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Zitiervorschau

Animateur : David BLAIRY

Département Formation Socotec Maroc

Mise en œuvre de la réglementation ATEX Maintenance sur les équipements en zone ATEX pour Campus Veolia

Emplacement où une atmosphère explosive peut se présenter

du 04 au 06 juin 2013

S00 -D1/D0

FORMATION A LA PREVENTION DES RISQUES

Objectif : Cette formation a pour but de vous donner, en plus de vos connaissances professionnelles déjà acquises, de maîtriser et d’appliquer les dispositions de la réglementation ATEX dans le cadre d'opération de maintenance ou de nouvelles installations.

Programme

S00 -D2/D0

Sommaire

 Partie 1 : Qu'est ce qu'une explosion ?  Partie 2 : Comment maîtriser le risque d'explosion grâce à la « nouvelle » réglementation ?  Partie 3 : Comment classer les zones ATEX ?  Partie 4 : Comment choisir les équipements à installer en zone ATEX ?  Partie 5 : Quelles sont les règles à respecter lorsque l'on installe ou que l'on intervient sur du matériel électrique ATEX ?  Partie 6 : Quelles sont les règles à respecter lorsqu’on intervient sur du matériel non-électrique ATEX ?  Partie 7 : Quelles sont les risques pouvant se présenter lors d'une intervention en zone ATEX ?  Partie 8 : Comment se comporter en zones ATEX ?  Partie 9 : Questionnaire de contrôle des connaissances acquises

S00 -D3/D0

Partie 1 : Qu' est ce qu' une explosion ?

S00 -D4/D0

1

Qu'est ce qu'une explosion ? Triangle du feu La combustion est une réaction chimique d’oxydation d’un combustible par un comburant, qui nécessite une source d’énergie. Elle met en jeu trois éléments nécessaires : le combustible, le comburant, l’énergie d’activation, qui constituent le triangle du feu.

- Le combustible est la matière susceptible de brûler (liquide : essence, solvants…; gazeuse : propane, butane…),

SOURCE D ’INFLAMMATION

- le comburant, en se combinant avec un autre corps, permet la combustion (oxygène, peroxydes, chlorates…) - la source d ’inflammation ou l’énergie d’activation qui est l’énergie minimum nécessaire au démarrage de la réaction chimique de combustion; elle est apportée par une source de chaleur, une étincelle…

COMBUSTIBLE

COMBURANT

Pour éviter un incendie, il suffit de supprimer une des trois conditions

S00 -D5/D0

1

Qu'est ce qu'une explosion ? Hexagone de l ’explosion

L’explosion est une combustion très rapide qui se propage, précédée d’une onde de pression. Cette onde de pression est provoquée par l’expansion des gaz chauds. SOURCE D ’INFLAMMATION

CONFINEMENT

DOMAINE D ’EXPLOSIVITE

COMBUSTIBLE Gaz, vapeur, brouillard ou poussières inflammables (milieu susceptible de propager l’explosion)

COMBURANT

Pour éviter une explosion, il suffit de supprimer une des six conditions

S00 -D6/D0

1.1 - Condition d ’explosivité d ’une atmosphère gazeuse ?

S00 -D7/D0

1.1

Condition d’explosivité d’une atmosphère gazeuse ?

La plupart des gaz ou vapeurs inflammables sont susceptibles d’exploser en s’enflammant, à condition de présenter un mélange de comburant et de carburant spécifique à chaque matière.

CONCENTRATION La limite inférieure d’explosivité (LIE) est la concentration minimale de comburant en volume dans le mélange au-dessus de laquelle il peut exploser.

La limite supérieure d’explosivité (LSE) est la concentration maximale de comburant en volume dans le mélange au dessous de laquelle il peut exploser.

Trop peu de combustible

EXPLOSION

L.I.E.

Trop peu de comburant

L.S.E.

Une explosion est possible lorsque le mélange air/comburant est suffisamment concentré, sans être saturé.

S00 -D8/D0

1.1

Condition d’explosivité d’une atmosphère gazeuse ?

Les gaz ou vapeurs inflammables sont susceptibles de s ’enflammer spontanément, sans étincelles ou flamme nue.

Température d’auto-inflammation (TAI) : c’est la température minimale à laquelle un mélange porté brusquement à cette température s ’enflamment spontanément.

Une explosion est possible lorsqu’un point chaud atteint une température proche de la TAI du combustible.

S00 -D9/D0

1.1

Condition d’explosivité d’une atmosphère gazeuse ?

Une des caractéristiques des substances inflammables en phase liquide est de ne dégager des vapeurs qu’a partir d ’une température qui leur est spécifique.

Point éclair : c’est la température minimale à laquelle, dans des conditions d'essais spécifiées, un liquide donne suffisamment de gaz ou de vapeur combustible capable de s'enflammer en présence d'une source d'inflammation active. Une explosion de gaz ou vapeur est possible lorsque la température ambiante devient supérieure au point éclair de la substance inflammable.

S00 -D10/D0

1.1

Condition d’explosivité d’une atmosphère gazeuse ?

Les caractéristiques physico-chimiques d’une substance inflammable définissant le domaine d’explosivité sont : la LIE, la LSE, la TAI et le point éclair…voici quelques exemples.

PE

TAI

LIE

LSE

Hydrogène

gaz

520

4

75

Méthane

gaz

535

5

15

Éthanol pur

12

420

4,3

19

Essence (oct. 100)

-37

460

1,4

7,4

Diesel

55

330

0,5

5

Acétone

-17

535

2,6

12,8

S00 -D11/D0

1.1

Condition d’explosivité d’une atmosphère gazeuse ?

Exemple de l’essence Point d'autoinflammation

460°C

Zone à risque

POINT D’ECLAIR

-37 37°°C

Le mélange air- vapeurs s'enflamme spontanément

Les vapeurs sont émises en quantité suffisante : la flamme dure

Les vapeurs émises dans l'air s'enflamment mais la flamme ne dure pas En dessous du point d'éclair les vapeurs sont émises en quantité insuffisante : pas de risque d'inflammation S00 -D12/D0

1.2 - Condition d’explosivité d ’une atmosphère poussiéreuse ?

S00 -D13/D0

1.2

Condition d’explosivité d’une atmosphère poussiéreuse ?

La plupart des poussières inflammables sont susceptibles d’exploser en s’enflammant, à condition de présenter un volume en suspension dont la concentration du mélange de comburant et de carburant spécifique à chaque poussière. La Concentration minimale d’explosivité (CmE) est la concentration minimale de poussières en volume dans le mélange audessus de laquelle il peut exploser = environ 50g/m3. La Concentration maximale d’explosivité (CME) est la concentration maximale de poussières en volume dans le mélange au dessous de laquelle il peut exploser = plusieurs Kg/m3.

CONCENTRATION

Trop peu de combustible

Trop peu de comburant

EXPLOSION

CmE

CME

Une explosion est possible lorsque le mélange air/poussières est suffisamment concentré, sans être saturé. Les poussières doivent être en suspension. S00 -D14/D0

1.2

Condition d’explosivité d’une atmosphère poussiéreuse ?

Les poussières inflammables sont susceptibles de s ’enflammer spontanément, sans étincelles ou flamme nue, lorsqu’elles forment un dépôt ou lorsqu’elles forment un nuage. Température d’inflammation en nuage : c’est la température minimale à laquelle un de poussières en suspension, formant un nuage peuvent s ’enflammer.

Température d’inflammation en couche : c’est la température minimale à laquelle un de poussières sous forme de dépôt peuvent s ’enflammer. La température d ’inflammation en couche est inférieure à la température d ’inflammation en nuage. S00 -D15/D0

1.2

Condition d’explosivité d’une atmosphère poussiéreuse ?

Les poussières inflammables sont susceptibles de s ’enflammer non seulement en fonction des caractéristiques telles que : La concentration minimale, La température d ’auto-inflammation,

mais aussi :

La granulométrie (généralement inférieure à 0,3 mm), L ’humidité, L ’énergie minimale d ’inflammation par étincelle électrique (en mJ).

S00 -D16/D0

1.2

Condition d’explosivité d’une atmosphère poussiéreuse ? Source d’allumage

Une des caractéristiques des poussières est de former des dépôts. Lors de turbulences, les poussières se mettent en suspension.

DEPOT DE POUSSIERES = DANGER !!!

S00 -D17/D0

1.2

Condition d’explosivité d’une atmosphère poussiéreuse ?

Les caractéristiques physico-chimiques d’une poussière inflammable définissant le domaine d’explosivité sont : la TAI, L ’EMI, La CME. TAI

EMI

CmE

PME

Aluminium (paillettes)

600

10

40

8

Poudre de cacao

500

120

65

5

Nylon

500

20

30

6,6

Charbon (37% fines)

610

60

55

6,2

polystyrène

500

15

20

6,9

Blé

450

45

45

8,8

» TAI : Température d’auto-inflammation (°C) » EMI : Énergie minimale d’inflammation (mJ) » CmE : Concentration minimale explosible (g/m3) » PME : Pression maximale d’explosion (bar)

S00 -D18/D0

1.3 – Les effets d’une explosion

S00 -D19/D0

1.3

Les effets d ’une explosion.

Explosion et pression

L’explosion est une combustion très rapide, qui se propage précédée d’une onde de pression. La déflagration, caractérisée par une onde de pression se développant en avant du front de flamme à des vitesses de quelques mètres à quelques dizaines de mètres par seconde. Les surpressions engendrées, dans un mélange initialement à la pression atmosphérique, sont de l’ordre de 4 à 10 bars.

La détonation, dans laquelle, le front de flamme est lié à une onde de choc se propageant à des vitesses élevées (supérieures à 1000m/s) ; les surpressions atteignent 20 à 30 bars, mais en un lieu, ne durent qu’un temps très court ; après le passage de l’onde de choc, la pression retombe à la même valeur que dans le cas de la déflagration.

S00 -D20/D0

1.3

Les effets d ’une explosion.

Accidentologie

Quels sont les effets de telles pressions sur les bâtiments ?

Surpressions de crête (bars) 0,04 à 0,07 0,07 à 0,15 0,15 à 0,25 0,2 à 0,5 0,5 à 0,6 0,7 à 1

Effets Bris de vitres Lézardes des parois de plâtre Lézardes des murs en béton et en parpaings de 20 à 30 cm Rupture des réservoirs aériens Rupture des murs de briques Destruction des murs en béton armé

S00 -D21/D0

1.3

Les effets d ’une explosion.

Accidentologie

Quels sont les effets de telles pressions sur le corps humain ?

Surpressions de crête (bars)

Effets directs sur l'homme

0,3

Rupture du tympan possible

1

Lésions graves aux oreilles et aux poumons

>5

Surpression pouvant entraîner la mort

S00 -D22/D0

1.3

Les effets d ’une explosion.

Accidentologie

Quelques éléments d’accidentologie

Travail réalisé Séchage, au chalumeau, d’un revêtement d'étanchéité de château d’eau en produit bitumineux CAUSE Utilisation d’un produit mal identifié étiqueté opérateurs mal informés.

EFFET Explosion 2 morts

S00 -D23/D0

1.3

Les effets d ’une explosion.

Accidentologie

Quelques éléments d’accidentologie

Travail réalisé Découpage au chalumeau d ’un fût vide, ayant contenu du toluène. CAUSE Flamme de chalumeau Provenance du bidon mal signalée

EFFET Explosion 2 morts

S00 -D24/D0

1.3

Les effets d ’une explosion.

Accidentologie

Quelques éléments d’accidentologie

Travail réalisé Chargement de carburant à bord d'une péniche, dont les panneaux de citerne étaient ouverts; CAUSE Utilisation d ’une lampe torche dite non « de sûreté » ou par décharge d'électricité statique (enlèvement de Décharge d'électricité statique vêtement en tissus synthétique) Appareil non « de sûreté »

EFFET Explosion 3 morts Incendie

S00 -D25/D0

1.3

Les effets d ’une explosion.

Accidentologie

Quelques éléments d’accidentologie CAUSE

Absence de contrôle et d’entretien Production intensifiée au dépend de la sécurité.

EFFET

Culture d’infaillibilité. Explosion 6 morts. 2 blessés graves.

Explosion due à un nuage gazeux

Dispersion d’un nuage de gaz et de fumées toxiques.

S00 -D26/D0

1.3

Les effets d ’une explosion.

Accidentologie

Quelques éléments d’accidentologie CAUSE Absence de moyen de prévention d’une atmosphère explosive. EFFET

Propagation rapide de l’explosion.

Explosion

Présence de sources d’inflammation.

12 morts.

Absence de système de détection d’incendie. Absence d’un système de nettoyage régulier des conduites.

Explosion due à un nuage poussière

S00 -D27/D0

1.3

Les effets d ’une explosion.

Secteurs concernés

Les activités qui présentent des risques d’explosion :  Distribution de gaz o cas de fuite…

 Transformation du bois o poussières de bois susceptibles de former des mélanges poussières/air explosifs dans des filtres ou des silos par exemple.

 Ateliers de peinture o « overspray » qui se forme dans les cabines de peinture lors du laquage de surfaces au pistolet et vapeurs de solvant libérées

 Agriculture o poussières de céréales, biogaz…

S00 -D28/D0

1.3

Les effets d ’une explosion.

Secteurs concernés

Les activités qui présentent des risques d’explosion :  Industrie mécanique (métallurgie, traitement de surface…) o Poussières métalliques explosives peuvent se former lors du traitement des surfaces (polissage) + utilisation de solvants, H2…

 Industrie alimentaire o transport, stockage de pulvérulents …

 Industrie pharmaceutique o Alcool, poussières explosives….

 Raffineries o Hydrocarbures inflammables

S00 -D29/D0

1.3

Les effets d ’une explosion.

Secteurs concernés

Les activités qui présentent des risques d’explosion :  Industrie chimique : o procédés de transformation et de traitement de substances gazeuses, liquides et solides combustibles.

 Décharges o fermentation, présence de liquides inflammables…

 Production d’électricité : o transport, du broyage et du séchage du charbon

 Entreprises d’épuration de l’eau o gaz de fermentation…

S00 -D30/D0

1.3

Les effets d ’une explosion.

Secteurs concernés

Les activités qui présentent des risques d’explosion :  Tous secteurs industriels confondus :

Les chaufferies (gaz ou fioul)

Les opérations de charge des batteries

S00 -D31/D0

1.3

Les effets d ’une explosion.

Accidentologie

L’opinion d’une grande compagnie d’assurance : « Every year about 2000 explosions of mixt dust or gas in the air are recorded in E.U. In Germany, these are almost 300 explosions per year causing more than 25000 € of repair each ». Proportion des différents secteurs concernés :  Pétrole gaz (incl. off-shore) 32%  Industrie du bois 28%  Chimie et plastique 13%  Métallurgie 13%  Cosmétique, pharmacie, agro-alimentaire  autres 6%

8%

Source : TREX & ALLIANZ S00 -D32/D0

Partie 2 : Comment maîtriser le risque d'explosion grâce à la « nouvelle » réglementation ?

S00 -D33/D0

2

Comment maîtriser le risque d'explosion grâce à la « nouvelle » réglementation ? Pour traiter de ce risque, aux effets dévastateurs, deux directives européennes, dites « nouvelles approches » ont vu le jour.

DIRECTIVE ATEX 94/9/CE transposée en droit français

et DIRECTIVE ATEX 99/92/CE transposée en droit français

S00 -D34/D0

2

Comment maîtriser le risque d'explosion grâce à la « nouvelle » réglementation ?

Décret n°2002-1553

« relatif aux dispositions concernant la prévention des explosions applicables aux lieux de travail ». Introduit les articles R. 4227-42 à R.4227-54 dans le code du travail dans une section dont l ’intitulé devient « prévention des incendies et des explosions - Évacuation »

LE CHEF D ’ETABLISSEMENT DOIT ASSURER LA PREVENTION DES EXPLOSIONS ET LA PROTECTION CONTRES CELLESCELLES-CI

PREVENTION

+

PROTECTION

S00 -D35/D0

2

Comment maîtriser le risque d'explosion grâce à la « nouvelle » réglementation ?

