34 0 128KB
Microéconomie 1 Chapitre Introductif : Introduction à la Microéconomie 1/ Introduction La théorie microéconomique a pour objet l’analyse des comportements économiques des agents qui constituent une économie de marché. Une théorie prévoit et explique sans qu’il y est forcément relation entre elles. C’est un ensemble d’hypothèse et de mise en relation. Elle s’intéresse aux comportements économiques = relation à la rareté. La rareté entraine la variation des variables prix. La rareté entraine un décalage entre les besoins. Besoins économiques : Ensemble des besoins qui ne peuvent être satisfait qu’au prix d’un travail. Biens économiques : Ils satisfont des besoins économiques mais nécessitent un acte productif. L’économie est la science de la rareté mais aussi des choix. La renonciation a un cout s’appelle un cout d’opportunité. 2/ Le Triptyque de Samuelson -
Que produire ? Comment produite ? Pour qui produire ?
3/ Optimisation, Equilibre et raisonnement à la marge A/ Optimisation Optimiser, c’est maximiser sans contrainte. C’est rechercher les solutions, soit les gains les plus importants, soit les dépenses les moins couteuses. C’est un principe de rationalité, explicatif des comportements. Toutes actions est rationnelles car elle permet de maximiser des gains comparaison entre gains et couts. L’optimisation repose sur le calcul à la marge. B/ Le raisonnement et le calcul à la marge (Jevons, Walras et Menger) Le marginalisme est la variation des gains et la variation de cout. On se demande que rapporte l’unité supplémentaire, l’unité marginale. L’agent rationnel optimise c'est-à-dire qu’il agit tant que ces actions sont rentables. 1
Coté consommateur : Egaliser l’utilité marginale de la consommation et de la désutilité marginale à payer. Coté producteur : Presque rien, ce n’est pas rien, et c’est déjà beaucoup. C/ Calcul à la marge et dérivée La condition marginale d’optimisation est la recherche d’un optimum. On dit qu’une fonction atteint un extremum lorsque c’est la valeur pour laquelle la fonction atteint un point d’inflexion. Un extremum est un maximum ou un minimum. La solution optimale donne à une variable la fonction qui atteint un extremum. A l’optimum, la maximum des gains est atteint. Formellement, il y a deux conditions à retenir : - si f’ (x*) = 0, alors l’extremum de la fonction est atteint. - Si f’’ (x*) < 0 car] -∞ ; 0], alors l’extremum est un maximum. D/ Optimisation sans contrainte La méthode par substitution est un programme d’optimisation ou on doit trouver la maximisation sans contrainte. Trois étapes : - Ecrire la contrainte en fonction de l’une des variables. - Remplacer dans la fonction objective. - Trouver les valeurs optimales de x et y (c'est-à-dire amenant à l’extremum de la fonction). La méthode de Lagrange prend en compte la contrainte de budget. L = a1 f (x, y) + b1 g (x, y) A1 et b1 sont des multiplicateurs de Lagrange avec a1 = 1. Voir programmes de maximisation avec Lagrangien. Signe de D²L = - signe de la matrice Hessienne (du déterminant). La matrice Hessienne est la matrice des dérivées secondes. E/ Le principe d’équilibre : une question d’indication à agir On dit qu’une situation est à l’équilibre lorsqu’il existe plus aucune force incitant aux changements. On dira qu’un agent est à l’équilibre lorsqu’il n’a plus aucune incitation à modifier ces choix de productions ou de consommations. Attention : Equilibre et optimum ne correspondent pas forcément. A l’optimum, la situation peut être améliorée.
