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Techniques Bancaires
P r o f e s s e u r. A b o u a b d e l l a h y a s s i r
Année scolaire 2020/2021
Les fonctions et les formes de la monnaie
La monnaie représente un moyen de paiement accepté par une communauté elle contient trois caractéristiques :
Les fonctions et les formes de la monnaie
La monnaie assure trois fonctions économiques : (1) La monnaie est intermédiaire d’échange : elle permet de médiatiser l’échange de bien. (2) La monnaie est étalon de mesure : grâce à la monnaie, on peut mesurer et comparer des biens et services très différents. C’est une unité de compte qui permet d’établir un prix pour chaque bien, de déterminer une échelle générale des prix. (3) La monnaie est instrument de réserve de valeur : c’est un instrument d’épargne : on peut la conserver afin de reporter dans le temps ses achats. C’est, comme l’a dit Keynes, « un lien entre le présent et l’avenir ».
Les fonctions et les formes de la monnaie
Quoi ?
Monnaie Centrale
Monnaie scripturale
Qui ?
Rôle ?
Une institution missionnée par l’Etat pour fabriquer les billets et les pièces de monnaie
But ?
Appliquer la Politique monétaire
Des Entreprises privées qui font le commerce de la monnaie centrale et réalisent la gestion des moyens de paiements
Le profit
Les fonctions et les formes de la monnaie
Monnaie marchandise
Monnaie Métallique
Elle est constituée des pièces de monnaie et des billets de banques. Le mot Fiduciaire vient du latin fiducia qui signifie confiance. Au Maroc, la monnaie Fiduciaire est fabriquée par Bank-al Maghrib, Dar assikkah est l’entité relevant de Bank al maghrib , fabrique les pièces de monnaie et des billets de banque en circulation
Monnaie Fiduciaire
Monnaie scripturale
Monnaie Magnétique
Les dépôts d’argent dans les comptes bancaires forment ce qu’on appelle la monnaie scripturale, On dit Scripturale parce que la monnaie est représentée par des écritures dans les comptes des banques. Il s’agit donc d’un autre forme de monnaie. Cette monnaie circule entre les agents économiques grâce aux moyens de paiement.
Les fonctions et les formes de la monnaie
Les Agrégats L’agrégat M1, regroupe le Total des pièces et billets en circulation et des dépôts bancaires à vue ( Compte courant) M1
= Pièces et billets
+ Comptes Courants L’agrégat M2 = M1 + Le crédit à court terme (principalement les comptes sur livrets) ainsi que divers dépôts à terme inferieur à 2 ans M1
+
M2 Comptes sur livrets + Crédits court terme
Les fonctions et les formes de la monnaie
Les Agrégats L’agrégat M3, M2+ Divers placements monétaires essentiellement des dépôts à terme d’une durée supérieur à 2 ans et des OPCVM monétaires, L’agrégat M3 est l’indicateur le plus large concernant le crédit bancaire, mais non pas l’ensemble du crédit dont une partie passe directement par les marchés financiers. M1
= Pièces et billets
+ Comptes Courants
M2
+
= Comptes sur livrets + Crédits court terme
M3
+
= Dépôts >2 ans + Opcvm Monétaires
La valeur et le temps a) Définition Générale
Ce que vaut un bien selon l’estimation que l’on peut faire à un instant donné b) Définition Générale La valeur attribué à un instant donné à un bien donné varie selon plusieurs facteurs:
L’individus Valeur attribuée Les périodes
La nature et perception des informations
La valeur et le temps c) Valeur d’un actif La valeur d’un capital: la valeur d’un capital aujourd’hui et à une date ultérieure n’est pas la même, du fait que le temps doit être rémunéré; d’où la nécessité de procéder à des calculs financiers pour déterminer la valeur aujourd’hui d’un capital attaché à une date future (calcul d’actualisation); La valeur d’un titre coté: la cote varie constamment dans le temps . La cote d’un titre est la valeur qui lui est attribuée par le marché La valeur est devenue le concept central de la finance d’entreprise moderne, ce qui a conduit les théoriciens à s’interroger sur les points suivants: - Comment déterminer la valeur théorique d’un actif? - Quelle relation y at il entre niveau de risque et valeur? - Quelle est la valeur d’une entreprise à une date donnée? - Comment maximiser la valeur de l’entreprise? - À quelle condition un investissement sera-t-il créateur de valeur?
