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TABLE DES MATIÈRES 1
Préambule
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Programmes de développement technique
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Football d’aujourd’hui
4
Coach – Coaching
5
Préparation technique et technico-tactique
6
Concept de jeu
7
Aspect psychologique
8
Formation et préparation physique
9
Planification d’entraînement
10
Joueur de demain
11
Entraînement du gardien de but
Président : Secrétaire Général : Adresse :
Téléphone : Téléfax : Internet :
BLATTER Joseph S. (Suisse) LINSI Urs (Suisse) FIFA Hitzigweg 11 Case postale 85 8030 Zurich Suisse +41-(0)43/222 7777 +41-(0)43/222 7878 www.fifa.com
FIFA Coaching Rédaction (ordre alphabétique) Conception :
Jean-Paul Brigger (FIFA), Philippe Redon (France), Michel Ritschard (Suisse)
Auteurs :
Thierry Barnerat (Suisse), Jacques Crevoisier (France), FIFA, Frans Hoek (Pays-Bas), Philippe Redon (France), Michel Ritschard (Suisse)
Collaboration :
Yves Débonnaire (Suisse), Jean-Pierre Egger (Suisse), Alexandre Etter (Suisse), Gérard Houllier (France), José L. Pekerman (Argentine), Erich Rutemöller (Allemagne), Luiz F. Scolari (Brésil), Reto Venzl (Suisse)
Coordination :
Jean-Paul Brigger (FIFA), Jürg Nepfer (FIFA), Roberto Perna (FIFA) Michel Ritschard (Suisse)
Typographie :
Marco Bernet, Javier Otero (FIFA), Charles Zwygart (Suisse)
Correction du texte original :
Luc Wenger (Suisse)
Traductions :
Havard Davies, Thomas von Ubrizsy
Lithos :
Repro Studio B, Zurich
Impression :
Druckerei Feldegg AG, 8125 Zollikerberg, Suisse
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Préambule
1. Préface
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2. La famille de la FIFA
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Préambule
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1. Préface du Président de la FIFA, Joseph S. Blatter La famille de la FIFA compte 250 millions de membres, dont des hommes et des femmes footballeurs, entraîneurs, cadres, administrateurs, arbitres, arbitres assistants et médecins. Et pour chacun d’eux, notre sport est synonyme de passion, de joie et de fascination. Le football fait partie de leur quotidien et constitue leur passe-temps favori. Certains en ont fait leur métier, d’autres leur vocation. De nombreux joueurs et joueuses de football travaillent à améliorer leurs talents. Pour ce faire, ils s’attachent les services d’entraîneurs. C’est en particulier pour ces formateurs que la FIFA publie le présent manuel. FIFA Coaching est un outil complet et des plus précieux pour les instructeurs souhaitant améliorer leur enseignement au sein des associations nationales ; il s’avère également très utile et enrichissant pour le travail quotidien des entraîneurs. Des mois durant, des experts ont contribué à la réalisation de FIFA Coaching en soumettant des textes, des illustrations, des graphiques et des photographies. Le résultat obtenu se traduit par un ouvrage équilibré, détaillé, clairement structuré, facile à lire et qui englobe tous les aspects de la formation moderne en matière de football. Résolument orienté vers l’avenir de notre sport, il est tout particulièrement destiné à la formation des jeunes. FIFA Coaching se veut d’une grande utilité aussi bien au niveau de la formation des joueuses qu’à celui des joueurs. Les chapitres abordent les thèmes les plus divers, tels la technique, la tactique, la condition physique, l’entraînement du gardien de but, les aspects psychologiques et la planification. Il constitue un élément important des cours pour instructeurs et entraîneurs de la FIFA. Le credo de la FIFA « For the Good of the Game »,pour le Bien du Jeu, est mis en évidence dans FIFA Coaching, qui entend ainsi contribuer à rendre notre jeu meilleur et encore plus attractif. Je demeure convaincu que vous partagerez mon opinion après l’avoir lu et surtout mis en application.
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Préambule
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2. La famille de la FIFA Asie
Membres de la FIFA et de la Confédération Asiatique de Football (AFC, 44) AFG BAN BHR BHU BRU CAM CHN GUM HKG IDN IND IRN IRQ JOR JPN
Afghanistan Bangladesh Bahreïn Bhoutan Brunei Cambodge Chine RP Guam Hong-Kong Indonésie Inde Iran Irak Jordanie Japon
KGZ KOR KSA KUW LAO LIB MAC MAS MDV MGL MYA NEP OMA PAK PAL
Kirghizistan République de Corée Arabie Saoudite Koweït Laos Liban Macao Malaisie Iles Maldives Mongolie Myanmar Népal Oman Pakistan Palestine
PHI PRK QAT SIN SRI SYR THA TJK TKM TPE UAE UZB VIE YEM
Philippines RDP Corée Qatar Singapour Sri Lanka Syrie Thaïlande Tadjikistan Turkménistan Chinese Taipei Emirats Arabes Unis Ouzbékistan Viêt-Nam Yémen
Membre associé à l’AFC TLS
Timor Leste (Timor oriental)
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1
Préambule Afrique
Membres de la FIFA et de la Confédération Africaine de Football (CAF, 52) ALG ANG BDI BEN BFA BOT CGO CHA CIV CMR COD CPV CTA DJI EGY EQG ERI ETH
Algérie Angola Burundi Bénin Burkina-Faso Botswana Congo Tchad Côte d’Ivoire Cameroun Congo RD Cap Vert République Centrafricaine Djibouti Egypte Guinée Equatoriale Erythrée Ethiopie
Membres associés à la CAF (2)
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COM Comores REU La Réunion
GAB GAM GHA GNB GUI KEN LBR LBY LES MAD MAR MLI MOZ MRI MTN MWI NAM NGA
Gabon Gambie Ghana Guinée-Bissau Guinée Kenya Libéria Libye Lesotho Madagascar Maroc Mali Mozambique Maurice Mauritanie Malawi Namibie Nigeria
NIG RSA RWA SEN SEY SLE SOM STP SUD SWZ TAN TOG TUN UGA ZAM ZIM
Niger Afrique du Sud Rwanda Sénégal Seychelles Sierra Leone Somalie Sao Tomé e Principe Soudan Swaziland Tanzanie Togo Tunisie Ouganda Zambie Zimbabwe
Préambule
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Amérique du Nord, centrale et Caraïbes
Membres de la FIFA et de la Confédération d‘Amérique du Nord, centrale et Caraïbes (CONCACAF, 35) AIA ANT ARU ATG BAH BER BLZ BRB CAN CAY CRC CUB
Anguilla Antilles néerlandaises Aruba Antigua et Barbuda Bahamas Bermudes Belize Barbade Canada Iles Caïmans Costa Rica Cuba
DMA DOM GRN GUA GUY HAI HON JAM LCA MEX MSR NCA
Dominique République Dominicaine Grenade Guatemala Guyana Haïti Honduras Jamaïque Ste-Lucie Mexique Montserrat Nicaragua
PAN PUR SKN SLV SUR TCA TRI USA VGB VIN VIR
Panama Porto Rico Saint Christophe et Nevis Salvador Surinam Turks et Caïcos Trinité et Tobago Etats-Unis d’Amérique Iles Vierges britanniques St-Vincent et Grenadines Iles Vierges américaines
Membres associés à la CONCACAF (5) GLP Guadeloupe GUF Guyane française MTQ Martinique
Saint-Martin Sint-Maarten
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1
Préambule Amérique du Sud
Membres de la FIFA et de la Confédération d‘Amérique du Sud (CONMEBOL, 10) ARG BOL BRA CHI COL
6
Argentine Bolivie Brésil Chili Colombie
ECU PAR PER URU VEN
Equateur Paraguay Pérou Uruguay Venezuela
Préambule
1
Océanie
Membres de la FIFA et de la Confédération Océanienne de Football (OFC, 11) ASA AUS COK FIJ NZL PNG
Samoa américaines Australie Iles Cook Fidji Nouvelle-Zélande Papouasie-Nouvelle-Guinée
SAM SOL TAH TGA VAN
Samoa Iles Salomon Tahiti Tonga Vanuatu
Membre provisoire à l’OFC NCL Nouvelle-Calédonie
Membres associés à l’OFC (2) MNP Mariannes du Nord NIU Niue
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Préambule Europe
Membres de la FIFA et de l‘Union des associations européennes de football (UEFA, 52) ALB AND ARM AUT AZE BEL BIH BLR BUL CRO CYP CZE DEN ENG ESP EST FIN FRA
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Albanie Andorre Arménie Autriche Azerbaïdjan Belgique Bosnie-Herzégovine Bélarus Bulgarie Croatie Chypre République tchèque Danemark Angleterre Espagne Estonie Finlande France
FRO GEO GER GRE HUN IRL ISL ISR ITA KAZ LIE LTU LUX LVA MDA MKD MLT NED
Iles Féroé Géorgie Allemagne Grèce Hongrie République d’Irlande Islande Israël Italie Kazakhstan Liechtenstein Lituanie Luxembourg Lettonie Moldavie ARY Macédoine Malte Pays-Bas
NIR NOR POL POR ROM RUS SCG SCO SMR SUI SVK SVN SWE TUR UKR WAL
Irlande du Nord Norvège Pologne Portugal Roumanie Russie Serbie-Monténégro Ecosse Saint Marin Suisse Slovaquie Slovénie Suède Turquie Ukraine Pays de Galles
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Programmes de développement technique 1. Introduction au programme technique de la FIFA 1 2. La base et les orientations du programme technique
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Programmes de développement technique
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1. Introduction au programme technique de la FIFA
Au centre du programme technique de la FIFA : la formation et l’apprentissage des jeunes footballeurs
COACH COACHING Base du processus éducatif
→ Chapitre 4
DEVELOPPEMENT DES HABILETES INDIVIDUELLES DU JOUEUR
PLANIFICATION ET PROGRAMMATION D’ENTRAINEMENT
• Concept de jeu
• Préparation technique
• Football d’aujourd’hui
• Principes tactiques
• Préparation technico-tactique → Chapitre 5
• Orientations d’entraînement → Chapitre 3
• Formation et préparation physique → Chapitre 8
• Planification d’entraînement
INTEGRATION DU JOUEUR DANS LE BLOC-TEAM
• Entraînement du bloc-équipe • Ballons arrêtés → Chapitre 6
• Aspect psychologique • Qualités cognitives → Chapitre 7 • Entraînement du gardien de but → Chapitre 11
• Récupération et régénération → Chapitre 9 • Joueur de demain → Chapitre 10
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Programmes de développement technique 2. La base et les orientations du programme technique Le concept du programme de développement technique de la FIFA de ces dernières années était orienté sur la promotion du football, la standardisation de la formation des joueurs, sans oublier la formation et le perfectionnement des cadres techniques. Bien qu’il soit difficile d’établir en matière de formation une direction précise qui donne satisfaction à la fois aux associations des différentes confédérations et aux participants, les programmes techniques ont rencontré un grand succès, ils ont été à la base des résultats probants de certaines équipes nationales dans les compétitions internationales, notamment au niveau des jeunes footballeurs asiatiques et africains. Comme il est évident que la FIFA doit poursuivre sa conception de développement du football, même si certaines modifications sont apportées de façon à s’ouvrir plus largement à tous les domaines du football actuel, il est logique de maintenir un programme technique qui réponde aux exigences du football moderne, aux attentes des associations en matière de formation et des entraîneurs dont le rôle est toujours plus important. Avec les derniers rapports de la FIFA des grandes compétitions internationales et des recommandations des techniciens et entraîneurs reconnus de plusieurs confédérations différentes, on s’accorde à dire que le football peut encore s’améliorer : sur le plan de la technique dans le jeu, des habiletés individuelles, non seulement au niveau des qualités de performance du jeu, mais également au niveau du mental et de la personnalité des joueurs. Cette amélioration nécessite donc un meilleur développement des jeunes footballeurs basé sur une véritable philosophie formative, avec des programmes et des méthodes mieux adaptés à l’âge des joueurs et à leur niveau de développement. Le football doit donc s’étendre à l’éducation des jeunes et devenir une Ecole de vie, comme le dit le Président de la FIFA, M. Joseph S. Blatter. Au moment où plusieurs pays, dans toutes les confédérations de la FIFA, cherchent des solutions pour faire progresser le football et se donnent les moyens d’offrir des structures d’entraînement et d’encadrement mieux adaptées, il est de notre avis d’orienter le programme technique de ces prochaines années dans la voie de l’éducation et de la formation de base du jeune joueur pour mieux le préparer au football de demain.
La formation continue des entraîneurs La réalisation d’un programme destiné aux jeunes footballeurs ne peut se concevoir sans une qualité d’entraînement et d’enseignement, ce qui exige des entraîneurs qualifiés. Or, bien que les cours de la FIFA de ces dernières années aient permis d’instruire et de perfectionner des milliers d’entraîneurs, nous sommes d’avis que la science de l’entraînement, avec ses notions physiques, pédagogiques et psychologiques, ne cesse de progresser et d’innover. De plus, face à l’évolution actuelle du football et aux attentes toujours plus élevées des joueurs, il est nécessaire que les entraîneurs et éducateurs d’aujourd’hui, les vrais “architectes” de la préparation individuelle et collective des joueurs, puissent être mieux “armés” pour affronter toutes les exigences de leur travail. Dès lors, notre intention est de leur proposer ce nouveau programme technique. Conçu méthodologiquement à partir d’une approche progressive bien établie pour favoriser la préparation des jeunes footballeurs, ce programme technique peut aussi convenir à des entraîneurs d’équipes séniors. Malgré l’utilisation d’une terminologie adapté à des footballeurs hommes, le programme technique peut s’adresser à des entraîneurs d’équipes féminines.
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Programmes de développement technique
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Le programme des cours Comme par le passé, le programme de cours est conçu de façon flexible, les instructeurs pouvant ainsi choisir les thèmes élaborés par la FIFA, selon les demandes des associations nationales et le niveau des participants. L’organisation du programme de cours et le choix des contenus sont aussi adaptés aux attentes des pays concernés. Ceux-ci sont appelés à faire connaître l’orientation du cours souhaité et leurs objectifs. En accord avec les organisateurs, les instructeurs de la FIFA engagés dans le programme établissent le planning d’enseignement du cours avec les activités complémentaires voulues par les associations et en précisent la durée. Les programmes de cours et d’enseignement qui sont présentés servent d’exemples et de référence pour l’organisation d’un stage d’enseignement et de formation. Le choix des participants reste de la compétence des associations nationales, il dépend des objectifs du stage, du niveau du cours et des participants. La FIFA se réserve le droit de demander la liste et le curriculum des participants. L’instructeur de la FIFA qui dirige le cours peut faire passer des tests d’admission au début du cours s’il le juge nécessaire. L’évaluation des participants à la fin d’un cours de formation d’entraîneurs peut être demandée par l’association nationale organisatrice. Cette demande doit être envoyée à la FIFA au moins trois semaines avant le début du cours. La démarche méthodologique du programme d’enseignement, qui se trouve dans le manuel d’enseignement, peut être utilisée par les associations dans le cadre interne de cours de formation pour leurs propres techniciens, voire dans les clubs qui veulent se donner un concept de formation.
Le manuel d’enseignement Pour répondre aux souhaits des associations nationales, mais principalement des participants de ces cours, ce nouveau manuel d’enseignement (FIFA Coaching) servira de base d’enseignement. Une fois le cours terminé, il laissera aux entraîneurs des informations méthodologiques et des contenus d’entraînement auxquels ils pourront se référer régulièrement. La matière d’entraînement pratique est toujours liée au cadre théorique d’enseignement dans le chapitre correspondant. Le système de classeur doit permettre aux participants de compléter les grands thèmes élaborés dans le cours avec leurs notes personnelles ou avec d’autres documents de référence. Etant donné la grande différence qui existe d’un continent à l’autre, voire entre certains pays, en matière de formation des jeunes footballeurs, la FIFA est convaincue que la collaboration constante avec les associations nationales, comme les échanges entre les entraîneurs, permettront d’améliorer la formation des joueurs et d’élever encore le niveau du football dans le monde.
Le contenu des cours : Tableau 1 Les cours au niveau de la préformation (12-15 ans) : Tableau 2 Les cours au niveau de la formation (16-19 ans) : Tableau 3
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Tableau 1 : Programme technique – Cours pour coach
Contenu des cours
Introduction Football moderne
Coach/Coaching
Technique
Technico-tactique
Concept de jeu Tactique
Préparation physique Planification
Aspect psychologique et personnalisé
THEORIE
THEORIE
THEORIE
THEORIE
THEORIE
THEORIE
THEORIE
• Football d’aujourd’hui
• Football national
• La technique – Fondamentaux – Coordination
• Coach/Coaching – Match – Entraînement
• Entraînement – Méthodologie – Coaching
• Centre de formation • Coach-éducateur (Académie) • Team-coaching
PRAXIS • Séance modèle d’entraînement – Direction – Coaching
→ Par séminaires/ discussions
• Application méthodologique avec les participants
→ Appui didactique → Mettre les par rétroprojecteur participants en situation active → Participation de la – Direction fédération – Observation
PRAXIS • Séance modèle technique – Coordination – Fondamentaux → Par ateliers → Par parcours → Par exercice - jeu • Entraînement – Dribble + tir – Passe + contrôle – Jeu de tête – Duel 1:1 → Au choix de l’instructeur • Jeux techniques → Petites surfaces • Entraînement du gardien de but
• Principes de jeu – Analyse et explication • Jeu offensif – Les attaques • Jeu défensif – Marquage de zone – Pressing – Autres • Entraînement – Méthodologie – Coaching PRAXIS Attaque • Jeu posé • Attaque rapide • Contre-attaque Jeux de conclusion Défense • Du 1:1 au 4:4 – En zone – Par blocs • Du 4:4 au 8:8 – Par blocs – Pressing • Jeux attaque – défense
• Concept de jeu – Système – Organisation • Principes tactiques • Ballons arrêtés • Autres – Selon cours
PRAXIS • Entraînement du bloc-équipe 11:1/11:6/11:11 – Accent sur l’attaque et la défense – Organisation et occupation du terrain • Séance modèle avec le bloc-équipe – Selon système et concept de jeu • Ballons arrêtés • Match d’évaluation → Avec tâches d’observation
• Préparation physique – Les facteurs de performance • Méthodes d’entraînement • Planification d’entraînement – Préparation – Compétition • Récupération/ Régénération PRAXIS
• Attitudes mentales • Qualités cognitives • Le joueur, sa personnalité – Comment le former ? • Fair-play • Règles de jeu et arbitrage • Dopage • Divers
PRAXIS
• Entraînement • Entraînement à dominance physique spécifique – Endurance – Pour le mental (Aérobie-Anaérobie) – Pour le cognitif – Force générale et spécifique → Exemples – Vitesse pratiques • Modèle de séance physique • Force spécifique chez les jeunes → Selon niveau • Séance de récupération – Souplesse
Programmes de développement technique
• Formation de demain
• Coach/Coaching – Personnalité – Fonction
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5
Tableau 2 : Programme technique – Coach JOUR 1 • ORGANISATION DU COURS • ACCUEIL DES PARTICIPANTS
JOUR 2
JOUR 3
Cours – Niveau préformation (12 à 15 ans) JOUR 4
THEORIE TECHNICOTACTIQUE • Attaque • Défense
THEORIE TACTIQUE • Principes de jeu • Analyse du jeu
THEORIE ENTRAINEMENT DE CONDITION PHYSIQUE • Facteurs de performance
PRAXIS SEANCE MODELE • Exemple d’un entraînement – Méthodologie d’entraînement
PRAXIS TE/TA – 1:1 • Attaque/Défense – Dribble et feinte – Tackling
PRAXIS TA/TE – 2:2/4:4 • Défense (en zone) • Principes tactiques
PRAXIS PRAXIS SEANCE PHYSIQUE TE/TA/CO • Force • Endurance ATTAQUE RAPIDE • Vitesse • Tir au but
THEORIE ENTRAINEMENT DES JEUNES • Méthodologie
THEORIE COORDINATION ET TECHNIQUE
ORGANISATION D’UN TOURNOI AVEC DES JEUNES
PRAXIS ENTRAINEMENT TECHNIQUE • Coordination • Fondamentaux techniques
PRAXIS TE/TA • Passe • Démarquage • Occupation des zones
THEORIE PREPARATION MENTALE ET QUALITES COGNITIVES PRAXIS TE/TA – 3:3/4:4 • Jeu offensif – Coordination – Tir au but
→ Equipe de jeunes JEUX TECHNIQUES (U-13/U-14 ans)
THEORIE EDUCATION DES JEUNES
JOUR 8 THEORIE/PRAXIS ENTRAINEMENT DU GARDIEN DE BUT
→ Tâches aux participants • Spécifique/ (préparation individuel d’une séance • Avec l’équipe d’entraînement)
PRAXIS BLOC-ÉQUIPE • Entraînement avec l’équipe (11:1/11:5) (9:3/9:6) JEU D’APPLICATION JEUX D’APPLICATION JEUX D’ENDURANCE JEUX D’APPLICATION MATCH – 9:9/11:11
JEUX D’APPLICATION
JEUX SUR PETITES SURFACES
PRAXIS PRAXIS SEANCE SPECIFIQUE SEANCE D’ENTRAINEMENT INDIVIDUELLE • Animation par SOS Village-enfants Objectif: les participants Technique + mental a) Equipe (choix de U-13 ans l’instructeur) b) Equipe U-15 ans JEU LIBRE (2 x 1 heure) (match interne) (séance complète)
JEUX COGNITIFS
SOUPLESSE EVALUATION DU MATCH
THEORIE PLANIFICATION D’ENTRAINEMENT • Période de préparation • Période de compétition
JOUR 7
FOOTBALL INTERNATIONAL DES JEUNES (vidéo)
SEMINAIRE EVENTUEL (contenu libre)
ARBITRAGE
EVALUATION DU COURS
SEANCE DE CLOTURE
Programmes de développement technique
PRAXIS MATCH DE JEUNES • Observation
JOUR 6
THEORIE COACH-EDUCATEUR • Coaching de match/ d’entraînement
• OUVERTURE DU COURS
THEORIE FOOTBALL MODERNE • Analyse du jeu • Orientations et objectifs d’apprentissage
JOUR 5
2
7
Tableau 3 : Programme technique – Coach JOUR 1 • ORGANISATION DU COURS • ACCUEIL DES PARTICIPANTS
JOUR 3
JOUR 4
JOUR 5
JOUR 6
THEORIE COACH/COACHING • Coaching d’entraînement
THEORIE ENTRAINEMENT TECHNICOTACTIQUE – Principes de jeu
THEORIE JEU OFFENSIF • Les attaques
THEORIE PREPARATION PHYSIQUE • Endurance (aérobie-anaérobie)
THEORIE PREPARATION PHYSIQUE • Force • Vitesse
THEORIE ASPECT PSYCHOLOGIQUE ET MENTAL
PRAXIS SEANCE MODELE • Exemple d’un entraînement – Méthodologie d’entraînement
PRAXIS TE/TA • Duel 1:1/2:2 • Dribble et tir • Tackling
PRAXIS TE/TA • Passe/une-deux • Attaque rapide • Contre-attaque
PRAXIS SEANCE PHYSIQUE • Coordination • Endurance (séparée et intégrée)
PRAXIS SEANCE PHYSIQUE • Force – Renforcement musculaire – multi-forme • Vitesse (séparée et intégrée)
PRAXIS ENTRAINEMENT MENTAL • Qualités cognitives (sens tactique) • TE/TA
JEUX D’APPLICATION JEUX D’APPLICATION JEUX D’ENDURANCE JEUX
THEORIE FOOTBALL MODERNE • Analyse vidéo • Systèmes de jeu • Orientations dans le futur PRAXIS MATCH DE JEUNES • Tâches d’observation • Coaching
JOUR 7
THEORIE LE JOUEUR • Formation et entraînement
THEORIE JEU DEFENSIF • Marquage de zone
PRAXIS SEANCE TECHNIQUE • Coordination • Technique de base • Contrôle + passe
PRAXIS TA/TE • En zone • Pressing • 4:4/6:6
JEUX TECHNIQUES → Equipe de jeunes • Passe (U-17/U-18 ans) FOOTBALL INTERNATIONAL DES JEUNES
THEORIE AUTRES ACTIVITES COACH-EDUCATEUR • Coaching de • Organisation match d’activités culturelles et PRAXIS sportives avec TE/TA les participants • Centre + Reprise • Jeu posé SOS Village-enfants • Attaque par les côtés
EXERCICES ET JEUX JEUX D’APPLICATION D’APPLICATION
MATCH A VISIONNER
THEORIE CONCEPT DE JEU • Bloc-équipe
PRAXIS BLOC-ÉQUIPE ENTRAINEMENT AVEC L’EQUIPE • Offensif (11:4/11:6) • Défensif (6:8/7:11)
JEUX DE CONCLUSION (petites surfaces) THEORIE PLANIFICATION D’ENTRAINEMENT • Plan annuel • Plan semaine → Faire travailler les participants PRAXIS ENTRAINEMENT DU GARDIEN DE BUT • Spécifique/ individuel • Avec l’équipe
MATCH – 11:11 THEORIE MEDECINE SPORTIVE
ARBITRAGE
SEMINAIRE (préparation d’une séance d’entraînement)
PRAXIS SEANCE D’EVALUATION • Entraînement organisé et dirigé par les participants → Equipe de jeunes (U-18 ans)
EVALUATION DE LA SEANCE EVALUATION DU COURS
SEANCE DE CLOTURE
2
(Alimentation, hygiène sportive)
SITUATION DU FOOTBALL NATIONAL
JOUR 8
Programmes de développement technique
• OUVERTURE DU COURS
JOUR 2
Cours – Niveau formation (16 à 19 ans)
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3
Football d’aujourd’hui
1. Le football moderne
1
2. Le jeu d’aujourd’hui
7
3. Réflexion sur le football et la formation
10
4. L’apprentissage et la formation des jeunes footballeurs
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Football d’aujourd’hui
3
1. Le football moderne Introduction Le football connaît une mutation permanente. Il prend de l’ampleur, se mondialise, les petits pays s’organisent, les frontières s’ouvrent aux joueurs, les équipes voyagent et la formation des jeunes atteint un niveau élevé dans beaucoup de pays. Le football vit bien. Côté jeu, le football évolue à grande vitesse : évolution du jeu, évolution des enjeux et des compétitions, et plus récemment évolution des hommes et des structures qui mènent à la performance. Pour mieux comprendre cette évolution et les enjeux du football du 3ème millénaire, voyons rapidement son état actuel.
L’évolution du jeu “Plus vite, plus fort, plus haut, plus technique” résume parfaitement l’évolution du football au cours de ces dernières années. • La vitesse est supérieure. Vitesse de course, mais aussi et surtout rapidité d’exécution des gestes de base, comme les prises de ballon et les passes ou la frappe. • Les duels sont de plus en plus engagés, contraignant le joueur à développer des qualités athlétiques bien supérieures à celles du passé. • La technique représente à coup sûr le critère le plus marquant de l’évolution du jeu. C’est le “must” de l’évolution. Tous les observateurs présents à la dernière Coupe du Monde de la FIFA, Corée/Japon 2002, et aux derniers Championnat du Monde Juniors de la FIFA 2003, et Championnat du Monde U-17 de la FIFA 2003, auront pu apprécier le haut niveau technique désormais pratiqué par les meilleures nations.
L’évolution tactique La tactique n’a évidemment pas échappé au renouvellement global du football. En matière d’animation de jeu notamment, de nouveaux systèmes sont apparus : 4-4-2, 3-5-2, 4-5-1, 3-4-3. Les systèmes effectifs et leur animation sont même souvent modifiés durant le match (3-5-2 en phase offensive, au 4-4-2 en phase défensive), selon l’état du score et les situations de jeu. Mais le changement le plus notable a trait au “football total” : rythme plus élevé au niveau du jeu. La notion de football total, née il y a un quart de siècle et prônée avec succès, entre autres par Stefan Kovacs, ancien entraîneur roumain, ex-sélectionneur de l’équipe de France, ex-entraîneur d’Ajax Amsterdam, impliquait un pressing de tous les instants. De plus en plus, on privilégie le changement de rythme. Les formations gagnantes maîtrisent le rythme en se montrant capables de jouer vite mais aussi plus lentement, plus sûrement, pour mieux surprendre ensuite. Ces alternances de rythme donnent souvent l’occasion de faire la différence et de créer des brèches payantes dans les défenses désormais très resserrées. Les données tactiques du football moderne accroissent l’importance et la qualité technique des attaquants, dont le bagage technique, athlétique et le volume de jeu se sont considérablement enrichis. Pour être efficaces, ces joueurs doivent être explosifs et doués devant le but, et en plus rapides, dotés d’un excellent jeu de tête, comme le Brésilien Ronaldo, l’Anglais Owen, le Français Henry, l’Espagnol Raúl, qui sont les grands attaquants actuels. Cela dit, il va de soi que la prépondérance de joueurs créatifs n’a pas été affectée par la nouvelle donne du football international. Les Platini, Gascoigne, Laudrup, Rivaldo et leurs émules auront toujours une influence déterminante.
1
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Football d’aujourd’hui
L’évolution du joueur L’évolution du jeu implique nécessairement l’adaptation du joueur. Les qualités exigées aujourd’hui pour réussir au plus haut niveau sont sans commune mesure avec celles d’il y a plus d’une décennie. • Le joueur doit posséder une technique parfaite; d’où le caractère absolument essentiel d’une préformation (12-15 ans) et formation (16-19 ans) de qualité, temps idéal pour améliorer le bagage technique et développer un point fort : frappe, jeu de tête, dribble. • Il doit développer un sens tactique aigu afin de pouvoir intégrer les consignes de base dictées par l’entraîneur, tout en préservant sa capacité de réaction et d’adaptation qui s’avère essentielle lors d’un changement tactique en cours de partie. • Il doit être avant tout un athlète, un sportif complet de haut niveau. Il est indispensable qu’il s’appuie sur des qualités de vitesse, de puissance et de récupération. • Comme le mental fait partie aujourd’hui de la panoplie du gagneur, il doit savoir s’imposer comme un joueur au mental fort, maître de lui dans les situations périlleuses, capable de se surpasser quand la performance l’exige.
L’évolution des compétitions et des enjeux Ces dernières décennies ont généré une recrudescence des enjeux sportifs et financiers sans précédent. L’organisation des grandes compétitions internationales n’a pu rester indifférente à cette nouvelle tendance. Comme toujours en football, il a fallu s’adapter.
• Les compétitions internationales et nationales La coupe du Monde, disputée tous les quatre ans, reste le rendez-vous incontournable de la planète football. Elle permet une photographie instantanée des tendances en cours. Souvent, elle est le point de départ de nouvelles orientations de jeu qui auront à court terme des répercussions sur l’entraînement et sur la formation des jeunes footballeurs, futurs professionnels. Sur les continents, les Championnats des Confédérations pour seniors – African Cup of Nations – Asian Cup – Copa America – EURO – Gold Cup – Nations Cup
– CAF – AFC – CONMEBOL – UEFA – CONCACAF – OFC
– Africa – Asia – South America – Europe – North, Central America and the Caribbean – Oceania
joués tous les quatre ans ou même deux ans, s’accompagnent également d’informations considérables sur l’évolution du jeu. Même chez les jeunes footballeurs, les différentes compétitions internationales, plus particulièrement les Championnats du Monde Juniors (U-20) et U-17, sont devenues des sources de réflexion importantes pour assurer la relève de demain. Grâce à la qualité de son jeu, le football féminin est devenu très populaire. Les dernières compétitions internationales en sont l’évidente illustration.
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Les compétitions internationales des clubs ont subi de grands changements. La Ligue des Champions de l’UEFA, la Ligue des Champions africains, celle d’Amérique du Sud et celle d’Asie se sont transformées en championnats, avec des systèmes de poules en lieu et place d’élimination directe. On assiste à de véritables championnats de continents.
Football d’aujourd’hui
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Les championnats professionnels (Bundesliga, Ligue 1, Premier League, Primera División, Serie A) des grands pays du football, avec 18-20 clubs, imposent souvent aux joueurs 2 à 3 matches par semaine, sans oublier les traditionnelles Coupes nationales qui permettent aux petits clubs d’affronter les “grands”. Avec toutes ces compétitions nationales et internationales, depuis la saison 2001-2002, la FIFA a instauré un calendrier international mondial en vue de mieux coordonner toutes les compétitions. Selon ce calendrier, les joueurs internationaux devraient disputer durant une saison: • 46 matches de clubs (championnat/coupe) • 16 rencontres de confédérations (Interclubs UEFA, Coupe Libertadores...) • 12 matches internationaux S’y ajoutent 4 à 5 semaines de vacances.
• Les enjeux L’un des enjeux majeurs du football d’aujourd’hui et de demain est de gérer l’arrivée massive et souvent désordonnée de considérables sommes d’argent à tous les niveaux. L’inflation brutale et vertigineuse des droits de retransmission télévisuelle, le fort soutien des sponsors, le développement du marketing et celui de relations publiques très professionnalisées, l’introduction de certains clubs en Bourse (en Angleterre notamment), ont permis l’amélioration très sensible des trésoreries des clubs professionnels. Le marché des transferts s’en est d’ailleurs particulièrement ressenti. On ne peut que se réjouir de cet afflux financier dans les caisses des clubs. A condition toutefois que l’argent profite au développement du football, car les risques de dérives sont multipliés dès lors que de grosses sommes d’argent sont engagées. Il serait suicidaire de s’opposer à cette évolution économique. Utilisé à bon escient, l’argent ne peut que bonifier à terme la qualité de notre sport : plus d’attractivité, avec pour conséquence de meilleurs spectacles proposés, d’où le maintien de l’intérêt du public. Mais la qualité du spectacle ne sera garantie que si on adapte certaines règles, si on innove dans les domaines du jeu. La notion d’innovation se révèle cruciale. Pas de football sans public. Pas de public sans spectacle. Pas de spectateurs sans beau jeu. Pas de beau jeu sans formation de joueurs de qualité. Or l’argent contribue naturellement à l’excellence de la formation. On sait que des structures d’accueil adéquates, un encadrement performant, des installations adaptées sont autant de facteurs clés pour une formation réussie. Mais tout cela coûte cher. En résumé, oui à l’argent mais priorité au jeu. Le niveau de jeu et les rentrées d’argent doivent suivre une courbe ascensionnelle similaire. Il s’agit là d’un enjeu majeur. Mais une vision saine de l’avenir s’accompagne de l’intérêt porté à l’éthique sportive. On ne peut donc qu’encourager les multiples opérations organisées à tous les échelons en faveur du fairplay et de la sportivité.
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L’évolution des hommes et des structures On a parfois tendance à croire que seule la performance des joueurs conditionne la réussite et le succès. Cela est réducteur. Le jeu est en quelque sorte le produit fini d’une relation entre les joueurs et leur encadrement. Comme le souligne avec pertinence Michel Hidalgo, ex-entraîneur de l’Equipe de France : “Aujourd’hui, les exigences inhérentes à la médiatisation à outrance du football font que l’entraîneur doit intervenir ailleurs que sur le seul terrain. Il doit pouvoir s’appuyer sur des adjoints compétents pour assumer d’autres fonctions : relations avec les dirigeants et autres composantes du club, avec les médias et avec les sponsors.” Dans cet encadrement, l’entraîneur joue un rôle incontestable. C’est souvent lui qui définit le style de jeu de l’équipe. Confronté à l’éternel dilemme spectacle/résultat, il doit savoir trancher. Actuellement, la tendance est à l’offensive, surtout depuis l’introduction de nouvelles règles relatives à la passe en retrait au gardien de but, au hors-jeu, à la victoire à 3 points. La professionnalisation exigée de l’entraîneur, les diplômes requis pour exercer le métier, ont renforcé son statut et son influence sur le jeu. L’entraîneur ne sera jamais un “faiseur de miracles”. Néanmoins, il peut intervenir sur les paramètres de la performance: • Le leadership : une équipe a besoin de leaders, l’entraîneur et un joueur. Ce dernier est un leader moral, à forte personnalité, qui sait s’affirmer franchement. Il est en quelque sorte le relais de l’entraîneur parmi ses partenaires. Malheureusement, on ne le rencontre pas souvent. Il convient donc de former de tels joueurs dès leur jeunesse. • L’équipe : on identifie 7 types de joueurs dans une équipe : le leader, le buteur, le type-énergie (“le poumon de l’équipe”), le créateur, le relayeur, le soutien, le protecteur. Optimiser les relations entre toutes ces fonctions est propice à la performance. • La force tactique : lors d’un match, il arrive que les équipes changent de systèmes de jeu. C’est pourquoi, à l’avenir, les joueurs devront posséder une grande culture tactique. La formation et l’entraînement jouent un rôle évident dans cette évolution. • La mentalité : un travail énorme est à réaliser dans ce domaine. Désormais, la formation doit se définir selon trois axes équivalents : la technique, la tactique et la personnalité. • L’entraînement : trois types d’entraînement sont en vigueur. Entraînement libre (on ne donne pas de consignes précises), directif (on impose) et créatif (on suggère sans imposer). Le football de demain nécessite une intensification de l’entraînement créatif. La notion de “creative-coaching” propose de mettre en place des situations d’entraînement, des exercices privilégiant plusieurs solutions, qui vont inciter les joueurs à s’autogérer. L’entraîneur applique une méthode nettement moins interventionniste. La créativité exercée à l’entraînement rejaillira ainsi inévitablement sur le match. • L’artiste : plus que jamais, le football moderne doit laisser une large place aux joueurs créatifs, aux joueurs capables de faire pencher la balance en faveur de leur équipe sur un simple exploit individuel. Il faut donc les encourager, favoriser l’éclosion de leur talent. Un chiffre illustre mieux que des mots la plusvalue de tels joueurs pour l’équipe : 30% des buts sont désormais marqués ou provoqués par des actions individuelles. Mais attention, l’artiste doit se soumettre au jeu d’équipe. • L’équipe derrière l’équipe : nous l’avons vu, le football moderne ne se limite pas au jeu sur le terrain. Bien d’autres paramètres sont à considérer. On recense trois catégories de personnes qui accompagnent de près ou de loin la vie d’une équipe :
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– les hommes de terrain (joueurs, staff technique, staff médical) – les dirigeants, les sponsors, les médias, les supporters (satellites) – les “ennemis” et les parasites
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L’entraîneur se voit donc contraint à : • s’entourer d’une “équipe derrière l’équipe” performante : les entraîneur-adjoints, préparateurs physiques, médecins, kinés, attachés de presse, responsables des équipements, secrétaires le protègent et le soutiennent en gérant les aspects liés à la préparation du jeu et aux aspects relationnels. • s’auto-manager dans la mesure où, de par la médiatisation à outrance du football, il joue un rôle phare dans son club. Cela suppose qu’il puisse répondre judicieusement aux interviews d’après-match, qu’il ait une capacité de réaction et d’analyse rapide, qu’il puisse s’affirmer comme un remarquable technicien à personnalité forte et riche. • à être un innovateur, un véritable chercheur.
Le concept de formation, pour la formation des joueurs, des entraîneurs, des cadres techniques et même administratifs, s’avère ainsi un pilier fondamental dans la pyramide du football d’aujourd’hui et de demain.
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FEDERATION
DIVERS ENVIRONNEMENT (ECOLE/FORMATION)
STRUCTURES SPORTIVES MEDIAS PARTENAIRES
FANS
VIE PRIVEE COACH
CLUB FAMILLE ENFANTS CONTRATS
PROBLEMES EXISTENTIELS
JOUEUR
AMIS
COMPETITION
AGENT
SPONSORS
SPECTATEURS VIE PROFESSIONNELLE
PUBLIC
JEU ET ENJEUX
POLITIQUE
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Tableau 1 : Les satellites du football d’aujourd’hui
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2. Le jeu d’aujourd’hui Analyse générale technique et tactique Coupe du Monde de la FIFA 2002, Championnat du Monde Juniors et U-17 de la FIFA 2003
• Les systèmes de jeu – Base : en 4-4-2, 3-5-2, 3-4-3 (3 lignes). – Variantes : 3-4-1-2, 4-2-3-1, 4-1-3-2, 5-3-1-1 (4 lignes). – Système à géométrie variable, organisation de jeu flexible; changement selon le résultat ou la situation de jeu. – En organisation défensive, du 4-4-2 on passe au 5-4-1 ou du 3-5-2 au 4-4-2. – En organisation offensive, du 3-4-3 au 3-2-5 ou du 4-4-2 au 3-3-4. – Dans le même match, on s’appuie sur un jeu rapide, sur une circulation du ballon dans le camp adverse, et on cherche la conclusion. Puis on modifie son jeu, on laisse venir l’adversaire, on le harcèle et on procède par contre-attaques individuelles ou collectives. – Les joueurs polyvalents, capables d’occuper d’autres postes, auront à l’avenir un avantage considérable. Il ne s’agit pas ici, pour un défenseur par exemple, de jouer comme attaquant, mais de pouvoir passer rapidement d’une situation défensive à une action offensive. Ou alors, pour un attaquant, de faire jouer la défense adverse sitôt le ballon perdu, ou pour un avant-centre d’évoluer sur tout le front de l’attaque. Cette polyvalence est d’ordre tactique, mais également d’ordre technique, par des gestes appropriés (la première passe, sitôt la prise du ballon), et même d’ordre mental, lors de la transition défense-attaque ou attaque-défense. Est-ce aux joueurs de s’adapter au système de jeu ou à celui-ci de s’adapter aux joueurs ? La question reste toujours ouverte.
• Défendre et attaquer, comment ? La défense le plus souvent en marquage de zone à 4 défenseurs ou à 3, parfois en marquage homme à homme dans la zone (marquage mixte). – Présence encore du libéro, particulièrement chez les jeunes. – On défend le plus souvent avec deux lignes, la défense et le milieu de terrain. – Le milieu de terrain, à quatre, voire à cinq joueurs, avec deux récupérateurs dans l’axe ou alors avec un seul joueur devant la défense (pivot) capable de récupérer le ballon et d’assurer le lien défense-attaque (libéro avancé). – Les attaquants (les deux, voire un seul) se positionnent face au ballon pour faire jouer l’adversaire. – Certaines équipes libèrent totalement les attaquants (ou un seul) des tâches défensives; elles défendent à 8 ou 9 joueurs. – Plusieurs équipes de haut niveau pratiquent le pressing, notamment au milieu du terrain et sur les côtés. – On presse le porteur du ballon à 2 ou 3 joueurs, ou alors collectivement grâce à des lignes resserrées, compactes et mobiles. – Le pressing demande de grandes capacités physiques et particulièrement d’endurance (puissance aérobie).
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L’attaque le plus souvent avec la traditionnelle combinaison de deux attaquants de pointe en duo ou alors 1 en pointe et l’autre en pivot (Morientes/Raúl, Batistuta/Totti). – Les déplacements, les courses en diagonale à haute intensité (15 à 20m), les courses croisées, les permutations et les percées individuelles, le une-deux, sont d’usage fréquent. – Comme le milieu de terrain axial est souvent défensif, le meneur de jeu créatif évolue davantage sur les côtés (Zidane, Figo, Beckham, Veron, Olembe). – L’ancien No 10 derrière les attaquants en soutien a été remplacé dans sa position. Toutefois, l’influence du joueur créatif, du joueur intelligent, dictant le rythme et le déroulement du jeu, reste prépondérant sur le destin de l’équipe. – Le jeu d’attaque, par la variété de combinaisons rapides entre 3 et 4 joueurs ou de longues passes aux attaquants dans le dos de la défense. – Soutien des milieux axiaux ou même des milieux latéraux avec parfois 4 attaquants, lorsque ces derniers jouent comme ailiers avec l’équipe complète dans le camp adverse. Transition milieu-attaque : 20% des buts marqués en Coupe du Monde de la FIFA 2002 l’ont été sur contre-attaques déclenchées depuis son propre camp. – Contre-attaque individuelle de 1 à 2 joueurs ou alors collective par une percée offensive ultra-rapide de 3 à 5 joueurs (Brésil, Sénégal). – Le jeu individuel reste encore un des éléments clés du football pour faire la différence. Exploit technique, percée individuelle (dribble, feinte, tir) ou sur ballons arrêtés.
• La technique et le mental – La capacité du jeu de défense, les surfaces restreintes, le pressing de l’adversaire, exigent des habiletés toujours plus affûtées : habiletés techniques (grande précision dans les passes par exemple) et physiques (surtout en vitesse, vitesse gestuelle, vitesse d’action), et force mentale (esprit de décision, détermination, confiance en soi). – Qualités techniques toujours plus grandes au haut niveau, mais également chez les jeunes (U-17 ans). Grands progrès à ce niveau depuis les dernières compétitions mondiales de la FIFA 2000-2003, surtout dans les contrôles orientés, les passes, les dribbles, les feintes et les tirs. – L’usage des différentes surfaces de contact pour maîtriser le ballon (intérieur du pied, extérieur, cou-depied, pointe et talon, les deux pieds, la tête) est devenu prédominant dans le choix du geste technique et la vitesse d’exécution (Rivaldo, Zidane, Roberto Carlos). – Progrès technico-tactique, mais aussi amélioration de la préparation mentale, notamment chez les jeunes : > Résister à la pression > Concentration optimale pendant tout le match > Confiance en soi dans les difficultés > Détermination dans le jeu et devant le but > Meilleure préparation mentale personnelle
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• La condition physique Lors de la Coupe du Monde de la FIFA, Corée/Japon 2002, on a pu observer une grande différence d’aptitudes physiques entre équipes. On relève que: – La vitesse, la puissance, l’explosivité occupent une place de plus en plus importante. – L’intensité du jeu, les mouvements offensifs et le replacement défensif, les changements de rythme exigent des capacités d’endurance (aérobie et anaérobie) sans cesse plus élevées. “C’est le travail de cette capacité d’endurance qui a permis à l’équipe de Corée de maintenir le rythme intensif des matches, de ne pas laisser l’adversaire se reposer, mais de le fatiguer.” Guus Hiddink, ex-coach de l’équipe de la République de Corée
– La structure athlétique, la force musculaire et son tonus, sont à la base de la vitesse, de la puissance ainsi qu’une arme psychologique lors des duels. – La coordination (aisance gestuelle et corporelle) est la clé de la rapidité d’exécution des gestes techniques et des mouvements dans le jeu.
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Football d’aujourd’hui 3. Réflexion sur le football et la formation A la lecture des rapports et des statistiques FIFA 2001-2002 et à la vision globale du football d’aujourd’hui, on constate que le football vit bien, qu’il s’est ouvert au monde, qu’il est toujours très populaire; les jeunes nations se développent, et certaines rivalisent déjà avec les grandes. Côté jeu, il évolue, il progresse tactiquement, il va toujours plus vite, davantage de buts sont marqués, les talents s’affirment de plus en plus. Toutefois, des spécialistes estiment qu’on peut encore améliorer le bagage technique des joueurs, leur sens du jeu et leur mental. Ces constats renforcent notre idée que la préparation des joueurs, mais plus particulièrement la préformation et la formation des jeunes footballeurs, qui ont pris un grand essor ces dernières années, doivent être encore plus une priorité dans nos programmes de développement.
“Le football s’est nivelé. La puissance et la vitesse ne cessent d’augmenter; l’entraînement physique est de plus en plus intensif, mais les tactiques restent similaires. La technique et les compétences individuelles font la différence.” Luiz Felipe Scolari, coach du Brésil 2002
En d’autres termes, le football doit garder pour le futur le côté spectaculaire et émotionnel qu’il a aujourd’hui avec des joueurs comme Zidane, Ronaldo, Del Piero, Figo, ou comme ceux de hier, Beckenbauer, Pelé, Cruyff, Platini, Maradona. Nous devons poursuivre la voie d’une formation exigeante, mais en élargissant son horizon. Le football doit être une école de vie, au sens large du terme, non seulement pour former des joueurs professionnels, mais aussi pour aider les jeunes à s’épanouir sur le plan de leur personnalité (intelligence, culture, sociabilité). Apprendre aux jeunes à se construire par eux-mêmes, aider les talents “cachés” en leur permettant de faire ce qu’ils aiment avec leurs qualités propres, c’est la tâche noble et éducative des entraîneurs-formateurs de demain. Dans cet esprit, il est essentiel de mettre encore plus l’accent sur le développement individuel en respectant l’âge de croissance, le rythme d’apprentissage et le niveau de potentiel naturel déjà acquis. A l’entraînement, il faut vraiment commencer par la technique, base indispensable à toute progression des jeunes footballeurs, et par ailleurs motivante. Nous devons augmenter leur bagage gestuel, leur confiance avec le ballon, enrichir leur technique en mouvement, en vitesse, et sous pression de l’adversaire. Ensuite seulement viendra la préparation physique puis la tactique collective, et non le contraire, comme on le constate encore trop souvent dans la formation actuelle. Qui ne sait pas qu’il n’y a que les joueurs à grandes qualités techniques qui peuvent pratiquer un beau football ? Ces qualités-là on les acquiert dès le plus jeune âge de la formation. A la période de jeu de l’enfant, “l’âge d’or” du développement psychomoteur, succède l’étape de la préformation (12-15 ans); s’y travaillent les habiletés sportives, notamment la technique et les bases technicotactiques, puis suit la phase de formation (16-19 ans), celle des capacités spécifiques de performance.
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Cette orientation formative est à la base de ce nouveau programme technique de développement, avec comme buts principaux : • L’amélioration de la formation des jeunes footballeurs par une meilleure qualité d’entraînement et d’enseignement. Les joueurs se trouvent au centre du processus de formation (voir Tableau 2, page 13). • Le développement de la formation et du perfectionnement des entraîneurs, notamment en ce qui concerne les jeunes footballeurs en phase d’apprentissage. • Le développement et l’amélioration des structures d’encadrement, des conditions d’entraînement et des programmes de formation. Nous présentons dans les pages suivantes des recommandations et orientations techniques à suivre pour favoriser la formation des jeunes footballeurs de demain.
“Le talent n’explose pas à 25 ans. Le bon joueur est bon depuis son jeune âge. Les erreurs sont souvent faites à la base de la formation. Les entraîneurs en sont responsables, car ils se prennent pour des entraîneurs d’équipes professionnelles.” Johan Cruyff, 1994
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Tableau 2 : L’approche formative du jeune footballeur
COMPETITION • Match
JEUNE FOOTBALLEUR • Développement • Formation
PROCESSUS D’ENTRAINEMENT ET D’ENSEIGNEMENT • Méthodes • Principes
ENTRAINEUR-COACH • Qualité • Personnalité • Connaissance
ENCADREMENT ET ENVIRONNEMENT SOCIAL • Famille • Ecole • Vie privée
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4. L’apprentissage et la formation des jeunes footballeurs
Continuum d’apprentissage Etape 1
Etape 2
Etape 3
Etape 4
EDUCATION
PREFORMATION
FORMATION
POST-FORMATION
7 – 11 ans
12 – 15 ans
16 – 19 ans
19 – 21 ans
Psychomotricité Plaisir
Technique Mental
Tactique Mental
Condition physique Technique + mental
Base de la condition physique
Construction athlétique et physique
L’âge des étapes d’apprentissage est indicatif, il varie selon le développement du jeune et de son niveau de jeu. • La formation, mais particulièrement la préformation, sont des étapes d’apprentissage déterminantes. Les orientations et objectifs d’entraînement que nous développons dans nos chapitres touchent donc essentiellement ces deux niveaux. • Etape 1 Education : la découverte du ballon et du jeu, par le jeu et les bases psychomotrices avec et sans ballon, est à la base du processus éducatif. • Etape 4 Post-formation : elle concerne le jeune joueur de 19 à 21 ans qui, bien qu’il n’ait pas encore totalement terminé sa formation, notamment au niveau des qualités physiques et mentales, est déjà appelé à jouer en première équipe du club. Pour cette étape importante, nous préconisons un programme individuel spécifique afin d’améliorer encore les différentes capacités de performance qu’il ne peut entraîner avec l’équipe première ou avec les professionnels.
Toutes les informations et recommandations présentées dans les pages suivantes n’ont de valeur que si elles sont accompagnées d’un coaching de qualité, adapté au joueur, à l’équipe et aux objectifs d’entraînement. N.B. De plus amples informations méthodologiques concernant la préparation des jeunes footballeurs sont proposées dans le chapitre 10 Joueur de demain.
Les orientations d’entraînement et les objectifs d’apprentissage : les aspects technique et tactique, physique, psychologique et éducatif sont abordés dans les tableaux 3 et 4.
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14 Aspect technico-tactique
Aspect tactique collectif
Maîtrise individuelle du ballon
Geste technique en situation de jeu
Intégration du joueur dans l’équipe
Développer et améliorer
Développer et améliorer
Développer et améliorer
• Le répertoire gestuel technique et la confiance du joueur avec le ballon • Les capacités de coordination • Le contrôle et la maîtrise du ballon : sous pression, à vitesse élevée, en état de fatigue, avec charge de l’adversaire • Les gestes techniques en mouvement – prise du ballon, contrôle et 1re passe – dribbles, feintes; centres variés – reprises (tête, pieds) et conclusion – jeu direct (1, 2 touches) • Vitesse d’exécution gestuelle (choix juste et rapide)
• Les qualités techniques de défense et d’attaque en situation de jeu • Les capacités cognitives (sens tactique), le comportement tactique individuel • La transition rapide de la défense à l’attaque ou inversement • Le changement de rythme • La relation tactique entre les joueurs et les lignes • Le jeu en zone, base de l‘apprentissage tactique • La compréhension et la culture du jeu
• Le comportement tactique dans le jeu, dans le système et l’organisation tactique • La polyvalence tactique dans le jeu, dans les lignes (attaque, milieu, défense) et dans la transition attaque-défense ou inversement • La polyvalence dans le jeu de zone, dans les formes mixtes • Les changements tactiques, de systèmes et d’organisations de jeu • Les ballons arrêtés (situations standards) : technique et tactique
Méthodologie d’entraînement
Méthodologie d’entraînement
Méthodologie d’entraînement
• Du joueur avec ballon au duel 1:1 • Exercices individuels, puis avec partenaire comme appui technique • Variations d’exercices simples, en mouvement dynamique, en rythme et en cherchant progressivement la vitesse optimale • Capacités de coordination et gestes techniques en utilisant toutes les surfaces de contact (pieds, corps) • Joueur avec ballon, recherche d‘efficacité et de créativité Entraînement par exercices progressifs; par ateliers, parcours, concours techniques et jeu
• Du 2:1, 2:2 au 4:4, 5:4 au 9:9, jeu réel • Situations et actions de jeu réel, avec changement de rythme • Exercices avec situations de jeu variées pour élever la concentration et les qualités cognitives • Exercices progressifs répétitifs, sans adversaire ou adversaire passif, puis actif ou semi-actif avec rythme de match; rechercher la vitesse d‘exécution • Jeu, exercice, forme jouée • Varier les surfaces pour une même organisation de jeu • Jeu en supériorité, en infériorité numérique • Favoriser la confiance du joueur, la prise de risque
• Par ligne au bloc-équipe à 10, 11 joueurs, du 7:6 au 9:9; 11:1, 11:4 à 11:11 • Formes jouées et exercices tactiques avec organisation de jeu • Attaque contre défense ou inversement Exemple: Défense à 6 contre attaque à 7 ou 8 joueurs ou l‘équipe à 11 entraîne le jeu posé contre une défense à 6 joueurs • Jeu simple ou à consignes • Favoriser la compréhension et l’automatisation tactique • Usage de la vidéo, analyse de match
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Aspect technique
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Tableau 3 : Orientations d’entraînement et objectifs d’apprentissage : Aspect technique et tactique
Tableau 4 : Orientations d’entraînement et objectifs d’apprentissage : Aspect physique, psychologique et éducatif Aspect athlétique et physique
Aspect psychologique et mental
Autres aspects à améliorer
Capacités psychomotrices et athlétiques de la performance
Attitudes mentales de performance
Notions d’éducation et d’entraînement
Développer
Améliorer
Apprendre et améliorer
• Une préparation physique optimale
• La préparation mentale des joueurs
a) Education
• Les bases athlétiques et physiques générales et spécifiques
• La connaissance des facteurs psychologiques qui influencent la performance
• La prévention des blessures
• L’entraînement des aptitudes mentales sur le terrain :
• Le contrôle de l’état de performance Le respect du développement physique et de l’âge
– concentration, attention, confiance en soi, volonté, persévérance, agressivité, maîtrise des émotions, détermination, etc. • Les moyens pour améliorer la force mentale des joueurs
Méthodologie d’entraînement
Méthodologie d’entraînement
• Les facteurs physiques de base : endurance aérobie, force musculaire, souplesse, coordination et vitesse, dès l’âge de 10 ans
• Jeux et exercices d’entraînement comportant régulièrement l’aspect mental
• Entraînements à objectifs multiples : – coordination + technique et endurance – force et coordination-vitesse et technique – endurance aérobie-anaérobie et technico-tactique – puissance aérobie et vitesse-force et technique – vitesse + coordination et souplesse • Entraînement intégré avec ballon • Entraînement séparé et sports complémentaires
• Proposer dans les activités d’apprentissage ou d’entraînement des objectifs de nature psychologique Exemple: Duel 1:1; concentration, persévérance, agressivité, qualités cognitives (perception/anticipation)
– hygiène de vie, alimentation – connaissance et soins du corps – moyens de récupération et régénération – se préparer soi-même à la performance – gestion de la vie scolaire et sportive – culture générale et culture sportive – connaissances des règles de jeu – fair-play – problèmes du dopage b) Entraînement • L’entraînement individuel en petits groupes (2 à 8 joueurs) – Technique de base Pour les attaquants, milieux, défenseurs Coordination, école de course Et autres....
• Jeux tactiques à consignes ou jeux pour développer les qualités de perception (anticipation, analyse, décision)
• Améliorer l’individualisation de l’entraînement
• Exercices ou formes jouées sous pression, en état de fatigue
• Optimiser la qualité du coaching, les feedbacks et la relation entraîneur-joueurs
• Toujours identifier avec le joueur la(les) cause(s) mentales de la réussite ou non-réussite
• Pallier le manque de structures et d’équipements
• Autres techniques d’entraînement : – visualisation, communication (se parler) – auto-évaluation des performances – relaxation – préparation personnelle
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• Les facteurs spécifiques, endurance aérobie (puissance aérobie), puissance et détente musculaire, vitesse a-cyclique et a-rythmique, de 15 à 18 ans
• La préparation personnelle des joueurs :
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Coach – Coaching
1. Le travail du coach
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2. Le coaching d’entraînement
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3. Le team-coaching
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4. Le coaching chez les jeunes: le coach-éducateur
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Coach – Coaching
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Derrière chaque grande équipe qui obtient des résultats, produit un jeu de qualité et présente du spectacle, se trouve un entraîneur, un coach, une personnalité charismatique souvent figure emblématique d’un club ou d’un pays (Beckenbauer, Cruyff, Ferguson, Hitzfeld, Jacquet, Lippi, Platini, Parreira, Roux, Trapattoni, Zagalo). Au niveau des jeunes, il n’existe pas de programme destiné à obtenir des performances ou à modifier le comportement d’un athlète sans la présence d’un entraîneur, d’un formateur reconnu comme Pekerman (Argentine), Pua (Uruguay), Queiroz (Portugal), Suaudeau (France), ou d’éducateurs de l’ombre. Cette fonction, aujourd’hui véritable profession à caractère sportif, mais également psychologique et pédagogique, s’est considérablement étendue dans le football, et particulièrement pour faire face aux exigences toujours plus élevées du football et des joueurs. En plus des fonctions d’organisation, de programmation et conduite d’entraînement technico-tactique et physique, la sphère d’activité et les compétences de l’entraîneur se sont élargies à la communication, à la gestion quotidienne de l’équipe, à la santé et à l’hygiène des joueurs, à leur formation et à leur éducation même, sans oublier la relation avec les médias pour le coach de haut niveau. Dans des clubs de haut niveau, la fonction du coach s’est même étendue : management de l’équipe, voire du club, avec des tâches majeures : administration, gestion financière, transferts et contrats de joueurs, promotion du club, relations avec les institutions, structure. Ce travail de coach s’apparente à celui de manager d’une entreprise, avec des compétences qui vont bien au-delà des seules connaissances sportives. Devant l’ampleur et la responsabilité de sa fonction, ainsi que dans la diversité de ses activités, le coach est amené à travailler en groupe (team-coaching), avec des collaborateurs spécialisés dans leur domaine d’intervention. Cette nouvelle forme de coaching, basée sur un travail d’équipe et sur la communication, renforce encore le leadership du coach dans ce rôle d’entraîneur-chef, de “Mister” comme on l’appelle souvent dans certains pays. C’est une profession difficile et complexe, mais en même temps passionnante et riche par les actions éducatives et créatives qu’elle implique, par les innovations qu’il faut sans cesse remettre en question. Nous présentons ce chapitre sur le coaching en quatre parties : 1. Le travail du coach 2. Le coaching d’entraînement 3. Le team-coaching 4. Le coaching chez les jeunes
“Plus l’entraîneur connaît son métier et le maîtrise, plus il jouit de la sympathie et du respect des joueurs.”
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Coach – Coaching 1. Le travail du coach
COACH
COACHING
COACHING DE MATCH
COACHING AU QUOTIDIEN (TEAM-WORK)
COACHING D’ENTRAINEMENT
Définitions Coach :
Terme anglais signifiant entraîneur. C’est une personne qui s’occupe de l’entraînement et de la formation d’une équipe, qui la prépare à la performance, c’est-à-dire à l’obtention de résultats. Le coach est un spécialiste de l’entraînement technique, tactique et du développement psychophysique. Selon ses compétences, ses tâches peuvent être étendues.
Coaching : C’est l’action globale du coach : former, diriger, conseiller, corriger, aider les joueurs à progresser, à faire les bons choix tactiques. Un bon coaching s’appuie sur des connaissances approfondies en psychologie et en pédagogie; il vise à l’optimisation de la performance de l’équipe et à l’épanouissement du potentiel de chaque joueur.
Manager : Le manager a pour responsabilité de diriger et d’organiser le club de manière à ce que les objectifs opérationnels qui ont été définis soient atteints. Par ailleurs, il est responsable des performances de l’équipe et doit rendre compte de sa mission auprès de la direction du club.
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La personne qui assure la fonction de team-manager doit posséder une très bonne formation d’entraîneur et de manager, avec une solide expérience de coach. Pour exercer la fonction de coach et celle de team-manager, l’expérience et les connaissances acquises en tant que joueur ne sont de loin pas suffisantes. Dans certains clubs, une seule personne peut cumuler les fonctions de manager et de coach.
Coach – Coaching
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Tableau 1
LE COACH
Personnalité – Engagement total dans le football – Mise en oeuvre d’objectifs personnels et avec l’équipe – Esprit positif – Leader charismatique – Remise en question – Maîtrise de soi, maîtrise du stress Qualités reconnues – – – – – – – – – – –
Ordonné et organisé Sympathique, chaleureux Lucide, cohérent Respecte les valeurs d’autrui Défend ses opinions Ouvert, confiant Persévérant Tempérament fort Loyal, honnête, franc Dynamique, combatif Sens de l’humour
Compétences Personnelles – – – –
Intelligent Sportif Organisateur Gestionnaire
Sociales – Sait communiquer, écouter – Sait créer une bonne ambiance dans l’équipe – Sait coopérer – Sait gérer les conflits – Sait se faire apprécier Cognitives – Connaît les systèmes de jeu, les tactiques à adopter – Connaît les rudiments d’anatomie, de physiologie, de psychologie, de pédagogie, de méthodologie pour diriger une équipe
Mode de direction – Fixe des objectifs cohérents – S’entoure des meilleurs hommes (joueurs et collaborateurs) – Sait faire passer ses idées – Entraîne et coache avec compétence – Sait conduire un groupe avec l’autorité nécessaire pour chaque situation – Cohérent dans la conduite de l’équipe – Prend des décisions claires et justes – Sanctionne à bon escient
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Coach – Coaching
Ce qu’un coach doit s’efforcer de ne pas être • quant à l’écoute d’autrui – Porter en général un faible intérêt pour autrui, et être peu à l’écoute des problèmes personnels et psychologiques des joueurs. – Etre peu à l’aise dans un rôle “d’assistant social”.
• quant à l’ouverture d’esprit – Craindre le changement, se méfier des innovations. – Ne pas se remettre en question après plusieurs défaites ou lors de conflits. – Se fermer à toute proposition constructive.
• quant à la gestion du temps – Etre trop accaparé par le football. – Avoir peu de temps pour se perfectionner et pour se cultiver. – Ne pas se donner du temps pour soi.
