calcul. N’hésitez pas à donner des noms significatifs aux types. Par exemple, pour une baie de 220 × 225 h (cotes finies), l’ouverture brute dépendra aussi de la réservation demandée par le lot revêtement de sol. Sur la figure 7-138, la réservation de sol demandée est de 13 cm, le nom du type de porte utilisé est 220x225+13. Admettons que cette baie se retrouve à l’étage supérieur et que la réservation de sol pour cet étage soit de 5 cm ; dans ce cas, le type serait nommé 220x225+5. Figure 7–138 Placez l’ouverture par rapport à un niveau fini.

Cette façon de travailler a le mérite de toujours mentionner les cotes finies. En pointant une réservation avec la souris, la bulle d’aide affiche ces informations, ce qui permet de s’autocontrôler rapidement.

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Figure 7–139 Nommez les types de manière explicite.

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Dans les poutres ou les poteaux

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Pour créer une réservation dans une poutre ou un poteau, il faut utiliser la commande Ouverture par face . Lorsque le pointeur de la souris survole une poutre (ou un poteau), le plan de construction de la réservation apparaît en vert. Utilisez si besoin la touche de tabulation pour sélectionner le plan qui vous intéresse (figure 7-140, repères 1 et 2).

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Validez votre choix en cliquant sur le plan ; Revit bascule en mode esquisse. Il ne vous reste qu’à dessiner la réservation et à valider pour la créer (figure 7-140, repères 3 et 4).

La modélisation PARTIE 2 Figure 7–140 Création d’une réservation dans une poutre

Cette commande comporte cependant quelques inconvénients. • Il faut se placer dans une vue 3D, une coupe ou une élévation pour travailler. • Vous ne pouvez dessiner qu’une seule réservation à la fois. Si vous devez en réaliser plusieurs dans une même poutre, il faut refaire l’ensemble de la manipulation pour chacune d’elles. • La réservation créée ne dispose d’aucun paramètre exploitable. Il est donc impossible de l’annoter avec une étiquette « intelligente ». Ce qui nous intéresse, c’est pourtant de pouvoir récupérer l’arase et les dimensions de la réservation via une étiquette pour limiter le risque d’erreur.

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Il est légitime de se demander où était l’intérêt de proposer des commandes qui vont à l’encontre de l’aspect paramétrique du logiciel. Revit est un produit international. Chaque pays a sa propre façon de repérer les réservations. Selon moi, les développeurs ont donc choisi de proposer des commandes basiques, mais ont aussi laissé à chaque individu la possibilité de personnaliser son utilisation de Revit. Il est compréhensible qu’il soit impossible que les développeurs proposent une méthode qui conviendrait à tout le monde. Cette réflexion est d’ailleurs valable pour d’autres fonctionnalités. La seule chose que vous devez avoir à l’esprit est qu’il existe toujours un moyen de tirer profit de la puissance de Revit, même si parfois le chemin pour y arriver est tortueux… Pour l’instant, il est rare de buter sur un problème insurmontable.

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Mais pourquoi ?

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Une des solutions consiste à créer une famille de modèle générique.

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Dans les dalles ou les toits

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Le dessin des réservations dans ces éléments (dalles ou toits) peut être envisagé de plusieurs manières. • En intégrant la réservation dans l’esquisse de l’élément. L’ouverture peut être dessinée pendant la création de l’élément, ou avec la commande Modifier la limite si celui-ci est déjà modélisé.

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Le modèle CHAPITRE 7

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Figure 7–141 Ouverture via le mode esquisse d’une dalle

• À l’aide des commandes Ouverture par face et Ouverture verticale . Leur fonctionnement est similaire : après avoir sélectionné la face de l’élément, vous dessinez l’esquisse de l’ouverture. Contrairement à Ouverture verticale, la commande Ouverture par face tient compte de l’inclinaison de l’élément. Figure 7–142 Ouverture verticale à gauche et par face à droite

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Figure 7–143 Paramètres d’une ouverture de cage

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Pour les mêmes raisons qu’évoquées précédemment, nous vous déconseillons évidemment d’utiliser ces méthodes. Il vous suffit de créer une famille hébergée par un sol (Modèle générique métrique (sol).rft) et une autre basée sur une face (Modèle générique métrique (face).rft) pour remplacer ces commandes et ainsi exploiter le côté paramétrique qui fait la force de Revit. • La commande Ouverture de cage , contrairement aux précédentes, se révèle digne d’intérêt. Elle permet de dessiner des réservations sur plusieurs niveaux. Elle convient donc parfaitement pour les gaines d’ascenseur ou les gaines techniques.

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Le contour de l’ouverture de cage est dessiné en mode esquisse et les paramètres du groupe Contraintes définissent son étendue, qui est également réglable graphiquement avec les contrôles de glissement. Tous sols, toits ou plafonds seront coupés s’ils sont traversés par l’ouverture de cage.

La modélisation PARTIE 2

Il est également possible de lui ajouter des lignes symboliques qui seront dessinées sur chaque vue en plan, à la condition que l’ouverture de cage traverse les plans de coupe qui définissent ces vues en plan (plage de vue). Figure 7–144 Ajout de lignes symboliques

Les armatures Le chapitre sur la création des armatures mériterait plusieurs pages afin d’expliquer correctement le fonctionnement du dessin des armatures. Ce n’est pas l’approche qui sera choisie ici car la saisie des armatures est un sujet délicat. Des contraintes sont imposées par Revit, comme des difficultés à reproduire des conventions de représentation graphique usuelles en France (les treillis soudés, par exemple) ou bien le temps nécessaire pour modéliser l’ensemble des armatures sur le modèle.

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Dans une ère où le BIM pousse vers une numérisation complète du bâtiment jusqu’à un niveau de précision extrême, l’apport du ferraillage 3D est bel et bien là. Il permet par exemple de générer des fichiers de fabrication des armatures, des listes de façonnages des aciers ou encore mieux d’appréhender des nœuds structuraux complexes, voire de détecter des collisions entre armatures ou avec des inserts. Toutefois, la plupart des bureaux d’études valorisent difficilement ces aspects et la demande finale demeure majoritairement le plan traditionnel.

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Figure 7–145 C’est joli, mais...

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Le modèle CHAPITRE 7

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Voici, selon nous, les aspects limitants concernant les armatures. • Tout d’abord, en comparaison avec AutoCAD, comptez deux à trois fois plus de temps pour les dessiner. • La méthode de dessin impose de travailler dans différentes vues et nécessite quelques préparatifs. Vous devrez créer des vues complémentaires pour isoler l’élément de manière à préparer son ferraillage et la mise en page du carnet d’armatures. Figure 7–146 Utilisation d’une coupe et d’un repère pour armer un poteau

• Les armatures requièrent un hôte et sont dessinées par rapport à un plan de construction. Ce dernier doit couper l’élément. Dans le cas de la coupe, il n’y a pas de problème, mais pour le repère (vue en plan), vous serez parfois amené à ajouter des plans de référence provisoires pour pouvoir travailler. La figure 7-147 démontre ce propos.

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En définissant le plan de construction sur le plan de référence REF (onglet Structure/Plan de construction/Définir) qui, contrairement au niveau RDC, coupe le poteau, vous pourrez placer des armatures.

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Figure 7–147 Plan de construction = RDC : impossible de placer une armature

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Figure 7–148 Plan de construction = REF : les armatures sont dessinées.

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• Les options proposées par l’onglet contextuel sont explicites et le groupe de commandes Jeu d’armatures permet de dessiner une armature unique ou une série basée sur un nombre, un espacement ou les deux.

La modélisation PARTIE 2

Cependant, comme le montre la figure 7-149, le navigateur de formes d’armatures n’est pas un exemple d’ergonomie.

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Toutefois, les dernières versions ont connu plusieurs améliorations sensibles, sans compter les outils de ferraillage proposés par d’autres éditeurs.

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• Il faut également élaborer une nomenclature qui ne comportera pas le schéma des barres (sauf sous forme d’images, mais qui ne seront pas dynamiques). À nouveau, le temps nécessaire pour armer un élément s’allonge. • Il s’agit ensuite de réaliser la mise en page. Cela implique la gestion des coupes et des repères qu’il faudra organiser méthodiquement dans l’arborescence du projet pour ne pas être submergé par le nombre. • Imaginez maintenant un chantier avec une trentaine de poteaux, autant de casques de pieux ou de semelles isolées et cumulez toutes ces manipulations et ces minutes…

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Figure 7–149 Extrait de la barre d’options et navigateur de formes d’armatures

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8 Les vues du modèle Le chapitre 3, consacré aux gabarits, a été l’occasion de vous présenter rapidement les différents types de vues qu’il est possible de créer dans Revit. Vous allez maintenant approfondir les notions évoquées et apprendre à exploiter les possibilités offertes par ces vues.

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Les fonctionnalités communes

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Toutes les vues disposent d’un cadre, qui en définit les limites. Plusieurs fonctionnalités lui sont associées, notamment pour faciliter la mise en page.

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Les cadres

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La barre de contrôle de vue (en bas de la zone de dessin) propose deux options qui contrôlent l’affichage du modèle en fonction du cadre. • La première permet de cadrer (ou non) la vue, c’est-à-dire de ne montrer que les éléments situés à l’intérieur du cadre (ou l’ensemble des éléments de la vue). • La seconde concerne l’affichage du cadre (oui/non). NP C

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Ces deux options sont également disponibles dans les paramètres d’occurrence de la vue (fenêtre des propriétés).

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Figure 8–1 Extrait des propriétés d’occurrence d’une vue

La modélisation PARTIE 2

Redimensionner le cadre En sélectionnant le cadre, vous pouvez le redimensionner à l’aide des contrôles graphiques (points bleus) ou avec la commande Taille du cadre de l’onglet contextuel. Figure 8–2 Utilisation des contrôles graphiques pour redimensionner le cadre

Certaines annotations restent visibles, comme c’est le cas avec les cotes sur la figure 8-2. Utilisez le paramètre Cadrage de l’annotation dans les propriétés d’occurrence de la vue (figure 81) pour gérer leur affichage par rapport au cadre. Le second cadre (tirets) définit la limite de la zone dans laquelle les indications apparaîtront.

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Figure 8–3 Paramètre Cadrage de l’annotation coché

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Partager la vue us s ha tC ts e

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Imaginons que vous ne voulez afficher que les ailes latérales du bâtiment sur un plan. Utilisez les contrôles en forme d’éclairs pour partager la vue.

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Cette possibilité s’avère particulièrement pratique pour masquer une partie de la vue et réduire sa place sur le papier.

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Figure 8–4 Partage horizontal de la vue

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Les vues du modèle CHAPITRE 8

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Il suffit ensuite de redimensionner chacun des cadres et de recourir au contrôle de glissement (double-flèche) pour positionner les cadres l’un par rapport à l’autre. Figure 8–5 Création d’une vue sans la zone centrale du bâtiment

Si les deux cadres entrent en contact, le partage est annulé. Vous pouvez également réinitialiser le cadre avec la commande du même nom dans l’onglet contextuel.

Modifier l’esquisse du cadre Si vous le souhaitez, vous pouvez redessiner les limites du cadre grâce aux commandes Modifier le cadrage (onglet contextuel) ou Réinitialiser le cadrage.

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Figure 8–6 Cadre redessiné via le mode esquisse

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Pour des raisons de confort de travail ou de mise en page, vous serez parfois amené à effectuer une rotation d’une vue ou d’une partie de celle-ci.

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Rotation de la vue

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Après avoir sélectionné le cadre, utilisez la commande Rotation (onglet Modifier/Modifier). Normalement, elle fonctionne en précisant le point de départ de la rotation, puis son point d’arrivée, comme indiqué dans la barre d’état (figure 8-7).

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Figure 8–7 Aperçu de la barre d’état

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Dans le cas qui nous intéresse ici, c’est l’inverse : il faut d’abord spécifier le point d’arrivée, puis le point de départ.

La modélisation PARTIE 2 Figure 8–8 Faire pivoter une vue

Cette manipulation n’a d’effet ni sur les autres vues (seule la vue active pivote), ni sur le cadre. Vous pouvez modifier le cadrage de ce dernier si besoin.

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Figure 8–9 Résultat de la rotation à gauche et recadrage à droite

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Dupliquer la vue us s ha tC ts e

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Vous accédez aux options de copie en cliquant droit sur le nom de la vue dans l’arborescence du projet ou via la commande Dupliquer la vue (onglet Vue/Créer).

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Revit vous offre la possibilité de copier les vues. Cette fonctionnalité est intéressante si vous devez en diffuser à différentes échelles, pour créer les vues analytiques, découper le projet, etc.

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Figure 8–10 Les différentes options de copie d’une vue

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Dupliquer

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Avec cette option, seuls les éléments 3D sont copiés. Les textes, cotes, composants de détails ne sont pas pris en compte.

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Les vues du modèle CHAPITRE 8

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Figure 8–11 À gauche la vue originale, à droite la vue copiée

Dupliquer avec les détails Cette fois, la vue copiée est strictement identique à celle d’origine au moment de la duplication. Comme avec l’option précédente, les deux vues sont indépendantes, c’est-à-dire qu’après la copie, les modifications apportées à l’une ou l’autre ne concerneront que la vue en question.

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Figure 8–12 À gauche la vue originale, à droite la vue copiée

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Vous l’aurez compris, non seulement la vue copiée est identique à l’initiale, mais un lien est créé entre les deux. Les corrections réalisées dans l’une des vues sont automatiquement répercutées dans l’autre.

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Dupliquer en tant que vue dépendante

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Dans l’arborescence du projet, une vue dépendante est directement rattachée à la vue source. Vous pouvez la renommer via un clic droit.

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Figure 8–13 Extrait de l’arborescence du projet

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Pour rompre ce lien, sélectionnez Convertir en vue indépendante après un clic droit sur le nom de la vue dépendante dans l’arborescence.

La modélisation PARTIE 2

Les options du copier-coller Les traditionnelles fonctionnalités Copier, Couper et Coller sont situées dans le groupe de commandes Presse-papiers de l’onglet Modifier. Si les commandes Copier et Couper restent classiques jusque dans leurs icônes ou leurs raccourcis clavier (respectivement Ctrl+C et Ctrl+X), le collage offre plusieurs avantages intéressants. Notez au passage la présence de la commande Copier les propriétés du type (encadrée en bleu sur la figure 8-14) grâce à laquelle vous appliquez les propriétés de type d’un élément à un autre élément de même catégorie. Figure 8–14 Les options de collage

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• Coller depuis le Presse-papiers Cette commande correspond au collage habituel également connu avec le raccourci clavier Ctrl+V. • Aligné sur les niveaux sélectionnés Cette option n’est activée que dans une coupe ou une élévation. Elle colle les éléments copiés (cotes, textes, composants de détail, éléments 3D, etc.) dans plusieurs niveaux en une seule action.

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Figure 8–15 Sélection des niveaux

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• Aligné sur les vues sélectionnées Son fonctionnement est similaire à celui de la commande précédente mais pour les vues en plan.

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Les vues du modèle CHAPITRE 8

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• Aligné sur la vue actuelle Cette commande est très utile pour copier les éléments 2D (habillage) des vues en plan ou des coupes. Elle a l’avantage de fonctionner dans n’importe quel type de vue, à la seule condition que leurs plans de construction soient parallèles. Prenons l’exemple illustré sur la figure 8-16. Figure 8–16 Situation de départ

Après avoir coté et habillé la coupe 1-1, passons à la coupe 2-2. Malgré leur symétrie, les deux coupes sont aussi parallèles. Sélectionnez et copiez les cotes et les éléments de détail (Ctrl+C), ouvrez la coupe 2-2, puis collez-les à l’aide de la commande Aligné sur la vue actuelle. Comme vous le constatez sur la figure 8-17, Revit a su gérer la symétrie de ces coupes.

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• Aligné sur le même emplacement Cette fonction est utile pour les variantes, le travail avec des sous-projets ou encore les fichiers disposant de coordonnées partagées. • Aligné sur le niveau choisi Cette commande, uniquement active dans une coupe ou une élévation, colle les éléments copiés dans un niveau en le sélectionnant graphiquement à l’aide du pointeur de la souris.

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Figure 8–17 Résultat

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Enregistrer une vue

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Il est possible de créer un fichier Revit à partir d’une vue (coupe, nomenclature, feuille, etc.) grâce à la commande Enregistrer dans un nouveau fichier, accessible en cliquant droit sur le nom de vue.

La modélisation PARTIE 2 Figure 8–18 Enregistrer dans un nouveau fichier…

Par défaut, le nom du nouveau fichier est celui de la vue concernée, mais vous pouvez le renommer. Dans le nouveau fichier, vous retrouvez la vue, ainsi que tous les éléments visibles (annotations, composants de détail, etc.) de la vue originale (figure 8-19). Cette fonctionnalité est intéressante pour sauvegarder des vues qui pourront être réutilisées dans d’autres projets, notamment grâce à la commande Insérer à partir du fichier (onglet Insérer/Importer) qui a été expliquée au chapitre 5.

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Figure 8–19 Nouveau fichier Coupe 1.rvt

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Référencer une autre vue

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Même si les coupes, les repères ou les élévations sont dessinés automatiquement par Revit, il reste toutefois la partie « habillage » (annotations, cotes, etc.) à mettre en place. Dans le cas de vues identiques, il est pénible et long de reproduire cet habillage sur chacune d’elles.

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Il est courant de donner au maçon des coupes sur toutes les ouvertures. Imaginons : deux fenêtres ayant la même allège et la même hauteur, la coupe 1 est créée puis annotée (figure 820).

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Les vues du modèle CHAPITRE 8

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Figure 8–20 Situation de départ

En lançant la commande Coupe (onglet Vue/Créer), la barre d’options propose une case à cocher permettant de référencer une autre vue que vous sélectionnez dans la liste déroulante attenante. Dans notre exemple, nous souhaitons que la nouvelle coupe corresponde à la coupe 1. Cochez la case, choisissez la coupe 1 dans la liste et dessinez ensuite la ligne de coupe (si vous la tracez avant, vous n’aurez plus la possibilité de référencer une autre vue). Figure 8–21 Résultat

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Figure 8–22 Propriétés du type de la coupe

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Notez la présence du texte Sim à côté du symbole de coupe. Il est défini par défaut dans le paramètre Libellé de référence et correspond à l’abréviation de « Similaire ». La valeur de ce paramètre est modifiable dans les propriétés du type de la coupe (figure 8-22), voire, si vous le souhaitez, supprimable.

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Vous pouvez toujours identifier une vue référencée grâce à la fenêtre des propriétés. Lorsque vous la sélectionnez, vous obtenez un affichage similaire à la figure 8-23.

La modélisation PARTIE 2

Figure 8–23 Fenêtre des propriétés d’une coupe référencée

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La possibilité de référencer une autre vue est également disponible au moment de la création des repères et des élévations.

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Remarque

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Il est possible de remplacer la vue référencée par une autre.

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Les vues en plan Na t

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Orientation du projet

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La création des vues en plan a été développée au chapitre 3. Différentes fonctionnalités permettent d’interagir sur la position du projet (onglet Gérer/Emplacement du projet).

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Les vues du modèle CHAPITRE 8

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Figure 8–24 Les commandes définissant l’emplacement du projet

Replacer le projet Le chapitre 3 a également présenté les différentes bases pour coter les élévations. Le paramètre Base de l’élévation peut être défini en fonction du point de base du projet (le « 0.00 » classique) ou du point de topographie (coordonnées partagées). Sur la figure 8-25, l’étape 1 correspond à la situation initiale. Les niveaux affichent l’élévation par rapport au point de topographie et nous avons ajouté une cote d’élévation définie sur le point de base du projet. La commande Replacer le projet cale graphiquement le projet en fonction du point de topographie. Sur l’étape 2, nous avons précisé un déplacement de 3 400 mm vers le haut. L’extrait 3 de la figure montre le résultat de la manipulation.

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Figure 8–25 Élévation du projet définie avec les coordonnées partagées

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Faire pivoter le Nord géographique

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Par convention, le Nord du projet est orienté sur le haut de la feuille, mais vous pouvez orienter le modèle selon le Nord géographique. Il faut au préalable définir le paramètre d’occurrence de la vue en plan Orientation sur Nord géographique.

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Figure 8–26 Extrait de la fenêtre des propriétés de la vue en plan

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La commande Faire pivoter le Nord géographique permet d’orienter le projet de manière graphique, avec le centre de rotation et un angle ou avec la barre d’options. Le modèle et les vues sont affectés par cette commande et il est possible de basculer l’affichage entre le Nord du projet et le Nord géographique grâce au paramètre Orientation.

La modélisation PARTIE 2 Figure 8–27 Orientation selon le Nord du projet à gauche et selon le Nord géographique à droite

Symétrie du projet Cette commande propose quatre options de symétrie et affecte également l’ensemble du modèle et des vues.

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Son utilisation est particulièrement adaptée aux projets composés de plusieurs bâtiments si certains d’eux sont symétriques (ou presque symétriques).

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Figure 8–28 Options pour la symétrie du projet

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Orienter le projet au Nord

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Vous avez vu que le projet pouvait être orienté selon le Nord géographique. C’est également le cas pour le Nord du projet. Gardez en tête que ce dernier fait référence à une convention de représentation des plans et en aucun cas au point cardinal.

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Il est assez rare de devoir utiliser cette commande, car généralement l’architecte a déjà orienté ses plans selon la convention de dessin.

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Les vues du modèle CHAPITRE 8

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Figure 8–29 Options disponibles

Zone de plan de coupe Comme vous le savez, une vue en plan dispose d’un paramètre Plage de vue définissant son plan de coupe et sa profondeur. À l’aide de cette commande, vous délimitez une zone pour laquelle vous pourrez modifier la plage de vue. Selon la configuration des projets et ce que vous souhaitez montrer dans la vue, vous serez amené à l’utiliser fréquemment.

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Prenons un exemple concret (figure 8-30). Ce projet comporte deux niveaux de RDC décalés d’1,50 m et de nombreuses fenêtres. La ligne en tirets rouges représente le plan de coupe de la vue du PH RDC ; il est défini à 1,90 m du RDC (niveau 0).

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Vous remarquez qu’il est impossible de caler ce plan de coupe de manière à couper l’ensemble des ouvertures. La création d’une zone de plan de coupe vous permet d’obtenir une vue en plan qui affichera toutes les ouvertures.

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Figure 8–30 Vue du PH RDC, coupe et 3D

La modélisation PARTIE 2

En lançant la commande (onglet Vue/Créer/Vues en plan), vous dessinerez les limites de la zone en mode esquisse. Vous pouvez tracer plusieurs zones distinctes. Une fois l’esquisse de la zone validée, sélectionnez la zone de plan de coupe et réglez sa plage de vue (fenêtre des propriétés ou commande Plage de vue dans l’onglet contextuel). Après avoir modifié le plan de coupe, cliquez sur Appliquer pour rendre les ouvertures visibles. Figure 8–31 Définition de la plage de vue de la zone de plan de coupe

Niveau en fond de plan

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Il est possible d’afficher un niveau en fond de plan sur la vue active. Cette fonctionnalité permet par exemple de visualiser les impacts des niveaux supérieurs ou bien, lors de la conception d’un modèle, de visualiser le niveau inférieur du niveau travaillé (comme visualiser le niveau RDC alors qu’on travaille au R+1). En termes de méthodologie, cela revient à afficher fictivement un autre plan, de manière similaire à un « calque ». Cet affichage est géré par trois paramètres d’occurrences dans la fenêtre des propriétés de la vue. • Plage : niveau de base : indique le niveau de référence de l’intervalle qui sera affiché en fond de plan. • Plage : niveau supérieur : affiche le niveau suivant, au-dessus du niveau de base lorsque celui-ci est défini. • Orientation du niveau en fond de plan : deux options, Regarder vers le bas ou Regarder vers le haut, sont proposées.

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Sur la figure suivante, nous avons appliqué un filtre pour colorer en rouge les lignes des éléments de la vue en plan active (01 - Entry Level), puis nous avons défini le niveau Sub Level en tant que niveau en fond de plan avec une orientation vers le haut. Ainsi, en étant placé sur cet étage, nous pouvons visualiser les casques de fondation ainsi que les pieux.

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Deux choses sont à retenir pour manipuler efficacement cette fonctionnalité : • La commande Demi-teinte/Niveau en fond de plan (onglet Gérer/Paramètres supplémentaires) présente des options pour régler l’affichage des niveaux en fond de plan ainsi que la luminosité de la demi-teinte. Plusieurs fenêtres affichent une case à cocher permettant d’appliquer la demi-teinte, comme la fenêtre VV. • De plus, une option , située à droite dans la barre d’état, autorise ou non la sélection des éléments du niveau en fond de plan.

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Les vues du modèle CHAPITRE 8

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Figure 8–32 Extrait de la vue en plan 01 - Entry Level

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Figure 8–33 Les paramètres supplémentaires

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Les repères

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Deux commandes créent des repères : Rectangle et Esquisse (onglet Vue/Créer). Généralement, un repère est utilisé pour ajouter des compléments d’information sur une partie d’un plan dont l’échelle n’est pas adaptée. Ce terme correspond au « zoom » ou « détail » que nous

La modélisation PARTIE 2

sommes amenés à réaliser lorsque, par exemple, la lisibilité de certaines zones du plan au cinquantième manque de clarté. La création d’un repère s’accompagne de celle d’une vue de même type que la vue sur laquelle le repère est dessiné, sauf si une vue de dessin est référencée pour le repère (voir la section Référencer une autre vue, un peu plus haut). Les vues de dessin seront abordées dans le chapitre 10. Le cadrage de la vue créée correspond à l’esquisse du repère sur la vue parente. La suppression du repère entraîne également celle de la vue qui lui est associée. Figure 8–34 Exemple de repère à gauche, vue associée au repère à droite

Les coupes La création des vues en coupe ne nécessite pas d’explication particulière. Après avoir lancé la commande (onglet Vue/Créer), il suffit de dessiner la coupe dans la zone de dessin et Revit crée automatiquement la vue associée. 45

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En revanche, les contrôles graphiques qui accompagnent la coupe méritent votre attention.

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Figure 8–35 Contrôles graphiques des coupes

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• Le repère A modifie la famille utilisée pour l’étiquette de coupe (symbole de coupe). Des clics successifs afficheront la famille définie pour le paramètre Extrémité de ligne de coupe, celle définie pour le paramètre Marque de la ligne de coupe ou aucune étiquette de coupe.

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Les vues du modèle CHAPITRE 8

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• Le repère B supprime (ou rétablit) la partie centrale du trait reliant les étiquettes de coupe. • Le repère C modifie l’orientation de la coupe. • Le repère D désigne un contrôle de glissement, grâce auquel vous définissez la profondeur de la coupe et le cadrage de la vue en coupe. • Le repère E montre un autre contrôle de glissement, qui modifie la longueur des lignes représentant le trait de coupe. • La coupe, à droite sur la figure 8-35, a été obtenue en utilisant la commande de l’onglet contextuel Scinder le segment. Elle peut être scindée plusieurs fois pour contrôler l’affichage des éléments dans la vue en coupe associée.

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Figure 8–36 La famille système Étiquette de coupe

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Disparition des coupes…

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Il peut arriver qu’en changeant l’échelle de la vue sur laquelle est placé le symbole de coupe, celui-ci disparaisse. Ce comportement est provoqué par le paramètre d’occurrence de la coupe Cacher pour une échelle plus petite que. Ce paramètre est également disponible pour les vues d’élévation.

