Cours Techniques D'expression Écrite LP3. [PDF]

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Zitiervorschau

GSM – TECHNIQUES D’EXPRESSION – LICENCE PROFESSIONNELLE (3è année) CHAPITRE II. LES TECHNIQUES D’EXPRESSION ÉCRITE. Pour pouvoir communiquer, l’homme se sert de plusieurs moyens dont la voix mais aussi l’écriture. Ici, dans ce second chapitre de notre cours sur Les Techniques d’expression écrite, il sera principalement question d’amener l’étudiant à pouvoir : -

rédiger un texte du genre mineur (une description, un portrait, etc.) ou du genre majeur (une dissertation, une production écrite, un rapport, un mémoire de fin de cycle, etc.) en respectant les règles élémentaires d’orthographe, de grammaire, de syntaxe, de sémantique, etc. ;

-

de résumer de façon succincte un texte.

Pour ce faire donc, nous aurons recours à ces différents procédés : -

les exercices d’orthographe ;

-

la dictée ;

-

le résumé de texte et la production écrite ;

-

la composition et la rédaction de quelques documents administratifs (le CV, la lettre de motivation, la lettre de stage, le rapport…).

Mr. DÉHI Hervé [email protected]

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GSM – TECHNIQUES D’EXPRESSION – LICENCE PROFESSIONNELLE (3è année) LEÇON 1. L’orthographe L’orthographe, c’est l’art d’écrire correctement les mots d’une langue. Elle se divise en deux parties : l’orthographe d’usage et l’orthographe de règle. 1.1. L’orthographe d’usage. Cette forme d’orthographe s’acquiert par l’apprentissage et la lecture de bons ouvrages. La dérivation, la prononciation et l’étymologie constituent son fondement. Elle comprend les signes orthographiques et autres signes. 

Les signes orthographiques.

Il ne faut pas confondre les signes orthographiques d’avec les signes de ponctuation. Les signes orthographiques comprennent les accents, le tréma, le trait d’union, l’apostrophe et la cédille. Les accents. Ils sont de trois sortes : -

L’accent aigu (ʼ) : il se place sur le [e] non suivi d’un r, f ou z final. Exemple : clé, clef, nez…

-

L’accent grave (ʽ) qui se met sur : 

Le [e]. Exemple : père, mère, frère



Sur le [a] pour devenir une préposition, sur le [u] dans [où] pour indiquer le lieu et sur le [e] de certains adverbes. Exemple : à, là, où, déjà.

NB. Suivi de deux consonnes, [e] ne porte pas d’accent comme dans ''effort'', ''exhibition''. -

L’accent circonflexe (ˆ) : il se met sur une voyelle longue. Exemple : fête, pâte. 

Sur la voyelle [u] des adjectifs "mûr(e)" et "sûr(e)" ;



Sur la voyelle [u] des participes passés masculins singuliers des verbes croître, devoir et mouvoir (crû, dû et mû) ;



Sur la voyelle [o] des pronoms possessifs masculins des deux premières personnes du pluriel : le(s) nôtre(s) ; le(s) vôtre(s) ;



Sur la voyelle du début de la désinence des deux premières personnes du pluriel du passé simple : nous cousîmes, vous finîtes ;

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GSM – TECHNIQUES D’EXPRESSION – LICENCE PROFESSIONNELLE (3è année) 

Sur la voyelle [i] des verbes en "aître" et en "oître". Exemple : il paraît que cet homme croît comme un palmier.

 -

Les autres signes.

Le tréma (¨) : il se place sur une voyelle et exige que cette dernière soit séparée, dans la prononciation, de celle qui la précède. Exemple : faïence, canoë.

-

Le trait d’union (-) : comme son nom l’indique, il sert à unir deux ou plusieurs mots. Exemple : vingt-sept, au-delà.

-

L’apostrophe (ʼ) : on l’emploie en cas d’élision. Exemple : L’avion décolle dans dix minutes.

-

La cédille (¸) se met sous [c] quand il doit se prononcer [s] devant les voyelles [a, o, u]. Exemple : Façade, aperçu, charançon, façonner.