2
F/ Equilibre de marché, équilibre partiel et équilibre général. Equilibre d’agent : C’est lorsque les agents n’ont aucune incitation à modifier leurs décisions. Equilibre de marché : C’est lorsque les prix qui se forment sur un marché est celui qui fait le silence (plus de modification de plan). Equilibre général : On dit que l’un est l’équilibre général lorsqu’il n’existe plus sur tous les marchés plus personnes n’a intérêt à modifier ces choix. A l’équilibre général, toutes les offres sont égales à toutes les demandes. Si l’inflation est nulle, et qu’il y a du chômage, alors on est en déséquilibre général. Conclusion : Structure et objectif du cour Les déterminants des comportements individuels : - analyse des choix des consommateurs - analyse des choix des entreprises - fiscalité des comportements individuels Les conséquences de l’interaction entre agents rationnels : - la gouvernance d’entreprise - les effets attendus de la concurrence On retiendra que : Deux concepts important, équilibre et optimum. L’équilibre est une notion d’indication à agir. L’équilibre est un principe de rationalité. Equilibre et optimum ne correspondent pas toujours. L’équilibre général suppose un mécanisme de prix permettant d’ajuster l’ensemble des plans de consommation et de production.
3
Section 1 de Microéconomie Chapitre 1 : Les choix rationnelles du consommateur La satisfaction diminue en fonction de la consommation. Consommer un bien, c’est en disposer à sa convenance. Le consommateur est un Homo oeconomicus, c'est-à-dire que son objectif principal est la maximisation de son utilité. 1/ Enoncé du problème du consommateur A/ L’objectif du consommateur a) Les préférences du consommateur Le consommateur peut préférer, être indifférent ou au moins égal à deux paniers de biens. Il y a 5 hypothèses sur les préférences : Hypothèse de complétude : L’ordre de préférence est complet, donc il a fait des comparaisons paires par paires. Tous les paniers sont comparés et classés. Elle permet de comprendre les choix du consommateur. Hypothèse de réflexivité : Tout panier est au moins aussi désirable que lui-même, car le consommateur est rationnel. Hypothèse de transitivité : L’ordre de préférence est obtenue si X > Y, Y > Z, alors X > Z. Mais il y a le paradoxe de Condorcet qui nous dit que les choix à la majorité sont irrationnels (pour trois choix différents). Hypothèse de non saturation : Le consommateur préfère toujours plus à moins, il n’est jamais au point de satiété. Hypothèse de Convexité : La moyenne est préférable aux extrêmes. La consommateur a une préférence pour la diversité. b) La fonction d’utilité On appelle fonction d’utilité la fonction de correspondance entre des quantités consommées et un niveau de satisfaction. L’utilité totale augmente la consommation alors que l’utilité marginale décroît avec cette consommation. L’utilité totale est la somme des utilités marginales. L’utilité est la mesure précise de la consommation de l’utilisateur : Cardinalisme. L’utilité sert aussi à ordonner les préférences : Ordinalisme. c) Les courbes d’indifférences Une courbe d’indifférence est une courbe de niveau. C’est le lien géométrique ou l’ensemble des paniers de consommations qui procure le même niveau de satisfaction. 4
Les paniers sur la Courbe d’indifférence sont l’ensemble des paniers faiblement préférés. Les paniers strictement au dessus sont les paniers strictement préféré et ceux en dessous strictement dominés. La pente de la tangente en chaque point indique le consentement à payer. Substitution et consentement à payer. Le taux marginal de substitution est la TMS. On appelle taux marginal de substitution du bien x au bien y la quantité de bien y à laquelle le consommateur est prés à renoncer pour avoir un peu plus de bien x. TMS = │∆y/ ∆x│ = prix. Le TMS est décroissant : c’est un prix psychologique. B/ La contrainte : le budget du consommateur La contrainte x dépend du revenu et des prix des biens. Equation de la droite de budget : y = (R/ Py) – (Px/Py) x Pente de la droite de budget : (dy/ dx) = - (Px/ Py) avec Px/ Py = prix relatif Toute modification de la pente de la droite de budget entraine une modification des prix relatifs. La pente varie lorsqu’un seul prix varie. Si les deux prix varient dans les mêmes proportions, alors la pente ne varie pas : c’est le pouvoir d’achat qui est affecté. 2/ La solution du Programme du Consommateur : La Décision. A/ Les choix du consommateur dans un environnement donné Voir les programmes d’optimisation normal et avec intégration de prix. En égalisant les utilités marginales, on a maximisé l’utilité totale. B/ Les choix du consommateur dans un environnement modifié a) Modification du revenu à prix constant On appelle chemin d’expansion du revenu le lieu géométrique des optima successif du consommateur lorsque le revenu et seulement lui se modifie. b) Conséquence d’une modification des prix à un revenu constant On appelle chemin d’expansion des prix (ou courbes de consommation prix) le lieu géométrique des optimats successifs du consommateur lorsque le prix et seulement luise modifie, le revenu demeurant constant. Conclusion : On retiendra que :
5
L’utilité sert à représenter les préférences. C’est un concept ordinal. L’objectif du consommateur est de maximisé son utilité : égalisation des utilités marginales ou égalisation des utilités marginales pondérées par les prix. La courbe de consommation revenue représente l’optima successif du consommateur lorsque le revenu varie. La courbe de consommation prix indique l’optima successif du consommateur lorsque les prix se modifie.