La valeur et le temps d) Les facteurs dont dépend la valeur d’un actif financier La valeur d’un actif financier dépend essentiellement des facteurs suivants :
1/ Le temps: la valeur d’un capital ou d’un titre n’est pas la même aujourd’hui et dans un an. Une somme non placée perd de la valeur avec le temps,
2/ le risque : Le niveau du risque influe sur la valeur. En principe quand le risque augmente la valeur diminue,
3/ la qualité et la fiabilité de l’information : une information fausse ou incomplète se traduire par une méfiance qui conduira à une diminution de la valeur attribuée,
La valeur et le temps
La valeur et le temps Exemple
• Taux trimestriel proportionnel : 6 % X 4/12 = 2%
La valeur et le temps
La valeur et le temps
Le taux d’intérêt réel : est le taux d’intérêt nominal corrigé de l’inflation . Il permet de passer des sommes exprimées en dirhams courants à des sommes en dirhams constants. En général, il est inferieur au taux nominal,
Désignons par : t le taux d’ intérêt nominal r le taux d’intérêt réel i le taux d’inflation,
on peut écrire la relation suivante( pour un montant de 1 DHS est un placement sur)
La valeur et le temps Exemple
La valeur et le temps
La valeur et le temps
La valeur et le temps Exemple
La valeur et le temps
La valeur et le temps
La valeur et le temps Définition Capitaliser : consiste à calculer la valeur acquise par une somme, placée au taux t, au bout de n périodes .
La période retenue pour les calculs de capitalisation correspondent généralement à l’année, mais ce peut être aussi le trimestre ou le mois, voire le semestre,
On considéré que les intérêts d’une période sont rajoutés au capital à la fin de la période pour calculer les intérêts de la période suivante. On dit qu’ils sont capitalisés et que le calcul est à intérêts composés.
Le placement peut consister en une somme unique ou en une suite de sommes,
La valeur et le temps
La valeur et le temps
La valeur et le temps Pour connaitre l’équivalent actuel d’une somme futur, Pour pouvoir comparer plusieurs sommes attendues dans le futur, Pour trouver un taux de rendement,
Pour se conformer aux normes comptables et règlementaires,
LE FINANCEMENT DE L’ÉCONOMIE
Economie d’endettement C’est une économie dans laquelle prédomine le financement par crédit bancaire. Le marche financier est peu développé,- une faible part des besoins des entreprises est financée par émissions de titres financiers.
Les entreprises sont fortement endettées auprès des banques qui se refinancent auprès de la BC. L’économie des marchés financiers Elle est au contraire caractérisée par un financement direct,- l’essentielle des besoins de financement étant couvert par l’emission des titres financiers. Les crédits bancaires sont surtout destines aux ménages et aux PME qui n’ont pas accès au marche financier.
LE FINANCEMENT DE L’ÉCONOMIE
Les mutations du système financier
1. La révolution des 3D Certains auteurs comme H. BOURGUINAT ont parle d’une révolution comportant 3 volés : • La désintermédiation • La dérèglementation • Le décloisonnement
LE FINANCEMENT DE L’ÉCONOMIE
a. La désintermédiation La désintermédiation souligne la promotion de technique de financement directe reposant sur l’émission et l’échange des titres négociables. L’accès plus facile des entreprises aux marches financiers b. La déréglementation Elle caractérise l’entrée de l’économie dans un environnement financier flexible, non soumis au grand nombre de contraints qui a été au paravent destines a stabilise le système financier mais il contribuait malheureusement a limiter l’efficacité.
LE FINANCEMENT DE L’ÉCONOMIE
c. Le décloisonnement Le décloisonnement signifie l’abrogation de la segmentation des marches, c’est-à-dire d’un
cloisonnement qui empêchait notamment les opérations d’arbitrage visant a tirer profit d’un écart de rémunération entre deux marches.
Cette
libéralisation des mouvements de capitaux a favorisé la
transmission des variations de taux d’intêrét et a stimulé la gestion des banques et des entreprises ouvrant a ces derniers des ressources
accrues.
L’évolution
aujourd’hui
marquée
par
financières internationales.
une
des
marches
libéralisation
financiers
des
est
transactions
LE FINANCEMENT DE L’ÉCONOMIE
1. Le financement de l’économie désigne l’ensemble des modalités par lesquelles les agents économiques se procurent les fonds nécessaires à la réalisation de leurs activités.
