Rives Bleues 5e LPPDF [PDF]

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Zitiervorschau

Ouvrage réalisé sous la direction d’Hélène Potelet

'SBOmBJT F LIVRE UNIQUE

Livre du professeur Anne Autiquet Agrégée de lettres classiques Michelle Busseron Agrégée de lettres classiques Professeur au collège Eugène-Delacroix (Paris) Claudine Grossir Agrégée de lettres modernes Maître de conférences à l’IUFM de Paris-Sorbonne Hélène Potelet Agrégée de lettres classiques Professeur au collège Boris-Vian (Paris)

Conception maquette : Frédéric Jély Réalisation et adaptation : Alinéa Correction : Lucie Martinet © Hatier, Paris, août 2010 ISBN : 978-2-218-94412-3 Toute représentation, traduction, adaptation ou reproduction, même partielle, par tous procédés, en tout pays, faite sans autorisation préalable est illicite et exposerait le contrevenant à des poursuites judiciaires. Réf. : loi du 11 mars 1957, alinéas 2 et 3 de l’article 41. Une représentation ou reproduction sans autorisation de l’éditeur ou du Centre français d’exploitation du droit de copie (20, rue des Grands-Augustins, 75006 PARIS) constituerait une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.

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AVANT-PROPOS Le contenu du livre du professeur Le livre du professeur comporte, pour chaque chapitre : – des repères didactiques explicitant les choix qui ont présidé à l’élaboration du chapitre ; – des rappels théoriques à propos des principales notions abordées ; – les réponses complètes à toutes les questions ; – une bibliographie constituée des ouvrages de référence.

La lecture « Année après année, selon une progression chronologique qui permet d’établir des relations avec le programme d’histoire, les élèves sont conduits à lire et à étudier des œuvres littéraires. » (BO du 28.08.2008) UÊiÃÊÌiÝÌiÃʜ˜ÌÊjÌjÊV…œˆÃˆÃÊ«œÕÀʏiÕÀÃÊqualités littéraires et les valeurs qu’ils véhiculent, et ce, dans le plus strict respect des Instructions officielles. UÊiÃÊ “œÞi˜ÃÊ `½>««ÀœV…iÊ i˜Ê ܘÌÊ Û>ÀˆjÃÊ ÆÊ `ˆvvjÀi˜ÌÃÊ “œ`iÃÊ `iÊ iVÌÕÀiÊ Ãœ˜ÌÊ “ˆÃÊ i˜Ê œuvre : « Ces différentes formes de lecture sont pratiquées avec le souci constant de privilégier l’accès au sens, de prendre en compte la dimension esthétique et de permettre une compréhension approfondie du monde et de soi. Elles s’attachent dans tous les cas à développer les compétences de lecture et à susciter le plaisir de lire. » (BO du 28.08.2008) UÊ"˜ÊÌÀœÕÛiÊ>ˆ˜ÃˆÊ`>˜Ãʏiʓ>˜ÕiÊ\ – des groupements de textes autour d’une thématique (le chevalier médiéval, un héros d’exception ; l’animal dans le roman d’aventures ; le mythe de Robinson Crusoé, de Daniel Defoe à Michel Tournier ; la poésie des sensations) ou d’une problématique (rire avec les fabliaux) ; – des études intégrales par extraits (Le Roman de Tristan et Iseut ; Les Fourberies de Scapin de Molière ; L’Île au trésor de Robert Louis Stevenson) ; – des lectures d’œuvres intégrales en lecture autonome, avec un guide de lecture et des questions de synthèse (Yvain, le Chevalier au Lion de Chrétien de Troyes ; CrocBlanc de Jack London ; Vendredi ou la Vie sauvage de Michel Tournier) ; – des lectures cursives : « la lecture cursive est une lecture personnelle de l’élève, en dehors du temps scolaire, mais le plus souvent en rapport avec le travail conduit en classe » (BO du 28.08.2008). Un choix de lectures est régulièrement proposé en fin de chapitre, en rapport avec la thématique étudiée (lire… des fabliaux, des romans de chevalerie, des comédies, des récits animaliers, des robinsonnades, des romans d’aventures, de la poésie). On exploite ces lectures en classe, de diverses façons, notamment par des échanges, des débats ou des comptes rendus ; – des lectures analytiques : la lecture analytique se définit comme « une lecture attentive et réfléchie, cherchant à éclairer le sens des textes et à construire chez l’élève des compétences d’analyse et d’interprétation » (BO du 28.08.2008).

Avant-propos

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UÊiÃÊ ÌiÝÌiÃÊ Ãœ˜ÌÊ µÕiÃ̈œ˜˜jÃÊ Ãiœ˜Ê ՘iÊ démarche méthodique, avec le double objectif de conduire l’élève à en construire le sens et de l’engager à une réflexion sur les valeurs véhiculées par le texte. Les questionnaires s’organisent autour de deux ou trois axes ; les questions sont progressives et classées par rubriques, ce qui permet à l’élève d’y trouver un sens. UÊ>Êpréparation à la lecture peut se faire à l’aide de la rubrique « Préparer la lecture », qui offre plusieurs champs de recherches (lexicales, culturelles, littéraires, etc.). L’élève est invité régulièrement à utiliser l’outil informatique, ce qui constitue pour lui une façon de se préparer au B2i, et ce qui peut lui permettre de valider des compétences informationnelles relatives au Domaine 4 (« s’informer, se documenter »).

L’expression écrite et orale « C’est par une pratique régulière, continue et variée de l’écriture que les élèves peuvent acquérir une conscience claire de leur langue, une connaissance précise et vivante de son fonctionnement, de ses modes de production et de ses effets, ainsi que le goût et le plaisir d’écrire. » (BO du 28.08.2008) UÊiʏˆÛÀiÊ`iʏ½jmÛiÊ«Àœ«œÃiÊ`iÃÊtravaux d’écriture nombreux et variés : écritures courtes (de quelques phrases) ou écritures plus longues (un ou deux paragraphes, une page) à la fin de chaque chapitre. Les fiches méthode (livre de l’élève, p. 359 à 370) sont, pour la plupart, consacrées à la rédaction. Elles offrent des réponses immédiates aux problèmes que peuvent se poser les élèves face à un travail d’écriture : introduire un dialogue dans un récit, comment rédiger un portrait, décrire un paysage… « Tout au long des quatre années de collège, un véritable apprentissage de l’oral se construit en classe de français. » (BO du 28.08.2008) U Les exercices d’expression orale sont proposés de façon régulière, en liaison avec les textes, propres à développer les compétences de mémorisation (récitation) et de communication (lecture à voix haute, compte rendu oral, etc.).

La grammaire « Enseigner la grammaire au collège, c’est conduire les élèves à comprendre les mécanismes de la langue, à maîtriser la terminologie qui sert à les identifier et à les analyser, afin de les amener à réutiliser ces connaissances pour mieux s’exprimer à l’écrit comme à l’oral et mieux comprendre les textes lus. » (BO du 28.08.2008) UÊiÃʘœÕÛi>ÕÝÊ«Àœ}À>““iÃʓiÌÌi˜Ìʏ½>VVi˜ÌÊÃÕÀʏ½apprentissage méthodique de la grammaire, selon une progression qui va du plus simple au plus complexe. La grammaire est ainsi traitée dans la seconde partie du manuel : chaque notion, sur une double-page, permet au professeur d’organiser en classe une séance structurée comportant : – une phase d’observation conçue dans l’objectif de faire comprendre à l’élève le fonctionnement du fait grammatical dans des phrases ; – une phase de synthèse avec élaboration d’une leçon ;

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– une phase d’application, en classe ou à la maison, à partir des exercices proposés. Un va-et-vient entre les exercices et la leçon est conseillé et constitue un bon apprentissage ; – une phase de réinvestissement, à travers une activité d’écriture proposée, de façon systématique, à la fin de chaque fiche, et s’appuyant le plus souvent sur une image ; – un exercice « pour aller plus loin », à partir d’un texte, et non plus à partir de phrases isolées : l’élève sera ainsi à même d’observer comment la grammaire est mise en œuvre dans les textes et leur donne sens. UÊ >˜Ãʏ>Ê«iÀëiV̈ÛiÊ`iÊ`œ˜˜iÀÊÃi˜ÃÊDʏ>Ê}À>““>ˆÀi]ʘœÕÃÊ>ۜ˜ÃÊÌi˜ÕÊDÊVœ˜ÃiÀÛiÀÊ՘iÊ double-page d’étude de la langue au sein des chapitres, si bien que le professeur peut aussi aborder, s’il le souhaite, la grammaire en lien avec les textes. Les phrases ou les extraits qui servent de support aux exercices sont tirés des œuvres étudiées ou sont en rapport avec la thématique du chapitre.

L’orthographe « Le professeur veille à la mémorisation des règles essentielles. » « L’acquisition de la compétence orthographique dépend aussi de la capacité de l’élève à réfléchir sur ce qu’il écrit lui-même et sur ce qui est écrit par d’autres. » (BO du 28.08.2008) Chaque chapitre comporte des activités d’orthographe (dictée préparée ou exercices d’orthographe), en lien avec les textes étudiés dans le chapitre. Un certain nombre de pages (livre de l’élève, fiches 35 à 39, p. 328 à 337) sont consacrées à des règles de base que l’élève doit apprendre par cœur.

La lecture de l’image, l’histoire des arts, les dossiers, le DVD « L’approche de l’image est toujours mise en relation avec des pratiques de lecture, d’écriture ou d’oral. » (BO du 28.08.2008) UÊ>Ê lecture de l’image trouve donc naturellement sa place en préparation, en accompagnement ou en prolongement des textes abordés. UÊChaque chapitre s’ouvre sur une double-page sur laquelle figurent des images qui facilitent l’entrée dans le thème ou dans l’œuvre. Des lectures d’images sont, en outre, régulièrement proposées au sein des chapitres. L’étude est menée à l’aide d’outils d’analyse simple (cadrage, composition, plans, couleurs). Dans tous les cas, on cherche à dégager le sens et la fonction de l’image. « Le professeur de français collabore à l’enseignement de l’histoire des arts avec sa compétence propre. » (BO du 28.08.2008) UÊTous les chapitres comportent au moins une double-page d’histoire des arts, en lien avec la thématique traitée. Les principaux domaines artistiques sont traités : « arts du quotidien », « arts du visuel », « arts du spectacle vivant »… Les périodes privilégiées s’étendent du IXe s. à la fin du XVIIe s. Les thématiques sont variées ; une part importante a été consacrée à la section « art, États et pouvoirs » : on y a rattaché notamment l’étude du château et celle de la comédie-ballet, conçue comme un divertissement royal.

Avant-propos

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UÊ1˜iʘœÕÛi>ÕÌjÊ`>˜Ãʏ>ÊVœiV̈œ˜ÊRives bleues : quatre dossiers à dimension culturelle et artistique permettent un travail en transversalité, à partir de supports artistiques et littéraires riches et variés. UʏÊi݈ÃÌiÊj}>i“i˜ÌÊ\ – un classeur de 16 transparents (éd. 2010) avec une exploitation pédagogique complète ; – un DVD-rom proposant des extraits de films et de pièces de théâtre, en lien avec le programme traité dans le manuel (par exemple, Les Fourberies de Scapin de Molière, mises en scène par Pierre Fox ; Le Bourgeois gentilhomme, mis en scène par Martin Fraudreau ; Pirates de Roman Polanski ; Deux Frères et Au nom de la Rose de JeanJacques Annaud), ainsi que les documents iconographiques des transparents. L’ensemble de ces documents fait l’objet d’une exploitation pédagogique complète (questionnaires photocopiables / imprimables). Le professeur trouvera les réponses complètes aux questionnaires, des informations complémentaires et des suggestions qui lui donneront des pistes pour mener en classe les activités proposées. Les auteurs

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SOMMAIRE Programme d’enseignement du français ........................................................................................... 10 Organisation de l’enseignement de l’histoire des arts ..................................................................... 21

CHAPITRES ET DOSSIERS

1 Entrer en 5e Repères théoriques et didactiques ......................................................................................................31 Textes ..................................................................................................................................................... 32

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Rire avec les fabliaux

Repères théoriques et didactiques ..................................................................................................... Textes et images ................................................................................................................................... Histoire des arts .................................................................................................................................... Étude de la langue ............................................................................................................................... Activités d’oral ...................................................................................................................................... Évaluation ..............................................................................................................................................

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3 Le chevalier médiéval, un héros d’exception Repères théoriques et didactiques ..................................................................................................... Textes et images ................................................................................................................................... Je lis une œuvre complète ................................................................................................................... Histoire des arts .................................................................................................................................... Étude de la langue ............................................................................................................................... Activités d’oral ...................................................................................................................................... Évaluation ..............................................................................................................................................

49 51 56 57 58 59 60

4 Tristan et Iseut : un conte d’amour et de mort Repères théoriques et didactiques ..................................................................................................... Textes et images ................................................................................................................................... Étude de la langue ............................................................................................................................... Activités d’oral ...................................................................................................................................... Évaluation ..............................................................................................................................................

63 65 72 73 74

Sommaire

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5 Dossier « Histoire des arts et littérature » : l’univers romanesque dans l’art médiéval Repères théoriques et didactiques ..................................................................................................... 77 Textes et images .................................................................................................................................... 77

6 Scapin, maître du jeu Repères théoriques et didactiques ..................................................................................................... Textes et images ................................................................................................................................... Histoire des arts .................................................................................................................................... Étude de la langue ............................................................................................................................... Activités d’écriture ................................................................................................................................ Évaluation ..............................................................................................................................................

81 83 88 89 91 92

7 Dossier « Arts du spectacle » : jouer des scènes de comédies Repères théoriques et didactiques ......................................................................................................95 Textes et images. ....................................................................................................................................96 L’atelier de jeu théâtral ........................................................................................................................101

8 L’animal dans le roman d’aventures Repères théoriques et didactiques ................................................................................................... Textes et images ................................................................................................................................. Je lis une œuvre complète ................................................................................................................. Étude de la langue ............................................................................................................................. Activités d’écriture et d’oral ............................................................................................................... Évaluation ............................................................................................................................................

103 105 110 111 114 114

9 Dossier « Arts plastiques, documents et littérature » : malicieux renard ! Repères théoriques et didactiques ....................................................................................................117 Textes et images ................................................................................................................................. 118

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10 Le mythe de Robinson Repères théoriques et didactiques ................................................................................................... Textes et images ................................................................................................................................. Je lis une œuvre complète ................................................................................................................. Histoire des arts .................................................................................................................................. Étude de la langue ............................................................................................................................. Activités d’oral .................................................................................................................................... Évaluation ............................................................................................................................................

123 125 129 132 132 134 135

11 Un roman de piraterie : L’Île au trésor Repères théoriques et didactiques ................................................................................................... Textes et images ................................................................................................................................. Histoire des arts .................................................................................................................................. Étude de la langue ............................................................................................................................. Activités d’oral .................................................................................................................................... Évaluation ............................................................................................................................................

137 140 146 147 150 150

12 Dossier « Littérature et peinture » : portraits et paysages Repères théoriques et didactiques ................................................................................................... 152 Textes et images ................................................................................................................................. 153

13 La poésie des sensations Repères théoriques et didactiques ................................................................................................... Textes et images ................................................................................................................................. Histoire des arts .................................................................................................................................. Étude de la langue ............................................................................................................................. Activités d’oral .................................................................................................................................... Évaluation ............................................................................................................................................

159 161 167 168 170 171

400 exercices Grammaire .......................................................................................................................................... Conjugaison et valeur des temps ...................................................................................................... Orthographe ....................................................................................................................................... Vocabulaire .......................................................................................................................................... Méthode ..............................................................................................................................................

174 198 216 222 233

Sommaire

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PROGRAMME DE L’ENSEIGNEMENT DU FRANÇAIS Les extraits qui suivent sont tirés du Bulletin officiel spécial n° 6 du 28 août 2008.

Préambule – Principes et objectifs Les programmes de français au collège contribuent à l’acquisition de plusieurs grandes compétences définies par le socle commun de connaissances et de compétences, notamment dans « la maîtrise de la langue française » et « la culture humaniste », mais aussi dans « la maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication », « les compétences sociales et civiques » et « l’autonomie et l’initiative ». L’organisation des programmes de français vise à la fois à satisfaire les exigences du socle, à établir des correspondances avec d’autres disciplines et à articuler les différents domaines de l’enseignement du français que sont l’étude de la langue, la lecture, l’expression écrite et orale. Cette articulation, ou décloisonnement, permet aux élèves de percevoir clairement ce qui relie la diversité des exercices qu’ils réalisent. Les apprentissages des élèves au cours des quatre années du collège sont construits à partir des axes suivants : – la pratique, la maîtrise et l’analyse de la langue française (grammaire, orthographe, lexique) ; – un déroulement chronologique, avec des époques privilégiées pour chaque niveau (Sixième : l’Antiquité ; Cinquième : le Moyen Âge, la Renaissance et le XVIIe siècle ; Quatrième : les XVIIIe et XIXe siècles ; Troisième : les XXe et XXIe siècles) ; le respect de ce cadre, qui n’est pas exclusif, assure la cohérence entre les enseignements de français et d’histoire, rendant ainsi possibles des activités et des travaux interdisciplinaires ; – une initiation à l’étude des genres et des formes littéraires ; – le regard sur le monde, sur les autres et sur soi à différentes époques, en relation avec l’histoire des arts ; – la pratique constante, variée et progressive de l’écriture, qui vient couronner le tout. La liberté pédagogique du professeur, définie dans la loi d’orientation de 2005, s’exerce dans le respect des principes énoncés ci-dessus. Afin de mieux atteindre les objectifs fixés par les programmes nationaux, le professeur organise sur l’année la progression de son enseignement et adapte sa démarche aux besoins et à la diversité des publics scolaires. Il veille à la cohérence du travail qu’il conduit avec ses élèves, afin d’éviter une dispersion des enseignements qui serait contraire à l’efficacité des apprentissages et à l’unité de la discipline. Il organise, par périodes, et autour d’un ou de plusieurs objectifs, les activités qu’il va conduire. Il prend soin de s’assurer régulièrement des acquis des élèves et de les évaluer. C’est la condition d’une authentique formation.

I. L’étude de la langue : grammaire, orthographe, lexique 1. Grammaire Enseigner la grammaire au collège, c’est conduire les élèves à comprendre les mécanismes de la langue, à maîtriser la terminologie qui sert à les identifier et à les analyser, afin de les amener à réutiliser ces connaissances pour mieux s’exprimer à l’écrit comme à l’oral et mieux comprendre les textes lus. Cet enseignement prend appui sur les savoirs grammaticaux acquis à l’école primaire, qu’il approfondit et enrichit, rendant ainsi possible l’apprentissage d’autres notions. L’élève acquiert progressivement le vocabulaire grammatical qui se rapporte aux notions étudiées et mobilise ses connaissances dans des activités d’écriture. La leçon de grammaire est fondamentale : elle permet d’acquérir une conscience des faits de langue indispensable aux élèves pour qu’ils puissent s’exprimer de manière appropriée dans la suite de leur vie sociale mais aussi comprendre et goûter les textes qui constituent les piliers de la culture commune. La connaissance des mécanismes grammaticaux fait appel à l’esprit d’analyse,

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à la logique, ainsi qu’à l’intuition ; elle participe par conséquent pleinement à la structuration de la pensée. Les termes grammaticaux (sujet, verbe, complément, proposition principale, pronom relatif…) constituent en outre des repères communs dans la conscience de la langue. Ils doivent être soigneusement expliqués pour être systématiquement acquis. Les connaissances grammaticales apprises en français servent aussi à l’apprentissage des autres langues. Les séances consacrées à l’étude de la langue sont conduites selon une progression méthodique et peuvent n’être pas étroitement articulées avec les autres composantes de l’enseignement du français. L’attention portée aux faits de langue a également sa place et son utilité dans le cadre des travaux de lecture et d’écriture, qui fournissent l’occasion, selon leurs perspectives propres, de renforcer la compréhension et la mise en pratique des connaissances acquises. Le programme de grammaire répartit les objets d’étude par année, pour harmoniser les apprentissages entre les classes et éviter les répétitions pour les élèves. La progression est ainsi soigneusement ménagée. Cependant, certaines notions peuvent être abordées à différents niveaux selon leur degré de complexité. Cela n’exclut pas les révisions jugées nécessaires par le professeur selon les besoins identifiés chez ses élèves. Au collège, le programme privilégie l’apprentissage de la grammaire de la phrase. Quelques-uns des apports majeurs de la linguistique sont introduits à partir de la classe de Quatrième dans la mesure où ils sont exprimables en termes simples et clairs et où ils désignent des faits de langue dont la compréhension est primordiale (la cohérence textuelle et l’énonciation). Il va de soi que tous les faits de langue peuvent être abordés et utilisés pour les activités de lecture et d’écriture sans attendre qu’ils fassent l’objet d’une étude préconisée par le programme. Le plan que propose le programme pour chaque année n’est pas destiné à être suivi tel quel : l’ordre est celui que décide librement le professeur, l’essentiel étant que toutes les notions figurant au programme aient été enseignées en classe et assimilées par les élèves.

2. Orthographe Savoir orthographier correctement un texte constitue, socialement et professionnellement, une compétence essentielle. Le professeur de français accorde donc une attention constante à l’acquisition d’une bonne maîtrise de l’orthographe par ses élèves. Il s’assure notamment de leur capacité d’orthographier correctement leur propre texte. L’acquisition de la compétence orthographique est indissociable des savoirs acquis dans les séances consacrées à la grammaire et au lexique. Elle rend nécessaire un apprentissage raisonné et régulier, étroitement articulé avec ces séances : le professeur veille à la mémorisation des règles essentielles et à leur réinvestissement dans des activités d’écriture variées. L’acquisition de la compétence orthographique dépend aussi de la capacité de l’élève à réfléchir sur ce qu’il écrit lui-même et sur ce qui est écrit par d’autres : des activités sont fréquemment organisées à cette fin. En particulier, le professeur conduit l’élève à revenir sur ses erreurs, à les identifier, à les analyser et à les corriger. L’élève apprend par ailleurs à consulter et à utiliser régulièrement et méthodiquement le dictionnaire, le manuel de grammaire, le guide de conjugaison ou encore à se servir, avec discernement et sans y voir un outil qui le dispenserait de la réflexion, d’un logiciel de correction orthographique adapté. Les formes d’évaluation de l’orthographe sont multiples et, usant de la liberté pédagogique qui lui est laissée, le professeur saura trouver les plus pertinentes pour sa classe. Les réécritures constituent une forme d’évaluation de la compétence orthographique intéressante, qu’il s’agisse pour l’élève de récrire son propre texte ou celui d’autrui. Parmi tous les types de dictées auxquels le professeur peut avoir recours (dictée-copie, dictée dialoguée…), la dictée de contrôle est une modalité indispensable d’évaluation de la compétence orthographique. Soigneusement choisie, elle est propre à concentrer l’attention de l’élève sur ce qu’il écrit. Le professeur en fait un exercice motivant et stimulant. À cette fin, il précise soigneusement les critères d’évaluation et établit une progression en fonction des difficultés propres à ses classes. NB : pour l’enseignement de la langue française, le professeur tient compte des rectifications de l’orthographe proposées par le rapport du Conseil supérieur de la langue française, approuvées par l’Académie française (Journal officiel de la République française du 6 décembre 1990). Pour l’évaluation, il tient également compte des tolérances grammaticales et orthographiques de l’arrêté du 28 décembre 1976 (Journal officiel de la République française du 9 février 1977).

Programme de français

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3. Lexique Le travail sur le lexique est une préoccupation constante dans le cadre de l’enseignement du français au collège. La maîtrise de la langue française, c’est-à-dire la capacité à exprimer sa pensée, ses sentiments et à comprendre autrui, à l’écrit comme à l’oral, suppose une connaissance précise du sens des termes utilisés, de leur valeur propre en fonction des contextes et du niveau de langue auquel ils appartiennent. D’année en année, le collège devient l’espace de cet apprentissage et de son approfondissement. Toutes les activités de l’enseignement du français – écriture, lecture, oral, réflexion sur la langue – y concourent, mais le lexique doit lui-même faire l’objet d’un apprentissage régulier et approfondi, donnant lieu à des recherches systématiques et à des évaluations. Il convient de développer des activités spécifiques autour du lexique, afin de favoriser son acquisition et d’envisager les différentes relations, sémantiques ou formelles, qui le structurent. Les approches de l’analyse du lexique sont diversifiées : familles de mots, morphologie, étymologie, évolution historique du sens d’un mot, dérivation et composition, champ lexical, champ sémantique, homophonie / homonymie, synonymie, antonymie, polysémie, niveau de langue. Le programme fixe, année après année, les notions et les domaines dont l’élève doit s’approprier le lexique. La progression définit des contenus par année qui donnent lieu à des travaux spécifiques approfondis, sans pour autant en exclure l’approche à d’autres moments du cycle. Le professeur s’attache particulièrement, dès la classe de Quatrième et surtout en Troisième, à élargir progressivement le vocabulaire abstrait, en relation avec le maniement des idées et la structuration de la pensée, afin de faciliter la transition du collège au lycée. Il conduit également les élèves à repérer et comprendre, au-delà du sens explicite d’un terme, d’autres effets de sens. L’usage des dictionnaires, sous quelque forme que ce soit, en version imprimée ou numérique, est encouragé par une pratique constante, tant pour aider à la réalisation des activités menées en classe que pour éveiller la curiosité des élèves et susciter leur goût de l’expression juste. Le dictionnaire constitue un outil de travail : il assure la correction orthographique et il permet d’explorer l’univers des mots afin de les utiliser à bon escient.

II. La lecture 1. Fonder une culture humaniste Au collège, l’élève doit acquérir une culture que l’environnement social et médiatique quotidien ne suffit pas toujours à construire. L’enseignement du français donne à chacun les éléments maîtrisés d’une culture nécessaire à la compréhension des œuvres littéraires, cinématographiques, musicales et plastiques. Les lectures conduites en classe permettent d’initier aux mythes, contes et légendes, aux textes fondateurs et aux grandes œuvres du patrimoine. Elles sont aussi associées au travail sur le lexique et à la découverte des formes et des genres littéraires. Elles suscitent la réflexion sur la place de l’individu dans la société et sur les faits de civilisation, en particulier sur le fait religieux. Le socle commun de connaissances et de compétences prévoit, au titre de la culture humaniste (pilier 5), que, tout au long de la scolarité au collège, les élèves soient « préparés à partager une culture européenne par une connaissance des textes majeurs de l’Antiquité (Iliade et Odyssée, récits de la fondation de Rome, la Bible) » et que soit ménagée en classe une « première approche du fait religieux en France, en Europe et dans le monde, en prenant notamment appui sur des textes fondateurs (en particulier des extraits de la Bible et du Coran) dans un esprit de laïcité respectueux des consciences et des convictions ». L’enseignement du français fait découvrir et étudier différentes formes de langage : celui de la littérature, de l’information, de la publicité, de la vie politique et sociale. Dans tous les cas, le professeur cherche à susciter le goût et le plaisir de lire. Année après année, selon une progression chronologique qui permet d’établir des relations avec le programme d’histoire, les élèves sont conduits à lire et à étudier des œuvres littéraires. Ils apprennent d’une part à les situer dans un contexte historique et culturel, d’autre part à les analyser en fonction des genres et des formes auxquels elles appartiennent. Ces démarches conjointes leur

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permettent de percevoir de manière vivante les échos que les œuvres entretiennent entre elles à travers le temps. Les relations avec les autres formes d’art, liées au contexte culturel ou à des thèmes, sont mises en évidence pour construire une culture structurée et partagée. La lecture des images, fixes ou animées, contribue également à la fondation d’une culture humaniste. Elle favorise la compréhension des œuvres littéraires étudiées en privilégiant des prolongements artistiques et en affinant la perception des contextes historiques et culturels.

2. Lecture analytique, lecture cursive Pour fonder cette culture humaniste, le professeur de français construit sa progression à partir de la découverte et de l’étude de textes littéraires. Chaque année, les élèves sont invités à lire plusieurs œuvres du patrimoine, principalement français et francophone, mais aussi européen, méditerranéen ou plus largement mondial. L’étude d’œuvres intégrales et la lecture d’extraits s’articulent à cette fin. Le professeur doit s’assurer de la capacité de ses élèves à lire des œuvres intégrales, en tenant compte du niveau de chacun. Il développe leurs compétences en lecture et les amène progressivement à être des lecteurs autonomes. Il cherche à susciter le goût et le plaisir de lire. Le professeur fait aussi découvrir et étudier des textes documentaires et des textes de presse. Dans la mesure du possible, il associe le professeur documentaliste à sa démarche. On distinguera deux approches possibles des textes : la lecture analytique et la lecture cursive. La lecture analytique se définit comme une lecture attentive et réfléchie, cherchant à éclairer le sens des textes et à construire chez l’élève des compétences d’analyse et d’interprétation. Elle permet de s’appuyer sur une approche intuitive, sur les réactions spontanées de la classe, pour aller vers une interprétation raisonnée. En approfondissant ce qui a pu être acquis au cours de l’enseignement primaire, on développe l’aptitude des élèves à s’interroger sur les effets produits par les textes, sur leur sens, leur construction et leur écriture. Les diverses démarches d’analyse critique ainsi qu’un nécessaire vocabulaire technique, qui doit rester limité, ne constituent pas des objets d’étude en eux-mêmes ; ils sont au service de la compréhension et de la réflexion sur le sens. La lecture analytique peut porter soit sur un groupement de textes, soit sur une œuvre intégrale. L’étude de l’œuvre intégrale s’appuie sur une lecture complète préalablement effectuée par l’élève. En classe, elle combine la lecture analytique d’extraits avec un parcours transversal, qui peut être organisé à partir d’une question ou d’un thème donné. La lecture cursive est une lecture personnelle de l’élève, en dehors du temps scolaire, mais le plus souvent en rapport avec le travail conduit en classe. Pour cette raison, elle gagne à être recommandée par le professeur qui cherche à développer le goût de lire, en proposant un choix commenté d’œuvres accessibles. La littérature de jeunesse occupe une place naturelle dans ce choix d’œuvres. Qu’elle revienne sur le passé ou qu’elle ouvre sur le monde d’aujourd’hui, elle contribue à l’acquisition d’une culture personnelle. Elle permet d’instaurer un dialogue avec les œuvres patrimoniales et elle facilite parfois l’accès à la lecture des œuvres classiques. Le professeur choisit des textes de qualité adaptés à ses élèves et à son projet pédagogique. Cette lecture personnelle de l’élève n’exclut pas le recours à la lecture cursive, en classe, de textes ou documents destinés à éclairer l’étude qui est en cours. Ces différentes formes de lecture sont pratiquées avec le souci constant de privilégier l’accès au sens, de prendre en compte la dimension esthétique et de permettre une compréhension approfondie du monde et de soi. Elles s’attachent dans tous les cas à développer les compétences de lecture et à susciter le plaisir de lire.

3. La lecture de l’image L’image, fixe ou mobile, constitue, pour l’enseignement en général et celui du français en particulier, une ressource précieuse à plus d’un titre : en fournissant à l’élève des représentations du monde présent et passé, elle contribue efficacement à la constitution de sa culture et de son imaginaire ; elle favorise l’expression des émotions et du jugement personnel ; elle peut en outre consolider l’apprentissage de méthodes d’analyse. Selon les préconisations du socle commun de connaissances et de compétences (pilier 5), « une connaissance d’œuvres cinématographiques majeures du patrimoine français, européen et mondial » est encouragée. Dans une démarche comparable à la lecture des textes, l’image est analysée en tant que langage. Il importe de faire percevoir aux élèves, confrontés chaque jour à une abondance d’images

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variées, que celles-ci sont des représentations porteuses de sens et que souvent leur visée peut être explicitée. Face à l’image, comme face au texte, les élèves doivent apprendre à s’interroger sur ce qu’ils voient et à observer l’image avant d’en parler. On pourra alors les amener à passer d’une approche intuitive à une interprétation raisonnée en les initiant progressivement à quelques notions d’analyse. De la Sixième à la Troisième, l’approche de l’image est toujours mise en relation avec des pratiques de lecture, d’écriture ou d’oral. La lecture de l’image a sa place en préparation, accompagnement, prolongement des textes et domaines abordés durant l’année. Elle permet également un accès à l’histoire des arts.

III. L’expression écrite La correction et l’enrichissement de l’expression écrite sont au cœur des préoccupations pédagogiques pour tous ceux qui enseignent le français au collège. C’est par une pratique régulière, continue et variée de l’écriture que les élèves peuvent acquérir une conscience claire de leur langue, une connaissance précise et vivante de son fonctionnement, de ses modes de production et de ses effets, ainsi que le goût et le plaisir d’écrire. De la même façon, l’étude systématique des faits de langue permet une meilleure maîtrise de l’expression écrite. Les éléments des programmes par cycle (Sixième / Cinquième-Quatrième / Troisième) précisent les modalités et la progression de ces activités. L’entraînement à l’écrit porte sur tous les faits de l’écriture, ponctuels ou globaux, qu’il s’agisse d’énoncés brefs – une phrase – ou de textes complets. Cet entraînement est constant et intervient à différents moments dans l’organisation de la classe de français. Toute séance d’analyse de textes littéraires comporte avant la séance, pendant, à la fin ou après, des travaux d’écriture. Les activités d’écriture sont variées. Le résumé ou la reformulation d’un texte lu ou d’un propos entendu, l’invention de débuts ou de suites de textes, les insertions, les imitations, les transformations, par exemple, sont autant de contrepoints stimulants qui permettent une perception plus fine et plus personnelle des textes. Certains travaux d’écriture sont le fruit d’une progression, d’un projet collectif ou individuel et supposent un travail patient, continu et réfléchi, d’améliorations et de corrections, selon les critères suivants : cohérence, visée, respect des consignes, orthographe, syntaxe, lexique. Cette activité est pratiquée régulièrement tout au long de la scolarité au collège. Toutes les formes d’écriture sont encouragées et valorisées par différents modes de diffusion, notamment ceux qui sont liés aux technologies numériques, dont les apports possibles sont en la matière d’une grande richesse. L’évaluation des compétences porte sur des travaux d’écriture de formes variées. Les élèves rédigent un texte abouti au moins toutes les trois semaines. La longueur des textes à rédiger évolue de la Sixième à la Troisième ; l’objectif à atteindre en fin d’année scolaire est fixé pour chaque classe. Les exigences attendues sont la correction de l’expression, la cohérence de la composition, le respect des consignes, la richesse et la sensibilité de l’invention.

IV. L’expression orale Tout au long des quatre années de collège, un véritable apprentissage de l’oral se construit en classe de français. Il se fonde sur la pratique d’échanges, de débats, sur l’expression d’émotions et de réflexions personnelles. Il passe aussi par la reformulation de la pensée des autres. C’est à ce titre que le travail de l’oral aide à l’acquisition des compétences définies dans les piliers 6 et 7 du socle commun de connaissances et de compétences (« les compétences sociales et civiques », « l’autonomie et l’initiative ») et contribue à faire du collège une école d’ouverture à l’autre et de tolérance. Sous la conduite du professeur, les élèves prennent la parole fréquemment, avec mesure et de façon organisée. Le professeur veille à ce qu’ils s’expriment avec clarté et précision, dans un niveau

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de langue approprié. Il les encourage régulièrement à expliciter leur pensée et à se soucier d’être compris de leur auditoire. Il crée des situations propices à un véritable échange entre eux. L’oral s’enseigne comme l’écrit. Le professeur met donc en place des exercices variés et progressifs qui permettent aux élèves d’améliorer la qualité de l’expression, de travailler la mise en voix, la gestuelle et l’occupation de l’espace. C’est dans ce cadre que prennent place en particulier la récitation (en liaison avec les textes étudiés), la lecture à haute voix, l’exposé, le compte rendu, les échanges organisés. Ces exercices donnent lieu à une évaluation.

V. L’histoire des arts Le professeur de français collabore à l’enseignement de l’histoire des arts avec sa compétence propre. Il n’a pas besoin pour cela d’une formation spécifique. Il suivra ses goûts, se fondera sur sa culture personnelle, avec le souci constant d’enrichir celle de ses élèves. L’histoire des arts entretient en effet de nombreuses correspondances avec l’étude des textes. Son enseignement éclaire et facilite la lecture et la compréhension de certaines œuvres littéraires car il propose des approches spécifiques en ce qui concerne les fonctions, les formes et les genres de ces œuvres. Au cours de l’année, certains textes sont donc choisis de préférence à d’autres en raison de leur source artistique, pour les échos et prolongements artistiques qu’ils éveillent, et enfin pour le pouvoir de création poétique ou littéraire qu’ils recèlent ou initient. Afin de favoriser le travail interdisciplinaire, l’organisation de l’enseignement de l’histoire des arts (auquel il convient de se rapporter) s’articule autour de grands domaines et de thématiques qui constituent des points de rencontre et de convergence de plusieurs disciplines à la fois. Les domaines « arts du langage » et « arts du spectacle vivant » sont très fréquemment privilégiés tout au long de l’apprentissage de l’élève : l’intitulé « arts du langage » est une notion transversale qui fait l’objet d’une étude approfondie et régulière pour toutes les œuvres littéraires ; d’autre part, la classe de français se prête particulièrement à l’étude du domaine « arts du spectacle vivant », puisqu’elle favorise la mise en voix et la mise en gestes de textes à des fins artistiques. Choisir des textes dramatiques permet ainsi d’initier les élèves à des esthétiques variées, à différentes formes théâtrales et surtout au jeu d’acteur. De plus, l’étude d’une pièce de théâtre offre à la fois l’occasion de s’intéresser aux conditions de représentation au temps de sa création et de travailler sur les techniques qui renouvellent l’interprétation de l’œuvre théâtrale. Le domaine « arts de l’espace » est alors exploré. L’enseignement de l’histoire des arts est progressif au fil des cycles et des classes. Partant d’exemples simples et suggestifs pour l’élève, cette initiation va s’enrichissant sans se perdre dans une complexité inutile. La progression chronologique est souplement reliée aux programmes d’histoire car une large marge d’autonomie et de liberté pédagogique est laissée au professeur en fonction de la maturité de ses élèves et de ses objectifs. C’est en effet cette liberté qui facilitera le travail en équipe au sein de l’établissement et la réalisation d’un projet commun qui fasse sens pour l’élève. À l’issue de la classe de Troisième, l’élève doit être capable de situer une œuvre littéraire dans un contexte historique et culturel, enracinant ainsi la littérature dans son environnement esthétique. Il est apte à percevoir les échos et les correspondances que des œuvres entretiennent entre elles à une époque donnée. Il peut également élaborer des corrélations, tisser autour d’une œuvre, d’un auteur, d’un thème ou d’un genre littéraire, un réseau de connaissances spécifiques à une époque et définir des caractéristiques communes à travers les temps, concernant une thématique ou un domaine artistique particulier. En outre, la fréquentation régulière d’œuvres artistiques permet à l’élève d’exprimer des émotions et d’émettre un jugement personnel. Il prend l’habitude de dire ce qu’il voit, ce qu’il entend, ce qu’il ressent avant de passer à l’analyse et à l’interprétation. Il acquiert un vocabulaire technique simple mais approprié aux domaines et aux thématiques artistiques. Il adopte ainsi une démarche de plus en plus autonome, approfondissant sa connaissance du monde et de soi. Prenant en compte la dimension esthétique d’une œuvre littéraire, l’élève développe son goût pour la musicalité et la puissance émotionnelle de la langue et, par la lecture d’œuvres littéraires, il enrichit sa connaissance de l’histoire des arts.

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VI. Les technologies de l’information et de la communication (TIC) L’enseignement du français au collège prend sa part dans l’apprentissage des TIC : il se saisit de ces outils dans ce qu’ils ont de plus pertinent pour son propre contenu disciplinaire. Le professeur a recours au traitement de texte, lequel permet une visualisation particulière du texte, modifiant le rapport de l’élève à celui-ci, pour son élaboration, sa construction, sa présentation et sa diffusion. Une initiation aux ressources documentaires sur supports informatiques, audiovisuels et multimédias est recommandée : l’élève apprend à se repérer dans cette immense bibliothèque mondiale, à trier et hiérarchiser des informations, à adopter une attitude critique et responsable vis-à-vis d’elles et à adapter sa lecture au support retenu.

CYCLE CENTRAL – CLASSE DE CINQUIÈME Les objectifs et les principes de mise en œuvre des programmes sont développés dans le préambule auquel les professeurs sont invités à se reporter pour organiser l’enseignement dans le cadre des domaines suivants. L’étude de la langue, indispensable en elle-même, se met au service de la pratique constante de la lecture et de l’expression écrite et orale.