6
Section 2 de Microéconomie Chapitre 1 : La Demande : Expression de la Décision La fonction de demande est la fonction qui pour chaque niveau de prix indique la quantité optimale demandée par le consommateur. Elle fait correspondre quantité et prix. Il existe deux fonctions de demandes : Marshallienne et Hicksienne. 1/ La Demande en fonction du Prix A/ Construction de la Demande a) Les demandes Hicksiennes Minimiser la dépense sous contrainte d’utilité à atteindre => Hicks. La hausse des prix entraine la hausse du revenu (et l’utilité constante). Min R = Px x + Py y
s.c U ≥ U (x, y)
Voir programme de maximisation Fonction de demande Hicksienne : xd = √ U (Px/ Py) b) Les fonctions de demandes Marshalliennes Maximiser sous contrainte de son utilité => Marshall La hausse des prix entraine la baisse de son utilité à revenu constant. Max U = f (x, y)
s.c R ≥ Px x + Py y
On dit qu’il y a variation sur la courbe de demande lorsqu’il y a modification du prix considéré. Les variations sur le prix sont imputables au gout des agents et aux ressources. La fonction de demande est décroissante. On a à faire à une demande typique. Voir programme de maximisation Fonction de demande Marshallienne : xd = R/ 2Px xd = R/ 2Py c) Le surplus du consommateur On appelle surplus du consommateur la différence entre le prix maximum que le consommateur consent à payer et le prix qu’il paye effectivement. Le surplus est la somme totale que le consommateur consent à payer pour un bien donné.
7
d) La perte sociale sèche C’est la somme perdu à cause de la hausse des prix qui ni les consommateurs ni les producteurs récupèrent. Voir programme de maximisation (avec fonction de demande inverse) B/ Sensibilité de la Demande aux Variations de Prix La sensibilité : rapport de deux variations : ∆x/ ∆Px a) Elasticité des Prix de la demande (Elasticité prix direct) On appelle élasticité prix direct de la demande l’incidence d’une variation des prix, en pourcentage, sur la modification des quantités demandés en pourcentage aussi. Formellement, c’est le rapport de deux taux de variation : celui des quantités sur celui des prix. e x/Px = (∆x/ x)/ (∆Px/ Px) Une demande inélastique est lorsque la variation de prix laisse la demande inchangée. Elasticité nulle : e x/Px = 0 Elasticité forte : e x/Px → ∞ Elasticité faible : e x/Px → ∞ b) Elasticité prix croisée de la demande Elle mesure l’incidence d’une modification du prix d’un bien tiers sur les quantités du bien considéré. e x/Py = (∆x/ x)/ (∆Py/ y) = (∆x/ ∆y)* (Py/ x) e x/Py >0 alors X et Y sont substituables. e x/Py = 0 alors X et Y n’appartiennent pas au même marché. e x/Py < 0 alors X et Y sont complémentaire. 2/ La demande en fonction du Revenu On appelle sentier d’expansion du revenu le lieu géométrique des optima successif du consommateur lorsque le revenu et seulement lui varie. A/ Chemin d’expansion du revenu et courbe d’Engel La fonction d’Engel est la fonction qui a chaque niveau de revenu indique la quantité optimale. Voir programme de maximisation
8
