Salma Rapport Ocp [PDF]

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Zitiervorschau

GROUPE OFFICE CHERIFIEN DES PHOSPHATES POLE MINES DIRECTION DES EXPLOITATIONS MINIERES DE GANTOUR DIVISION TRAITEMENT

Sujet de stage : réaliser les modes opératoires et analyse des risques Réalisé par : Idrissi Salma

Encadré par : Mr .Mabsout

Année universitaire : 2015/2016

Remerciements C’est avec un grand plaisir que je réserve ces quelques lignes en signe de gratitude et de reconnaissance à tous ceux qui ont contribués à la réalisation de ce travail. Je tiens tout d’abord à remercier Mr.mabsout responsable maintenance et Mr. Bourass et Mr.el moatadid chefs d’atelier mécanique à l’unité de calcination, pour ce stage qu’ils ont bien voulu m’accorder et pour leur encadrement durant toute la période de mon stage.

Je tiens à exprimer ma reconnaissance à Mr.boulemane , Mr.kabab, Mr .drifa et Mr.Zyane qui durant cette période de stage n’ont jamais cessé de fournir leurs aides utiles, sans oublier leurs aides méritoires qu’ils ont déployé pour suivre ce travail. Je n’oublie pas de remercier vivement les sous chefs d’usine, les chefs de poste et tous les agents d’exploitation des unités de calcination.

Et enfin je tiens à remercier tout le corps professoral du Département Génie mécanique et tous les responsables de l'ENSAM MEKNES.

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Partie 1 : Présentation du groupe OCP I) Idée générale sur l’OCP Le phosphate est la seconde source de rentrée des devises du pays le sous sol marocain renferme, les trois quarts des réserves mondiales de phosphate brute. Le Maroc se classe en 3eme rang des pays producteur après USA et Russie et est le 1er exportateur de phosphate brut et le 2ème exportateur mondiale d’engrais solides. I-1) Historique de l’OCP : Le groupe office chérifien des phosphates est une entreprise publique crée en 1920. Quatre centres d’exploitation minière: plus de 90 ans d’expérience dans la mine

 1921 : Le centre d’exploitation de Khouribga  1931 : Le centre d’exploitation de Youssoufia  1975 : Le centre d’exploitation de Boucraâ/Laâyoune  1979 : Le centre d’exploitation de Benguerir Deux plateformes chimiques : plus de 45 ans d’expériences dans la chimie

 1965 : Début des opérations chimiques (Safi)  1998 : Début de la production d’acide phosphorique purifié (Jorf lasfar) Quatre ports pour l’exploitation des produits phosphatés

 Casablanca, Jorf lasfer, Safi et Laâyoune I-2) Les activités du Groupe OCP : Le groupe OCP est spécialisé dans l’extraction, la valorisation et la commercialisation de phosphate et de produit dérivés. 2

Il faut signaler l’essor enregistré dans l’industrie des phosphates par le Maroc, depuis son indépendance en 1956, et les perspectives de son développement. Ainsi, des progrès considérables ont été réalisés dans les domaines de :

 L’étude des gisements et des minerais.  La mécanisation de l’extraction à ciel ouvert et souterrain.  La mise au point et la diversification des méthodes de traitement du minerai.  La chimie des phosphates.  La formation du personnel. II)

PRESENTATION DE LA DIRECTION DES EXPLOITATIONS

MINIERES DE GANTOUR (DEG): La Direction des Exploitations Minières de GANTOUR (DEG) est une des trois Directions du Groupe OCP chargée de l’extraction et du traitement du phosphate. Elle dispose de deux centres de production :

•

Le centre de Youssoufia qui est en exploitation depuis 1931.

•

Le centre de BENGUERIR qui est en exploitation depuis 1980.

La politique qualité de la Direction des Exploitations Minières de GANTOUR vise la réalisation des quatre objectifs fondamentaux suivants :

•

La satisfaction totale des besoins des clients et l'anticipation de leurs

attentes ;

•

Le développement et l’épanouissement du personnel, à travers une

plus grande intégration dans la réalisation des objectifs de l’entreprise ;

•

L’amélioration soutenue des performances et résultats ;

•

L’enrichissement de la dimension sociale et citoyenne.