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Les élévations

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Les vues d’élévation sont créées à partir des deux commandes Élévation et Élévation de structure (onglet Vue/Créer).

La modélisation PARTIE 2

Pour l’élévation de structure, la case Attacher au quadrillage est cochée par défaut. Revit recommande son utilisation pour afficher ou modéliser les contreventements. Figure 8–37 Extrait de la barre d’options

Figure 8–38 À gauche : élévation de structure, à droite : élévation

En réalité, ces élévations sont deux types issus de la même famille système : Élévation. Cette famille système possède une petite subtilité : elle est composée d’une vue et d’une élévation. Vous pouvez orienter l’élévation (avec la commande Rotation de l’onglet Modifier ou avec le contrôle graphique ). En cochant ou décochant les cases sur l’élévation, vous créez ou supprimez les vues d’élévation. En supprimant l’élévation, vous effacez les vues associées.

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Figure 8–39 Vue et élévation

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Le réglage du cadrage des vues d’élévation se fait à l’aide des contrôles graphiques. S’ils n’apparaissent pas, modifiez le paramètre Délimitation éloignée dans les propriétés d’occurrence de la vue et choisissez une délimitation avec ou sans ligne.

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La fenêtre des propriétés de la vue d’élévation affiche le paramètre Données associées, qui indique le quadrillage hôte. Définissez ce paramètre sur Aucun(e) pour détacher la vue d’un quadrillage.

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Les vues 3D NP C

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La commande Vue 3D par défaut (onglet Vue/Créer) crée une vue isométrique appelée {3D} si elle n’existe pas, ou l’ouvre le cas échéant. Les commandes Caméra et Visite virtuelle sont dédiées à l’architecture.

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Pour ajouter de nouvelles perspectives au projet, il faut dupliquer cette vue par défaut (ou une autre 3D). Vous pouvez aussi renommer la vue et relancer la commande.

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Il existe différentes manières d’orienter la vue.

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Les vues du modèle CHAPITRE 8

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• En utilisant le cube de navigation (ViewCube) ou le disque de navigation (SteeringWheels). • À l’aide de la souris et du clavier : – en tournant la molette, vous zoomez ou dézoomez ; – en appuyant sur la molette, vous déplacez la vue (mode panoramique Pan) ; – en double-cliquant sur la molette, vous effectuez un Zoom tout. L’affichage de la vue s’adapte à la zone de dessin, en fonction de la plus grande des dimensions du cadre si la vue est cadrée, ou en fonction de tous les éléments si elle ne l’est pas ; – en maintenant la touche Maj enfoncée et en appuyant sur la molette, vous faites pivoter le modèle (mode orbite) ; – en maintenant la touche Ctrl enfoncée et en appuyant sur la molette, vous zoomez ou dézoomez. Une fois la vue orientée selon vos besoins, vous pouvez la verrouiller grâce la barre de contrôle de la vue. Figure 8–40 Options de verrouillage et de déverrouillage de la vue

Il est possible de coter la perspective, ce qui s’avérera utile dans certains cas. Il faut au préalable définir le plan de construction (onglet Structure/Plan de construction) qui recevra la cote. Sur la figure suivante, le dessus de la première dalle sert de plan de construction.

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En ce qui concerne la manipulation des perspectives, il ne me reste qu’à aborder la zone de coupe. Lorsque la case est cochée, ce paramètre d’occurrence de la vue (fenêtre des propriétés) affiche une boîte dont les dimensions sont contrôlées par des poignées.

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Figure 8–41 Longueur du mur cotée sur la perspective

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Comme le montre la figure 8-42, le modèle est coupé par chacun des côtés de la boîte et seule la partie de celui-ci située à l’intérieur de la zone de coupe est visible.

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Le cercle bleu signifie un contrôle graphique pour faire tourner la boîte, tandis que les poignées de dimensionnement sont repérées par des cercles rouges.

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Si vous décochez la case du paramètre Zone de coupe, le modèle apparaît dans son intégralité. Les réglages des zones de coupe ne sont pas enregistrés. Si vous souhaitez utiliser une perspective tronquée pour un plan, il suffit de masquer la zone de coupe via un clic droit (Masquer dans la vue/Élément). Vous pourrez toujours réafficher ou modifier l’étendue de la zone de coupe en rendant visibles les éléments cachés ( dans la barre de contrôle de la vue).

La modélisation PARTIE 2 Figure 8–42 La zone de coupe et ses contrôles graphiques

Une autre manière de configurer la zone de coupe dans la fenêtre 3D est d’utiliser l’outil Zone de définition décrit en chapitre 3. Il est en effet possible de transposer la zone du modèle définit au travers de la commande Zone de définition en plan sur dans la vue 3D. Un des intérêts est que l’utilisateur pourra facilement retrouver dans la vue 3D, une zone de coupe précise indiqué également dans les vues en plan.

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Figure 8–43 La zone de coupe définit par la zone de définition

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Les caméras

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La commande Caméra (onglet Vue/Créer) permet de créer une vue 3D en perspective du modèle. Cette fonction offre à l’utilisateur un autre moyen de visualiser son projet avec plus de réalisme.

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Pour créer une vue en perspective grâce à la caméra, la démarche la plus simple est la suivante : 1 Placez-vous dans une vue en plan afin de régler l’implantation de la caméra.

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Les vues du modèle CHAPITRE 8

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Figure 8–44 Onglet Vue/Créer - Caméra

2 Une fois que la commande caméra est activée, assurez-vous que l’option Perspective est bien activée, et spécifiez ensuite la hauteur de la caméra en choisissant un niveau de référence et un décalage. Figure 8–45 Barre des options - Caméra

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3 Cliquez une première fois dans la zone de dessin pour placer la caméra. 4 Cliquez une deuxième fois dans la zone de dessin pour définir la zone cadrée par la caméra.

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Figure 8–46 Placement de la caméra

La modélisation PARTIE 2

5 Dans la nouvelle vue ainsi créée, vous pouvez modifier les remplacements Visibilité/Graphisme ainsi que les options d’affichage comme dans n’importe quelle autre vue 3D. Figure 8–47 Fenêtre de propriété – Vue caméra

Cette fonction est très appréciée pour les travaux de rendu car elle permet une visualisation plus réaliste du modèle, l’outil Caméra est aussi souvent utilisé pour générer des vues d’intérieur rapidement.

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Figure 8–48 Vue 3D obtenue par la caméra

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Les rendus

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Dans Revit, il est possible d’obtenir des images de rendu issues du modèle. Ces images sont calculées dans le logiciel et peuvent être extraites en tant qu’images.

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Les vues du modèle CHAPITRE 8

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Les images de rendu sont générées à partir des vues 3D créées par l’utilisateur. Que ce soit des vues isométriques ou bien des vues en perspective obtenues par le biais d’une caméra, le principe reste le même. 1 Une fois la vue choisie ouverte, cliquez sur l’icône représentant une théière dans la barre de commande située sous la zone de dessin ou bien en accédant à la fonction depuis le ruban à l’onglet Vue/Graphismes/Rendu. Figure 8–49 Onglet Vue/Graphismes/Rendu *Barre d’affichage

2 Vous pouvez modifier les réglages pour obtenir le résultat attendu. Une fois les caractéristiques de l’image spécifiée, il faut cliquer sur le bouton Rendu permettant de lancer le calcul. 3 Une fois la phase de calcul terminée, vous obtenez une image prenant en compte les textures des différents matériaux, les différentes sources d’éclairage, les ombres… Il est également possible de modifier les caractéristiques du rendu en cliquant sur le bouton Régler l’exposition en cliquant sur Appliquer dans la nouvelle fenêtre pour voir l’impact des modifications en temps réel sur l’image.

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Figure 8–50 Boîte de dialogue Rendu

4 Finalement, une fois le résultat satisfaisant, vous pouvez choisir d’enregistrer l’image dans le projet en tant que vue de dessin, ou encore d’exporter le rendu sous le format d’une image.

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Figure 8–51 Résultat Rendu

9 Groupes, éléments et assemblages

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À ce stade de la lecture, vous savez que les fonctionnalités 3D de Revit permettent de modéliser rapidement un bâtiment et d’extraire les vues nécessaires à la création des plans d’exécution. Vous allez découvrir dans ce chapitre que Revit offre également des commandes pour générer des plans de fabrication.

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Les groupes tC

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Création d’un groupe sP

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Cette fonctionnalité ressemble beaucoup à celle d’AutoCAD. Le principe est de regrouper les éléments redondants de manière à faciliter leur réutilisation.

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Quand aucun élément n’est sélectionné, la commande Créer un groupe (onglet Modifier/ Créer) ouvre une fenêtre qui propose de regrouper des modèles (éléments 3D) ou des détails (éléments 2D). À la validation (OK), Revit bascule en mode Éditeur de groupe.

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Figure 9–1 Choix du type de groupe

La modélisation PARTIE 2

Dans le cas où des éléments sont sélectionnés au lancement de la commande, Revit en détecte le type et affiche une fenêtre adaptée à la sélection (Créer un groupe de détails, Créer un groupe de modèles ou les deux). Figure 9–2 Création d’un groupe à partir d’une sélection

L’éditeur de groupe Lorsque vous travaillez dans l’éditeur de groupe, l’arrière-plan de la zone de dessin est coloré en jaune pâle et affiche un groupe de commandes minimaliste pour ajouter ou exclure des éléments. La commande Attacher sert à inclure un groupe de détails dans un groupe de modèles.

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Figure 9–3 L’éditeur de groupe

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Le groupe de détails Treillis spécial 1 (voir figure 9-4) a été créé en sélectionnant des lignes tracées dans une vue de dessin. Lorsqu’on clique sur Terminer, le groupe est sauvegardé et listé dans l’arborescence du projet.

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Figure 9–4 Extrait de l’arborescence du projet

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Groupes, éléments et assemblages CHAPITRE 9

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Il ne reste qu’à définir le repère du groupe. Ce repère apparaît sous la forme de contrôles graphiques lorsque vous sélectionnez le groupe. L’origine du groupe correspond à son point d’insertion. La modification des axes X et Y n’a pas d’effet sur le groupe ; ils indiquent le repère interne de ce dernier. Figure 9–5 Les contrôles graphiques

La manipulation des groupes Pour ajouter un groupe dans une vue, vous pouvez : procéder par copier/coller ; le glisser/ déposer à partir de l’arborescence du projet ; ou encore, toujours dans l’arborescence, cliquer droit et sélectionner Créer une occurrence. Les groupes font partie d’une famille système (Groupe de détails ou Groupe de modèles) et peuvent donc être dupliqués (Propriétés/Modifier le type).

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Par exemple, en dupliquant le groupe Treillis spécial 1, il est possible de créer un groupe TS 1 sans barre dans lequel seul le contour du panneau est conservé. En utilisant ces deux groupes, vous pouvez armer le radier d’un bassin circulaire et choisir les panneaux pour lesquels les barres seront visibles. Sélectionnez les panneaux et choisissez dans le sélecteur de type Treillis spécial 1 ou TS 1 sans barre.

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Figure 9–6 Exemple d’utilisation des groupes

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Un groupe peut être sauvegardé dans un fichier Revit (Enregistrer le groupe via le clic droit depuis l’arborescence), ce qui permet de le réutiliser dans un autre projet en utilisant la commande Charger en tant que groupe (onglet Insérer/Charger depuis la bibliothèque).

La modélisation PARTIE 2

Les éléments Voici deux extraits de l’aide de Revit : « (…) Les éléments peuvent être générés à partir d’éléments présentant des structures avec couches (…) » (rubrique À propos des éléments) ou encore « (…) Dans la zone de dessin, sélectionnez les éléments à partir desquels vous souhaitez créer des éléments. (…) » (rubrique Création d’éléments). Le même terme « élément » est employé pour désigner deux choses différentes. Pour plus de clarté, lorsque nous parlerons des « éléments » au sens de la commande Créer des éléments, nous utiliserons des guillemets et nous emploierons le terme « entités » pour désigner les murs, poutres, sols, poteaux, etc. Nous prendrons également un exemple concret. En structure, cette fonctionnalité est intéressante pour la préfabrication. Lorsque vous lancez la commande Créer des éléments (onglet Modifier/Créer), les entités qui ne peuvent pas être utilisées pour cette fonctionnalité sont affichées en demi-teinte. Il suffit ensuite de sélectionner les entités souhaitées puis de valider (touche d’espace ou Entrée) pour créer les « éléments ». Notez qu’il est également possible de sélectionner d’abord les entités, puis de lancer la commande. La figure 9-7 illustre la situation initiale. L’objectif est de concevoir des panneaux préfabriqués pour le mur de façade (transparent sur la 3D).

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Figure 9–7 Situation de départ

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Une réservation pour un châssis vitré filant d’1,20 m de haut avec une allège d’1,00 m est prévue à chaque niveau. Nous avons donc dessiné des plans de référence pour prendre en compte cette réservation (coupe sur la figure 9-7).

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Groupes, éléments et assemblages CHAPITRE 9

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La création des éléments Nous allons donc sélectionner le mur et lancer la commande Créer des éléments ; l’onglet contextuel Modifier/Éléments apparaît. À ce stade, seules deux commandes sont actives : Diviser les éléments et Exclure des éléments. Nous n’avions sélectionné qu’un mur, nous n’avons donc créé qu’un « élément ». Un rapide coup d’œil à la fenêtre des propriétés informe sur les paramètres disponibles pour les « éléments ».

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Peu de paramètres sont accessibles et vous constatez que certains d’entre eux comportent la mention « par origine ». Cela signifie qu’ils prennent la valeur des paramètres de l’entité qui a servi à les créer (dans notre cas, le mur). Vous pouvez les modifier si besoin.

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Figure 9–8 La fenêtre des propriétés d’un élément

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Diviser les « éléments » ole

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L’étape suivante consiste à diviser l’« élément » qui vient d’être créé en « éléments » plus petits. En lançant la commande, l’onglet contextuel affiche les choix de gestion des divisions.

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Figure 9–9 Onglet contextuel Modifier/Division

La modélisation PARTIE 2

Le découpage des « éléments » doit se faire par étapes et nécessite de la méthode et une réflexion préalable. Revit propose d’utiliser un profil de division pour les lignes (Modifier l’esquisse) ou les plans (Références d’intersection). Ce profil est identique pour tous les « éléments » qui ont été découpés pendant la même étape.

Modifier l’esquisse Cette commande ouvre le mode Esquisse (onglet contextuel Modifier/Division>Modifier l’esquisse) et vous pouvez dessiner les lignes qui vont servir au découpage de l’« élément ». Il faut d’abord définir le plan de construction de l’esquisse (onglet contextuel Plan de construction). Le contour de l’« élément » est représenté avec des lignes de tirets bleus. Pour que le découpage soit valide, il faut que les lignes d’esquisse aient un point d’intersection avec ce contour. Ces lignes qui symbolisent les traits de coupe sont appelées des divisions et la fenêtre des propriétés affiche leurs paramètres : • Espacement : il est possible de définir un joint axé sur le profil de division ; • Profil de la division : propose les familles de profils de division chargées dans le projet. Sur chaque division, l’« élément » est découpé selon la forme du profil. Quand aucun profil n’est choisi, une coupe droite est utilisée. Profils de division Trois familles de profils de division sont fournies par Autodesk : en S, Encoche et Trapézoïdal. Vous pouvez aussi créer vos propres familles à l’aide du gabarit de famille Profils de division métrique.rft.

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Pour continuer avec notre exemple, nous avons donc défini le plan de construction sur la face extérieure du mur, puis, dans une vue d’élévation, nous avons utilisé la commande Choisir des lignes pour dessiner trois lignes d’esquisse sur les plans de référence correspondant aux linteaux.

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Figure 9–10 Découpage à l’aide de lignes d’esquisse

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Pour cette première étape, nous souhaitons que les divisions coupent l’« élément » sur les lignes d’esquisse (pas d’espacement) et nous voulons une coupe droite (pas de profil de division). En cliquant sur Terminer pour valider et sortir du mode Esquisse, puis à nouveau sur Terminer pour valider les divisions, vous obtenez le résultat illustré sur la figure 9-11.

un iv

268

Groupes, éléments et assemblages CHAPITRE 9

269

Figure 9–11 L’« élément » initial a été découpé en quatre « éléments ».

Nous disposons maintenant de quatre « éléments » que nous allons à nouveau diviser.

Références d’intersection La seconde étape consiste à découper au niveau des allèges. Nous allons donc sélectionner les trois « éléments » concernés et lancer la commande Diviser les éléments. Figure 9–12 Sélection des « éléments » concernés

3

Nous allons cette fois utiliser la commande Références d’intersection. Elle ouvre une fenêtre qui liste les références du projet selon leur catégorie.

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Figure 9–13 Fenêtre « Intersection des références nommées »

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Pour cette étape, ce sont les plans de référence qui nous intéressent. À l’aide du filtre, nous allons les afficher. Notez que, comme il l’est précisé dans le nom de la fenêtre, seules les références nommées sont proposées.

La modélisation PARTIE 2

Il suffit ensuite de cocher les plans de référence correspondant aux allèges et de cliquer sur OK. Figure 9–14 Choix des plans de référence

Comme vous le voyez sur la figure 9-15, nous allons utiliser le profil de division En S pour dessiner le rejingot (qui doit au préalable être chargé dans le projet). Vous accédez aux propriétés du type du profil dans l’arborescence du projet (Familles/Profils de division/En S/En S) pour modifier les paramètres du profil si besoin.

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Notez que le fait d’utiliser un profil de division ajoute des paramètres supplémentaires le concernant. Il est possible d’inverser le profil et de préciser un décalage par rapport à la référence. Le paramètre Correspondance d’arête propose trois choix pour manipuler le profil : Complémentaire, En miroir et Rotation. Pour une meilleure compréhension, nous avons donné la valeur de 1 cm au paramètre Espacement pour réaliser la figure 9-16.

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Figure 9–15 Utilisation du profil de division « En S »

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Figure 9–16 Les possibilités du paramètre « Correspondance d’arête »

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Pour notre exemple, nous utiliserons les réglages de la figure 9-15. À la fin de cette étape, après les validations, nous avons sept « éléments ».

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270

Groupes, éléments et assemblages CHAPITRE 9

271

Exclure des éléments Le menu contextuel Modifier/Éléments propose d’exclure les éléments sélectionnés. C’est la commande que nous allons utiliser pour laisser apparaître la réservation pour les menuiseries. Figure 9–17 Exclusion de trois éléments

Un « élément » exclu reste sélectionnable en le pointant avec la souris. Vous pouvez l’inclure à nouveau dans le modèle à l’aide de la commande Restaurer des éléments ou en cliquant sur le contrôle graphique dans la zone de dessin. Figure 9–18 Sélection d’un « élément » exclu

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3

Il ne nous reste qu’à diviser verticalement les quatre « éléments » qui nous intéressent au niveau du poteau. Nous allons utiliser le quadrillage B comme référence d’intersection et spécifier un espacement de 2 cm pour le profil de division.

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Figure 9–19 Dernier découpage réalisé

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Le résultat graphique correspond à nos attentes. Jetons un œil sur la coupe pour effectuer un contrôle plus précis.

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La visibilité des éléments

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Le premier réflexe à avoir est de penser à la fenêtre VV et de vérifier que la case de la catégorie Éléments soit cochée. Vous pouvez ensuite regarder la valeur du paramètre d’occurrence de la vue Visibilité des éléments. Ce paramètre offre trois options :

La modélisation PARTIE 2 Figure 9–20 Les « éléments » ne sont pas visibles.

• Afficher l’original (figure 9-20); • Afficher les éléments ; • Afficher les deux. Figure 9–21 Extrait de la fenêtre des propriétés

En choisissant Afficher les éléments, la coupe apparaît telle que le montre la figure 9-22.

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Figure 9–22 Affichage des « éléments »

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Vous constatez que les allèges sont trop hautes de 5 cm, ce qui correspond à la valeur du paramètre de type Profondeur d’encoche du profil En S. Nous allons donc rectifier ce point.

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Modifier des éléments

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La figure 9-23 illustre les étapes nécessaires au recalage du profil.

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Comme à chaque fois dans Revit, les modifications sont très rapides à effectuer.

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Groupes, éléments et assemblages CHAPITRE 9

273

1 Sélectionnez un des « éléments » exclus, puis lancez la commande Modifier la division (onglet contextuel Modifier/Éléments). 2 Vous accédez à la gestion des divisions et aux paramètres du profil de division (fenêtre des propriétés). 3 Spécifiez la valeur « -0.05 m » pour le paramètre Décalage du profil. 4 Validez en cliquant sur Terminer. L’allège prévue est maintenant respectée. Figure 9–23 Le profil est recalé pour correspondre avec l’allège

Notez qu’en cas de modification d’une référence, Revit mettra automatiquement les « éléments » à jour. Sur la figure suivante, nous avons déplacé la file B et nous avons modifié l’allège du RDC.

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Cette fonctionnalité est très puissante et vous allez voir que la démarche de préfabrication se poursuit par la réalisation des plans d’atelier grâce aux assemblages.

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Figure 9–24 Mise à jour automatique des « éléments »

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Les assemblages

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La commande Créer un assemblage (onglet Modifier/Créer) permet de combiner, avec un repérage unique, différents éléments comme les plats, tiges d’ancrage et boulons pour un pré-scellement. Il est ensuite possible de générer automatiquement des vues d’assemblage et des nomenclatures pour faciliter l’élaboration des plans d’ateliers.

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Au moment de la création d’un assemblage, Revit ajoute un type correspondant dans l’arborescence du projet. Il est ainsi possible de réutiliser un type d’assemblage dans le modèle (comme pour les groupes). Les assemblages sont particulièrement utiles pour, par exemple, les platines de pré-scellements, les ferrures de charpente, ou encore la préfabrication.

La modélisation PARTIE 2

Pour aller jusqu’au bout de l’exemple précédent, nous allons créer un assemblage à partir de l’« élément » sélectionné (voir figure 9-25). Lorsque vous lancez la commande, Revit vous invite à nommer le type de l’assemblage à créer. Figure 9–25 Création d’un assemblage

Figure 9–26 L’onglet contextuel Modifier/ Assemblages

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3

L’onglet contextuel Modifier/Assemblages permet de : • Modifier l’assemblage : le fonctionnement de cette commande est identique à celui de la commande Modifier le groupe ; vous ajoutez ou excluez des éléments de l’assemblage ; • Désassembler : les éléments constituant l’assemblage sont conservés mais le type et les vues d’assemblage sont supprimés du projet ; • Importer des vues : vous transférez les vues d’un assemblage à un autre, à condition qu’ils partagent le même type ; • Créer des vues : cette commande ouvre une fenêtre permettant de choisir les vues à générer pour l’assemblage.

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Figure 9–27 Fenêtre « Créer des vues d’assemblage »

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Groupes, éléments et assemblages CHAPITRE 9

275

Notez que vous pouvez également ajouter une feuille (pour la mise en page) et des nomenclatures via cette fenêtre. Les vues créées sont listées sous l’assemblage dans l’arborescence du projet. Figure 9–28 Extrait de l’arborescence du projet

La dernière étape consiste à préparer les vues (cotation, habillage, etc.) puis à réaliser la mise en page.

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Figure 9–29 Exemple de plan d’atelier

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Il ne manque que la possibilité de générer la mise en page automatiquement pour que cette fonctionnalité soit parfaite. Devoir reproduire la mise en page pour de nombreux éléments peut être long et rébarbatif.

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PARTIE 3

Les annotations

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Lorsque le modèle est finalisé et que les vues nécessaires sont créées, il est nécessaire d’annoter ces dernières. C’est la partie « habillage », qui comprend le repérage des éléments, la cotation et l’ajout de détails.

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10 Les éléments de détail

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Ce sont des éléments 2D dont la visibilité est bornée à la vue dans laquelle ils sont créés. Ils servent à habiller les vues et à donner des indications supplémentaires sur certains éléments tout en évitant de pousser à l’extrême la modélisation 3D. Il vous appartiendra de fixer le degré de précision que vous souhaitez utiliser pour le modèle.

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Comme vous le savez, les commandes dédiées à la 2D sont regroupées dans cet onglet. La figure 10-1 présente les commandes qui seront abordées dans la suite de ce chapitre.

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L’onglet Annoter

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Figure 10–1 Extrait de l’onglet Annoter

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Les lignes de détail NP C

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Cette commande permet de tracer des lignes du style choisi à l’aide du groupe Dessiner.

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Figure 10–2 Onglet contextuel Modifier/Placer lignes de détail

Les annotations PARTIE 3

Ces lignes sont utiles pour, par exemple, représenter les axes des réservations ou matérialiser un chaînage.

Les régions Lorsque vous créez une région, vous tracez son contour puis vous sélectionnez le type de zone remplie à utiliser. Figure 10–3 Onglet contextuel Modifier/Créer une limite pour la zone remplie

Les lignes du contour d’une région doivent obligatoirement dessiner une surface fermée. Chaque ligne peut avoir un style différent, notez la présence de la ligne système . Comme vous l’avez vu dans le chapitre 3, le motif (hachure) est défini dans les paramètres du type de la famille Zone remplie. 3

La région est créée dès lors que vous validez avec la commande Terminer.

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Les régions disposent de contrôles graphiques de dimensionnement pour faciliter leur réutilisation. N’hésitez pas à contraindre les régions à la géométrie du modèle à l’aide des cadenas.

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Figure 10–4 Contrôles graphiques des régions

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Voici quelques exemples d’utilisation des régions.

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Figure 10–5 Exemples de régions

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Les éléments de détail CHAPITRE 10

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Les composants de détail Ils ont déjà été évoqués à de multiples reprises au cours des chapitres précédents. La commande Composant de détail place dans la vue une famille d’éléments de détail préalablement chargée dans le projet. Le sélecteur de type propose toutes les familles disponibles ; il ne vous reste plus qu’à faire votre choix et à cliquer dans la zone de dessin pour insérer l’élément de détail. Figure 10–6 Exemple d’élément de détail

Nous ne développerons pas davantage les composants de détail, ou les symboles, qui ont été présentés dans le chapitre 6.

Répétition de composant de détail

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3

Cette commande répète un élément de détail le long d’une ligne et selon des critères définis dans les propriétés du type de la famille système Répétition de détail (figure 10-8).

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Figure 10–7 La commande Répétition de composant de détail

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Figure 10–8 Propriétés du type de la famille Répétition de détail

Les annotations PARTIE 3

• De détails - Vous sélectionnez ici le composant de détail qui sera répété. • Présentation - Quatre options sont proposées. – Remplir l’espace vide - Le détail est reproduit, se touchant, le long de la ligne, jusqu’à ce que la place manque. Figure 10–9

– Distance fixe - Le détail est répété selon la valeur indiquée pour le paramètre Espacement. Figure 10–10

– Nombre fixe - Vous imposez le nombre de copies qui seront placées le long de la ligne. Ce nombre est géré par un paramètre d’occurrence (fenêtre des propriétés). Figure 10–11

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3

– Espacement maximum - Deux éléments sont placés respectivement au début et à l’extrémité de la ligne, puis les autres éléments sont disposés de manière à s’approcher au plus près de la valeur du paramètre Espacement.

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• Intérieur - Lorsque cette case est cochée, les éléments de détail sont dessinés dans les limites de la ligne définies par ses points d’origine et d’extrémité. • Espacement - Ce paramètre sert pour les présentations en Distance fixe et en Espacement maximal. • Rotation détaillée - Vous pouvez appliquer une rotation aux éléments de détail. – Aucun ; – 90° en sens horaire ; – 90° en sens horaire inverse ; – 180°.