I. L’étude de la langue 1. Grammaire L’analyse de la phrase : – la phrase complexe : la coordination et la juxtaposition ; – la phrase complexe (suite) : la subordination (repérer la principale et les subordonnées) ; – les propositions subordonnées relatives et les propositions subordonnées conjonctives (première approche : les distinguer selon que le subordonnant a ou n’a pas de fonction dans la subordonnée qu’il introduit) ; – la subordonnée interrogative indirecte (totale ou partielle) ; – le discours rapporté : le discours direct. Les classes de mots : – les mots exprimant les degrés de l’adjectif (degrés d’intensité, comparatif et superlatif) ; – les mots exprimant la négation (y compris la négation exceptive ne… que) ; – les mots exprimant l’interrogation ; – les conjonctions de coordination ; – les prépositions (introduisant un complément de verbe, de nom, d’adjectif, ou un complément circonstanciel ; les multiples emplois de de et à) ; – les pronoms relatifs. Les fonctions grammaticales : – le groupe nominal et ses expansions (complément du nom, subordonnée relative) ; – les groupes nominaux compléments circonstanciels de cause, de but, de conséquence, de comparaison ; – le complément d’agent. La conjugaison : – le subjonctif présent ; – la voix active et la voix passive.

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Les valeurs des temps verbaux : – les valeurs des temps composés (l’accompli et l’antériorité). Les valeurs et emplois des modes verbaux : – l’indicatif (inscription dans le réel) et le subjonctif (imagination en pensée) ; – le conditionnel en emploi modal (conditionnel de l’information incertaine, conditionnel d’atténuation ou de politesse, conditionnel du jeu ou de l’imaginaire) ; – les modes non personnels du verbe (infinitif, participe, gérondif) ; la distinction des formes en -ant (gérondif, participe présent, adjectif verbal).

2. Orthographe Orthographe grammaticale : – l’accord du participe passé des verbes avec les auxiliaires être et avoir (cas complexes, à l’exclusion des verbes pronominaux) ; – les verbes du premier groupe présentant des particularités orthographiques (verbes en -cer / -ger / -eler / -eter / -yer…) ; – la morphologie de certains verbes irréguliers : aller, asseoir, dire, faire, savoir, vouloir… – les adjectifs qualificatifs de couleur. Orthographe lexicale : – les principales prépositions ; – les préfixes et suffixes usuels d’origine latine ; – les préfixes usuels d’origine grecque. Quelques homonymes ou homophones : – distingués par l’accent : ou / où ; ça / çà ; – autres : sans / s’en ; dans / d’en ; peu / peut ; ni / n’y ; si / s’y / ci…

3. Lexique L’étude du lexique vise à enrichir le vocabulaire des élèves de façon structurée à partir de réseaux de mots. Ces réseaux se rapportent à des domaines lexicaux définis pour chaque niveau. Ils se construisent à l’aide de notions lexicales dont la progression se poursuit au cours des quatre années de collège. Domaines lexicaux : – vocabulaire des sensations ; – vocabulaire des valeurs (références à une société ou à une période découverte à travers les œuvres étudiées en classe) ; – vocabulaire des genres littéraires (roman, comédie). Notions lexicales : – polysémie ; – sens propre et sens figuré ; – figures de style (comparaison et métaphore : initiation) ; – histoire des mots ; – mots génériques / mots spécifiques. Ces notions sont utilisées en complément de celles étudiées les années précédentes. Pour mettre ce travail en cohérence avec les activités de lecture et d’écriture, le professeur construit des réseaux de mots à partir d’entrées lexicales choisies en relation avec les œuvres étudiées. Il peut, par exemple, privilégier les pistes suivantes : – le portrait physique et moral ; – l’univers médiéval ; – paysages et décors ; – le rire.

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II. La lecture La progression pédagogique du professeur s’attache à traiter toutes les entrées du programme de lecture, certaines pouvant faire l’objet de plusieurs lectures d’œuvres. Les œuvres qu’elle retient sont étudiées en œuvre intégrale ou par groupements de textes en classe ; elles peuvent aussi faire l’objet d’une lecture cursive en dehors du temps scolaire. Un projet d’organisation raisonnable au regard des objectifs poursuivis par ces programmes comprendra la lecture d’au moins trois œuvres intégrales et trois groupements de textes étudiés en classe, et trois œuvres lues en lecture cursive en dehors du temps scolaire. Pour certaines œuvres, une version modernisée ou adaptation de qualité est recommandée ; un astérisque les signale. Le programme rassemble des propositions parmi lesquelles le professeur est libre de faire des choix à l’intérieur des rubriques, selon le niveau de sa classe et son projet d’enseignement.

1. Littérature du Moyen Âge et de la Renaissance Le professeur fait lire, intégralement ou par extraits, au moins une œuvre choisie parmi les propositions suivantes : – une chanson de geste : par exemple, La Chanson de Roland* ; – un roman de chevalerie de Chrétien de Troyes : par exemple Lancelot ou le Chevalier à la charrette*, Yvain ou le Chevalier au lion*, Perceval ou le Conte du Graal* ; – Tristan et Yseult* ; – Le Roman de Renart* ; – un fabliau ou une farce : par exemple, La Farce de Maître Pathelin*.

2. Récits d’aventures Le professeur fait lire, intégralement ou par extraits, une œuvre choisie, par exemple, parmi les œuvres suivantes : – Le Livre des merveilles de Marco Polo ; – Robinson Crusoé* de Daniel Defoe ; – L’Île au trésor de Robert Louis Stevenson ; – un roman de Jules Verne ; – Croc-Blanc, L’Appel de la forêt de Jack London ; – Le Lion de Joseph Kessel ; – Vendredi ou la Vie sauvage de Michel Tournier ; – Mondo et autres histoires de J. M. G. Le Clézio.

3. Poésie : jeux de langage Le professeur privilégie l’étude du rapport entre forme et signification à partir d’un choix de poèmes d’époques variées empruntés, par exemple, aux auteurs suivants : – Moyen Âge-XVIe siècle : Charles d’Orléans, Clément Marot, initiation aux poèmes à forme fixe ; – xviie siècle : Jean de La Fontaine, Fables (choisies dans les livres VII à XII) ; – XIXe siècle : Victor Hugo, Alfred de Musset, Charles Cros, Paul Verlaine, Tristan Corbière, Arthur Rimbaud ; – XXe siècle : Guillaume Apollinaire, Max Jacob, Robert Desnos, Eugène Guillevic, Jacques Prévert, Malcolm de Chazal, Raymond Queneau, Claude Roy, Boris Vian, Jacques Roubaud.

4. Théâtre : la comédie Le professeur fait lire, intégralement ou par extraits, au choix : – une comédie de Molière, choisie, par exemple, parmi les pièces suivantes : Le Bourgeois gentilhomme, Les Fourberies de Scapin, Le Malade imaginaire ; – une comédie courte choisie, par exemple, parmi celles des auteurs suivants : Georges Feydeau, Georges Courteline ou Jules Renard.

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5. Étude de l’image En classe de Cinquième, le professeur s’intéresse prioritairement à la représentation des époques médiévale et classique. Il poursuit l’étude des fonctions de l’image, en insistant sur la fonction descriptive. Il propose aux élèves une première approche des rapports entre texte et image (illustration, complément, contrepoint), par exemple lors de l’analyse d’enluminures. Les notions étudiées en Sixième sont complétées par l’étude des angles de prise de vue, des couleurs et de la lumière.

III. L’expression écrite 1. Objectifs L’objectif prioritaire à atteindre à la fin de la classe de Cinquième est la rédaction d’un texte correct et cohérent d’une page et demie (30 lignes environ), dans le respect des consignes données. L’élève doit être capable, en Cinquième, de maîtriser la narration et la description. Les récits qu’il écrit peuvent également inclure des dialogues. Afin d’approfondir les compétences d’écriture de l’élève, le professeur insiste sur la nécessité de se faire comprendre, de prendre en compte son destinataire et de s’adapter à la situation de communication définie par les consignes. Il s’attache à développer la capacité et le goût d’écrire, en faisant rédiger des textes variés.

2. Modalités de mise en œuvre Les modalités générales ne se différencient pas d’une année à l’autre. Le professeur continue à faire écrire des textes brefs, de forme et d’usage variés. Il est souhaitable que les élèves rédigent un devoir complet et abouti au moins toutes les trois semaines. D’une page environ au début de la Cinquième, il s’enrichit et s’étoffe au cours de l’année. Pour parvenir à ces objectifs, le professeur propose des exercices d’écriture diversifiés, réguliers et fréquents. Il entraîne l’élève à enrichir et moduler son expression en s’appuyant sur le travail conduit dans les séances spécifiques d’apprentissage du lexique. La maîtrise de l’écrit passe nécessairement par la maîtrise de la syntaxe et de l’orthographe : l’articulation entre le programme de grammaire et les activités d’écriture trouve sa pleine justification. Les exercices donnent chacun matière à diverses formes d’évaluation, notées ou non. Dans la continuité de la classe de Sixième, le professeur privilégie la rédaction de textes narratifs et descriptifs, en lien avec le programme de lecture (fabliaux, récits d’aventures et de chevalerie). Au cours des activités de lecture, il s’attache à faire percevoir les caractéristiques et le rôle de la description et des dialogues. Parallèlement, l’élève apprend à les rédiger et, le cas échéant, à les insérer dans ses propres écrits. Pour favoriser cet apprentissage de l’écriture, le recours au traitement de texte, aux TIC, en relation avec l’enseignement reçu en technologie, se révèle utile. Le professeur se montre particulièrement attentif à l’utilisation du brouillon. La reformulation écrite d’énoncés et la rédaction de synthèses sont généralisées au cours de toutes les activités de la classe de français.

3. Travaux d’écriture – récits rendant compte d’une expérience personnelle incluant l’expression de sentiments ; – descriptions de lieux divers ; – portraits de personnages réels, imaginaires ou inspirés d’une œuvre étudiée ; – dialogues fictifs ou réels, invention ou transcription d’une interview ; – récits inspirés par les œuvres étudiées : épisode d’un récit de chevalerie ou d’un récit d’aventures, court fabliau ; – scènes de théâtre comique imitées des œuvres lues ;

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– textes poétiques variés : initiation à l’écriture poétique contrainte ou libre ; – écrits à partir de supports divers permettant de développer des qualités d’imagination (images, objets, documents audiovisuels), notamment en relation avec les œuvres étudiées dans le cadre de l’histoire des arts. Une écriture longue peut être envisagée de façon individuelle ou collective, notamment la rédaction d’un fabliau.

IV. L’expression orale En Cinquième, l’apprentissage de l’oral poursuit les objectifs définis dès la classe de Sixième. Parmi les exercices, la description est privilégiée : on attend de l’élève qu’il présente de façon organisée une personne, un objet, un lieu, en s’appuyant sur un vocabulaire précis et varié. Le professeur commence à développer des situations d’expression orale qui permettent aux élèves de dialoguer entre eux, par exemple dans le cadre des études de textes et lors de dialogues fictifs avec jeux de rôles. Les élèves pratiquent régulièrement la lecture à haute voix et la récitation en prenant en compte la nécessaire mise en valeur du texte.

V. L’histoire des arts Parmi les thématiques laissées au choix du professeur, celle d’« art, États et pouvoirs » peut permettre d’aborder des thèmes comme l’architecture des châteaux (Moyen Âge, Renaissance, XVIIe siècle), l’art de Cour (la comédie-ballet) et la place de l’écrivain à la Cour (en particulier celle de Versailles), conjuguant alors des domaines aussi variés que les « arts du visuel », les « arts du son », les « arts du spectacle vivant » et les « arts de l’espace ».

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ORGANISATION DE L’ENSEIGNEMENT DE L’HISTOIRE DES ARTS Les extraits qui suivent sont tirés du Bulletin officiel n° 32 du 28 août 2008.

Préambule L’enseignement de l’histoire des arts est un enseignement de culture artistique partagée. Il concerne tous les élèves. Il est porté par tous les enseignants. Il convoque tous les arts. Son objectif est de donner à chacun une conscience commune : celle d’appartenir à l’histoire des cultures et des civilisations, à l’histoire du monde. Cette histoire du monde s’inscrit dans des traces indiscutables : les œuvres d’art de l’humanité. L’enseignement de l’histoire des arts est là pour en donner les clés, en révéler le sens, la beauté, la diversité et l’universalité. La formation artistique et culturelle des jeunes à l’école s’inscrit aujourd’hui dans un contexte marqué par la diversité des formes d’art, des démarches pédagogiques et des publics. Cette formation artistique fondée sur l’exercice d’une pratique effective, éclairée par la rencontre avec des œuvres, et associée à des apprentissages techniques, s’enrichit désormais d’une nouvelle dimension avec l’introduction d’un enseignement continu, progressif et cohérent de l’histoire des arts, tout au long de la scolarité de l’élève.

Définition du champ Lieu de rencontre avec les œuvres et les créateurs, l’histoire des arts couvre la période qui va de la préhistoire aux temps actuels, en abordant des aires géographiques et culturelles variées (régionales, nationales, européennes, mondiales). Elle concerne au moins six grands domaines artistiques : les arts de l’espace, les arts du langage, les arts du quotidien, les arts du son, les arts du spectacle vivant, les arts du visuel. L’histoire des arts intègre l’histoire de l’art par le biais des arts de l’espace, des arts du visuel et des arts du quotidien. Elle lui ménage ainsi une place importante dans un ensemble plus vaste, croisant les domaines, les genres et les frontières qui répond à l’évolution des arts contemporains. L’enseignement de l’histoire des arts se fonde sur la reconnaissance de la multiplicité des sources, des influences et des approches ; il associe l’analyse du sens à celle des formes, des techniques, des usages.

L’histoire des arts et l’institution scolaire Aux trois niveaux du cursus scolaire, école primaire, collège, lycée, l’histoire des arts instaure des situations pédagogiques pluridisciplinaires et partenariales. Son enseignement implique la constitution d’équipes de professeurs réunis pour une rencontre, sensible et réfléchie, avec des œuvres d’art de tout pays et de toute époque. Il est aussi l’occasion de renforcer, autour d’un projet national conjoint, le partenariat entre les milieux éducatifs et les milieux artistiques et culturels. À travers lui, l’institution scolaire reconnaît l’importance de l’art dans l’histoire des pays, des cultures et des civilisations.

L’histoire des arts et les disciplines scolaires Aux trois niveaux du cursus scolaire, école primaire, collège, lycée, l’histoire des arts instaure des situations pédagogiques nouvelles, favorisant les liens entre la connaissance et la sensibilité ainsi que le dialogue entre les disciplines. Sans renoncer à leur spécificité, le français, l’histoire-géographie-éducation civique, les langues vivantes et anciennes, la philosophie mais aussi les disciplines scientifiques, économiques, sociales

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et techniques et l’éducation physique et sportive, s’enrichissent de la découverte et de l’analyse des œuvres d’art, des mouvements, des styles et des créateurs. Par ailleurs, les enseignements artistiques (arts appliqués, arts plastiques, cinéma et audiovisuel, danse, musique, théâtre et arts du cirque) renforcent leurs relations avec les autres disciplines des « humanités », français, histoire-géographie-éducation civique, langues vivantes et anciennes, philosophie et avec les disciplines scientifiques, économiques, sociales et techniques et l’éducation physique et sportive. Enfin, l’histoire des arts entre en dialogue avec d’autres champs de savoir tels que la culture scientifique et technique, l’histoire des idées, des sociétés, des cultures ou le fait religieux.

L’histoire des arts, les professeurs et les élèves Aux trois niveaux du cursus scolaire, école primaire, collège, lycée, l’histoire des arts instaure des situations pédagogiques transdisciplinaires. Elle favorise chez les professeurs d’autres façons d’enseigner, notamment le travail en équipe, elle leur permet de croiser savoirs et savoir-faire, d’acquérir des compétences nouvelles et d’aborder des territoires jusque-là peu explorés. Elle permet aux élèves de mettre en cohérence des savoirs pour mieux cerner la beauté et le sens des œuvres abordées et le lien avec la société qui les porte. Elle les invite à découvrir et apprécier la diversité des domaines artistiques, des cultures, des civilisations et des religions, à constater la pluralité des goûts et des esthétiques et à s’ouvrir à l’altérité et la tolérance. Elle est l’occasion, pour tous, de goûter le plaisir et le bonheur que procure la rencontre avec l’art.

I. Dispositions générales Définitions L’enseignement de l’histoire des arts est obligatoire pour tous les élèves de l’école primaire, du collège et du lycée (voies générale, technologique et professionnelle). C’est un enseignement fondé sur une approche pluridisciplinaire et transversale des œuvres d’art. L’enseignement de l’histoire des arts implique la conjonction de plusieurs champs de connaissances. Il s’appuie sur trois piliers : les « périodes historiques », les six grands « domaines artistiques » et la « liste de référence » pour l’école primaire ou les « listes de thématiques » pour le collège et le lycée. U Les périodes historiques L’enseignement de l’histoire des arts couvre la période qui va de la préhistoire aux temps actuels sur des aires géographiques et culturelles variées. Il suit le découpage des programmes d’histoire. Ce cadre chronologique n’implique pas l’enfermement dans une période étroite. Un style peut réapparaître, bien longtemps après son émergence, y compris aujourd’hui, le néoclassicisme ou le néogothique, par exemple. Ceci implique une souplesse que chaque professeur peut utiliser pour faire comprendre aux élèves les liens qui éclairent l’histoire des arts, en dehors d’un strict découpage chronologique. U Les six grands domaines artistiques Définis comme « points de rencontres » des différentes formes d’art, ces domaines dépassent les divisions disciplinaires et les classifications courantes. Non exclusifs les uns des autres, ils offrent de multiples possibilités de croisements, de recoupements et de métissages. Leur contenu s’enrichit progressivement de l’école primaire au lycée par l’ouverture à des champs de plus en plus nombreux. Ils sont énoncés ci-après dans l’ordre alphabétique : – les « arts de l’espace » : architecture, urbanisme, arts des jardins, paysage aménagé, etc. ; – les « arts du langage » : littérature écrite et orale (roman, nouvelle, fable, légende, conte, mythe, poésie, théâtre, essai, etc.) ; inscriptions épigraphiques, calligraphies, typographies, etc. ;

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– les « arts du quotidien » : arts appliqués, design, métiers d’art ; arts populaires, etc. ; – les « arts du son » : musique vocale, musique instrumentale, musique de film et bruitage, technologies de création et de diffusion musicales, etc. ; – les « arts du spectacle vivant » : théâtre, musique, danse, mime, arts du cirque, arts de la rue, marionnettes, arts équestres, feux d’artifice, jeux d’eau, etc. ; – les « arts du visuel » : – arts plastiques (architecture, peinture, sculpture, dessin et arts graphiques, photographie, etc.) ; illustration, bande dessinée ; – cinéma, audiovisuel, vidéo, montages photographiques, dessins animés, et autres images ; – arts numériques. Pocket films. Jeux vidéo, etc. Ces domaines artistiques sont explorés dans leurs manifestations patrimoniales et contemporaines, populaires et savantes, nationales et internationales, occidentales et non occidentales. Sur le plan technique, ils sont abordés dans leurs productions artisanales et industrielles, traditionnelles et innovantes. U La liste de référence ou les listes de thématiques Dans le premier degré, les œuvres étudiées sont choisies par les professeurs à partir de la « liste de référence » du programme de l’école primaire. Dans le second degré, la « liste de référence » est remplacée par des « listes de thématiques » conçues pour assurer cohérence et sens à l’enseignement de l’histoire des arts. Quelques pistes d’étude et repères sont proposés aux professeurs, à titre indicatif. Les professeurs puisent librement dans ces listes qu’ils complètent éventuellement. Le choix des œuvres est laissé à leur appréciation.

I. Objectifs L’enseignement de l’histoire des arts a pour objectifs : – d’offrir à tous les élèves, de tous âges, des situations de rencontres, sensibles et réfléchies, avec des œuvres relevant de différents domaines artistiques, de différentes époques et civilisations ; – de les amener à se construire une culture personnelle à valeur universelle fondée sur des œuvres de référence ; – de leur permettre d’accéder progressivement au rang d’« amateurs éclairés », maniant de façon pertinente un premier vocabulaire sensible et technique, maîtrisant des repères essentiels dans le temps et l’espace et appréciant le plaisir que procure la rencontre avec l’art ; – de les aider à franchir spontanément les portes d’un musée, d’une galerie, d’une salle de concert, d’un cinéma d’art et d’essai, d’un théâtre, d’un opéra, et de tout autre lieu de conservation, de création et de diffusion du patrimoine artistique ; – de donner des éléments d’information sur les métiers liés aux domaines des arts et de la culture.

II. Organisation UÊÉtude des œuvres L’enseignement de l’histoire des arts est fondé sur l’étude des œuvres. Cette étude peut être effectuée à partir d’une œuvre unique ou d’un ensemble d’œuvres défini par des critères communs (lieu, genre, auteur, mouvement, etc). Les œuvres sont analysées à partir de quatre critères au moins : formes, techniques, significations, usages. Ces critères peuvent être abordés selon plusieurs plans d’analyse, notamment : – formes : catégories, types, genres, styles artistiques ; constituants, structure, composition, etc. ; – techniques : matériaux, matériels, outils, supports, instruments ; méthodes et techniques corporelles, gestuelles, instrumentales, etc. ; – significations : message (émis, reçu, interprété) ; sens (usuel, général, particulier ; variations dans le temps et l’espace) ; code, signe (signifiant / signifié) ; réception, interprétation, décodage, décryptage, etc. ; – usages : fonction, emploi ; catégories de destinataires et d’utilisateurs ; destination, utilisation, transformation, rejets, détournements, etc.

Programme d’histoire des arts

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U Mise en œuvre Chaque année, l’enseignement de l’histoire des arts est organisé : – à l’école primaire, par l’équipe pédagogique ; – au collège et au lycée sur proposition du conseil pédagogique. À chaque niveau, les professeurs s’appuient sur les trois piliers de l’enseignement de l’histoire des arts (périodes historiques, domaines artistiques, liste de référence ou listes de thématiques). Séparément ou en équipe, ils abordent une ou plusieurs œuvres en utilisant les savoirs et les savoir-faire propres à leurs disciplines. Ils situent ces œuvres dans leur contexte (historique, culturel, scientifique, etc.). Ils les interrogent sous plusieurs angles, opèrent tous les prolongements pertinents et ouvrent au dialogue interdisciplinaire. L’enseignement de l’histoire des arts implique, avec l’aide des partenaires concernés, la fréquentation des lieux de création, de conservation et de diffusion de l’art et de la culture, relevant notamment du patrimoine de proximité. À cette occasion, les élèves s’engagent dans des projets artistiques et culturels, si possible conçus en partenariat. Ces projets sont mis en œuvre sous des formes diverses : expositions, spectacles ou toutes autres manifestations mettant en pratique les savoirs acquis. U Interdisciplinarité L’enseignement de l’histoire des arts est d’abord mis en œuvre dans le cadre des disciplines des « humanités » (enseignements artistiques, français, histoire-géographie-éducation civique, langues et cultures de l’Antiquité, langues vivantes, philosophie). Il peut également s’inscrire dans le cadre des enseignements scientifiques et techniques comme de l’éducation physique et sportive. Il fait l’objet d’un volet spécifique dans les programmes des différents champs disciplinaires enseignés aux trois niveaux scolaires (école primaire, collège, lycée). U Prolongements possibles L’enseignement de l’histoire des arts peut s’articuler avec des dispositifs complémentaires aux enseignements qui permettraient d’approfondir certaines thématiques abordées : – ateliers artistiques, classes à projet artistique et culturel (PAC), dispositifs écoles, collèges, lycéens au cinéma, classes patrimoine, projet pluridisciplinaire à caractère professionnel (PPCP), travaux personnels encadrés (TPE), etc. ; – volet artistique et culturel de l’accompagnement éducatif ; – résidences d’artistes, galeries d’établissement, etc. À tous les niveaux de la scolarité, l’enseignement de l’histoire des arts s’insère dans le volet artistique et culturel du projet d’école et d’établissement. U Partenariat L’enseignement de l’histoire des arts est l’occasion de nouer un partenariat avec : ✶ les institutions artistiques et culturelles de l’État : – les établissements de formation (universités et établissements d’enseignement supérieur dépendants du ministère en charge de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de l’Éducation nationale : écoles d’architecture ; écoles d’art ; écoles d’arts appliqués, design, métiers d’art ; écoles de cinéma et audiovisuel ; écoles et conservatoires de musique, d’art dramatique, de danse, etc.) ; – les établissements publics à vocation artistique et culturelle dépendant du ministère en charge de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de l’Éducation nationale et, le cas échéant, d’autres ministères (Défense, Agriculture, Équipement) : musées, bibliothèques, lieux d’exposition et de spectacles, archives, médiathèques, cinémathèques, etc.) ; ✶ les ensembles patrimoniaux, lieux de mémoire, chantiers de fouilles archéologiques, villes d’Art et d’Histoire, et d’une façon générale, l’ensemble des bâtiments civils, religieux, militaires et des ouvrages d’art, présentant un intérêt pour l’histoire des arts ; ✶ les collectivités territoriales et les dispositifs artistiques et culturels qu’elles financent ; ✶ l’ensemble des structures artistiques et culturelles dont l’État exerce ou partage la tutelle avec les collectivités territoriales. Ces structures, dès lors qu’elles bénéficient de subventions d’État, ont désormais l’obligation de développer une action éducative ; ✶ les associations et les acteurs qualifiés et habilités des domaines artistiques et culturels.

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Les directions régionales des affaires culturelles, services déconcentrés de l’État, sont les interlocuteurs naturels des autorités de l’Éducation nationale, pour mettre en œuvre ces partenariats à tous les niveaux du territoire.

III. Acquis attendus Au cours de la scolarité, l’enseignement de l’histoire des arts permet à l’élève d’acquérir des connaissances, des capacités et des attitudes. UÊ iÃÊVœ˜˜>ˆÃÃ>˜ViÃÊÃÕÀÊ\ – un certain nombre d’œuvres, patrimoniales ou contemporaines ; – des méthodes d’analyse des œuvres d’art (outils et techniques de production ; vocabulaire spécifique, etc.) ; – des mouvements artistiques, des styles, des auteurs, des lieux, des dispositifs de création, réception, diffusion (musées, théâtres, salles de concert, de cinéma, etc.) ; – des repères historiques, artistiques, littéraires, scientifiques ponctuant l’histoire des civilisations ; – des métiers relevant des secteurs artistiques et culturels. UÊ iÃÊV>«>VˆÌjÃÊDÊ\ – observer, écouter les œuvres d’art ; – identifier leurs caractéristiques fondamentales ; – les situer dans le temps et dans l’espace pour mieux comprendre leur environnement économique, social, technique et culturel ; – fréquenter, seul ou accompagné, musées, galeries d’art, théâtres, salles de concert, cinéma d’art et d’essai, etc. ; – participer à des débats portant sur les arts et la culture. UÊ iÃÊ>Ì̈ÌÕ`iÃʈ“«ˆµÕ>˜ÌÊ\ – sensibilité et créativité artistiques ; – curiosité et ouverture d’esprit ; – concentration et motivation ; – esprit critique. Ainsi, à l’école primaire, au collège mais aussi au lycée, l’enseignement de l’histoire des arts contribue à l’acquisition d’une « culture humaniste ». Il participe aussi à l’acquisition de compétences transversales telles que la « maîtrise de la langue française », les « compétences sociales et civiques », l’« autonomie et initiative ».

IV. Suivi, évaluation et validation U Suivi À chacun des trois niveaux (école, collège, lycée), l’élève garde mémoire de son parcours dans un « cahier personnel d’histoire des arts ». À cette occasion, il met en œuvre ses compétences dans le domaine des TICE, utilise diverses technologies numériques et consulte les nombreux sites consacrés aux arts. Illustré, annoté et commenté par lui, ce cahier personnel est visé par le (ou les) professeur(s) ayant assuré l’enseignement de l’histoire des arts. Il permet le dialogue entre l’élève et les enseignants et les différents enseignants eux-mêmes. Pour l’élève, il matérialise de façon claire, continue et personnelle, le parcours suivi en histoire des arts tout au long de la scolarité. U Évaluation Comme tous les autres enseignements, celui de l’histoire des arts fait l’objet d’une évaluation spécifique et concertée à chaque niveau scolaire, utilisant les supports d’évaluation en usage (bulletin et livret scolaire). U Validation Il fait l’objet d’une validation au niveau du primaire et du collège aux paliers définis dans le Livret de compétences et de connaissances. L’enseignement de l’histoire des arts fait l’objet d’une épreuve obligatoire au diplôme national du brevet, visant à sanctionner les connaissances et les compétences acquises dans le domaine de l’histoire des arts.

Programme d’histoire des arts

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III. La scolarité obligatoire. Le collège. I. Objectifs Progressif, cohérent et toujours connecté aux autres disciplines, l’enseignement de l’histoire des arts vise à : – développer la curiosité et à favoriser la créativité de l’élève, notamment en lien avec une pratique artistique, sensible et réfléchie ; – aiguiser ses capacités d’analyse de l’œuvre d’art ; – l’aider à se construire une culture personnelle fondée sur la découverte et l’analyse d’œuvres significatives ; – lui faire prendre conscience des parcours de formation et des métiers liés aux différents domaines artistiques et culturels.

II. Organisation L’enseignement de l’histoire des arts au collège s’inscrit dans la continuité de l’enseignement assuré à l’école primaire, dont il suit et approfondit les principes. Toutes les disciplines scolaires contribuent à l’enseignement de l’histoire des arts, en cohérence avec les volets « histoire des arts » de leur programme disciplinaire. Assuré en premier lieu par les disciplines constitutives de la culture humaniste, l’enseignement de l’histoire des arts représente un quart du programme d’histoire et la moitié des programmes d’éducation musicale et d’arts plastiques. Il est également mis en œuvre dans le cadre des enseignements scientifiques et techniques et de l’éducation physique et sportive. Chaque professeur s’attache à l’histoire et à l’analyse d’un domaine artistique privilégié mais ne s’interdit pas d’explorer les autres domaines. Les trois piliers de l’enseignement de l’histoire des arts au collège sont définis comme suit : U Les périodes historiques – Classe de 6e : de l’Antiquité au IXe s. – Classe de 5e : du IXe s. à la fin du XVIIe s. – Classe de 4e : XVIIIe s. et XIXe s. – Classe de 3e : le XXe s. et notre époque. U Les six grands domaines artistiques Leurs contenus sont plus étendus qu’à l’école primaire. – Les « arts de l’espace » : architecture, urbanisme, arts des jardins. – Les « arts du langage » : littérature écrite et orale (roman, nouvelle, fable, légende, conte, mythe, poésie, théâtre, etc.). – Les « arts du quotidien » : arts appliqués, design, objets d’art, arts populaires. – Les « arts du son » : musique vocale, musique instrumentale, technologies de création et de diffusion musicales. – Les « arts du spectacle vivant » : théâtre, musique, danse, mime, arts du cirque, arts de la rue. – Les « arts du visuel » : – arts plastiques : architecture, peinture, sculpture, dessin, photographie, bande dessinée, etc. ; – cinéma, audiovisuel, vidéo et autres images. U La liste des thématiques Les thématiques sont librement choisies par les professeurs dans la liste suivante qu’ils peuvent éventuellement compléter : – « arts, créations, cultures » – « arts, espace, temps » – « arts, États et pouvoir » – « arts, mythes et religions » – « arts, techniques, expressions » – « arts, ruptures, continuités »

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Situées au croisement des regards disciplinaires, ces thématiques permettent d’aborder les œuvres sous des perspectives variées et de les situer dans leur contexte intellectuel, historique, social, esthétique, etc. Elles font émerger des interrogations et des problématiques porteuses de sens. Elles éclairent et fédèrent les savoirs acquis dans chaque discipline autour d’une question commune et favorisent ainsi les échanges et les débats. Thématique « arts, créations, cultures » Définition

Pistes d’étude

Repères

Cette thématique permet d’aborder les œuvres d’art à travers les cultures, les sociétés, les civilisations dont elles construisent l’identité et la diversité.

* L’œuvre d’art et la genèse des cultures : leurs expressions symboliques et artistiques, les lieux de réunions, les modes de représentation (symboliques ou mythiques), les formes de sociabilité, les manifestations ludiques (jeux de société) ou festives (commémorations, carnavals, cortèges, fêtes et célébrations civiles, religieuses, militaires), etc. * L’œuvre d’art, la création et les traditions (populaires, régionales) qui nourrissent l’inspiration artistique (contes, légendes, récits et sagas, mythes dionysiaques, héroïques, épiques, etc.). * L’œuvre d’art et ses formes populaires (improvisation, bricolage, détournement, parodies, savoir-faire, etc.) et savantes (programmation, codification, symboles, etc.).

Cultures populaire et savante. Histoire des cultures. Métissages, croisements. Spectacles et festivités, etc.

Thématique « arts, espace, temps » Définition Cette thématique permet d’aborder les œuvres d’art à partir des relations qu’elles établissent, implicitement ou explicitement, avec les notions de temps et d’espace.

Pistes d’étude

Repères

* L’œuvre d’art et l’évocation du temps et de l’espace : construction (vitesse, durée, répétition ; perspectives, profondeur de champ ; illusions d’optique, etc.) ; découpages (unités, mesures, âges de la vie, époques, âge d’or, etc.) ; formes symboliques (clôture, finitude, mélancolie, nostalgie, vanités, Thanatos ; ouverture, infinité, euphorie, Éros, etc.). * L’œuvre d’art et les grandes figures culturelles du temps et de l’espace : mythes (Hermès / Mercure ; Cronos, etc.), héros épiques et légendaires (Ulysse, Pénélope, etc.), figures historiques (Alexandre le Grand, Marco Polo, Christophe Colomb, etc.). * L’œuvre d’art et la place du corps et de l’homme dans le monde et la nature (petitesse / grandeur ; harmonie / chaos ; ordres / désordres, etc.) ; les déplacements dans le temps et l’espace (voyages, croisades, découvertes, expéditions, migrations) et leur imaginaire (rêves, fictions, utopies).

L’homme dans l’espace : l’homme qui marche, se déplace, voyage ; mouvement ; ailleurs, frontière. L’homme dans le temps : passé, présent, futur ; rythme, mémoire, oubli. Nature, corps, cosmos, etc.

Thématique « arts, États et pouvoir » Définition

Pistes d’étude

Cette thématique permet d’aborder, dans une perspective politique et sociale, le rapport que les œuvres d’art entretiennent avec le pouvoir.

* L’œuvre d’art et le pouvoir : représentation et mise en scène du pouvoir (propagande) ou œuvres conçues en opposition au pouvoir (œuvre engagée, contestatrice, etc.). * L’œuvre d’art et l’État : les mythes et récits de fondation (Romulus et Remus, etc.) ; le thème du Héros, de la Nation ; les œuvres, vecteurs d’unification et d’identification d’une nation (emblèmes, codes symboliques, hymnes, etc.). * L’œuvre d’art et la mémoire : mémoire de l’individu (autobiographies, témoignages, etc.), inscription dans l’histoire collective (témoignages, récits, etc.).

Repères Héros, nation. Mémoire. Propagande, rhétorique. Mécénat. Art officiel, engagé, etc.

Programme d’histoire des arts

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Thématique « arts, mythes et religions » Définition

Pistes d’étude

Cette thématique permet d’aborder les rapports entre art et sacré, art et religion, art et spiritualité, art et mythe.

* L’œuvre d’art et le mythe : ses différents modes d’expressions artistiques (orale, écrite, plastique, sonore, etc.) ; ses traces (récit de savoir et vision du monde) dans l’œuvre d’art (thème ou motif ; avatars, transformations). * L’œuvre d’art et le sacré : les sources religieuses de l’inspiration artistique (personnages, thèmes et motifs, formes conventionnelles, objets rituels). Récits de création et de fin du monde (Apocalypse, Jugement dernier), lieux symboliques (Enfer, Paradis, Éden, Styx), etc. Le sentiment religieux et sa transmission (le psaume ou l’icône). * L’œuvre d’art et les grandes figures de l’inspiration artistique en Occident (Orphée, Apollon, les Neuf Muses, la fureur, etc.).

Repères Spirituel, divin, sacré. Fêtes, cérémonies, rites et cultes. Fait religieux (polythéismes, monothéismes). Émotion, dévotion ; inspiration, Muses, etc.

Thématique « arts, techniques, expressions » Définition

Pistes d’étude

Cette thématique permet d’aborder les œuvres d’art comme support de connaissance, d’invention, d’expression en relation avec le monde technique.

* L’œuvre d’art et l’influence des techniques : œuvre d’ingénieur ou d’inventeur (chronophotographie, cinématographe) ; liée à l’évolution technique (architecture métallique, en verre, etc.) ou à des techniques spécifiques (perspective, anamorphose, enregistrement, etc.). * L’œuvre d’art et la technique, source d’inspiration (mouvement, vitesse, machine, industrie, etc.). Les grandes figures artistiques et techniques (Icare, Dédale, Golem, Frankenstein, Faust, etc.). * L’œuvre d’art et la prouesse technique : preuve d’ingéniosité (automates, robots, etc.) ou de virtuosité liée à une contrainte formelle ou technique (art cinétique, etc.).

Repères Inventions, innovations techniques et technologiques. Supports, outils. Figures, concepts, métaphores techniques. Virtuosité, etc.

Thématique « arts, ruptures, continuités »

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Définition

Pistes d’étude

Cette thématique permet d’aborder les effets de reprises, de ruptures ou de continuité entre les différentes périodes artistiques, entre les arts et dans les œuvres d’art.

* L’œuvre d’art et la tradition : ruptures (avant-gardes), continuités (emprunts, échos, citations), renaissances (l’influence d’une époque, d’un mouvement d’une période à l’autre, historicisme, etc.). La réécriture de thèmes et de motifs (poncifs, clichés, lieux communs, stéréotypes, etc.) ; hommages (citations, etc.), reprises (remake, adaptation, plagiat, etc.), parodies (pastiche, caricature, etc.). * L’œuvre d’art et sa composition : modes (construction, structure, hiérarchisation, ordre, unité, orientation, etc.) ; effets de composition / décomposition (variations, répétitions, séries, ruptures, etc.) ; conventions (normes, paradigmes, modèles, etc.). * L’œuvre d’art et le dialogue des arts : citations et références d’une œuvre à l’autre ; échanges et comparaisons entre les arts (croisements, correspondances, synesthésies, analogies, transpositions, parangons, etc.).

Repères Inspiration. Imitation, tradition. Académisme / originalité. Modèles, canons, conventions. Composition / décomposition. Réécritures, dialogues, etc.

III. Acquis attendus À la fin du collège, l’élève aura étudié un certain nombre d’œuvres relevant de la liste des thématiques, appartenant aux six grands domaines artistiques, en relation avec les périodes historiques. Ce faisant, l’élève aura acquis des connaissances, des capacités et des attitudes. U Des connaissances L’élève possède : – une connaissance précise et documentée d’œuvres appartenant aux grands domaines artistiques ; – des repères artistiques, historiques, géographiques et culturels ; – des notions sur les langages et les techniques de production des grands domaines artistiques et un vocabulaire spécifique. U Des capacités L’élève est capable : – de situer des œuvres dans le temps et dans l’espace ; – d’identifier les éléments constitutifs de l’œuvre d’art (formes, techniques, significations, usages) ; – de discerner entre les critères subjectifs et objectifs de l’analyse ; – d’effectuer des rapprochements entre des œuvres à partir de critères précis (lieu, genre, forme, thème, etc.) ; – de franchir les portes d’un lieu artistique et culturel, de s’y repérer, d’en retirer un acquis personnel ; – de mettre en œuvre des projets artistiques, individuels ou collectifs. U Des attitudes Elles impliquent : – créativité et curiosité artistiques ; – concentration et esprit d’initiative dans la mise en œuvre de projets culturels ou artistiques, individuels ou collectifs ; – ouverture d’esprit.

Programme d’histoire des arts

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1!Fousfs!fo!6 ;!! f!

kpvfs!bwfd!mft!nput Livre de l’élève, p. 16 à 23

➔ REPÈRES THÉORIQUES ET DIDACTIQUES Objectifs généraux du chapitre ■ Étudier

le sens des mots. ■ Écrire à partir de textes appartenant à des genres différents.