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II-1)

Présentation des unités de traitement de Youssoufia a-) Laverie :

L’objectif usine de laverie est la valorisation de phosphate faible en BPL. L’usine de laverie contient deux lignes de lavage /flottation : Lignes de lavage : Le lavage consiste un traitement du produit brut par débourbage et à réalisé ensuite sur le produit débourbé une classification granulométrique.Lignes de flottation : Adaptation de la laverie pour le traitement des niveaux phosphatés très pauvre en P2O5

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b-) Usine de séchage : L’usine de séchage de Youssoufia a pour mission la réduction du taux d’humidité du phosphate lavé flotté à moins de 4%, pour alimenter Maroc Phosphore et Maroc Chimie. Le séchage se fait au moyen des fours sécheurs dans les quels, le phosphate humide subit un brassage à l’intérieur des tubes sécheurs. Ceci favorise les échanges entre la masse gazeuse source de chaleur et le phosphate.

c-) Usine de calcination : La calcination a pour but l’élimination des matières organiques et décarbonatation contenues dans le minerai et l’enrichissement du phosphate en augmentant la teneur en BPL (Bone Phosphate of Line) du phosphate clair. L’usine de calcination de Youssoufia est composée de trois unités identique de capacité 1 ,1 million de tonne par unité /an utilise un procédé DORR–OLIVER basé sur la mise en œuvre du principe du lit fluidisé. Schéma des opérations de la calcination du phosphate :

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III)

Flux de phosphate des unités de calcination

Les produits fabriqués par les unités de traitement de Youssoufia sont :

 Le phosphate clair calciné Y cc Export HT : ce produit à été mis au point dans l’année 2002 est destiné à l’export. Ce profil est fabriqué aux unités de calcination.

 Le phosphate clair calciné standard MT appel G10: ce produit composé de phosphate clair de teneur relativement moyenne par rapport à celui de l’export qui subit une calcination, mélangé avec le produit séché classifié (fabriqué par soutirage du produit séché en marge de la calcination du phosphate clair).

 la couche 4 BG : ce produit est destiné vers l’usine de séchage pour l’export et l’application directe.

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Schéma des flux de phosphate des unités de calcination

IV) Description du procédé de calcination du phosphate IV-1)

Principe de la fluidisation

Procédé de calcination se base sur le principe du lit fluidisé lorsqu'un courant fluide (air) passe à travers une couche de particules solides (phosphate), il se produit une perte de charge due aux frottements du fluide sur la surface des particules, aux frottements du fluide sur lui-même et sur les parois, causés par les changements de direction imposés par les particules. A faible vitesse du courant, le lit reste fixe, on a une simple percolation. Lorsque

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la vitesse augmente, les forces de viscosité augmentent également, et deviennent suffisantes pour équilibrer le poids des particules qui ont alors tendance à être entraînées. a-) Séchage et Préchauffage: Le phosphate brut alimentant le préchauffeur est porté à une température allant de 120°C à 130 °C pour éliminer son humidité. Le séchage et le préchauffage du phosphate est effectué dans le préchauffeur R336 par les gaz chauds recyclés de la section de calcination et de refroidissement du calciné. Ce réacteur est constitué de : Une boite à vent de forme conique, dont la partie inférieure est revêtue par des briques réfractaires sur une épaisseur de 110 mm et d’une deuxième couche de briques isolantes diatomites d0.6 sur une épaisseur de 110 mm. Un lit ou creuset qui est de forme cylindrique. La voûte ou dôme qui sépare la boite à vent du creuset du préchauffeur et qui est constituée de 966 briques réfractaires. Le freeboard est de forme tronconique pour réduire les envolements des fines par détente des gaz ascendants, il est constitué en acier réfractaire.

