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NOM : VONA TSIATAKALO
CLASSE : TOA N° : 45
PRENOM : ANDRIAMAHAZOMANA
RAPPORTS DE VISITES ET DE VOYAGE D’ETUDE
Année- scolaire : 2014 -2015 Professeurs : Mr Jonah Ramampionona , MME LILI
SOMMAIRE
CONTEXTE Dans le cadre du programme universitaire de L’INTH, en option tourisme nous avons l’obligation de faire des sorties pédagogiques dans des parcs ou des mussés, une sortie en ville avec un voyage d’étude tout au long de l’année scolaire. Nous avons donc effectué le nôtre le 01 avril 2015, pour la visite de la ville, puis le 21 avril à l’ouest d’Antananarivo. Enfin nous avons entamé le voyage d’étude entre le 21 mars et le 25 mars 2015
REMERCIEMENT Avant tout développement sur cette expérience, il apparait convenable de commencer ce rapport de visites et de voyage d’étude par des remerciements, tout d’abord à l’INTH qui m’a permis d’assister à cette aventure pédagogique. Aussi je remercie les responsables qui m’ont formé et qui m’ont accompagné tout de long de cette expérience avec beaucoup de patiente et de pédagogie. Enfin je remercie mes chers collègues de classe qui ont fait que cette expérience soit inoubliable.
INTRODUCTION La cinquième plus grande île au monde après l'Australie, le Groenland, la Nouvelle-Guinée et l'île de Bornéo. Située dans l'océan Indien, traversée par le tropique du Capricorne, Madagascar occupe une position stratégique avec sa côte tournée vers le canal du Mozambique Un pays riche de site et de régions remarquables il présente une biodiversité unique et une variété de paysages qui lui ont valus le surnom d’Ile-continent. Sa capital avec ses vieilles villes aux rues pittoresques bordées de belles maisons traditionnelles, avec ces sites incontournables qui se situent aux alentours feront de votre voyage un voyage inoubliable. Par ailleurs le reste de L’ile est aussi à découvrir. En effet De ses multiples origines le peuple malgache tire une culture originale qui se manifeste à travers de nombreux rites et traditions ancestrales encore vivantes aujourd’hui, avec un sens de l’hospitalité qui est une invitation au voyage en soi
PLAN : PARTIE I : VISITE DE LA VILLE
PARTIE II : SORTIE A L’OUEST D’ANTANANARIVO
PARTIE III : VOYAGE D’ETUDES
PARTIE I : VISITE DE LA VILLE VILLE BASSE : Nous avons commencé notre visite à la Gare de Soarano.
Nous sommes passés par plusieurs points dont :
1. La gare Soarano Café de la gare L’Avenue 2. Analakely 3. Ambohijatovo
1. La gare Soarano Identique à la gare de Lyon de France du 19ème siècle, la gare de Soarano a été construite de 1906 à 1910 par l’entrepreneur Comebois , sur l’emplacement d’une fontaine. D’où son nom Soarano qui veut dire « la bonne eau ». En effet jadis c’était une source d’eau pour les villages d’environs mais aussi l’endroit où commence la borne kilométrique PK0. La gare de Soarano fut le premier point d’embarquement de la voie ferrée Tananarive -Côte Est, d’ Antananarivo à Antsirabe (169Km) et de Antananarivo à Toamasina (364Km). Toutefois Depuis 2004, les transports ferroviaires ont été privatisés, et appartiennent actuellement à l’entreprise MADARAIL qui utilise les trains pour transporter des marchandises. À l’intérieur de la gare sont mise en vente divers produits ainsi que des bureaux comme le MNP qui vend des billets de transports. Plus haut à Behoririka , on aperçoit le premier Building de Madagascar , il s’agit du BUILDING RAMAROSON. A quelque mètre de la gare il y a un lieu qui est surnommé « Petite vitesse » car les voitures devaient rouler à petite vitesse à cause des trains. Café de la gare
Dès les années 40, le « Buffet de la Gare » s »ouvre afin d’accueillir les voyageurs. Le café a ré ouvert après 40 ans de silence, et rebaptisé « Café de la Gare » par Mr François Xavier MAYER en 2010. Repris, en 2013, par le groupe CHEFS AVENUE et des investisseurs privés malgaches et français, il est conservé dans l’esprit de sa reconstruction, son cadre exceptionnel en fait un lieu de vie et de passage unique à Tananarive. L’Avenue Apres la gare de Soarano, nous avons traversé l’avenu qui mesure environ 1Km de long. très mouvementés sur les trottoirs on voit au bord des magasins, des Hôtels et Restaurants , des agences tel que , Transcontinent … Certains l’infrastructure sont encore à l’ancienne
2. Analakely On s’est arrêté au jardin public d’Analakely pour pouvoir souffler un peu. On a remarque qu’il y avait divers types de plantes comme le « Satrana » l’acacia, les roses… ansi que plusieur echangeur de devises, et des marchands
Analakely ou petit foret constitue le centre de la ville basse. Le quartier est devenu une avenue le 26 juin 1960. Puis nous avons traversé l’arcade et le pavillon d’Analakely où des marchands vendent des légumes, fruits, viandes, poissons, des épiceries, des friperies ,chaussures …
Ensuite nous avons monté le grand escalier d’Ambondrona, sur les bords on y trouvait des vendeurs de cuir, de monnaies ancien, des anciens appareils photo, des machines à écrire et machines à coudre, vendeur de vieux disque.
3. Ambohijatovo Ensuite, en passant par l'hôtel 4 étoiles palissandre nous sommes descendu jusqu' d’Ambohijatovo, en passant entre les stands qui vendent des livres. Enfin nous nous sommes arrêté dans le jardin d’Ambohijatovo , place de la démocratie et est aujourd’hui devenu parc d’attraction.
Apres le petit Débriefing la visite de la journée était achevée.
PARTIE II : SORTIE A L’OUEST D’ANTANANARIVO
Départ de L'INTH pour entamer environ 50 km de route. Accompagné de 2 encadreurs, Mr Jonah et Madame Lili Nous sommes passés par plusieurs point dont :
1. 2. 3. 4. 5.