2. Pour financer leurs opérations d'investissement, de trésorerie et de placement, les agents économiques ont accumulé une épargne brute. L'épargne correspond à la partie du revenu qui n'est pas consommée. Elle dépend :
LE FINANCEMENT DE L’ÉCONOMIE
Du niveau du taux d'intérêt : Plus le taux d'intérêt réel est élevé, plus les agents économiques sont incités à épargner afin d'augmenter leurs revenus.
Du niveau du revenu : pour Keynes, l'épargne est une fonction croissante du revenu. Les ménages ont une « préférence pour la liquidité » pour des motifs de « transaction », de « précaution » et de « spéculation ». Le taux d'intérêt doit être très élevé pour qu'ils préfèrent les placements.
Du niveau des prix : lorsque les prix augmentent, le pouvoir d'achat des encaisses monétaire diminue. Les agents économiques vont devoir épargner pour maintenir le pouvoir d’achat de leurs encaisses. Mais, si l'inflation devient trop forte, les agents vont accélérer leur consommation et fuir devant la monnaie.
LE FINANCEMENT DE L’ÉCONOMIE
De ce point de vue, les agents économiques ne sont pas dans la même situation
?
LE FINANCEMENT DE L’ÉCONOMIE
Les entreprises et l’Etat (depuis les années 1970), ont une épargne insuffisante pour financer leurs investissements. Ils ont un besoin de financement. Ils doivent trouver des capitaux à l'extérieur. Pour les entreprises cela se manifeste par un taux d'autofinancement inférieur à 100%. Pour les administrations publiques cela se traduit par un déficit public. Les ménages et les institutions financières (Banques, compagnies d’assurance, fonds de pension…) disposent d’une épargne supérieure à leurs investissements. Ils ont une capacité de financement. Ils vont pouvoir prêter les liquidités dont ils disposent en excédent : les fonds prêtables.
LE FINANCEMENT DE L’ÉCONOMIE
1. Comment les agents économiques se procurent-ils les capitaux dont ils ont besoin pour financer leurs achats de biens d'équipement durables, de bâtiment, de logement ( investissement brut) et leurs achats d'actifs financiers (placement) ? En premier lieu, ils vont autofinancer leurs achats d'actifs c'est-à-dire utiliser leur épargne brute (bénéfice non distribué des société, épargne accumulée des ménages). Ce financement interne n'est toutefois pas suffisant pour les entreprises et les administrations publiques qui ont des besoins de financement car leurs investissements dépassent leur capacité d'épargne. En conséquence, ils vont recourir au financement externe c'est-à-dire au système financier qui est composé des banques , des institutions de crédit et des marchés de capitaux. Ces institutions vont mettre en contact les agents qui disposent de capacités de financement et ceux qui ont des besoins de financement. Cette seconde source de financement utilise deux types de canaux :
LE FINANCEMENT DE L’ÉCONOMIE
1- Dans le financement externe direct , les agents économiques se rencontrent sur le marché des capitaux. Ceux qui ont des besoins de financement émettent des titres de propriété ou de créance qui sont achetés par ceux qui ont des capacités de financement. Le prix de ces titres sont fixés à la rencontre de l'offre et de la demande des fonds prêtables. 2- Dans le financement externe intermédié ou indirect, les banques collectent les dépôts à court et long terme de ses clients qu'elles vont prêter à ceux qui ont besoin de capitaux. Cette mise à disposition de capitaux va être rémunérée par un intérêt qui est le prix de la monnaie et du renoncement à une utilisation immédiate de cet argent.
Les Flux de Fonds au Sein D’un Système Financier Finance Indirecte
Intermédiaire Financiers
Fonds
Fonds
Fonds
Investisseurs prêteurs 1. Ménages. 2. Entreprises 3. Etats et autres 4. Reste du Monde
Fonds
Marchés Financiers
Finance Directe
Fonds
Investisseurs emprunteurs 1. Ménages. 2. Entreprises 3. Etats et autres 4. Reste du Monde
CHAPITRE I : L’ENVIRONNEMENT DE LA BANQUE
I. Environnement Institutionnel de la banque
La loi 1993 a institué un dispositif juridique unifié applicable à l'ensemble des établissements de crédit, de même qu'elle a instauré un cadre d'une plus large concertation entre les autorités monétaires et la profession. Ces dispositions visent par ailleurs, à assurer une meilleure protection des déposants et des emprunteurs. Dans le cadre du plan d’ajustement structurel, le marché financier marocain a été profondément réformé autour de trois axes : Le décloisonnement des marchés de capitaux, La libéralisation des opérations financières, La réforme du cadre réglementaire des banques.