Figure 2 : Préchauffeur R.336

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b-) Dépoussiérage par cyclones et classification du phosphate séché : Pendant le séchage du phosphate dans le préchauffeur R336, les gaz dans leur mouvement ascendant, entraînent avec eux une certaine fraction de fines particules du minerai .Ces gaz sortent du préchauffeur et traversent les cyclones G101 A/ B/ C/ D. Les sur-verses des cyclones sont envoyées vers l’électro-filtre G301 dans lequel ils sont dépoussiérés avant d’être évacués à l’atmosphère. l’électro-filtre Rôle : il permet l’épuration des gaz, avant leur évacuation à l’atmosphère, en captant les fines particules, assurant une concentration des gaz à la sortie de moins de 500 g/Nm3 Principe : son principe est basé sur la précipitation électrique, avec une tension de 70kv, qui consiste à soumettre les particules en suspension dans les gaz à l’action d’un champ électrique ionisé régnant entre une électrode émissive et des plaques réceptrices. Les poussières se déposent sur des plaques réceptrices sur lesquelles elles sont décollées par frappage périodique afin de ne pas permettre d’être envelopper et d’en garder leurs bonne fonctionnement.

Figure 1: électro-filtre

c-) Calcination du phosphate: C’est l’étape principale du procédé DORR-OLIVER ayant comme but la décomposition du CaCO3 (calcite) en CaO et CO2, afin d'enrichir les phosphates en BPL. C’est une opération thermique réalisée dans un réacteur à lit fluidisé appelé le calcinateur.

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Le calcinateur est composé de:

 La boite à vent: elle est de forme conique munie d’une ouverture pour l’introduction de l’aire de fluidisation.

 le lit: c’est la partie ou s’effectue la totalité des réactions chimique et la combustion.

 Le freeboard: il est constitué de 3 compartiments et d’un mélangeur de gaz chauds situé à la sortie du freeboard.

 La voûte: elle est constituée de briques réfractaires contenant 739 tuyères qui assurent la répartition d’air dans le lit du calcinateur.

Figure 3 : calcinateur R337

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Réactions chimiques et physiques lors de la calcination : Lors du chauffage, il se produit diverses réactions qui modifient l'échantillon : Les matières organiques contenues dans les phosphates sont composées principalement par : % C = 67, 00 % H = 7, 00 % N = 2, 50 % S = 12, 00 % O = 11, 50 Déshydratation: H2Ohumide

H2Ogaz

ΔHc = 14Kcal/mole d'eau. Combustion du fuel: C + O2

CO 2 (84%)

H2 + 1/2 O2

H2O (12%)

S + O2

SO2 (04%)

PCI = 9600 Kcal/Kg. Combustion des matières organiques:

%C=67;

%H=7; %N=2.2;

C + O2

CO 2

H2 + 1/2 O2

H2O

S + O2

SO2

%S=11.9;

%O=11.2.

Formations des silicates : SIO2 + CaO

CaSiO3

SIO2 + 2CaO

CaSiO4

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Grillage des sulfures minéraux : FeS2 + 5/2O2

FeO + 2SO2

FeS2 + 2CaO2

FeO + 2CaS + 1/2O2

Décarbonatation:

ΔHc = 966Kcal/Kg de

MgCa (CO3)2 + 5/2 O2

CaCO3+ MgO + CO2

CaCO3

CaO + CO2

CO2

d-) Refroidissement du phosphate calciné: Le minerai en provenance du calcinateur ainsi les sous-verses des cyclones passe dans une série de trois réacteurs pour y subir un refroidissement. Pré-refroidisseur : Rôle: il permet le refroidissement du minerai calciné à un niveau de température de 500°C à l’aide de l’air de la soufflante B201. Cet air après avoir refroidi le minerai sert comme air de fluidisation et de combustion au niveau du calcinateur. Constitution:

 Boite à vent : elle est de forme canonique équipée d’une purge de phosphate et une gaine pour l’air de fluidisation.

 Lit : c’est une enceinte cylindrique.  Voute : elle est de forme cylindrique contenant 456 tuyères.  Freeboard : il est de forme cylindro-conique. Post-refroidisseur N°1 : Rôle : il assure le refroidissement du minerai, en baissant sa température à 300°C, par l’intermédiaire de l’air de la soufflante B202. Constitution :

 Boite à vent : elle est de forme canonique munie d’une ouverture pour l’air de fluidisation et de refroidissement. 12

 Lit : c’est une enceinte cylindrique divisée longitudinalement par trois cloisons.

 Voute : elle est de forme cylindrique contenant 624 tuyères.  Freeboard : il est de forme cylindrique et comporte des sondes et des reprises de pression. Post-refroidisseur N°2 : Rôle : il assure le refroidissement du minerai, en baissant sa température à 300°C, par l’intermédiaire de l’air de la soufflante B202. Constitution :

 Boite à vent : elle est de forme canonique munie d’une ouverture pour l’air de fluidisation et de refroidissement.