1.2. L’orthographe de règle. Elle consiste dans l’observation des règles portant sur les changements grammaticaux des mots : marque du pluriel, accord, féminin. 

La ponctuation

Elle sert à indiquer par des signes conventionnels : -

les pauses et les informations obligatoires dans la lecture ;

-

les rapports entre les différentes parties du discours écrit.

Il y a six principaux signes de ponctuation que sont le point (.), le point-virgule (;), le point d’interrogation (?), le point d’exclamation (!), les deux points (:) et la virgule (,). Le point (.) Il indique une grande pause et s’emploie après une phrase normale (déclarative) entièrement terminée et après une abréviation. Exemple : L’année est terminée à Graduate School of Management (GSM). Le point-virgule (;) Il marque une pause moyenne et s’emploie pour séparer des propositions indépendantes, juxtaposées et étroitement unies par le sens. Il sépare aussi deux parties d’une phrase quand elles sont assez longues ou quand l’une d’elles contient déjà une virgule. Il est encore utilisé dans une énumération verticale. Mr. DÉHI Hervé [email protected]

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GSM – TECHNIQUES D’EXPRESSION – LICENCE PROFESSIONNELLE (3è année) Exemple : L’enfant, qui pleure, est malade ; il sera conduit demain dans la matinée chez le médecin. D’une part, son frère a raison ; de l’autre, il a tort. Cette lettre doit partir, car le temps presse ; tout retard serait fâcheux. Il faut mettre dans cette valise : - un pantalon ; - deux chandails ; - une jupe. Le point d’interrogation (?) Il se place à la fin d’une phrase interrogative directe (et non indirecte). Exemple : Cissé est-elle en classe ? Je me demande quand vous reviendrez Le point d’exclamation (!) Il marque l’étonnement, la peur, la joie, etc.; il est employé après une interjection, une interpellation, un ordre. Exemple : Ho !, C’est possible!, Silence!, Bonne chance ! Les deux points (:) Ils s’emploient pour introduire un exemple, une citation, une conclusion, une explication, une énumération, une définition, un discours direct (se place avant les guillemets). Exemple : Le soldat dit : « l’entrée du camp est interdite ». Tous étaient présents : hommes, femmes. Il n’est pas venu : son fils est malade. La virgule (,) Elle sépare les mots, les groupes de mots ou les phrases de même fonction. Exemple : On a échangé des livres, des disques, des cassettes (entre propositions ou termes juxtaposés). Elle doit être utilisée : -

Pour séparer les éléments déplacés dans une phrase qui ne sont pas suivis d’une inversion du sujet (complément de phrase). Exemple : Avant le déjeuner, Anne lit le journal. Au centre de l’ile se trouve un trésor. (inversion, pas de virgule) ;

-

est placée devant les conjonctions de coordination "mais" et "car" (à moins que ces propositions ne soient brèves). Exemple : Je vais vérifier ce point, car il me semble douteux ;

-

se place avant et et ou quand il s’agit de sujets différents, quand la deuxième proposition renforce la première ou exprime une conséquence, une opposition. Exemple : Miss Kouabenan organise la campagne de Dané, et les médias

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GSM – TECHNIQUES D’EXPRESSION – LICENCE PROFESSIONNELLE (3è année) devraient la couvrir. Ce projet sera réalisé, et ce sera une réussite. Ce plan sera suivi par notre équipe, ou il devra être revu ; -

sépare les mots mis en apostrophe. Exemple : Diby, va chercher du bois ;

-

sépare les formes verbales comme dis-je, dit-il, etc. du reste de la phrase (phrase incise). Exemple : Adéchokan, avoue-t-il, en a perdu l’appétit ;

-

encadre et ce. Exemple : L’opération s’est avérée un succès, et ce, malgré un budget serré ;

-

est avec ni quand il est répété trois fois ou plus, ou quand la longueur des éléments le justifie. Exemple : Je n’ai ni sagesse, ni patience, ni persévérance ;

-

se place avant comme et ainsi que s’ils équivalent à une comparaison. Exemple : L’ordinateur, ainsi que le télécopieur, est un appareil utile ;

-

se place avant les propositions subordonnées circonstancielles quoique, puisque, bien que, alors que, etc. Exemple : Je vous suggère de lire cet article, bien qu’il n’aborde pas le sujet directement ;

-

se place avant les propositions relatives (qui, que, quoi, dont, où) explicatives, non indispensables au sens de la phrase. Exemple : Ces pizzas, que nous venons de recevoir, sont très bien faites.

