Corrige Type Projet Urbain PDF [PDF]

Zitiervorschau

Université Mentouri Constantine Faculté des Sciences de la Terre, de la Géographie et de l’Aménagement du Territoire Département d’Architecture et d’Urbanisme Concours de magister 2012-2013 Option Projet Urbain / Corrigé type Question 1 : (5pts) La ville compacte va dans le sens du développement durable. Expliquer les expressions : a. « La ville compacte », b. « Développement Durable », c. Quels sont le rapport et les liens de ces deux notions au projet urbain. Réponse 1 : (5pts) a- (1,5 pts) La ville compacte présente des avantages en matière environnementale. -Elle limite la consommation d’espace ; réduit les distances à parcourir (mobilité mécanisée), favorise la mobilité à pied ; - Facilite l’organisation des transports collectifs ou l’usage de la bicyclette, réduit ainsi la consommation d’énergie par les transports, le bruit, les pollutions ainsi que l’émission de gaz à effet de serre. -Les constructions denses sont moins consommatrices en énergie pour le chauffage ou la réfrigération. b- (1,5 pts) Le Développement Durable articule 3 dimensions : environnementale, économique et sociale, pour offrir une meilleure qualité de vie et un milieu viable et vivable. Code de bonne conduite planifié pour le 21ème siècle. Il répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures (solidarité) : -lutter contre les pollutions, assurer le renouvellement, le recyclage,… pour des villes bien appropriées par tous (équité), -l’homme est au cœur des préoccupations, il a droit à une vie saine. c- (2pts) Le rapport et les liens de ces deux notions au projet urbain -Le projet urbain, une démarche qui intègre les notions du développement durable, une stratégie pensée et dessinée de la ville qui porte des enjeux économiques, environnementaux, sociaux et culturels. -Autour de la ville compacte appelée aussi ville durable, s’articulent les notions : Qualité urbaine, humaniser la ville, (Re) faire la ville sur la ville, Renouvellement urbain, Requalification et rénovation urbaines, revalorisation des espaces publics, paysagers et naturels, Réutilisation des friches urbaines, par le projet urbain qui s’oppose à l’étalement urbain. 1

Question 2 : (5 pts) Pour Ch. Devillers, le projet urbain « n’est pas une solution, mais une amélioration de la composition urbaine ». Pour St.Gruet, « la ville est un organisme collectif qui se développe à une échelle temporelle tellement supérieure à la vie humaine que toutes les villes en se développant font succéder à un ordre préétabli des accroissements d’un autre ordre, et en fin de compte on s’aperçoit que la ville se développe de façon autonome, organique, comme un être vivant ». Y a-t-il complémentarité ou contradiction entre les deux citations ? Expliquer. Réponse 2 (5 pts) 1. S/Question 1. (1pt) Il y a complémentarité. 2. S/Question 2. (4pt) • En replaçant la 1ère citation (celle de Ch. Devillers) à la suite de la seconde (St. Gruet), il apparait que les deux auteurs se « complètent ». • Gruet affirme que la ville est un processus en accroissement continu sous forme d’entités juxtaposées ou superposées à un substrat préexistant. • Cet accroissement est en somme « naturel » (analogie au vivant). Il correspond à une évolution spatio-temporelle. • Devillers confirme ce principe, en affirmant que le Projet urbain accompagne cet accroissement en assurant et en améliorant la composition des nouvelles entités urbaines en rapport avec l’ordre préétabli. • Un accroissement naturel (généralement de l’ordre quantitatif) n’a pas besoin de solutions…. La ville a besoin d’encadrement, de management et d’une orchestration.

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Question 3. (5 pts) On dit que le projet urbain, par sa démarche et ses enjeux, est en mesure de servir d’outil conceptuel au développement durable appliqué à la ville. - Quelle est votre position par rapport à cette affirmation ? - Expliquer. Réponse 3. (5pts) 1. S/Question 1. (0,5 pt) Position : d’accord. Il y a concordance, complémentarité, correspondance. 2. S/Question 2. (4,5 pts) • Le DD est basé sur les piliers suivants : l’économie, le social, l’environnement et la démocratie participative. • Dans cette optique, le PU est une démarche qui s’appuie fondamentalement sur la concertation, la participation de toutes les composantes sociales sans exclusion, la démocratie participative, le partenariat public/privé, la gouvernance. La notion d’équité. • Le PU appréhende la ville sous plusieurs angles (social, économique, environnemental, physique, politique). transdisciplinaire • La promotion du développement social et économique figure toujours comme enjeu prioritaire dans les opérations conduites dans une démarche de PU (création d’emploi, accessibilité aux services). La notion de durabilité • Le PU accompagne l’évolution urbaine, en assurant une « composition » précautionneuse et soucieuse d’économiser les ressources (historiques, patrimoniales, naturelles, humaine). • Le PU vise à assurer la Cohérence urbaine (sociale, environnementale, équilibre socio-économique). La notion de viabilité

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Question 4 : (5pts) Le projet urbain est une culture du lieu et de l’action urbaine. Expliquer cette nouvelle approche du territoire. Dire en quoi elle se distingue du mouvement moderne incarné par les CIAM formalisé dans la charte d’Athènes. Réponse 4 : (5pts) La nouvelle culture du territoire est associée à l’évolution de l’action urbaine après les années 1970. Il s’agit de positionner la ville par rapport à un large territoire, dans un cadre d’innovation culturelle et professionnelle. Dans ce cas, le renouvellement urbain est la thématique privilégiée dans un cadre de décentralisation, d’intercommunalité et de multiples échelles du territoire. La mise en œuvre de la décentralisation mène alors vers la pratique de la démocratie locale, puis vers le développement d’une culture partagée entre les acteurs publics et privés. C’est donc de nouvelles approches et une nouvelle culture du territoire, en rupture avec les anciens concepts et idéologies ; ceux-ci étant incarnés par notamment la Charte d’Athènes alliée à un courant planificateur et des études traduites par des schémas de structure ou organiques, des schémas de voierie et des plan-masse directeurs, des fonctions dominantes et des vocations. En définitive, cette nouvelle culture se détermine de l’urbanisme opérationnel voire de l’urbanisme de composition, en engageant des démarches participatives et des démarches de recherche action.

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