 Lit : c’est une enceinte cylindrique divisée longitudinalement par trois cloisons.

 Voute : elle est de forme cylindrique contenant 624 tuyères.  Freeboard : il est de forme cylindrique et comporte des sondes et des reprises de pression.

e-) Stockage et expédition des phosphates: L’usine de calcination est dotée d’une infrastructure qui répond aux impératifs suivants : o Le stockage. o Le déstockage et chargement des silos. o Le chargement des trains. Les opérations sont menées à partir du pupitre situé dans la salle de commande pour les deux premières et localement pour la dernière.

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Le stockage: Le phosphate calciné issu du post-refroidisseur N°2 est acheminé vers le stock via une série de convoyeurs qui permettent en outre de stocker soit la voie EST soit dans la voie OUEST.

La reprise du stock: La reprise du stock calciné est effectuée sous le stock moyennant trois convoyeurs tunnels qui alimentent deux convoyeurs dont le dernier est équipé d’un chariot mobile (tripper) permettant le remplissage des silos.

Le chargement des silos: Cela se fait grâce au tripper qui permet de desservir les silos et par suite le remplissage. Cette opération se fait avant l’entrée du train pour gagner sur le temps de chargement.

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Partie 2 : traitement du sujet. Dans le cadre du projet zéro incidents lancé en 2012 et qui est une vision décliné sous forme de plans d’actions et de mécanismes alignés aux meilleurs standards internationaux, pour maitriser les risques industriels ,réduire et éliminer les incidents et par-là même ,donc ,les accidents .Animé par l’excellence ce projet exigent est en train de métamorphoser radicalement nos pratiques . Focus sur un projet ouvre grand la voie du groupe au world class.

L’objectif de mon sujet est de réaliser les modes opératoires des taches réalisés sur les différents postes et une ADRPT ( Analyse Des Risques aux Postes de Travail) .

I)

Définition de la méthodologie ADRPT

Pour réaliser une ADRPT Le standard suivant permet de décrire les différentes étapes à respecter à savoir :  Identifier et définir tous les postes de travail propres à une activité donnée.  Définir les tâches liées à chaque poste de travail.  Identifier les dangers et les risques liés à chaque tâche.  Evaluer les risques aux postes de travail en fonction de la durée d’exposition, de la gravité et de la probabilité  mettre en place un plan d’actions d’amélioration pour la prévention des risques non acceptables et ramener le score du risque à une valeur inférieure à 20.  Etablir ou mettre à jour les modes opératoires si nécessaire.  prévoir une communication et une formation des concernées.  Suivre et verrouiller le plan d’action. Règles de gestion : 1.1 Identification des activités et des postes de travail :

Le responsable de l’entité identifie toutes les activités relevant de sa responsabilité, et pour chaque activité bien définie, il identifie et définit tous les postes de travail. 1.2 Constitution du groupe de travail/formation :

Pour chaque poste de travail, le responsable de l’entité, assure la constitution d’un groupe de travail composé des différents corps de métier liés au poste de travail et assure sa formation sur le présent standard.

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1.3 Identification des tâches liées au poste de travail :

Pour chaque poste de travail, le groupe de travail constitué, assure l’identification de toutes les tâches associées. L’identification des tâches doit tenir compte de : a) tâches de routine et activités ponctuelles ; b) tâches de toutes les personnes ayant accès au poste de travail (y compris les soustraitants, visiteurs, stagiaires et autres) ; c) comportement, compétences et autres facteurs humains. 1.4

Identification des dangers et des risques :

Pour chaque tâche identifiée au 4.4, le groupe de travail identifie les dangers en se référant à la liste des dangers en annexe 1. Pour chaque danger, le groupe de travail identifie les risques associés. L’identification des dangers et des risques doit tenir compte de : a) dangers liés aux infrastructures, équipements, matériaux et produits sur le lieu de travail, appartenant à l’entité ou à ses sous-traitants ou aux fournisseurs. b) dangers identifiés, ayant une origine extérieure à l’entité, susceptibles d'avoir un impact négatif sur la santé et la sécurité des personnes existantes sur son lieu de travail. c) les méthodes de travail. 1.5 Evaluation des risques sans moyens de prévention :