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Figure 10–12

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D’une manière générale, la commande Réseau (onglet Modifier/Modifier) est préférable, car elle offre sensiblement les mêmes possibilités. De plus, elle est, selon nous, plus souple à utiliser. Il aurait été plus judicieux que la famille d’éléments de détail soit gérée par un paramètre d’occurrence. un iv

282

Les éléments de détail CHAPITRE 10

283

Les groupes de détails Lorsque vous cliquez sur le bouton déroulant, deux commandes sont proposées. Figure 10–13 Groupe de détails

Placer le groupe de détails Cette commande place une occurrence d’un groupe de détails dans la vue active. Si plusieurs groupes de détails existent dans le projet, sélectionnez celui que vous souhaitez à l’aide du sélecteur de type. Si, au contraire, aucun groupe de détails n’a été créé dans le projet, Revit affiche un message vous en informant. Vous pouvez charger des groupes de détails avec la commande Charger en tant que groupe (onglet Insérer/Charger depuis la bibliothèque) ou en créer avec la commande Créer un groupe.

Créer un groupe Cette commande est exactement la même que celle du groupe Créer de l’onglet Modifier, qui a été expliquée dans le chapitre 9.

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La commande Isolation

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Elle dessine une ligne pour représenter l’isolant en respectant la symbolique de la norme de dessin. La représentation graphique de la couche d’isolant est gérée par deux paramètres d’occurrence.

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Figure 10–14 La couche d’isolation et ses paramètres

Les annotations PARTIE 3

Les notes textuelles Lorsque vous lancez la commande Texte, l’onglet contextuel affiche les fonctionnalités classiques de formatage et les outils usuels communs à bon nombre de logiciels. Figure 10–15 Onglet contextuel Modifier/Placer Texte

Le sélecteur de type recense tous les types de la famille système Texte chargés dans le projet. Nous ne reviendrons pas sur les paramètres de type des textes, qui ont été abordés dans le chapitre 3. Un texte dispose de plusieurs contrôles graphiques : • une croix de déplacement ; • un contrôle de rotation ; • plusieurs points de glissement (deux au minimum, les autres étant fonction du nombre de lignes de repère). Figure 10–16 Les contrôles graphiques d’un texte

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Il est possible d’ajouter (et de supprimer) des lignes de repère en sélectionnant un texte et en utilisant les commandes de l’onglet contextuel. Ces lignes de repère peuvent être placées à différents endroits par rapport au texte.

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Pour finir, il est possible de mélanger les options de formatage de la police (gras, italique et souligné) au sein d’un même texte et d’utiliser une mise en forme un peu plus élaborée avec différentes puces.

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Figure 10–17 Onglet contextuel Modifier/Notes textuelles

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Figure 10–18 Exemples de textes

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Les éléments de détail CHAPITRE 10

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Les caractères spéciaux Pour insérer des caractères spéciaux, vous pouvez utiliser la table des caractères fournie par votre système d’exploitation. Sinon, cliquez droit lors de la saisie du texte pour accéder à une liste de caractères via la commande Symboles. En choisissant Autre…, vous accéderez à l’ensemble des caractères spéciaux utiles.

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Figure 10–19 Insertion de caractères spéciaux

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Les vues de dessin on

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Revit permet d’élaborer des vues qui ne sont pas directement attachées aux modèles. Ce sont les vues de dessin.

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Ces vues sont créées avec la commande Vue de dessin (onglet Vue/Créer) et sont listées dans l’arborescence du projet. Ce sont des feuilles blanches que vous pouvez annoter comme bon vous semble.

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Figure 10–20 Extrait de l’arborescence du projet

Les annotations PARTIE 3

Elles se révèlent pratiques à plus d’un titre. • Elles sont adaptées aux dessins de détails comme les appuis ou les seuils. • Vous pouvez réutiliser d’anciens détails réalisés avec AutoCAD et les lier dans ces vues. • Et, comme nous l’avons vu dans le chapitre 8, les vues de dessin peuvent être référencées pour des coupes ou des repères. Les vues de dessin sont issues de la famille système Vue de détail et elles disposent de paramètres de type similaires à ceux des autres vues (élévation, coupe, etc.). Figure 10–21 Propriétés du type des vues de dessin

Les paramètres d’occurrence de la vue sont en revanche restreints aux fonctionnalités 2D, comme vous le constatez dans la fenêtre des propriétés ou dans la barre de contrôle de la vue.

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Figure 10–22 Propriétés d’occurrence de la vue de dessin

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Les éléments de détail CHAPITRE 10

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La commande Traits Cette fonctionnalité n’est pas dédiée à la 2D, mais elle est très utile dans la phase d’habillage des plans. Elle modifie le style d’une ligne du modèle, seulement dans la vue active. La commande Traits (onglet Modifier/Vue) aide donc à mettre en avant des éléments du modèle ou au contraire à masquer des lignes grâce au style de ligne . Elle sert aussi parfois à corriger quelques soucis de représentation graphique de Revit, par exemple les traits au niveau de la jonction des poteaux et des poutres de même épaisseur. Figure 10–23 Jonction poteau/poutre

Voici la méthode pour corriger ce défaut de représentation. • Lancez la commande Traits et choisissez le style de ligne . • Cliquez sur le trait du poteau. Il devient invisible et deux contrôles graphiques de glissement symbolisant les extrémités de la ligne apparaissent (étape 1 de la figure 10-24). • La deuxième étape consiste à cliquer et faire glisser le contrôle graphique A pour le placer tel qu’il apparaît sur l’étape 3. • Reproduisez la manipulation pour l’autre côté du poteau afin d’obtenir le résultat illustré à l’étape 4.

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Figure 10–24 Exemple d’utilisation de la commande Traits

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Pour rétablir le style de ligne d’origine, sélectionnez le style de ligne , puis cliquez sur la ligne.

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11 La cotation

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La cotation est un élément essentiel dans la réalisation des plans. Ce chapitre vous présente les différentes commandes mises à disposition afin de répondre à tous les besoins pendant cette phase d’annotation des plans. Vous allez également découvrir comment bien coter les éléments pour tirer profit de l’aspect paramétrique du logiciel.

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Vous accédez aux types des cotes dans l’onglet Annoter en cliquant sur le nom du groupe de commandes Cote.

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Les différents styles de cotes

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Figure 11–1 Accès aux types des cotes

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Logiquement, comme vous l’avez lu dans le chapitre 3, les types de chacun des styles de cote seront déjà définis dans le gabarit. Les paramètres ne nécessitant généralement pas d’explications particulières, nous n’allons approfondir dans cette section que certains d’entre eux.

Les annotations PARTIE 3

Type de chaîne de cote Ce paramètre de type ne concerne que la famille système Style de cotation linéaire (cote alignée, cote linéaire et longueur d’arc). Figure 11–2 Le paramètre Type de chaîne de cote

Chacune des trois options disponibles modifie la manière de représenter la cote. • Continu - Cette option correspond à la cotation classique. Figure 11–3 Option Continu

• Ligne de base - Chaque référence cotée l’est par rapport à une ligne de base.

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Le contrôle d’inversion (ou un appui sur la barre d’espace) définit la ligne d’origine sur la première ou la dernière référence cotée. • Ordonnée - Les références sont cotées en valeurs cumulées.

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Figure 11–4 Option Ligne de base

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Figure 11–5 Option Ordonnée

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Notez également la présence du contrôle d’inversion pour ce type de chaîne de cotes.

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La cotation CHAPITRE 11

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Contrainte d’égalité Certains styles de cote affichent un contrôle graphique EQ permettant d’imposer une contrainte d’égalité. Les références cotées sont déplacées pour se soumettre à cette contrainte. La figure suivante est le résultat du clic sur le contrôle de la chaîne de cotes illustrée sur la figure 11-3. Figure 11–6 Cotes égalisées

Le paramètre d’occurrence Affichage égalisé offre trois choix de représentation de la cote. • Valeur affiche la dimension cotée. • Texte d’égalité et Formule d’égalité sont des options gérées par des paramètres de type de la cote (figure 11-7).

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Figure 11–7 Extrait des propriétés du type de la cote

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Lorsque vous cliquez sur le bouton en regard de ce paramètre, la fenêtre Formule de contrainte d’égalité s’ouvre. Elle ne manquera pas de vous rappeler la fenêtre consacrée à la création des libellés du chapitre 6 ; son fonctionnement est identique.

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Si Texte d’égalité ne nécessite pas davantage d’explications, le paramètre Formule d’égalité est intéressant à étudier.

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Figure 11–8 Création du libellé

Les annotations PARTIE 3

Vous disposez de quatre paramètres pour personnaliser l’affichage de la formule. Vous pouvez déplacer les paramètres vers le haut ou vers le bas et de leur imposer un formatage des unités spécifique dans le libellé. La figure suivante montre la cote avec le libellé tel qu’il est défini sur la figure 11-8. Figure 11–9 Affichage de la formule d’égalité

Le dernier paramètre, Affichage des attaches d’égalité, a un rôle de représentation graphique et propose trois options. Figure 11–10 Coche et ligne

Figure 11–11 Coche uniquement

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Figure 11–12 Masquer

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Les unités alternatives

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Pour l’activer, il suffit de définir le paramètre Unités alternatives sur Au-dessous ou Droite. Vous aurez compris que ce choix indique l’emplacement du texte de l’unité alternative par rapport au texte d’origine de la cote.

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Il est possible d’ajouter à la cote des unités alternatives. Cette fonctionnalité est particulièrement utile pour les projets internationaux et pour les angles.

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La cotation CHAPITRE 11

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Figure 11–13 Format des unités alternatives

Afficher la hauteur de l’ouverture En activant ce paramètre, la hauteur de la réservation est affichée sous le texte de la cote.

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Figure 11–14 Afficher la hauteur de l’ouverture

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Origine de l’élévation

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Lorsque les niveaux ont été abordés dans le chapitre 3, nous avons rencontré le paramètre Base de l’élévation. Ce paramètre peut prendre deux valeurs : Point de base du projet ou Point de topographie. ion

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Le paramètre Origine de l’élévation propose une valeur supplémentaire : Relative.

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Figure 11–15 Extrait des propriétés du type des cotes d’élévation

Les annotations PARTIE 3

• Point de base du projet - Les élévations sont cotées par rapport au niveau 0 du projet. • Point de topographie - Un point topographique fixe sert de base aux élévations (NGF). • Relative - Les élévations sont calculées par rapport au niveau de votre choix (en cyan sur la figure 11-16). Figure 11–16 Exemples de cotes d’élévation

Il n’est pas possible d’utiliser deux origines de l’élévation différentes dans la même cote. En attendant qu’une prochaine version de Revit nous propose un paramètre Origine de l’élévation alternative, vous pouvez coter un point avec un type de cote, puis le coter à nouveau avec un autre type de cote en décochant la case Repère. De cette manière, seul le texte est affiché et vous pouvez le positionner où bon vous semble (+77.80 NGF/+2.80 sur la figure 11-16).

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Bien coter les éléments ée us s ha tC ts e

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Dans la précipitation, il peut arriver que la référence cotée ne soit pas celle qui était voulue. Prenons l’exemple de la coupe sur la figure 11-17. Une zone remplie a été utilisée pour représenter le chaînage en tête du mur.

s:1 04

Lorsque vous cotez des éléments, chaque ligne d’attache de la cote correspond à une ligne ou un point précis. Si l’élément auquel appartient cette ligne ou ce point bouge, la cote s’adapte et se met à jour automatiquement.

ion

ale

de

sP

Imaginons maintenant que l’arase supérieure du mur soit abaissée de 35 cm. Comme vous le constatez sur la figure 11-18, la chaîne de cote reste inchangée. Dans cet exemple, ce n’était donc pas le mur qui était coté, mais la zone remplie.

NP C

Ec

ole

Na t

Nous avons volontairement pris un exemple qui saute aux yeux, mais imaginez que l’arase ne soit baissée que de 2 cm… Le seul moyen de se rendre compte de l’erreur est de vérifier les paramètres de contraintes dans la fenêtre des propriétés.

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ho lar

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Pour savoir quel élément sert de référence au moment de la cotation, il suffit de regarder l’infobulle ou la barre d’état lorsque la ligne ou le point est présélectionné. Utilisez la touche de tabulation pour passer en revue les différentes possibilités d’accrochage et cliquez pour placer la cote quand la référence souhaitée est présélectionnée.

un iv

294

La cotation CHAPITRE 11

295

Figure 11–17 Situation de départ

Figure 11–18 Situation après modification de l’arase du mur

ole

Na t

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ale

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45 s:1 04

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Figure 11–19 Utilisation de la touche Tab pour sélectionner la référence cotée

3

La partie gauche de la figure 11-19 indique que la ligne présélectionnée relève de la zone remplie (la barre d’état reflète l’infobulle). En appuyant sur la touche Tab, vous remarquez sur la partie centrale de la figure que la ligne présélectionnée appartient maintenant au mur. En cliquant, la cote est créée et s’adaptera aux modifications d’altimétrie du mur.

un iv

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Pour faire en sorte que la zone remplie s’adapte également aux modifications, vous pouvez lui imposer une hauteur fixe de 20 cm dans le mode esquisse (la cote ne sera visible que dans ce mode), puis contraindre la zone remplie sur l’arase supérieure du mur à l’aide du cadenas.

Les annotations PARTIE 3 Figure 11–20 Contraindre la zone remplie au mur

Les contrôles graphiques Même si les contrôles ont pour la plupart déjà été abordés (EQ, cadenas, inversion), il nous en reste cependant quelques-uns à vous expliquer. Figure 11–21 Les autres contrôles graphiques

ole

Na t

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45 s:1 04 ée us s ha tC

on

Figure 11–22 Utilisation de la commande Modifier les lignes d’attache

ts e

Une chaîne de cotation est modifiable avec la commande Modifier les lignes d’attaches de l’onglet contextuel Modifier/Cotes. Les références cotées sont indiquées et vous pouvez les changer, en ajouter ou en supprimer.

3

• Le contrôle de glissement, repère A sur la figure 11-21, règle la longueur de la ligne d’attache de la cote. • Le repère B sert à modifier la référence de la cote. • Le repère C correspond au paramètre Repère. Si la case est cochée, un arc ou une ligne (selon le paramètre de type Type de repère) peut être dessiné entre le segment de la cote et le texte. Un autre paramètre, de type Afficher le repère lorsque le texte se déplace, détermine sous quelle condition le repère doit apparaître. La case à cocher Repère a une incidence sur l’ensemble de la chaîne de cotation. • Vous déplacez le texte de la cote à l’aide du repère D.

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D’autres options sont disponibles lorsque vous cliquez sur le texte d’une cote présélectionnée, comme le montre la figure 11-23. • Remplacer le texte de la cote Les cotes ne peuvent pas être forcées. Si une valeur numérique est saisie dans le champ Remplacer par le texte, Revit vous signalera que ce n’est pas possible.

un iv

296

La cotation CHAPITRE 11

297

• Ajouter du texte complémentaire • Il est également possible de gérer l’affichage du repère indépendamment du paramètre Repère. – Par élément - C’est l’option par défaut. C’est le paramètre Repère qui détermine sa visibilité. – Toujours activé - Le repère sera toujours visible. – Toujours désactivé - Le repère ne sera jamais affiché.

sP

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ts e

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s:1 04

45

3

Figure 11–23 Fenêtre Texte de la cote

ale

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Scinder la chaîne de cotation ole

Na t

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À partir d’une chaîne de cotation, il est possible de créer deux chaînes distinctes en supprimant un segment de la cote initiale.

un iv

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Il suffit de placer le pointeur de la souris sur le segment concerné, d’appuyer sur la touche de tabulation pour ne présélectionner que ce segment, de cliquer pour le sélectionner puis de le supprimer avec la touche Suppr du clavier ou avec la commande Supprimer du groupe Modifier.

Les annotations PARTIE 3 Figure 11–24 Suppression d’un segment de la chaîne de cotation

Les cotes alignées Chaque clic sur une ligne ou un point définit une référence pour les segments de la chaîne de cotation. Cette dernière est placée lorsqu’un clic sans référence est effectué. Figure 11–25 La cotation se fait en continu.

Même si les murs peuvent être cotés, comme les autres éléments, de la manière décrite précédemment, au moment où vous lancez la commande (onglet Annoter/Cote), la barre d’options propose des choix supplémentaires pour leur cotation (figure 11-26).

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La seconde liste déroulante précise la méthode de cotation des murs. • Références individuelles correspond à la manière classique : vous cliquez sur les références à coter. • Murs entiers active la cotation automatique. Le bouton Options ouvre la fenêtre où vous choisirez les références à prendre en compte.

ts e

La première liste déroulante définit quelle référence sera mise en avant lors du survol de l’élément par le pointeur de la souris.

ha

us s

ée

s:1 04

45

3

Figure 11–26 La barre d’options

un iv

298

La cotation CHAPITRE 11

299

Figure 11–27 Cotation automatique

Les cotes linéaires Cette commande cote les éléments par rapport à des points de référence. Pendant le dessin de la chaîne de cotes, utilisez la touche d’espace pour basculer une cotation de l’horizontale à la verticale.

ha

us s

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45

3

Figure 11–28 Cotation horizontale ou verticale

on

ts e

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Les cotes angulaires ale

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Les cotes angulaires nécessitent deux références. Déplacez le pointeur de la souris pour positionner la cote et cliquez pour la placer.

un iv

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Figure 11–29 Exemples de cotes angulaires

Les annotations PARTIE 3

Les cotes de rayon (radiales) et de diamètre Sélectionnez une référence courbe pour coter un rayon ou un diamètre, positionnez la cote et cliquez pour la placer. Figure 11–30 Exemples de cotes de diamètre et de rayon

Les cotes de longueur d’arc Pour coter un arc, il faut d’abord sélectionner la ligne courbe, puis une référence de départ et une autre de fin. Il est donc possible de coter partiellement un arc, comme le montre la figure 11-31.

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ts e

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3

Figure 11–31 Cotes de longueur d’arc

ale

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sP

Les cotes d’élévation Na t

ion

Vous avez vu que différentes origines peuvent être utilisées pour coter les élévations ; nous ne reviendrons pas sur ce point.

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ho lar

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Nous allons cependant profiter de l’exemple illustré par la figure 11-32 pour vous rappeler que l’aspect paramétrique des cotes fonctionne dans les deux sens. • Si un élément est déplacé, la cote se met à jour automatiquement. • Vous pouvez aussi sélectionner un élément coté et modifier la valeur d’une cote pour le déplacer (affichage du texte des cotes en bleu).

un iv

300

La cotation CHAPITRE 11

301

Figure 11–32 Utilisation des cotes d’élévation pour déplacer un élément

Les cotes de coordonnées Ce type de cotes permet de renseigner des points en X, Y et Z. Pour les gros projets, il est souvent intéressant de définir un point de référence (0,0) et d’utiliser les cotes de coordonnées pour implanter précisément des platines de pré-scellements, des équipements ou tout simplement des points de contrôle.

sP

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ts e

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s:1 04

45

3

Figure 11–33 Cotes de coordonnées

ale

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Rappel

Ec

ole

Na t

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Pour définir le point origine, utilisez la commande Spécifier les coordonnées du point (onglet Gérer/ Emplacement du projet).

:E

NP C

Les cotes d’inclinaison

un iv

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ho lar

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Positionnez le curseur sur un élément en pente, cliquez pour placer la cote d’inclinaison. Deux représentations graphiques sont proposées : en triangle ou la flèche.

Les annotations PARTIE 3 Figure 11–34 Cotes d’inclinaison

Conclusion

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ho lar

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NP C

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s:1 04

45

3

Comme vous avez pu le constater, la manipulation des cotes dans Revit est quelque chose de simple. Il faut juste avoir connaissance des différents paramètres existants pour les adapter à notre façon de travailler. Les cotes font partie des éléments qui disposent d’un grand nombre de paramètres. Cette conclusion est donc l’occasion pour nous de vous rappeler l’importance du gabarit.

un iv

302

12 Les étiquettes

3

Vous savez déjà que les étiquettes servent à annoter les différents éléments du modèle. Ces familles d’annotations peuvent être conçues de manière à afficher les valeurs de paramètres et ainsi optimiser la création des plans tout en réduisant les risques d’erreurs. Dans ce chapitre, vous allez découvrir les commandes consacrées à l’étiquetage des éléments.

ts e

ée us s ha

tC

Cette commande (onglet Annoter/Étiquette) place les étiquettes élément par élément. Lorsque le pointeur de la souris survole un élément (présélection), Revit récupère la catégorie de celuici et affiche l’étiquette chargée par défaut pour cette catégorie. En cliquant, vous validez la position de l’étiquette et vous pouvez passer à un autre élément.

s:1 04

45

Les étiquettes par catégorie

sP

on

La barre d’options propose les choix suivants.

Na t

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Figure 12–1 La barre d’options

un iv

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ho lar

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• Orientation de l’étiquette - Vous disposez l’étiquette horizontalement ou verticalement. En utilisant la touche d’espace, vous basculerez également entre ces deux choix. • Accès aux familles d’étiquettes chargées - En cliquant sur le bouton Étiquettes, la fenêtre Étiquettes et symboles chargés, abordée dans le chapitre 3, s’ouvre. Elle définit l’étiquette à utiliser par défaut selon les catégories d’éléments.

Les annotations PARTIE 3

Il est également possible de charger des familles d’annotation supplémentaires sans quitter la commande en cours. Figure 12–2 Fenêtre Étiquettes et symboles chargés

• Ligne de repère - Cette case à cocher active ou désactive la ligne de repère dont l’extrémité (côté élément) peut être « attachée » ou « libre ». Contrairement à l’option Extrémité attachée, pour laquelle le point indiquant l’élément est figé, l’option Extrémité libre permet le déplacement de ce point.

s:1 04

45

3

Figure 12–3

tC

ha

us s

ée

• La dernière option définit la longueur du repère. Notez que le contrôle de déplacement aide à affiner la position de l’étiquette.

sP

on

ts e

La commande Tout étiqueter Na t

ion

ale

de

Cette commande (onglet Annoter/Étiquette) ouvre la fenêtre Étiqueter tous les éléments sans étiquette et offre la possibilité d’annoter en une seule fois un ensemble d’éléments. Ceux qui sont déjà étiquetés seront ignorés.

NP C

Ec

ole

La partie haute de la fenêtre définit quels seront les éléments concernés par la commande : tous les éléments de la vue ou uniquement les éléments sélectionnés. Il est possible d’annoter les éléments des fichiers liés.

vo

x.c

om

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La partie centrale de la fenêtre affiche les différentes catégories du modèle et, en regard de chacune d’elles, l’étiquette chargée à appliquer. Sélectionnez les catégories que vous souhaitez annoter, utilisez les touches Maj et Ctrl pour effectuer une sélection multiple. .sc

ho lar

La partie basse concerne l’utilisation et le paramétrage des repères. un iv

304

Les étiquettes CHAPITRE 12

305

Figure 12–4 La fenêtre Étiqueter tous les éléments sans étiquette

La figure 12-5 montre le résultat obtenu avec les réglages de la figure précédente.

sP

on

ts e

ha

tC

Certaines étiquettes devront être replacées, comme c’est le cas pour le poteau de la figure 12-5, mais cette commande permet d’annoter très rapidement les éléments d’une vue et sans en oublier.

us s

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s:1 04

45

3

Figure 12–5 Exemple

ion

ale

de

Les annotations de poutre Ec

ole

Na t

Grâce à cette commande (onglet Annoter/Étiquette), vous allez plus loin dans l’annotation des poutres d’une vue en plan. Vous pouvez par exemple placer l’étiquette d’ossature ainsi que des cotes d’élévation en une seule manipulation.

un iv

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ho lar

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NP C

La fenêtre Annotations de poutre (figure 12-6) propose des options similaires à la commande Tout étiqueter, comme le choix d’étiqueter toutes les poutres ou seulement celles sélectionnées et la possibilité d’annoter les poutres des fichiers liés.

Les annotations PARTIE 3

Il est en revanche possible de supprimer les annotations existantes pour étiqueter de nouveau les poutres.

s:1 04

45

3

Vous pouvez définir deux méthodes d’annotation : la première adaptée aux poutres de niveau et l’autre pour les poutres inclinées.

us s

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Figure 12–6 La fenêtre Annotations de poutre

ts e

tC

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Le bouton Paramètres ouvre une fenêtre pour définir la position des annotations d’extrémité de la poutre.

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NP C

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sP

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Figure 12–7 La fenêtre Paramètres de placement

un iv

306

Les étiquettes CHAPITRE 12

307

Six emplacements sont mis à disposition : au début, au milieu et à la fin de la poutre, et de chaque côté de celle-ci. Il suffit de cliquer sur le bouton … correspondant à l’endroit où vous souhaitez placer une annotation et de la définir dans la fenêtre Sélectionner le type d’annotation. Il existe trois options. • Aucun. • Étiquette d’ossature - Vous choisissez le type d’étiquette à utiliser. Figure 12–8 Choix de l’étiquette

s:1 04

45

3

• Cote d’élévation – Vous sélectionnez le type de cote d’élévation à utiliser. Il est possible d’opter pour des cotes relatives. – Vous choisissez ensuite quelle valeur sera affichée : l’élévation du bas, du haut, les deux ou l’élévation réelle. L’élévation réelle est mesurée à partir du niveau de placement de la poutre, alors que les autres élévations sont évaluées à partir de sa géométrie. L’élévation du haut peut correspondre par exemple à la sous-face de la dalle.

un iv

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Figure 12–9 Choix de la cote d’élévation

Les annotations PARTIE 3

La figure 12-10 illustre un exemple de ce qui peut être obtenu. Figure 12–10

Les étiquettes multicatégories Ce type d’étiquettes est particulièrement utile si différentes catégories possèdent le même paramètre partagé. Pour la structure, on peut imaginer se servir d’un paramètre d’occurrence partagé CF/SF qui renseignerait sur la durée du degré coupe-feu ou de stabilité au feu des éléments (poteaux, murs, poutres, dalles) et les annoter avec une étiquette multicatégorie qui récupérerait la valeur de ce paramètre. La famille d’annotation doit être réalisée avec le gabarit de famille multicatégorie métrique.rft.

Étiquette

Les étiquettes de matériau Cette commande place une étiquette pour renseigner un matériau. Le gabarit de famille pour créer ces étiquettes est Annotation générique métrique.rft. Il faut ensuite sélectionner la catégorie Étiquettes de matériau dans la fenêtre Catégorie et paramètres de famille.

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s:1 04

45

3

Figure 12–11 Définition de la catégorie de l’annotation

un iv

308

Les étiquettes CHAPITRE 12

309

En plaçant un libellé, vous pouvez voir la liste des paramètres proposés par cette catégorie.

Figure 12–12 Paramètres de la catégorie Étiquettes de matériau

Ces paramètres sont pour la plupart renseignés dans l’onglet Identité du matériau. La figure 12-13 montre une étiquette qui renvoie la valeur du paramètre Description du matériau utilisé pour le poteau.

ion

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3

Figure 12–13

ole

Na t

Les notes d’identification om

:E

NP C

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Les notes d’identification servent à classer les éléments en fonction d’une table d’identification. Autodesk fournit le fichier RevitKeynotes_FRA.txt, mais vous pouvez créer votre propre table.

un iv

.sc

ho lar

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x.c

Pour avoir une vue de la table, lancez la commande Paramètres d’ajout de notes d’identification (onglet Annoter/Étiquette/Note d’identification).