La ville basse : Quartier d’Ambavamba le quartier de 67hectar le village marché artisanal de cenam marché des terres le quartier de Betsimitatatra La route de la digue Marché artisanal Le bureau de Ramartours collines d’Ambodratrimo CROC FARM
1 la ville basse Le quartier Andavamanba Andavamamba est l’un des plus pauvres quartiers d’Antananarivo. Souvent victime d’effondrement de clôtures et de maisons un peu partout, bas-quartiers inaccessibles, c’est un milieu de sinistrés. La plupart des habitants de ces quartiers déjà inondés refusent de quitter leurs maisons. D’une part, ils ne savent pas où aller et d’autre part, ils veulent protéger le peu qu’ils ont. Il est surtout marqué le fleuve qui s’y trouve ce verse rejoint celui d’Inomy puis d’Ikopa et de Betsiboka ( Majunga) . 67 Hectares
Un quartier donné par l’ex président Ratsiraka , 67 hectares est connu pour sa pauvreté . Un quartier abandonné depuis un demi-siècle, et oublié par tous les régimes , où les ordures et la saleté sont omniprésentes, l’eau stagne. Les moustiques et les rats abondent. Lors de fortes précipitations et pendant la saison de pluies, l’eau stagne pendant plusieurs jours voir semaines, développant des centaines de bactéries qui participe par la suite au développement de maladie infectieuses surtout chez les enfants.
le village marché artisanal de cenam
Le Marché artisanal de CENAM (Centre national de l’Artisanat Malagasy) aux 67 Ha Sud est une coopérative des artisans malgaches vous y trouverez le savoir-faire des artisans qui conçoit des objets à partir de nos ressources locales.
le Marché des terres : Endroit où on l’on trouve des produits tels que des terre rouge, sable gravillons. Ils ont comme moyen de transport la charrette à zébu typiquement malgache, décors, graphismes et styles traditionnels Il faut noter que le zébu est un animal sacré pour nous les malgaches il est d’ ailleurs utilisés de sa tête à sa queue. Par exemple avec sa peau on peut fabriquer des chaussures. A partir de ses os : on produit des médicaments contre la migraine, les crottes sont utilisées comme engrais par les cultivateurs … Ensuite nous arrivâmes a Andotapenaka ou il y a un centre de développement aide à la population locale ( population pauvres ou les mafiady). Dans ce quartier il n’Ya pas de toilette, ni d’eau potable et lorsque l’eau de la rizière montes tous les alentours sont inondés.
La route de Digue Une route Datant depuis le Roi ANdrianamaponimerina . En effet il a été le premier roi de l’Imerina ayant ordonné la construction de la route pour empêcher la monté de l’eau et créer par la suite de l’inondation. On est ensuite passé à côté du Kianja Betsimitatatra qui est un stade où l’on joue au rugby. Auparavant c’était une plaine, le terrain a été acheté puis aménagé. Puis juste à côté il y a l’Hôpital « manarapenitra »construit par l’ex président de la transition Andry Rajoelina pour la population. DU sable sont collectés tout au long de la rivière de la digue, c’est une activité qui se fait toute au long de l’Anne sauf pendant la saison de pluie. Les fabriquant de brique à base d’argile prennent du sable dans la rivière même. Ils utilises des moules pour avoir les briques selon la taille voulu, voire de 11 , 22 ou 44
Au XIXème siècle, les Européens ont emmené les techniques de fabrication de brique à Madagascar. Depuis, l’architecture des habitats malgaches est presque en brique notamment sur les hauts terres. La fabrication de brique est devenue une activité génératrice pour certaine famille malgache. De mai en octobre, les rizières sont devenues un chantier pour la fabrication de brique. Ces terres argileuses sont prélevées des rizières, pétries, moulées et séchées. Par la suite, ces briques sont rangées pour former des fourneaux, que l’on peut observer sur les routes nationales, comme la RN.7. Le transport de la brique coute entre 90 et 100 Ar par brique La traversé de la rivière est assuré par une pirogue en bois .50 Ar l’allé simple. Autres activités sur la digue : les femmes collectent des lessives de chaque foyer et les lave au bord de la rivière Elles commencent vers 6h du matin jusqu’ ‘à 16h et doivent attendre sur place que les linges sèchent a l’air libre. puis elles les repassent et les rendent enfin aux propriétaires. Prix des linges :
1 pantalon jean : 230 Ar Chemise : 130 Ar Slip : 100 Ar Chaussure : 500 Ar Couverture : 1500 Ar
Elles gagnent donc entre 700 à 1000 Ar par jour
Par ailleurs sur la route de la digue on peut observer la colline Manjakamiadana qui est dominé par le palais de la Reine . . Marché Artisanal Avant d’aller vers le marché artisanal nous sommes passés derrière quelques maisons, épiceries, marchands de fruits bordés d’ordures et de saletés On note que sur le fleuve d’Ikopa il Ya un centre hydraulique qui alimente une partie de la ville et de de l’autre côté de la rivière on retrouve des fermiers qui y vivent et qui font de la plantation de riz ainsi que de l’élevage de zébus, cochons…
Les stands Ce sont des lieux fortement fréquenté par les touristes et les Malgaches qui résident en France.
Stand : P AV n°107 Madame ZOZO Produits vendus : cocon fait à partir de tissu, tee shirt MAKI, du tissu en soie, des pierres précieuses, bracelet fait à partir de corne de zébu, des broderies Stand P AV n° 80 Mr Setra Produits vendus : sous plats, bracelet, bagues, boucles d’oreilles, boite à bijoux e mouchoir, sac et album photo fait à partir de feuille de banane, vali ( instrument de musique ) à base de bambou . Sand : P A V n° Madame Holy Tong, sac à base de peau de crocodile, SHIRT MAKI , du tissu en soie, des pierres précieuses , bracelet fait à partir de , corne de zébu, des broderies boîtes de conserve, des épices Stand : P A V n°, 77 madame Sahondra cadres photo en palissandre , bois d’ébène , bois de rose , tableau fait avec la fleure sur riz, sac , Valiha », «sodina», « maracas», « tam tam», « kabôsy», « ambira », bâton de pluie, jembey, violons calebasses, tous ces instruments ont différentes tailles et bien sûr leurs prix en dépendent. Tous ces pavillons vendent des produits artisanaux malgaches. Toutefois, si certains commerçants se spécialisent sur une seule matière pour divers objets, d’autres varient leurs articles permettant d’offrir aux clients un large choix
3. BUREAU DE RAMARTOUR hé de la rou
te Digue Il s’agit de l’un des tours operateur les plus professionnel de Madagascar. Fondé en 2008 par Jonah Ramampionona, Ramartour est une société malgache employant 34 personnes les activités sont les suivantes : loueur de voiture, agence de voyage avec d’autres activités annexes : école Eco lodge alakamisy , Meva guest house maison d’hôtes de Ramartour Parmi les 260000 touristes arrivés à Madagascar Ramartour était en charge de 750 dont 90 touristes nationaux.
