Carl Rogers1 [PDF]

Zitiervorschau

Le 6 mars 2013 Recherches documentaires liées à l’accompagnement Carl ROGERS, un pionnier de la « relation d’aide » moderne

Biographie 1902 : 8 janvier naissance à Chicago. A OAK PARK 1909 : commence l’école a 7 ans et sait déjà lire (appris avec ses frères) 1914 : Après que son père ai fait fortune dans les travaux publics à Chicago, il s’installe dans une ferme où son père fait de l’agriculture scientifique. La raison du départ à la campagne, les parents inquiets des tentations de la vie citadine pour leurs 6 enfants (4eme) décident de mettre la famille à l’abri à la campagne, c’est à cette période (dans sa 14eme année) que deux évènements importants l’on orienté vers la science. Grand lecteur (vivait dans son monde à lui, solitaire et dans ses livres) Adolescence toujours à la ferme (très occupé aux travaux de la ferme le matin et le soir) d’où une grande indépendance et une grande responsabilité Très bon élève malgré l’emploi du temps chargé 1919 : Entrée à l’université de WISCONSIN comme toute sa famille Première expérience de travail en groupe, découverte de l’autonomie du groupe, 1922 : voyage de six mois en Chine au cours de ses études.

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Six mois en Chine – brusque immersion dans le monde international (après-guerre) se fut un contact prolongé avec le monde oriental Suite à son retour de Chine, il a coupé le cordon par rapport à sa famille et commence à écrire des articles, des mémoires, en toute indépendance, découvre sa méthode de travail et prend confiance en lui au niveau intellectuel. 1924 Il termine en juin 1924 sa licence d’histoire, Il se marie en Aout 1924 et part à New York étudié à l’université (union Seminary) c’est à ce moment qu’il découvre les sciences humaines (des cours à l’université avec des psychologues et des psychiatres Newyorkais. C’est à ce moment que Carl ROGERS réalise que travailler avec autrui en relation d’aide pouvait représenter un métier CR dit qu’il ne pourra pas exercer une profession ou il se sentirait obligé de professer un ensemble de croyances, et souhaite un champ d’action et de liberté de pensée 1926 à 1928 Teachers collège à Columbia A son entrée au collège, il découvre pour la première fois les pensées de John DEWEY (méthode « apprendre par l’action ») l’expérience et les matières enseignées vont de paires. C’est à ce moment que CR a fait ses premières armes de clinicien avec des enfants. Tout en faisant ses études de psychologie 1927-1928 CR entre à l’institut de guidance infantile, de façon à terminer son doctorat. Pour sa thèse il crée un test de personnalité pour les enfants qui fut utilisé pendant plus de 35 ans Fin 1928 il termine son doctorat de psychologie au taecher college. Premier poste de psychologue à la société de Rochester qui avait organisé un centre d’observation pour la protection de l’enfance en danger. Il reste 12 ans dans cette société. 1938 il a l’idée de produire les premiers enregistrements au magnétophone d’entretien clinique en vue d’en faire à loisir une analyse rigoureuse du contenu 1940 : il est nommé professeur titulaire à l’université d’Etat de l’Ohio. Grace à ses travaux, pendant 23 ans il enseignera la psychologie et la thérapie et dirigera d’imposantes recherches dans plusieurs universités américaines. Soulève des controverses dans le monde entier du fait travaux innovants. 1942 : il publie « la relation d’aide et la psychothérapie » il enregistre, transcrit et publie l’intégralité d’un cas psychothérapeutique (le principe qui ressort c’est la Non Directivité). Il définit son approche comme centré sur le client, sur l’étudiant, sur la personne Il étudie toutes les formes de psychologie, psychothérapie qu’il ouvre à toutes les personnalités de tous âges et à toutes les conditions

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1952: president de l’American Academy of Psychotherapists. 1945-1957 : il enseigne à l’université de Chicago. Il fait partie du projet et monte un centre de conseil psychologique. Il écrit son ouvrage majeur en 1951 « la psychothérapie centré sur le client » On ne peut enseigner a personne on ne peut qu’influencer (apprendre vient de l’intérieur de soi) l’enseignant est facilitateur. Une période de doute, un passage à vide de 1955 à 1957 1957 CR part à MADISON dans le WISCONSIN ou il exerce en tant que professeur de psychologie et de psychiatrie et continu à faire des études en psychothérapie pendant 7 années. 1964 : Université de Californie 1967 : CARL ROGERS a écrit son autobiographie 1972 : prix de l’Association américaine de psychologie. 1977-1987 : il intervient en Irlande, en Amérique centrale, en Afrique du Sud (multiples rencontres interraciales), en ex-Union soviétique (reconnu comme faiseur de paix universellement connu et hautement respecté) et dans de nombreux autres pays. Il s’est engagé, de plus en plus loin de son épicentre dans des ateliers pour la paix. La fondation pour la paix qu’il a créée sera maintenue sous l’impulsion de ses deux enfants, David et Nathalie, l’un médecin, l’autre psychologue

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L’ensemble des principes que CR à échafaudé concernant le travail en entretien de relation d’aide ACP est une attitude qui s’appuie sur la tendance naturelle de tout être humain à se réaliser en tant que personne. Elle permet d’améliorer sa relation avec autrui et avec soi-même. Cette relation d ‘aide se fonde sur l’optimisme et la confiance dans les capacités évolutives de chaque personne.