Les annotations PARTIE 3 Figure 12–14 La fenêtre Paramètres d’ajout de notes d’identification

Cliquez ensuite sur le bouton Vue.

ion

ale

de

sP

on

Comme vous le constatez, cette fonctionnalité n’apporte rien pour la partie structure. Sachez juste que les valeurs issues de la table renseignent le paramètre Note d’identification que vous trouvez dans les propriétés de type des éléments et dans l’onglet Identité des matériaux.

ts e

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s:1 04

45

3

Figure 12–15 Vue de la table d’identification RevitKeynotes_FRA.txt

Ec

ole

Na t

Conclusion :E

NP C

L’utilisation de ces commandes ne présente pas de difficultés particulières. Comme pour les cotations, la majeure partie des efforts se concentre pendant le travail sur le gabarit de projet.

.sc

ho lar

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x.c

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Créez vos étiquettes avec le gabarit de famille Annotation générique métrique.rft, définissez leur catégorie et construisez les libellés avec les paramètres dont vous avez besoin. Chargez ensuite ces familles dans votre gabarit de projet. un iv

310

13 Les nomenclatures

s:1 04

45

3

Les paramètres et leurs valeurs peuvent être récupérés et exploités sous forme de tableaux : les nomenclatures. Elles constituent un outil puissant et complémentaire à la modélisation. L’aspect paramétrique de Revit prend toute sa signification à travers les nomenclatures et offre une manière différente de travailler qui n’est plus uniquement basée sur le dessin. Vous allez découvrir dans ce chapitre comment les créer et les exploiter.

ts e

ha

tC

La commande Nomenclatures (onglet Vue/Créer) est un bouton déroulant. Notez qu’un clic droit sur le groupe Nomenclatures/Quantités affiche les mêmes commandes.

us s

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Création de nomenclatures

un iv

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Figure 13–1 Les différentes nomenclatures

Les annotations PARTIE 3

Nomenclatures/Quantités Cette commande ouvre la fenêtre Nouvelle nomenclature dans laquelle vous précisez la catégorie des éléments à quantifier. Il existe trois types de nomenclatures : • les nomenclatures multicatégories (la sélection de ce type désactive les deux suivants) ; • les nomenclatures avec table de composants ; • les nomenclatures avec table de valeurs. Figure 13–2 La fenêtre Nouvelle nomenclature

s:1 04

45

3

Les nomenclatures multicatégories us s ha tC ts e

on

Les boutons Ajouter et Supprimer servent à gérer les champs de nomenclature. Notez qu’un double-clic sur un élément d’une des deux listes le fait basculer dans l’autre.

ée

La fenêtre des propriétés de la nomenclature s’ouvre après avoir cliqué sur OK. Elle est composée de cinq onglets définissant les champs à recenser, les options de filtrage, de tri et de mise en forme.

de

sP

La nomenclature ne sera réellement créée qu’après avoir cliqué sur OK à la condition qu’au moins un champ de nomenclature soit défini. ion

ale

Une fois créée, la nomenclature apparaît dans l’arborescence du projet.

Ec

ole

Na t

Les cinq boutons Modifier (fenêtre des propriétés) donnent accès aux différents onglets de la fenêtre Propriétés de la nomenclature et les champs choisis (figure 13-3) apparaissent dans les en-têtes du tableau.

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ho lar

vo

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NP C

Cette nomenclature n’est pas formatée de manière idéale pour offrir une exploitation efficace. Les options de tri et de regroupement vont vous aider à remédier à cela. Cliquez sur le bouton Modifier en regard du paramètre Tri/Regroupement.

un iv

312

Les nomenclatures CHAPITRE 13

313

Figure 13–3 La fenêtre Propriétés de la nomenclature

ion

ale

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ts e

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s:1 04

45

3

Figure 13–4 Affichage de la nomenclature créée

un iv

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NP C

Ec

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Na t

Grâce à ces options, vous organisez les données selon vos besoins. Il est possible de trier les éléments en cascade et de manière croissante ou décroissante. Des en-têtes et des pieds de page peuvent être ajoutés pour améliorer la lisibilité de la nomenclature. L’option de regroupement est gérée par la case à cocher Détailler chaque occurrence.

Les annotations PARTIE 3 Figure 13–5 Réglages pour améliorer l’affichage des données

La figure 13-6 montre la nomenclature créée précédemment avec les réglages de la figure 13-5.

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ho lar

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45

3

Figure 13–6 Nomenclature triée

un iv

314

Les nomenclatures CHAPITRE 13

315

Comme vous le constatez, quelques clics suffisent à rendre cette nomenclature exploitable. Les nomenclatures multicatégories étant fonctions des paramètres communs aux catégories, elles offrent une quantification assez large.

Les tables de composants Les données affichées par ce type de nomenclature ne concernent qu’une catégorie. Ces nomenclatures affinent donc la quantification faite par une nomenclature multicatégorie.

Exemple concret Pour créer une nomenclature, sélectionnez la catégorie désirée (utilisez les filtres si besoin), choisissez Création de table de composants et cliquez sur OK.

ts e

us s ha

tC

Grâce à cette nomenclature, vous pouvez repérer les éléments, vérifier le volume que Revit calcule et renvoie dans le paramètre Volume. Vous allez maintenant préparer la nomenclature pour l’utiliser sur un plan.

ée

s:1 04

45

3

Figure 13–7 Création d’une nomenclature avec table de composants

de

sP

on

Dans un premier temps, il faut ajouter les paramètres Identifiant, Type, Volume, Élévation en haut et Nombre aux champs de la nomenclature (figure 13-8).

ole

Na t

ion

ale

Notez que les champs disponibles correspondent aux paramètres de la catégorie Fondations. Déroulez ce bouton pour ajouter des paramètres concernant le matériau structurel ou la partie analytique de cette catégorie. Par ailleurs, il est également possible d’associer d’autres paramètres (de projet ou partagés) grâce au bouton Paramètre. NP C

Ec

Pour repérer les éléments, il suffit de les regrouper et de les trier par Type, comme illustré sur la figure 13-9.

un iv

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ho lar

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Comme vous le savez, Revit est un logiciel paramétrique ; toute modification apportée à un élément est répercutée dans la nomenclature. L’inverse est aussi vrai.

Les annotations PARTIE 3 Figure 13–8 Propriétés de la nomenclature

Remarque Les paramètres Étude de l’élévation en haut et Étude de l’élévation en bas sont également à disposition. Ils permettent d’extraire les arases supérieures et inférieures de la fondation par rapport au point de topographie (autrement dit, les composantes en valeurs NGF).

Ec

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Na t

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45

3

Figure 13–9 Tri et regroupement par Type

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ho lar

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NP C

Attribuez un nom à chaque type de fondation en remplissant la colonne Identifiant. Comme vous le voyez sur la figure 13-10, les étiquettes de semelles sont mises à jour.

un iv

316

Les nomenclatures CHAPITRE 13

317

De la même façon, si vous changez le type d’une semelle dans la nomenclature, la vue en plan se mettra à jour (géométrie, cotes). Soyez vigilant, la suppression d’une ligne de la nomenclature (onglet contextuel Modifier la nomenclature/les quantités/Ligne/Supprimer) efface également les éléments du modèle.

s:1 04

45

3

Figure 13–10 Définition des identifiants pour l’ensemble des fondations

on

ts e

us s ha

tC

Pour effectuer cette vérification, ajoutez les paramètres Largeur, Longueur et Épaisseur aux champs de la nomenclature. Ce sont des paramètres partagés que nous avons utilisés pour créer la famille de semelle isolée.

ée

La vérification du volume des fondations est surtout un prétexte pour vous présenter la commande Valeur calculée de l’onglet Champs de la fenêtre des propriétés de la nomenclature.

Na t

ion

ale

de

sP

Cliquez ensuite sur Valeur calculée et nommez-la. Cette valeur sera un volume et la formule pour l’obtenir est Largeur*Longueur*Épaisseur. Cliquez sur le bouton … en regard de la formule pour sélectionner les paramètres (évite les erreurs de frappe) ou saisissez la formule au clavier.

:E

NP C

Ec

ole

Comme le montre la figure 13-12, les valeurs affichées dans le paramètre Volume correspondent bien aux valeurs calculées. Le calcul n’a pas été effectué pour les semelles filantes, car leur hauteur est gérée par le paramètre système Épaisseur de fondation. Vous pouvez d’ailleurs ajouter une autre valeur calculée pour vérifier le volume des semelles filantes.

un iv

.sc

ho lar

vo

x.c

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Il ne reste qu’à préparer la nomenclature pour l’appliquer ensuite sur un plan.

Les annotations PARTIE 3 Figure 13–11 Ajout d’une valeur calculée

s:1 04

45

3

Figure 13–12 Vérification OK !

de

ha tC ts e on

sP

Il est possible de fusionner plusieurs informations dans une même cellule par une commande nommée Combiner les paramètres. L’utilisateur peut ainsi, dans certains cas, éviter de rajouter plusieurs colonnes successives. Imaginons que nous souhaitons juxtaposer l’information d’identifiant avec le type de fondation : cliquez sur Combiner les paramètres, puis sélectionnez les informations à placer dans la cellule. Il est possible d’ajouter des préfixes et suffixes différents selon les paramètres.

us s

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Remarque

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ho lar

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NP C

Ec

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Na t

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La figure 13-13 présente la nomenclature après une bonne partie des réglages effectués par vos soins. • Le champ Famille sera masqué par la suite. Il a juste été ajouté pour afficher un en-tête qui séparera bien les semelles filantes des semelles isolées. Pour masquer une colonne, vous pouvez : – cliquer droit dans la colonne (Masquer les colonnes) ; – utiliser la commande Masquer dans l’onglet contextuel, groupe Colonnes ; – cocher la case Champ masqué dans l’onglet Mise en forme des propriétés de la nomenclature. un iv

318

Les nomenclatures CHAPITRE 13

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Figure 13–13 Exemple de nomenclature

• Le titre et les en-têtes peuvent être édités directement dans la nomenclature ou dans l’onglet Mise en forme. Élévation en haut est ainsi renommé A.S. La figure 13-14 affiche les options de tri et de regroupement utilisées. • Le tri se fait d’abord par Famille. Un en-tête et un « pied de page » précisant les totaux sépareront chaque famille. • Le tri se poursuit par Type, puis par Élévation en haut. Deux massifs (les M5) sont identiques, mais ont une arase supérieure différente. • Un total général sera calculé sous l’appellation Cubage total.

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Figure 13–14 Onglet Tri/Regroupement

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Les réglages utilisés pour le champ Volume sont visibles sur la figure 13-15. • Comme vous l’avez peut-être remarqué, les volumes indiqués lors de la vérification étaient des volumes unitaires. Lorsque vous cochez la case Calculer les totaux, Revit multiplie ces volumes unitaires par le nombre d’éléments.

Les annotations PARTIE 3

• Vous pouvez choisir l’alignement du texte et l’orientation de l’en-tête. Si vous orientez un entête verticalement, le résultat ne sera visible qu’une fois la nomenclature placée sur une feuille. • Notez la case à cocher Champ masqué et la possibilité de renommer l’en-tête qui ont été évoquées précédemment. Figure 13–15 Onglet Mise en forme

L’onglet Apparence (figure 13-16) offre diverses options concernant les styles de ligne, les styles de texte (polices) définissant l’aspect graphique de la nomenclature.

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Figure 13–16 Onglet Apparence

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La figure 13-17 présente la nomenclature telle qu’elle apparaît une fois ajoutée à une feuille.

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À travers cet exemple, vous constatez que les nomenclatures apportent une aide précieuse pour la modélisation du projet et que leur manipulation est simple et rapide.

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N’oubliez pas de sauvegarder la mise en forme de la nomenclature pour la réutiliser dans un autre projet (clic droit sur la nomenclature dans l’arborescence du projet, puis Enregistrer dans un nouveau fichier). Les gabarits conservent également tous leurs paramétrages.

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Les nomenclatures CHAPITRE 13

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Figure 13–17 Aperçu de la nomenclature telle qu’elle sera imprimée

Grâce à la commande Insérer des vues à partir du fichier (onglet Insérer/Importer/Insérer à partir du fichier), vous pourrez utiliser une nomenclature d’un autre projet.

Les filtres Pour illustrer l’utilisation des filtres, continuons avec l’exemple précédent. Il s’agit cette fois de modifier la nomenclature pour qu’elle ne concerne que les semelles isolées. La nomenclature obtenue servira de base pour la création d’une autre nomenclature, spécifique aux semelles filantes. Pour obtenir le résultat de la figure 13-18, il suffit de : • désactiver l’en-tête du tri par Famille ; • filtrer par Identifiant ne commençant pas avec SF.

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Figure 13–18 Utilisation d’un filtre

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Pour obtenir la nomenclature souhaitée (figure 13-19), il faut : • supprimer le champ Nombre et ajouter Longueur ; • activer le calcul des totaux pour ce champ (onglet Mise en forme) ;

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Dupliquons cette vue pour créer la nomenclature des semelles filantes (clic droit sur la nomenclature, puis Dupliquer la vue).

Les annotations PARTIE 3

• appliquer un filtre pour n’afficher que les semelles filantes. Figure 13–19 Les différentes options de filtrage

Vous remarquez que le volume ne correspond pas à la longueur multipliée par la section : 0,50 × 0,20 × 424,70 = 42,47 m3. Pour comprendre, analysons une semelle filante (figure 13-20). Dans la fenêtre des propriétés, le paramètre Longueur vaut 4,21 m, ce qui représente la longueur entre points d’accroche de la semelle. Le paramètre Volume indique 0,389 m3 et cette valeur correspond bien au volume sélectionné (3,89 × 0,50 × 0,20).

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Figure 13–20 Sélection d’une semelle filante

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Il faut donc être vigilant et systématiquement effectuer quelques vérifications. Idéalement, vous pouvez les automatiser comme nous l’avons fait avec le contrôle du volume des semelles isolées. Ec

Le format conditionnel om

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L’utilisation de ce formatage est intéressante lorsque la nomenclature affiche un grand nombre de données. Il met en évidence les données en fonction d’une condition précise.

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Après avoir ajouté les champs nécessaires à la vérification du volume, nous pouvons utiliser une valeur calculée supplémentaire Test qui nous servira pour le format conditionnel.

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Les nomenclatures CHAPITRE 13

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Figure 13–21 Valeur calculée Test

Le bouton Format conditionnel, dans l’onglet Mise en forme des propriétés de la nomenclature, permet de définir un test et de colorer les cellules remplissant les conditions.

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Figure 13–22 Mise en forme conditionnelle du champ Test

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Pour conclure avec cet exemple qui aura été le fil rouge de cette partie de chapitre, nous savons que le volume est bon et que nous pouvons récupérer les valeurs de la section de la semelle. Il est donc possible d’utiliser une valeur calculée L (hors rec) égale au volume divisé par la section de la semelle, comme le montre la figure 13-23 (certaines colonnes ont été masquées).

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Figure 13–23 Section multipliée par longueur égale volume

Les annotations PARTIE 3

Les images Il est possible d’afficher dans les nomenclatures des images associées aux éléments grâce à trois nouveaux paramètres : • Image - C’est un paramètre d’occurrence, que vous trouverez dans le groupe Données d’identification de la fenêtre des propriétés. • Image du type - C’est un paramètre de type, qui se situe également dans le groupe Données d’identification, mais dans les propriétés du type de l’élément. • Image de la forme - Ce paramètre de type concerne les familles de forme d’armature et se trouve dans le groupe Construction. Contrairement aux familles système, les paramètres Image du type et Image de la forme des familles chargeables doivent être gérés via l’éditeur de famille. La gestion des images s’effectue à l’aide de la commande Gérer les images (onglet Gérer/Gérer le projet).

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Figure 13–24 La fenêtre Gérer les images

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Ces paramètres peuvent être ajoutés aux champs de la nomenclature.

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Figure 13–25 Champ Image ajouté à la nomenclature

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Les nomenclatures CHAPITRE 13

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Les images ne seront visibles qu’une fois la nomenclature placée sur une feuille (figure 13-26). Figure 13–26 La nomenclature telle qu’elle apparaît sur une feuille.

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Contrairement à une nomenclature de composants, qui récupère les données, la nomenclature de valeurs permet de les créer dans le but de les attribuer aux éléments en fonction d’une clé. Il est donc possible de définir plusieurs valeurs pour un même paramètre.

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Les tables de valeurs

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Le principal intérêt de ce type de nomenclature est de gagner du temps au niveau de la saisie des données.

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Figure 13–27 Fenêtre Nouvelle nomenclature

Les annotations PARTIE 3

La commande Ligne de données (onglet contextuel, Lignes/Insérer) sert à remplir la table de valeurs. Dans notre cas, le paramètre Style de mur est ajouté dans le groupe Données d’identification des propriétés d’occurrence des murs. Il vous propose les différentes clés sous forme de liste déroulante. Vous pouvez renommer ce paramètre dans les propriétés de la nomenclature. Figure 13–28 Ajout de lignes de données

Comme vous le voyez sur la figure 13-29, l’exploitation de la nomenclature de valeurs peut se faire directement dans le modèle ou dans une autre nomenclature.

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Figure 13–29 Style de mur PC appliqué aux murs de type Béton 18 cm

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Nomenclature de poteaux graphiques Ec

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Certains pays, ont, semble-t-il, recours à ce type de nomenclature. Elles sont a priori beaucoup plus occasionnelles en France et rarement employées.

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Quoi qu’il en soit, nous allons passer en revue les possibilités offertes par ces nomenclatures et vous jugerez si elles présentent un intérêt pour vous.

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Les nomenclatures CHAPITRE 13

Lorsque vous lancez la commande, Revit crée automatiquement une vue classée sous le nœud Nomenclatures de poteaux graphiques de l’arborescence du projet. Les poteaux apparaissent dans la nomenclature en fonction de leur position en plan (grâce aux quadrillages) et des contraintes altimétriques (grâce aux niveaux).

Figure 13–30 Exemple de nomenclature de poteaux graphiques

Comme pour les nomenclatures de format « tableau », les modifications apportées aux éléments dans la nomenclature sont répercutées dans le modèle et inversement. La mise en forme de ce type de nomenclature est réalisée à partir des paramètres de la fenêtre des propriétés (figure 13-31). • Emplacements de poteaux par segment - Ce paramètre définit le nombre maximal de poteaux par « ligne ». La figure 13-30 représente une « ligne ». • Emplacements similaires de groupes - En cochant cette case, les séries verticales identiques sont regroupées. Cela signifie que les poteaux doivent être identiques, avoir les même contraintes, et ceci à chaque niveau. • Inclure les poteaux extérieurs au quadrillage - Si vous souhaitez utiliser ces nomenclatures pour compter les poteaux, n’oubliez pas de cocher cette case. • Niveaux cachés - Une boîte de dialogue vous invite à choisir quels sont les niveaux à masquer dans la nomenclature. • Niveau supérieur et Niveau inférieur - Ces deux paramètres donnent les limites, haute et basse, de la nomenclature. • Début et fin des emplacements de poteaux - Ces paramètres délimitent avec les quadrillages la zone à prendre en compte dans la nomenclature. • Types de matériaux - Vous filtrez les poteaux à afficher en fonction de leur matériau. • Divers paramètres définissent l’apparence des textes et des lignes.

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Les annotations PARTIE 3 Figure 13–31 Propriétés de la nomenclature de poteaux graphiques

Figure 13–32

Les nomenclatures CHAPITRE 13 Figure 13–33

Relevé de matériaux Ce type de nomenclature fonctionne de la même manière que les nomenclatures de composants. Figure 13–34 Exemple de relevé de matériaux

Liste des feuilles Les listes de feuilles sont pratiques pour deux raisons. • Elles peuvent servir de sommaire pour les carnets. • Elles dressent la liste de l’ensemble des plans et facilitent ainsi les échanges avec les différents intervenants du projet. Le fonctionnement des listes de feuilles est similaire à celui des nomenclatures de composants. Vous sélectionnez les paramètres à partir de la catégorie Feuilles pour façonner la nomenclature de plans selon vos besoins.

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Les annotations PARTIE 3 Figure 13–35 Exemple de liste de feuilles

Tout ce qui concerne les feuilles et la mise en page sera abordé dans la partie 4 de l’ouvrage.

Bloc-notes Les blocs-notes sont des nomenclatures dédiées aux annotations génériques (symboles). Par exemple, certains utilisateurs utilisent une annotation comme pense-bête. C’est une pastille disposant de différents paramètres que nous plaçons sur les vues du modèle pour signaler qu’il reste quelque chose à faire. Figure 13–36 L’annotation générique Nota travail

Au moment de la création du bloc-notes, il faut sélectionner la famille d’annotations génériques à partir de laquelle Revit va récupérer les paramètres disponibles. Figure 13–37 La fenêtre Nouveau bloc-notes

Les nomenclatures CHAPITRE 13

Vous connaissez déjà la suite de la manipulation : choisissez les paramètres, puis procédez aux différents réglages de tri, de filtre et de mise en forme pour créer la nomenclature de blocnotes souhaitée. La figure 13-38 présente une utilisation possible des blocs-notes. Ils peuvent aussi servir à comptabiliser le nombre d’occurrences d’une famille d’annotations génériques et à d’autres choses encore. Figure 13–38 Utilisation du bloc-notes

Liste de vues Comme vous l’avez compris, les différents types de nomenclatures font gagner du temps en agissant sur un paramètre de manière à ce que plusieurs éléments soient affectés en une seule manipulation. Les listes de vues ne dérogent pas à cette règle. Figure 13–39 Exemple de liste de vues

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Les annotations PARTIE 3

Au-delà de l’aspect informatif de la nomenclature (figure 13-39), il suffit de modifier quelques options de tri pour pouvoir, par exemple, agir sur le niveau de détail ou l’échelle de toutes les vues d’un même type. Cela peut être fait pour les vues en plan (figure 13-40). Figure 13–40 Tri par type

Remarque Vous pouvez classer et trier les nomenclatures dans l’arborescence (figure 13-41). La procédure est identique à celle qui consiste à trier des vues dans l’arborescence Revit.

Figure 13–41 Tri des nomenclatures dans l’arborescence

Copier des nomenclatures Les nomenclatures font partie des outils phare de Revit. Nous pouvons les assimiler à de réelles vues du modèle au sens Revit du terme. En effet, elles nous permettent d’afficher sous la forme d’un tableur les informations souhaitées d’une maquette, tout comme les vues graphiques nous permettent de visualiser une sélection d’éléments selon des critères définies. Il est ainsi facile de dupliquer une nomenclature au sein d’un même fichier Revit, dans la mesure où la procédure est la même que pour dupliquer une vue Revit, comme expliqué au chapitre 8 (faire un clic droit sur le nom de la nomenclature à dupliquer et choisir la commande Dupliquer la vue puis Dupliquer dans le menu contextuel). Néanmoins, lorsqu’on utilise régulièrement Revit, on peut parfois être amené à récupérer des nomenclatures préalablement configurées dans d’autres fichiers Revit vers le fichier Revit courant. Ceci peut être réalisé grâce à deux méthodes.

Les nomenclatures CHAPITRE 13

La première et de loin la plus rapide consiste à ouvrir les deux fichiers Revit sur le même poste, de façon à avoir le fichier qui contient les nomenclatures à copier d’un côté, et le fichier Revit hôte, c’est-à-dire celui qui va réceptionner ces nomenclatures de l’autre. La manipulation n’est ni plus ni moins qu’un simple copier-coller qui peut s’effectuer à l’aide des raccourcis clavier usuel Ctrl+C et Ctrl+V. Il est possible également d’utiliser les icônes Copier dans le presse papiers et Coller depuis le presse papiers. Figure 13–42 Copier de Nomenclature par le presse papier

La seconde consiste à utiliser une fonction dédiée dans le logiciel que l’on trouve dans l’onglet Vue puis Insérer à partir du fichier. Il suffit alors de sélectionner le fichier Revit qui contient les nomenclatures puis de sélectionner les nomenclatures à récupérer dans le projet Revit courant.

Figure 13–43 Commande Insérer à partir du fichier

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Les annotations PARTIE 3

Conclusion L’utilisation des nomenclatures et, de manière plus générale, la manipulation des données font partie des évolutions auxquelles nous serons confrontés à travers le déploiement du BIM en France. Nous vous recommandons donc vivement d’apprendre à les utiliser, d’autant plus que vous avez pu constater qu’elles sont d’une aide précieuse dans notre travail.

PARTIE 4

Plans et diffusion Le modèle étant élaboré et les différentes vues annotées, la création de plans est la dernière étape avant la diffusion. De la mise en page à l’export, en passant par l’impression, vous allez découvrir dans cette partie les commandes mises à disposition dans ce but.

14 Feuilles, cartouches et légendes Ce chapitre a pour but de vous présenter les principales familles dédiées à la création de plans.

Les feuilles Une feuille est une vue dans laquelle vous allez créer le plan et gérer sa mise en page. Cliquez droit sur le groupe Feuilles de l’arborescence du projet ou utilisez la commande Feuille (onglet Vue/Composition de feuille). Figure 14–1 La fenêtre Nouvelle feuille

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Plans et diffusion PARTIE 4

Au moment de la création de la feuille, il est possible d’y ajouter un cartouche. Si celui souhaité n’apparaît pas dans la liste, chargez-le grâce au bouton prévu à cet effet.

Figure 14–2 Vue de la feuille

Les cartouches Définition Les termes choisis lors de la traduction ne conviennent pas tout à fait. • Dans Revit, une feuille est une vue. Pour nous, la feuille correspond au format du plan (A0, A3, A4, etc.). • De même, pour nous, le cartouche joue un rôle bien précis sur un plan. Dans Revit, il représente le format du plan, le cartouche (tel que nous le connaissons), voire les deux. Il existe deux manières d’aborder les cartouches. Soit vous choisissez une famille dans laquelle le cartouche est déjà intégré au format du plan (comme c’est le cas sur la figure 14-2), soit vous utilisez une première famille correspondant au format du plan et une seconde pour le cartouche. Cette dernière solution est judicieuse si vous avez recours à différents types de cartouches au sein de votre entreprise. La figure 14-3 illustre le fonctionnement de la commande Cartouche (onglet Vue/Composition de feuille). N’hésitez pas à contraindre les éléments entre eux à l’aide des cadenas.

Feuilles, cartouches et légendes CHAPITRE 14 Figure 14–3 Utilisation de la commande Cartouche

Création d’une famille de cartouches Autodesk met à votre disposition six gabarits de famille pour la création de cartouches. Figure 14–4 Nouveau cartouche

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Plans et diffusion PARTIE 4

Après avoir sélectionné le gabarit de votre choix, deux possibilités s’offrent à vous pour aborder la création du cartouche. • Avec la commande Importer CAO (onglet Insérer/Importer), vous utilisez un cartouche au format DWG. Sélectionnez le fichier importé et transformez celui-ci en éléments Revit (lignes et textes) via la commande Décomposer/Décomposition totale. • Vous pouvez également concevoir entièrement le cartouche dans l’éditeur de famille. La figure 14-5 montre un exemple de cartouche, ainsi que les divers éléments qui participent à sa création. Figure 14–5 Exemple de cartouche

Il vous appartiendra de définir quelles informations devront être affichées dans des libellés et pour lesquelles une note textuelle suffit. Les paramètres disponibles pour l’élaboration des libellés sont ceux de la catégorie Feuilles. Vous serez probablement amené à recourir à des paramètres partagés pour certaines informations. Soyez vigilant au moment de la création de ces paramètres partagés. Par exemple, il est judicieux que Architecte ou Ville soient définis en tant que paramètres de type : vous n’aurez à saisir ces informations qu’une fois. À l’inverse, le Type de plan doit être conçu en tant que paramètre d’occurrence. La méthode de conception de la nomenclature des révisions (onglet Vue/Créer) est similaire à celle expliquée dans le chapitre précédent.

