8 Etude de Textes DJC [PDF]

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Zitiervorschau

Etude de textes

Chapitre I :

Questionsde compréhension 1. Complétez le tableau suivant: Auteur Titre de l’œuvre

Genre de l’œuvre

Année de publication

2. Qui est le personnage principal dans ce passage? 3. Où se trouve-t-il? Pourquoi? 4. Quel sentiment éprouve-t-il maintenant? Relevez des mots ou des expressions qui le montrent. 5. Qu’est-ce qui permet au prisonnier de se sentir libre? Relevez un énoncé qui le montre. 6. Le narrateur évoque deux périodes de sa vie, lesquelles? Quels mots dans le texte les désignent? 7. Par quelles phrases le texte débute et se termine-t-il? Que signifie cela? 8. Qu’est-ce qui montre que ce passage est une page d’un journal intime? 9. Quelles sont les figures de style employées dans les énoncés suivants? a. «Chaque jour, chaque heure, chaque minute avait son idée.» b. «elle est toujours là, cette pensée infernale, comme un spectre de plomb

à mes côtés»

Corrigé 1-Tableau : Auteur

Titre de l’œuvre

Genre de l’œuvre

Année de publication 1829

Victor Hugo Le Dernier Jour Roman à (1802d’Un Condamné thèse 1885) 2. Le personnage principal dans ce passage est le narrateur lui-même, un prisonnier, le condamné à mort. 3. Il est dans le cachot d’une prison, parce qu’il est condamné à mort. 4. lI éprouve un sentiment d’angoisse, ce qui le montre ce sont les expressions et mots suivants: « pensée infernale, l’horrible réalité, spectre de plomb, sanglante, pâles, suante, refrain horrible... » 5. C’est l’imagination qui permet au prisonnier de se sentir libre: « C’était toujours fête dans mon imagination. Je pouvais penser à ce que je voulais, j’étais libre.» 6. lI évoque son passé heureux et son présent malheureux. Les mots qui désignent ce deux moments sont :» Autrefois» et «Maintenant». 7. Le texte commence et se termine par le même énoncé: «Condamné à mort!». Ce procédé montre que le personnage est hanté (obsédé) par l’idée de mort. 8. Ce qui montre que ce passage est une page d’un journal intime c’est l’emploi du pronom personnel «je», l’identité du personnage et du narrateur, la prédominance du temps présent, l’analyse des sentiments et des pensées, la mention du lieu où se trouve le personnage narrateur (Bicêtre). 9. a. Une gradation. (Anaphore) b. Une comparaison. (Personnification)

Chapitre VI :

Questionsde compréhension 1-D’où ce passage est-il extrait? Qui en est l’auteur? 2-Quels mots montrent que le personnage écrit un journal personnel? 3-Pourquoi décide-t-il d’écrire ce journal? 4-Dans l’extrait il y a deux positions vis-à-vis de la peine capitale; lesquelles? 5-Relevez quatre mots appartenant au champ lexical du sentiment. 6-Quel est le type de phrases prédominant dans le texte? Pourquoi? 7-Recopiez la bonne réponse: -le personnage parle à un autre prisonnier; -il fait un monologue; -il écrit une lettre à quelqu’un. 8-Dans l’énoncé suivant relevez deux mots antonymes: «une intelligence qui avait compté sur la vie, une âme qui ne s’est point disposée pour la mort» 9-Quelle figure de style reconnaissez-vous dans l’énoncé suivant: «Ce journal de mes souffrances, heure par heure, minute par minute, supplice par supplice»? 10- Transposez cette interrogation au discours indirect en employant un verbe introducteur : « Pourquoi n'essaierais-je pas de me dire à moi-même tout ce que j'éprouve de violent…

Corrigé 1. Ce passage est extrait du roman Le Dernier Jour d’Un Condamné, de Victor Hugo qui est un écrivain français né en 1 802 et mort en 1 885. C’est un romancier, poète et dramaturge français. Il a écrit : Les Misérables, Les Contemplations et Cromwell. 2. Les mots qui montrent que le personnage écrit un journal personnel sont: « Mémoires, écrire, ce journal... » 3. Il décide d’écrire ce journal pour plusieurs raisons: d’abord se distraire pour oublier sa souffrance et l’idée de mort; ensuite donner un enseignement et sensibiliser les juges sur la gravité de la peine de mort et les pousser à l’abolir. 4. D’une part, il y a la position du personnage qui est contre la peine de mort; d’autre part celle des juges qui sont pour cette peine. 5. « souffrir, pitié, horreur, douleur. » 6. Les phrases qui prédominent dans cet extrait sont les phrases interrogatives et exclamatives. Elles traduisent la souffrance et l’agitation du personnage. 7. b. il fait un monologue. 8. « vie ≠ mort. » 9. Gradation, répétition... 10. Il se demanda pourquoi il n'essaierait pas de se dire à lui-même tout ce qu’il éprouvait de violent… « Pourquoi n’essaierais-je pas de me dire à moi-même tout ce que j’éprouve de violent... », se demanda le condamné.

