80-Sagesses Du Coran [PDF]

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MAKTABA TAWHID Librairie islamique suivant le coran et la sunna selon la compréhension des pieux prédécesseurs

80 PAROLES DE SAGESSE AUTOUR DU CORAN Extrait de : « Ainsi étaient nos pieux prédécesseurs » – Éditions Tawbah

AVANT-PROPOS Louanges à Allah (‘azzawajel) qui nous a permis de réaliser ce modeste PDF de manière à y compiler quelques extraits du livre « Ainsi étaient nos pieux prédécesseurs » autour du Coran. Qu’Allah fasse du Coran notre plus fidèle compagnon ! Nous remercions également les éditions Tawbah qui nous accordé l’autorisation de réaliser ce modeste PDF. Qu’Allah les comble de Ses bienfaits ! Pour découvrir ce livre, cliquez sur la couverture :

Ainsi étaient nos pieux prédécesseurs

80 paroles de sagesse autour du coran

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L'effort dans la récitation du Coran 1 On demanda à Nâfic : « Que faisait Ibn cUmar chez lui ? Il répondit : “Vous ne pourrez en faire autant : il renouvelait ses ablutions pour chaque prière, et lisait le Coran entre les prières.” » [Ṯabaqât Ibn Sacd, 170] 2 c Abd

Allah a dit : « Récitez le Coran en sept jours, ne le récitez pas en moins de trois jours, et attachez-vous à en lire une partie tous les jours. » [Al-Shucab, 2/2173] 3 Ibn Mascûd a dit : « Lisez constamment dans le Coran. » [As-Shucab, 2/2028] 4 Ibrâhîm rapporte : « Al-Aswad clôturait la récitation du Coran tous les deux jours pendant le mois de Ramadan, et il dormait entre les prières du maghrib et cishâ. En dehors du mois de Ramadan, il récitait intégralement le Coran en six jours. » [As-Siyar, 4/51] 5 Saʿid Ibn Jubayr rapporte qu’il clôturait la récitation du Coran tous les deux jours. [As-Siyar, 4/325] 6 cAmr

Ibn cAbd Ar-Rahmân Ibn Muhayriz rapporte : « Mon grandpère — cAbd Allah Ibn Muẖayriz — clôturait la récitation du Coran tous les vendredis, et il arrivait qu’on lui prépare sa couche, mais qu’il n’y dorme pas. » [As-Siyar, 4/495]

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7 Sallâm Ibn Abî Mutîc rapporte : « Qatâdah clôturait la récitation du Coran en sept jours, et lorsqu’arrivait Ramadan, en trois jours, et lors des dix derniers jours, toutes les nuits. » [As-Siyar, 5/276] 8 Muhammad Ibn Muscar rapporte : « Mon père ne dormait qu’après avoir récité la moitié du Coran. » [As-Siyar, 7/165] 9 Ibn Wahb rapporte : « On demanda à la sœur de Mâlik : Que faisait Mâlik chez lui ? Elle répondit : Il récitait le Coran. » [As-Siyar, 7/273] 10 Aẖmad Ibn Thaclabah rapporte : « J’ai entendu Salim Al-Khawwâs dire : Je récitais le Coran et n’y trouvais pas de suavité. J’ai donc dit à mon âme : “Récite-le comme si tu l’entendais du Messager d’Allah.” La suavité survint alors un peu. Je dis ensuite à mon âme : “Récite-le comme si tu l’entendais de Jibril lorsqu’il en informait le Prophète.” La suavité augmenta, puis je lui dis : “récite-le comme si tu l’entendais d’Allah au moment où Il l’a prononcé”, et la suavité de la récitation dépassa tout. » [As-Siyar, 8/180] 11 H̱usayn Al-cUnquzî rapporte : « Lorsque la mort vint à Ibn Idrîs, sa fille pleura, et il lui dit : Ô ma fille, ne pleure pas, car, dans cette maison, j’ai récité intégralement le Coran quatre mille fois. » [As-Siyar, 9/44] 12 Ar-Rabîc Ibn Sulaymân rapporte : « Pendant le mois de Ramadan, As-Shâficî récitait intégralement le Coran soixante fois. » Ibn Abî H̱âtim le rapporta en ajoutant : « Tout ceci en prière. » [As-Siyar, 10/360]