Décret n°2002-1553

Préventions des explosions Article R. 4227-42 :

Les dispositions de la présente sous section s ’applique à tous les établissements mentionnés à l ’article L.231-1 à l ’exception des lieux ou activités suivants : - aux zones servant directement au traitement médical de patients et pendant celui-ci, - à l ’utilisation des appareils à gaz,

Article R. 4227-43 :

- à la fabrication, au maniement, à l ’utilisation, au stockage et au transport d ’explosifs et de substances chimiquement instables. Oxygène

Au sens de la présente sous - section, on entend par « atmosphère explosible », un mélange avec l ’air, dans les conditions

atmosphériques, de substances inflammables sous forme de gaz, vapeurs, brouillards ou poussières, dans lequel après inflammation, la combustion se propage à l ’ensemble du mélange non brûlé.

VAPEUR GAZ BROUILLARD POUSSIERES

Source d ’inflammation

S00 -D36/D0

Comment maîtriser le risque d'explosion grâce à la « nouvelle » réglementation ?

2

Décret n°2002-1553

Article R. 4227-44 et 45 : Afin d ’assurer la prévention au sens de l ’article L.230-2, des explosions et la protection contre celles-ci, le chef d ’établissement prend les mesures techniques et organisationnelles appropriées au

EMPECHER SA FORMATION

type d ’exploitation, par ordre de priorité et sur la base des principes suivants : - empêcher la formation d ’atmosphères explosives,

- si la nature de l ’activité ne permet pas d ’empêcher la formation d ’atmosphère explosives, éviter l ’inflammation d ’atmosphères explosives

EVITER SON INFLAMMATION

- Atténuer les effets nuisibles d ’une explosion dans l ’intérêt de la santé et de la sécurité des travailleurs. Au besoin, ces mesures sont combinées avec des mesures destinées à prévenir la propagation des explosions et complétées par de telles mesures , elles font l'objet d'un réexamen périodique et, en tout état de cause, sont réexaminées chaque fois que se produisent des changements importants des conditions dans lesquelles le travail est effectué.

ATTENUER SES EFFETS

S00 -D37/D0

Comment maîtriser le risque d'explosion grâce à la « nouvelle » réglementation ?

2

Décret n°2002-1553

Article R. 4227-46 à 48 : I - Pour assurer le respect des obligations définies au III de l'article L. 230-2, le chef d'établissement procède à l'évaluation des risques spécifiques créés ou susceptibles d'être créés par des atmosphères explosives en tenant compte au moins : a)

De la probabilité que des atmosphères explosives

ANALYSER LES RISQUES

puissent se présenter et persister ; b)

De la probabilité que des sources d'inflammation, y

compris

des

décharges

électrostatiques,

puissent

se

présenter et devenir actives et effectives ; c) Des installations, des substances utilisées, des procédés et de leurs interactions éventuelles ; d)

De l'étendue des conséquences prévisibles d'une

COMBINER LES RESULTATS AVEC LE « DOCUMENT UNIQUE »

explosion. Les risques d'explosion doivent être appréciés globalement et, le cas échéant, leur évaluation est combinée avec les résultats de l'évaluation des autres risques, identifiés dans chaque unité de travail de l'entreprise ou de l'établissement, qui ont été transcrits dans le document prévu par l'article R. 230-1. II - Il est tenu compte, pour l'évaluation des risques d'explosion, des emplacements qui sont, ou peuvent être, reliés par des ouvertures aux emplacements où des atmosphères explosives peuvent se présenter. S00 -D38/D0

2

Comment maîtriser le risque d'explosion grâce à la « nouvelle » réglementation ?

Décret n°2002-1553

Article R. 4227-49 : Lorsque des atmosphères explosives peuvent se former en quantités susceptibles de présenter un risque pour la santé et la sécurité des

TRAVAILLER EN SECURITE

travailleurs ou d'autres personnes, le chef d'établissement prend, en application des principes généraux de prévention et d'évaluation des risques définis à l'article L. 230-2 et des principes particuliers définis à l'article L. 232-12-25, les mesures nécessaires pour que :

SURVEILLER SI NECESSAIRE

a) Le milieu de travail permette que le travail se déroule en toute sécurité ; b) Une surveillance adéquate soit assurée, conformément à l'évaluation des risques, en utilisant des moyens techniques appropriés ;

FORMER LES TRAVAILLEURS

c) Une formation des travailleurs en matière de protection contre les explosions soit délivrée ; d) Les travailleurs soient équipés, en tant que de besoin, de vêtements de travail adaptés en vue de prévenir les risques d'inflammation.

PORTER LES VETEMENTS ADAPTES

S00 -D39/D0

Comment maîtriser le risque d'explosion grâce à la « nouvelle » réglementation ?

2

Décret n°2002-1553

Article R. 4227-46 à 48 : I -

Le chef d'établissement subdivise en zones les emplacements où des

atmosphères explosives peuvent se présenter, conformément à la classification définie par des arrêtés conjoints du ministre chargé du travail et du ministre chargé de l'agriculture, pris après avis du Conseil supérieur de la prévention des risques professionnels et de la Commission nationale d'hygiène et de sécurité du travail en

Zone 0 Zone 1 Zone 2

agriculture. II - Le chef d'établissement veille à ce que les prescriptions minimales visant à assurer la protection des travailleurs, définies par des arrêtés pris dans les conditions fixées ci-dessus, soient appliquées dans les emplacements visés au I. III - Les accès des emplacements, où des atmosphères explosives peuvent se présenter en quantités susceptibles de présenter un risque pour la santé et la sécurité des travailleurs, sont signalés conformément aux dispositions de l'arrêté relatif à la signalisation de sécurité et de santé au travail prévu par l'article R. 2321-13

S00 -D40/D0

2

Comment maîtriser le risque d'explosion grâce à la « nouvelle » réglementation ?

Décret n°2002-1553

Classification et signalisation des zones ATEX Gaz / Vapeur Atmosphère explosible présente • en permanence, • pendant de longues périodes ou fréquemment Atmosphère explosible susceptible de se présenter • occasionnellement en fonctionnement normal Atmosphère explosible • non susceptible de se présenter en conditions normales ou, • de courte durée

Poussière

0

20

1

21

2

22

S00 -D41/D0

Comment maîtriser le risque d'explosion grâce à la « nouvelle » réglementation ?

2

Décret n°2002-1553

DRPE Article R. 4227-52 à 54 : Le chef d'établissement établit et met à jour un document dénommé : "document relatif à la protection contre les explosions" qui est intégré au document prévu par l'article R. 4121-1 à 4. Ce document doit comporter les informations appropriées relatives au respect des obligations définies aux articles R. 4227-44 et 45 et R. 422746 à 48, et en particulier celles portant sur :

:

• Analyse des risques d’explosions, • Mesures techniques et organisationnelles prises pour atteindre les objectifs de sécurité visà-vis du risque d’explosion, • Identification des emplacements classés en « zones ATEX », • Identification des emplacements non classés ATEX mais auxquels s’appliquent les prescriptions minimales,

S00 -D42/D0

2

Comment maîtriser le risque d'explosion grâce à la « nouvelle » réglementation ?

Décret n°2002-1553

Applicables depuis le 1er juillet 2003 aux nouveaux établissements Applicables au plus tard au 1er juillet 2006 aux lieux de travail qui sont déjà utilisés avant le 30 juin 2003, les chefs d'établissements devant néanmoins satisfaire aux prescriptions de l'article R. 4227-46 à 48 du code du travail avant le 1er juillet 2003.

Évaluation des risques R. 4323-19 à 21

1 juillet 2003

D.R.P.E ZONAGE ADEQUATION DES MATERIELS FORMATION

Faire évoluer le DRPE Maintenir le niveau de connaissance (formation) Maintenir en état les matériels

1 juillet 2006

S00 -D43/D0

2

Comment maîtriser le risque d'explosion grâce à la « nouvelle » réglementation ?

Obligations de l'employeur

Les 5 obligations de l'employeur

Prescriptions minimales (formation, instructions…)

« Document Relatif à la Protection contre les Explosions »

Devoir de coordination Évaluation des risques d’explosion Classification et signalisation des zones

S00 -D44/D0

Partie 3 : Comment classer les zones ATEX ?

S00 -D45/D0

3

Classement des zones

But du classement de zone :  évaluer en tout point d'une installation la probabilité d'apparition d'une atmosphère explosible.  Indépendamment de la présence d'équipements ou d'autres sources d'inflammation éventuelles.  3 niveaux de probabilité sont définis.

S00 -D46/D0

3

Type de zones à risques d’explosion

Gaz et vapeurs

Poussières

Zone

Définition

Zone

Définition

0

Emplacement où une atmosphère explosive consistant en un mélange avec l’air de substances inflammables sous forme de gaz, de vapeur ou de brouillard est présente en permanence, pendant de longues périodes ou fréquemment

20

Emplacement où une atmosphère explosive sous forme de nuage de poussières combustibles est présente dans l’air en permanence, pendant de longues périodes ou fréquemment

1

Emplacement où une atmosphère explosive consistant en un mélange avec l’air de substances inflammables sous forme de gaz, de vapeur ou de brouillard est susceptible de se présenter occasionnellement en fonctionnement normal

21

Emplacement où une atmosphère explosive sous forme de nuage de poussières combustibles est susceptible de se présenter occasionnellement ou en fonctionnement normal

2

Emplacement où une atmosphère explosive consistant en un mélange avec l’air de substances inflammables sous forme de gaz, de vapeur ou de brouillard n’est pas susceptibles de se présenter en fonctionnement normal, ou n’est que de courte durée s’il advient qu’elle se présente néanmoins

22

Emplacement où une atmosphère explosive sous forme de nuage de poussières combustibles n’est pas susceptible de se présenter en fonctionnement normal, ou n’est que de courte durée s’il advient qu’elle se présente néanmoins

S00 -D47/D0

3.1 - Méthodologie de ZONAGE « Gaz/Vapeur ».

S00 -D48/D0

3.1

Comment classer des zones gaz/vapeur

Réaliser une étude de zonage, c ’est exploiter une norme :

NF EN 60079-10 Texte de référence pour le zonage "Gaz et Vapeurs"     

Définitions Principes généraux de sécurité Procédure de classement de zone Documentation Exemples

S00 -D49/D0

3.1

Méthodologie du classement des zone gaz/vapeur Identifier et qualifier les matières inflammables concernées

Identifier les sources de dégagement

Quantifier les taux de dégagement (débit) et leur degré (probabilité, fonctionnement normal ou non)

Quantifier le degré de ventilation (aptitude à diluer le dégagement) et sa disponibilité (fiabilité, contrôle…)

Prise en compte des éventuels systèmes de prévention (détecteurs)

Caractériser le type et l'étendue de la zone S00 -D50/D0

3.1

Principe de classification des « zones Gaz/Vapeur »

 2 méthodes pour réaliser la classification des zones :  Une approche globale fondée sur l’expérience de certaines industries, l’industrie pétrolière en l’occurrence :Utilisation de schémas types qui s’appliquent à des installations bien définies, par exemple à l’installation de remplissage d’une citerne routière.  Une approche plus quantitative et plus complète : nécessite la connaissance plus détaillée des produits inflammables en présence, en particulier : 

de la densité,



de la tension de vapeur,



du point d’ébullition,



du point d’éclair pour les liquides,



des limites inférieures et supérieures d’explosivité.

:

S00 -D51/D0

3.1

Principe de classification des « zones Gaz/Vapeur »

L’approche quantitative nécessite également la connaissance :

 des caractéristiques des sources où se dégagent ces produits :  fréquence et durée de dégagement,  caractère normal ou anormal du dégagement,  quantités dégagées,  état physique des produits dégagés,  forme et vitesse de dégagement (fuite, flaque, bac de rétention, …) ;  de la nature de l’environnement :  ventilation naturelle, forcée, etc…,  vitesse du vent ou vitesse de renouvellement de l’air pour les locaux,  température ambiante du sol,  volume des locaux,  obstacles, ouvertures pour les bâtiments. :

S00 -D52/D0

3.1

Caractéristiques des gaz et vapeurs (suite) Produits

Point éclair (°C)

Température d’autoinflammation (°C)

Limite inférieure d’explosivité (%)

Limite supérieure d’explosivité (%)

Energie minimale d’inflammation (J)

Acétylène

gaz

300

2,5

81

12

Ammoniac

gaz

650

16

28

240

Benzène

- 11

500

1,3

7,9

/

Butane

gaz

287

1,8

8,4

240

Essence

- 43

280

1,4

7,6

/

Ether éthylique

- 45

160

1,9

36

/

Hydrogène

gaz

500

4

75

17

Octane

13

206

1

6,5

/

Propane

gaz

450

2,2

10

240

Sulfure de carbone

- 30

90

1,3

50

/

S00 -D53/D0

3.1

Procédure de classification des « zones des gaz et vapeurs »

 Identification

des Sources de dégagement et détermination du degré de dégagement (continu, de 1er degré, du 2eme degré)

 Détermination

du type du zone qui est fonction du degré du

dégagement



Détermination de l’étendue de la zone qui est fonction :    

Du taux de dégagement du gaz ou de la vapeur Limite Inférieure d’Explosivité (LIE) Densité relative du gaz ou de la vapeur au moment de son dégagement Ventilation

S00 -D54/D0

3.1

Définitions

Source de dégagement :  Endroit d'où un gaz, une vapeur ou un liquide inflammable peut être libéré dans l'atmosphère de telle sorte qu'une atmosphère explosive gazeuse soit créée

Degré de dégagement :  Probabilité/Fréquence du dégagement de produit inflammable discrétisé en trois niveaux ( degré continu, premier degré, deuxième degré )

Taux de dégagement :  quantité de gaz ou de vapeur émise par unité de temps par une source de dégagement

Degré de ventilation :  Qualification de l’aptitude de la ventilation à diluer une éventuelle fuite de produit inflammable, discrétisé en trois niveaux (forte, moyenne, faible)

Disponibilité de la ventilation :  Probabilité que la ventilation soit fonctionnelle au moment où une fuite se produit, discrétisé en trois niveaux (bonne, assez bonne, médiocre )

S00 -D55/D0

3.1

Disponibilité de la ventilation

Disponibilité d’une ventilation forcée: Trois niveaux de disponibilité de la ventilation définis par la norme NF EN60079-10 :  Bon : la ventilation existe de façon pratiquement permanente.  Assez Bon : on s’attend à ce que la ventilation existe pendant le fonctionnement normal. Des interruptions sont permises pourvu qu’elles se produisent de façon peu fréquente et pour de courtes périodes.

 Médiocre : la ventilation ne satisfait pas aux critères d’une ventilation bonne ou assez bonne. Toutefois, on ne s’attend pas à ce qu’il y ait des interruptions prolongées.  Remarque : une ventilation dont la disponibilité ne satisfait même pas aux critères de médiocre ne doit pas être considérée comme contribuant à la ventilation de la région.

S00 -D56/D0

3.1

Degré de la ventilation

 Trois degrés de ventilation : • Ventilation forte : ventilation capable de réduire la concentration à la source de dégagement de façon pratiquement instantanée, ce qui conduit à une concentration inférieure à la limite d’explosivité. Il en résulte une zone de faible étendue.

• Ventilation moyenne : ventilation capable de maîtriser la concentration, ce qui conduit à une situation stable dans laquelle la concentration au-delà de la limite de la zone est inférieure à la LIE pendant que le dégagement est en cours, et dans laquelle l’atmosphère explosive ne persiste pas de façon indue à la fin du dégagement.