CHAPITRE I : L’ENVIRONNEMENT DE LA BANQUE
C N C E = Conseil national de crédit et de l’épargne. CEC = Comité des établissements de crédit. C D E C = Comité de discipline d’établissement de crédit. G P B M = Groupement professionnel des banques du Maroc. A P S F = Association professionnel des sociétés de Financement.
CHAPITRE I : L’ENVIRONNEMENT DE LA BANQUE
I. Environnement Institutionnel de la banque A. La réforme de juillet 1993 1- Les organes de contrôle. Il s’agit des autorités de tutelle et de contrôle des établissements de crédit, ils sont constitué de trois entités: Bank Al-Maghrib, le ministre des finances et les commissaires aux comptes. a – Bank Al-Maghreb. Elle occupe une place prépondérante dans le nouveau dispositif institutionnel, elle est présente à un haut
niveau dans les organes de consultation: – Le gouverneur de Bank Al-Maghreb préside le Conseil national de crédit et de l’épargne. – Le vice gouverneur de Bank Al-Maghrib préside de le Comité de discipline d’établissement de crédit. – Secrétariat du Comité des établissements de crédit est assurée par Bank Al-Maghreb
CHAPITRE I : L’ENVIRONNEMENT DE LA BANQUE
I. Environnement Institutionnel de la banque 1- Les organes de contrôle. b – Le Ministre des Finances.
Le ministre des finances exerce une influence considérable sur l’ensemble du dispositif mis en place par la nouvelle loi bancaire, c’est à lui que revient, en définitive la responsabilité des décisions relatives à: – la politique monétaire. – La réglementation et le contrôle des établissements de crédit. Les décisions du ministre ne sont prises qu’après avis des organes de consultation: – le C N C E dont il assure la présidence en ce qui concerne la politique monétaire. – le C E C en ce qui concerne les mesures de réglementations et le contrôle des établissements de crédit. – le C D E C quand il s’agit de sanctions graves à l’encontre des établissements de crédit ou de leur administrateur.
CHAPITRE I : L’ENVIRONNEMENT DE LA BANQUE
I. Environnement Institutionnel de la banque 1- Les organes de contrôle. c – Le contrôle par les commissaires aux comptes.
En vertu de l’article 70: les établissements de crédit sont tenus de désigner deux commissaires aux comptes, après approbation de Bank Al-Maghrib. Par contre les sociétés de financement désignent un seul commissaire aux comptes lorsque leur total du Bilan est inférieur à un seuil fixé par Bank Al-Maghreb. Les commissaires aux comptes ont pour missions de:
– contrôler les comptes conformément aux dispositions du titre six la loi n°=95-17 relatives aux sociétés anonymes. – S’assurer du respect des mesures prises en application des dispositions des articles 45-50 et 51 de la nouvelle loi bancaire 2006.
CHAPITRE I : L’ENVIRONNEMENT DE LA BANQUE
I. Environnement Institutionnel de la banque 2. Les organes de consultation La loi 2006 a conforté le principe de concertation instauré auparavant par la loi 1993 en modifiant ou en élargissant les attributions de certains organes consultatifs. a- conseil national du crédit et de l’épargne (C N C E). la lutte contre le risque de surendettement des ménages
l'échange d'informations entre opérateurs
CHAPITRE I : L’ENVIRONNEMENT DE LA BANQUE
I. Environnement Institutionnel de la banque 2. Les organes de consultation b – comité des établissements de crédits ( C E C ).
L’octroi et le retrait de l’agrément des établissements de crédit. Le montant du capital ou de la dotation minimum, exigible des établissements de crédit. Les conditions de prise de participation des établissements de crédit dans le capital des entreprises.
Les modalités d’intervention et de fonctionnement du fonds collectif de garantie des dépôts
CHAPITRE I : L’ENVIRONNEMENT DE LA BANQUE
c – commission de discipline des établissements de crédits (CDEC). Son rôle est de construire les dossiers disciplinaires et de proposer des sanctions contre les établissements de crédit concernés. Il peut s’agir d’une interdiction ou d’une restriction d’exercice, de la nomination d’un administrateur provisoire ou d’un retrait d’agrément.
CHAPITRE I : L’ENVIRONNEMENT DE LA BANQUE
3 – Les organes de coordination En vertu de l’article 25, tout établissement est tenu d’adhérer à une association professionnelle:
•
Les banques et les banques offshores doivent intégrer le groupement des banques du Maroc (G P B M).