Chapitre XIII : (En un clin d'œil …..leurs cadres de fer) P : 67

Questionsde compréhension

1-À quel moment du récit se situe la scène? 2- Où se passe cette scène ? 3-Quel est le thème principal de ce passage ? 4-Quels sont les personnages de ce passage? 5-Comment chacun d'eux est-il présenté? Relevez les termes qui les décrivent. 6-Est-ce que la description est objective ou subjective (expressive)? 7-Quelle est la tonalité du passage? 8-Quel effet l’auteur cherche-t-il à produire sur le lecteur? Relevez des mots ou des expressions qui le montrent. 9-A travers ce passage, qu’est-ce qui est dénoncé par le narrateur? 10-Cherchez dans le dernier paragraphe un synonyme de «geôlier». 11-Relevez quatre mots appartenant au champ lexical de la prison. 12- Mettez au discours indirect : Le geôlier dit au condamné : « C’est aujourd’hui qu’on ferre les forçats qui doivent partir demain pour Toulon. Voulez-vous voir ? Cela vous amusera. »

Corrigé

1) Le condamné sera exécuté dans six semaines. Il a décidé de tenir un cahier journal où il raconte sa souffrance en attendant la mort. Péripéties. 2) Le condamné est toujours à Bicêtre mais pas dans sa cellule; un geôlier l'a invité à regarder le spectacle de ferrement des forçats à travers la fenêtre d'une chambre où il a été enfermé. 3) Le thème principal de ce passage est le spectacle du ferrement des forçats. 4-Les personnages de ce passage sont le narrateur, les galériens, les geôliers, les argousins les médecins et les forgerons. 5)- Les forçats : Ils étaient dans un état pitoyable à cause de la pluie. "Les forçats nus et ruisselants ….Ils grelottaient, leurs dents claquaient; leurs jambes maigries, leurs genoux noueux s'entrechoquaient, et c'était pitié de les voir appliquer ces chemises trempées, ces vestes, ces pantalons dégoûtants de pluie. La nudité eut été meilleure". - Les gardes-chiourmes: On n'a aucune précision sur leur identité, ils exécutent les ordres. Ils sont remplacés par le pronom personnel "on". Ils sont brutaux avec les récalcitrants. « On fit asseoir les galériens dans la boue,…. on leurs essaya les colliers on n'entendait plus que le ….par intervalles un cri et le bruit sourd du bâton des gardes chiourmes.» - Le narrateur regarde la scène et s'apitoie sur le sort de ces pauvres prisonniers. « On ne voyait plus que …..on n'entendait plus … » / « Je regardai avec terreur tous ces profils sinistres dans leurs cadres de fer. » 6-La description est expressive. Le narrateur porte un jugement personnel sur ces personnes. 7-Il s’agit d’une tonalité pathétique. 8-L’auteur cherche à faire naître un sentiment de pitié et de compassion chez le lecteur. Plusieurs mots et expressions le montrent: « c’était pitié, un moment affreux, pleurèrent, ils grelottaient... » 9- Ce que le narrateur dénonce c’est la maltraitance des prisonniers qui sont humiliés, affamés et battus. 10. « Garde-chiourmes ». 11. « Forçats, galérien, chaîne, garde-chiourme. » 1 0. Le geôlier dit au condamné que c’était ce jour-là qu’on ferrait les forçats qui devaient partir le lendemain pour Toulon. Il lui demanda s’il voulait voir et lui ajouta que cela l’amuserait.

Chapitre XXIII :

Questionsde compréhension « Que veux-tu?......... Voilà, camarade. »

1. Qui est Victor Hugo? 2. Situez ce passage. 3. Quel est le registre de langue dominant dans ce passage? Pourquoi? 4. Comment l’homme qui raconte son histoire est devenu criminel? 5. À quel âge a-t-il commencé ses crimes? 6. Qu’est-ce qui montre que c’est la société qui est responsable? 7. Pourquoi l’auteur raconte-t-il cette histoire? 8. «Je suis fils d’un bon peigre (une pègre) ; c’est dommage que Charlot ait pris la peine un jour de lui attacher sa cravate.» Réécrivez cette phrase dans un style courant. 9. Relevez quatre mots appartenant au champ lexical du crime.