De la 6e à la 5e UÊw˜Ê`iÊv>VˆˆÌiÀÊ՘iÊentrée progressive des élèves dans les enjeux de la classe de 5e en français, nous proposons, dans ce premier chapitre, un parcours de lecture et d’écriture leur permettant de mobiliser leurs savoirs acquis en classe de 6e. Sur le plan thématique, les textes retenus invitent les élèves à s’interroger sur les mots et les usages, quotidiens ou non, que l’on peut faire du langage pour communiquer ou s’exprimer. UÊ iÌÌiÊ«ÀœLj“>̈µÕiÊiÃÌʓˆÃiÊi˜Ê ÕÛÀiÊDÊÌÀ>vers divers genres littéraires : nouvelle, roman, poésie, théâtre. Les élèves pourront ainsi, en ce début d’année, mobiliser leurs connaissances `>˜ÃÊViÃÊ`œ“>ˆ˜iÃÊiÌʏiÃÊ>vw˜iÀ° UÊ iÊV…>«ˆÌÀiÊ>Êj}>i“i˜ÌÊ«œÕÀʜLiÌÊ`iÊv>ˆÀiÊ découvrir aux élèves des auteurs contemporains]Ê µÕˆÊ w}ÕÀi˜ÌÊ >ÕÊ «Àœ}À>““iÊ `iÊ ViÌÌiÊ année de 5eÊ\Ê°Ê°Ê°ÊiÊ j∜]ʈV…iÊ/œÕÀ˜ˆiÀ]Ê >Õ`iÊ,œÞÊiÌÊiœÀ}iÃÊiÞ`i>Õ° UÊ ˜Ê «Ài˜>˜ÌÊ >««ÕˆÊ ÃÕÀÊ >Ê `jVœÕÛiÀÌiÊ `iÊ ViÃÊ textes, les élèves s’inscriront, dès leur entrée en 5e, dans une dynamique d’écriture qu’ils ÀiÌÀœÕÛiÀœ˜ÌÊ >ÕÊ wÊ `iÃÊ V…>«ˆÌÀiÃÊ ÃՈÛ>˜ÌÃ°Ê ÃÊ vont s’initier ainsi à des formes d’écrits diverÈwjÃ]Ê`iʏœ˜}ÕiÕÀÊÛ>ÀˆjiÊiÌÊ>««>ÀÌi˜>˜ÌÊDÊ`iÃÊ genres différents.

seront menées essentiellement à l’oral, complétées par des activités de natures diverses : lecture cursive, recherche documentaire, activités lexicales, écriture courte ou longue. UÊiÃÊjmÛiÃÊÀj>V̈ÛiÀœ˜ÌÊ`iÃÊcompétences de lecture portant sur la recherche d’indices, la compréhension de l’implicite, les procédures `iʍÕÃ̈wV>̈œ˜ÊiÌÊ`iÊÀivœÀ“Տ>̈œ˜°ÊÃÊÀi˜œÕiront également avec la pratique de la lecture œ˜}Õi]Ê ViiÊ `iÊ >Ê ˜œÕÛiiÊ `iÊ iÊ j∜]Ê « Mondo », et / ou de la pièce en un acte de iÞ`i>Õ]ÊFiancés en herbe. UÊ mÃÊ ViÌÌiÊ «Ài“ˆmÀiÊ Ãi“>ˆ˜i]Ê Ãœ˜ÌÊ “ˆÃiÃÊ i˜Ê place les activités de diction (lecture orale et récitation), qui seront régulièrement proposées >ÕÊVœÕÀÃÊ`iʏ½>˜˜ji°Ê œ““iÊViÊÃiÀ>ÊÜÕÛi˜ÌʏiÊ cas aussi dans les chapitres suivants, la lecture d’images vient compléter et enrichir la lecture de textes : le choix s’est porté ici sur l’illustration, propice à une interrogation sur la relation qu’elle entretient avec le texte. UÊPlusieurs sujets d’écriture viennent ensuite «Àœœ˜}iÀÊ iÃÊ >V̈ۈÌjÃÊ `iÊ iVÌÕÀi°Ê iÃÊ ÌÀ>Û>ÕÝÊ visent plusieurs objectifs : réserver, dès la première semaine, une place importante à l’écrit (écritures courtes ou longues, conçues en étroite relation avec la lecture) ; permettre aux élèves de découvrir la valeur et la richesse des “œÌÃÊ iÌÊ `iÊ “iÌÌÀiÊ i˜Ê  ÕÛÀiÊ iÕ݇“k“iÃÊ `iÃÊ procédés d’écriture qu’ils auront découverts.

Entrez dans le chapitre !

Composition et objectifs du chapitre

Livre de l’élève, p. 16

UÊ iÊ LÀivÊ V…>«ˆÌÀiÊ iÃÌÊ Vœ˜XÕÊ «œÕÀÊ >LœÀ`iÀÊ >Ê première semaine de classe°Ê Ê ÃiÊ Vœ“«œÃiÊ `iÊ µÕ>ÌÀiÊ Ãj>˜ViÃÊ `iÊ iVÌÕÀiÊ >˜>Þ̈µÕi]Ê µÕˆÊ

1. Les mots sont, dans la langue, les plus petites ՘ˆÌjÃÊ`iÊÃi˜Ã°ÊÃÊÃiÀÛi˜ÌÊDʘœ““iÀʏiʓœ˜`iÊ et à communiquer avec les autres.

1 - Entrer en 5e : jouer avec les mots

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2. Les mots permettent d’exprimer et de proۜµÕiÀÊ̜ÕÌiÃÊÜÀÌiÃÊ`½j“œÌˆœ˜ÃÊ\ʈÊÞÊ>ʏiÃʓœÌÃÊ doux qui expriment la tendresse, les mots pour

ÀˆÀiʵՈʘiÊÛiՏi˜ÌÊ«>ÃÊkÌÀiÊ«ÀˆÃÊ>ÕÊÃjÀˆiÕÝ]ʏiÃÊ mots blessants qui font parfois plus mal que la ۈœi˜ViÊ«…ÞȵÕi°

➔ RÉPONSES AUX QUESTIONNAIRES De la lettre au mot J. M. G. Le Clézio, « Mondo » Livre de l’élève, p. 16-17 OBJECTIFS ■Ê jVœÕÛÀˆÀÊ՘ÊÌiÝÌiÊ`iÊiÊ j∜° ■ÊÃÜVˆiÀʏiÃʏiÌÌÀiÃÊDÊ`iÃʈ“>}ið ■Ê,i`jVœÕÛÀˆÀʏ>ÊVœ“«>À>ˆÃœ˜ÊiÌʏ>ʓjÌ>«…œÀi° ■Ê ÀjiÀÊ`iÃʈ“>}iÃÊDÊ«>À̈ÀÊ`iÊܘʫÀj˜œ“°

➜ PRÉPARER LA LECTURE

1.ʏÊi݈ÃÌiÊ`iÊÌÀmÃʘœ“LÀiÕÝÊ>«…>LiÌÃÊ\ʏ½>«…>bet latin dont vient l’alphabet français, l’alphaLiÌÊ}ÀiV]ʏ½>«…>LiÌÊVÞÀˆˆµÕiÊṎˆÃjÊ«>ÀÊViÀÌ>ˆnes langues slaves comme le russe, l’alphabet arabe, l’alphabet hébreu, etc. Les alphabets regroupent les signes qui permettent, dans chaque langue, de coder les sons qui lui sont b.

➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1. Les personnages sont le vieil homme et œ˜`œ°Ê ÃÊ Ãœ˜ÌÊ >ÕÊ LœÀ`Ê `iÊ >Ê “iÀ]Ê ÃÕÀÊ Õ˜iÊ plage, comme l’indiquent les expressions suivantes : son sac de plage (l. 1), des galets bien plats (l. 2). 2. a. Les images naissent de la forme des lettres : les lettres deviennent ainsi des pictogrammes, car elles dessinent ce qu’elles évoquent.

Animaux

Hommes

Objets

Éléments naturels

Ê­une grande mouche, l. 5) *Ê­dort sur une patte, l. 14-15) Q (assis sur sa queue, l. 15) S (un serpent, l. 15) V, W (des oiseaux, l. 17)

B (avec ses deux ventres, l. 6) G (un gros homme assis, l. 9) Ê­danse sur la pointe des pieds, sa petite tête, l. 10) J (se balance, l. 11) K (cassé comme un vieillard, l. 11-12) ,Ê­marche à grandes enjambées, un soldat, l. 12) Y (debout, les bras en l’air, crie, l. 12-13) N (est pour les noms, l. 14)

H (une échelle, l. 8)

ÊiÌÊÊ­un râteau et une pelle, l. 9) /Ê­comme le mât d’un bateau, l. 16) U (un vase, l. 16) X (une croix, l. 17)

]Ê ]Ê"Ê­la lune, l. 6-7) L (un arbre, l. 13) M (une montagne, l. 14) Z (un éclair, l. 16)

iÊ j∜ʫÀœVm`iÊÜÕÛi˜ÌÊ«>ÀÊÃjÀˆiÃʭ՘iÊÃjÀˆiÊ de lettres est associée à des animaux, puis une autre série à des objets, etc.). La catégorie des hommes est la plus représentée (huit lettres), tandis que les autres en comptent chacune six. c.Ê "˜Ê ÀimÛiÊ `iÃÊ ˆ“>}iÃÊ Vœ˜ÃÌÀՈÌiÃÊ DÊ «>À̈ÀÊ de comparaisons : C et D sont comme la lune

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propres. L’alphabet phonétique international ­*®Ê«iÀ“iÌÊ`iÊVœ`iÀÊ̜ÕÃʏiÃÊܘÃÊ`iÊ̜ÕÌiÃÊ les langues. 2. Un idéogramme est un signe graphique qui Ài«ÀjÃi˜ÌiÊ՘ʓœÌʜÕÊ՘iʈ`jiÊÆʈÊ˜iÊw}ÕÀiÊ«>ÃÊ l’objet, ce qui le distingue du pictogramme. Le chinois, le japonais (en partie, car le japonais ýjVÀˆÌÊ >ÕÃÃˆÊ >ÛiVÊ `iÕÝÊ >«…>LiÌî]Ê ½j}ޫ̈i˜Ê ancien sont des langues qui utilisent une écriture idéogrammatique.

(l. 6) ; K est cassé comme un vieillard (l. 11-12) ; R marche à grandes enjambées comme un soldat (l. 12) ; T est beau, c’est comme le mât d’un bateau (l. 16) ; U est comme un vase (l. 16). >˜ÃÊ`½>ÕÌÀiÃÊV>Ã]ʏ½ˆ“>}iÊiÃÌÊVœ˜ÃÌÀՈÌiÊÃÕÀʏiÊ mode métaphorique, sans qu’aucun mot n’établisse l’analogie : B qui est drôle, avec ses deux

ventres (l. 6) ; I danse sur la pointe des pieds (l. 10) ; P dort sur une patte (l. 14-15). 3. a. Le nom de Mondo est associé à la monta}˜iÊiÌÊDʏ>ʏ՘iÊ­ÊÉÊ"ÊÉÊ ®]ÊViÕˆÊ`ÕÊۈiˆÊ…œ““iÊ à une montagne également, car il comporte un M. b. Le nom de Mondo, comme celui du vieil homme, est associé à des éléments naturels qui rappellent leurs origines (celle où je suis né, °ÊÎή°Ê>ʏ՘iÊ«iÕÌÊÀi˜ÛœÞiÀÊDʏ½œÀˆ}ˆ˜iʓÞÃÌjÀˆiÕÃiÊ`iÊœ˜`œ]ʵՈ]ÊÌiÊ՘ÊkÌÀiʏ՘>ˆÀi]ʘ½iÃÌÊ venu de nulle part.

Des mots pour dire le monde Michel Tournier, Vendredi ou la Vie sauvage Livre de l’élève, p. 18-19 OBJECTIFS ■Ê>ˆÀiÊVœ˜˜>ˆÃÃ>˜ViÊ>ÛiVÊ,œLˆ˜Ãœ˜Ê ÀÕÜjÊiÌÊ

Vendredi. ■Ê œ“«Ài˜`ÀiÊVœ““i˜Ìʘ>ŠÌÊ՘iʓjÌ>«…œÀi° ■Ê,iۜˆÀʏ>ʘœÌˆœ˜Ê`iʘ>ÀÀ>ÌiÕÀÊiÌʈ`i˜ÌˆwiÀʏiÃÊ

prises de parole des personnages, à travers un exercice de lecture à plusieurs voix. ➜ PRÉPARER LA LECTURE

1.Ê,œLˆ˜Ãœ˜Ê ÀÕÜjÊiÃÌʏiʅjÀœÃÊ`ÕÊÀœ“>˜Êj«œ˜Þ“iÊ`iÊ >˜ˆiÊ ivœi]Ê«ÕLˆjÊi˜Ê£Ç£™°Ê½>ÕÌiÕÀÊ Ã½iÃÌÊ ˆ˜Ã«ˆÀjÊ `iÊ ½>Ûi˜ÌÕÀiÊ ÃÕÀÛi˜ÕiÊ DÊ iÝ>˜der Selkirk, un marin écossais qui avait été débarqué en 1704, à la suite d’une mutinerie, ÃÕÀÊ՘iʊiÊ`jÃiÀÌi]ÊiÌÊ>Û>ˆÌÊÛjVÕʵÕ>ÌÀiÊ>˜ÃÊi˜Ê ܏ˆÌ>ˆÀiÊ>Û>˜ÌÊ`iÊÀiÛi˜ˆÀÊi˜Ê˜}iÌiÀÀi]ʜÙÊÜ˜Ê histoire avait été largement diffusée dans toute la presse. ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1.Ê*œÕÀÊ>««Ài˜`Àiʏ½>˜}>ˆÃÊDÊ6i˜`Ài`ˆ]Ê,œLˆ˜son désigne tous les objets qui les entourent par leur nom dans cette langue : Vendredi dis«œÃiÊ >ˆ˜ÃˆÊ `iÊ ÌœÕÌÊ Õ˜Ê i݈µÕi]Ê `œ˜ÌÊ ˆÊ Vœ˜˜>ŠÌÊ iÊ ÀjvjÀi˜ÌÊ Vœ˜VÀiÌ°Ê ,œLˆ˜Ãœ˜Ê ˆ˜ÃˆÃÌiÊ >ÕÃÃˆÊ ÃÕÀÊ la prononciation et fait répéter les mots à Vendredi, jusqu’à ce que son accent soit parfait. 2. a. Les mots que Vendredi apprend sont les suivants : marguerite (l. 3 et 5), un chevreau, un couteau, un perroquet, un rayon de soleil, un fromage, une loupe, une source (l. 7 à 9). b.Ê iÃʓœÌÃÊ>««>À̈i˜˜i˜ÌÊDʏ>ÊV>ÃÃiÊ}À>““>ticale des noms. c.Ê iÃÊ ˜œ“ÃÊ `jÈ}˜i˜ÌÊ iÃÊ Àj>ˆÌjÃÊ µÕœÌˆ`ˆi˜˜iÃÊ`iÊ,œLˆ˜Ãœ˜ÊiÌÊ6i˜`Ài`ˆÊÃÕÀʏ½ŠiÊ\ʏ>ʘœÕÀriture (chevreau, fromage), les outils (couteau,

loupe), les animaux (chevreau, perroquet), les éléments naturels qui leur donnent chaleur et eau (rayon de soleil, source)°Ê/œÕÌÊViʵՈÊ>ÃÃÕÀiÊ leur survie est ainsi nommé. 3. Le mot papillon est découvert à l’occasion d’une méprise : Vendredi, trompé par l’immobilité du papillon, l’a d’abord pris pour une marguerite, réalité qu’il a déjà appris à nommer. ½i˜ÛœÊ`ÕÊ«>«ˆœ˜ÊœLˆ}iÊ,œLˆ˜Ãœ˜ÊDÊÀiV̈wiÀÊ cette première nomination et à introduire le mot papillon. Vendredi établit de ce fait un lien entre les deux éléments qu’il a confondus : un papillon, c’est une marguerite qui vole (l. 20).

iÌÌiÊ `jw˜ˆÌˆœ˜Ê «Ài˜`Ê >ˆ˜ÃˆÊ >Ê vœÀ“iÊ `½Õ˜iÊ métaphore. ➜ HISTOIRE DES ARTS

4. L’aquarelle est un procédé de peinture qui consiste à diluer les pigments de couleur dans l’eau. La peinture à l’aquarelle est réalisée sur support papier et donne un effet de transparence. Le mot est tiré du latin aqua]ʵՈÊÈ}˜ˆwi « eau ». 5. a.ÊiÊ«iÀܘ˜>}iÊ>ÕÊ«Ài“ˆiÀÊ«>˜ÊiÃÌÊ,œLˆ˜Ãœ˜°Ê Ê «œÀÌiÊ `iÃÊ ÛkÌi“i˜ÌÃÊ VœÀÀi뜘`>˜ÌÊ DÊ ½j«œµÕiÊ œÙÊ ÃiÊ `jÀœÕiÊ ½…ˆÃ̜ˆÀiÊ ­`jLÕÌÊ `ÕÊ XVIIIe siècle) : culotte, gilet blanc et longue veste rouge à parements dorés, ainsi qu’un chapeau tricorne. Sa barbe traduit la longue durée de son séjour. b.ÊÕÊÃiVœ˜`Ê«>˜ÊÃiÊÌÀœÕÛiʏiÊ«iÀܘ˜>}iÊ`iÊ Vendredi, qui porte une grande ombrelle desti˜jiÊDÊ«ÀœÌj}iÀÊ,œLˆ˜Ãœ˜Ê`ÕÊ܏iˆ°Ê->Ê«>ViÊiÌÊ sa fonction montrent son statut de serviteur. 6.ÊiÊ«>ÞÃ>}iʵՈÊÃiÊ`iÃȘiÊ`iÀÀˆmÀiʏiÃÊ`iÕÝÊ personnages est celui d’un littoral : la mer se détache en bleu, soulignée par une ligne blanche qui représente l’écume. Quelques arbres, dont on distingue le feuillage vert sur la gauche, et un tronc sur la droite représentent la végétation, tandis que le fond jaune, au pre“ˆiÀÊ«>˜]Ê«iÕÌÊw}ÕÀiÀʏiÊÃ>LiʜÕʏ½…iÀLiʍ>Õnie par le soleil. 7. Les couleurs sont vives et complémentaires : les trois couleurs primaires sont présentes (jaune, bleu et rouge). Le vert de la végétation associe le bleu de la mer et le jaune du sol ; les marrons et les ocres résultent du mélange du rouge et du jaune, tandis que le blanc éclaircit l’ensemble et souligne les contrastes. L’ensemble est très lumineux, conforme à l’idée que ½œ˜ÊÃiÊv>ˆÌÊ`½Õ˜iʊiÊÌÀœ«ˆV>i° 8. La position des deux personnages rend Vœ“«ÌiÊ`iʏ>Ê`œ“ˆ˜>̈œ˜Ê`iÊ,œLˆ˜Ãœ˜ÊÃÕÀÊ6i˜`Ài`ˆ]ÊÌiiʵսiiÊ>««>À>ŠÌÊ`>˜Ãʏ½iÝÌÀ>ˆÌ°Ê œÕÃÊ 1 - Entrer en 5e : jouer avec les mots

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ۜޜ˜ÃÊ iÃÊ `iÕÝÊ «iÀܘ˜>}iÃÊ V…i“ˆ˜iÀÊ `>˜ÃÊ ½Ši]ÊÈÌÕ>̈œ˜Ê«Àœ«ˆViÊDʏ½>««Ài˜ÌˆÃÃ>}iÊ`iʏ½>˜glais, comme le montre le texte. CHERCHER SUR INTERNET DES INFORMATIONS SUR LE PEUPLE ARAUCAN

a.Ê iÊ «iÕ«iÊ `iÃÊ À>ÕV>˜Ã]Ê >ÕµÕiÊ >««>À̈i˜ÌÊ Vendredi, est aussi connu sous le nom de MapuV…iÃÊ­Ê*iÕ«iÊ`iʏ>Ê/iÀÀiʂ]Êi˜Ê“>«Õ`՘}՘]ʏ>Ê >˜}ÕiÊ`iÃÊÀ>ÕV>˜Ã®°Ê iÊ«iÕ«iʈ˜`ˆi˜ÊiÃÌʈ˜ÃÌ>jÊ`>˜ÃʏiÃʓœ˜Ì>}˜iÃÊ`iÃʘ`iÃ]Ê>ÕÊVi˜ÌÀiÊ `ÕÊ …ˆˆÊiÌÊ`iʏ½À}i˜Ìˆ˜i]Ê>ÕÊÃÕ`Ê`ÕÊyiÕÛiÊ ½œÊ ½œ°ÊÊ̈ÀiÊÃ>ÊÃÕLÈÃÌ>˜ViÊ`iʏ>ÊV…>ÃÃiÊiÌÊ`iʏ>Ê «kV…iÊ>ˆ˜ÃˆÊµÕiÊ`iʏ½>}ÀˆVՏÌÕÀiÊiÌÊ`iʏ½jiÛ>}i°Ê

½iÃÌÊ>ÕÃÈÊ՘ʫiÕ«iÊ`½>À̈Ã>˜Ã° b.ÊœÀÃÊ`iʏ>ÊVœ˜µÕkÌiÊië>}˜œi]ʏiÃÊÀ>ÕV>˜ÃÊ résistèrent à l’envahisseur. Bons guerriers, ils surent s’allier entre tribus et s’organiser pour “iÌÌÀiÊ i˜Ê jV…iVÊ >Ê Vœœ˜ˆÃ>̈œ˜°Ê ˜Ê £ÈäÓ]Ê >Ê vÀœ˜ÌˆmÀiÊ vÕÌÊ wÝjiÊ ÃÕÀÊ iÊ yiÕÛiÊ ½œÊ ½œ]Ê «ÀœÌj}i>˜ÌʏiÊÌiÀÀˆÌœˆÀiÊ`iÃÊÀ>ÕV>˜Ã° iÃÊÀ>ÕV>˜Ãʜ˜ÌÊۜՏÕÊVœ˜ÃiÀÛiÀʏiÕÀÊ>Õ̜˜œ“ˆiÊ>«ÀmÃʏ½>VVmÃÊ`ÕÊ …ˆˆÊDʏ½ˆ˜`j«i˜`>˜Vi]ÊDÊ >Êw˜Ê`ÕÊXIXe siècle. Mais ils ont dû se soumettre, après une guerre très meurtrière, en 1882, et se sont, depuis, intégrés progressivement à la «œ«Õ>̈œ˜Ê`ÕÊ …ˆˆ°

Les mots en question Claude Roy, « Supposons une supposition » Livre de l’élève, p. 20-21 OBJECTIFS ■Ê,iVœ˜˜>ŠÌÀiÊ՘ʫœm“i° ■Ê ˜>ÞÃiÀÊ iÃÊ ivviÌÃÊ «Àœ`ՈÌÃÊ «>ÀÊ iÃÊ >ÃÜVˆ>-

tions de sonorités. Lire et réciter de la poésie.



➜ PRÉPARER LA LECTURE

1˜Ê «œm“iÊ ÃiÊ ÀiVœ˜˜>ŠÌÊ ÃœÕÛi˜ÌÊ DÊ Ã>Ê `ˆÃ«œÃˆtion dans la page : la composition en strophes, séparées par des blancs, et la présence de vers, impliquant un retour à la ligne fréquent, sont les premiers indices visibles. À la lecture orale, la présence de rimes, d’assonances (reprise d’un “k“iÊܘÊۜÞii®ÊiÌÊ`½>ˆÌjÀ>̈œ˜ÃÊ­Àj«j̈̈œ˜Ê `½Õ˜Ê“k“iÊܘÊVœ˜Ãœ˜˜i®ÊܘÌÊj}>i“i˜ÌÊ`iÃÊ signes de l’usage d’un langage poétique. ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1. Les expressions des vers 6, 7 et 8 sont nées du remplacement des mots hirondelle, ver luisant et chocolat par les mots tirelire, escarcelle et pain et violon]Ê ViÌÌiÊ ÃÕLÃ̈ÌṎœ˜Ê >Þ>˜ÌÊ jÌjÊ

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préparée dans la première strophe aux vers 2, 3 et 4. 2. Les expressions friture de fourbis et lézard rose en fleurs (v. 12) s’expliquent à partir des `jw˜ˆÌˆœ˜ÃÊ«Àœ«œÃjiÃÊ>ÕÊÛiÀÃÊ£äÊ\Êfourbi est un poisson, ce qui amène l’idée de friture ; lézard est un saule pleureur, ce qui conduit à l’image du lézard rose en fleurs°Ê "˜Ê Ài“>ÀµÕiÊ j}>i“i˜Ìʏ>Ê«ÀjÃi˜ViÊ`½>ˆÌjÀ>̈œ˜ÃÊi˜ÊQvR]ÊQÀRÊiÌÊQâR]Ê µÕˆÊÕÃ̈wi˜ÌÊÃÕÀʏiÊ«>˜ÊܘœÀiÊViÃʈ“>}iÃÊ\Êfriture de fourbis, lézard rose en fleurs. 3.Ê iÃÊ À>««ÀœV…i“i˜ÌÃÊ ÀjÃՏÌi˜ÌÊ `iÊ >Ê «ÀœÝˆmité phonique entre ces mots : le poète joue ˆVˆÊ>ÛiVʏiÃÊܘðʏÊÀ>««ÀœV…iÊ>ˆ˜ÃˆÊ`iÃʓœÌÃÊµÕˆÊ Vœ““i˜Vi˜ÌÊ `iÊ >Ê “k“iÊ v>Xœ˜]Ê “>ˆÃÊ `œ˜ÌÊ >Ê Ãޏ>LiÊw˜>iÊiÃÌÊ`ˆvvjÀi˜ÌiÊ­escarcelle / escargot ; (hi)rondelle et rondeau) et, dans les deux V>Ã]Ê>ÛiVÊ`iÃÊÀi«ÀˆÃiÃÊ`iÊܘÃÊۜÞiiÃÊ\Ê-celle / -delle ; -got / -deau. Le rapprochement peut aussi résulter de deux mots ou expressions qui se prononcent de façon identique, mais ne sont «>ÃÊ Ãi}“i˜ÌjÃÊ `iÊ >Ê “k“iÊ v>Xœ˜Ê ­escargot / est-ce cargo). Chacal et chocolat comportent iÃÊ “k“iÃÊ Ãœ˜ÃÊ Vœ˜Ãœ˜˜iÃ]Ê `>˜ÃÊ iÊ “k“iÊ œÀ`Ài]ʓ>ˆÃÊ«œÃÃm`i˜ÌÊ`iÃÊܘÃÊۜÞiiÃÊ`ˆvvjrents : les [a] de chacal sont remplacés par des [o] dans chocolat, le [a] se retrouvant cepen`>˜ÌÊ`>˜Ãʏ>ÊÃޏ>LiÊw˜>i° 4. a. Le poète signe à la fois de son nom, Claude Roy, et d’un nom d’emprunt, Hérisson (v. 20). Le rapprochement est ici arbitraire : rien sur le plan «…œ˜ˆµÕiʘiʍÕÃ̈wiÊViÌÌiÊ>ÃÜVˆ>̈œ˜°Ê>ˆÃÊiiÊ donne du poète une image particulière : celle d’un petit animal plein de piquant(s). b. Le titre du recueil est Nouvelles enfantasques. Le mot enfantasques est formé du nom enfant et de l’adjectif fantasques : la dernière Ãޏ>LiÊ`ÕÊ«Ài“ˆiÀÊjÌ>˜Ìʈ`i˜ÌˆµÕiÊDʏ>Ê«Ài“ˆmÀiÊ Ãޏ>LiÊ`ÕÊÃiVœ˜`ʓœÌ]ʏiÃÊ`iÕÝʓœÌÃÊܘÌÊÜÕ`jÃÊDÊ«>À̈ÀÊ`iÊViÌÌiÊÃޏ>LiÊVœ““Õ˜i]ÊÃiœ˜ÊiÊ principe des mots-valises. Mais la création du mot enfantasques permet aussi la réunion des sens des deux mots qui le composent : il donne à la fois l’idée de l’enfance, de la fantaisie et de la liberté créatrice. 5.Ê*œÕÀʏiÊ«œmÌi]ʏiÃʓœÌÃÊܘÌÊ`iÃÊVœ˜Ûi˜Ìˆœ˜ÃÊ nécessaires pour communiquer : si l’on utilise ՘ʓœÌÊ«œÕÀÊ՘Ê>ÕÌÀi]ʜ˜ÊÀˆÃµÕiÊ`iʘiÊ«>ÃÊkÌÀiÊ compris. Mais les mots sont aussi faits de sons, avec lesquels le poète peut jouer, créant ainsi des images inattendues. 7. a.Ê w}ÕiÊ ÉÊ vÕ}ÕiÊ ÆÊ V>V…>œÌÊ ÉÊ V…œVœ>ÌÊ ÆÊ paillotte / paillette ; bavard / buvard ; vermisseau / vermicelle ; marmotte / marmite ; volonté / velouté.

b.Ê Ã̇ViÊÛiÀ“ˆViiʜÕÊÛiÀ“ˆÃÃi>ÕÊ¶Ê Ã̇Vi [bavard œÕÊLÕÛ>À`]ʜÕÊL>ۜˆÀ]ʜÕʏ>ۜˆÀʶ

Ã̇ViÊV>V…>œÌʜÕÊV…œVœ>ÌÊ¶Ê Ã̇Viʓ>À“ˆÌiʶÊ

Ã̇Viʓ>À“œÌÌiʶ

Ã̇ViÊ«>ˆiÌÌiʜÕÊ«>ˆœÌÌiʶ

Les mots pour rire Georges Feydeau, Fiancés en herbe Livre de l’élève, p. 22-23 OBJECTIFS ■

Lire un texte de théâtre.

■Ê jVœÕÛÀˆÀÊ՘Ê>ÕÌiÕÀÊ`iÊVœ“j`ˆi‡Û>Õ`iۈiÊ\Ê

iœÀ}iÃÊiÞ`i>Õ° ■ʘ>ÞÃiÀʏiÊVœ“ˆµÕiÊ`iʓœÌð

➜ PRÉPARER LA LECTURE

1.Ê1˜ÊÌiÝÌiÊ`iÊ̅j@ÌÀiÊÃiÊÀiVœ˜˜>ŠÌÊ>ÕÊv>ˆÌʵսˆÊ est composé de dialogues (chacun des person˜>}iÃʏœVÕÌiÕÀÃÊjÌ>˜Ìʈ`i˜ÌˆwjÊ«>ÀÊܘʘœ“Ê>ÕÊ début de chaque réplique) et de didascalies (indications de décor et de jeu, destinées à la représentation). ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1.Ê iÃÊ «iÀܘ˜>}iÃÊ Ãœ˜ÌÊ ,i˜jÊ iÌÊ i˜ÀˆiÌÌi]Ê deux enfants de 7 ou 8 ans, qui étudient ՘iÊ v>LiÊ `iÊ >Ê œ˜Ì>ˆ˜iÊ \Ê Ê iÊ œÀLi>ÕÊ iÌÊ iÊ ,i˜>À`Ê ‚°Ê œ““iÊ ˆÃÊ œ˜ÌÊ `iÃÊ `ˆvwVՏÌjÃÊ DÊ mémoriser le texte, ils s’interrogent sur la fable et son auteur. 2.Ê iÃÊ `iÕÝÊ «iÀܘ˜>}iÃÊ ˜½ˆ`i˜Ìˆwi˜ÌÊ «>ÃÊ >Ê œ˜Ì>ˆ˜iÊVœ““iÊjÌ>˜Ìʏiʘœ“Ê`iʏ½>ÕÌiÕÀÊ\ʈÃÊ iÊ Vœ˜Ãˆ`mÀi˜ÌÊ Vœ““iÊ Õ˜Ê ˜œ“Ê Vœ““Õ˜°Ê ÃÊ >˜>ÞÃi˜ÌÊ j}>i“i˜ÌÊ ½iÝ«ÀiÃȜ˜Ê Fables de La Fontaine comme un nom composé : selon eux, ce titre est mal choisi en raison du petit nombre de fontaines dans les fables ; ils lui substitueraient volontiers celui de Fables des AnimauxÊ ­°Ê Ó{®°Ê iÌÊ jV…>˜}iÊ “œ˜ÌÀiÊ µÕiÊ iÃÊ deux enfants interprètent tous les énoncés en ý>««ÕÞ>˜ÌÊ iÝVÕÈÛi“i˜ÌÊ ÃÕÀÊ iÊ Ãi˜ÃÊ «Ài“ˆiÀ]Ê concret, des mots. 3.Ê Ê v>ÕÌÊ `ˆÃ̈˜}ÕiÀÊ iÊ Õ}i“i˜ÌÊ «œÀÌjÊ ÃÕÀÊ >Ê v>LiÊ Ê iÊ œÀLi>ÕÊ iÌÊ iÊ ,i˜>À`Ê ‚]Ê µÕiÊ ,i˜jÊ trouve très bête (l. 11), bonne pour les petits

enfants (l. 12), du jugement porté sur l’auteur des fables (il n’a pas de talent]ʏ°Ê£Ç®°Ê >˜ÃʏiÃÊ `iÕÝÊV>Ã]ʏiʍÕ}i“i˜ÌÊiÃÌʘj}>̈vÊiÌÊۈÃiÊDÊ>vwÀ“iÀÊ >Ê ÃÕ«jÀˆœÀˆÌjÊ ˆ˜ÌiiVÌÕiiÊ `iÊ ,i˜j]Ê µÕˆÊ ̈i˜ÌÊ DÊ >vwÀ“iÀÊ Ãœ˜Ê >Õ̜ÀˆÌjÊ `iÛ>˜ÌÊ i˜ÀˆiÌÌi°Ê

iÌÌiÊ `iÀ˜ˆmÀi]Ê ÌÀmÃÊ «À>}“>̈µÕi]Ê iÃ̈“iÊ que l’auteur aurait dû s’abstenir d’écrire les fables, car il leur faut maintenant les apprendre (l. 30-31) : elle le tient pour responsable de la situation dans laquelle ils se trouvent. 4.Ê,i˜jÊ>ÌÌÀˆLÕiÊDʏ>Êv>LiʁÊiÊ œÀLi>ÕÊiÌʏiÊ ,i˜>À`ʂÊ՘ÊÃi˜ÃÊÌÀmÃÊVœ˜VÀiÌÊ\ʏ>ʓœÀ>iʵսˆÊ énonce est liée à son expérience d’enfant, à qui on apprend les bonnes manières à table (il ne faut pas parler aux gens quand on a du fromage dans la bouche, l. 36-37). La reformulation qu’il propose ignore le rôle joué par le renard, seule la situation du corbeau a retenu son attention, parce qu’elle lui rappelle sans doute des situ䜘ÃÊ ÛjVÕiÃ°Ê iÌÌiÊ Àj«ˆµÕiÊ iÃÌÊ Vœ“ˆµÕiÊ V>ÀÊ iiÊ “œ˜ÌÀiÊ ½ˆ“«œÃÈLˆˆÌjÊ `iÊ ,i˜jÊ `½>VVj`iÀÊ >ÕÊÃi˜ÃÊÃޓLœˆµÕiÊ`iʏ>Êv>LiÊ\ʈÊ˜iÊVœ“«Ài˜`Ê «>Ãʏ½>«œœ}Õi°Ê iÊÜՏˆ}˜iÊܘʫœˆ˜ÌÊ`iÊÛÕiÊ i˜v>˜Ìˆ˜]Ê >œÀÃÊ “k“iÊ µÕ½ˆÊ ýiÝ«Àˆ“iÊ `iÛ>˜ÌÊ i˜ÀˆiÌÌiÊ>ÛiVÊ>Õ̜ÀˆÌj]ÊۜՏ>˜ÌÊ«>À>ŠÌÀiÊ>ÛiÀÌˆÊ et sûr de lui devant sa compagne plus jeune. LIRE UNE COMÉDIE COURTE DE GEORGES FEYDEAU

a. Les deux enfants s’imaginent mariés lorsqu’ils seront grands. La manière dont ils décrivent leur vie future montre une répartition des rôles entre mari et femme très conventionnelle et conforme au modèle bourgeois de l’époque : le mari travaille et l’épouse reste à la maison ; iÊVœÕ«iʓm˜iÊ՘iÊۈiÊÜVˆ>iʜÙÊÃiÊÃÕVVm`i˜ÌÊ `Š˜iÀÃÊiÌÊëiVÌ>Við b.Ê *œÕÀÊ ˆ˜Ûi˜ÌiÀÊ ViÌÌiÊ ÛˆiÊ vÕÌÕÀi]Ê iÃÊ `iÕÝÊ enfants se réfèrent au modèle parental : leur imagination procède par imitation. ➜ NOM PROPRE ET NOM COMMUN

5. Les écrivains dont le nom est issu d’un nom Vœ““Õ˜Ê ܘÌÊ iÃÊ ÃՈÛ>˜ÌÃÊ \Ê Õ}m˜iÊ >LˆV…i]Ê >ÕÀˆViÊ >Àk“i]Êi>˜Ê,>Vˆ˜i]Ê*ˆiÀÀiÊ œÀ˜iˆi]Ê ՏiÃÊ ,i˜>À`°Ê /ÀœˆÃÊ `½i˜ÌÀiÊ iÕÝÊ «œÀÌi˜ÌÊ `iÃÊ noms d’animaux (biche, corneille et renard). ➜ À VOUS DE CRÉER DES MOTS COMPOSÉS

7. a.ÊV…iv‡`½ ÕÛÀiÊÆÊLœV‡˜œÌiÃÊÆʓ>ÀµÕi‡«>}iÊÆÊ compte rendu ; timbre-poste.