• quant à la notion de renforcement (feed-back externe) – N’encourage pas ou peu, ne loue pas ou peu (en particulier avec les jeunes). – Ne donne pas de feed-back positif. – A tendance à trop généraliser.
Les tâches générales du coach ou de l’entraîneur • Formation et préparation de l’équipe • Organisation • Communication – Interne (à l’intérieur de l’équipe) – Externe (à l’extérieur de l’équipe, du club) • Contrôle et supervision • Recrutement (scouting) • Coaching de match et coaching d’entraînement • Team-work (travail avec l’équipe au quotidien)
Le coaching au quotidien (team-work) (réunion technique, réunion médicale, réunion de club, réunion individuelle) • Créer une atmosphère de travail, être à l’écoute, rechercher des solutions. • Communiquer avec les médias. • Contacter les dirigeants, les associations sportives, les supporters, les institutions scolaires, les parents et les maîtres d’apprentissage des jeunes. • S’entretenir avec les joueurs, individuellement ou collectivement. • Diriger l’entraînement.
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• Planifier les préparations de match.
Coach – Coaching
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Le coaching de match • Jours avant le match – – – – – –
Planifier la préparation du match. Organiser le déplacement et le séjour éventuel de l’équipe. Connaître la situation personnelle (physique et psychologique) des joueurs (discussion individuelle). Composer l’équipe en tenant compte de tous les paramètres. Analyser l’équipe adverse (vidéo). Porter son attention sur l’esprit d’équipe.
• Le jour du match – Réunir l’équipe (lieu; heure; durée; participants). > Rappeler les consignes individuelles et collectives. > Composer définitivement l’équipe. > Présenter brièvement l’adversaire : ses forces, ses faiblesses (la présentation de l’adversaire peut déjà se faire durant la semaine). > Tenir compte des conditions atmosphériques, de l’état du terrain. > Prendre conscience du rôle des supporters adverses (12e joueur). > Donner des renseignements sur l’arbitre. > Motiver l’équipe, et plus particulièrement certains joueurs. > Rappeler l’importance de la mise en train. – Il est courant aujourd’hui d’organiser une séance d’éveil le matin du match (éveil physique et mental). – Il est important de préciser que l’objectif d’une réunion d’équipe d’avant match n’est pas de gaver les joueurs de paroles. L’efficacité d’une réunion d’équipe tient à la précision et à la concision des consignes à donner aux joueurs. Trop parler nuit. – Se souvenir de la maxime : “Small is beautiful”.
• La mi-temps – Obtenir le calme et favoriser la récupération. – Préciser avec concision les points importants à modifier ou à corriger, selon les notes écrites durant la première mi-temps, notamment sur le plan tactique et sur celui des erreurs individuelles. – Ne pas insister sur ce qui s’est passé lors de la 1re mi-temps, ce qui est fait est fait, mais : > Modifier certaines dispositions tactiques. > Modifier le plan de jeu. > Modifier l’équipe par un changement de joueur. > Donner des consignes simples, claires, courtes et précises. > Insister sur les points positifs. > Stimuler la volonté, la confiance. > Encourager et motiver. > Exiger plus de discipline. – S’adresser aux joueurs par leur prénom. – Faire en sorte que chaque joueur se sente concerné, les remplaçants également. – Etre confiant, sécurisant et convaincant.
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Coach – Coaching
Attention A la mi-temps, comme le temps d’intervention est très court, il faut insister sur l’essentiel. Les joueurs doivent revenir sur le terrain en sachant clairement ce qu’ils doivent faire, et non en se posant des questions. Toutes les situations tactiques envisagées pour le match, ou les changements d’organisation de jeu que l’on apporte à la mi-temps, doivent être exercées préalablement sur le terrain lors d’entraînements.
• La fin du match – Peu de commentaires à faire sitôt le match terminé; ne pas prévoir de réunion d’équipe (trop de fatigue, de nervosité, d’émotions). – Parler de façon positive. – En cas de défaite, rester maître de la situation, rechercher l’aide de ses collaborateurs avant d’affronter la presse, les dirigeants. Ne pas chercher d’excuses, ne pas critiquer les joueurs, l’arbitre, le public. – Assumer ses responsabilités.
• La réunion d’équipe d’après-match (le lendemain) – Réunion avec tous les joueurs, dans un endroit calme, si possible neutre. > Présenter ses impressions, son évaluation. > Inciter les joueurs à réfléchir sur eux-mêmes. > Tirer les conséquences et s’orienter vers les solutions. > Solliciter l’opinion des joueurs (c’est les responsabiliser). – A la fin de la réunion qui se veut critique, mais constructive, les joueurs doivent connaître : > Les points et les objectifs essentiels à améliorer, tant individuellement que collectivement (travail mental et technico-tactique), et les moyens pratiques d’y parvenir. > Ce qui peut être amélioré par eux-mêmes. – L’analyse du match par vidéo est vivement conseillée, car très enrichissante pour les joueurs. – Selon l’importance des points à l’ordre du jour, et si défaite, cette réunion d’après-match peut être dédoublée: > Le lendemain du match : les impressions de l’entraîneur, et éventuellement les mesures à prendre pour éliminer les déficiences. > Le surlendemain : comment aborder le prochain match ? – En cas de critique individuelle (en tête-à-tête), remettre le joueur en question et non la personne. On peut l’envisager si nécessaire avec l’équipe.
“Un coach doit savoir convaincre les joueurs des stratégies et tactiques à adopter. La conviction a toujours des plans.”
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Coach – Coaching
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Tableau 2 : Profil d’exigences de l’entraîneur moderne
Physiologiste de l’effort Physiothérapeute Nutritionniste Biomécanicien Informaticien
Organisateur Planificateur Contrôleur
Psychologue Entraîneur mental
Pédagogue Sociologue
COACH
Communicateur (rapports avec les médias)
Préparateur physique
Homme d’affaires
Présentateur Modérateur
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Coach – Coaching 2. Le coaching d’entraînement L’entraînement sur le terrain occupe la plus grande partie du temps où le coach se trouve avec ses joueurs. Lors des entraînements, le terrain s’apparente à la scène des acteurs, lieu privilégié où l’on prépare LE SPECTACLE. C’est donc un espace de travail intensif où les joueurs acquièrent les habiletés spécifiques au football, nécessaires à leur progression. La séance d’entraînement s’inscrit dans un processus éducatif : s’entraîner c’est apprendre à s’exercer et à se corriger, indépendamment du niveau des joueurs et de leur expérience, car il y a toujours des phases d’entraînement qui impliquent un apprentissage (nouvelles acquisitions technico-tactiques, situations tactiques selon les adversaires). D’où l’importance de maintenir son efficacité grâce à : – la préparation écrite du contenu et de l’organisation de la séance – la transmission de principes méthodologiques – la relation entraîneur-joueur-équipe – l’animation de l’entraîneur – la qualité du coaching
La préparation et l’organisation de la séance – les objectifs d’entraînement – le choix du type de séance (dominante technique, technico-tactique, physique, etc.) – la structure de la séance (les trois phases) – la sélection des méthodes d’apprentissage (globale, analytique) et d’entraînement (continu, intervalle, circuit, etc.) – la recherche du rapport optimal effort-repos – l’individualisation – le choix du matériel et de l’équipement – l’organisation et la préparation du terrain – l’évaluation et le contrôle des acquis
L’animation de la séance Elle repose sur le style de conduite du coach et sur ses modes d’intervention. Le rôle du coach s’apparente à celui du metteur en scène qui dirige, observe, conseille, écoute, démontre, renforce, décide, etc.
L’objectif pédagogique de la séance “Proposer aux joueurs des activités d’entraînement et d’apprentissage visant à améliorer les capacités et les qualités nécessaires au jeu avec un taux de réussite suffisamment élevé.” Michel Ritschard, 1982 Cela signifie que dans chaque exercice, dans chaque situation de jeu, les joueurs doivent être efficaces, aussi bien mentalement que physiquement.
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Exemple : Une combinaison de jeu à 3 joueurs, par le côté avec centre, ne peut être réussie que si les centres sont précis.
Coach – Coaching
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Tableau 3 : Les conditions pour assurer l’engagement des joueurs et la réussite de l’activité
Contenu de la séance • Dominante • Objectifs • Choix des activités • Durée, intensité
Méthode d’entraînement
Organisation du terrain
• Selon dominante et objectifs • Selon les joueurs, leur niveau, leur vécu • Entraînement, enseignement • Formes de jeu, formes d’exercices
• Occupation du terrain • Choix des zones • Dimensions des surfaces • Formation des groupes, des équipes • Choix et répartition du matériel
JOUEUR
Animation de la séance
Principes méthodologiques • • • • • •
Présentation des objectifs Explications claires, précises Démonstration efficace Compréhension du message Mémorisation, assimilation Exécution de l’activité
Mode d’intervention • Observation (70% de la tâche) • Stimulation, information • Correction (feed–back positif ou négatif) • Evaluation • Explication, démonstration et exécution
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Coach – Coaching Tableau 4 : Les huit actions fondamentales de l’animation de l’entraînement
PRESENTER
ORGANISER
EXPLIQUER
TRANSMETTRE DEMONTRER
ENSEIGNER
CORRIGER
ENTRAINER
EXECUTER
ANIMER
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EVALUER
Coach – Coaching
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Quelques clés pour favoriser la correction • Le comportement de l’entraîneur – Etre attentif – Se fixer sur l’ (les) objectif(s) choisi(s) Exemple : si l’objectif est l’entraînement du jeu défensif, l’entraîneur fixe ses corrections sur le travail défensif. – Se déplacer sur le terrain (champ d’action) – Animer l’action, motiver les joueurs – Observer – Stimuler – Corriger
• Le coaching – Quand et comment intervenir ? (vision globale de l’action, puis vision particulière) – A quel moment corriger ? (de suite, après un temps d’observation ?) – Quel moyen de correction ? > parole > geste > engagement direct – Solliciter le(s) joueur(s): > rappeler l’objectif fixé > relever le(s) problème(s) > questionner le(s) joueur(s), les écouter > favoriser la coopération – Répéter l’explication, la démonstration et l’exécution de l’activité d’entraînement (combinaison, jeu, exercice)
• La correction – Ne pas relever trop d’erreurs en même temps. – Se fixer sur l’essentiel (ce qui peut permettre la réussite immédiate). – Ne pas être agressif, surtout dans les exercices d’habileté psychomotrice (TE). – S’adresser à toute l’équipe ou au(x) joueur(s) concerné(s). – Etre convaincant, juste et précis. – Renforcer positivement. – Donner confiance tout en étant persuasif. – Varier le ton de la voix dans le feed-back. – Favoriser le feed-back interne (auto-évaluation du joueur). – S’inspirer de la maxime : “Small is beautiful”. Toute intervention fait appel à l’improvisation, à l’imagination.
“La clé pour une bonne qualité de séance, pour un état d’esprit positif, pour la réussite des activités, se trouve dans les mains et le cœur du coach.”
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4 Coach – Coaching
Tableau 5 FAIRE DE GRANDES CHOSES ENSEMBLE.
Rassembleur Motivé
Confiant
Gagneur Décideur
ENTRAINEUR
Epanoui
JOUEUR
Positif
Communicateur Déterminé
Pédagogue
TOUT PART D’UN DEFI, D’UN PARI, D’UN REVE.
Autonome
Coopérant
Coach – Coaching
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3. Le team-coaching Les tâches de plus en plus nombreuses et complexes du coach et les attentes toujours plus fortes des joueurs ont fait naître l’idée du staff technique ou team-coaching. Une grande majorité d’équipes professionnelles, sinon toutes, fonctionnent aujourd’hui avec un staff technique. Rassembler autour du coach des personnes ressources spécialisées dans leur domaine respectif peut avoir une influence directe sur la performance tant individuelle que collective des joueurs.
Un modèle d’un team-coaching
COACH-CHEF TEAM-MANAGER
ENTRAINEMENT • Coach • Assistant(s) • Entraîneur des gardiens • Préparateur physique
RECRUTEMENT • Chef recruteur • Recruteurs
TEAM MEDICAL
ADMINISTRATION
• Médecin(s) • Physiothérapeute(s) • Masseurs • Psychologue • Conseiller en communication et ressources humaines • Dentiste • Podologue
• Responsable administratif et financier • Intendant • Organisateur des déplacements
Dans ce modèle optimal, toutes les personnes ont une influence plus ou moins directe sur la compétition et la performance. Les secteurs d’encadrement s’avèrent donc indispensables pour optimiser la réussite d’un club au niveau sportif; toutefois, le nombre de personnes engagées dépend du club, du prestige de l’équipe, du niveau de compétition, des objectifs recherchés et bien entendu des coûts financiers qu’engendre une telle organisation. Aujourd’hui, il est très courant de voir trois à quatre entraîneurs diriger les séances d’entraînement avec des rôles précis : le coach principal, l’assistant-coach, le préparateur physique et l’entraîneur des gardiens de but. D’où bien évidemment une meilleure approche de tout le processus d’entraînement, une vision plus large quant aux décisions à prendre, une meilleure gestion de l’équipe et des joueurs, et infiniment moins de pression sur les épaules du seul coach.
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Coach – Coaching
Dans le cadre du team-coaching, et bien que tout soit le fait d’un travail de groupe, le coach principal ou coach-chef est le personnage central autour duquel gravitent toutes les opérations et les prises de décision. Si les avantages de travailler en équipe sont considérables et indiscutables, il faut néanmoins relever que le fonctionnement d’un groupe n’est pas toujours chose aisée, notamment lorsque : – – – – –
le coach-chef n’est pas partie prenante dans l’engagement des collaborateurs ou des partenaires; la définition des tâches n’est pas claire; la compétence des personnes engagées est remise en cause; il y a désaccord dans le choix des objectifs, d’une politique à suivre, du concept de jeu; la communication entre le coach-chef, les différents secteurs d’encadrement et les collaborateurs est à sens unique; – un des entraîneurs vise la place du coach-chef.
“Savoir commander c’est aussi savoir s’entourer de personnes compétentes, honnêtes, prêtes à s’engager sans compter pour la réussite du club.”
La réunion technique du team-coaching Dans la pratique, le fonctionnement optimal du staff technique ne peut s’envisager sans un véritable travail de groupe et un mode de fonctionnement précis. Cela implique une réunion technique hebdomadaire, pour le moins, afin de planifier ensemble le travail à effectuer. En général, la réunion hebdomadaire se tient au début de la semaine. Elle commence par l’analyse du dernier match et par la présentation du futur adversaire, puis se poursuit par la phase d’évaluation : rapide bilan sportif, état individuel des joueurs, situation des joueurs blessés. On définit ensuite les objectifs de travail et le programme d’entraînement dans ses moindres détails. Dès lors, chaque personne connaît ses tâches, son horaire de travail. Une dernière clarification est agencée avant chaque entraînement avec les personnes directement concernées. Un des grands avantages de travailler en team-coaching est celui d’optimiser l’encadrement de l’équipe : plus grande disponibilité pour les joueurs, meilleure communication entre les différents partenaires. La force d’un team-coaching repose avant tout sur l’ambiance dans le groupe, sur les sentiments d’appartenance à l’équipe, sur la confiance et le respect entre les collaborateurs. C’est la tâche du leader, du coachchef de créer une atmosphère saine, chaleureuse. Un team-coaching uni derrière son leader, un team-coaching dont les membres travaillent main dans la main sont les garants d’une adhésion des joueurs à ce type de coaching.
“Qui veut faire de grandes choses doit d’abord penser aux détails.” Paul Valéry
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Tableau 6 : Le staff technique
Les assistants coaches
Le préparateur physique
Le médecin
Le manager Le coach
Le chargé de relations avec les médias
Coach – Coaching
Les kinés
Le préparateur mental
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Coach – Coaching 4. Le coaching chez les jeunes : le coach-éducateur Les différences entre le coach de haut niveau et le coach-éducateur • Le coach de haut niveau – – – – – – –
A comme tâche première de former et préparer l’équipe fanion à la compétition. Doit obtenir des résultats. Entraîne des joueurs de haut niveau. Travaille en équipe (team-coaching) avec des assistants et des collaborateurs. Travaille le plus souvent avec toute l’équipe à l’entraînement. Gère en particulier tout ce qui a trait aux domaines tactique et psychologique. Travaille en situations stressantes, avec un environnement exigeant, et le plus souvent à court terme.
Ses fonctions essentielles – – – – – –
Responsabilité au niveau du coaching Organisation, planification, programmation et évaluation Entraînement et coaching d’équipe Relation avec les médias, agents des joueurs, sponsors, supporters, ... Recrutement avec un staff spécifique Autres fonctions, selon le club
• Le coach-éducateur – A comme tâche essentielle de former et de développer des jeunes joueurs, selon leur niveau de développement. Aide les jeunes à se construire comme joueurs et comme hommes. – Utilise la compétition comme moyen de formation, en cherchant à faire des résultats, mais pas à tout prix. La victoire apporte de grandes satisfactions; mais ses vraies victoires, il les vit quand ses jeunes joueurs sont intégrés en première équipe et jouent au niveau international. – Travaille souvent seul ou avec un ou deux collaborateurs. – Entraîne le bloc-équipe lors de séances collectives, mais porte l’essentiel de son travail sur l’entraînement individuel ou par petits groupes. – Gère tous les domaines de l’entraînement (technique, technico-tactique, physique et mental) et les relations avec la famille, l’école, voire la vie privée. – Travaille avec des responsabilités et des exigences quasi aussi élevées que celles du coach de haut niveau. – Travaille avec des jeunes qui, à côté du football, ont une vie familiale, scolaire, voire déjà professionnelle. – Le coach-éducateur est un être exigeant et positif, doit être à l’écoute des jeunes, dans un rôle de soutien, de guide, de conseiller, voire de père.
Ses fonctions essentielles
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– – – – – –
Responsabilité au niveau des jeunes footballeurs Organisation, planification, programmation, évaluation (moyen et long terme) Entraînement individuel et coaching d’équipe Relation avec la direction technique, le coach-chef du club Relation avec l’école, les parents, l’agent de joueur Communication avec les joueurs (s’informer, écouter, comprendre, conseiller)
Coach – Coaching
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Tableau 7 : Les domaines de développement du jeune joueur
LA CAPACITE DE PERFORMANCE • Qualités physiologiques et physiques • Qualités psychomotrices • Qualités de coordination • Qualités technico-tactiques • Compétences tactiques • Qualités mentales et cognitives
LA PERSONNALITE • Personnalité (type de joueur, type d’homme) • Valeurs morales • Mentalité de footballeur, de professionnel • Sens des responsabilités • Motivations sportives • Esprit de fair-play • Préparation personnelle – culture sportive – hygiène de vie – hygiène mentale – gestion de la vie privée et de la vie sportive
LE SOCIAL, L’ENVIRONNEMENT • Esprit d’équipe, de club, abnégation, coopération • Intégration dans l’équipe • Relation parents-école-joueur • Relation agent du joueur-joueur • Loisirs, vie culturelle et sociale
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Coach – Coaching
Le rôle du coach-éducateur La fonction d’entraîner et d’enseigner pour le coach-éducateur et pour le coach de haut niveau n’est pas aussi différente qu’on pourrait se l’imaginer. Ce qu’on peut dire, c’est que le rôle du coach des jeunes implique une grande mobilité d’action et une importante disponibilité. Bien que sa principale fonction soit celle de préparer les jeunes footballeurs à devenir de futurs professionnels du football, il ne doit pas privilégier l’aspect de la compétition au détriment de l’entraînement et du développement des habiletés de performance. La relation entraîneur-joueur doit être au centre de l’action du coach-éducateur pour que ce dernier puisse assurer un rôle de guide, voire de père, que les jeunes recherchent souvent à l’âge de la formation. Ils ont besoin de repères, de sécurité affective, ils ont besoin d’être compris, appréciés, ils ont besoin d’être encouragés, stimulés à se surpasser. Le coach-éducateur ne peut éduquer que s’il possède des qualités humaines reconnues et acceptées par les jeunes. Le coach-éducateur doit maintenir des contacts de confiance avec les milieux familial et scolaire sans lesquels rien de solide ne peut être construit. Il va de soi que de bonnes qualités de coaching sont primordiales pour l’encadrement des jeunes et notamment pour l’épanouissement de leur personnalité. C’est sur le terrain cependant que le coach-éducateur passe l’essentiel de son temps. Choisir des objectifs d’entraînement adaptés, planifier les bonnes activités d’apprentissage, animer avec passion le jeu ou les exercices; inciter les joueurs à corriger leurs erreurs par eux-mêmes, louer la réussite, favoriser la créativité, la découverte, grâce à des explications et des démonstrations précises, c’est tout l’art du coach engagé, dynamique, et compétent.
• Comment les jeunes perçoivent-ils le coach-éducateur ? C’est un éducateur exemplaire, qui soutient, guide et conseille : – – – –
il est juste et loyal, et sait faire preuve de compréhension; il sait être à l’écoute, et comprend les jeunes; il encourage, il motive, et sait exiger; il s’adresse à chaque joueur et à l’équipe avec l’autorité qu’il faut.
• Comment concevoir la relation du coach-éducateur et des jeunes footballeurs en formation ? (selon José Peckermann, ex-directeur technique et coach des sélections juniors d’Argentine et trois fois champion du monde) – Ne jamais perdre de vue que les jeunes espoirs n’ont pas achevé leur développement personnel et émotionnel; ce ne sont pas des adultes. – Les aider à développer et affiner leurs qualités techniques et leur sens tactique. – Etre capable de se mettre dans leur peau, de comprendre leurs problèmes et leurs émotions, et de les valoriser. – Contribuer à leur développement, sans préjugés. – Leur faire prendre conscience de leurs responsabilités. – Par conséquent, les entraîneurs doivent posséder des qualités de pédagogue.
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Coach – Coaching
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Tableau 8 : Les compétences-clés du coach-éducateur
ART DU QUESTIONNEMENT
UTILISATION DU LANGAGE DU CORPS
LE COACH-EDUCATEUR
CAPACITE D’OBSERVATION
CAPACITE D’ECOUTE PATIENCE
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Coach – Coaching
Les dix commandements du coach-éducateur 1. Aimer les jeunes. 2. Bien les connaître. 3. Servir de repère. 4. Etre exigeant et tolérant. 5. Etre à l’écoute. 6. Favoriser une réelle communication avec tous les joueurs.
Ce qu’il faut éviter 1. Crier en permanence; être trop agressif. 2. Vouloir les entraîner et les faire jouer comme s’ils étaient des adultes. 3. Oublier la motivation première des jeunes : jouer. 4. Oublier les fondamentaux techniques.
7. Etre de connivence avec eux.
5. Proposer des objectifs inadaptés à leur âge.
8. Leur réserver un espace de liberté.
6. Conduire des séances routinières.
9. Donner confiance et rassurer.
7. Rester trop longtemps sur le même exercice.
10. Les considérer comme des partenaires.
8. Présentation et explications trop longues, interruptions de séance trop fréquentes. 9. Critiquer le joueur devant le groupe. 10. Accepter une dégradation du climat d’apprentissage, du climat sportif.
“Chez les jeunes, ce n’est pas tant la technique, mais l’esprit du jeu, l’évolution du jeu, la maturité du jeu, de la compétition et le plaisir de jouer qui doivent retenir l’essentiel de l’attention du coach.” Rinus Michels, ex-coach de l’équipe nationale des Pays-Bas
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Contenu d’entraînement Partie 1 : Entraînement technique Partie 2 : Entraînement technico-tactique
LEGENDE Course du joueur sans ballon Course du joueur avec ballon Course du ballon (passe ou tir) L’entraîneur A, B, C, D A1, A2
Désignation de joueurs Positions du joueur A
Contenu d’entraînement Entraînement technique : 1. Passe et contrôle (prise de ballon) 1. Passe au sol et contrôle Organisation : – 5 joueurs par exercice. – Surfaces délimitées (par des cônes, assiettes, etc.). – 1 puis 2 ballons. Déroulement : – Le joueur A1 joue à B, puis prend la place de B. – B contrôle orienté et joue dans la course de C et prend la place de C. – C joue à D contrôle orienté et joue dans la course de A2. – Après la passe, on change de position, selon les indications de l’entraîneur. – Changer de direction. Variante : – Passes et contrôles variés. – Exercice avec 2 ballons. – Jeu direct à une touche (passe, remise, passe) selon exemple avec les joueurs .
A2 A1
D
A2 A1
D
4
1
3
5
1 3 2
2
B
C
B
C
4
2. Passe courte et longue aérienne Organisation : – 4 joueurs par exercice. – Surfaces délimitées (par des cônes, assiettes, etc.). – 1 ballon. Déroulement : – Les joueurs A en mouvement jouent en passes courtes directes. – Après 3 à 4 passes, longue passe aux joueurs B. – Un joueur B contrôle et joue avec son partenaire (passe directe). – Passes pied droit et pied gauche. Variante : – A1 joue à B1 qui remise. A1 longue passe au sol ou aérienne à A2. – Les joueurs B jouent à 1 touche et permutent.
3 1
A1 5 4 6
2
1 2
7
A
3
B
6 B2 4 A2
3. Passe et contrôle varié Organisation : – 2 groupes de 6 à 8 joueurs. – Surfaces délimitées (par des cônes, assiettes, etc.). – 1 ballon par groupe. Déroulement : – Circulation du ballon à 2 touches dans le groupe, puis selon situation à 1 touche. – Les joueurs occupent la surface du terrain et sont toujours en mouvement. – On cherche la triangulation. – Puis, 3 passes courtes suivies d’une longue. Variante : – Les 2 groupes jouent ensemble. – On joue toujours sur le joueur d’une autre couleur. – Avec 1, 2 ou 3 ballons.
1 2
5 3
4 3
5 6
4
2 1
4. Jeu 8:8 / 6:6 avec gardiens Organisation : – 2 équipes de 8 joueurs. – Surface délimitée (par des cônes, assiettes, etc.). – 2 gardiens neutres jouent derrière la ligne de jeu. Déroulement : – Jeu de conservation et occupation du terrain. – On joue à 3 touches maximum. – On marque un but après 5 passes, puis passe aérienne dans les mains d’un gardien depuis le camp opposé. Variante : – On joue à 2 touches. – Idem avec 2 buts. – Après 5 passes, on peut marquer dans les deux buts.
B1
1 6 2
3
5 4
5
5
Contenu d’entraînement Entraînement technique : 2. Passe et contrôle (prise de ballon) 1. Prise de ballon et passes courtes ou longues Organisation : – 2 groupes de 8 joueurs par paire et par exercice; 1 ballon pour 2. – Surfaces délimitées (A et B). – On change de terrain après un temps limité.
A 1
1
2 1
B
2
2
Déroulement : – Passe dans les pieds, prise de ballon orientée (intérieur / extérieur), par paire. – Passe de l’intérieur ou du cou-de-pied; contrôle pied droit, passe pied gauche. – Les joueurs en mouvement sur le terrain. – Après 1’, on change de partenaire. Variante : – Varier les passes et les trajectoires. – Après passe aérienne, contrôle poitrine.
2. Prise de ballon, passe et va dans les positions Organisation : – 2 groupes de 7 ou 8 joueurs par exercice. – 1 ballon par groupe. – 5 à 6 cônes sur terrain B (comme adversaires). Déroulement : – Les joueurs dans les positions. – On joue dans les pieds, corps face au ballon. – Prise de ballon orientée dans le sens de la passe, puis jouer (intérieur, extérieur, cou-de-pied). – Après la passe, on prend la place du partenaire. Variante : – Augmenter le rythme de jeu. – Sur terrain B, on joue à 1 touche ou 2 touches. – On garde les positions, mais les joueurs sont toujours en mouvement.
5
A 7
4
1
6
6 2
3
3
2
5 4
1
3. Passe et circulation du ballon dans l’équipe Organisation : – L’équipe à 11, positionnée selon système de jeu. – 2 à 3 gardiens pour commencer l’action. – 5 à 6 cônes (comme adversaires). Déroulement : – Sur dégagement d’un des gardiens, contrôle du ballon et jeu posé (1 ou 2 touches) jusqu’à la conclusion au but. – L’équipe suit le ballon, occupe le terrain et est en mouvement. – Varier le jeu de passes, mettre du rythme. L’entraîneur peut diriger le jeu. Variante : – Mettre des cônes pour gêner la conservation du ballon, puis des adversaires passifs (3 à 5). – Limiter le nombre de passes; limiter le temps avant la conclusion. – Jeu aussi en équipe à 7 ou 9 joueurs.
6
1 2 3
4. Jeu 4:4 / 8:8 + 2 jokers Organisation : – 2 équipes de 8 joueurs + 2 jokers neutres (gardiens). – Surface délimitée en 2 zones (A + B) et 4 petits buts aux angles. Déroulement : – Jeu dans chaque zone à 4:4 (1 ou 2 touches). Le joker neutre joue à 1 touche. – On marque un point après 6 passes dans l’équipe (sans compter les remises du joker). – Puis on joue 8:8 sur toute la surface; les jokers neutres restent chacun dans une zone. – 1 point après 10 passes. Variante : – Jeu avec petits buts. – Après 6 passes, on peut marquer dans un des 4 petits buts. – Une équipe défend 2 buts et attaque dans les deux autres.
B
A
B
5 4
5
Contenu d’entraînement Entraînement technique : 3. Tir au but 1. Conduite du ballon et tir (cou-de-pied) Organisation : – Groupe de 6 à 8 joueurs par station + gardiens. – 2 grands buts et 2 à 3 petits buts. – Ballons et cônes. Déroulement : Terrain A : – Conduite, slalom et tir (pied droit / gauche). – Le joueur va chercher son ballon. Terrain B : – Conduite du ballon en direction d’un but sans gardien et tir. – Le joueur va chercher son ballon. – Jonglage (3-4x) et tir. Variante : – Varier les frappes (intérieur, frappe brossée, etc.). – Sur terrain B, 4 joueurs avec ballon, 2 sans ballon comme remiseurs. – Frappe au but après une-deux.
B
A
1 2
2. Frappe directe après course Organisation : – Groupe de 6 à 8 joueurs par station + gardiens. – 2 buts. – Ballons et cônes. Déroulement (Terrain A) : – A conduit et joue dans la course à B qui tire en pivot. – Après la passe et le tir, on change de position. – L’action part d’un côté et, après quelques tirs, de l’autre. Variante : – A conduit et joue à B qui remise dans la course de A qui frappe directement. – Terrain B : L’entraîneur joue entre les cônes pour A ou B qui viennent en course opposée.
B
A A
A
B
B
1 2
3. Tir au but avec pression (physique) Organisation : – 2 groupes de 3 à 5 joueurs numérotés + 2 gardiens. – Surface délimitée. – 1 ballon par joueur et cônes. Déroulement : – Chaque joueur conduit son ballon. – A l’appel d’un numéro, les joueurs ( / ) entrent dans la surface de but et tirent au but. – La frappe est libre (pied droit et pied gauche). L’ entraîneur demande la surface de contact. Variante : – Le joueur entre dans la surface de but, joue avec l’appui qui remise et reprise directe. – L’appui remise avec la main pour une frappe en demi-volée ou en volée.
4. Jeu 4:4 / 3:3 + gardiens Organisation : – 2 équipes de 4 joueurs + 2 gardiens; 4 appuis par équipe. – Surface délimitée. – 2 buts. Déroulement : – Jeu libre. – Les appuis jouent à 1 touche (ou 2) et ne peuvent jouer entre eux. – Changement de joueurs. Variante : – But sur frappe directe dans la zone d’attaque. – But sur frappe directe après remise d’un appui. – But sur frappe depuis son camp.
2 1
3
5
Contenu d’entraînement Entraînement technique : 4. Tir au but après passe 1. Tir au but après remise directe Organisation : – Groupes de 6 à 8 joueurs par exercice. – Travail sur deux buts avec les gardiens. – Ballons et cônes. Déroulement (Terrain A) : – A joue à B en une-deux, puis à C qui remise dans la course. – A frappe au but, puis revient en course lente. – On change les remiseurs. – On joue à droite et à gauche. – Varier la distance de tir / aussi tir placé.
AA
BB B
5
1
32
4 C
A
1
2
5
A 4
3 B
Variante (Terrain B) : – A joue à B qui remise. A donne à C qui joue une passe latérale à A qui tire dans la course. – On change de position sitôt l’action jouée.
C
2. Tir au but après passe en retrait Organisation : – Groupe de 6 à 8 joueurs par exercice + gardien. – Ballons. – On peut travailler sur les deux buts.
1 B
A
Déroulement : – A joue à B; B à C. – C joue en retrait à A qui tire au but. – A prend la position de C et C prend la position de A. – Puis on inverse le côté sur D.
2
4
Variante : – Après la passe de B à C, B court derrière A pour faire opposition.
D
3 C
3. Tir au but après conduite rapide et passe Organisation : – 2 groupes de 4 à 5 joueurs + 2 gardiens. – Surface délimitée + 2 buts. – Ballons. Déroulement : – A et B conduisent le ballon, puis jouent une passe au sol sur le centre. – A contrôle la passe de B et tire au but. – B contrôle la passe de A et tire au but. – Tir direct ou après contrôle. – Puis on change de côté. Variante : – Varier les trajectoires des passes. – Concours par équipe : quelle équipe marque le plus de buts après 6 tirs par chaque joueur ?
4. Jeu 4:4 / 3:3 Organisation : – 2 équipes de 4 joueurs + 2 groupes de 4 en appui + 2 gardiens. – Surface délimitée + 2 buts. – Ballons. Déroulement : – Jeu libre et conclure rapidement. – Maximum 5 passes dans l’ équipe, y compris avec les appuis qui jouent à une touche. – Un joueur doit toujours rester dans la zone de défense. – 1 point par but; 3 points sur frappe depuis la zone défensive. Variante : – But avant 3 passes (2 points), mais 1 passe obligatoire au moins.
A
B
5
Contenu d’entraînement Entraînement technique : 5. Tir au but après centre 1. Tir au but après centre ras-terre Organisation : – 4 à 8 joueurs + gardien. – Ballons et cônes. – On peut travailler sur les deux buts. Déroulement : – A joue le ballon en direction de la ligne de but. Il court derrière son ballon et centre au sol sur B; après 5 passages, il centre sur C. – Idem pour D. – Après 10 passages, on change de rôle.
A
B
C
D
Variante : – Avec centre aérien au 2e poteau et ras-terre au 1er poteau, B et C permutent devant le but.
2. Tir au but après centre en retrait Organisation : – 4 à 6 joueurs + gardien. – Ballons et cônes. – On peut travailler sur les deux buts. Déroulement : – A joue à B dos au but. – B contrôle orienté sur l’extérieur, conduite et centre sur A qui tire dans la course. – A et B permutent. – Idem pour C et D. – Varier les centres : tir direct sur centre ras-terre, aérien; aussi après contrôle.
A
C
B
D
A arrive sur le ballon avec une course arrondie.
3. Conclusion après centre aérien Organisation : – 8 à 10 joueurs + gardien. – Ballons et cônes. Déroulement : – A joue “fort” au sol à B qui remise directement sur C. – C sans contrôle centre sur D ou E. – Tir au but ou reprise (directe, après contrôle, remise) selon centre. – D et E peuvent permuter (course croisée). Variante : – Avec un défenseur (passif / semi-actif) en opposition au centre.
4. Jeu 5:5 / 6:6 avec gardien Organisation : – 2 équipes de 5 + 2 appuis neutres et 2 gardiens. – Surface délimitée + 2 zones de couloir neutres + 2 buts. – Ballons. Déroulement : – Jeu libre, chercher à marquer après un centre. – Buts après centre (2 points); après centre et reprise directe (3 points); but normal (1 point). – Obligation de faire 4 passes avant de centrer. Variante : – 5:5 à 3 touches maximum. – Sans appuis fixes. On joue sur les côtés par un appel de ballon.
A
F H
C 1 2 3 B
D
E G
5
Contenu d’entraînement Entraînement technique : 6. Duel avec le gardien de but 1. Contrôle du ballon et affronter le gardien Organisation : – 6 à 9 joueurs + gardien. – 6 attaquants et 3 défenseurs. – Ballons.
A
Déroulement : – Le joueurs A joue à B dos au but. – B contrôle le ballon et affronte le gardien (tir ou dribble). – A et B permutent après chaque passage.
A
B
B
B
Variante : – Dès le contrôle du ballon, le défenseur court derrière l’attaquant pour faire opposition. – L’attaquant conduit le ballon depuis le milieu du terrain et a 6’’- 8’’ pour conclure.
2. Conclusion rapide Organisation : – 4 à 6 joueurs + 2 gardiens. – Ballons. Déroulement : – Le gardien sur côté du but dégage (volée, passe ballon au sol, passe à la main) sur joueur A. – A contrôle et joue avec B ou C. – B ou C remise sur A qui tire dans la course ou affronte le gardien. – Après le tir, A prend la place du remiseur qui prend la place de A. – Augmenter le rythme. Variante : – Varier les remises (une-deux; latérale; en retrait; centre aérien). – Après dégagement, le gardien vient faire opposition à A.
A 1 2
B 3
3. Forme jouée contre le gardien Organisation : – 2 équipes et 2 joueurs + 2 gardiens. – Surface délimitée. Déroulement : – Le joueur joue (en diagonale) à A qui contrôle, affronte le gardien et conclut. – Contrôle limité à 1, 2 touches avant de tirer. – Puis B joue (en diagonale) à l’autre joueur qui contrôle et conclut sur l’autre but. – On change de côté après chaque action. – Durée du jeu limitée. Variante : – L’attaquant cherche à dribbler le gardien qui vient à sa rencontre. – Limiter le temps entre le contrôle et la conclusion (Ex.: 4’’- 5’’).
4. Jeu 4:4 / 5:5 + gardiens Organisation : – 2 équipes de 5 joueurs + 2 gardiens. – Surface délimitée en 3 zones. – 2 buts. Déroulement : – Jeu libre dans la zone centrale. – On cherche à franchir ballon au pied la ligne défensive adverse pour aller marquer le but. – 1 point lorsqu’on franchit la ligne; 2 points si on marque le but. – 1 point au gardien s’il retient le tir. Variante : – Un défenseur peut suivre l’attaquant dans la zone de but lorsque celui-ci affronte le gardien.
A
B
1
C
5
Contenu d’entraînement Entraînement technique : 7. Duel 1:1 1. Conserver et prendre le ballon Organisation : – 3 équipes de 2 ou 3 joueurs. – Jeu 1:1 sur surfaces délimitées. – Ballon mis en jeu entre les joueurs. – Temps limité. Déroulement : – Le 1er joueur cherche à conserver le ballon (couverture du ballon, protection, feinte). – Le 2e joueur cherche à le prendre ou à le sortir du terrain. Coaching de l’entraîneur sur l’attaquant (dribble), puis sur le défenseur (comportement défensif). Variante : – L’attaquant cherche à franchir la ligne de but du défenseur. – Enseigner les comportements défensifs au défenseur et offensifs à l’attaquant.
A
B
2. Attaquer et défendre Organisation : – Idem exercice 1 sur surfaces délimitées. – Jeu stop-ballon, temps limité (Exemple : 1’). Déroulement : – On joue en cherchant à stopper le ballon derrière la ligne adverse. – L’action commence chez l’équipe qui a marqué le point. Coaching idem exercice 1. Variante : – On joue avec 2 ou 4 buts, chaque joueur peut marquer. – Le ballon est mis en jeu au centre par l’entraîneur.
3. Conserver le ballon et attaquer
A
A
A
B
B
B
Organisation : – 3 groupes de 4 joueurs. – Surfaces délimitées. – On joue 1:1, temps limité (dès ballon hors jeu). Déroulement : – A joue à B qui se libère du marquage du défenseur. Ballon aux pieds, il tente de le conduire derrière la ligne de défense. – Si le défenseur récupère le ballon, il joue en retrait sur le défenseur derrière la ligne. Variante : – Si le défenseur sort le ballon par tackle ou sliding, il marque 1 point.
4. Jeu 1:1 / avec gardiens Organisation : – 2 équipes de 3 à 4 joueurs + 2 gardiens. – Surfaces délimitées + 2 buts. – Gardien sur sa ligne. Déroulement (Terrain A) : – On joue avec 2 buts et on cherche à conclure. – Le ballon est mis en jeu par le gardien à son joueur. – Temps de jeu limité (Exemple : 1’). Variante (Terrain B) : – Avec 2 buts et 2 petits buts dans lesquels chaque équipe peut marquer en franchissant la ligne ballon au pied.
A
B
5
Contenu d’entraînement Entraînement technique : 8. Dribble et feinte 1. Répétition de dribbles Organisation : – 2 groupe de 6 à 8 joueurs. – Surfaces délimitées. – 1 ballon par joueur + cônes. Déroulement : – Sur surface réduite, les joueurs conduisent leur ballon. – Face à un cône, dribble et enchaînement conduite. – Chaque joueur exécute “son dribble”. – Au signal de l’entraîneur, les joueurs enchaînent le dribble entre les cônes (divers dribbles). Variante (Terrain B) : – 5 joueurs conduisent le ballon. – 3 “chasseurs” sans ballon font opposition. – Les 3 “chasseurs” tentent de prendre le ballon (pour porteur du ballon : couverture, dribble de sécurité).
A
B
2. Enchaînement de dribbles Organisation : – 3 à 4 joueurs par surface. – Surfaces délimitées + 1 ballon par joueur (ou 1 pour 2).
A
B
A
B
Déroulement (Terrain A) : – Le joueur conduit le ballon et exécute le(s) dribble(s) avant la ligne. • crochet int./ext. • passement de jambe • crochet derrière la jambe d’appui • double passement (dr/g) • double contact (intérieur) • aérien (jonglage et enchaînement) – Varier le rythme. Variante (Terrain B) : – Le porteur du ballon le conduit en évitant le joueur venu en opposition (feinte, dribble, changement de rythme).
3. Dribble, feinte et tir Organisation : – 4 à 8 joueurs par exercice + gardien. – 1 ballon par joueur (ou 1 pour 2). Déroulement (Terrain A) : – Le joueur conduit et enchaîne double dribble (crochet, passement de jambe, etc.) et tire au but. – Augmenter le rythme. – Varier les trajectoires de course avec le ballon. Variante (Terrain B) : – Le porteur du ballon traverse le carré pour tirer au but. – Le défenseur tente de faire opposition. – Changer la direction de course du défenseur pour varier les dribbles.
4. Jeu 1:1 Organisation : – 2 équipes de 4 joueurs + 2 gardiens. – Surface délimitée en 4 zones (1, 2 = zones de couloir gauche/droite; 3, 4 = zones centrales). – 2 buts.
3
Déroulement : – Jeu libre, chercher la conclusion. – Les joueurs restent dans leur zone respective (duel 1:1). Variante : – Limiter le temps de jeu dans la zone (Ex.: 10’’ max.). Après ce temps, l’entraîneur remet un ballon en jeu.
4 1
2
5
Contenu d’entraînement Entraînement technique : 9. Jeu de tête 1. Geste technique de base Organisation : – 4 à 6 joueurs par atelier. – Terrain délimité en 4 zones (1, 2, 3 et 4) + 2 buts. – Ballons et cônes. Déroulement : 1 Lancer le ballon et le joueur remet de la tête (sans saut; saut des 2 pieds; avec élan), aussi en se déplaçant. 2 Lancer le ballon sur le joueur qui se déplace derrière les cônes (varier l’attaque du ballon). 3 Lancer le ballon par-dessus le joueur en opposition passive. Jeu de tête avec détente et frappes variées (au sol; de dégagement). 4 Jeu • 4:4 avec appuis et 2 buts (sans gardien). • Jeu avec les mains (1 point remise de la tête sur un appui; 2 points frappe de la tête dans le but). Variante : – Le lancer du ballon se fait avec le pied.
1
2
B C
B C
A
A
4
A B
3
B
2. Jeu de tête défensif Organisation : – 6 à 8 joueurs. – 3 défenseurs et 3 passeurs. – Ballons. Déroulement : – Les 3 défenseurs dans leur zone. – Alternativement, les passeurs jouent le ballon à un défenseur qui renvoie de la tête. – Varier les trajectoires et la direction du renvoi de la tête. – Le passeur joue le ballon en volée, puis avec une frappe longue. Variante : – Avec défenseurs en opposition, puis en duel. – En récupération, passe de la tête à 3 joueurs, puis à 6 en mouvement.
3. Jeu de tête offensif A
Organisation : – 5 à 6 joueurs par exercice + gardien. – Ballons et cônes.
C
B
Déroulement (Terrain A) : – Sur passe avec les mains, le joueur frappe de la tête dans le but. – Varier les courses. – Passes avec les pieds. – Aussi avec opposition “passive” d’un défenseur . Variante (Terrain B) : – Jeu de tête sur centre; A sur B, C sur D. – B et D partent en même temps (1er, 2e poteau). – Aussi avec opposition “passive” d’un défenseur
D
A .
4. Jeu 3:3 (4:4) + 2 appuis Organisation : – 2 équipes de 3 joueurs + 2 gardiens (passifs / actifs). – 2 appuis neutres qui centrent. – Surface délimitée. Déroulement : – Le gardien joue toujours sur un des appuis qui centre (alternativement sur un des buts). Les attaquants cherchent à marquer de la tête. – Si un défenseur renvoie, l’action reprend depuis le gardien. Variante : – Avec les gardiens dans les buts. – Après le centre et la reprise de la tête, si pas de but, le jeu se poursuit normalement. – Aussi agrandir la surface de jeu.
B
5
Contenu d’entraînement Entraînement technico-tactique : 1. Formes jouées de base 1. 1:1 / 2:2 avec appuis Organisation : – 6 à 8 joueurs par surface. – Surfaces délimitées. – Jeu 1:1 et 2:2 avec appuis neutres. Déroulement : – On joue 1:1 et 2:2. Les appuis jouent à 1 et 2 touches. Ils ne jouent pas entre eux. – Chercher à garder le ballon, donner des solutions pour le porteur du ballon. – Durée de jeu limitée, puis changer de joueurs.
A A A
A
A
A A
A
A
A
A
Variante : – On obtient des points en amenant le ballon derrière la ligne des défenseurs ou en marquant dans les petits buts aux angles du carré délimité.
A
A
A
A A
2. 2:2 / 3:2 / 4:4 A
Organisation : – 8 joueurs par surface; jeu 2:2 et 3:2. – Surfaces délimitées et 4 petits buts. – Durée de jeu limitée et changer de rôle.
B
Déroulement (Terrain A) : – L’équipe cherche à marquer dans les deux petits buts. – L’équipe défend. A la récupération, elle sort le ballon par une passe en avant sur les joueurs en attaque (en attente). – L’action part toujours des attaquants . Variante (Terrain B) : – Jeu 4:4 avec 2 gardiens. On joue 2:2 dans chaque zone. Chercher à marquer. – En zone d’attaque, on peut jouer à 3 joueurs (3:2).
3. 6:4 / 6:6 Organisation : – 2 équipes de 6 joueurs; jeu 6:4. – Surfaces délimitées + 2 petits buts par surface. Déroulement (Terrain A) : – L’équipe conserve le ballon (1 à 2 touches) et cherche à faire 5 à 6 passes. – Après 5 à 6 passes, on obtient 1 point en marquant sur passe directe dans un des petits buts. – L’équipe défend. A la récupération du ballon, elle cherche un partenaire en attente (changement de jeu) et les 4 changent de côté et 4 viennent défendre (2 restent). – Si le changement est réussi, le jeu s’engage sur l’autre surface à 6 contre 4 . Variante (Terrain B) : – Jeu libre 6:6 avec 2 gardiens. – Limiter le nombre de touches (2) dans le camp de défense.
A
B
4. 7:7 + gardiens Organisation : – 2 équipes de 7 + 2 gardiens. – Surface délimitée en 3 zones. – Jeu : 2:2 et 3:3 dans les zones. Déroulement : – Le jeu part du gardien qui dégage au milieu du terrain. Jeu 2:2. – L’équipe cherche à jouer avec un attaquant qui se démarque. – Si réussite, un milieu peut aller en zone d’attaque (3:3). Variante : – Deux milieux peuvent aller en zone d’attaque. – Un ou deux défenseurs peuvent monter au milieu.
1
2
1
5
Contenu d’entraînement Entraînement technico-tactique : 2. Jeux variés sur surface moyenne 1. Jeu 7:7 (8:8) pour améliorer le mouvement et le jeu de position
A
B
Organisation : – 2 équipes de 7 joueurs et 4 remiseurs neutres dans les carrés. – Surfaces délimitées et 4 carrés. – Ballon. Déroulement (Terrain A) : – Jeu libre ou à touches limitées (2, 3). Les remiseurs jouent à 1 ou 2 touches. – Chercher à conserver le ballon, à changer de jeu et jouer avec les remiseurs. – Après réussite d’un remiseur à l’équipe qui joue avec lui, on marque 1 point. Variante (Terrain B) : – Une équipe joue seulement avec 2 remiseurs. – Permuter avec ses remiseurs. – Jeu idem, mais sur plus petite surface.
2. Jeu 7:7 (6:6) pour occuper le terrain Organisation : – 2 équipes de 7 joueurs. – Surface délimitée en 6 zones + 4 petits buts (portes avec piquets). – Lorsque le ballon sort du terrain, l’entraîneur relance le jeu. Déroulement : – Jeu à touches limitées (1, 2 à 3 max.). – Faire circuler le ballon et chercher à marquer. Le but s’obtient sur un tir direct. – Avant de marquer, obligation de passer par 4 zones. – Jamais plus de 3 joueurs de la même équipe dans une zone. Variante : – Dans le camp de défense, on joue à 1 ou 2 touches. Jeu libre en zone d’attaque. – Jeu idem, mais dans 2 zones (A+B).
3. Jeu 7:7 + 1 joker pour entrer dans la zone de conclusion Organisation : – 2 équipes de 7 joueurs + 2 jokers neutres et 2 gardiens. – Surface délimitée en 3 zones + 6 petits buts. – Cônes ou piquets. Déroulement : – Jeu libre ou à touches limitées (2, 3) dans la zone centrale. – On cherche à entrer dans la zone de but par une des trois portes (passe ou ballon au pied). – Conclure face au gardien (1:1). – Les jokers jouent avec les attaquants, mais occupent chacun un camp. – Goal : 1 point en franchissant la porte, 2 points dans le but. Variante : – Un défenseur peut venir faire opposition à l’attaquant. – Un 2e attaquant vient en appui du porteur (2:1). – Un 2e défenseur revient; puis tous les joueurs.
4. Jeu 8:8 (9:9) pour attaquer et défendre Organisation : – 2 équipes de 8 joueurs + 2 gardiens. – Surface délimitée + 2 grands buts et 2 petits buts. – Le jeu commence toujours par l’équipe qui attaque. Déroulement : – L’équipe défend en 4-4. L’équipe attaque en 3-3-2 (ou autre). – Jeu libre ou à touches limitées pour l’équipe qui attaque. – On cherche à marquer; en cas de récupération du ballon, l’équipe doit faire 5 à 6 passes pour obtenir 1 point. – On change les rôles après 10 attaques. Variante : – Lorsque les récupèrent le ballon, ils peuvent marquer tout de suite dans le grand ou les deux petits buts. – Agrandir ou diminuer la surface de jeu.
A
B
C
5
Contenu d’entraînement
5
Entraînement technico-tactique : 3. Formes jouées en supériorité pour améliorer le jeu posé (conservation du ballon) 1. Jeu 7:5 ou 7:6 (8:6) Organisation : – L’équipe à 7 + gardien comme appui, l’équipe à 5 + gardien comme appui. – Les gardiens jouent avec les pieds. – Surface délimitée. Déroulement : – L’équipe fait circuler le ballon à 2 (1 ou 3) touches le plus longtemps possible (1 point après 10 passes). – Lorsque le ballon sort du jeu, le gardien des relance l’action. – Si l’équipe récupère le ballon, en jeu libre elle cherche les joueurs avec un long ballon sur les côtés. L’équipe cherche le mouvement, la triangulation, les changements de jeu, les une-deux, etc. Variante : – Si l’équipe récupère le ballon, elle fait 5 passes avant de donner aux joueurs . – Changer les rôles.
2. Jeu 8:6 (7:5 / 9:7) et gardiens neutres
Variante : – Si la longue passe et le changement de jeu ne sont pas réussis, le ballon est donné au gardien qui remet à un joueur .
3. Jeu 7:5 à 9:7 (changement de camp) Organisation : – L’équipe à 7 en zone restreinte, à 9 en zone large. – L’équipe à 5 en zone restreinte, à 7 en zone large. – Surfaces délimitées. Déroulement : – L’équipe fait circuler le ballon à 2, 3 touches. – Après 5 à 6 passes, on joue long à joueur se trouvant dans la zone large et toute l’équipe monte dans le camp offensif et s’organise pour faire circuler le ballon à 1 touche (9:7). – Si l’équipe récupère le ballon, elle joue à un des joueurs (1re passe) restés dans la zone large. – Le jeu reprend dans la surface restreinte. Variante : – A 9:7, en zone large, l’équipe qui récupère le ballon cherche à son tour à faire 5 passes. – L’équipe tente de récupérer le ballon pour le jouer en retrait à au joueur resté dans le camp.
4. Jeu 6:4 (7:5) (jouer en profondeur) Organisation : – L’équipe à 7 joueurs, l’équipe dien. – Surface délimitée + 1 grand but.
à 6 + gar-
Déroulement : – Dans son camp, l’équipe joue à 1 ou 2 touches de ballon. Après 8 ou 10 passes, on cherche la profondeur à un joueur à la limite des 16 m. – Les joueurs , sauf un qui reste, vont dans l’autre camp pour jouer. Les joueurs qui défendent reviennent. Combien de changements de camp sont-ils possibles ? – Si l’équipe récupère le ballon, elle joue directement (1re passe) à un joueur à l’extérieur. – Le jeu recommence avec le ballon chez les . Variante : – Dans le camp d’attaque, après 4 passes, on peut tirer au but. – En zone d’attaque, on peut aussi jouer par les côtés (ailes) (du jeu posé à l’attaque rapide).
Zone neutre 2
Déroulement : – L’équipe conserve le ballon (1, 2 touches dans la zone centrale et la zone neutre 2). Après 8 passes suivies, changement de côté et on recommence. – Lorsque l’équipe récupère le ballon, elle peut marquer dans les 2 buts. – Chaque changement de jeu vaut 1pt. Les buts marqués 2pts. – Lorsque l’équipe défend, elle cherche à récupérer le ballon pour jouer avec un gardien.
Zone neutre 1
Organisation : – L’équipe à 8, l’ équipe à 6. – Surface délimitée en 3 zones (centrale et 1 et 2). – 2 gardiens neutres.
Contenu d’entraînement Entraînement technico-tactique : 4. Jeu de conclusion sur surfaces réduites 1. 6:3 + gardien Organisation : – 2 équipes de 6 joueurs + gardien. On joue 6:3. – Surface délimitée. – 1 grand but; 2 petits buts. Déroulement : – L’équipe à 6 cherche à marquer dans le grand but. Après un goal ou arrêt du gardien, le ballon est remis en jeu par l’équipe depuis son camp. – Si les défenseurs récupèrent le ballon, ils peuvent marquer de suite dans un des deux petits buts (1re passe). – Après un temps limité, les 3 défenseurs changent. – Durée du jeu limitée. Variante : – Si les défenseurs marquent dans les petits buts, de suite on inverse les rôles. Ils jouent alors à 6 et les attaquants à 3 jouent comme défenseurs.
2. 3:3:3 (4:4:4) + 2 gardiens Organisation : – 3 équipes de 3 (ou 4 joueurs) + 2 gardiens. – Surface délimitée. – 2 grands buts. Déroulement : – L’équipe tente de marquer. Si elle perd le ballon, l’équipe attaque sur l’autre but défendu par l’équipe . L’équipe sort du jeu. – L’équipe qui marque garde le ballon et reste en jeu pour attaquer sur l’autre but. – Jeu libre. Variante : – En zone d’attaque, si les attaquants perdent le ballon, possibilité de le récupérer par pressing et marquer.
3. 5:5 / 6:6 + gardiens Organisation : – 2 équipes de 6 joueurs + 2 gardiens. – Surface délimitée + 2 grands buts. Déroulement : – Jeu libre. On joue à 4:4 + 2 appuis par équipe sur les côtés. – Lorsqu’un appui reçoit le ballon, il peut jouer à 2 touches ou entrer dans le jeu ballon au pied. – Le joueur qui a joué avec l’appui prend sa place. Variante : – Touches limitées dans le jeu. – But sur centre d’un appui = 2 points.
4. 7:7 (2:2 / 2:2 / 2:2) + gardiens Organisation : – 2 équipes de 7 joueurs + 2 gardiens. – Surface délimitée en 3 zones + 2 buts. Déroulement : – Jeu libre 5:5 avec 2 appuis par équipe sur les côtés. – Le jeu commence dans la zone centrale en 2:2. – L’équipe en possession du ballon cherche à jouer avec l’attaquant ou avec un appui. – Un joueur du milieu peut entrer dans la zone d’attaque pour jouer en 2:2. – Les appuis jouent à 2 touches de ballon. – Si les défenseurs récupèrent le ballon, ils jouent toujours avec un joueur du milieu. – But sur centre = 2 points; but normal = 1 point.
5
Contenu d’entraînement Entraînement technico-tactique : 5. L’attaque placée 1. 4 attaquants contre 4 défenseurs Organisation : – 4 attaquants , 4 défenseurs – Surface délimitée. – 1 grand but et 2 petits buts.
+ gardien.
Déroulement : – Les attaquants cherchent des solutions offensives par circulation du ballon et mouvements des joueurs. – Si les défenseurs récupèrent le ballon, ils jouent rapidement sur l’entraîneur se trouvant dans le rond central. L’entraîneur est le donneur de ballons. Variante : – Si les défenseurs récupèrent le ballon, ils peuvent marquer directement dans les 2 petits buts. – Quelques passes obligatoires avant de conclure.
2. 7 attaquants contre 5 défenseurs Organisation : – 7 attaquants (3 attaquants + 4 milieux). – 5 défenseurs en 4-1 + gardien. – Surface délimitée. – 1 grand but + 2 petits buts. Déroulement : – En supériorité numérique, les cherchent des solutions offensives par circulation du ballon, joueurs en mouvement avec occupation large du terrain. – Si les défenseurs récupèrent le ballon, ils peuvent marquer dans les petits buts. Chercher le passage par les côtés. Variante : – Lorsque le ballon est joué sur un côté pour un centre, seuls les attaquants peuvent conclure dans les 16m.
3. 7 attaquants contre 6 défenseurs Organisation : – 7 attaquants , 6 défenseurs – Surface délimitée. – 2 défenseurs en attente.
+ gardien.
Déroulement : – En supériorité, l’équipe cherche des solutions offensives par circulation du ballon. L’action part toujours d’un côté (par en attente ou remise en touche). – Si l’équipe qui défend en 3:3 récupère le ballon, elle cherche à faire 2 passes et joue long sur les 2 qui font un appel de ballon. L’entraîneur dirige le jeu et donne des consignes.
4. 8 attaquants contre 5 défenseurs Organisation : – L’équipe attaque à 8 joueurs (5 + 3 ). – L’équipe défend à 5 + gardien. – Surface délimitée + buts. Déroulement : – L’équipe cherche des solutions offensives dès le milieu de terrain pour entrer dans la zone d’attaque. – Par circulation du ballon, en zone centrale (5:3) après 6 passes obligatoires, on cherche les attaquants dans la zone d’attaque (ceux-ci ne peuvent pas revenir en zone centrale). – A 3:2, les cherchent à marquer le plus vite possible. – Si l’équipe qui défend en zone centrale récupère le ballon, elle peut marquer 1 point en jouant long sur l’entraîneur (1re passe). En récupérant le ballon dans leur zone défensive, les jouent à leur gardien. – Le jeu part toujours depuis l’entraîneur qui joue pour les .
5
Contenu d’entraînement Entraînement technico-tactique : 6. L’attaque rapide 1. Attaque dans l’axe simple (passe en profondeur) A
Organisation : – 8 joueurs par exercice + 2 gardiens. – On joue dans la surface délimitée. – Travail sur les 2 buts; changer de côté à chaque action. Déroulement (Terrain A) : – Le 3 joueurs et se font des passes à 1 touche. Au signal de l’entraîneur, le porteur du ballon joue en profondeur sur l’attaquant A de sa couleur qui décroche pour recevoir le ballon. – Dès le contrôle, 2 ou 3 passes directes avant la conclusion par un des joueurs venant de la surface de jeu. – Les 3 attaquants changent après chaque action.
B
1
A 2 3
4 A
Variante (Terrain B) : – Un défenseur fait opposition à l’attaquant.
2. Attaque dans l’axe après récupération Organisation : – 6 à 8 joueurs attaquent; 8 à 9 joueurs en défense + 2 gardiens. – Travail sur les 2 grands buts. – On joue sur la surface délimitée. Déroulement : – Jeu 4:2 à 1 touche de ballon dans la surface délimitée. – A la récupération du ballon par un , on joue en profondeur sur l’attaquant A ou sur les 2 attaquants B. – Choix selon le joueur qui intercepte le ballon. Les deux suivent la passe. On attaque à 3:1 ou 4:2. – Les 4 joueurs restent dans la surface de jeu. Variante : – Finir l’action avant 10’’. – Retour défensif des joueurs .
A
B B
3. Attaque par les côtés après récupération dans l’axe Organisation : – 6 joueurs attaquent; 4 à 5 joueurs – On joue sur surface délimitée.
en défense + gardien.
Déroulement : – Jeu 4:4 dans la surface centrale délimitée. – L’équipe cherche à marquer dans les 2 petits buts (touches limitées éventuelles). – Lorsque l’équipe récupère le ballon, on joue (1re passe) sur un côté au joueur en appui qui, en 3 contacts de ballon maximum, va au but pour centrer. – 2 joueurs de la surface de jeu et le joueur opposé suivent l’action pour conclure. 1 ou 2 reviennent pour défendre. Variante : – Placer 1 à 2 défenseurs
en attente en zone de défense.
4. Jeu d’attaque rapide 8:8 Organisation : – 2 équipes de 8 joueurs + 2 gardiens et 2 jokers . – On joue 4:4 et 2 jokers en zone centrale délimitée. – Le ballon est toujours donné par l’entraîneur dans la zone de jeu. Déroulement : – Le ballon est donné à l’équipe à 4 joueurs qui cherchent à faire 5 à 6 passes. L’équipe + 2 jokers cherchent à récupérer le ballon. – Après récupération des ,on joue sur les 2 attaquants A (1re passe) ou en dribble pour entrer dans la zone d’attaque et chercher à marquer en situation 4:2. – Après chaque action, l’entraîneur donne le ballon à une autre équipe. Variante : – L’équipe
peut revenir défendre. – Jeu aussi à 9:9 / 10:10.
A A A
A
5
Contenu d’entraînement Entraînement technico-tactique : 7. La contre-attaque 1. Jouer le ballon rapidement après récupération Organisation : – 8 joueurs par surfaces délimitées + cônes. – Travail sur les 2 surfaces. – On joue 5:3 (possible 6:4). Déroulement (Terrain A) : – L’équipe tente de garder le ballon à une touche. – L’équipe cherche à récupérer le ballon. Si un joueur récupère le ballon, il tente de le sortir du carré le plus vite possible. – Le joueur qui récupère le ballon peut aussi faire une passe à un coéquipier avant de sortir le ballon. – Changer les rôles. Variante : – Le défenseur qui récupère le ballon sort du carré et fait une passe au joueur entre les cônes.
A
B
2. Partir en contre-attaque Organisation : – 6 joueurs par surface délimitée (1 et 2). 4 à 6 en attente. – 2 gardiens. – 4 piquets (ou cônes) comme adversaires. – On joue 4:2; changer les 2 défenseurs. Déroulement : – Au signal de l’entraîneur, le porteur du ballon part ballon au pied avec 2 coéquipiers. Il fixe le piquet et joue avec un coéquipier pour conclure (max. 3 passes). – Les 2 défenseurs courent pour faire opposition vers le but le plus proche (Ex.: les défenseurs du terrain 2 font opposition aux attaquants du terrain 1). Variante : – Limiter le temps de la contre-attaque. – Les 2 défenseurs A à côté du but peuvent aussi faire opposition.