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13 Al-Baghawî rapporte : « Mon grand-père — Aẖmad Ibn Manîc — m’a dit : Depuis quarante ans, je clôture la récitation du Coran tous les trois jours. » [As-Siyar, 11/484] 14 Abû Nucaym cUbayd Allah Ibn Abî Al-H̱addâd rapporte : « J’ai entendu un voisin de Al-Faḏl Ibn Abî Al-H̱arb dire : “Depuis trente ans, il n’a pas laissé ses voisins dormir, en raison de sa récitation et ses pleurs.” » [As-Siyar, 19/41] 15 Bilâl Al-cUnsî a dit : dirigeait la prière pendant le mois de Ramadan. II récitait le quart du Coran puis s’en allait, et les gens disaient : « Tu nous a allégé la prière cette nuit. » [Mawsûcah Ibn Abî-d-Dunyâ, 1/283] 16 c

AIî Ibn Abî Ṯâlib sortit la première nuit du mois de Ramadan, alors que les lanternes scintillaient et que le Livre d’Allah était récité dans les mosquées, et il dit : « Qu’Allah illumine ta tombe cUmar Ibn AlKhaṯṯâb, comme tu as illuminé les mosquées d’Allah par le Coran. » [Mawsûcah Ibn Abî-d-Dunyâ, 1/369]

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Les adeptes du Coran 17 c

Uthmân a dit : « Si nos cœurs étaient purs, ils ne se rassasieraient pas de la Parole d’Allah. » [lghâthah Al-lahfân, 1/55] 18 c

Abd Allah Ibn cUmar a dit : « On doit reconnaître l’adepte du Coran en sa nuit alors que les gens dorment, en sa journée alors que les gens se montrent insouciants, en sa tristesse alors que les gens se réjouissent, en ses pleurs alors que les gens rient, en son silence alors que les gens palabrent, et en son recueillement alors que les gens se pavanent. L’adepte du Coran doit pleurer, s’attrister, se montrer bienveillant, sage, et taciturne ; et il ne doit pas être rude, insouciant, criard et dur. » [Ṣifah As-Ṣafivah, 1/188] 19 On interrogea cAIî Ibn Abî Ṯâlib à propos d’Ibn Mascûd et il dit : « Il a lu le Coran, puis s’est tenu à cela et s’en est suffi. » [Al-H̱ilyah, 1/118] 20 c

Ubayd Ibn Abî Al-Jacd rapporte d’un homme de Ashjac : « Les gens entendirent que Salman Al-Fârisî se trouvait dans la mosquée, ils vinrent de partout jusqu’à être environ un millier. Salmân se Ieva et dit : “Asseyez — vous ! Asseyez-vous !” Lorsqu’ils s’assirent, il débuta la récitation de sourate yûsuf, et les gens se mirent à s’éparpiller et partir, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’une centaine. Il se mit alors en colère et dit : “Est-ce des paroles clinquantes que vous vouliez ? Je vous récite le Livre d’Allah et vous partez ?!” » [Al-H̱ilyah, 1/163] 21 Abû-l-cÂliyah rapporte : « Un homme demanda à Ubay Ibn Kacb : “Adresse-moi une recommandation.” Il lui dit : “Fais du Coran ton guide et agrée-le comme juge, car il est ce que votre Prophète a laissé parmi vous ; il est un intercesseur obéi, et un témoin insoupçonnable, il comporte votre mention et celle de ceux qui vous ont précédé, le jugement entre vous, et il informe sur vous et ce qui viendra après vous.” » [As-Siyar, 1/392] 80 paroles de sagesse autour du coran