1 - Entrer en 5e : jouer avec les mots

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2!Sjsf!bwfd!mft!gbcmjbvy Livre de l’élève, p. 24 à 47

➔ REPÈRES THÉORIQUES ET DIDACTIQUES Objectifs du chapitre

UÊ/œÕÌÊ Vœ““iÊ iÃÊ >˜Vˆi˜ÃÊ «Àœ}À>““iÃÊ `iÊ £™™ÈÊiÌʏiÊÜViÊVœ““Õ˜Ê`iÊVœ˜˜>ˆÃÃ>˜ViÃÊiÌÊ `iÊ Vœ“«jÌi˜ViÃ]Ê iÃÊ ˜œÕÛi>ÕÝÊ «Àœ}À>““iÃÊ `iÊ ÓäänÊ ˆ˜ÃˆÃÌi˜ÌÊ ÃÕÀÊ >Ê Vœ˜˜>ˆÃÃ>˜ViÊ µÕiÊ iÃÊ jmÛiÃÊ`iÊxiÊ`œˆÛi˜ÌÊ>VµÕjÀˆÀÊ`iÃÊÌiÝÌiÃÊjVÀˆÌÃÊ >ÕÊœÞi˜Ê}i]Ê«Ài“ˆiÀÃÊiÝi“«iÃÊ`½Õ˜iʏˆÌÌjÀ>ÌÕÀiÊi˜Ê>˜}ÕiÊvÀ>˜X>ˆÃi° UÊiÊV…>«ˆÌÀiÊVœ˜Ã>VÀjÊDʏ>ʏiVÌÕÀiÊ`iÊv>Lˆ>ÕÝÊ >Ê«œÕÀʜLiV̈vÊ`i faire découvrir aux élèves un genre court et relativement codifiéÊiÌÊ`iÊ favoriser une entrée dans le monde médiéval°Ê

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Construction du chapitre Le choix de la traduction et du corpus UÊ*œÕÀÊv>VˆˆÌiÀʏ>ʏiVÌÕÀiÊ`ÕÊÌiÝÌiÊ«>ÀʏiÃÊjmÛiÃ]Ê ˜œÕÃÊ >ۜ˜ÃÊ ÀiÌi˜ÕÊ `iÃÊ traductions etÊ adaptations réalisées par nos soins ou éditées à l’intention du jeune public°Ê ˆ`miÃÊ >ÕÊ ÌiÝÌiÊ i˜Ê>˜Vˆi˜ÊvÀ>˜X>ˆÃ]ÊViÃÊ>`>«Ì>̈œ˜ÃÊVœ˜ÃiÀÛi˜ÌÊ >Ê ÛˆÛ>VˆÌjÊ `ÕÊ ÀjVˆÌÊ `½œÀˆ}ˆ˜i]Ê ½œÀˆ}ˆ˜>ˆÌjÊ `iÃÊ iÝ«ÀiÃȜ˜ÃÊ iÌÊ `iÃÊ ˆ“>}iÃ]Ê “>ˆÃÊ “œ`iÀ˜ˆÃi˜ÌÊ >ÊÃޘÌ>Ýi° UÊiÊ«>ÀVœÕÀÃÊ`iʏiVÌÕÀiÊ«Àœ«œÃjÊ>ÕÝÊjmÛiÃʏiÃÊ Vœ˜`ՈÌÊ`œ˜VÊDʏ>Ê`jVœÕÛiÀÌiÊ`i deux fabliauxÊ `œ˜˜jÃÊ i˜Ê version intégrale]Ê Ê iÃÊ *iÀ`ÀˆÝÊ ‚Ê ­«°ÊÓnÊDÊÎä®ÊiÌÊÊ ÃÌՏ>ʂʭ«°ÊÎӇÎή°Ê½jÌÕ`iÊ`iÊ ViÃÊ `iÕÝÊ ÀjVˆÌÃÊ «iÀ“iÌÊ Õ˜iÊ «Àœ}ÀiÃȜ˜Ê `>˜ÃÊ iÃÊ >««Ài˜ÌˆÃÃ>}iÃÊ \Ê `>˜ÃÊ Õ˜Ê «Ài“ˆiÀÊ Ìi“«Ã]Ê Ãœ˜ÌÊ >LœÀ`jÃÊ ½>ÀÌÊ `ÕÊ ÀjVˆÌÊ iÌÊ iÃÊ «iÀܘ˜>}iÃÊ iÌ]Ê`>˜ÃÊ՘ÊÃiVœ˜`ÊÌi“«Ã]ʏ½>VVi˜ÌÊiÃÌʓˆÃÊÃÕÀÊ >Ê `jVœÕÛiÀÌiÊ `iÃÊ «ÀœVj`jÃÊ Vœ“ˆµÕiÃÊ iÌÊ ÃÕÀÊ ½jÌÕ`iÊ`ÕÊÀ>««œÀÌÊi˜ÌÀiʏ½…ˆÃ̜ˆÀiÊiÌʏ>ʓœÀ>i°Ê 1˜Ê µÕiÃ̈œ˜˜>ˆÀiÊ `iÊ iVÌÕÀiÊ iÌÊ `iÃÊ Vœ˜Ãˆ}˜iÃÊ `½jVÀˆÌÕÀiÊ «iÀ“iÌÌi˜ÌÊ `½>LœÀ`iÀÊ ViÃÊ ÌiÝÌiÃÊ 2 - Rire avec les fabliaux

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Les activités d’écriture et d’oral UÊ iÃÊ activités d’écritureÊ ­«°Ê {£®]Ê Vœ˜XÕiÃÊ `iÊ v>Xœ˜Ê«Àœ}ÀiÃÈÛiÊ­Dʏ>ÊvœˆÃÊ`ÕÊ«œˆ˜ÌÊ`iÊÛÕiÊ`iÊ >ʏœ˜}ÕiÕÀÊ`ÕÊÌiÝÌiÊ>ÌÌi˜`ÕÊiÌÊ`iʏ>Ê`ˆvwVՏÌjÊ `iʏ>ÊÌ@V…i®]Ê«iÀ“iÌÌÀœ˜ÌÊ`iÊÀjˆ˜ÛiÃ̈ÀʏiÊۜV>LՏ>ˆÀiÊiÌʏiÃʘœÌˆœ˜ÃÊ`iÊ}À>““>ˆÀiÊiÌÊ`½œÀ̅œ}À>«…iÊÛÕiÃÊ>Õ«>À>Û>˜Ì°Ê iÃÊ«Ài˜˜i˜ÌÊ>««ÕˆÊ ÃÕÀÊ՘Êextrait de fabliauÊ­Ê>Ê6ˆiˆiʵՈÊ}À>ˆÃÃ>Ê >Ê«>ÌÌiÊ>ÕÊV…iÛ>ˆiÀʂ®]ʵÕiʏiÃÊjmÛiÃÊܘÌʈ˜ÛˆÌjÃÊDÊÌiÀ“ˆ˜iÀ° UÊ *œÕÀÊ v>ۜÀˆÃiÀÊ ½expression oraleÊ iÌÊ `œ˜˜iÀÊ Õ˜iʏ>À}iÊ«>ViÊDʏ½œÀ>ˆÃ>̈œ˜Ê`iÃÊv>Lˆ>ÕÝ]ÊÌiÝÌiÃÊ œ˜}Ìi“«ÃÊÌÀ>˜Ã“ˆÃÊ«>ÀÊۜˆiʜÀ>iÊ>Û>˜ÌÊ`½kÌÀiÊ ÌÀ>˜ÃVÀˆÌÃ]ʏiÊV…œˆÝÊýiÃÌÊ«œÀÌjÊÃÕÀÊ՘iÊ>V̈ۈÌjÊ`iÊ “ˆÃiÊ i˜Ê ÃVm˜iÊ ­«°Ê {{®]Ê >ÕÊ VœÕÀÃÊ `iÊ >µÕiiÊ iÃÊ jmÛiÃÊ «Ài˜`Àœ˜ÌÊ Vœ˜ÃVˆi˜ViÊ `iÊ >Ê théâtralité du fabliauÊ Ê iÃÊ /ÀœˆÃÊ ÛiÕ}iÃÊ `iÊ œ“«ˆm}˜iʂ]ʵՈÊÃiÊ«ÀjÃi˜ÌiÊVœ““iÊ՘iÊv>ÀVi° L’évaluation 1˜iÊ jÛ>Õ>̈œ˜Ê VžÌÊ ViÊ V…>«ˆÌÀiÊ ­«°Ê {ȇ{Ç®°Ê

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Bibliographie UÊFrançoise RACHMÜHL iÌÊ Pol GAILLARD] Les Fabliaux du Moyen Âge]Ê>̈iÀ]ÊVœ°ÊÊ#ÕÛÀiÃÊ iÌÊ̅m“iÃʂʭÓääÓ®° UÊJean-Claude AUBAILLY]ÊFabliaux et contes du Moyen Âge]Ê]ÊVœ°ÊÊ >ÃȵÕiÃÊ`iÊ«œV…iÊ‚Ê ­Óään®° UÊFabliaux]ÊÌiÝÌiÃÊV…œˆÃˆÃÊiÌÊ`œÃÈiÀ]Ê>ˆ“>À`]Ê Vœ°ÊÊœˆœ«ÕÃÊV>ÃȵÕiÃʂʭÓääx®°

➔ RÉPONSES AUX QUESTIONNAIRES Entrez dans l’univers des fabliaux ! Livre de l’élève, p. 24-25

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L’univers des fabliaux Anonyme, « Les Perdrix » Livre de l’élève, p. 28 à 31 OBJECTIFS ■ÊÌÕ`ˆiÀʏ½>ÀÌÊ`ÕÊÀjVˆÌ° ■Ê jVœÕÛÀˆÀÊ`iÃÊ«iÀܘ˜>}iÃÊÌÞ«iÃÊ`iÊv>Lˆ>ÕÝ°

➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1.ÊiÊv>Lˆ>ÕÊVœ“«ÌiÊÌÀœˆÃÊ«iÀܘ˜>}iÃÊ\ʏiÊ«>ÞÃ>˜Êœ“L>ՏÌ]ÊÃ>Êvi““iÊiÌʏiÊVÕÀj° 2.ʽjÛj˜i“i˜ÌʵՈÊ`jVi˜V…iʏ½>V̈œ˜ÊiÃÌʏiÊv>ˆÌÊ µÕiʏiÊ«>ÞÃ>˜Ê`jVœÕÛÀiÊ`iÕÝÊ«iÀ`ÀˆÝÊ«ÀiõÕiÊ “œÀÌiÃÊ`>˜ÃÊ՘ÊLՈÃܘ]Ê«ÀmÃÊ`iÊÃ>ÊviÀ“iÊ­°ÊÓÊ DÊ{®° 3. a.ÊiÊ«>ÞÃ>˜ÊV…>À}iÊÃ>Êvi““iÊ`iÊv>ˆÀiÊVՈÀiÊ iÃÊ «iÀ`ÀˆÝ]Ê Ì>˜`ˆÃÊ µÕ½ˆÊ ÃiÊ Ài˜`Ê V…iâÊ iÊ VÕÀjÊ «œÕÀʏ½ˆ˜ÛˆÌiÀÊDÊ«>ÀÌ>}iÀʏiÊviÃ̈˜° b.Ê>Êvi““iʘiÊ«iÕÌÊÀjÈÃÌiÀÊDʏ>ÊÌi˜Ì>̈œ˜Ê`iÊ }œ×ÌiÀʏiÃÊ«iÀ`ÀˆÝÊVՈÌiÃÊDÊ«œˆ˜Ì°Ê*iÕÊDÊ«iÕ]ÊiiÊ iÃÊ`jۜÀiÊ̜ÕÌiÃʏiÃÊ`iÕÝ°

4.Ê>Êvi““iÊVœ“«ÌiÊÀ>Vœ˜ÌiÀÊDÊܘʓ>ÀˆÊµÕiʏiÃÊ `iÕÝÊV…>ÌÃÊÃiÊܘÌÊi“«>ÀjÃÊ`iÃÊ`iÕÝʜˆÃi>ÕÝÊ iÌʏiÃʜ˜Ìʓ>˜}jÃÊ\ÊElle dira que les deux chats sont arrivés en même temps au moment où elle les sortait de la brocheÊ­°ÊÓ£‡ÓÓ®° 5.Ê>Êvi““iʈ“>}ˆ˜iÊi˜ÃՈÌiÊ՘iÊÀÕÃiÊi˜Ê`iÕÝÊ Ìi“«ÃÊ\Ê`½>LœÀ`]ÊiiÊv>ˆÌÊ«iÕÀÊ>ÕÊVÕÀjʵՈÊۈi˜ÌÊ `½>ÀÀˆÛiÀ]Êi˜ÊÕˆÊ>˜˜œ˜X>˜ÌʵÕiÊܘʓ>ÀˆÊÛiÕÌÊÃiÊ Ûi˜}iÀÊ`iʏՈÊiÌʏiÊÌÕiÀÊ­Partez, Messire, fuyez. Mon mari veut se venger de vous]Ê °Ê xÓ®Ê ÆÊ iÊ VÕÀjÊýi˜vՈ̰Ê*ՈÃ]ÊiiÊÛ>ÊÌÀœÕÛiÀʏiʓ>Àˆ]Êi˜ÊÕˆÊ `ˆÃ>˜ÌʵÕiʏiÊVÕÀjÊۈi˜ÌÊ`iÊ«>À̈ÀÊi˜Êi“«œÀÌ>˜ÌÊ iÃÊ`iÕÝÊ«iÀ`ÀˆÝÊ­Ton beau curé se sauve avec]Ê °ÊÈÈ®°Ê iÊ>Ê>ˆ˜ÃˆÊÌÀœÕÛjÊ՘iÊÀ>ˆÃœ˜Ê«œÕÀÊiÝ«ˆµÕiÀʏ>Ê`ˆÃ«>ÀˆÌˆœ˜Ê`iÃÊ`iÕÝʜˆÃi>ÕÝÊiÌÊ`j̜ÕÀ˜iÀʏ>ÊVœmÀiÊ`iÊܘʓ>ÀˆÊÃÕÀʏiÊVÕÀj° 6.Ê a.Ê 6œˆVˆÊ µÕiµÕiÃÊ «>ÃÃ>}iÃÊ œÙÊ iÊ Vœ˜ÌiÕÀÊ Ã½>`ÀiÃÃiÊ>ÕÊ«ÕLˆVÊ\ÊMessires, c’est une histoire vraie, toute vraie. Figurez-vous… ­°Ê£‡Ó®ÊÆÊVous l’avez devinéÊ­°ÊÎ{®ÊÆÊCette aventure, Messires, vous le montre une fois de plusÊ­°Ê™ä®°ÊiÊ«ÕLˆVÊ iÃÌÊ`jÈ}˜jÊ«>ÀʏiÊ«Àœ˜œ“ÊvousʜÕÊ«>Àʏiʘœ“Ê messires°Ê iÃÊ «>ÃÃ>}iÃÊ «iÀ“iÌÌi˜ÌÊ `iÊ V>«ÌiÀÊ ½>ÌÌi˜Ìˆœ˜Ê`iÃÊ>Õ`ˆÌiÕÀÃ]Êi˜ÊÜՏˆ}˜>˜Ìʏ½ˆ˜ÌjÀkÌÊ iÌʏ>ÊÛjÀ>VˆÌjÊ`iʏ½…ˆÃ̜ˆÀi]Ê`iʏiÃʈ“«ˆµÕiÀÊ`>˜ÃÊ iÊ`jÀœÕi“i˜ÌÊ`iʏ½…ˆÃ̜ˆÀi]ʏiʍÕ}i“i˜ÌÊÃÕÀʏiÃÊ «iÀܘ˜>}iÃÊiÌʏ>ʓœÀ>i° b.Ê iÊ Ìi“«ÃÊ ṎˆÃjÊ «œÕÀÊ “i˜iÀÊ iÊ ÀjVˆÌÊ iÃÌÊ iÊ «ÀjÃi˜Ì]Ê ViÊ µÕˆÊ Ài˜`Ê iÊ ÀjVˆÌÊ «ÕÃÊ >VÌÕi]Ê «ÕÃÊ ÛˆÛ>˜Ì]Ê Vœ““iÊ ÃˆÊ iÃÊ >Õ`ˆÌiÕÀÃÊ >ÃÈÃÌ>ˆi˜ÌÊ >ÕÝÊ jÛj˜i“i˜ÌÃÊi˜ÊëiVÌ>ÌiÕÀð 7. *œÕÀÊÌÀ>`ՈÀiʏ>Ê}œÕÀ“>˜`ˆÃiÊ`iʏ>Êvi““i]ʏiÊ Vœ˜ÌiÕÀÊṎˆÃiÊLi>ÕVœÕ«Ê`iÊ«…À>ÃiÃÊiÝV>“>̈ÛiÃÊ­quelle bonne odeur !]ʏ°ÊnÊÆÊquelle bonne saveur !]ʏ°Ê™ÊÆÊExquises !]ʏ°Ê£ÎÊÆÊPersonne ! C’est honteux de faire attendre les gens comme ça !Ê °Ê£x‡£ÈÊÆÊFinie la première perdrix !]ʏ°Ê£™]ÊiÌV°®]Ê ÃœÕÛi˜ÌÊ >ÃÜVˆjiÃÊ DÊ `iÃÊ ˆ˜ÌiÀiV̈œ˜ÃÊ ­HumÊ !]Ê °Ê n]Ê ™Ê ÆÊ ohÊ !]Ê °Ê ££Ê ÆÊ Hop !]Ê °Ê £Ó®Ê ÆÊ `iÃÊ «…À>ÃiÃÊ ˆ˜ÌiÀÀœ}>̈ÛiÃÊ «œÕÀÊ ÌÀ>`ՈÀiÊ ÃiÃÊ ˆ˜Ìi˜Ìˆœ˜ÃÊ ­Si elle tâtait un peu du reste ?…]ʏ°Ê£ÇÊÆÊEt si elle mangeait la seconde ?]ʏ°ÊÓäÊÆÊOui, mais maintenant ?]ʏ°ÊΣ®ÊÆÊ`iÃÊ«…À>ÃiÃʵՈÊÀiÃÌi˜ÌÊi˜ÊÃÕëi˜Ã]Ê«œ˜VÌÕjiÃÊ«>ÀÊ`iÃÊ«œˆ˜ÌÃÊ`iÊÃÕëi˜Ãˆœ˜Ê iÌÊ µÕˆÊ >ˆÃÃi˜ÌÊ «>ViÊ DÊ ½ˆ“>}ˆ˜>̈œ˜Ê `iÃÊ >Õ`ˆÌiÕÀÃÊ­en moins de deux elle en mange les deux ailes… Exquises !…]ʏ°Ê£ÎÊÆÊComment peut-on avoir de la bonne cuisine ?…]ʏ°Ê£ÈÊÆÊSi elle tâtait un peu du reste ?…]Ê °Ê £Ç®°Ê iÊ ÛœV>LՏ>ˆÀiÊ `iÊ >Ê }œÕÀ“>˜`ˆÃiÊ iÃÌÊ j}>i“i˜ÌÊ ÌÀmÃÊ «ÀjÃi˜ÌÊ \Ê bonne odeur ­°Ên®]Êbonne saveurÊ­°Ê™®]Êtrès gourmandeÊ­°Ê£ä®]ÊexquisesÊ­°Ê£Î®]ÊfaimÊ­°Ê£Ç®]ÊfrétilleÊ

2 - Rire avec les fabliaux

39

­°ÊÓn®]Êavec délicesÊ­°ÊΣ®]ÊpourlècheÊ­°ÊΣ®]Êj’en ai trop envieÊ­°ÊÎή°

iÊ «>ÃÃ>}iÊ iÃÌÊ >ÕÃÃˆÊ “>ÀµÕjÊ «>ÀÊ ½i“«œˆÊ `ÕÊ ÃÌޏiʈ˜`ˆÀiVÌʏˆLÀiÊ­Hum ! quelle bonne odeur !]Ê °Ê nÊ ÆÊ C’est honteux de faire attendre les gens comme ça !]Ê °Ê £x‡£ÈÊ ÆÊ Et si elle mangeait la seconde ?]Ê °Ê Óä]Ê iÌV°®Ê iÌÊ `ÕÊ ÃÌޏiÊ ˆ˜`ˆÀiVÌÊ ­Elle dira que les deux chats…]ʏ°ÊÓ£®Ê\ʏiÊVœ˜ÌiÕÀʘœÕÃÊ v>ˆÌÊ>ˆ˜ÃˆÊVœ˜˜>ŠÌÀiʏiÃÊ«i˜ÃjiÃÊ`ÕÊ«iÀܘ˜>}iÊ iÌʘœÕÃÊÀi˜`ÊVœ“«ˆViÃÊ`iÊÃiÃÊÀ>ˆÃœ˜˜i“i˜Ìð 8.Êa.ÊiÊ`ˆ>œ}ÕiÊ>««>À>ŠÌÊ>ÕÊÀi̜ÕÀÊ`ÕÊ«>ÞÃ>˜]Ê DÊ«>À̈ÀÊ`iʏ>ʏˆ}˜iÊÎÇ°ÊiÃÊ«>ÀœiÃÊ`iÃÊ«iÀܘ˜>}iÃÊܘÌʈVˆÊÀ>««œÀÌjiÃÊ>ÕÊÃÌޏiÊ`ˆÀiVÌ]ÊVœ““iÊ i˜Ê Ìj“œˆ}˜i˜ÌÊ >Ê «œ˜VÌÕ>̈œ˜Ê ­}Ոi“iÌÃÊ iÌÊ ÌˆÀiÌÃ®Ê iÌÊ iÃÊ ÛiÀLiÃÊ ˆ˜ÌÀœ`ÕVÌiÕÀÃÊ `ÕÊ `ˆ>œ}ÕiÊ ­il crie déjà]ʏ°ÊÎÈÊÆÊelle l’arrête]ʏ°Ê{£ÊÆÊelle ne le laisse pas finir]ʏ°Êx£]ÊiÌV°®°ÊiÃÊÌi“«ÃÊ`iÃÊÛiÀLiÃÊ `ÕÊ`ˆ>œ}ÕiÊܘÌÊiÃÃi˜Ìˆii“i˜ÌʏiÊ«ÀjÃi˜ÌÊ`iÊ ½ˆ˜`ˆV>̈vʜÕÊ`iʏ½ˆ“«jÀ>̈vÊiÌʏiÊ«>ÃÃjÊVœ“«œÃjÊ `iʏ½ˆ˜`ˆV>̈vÊ«œÕÀʏiÃÊv>ˆÌÃÊ«>ÃÃjÃÊÆʏiÃÊ«Àœ˜œ“ÃÊ «iÀܘ˜iÃÊi“«œÞjÃÊܘÌÊje iÌÊtuÊ«œÕÀʏiÊ`ˆ>œ}ÕiÊi˜ÌÀiʏ>Êvi““iÊiÌÊܘʓ>Àˆ]Êje ÉÊvousÊiÌÊ ilÊ­`jÈ}˜>˜Ìʏiʓ>Àˆ®Ê`>˜ÃʏiÊ`ˆ>œ}ÕiÊi˜ÌÀiʏ>Ê vi““iÊiÌʏiÊVÕÀj° b.ÊiÊ`ˆ>œ}ÕiÊVœ“«œÀÌiÊÌÀœˆÃÊÃjµÕi˜ViÃÊ\Ê`>˜ÃÊ >Ê«Ài“ˆmÀiÊ­°ÊÎÈÊDÊ{n®]ʏiÊ«>ÞÃ>˜Ê`ˆ>œ}ÕiÊ>ÛiVÊ Ã>Êvi““i°Ê ii‡VˆÊÕˆÊ`œ˜˜iʏ>ÊÛiÀȜ˜Ê`iÃÊv>ˆÌÃÊ µÕ½iiÊ >Û>ˆÌÊ ˆ“>}ˆ˜jiÊ ­°Ê Ó£Ê DÊ Óx®]Ê “>ˆÃÊ ViÌÌiÊ iÝVÕÃiÊ ˜iÊ ÕˆÊ j«>À}˜iÊ «>ÃÊ >Ê VœmÀiÊ `ÕÊ “>ÀˆÊ ÆÊ >ÕÃÈÊ̜ÕÀ˜i‡Ì‡iiÊViÌÌiʅˆÃ̜ˆÀiÊDʏ>Ê«>ˆÃ>˜ÌiÀˆiÊ iÌÊ i˜Ûœˆi‡Ì‡iiÊ iÊ “>ÀˆÊ >ˆ}ՈÃiÀÊ iÊ VœÕÌi>ÕÊ «œÕÀÊ ÃiÊ `œ˜˜iÀÊ iÊ Ìi“«ÃÊ `iÊ ÌÀœÕÛiÀÊ Õ˜Ê >ÕÌÀiÊ iÝ«j`ˆi˜Ì° iÊ`iÕ݈m“iÊ`ˆ>œ}ÕiÊ­°ÊxÓÊDÊxn®Ê>ʏˆiÕÊi˜ÌÀiʏ>Ê vi““iÊiÌʏiÊVÕÀj°Ê>Êvi““iÊVœ˜ÃiˆiÊDÊViÊ`iÀ˜ˆiÀÊ`iÊýjœˆ}˜iÀÊ>ÕÊ«ÕÃÊۈÌi]Ê«œÕÀÊjV…>««iÀÊDÊ >ÊÛi˜}i>˜ViÊ`Õʓ>Àˆ° >˜ÃʏiÊÌÀœˆÃˆm“iÊ`ˆ>œ}ÕiÊ­°ÊÈ£ÊDÊÈn®]ʏ>Êvi““iÊ Ã½>`ÀiÃÃiÊ DÊ Ãœ˜Ê “>ÀˆÊ iÌÊ >VVÕÃiÊ iÊ VÕÀjÊ `½>ۜˆÀÊ ÛœjʏiÃÊ«iÀ`ÀˆÝ° iÊ «iÀܘ˜>}iÊ `iÊ >Ê vi““iÊ iÃÌÊ «ÀjÃi˜ÌÊ `>˜ÃÊ iÃÊÌÀœˆÃÊ`ˆ>œ}ÕiÃÊ\ÊiiÊiÃÌÊ«>ÀÛi˜ÕiÊDÊÃiÃÊw˜Ã]Ê i˜Êý>`ÀiÃÃ>˜ÌÊ̜ÕÀÊDÊ̜ÕÀÊ>ÕÝÊ`iÕÝÊ>ÕÌÀiÃÊ«iÀܘ˜>}iÃ]ÊViʵՈʏՈÊ>Ê«iÀ“ˆÃÊ`iʏiÕÀÊÌi˜ˆÀÊ`iÃÊ `ˆÃVœÕÀÃÊ`ˆvvjÀi˜ÌÃÊiÌÊ`iʏiÃÊ`ÀiÃÃiÀʏ½Õ˜ÊVœ˜ÌÀiÊ ½>ÕÌÀi° 9. a.Ê >˜ÃÊViÌÌiʅˆÃ̜ˆÀi]ʏ>Êvi““iÊÌÀˆœ“«…iÊiÌÊ iÃÊ`iÕÝʅœ““iÃ]ʏiʓ>ÀˆÊiÌʏiÊVÕÀj]ÊܘÌÊLiÀ˜jÃÊ\ʏ>Ê«>ÞÃ>˜˜iÊ>ʓ>˜}jÊÃiՏiʏiÃÊ`iÕÝÊ«iÀ`ÀˆÝÊiÌÊ>Ê`j̜ÕÀ˜jʏ>ÊVœmÀiÊ`Õʓ>ÀˆÊÃÕÀʏiÊVÕÀj]Ê Ì>˜`ˆÃʵÕiʏiÃÊ`iÕÝÊ«iÀܘ˜>}iÃʓ>ÃVՏˆ˜ÃÊܘÌÊ ÀiÃÌjÃÊÃÕÀʏiÕÀÊv>ˆ“°Ê½ˆ˜ÛˆÌ>̈œ˜Ê`ÕÊ«>ÞÃ>˜ÊýiÃÌÊ ÌÀ>˜ÃvœÀ“jiÊi˜Ê>}ÀiÃȜ˜ÊDʏ½j}>À`Ê`ÕÊVÕÀj° iÊ Vœ˜ÌiÕÀ]Ê DÊ «>À̈ÀÊ `iÊ ViÌÊ iÝi“«i]Ê ÌˆÀiÊ Õ˜iÊ Vœ˜VÕȜ˜Ê}j˜jÀ>iÊi˜ÊVœ˜ÃÌ>Ì>˜ÌʵÕiÊla femme

40

est faite pour tromperÊ ­°Ê ™ä‡™£®°Ê iÌÌiÊ Ài“>ÀµÕi]ʵՈʫiÕÌÊ«>À>ŠÌÀiʓˆÃœ}ޘi]ÊiÃÌÊDʘÕ>˜ViÀ°Ê iÃÊ …œ““iÃÊ ˜iÊ Ãœ˜ÌÊ «>ÃÊ “ˆiÕÝÊ œÌˆÃÊ \Ê iÊ «>ÞÃ>˜ÊiÃÌÊÀÕÃÌÀiÊiÌÊۈœi˜Ì]ʏiÊVÕÀjÊiÃÌÊVœÕ>À`]Ê̜ÕÌÊ Vœ““iÊ ÃˆÊ ViÃÊ «iÀܘ˜>}iÃÊ “jÀˆÌ>ˆi˜ÌÊ `½kÌÀiÊ `Õ«jðÊ>Êvi““iÊiÃÌÊ«ÀjÃi˜ÌjiÊVœ““iʅ>LˆiÊ iÌÊÀÕÃji]ÊÃ>V…>˜ÌÊÃiÊ̈ÀiÀÊ`iÃÊÈÌÕ>̈œ˜ÃÊ`ˆvwVˆiÃ°Ê >ÊVÀˆÌˆµÕiʘ½iÃÌʍ>“>ˆÃÊÌÀœ«Ê“jV…>˜ÌiÊ`>˜ÃʏiÃÊ v>Lˆ>ÕÝ]ʏ>Êۜœ˜ÌjÊ`ÕÊVœ˜ÌiÕÀÊiÃÌÊ`iÊv>ˆÀiÊÀˆÀi° b.Ê>Êvi““iʘ½iÃÌÊ«>ÃÊÃiՏiÊVœÕ«>Li°ÊiÊ«>ÞÃ>˜Ê iÃÌÊ VœjÀiÕÝ]Ê Ûˆœi˜ÌÊ iÌÊ >œÕÝÊ ­Le mari se jette sur sa femme comme un enragé]Ê °Ê {äÊ ÆÊ Son paroissien est un homme jaloux et violent]Ê °Êx™ÊÆÊLe paysan se jette sur la route comme un enragé]ʏ°ÊșÊÆÊGombault furieux]ʏ°ÊÇή°ÊiÊVÕÀjÊ iÃÌÊ }œÕÀ“>˜`]Ê ÕˆÊ >ÕÃÈ]Ê «œÀÌjÊ DÊ Ã½ˆ˜ÌjÀiÃÃiÀÊ DÊ ÃiÃÊ«>ÀœˆÃÈi˜˜iÃ]ÊiÌʏ@V…iÊ\ʈÊ«ÀjvmÀiÊ«Ài˜`Àiʏ>Ê vՈÌiÊ«Õ̞ÌʵÕiÊ`½>vvÀœ˜ÌiÀʏiÊ«>ÞÃ>˜Ê­°Êx™‡Èä®°Ê /œÕÃÊ`iÕÝÊܘÌÊ>ÕÃÈÊVÀj`ՏiÃÊ\ʏ>Ê«>ÞÃ>˜˜iÊṎˆÃiÊ ViÃÊ `jv>ÕÌÃ]Ê µÕ½iiÊ Vœ˜˜>ŠÌ]Ê «œÕÀÊ VÀjiÀÊ iÊ Vœ˜yˆÌÊ i˜ÌÀiÊ iÃÊ `iÕÝÊ …œ““iÃ°Ê ->Ê ÀÕÃiÊ iÃÌÊ iÊ “œÞi˜Ê`iÊÃiÊ̈ÀiÀÊ`½Õ˜Ê“>ÕÛ>ˆÃÊ«>Ã]Êv>ViÊDÊÜ˜Ê “>ÀˆÊµÕˆÊÕÃiÊv>Vˆi“i˜ÌÊ`iÊۈœi˜ViÊVœ˜ÌÀiÊii°

Le fabliau, un récit comique Anonyme, « Estula » Livre de l’élève, p. 32 à 34 OBJECTIFS ■Ê jVœÕÛÀˆÀÊ`iÃÊ«ÀœVj`jÃÊVœ“ˆµÕið ■ʘ>ÞÃiÀÊ iÊ À>««œÀÌÊ i˜ÌÀiÊ ½…ˆÃ̜ˆÀiÊ iÌÊ >Ê “œ-

À>i° ➜ PRÉPARER LA LECTURE

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1. a.Ê ½>V̈œ˜Ê ÃiÊ `jÀœÕiÊ DÊ >Ê V>“«>}˜iÊ \Ê ½Õ˜Ê `iÃÊ«iÀܘ˜>}iÃ]ʏiÊviÀ“ˆiÀ]Ê«œÃÃm`iÊ՘iÊLiÀ}iÀˆiÊiÌÊ՘ʍ>À`ˆ˜ÊœÙÊ«œÕÃÃi˜ÌÊ`iÃÊV…œÕÝ°

b.Ê iÃÊ jÛj˜i“i˜ÌÃÊ œ˜ÌÊ ˆiÕÊ iÊ ÃœˆÀ]Ê ½œLÃVÕÀˆÌjÊ jÌ>˜ÌÊ >Ê Vœ˜`ˆÌˆœ˜Ê ˜jViÃÃ>ˆÀiÊ «œÕÀÊ µÕiÊ iÃÊ ÛœiÕÀÃʘiÊ܈i˜ÌÊ«>ÃÊ`jVœÕÛiÀÌÃÊiÌÊ«œÕÀʵÕiʏ>Ê “j«ÀˆÃiÊ܈ÌÊ«œÃÈLi° 2. a. iÃÊ«iÀܘ˜>}iÃÊܘÌÊ>Õʘœ“LÀiÊ`iÊVˆ˜µÊ\Ê iÃÊ`iÕÝÊvÀmÀiÃÊ«>ÕÛÀiÃʵՈÊÃiÊÀj܏Ûi˜ÌÊDÊۜiÀÊ iÕÀÊÀˆV…iÊۜˆÃˆ˜Ê«œÕÀÊÃÕLÈÃÌiÀ]ʏiÊÀˆV…iÊviÀ“ˆiÀÊ iÌÊܘÊwÃ]ʏiÊVÕÀj°ÊÕV՘Ê`iÃÊ«iÀܘ˜>}iÃʘ½>Ê `iʘœ“° b.ÊiÃÊ«iÀܘ˜>}iÃÊÀˆV…iÃÊܘÌʏiÊviÀ“ˆiÀÊiÌÊÜ˜Ê wÃÊ­un homme riche]ʏ°Ê£ÓÊÆÊle riche paysan]ʏ°ÊÓÓ®°Ê iÃÊ «iÀܘ˜>}iÃÊ «>ÕÛÀiÃÊ Ãœ˜ÌÊ iÃÊ `iÕÝÊ vÀmÀiÃÊ µÕˆÊ˜½>Û>ˆi˜ÌÊ«ÕÃʏiÕÀÃÊ«>Ài˜ÌÃÊ\ÊPauvreté était leur seule amie, elle ne les quittait pasÊ­°ÊÎÊDÊx®° c.Ê ÃÌՏ>ÊiÃÌʏiÊV…ˆi˜Ê`ÕÊÀˆV…iÊviÀ“ˆiÀ°ÊÊ˜½>««>À>ŠÌÊ«>ÃÊ`ˆÀiVÌi“i˜ÌÊ`>˜ÃʏiÊÀjVˆÌ°Ê-iՏÊܘʘœ“Ê œÕiÊ՘ÊÀži° 3.Ê> situation initialeÊ­°Ê£ÊDÊ£x®Ê“iÌÊi˜ÊÃVm˜iÊ iÃÊ«Àˆ˜Vˆ«>ÕÝÊ«iÀܘ˜>}iÃ]ʏiÃÊ`iÕÝÊvÀmÀiÃÊiÌÊ iÊviÀ“ˆiÀ]ʏiÃÊ«Ài“ˆiÀÃÊÜÕvvÀ>˜ÌÊ`iʏ>Ê«>ÕÛÀiÌj]Ê iÊÃiVœ˜`Ê«œÃÃj`>˜ÌÊ՘iÊLiÀ}iÀˆiÊiÌÊ՘ʍ>À`ˆ˜° ½élément déclencheurÊ­°Ê£ÈÊDÊÓä®ÊiÃÌÊVœ˜Ã̈ÌÕjÊ `iʏ>Ê`jVˆÃˆœ˜Ê`iÃÊ`iÕÝÊvÀmÀiÃÊ`iÊýi“«>ÀiÀÊ`iÃÊ V…œÕÝÊiÌÊ`½Õ˜iÊLÀiLˆÃÊÆʜ˜ÊiÊÀi“>ÀµÕiÊ«>ÀʏiÊ «>ÃÃ>}iÊ>ÕÊ«ÀjÃi˜ÌÊ`iʘ>ÀÀ>̈œ˜° iÃÊ péripéties]Ê >ÕÊ ˜œ“LÀiÊ `iÊ µÕ>ÌÀi]Ê ÃiÊ ÃÕVVm`i˜ÌÊ i˜ÃՈÌiÊ \Ê ÌœÕÌÊ `½>LœÀ`]Ê iÊ «Àœ«ÀˆjÌ>ˆÀi]Ê i˜Ìi˜`>˜ÌÊ`ÕÊLÀՈÌ]Êi˜ÛœˆiÊܘÊwÃÊ`>˜Ãʏ>ÊLiÀ}iÀˆiÊ œÙÊ ViÊ `iÀ˜ˆiÀÊ VÀœˆÌÊ i˜Ìi˜`ÀiÊ Ãœ˜Ê V…ˆi˜Ê «>ÀiÀÊ­°ÊÓ£ÊDÊÎ{®ÊÆʏiÊviÀ“ˆiÀÊÃiÊÀi˜`Êi˜ÃՈÌiʏՈ‡ “k“iÊDʏ>ÊLiÀ}iÀˆiÊ«œÕÀÊVœ˜wÀ“iÀʏiÊv>ˆÌÊ­°ÊÎxÊ DÊ xä®Ê ÆÊ DÊ >Ê `i“>˜`iÊ `iÊ Ãœ˜Ê «mÀi]Ê iÊ wÃÊ «>ÀÌÊ V…iÀV…iÀÊ iÊ VÕÀjÊ >w˜Ê `iÊ Vœ˜ÕÀiÀÊ ViÊ ÃœÀÌÊ ­°Ê x£Ê DÊ xÇ®Ê ÆÊ ÃÕÀÊ iÊ V…i“ˆ˜]Ê iÊ wÃÊ iÌÊ iÊ VÕÀjÊ œ˜ÌÊ Õ˜iÊ ˜œÕÛiiÊvÀ>ÞiÕÀ]Êi˜Êi˜Ìi˜`>˜ÌʏiÊÃiVœ˜`ÊvÀmÀiÊ µÕ½ˆÃÊ«Ài˜˜i˜ÌÊ«œÕÀʏiÊviÀ“ˆiÀÊ­°ÊxnÊDÊÇÓ®° i dénouement iÃÌÊVœ˜Ã̈ÌÕjÊ«>ÀʏiÊÀi̜ÕÀÊ`iÃÊ `iÕÝÊ vÀmÀiÃÊ V…iâÊ iÕÝÊ ­°Ê ÇÎÊ DÊ Çx®Ê ÆÊ > situation finale ­°ÊÇxÊDÊÇǮʓiÌÊi˜Ê>Û>˜Ìʏ>Ê}>ŠÌjÊÀiÌÀœÕÛjiÊ >ÕÊvœÞiÀÊ`iÃÊ`iÕÝʍi՘iÃÊ}i˜Ã° iÊÀÞ̅“iÊ`ÕÊÀjVˆÌÊiÃÌÊ`œ˜˜jÊ«>Àʏ½>Lœ˜`>˜ViÊ `iÃÊ «jÀˆ«j̈iÃ]Ê ÌœÕÌiÃÊ vœ˜`jiÃÊ ÃÕÀÊ iÊ “k“iÊ «Àˆ˜Vˆ«iÊ`iʓj«ÀˆÃi° 4.Ê >˜ÃÊViÊ«>ÃÃ>}i]ʏ½>VVjjÀ>̈œ˜Ê`iÃÊ>V̈œ˜ÃÊ iÃÌÊ`œ˜˜jiÊDʏ>ÊvœˆÃÊ«>Àʏ>ʏœ˜}ÕiÕÀÊ`iÃÊ«…À>ÃiÃÊ ­«…À>ÃiÃÊ VœÕÀÌiÃ]Ê ÕÝÌ>«œÃjiÃ]Ê «Àœ`ՈÃ>˜ÌÊ Õ˜iÊ «>À>Ì>Ýi®]Ê >Ê Àj«j̈̈œ˜Ê `ÕÊ ÛiÀLiÊ courirÊ ­Le fils courtÊÆÊIl court, il court]ʏ°Êx£®]ʏ½i“«œˆÊ`ÕÊ«ÀjÃi˜ÌÊ`iʘ>ÀÀ>̈œ˜Ê­ṎˆÃjÊ`i«ÕˆÃʏ>ʏˆ}˜iʣȮ° 5.Ê>Ê«ÀjÃi˜ViÊ`ÕÊVœ˜ÌiÕÀÊÃiʓ>˜ˆviÃÌiÊDÊÌÀ>ÛiÀÃÊ `iÃÊ>`ÀiÃÃiÃÊ>ÕʏiVÌiÕÀ]Ê`jÈ}˜jÊ«>ÀʏiÊ«Àœ˜œ“Ê vousÊ\ÊLes deux frères dont je vais vous parlerÊ ­°Ê ™‡£ä®Ê ÆÊ Ainsi, comme vous voyezÊ ­°Ê Çn®°Ê iÊ ÃiÊۜˆÌÊ>ÕÃÈÊDÊÌÀ>ÛiÀÃʏ>ÊVœ“«ˆVˆÌjʵՈʏiʏˆiÊ>ÕÝÊ `iÕÝÊvÀmÀiÃ]Ê`œ˜ÌʈÊ>`œ«ÌiʏiÊ«>À̈Ê\ÊNos deux

frèresÊ ­°Ê £x®°Ê ˜w˜]Ê iÊ Vœ˜ÌiÕÀÊ `œ˜˜iÊ >ÕÊ ÀjVˆÌÊ Õ˜iÊ`ˆ“i˜Ãˆœ˜Ê`ˆ`>V̈µÕi]Êi˜Êˆ˜ÌÀœ`ՈÃ>˜ÌÊ`iÃÊ Àjyi݈œ˜ÃʓœÀ>iÃ]ÊÜÕÃÊvœÀ“iÊ`iÊ«ÀœÛiÀLiÃʜÕÊ `iÊ “>݈“iÃÊ `iÊ Ã>}iÃÃiÊ «œ«Õ>ˆÀiÊ \Ê Pauvreté fait perdre la tête à plus d’un !Ê­°Ê£È‡£Ç®ÊÆÊTel rit le matin qui pleure le soir, tel est furieux le soir qui sera joyeux le lendemain matinÊ­°ÊÇn‡Ç™®° 6.Ê *œÕÀÊ µÕiÊ iÊ ÛœiÕÀÊ «ÕˆÃÃiÊ VÀœˆÀiÊ µÕiÊ ½œ˜Ê ý>`ÀiÃÃiÊ DÊ Õˆ]Ê ˆÊ v>ÕÌÊ «Àœ˜œ˜ViÀÊ iÊ ˜œ“Ê `ÕÊ V…ˆi˜Ê EstulaÊ Vœ““iÊ Ã½ˆÊ ý>}ˆÃÃ>ˆÌÊ `½Õ˜iÊ µÕiÃ̈œ˜Ê\ÊEs-tu là ?ÊiʍiÕÊ`iʓœÌÊÀi«œÃiÊ>ˆ˜ÃˆÊÃÕÀÊ Õ˜iÊ`ˆvvjÀi˜ViÊ`iÊÃi}“i˜Ì>̈œ˜° 7. a.ÊiÊviÀ“ˆiÀÊ`i“>˜`iÊDÊܘÊwÃÊ`½>iÀÊV…iÀV…iÀʏiÊVÕÀj]ÊV>ÀʏiÊ«…j˜œ“m˜iÊ>ÕµÕiÊˆÊ>Ê>ÃÈÃÌjÊ ­ˆÊVÀœˆÌ]ÊVœ““iÊܘÊwÃ]ʵÕiʏiÊV…ˆi˜ÊiÃÌÊ`œÕjÊ `iÊ«>Àœi®ÊÕˆÊ«>À>ŠÌÊÌÀmÃÊjÌÀ>˜}i]ÊÃÕÀ˜>ÌÕÀiÊ­j’ai déjà entendu parler de bien des choses étranges, mais comme celle-là alors, jamais !]ʏ°Ê{xÊDÊ {n®°ÊÊv>ˆÌÊ`œ˜VÊ>««iÊ>ÕÊVÕÀjÊ«œÕÀÊiݜÀVˆÃiÀʏiÊ V…ˆi˜]ÊۈV̈“i]ÊÃiœ˜ÊÕˆ]Ê`½Õ˜ÊÜÀÌÊv՘iÃÌi° b.Ê iÊ ÃiVœ˜`Ê ÛœiÕÀÊ «Ài˜`Ê ½j̜iÊ L>˜V…iÊ `ÕÊ VÕÀjÊ«œÕÀÊ՘iÊLÀiLˆÃʵÕiÊܘÊvÀmÀiÊ«œÀÌiÀ>ˆÌÊ`iÊ >ʓk“iÊv>Xœ˜ÊÃÕÀÊÃiÃÊj«>Տið c.Ê >Ê Àj«ˆµÕiÊ \Ê Alors, tu rapportes quelque chose ?Ê ­°Ê ÈÎ®Ê iÃÌÊ «Àœ˜œ˜VjiÊ «>ÀÊ iÊ ÃiVœ˜`Ê ÛœiÕÀÊ­ViÕˆÊµÕˆÊiÃÌÊ`>˜Ãʏiʍ>À`ˆ˜]Êi˜ÊÌÀ>ˆ˜Ê`iÊ VœÕ«iÀÊ`iÃÊV…œÕÝ®]ʵՈʫi˜ÃiÊý>`ÀiÃÃiÀÊDÊÜ˜Ê vÀmÀi]ʏiÊۜiÕÀÊ`iʓœÕ̜˜°Ê ½iÃÌʏiÊwÃÊ`ÕÊviÀ“ˆiÀÊ µÕˆÊ ÕˆÊ Àj«œ˜`]Ê VÀœÞ>˜ÌÊ Ã½>`ÀiÃÃiÀÊ DÊ Ãœ˜Ê «mÀiÊiÌÊ«i˜Ã>˜ÌʵÕiÊViÊ`iÀ˜ˆiÀʏՈÊ`i“>˜`iÊýˆÊ >ÊLˆi˜ÊÌÀœÕÛjʏiÊVÕÀj° d.Ê >˜Ãʏ½iÝ«ÀiÃȜ˜ÊOn l’aura bientôt égorgéÊ ­°Ê ÈÈ®]Ê iÊ «Àœ˜œ“Ê l’Ê Ài˜ÛœˆiÊ >ÕÊ “œÕ̜˜Ê µÕiÊ iÊ ÃiVœ˜`ÊۜiÕÀÊVÀœˆÌÊ>ۜˆÀÊÛÕÊÃÕÀʏiÃÊj«>ՏiÃÊ`iÊ Ãœ˜Ê vÀmÀi°Ê iÊ «ÀkÌÀiÊ «i˜ÃiÊ µÕiÊ ViÊ «Àœ˜œ“Ê iÊ `jÈ}˜i]ÊV½iÃÌÊ«œÕÀµÕœˆÊˆÊ«Ài˜`ʏ>ÊvՈÌi° 8.Ê iÃÊÈÌÕ>̈œ˜ÃÊvœ˜ÌÊÀˆÀiÊ«>ÀViʵսiiÃÊÀi«œÃi˜ÌÊÃÕÀÊ՘iÊÃjÀˆiÊ`iʓj«ÀˆÃiÃÊ­œÕʵՈ«ÀœµÕœÃ®Ê\Ê iÊwÃÊ>ÊVÀÕÊi˜Ìi˜`ÀiʏiÊV…ˆi˜Ê«>ÀiÀ]Ê>œÀÃʵսˆÊ ý>}ˆÌÊ`ÕÊ«Ài“ˆiÀÊۜiÕÀÊÆʏiÊ«mÀiÊiÃÌÊۈV̈“iÊ`iÊ >Ê “k“iÊ “j«ÀˆÃiÊ ÆÊ `iÊ Ãœ˜Ê VžÌj]Ê iÊ ÛœiÕÀÊ iÃÌÊ «iÀÃÕ>`jÊ`½>ۜˆÀÊ>vv>ˆÀiÊDÊܘÊvÀmÀi°ÊiÊÃiVœ˜`Ê ÛœiÕÀÊ «Ài˜`Ê iÊ VÕÀjÊ «œÕÀÊ Õ˜Ê “œÕ̜˜]Ê Ì>˜`ˆÃÊ µÕiÊ iÊ wÃÊ «Ài˜`Ê iÊ ÛœiÕÀÊ «œÕÀÊ Ãœ˜Ê «mÀi°Ê iÊ Vœ“ˆµÕiʘ>ŠÌÊ`œ˜VÊDʏ>ÊvœˆÃÊ`iÊViÃÊiÀÀiÕÀÃÊiÌÊ`iÊ iÕÀÊÀj«j̈̈œ˜° 9. a.Ê/œÕÃʏiÃÊ«iÀܘ˜>}iÃÊvœ˜ÌÊ`iÃÊiÀÀiÕÀÃ]ʏiÃÊ ÛœiÕÀÃÊ Vœ““iÊ iÊ viÀ“ˆiÀ]Ê Ãœ˜Ê wÃÊ iÌÊ iÊ VÕÀj°Ê >ˆÃÊ ViÃÊ “j«ÀˆÃiÃÊ ÌœÕÀ˜i˜ÌÊ DÊ ½>Û>˜Ì>}iÊ `iÃÊ ÛœiÕÀÃ]Ê µÕˆÊ «>Àۈi˜˜i˜ÌÊ DÊ iÕÀÃÊ w˜ÃÊ ­ÛœiÀÊ Õ˜Ê “œÕ̜˜ÊiÌÊ`iÃÊV…œÕÝ®]ÊÃ>˜ÃÊÃiÊv>ˆÀiÊ«Ài˜`ÀiÊ«>ÀÊ iÊviÀ“ˆiÀÊiÌÊܘÊwÃ°Ê iÊܘÌÊViÃÊ`iÀ˜ˆiÀÃÊ>ˆ˜ÃˆÊ µÕiÊ iÊ VÕÀjÊ µÕˆÊ ܘÌÊ ÛjÀˆÌ>Li“i˜ÌÊ ÌÀœ“«jÃÊ ­“k“iÊ ÃˆÊ ViÊ ˜½iÃÌÊ «>ÃÊ ˆ˜Ìi˜Ìˆœ˜˜ii“i˜Ì®Ê «>ÀÊ iÃÊۜiÕÀðÊiÊviÀ“ˆiÀÊiÌÊܘÊwÃÊܘÌÊۈV̈“iÃÊ 2 - Rire avec les fabliaux