1 A
A
2
3. Sortir d’un pressing et contre-attaque Organisation : – 5 joueurs par carré et 5 joueurs dans le jeu + gardien. – Surface délimitée + carrés 1 et 2 + petits buts. – Les attaquants, les défenseurs. Déroulement : – On joue 3:2 dans les carrés. L’action commence toujours sur le terrain 1, puis on passe au terrain 2. – Les 2 défenseurs cherchent à marquer dans le petit but. – Les 3 attaquants défendent. Lorsque qu’ils récupèrent le ballon, on joue (1re passe) à l’attaquant B qui remet dans l’axe à A, puis jeu en profondeur sur un attaquant du carré ou à l’attaquant C. Pour conclure, passer dans une porte et tirer au but. – Seuls les attaquants du carré concerné et le joueur C ou B partent en contre. Variante : – Les défenseurs de la surface de jeu peuvent aussi venir défendre.
4. Jeu de contre-attaque 8:8 Organisation : – 2 équipes de 8 joueurs + 2 gardiens. – Surface délimitée + 2 grands buts. – Le jeu commence toujours dans la zone de jeu. Déroulement : – Les jouent à 3 ou 2 touches de ballon et cherchent à marquer. – Lorsque les récupèrent le ballon, ils cherchent la contreattaque rapide en sortant de la zone (par dribble ou passe). – 3 à 4 joueurs partent en contre. – Les reviennent pour défendre. – Limiter le temps de la contre-attaque ou le nombre de passes avant de conclure.
1 B A C
2
5
Contenu d’entraînement Entraînement technico-tactique : 8. Défense de zone (bloc de défense) 1. Situation de base 2:1 Organisation : – 6 joueurs par poste. – On joue 2:1 dans une surface délimitée. – Changer les joueurs après 5 à 6 passages. Déroulement : – Les 2 attaquants tentent de traverser le carré pour aller stopper le ballon derrière la ligne. Apprendre à défendre en fonction de la situation de jeu. – Le défenseur se déplace entre les deux attaquants, freine l’action sans se lancer, provoque l’erreur. Variante : – Lorsque les attaquants à conclure.
ont traversé le carré, ils cherchent
2. Du 1:1 au 2:2 Organisation : – 6 à 8 joueurs par poste + petits buts. – On joue 1:1 et 2:2. – Surfaces délimitées (terrain A et terrain B). – Inverser les joueurs. Temps de jeu limité.
A
B
A
B
A
B
Déroulement : – Terrain A : On joue 1:1. Le joueur cherche à marquer dans le petit but. Le défenseur fait opposition en poussant l’adversaire sur un côté et en cherchant à récupérer le ballon. A la fin de l’action, on change de joueur. – Terrain B : On joue 2:2. Chercher à marquer dans les 2 petits buts. Les défenseurs font opposition, ferment les angles, jouent en couverture mutuelle.
3. Du 2:2 au 4:4 (ou 3:3) Organisation : – 8 joueurs par poste. – Sur surfaces délimitées (A + B), on joue 2:2. – Au signal de l’entraîneur, on joue 4:4 (aussi 3:3). Déroulement : – Terrain A : L’équipe cherche à marquer dans les 2 petits buts (jeu 2:2), puis dans les 4 buts (jeu 4:4). – Si l’équipe récupère le ballon, elle cherche à marquer en franchissant la ligne du fond (stop-ballon). – Les équipes passent de la défense à 2 (sur une seule surface) à 4 joueurs sur les 2 surfaces. On applique les principes défensifs de zone. – Terrain B : Travail analytique. Les 4 défenseurs se déplacent en fonction de la position du ballon joué par les attaquants (inverser les rôles). L’entraîneur dirige et corrige l’exercice.
4. Jeu 4:4 (5:5) Organisation : – 2 équipes de 5 joueurs + gardien. – On joue 4:4 + 1 gardien et 2 joueurs en appui. – Surfaces délimitées (A + B) + 2 grands et petits buts. – Chaque 3’, on inverse les rôles. Déroulement (Terrain A) : – L’équipe attaque et cherche à marquer sur le grand but. – L’équipe défend en zone et peut marquer dans les petits buts. – Lorsque le ballon sort, un des joueurs en appui fait la remise en touche. Variante (Terrain B) : – 5 défenseurs (4 + 1 milieu) défendent 3 petits buts et marquent dans le grand but. – Les 4 + gardien marquent dans les petits buts. Appliquer les principes défensifs de zone.
5
Contenu d’entraînement Entraînement technico-tactique : 9. Défense de zone (défense et milieu) 1. Jeu d’introduction 6:6 (7:7) Organisation : – 2 équipes à 6:6. – Jeu libre sur surface délimitée et 7 portes. – Jeu aussi possible avec les mains. Déroulement : – L’équipe avec le ballon attaque et cherche à franchir les portes, soit par une passe sur un coéquipier, soit ballon au pied (1 point). – Lorsqu’un joueur ferme une porte (par sa présence dans la porte), il est impossible de marquer. – Durée : 1’ ou 2’; changer les rôles. Qui marque le plus de buts ? Travail de collaboration + communication.
2. Défendre en bloc compact Organisation : – L’équipe à 7 joueurs (à 6 ou 8) est positionnée en 2 blocs compacts. – 7 piquets (couleurs différentes) ou 7 joueurs . On travaille les déplacements du bloc. Déroulement : – L’entraîneur indique le piquet où le ballon joué par les doit être donné (au ralenti puis à rythme normal). – L’équipe se déplace en fonction du ballon et entraîne les principes défensifs de zone. Variante (transition défense-attaque) : – Exercice sans les piquets. Les font circuler le ballon. A la récupération, les se déploient et cherchent à faire 10 passes. – Les font une opposition passive au début, puis jeu normal.
3. 6:8 (5:7) collaboration défenseurs et milieux Organisation : – 2 équipes. L’équipe en défense à 6 joueurs + gardien, l’équipe à 8 joueurs attaque. – Jeu libre sur surface délimitée avec un grand but et 5 portes. Déroulement : – L’équipe en jeu libre doit franchir une porte ballon au pied et chercher à conclure. – L’équipe défend en zone et empêche les de marquer. – En récupérant le ballon, un joueur adresse une passe précise sur les 3 joueurs . – Si un franchit une porte, les autres joueurs peuvent entrer dans la zone de défense se trouvant derrière les portes. – Si les attaquants franchissent une porte = 1point. S’ils marquent dans le grand but = 2 points. La longue passe de l’équipe sur un joueur = 1 point.
4. Jeu 7:6 (8:6) pour récupérer le ballon Organisation : – L’équipe à 7 joueurs défend haut sur le terrain pour chercher à conquérir le ballon. – L’équipe à 6 joueurs + gardien. – Surface délimitée en 4 zones. – Le jeu commence toujours par l’équipe . Déroulement : – Les joueurs cherchent à jouer en profondeur sur les appuis . Chaque passe réussie = 1 point. – Les défenseurs cherchent à freiner l’action et à récupérer le ballon. – Si les récupèrent le ballon, ils peuvent le conserver ou chercher à conclure rapidement (transition défense/attaque). Variante : – Les joueurs , après le contrôle du ballon, peuvent aller marquer dans le but défendu par le gardien de l’équipe . – Retour défensif de toute l’équipe .
5
Contenu d’entraînement Entraînement technico-tactique : 10. Le pressing de base 1. Forme jouée 3:4 Organisation : – 7/8 joueurs par carré délimité. – On joue 4:3 (+ 1 appui à l’extérieur du terrain B). – Changer les rôles après un temps de jeu déterminé. – Le jeu commence toujours par l’équipe . Déroulement (Terrain A) : – Les 4 jouent à 2 ou 3 touches. – Les 3 joueurs au milieu cherchent à intercepter le ballon. Ils choisissent le bon moment pour déclencher le pressing à 2. Le 3e vient en couverture. Choisir le bon moment; mettre le porteur sous pression; créer le surnombre; agressivité. Variante (Terrain B) : – Lorsque les joueurs récupèrent le ballon, ils cherchent à faire une passe à l’appui.
A
B A
B
2. Forme jouée 3:4 (3:2) Organisation : – On joue 4:3 (terrain A); 3:2 (terrain B). Carrés délimités. – Les 3 joueurs attaquent sur les 2 petits buts (terrain A) et les sur 1 petit but. Sur terrain B, chaque équipe attaque sur 1 petit but. – Changer les rôles et les terrains après un temps de jeu déterminé. Déroulement : – Le jeu commence toujours par l’équipe qui cherche à marquer. – Après la 1re passe des , les cherchent à récupérer le ballon (en pressing) et à marquer rapidement. Les jouent pour créer le surnombre sur le porteur du ballon; poussent l’adversaire à l’extérieur ou à l’intérieur selon la situation; cherchent le pressing.
A
B
3. Exercice 1:2; pressing d’attaque Organisation : – 3 joueurs par carré délimité + 3 passeurs A. – On joue 2:1 + 1 passeur. / 1 gardien. – On travaille sur 3 postes. – Changer les rôles et les postes. Déroulement : – Le passeur A joue sur son partenaire de même couleur qui cherche à garder le ballon. – Les 2 joueurs attaquent le porteur du ballon , et cherchent à le récupérer pour conclure rapidement. Contrer l’adversaire; venir en soutien; chercher le duel 1:2. Variante : – Lorsque les partent en attaque pour conclure, le passeur A entre dans le jeu pour défendre et permettre à son coéquipier de revenir (situation 2:2).
4. Exercice de 3:4 ou 6:4; pressing et contrer Organisation : – 10 joueurs + gardien. – On joue 4:3 sur carré délimité. – 3 joueurs en appui à l’extérieur. – Changer la position des joueurs après quelques actions. – Changer le rôle des équipes. Déroulement : – Les 4 joueurs conservent le ballon à 2 ou 3 touches. – Les 3 joueurs cherchent à intercepter le ballon; en le récupérant, ils attaquent sur le grand but à 6 joueurs. Les 4 joueurs viennent défendre (6:4). Choisir le bon moment pour déclencher le pressing. Attaque libre sur le but; action individuelle ou jeu de passes. Variante : – Changer la position de la surface de jeu; aussi sur les côtés.
A
A
A
5
Contenu d’entraînement Entraînement technico-tactique : 11. Le pressing 1. Forme jouée 6:4; pressing d‘attaque Organisation : – 11 joueurs dans la surface des 16m. – On joue 6:4 + gardien dans le grand but + 3 petits buts. – Changer les rôles après un temps de jeu déterminé. – Le jeu à 4:4 commence toujours depuis le gardien qui joue le ballon à l’équipe . Déroulement : – Le jeu commence à 4:4. – Les attaquants cherchent à marquer dans le grand but. – Les défenseurs défendent le grand but et marquent dans les 3 petits buts. – Les attaquants jouent le pressing offensif avec les 2 appuis (pour le surnombre) et cherchent à marquer rapidement. Organisation défensive: occuper la surface, créer le surnombre près du ballon, pousser l’adversaire à la faute; agressivité.
2. Jeu 5:5:5; pressing d’attaque Organisation : – 3 équipes de 5 joueurs avec 2 gardiens. – Surface de jeu délimitée en 3 zones (A, B et C). – On joue 5:5 dans les zones A + B. La zone C est neutre. – Durée de jeu à déterminer. Déroulement : – L’équipe cherche à sortir le ballon de la zone A à la zone C. – Les jouent le pressing dans la zone A pour récupérer le ballon et cherchent à marquer le plus vite possible. – Lorsque les réussissent à sortir de la zone A pour entrer dans la zone C, ils attaquent l’équipe qui défend le grand but de la zone B. Lorsque les récupèrent le ballon, les jouent le pressing en zone B. – Si les marquent, le jeu reprend dans la zone A par l’équipe . Variante : – Limiter le nombre de touches dans les zones A + B.
30m
A
3. Jeu 8:6; pressing en milieu de terrain (transition défense-attaque)
10m
30m
C
B
20m
Organisation : – L’équipe à 6 joueurs + gardien. – L’équipe à 8 joueurs défend le grand but sans gardien. – Surface de jeu délimitée avec une zone de pressing. Déroulement : – Les cherchent à conclure dans le but sans gardien. But sur reprise directe dans la zone de pressing. – Les défendent en pressing dans la zone délimitée pour récupérer le ballon et attaquer rapidement. L’équipe déclenche le pressing selon la situation de jeu. Variante : – Limiter le nombre de touches pour l’équipe . – Dès récupération du ballon par l’équipe , limiter le temps de l’attaque (Ex.: moins de 10’’).
Zone pressing
4. Jeu 8:6; pressing en milieu de terrain (transition défense-attaque) Organisation : – L’équipe à 6 + gardien. – L’équipe à 8 + gardien. – Surface de jeu délimitée en 3 zones (A, B et C). Déroulement : – L’équipe joue dans les zones A et C et cherche à franchir (par dribble, passe) la ligne de défense de l’équipe . Un seul joueur part affronter le gardien (duel 1:1). – L’équipe positionnée selon son système de jeu, défend et cherche le pressing dans la zone C. En récupérant le ballon, elle contre-attaque ou joue par jeu posé. Déclenchement du pressing selon la situation et dans les zones préférentielles (sur les côtés). Variante : – Lorsque l’équipe entre dans la zone B, elle cherche à conclure. Les viennent défendre.
Zone pressing
A
C
B
5
5
Préparation technique et technico-tactique 1. La préparation technique
1
1.1 Les fondamentaux techniques
4
1.2 Les techniques offensives
7
1.3 Les techniques défensives
9
1.4 Le duel
11
1.5 Propositions méthodologiques pour favoriser la progression technique
12
2. La préparation technico-tactique
14
2.1 L’entraînement technico-tactique
15
2.2 Les grands types d’attaque
16
2.3 Le jeu défensif
19
2.4 Le pressing
22
3. Les jeux d’entraînement Contenu d’entraînement
28
Préparation technique et technico-tactique
5
1. La préparation technique Les mécanismes de coordination sont fondamentaux dans l’apprentissage de la technique. La coordination est une fonction psychomotrice. Et toutes les fonctions psychomotrices arrivent à maturité entre 12 et 14 ans, en même temps que la puberté, alors que les qualités de performance fonctionnelle arrivent à maturité entre 16 et 18 ans : vitesse, détente, endurance. La psychomotricité précède l’exécution : elle concerne la composante motrice invisible. Un entraîneur qui n’agirait que sur la composante motrice visible n’obtiendrait que peu de résultats. Il faut donc motiver et activer les mécanismes mentaux qui sous-tendent l’exécution, dès le football des enfants, plus particulièrement au niveau de la préformation. L’amélioration des habiletés techniques individuelles dans le football d’aujourd’hui passe obligatoirement par l’optimisation des capacités de coordination. Les capacités de coordination sont abordées dans le chapitre 8 Formation et préparation physique.
La technique (rapport au ballon) La base de la technique consiste avant tout à posséder un bon rapport corps/ballon. Le ballon est au service du joueur et non l’inverse. Nous verrons dans ce chapitre consacré à l’apprentissage de la technique : • Les fondamentaux rapport corps – ballon • Les gestes techniques dans le football techniques défensives – techniques offensives • Le duel finalité de la technique/ confrontation entre techniques défensives et techniques offensives
1
2
5
TECHNIQUE EN JEU (Technico-tactique)
LA TECHNIQUE GESTUELLE
La technique offensive Le contrôle (orienté)
La passe
La feinte
La feinte de corps
La technique défensive Conduite du ballon
Le tir
Le dribble
Le jeu de tête
Le changement de direction
L’interception du ballon
Le déplacement de base
Les courses
Le tackle (sliding)
La contrecharge
La course défensive Le renvoi au pied
Le jeu de tête
L’appel du ballon
Les sauts
La réaction
L’équilibre
Coordination
L’orientation
Le rythme
La différentiation
La perception du jeu (qualités cognitives)
Préparation technique et technico-tactique
Tableau 1
Préparation technique et technico-tactique
5
LES FONDAMENTAUX TECHNIQUES rapport corps-ballon
LES TECHNIQUES OFFENSIVES
LES TECHNIQUES DEFENSIVES
Utilisation du ballon
Récupération du ballon, ou annihilation de l’action
• Feinte • Contrôle orienté • Passe • Dribble • Tir (centre, volée ...) • Jeu de tête
• Contre, charge (corps) • Interception • Tackle • Renvoi au pied • Jeu de tête • Course défensive
Duel 1:1
Confrontation entre techniques offensives et techniques défensives
N.B. Au-delà du 1:1 nous passons aux formes jouées : • allant du plus simple peu de joueurs, espaces réduits (2:1, 2:2, 3:2, …) • au plus complexe joueurs nombreux, grands espaces (4:4, 7:5, 8:8, …) • pour aboutir à la confrontation entre deux blocs (11:11) avec comme finalité : le match Ces formes jouées ouvrent la porte aux animations offensives ou défensives dans lesquelles s’inscrit la tactique. Nous quittons alors la technique pure pour entrer dans le technico-tactique.
3
5
Préparation technique et technico-tactique
1.1 Les fondamentaux techniques Comme un musicien débutant ou chevronné, le joueur de football se doit de faire ses gammes au début de chaque entraînement. Le pianiste a ses doigts comme surfaces de contact avec son instrument, le footballeur a ses pieds quand le ballon est au sol, et ses cuisses, sa tête, sa poitrine quand le ballon est en l’air. Nous verrons ci-dessous comment travailler toutes les surfaces de contact. – – – –
ballon au sol conduit par le joueur ballon en l’air maîtrisé par le joueur ballon au sol venant d’un partenaire ballon en l’air venant d’un partenaire
Toujours partir du plus simple (1 surface de contact) pour aboutir au plus compliqué (mélanger 2 surfaces de contact avec un seul pied, puis avec les 2 pieds).
• La maîtrise du ballon au sol 1 surface de contact
– surfaces utilisées:
– Intérieur – Extérieur – Cou-de-pied – Semelle – Pointe-de-pied – Talon
Exemple : trottiner avec le ballon en n’utilisant qu’une surface de contact à la fois, et garder le ballon près du pied.
2 surfaces de contact (avec le même pied) Exemples : intérieur – intérieur intérieur – extérieur semelle – extérieur
Ne pas oublier de changer de direction et de varier le rythme. Ce sont les changements de rythme et de direction qui perturbent l’adversaire.
2 surfaces de contact (avec les 2 pieds) Exemples : intérieur – intérieur extérieur – extérieur semelle – intérieur
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Ce travail avec les extérieurs fait appel à la feinte dans le cas du dribble.
Préparation technique et technico-tactique
5
• La maîtrise du ballon en l’air Exemple : 100 100 200 50
x : pied droit (uniquement) x : pied gauche (uniquement) x : pied droit – pied gauche en alternance x : tête
On peut augmenter les difficultés en mélangeant les surfaces de contact. Exemple : pied gauche cuisse gauche sans oublier d’utiliser la poitrine.
• La maîtrise du ballon en l’air
tête
cuisse droite
pied droit, etc.,
son retour au sol
Ce sont les contrôles orientés (travailler les 2 pieds) Exemple : – intérieurs (devant la jambe d’appui) – extérieurs – intérieurs (derrière la jambe d’appui)
• La maîtrise du ballon arrivant au sol (venant d’un partenaire) Ce sont les prises de ballon de protection ou d’élimination. (utiliser toutes les surfaces de contact possibles au niveau du pied, mais aussi au niveau du haut du corps, avec les bras en protection.) N.B. Possibilité d’utiliser la feinte avant la prise de ballon.
• La maîtrise du ballon arrivant en l’air (venant d’un partenaire) Idem ci-dessus, avec tête, poitrine, cuisses, etc. N.B. Possibilité d’utiliser la feinte avant la prise du ballon.
En conclusion La maîtrise de toutes les surfaces de contact va s’avérer fondamentale dans l’utilisation du ballon, non seulement pour le contrôler mais également pour le protéger, avec comme finalité l’utilisation des techniques offensives (passe, tir, centre, volée, dribble, etc...)
5
5
Préparation technique et technico-tactique
Les ingrédients du match : l’éveil à la situation (selon Michel Platini) Lors d’un match de football, d’autres paramètres interviennent :
• sur le plan athlétique Maîtrise et utilisation du ballon avec un coût énergétique élevé (pulsations cardiaques élevées) – moyenne des pulsations cardiaques/minute lors d’un match de football (170-175)
• sur le plan psychique Présence de l’adversaire Nous savons très bien que certains joueurs sont très performants à l’entraînement et beaucoup moins lors du match officiel. Le travail de l’entraîneur consiste à introduire les contraintes du match le plus rapidement possible, en respectant bien entendu l’évolution de chaque joueur pendant l’entraînement: – travail athlétique (vitesse d’exécution) – composante psychologique (pression de l’adversaire, des équipiers, de l’espace, voire des spectateurs) Pendant le travail des fondamentaux techniques, le fait d’habituer le joueur à s’entraîner sous pression facilitera le passage aux formes jouées avec l’apparition de l’analyse tactique.
Quelques exercices d’entraînement Exemple : – Jonglage en mouvement. – Jonglage en mouvement avec un adversaire statique, puis en mouvement, qui essaie de s’emparer du ballon. – Un joueur lance le ballon en l’air en direction d’un joueur assis. Celui-ci se lève au moment où on lui lance le ballon et essaie de le maîtriser (tout en le maintenant en l’air). – Idem avec joueur allongé sur le dos. Idem avec joueur allongé sur le ventre. – 2 joueurs (A et B) s’échangent le ballon en l’air. 1 touche de ballon, puis 2, 3 … jusqu’à 10. Puis revenir à 1. Objectif : habituer le joueur à travailler sous contrainte.
Les joueurs doivent rester maîtres de leur technique malgré les contraintes du match (sur le plan athlétique et selon l’adversaire).
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Préparation technique et technico-tactique
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1.2 Les techniques offensives Définition du geste offensif Faciliter la progression du ballon vers le but adverse. On parle alors d’animation offensive. Le possesseur du ballon recherche : – – – –
la progression du ballon (conduite, dribble) l’élimination de l’adversaire la transmission du ballon (passe, centre) la finition (tir : pied, tête)
Son rôle Le geste technique dépend : – du bagage technique du joueur – de la situation de jeu Exécuter le geste technique parfait que la situation de jeu exige.
Les gestes offensifs, ou les techniques offensives individuelles • La conduite du ballon et le dribble La conduite du ballon, et le dribble, changement de direction du ballon, doivent s’entraîner régulièrement, tout particulièrement le dribble, car il n’est pas inné. Différentes sortes de dribbles se pratiquent : – le dribble d’élimination – le dribble de protection – le dribble de dégagement N.B. Savoir que le ballon va toujours plus vite que l’homme.
• La feinte (pas de changement de direction du ballon : on ne touche pas le ballon) Elle sème l’incertitude chez le défenseur et donne un temps d’avance et d’espace à l’attaquant. Les feintes n’ont pas de limite (tête, buste, jambes, pieds, etc.)
• La passe Elément de base du jeu collectif, elle implique une relation entre joueurs qui va bien au-delà du simple geste. Il faut savoir utiliser toutes les surfaces de contact des 2 pieds pour varier les trajectoires.
• La première passe A la base du déclenchement de l’attaque placée ou rapide, elle conditionne le choix de la relance et de l’action offensive. De sa qualité dépend la réussite de celle-ci.
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Préparation technique et technico-tactique
• La dernière passe Indissociable de la finition, elle va permettre au partenaire d’enchaîner sur un geste technique décisif dans la zone de finition.
• Le contrôle orienté Il associe en une seule phase la prise du ballon et son orientation. Il peut parfois être assimilé à un dribble, mais en 1 touche de ballon (dos contre l’adversaire, ou face à lui). Il est souvent précédé d’une feinte pour perturber le défenseur. Il donne de l’accélération au jeu.
• Le tir Il représente la finalité du jeu d’équipe. Nécessité de maîtriser toutes les surfaces de contact (pieds, tête, corps) pour varier les trajectoires. N.B. Nécessité d’avoir du courage, de la confiance, un zeste d’égoïsme, et un côté un peu fantasque.
• Le jeu de tête, le jeu de corps Ce sont des techniques indispensables depuis la création du football. Elles complètent efficacement le jeu de pied.
Conseils pour l’entraînement des techniques offensives • Le tir – Tous les circuits avec en finalité l’utilisation de toutes les surfaces de contact – Privilégier un armer court : genou – Frappe de la pointe : pas d’armer (technique de vitesse) – Pas toujours avec des courses directes vers le but adverse – Courses parallèles au but – Courses dos au but : se retourner, frapper
• Le dribble Conduite du ballon, crochet intérieur et extérieur, crochet derrière la jambe d’appui, râteau, passement de jambes, dribble aérien, dos au but, etc.
• Les passes Courtes, longues, déviées, diagonales, latérales, en arrière, en avant, avec intérieur du pied, cou-de-pied, extérieur, etc.
• Le jeu de tête, le jeu de corps
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Coup de tête au but, déviation, remise en arrière, passe, etc.
Préparation technique et technico-tactique
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1.3 Les techniques défensives Définition du geste défensif Freiner ou stopper la progression du ballon grâce à un geste (aspect technique) ou à une attitude (aspect tactique), avec ou sans récupération du ballon. La finalité étant de reprendre le ballon et de relancer l’action vers le but adverse. N.B. La récupération du ballon exige du courage, de l’énergie et de l’intelligence. L’entraîneur doit toujours valoriser le geste défensif. Le jeu commence à la récupération du ballon (avec la qualité de la première passe).
Les facteurs importants a) L’adversaire a le ballon – de face – de côté – de dos
loin du but : empêcher la prise de vitesse (exemple : le débordement) près du but : empêcher le tir
L’adversaire recherche : – la progression (conduite, dribble) – la transmission (passes, centres) – la finition (tir)
b) L’adversaire n’a pas le ballon, mais le sollicite – dans les pieds – dans le dos du défenseur – entre 2 défenseurs – entre 2 lignes L’adversaire demande le ballon
– vers le but – sur un côté – en décrochant
c) Les zones d’intervention du défenseur – la surface de réparation (axe, côté) – hors de la surface de réparation (axe, côté) – loin du but (axe, côté) Le comportement du défenseur varie selon la zone d’intervention.
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Préparation technique et technico-tactique
Les gestes défensifs, ou les techniques défensives individuelles • Le tackle – face à l’adversaire – de côté (dribble, débordement) – jamais par derrière et jamais les 2 pieds décollés Le bon moment pour tackler : celui où l’adversaire reçoit le ballon, car il a les yeux fixés sur lui, mais attention aux contrôles orientés. Ne tackler que s’il y a couverture, sinon… N.B. On peut appeler le tackle glissé « sliding ».
• Le renvoi au pied – pour relancer (précision) – pour écarter le danger
• Le jeu de tête défensif – pour relancer (précision) – pour écarter le danger
• La contre-charge C’est la mise du corps en opposition pour faire obstacle à une passe, à un centre ou à un tir. Attention aux feintes de frappe.
• La charge (charge avec le corps) Toujours avec l’épaule (respect des lois du jeu).
• L’interception du ballon Elle peut être réalisée avec toutes les parties du corps autorisées par les lois du jeu, lors d’une passe, d’un centre ou d’une rentrée de touche.
• La course défensive Importante connotation tactique : – pas toujours courir vers l’attaquant – parfois courir dans l’espace recherché par l’attaquant pour empêcher l’accélération, le centre, … N.B. Ne jamais se livrer complètement pour pouvoir réagir lors de feintes.
Conseils pour l’entraînement aux techniques défensives
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L’entraînement de ces gestes techniques s’intègre régulièrement dans l’apprentissage de la technique générale chez les jeunes footballeurs, particulièrement en phase de préformation. Ils sont par la suite travaillés plus spécifiquement par poste et par bloc (exemple : pour les défenseurs).
Préparation technique et technico-tactique
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1.4 Le duel C’est l’action de base qui se répète le plus souvent lors d’un match. Elle est régulièrment décisive, notamment dans la zone de conclusion.
Confrontation entre : – les techniques offensives – les techniques défensives
Un match de football est un ensemble d’affrontements : – – – –
entre 2 blocs d’équipes : 11:11 entre une défense et une attaque entre les milieux de terrain pour le gain du jeu homme à homme: DUEL
Le duel se gagne : – physiquement (résister à l’adversaire) – moralement (ténacité, courage, confiance) – TECHNIQUEMENT (éliminer pour l’un, reprendre pour l’autre) N.B. Sortir du duel 1:1, avec l’intervention d’autres joueurs, c’est passer à une forme technico-tactique (animations défensives ou offensives).
Dans ce chapitre, on reste dans le duel pur, c’est-à-dire un affrontement homme à homme (1:1), mais en modifiant progressivement la finalité pour perturber à la fois l’attaquant (qui a le ballon) et le défenseur, de façon à ce qu’ils apportent des réponses appropriées selon les différents objectifs des exercices.
Entraînement aux duels (voir contenus d’entraînement annexés)
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Préparation technique et technico-tactique
1.5 Propositions méthodologiques pour favoriser la progression technique A chaque entraînement, il faut favoriser le nombre de touches de ballon, des deux pieds, de la tête, et autres parties du corps.
La séance technique • Au moins deux fois par semaine : séance à dominante technique dans les entraînements collectifs du cycle hebdomadaire • Une fois par semaine : séance spécifique individuelle en petits groupes (2 à 6 joueurs) – En préformation, accent sur la technique de base (fondamentaux techniques) – En formation, accent sur la technique de bloc et de poste • Séance spéciale individuelle (1 ou 2 joueurs) selon besoin et état de performance Exemple: Entraînement des lacunes techniques ou/et valorisation des points forts (habiletés déjà apprises ou naturelles, comme le pied gauche) • Les formes d’entraînement – Ateliers techniques, parcours techniques et jeux divers – Combinaisons de jeu, formes jouées – Jeu sur surfaces variées
La correction à partir d’un exercice technique Exemple : Passe – au sol, en profondeur, en diagonale – appuyée, dosée – dans les pieds ou dans la course – avec les deux pieds – rechercher le timing
Exercice : Passe et suit, jeu en triangle • A donne à B et prend sa position. • B passe à C en course et prend sa position.
B
C
• C demande le ballon en course et le conduit en position initiale.
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A exécuter dans les deux sens. 1
3
A
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Points de correction: – – – – –
la qualité du dosage, le rythme de passe, de la prise de ballon feinte de corps (contre-appel) la maîtrise du ballon dans la course le maintien du rythme élevé et la fluidité dans la triangulation la souplesse dans le geste
• Contenu d’entraînement varié entre les exercices et les formes jouées (surfaces variables) • Intégration des objectifs d’exercices dans les situations de jeu et en jeu (application des objectifs dans le jeu réel) • Intégration progressive de la technique sous pression • Bonne organisation du terrain, nombreux ballons, groupes restreints
Laisser le joueur talentueux s’exprimer et exécuter ses propres gestes s’ils sont efficaces.
Le coaching technique • Fixer et préciser l’objectif. • Démontrer et expliquer les exercices (dépend du savoir-faire de l’entraîneur). Profiter des qualités techniques des joueurs pour la démonstration. • Laisser exécuter, observer et ensuite corriger (essai-erreur). • Corriger précisément. • Donner un feed-back positif, pour renforcer, pour encourager. • Elever le niveau de motivation grâce à l’intérêt de l’exercice, à sa progression, à sa réussite et à l’attitude du coach (dynamique, passionné, mais pas agressif). • Travailler sur la concentration, la persévérance et la prise de risque. • Favoriser l’autonomie gestuelle et encourager les joueurs à innover.
N.B. Au chapitre 10 Joueur de demain, nous présentons des principes pour rendre plus efficace l’entraînement des jeunes footballeurs.
Vous trouverez dans les contenus annexés des exemples d’entraînement techniques.
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Préparation technique et technico-tactique 2. La préparation technico-tactique Une équipe qui a le sens tactique a la capacité de résoudre individuellement (joueur) ou collectivement (équipe) les problèmes de jeu plus efficacement et plus rapidement que l’adversaire. Une équipe doit être capable de s’adapter en fonction des paramètres technico-tactiques qui évoluent au cours du match. Il s’agit véritablement “D’UNE BATAILLE TECHNICO-TACTIQUE”. En fonction de toutes les situations de jeu à l’intérieur desquelles l’organisation de jeu reste la même, les réponses offensives et défensives sont nombreuses et variées tant sur le plan individuel que collectif. Les joueurs ou l’équipe ont non seulement à trouver la solution la mieux adaptée à la situation de jeu, mais également plus rapidement que l’adversaire. Le travail à l’entraînement consiste donc à mettre les joueurs face à des situations de jeu relativement faciles au départ (peu de joueurs, espaces réduits), puis à de plus complexes (beaucoup de joueurs, espace élargi, contraintes techniques), pour finalement arriver à la confrontation entre 2 blocs d’équipes, la plus proche possible de la réalité du match, ce qui permet de préparer le championnat et les tournois dans les meilleures conditions. Grâce à ce genre d’entraînement, on élève le niveau technico-tactique des joueurs afin de leur donner la possibilité de reconnaître la situation de jeu, et bien entendu de l’affronter individuellement et collectivement.
En première partie, pour être complet, nous abordons les deux grands types d’attaque, tant sur le plan de la théorie (problèmes à résoudre) que sur celui de la pratique (travail à l’entraînement). – Les attaques rapides – Les attaques placées (jeu posé) La contre-attaque est une des formes de l’attaque rapide.
En deuxième partie, nous présentons le jeu défensif, en particulier : – La défense de zone – Le pressing
N.B. Dans ce chapitre (préparation technico-tactique), nous ne parlons pas ou très peu : – des organisations de jeu, des systèmes de jeu, des principes de jeu – du plan de jeu (pour 1 match) qui sont abordés au chapitre 6 Concept de jeu.
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2.1 L’entraînement technico-tactique Il est évident que les animations offensives et défensives varient selon : – les qualités et les spécificités de l’équipe – le choix et la conception de jeu de l’entraîneur – les qualités de l’adversaire (plan de jeu) Dans ce paragraphe, nous nous arrêtons uniquement aux problèmes technico-tactiques, en utilisant les formes jouées (animations offensives – animations défensives). Dans une forme jouée, il est difficile, voire pas conseillé, de séparer l’aspect offensif et l’aspect défensif. Lors des entraînements, l’entraîneur peut faire exercer plus l’un ou l’autre de ces aspects en fonction des besoins de l’équipe. Il est judicieux de séparer les formes jouées en 2 parties :
a) la première, dont la finalité est le BALLON uniquement.
LES ATTAQUANTS
LES DEFENSEURS
Conservation et circulation du ballon en utilisant toutes les techniques individuelles offensives ainsi que toutes les possibilités technicotactiques collectives.
Récupération ou annihilation du jeu offensif adverse en utilisant toutes les techniques individuelles défensives ainsi que toutes les possibilités technicotactiques collectives.
b) la seconde, dont la finalité vise un BUT BIEN PRECIS (la direction du jeu) – – – –
stop-ballon (les lignes) trouver un joueur dans un espace (exemple : gardien) buts réduits buts normaux
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2.2 Les grands types d’attaque L’attaque rapide – peu de passes (3-4 maximum) – peu de joueurs (3-4 maximum) – durée : moins de 10’’ Le bloc défensif de l’équipe adverse n’est momentanément pas en place. Cela peut être dû : – – – – –
à une erreur technique à un mauvais choix de jeu à une incompréhension entre 2 partenaires à une interception etc…
Généralement, mais pas nécessairement, la première passe après la récupération du ballon est une passe en profondeur (direction le but).
La différence entre l’attaque rapide et la contre-attaque • Lors d’une attaque rapide, le bloc-équipe ne recule pas dans le camp adverse à la perte du ballon, il cherche à le récupérer rapidement et le plus haut possible. Exemple : Quand un attaquant perd le ballon, il doit de suite continuer la lutte pour tenter de le récupérer (qualités d’agressivité). • Lors d’une contre-attaque, et suite à la perte du ballon dans le camp adverse, le bloc-équipe revient se placer en défense dans son propre camp. Il cherche alors à aspirer l’adversaire dans sa moitié de terrain pour mieux utiliser les espaces arrières libres de l’adversaire. La récupération du ballon est donc plus basse, moins immédiate, mais permet d’autres possibilités défensives et de transition défense-attaque. Exemple : Sénégal contre Danemark, Coupe du Monde de la FIFA 2002
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Les deux problèmes de jeu à résoudre a) La progression directe du ballon/opposition à la progression A la récupération du ballon : manque de sécurité défensive de l’adversaire. Le rapport de force est momentanément favorable à l’attaque.
conserver cet avantage en
– espace – temps – nombre
sur la défense adverse
L’attaque doit profiter de ce déséquilibre et aller vite vers l’avant. JEU DIRECT (attention au hors-jeu) – – – – – – –
appel de ballon en profondeur (voir vite et loin) première passe vers l’avant (qualité de la frappe du ballon) changement de rythme : une-deux, passe et va peu de touches de ballon attaquants de course longue (40 m), mais capables de gagner les duels dribble de profondeur conduite rapide
N.B. Il est évident que l’animation offensive dépend aussi : – du système de jeu utilisé – de l’endroit où l’on veut récupérer le ballon et de la manière dont on veut le récupérer zone de pressing (pression immédiate) recul puis pression sur le porteur
DISPOSITIF DE BASE (placement des joueurs)
récupération
ANIMATION DU DISPOSITIF (déplacement des joueurs)
b) La finition/la protection – – – – – – – – –
Anticipation des trajectoires (couper les trajectoires) Placement à la réception des centres Notion de timing Coordination des courses Valeur des courses croisées Valeur du jeu de tête, du jeu de corps Valeur du tir de la pointe (technique de vitesse) Avoir de la fraîcheur Techniques de vitesse – gestuelle – d’appui – peu de touches de ballon
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L’attaque placée (jeu posé) Le bloc défensif adverse est en place. Généralement, la première passe après la récupération du ballon est une passe de sécurité. Le premier objectif est de ne pas perdre le ballon, et non d’attaquer directement le but adverse : progression relativement lente. STYLE INDIRECT – beaucoup de passes de sécurité – beaucoup de joueurs – temps de jeu supérieur à 10’’
Trois grands problèmes de jeu à résoudre a) La conservation-progression collective du ballon/opposition à la progression – occupation de l’espace (en profondeur et en largeur) – déplacement et jeu dans les intervalles (entre 2 adversaires, entre 2 lignes) – jeu en mouvement N.B. Monter le bloc-équipe et assurer l’équilibre défensif (balance).
b) Le déséquilibre collectif de la défense/récupération collective (quand le premier rideau défensif est passé) – – – –
coordination, appui, soutien, appel valeur du jeu court et du jeu juste création d’incertitudes (changement de rythme, dribble, feinte, écran) importance de l’attaquant en pivot
c) La finition / la protection (voir attaque rapide) L’aspect méthodologique de l’entraînement tactique et technico-tactique des jeunes footballeurs est traité dans le chapitre 6 Concept de jeu.
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2.3 Le jeu défensif Le marquage de zone La dernière Coupe du Monde de la FIFA, Corée/Japon 2002, a confirmé que le marquage de zone est le système défensif le plus utilisé, notamment dans les grandes équipes, indépendamment du système de jeu, le 4-4-2, le 3-4-3, ou un autre. Apprendre à jouer la défense de zone favorise la progression du joueur, particulièrement au niveau de l’intelligence de jeu (perception, anticipation), de la responsabilité, de la collaboration entre les joueurs et de la communication. C’est une étape de base essentielle pour améliorer la lecture du jeu. Nous n’abordons dans ce chapitre que ce type de défense.
Définition Chaque joueur est responsable d’une zone défensive. Il a pour mission de surveiller et de marquer l’adversaire entrant dans sa zone. Si l’adversaire change de zone, c’est le défenseur qui en a la responsabilité qui le prend en charge. Selon la situation de jeu, le joueur gère sa zone (ferme les espaces, vient en couverture) ou s’occupe plus particulièrement d’un adversaire (marquage serré).
Le but du marquage de zone • • • • •
Réduire les espaces de l’adversaire. Limiter les possibilités de jeu (passes, dribbles et tirs). Ralentir le jeu de l’adversaire et le pousser à l’erreur. Favoriser le duel défensif par le surnombre autour du ballon. Récupérer le ballon et mieux le conserver pour attaquer.
Le marquage de zone est à la base du pressing. Son efficacité peut s’accompagner d’un marquage rigoureux de l’adversaire dans la zone.
Les problèmes à résoudre • Le replacement défensif du bloc-équipe dans les zones (le plus de joueurs derrière le ballon). • La gestion de l’espace (contrôler, ouvrir, fermer les zones, etc.) et du temps (ralentir – accélérer). • Se situer et jouer en fonction du ballon, des adversaires, des coéquipiers, de leur position sur le terrain et du but de l’équipe.
L’application des principes de base tactique • Resserrer les espaces entre les blocs sur la largeur et la profondeur (30-35m) et entre les joueurs (8-10 m). • Se défendre avec une grande mobilité. • Etre en supériorité; assurer la couverture. • Presser l’adversaire dans sa zone. • Jouer par anticipation (sens du jeu) et écarter le ballon pour le récupérer. Communication (se parler !)
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Préparation technique et technico-tactique Dans le football actuel, on constate principalement deux façons de se comporter dans la défense de zone :
La zone d’anticipation Les équipes sont constituées de joueurs aux qualités techniques et cognitives élevées.
La zone de pressing Les équipes sont constituées de joueurs aux qualités athlétiques, physiques, techniques et mentales élevées.
Exercice Marquage sans ballon • Sortir sur le porteur du ballon • Fermer l’axe • Venir en couverture
Marquage d’anticipation • Attaquer le porteur • Doubler le marquage (avantage numérique) • Assurer la couverture • Défense orientée vers l’attaque
Marquage collectif sur le côté • Bloc compact, espaces réduits • Déplacement latéral • Couverture mutuelle • Echelonnement • Freiner le porteur du ballon
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Préparation technique et technico-tactique
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La progression méthodologique dans l’entraînement a) Dans la première phase de travail, après avoir appris les comportements défensifs individuels de 1:1, on passe très vite aux situations sans surnombre en défense (2:2/3:3/4:4) pour favoriser les situations de duel direct. Rappel : Dans le marquage de zone d’une défense à 4 joueurs, sans libéro, les 2 défenseurs centraux doivent se comporter et réagir selon les situations, et : • toujours regarder le ballon, l’adversaire et les coéquipiers, mais attention aux longues balles aériennes dans le dos de la défense. • se parler pour mieux s’organiser. • marquer l’espace ou la zone. • être patient, sortir et venir en couverture au bon moment. • accepter le duel homme à homme. • ne pas se lancer au sol et n’exécuter le tackling qu’avec certitude de prendre le ballon. Les formes jouées sont à la base de l’apprentissage du jeu défensif. C’est à partir des situations réelles que l’entraîneur relève les erreurs et les corrige. Les mouvements défensifs collectifs sans adversaire, avec ou sans ballon (les joueurs se déplacent selon une situation de jeu dirigée par l’entraîneur), favorisent les acquisitions tactiques de base individuelles et collectives.
b) Dans la deuxième phase de travail, il est question de la défense en bloc (défense à 3 ou 4 joueurs + le gardien), puis en collaboration avec les autres lignes, milieu et attaque.
c) Enfin, le travail défensif avec tout le bloc-équipe.
Voir contenu d’entraînement annexé.
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2.4 Le pressing Définition C’est l’arme défensive pour mettre sous pression l’équipe adverse qui a le ballon, et la pousser à la faute; elle exige des joueurs de grandes qualités athlétiques, des qualités de détermination (agressivité maîtrisée) dans les duels et de la discipline tactique. C’est aussi une arme psychologique qui donne confiance à l’équipe et fait douter l’adversaire. – Presser, serrer, encercler l’adversaire, le mettre sous pression pour récupérer le ballon ou pour annihiler l’action offensive. Le pressing n’est pas lié à un concept de jeu en particulier; compte tenu des risques, de la grande charge physique exigée, il n’est pas utilisé lors de chaque match. Il impose le rythme du jeu à l’adversaire et de ce fait l’insécurise. Il est à la base des contre-attaques déclenchées depuis le milieu de terrain ou depuis son propre camp défensif.
Quelques principes de base pour appliquer le pressing • Maintenir le bloc-équipe situé en zone défensive, en supériorité numérique à l’endroit choisi pour déclencher le pressing. • Maintenir le bloc compact, serré, en supériorité numérique autour de la zone du ballon. • Contenir l’équipe adverse, ralentir le jeu, l’orienter dans une zone préférentielle de pressing (exemple: sur un côté). • Freiner l’adversaire, le mettre sous pression, le pousser à la faute (dos tourné, sur son mauvais pied, mauvais contrôle, en déséquilibre), chercher le duel. • Après déclenchement du pressing (mise sous pression du porteur du ballon), favoriser la récupération du ballon par un marquage d’anticipation actif, engagé et agressif. • Empêcher ou limiter la passe en retrait, au libéro ou au gardien de but, qui permet à l’adversaire de sortir de la zone de pressing.
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Préparation technique et technico-tactique
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Les 3 types de pressing
– Le pressing de milieu de terrain dans la zone A. – Le pressing d’attaque dans la zone B. – Le pressing de défense dans la zone C.
ZONE PRESSING B
ZONE PRESSING A
ZONE PRESSING C
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a) Le pressing de milieu de terrain Attaquer l’adversaire au milieu du terrain, le pousser sur un côté ou l’obliger à revenir dans l’axe pour récupérer le ballon. Selon la qualité de la récupération, choix pour le jeu posé ou l’attaque rapide
Pressing sur côté
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Pressing dans l’axe
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b) Le pressing d’attaque Mettre l’adversaire sous forte pression, déjà dans son propre camp défensif; l’équipe harcèle l’adversaire pour l’empêcher de développer son jeu, et lui fait perdre confiance pour récupérer le ballon. Sitôt le ballon perdu dans le camp adverse, les joueurs deviennent tout de suite défenseurs (transition attaque-défense); le porteur du ballon est attaqué et mis sous pression. Lorsque le ballon est récupéré, on enclenche une attaque rapide.
En cas de non-réussite du pressing, la défense peut se trouver en infériorité numérique; on peut alors: • ralentir le jeu, gagner du temps, pousser l’adversaire dans son camp. • réorganiser l’équipe le plus vite possible. • éventuellement remettre l’adversaire sous pression.
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Préparation technique et technico-tactique
c) Le pressing de défense • Faire reculer son bloc-équipe et attendre l’adversaire dans sa propre zone défensive. L’équipe est compacte, en supériorité numérique, ferme les espaces, surtout dans l’axe. Les joueurs doivent être très attentifs. • Ralentir le jeu adverse, harceler constamment le porteur du ballon, pousser l’adversaire à l’erreur (exemple : l’adversaire reçoit le ballon dos au but) afin de pouvoir intervenir au bon moment. En cas de récupération du ballon, on peut déclencher tout de suite une contre-attaque (transition rapide défense-attaque).
En cas de récupération et dans l’impossibilité d’engager une contre-attaque, on peut, mais sans prendre de risque: • sortir le ballon de la défense par dégagement ou par une 1re passe de qualité. • faire une passe sur un côté, en profondeur ou en retrait au gardien pour calmer le jeu. Ce jeu défensif est une arme offensive qui, en fermant l’axe du terrain, libère les côtés pour créer l’espace libre à la contre-attaque (exemple : l’équipe du Brésil à la Coupe du Monde de la FIFA 2002).
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Les exemples d’entraînement technico-tactique sont présentés dans le contenu d’entraînement annexé.
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Quelques différences entre la défense individuelle et la défense de zone
LA DEFENSE INDIVIDUELLE
LA DEFENSE DE ZONE
• position et placement en fonction de l’adversaire direct
• position et placement par rapport au ballon
• l’initiative du jeu est laissée à l’adversaire
• en surnombre à proximité du ballon, plus de facilité à pratiquer le pressing et à trouver des solutions
• difficulté de maintenir le contact entre les lignes • l’équipe moins compacte, plus éparpillée, moins homogène, concède plus d’espace, favorise un jeu aéré et plus en profondeur • l’espace favorise le jeu de contreattaque, le jeu individuel et donne davantage de possibilités aux attaquants adverses • le comportement du joueur est plus sobre et plus individuel • exige du contact, de l’agressivité, des duels et de la responsabilité individuelle
• après sa récupération, le ballon est plus facile à conserver quand l’équipe est bien groupée et bien disposée dans les zones • plus de facilité à bloquer le jeu et à ralentir l’action adverse • le passage au marquage de l’adversaire demande réflexion et temps d’adaptation • la zone demande plus de responsabilité collective, d’abnégation et d’attention • permet plus de créativité, plus de sécurité et de facilité de passer d’une action à l’autre
• implique une grande prise de risque
• permet plus de sécurité collective
• limite la pratique du hors-jeu et du pressing
• permet plus facilement le jeu en ligne, le hors-jeu et le pressing
• fait appel à la force du joueur
• fait appel à la force du collectif
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Préparation technique et technico-tactique 3. Les jeux d’entraînement L’entraînement par les jeux (forme jouée orientée, match restreint, sur surface réduite) est au centre de l’approche méthodologique de l’entraînement. Il permet de simuler ou de modifier des situations réelles de jeu, tant offensives que défensives, et d’influencer positivement le comportement émotionnel des joueurs, ce qui le rend non seulement attractif mais également dynamique et intense (engagement total le plus souvent). Comme durant un match ou un jeu sur grande surface (9:9/10:10), la plupart des joueurs ne touchent pas beaucoup le ballon, il faudra donc lors des entraînements réduire les surfaces de jeu afin de multiplier les touches de ballon individuelles.
Organisation • On n’organise pas un jeu sans se référer aux objectifs d’entraînement : on peut porter ainsi l’accent sur un ou plusieurs éléments (technique, technico-tactique, mental) qui se sont révélés déficients lors des derniers matches.
• L’entraîneur prépare le jeu en tenant compte des aspects suivants : – – – – – –
Dimension du terrain (surface réduite, surface moyenne) Buts ou pas de buts (buts réels, petits buts) Nombre de joueurs (accent individuel ou collectif) Règles de jeu (déroulement du jeu, nombre de passes et de touches de ballon) Consignes particulières (sur les plans technique et tactique) Accessoires (ballons, assiettes, cônes, chasubles)
• Le jeu sur surface réduite augmente la répétition des gestes (dribble, feinte, prise de ballon, passe courte, tir), les actions technico-tactiques simples et la mise sous pression des joueurs. Exemple : Jeu 3:3 avec buts dans la surface de réparation
• Le jeu sur surface modulable moyenne à grande (demi-terrain et plus) favorise les actions technico-tactiques collectives (contrôle du ballon, passe longue, centre, disposition des joueurs sur le terrain) à un rythme moins intensif, ce qui permet une meilleure qualité des gestes techniques et des choix tactiques. Ce même jeu à 2 touches exige une maîtrise technique élevée (prise de ballon, passe, travail avec les deux pieds) et augmente la vitesse de jeu.
• Le 6:4 / 8:5 renforce la confiance de l’équipe en supériorité numérique dans le domaine de la maîtrise technique et tactique. Par contre, pour l’équipe en infériorité numérique, il constitue une difficulté accrue, notamment sur le plan de la condition physique, du mental et du travail technico-tactique. Si on demande à cette équipe de ne pas trop s’engager, on augmente la qualité de jeu de l’équipe en surnombre. Exemple : Jeu avec jokers
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Préparation technique et technico-tactique
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• Le jeu avec des buts (grands buts, petits buts) augmente la motivation des joueurs parce qu’il est proche de la compétition, mais le jeu sans buts (jeu posé, conservation du ballon) peut lui aussi être proche de l’esprit de compétition si on donne des points pour une série de passes (série de 10 passes par exemple) ou de une-deux. Exemple : Jeu sans buts. On marque des points en stoppant le ballon derrière la ligne de défense adverse.
• On distingue plusieurs types de jeu : – Jeu libre (liberté d’expression, spontanéité, créativité) – Jeu dirigé (arrêts pour la mise en évidence d’erreurs, pour la correction) – Jeu à thème (exploitation d’un thème lié aux lacunes constatées lors des matches) Exemple : Jeu par les côtés pour favoriser le centre et la reprise directe
Il est important de signaler que les jeux d’entraînement doivent accompagner les exercices d’apprentissage (drill).
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Contenu d’entraînement Entraînement du bloc-équipe
LEGENDE Course du joueur sans ballon Course du joueur avec ballon Course du ballon (passe ou tir) L’entraîneur A, B, C, D A1, A2
Désignation de joueurs Positions du joueur A
Contenu d’entraînement Entraînement du bloc-équipe : 1. Jeu d’attaque 1. 11:0 occupation du terrain et conservation du ballon Organisation : – L’équipe organisée selon le système de jeu (4-4-2 / 4-3-3 / 3-5-2 / etc.). – Terrain délimité en zones sur la largeur et la longueur (repères d’occupation de zone).
2
Déroulement : – A partir du gardien, le ballon circule dans l’équipe (1-2 touches), les joueurs en bloc compect sont en mouvement, et occupent les zones. – La conservation du ballon peut se faire dans une moitié de terrain, dans la zone centrale ou d’attaque. L’entraîneur dirige l’équipe. Qualité des passes, occupation du terrain, mouvement d’ensemble.
1
3 4 5
6
Variante : – L’entraîneur met le ballon en jeu après une action, chaque fois dans une autre zone.
2. 11:1 conservation et conclusion Organisation : – L’équipe organisée selon le système de jeu. – Terrain délimité en zones sur la largeur et la longueur (repères d’occupation de zone). – L’action commence depuis les gardiens (les joueurs en position défensive se déploient dès réception du ballon). Déroulement : – Faire circuler rapidement le ballon (1-2 touches), créer des actions ou exécuter des situations de jeu, puis chercher la conclusion. – Limiter le nombre de passes avant la conclusion. Toute l’équipe en mouvement, passe dans la course, appel de ballon. Variante : – Avec une organisation défensive adverse passive (cônes, mannequins, joueurs passifs). – Sans délimitation des zones.
3. 11:6 (7) + gardiens; chercher la conclusion Organisation : – L’équipe à 11 organisée selon le système de jeu attaque. – L’équipe à 6 défend en 2 blocs depuis le milieu du terrain. – Terrain normal avec limite de la zone défensive. Déroulement : – L’entraîneur met le ballon en jeu, toujours aux qui cherchent à marquer. – Si les récupèrent le ballon, ils tentent de faire 4 passes pour marquer un point. Lorsque les sont en possession du ballon, les essayent de le récupérer très vite. Transition attaque-défense-attaque. Variante : – Si les récupèrent le ballon, ils peuvent jouer long sur le gardien des .
4. 10:7 (8) poser le jeu et conclure Organisation : – L’équipe en supériorité (10). L’équipe en infériorité (7). – 2 gardiens neutres jouent avec les 2 équipes. – Terrain délimité. Déroulement : – L’équipe en jeu libre essaie de faire 10 passes avant de chercher à marquer sur l’un des 2 grands buts. – L’équipe tente de récupérer le ballon et, le plus vite possible, de marquer dans l’un des 2 grands buts. – Le ballon est toujours mis en jeu par un des gardiens à l’équipe . Transition attaque-défense (conservation du ballon, changement de rythme, pressing, récupération du ballon, conclusion).
6 5 7
4
1
3
2
6
Contenu d’entraînement Entraînement du bloc-équipe : 2. Jeu de défense 1. 0:11 jeu imaginaire 4
Organisation : – L’équipe organisée en 4-4-2 (ou autre 4-3-3 / 3-5-2). – Terrain délimité en zones (repères d’occupation de zone); organisation défensive adverse avec des piquets ou par des joueurs statiques. Déroulement : – L’équipe se déplace en fonction des directives données par l’entraîneur. Ex. : L’équipe se déplace en bloc en direction du piquet indiqué par l’entraîneur (piquets 1, 2, 3, etc.). Déplacement rapide et agressif; appliquer les principes tactiques demandés par l’entraîneur. Variante : – 6 joueurs à la place des piquets se passent lentement le ballon; l’équipe se déplace en bloc compact.
2. 5 (6):11 défendre dans le camp adverse Organisation : – L’équipe organisée selon le système de jeu en supériorité. – L’équipe à 6 joueurs + 1 gardien et 2 appuis dans le camp adverse. – Terrain délimité en zones sur la largeur et la longueur (repères d’occupation de zone). Déroulement : – L’équipe cherche à sortir le ballon de la zone défensive 1; après 2 ou 3 passes depuis le gardien, ils jouent long sur l’un des 2 appuis . – L’équipe empêche le jeu en profondeur et cherche à récupérer le ballon. Après récupération du ballon, les jouent en retrait, puis tentent de conserver le ballon en zone centrale 2. L’entraîneur dirige et corrige le jeu.
1
7
5
2
3
Zone 1
6
Zone 2
Zone 3
2 5 4
1
6 3
Variante : – Lorsqu’un joueur reçoit le ballon, il cherche la conclusion avec l’appui de l’autre ; les défenseurs sont actifs en zone 3.
3. 8 + 2 attaquants défendent contre 10 Organisation : – L’équipe défend à 10 (à 8 dans les zones 2 + 3). – L’équipe joue à 10 sur tout le terrain. – Terrain délimité en 3 zones. Jeu libre. Transition défense-attaque.
Zone 1
Zone 2
Zone 3
Zone 1
Zone 2
Zone 3
Déroulement : – L’équipe attaque depuis le gardien. Dans la zone 1, seuls les 2 attaquants jouent un rôle defensif. – Dans les zones 2 et 3, l’équipe défend à 8. Les jouent normalement et cherchent à marquer. – A la récupération du ballon, les cherchent à jouer rapidement avec les 2 attaquants restés dans la zone 1 (zone du hors-jeu 5m). Dans la zone 1, le jeu est normal: les défenseurs défendent, les milieux viennent en appui des attaquants.
4. 11:11 transition défense-attaque Organisation : – L’équipe défend selon une organisation définie par l’entraîneur (4-4-2 / 4-3-3 , etc.). – L’équipe attaque dans une autre organisation. – Terrain délimité en 3 zones. Déroulement : – L’équipe s’organise défensivement en fonction des zones: – Zone 1, freiner le jeu de l’adversaire. – Zone 2, empêcher l’adversaire de passer le milieu du terrain. – Zone 3, ne pas prendre de but. – Dans le jeu en zone 1, l’équipe ne peut pas jouer un long ballon en profondeur. – A la récupération du ballon de l’équipe , jeu libre ou selon les consignes de l’entraîneur. S’ouvrir, occuper les zones et chercher la profondeur.
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Contenu d’entraînement Entraînement du bloc-équipe : 3. Jeu 11:11 1. 11:11 avec les côtés libres Organisation : – 2 équipes à 11 sur surface de jeu délimitée avec les côtés libres. – Les équipes organisées selon un système de jeu. (4-4-2 / 4-3-3 / etc.). Déroulement : – Jeu normal dans la surface de jeu centrale. – Sur les côtés, un joueur peut y entrer par un appel de ballon; il peut jouer à trois touches maximum, puis il revient dans le jeu (contrôle, passe, centre). – Aussi avec touches limitées (2-3) dans le jeu. – But normal (1 pt); but après un centre (2 pts). Variante : – Après l’appel de ballon d’un attaquant sur le côté, un défenseur peut entrer dans la zone (duel 1:1). – Aussi, avec 2 attaquants sur les côtés (situation de 2:1).
2. 11:11 en zone centrale Organisation : – L’équipe en 4-4-2; l’équipe en 4-3-3. – Jeu dans la surface délimitée. – Signaler les hors-jeux. Déroulement : – Le gardien joue toujours à son équipe dans la zone centrale. – L’équipe en possession du ballon joue à 2 touches et cherche à entrer dans la zone défensive adverse (par passes ou par dribbles) en franchissant la ligne. – Une fois dans la zone défensive, le jeu se déroule normalement. – But valable lorsque toute l’équipe a franchi la ligne médiane (sauf le gardien). – Si l’équipe adverse récupère le ballon, elle joue en retrait à son gardien avant d’attaquer. Transition attaque-défense / défense-attaque. Variante : – Après récupération du ballon, l’équipe peut de suite attaquer et chercher la conclusion (sans revenir en arrière).
3. 11:11 dans le camp adverse Organisation : – L’équipe en 4-4-2 attaque sur le grand but. – L’équipe en 4-3-3 (ou autre) défend mais peut contre-attaquer. – Jeu dans la surface délimitée. Déroulement : – Le jeu commence toujours par le gardien de l’équipe qui attaque sur le grand but. – L’équipe cherche des solutions pour marquer. – Si l’équipe récupère le ballon, les joueurs peuvent marquer un but dans une petite porte (par passe au sol ou conduite de ballon). Un 2e but peut être réalisé lorsque le joueur qui franchit une porte, ballon au pied, marque dans le grand but (duel 1:1 contre le gardien). Variante : – Lorsqu’un joueur va seul au but, un joueur vient faire opposition.
4. 11:11 (match de vérification) Organisation : – Match normal sur tout le terrain. – Chaque équipe joue selon son système de jeu. – Durée du jeu: 3x15’ / 3x20’ / autre). Déroulement : – Jeu libre ou à consignes particulières. – Exemple : durant 15’, l’équipe joue en 4-4-2; l’équipe défend dans son camp en 3-5-2 et joue en contre-attaque. Puis pendant 15’, l’équipe joue en 4-3- 3. – Les dernières 15’, on décide que l’équipe mène 2 à 1 et défend ce résultat, alors que les cherchent à égaliser. L’entraîneur dirige le jeu ou laisse jouer. Il peut entraîner son équipe à différentes organisations de jeu et corriger les erreurs tactiques.
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Concept de jeu
1. Les systèmes de jeu
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2. Le jeu et les principes tactiques
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3. Les principes tactiques
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4. L’entraînement du bloc-équipe
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5. L’entraînement tactique chez les jeunes footballeurs
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6. Le profil du joueur par poste
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7. La fiche d’observation de match
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8. Les situations standards – combinaisons sur coups de pieds arrêtés
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Contenu d’entraînement
Concept de jeu
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Le concept de jeu est la manière de jouer sur le terrain. C’est en quelque sorte la “marque de fabrique” de l’équipe ou, autrement dit, le style de jeu d’une équipe. On peut même parler d’un état d’esprit qu’impose l’entraîneur à partir de son expérience, de sa culture footballistique (Scolari, Hiddink, Wenger, Sacchi, Cruyff, ...), en fonction des joueurs mis à sa disposition. Mais il peut découler d’une politique sportive de continuité voulue par le club (AFC Ajax Amsterdam, AJ Auxerre, FC Nantes Atlantique, AC Milan) ou culturelle (Brésil, Allemagne, Angleterre, Suède, Caméroun). Ce concept s’élabore à partir d’un système de jeu, d’une organisation de jeu, c’est-à-dire de mouvements de joueurs variant selon les principes de jeu choisis.
LE CONCEPT DE JEU
LE SYSTEME DE JEU
L’ORGANISATION DE JEU
LE PLAN DE JEU
LES PRINCIPES DE JEU
L’ANIMATION INDIVIDUELLE ET COLLECTIVE
Dans le football de haut niveau, le style de jeu, le système de jeu, l’animation tactique peuvent varier d’un match à l’autre, voire lors d’un match.
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Concept de jeu
Les joueurs Le choix et la mise en place d’un concept de jeu dépendent dans une large mesure de la qualité des joueurs, de leur niveau d’intelligence, de leur maîtrise technique et de leur capacité d’adaptation. Par ailleurs, les convictions de l’entraîneur, l’assiduité des joueurs aux entraînements, leur motivation à vouloir apprendre et progresser sont les conditions essentielles du développement tactique des joueurs.
Définitions Le système de jeu • Placement des joueurs sur le terrain, selon le choix de l’entraîneur, mais qui peut varier en fonction des joueurs mis à sa disposition. En d’autres termes, c’est le nombre de joueurs dans les différentes lignes et leur position sur le terrain : 4-4-2 / 4-3-3 / 4-3-1-2 / 4-1-3-2 etc.
L’organisation de jeu • Répartition des tâches défensives et offensives, par poste et par ligne, et leurs relations entre elles.
Le plan de jeu • Stratégie adaptée pour un match bien précis (consignes collectives et individuelles). Exemple : Chercher haut l’adversaire en début de match, et le presser dans son camp; marquage serré des milieux et surtout du meneur de jeu.
Les principes de jeu • Eléments tactiques propres au jeu. Ils animent le système de jeu et l’organisation de jeu en phases offensive et défensive. Les consignes sont appliquées individuellement et collectivement en fonction de la position du bloc-équipe sur le terrain et bien entendu de la situation de jeu. Principes offensifs : – Jeu long sur les 2 attaquants, avec appui des milieux – Jeu par les côtés avec passage dans le dos – Etc. Principes défensifs : – Pressing de milieu – Freiner l’adversaire (aller contre lui pour freiner son jeu) – Etc.