-

remplace un mot sous-entendu ou en ellipse du verbe. Exemple : Les différents délégués de classe seront convoqués à 10 h ; les étudiants, à 11 h.

Outre ces signes cités ci-dessus, il en existe six(06) autres qui sont d’un emploi très particulier. Ce sont : les points de suspension, les parenthèses, les guillemets, le tirer, les crochets, et l’astérisque. Les points de suspension (…) Ils indiquent une interruption, une emphase, un passage de texte non repris et peuvent être placés entre crochets. Les parenthèses ( ) Elles servent à isoler, à l’intérieur d’une phrase, quelque indication accessoire. Exemple : Demain mardi (tout le monde le sait) est chômé. Les guillemets («  ») Ils encadrent une citation, une mise en évidence, un écart orthographique, un mot étrange ou étranger, des paroles rapportées. Dans un texte imprimé, le titre d’une œuvre s’écrit en italique, tandis que dans un texte manuscrit, il se place entre guillemets.

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GSM – TECHNIQUES D’EXPRESSION – LICENCE PROFESSIONNELLE (3è année) Le tiret (-) Il indique le changement d’interlocuteur dans un dialogue, met en valeur un court passage (peut remplacer les parenthèses), se met dans une énumération verticale et dans les toponymes composés. Exemple : Voici - ce n’est qu’un début - la liste du matériel nécessaire. Les crochets [ ] Ils peuvent parfois remplacer les parenthèses, marquent des interventions autres que celle de l’auteur, indiquent la prononciation d’un mot et une citation. L’astérisque (*) Il indique un renvoi vers une note, remplace un nom que l’on ne désire pas citer (simple ou triple). NB. L’alinéa compte aussi parmi les signes de ponctuation. Il marque une grande pause et indique le passage d’un groupe d’idées (paragraphe) à un autre (paragraphe).

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GSM – TECHNIQUES D’EXPRESSION – LICENCE PROFESSIONNELLE (3è année) LEÇON 2. Les connecteurs ou articulateurs logiques Les connecteurs logiques, appelés encore articulateurs ou mots de liaison, sont des mots qui marquent un rapport de sens entre des propositions, des ensembles de propositions ou entre les phrases d’un texte. Ils jouent un rôle clé dans l’organisation du texte : ils en soulignent les articulations ; et marquent les relations établies par le locuteur ou le rédacteur entre les idées et les événements. Les connecteurs logiques appartiennent à différentes classes de mots invariables que sont les Adverbes ou locutions adverbiales, les Conjonctions de coordination (mais, ou, et…) et les Conjonctions de subordination (ainsi que, quoique…). Ils peuvent être explicites ou implicites. 2.1. Les connecteurs logiques explicites Ici, le raisonnement consiste en une suite de propositions déduites les unes des autres dans le but de faire adhérer quelqu’un à son opinion. Quel que soit la nature de l’argumentation, il s’appuie sur une démarche logique et explicite. Il peut, alors, soit suivre une progression, soit marquer des ruptures, faisant preuve ainsi soit de fluidité et de cohérence, soit de heurts et d’irrégularité. Les connecteurs logiques explicites appartiennent à différentes nature ou classes grammaticales et expriment plusieurs valeurs. L’addition/gradation Ces connecteurs permettent d’ajouter un argument ou un exemple nouveau aux précédents. Ce sont : et ; de plus ; aussi ; d’ailleurs ; par ailleurs ; d’autre part ; en outre ; outre le fait que ; outre que ; puis ; surtout ; d’abord ; ensuite ; enfin ; de surcroît ; voire ; en fait ; tout au moins/tout au plus ; même ; et même ; bien plus ; plus exactement ; à vrai dire ; encore ; non seulement… mais encore… L’illustration Ces connecteurs permettent d’éclairer son/ses argument(s) par des cas concrets. Ce sont : ainsi ; c’est ainsi que ; comme ; c’est le cas de ; par exemple ; d’ailleurs ; en particulier ; notamment ; à ce propos…