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22 Az-Zuhrî rapporte : « J’ai interrogé cAIî Ibn Al-H̱usayn à propos du Coran, et il me répondit : II est le Livre et la Parole d’Allah. » [As-Siyar, 4/396] 23 Nâfic rapporte : « Lorsqu’on fit le lavage mortuaire d’Abû Jacfar AlQâri', un des dix imams des lettres des récitations, on observa entre sa gorge et son cœur ce qui ressemblait à une page du Coran, et aucun de ceux qui le virent ne douta qu’il s’agissait de la lumière du Livre d’Allah. » [As-Siyar, 5/288] 24 Ibn cUmar rapporte : « Al-Muhâjirûn s’installèrent à Al-cUsbah, à côté de Qubâ', et c’est Sâlim, l’affranchi de H̱udhayfah, qui dirigea la prière, car il est celui qui connaissait le plus du Coran, alors qu’il y avait parmi eux cUmar et Abû Salamah Ibn cAbd Al-Asad. » [As-Siyar, 1/168] 25 Abû Al-cÂliyah a dit : « Apprenez le Coran en ne dépassant pas cinq versets à la fois, car cela est meilleur pour la mémorisation, et Jibril descendait avec le Coran par lot de cinq versets. » [As-Siyar, 4/211] 26 Ismâcîl Ibn Abî Khâlid rapporte : « Nous étions dans les assises de Al-Qâsim Ibn Mukhaymarah, il nous enseignait et ne nous prenait rien en échange. » [As-Siyar, 5/202] 27 c

Atâ' Ibn As-Sâ’ib rapporte : « Un homme apprenait le Coran auprès d’Abû cAbd Ar-Raẖmân As-Sulamî, et il lui offrit un arc. Abû cAbd Ar-Rahman le refusa et dit : n’était-ce pas là en échange de la lecture ? » [As-Siyar, 4/271]

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28 Abû Musahhir rapporte : « Ismâcîl Ibn cUbayd Allah connut Mucâwiyah enfant, et on rapporte que cAbd Al-Malik lui dit : Ô Ismâcil, enseigne à mon enfant, et ce que je t’accorderai ne sera pas pour le Coran mais pour la grammaire. » [As-Siyar, 5/213] 29 Aẖmad Ibn Al-Bandanîjî rapporte : « J’ai demandé à Abû Jacfar Aẖmad ibn Aẖmad Ibn Al-Qâṣ : As-tu étudié le Coran auprès de Abû Al-cIzz ? II me répondit : Lorsqu’il est arrivé à Bagdad, j’ai voulu étudier auprès de lui, mais il me demanda pour cela de l’or, alors j’ai dit : Par Allah, j’en ai les moyens, mais je ne te donnerais aucun salaire pour l’enseignement du Coran, et ainsi je n’ai pas étudié auprès de lui. » [As-Siyar, 19/498] 30 Abû Macshar rapporte : « Lorsque Muẖammad Ibn Qays voulait faire pleurer ses compagnons, il récitait quelques versets avant de parler. II comptait parmi les gens dotés des plus belles voix, et lorsqu’il récitait, il pleurait et faisait pleurer. Ensuite il parlait, et lorsqu’il parlait, il versait des larmes. » [Mawsûcah ibn Abî-d-Dunyâ ; 3/185] 31 Al-H̱asan a dit : « Ceux qui récitent le Coran sont de trois catégories. Le premier est un homme qui en a fait une marchandise qu’il déplace d’une ville à une autre, cherchant ainsi ce qui est auprès des gens. Le deuxième est un homme qui a récité le Coran, mémorisé ses lettres, mais transgressé ses limites, l’utilisant pour s’introduire auprès des gouverneurs et se montrer arrogant face aux gens de sa contrée. On trouve la majeure partie de ce type d’hommes parmi les mémorisateurs du Coran ; puisse Allah ne pas multiplier leur nombre. Le troisième est un homme qui a récité le Coran et pleuré en raison de ce qu’il connaît du remède du Coran l’applique sur le mal de son cœur. Ainsi, il veille pour Allah ses yeux versent des larmes, la tristesse est sa compagne, il se pare du recueillement et il persévère longuement dans son oratoire. C’est par lui qu’Allah fait descendre la pluie, survenir la victoire, et disparaître les calamités. Par Allah, ceux qui font partie de cette catégorie de mémorisateurs du Coran sont plus rares que le souffre rouge ! » [Mawsûcah ibn Abî-d-Dunyâ, 3/290] 80 paroles de sagesse autour du coran