• Ventilation faible : elle ne peut maîtriser la concentration pendant que le dégagement est en cours et/ou ne peut empêcher que l’atmosphère explosive ne persiste de façon indue après la fin du dégagement.

S00 -D57/D0

3.1

Procédure de classification des « zones des gaz et vapeurs »

Tableau fondamental de classement de zone :

S00 -D58/D0

3.1

Sources de dégagement : exemples

Classification des zones dangereuses : Opération susceptibles d’engendrer des dégagements de gaz/vapeurs explosibles Dégagements en fonctionnement normal

Vapeurs engendrées par un liquide au dessus de son point éclair

S00 -D59/D0

3.1

Sources de dégagement : exemples

Classification des zones dangereuses : Opération susceptibles d’engendrer des dégagements de gaz/vapeurs explosibles Dégagement en cas de dysfonctionnement : • pompe, • compresseur, • raccord, • bride…

S00 -D60/D0

3.1

Sources de dégagement : exemples

Exemples : Dépotage d’une citerne Zone 0

Zone 1

Citerne de liquide inflammable

Zone 2

S00 -D61/D0

3.1

Sources de dégagement : exemples Ne sont pas considérés comme des sources de dégagement (sauf cas particulier):  Les stockages en fût fermés rigides  Les canalisations soudées  Structure des appareils, cuves, réservoirs sous pression

Formation de brouillard • Fuite de liquide avec forte vitesse de jet (15m/s) • Formation d’une ATEX même si T° < Point Éclair • Zone d’étendue importante en cas de vent faible

S00 -D62/D0

3.1

Sources de dégagement : exemples

Projection sur une surface chaude  Les surfaces chaudes peuvent amplifier le dégagement de vapeurs explosibles des éventuels liquides inflammables en contact.  Point éclair < T° surface < TAI : le liquide inflammable se vaporise (particulièrement lorsque la température est supérieure au point éclair).  T° surface > TAI: risque d’inflammation du liquide

S00 -D63/D0

3.1

Sources de dégagement : exemples

Le zonage est permanent On n ’envisage pas un classement évolutif en fonction des différentes étapes d’un process, ou des différentes phases d’exploitation d’un espace.  Rappel de l’objectif du classement de zone : choix et installation du matériel et des équipements susceptibles d’être utilisés dans ces zones, définition de procédures de travail et de qualification du personnel adéquates…  Le zonage doit être représenté sur les plans opérationnels de l’installation

 cas de « défaillances catastrophiques » non pris en compte pour le zonage ATEX (éclatement d’une cuve ou d’une canalisation, événement imprévisibles…)   études de dangers • (le but est de choisir du matériel et des équipements appropriés aux risques de dégagement de matières inflammables présentés par l’installation)

S00 -D64/D0

3.1

Analyse de la ventilation

Classification des zones dangereuses : Importance de la ventilation  Disposition des entrées et sorties d’air  Fiabilité de la ventilation forcée  débits

S00 -D65/D0

3.1

Détermination du Vz

 Comment caractériser le degré de ventilation dans un local : Calcul du "Vz "

Analyse de la ventilation High ventilation

• volume Vz = « volume théorique explosible »

Explosive zone

Low ventilation

Explosive zone

S00 -D66/D0

3.1

Evaluation de la surface de fuite

 Estimation de la surface des fuites sur bride Les schémas suivants montrent la dégradation typique d'un joint inter-bride sur une portion d'angle située entre deux boulons.

fuite de gaz

θ = 2π/N

N : nombre d’écrous

fuite de gaz

e : épaisseur de fuite R : rayon de la canalisation

S fuite  R   e S00 -D67/D0

3.1

Evaluation de la surface de fuite

 Estimation de la surface des fuites sur bride • Les valeurs suivantes indiquent les épaisseurs et les surfaces typiques de fuite en fonction du type de joint d’étanchéité de la bride. Type de bride Epaisseur typique de fuite (approche angulaire) Surface minimale de fuite

CAF (1) 1 mm

SWJ (2) 0,05 mm

RTJ (3) 0,05 mm

2,5 mm2

0,25 mm2

0,1 mm2

(1) Compressed Abestos Fibre (CAF) (2) Spiral Wound Joint (SWJ) (3) Metal to Metal Ring Type Joint (RTJ)

S00 -D68/D0

3.1

Détermination du Vz

Calcul du "Vz"

 dV    dt   min

 dG    dt   max T   k  LIE 293

 dV  f   dt   min VZ  C f : degré de confinement de la ventilation. f varie de 1 (situation idéale) à 5 (circulation de l’air gênée par des obstacles) C : nombre de renouvellements d‘air frais par unité de temps

 dV : Débit volumétrique   minimal d’air frais  dt min (m3/s)  dG    dt max

: Taux de dégagement maximal à la source (kg/s) LIE : limite inférieure d’explosivité kg/m3 k : facteur de sécurité appliqué à la LIE (0,25 pour les degrés continus et premier, 0,5 pour les degrés seconds) T : température ambiante (en Kelvins)

S00 -D69/D0

3.1

Exemple d’application « Approche macroscopique »

 Exemple : Effet de la ventilation dans une chaufferie • dimensions : L(3 m)Xl (3 m)Xh(3 m), • Gaz Naturel : 3,5 bars, bride 4 boulons sur canalisation 6 pouces

 Cas 1 : • ventilation permanente, débit : 0.1 m3/s

• Taux de renouvellement d’air : 13 vol/h

• « Ventilation faible » au sens de l’ATEX

• Toute la chaufferie en zone 1

 Cas 2 : • ventilation permanente, débit : 0.15 m3/s (équivalent à 2 ouvertures de 0.4 m²)

• Taux de renouvellement d’air : 20 vol/h

• « Ventilation moyenne » au sens de l’ATEX

• Zone 2 autour des brides S00 -D70/D0

3.1

Exemple d’application « Approche macroscopique »

 Application : zonage « macroscopique » • Mélangeur industriel fixe ouvert régulièrement, à l’intérieur d’un bâtiment artificiellement ventilé. Les liquides sont amenés et extraits du mélangeur par des tuyauteries soudées.

Caniveau

• Produit utilisé : T ambiante > Point éclair, T liquide > Point éclair Densité de vapeur > densité air

S00 -D71/D0

3.1

Exemple d’application « Approche macroscopique »

 Application : zonage « macroscopique » Source de dégagement

Degré de dégagement

Surface du liquide à l'intérieur du mélangeur

Continu

Ouverture dans le mélangeur

Premier

Ependage ou fuite de liquide à proximité du mélangeur

Second

• Sources de dégagement :

• Ventilation Ventilation

Degré

Disponibilité

Intérieur du mélangeur Extérieur du mélangeur

faible moyen

bonne bonne

S00 -D72/D0

3.1

Exemple d’application « Approche macroscopique »

 Application : zonage « macroscopique » 1m

1m

1m

2m

1m

Caniveau

Zone 0 Zone 1 Zone 2 S00 -D73/D0

3.1

Exemple d’application « Approche macroscopique »

 Application : zonage « détaillé » vs « macroscopique » : • L’exemple donné ci-dessus correspond à une approche majorante • En réalité les distances dépendent fortement du type de produit (pression de vapeur, LIE), et de la température

• Un calcul de dispersion plus précis devrait permettre de réduire sensiblement l’étendue des zones

S00 -D74/D0

3.1 •

Niveau de zonage "zonage macroscopique" vs "zonage détaillé"

Mise en oeuvre de guides, recommandations professionnelles, procédures,

Pris en compte précise des paramètres spécifiques de l'installation,

Approche rapide et majorante

Approche optimisée

Mise en œuvre d'outils de calcul ou de simulation pour évaluer précisément le débit de dégagement d'une source, le débit d'évaporation à la surface d'un liquide, la dispersion atmosphérique d'un gaz ou d'une vapeur

S00 -D75/D0

3.1

Niveau de zonage

Intérêt du zonage optimisé :  un classement de zone excessivement sécuritaire (niveau ou étendue de la zone trop important) peut conduire à l'installation d'équipements surprotégés, et donc, à un surcoût de l'installation. o Surcoût estimatif : – x 10 pour la zone 0 – x 5 pour la zone 1 – x 3 pour la zone 2

S00 -D76/D0

3.1

Documentation

Le plan de zonage ne suffit pas !

S00 -D77/D0

3.1 •

Documentation La règle de superposition de zones ATEX

Zone 2 / IIA / T4 Zone 1 / IIC / T1

Zone 1 / IIC / T4

S00 -D78/D0

3.1

Documentation

Le classement de zone doit mentionner :  Le classement en température des matières considérées (T1 à T6)  La catégorie des matières considérées (IIA, IIB, IIC…)  La température environnementale

 Le zonage doit être documenté

• Choix de la méthode de zonage • Détailler les paramètres influents • Expliciter les hypothèses liées au process (notamment celles qui impliquent un engagement de l’exploitant : aspects organisationnels, maintenance…)

• Étayer de façon rigoureuse l’ensemble des conclusions  Objectif du document de zonage :

• • • •

Faire évoluer le zonage en fonction des évolutions du process L’exploitant endosse la responsabilité du zonage en connaissance de cause Identifier les paramètres sur lesquels on peut agir pour optimiser les zones Arguments en cas d’expertise

S00 -D79/D0

3.2 - Méthodologie de ZONAGE « Poussières ».

S00 -D80/D0

3.2

Définitions

 Les poussières inflammables se rencontrent dans les installations mettant en œuvre : • Des produits pulvérulents combustibles (matières premières, produits de fabrication, poussières produites lors du broyage ou du tamisage).

• Des produits granuleux combustibles friables (poussières produites par abrasion au cours des process)

• Des produits granuleux accompagnés de poussières combustibles.

S00 -D81/D0

3.2

Définitions

 Exemples de poussières explosibles • Poussière de charbon • Matières alimentaires : » Farine, amidon, sucre, lait, céréales

• Matières végétales : » Cellulose, coton, bois,

• Produits chimiques industriels : » Soufre, matières plastiques, engrais

• Métaux : » Aluminium, magnésium

S00 -D82/D0

3.2 •

Comment classer des zones « poussières » Textes de référence pour le zonage "poussières" :

-NF EN 61241-10 « Classement des emplacements où des poussières combustibles sont ou peuvent être présentes »

-CEI 61241-3 - Classification en zones explosives poussiéreuses (INERIS)

S00 -D83/D0

3.2

Propriété des poussières

 Propriétés des poussières :

 La spécification des équipements installés en zone requiert également : • L’énergie minimale d’inflammation. • La température minimale d’inflammation. • Poussière « conductrice » ou « non conductrice ».

S00 -D84/D0

3.2

Propriété des poussières

 Propriétés des poussières : Influence de la granulométrie

• Faible granulométrie => » Le nuage de poussière se forme plus facilement, » Le nuage de poussière est plus stable » L’énergie nécessaire à l’inflammation est plus faible (accroissement de la surface spécifique)

• La granulométrie d’une poussière explosible est en général inférieure à 0.3 mm.

• Ne pas confondre la granulométrie moyenne d’un produit et la granulométrie des poussières présentes dans le produit (expl. tourteaux de soja).

S00 -D85/D0

3.2

Caractéristiques des poussières

TEMPERATURE D’AUTO-INFLAMMATION : Les nuages de poussières peuvent exploser spontanément à leur température d’inflammation, qui est généralement comprise entre 300 et 700°C. La température d’inflammation des poussières en couches est, en général, bien inférieure à la précédente et située entre 150 et 350°C.

ENERGIE D’INFLAMMATION : Les nuages de poussières peuvent être enflammés aux températures ordinaires par une flamme ou une étincelle d’énergie suffisante. Celle-ci, selon les poussières, peut varier de 5 millijoules à 1 joule. Pour une même poussière, l’énergie minimale d’inflammation varie avec la granulométrie

S00 -D86/D0

3.2

Caractéristiques des poussières (produits courants)

Température d’auto-inflammation (°C)

Concentration minimale d’explosion 3 (nuages – g/m )

En couche

En nuage

Energie minimale d’inflammation (mJ)

Blé (en vrac)

220

500

60

65

Bois (pin – en farine)

260

470

40

35

Farine / Froment

440

440

60

50

Fécule de maïs

/

380

30

40

Lait en poudre

200

490

50

50

Sucre

400

370

30

45

Aluminium broyé

460 à 900

550 à 700

50 à 120

45 à 120

Aluminium pulvérisé

490 à 700

550 à 800

15 à 160

40 à 140

Zinc

540

690

960

460

Soufre

220

190

15

35

Charbon de référence

170

610

60

55

Anthracite

/

730

100

65

Caoutchouc brut

/

350

50

25

Produits

S00 -D87/D0

3.2

Méthodologie du classement des zones « poussières »

3 ETAPES : 

Etape 1 :Identification des caractéristiques du matériau (taille des particules, teneur en humidité, la température d’inflammation minimale en nuage et en couche, résistivité électrique).



Etape 2 : Identification du contenant ou des sources de dégagement de poussières.



Etape 3 : Détermination de la probabilité que la poussière aura d’être libérée de ces sources, et ainsi la vraisemblance d’apparition des mélanges explosifs de poussières et d’air dans les diverses parties de l’installation.

C’est seulement après ces étapes que les zones peuvent être identifiées et leurs étendues définies. S00 -D88/D0

3.2

Procédure de classification des zones « poussières »

IDENTIFICATION DES SOURCES DE DEGAGEMENT : 

Source de dégagement primaire : Par exemple, la proximité immédiate du remplissage d’un sac ouvert ou un point de vidage.



Source de dégagement secondaire :

Par exemple, une installation industrielle de traitement des poussières où des dépôts de poussières sont présents à l’extérieur.

EN PRINCIPE NE SONT PAS CONSIDERES COMME SOURCE DE DEGAGEMENT :  les réservoirs sous pression,  les tuyaux, systèmes de canalisations et réseaux de gaines sans joints ;  les presse-étoupe de soupapes et joints à brides, pourvu que dans la conception et dans la construction une attention suffisante ait été apportée à la prévention des fuites de poussières.

S00 -D89/D0

3.2

Classement des zones « poussières »

 Tableau fondamental de classement de zone :

Degré de la source

Nuage de poussière

Permanent

Couches de poussières d’épaisseur maîtrisée Souvent perturbée

Rarement perturbée

20

21

22

Primaire

21

21

22

Secondaire

22

21

22

S00 -D90/D0

3.2

Remarques

 Importance du nettoyage : • Les couches de poussières formées à l’extérieur du confinement de poussières doivent être maintenues (par l’entretien par exemple) à un niveau acceptable.

• Nécessité d’implication forte du chef d’établissement sur la nature des dispositions prises pour l'entretien des locaux de l'installation industrielle.

• Si une couche d’épaisseur 5 mm peut être atteinte (en tenant compte de toute interruption du cycle de nettoyage à court terme) => une source de dégagement doit être envisagée.

 Un engagement de nettoyage systématique et programmé, garantissant un empoussièrement < 10 g/m², peut permettre de déclasser une zone (zone non dangereuse)

S00 -D91/D0

3.2

Zonage des équipements typiques

 Sont classés en zone 20 (en général) : • contenants de poussières: » trémie, » silos, » cyclones, » Filtres, » mélangeurs, » broyeurs, » dessiccateurs, » équipement d'ensachage, etc..