Les responsables de l’administration
Mialisoa Lynah Agent commerciale, chef de département germanophone Mme Tsiva Chef de département des Ressources humaines et finances Responsable des salaires des employés, des prestataires des clients, des fournisseurs de services. Mme Mbola Directrice exploitante Englobe toutes l’administration, elle prend les décisions et la validation des taches. Par ailleurs on retrouve le département tourisme
Département Italianophone avec Mr Rolf Gonzague Anglophone Germanophone Autres Agent booking Mr Sitraka Mme Lalaina Mme Claria
Apres cette visite nous entamâmes la route vers Ambodratriomo en passant par Ambohibao, signifiant nouvelle colline. il s’agit d’une route qui relie la capital et Majunga . Ensuite nous sommes passé par Talatamaty (mardi mort) puis on a traversé le lac de Andranotapahina enfin on était arrivé à Ambodratrimo.
4. Ambodratrimo
Situé à vingt minutes du centre-ville. Sa colline est une des 12 collines sacrées de L’Imerina avec 1300 m d’altitude elle cache de profonds ravins, vestiges des trois fossés qui défendaient auparavant l’accès à la cité royale.
Arrivé sur la colline Mme Seheno responsable du lieu nous fait part de l’histoire du site.
Les 12 collines sacrées de l’Imerina sont : Ambohimanga, Ambohidratrimo, Manjakamiadana (qui sont les seuls ayant possédés un « rova »avec roi qui régnait). Tandis que Ilafy, Ambohitrabiby, Ambohimalaza, Alasora, Antsahadita, Imerimanjaka, Ambohijoky, Tsinjoarivo, Andringitra, n’étaient résidés que par des « andriandehibe » Le site d’Ambohidratrimo fut occupé bien avant qu’Andriamasinavalona (roi d’Antananarivo de 1675 à 1710) place la colline sous la tutelle de son fils Andriantompoinimerina. En effet il y avait 7 rois et reine dans le « rova » d’Ambohidratrimo depuis le XVIème siècle : Ratrimo, Andriatomponimerina, Ramorabe (qui a été la seule reine du royaume), Andriantomponimerimandimby, Rabehety, Rakotomena. Le palais a été détruit par les anglais durant l’époque coloniale et On n’y trouve plus que des tombeaux des anciens rois. On note que comme sur tous les collines sacrées il est interdit d’emmener de la viande de poulet, de porc et de mouton. Les endroits cultes : Ambatopameloka , qui a été utilisé comme un tribunal.
Le roi recourait à l'usage de « tangena » pour décider du sort des criminels, voleurs ou personnes suspectes. Il s'agissait d'un breuvage au goût amer Si l’accusé meurt après avoir bu c’est qu’il avait été coupable s’il survie alors il sera relâché.
« vato fandroan’Andriamanjaka » pierre sacrée qui servait de douche au roi Andriamanjaka
La cuisine où le roi invitait ses sujets à manger ensemble durant le « Alahamady Be » ou le nouvel an malgache. « vato fikabariana » est une sorte d'estrade sur laquelle le souverain montait pour faire leur discours.
traditionnelles “tranomanara” de bois, copies fidèles des anciennes cases merina.
« vato fangatahina » : c’est un endroit où l’on fait des souhaits
La sculpture représentant les seins d'une femme.
Dénommée « Vato tsy minono », cette pierre sacrée symboliserait la fécondité. Depuis l'époque des rois jusqu'à nos jours, les femmes souhaitant porter un enfant venaient y faire une offrande. Celles qui voulaient choisir le sexe de leur bébé y déposaient aussi de l'argent ou des friandises.
La pierre marquée par l'empreinte du géant « Rapeto »
5. CROC FARM Après une piste de 3km non goudronnée située à proximité de l’aéroport Ivato , dans le parc avec un guide on peut admirer des milliers de crocodiles mais aussi des reptiles tels que les caméléons, fosa, des ânes, tortues , lémuriens … La Fin de la construction était en 1992 mais l’ouverture officielle ne s’est fait que 2 ans plutard ,en 1994 . La principale attraction du site sont les dangereux crocodiles du Nil. Plusieurs endroits leur sont d'ailleurs consacrés. Plus de 5000 crocodiles naissent chaque année à Croc'Farm et les plus jeunes sont dans un bâtiment aménagé spécialement pour eux. Actuellement il y en a 150 crocodiles dans le parc Ils mangent 3 fois par semaines (mercredi, vendredi, dimanche) environ 3 tonnes de poissons, ou de volailles vers 13h30. Les crocodiles perdent leurs appétits pendant l’hiver. . Ils ont une durée de vie de 100 ans. Dans le parc le plus vieux a 50 ans. Les femelles sont plus petites que les males. La femelle pend une foi par ans, environ 90 œufs. La saison des amours est entre mai et juin. Les crocodiles sont consommables qu’à partir de l’Age de 3 ans Certains atteignent même une taille impressionnante de 6 m.
Par ailleurs en 2004 un incident s’est passé dans le parc. En effet Un homme a essayé de se suicider mais heureusement les crocodiles ne l’ont pas attaqué. A titre d’information lorsqu’on est face à un crocodile il faut utiliser un bâton long de 1 à 2 mètres pour pouvoir se protéger. . Avant de repartir, une petite visite de la boutique souvenir installée près de l'entrée est incontournable. On peut y acheter des ceintures ou sacs à base de peau de crocodile Par ailleurs la dégustation de brochette de crocodiles est faisable à 12000 Ar
certains animaux du parc :
L’âne
Camaleon (Le calumma parsonu )
Le FOSA
Tortue (L’astrochelys radiata)
LE HIBOU
le Faisan d’oré
Ainsi notre visite achevée, après une journée assez mouvementé, rempli de découverte. Vers 16h 30 nous étions en route pour retourner à l’INTH .
PARTIE III : VOYAGE D’ETUDES Jour 1 : INTH – RANOMAFANA DATE: 28/04/2015 Départ de l’INTH vers 7h 30 du matin pour rejoindre notre ville de destination qui est Ranomafana . Nous avons pris la route passant devant la gare Soanierena puis nous avions emprunté celui du By –Pass.