Corrigé

1. Victor Hugo est un écrivain français né en 1802 et mort en 1 885. II a des romans, des poèmes et des pièces de théâtre dont Les Misérables, Les Contemplations Cromwell. 2. Lorsque le personnage-narrateur fut transféré de Bicêtre vers la Conciergerie, il fut mis dans une cellule attenante au cabinet du directeur. Il y rencontra un criminel âgé d’environ cinquante ans. L’homme lui raconte les péripéties qui l’ont conduit dans la prison. 3. C’est un registre de langue familier, car le personnage qui raconte son histoire est un criminel peu instruit. 4. Il est devenu criminel à cause de son père qui était lui aussi criminel, de la pauvreté et aussi à cause de la société qui le rejette et refuse de lui pardonner ses méfaits. 5. il est devenu criminel à l’âge de neuf ans. 6. Les gens refusent de lui offrir du travail bien qu’il veuille devenir honnête. Aussi s’est-il trouvé contraint de voler et de tuer pour vivre. 7. L’auteur raconte cette histoire pour montrer que la société a une part de responsabilité dans les crimes commis par les malfaiteurs. C’est une manière de trouver des circonstances atténuantes au crime du narrateur, et partant une dénonciation de la peine capitale à laquelle ce dernier est condamné. 8. « Je suis le fils d’un criminel; et c’est vraiment dommage qu’il ait été condamné à la peine capitale. » 9. peigre, potence, volé, tué...

Chapitre XXVI

Questionsde compréhension 1- Situez le passage dans l’œuvre. 2- Qui est le narrateur dans ce texte ? Justifiez votre réponse en relevant un élément du texte. 3.Quel indice montre que ce texte s’apparente à un journal intime ? Expliquez. 4- Relevez les éléments de la description de la future dépouille du narrateur. Comment représente-t-il son propre corps ? Quel effet cette description produit-elle sur le lecteur ? 5- En évoquant ainsi ses souvenirs avec sa fille, quelle image du passé propose-t-il ? 6-Relevez les champs lexicaux de : l’amour et de la mort. 7- A qui le narrateur s’adresse-t-il de façon fictive ? Quel en est l’intérêt ? 8- Le texte a : a- Une visée argumentative. b- Une visée informative. c- Une visée descriptive. Justifiez. 9. Donnez un titre à ce passage.

Corrigé 1-Après son jugement le narrateur attend son exécution dans son cachot (cellule), il tombe dans une rêverie où il évoque le sort de sa fille… 2a- Le narrateur est un condamné à mort…le père d’une petite fille.

b- justifications : « je serai mort ! » - « ils vont me tuer » - « …il ne faut pas tuer le père d’un enfant de trois ans »… 3- l’indicateur de chronologie : « il est dix heures ». - le « je » 4a- le narrateur se décrit au début du texte comme une dépouille, il a perdu son caractère humain et revêt un autre d’une chose « je serai quelque chose d’immonde». Il anticipe sur la façon dont il sera torturé…il évoque la barbarie que cause la peine de mort « une tête qu’on moulera d’un côté, un tronc qu’on disséquera de l’autre ». b- Il cherche à toucher le lecteur pour l’amener à partager sa thèse. (Effet pathétique). 5- Il évoque son passée avec nostalgie, son passé est plein de bonheur à côté de sa fille. 6a- l’amour : entre autres (t’aimait- bisait- passait la main dans les boucles de tes cheveux- t’aimera- bien-aimée…) b- la mort : entre autres (disséquera- bière- tuer- mort...) 7a- Le narrateur s’adresse dans ce texte à sa fille et à travers elle à toute la société. b- sa fille n’est qu’un argument de plus à la faveur de sa thèse : abolition de la peine de mort ; « … il ne faut pas tuer le père d’un enfant de trois ans ». « Quel crime je fais commettre à la société». 8- le texte a une visée argumentative : c’est un plaidoyer contre la peine de mort. 9. Une orpheline précoce / Une fille qui paie le méfait de son père / Une victime de la justice injuste...

Chapitre : XXXII

Questions de compréhension (Et puis, il m'est arrivé une chose bizarre….. de toute l'espérance que j'avais eue .)