•
Les sociétés de financement sont tenues d’adhérer à l’association professionnelle des sociétés de financement
(A P S F). Ces deux organisations professionnelles jouent les rôles de surveillance, intermédiaire, encadrement, consultation et de défense des intérêts de la profession.
CHAPITRE I : L’ENVIRONNEMENT DE LA BANQUE
I. Environnement Institutionnel de la banque B. La loi bancaire de 2006 Les principaux apports des nouveaux textes.
Nouvelle définition des établissements de crédit et de leurs opérations. En vertu de l’article 1, « Sont considérées comme établissements de crédit les personnes morales qui exercent leur activité au Maroc, quels que soient le lieu de leur siège social, la nationalité des apporteurs de leur capital social ou de leur dotation ou celle de leurs dirigeants et qui effectuent, à titre de profession habituelle, une ou
plusieurs des activités suivantes : •
la réception de fonds du public,
• les opérations de crédit, • la mise à la disposition de la clientèle de tous moyens de paiement ou leur gestion ».
CHAPITRE I : L’ENVIRONNEMENT DE LA BANQUE
I. Environnement Institutionnel de la banque B. La loi bancaire de 2006
La banque est une firme de service ; Elle exerce plusieurs activités en faveur de sa clientèle ; Chaque activité est génératrice de rentabilité : •
Collecte des ressources ;
•
Octroi des crédits ;
•
Mise à disposition, en faveur de la clientèle, des moyens de paiement ;
Effectue de prestations diverses en faveur de sa clientèle (change, banque à distance, location de coffre fort, …).
Les différents types d'établissements de crédit
Les différents types de banques a. Banque mondiale, Sigle de la banque internationale pour la reconstruction et le développement , Créer en 1945 en exécution des accords de Bretton woods, elle a son siège à washignton, Elle comptait plus de 181 membres, son activité essentielle est l’octroi des prêts à long terme aux PVD, b. Banque des reglements internationnaux (BRI), Banque des banques centrales dont le siège est à bales. La BRI développe la collaboration entre les banques centrales et encourage, dans le cadre du Comité de Bale pour la surveillance des banques, l’harmonisation des règlementations bancaires en formulant, par exemple des recommandations concernant la couverture par les fonds propres, la gestion des risques ou les instruments dérivés, c. Une banque Centrale. Comme BAM a pour rôle de contrôler et superviser les opérations de différentes banques, assure l’émission des billets et définit la politique monétaire et de réguler la croissance dans l’intérêt de l’économie national, via l’incitation à l’épargne ou la consommation et d’agir sur l’inflation.
Les différents types d'établissements de crédit
Les différents types de banques On a l'habitude de distinguer plusieurs types de banques à partir de leurs fonctions
A- Les banques de dépôt appelées encore banques commerciales ou banques de détail recueillent les ressources monétaires de leurs clients pour les prêter à d'autres clients (ménages, PME...) qui en ont besoin pour financer leurs activités économiques (achat de biens de consommation, achat de logement, paiement des fournisseurs ou des salariés, achat de biens d'équipement...).
Les différents types d'établissements de crédit
B- Les banques d'affaires, les banques de financement des investissements et les banques privées ne sont pas spécialisées dans la gestion des comptes courants. Elles mettent en contact leurs clients et les marchés financiers en offrant des services spécialisées : Une banque d'affaires est une banque qui a un rôle d'intermédiaire dans les opérations financières :
introduction en bourse, augmentation de capital, placement d'emprunt, opération de fusionacquisition.... Elle ne prête quasiment pas. Elle a donc des besoins en capitaux propres plus réduits que les banques commerciales. Par contre, il peut lui arriver de prendre des participations minoritaires ou majoritaires dans des affaires industrielles ou commerciales afin de les aider à se développer et de réaliser à terme une plus value en recédant cette participation.
Les différents types d'établissements de crédit
La banque de financement et d'investissement apporte des services sophistiqués à des grandes entreprises dans une logique d'un sur mesure partiel ou total. Elle offre entre autres des services liés à l'accès aux marchés actions / obligataire/taux (émission, transaction, couverture..), aux conseil en fusions et acquisitions, à l'accès aux financements bancaires plus ou moins complexes... La banque privée est une banque qui se spécialise dans la gestion de fortune ou de patrimoine de clients fortunés à qui des produits et des services spécifiques sont proposés : déclaration d'impôt, accès à des hedge funds (fonds spéculatifs) ou fonds de private equity (fonds d'investissement), conseils patrimoniaux, conseils pour l'achat d'œuvre d'art, architecture du patrimoine personnel, organisation des successions, etc.