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`iʏiÕÀÊVÀj`ՏˆÌj]ÊÌ>˜`ˆÃʵÕiʏiÊVÕÀjÊVm`iÊDÊÜ˜Ê ˆ“>}ˆ˜>̈œ˜]Ê i˜Ê VÀœÞ>˜ÌÊ µÕ½œ˜Ê ÛiÕÌÊ ½j}œÀ}iÀ°Ê ÃÊܘÌÊ«Àœ“«ÌÃÊDÊVÀœˆÀiÊDʏ½ˆÀÀ>̈œ˜˜i° b.Ê iÊ «ÀœÛiÀLiÊ w˜>Ê ˆÕÃÌÀiÊ iÃÊ Ài˜ÛiÀÃi“i˜ÌÃÊ `iÊ ÃˆÌÕ>̈œ˜Ê µÕˆÊ «iÕÛi˜ÌÊ ÃiÊ «Àœ`ՈÀiÊ i˜Ê «iÕÊ `iÊÌi“«Ã°ÊiÃÊ`iÕÝÊvÀmÀiÃ]Ê«>ÕÛÀiÃÊiÌÊÌÀˆÃÌiÃÊ>ÕÊ `jLÕÌÊ`ÕÊÀjVˆÌ]ÊÃiÊÀjœÕˆÃÃi˜Ì]ÊDʏ>Êw˜]Ê`iʏ½>Ûi˜ÌÕÀiʵՈʘœ˜ÊÃiՏi“i˜ÌÊ>Êv>ˆÌÊÀiVՏiÀʏiÕÀʓˆÃmÀi]Ê “>ˆÃʏiÃÊ>Êj}>i“i˜ÌÊ`ˆÛiÀ̈ðÊ>ÊVœ˜VÕȜ˜Ê`ÕÊ ÀjVˆÌÊ Û>œÀˆÃiÊ `œ˜VÊ iÕÀÊ «œˆ˜ÌÊ `iÊ ÛÕi°Ê iÌÌiÊ w˜Ê ˜½iÃÌÊ }ÕmÀiÊ “œÀ>i]Ê «ÕˆÃµÕiÊ iÊ V…>˜}i“i˜ÌÊ `œ˜ÌʈÊiÃÌʵÕiÃ̈œ˜ÊˆVˆÊiÃÌʏiÊÀjÃՏÌ>ÌÊ`½Õ˜Êۜ°Ê>Ê œˆiÊiÃÌÊÀiÛi˜ÕiÊV…iâʏiÃÊ`iÕÝÊvÀmÀiÃ]Ê«œÕÀÊ>ۜˆÀÊ ÌÀœ“«jÊ Õ˜Ê ÀˆV…iÊ ÛœˆÃˆ˜Ê iÌÊ Õ˜Ê «ÀkÌÀiÊ \Ê iÊ v>Lˆ>ÕÊ «Ài˜`Ê>ˆ˜ÃˆÊ՘iÊÛ>iÕÀÊÃÕLÛiÀÈÛi]ʘœ˜ÊÃiՏi“i˜ÌÊ ÃÕÀʏiÊ«>˜Ê“œÀ>Ê“>ˆÃÊ>ÕÃÈÊÃÕÀʏiÊ«>˜ÊÜVˆ>°

➔ HISTOIRE DES ARTS La vie quotidienne dans les enluminures Livre de l’élève, p. 36-37 ➜ OBSERVER ET ANALYSER

1.Ê iÃÊ ˆ“>}iÃÊ Ãœ˜ÌÊ `iÃÊ i˜Õ“ˆ˜ÕÀiÃ°Ê iÃÊ œ˜ÌÊjÌjÊÀj>ˆÃjiÃÊ>ÕÊ XIViÊÈmViÊ­La Boutique du tailleurÊiÌÊLa Préparation du fromage frais®ÊiÌÊ>ÕÊ XViÊÈmViÊ(Le Moissonneur)° 2. a.Ê iÃÊÃVm˜iÃÊÀi«ÀjÃi˜Ìi˜ÌÊ`iÃʏˆiÕÝÊiÌÊ`iÃÊ >V̈ۈÌjÃÊ`iʏ>Êۈiʵ՜̈`ˆi˜˜iÊ>ÕÊœÞi˜Ê}i°Ê >Ê «Ài“ˆmÀiÊ (Le Moissonneur)Ê ÃiÊ ÃˆÌÕiÊ >ÕÝÊ V…>“«ÃÊ\ÊiiÊ`œ˜˜iÊDÊۜˆÀÊ՘Êië>ViÊiÝÌjÀˆiÕÀ]Ê œÕÛiÀÌ°Ê>ÊÌÀœˆÃˆm“iÊ(La Préparation du fromage frais)ÊÃiÊÈÌÕiÊDʏ>ÊV>“«>}˜i]Ê`>˜ÃÊ՘iÊviÀ“iÊ\Ê ½ië>ViÊ iÃÌÊ ˆVˆÊ Ãi“ˆ‡œÕÛiÀÌ°Ê >Ê `iÕ݈m“iÊ (La Boutique du tailleur)Ê `œ˜˜iÊ DÊ ÛœˆÀÊ Õ˜iÊ LœṎµÕi]ʵՈÊiÃÌÊ՘Êië>ViÊVœÃ]ʈ˜ÌjÀˆiÕÀ]Ê`>˜ÃÊ՘iÊ Ûˆi°Ê"˜ÊÀiÌÀœÕÛiÊ>ˆ˜ÃˆÊ`>˜ÃÊViÃÊi˜Õ“ˆ˜ÕÀiÃʏiÃÊ ˆiÕÝÊ`>˜ÃʏiõÕiÃÊÃiÊ`jÀœÕi˜Ìʏ>ʓ>iÕÀiÊ«>À̈iÊ`iÃÊv>Lˆ>ÕÝ° b.Ê >˜ÃÊLe Moissonneur]ʏiÃÊ«iÀܘ˜>}iÃÊܘÌÊ Õ˜Ê «>ÞÃ>˜Ê iÌÊ Õ˜iÊ «>ÞÃ>˜˜i]Ê µÕˆÊ ÌÀ>Û>ˆi˜ÌÊ i˜Ãi“LiÊ\ʏ½…œ““iÊL>ÌʏiÊLjÊv>ÕV…jÊ>ÛiVÊÕ˜Ê yj>Õ]ʏ>Êvi““iʏˆiʏiÃÊLœÌÌiÃÊ`iÊ«>ˆi° >˜ÃÊLa Boutique du tailleur]ÊÌÀœˆÃÊ«iÀܘ˜>}iÃÊ Ãœ˜ÌÊ«ÀjÃi˜ÌÃÊ\ʏiÊÌ>ˆiÕÀÊ«ÀjÃi˜ÌiÊDÊ՘iÊVˆi˜ÌiÊ Õ˜iÊ«ˆmViÊ`iÊ̈ÃÃÕÊÀœÕ}iÊÆʈÃÊܘÌÊi˜Ê«iˆ˜iÊ`ˆÃVÕÃȜ˜ÊÃÕÀʏ>ʵÕ>ˆÌjÊiÌʏiÊ«ÀˆÝÊ`ÕÊ̈ÃÃÕÊ«ÀœL>Li“i˜Ì°ÊÕÊ«Ài“ˆiÀÊ«>˜]ÊDÊ}>ÕV…i]Ê>ÃÈÃ]ʜ˜ÊۜˆÌÊ Õ˜Ê «ïÌÊ «iÀܘ˜>}i]Ê iÊ Vœ““ˆÃÊ œÕÊ ½>««Ài˜ÌˆÊ `ÕÊÌ>ˆiÕÀ]Êi˜ÊÌÀ>ˆ˜Ê`iÊVœÕ`ÀiÊ՘ÊÛkÌi“i˜Ì°

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>˜ÃÊ La Préparation du fromage frais]Ê µÕ>ÌÀiÊ «iÀܘ˜>}iÃÊiÌÊ՘ÊV…ˆi˜Êw}ÕÀi˜ÌÊÃÕÀʏ½ˆ“>}iÊ\Ê iÊV…ˆi˜]Ê>ÕÊ«Ài“ˆiÀÊ«>˜]ÊLœˆÌʏiÊ«ï̇>ˆÌʵÕiʏ>Ê vi““iÊÛkÌÕiÊ`iÊLiÕ]ʏ>ʓ>ŠÌÀiÃÃiÊ`iʏ>ÊviÀ“iÊ Ã>˜ÃÊ `œÕÌi]Ê iÝÌÀ>ˆÌÊ `ÕÊ vÀœ“>}iÊ ÆÊ v>ViÊ DÊ ii]Ê ÃœÀÌ>˜ÌÊ`iʏ>ʓ>ˆÃœ˜]Ê՘iʍi՘iÊÃiÀÛ>˜ÌiÊۈi˜ÌÊ ½>ˆ`iÀ°ÊÕÊÃiVœ˜`Ê«>˜]ʜ˜ÊۜˆÌÊ`iÕÝʅœ““iÃÊ\Ê ½Õ˜]Ê DÊ `ÀœˆÌi]Ê Ãi“LiÊ “>˜}iÀÊ µÕiµÕiÊ V…œÃi°Ê

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➔ ÉTUDE DE LA LANGUE ➜ GRAMMAIRE

Livre de l’élève, p. 38-39

1 Le récit au passé 1.Ê iÃÊ ÛiÀLiÃÊ DÊ ½ˆ“«>Àv>ˆÌÊ Ãœ˜ÌÊ iÃÊ ÃՈÛ>˜ÌÃÊ \Ê avait]ÊétaitÊ­°Ê£®ÊÆÊétaitÊ­°ÊÓ®ÊÆÊperdaitÊ­°ÊήÊÆÊdisait]Ê allait gagnerÊ­°Ê{®ÊÆÊarrivait ­°Êx®ÊÆÊrejouaitÊ­°ÊÈ®ÊÆÊ reperdaitÊ­°ÊÇ®ÊÆÊrestait ­°Ên®°

iÃÊ ÛiÀLiÃÊ >ÕÊ «>ÃÃjÊ Ãˆ“«iÊ Ãœ˜ÌÊ iÃÊ ÃՈÛ>˜ÌÃÊ \Ê mourutÊ­°Ê™®ÊÆÊfut ­°Ê££®ÊÆÊmitÊ­°Ê£Ó®ÊÆÊcourut ­°Ê£Î®° 2. a.ÊiÊÌi“«ÃÊṎˆÃjÊ«œÕÀÊ«ÀjÃi˜ÌiÀʏ>ÊÈÌÕ>̈œ˜Ê ˆ˜ˆÌˆ>iÊ­>ÀÀˆmÀi‡«>˜Ê`ÕÊÀjVˆÌ®ÊiÃÌʏ½ˆ“«>Àv>ˆÌÊ\ʜ˜Ê iÊ ÌÀœÕÛiÊ `>˜ÃÊ ÌœÕÌÊ iÊ «Ài“ˆiÀÊ «>À>}À>«…iÊ `ÕÊ ÌiÝÌi° b.Ê iÊ Ìi“«ÃÊ µÕˆÊ “>ÀµÕiÊ iÊ `jLÕÌÊ `iÊ ½>V̈œ˜Ê ­«Ài“ˆiÀÊ «>˜Ê `ÕÊ ÀjVˆÌ®Ê iÃÌÊ iÊ «>ÃÃjÊ Ãˆ“«iÊ \Ê ˆÊ iÃÌÊi“«œÞjÊ`>˜ÃʏiÊÃiVœ˜`Ê«>À>}À>«…i]Ê>«ÀmÃÊ >ʏœVṎœ˜Ê`iÊÌi“«ÃÊun beau jourÊ­°Ê™®° 2 Les valeurs du présent a.Êvient :Ê«ÀjÃi˜ÌÊ`½>VÌÕ>ˆÌj°Êb.Êreste :Ê«ÀjÃi˜ÌÊ`iÊ ÛjÀˆÌjÊ}j˜jÀ>i°Êc.Êveux, écoute :Ê«ÀjÃi˜ÌÊ`½>VÌÕ>ˆÌj°Êd.Ês’approche, bouscule, fait, emporte :Ê «ÀjÃi˜ÌÊ`iʘ>ÀÀ>̈œ˜°Êe.Êexplique, dit :Ê«ÀjÃi˜ÌÊ `iʘ>ÀÀ>̈œ˜ÊÆÊmens :Ê«ÀjÃi˜ÌÊ`½>VÌÕ>ˆÌj° 3 Le dialogue 1. a.Ê iÊ `ˆ>œ}ÕiÊ ÃiÊ Ài«mÀiÊ DÊ «>À̈ÀÊ `iÃÊ ˆ˜`ˆViÃÊÌÞ«œ}À>«…ˆµÕiÃÊ­}Ոi“iÌÃÊiÌÊ̈ÀiÌî]Ê`iʏ>Ê «ÀjÃi˜ViÊ`iÊÛiÀLiÃÊ`iÊ«>ÀœiÊ`>˜ÃÊ`iÃÊ«Àœ«œÃˆÌˆœ˜Ãʈ˜VˆÃiÃÊ­fit]ʏ°ÊÓÊÆÊrépondit]ʏ°Ên]ÊiÌV°®]ÊµÕˆÊ «iÀ“iÌÌi˜ÌÊ`½ˆ`i˜ÌˆwiÀʏiÃʏœVÕÌiÕÀð iÃÊ }Ոi“iÌÃÊ Ãœ˜ÌÊ «>VjÃÊ >ÕÊ `jLÕÌÊ iÌÊ DÊ >Ê w˜Ê `iÃÊ«>ÃÃ>}iÃÊ`ˆ>œ}ÕjÃ]ʵՈʫiÕÛi˜ÌÊÀi}ÀœÕ«iÀÊ «ÕÈiÕÀÃÊ Àj«ˆµÕiÃ°Ê ÃÊ «iÀ“iÌÌi˜ÌÊ `iÊ Ãj«>ÀiÀÊ iÊ`ˆ>œ}ÕiÊ`iʏ>ʘ>ÀÀ>̈œ˜]ÊiÌÊܘÌÊ`œ˜VʘjViÃÃ>ˆÀiÃÊ `mÃÊ µÕ½Õ˜Ê «>ÃÃ>}iÊ ˜>ÀÀ>̈vÊ >Ê v>ˆÌÊ ÃՈÌiÊ DÊ Õ˜ÊjV…>˜}iÊ`iÊ«>ÀœiðÊiÃÊ̈ÀiÌÃʓ>ÀµÕi˜ÌʏiÃÊ V…>˜}i“i˜ÌÃÊ`½ˆ˜ÌiÀœVÕÌiÕÀÃÊ`>˜ÃʏiÊ`ˆ>œ}Õi° b.ÊiÃÊ«iÀܘ˜>}iÃʵՈʫÀi˜˜i˜Ìʏ>Ê«>ÀœiÊܘÌÊ iÊۈ>ˆ˜ÊiÌÊÃ>Êvi““i]ʫՈÃÊDʘœÕÛi>ÕʏiÊۈ>ˆ˜ÊiÌÊ i˜w˜ÊiÊ«ÀkÌÀi°Ê"˜Ê`jVœÕÛÀiʏ½ˆ`i˜ÌˆÌjÊ`iÃʏœVÕÌiÕÀÃÊ`>˜ÃʏiÃÊ«Àœ«œÃˆÌˆœ˜Ãʈ˜VˆÃiÃ]ʵՈÊÃՈÛi˜ÌÊ iÃÊ«>ÀœiÃÊÀ>««œÀÌjiÃÊ\Êfit le vilainÊ­°ÊÓ®ÊÆÊrépondit la dameÊ­°Ên®ÊÆÊfait le vilainÊ­°Ê£Î®ÊÆÊdéclara le prêtreÊ­°Ê£Ç‡£n®° 2.ÊiÃÊ«Àœ˜œ“ÃÊ«iÀܘ˜iÃÊṎˆÃjÃÊ`>˜ÃʏiÊ`ˆ>œ}ÕiÊܘÌʏ>ÊÓiÊ«iÀܘ˜iÊ`ÕÊȘ}ՏˆiÀÊ­Écoute, femme]ʏ°Ê£ÊÆÊsi bon te semble]ʏ°Ê{ÊÆÊtu as agi]Ê °Ê £Ç®Ê œÕÊ iÊ vous `iÊ «œˆÌiÃÃiÊ ­je vous donne Blérain]ʏ°Ê£{®Ê«œÕÀÊ`jÈ}˜iÀʏ½ˆ˜ÌiÀœVÕÌiÕÀÊÆʏ>Ê 1ÀiÊ «iÀܘ˜iÊ `ÕÊ Ãˆ˜}ՏˆiÀÊ œÕÊ `ÕÊ «ÕÀˆiÊ ­jeÊ œÕÊ nous®Ê«œÕÀÊ`jÈ}˜iÀʏiʏœVÕÌiÕÀÊ­°ÊÎ]ÊÇ]Ê£{®°ÊiÃÊ «Àœ˜œ“ÃÊ`iÊÎiÊ«iÀܘ˜iÊ­ilʜÕÊelle®Ê`jÈ}˜i˜ÌÊ ViÊ`œ˜ÌʏiÃÊ«iÀܘ˜>}iÃÊ«>Ài˜ÌÊ­>ÊÛ>V…i]ʏ°ÊÈÊÆÊ iÊ«ÀkÌÀi]ʏ°ÊÇ®° >˜ÃÊ iÃÊ «>ÃÃ>}iÃÊ ˜>ÀÀ>̈vÃ]Ê ÌœÕÃÊ iÃÊ «Àœ˜œ“ÃÊ i“«œÞjÃÊܘÌÊ`iÊÎiÊ«iÀܘ˜iÊiÌÊ`jÈ}˜i˜ÌʏiÃÊ `ˆvvjÀi˜ÌÃÊ>VÌiÕÀÃÊ`iʏ½…ˆÃ̜ˆÀiÊ\Êils ­°Ê™®ÊÀi˜ÛœˆiÊ >ÕÊۈ>ˆ˜ÊiÌÊDÊÃ>Êvi““iÊÆÊla ­°Ê££®ÊiÌÊelle ­°Ê£x®Ê `jÈ}˜i˜ÌÊ >Ê Û>V…iÊ ÆÊ ilÊ ­°Ê £x®Ê iÌÊ luiÊ ­°Ê £È®Ê `jÈ}˜i˜ÌʏiÊۈ>ˆ˜ÊÆÊluiÊ­°Ê£x®ÊiÌÊquiÊ­°Ê£n®Êœ˜ÌÊ«œÕÀÊ ÀjvjÀi˜ÌʏiÊ«ÀkÌÀi° 2 - Rire avec les fabliaux

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iÊ`ˆ>œ}ÕiÊṎˆÃiʏiÊ«ÀjÃi˜ÌÊVœ““iÊÌi“«ÃÊ`iÊ ÀjvjÀi˜ViÊ­«ÀjÃi˜ÌÊ\ÊNous ne pouvons]ʏ°ÊÎÊÆÊje vous donne]ʏ°Ê£{ÊÆÊ«>ÃÃjÊVœ“«œÃjÊ\Êtu as agi]Ê °Ê £Ç®°Ê iÃÊ «>ÃÃ>}iÃÊ ˜>ÀÀ>̈vÃÊ Ãœ˜ÌÊ “i˜jÃÊ >ÕÝÊ Ìi“«ÃÊ `ÕÊ «>ÃÃjÊ ­ˆ“«>Àv>ˆÌÊ \Ê Le prêtre était fin et rusé]ʏ°Ê£ÓÊÆÊ«>ÃÃjÊȓ«iÊ\Êdéclara le prêtre]Ê °Ê£Ç‡£nÊÆÊ«ÀjÃi˜ÌÊ`iʘ>ÀÀ>̈œ˜Ê\ÊAlors ils reviennent chez eux]ʏ°Ê™®° 3.Ê/œÕÃʏiÃÊÛiÀLiÃÊ>ÕÊ«ÀjÃi˜ÌÊ`iʏ½ˆ˜`ˆV>̈v]Êw}ÕÀ>˜ÌÊ `>˜ÃÊ iÊ `ˆ>œ}Õi]Ê œ˜ÌÊ Õ˜iÊ Û>iÕÀÊ `iÊ «ÀjÃi˜ÌÊ`½>VÌÕ>ˆÌj]ÊÃ>ÕvÊ`>˜Ãʏ½j˜œ˜VjÊÃՈÛ>˜ÌÊ\Êsi l’on donne de bon cœur à Dieu, Dieu le rend au doubleÊ­°ÊӇή]ʜÙʏiÊ«ÀjÃi˜ÌÊ>ʈVˆÊÛ>iÕÀÊ`iÊ ÛjÀˆÌjÊ }j˜jÀ>i°Ê iÃÊ ÛiÀLiÃÊ reviennent ­°Ê ™®]Ê entre]ÊprendÊ­°Ê£ä®]ÊvaÊ­°Ê££®ÊiÌÊfait ­°Ê£Î®ÊܘÌÊ>ÕÊ «ÀjÃi˜ÌÊ`iʘ>ÀÀ>̈œ˜° 4 De l’ancien français au français moderne 2. Les fabliaux sont bons à écouterÊ\

Ils font oublier mainte douleur et maint [malheur, Et maint ennui et mainte faute. C’est Courtebarbe qui a fait ce fabliau, Et je crois bien qu’il s’en souvient encore. Il advint un jour que, près de Compiègne, Trois aveugles marchaient sur un chemin. Courtebarbe, « Les Trois Aveugles de Compiègne », traduit de l’ancien français.

3. a.Ê >˜ÃʏiÊÌiÝÌiÊi˜Ê>˜Vˆi˜ÊvÀ>˜X>ˆÃ]ʏiÃÊÛiÀÃÊ œ˜ÌʅՈÌÊÃޏ>LiÃÊ­œV̜Ãޏ>Liî° b.ÊiÃÊÀˆ“iÃÊܘÌÊ«>ÌiÃÊ­œÕÊÃՈۈiî° 4.ÊiʓœÌÊmesfetÊiÃÌÊvœÀ“jÊ`iÊ`iÕÝÊjj“i˜ÌÃÊ\Ê mesÊ­«ÀjwÝiÊÈ}˜ˆw>˜Ìʁʓ>Ê‚]ʁʓ>ÕÛ>ˆÃʂ®]ʵÕiÊ ½œ˜Ê ÀiÌÀœÕÛiÊ `>˜ÃÊ mésentente]Ê iÌÊ iÊ À>`ˆV>Ê fetÊ­Êv>ˆÌʂ®]ÊViʵՈÊ`œ˜˜iÊi˜ÊvÀ>˜X>ˆÃʓœ`iÀ˜iÊ méfait]ÊVœ˜ÌÀ>ˆÀiÊ`iÊbienfait° ➜ CONJUGAISON Livre de l’élève, p. 39

5 L’indicatif présent a.ÊiÊ«ÀkÌÀiÊv>ˆÌ°Êb.ÊiÊۜiÕÀÊÃ>ÕÌi]Ê«Ài˜`]ʫՈÃʈÊ Àiœˆ˜Ì°Êc.ÊiÊviÀ“ˆiÀÊ>««ii°Êd.ÊiÊViÀVÊۈi˜Ì° 6 L’indicatif passé simple a.ÊiÊۜiÕÀÊ«ÀˆÌ]ʫՈÃʈÊÀiœˆ}˜ˆÌ°Êb.ÊViʵÕiÊwÌ iÊ LœÕV…iÀ°Êc.ÊiÊLœÕV…iÀÊ>>°Êd.ʽ…œ““iʈ˜ÌiÀÀœ}i>° ➜ ORTHOGRAPHE Livre de l’élève, p. 39

7 L’accord sujet-verbe a.ÊJ’>ˆÊVÀÕÊi˜Ìi˜`ÀiÊ`iÃÊۜiÕÀðÊb.Ê >˜Ãʏ>ÊۈiÊ `iÊ œ“«ˆm}˜iÊ jÌ>ˆi˜ÌÊ >ÀÀˆÛjÃÊ trois aveuglesÊ

44

µÕˆÊ“>ÀV…>ˆi˜ÌÊ>ÛiVʏiÕÀÊV>˜˜i°Êc.ÊLes perdrixÊ VՈÃ>ˆi˜ÌÊ`>˜ÃʏiÊvœÕÀ°Êd.ʏÊÞÊ>Û>ˆÌÊ`>˜ÃʏiÊ«>ÞÃÊ deux chevaliersÊ µÕˆÊ jÌ>ˆi˜ÌÊ vÀmÀiÃ°Ê e.Ê La ville d’ArrasÊ >VVÕiˆiÊ `iÊ ˜œ“LÀiÕÝÊ “>ÀV…>˜`Ã°Ê f.Ê />˜`ˆÃÊ µÕiÊ lesÊ trois ménestrelsÊ V…>˜Ì>ˆi˜ÌÊ iÌÊ `ˆÛiÀ̈ÃÃ>ˆi˜ÌÊ >Ê `>“i]Ê ÛœˆVˆÊ µÕiÊ Àiۈ˜ÌÊ son mari°Ê g.Ê Les deux vaches]Ê “>Ê >ÌÌ>V…jiÃ]Ê ÃiÊ Ã>ÕÛmÀi˜Ì° ➜ FIGURES DE STYLE Livre de l’élève, p. 39

8 L’énumération, la répétition et la comparaison 1.Ê >Ê «…À>ÃiÊ b Vœ“«œÀÌiÊ Õ˜iÊ Àj«j̈̈œ˜°Ê iÊ ÛiÀLiÊtirerÊiÃÌÊÀj«jÌjÊDÊÌÀœˆÃÊÀi«ÀˆÃið 2.Ê>Ê«…À>ÃiÊaÊVœ“«œÀÌiÊ՘iÊj˜Õ“jÀ>̈œ˜Ê`½>V̈œ˜ÃÊ(donne, prend, met, hisse, descend, court, jette)]ʵՈÊ`œ˜˜iÊ՘ÊÀÞ̅“iÊÀ>«ˆ`iÊ>ÕÊÀjVˆÌ° 3.Ê >Ê «…À>ÃiÊ cÊ Vœ“«œÀÌiÊ Õ˜iÊ Vœ“«>À>ˆÃœ˜Ê \Ê aussi nu qu’un rameau l’hiver°Ê iÌÌiÊVœ“«>À>ˆÃœ˜ÊjÌ>LˆÌÊ՘iÊ>˜>œ}ˆiÊi˜ÌÀiʏiÊ`j˜Õi“i˜ÌÊ`ÕÊ «mÀi]Ê µÕˆÊ >Ê `œ˜˜jÊ ÌœÕÌiÊ Ã>Ê vœÀÌ՘iÊ DÊ Ãœ˜Ê wÃ]Ê iÌÊ՘iÊLÀ>˜V…iÊ`½>ÀLÀiÊDÊviՈiÃÊV>`ÕµÕiÃ]ÊµÕˆÊ «iÀ`Ê̜ÕÌÊܘÊviՈ>}iÊDʏ>ÊÃ>ˆÃœ˜Ê`½…ˆÛiÀ° ➜ VOCABULAIRE DES FABLIAUX Livre de l’élève, p. 40

9 Histoire des mots : les doublets 1. iÃÊ “œÌÃÊ monsieur]Ê messieursÊ iÌÊ messiresÊ œ˜ÌÊjÌjÊVœ“«œÃjÃÊDÊ«>À̈ÀÊ`ÕʓœÌʏ>̈˜Êsenior]Ê µÕˆÊ>Ê`œ˜˜jÊsire iÌÊsieur]Ê>ÕݵÕiÃʜ˜ÌÊjÌjÊ>œÕÌjÃʏiÃÊ`jÌiÀ“ˆ˜>˜ÌÃÊ«œÃÃiÃÈvÃÊmonʭȘ}ՏˆiÀ®Ê iÌÊmesÊ­«ÕÀˆi®° 2. iÊ “œÌÊ >˜}>ˆÃÊ sir]Ê iÊ “œÌÊ ˆÌ>ˆi˜Ê signor iÌÊ iÊ “œÌÊ ië>}˜œÊ señorÊ Ãˆ}˜ˆwi˜ÌÊ ÌœÕÃÊ Ê “œ˜ÃˆiÕÀʂÊi˜ÊvÀ>˜X>ˆÃ° 10 Personnages de fabliaux 1.ÊÕÊœÞi˜Ê}i]Ê՘Êۈ>ˆ˜ÊiÃÌÊ՘ʫ>ÞÃ>˜ÊˆLÀi]Ê “>ˆÃÊ µÕˆÊ ˜½iÃÌÊ «>ÃÊ «Àœ«ÀˆjÌ>ˆÀiÊ `iÊ Ã>Ê ÌiÀÀi°Ê iÊ “œÌÊiÃÌÊ`jÀˆÛjÊ`Õʏ>̈˜Êvilla]ʵՈÊÈ}˜ˆwiʁÊ՘iÊ viÀ“iÊ ‚°Ê ՍœÕÀ`½…Õˆ]Ê iÊ ˜œ“Ê >Ê «ÀˆÃÊ Õ˜Ê Ãi˜ÃÊ “œÀ>Ê \Ê ˆÊ `jÈ}˜iÊ Õ˜iÊ «iÀܘ˜iÊ `œ˜ÌÊ iÊ Vœ“«œÀÌi“i˜ÌÊiÃÌʓj«ÀˆÃ>Li° 2.Ê1˜ÊLœÕÀ}ÊiÃÌÊ՘iÊ«ïÌiÊVˆÌj]Ê`iÊÌ>ˆiʈ˜ÌiÀ“j`ˆ>ˆÀiÊi˜ÌÀiʏiÊۈ>}iÊiÌʏ>Êۈi°Êʏ½œÀˆ}ˆ˜i]Ê Õ˜ÊLœÕÀ}iœˆÃÊiÃÌÊ`œ˜VÊ՘ʅ>LˆÌ>˜ÌÊ`½Õ˜ÊLœÕÀ}°Ê ՍœÕÀ`½…Õˆ]Ê iÊ ÌiÀ“iÊ `jÈ}˜iÊ µÕiµÕ½Õ˜Ê µÕˆÊ >««>À̈i˜ÌÊDʏ>ÊV>ÃÃiÊÜVˆ>iÊ`iʏ>ÊLœÕÀ}iœˆÃˆi]Ê µÕˆÊÃiÊ`jw˜ˆÌÊDʏ>ÊvœˆÃÊ«>ÀÊ`iÃÊÀiÛi˜ÕÃÊ>ˆÃjÃ]ÊÕ˜Ê “œ`iÊ`iÊۈiÊVœ˜vœÀÌ>LiÊiÌÊ՘ÊViÀÌ>ˆ˜ÊVœ˜vœÀ“ˆÃ“iʈ`jœœ}ˆµÕi° 3. a.Ê՘ʍœ˜}iÕÀ°Êb.Ê՘ʫÀkÌÀi°Êc.Ê՘ÊViÀV°Êd.ÊÕ˜Ê “j˜iÃÌÀi°

11 Les métiers au Moyen Âge 1.Ê՘ʓ>ÀV…>˜`Ê`iÊVœÕÌi>ÕÝÊ\Ê՘ÊVœÕÌiˆiÀÊÆÊÕ˜Ê “>ÀV…>˜`Ê`iÊ`À>«ÃÊ\Ê՘Ê`À>«ˆiÀÊÆÊ՘ʓ>ÀV…>˜`Ê `iÊ V…>«i>ÕÝÊ \Ê Õ˜Ê V…>«iˆiÀÊ ÆÊ Õ˜Ê “>ÀV…>˜`Ê `iÊ Lœ˜˜iÌÃÊ\Ê՘ÊLœ˜˜ïiÀÊÆÊ՘Êv>LÀˆV>˜ÌÊ`½>À“iÃÊiÌÊ `½>À“ÕÀiÃÊ\Ê՘Ê>À“ÕÀˆiÀÊÆÊ՘Êv>LÀˆV>˜ÌÊ`iÊ«œÌiÀˆiÃÊ\Ê՘ʫœÌˆiÀ° 2.Êa.ÊiÊV…>ÀÀœ˜Êv>LÀˆµÕiÊiÌÊÀj«>ÀiÊ`iÃÊV…>ÀÀiÌÌiÃ]Ê `iÃÊÀœÕiÃÊ­7®°Êb.ÊiÊLœÕÀÀiˆiÀÊv>LÀˆµÕiÊiÌÊÛi˜`Ê `iÃÊ …>À˜>ˆÃ]Ê `iÃÊ Ã>VÃ]Ê `iÃÊ VœÕÀÀœˆiÃÊ ­3®°Ê c.Ê iÊ VœÕÛÀiÕÀÊ«œÃiʜÕÊÀj«>ÀiÊ`iÃÊ̜ˆÌÕÀiÃÊ­1®°Êd.ÊiÊ VœṎiÀÊ v>LÀˆµÕiÊ iÌÊ Ûi˜`Ê `iÃÊ VœÕÃÊ ­8®°Ê e.Ê iÊ Ì>˜˜iÕÀÊ«Àj«>ÀiÊiÌÊÛi˜`Ê`iÃÊ«i>ÕÝ]Ê`ÕÊVՈÀÊ­4®°Ê f.ʽœÀvmÛÀiÊv>LÀˆµÕiÊ`iÃʜLiÌÃÊi˜Ê“jÌ>Ê«ÀjVˆiÕÝÊ

­9®°Êg.ÊiÊL>ÀLˆiÀÊv>ˆÌʏ>ÊL>ÀLiÊiÌÊVœˆvviÊ­2®°Êh.ÊiÊ “iÀVˆiÀÊ Ûi˜`Ê `iÃÊ >À̈ViÃÊ «œÕÀÊ iÃÊ ÌÀ>Û>ÕÝÊ `iÊ VœÕÌÕÀiÊ­10®°Êi.ÊiÊÌiˆ˜ÌÕÀˆiÀÊÌiˆ˜ÌÊ`iÃÊ̈ÃÃÕÃÊ­6®°Ê j.ÊiÊVˆiÀ}ˆiÀÊv>LÀˆµÕiÊ`iÃÊLœÕ}ˆið 12 La vie à la campagne a.ʏ>ÊÀjVœÌiÊ`iÃÊ}>˜`ðÊb.ʏiʏ>LœÕÀÊ`iʏ>ÊÌiÀÀi°Ê c.Ê iÃÊ Ãi“>ˆiÃÊ `iÊ Lj°Ê d.Ê iÊ v>ÕV…>}iÊ `ÕÊ Lj°Ê e.Ê iÊ L>ÌÌ>}iÊ `ÕÊ LjÊ >ÕÊ yj>Õ°Ê f.Ê >Ê VՈÃÜ˜Ê `ÕÊ «>ˆ˜°Ê g.Ê >Ê Ì>ˆiÊ `iÊ >Ê Ûˆ}˜i°Ê h.Ê >Ê Ìœ˜ÌiÊ `iÃÊ “œÕ̜˜Ã°Ê i.Ê >Ê ÌÀ>ˆÌiÊ `iÃÊ Û>V…iÃ°Ê j.Ê >Ê v>LÀˆV>̈œ˜Ê`ÕÊvÀœ“>}i°Êk.ʏ½i˜ÌÀïi˜Ê`ÕÊ«œÌ>}iÀ°Êl.ʏ>Ê VÕiˆiÌÌiÊ`iÃÊ«œ““iðÊm.ʏiÊw>}iÊ`iʏ>ʏ>ˆ˜i°Ê n.ʏiÊ̈ÃÃ>}iÊ`iÃÊÛkÌi“i˜Ìð