Soanierana, signifie d’ailleurs littéralement « le bonheur concerté La gare a été Construite pendant l’ère coloniale(1913), elle témoigne de la tradition industrielle du quartier où sont d’ailleurs installées depuis plus de 50 ans de grandes sociétés comme la Chocolaterie Robert ou les « Paraky Tsarasaotra » (fabricant de tabac à chiquer).
La route du By-Pass mesure environ de 17 km elle a été construite par la société japonaise Daiho Corporation durant le régime de l’ancien président Marc Ravalomanana. Elle relie la route nationale 7 (Antananarivo-Antsirabe) au niveau du village d’Iavoloha à la route nationale 2 (Antananarivo-Toamasina) au niveau d’Ambohimangakely.
Cependant dû a des problèmes techniques rencontré par notre car , nous avons du marché depuis la station Jovenna jusqu’à ce que l’ on a pu apercevoir le palais de Iavoloha .
Situé à 15 km de la capitale, sur la RN7, le Palais d’Etat d’Iavoloha est immense. peint en blanc , son architecture est presque identique à celle du palais de la Reine à Manjakamiadana. .Officiellement, il est le second palais présidentiel malgache, après le palais d’Ambohitsirohitra. Les Conseils de ministres se tiennent généralement à Iavoloha, les cérémonies officielles comme la présentation de vœux du Nouvel an …
Le palais d’Etat d’Iavoloha a été la résidence officielle de l’Amiral Didier Ratsiraka durant ses mandats à la tête de l’Etat malgache .mais Laissé à l’abandon après les évènements de 1991. Puis saccagé par des manifestants pendant la crise politique de 2002. Arrivé au pouvoir, Marc Ravalomanana l’a entièrement rénové. Mais de nouveau laissé à l’abondon Après les événements de 2009,Il a fallu attendre l’avènement du régime Rajaonarimampianina pour que de grands travaux de réhabilitation y soient entamés. Ensuite le car nous a récupéré quelques mètres après le palais d’Iavoloha, puis nous nous sommes arrêtés près d’un marché artisanal qui vendait des produits faites à base de raphia. Ambatofotsy Une commune urbaine malgache située dans la partie sud-ouest de la région de VatovavyFitovinany. Elle fait partie des villages les plus pittoresques des environs de Tananarive. un village’’ancestral’’ avec ses vieilles maisons traditionnelles, ses ruelles, et les “tamboho” qui sont parmi les plus célèbres de l’Imerina. Au loin on voyait les villageois, les activités dans les champs Behenjy Située à 45 km au Sud de Tananarive une ville de destination touristique et gastronomique attire souvent les touristes. Nombreux habitants de la ville élèvent des canards et vivent grâce à la production de foie gras. Cela a commencé à partir des années 60 selon un ancien éleveur de canard qui a débuté dans le métier dès sa jeunesse, les techniques de gavage ont été administrées par des Français. D’ailleurs beaucoup de restaurants de cette ville tel que le restaurant le coin des foies gras met le foie gras à l’honneur avec des recettes diversifiées. Ensuite destination Ambatolampy Une ville sur les hautes terres centrales malgaches. « vatolampy » qui veut dire , en français, gros rocher dont la surface est en pente douce et Ambatolampy signifierait donc là où il y a un « vatolampy » .La création d’Ambatolampy est liée à l’existence de huit hommes, « les valolahy » qu’un des rois merina aurait envoyés dans la contrée pour la coloniser et y faire régner l’ordre.
Les activités de la ville Les élevages de chevaux Élevage de chevalin. Possibilité d’effectuer des randonnées équestres à la découverte de villages et de paysages restés authentiques. Les métiers de la fonderie et de la forge Ambatolampy est connue pour la fabrication artisanale d’outils, d’ustensiles et d’objets d’arts en aluminium. Depuis des siècles, la fonderie et la forge était connue de la population locale qui fabriquait des outils et des armes en fer. Cette tradition a été conservée. C’est dans la réalisation de batteries de cuisine et d’objets en aluminium, bronze et cuivre, que se sont spécialisés les artisans d’Ambatolampy.
Arrivé Antsirabe Elle la troisième plus grande ville de Madagascar .La ville possède plusieurs sources dont celles de Ranovisy et de l’Antsirakely. Mis en bouteille et vendu sous le nom de « Visy gasy ». Visite de l’Hôtel des Thermes : Un monument historique au cœur de la ville Inauguré en 1922, l'Hôtel des Thermes appartient au groupe Sofitrans (société financière pour le développement du transport et du tourisme) . Il a accueilli Mohammed V et son fils, le futur roi Hassan II du Maroc, en exil en 1955. Et tous les ans les descendent viennent à Madagascar pour une remémoration mais aussi pour aider la ville d’Antsirabe à se développer. Malheureusement on n’a pas eu l’opportunité de visiter d’intérieur de l’hôtel.
Hôtel des thermes
Cartacteristiques de l’hotel Se situant dans un parc de 04 hectares. HÉBERGEMENT 26 chambres familiales : une chambre avec un grand lit ou avec deux petits lits, tout confort : télévision, chauffage, sanitaire complet (baignoire ou douche avec eau chaude), téléphone, mini bar, coffre-fort. 04 Suites: ANKARATRA – MONT IBITY – TRITRIVA – PIC BOBY Première grande chambre avec un grand lit et deuxième chambre avec deux petits lits, salon privé, tout confort : télévision, chauffage, sanitaire complet (baignoire ou douche avec eau chaude), téléphone, mini bar, coffre-fort. RESTAURANT Le Pousse Café BAR Le Rendez-vous GASTRONOMIE Une cuisine internationale dans un restaurant de luxe: Les jours de fête, l’Hôtel des Thermes vous offre un grand buffet gastronomique. LOISIRS Piscine, Volley-ball, Grand Parc de verdure, Deux terrains de Tennis, Billard, Mini-golf, salle de massage, Basket-ball, Pétanque,
Les thermes d'Antsirabe, "centre national de crénothérapie et de thermoclimatisme" : situés un peu plus loin de l’hotel Ils sont alimentés par une source chaude (50°C) depuis son ouverture en 1917. L’eau très chargée en potassium, magnésium et calcium est (ou plutôt était) réputée pour soigner les rhumatismes
La stèle des 18 ethnies : A Antsirabe, sur l’avenue menant à la gare on ne peut pas rater le monument sur lequel sont inscrits le nom des 18 ethnies composant la population du pays. Les 18 ethnies : Mérina
18% de la population, vivent sur les hautes terres (centre du pays)
Betsimisaraka :
15% de la population, région de Tamatave
Betsiléo :
12% de la population, région de Fiarananstoa, peuple d’agriculteurs…
Tsimihety :
7% de la population, au nord des hautes terres région de Farafangana cultivent le riz principalement
Sakalava :
6% de la population, toute la partie Ouest de l’île de Toliara à Nosy bé, il se compose principalement des Vézos, qui vivent sur 250km de Toliara à Morombé. Principalement pêcheurs à bord de pirogues à balancier, ils pratiquent une pêche traditionnelle…
Antandroy :
5% de la population, au sud du pays, région d’Ambovombé, semi-nomades, élèvent les zébus, Puis les ethnies moins nombreuses…
Antefasy : Antemoro :
Côte Sud-est région de Farafangana
Antesaka :
sur la côte Est…
Antakarana :
vivent au Nord vers Diégo Suarez…
Antambahoaka :
région du Sud-est, en provenance de la Mecque pendant les X, XI et XII siècles…
Antanosy :
région de Fort Dauphin
Bara :
région d’Ihosy, d’origine bantoue…
Bezanozano :
A l’Est et Ouest des Betsimisaraka vers
côte Est région notamment de Manakara…
Moramanga… Bucherons Mahafaly :
vivent sur le plateau calcaire côte sud-Est et Sud-ouest…
Sihanaka :
vivent à l’Est dans la region des lacs (dans le grenier à riz des Madagascar) vanniers et riziculteurs…
Tanala :
habitent la partie montagneuse dans l’Est du pays, principalement peuple de bucherons…
Zafizoro :
vivent également sur la côte Sud-est comme les Antefasy…
Monument où sont inscrit les 18 ethnies de Madagascar
Vers midi nous sommes partis prendre le déjeuner dans un petit restaurant de la ville. Puis nous sommes partis visiter la broderie miniature mamy.