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32 Ibn Abî Az-Zinâd a dit : « Je sortais en fin de nuit pour me rendre à la mosquée du Messager d’Allah, et je ne passais pas devant une maison sans qu’on y trouve quelqu’un récitant le Coran. » [Mawsûcah ibn Abî-d-Dunyâ, 1/310] 33 On dit à un homme de Tarsûs : « N’y a-t-il personne qui puisse te tenir compagnie ? — Si. — Qui donc ? — Il tendit alors la main vers le Coran, le mit dans son giron et dit : Lui. » [Mawsûcah ibn Abî-d-Dunyâ, 6/509] 34 Thâbit Al-Bunânî a dit : « Il n’est pas un pilier de la grande mosquée sans que je n’y ai récité intégralement le Coran et n’y ai pleuré. » [Al-H̱ilyah, 1/404] 35 Makhûl a dit : « Récite ce que le Coran f interdit, et s’il ne t’interdit rien, alors tu ne le lis pas réellement. » [Al-Hilyah, 2/180] 36 Abû-aI-cÂIiyah a dit : « Nous considérions parmi les plus grands péchés que d’apprendre le Coran, puis de dormir [la nuit sans le réciter] et de l’oublier. » [Ṣifah As-Ṣafivah, 3/148] 37 On a dit : « Le pire des gouverneurs est le plus éloigné des adeptes du Coran, et le pire adepte du Coran est le plus proche des gouverneurs. » [cUyûn Al-Akhbâr, 1/65]

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38 Mâlik Ibn Dînâr a dit : « Ô adeptes du Coran ! Qu’a semé le Coran dans vos cœurs ? Le Coran est la pluie bénéfique au cœur tout comme l’averse est la pluie bénéfique à la terre. Allah envoie des cieux vers la terre l’averse sur l’herbe qui contient une graine, et la putréfaction du lieu où elle se trouve ne l’empêche pas de se développer et grandir. Ô adeptes du Coran ! Qu’a semé le Coran dans vos cœurs ? Où sont ceux qui ont mémorisé une sourate ? Ceux qui ont mémorisé deux sourates ? Qu’en avez-vous appliqué ? » [Al-Hilyah, 1/418] 39 Ibn Wahb rapporte : « On demanda à la sœur de Mâlik Ibn Dînâr quelle était l’occupation de Mâlik chez lui ? Elle répondit : Le Coran et la récitation. » [As-Siyar, 2/736] 40 Abû cAbd Ar-Raẖmân As-Sulami a dit : « Nous avons appris le Coran de gens qui, lorsqu’ils avaient mémorisé dix versets ne passaient pas aux dix suivants jusqu’à mettre en pratique ce qu’ils comportaient. Ainsi, nous avons appris le Coran et sa mise en pratique. Hériteront du Coran après nous des gens qui le boiront comme l’eau, et il ne dépassera pas leur gorge. » [As-Siyar, 1/495] 41 Al-Fuḏayl Ibn clyâḏ a dit : « L’adepte du Coran porte l’étendard de l’islam, il ne convient pas qu’il parle de choses futiles, folâtre et divague avec ceux qui le font ; mais il convient qu’il n’ait pas besoin des gens, ni des gouverneurs ni de ceux qui sont moindres, et il convient que ce soit les gens qui aient besoin de lui. » [Al-Hilyah, 3/12] 42 Wahb Ibn Munabbih rapporte : « On dit à un homme : pourquoi ne dors-tu pas ? Il répondit : les merveilles du Coran ont fait disparaître mon sommeil. » [Az-Zuhd li Aẖmad, 440]