14 Qualités et défauts humains Qualités

Adjectifs

Défauts

Adjectifs

c.ʏ>Ê}j˜jÀœÃˆÌj

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16 Compléter des proverbes a.Ê Ê ˜iÊ v>ÕÌÊ >“>ˆÃÊ penser tout haut°Ê b.Ê Quiconque a de l’argent assez et un peu de jugeoteÊÃiÊ̈ÀiÊ̜ՍœÕÀÃÊ`½>vv>ˆÀiÊi˜ÊViʓœ˜`i°Ê c.ʈiÕÝÊÛ>ÕÌÊṎˆÃiÀÊla ruse que la force°Êd.Ê/iÊ VÀœˆÌÊ >Û>˜ViÀÊ qui recule°Ê e.Ê PauvretéÊ v>ˆÌÊ «iÀ`ÀiÊ >Ê ÌkÌiÊ DÊ «ÕÃÊ `½Õ˜°Ê f.Ê +ÕˆÊ fait la fêteÊ v>ˆÌÊ `iÃÊ`iÌÌið

➔ ACTIVITÉS D’ORAL Mettre en scène un fabliau Courtebarbe, « Les Trois Aveugles de Compiègne » Livre de l’élève, p. 42 à 44 ➜ COMPRENDRE L’HISTOIRE

1.ʽ>V̈œ˜ÊÃiÊ`jÀœÕiÊDÊ œ“«ˆm}˜i°

2. a.ÊiÊViÀVÊÛiÕÌÊý>ÃÃÕÀiÀʵÕiʏiÃÊÌÀœˆÃÊ>ÛiÕ}iÃʘiÊۜˆi˜ÌÊ«>ÃÊ\ʈÊ«ÀjÌi˜`ʏiÕÀÊ`œ˜˜iÀÊ`iÊ ½>À}i˜Ì]Ê “>ˆÃÊ i˜Ê Àj>ˆÌjÊ ˆÊ ˜iÊ `œ˜˜iÊ Àˆi˜°Ê iÃÊ ÌÀœˆÃÊ >ÛiÕ}iÃÊ Ài̜ÕÀ˜i˜ÌÊ DÊ œ“«ˆm}˜i]Ê «iÀÃÕ>`jÃʵÕiʏ½Õ˜Ê`½iÕÝÊ>ÊÀiXÕʏ½>À}i˜ÌÊ`ÕÊViÀV]Ê iÌÊVœ““>˜`i˜ÌÊ՘ÊLœ˜ÊÀi«>ÃÊDʏ½>ÕLiÀ}i° b.ÊiÊViÀVʈ˜ÌiÀۈi˜ÌʏœÀõÕiʏ½>ÕLiÀ}ˆÃÌi]ʵՈÊ>Ê `i“>˜`jÊ>ÕÝÊÌÀœˆÃÊ>ÛiÕ}iÃÊ`iʏiÊ«>ÞiÀ]Êý>«iÀXœˆÌʵսˆÃʘ½œ˜ÌÊ«>ÃÊ`½>À}i˜ÌÊiÌʏiÃʓi˜>ViÊ`iÊ VœÕ«ÃÊ`iÊL@̜˜Ê­Quand il vit que cela se gâtait, il vint trouver le patron]ʏ°ÊÈx‡ÈÈ®° c.ÊiÊViÀVÊiÃÌÊDʏ>ÊvœˆÃʓjw>˜ÌÊ­ˆÊÛiÕÌʏ>Ê«ÀiÕÛiÊ µÕiÊ iÃÊ ÌÀœˆÃÊ >ÛiÕ}iÃÊ Ãœ˜ÌÊ Àjii“i˜ÌÊ >ÛiÕ}iÃ®Ê iÌÊ Õ˜Ê “>ÕÛ>ˆÃÊ «>ˆÃ>˜Ì]Ê «ÕˆÃµÕ½ˆÊ ÌÀœ“«iÊ iÃÊ ÌÀœˆÃÊ >ÛiÕ}iÃÊ i˜Ê v>ˆÃ>˜ÌÊ Ãi“L>˜ÌÊ `iÊ iÕÀÊ `œ˜˜iÀÊ`iʏ½>À}i˜ÌʏœÀõսˆÊiÃÊÀi˜Vœ˜ÌÀi°Ê>ˆÃÊ ˆÊ>VVœ“«>}˜iʏiÃÊÌÀœˆÃÊ>ÛiÕ}iÃÊDʏ½>ÕLiÀ}iÊiÌÊ Àm}iÊw˜>i“i˜Ìʏ>Êv>VÌÕÀiÊ`iʏiÕÀÊÀi«>ÃÊiÌÊ`iÊ iÕÀʘՈ̰ʏÊýiÃÌÊ`ˆÛiÀ̈ÊDʏiÕÀÃÊ`j«i˜Ã]ʓ>ˆÃÊÃiÊ “œ˜ÌÀiÊ>ÃÃiâÊ}j˜jÀiÕÝ]Êi˜ÊiÕÀʜvvÀ>˜ÌÊViʵսˆÃÊ œ˜ÌÊ Vœ˜Ãœ““j]Ê œÀõսˆÊ ۜˆÌÊ µÕiÊ >Ê ÃˆÌÕ>̈œ˜Ê ÀˆÃµÕiÊ`iʓ>Ê̜ÕÀ˜iÀÊ«œÕÀʏiÃÊ>ÛiÕ}iÃÊiÌʵսˆÊ 2 - Rire avec les fabliaux

45

>ʏ>Ê«ÀiÕÛiʵսˆÃÊܘÌÊLˆi˜Ê>ÛiÕ}iÃ°Ê ½iÃÌÊÕ˜Ê >ÃÃiâÊÀˆV…iÊ«iÀܘ˜>}i]ʵՈÊ>ˆ“iʏ>Ê«>ˆÃ>˜ÌiÀˆi]ʓ>ˆÃÊ`j«œÕÀÛÕÊ`iÊVÀÕ>ÕÌj° 3.Ê +Õ>˜`Ê ˆÊ iÃÊ VÀœˆÌÊ ÀˆV…iÃ]Ê ½>ÕLiÀ}ˆÃÌiÊ ÌÀ>ˆÌiÊ iÃÊ ÌÀœˆÃÊ >ÛiÕ}iÃÊ >ÛiVÊ >“>LˆˆÌjÊ ­Comme on est bien reçu quand on a de l’argent à dépenser !]ʏ°ÊÎä‡Î£®]ʓiÌÊ̜ÕÌiÃÊÃiÃÊÀiÃÜÕÀViÃÊDʏiÕÀÊ `ˆÃ«œÃˆÌˆœ˜Ê ­Il leur apporta aussitôt cinq plats avec du pain…]ʏ°ÊÎxÊDÊÎÇ®]ʏiÕÀʜvvÀiÊ`iÊ«>ÃÃiÀÊ ÌœÕÌiÊune semaineÊV…iâʏՈʭ°ÊÎÓ®°ÊÊÛiÕÌÊÃj`ՈÀiÊ Õ˜iÊ Vˆi˜Ìmi]Ê `œ˜ÌÊ ˆÊ «i˜ÃiÊ µÕ½iiÊ Û>Ê ÕˆÊ À>««œÀÌiÀÊ`iʏ½>À}i˜Ì]ÊiÌʏ>Ê«œÕÃÃiÊDÊVœ˜Ãœ““iÀ° 4.Ê-œ˜Ê>Ì̈ÌÕ`iÊV…>˜}iÊ`ÕÊ̜ÕÌÊ>ÕÊ̜ÕÌʏœÀõսˆÊ ÃiÊ Ài˜`Ê Vœ“«ÌiÊ µÕ½ˆÃÊ ˜½œ˜ÌÊ «>ÃÊ `½>À}i˜ÌÊ \Ê ˆÊ “i˜>ViÊ`iʏiÃÊL>ÌÌÀiÊ ­je vais vous faire battre et enfermer dans les latrines]ʏ°Êxn‡x™ÊÆÊApportez-moi mon gourdin !]ʏ°ÊÈ{®° 5.Ê iÌÌiʅˆÃ̜ˆÀiÊiÃÌÊ>“ÕÃ>˜ÌiÊDÊ«ÕÈiÕÀÃÊ̈ÌÀiðÊ

iÊ Ài«œÃiÊ ÃÕÀÊ Õ˜iÊ ÌÀœ“«iÀˆiÊ `iÊ >Ê «>ÀÌÊ `ÕÊ ViÀVÊ\ʏiÃÊÌÀœˆÃÊ>ÛiÕ}iÃÊܘÌÊ«iÀÃÕ>`jÃÊ`½>ۜˆÀÊ ÀiXÕÊ Ãœ˜Ê >À}i˜ÌÊ ÆÊ iiÊ “iÌÊ i˜Ê iÕÊ iÊ Vœ“ˆµÕiÊ `iÊ ÃˆÌÕ>̈œ˜Ê DÊ ½>ÕLiÀ}i]Ê vœ˜`jÊ ÃÕÀÊ iÊ Ài˜ÛiÀÃi“i˜ÌÊ`iʏ½>Ì̈ÌÕ`iÊ`iʏ½>ÕLiÀ}ˆÃÌiÊi˜ÛiÀÃʏiÃÊ >ÛiÕ}iÃ]Ê`½>LœÀ`ÊLˆi˜ÊÀiXÕÃ]ʫՈÃʓi˜>VjÃÊ`iÊ VœÕ«ÃÊ`iÊL@̜˜ÊÆÊiiÊVœ“«œÀÌiÊj}>i“i˜ÌÊ՘iÊ vœÀ“iÊ`iʓˆÃiÊi˜Ê>LޓiÊ`ÕÊVœ“ˆµÕiÊ\ʏiÊViÀVÊ ÃiÊVœ“«œÀÌiÊVœ““iÊ՘ʓiÌÌiÕÀÊi˜ÊÃVm˜i]ÊµÕˆÊ Vœ˜XœˆÌÊ Õ˜Ê Ã«iVÌ>ViÊ Vœ“ˆµÕi]Ê iÊ Ài}>À`iÊ ÃiÊ `jÀœÕiÀÊÜÕÃÊÃiÃÊÞiÕÝÊiÌÊýi˜Ê>“ÕÃi°

➔ ÉVALUATION Garin, « Le Curé qui mangea des mûres » Livre de l’élève, p. 46-47 ➜ PRÉPARER L’ÉVALUATION

1.Ê iÃÊ «Àˆ˜Vˆ«>ÕÝÊ `jv>ÕÌÃÊ `iÃÊ VÕÀjÃÊ Ãœ˜ÌÊ >Ê }œÕÀ“>˜`ˆÃiÊ ­Ê iÃÊ *iÀ`ÀˆÝÊ ‚®°Ê iÃÊ VÕÀjÃÊ Ãœ˜ÌÊ >ÕÃÈʫÀœ“«ÌÃÊDÊVÀœˆÀiÊViʵսœ˜ÊiÕÀÊÀ>Vœ˜ÌiÊiÌÊ Ãiʏ>ˆÃÃi˜ÌÊv>Vˆi“i˜ÌÊÌÀœ“«iÀÊ«>ÀʏiÃÊ>««>Ài˜ViðʏÃÊܘÌʈ˜V>«>LiÃÊ`½>vvÀœ˜ÌiÀÊ՘Ê`>˜}iÀÊiÌÊ ˜½œ˜ÌÊ`œ˜VÊ>ÕV՘iÊLÀ>ۜÕÀiÊ­ÊiÃÊ*iÀ`ÀˆÝʂÊiÌÊ Ê ÃÌՏ>ʂ®° 2.Ê iÃÊ «Àˆ˜Vˆ«>iÃÊ vœÀ“iÃÊ `iÊ Vœ“ˆµÕiÊ Ãœ˜ÌÊ iÊ Vœ“ˆµÕiÊ`iÊÈÌÕ>̈œ˜Ê­vœ˜`jÊÃÕÀʏ>ÊÀÕÃi]ʏ>ÊÌÀœ“«iÀˆi®ÊiÌÊ`iÊv>ÀViÊ­VœÕÀÃiÃÊ«œÕÀÃՈÌiÃ]ÊVœÕ«ÃÊ`iÊ L@̜˜®]Ê iÊ Vœ“ˆµÕiÊ `iÊ V>À>VÌmÀiÊ ­Ã½>««ÕÞ>˜ÌÊ ÃÕÀÊ iÃÊ `jv>ÕÌÃÊ `iÃÊ «iÀܘ˜>}iî]Ê iÊ Vœ“ˆµÕiÊ `iʓœÌÃÊ­iÕÝÊ`iʓœÌî° 3.Ê >˜ÃÊ iÊ ÀjVˆÌÊ >ÕÊ «>ÃÃj]Ê iÊ «>ÃÃjÊ Ãˆ“«iÊ iÃÌÊ i“«œÞjÊ «œÕÀÊ iÃÊ >V̈œ˜ÃÊ `iÊ «Ài“ˆiÀÊ «>˜]Ê iÌÊ ½ˆ“«>Àv>ˆÌÊ«œÕÀʏ>ÊÈÌÕ>̈œ˜Êˆ˜ˆÌˆ>iÊiÌʏiÃÊ>V̈œ˜ÃÊ `iÊÃiVœ˜`Ê«>˜°

46

iÊ «ÀjÃi˜ÌÊ «iÕÌÊ «Ài˜`ÀiÊ ÌÀœˆÃÊ Û>iÕÀÃÊ \Ê iÊ «ÀjÃi˜ÌÊ`½>VÌÕ>ˆÌj]ʏiÊ«ÀjÃi˜ÌÊ`iÊÛjÀˆÌjÊ}j˜jÀ>i]Ê iÊ«ÀjÃi˜ÌÊ`iʘ>ÀÀ>̈œ˜° ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1.Ê iÊ «iÀܘ˜>}iÊ «Àˆ˜Vˆ«>Ê iÃÌÊ Õ˜Ê VÕÀj°Ê +Õ>ÌÀiÊ ÌiÀ“iÃÊ Ài˜Ûœˆi˜ÌÊ DÊ Ãœ˜Ê ՘ˆÛiÀÃÊ \Ê ˆÊ ˆÌÊ son bréviaireÊ ­°Ê Ç®]Ê Ã½iÝV>“iÊ Sainte ViergeÊ ­°Ê £È®Ê œÀõսˆÊ`jVœÕÛÀiʏiÃʓ×ÀiÃ]Ê«œÀÌiÊ՘iÊsoutane ­°ÊÎήÊiÌʅ>LˆÌiÊ`>˜ÃÊ՘ÊpresbytèreÊ­°ÊÎx®° 2.ÊiÊVÕÀjÊÀiۈi˜ÌÊ>ÕÊLœÕÀ}ÊÃÕÀÊÃ>ʓՏi°ÊÊ>«iÀXœˆÌÊ Õ˜Ê LՈÃÜ˜Ê VœÕÛiÀÌÊ `iÊ “×ÀiÃÊ \Ê “>ˆÃÊ «œÕÀÊ ½>ÌÌiˆ˜`Ài]ʈÊ`œˆÌÊ`½>LœÀ`Êi˜ÌÀiÀÊ`>˜ÃÊ՘ÊV…i“ˆ˜ÊVÀiÕÝ]ʫՈÃÊvÀ>˜V…ˆÀÊ՘ÊvœÃÃj° iÊ VÕÀjÊ VÕiˆiÊ iÃÊ “×ÀiÃÊ iÌÊ iÃÊ Ã>ۜÕÀiÊ \Ê Il cueille, il cueille tendrement, et il se recueille pour mieux savourerÊ­°ÊÓä®° >ÊÀ>ˆÃœ˜ÊµÕiÊ`œ˜˜iʏiÊVÕÀjÊ«œÕÀÊiÝ«ˆµÕiÀÊÜ˜Ê Vœ“«œÀÌi“i˜ÌÊ iÃÌÊ >Ê ÃՈÛ>˜ÌiÊ \Ê Il ne faut pas laisser perdre les dons de DieuÊ­°ÊÓӇÓή° 3.Ê*ÕÈiÕÀÃÊiÝ«ÀiÃȜ˜Ãʓœ˜ÌÀi˜ÌʵսˆÊ>««ÀjVˆiÊ Li>ÕVœÕ«ÊiÃʓ×ÀiÃÊ\ʏiÊÛiÀLiÊsavourerÊ­°ÊÓä®ÊÆÊ Les mûres fondent dans sa bouche, elles sont exquisesÊ­°ÊÓ£®ÊÆÊil se régale à loisirÊ­°ÊÓȇÓÇ®° 4.ÊiÊVÕÀjÊv>ˆÌÊ՘iÊV…ÕÌi°ÊÊ˜iÊ«>Àۈi˜ÌÊ«>ÃÊDÊÃiÊ ÀiiÛiÀ]ÊV>ÀÊÃ>ÊÜÕÌ>˜iʏiÊ}k˜iÊiÌʏiÊ܏ÊiÃÌÊ}ˆÃÃ>˜ÌÊÆʈÊv>ˆÌÊ«ÕÈiÕÀÃÊÌi˜Ì>̈ÛiÃÊ«œÕÀÊÃiʓiÌÌÀiÊ `iLœÕÌ]ÊÃ>˜ÃÊÃÕVVmÃÊ\ʏiÊVœ“ˆµÕiÊ«>À̈Vˆ«iÊ`ÕÊ Vœ“ˆµÕiÊ`iÊ}iÃÌiÃ]Ê`iʓœÌÃÊ­ˆÊ`ˆÌÊ̜ÕÌʅ>ÕÌÊ\Ê Hue !Ê Q°Ê ΣR]Ê ViÊ µÕˆÊ «ÀœÛœµÕiÊ >Ê V…ÕÌi®Ê iÌÊ `iÊ V>À>VÌmÀiÊ­ˆÊ“œ˜ÌÀiÊÃ>ÊLk̈Ãi®° 5.Ê iÊ VÕÀjÊ >««>À>ŠÌÊ Vœ““iÊ Õ˜Ê «iÀܘ˜>}iÊ }œÕÀ“>˜`]Ê µÕˆÊ Ã>ˆÌÊ ÕÃ̈wiÀÊ Ã>Ê }œÕÀ“>˜`ˆÃiÊ «>ÀÊ `iÃÊ >À}Փi˜ÌÃÊ i“«À՘ÌjÃÊ DÊ >Ê Àiˆ}ˆœ˜°Ê Ê iÃÌÊDʏ>ÊvœˆÃÊ«ÀÕ`i˜ÌÊiÌÊ՘ʫiÕÊÃÌÕ«ˆ`i°Ê>LˆÌÕjÊ DÊ kÌÀiÊ «œÀÌjÊ «>ÀÊ Ã>Ê “Տi]Ê V…œÞjÊ «>ÀÊ ÃiÃÊ ÃiÀۈÌiÕÀÃ]ʈÊ˜½>Ê>ÕV՘iʵÕ>ˆÌjÊ«…ÞȵÕiÊiÌʘiÊ«iÕÌÊ ÃiÊ`jLÀœÕˆiÀÊÃiՏ° iÊ«iÀܘ˜>}iÊ`iÊViÊv>Lˆ>ÕÊiÃÌÊ>ÃÃiâÊÃޓ«>̅ˆµÕiÊ\ÊýˆÊiÃÌÊ}œÕÀ“>˜`]ʈÊiÃÌÊLˆi˜Ê«Õ˜ˆÊ`iÊÃ>Ê }œÕÀ“>˜`ˆÃi°Ê >ˆÃÊ ˆÊ ˜½iÃÌÊ ˜ˆÊ VœÕ>À`]Ê ˜ˆÊ >ÕÃÃˆÊ VÀj`ՏiʵÕiʏiÃÊ«iÀܘ˜>}iÃÊ`iÃʁÊ*iÀ`ÀˆÝʂÊiÌÊ `iÊÊ ÃÌՏ>ʂ° 6.ÊiÊVœ˜ÌiÕÀʈ˜ÃˆÃÌiÊÃÕÀʏiÃÊLœ˜˜iÃÊ`ˆÃ«œÃˆÌˆœ˜ÃÊ `ÕÊVÕÀj]ÊÃi˜ÃˆLiÊDʏ>ʘ>ÌÕÀiÊ\Êen regardant sa belle campagne…Ê­°Ên‡™®ÊÆÊun chemin creux joli, joliÊ­°Ê£Î‡£{®ÊÆÊElles sont toutes fraîches, toutes brillantes dans le soleilÊ­°ÊÓ{‡Óx®°ÊiÃÊ>`ÛiÀLiÃÊ iÌÊ iÃÊ >`iV̈vÃÊ ˆ˜ÃˆÃÌi˜ÌÊ ÃÕÀÊ iÊ Lœ˜Ê ˜>ÌÕÀiÊ `ÕÊ VÕÀjÊ\Êdoucement ­°ÊÇ®ÊÆÊtendrementÊ­°ÊÓä®ÊÆÊtout attendriÊ­°ÊÓn®°ÊiÊVœ˜ÌiÕÀʈ˜ÌiÀۈi˜ÌÊj}>i“i˜ÌÊ «œÕÀÊ «>ˆ˜`ÀiÊ Ãœ˜Ê «iÀܘ˜>}iÊ \Ê Le malheureux !Ê ­°Ê Σ®Ê ÆÊ il souffreÊ ­°Ê Îή°Ê Ê ÜՏˆ}˜iÊ ½ˆ˜µÕˆjÌÕ`iÊ`iÃÊÃiÀۈÌiÕÀÃÊ`ÕÊVÕÀj]ʓœ˜ÌÀ>˜ÌÊ>ˆ˜ÃˆÊ µÕ½ˆÃÊ>««ÀjVˆi˜ÌʏiÕÀʓ>ŠÌÀiÊ\ÊNotre curé a eu un malheurÊ­°ÊÎÇ®°

7.Ê >Ê Vœ˜VÕȜ˜Ê `ÕÊ Vœ˜ÌiÕÀÊ «œÀÌiÊ ÃÕÀÊ iÊ v>ˆÌÊ µÕiÊ iÊ VÕÀjÊ >Ê pensé tout hautÊ ­°Ê {È®]Ê ViÊ µÕˆÊ >Ê `jVi˜V…jÊÃ>ÊV…ÕÌi°Ê1˜iÊ>ÕÌÀiÊVœ˜VÕȜ˜Ê«œÕÀÀ>ˆÌÊ «œÀÌiÀÊ ÃÕÀÊ iÊ v>ˆÌÊ µÕiÊ >Ê }œÕÀ“>˜`ˆÃiÊ ­½Õ˜Ê `iÃÊ Ãi«ÌÊ «jV…jÃÊ V>«ˆÌ>ÕÝ®Ê iÃÌÊ ÌœÕœÕÀÃÊ «Õ˜ˆi]Ê ViÊ µÕiÊ ½iÝ«ˆV>̈œ˜Ê `ÕÊ VÕÀjÊ DÊ ÃiÃÊ `œ“iÃ̈µÕiÃʓiÌÊi˜Ê>Û>˜ÌÊ\Êmes amis, c’est le péché, le péché. J’avais beau lire mon bréviaire, les mûres m’ont induit en tentationÊ­°Ê{·{{®° iÃÊ v>Lˆ>ÕÝÊ Ãœ˜ÌÊ VœÕÌՓˆiÀÃÊ `iÊ ViÌÌiÊ v>Xœ˜Ê `iÊ Vœ˜VÕÀiÊ ÃÕÀÊ ViÊ µÕˆÊ ˜iÊ «>À>ŠÌÊ «>Ã]Ê DÊ ˜œÃÊ ÞiÕÝ]ÊiÃÃi˜ÌˆiÊ`>˜ÃʏiÊÀjVˆÌ°Ê iÌÌiÊVœ˜VÕȜ˜]Ê Vœ““iÊ `>˜ÃÊ Li>ÕVœÕ«Ê `iÊ v>Lˆ>ÕÝ]Ê ˜½iÃÌÊ «>ÃÊ “œÀ>i]Ê «ÕˆÃµÕ½iiÊ ÃœÕˆ}˜iÊ µÕi]Ê ÃˆÊ iÊ VÕÀjÊ ˜½>Û>ˆÌÊ«>ÃÊ«>Àj]ʈÊ˜iÊÃiÀ>ˆÌÊ«>ÃÊ̜“LjÊiÌÊ>ÕÀ>ˆÌÊ «ÕÊ Vœ““iÌÌÀiÊ iÊ «jV…jÊ `iÊ }œÕÀ“>˜`ˆÃiÊ i˜Ê ̜ÕÌiʈ“«Õ˜ˆÌj° ➜ ÉTUDIER LA LANGUE

8. a.ÊÕÊ`jLÕÌÊ`ÕÊÀjVˆÌ]ʏiÊÌi“«ÃÊṎˆÃjÊiÃÌʏ½ˆ“«>Àv>ˆÌÊ`iʏ½ˆ˜`ˆV>̈v]ÊViʵՈʈ˜>Õ}ÕÀiÊ՘ÊÀjVˆÌÊ>ÕÊ «>ÃÃj°ÊiÊÌi“«ÃÊV…>˜}iÊDʏ>ʏˆ}˜iÊ£nÊ\ÊIl entre dans le chemin°ÊiÊÀjVˆÌÊÃiÊ«œÕÀÃՈÌÊ>œÀÃÊ>ÕÊ«ÀjÃi˜ÌÊ`iʏ½ˆ˜`ˆV>̈v]ÊViʵՈÊÀi˜`ʏiÃÊv>ˆÌÃÊ>VÌÕiÃÊiÌÊ >VVjmÀiʏiÊÀÞ̅“iÊ`ÕÊÀjVˆÌ°

b.Ê Il entre dans le cheminÊ ­°Ê £n®Ê \Ê «ÀjÃi˜ÌÊ `iÊ ˜>ÀÀ>̈œ˜Ê ÆÊ il ne faut pasÊ ­°Ê ÓÓ®Ê \Ê «ÀjÃi˜ÌÊ `iÊ ÛjÀˆÌjÊ}j˜jÀ>i° ➜ HISTOIRE DES ARTS

9. a.Ê iÊ «iÀܘ˜>}iÊ Ài«ÀjÃi˜ÌjÊ ÃÕÀÊ ½i˜Õ“ˆ˜ÕÀiÊiÃÌÊ՘ʓœˆ˜i]ÊÀiVœ˜˜>ˆÃÃ>LiÊDÊÃ>Ê̜˜ÃÕÀiÊ iÌÊDÊÃ>ÊÀœLiÊ`iÊLÕÀi°ÊÊiÃÌʓœ˜ÌjÊÃÕÀÊ՘iʓՏiÊ iÌÊ̈i˜ÌÊܘÊL@̜˜Ê`iÊ«miÀˆ˜ÊDʏ>ʓ>ˆ˜° b.Ê iÌÌiÊ ˆÕÃÌÀ>̈œ˜Ê VœÀÀi뜘`Ê DÊ >Ê ÃˆÌÕ>̈œ˜Ê ˆ˜ˆÌˆ>iÊ `ÕÊ v>Lˆ>Õ]Ê œÙÊ iÊ VÕÀjÊ V…i“ˆ˜iÊ ÃÕÀÊ Ã>Ê “Տi]Êi˜Ê`ˆÀiV̈œ˜Ê`ÕÊLœÕÀ}°Ê i«i˜`>˜Ì]ʈÊv>ÕÌÊ ˜œÌiÀʵÕi]Ê`>˜ÃʏiÊÀjVˆÌ]ʏiÊVÕÀjʏˆÌÊܘÊLÀjۈ>ˆÀi]Ê ViʵՈʘ½iÃÌÊ«>ÃʏiÊV>ÃÊ`>˜Ãʏ½ˆÕÃÌÀ>̈œ˜° 10.Ê1˜iÊi˜Õ“ˆ˜ÕÀiÊiÃÌÊ՘iʈÕÃÌÀ>̈œ˜Ê«iˆ˜Ìi]Ê µÕˆÊ œÀ˜>ˆÌÊ iÃÊ “>˜ÕÃVÀˆÌÃÊ >ÕÊ œÞi˜Ê }i°Ê iÊ «iÕÌÊÃiÊ«ÀjÃi˜ÌiÀÊÜÕÃÊvœÀ“iÊ`iʏiÌÌÀiÃʜÀ˜jiÃ]Ê `iÊ “œÌˆvÃÊ yœÀ>ÕÝ]Ê `iÊ “ˆ˜ˆ>ÌÕÀiÃÊ Ài«ÀjÃi˜Ì>˜ÌÊ Õ˜iÊÃVm˜i]ÊVœ““iÊV½iÃÌʏiÊV>ÃʈVˆ°

ii‡VˆÊ«ÀœÛˆi˜ÌÊ`½Õ˜Ê“>˜ÕÃVÀˆÌÊ>˜}>ˆÃÊ`ÕÊ XViÊ ÃˆmVi]ÊLes Contes de Canterbury]Ê`iÊiœvvÀiÞÊ

…>ÕViÀ°

2 - Rire avec les fabliaux

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3!!Mf!difwbmjfs!nejwbm-!! vo!ispt!eÖfydfqujpo

Livre de l’élève, p. 48 à 71

➔ REPÈRES THÉORIQUES ET DIDACTIQUES Objectifs généraux du chapitre

De la geste au roman

■ Découvrir

On montrera au cours de l’étude comment l’écriture épique, caractéristique des chansons de geste, a peu à peu décliné dès le XIIe siècle pour donner naissance à une forme de littérature narrative, écrite en vers et contant des aventures fictives. Faite pour être lue et non psalmodiée, comme l’étaient les chansons de geste, elle accorde une large place à l’aventure chevaleresque et courtoise.

les formes les plus anciennes de la littérature narrative. ■ Découvrir les valeurs chevaleresques et amoureuses. ■ Acquérir des connaissances linguistiques et lexicales : émergence de la langue romane face au latin, lexique de la chevalerie.

Les Instructions officielles Les Instructions officielles de 2008 accordent une place importante au monde de la chevalerie, puisqu’elles préconisent la lecture d’au moins une œuvre choisie parmi les suivantes : une chanson de geste (par exemple La Chanson de Roland), un roman de chevalerie de Chrétien de Troyes (par exemple Lancelot, le Chevalier à la charrette, Yvain ou le Chevalier au lion, Perceval ou le Conte du Graal).

La figure du chevalier UÊiÊ}ÀœÕ«i“i˜ÌÊ`iÊÌiÝÌiÃÊ>Ê«œÕÀʜLiV̈vÊ`iÊ souligner l’évolution de la figure du chevalier et des valeurs chevaleresques (Le Roman de Tristan et Iseut ne s’inscrit pas dans cette proLj“>̈µÕiÊÆʈÊv>ˆÌʏ½œLiÌÊ`½Õ˜Ê>ÕÌÀiÊV…>«ˆÌÀiÊ`ÕÊ manuel). UÊiÃÊ«Ài“ˆiÀÃÊV…iÛ>ˆiÀÃÊܘÌÊ`iÃÊguerriers qui exaltent les valeurs féodales. C’est ainsi qu’ils apparaissent dans les chansons de geste : la plupart du temps, chevaliers héroïques, ils sont au service de Dieu et de leur suzerain. Mais au XIIe et au XIIIeÊÈmVi]ʏiÃʓ ÕÀÃÊý>`œÕVˆÃÃi˜ÌÊÆÊ >ÛiVÊ iÃÊ V…iÛ>ˆiÀÃÊ `iÊ >Ê />LiÊ Àœ˜`i]Ê ½ˆ“>}iÊ `iÃÊV…iÛ>ˆiÀÃÊjۜÕiÊ\ÊViÃÊ`iÀ˜ˆiÀÃÊVœ“L>ÌÌi˜ÌÊ désormais pour leur dameÊÆʈÃÊ`iۈi˜˜i˜ÌÊ`iÃÊ héros de l’amour courtois.

Construction du chapitre Le choix des textes et leur exploitation pédagogique UÊ >˜ÃʏiÊÜÕVˆÊ`½>ˆ`iÀʏiÃÊ«ÕÃʍi՘iÃÊDÊi˜ÌÀiÀÊ dans une littérature ancienne et parfois difficile, nous avons opté pour des adaptations récentes des œuvres médiévales par Anne-Marie CadotColin ou Odile Weulersse. UÊiÊ«Ài“ˆiÀÊÌiÝÌiÊiÃÌÊ՘ÊiÝÌÀ>ˆÌÊ`iÊLa Chanson de Roland (p. 52-53). Le chevalier médiéval y est étudié en tant que héros féodal et chrétien, mais le genre épique et ses codes d’écriture ܘÌÊj}>i“i˜ÌÊ>LœÀ`jð UÊiÃÊ ÌiÝÌiÃÊ ÃՈÛ>˜ÌÃÊ Ãœ˜ÌÊ `iÃÊ >`>«Ì>̈œ˜ÃÊ `iÊ romans de chevalerie de Chrétien de Troyes, qui suivent le parcours du chevalier. Ainsi le deuxième texte, extrait de Perceval ou le Conte du Graal (p. 54), illustre le motif de l’éducation du jeune chevalier. Vient ensuite un passage d’Yvain ou le Chevalier au lion (p. 56) : le chevalier acquiert la gloire au combat. UÊ >˜ÃÊ iÊ `iÀ˜ˆiÀÊ ÌiÝÌi]Ê iÝÌÀ>ˆÌÊ `iÃÊ Chevaliers du roi Arthur (p. 58), le chevalier courtois se met au service de sa dame et parfait auprès d’elle son évolution morale : Lancelot traverse le pont de l’épée pour l’amour de Guenièvre.

3 - Le chevalier médiéval, un héros d’exception

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UÊ+ÕiÃ̈œ˜˜>ˆÀiÃ]Ê Ãޘ̅mÃiÃÊ iÌÊ iXœ˜Ê w˜>iÊ (« Je fais le point », p. 61) permettent aux élèves de distinguer le chevalier des chansons de geste du chevalier courtois, tout en montrant leurs points communs : les qualités guerrières et héroïques. La lecture de l’œuvre complète, la lecture cursive Uʽ ÕÛÀiÊ V…œˆÃˆiÊ iÃÌÊ Yvain ou le Chevalier au lion, un roman de Chrétien de Troyes adapté par Anne-Marie Cadot-Colin (p. 60). L’œuvre est séduisante par ses aspects merveilleux et la présence d’un animal extraordinaire. Mais elle présente aussi l’évolution morale d’un héros et revêt donc par là une valeur éducative. Des questions simples guident l’élève au wÊ`iÊÃ>ʏiVÌÕÀi°Ê1˜ÊLˆ>˜Ê«Àœ«œÃjÊÜÕÃÊvœÀ“iÊ `iʍiÕÝÊiÌÊ`iۈ˜iÌÌiÃÊ«iÀ“iÌÊi˜ÃՈÌiÊ`iÊÛjÀˆwiÀÊ la connaissance des personnages, lieux et éléments merveilleux du roman. UÊ iÊ ˜œ“LÀiÕÝÊ Àœ“>˜ÃÊ `iÊ V…iÛ>iÀˆiÊ Ãœ˜ÌÊ proposés en lecture cursive (p. 69), avec une méthode de lecture adaptée au genre : adaptations d’œuvres médiévales, romans pour la i՘iÃÃiÊ`ÕÊXIXe et du XXe siècle. L’histoire des arts L’étude de la tapisserie de la reine Mathilde (p. 62-63) s’inscrit dans la période qu’il convient `½>LœÀ`iÀÊ i˜Ê V>ÃÃiÊ `iÊ xe, conformément aux Instructions officielles (IXe-XVe siècle) et appartient au domaine des arts visuels. Cette broderie de la fin du XIeÊ ÃˆmVi]Ê ÀiL>«ÌˆÃjiÊ «>ÀÊ erreur « tapisserie » au XIXe siècle, représente la conquête de l’Angleterre par les Normands.

iÊý>V…mÛiÊ«>Àʏ>ÊL>Ì>ˆiÊ`iÊHastings (1066) qui permet à Guillaume d’être couronné roi d’Angleterre. La tapisserie de Bayeux est un chef-d’œuvre artistique par la précision des `iÃȘÃÊLÀœ`jÃÊÆÊiiÊVœ˜Ã̈ÌÕiÊi˜Ê“k“iÊÌi“«ÃÊ un document exceptionnel sur le Moyen Âge : on y trouve des informations précieuses sur les châteaux forts, les travaux des champs, >ÊVœ˜ÃÌÀÕV̈œ˜Ê`iÃÊL>Ìi>ÕÝ]ʏ>Ê}ÕiÀÀi° L’étude de la langue UÊ1˜ÊiÝÌÀ>ˆÌÊi˜Êancien français de La Chanson de Roland (p. 64) donne l’occasion aux élèves de se confronter aux sources de notre langue iÌÊ `iÊ Vœ“LiÀÊ Õ˜iÊ ÌÀ>`ÕV̈œ˜Ê DÊ ÌÀœÕÃÊ ÆÊ ˆÃÊ

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découvrent ainsi les principes de versification de la laisse, en même temps qu’un passage émouvant de l’œuvre : la mort d’Olivier. La caractérisation du héros amène à l’étude des degrés, des fonctions (p. 64) et de l’accord (p. 65) `iʏ½>`iV̈v°Ê"˜ÊjÌÕ`ˆiÀ>Êj}>i“i˜Ìʏ>Ê phrase complexe (p. 64) et les temps du récit en conjugaison (p. 64-65) : présent et passé simple de l’indicatif. UÊ>Êw}ÕÀiÊ`iʏ>Êcomparaison et celle de l’hyperbole (p. 65), fréquentes dans les textes du V…>«ˆÌÀi]Ê vœ˜ÌÊ ½œLiÌÊ `½iÝiÀVˆViÃÊ \Ê iiÃÊ Û>œÀˆÃi˜ÌʏiÊVœÕÀ>}iÊ`iÃÊV…iÛ>ˆiÀÃʜÕʏ>ÊLi>ÕÌjÊ`iÊ leur dame. UʽjÌÕ`iÊ `ÕÊ vocabulaire de la chevalerie (p. 65-66) va de l’équipement du chevalier aux valeurs morales d’une classe sociale. Les activités d’écriture et d’oral UÊ iÃÊ iÝiÀVˆViÃÊ `½jVÀˆÌÕÀiÊ `iÊ µÕiµÕiÃÊ ˆ}˜iÃÊ sont proposés pour chaque texte du chapitre : ce sont de courts écrits inspirés de l’expérience personnelle des élèves, en liaison avec l’extrait Õ°Êʏ>Êw˜Ê`ÕÊV…>«ˆÌÀiÊ­«°ÊÈÇ®]ÊVˆ˜µÊÃՍiÌÃÊ`½jVÀˆture à la difficulté croissante sont proposés : s’adresser à son épée, choisir la couleur de son L>ܘ]ÊÀ>Vœ˜ÌiÀÊ՘ÊVœ“L>ÌÊ`iÊV…iÛ>iÀˆio UÊiÃÊ >V̈ۈÌjÃÊ `½œÀ>Ê ­«°Ê Èn®Ê «Àœ«œÃi˜ÌÊ `½>«prendre et de réciter un poème : « Aymerillot » de Victor Hugo. Le poème est un extrait de La Légende des siècles \ʏ½iÝ«œˆÌÊ`iÊViÊ̜ÕÌʍi՘iÊ }>ÀXœ˜Êv>ˆÌÊÃՈÌiÊDʏ>Ê`jv>ˆÌiÊ`iÊ,œ˜ViÛ>ÕÝÊÆʏiÊ poème fait donc écho à une œuvre du corpus. L’évaluation Le texte choisi en évaluation (p. 70-71) est un extrait de Perceval ou le Conte du Graal : le tout nouveau chevalier s’illustre auprès de Blanchefleur. L’extrait permet de vérifier les acquis du chapitre : les qualités du chevalier et les valeurs VœÕÀ̜ˆÃiÃÊ ÆÊ ½>˜>ÞÃiÊ `iÊ >Ê Vœ“«>À>ˆÃœ˜Ê iÌÊ iÃÊ vœ˜V̈œ˜ÃÊ`iʏ½>`iV̈v°Ê-œ˜ÌÊj}>i“i˜ÌÊ«Àœ«œÃjÃÊ une lecture d’image et un exercice d’écriture.

Bibliographie UÊ>VµÕiÃÊ LE GOFF, Héros et merveilles du Moyen Âge, Points (2009). UʈV…iÊZINK, Introduction à la littérature française du Moyen Âge, LGF, coll. « Le Livre de poche » (1993).

