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L’ordre des experts–comptables s’est engagé dés 1976 dans un processus de réglementation des missions de l’expert-comptable en élaborant une série de recommandations sur l’exercice des missions relatives, dans un premier temps, à la participation de l’expertcomptable à l’établissement des comptes annuels puis , dans un second tempes, à d’autre missions. Le concept de normes-reconnu internationalement- permet d’identifier nettement la règle ou l’obligation professionnelle et de la qualifier. Les normes définissent les principes fondamentaux et les procédures essentielles que l’expert-comptable doit appliquer dans l’exercice de ses missions. Les normes précisent également les modalités d’application de ces principes et obligations en apportant les explications et les informations nécessaires à leur mise en œuvre. Les normes d'audit sont issues du référentiel international d'audit élaboré par l'IFAC, une organisation représentative de la profession comptable au niveau mondial. Ses objectifs sont de servir l’intérêt général et de contribuer à renforcer l’économie internationale par le développement de la profession comptable mondiale, par la publication de normes internationales de haute qualité et la promotion d’une convergence internationale des normes professionnelles. L’IFAC est composée de quatre Conseils dits « d’intérêt public », qui élaborent des normes internationales ou des recommandations spécialisées par domaine, et de plusieurs Comités qui ont pour but d’assurer le suivi d’une problématique particulière en réponse à des besoins sectoriels spécifiques. Le dispositif des normes de l’ordre comprend trois types de normes qui constituent les règles de base applicables à l’ensemble des missions des membres de l’ordre qui sont : Les normes de comportement professionnel, les normes de travail et les normes de rapport. Pour les normes de comportement professionnel, ils se composent de : Indépendances (la norme 111) : l’auditeur doit être indépendant et doit éviter toute situation qui pourrait faire présumer d’un manque indépendance. Il doit non seulement conserver une attitude d’esprit indépendante lui permettant d’effectuer sa mission avec intégrité et objectivité, mais aussi être libre de tout lien réel qui pourrait être interprété comme constituant une entrave à cette intégrité et objectivité .Il s’assure également que les collaborateurs auxquels il confie des travaux respectent les règles d’indépendance. Compétence (la norme 110) : L’auditeur complète régulièrement et met à jour ses connaissances. Il s’assure également que les collaborateurs auxquels il confie des travaux ont une compétence appropriée à la nature et à la complexité de ceux-ci. Il veille à leur formation continue. Il doit donc avoir une formation permanente lui permettant professionnalisme et responsabilité. Qualité du travail (la norme 112) : l’auditeur exerce ses missions avec conscience professionnelle et avec la diligence permettant à ses travaux d’atteindre un niveau de qualité suffisant, compatible avec son éthique et ses responsabilités. L’auditeur s’assure que ses collaborateurs respectent les mêmes critères de qualité dans l’exécution des travaux qui leur sont délégués.
Le secret professionnel et devoir de discrétion (la norme 113) : l’auditeur est tenu au respect du secret professionnel et à un devoir de discrétion pour les faits, actes et renseignements dont il a pu avoir connaissance à raison de ses fonctions. Les personnes avec lesquelles le commissaire aux comptes partage le secret professionnel sont : Les co-commissaires aux comptes, titulaires ou suppléants, de la même société, Le commissaire aux comptes qui succède, Les commissaires aux apports, à la fusion et à la transformation, Les commissaires aux comptes des sociétés en voie de fusion, scission. L’acceptation et maintien des missions (la norme 114) : Avant d’accepter une mission, l’auditeur apprécier la possibilité d’effectuer la dite mission.il examine en autre périodiquement, pour ses mission récurrentes, si des événements remettent en cause leur maintien. Les normes de travail : Les normes de travail relatives à la certification couvrent les principales étapes de la mission d’audit du commissaire aux comptes : Celui-ci détermine le programme des travaux de contrôle à organiser après avoir pris connaissance de l’entreprise pour orienter sa mission. Il apprécie des procédures selon des modalités définies par le programme général de travail ; Il organise ses travaux en les déléguant à ses collaborateurs et en les supervisant. Les normes de rapport : L’auditeur fait état dont son rapport général qu’il établit, selon le modèle prévu par les normes de la Profession, de : *l’étendue de sa mission ; des réserves éventuelles ; son opinion sur les états de synthèse ; ses observations éventuelles ;ses commentaires sur les vérifications et informations spécifiques prévues par lesdites lois. Il annexe à son rapport général les états de synthèse élaborés par la société et l’adresse aux actionnaires. Conformément à la loi, le commissaire aux comptes, à l’issue de sa mission, doit faire part de ses conclusions dans un rapport écrit. Il doit être daté et porter la signature personnelle du commissaire aux comptes mandaté. Conclusion : Un audit réalisé selon les normes de la profession vise à obtenir une assurance raisonnable que les comptes pris dans leur ensemble ne comportant pas d’anomalies significatives.