Le groupe de travail évalue les risques identifiés sur la base des critères de cotation suivants: La durée d’exposition (E) aux risques identifiés. La gravité (G) du dommage prévisible ; La probabilité d’occurrence (P) prévisible du dommage ; Le score du risque (R) est le produit des trois critères (E x G x P), permettant la classification des risques pour définir ceux qui sont les plus importants (critiques). Les critères (E, G et P) sont évalués selon la grille de cotation en annexe 2. L’évaluation du risque se fait dans un premier temps sans tenir compte des moyens de prévention des risques en particulier les EPI, les modes opératoires et les protections techniques. Dans le cas où le score du risque est inférieur ou égal à 20, il est considéré acceptable et doit être surveillé. Dans le cas contraire, le risque est considéré critique et une autre évaluation doit être faite en tenant compte des moyens de maitrise existants.

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1.6 Evaluation des risques critiques :

Si malgré l’évaluation du risque avec l’intégration des moyens de maitrise existants : le score du risque reste toujours supérieur à 20 mais inférieure à 70, d’autres mesures de prévention doivent être planifiées dans le temps avec un plan d’action de réalisation pour remmener le score à une valeur inférieure à 20. le score du risque est supérieur à 70 mais inférieure à 200, des mesures de prévention doivent être engagées immédiatement pour ramener le score à une valeur inférieure à 20. le score dépasse 200, le travail doit être arrêté immédiatement jusqu’à la mise en place des mesures de prévention qui ramène le score en dessous de 20. NB : Dans l’évaluation des risques, il est souhaitable d’avoir le consensus, dans le cas échéant il faut opter pour le vote par la majorité. 1.7 Plan d’actions d’amélioration :

Le groupe de travail sous la responsabilité du responsable de l’entité, identifie toutes les actions d’amélioration de la prévention des risques nécessaires, puis élabore un plan d’actions selon le formulaire F-HSE-26-04. Le responsable veille sur la réalisation des actions issues de l’analyse des risques et éventuellement l’élaboration ou la mise à jour des instructions de travail ou modes opératoires. 1.8

Communication/Formation :

Le groupe de travail doit communiquer sur l’analyse des risques, le plan d’actions et les actions réalisées à l’ensemble du personnel concerné et assure la formation sur les moyens de prévention mis en place. 1.9 Surveillance et enregistrement :

Le responsable de l’entité doit veiller sur la surveillance des risques par le biais d’un verrouillage des actions réalisées et une évaluation périodique, ou suite à un changement du mode opératoire du poste de travail ou en cas d’incident ou accident. Tous les documents issus de l’analyse des risques doivent être maitrisés conformément à la procédure « maitrise des documents et des enregistrements ».

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 Pour l’évaluation des risques (Exposition, Gravité, Probabilité) on s’est basé sur les grilles de cotations suivantes : Exposition :

La fréquence d’exposition indique combien de fois une situation dangereuse peut survenir. Cela peut être une exposition à un produit chimique toxique ou le travail et la manipulation d’une machine dangereuse. Exposition

Facteur

Très rarement (2/jour)

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Gravité : L’effet apparent indique la gravité de la situation pouvant survenir. Gravité

Facteur

Mineur (Blessure sans arrêt de travail)

1

Majeur (Blessure avec arrêt de travail)

4

Grave (Effet irréversible, handicap)

7

Critique (Un décès, sur le moment ou ensuite)

25

Catastrophique (Plus d’un décès, sur le moment ou après)

40

Probabilité : La probabilité indique de combien sont les chances pour que cet effet (comme défini dans le tableau de gravité) puisse effectivement arriver. C’est un jugement subjectif, l’évaluation la plus difficile à faire. Probabilité

Facteur

Virtuellement impossible

0.2

Concevable mais improbable

0.5

Improbable/cas limite

1

Inhabituel

3

Possible

6

Très probable

10

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Interprétation du score du risque : En calculant le score du danger, il nous est désormais possible de le classifier dans la bonne catégorie de risque et de ce fait de déterminer quel plan d’actions urgent il est possible de mettre en place. Score du risque (R)

Interprétation

Priorité pour les mesures à prendre(S)

R