Les différents types d'établissements de crédit
C- Les banques universelles ou globales (Barclays, Attijariwafa bank,BNP Paribas, Citigroup…) sont des grands conglomérats financiers regroupant les différents métiers des banques de détail, des
banques de financement et d'investissement et des banques de gestion d'actifs.
Les activités des banques
Les activités des banques de dépôt Dans le cas du financement externe indirect, les banques de dépôt vont servir d'intermédiaire entre les prêteurs et les emprunteurs (intermédiation bancaire). Elles collectent l'épargne monétaire et l'épargne financière des prêteurs et s'en servent pour financer les crédits aux emprunteurs. Le bénéfice de la banque est égal à la différence entre le taux d'intérêt versé aux prêteurs et celui demandé aux emprunteurs.
Les activités des banques
Les banques de dépôt ont donc trois activités principales 1- Recevoir les dépôts à vue et les dépôts à terme de leurs clients. Pour cela elles ouvrent des comptes courants à leurs clients (non rémunérés au Maroc), des livrets ou des comptes d'épargne qui sont rémunérés. La banque de dépôt sécurise la possession de monnaie. La relation entre la banque et ses clients repose sur la confiance. 2- Assurer la circulation de la monnaie ce qui suppose que les banques soient interconnectées (toutes les banques ont un compte à la Banque centrale) pour compenser leurs créances et qu'elles offrent des supports à la circulation de la monnaie : chèques, cartes de crédit, virements, prélèvements automatiques, distributeur automatique de billets... 3- Accorder des crédits à leurs clients à partir des dépôts qu'elles ont reçu et en créant de la monnaie supplémentaire.
Les activités des banques
Les activités des banques universelles La banque universelle ajoute aux fonctions des banques de dépôt des fonctions qui étaient celles des banques d'affaires ou d'investissement : La banque participe aux émissions de titres des sociétés et des administrations publiques (augmentation de capital, émissions d'obligations, de titres de la dette publique) qu'elle va ensuite proposer à ses clients comme placement. Elle fait donc le lien entre les épargnants et le marché financier. Elle finance également le déficit public puisqu'elle achète les titres de la dette publique (bons du trésor, obligations du trésor public...). La banque conseille ses clients en matière de fusion-acquisition, d'opérations de Bourse, de gestion du patrimoine, d'optimisation fiscale. La banque produit donc des services financiers de plus en plus sophistiqués pour répondre aux différents besoins de leurs clients.
Les activités des banques
La banque spécule sur les marchés financiers, c'est-à-dire qu'elle achète (ou vend) des actifs pour les revendre (ou acheter) à terme dans l'espoir de réaliser une plus-value, pour le compte de ses clients qui ont pu lui emprunter une partie des capitaux ou pour son propre compte (avec ses capitaux propres).
Cette activité de "trading" est devenue très importante pour les banques. Elle n'est pas exempte de conflits d'intérêts car la banque dispose d'informations confidentielles sur ses clients qu'elle peut utiliser pour spéculer pour son propre compte.
Ressources bancaires
Pour effectuer toutes ces opérations, les banques universelles disposent de trois types de ressources : Les dépôts à vue et à terme de ses clients ; Les capitaux propres, c'est-à-dire les capitaux apportés par les propriétaires et les bénéfices accumulés ; Les capitaux empruntés par les banques qui émettent des titres à court terme (certificats de dépôt) ou à
long terme (obligations) pour augmenter leurs fonds prêtables.
Revenus bancaires
La banque universelle tire trois types de revenus de ses activités :
Les intérêts nets qu'elle perçoit pour les crédits qu'elle accorde à ses clients une fois déduit les intérêts versés à leurs clients qui ont déposé leur agent dans des livrets ou des comptes d'épargne. Les commissions bancaires qui représentent le prix des services rendus pour la gestion de la monnaie (carte bancaire, virement...), pour la gestion des portefeuilles financiers (commission de courtage), pour les émissions de titres et pour les conseils financiers donnés à leurs clients. Les plus-value réalisées dans les opérations d'achats et de vente de titres.
La banque universelle est donc une banque aux activités diversifiée qui semble plus solide parce qu'elle peut compenser des pertes éventuelles dans un secteur par les gains des autres secteurs. Ses ressources et ses revenus sont diversifiés.