La broderie miniature Mamy
Fondé en 1990 par Mamy Harivelo RAJAMASON la broderie miniature mamy propose des produits faits à partir de matériaux recyclés.
1. L'établissement broderie jusqu'à vingt personnes assises y travaille et les visiteurs peuvent voir et écouter toutes les explications sur la fabrication. Ils choisissent eux même les motifs , ( fleurs , lémuriens…), les couleurs.
Tissus uilisés :
La soie Le coton ( acheté chez cotona)
Autres materiaux
Aiguilles Fil made in France Produits finis
Linge de maison
Sacs 15 000 Ar à 30 000 Ar
nappe de table à 160 000 Ar fait en 2 semaines
Vêtements
2. Etablissement Miniature des objets d'art en miniature, en utilisant des matières recyclées à 70%. les artisans miniaturise les moyens de locomotions traditionnels malagasy comme la charrette à zébu, la chaise aux porteurs ainsi que les pousses-pousses.
Matières travaillées :
Matériaux recyclés : fil de peche , tong, bois boite de socolait vide …
Les métaux
Usages :
Art et décoration
Prix : 10 000 Ar pour une bicyclette faite en 2 h.
Atelier Cornes : Un atelier fabriquant des objets d’art et de décoration à base de corne de zébu tels que les cuillères colliers, ... . . Ces cornes de zébus s’achètent en kilos et peuvent avoir différentes couleurs selon la couleur du zébu. Leurs outils de travails sont des matériaux récupérés tels que le moteur d’une machine à laver. Et Pour polir les objets créés ils utilisent un bout de tissu d’un jean On a pu assister à une représentation de fabrication animé par Mr Hoby Mr Tahina
Procédés de fabrication
1. Les cornes sont récupérées à l’abattoir et sont ensuite frappée après avoir été chauffées pour en faire sortir l’os
2. Puis les cornes sont chauffer jusqu’à ce qu’ils deviennent pliables
3. Ensuite ils sont pressés pour avoir la forme recherchée
4. Enfin Sculpté avec une machine et poli avec un morceau de jean et du caolin
Produits finis
Fin des visites pour la journée nous voilà Reparti sur la router RN7 . Nous sommes donc passés par Ambositra. Ambositra Située entre Antsirabe et Fianarantsoa, Ambositra Une ville riche en artisanat traditionnel. Ambositra est réputé pour ses sculptures sur bois. Les Zafimaniry ont une tradition d’excellence dans le travail du bois le 31 Décembre 2003. L’Art Zafimaniry a été proclamé comme Patrimoine Immatériel Mondial par l’Unesco Après avoir fait quelques kilomètres nous sommes passés par Ambohimahasoa Ambohimahasoa
Une ville où se trouve la foret d’Ialatsara. Une réserve d'Ialatsara couvre 2500 hectares dont 500 ha de forêt d'eucalyptus, 1000 ha de pinède et 1000 ha de forêt naturelle dite primaire. On y trouve diverses flores et faunes tels que les lémuriens. Apres une longue journée riche en découverte nous atteignant enfin Ranomafana où nous avons passés la nuit à l’hôtel Ravinala.
J2 : Ranomafana – Ranohira DATE : 22/04/2015 Après un réveil très matinal, nous petit-déjeunons au restaurant du quartier. Puis nous sommes parti a la découverte de la ville. Situé entre le pays Betsileo et Tanala, Ranomafana signifie eau chaude. Au bord de la route on voit des artisans qui vendent des produits à base de graine de Rafia, sac à base de nénuphar collecté dans la foret et dans la rivière de Namorona. On y trouve aussi un bâtiment colonial qui a été rénové pour devenir un hôtel en septembre 2015. Tout près il Ya une école de vie où l’on trouve des pépinières pour la restauration forestière. Une coopérative des femmes de Ranomafana qui font des activités à base de soie sauvage.
La ville de Ranomafana est connue pour la nature et l’endémicité des faunes et flores qui est très élevée .On y trouve le fougère arbores sante avec lequel on fabrique des pot de fleurs… Par ailleurs à Ranomafana il y a aussi une station thermale qui sert à la fois, de centre touristique, mais également de centre de traitement médical thermal. Créé en 1973 par les autorités locales, avec les années qui ont passé, les infrastructures ont fini par vieillir, faisant que seules la piscine et quelques cabines de massage sont restées ouvertes au public.
Ensuite nous avons continué notre route vers le parc de Ranomafa, on s’y est arrêté seulement pour y recueillir des informations sans entrer dans le parc.