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GSM – TECHNIQUES D’EXPRESSION – LICENCE PROFESSIONNELLE (3è année) La correction Ces connecteurs permettent de préciser les idées présentées. Ce sont : en réalité ; c’est-àdire ; en fait ; plutôt ; ou ; ou bien ; plus exactement ; à vrai dire… La comparaison/l’alternance Ces connecteurs permettent d’établir un rapprochement entre deux faits. Ce sont : aussi… que ; si… que ; comme ; autant que ; autant ; de même que ; de la même façon que ; parallèlement ; pareillement ; semblablement ; par analogie ; selon ; plus que/moins que ; d’une part... d’autre part ; soit... soit ; non seulement... mais encore ; ainsi que ; à mesure que ; dans la mesure où ; comme si ; en même temps (que) ; également ; simultanément ; tel que… La condition Ces connecteurs permettent d’émettre des hypothèses en faveur ou non d’une idée. Ce sont : si ; à supposer que ; en admettant que ; probablement ; sans doute ; apparemment ; au cas où ; à la condition que ; en ce cas ; sinon ; pour un peu ; à condition que ; à moins que ; pourvu que… La justification Ces connecteurs permettent d’apporter des informations pour expliciter et préciser ses arguments. Ce sont : car ; c’est-à-dire ; en effet ; en d’autres termes ; parce que ; puisque ; de telle façon que ; en sorte que ; ainsi ; c’est ainsi que ; non seulement… mais encore ; du fait de… La cause Ces connecteurs permettent d’exposer la raison, l’origine d’un fait. Ce sont : car ; parce que ; puisque ; par ; grâce à ; en effet ; en raison de ; du fait que ; de fait ; dans la mesure où ; sous prétexte que ; ainsi ; étant donné que ; vu ; attendu ; attendu que ; à défaut de ; faute de ; c’est-à-dire ; autrement dit ; cela veut dire que ; eu égard à ; du fait de ; aussi bien ; à savoir ; soit ; par exemple ; comme… La classification Ces connecteurs permettent de hiérarchiser les éléments présentés dans l’argumentation. Ce sont : premièrement… deuxièmement ; puis ; ensuite ; d’une part… d’autre part ; non seulement… mais encore ; avant tout ; d’abord ; en premier lieu… Mr. DÉHI Hervé [email protected]

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GSM – TECHNIQUES D’EXPRESSION – LICENCE PROFESSIONNELLE (3è année) La finalité/le but Ces connecteurs permettent de présenter le but de son argumentation. Ce sont : afin que ; en vue de ; de peur que ; pour ; pour que ; dans ce but ; à cette fin… La transition Ces connecteurs permettent de passer d’une idée à une autre. Ce sont : après avoir souligné… passons maintenant à… NB. Pour ces premiers connecteurs cités, le raisonnement ou l’argumentation suit une progression. Mais pour ceux qui viennent, l’argumentation marque une rupture. La concession Ces connecteurs permettent de constater des faits opposés à sa thèse tout en maintenant son opinion. Ce sont : malgré ; en dépit de ; quoique ; bien que, quel que soit ; même si ; ce n’est pas que ; bien sûr ; il est vrai que ; toutefois ; sauf ; faute de ; certes...mais (néanmoins) ; sans doute ; apparemment ; assurément… L’alternative Ces connecteurs permettent de proposer de différents choix dans une argumentation. Ce sont : soit… soit ; ou… ou ; non tant… que ; non seulement… mais encore ; l’un… l’autre ; d’un côté… de l’autre… L’opposition Ces connecteurs permettent d’opposer deux faits ou deux arguments, souvent pour mettre l’un des deux en valeur. Ce sont : mais ; cependant ; en revanche ; alors que ; pourtant ; tandis que ; néanmoins ; au contraire ; pour sa part ; d’un autre côté ; or ; en dépit de ; au lieu de ; loin de ; d’ailleurs ; contrairement (à) ; inversement (à) ; au lieu que ; pendant que ; toutefois; certes ; assurément ; il se peut que ; (s’) il est vrai (que) ; malgré… L’approximation Ces connecteurs permettent d’apporter différentes nuances d’une même idée. Ce sont : autant dire que ; presque ; si l’on peut dire ; d’une certaine manière ; sans doute ; probablement ; apparemment ; vraisemblablement…