➔ RÉPONSES AUX QUESTIONNAIRES Entrez dans l’univers des chevaliers ! Livre de l’élève, p. 48-49

1. et 2. On entrera dans l’univers des chevaliers à partir de quatre documents iconographiques, de natures très différentes : – une image de film, extraite des Chevaliers de la Table ronde ­£™xÎ®Ê `iÊ ,ˆV…>À`Ê /…œÀ«i]Ê w“Ê hollywoodien à grand spectacle. Le film raconte l’histoire de Lancelot et de ses amours avec la reine Guenièvre : en Angleterre, au VIe siècle, le roi Arthur, assisté d’un chevalier hors pair, >˜ViœÌ]Ê V…iÀV…iÊ DÊ ÀjÌ>LˆÀÊ >Ê «>ˆÝÊ `>˜ÃÊ Ãœ˜Ê ÀœÞ>ՓiÊÆʓ>ˆÃÊ>˜ViœÌÊ̜“LiÀ>Ê>“œÕÀiÕÝÊ`iÊ >ÊÀiˆ˜iÊÕi˜ˆmÛÀiÊÆ – une valve de miroir : au Moyen Âge, les “ˆÀœˆÀÃÊ ÃiÊ «ÀjÃi˜Ìi˜ÌÊ Vœ““iÊ `iÃÊ «ïÌiÃÊ LœŠtes rondes ou carrées, formées de deux couverViÃÊ ­œÕÊ Û>ÛiÃ®Ê Ã½i“LœŠÌ>˜ÌÊ ½Õ˜Ê `>˜ÃÊ ½>ÕÌÀiÊ ÆÊ le miroir se trouve à l’intérieur. Le couvercle iÃÌÊ ÃœÕÛi˜ÌÊ `jVœÀj°Ê >Ê LœŠÌiÊ DÊ “ˆÀœˆÀÊ w}ÕÀ>˜ÌÊ ˆVˆÊ iÃÌÊ i˜Ê ˆÛœˆÀiÊ ÆÊ iiÊ `>ÌiÊ `ÕÊ XIVe siècle. On y voit un couple représenté dans quatre scènes VœÕÀ̜ˆÃiÃÊÆ – une enluminure, extraite de Lancelot du Lac de Chrétien de Troyes et datant de 1470 environ. On y voit les chevaliers réunis autour de la “Þ̅ˆµÕiÊ/>LiÊÀœ˜`iÊ\Ê>ÕÊVi˜ÌÀi]ʏiÊÀ>>]ÊÛ>ÃiÊ sacré qui aurait contenu le sang du Christ versé ÃÕÀʏ>ÊVÀœˆÝÊÆ – une sculpture du XIIeÊÈmVi]Êi˜ÊLÀœ˜âi]ÊÀi«Àjsentant un chevalier à cheval. 3. et 4. Ces documents permettent de donner ՘iÊ ˆ`jiÊ }œL>iÊ `ÕÊ “œ˜`iÊ `iÊ >Ê V…iÛ>iÀˆiÊ “j`ˆjÛ>i°Ê "˜Ê œLÃiÀÛiÀ>Ê >ÛiVÊ iÃÊ jmÛiÃÊ µÕiÊ iÊ V…iÛ>ˆiÀÊ iÃÌÊ `½>LœÀ`Ê Õ˜Ê …œ““iÊ µÕˆÊ «œÃsède un cheval, un cheval de race vigoureux et À>«ˆ`iÊÆÊV½iÃÌÊ>ˆ˜ÃˆÊµÕiʏ½>À̈ÃÌiÊLÀœ˜âˆiÀÊ>ÊÀi«Àjsenté l’animal, légèrement en mouvement, fringant. Le chevalier est aussi avant tout un guerrier : on le voit dans l’image du film où l’épée, arme i“Lj“>̈µÕiÊ `ÕÊ V…iÛ>ˆiÀ]Ê iÃÌÊ “ˆÃiÊ i˜Ê iÝiÀgue. La scène représente une salle du palais ÀœÞ>Ê \Ê iÊ ÀœˆÊ À̅ÕÀÊ w}ÕÀiÊ >ÕÊ «Ài“ˆiÀÊ «>˜Ê ÆÊ derrière lui, les chevaliers prêtent serment de fidélité, mettant leur épée au service de Dieu et de leur pays. Héros de la prouesse guerrière au XIIe siècle, les chevaliers deviennent, à la fin du XIIe siècle et

>ÕÊ `jLÕÌÊ `ÕÊ XIIIe siècle, des héros de l’amour courtois, devant service d’amour à leur dame.

½iÃÌÊ>ˆ˜ÃˆÊµÕ½>««>À>ŠÌʏiÊV…iÛ>ˆiÀÊÃÕÀʏ>ÊLœŠÌiÊ à miroir, agenouillé devant la dame et lui prodiguant des gestes de tendresse. Enfin, le chevalier, dans sa dimension chré̈i˜˜i]ÊiÃÌÊ>ÃÜVˆjÊ>ÕʓÞ̅iÊ`iʏ>Ê/>LiÊÀœ˜`i]Ê autour de laquelle les chevaliers sont tous égaux, et à celui du Graal, vase sacré dont la quête a été menée par Perceval. Cet aspect `Õʓœ˜`iÊ`iʏ>ÊV…iÛ>iÀˆi]Ê`½Õ˜Ê>LœÀ`Ê`ˆvwVˆiÊ pour des élèves de 5e, n’a pas été traité dans le chapitre. ½i˜Ãi“LiÊ`iÊViÃÊ`œVՓi˜ÌÃÊ`œ˜˜iÊ՘iʈ“>}iÊ Û>œÀˆÃ>˜ÌiÊ`iÃÊV…iÛ>ˆiÀÃ]ÊÃ>˜ÃÊ`œÕÌiÊLˆi˜Êjœˆ}˜jiÊ`iʏ>ÊÀj>ˆÌjÊÆʓ>ˆÃÊV½iÃÌÊViÌÌiʈ“>}iʵՈÊ>Ê été véhiculée dans l’imaginaire collectif.

Roland, un preux chevalier La Chanson de Roland, adaptée par A.-M. Cadot-Colin Livre de l’élève, p. 52-53 OBJECTIFS

Découvrir un chevalier de chanson de geste : ,œ>˜`° ■ Étudier certains procédés de l’écriture épiµÕiÊ\ʏ½…Þ«iÀLœiÊiÌʏ>ÊÀj«j̈̈œ˜° ■

➜ PRÉPARER LA LECTURE

a.ÊiÊVœÊ`iÊ,œ˜ViÛ>ÕÝÊiÃÌÊ՘ÊVœÊ`iÃÊ*ÞÀj˜jiÃ]Ê situé à une cinquantaine de kilomètres au nord de Pampelune en Espagne : c’est une voie de passage naturelle entre la France et l’Espagne. b.Ê ÕÀi˜`>Ê iÃÌÊ iÊ ˜œ“Ê `iÊ ½j«jiÊ `iÊ ,œ>˜`°Ê On trouve aussi l’orthographe Durandal. ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1. a.ÊiÃÊi˜˜i“ˆÃʵÕiÊ,œ>˜`ÊiÌÊ"ˆÛˆiÀʜ˜ÌÊDÊ Vœ“L>ÌÌÀiÊ Ãœ˜ÌÊ iÃÊ ->ÀÀ>ȘÃ]Ê ˜œ“Ê `œ˜˜jÊ >ÕÝÊ “ÕÃՏ“>˜ÃÊ >ÕÊ œÞi˜Ê }iÊ ÆÊ `>˜ÃÊ iÊ ÌiÝÌi]Ê ˆÃÊ sont désignés par le terme païens (l. 1). b. Olivier est posté sur une hauteur : resté sur la colline (l. 1), il voit (l. 1) ainsi arriver l’ennemi. Il est frappé par leur grand nombre (l. 2), par l’éclat et la richesse de leurs armes : briller, heaumes aux pierres précieuses serties d’or, hauberts couleur de safran (l. 2 à 4). Cette vision provoque son inquiétude : bouleversé (l. 5), il s’empresse de faire son rapport.

3 - Le chevalier médiéval, un héros d’exception

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2. Les forces en présence ne sont pas équiliLÀjiÃ]Ê Vœ““iÊ iÊ ÃœÕˆ}˜iÊ "ˆÛˆiÀÊ \Ê Les forces des païens sont considérables, et nos Francs sont bien peu (l. 14). >˜ÃʏiÃʏˆ}˜iÃÊÇÊDÊ£ä]Ê"ˆÛˆiÀÊ`œ˜˜iÊDÊ,œ>˜`Ê une vision amplifiée, exagérée de l’armée ennemie : une multitude incroyable, plus de cent mille ­°ÊÇ®°Êiʘœ“LÀiÊincroyable des ennemis rend la situation des Francs dramatique. Olivier annonce ainsi à son ami une bataille comme il n’en fut jamais (l. 8). Ces expressions sont des …Þ«iÀLœiÃÊ µÕˆÊ >“«ˆwi˜ÌÊ >Ê Àj>ˆÌjÊ \Ê ½iÝ«œˆÌÊ accompli par les héros, prêts à affronter tant d’ennemis, est d’avance glorifié. 3. a. Dans une situation aussi dramatique, OliۈiÀÊVœ˜ÃiˆiÊDÊ,œ>˜`Ê`½>««iiÀÊ …>Ài“>}˜iÊ à l’aide : Ami Roland, sonnez donc de votre cor. Charlemagne l’entendra et l’armée reviendra (l. 15-16). Olivier lui donne ce conseil deux autres fois avec de légères variantes : Roland, mon compagnon, sonnez de l’olifant ! Charlemagne l’entendra et il viendra à notre aide avec tous les baronsÊ­°ÊÓ£‡ÓÓ®ÊÆÊRoland, mon ami, sonnez donc de l’olifant ! Charlemagne l’entendra et les Francs reviendront (l. 26-27). b. Avant de donner ce conseil, Olivier a fait Ài“>ÀµÕiÀÊDÊ,œ>˜`ÊVœ“Lˆi˜ÊiÃÊvœÀViÃÊjÌ>ˆi˜ÌÊ `jÃjµÕˆˆLÀjiÃÊ­°Ê£{®°ÊÊÕˆÊv>ˆÌÊ>ˆ˜ÃˆÊVœ“«Ài˜`ÀiÊ qu’il n’y aurait pas de honte à appeler à l’aide. Comme l’empereur et son armée sont loin devant l’arrière-garde, en direction de la France, un messager mettrait trop de temps pour les >ÌÌiˆ˜`ÀiÊ ÆÊ ÃiÕÊ iÊ Ãœ˜Ê `ÕÊ VœÀÊ `iÊ ,œ>˜`Ê «iÕÌÊ les prévenir du danger dans lequel se trouÛi˜ÌÊ,œ>˜`ÊiÌʏ½>ÀÀˆmÀi‡}>À`iÊÆÊ>ˆ˜ÃˆÊles Francs reviendront (l. 26-27). c.Ê,œ>˜`ÊÀivÕÃiÊ«>ÀÊÌÀœˆÃÊvœˆÃÊ`iÊܘ˜iÀÊ`ÕÊVœÀÊ\Ê Quelle folie !Ê­°Ê£Ç®ÊÆÊJamais, s’il plaît au Ciel ! ­°ÊÓήÊÆÊJamais il ne sera dit que, pour un païen, j’ai sonné du cor ! (l. 28). 4. a.Ê,œ>˜`ÊÀivÕÃiÊ`œ˜VÊ`½>««iiÀÊ …>Ài“>}˜iÊDʏ½>ˆ`iÊiÌÊ>vwÀ“iÊLˆi˜Ê…>ÕÌÊÃ>Êۜœ˜ÌjÊ`iÊ se défendre : je frapperai de grands coups de mon épée Durendal. Sa lame en sera ensanglantée jusqu’à la garde d’orÊ ­°Ê £n‡£™®Ê ÆÊ Mon épée Durendal me suffira pour faire face à ces païensÊ ­°Ê Ó{‡Óx®Ê ÆÊ Quand je serai au cœur de la bataille, avec Durendal au poing, vous verrez comme les Francs se conduiront vaillamment : jamais les païens d’Espagne ne pourront éviter la mort (l. 30 à 32). b.Êiʘ>ÀÀ>ÌiÕÀÊV>À>VÌjÀˆÃiÊ,œ>˜`Ê«>Àʏ½>`iV̈vÊ preux ­°ÊÎή]ʵՈÊÈ}˜ˆwiʁÊÛ>ˆ>˜Ìʂ]ʁÊV>«>LiÊ d’accomplir des exploits ou prouesses ».

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5.Ê ,œ>˜`Ê ÀivÕÃiÊ `iÊ Ãœ˜˜iÀÊ `ÕÊ VœÀÊ «œÕÀÊ `ˆvvjrentes raisons, toutes liées à sa conception de l’honneur et du courage. Il invoque sa réputation personnelle : Si j’agis ainsi, je perdrai toute ma gloire dans le pays de France (l. 17-18). La deuxième raison concerne l’honneur familial : Tout mon lignage en serait blâmé (l. 23). Puis, derrière les paroles : C’est pour les coups que nous donnons que l’empereur nous aime (l. 25), V½iÃÌÊ ½…œ˜˜iÕÀÊ vjœ`>Ê µÕˆÊ iÃÌÊ i˜Ê iÕ]Ê «ÕˆÃµÕiÊ

…>Ài“>}˜iÊiÃÌʏiÊÃÕâiÀ>ˆ˜Ê`iÊ,œ>˜`°Ê ˜w˜]Ê il met en avant l’honneur national : la douce France en serait déshonoréeÊ­°ÊÓ·Ó{®ÊÆÊJamais, s’il plaît à Dieu, la France ne perdra son honneur à cause de moi (l. 28-29). 6. Olivier, son ami, est sage (l. 33) au sens étymologique du mot : sage vient du latin sapiens, µÕˆÊÈ}˜ˆwiʁʫÀÕ`i˜Ìʂ]ʁÊÀ>ˆÃœ˜˜>Liʂ°Ê>ˆÃʈÊ n’en est pas pour autant moins courageux que ,œ>˜`Ê \Ê L’un et l’autre sont d’une extraordinaire bravoure (l. 33-34). 7. a.Ê ,œ>˜`Ê `œ˜˜iÊ Õ˜iÊ ˆ“>}iÊ «jœÀ>̈ÛiÊ `iÃÊ païens (l. 1) : il les qualifie de félons (l. 19), V½iÃ̇D‡`ˆÀiÊ`iÊÌÀ>ŠÌÀiðʏÊiÃÌÊÃ×ÀÊ`iÊ«œÕۜˆÀʏiÃÊ >˜j>˜ÌˆÀ]ʓ>}ÀjʏiÕÀʘœ“LÀiÊ\Êils sont condamnés à mort (l. 20). b.Ê,œ>˜`ÊVœ“L>ÌʏiÃÊ«>‹i˜ÃÊ«œÕÀÊ`jvi˜`ÀiÊÜ˜Ê Dieu et sa religion, la religion chrétienne : s’il plaît au Ciel ! ­°ÊÓήÊÆÊs’il plaît à Dieu (l. 28-29). Olivier invoque Dieu également : que Dieu nous donne sa force ! (l. 9). Charlemagne et les Francs sont engagés dans une guerre contre iÃÊ->ÀÀ>ȘÃ]ÊVœ““iʏ½ˆ˜`ˆµÕiʏiÊ«>À>ÌiÝÌi°

L’éducation du chevalier D’après Chrétien de Troyes, Perceval ou le Conte du Graal, adapté par A.-M. Cadot-Colin Livre de l’élève, p. 54-55 OBJECTIFS ■Ê jVœÕÛÀˆÀÊVœ““i˜ÌÊ՘ʍi՘iʅœ““iÊ`iۈi˜ÌÊ

chevalier. Découvrir les valeurs liées à l’apprentissage.



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1. Vous trouverez des informations sur l’adouLi“i˜ÌÊÃÕÀʏiÃÊÈÌiÃÊÃՈÛ>˜ÌÃÊ\Êhttp://medieval. mrugala.net (onglets « Divers » + « La chevalerie »), …ÌÌ«\ÉɏiÜiL«i`>}œ}ˆµÕi°Vœ“ɏ>É >LœÕLi“i˜Ì‡`ՇV…iÛ>ˆiÀ. 2. ½>LœÀ`Ê«>}i]ʫՈÃÊjVÕÞiÀ]ʏiʍi՘iʘœLiÊÌiÀ“ˆ˜iʏ½>««Ài˜ÌˆÃÃ>}iÊ`iÃÊ>À“iðʽ>`œÕLi“i˜ÌÊ est la cérémonie qui fait de lui un chevalier.

>ÊÛiˆi]ʏiʍi՘iʅœ““iÊ«ÕÀˆwiÊܘÊVœÀ«ÃÊ«>ÀÊ Õ˜ÊL>ˆ˜°ÊÊiטiÊiÌÊ«>ÃÃiʏ>ʘՈÌÊi˜Ê«ÀˆmÀiÃÊ`>˜Ãʏ>Ê chapelle du château. Le lendemain, il assiste à la “iÃÃiÊi˜Ê«ÀjÃi˜ViÊ`½Õ˜iʘœ“LÀiÕÃiÊ>ÃÈÃÌ>˜Vi°Ê Puis il s’approche de l’autel, l’épée suspendue >ÕÊVœÕÊÆʏiÊ«ÀkÌÀiʏ>Ê«Ài˜`ÊiÌʏ>ÊLj˜ˆÌ]ʫՈÃʏ>ÊÕˆÊ Ài˜`°Êiʍi՘iʘœLiÊý>}i˜œÕˆiÊi˜ÃՈÌiÊ`iÛ>˜ÌÊ iÊÃiˆ}˜iÕÀʵՈʏՈÊÃiÀÌÊ`iÊ«>ÀÀ>ˆ˜ÊÆʈÊÕˆÊ`i“>˜`iÊ `iÊ v>ˆÀiÊ `iÊ ÕˆÊ Õ˜Ê V…iÛ>ˆiÀ]Ê i˜Ê ÕÀ>˜ÌÊ `iÊ ÀiÃÌiÀÊ ÌœÕœÕÀÃÊw`miÊDÊ ˆiÕÊiÌÊDÊܘʅœ˜˜iÕÀ°ÊÊÀiÛkÌÊ alors sa tenue (cotte de mailles, cuirasse, éperons). Puis le seigneur lui donne la paumée (ou colée) : trois coups du plat de l’épée sur l’épaule ou la nuque, et parfois un coup de la main (le terme adouber vient du franc dubban, qui signifie « frapper »). Ensuite, on amène son cheval et le nouveau chevalier met son casque (heaume) : il fait admirer son adresse en accomplissant quelque exercice équestre devant la foule. ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1.Ê *iÀViÛ>Ê ˜iÊ Vœ˜˜>ŠÌÊ «>ÃÊ iÊ “>˜ˆi“i˜ÌÊ `ÕÊ cheval et des armes quand il arrive au château de Gornemant : il a été élevé loin de la Cour par sa mère. Cette dernière, qui avait perdu ses `iÕÝÊwÃÊ>Š˜jÃÊ>ÕÊVœ“L>Ì]ÊÀi`œÕÌ>ˆÌʵսˆÊ`iۊ˜ÌÊ à son tour chevalier. 2. a. Perceval va apprendre à se servir de la >˜ViÊ iÌÊ `iÊ ½jVÕÊ œÀÃÊ `½Õ˜Ê Vœ“L>ÌÊ DÊ V…iÛ>]Ê grâce à Gornemant, expert dans le maniement de l’écu, du cheval et de la lance (l. 8). b.Ê iÊ V…iÛ>ˆiÀÊ iÃÌÊ Õ˜Ê }ÕiÀÀˆiÀÊ µÕˆÊ Vœ“L>ÌÊ DÊ V…iÛ>Ê ÆÊ ÛœˆVˆÊ Vœ““i˜ÌÊ Ã½jµÕˆ«iÊ œÀ˜i“>˜ÌÊ pour faire une démonstration à Perceval : Le noble seigneur […] sauta sur le cheval, suspendit l’écu à son cou et saisit la lance (l. 1-2). 3. a. iÊ i՘iÊ …œ““iÊ >««Ài˜`Ê ÛˆÌiÊ ½>ÀÌÊ `iÊ la chevalerie, comme le montre l’expression : comme s’il avait toujours vécu parmi les tournois et les guerres ou parcouru le monde en quête de batailles et d’aventures (l. 23-24). b. Tout cela lui venait de Nature (l. 24) : le narrateur veut dire par là que Perceval était prédis«œÃjÊ`iʘ>ˆÃÃ>˜ViÊDÊ`iÛi˜ˆÀÊ՘ʅ>LˆiÊV…iÛ>ˆiÀÊ (voir la note 5). On retrouve cette idée dans le «ÀœÛiÀLiÊ \Ê Bon sang ne saurait mentir. Mais à ViÊ`œ˜Êˆ˜˜jÊý>œÕÌiʏ>Êۜœ˜ÌjÊ`½>««Ài˜`ÀiÊ`ÕÊ héros, qui y met tout son cœur (l. 25). 4. Gornemant s’adresse à son élève en utilisant le terme d’amiÊ­°ÊήÊÆÊ*iÀViÛ>Ê>««iiÊܘʓ>Štre Seigneur (l. 15). Ainsi, s’instaure entre les deux personnages une relation de confiance réciproque : Gornemant éprouve une affection toute paternelle pour son élève, qui de son côté lui voue un grand respect.

5. a. Gornemant a les compétences requises pour enseigner le métier de chevalier : il était expert (l. 8) dans ce métier qu’il avait appris dès l’enfance (l. 9). b. Gornemant transmet son savoir à Perceval par l’exemple : observe comment on doit tenir une lance, piquer des éperons et retenir son cheval ! (l. 3-4). Ensuite, il exécute devant lui divers exercices de maniement des armes à cheval : Il […] lui apprit à tenir son écu : il le laissa pendre en avant de manière à toucher le col du cheval. Il mit la lance en arrêt et éperonna le destrier (l. 5 à 7). Le narrateur emploie l’expression démonstration (l. 9) pour désigner ces exercices. c. Les trois conditions nécessaires à l’apprentissage sont, selon Gornemant, effort, courage et expérience (l. 18). Cela est vrai dans tous les métiers (l. 18) : ce sont aussi les qualités nécesÃ>ˆÀiÃÊ«œÕÀÊÀjÕÃÈÀÊÃ>ÊÃVœ>ÀˆÌjÊ`iʘœÃʍœÕÀð 6.Ê *iÀViÛ>Ê iÃÌÊ `>˜ÃÊ `iÊ Lœ˜˜iÃÊ `ˆÃ«œÃˆÌˆœ˜ÃÊ pour apprendre. a. En effet, il est très attentif pendant la démonstration de Gornemant : il l’avait regardé, émerveillé, en notant le moindre détail (l. 10-11). b.Ê-iÃÊ«>ÀœiÃÊÀjÛmi˜ÌÊܘÊi˜Ì…œÕÈ>ÓiÊ«œÕÀÊ le métier de chevalier. On peut ainsi noter un >`iV̈vÊ>ÕÊÃÕ«iÀ>̈vÊ«œÕÀÊV>À>VÌjÀˆÃiÀÊܘÊ`jÈÀÊ d’apprendre : mon plus cher désir ! (l. 16), et ՘iʅޫiÀLœiÊ\Êje ne veux pas vivre un jour de plus sans savoir faire cela (l. 15). ➜ HISTOIRE DES ARTS

7. L’image est une enluminure extraite du Codex Capodilista (1434). Une enluminure est une peinture exécutée à la main pour décorer ou illustrer un manuscrit, ici un codex (livre manuscrit de même format que celui de nos livres actuels). 8.Ê iÊ `iÃÌÀˆiÀÊ iÃÌÊ ˆVˆÊ Õ˜Ê V…iÛ>Ê `iÊ L>Ì>ˆiÊ `iÊ VœÕiÕÀÊLÀ՘iʜÕÊL>ˆi°ÊiÊV…iÛ>ˆiÀÊ«œÀÌiÊ`>˜ÃÊ la main gauche sa lance, à laquelle est attaché ܘÊ}œ˜v>˜œ˜Ê­`À>«i>Õ®ÊL>˜VʜÀ˜jÊ`½Õ˜iÊVÀœˆÝÊ ÀœÕ}i°Ê ÕÊLÀ>ÃÊ`ÀœˆÌ]ʈÊ̈i˜ÌÊܘÊjVÕÊ­LœÕVˆiÀ®]Ê µÕˆÊ «œÀÌiÊ ÃiÃÊ >À“œˆÀˆiÃÊ ­Ãœ˜Ê i“Lm“i®°Ê Ê ÃiÃÊ pieds sont attachés des éperons dorés pour piquer les flancs de son cheval. 9.Ê iÊ V>«>À>Xœ˜Ê iÃÌÊ Õ˜iÊ ÃœÀÌiÊ `iÊ V>«iÊ œÕÊ …œÕÃÃiÊ`½œÀ˜i“i˜ÌÊ«œÕÀʏiÊV…iÛ>°Ê-ÕÀʏ½ˆ“>}i]Ê il est rouge foncé et porte les armoiries du chevalier. 10.Ê iÃÊ VœÕiÕÀÃÊ `ÕÊ L>Ü˜Ê Ü˜ÌÊ œÀÊ iÌÊ ÀœÕ}iÊ foncé : un cerf rouge est peint sur fond or. On ÀiÌÀœÕÛiÊ iÊ “k“iÊ “œÌˆvÊ ÃÕÀÊ iÊ V>«>À>Xœ˜Ê iÌÊ l’écu.

3 - Le chevalier médiéval, un héros d’exception

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Des chevaliers au combat D’après Chrétien de Troyes, Yvain, le Chevalier au Lion, adapté par A.-M. Cadot-Colin Livre de l’élève, p. 56-57 OBJECTIFS ■ÊÌÕ`ˆiÀÊ՘ÊVœ“L>ÌÊ`iÊV…iÛ>ˆiÀð ■

Analyser le merveilleux.

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Traditionnellement, on situait la forêt de Broc鏈>˜`iÊi˜Ê ÀiÌ>}˜i]ÊDʏ½œÕiÃÌÊ`iÊ,i˜˜iÃ]ʏ½>ÃÈmilant à l’actuelle forêt de Paimpont. Mais les recherches actuelles ont remis en cause cette hypothèse à partir de l’étude de trois textes médiévaux : le Roman de RouÊ`iÊ,œLiÀÌÊ7>Vi]Ê Yvain ou le Chevalier au lion de Chrétien de Troyes et Owein ou le Conte de la Dame à la Fontaine, un roman gallois. Les récits d’Yvain et d’Owein présentent une description très proche de la fontaine et de ses phénomènes magiµÕiÃÊ ÆÊ œÀÊ iÊ ÀjVˆÌÊ `½Owein situe cette fontaine i˜Ê vœÀkÌ]Ê >ÕÊ LœÀ`Ê `iÊ ½œVj>˜]Ê ViÊ µÕˆÊ ˜iÊ «iÕÌÊ correspondre à la forêt de Paimpont. Actuellement, la thèse la plus sérieuse avance que >Ê vœ˜Ì>ˆ˜iÊ “>}ˆµÕiÊ ÃiÀ>ˆÌÊ >Ê vœ˜Ì>ˆ˜iÊ ->ˆ˜Ì‡ ->“Ãœ˜]ÊDÊ >Àv>˜Ìˆ˜]Ê«ÀmÃÊ`iÊ œ‡`i‡ ÀiÌ>}˜i]Ê >ÕÊV ÕÀÊ`iʏ>ÊL>ˆiÊ`ÕÊœ˜Ì‡->ˆ˜Ì‡ˆV…i° ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1. La scène se déroule dans la forêt de Brocéliande. Yvain est arrivé près de la fontaine merveilleuse, lieu de l’aventure extraordinaire dont Calogrenant a fait le récit à la cour du roi Arthur : Après cela, il chevaucha jusqu’à la fontaine (l. 1). 2. Cette fontaine est le siège d’événements merveilleux. Yvain va les déclencher en suivant le récit de Calogrenant : il versa d’un seul coup sur le perron un plein bassin d’eau (l. 2-3). Cet acte, en apparence anodin, provoque une tempête : Aussitôt la tempête se déchaîna, comme il était prévuÊ­°Ê·{®°Ê ÌÊVii‡VˆÊ`ˆÃ«>À>ŠÌʓˆÀ>VÕleusement : Dieu fit revenir le beau temps (l. 4). +Õ>˜`Ê iÃÊ œˆÃi>ÕÝÊ ÃiÊ Ài“iÌÌi˜ÌÊ DÊ V…>˜ÌiÀ]Ê Õ˜Ê V…iÛ>ˆiÀÊ>««>À>ŠÌ]ÊVœ““iÊÃÕÀ}ˆÊ`iʘՏiÊ«>ÀÌÊ\Ê Enflammé d’un courroux ardent, le gardien de la fontaine arrivait (l. 7-8). 3. a. Les deux adversaires sont Yvain, un cheÛ>ˆiÀÊ`iʏ>Ê/>LiÊÀœ˜`i]ÊiÌÊ՘Ê>ÕÌÀiÊV…iÛ>ˆiÀ]Ê le gardien de la fontaine (l. 7-8) : Yvain comL>ÌÊ «œÕÀÊ Ìi˜ÌiÀÊ ½>Ûi˜ÌÕÀiÊ `iÊ >Ê vœ˜Ì>ˆ˜iÊ “iÀ-

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ÛiˆiÕÃiÊ ­«>À>ÌiÝÌi®Ê ÆÊ ½>ÕÌÀiÊ V…iÛ>ˆiÀÊ iÃÌÊ iÊ défenseur de la fontaine. b. Tous deux sont animés d’une haine mortelle (l. 10). 4. Ê V>ÕÃiÊ `iÊ ViÌÌiÊ …>ˆ˜i]Ê iÊ Vœ“L>ÌÊ iÃÌÊ acharné et violent : des coups terribles, perçant les écus, déchirant les haubertsÊ ÆÊ lances rompues […] en morceauxÊÆÊécus déchiquetésÊÆÊle sang coulaitÊÆÊfarouchementÊÆÊheaumes […] tout cabossésÊÆÊhauberts si déchirésÊÆÊmenaçaientÊÆÊ une bataille aussi rude (l. 11 à 19). 5. a. iÃÊ V…iÛ>ˆiÀÃÊ Vœ“L>ÌÌi˜ÌÊ DÊ >À“iÃÊ j}>iÃÊ ÆÊ ˆÃÊ ṎˆÃi˜ÌÊ iÃÊ “k“iÃÊ >À“iÃ]Ê i˜Ê “k“iÊ temps : Chacun avait une lance solideÊ ­°Ê £ä®Ê ÆÊ une fois les lances rompues, ils s’affrontèrent alors à l’épée ­°Ê£Ó‡£Î®ÊÆÊLes écus déchiquetés ne purent bientôt plus les couvrir […]. Il leur fallut se battre sans protection (l. 13-14). ÃÊ Vœ“L>ÌÌi˜ÌÊ DÊ V…iÛ>Ê iÌÊ «Ài˜˜i˜ÌÊ Ãœˆ˜Ê `iÊ ˜iÊ«>ÃÊLiÃÃiÀʏiÕÀÃʓœ˜ÌÕÀiÃÊ\ÊLeurs chevaux étant encore intacts, ils poursuivirent le combat sans mettre un pied à terre (l. 21-22). b. iÕÀÊVœ“L>ÌÊ>V…>À˜jÊÌj“œˆ}˜iÊ`iʏiÕÀÊVœÕrage et de leur vaillance : Farouchement ils s’affrontaient, solides comme des rocs (l. 16). La comparaison comme des rocs souligne >ÕÃÃˆÊ Lˆi˜Ê iÕÀÊ vœÀViÊ «…ÞȵÕiÊ µÕiÊ iÕÀÊ v>ÀœÕV…iÊ `jÌiÀ“ˆ˜>̈œ˜Ê DÊ ÃiÊ L>ÌÌÀi°Ê iÊ Ãœ˜ÌÊ `iÃÊ héros exceptionnels, comme le souligne cette phrase : les deux adversaires étaient si indomptables que pas un n’avait cédé un pouce de terrain à l’autre (l. 20-21). iÊÀiëiVÌÊ`iÃÊÀm}iÃÊ>ÕÊVœÕÀÃÊ`ÕÊVœ“L>Ìʓœ˜tre leur droiture, leur loyauté et leur respect de l’adversaire. 6. iÊVœ“L>ÌÊÃiÊÌiÀ“ˆ˜iÊ«>Àʏ>ÊۈV̜ˆÀiÊ`½9Û>ˆ˜]Ê µÕˆÊLiÃÃiÊ}À>Ûi“i˜ÌʏiÊ}>À`ˆi˜Ê`iʏ>Êvœ˜Ì>ˆ˜iÊ\Ê Yvain fracassa le heaume du chevalier (l. 23). La LiÃÃÕÀiÊiÃÌʓœÀÌiiÊ\ÊIl avait le crâne fendu, et la cervelle coulait avec le sang jusqu’à tacher son haubert (l. 24-25). Le chevalier cherche refuge dans son château : Se sentant blessé à mort, près de s’évanouir, il prit la fuite vers son château (l. 25-26). 7. a. iʘ>ÀÀ>ÌiÕÀÊVœ““i˜ÌiʏiÊVœ“L>ÌÊ«>ÀÊ`iÕÝÊ fois. La première fois, il utilise une phrase exclamative : Leurs heaumes étaient tout cabossés, et leurs hauberts si déchirés qu’ils ne valaient pas plus qu’un froc de moine pour les protéger !Ê­°Ê£ÈÊDÊ£n®ÊÆʏ>Ê`iÕ݈m“iÊvœˆÃ]ʈÊṎˆÃiÊ՘iÊ phrase interrogative : Comment une bataille aussi rude pouvait-elle durer aussi longtemps ? (l. 19-20). b. Le narrateur cherche à captiver son auditoire et à retenir son attention. La première fois,

il se sert d’une comparaison amusée : pas plus qu’un froc de moineÊ­°Ê£Ç‡£n®ÊÆʏ>Ê`iÕ݈m“iÊvœˆÃ]Ê ˆÊÜՏˆ}˜i]Ê`iʓ>˜ˆmÀiʅޫiÀLœˆµÕi]ʏ>Ê`ÕÀjiÊ iÝVi«Ìˆœ˜˜iiÊ`½Õ˜ÊÌiÊVœ“L>Ì]Êi˜ÊṎˆÃ>˜Ìʏ>Ê vœÀ“iʈ˜ÌiÀÀœ}>̈ÛiÊiÌʏ½>`ÛiÀLiʈ˜Ìi˜ÃˆvÊaussi. RECHERCHER SUR INTERNET

Vous pouvez consulter l’encyclopédie col>LœÀ>̈ÛiÊ i˜Ê ˆ}˜iÊ www.larousse.fr (article ÊLœÝiʂ®°

Une invention anglaise […] En 1865, le journaliste John Graham Chambers, sous le patronage du marquis de Queensbury, jette les bases d’une réglementation de ce sport, qui devient le « noble art » : – le port des gants est obligatoire ; – la durée des reprises (rounds) est fixée à trois minutes, avec une minute de repos prévue entre chaque round ; – trois catégories de poids sont fixées (lourd, moyen et léger) ; – enfin, la durée maximale d’un knock-down (état dans lequel un boxeur est à terre mais n’est pas encore mis hors de combat) est de dix secondes ; si le boxeur reste à terre au-delà de cette période, il est dit « knock-out ». Les règles Il est interdit de frapper au-dessous de la ceinture ou de frapper avec le gant ouvert, la paume, le tranchant ou le côté extérieur de la main, ou bien avec le poignet, l’avant-bras ou le coude. Coups de tête, de pied ou d’épaule sont également prohibés tout comme les coups portés volontairement derrière la tête ou dans le dos et les reins lors des corps-à-corps. Frapper un adversaire à terre entraîne la disqualification. © Larousse.

Le chevalier au service de la dame Odile Weulersse, Les Chevalier du roi Arthur Livre de l’élève, p. 58-59 OBJECTIFS

Découvrir le rôle de la dame dans l’aventure chevaleresque. ■ Découvrir l’amour courtois. ■

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1. La reine Guenièvre est la fille du roi Léo`i}>˜Ê`iÊ >À“jˆ`iÊÆÊiiÊiÃÌʏ½j«œÕÃiÊ`ÕÊÀœˆÊ Arthur. 2. Vous trouverez des informations sur le site www. mythologica.fr (onglets « mythologies du monde entier » + « médiévale »).

Lancelot, personnage du cycle breton, un des chevaliers du roi Arthur, fut élevé par la fée Viviane, il est le fils du roi Ban de Bénoïc et de la reine Hélène. Légende Il fut élevé par Viviane dans son royaume du Lac, d’où son surnom de Lancelot du lac. Il tomba amoureux de la reine Guenièvre et il eut un fils, Galaad, d’Élaine, la fille du roi Pellès. Il a la réputation d’être « le meilleur chevalier du monde ». © Mythologica.fr 2001-2009. ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1. a. >Ê ÀˆÛˆmÀiÊ Ài«ÀjÃi˜ÌiÊ Õ˜Ê ÌiÀÀˆLiÊ `>˜}iÀÊ pour Lancelot : De toute évidence nager dans cette eau tourbillonnante conduit à la noyade ­°Ê {‡x®°Ê ÌÊ iÃÊ >`iV̈vÃÊ µÕˆÊ V>À>VÌjÀˆÃi˜ÌÊ ½i>ÕÊ `iʏ>ÊÀˆÛˆmÀiʏiʓœ˜ÌÀi˜ÌÊLˆi˜Ê\Êrapide, noire et épaisse (l. 1-2). De plus, la rivière est très profonde : le fond est si lointain que la branche n’arrive pas à l’atteindre (l. 3-4). b. Une comparaison en fait la frontière avec le monde de l’au-delà : comme un fleuve de l’enfer (l. 2). 2. Le pont que doit franchir Lancelot pour ga}˜iÀÊ ½>ÕÌÀiÊ LiÀ}iÊ iÃÌÊ iÝÌÀ>œÀ`ˆ˜>ˆÀi]Ê «ÕˆÃµÕ½ˆÊ est constitué d’une épée, de la longueur de deux lances, accrochée de chaque côté dans l’anfractuosité d’un arbre (l. 7-8). Il est également très dangereux, puisque la lame est posée verticalement (l. 8) : le chevalier doit donc marcher sur son fil aigu et tranchant (l. 9). 3. Le troisième danger est représenté par deux lions rugissants (l. 10) sur l’autre rive. Mais ce danger n’est pas réel, puisqu’ils disparaissent une fois le pont franchi : les deux fauves disparaissent subitement. Il n’y a plus que deux petits lézards (l. 22-23). 4. a. L’exploit est particulièrement difficile : il affrontera cette périlleuse épreuve (l. 13). En effet, Lancelot doit marcher sur le fil de l’épée, ̜ÕÌÊi˜ÊÃiÊLiÃÃ>˜ÌÊ\Êla lame s’enfonce dans son pied (l. 15-16). Au moindre faux pas, il glisserait et se noierait en tombant dans l’eau tourbillonnante (l. 14-15).

3 - Le chevalier médiéval, un héros d’exception

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b. Pour réussir, Lancelot enlève ses souliers et ses chausses (l. 13-14). Ainsi, il a une meilleure prise sur l’épée, mais, en contrepartie, il se LiÃÃiÊ «ÕÃÊ }À>Ûi“i˜Ì°Ê ÀÀˆÛjÊ >ÕÊ “ˆˆiÕÊ `ÕÊ «œ˜Ì]ʈÊiÃÌʓk“iʜLˆ}jÊ`iÊÃiʓiÌÌÀi à quatre pattes (l. 18-19). c. Le franchissement de l’épée se fait donc au prix d’une grande souffrance : Le sang glisse sur l’acier en filets réguliersÊ­°Ê£È‡£Ç®ÊÆÊses pieds le font tellement souffrirÊ­°Ê£Ç‡£n®ÊÆÊses mains et ses genoux, à leur tour entaillés et sanguinolentsÊ­°Ê£™‡Óä®ÊÆÊle sang qui coule de ses plaies ­°ÊÓx®ÊÆÊs’évanouir (l. 27). 5. a. Lancelot affronte cette épreuve pour délivrer la reine Guenièvre, enlevée par Méléa}>˜ÌÊ ­«>À>ÌiÝÌi®]Ê iÌÊ œLÌi˜ˆÀÊ Ãœ˜Ê >“œÕÀÊ \Ê pour revoir cette dame admirable il affrontera cette périlleuse épreuve (l. 12-13). b. Õi˜ˆmÛÀiÊ iÃÌÊ V>À>VÌjÀˆÃjiÊ «>ÀÊ ½>`iV̈vÊ admirable (l. 12) et par les expressions suivantes : son visage radieux, sa démarche gracieuse, sa voix si douce (l. 11-12). Elle est la perfection féminine incarnée. c. Cet épisode du roman illustre la conception de l’amour courtois : le chevalier est au service de sa dame et accomplit des prouesses pour la sauver et mériter son amour. Ainsi, il suffit à Lancelot de penser à elle pour entreprendre les missions les plus dangereuses : Devant tant d’obstacles, Lancelot évoque Guenièvre (l. 11).