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43 Yûnus Ibn Jubayr rapporte : « Nous avons accompagné Jundub Ibn c Abd Allah puis lui avons dit : “Adresse-nous une recommandation.” II dit : “Je vous enjoins à la crainte d’Allah et la lecture du Coran, car il est la lumière de la nuit ténébreuse, et la guidée du jour. Mettez-le en pratique, quels que soient l’effort et l’indigence. Si une calamité survient, donnez vos biens plutôt que vos personnes ; et si cette calamité est plus grande encore, donnez vos biens et vos personnes plutôt que votre religion, car le dépouillé est celui qui est dépouillé de sa religion, et le spolié est celui qui est privé de sa religion. Il n’est aucune richesse après l’Enfer, et aucune indigence après le Paradis. L’Enfer ne libère pas ses prisonniers et ne se passe pas de ses pauvres.” » [Az-Zuhd li Aẖmad, 360]

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La méditation du Coran 44 Anas Ibn Mâlik rapporte : « L’épouse de cUthmân Ibn cAffan dit lorsque les kharidjites ont assassiné son mari : “Vous l’avez tué alors qu’il passait la nuit en prière.” » [Al-H̱ilyah, 1/57] 45 Ibn cAbbâs a dit : « Je préfère réciter al-Baqarah en une nuit et la méditer que de réciter intégralement le Coran en jacassant. » [Ṣifah As-Ṣafivah, 1/372] 46 Nâfic rapporte : « Lorsque lbn cUmar récitait le Coran il réprouvait qu’on lui parle jusqu’à ce qui termine de lire ce qu’il voulait. » [Al-Muṣannaf, 7/119] 47 Nâfic rapporte : « Lorsque lbn cUmar récitait ce verset “Le temps n’est-il pas venu, pour ceux qui ont cru, que leur cœur s’emplisse de crainte à la mention d’Allah” (al-Hadîd : 16), il pleurait jusqu’à être pris de sanglots. » [Al-Muṣannaf, 7/118] 48 c

Abd Allah Ibn Mascûd a dit : « Ces cœurs ne sont que des récipients, remplissez-les donc du Coran et de rien d’autre. » [Al-Muṣannaf, 7/106] 49 Nâfic rapporte : « Lorsque lbn cUmar récitait dans la prière un verset comportant une mention du Paradis, il s’arrêtait, demandait à Allah le Paradis, invoquait et pleurait. Et lorsqu’il récitait un verset comportant une mention de l’Enfer, il s’arrêtait, invoquait et demandait pardon à Allah » [Az-Zuhd li Aẖmad, 241]

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50 Mujâhid rapporte : « Ibn Umar accomplissait la prière. Lorsqu’il parvint à ce verset : “Vous ne parviendrez à la bonté que lorsque vous dépenserez de ce que vous aimez” (Âl-Imrân : 92), il affranchit une servante qu’il voulait épouser, alors qu’il était encore dans la prière. » [Az-Zuhd li Aẖmad, 242] c

51 Nâfi rapporte : « Ibn Umar n’a jamais récité ces deux versets de la fin de sourate Al-Baqarah sans pleurer : “Que vous manifestiez ce qui est vous ou que vous le cachiez, Allah vous en demandera compte.” Et il disait : C’est là un compte difficile. » [Al-H̱ilyah, 1/305] c

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52 Abd Allah Ibn Abî Malîkah rapporte : « J’ai accompagné Ibn cAbbâs de la Mecque à Médine, et lorsqu’il s’arrêtait, il priait la moitié de la nuit. Ayyûb lui demanda : Comment était sa récitation ? Il répondit : Il récita : “L’agonie de la mort viendra en toute vérité, et on lui dira : Voilà ce tu t’écartais.” (Qâf : 19) Il récitait doucement et poussait de longs sanglots. » [As-Siyar, 1/492] c