• systèmes de transport de poussières (sauf convoyeurs à bande souple et à chaîne) : » Élévateurs à godet, » transport pneumatique. S00 -D92/D0

3.2

Zonage des équipements typiques

 Sont classés en zone 21 (en général): • emplacements extérieurs au contenant de poussières, où aucune mesure n'est mise en œuvre pour prévenir la formation de mélanges explosifs, à proximité de » points de remplissage et de vidage, » tapis d'alimentation, » points d'échantillonnage, » stations de déchargement de camions, » points de déversement de tapis roulants, etc.;

• emplacements extérieurs au contenant de poussières où cette dernière s'accumule et où, la couche de poussières est susceptible d'être dispersée et de former des mélanges explosifs de poussières et d'air;

S00 -D93/D0

3.2

Zonage des équipements typiques

 Sont classés en zone 21 (en général): • Emplacements situés autour de systèmes de transport horizontal, en l’absence de mécanisme de mise en suspension (expl : vitesse élevée) : » Convoyeurs à bandes, à chaîne…

• emplacements à l'intérieur du contenant de poussières où des nuages explosifs de poussières sont susceptibles de se produire (mais pas continuellement, ni pendant de longues périodes, ni fréquemment) » silos remplis et/ou vidés qu'occasionnellement » côté pollué des filtres, si de longs intervalles entre les auto-nettoyages sont mis en place.

S00 -D94/D0

3.2

Zonage des équipements typiques

 Sont classés en zone 22 : • sorties d'évents de filtre à manches, (émission de mélanges explosifs en cas de défaut de fonctionnement )

• implantations près des équipements qui doivent être ouverts à de rares occasions

• implantations près des équipements, qui d'expérience, peuvent facilement présenter des fuites (expl. pression supérieure à la pression atmosphérique) : » équipements pneumatiques, » raccordements flexibles …

• stockage des sacs contenant un produit pulvérulent (fuites en cas de ruptures de sacs);

S00 -D95/D0

3.2

Zonage des équipements typiques

 Sont classés en zone 22 : • emplacements où se forment des couches de poussières maîtrisables

 C'est uniquement si la couche est éliminée par nettoyage avant que ne puisse se former de dangereux mélanges de poussières et d'air, que l'emplacement est défini comme étant non dangereux.

S00 -D96/D0

3.2

Etendue des zones

 Intérieur d’un contenant : • La zone s’étendent en général à tout le confinement  Extérieur d’un contenant, l’étendue de la zone dépend : • Du débit de dégagement de poussière • Trajectoire des poussières (cas d’un dégagement situé en hauteur : la zone s’étend en général jusqu’au sol)

• Mouvement d’air susceptibles de mettre en suspension un dépôt de poussière

S00 -D97/D0

3.2

Exemple d’application : Cyclone et filtre

 Cyclone suivi d’un filtre à manche • Caractéristiques du produit : Poussière de blé, fine et combustible.

Cyclone

Filtre à manches

• Recensement des sources de dégagement : - Intérieur des canalisations : présence permanente des poussières aspirées à une concentration limitée. Concentration éventuellement plus importante en cas de décollement des dépôts présents sur les parois.

- Intérieur du cyclone : présence permanente des poussières aspirées. Concentration éventuellement plus importante en cas de décollement des dépôts présents sur les parois.

S00 -D98/D0

3.2

Exemple d’application : Cyclone et filtre

 Cyclone suivi d’un filtre à manche - Intérieur du filtre à manche (côté air empoussiéré) : présence continue de

poussières aspirées (moins concentrées qu’en amont du cyclone). Surconcentrations fréquentes lors du décolmatage des manches filtrantes. - Intérieur du filtre à manche côté air propre + canalisation an aval : dégagement possible en cas de perçage d’une ou plusieurs manches. - Extérieur des équipements : absence de dégagement de poussières. S o u rc e d e d é ga g e m e n t

D eg ré

Z o ne a s s oc ié e

Inté rieu r d e s c a n alis atio ns

P rim a ire

21

In té rie u r d u c y c lon e In té rieu r d u filtre à m a n c h e - c ô té a ir e m p ou s s ié ré In té rie u r d u filtre à m a n c h e - c ôté a ir p ro p re E x té rieu r d e s é q u ip e m e n ts

p e rm an e n t

20

p e rm an e n t

20

s e c o n d aire

22

-

H o rs z o ne da n g ereu s e

S00 -D99/D0

3.2

Exemple d’application : Cyclone et filtre

 Cyclone et filtre à manche

Niveau 2

Zone 20 Zone 21 Zone 22 Niveau 1 Pas de poussières

Niveau 0

Cyclone

Filtre à manches

S00 -D100/D0

3.2

Exemple d’application : Poste de vidage de sacs dans une trémie

 Exemple : Zonage du poste de vidange de sacs dans une trémie Dépôts de poussières

Trappe d’alimentation

Zone 20

1m

Zone 21

1m

Zone 22

Trémie tampon

Note: Les couches, dépôts et tas de poussières doivent être traités comme toute autre source susceptible de former une atmosphère explosive S00 -D101/D0

Partie 4 : Comment choisir les équipements à installer en zone ATEX ?

S00 -D102/D0

Historique

4

Les premiers textes traitants des matériels installés en atmosphères explosives remontent à 1967. •

On disait que le Matériel était « agréé ». o Marquage :

AE ADF IIIA

67/72

S00 -D103/D0

4

Historique Directive 76/117 (arrêté du 19/12/88 : définition des zones) Certificat de conformité : gaz Matériel électrique uniquement  Zone 0 : présence permanente d’atmosphère explosible o Matériel : ia  Zone 1 : présence d’atmosphère explosible en fonctionnement normal ou pendant de longues périodes o Matériel : ia, ib, d, e, p, m, o, q

 Zone 2 : présence accidentelle d’atmosphère explosible o Matériel : ia, ib, d, e, p, m, o, q o n : (CEI 79-15 ou BS 5000)

S00 -D104/D0

4

Directive 94/9/CE

Décret 96-1010

Les matériels électriques et non électriques, installés doivent être conformes aux dispositions du décret n° 96-1010 (directive 94/9/CE).

La mise sur le marché ou la mise en service de produits certifiés ATEX par une personne engage sa propre responsabilité qu’il soit le fabricant, le mandataire ou encore l’importateur.

S00 -D105/D0

4

Marquage CE - ATEX

Décret 96-1010

NE SONT PAS CONCERNES : - les dispositifs médicaux destinés à être utilisés dans un environnement médical ; - les appareils et systèmes de protection lorsque le danger d’explosion est exclusivement dû à la présence de substances explosives ou de matières chimiques instables ; - les équipements destinés à être utilisés dans des environnements domestiques, c’est-à-dire dans une atmosphère qui ne devient qu’exceptionnellement explosible à raison d’une fuite accidentelle de gaz ; - Les équipements de protection individuels soumis aux dispositions du décret du 29 juillet 1992 ; - les navires, les plates-formes marines ainsi que les équipements installés à bord de ces navires ou de ces plates-formes ; -les équipements spécifiquement destinés à des fins militaires. - les moyens de transport par voie aérienne ou par voie d’eau, par route ou par fer destinés uniquement au transport de personnes ou conçus pour le transport des marchandises, lorsqu’il ne s’agit pas de véhicules destinés à être utilisés dans une atmosphère explosible ainsi que les équipements dont ils sont dotés.

S00 -D106/D0

4

Décret 96-1010

Directive 94/9/CE

APPAREILS

SYSTEMES DE PROTECTION

COMPOSANTS

Par >, les machines, les matériels, les dispositifs fixes ou mobiles, les organes de commande et de contrôle, les systèmes de détection et de prévention qui, seuls ou combinés, sont utilisés pour effectuer des opérations de production, de transport, de stockage, de mesure, de régulation ou de conversion d’énergie et qui, par les risques d’inflammation que leur fonctionnement peut créer, sont susceptibles de déclencher une explosion ; Par >, les dispositifs, autres que les composants des appareils définis ci-dessus, qui ont pour objet d’arrêter à sa naissance le processus d’explosion ou de limiter la zone affectée par une explosion, qui fonctionnent de manière autonome et qui sont mis en cet état sur le marché ; Par >, les pièces destinées à être incorporées dans un appareil ou dans un système de protection qui sont essentielles à la sécurité de son fonctionnement, mais qui n’ont pas de fonction autonome ;

S00 -D107/D0

4

Décret 96-1010

Marquage CE - ATEX

Les matériels électriques et non électriques, installés doivent être conformes aux dispositions du décret n° 96-1010 (directive 94/9/CE). Impose une certification des équipements destinés à fonctionner en Atmosphères explosibles par une tierce partie (O.N), le constructeur doit analyser les risques ATEX

Supprimer le risque d ’inflammation de l ’atmosphère explosive CONCEPTION

CONSTRUCTION

FONCTIONNEMENT

S00 -D108/D0

4

Marquage CE - ATEX

Décret 96-1010

SONT CONCERNES : Les dispositions du présent décret s’appliquent aux appareils et aux systèmes de protection qui sont destinés à être utilisés en atmosphère explosible. Elles s’appliquent également aux dispositifs de sécurité, de contrôle et de réglage qui sont nécessaires ou qui contribuent à assurer la sécurité du fonctionnement des appareils et des systèmes de protection contre les risques d’explosion.

Origine Électrique

Origine Mécanique RISQUE d ’INFLAMMATION en présence de GAZ, VAPEUR, BROUILLARD ou POUSSIERES

S00 -D109/D0

4

Directive 94/9/CE

Décret 96-1010

Par exemple … Le coffret électrique, Le moteur électrique,

l’entraînement,

et la pompe

… doivent être « ATEX »

S00 -D110/D0

4

Directive 94/9/CE

Décret 96-1010

Sources potentielles d’inflammation  Étincelles, d’origine électrique ou mécanique  Températures de surfaces élevées  Échauffements par frottements ou chocs  Électricité statique  Énergie acoustique  Rayonnement dans le domaine optique  Onde électromagnétique  Courants électriques parasites  Vibrations  Pollutions

S00 -D111/D0

4

Décret 96-1010

Directive 94/9/CE

Sources potentielles d ’inflammation : L’électricité statique

Limite de perception d’une décharge électrostatique

Charge électrostatique acquise en marchant sur une moquette

EMI Hydrogène

0,01 mJ

0,1 mJ

EMI Éthanol

1 mJ

Choc électrique mortel

EMI Sucre

10 mJ 100 mJ

1J

EMI Poussières les plus sensibles

10 J Décharge électrostatique : Choc grave

EMI = Énergie Minimale d’Inflammation

S00 -D112/D0

Matériels pour les atmosphères gazeuses Groupement des matériels

4

Les matériels sont classés en deux groupes : 

Le groupe I : Matériels utilisables dans les mines grisouteuses,



Le groupe II : Matériels utilisables dans les lieux autres que dans les mines grisouteuses.

S00 -D113/D0

4

Matériels pour les atmosphères gazeuses Catégorie et niveau de protection

Les matériels sont classifiés en groupes, catégories en fonction des zones dans lesquelles ils peuvent être utilisés. Classification des matériels en fonction de l’utilisation visée. Catégories d’appareils Groupe d’appareils

I (Mines)

Groupe d’appareils

II (Surface)

M1 M2 1 2 3

Substances inflammables

Niveau de protection

Protection, défauts

Utilisation du matériel en

Très haut

2 moyens de protection ou 2 défauts indépendants

Z0, Z1 et Z2

Haut

1 moyen de protection en fonctionnement normal

Z1 et Z2

Très haut

2 moyens de protection ou 2 défauts indépendants

Z0, Z1 et Z2

Haut

1 moyen de protection en fonctionnement normal

Z1 et Z2

Méthane Poussières

Gaz, vapeur, brouillard, poussières.

Normal

Niveau de protection requis

Z2

S00 -D114/D0

4

Groupes de gazTempérature de surface

Groupes de gaz Lieux d’utilisation

Groupes CENELEC/CEI

Classes/groupes/zones Canada et Etats Unis

Mines grisouteuses I

Industries de surface

Gazs représentatifs

Mines grisouteuses

Méthane

IIA

D-CI I Div ½

IIA-CI I Zone 0/1/2

Propane

IIB

C-CI I Div ½ B-CI I Div ½ A-CI I Div ½

IIB-CI I Zone 0/1/2

Ethylène Hydrogène Acétylène

IIC

IIC-CI I Zone 0/1/2

Température de surface Classes de température CENELEC, CEI Groupe II

T1

T2

T3

T4

T5

450°C 300°C 200°C 135°C 100°C

T6 85°C

La température maximale de surface du matériel installé doit toujours être inférieure à la température d’auto-inflammation du gaz présent dans la zone dangereuse. En cas de mélange de différents gaz, vapeurs ou liquides prendre en considération le plus pénalisant d’entre eux.

S00 -D115/D0

4

Correspondance catégories / zones

3 types de zone : 3 catégories de matériel

Catégories 1 Très haut niveau de protection

zone 0

niveau de protection

Sûr en présence de 2 défauts indépendants

2

zone 1

Haut niveau de protection Sûr en présence d’un défaut

3 Protection normale

zone 2

En quoi consiste le nouveau Marquage CE

? probabilité d’atmosphère explosive

S00 -D116/D0

4

Relation entre les zones et les catégories de matériel

Lien entre la directive 94/9/CE et la directive 99/92/CE

Arrêté du 08/07/2003 S00 -D117/D0

4

Matériels pour les atmosphères gazeuses – Groupe de gaz

Subdivision en fonction de la nature des gaz (1)

(2)

Groupe

Gaz de référence

IEMS (mm)

CMI

Energie minimale (J)

I

Méthane

1,14

1

280

II A

Propane

0,92

 0,85

240

II B

Ethylène

0,65

 0,45

70

II C

Hydrogène

0,29

 0,25

17

S00 -D118/D0

Matériels pour les atmosphères gazeuses exemple de choix

4

Groupe du matériel

Température du matériel T6

T5

T4

T2

Kérosène 210°C

II A Ether éthylique 170°C

II B

II C

T3

Sulfure de carbone 100°C

T1 Propane 470°C

Ethylène 425°C Acétylène 305°C

Hydrogène 560°C

S00 -D119/D0

4

Marquage du matériel Principe

Décret 96-1010

Marquage du matériel utilisé en atmosphère explosible

x

Catégorie d’appareils pour la zone (1 pour risque constant, 2 pour risque probable)

II

2

Groupe d’appareils (I pour les mines, II pour la surface)

G Type d’atmosphères (G pour gaz, D pour poussières)

S00 -D120/D0

4

Décret 96-1010

Directive 94/9/CE

MARQUAGE Suivant 94/9/CE 0081 Marquage CE obligatoire pour la circulation des produits en CEE. Numéro d’agrément de l’organisme notifié : 0081 : LCIE 0080 : INERIS Il existe également d’autres organismes notifiés en Europe : CESI (Italie), LOM (Espagne), TUV (Allemagne)…

II 2 G G pour gaz ou D pour poussières (Dust en anglais) Catégorie d’appareil : 1 pour zone 0, 2 pour zone 1 et 3 pour zone 2.

Matériel utilisable en atmosphère explosive. Cette marque est apparue depuis la directive 76/117/CE.

I : appareils susceptibles d'être mises en danger par le grisou et/ou des poussières inflammables. II : appareils destinés à être utilisés sur d'autres sites que les mines susceptibles d'être mis en danger par des atmosphères explosibles.

Depuis le 1° juillet 2003, tous les appareils et équipements de protection doivent porter ce nouveau marquage.

S00 -D121/D0

4

Décret 96-1010

Directive 94/9/CE

L ’ancien marquage dit « complémentaire » pour la directive 94/9/CE

EEx de IIC T6 Le matériel répond aux modes de protection normalisé par le CENELEC.

Le marquage peut aussi bien faire référence à la température réelle de surface. Un matériel T1 conviendra pour une utilisation en T6.