L’animation de jeu • Mouvement de l’équipe, déplacements coordonnés des joueurs sur le terrain, à partir des principes de jeu offensifs et défensifs. L’animation permet des évolutions de jeu variées et des changements d’organisation dans le match : passage d’un 4-4-2 à un 3-4-3 en phase offensive. Le temps, l’espace et le joueur en possession du ballon déterminent l’animation de jeu.
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Grâce à l’animation collective, le football devient un football dynamique.
Concept de jeu
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1. Les systèmes de jeu
BRESIL
ALLEMAGNE
4ZTU²NFEFKFV BWFD MJC±SP BHJTTBOU EFWBOU PV EFSSJ²SF MFT DPVWSFVSTTFMPOMBTJUVBUJPO
4ZTU²NFEFKFV nFYJCMFBWFDWBSJBOUFTFU
FRANCE
REPUBLIQUE DE COREE
4ZTU²NFEFKFV 'PSNBUJPOBWFDWBSJBOUFTPV
4ZTU²NFEFKFV BWFDS±QBSUJUJPODMBJSFEFTS¦MFT
SUEDE
SENEGAL
4ZTU²NFEFKFV TVSMFTQPTTFTTJPOTBEWFSTFT
4ZTU²NFEFKFV 'PSNBUJPODMBTTJRVF
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Concept de jeu 2. Le jeu et les principes tactiques
L’équipe perd le ballon; le joueur intercepte la passe, son équipe entre en possession du ballon.
LES PRINCIPES TACTIQUES
Offensifs – équipe
Défensifs – équipe
L’équipe avec ballon
L’équipe sans ballon
→ Ouvrir les espaces.
→ Fermer les espaces.
– Par action individuelle du porteur du ballon
– Par replacement défensif individuel et collectif
– Par démarquage et par déplacements des joueurs
– Par marquage individuel et collectif, selon la situation de jeu et la zone du terrain
Attaque rapide
Attaque placée (jeu posé)
Contreattaque
Défense mixte
Défense de zone
Pressing
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Ne pas perdre le ballon. Chercher à marquer un but.
Défense individuelle
Hors-jeu
Récupérer le ballon. Ne pas prendre de but.
Concept de jeu
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L’application des principes de jeu tant offensifs que défensifs dépend :
• du porteur du ballon
– quel joueur est en possession du ballon? – que fait-il avec le ballon? – quelle est sa position sur le terrain ?
• de la zone d’action
– dans quelle zone du terrain se trouve le porteur du ballon ? – quel est le nombre de joueurs dans la zone ?
• des coéquipiers (bloc-équipe)
– – – – –
• des adversaires
– – – –
• des buts
– quelles sont les distances, positions et orientations par rapport au but ?
• du résultat
– le score est-il serré ? – ou sans appel ?
quelle est leur position sur le terrain ? quelles sont les zones qu’ils occupent ? quel est leur nombre ? quel est l’état de forme de l’équipe ? le bloc-équipe est-il bien en place, bien regroupé sur le plan défensif et avec une bonne occupation du terrain en phase offensive ? Si oui, alors seulement les comportements tactiques collectifs peuvent s’appliquer. – mais si l’équipe est en difficulté (perte du ballon au milieu du terrain ou en zone de défense), elle aura besoin de l’intelligence de jeu des joueurs et de leur expérience.
quelle est leur position sur le terrain ? quel est le nombre de joueurs ? quelles sont leurs qualités ? quel est leur état physique et mental ?
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Concept de jeu 3. Les principes tactiques
Le jeu défensif Le jeu défensif commence dès la perte du ballon par la transition rapide attaque-défense de toute l’équipe.
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Le jeu offensif Le jeu offensif commence dès la récupération du ballon par la transition rapide défense-attaque de toute l’équipe.
• Camp adverse > milieu de terrain > zone défensive
• Zone défensive > milieu de terrain > camp adverse
1. Le comportement individuel
1. L’action individuelle
Favorisé par le regroupement collectif et le nombre de joueurs
Favorisée par le – Choisir la tactique et démarquage des le geste technique coéquipiers dynamique (2 à 3 minimum) – Première passe; dribbler et par le geste – Fixer l’adversaire technique juste – Feinter, éliminer – Venir en appui – Changer de rythme
– Gagner les duels – Anticiper – Freiner, orienter le porteur du ballon – Harceler (pour permettre au collectif de se replacer), faire pression – Tackler
2. Le comportement collectif
2. L’action collective
Favorisé par le replacement rapide et une équipe compacte
Favorisée par le mouvement des joueurs, le jeu sans ballon, mais sans se découvrir
– Replacement collectif – Fermer l’axe du but, les angles, les couloirs – Marquage dans la zone – Freiner l’adversaire (recul-frein) – Déplacement latéral – Orientation du jeu dans la zone-pressing – Couverture
Provoquer la – Echelonnement, pyramide faute chez – Coulissement l’adversaire – Dédoublement (être en pour récupésupériorité défensive) rer le ballon – Encercler – Pressing
Eviter de perdre le ballon, surtout dans son camp de défense et dans l’axe du terrain
– Ecarter le jeu, s’ouvrir sur la largeur – Jouer en profondeur – Occuper les zones – Changer de rythme – Jouer sans ballon • appel, contre-appel • croisement de course, fausse piste, permutation • Libérer les côtés
– Supériorité numérique – Variation de jeu court, long – Combinaisons, une-deux – Changement de jeu
Concept de jeu
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Définitions des grands principes tactiques de base
Offensifs
Démarquage
Action de se libérer de l’adversaire par une course, un appel, une fausse piste pour recevoir le ballon.
Déploiement
Phase offensive dynamique et collective pour donner de l’ampleur et des espaces au jeu (en largeur, en profondeur).
Jeu sans ballon
Par des courses et appels, création d’espaces pour les partenaires.
Jeu en triangle
Jeu à 3 joueurs avec la notion d’appui systématique à 2, derrière et/ou devant le porteur du ballon.
Faire tourner le ballon
Conserver le ballon en passant du côté droit au côté gauche et vice-versa.
Changement de rythme
Accélération ou ralentissement du jeu (la circulation du ballon) par des actions précises tactiques ou techniques.
Renversement de jeu
Changement de jeu par une longue passe dans une autre partie du terrain, à l’opposé de la phase de jeu.
Fixer l’adversaire
Ballon au pied, aller à l’encontre de l’adversaire afin de l’attirer pour mieux l’éliminer par un dribble ou une passe.
Appui
Action d’aider le porteur du ballon pour lui suggérer une solution.
Permutation
Changement de position, changement de zone (rocade).
Fausse piste
Course dans un espace afin de perturber la défense sans avoir l’idée de recevoir le ballon (créer volontairement un espace pour un coéquipier).
Passage dans le dos
Créer un surnombre sur le côté en passant dans le dos du coéquipier porteur du ballon (action de 2:1).
Pivot
Joueur généralement dos au but adverse qui reçoit le ballon dans les pieds et qui remise pour des appuis.
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Concept de jeu
Défensifs
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Marquage
Position défensive des joueurs pour entraver de près l’action des adversaires.
Anticipation
Action défensive de positionnement pour prévenir la réaction de l’adversaire et se disposer à y répondre (défense d’anticipation).
Replacement
Après une phase offensive dynamique ou statique, le bloc-équipe ou le joueur reprend une position défensive.
Réduire les espaces (regroupement)
Laisser le moins d’espace possible entre les lignes défensives avec le bloc-équipe.
Déplacement latéral (coulissement)
Déplacement en bloc-équipe ou par ligne sur la largeur du terrain, tout en restant compact.
Fermer l’axe du but
Resserrement des joueurs sur l’intérieur pour fermer l’axe du terrain.
Pressing
Harcèlement ou encerclement collectif de l’adversaire pour récupérer le ballon.
• d’attaque • de milieu
Zones d’action où les joueurs engagent le pressing.
Couverture mutuelle (dédoublement)
Position des joueurs en soutien sur toute la surface du terrain. Chaque joueur est “couvert” ou protégé par un autre.
Défense pyramide
Défense en triangle face à l’adversaire porteur du ballon.
Echelonnement
Position de couverture échelonnée ou diagonale par rapport au ballon, utilisée par le bloc de défense ou de milieu.
Freiner l’adversaire
Aller contre le porteur du ballon, le freiner, le faire jouer, l’orienter pour favoriser l’organisation défensive.
Tackling
Action de duel pour faire perdre le ballon à l’adversaire.
Concept de jeu
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La qualité et l’efficacité des gestes techniques représentent la base de l’action tactique, dès la récupération et le contrôle du ballon. Une bonne prise de ballon et la première passe sont significatives de l’action offensive et du changement de rythme. Néanmoins, la base du comportement tactique des joueurs repose sur les qualités cognitives (perception, anticipation), sur la concentration, la confiance en soi et la communication dans le jeu. La qualité de l’action tactique est aussi dépendante des expériences des joueurs acquises à l’entraînement, en compétition et de leur lecture du jeu développée par l’observation et l’analyse (vidéo, match de haut niveau). Pour développer la lecture tactique qui leur manque, les jeunes d’aujourd’hui devraient regarder plus souvent le football des grandes équipes pour mieux le comprendre et l’apprendre (Brésil, France, Pays-Bas ou encore Real Madrid CF, Arsenal FC, AC Milan, etc.). Une bonne intelligence de jeu favorise l’inspiration, l’improvisation, la prise de risque, qui permettent de faire la différence dans le jeu, de faire basculer un match. Ces qualités, les grands joueurs les possèdent. L’application des principes de jeu est indépendante du système de jeu et de son organisation. Une équipe qui évolue en 3-5-2 ou en 3-4-3 peut très bien attaquer par jeu posé, jeu construit et même par attaque rapide. Le choix de l’attaque dépend de la situation de jeu, de la zone où le ballon est récupéré, du nombre de joueurs disponibles pour l’action offensive, du déséquilibre éventuel de l’équipe adverse et non pas du système de jeu. C’est la qualité individuelle des joueurs, leur intelligence de jeu, la communication entre eux et leur expérience qui vont faire la différence dans le choix tactique adéquat.
Règles de base de l’organisation tactique • Communication intra-équipe (verbale, corporelle, gestuelle) • Occupation et quadrillage du terrain (jeu en zone) • Equipe regroupée, compacte, en lignes serrées • Equipe déployée, en mouvement, jeu sans ballon • Equipe en supériorité numérique • Equipe calme, en confiance, mais aussi agressive pour gagner les duels • Présence de joueurs talentueux, de joueurs à forte personnalité • Présence de leaders de jeu • Qualité de vie dans l’équipe • Qualité du coaching
“A long terme, je crois qu’il n’est pas possible de gagner et de durer si la qualité de jeu est absente. Pour réaliser de bonnes performances, il faut jouer.” Elie Baup, ex-entraîneur du FC Girondins de Bordeaux
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Concept de jeu
Exemple d’un comportement tactique défensif dans une forme jouée 5:5
1
• L’équipe
perd le ballon en zone offensive.
• Le joueur 1 intercepte la passe; l’équipe d’attaque.
Jeu défensif des
Comportement tactique des
En fonction:
– Transition rapide attaque – défense
– du porteur du ballon 1 , de sa position et de son orientation
– Replacement défensif collectif compact pour fermer l’axe du but et freiner l’action
– de la zone de récupération pour l’adversaire
– Empêcher la contre-attaque par: • un replacement défensif • une pression immédiate sur le porteur du ballon • le freinage de l’action • la fermeture de l’axe central • le resserrement du jeu et le marquage de l’adversaire • l’orientation du jeu vers l’extérieur et/ou l’abandon de la zone de perte du ballon et le replacement compact plus bas dans son camp (revenir en défense)
– de la position des partenaires et du nombre de joueurs derrière le ballon – de la position des adversaires et de leur nombre
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est en phase
Concept de jeu
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Quelques solutions tactiques:
pour attaquer une défense de zone Ecarter la défense, provoquer des espaces entre les lignes et les joueurs; varier le rythme de jeu. • • • • •
Jouer sur la largeur de l’attaque, par les côtés. Jouer sur un côté, puis chercher le changement de jeu à l’opposé. Poser le jeu au milieu de terrain. Faire circuler rapidement le ballon (à 1-2 touches), jeu avec changement de rythme. Chercher le surnombre offensif avec percussion offensive des joueurs du milieu de terrain, particulièrement sur les côtés. • Etre en mouvement permanent dans les 16 mètres. • Jouer dans le dos de l’adversaire (dans le dos de la défense). • Jouer individuellement : – fausse piste, course croisée – dribble, feinte en vitesse – une-deux – appels en profondeur
pour attaquer une défense renforcée Ne pas jouer dans un entonnoir, éviter l’axe; mettre la défense sous pression par la vitesse de jeu et l’agressivité. • • • • • •
Décrocher les attaquants et créer des espaces pour les joueurs du milieu. Changer de position; permuter. Jouer par les côtés, avec une qualité de centres au deuxième poteau, ou en retrait ras-terre. Faire sortir la défense; la faire bouger. Jouer directement (1 touche) avec appui, déviation et recherche de tir, même hors des 16 mètres. Jouer calmement, redonner le ballon dans son camp, faire tourner le ballon par les côtés et accélérer le jeu au moment propice. • Tirer de loin. • Provoquer la faute de jeu chez l’adversaire. • Fixer le libéro. Pour jouer contre une défense renforcée, il faut des qualités techniques très développées dans les petits espaces et être toujours en mouvement. Attention à la perte du ballon !!!
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Concept de jeu
pour attaquer une défense mixte (avec marquage strict des attaquants) Attirer le(s) défenseur(s) dans les zones “mortes”. • • • • • • • •
Changer de zone; libérer l’espace; écarter le jeu. Se mettre en retrait de l’attaque (saut de retrait). Jouer dos tourné à l’adversaire; remiser, pivoter, changer de position et d’orientation. Fixer l’adversaire de face, de dos. Chercher le 2 contre 1. Gagner le duel offensif (dribble, feinte). Faire pression sur le défenseur en possession du ballon. Jouer pour l’équipe, ne pas répondre à la provocation.
pour s’opposer au pressing de l’adversaire Connaître l’équipe qui joue le pressing (zone de pressing, type et style de pressing), son style de jeu dès la récupération du ballon, les aptitudes des joueurs (points faibles et points forts). • • • • • • •
Eviter les zones de pressing. Etre en supériorité numérique autour du ballon au moment de sa perte. Jouer long sur la défense adverse et aller sur le deuxième ballon (dégagement du gardien). Jouer posément (jeu court en mouvement et espacé pour augmenter les distances entre les lignes). Jouer long (passe diagonale dans le dos de l’adversaire). Ne pas provoquer l’adversaire, rester calme. Jouer un contre-pressing (réagir au pressing de l’adversaire par un pressing).
“Gagner la bataille tactique, c’est avant tout créer la supériorité numérique et avoir des joueurs très forts en duel 1:1.”
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Concept de jeu
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4. L’entraînement du bloc-équipe Les principes de jeu tactique individuel puis collectif sont déjà appliqués et entraînés en phase technicotactique dès le 1:1, 2:1, 3:2 et en formes jouées. Nous développons ici l’entraînement tactique à partir du bloc-équipe (bloc-team).
Bloc-équipe : L’ensemble de l’équipe et la relation collective entre tous les joueurs et entre les différents blocs (défense, milieu de terrain, attaque)
La méthodologie d’entraînement du bloc-équipe (tactique) Partir du jeu réel selon le système et l’organisation tactique voulus par l’entraîneur. Appliquer toutes les formes jouées en supériorité numérique, ou autres jeux. Le coaching d’entraînement dans une forme jouée peut être axé sur une équipe ou sur deux équipes.
• La forme jouée :
– 8:8 / 9:9 / 11:11 avec les gardiens de but – Jeu libre ou avec consignes défensives et/ou offensives
• Les séquences jouées analytiques :
– 9:7 / 8:6 / 10:8 ou 7:9 / 6:8 / 8:10, avec le gardien dans une équipe ou même dans les deux équipes – En supériorité numérique – Situation de jeu attaque contre défense – Jeu libre ou avec consignes, et avec des buts – Les actions de jeu commencent toujours à un endroit fixe (ballon mis en jeu par l’entraîneur, par le gardien de but ou remise en jeu).
• Les exercices tactiques analytiques :
– – – –
• La forme de jeu final : – Jeu à thème – Jeu libre
– Match 8:8 / 9:9 / 11:11 Exemple : match 9:9 + 2 gardiens – Opposition de système 3-3-3 contre 4-4-1 – L’équipe en 3-3-3 joue dans son camp, 2 touches de ballon, et cherche à marquer après avoir passé par un côté.
11:1 / 11:4 / 11:6 5:6 / 6:7 / 8:6 Travail de déplacement et de positionnement L’équipe se déplace sur le terrain en fonction du ballon et applique les principes défensifs. – L’équipe fait circuler le ballon, se déplace sur le terrain et cherche à construire, ou à jouer en contre-attaque et à marquer. – Une équipe attaque à 7 joueurs contre une défense à 6 (4 défenseurs, 2 milieux). L’action part depuis le milieu du terrain sur une récupération de ballon. – L’équipe adverse à faible opposition, puis avec opposition
Cette démarche méthodologique peut être la même pour l’aspect technico-tactique (3:3 / 4:3 / 4:4 / 6:4 / 5:7, etc.).
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Concept de jeu Exemple d’un entraînement du bloc-équipe : La défense 1. Jeu 9:9 et 2 gardiens • Jeu libre; avec ou sans consigne pour l’équipe • L’équipe en 4-4-1; l’équipe en 3-3-3 Coaching : – Observer le jeu et le comportement collectif et individuel de l’équipe . – Interroger la défense sur les problèmes rencontrés. – Qui sort sur le porteur ? – Que font les autres joueurs ? – Qui s’offre dans l’espace après la récupération du ballon ?
2. Exercice pour la défense (8 défenseurs + gardien, 6 attaquants) • Les joueurs de l’équipe se passent le ballon lentement, latéralement, diagonalement, en profondeur. • Les joueurs se déplacent en fonction du ballon. – Stimuler les déplacements défensifs. Coaching : – Faire appliquer les principes défensifs. – Corriger la position des joueurs, l’attitude, la communication. – Amener des situations nouvelles; augmenter le rythme de passe. – Placer le ballon entre les lignes.
3. Séquence jouée (8 + gardien : équipe
; 9 : équipe
)
• L’équipe en 3-3-3 cherche la conclusion. • L’équipe en 4:4 défend à 2 lignes; si elle récupère le ballon, elle peut marquer dans les deux petits buts. • L’action part toujours du milieu de terrain par une mise en jeu de l’entraîneur. Coaching : – Animer le jeu, stimuler l’équipe , donner des consignes de comportements tactiques. – Arrêter le jeu; corriger. – Faire parler les joueurs.
4. Jeu final 9:9 et 2 gardiens • Jeu libre; sans consignes • Esprit de match Coaching : – Observer, évaluer l’équipe . – On peut stimuler l’équipe pour provoquer des situations nouvelles de jeu. – A la fin du jeu, donner des feedbacks positifs (renforcements). L’équipe doit être mise en confiance par l’entraînement (par la pratique).
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Concept de jeu
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Le coaching (organiser – entraîner – enseigner) La mise en place du concept tactique est de la responsabilité de l’entraîneur. Sur le terrain, il organise son entraînement en fonction des choix et des animations tactiques. C’est un moment-clé de l’intervention de l’entraîneur : transmettre aux joueurs ce qu’il attend de chacun d’eux, ce qu’il attend de l’équipe. – – – –
Quel jeu voulons-nous pratiquer ? Comment devons-nous occuper le terrain ? Comment la défense va-t-elle se comporter lors de la récupération du ballon ? A quel moment et comment déclenchons-nous une attaque ?
Le comportement de l’entraîneur et l’animation de l’activité sont plus importants que l’exercice ou la forme jouée. C’est la qualité du coaching, les explications, la démonstration et surtout les corrections qui vont être à la base de la compréhension tactique des joueurs et, par là, à leur l’adhésion aux idées de l’entraîneur. Selon l’objectif de l’entraînement (le jeu défensif de l’équipe), le coaching est surtout axé sur la notion de défense; mais selon la situation de jeu, il peut aussi intervenir sur l’aspect offensif. Ainsi, dans un entraînement attaque contre défense (exemple : 7 contre 6), les objectifs d’entraînement peuvent se centrer sur les deux équipes. Le coaching est axé alternativement, voire simultanément, sur les attaquants et sur les défenseurs. A un haut niveau de performance, l’orientation de l’entraînement, le choix des contenus, des actions et des situations de jeu sont dépendants du concept de jeu et du style de l’équipe.
“Le génie tactique, c’est la vitesse des mouvements des troupes, les déplacements rapides sur le terrain, la force des jambes, la concentration, le travail et la confiance des hommes en leur chef.” Napoléon Bonaparte
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Concept de jeu 5. L’entraînement tactique chez les jeunes footballeurs Le but de l’entraînement collectif chez les jeunes footballeurs est d’intégrer les joueurs au bloc-équipe à partir de la maîtrise des comportements tactiques individuels et collectifs simples, et en relation avec les lignes. Ils doivent apprendre à se comporter individuellement dans le jeu collectif, aussi bien offensif que défensif.
Exemples: • Forme jouée globale
Le match, le jeu
• Entraînement à partir des situations jouées 1:1, 2:1, 2:2 à 4:4 – Du comportement individuel en 1:1 au comportement par paires à 2:1, 2:2, 2:3, puis à la notion de ligne (défense, milieu, attaque) • Entraînement à partir de deux lignes (3-3 contre 3-3), puis progressivement avec les trois lignes, 3-2-2 / 4-3-2 / 4-3-3 • Formes jouées sur surfaces variées : petite, moyenne et grande surface Exemple : 6:6 sur 40 x 30m, puis 60 x 40m Jeu libre, puis consignes et règles pour rendre plus précis les comportements tactiques adoptés (évolution du jeu) • Dans le jeu, varier la position des joueurs : les faire jouer en défense et en attaque, mais aussi sur les côtés droit et gauche. Le joueur doit être confronté dans le jeu à des situations et comportements tactiques différents pour enrichir sa culture de jeu (jeux cognitifs). • Pour favoriser l’apprentissage et le perfectionnement des principes de jeu, il faut intégrer des séquences et exercices analytiques dans l’entraînement. Puis revenir au jeu pour évaluer l’apprentissage. • Le geste technique dans toute action tactique doit être exécuté avec qualité et précision. • Les outils pédagogiques visuels, comme le tableau noir et le tableau magnétique, voire la vidéo pour l’analyse, peuvent être des moyens complémentaires pour optimiser l’apprentissage tactique des jeunes. L’observation des grands joueurs et des grandes équipes pour améliorer la compréhension du jeu et les comportements tactiques est aussi un procédé pédagogique important si on veut comprendre ce qu’on explique sur un tableau. – Sur le terrain, cet apprentissage tactique commence dès la préformation (dès 13 ans), à partir de la polyvalence tactique dans le jeu (varier la position des joueurs), puis progressivement à la spécialisation dans le bloc et au poste. – Au niveau de la formation (dès 16 ans), le développement tactique se fait plus spécifiquement à partir du bloc et du poste avec intégration à la polyvalence. – Chez les jeunes footballeurs, le jeu est la forme première de l’apprentissage tactique: jouer pour apprendre et non pas apprendre pour jouer !
!
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Pour apprendre à maîtriser des gestes techniques, il faut des années; pour apprendre à se comporter tactiquement dans un système, il faut quelques semaines.
Concept de jeu
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6. Le profil du joueur par poste Position du joueur
Physique
Tactique
Mental
• Technique de
• Placement et
mains • Technique sur la ligne et aérienne • Jeu aux pieds
déplacement (choix) • Anticipation • Relance
• Vitesse-endu-
• Technique
• Placement et
2+3
rance (aérobieanaérobie) • Explosivité
défensive • Tackling + sliding • Prise de ballon et qualité de passe • Conduite du ballon
replacement • Timing • Participation offensive • Polyvalence offensive
Défenseurs centraux
• Taille • Puissance
• Interception • Contrôle du
4+5
musculaire et détente • Vitesse • Mobilité
ballon en duel • Jeu de tête • Passe longue et courte
• • • •
• Endurance
• Technique
• Placement et
(aérobie) • Force (duel) • Mobilité
défensive • Passe • Prise de ballon et contrôle orienté • Dribble de relance
replacement • Anticipation • Recul-frein • Pressing
• Endurance
• Conduite du
• Replacement
• Courage et
(aérobieanaérobie) • Vitesse
ballon • Dribble • Centre • Tir
défensif • Participation offensive • Pressing • Jeu en duel
• Volonté • Concentration • Prise de risque
• • • •
• • • •
• Mouvement
Gardien de but 1
• Taille • Agilité • Réaction +
Technique
explosivité • Détente • Souplesse
Défenseurs gauche et droite
Milieu de terrain défensif 6
Milieux de terrain gauche et droite 7+8
Attaquants 9 + 11
Stratège du jeu (Trequartista) 10
Puissance (duel) Vitesse Vivacité Agilité (selon le type de joueur)
• Selon le type
de joueur (en fonction du concept de jeu)
Conclusion (tir) Contrôle Jeu de tête Dribble, feinte
• Prise et maîtrise
du ballon • Passe • Dribble • Conclusion (tir)
Anticipation Placement Marquage Couverture, soutien
• •
constant Permutation Appel, contre-appel Feinte Timing
• • • • •
Intelligence Anticipation Sens tactique Timing Démarquage
• •
• • • • •
Personnalité Confiance Calme et sûreté Concentration Un peu de “folie”
• Agressivité • Volonté • Confiance
• Tempérament
de leader • Direction • Calme, sérénité • Courage
• • • •
Pugnacité Humilité Coopération Volonté
générosité
• • • •
“Egoïsme” Opportunisme Ruse Persévérance
• Tempérament
de leader • Esprit créatif • Prise de risque
et lucidité • Confiance • Calme
17
6
Concept de jeu 7. La fiche d’observation de match
Observation:
Observateur :
Equipes (A/B) :
:
Lieu :
Date :
Heure :
Conditions atmosphériques / état du terrain : Résultat : Position des joueurs / numéros Equipe A
Equipe B
18
(Mi-temps :
)
Concept de jeu
6
Carton jaune / carton rouge : (Nom du joueur, minute, cause)
Déroulement du jeu : Phase offensive, phase de conclusion, phase défensive
Arbitres :
Particularités du match :
Evalutation du match :
très bien
bien
moyen
faible
19
6
Concept de jeu
Equipe A Organisation défensive
Description :
Organisation offensive
Description :
Points forts individuels / points forts collectifs (tactique)
20
Concept de jeu
6
Equipe B Organisation défensive
Description :
Organisation offensive
Description :
Points forts individuels / points forts collectifs (tactique)
21
6
Concept de jeu
Buts : Résultat, minute, par qui, où, comment (P = Pied, T = Tête, A = Auto-goal)
22
Concept de jeu
6
Ballons arrêtés : coup-franc, coup de coin, remise en touche, pénalty, etc.
23
6
Concept de jeu
Caractéristiques des joueurs équipe A 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
24
Concept de jeu
6
Caractéristiques des joueurs équipe B 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
25
6
Concept de jeu 8. Les situations standards – combinaisons sur coups de pieds arrêtés Les coups de pieds arrêtés sont unanimement reconnus commes des actions décisives dans le football d’aujourd’hui. Lors des dernières compétitions internationales FIFA 2002-2003 (Coupe du Monde, Championnat du Monde Juniors et Championnat du Monde U-17), 30% des buts ont été marqués sur ballons arrêtés contre 25% dans les années 1988-90. Ce pourcentage toujours plus élevé est certainement dû à un travail régulier et répété de ces situations de jeu. La formation à cette spécialisation devrait commencer déjà chez les jeunes joueurs. En dehors de l’entraînement collectif avec toute l’équipe, une fois par semaine la veille des matches comme on le fait souvent, un entraînement spécifique ou individuel devrait se planifier dans le cycle d’entraînement pour favoriser encore la formation de spécialistes pour ces phases de jeu.
Quelques conseils méthodologiques pour entraîner les coups de pieds arrêtés • Il faut commencer par entraîner et répéter le geste technique approprié (automatiser la frappe, la diversité de frappe). • Amener progressivement les joueurs offensifs concernés dans l’action (pour la frappe ou la reprise du centre). • Intégrer progressivement les défenseurs (en nombre, en situations passives et actives). • Enfin, recréer les conditions de matches et les situations de jeu (mur, joueurs à distance réglementaire). La confiance et la concentration du frappeur sont à la base de la réussite des ces stratégies. Nous présentons dans les pages suivantes quelques combinaisons basiques offensives. A. Les corners B. Les coups francs
26
Concept de jeu
6
A. Corners
1. Frappe directe corner sortant (de la droite du pied droit et inversement de l’autre côté).
2. Frappe directe corner rentrant (de la droite du pied gauche et inversement de l’autre côté).
3. Frappe directe au premier poteau.
4. Frappe directe au deuxième poteau.
27
6
Concept de jeu
A. Corners
28
5. Frappe au premier poteau pour un joueur qui dévie de la tête derrière lui.
6. Frappe au premier poteau pour un joueur qui dévie dans l’axe du but.
7. Frappe directe au sol pour un joueur qui laisse passer le ballon entre ses jambes au profit d’un second.
8. Frappe à 2 : le receveur redonne au passeur qui centre.
Concept de jeu
6
A. Corners
9. Frappe à 2 : le receveur feinte la passe, déborde et centre.
10. Frappe à 3 : le receveur passe sur l’arrière latéral qui centre.
29
6
Concept de jeu
Variantes
30
a) Les attaquants attaquent le ballon en face d’eux.
b) Les attaquants croisent les courses.
c) Les centres sont adressés tendus, brossés ou au sol.
d) On fait bloc pour un joueur venant de derrière.
Concept de jeu
6
B. Coups francs
1. Frappe enroulée pied droit de la gauche et pied gauche de la droite( 1er ou 2è poteau).
2. Frappe enroulée de la droite du pied droit et de la gauche du pied gauche en recherchant la lucarne opposée.
3. Frappe directe du cou-de-pied ou frappe de l’extérieur.
4. Frappe à 2 : passe sur le joueur lancé.
31
6
Concept de jeu
B. Coups francs
2 3
1
2 1
5. Frappe à 2 : 1 s’élance pour frapper, passe au-dessus du ballon et 2 frappe.
6. Frappe à 3 : 1 s’élance pour frapper devant le passeur (2) qui talonne sur 3 derrière lui qui frappe.
2
1
2 3 1
7. Frappe à 3 : 1 et 2 passent au-dessus du ballon (1 de la droite, 2 de la gauche, 3 frappe).
32
3
8. Frappe à 3 : 1 passe, 2 met le pied sur le ballon, 3 frappe.
Concept de jeu
6
B. Coups francs
1
2 3 1 3
9. Frappe à 3 : 1 passe, 2 laisse passer entre ses jambes pour 3 qui frappe.
2
10. Frappe à 3 : 1 feinte la frappe, va à l’extérieur du mur, 2 passe à 3 qui passe à 1 qui contourne et frappe.
Lors des corners ou coup francs offensifs, il doit y avoir des mouvements de diversion pour déplacer le mur et l’attention des défenseurs et du gardien de but.
33
Contenu d’entraînement Partie 1 : Entraînement mental Partie 2 : Entraînement des qualités cognitives
LEGENDE Course du joueur sans ballon Course du joueur avec ballon Course du ballon (passe ou tir) L’entraîneur A, B, C, D A1, A2
Désignation de joueurs Positions du joueur A
Contenu d’entraînement Entraînement mental : 1. Exercices pour améliorer les attitudes mentales 1. Exercice technique et concentration Organisation : – Groupes de 2 joueurs. – 2 ballons par paire. – Travail par station. Déroulement : – 2 joueurs face à face : passes à 2. – Les ballons ne doivent pas se toucher : – jeu à terre – un ballon à terre, un ballon en l’air – augmenter la distance – avec ou sans contrôles – déplacement latéral; etc. Variante : – Le joueur B suit A en utilisant les mêmes surfaces de contact. – Limiter le temps à ne pas faire de fautes techniques (Ex. : 1’).
A
B
A B
2. Exercice technique et concentration Organisation : – 3 groupes de 6 joueurs, disposés en colonnes. – 1 ballon par groupe. Déroulement : – 2 groupes de joueurs de même équipe face à face. – Passes avec la tête d’un groupe à l’autre. – Après la passe, aller dans le groupe opposé. Variante : – La première équipe qui arrive à 60 passes. Réussir le plus grand nombre de passes en 1’. – Aussi passes directes en volée ou à 2 touches.
3. Exercice technique, concentration et prise de repères dans l’espace Organisation : – Groupes de 4 joueurs. – Surface délimitée + cônes ou piquets. – 1 ballon par groupe / travail par station.
1
2
3
Déroulement : – Jouer le ballon à un partenaire, et course à un poste libre. – variation de la vitesse – variation de l’espace – jeu libre, puis à 2 touches, à 1 touche Variante : – Dans le même dispositif, conservation du ballon à 3:1, 1 touche ou 2 touches obligatoires.
4. Exercice technique pour maintenir la concentration Organisation : – Groupes de 5 joueurs; surface délimitée. – 1 ballon par groupe; travail par station. Déroulement : – En carré, passe et suit avec double de passe. – A donne à B qui lui remet; A donne le ballon dans la course de B. – B donne à C qui lui remet; B donne le ballon dans la course de C. – Etc. – Toujours garder le ballon au sol (1 et 2 touches). – Augmenter la vitesse des passes. – Changer le sens des passes. Variante : – Travail chronométré sur 1’, en essayant de ne pas faire de faute. – Si un joueur commet une faute technique, tout le groupe doit effectuer 2 tours de la surface de jeu en course intense.
E
B
C
A
D
7
Contenu d’entraînement
7
Entraînement mental : 2. Formes jouées pour améliorer les attitudes mentales 1. Forme jouée devant le but en situation de fatigue, adaptation Organisation : – Groupe de 10 à 12 joueurs + 2 gardiens; surface délimitée avec 2 grands buts à 30 - 35m de distance. – Ballons en suffisance. Déroulement : – Le joueur A reçoit le ballon de B, le contrôle et tire au but. – Fait demi-tour, contrôle un 2e ballon et tire au but. – 4 passages par joueur. Compter le nombre de buts par joueur. Variante : – Introduction d’un attaquant supplémentaire, d’un défenseur. – Les joueurs supplémentaires (attaquants ou défenseurs) portent chacun un numéro, ils sont appelés par l’entraîneur. – Augmenter le nombre de passages (selon objectif).
2. Forme jouée pour la mise en confiance (conservation du ballon) Organisation : – 2 équipes de 5 (ou 6 joueurs); surface délimitée. Eventuel comme échauffement d’avant match. Déroulement : – Jeu 5:5. – Conserver le ballon dans un espace restreint sans opposition (on laisse l’adversaire jouer). – Augmenter l’opposition (semi-active et active). – Varier le nombre de touches. – Après 1’-2’, le ballon est joué par l’autre équipe. Variante : – Consignes techniques (Ex. : 2 touches obligatoires). – Aussi échange de ballon avec la tête.
3. Forme jouée pour la concentration sous stress (éviter les fautes techniques) Organisation : – 2 équipes de 8 (ou 9 joueurs). – Jeu 8:8 sans gardien (ou gardiens intégrés dans le jeu). – Jeu de conservation. Déroulement : – Jeu libre ou à touches limitées pour un jeu posé. – Le joueur qui fait une faute technique grossière s’exclut luimême du terrain. Il réalise un parcours technique (slalom avec ballon) ou fait un tour de terrain. Son équipe joue en infériorité numérique pendant ce temps avec des consignes précises (pressing, harcèlement). Variante : – L’entraîneur exclut le joueur qui fait une faute technique. – Droit à un joker. Compter le nombre de fautes techniques.
4. Forme jouée pour le contrôle et la confiance en soi, l’agressivité Organisation : – 1 équipe à 11 joueurs et une à 7 ou 8 joueurs + gardien. – Terrain normal ou délimité; jeu en infériorité 7:11 ou 8:11. Déroulement : – Jeu normal (esprit de match). Tenir un score de 1-0 pendant 5’ pour l’équipe qui défend en infériorité. – Revenir au score et gagner le match pour l’équipe en supériorité. – L’entraîneur met les ballons en jeu pour éviter tout arrêt de jeu. Variante : – On perd un joueur quand on encaisse un but. – Le gardien de l’équipe qui doit revenir au score vient comme attaquant sur coup de coin. – Le jeu se déroule seulement dans le camp de l’équipe qui défend.
B A B
A
Contenu d’entraînement Entraînement des qualités cognitives : 1. Exercices et formes jouées 1. Exercice collectif de passes Organisation : – 3 équipes de 4 joueurs (3 couleurs différentes). – Surface délimitée. – Exercice à 1 ballon, puis 2 et 3 ballons. Déroulement : – Jeu de passes à touches limitées (3-2-1). – Le joueur avec le ballon joue toujours à un joueur d’une autre couleur. – L’entraîneur peut donner des consignes techniques (Ex. : contrôle d’un pied, passe de l’autre). Variante : – On peut commencer l’exercice en jouant avec les mains. – Varier les surfaces (selon l’objectif technique ou tactique). – Equipes à 3, 5, 6 joueurs.
2. Exercice collectif de passes Organisation : – 4 équipes de 5 ou 6 joueurs (couleurs différentes). – Surface délimitée en 2 camps. – On joue à 2 puis 3 ballons. Déroulement : – Jeu de passes à 2 ou 3 touches à son équipe partenaire. – L’équipe joue seulement avec l’équipe . – L’équipe joue seulement avec l’équipe . 1 ou 2 joueurs par équipe sont toujours dans le camp opposé (travail de passes courtes et longues). Variante : – Limiter le temps (Ex. : le plus de passes possible en 2’). – Forme jouée : passes à 10 entre les équipes partenaires (Ex. les avec les et les avec les ).
3. Forme jouée 4 + 4 contre 4 pour conserver le ballon Organisation : – 3 équipes de 4 joueurs (couleurs différentes); surface délimitée. On peut commencer le jeu en jouant avec les mains. Déroulement : – Jeu de conservation à 2 ou 3 touches. – On joue entre 2 équipes. Les jouent toujours avec les . – L’équipe défend. En récupération du ballon, elle prend la place de l’équipe qui a perdu le ballon. (Ex. : perd le ballon, les jouent avec les . Variante : – Compter le nombre de passes. – Agrandir le terrain pour favoriser les longues passes et les changements de jeu. – Equipe à 5, 6, 7 joueurs.
4 + 4du contre 4 pourpour conserver le ballon 4. Jeu Exercice bloc-team la passe et et mouvement conclusion le Organisation : – L’équipe organisée selon système voulu par l’entraîneur (Ex. : 4-3-1-2). – Couleur différente par bloc ( / / ). Déroulement : – Jeu à 11 contre 4 à 5 adversaires (semi-actifs, actifs). – L’équipe en action à 1 ou 2 touches cherche la conclusion. – On joue toujours sur un joueur de couleur différente. Variante : – On ne peut pas redonner le ballon au joueur qui a effectué la dernière passe. – Limiter le nombre de passes avant la conclusion. – Limiter le temps de la durée de l’attaque.
7
Contenu d’entraînement Entraînement des qualités cognitives : 2. Jeux cognitifs 1. Jeu 3 : 3 : 3 pour la conclusion Organisation : – 3 équipes de 3 joueurs (3 couleurs différentes) + 3 gardiens. – Surface de jeu délimitée. – 3 grands buts (aussi avec des piquets). – 1 ballon dans le jeu. Déroulement : – Chaque équipe joue les unes contre les autres. – On cherche à marquer dans les buts des deux autres adversaires. – Jeu libre. Faire le bon choix. Variante : – Jeu sans gardien de but. – Avec un joker qui joue avec les 3 équipes. – Varier la surface de jeu et le nombre de joueurs par équipe.
2. Jeu 3:3 (ou 4:4) pour la conclusion Organisation : – 2 équipes de 3 joueurs + 2 gardiens neutres. – Surface de jeu délimitée + 2 grands buts. Déroulement : – Jeu libre. On peut marquer dans les 2 buts. – Le gardien met le ballon en jeu dans la zone défensive. Lorsque le ballon est en zone neutre, possibilité de choisir le côté où l’on va marquer. – Après récupération du ballon en zone d’attaque, obligation de revenir en zone neutre par passe ou dribble. – Si une équipe marque, le gardien relance le jeu à cette équipe. – But normal ou sur frappe directe.
3. Jeu 4 + 4 contre 4 pour conserver le ballon et conclusion Organisation : – 3 équipes de 4 joueurs (couleurs différentes) et 2 gardiens neutres. – Surface de jeu délimitée + 2 buts. Déroulement : – L’équipe joue avec la contre l’équipe . Les et jouent à 2 touches (ou 1) pour faire 10 passes avant de conclure par tir direct dans un des deux buts. – L’équipe défend. Si récupération du ballon, elle peut marquer de suite ou après jeu de passes dans les 2 buts. Jeu libre pour l’équipe . – Changer les rôles après 5’ à 6’. – Quelle équipe marque le plus de buts?
4. Jeu 11:7 + 2 gardiens Organisation : – Jeu à 11 contre 7 + gardien. – Couleurs différantes par bloc pour l’équipe à 11 ( , , ). – L’équipe à 7 en . – Surface de jeu délimitée + 2 grands buts + 2 petits buts. – Equipes organisées selon système de jeu voulu par l’entraîneur (Ex. : 4-4-2 contre 3-3-1). Déroulement : – L’équipe à 11 attaque à 2 ou 3 touches de ballon. On joue toujours sur un joueur de couleur différente. – L’équipe défend. Si récupération du ballon, jeu libre pour conclure sur le grand but ou dans l’un des 2 petits buts. – Si l’équipe à 11 perd le ballon, elle cherche à le récupérer pour jouer en jeu posé avant d’attaquer. Variante : – Amener des consignes de jeu (Ex. : pressing lorsque l’équipe a le ballon, conclure après un centre, etc.).
1 4 2 Zone neutre
3
7
7
Aspect psychologique
1. L’entraînement mental
1
2. Les qualités cognitives
6
Contenu d’entraînement
Aspect psychologique
7
1. L’entraînement mental Avoir de la détermination, prendre des risques, montrer de l’agressivité, être solidaire dans le jeu ou, au contraire, baisser les bras après chaque duel perdu, manquer de volonté, douter de soi-même, avoir peur de tirer au but, manquer de concentration, sont des attitudes mentales que l’on constate chez les joueurs tant durant le match que durant l’entraînement. Les attitudes mentales négatives ont pour conséquences de diminuer la performance, de ralentir l’apprentissage et la progression des joueurs. Les joueurs de classe se différencient des bons joueurs moyens par une meilleure gestion de leur mental. La force du mental est une pièce maîtresse de leur talent. Comme les autres composantes de la performance (technique, tactique, athlétique), l’aspect psychologique peut-être développé et consolidé aussi bien sur le terrain que par un travail mental spécifique.
Le but de l’entraînement mental • Il vise à améliorer les attitudes mentales d’une part et, d’autre part, à favoriser l’amélioration des composantes de performance par le biais de techniques utilisant les caractéristiques et les ressources de notre cerveau. Dans ce chapitre, avant de proposer un contenu d’entraînement sur le terrain, nous présentons une liste des attitudes mentales qui influent sur la performance.
1
7
Aspect psychologique
Les attitudes mentales qui peuvent être améliorées
Concentration, attention, rigueur
Le contrôle de soi
Confiance en soi
– Résistance aux provocations – Maîtrise personnelle dans les moments difficiles – Capacité à réagir en fonction de l’évolution du score – Solidité psychique
– Se sentir capable de “déplacer une montagne” – Lucidité – Conscience de sa propre valeur – Bonne estime de soi
Résistance au stress
Agressivité
Prise de risques
– S’adapter aux circonstances – Jouer à son meilleur niveau lors de match à gros enjeu – Maîtriser les peurs, gérer les émotions
– Aptitude au duel, virilité – Volonté de s’imposer physiquement, engagement physique – Esprit de compétition – Cran, courage
– Imagination, créativité, spontanéité – Capacité à débloquer des situations difficiles – Oser tenter des “choses”
Endurance psychologique
Compétitivité
Jouer pour l’équipe
– Capacité à répéter des efforts, constance dans l’effort – Détermination, obstination, volonté – Persévérance malgré les échecs – Résistance à la fatigue – Dépassement de soi
– Capacité de surpassement, combativité – Volonté de prendre le dessus sur son adversaire direct – Volonté de gagner – Passion de la compétition – Goût du combat
– Refus des attitudes individualistes – Sens de l’abnégation – Primauté permanente du collectif – Coopération, solidarité – Communication
– L’art de traiter la bonne information au bon moment – Focaliser son attention et la maintenir – Pouvoir rester concentré longtemps – Ne pas faire de fautes techniques grossières
Motivation élevée, accomplissement personnel – Volonté de réussir, de faire des sacrifices – Passion du football – Accord entre ses possibilités et ses performances
2
Chercher à progresser – Vouloir apprendre – Se remettre en question – Travailler ses points faibles – Ne pas se satisfaire de l’acquis – Aller au bout de ses possibilités
Aspect psychologique
7
L’entraînement des attitudes mentales On constate chez les jeunes talents, et même chez les futurs professionnels, que les lacunes se situent souvent au niveau du mental. Par un travail régulier et répété à l’entraînement, on peut espérer progresser sur ce plan comme dans les autres domaines dans des proportions qui restent cependant à définir. En effet, certaines lacunes mentales (manque d’agressivité par exemple) semblent parfois inhérentes à la personnalité de l’individu et ne peuvent guère être améliorées dans le contexte habituel du coaching. On sollicite alors l’aide d’un psychologue sportif. Lors d’entraînement, selon le cycle et le type de séance, l’entraîneur peut donner des priorités aux attitudes mentales. Il a la possibilité d’associer un objectif mental aux autres objectifs d’entraînement tout en conservant ses exercices habituels. Exemple : a) Jeu de démarquage 5:5 avec 2 jokers. On précise l’objectif mental (concentration, communication) et on apporte des consignes particulières pour augmenter le niveau de concentration, de lucidité et pour améliorer la communication entre les joueurs. b) Jeu 9:9 sur deux buts avec 2 gardiens. Durée 30’. A dix minutes de la fin, le résultat est de 3:2 pour l’équipe “bleu”. On peut provoquer le mental de l’équipe “jaune” (compétitivité, contrôle de soi, solidarité) qui joue à 10:8 et qui cherche à tout prix à remonter le résultat. L’équipe “bleu” résiste au stress, gère la pression, joue encore plus en équipe pour conserver son avantage. c) Les exercices de condition physique à intensité comportent souvent un aspect mental évident : volonté, agressivité, résistance à la fatigue, dépassement de soi (endurance psychologique). Autres associations d’objectifs : • • • • •
Travail technique et : concentration, lucidité, confiance en soi Travail tactique et : vouloir apprendre, jouer pour l’équipe, rigueur dans les consignes Duel 1:1 et : agressivité, goût du combat, volonté Formes jouées pour la concentration et : prise de risque, détermination, contrôle de soi, créativité Etc.
Ce n’est donc pas le jeu ou l’exercice qui est le plus important, mais le coaching de l’entraîneur, qui “sent” le bon moment pour identifier l’origine “mentale” à la base de la non-réussite de l’activité ou de la baisse de motivation. Exemple : • Manque d’engagement et de combativité dans une forme jouée : – Donner des consignes pour favoriser les duels, pour augmenter le rythme de jeu. – Valoriser les buts marqués. • Baisse d’attention : – Augmenter la difficulté de la tâche ou au contraire la diminuer pour favoriser la réussite. – Changer d’exercice ou d’activité.
Les techniques d’entraînement mental Pour optimiser son intervention, l’entraîneur pourra aussi s’appuyer sur des techniques d’entraînement mental direct, comme des mots-clés forts, des choix d’objectifs plus réalistes et plus concrets. Ou alors d’autres moyens, comme la relaxation, la visualisation créatrice, l’évaluation des performances, etc.
3
7
Aspect psychologique
Les mots-clés Mots possédant de fortes charges émotionnelles (plus efficaces qu’un discours). Exemple : AGRESSIF, DYNAMIQUE, PERCUSSION, RISQUE, CALME, CONTRÔLE, DISCIPLINE.
L’imagerie mentale Technique d’entraînement virtuel. S’inspirer des techniques de visualisation créatrice. On développe la capacité à générer des images précises, claires et contrôlables. Image mentale
Image d’une panthère pour un joueur qui veut développer sa vivacité et sa souplesse. Image du geste technique d’un grand joueur que l’on veut imiter.
La fixation d’objectifs Les objectifs, pour être efficaces, doivent être clairs, précis, réalistes, évaluables. La clarté dans les objectifs favorise la réussite de toutes les activités d’apprentissage et d’entraînement objectifs fixés par l’entraîneur, mais négociés avec le joueur. Exemple : Marquer 15 buts durant la saison / Jouer 10 matches avec l’équipe professionnelle.
Les affirmations positives Le cerveau peut mémoriser des expériences sensorielles et motrices. La négation ne fait que renforcer la probabilité d’apparition du comportement que l’on veut éviter. Exemple : Il ne faut pas perdre ce soir.
Il faut gagner ce soir !
L’évaluation des performances Il est important de savoir analyser ses performances pour mettre en relief les aptitudes bien maîtrisées et les situations ou événements continuant à poser problème : Evaluation par feed-back externe (par l’entraîneur) Evaluation par feed-back interne (par auto-évaluation) Exemple : Analyser par vidéo la performance du dernier match pour en tirer les enseignements avec l’entraîneur.
4
Aspect psychologique
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La mission Rôle que l’entraîneur confie au joueur pour optimiser le collectif : Mission sur le terrain mais aussi à l’extérieur Engager les joueurs, les responsabiliser Exemple : En cas de contre-performance collective, l’entraîneur mandate le capitaine et les leaders de l’équipe d’organiser une réunion avec les joueurs dans le but de permettre à chacun de s’exprimer librement.
Les techniques de relaxation et d’énergisation Elles permettent de moduler le niveau d’intensité : La relaxation :
– diminue le niveau d’intensité. – facilite la récupération physique et mentale. – favorise le calme, la visualisation, l’attention.
L’énergisation : – augmente le niveau d’intensité. – est très utile à l’entraînement. L’entraînement autogène, la sophrologie, le yoga sont des méthodes de relaxation très connues dans le sport de haut niveau et conseillées à titre individuel.
En conclusion Le développement et l’amélioration des attitudes mentales peuvent déjà commencer avec les jeunes en âge de préformation. Par des règles et des consignes aux joueurs lors des entraînements, on peut solliciter le développement du mental. On sait que le problème mental est souvent une affaire personnelle, c’est pourquoi la progression ne peut se faire que grâce à un travail spécifique individuel.
“L’art de la concentration est primordial dans tout ce que l’on entreprend : ICI et MAINTENANT, TEL EST LE PRINCIPE.” Yannick Noah
Des exercices pour entraîner les attitudes mentales vous sont proposés avec le contenu d’entraînement à la fin du chapitre.
5
7
Aspect psychologique 2. Les qualités cognitives Savoir lire le jeu, avoir une bonne vision périphérique, voir plus vite et être plus rapide dans les choix de jeu c’est faire preuve d’un bon sens tactique, qui caractérise les grands joueurs et repose sur les qualités cognitives, base de la culture tactique, de la lecture du jeu.
Définition Les qualités cognitives sont les prédispositions qui permettent à un joueur motivé et engagé de percevoir des situations par le biais du processus d’acquisition de connaissances (attention/concentration/perception/ anticipation). C’est donc tout ce que l’intelligence permet de comprendre pour mieux exploiter une situation, une action donnée, par exemple. On peut dire qu’elles sont le fondement du comportement tactique, comme les capacités de coordination sont à la base de la technique.
“L’intelligence est à la base du joueur moderne, surtout pour jouer dans les modules tactiques d’aujourd’hui qui demandent polyvalence et grande collaboration avec les autres joueurs. La vitesse de pensée, l’attention, la concentration et la compréhension du jeu sont les facteurs importants dans le jeu.” Fabio Capello
Pour mettre en œuvre les capacités cognitives La prise de conscience, d’une part, et la connaissance de son propre fonctionnement cognitif, d’autre part, jouent un rôle déterminant dans la mise en œuvre des capacités cognitives. Elles permettent de planifier l’action.
a) Réussir et comprendre Le contrôle et la régulation des activités cognitives supposent que le joueur peut d’une manière ou d’une autre avoir conscience de ses propres processus cognitifs; cela revient à se demander comment le savoir se construit à partir du savoir-faire car, au commencement, est l’action. Le grand spécialiste de la psychologie du développement, Jean Piaget, distingue réussir et comprendre de la manière suivante :
“Réussir c’est comprendre en action une situation donnée à un degré suffisant pour atteindre les buts proposés; comprendre c’est réussir à dominer en pensée les mêmes situations.” Jean Piaget
6
Dans le développement de l’enfant, celui-ci (au niveau pré-opératoire) réussit des tâches matérielles sans en maîtriser la compréhension. Plus tard (au niveau opératoire), il peut se représenter ses actions en pensées, il peut les décrire de façon coordonnée, il peut anticiper une courte séquence de mouvements. Au dernier palier (niveau formel), il est en mesure de comparer des démarches différentes, d’envisager différentes hypothèses causales, ce n’est plus l’action qui est à l’origine de la compréhension d’un événement, mais la compréhension qui commande l’action. Les actions sont ainsi dirigées par un plan. C’est à ce niveau-là seulement que l’on est capable de maîtriser les aspects tactiques du football à 11, sur un terrain de dimensions normales. D’où l’importance du processus d’apprentissage tactique chez les jeunes.
Aspect psychologique
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b) La métacognition (connaître ce qu’on connaît) La métacognition désigne la connaissance que le sujet a de ses propres connaissances et le contrôle qu’il exerce sur son propre système cognitif; elle peut être relative aux personnes (“j’ai une bonne capacité tactique”), aux tâches (“faire une tête plongeante m’est difficile”), aux stratégies (“comment puis-je résoudre ce problème ?”). Dans une première phase de cette expérience métacognitive, le sujet a le sentiment que quelque chose est difficile à percevoir, à comprendre, à rappeler, à résoudre. C’est dire qu’il y a quelques précautions à prendre dans l’enseignement des qualités cognitives pour qu’elles soient réellement porteuses d’efficacité dans l’activité sportive. En particulier, il faut qu’elles se schématisent et s’automatisent.
Les mots-clés du processus cognitif • La perception Acte premier d’une action individuelle. Il s’agit de la prise d’informations visuelles consécutive à une situation de jeu. Meilleure est l’analyse plus juste est la décision. Dans toute situation de jeu, le joueur doit se poser deux questions au niveau de la perception : – où dois-je regarder ? – que dois-je regarder ? Ce qui suppose qu’il faut toujours avoir la tête levée dans le jeu.
• L’anticipation
“La capacité de prévoir, de supposer ce qui va arriver. C’est la partie analytique qui suit la prise d’informations. Elle dépend des éléments perçus et précède la décision de jeu, et est à la base du sens de placement des défenseurs.” Laurent Blanc, Equipe de France
• La vision périphérique L’action de voir le plus d’éléments possibles et le plus loin possible, grâce à une vision englobant une grande surface de jeu.
• Lire le jeu Action d’appréhender toutes les informations possibles contenues dans le jeu, de les comprendre et d’agir avec justesse.
La maîtrise des qualités cognitives c’est souvent “le détail” qui fait la différence dans les choix tactiques.
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Aspect psychologique
L’entraînement des qualités cognitives (sens tactique) Le but de l’amélioration des qualités cognitives est d’acquérir une meilleure capacité tactique pour répondre vite et correctement aux événements d’un match. L’entraînement est avant tout le fait d’acquérir des expériences, donc des connaissances nouvelles plus larges et réelles du jeu, par l’accumulation de diverses situations de jeu développant la réflexion et le savoir tactique. Dans ce sens, les situations d’entraînement tactique ou technico-tactique proposées doivent permettre au joueur d’accéder à ses capacités cognitives par l’élargissement des contenus d’entraînement (ne pas toujours faire la même chose), d’où l’importance du coaching actif. Les entraîneurs qui veulent accorder une plus grande importance aux processus cognitifs, notamment la perception et l’anticipation dans l’entraînement, doivent connaître le contenu des situations de jeu. C’est la raison pour laquelle ils doivent savoir ce qui doit être perçu exactement et à quel moment pour que la performance désirée soit possible. Les joueurs, quant à eux, doivent apprendre à s’orienter précisément dans toutes les situations de jeu et ainsi agir conformément à la situation donnée. Dans ce but, le jeu et ses situations doivent être encore plus entraînés et analysés.
Exemple : de la stratégie de perception
1:1 offensif
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OÙ dois-je regarder ?
– Adversaire direct – Espace derrière lui – Surface de réparation, but
QUE dois-je regarder ?
– Distance de l’adversaire par rapport au ballon – Jeu de placement (ligne intérieure) – Axe des hanches, position des jambes (jambe d’appui)
SI........... je...........
– Si l’adversaire se tourne à l’intérieur, je joue et je cours tout de suite à l’extérieur.
Analyse de la situation
Diriger l’attention.
Reconnaître les indices et les comprendre.
Agir conformément à la situation.
Aspect psychologique
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Dans le coaching Il faut que les entraîneurs sachent attirer l’attention des joueurs sur les éléments porteurs d’informations (ballon, position de l’équipe et des adversaires, etc.) et proposer des clés d’interprétation et de comportement. Toutefois, il est nécessaire que les joueurs cherchent par eux-mêmes les informations et trouvent les solutions. Les découvertes personnelles du joueur ont souvent plus d’effet que les explications de l’entraîneur. Il est donc question ici d’entraînement par découverte, par découverte guidée, par initiation (observer le jeu, les attitudes des grands joueurs). Exemple : Laisser jouer sans interrompre le jeu. Puis questionner le(s) joueur(s) sur le(s) problème(s) rencontré(s). Encourager les joueurs à trouver par eux-mêmes les solutions.
• Les formes jouées libres, à consignes, à thèmes, dirigées, et les situations technico-tactiques sont les formes d’entraînement pratiques utilisées pour le développement des qualités cognitives. • L’âge, le niveau technique, le niveau d’apprentissage, les expériences du joueur sont les critères à respecter dans l’enseignement des qualités cognitives. • On développe ces qualités dès le plus jeune âge, et notamment par tous les jeux collectifs que pratiquent les jeunes (du jeu sans ballon “chasseurs-voleurs”, basket-ball, football de rue, etc. au football réel).
Un joueur peut avoir un sens tactique très développé mais, par carences psychomotrices et techniques, être limité et freiné dans la justesse de ses choix.
Nous proposons dans les contenus d’entraînement annexés quelques formes jouées pour optimiser l’amélioration des qualités cognitives et des attitudes mentales.
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Contenu d’entraînement Entraînement de la condition physique
LEGENDE Course du joueur sans ballon Course du joueur avec ballon Course du ballon (passe ou tir) L’entraîneur A, B, C, D A1, A2
Désignation de joueurs Positions du joueur A
Contenu d’entraînement
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Entraînement de la condition physique : 1. Endurance extensive (capacité aérobie)
Déroulement : – Sur zone A, 2 joueurs , course à rythme varié (en avant, en arrière, de côté); départ au 4 coins du terrain. – Sur zone B, par paires de 2 joueurs , avec ballons, passes et déplacements (3, 2 touches) avec occupation de l’espace. – Sur zone C, chaque joueur en conduite du ballon et dribbles variés.
2. Parcours d’endurance avec conduite du ballon par l’entraînement continu (intervalle long) Organisation : – 2 groupes de 8 joueurs. – Les joueurs en conduite du ballon; les joueurs en course modérée. – Durée : 10’ à 15’ avec changement de position chaque 5’ à 6’. Séries: 1 à 2. – Intensité : FC 130 - 150 / 140 - 160. Déroulement : – Les joueurs conduisent le ballon dans un sens et jouent avec les joueurs qui courent dans le sens inverse. Passe à 1 touche dans la course (1, 2) ou passe avec la main et on redonne en volée, coup de tête, etc. – Après 5’ à 6’, changement de direction.
3. Exercice technico-tactique par l’entraînement en fartlek (CRV) Organisation : – 2 équipes de 10 (ou 9) joueurs dans chaque camp. – Joueurs dans les positions selon système de jeu. – Durée : 12’ à 15’. Séries: 2x. – Intensité : FC 160 - 170 / 175. Déroulement : – Conservation du ballon (jeu posé) dans chaque équipe, à touches limitées (max. 3). – Tous les joueurs en mouvement; équipe compacte, large. – Après 3’ de jeu, au signal de l’entraîneur, tous les joueurs font 2 tours de terrain à partir d’un cône (rythme varié), puis l’exercice recommence. – Changer aussi la position des joueurs. L’entraîneur dirige l’exercice, donne le rythme.
4. Forme jouée 6:6 (type fartlek) Organisation : – 3 équipes de 6 joueurs + gardien neutre. – Surface de jeu délimitée. – 4 petits buts (2m), et un grand but au milieu du terrain. – Durée : 15’ à 30’ (3 x 5’/3 x 10’). – Intensité : FC 160 - 180. Déroulement : – 2 équipes jouent à 6:6. Jeu libre ou à touches limitées, on cherche à marquer dans les petits buts de l’équipe adverse. – But sur une passe directe (ou en franchissant un petit but ballon aux pieds). On peut aussi marquer dans le grand but défendu par le gardien, sur un tir direct depuis son camp. – Pendant le jeu, la 3e équipe court autour de la surface de jeu à rythme varié (Ex. : sprint sur la largeur du terrain, course lente sur la longeur). Après 5’ à 6’, on change les équipes.
A
Course modérée
B
C Course lente
Organisation : – 3 groupes de 6 à 8 joueurs (selon potentiel d’endurance) – 3 zones délimitées (A - B - C). – Durée : 15’ à 30’. Changement d’exercice chaque 5’ à 8’. – Intensité : FC 140 à 160 (maintenir un rythme régulier).
Course rapide
Course lente
1. Parcours mixte d’endurance par entraînement continu (intervalle long)
Course rapide
Slalom avant/arrière
Contenu d’entraînement
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Entraînement de la condition physique : 2. Endurance intensive (puissance aérobie) 1. Exercice technique par intervalle Organisation : – 6 joueurs par exercice. – Surface délimitée : 2 ballons en jeu dans l’exercice. – Durée : 3’ à 5’. Séries : 3 à 4x. Pause : 1’ à 2’. – Intensité : FC 160 - 170/180. Déroulement : – Les joueurs A et C commencent en même temps. – A joue court à B; C joue court à D. – B remet direct à A; D remet direct à C. – A passe en diagonale vers F et suit son ballon. – C passe en diagonale vers E et suit son ballon. – E et F contrôlent et conduisent le ballon à B et D qui ont pris la place de A et C. Maintenir le rythme des passes (au sol et aériennes) et des courses.
4 F
C 3
D
B
E
2 1
A
2. Exercice par entraînement intermittent (course et sauts) Organisation : – 2 groupes de 8-9 joueurs. – Les par 3 en phase de travail à chaque cône. – Les par 2 avec ballons en phase de récupération. – Durée d’effort : 6’ à 7’. Séries 2 à 3x. Pause technique entre séries de 6’ à 8’. – Intensité : FC 160 - 180. Déroulement : – Pour les joueurs , effort intensif de 10’’ (50 m). – 1er passage, 6 sauts de haies explosifs en double appui. – 2e passage, slalom et course élevée. – 3e passage, 8 sauts latéraux explosifs (alterner jambe droite et jambe gauche), puis course intense. – Après l’effort, course lente de 30’’ (100 m). – Pour les joueurs , travail technique de passes variées à 2. – Puis inverser les postes.
3. Exercice par entraînement intermittent (course et technique)
Effort intense 10’’ (50m)
Course lente 30’’ (90m)
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Organisation : – 2 groupes de 8 joueurs. – Les par 2 en phase de travail à chaque station technique ; les au centre du terrain jouent un 6:2 en phase de récupération. – Durée d’effort : 5’ à 6’. Séries 2 à 3x. Pause 5’ à 6’. – Intensité : FC 160 - 180. Déroulement : – Pour les joueurs course intense entre les stations (de 5’’ à 10’’). – Dans les stations, exercices techniques à rythme modéré de 20’’ à 30’’ (insister sur la qualité technique). 1. Passes pied droit et gauche. 2. Jonglage individuel. 3. Jonglage à 2 (à 2 touches). 4. Dribble et feinte. – Les joueurs , jeu 6:2 (en récupération).