Le parc national de Ranomafana Il se trouve dans les régions de la Haute Matsiatra et de Vatovavy-Fitovinany. Un parc tout en forêt, s’étend sur 41 601 ha. Inauguré le 31 mai 1991 Il a été classé Patrimoine Naturel Mondial de l’Atsinanana en 2007. Avec une grande richesse en biodiversité endémique mais en danger On y retrouve les espèces rares et gravement menacées de lémuriens. C’est un lieu favorable à la recherche scientifique
La faune - 115 espèces d’oiseaux dont une trentaine d’entre elles sont des espèces strictement forestières ; - 90 espèces de papillons ; - 98 espèces d’amphibiens ; - et 62 espèces de reptiles : caméléons, lézards.
Lémuriens : 12 espèces comme le lémurien a ventre roux, varika mena, sifaka
La flore La forêt de Ranomafana est une forêt pluviale. Avant la création du parc, cette forêt était exploitée. Aujourd’hui, elle est protégée. Le parc se divise en trois sites distincts : -Le site Talatakely
-Le site Votohananana - Le site Vohiparana
Un papillon comète (Argema mittrei) de la famille des Saturnidés, est resté posé sous le toit d'un abri du parc. C'est la première fois que nous voyons un papillon d'une telle taille,.
Argema mittrei mâle se reconnaissant à son corps fin et aux queues très longues de ses ailes
UN petit passage à fianaratsoa Créée par la reine Ranavalona Ire C’est une ville située dans le sud-est de l'ile de Madagascar. La population cultive partiellement le tabac, le riz, le raisin et le café. Elle possède également des fermes spécialisées dans l'élevage du bétail, des savonneries et des huileries. Nous nous sommes arrêtés en plein route pour aller visiter un quartier de forgeron. On a découverte toute une famille de forgeron. Les procèdes de production sont à la traditionnelle et les produits finis sont vendus en ville lors du « tsena » ou grand marché en plein air. Le charbon utilisé est acheté à Fianarantsoa.
méthode pour chauffer le fer
Apres quelques Kilomètre vers l’après midi nous Atteignons Ambalavao Ambalavao La ville est Située sur la RN 7 à 56 km au sud de Fianarantsoa. La population Antemoro est connu pour la fabrication, à partir de fibres végétales, du papier qui porte leur nom. A l'origine, ce papier, proche du papyrus, fut fabriqué par des Antaimoros, convertis à l'Islam, pour servir de support à la retranscription des versets du Coran. En 1936, un planteur français, P. Mathieu, parvint à obtenir les secrets de fabrication des Antaimoros et commença la production de ce papier en dehors de sa région d'origine et à plus grande échelle. L'exploitation qui reste cependant artisanale fut poursuivie ensuite par Mr Ragon qui s'installa à Ambalavao. La production se fait dans un atelier situé dans l'enceinte de l'hôtel "Aux Bougainvillées".
La matière première est constituée de morceaux d'écorces d'une variété de mûriers, les arbustes Avohas, qui proviennent du Sud de Madagascar. On a ou visité l’atelier et observer les processus de production La production de la pâte à papier. 1.
La première étape consiste à les faire bouillir pendant 3-4 heures habituellement le matin. Ensuite, après un rinçage et un tri, les fibres sont martelées, écrasées avec des maillets pour en faire une sorte de pâte. On en fait des portions de pâte sous forme de boules. Pour produire une feuille de 1,50 m sur 0.75 m, on fait une boule de 400gr.
2. La portion de pâte est ensuite diluée pour pouvoir l'étaler aisément dans un moule en bois sur une toile de coton. Une fois la pâte correctement répartie, on laisse s'écouler l'eau, laissant la pâte finement étalée sur le support en coton.
3. décoration des feuilles de papier avant séchage.
La pâte à papier est alors découpée et décorée sur son support en fonction de la nature du produit à fabriquer: décorations, papier à lettres, enveloppes, albums photos, livrets,
pochettes. la personne utilise des pétales de fleurs, des feuilles et fibres récoltées et utilisées selon son inspiration. L'artiste les appose sur la pâte à papier et les recouvre d'une fine couche de pâte diluée pour en assurer l'adhésion.
4. le séchage des feuilles de papier au soleil.
Les panneaux sont ensuite mis à sécher au soleil. Une fois la pâte à papier bien sèche, il suffit de détacher aisément le papier de son support avec un couteau.Les feuilles de papier obtenues sont ensuite pliées, reliées avec du raphia et reçoivent les dernières autres manipulations pour en faire les divers produits voulus. Les produits finis sont en vente dans la boutique jointe à l'atelier les ventes se font à prix fixes.
Plus Au sud d’ Ambalavao, les collines Betsileo cèdent la place aux grands espaces semi désertiques du pays Bara, transition entre les Hautes Terres et sud. Entre Ihosy et Ranohira, le plateau de Horombe déroule son immense tapis, couvert d’ahidambo ,( herbe à sanglier dont se nourrissent les zébus et boisé d’aloès et de hautes termitières rouges)
Ihosy À l'origine, la ville se trouvait un peu plus haut sur la colline, à 3 km, mais fut désertée en 1806. La ville est un important carrefour entre les routes nationales RN° 7 (TuléarFianarantsoa et RN 13 (Ihosy - Tôlanaro, ainsi que la route nationale RN27 (Ihosy - Farafangana). Par ailleurs Ihosy est surtout connue pour son marché aux zébus.
IHOROMBE La région Ihorombe, est située dans le Centre Sud de Madagascar Elle s’étend sur une superficie de 26.930 Km², répartis en trois districts (Ihosy, Ivohibe, et Iakora), et vingt-six Communes. Les premières vagues de migration étaient originaires du Sud Est (Antaisaka) et du pays Betsileo, essentiellement composées d’agriculteurs ils ont contribué à consolider les pouvoirs en place. Le développement progressif des activités agricoles à suscité l’arrivé de nouveaux
arrivants Malheureusement, la Région est parcourue annuellement par des feux de brousse qui dégradent la qualité du couvert végétal et des sols peu évolués. De plus Le phénomène « malaso » ou vols de bœufs n’a pas permis le développement de la region Et Les conditions de vie des ruraux se sont dégradées. Les principales activités de la Région sont l’agriculture, l’élevage, le tourisme et le secteur minier Dans les environs d’Ihosy Ainsi Pour se rendre au massif de l’Isalo, on a du passé pour se rendre ensuite à Ranohira à travers une piste longue de 87 km traversant le plateau de l’Horombe. C’était L’occasion d’admirer un paysage composé de bush épineux et de palmiers Medemia . Arrivé à Ranohira nous avions passé la nuit à hôtel les toiles de L’ Isalo J3 : Ranohira – Isalo- Ranohira DATE : 23 /04/2015 Tôt le matin, après le petit déjeuné dans la ville de Ranohira nous sommes partis visiter la maison de l’Isalo dont l’entrée est gratuite. La Maison de l’Isalo : La Maison de l'Isalo est installée quelques kilomètres après Ranohira au bord de la route. Il s'agit d'un musée écologique sur la faune, la flore et l'histoire du parc. Accueilli par le guide Nous nous sommes arrêté un moment pour en apprendre davantage.