Mode de protection : o : immersion dans l’huile p :surpression interne q : remplissage pulvérulent d : enveloppe antidéflagrante e : sécurité augmentée i : sécurité intrinsèque n : conception m : en capsulage

Subdivision de gaz : IIA :Propane IIB :Ethylène IIC :Acétylène, Hydrogène Un matériel marqué IIC convient pour une utilisation nécessitant du matériel IIA ou IIB

S00 -D122/D0

4

Décret 96-1010

Directive 94/9/CE

Exemples de marquage Marquage CE : Matériel CE dont l ’organisme notifié chargé de l ’évaluation de la conformité a été le INERIS, matériel de surface (hors mines) , en zone 1, protégé contre les gaz. Marquage complémentaire : Matériel utilisable en atmosphère explosive en CE, utilisant le mode de protection « d », pouvant être monté en présence de gaz de la catégorie IIC dont la température de surface ne peut pas dépasser 135°C.

0080 II 2 G EEx d IIC T4 INERIS 01 ATEX 2032 X

Température environnementale: en dehors de la gamme [-20/+40] S00 -D123/D0

4

Procédure de certification

Groupe I/ CatM1 Groupe II / Cat1 ZONE 0 ou 20

Examen CE de type par ON : Annexe III ou

+ ou

+

Assurance qualité sur le produit Par O.N : ANNEXE V

+

Conformité au type. Essais sous la responsabilité de l’O.N : Annexe VI

Vérification CE à l’unité par ON : Annexe IX Examen CE de type par ON : Annexe III

ou

+

Groupe I/ CatM2 Groupe II/Cat2

Assurance qualité de la production Par O.N : ANNEXE IV

Assurance qualité du produit par O.N : Annexe VII

Matériel électrique ou moteur à combustion interne Matériel non électrique

Contrôle interne de fabrication. Dossier transmis à ON :Annexe VIII

ZONE 1 ou 21 Vérification CE à l’unité par ON : Annexe IX

Groupe II/Cat3 ZONE 2 ou 22

Contrôle interne de fabrication. Annexe VIII Vérification CE à l’unité par ON : Annexe IX

S00 -D124/D0

4

Directive 94/9/CE

Décret 96-1010

• Notice d’instruction  Chaque appareil et chaque système de protection doivent être accompagnés des instructions pour effectuer sans risques:

- la mise en service, - l’utilisation, - la maintenance, - l’installation, - le réglage, - les indications d ’adéquation entre le lieu d ’utilisation et les conditions de service prévues, - si nécessaire, les instructions de formation. La notice d’instruction est établie dans une des langues communautaires par le fabricant ou son mandataire établi dans la Communauté. Lors de la mise en service, chaque appareil doit être accompagné d’une traduction de la notice dans la ou les langues du pays d’utilisation et de la notice originale.

S00 -D125/D0

Partie 5 : Quelles sont les règles à respecter lorsque l'on installe ou que l'on intervient sur du matériel électrique ATEX ?

S00 -D126/D0

5

Matériels pour les atmosphères gazeuses – règles générales et spécifiques

• Les règles générales applicables à tous les matériels font l’objet de la norme NF EN 60079-0. • Les règles spécifiques à chaque mode de protection font l’objet des normes indiquées précédemment . Il est à noter que ces dernières normes excluent parfois certaines parties de la norme NF EN 60079-0. Cela concerne principalement la norme NF EN 60079-11 et 27 (sécurité intrinsèque).

S00 -D127/D0

5

Matériel électrique en zone atmosphère explosible gaz « G » Modes de protection (matériel électrique pour zone gaz ou vapeur)

Mode de protection Règles générales Immersion dans l’huile « o » Surpression interne «p»

Remplissage pulvérulent « q »

Antidéflagrant « d » dit « ADF »

Norme

Commentaire

Zone

NF EN 60079-0 NF EN Matériel électrique immergé dans l’huile => l’atmosphère 60079-6 explosible ne rentre pas en contact avec les sources d’inflammation. NF EN Pénétration d’une atmosphère environnante à l’intérieur 60079-2 du matériel électrique empêchée par le maintien à l’intérieur de l’enveloppe d’un gaz de protection à une pression P > Patmosphère NF EN Enveloppe du matériel remplie de matériau pulvérulent 60079-5 => un arc se produisant à l’intérieur de l’enveloppe ne peut pas provoquer l’inflammation de l’atmosphère explosible. L’échauffement ne doit pas provoquer l’inflammation. NF EN Les pièces qui peuvent enflammer l’atmosphère 60079-1 explosible sont enfermées dans une enveloppe qui résiste à la pression développée lors d’une explosion et empêche la transmission de l’explosion à l’atmosphère explosive environnante S00 -D128/D0

1

1

1

1

5

Matériel électrique en zone atmosphère explosible gaz « G » Modes de protection (matériel électrique pour zone gaz ou vapeur)

Mode de protection Norme

Commentaire

zone

Sécurité augmentée NF EN Mesures appliquées afin d’éviter avec un coefficient de «e» 60079- sécurité élevé la possibilité de températures excessives et 7 l’apparition d’arcs ou d’étincelles à l’intérieur et sur les parties externes du matériel. Sécurité intrinsèque NF EN Circuit dans lequel aucune étincelle ni aucun effet «i» 60079- thermique produit dans les conditions d’épreuve 11 et 27 (fonctionnement normal et cas de défaut) n’est capable de provoquer l’inflammation de l’atmosphère explosible. Sécurité en NF EN Mode de protection dérivé des autres modes évoqués fonctionnement 60079- dans ce tableau, avec des contraintes moindres, normal « n » 15 permettant de garantir l’absence d’arcs, d’étincelles ou de surfaces chaudes en fonctionnement normal. Encapsulage « m » NF EN Mode protection dans lequel les pièces qui pourrait 60079- provoquer l’inflammation par des étincelles ou des 18 échauffements sont enfermées dans un « compound » de sorte à rendre l’inflammation impossible.

1

0/1

S00 -D129/D0

2

1

5

Enveloppe antidéflagrante “d” - NF EN 60079-1 •

Pour tout genre de matériel électrique (zones 1, 2)  Principe o Explosion à l’intérieur de l’enveloppe o Laminage et refroidissement de la flamme, par les joints antidéflagrants o Enveloppe résiste à la pression d’explosion développée

 Type de gaz o IIA  propane o IIB  éthylène o IIC  hydrogène, acétylène

spécifications de conception en fonction des gaz

Les points d’inspection seront orientés au delà du marquage du matériel sur le maintien de l’intégrité de l’enveloppe en particulier : état des joints et des entrées de câbles, absence de modifications non autorisées

S00 -D130/D0

5

Enveloppe antidéflagrante “d” - NF EN 60079-1

Le mode de protection « d » est certainement le plus utilisé.

S00 -D131/D0

5

Enveloppe antidéflagrante “d” - NF EN 60079-1

Risques liés aux équipements situés en zone ATEX :

Exemple : cas d’un boîtier antidéflagrant : EExdIIC Joint à emboîtement

Joint fileté

Joint fileté

Interstice Taraudage pour entrée de câble EExd IIC

S00 -D132/D0

5

Enveloppe antidéflagrante “d” - NF EN 60079-1

 Marquage européen  Rappel des règles : * Entrée de câble (presse-étoupe) • Accessoire certifié « d » • Montage avec graisse graphitée ou à base de silicone (5 filets en prise)

» Pas de téflon » Pas de filasse de plomberie • Dispositif d’amarrage du câble mis en place

» Si non : fixation du câble sur l’installation à proximité de l’entrée du câble • Diamètre de la gaine d’étanchéité adapté au marquage de la bague

» Pas de ruban adhésif » Pas de gaine thermorétractable • Câble conforme aux prescriptions BE3 de NFC 15100 ou EN 60079-19 • Adaptateurs certifiés « d » (un seul par entrée de câble) S00 -D133/D0

5

Enveloppe antidéflagrante “d” - NF EN 60079-1  Rappel des règles (suite) : * Accessoires : interrupteur, bouton poussoir, voyant, respirateur … • Accessoires certifiés « d ». * Bouchon • Accessoire certifié « d » (5 filets en prise) : » Pas de bouchon de plomberie » Pas d’entrée de câble avec bout de câble

* Dispositif de fermeture (vis, bride …) • Présence de toutes les vis (Rre  classe de qualité d’origine) • Vérification du serrage des vis • Pas de réparation des filetages • Présence et serrage des dispositifs de blocage en rotation • Couvercle vissé : 5 filets en prise

S00 -D134/D0

5

Enveloppe antidéflagrante “d” - NF EN 60079-1  Rappel des règles (suite) : * Les bornes de raccordement : • Le type de borne à utiliser n’est pas imposé. Il convient seulement de respecter les précautions de raccordement indiquées sur la notice d’utilisation.

* Plan de joint : • Pas de rouille, • Pas de détérioration, • Pas de graisse de silicone.

* Mise à la terre du matériel – interne et/ou externe

S00 -D135/D0

5

Enveloppe antidéflagrante “d” - NF EN 60079-1

Les parties en verre et les garnitures et/ou les matériaux d’étanchéité verre sur métal sont satisfaisantes

Les boulons, les dispositifs d’entrées de câbles (directs et indirects) et les éléments de protection sont d’un type correct et sont complets et serrés

S00 -D136/D0

5

Enveloppe antidéflagrante “d” - NF EN 60079-1

Utilisation de bouchon pour les entrées de câbles non utilisées

Presse étoupe pour câble non armé

État des liaisons à la terre de presse étoupe

Serrage correct du presse étoupe

S00 -D137/D0

5

Enveloppe antidéflagrante “d” - NF EN 60079-1

Les surfaces des joints plans sont propres et non endommagées. Les garnitures éventuelles sont satisfaisantes. Les interstices des joints plans sont conformes aux valeurs maximale autorisées

S00 -D138/D0

5

Enveloppe antidéflagrante “d” - NF EN 60079-1

Charpente Canalisations

Appareillage électrique

Vérification des liaisons à la terre, y compris toute liaison à la terre supplémentaire -section

Bâti

-Serrage

S00 -D139/D0

5

Enveloppe antidéflagrante “d” - NF EN 60079-1

Les extrémités de câbles non en service sont correctement protégées

Pas de dommage apparent aux câbles

Protection contre: la corrosion; les intempéries; les vibrations;

Le type de câble est approprié

Autres facteurs nuisibles. Pas d’accumulation de poussières et/ou de saleté S00 -D140/D0

5

Enveloppe antidéflagrante “d” - NF EN 60079-1Exemple de marquage  Nom + adresse  Type  N° de fabrication + année de fabrication  CE ….. II2G code de l’ON chargé de la surveillance de la qualité ATEX  EEx d IIA T6 ….. T1 IIB IIC IIB + H2  LCIE 03 ATEX 6 …X  Ne pas ouvrir sous tension

S00 -D141/D0

5

Mode de protection “e” - NF EN 60079-7

 Types de matériels : moteurs, boîtiers de raccordement, rubans chauffants (zones 1, 2)  Principe de protection :  Eviter les températures excessives  Eviter l’apparition d’arc ou d’étincelles (intérieur et parties externes)

 Type de gaz  Spécifications identiques pour tous  marquage II

Les points d’inspection seront orientés au delà du marquage du matériel sur le maintien de l’intégrité de l’enveloppe en particulier : état des joints et des entrées de câbles, absence de modifications non autorisées.

S00 -D142/D0

5

Mode de protection “e” - NF EN 60079-7

Ensemble coffrets de commande à sécurité augmentée « e ».

S00 -D143/D0

5

Mode de protection “e” - NF EN 60079-7

Le matériel antidéflagrant « d »

Le matériel de sécurité augmentée « e »

La sécurité augmentée « e » peut ne pas être utilisée seule, ici elle est combinée avec un coffret antidéflagrant « d ».

S00 -D144/D0

5

Mode de protection “e” - NF EN 60079-7

 Marquage européen

 Rappel des règles • Les entrées de câble :

» elles se font par vissage direct sur l’enveloppe ou par blocage à l’aide d’un écrou dans le cas d’un trou lisse,

» elles doivent être certifiées « e », » les orifices non utilisés doivent être obturés par des bouchons adapté,; » les entrées doivent comporter un élément d’étanchéité permettant d’obtenir au minimum le degré IP 54. • Le joint d’étanchéité :

» l’indice de protection minimum étant IP 54, il convient de veiller au bon état du joint d’étanchéité lors du montage, » tout joint défectueux doit être impérativement remplacé.

S00 -D145/D0

5

Mode de protection “e” - NF EN 60079-7

 Rappel des règles (suite) • Le raccordement :

» il doit respecter la réglementation en vigueur et les indications de la notice d’installation (densité de courant maxi, capacité de raccordement maxi….),

» les conducteurs doivent être dénudés au ras de la partie de serrage de la borne, pour garantir le meilleur isolement. Dans le cas d’un raccordement secteur de type « bouclage », les bornes (entrée secteur, sortie secteur) doivent être fournies,

» il est interdit, lors de l’installation, de raccorder deux conducteurs dans la même borne. • Le s lampes :

» elles doivent être du type et de la puissance adaptés à l’appareil.

S00 -D146/D0

5

Mode de protection “e” - NF EN 60079-7 Les dispositions sont les mêmes qu’en matériel antidéflagrant sauf en ce qui concerne les joints et interstices.

État des fermetures

État des joints

Serrage correct du presse étoupe Type de presse étoupe et montage, étanchéité

S00 -D147/D0

5

Mode de protection “e” - NF EN 60079-7

Bornes certifiées « e »

Joint d’étanchéité pour IP54

Perçage ou taraudage pour entrée de câble EExe

S00 -D148/D0

5

Exemple de couplage “d” + “e” EEx de II A T6 ….. T1 II B II C II B + H2

Traversée étanche « de » S00 -D149/D0

5

Mode de protection “e” - NF EN 60079-7 Exemple de Marquage

 Nom + adresse  Type  N° de fabrication + année de fabrication  CE ….. II2G code de l’ON chargé de la surveillance de la qualité ATEX  EEx e II T6 ….. T1 LCIE 03 ATEX 6 …X  Ne pas ouvrir sous tension

S00 -D150/D0

5

Mode de protection “p” - NF EN 60079-2

Types de matériels : gros moteurs, armoires de commande, analyseurs (zones 1, 2)  Principe de protection :  Maintien à l’intérieur de l’enveloppe d’un gaz de protection (air, azote, …) à une pression supérieure à P.amb  2 techniques : compensation des fuites ou débit permanent

 Type de gaz  Spécifications identiques pour tous  marquage II

Les points d’inspection seront orientés au delà du marquage du matériel sur le maintien de l’étanchéité de l’enveloppe en particulier: état des joints, des entrées de câbles, l’état des conduits, le gaz de protection et le maintien de la pression. Absence de modifications non autorisées.

S00 -D151/D0

5

Mode de protection “p” - NF EN 60079-2

 Marquage européen  Rappel des règles : * Conformité du matériel avec le certificat * Réglage des pressions en fonction du marquage * Contrôle de pression : • dispositif automatique assurant, la mise hors tension, l’alarme, ou autre moyen de protection si la différence de pression est inférieure à 0,5 mbar en conséquence les fuites doivent être réduites,

• la mise sous tension ne peut être effectuée qu’après un balayage (au moins 5 fois le volume de l’enveloppe et des canalisations).

* Qualité de l’air : • si ce n’est pas un gaz inerte mais de l’air, celui-ci doit être prélevé dans une zone non polluée.

* Matériel interne à l’enveloppe pouvant produire des étincelles : • prévoir un dispositif d’arrêt d’étincelles et de particules.

S00 -D152/D0

5

Mode de protection “p” - NF EN 60079-2

 Rappel des règles (suite): * Température du matériel interne à l’enveloppe : • si un matériel doit rester sous tension après arrêt de la surpression, cet équipement doit être protégé selon un autre mode de protection.

* Mise à la terre de l’armoire * S’il y a des appareils de sécurité intrinsèque à l’intérieur de l’armoire : • Voir le paragraphe « Sécurité Intrinsèque ». .

S00 -D153/D0

5

Mode de protection “p” - NF EN 60079-2

La surpression peut être assurée au niveau d’équipement important ne permettant pas l’utilisation ou la fabrication d’un matériel spécifique dans un autre mode de protection.