53 Abd Allah Ibn Urwah Ibn Az-Zubayr rapporte : « J’ai demandé à ma grand-mère Asmâ' : Comment étaient les Compagnons du Prophète lorsqu’ils entendaient le Coran ? Elle répondit : Leurs yeux pleuraient et leur peau frissonnait, ainsi qu’Allah les a décrits. » [As-Shucab, 1900] c

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54 As-Sha bî a dit : « Lorsque tu récites le Coran, fais-le comprendre à ton Cœur et entendre à tes oreilles. » [As-Shucab, 1927] c

55 Muhammad Ibn As-Sammâk a dit : « Combien de ceux qui mentionnent Allah, oublient en réalité Allah ? Combien de ceux qui font craindre Allah, se jette [dans les interdits] d’Allah ? Combien de ceux qui appellent à Allah, fuient en réalité Allah ? Combien de ceux qui récitent le Livre d’Allah sont en réalité dépourvus des versets d’AIlah ? » [As-Shucab, 1771]

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56 Nu aym Ibn H̱ ammâd rapporte : « Un homme dit à Ibn AlMubârak : Hier, j’ai récité le Coran en une nuit. II lui répondit : Et moi je connais un homme qui n’a cessé de répéter hier soir “La course aux richesses vous distrait” (at-Takâthur : 1) jusqu’à l’aube, sans pouvoir dépasser ce verset — parlant ainsi de lui-même. » [As-Siyar, 8/397] c

57 Hafs Ibn cUmar Al-Jucfî rapporte : « Dâwud At-Tâ’î fut souffrant plusieurs jours en raison du fait qu’il récita un verset comportant une mention de l’Enfer, qu’il le répéta plusieurs fois dans la nuit, et se réveilla ensuite malade. » [Al-H̱ilyah, 7/340] 58 Faḏl Ar-Raqqâshî a dit : « Les gens ne se sont pas délectés d’une chose meilleure, et leurs cœurs n’ont pas volé aussi haut que par l’écoute d’une belle voix récitant le Coran. Tout cœur qui n’aime pas une belle voix récitant le Coran est un cœur mort. » [Al-H̱ilyah, 6/207] 59 Al-H̱asan a dit : « Cherchez la douceur en trois choses : la prière, le Coran, et la mention d’Allah. Si vous la trouvez, persévérez et recevez une bonne annonce ; et si vous ne la trouvez pas, sachez que votre porte est fermée. » [Al-H̱ilyah, 6/171] 60 Mâlik Ibn Dînâr a dit : « Celui qui ne préfère pas la Parole d’Allah aux discours des gens aura été doté de peu de science, son cœur aura été aveuglé, et il aura perdu son existence. » [Rawḏah, Al-cUqalâ’85] 61 Abû Hammâm rapporte : « j’ai demandé à cÎsâ Ibn Dâwud : Qu’estce que tu désires le plus en ce bas monde ? Il pleura et dit : “J’aimerais que ma poitrine s’ouvre et que je puisse voir mon cœur et ce qu’y a produit le Coran.” Et lorsque cÎsâ récitait, il sanglotait au point que je dise : Son âme va sortir maintenant. » [Al-Mutamannîn, 49]