Ce que l’on trouve dans la Maison de l’Isalo
Qu’ est-ce que L’isalo ?
Ossements de dinosaure
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Puis un peu plus loin sur la RN7, nous faisons une halte pour visiter le Relais de la Reine. Construit en pierres de la région, il est parfaitement intégré au paysage. Le Relais de la Reine ; Le Relais de la reine est une propriété française. 20 ans de savoir-faire et d’expérience à la française et d’hospitalité Malgache elle est gérée par Mr Maxel, un français tombé sous le charme du pays et qui a décidé de quitter le sien. . .L’architecture de l’hôtel est assez particulière. En effet Les murs sont couverts de granite, le sol de parquet, le plafond de lambris en palissandre.
Caractéristiques : Date de première ouverture: Novembre 1993 Dernière rénovation: Juin 2012 Standards internationaux: 3 étoiles Langues parlées: Malgache, Français, Anglais, Espagnol Une activité hôtelière éco responsable : Présence d’un Verger et Potager Bio. L’hôtel dispose d’un terrain d’environ 40 hectares avec son propre potager. Des activités sportives en exclusivité dans l’Isalo Une Salle de Massage et Soin du Corps professionnelle Un choix d’activités et loisirs terrestres : tennis, basket HEBERGEMENT 30 chambres reparties sur 5 bungalows: 11 Double 13 Twin 4 Triple 2 Double Luxe Aménagements des chambres standards: Salle de Bain avec douche et WC – Ventilateur – Mini coffrefort –Terrasse privative – Electricité 220V–Moustiquaire Aménagements des chambres luxes: Salle de Bain avec douche et Baignoire – WC séparé – Climatisation – Mini coffre-fort – Cheminée – Puit de lumière –Terrasse privative– Moustiquaire RESTAURANT & BAR Capacité: 80 couverts et 20 couverts en terrasse Type de Cuisine: Française et Malgache
La Boutique du Relais de la Reine: Artisanat Malgache et produits « bio » de leur plantation Par ailleurs A lui tout seul l’hôtel n’arrive pas encore à subvenir à ses besoin donc besoin d’acheter des légumes et autres provisions en ville, Fianarantsoa L’hôtel tout comme le reste de la ville de Ranohira ne dispose pas d’électricité. L’établissement utilise des plaques solaires pour produire de l’électricité cependant elle n’est pas suffisante pour les besoins de l’hôtel. Donc il utilise aussi des groupes électrogènes. Avec Une consommation d’environ 12000 litres de gasoil par mois. Juste à coter du Relais de la Reine se trouve le Jardin du Roy qui est aussi un hôtel a trois étoiles, il offre aussi le confort et le service qui feront de votre séjour une expérience inoubliable.
*A la fin de la visite du Relais de la Reine, monsieur Maxel nous a offert un cocktail Apres le Relais de la Reine, nous sommes partis en direction du parc national de l’Isalo pour une randonnée d’environ 10 kilomètres avec pique-nique sur place.
Parc National de l’Isalo : Déclaré parc national en 1999, le parc l'Isalo fortement érodé et entaillé de canyons s'étend sur 180 km de long et environs 25 km en moyenne de large dans le sud-ouest de Madagascar. La faune on y trouve des espèces endémiques.
77 espèces d’oiseaux vivent à Isalo dont le merle de Benson. 14 espèces de lémuriens diurnes et nocturnes dont 8 introduites et 7 endémiques de Madagascar. Reptiles, amphibiens, carnivores, insectivores et rongeurs complètent la liste.
La flore Le parc national Isalo compte plus de 400 espèces floristiques. Dans la plupart d’entre elles sont endémiques de Madagascar : - L’Aloes isaloensis Il pousse sur les rochers de la piscine naturelle toute l’année. - Le Bismarkia nobilis, de son nom malgache Satrana. C’est un palmier typique de l’Isalo qui a la particularité de résister au feu Plusieurs itinéraires avec guide sont proposés aux visiteurs du parc.
Circuit grand tour
Circuit Antsifotse Circuit piscine verte Circuit canyons Circuit Namaza Circuit Crete Circuit Verte Circuit Piscine naturelle Circuit malaso
Tout au long du circuit Namaza:
La coloration des falaises est très impressionnante. La présence et le mélange des minerais donnent aux falaises des variantes de couleur rouge, orange, vert bleuté... elles sont creusées de grottes qui donne plusieurs formes : tels qu’une tortue, un crocodile, un chien selon votre imagination…. Ces grottes servent de tombes aux habitants de la région à majorité Bara qui pratiquent le retournement des morts "famadihana". Le défunt est d'abord emmuré dans une grotte de basse altitude à quelques mètres de hauteur dans la falaise. Quelques années plus tard, selon un rituel, ses ossements sont retirés, lavés dans la rivière et enveloppés dans un nouveau linceul. Ils seront à nouveaux mis dans un cercueil et enfouis définitivement dans une grotte plus élevée dans la roche. L'entrée de la grotte est fermée avec des rochers. La cérémonie du retournement est l'occasion de faire la fête pendant deux à trois jours, de chanter et danser, de consommer de la viande de zébus, du rhum…
Quand un homme meurt, tous les hommes de la famille et les amis s’occupent du défunt pendant que les femmes s’assoient et regarde juste. Et c’est l’inverse qui se passe pour une défunte.
Après ces marches, nous nous sommes arrêtés pour déjeuner. Au menu du ‘ riz cantonais avec du poulet rôti cuisiner par des personnes habituer à ce genre d’excursion. Ensuite nous sommes partis voir la piscine pour s’y baigner. On a découvert une petite cascade qui alimente un bassin d'environ 25 m² avec une La profondeur qui ne dépasse pas 2 mètres. .