Local en entier Moteur

S00 -D154/D0

5

Mode de protection “p” - NF EN 60079-2

Contrôle de pression

Certains matériels ne pouvant s’intégrer dans l’armoire seront réalisés dans un autre mode de protection S00 -D155/D0

5

Mode de protection “p” - NF EN 60079-2 Principe de réalisation

Dispositif de contrôle de la pression installé au niveau d’un équipement ou d’une armoire

Ventilateur de purge Vanne de compensation

Exemple d’enceinte en surpression interne S00 -D156/D0

5

Mode de protection “p” - NF EN 60079-2

Dispositifs de contrôle de la pression installé au niveau d’un équipement ou d’une armoire La pression et/ou le débit du gaz de protection sont convenables

S00 -D157/D0

5

Mode de protection “p” - NF EN 60079-2

Les parties en verre et les garnitures et/ou les matériaux d’étanchéité verre sur métal sont satisfaisantes

Les conduites, tubes, enveloppes sont en bon état

S00 -D158/D0

5

Mode de protection “p” - NF EN 60079-2

État des joints d’étanchéité Le matériel est protégé de façon adéquate contre la corrosion, les intempéries, les vibrations et les autres facteurs nuisibles

S00 -D159/D0

5

Mode de protection “p” - NF EN 60079-2 Exemple de marquage  Nom  Adresse  Type  N° de fabrication  Année de fabrication  CE….. II 2 G  code de l’ON  EEx pdem [ib] IIC T3 ou T2  LOM 03 ATEX 6…X  Tamb : - 20°C à + 45°C  Ne pas ouvrir sous tension

S00 -D160/D0

5

Mode de protection “m” - NF EN 60079-18

 Application : instrumentation  Types de matériels : détecteurs, électrovannes (zones 1, 2)  Principe de protection : o Etincelle / échauffement maintenus à l’intérieur du compound  Type de gaz o Spécifications identiques pour tous  marquage II Les points d’inspection seront orientés au delà du marquage du matériel sur un examen externe de l’enveloppe ainsi que du raccordement câble.

S00 -D161/D0

5

Mode de protection “m” - NF EN 60079-18

 Marquage européen  Rappel des règles : * Conformité du matériel avec le certificat * Limitation du courant de court-circuit

Compound

Encapsulage

: pas de limite minimale

S00 -D162/D0

5

Mode de protection “m” - NF EN 60079-18 Exemple de marquage

Encapsulage EEx m II T4 à T6

S00 -D163/D0

5

Exemple de couplage “m” + “e” Exemple d’une électrovanne

encapsulage

e: pas de limite minimale

S00 -D164/D0

Mode de protection “m” - NF EN 60079-18 Exemple de marquage

5    

Nom + adresse Type N° de fabrication + année de fabrication CE ….. II 2 G code de l’ON  EEx m II T6…T1  LCIE 03ATEX G…X  Un : … In : …

S00 -D165/D0

5

Couplage “m” + “e” Exemple de marquage

 Nom + adresse  Type  N° de fabrication + année de fabrication  CE ….. II 2 G code de l’ON  EEx me II T6…T1  LCIE 03ATEX G…X  Ne pas ouvrir sous tension  Un : … In : …

S00 -D166/D0

5

Mode de protection “q” - NF EN 60079 - 5 Types de matériels : instrumentations , transformateurs, des ballast d’éclairage, des résistances fixes, des boites à bornes, des boites de raccordement de câbles électriques et des condensateurs.(zones 1, 2)  Principe de protection: ni étincelle, ni propagation de flammes, ni échauffement excessif des parois de l’enveloppe, Les parties susceptibles d’enflammer une atmosphère explosive sont en position fixe et sont complètement noyées dans un matériel de remplissage (particules de quartz ou de verre) de telle sorte que l’inflammation d’une atmosphère explosive environnante soit empêchée.  Type de gaz : Spécifications identiques pour tous  marquage II Les points d’inspection seront orientés au delà du marquage du matériel sur un examen externe de l’enveloppe ainsi que du raccordement câble.

S00 -D167/D0

5

Mode de protection “q” - NF EN 60079 - 5

S00 -D168/D0

5

Mode de protection “q” - NF EN 60079 - 5 Exemple de marquage

 Nom + adresse  Type  N° de fabrication + année de fabrication  CE ….. II 2 G code de l’ON  EEx q II T6…T1  LCIE 03ATEX G…X

S00 -D169/D0

5

Exemple de marquage d’un couplage “e” + “d” + “m” + “q” ( appareil d’éclairage)  Nom + adresse  Type  N° de fabrication + année de fabrication  CE ….. II 2 G code de l’ON  EEx edmq IIA T6…T1 IIB IIC  LCIE 03ATEX G…X  Ne pas ouvrir sous tension

S00 -D170/D0

5

Mode de protection “o” - NF EN 60079 - 6

Types de matériels : Transformateurs de puissance, instrumentation … (zones 1, 2)  Principe de protection : Matériel électrique immergé dans l’huile  évite l’inflammation de toute atmosphère explosive se trouvant à proximité  Type de gaz : Spécifications identiques pour tous  marquage II

Les points d’inspection seront orientés au delà du marquage du matériel sur un examen externe de l’enveloppe ainsi que des recommandations du fabricant. S00 -D171/D0

5

Mode de protection “o” - NF EN 60079 - 6

 Marquage européen  Rappel des règles : * Contrôle régulier du niveau d’huile, * Contrôle de la qualité d’’huile.

S00 -D172/D0

5

Mode de protection “o” - NF EN 60079 – 6 – Exemple de marquage

 Nom + adresse  Type  N° de fabrication + année de fabrication  CE …..

II 2 G code de l’ON  EEx o II T6…T1  LCIE 03 ATEX G…X

S00 -D173/D0

Mode de protection “n” - NF EN 60079 - 15

5 •

Types d’appareils : machines tournantes, fusibles, luminaires, instruments de faible puissance, transformateurs de courant, prises de courant, batteries et accumulateurs, armoires de commande …



Types de zones : Zone 2 uniquement  Principe de protection : o Matériel ne produisant pas d’étincelles, protection spécifique de matériels produisant des arcs / étincelles / surfaces chaudes. o Matériels utilisés conformément aux paramètres définis par le constructeur.  Type de gaz

o IIA  propane o IIB  éthylène o  hydrogène, acétylène

spécifications de conception en fonction des gaz

S00 -D174/D0

5

Mode de protection “n” - NF EN 60079 - 15

 Marquage européen  Rappel des règles : * Mise à la terre. * Contrôle des organes de sécurité (sonde de T°, etc.).

S00 -D175/D0

5

Mode de protection “n” - NF EN 60079 - 15 EEx

nA II nRII nL II A, B, C nZ II nC II A, B, C

S00 -D176/D0

Mode de protection “n” - NF EN 60079 – 15 – Exemple de marquage

5

   

Nom + adresse Type N° de fabrication + année de fabrication CE II 3 G

 EEx

nA II T … nR II T … nL II A, II B, II C, T … nZ II T … nC II A, II B, II C, T … LOM 03 ATEX G…X

S00 -D177/D0

5

Mode de protection “i” - NF EN 60079 – 11 et 27  Application: Instrumentation  Types de matériels : capteurs, transmetteurs, …etc  Types de zones : - zones : 0, 1, 2 (ia) - zones : 1, 2 (ib)  Principe de protection (même en cas de défaut): o Aucune étincelle o Aucun échauffement thermique capable de provoquer l’inflammation

 Type de gaz o IIA  propane o IIB  éthylène o IIC  hydrogène, acétylène

spécifications de conception en fonction des gaz

Les points d’inspection seront orientés au delà du marquage du matériel sur la protection de l’intégrité du circuit intrinsèque contre les intrusions d’énergie provenant d’autres sources d’énergie En application de ce principe, l’objectif des règles d’installation concernant les circuits de sécurité intrinsèque consiste à les maintenir séparés des autres circuits.

S00 -D178/D0

5

Mode de protection “i” - NF EN 60079 – 11 et 27 Eex

ia

II A

ib

II B

T6 … T1

II C

ZONE NON DANGEREUSE

BARRIERE S.I

ZONE DANGEREUSE

Boîte de jonction

Bornier S.I

Capteur SI

Câble multiconducteurs

BARRIERE S.I Matériels associés [ia] ou [ib]

Matériels de SI ia ou ib

S00 -D179/D0

5

Mode de protection “i” - NF EN 60079 – 11 et 27

Pupitre II 2G/D EEx d (ia) IIB T4 IP 67 L’écran est dans un coffret antidéflagrant « d » et le clavier en sécurité intrinsèque « ia » le relais se trouvant dans le coffret.

Détecteurs de position avec câble intégré ou raccordement par connecteur rapide

S00 -D180/D0

5

Mode de protection “i” - NF EN 60079 – 11 et 27

Des composants de Sécurité Intrinsèque « i » Relais intrinsèque

Boites à sécurité intrinsèque

Entrée de câble

S00 -D181/D0

5

Mode de protection “i” - NF EN 60079 – 11 et 27

ia

Relais intrinsèque ou Ensemble de relais

S00 -D182/D0

5

Mode de protection “i” - NF EN 60079 – 11 et 27

 Marquage européen  Rappel des règles : * Les barrières de sécurité, les relais et autres dispositifs de limitation de l’énergie sont : • d’un type approuvé, • installés conformément aux règles de certification, • convenablement mises à la terre si cela est exigé.

* Le circuit intrinsèque est l’ensemble de ces trois composants qui doivent être en adéquation. Il existe un document « descriptif système » qui valide la boucle.

* Adaptation et adéquation entre les composant : • s’assurer que la documentation des circuits et/ou le matériel est appropriée au classement de l’emplacement, voir exemple de document à la suite,

• s’assurer de l’absence de modification non autorisée visible.

S00 -D183/D0

5

Mode de protection “i” - NF EN 60079 – 11 et 27

 Rappel des règles (suite) : * Bornier SI en zone sûre :

• certifié « i » ou certifié « e » ou non certifié : idem boîte de jonction, • ligne de fuite et distance dans l’air avec les borniers « non de sécurité intrinsèque » • repérage du bornier : sécurité intrinsèque (étiquette bleue).

SI SI

50mm

50mm NSI NSI

S00 -D184/D0

5

Mode de protection “i” - NF EN 60079 – 11 et 27

 Rappel des règles (suite) : * Les câbles : • installés selon la documentation, • les écrans des câbles sont mis à la terre (côté zone non dangereuse) ou plus selon documentation,

• la continuité des liaisons à la terre est satisfaisante (par exemple les connexions sont serrées et les conducteurs ont une section suffisante),

• les liaisons à la terre n’affectent pas l’intégrité du mode du mode de protection, • attention la protection mise en place lorsque des câbles « SI » et d’autres câbles sont réunis dans les mêmes tubes, conduits, chemins de câbles,

• pas de dommage apparent aux câbles, • les extrémités de câbles qui ne sont pas en service sont correctement protégées.

S00 -D185/D0

5

Mode de protection “i” - NF EN 60079 – 11 et 27

 Rappel des règles (suite) : * Les câbles (suite) : • Type A - EN 50039 : o Tenue diélectrique : 500 V – 50 Hz o Blindage par paire ou de l’ensemble des paires o Epaisseur de l’isolant de chaque conducteur :  0,2 m • Type B - EN 50039 : o Tenue diélectrique : 500 V – 50 Hz o Pas de blindage o Epaisseur de l’isolant de chaque conducteur :  0,2 m • Pas de mélange de câble de sécurité intrinsèque et non de sécurité intrinsèque (voir cheminement).

S00 -D186/D0

5

Mode de protection “i” - NF EN 60079 – 11 et 27

 Rappel des règles (suite) : * Cheminement ces câbles : • les câbles SI ne doivent pas être mélangés avec des circuits non de sécurité intrinsèque. Si les deux types de câbles doivent cheminer ensemble, il faut prendre toutes dispositions pour maintenir la sécurité (par exemple en maintenant un espacement  8 mm par bridage des câbles ou séparation par une barrière mécanique),

• cette condition peut ne pas être respectée si les câbles de sécurité intrinsèque possèdent un écran conducteur réuni au réseau de protection équipotentiel sous réserve que compte tenu des énergies circulant dans les câbles non de sécurité intrinsèque, il n’y ait pas de champs perturbateurs magnétiques ou électriques capables d’affecter les circuits de sécurité intrinsèque,

• il faut noter qu’en règle générale et ce pour des raisons métrologiques, il est déconseillé de mélanger ces circuits de puissance et des circuits de mesure.

S00 -D187/D0

5

Mode de protection “i” - NF EN 60079 – 11 et 27

 Rappel des règles (suite) : * Cheminement ces câbles (suite) : 2 chemins de câbles distincts

2 chemins de câbles séparés par cloison isolante ou métallique 1 chemin de câbles avec bridage des câbles SI et NSI

1 chemin de câbles avec blindage des câbles SI

Repérage du cheminement des câbles : sécurité intrinsèque (étiquette bleue) S00 -D188/D0

5

Mode de protection “i” - NF EN 60079 – 11 et 27

Exemple de mises à la terre demandées par la notice

S00 -D189/D0

Système de sécurité intrinsèque - NF EN 60079 – 11 et 27

5

Hors zone explosive

En zone explosive

«i » [i]

Barrières intrinsèque : Relais intrinsèque, transformateur, relais,….

Capteur, contact TOR, sonde, …. Câble L=1µH/m et C=200 pf/m

Relais intrinsèque EEx [ia] IIC Uo=24V - Io=0,12A Lo le marquage doit faire référence à un tableau permettent de connaître la T° de surface en fonction de la T° du fluide o Exemple : Pompe opérant des fluides chauds

 Conditions spécifiques d’utilisation : marquage « X » : o Exemple : l’appareil est prévu pour fonctionner en dehors des de la plage [-20°C; +40°C]

S00 -D228/D0

7.1

Exigences générales Capotage : • L’appareil doit être conçu de sorte à éviter tout dépôt de poussière entre une pièce mobile et une pièce fixe

S00 -D229/D0

7.1

Exigences générales

Électrostatique : • Éviter les revêtements non-conducteurs (décharges glissantes) • Épaisseur maximale de peinture ou de revêtement non conducteur :  2mm pour le groupe IIA ou IIB,  0,2mm pour le groupe IIC



Surface maximale de matériaux non conducteurs en contact avec l’atmosphère

catégorie

1 2(3)

Poussière (EMI>3mJ) 250 500

Surface admissible (cm²) Groupe IIA Groupe IIB 50 100

25 100

Groupe IIC 4 20

S00 -D230/D0

7.1

Exigences générales

Métaux : • Spécification des métaux pour limiter le risque de production d’étincelles par frottement, impact ou abrasion : • Catégorie 1 :  < 10 % de aluminium + magnésium + zirconium + titane  < 7,5 % de magnésium + zirconium + titane



Catégorie 2 :  < 7,5 % de magnésium

S00 -D231/D0

Exigences générales

7.1

Marquage :             

Nom + adresse Type N° de fabrication + année de fabrication Groupe et catégorie d’appareil « G » ou « D » pour Gaz ou Poussière Si nécessaire, le symbole du mode de protection «fr»; «d»; «c»; «b»; «p» ;«k»; «g» Si nécessaire, le groupe d’explosion de l’appareil (IIA, IIB, IIC) Classe de températures ou température de surface maximale en degrés Celsius, Si nécessaire, marquage de température ambiante Si nécessaire marquage complémentaire requis par les normes spécifiques appliquées N° de série Si le matériel est certifié : N° de certificat, sinon N° dossier technique ATEX constructeur « X » si conditions spécifiques d’utilisation

S00 -D232/D0

7.1

Exigences générales

 Exemple

UNTEL – Paris, rue Daguerre Type ABC123 - 2003 II 2 G c k T4 N° de série 32567 Réf. dossier tech. 1234

 Attention • « c/k » modes de protection indépendants => catégorie 1 • « c k » modes de protection combinés => catégorie 2

S00 -D233/D0

7.1

Exigences générales

Contrôle à effectuer / responsabilité de l’exploitant  Adéquation du marquage à la zone : catégorie, mode de protection, classe de température, groupe de gaz.  Mise à la terre.  Respect des instructions d’utilisation fournies par le constructeur.