B/ Elasticité-revenu de la demande et courbe d’Engel e x/R = (∆x/ x)/ (∆R/ R) = (∆x/ ∆R)* (R/ x) Si ∆x/ ∆R < 0 => e x/R < 0 : Bien inférieur Si ∆x/ ∆R > 0 => e x/R > 0 : Bien normal Si 0 ≤ e x/R ≤ 1 => Bien normal nécessaire Si e x/R > 1 => Bien normal de luxe 3/ Effet de substitution et effet de revenu Lorsque le prix augmente, on constate deux effets : - effet de substitution à cause du prix ou effet prix. Lorsque le prix d’un bien augmente, le pouvoir d’achat se modifie et est lié à la nature du bien ; - effet de revenu dû à la modification du pouvoir d’achat. A/ Méthode de Samuelson : différence de cout On appelle revenu intermédiaire le revenu qui permet de conserver le panier de bien initial (acheté le panier de bien initial) au nouveau prix. Identité de Slutsky : ∆x = ∆xs + ∆xR Voir programme de maximisation Deux cas peuvent se présenter : - L’effet de revenu est faible, ou la consommation (x*) est faible, alors l’effet de substitution l’emporte sur l’effet de revenu => demande typique. - L’effet de revenu est importante ou la consommation est forte, alors sous ces deux hypothèses, l’effet de revenu pourrait l’emporter sur l’effet de substitution => demande atypique. Voir programme de maximisation B/ La Méthode de Hicks On cherche les variations qui permettent de compenser une éventuelle baisse d’utilité ou de consommation. Voir programme de maximisation 4/ Les choix inter temporelles Le consommateur a le choix entre consommer ou épargner. Le consommateur épargne s’il choisie de maintenir constant son niveau de consommation, lisser sa consommation dans le temps. Il envisage une baisse de ses revenus futurs. On décide d’épargner car on considère que la consommation n’a pas la même valeur à chaque période.
9
A/ La fonction d’utilité inter temporelle Voir programme de maximisation a) Une préférence pour le présent (TMS inter temporelle) On appelle TMS inter temporelle ou encore TMS de la consommation présente à la consommation future le montant de la consommation future auquel le consommateur consent à renoncer pour avoir un peu plus de consommation présente. b) Taux d’intérêt psychologique θ est un taux d’intérêt psychologique, c’est le taux d’intérêt réclamé par le consommateur. Il accepte d’épargner si la rémunération est supérieure ou égale à ce taux. B/ Les contraintes budgétaires inter temporelles R0 + (R1/ (1+i)) ≥ P0 C0 + ((P1 C1)/ (1+i)) a) Droite de Budget et taux d’intérêt réel Le taux d’intérêt réel est la différence entre le taux d’intérêt nominal (celui pratiquer par la banque) et l’inflation. La pente de la droite de budget est égale au taux d’intérêt réel versé par la banque aux épargnants. L’épargnant compare le taux d’intérêt psychologique et le taux d’intérêt réel. b) Equilibre individuel inter temporelle A l’équilibre, le TMS inter temporelle est égal au taux d’intérêt réel. Voir programme de maximisation C/ Analyse de l’offre d’épargne a) Principes Généraux On peur définir un point pour lequel l’épargne est nulle. La consommation est alors égale au revenu. C0 = (R0/ P0) => E = 0 b) Impact d’une hausse des taux Une hausse des taux d’intérêts provoque une amélioration de la situation des préteurs et une détérioration de la situation des emprunteurs.