4. Exercice technico-tactique par entraînement intermittent Organisation : – Les joueurs en équipe selon leur position (on peut aussi dédoubler les postes). – Terrain normal avec cônes dans le camp opposé. – Durée : 7’ à 8’. Séries 2 à 3x. Pause 5’ à 6’. – Intensité : FC 160 - 180/185. Déroulement : – Les joueurs dans leur position, selon le système de jeu. – Circulation du ballon entre les joueurs du même bloc (à rythme modéré). – Au signal du coach, course rapide jusqu’à hauteur des cônes correspondants dans le camps opposé et retour; puis de nouveau circulation du ballon entre les joueurs. – Effort rapide 10’’- 15’’ (distance 70 - 75 m). Repos : exercice technique 20’’ - 30’’. Varier les gestes techniques.
4 10’’- 12’’ (50m)
5’’- 6’’ (30m)
2
3
Défense Milieux Attaque
Contenu d’entraînement
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Entraînement de la condition physique : 3. Jeu d’endurance (aérobie - anaérobie) 1. Jeu d’endurance de base 8:8 (9:9) Organisation : – 2 équipes de 8 (ou 9 joueurs). – Surface de jeu délimitée + 4 petits buts (2 - 3 m) sur les côtés. – 3 cônes distant de 15 m (30 m) derrière la surface de jeu. – Durée : 10’ - 15’. Répétition 2x. Pause active (retour à FC 120). – Intensité : FC 150 - 175. Déroulement : – Jeu libre (ou à 3 touches) : buts marqués lorsqu’un joueur franchit le but ballon au pied. – Lorsqu’une équipe a marqué un but, elle garde le ballon et peut aller marquer dans les 2 buts opposés de l’autre camp. – A la moitié du temps de jeu (5’ ou 7’), les joueurs de chaque équipe effectuent 3 à 5 accélérations progressives (70% 100%) de 30m, avec pause de 30’’ entre chaque course.
2. Jeu de conservation 7:7 (endurance spécifique) Organisation : – 2 équipes de 7 joueurs + 2 gardiens qui jouent toujours avec les pieds. – Surface de jeu délimitée en 3 zones numérotées (20 - 25 m). – Durée : 20’ - 30’. Séries : 2 à 3x (6’ - 10’). Pause active : 1’ - 3’. – Intensité : FC 160 - 180. Déroulement : – Conservation et circulation du ballon dans les zones; jeu libre ou à touches limitées (3-2). – Le jeu se déroule dans une seule zone, dans 2 zones ou dans les 3 zones, selon les indications de l’entraîneur. – Les gardiens sont toujours derrière la zone de jeu en appui. – Lorsque le ballon sort du jeu, l’entraîneur introduit un nouveau ballon. Compter le nombre de passes.
3. Jeu 5:5 (puissance aérobie) Organisation : – 2 équipes de 5 joueurs + 2 gardiens (une 3e équipe éventuellement en récupération). – Surface de jeu délimitée + 2 grands buts (ballon à disposition). – Durée : 30’ - 35’. Séries 4 à 6x (6’ - 7’). Pause : 3’ - 4’. – Intensité : FC 165 - 180. Déroulement : – Jeu à touches limitées dans le camp de défense (défenseurs). – Jeu libre dans le camp d’attaque (attaquants). – But marqué lorsque tous les joueurs de l’équipe qui attaque ont franchi la ligne médiane. Si un joueur de l’autre équipe reste dans le camp adverse, le but compte double. – Les gardiens participent au jeu à 1 ou 2 touches de ballon. Lorsque le ballon sort du terrain, l’entraîneur remet un ballon en jeu.
4. Jeu 4:4 (puissance maximale aérobie) Organisation : – 2 équipes de 8 joueurs + 2 gardiens. – Surface de jeu délimitée + 2 grands buts (ballons à disposition). – Durée : 15’ - 20’. Séries 4 à 5x (3’ - 4’). Pause : 3’ - 4’. – Intensité : FC 170 - 190. Déroulement : – Jeu libre à 4:4; le gardien joue à 1 touche de ballon. – Lorsque le ballon sort du terrain, ou en coup de coin, le gardien de l’équipe en possession du ballon remet en jeu rapidement. – Après la durée du jeu (3’ – 4’), le coach procède au changement de joueurs. Variante : – Jeu 4:4 avec des appuis qui jouent avec leur équipe (à 1 touche de ballon).
3
2
1
Contenu d’entraînement
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Entraînement de la condition physique : 4. Vitesse anaérobie alactique (séparée) 1. Parcours de coordination et d’école de course 10
9 10-15m
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3
6
4
5
7 15-20m
Organisation : – Tous les joueurs se suivent en colonne. – 10 cônes répartis selon schéma. – 2 à 3 répétitions du parcours; puis récupération en souplesse dynamique ou stretching et en jonglages variés. – Séries 2 à 4 x. Déroulement : – Entre les cônes, varier les mouvements de course: course dynamique, avant, arrière, pas lancés, pas sautillés, pas chassés, pas croisés; course, talon/cuisses et genoux/poitrine, skipping bas, moyen, haut. – Du cône 8 vers 9, trottinement lent et de 9 vers 10, accélération (vitesse cyclique et coordinative) aussi avec cerceaux rapprochés entre la distance de course pour le travail des pas et des appuis.
1
2. Exercices préparatoires à la vitesse (recherche de vitesse)
2
1
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4
Organisation : – 4 groupes; on travaille par 2 à chaque exercice. – 4 parcours différents délimités; cônes répartis tous les 10 m. – 3 à 4 répétitions à chaque exercice; retour en marchant. Pause entre les exercices 2’-3’. Intensité de vitesse : 80 à 100%. L’entraîneur corrige les mouvements de la course. Déroulement : 1. Skipping varié 10 m; puis sprint progressif chaque 10 m (70% - 80% -90%). 2. Départ progressif 10 m, puis sprint en diagonale chaque 10 m ou 20 m (80% - 90%). 3. Démarrages variés (de côté, assis, etc.), sprint droit 10 ou 20 m, puis changer de direction (80% - 90%). 4. Démarrages variés et sprints à 100% (20 m, 30 m et 40 m), maintenir le rythme. Aussi sous forme de concours par équipe.
3. Jeu de vitesse (course poursuite) Organisation : – 2 équipes. – Surface délimitée (30 x 30 m) selon nombre de joueurs. – 5-6 portes de 2 m (cônes, assiettes, piquets). – Répétitions: 3 à 6 courses par paire.
Arrivée
Déroulement : – Le premier joueur avec 1 à 2 m d’avance, démarre et doit passer dans au moins 5 portes et franchir la ligne d’arrivée. – Le joueur cherche à le rattraper en le touchant. – Après le premier passage de tous les joueurs , on change les rôles. Combien de victoires par équipe ?
4. Exercice de vitesse avec ballon (intégré) Organisation : – 8 à 12 joueurs par exercice. – Distance de course 30 - 40m. – Répétitions: 3 à 5x. Séries: 2 à 3. Pause (1:10/1:20). Entre séries 5’ à 6’. On peut travailler sur plusieurs stations. Déroulement : – Le joueur A, entre 2 cônes distants de 5m, fait un contreappel, puis sprint optimal; à 20 m dans la course, il joue le ballon donné par B, puis à 30 m contrôle le ballon de C et le conduit en pleine vitesse jusqu’à son coéquipier F en attente; puis va se placer derrière la colonne. – Après la passe, B va au point de départ, en course lente sans ballon. – Après la passe, C prend la place de B en course lente. – Lorsque A reçoit le ballon de C, D démarre et joue avec E.
A
B
C
D E
F
Contenu d’entraînement
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Entraînement de la condition physique : 5. Vitesse anaérobie alactique (intégrée) 1. Exercice de vitesse et conclusion Organisation : – 14 à 16 joueurs par exercice. – Demi-terrain et un but avec gardiens. – Distance de l’action à 20 - 30 m du but. – 6 à 8 répétitions. Après chaque action, retour en course lente. Pause complète. 2 à 3 séries.
A
B
Déroulement : – Le joueur A part en course (10 m) jusqu’au 2e cône, contrôle le ballon dans la course, le conduit jusqu’à la surface de réparation et essaye de marquer ou jouer latéralement pour le co-équipier B parti en même temps que lui (timing). – Le joueur part au moment où le joueur A contrôle le ballon et s’efforce d’empêcher le but. Changer de côté et de joueur.
2. Exercice de vitesse combiné avec une action de jeu Organisation : – 14 à 16 joueurs par exercice. – Demi-terrain; un grand but avec 2 gardiens. Distance de l’action à 30 m (40 m) du but. – 4 à 6 répétitions. Après l’action retour en course lente. Pause complète. 2 à 3 séries. Déroulement : – Le joueur A joue à B à l’orée des 16m (passe au sol) qui lui remet dans la course pour centrer sur C. – Le joueur parti après le un-deux de l’attaquant B, harcèle le porteur du ballon A pour l’empêcher de centrer (interdire le tackle). – Changer de côté et les 2 attaquants. Selon la distance de l’action (plus longue), cet exercice peut aussi entraîner l’endurance-vitesse.
A
C
B
3. Exercice de vitesse avec tir au but Organisation : – 10 à 14 joueurs par exercice. – Surface délimitée; deux buts et 2 gardiens. – Distance de tir 15 m à 20 m. – Répétitions 4 à 6. Après l’action, le joueur change de côté en marchant. Pause complète. 2 à 3 séries. Rechercher l’efficacité du tir. Déroulement : – Les deux premiers joueurs A font une passe latérale, puis sprintent pour tirer au but. – Varier les tirs et les trajectoires des passes. Aussi sous forme de concours; combien de buts marqués par chaque équipe ? Aussi sans gardien de but, en cherchant la précision des tirs dans les buts délimités par des piquets.
4. Forme jouée et contre-attaque (vitesse-endurance) Organisation : – 3 équipes de 5 à 6 joueurs + gardiens. – Surface de jeu délimitée; 4 petits buts (2 m) et le grand but du camps opposé. – Durée du jeu : de 10’ - 12’. Par séries de 1’30’’ - 2’. Déroulement : – Jeu libre 5:5 où l’on cherche à marquer dans les 2 petits buts adverses (chaque but = 1pt). – Au signal de l’entraîneur (dans la durée de 1’-2’), l’équipe en possession du ballon a moins de 10’’ pour aller marquer dans le grand but sans opposition adverse; tous les joueurs de l’équipe doivent être dans la zone d’attaque (si but = 3pts). – A la fin de l’action, l’équipe de la contre-attaque est en phase de récupération et l’équipe entre dans le jeu. – Le jeu commence toujours à partir de l’entraîneur.
A B 10m
B A
Contenu d’entraînement Entraînement de la condition physique : 6. Endurance anaérobie lactique (tolérance au lactate) 1. Exercice spécifique par interval training 20m
A
Organisation : – 3 groupes de joueurs par carrés délimités. – Carré A : Attaquants. Carré B : Défenseurs. Carré C : Milieux. – Cônes répartis aux distances indiquées. – 3 à 4 répétitions. 1 - 2 séries. Pause active de 1’ à 1’30’’ entre répétitions. Pause entre séries 8’ - 10’. – Intensité de l’effort : maximale (FC 180 à +).
20m
B
B
10m 10m 10m
A
Déroulement : – Dans chaque carré, jeu 4:2 à une touche de ballon; au signal de l’entraîneur, les 6 joueurs en course intense. – A : 10m – retour, puis 20m, puis 30m (120m). – B : 20m – retour, puis 40m (120m). – C : 60m – retour (120m). Les 2 derniers à l’arrivée jouent au milieu du 4:2.
60m
C
2. Exercice avec conclusion Organisation : – 6 joueurs; 2 joueurs de chaque côté des 16m. – Cônes à 20m des buts pour le slalom. – Durée d’effort : 30’’ - 45’’. 3 à 4 répétitions. 2 à 3 séries. – Pause : 1’30’’ - 2’ entre répétitions. 8’ - 10’ entre séries. – Intensité de l’effort : maximale (FC 180 à +). Déroulement : – Les 2 premiers joueurs A courent à l’angle des 16m, slaloment et tirent au but sur la passe de C (2 à 3 x de suite). – Après le dernier tir, les joueurs A prennent la place des joueurs C; les joueurs B prennent le départ. – Après les tirs au but, les remiseurs C cherchent les ballons et vont au point de départ. Variante: Varier les trajectoires des passes et les tirs (volée, demi-volée); course avec le ballon.
C
C B
A
A
3. Exercice de duel 1:1 Organisation : – 6 joueurs + 2 gardiens; 3 défenseurs ; 3 attaquants . – Durée d’effort : 40’’ - 1’ (dosée par l’entraîneur). – Répétitions : 3 à 5. 1 à 2 séries. Pause entre répétitions 2’ - 2’30’’. 10’ entre séries. Intensité d’effort : maximal (FC 180 +). Pendant l’exercice, un autre groupe peut être en récupération active. Déroulement : – L’attaquant A, depuis le milieu, cherche à conclure malgré le duel avec le défenseur A. – S’il perd le ballon, ou marque le but, il revient chercher un nouveau ballon au milieu. Il peut aussi jouer en un-deux avec les attaquants en appui. – Pour chaque nouvelle action, le défenseur revient aux 16m. – Après le temps d’effort, les deux joueurs A vont en appui et les joueurs B entrent en jeu. – Les gardiens changent après 3 ou 4 duels.
4. Jeu 2:2 avec appuis Organisation : – 2 équipes de 4 + 2 gardiens. – Surface de jeu délimitée (25 x 20m); 2 grands buts. – Durée d’effort 1’30’’ - 2’ (dosée par l’entraîneur). – Répétitions : 3 à 5 x. 1 à2 séries. Pause entre répétitions 1’30’’ - 2’. Entre séries 8 - 10’. – Intensité : maximale (FC 180 +). Déroulement : – On joue 2:2 avec les appuis qui jouent à une touche de ballon. – Jeu libre; chercher à conclure le plus vite possible. – Les gardiens jouent à 2 touches maximum. – Lorsque le ballon sort du jeu, le gardien de l’équipe relance le jeu. – Changer les joueurs chaque 1’30’’ - 2’. L’entraîneur anime le jeu.
A
C
B A
C
B
B
8
Contenu d’entraînement Entraînement de la condition physique : 7. Circuit de coordination Station 1 : Parcours de coordination générale Organisation : – 3 à 6 joueurs par station. – Parcours délimité avec bâtons, cerceaux, cônes (piquets) + ballons. Durée de l’exercice 5’ à 6’. 1 à 2 séries. Déroulement : Chaque joueur enchaîne le parcours à différents rythmes. 1. Skipping varié (en avant, en arrière, latéral). 2. Sauts sur un pied (alternativement gauche / droite) dans les cerceaux (varier la hauteur des bondissements). 3. Prendre le ballon et slalomer entre les cônes (varier les surfaces de contact : int./ext./semelle pied droit/gauche). 4. Ramener le ballon en jonglage, puis course an arrière jusqu’au départ 1. Variante : Exercice à 2 joueurs; le joueur A enchaîne le parcours, le joueur B suit le rythme donné par le joueur A.
2 3 1 4
Station 2 : Exercice de maîtrise du ballon (dosage, rythme) Organisation : – 3 à 6 joueurs par station. – Parcours délimité, avec cônes ou assiettes. – Varier les distances entre les cônes. – Durée de l’exercice 3’ à 4’; 1 à 2 séries. Déroulement : – Chaque joueur enchaîne la conduite du ballon en slalom, en variant les contacts du ballon à chaque passage; à la fin du slalom, passe dosée au partenaire. Ex.: int. droit 3 contacts, ext. droit 3 contacts, puis 2 et 1); idem pied gauche. – Int.droit et int.gauche 3, 2 et 1 contacts. – Etc. Augmenter le rythme de l’enchaînement.
Station 3 : Exercice de coordination (vitesse et timing)
A
B
Organisation : – 3 à 6 joueurs par station. – Parcours délimité avec haies basses et cônes. – 1 but divisé en 3 zones numérotées. – Durée de l’exercice 3’ à 4’. 1 à 2 séries. Varier les distances du parcours et des centres. Déroulement : – Le joueur A conduit le ballon rapidement jusqu’au cône et centre sur le partenaire B qui, parti en même temps et ayant franchi les haies, conclut avec précision (préciser avant le tir quelle zone de but est cherchée : A/B/C). – Le joueur au centre part en même temps que le joueur B (qui doit franchir les haies) et sprinte en contournant les cônes pour essayer d’empêcher la conclusion.
A B C
Station 4 : Exercice de coordination (réaction et conclusion) Organisation : – 3 à 6 joueurs par station et gardien. – Surface de réparation avec 5 joueurs sur la ligne des 16m et à côté du but avec chacun 1 ballon. – Durée de l’exercice 3’ à 4’. 1 à 2 séries. Déroulement : – Le joueur A (celui qui travaille) au milieu de la surface cherche à conclure le plus vite possible (reprise directe, tir après contrôle, volée, tête, etc.); le ballon est joué en passe, trajectoire variée (aussi avec les mains par un des joueurs de l’extérieur); après 15’’ à 20’’ d’effort, changer le joueur au centre. – On suit l’ordre des numéros ou en ordre libre.
5
A
1
4
2
3
8
Contenu d’entraînement Entraînement de la condition physique : 8. Programme de stabilisation et renforcement musculaire Entraînement de la force de base avec le poids du corps
I. Stabilité globale du tronc 1. Chaîne dorsale
2. Chaîne latérale
3. Chaîne ventrale
II. Musculature des bras et ceinture scapulaire 1. Bras épaule
2. Bras (Triceps)
3. Bras (Biceps)
Source : Mobile, OFSPO, Macolin, Suisse
8
Contenu d’entraînement Pour l’ensemble du programme Séries :
2 - 4 de 20 à 40 répétitions (15” - 60”), 1’ - 2’ de pause
Exécution : dynamique - lent; pour les jeunes aussi de manière statique de 10” - 30” (isométrie)
III. Musculature abdominale 1. Abdominaux hauts
2. Abdominaux rotatifs
3. Abdominaux bas
IV. Musculature dorsale 1. Dos
2. Dos et chaîne postérieure
3. Dos, lombaire
Source : Mobile, OFSPO, Macolin, Suisse
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Contenu d’entraînement
Après l’entraînement relâcher les tensions musculaires par étirement (stretching)
V. Musculature des jambes et fessiers 1. Adducteurs
2. Abducteurs
3. Ischios jambiers
4. Jambes extenseurs
Source : Mobile, OFSPO, Macolin, Suisse
5. Extenseurs du pied (mollets)
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Contenu d’entraînement
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Entraînement de la condition physique : 9. Programme de renforcement générale (phase extensive) Travail en stations : Travail en circuit :
Exemple, 3 séries de 10 répétitions à 70% de la Fmax. Exemple, 2 séries de 20’’ à 30’’ à 50% - 70% de la Fmax.
Organisation – Fixer les charges selon objectif d’entraînement et niveau des joueurs (individualisation). – Définir le nombre de répétitions et de séries.
Station 1 Jambes (extenseurs) ½ squat.
Station 2 Abdominaux Flexion (enrouler épaule) aussi avec poids 10 kg.
Station 3 Bras, torse Développé couché.
Station 4 Jambes (extenseurs) Steps avec barre.
Station 5 Dorsaux (lombaires) Relever et abaisser le torse + écarter latéraux des bras (aussi avec petits haltères de 3 - 5 kg).
Station 6 Ischios Fléchir les 2 jambes et éventuellement freiner avec 1 seule (excentrique).
Station 7 Mollets Lever sur la pointe des pieds.
Station 8 Abdominaux (obliques) Essuie-glace avec ou sans partenaire.
Station 9 Dorsaux, épaules Fléchir les bras.
Station 10 Adducteurs Fermer et écarter les jambes (charge légère environ 30% de la Fmax).
Station 11 Abducteurs Ecarter et fermer les jambes.
Station 12 Pectoraux, bras (mouvement Pullover)
– Choisir le nombre de stations par séance. Exécuter correctement les exercices et en rythme dynamique.
Après cet entraînement en circuit ou en stations, il est possible de prévoir un entraînement de pliométrie basse (enchaînement de sauts simples variés, sauts de course ou sprints) comme 2e séance de force hebdomadaire. Source : CardiSport, Dijon, France
Contenu d’entraînement
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Entraînement de la condition physique : 10. Programme de renforcement multi-forme (phase spécifique) Entraînement orienté et spécifique (applicable également sur le terrain) (Travail de transformation dans les différentes directions de propulsion du corps) Exercice 1 Musculation des jambes Impulsion verticale – 2 à 4 séries – 2’ - 3’ pause active (Ex. jonglage individuel)
isométrique 30’’ (rester dans la position) aussi 3 - 5 squats (barre / + 70 - 80% Fmax)
enchaînement excentrique + stato-dynamique 1 saut
pliométrique 5 - 8 sauts
coup de tête explosif avec précision 2 - 3 coups de tête
Exercice 2 Musculation des jambes Impulsions horizontales – 2 - 4 séries – 2’ - 3’ pause active (Ex. jonglage à 2 ou 3 joueurs)
dynamique 5 - 10 x par jambe (avec charge légère)
dynamique 8 - 12 x foulées bondissantes
tir au but explosif avec précision 2 tirs au but (droit + gauche)
dynamique ou pliométrique (réactif) – 10 - 15 x appuis faciaux dynamiques – 5 - 10 appuis faciaux réactifs)
dynamique 5 - 10 x lancers médicine-balle (2/3 kg)
remise en touche explosive avec précision (dans les pieds d’un partenaire) 3 - 6 x remises en touche
Exercice 3 Musculation des bras / épaules – 2 - 4 séries – 2’ - 3’ pause active
Source : CardiSport, Dijon, France
Contenu d’entraînement
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Exercice 4 Musculation des jambes Impulsions latérales – 2 à 4 séries – 2’ - 3’ pause active
dynamique – 5 - 10 x par jambe – aussi avec poids léger (une barre)
stato-dynamique et pliométrique 10 - 20 x sauts latéraux
longue passe aérienne explosive avec précision (30 - 40 m) 2 frappes (pied droit + gauche)
dynamique – avec poids (barre / 40 - 80 kg) – aussi 1 à 3 x en isométrique (15’’ - 20’’)
dynamique – sauts en double appui (jambes tendues) – 10 à 20 sauts
coup de tête explosif avec précision (sauts en chevilles) – 3 à 5 coups de tête
Exercice 5 Musculation des jambes Travail des chevilles – 2 à 4 séries – 2’ - 3’ pause active
Source : CardiSport, Dijon, France
Contenu d’entraînement Entraînement de la condition physique : 11. Programme de stretching
Etirement de fin d’entraînement par stretching intensif : maintenir la position de 15’’ à 30’’ (Exercices 1 à 8). Etirement en phase d’échauffement par easy-stretching : maintenir la position de 5’’ à 10’’ (exercices 1 à 4). 1. Etirement triceps/mollets
2. Etirement ischios
3. Etirement quadriceps
4. Etirement adducteurs
5. Etirement hanche/fessiers
6. Etirement haut du dos
7. Etirement grands droits
8. Etirement bras triceps
Principes : – Pas de mouvements brusques; étirement progressif sans douleur. – Sentir que la tension diminue au fil de l’étirement. – Respirer régulièrement et calmement. – Etre concentré pendant la durée des étirements. Pour obtenir des résultats tangibles d’assouplissement par le stretching, trois séances hebdomadaires sont nécessaires. Chez les jeunes (jusqu’à 12 ans), commencer l’entraînement du stretching par easy-stretching.
Source : CardiSport, Dijon, France
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Formation et préparation physique 1. La condition physique et le football d’aujourd’hui : constats
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2. Les capacités de performance du footballeur
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3. Les qualités d’endurance (filières d’énergie aérobie et anaérobie)
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4. L’évaluation et le contrôle de l’intensité d’entraînement
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5. La force
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6. La vitesse
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7. La souplesse
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8. Les capacités de coordination
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Contenu d’entraînement
Formation et préparation physique
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1. La condition physique et le football d’aujourd’hui : constats La compétition • 60 à 70 matches par saison pour les joueurs internationaux (club, sélection nationale, matches de préparation). • 50 à 60 matches par saison pour les jeunes joueurs (16-20 ans) de niveau international, avec dix mois de compétition. • 35 à 40 matches par saison pour les jeunes talents en formation. • Augmentation des déplacements pour les compétitions nationales et internationales.
Le match • Durée du match plus longue : 93 à 98 minutes selon le match; la durée effective moyenne de jeu a passé de 50 à 55 minutes en 1990 à plus de 60 minutes aujourd’hui. • 10 à 13 km de déplacement
– Défenseurs centraux (8 - 10 km) – Défenseurs / milieux externes (9 - 12 km) – Milieux de terrain (11 - 13 km) – Attaquants (9 - 10 km) 5 à 6km en course lente et marche (60 à 70% FCm) 2,5 à 3,5km de course modérée à élevée (80 à 90% FCm) 1,5 à 2,5km de course intense, seuil anaérobie (90 à 100% FCm) 600 à 1200m de sprint (50 à 70 sprints) 300 à 400m de course en arrière
• 150 à 200 actions individuelles 15 à 30 sauts 30 à 50 duels de 15’’ à 30’’ de récupération entre les actions de jeu intense de 30 à 70 et plus contacts de ballon (selon le poste)
Le football est un sport à efforts intermittents de haute intensité, d’où l’importance de l’endurance aérobie-anaérobie et de la vitesse explosive.
Depuis deux décennies, c’est la composante qui a certainement le plus évolué au niveau de l’entraînement, notamment grâce à la recherche, aux expériences dans le domaine de la physiologie, au support de la médecine sportive, aux moyens de récupération et à la qualité du processus d’entraînement. L’entraînement de la préparation physique a pour but de permettre au joueur d’exprimer le mieux et le plus longtemps possible ses capacités technico-tactiques et mentales durant tout le match et même durant toute la saison. Pour jouer un football de haut niveau, il est de plus en plus important de construire des bases athlétiques et mentales solides chez les jeunes joueurs. Cette préparation athlétique à long terme commence à partir de 12-14 ans, d’une façon progressive, en respectant leur croissance, leur rythme personnel de développement et leur potentiel de performance. Lors de l’entraînement de la condition physique d’aujourd’hui, aussi bien chez les joueurs professionnels que chez les jeunes, le ballon doit être le plus présent possible puisqu’il est “l’outil” essentiel du footballeur. Toutefois, selon les objectifs d’entraînement, nous verrons qu’il faut un juste équilibre entre l’entraînement physique intégré (avec ballon) et séparé (sans ballon).
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Formation et préparation physique Tableau 1 : Actions physiques du match et les métabolismes sollicités (2002)
70.4% marche, course en arrière, course lente et modérée
10.1% sprint et action intense courts – Métabolisme anaérobie-alactique (Adénosine triphosphate + créatine phosphate, – ATP-CP –) – Actions souvent déterminantes
– Métabolisme aérobie (hydrate de carbone + graisse) – Récupération active
10.1 19.5
19.5% course élevée Métabolisme mixte – aérobie (hydrate de carbone) – glycolyse anaérobie – VO2max.
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70.4
Formation et préparation physique
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2. Les capacités de performance du footballeur La performance sportive lors d’un match est conditionnée par plusieurs composantes.
Tableau 2 : Les composantes de la performance sportive (Grosser et al, 1986)
Habiletés motrices
Capacités de coordination
TECHNIQUE
Capacités athlétiques et physiques
Capacités tactiques et qualités cognitives • Sens du jeu • Intelligence de jeu
LA PERFORMANCE SPORTIVE LE MATCH Capacités de base
Facteurs psychologiques et sociaux
• Constitution • Talent • Santé
• Motivation • Aptitudes naturelles • Milieu, famille
Force
Vitesse
Endurance Souplesse
CONDITION PHYSIQUE
Le capital athlétique et physique est la base de toutes les autres composantes de la performance. Le développement harmonieux et méthodique de ces dernières permet de bien “construire” le joueur de football.
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Formation et préparation physique
Tableau 3 : Le triangle d’or de la condition physique du footballeur
ENDURANCE (aérobie )
ENDURANCEVITESSE (aérobie – anaérobie)
FORCEENDURANCE
FORCE
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FORCE-VITESSE (puissance)
VITESSE
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Tableau 4 : Les facteurs de la condition physique du footballeur Qualités de coordination • Habiletés motrices • Agilité Précision, aisance, richesse motrice et technico-tactique
Qualités neuro-musculaires
Qualités du métabolisme
• Vitesse d’exécution • Vitesse de réaction
• Endurance aérobie • Endurance anaérobie
Rapidité, vivacité et explosivité dans l’exécution des mouvements
Filières énergétiques et transport d’oxygène
Appareil locomoteur Qualités musculaires • Force musculaire • Force-vitesse (explosivité) Flexibilité corporelle et élasticité des tissus articulaires et musculaires
Force corporelle, solidité et tonus musculaire
Qualités de souplesse • Souplesse articulaire • Souplesse musculaire • Mobilité
Des qualités de coordination de haute précision reposent sur le fondement d’un appareil locomoteur solide et sur des qualités organiques et neuro-musculaires. Un corps athlétique, sain, vigoureux, favorise les qualités neuro-musculaires et les habiletés psychomotrices et techniques.
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Définitions Coordination :
A la base d’une bonne maîtrise technique, les capacités de coordination permettent de contrôler, de régler et de maîtriser avec précision les mouvements.
Vitesse :
Elément “aristocratique” du football moderne, la vitesse est la capacité qui permet d’accomplir des actions motrices avec la plus grande rapidité possible, sur la base du fonctionnement des processus du système neuro-musculaire et de la force.
Force musculaire :
La force musculaire est la faculté qui permet de développer de la tension dans une contraction musculaire. Elle peut être développée par un muscle ou un groupe musculaire. Développée de façon explosive, elle favorise la puissance musculaire (produit de la force par la vitesse du mouvement). Elle s’accompagne de vigueur physique, de tonus, de dynamisme et augmente la confiance en soi.
Souplesse (mobilité) : La souplesse est la capacité d’accomplir des mouvements avec aisance et grande amplitude au niveau d’une ou plusieurs articulations. Deux facteurs conditionnent la souplesse : la mobilité articulaire et la capacité d’étirement du muscle.
Endurance aérobie :
L’endurance aérobie est la capacité de l’organisme de supporter le plus longtemps possible des efforts sans les interrompre. Ce type d’endurance dispose pour sa “combustion” de suffisamment d’oxygène (O2). Ce facteur favorise la capacité de récupérer entre les efforts.
Endurance anaérobie : L’endurance anaérobie est la capacité de supporter des efforts intenses sans consommation d’oxygène (O2). Par ce type d’endurance à très haute intensité, le processus anaérobie produit de l’acide lactique qui hyperacidifie le muscle, ce qui réduit souvent l’intensité de l’effort, voire conduit à l’arrêt total du mouvement, et donc de l’action de jeu.
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3. Les qualités d’endurance (filières d’énergie aérobie et anaérobie) Le fonctionnement musculaire s’effectue par l’apport de substrat énergétique provenant de sources d’énergie alimentaire et d’un comburant naturel, l’oxygène (O2), pour produire le carburant nécessaire : l’adénosine triphosphate (ATP). L’ATP est synthétisée (fabriquée) grâce à trois voies énergétiques : • La voie ATP-CP (riche en énergie pour la contraction musculaire explosive et de courte durée) • La voie glycolytique (dégradation du glucose-hydrates de carbone) • La voie oxydative (processus de dégradation des substrats avec l’oxygène) Les voies ATP-CP et glycolytique constituent les principales sources d’énergie lors des premières minutes d’un exercice intensif. Pour des efforts de plus longue durée nécessitant un apport d’énergie considérable, la voie oxydative constitue la source essentielle d’énergie (métabolisme aérobie).
Tableau 5 : Mise à disposition de l’énergie (anaérobie/aérobie) 100
CLIVAGE ATP, CP 80
K Cal / min
60
CLIVAGE ATP, CP ANAEROBIE 40
OXYDATION
20
0 0
5"
10"
60"
2'
10'
30'
120'
t
Ce système de reproduction fonctionne au travers du processus des qualités organiques par deux filières énergétiques : la filière aérobie et la filière anaérobie.
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8
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Protéines
Graisse
AEROBIE
Substances alimentaires
Hydrates de carbone Sels minéraux + Vitamines
ENERGIE
ATP Adénosine triphosphate
• Glycogène + O2 • Graisse + O2 • Augmente les énergies disponibles avec O2 • VO2 max.
ANAEROBIE
ALACTIQUE • • • •
ATP Créatine-phosphate (CP) Sans acide lactique et sans O2 Elève le stock de phosphagène
LACTIQUE • ATP • Glycolyse anaérobique • Avec formation d’acide lactique et sans O2 • Tolérance à l’acide lactique
Filière des efforts continus modérés à élevés
Filière des efforts brefs très intenses et explosifs
Filière des efforts intenses et répétés
Durée : de 15’ à 90’
Durée : de 1’’ à 10’’
Durée : de 10’’ à 2’
Récupération
Vitesse + explosivité
Mental
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Tableau 6 : Filières et système d’énergie
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Les effets de l’entraînement d’endurance L’endurance aérobie • Favorise la récupération à court et long terme. • Retarde la fatigue physique et mentale. • Renforce la circulation cardio-vasculaire et augmente le nombre des capillaires autour et à l’intérieur du muscle. • Favorise une respiration plus ample. • Développe un cœur plus fort et plus souple. • Augmente la provision de glycogène. • Permet de mieux brûler les graisses. • Elimine les toxines. • Diminue les risques de blessures.
L’endurance anaérobie • • • •
Augmente la capacité du système des phosphates, ce qui retarde l’acidification. Favorise un travail intensif plus long. Favorise l’adaptation et la tolérance à l’acide lactique. Rend le travail plus efficace, notamment en ce qui concerne le pressing et les longues courses intensives.
Qu’est-ce qui influence les performances d’endurance ? La consommation maximale d’oxygène (VO2max.) En terme d’indicateur de l’aptitude aérobie et de l’endurance cardio-respiratoire d’un athlète, le VO2max. est défini comme le : Volume maximal d’oxygène qui peut être consommé lors d’un effort continu et progressif intense en utilisant essentiellement les processus aérobies; il se calcule en ml/kg/min. à partir de tests d’efforts spécifiques de laboratoire ou de terrain.
C’est en quelque sorte le réservoir de la “cylindrée” de l’athlète. Ainsi, plus ce réservoir est grand et plus le joueur est capable d’utiliser son contenu, meilleures seront ses performances dans le match. Les athlètes de haut niveau ont un VO2max. pouvant aller jusqu’à 70 ml/kg/min. et plus selon les sports d’endurance. Dans le football actuel, le VO2max. est devenu un critère de référence. Sachant que les normes varient entre 58 et 68 ml/kg/min. pour un joueur de haut niveau et même chez les jeunes (16-17 ans), un VO2max. de 60 à 62 ml/kg/min. est considéré comme une bonne valeur.
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Les fibres musculaires (ST/FT) La proportion des fibres musculaires rouges lentes ( ST slow twitch) et blanches rapides (FT fast twitch) influence aussi les capacités d’endurance. Un entraînement approprié peut transformer les fibres FT en fibres ST; le contraire n’est possible que dans une mesure très restreinte. Dans l’entraînement d’endurance, notamment de base (capacité aérobie) où les fibres FT peuvent “s’endormir”, il est conseillé d’intégrer des exercices de coordination, de rapidité et autres réactifs en fin d’entraînement d’endurance.
Le seuil anaérobie Valeur individuelle et parfois très différenciée, elle indique la concentration de lactate (acide lactique) dans le sang pour une certaine intensité d’effort. Jusqu’à une concentration d’acide lactique de 4 mmol/l dans le sang, l’énergie est produite essentiellement en aérobie avec présence de l’oxygène. Au-dessus de ce seuil (seuil anaérobie), le processus anaérobie lactique intervient. On entre dans une zone critique de résistance anaérobie, appelée “zone rouge”.
Tableau 7 : Les paramètres de la capacité aérobie
Dr Michel Ramazzina, Suisse La connaissance du seuil anaérobie et la vitesse maximale aérobie (VMA) donne des indications de références significatives pour la qualité d’un entraînement d’endurance.
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Autres La régulation thermique (production de chaleur) et la perte de liquide (manque d’eau) peuvent aussi amoindrir les performances d’endurance et même psychomotrices (sensation de soif, accélération du pouls, crampes, apparition de faiblesse, trop grande agressivité, etc.). Faire boire pendant les entraînements et surtout en période de grandes chaleurs diminue les risques. La santé, l’alimentation, l’âge et le mental sont aussi des facteurs pouvant affecter la capacité d’endurance d’un joueur.
Les objectifs de l’entraînement d’endurance • • • • • • •
Augmenter la consommation maximale d’O2, le VO2max. Développer le réservoir d’oxygène (capacité aérobie). Améliorer le débit cardiaque, “le turbo” du joueur (puissance maximale aérobie = PMA). Repousser le seuil anaérobie. Développer le cœur et les métabolismes généraux du système cardio-vasculaire et respiratoire. Améliorer le fonctionnement des filières d’énergie aérobie et anaérobie. Favoriser le processus de récupération.
L’endurance, qualité importante du footballeur, peut se développer très tôt chez les jeunes grâce à diverses formes d’entraînement avec ballon ou sports complémentaires.
Les méthodes d’entraînement d’endurance aérobie et anaérobie Le tableau 8 présente les différentes zones d’entraînement d’endurance et la pyramide des étapes de développement avec les qualités du métabolisme, l’endurance aérobie et anaérobie. En fonction de l’objectif d’entraînement, nous définissons des zones “cibles” d’entraînement qui correspondent au niveau de l’intensité connu, en pourcentage de la fréquence cardiaque maximale (FCm) pour l’endurance de base, l’endurance-capacité ou encore l’endurance-puissance. Nous pensons que la connaissance des zones cibles peut optimiser le travail de l’entraîneur dans la planification et la programmation de l’entraînement. Exemple : L’entraînement en zone 3 est la phase de l’entraînement aérobie spécifique qui fait appel à la puissance aérobie; c’est déjà une première phase intensive de l’entraînement d’endurance, mais toujours avec l’apport d’O2.
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Tableau 8 : Les zones d’entraînement d’endurance
ETAPE 4 Zone 5 Zone rouge • 95 - 100%FCm • FC 180 à + • 90 à 100% VO2max.
Développement de la filière anaérobie lactique (résistance lactique)
Zone 4
PHASE INTENSIVE
Puissance maximale aérobie (PMA) Travail au seuil Rythme intense • 90 à 95% de la FCm • FC 175 - 180 à + • 83 à 90% VO2max.
ETAPE 3 Développement de la puissance maximale (PMA)
Zone 3 Puissance aérobie (PA) Aérobie spécifique Travail à la limite du seuil Rythme élevé • 80 à 90% de la FCm • FC 160 - 175 • 70 à 83% du VO2max.
PHASE EXTENSIVE
ETAPE 2 Développement de la puissance aérobie (PA)
Zone 2 Endurance de base Capacité aérobie Rythme modéré • 70 à 80% de la FCm • FC 140 - 160 • 55 à 70% du VO2max.
ETAPE 1 Développement de la capacité aérobie
Zone 1 Endurance fondamentale Oxygénation/Capillarisation Rythme lent à modéré • 60 à 70% de la FCm • FC 120 - 140 • 40 à 55% du VO2max.
Dans la phase extensive, en terme de capacité aérobie, on travaille sur l’aspect quantitatif (durée longue). Dans la phase intensive, en terme de puissance aérobie, on travaille sur l’aspect qualitatif et intensif de l’effort (durée plus courte).
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La méthode d’entraînement continu de durée ou intervalle long Les zones d’entraînement 1 et 2 Objectifs • • • • •
Endurance de base Entraînement foncier Endurance (capacité aérobie) Oxygénation + capillarisation Construction aérobie de base (réservoir d’oxygène) qui permet aux muscles de mieux consommer l’O2
Formes • • • •
Course lente à modérée : jogging, footing (dans la nature, en forêt : meilleure oxygénation) Conduite du ballon : échanges techniques à 2, à 3, etc. Exercices techniques et technico-tactiques en mouvement Jeux continus (7:7 / 8:8 / 9:9 / ...)
Durée • De 20’ à 60’ (50’ optimal)
6 à 12 km
Intensité • Faible 50 à 70% de la FCm (oxygénation, capillarisation) • Moyenne à modérée, 70 à 80% de la FCm • FC moyenne de 120 à 160 p/min.
Variante • Effort continu (exemple : 30’ ou alors par intervalles longs à rythmes progressifs : 1 x 10’ à 70% et 2 x 10’ à 80% de la FCm) • Intervalle long (exemple : 6 x 1000 m : 2 x en 5’15’’, 2 x en 4’45’’, 2 x en 4’30’’)
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La méthode d’entraînement par intervalle (fractionné) Les zones d’entraînement 2-3 et 4 (selon intensité zone 2) Objectifs • • • • •
Endurance extensive (capacité aérobie) Endurance intensive (puissance aérobie et puissance maximale aérobie) Endurance spécifique (aérobie-anaérobie) Repousser le seuil anaérobie Augmenter le VO2 max.
Formes • • • • •
Courses par intervalles (moyens et courts) Courses pyramidales (exemple : 600m-500m-400m-300m-200m-300m-400m, etc.) Exercices techniques ou technico-tactiques Jeux sur des surfaces réduites (5:5 / 4:4 / 3:3 / 5:4 / ...) Jeux en infériorité numérique, jeux à touches limitées
Durée • De 15’ à 30’ ou 3 à 6 km en course (4km moyenne) • Séries de 3’ à 12’, en formes jouées
Intensité • Elevée de 80 à 90% de la FCm • FC moyenne de 160 à 180 p/min. (et plus selon joueur)
Récupération • Selon les efforts entre les répétitions (actives ou passives), mais retour à 120-130 FC • 4’ à 8’ entre les séries
Le passage d’une zone d’entraînement à l’autre (zones 3 à 4) est tributaire de l’intensité demandée lors des efforts et du temps de récupération.
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La méthode d’entraînement intermittent Variante de l’entraînement par intervalle, avec alternance d’efforts élevés et lents, mais où la fréquence cardiaque de repos ne descend pas au-dessous de FC 150/160 entre chaque répétition d’effort élevé. Méthode spécifique proche de la réalité du match qui s’utilise en général en périodes de précompétition et de compétition. Pour une meilleure qualité de cette méthode il serait préférable de connaître la vitesse maximale aérobie (VMA) et/ou la vitesse au seuil anaérobie (voir tabelle de tests page 28). Voir tableaux 9 a) et 9 b)
Les zones d’entraînement 3 et 4 Objectifs • • • • •
Puissance aérobie (PA) à puissance maximale aérobie (PMA) Améliorer l’endurance aérobie-anaérobie et augmente le VO2 max. Solliciter les filières énergétiques et les fibres musculaires rapides Repousser le seuil anaérobie Améliorer la vitesse aérobie (vitesse-endurance)
Formes • Entraînement intermittent course • Entraînement intermittent technique (course et technique) • Entraînement intermittent mixte (bondissements, sauts, courses, technique) Voir contenu d’entraînement
Durée • Volume de 12’ à 20’, en séries de 5’ à 8’ (selon forme d’entraînement et type d’effort) • Récupération active de 5’ à 10’ entre les séries • Effort 15’’-15’’ (exemple : 15’’:15’’ 15’’ lent/15’’ rapide) ou 10’’:20’’ / 15’’:30’’ / 5’’:25’’) Le choix du type d’effort pourrait se programmer en fonction du poste des joueurs. Exemple : – Les milieux de terrain (15’’:15’’ / 15’’:30’’) – Les défenseurs et milieux de extérieurs (10’’:20’’) – Les attaquants et défenseurs centraux (5’’:25’’)
Intensité • De 85 à 100% de la FCm • FC moyenne de 165 à 180
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Tableau 9 a)
Tableau 9 b)
entraînement par intervalle
entraînement intermittent
220
220
200
200
180
180
160
160
140
140
120
120
100
100
80
80
60
60
40
40
20
20 0
0 0
10'
20'
30'
40'
50'
0
5'
10'
15'
20'
Comparaison de l’évolution des fréquences cardiaques lors de deux types d’entraînement : l’entraînement par intervalle et l’entraînement intermittent (G. Gacon, 1996).
On peut remarquer que seul l’entraînement intermittent arrive à solliciter un haut degré de la puissance maximale aérobie, la fréquence cardiaque restant dans une fourchette très étroite et proche du maximum, ce qui n’est pas du tout le cas dans l’entraînement par intervalle.
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La méthode d’entraînement type fartlek Le fartlek (mot suédois signifiant jeu de vitesse) est considéré comme le précurseur du système d’entraînement fractionné. Il comprend des courses rapides, modérées et lentes sur un terrain naturel et varié. On peut le considérer comme un entraînement par intervalle “spontané”, puisque les périodes de travail et de récupération ne sont pas minutées avec précision. La proportion de courses rapides, modérées ou lentes, dépend des athlètes, selon leurs besoins, leur état physique ou au gré de leur fantaisie. Cette méthode peut développer les capacités aérobies et anaérobies, au vu des objectifs recherchés (Fox et Mathews, 1984). Dans le football, elle est appelée entraînement en durée à rythmes variables (CRV : course à rythmes variables). Les formes jouées peuvent s’apparenter à la méthode fartlek. La durée de l’exercice est entrecoupée de variations de rythme (exemple : Effort modéré 1’, effort lent 2’, effort élevé 15’’, effort lent 2’, etc.). Le fartlek est souvent utilisé en période de préparation, en alternance avec la méthode continue de durée, ou en phase pré-compétitive.
Les zones d’entraînement 2 et 3 (aussi en zone 4) Objectifs • Entraînement foncier et spécifique • Endurance (capacité aérobie) • Endurance (puissance aérobie)
Formes • Course ou parcours varié, combiné avec ou sans ballon ; course dans le terrain, en forêt, avec changements de rythme
Durée • De 15’ à 30’, avec 2 à 3 séries de 8’ à 15’ • Effort modéré (70%) de 2’ et effort intense (80%-90%) de 1’; ou course modérée de 3’ et accélération de 15’’ à 20’’, etc. (aussi avec conduite du ballon)
Intensité • 70% à 90% de la FCm • FC de 150 à 180 (selon objectif)
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Formation et préparation physique
L’entraînement anaérobie lactique (résistance volume) Méthode par intervalle (court et moyen)
Les zones de travail 4 et 5 Objectifs • • • • •
Habituer l’organisme à tolérer l’acide lactique Développer la filière anaérobie lactique Entraînement en dette d’oxygène Vitesse anaérobie lactique Entraînement psychique (mental)
Formes • Courses, sprints, estafettes • Exercices techniques ou technico-tactiques “sous pression” • Jeux 1:1 / 2:2 / 4:4 (en marquage individuel)
Durée • De 8’ à 15’ • Efforts par répétitions de 20’’ à 2’ (moyenne de 1’) • 1 à 2 séries avec 3 à 5 répétitions (selon la forme et l’effort)
Intensité • Elevée à intense • 90 à 100% de la FCm • FC moyenne de 175 à 200 p/min. (FC très individuelle) Récupération : – Incomplète entre les répétitions (FC 130-140) – Complète entre les séries (FC 120-110)
Fréquence d’entraînement (exemple) • 1 x par semaine en phase de compétition quelques répétitions par intervalle court (de 20’’ à 1’) • 1 x toutes les deux semaines en phase de compétition par intervalle moyen (de 1’ à 2’)
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Formation et préparation physique
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Quelques règles concernant l’entraînement anaérobie lactique • Comme ce type d’entraînement est très éprouvant physiquement et psychologiquement, il n’est pas essentiel pour les footballeurs. L’entraînement de la filière anaérobie alactique et de la puissance aérobie doit lui être préféré. Il est toutefois nécessaire de s’y soumettre périodiquement afin d’habituer l’organisme à tolérer l’acide lactique. • Il doit être entrepris en début de saison, après 4 à 5 semaines d’entraînement en période pré-compétition. Si cette précaution n’est pas prise, il y a un risque certain de blessures, voire d’une sérieuse baisse de régime après un début de saison “prometteur”. classique baisse de forme (surentraînement) • Il ne doit pas être effectué dans les 3 jours qui précèdent la compétition. • Il provoque un épuisement des réserves musculaires en sucre. Il devra donc être suivi d’une alimentation permettant de reconstituer ces réserves à base d’hydrate de carbone. • Il est surtout utilisé pour l’entraînement du mental (expérience des limites personnelles). Attention : Pas applicable chez les jeunes de moins de 15 ans.
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Formation et préparation physique
Conseils pour optimiser l’entraînement d’endurance • Un changement constant mais judicieux des différentes méthodes d’entraînement et des contenus a des effets positifs pour l’entraînement d’endurance et pour la motivation des joueurs. Partant du fait que la capacité d’endurance individuelle varie d’un joueur à l’autre, les valeurs de la fréquence cardiaque étant donc différentes, l’entraînement de l’endurance doit être davantage individualisé. Il est faux et même dangereux, surtout chez les jeunes, de faire suivre à toute l’équipe le rythme donné par le(s) joueur(s) à haut potentiel d’endurance. Il faut laisser courir les jeunes (12-15 ans) à leur rythme : on observe leur course, leur état physique dans l’effort, leur respiration, leur visage, et on contrôle la FC; chez les joueurs mieux formés et de haut niveau, l’entraînement se fera par groupes de même potentiel aérobie. L’expérience montre qu’on peut former quatre à cinq groupes distincts sur la base des résultats de tests spécifiques, comme notamment le test de Cooper, en fonction de la distance parcourue ou encore de la vitesse maximale aérobie (VMA). Des groupes par poste sont aussi possibles sachant que le potentiel aérobie est en relation directe avec la position sur le terrain. Exemple : groupes des milieux de terrain, des attaquants de pointe ou encore des milieux extérieurs
• Avant d’entraîner la puissance aérobie, il est important de développer une base d’endurance foncière par un entraînement de capacité aérobie (70-80% de la FCm).
• Il est conseillé de s’entraîner à 85-90% de la FCm (zone 3 et 4) pour augmenter le potentiel de la puissance aérobie et pour construire le “cylindre” du joueur.
• Pour repousser le seuil anaérobie, il faut s’entraîner à sa limite inférieure et progressivement au seuil même, avec un travail en puissance maximale aérobie de 80-85% du Vo2 max. (zone 4), .
• Une étude norvégienne (2001) confirme une amélioration de la consommation maximale d’oxygène (VO2max.) de 10,8%, mais également une augmentation de 20% de la distance de course parcourue dans le même temps avec un entraînement de course pure à 90-95% de la FCm, avec 4 répétitions de 4 minutes chacune et une phase de récupération par course lente de 3 minutes entre les répétitions. L’étude a été conçue à raison de deux séances spécifiques de 25 minutes par semaine et sur une période de deux mois.
• Une étude suédoise suggère que des formes jouées 3:3 avec petits buts sans gardien, sur des surfaces réduites (33 x 20m), avec rapport de travail-repos donné (3’-2’; 70’’-20’’; 4’-1’; ...) et avec une animation constante de l’entraîneur (directive, encouragements, remise en jeu immédiate du ballon à chaque sortie du terrain), peuvent être utilisées comme formes d’entraînement d’endurance, notamment de puissance aérobie (FC 85 à 95% de la FCm). Voir tableaux annexés 10 a) et 10 b)
En conclusion, la tabelle d’entraînement du métabolisme et des filières d’énergie annexée (page 23) donne à l’entraîneur un aperçu d’ensemble des méthodes d’entraînement et leur dosage en fonction des objectifs d’entraînement.
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Formation et préparation physique
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Tableau 10 a) a FC (bpm)
Moyenne FCm 194 (nombre de joueurs : 6)
200 180 160 140 120 100 80 60 40
Périodes de travail de 3 minutes (2 minutes de récupération)
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Temps min
Tableau 10 b) b FC (bpm)
Moyenne FCm 194 (nombre de joueurs : 6)
200 180 160 140 120 100 80 60 40 20
Périodes de travail de 70 secondes (20 secondes de récupération)
Temps min
Résultats de deux jeux 3:3 sur surfaces réduites avec la moyenne des fréquences cardiaques (bpm) des six joueurs pendant le jeu (Dr P. D. Balsom).
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Aérobie Endurance extensive
Phase
Objectif
Intensité
% de la FC max. FC VO2 max.
Objectif Intensité Joueur exemple de % FCm deux joueurs FC (A+B) FC moyenne Substrats (Lipides = graisses) (Glucides = hydrates de carbone) Méthode
Forme
Volume Durée d'effort ( temps - distance )
Pause
B - Joueur à capacité d'endurance moyenne VO2 max. 57 FC max. 195
Anaérobie lactique
Vitesse pure (sans production d'acide lactique)
Vitesse-résistance (avec production d'acide lactique)
--> Réservoir
Zone 5 Tolérance au lactate (avec production d'acide lactique) --> Dette d'O2
70% à 80% 140 à 160/165 55% à 70%
80% à 90% 165 à 175/180 70% à 83%
90% à 95% 180 et plus 83% à 90%
95% à 100% 180 et plus 90% à 100% et plus
100% Vit. max
95% à 100% Vit. Max.
55% à 70% 120 à 140 40% à 55%
Zone 2 A B 70%-80% 70%-80% 140 à 150 135 à 155 140 à 160
Zone 3 A B 80%-90% 80%-90% 150 à 170 155 à 175 160 à 175
Zone 4 A B 90%-100% 90%-100% 170 à 190 175 à 195 175 à 190
Zone 5 A B 95%-100% 95%-100% 178 à 190 185 à 195
A
B
A
B
Glucides ATP - CP
ATP - CP
ATP - CP puis glucides dès épuisement
A rythme variable (CRV) Intervalle moyen et court Intermittent
Intervalle moyen et court
Intervalle court en répétition
Intervalle court en répétition
Course élevée Exercice TE/TA Jeu réduit (5:5 / 6:6 / 7:7)
Course intense Exercice TE/TA TE sous pression Jeu réduit (3:3 / 4:4 / ...)
Course intense Sprint TE sous pression Jeu (1:1 / 2:2 / ...)
Sprint Bond, multi-saut Combinaisons TE Jeu de courses
Sprint Course en montée Course navette
15' à 50'
12' à 45'
10' à 25'
8' à 15'
300 m à 600 m
600 m à 1200 m
A partir de 10' à 15'
4' à 12' 800 m à 1500 m
20'' à 4' 100 m à 600 m
30'' à 1'30" - 2' 100 m à 400 m
moins de 8'' 10 m à 50 m
10'' à 30'' 60 m à 200 m
2à5
3à6
3à5
4à8
3à5
2à3
2à4
1à2
3à5
2à4
Active – semi-active
Active – semi-active
Passive – semi-active
Active – semi-active
1:2 à 1:3 (travail - repos) FC 130-120
1:2 à 1:3 FC 130-140
1:1 à 1:3 Entre séries 10'
Passive – semi-active Retour à FC 110/100 1:10 à 1:20 (1' à 3')
Majorité lipides Peu de glucides Apport d'O2
Majorité lipides Un peu plus de glucides Apport d'O2
Equilibrage lipides et glucides Apport d'O2
Majorité glucides
Continue Intervalle long A rythme variable (CRV)
Continue Intervalle long et moyen A rythme variable (CRV)
A rythme variable (CRV) Intervalle moyen Intermittent
Course lente Exercice TE/TA Parcours TE Jeu Parcours
Course modérée Exercice TE/TA Jeu grande et moyenne surface TE
20' à 60' A partir de 15' à 20'
1à3
2à4
Active Retour à FC 120
Active Retour à FC 120
Objectifs d'entraînement A - Joueur à capacité d'endurance élevée VO2 max. 68 FC max. 188
Anaérobie alactique
Zone 4 Puissance aérobie max. (PMA) (Aérobie - anaérobie) Début production acide lactique --> Débit
Zone 2 Endurance de base Capacité aérobie
Répétitions Séries
Résistance pure (lactique)
Zone 3 Endurance spécifique Puissance aérobie (PA) (Aérobie - anaérobie) --> Limite seuil anaérobie
Zone 1 Endurance fondamentale Aérobie pure Régénération/Oxygénation Capillarisation
Zone 1 A B 60%-70% 60%-70% 115 à 134 120 à 135 120 à 140
Anaérobie Endurance intensive
Améliore le transport d'O2. Augmente le nombre et le volume de mitochondrie. Augmente les réserves de myoglobine. Augmente l'oxydation des graisses. Développe le réseau capillaire. Augmentation des volumes d'éjection systolique. Améliore la VO2 max. Favorise l'épargne en hydrate de carbone. Augmente le métabolisme de base. Sollicite les fibres lentes. Favorise la récupération.
Dette d'O2
Objectifs d'entraînement Elève le niveau du seuil anaérobie. Optimise l'amélioration de la VO2 max. Améliore et favorise la récupération entre les efforts répétés. Stimule les fibres lentes et rapides. Augmente la tolérance à l'accumulation de l'acide lactique.
Entre séries 5' à 6'/ 6' à 10'
1:3 à 1:6 Entre séries 8' à 10'
Principes d'entraînement Entraînement après période de repos En début de séance après la mise en train Mise en train adaptée 20' à 30' Intensité et qualité Respecter les temps de récupération Stretching de récupération Créer la compétition (concours) Utiliser le ballon Exercice de départ Course en descente Changement de rythme et de direction Ecole de course et bondissement
Formation et préparation physique
TABELLE D'ENTRAINEMENT DU METABOLISME ET FILIERES D'ENERGIE Filière
Formation et préparation physique
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Exemple de l’organisation d’une séance aérobie a) Préparation de la séance • Objectifs
Développer l’endurance aérobie avec accents technico-tactiques.
• Fixer la charge (% de la FCm) – Capacité et puissance aérobie (80 ou 90% de la FCm) – Fixer les zones d’entraînement (zone 2 à 4) • Formes d’entraînement – Course – Exercices techniques – Formes jouées • Méthodes d’entraînement – Continu (de durée) – Par intervalle et intermittent • Organisation d’entraînement – Nombre de joueurs : 18 – Durée de la séance : 90’ – Durée totale du travail en aérobie : 40’ – Nombre de séries : 4 – Nombre de répétitions : 8 – Durée totale des pauses : 15’ (pauses “semi-actives”, avec jonglage ou autre technique simple) – Formation des groupes : par poste (les milieux, les attaquants, etc.)
b) Entraînement • Echauffement avec ballon – Durée 15’ • Série 1 – Course continue – Conduite du ballon en fartlek (30’’ rythme élevé; 90’’ rythme modéré) – Durée : 2 x 8’ – Pause : 2’ • Séries 2 + 3 – Groupe 1 (9 joueurs) – Intermittent : “course et technique” (10’’-20’’) – Groupe 2 (9 joueurs) – Par intervalle : exercice de passes à 4 joueurs (30’’-1’) – Durée : 6’ pour chaque exercice, avec changement de groupe – Pause entre les séries : 3’ • Série 4 – Forme jouée 4:4 + gardiens, sur surfaces restreintes; jeu libre avec conclusion (tir au but) – Durée : 12’, 4 répétitions de 3’ - pause 3’ • Retour au calme – Course légère et stretching Durée : 10’ • Coaching : – Préparer le terrain à l’avance. – Accueillir les joueurs et présenter les objectifs d’entraînement. – Animer, stimuler, renforcer, évaluer (contrôle de la FC). – Faire boire pendant la séance. – A la fin de l’entraînement, évaluer la séance et féliciter les joueurs pour leur engagement.
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Formation et préparation physique 4. L’évaluation et le contrôle de l’intensité d’entraînement Il est démontré qu’une augmentation de l’intensité de l’exercice ou d’une forme jouée entraîne une augmentation proportionnelle de la fréquence cardiaque. Donc, plus la fréquence cardiaque est élevée plus un joueur travaille à un haut niveau d’intensité. Le contrôle de la FC (Fréquence Cardiaque) est ainsi le moyen le plus reconnu et le plus simple pour évaluer l’intensité d’une activité d’entraînement.
Comment mesurer la Fréquence Cardiaque (FC) ? • Par prise de la pulsation sur le poignet (artère radiale) ou au cou (artère carotide) en comptant les pulsations par minute (p/min.). En général sur 15 sec. x 4 (exemple : 32 x 4=128 (p/min.)) ou sur 10 sec. x 6. • Par cardiofréquencemètre avec émetteur (ceinture thoracique) et récepteur (bracelet-montre) qui signale les pulsations cardiaques sur l’écran de la montre.
Comment contrôler la Fréquence Cardiaque maximale (FCm) ? La fréquence cardiaque maximale est la FC individuelle la plus élevée qui puisse apparaître après un effort intensif maximal. L’intensité de travail est le plus souvent exprimée en pourcentage de la fréquence cardiaque maximale; il est nécessaire de la connaître pour chacun de ses joueurs. Sachant que les valeurs de fréquence sont différentes d’un joueur à l’autre, même d’âge identique, elle devrait être mesurée à partir de tests d’effort spécifiques de laboratoire ou de terrain. Il existe plusieurs tests pour mesurer la FCm. Il suffit de faire un effort de course très intensif d’au moins 400 à 500m, puis de prendre les pulsations tout de suite à l’arrivée pour connaître un résultat significatif de la FCm. Nous présentons un test simple (Dr Paul D. Belsom, Suède) pour mesurer la FCm sur le terrain. – Echauffement “normal”, avec footing sur quatre longueurs de terrain ou 400m, suivi par six longueurs avec augmentation graduelle de l’intensité de la course jusqu’à la vitesse maximale. – En sprint de la troisième longueur à la quatrième; en sprint à vitesse maximale (“sprint d’enfer”) à la cinquième et à la sixième longueurs. – A l’arrivée, contrôle immédiat de la fréquence cardiaque par les entraîneurs ou par des contrôleurs : si les joueurs ont mis un cardiofréquencemètre, prendre la plus haute fréquence enregistrée tout de suite après l’arrivée. Ce test intensif peut être répété 2 à 3 fois sur plusieurs jours pour s’assurer de la validité de la FCm. Compte tenu de l’effort intense de ce test, il ne faut pas le faire la veille ou le lendemain d’un match.
Autre méthode La FCm théorique, très connue par la formule mathématique basée sur l’âge, peut aussi être utilisée comme repère d’intensité, bien qu’elle ne soit pas d’une grande justesse du fait des valeurs variables entre les joueurs. Exemple : 220 – âge 21 ans = FCm 199 p/min.
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Formation et préparation physique
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Comment travailler à partir de la FCm ? Sachant que l’intensité de travail d’un joueur lors d’une activité d’entraînement est le plus souvent exprimée en pourcentage de la FCm , nous présentons la formule la plus utilisée pour choisir les zones cibles d’entraînement à partir de la FCm connue.
Exemple : • Entraîner l’endurance aérobie (80-85% de la FCm) • FCm : 199 • FC E : 199 x 0.80 = 159 199 x 0.85 = 169 • Fréquence cible : entre 159-169 (p/min.)
Connaissant les valeurs de ses joueurs, l’entraîneur vérifie la FCE (Fréquence Cardiaque d’Entraînement) pendant l’activité et si le joueur a une FC au-dessous ou au-dessus de la fréquence cible, il adapte l’intensité de l’effort. D’autres méthodes et formules pour définir l’intensité d’entraînement sont connues dans le football. Notamment les méthodes de la fréquence cardiaque maximale de réserve (FCR), du seuil anaérobie et de la vitesse maximale aérobie (VMA). Elles sont appliquées selon les connaissances et le choix de l’entraîneur et de ses collaborateurs. Pour connaître ces paramètres de référence dans le dosage d’entraînement comme pour connaître l’état de performance des joueurs, des tests spécifiques sont aujourd’hui connus et utilisés dans le football. Voir tabelle annexée de quelques tests de mesures de capacités physiques (p. 28). Pour des raisons pratiques, on utilise la méthode connue de la Fréquence Cardiaque maximale (FCm), comme évoquée ci-dessus.
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Formation et préparation physique
Test de Cooper Pour des raisons pratiques d’organisation et par ses résultats toujours reconnus, le test des 12 minutes de Cooper a toujours valeur de référence dans l’activité physique, le sport et le football en particulier. Le test de Cooper consiste à courir la plus grande distance possible dans le temps de 12 minutes. Après avoir délimité une piste sur le terrain (350 à 400m), on compte le nombre de tours effectués par le joueur, et on additionne la distance du dernier tour. Non seulement son échelle de valeur permet, selon la distance obtenue, de catégoriser la prestation, mais encore à partir de cette distance et par formule indirecte de connaître une valeur estimative du VO2max. et la vitesse moyenne aérobie en km/h.