S00 -D234/D0

7.2 - Protection par respiration limitée

S00 -D235/D0

Protection par respiration limitée

7.2 • • • •



Protection par respiration limitée Norme 13463-2 Protection « fr » Principe : empêcher la pénétration dans l’enveloppe d’une atmosphère explosible environnante en zone 2 (où celle ci n’apparaît qu’occasionnellement et durant de courtes périodes). On utilise pour cela :  Scellement non nécessairement étanche : IP54 (éviter la pénétration par diffusion des gaz).  Limitation des phénomènes de respiration sur la base de calculs réalisés par le constructeur (éviter la pénétration par égalisation des pression internes et externes à l’enveloppe) . Exigences valables pour les catégories : 3G, 3D

S00 -D236/D0

Protection par respiration limitée

7.2 • •

Protection par respiration limitée Contrôles à effectuer / responsabilité de l’exploitant :  Adéquation du marquage avec la zone.  S’assurer qu’il n’existe aucune différence de pression statique entre les différents points de respiration de l’enveloppe.

S00 -D237/D0

7.3 - Protection par enveloppe antidéflagrante

S00 -D238/D0

Protection par enveloppe antidéflagrante

7.3 • • • • •

Protection par enveloppe antidéflagrante Norme 13463-3 Protection « d » Même principe de protection que pour le matériel électrique Exigences valables pour les catégories :  2G  2D à condition que l’enveloppe soit IP6X. Cependant l’utilisation du mode de protection ‘d’ en zone poussière n’est pas de bonne pratique (onéreux par rapport à un simple boîtier IP 6X).  1G ou 1D, à condition d’être associé à un autre mode de protection.

S00 -D239/D0

7.3

Protection par enveloppe antidéflagrante Contrôle à effectuer / responsabilité de l’exploitant :  Idem matériel électrique protégé par enveloppe antidéflagrante.

S00 -D240/D0

7.4 - Protection par sécurité de construction

S00 -D241/D0

Protection par sécurité de construction

7.4 • • • •



Protection par sécurité de construction Norme 13463-5 Protection « c » Exigences technologiques permettant de limiter le risque de défaillance mécanique susceptible de susciter des températures ou étincelles incendiaires Exigences valables pour les catégories :  1G ou 1D : si l’appareil ne contient pas de sources d’inflammation en fonctionnement normal et en cas de dysfonctionnement prévisible et en cas de dysfonctionnement rare.  2G ou 2D si l’appareil ne contient pas de sources d’inflammation en fonctionnement normal et en cas de dysfonctionnement prévisible.

S00 -D242/D0

7.4

Protection par sécurité de construction Exigences générales :  enveloppe extérieure des équipements : o « anti-étincelle » : acier (doux, de fusion, inoxydable), fonte (grise ou sphéroïdale), cuivre, laiton, bronze, céramique o « antistatique »

 IP approprié à l’utilisation :

Zone gaz/vapeur

Zone poussière

Pas de risque lié à la pénétration de poussière

IP2X

risque lié à la pénétration de poussière

IP54

Pas de risque lié à la pénétration de poussière

Pas d’exigence IP

risque lié à la pénétration de poussière

IP6X

S00 -D243/D0

7.4

Protection par sécurité de construction Exigences générales  joints d’étanchéité, soufflets, manchons, membranes : o Pas de métaux légers o Matériaux résistants aux contraintes thermiques

 Joint hydrauliques : o Essai de marche à vide o Ou système de régulation de température

 Lubrifiants o TAI > T surface max + 50K

S00 -D244/D0

7.4

Protection par sécurité de construction

Exigences spécifiques : pièces mobiles  Analyse des risques liés aux vibrations, vieillissement, chocs frottements : o Suivi des niveaux de vibration (si nécessaire) o Dimensionnement des jeux entre pièces fixes et mobiles o Durée de vie théorique

 Mouvements à vitesse lente (< 1 m/s) => pas de risque d’échauffement ou d’étincelle mécanique.  Mouvements à vitesse très élevée (~10000 tr/min) : mode de protection « c » non applicable (=> antidéflagrant).  Protection possible par immersion des pièces mobiles dans un liquide (niveau contrôlé).

S00 -D245/D0

7.4

Protection par sécurité de construction

Exigences spécifiques : paliers  Analyse des risques tenant compte de :  Tenue mécanique aux charges appliquées (y compris dilatation thermique, vibrations)  Alignement (précautions de montage et démontage)  Lubrification appropriée : o Système permettant de garantir la présence permanente de lubrifiant (lubrification automatique, sonde de température sur alarme, régulation en température). o Risque lié à la dissolution de vapeurs de solvants dans le lubrifiant.

 Maintenance régulière : o changement au bout d’une durée correspondant à 50% de la durée de vie prévue par le constructeur en zone 0 (90% en zone 1).

 Protection contre la poussière

S00 -D246/D0

7.4

Protection par sécurité de construction

Exigences spécifiques : engrenages  Engrenages exposés : à éviter tant que possible (analyse de risque).  Engrenages logés dans une enveloppe contenant un fluide de protection (lubrifiant, suppression d’étincelles et d’échauffement). o Système permettant de garantir la présence permanente de fluide (jauge, contrôle visuel à fréquence imposée, contrôle de température)

S00 -D247/D0

7.4

Protection par sécurité de construction

Exigences spécifiques : entraînement par courroies :  Risque électrostatique : Matériau « antistatique », mise à la terre de la structure de maintien des courroies .  Matériau non propagateur de flamme.  risque de produire des échauffements dangereux suite au desserrement ou au patinage de la courroie : dispositif (si nécessaire) de maintien permanent de la tension de la courroie.  risque de produire des échauffements dangereux suite à un défaut d’alignement (sortie de gorge) : dispositif (si nécessaire) de maintien permanent de l’axe d’alignement.

S00 -D248/D0

7.4

Protection par sécurité de construction

Exigences spécifiques : appareils hydrostatiques, hydrocinétiques, pneumatiques  Risque d’échauffement (maîtriser la température maximale du fluide de transmission).  EN 982 et 983  Risque lié à la présence de poussières explosives dans les circuits d’air comprimé : o Compresseur à air (systèmes pneumatiques) équipés de filtres à l’admission d’air. o Lubrifiants résistants à la carbonisation.

S00 -D249/D0

7.4

Protection par sécurité de construction

Exigences spécifiques : embrayages et accouplements  Exemples : embrayage à plaque de friction, embrayage centrifuge à emboîtement…  Risque d’échauffement par patinage : o l’embrayage (resp. débrayage) doit aller jusqu’à son terme avant que l’échauffement ne devienne dangereux => contrôle régulier, installation correcte o Pas de patinage lorsque l’engagement (embrayage) est complet

– Dispositif de protection contre les surcharges (bouchon fusible) – Dispositifs de contrôle et coupure automatique en cas de surchauffe ou de patinage… o Respect du « temps d’accouplement maximal compatible avec la sécurité » (déterminé par essai, et figurant sur le marquage).

S00 -D250/D0

7.4

Protection par sécurité de construction

Exigences spécifiques : freinage  Pas d’échauffement dangereux .  Pas d’étincelle d’origine mécanique. o Patins, garnitures métalliques => en fonte grise ou en cuivre

 Pas de risque de propagation d’une flamme (matériaux résistants au feu).  Cas des freins d’arrêt d’urgence : doit résister à au moins trois arrêts successifs sans dégradation.  Cas des freins d’immobilisation : dispositif empêchant d’appliquer la puissance motrice si le frein n’est pas complètement relâché.

S00 -D251/D0

7.4

Protection par sécurité de construction

Exigences spécifiques : ressorts  Pas d’échauffement dangereux : o Lubrification ou refroidissement si nécessaire.

 Pas d’étincelle d’origine mécanique en cas de rupture du ressort.

S00 -D252/D0

7.4

Protection par sécurité de construction

Exigences spécifiques : Application des exigences de la 13463-5 au cas de la pompe :  analyse des risque liés aux cas de dysfonctionnements prévisibles : Risque

Moyen de protection

Fonctionnement à vide => Échauffement.

Essai d’échauffement à vide (13463-1).

Défaut d’alignement entre la pompe et l’arbre d’entraînement. Défaillance du joint de l’arbre en rotation.

Instructions utilisateur (13463-1).

Orifice de refoulement obstrué. Vitesse d’entraînement excessive. Gonflement des joints en présence de solvants spécifiques. Défaillance palier, défaut de lubrification.

Choix des joints + dispositif de contrôle de la présence de lubrifiant (13463-5). Instructions utilisateur : clapet limiteur de pression (13463-1). Instructions utilisateur (13463-1) + essai à Vmax + 10% (13463-5). Instructions utilisateur (13463-1) + choix des joints (13463-5). Paliers conformes à 13463-5 (lubrification contrôlée). S00 -D253/D0

7.4

Protection par sécurité de construction Contrôle à effectuer / responsabilité de l’exploitant :  Adéquation du marquage à la zone.  Niveau de lubrifiant.  Respect des instructions utilisateur figurant dans la notice : o Température d’utilisation (notamment, pour une pompe, respect de températures de fluide prévues par le constructeur) o Respect de durée de vie o opérations de maintenance o Conditions d’installation o Choix de lubrifiants o …

 Respect du « temps d’accouplement maximal compatible avec la sécurité » (pour les embrayages).  État des filtres.

S00 -D254/D0

7.5 - Protection par contrôle de la source d’inflammation

S00 -D255/D0

Protection par contrôle de la source d’inflammation

7.5 • • • •

Protection par contrôle de la source d’inflammation Norme 13463-6 Protection « b » Principe : appareil équipé de capteurs intégrés :  Détection des conditions imminentes de fonctionnement susceptibles de provoquer une inflammation .  Déclenchent des mesures correctives (automatiques ou manuelles) avant qu'une source d'inflammation potentielle ne devienne active.



Exigences valables pour les catégories : 1G,1D, 2G, 2D, 3G, 3D, selon le niveau de fiabilité des boucles de sécurité (capteur / asservissement)

S00 -D256/D0

7.5

Protection par contrôle de la source d’inflammation Protection par contrôle de la source d’inflammation • Exemples :  Capteur de température entraînant l’arrêt automatique d’une machine tournante (expl. : turbine) en cas de surchauffe susceptible de conduire à des frottements.  Soupape de surpression permettant de limite la surpression et donc l’échauffement dû à la compression d’un gaz.  Dispositif de contrôle de la tension d’une courroie de transmission.  Dispositif de contrôle de l’alignement d’un convoyeur à bande (=> éviter les frottements).

S00 -D257/D0

7.5

Protection par contrôle de la source d’inflammation Contrôles à effectuer / responsabilité de l’exploitant :  La norme 13463-6 impose un contrôle périodique du bon fonctionnement des actionneurs de protection, selon un programme à prévoir par le constructeur (notice d’instruction).  Le marquage des appareils protégés par contrôle des la source d’inflammation « b » doit faire apparaître les points de consigne de tous les actionneurs de protection : o Température de déclenchement o Pression de déclenchement o Vitesse de déclenchement…….

 => une vérification régulière du respect de ces consignes est nécessaire.  Respect des niveaux corrects pour les lubrifiants ou liquides de refroidissement (si nécessaire).

S00 -D258/D0

7.6 - Protection par immersion dans un liquide

S00 -D259/D0

Protection par immersion dans un liquide

7.6 • • • •

Protection par immersion dans un liquide Norme 13463-8 Protection « k » Principe : rendre les sources d’inflammation inactives grâce à la présence (immersion complète ou partielle) d’un liquide de protection :    



=> refroidissement => éviter les étincelles mécaniques => éviter les frottements => éviter la pénétration d’atmosphère explosible

Exigences valables pour les catégories : 1G,1D, ou 2G, 2D, ou 3G, 3D, selon analyse de risque

S00 -D260/D0

7.6

Protection par immersion dans un liquide Protection par immersion dans un liquide • Exemples :  Pompes immergées (distribution d’essence).  Boite de vitesse.  Freins à disque à bain d’huile.

S00 -D261/D0

7.6

Protection par immersion dans un liquide Contrôle à effectuer / responsabilité de l’exploitant :  Adéquation du marquage à la zone .  Respect des consignes du constructeur : o o o o o

Niveau mini et maxi du liquide protection (ou débits mini et maxi) Pression de service normale maximale Choix du liquide de protection Angle d’inclinaison maximal de l’appareil Conditions de maintenance

S00 -D262/D0

Partie 8 : Comment se comporter en zone ATEX?

S00 -D263/D0

8

Travailler en sécurité !

Travailler en sécurité !

La règle de base pour maîtriser le risque d ’inflammation d ’une atmosphère explosive est de s’informer !

SIGNALER UNE ZONE

IDENTIFIER UN CONTENANT

S00 -D264/D0

8

Travailler en sécurité !

Comportement

Outre l’identification signalant la présence du risque, plusieurs interdictions sont à respecter :

INTERDICTION DE FUMER

INTERDICTION D’EXPOSER UNE FLAMME NUE

INTERDICTION D’EXPOSER DES RECEPTEURS (ondes, accus)

S00 -D265/D0

8

Comportement

Travailler en sécurité !

Plusieurs précautions sont à respecter :

Emplacement où une atmosphère explosive peut se présenter

• Ne pas s’habiller ou se déshabiller en zone •Éviter les vêtements synthétiques sous les EPI • Ne pas porter sur soi, d’objets, sources d’inflammation (téléphone portable, Pocket PC, briquet, lampe torche, calculatrice, appareil photo, …)

S00 -D266/D0

8

Comportement

Travailler en sécurité !

Mesure Emplacement où une atmosphère explosive peut se présenter

Outillage

Les principales règles à respecter : • contrôle d’atmosphère

Signalisation, balisage

Procédures

• signalisation et balisage des zones •Respect des modes opératoires et procédures •Utilisation des outils adaptés

S00 -D267/D0

8

Travailler en sécurité !

Comportement Vous devez réaliser des opérations de séchage, de découpage au chalumeau, avec des produits inflammables à proximité. - Posséder une autorisation. - Baliser votre zone de travail. - S’assurer des zones d ’évolution suffisantes. - S’assurer de l’absence d’explosivité (détecteur).

de

conditions

Veiller à toujours identifier clairement et durablement la nature des substances stockées, même provisoirement.

SIGNALER, IDENTIFIER !

S00 -D268/D0

8

Comportement

Travailler en sécurité !

Vous devez réaliser des opérations de soudure à l ’arc sur une citerne, une chaudière, contenant ou ayant contenues des substances inflammables. - Posséder une autorisation. - Baliser votre zone de travail. - S ’assurer des zones d ’évolution suffisantes. - S’assurer de l’absence de conditions d’explosivité (détecteur, inertage des contenants).

Veiller à toujours connaître les conditions dans lesquelles vous allez travailler.

SE RENSEIGNER !

S00 -D269/D0

8

Comportement

Travailler en sécurité !

Vous devez réaliser des opérations de soutirage, de manutention de fûts, ou encore de manutention d’objets métalliques inhérent à la production. Vous pouvez générer des étincelles, d’origine électrique ou mécanique (choc). - S ’assurer des zones d ’évolution suffisantes et adéquates aux opérations a réaliser pour éviter les chocs mécaniques. - Veiller à porter les vêtements adéquats. - Veiller à ce que les contenants soient toujours parfaitement fermés avant de les manutentionner ou après un soutirage. Les chocs entre des pièces métalliques peuvent générer des étincelles.