Feuilles, cartouches et légendes CHAPITRE 14 Figure 14–6 La fenêtre Propriétés des révisions

Pour placer la nomenclature, sélectionnez-la dans l’arborescence du projet et opérez un glisser-déposer vers la zone de dessin. La nomenclature des révisions dispose de contrôles graphiques qui permettent de modifier la largeur des colonnes et le nombre de lignes visibles. Figure 14–7 Les contrôles graphiques de la nomenclature des révisions

Précision sur le nombre de lignes Ne vous inquiétez pas pour le nombre de lignes à prévoir, Revit fait en sorte que le dernier indice soit visible. Imaginons que votre nomenclature dispose de quatre lignes pour les indices 0, A, B et C. Si vous créez un indice D, la nomenclature affichera les indices A, B, C et D.

Les révisions Comme vous l’avez vu dans le chapitre 3, la fenêtre Révisions et revues des feuilles sible depuis deux endroits : • onglet Vue/Composition de feuille ; • onglet Gérer/Paramètres/Paramètres supplémentaires.

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Plans et diffusion PARTIE 4

Nous ne reviendrons pas sur les options de la fenêtre de gestion des révisions, car, en toute logique, elles auront été définies pour votre gabarit (chapitre 3). Dans les sections suivantes, les révisions seront abordées de manière pratique, en phase projet.

La première émission Remplissez les champs utiles et sélectionnez Aucun dans la colonne Afficher. Cette option sert à contrôler la visibilité du nuage et de l’étiquette de révision.

Figure 14–8 La fenêtre de gestion des révisions

Cliquez ensuite sur OK et affichez la feuille à indicer en double-cliquant sur son nom dans l’arborescence du projet (par exemple le plan des fondations). Dans la fenêtre des propriétés de la feuille, cliquez sur Modifier en regard du paramètre Révisions sur feuille. Cochez la révision 1ere Émission et validez en cliquant sur OK. La nomenclature des révisions du cartouche affiche maintenant les informations de la boîte de dialogue Révisions et revues des feuilles. Figure 14–9 Fenêtre Révisions sur feuille

Feuilles, cartouches et légendes CHAPITRE 14

Cette méthode est la plus rapide, mais il est également possible de dessiner un nuage de révision (onglet Annoter/Détail/Nuage de révision) et de sélectionner la révision concernée dans ses propriétés. Figure 14–10 Utilisation d’un nuage de révision

En quittant le mode esquisse, le nuage disparaît pour tenir compte de l’option Afficher définie sur Aucun dans la fenêtre Révisions et revues des feuilles (figure 14-8).

Les indices suivants Pour la suite de l’exemple, imaginons que le plan d’armatures des semelles soit diffusé à une certaine date (révision : ordre 2) et que, trois jours plus tard, une modification concernant un poteau nous oblige à indicer le plan des fondations (diffusion ultérieure). La figure 14-11 présente la fenêtre de gestion des révisions dans ces conditions. Figure 14–11 Extrait de la fenêtre Révisions et revues des feuilles

Après avoir dessiné le nuage de révision, sur la vue en plan ou sur la feuille, vous pouvez l’étiqueter avec la commande Étiquette par catégorie (onglet Annoter/Étiquette). Le résultat de ces actions est illustré sur la figure 14-12. Figure 14–12 Utilisation d’un nuage de révision et de son étiquette

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Plans et diffusion PARTIE 4

Notez les points suivants. • En sélectionnant le nuage, vous accédez à ses propriétés ; vous pouvez donc modifier la révision à laquelle il fait référence. Si vous supprimez un nuage, la révision ne s’appliquera plus à la feuille mais ne sera pas supprimée de la fenêtre de gestion des révisions. Pour supprimer une révision, il faut utiliser le bouton Supprimer de la fenêtre de gestion des révisions. • Si vous modifiez l’option Afficher dans la fenêtre de gestion des révisions : – en sélectionnant Aucun, le nuage et l’étiquette disparaîtront ; – en choisissant Étiquette, seule l’étiquette sera visible. De la même façon, si vous apportez des variations à un autre paramètre (date, description…), elles seront répercutées dans la nomenclature des révisions du cartouche. • L’onglet contextuel permet de transformer son esquisse (plusieurs nuages peuvent être dessinés pour une révision). • Une fois la case Diffusé cochée (fenêtre de gestion des révisions), vous ne pouvez plus modifier ou ajouter de nuages, ni changer la valeur des paramètres de la révision. Pour pouvoir y accéder de nouveau, il suffit de décocher cette case. • Une même révision peut être appliquée à plusieurs feuilles. • Et il est toujours possible d’utiliser le paramètre Révisions sur feuille des propriétés d’occurrence de la feuille. En résumé, tout ce qui concerne la création et la définition des révisions est effectué dans la fenêtre Révisions et revues des feuilles et, ensuite, elles peuvent être appliquées aux feuilles concernées.

Les légendes Les légendes sont des vues dans lesquelles vous pouvez insérer une représentation des éléments du modèle (murs, poteaux, annotations, etc.) ou lister les notes d’identification. Contrairement aux autres vues (coupe, élévation, vue de dessin, etc.), une même légende peut être placée sur plusieurs feuilles ; elle est donc idéale pour les nota. Deux types de légende peuvent être réalisés (onglet Vue/Créer/Légendes). • Légende de notes d’identification - Ce type de légende liste les éléments étiquetés par des notes d’identification à l’aide d’une nomenclature. Comme vous l’avez vu dans le chapitre 12, l’utilisation de ces notes sort du domaine de la structure. Nous ne vous en parlerons pas davantage. Pour information, la figure 14-14 montre un exemple de ce type de légende. • Légende - C’est ce type de légende qui nous sera utile pour créer les nota.

Feuilles, cartouches et légendes CHAPITRE 14 Figure 14–13 Exemple de légende de notes d’identification

Figure 14–14 Exemple de légende

Mis à part les éléments d’annotation 2D (lignes, régions, notes textuelles, etc.), les légendes peuvent aussi inclure des composants de légende. Par exemple, sur la figure 14-15, les deux rectangles décrivant les murs sont des composants de légende. Figure 14–15 Les composants de légende

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Plans et diffusion PARTIE 4

Ils sont ajoutés à l’aide de la commande Composant de légende (onglet Annoter/Détail). Figure 14–16 La commande Composant de légende

Lorsque vous lancez cette commande, la barre d’options vous permet de choisir, grâce à la liste déroulante Famille, le type de composant 3D à ajouter. Les deux autres options, Vue et Longueur de l’hôte, définissent la représentation graphique du composant de légende. Pour les éléments 2D, vous pouvez réaliser un glisser-déposer du type d’annotation souhaité à partir de l’arborescence du projet. Sur la figure 14-17, les symboles de coupe et de titre de vue, ainsi que l’étiquette de dalle ont été associés à la légende de cette façon. Figure 14–17 Glisser-déposer à partir de l’arborescence du projet

Bien entendu, un composant de légende est mis à jour automatiquement en cas de modifications du type de la famille qu’il représente. N’hésitez pas à inclure dans votre gabarit les légendes dont vous pourriez avoir besoin, pour éviter de reproduire à chaque projet certains nota redondants.

Feuilles, cartouches et légendes CHAPITRE 14

Figure 14–18 Exemple de feuille prévue dans le gabarit

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15 Mise en page Passage obligatoire pour la diffusion des plans, la mise en page est une étape très simple à réaliser.

Ajouter des vues Vous pouvez ajouter les vues sur les feuilles de deux manières. • Avec la commande Placer la vue (onglet Vue/Composition de feuille), sélectionnez la vue dans la liste puis cliquez sur Ajouter la vue à la feuille. Figure 15–1 Ajouter une vue à l’aide de la commande Placer la vue

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Plans et diffusion PARTIE 4

Un cadre représentant la fenêtre de vue apparaît dans la zone de dessin. Positionnez-la avec le pointeur de la souris et cliquez pour la placer. Figure 15–2 Le pointeur est centré sur la fenêtre.

• Ou faites un glisser-déposer à partir de l’arborescence du projet. D’une manière générale, nous privilégions toujours cette méthode. Elle évite de chercher le nom de la vue dans une liste qui peut être conséquente.

Figure 15–3 Glisser-déposer pour placer une vue

Les fenêtres et les titres de vue Les fenêtres Comme dans AutoCAD, une vue s’affiche dans une fenêtre. En sélectionnant cette dernière, le menu contextuel présente les commandes suivantes. • Taille du cadre - Comme vous l’avez vu dans le chapitre 8, cette commande définit les dimensions du cadre et donc de la fenêtre. • Activer la vue - Comme dans AutoCAD, cette commande permet d’accéder directement à la vue à travers la fenêtre, sans quitter la feuille. Elle est également accessible via un clic droit.

Mise en page CHAPITRE 15 Remarque Il est possible d’activer la vue en effectuant un double-clic dans la fenêtre et de la désactiver en doublecliquant en dehors de celle-ci.

Comme vous le voyez sur la figure 15-4, toutes les vues ajoutées à la feuille sont listées dans l’arborescence du projet sous le nom de la feuille. Au-delà de préciser le contenu des feuilles, ces entrées sont également des raccourcis vers les vues (double-clic). Figure 15–4 Liste des vues sous le nom de la feuille

La famille système Fenêtre ne dispose pas de paramètres d’occurrence qui lui sont propres. Les propriétés visibles sont celles de la vue qu’elle affiche. Figure 15–5 Propriétés d’occurrence de la fenêtre sélectionnée

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Plans et diffusion PARTIE 4

En accédant aux propriétés du type de la fenêtre, vous constatez que cette famille ne dispose en réalité que de paramètres servant à définir le titre de la vue. Figure 15–6 Propriétés du type d’une fenêtre

Les titres de vue Ces paramètres (figure 15-6) ne nécessitant pas d’explications particulières, nous allons plutôt vous expliquer comment manipuler les titres de vue. Le numéro de la vue ou du détail s’incrémente automatiquement à mesure que les vues sont ajoutées sur la feuille. Ce numéro est affiché via le paramètre Numéro du détail dans les propriétés d’occurrence de la fenêtre (figure 15-5, Graphismes). Il peut être modifié mais doit être unique. Figure 15–7 Extrait d’un plan

Mise en page CHAPITRE 15

Comme vous le voyez sur la figure 15-7, deux détails posent problème. • La vue en plan est nommée RDC, alors qu’elle doit s’appeler PH RDC. • Il existe un risque de confusion entre les indications du symbole de coupe, le nom de la coupe et son numéro de détail. Ces deux remarques me permettent de vous présenter quelques fonctionnalités et astuces. Vous pouvez changer le nom de la vue grâce au paramètre éponyme dans les propriétés d’occurrence de la vue (ou de la fenêtre). La figure suivante localise les paramètres évoqués. Figure 15–8 Numéro du détail, Nom de la vue et Titre sur la feuille

Vous pouvez également créer un type de fenêtre utilisant une famille de titre de vue dans laquelle vous ajoutez le préfixe voulu, comme sur la figure 15-12. De cette façon, il suffit de sélectionner la fenêtre et de le choisir à l’aide du sélecteur de type. Figure 15–9

C’est également cette dernière méthode que nous privilégions pour éviter la confusion pour les coupes en créant un type de fenêtre Titre Coupe qui n’affiche pas le nom de la coupe mais invariablement le mot Coupe.

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Plans et diffusion PARTIE 4 Figure 15–10 Exemple du type de fenêtre Titre Coupe

Il ne nous reste qu’à évoquer une petite subtilité concernant la manipulation graphique et le déplacement du titre de vue. Si la fenêtre est sélectionnée, le titre de vue se déplace avec elle. Pour le repositionner sans bouger la fenêtre, c’est lui qu’il faut sélectionner. Figure 15–11 À gauche présélection de la fenêtre, à droite présélection du titre de vue.

En revanche, pour modifier la longueur de la ligne d’extension du titre de vue, vous devez sélectionner la fenêtre dans sa globalité, pas seulement le titre de vue, qui n’affiche pas les contrôles graphiques. Figure 15–12 Les contrôles de glissement

Mise en page CHAPITRE 15

Les quadrillages de guidage Pour faciliter la mise en page, il est possible d’utiliser la commande Quadrillage de guidage (onglet Vue/Composition de feuille). Figure 15–13 Création d’un quadrillage de guidage

Le paramètre Quadrillage de guidage, disponible dans les propriétés d’occurrence des feuilles, aide à contrôler son affichage et à sélectionner le quadrillage à appliquer. Le même quadrillage peut être utilisé sur différentes feuilles. Les propriétés sont minimalistes : vous fixez la valeur du maillage et changez son nom. Il dispose de quatre contrôles graphiques de glissement pour le redimensionnement. Figure 15–14 Propriétés d’occurrence du quadrillage de guidage

Pour aligner une vue sur le quadrillage, il faut la sélectionner et utiliser la commande Déplacer (onglet Modifier/Modifier). Seules certaines références peuvent être accrochées au quadrillage. Le point de départ du déplacement doit appartenir à une des références suivantes : • Niveau ; • Quadrillage ; • Plan de référence ; • Cadre de la vue ; • Étendue de nomenclature. La figure suivante illustre cette manipulation.

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Plans et diffusion PARTIE 4 Figure 15–15 Exemple

16 Diffusion Étape finale de la création d’un plan, la diffusion est réalisée à l’aide du support papier, mais aussi via les e-mails ou les plates-formes de stockage en ligne comme Dropbox, Google Drive ou encore sur les services cloud BIM 360 Autodesk. Ce chapitre va donc traiter ces deux aspects que sont l’impression et les exports.

L’impression Les fonctionnalités concernant l’impression sont accessibles à partir du menu R. Les commandes proposées restent classiques : configuration par défaut de l’impression, aperçu et bien sûr impression. Figure 16–1 Le menu consacré à l’impression

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Plans et diffusion PARTIE 4

Imprimer Comme dans la plupart des logiciels, cette commande ouvre une boîte de dialogue dans laquelle sont définies les options d’impression. Figure 16–2 La boîte de dialogue Imprimer

La liste déroulante permet de choisir l’imprimante à utiliser et le bouton Propriétés donne accès à la configuration de l’imprimante. Cette dernière est directement gérée par ses pilotes. Contrairement à AutoCAD, Revit ne propose pas de fonctionnalité supplémentaire. Grâce à la case à cocher Dans un fichier (active ou non selon l’imprimante), vous pouvez créer des fichiers PLT ou PRN. Notez que vous pouvez également lancer un aperçu et configurer l’impression à partir de cette boîte de dialogue. L’option Vues/feuilles sélectionnées permet de concevoir des jeux de feuilles et de vues à imprimer. En cliquant sur Sélectionner, la fenêtre Jeu de vues/feuilles s’ouvre pour vous laisser sélectionner les éléments à inclure dans le jeu. Il suffit ensuite d’Enregistrer sous cette sélection pour pouvoir la réutiliser ultérieurement. Deux cases à cocher Feuilles et Vues filtrent l’affichage de la liste.

Diffusion CHAPITRE 16 Figure 16–3 Création d’un jeu de vues/feuilles

Configuration de l’impression Les options disponibles dans cette boîte de dialogue ne nécessitent généralement pas d’explications particulières. Figure 16–4 La boîte de dialogue Configuration de l’impression

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Plans et diffusion PARTIE 4

Dans la zone Vues des lignes cachées, deux traitements sont proposés : vectoriel ou raster. Ils sont utilisés pour l’impression des lignes cachées dans les élévations, les coupes et les perspectives. Autodesk recommande le traitement vectoriel car il serait plus rapide et la taille des fichiers produits serait moins importante. La zone Zoom définit la taille du dessin par rapport à la taille de la feuille de papier. • Ajuster à la page - L’échelle est calculée automatiquement pour que le plan s’adapte aux dimensions du papier. • Zoom - Vous appliquez un pourcentage pour réduire ou agrandir le plan par rapport à sa taille d’origine. La zone Options offre des fonctionnalités intéressantes. Même si le nom des cases à cocher semble expliquer leur rôle, quelques précisions semblent nécessaires pour certaines d’entre elles. • Afficher les liens en bleu - Par défaut, les symboles d’extrémité de coupe, de niveau ou de détail liés à une vue sont imprimés en noir. • Masquer les plans de réf./construction. • Masquer les étiquettes de vues non référencées - Si vous cochez cette option, cela signifie que les étiquettes de coupe, d’élévation ou de détail ne seront imprimées que si les vues qu’elles référencent sont placées sur un plan. • Les bords de la zone masquent les lignes coïncidentes - Le terme « zone » désigne les zones remplies et les zones de masquage. • Masquer les zones de définition. • Masquer les limites de cadrage. • Remplacer la demi-teinte par des lignes fines. Figure 16–5

Enregistrez et nommez les différents réglages pour les réutiliser par la suite et ainsi gagner du temps. Comme vous le voyez sur la figure 16-5, la boîte de dialogue Imprimer affiche le nom de la configuration en cours juste au-dessus du bouton Configurer.

Diffusion CHAPITRE 16

Aperçu avant impression Cette fenêtre est très classique et ressemble à celle proposée par de nombreux logiciels. • Trois boutons (Suivante, Précédente et Deux pages) sont mis à disposition, alors que l’aperçu n’est pas disponible en cas d’impression multiple. • Cliquer sur Imprimer ferme l’aperçu et affiche la boîte de dialogue Imprimer. Fermer ferme tout simplement l’aperçu. Figure 16–6 Fenêtre d’aperçu avant impression

Impression par lots Autodesk a développé un utilitaire pour paramétrer des impressions par lots : Batch Print. Il est disponible dans l’onglet Compléments du ruban Revit. Il faut au préalable configurer l’impression par défaut (menu R/Imprimer/Configuration de l’impression), sauvegarder le projet puis lancer l’utilitaire (onglet Complément/Batch Print). Figure 16–7 L’utilitaire Batch Print

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L’imprimante utilisée est celle par défaut définie dans le système d’exploitation. L’application est composée de deux onglets ; vous sélectionnez les vues et les feuilles avec le premier et les ordonnez avec le second. Notez que les vues en plan sont séparées en deux groupes : Plans de plafond pour celles vers le haut et Vues en plan pour celles vers le bas. En cliquant sur Imprimer, une boîte de dialogue s’affiche et donne des conseils utiles lorsque l’impression concerne un grand nombre de vues et de feuilles. Figure 16–8 Informations et conseils à lire

Lorsque vous cliquez sur OK, la tâche d’impression est lancée et vous n’avez plus besoin d’intervenir. Vous contrôlez l’état d’avancement de l’impression grâce à la boîte de dialogue État de Revit Batch Print. Figure 16–9 État de l’impression

Les exports Les fonctionnalités d’export sont regroupées dans le menu R/Exporter.

Diffusion CHAPITRE 16 Figure 16–10 Le menu Exporter

Pour les formats DWG, DXF, DGN et IFC, l’export bénéficie d’options de configuration adaptées à leurs spécificités. Figure 16–11 Options de configuration

Les commandes de configuration Configuration DWG/DXF Le DWG étant actuellement le format le plus utilisé, de nombreuses options sont disponibles. Pour les paramétrer correctement, il faut évidemment avoir un minimum de connaissances concernant ces formats. Nous n’allons pas énumérer une à une chacune des options, mais seulement expliquer quelques points intéressants car, comme le montre la figure 16-12, elles sont nombreuses mais ne poseront aucun problème aux personnes ayant travaillé avec AutoCAD.

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Plans et diffusion PARTIE 4 Figure 16–12 Les options d’export des formats DWG/DXF

Avant toute chose, nous vous recommandons de créer une Nouvelle configuration d’exportation (commande située en bas à gauche dans la zone Sélectionner la configuration d’exportation). Au moment de l’export, les différentes configurations seront proposées.

L’onglet Calques Le tableau répertorie les catégories Revit et propose de renseigner en face de chacune d’elles, pour les projections et pour les coupes : • un nom de calque ; • un ID de la couleur (le chiffre indiqué correspond au numéro de couleur utilisé par AutoCAD) ; • éventuellement, un modificateur de calque. Les modificateurs de calques apportent, selon certains critères, de la précision dans le nommage des calques.

Diffusion CHAPITRE 16 Figure 16–13 Exemple de modificateur de calque pour les murs

L’onglet Lignes Il est possible qu’en cliquant sur l’onglet Lignes, un message d’avertissement s’affiche, comme illustré par la figure 16-14. Figure 16–14 Fichier introuvable

Si tel est le cas, choisissez Oui et sélectionnez le fichier acdbiso.lin qui se trouve à l’emplacement suivant : C:\Program Files\Autodesk\Revit 2019\ACADInterop. Concernant l’onglet en lui-même, il présente les motifs de lignes de Revit et définit les types de lignes DWG à utiliser. Il est possible de laisser Revit générer automatiquement les motifs de lignes.

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Plans et diffusion PARTIE 4 Figure 16–15 L’onglet Lignes

L’onglet Motifs À nouveau, vous risquez d’avoir un message d’information concernant cette fois le fichier acdbiso.pat. Vous trouverez ce fichier au même endroit que le fichier acdbiso.lin. Là encore, l’onglet propose d’établir une correspondance entre les motifs de remplissage de Revit et les motifs de hachures DWG, avec toujours la possibilité de laisser Revit les générer automatiquement. Figure 16–16 L’onglet Motifs

Diffusion CHAPITRE 16

Les onglets Texte et polices, Couleurs, Solides, Unités et coordonnées Ces onglets ne nécessitent pas d’explications particulières, comme vous le constatez sur les figures suivantes. Figure 16–17 L’onglet Texte et polices

Figure 16–18 L’onglet Couleurs

Figure 16–19 L’onglet Solides

Figure 16–20 L’onglet Unités et coordonnées

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Plans et diffusion PARTIE 4

L’onglet Général C’est dans cet onglet que vous choisirez la version du fichier DWG qui sera créé. Notez que vous pouvez utiliser un modificateur de calques personnalisé avec le texte « NPLT » pour rendre les calques choisis non traçables. Figure 16–21 L’onglet Général

Configurations DGN La logique de paramétrage des options d’exportation vers le format DGN est identique à celle de l’export DWG/DXF. La fenêtre affiche les mêmes onglets, présentés de la même façon. Cet outil s’adresse aux utilisateurs du logiciel MicroStation de Bentley Systems. Comme pour les formats DWG/DXF, les utilisateurs du format DGN n’auront aucun mal à paramétrer cette fenêtre, le principe restant de mettre en correspondance des éléments Revit avec des éléments au format DGN.

Options IFC Comme pour l’ouverture ou la liaison de fichiers IFC, l’export est réalisé à l’aide d’une table de correspondance. Vous pouvez charger un fichier de correspondance personnalisé, sauvegarder les réglages dans un fichier ou cliquer sur Norme pour utiliser la classe par défaut IAI (International Alliance for Interoperability). Pour chaque catégorie ou sous-catégorie, renseignez la classe et le type IFC. Pour plus d’informations sur le format IFC, n’oubliez pas les sites www.mediaconstruct.fr et www.buildingsmart.org. Il est recommandé d’installer l’extension IFC 2019, fournie gratuitement par Autodesk sur le site Autodesk App Store. Cette extension remplace et améliore les fonctionnalités d’import et d’export du format IFC.

Diffusion CHAPITRE 16 Figure 16–22 La fenêtre Classe d’exportation IFC

Projet open source Le développement de ce plug-in est sous licence open source et est hébergé sur le site SourceForge.net. Nous vous conseillons de vous abonner à la lettre d’information sur ce site pour suivre son évolution. Le projet étant open source, les personnes désireuses de jeter un œil au code source (C#) du plug-in peuvent également le télécharger. http://sourceforge.net/projects/ifcexporter/files/2019/

Pour l’instant, il est rare d’avoir à modifier le fichier par défaut (exportlayers-ifc-IAI.txt), mais il faut reconnaître que le DWG reste, en ce qui concerne la diffusion des plans, le format le plus utilisé.

Export des formats CAO La méthode est identique pour les formats DWG, DXF, DGN et SAT. Lorsque vous lancez une des commandes d’export vers l’un de ces formats, une boîte de dialogue vous permet de choisir les vues et les feuilles à exporter, ainsi que le fichier de configuration à utiliser (figure 16-23). Le bouton … affiche les options de configuration de l’export du format choisi et la liste déroulante propose les fichiers de configuration disponibles. Le choix des vues et feuilles à exporter se fait grâce à la liste déroulante Exporter. Cette liste propose d’exporter : • la vue ou la feuille en cours ; • un jeu de vues/feuilles non enregistré (cette option affiche l’ensemble des vues et des feuilles du modèle) ; • les jeux déjà définis dans le projet, par exemple le jeu de vues Élévations créé en début de chapitre. Quatre boutons sont dédiés à la gestion des jeux de vues (dans l’ordre : Nouveau, Dupliquer, Renommer et Supprimer).

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Plans et diffusion PARTIE 4

Le bouton Enregistrer et Fermer sauvegarde les réglages effectués (jeux, vues ou feuilles sélectionnées, etc.). Figure 16–23 Boîte de dialogue pour l’export CAO

En cas d’export de plusieurs vues ou feuilles, un filtre est disponible sous forme d’une liste déroulante. Le tableau s’actualise en fonction de l’option choisie. Figure 16–24 Les choix proposés en cas d’export par lots

Après avoir sélectionné les vues et/ou les feuilles souhaitées, il faut cliquer sur Suivant pour finaliser l’export et choisir l’emplacement où les fichiers seront créés. Pour l’export en DWG, vous retrouvez dans la boîte de dialogue (figure 16-25) deux options déjà présentes dans les configurations d’export (onglet Général) : le choix de la version du fichier et la gestion des vues en tant que références externes ou non. Trois possibilités de nommage des fichiers sont proposées dans la liste déroulante Attribution de nom : Automatique long, Automatique court et Manuel. Pour les deux premières options, le nom

Diffusion CHAPITRE 16

du fichier est créé automatiquement avec la possibilité d’ajouter un préfixe en cas d’export par lots. La dernière option n’est disponible que pour exporter une seule vue ou feuille. Figure 16–25 Enregistrement des fichiers

Export DWF/DWFx L’export vers les formats DWF ou DWFx fonctionne de la même façon que pour les formats CAO. La seule différence est que, pour ce type d’export, les options sont toutes définies dans la boîte de dialogue (figure 16-26) grâce à deux onglets. Le réglage de ces options et la manipulation ne nécessitent pas davantage d’explications. Figure 16–26 L’export DWF/DWFx

Export Site du bâtiment Cette fonctionnalité est dédiée aux architectes. En quelques mots, elle permet d’exporter l’emprise du bâtiment réalisée à partir de plans de surface et des limites de propriété. Le fichier ADSK généré peut ensuite être diffusé aux lots concernés (Terrassement, Génie civil, etc.).

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Plans et diffusion PARTIE 4

Export FBX De même, cet export ne nous servira pas en structure ; il est destiné aux architectes et aux infographistes. Le format FBX peut être importé par 3ds Max ou 3ds Max Design, logiciels qui réalisent des rendus très réalistes et sophistiqués.

Export des types de famille Cette commande ne fonctionne que dans un fichier de famille. Vous exportez les différents types de la famille dans un fichier texte. L’intérêt est de pouvoir les importer dans une autre famille (onglet Insérer/Importer/Importer les types de familles).