1-Situez le passage. 2-Est ce que le nouveau gendarme est décrit de manière valorisante ou dévalorisante? 3- Quelle faveur le nouveau gendarme demande-t-il au narrateur ? 4-Dans ce passage, il y a deux tonalités opposées, lesquelles? 5-Quelle est la figure de style employée dans cette phrase:" Je me suis rassis, muet et plus désespéré de toute l'espérance que j'avais eue." ? Que traduit-elle? 6-Qu'est ce qui a fait espérer le narrateur? 7- Pourquoi le gendarme refuse-t-il la proposition du narrateur? 8-En quoi le gendarme et le narrateur se ressemblent-ils? 9- La vie a-t-elle une grande valeur pour la société, d'après ce passage? 10-Quelle est cette figure de style : « je voyais déjà les portes s’ouvrir devant l’uniforme de gendarme. »

Corrigé

1-Le narrateur, qui et le personnage principal, est transféré de la prison de Bicêtre à une cellule de la Conciergerie où il doit attendre quelques heures d'être exécuté pour avoir commis un meurtre. 2) Il est décrit de manière dévalorisante :"homme à front déprimé, des yeux de bœuf, une figure inepte." En outre, il est présenté comme un homme bête puisqu'il n'a pas deviné le vrai dessin du narrateur (le projet de fuite) . 3) Il lui demande de revenir après sa mort pour lui indiquer les numéros gagnants à la loterie. 4) Il y a une tonalité comique (le nouveau gendarme est bête et ridicule) , et

une tonalité tragique (la condition du narrateur qui va être exécuté dans quelques heures) 5) Il y a une antithèse : désespéré VS espérance. Cette antithèse traduit la situation de déchirement du narrateur ; il est tiraillé entre l'espoir et le désespoir. 6) Ce qui a fait espérer le narrateur c'est la bêtise du gendarme et son désir de devenir riche: ces deux facteurs lui permettront de persuader le geôlier d'échanger avec lui ses habits pour pouvoir s'enfuir incognito. 7) Il refuse parce que si le narrateur s'enfuit, il ne mourra pas. Alors, il n'y aura pas de revenant pour lui indiquer les bons numéros de la loterie. 8) Le gendarme parie au jeu; il ne sait pas s'il va gagner ou non. Et le narrateur parie sur un espoir vague d'être sauvé. 9) Non, la vie n'a aucune importance : le gendarme désire fermement que le criminel soit décapité afin qu'il gagne de l'argent. 10) Il s'agit d'une métonymie.

Chapitre : XLVIII

Questions de compréhension « Autour, on parlait à voix basse … une mer de têtes sur la place.

»

1. D’où ce passage est-il extrait? Qui en est l’auteur? 2. Situez brièvement cet extrait. 3. Dans cet extrait, s’agit-il d’une focalisation a. interne; b. externe; c. zéro? 4. Est-ce que la foule est décrite de manière valorisante ou dévalorisante? Relevez un mot ou une expression qui le montre.

5. En quoi la foule est-elle criminelle? 6. Quelle est la figure de style employée dans cet énoncé? «Ces bourreaux sont des hommes très doux. » 7. Nommez cette figure de style et analysez-là: «un charretier en sarrau bleu à dessins rouges, comme ceux des maraîchers des environs de Bicêtre.» 8. Transposez l’énoncé suivant au discours indirect: «-J'ai compris que cela serait demain dans le journal. », a dit le narrateur.

Corrigé

1. Ce passage est extrait du roman à thèse: Le Dernier jour d’un condamné, dont l’auteur est Victor Hugo qui est un écrivain français né en 1 802 et mort en 1 885 2. Le personnage-narrateur est condamné à la peine capitale pour avoir commis un meurtre dont il ne précise pas les circonstances. Après un séjour à la prison de Bicêtre, il est transféré à la conciergerie puis à la place de Grève où il doit être exécuté. 3. c. zéro. 4. La foule est décrite de manière dévalorisante: «Tableau hideux». 5. La foule est criminelle parce qu’elle est assoiffée de sang: pour elle, l’exécution du condamné est un beau spectacle à voir; elle l’attend avec impatience.

6. Il s’agit d’une antiphrase. 7. Comparé Comparant Sarrau bleu à dessins Ceux des maraichers rouges des environs de Bicêtre (les sarraus)

Comparatif comme

8. Le narrateur a dit qu’il avait compris que cela serait le lendemain dans le journal.