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GSM – TECHNIQUES D’EXPRESSION – LICENCE PROFESSIONNELLE (3è année) La conséquence Ces connecteurs permettent d’énoncer le résultat, l’aboutissement d’un fait ou d’une idée. Ce sont : ainsi ; c’est pourquoi ; en conséquence ; si bien que ; de sorte que ; donc ; en effet ; tant et si bien que ; tel que ; au point que ; alors ; par conséquent ; d’où ; de manière que ; de sorte que ; en conséquence ; par suite ; de là ; aussi (+ reprise du sujet) ; dès lors ; de ce fait ; si bien que (indicatif) ; dans ces conditions ; pour cette raison ; pour ; afin de ; afin que ; de telle sorte que… La conclusion Ces connecteurs permettent d’achever son argumentation, sa démonstration. Ce sont : bref ; ainsi donc ; en somme ; donc ; par conséquent ; en guise de conclusion ; pour conclure ; en conclusion ; en définitive ; enfin ; finalement ; en fin de compte ; au terme de… ; pour finir… La restriction Ces connecteurs permettent de limiter la portée des arguments ou propos avancés. Ce sont : mis à part ; ne… que ; en dehors de ; hormis ; à défaut de ; excepté ; uniquement ; simplement ; sinon ; du moins ; tout au moins ; en fait ; sous prétexte que… 2.2. Les connecteurs logiques implicites Dans ce cas, il n’y a pas de connecteur logique formel, il faut déduire la relation logique à l’aide du contexte en regardant de près : 

La ponctuation

La virgule ajoute une idée à une autre ou donne un détail supplémentaire ; le point-virgule sépare deux idées en gardant une suite logique entre-elles ; les parenthèses ou les deux points peuvent introduire un exemple, une cause ou une conséquence ; le point d’interrogation introduit une explication… 

La disposition du texte

Elle peut révéler, à l’aide des paragraphes par exemple, la manière dont le locuteur envisage son argumentation. Les paragraphes forment toujours des unités de sens autour d’une idée, d’un thème précis : denses, longs et peu nombreux, ils exposent une pensée structurée et ramassée ; nombreux et de courte longueur, ils marquent le caractère décousu de la pensée, etc. Mr. DÉHI Hervé [email protected]

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Le système d’énonciation

Il s’agit de prendre en compte les pronoms, les temps verbaux, les termes appréciatifs ou dépréciatifs qui peuvent souligner une relation logique sous-entendue dans un texte, une argumentation... 

Les indicateurs temporels et spatiaux

Les connecteurs temporels établissent un rapport chronologique. Ils organisent généralement le récit dont ils soulignent les étapes : le début du récit (d’abord, au début, au commencement…), les péripéties (puis, ensuite, alors…), la fin du récit (finalement, enfin, au bout du compte…). Quant aux connecteurs spatiaux, ils organisent généralement la description. Ils marquent le plus souvent des oppositions par rapport à un repère dans l’espace : à droite/à gauche, en haut/en bas, ici/là-bas…

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GSM – TECHNIQUES D’EXPRESSION – LICENCE PROFESSIONNELLE (3è année) LEÇON 3. La prise de note et les abréviations Pourquoi apprendre à prendre des notes ? Quand on suit un cours, une conférence, un monologue qu’on désire retenir, celui qui parle va plus généralement vite que celui qui écrit ou prend note. Or, on a besoin d’une trace écrite, claire et cohérente, pour retrouver ensuite l’essentiel du contenu à retenir. Pour cela, on peut apprendre des techniques de prise de note, sans savoir la sténographie 1. Il existe quelques principes et abréviations assez simples. Chacun peut s’inventer quelques signes à condition qu’ils soient faciles à mémoriser et respectent une certaine logique. 3.1. Pourquoi prendre des notes ? On prend des notes pour : -

Mieux suivre ses cours ;

-

Préparer ses examens ;

-

Préparer une présentation

-

Compléter une recherche.