Export NWC Le format NWC est utilisé par Navisworks. Ce logiciel est, entre autres, dédié à la collaboration multidisciplinaire et s’intègre parfaitement dans un processus BIM. Il n’est pas impossible que cet export ne soit pas disponible sur votre session Revit. En effet, Revit ne propose pas cette fonction sur un poste où seul Revit est installé nativement. Il existe deux possibilités pour avoir accès à cette fonction. Une première option serait d’avoir accès au logiciel Navisworks et de l’installer sur votre machine. Le moteur d’export de données Revit vers Navisworks sera installé en même temps. Une autre possibilité qui ne demande pas l’installation complète du logiciel Navisworks, est d’installer uniquement l’outil d’export par le plug-in nommé NWC Exporter disponible sur le lien suivant : https://www.autodesk.fr/products/navisworks/autodesk-navisworks-nwc-export-utility L’export se présente sous la forme d’une simple boîte de dialogue. Le paramétrage des options nécessite cependant de connaître un minimum Navisworks. Figure 16–27 Export NWC

Export IFC Comme nous le disions dans la section consacrée aux options IFC, utilisez de préférence le plug-in IFC 2019. Cette extension remplace l’export IFC par défaut et se lance par la commande IFC (menu R/Exporter). Autodesk recommande également son utilisation car il s’agit de la nouvelle version du moteur IFC V18.2.0.

Diffusion CHAPITRE 16

L’extension améliore la qualité du fichier IFC (figures 16-28 et 16-29). Figure 16–28 Interface du plug-in

Figure 16–29 Les options

Après avoir défini les options, cliquez sur le bouton Exporter pour choisir l’emplacement du fichier à créer.

Export d’une base de données ODBC Revit permet d’exporter certaines données du modèle vers une base de données ODBC. Des tables sont créées pour les objets du modèle, les niveaux et les pièces, les nomenclatures de clé et les codes d’assemblage. Revit a été testé et fonctionne avec les pilotes ODBC suivants : • Microsoft Access ; • Microsoft Excel ; • Microsoft SQL Server. Un minimum de connaissances est nécessaire pour utiliser les bases de données : contactez votre administrateur système ou votre responsable informatique.

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Plans et diffusion PARTIE 4

Export des images et animations Il est possible d’exporter une visite virtuelle, une étude d’ensoleillement et des images. Ces fonctionnalités n’ont pas de réel intérêt pour la structure.

Export de rapports Revit est capable d’extraire et de formaliser dans un tableur de nombreuses données issues de la maquette. Bien que l’introduction de formules soit possible, Revit n’est pas comparable avec des logiciels tels que Excel. Revit propose d’exporter de manière brute des nomenclatures, sous la forme d’un fichier texte tabulé en format *.csv. Il sera ainsi possible de récupérer les informations et la mise en forme des colonnes de la nomenclature Revit dans Excel. Toutefois, les formules (qui génèrent les totaux par exemple) ne seront pas récupérées. De plus, la présence des unités dans les cases de la nomenclature Revit sera conservée dans Excel, ce qui ne vous permettra pas d’effectuer directement des formules de calcul. Pour cela, vous pouvez soit retraiter la mise en forme dans Excel, ou bien choisir de préparer une nomenclature spécifique dans Revit où les unités ne figureront pas dans les cases (à placer dans l’entête pas exemple). Il est par la suite possible de choisir le séparateur qui permet de reconstituer le tableur sous Excel. Deux types de rapport peuvent être créés. • Rapport sur les pièces/surfaces - Cette fonctionnalité est utile pour les architectes, mais moins pour la structure. • Nomenclature - Pour lancer cette commande, il faut se placer dans une vue de nomenclature. Les valeurs de cette dernière sont exportées dans un fichier texte. Vous pouvez ensuite utiliser ce fichier dans Excel comme le montre la figure 16-30. Figure 16–30 Utilisation du fichier texte dans Excel

Pour finir, sachez qu’il existe des extensions, sur le site Autodesk App Store, qui permettent non seulement l’export vers Excel, mais aussi l’import. Les données réimportées mettent à jour la nomenclature et donc le modèle.

PARTIE 5

L’analyse structurelle Pouvoir construire la partie analytique du projet parallèlement à sa modélisation est un atout indéniable de Revit. Cet aspect améliore la productivité pendant les différentes phases d’étude en facilitant les échanges entre l’ingénieur et le dessinateur.

17 Le modèle analytique Le modèle analytique étant dessiné automatiquement, cela évite à l’ingénieur de perdre du temps, notamment durant les phases de conception ; il peut donc davantage se concentrer sur l’analyse structurelle du modèle et ainsi optimiser le projet.

L’approche Avant toute chose, le modèle analytique livré par Revit n’est pas parfait. Quelques ajustements sont nécessaires pour le rendre exploitable dans un logiciel de calcul. Certains réglages découlent de choix inhérents à des contraintes techniques et économiques, par exemple concevoir une charpente avec des portiques encastrés ou avec un système pendulaire. Nous ajouterons même que cela est probablement mieux ainsi ; le jour où il suffira de cliquer sur un bouton pour calculer intégralement, et surtout correctement, une structure n’est pas près d’arriver. Revit apporte donc une aide significative dans l’analyse structurelle, mais n’est pas un produit miracle qui réaliserait tout le travail à notre place. Chaque élément structurel est composé de deux entités ; il dispose en quelque sorte d’un double analytique. Il possède une partie physique dédiée à la modélisation (représentée par sa famille, son type), mais aussi un membre analytique disposant également de propriétés et d’une représentation graphique (filaire ou surfacique). Cette partie analytique est créée automatiquement par Revit pendant la modélisation du projet. Il existe plusieurs manières d’exploiter le modèle analytique. Il peut être affiné dans Revit ou exporté vers un logiciel de calcul dans lequel les réglages seront effectués.

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L’analyse structurelle PARTIE 5 Figure 17–1 Exemple avec un poteau porteur

Selon l’organisation de votre entreprise, il vous appartiendra de définir la mission du dessinateur, de l’ingénieur, quels sont les réglages faits avec Revit et lesquels seront effectués avec le logiciel de calcul.

Les propriétés analytiques Pour accéder aux propriétés d’un membre analytique, sélectionnez-le dans une vue dans laquelle vous avez autorisé l’affichage des catégories analytiques (fenêtre VV). Rappel Pour obtenir rapidement une vue analytique du modèle : • dupliquez une vue existante ou créez-en une ; • dans la fenêtre VV, cochez la case Afficher les catégories de modèles analytiques dans cette vue et décochez la case Afficher les catégories de modèles dans le premier onglet. De cette façon, la vue n’affichera que les membres analytiques du modèle.

Figure 17–2 Gérer la visibilité de la partie analytique du modèle

Le modèle analytique CHAPITRE 17

Il est également possible d’accéder aux propriétés analytiques d’un élément grâce au filtre disponible sous le sélecteur de type. Par exemple, en sélectionnant un poteau porteur, cliquez sur la liste déroulante et choisissez Poteaux analytiques. Figure 17–3 Accéder aux propriétés du membre analytique à partir de l’élément

Les membres analytiques sont des familles système et ne possèdent pas de propriétés de type ; les paramètres disponibles sont tous des paramètres d’occurrence.

Les fondations isolées analytiques Comme vous le voyez sur la figure 17-4, les paramètres sont pour la plupart en lecture seule. Notez que les membres analytiques disposent d’un repérage indépendant de l’élément structurel (Données d’identification). Figure 17–4 Les propriétés d’occurrence des fondations isolées analytiques

Les semelles filantes analytiques Les propriétés des semelles filantes analytiques sont identiques à celles des fondations isolées analytiques. Cependant, la famille système Semelle filante dispose du paramètre de type Utilisation structurelle qui précise le fonctionnement de la semelle filante. Deux choix sont possibles : Soutènement ou Porteur.

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L’analyse structurelle PARTIE 5 Figure 17–5 Exemple de semelle filante

Les radiers analytiques Là encore, les propriétés analytiques des radiers sont très ressemblantes à ce que vous venez de voir avec les fondations isolées et les semelles filantes. Figure 17–6 Exemple de radier

Nous avions évoqué dans le chapitre 7, à la section sur les radiers, la possibilité de définir le rôle de ce dernier via ses propriétés analytiques, à travers le paramètre Analyser comme : Fondation ou Dallage. Il existe un autre paramètre Méthode d’alignement qui propose deux options : détection automatique ou projection. Comme son nom l’indique, l’utilisation de la détection automatique laisse Revit gérer l’alignement des éléments analytiques entre eux. Il peut dépendre de la nature de l’élément (sol, poteau, poutre, etc.), de l’ordre de dessin et de tolérances définies par l’utilisateur. Les valeurs des tolérances sont accessibles dans la fenêtre des paramètres de structure et seront abordées un peu plus loin dans ce chapitre. En choisissant la méthode d’alignement par projection, le paramètre Projection Z devient accessible et propose une liste déroulante affichant les différentes options (niveaux, plans de référence, etc.).

Le modèle analytique CHAPITRE 17 Figure 17–7 Les options proposées pour le paramètre Projection Z

Les murs analytiques Les murs analytiques disposent aussi du paramètre Analyser comme. Cette fois, il propose trois options : Gravité, Latéral, Non porteur et latéral. L’intérêt est de préciser si le mur doit être pris en compte dans l’analyse latérale du bâtiment (étude de contreventement, analyse sismique). Le fonctionnement de l’alignement analytique est similaire à ce qui a été vu pour les radiers, mis à part que les murs analytiques possèdent plus de réglages : Méthode d’extension supérieure et Méthode d’extension à la base. Figure 17–8 Exemple de mur

Remarque Il est possible d’afficher les repères locaux des éléments analytiques suivants : Contreventements, Poutres, Poteaux, Sols, Radiers et Murs. C’est à partir de la fenêtre VV que vous pourrez contrôler la visibilité de ce repère. L’orientation du repère dépend des éléments, mais le code couleur suivant s’applique à tous : • rouge : axe dans le plan X ; • vert : axe dans le plan Y ; • bleu : axe dans le plan Z.

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L’analyse structurelle PARTIE 5

Les poteaux analytiques Le groupe de propriétés Analyse structurelle sert à définir les relâchements en haut et en bas du poteau analytique, ce qui me permet de rebondir sur ce que nous avons évoqué en début de chapitre : comment souhaitez-vous aborder le modèle analytique (rôle de chacun, partie des réglages effectuée avec Revit…) ? Figure 17–9 Extrait des propriétés d’un poteau analytique

Pour chacune des extrémités du poteau, quatre options sont proposées. • Fixe : aucun relâchement n’est défini. • Verrouillé : un relâchement est défini pour le moment de torsion Mx et les moments de flexion My et Mz. • Moment de flexion : les moments My et Mz sont relâchés. • Défini par l’utilisateur : vous imposez les relâchements.

Le modèle analytique CHAPITRE 17 Figure 17–10 Extrait des propriétés d’un poteau analytique (suite)

Les paramètres d’alignement analytique fonctionnent toujours de la même manière. Vous pouvez noter toutes les possibilités offertes pour les poteaux. À nouveau, le paramètre Analyser comme (figure 17-10) précise le rôle de l’élément dans la structure : Gravité, Tirant ou Latéral. À des fins de simplification du modèle de calcul, il est également possible de définir des liaisons analytiques. Comme le montre la figure 17-11, ces liaisons relient deux nœuds distincts. Figure 17–11 Modèle sans liaison analytique à gauche et avec liaisons à droite

Les liaisons analytiques sont issues d’une famille système et disposent de propriétés de type qui définissent leur comportement pour l’analyse structurelle. Il est donc possible de créer différents types de liaisons pour un même projet.

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L’analyse structurelle PARTIE 5 Figure 17–12 Propriétés de type d’une liaison analytique

Les poutres analytiques En tant qu’éléments de type barres, les poutres analytiques disposent des mêmes paramètres que les poteaux analytiques. La gestion des liaisons analytiques est légèrement différente. • Du poteau - C’est la case à cocher Liaison analytique dans les propriétés du poteau analytique qui détermine l’utilisation d’une liaison. • Oui - Indépendamment du choix effectué pour le poteau, vous imposez une liaison analytique. • Non - Comme pour l’option précédente, le Non interdit l’utilisation d’une liaison analytique, même si la case est cochée pour le poteau. Grâce à ces options, si un poteau supporte plusieurs poutres, vous pouvez traiter les différentes liaisons poteau/poutre au cas par cas.

Les contreventements analytiques Les seules différences entre les poutres et les contreventements analytiques sont les suivantes. • Le paramètre Analyser comme est en lecture seule et fixé sur Latéral. • Les liaisons analytiques ne sont pas disponibles pour les contreventements.

Le modèle analytique CHAPITRE 17 Figure 17–13 Exemple de poutre

Les sols analytiques Le paramètre Analyser comme spécifie comment seront reportées les charges par rapport au sens de portée de la dalle. Figure 17–14 Exemple de sol

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L’analyse structurelle PARTIE 5

Les paramètres de structure La fenêtre Paramètres de structure est accessible par la commande du même nom (onglet Gérer/Paramètres) ou via la flèche oblique dans le nom du groupe de commandes Structure (onglet Structure). Cette fenêtre a été abordée, dans le chapitre 7, pour les paramètres de représentation symbolique. Nous allons maintenant nous attarder sur les autres paramètres proposés.

Les paramètres du modèle analytique C’est dans cet onglet que vous trouverez les valeurs des différentes tolérances, notamment pour les détections automatiques analytiques.

Figure 17–15 L’onglet Paramètres du modèle analytique

Comme vous le constatez, les paramètres de cet onglet sont pour la plupart des options pour la vérification de la cohérence du modèle analytique. La case à cocher Différencier les extrémités des modèles analytiques linéaires est une option graphique.

Le modèle analytique CHAPITRE 17 Rappel Pour accéder au paramétrage de la représentation graphique des éléments analytiques, vous pouvez utiliser la commande Styles d’objets (onglet Gérer/Paramètres) ou cliquer sur le bouton Styles d’objets dans la fenêtre VV. Figure 17–16 Différencier les extrémités des modèles analytiques linéaires

Les paramètres des conditions d’appui Cet onglet ne propose que des paramètres graphiques : choix des familles représentant les symboles des types d’appui et espacement des symboles pour les appuis linéaires et surfaciques. La définition du comportement des conditions d’appui s’effectue grâce à leurs paramètres d’occurrence, comme vous le verrez un peu plus loin.

Figure 17–17 L’onglet Paramètres des conditions d’appui

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L’analyse structurelle PARTIE 5

Les cas de charges Dans cet onglet, vous définirez les différents cas de charges nécessaires à l’analyse structurelle du modèle. Les éléments du tableau Natures des charges sont présentés sous la forme d’une liste déroulante dans les cases de la colonne Nature du tableau Cas de charges. Il suffit de cliquer sur Ajouter pour définir une nouvelle nature de charge ou un nouveau cas de charge, puis de remplir chaque case. Dans le tableau Cas de charges, le choix du Nom est libre, le Numéro de cas est incrémenté automatiquement, la Nature récupère les valeurs du second tableau. Les différentes catégories sont affichées sur la figure 17-18. Figure 17–18 L’onglet Cas de charges

Les combinaisons de charges Il n’est pas possible de générer automatiquement les combinaisons en fonction d’un règlement. Il est donc préférable d’avoir recours à un logiciel de calcul pour cette étape. Nous vous recommandons d’en faire autant, car vous savez qu’il peut être long de définir toutes les combinaisons, sans oublier le risque d’erreur lié aux saisies manuelles.

Le modèle analytique CHAPITRE 17

Figure 17–19 L’onglet Combinaisons de charges

Si toutefois vous souhaitez utiliser Revit pour cette tâche, la manipulation est simple. • Ajoutez une combinaison de charge et nommez-la. • Ajoutez ensuite des cas ou des combinaisons dans le tableau Modifier la formule sélectionnée. Renseignez le facteur et sélectionnez le cas (ou la combinaison) souhaité. La formule affichée dans le tableau Combinaison de charge se met à jour automatiquement. • Dans la colonne Type, vous avez le choix entre Combinaison et Enveloppe. • La colonne État propose Maintenance ou Dernier. Le choix de ces deux termes lors de la traduction est pour le moins curieux. En consultant l’aide, la définition donnée pour l’état Maintenance correspond à l’état limite de service et celle donnée pour l’état Dernier à l’état limite ultime. • La dernière colonne affiche l’utilisation des combinaisons de charges. Nous vous conseillons d’ignorer cette colonne. Les explications fournies dans l’aide sont loin d’être précises et inspirent davantage le doute (donc la prudence) que la clarté. Nous vous laissons en juger par vous-même.

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L’analyse structurelle PARTIE 5 Figure 17–20 Extrait de l’aide de Revit (source Autodesk)

Les réglages analytiques Dès que vous sélectionnez un élément analytique, la commande Réglage analytique apparaît dans l’onglet contextuel. Vous retrouvez cette commande dans l’onglet Analyser, groupe Outils du modèle analytique (raccourci clavier AA). Cette commande ouvre le groupe Modifier le modèle analytique. Figure 17–21 Le groupe de commandes Modifier le modèle analytique

La commande Mur Réglage Cette commande est essentiellement utilisée pour simplifier le modèle ou effectuer les alignements que les propriétés analytiques des murs ne prennent pas en compte (dans le sens du voile, selon X). La figure 17-22 illustre un exemple de réglage analytique sur un mur. Figure 17–22 Exemple de réglage d’un mur analytique

Le modèle analytique CHAPITRE 17

• L’étape 1 correspond à la situation initiale. • Lancez la commande Réglage analytique et cliquez sur Mur Réglage. La barre d’état indique « Choisir le mur analytique pour le réglage ». Il faut comprendre : choisir une référence de mur à régler. Lors de l’étape 2, la référence d’extrémité du mur est sélectionnée. • La barre d’état précise ensuite « Choisir le modèle analytique cible », ce qui constitue l’étape 3 en sélectionnant le mur analytique. • L’étape 4 montre le résultat final. Le modèle physique n’a pas changé, la modification ne concerne que le modèle analytique. Figure 17–23 Comparaison des modèles physique et analytique

La commande Ouvertures Afin de simplifier le modèle analytique et d’accélérer le calcul de la structure, il est possible d’exclure des ouvertures. • Lancez la commande Réglage analytique, cliquez sur Ouvertures. Une case à cocher apparaît pour chaque ouverture. • Décochez les cases des ouvertures que vous ne souhaitez pas prendre en compte dans le calcul, puis cliquez sur Terminer. Vous pouvez réintégrer une ouverture en suivant la même procédure, mais en cochant la case correspondante. À nouveau, ces modifications du modèle analytique n’ont aucune incidence sur le modèle physique.

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L’analyse structurelle PARTIE 5 Figure 17–24 Exemple d’utilisation de la commande Ouvertures

La commande Lien analytique Cette commande vous permet de créer manuellement une liaison analytique. Il suffit juste de cliquer sur deux nœuds distincts pour dessiner le lien : c’est la seule contrainte. La figure 17-25 illustre un lien dessiné de cette façon entre la tête du poteau et la poutre. Nous aurions également pu, même si cela n’a pas de sens dans ce cas, ajouter une liaison entre le poteau et l’about du voile. Figure 17–25 Création manuelle d’une liaison analytique

Le modèle analytique CHAPITRE 17

Les réglages manuels Dans certains cas, les propriétés analytiques des éléments ne suffisent pas à bien régler le modèle. C’est pourquoi, lorsque vous lancez la commande Réglage analytique, Revit bascule en mode Modification (d’où la présence des commandes Terminer et Annuler). Ce mode affiche le groupe Modifier le modèle analytique que nous venons de voir, mais offre également d’autres possibilités de réglages. Dès que vous sélectionnez un élément (hormis les murs et les fondations), des contrôles graphiques apparaissent et vous permettent de déplacer des nœuds ou des bords. Ces contrôles graphiques sont composés de flèches représentant les axes du repère et de symboles « angle droit ». En sélectionnant une flèche, le nœud sera déplacé selon l’axe matérialisé par celle-ci. Si vous sélectionnez un « angle droit », le nœud pourra être déplacé dans le plan correspondant. Vous utiliserez ainsi les fonctionnalités d’accrochage aux objets pour positionner précisément un nœud. Figure 17–26 Contrôles graphiques lors de la sélection d’éléments

La commande Restauration analytique (onglet Analyser/Outils du modèle analytique ou onglet contextuel si un élément est sélectionné) supprime les réglages manuels et redéfinit les alignements analytiques sur Détection automatique. Attention Si vous supprimez un élément analytique, l’élément physique auquel il est rattaché sera également supprimé. Pour exclure un élément analytique du modèle de calcul, il faut utiliser la commande Désactiver le modèle analytique proposée par l’onglet contextuel lorsque vous sélectionnez l’élément. Vous pouvez également décocher la case du paramètre Activer le modèle analytique dans les propriétés d’occurrence de l’élément physique.

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L’analyse structurelle PARTIE 5

Les conditions d’appui La définition des conditions d’appui s’effectue à l’aide la commande du même nom (onglet Analyser/Conditions d’appui). L’onglet contextuel présente les trois types d’appui suivants : Point, Ligne et Surface. Figure 17–27 Les types d’appui disponibles

La barre d’options et la fenêtre des propriétés permettent de spécifier l’état des conditions d’appui. Revit propose quatre états : Fixe, Verrouillé, Relâchement et Utilisateur. Les paramètres regroupés sous Conversion en et Rotation autour de précisent le fonctionnement des différents états. En choisissant Utilisateur, il est possible de définir chacun de ces six paramètres selon vos besoins (fixe, relâcher ou ressort). Figure 17–28 Propriétés d’occurrences des conditions d’appui

Pour placer une condition d’appui, cliquez sur l’élément dans la zone de dessin (les éléments valides sont présélectionnés lors du passage du pointeur de la souris). Figure 17–29 Exemple de conditions d’appui

Le modèle analytique CHAPITRE 17 Remarque Il est possible d’orienter l’appui selon le repère global du projet ou selon le repère local de l’hôte. Figure 17–30 Choix de l’orientation de la condition d’appui

Les chargements Dessin des charges La commande Charges (onglet Analyser/Charges) sert à appliquer des efforts aux éléments analytiques du modèle. L’onglet contextuel affiche les types de charges disponibles. Ces dernières peuvent être classées en deux groupes : les charges libres et les charges hébergées. Vous retrouvez pour chacun de ces groupes les charges concentrées, linéiques et surfaciques. Figure 17–31 Les différentes charges possibles

L’avantage des charges hébergées est qu’elles sont plus rapides à placer ; Revit présélectionne les éléments valides lorsque le pointeur de la souris les survolent. Le logiciel utilise les lignes ou les extrémités des éléments comme référence pour placer la charge. Par exemple, en sélectionnant un des bords d’un sol, la charge surfacique hébergée est définie sur toute la surface du sol analytique. Figure 17–32 Ajout d’une charge surfacique hébergée par le sol analytique

Imaginons que le sol supporte une jardinière ou un équipement, il faut alors utiliser une charge surfacique libre. Celles-ci sont dessinées en mode esquisse ; il est donc possible de les modifier si besoin.

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L’analyse structurelle PARTIE 5 Figure 17–33 Ajout d’une charge surfacique libre

De la même manière, si vous souhaitez ajouter une charge ponctuelle sur une extrémité d’une poutre, vous pouvez utiliser une charge ponctuelle hébergée. En revanche, si vous devez la placer au milieu de la poutre, il est préférable de choisir une charge ponctuelle libre. Une charge linéique hébergée sera dessinée sur la longueur totale de ligne, pour définir par vous-même la longueur sur laquelle la charge doit être appliquée. Il faudra recourir à une charge linéique libre.

Les propriétés des charges Quelles soient libres ou hébergées, les charges disposent des mêmes propriétés.

Les propriétés du type Les paramètres de type des charges ne servent qu’à définir la représentation graphique du symbole des efforts. Figure 17–34 Propriétés du type d’une charge concentrée

Vous pouvez choisir les types de flèche à utiliser et définir des échelles selon le type d’effort. Les charges linéiques et surfaciques disposent du paramètre supplémentaire Distance entre les flèches.

Le modèle analytique CHAPITRE 17 Figure 17–35 Propriétés du type d’une charge linéique

Figure 17–36 Propriétés du type d’une charge surfacique

Remarque sur les échelles Comme vous le remarquez sur les figures 17-34 à 17-36, les paramètres gérant l’échelle des efforts ont une syntaxe particulière : 0.3 1/kN pour les moments, 0.3 m²/kN pour les forces linaires, ou encore 0.3 m3/kN pour les forces surfaciques. Ne vous en souciez pas, saisissez la valeur souhaitée, Revit complète automatiquement la valeur du paramètre avec les « unités » adéquates.

Les propriétés d’occurrence Si les propriétés du type des charges n’ont qu’un rôle graphique, les propriétés d’occurrence servent, elles, à les définir. Ce sont les paramètres regroupés sous Analyse structurelle qui vont nous intéresser (figure 17-37). • Le paramètre Réaction, quand la case est cochée, précise que l’effort est interne à l’élément. • Le paramètre Cas de charge propose, sous la forme d’une liste déroulante, l’ensemble des cas définis dans les paramètres de structure. Vous spécifiez ainsi le cas de charge de l’effort.

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L’analyse structurelle PARTIE 5

• Le sens d’orientation de l’effort peut être défini selon le repère du projet ou celui de l’hôte (dans le cas d’une charge hébergée). • Les valeurs de l’effort sont indiquées dans les paramètres Fx (force dans le sens X), Fy, Fz et Mx (moment autour de l’axe X), My, Mz. Les propriétés d’occurrence des charges linéiques sont quasiment identiques. Deux paramètres supplémentaires sont à signaler. • Charge uniforme - Il est possible de définir des charges linéaires triangulaires ou trapézoïdales en décochant cette case. Les paramètres des forces et des moments repérés avec le suffixe 2 sont alors accessibles. • Charge projetée - En cochant cette case, la valeur de la charge est considérée comme projetée sur la ligne inclinée.

Figure 17–37

Propriétés d’occurrence d’une charge concentrée Figure 17–38

Propriétés d’occurrence d’une charge linéique

Le principe d’utilisation des paramètres d’occurrence des charges surfaciques reste le même. Pour une meilleure compréhension du chargement du modèle, des couleurs différencient les cas de charges. Vous les modifierez dans la fenêtre Styles d’objets.

Le modèle analytique CHAPITRE 17 Figure 17–39 Propriétés d’occurrence d’une charge surfacique

Figure 17–40 Choix de la couleur des cas de charges

Les vérifications Comme vous l’avez vu dans les paramètres de la structure, Revit peut vérifier automatiquement les conditions d’appui et la cohérence entre le modèle analytique et le modèle physique. Il est aussi possible d’effectuer ces vérifications quand vous le souhaitez, grâce aux commandes Vérifier les conditions d’appui et Vérifications de la cohérence situées dans le groupe Outils du modèle analytique de l’onglet Analyser.