Après la petite baignade, nous avons repris la route pour rentrer à l’hôtel et y passer la nuit
J4 : Ranohira – Fianaratsoa DATE :24/04/2015 De bon matin, nous avions quitté les Toiles de l’Isalo pour se diriger vers l’orphelinat Zazafotsy afin d’offrir des dons . Orphelinat Zazafotsy :
Un orphelinat fondé par un prêtre nommé Pierre (mort en 2001). Il héberge 10 orphelins et 12 vieillards les personnes âgées défavorisés Dont 6 sœurs responsables des lieux. On y trouve des salles de classe, une réserve d’eau, A la fin de la visite on a On a offert des dons. Après être allé à l’orphelinat, nous étions en route pour aller visiter le parc d’Anja.
Parc d’Anja :
Nous avions mangé sur place avec du riz et du poulet rôti au menu. Puis après le déjeuner nous étions prêts pour partir à la découverte du parc Un petit briefing a été fait par le guide : Situé à 12 km à l'ouest d'Ambalavao en bordure de la RN7 récemment aménagé L'Anja est un parc créée par une association de villageois. La légende raconte que jadis un roi de la tribu Betsileo régnait sur Anja a voulu marier ses 3 filles à trois princes Vezo dans le but de renforcer les liens entre voisins. Toutefois Le mariage arrangé n’a pas plu aux filles qui se sont échappées préférant avoir recours a la mort plutôt d’accepter ces mariages. Elles ont donc escaladé chacune un « vatolampy » et ont sauté en même temps. En souvenir, les montagnes ont porté le nom de « izy telo mirahavavy ». L’aînée se prénommait Ihandrambaky, la cadette Andrambola et la dernière Ambohalady. Le parc Anja est de 13 hectares. La réserve abrite 600 lémuriens (makis catta) et des caméléons. Il faut Il faut au maximum 6 heures pour faire le tour du site. Il est fortement interdit de donner des bannes aux lémuriens l’amande est fixé à 20 euros pour un touriste étranger
Lors de notre visite on est passés par Plusieurs cavernes et grottes qui ont été occupées par les ancêtres.
Au 18ème siècle, ces grottes servaient de cachette pour échapper aux guerres tribales. On retrouve encore aujourd’hui des tombeaux datant de 1700.
Après avoir visité cette réserve, nous avions repris la route pour rejoindre Fianarantsoa après avoir diner dans un restaurant de la ville, nous sommes partis dans une discothèque nommé SOPHIA. Nous sommes resté jusqu’à 1h du matin puis nous sommes rentré pour dormir.
J5 Fianarantsoa – Antananarivo DATE :25/04 :2015 Vers 8heures du matin après avoir pris le petit déjeuné en ville nous étions prêts pour reprendre la route du retour vers Antananarivo. Comme au premier jour nous sommes passés par plusieurs point mais cette fois si sans arrêt pour faire des visites.
Fianarantsoa_- Ambositra
Ville calme Fianarantsoa signifie littéralement « où l’on apprend le bien », mais que les Tananariviens ont traduit un peu ironiquement par « qui imite bien » en effet la seconde capitale des Hautes Terres possède, elle aussi, un lac Anosy et une liaison ferroviaire avec la côte est. La ville a été fondée par Le gouverneur Rafaralahindrinaly en juin 1830 à la demande de Ranavalona 1er sur le site d’un ancien village betsileo du nom d’Ivoneana (« où les morts sont cachés »). La ville est très étendue, on peut la diviser en trois parties distinctes. La “ville haute” (ancienne), La “ville nouvelle” (commerciale), Le quartier de la gare qui s’étend le long de la voie ferrée et au nord. Située entre la ville haute et la ville nouvelle (dans le quartier d’”Ambatolahikisoa”), on peut voir une pierre levée qui signalait autrefois qu’aucun porc ne pouvait être conduit au-delà de cette limite. Par ailleurs La province de Fianarantsoa est réputée pour ses vignobles, qui donnent qui donnent du vins rouge, blanc
Ambositra – antsirabe A 90 km d’Antsirabe et à 1 350 mètres d’altitude se trouve Ambositra, capitale artisanale de Madagascar jolie ville aux belles maisons en brique. C’est la ville idéale pour faire le plein de souvenirs de l’artisanat malgache A quelques kilomètres de la ville se dresse Le Palais Royal d'Ambositra (Rova) reproduction fidèle du « Rova » détruit en 1811 par Radama guidé par une volonté de conquête, s'empara d'Ambositra et détruisit le Palais Royal. Le souverain Mpanalina II fut le premier à occuper le Palais royal au XVIIIè siècle. Apres Ambositra nous sommes passés dans la vile d’antsirabe
Antsirabe – Antananarivo Antsirabe signifie littéralement en malgache "là où il y a beaucoup de sel" (, sira "sel", be "grand") du a ses sols et ses eaux qui sont très riches en sels minéraux . Elle est située à 1 500 m d'altitude dans une cuvette entourée de volcans à 167 km au sud de la capitale Antananarivo.. surnommée la Vichy Malgache à cause des nombreuses sources d'eau thermale ou minérale encore exploitées aujourd'hui.. Antsirabe est aussi la capitale des pousse-pousse. Elle en compte le plus grand nombre par habitant parmi toutes les villes du pays. Antsirabe est devenue aujourd'hui le premier centre industriel du pays, avec en particulier la COTONA (La Cotonnière d'Antsirabe) qui est la plus importante entreprise textile de l'Ile, La ville est reliée à la capitale Antananarivo par la route nationale 7 et par le chemin de fer. Sites touristiques des environs
Les lacs Andraikiba et Tritriva, situés respectivement à 7 et à 17 km de Antsirabe,
Les thermes de Betafo à 22 km.
L'ascension du mont Ibity (2255 m) à 30 km au sud d’Antsirabe. En panne d’essence à 45 km d’Antananarivo on a dû attendre quelques heures avant d’être ravitaillé et enfin arrivé à l INTH vers 1 h du matin.
ANALYSES ET SUGGESTIONS : - Insuffisance d’efficacité du bus de voyage
CONCLUSION : Les visites ainsi que le voyage d’étude s’étaient déroulé sans aucune contrainte. Les participants sont dotés de toutes les connaissances pratiques qui leur permettront de conduire avec conviction et efficacité les démonstrations sur le terrain. Des échanges fructueux ont été effectués. Le souhait est que les expériences acquises puissent servir dans le métier du tourisme et contribuer ainsi à développer le secteur
TABLE DES MATIERES SOMMAIRE.................................................................................................2 INTRODUCTION........................................................................................3 PARTIE I ......................................................................................................4-7 PARTIEII......................................................................................................7-18 PARTIEII......................................................................................................19 -49 CONCLUSION.............................................................................................50