Formule indirecte du VO2max.
Formule vitesse aérobie (en km/h) (VMA)
D x 0.022 – 10.39
Dx5
= Vitesse aérobie
3220 x 5
= 16.1 km/h
= VO max. 2
3220 x 0.022 – 10.39 = 60.45 VO2max.
(Marella, Risaliti, 1999)
Même si le test de Cooper est très influencé par la motivation du joueur, par sa capacité évolutive et par l’état de fatigue du moment, les résultats nous donnent des indications significatives sur sa prestation et surtout des indications très intéressantes pour former des groupes homogènes lors des entraînements d’endurance.
Tabelle de valeurs à partir du test de Cooper pour athlètes de jeux collectifs (Hagedorn et coll, 1985)
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Distance parcorue
Catégorie de prestation
Plus de 3200 m
Très bon
2801 à 3200 m
Bon
2401 à 2800 m
Insuffisant
2000 à 2400 m
Médiocre
Moins de 2000 m
Très faible
“Le meilleur et l’unique test véritable pour un footballeur, c’est le match.” Sir Bobby Robson
Tabelle de tests de mesures de capacités physiques Tabelle du VO2max. (ml/kg/min.) et distances en mètres à partir du test de Cooper (Litwin, J.; Gonzalo, F.)
VO2max.
2800
52.1
2900
53.3
3000
55.5
3100
58.0
3150
59.1
AEROBIE/VO2max.
60.2
3250
61.4
3300
62.3
3350
63.6
3400
65.8
3500
66.9
3600
69.1
3700
71.4
AUTRES
• 10 m
(1’’60 - 1’’80)
a) Force maximale
a) Souplesse
• Vélo + tapis roulant (Astrand)
• 20 m
(2’’75 - 3’’10)
• Prise de sang (AL) (VO2max., seuil anaérobie, vitesse au seuil et maximale aérobie, lactates)
• 40 m
(5’’10 - 5’’20)
• Concentrique + excentrique
• 60 m
• Flexion du tronc, de la colonne vertébrale, des hanches
(6’’90 - 7’’80)
(voir test Cooper)
• Conconi
(seuil anaérobie, vitesse au seuil)
• Léger
• 4 x 10 m (9’’ - 10’’)
• Isométrique • Cybex
b) Coordination + Vitesse b) Force explosive
• Cooper
(VO2max., vitesse maximale aérobie)
Temps d’entraînement recommandés (M-16 / M-18 ans)
• Saut en longueur sans élan
• 40 m
5’’30 - 5’’10
• Triple saut • Lancer du medicine-ball
• 30 m
4’’15 - 4’’05
• Probst
• 20 m
3’’20 - 3’’10
(seuil anaérobie, vitesse maximale aérobie)
• 10 m
1’’80 - 1’’70
• Test 1000 m ou 3000 m (Temps et FCm + repos)
• Test de Bosco
7’’70 - 7’’40
(seuil anaérobie, vitesse au seuil, lactates)
• Rosenborg’s Endurance Test (niveau d’endurance)
• Test de Sargent
• 60 m
• Mognoni
64.7
3450
FORCE
a) Laboratoire
b) Terrain 3200
VITESSE
c)
Autres forces
• Abdominaux, dorsaux • Bras (flexion)
• Slalom 30m avec ballon et sans ballon • Réaction, rythme, etc.
c)
Vitesse-anaérobie + Récupération
• (9 x 40m avec ballon + tir) Temps à l’effort Temps repos après 1’
d) Divers • Tests personnels d’entraîneurs • Test de la masse graisseuse • Test anthropométrique
Formation et préparation physique
Distance parcourue
La tabelle présente quelques tests connus dans le football pour évaluer les capacités physiques. Certains d’entre eux sont appliqués dans la formation des joueurs à des fins comparatives et formatives ou comme moyens de sélection.
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Formation et préparation physique 5. La force Les muscles sont le fondement de la bonne construction athlétique de tout sportif, et donc pour le footballeur qui a besoin de force dans n’importe quelle action de jeu. Il court souvent plus de 10km par match, mais doit lutter contre l’adversaire avec son corps, sprinter de nombreuses fois, sauter pour conquérir des ballons aériens ou tirer au but. La force du footballeur ne se limite pas aux jambes, elle s’étend à tout le corps; elle favorise donc un développement musculaire harmonieux, et dès le plus jeune âge.
Les objectifs de l’entraînement de la force • Amélioration de la vitesse d’activation musculaire (“montée de force”) et prédisposition pour la réalisation de performance de haut niveau. Le développement de la coordination intra et intermusculaire en constitue la base fonctionnelle; cette dernière est renforcée par un autre mécanisme déterminant dans les disciplines athlétiques, la pliométrie ou force réactive. –
Adaptation fonctionnelle et neuronale Construire un potentiel de performance dynamique et explosif
• Extension du potentiel énergétique par l’augmentation de la masse musculaire, base d’un nouveau développement de la force –
Adaptation structurelle Construire une base musculaire athlétique solide
• Amélioration du “flux” énergétique dans les muscles (travail au niveau des filières d’énergie) –
Adaptation énergétique Base d’un meilleur rendement musculaire
Le développement et l’entraînement de la force chez le footballeur doivent se percevoir d’une façon qualitative et spécifique si on veut améliorer : – sa vitesse – sa force de démarrage – sa détente et sa puissance – sa force de frappe – sa force en duel – une plus grande confiance en lui-même – la prévention des accidents articulaires, musculaires et ligamentaires
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Formation et préparation physique
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Le muscle • 40 à 50% du poids total corporel. Avec un pourcentage différent de fibres lentes (ST) et de fibres rapides (FT), déterminé par le patrimoine génétique. La contraction du muscle est possible par sa structure fine et par les deux types de fibres musculaires classifiés à partir de la composition chimique du tissu qui décèle certains enzymes aérobies ou anaérobies. • Les fibres de type I, ST (slow-twitch), fibres rouges à contraction lente, à métabolisme surtout aérobie – Fibres des sports d’endurance, très résistantes à la fatigue • Les fibres de type IIA et IIB, dénommées FT (fast-twitch), fibres blanches tonico-phasiques et phasiques à contraction rapide – Les fibres FTA utilisent les deux voies du métabolisme, aérobie et anaérobie. – Les fibres FTB utilisent essentiellement la voie anaérobie. – Ce sont des fibres rapides et puissantes qui résistent peu à la fatigue. – Fibres de sports de vitesse, de force et de force explosive.
Tableau 11 : Mécanisme de l’entraînement de force (modifié d’après Fukunaga, 1976)
fibre contractée fibre non contractée
Il y a d’abord amélioration de l’innervation, puis plus tard hypertrophie de la fibre musculaire.
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Formation et préparation physique
Tableau 12 : Les muscles du footballeur
Membre supérieur
Torse / Tronc
Jambes
• Grand pectoral – Abaisseur de l’épaule – Adduction de l’épaule
• Trapèze – Elévation et adduction de l’omoplate – Stabilisation de la nuque et de la tête
• Fessiers – Extenseur de la cuisse (grand fessier) – Abducteur de cuisse (moyen fessier)
• Grand dorsal – Adduction et rotation interne de l’épaule – Adduction de l’épaule
• Abdominaux – Stabilisation du tronc – Flexion du tronc (grand droit) – Rotation du tronc (obliques + transverses)
• Adducteurs – Adduction de la hanche
• Deltoïde – Abduction de l’épaule – Elévation du bras
• Dorsaux – Stabilisation du tronc – Extension de la colonne vertébrale (nuque, dos, lombaires)
• Quadriceps – Extension du genou – Flexion de la hanche
• Psoas – Flexion de la hanche
• Biceps – Flexion de l’épaule – Flexion du bras
• Ischio-jambiers – Extension de la hanche – Flexion et rotation du genou
• Triceps – Extension du coude – Extension de l’épaule
• Jumeaux + soléaire (mollet) – Flexion plantaire du pied – Stabilisation du genou • Jambier antérieur – Extension (ou flexion dorsale) du pied
Lorsque nous exécutons un mouvement, nous contractons un ou plusieurs muscles agonistes et nous relâchons les muscles antagonistes (muscles opposés). Ainsi, pour fléchir la jambe, nous contractons l’ischiojambiers de la cuisse et nous décontractons le quadriceps. A l’entraînement, nous devons toujours avoir à l’esprit de proposer des exercices qui sollicitent les muscles agonistes sans oublier d’autres exercices pour les antagonistes du même groupe musculaire.
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Formation et préparation physique
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L’entraînement de la force Les 3 types de force
Force-vitesse (puissance / explosivité)
Force maximale • Force la plus élevée qu’un joueur est capable de produire sous une forme dynamique ou statique pour vaincre la résistance
• Capacité de mobiliser le corps, ses parties ou des objets, avec la plus grande rapidité possible
Force-endurance • Capacité à résister à la fatigue de la musculature dans les efforts de force de longue durée
Le développement de la force et son entraînement demandent un entraînement progressif sur ces trois types de force. Le travail musculaire peut être développé de trois manières différentes selon les régimes de contraction musculaire.
Les 3 types de contraction musculaire
Isométrique • Par contraction statique, la longueur du muscle reste constante. La tension musculaire varie selon la charge.
Isotonique • Par mouvement dynamique, la tension est constante, la longueur du muscle varie.
Auxotonique (pliométrie) • Combinaison de formes de contractions dont les plus connues sont les régimes d’actions musculaires statodynamiques (travail isométrique + concentrique) et pliométriques (cycle étirement-détente). Ces actions musculaires sont les plus utilisées dans le football.
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Formation et préparation physique
Les différentes méthodes d’entraînement de la force
Force maximale (coordination intramusculaire)
Force maximale (développement du volume musculaire)
– Entraînement par efforts maximaux
– Entraînement par efforts répétés
– Entraînement en stations avec programme individualisé (avec charges)
– Entraînement en stations avec programme individualisé (avec charges)
Entraînement efficace pour le développement de la force-vitesse Charge :
85 à 100% de la force maximale (Fmax.)
Entraînement efficace pour le développement de la masse musculaire et de la force-endurance Charge :
Répétitions : 1 - 5 Séries :
5-8
Pause :
3’ - 5’ entre séries
Exécution dynamique rapide
70 à 85% de la Fmax. (masse musculaire) 30 à 60% (force-endurance)
Répétitions : 8 - 12 (masse musculaire) 15 - 20 (et plus force-endurance) Séries :
3-5
Pause :
1’ à 2’ entre séries
Exécution lente ou dynamique rapide
Force-vitesse (puissance)
Force réactive (pliométrie)
– Entraînement en stations (avec charges)
– Entraînement de bondissements et de multi-sauts Exemple : l’école de sauts, de bondissements (sauts bas)
Entraînement efficace pour le développement de la puissance Charge :
30 à 60% de la Fmax.
Répétitions : 6 - 10 Séries :
3-6
Pause :
1’ à 2’ entre séries
Exécution dynamique rapide et explosive Entraînement aussi possible en circuit-training pour un travail de force-endurance (durée de l’effort de 15’’ à 30’’ par exercice; pause 30’’)
Entraînement qui favorise la coordination intermusculaire, la détente et l’explosivité Charge :
poids du corps (plus éventuellement charge légère)
Répétitions : 6 - 12 (4’’ à 10’’ maximum, selon la forme) Séries :
3 –5 par même mouvement
Pause :
1’ après répétitions 3’ à 4’ entre séries
Exécution dynamique explosive Entraînement aussi possible dans le cadre d’un entraînement intermittent favorisant la force réactive et la filière aérobie
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Formation et préparation physique
Méthode contrastée
L’électrostimulation
– Méthode spécifique de contrastes de charges (lourd, léger) alternant la force maximale et des exercices multiformes orientés et spécifiques au football
Méthode moderne qui consiste à travailler le muscle grâce à une stimulation électrique produite par un appareil spécial produisant un courant particulier qui permet de stimuler de manière spécifique un muscle ou un groupe musculaire.
Exemple : pour la force des jambes : squat (3 x 90% de la Fmax.), suivi de 6 sauts de haies, puis de tirs au but Entraînement qui favorise le développement de la force-vitesse Nombre d’exercices : 3 à 5 (3x sur les jambes, et 2x pour le haut du corps)
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Bien que considérée comme méthode intéressante pouvant remplacer partiellement la musculation, elle doit être utilisée comme forme complémentaire. Elle peut favoriser le maintien des qualités musculaires durant une période inactive (blessure, maladie) ou de récupération.
Répétitions par exercice (séries) : 2 - 5 Pause entre les répétitions :
1’ - 2’
Pause entre séries :
3’ - 5’
Exécution dynamique explosive Entraînement par station, mais aussi de type intermittent qui sollicite le travail d’endurance aérobie-anaérobie (selon le temps de pause) Forme d’entraînement facile à organiser sur le terrain
Le renforcement musculaire généralisé (aussi appelé gainage musculaire) avec le poids du corps est la forme couramment utilisée tout au long de la saison, et même à chaque entraînement, notamment pour la musculature du tronc. Cette forme “traditionnelle” est surtout utilisée chez les jeunes, et avec les joueurs blessés, comme phase éducative à l’entraînement de la force (force-endurance : 20 à 40 répétitions; 2 à 4 séries; exécution dynamique). Vous trouvez dans les contenus d’entraînement de la force quelques exemples des méthodes les plus utilisées en football.
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Formation et préparation physique
Tableau 13: La construction de la force
PHASE SPECIFIQUE • Force contrastée (multiforme orientée et spécifique)
PERIODE DE PREPARATION SPECIFIQUE (pré-compétition + compétition)
Réactive – explosive (pliométrie spécifique et combinée)
PHASE INTENSIVE • Force maximale (coordination intramusculaire)
PERIODE DE PREPARATION GENERALE
Réactive – explosive (pliométrie moyenne et haute)
PHASE EXTENSIVE • Développement de la force musculaire (volume) (circuit ou stations charge moyenne) Réactive – explosive (phase éducative pliométrie légère)
PHASE EDUCATIVE PAR RENFORCEMENT MUSCULAIRE (SANS CHARGE)
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Formation et préparation physique
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Quelques recommandations pour le travail de la force • Chez un footballeur, le développement de la force passe par une bonne musculation générale basée sur le renforcement des muscles agonistes et antagonistes afin d’assurer un parfait équilibre musculaire. Cette règle est surtout importante chez les jeunes footballeurs avant un entraînement de la force. • En phase extensive: on cherche avant tout un développement général de la musculature agissant sur l’appareil locomoteur passif et garantissant un bon équilibre général pour le développement plus spécifique des aptitudes propres au football. Cette étape du renforcement foncier est idéale pour la mise en place d’un renforcement spécifique lié au développement des capacités de coordination, en particulier l’orientation, la différenciation et l’équilibre. C’est notamment la phase éducative et de base de la musculation : travail de renforcement musculaire avec son propre poids du corps (gainage musculaire), puis progressivement avec des charges légères de 30 à 70% de la force maximale (Fmax.). Ce type de renforcement s’inscrit donc dans la phase extensive de la préparation du footballeur, mais il peut se prolonger si le joueur n’a pas encore atteint un niveau de développement musculaire satisfaisant. Ci-après quelques recommandations pour l’élaboration du programme d’entraînement : Cet entraînement pourra être organisé sous forme de “circuit-training” (15’’ - 30’’ / 2-3 séries par exercice), ou de “travail par station” (3 séries de 10 avec 50 à 70% de Fmax.) Puis vient le travail dans la zone de force maximale (coordination intramusculaire = IM) qui doit garantir une sécurité parfaite afin d’éviter toute surcharge. Si ce travail ne comporte pas de danger pour le haut du corps, il convient d’être plus attentif pour celui des jambes (squats) dont la charge ne devrait pas excéder 80% de Fmax. (env. 8 répétitions maximales = RM). Seule l’utilisation d’une presse à jambes permet des sollicitations maximales. Au niveau de chaque fonction anatomique afin d’éviter toutes disbalances musculaires, on veillera à choisir des exercices agonistes et antagonistes. Les exercices choisis couvriront toutes les parties du corps (membres inférieurs, supérieurs et tronc). Dans cette phase extensive, il nous paraît nécessaire de programmer deux entraînements de musculation par semaine (par exemple lundi – jeudi ou mardi – vendredi), dans tous les cas en phase de préparation ou lors de la construction musculaire de base des jeunes. • En phase intensive: il s’agira simplement d’augmenter progressivement les charges tout en diminuant le volume d’entraînement. Les temps effort / récupération passeront, pour les circuit-training par exemple, à 20’’ - 40’’, et pour l’entraînement en stations le nombre de répétitions sera compris entre 5 et 10 répétitions. L’entraînement de la détente ou force réactive (pliométrie) sera également introduit dans les microcycles des phases extensives et intensives. Il sera très varié et évoluera progressivement d’un travail à pieds nus sur sol ou tapis mou (bondissements) avec des formes plus sollicitantes (avec obstacles) vers des surfaces moins molles (terrain de football). Ce type de travail sera réalisé au moins une fois par semaine, soit sous forme isolée soit combiné avec un travail intermittent.
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Formation et préparation physique
• En phase spécifique: la musculation doit absolument être maintenue au moins 1 x par semaine (début de la semaine) pour conserver une bonne tonicité durant la longue période de compétition. Elle pourra prendre les formes suivantes : En stations, alternance de charges lourdes et légères (méthode contrastée) dans les fonctions spécifiques aux footballeurs. En circuit-training (15’’ - 30’’), également alternance de charges lourdes et légères. En combinant un circuit-force (20’’ - 40’’) pour le haut du corps et le tronc, avec un travail de pliométrie (diverses formes de bondissements) pour les jambes (insister sur une exécution très dynamique). Durant cette période et dans le but de développer une certaine résistance-vitesse, l’entraînement intermittent mixte sera privilégié (5’’ - 15’’ ou 10’’ - 20’’, par exemple en 3 efforts de 6’ et 3’-6’ de pause). Concernant la planification de ce travail de la force, de la puissance et de la force réactive (vitesse acyclique) dans le micro-cycle, nous proposons de placer le travail alternant les charges lourdes et légères (force et puissance ou force réactive) en début de semaine et le travail alternant la puissance et la vitesse ou force réactive dans la 2e partie, afin d’assurer une excellente tonicité pour les matches du week-end.
En résumé, un travail bien dosé entre le développement de la force avec ses dérivés (puissance, force réactive ou vitesse cyclique et acyclique) et le travail spécifique du footballeur, garantira aussi bien l’intégrité physique du joueur que sa qualité de performance.
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Formation et préparation physique
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Tableau 14 : Exemple d’une planification d’entraînement de la force Phase de préparation • • • •
1ère semaine 2ème semaine 3ème semaine 4ème semaine
Phase de pré-compétition • 2 semaines • 1 semaine
Phase de compétition • Par semaine
(Phase extensive) 1 à 2 séances 2 séances 2 séances 1 séance
2 séries 3 séries 3 – 4 séries 2 – 3 séries
• Cycle de décharge
2 – 3 séries 2 séries
• Augmenter les charges • Cycle de décharge
2 – 3 séries
• Cycle de maintien
(Phase intensive) 1 à 2 séances 1 séance
(Phase spécifique) 1 à 2 séances
Il est à noter qu’un entraînement de la force peut être intégré dans une séance d’entraînement comprenant d’autres objectifs. Exemple : Un entraînement à dominante technique placé après l’entraînement de la force est une bonne association. L’effet tonifiant d’un entraînement de la musculation peut avoir une répercussion très positive sur la vivacité des joueurs dans un travail technique qui suit directement le travail de la force.
Exemple d’un cycle hebdomadaire de force (phase de compétition) Le 1er jour d’entraînement (après match) Travail de récupération et prophylactique Par : Renforcement musculaire (gainage) et étirement avec un travail d’endurance (capacité aérobie)
Le 2e jour d’entraînement Amélioration ou maintien de la force générale et spécifique Par : Circuit-force ou travail en stations (selon le cycle de force dans lequel se trouvent les joueurs)
Le 4e ou le 5e jour d’entraînement (veille du match) Tonification et réactivité Par : Puissance, force réactive, combinaison puissance-vitesse cyclique (vitesse) et acyclique (bondissements)
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Formation et préparation physique Exemple d’un programme de construction musculaire chez les jeunes (15 - 16 ans)
Cycle 1 / Période de préparation (Phase éducative de 3 semaines) • Renforcement musculaire – Par gainage musculaire – Travail suivi d’un parcours ou d’ateliers de coordination (technique) 2 - 3 séances par semaine
• Force réactive (pliométrie) – Ecole de sauts (bas) Comme séance complémentaire au renforcement musculaire Exemple : 2 séances de renforcement musculaire et 1 séance de force réactive par semaine
En stations/en circuit Charge : Répétitions : ou durée : Séries : Pause : Exécution :
poids du corps + charges légères 10 - 20 x 20’’ - 45’’ 2-3 40’’ - 1’ entre séries dynamique
Par enchaînement d’exercices Charge : Répétitions : Séries : Pause :
poids du corps 6 - 10 par exercice 3 - 4 par exercice 30’’ entre exercices 1’ - 2’ entre séries Exécution : dynamique explosive Organisation : 5 à 6 exercices différents
Cycle 2 / Période de préparation (Phase extensive de 5 à 6 semaines) • Puissance musculaire (force-vitesse) – Par circuit-training (3 semaines) – Par station (3 semaines) – Travail suivi d’ateliers de coordination et de technique 1 à 2 séances par semaine • Force réactive (pliométrie) – Ecole de course, sprint – Ecole de sauts moyens comme 2e séance par semaine
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En stations / en circuit Charge : Répétitions : ou durée : Séries : Pause : Exécution :
30 - 50% de Fmax. 10 15’’ - 30’’ 3-4 45’’ - 1’ entre séries dynamique
Par enchaînement d’exercices Charge : Répétitions : Séries : Pause :
poids du corps 6 - 10 par exercice 3 - 4 par exercice 30’’ entre exercices 1’ - 2’ entre séries Exécution : dynamique explosive Organisation : 5 à 6 exercices différents
Formation et préparation physique
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Cycle 3 / Période de compétition (Phase spécifique de 5 à 6 semaines) • Force contrastée + multi-forme orientée – Changer les formes chaque semaine – Chaque 2 semaines avec type intermittent 1 séance semaine
• Vitesse, saut + sprint et technique comme 2 séance semaine e
En stations (sur terrain) Nombre d’exercices : 4 (jambes, pieds + bras) Répétitions : 3 - 4 par exercice Pause : 1’ entre répétitions 3’ entre séries Exécution : dynamique Par exercice Enchaînement de sauts et sprints avec tirs au but
Cycle 4 / (Phase de décharge de 2 à 3 semaines)
Cycle 5 / (Phase extensive de 6 semaines)
• Activités complémentaires (autres sports / jeux variés) • Parcours (intermittent) • Tonification musculaire générale (avec poids du corps) 1 à 2 séances par semaine • Entraînement de la souplesse
• Développement musculaire – Par programme individualisé (1 séance par semaine) • Force réactive (pliométrie) – Multi-sauts – Ecole de course, coordination
Le programme et les charges sont adaptés aux joueurs en fonction de leur potentiel athlétique, de leur morphologie et des expériences acquises à l’entraînement. Attention, l’entraînement de la force par des charges inadaptées peut provoquer des blessures, notamment au niveau des tendons, des ligaments et des tissus musculaires.
Conclusion pour un bon entraînement de force Les principes de base d’entraînement • • • • •
Pas d’entraînement de la force sans un échauffement de qualité Développement des agonistes et des antagonistes Pas de renforcement musculaire sans étirement Retour au calme et stretching final obligatoire Pour tirer bénéfice d’un programme de musculation et être sûr de son efficacité, il faut périodiquement l’évaluer et l’ajuster.
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Formation et préparation physique 6. La vitesse La vitesse est un des facteurs préférentiels de la condition physique en football. 100 à 150 sprints par match, entre 10 à 40m (moyenne 20m). Pour certains, c’est l’élément “aristocratique” des qualités physiques du joueur de football. Les joueurs sont donc très souvent obligés de sprinter, d’effectuer des feintes d’accélération avec de fausses pistes, presque jamais en ligne droite et en pleine vitesse, d’effectuer un contrôle du ballon ou de tirer au but. Ces actions en vitesse maximale sont étroitement liées à la force et à la coordination.
Les bases anatomiques et physiologiques qui influencent la vitesse • • • • • •
Type de musculatures : Fibres FT (fibres rapides) Force et élasticité musculaire Disponibilité d’énergie : phosphate riche en énergie (de 0-20’’); glycolyse anaérobie (de 20’’ à 50’’) Processus neuro-musculaires et capacités de coordination Facteurs anthropométriques (taille, poids, morphologie) Mental, fatigue, état d’échauffement
Les composantes de la vitesse en football • Vitesse de perception, d’anticipation, de décision : bases cognitives qui permettent d’agir et de réagir avant les choix et les actions • Vitesse de réaction : réagir à l’appel d’un signal (acoustique, visuel) • Vitesse de démarrage : vitesse-force, les premières foulées de la course • Vitesse d’exécution (avec ou sans ballon) : capacité de se mouvoir et de se déplacer à grande vitesse dans les courses (avec conduite du ballon, geste technique) • Vitesse d’accélération : principale qualité du joueur lors de contre-attaque ou de changement de rythme (a-rythmique) • Endurance-vitesse : capacité de maintenir pendant une longue distance la vitesse maximale Exemple : Un défenseur latéral qui fait un appel en profondeur, puis revient se replacer à grande vitesse dans sa zone (course de 60 à 70 m).
La méthodologie d’entraînement Comme les distances en vitesse maximale dans un match de football sont de 10 à 40m, la filière anaérobie alactique est donc la principale source d’énergie. Pour les distances plus longues, entre 60 et 100m, la source d’énergie provient progressivement de la filière anaérobie lactique. Nous voyons dans la figure ci-dessous le système de fonctionnement des filières d’énergie.
Anaérobie alactique Temps d’effort de 2’’ à 8’’
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Anaérobie lactique Temps d’effort de 10’’ à 20’’ jusqu’à 30’’
Formation et préparation physique
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Tableau 15 : La courbe d’Howald (Dr. Hans Howald, OFSPO, Macolin, Suisse)
La vitesse 90
Puissance
70
50
ATP CP
30
glycolyse anaérobie
glycolyse et lipolyse aérobie
10
10"
60"
2"
10"
30"
120"
temps
L’entraînement de la vitesse anaérobie alactique, de la vitesse de sprint, de démarrage, de conduite du ballon avec changements de direction, etc. est donc très important dans la préparation des joueurs (mais sur des distances courtes (10-20m) pour les jeunes). Bien que la vitesse anaérobie lactique (endurance-vitesse) ne joue qu’un rôle secondaire dans le football, il est toutefois nécessaire d’introduire dans la séance de vitesse des efforts maximum de 10’’ à 15’’. Ce type d’entraînement lactique (appelé aussi capacité de résistance) permettra au joueur de prolonger sa phase intensive maximale en favorisant aussi le travail du métabolisme. Organisé avec une forme intégrée spécifique, ce type d’entraînement peut s’orienter sur l’individualisation d’entraînement en fonction des postes. Exemple : Entraînement pour les milieux et défenseurs latéraux, par combinaison offensive de jeu simple, avec repositionnement défensif en pleine vitesse L’entraînement de la vitesse séparée (école de course, vitesse-coordination, vitesse maximale de démarrage et sprint) est fréquemment pratiqué chez les jeunes, notamment en phase d’apprentissage. Cette forme favorise l’intensité maximale, la force musculaire et le mental. Elle est à la base de l’entraînement de vitesse d’exécution et de réaction. Toutefois, la forme intégrée (vitesse + technique, vitesse + technico-tactique) qui favorise la qualité coordinative est fondamentale dans l’entraînement. Elle permet la transposition de la vitesse maximale dans les actions individuelles et collectives de jeu; c’est la vitesse optimale du footballeur. Un juste équilibre entre ces deux formes d’entraînement doit être planifié dans la séance de vitesse.
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Formation et préparation physique
Autres moyens d’entraînement • Course progressive avec changements de rythme, de direction avec ou sans ballon • Course en montée (puissance) et retour en descente (coordination), aussi avec charge attelée • Exercices de départ, de démarrage avec appel, de contre-appel et de réaction en position variée, avec signal auditif et surtout visuel • Exercices par concours en paire ou en équipe, course-poursuite, estafettes, parcours et jeu de vitesse • Ecole de course avec skipping, travail des appuis réactifs et bondissements • Utilisation du chronomètre comme moyen de stimulation et des tests comme motivation
Le dosage de la vitesse • Le nombre de répétitions par série, selon la distance, ne devrait pas dépasser 4 à 6 (max. 8), afin de limiter l’augmentation de l’acide lactique. • Le nombre de séries est donné par l’épuisement des réserves musculaires. Pour une distance de 30 à 40m, 3 à 4 séries semblent être le nombre recommandé. Pour des distances plus courtes, de 10 à 20m, on peut aller jusqu’à 5 séries. • Le temps de repos entre les répétitions doit être compris entre 20’’ et 30’’ pour la récupération de la moitié des réserves anaérobies alactiques et jusqu’à 3’, sans excéder ce temps, car les capillaires se refermeraient, éliminant ainsi le bénéfice de l’entraînement (en vitesse pure submaximale). • Ce temps de récupération est souvent défini de 1:10, 1:15 ou 1:20, c’est-à-dire 10 ou 20 fois le temps de l’effort; il est fonction de la durée d’effort, de l’objectif métabolique, de l’état d’entraînement des joueurs et également de l’âge. • Le repos est très souvent actif entre les répétitions : marche ou trottinement selon les distances ou la durée. Entre les séries, du fait qu’après une série de répétitions un taux d’acide lactique élevé (souvent plus de 5 mlmol) se trouve dans les muscles, il est demandé un repos de 4’ à 5’ minimum jusqu’à 8’ à 10’ selon les charges. Le contenu de cette phase de récupération est souvent à base de souplesse et de technique simple.
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La planification de la vitesse L’entraînement de la vitesse doit être suivi, comme la technique, dans toute la planification annuelle, afin de maintenir un effet positif sur toute les composantes de la vitesse. • Dans la phase de préparation à la vitesse (pré-vitesse), on travaille sur les capacités musculaires (agonistes – antagonistes), sur la coordination et pas trop longtemps sur l’endurance aérobie (oxydative). • La tonification musculaire préalable à l’entraînement de la vitesse favorise la contraction musculaire et le travail réactif-actif. La tendance actuelle est d’organiser une séance de force avant l’entraînement de la vitesse par un travail lourd-léger (transformation de la force). Cette forme augmente aussi le potentiel du processus de coordination. • L’entraînement de la vitesse est toujours un travail qualitatif qui demande un grand engagement mental (concentration, attention, volonté) et une haute motivation, d’où l’importance de la variété des formes d’entraînement. • On conclut toujours l’entraînement de la vitesse par des exercices d’assouplissement et de stretching. • Dans le cycle hebdomadaire, on planifie en général deux séances de vitesse spécifique : en début de cycle à base de vitesse d’exécution (anaérobie alactique ou lactique) et en fin de semaine sur la vitesse réactive (réaction, vivacité). La durée de la séance de vitesse et son contenu sont programmés en fonction des autres facteurs d’entraînement prévus qui agissent sur la vitesse. Par expérience, on peut dire aussi qu’une séance d’entraînement de la vitesse qui précède un entraînement technique favorise la qualité de cet entraînement grâce aux capacités de coordination très sollicitées dans la vitesse (pouvoir de transfert).
Rappel de quelques principes d’entraînement de la vitesse à respecter • Entraîner la vitesse sur fond de repos et en début de séance. • L’entraînement doit se dérouler dans des conditions de motivation élevées et d’engagement mental total (concentration, volonté, attention). • Adapter l’échauffement (stimulation musculaire, assouplissement, à base de coordination séparée et intégrée). • Rechercher toujours un travail qualitatif à intensité optimale (sub-maximale, maximale, sur-maximale). • La durée d’un exercice ne devrait pas dépasser 7’’ à 8’’, 5’’ à 6’’ chez les jeunes. • Le temps de récupération doit être absolument respecté et le contenu toujours planifié. • Varier les formes d’entraînement : école de course, concours, jeu (duel par paire pour favoriser la motivation et l’intensité maximale). • Un entraînement de la vitesse trop long accumule la fatigue, augmente les risques d’accident musculaire, ligamentaire et compromet une bonne exécution. • A la fin d’une séance, une légère course de décontraction et un stretching de récupération sont indispensables. • L’animation de l’entraînement et la qualité du coaching sont déterminantes pour une bonne séance.
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Tableau 16 : La structure d’entraînement pour la vitesse
VITESSE ANAEROBIE ALACTIQUE
VITESSE ANAEROBIE LACTIQUE
Intervalle court répétitif
Intervalle court et moyen répétitif
• 100% de la vitesse maximale
• 95 à 100% de la vitesse maximale
• Maximale / Sur-maximale
• Submaximale / Maximale
• de 4 à 8 par série
• de 3 à 5 par série
• de 2’’ à 8’’ (maximum 10’’)
• de 10’’ à 30’’
• 10 à 50 m
• 60 à 200 m
• de 3 à 5
• de 2 à 4
• de 300 à 600 m (selon l’entraînement)
• de 600 à 1200 m (selon l’entraînement)
• semi-active /active • 1:10 à 1:20 (1’ à 3’) entre les répétitions (selon la durée de l’effort) • 5’ à 8’ entre les séries
• active (constante) • 1:3 à 1:5 entre les répétitions (selon la durée de l’effort) • 10’ entre les séries
METHODE
INTENSITE
REPETITIONS
DUREE DE L’EFFORT
SERIES
VOLUME
PAUSE
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Tableau 17 : Exemple d’une séance de vitesse
Duel 1:1 • s/but • 10’’ à 15’’
Pause 6’ – Course lente 3’ – Toro (8:2)
4ème série 3 à 4 répétitions
• Signal départ • Même distance mais avec slalom et/ou avec ballon • Intensité 100% • Repos: marche 1’15’’ à 1’30’’
Pause 5’
3ème série 4 répétitions
Jonglage à 3 • • • •
Pause 4’
Course à distances variées 20 – 30 –40 – 30 – 20 m Intensité 100% Repos: marche 1’ à 1’15’’
2ème série 5 répétitions
Jonglage à 2 • • • •
Course cyclique et acyclique Recherche de vitesse de 40 à 50 m (accélération) Intensité de 80 à 90% de la vitesse maximale Repos : course légère de 30’’ à 45’’
1ère série 4 à 5 répétitions
Echauffement spécifique (20’ à 25’) Tonification + coordination intégrée
N.B. La 3e séries peut se faire avec des exercices intégrés avec ballon. Exemple : – Un exercice de duel se terminant par un tir au but – Phase de contre-attaque à 3 joueurs avec conclusion (durée 8’’ à 10’’)
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Formation et préparation physique 7. La souplesse La souplesse est la capacité d’accomplir des mouvements avec aisance et avec la plus grande amplitude possible. Elle est conditionnée par deux facteurs:
SOUPLESSE
MOBILITE ARTICULAIRE
CAPACITE D’ETIREMENT
La mobilité articulaire se rapporte aux articulations et aux disques intervertébraux. La capacité d’étirement concerne les muscles, les tendons, les ligaments et les capsules articulaires. L’âge, le système hormonal, la température, le moment de la journée et la fatigue agissent sur la souplesse. L’importance de la souplesse dans un sport comme la gymnastique est plus déterminante que dans le football. Bien qu’elle soit sollicitée lors des tirs, des contrôles du ballon, des pivots, des feintes, elle n’exige cependant pas une grande amplitude pour ces mouvements spécifiques. C’est surtout au niveau de la prévention des blessures, d’une meilleure élasticité des tissus musculaires et d’une bonne préparation du corps pour la performance que la souplesse garde toute sa valeur chez le footballeur.
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Les méthodes et les formes d’entraînement
Deux méthodes
Par étirement statique (stretching)
Par mouvement dynamique • Gymnastique par mouvements circulaires et balanciers (flexion – extension) • Mouvement par répétitions
Etirement passif (progressif)
Etirement par tension et relâchement
• Easy-stretching (5’’-10’’) • Stretching intensif (15’’-30’’) • Stretching dynamique (3 à 4 mouvements de ressort puis stretching)
• Contraction – relaxation • Contraction isométrique du muscle (5” à 7”), relâchement (3” à 15”) et stretching (10” à 15”)
SOUPLESSE ARTICULAIRE
SOUPLESSE MUSCULAIRE
Dans l’entraînement du footballeur, ces deux méthodes sont compatibles et reconnues pour l’amélioration et le maintien de la souplesse et pour la récupération. La souplesse s’entraîne à chaque entraînement, lors de l’échauffement et/ou du retour au calme. De plus, elle devrait être intégrée dans le programme d’entraînement au moins deux fois par semaine, pendant 10 à 15 minutes. Le stretching seul n’est pas suffisant pour améliorer la souplesse, il doit être complété avec l’entraînement de souplesse dynamique (travail de mobilité, de flexibilité).
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La méthode d’assouplissement par mouvement (mobilité)
Pour :
– Colonne vertébrale – Torse – Hanches – Jambes – Pieds
Répétitions : – 10 à 30 (en échauffement minimum 8 à 10) Séries :
–1à3
Faire une distinction entre mouvements actifs dynamiques et mouvements brusques rapides.
La méthode par étirement statique (stretching) C’est la forme la plus utilisée; elle consiste à étirer les muscles, lentement et progressivement, jusqu’à la tension qu’il faut conserver. Les raccourcissements par effort des groupes musculaires peuvent avoir des effets défavorables sur les articulations et provoquer notamment la surcharge des cartilages articulaires. Les tendons des muscles raccourcis réagissent souvent par des inflammations de leurs insertions. Les muscles contractés, contracturés et peu extensibles risquent l’élongation, et au pire la rupture. Par un stretching de qualité, le muscle peut retrouver sa constance et sa souplesse. Pour :
– Groupes musculaires sollicités
Quand :
– A l’échauffement – Après chaque entraînement, dans la phase du retour au calme – Après des efforts intensifs (lors de vitesse ou de force) – Pour améliorer la souplesse (mobilité)
Durée de la tension : – De 5’’ - 10’’ (easy-stretching) en échauffement – De 15’’ - 30’’ (stretching intensif) en récupération et en décharge musculaire (voire plus selon joueur) Répétitions :
– 1 à 3 selon la durée de tension et le muscle étiré
Règles :
– Pas de mouvements brusques – Toujours bien respirer, régulièrement et calmement – Etre concentré – En cas de douleurs musculaires, ne pas faire de stretching – Pas de stretching avant des mouvements explosifs, sinon diminution du niveau de performance
Selon des études récentes, il n’est pas clairement établi que le stretching a un effet préventif sur les blessures, contrairement à une bonne endurance aérobie de base.
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Le stretching n’est pas essentiel chez les jeunes avant la puberté. Toutefois, pour une question d’éducation au stretching, il est conseillé de l’introduire deux à trois fois par semaine en fin d’entraînement, dès l’âge de 9-10 ans.
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8. Les capacités de coordination Les capacités de coordination, appelées aussi “agilité” ou “adresse” ou qualités psychomotrices, permettent à un footballeur de contrôler et de régler avec précision ses mouvements et d’apprendre plus rapidement les gestes techniques et technico-tactiques. La coordination, base et fondement de la technique gestuelle
Les facteurs de coordination (O. R. D. R. E.)
Orientation
Réaction
Différenciation
Faculté de se situer dans l’espace et le temps.
Capacité qui permet de réagir très vite à des signaux, à des situations de jeu.
Capacité qui permet de traiter de manière différentes les informations perçues par les organes des sens.
Modifier la position du corps en fonction des perceptions et les réorienter.
Exécuter le geste technique juste, mais aussi très vite.
Exécuter les gestes partiels d’un mouvement global. Le dosage dans les passes.
Rythme
Equilibre
Capacité qui permet d’élaborer un mouvement en rythme.
Capacité qui permet de maintenir l’équilibre pendant une action, ou lors d’un geste.
Alternance vitesse-lenteur. Le dribble, la feinte.
Retrouver son équilibre après un duel, une charge, et après une feinte. Le mouvement des appuis dans les gestes techniques.
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Formation et préparation physique
L’entraînement de la coordination L’entraînement des capacités de coordination convient aux adultes, mais particulièrement aux jeunes enfants où le système nerveux est encore au stade de développement et donc ouvert aux stimulations externes. Pour profiter au maximum de cette “ouverture” temporaire du système nerveux, il est conseillé de placer systématiquement les jeunes en situation d’exercices de coordination séparés et intégrés (8-12 ans). En âge de croissance (11-14 ans), ils sont confrontés au phénomène de transformation physique : leurs membres vont s’allonger et leur coordination en pâtir. A cet âge, un entraînement de coordination est donc indispensable. Chez les jeunes, il est idéal d’avoir un entraînement spécifique de coordination et de coordination-vitesse avec un travail des appuis au moins deux fois par semaine. Il faut en général consacrer deux à trois fois par semaine de 15 à 20 minutes d’entraînement pour la coordination. La phase d’échauffement s’y prête bien. On peut affirmer que de 8 à 9 ans et jusqu’à 15-16 ans la coordination fait partie intégrante du processus d’entraînement, comme la base de la technique, car les gestes techniques ne suffisent pas. Il faut s’entraîner dans des situations d’enchaînements (enchaînements de gestes), mais aussi d’actions de jeu diverses qui stimulent le système nerveux. On comprend donc que l’apprentissage par gestes isolés statiques ne répond plus aux exigences du football moderne. Le mouvement, les déplacements, les changements de direction doivent être intégrés à tous les exercices de coordination et de technique. Même si chez l’adulte la “soif d’apprendre” du système nerveux est moins développée que chez les jeunes, il est encore possible d’améliorer le répertoire gestuel moteur et même technique. Par l’école de course, de bondissement ou encore par des exercices de coordination avec ballon (rythme, différenciation, orientation), il a été prouvé que le bagage psychomoteur des joueurs s’améliore encore, même à plus de 25 ans. Les capacités de coordination s’améliorent par des entraînements complémentaires (autres sports) ou par des entraînements intégrés. Comme la vitesse, l’entraînement de coordination ne devrait pas s’effectuer en état de fatigue, car les processus de contrôle et d’apprentissage y sont imparfaits. Les exercices doivent être répétés, drillés et progressivement intégrés dans des enchaînements multiples faisant appel à toutes les capacités de coordination. Les exercices de coordination sont donc une excellente phase préparatoire à l’entraînement technique et technico-tactique. Les capacités de coordination ne sont entraînées d’une manière optimale que si elles sont combinées avec les facteurs de condition physique vitesse, force et endurance. Le joueur talentueux, le bon technicien a souvent des capacités de coordination plus développées que les autres joueurs. Une bonne maîtrise des mouvements, de bonnes qualités de coordination favorisent aussi la confiance du joueur, ce qui influence positivement le développement de sa personnalité.
La coordination et la technique à la base de l’entraînement de la préformation
N.B. Vous trouverez au chapitre 10 Joueur de demain quelques principes essentiels pour la préparation physique des jeunes footballeurs.
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Formation et préparation physique
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Exemples d’exercices intégrés pour les capacités de coordination
Objectifs Orientation Différenciation Equilibre
• Dos au but, contrôle orienté du ballon et tir au but dans un des petits filets (précision)
Orientation Réaction Différenciation Equilibre
• Tir au but de précision (préciser 1er ou 2e poteau) après culbute (roulade) au sol et contrôle orienté
Equilibre + appuis Rythme Orientation Différenciation
• Enchaînements de sauts sur pied droit et sur pied gauche, dans des cerceaux posés au sol, prise de ballon et slalom entre piquets et longue passe aérienne
Différenciation
• Jonglage avec ballon, balle de tennis, de volley, etc.
Différenciation Orientation
• idem avec déplacements, demi-tour
Rythme Equilibre + appuis
• Conduite du ballon (intérieur ou extérieur du pied), slalom à double contact, triple contact, etc. • idem avec pied droit et pied gauche
Orientation Différenciation Réaction Equilibre
• Chercher à conclure sur des reprises directes ou indirectes de ballons venant à grande vitesse, de trajectoires et de distances différentes (timing)
Equilibre Orientation
• Chercher à conclure en étant gêné, poussé par un adversaire (duel)
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Formation et préparation physique
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Planification d’entraînement
1. La planification d’entraînement
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1.1 La planification annuelle de la saison
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1.2 Le micro-cycle de compétition
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1.3 La séance d’entraînement
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1.4 Les clés du dosage de l’entraînement
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2. La récupération et la régénération
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Planification d’entraînement
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1. La planification d’entraînement Le développement d’un joueur de football et la préparation d’une équipe s’apparentent à la construction d’une maison. Pour atteindre les objectifs fixés, il faut suivre des étapes planifiées dans un plan conducteur. Dans le domaine sportif, c’est ce qu’on appelle la planification. Elle consiste à déterminer des objectifs et à mettre en œuvre un ensemble de programmes toujours plus détaillés pour les atteindre. Dans l’entraînement, comme dans toute formation, l’effet du hasard doit être minimisé, bien qu’une part d’intuition, “le nez de l’entraîneur”, ait toujours sa raison d’être dans le processus. Planifier l’entraînement dans le football est donc une tâche essentielle de l’entraîneur pour faire progresser les joueurs, pour développer leurs capacités de performance et pour les préparer individuellement et collectivement à la compétition. Cette tâche concerne aussi bien les entraîneurs de haut niveau que les entraîneurs des jeunes.
Pourquoi une planification ? • • • • • •
Pour décider du choix des objectifs à atteindre à court et long terme, après réflexion et analyse. Pour favoriser un meilleur dosage quantitatif, intensif et qualitatif des charges d’entraînement. Pour éviter l’improvisation dans le travail. Pour éviter la routine et pour se rassurer. Pour permettre un meilleur contrôle de l’entraînement et favoriser son évaluation. Pour respecter et contrôler les principes biologiques, physiologiques et psychologiques de la performance.
La planification dépend en grand partie de l’âge des joueurs, de leur niveau de développement, de la catégorie de jeu et du calendrier des compétitions. Mais elle ne se programme pas systématiquement dans le football, avec son organisation compétitive multiple (Championnat national, Coupe, Compétitions internationales etc.), comme dans un sport individuel. Une planification méthodique de haut niveau, comme celle d’une équipe nationale par exemple, exige une collaboration étroite entre l’entraîneur, le médecin, le diététicien et le psychologue.
Préparation de l’équipe du Brésil pour la Coupe du Monde de la FIFA 2002 “Le manque de temps a rendu les choses difficiles. Nous avons dû renoncer à travailler la technique et la tactique au profit en particulier de tests physiques et médicaux, pour prévenir tout problème de santé durant la Coupe du Monde. Nous avons sacrifié quatre à cinq précieuses journées pour nous assurer que l’équipe était parfaitement en forme. Il s’agissait d’un choix délibéré de ma part. Les résultats ont parlé d’eux-mêmes. Le Brésil était en excellente forme, pour ne pas dire l’équipe la plus en forme. Nos joueurs n’ont souffert d’aucune blessure. Cette préparation m’a permis de leur demander beaucoup plus durant la compétition. La différence par rapport aux autres équipes est devenue évidente lors du deuxième tour.” Luiz Felipe Scolari
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Planification d’entraînement
1.1 La planification annuelle de la saison La planification annuelle est la base de toute programmation d’entraînement. C’est le premier travail de l’entraîneur à la veille d’une nouvelle saison. Elle varie d’un pays à l’autre, essentiellement en fonction du calendrier des compétitions ou encore pour des raisons culturelles, climatiques et même économiques. Bien entendu, elle diffère selon qu’elle concerne la préparation de joueurs professionnels de haut niveau ou celle des jeunes en formation, bien qu’elle s’appuie sur les mêmes principes méthodologiques.
La périodisation de la planification annuelle
Période de préparation
– Dès la reprise des entraînements : préparer les joueurs et l’équipe à la compétition.
Période de compétition
– Dès le premier match de compétition : maintenir les joueurs et l’équipe au niveau de performance. – Pour les jeunes : améliorer les habiletés d’apprentissage.
Période de transition (de décharge) – Dès le dernier match de compétition jusqu’à la reprise de l’entraînement : assurer la récupération mentale et physique des joueurs.
Chez les jeunes en préformation ou en formation, la planification annuelle s’articule aussi sur ces périodes, mais la programmation des entraînements n’est pas conçue uniquement à partir des performances collectives. Indépendamment des résultats de l’équipe, les objectifs de formation, aussi bien techniques, technicotactiques que psycho-physiques, doivent rester une priorité pendant toute la saison dans la programmation des entraînements.
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Planification d’entraînement
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Critères pour l’élaboration d’un programme annuel • • • • • •
Niveau de jeu, âge de performance, phase de dévelopement Effectif des joueurs à disposition Calendrier de compétition Objectifs de performance sportive de la saison Infrastructures, matériel et conditions d’entraînement Encadrement technique à disposition (entraîneurs, soutien médical, responsable administratif, soutien psychologique) • Analyse et évaluation des performances passées • Critères complémentaires : – Tests médico-sportifs – Stage de préparation ou de récupération – Environnement des joueurs (famille, lieu d’habitation, école, travail, habitudes de vie) La planification annuelle est souvent subdivisée en deux ou trois grands cycles de quatre à six mois selon la durée du plan annuel (macro-cycle).
a) La période de préparation • Période fondamentale de mise en condition individuelle et collective. • De 4 à 10 semaines (selon le niveau des joueurs et selon la compétition), en fonction des bases physiologiques. Par expérience, on peut dire que les premiers effets positifs de l’entraînement apparaissent au bout de 6 à 10 semaines. • 6 à 8 semaines semblent être une durée courante dans le football. • Elle est divisée en deux phases :
1re phase :
– Préparation générale à base physique. Elle se construit à partir de la quantité d’entraînement : fréquence des séances, durée et volume d’entraînement. Entraînement foncier.
2e phase :
– Phase de développement physique spécifique avec intégration des composantes technico-tactiques et mentales; c’est la phase pré-compétitive. Réduction de la quantité d’entraînement; la qualité peut être associée à l’intensité, mais dans l’esprit de beaucoup la qualité est souvent synonyme de quantité et d’ intensité.
Cette période subdivisée en 3 ou 4 cycles de 1 à 3 semaines est appelée méso-cycles de préparation.
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Planification d’entraînement
Tableau 1: Exemple de l’interaction entre la quantité et l’intensité de l’entraînement dans un plan annuel
Dietrich Martin, Trainingsstruktur, Trainingsplanung, Leistungssport 1971
b) La période de compétition • • • •
Période qui dépend du calendrier de compétition. De 8 à 10 mois (selon les pays et le niveau de jeu). Période subdivisée en cycles hebdomadaires appelés micro-cycles. Transformation de la forme générale et spécifique en forme compétitive : obtenir la capacité optimale de performance et la maintenir le plus longtemps possible. • Eveiller et produire le besoin de compétition, gérer les émotions et la pression compétitive. • Comme à cette période le niveau de performance dépend de l’engagement des joueurs dans les différentes compétitions et de leur potentiel personnel, il faut tenir compte de l’individualisation de l’entraînement. • Pour mieux doser et contrôler l’entraînement, plusieurs micro-cycles se fondent en méso-cycles de compétition de 3 à 4 semaines. Dans le football d’aujourd’hui, compte tenu des lourdes charges compétitives (souvent deux matches par semaine), il est nécessaire de planifier des cycles de récupération et de régénération dans le mésocycle, tout particulièrement chez les jeunes. Dans la formation, des méso-cycles d’apprentissage sont toujours programmés.
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Exemple : Cycle de trois semaines à dominante technique : prise de ballon, contrôle orienté et première passe. Parallèlement aux objectifs physiques et de la compétition, l’accent technique reste une priorité dans le cycle.
Planification d’entraînement
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c) La période de transition • Période de baisse de performance où le joueur doit pouvoir se rétablir physiquement et psychiquement des efforts fournis en compétition. • De 4 à 8 semaines (selon les pays, et le niveau de jeu). Cette phase est prévue après la période de compétition. Toutefois, sachant que 2 à 3 semaines de repos total peuvent suffire à diminuer notamment la performance d’endurance générale de 20 à 25%, le VO² max. de 4 à 6%, ainsi que la qualité de force et coordination, il est donc possible de proposer un programme de maintien avec activité physique progressive. Exemple : – Phase 1, de 7 à 14 jours Après quelques jours d’arrêt complet (selon joueur), repos et récupération active par des sports complémentaires (excursion, vélo, natation, tennis, etc.). – Phase 2, de 10 à 20 jours Programme spécial individuel à base d’endurance, de souplesse et de renforcement musculaire. 3 à 4 séances de 45’ à 60’ par semaine, à 60-70% de l’intensité demandée pendant la phase d’entraînement. Cette période permet aussi la remise à niveau de performance du joueur longtemps blessé ou en baisse de régime lors de la période finale de compétition.
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Planification d’entraînement
Tableau 2 : Exemple d’une répartition dans la planification annuelle des différentes composantes du football, entre le haut niveau professionnel, le niveau de formation et celui de préformation (Jens Bangsbo, 1994)
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Planification d’entraînement
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1.2 Le micro-cycle de compétition Le micro-cycle, petit cycle hebdomadaire d’entraînement, couvre plusieurs jours, souvent une semaine. Le micro-cycle ne doit pas être la répétition pure et simple du cycle précédent, il doit reposer sur une base nouvelle, ce qui sous-entend aussi le renouvellement partiel des moyens, des méthodes et des formes d’entraînement, et bien évidemment un changement quant aux charges d’entraînement. Ainsi, des micro-cycles unifiés de 3 ou 4 semaines (méso-cycle) peuvent être différents d’une semaine à l’autre. Le micro-cycle est souvent dicté par le résultat de l’équipe, mais aussi par d’autres raisons, comme l’état de performance collectif ou individuel, le climat, etc. Il s’appuie toujours sur le processus effort-récupération. Chez les jeunes en apprentissage, le micro-cycle doit également tenir compte des objectifs d’apprentissage fixés dans le cycle. Au niveau professionnel, et même chez les jeunes de niveau international, le nombre élevé de matches, souvent 2 à 3 dans la même semaine, impose des micro-cycles de 3 à 4 jours axés essentiellement sur la récupération et la préparation du match.
La structuration physiologique et physique du micro-cycle • Toujours définir la filière d’énergie d’entraînement comme “toile de fond” de la séance. Exemple : Entraînement technique à régime capacité aérobie (70-80%). • Respecter les sollicitations musculaires et neuro-musculaires. • Débuter le cycle, dès la fin du match, par une récupération active à base d’oxygénation, de capillarisation musculaire, d’endurance cardio-respiratoire (aérobie de base / capacité aérobie) et d’endurance musculaire (renforcement musculaire). • Entraîner la force, la coordination et la vitesse sur fond de repos. • Situer le “pic” d’entraînement (l’entraînement intensif) en milieu de cycle. • Stimuler la tonification musculaire en fin de cycle et à la veille de la compétition (vitesse réactive, vitesse alactique, coordination). • Respecter le dosage dans le cycle (quantité, intensité). • Diminuer les charges de travail dans la deuxième partie du cycle. • Planifier les phases de récupération et de régénération énergétique.
Exemple d’un modèle de sollicitation adapté au football dans un micro-cycle • • • • • • • • •
Match (le matin, éventuellement courte séance d’éveil organique et musculaire) Décrassage, travail de récupération active (aérobie, low impact) Force (renforcement / puissance / pliométrie) Football / technique / vitesse spécifique (travail de transformation) Football / technique-tactique / aérobie-anaérobie (puissance aérobie) Endurance aérobie (travail de récupération par exemple, sur vélo ou autre forme) Repos (éventuellement 1 journée concluant la première moitié du micro-cycle) Football / vitesse explosive et/ou spécifique (multiforme) Football / tactique-technique (préparation du match)
Vous trouvez dans les tableaux annexés des exemples de planification.
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Planification d’entraînement Tableau 3 : Exemple d’une planification annuelle Périodisation de l’entraînement Préparation Transition
• Repos • Vacances 20 à 30 jours • Les 15 derniers jours
– Repos actif (2 à 3 séances par semaine) – Sports complémentaires – Entraînement individuel > footing > renforcement musculaire > souplesse
Foncière
Pré-compétitive
Phase 1
Phase 2
Préparation physique générale (8 à 14 jours)
Préparation spécifique (10 à 15 jours)
Cycle 1
Cycle 3
• Endurance de base – Capacité aérobie (70 à 80% de la FCm) – Continu et fartlek
• Anaérobie alactique + (lactique) (endurance-vitesse, endurance-sprint) – Intervalle
• Puissance et • Force extensive force explosive – Renforcement – Bondissements/ musculaire (gainage) sauts et charges légères – Multi-formes – Circuit (force contrastée) (circuit-training) • Vitesse (95 à 100%) • Coordination + souplesse • Jeux (TE/TA)
Cycle 2 Préparation physique spécifique (10 à 15 jours) • Puissance aérobie (80 à 100% de FCm) – Intervalle et intermittent • Force intensive – avec charges – par station • Ecole de course et coordination • Technique + tactique • Jeux
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• Match de préparation (1 à 2)
Compétition • 30 à 35 semaines
• 2 x 15 à 18 semaines (professionnels) • 2 x 12 à 15 semaines (jeunes)
• 40 à 65 matches
• 6 à 8 méso-cycles de 3 à 4 semaines • Micro-cycle de 5 à 7 séances par semaine
• Technico-tactique (préparation collective) • Objectifs d’entraînement • Matches de – Compétition préparation (2 à 3) – Apprentissage Cycle 4 • Cycles physiques Phase de finition (8 à 12 jours)
• Matches (2 à 3) • Technico-tactique • Tactique – Bloc-équipe • Vitesse-force – Vitesse alactique (100%) • Rappel aérobie (1 à 2 séance)
– Aérobie – Force-vitesse – Aérobie-anaérobie
Planification d’entraînement
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Tableau 4 : Exemple d’un micro-cycle de compétition avec un match par semaine
LUNDI
MARDI
MERCREDI
JEUDI
VENDREDI
SAMEDI
DIMANCHE
MATIN • Physique
– Endurance aérobie – Force – Puissance Repos musculaire • Technicotactique
• Physique – Vitesse (réaction)
• Physique – Vitesse anaérobie – Vitesse-force • Technique – Travail sur le but
Repos
• Technicotactique • Tactique – Bloc-équipe – Ballons arrêtés
• Jeu
• Jeu (aérobie)
Event. • Eveil musculaire et organique • Tactique – Rappel
• Jeu
• Séance de récupération pour l’équipe (décrassage) • Technicotactique avec sollicitations physiques pour joueurs n’ayant pas joué le match
APRÈS-MIDI • Technicotactique – Conservation du ballon – Attaquedéfense avec sollicitations Repos physiques • Jeu • Rappel aérobie
• Technicotactique – Jeu – Conclusion – Pressing – Autres – Avec sollicitations physiques (puissance aérobie)
ou 1 à 2 séances Match interne par mois
• Technique – Individuelle de poste • Tactique – par ligne – Ballons arrêtés
Repos Match
Repos
Si pas de Séance de séance d’éveil décharge avant le match, la séance de vendredi matin est possible l’après-midi
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Planification d’entraînement
Tableau 5 : Exemple d’un micro-cycle de compétition avec deux matches par semaine
LUNDI
MARDI
MERCREDI
JEUDI
VENDREDI
SAMEDI
DIMANCHE
MATIN • Séance de • Technique • Eveil récupération – Coordination musculaire pour l’équipe et organique (décrassage) • Physique • Tactique – Tonification • Technicomusculaire – Rappel tactique – Vivacité avec sollicitaions • Tactique physiques – Bloc-équipe pour joueurs – Ballons n’ayant pas arrêtés joué le match
• Séance de récupération pour l’équipe (décrassage) • Physique • Technicotactique pour joueurs n’ayant pas joué le match
Event. Séance individuelle ou tactique d’équipe – (vidéo)
Event. • Physique – Tonification • Réveil musculaire – Vitesse et organique (réaction) • Tactique – Bloc-équipe – Ballons arrêtés • Jeu
APRÈS-MIDI
Repos
Repos
Match
Repos
• Technicophysique – Renforcement musculaire – Coordination – Travail sur le but • Technicotactique – Par bloc – Attaquedéfense • Jeu
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Repos
Match
Planification d’entraînement
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Tableau 6 : Exemple d’un micro-cycle de compétition pour joueurs en phase d’apprentissage (15-17 ans)
1ER JOUR
2E JOUR
3E JOUR
4E JOUR
5E JOUR
6E JOUR
7E JOUR
MATIN Repos ou
Repos
• Physique – Vitesse alactique
• Séance • Technique individuelle – Travail de – Technique conclusion (fondamentaux)
• Séance spécifique – Coordination – Technique (de poste)
• Technicotactique – Bloc-équipe
Repos
• Technicophysique – Vitesseréaction • Jeu – Cognitif et libre
APRÈS-MIDI • Séance de récupération (décrassage) – Rappel aérobie – Coordination – Souplesse – Soinsmassage
• Technico• Physique • Technicophysique tactique – Force (individuali- – Jeu offensif – Aérobieanaérobie sation) – Jeu défensif • Technique – De base • Jeu (aérobie)
• Jeu – Conclusion (tir)
• Jeu – Petite surface
• Technique – Tennisballon – Travail individuel (mauvais pied, tête)
Repos
Match
• Tactique – Blocs Match interne – Coups de pieds arrêtés ou
Jour de congé 1 semaine sur 3
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Planification d’entraînement
Tableau 7 : Exemple d’un micro-cycle de récupération
1ER JOUR
2E JOUR
3E JOUR
4E JOUR
5E JOUR
6E JOUR
7E JOUR
MATIN
Repos
• Séance spécifique – Force (renforcement musculaire général) – Coordination – Technique individuelle – Tennis-ballon
• Physique – Tonification – Réaction (vivacité)
Repos
Repos
• Tactique – Bloc-équipe – Ballons arrêtés
Repos
• Jeu
APRÈS-MIDI • Séance de récupération – Course d’oxygénation (en forêt) – Souplesse – Renforcement musculaire (haut du corps)
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Repos
• Physique – Vitesse alactique (intégrée)
• Technicophysique – Aérobie (rappel)
• Jeu – Petites surfaces
• Jeu (aérobie) – Techniquetactique
• – – – –
Tactique Jeu d’attaque Jeu défensif Attaque Défense
• Technique – De poste • Jeu – Libre, à consignes – Toro (5:2/6:2)
Repos
Match
Planification d’entraînement
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Tableau 8 : Exemple d’un méso-cycle de préformation avec les objectifs d’apprentissage
Période
Technique
Tactique
• Conservation du SEMAINE 1 • Circuit technique ballon en supério– Conduite du ballon 4 séances rité numérique – Dribble + (jeux avec jokers) – Jonglage individuel 1 match • Duels 1:1 sur le but à 2 et à 3 avec tir – Travail de la passe • Organisation du longue bloc-team (Enchaînement passe longue, contrôle orienté, conduite, et/ou passe)
Physique
Mental
• Endurance • Discussion individuelle avec chaque • Vitesse joueur – Ecole de course (exercices de base) – Bilan du cycle d’entraînement • Coordination précédent avec ballons (seul et à 2) • Souplesse + étirements • Force (gainage, haut du corps)
SEMAINE 2 • Jonglage individuel à 2 et à 3 3 séances • Foot-tennis + • Travail de la passe 1 match et longue 1 tournoi – Enchaînement passe longue, contrôle orienté et tir
• Jeux petites surfaces (avec et sans buts) – Avec appuis – Avec tir au but • Organisation du bloc-équipe (Préparation de l’équipe pour le tournoi)
• Vitesse intégrée – Vitesse réactive • Coordination avec ballons (seul et à 2) • Mobilité + souplesse
• Hygiène de vie alimentaire dans une période intensive (match en semaine + tournoi) • Volonté, agressivité, persévérance
SEMAINE 3 • Jonglage et maîtrise du ballon 5 séances (prise de ballon) + • Jeu de tête 1 match – Jeu handball + buts de la tête • Travail de la passe longue et du centre + reprise
• Circulation et conservation du ballon • Jeu offensif par les côtés • Jeu 5:5 • Organisation du bloc-équipe
• Effort – • Vitesse concentration – Ecole de course (exercices de base) • Plaisir – confiance en soi – Vitesse intégrée • Lois du jeu (reprise et tir) • Force (renforcement haut du corps) • Coordination avec ballons (seul et à 2) • Etirement – Stretching (exercices de base)
SEMAINE 4 • Jonglage – Tests 3 séances • Jeu sur but + – Centre et reprise 1 match (tête et volée) • Foot-tennis
• Circulation et con- • Endurance aérobie • Evaluation mensuelle servation du ballon – Course et conduite a) Par le groupe • Ballons arrêtés du ballon avec (technique) b) Individuel changement de (auto-évaluation) • Jeu interne (9:9) rythme – Force (renforcement jambes) • Souplesse et étirements
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Planification d’entraînement
1.3 La séance d’entraînement La séance d’entraînement fait partie du micro-cycle, elle est le “cœur” même du plan hebdomadaire. Chaque jour, l’entraîneur doit construire et planifier sa séance en fonction des objectifs journaliers, des objectifs d’apprentissage à moyen et long terme, des sollicitations physiologiques et physiques et du mental de l’équipe. Elle doit être variée, non pas au niveau des objectifs, mais essentiellement au niveau des méthodes et des formes d’entraînement utilisées. Sa durée totale est de 80’ à 100’, selon le type de séance, les objectifs et le cycle d’entraînement.