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Vérifier les conditions d’appui Quand vous lancez la commande, Revit ouvre une boîte de dialogue (figure 17-41) qui affiche les messages d’avertissement de la vérification. Par « 1 en dehors de 48 », il faut comprendre qu’il y a 48 avertissements. Figure 17–41 Conclusion de la vérification

Les flèches avant et arrière balaient les avertissements, l’élément concerné est affiché dans le modèle avec la couleur définie pour les avertissements dans les options (menu R/Options/ Graphique). Cette méthode n’est pas probante ; dès que le projet atteint une certaine taille, la visibilité de l’élément signalé est compromise. Il est préférable d’utiliser la fenêtre des avertissements. Elle s’ouvre avec le bouton indiqué sur la figure 17-41. Elle est également accessible avec la commande Consulter les avertissements (onglet Gérer/Renseignements). Les avertissements y sont listés (figure 17-42). Lorsque que vous en sélectionnez un, l’élément concerné est signalé dans le modèle. Si vous ne le voyez pas, vous pouvez cliquer sur Afficher, pour que Revit zoome dessus. Notez que la catégorie de l’élément et son identifiant ID sont indiqués. Ne perdez pas de temps à lire chaque avertissement, exportez le rapport. Ce dernier est créé en HTML ; vous pouvez donc l’ouvrir avec votre navigateur Internet. Figure 17–42 La boîte de dialogue des avertissements

Utilisez ensuite la commande Sélectionner par identifiant (onglet Gérer/Renseignements) et copiez-collez l’identifiant indiqué dans le rapport. Cliquez sur Afficher pour déterminer où se situe l’élément, puis sur OK pour le sélectionner. Vous pouvez maintenant traiter l’avertissement et passer au suivant.

Le modèle analytique CHAPITRE 17 Figure 17–43 Sélection par identifiant

Précision sur les identifiants ID Les identifiants ID n’ont rien à voir avec le paramètre d’occurrence Identifiant des éléments. L’ID est un identificateur unique utilisé par Revit pour repérer chacun des éléments du modèle. Pour connaître l’ID d’un élément, sélectionnez ce dernier, puis lancez la commande ID de sélection (onglet Gérer/Renseignements).

Si vous sélectionnez un élément qui fait l’objet d’un avertissement, l’onglet contextuel vous l’indique en ajoutant la commande Afficher les avertissements liés. Figure 17–44 La commande contextuelle Afficher les avertissements liés

Vérifications de la cohérence Cette vérification fonctionne comme pour les conditions d’appui. Voici maintenant une précision importante. À partir du moment où une vérification a été effectuée, les suivantes n’afficheront que les nouveaux avertissements (s’il y en a). Il est important de garder ce fonctionnement en tête. Imaginons un modèle pour lequel des avertissements existent aussi bien pour les conditions d’appui que pour la cohérence du modèle. Après avoir effectué chacune des vérifications une première fois, sans rien changer au modèle : • si vous lancez une seconde vérification des conditions d’appui, aucun message ne vous sera adressé ; • si vous lancez une seconde vérification de la cohérence du modèle, un message vous avertira que la vérification est terminée.

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L’analyse structurelle PARTIE 5 Figure 17–45 Message affiché pour la seconde vérification de la cohérence du modèle

Le seul moyen fiable de savoir si le modèle fait l’objet d’avertissements est de consulter la fenêtre consacrée. Sur la figure 17-46, seul l’avertissement sélectionné concerne les conditions d’appui ; tous les autres sont relatifs à la cohérence du modèle. Figure 17–46 Fenêtre des avertissements

Conclusion Même si le modèle analytique n’est pas parfait, il permet de gagner une partie du temps de la modélisation dans le logiciel de calcul. Nous avons également constaté qu’à chaque nouvelle version de Revit, les fonctionnalités dédiées à la partie analytique s’amélioraient. Comme nous le disions au début de ce chapitre, c’est à vous de définir comment vous exploiterez le modèle analytique pour qu’il soit une aide et non pas une perte de temps.

18 Exports et extensions Même si Revit dispose d’utilitaires d’analyse, fournis par Autodesk sous la forme d’extensions, l’intérêt pour l’ingénieur reste de pouvoir exporter le modèle analytique vers un logiciel de calcul. Il existe donc un lien bidirectionnel entre Revit et RSA (Robot Structural Analysis, solution d’analyse structurelle d’Autodesk). Ce chapitre traitera cette intégration Revit/RSA et vous présentera les utilitaires fournis. Les éditeurs de logiciels de calcul ont pour la plupart développé des extensions pour exploiter le modèle analytique de Revit. Si vous n’êtes pas utilisateur de RSA, nous vous invitons à prendre contact avec le service technique de votre logiciel pour connaître et mettre en place l’export.

La liaison avec RSA Le groupe de commandes Analyse de la structure, qui nous intéresse pour mettre en place la liaison, est présent dans l’onglet Analyse. Figure 18–1 Le groupe de commandes Analyse de la structure

Il est nécessaire d’installer l’application Structural Analysis ToolKit 2019 disponible sur l’Autodesk App Store pour avoir accès à ces outils (explicité dans le chapitre suivant sur les Extensions).

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L’analyse structurelle PARTIE 5

Ferraillage-Conception La commande permet de réaliser trois types d’opérations : conception des armatures dans RSA, importation des armatures dans Revit et vérification des armatures dessinées dans Revit. Pour la conception et la vérification des armatures, au moins un élément physique doit être sélectionné : les éléments valides sont les poutres, les poteaux et les semelles isolées.

Conception des armatures dans RSA Lorsque vous cliquez sur la commande, la fenêtre Conception des armatures s’affiche. Notez que RSA est maintenant ouvert. Différents menus sont proposés à gauche de la fenêtre. Le premier, Option de conception, permet de choisir le type d’opération à mener. Seules les opérations réalisables sont accessibles. Deux listes déroulantes sont proposées pour sélectionner la norme de conception et la base de données des barres d’armature. Figure 18–2 Le menu Option de conception

Le second menu Éléments présente les éléments sélectionnés. La case à cocher Regroupement détermine si un fichier RSA unique contiendra tous les éléments ou si, au contraire, un fichier RSA sera créé pour chacun d’entre eux. Le bouton Enregistrer rapport sauvegarde sous la forme d’un fichier texte le tableau. Les identifiants ID seront ainsi accessibles à tout moment si besoin. Figure 18–3 Le menu Éléments

Le dernier menu Dénomination n’est disponible que si le paramètre Identifiant n’est pas renseigné. Saisissez le préfixe à utiliser pour nommer les éléments dans les champs Poutre, Poteau et Semelle isolée.

Exports et extensions CHAPITRE 18 Figure 18–4 Le menu Dénomination

Après avoir cliqué sur OK, cette fenêtre se ferme et l’export est effectif dans RSA. Notez que les charges, cas de charges et combinaisons définis dans Revit ne sont pas transférés vers RSA. Figure 18–5 RSA juste après l’export

Nous n’allons pas détailler l’utilisation de RSA ; une fois les armatures calculées, vous obtiendrez une feuille similaire à celle de la figure 18-6. À ce stade, vous avez deux possibilités : • sauvegarder le fichier RSA pour importer les armatures dans Revit à un autre moment ; • réaliser l’import immédiatement. Figure 18–6 Dessin des armatures réalisé avec RSA

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L’intérêt de cette fonctionnalité est donc multiple : • vérifier un élément pour une préétude ; • obtenir le ratio d’armatures de l’élément ; • établir le carnet de ferraillage pour l’exécution ; • et bien sûr, importer les armatures dans Revit.

Importation des armatures dans Revit Pour un import immédiat, retournez sur Revit, puis relancez la commande Ferraillage-Conception. Si vous utilisez le fichier RSA préalablement sauvegardé, ouvrez-le et (re)calculez les armatures. Dans Revit, relancez la commande Ferraillage-Conception. Dans les deux cas, la fenêtre Conception des armatures propose l’opération Importation du ferraillage à partir de RSA. Selon la situation, certaines options seront actives ou inactives. Par exemple, si aucun élément n’est sélectionné, l’option Mettre à jour le projet entier (négliger la sélection actuelle) sera grisée. Figure 18–7 Importation des armatures

Sélectionnez l’étendue de l’importation puis cliquez sur OK. Figure 18–8 Armatures importées dans Revit

Exports et extensions CHAPITRE 18

Vérification des armatures dessinées dans Revit La vérification n’est possible que via l’import de RSA. Les armatures dessinées manuellement ne peuvent pas être vérifiées de la sorte. Le fonctionnement de l’opération est identique à ce qui a été décrit plus haut. Sélectionnez le poteau, lancez la commande Ferraillage-Conception, puis choisissez l’option Vérification du ferraillage. Avant d’aller plus loin, notez qu’un nouveau menu a fait son apparition : le menu Affectation des données. Figure 18–9 Le menu Affectation des données

La fonction de ce menu est d’établir une correspondance entre les familles d’armatures de Revit et la base de données de RSA. Cette dernière est affichée dans l’angle inférieur droit de la fenêtre (figure 18-9). La partie inférieure gauche propose différentes options pour filtrer les armatures listées dans le tableau de correspondance Revit/RSA. Généralement, l’armature issue de la base de données RSA dans la colonne Base de données correspond à l’armature de Revit. Vous modifiez l’armature proposée en cliquant sur le bouton dans cette colonne. Vous avez alors accès à la base de données et vous pouvez sélectionner une autre barre puis cliquer sur OK pour fermer cette fenêtre. Figure 18–10 La base de données bar_EN 1992-1-1

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Après avoir transféré l’élément dans RSA, vous retrouvez les armatures telles qu’elles ont été dessinées dans Revit. Notez que le ferraillage est figé dans RSA (figure 18-11). De cette manière, vous pouvez lancer le calcul et l’imposer. Si aucune erreur n’est relevée, votre ferraillage est bon. Sinon, enlevez l’option Figeage des armatures, relancez le calcul et importez ensuite le ferraillage corrigé dans Revit. Figure 18–11 RSA, après l’import

Intégration avec Robot Structural Analysis Cette commande va servir à réaliser l’analyse structurelle du modèle analytique. Figure 18–12 La boîte de dialogue et les options d’intégration

La boîte de dialogue Intégration avec Robot Structural Analysis définit la direction de l’intégration, le type d’intégration et les options d’envoi. Trois options sont disponibles pour la direction de l’intégration. • Envoyer le modèle. • Mettre à jour le modèle : le modèle Revit est mis à jour par rapport aux modifications apportées dans RSA. • Mettre à jour le modèle et les résultats : en plus du modèle Revit, les résultats associés (voir plus loin) sont également mis à jour.

Exports et extensions CHAPITRE 18

L’intégration peut être directe ou par l’intermédiaire d’un fichier portant l’extension SMXX. Un tel fichier est utile pour échanger les données entre deux ordinateurs. Les options d’envoi concernent le choix du cas contenant le poids propre et la possibilité de transférer divers éléments. Notez qu’il est possible de n’envoyer qu’une partie du modèle, ce qui est utile dans le cas de gros projet.

Intégration directe Après avoir lancé l’export vers RSA, une boîte de dialogue affiche les messages, avertissements et erreurs découlant du transfert. Figure 18–13 La boîte de dialogue Liste d’avertissements

Quand vous fermez cette boîte de dialogue, vous retrouvez le modèle dans RSA. Les charges, appuis, cas de charges, combinaisons sont également transférés. Figure 18–14 Le modèle analytique récupéré par RSA

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Nous ne détaillerons pas les différentes manipulations pour utiliser RSA, ce n’est pas l’objet de ce livre. Nous sommes partis du fichier exemple rst_advanced_sample_project.rvt fourni par Autodesk, nous avons procédé à l’export vers RSA et lancé le calcul. Comme nous l’avions évoqué, la liaison est bidirectionnelle. Il est donc possible de mettre à jour le modèle Revit (si des modifications ont été réalisées dans RSA) et de transférer les résultats de l’analyse dans Revit. Par exemple, si vous modifiez une section de poutre, une condition d’appui ou un relâchement dans RSA, ces changements seront répercutés dans Revit. Retournez sur Revit et relancez la commande Intégration avec Robot Structural Analysis. La boîte de dialogue Mettre à jour les résultats apparaît ; renseignez-la et cliquez sur OK. Figure 18–15 La boîte de dialogue Mettre à jour les résultats

En fonction du projet, le processus de mise à jour peut s’avérer plus ou moins long. À la fin de celui-ci, la boîte de dialogue Liste des avertissements s’affiche. Consultez-la avant de la fermer. Si tout s’est bien passé, la commande Explorateur de résultats doit être maintenant disponible. Figure 18–16 Extrait de l’onglet Analyser

Les deux commandes encadrées sur la figure 18-16 vont servir à exploiter les résultats importés de RSA. Le gestionnaire de résultats liste les analyses effectuées : • Nom du modèle de résultats ; • Type d’analyse (ferraillage théorique ou résultats d’analyse structurelle) ; • Date et heure ; • État (à jour ou non) ; • Logiciel source ; • Emplacement et poids.

Exports et extensions CHAPITRE 18

Figure 18–17 Le gestionnaire de résultats

Il est possible de supprimer les analyses obsolètes et, en cas d’analyse dans le cloud (voir la section sur les extensions), de télécharger les résultats. Le bouton Parcourir ouvre l’explorateur de résultats. Vous accédez donc à l’explorateur de résultats via le gestionnaire de résultats ou directement par la commande du même nom (onglet Analyser). Vous devez être dans une vue analytique pour utiliser cette commande. La fenêtre Résultats offre de nombreuses possibilités : • modèle de résultats à exploiter ; • type d’analyse ; • cas de charge ; • résultats à afficher ; • système de coordonnées dans lequel visualiser les résultats. Il faut cliquer sur Appliquer et attendre quelques secondes pour que la vue affiche les résultats (figure 18-18). Vous pouvez également accéder au gestionnaire de résultats à partir de cette fenêtre. Figure 18–18 La fenêtre Explorateur de résultats

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Vous retrouvez, dans Revit, un affichage des résultats habituellement réservé aux logiciels de calcul. Deux éléments sont à signaler : la légende et le bouton > (encadré en bleu sur la figure 18-18). Ce dernier développe la fenêtre pour faire apparaître des options supplémentaires (figure 18-19). Vous pouvez spécifier le style à utiliser pour la présentation des résultats, les unités et l’échelle. Les champs Max et Min sont en lecture seule et sont renseignés par le logiciel de calcul. Figure 18–19 Options supplémentaires de l’explorateur de résultats

La légende est une famille système (Résultats de l’analyse) dont la représentation graphique est gérée par le style d’affichage de l’analyse. En la sélectionnant, l’onglet contextuel affiche la commande Modifier le style qui vous permet de la personnaliser, ainsi que l’affichage des résultats. Figure 18–20 La fenêtre Styles d’affichage de l’analyse

Exports et extensions CHAPITRE 18

Cette fenêtre (figure 18-20) est également accessible à partir de l’onglet Gérer (Paramètres/ Paramètres supplémentaires/Styles d’affichage de l’analyse). Les styles disponibles sont listés à gauche et les options sont réparties en trois onglets : Paramètres, Couleur et Légende. Il est possible de créer des styles personnalisés. À ce stade de la lecture du livre, l’utilisation de cette fenêtre ne vous posera aucun problème.

Intégration indirecte Comme nous l’avons vu précédemment, cette intégration est réalisée par l’intermédiaire d’un fichier SMXX. La manipulation est à peu de chose près identique.

Dans Revit 1 2 3 4 5

Lancez la commande Intégration avec Robot Structural Analysis. Choisissez Envoyer au fichier intermédiaire (.smxx). Cliquez sur OK. Spécifiez le dossier dans lequel sera créé ce fichier. La fenêtre Liste des avertissements apparaît. Consultez-la et fermez cette fenêtre.

Dans RSA 1 Créez un nouveau projet ou ouvrez le projet s’il existe déjà. 2 Dans le menu Modules complémentaires, choisissez Intégration, puis Autodesk Revit Structure. Figure 18–21 Intégration avec Revit

3 Dans la fenêtre Intégration avec Revit Structure, choisissez Mettre à jour le modèle et Mettre à jour à partir du fichier intermédiaire (.smxx). Figure 18–22

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Sélectionnez le fichier SMXX et validez. La fenêtre Liste des avertissements apparaît. Le modèle analytique est maintenant disponible et exploitable dans RSA. Lancez les calculs.

Si vous avez procédé à des modifications du modèle dans RSA, vous pouvez mettre à jour celui de Revit. Dans RSA, utilisez la commande Intégration/Autodesk Revit Structure du menu Modules complémentaires. Comme vous le voyez sur la figure 18-23, les résultats ne peuvent pas être envoyés via un fichier intermédiaire. Figure 18–23 Intégration avec Revit

Dans Revit 1 Lancez la commande Intégration avec Robot Structural Analysis. 2 Choisissez Mettre à jour le modèle et cliquez sur OK. Notez que l’impossibilité de récupérer les résultats avec un fichier SMXX est confirmée dans Revit. Figure 18–24 Intégration avec RSA

Conclusion La liaison Revit/RSA fonctionne vraiment bien et est simple à mettre en œuvre. Comme toute procédure automatisée, il est impératif d’établir une méthode de travail pour exploiter au mieux cette liaison, d’où l’importance des échanges entre l’ingénieur et le projeteur.

Exports et extensions CHAPITRE 18

Les extensions Tout au long de la lecture de ce livre, vous vous êtes certainement aperçu que plusieurs fonctionnalités étaient proposées sous forme d’extensions. Elles ne sont pas nécessaires pour utiliser Revit mais apportent un plus au logiciel. Même si les extensions fournies par Autodesk sont gratuites, il faut pour certaines d’entre elles avoir un contrat de maintenance : business is business ! Les marchés d’application sont à la mode (iTunes d’Apple, Play Store de Google, etc.) et l’éditeur surfe donc aussi sur cette vague. De plus, le récent changement dans la politique de distribution des logiciels de la firme confirme ce nouveau mode de fonctionnement. La méthode est certes discutable, mais c’est celle qui devient la plus intéressante en termes de coût, pour l’accès aux extensions et aux services basés sur le cloud (Autodesk 360).

Structural Analysis for Autodesk Revit Cette application, disponible sur Autodesk App Store, est indispensable pour avoir accès aux outils d’export du modèle entre Autodesk et Robot décrit précédemment. Il permet également la récupération et l’affichage des résultats décrit précédemment. Ces résultats peuvent provenir de différents logiciels de calculs de structure aux éléments finis commercialisés sur le marché. Figure 18–25 Accès à Structural Analysis Toolkit sur Autodesk App Store

https://apps.autodesk.com/RVT/en/Detail/Index?id=3738902531194861772&appLang=en&os=Win64

Structural Precast Extension Cette extension de Revit permet d’aborder certaines problématiques propres à la préfabrication du béton armé. L’installation de cet outil ajoutera dans Revit un ruban spécifique offrant différentes commandes aux utilisateurs : le découpage automatisé d’éléments béton suivants des règles (murs ou dalles), l’insertion de ferraillage automatisé, la génération des plans de fabrication et de fichiers CAM (disponibles en format Unitechnik, notamment). Le découpage des objets exploite la notion d’éléments dans Revit, qui peuvent intégrés des connecteurs et un système de levage.

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L’analyse structurelle PARTIE 5 Figure 18–26 Exemples de réalisation avec le module préfabrication

Advance Steel Extension Advance Steel est un logiciel initialement développé par la société Graitec et acquis par Autodesk en 2013. Ce logiciel est désormais inclus dans l’AEC Collection, l’offre de référence incluant divers logiciel-phare de la suite Autodesk (Autocad, Revit, Navisworks…). Ce plug-in, disponible sur l’application Bureau d’Autodesk pour permettre d’échanger les modèles entre Revit et Advance Steel, et également la synchronisation de données entre ces deux logiciels. Depuis quelques années, la synergie entre ces deux logiciels s’intensifie et a d’ailleurs donné naissance à la majeure partie des nouvelles commandes sur ruban acier apparu dans cette nouvelle version 2019. Figure 18–27 Accès à Advance Steel Extension par l’Application Bureau Autodesk

Exports et extensions CHAPITRE 18

IFC Exporter L’IFC pour Autodesk® Revit® 2019 contient des améliorations mises à jour sur les capacités d’importation et d’exportation IFC par défaut de Revit fournies par Autodesk et les contributeurs open source. L’export IFC est disponible dans la version native de Revit, mais ce plug-in est recommandé pour optimiser les échanges via ce format. Il est disponible également sur l’Autodesk App Store. Figure 18–28 Accès à IFC Exporter sur Autodesk App Store

Les autres extensions D’autres extensions méritent un intérêt. Elles sont regroupées sur le site Exchange Apps directement accessible via la barre InfoCenter. Il nous est impossible de dresser une liste des extensions dignes d’intérêt pour plusieurs raisons : nous ne les avons pas toutes testées, de nouvelles extensions arrivent régulièrement et les besoins de chacun sont différents. Le seul conseil que nous puissions vous donner est d’être curieux et de surveiller l’actualité autour de Revit grâce aux blogs et autres newsletters (voir dernière partie).

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PARTIE 6

Collaborer avec Revit La collaboration est un terme indissociable du BIM. Le mot est tellement employé (voire galvaudé), que l’on peut s’attendre à tous types de discours très divers dès qu’on l’emploie. Parle-t-on des équipes ? des logiciels ? Pour l’un comme pour l’autre, les mécaniques de mise en œuvre restent complexes. La « collaboration » englobe de ce fait un ensemble de processus relatifs à des aspects différents du BIM. Dans cet ouvrage, nous nous limiterons aux aspects logiciels et aux processus de travail collaboratif sur un ou plusieurs fichiers Revit. Nous vous recommandons par ailleurs un ouvrage très intéressant : Management et collaboration BIM de Serge K. Levan, éditions Eyrolles.

19 Collaborer sur un fichier Revit Dans ce chapitre, nous allons décrire les grandes lignes de fonctionnement de ce qui est appelé couramment le « collaboratif », c’est-à-dire les principes pour permettre à plusieurs membres d’une équipe de travailler simultanément sur un projet de construction modélisé dans un seul et même Revit.

Principe général Que se passe-t-il lorsque plusieurs personnes tentent d’ouvrir simultanément un même fichier sur un même serveur ? Très souvent un message d’avertissement indiquant que le fichier est en lecture apparaît. C’est en effet une restriction de beaucoup de fichiers informatiques dans l’environnement Windows. Chaque logiciel, dans son domaine, a donc des procédés qui lui sont propres pour gérer cet aspect. Revit, comme AutoCAD, est soumis à cette même contrainte lorsque plusieurs personnes tentent d’ouvrir un fichier. La démarche consiste alors à travailler sur des fichiers Revit individuels, qui vont synchroniser et mettre en commun leurs données vers un fichier central unique, lequel sera stocké sur un serveur ou dans un répertoire partagé accessible par l’ensemble des utilisateurs. Ainsi, lorsque plusieurs collaborateurs d’une même agence souhaitent consulter et travailler sur le même fichier Revit, chacun va travailler sur une copie locale de ce fichier qui synchronisera le travail de chaque opérateur vers le fichier central, qui lui-même fera redescendre toutes les modifications de la maquette aux différents opérateurs.

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Collaborer avec Revit PARTIE 6 Figure 19–1 Schéma du principe de fonctionnement

Cette notion est bien distincte et complémentaire des fichiers liés. La notion de lien dans Revit est, dans l’esprit, proche de la notion d’X-Ref que vous connaissez certainement sur AutoCAD. L’outil de travail en mode collaboratif évoqué ici offre de réelles possibilités pour travailler conjointement sur un modèle, avec un découpage projet entièrement personnalisable. Plusieurs réticences sont souvent évoquées lorsque l’on expose ce dispositif et cela donne lieu à des questions comme : « Le travail en réseau ne ralentit-il pas le modèle ? », « Que ce passe-t-il lorsque plusieurs personnes modifient le même objet ? », « Et en même temps ? », « Faut-il l’aide d’un informaticien pour mettre en place cela ? ». Nous n’irons pas jusqu’à dire que c’est automatique mais le travail collaboratif, d’un point de vue technique, est relativement simple à mettre en place et ne demande pas de compétences informatiques poussées en réseau, même si c’est toujours préférable. Ce qui est complexe et qui peut s’avérer être une tâche ardue, c’est essentiellement l’organisation des équipes et le rôle de chacun à définir autour de la maquette. Ce qu’il faut garder à l’esprit dans ce type de dispositif, c’est que tout le monde travaille sur la même base de données et de ce fait, le partage d’information se fait sur le modèle lui-même.

Mise en place du travail collaboratif Le fichier central Le fichier central fait office de liaison entre les différents fichiers locaux sur lesquels les opérateurs vont travailler la maquette. Il remonte et concentre ainsi toutes les informations des différents fichiers locaux (travail de chaque opérateur) et redistribue l’information à toute l’équipe. Sa création est la première étape du dispositif.

Collaborer sur un fichier Revit CHAPITRE 19

Le partage du fichier s’effectue par la commande Collaborer. Revit proposera deux choix d’emplacements pour le fichier central : soit le fichier sera stocké sur votre réseau interne, soit dans le cloud via l’outil Collaboration sur Revit. Nous évoquerons ce module ultérieurement dans ce chapitre. Figure 19–2 Hiérarchisation dans la description des éléments

Dans le cas d’un fichier central stocké en interne, choisissez le mode Collaborer au sein de votre réseau. Figure 19–3 Choix du mode de collaboration

Une fois le mode de collaboration sélectionné, les différentes commandes liées à ce mode apparaîtront dans le ruban de Revit. Une fois l’opération finie, pensez à enregistrer le fichier Revit pour valider le choix du mode de travail collaboratif et confirmer le changement de statut du fichier qui deviendra désormais un fichier central Revit. Figure 19–4 Validation de l’enregistrement en tant que fichier central

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Il est préférable d’utiliser la commande Enregistrer sous plutôt que Enregistrer. En effet, le premier mode d’enregistrement fera apparaître des options qui vous confirmeront par une case grisée que le fichier est bien un fichier central et qui vous permettront de configurer le nombre de fichiers de sauvegarde. Par défaut, ce nombre est paramétré à 20, ce qui demandera un espace de stockage important, sans pour autant être réellement pertinent. Figure 19–5 Options d’enregistrement d’un fichier central à sa création

Une manière de notifier le changement de statut du fichier est le blocage d’une commande particulière. Vous remarquerez que la commande Enregistrer est grisée. Figure 19–6 Absence d’enregistrement d’un fichier central

C’est un premier signe de cette modification qui amène une règle fondamentale dans l’utilisation de ce mode de travail : aucun collaborateur ne travaille directement sur le fichier central. Tous les membres de l’équipe, y compris la personne de l’agence ayant mis en place l’organisation, devront travailler sur des fichiers locaux. Le fichier central est réellement un fichier informatique « pivot », qui réceptionne les différentes informations de modifications de la maquette pour les redistribuer à toute l’équipe. Remarque Il est recommandé d’utiliser la commande Abandonner les droits une fois le fichier central créé. Cela permet d’éviter de verrouiller par défaut l’accès aux objets Revit uniquement au créateur du fichier central. De plus, une codification appropriée du nom du fichier central Revit est recommandée (par exemple, ajouter le suffixe CEN).