S’EQUIPER, SE PROTEGER !

S00 -D270/D0

8

Comportement

Travailler en sécurité !

Vous devez réaliser des opérations de maintenances pour lesquelles vous devez utiliser de l’outillage ou faire des mesures : - Vous devez posséder une autorisation. - Veiller à porter les vêtements adéquats. - Veiller à ce que l’outillage ou les appareils de mesures soient adaptés à l’utilisation en atmosphère explosive. Les chocs entre des pièces métalliques (marteau/métal) peuvent générer des étincelles.

UTILISER LE MATERIEL ADEQUAT !

S00 -D271/D0

8

Comportement

Travailler en sécurité !

Vous devez nettoyer votre zone de travail. Vous savez qu’il existe un risque d ’explosion en raison de la présence de poussière.

- Vous ne devez pas balayer

- Toujours aspirer les dépôts de poussières.

Une trace sur un sol empoussiéré , croix, trace de pas, signifie qu ’il est temps de nettoyer. Pour éviter les charges électrostatiques utiliser des chiffons humides.

NETTOYER ! S00 -D272/D0

8

Comportement

Travailler en sécurité !

APPAREILS PORTATIFS Balise de détection, Détecteur de gaz, Lampe torche Emetteur-récepteur radio, Téléphone portable Appareils (voltmètre, ampèremètre, caméra, appareil photo …)

 Règles à respecter

• Le marquage est-il correct ? • La catégorie du matériel est-elle adaptée à la zone ? • L’intégrité du mode de protection est-elle respectée ? (état du matériel)

• L’équipement est-il utilisé conformément aux prescriptions prévues par le constructeur ?

S00 -D273/D0

8

Comportement

Travailler en sécurité !

•Le marquage est-il correct ? •Dans quelle zone je peux utiliser ce détecteur ?

S00 -D274/D0

8

Comportement

Travailler en sécurité !

Le site sur lequel vous travaillez possède des procédures :



Pour alerter (Coupure d ’urgence à actionner)



D ’alerte (Alarme sonore et visuelle)



D ’évacuation (Sorties balisées et laissées libre)



De ralliement (point définis lors de la formation interne)

RESPECTEZ LES !!! S00 -D275/D0

Partie 9 : Questionnaire de contrôle des connaissances acquises

S00 -D276/D0

9

Questionnaire d’évaluation

Travailler en sécurité !

1°) Je pénètre dans une zone où se trouve ce panneau : J ’ai un briquet dans ma poche. 1) : Je retourne aux vestiaires le déposer. 2) : Je le garde avec moi, mais je ne l ’utiliserai pas. 3) : Je l ’ai dit à un des responsables, mais je n ’ai pas d ’autorisation écrite. J’en ai besoin pour allumer mon chalumeau. Je le garde avec moi.

Questionnaire 2°) Je veux faire une poubelle avec un fût sur lequel se trouve le pictogramme : 1) : J ’ai vérifié qu' ’il était vide, je le découpe. 2) : Je l ’ai rincé à l’eau 2 fois et j’ai pris les précautions d’usage, je le découpe. 3) : J ’ai une autorisation pour le découper. Le fût est amené hors zone dangereuse. Je me suis assuré qu' ’il ne contenait plus de substance inflammable, suite à un rinçage efficace avec le produit adapté.

S00 -D277/D0

9

Questionnaire d’évaluation

Travailler en sécurité !

3°) Je conduis un camion et pénètre en ZONE 1 pour remplir une cuve d ’éthanol. 1) : Je laisse le moteur tourner lors du remplissage. 2) : Je coupe le moteur dès que le remplissage commence. 3) : Je coupe le moteur et je commute le coupe circuit électrique avant de descendre du camion. Je relie le camion à la terre et je peux commencer le remplissage.

4°) Je conduis un camion et pénètre en ZONE 2 pour remplir une cuve d ’éthanol. 1) : Je laisse le moteur tourner lors du remplissage. 2) : Je coupe le moteur dès que le remplissage commence. 3) : Je coupe le moteur et je commute le coupe circuit électrique avant de descendre du camion. Je relie le camion à la terre et je peux commencer le remplissage.

S00 -D278/D0

9

Questionnaire d’évaluation

Travailler en sécurité !

5°) Mon bureau est situé en zone 2. J’ai acheté une horloge au super marché pour contrôler la durée des essais que j’ai à effectuer. 1) : Je peux l’utiliser puisque je suis en zone 2. 2) : Je peux l’utiliser. 3) : Je peux l’utiliser que si elle est marquée CE suivi du marquage ATEX.

6°) Je dois nettoyer le dépôt de poussières de farine parce qu’un sac s’est déchiré. 1) : Je prend le balai et une poubelle. 2) : Je prend un aspirateur certifié ATEX. 3) : Je prend la soufflette d’air comprimé, comme d’habitude.

S00 -D279/D0

9

Questionnaire d’évaluation

Travailler en sécurité !

7°) En zone 2 le risque est moindre qu' ’en zone 1 ! 1) : Parce que la zone 2 est généralement plus grande que la zone 1. 2) : Parce que la probabilité de rencontrer une atmosphère explosive est moindre en zone 2 qu' ’en zone 1. 3) : Parce qu' ’en zone 2 il y a plus de vent qu' ’en zone 1.

8°) Les nouvelles dispositions réglementaires (décrets 2002-1553) ont modifiées : 1) : Le code civil. 2) : Le code de l ’environnement. 3) : Le code du travail.

S00 -D280/D0

9

Questionnaire d’évaluation

Travailler en sécurité !

9°) Je reçois une nouvelle machine à installer en zone 1. Je n’ai pas de notice. Les travaux ont déjà pris 15 jours de retard, il est urgent de l’installer. 1) : Je connais mon travail. Je la mets en service. 2) : Je n’y touche pas avant que le constructeur m’ai envoyé la notice. 3) : Je demande au constructeur de me communiquer les instructions d’installation pour pouvoir l’installer correctement en attendant de recevoir la notice. Dès réception de la notice, je procéderai à sa mise en service. 10°) Pour la même machine, la déclaration de conformité CE, fournie par le constructeur, doit préciser que la machine a bel et bien été construite en respectant les exigences : 1) : « ...des directives européennes qui lui sont applicables ». 2) : « …des directives européennes 94/9/CE et 98/37/CE ». 3) : ne précise rien.

S00 -D281/D0

9

Questionnaire d’évaluation

Travailler en sécurité !

11°) Je reçois un moteur de rechange d ’une pompe à essence sur lequel se trouve le marquage :

0081

II 2 D

1) : Je le monte. 2) : Je n’y touche pas avant que le constructeur m ’ai envoyé un courrier en me certifiant que je peux le monter. 3) : J’en informe m ’a hiérarchie qui demandera un changement de ce matériel

S00 -D282/D0

9

Questionnaire d’évaluation

Travailler en sécurité !

12°) Je sais que j’ai jusqu ’en juillet 2006 pour : 1) : Rédiger un document qui s ’appelle DRPE. 2) : Me mettre en conformité avec la nouvelle réglementation : Documenter mon zonage, rédiger le DRPE, réaliser le diagnostic des matériels en zone. 3) : Me mettre en conformité avec la nouvelle réglementation : Documenter mon zonage, rédiger le DRPE, réaliser le diagnostic des matériels en zone et changer ceux qui ne sont pas en adéquation avec l ’utilisation qui en est faite sans oublier de former tous les personnels amenés à travailler en zone. 13°) Je suis le chef de l ’établissement. J’ai fait appel à un bureau de contrôle qui m ’a assisté lors de l ’étude de zonage. 1) : C ’est le bureau de contrôle qui est responsable du zonage. 2) : C ’est le bureau de contrôle et moi qui sommes tous les deux responsables. 3) : C ’est moi le seul qui endosse la responsabilité de ce zonage.

S00 -D283/D0

9

Questionnaire d’évaluation

Travailler en sécurité !

14°) C ’est la fin de la journée. Je nettoie mon poste de travail (tablette, chaise) situé en zone 2 avec un risque gaz, avec : 1) : une soufflette. 2) : un chiffon. 3) : un chiffon humide.

15°) La chaudière utilisait avant du fioul. Elle vient d’être modifiée pour utiliser du gaz. 1) : Le plan de zonage ne doit pas être modifié. 2) : Seul le plan de zonage est à refaire car la nature du risque à changer (gaz/fioul). 3) : L’évaluation du risque, le plan de zonage, l’adéquation du matériel…toute la démarche est à refaire sans oublier de mettre à jour le DRPE.

S00 -D284/D0

9

Questionnaire d’évaluation

Travailler en sécurité !

16°) La machine dont je m ’occupe vient d ’être équipée d ’un nouveau moteur. Le marquage fait référence à une température de surface « T1 » alors que la machine utilise de l ’éthanol pur. 1) : Je ne mettrai pas en service ce moteur, tant pis. 2) : Je le signale car l’éthanol pur a une température d ’auto inflammation de 420°C, alors que ce moteur peut monter à une température de 450°C. 3) : Je l ’utilise sans rien dire. 17°) J ’utilise un tournevis spécial (non producteur d ’étincelles) lors des opérations de production. Il vient de se casser. 1) : Je prend le premier tournevis que je trouve à l ’atelier. 2) : Je prend un tournevis identique. 3) : Je prend un tournevis personnel dans le coffre de ma voiture…de toute manière il n ’y a aucun risque.

S00 -D285/D0

9

Questionnaire d’évaluation

Travailler en sécurité !

18°) Je remplace un collègue malade. L’un des câbles allant à un moteur de la machine dont je m’occupe est chaud. 1) : J’en informe ma hiérarchie. 2) : C’est pas grave, j’ai presque fini ma journée, je le dirai plus tard. 3) : J’arrête la machine tout de suite et j’en informe ma hiérarchie.

19°) Je dois aller chercher un litre d ’éther dans la zone de stockage où se trouve des fûts. Je ne trouve qu ’une bouteille en plastique, sans marquage particulier. 1) : Je prend cette bouteille et je sous tire. 2) : J’identifie clairement et durablement (marqueur) la bouteille et je sous tire. 3) : Je demande à ma hiérarchie les contenants nécessaires à ce genre d ’opération, clairement identifiés.

S00 -D286/D0

9

Questionnaire d’évaluation

Travailler en sécurité !

La zone de stockage de la société est considérée comme étant hors zone puisqu ’à l ’intérieur ne se trouvent que des contenants, fermés d ’origine. Une procédure écrite le précise. 20°) : Je peux sous tirer une partie d ’un bidon en étant hors zone, puis le refermer correctement et le remettre en zone de stockage ?

Oui (1)

Non (2)

21°) : Je peux prendre le bidon plein fermé d ’origine, je l ’ouvre. Finalement je n ’ai pas besoin de sous tirer. Je n ’ai pas le droit de le remettre dans la zone de stockage ?

Oui (1)

Non (2)

22°) : Je ne peux pas procéder à des opérations de soutirage dans la zone de stockage ?

Oui (1)

Non (2)

S00 -D287/D0

9

Questionnaire d’évaluation

Travailler en sécurité !

23°) Quel classement retrouve-t-on pour une zone où une atmosphère explosive est présente en permanence pendant de longues périodes ou fréquemment ? (2 réponses nécessaires) : 1) : Zone 20. 2) : Zone 21. 3) : Zone 2. 4) : Zone 21. 5): Zone 0. 6) : Zone 22. 24°) Quelle catégorie de matériel peut-on mettre en Zone 0 : 1) : 2G. 2) : 3D. 3) : 1G.

S00 -D288/D0

9

Questionnaire d’évaluation

Travailler en sécurité !

25°) Parmi ces 4 éléments ci-dessous, quels sont ceux qui permettent de définir une zone à risque d’explosion « Gaz » : 1) : Type de gaz. 2) : Température Auto-inflammation en nuage. 3) : Type de gaz. 4) : Température environnementale. 26°) Citez au moins 2 éléments qui permettent de définir une zone à risque d’explosion « Poussière » : 1) : 2) : 3) :

S00 -D289/D0

9

Questionnaire d’évaluation

Travailler en sécurité !

27°) J ’installe un coffret « d » en zone 1. Je dois rajouter un presse étoupe et percer un nouveau trou. 1) : Je peux, personne ne le verra. 2) : Je ne peux pas. Je dois changer de coffret. 3) : Je perce le coffret, le démonte et l’expédie à un ON pour un avenant à la certification.

28°) J ’installe un coffret « d » en zone 1. Je n’ai avec moi que des presses étoupes « e ». 1) : Je peux les monter. 2) : Je ne peux pas. Je dois changer de coffret. 3) : Je ne mets pas de presse étoupe.

S00 -D290/D0

9

Questionnaire d’évaluation

Travailler en sécurité !

29°) J ’installe une barrière « SI » associée à un matériel situé en zone 1. A l ’intérieur du coffret, je dois m ’assurer que les conducteurs SI sont à une distance par rapport aux conducteurs NSI : A : de 5 mm. B : de 0,5 mm. C : de 5 cm. 30°) Je dois tirer les câbles SI d ’une machine. La manière de les disposer sur le chemin de câble dépend de : A : La classe du câble, A ou B. B : Le diamètre du câble. C : La puissance délivrée par les câbles NSI déjà présents sur le chemin de câble.

S00 -D291/D0

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Questionnaire d’évaluation

Travailler en sécurité !

31°) Je peux ouvrir un coffret « d » : A : Sous tension. B : Hors tension. C : Hors tension après un délais de plusieurs minutes si nécessaires, suivant le marquage.

32°) Le plan de joint d ’un coffret « d » ne doit pas porter de traces de corrosion parce que je veille à : A : Le peindre. B : A le nettoyer avec du papier de verre. C : Déposer une fine couche de graisse à base de silicone.

S00 -D292/D0

9

Questionnaire d’évaluation

Travailler en sécurité !

33°) Un coffret « e » possède 6 bornes. J ’ai sept conducteurs à relier. Je dois : A : Rajouter une borne. B : Rajouter une borne, mais je m ’assure qu ’elle est certifiée « e ». C : Changer de coffret.

34°) Je dois acheter une armoire électrique qui sera exposée à un risque d ’explosion en raison de la présence de poussières inflammables conductrices. Dans un catalogue, je trouve plusieurs armoires. Laquelle je peux acheter : A : IP24 B : IP54 C : IP64 -

S00 -D293/D0

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Questionnaire d’évaluation

Travailler en sécurité !

35°) Je suis en zone 1, en présence d ’Hydrogène. Je dois installer, sur une porte, un regard en plexi glass. Sa surface maximum devra être de : A : 10 cm². B : 100 cm². C : 20 cm².

36°) Le câble SI pour alimenter un capteur doit être : A : blindé B : blindé ou séparé de 8 mm des autres câbles NSI C : armé ou séparé de 5 mm des autres câbles NSI

S00 -D294/D0

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Questionnaire d’évaluation

Travailler en sécurité !

36°) Citer 3 critères qui permettent d’optimiser les zones à risque d’explosion « gaz » : 1) 2) 3)

38°) Citer 2 critères qui permettent d’optimiser les zones à risque d’explosion « poussière » : 1) 2)

S00 -D295/D0

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Questionnaire d’évaluation

Travailler en sécurité !

39°)En présence d'aldéhyde acétique de température d'auto-inflammation 175 °C, quel matériel peut-on choisir ? (3 réponses nécessaires) : 1) 2) 3) 40°) Quelles sont les sources d'activation qui peuvent déclencher une explosion ? (4 réponses nécessaires) : 1) Seulement une flamme. 2) Une décharge électrostatique. 3) Un cri strident. 4) Une surface chaude. 5) La foudre

S00 -D296/D0

MERCI POUR VOTRE ATTENTION

Emplacement où une atmosphère explosive peut se présenter

S00 -D297/D0