La séance d’entraînement comporte trois phases a) L’échauffement ou la mise en train Partie préparatoire de la séance, elle doit être progressive, avec une première période de course, de déplacements variés avec ou sans ballon, à rythme lent à modéré pour stimuler le système organique. Des exercices d’assouplissement et de coordination la suivent puis on augmente progressivement le rythme par des exercices adaptés au football. Exercices à base de gammes techniques ou de jeux variés. Chez les jeunes, la coordination séparée et intégrée avec ballon doit être placée dans la mise en train. En général, il y a toujours une relation avec le contenu de l’échauffement et les objectifs de la phase de performance. La durée varie de 15’ à 20’.
b) La phase de performance Partie principale de la séance, c’est la période d’entraînement et d’enseignement à dominantes et objectifs bien définis. Le contenu (jeux, exercices, activités d’apprentissage) doit être adapté aux objectifs, mais également proche de la réalité du match. Le dosage des activités d’entraînement doit être bien respecté, tant au niveau du volume, de la durée que de l’intensité. Les phases de récupération, le plus souvent actives, doivent être aussi organisées le plus souvent possible avec le ballon, surtout chez les jeunes. Au niveau de la formation, principalement de la préformation, le football joué doit être au centre du processus d’entraînement. Il devrait occuper entre 50% et 60% de la durée de la séance, sans toutefois oublier l’acquisition des qualités techniques, tactiques et mentales par des exercices progressifs analytiques. Dans l’entraînement, le jeu gagne à être mieux réparti entre les formes jouées, sur grandes surfaces et sur petites surfaces, et les exercices d’entraînement. Exemple : Dans un entraînement pour le tir au but, après les exercices répétitifs et les actions de jeu, les jeux réduits vont favoriser la situation de conclusion. Le tir au but doit donc être intégré dans la forme jouée afin de permettre aux joueurs de se trouver dans les situations réelles de match (jeu à thèmes). C’est à l’entraîneur de concevoir l’alternance (jeu – exercice analytique – jeu), ou encore formes séparées sans ballon ou intégrées avec ballon. Dans cette phase d’acquisition et d’apprentissage, la qualité du coaching (l’engagement de l’entraîneur, la justesse de ses interventions, la précision de ses corrections, son dynamisme) garantit l’engagement actif des joueurs et la réussite des objectifs d’entraînement.
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La durée de cette période est variable : en général, elle est de 50’ - 60’ jusqu’à 70’, selon les objectifs, le jour de la séance, les conditions climatiques, les habitudes culturelles et même selon le ressenti du coach.
Planification d’entraînement
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c) Le retour au calme Phase de relâchement physique et mental après la phase d’entraînement. Elle a lieu en général sur le terrain : course légère en groupe, exercices d’assouplissement et d’étirement musculaire. Complétée par une boisson hydratée ou énergétique, c’est la première action favorisant la récupération. Chez les jeunes, cette phase est également éducative quant à leur bien-être et au respect de leur corps. C’est aussi le moment que choisit l’entraîneur pour évaluer la séance, pour fixer de nouveaux objectifs ou simplement pour communiquer avec eux. La durée varie de 10’ à 15’.
Les tableaux 9 et 10 présentent des exemples de séance d’entraînement.
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Planification d’entraînement
Tableau 9 : L’organisation d’une séance d’entraînement au niveau préformation PHASE 3 RETOUR AU CALME
PHASE 2 PERFORMANCE (Entraînement + enseignement)
PHASE 1 ECHAUFFEMENT Mise en train
Mise en situation
Apprentissage
Jeu/match
Relâchement
Préparation des joueurs
Forme jouée globale
Forme analytique
Retour au jeu
Décontraction individuelle
CAPACITÉS PSYCHOMOTRICES
SENS TACTIQUE PRISE DE CONSCIENCE
COORDINATION TE/TA/CO
APPLICATION TACTIQUE
RÉCUPÉRATION
– éveil neuro-
musculaire et organique – stimulation technique et cognitive – préparation mentale
– réalité ludique – éveil
technico-tactique – espace – temps – jeu libre – jeu à consignes
– course et
ET MENTAL • Selon les objectifs – jeu à thème – jeu dirigé d’entraînement – jeu libre – amélioration
– relâchement
des capacités technico-tactiques – développement des capacités physiques
– course lente +
ou Match interne
– exercices, actions
déplacements avec ballon – souplesse – jeu
et combinaisons de jeu – séquences jouées – avec sollicitations physiques
• Organisation – individuelle – en groupes – en équipe
physique et mental
exercices de récupération – souplesse / stretching – relaxation • Organisation – en équipe – en groupe
• Organisation
– forme intégrée – individuelle à 2, à 3, à 4 – en groupe – par bloc – par poste – par atelier – interval-training – circuit-training
COACHING – ENSEIGNEMENT Imitation
Animation
Imitation
Créativité
Discussion
Expression libre
Correction
Découverte guidée
Spontanéité
Evaluation
Observation
Démonstration
Démonstration
Observation
Correction
Correction
Rangement du matériel
Animation
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Planification d’entraînement
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Tableau 10 : Exemple d’un entraînement technique de préformation (13-15 ans) Objectifs : Perfectionner la passe et le contrôle orienté (prise de ballon)
Durée : 90’
1. Echauffement technique (15’) – 2 équipes de 8 joueurs se font des passes à 2 ou 3 touches maximum. Passe aux joueurs de la couleur opposée. – Jeu avec 1, 2 et 3 ballons. En mouvement (appel, contre-appel), prise de ballon, contrôle orienté et passe précise au sol. – En 2 groupes, parcours de coordination (sans et avec ballon). – Souplesse; stretching.
2. Forme jouée d’introduction (15’) – 2 équipes de 8 joueurs : jeu 4:4 dans une surface délimitée. – Jeu libre (puis à 3 touches) pour conserver le ballon dans l’équipe. Les appuis extérieurs jouent (1-2 touches) toujours avec leur équipe. Durée 3’ à 4’, puis changement de joueurs. – Compter le nombre de passes réussies. Qualité du contrôle et de la passe, mouvement. Variante : – L’appui qui reçoit le ballon peut entrer dans le jeu avec le ballon. Le passeur va en appui.
3. Exercice TE : contrôle orienté, passe et suivre (15’) – 2 groupes de 8 joueurs positionnés en hexagone; distance entre joueurs 10 à 15 m. – Passe au sol dans les pieds; contrôle orienté et de suite passe (2, 3 contacts max.), suivre le ballon. Aussi avec 2 ballons (rythme). Varier la prise de ballon (int. / ext.) et la passe (pied gauche / pied droit). Rythme dans le mouvement.
A B
C
D
Variante (groupe de joueurs ) : – Passe directe avec remise : A joue à B qui remise à A. – A joue long sur C qui remise à B, etc. Les joueurs sont toujours en mouvement.
4. Exercice TE /TA : prise de ballon, passe en mouvement (10’) – 2 groupes de 7 à 8 joueurs dans une moitié de terrain. – Joueurs positionnés selon l’organisation de jeu (3-4-1). – Faire circuler le ballon dans l’équipe à 1 ou 2 touches. Tous les joueurs sont en mouvement; équipe compact. Changer la position des joueurs. Ballon dans la course; changer de jeu; varier les passes. Chercher la triangulation, appel et contre-appel, enchaînement jeu court et long. Variante : – Amener 2 ou 3 adversaires qui font opposition au jeu.
5. Jeu final (20’) – 8:8 (7:7) avec 2 gardiens : jeu à 3 touches de ballon. – Buts : normal 1 point. Sur tir direct : 2 points. – Varier l’organisation de jeu. – Jeu libre les 8’ à 10’ dernières minutes. Solliciter le mouvement, le démarquage, le jeu sans ballon et insister sur la qualité technique des passes (1re passe).
6. Retour au calme (10’) – Un tour de terrain en course légère. – Stretching de récupération. Un joueur peut diriger cette phase d’entraînement.
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9
Planification d’entraînement Tableau 11 : Exemple d’un entraînement technico-tactique de niveau formation (16-18 ans)
Objectifs: Entraîner le contrôle du ballon, la passe et la conclusion 1. Echauffement technique (20’) – 1 ballon par paire : passes en mouvement à 2 touches de ballon. – Sur place : un joueur avec les mains lance le ballon à son partenaire qui remise directement en volée et jeu de tête. – Passes à 2, sur place : dosage des passes; varier la distance, les trajectoires. – Souplesse dynamique et stretching. – Technique aérobie : passes directes ou à 2 touches et courses variées (2 x 4’) [Terrain B]. Travailler toujours les 2 pieds.
Durée : 90’ - 95’
A
B
2. Forme jouée : conservation du ballon (15’) – On joue 6:6 (7:7) sur surface délimitée + 2 jokers neutres (qui jouent à 1 touche) et 2 gardiens. – Conservation du ballon à 2 touches : après 7 ou 8 passes, on cherche l’appui en profondeur (gardiens) par une passe au sol (=1 point). – Après le point, le ballon est joué par l’équipe adverse. Les joueurs gardent leur position (occupation des zones).
3. Exercice de passes courtes et longues (15’) – Groupes de 6 joueurs, quatre surfaces délimitées 15 x 15m. – Jeu 3:1 dans deux surfaces : après 6-8 passes (ou à un signal), un joueur joue sur le partenaire se trouvant dans la surface opposée (distance suffisante pour favoriser la longue passe); puis deux viennent en appui pour créer le surnombre. Au moment où le joueur a contrôlé le ballon, le défenseur entre dans le jeu (jeu 3:1). – Changer les défenseurs chaque 2’. Qualité de la passe au sol; mouvement, triangulation. Variante : – Varier les passes (diagonales, en profondeur; aériennes).
4. Situation de jeu; passes et conclusion (15’) – Surface délimitée : 6 attaquants et 3 défenseurs + 2 gardiens. – L’équipe joue (3 touches max.) et cherche à conclure. – Lorsque l’équipe récupère le ballon, elle joue libre et cherche la passe longue sur le 2e gardien en attente. – Changer les rôles chaque 3’ à 4’. L’équipe trouve les solutions (chercher la profondeur, la dernière passe). Puis l’entraîneur fait travailler une combinaison de jeu particulière. Les défenseurs sont semi-actifs. – Limiter le nombre de touches avant la conclusion; donner un temps à l’action.
5. Jeu d’application 7:7 (à 8:8) (20’) – Surface de jeu délimitée avec une zone centrale A (largeur 15 m). – Jeu à 2 touches (ou 3) pour l’équipe dans sa zone défensive; libre dans les autres. – On cherche à conclure. – But normal (=1 point), sur passe en profondeur qui traverse la zone centrale A (=2 points).
6. Retour au calme (10’ - 12’)
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– Course de récupération. – Stretching intensif.
A
Planification d’entraînement
9
1.4 Les clés du dosage de l’entraînement
VOLUME
DUREE DES EFFORTS
SERIES REPETITIONS
INTENSITE
RECUPERATION
Volume :
Ensemble des efforts en charge; durée/quantité totale de travail. (Exemple : Volume d’endurance aérobie de 40’)
Durée :
Effort à effectuer sans repos dans l’intensité demandée. Temps de travail. (Exemple : Durée de l’exercice, 15’)
Intensité :
Charge de l’effort, rythme à donner, résistance à vaincre. (Exemple : 80% d’un poids maximum; 90% de la vitesse maximale; 80% de la FCm)
Répétition :
Nombre de fois qu’un effort, un exercice, une activité d’apprentissage est répété. (Exemple : 5 répétitions de 30m, 20 x abdominaux, 10 x une action de jeu offensive)
Série :
Ensemble des répétitions qui se suivent au même rythme. Plusieurs répétitions forment une série. (Exemple : 5 répétitions de 30m, 3 séries. Intensité 100%, volume 450m. Force musculaire par squat, 10 répétitions de 80kg, 5 séries)
Récupération :
Temps alloué à la phase de récupération. Pause entre les répétitions. Pause entre séries (plus longs).
La phase de récupération est souvent active, elle est fonction de l’intensité, du volume, de la durée des efforts.
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9
Planification d’entraînement
Tableau 12 : Les critères qui influencent l’intensité de la charge d’entraînement en football
Buts
Règles
– La grandeur – Le nombre – La façon de marquer les goals
– Jeu libre – Jeu à consignes – Règles restrictives
Ballon – Nombre – Grosseur du ballon – Contact avec ballon – Nombre de touches – Trajectoires, distances – Gestes techniques
Charge d’entraînement Surfaces de jeu
Joueurs
– Terrain, espace – Dimensions des surfaces de jeu – Salle
Organisation
– Nombre de joueurs engagés – L’équipe, les équipes – En nombre égal, en supériorité, en infériorité
– Objectifs d’entraînement – Volume et durée – Intensité souhaitée – Choix des exercices, des jeux – Conditions d’entraînement (structure, climat, etc.)
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Les formes de jeu à caractère de match (TE/TA/CO/MENTAL) ont une grande charge de travail.
Planification d’entraînement
9
2. La récupération et la régénération Tout effort physique, comme tout autre effort, nécessite un temps de récupération, de repos, afin de recharger les énergies et de retrouver des forces. Dans le domaine du sport, la récupération est indispensable, elle fait partie intégrante du processus d’entraînement. Dans la planification des méso-cycles et micro-cycles d’entraînement, des phases de “décharge” sont souvent programmées et organisées en séances spécifiques pour favoriser la régénération des énergies tant biologiques que psychiques. Elles sont prévues le plus souvent un jour après le match, ou en milieu de semaine après un bloc d’entraînement intense, et même en micro-séance directement après l’entraînement lors du retour au calme. Bien planifié, ce processus récupération-régénération peut prévenir les périodes creuses, de fatigue et de surentraînement. A base de récupération physique et de récupération psychique, ces séances dites de “décrassage” ou séance d’oxygénation ont pour buts principaux de : • • • • • • •
Prévenir et éliminer les fatigues. Baisser le taux d’acide lactique et autres toxines des muscles. Oxygéner les muscles (capillarisation, nettoyage). Abaisser le stress. Elever la concentration. Diminuer les risques de blessures. Régénérer les tissus en énergie.
Après un effort intensif, il faut au moins 48 heures pour reconstituer les réserves de glycogène. Il est possible d’abaisser ce temps de 24 à 30 heures par un entraînement spécifique d’oxygénation et récupération, à base de course ou autre forme aérobie et par un régime alimentaire riche en hydrate de carbone.
Durée de récupération pour les différentes qualités physiques Endurance (capacité aérobie)
24h à 30h
Endurance (puissance aérobie)
40h à 48h
Vitesse anaérobie alactique
24h
Vitesse anaérobie lactique
48h à 72h
Force musculaire maximale
40h à 48h
Force-vitesse (explosive)
24h à 36h
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Planification d’entraînement
L’entraînement de récupération a) Jour après le match ou séance d’entraînement intense • Course légère, 50 à 60/70% de la FCm (FC 120-140) de 20’ à 30’. Dans la nature, en forêt, cette course procure une meilleure qualité d’oxygénation. Elle peut être remplacée, surtout chez les jeunes, par un travail technique léger : conduite du ballon, passe, tennis-ballon. D’autres activités complémentaires, comme le vélo, la natation ou l’aquagym peuvent être bénéfiques comme “décrassage”. Selon l’état physique et psychique de l’équipe, des formes jouées libres sans charge complètent le travail de course. Exemple : 15’ à 20’ de course et 15’ de jeu. • Stretching / Mobilité Par le stretching, le tonus musculaire se normalise, les muscles retrouvent leur structure, le sang circule mieux et le processus de régénération s’active plus facilement. Le temps d’étirement est plus long (15’’ à 30’’). • Massage Après la phase active de récupération (douche et éventuellement bain chaud), le massage est de rigueur. D’une durée de 20’ à 30’, il élimine les contractures, et le tonus musculaire est réglé.
b) Sitôt après l’entraînement • Course légère éventuelle (FC 120-140), de 6’ à 12’ sur le terrain ou un lieu proche (éviter un sol dur). • Stretching modéré ou profond, selon la séance. • Autre activité : séance de tirs de pénalty par exemple. Surtout chez les jeunes, prévoir la remise en place du matériel d’entraînement et le nettoyage des ballons. Ce travail favorise un retour à la normale des émotions et une baisse de la tension psychique.
c) La récupération active pendant l’entraînement Cette phase de récupération, immédiatement après un exercice ou un jeu, facilite l’élimination des déchets produits par l’effort (acide lactique) et favorise la régénération des énergies. A base de marche, de course lente, d’exercices de jonglage et d’étirements, elle est recommandée après des exercices de vitesse, de tirs au but (force) ou autres séances de puissance aérobie (course ou jeu sur petite surface).
d) Autres moyens de récupération et de régénération • Activités complémentaires hors des habitudes du football : natation, acquagym, vélo, marche en montagne ou au bord de la mer • Sauna, massage dans l’eau, bain d’eau salée • Alimentation adaptée ainsi que boisson (apport d’hydrate de carbone, sels minéraux, vitamines), à prendre si possible sitôt après le match ou l’entraînement (apport d’hydrate) • Sommeil (8 à 10 heures pour un sommeil régénérateur) • Techniques de relaxation : sophrologie, training autogène, eutonie, visualisation, encrage, techniques de respiration et de concentration, yoga. Ces techniques sont utilisées à titre individuel.
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• Vie saine, vie équilibrée, loisirs
Planification d’entraînement
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Tableau 13 : Exemple d’un entraînement de récupération le lendemain du match (“décrassage”)
Durée : 60’ à 70’
Intensité faible (50 à 70% de la FCmax.)
Phase d’oxygénation (30’-35’) • Marche 5’ • Course légère à modérée 10’ à 12’ (FC 120-140) ou autre forme d’endurance (Exemple : vélo, 30’-45’) • Souplesse dynamique (pas brusque) 5’ • Course légère à modérée 10’ à 15’ (FC 140-160) ou conduite du ballon ou passe simple • Autres formes attractives : – Handball en marchant (but avec tête ou reprise volée) – Football en marchant (but direct)
Activité ludique “réactive” (10’-15’) • Tennis-ballon (filet bas) • 6:2/8:2 (Toro, sans intensité)
Tonification musculaire (10’) • Par renforcement musculaire (poids du corps) pour le haut du corps (gainage musculaire) • Coordination réactive (courte distance)
Etirement musculaire (10’-15’) • Par stretching intensif, suivi d’exercices de relaxation
Formes complémentaires • Bain, douche • Sauna • Massage
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Joueur de demain
1. Le joueur de demain se construit chez les jeunes 1.1 La formation et le développement technique 1.2 Quelques rappels essentiels pour la préparation physique des jeunes
1 6 12
2. Le recrutement des talents
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3. L’individualisation de l’entraînement pour améliorer les capacités individuelles
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4. Le centre de formation
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Joueur de demain
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1. Le joueur de demain se construit chez les jeunes Le sport en général, particulièrement le football, a aujourd’hui un rôle éducatif important dans le processus de formation des jeunes. Le football ne doit pas seulement donner l’occasion de développer des aptitudes propres au jeu, mais aussi favoriser le développement de la personnalité et des qualités psychologiques et sociales. C’est selon le concept de formation globale et d’action éducative que les écoles de football, les académies et autres centres de formation doivent orienter leurs programmes de formation, tout en respectant les étapes de développement et leurs objectifs d’apprentissage respectifs. Si la phase de l’entraînement de base et d’initiation au football, principalement par les jeux et les exercices de coordination, est du domaine du football de l’enfant, c’est dans la période de construction, âge de la préformation (11-12 à 15 ans) qu’un grand travail doit être accompli dans le développement et l’éducation des jeunes de demain. C’est l’âge d’or du développement des qualités techniques, des bases technico-tactiques et même psychologiques. Tous les fondamentaux techniques, le sens tactique individuel et les principes de base du jeu sont entraînés à cet âge, tout comme déjà les attitudes mentales, telles la concentration, la confiance en soi, la persévérance, la volonté, etc.. Il faut donc optimiser ce niveau de la préformation; l’encadrement doit y être assuré par des entraîneurs-formateurs passionnés par leur rôle éducatif. Aujourd’hui, la renommée de beaucoup de joueurs est due à la qualité de la formation qu’ils ont acquise dans les centres de formation, mais également au grand travail accompli au niveau des fédérations et des clubs à cet âge de préformation. Nous connaissons l’importance de l’âge de l’entraînement de performance (16-19 ans); la préparation athlétique et physique y prédomine au même titre que les qualités mentales et la préparation tactique, exigences de base du football de haut niveau. Certains pays se sont engagés dans des programmes spécifiques de développement pour ce niveau de formation. Les dernières grandes compétitions internationales illustrent le bon travail effectué par plusieurs nations avec les jeunes de cet âge. Au niveau de la haute performance (18-19 à 21 ans), une étape de post-formation nous semble aujourd’hui nécessaire pour assurer le suivi et la fin de la formation des espoirs. Nous pensons ici aux joueurs de 18-19 ans jouant régulièrement avec l’équipe première (chez les amateurs ou chez les professionnels). Il arrive souvent que ces jeunes n’ont pas encore pleinement terminé leur formation; des lacunes subsistent, notamment au niveau physique (exemple : puissance musculaire), technique (exemple : jeu de tête) et mental (exemple: persévérance), qui sont des freins pour franchir la porte du football de haut niveau. Amenés à devoir travailler avec des joueurs professionnels lors d’entraînements axés essentiellement sur le collectif et la compétition, ils ne peuvent malheureusement plus suivre régulièrement leur formation spécifique basée sur les habiletés individuelles et selon leur propre rythme de développement. Nous sommes d’avis que pour pallier cette situation, il est recommandé d’organiser des séances d’entraînement spécifiques individuelles (qui améliorent la qualité de la relation entre l’entraîneur et le joueur) et collectives. Si la formation des futurs joueurs professionnels se justifie pleinement c’est pour qu’ils soient mieux préparés à affronter la compétition de haut niveau. Il est toutefois primordial de rappeler que la mission du football doit encore s’élargir en s’ouvrant aux valeurs éducatives fondamentales. Le football doit offrir une véritable Ecole de vie, préparée à former non seulement l’élite de demain, mais encore tous les jeunes passionnés qui sont la base de la pyramide dont le football a besoin pour poursuivre sa progression.
1
10
Joueur de demain Joueur de demain Sens tactique développé (cognitif)
Fort mental
Taille moyenne (170 à 185 cm) (selon statistiques Coupe du Monde de la FIFA 2002) Grande capacité de récupération (VO2 max. 60 à 65) Défenseurs : 56 à 60 Milieux : 63 à 67 Attaquants : 57 à 61
Puissance musculaire
Vitesse gestuelle et exécution élevée
Habileté et grande maîtrise technique
2
Joueur de demain
10
Tableau 1 : Les étapes de développement
20 19 18
Adolescence 17
2
ème
Fin de la croissance
phase
Entraînement de la performance
FORMATION
Entraînement de la haute performance
Puberté
14
1ère phase 2e “pic” de croissance
13
Entraînement de construction
12 11
2ème phase
10
Age
9
scolaire
8
1ère phase
Age d’or de l’apprentissage Entraînement de base
7 6
Age préscolaire
1er “pic” de croissance
Inititation
Petite enfance
Age d’or de l’enfance
Découverte
5
FOOTBALL DE L’ENFANT
15
PREFORMATION
16
4 3 2 1
Nourrisson
3
10
Joueur de demain
Tableau 2 : Les composantes de la performance chez les jeunes
Qualités psychomotrices et physiques
Aspects du jeu
• Capacités de coordination psychomotrice • Aisance corporelle et gestuelle • Facteurs de condition physique – Endurance – Force – Vitesse – Souplesse
• Maîtrise technique • Sens tactique (qualités cognitives) • Principes de jeu • Comportement tactique collectif
JEUNE JOUEUR
Personnalité et mental • Intelligence de jeu (sens de l’attention, de la perception, de l’anticipation, de la vision globale) • Personnalité ouverte • Attitudes mentales claires, positives
4
Qualités sociales • Appartenance à l’équipe : jouer pour le collectif • Mentalité et état d’esprit sportif (professionnel) • Communication : sens des relations humaines (respect, sociabilité, coopération, écoute) • Qualité des loisirs
Tableau 3 : L’entraînement selon les étapes d’apprentissage
ENTRAINEMENT DE BASE
ENTRAINEMENT DE CONSTRUCTION
ENTRAINEMENT DE LA PERFORMANCE
Football des enfants 8-12 ans
Football de la préformation 12-15 ans
Football de la formation 15-18, 19 ans
Exploration – Expérimentation
Fixation – Assimilation
Stabilisation – Automatisation
• Age de la petite enfance à l’enfance • Age de l’acquisition des bases gestuelles • Age de la découverte et du modèle
• Stade de la puberté • Maîtrise corporelle et bases foncières • Passage psychologique difficile
• Capacités de coordination psychomotrice • Instinct technique et découverte des gestes • Maîtrise individuelle du ballon
• Entraînement des fondamentaux techniques • Habiletés technico-tactiques • Maîtrise individuelle du ballon “sous pression”
• Sens tactique (sens du jeu) • Notions d’attaque et de défense • Moi et l’équipe
• Sens tactique individuel et collectif (qualités cognitives) • Comportements tactiques défensifs et offensifs • Responsabilité dans le jeu
• Attitudes mentales par l’expérience
• Attitudes mentales de base par l’expérience et les formes spécifiques
• Stade de l’adolescence avec la fin de la croissance • Formation athlétique et physique spécifique • Age du choix définitif; évolution vers le statut de jeune adulte; période de “vérité” • Technique de poste et de bloc “sous pression” • Habiletés technico-tactiques complexes “sous pression” • Technique individuelle du ballon; affinement, justesse (entraînements spécifiques)
• Attitudes mentales de performance par l’entraînement spécifique ou autres techniques
Coordination – Bases motrices • Jeu – Exercices avec ballon – Jeu
Coordination – Endurance de base – Renforcement musculaire – Vitesse • Entraînement collectif et spécifique (individuel) • Forme jouée – Exercices techniques et technicotactiques – Jeu
Force-puissance – Vitesse – Endurance spécifique • Entraînement collectif • Individualisation de l’entraînement • Forme jouée – Exercices technico-tactiques – Match
Joueur de demain
• Sens tactique collectif • Comportements tactiques défensifs et offensifs dans le concept de jeu (organisation et système de jeu) • Les comportements spécifiques tactiques
10
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Joueur de demain
1.1 La formation et le développement technique
L’amélioration du savoir-faire technique est, comme nous l’avons déjà dit, un objectif d’entraînement prioritaire dans le processus de formation des jeunes de demain. A l’âge-clé de l’apprentissage, c’est à dire au niveau préformation, le temps consacré au travail des habiletés techniques devrait occuper la plus grande partie de la planification d’entraînement. A chaque séance d’entraînement, les gestes techniques doivent être travaillés par des exercices spécifiques ou dans les jeux. Le ballon peut aussi être intégré lors d’activités physiques comme l’endurance, la vitesse, la souplesse. Malheureusement, la pratique nous montre que le temps consacré à l’enseignement de la technique est encore trop souvent négligé, au profit de l’entraînement tactique collectif et de la condition physique. Même si la technique se travaille, elle devient souvent trop vite spécifique au poste, ce qui rétrécit l’éventail technique global du joueur. Aujourd’hui, le jeu de haut niveau préconise une polyvalence tactique, inefficace sans une parfaite maîtrise technique. On constate fréquemment des lacunes chez les jeunes de 15-16 ans en âge de formation lorsqu’ils sont confrontés à un football intensif et sous pression. Ils ne font pas le bon choix technique, ils manquent de vitesse gestuelle, leur motricité est grossière parce qu’ils n’ont pas assez d’expérience et de solutions techniques à proposer. Il faut donc nécessairement, et dès le premier stade d’apprentissage (1115 ans), construire une base d’expériences motrices (coordination) et apprendre les habiletés techniques générales individuelles (les fondamentaux techniques) pour élargir le répertoire gestuel, et par là la confiance des jeunes avec le ballon. Ces expériences motrices se vivent dans le football de rue, de terrains vagues, voire de cours d’école, grâce au plaisir ludique et à la créativité qu’on y trouve. Malheureusement, elles semblent être aujourd’hui en voie de disparition. Il faut donc revenir sur ces notions essentielles dans les écoles de football, car c’est à cet âge qu’on construit les bases psychomotrices de la technique, avec des approches adaptées bien entendu. C’est à l’âge de formation (16-17 ans) qu’on entraîne les habiletés en situations de jeu intensif et qu’on développe les gestes techniques spécifiques, avec des formes et une méthodologie d’entraînement adaptées (entraînement spécifique par poste).
“Le pianiste fait chaque jour ses gammes avant de jouer un concerto.”
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Joueur de demain
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Les principes pour rendre l’entraînement technique plus efficace a) Le temps d’entraînement et d’apprentissage technique doit être augmenté • L’enseignement et le développement technique doivent occuper dans la planification au moins 50 à 60% du temps d’entraînement chez les jeunes en préformation. • Organiser 2 à 3 séances d’entraînement à dominante technique par semaine (collectives + individuelles) et des séances spécifiques individualisées pour perfectionner les points forts et les points faibles. • Augmenter le nombre de touches de ballon par séance, avec toutes les surfaces de contact (intérieur, extérieur, cou-de-pied, avec les deux pieds, cuisse, poitrine, tête). • Lors de l’échauffement et des pauses actives, prévoir du travail avec le ballon.
b) L’entraînement technique doit être diversifié et adapté aux réalités du jeu actuel • Les contenus et les méthodes d’entraînement s’adaptent à l’âge et au niveau des joueurs. progresser du simple au complexe Progression méthodologique (Exemple : pour le tir au but) – – – – – – – – – – – – – –
Frappe arrêtée (ballon au sol) Frappe après conduite linéaire Frappe après conduite en slalom Frappe après déséquilibre Frappe après contrôle du ballon (simple, orienté) Frappe après dribble, après feinte Frappe sur passe (en profondeur, latérale, en retrait) Frappe après une-deux Frappe sous pression (chronomètre) Frappe sous pression (adversaire) Frappe après enchaînement (contrôle, dribble, feinte) Frappe après duel 1:1 Frappe en situation de jeu Frappe en match
• Un travail de coordination doit si possible précéder l’entraînement technique gestuel. • La technique des deux pieds doit être améliorée, surtout au niveau de la prise de ballon et de la 1re passe (contrôle pied droit, de suite passe pied gauche pour favoriser la vitesse de jeu).
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Joueur de demain
• L’apprentissage commence par l’acquisition des gestes techniques de base, les fondamentaux (qui sont les actions motrices de base caractéristiques du football et la réponse motrice bio-mécanique aux exigences du jeu). Exemple : – Maîtrise du ballon (relation joueur-ballon) – Conduite, dribble, feinte – Contrôle – Tir – Jeu de tête – Tackle • Il faut très vite entraîner la technique en mouvement qui apporte la solution rationnelle aux tâches gestuelles réelles du jeu. Exemple : Dans un exercice de passe à 2, on fait intervenir un troisième joueur qui offre les solutions de mouvement réel (triangulation, choix de jeu, choix de geste).
• Il ne faut pas seulement juxtaposer les exercices les uns après les autres, mais toujours les mettre en relation avec le jeu. • Le jeu d’application doit permettre la réalisation des gestes techniques appris dans la situation réelle de jeu, de match (de l’exercice analytique à la forme globale). Exemple : Après une phase d’exercices de passe : forme jouée de conservation du ballon (5:5 + 2 jokers) à trois touches de ballon sur une surface moyenne; puis modifier la surface de jeu pour diversifier le type de passe.
• La technique ne doit pas s’entraîner en état de grande fatigue (notamment chez les jeunes), sinon régression technique et baisse de la motivation et de la confiance. • En âge de formation (16-18 ans), lorsque les bases sont acquises, l’entraînement technique “sous pression” en état de fatigue favorise les expériences réelles du jeu (stress compétitif, confiance en soi). • En âge de formation, l’entraînement technique se fera davantage dans le contexte tactique, en fonction du système de jeu et de son organisation (technique de blocs). “Le geste technique de la passe est la base du langage footballistique sur le terrain et de la communication ludique.”
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Joueur de demain
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c) L’intervention de l’entraîneur au centre de l’apprentissage technique • Chez les jeunes, le coaching technique est tout aussi important, voire plus important, que le coaching tactique. – La séance technique doit être bien préparée. – La technique s’apprend, elle fait appel à des principes méthodologiques et pédagogiques :
démontrer – expliquer Le joueur doit comprendre le pourquoi et le comment d’un exercice, mais il doit être convaincu de son efficacité, d’où l’importance de la clarté de la démonstration et de la qualité de l’exécution. • L’organisation et la formation des groupes – – – –
Utiliser des espaces de jeu qui permettent de nombreuses touches de ballon. Constituer des groupes homogènes (par niveau). Corriger et renforcer. Pour optimiser la motivation, il faut porter une attention constante à l’exécution (qualité et efficacité). – Intervenir au bon moment (tout un art !). – Donner un feed-back précis sur l’objectif (être calme, sécurisant, convaincant). Exemple de facteurs déterminants d’un geste technique à corriger, la frappe : – – – – – – – – – –
Prise d’information (tête levée) Choix du geste (surface de contact) Engagement des appuis (jeu des pieds, petits pas) Position du corps Position de la jambe d’appui Pied de frappe (pied ferme) Dépasser le ballon “Fouetter” le ballon de la jambe Qualité de course, aller contre le ballon (longs pas à éviter) Dosage du ballon (différenciation)
• La motivation des joueurs Si l’entraînement est bien conduit, avec des joueurs actifs, engagés et efficaces, ils demanderont par eux-mêmes d’intensifier le travail technique. La créativité technique des jeunes (exemple : les laisser exécuter leurs propres gestes) favorise également la motivation. • Le contrôle du comportement du joueur (choix tactique et exécution technique) par la vidéo est un moyen d’apprentissage complémentaire très utile si elle est bien utilisée, tout comme l’observation d’excellents joueurs (références techniques, modèles).
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d) L’engagement des joueurs doit être plus intense sur le plan mental • Insister sur la nécessité de vigilance, de concentration, de persévérance, de spontanéité, d’autonomie, de créativité : – Proposer des exercices spécifiques pour le mental (jeu libre sur surfaces restreintes). – Chercher et envisager des solutions technico-tactiques par des formes jouées attaque contre défense. – Donner du temps pour l’individualisation de l’entraînement (le joueur travaille lui-même ses points forts et ses points faibles). – Encourager les joueurs à prendre des risques, à oser; ne pas les limiter par des consignes trop contraignantes. – Laisser les joueurs s’entraîner individuellement sur ballons arrêtés. – Récompenser l’équipe qui marque un but suite à une action remarquable ou à un geste technique “exceptionnel”. – Solliciter les joueurs à la réflexion : Comment expliques-tu l’imprécision de ton changement de jeu ? Qu’est-ce qui a fait que tu es resté bloqué après ton contrôle du ballon ? • Inciter les joueurs à la visualisation mentale (mémoriser les gestes à faire, avoir en tête les réussites passées, les gestes de joueurs “modèles”) et à se parler à eux-mêmes.
e) L’entraînement technique exige une régularité et un programme continu dans le processus d’entraînement • Augmenter progressivement les séances à dominante technique. • Intégrer des cycles techniques dans les méso-cycles d’entraînement. Exemple : Cycle de 4 semaines pour améliorer les centres et les reprises devant le but. Ce travail peut être intégré et combiné progressivement avec les autres éléments du jeu, tactique, physique et mental. Voir tableau 8, chapitre 9 Planification d’entraînement. • C’est à partir d’un constat de la progression des joueurs que l’entraîneur pourra planifier des séances individualisées. • Il est judicieux de travailler spécialement la technique par séance individuelle à partir du moment où le joueur manifeste de l’intérêt et comprend la nécessité de cet entraînement.
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• Causes de la baisse de motivation lors d’une séance technique : – – – – – – – – – – – –
Exercice (ou forme jouée) incompris Exercice trop facile ou trop complexe Manque de progression dans la méthodologie Rester trop longtemps sur un exercice Correction imprécise, grossière Réussite insuffisante, manque d’efficacité Pas assez de renforcements et d’encouragements Trop d’attente entre les exécutions Etat de fatigue trop élevé Entraîneur agressif, autoritaire Entraîneur ne favorisant pas la créativité, les prises de risques Entraîneur tatillon
En résumé : Bien que le meilleur moyen d’apprendre à jouer au football consiste à jouer, il ne faut pourtant pas renoncer à l’acquisition spécifique des habiletés techniques ou technico-tactiques par des exercices analytiques (geste décomposé; automatisé = drill technique) et dans des situations de jeu partiel. Un équilibre didactique doit être trouvé entre l’exercice et la forme globale pour confronter le joueur à toutes les situations réelles du jeu. En finalité, c’est toujours le geste technique qui permettra à l’équipe de vaincre.
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1.2 Quelques rappels essentiels pour la préparation physique des jeunes Bien que la période d’apprentissage au niveau préformation soit propice à l’entraînement technique et technico-tactique, la “construction” des bases athlétiques et physiques du jeune joueur y tient aussi une place importante. Il n’est pas inutile de préciser ici que l’entraînement physique des jeunes footballeurs n’est pas la simple réduction de l’entraînement des joueurs adultes, si bien que l’entraîneur, comme il en a déjà été question dans un chapitre précédent, devra rigoureusement tenir compte des étapes de croissance psychophysique des enfants ou des adolescents dans le choix des exercices, des méthodes, et dans l’organisation des groupes de travail. Cette croissance ou ce développement étant donc variable selon chaque être (variation dans la façon de la vivre et dans son rythme), l’entraîneur aura toujours à l’esprit qu’il ne faut pas mettre tout le monde dans le même “panier”, car l’appareil locomoteur (ossature, cartilage, tendons et ligaments), surtout en âge de puberté (12-15 ans), est encore fragile. Par ailleurs, il devra savoir doser l’entraînement d’endurance (filière aérobie, filière anaérobie) afin d’éviter des problèmes au niveau du métabolisme et surtout au niveau du coeur. La vitesse et la puissance étant devenues incontournables dans le football d’aujourd’hui, le développement de la force a pris de l’importance ces dernières années. Aussi, à des fins préventifs, et pour rendre possible un entraînement de force de qualité chez les jeunes, dès la fin de la croissance, il est primordial d’envisager un travail de renforcement musculaire avec leur propre poids du corps, déjà en âge de préformation (gainage musculaire). Enfin, il faut insister pour que les facteurs de la condition physique en âge d’apprentissage puissent être combinés le plus souvent possible avec le travail technique. L’entraînement intégré avec ballon doit être prioritaire dans la préformation, alors que le travail axé sur la condition physique ne sera planifié qu’en phase de formation (16-18 ans), en fonction des facteurs physiques à développer.
Le développement des capacités d’endurance • L’endurance de base (capacité aérobie) a une très grande influence sur toutes les qualités d’endurance. De plus, ses effets bénéfiques sur la santé sont indéniables et son action préventive des accidents et blessures n’est de loin pas négligeable, et elle favorise grandement la récupération et l’aisance technique. L’entraînement d’endurance doit donc être orienté dans un premier temps sur l’amélioration de cette endurance de base et de la capacité aérobie (70-80% de la FCm). • Les jeunes qui jouent régulièrement au football et qui pratiquent d’autres activités sportives la développent facilement. Tous les exercices continus avec ballon, les actions de jeu par intervalle et les formes jouées y concourent efficacement. • A intensité modérée (70-80% de FCm), on construit les capacités aérobies de base, tout le système organique, ainsi que le cœur. Dès 12-13 ans, c’est quotidiennement avec des formes jouées et intégrées (conduite du ballon, exercices de passes, situations de jeu) qu’il faut envisager l’entraînement. • Progressivement, dès 14-15 ans, la puissance aérobie (PA) qui agit sur le débit du cœur se développe par intervalle ou par intermittent, ce qui habitue l’organisme à travailler en état de fatigue (80-90% de la FCm). Les formes jouées sur des surfaces restreintes (3:3/4:4/5:5) sont intégrées pour l’entraînement d’endurance spécifique (aérobie-anaérobie). • Un travail optimal d’endurance à l’âge de la puberté conditionne la capacité de performance ultérieure, puisqu’à cet âge il existe une plus grande capacité d’effort et une plus grande tolérance à l’effort (Weineck, 1990).
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Le développement de la vitesse • Facteur décisif du football moderne, la vitesse s’entraîne favorablement très tôt, entre 9 et 13 ans, avec des distances courtes (10-20 m) et de longues pauses (le système nerveux central pouvant être encore modelé avant la maturité complète). • L’école de course (coordination et étude de mouvement) avec les exercices de skipping, jeu des appuis, de changement de direction, les exercices avec ballon sont à la base du développement de la vitesse du footballeur, différente de celle du sprinter (harmonie entre bras, corps et jambes). • Associé à l’entraînement de la vitesse, l’entraînement de la technique favorise la recherche de la vitesse optimale (vitesse intégrée). • La vitesse de réaction (vivacité, explosivité) se travaille par des exercices ludiques (concours, jeux), notamment à travers des séances d’endurance aérobie pour favoriser aussi la motivation. La forme intégrée avec ballon permet de se trouver en situation de jeu (exemple : action réactive de 5m qui se termine par un tir ou une passe précise). • La force-vitesse et la vitesse-endurance (anaérobie) par longs sprints (80 à 100m) s’exercent dès l’âge de 16-17 ans, en relation directe avec l’entraînement de la force, et par un travail en situation de jeu. • La réalisation de la vitesse élevée répétitive (anaérobie lactique) par course intensive, avec ou sans ballon, est possible dès l’entraînement de performance (16 - 17 ans). • Enfin, la durée des pauses entre les efforts (entre répétitions et séries) doit être absolument respectée pour garantir une récupération complète (fréquence cardiaque 110-100) de la capacité de performance et pour avoir une action efficiente sur la vitesse.
Le développement de la force • La période de pré-puberté (12-14 ans) est favorable à un développement de la force généralisée (construction harmonieuse). Les exercices pour les muscles de maintien (haut du corps) sont indispensables chez les enfants. On recommande la méthode de renforcement musculaire (gainage) pour cette première phase, comme éducation à l’entraînement de la force. • Progressivement, vers 15-16 ans (selon les joueurs), on introduit un travail avec charges légères (ne dépassant pas le poids du corps), en prenant les précautions nécessaires (exécution correcte du mouvement, respect des charges conseillées, surveillance accrue de l’entraînement). Déjà à ce niveau, l’individualisation de l’entraînement devient une règle essentielle. • L’entraînement par bondissements, par sauts (vitesse réactive), par multi-sauts (pliométrie) peut être introduit mais progressivement dès 14-15 ans. Vu la fragilité articulo-musculaire et ligamentaire des jeunes (genoux, chevilles, adducteurs), des précautions doivent être prises. Ainsi, cette phase de travail doit toujours être précédée d’un échauffement optimal (coordination) et de tonification des muscles de maintien du tronc (abdominaux, dorsaux). Entre chaque exercice, un temps de pause s’avère indispensable. A la fin de la séance, il faut insister sur un travail de souplesse, d’étirement progressif et de décharge de la colonne vertébrale (assouplissement + mobilité). • Chez les plus jeunes (10-12 ans), le travail avec la corde à sauter et les cerceaux est un excellent moyen pour développer l’élasticité musculaire, la réactivité, voire la vitesse-force. Il permet aussi un très bon travail au niveau des appuis (“jeu de pieds”), de la souplesse et de la force des chevilles, sans oublier la coordination. C’est une bonne préparation aux démarrages, sprints et maîtrise du ballon.
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• Le travail “naturel” avec des courses en montée (talus, déclivité de terrain, escaliers) est une forme complémentaire simple qui a des effets positifs sur le développement de la puissance musculaire (vitesseforce). L’entraînement de la force avec les jeunes exige obligatoirement la présence d’entraîneurs habilités à ce travail.
Le développement de la coordination (habiletés psychomotrices) • La capacité de coordination qui est à la base de la technique gestuelle se développe très tôt avec des enfants de 6 à 8 ans, et se poursuit de 9 à 12 ans par la stabilisation psychomotrice. • Aujourd’hui, l’entraînement de la coordination doit suppléer le manque d’activité physique naturelle des jeunes, l’absence d’une véritable éducation corporelle et malheureusement la disparition du football de rue. • Cet entraînement doit être optimisé impérativement chez les jeunes, surtout en période de croissance, pour qu’ils puissent acquérir un meilleur équilibre de leur corps, une qualité de rythme essentielle au football et une plus grande maîtrise du ballon. • Ce constat est différent d’une région du monde à l’autre. Pour des raisons qui peuvent être d’ordre génétique, morphologique, culturel, et peut-être climatique, un jeune Brésilien ou Africain sera toujours plus coordonné et rythmé qu’un jeune Européen. Cependant, indépendamment de ces différences, on sait que les qualités de coordination sont entraînables à tout âge et permettent d’élever le niveau du répertoire gestuel. • En âge de préformation, le développement des capacités de coordination doit être intégré régulièrement dans les séances. En introduisant le travail technique, il conditionne les capacités de base gestuelles (exemple : travail de l’équilibre, des appuis, de la différenciation, du rythme avant l’entraînement de la frappe du ballon, de la passe longue, du centre et du tir au but). Dans le but d’améliorer le bagage technique de nos jeunes, il faut encore plus souvent intégrer les habiletés psychomotrices dans les séances. • Les jeux ou toutes formes jouées (surfaces variables, espaces restreints, jeux à consignes, à règles, etc.) favorisent naturellement l’apprentissage des habiletés psychomotrices. • Certaines écoles de football ont intégré dans leur programme d’entraînement des séances spécifiques pour le développement de la coordination et, à cet effet, ont engagé des entraîneurs spécialisés, comme c’est le cas à AFC Ajax Amsterdam.
Le développement de la souplesse • Qualité naturelle de l’enfant, elle doit être présente dans toute séance d’entraînement, par le jeu ou par d’autres activités, pour favoriser la mobilité des mouvements et l’aisance gestuelle. • Pour la prévention des blessures articulaires et musculaires, son développement doit être optimisé, surtout au niveau des adducteurs, des fléchisseurs de hanches, des chevilles et des genoux. D’autre part, la souplesse de la colonne vertébrale assure un équilibre corporel, une meilleure mobilité du torse et favorise le bon fonctionnement des conduits neuro-musculaires.
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• Chez les adultes, mais plus particulièrement chez les jeunes en croissance, le travail de la souplesse est indispensable après un entraînement de force, de bondissement ou de vitesse-force. La phase d’échauffement est la partie d’entraînement privilégiée pour le travail de la souplesse.
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• Pour assurer un bon travail de la souplesse chez les jeunes, il faut un équilibre entre l’entraînement du stretching statique et la forme dynamique par mouvement. Placé en fin de séance, le travail de la souplesse induit la décontraction générale et le retour au calme des joueurs. • A des fins éducatives, l’entraîneur peut faire appel à un joueur pour animer cette séance. Ce qui ne doit pas l’empêcher de contrôler la qualité d’exécution des mouvements demandés.
Tableau 4 : Modèle des phases sensibles pour le développement des qualités athlétiques chez les jeunes (d’après Martin, 1982)
Age
6
7
8
9
10
11
12
13 14
15
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Coordination Capacité aérobie Puissance aérobie Vitesse Force Souplesse
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16 Sources énergétiques Aérobie – Anaérobie (lactique – alactique)
FORCE
VITESSE
SOUPLESSE
COORDINATION
10 – 12 ans
Amélioration des capacités de coordination, préparation et formation de base • Construire l’endurance fondamentale • Endurance aérobie (capacité aérobie) Pas de travail anaérobie
• Tonification musculaire générale avec le poids du corps Renforcement musculaire surtout du haut du corps (gainage musculaire)
• Travail de la vitesse de réaction (avec ballon) • Exercices sur distances courtes • Fréquence gestuelle Jeux Concours avec ballon
• Entraînement généralisé • Mobilité de la colonne vertébrale • Exercices dynamiques • Travail de la souplesse avec ballon
• Acquisition des capacités coordinatrices de base : – O.R.D.R.E • Elargissement du répertoire gestuel (variété de mouvements) • Ecole de course, parcours de coordination
13 – 15 ans
Entraînement des qualités physiques de base et de coordination • Augmentation du travail d’endurance aérobie (capacité aérobie) • Début du travail anaérobie alactique
• Renforcement par gainage musculaire et charges légères • Ecole de bondissement et multi-sauts • Apprentissage des mouvements
• Entraînement de la vitesse – de réaction (réactivité) – d’exécution • Ecole de course • Vitesse intégrée Concours, chronomètre
• Période d’évolution morphologique • Maintien de la souplesse • Eviter les surcharges (longs étirements) • Travail spécifique avec et sans ballon
• Stabilisation des acquis • Renforcer le répertoire gestuel Perte de coordination due à l’évolution morphologique • Entraînement séparé et intégré
16 – 19 ans
Entraînement et développement spécifique – Individualisation du travail • Développement de la puissance aérobie (PA) et puissance maximale (PMA) • Développement de la filière anaérobie lactique
• Augmentation de la force • Recherche de l’explosivité (puissance musculaire) • Augmentation progressive des charges • Multi-sauts (pliométrie)
• Travail de vitesse alactique et lactique • Endurance-vitesse avec pauses actives • Enchaînements de gestes et combinaison de jeu en vitesse Jeu de duels
• Maintien de la souplesse • L’amélioration des capa• Exercices d’étirement passif cités de coordination est plus longs encore possible à ce niveau • Exercices dynamiques • Développement des enchaînements (adaptation, guidage) • Entraînement intégré
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Tableau 5 : Le développement des qualités physiques chez les jeunes
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2. Le recrutement des talents Le recrutement des talents est l’une des grandes priorités des grands clubs, qui peuvent offrir des conditions optimales pour leur formation. Pour de nombreux “petits” clubs, la formation des jeunes devrait être une politique à conduire avec réalisme et persévérance. Car c’est parmi ces jeunes joueurs bien encadrés que peut un jour éclore le joueur que de grands clubs convoiteront. Le joueur talentueux ne se trouve pas aux coins des rues; c’est souvent après une observation attentive, méthodique et de la patience que le “dénicheur” professionnel le découvrira. Le joueur talentueux : entreprend des choses sur le terrain que les autres n’entreprennent pas. Le talent c’est 20% de don et 80% de travail !
“Par talent sportif, on entend la prédisposition supérieure à la moyenne pour réaliser de grandes performances dans le domaine sportif.” Röthig, 1983
Quelques dispositions qui font le talent
Joueur
Personnalité (comportement)
• Prédispositions anthropométriques (taille, poids, structure corporelle)
• Motivation, plaisir à jouer, à s’entraîner
Ce critère, selon l’âge du joueur ou selon le poste, est d’importance aujourd’hui. Selon certains, c’est même le premier critère de sélection. • Maîtrise du ballon, aisance technique • Richesse gestuelle • Vitesse d’exécution • Sens tactique (intelligence de jeu) – vision claire et rapide du jeu – bon placement – bon choix de jeu
• Volonté d’apprendre, de progresser • Disposition à la performance • Qualités relationnelles • Prise de responsabilités • Tempérament de leader, de lutteur • Fort caractère • Concentration, détermination • Esprit créatif
• Capacités physiques – endurance (aérobie-anaérobie) – course aisée – force dynamique
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Le joueur talentueux a donc des aptitudes supérieures à la moyenne, mais encore faut-il qu’elles puissent totalement s’épanouir. Il arrive que des faiblesses apparaissent, difficilement détectables parfois (capacités de performance amoindries pour des raisons diverses : dépression latente, faiblesse de caractère, peu de goût pour l’effort prolongé, démotivation rapide, éducation lacunaire, etc.), et qui le freinent sérieusement dans sa progression, voire l’empêchent d’affronter les obstacles qu’il rencontrera inévitablement dans le football de haut niveau. Cela montre à l’évidence que le recrutement, notamment précoce, du joueur talentueux peut réserver des surprises à moyen ou long terme. Un recrutement de qualité ne s’arrête pas seulement à la détection en match et à partir d’un catalogue de critères. Il faut savoir l’observer à maintes reprises, dans différentes situations (comportement sur le terrain lors des entraînements, des matches, avec ses coéquipiers, avec l’entraîneur, et hors monde du football, avec ses parents, avec ses copains) pour être certain de ses prédispositions psycho-motrices, physiques et mentales qui lui permettront de suivre un développement progressif avant d’atteindre le niveau souhaité. Bien que l’on compte 8 à 10 ans pour construire une formation sportive optimale, il est difficile de définir la durée exacte avant la réussite au niveau le plus haut. Nous l’avons vu, les jeunes footballeurs ne se développent pas tous au même rythme, ne peuvent pas tous s’astreindre aux mêmes charges d’entraînement et au régime d’une formation et d’une préparation sportive exigeantes. Voilà encore des paramètres qui peuvent freiner l’évolution du talent. Un vrai concept de recrutement doit donc voir plus loin que la seule détection du jeune talent et son transfert dans un club. Il faut pouvoir garantir le suivi de son développement, favoriser son épanouissement et lui offrir une structure de formation sérieuse et un encadrement socio-éducatif de qualité.
“On peut disposer d’une structure de recrutement, des plus belles installations et des meilleurs programmes, la clé de la formation demeure l’entraîneur.”
Exemple : Les critères du jeune talent de l’école de l’AFC Ajax Amsterdam, Pays-Bas
T I P S
– Technique – Intelligence – Personnalité – Vitesse (Schnelligkeit)
“Le talent gagne des matches, le travail d’équipe et l’intelligence gagnent des championnats.” Michael Jordan, 1994
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Comment bien recruter (Scouting) ? • • • • • • •
Engager des “découvreurs de talents” (scouts) de qualité et d’expérience. Avoir des critères de sélection adaptés en fonction de l’âge. Visionner plusieurs matches (à domicile, à l’extérieur). Savoir observer le comportement du joueur lors de matches et d’entraînements. S’entretenir avec le joueur, avec ses parents. Contacter le club ou la structure sportive. Faire passer des tests d’aptitudes spécifiques : – médico-sportif (connaître l’état général physique et psychique) – technique et physique (selon les critères du club) – mental (motivation, personnalité, caractère) – autres
La fiche d’évaluation L’évaluation des qualités du joueur talentueux est possible par vidéo (match, enregistrement spécifique), par fiche d’évaluation (check-list) qui peut être aussi utilisée par lui-même pour mesurer sa propre progression (auto-évaluation). Voir Tableau 6 annexé.
Quelques critères possibles • Est-ce que le joueur sait : – courir, avec et sans ballon ? – passer le ballon ? – recevoir le ballon ? – maîtriser le ballon ? – dribbler, feinter ? – jouer des deux pieds ? – se libérer d’un marquage ? – se démarquer ? – se positionner ? • Est-ce que le joueur a : – un bon comportement (dans la victoire ou la défaite) ? – une influence sur le jeu et sur ses coéquipiers ? – etc. • Est-ce que le joueur possède : – un physique adapté ? – une bonne force en duel ? – une bonne vision de jeu ? – un bon jeu de tête ? – une attitude positive ?
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• Est-ce que le joueur : – gagne les duels 1:1 ? – marque des buts ? – crée des occasions pour les autres ? – fait le bon choix au bon moment ? – a une bonne qualité de prise de ballon et de la 1re passe ? – est capable dans la course, ballon au pied, de s’arrêter et de repartir à grande vitesse ? – a une bonne “patte” sur les coups de pieds arrêtés (coup franc) ? • Autres : – selon l’expérience du recruteur
En conclusion Il serait faux de croire qu’un jeune joueur talentueux (13-14 ans) qui a été recruté connaisse une progression sans limites. Le chemin est long et difficile jusqu’à la réussite, sans oublier que pour lui elle passe par l’entraînement, le travail et la persévérance. Les jeunes talents d’aujourd’hui sont souvent motivés pour progresser, mais manquent parfois de caractère. Pour qu’ils aient la meilleure chance possible de s’affirmer et de s’épanouir dans le football, il est essentiel que ces jeunes puissent être placés dans un club qui fonctionne avec une véritable structure de formation et confiés à un encadrement de qualité. Le jeune joueur doit être recruté pour le grand potentiel qu’il représente, il ne doit donc pas être appelé à “renforcer” une équipe. Trop souvent, on le recrute sur des critères discutables, peu “scientifiques” (exploit d’un jour, émotions du moment, informations incomplètes ou fausses, etc.). Attention, le vrai talent est souvent caché.
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Tableau 6 Les critères d’évaluation des talents NOM / PRENOM: ................................................................................................................. Position:
Gardien Défenseur central
Défenseur latéral Milieu axial
Milieu latéral Attaquant
Evaluation:
1 : très bon
2 : bon
3 : moyen
4 : faible
Technique
1
2
3
4
Jeu des “2 pieds” Passe Contrôle orienté Feinte et dribble Tir au but Jeu de tête Tackle Autres .................. Condition physique Force (explosivité) Vitesse Endurance Souplesse (Mobilité) Autres ..................... Tactique / qualités cognitives Intelligence de jeu Comportement offensif Comportement défensif Autres ....................... Coordination Orientation Rythme Différenciation Réaction Equilibre Mental Concentration Volonté Persévérance Confiance Prise de risque Créativité Environnement social Communication Comportement Aura / personnalité Sérieux Collégialité Etat physique Constitution (taille : ……………………..) Santé Date : ……………………………….
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Joueur de demain 3. L’individualisation de l’entraînement pour améliorer les capacités individuelles L’importance de l’individualisation de l’entraînement dans le football, tant au niveau physique que tactique et mental, est aujourd’hui unanimement reconnue par les entraîneurs. La performance de haut niveau, toujours plus pointue, ne peut être conçue sans elle. Définition : Adaptation de la technique sportive et des méthodes d’entraînement aux particularités de chaque joueur. Il s’agit, en d’autres termes, d’un entraînement différencié en fonction des capacités et besoins personnels des joueurs pour l’amélioration des acquis et la poursuite d’objectifs spécifiques d’entraînement, comme par exemple le développement de la force. L’individualisation prend toute sa valeur lors d’entraînement spécifique de poste, pour les gestes techniques et pour les aspects tactiques (exemple : entraînement des attaquants pour le centre et le tir au but). Dans un concept de formation où le développement individuel du joueur est prioritaire, l’individualisation de l’entraînement par des séances spécifiques individualisées est une forme d’organisation aujourd’hui nécessaire si on veut améliorer le développement des jeunes et ceci dès l’âge de préformation.
L’entraînement individuel • Dans la séance d’entraînement collectif – Travail en groupes, par atelier, par poste, avec des exercices spécifiques à chaque type de joueurs. – Cette forme fait appel à un ou des adjoint(s) pour favoriser l’animation. Exemple : Un groupe travaille avec des exercices technico-tactiques, un autre avec la forme jouée. Puis on inverse les groupes.
• La séance individuelle séparée – Séance d’entraînement complémentaire individualisé en fonction du joueur (perfectionnement de points forts, correction d’un comportement tactique, etc.). – Séance organisée dans le cadre d’un programme hebdomadaire le même jour que la séance collective, à des heures différentes ou même un autre jour. – Forme journalière avant ou après l’entraînement, selon les besoins ou la motivation des joueurs. Exemple : Séance individuelle de force (haut du corps) avant la séance collective Entraînement de gestes techniques spécifiques en fin de séance (Jean-Pierre Papin, ex-buteur de l’équipe de France, entraînait ses reprises légendaires)
• La séance spécifique individualisée – Séance d’entraînement en petits groupes de 4 à 6 joueurs maximum – Séance spéciale selon type d’entraînement à objectifs spécifiques – Séance prévue en plus dans le cycle d’entraînement ou en remplacement d’une séance collective Exemple : Séance spécifique d’un groupe talent ou pour les attaquants ; entraînement des coups de pieds arrêtés.
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Exemples de séances spécifiques • • • • • • •
Entraînement technique (perfectionnement individuel) Entraînement de coordination (école de course) Entraînement de poste (gardien de but, attaquants, etc.) Entraînement de bloc (bloc-défense, milieux, etc.) Entraînement de force musculaire (programme individualisé) Entraînement de remise en forme (joueurs blessés, en baisse de performance, etc.) Entraînement mental (travail individuel pour la concentration, la confiance, la volonté)
La séance spécifique individualisée permet aussi de travailler les habiletés individuelles difficilement entraînables avec l’équipe et de perfectionner d’autres capacités de performance. Selon le ou les joueurs, l’entraîneur dirige la séance avec des accents précis et des choix spécifiques dans lesquels il peut introduire progressivement des variables (nombre de répétitions, rythme d’exécution, augmentation de la difficulté, mise sous pression, actions particulières, etc.). Le temps d’apprentissage est ainsi optimisé : plus de contacts avec le ballon, présence constante de l’entraîneur auprès des joueurs, meilleur contact humain, correction plus individualisée, donc plus précise, feedback direct avec renforcement positif, plus grande motivation du joueur (amélioration de la confiance). Au niveau de la préformation et dans la séance à orientation technique ou de poste, les qualités d’exécution y étant primordiales, l’entraîneur peut faire appel à un joueur de l’équipe première (modèle de comportement et d’efficacité technique). Exemple : Séance pour les attaquants avec le buteur de l’équipe professionnelle L’individualisation de l’entraînement s’intègre bien dans les programmes de formation, notamment pour les talents et les espoirs.
Exemple d’une séance spécifique d’entraînement (durée 60’)
Objectifs :
Perfectionnement des bases techniques : accent sur le contrôle orienté et les passes (courtes et longues)
Nb de joueurs : 6 (milieux et défenseurs latéraux) Contenu :
• Préparation à base de coordination séparée et intégrée – travail des appuis, rythme – prise de ballon et enchaînement à 2 joueurs
20’
• Exercices techniques à 3 joueurs – contrôle orienté, appui et passe
15’
• Situation de jeu – changement de jeu et conclusion
15’
• Test de jonglage individuel – nombre de contacts (pieds gauche et droit) en 2’
5’
• Stretching – animation par un joueur
5’
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Cet entraînement peut être planifié dans un cycle hebdomadaire à raison d’une à deux séances, selon le type d’entraînement, le niveau des joueurs et en fonction du programme de formation. Il peut être un complément intéressant pour des jeunes en situation scolaire intense. Exemple : Séance organisée entre les cours scolaires du matin et ceux de l’après-midi (11h30-12h45)
“Les jeunes les plus doués doivent être placés dans des situations d’apprentissage qui exigent de la réflexion, de la volonté et du courage.” Erwin Hahn, 1987
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4. Le centre de formation Dans plusieurs pays à tradition footballistique, le concept de centre de formation existe depuis quelques années déjà. Il est à la base des réformes pour améliorer la formation des jeunes, mais également une des raisons des grands succès sportifs d’équipes nationales et de clubs (Argentine, Espagne, France, Pays-Bas). Centre de formation d’un club, centre de formation national ou régional d’une fédération, voire centre privé sponsorisé ou parrainé. Chacun d’entre eux fonctionne selon une philosophie de formation distincte, adaptée aux exigences culturelles et éducatives du pays, de la région, aux traditions du club ou aux idées personnelles des dirigeants, et également en fonction des moyens financiers à disposition. Dans tous les cas, le centre de formation est un pilier important dans le développement du football et tout spécialement pour permettre une meilleure formation sportive des joueurs pour le football de haut niveau. Il peut également offrir un soutien dans la gestion sport-études, notamment en favorisant une étroite collaboration entre les partenaires concernés et en apportant des solutions pour une planification adaptée entre les différentes activités d’apprentissage. Dans ce chapitre, nous proposons quelques idées pour la mise en opération et pour l’organisation et le fonctionnement de cette structure éducative et formative.