10
c) Impact d’une hausse de l’inflation La hausse de l’inflation provoque la détérioration de la situation des préteurs, et une amélioration de la situation des emprunteurs. Conclusion : On retiendra que : Il existe deux types de consommateurs : Marshallien et Hicksien. La Marshallien maximise sous contrainte de revenu. L’Hicksien minimise sa dépense sous contrainte d’utilité à atteindre. La demande établit une relation entre deux quantités optimales et des prix. La demande dépend du prix du bien considéré mais aussi du prix des autres biens ainsi que du revenu. On différencie des variations sur et des variations de. Les variations sur la courbe de demande sont imputables aux modifications du prix du bien considéré. Les variations de la courbe de demande sont imputables au revenu ou à la modification du prix des autres biens. On définit des élasticités prix directs, prix croisés, et revenu. Ces trois élasticités mesurent la sensibilité au prix ainsi qu’au revenu des consommateurs. Il existe des effets de substitutions (effet prix) et des effets de revenus. L’effet de substitution est du à une hausse des prix et une diminution de la consommation ; L’effet de revenu entraine que la demande peut être atypique. La demande est typique lorsque l’effet de substitution et l’effet de revenu se renforcent. Elle est atypique lorsque le bien est inférieur et que l’effet de revenu l’emporte sur l’effet de substitution. L’agent réalise des choix inter temporelles et va chercher à comparer taux d’intérêt psychologique et réel proposé par la banque.
11
Section 3 de Microéconomie Chapitre 1 : La nouvelle Théorie du Consommateur 1/ Les caractéristiques des biens Les biens sont des paniers caractéristiques. Les produits financiers offrent trois caractéristiques : - rentabilité - disponibilité - sécurité Les consommateurs insistent sur des caractéristiques différentes des biens : hétérogénéité des combinaisons de caractéristiques. On dit qu’il y a différenciation horizontale lorsque qu’à même niveau de revenu et de prix, les agents réalisent des choix différents (en fonction de leur gout et de leur préférence). On dit qu’il y a différenciation verticale si les revenus et les prix seraient les même, les agents réaliseront les même choix. La courbe budgétaire définit la frontière entre ce qui est accessible et ce qu’il ne l’est pas. A/ Les caractéristiques sont séparables Si les caractéristiques sont séparables, c’est que le consommateur peut combiner les biens pour pouvoir obtenir le panier optimal. Les combinaisons du consommateur dépendent du prix des proches voisins. B/ Les caractéristiques ne sont pas séparables Le rapport de compensation se définit comme la distance séparant le panier désiré du panier proposé. Plus le rapport est élevé, plus le bien est éloigné du consommateur. 2/ La demande de produit différenciée. Si les produits sont différenciés selon les caractéristiques, le consommateur demandera un bien selon deux éléments : - son prix de base - l’éloignement du produit par rapport à l’optimum du consommateur Le cout d’acquisition d’un bien est égal à son prix de base ajouté au cout de la distance de l’acquisition de ce bien. Il y a deux sortes de couts : - les couts physiques - les couts psychologiques Distance géographique : PN (prix net) = P + (t*k) Distance psychologique : PN = P + (t*x) 12
A/ Le Cercle d’Hotelling Voir cercle d’Hotelling Le prix de réservation est le prix maximum au-delà duquel les consommateurs refuseront de consommer. Si le Prix net < au prix de réservation de tous les consommateurs, alors est ce qu’on doit acheter x ou y ? Si le prix net ≥ au prix de réservation du consommateur le plus distant, alors la demande des consommateurs les plus distants est nulle. a) Premier cas : Pnet < Pmax Le consommateur marginal est celui pour lequel acheter à x coute autant qu’à acheter à y. S’il y a n consommateur le long du cercle, alors la demande totale est de : qx1 = 2nxi qx1 = (P* - P + (t/ N)) * (n/ t) b) Deuxième cas : Pnet ≥ Pmax S’il y a n consommateur le long du cercle, alors la demande dans le second cas serra : qx² = 2nxi qx² = (Pmax – P) (2n/ t) B/ La demande Coudée Il faut définir le prix à partir duquel la sensibilité du consommateur atteint le prix de réservation. 3/ La préférence pour la Diversité des Ménages Dire que les consommateurs ont une préférence pour la diversité, c’est dire que le consommateur préfère plusieurs biens qu’un seul. θ = indicateur de préférence pour la diversité Si θ → 1, les agents réfutent la préférence pour la diversité. Si θ → 0, les agents agrémentent (augmente) la préférence pour la diversité. A/ Ouverture des marchés et diversités de l’offre A long terme : il y aura une concurrence pure (même prix) et parfaite (prix égal au cout de production). Lorsque la taille des marchés s’élargie, le nombre de variétés augmentent. Conclusion : On retiendra que : Les consommateurs n’ont pas une préférence pour des biens mais pour des fonctions.