Collaborer sur un fichier Revit CHAPITRE 19

Les fichiers locaux Les sous-projets La notion de découpage projet est l’un des points couramment traités en premier lieu dans le management BIM d’un projet. Le découpage peut être envisagé selon la géométrie du projet, par zones, par niveaux, par lots… Revit n’impose pas de contrainte spécifique, il s’agit réellement d’une réflexion liée au déroulement du projet. Les sous-projets Revit sont une notion permettant de traiter en partie cette problématique. Leur fonctionnement pourrait s’apparenter à une notion de calque au premier abord. La démarche consiste en effet à créer des ensembles dans lesquels l’utilisateur affectera des objets de la maquette. Chacun de ces ensembles, appelés « sous-projets », pourra être rendu visible et invisible par exemple comme pour les calques. En revanche, chaque sous-projet pourra être attribué à un utilisateur spécifique de l’équipe, ce qui aura pour effet de verrouiller l’accès à ce groupe d’objets aux autres membres de l’équipe. Ceux-ci pourront bien sûr consulter et visualiser ce sous-projet mais ils ne pourront pas le modifier. Dans le menu Collaborer>Sous-projets, l’utilisateur aura accès à un gestionnaire de sous-projets permettant de les créer, mais aussi de s’en approprier un ou plusieurs en termes de droits, verrouillant ainsi l’accès aux autres membres du projet. Figure 19–7 Fenêtre de gestion des sous-projets

Une fois les sous-projets nécessaires à l’organisation de la maquette créés, l’utilisateur peut, avant la création d’objets, configurer ce que l’on nomme un « sous-projet actif ». À l’image d’un calque actif, tous les nouveaux objets (qui peuvent appartenir à plusieurs catégories) seront affectés à ce sous-projet actif. Sa sélection peut se faire par le menu Collaborer>Sous-projet actif. Figure 19–8 Choix du sous-projet actif par le ruban

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Il est aussi possible de choisir le sous-projet actif via la barre d’état. Figure 19–9 Choix du sous-projet actif par la barre d’état

Pour créer un contraste lors de la modélisation de la maquette (de manière comparable au niveau de visibilité obtenu sur les liaisons CAO via la commande Niveaux en demi-teinte), l’utilisateur peut activer une commande appelée Sous-projets inactifs grisés. Ainsi, tous les autres éléments de la maquette seront estompés à l’exception des objets appartenant au sous-projet actif. Figure 19–10 Modification de l’affichage en onction des sous-projets inactifs grisés

Cette manipulation peut également être réalisée via la fenêtre principale des sous-projets. Figure 19–11 Activation de l’option Graphismes de sous-projets inactifs grisés

Pour modifier l’appartenance à un sous-projet d’un ou plusieurs objets, il est possible d’utiliser la fenêtre des propriétés pour modifier directement le sous-projet dans le champ associé.

Collaborer sur un fichier Revit CHAPITRE 19 Figure 19–12 Affection d’un objet à un sous-projet

Gestion de l’affichage des sous-projets Visibilité et masquage Les sous-projets peuvent être affichés ou masqués via la fenêtre de gestion des sous-projets. Il faut garder à l’esprit qu’il s’agit ici d’une gestion globale de la visibilité sur l’ensemble des vues et pour tous les utilisateurs. Figure 19–13 Activation globale de la visibilité des sous-projets

Une gestion par vues est possible grâce à l’outil Visibilité/Graphisme (raccourci clavier VV). Cette méthode de gestion de la visibilité des sous-projets est plus courante pour les utilisateurs. Figure 19–14 Gestion dans une vue spécifique de l’affichage des sous-projets

Affichage du partage de projet Ce mode de visualisation de Revit vous permet de coloriser une maquette Revit, structurée autour de sous-projets, selon différents critères. C’est une commande rapide et efficace, qui

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permet de comprendre par exemple la ventilation des objets au travers des sous-projets. La modification de l’affichage est une modification temporaire. Une fois le mode désactivé, la maquette revient à sa représentation d’origine. • Propriété Propriétaires : cette option affiche les sous-projets en couleur en fonction de leur propriétaire. • Propriété État de l’extraction : cette option affiche les sous-projets dont vous êtes propriétaire dans une couleur, puis ceux dont les autres membres de l’équipe sont propriétaires dans une autre couleur et ceux qui n’appartiennent à personne dans une dernière couleur. • Propriété Sous-projets : cette option vous permet d’afficher la maquette avec une couleur par sous-projet. Figure 19–15 Mode d’affichage présentant une couleur par sous-projet

• Propriété Mises à jour des modèles : cette option affiche les éléments des sous-projets qui ne sont pas à jour et qui ont été supprimés avec des couleurs spécifiques. Le choix des couleurs peut être configuré dans les paramètres d’affichage des sous-projets. Figure 19–16 Paramètres d’affichage du partage de projet

Remarque L’appartenance à un sous-projet est réellement une propriété des objets Revit. Vous pouvez utiliser les filtres pour créer des vues spécifiques et accéder à des possibilités de représentations graphiques plus nombreuses.

Collaborer sur un fichier Revit CHAPITRE 19 Figure 19–17 Création d’un filtre avec les paramètres de sous-projet

Les requêtes de modification Nous avons évoqué dans les chapitres précédents qu’un membre de l’équipe peut prendre possession d’un sous-projet. Que se passe-t-il si un collaborateur souhaite modifier un objet appartenant à un sous-projet qui ne lui appartient pas ? C’est là où la notion de requête intervient. Par défaut, la modification de l’élément est refusée car ce collaborateur n’a pas les droits suffisants pour modifier les éléments d’un sous-projet qui ne lui appartient pas. Figure 19–18 Modification d’objet refusée et création d’une requête

En revanche, s’il est nécessaire dans le cadre du projet qu’il modifie un objet, il peut utiliser la notion de requête. Cette commande va permettre à l’utilisateur d’émettre une demande au propriétaire du sous-projet, afin d’obtenir un accès temporaire à l’objet qu’il souhaite modifier. Les requêtes apparaissent sous la forme d’une notification qui s’affiche spontanément à l’écran.

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Collaborer avec Revit PARTIE 6 Figure 19–19 Notification d’émission d’une requête

Lorsque plusieurs requêtes sont réceptionnées, la barre d’état propose une commande permettant d’ouvrir une console où se trouve l’ensemble des requêtes émises et en attente. C’est également à partir de cette console que l’on peut autoriser l’accès à un objet appartenant à un sous-projet, à un collaborateur ayant émis une requête. Figure 19–20 Liste des requêtes en attente et émises

Une fois les synchronisations effectuées, le sous-projet et l’objet redeviennent possession du propriétaire d’origine.

Collaborer sur un fichier Revit CHAPITRE 19

BIM 360 Design Principe Cet outil s’utilise dans le même cadre que l’outil de collaboration au sein de votre réseau. Le principe de fonctionnement est quasi identique, avec des fichiers locaux, des sous-projets, des synchronisations… Il s’agit de la nouvelle génération du produit anciennement nommé Collaboration for Revit, première version de cet outil de collaboration en ligne, disponible jusqu’à Revit 2018.2. BIM 360 Design est disponible à partir de Revit 2018.3, qui est une version charnière, laissant le choix à l’utilisateur entre l’ancienne plate-forme nommée BIM 360 TEAM ou la nouvelle, BIM 360 Design. Il s’agit d’un outil de collaboration simultanée avec des fichiers Revit stockés dans le cloud via la plate-forme BIM 360 Docs. Désormais, les utilisateurs auront une plate-forme unifiée entre la collaboration dans Revit et la gestion de ces données dans le cloud. Ce module est une solution naturelle pour des collaborateurs situés sur des sites géographiques différents. De plus, cet outil vous permet de collaborer avec des intervenants extérieurs à votre agence, sans pour autant ouvrir des accès réseaux spécifiques sur votre infrastructure interne. Pour les utilisateurs, il s’agit donc de travailler sur des fichiers locaux avec un fichier central situé sur le cloud.

Mise en place Dans cette architecture cloud, nous allons créer un projet sur la plate-forme BIM 360 Docs. Nous parlons bien de projet au sens général du terme et pas d’un projet Revit. BIM 360 Docs est une plate-forme qui offre un environnement de travail commun (stockage, droit d’accès…) aux personnes travaillant autour d’un projet. Vous pourrez vous y connecter en suivant ce lien : https://docs.b360.autodesk.com/ Figure 19–21 Création d’un projet sur la plate-forme BIM 360 Docs

Sur cette plate-forme vous pourrez par la suite définir les membres de l’équipe participant au projet. Figure 19–22 Déclaration des membres de l’équipe et gestion des services

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Chacun des membres de cette équipe pourra avoir des droits et accès spécifiques (édition, lecture…) selon les convenances du projet et la définition faite par l’administrateur sur la plateforme. En cours de projet, il sera tout à fait possible d’ajouter de nouveaux membres à l’équipe définie initialement. Figure 19–23 Gestion des accès pour les membres de l’équipe

Une fois le projet créé sur la plate-forme et les accès gérés, le reste de la mise en place se fera directement depuis Revit. Cette fois-ci, il faudra choisir le mode Collaborer à l’aide du cloud. Une fois le mode choisi, il convient de sélectionner le projet (au sens BIM 360 Docs et donc global du terme) auquel appartiendra ce fichier Revit. En effet, il faut garder à l’esprit qu’un projet de construction peut être réalisé sur plusieurs fichiers Revit dans certains cas. Une fois le choix du projet validé, un processus de mise en place débutera afin de générer la structure informatique nécessaire au fonctionnement via le cloud. Figure 19–24 Activation du mode de collaboration cloud dans Revit

Si vous consultez de nouveau la plate-forme BIM 360 Docs, vous pourrez vérifier que le fichier Revit a été copié dans le répertoire du projet de construction créé initialement.

Collaborer sur un fichier Revit CHAPITRE 19 Figure 19–25 Stockage du fichier central sur la plate-forme BIM 360 Docs

Le fichier central étant désormais stocké sur BIM 360 Docs, les collaborateurs vont pouvoir créer le fichier local de manière transparente, en ouvrant ce fichier central, exactement comme pour la collaboration au sein de votre réseau. Inutile d’entrer des adresses web ou autre chemin complexe, il suffit d’utiliser le menu d’ouverture classique de Revit, et de choisir le répertoire BIM360. Automatiquement, tous les projets BIM 360 accessibles apparaîtront. Figure 19–26 Ouverture depuis Revit d’un fichier stocké sur la plate-forme BIM 360 Docs

Pour finir, il suffit de sélectionner le fichier Revit concerné par l’interface de démarrage classique. Il est nécessaire d’utiliser l’application Desktop Connector décrite ci-après pour ces manipulations.

Desktop Connector Il s’agit d’un utilitaire complémentaire à installer localement qui va permettre aux utilisateurs d’accéder aux fichiers présents sur le cloud par l’explorateur Windows classique. Tous ces fichiers dans le cloud pourront être accessibles par ce que l’on pourrait qualifier de disque dur virtuel, nommé BIM 360. Ce disque accessible par l’explorateur Windows va agir comme un miroir du contenu présent sur la plate-forme cloud. https://info.bim360.autodesk.com/desktop-connector

L’application sera visible et accessible à tout moment dans la zone de notification Windows et offre également un mode de travail hors ligne. Figure 19–27 Application Desktop Connector dans la zone de notification Windows

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20 Les solutions BIM 360 Dans ce chapitre, nous allons vous proposer un aperçu des solutions de la gamme BIM 360, plus directement liée à la manipulation des fichiers Revit. Cette gamme d’outils est vaste et les possibilités offertes sont très nombreuses. Ce chapitre n’est pas une description exhaustive de chacun des logiciels qui composent cette gamme, mais plutôt un aperçu transversal des produits plus connectés avec Revit. Il est important de rappeler que ces produits peuvent fonctionner avec des fichiers informatiques autres que Revit bien entendu, notamment avec des fichiers interopérables tels que les IFC.

Présentation générale Le cloud, la mobilité et la collaboration sont des problématiques majeures de la transformation numérique. Ces thématiques deviennent dans certains cas inévitables lorsque l’on parle de déploiement BIM. C’est donc tout naturellement que l’éditeur Autodesk s’est positionné sur ces thématiques avec sa gamme BIM 360. Les logiciels qui composent cette gamme sont variés et couvrent des domaines différents ou complémentaires selon les cas d’usage. Du simple stockage de fichier sur le Web, en passant par des solutions de visualisation 3D en ligne, de partage de données, de revue de maquettes, de coordination jusqu’à la gestion de la maintenance, les multiples solutions BIM 360 pourraient être décrites dans un ouvrage à part entière. De plus, ces produits sont en perpétuelle évolution. Des changements très importants ont lieu en 2018 avec ce que l’éditeur Autodesk appelle Next Generation, sur une nouvelle gamme de produits 360. Nous vous invitons à consulter les descriptions produits disponibles sur le Web, notamment sur le site Internet de l’éditeur Autodesk : https://www.autodesk.fr/products.

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Collaborer avec Revit PARTIE 6 Figure 20–1 Cartographie des solutions BIM 360 d’Autodesk

L’offre Autodesk s’est recentrée autour de quatre solutions plus particulièrement : • BIM 360 Docs : la plate-forme collaborative cloud de gestion de données. • BIM 360 Design : la solution pour permettre à des utilisateurs Revit sur plusieurs sites de travailler autour d’un même projet (décrit dans le chapitre précédent) • BIM 360 Glue : une solution cloud de synthèse ou présynthèse de projet par des outils de détection de conflit entre objets. • BIM 360 Build : une solution de gestion du chantier qui permet notamment d’aborder la gestion des réserves, les listes de vérification. La solution BIM 360 Docs devient une brique technologique transversale et commune, intégrée à chacune des solutions Glue, Design et Build. Toutes ces nouvelles solutions sont bâties sur une technologie cloud nommée Autodesk Forge. Il s’agit d’une plate-forme de développement de services cloud, permettant de personnaliser ces services, en créant de nouvelles applications ou en ajoutant des fonctionnalités aux services cloud existant. Nous pourrions vulgariser en qualifiant Forge comme une API dans le cloud. Cette technologie s’annonce comme un changement majeur dans l’exploitation de la maquette numérique pour les années à venir. Nous parlons de Big Data, et clairement Forge, grâce à des briques technologiques puissantes permettra une gestion des données BIM optimisée dans des interfaces web personnalisées. Imaginez que vous puissiez visualiser votre projet à l’aide d’une page web vous présentant en temps réel des indicateurs multiples ou bien disposer d’une interface vous permettant de connecter des objets à la maquette numérique. Plusieurs éditeurs proposent aujourd’hui des plug-ins Revit sur des sujets divers et de la même manière, des plug-ins sur les outils cloud sont déjà à disposition et vont devenir plus nombreux dans les années à venir. Vous trouverez ci-dessous un exemple d’une page web permettant de visualiser le modèle 3D, les plans et des quantités sous forme de graphique. Ce n’est qu’un exemple élémentaire, mais qui vous permet de vous projeter sur un nouveau type de visualisation de données, différent des feuilles Excel courantes.

Les solutions BIM 360 CHAPITRE 20 Figure 20–2 Exemple de résultat obtenu par un développement Forge

Des séminaires sont régulièrement organisés sur ces sujets qui méritent une attention particulière. Beaucoup d’agences sont actuellement concentrées sur les mécaniques de construction des maquettes numériques et la gestion de leurs données. L’intégration de ces produits dans votre écosystème de logiciels pourrait arriver très vite. Aussi, nous vous recommandons de suivre les évolutions et les possibilités offertes par ces solutions cloud. Dans les sections qui suivent, nous allons nous limiter aux possibilités offertes par les solutions plus directement liées à la manipulation des fichiers Revit. Pour accéder et utiliser ces solutions, il est indispensable de posséder un compte Autodesk. Sa création est très simple via la page web suivante : https://accounts.autodesk.com/register.

A360 Viewer Ce service est ouvert aux personnes possédant un compte Autodesk, y compris celles ne disposant pas de licence sur un logiciel Autodesk. Le lien suivant permet d’accéder au service : https://viewer.autodesk.com/. A360 Viewer permet de visualiser via un navigateur web près d’une cinquantaine de formats CAO 2D et 3D différents, dont les fichiers Revit naturellement grâce au LMV (Large Model Viewer). Les navigateurs web recommandés sont Google Chrome et Mozilla Firefox. L’outil de visualisation propose des commandes d’accès aux propriétés des objets, des mesures et également de création de coupe 3D. Une fois le modèle chargé, il est possible de le partager en générant un lien disponible pendant 1 mois. Plusieurs collaborateurs peuvent ainsi mémoriser des points de vue du modèle et y ajouter un commentaire.

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Collaborer avec Revit PARTIE 6 Figure 20–3 Visualisation d’un modèle Revit sur A360 Viewer

A360 Drive A360 Drive est une plate-forme de stockage de fichiers en ligne qui intègre les fonctions de visualisation évoquées précédemment. Le lien suivant permet d’accéder au service : https://a360.autodesk.com/drive/. Chaque utilisateur bénéficie de 5 Go d’espace de stockage par défaut, mais les clients de solutions Autodesk bénéficient quant à eux de 25 Go. Cet espace de stockage est privé et peut être synchronisé avec votre ordinateur afin que les modèles puissent être accessibles hors connexion. Figure 20–4 Visualisation d’un modèle Revit stocké sur A360 Drive

A360 Drive permet le partage des maquettes, tout en maîtrisant l’autorisation de téléchargement du fichier source. Ainsi, un utilisateur peut décider de partager le modèle tout en autorisant ou interdisant le téléchargement du fichier Revit source. La solution est également associée à des applications mobiles, disponibles sur Android ou IOS, qui permettent de visualiser, de commenter et d’accéder aux modèles enregistrés depuis un smartphone ou une tablette.

Les solutions BIM 360 CHAPITRE 20 Figure 20–5 Visualisation d’un modèle Revit sur l’application IOS A360 Drive

BIM 360 Glue Toujours basée sur le cloud, cette solution de coordination de maquette permet de faire de la revue de projet, ainsi que de la détection de conflits. Le lien suivant permet d’accéder au service : https://b2.autodesk.com/. La solution propose également une application locale disponible en téléchargement sur la page suivante : https://b4.eu.autodesk.com/desktop. Figure 20–6 Fenêtre de démarrage de l’application BIM 360 Glue

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En raison des fonctionnalités qu’il propose, l’outil BIM 360 Glue est souvent comparé au logiciel Navisworks. Il est vrai que sur plusieurs aspects, les produits présentent une philosophie similaire. Toutefois, certains points techniques les différencient clairement. Nous pouvons citer comme spécificité propre à BIM 360 Glue, le principe de collaboration dans le cloud, la gestion des droits d’accès, les notifications par e-mail ou encore la présence d’applications mobiles. Navisworks, quant à lui, propose une gestion plus avancée des clashs, des outils de manipulation du modèle plus nombreux et des outils pour aborder des notions de 4D. Dans les grandes lignes, le principe consiste à publier des maquettes depuis Revit à l’aide de la commande Glue. Figure 20–7 Chargement d’un modèle Revit sur BIM 360 Glue

Ces modèles publiés en fonction d’une vue préalablement choisie dans Revit peuvent être « fusionnés », ce qui correspond à la notion de Merged Models. Il s’agit de créer des modèles agrégés de plusieurs sous-modèles, généralement associés à des lots. Ainsi, il peut exister un modèle construit sur l’agrégation d’une maquette Structure et fluide, une autre pour la maquette Structure et façade… Sur la base de modèles numériques correspondant à des lots distincts, l’utilisateur va pouvoir créer différents modèles d’études pour analyser les interactions entre certains lots.

Les solutions BIM 360 CHAPITRE 20 Figure 20–8 Gestion des modèles chargés sur BIM 360 Glue

Une fois les modèles générés, il est possible d’inviter des collaborateurs pour faire de la revue de projet. BIM 360 Glue possède des outils pour créer des points de vue, des nuages de révisions, des notas… Il permet également de lancer des analyses de clashs. Figure 20–9 Résultats d’une analyse de clashs

Les conflits détectés pourront être également visibles sur Revit, directement sur la maquette grâce à l’outil Clash Pinpoint.

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Collaborer avec Revit PARTIE 6 Figure 20–10 Repérage dans Revit des objets à modifier détectés par BIM 360 Glue

BIM 360 Docs La solution BIM 360 Docs devient désormais la plate-forme cloud transversale de l’ensemble des outils cloud proposés par Autodesk. Cette solution offre un environnement de stockage commun dans le cloud, avec une gestion des droits d’accès mais aussi des processus concernant principalement les révisions de projets. Ceci va permettre une gestion précise des livrables. Les documents chargés aux différents indices lors de l’avancement du projet peuvent être comparés et leur traçabilité sur la plate-forme facilitée, notamment par une reconnaissance OCR automatisée des cartouches. Figure 20–11 Visualisation du modèle 3D et de la feuille d’un fichier Revit

Le viewer intégré à BIM 360 Docs permet de visualiser des modèles 3D sous un grand nombre de formats CAO différents. Parmi les points que l’on peut regretter (à l’heure où nous écrivons cet ouvrage), dans la gestion des révisions, est l’absence d’outils d’import de fichier BCF ou encore la gestion des visas, en comparaison des solutions concurrentes du marché. Toutefois, la plate-forme progresse à grands pas, particulièrement depuis quelques mois. Depuis les dernières versions, elle s’est enrichie et améliorée dans l’exploitation des fichiers CAO, notamment par la gestion des fichiers liés (lien entre plusieurs fichiers Revit, cas d’un fichier Autocad lié à un fichier Revit ou bien les XRefs présents dans un fichier Autocad).

Les solutions BIM 360 CHAPITRE 20

Une application mobile est également disponible pour cette solution. Pouvant fonctionner en mode hors connexion, cette application permet d’accéder à tout moment aux plans ou modèles hébergés sur la plate-forme. L’application est disponible sous système IOS, mais également Android. Figure 20–12 Visualisation d’une version d’un modèle Revit sur l’application mobile

Chaque modèle déposé sur la plate-forme BIM 360 Docs est marqué d’un indice de révision, permettant de suivre son historique, mais également de retrouver et consulter chaque modèle issu de précédentes itérations. Figure 20–13 Historique des versions sur la plate-forme BIM 360 Docs

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Ces différents modèles indicés peuvent être comparés graphiquement afin de visualiser directement sur le modèle 3D les objets modifiés, supprimés ou ajoutés. Ce type de rendu permet d’identifier très rapidement les modifications d’un projet. Figure 20–14 Activation de l’outil Comparer dans BIM 360 Docs

Figure 20–15 Comparaison des modèles dans la vue 3D via BIM 360 Docs

Annexe Ressources utiles Pour gérer votre veille sur Revit, je vous conseille d’utiliser un agrégateur de flux RSS. Ces fils d’information permettent de surveiller différents sites et de balayer en quelques minutes leur actualité. La liste des sites proposée dans cette annexe n’est pas exhaustive. Vous devrez la maintenir à jour et la compléter dans le temps. Notez que l’ordre d’apparition de ces sites ne reflète pas un classement de notre part et que nous ne mentionnons que ceux ayant eu une activité. Les liens fournis ont été testés au moment de la rédaction et sont donc fonctionnels.

Les sites d’informations autour de Revit En français • • • • • • • • •

Forum Autodesk : http://forums.autodesk.com/ Hexabim : https://www.hexabim.com/ Paris Revit User Group : http://paris-rug.fr/ Revitez !, blog d’Yves Gravelin : http://revitez.blogspot.fr/ AUGI (Autodesk User Group International), forum : http://www.augi.com/ (ce site dispose d’un forum français). Village BIM, blog (Autodesk) : http://villagebim.typepad.com/villagebim/ CADxp, forum : http://cadxp.com/ MEP Content, bibliothèque d’objets en ligne : https://www.mepcontent.eu/ Objectif BIM, site : http://www.objectif-bim.com/index.php

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Revit pour le BIM

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MediaConstruct : http://www.mediaconstruct.fr/ BIM et maquette numérique : http://bimetmaquettenumerique.webnode.fr/ Polantis, bibliothèque d’objets en ligne : http://www.polantis.info/ Revit-Mémo, blog de Christian Deymonnaz : http://revit-memo.blogspot.fr/ AroBIM, site : http://www.arobim.fr/ Le portail de la CAO : http://www.cao.fr/index.php Projet national MINnd : http://www.minnd.fr/ Et d’autres encore…

En anglais • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

Autodesk Seek, bibliothèque d’objets en ligne par Autodesk : http://seek.autodesk.com/ AUGI (Autodesk User Group International), forum : http://www.augi.com/ All Things BIM, blog : http://www.allthingsbim.com/ Revit Clinic, blog : http://revitclinic.typepad.com/my_weblog/ National BIM Library, bibliothèque d’objets en ligne : http://www.nationalbimlibrary.com/ BIM & Beam, blog (Autodesk) : http://bimandbeam.typepad.com/bim_beam/ ArtCat, bibliothèque d’objets en ligne : http://www.arcat.com/ What Revit wants, blog par Luke Johnson : http://whatrevitwants.blogspot.fr/ Revit Tutorials, tutoriels : http://revittutorials.info/ Club Revit, blog : http://clubrevit.com/ Revit City, site : http://www.revitcity.com/index.php BIM Bandit, bibliothèque d’objets en ligne : http://bimbandit.com/index.php Parametric components, bibliothèque d’objets en ligne : http://parametriccomponents.com/ AGA-CAD, extensions : http://www.aga-cad.com/ BuildingSmart : http://www.buildingsmart.org/ AECbytes, site : http://www.aecbytes.com/ CodeBIM, site : http://codebim.com/ Revit OpEd, blog : http://revitoped.blogspot.fr/ The American Institute of Architects, site : http://www.aia.org/index.htm Practical BIM, blog : http://practicalbim.blogspot.fr/ Construction Code, blog : http://constructioncode.blogspot.fr/ Building Performance Analysis, blog (Autodesk) : http://autodesk.typepad.com/bpa/ Revit Community, site : http://www.revitcommunity.com/index.php BIM Construction, site : http://www.bim.construction.com/ Autodesk 360, blog (Autodesk) : http://autodesk.typepad.com/autodesk360/ BIMopedia, blog : http://bimopedia.com/ Enjoy Revit, blog : http://plevit1.blogspot.fr/

Ressources utiles ANNEXE

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Punto Revit, blog : http://puntorevit.blogspot.fr/ Revit, blog : http://autodesk-revit.blogspot.fr/ Revit beyond BIM, blog : http://revitbeyondbim.wordpress.com/ Et d’autres encore…

Les sites d’informations autour de l’API Revit fournit une interface de programmation API (Application Programming Interface). Vous trouverez le kit de développement (SDK, Software Development Kit) sur le support d’installation. Vous pouvez utiliser les langages suivants : C#, VB.net, Ruby et Python. L’environnement de développement fourni pour les macros est SharpDevelop, IDE (Integrated Development Environment) open source bien connu des développeurs. Vous pouvez également en utiliser d’autres, comme Visual Studio de Microsoft, notamment les éditions Express qui sont gratuites. Vous disposez donc de tout ce qui est nécessaire pour développer des macros ou des extensions. Le gestionnaire de macros se trouve dans l’onglet Gérer, groupe de commandes Macros. Figure A-1 SharpDevelop

Nous ne pouvons malheureusement pas détailler le développement de l’API de Revit ; cet aspect justifie la rédaction d’un ouvrage à lui tout seul. Voici cependant quelques liens si le sujet vous intéresse : • The building Coder par Jeremy TAMMIK : http://thebuildingcoder.typepad.com/blog/. Ce blog est une mine d’or ; si vous ne deviez en garder qu’un, ce serait lui. • Rod Howarth, blog : http://blog.rodhowarth.com/. • Boost your BIM, site : http://boostyourbim.wordpress.com/. • Revit API Search, moteur de recherche : http://revitapisearch.com/.

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Revit pour le BIM

• Autodesk Developer Network, site officiel d’Autodesk : http://usa.autodesk.com/adsk/servlet/ index?siteID=123112&id=2484975. • La rubrique « Revit API Developers Guide » de l’aide de Revit. • Punto Revit, blog : http://puntorevit.blogspot.fr/. • Sans oublier Dynamo, l’outil de programmation graphique : http://dynamobim.org/. • Autodesk Forge, Api dans le cloud qui est clairement l’API nouvelle génération de l’éditeur : https://forge.autodesk.com/categories/bim-360-api. Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une fructueuse utilisation de Revit.