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Abd Allah Ibn Wahb rapporte : « J’ai entendu Muẖammad Ibn Kacb Al-Quraḏẖi dire : Réciter la nuit jusqu’au matin les sourates az-Zalzalah et al-Qâricah, et rien d’autre, en les répétant et méditant m’est préférable au fait de réciter sans prêter d’attention. » [Al-H̱ilyah, 3/214] 63 Al-H̱asan a dit : « Par Allah, fils d’Adam ! Si tu récites le Coran puis crois en lui, ta tristesse en ce bas monde se prolongera, ta peur s’intensifiera, et tes pleurs augmenteront. » [Al-H̱ilyah, 2/133] 64 Isẖâq Ibn Ibrâhîm rapporte : « La récitation d’Al-Fuḏayl Ibn c lyâd était triste, lente, comme s’il s’adressait à quelqu’un, et lorsqu’il récitait un verset comportant une mention du Paradis, il le répétait. » [Ṣifah As-Ṣafivah, 2/466] 65 Sufyân Ibn cUyaynah a dit : « Par Allah ! Vous n’atteindrez le sommet de cette chose que lorsque vous aimerez Allah plus que toute autre chose, et celui qui aime le Coran aime Allah. » [As-Shucab, 1/407] 66 Ṯalq a dit : « L’homme qui a la plus belle voix lorsqu’il récite le Coran est celui qui, lorsqu’il récite, tu entends qu’il craint Allah. » [Az-Zuhd li Aẖmad, 217] 67 c

AIî Ibn Al-Madînî rapporte : « Nous étions chez Yaẖyâ Ibn Sacîd, lorsqu’un homme récita sourate ad-dukhân, et Yaẖyâ s’évanouit. » [As-Siyar, 9/180] 68 Al-Qâsim Ibn Abî Ayyûb rapporte : « J’ai entendu Sacîd Ibn Jubayr répéter ce verset dans la prière, plus de vingt fois : “Craignez le jour où vous serez ramenés vers Allah.” (al-baqara : 281) » [As-Siyar, 4/324]

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69 Yaẖyâ Ibn Ayyûb rapporte : « Je suis entré, en compagnie de Zâfir Ibn Sulaymân, chez Al-Fuḏayl Ibn clyâd, alors qu’un vieil homme se trouvait chez lui. Zâfir entra et me fit asseoir à la porte. Zâfir me dit ensuite : Al-Fuḏayl me regarda et dit : “Les adeptes du hadith aiment les chaînes de transmission courtes, alors je vais t’informer d’une chaîne de transmission sur laquelle il n’y a aucun doute : le Messager d’Allah qui rapporte de Jibrîl, qui rapporte d’Allah : ‘Un feu dont le combustible sera les hommes et les pierres, gardé par des anges rudes et durs.’ (atTahrîm : 6) Et toi et moi sommes des hommes.” À ce moment, lui et le vieil homme s’évanouir. Zâfir les regarda, puis Al-Fuḏayl sortit, alors que le vieil homme était toujours évanoui. » [As-Siyar 8/438] 70 Abû Sulaymân Ad-Dârânî rapporte : « cAIî Ibn Al-Fuḏayl ne pouvait réciter sourate al-qâricah, et on ne pouvait la lui lire. » [As-Siyar, 8/445] 71 Mûsâ Ibn Mucâwiyah rapporte : « Le Calife Hârûn dirigea la prière de l’aube à la Mosquée Sacrée, et il récita les sourates ar-Râẖmân et al-Wâqicah. Je souhaitais qu’il ne cesse de réciter, tant sa récitation était belle, puis je me suis rendu auprès d’Al-Fuḏayl, et je l’ai entendu dire : Pauvre Hârûn, il récite ar-râẖmân et al-wâqicah sans savoir ce qu’elles comportent [comme significations]. » [As-Siyar, 12/109] 72 Aẖmad Ibn Abî Al — H̱awârî a dit : « Je récite parfois le Coran et vois un verset qui me fait perdre la raison. Je m’étonne de voir ceux qui mémorisent le Coran apprécier le sommeil et s’accommoder des préoccupations de ce bas-monde, alors qu’ils prononcent la Parole du Miséricordieux. S’ils comprenaient ce qu’ils récitaient, en connaissaient le droit, s’en délectaient et se plongeaient dans la conversation, ils perdraient le sommeil de joie face à ce qu’on leur a accordé. » [Al-H̱ilyah, 4/254]

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