13
Un bien est un panier de caractéristiques. Le consommateur cherche la combinaison optimale de caractéristique mais peut être conduit à des choix non optimaux car les caractéristiques peuvent être non séparables des biens. La demande de produit différenciée est une demande coudée. En conséquence, la sensibilité au prix n’est jamais la même. Si les consommateurs ont une préférence pour la diversité, un élargissement de la taille des marchés leur permet d’amélioré leur bien être.
14
Section 4 de Microéconomie Chapitre 1 : L’offre de travail L’offre de travail dépend des salaires et d’un arbitrage entre loisirs et consommation ou encore revenu. 1/ Fonction d’utilité de l’offreur de travail Le TMS du loisir à la consommation permet d’évaluer le prix du loisir et le prix du travail psychologique du consommateur. On évalue la substitution du loisir au travail. Le TMS de loisir à la consommation indique le niveau de rémunération auquel le ménage consent à renoncer pour avoir une heure de loisir en plus. Le TMS du loisir au travail est le temps de loisir compensant la perte de revenu. Cela définit le prix psychologique du loisir. 2/ Contrainte budgétaire de l’offreur de travail La modification des salaires donnent une incitation à travailler plus. La hausse des revenus non salariés fait l’inverse. 3/ Equilibre individuel de l’offreur de travail Il existe un point d’équilibre ou le salaire de marché est égal au salaire désiré. Passer ce point d’équilibre revient a choisir soit entre plus de loisir, soit entre plus de travail. 4/ Offre de travail, effet de substitution et effet de revenu Si les pentes sont égales, alors le prix est égal aussi. Si le travail est un bien normal, et l’offre est typique. L’effet de substitution et de revenu implique donc que la fiscalité sur le travail puisse avoir un effet positif sur le volume de travail. L’effet de substitution joue toujours dans le même sens. Il y a une baisse des taxes qui entraine une hausse des salaires et donc une hausse de l’offre de travail. L’effet de revenu se caractérise par une baisse des taxes, qui entraine une hausse du revenu disponible et donc une hausse de l’offre de travail. L’effet net d’une baisse de la fiscalité entraine la population à travailler plus. Maintenant, si le travail est un bien inférieur. Effet de substitution : il y a une baisse des taxes, qui entraine une hausse des salaires et donc une hausse de l’offre de travail. Effet de revenu : il y a une baisse des taxes, qui entraine une hausse du revenu disponible, mais cette fois ci une diminution de l’offre de travail. La baisse des taxes peut conduire à la baisse du travail.
15
L’effet net d’une baisse de la fiscalité entraine la population a travaillé moins. Conclusion : On retiendra que : Les ménages disposent de revenu salariés mais aussi non salariés. Ils choisissent leur temps de travail entre salaire désiré et salaire proposé. Une hausse des salaires génèrent des effets de substitutions et des effets de revenus. Si le travail est un bien normal, les deux effets se renforcent. Si le travail est un bien inférieur, ils se contrarient. Dans ce cas la, l’offre de travail peut être atypique.
16