Le centre de formation Buts :
Structure :
Formation sportive • Capacités de performance • Education sportive – Entraînement – Compétition
• Offrir aux jeunes une formation permettant le développement éducatif et sportif. • Favoriser un meilleur encadrement et suivi des jeunes. • Optimiser le processus d’apprentissage et les programmes de formation.
JEUNES Programme de formation
Centre d’accueil • Encadrement et environnement • Centre d’hébergement et de vie • Structures d’entraînement – Internat – Famille d’accueil – Externat
Formation scolaire • Etudes scolaires et apprentissage • Formation parallèle • Institution scolaire ou apprentissage • Centre de formation (Académie)
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Structure d’encadrement :
• Directeur du centre – Administration – Personnel d’accueil – Personnel du logement et matériel • Responsable technique – Staff technique – Structure médicale • Responsable scolaire – Enseignants – Animateur pédagogique – Relation avec l’école
Centre d’accueil :
• Bâtiment principal Centre de formation – Administration – Secteur d’hébergement (logement) – Cabinet médical – Salles de cours (études) – Vestiaires • Le logement n’est pas indispensable. Les jeunes peuvent être logés à la maison, en famille ou chez des hôtes d’accueil. Si la France préconise le style internat, les Pays-Bas préfèrent loger les jeunes en famille d’accueil.
Conditions d’entraînement : • Terrain(s) d’entraînement • Autres surfaces gazonnées ou synthétiques • Equipement et matériel d’entraînement indispensables pour assurer un bon travail
Ecole / formation scolaire :
• Les jeunes du centre de formation suivent l’école publique ou un institut scolaire privé proche du centre. • Les cours scolaires sont donnés directement au centre de formation par des enseignants spécialisés engagés par le centre ou mis à disposition par l’école. • Les jeunes inscrits dans un cursus scolaire suivent l’école publique ou privée. Les autres, peu scolarisés, suivent un programme spécial à l’intérieur du centre, sous la responsabilité d’enseignants ou d’animateurs spécialisés.
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Programme de la formation sportive :
• En fonction de l’âge, du niveau des jeunes et adapté aux objectifs d’apprentissage.
Orientations :
• Développement individuel des capacités de performance par l’entraînement et la compétition.
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Les jeunes jouent avec l’équipe du centre de formation (Club, Centre régional, Centre national) qui dispute une compétition officielle. Exemple : Championnat national ou compétition internationale. Il est aussi possible que les jeunes réintègrent en fin de semaine leur club respectif pour disputer la compétition (particulièrement chez les jeunes en préformation). • Développement d’autres connaissances (sociales, culturelles, sportives). – gestion de sa carrière – gestion de sa préparation – loisirs – autres
Jeunes Stagiaires :
Ils sont choisis selon le concept et les objectifs du centre : – Centre de formation (football + études) – Académie (football + encadrement scolaire) – Ecole de football (football + école pour enfants) – Centre d’entraînement (seulement football) – Autres Ils sont sélectionnés selon les critères suivants : – sportif en général (vécu, niveau) – évaluation et tests spécifiques – motivations et attitudes mentales – niveau scolaire (pouvant suivre un cursus ou une autre formation) – âge minimum : 12-13 ans – âge maximum : 16-18 ans – nombre : selon concept et les possibilités du centre
Planification annuelle de fonctionnement :
• Selon le calendrier de compétition et le calendrier scolaire • En fonction des orientations sportives et les objectifs du centre
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Tableau 7 : Exemple de programme hebdomadaire LUNDI
MARDI
MERCREDI
JEUDI
VENDREDI
SAMEDI
Ecole
Entraînement ou déplacement
DIMANCHE
MATIN Entraînement
Ecole
Entraînement Théorie
Théorie Ecole Pratique
Entraînement
Pratique
APRÈS-MIDI Ecole
Entraînement de récupération
Ecole
Devoirs personnels
Repos
Autres activités
Ecole
Entraînement
Match
Match
ou
ou
Repos
Congé
Entraînement
L’avenir du football, celui des pays et des clubs, appartient à ceux qui auront les meilleures écoles de football, avec des structures de formation et des programmes adaptés répondant aux exigences du football et de la société. Il faut savoir que 1-2% seulement des joueurs de football du monde, recensés par la FIFA, sont professionnels et peuvent en vivre honnêtement, quelques-uns même très aisément. Tous les autres joueurs pratiquent le football par plaisir de jouer et à des fins physiques, morales et sociales. Certains d’entre eux ont suivi pendant plusieurs années une formation spécifique dans des centres d’entraînement, sans avoir pu accéder au milieu professionnel ou y rester pour des motifs divers (santé, motivation, vie familiale, professionnelle, manque de potentiel pour le football de haut niveau). Face à cette réalité, il est donc primordial que toute formation de footballeur puisse s’envisager parallèlement aux études, à l’apprentissage d’un métier ou une autre formation de base permettant un jour à un footballeur de se recycler. C’est le droit de l’enfant et du jeune sportif de recevoir une formation et une éducation lui permettant d’affronter la vie avec confiance. C’est également dans cet esprit que la FIFA envisage le rôle éducatif du football.
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“Mon entraîneur à Napoli m’avait dit une fois que si ça n’allait pas à l’école, je ne jouerais plus en première équipe.” Fabio Cannavaro, capitaine de l’équipe d’Italie, 2003
Joueur de demain
10
En résumé : Tableau 8 : Démarche philosophique de progression dans la formation
L’ÉQUIPE (le joueur au service du collectif)
3e étape
Mise en valeur des capacités individuelles de chaque joueur
LE JOUEUR DANS LE BLOC-ÉQUIPE (TACTIQUE)
2e étape
Le joueur au service du football et de l‘équipe
INTEGRATION DU JOUEUR DANS LE COLLECTIF (TECHNICO-TACTIQUE)
1re étape
Le football et le jeu au service du développement du joueur
DEVELOPPEMENT ET FORMATION INDIVIDUELLE DU JOUEUR (TECHNIQUE)
La victoire apporte une énorme satisfaction, même si ce n’est pas l’objectif essentiel de la formation. Mais les vraies et belles victoires sont celles où les jeunes arrivent en équipe première, chez les professionnels, ou encore atteignent le niveau international.
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11
Entraînement du gardien de but Aspects techniques et tactiques
Introduction 1 Technique
2
2 Tactique
14
3 Le rôle de l’entraîneur des gardiens de but
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4 Exemple d’un entraînement pour gardiens de but de haut niveau
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5 Exercices d’entraînement pour les jeunes gardiens
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Entraînement du gardien de but
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Introduction Il fut un temps, pas si éloigné, où le rôle du gardien de but était considéré comme moins important que celui des autres joueurs de l’équipe. Aujourd’hui, fort heureusement, la situation a bien changé. Le football moderne place chaque joueur sur un pied d’égalité, quelque poste qu’il occupe. Néanmoins, selon l’avis de maints spécialistes, le gardien de but a une place à part au sein de l’équipe, car il peut à lui seul faire gagner son équipe ou la faire perdre, selon la qualité de sa prestation.
Nous présentons dans ce chapitre l’entraînement des bases techniques et des capacités tactiques fondamentales pour la formation du gardien de but. En fin de chapitre, un exemple d’entraînement pour gardien de haut niveau est proposé ainsi que des exercices pour jeunes gardiens. Si, dans la pratique, le gardien de but doit bénéficier d’un entraînement individuel, avec un entraîneur spécialisé dans la mesure du possible, il doit aussi participer à des entraînements avec l’ensemble de l’équipe afin de pouvoir être confronté à des situations réelles de match.
“Le bon gardien commet une erreur tous les 6 matches; le très bon gardien une erreur tous les 9 matches; l’excellent gardien une erreur tous les 12 matches, et le tout bon gardien de niveau international une erreur tous les 15 matches.” Alan Hodgkinson, ex-entraîneur de gardien de l’équipe d’Ecosse.
1
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Entraînement du gardien de but 1. Technique Au cours de ce chapitre, il s’agira de définir toute la technique du gardien de but. C’est principalement au moyen de photos et d’illustrations qu’elle va être expliquée. Ainsi, il sera possible de voir et d’analyser en détails chaque mouvement. Il serait judicieux, si l’occasion se présente, que l’entraîneur filme son gardien pendant une séance afin qu’il ait, d’une part, l’opportunité d’observer son geste au ralenti et, d’autre part, que le gardien lui-même voie son geste à l’écran. Cette image s’ajoutera à son ressenti. Dans les différentes séances d’entraînement, il est important que l’entraîneur soit placé assez près de son gardien (environ à 5 mètres) pour lui permettre de travailler sous une forme analytique. Il augmentera la force de sa frappe, s’il souhaite obtenir une plus grande vitesse dans le geste. Mais il doit tout d’abord permettre à son gardien d’assimiler le geste sur une frappe douce pour qu’il ait le temps nécessaire de le réaliser. Lorsque l’entraîneur constate que son gardien a obtenu une certaine aisance gestuelle, il pourra alors frapper plus fort pour obtenir une plus grande vitesse. Il faudra corriger tous les petits détails au cours des séances d’entraînement, ils sont d’une grande importance. Cela en partant toujours de la base, c’est-à-dire, de la position des pieds, du corps et des mains pour lui permettre d’optimaliser son geste. Il n’y a rien de plus rageant pour un gardien de but que de se sentir «sur» le ballon et de le détourner dans ses propres buts. Dans la deuxième phase de son entraînement, l’entraîneur devra s’éloigner du gardien de but pour effectuer des exercices qui se rapprochent le plus possible d’une action de jeu. L’entraîneur lui demandera d’effectuer certains déplacements (latéraux, pas chassés...) avant un geste. Mais il faut insister sur un point: il ne sert à rien de l’obliger, par exemple, à effectuer une roulade avant un plongeon, car il ne sera jamais amené à réaliser un tel mouvement lors d’un match. Si l’entraîneur a la possibilité de travailler avec les attaquants, il est alors intéressant pour lui de se placer derrière son gardien. Il pourra ainsi le corriger dans ses gestes et attitudes, sans gêner le bon déroulement de l’entraînement. L’observation du comportement du gardien à l’entraînement, dans les jeux à buts rapprochés et, a fortiori, en match fait partie intégrante du rôle d’entraîneur spécifique.
1.1
Jeu aux pieds
Il ne s’agit pas ici d’expliquer le geste juste pour effectuer une frappe ou une passe, tout entraîneur connaît en effet par cœur ces gestes techniques. En revanche, il sera judicieux de demander ou d’expliquer au gardien de but, pendant quelle phase de jeu, celui-ci devra frapper le ballon ou simplement exécuter une passe courte. En effet, une des principales erreurs que l’on observe régulièrement est la précipitation du geste conjuguée à l’envie de frapper très fort. Au-delà des considérations tactiques qui seront développées dans les pages suivantes, il faut tout d’abord fixer quelques priorités. Quand le gardien de but a le temps de réaliser son geste, il doit toujours amortir le ballon de façon à ce que celuici se trouve à 1 m 50 – 2 m devant lui, afin qu’il ait toute la surface de jeu face à lui. Il pourra ainsi réaliser une passe longue, ou courte, sans avoir besoin de retoucher le «cuir». Il ne sert à rien de lui demander de réaliser un amorti orienté alors qu’il n’a de toute façon pas d’adversaire à éliminer!
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Dans une phase de jeu où le gardien de but est pressé par l’attaquant et qu’il n’a pas le temps d’amortir le ballon, il doit faire attention à préparer le mieux possible sa frappe, sans chercher à taper le plus fort possible dans le « cuir ». Il y a fort à parier que, dans ces cas-là, le gardien « arrache » sa frappe ou, suite à un malencontreux rebond, frappe de l’extérieur du pied et envoie le ballon soit dans les pieds de l’attaquant, soit directement dans ses propres buts.
Entraînement du gardien de but
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Le gardien doit être souple sur son pied d’appui et doit frapper le ballon sans précipitation, comme s’il voulait « poser » le ballon 35 m plus loin. Il faut insister pour que le gardien effectue régulièrement des exercices tels que le « 5:2 » qui lui permettront de mieux aborder les situations où il pourra jouer en passes courtes, comme on le verra dans les pages suivantes. Quant aux passes longues, l’entraîneur peut les travailler dans le cadre d’une phase analytique simple. On peut ainsi demander au gardien de fermer les yeux, alors que l’entraîneur se trouve positionné dans le rond central. Au moment où ce dernier shoote le ballon, il criera «hop!» pour que son gardien ouvre les yeux et réalise sa relance au pied. Ainsi, il sera mis dans des conditions de match, car il aura un minimum de temps pour réaliser son geste. Il ne faut pas négliger l’aspect mental dans ces situations de match. C’est dans ces moments là que l’on voit des gardiens incapables de réaliser les gestes les plus simples, par manque de confiance. C’est pour cette raison qu’il est intéressant de travailler en phase de performance avec des handicaps. Cela permet au gardien, comme lors de l’exercice précédent (les yeux fermés), de se retrouver dans la même situation de «stress» et surtout dans le même timing qu’en match.
1.2
Déplacements
Il s’agira ici de traiter l’aspect technique du déplacement. Le gardien de but a besoin d’une très bonne vitesse de pieds et une coordination complète pour tous ses déplacements.
• Les pas chassés Lorsque le gardien se trouve sur sa ligne de but, il est souvent obligé de se déplacer en faisant des pas chassés, afin de toujours se situer face au ballon et surtout qu’il puisse, à tout moment, prendre appui pour plonger. Un point important: le gardien ne doit jamais croiser les pieds au cours de ses déplacements.
• Les pas chassés en position de duel Tout en lui demandant de rester en position de duel, le gardien doit se déplacer en pas chassés. Les pas chassés
• Vitesse de pieds en position de duel Il faut exiger des petits pas rapides.
Vitesse de pieds en position de duel : exiger des petits pas rapides
3
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Entraînement du gardien de but
Position juste
1.3
Position fausse
Position des mains
La prise de ballon
La prise de ballon est certainement le meilleur révélateur de la confiance qui habite un gardien de but. Il est prépondérant que ce geste soit acquis et surtout qu’une certaine sensibilité soit ressentie. La prise de ballon doit être travaillée, dès le plus jeune âge. Comme on le verra plus tard, c’est en travaillant les détails que l’on obtient une prise sûre. Par ailleurs, il a été constaté que les juniors ne s’exerçaient que trop rarement à mains nues. On leur rendra un grand service en leur demandant de retirer leurs gants pour quelques instants! Ils doivent « ressentir » le ballon et surtout percevoir le travail de leurs doigts, de leurs mains et, enfin, de leurs poignets et avant-bras. Une bonne prise de ballon passe obligatoirement par une position correcte du corps. C’est ce que nous allons voir maintenant. Le buste doit être légèrement positionné vers l’avant, les jambes fléchies et les bras doivent toujours être dirigés en avant pour aller chercher le ballon. Le gardien doit toujours agir et non subir. C’est-à-dire, qu’il doit aller vers le ballon et non attendre que celui-ci vienne à lui. L’écartement des jambes correspond souvent à celui du bassin.
Phase analytique
Exercice 1a (frappe à 5 m - 1 ballon)
Exercice 2 (frappe à 5 m - 2 ballons)
4
Le gardien lance son ballon en même temps que l’entraîneur frappe le sien, il effectue une prise de ballon. Répéter le mouvement plusieurs fois.
Exercice 1b (pas chassés et prise de ballon)
Entraînement du gardien de but
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Exercice 3 (frappe à 5 m - 2 ballons) Le gardien réceptionne le ballon de l’entraîneur, après avoir lancé le sien. Il relance celui de l’entraîneur et récupère le sien.
Exercice 4 (frappe à 5 m - 2 ballons) Idem que l’exercice 3, mais cette fois-ci, le gardien garde le ballon de l’entraîneur et frappe son ballon avec celui qu’il a gardé dans les mains.
Exercice 5 A «hop!», le gardien fait un quart de tour et réceptionne le ballon de l’entraîneur. Cet exercice demande une bonne vitesse de pieds. Il faut également faire attention aux épaules. Celles-ci doivent toujours demeurer parallèles à la ligne de but. On peut également frapper le ballon juste dessous la latte, afin d’obtenir une vitesse de bras, soit à deux mains ou à une seule.
Prise de ballon avec déplacement Exercice 6 Déplacement en pas chassés, frapper le ballon sur chaque côté. Il faut toujours attendre que le gardien soit à proximité du poteau pour frapper, afin d’obtenir une bonne prise de ballon. Autrement, celui-ci sera déséquilibré et réalisera une « touche » à une main. Variante: le gardien part du poteau et l’entraîneur frappe dans l’axe du but.
Phase se rapprochant de la compétition L’entraîneur se place à 11 m (environ). Il devra varier les frappes (drops et volées) et se déplacer sur les côtés. Le gardien effectue une relance tendue à la main. Après sa relance, le gardien se déplacera (ou se positionnera) en fonction de «l’emplacement» de l’entraîneur. L’entraîneur ne doit pas frapper trop fort, afin que le gardien puisse réaliser un ou deux pas chassés et se saisir du ballon. On voit malheureusement trop fréquemment des gardiens plonger, alors qu’ils auraient pu effectuer un ou deux pas chassés et réaliser une prise de ballon plus facile.
Exercice 7
5
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Entraînement du gardien de but
1.4
Prise de ballon mi-hauteur
Quand le ballon arrive en dessous de la hauteur de la tête, le gardien de but effectue une prise de ballon qui va lui permettre de le conserver à la hauteur du buste. Comme pour la prise de ballon précédente, il est important que le corps du gardien reste toujours parallèle à la ligne de but, le buste légèrement penché en avant et les mains venant alors envelopper le ballon. Cette prise de ballon, le gardien de but doit la réaliser le plus souvent sur des frappes assez lointaines pour garantir un maximum de sécurité.
Les exercices sont simples à réaliser: Exercice 1. Phase analytique, frappe à 5 m 2. Phase de match, frappe à 16 m
1.5
Angles
Le football n’est pas une science exacte, cependant il y a quelques paramètres qui peuvent être maîtrisés. Etre positionné de manière idéale en fonction du ballon est un de ces paramètres qu’un gardien peut contrôler. Nous voyons trop souvent des gardiens qui sont mal positionnés avant le départ du ballon. Cela les conduit à réaliser des arrêts impossibles ou alors, souvent, s’avouer battu ne pouvant, au mieux, que dévier le ballon dans leur propre but. Cette notion d’angle est un des paramètres que vous pouvez enseigner à vos plus jeunes gardiens. N’ayez pas peur d’utiliser, par exemple, un ruban fixé aux deux poteaux comme présenté ci-dessous sur les schémas. L’enfant a besoin de ressentir, percevoir l’espace qui est le sien et celui qu’il doit défendre. Le triangle formé par le ruban représente l’angle de frappe. Ce triangle doit toujours avoir comme base les épaules du gardien. Cela est évident de face, mais sur les côtés, il faut le rendre très attentif à sa position. Pour aider le gardien à trouver ses repères, il ne faut pas hésiter à mettre des assiettes pour lui montrer l’espace qu’il doit couvrir pour protéger son but.
6
1. face
2. côté
Entraînement du gardien de but
1.6
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Mise à terre
La mise à terre est fréquemment confondue avec le plongeon. L’approche, au niveau technique, est pourtant fondamentalement différente. Une mise à terre s’effectue lorsqu’il s’agit d’arrêter un ballon qui passe à 1 m 50 au maximum. Le gardien de but doit effectuer une mise à terre sur deux actions de jeux bien précises.
a. Frappe au but Lorsqu’une frappe est assez proche ou tellement forte qu’elle ne laisse pas le temps au gardien d’effectuer un déplacement pour se retrouver de face.
b. Duel Un duel « 1:1 », où le gardien est obligé de chercher le ballon à 1 m de lui. On remarque que dans cette situation les gardiens se trouvent en position assise avec le poids du corps sur les talons et ne pouvant faire autrement que de jeter leurs pieds pour faire opposition.
Gestuelle (jambes - corps) Comme dans tout mouvement, la vitesse de jambes est primordiale, la jambe intérieure doit s’effacer pour permettre au corps de descendre le plus rapidement possible au sol. Gestuelle (mains)
Gestuelle (bras) Les bras doivent toujours venir devant pour permettre au gardien de couper correctement la trajectoire de la frappe. Position des mains : main extérieure derrière le ballon et l’autre dessus. Il faut que le gardien puisse obtenir la même sensibilité au niveau de son toucher de ballon des deux côtés. Il faut insister sur la position de la main extérieure, surtout du côté de la «mauvaise main», car le gardien a souvent tendance à venir la couvrir avec sa « bonne main » : main droite sur main gauche (par exemple).
Mauvaise prise : main droite sur main gauche
Les conséquences d’un tel geste sont simples: le ballon sera rarement maîtrisé. Si le gardien doit aller chercher le ballon rapidement, il n’aura vraisemblablement le temps d’utiliser qu’une main. Il devra donc s’assurer qu’elle reste bien ferme au moment du contact avec le ballon.
7
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Entraînement du gardien de but
Exercice analytique Frappe à 5 m; l’entraîneur annonce le côté de la frappe.
Exercice 1 (phase de match)
L’entraîneur commence l’exercice en annonçant le côté où il va frapper, puis il termine par des frappes non annoncées. Il est important pour cet exercice que l’entraîneur ne frappe pas immédiatement, lorsque le gardien arrive à la hauteur des cônes. Il doit attendre une ou deux secondes avant de frapper, afin d’apprendre à son gardien de rester sur ses appuis sans bouger (ce qui est très difficile pendant un match). L’approche tactique à adopter en situation de duel sera traitée avec la tactique.
Exercice 2 (mise à terre avec déplacement sur le côté) A «hop!» le gardien se déplace sur le côté et ferme son angle.
Exercice 3 (phase de match) Cet exercice peut se réaliser soit de face ou sur les côtés. Après le 1er ballon, l’entraîneur enchaîne les frappes (il faut attendre que le gardien soit debout, bien sur ses appuis avant de déclencher la frappe). L’entraîneur doit être vigilant quant à la position de son gardien, comme vu au point 1.6 relatif aux angles. Le gardien de but doit toujours pouvoir couper correctement la trajectoire et surtout se trouver au centre de son « nouveau but ». Il va vite comprendre que sur ces actions, il pourra couvrir tout son but, uniquement en effectuant une mise à terre pour toutes les frappes à ras-terre et mi-hauteur. L’entraîneur doit varier ses frappes au cours des exercices reproduisant ainsi des situations de match. Il doit alterner différentes forces de frappe, varier les hauteurs ou encore changer le type de shoot (drop, frappe normale).
8
Entraînement du gardien de but 1.7
11
Plongeon de face
Il est toujours préférable pour un gardien de but de rester face au ballon. Ce plongeon, qui est souvent assimilé à un plongeon de sécurité, est très utile sur des frappes qui sont tendues et surtout quand le ballon rebondit à 5 ou 6 m du gardien de but. Le corps et les mains doivent toujours rester derrière le ballon.
Gestuelle (frappe à 7 m sans déplacement)
Exercice 1 (phase de match)
Frappe à 16 m L’entraîneur demande à son gardien d’effectuer un déplacement latéral et de réaliser un plongeon de face. Pour cela, il est nécessaire que l’entraîneur adapte la force de sa frappe, afin que son gardien ait le temps de réaliser son déplacement et de se retrouver face au ballon avant d’exécuter son plongeon.
1.8
Plongeon bas
La mise à terre, dont il a été question précédemment, est au niveau du travail des jambes, complètement opposée au plongeon bas. En effet, pour une mise à terre le gardien doit effacer la jambe intérieure pour se retrouver le plus rapidement possible au sol. En revanche pour le plongeon bas, il devra chercher à obtenir une poussée de la jambe intérieure. L’observation des gardiens de but lors d’un plongeon (qu’il soit ras-terre, mi-hauteur, hauteur), permet de conclure qu’ils s’effectuent toujours selon le même «timing»: un mouvement en trois temps. Ils vont d’abord avoir un mouvement de relâchement, puis effectueront un pas chassé et ensuite on les verra pousser pour plonger. A l’attention des entraîneurs: soyez très observateurs, car les deux problèmes les plus répandus sont: Mauvais timing On peut soit filmer le gardien à l’entraînement, soit le visionner lors d’un match (vidéo) pour se rendre compte si son relâchement est effectué trop tard. Le parallèle entre le gardien de but et le joueur de tennis est frappant à ce niveau. Au-delà de l’aspect mental, on peut observer que la préparation d’un geste pour le gardien de but se rapGestuelle (pieds - jambes)
9
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Entraînement du gardien de but
proche beaucoup de celle du joueur de tennis. Ce dernier effectue toujours un relâchement quand son adversaire va frapper la balle, puis effectue quelques pas chassés, trouve ses appuis et enfin réalise son geste tennistique. Absence de poussée Il est difficile de pousser avec sa jambe intérieure dans un plongeon bas, car d’une part, l’appui n’est pas facile à obtenir et d’autre part, le ressenti de la poussée est souvent mal perçu. Le gardien de but n’a pas ce problème sur les plongeons mi-hauteur / hauteur, car son appui et sa poussée sont évidents. Il sera encore moins évident du côté de sa «mauvaise jambe» et on observe régulièrement, dans ces cas-là, des gardiens qui croisent leurs pieds avant d’effectuer un plongeon en poussant avec leur « bonne jambe » ! On peut observer ci-dessous la poussée de la jambe intérieure. Le pied doit toujours être légèrement devant lors de la prise d’appui, afin de diriger le bassin, donc le corps, en avant de la ligne. Les remarques pour la prise de ballon et la position des mains sont les mêmes que pour la mise à terre, car là aussi, le gardien doit profiter de l’appui que lui offre le terrain !
1.9
Remarques: • Que ce soit pour le travail des plongeons bas, mi-hauteur ou hauteur, la phase analytique se fera toujours avec des frappes à 5 – 7 m. C’est le meilleur moyen d’obtenir le geste juste.
• La phase « match » se travaille avec des frappes à 16 – 20 m en modifiant fréquemment l’angle, la force et surtout le style de frappe (enveloppée, coup de pied, extérieure ou en force).
• Pour travailler la vitesse, il est intéressant de frapper des séries de ballons, mais en faisant attention à ce que le gardien ait le temps de réaliser son relâchement, puis son plongeon.
• Il faut aussi relever que toutes les formes d’exercices de tirs au but avec le reste de l’équipe vont lui permettre de s’aguerrir.
Plongeon mi-hauteur
Gestuelle (pieds - jambes) Comme vu précédemment, le plongeon mi-hauteur est le plongeon le plus facile à réaliser. Simplement parce qu’il sollicite les qualités naturelles du gardien de but. Pas chassés puis première poussée de la jambe extérieure suivie d’une seconde de la jambe intérieure.
Gestuelle (corps)
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Le gardien doit aller « chercher » le ballon avec les bras et les mains légèrement en avant.
Entraînement du gardien de but
1.10 Plongeon hauteur Ce plongeon devrait être un plaisir et pourtant, il se révèle souvent être le cauchemar des gardiens. Techniquement, il est facile à réaliser pour autant que le gardien soit prêt mentalement et doté du potentiel physique lui permettant de le réussir. On observe souvent des gardiens de but avec l’envie de partir, et qui par peur modifient leur poussée et leur geste. Cette peur, c’est celle de la chute. Tant que le gardien ne sera pas libéré de cette appréhension, il ne pourra jamais se lâcher pour effectuer ce geste. C’est la raison pour laquelle, l’entraîneur doit l’aider mentalement. Et lui faire répéter ce geste au moyen d’exercices l’obligeant notamment à prendre appui et de pousser pour s’envoler sans qu’il puisse être sur la retenue. Un parallèle peut être tiré entre l’enfant qui doit réaliser pour la première fois un saut périlleux et le plongeon dans la «lucarne». Le gardien a besoin de se situer dans l’espace pour pouvoir gérer sa chute. Si l’entraîneur voit qu’il est réticent, alors il faut essayer de l’emmener, par exemple, dans une salle de gymnastique et travailler avec lui de multiples figures simples à l’aide d’un tapis, voire d’un trampoline. Cependant, il n’y a pas besoin d’être trop exigeant sur la qualité du geste. L’objectif demeurant, simplement, l’arrêt du ballon. Les entraîneurs qui peuvent visionner leurs entraînements, observeront que la position du corps dans l’air est propre à chaque gardien, car elle dépend de sa puissance et de sa force explosive, mais surtout de la répartition de son poids jambes/corps. Par exemple, si le gardien possède une musculature des jambes assez fine, on le verra presque à l’horizontale dans sa phase la plus haute du plongeon, par contre, si celui-ci a une musculature des jambes imposante, ses jambes resteront beaucoup plus basses. Quand le gardien n’a pas le temps de réaliser une prise de balle à deux mains, il va devoir travailler avec une seule. Malheureusement, on voit trop souvent ce geste effectué avec la «mauvaise main». Quand le ballon se situe dans l’angle du but, il faut toujours prendre la main extérieure, car elle permet de pouvoir aller chercher la balle beaucoup plus loin. Ainsi la synergie des forces est respectée. En revanche, sur des ballons se situant sous la barre transversale, à un mètre du poteau par exemple, le gardien pourra utiliser l’autre main.
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Gestuelle (pieds - jambes)
Gestuelle (corps - bras)
Gestuelle (mains extérieure)
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Entraînement du gardien de but
1.11 Ballons aériens Qu’est-ce qui pousse un gardien de but à aller chercher un ballon Quatre trajectoires au milieu des joueurs? La confiance qui l’habite. Elle se révèle sur deux mouvements chez un gardien: les ballons aériens et les différentes sont à étudier: duels. En effet, malgré le travail effectué tout au long de la semaine, 1. ballon au 1er poteau le gardien n’ira pas chercher certains ballons aériens lors d’un 2. ballon au 2e poteau match, uniquement parce que ce jour-là, «il ne se sent pas». L’en3. ballon dans l’axe traîneur ne peut que rester impuissant face à un tel cas de figure. 4. ballon sur le gardien En revanche, il est important que le positionnement, avant le départ de la frappe soit rigoureusement correct, afin qu’il ne se mette pas en danger, en offrant une solution intéressante à l’adversaire, comme on le verra dans le chapitre consacré à la tactique. Pour les quatre trajectoires ci-dessus, deux solutions s’offrent au gardien de but, soit il décide de garder le ballon et réalisera une prise de balle, soit il ne souhaite pas prendre de risques pour différentes raisons (beaucoup de joueurs, trajectoire difficile, ballon puissant, etc). Il préférera alors boxer le ballon à une ou deux mains, selon les conditions. En guise d’échauffement, voici quelques exercices à effectuer en introduction d’une séance de ballons aériens. Exercice 1
Exercice 2
L’entraîneur lance le ballon en hauteur en gênant le gardien au moment où il va attraper le ballon.
Le premier ballon est lancé au 1er poteau. L’entraîneur lui demande ensuite un déplacement « pas chassés diagonal » en direction des 5 m pour le 2e ballon et l’inverse pour le dernier ballon.
Exercice 3
Gestuelle Avec prise dans l‘axe
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Gestuelle Avec prise au 1er poteau
Exercice 4
Gestuelle Avec prise au 2e poteau
Entraînement du gardien de but
Gestuelle à deux poings
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Gestuelle à un poing
Les courses d’élan sont les mêmes pour une prise de ballon ou un «boxage». Le gardien de but doit frapper le ballon quand il est devant lui et non pas en fin de course. Concernant les exercices reproduisant des situations de match, le travail se réalise par une multitude de frappes différentes, corners, rentrants et sortants, ballons sur les côtés, ballons dans les profondeurs, etc. Il est judicieux, lors de la phase d’échauffement, de demander au gardien de réaliser l’exercice 3 dans des conditions normales d’abord puis, dans un deuxième temps, de lui demander de fermer les yeux et d’attendre le signal « hop ! » (départ du ballon) avant de réagir. Ainsi, on ne sera pas loin du timing parfait. Les exercices combinés (ballons aériens et relances) seront traités à la fin du thème « relance ».
1.12 Dégagement au pied et relance à la main La gestuelle, tant elle est évidente, ne sera pas développée dans ce chapitre. En revanche, on peut l’illustrer avec quelques photos, afin d’étudier le geste correct à effectuer en un clin d’œil.
Relance à la main
Dégagement en volée
Dégagement en drop Il faut bien observer le lancer du ballon et la position du pied d’appui.
Il faut observer le déplacement, la position du corps et des bras.
Exercices combinés L’entraîneur peut donner le choix au gardien de but, de dégager au pied, de relancer à la main, soit de le guider dans son choix, juste avant sa prise. L’entraîneur doit être attentif au fait que le gardien ne doit pas se précipiter dans sa relance. La qualité de cette dernière en dépend.
Exercice 1 2 = à la main 2a = aux pieds
Exercice 2 Même remarque qu’à propos de l’exercice 1
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Entraînement du gardien de but 2. Tactique De nos jours, la culture tactique a bien évolué. Mais si les entraîneurs ont apporté une richesse dans la diversification des systèmes de jeu, dans le comportement du joueur de champ dans l’espace, le gardien n’a que rarement été concerné par cette évolution. Ce thème tactique du gardien de but, est le fruit de nombreuses années d’études et d’expérience de plusieurs saisons sur le terrain. Nous présentons ici les grands principes tactiques de base.
2.1
Position dans le terrain
Le premier élément qui détermine le placement du gardien de but dans le terrain est l’emplacement du ballon. Malheureusement, on constate souvent que les entraîneurs demandent à leur gardien de jouer «haut» si la défense est alignée haut dans le terrain. Il faudrait mettre un petit bémol à cette affirmation et rajouter à l’attention du gardien : Il est évident que ces considérations sont valables pour les joueurs évoluant dans l’élite mais il faut en revanche modifier ces notions pour des jeunes car ils ne peuvent pas se faire lober de 40 m.
Juste
Juste
Faux
Faux
Corner pour son équipe
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Quand sa propre équipe tire un corner, il est judicieux que le gardien soit placé haut dans le terrain, afin de pouvoir couper la profondeur sur un long dégagement du gardien adverse, car souvent, la défense est alignée à la ligne médiane et en position de 2 : 1, voire même 2 : 2.
• « Faites attention d’abord où se situe le ballon (40, 50, 60 m) »
• « Y a-t-il un joueur devant le porteur du ballon?»
• « Ma défense est-elle alignée en haut ? »
Entraînement du gardien de but
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On voit régulièrement des gardiens dans des positions très hautes dans le terrain quand le ballon se trouve dans leur propre moitié de terrain. Ceci ne leur apporte rien mais, au contraire, les met dans une situation inconfortable, car ils sont obligés d’être en mouvement et surtout ils sont vulnérables au lob adverse. Cette erreur récurrente provient de l’envie de couper la profondeur. Quand la défense est alignée, le gardien devra intervenir sur les balles en profondeur, partant d’un côté et finissant dans l’axe du terrain.
Intervention possible
En revanche, sur les trajectoires partant de l’axe et finissant sur un côté, le gardien doit la plupart du temps rester en place. Cela permettra au défenseur de venir au duel et cela forcera l’attaquant à modifier sa course pour venir affronter le gardien de but (angle difficile pour l’attaquant).
2.2 Intervention impossible (duel obligatoire)
Jeu aux pieds
Il y a quelques années, ce thème n’aurait pas eu sa raison d’être : le gardien n’avait pas besoin d’intervenir aux pieds. Malheureusement ou heureusement, c’est selon, les règles ont changé. Comme on a pu l’observer, une multitude d’erreurs ont été commises par les gardiens uniquement par précipitation ou mauvais positionnement initial. On peut distinguer trois phases différentes dans le jeu aux pieds:
• « jeu court • « jeu long • « jeu long avec pression d’un attaquant
Positionnement Juste
Avant de réaliser le geste de la frappe, le positionnement initial va conditionner le déroulement de cette action. Tout d’abord, il est nécessaire d’apprendre au gardien comment il doit travailler dans l’espace. On voit souvent des gardiens sortir à 12 - 15 m pour recevoir une passe en retrait d’un défenseur se trouvant à 25 m. Ceci va engendrer une réduction de l’espace entre le porteur du ballon, l’attaquant et le gardien de but. De ce fait, le gardien va se soumettre à la pression de l’attaquant (il sent le coup jouable) et va devoir prendre des risques considérables dans sa relance. Alors, qu’il lui aurait suffi de faire un appel dans l’espace, en direction de la ligne de fond, pour lui permettre de réaliser une relance facile et sans aucune pression.
Jeu court Faux
Le jeu court est la phase de jeu où le défenseur est à 20 - 25 m et décide de donner le ballon au gardien. Cette phase est très importante au niveau collectif, car le gardien a besoin de la complicité de ses défenseurs. Lorsque le défenseur décide de jouer court pour son gardien, alors deux de ses équipiers doivent se proposer pour que le gardien puisse rejouer court et, de ce fait, conserver le ballon dans les rangs de l’équipe.
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Entraînement du gardien de but
Jeu long Le jeu long correspond au dégagement des cinq mètres. Il est réalisé sur un ballon en mouvement sans pression, les adversaires sont loin de l’action et le gardien a tout le temps nécessaire pour réaliser le bon geste.
Jeu long avec pression En certaines occasions le gardien doit jouer long (absence de solution courte). Si l’attaquant vient presser le gardien, celui-ci n’aura que peu de temps pour réaliser le geste juste. Il ne doit cependant pas précipiter son mouvement. Pour favoriser ce jeu au pied, il est primordial d’intégrer le gardien comme joueur de champ dans les formes collectives.
2.3
Duels
Le duel 1:1 est souvent une source d’erreur pour le gardien. Depuis trop longtemps on lui répète d’avancer pour fermer son angle. On peut malheureusement constater qu’un nombre important de gardiens se lancent comme des fous dans les duels 1:1 offrant ainsi sans le vouloir la solution aux attaquants. Attention, on parle ici de duel 1:1 et non pas d’une balle en profondeur que le gardien va pouvoir saisir après un sprint et un plongeon. Quand on évoque le duel, cela signifie que l’attaquant est toujours en possession du ballon. Il est évident que si le gardien n’a pas acquis une bonne mise à terre (voir Technique 1.6), description du geste), il devient difficile de réaliser un arrêt correct. Mais avant d’effectuer une mise à terre, il faut que l’attaquant décide de frapper et cela dépendra uniquement du comportement du gardien. Au risque de choquer plusieurs entraîneurs, cette théorie, qui est le fruit de nombreuses années d’études et d’observations, part du fait établi que c’est l’attaquant lui-même qui va réduire son angle de frappe, car il est obligé d’avancer, s’il ne veut pas être rattrapé par le défenseur. L’attaquant frappe fréquemment quand il se trouve entre 6 m et 11 m du gardien. Si on demande au gardien de se positionner à 12 m de sa ligne, lorsque l’attaquant vient seul depuis les 40 m, alors on lui offre deux solutions supplémentaires qui sont le lob ou le dribble long. Un jeu d’enfant pour un joueur talentueux. En revanche, si le gardien reste à 5 m de sa propre ligne de but, l’attaquant va devoir avancer, car celui-ci ne prendra jamais le risque de frapper depuis 20 – 25 m. Dans un premier temps, le gardien favorisera le retour de ses défenseurs (recul frein), puis l’attaquant va ressentir une pression, car aucune solution facile ne s’offre à lui. Il va devoir frapper dans les 50 derniers centimètres qui lui restent. Très souvent dans les matches on peut observer l’attaquant dans cette situation frapper à l’extérieur du but. A ce moment-là, vous entendrez : « C’est incroyable de rater un tel but ». On ne dit hélas jamais : « Quel gardien de but ! »
2.4
Ballons aériens
Aujourd’hui, un gardien ne peut se permettre de négliger les ballons aériens, car de nombreux buts tombent lors de telles phases de jeu. Tout d’abord, il faut décrire les ballons aériens en phases arrêtées, puis on étudiera les phases jouées. Les coups francs sur les côtés seront développés ultérieurement. Il est évident que le placement des joueurs lors des corners dépendra de l’entraîneur principal, selon son opinion, ses choix tactiques et les qualités de son contingent. Néanmoins, l’entraîneur de gardien et les gardiens peuvent émettre certains désirs, en fonction des zones dangereuses! Il est logique que le placement initial du gardien ne soit pas le même sur corner sortant ou rentrant.
Corner rentrant
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Ce sont les trajectoires les plus difficiles, surtout quand elles viennent fortes au premier poteau et que, malheureusement, le gardien ne peut que se déplacer sur sa ligne de but, afin de venir en opposition. Pour le gardien, il est impossible d’aller chercher un ballon à la hauteur du premier poteau, car il est le plus souvent dévié juste avant, raison pour laquelle il est judicieux de se déplacer sur sa ligne pour pouvoir intervenir après la déviation. Il est logique que si la trajectoire le permet, le gardien pourra alors se saisir du ballon plus facilement.
Entraînement du gardien de but
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Position Le gardien doit être à 1 m de sa ligne, à distance égale des deux poteaux. Si l’entraîneur place un joueur à chaque poteau, alors celui du premier sera collé contre et celui du 2e devra rentrer d’environ 1 m, afin de couper les trajectoires. La zone hachurée est celle où le gardien doit pouvoir intervenir. Corner sortant De nombreux gardiens partent avec un gros désavantage sur ces trajectoires, car ils sont collés à leur ligne de but lors du départ du ballon. On sait que les trajectoires sortantes arrivent le plus souvent entre 3 m et 9 m de la ligne de but. Il est clair que si le gardien reste sur sa ligne de but, il va être difficile pour lui d’aller chercher le ballon à7m! L’autre facteur que le gardien ne doit pas négliger est l’influence qu’il exerce sur le comportement du tireur selon sa position initiale. En effet, si le gardien se trouve à 3 m de sa ligne avant le départ du ballon, le tireur frappera son ballon pour une trajectoire plus éloignée de la ligne et à ce moment-là, le gardien pourra réagir plus facilement pour capter le ballon. Ballons dans la profondeur Sur ces ballons, le gardien doit aller les saisir uniquement si la hauteur le lui permet. Au cas où des attaquants seraient sous la trajectoire (avec ou sans défenseur), il serait inconsidéré de venir prendre le ballon. L’attaquant n’a pas plusieurs solutions, le danger est minime, le gardien se met lui-même en difficulté en voulant aller cueillir la balle.
Balles aériennes en phase jouée Il s’agit ici d’étudier une phase de jeu précise dans une zone particulière (zone hachurée). Quand des actions de débordement sont jouées par des droitiers à droite ou des gauchers à gauche, il est judicieux de lire le « timing » de l’attaquant, celui-ci aura presque toujours le même comportement. Il poussera son ballon, lèvera la tête pour observer la position de ses coéquipiers et des défenseurs, puis se fixera sur le ballon. C’est à ce moment bien précis que le gardien doit se décaler de sa ligne de but pour se retrouver à 3 m devant celle-ci, afin d’être dans la même position initiale que sur les corners sortants.
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Entraînement du gardien de but
2.5
Coup franc depuis les côtés
La priorité pour un gardien reste toujours la même: ne pas prendre de but. Donc la première question qu’il doit se poser dans ce cas est: «L’adversaire peut-il marquer directement?» On appelle coups francs depuis les côtés ceux situés dans les zones hachurées. Trois situations différentes peuvent se présenter: • « un tireur gaucher (par exemple rentrant) • « un tireur droitier (par exemple sortant) • « deux tireurs droitier/gaucher (rentrant/sortant) Il est primordial d’analyser ces facteurs rapidement. Coup franc rentrant La position du gardien doit être alignée sur le deuxième homme du mur. Son comportement sera comme pour une frappe directe en première intention. Coup franc sortant Sa position initiale et son attitude doivent changer. Tout d’abord, il ne s’alignera plus au mur, celui-ci sera placé de façon à empêcher une frappe directe, puis il va se décoller de sa ligne pour obtenir une position similaire à un corner sortant. Coup franc à deux tireurs (rentrant/sortant) Comme vu précédemment, le gardien doit garder à l’esprit le sens des priorités. Il est logique pour cette configuration de jeu que le gardien se comporte comme pour un coup franc rentrant (frappe directe).
2.6
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Coup franc de face
Il ne s’agit pas ici de répondre aux questions du genre: «Comment placer son mur», « Combien de joueurs ? » En revanche, il est important de citer quelques éléments incontournables. Il est logique de tout faire pour que le gardien puisse voir le départ du ballon en toutes circonstances. Malheureusement, à l’impossible nul n’est tenu, et il se peut que dans certaines circonstances le ballon ne soit plus visible. La position du gardien doit être alignée sur le dernier joueur du mur, mais si celui-ci se trouve trop près du poteau (moins d’un mètre), il devra peut-être se déplacer vers l’axe de son but. De ce fait, il ne verra pas le départ du ballon, mais il ne devra pas oublier de rajouter un joueur de plus dans son mur, afin d’avoir son but complètement couvert. Souvent, ce sont les adversaires qui viennent en surnombre se juxtaposer au mur initial et ce sont eux qui masquent le départ du ballon. La meilleure option dans ce cas de figure est de demander au gardien de se positionner dans l’axe du but et de se tenir prêt à intervenir d’un côté comme de l’autre.
Entraînement du gardien de but
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En revanche, si le gardien est placer normalement (aligné sur le dernier joueur), il ne doit pas prendre un but dans son petit côté (zone hachurée) ; par contre, il ne pourra pas anticiper une frappe sur le côté opposé. Très souvent, les équipes positionnent un joueur décalé dont le rôle est de sortir sur le ballon si celui-ci est joué en deux temps. Pour le gardien, il est important, de placer judicieusement ce joueur.
Malheureusement, on le voit régulièrement se placer à côté du mur, cela comporte un grand désavantage, car de nombreuses fois un adversaire, voire plusieurs, viennent l’empêcher de « sortir », et de par leurs positions, masquent complètement le départ du ballon.
Il reste une possibilité pour que ce joueur ne soit jamais dans le champ de vision du gardien : c’est de le placer devant son mur.
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Entraînement du gardien de but 3. Rôle de l’entraîneur du gardien de but Il collabore nécessairement avec l’entraîneur principal pour favoriser la qualité de l’entraînement et de la préparation du gardien. Cette collaboration peut concerner les points suivants:
• Vision et philosophie du gardien de but. • Le rôle du gardien de but dans le concept de jeu de l’équipe (système de jeu). • Choix des objectifs d’entraînement. • Planification des entraînements. • Entraînement spécifique avec le(s) gardien(s). • Entraînement avec l’équipe (Ex. coaching du gardien de but dans les situations de jeu). • Préparation psychologique du gardien de but. • Choix du gardien pour le match. • Analyse de match: prestation du gardien de but (et répercussion sur l’entraînement). • Détection et recrutement de gardiens de but.
Dans le cadre du team-coaching, l’entraîneur des gardiens de but fait partie integrante du staff technique.
“En football, ce qui compte avant tout, c’est le match, le match qu’il faut gagner. Il faut donc que l’entraînement s’inspire directement de ce qui se passe durant le match.” Frans Hoek.
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Entraînement du gardien de but
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4. Exemple d’un entraînement pour gardien de haut niveau • Organisation à partir de l’analyse d’un match de compétition. • Match du FC Barcelone disputée à l’extérieur. • En général, le FC Barcelone aime construire ses attaques à partir de la défense. Par conséquent, les joueurs jouent souvent le ballon sur un défenseur ou un milieu de terrain.
• Cependant, ce jour-là, l’équipe adverse les empêchait de jouer ainsi, car elle pratiquait un marquage serré • •
des défenseurs et des milieux de terrain. La seule option était donc de dégager loin devant sur les attaquants. Ils perdaient tous les duels aériens, ce qui entraînait une contre-attaque immédiate de l’équipe adverse.
Tâche du gardien • • • •
Quand le gardien de but réceptionne le ballon, il devrait le jouer aussi vite et loin que possible. Il repère un joueur en attaque susceptible de remporter le premier duel. Il peut donner le ballon au n°10 de l’équipe qui se charge ensuite de distribuer le jeu. Il peut jouer de hauts et longs ballons au n°9.
Nous avons choisi la dernière des options susmentionnées pour l’entraînement qui a suivi cette rencontre (entraînement avec 4 gardiens).
Objectif de l’entraînement – Rester en possession du ballon lorsque le gardien effectue une sortie de but ou un dégagement à ras-terre en direction du n°9.
Qu’attend-on de la part des différents joueurs? Du gardien de but : La technique nécessaire pour jouer un haut et long ballon par-dessus les adversaires dans la zone du n°9. Du joueur n°9 : Qu’il se crée de l’espace afin de réceptionner le ballon. Du reste de l’équipe : Qu’elle crée de l’espace pour le n°9 avant que le ballon ne soit joué. Ainsi, les latéraux restent sur les ailes, le n°10 se place derrière le n°9, et les n°6 et 8 maintiennent une certaine distance avec ce même joueur. Anticiper le bon moment pour se rendre disponibles et essayer de prendre le ballon une fois qu’il a été joué.
L’entraînement pour les gardiens de but 1. S’échauffer sans ballon. 2. S’échauffer avec ballon passe et frappe du ballon. 3. Voir exercices pages suivantes.
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Entraînement du gardien de but Entraînement du gardien de but de haut niveau 1 Exercice d’entraînement Déroulement
Variante
Exemple d’exercice avec quatre gardiens de but (G).
• Gardiens qui effectuent la passe – Jouer le ballon comme G1 adresse le ballon à G2 s’il s’agissait d’une sorqui le réceptionne, le contie de but. trôle puis le passe à G3. G3 contrôle le ballon et le joue – Jouer le ballon comme s’il s’agissait d’une en une-deux avec G4 puis passe en retrait, du pied redonne à G2. droit et du gauche. Après avoir effectué leur • Gardien à la réception passe, G1, G2, G3 et G4 du ballon changent de position. – Il le réceptionne comme Accent mis sur : s’il s’agissait d’un ballon joué par l’adversaire : à • Gardiens qui effectuent ras de terre / frappe. la passe – Technique de dégage• Les gardiens se placent ment : – Dans un espace compris > approche entre 5 et 15 mètres par > pied d’appui rapport au gardien. > pied de frappe – Entre le ballon et le gar> équilibre dien qui réceptionne le > frappe du ballon : ballon : > au bon moment > en pressant les joueurs > du bon emplaceaprès que le ballon a ment été joué. > avec de l’effet (effet Distance rétro) – L’augmenter ou la > suivre le ballon réduire. > changement de posiDirection du ballon tion. – Non seulement en direc• Gardiens à la réception tion du milieu du terrain du ballon mais aussi en diagonale, – Placement. vers les joueurs placés – Déplacement vers le balsur les ailes. lon. – Réception et contrôle du ballon. – S’il renvoie le ballon au joueur qui lui a adressé, il doit choisir la façon de jouer ce ballon : > à une touche > en le contrôlant (grâce à un bon contrôle, il doit pouvoir jouer le ballon soit long soit court.
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G2 G2 G1
G4
G3
G3
Entraînement du gardien de but
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2 Situation de jeu Déroulement G1 joue le ballon par-dessus le but (obstacle) vers le joueur placé sur la ligne médiane (ballon en hauteur). G2 démarre de la ligne de but d’un autre but et doit empêcher le ballon de toucher le sol. Dès lors qu’il est en possession du ballon, il peut le jouer dans l’un des deux autres buts. Après chaque ballon joué, G1 et G3 / G2 et G4 changent de position et, quand ils ont joué plus de 20 ballons, ils changent de rôle.
– Réception du ballon – Jouer le ballon vers l’un des deux buts
Variante
G3
• Le gardien qui effectue la passe – Jouer le ballon : > en sortie de but > à ras de terre > du pied droit / gauche
G1
Distance – Entre les buts – Entre l’un des buts et la ligne médiane
Positions – De différents endroits : > derrière le but Accents mis sur : > à côté du but • Le gardien qui effectue la – Augmenter ou réduire la distance passe (voir situation – Jouer le ballon vers d’entraînement 1) l’un des deux buts : • Le gardien à la réception > relance à la main du ballon > dégagement en drop – Placement > dégagement en – Position de départ volée (pour un ballon en pro> à ras-terre fondeur) > en sortie de but – Moment où il démarre > du pied droit / gauche – Course vers le ballon
G2
G4
3 Situation de jeu Déroulement G1 joue le ballon par-dessus le but (obstacle) et le gardien placé face au but. G2 essaie d’intercepter le ballon. En possession du ballon, il joue vers l’un des deux buts.
Accents mis sur : • Le gardien qui effectue la passe – Technique de dégagement en force – Approche du ballon – Pied d’appui - pied de frappe – Moment de la frappe du ballon
– Où et comment le gardien le frappe – Equilibre et position des pieds – Suivre l’action
G3 G1
• Le gardien à la réception du ballon – Position – Position de départ – Jeu de jambes – Réception du ballon – Jouer le ballon
G2
Variante – Se reporter à la situation d’entraînement 2 G4
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Entraînement du gardien de but
4 Situation de jeu Déroulement G1 joue un haut ballon par-dessus le but (obstacle) dans la zone devant la ligne médiane, hors de portée du gardien de but, ou il dégage le ballon dans le but vide, au-delà du but et du gardien.
– Choix la technique adéquate
G2 (et G3) essaient d’intercepter le ballon avant qu’il ne rebondisse. En possession du ballon, ils le jouent vers l’un des deux buts.
• Le gardien à la réception du ballon – Position – Point de départ – Moment où il démarre (lorsque le ballon est mis en jeu) – Jeu de jambes – Réception du ballon – Comment jouer le ballon lorsqu’il en a la possession
Accents mis sur :
Variante
• Le gardien qui effectue la passe – Choix entre un ballon frappé en hauteur ou en force
G1
G3 G2
– Se reporter à celles de la situation d’entraînement 3.
G4
5 Situation de jeu • Joueurs en soutien – Créent de l’espace pour Le gardien de but joue un le n°9. ballon en hauteur (en clo– Anticipent l’arrivée du che) dans la zone du n°9. ballon. L’équipe qui prend posses- – Soutiennent le n°9 lorssion du ballon doit le conqu’il réceptionne le balserver et enchaîner trois lon et l’aident à se créer passes consécutives avant une brèche. de pouvoir marquer dans le – Sont prêts à se battre but vide. éventuellement pour le deuxième ballon. Accents mis sur :
Déroulement
• Le gardien qui effectue la passe – Attendre que le n°9 se soit créé un espace. – Contact visuel avec le n°9. – Bonne technique de la passe en hauteur (en cloche).
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• Le joueur à la réception du ballon – Se crée de l’espace. – Contact physique avec le défenseur (savoir où se trouve le défenseur). – Se déplace vers le ballon au bon moment (après que le gardien de but a joué le ballon). – Réceptionne puis contrôle le ballon.
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Variante • Le gardien qui effectue la passe – Sortie de but – Ballon à ras-terre – Dégagement en drop – Dégagement en volée – Sur passe en retrait (pied droit / gauche) Ballons donnés au – n°11 – n°7 – n°10 Match – Le gardien de but est toujours en possession du ballon, au départ de l’action.
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Entraînement du gardien de but
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5. Exercices d’entraînement pour les jeunes gardiens • Le rôle du gardien de but au niveau de la relance de l’attaque constitue l’un des éléments clés à travailler quand on entraîne et fait progresser de jeunes joueurs. • Il arrive trop souvent pendant les séances d’entraînement des gardiens de but que l’entraîneur ne lance pas ou ne frappe pas assez de ballons vers le gardien. • L’entraînement doit aussi proposer de véritables conditions de match: à l’entraînement, le gardien de but doit faire face aux mêmes rythmes et aux mêmes difficultés que lors d’un vrai match. • L’entraîneur doit s’assurer que l’entraînement permet au gardien de but d’apprendre à bien relancer au pied et à la main (comme il devrait le faire au cours d’une rencontre) en le confrontant à de réelles situations de match. • Les gardiens de but doivent apprendre à faire face aux passes en retrait qui leur sont adressées de différents angles et dans toute leur surface de réparation. Ces aspects sont pris en compte dans les exercices qui suivent, en plus de l’entraînement habituel.
Séquence logique (du plus facile au plus difficile) – – – – –
Entraînement purement technique. Le ballon est en jeu et le gardien a une option. Le ballon est en jeu et le gardien a deux options. Le ballon est en jeu et le gardien a plusieurs options. Véritable situation de match.
Vous trouvez dans les pages suivantes des exercices d’entraînement avec accent sur la prise de ballon et la relance (main et pied).
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Entraînement du gardien de but Phase d’initiation et de perfectionnement (enfants et préformation) 1. Exercice d’entraînement Déroulement − On joue le ballon contre un mur, un filet ou encore un but (ou tout autre grand espace) à plus de 5-10 mètres, en augmentant de plus en plus la distance. Objectif − Parvenir à copier les gestes de l’entraîneur ou d’un autre gardien (selon le principe du mime). Variante – Techniques à travailler : > la volée > le dégagement en drop > la sortie de but
> la frappe à ras-terre > sur passe en retrait Chaque action doit être effectuée avec le pied droit et le pied gauche. Distance – La distance doit être augmentée progressivement. Grandeur du but – La hauteur et la largeur du but sont généralement réduites. Divers – Il est possible de donner au joueur du travail à faire à la maison, par exemple jouer contre un mur.
2. Exercice d’entraînement Déroulement – Les gardiens de but s’échangent le ballon à la main. Objectif – La coordination entre la main et l’œil est géné– ralement meilleure que celle entre le pied et l’œil. – Le ballon devrait donc – être joué sur le gardien. Variante – Techniques : > relance roulée > relance en bras roulé
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–
(sur le côté et par-dessus la tête), avec ou sans rebond > relance tendue (sur le côté et par-dessus la tête), avec ou sans rebond) Augmenter la distance. Toucher le corps du gardien (défi). Essayer de marquer (avec ou sans rebond). Changer la grandeur du but.
Entraînement du gardien de but
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3. Exercice d’entraînement Jeu de gardiens : distance (+ direction) > relance en bras roulé : Déroulement > sur le côté – Le(s) gardien(s) tente(nt) > par-dessus la tête de lancer le ballon à la > relance tendue main au-delà de la ligne > sur le côté de but adverse. > par-dessus la tête – Le ballon peut être > relance à deux mains relancé de l’endroit où il > le gardien de but choiest saisi. – Le ballon peut être joué sit le type de relance de l’endroit où il est sorti. Distance Objectifs – Terrain : – Les différentes distan> long - court ces. > large - étroit – Le placement en dehors Avec plusieurs de la surface de réparagardiens de but tion de l’autre gardien. – Lancer le ballon aux n°1, Variante – Technique : > relance roulée
2, 3, etc. et chacun d’entre eux peut se saisir du ballon.
4. Exercice d’entraînement Déroulement – Volley-ball pour gardiens (1:1/2:2) : > lancer le ballon Objectif – Lancer le ballon par-dessus le filet dans la surface de l’autre gardien de but. Accent mis sur – La direction.
2m
2m
Variantes – Mise au jeu avec le pied au lieu de la main : > en demi-volée > en drop > en sortie de but
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Entraînement du gardien de but
5. Exercice d’entraînement Déroulement – Le ballon est joué à partir des cônes dans les mains du gardien de but. Objectif – Direction et vitesse (poids du ballon).
Variante – Techniques : > relance à la main > dégagement au pied > volée > drop > sortie de but > ballon adressé à rasterre > sur passe en retrait – Changer la distance et les différentes positions. – Tir en puissance.
6. Exercice d’entraînement Variante – Techniques : > relance roulée > relance en bras roulé > relance tendue > le gardien de but choisit le Objectif type de relance – Utiliser les diffé– Les buts ne sont rentes techniques validés que si le de relance à la ballon touche le main. filet directement (sans rebond). – Varier les distances. – Varier la grandeur des buts. Déroulement – 1:1 en essayant de marquer contre l’autre gardien de but. Appliquer les règles classiques.
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But normal
11m
11m
But de handball
Entraînement du gardien de but
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7. Exercice d’entraînement “Le gardien tire et protège son but” voir exercice 3
– Idem exercice 3, mais cette fois-ci en dégageant au pied.
8. Exercice d’entraînement Déroulement – Tennis-ballon (1:1/2:2) – Règles de jeu (idem volley-ball ou variables)
2m
2m
9. Exercice d’entraînement Déroulement – Le gardien de but réceptionne le ballon et le lance (ou frappe) dans le but vide. Objectif – Recevoir le ballon et construire le jeu. Variante – Techniques : > techniques de construction - selon la distance et la qualité des gardiens de but – Recevoir le ballon : > à la suite d’un tir > à la suite d’une passe transversale
–
– – – –
> à la suite d’un ballon en profondeur > à la suite d’un lob Quel but? > vers l’un des buts disponibles > le gardien de but choisit Augmenter les distances. Le ballon peut être joué à ras-terre ou en hauteur. Un ballon tendu ou plongeant. Directement dans le filet.
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Entraînement du gardien de but
10. Exercice d’entraînement Déroulement – Le gardien de but dégage le ballon au pied pardessus un obstacle (but / mur adversaire) dans un autre but vide. Objectif – Etre capable de jouer le ballon par-dessus des adversaires : > ballon joué en force / en cloche (selon la distance entre l’obstacle et le but)
Variante – Techniques : > utiliser les différentes techniques de dégagement au pied – Distance : > éloigner le gardien > rapprocher les buts (plus de frappes en cloche)
11. Exercice d’entraînement Déroulement – Le gardien de but réceptionne un centre et relance à la main ou au pied à l’opposé. – Les ballons sont joués sur les côtés larges sur les ailes.
Objectif – Recevoir le ballon et construire le jeu.
Variante – Les ballons sont joués en profondeur sur les côtés. – Sur passe en retrait.
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Entraînement du gardien de but
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En phase de perfectionnement (préformation et formation) 1. Exercice d’entraînement > > > >
Déroulement – Le gardien joue le ballon que l’entraîneur lui a adressé. Objectif – Jouer différents ballons avec le pied droit et le pied gauche. Variante – Différentes sortes de ballons (adressés par l’entraîneur) : > en direction du gardien de but > proche du gardien de but > en provenance de l’aile > à ras-terre
– – – –
en hauteur joué en force à différentes vitesses avec une touche de ballon autorisée par le gardien de but > avec deux touches de ballon autorisées par le gardien de but De différentes distances. De différentes positions. Avec le ballon en direction du but. Avec un gardien dans le but.
2. Exercice d’entraînement Déroulement – Gardiens de but jouant au pied en 1 contre 1 ; – Mur défensif (à 2) entre les gardiens de but. Objectif – Etre capable de jouer le ballon par-dessus les joueurs ou en les contournant.
Variante – Distance entre les buts. – Types de dégagement : > en volée > en drop > à ras-terre > en sortie de but
11m
11m
3. Situation d’entraînement Déroulement – Le gardien de but est en possession du ballon et relance l’attaque pour ses coéquipiers qui jouent à 5 contre 3. Le ballon part à chaque fois du gardien de but. L’équipe du gardien de but doit marquer dans le grand but, l’autre équipe jaune dans les deux petits buts. Objectif – Vers qui relancer le ballon et comment le jouer.
Variante – Le gardien de but peut jouer en : > effectuant une sortie de but > dégageant à ras-terre > dégageant en volée > dégageant en drop > relançant à la main > choisissant la façon de relancer > jouant un ballon que l’entraîneur lui adresse > jouant une passe en retrait
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Entraînement du gardien de but
4. Situation d’entraînement Variante Déroulement – Le ballon que l’entraî– L’entraîneur adresse neur adresse au gardien une passe en retrait au peut être : gardien de but qui récep> facile tionne le ballon puis le > difficile passe à un autre gardien. – La distance peut varier. Objectif – Le ballon peut être joué à – Réceptionner le ballon partir de diverses zones puis enchaîner par une du terrain. passe. – Le ballon peut être joué à partir des deux ailes.
5. Situation d’entraînement Déroulement – L’entraîneur (ou un autre gardien de but) adresse le ballon au gardien qui le réceptionne puis le joue vers le but. Objectif – Réceptionner le ballon puis le jouer.
Variante – Le gardien de but peut jouer le ballon comme il l’entend : > en utilisant toutes les sortes de dégagement au pied > en utilisant toutes les sortes de relance à la main > en se plaçant où il veut devant le but
6. Situation d’entraînement Déroulement – L’entraîneur adresse un ballon au gardien de but ; celui-ci le joue pardessus un autre gardien dans le but.
Objectif – Réceptionner / jouer le ballon. – Frapper le ballon en force : > choix du geste technique
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Variante Jouer le ballon – Des mains. – Des pieds. Réceptionner – Les ballons en force. – Les ballons en cloche. – Les passes en retrait. Gardien en attente – Se rapprocher du but. – S’éloigner du but : > essaie-t-il d’intercepter le premier ballon?
Entraînement du gardien de but
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