La prise de note est un excellent moyen de : -

Se concentrer lors d’un cours ;

-

Recueillir de l’information ;

-

Approfondir une question.

Prendre des notes, c’est avant tout, comprendre, pas seulement copier Selon certains spécialistes, nous retenons : -

20% de ce que nous entendons ;

-

40% de ce que nous voyons ;

-

60% de ce que nous voyons et entendons en même temps (audiovisuel…) ;

-

80% de ce que nous faisons (parole, écriture…).

La prise de notes se fait en quatre (04) temps : -

Écouter ;

-

Comprendre ;

-

Synthétiser ;

-

Noter.

Écriture abrégée ou simplifiée conçue pour prendre des notes à la vitesse de la parole.

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GSM – TECHNIQUES D’EXPRESSION – LICENCE PROFESSIONNELLE (3è année) Son apprentissage se fait aussi en quatre (04) temps : -

Participation : être prêt pour le cours (lectures, exercices) ;

-

Concentration : être ponctuel, prêt à l’écoute ;

-

Sens critique : poser des questions à soi et au professeur ;

-

Prise de notes : en tout temps (documentaire, internet, stage, etc.).

3.2. Que prendre en notes ? La prise de notes consiste à aller à l’essentiel de ce qui a été dit, comprendre ce qui est important. Comprendre ce qui est important, c’est repérer les mots clés. Pour les repérer, il faut faire attention aux changements d’intonation, aux mots qui sont répétés ou écrits au tableau. Dans le cours, tout n’a donc pas la même importance. Il faut distinguer l’idée principale. Distinguer l’important de ce qui ne l’est pas 

Important

La structure : introduction (thèse et points principaux), conclusion (récapitulation : noter le plus d’informations possible). Les phrases-clés : «Cette information est très importante», «Vous allez revoir cela ailleurs», «C’est le point principal», «C’est une étape charnière», «C’est important pour notre compréhension», «C’est un principe très complexe». L’attitude du professeur : excitation, voix stressée, écriture au tableau, lecture des notes pour rendre plus claire une idée, répétition, pauses (dramatiques) avec un regard « vous devriez prendre ça en note». 

Pas important

L’introduction avant l’annonce des points du jour. Les à-côtés : les longues parenthèses. Les anecdotes de la vie personnelle du professeur. Le 3e et le 4e exemple : on comprend que c’est un point important, car le professeur insiste, mais il n’est pas nécessaire de noter tous les exemples. Les gestes désinvoltes : le ton sarcastique ou fatigué indiquent souvent un point peu important. Mr. DÉHI Hervé [email protected]

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Ce qu’il faut noter

-

Le plan général ;

-

Les noms propres ;

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Les chiffres ;

-

Les dates importantes ;

-

Les schémas, les figures et les tableaux ;

-

Les équations ;

-

Les définitions ;

-

Les arguments majeurs ;

-

Les suggestions de lectures supplémentaires ;

-

Les dates de remise de travaux, d’examens, de rencontres spéciales ou d’activités ;

-

Les questions que le professeur pose à la classe, elles pourraient se retrouver à l’examen.

3.3. Les techniques de la prise de note Les signes permettent de remplacer des mots entiers. On utilise souvent les signes issus des mathématiques. Pour ne pas s’y perdre, il ne faut pas constamment changer la signification du signe. 

Utiliser des signes

SIGNES

SIGNIFICATIONS POSSIBLES Aboutit à, entraîne, provoque, va à, devient, conséquence Vient de, a pour origine, est issu de, cause Équivalent à, cause et conséquence interagissent En bas, voir plus bas En haut, voir plus haut

Σ

Somme, totalité

Ø

Rien, vide, désert, absence

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GSM – TECHNIQUES D’EXPRESSION – LICENCE PROFESSIONNELLE (3è année) SIGNES

SIGNIFICATIONS POSSIBLES



Différent, n’est pas

=

Équivaut à, égale, est



Ressemble, n’est pas tout à fait pareil à, à peu près, environ

>

Est supérieur à, vaut mieux que, l’emporte sur