« Chaque individu est unique. Il détient au plus profond de lui sa propre vérité, sa vie et le tracé potentiel de son chemin, qu’aucune science du psychisme ne peut enfermer… Il peut accéder à ses ressources s’il se sent compris, accepté, non jugé. » C. ROGERS

Définition des termes suivants : Il a recherché les conditions optimales pour que la relation d’aide puisse être efficiente. Elles peuvent se résumer en quelques grands principes : -

La non-directivité : c’est une attitude active encourageant l’interlocuteur à exprimer librement ses attentes, ses perceptions, ses émotions, ses désirs et ses choix. Il faut faire confiance aux capacités du sujet à l’autodétermination et au développement. Le sujet est toujours responsable de lui-même et de ses décisions. Il ne faut pas juger l’autre.

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L’empathie : Elle passe par une écoute active. Carl Rogers écrit que «l’état d’empathie ou d’être empathique consiste à percevoir le cadre de références interne de l’autre avec précision et avec les composants et significations émotionnels qui s’y rapportent comme si l’on était la personne, mais sans jamais perdre la condition du ‘comme si’. Cela signifie donc de ressentir la douleur ou le plaisir de l’autre comme il le ressent et d’en percevoir les causes comme il les perçoit, mais sans jamais perdre la reconnaissance que c’est comme si c’était moi qui éprouvais la douleur ou le plaisir et ainsi de suite»

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La congruence : La congruence ou encore l’authenticité du thérapeute. Cela concerne sa capacité à être correctement en contact avec la complexité des sentiments, des pensées, des attitudes qui sont en train de circuler en lui tandis qu’il cherchera à suivre à la trace les pensées, les sentiments de son client. Il revient au thérapeute de discerner quand et comment communiquer ce qu’il éprouve pour autant que cela puisse être approprié pour le client dans la relation thérapeutique.

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La considération positive inconditionnelle : c’est une attitude positive, exempte de jugement, acceptant ce que le client est sur le moment. C’est un regard sur autrui, respectueux et sans jugement, fondé sur la confiance dans la réalisation de l’autre.

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En quoi les travaux de ce psychothérapeute concernent-t-ils l’action du formateur : Pour ROGERS, apprendre vient de l'intérieur de soi. Il posera ses 10 principes dans « liberté pour apprendre » : 1- Les êtres humains ont en eux une capacité naturelle d'apprendre. Désir de faire, de produire, de se développer. 2-Un apprentissage valable a lieu lorsque son objet est perçu par l'étudiant comme ayant un rapport avec ses projets personnels. Ce qui implique l'individu, démultiplie son attrait. 3- L'apprentissage qui implique un changement dans l'organisation du moi, ou dans la perception du moi, est ressenti comme menaçant, et on tend à y résister. Tout ce qui remet en cause un système de valeurs et de croyances peut entraîner des changements. 4- Ces apprentissages qui sont menaçants pour le moi sont plus facilement perçus et assimilés lorsque les menaces extérieures sont réduites au minimum. Les changements sont possibles si l'éducateur limite les prises de risques. Il ne faut pas casser un individu. 5- Lorsque la menace contre le moi est faible, l'expérience vécue peut être perçue dans ses nuances, et l'apprentissage peut avoir lieu Il faut remettre en cause, sans détruire. 6-On apprend beaucoup et valablement dans l'action. C'est le learning by doing de Dewey. 7- L'apprentissage est facilité lorsque l'étudiant détient une part de responsabilité dans la méthode. C'est la différence entre la passivité et l'action. 8- Un enseignement autodéterminé qui engage la personne toute entière- avec les sentiments autant qu'avec son intelligence- est celui qui pénètre le plus profondément et qui est retenu le plus longtemps. Il ne dépend pas d'une autorité. 9- L'indépendance d'esprit, la créativité, la confiance en soi sont facilités lorsque l'autocritique et l'autoévaluation par autrui est vue comme secondaire. 10- Dans le monde d'aujourd'hui, l'apprentissage le plus utile socialement, c'est l'apprentissage le plus utile socialement, c'est l'apprentissage des processus d'apprentissage, c'est aussi d'apprendre à rester toujours ouvert à sa propre expérience et à intégrer en soi le processus même de changement. Apprendre à apprendre

Enfin, le modèle de relation d’aide et d’accompagnement personnel défini dans l’Approche centrée sur la personne, de C. ROGERS élaboré en 1969 a influencé la création L’Activation du Développement Vocationnel et Personnel (ADVP) est une démarche d’orientation professionnelle et personnelle originaire du Québec.

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Livres de Carl Rogers édités en Français  L'approche centrée sur la Personne Regroupement de textes écrits entre 1942 et 1987, dont certains sont inédits. Exemples des thèmes abordés dans ce recueil en lien avec la formation : -

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Apprentissage et enseignement : ce que je pense Relation interpersonnelle et facilitation de l'apprentissage Politique éducative Qualités requises d'un facilitateur de groupes

 Le développement de la personne « Bien que cela me contrarie un peu de le dire, j'ai été psychothérapeute (conseiller psychologique) pendant plus de trente-trois ans. » « Ce qui revient à dire que durant une période d'un tiers de siècle j'ai essayé de venir en aide à un vaste échantillonnage de notre population : à des enfants, à des adolescents, à des adultes, à des personnes qui avaient à faire face à des problèmes pédagogiques, professionnels, personnels ou conjugaux »

 Les groupes de rencontre « Aujourd'hui, ce livre est devenu un classique de la "non-directivité" : à travers son expérience des groupes de rencontre, l'auteur y développe une technique de sensibilisation et de formation psychologique aux variantes multiples »

 Liberté pour apprendre "Verra-t-on l'apprentissage déserter les locaux scolaires, abandonnant ceux-ci aux seuls conformistes ? Je l'ignore."

 La relation d'aide et la psychothérapie « Plus fréquemment on les appelle entretiens d'aide ou de conseil (counseling), particulièrement dans les milieux pédagogiques. »

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