Je lis une œuvre complète Yvain, le Chevalier au Lion, d’après Chrétien de Troyes, adapté par A.-M. Cadot-Colin Livre de l’élève, p. 60 ➜ LE GUIDE DE LECTURE

Prologue 1. a. Un prologue est un texte placé en tête d’un livre et qui sert à le présenter au lecteur. Le prologue est écrit à la première personne : Je mettrai donc tout mon art (p. 7). Le narrateur est l’auteur, qui se présente ainsi : moi Chrétien de Troyes (p. 7). b. L’auteur écrit à la demande de sa protectrice, la comtesse de Champagne : Ma dame, la comtesse de Champagne, veut que j’entreprenne de faire un nouveau roman (p. 7). c. Yvain est un chevalier de la Table ronde (p. 8), dont Chrétien de Troyes va raconter l’histoire. Il vit à la cour du roi Arthur, qui réunit les meilleurs

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V…iÛ>ˆiÀÃÊ>Õ̜ÕÀÊ`iʏ>ÊVjmLÀiÊ/>LiÊÀœ˜`i]ʜÙÊ tous sont assis à égalité. Chapitres 1 à 5 2. La première aventure d’Yvain est celle de la fontaine magique : pour venger son cousin Calogrenant qui en a été la victime, Yvain se rend dans la forêt de Brocéliande et déclenche, comme prévu, une tempête en versant de l’eau sur la pierre de la fontaine. La tempête fait surgir le gardien de la fontaine, un vaillant chevaˆiÀʵս9Û>ˆ˜Ê`œˆÌÊ>vvÀœ˜ÌiÀÊi˜ÊVœ“L>ÌÊȘ}ՏˆiÀÊ (p. 30-31). Yvain, vainqueur, poursuit le chevalier ÕõսDʏ½ˆ˜ÌjÀˆiÕÀÊ`iÊܘÊV…@Ìi>ÕÊ­«°ÊÎӇÎή° 3. Le chevalier meurt et Yvain se retrouve priܘ˜ˆiÀÊ `>˜ÃÊ iÊ V…@Ìi>Õ°Ê «ÀmÃÊ >ۜˆÀÊ >«iÀXÕÊ Laudine, la veuve du gardien de la fontaine, il i˜Ê̜“LiÊÌÀmÃÊ>“œÕÀiÕÝ°Ê>ˆÃʈÊ>ÕÀ>ˆÌÊjÌjÊÌÕjÊ par les serviteurs de cette dernière, si sa suivante Lunette n’était venue à son secours : elle ÕˆÊ`œ˜˜iÊ՘Ê>˜˜i>ÕʵՈÊÀi˜`ʈ˜ÛˆÃˆLiÊ­«°ÊÎÇ®°Ê De son côté, elle réussit à convaincre sa dame de la nécessité d’épouser un autre chevalier qui sera à son tour gardien de la fontaine (p. 49-50). 4. a. Laudine finit par se laisser convaincre par les arguments de Lunette et épouse Yvain, dont elle devient très amoureuse (p. 56). b.ÊiÃʍi՘iÃʓ>ÀˆjÃʈ˜ÛˆÌi˜ÌʏiÊÀœˆÊÀ̅ÕÀÊiÌÊÃ>Ê

œÕÀÊDÊVjjLÀiÀʏ>ÊvkÌiÊ`iʏ>Ê->ˆ˜Ì‡i>˜Ê­«°ÊÈÓ®°Ê La fête est magnifique, mais un ami d’Yvain, le chevalier Gauvain, réussit à le persuader de partir avec lui en quête d’aventures (p. 69). Laudine autorise Yvain à partir pour un an : passé ce délai, il perdra l’amour de Laudine (p. 70-71). Chapitres 6 à 8 5. a. Malheureusement, Yvain ne respecte pas sa promesse et perd l’amour de Laudine (p. 74-75). b. Désespéré, Yvain devient fou et mène la vie d’un homme sauvage dans la forêt (p. 76). c.Ê1˜ÊœÕÀ]ʏ>Ê`>“iÊ`ÕÊV…@Ìi>ÕÊ`iÊ œÀœˆÃœ˜ÊiÌÊ sa suivante le découvrent endormi dans la forêt iÌÊ`jVˆ`i˜ÌÊ`iʏiÊ܈}˜iÀÊ­«°ÊÇn®ÊÆʈÊÀi«Ài˜`Ê`iÃÊ vœÀViÃÊiÌÊ`iÃʅ>LˆÌÕ`iÃʅՓ>ˆ˜iÃÊ`>˜ÃʏiÊV…@teau qu’il va, quelque temps après, défendre vaillamment contre des ennemis (p. 83 à 85). Après cet exploit, Yvain quitte le château et, en ÌÀ>ÛiÀÃ>˜ÌÊ՘iÊvœÀkÌ]Ê`jVœÕÛÀiÊ՘ʏˆœ˜ÊÃiÊL>ÌÌ>˜ÌÊ contre un serpent (p. 87). Yvain vient au secours du lion, qui devient son fidèle serviteur (p. 89). 6. a. Yvain affronte ensuite Harpin de la Monta}˜i]Ê՘ÊÌiÀÀˆLiÊ}j>˜ÌʵՈÊÌiÀÀœÀˆÃiʏ>ÊàÕÀÊ`iÊ Gauvain et sa famille (p. 102 à105). b. Le lion vient au secours d’Yvain, qui tue Harpin (p. 106).

c. Félicité par le seigneur et ses enfants, Yvain ˜iÊÃiÊv>ˆÌÊ«>ÃÊÀiVœ˜˜>ŠÌÀiÊiÌʏiÕÀÊ`ˆÌÊý>««iiÀÊle Chevalier au Lion (p. 107). Chapitres 9 à 13 7. Avant d’affronter le géant Harpin, Yvain a fait un détour par la fontaine magique (p. 91). «ÀmÃÊýkÌÀiÊ>L>˜`œ˜˜jÊ>ÕÊ`jÃi뜈À]ʈÊ>ÊÜÕdain entendu la voix d’une prisonnière, enfermée dans une chapelle voisine : c’est Lunette, que sa dame Laudine accuse de trahison, par dépit amoureux. Lunette perdra la vie si un chevalier n’accepte pas d’affronter, pour elle, trois V…iÛ>ˆiÀÃÊi˜Ê`ÕiÊÕ`ˆVˆ>ˆÀiÊ­«°Ê™{®°Ê*œÕÀʏ>ÊÃ>ÕÛiÀ]Ê9Û>ˆ˜Ê>Ê«Àœ“ˆÃÊ`iÊÃiÊL>ÌÌÀiÊVœ˜ÌÀiʏiÊÃj˜jchal de Laudine et ses frères. L’heure du comL>ÌÊ iÃÌÊ >ÀÀˆÛjiÊ ­«°Ê £ä™®Ê \Ê 9Û>ˆ˜]Ê ÃœÕÃÊ ½ˆ`i˜ÌˆÌjÊ du Chevalier au Lion, affronte ses adversaires et triomphe d’eux avec l’aide de son lion. Laudine pardonne à Lunette et veut retenir Yvain, qui ˜½œÃiÊ«>ÃÊÃiÊv>ˆÀiÊÀiVœ˜˜>ŠÌÀiÊ­«°Ê££È®]Ê`iÊ«iÕÀÊ d’être repoussé. 8.Ê iÃÊ `i“œˆÃiiÃÊ `iÊ œˆÀi‡«ˆ˜iÊ Ãœ˜ÌÊ `iÕÝÊ Ã ÕÀÃÊ µÕˆÊ ÃiÊ `ˆÃ«ÕÌi˜ÌÊ Õ˜Ê …jÀˆÌ>}iÊ \Ê ½>Š˜ji]Ê vœÀÌiÊ `ÕÊ `ÀœˆÌÊ `½>Š˜iÃÃi]Ê ÀjV>“iÊ ÌœÕÌÊ iÊ `œ“>ˆ˜iÊÆʏ>ÊV>`iÌÌi]ʵՈÊ`i“>˜`iÊ՘ʫ>ÀÌ>}iÊ Dʏ½>“ˆ>Li]Êۈi˜ÌÊV…iÀV…iÀÊ`ÕÊÃiVœÕÀÃÊDʏ>ÊVœÕÀÊ du roi Arthur (p. 121). Malgré l’appui que le roi `œ˜˜iÊ DÊ >Ê V>`iÌÌi]Ê ½>Š˜jiÊ ÀjV>“iÊ Õ˜Ê `ÕiÊ Õ`ˆVˆ>ˆÀiÊ\Ê>ÕÛ>ˆ˜ÊÃiÀ>ʏiÊV…>“«ˆœ˜Ê`iʏ½>Š˜ji]Ê tandis que le Chevalier au Lion défendra la cadette (p. 149). Les deux amis s’affrontent sans qu’aucun n’ait l’avantage (p. 154). Yvain révèle son identité et le roi décide de mettre fin au `ÕiÊÕ`ˆVˆ>ˆÀiÊ\ʏiÊ`œ“>ˆ˜iÊÃiÀ>Ê«>ÀÌ>}jÊi˜ÌÀiÊ les deux sœurs (p. 159). 9. Au château de Pesme Aventure, Yvain affronte des êtres maléfiques, appelés démons œÕÊ ˜iÌ՘ÃÊ ­«°Ê £{äÊ DÊ £{Ó®°Ê Ê `jˆÛÀiÊ `iÃÊ i՘iÃÊ filles prisonnières, condamnées à tisser la soie `>˜ÃÊ`iÃÊVœ˜`ˆÌˆœ˜ÃʓˆÃjÀ>LiÃÊ­«°Ê£Îx‡£ÎÈ®° 10. a. Yvain retourne à la fontaine magique dans l’espoir de faire la paix avec Laudine (p. 161). b. Lunette propose à Laudine d’aider le CheÛ>ˆiÀÊ>Õʈœ˜ÊDÊÀiVœ˜µÕjÀˆÀÊÃ>Ê`>“iÊÆÊ>Õ`ˆ˜iÊ i˜Êv>ˆÌʏiÊÃiÀ“i˜ÌÊ­«°Ê£È{®°Ê+Õ>˜`Ê9Û>ˆ˜ÊÃiÊ«ÀjÃi˜ÌiÊ iÌÊ ÃiÊ v>ˆÌÊ ÀiVœ˜˜>ŠÌÀi]Ê iiÊ ÕˆÊ «>À`œ˜˜iÊ (p. 167) et tous deux vont revivre le parfait amour (p. 168). ➜ LE BILAN DE LECTURE

11. a. Arthur. b. Laudine. c. Gauvain. d. le lion. 12. 1. fontaine. 2. lion. 3. netuns. 4. anneau. 5. géant. 13. a. la forêt de Brocéliande. b. la fontaine magique. c. le château de Pesme Aventure.

➔ HISTOIRE DES ARTS L’art de la broderie au Moyen Âge La tapisserie de Bayeux Livre de l’élève, p. 62-63 RECHERCHE DOCUMENTAIRE

Les élèves peuvent se reporter au site officiel de la tapisserie de Bayeux : www.tapisserieL>ÞiÕÝ°vÀ ou au site Internet : http://medieval. mrugala.net (onglets « L’art et l’architecture »). 1. La tapisserie est longue de 70 mètres et haute de 50 centimètres. 2.Ê jjLÀ>˜ÌÊ >Ê Vœ˜µÕkÌiÊ `iÊ ½˜}iÌiÀÀiÊ «>ÀÊ Ո>Փi]Ê `ÕVÊ `iÊ œÀ“>˜`ˆi]Ê ViÌÌiÊ ÌœˆiÊ `iÊ ˆ˜Ê>Ê«ÀœL>Li“i˜ÌÊjÌjÊLÀœ`jiÊ>«ÀmÃʏ>ÊL>Ì>ˆiÊ `½>Ã̈˜}Ã]ʵՈÊ>ÊiÕʏˆiÕʏiÊ£{ʜV̜LÀiÊ£äÈÈ° iÃÊ>`ÛiÀÃ>ˆÀiÃÊܘÌʏiÃÊ œÀ“>˜`Ã]ʓi˜jÃÊ«>ÀÊ Ո>Փi]Ê `ÕVÊ `iÊ œÀ“>˜`ˆi]Ê iÌÊ iÃÊ ->ݜ˜Ã]Ê menés par Harold, qui ont conquis l’Angleterre au Ve siècle. ➜ OBSERVER ET ANALYSER

3. a.Ê>ÊÌ>«ˆÃÃiÀˆiÊiÃÌÊ՘iÊL>˜`iÊ`iÊ̜ˆiÊ`iʏˆ˜Ê `iÊÇäʓmÌÀiÃ°Ê ½iÃÌÊi˜Êv>ˆÌÊ՘iÊLÀœ`iÀˆiÊÀj>ˆsée à l’aiguille avec des laines multicolores. b.ÊiÃÊwÃÊܘÌÊ`iʵÕ>ÌÀiÊVœÕiÕÀÃÊ\ÊLiÕ]ÊÛiÀÌ]Ê ÀœÕ}i]ʍ>՘i° 4. Les guerriers portent un casque avec nasal, une longue cotte de mailles qui couvre le torse, iÃÊ LÀ>Ã]Ê iÃÊ VՈÃÃiÃÊ iÌÊ >Ê ÌkÌiÊ ÆÊ iÕÀÃÊ LœÕVˆiÀÃÊ sont soit rectangulaires avec des angles arron`ˆÃ]Ê܈ÌÊ`iÊvœÀ“iʜLœ˜}ÕiÊiÌÊ«œˆ˜ÌÕiÊDʏ½iÝÌÀj“ˆÌj°ÊÃÊVœ“L>ÌÌi˜ÌÊ>ÛiVÊ`iÃʏ>˜ViÃÊiÌÊ`iÃÊ j«jiÃ]ÊiÌʓk“iÊ`iÃʅ>V…iÃÊÆÊ>ÕÊVi˜ÌÀi]Ê՘Ê`iÃÊ LœÕVˆiÀÃÊ iÃÌÊ VÀˆLjÊ `iÊ ymV…iÃÊ iÌÊ `iÃÊ >ÀV…iÀÃÊ Ãœ˜ÌÊ Ài«ÀjÃi˜ÌjÃÊ ÃÕÀÊ iÊ LœÀ`Ê ˆ˜vjÀˆiÕÀÊ `iÊ >Ê toile. 5.Ê >Ê Ûˆœi˜ViÊ `iÃÊ Vœ“L>ÌÃÊ iÃÌÊ “œ˜ÌÀjiÊ «>ÀÊ les armes en position offensive et les morts jÌi˜`ÕÃÊ >ÕÊ Ãœ]Ê `œ˜ÌÊ Õ˜Ê iÃÌÊ `jV>«ˆÌj]Ê i˜Ê L>ÃÊ DÊ`ÀœˆÌiÊÆÊ՘Ê}ÕiÀÀˆiÀÊÃÕÀʏ>Ê`ÀœˆÌiÊۈi˜ÌÊ`½kÌÀiÊ frappé et perd son sang et sa cervelle. 6. Le mouvement est rendu par les pattes des V…iÛ>ÕÝ]Ê Ài«ˆjiÃÊ i˜Ê «œÃˆÌˆœ˜Ê `iÊ }>œ«Ê ÆÊ iÃÊ …œ““iÃÊܘÌÊi˜Ê>V̈œ˜]ÊVœÕÀLjÃÊÃÕÀʏiÊVœÊ`ÕÊ cheval pour atteindre leur adversaire (à gauche) ou en train d’asséner des coups (au centre), ou L>˜`>˜ÌʏiÕÀÃÊ>ÀVÃÊ­i˜ÊL>ÃÊ`iʏ>Ê̜ˆi®° 7.Ê-ÕÀʏ>ÊLœÀ`ÕÀiÊÃÕ«jÀˆiÕÀiÊ`iʏ>Ê̜ˆi]Ê`iÃÊ>˜ˆmaux sont représentés, fantastiques (dragon

3 - Le chevalier médiéval, un héros d’exception

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>ˆj®ÊœÕÊÃ>ÕÛ>}iÃÊ­jœ«>À`]ʏˆœ˜®ÊÆʈÃÊܘÌÊÃj«>ÀjÃÊ «>ÀÊ`iÃÊL>˜`iÃÊ`iÊVœÕiÕÀÊiÌÊ`iÃʓœÌˆvÃÊ`jVœÀ>̈vÃÊ yœÀ>ÕÝ°Ê >Ê LœÀ`ÕÀiÊ ˆ˜vjÀˆiÕÀiÊ iÃÌÊ i˜Û>…ˆiÊ «>ÀÊ iÃÊ Vœ“L>ÌÃÊ `iÊ >Ê âœ˜iÊ Vi˜ÌÀ>iÊ \Ê `iÃÊ >ÀV…iÀÃÊL>˜`i˜ÌʏiÕÀÊ>ÀVÊ«œÕÀʏ>˜ViÀÊ`iÃÊymV…iÃÊ et sont séparés les uns des autres par leur carµÕœˆÃÊi˜Ê՘iÊÜÀÌiÊ`iÊvÀˆÃiÊÀj«j̈̈ÛiÊÆÊ>ÕÊVi˜ÌÀiÊ et à droite, ce sont des cadavres et des armes µÕˆÊÌj“œˆ}˜i˜ÌÊ`iʏ>Êۈœi˜ViÊ`iÃÊVœ“L>Ìð

➔ ÉTUDE DE LA LANGUE ➜ VERSIFICATION Livre de l’élève, p. 64

1 La laisse 1. Roland voit que son ami est mort, qu’il est étendu la face contre terre.

➜ CONJUGAISON

Il se met, bien doucement, à lui dire le dernier [adieu : « Sire compagnon, quel malheur pour votre [hardiesse ! Nous avons été ensemble pendant des années [et des jours, jamais tu ne m’as fait de mal, et moi, jamais je [ne t’ai fait de tort. Quand tu es mort, il m’est douloureux de [vivre. » La Chanson de Roland, laisse CLI, traduite de l’ancien français par G. Moignet, DR. 2. a. "ÀÊÉÊÛiˆÌÊÉÊ,œÉ>˜Ì]ÊÉʵÕiÊÉʓœÀÌÊÉÊiÃÌÊÉÊÃ՘ÊÉÊ 1

2

3

4

5

6

7

8

a/mi. 9 10

iÊÛiÀÃÊiÃÌÊ՘Ê`jV>Ãޏ>Li° b. Le son voyelle (assonance) qui revient à la fin de chaque vers est le son [i]. ➜ GRAMMAIRE Livre de l’élève, p. 64

2 Les degrés et les fonctions de l’adjectif 1. et 2. a. preux :Ê >ÌÌÀˆLÕÌÊ `ÕÊ ÃՍiÌÊ le comte Roland ÆÊ sage :Ê >ÌÌÀˆLÕÌÊ `ÕÊ ÃՍiÌÊ son ami Olivier. b. étincelants : épithète du nom hauberts ÆÊ nobles : épithète du nom chevaliers. c. très belle : superlatif, épithète du nom dame. d. le meilleur : superlatif, épithète du nom accueil. e. inconnu : épithète du nom chevalier. f. large : épithète du nom fossé. g. amoureux : >ÌÌÀˆLÕÌÊ `ÕÊÃՍiÌÊLancelot.

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3Ê ÕÝÌ>«œÃˆÌˆœ˜]ÊVœœÀ`ˆ˜>̈œ˜Ê et subordination a. [Roland] est revenu sur le champ de bataille : «Ài“ˆmÀiÊ «Àœ«œÃˆÌˆœ˜Ê ­ˆ˜`j«i˜`>˜Ìi®Ê ÆÊ il tient Durendal : deuxième proposition (indépen`>˜Ìi®]ʍÕÝÌ>«œÃjiÊDʏ>Ê«Ài“ˆmÀiÊ«>ÀÊ՘iÊۈÀ}ՏiÊÆÊ et se bat comme un vrai baron : troisième proposition (indépendante), coordonnée à la précé`i˜ÌiÊ«>Àʏ>ÊVœ˜œ˜V̈œ˜Ê`iÊVœœÀ`ˆ˜>̈œ˜Êet. b. Olivier est resté sur la colline : première «Àœ«œÃˆÌˆœ˜Ê ­ˆ˜`j«i˜`>˜Ìi®Ê ÆÊ il voit les païens assemblés en grand nombre : deuxième pro«œÃˆÌˆœ˜Ê ­ˆ˜`j«i˜`>˜Ìi®]Ê ÕÝÌ>«œÃjiÊ DÊ >Ê «Àimière par un deux-points. c. Olivier sent : première proposition (princi«>i®Ê ÆÊ qu’il est perdu : deuxième proposition ­ÃÕLœÀ`œ˜˜ji®]ÊÃÕLœÀ`œ˜˜jiÊDʏ>Ê«Ài“ˆmÀiÊ«>ÀÊ >ÊVœ˜œ˜V̈œ˜Ê`iÊÃÕLœÀ`ˆ˜>̈œ˜Êqu’.

Livre de l’élève, p. 64-65

4 L’indicatif présent a. Lancelot frappe. b.Ê*iÀViÛ>ÊÃiÊL>Ì°Êc. Gauvain et Lancelot vont. d. Les chevaliers participent. e.Ê>˜ViœÌÊ>«iÀXœˆÌ° 5 L’indicatif passé simple a. Perceval quitta. b. Le roi Arthur accueillit. c. Les deux adversaires s’élancèrent. d. Lancelot souffrit. e. Yvain voulut. ➜ ORTHOGRAPHE Livre de l’élève, p. 65

6 L’accord de l’adjectif

Aussitôt monseigneur Yvain s’en alla sans s’attarder davantage. Il emmenait avec lui les prisonnières libérées, que le seigneur lui avait remises, pauvres et mal vêtues. Mais à présent elles étaient riches, car elles avaient retrouvé l’espoir. Chrétien de Troyes, Yvain, le Chevalier au Lion, adapté par A.-M. Cadot-Colin © LGF (2006). (Le texte de l’exercice peut ensuite être donné en dictée.) ➜ FIGURES DE STYLE Livre de l’élève, p. 65

7 La comparaison a. Le comparé est ses cheveux blonds ÆʏiÊVœ“parant est l’or au soleil Æʏ½œṎÊ`iÊVœ“«>À>ˆÃœ˜Ê est comme. Les points communs sont l’éclat

iÌʏ>ÊVœÕiÕÀʍ>՘iÊ\Êbrillaient°Ê>ÊLœ˜`iÕÀÊiÃÌÊ Õ˜ÊÈ}˜iÊ`iÊLi>ÕÌjÊ«œÕÀʏiÃÊ`>“iÃÊ>ÕÊœÞi˜Ê Âge, et la comparaison des cheveux avec le soleil est fréquente. Le comparé est son front ÆʏiÊVœ“«>À>˜ÌÊiÃÌÊde l’ivoire Æʏ½œṎÊ`iÊVœ“«>À>ˆÃœ˜ÊiÃÌÊcomme. Les points communs sont la couleur et l’aspect : blanc et poli°Ê >Ê L>˜V…iÕÀÊ `iÊ >Ê «i>ÕÊ iÃÌÊ Õ˜Ê Ãˆ}˜iÊ `iÊ Li>ÕÌjÊ «œÕÀÊ iÃÊ `>“iÃÊ >ÕÊ œÞi˜Ê Âge. Les comparaisons sont mélioratives. b. Le comparé est ses jambes ÆÊ iÊ Vœ“«>À>˜ÌÊ est des baguettes d’osier Æʏ½œṎÊ`iÊVœ“«>À>ˆson est comme. Le point commun est la forme : tordues. >ÊVœ“«>À>ˆÃœ˜ÊiÃÌÊ«jœÀ>̈Ûi° 8 L’hyperbole a. ½…Þ«iÀLœiÊprodigieuseÊ«œÀÌiÊÃÕÀʏ>ÊL>Ì>ˆi]Ê qui est présentée comme un événement hors `ÕÊ Vœ““Õ˜Ê \Ê ½>`iV̈vÊ iÃÌÊ «ÀˆÃÊ `>˜ÃÊ Ãœ˜Ê Ãi˜ÃÊ «Ài“ˆiÀ]Ê Vœ““iÊ Õ˜Ê «Àœ`ˆ}i°Ê ½…Þ«iÀLœiÊ plus de mille coups souligne la vaillance de l’archeÛkµÕi°Ê ½…Þ«iÀLœiÊ par centaines et milliers «œÀÌiÊÃÕÀʏiʘœ“LÀiÊ`iÊ«>‹i˜ÃÊÌÕjÃÊ«>ÀÊ,œ>˜`Ê et les Francs : elle met en valeur leur courage et >Êۈœi˜ViÊ`iÃÊVœ“L>Ìð b.Ê ½…Þ«iÀLœiÊ plus belle qu’aucune créature au mondeÊÛ>œÀˆÃiʏ>ÊLi>ÕÌjÊiÝÌÀ>œÀ`ˆ˜>ˆÀiÊ`iÊ Laudine. ➜ VOCABULAIRE DE LA CHEVALERIE

2.ÊiÊL>ܘÊ`ÕÊÀœˆÊ`½˜}iÌiÀÀiÊiÃÌÊ՘ʏˆœ˜ÊÃÕÀÊ vœ˜`ÊÀœÕ}iÊÆÊViÕˆÊ`ÕÊÀœˆÊ`iÊÀ>˜ViÊiÃÌÊ՘iÊyiÕÀÊ `iʏÞÃÊÃÕÀÊvœ˜`ÊLiÕ° 14 Les chevaux au Moyen Âge a. le destrier. b. le palefroi. c. le roncin (ou sommier). d. le coursier. e. la haquenée. 15 Bons et mauvais chevaliers 1. et 2. UÊ `iV̈vÃÊ iÌÊ ˜œ“ÃÊ µÕˆÊ V>À>VÌjÀˆÃi˜ÌÊ Õ˜Ê Lœ˜Ê V…iÛ>ˆiÀÊ \Ê …>À`ˆÊ ­…>À`ˆiÃÃi®Ê ÆÊ Û>ˆ>˜ÌÊ ­Û>ˆ>˜Vi®Ê ÆÊ LÀ>ÛiÊ ­LÀ>ۜÕÀi®Ê ÆÊ >Õ`>VˆiÕÝÊ ­>Õ`>Vi®Ê ÆÊ «ÀiÕÝÊ ­«ÀœÕiÃÃi®Ê \Ê >`iV̈vÃÊ V>À>Vtérisant un chevalier courageux, qui n’a pas «iÕÀÊ `½>vvÀœ˜ÌiÀÊ iÃÊ `>˜}iÀÃ°Ê ->}iÊ ­Ã>}iÃÃi®Ê \Ê À>ˆÃœ˜˜>Li°Êˆ`miÊ­w`jˆÌj®ÊœÕʏœÞ>Ê­œÞ>ÕÌj®Ê\Ê µÕˆÊÀiëiVÌiÊÃiÃÊi˜}>}i“i˜ÌðÊÕÃÌiÊ­ÕÃ̈Vi®Ê\Ê …œ˜˜kÌi]ʵՈÊ>ʏiÊÃi˜ÃÊ`iʏ>ʍÕÃ̈Vi°Êj˜jÀiÕÝÊ ­}j˜jÀœÃˆÌj®Ê \Ê ˜œLiÊ iÌÊ V…>ÀˆÌ>Li°Ê œÕÀ̜ˆÃÊ ­VœÕÀ̜ˆÃˆi®Ê \Ê >ˆ“>LiÊ iÌÊ «œˆ]Ê µÕˆÊ ÀiëiVÌiÊ iÃÊ règles de l’amour courtois. Pieux (piété) : qui est attaché à Dieu et pratique sa religion avec ferveur. UÊ`iV̈vÃÊ iÌÊ ˜œ“ÃÊ µÕˆÊ V>À>VÌjÀˆÃi˜ÌÊ Õ˜Ê “>ÕÛ>ˆÃÊ V…iÛ>ˆiÀÊ \Ê vjœ˜Ê ­vjœ˜ˆi®Ê ÆÊ «iÀw`iÊ ­«iÀw`ˆi®Ê ÆÊ ÌÀ>ŠÌÀiÊ ­ÌÀ>ŠÌÀˆÃi®Ê \Ê >`iV̈vÃÊ V>À>VÌjÀˆÃ>˜ÌÊ un chevalier qui ne respecte pas ses engagements, déloyal. Orgueilleux (orgueil) : fier, arrogant, méprisant. Téméraire (témérité) : hardi à l’excès, qui prend des risques insensés. Lâche (lâcheté) : peureux, qui fuit devant le danger. Fou (folie) : qui ne fait pas preuve de sagesse et raison.

Livre de l’élève, p. 65-66

9 Les doublets Trois mots issus de la formation savante : cavalier, cavalerie, cavalcade. Trois mots issus de la formation populaire : chevalier, chevalerie, chevaleresque. 10 L’équipement du chevalier 1. le gonfanon. 2. le heaume. 3. l’écu. 4. la lance. 5.Ê iÊ …>ÕLiÀÌ°Ê 6. le pommeau. 7. les >ÀXœ˜Ã°Ê8. l’épée. 12 Le nom des épées «jiÊ`iÊ,œ>˜`Ê\Ê ÕÀi˜`>°Ê«jiÊ`ÕÊÀœˆÊÀ̅ÕÀÊ\Ê

ÝV>ˆLÕÀ°Ê«jiÊ`iÊ …>Ài“>}˜iÊ\ÊœÞiÕÃi°Ê«jiÊ d’Olivier : Hauteclaire. 13 Les blasons 1. armoiries :Êi˜Ãi“LiÊ`iÃÊi“Lm“iÃÊÃޓLœˆµÕiÃʵՈÊ`ˆÃ̈˜}Õi˜ÌÊ՘iÊv>“ˆiʘœLiʜÕÊ՘iÊ collectivité. blason : synonyme d’armoiries.

16 Le vocabulaire du Moyen Âge a. gésir : être étendu (3). b.Ê ˜>ÛÀiÀÊ \Ê LiÃÃiÀÊ (4). c. occire : tuer (6). d. ouïr : entendre (1). e.Ê«ÀiÕÝÊ\ÊLÀ>ÛiÊ­7). f. olifant : cor d’ivoire (2). g. se pâmer : être évanoui (5).

➔ ACTIVITÉS D’ORAL Apprendre et réciter un poème Victor Hugo, « Aymerillot » Livre de l’élève, p. 68 ➜ COMPRENDRE L’HISTOIRE

1. Passages narratifs : vers 11-12 et 15. Passages dialogués : – Charlemagne parle au vers 1, puis aux vers 12 DÊ£xÊÆ 3 - Le chevalier médiéval, un héros d’exception

59

– Aymery parle aux vers 2 à 10. L’extrait est essentiellement constitué d’un dialogue entre le roi Charlemagne et Aymery. 2.Ê iÊ i՘iÊ …œ““i]Ê µÕ½>ÕVÕ˜Ê v>ˆÌÊ `½>À“iÃÊ n’a encore distingué, réclame l’honneur de Vœ˜µÕjÀˆÀʏ>ÊۈiÊ`iÊ >ÀLœ˜˜iÊ«œÕÀʏiÊÀœˆ]Ê>œÀÃÊ µÕiÊ̜ÕÃʏiÃÊL>Àœ˜Ã]Ê}ÕiÀÀˆiÀÃÊV…iÛÀœ˜˜jÃ]ʜ˜ÌÊ refusé : J’entrerai dans Narbonne et je serai vainqueur (v. 9). Il fait preuve d’audace et d’assurance. 3. Le dernier vers produit un effet de surprise : entre la fin du dialogue et la reprise du récit, il y a une ellipse temporelle d’une nuit. Ce saut dans le temps souligne la prouesse d’Aymery, qui réalise ce qu’il a promis, comme si cette victoire était une évidence. ➜ ÉTUDIER LE RYTHME DES VERS

4. a. Ay/me/ril/lot, / re/prit / le / roi, / dis-/ nous / ton / 1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

[nom. 12

– Ay/me/ry. / Je / suis / pau/vr(e) au/tant / qu’un / 1

2

3

4

5

6

7

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[pau/vreÊÉʓœˆ˜­i®ÊÆ 10

11

12

½>ˆÊÉÊۈ˜}ÉÌÊ>˜ÃÉ]ʍe / n’ai / point / de / pail/l(e) et / 1

2

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4

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7

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[point / d’a/voin(e), 10

11

12

JeÊÉÊÃ>ˆÃÊÉʏˆÉÀ­i®Êi˜ÊÉʏ>É̈˜]ÊÉÊiÌÊÉʍe / suis / 1

2

3

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9

QL>ÉV…e/lier. 10

11

12

iʓmÌÀiÊiÃÌÊ՘Ê>iÝ>˜`Àˆ˜Ê­`œÕâiÊÃޏ>Liî° Les e que l’on doit prononcer (en gras) sont ceux placés devant une consonne, qu’ils soient à l’intérieur ou à la fin d’un mot : re/prit (v. 1). b. Au vers 7, il faut prononcer li/ards, c’est-àdire faire une diérèse, pour avoir le compte de Ãޏ>Lið Deux / li/ards / cou/vri/raient / fort / bien / 1

2

3

4

5

6

7

8

[tou/tes / mes / terr(es) 9

10

11

12

5. Les vers dont la coupe est à l’hémistiche sont les vers 4, 6, 7, 8, 9, 13 et 14. La coupe au vers 12 est après la troisième syl>Li]Ê«œÕÀÊ`jÌ>V…iÀʏiÃÊ«>ÀœiÃÊÀ>««œÀÌjiÃÊ`ÕÊ récit par un alinéa. La coupe au vers 15 se trouve après la deu݈m“iÊ Ãޏ>Li]Ê «œÕÀÊ `jÌ>V…iÀÊ iÊ ÀjVˆÌÊ `iÃÊ

60

paroles rapportées par un alinéa et créer un effet de surprise (ellipse temporelle).

➔ ÉVALUATION D’après Chrétien de Troyes, Perceval ou le Conte du Graal, adapté par A.-M. Cadot-Colin Livre de l’élève, p. 70-71 ➜ PRÉPARER L’ÉVALUATION

1.Ê œÀ˜i“>˜ÌÊ iÃÌÊ Õ˜Ê ˜œLiÊ Ãiˆ}˜iÕÀ]Ê iÝ«iÀÌÊ `>˜Ãʏiʓj̈iÀÊ`iÃÊ>À“iÃÊÆÊV½iÃÌʏՈʵՈÊ>Êi˜Ãiˆgné à Perceval l’art de la chevalerie et qui a fait de lui un chevalier par la cérémonie de l’adouLi“i˜Ì° 2. Le chevalier courtois se met au service de sa dame, comme le vassal est au service de son ÃÕâiÀ>ˆ˜ÊÆÊ«œÕÀÊii]ʈÊiÃÌÊV>«>LiÊ`½>VVœ“«ˆÀÊ des exploits. 3.Ê iÃÊ vœ˜V̈œ˜ÃÊ `iÊ ½>`iV̈vÊ Ãœ˜ÌÊ >ÌÌÀˆLÕÌÊ `ÕÊ ÃՍiÌÊiÌÊj«ˆÌ…mÌiÊ`Õʘœ“° 4. Exemples de comparaison : ils s’affrontaient, solides comme des rocsÊ­«°ÊxÈ]ʏ°Ê£È®ÊÆÊune eau rapide, noire et épaisse comme un fleuve de l’enfer (p. 58, l. 1-2). ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1. Clamadeu des Îles est un chevalier qui veut ýi“«>ÀiÀÊ`iÃÊÌiÀÀiÃÊ`½Õ˜iʍi՘iÊwiʘœ““jiÊ >˜V…iyiÕÀ°Ê>ʍi՘iÊwiʏiÊV>À>VÌjÀˆÃiÊ«>ÀʏiÃÊ >`iV̈vÃÊ\Êgrand, fort et solide (l. 10). 2. Perceval fait preuve d’un grand courage en osant affronter un tel chevalier : Je ne renoncerai à ce combat pour rien au monde (l. 12-13). Û>˜ÌʏiÊVœ“L>Ì]ʈÊ`jwiÊ >“>`iÕÊi˜ÊViÃÊÌiÀmes : Maudit sois-tu ! Tu vas devoir changer de discours ! (l. 34). Et il se met aussitôt en position `iÊVœ“L>ÌÊ\ÊLe jeune homme en eut alors assez et mit sa lance en position (l. 35). 3. Blanchefleur et son entourage sont inquiets pour Perceval, parce que les adversaires ne sont pas de même force ni de même expérience dans le métier des armes : Toutes et tous, dans le château, le supplièrent de ne pas aller affronter un homme que nul n’avait vaincu jusque-là (l. 14 à 16). Blanchefleur le dit également à Perceval : vous êtes trop jeune pour livrer bataille à un chevalier tel que Clamadeu des Îles. […] vous ne pourrez tenir contre lui (l. 9 à 11). 4. a. Perceval veut affronter Clamadeu des Îles pour sauver Blanchefleur, qui est en danger : je

ne quitterai pas ces lieux sans y avoir ramené la paix (l. 3-4). b. En échange, il demande à Blanchefleur son amour : si je l’emporte sur lui, je vous demande de m’accorder votre amour en récompense (l. 5-6). 5.Ê>ʍi՘iÊwiÊÀj«œ˜`ÊDʏ½>ÌÌi˜ÌiÊ`iÊ*iÀViÛ>Ê et lui accorde son amour : il serait bien mesquin de ma part de vous le refuser (l. 7). Mais elle a des scrupules à donner son amour en échange `½Õ˜ÊiÝ«œˆÌʵսiiʍÕ}iʈ“«œÃÈLiÊ\Êje ne veux pas que, pour gagner mon amour, vous alliez mourir pour moi (l. 7-8). ➜ ÉTUDIER LA LANGUE

6. La comparaison concerne Clamadeu : Il est grand, fort et solide comme un roc (l. 10-11). Le comparé est il, pronom personnel mis pour

>“>`iÕÊÆʏiÊVœ“«>À>˜ÌÊiÃÌÊun roc Æʏ½œṎÊ`iÊ comparaison est comme. Le point commun est iÝ«Àˆ“jÊ «>ÀÊ ½>`iV̈vÊ solide ÆÊ >Ê Vœ“«>À>ˆÃœ˜Ê Ài˜`ʏ½>`ÛiÀÃ>ˆÀiÊ`iÊ*iÀViÛ>ÊÀi`œÕÌ>Li° 7. jeune (l. 9) : >ÌÌÀˆLÕÌÊ `ÕÊ ÃՍiÌÊ vous, pronom personnel µÕˆÊ Ài«ÀjÃi˜ÌiÊ *iÀViÛ>Ê ÆÊ affligée (l. 14) :Ê>ÌÌÀˆLÕÌÊ`ÕÊÃՍiÌÊla jeune fille, c’est-à-dire Blanchefleur ÆÊinquiets ­°Ê£n®Ê\Ê>ÌÌÀˆLÕÌÊ`ÕÊÃՍiÌÊ tous, pronom indéfini qui représente les gens `ÕÊV…@Ìi>ÕÊÆÊjeune (l. 26) : épithète de chevalier, c’est-à-dire Perceval.

➜ LIRE L’IMAGE

8.Ê ½ˆ“>}iÊ iÃÌÊ Õ˜Ê Ì>Li>ÕÊ ÆÊ >Ê ÌiV…˜ˆµÕi]Ê Õ˜iÊ peinture (intitulée Perceval s’approche du château du Graal) ÆÊ iÊ Ì>Li>ÕÊ “iÃÕÀiÊ nÇÊ ÃÕÀÊ £ÓÇ]xÊV“°ÊiÊ«iˆ˜ÌÀiÊiÃÌÊ>À̈˜Ê7ˆi}>˜`ÊÆʈÊ>Ê ÛjVÕÊ `iÊ £nÈÇÊ DÊ £™È£Ê ÆÊ >Ê ÌœˆiÊ >Ê jÌjÊ «iˆ˜ÌiÊ i˜Ê 1934. 9.ÊÕÊ«Ài“ˆiÀÊ«>˜]ʜ˜ÊۜˆÌÊ՘ʍi՘iÊV…iÛ>ˆiÀÊDÊ V…iÛ>]Ê`>˜ÃÊ՘ʫ>ÞÃ>}iÊÛiÀ`œÞ>˜ÌÊÆÊDʏ½>ÀÀˆmÀi‡ «>˜Ê ÃiÊ `ÀiÃÃiÊ Õ˜Ê V…@Ìi>ÕÊ µÕˆÊ ÃÕÀ«œ“LiÊ >Ê scène. 10. Le personnage est Perceval, comme l’indiµÕiÊ iÊ ÌˆÌÀiÊ `ÕÊ Ì>Li>Õ. Il tient à la main une lance, ornée d’un gonfanon. 11. Le château du Graal est environné de LÀՓiÊ\ʈÊiÃÌÊÀi˜`ÕÊ«>ÀÊ՘Ê`iÃȘÊÃ>˜ÃÊVœÕiÕÀ]Ê mais aux traits précis. 12. Le ciel comme le château, à l’arrière-plan, ܘÌÊDÊ«iˆ˜iÊVœœÀjÃÊÆÊ«>ÀÊVœ˜ÌÀ>ÃÌi]Ê>ÕÊ«Ài“ˆiÀÊ plan, Perceval est vêtu de rouge et son gonv>˜œ˜Ê iÃÌÊ `iÊ VœÕiÕÀÊ œÀÊ ÆÊ ½…iÀLiÊ iÌÊ iÃÊ Ã>«ˆ˜ÃÊ déclinent différentes nuances de vert. 13.Ê iÊ V…@Ìi>ÕÊ `ÕÊ À>>Ê Ãi“LiÊ j“iÀ}iÀÊ `iÊ >ÊLÀՓi]ÊDʓˆ‡V…i“ˆ˜Êi˜ÌÀiÊÀkÛiÊiÌÊÀj>ˆÌj°ÊiÊ i՘iÊ V…iÛ>ˆiÀÊ ÃiÊ `ˆÀˆ}iÊ ÛiÀÃÊ iÊ V…@Ìi>ÕÊ >ÛiVÊ `jÌiÀ“ˆ˜>̈œ˜Ê\ʈÊÛ>Êi˜w˜ÊVœ˜˜>ŠÌÀiʏiÊÃi˜ÃÊ`iÊ ce mystère.

3 - Le chevalier médiéval, un héros d’exception

61

4!Usjtubo!fu!Jtfvu!;!vo!dpouf! eÖbnpvs!fu!ef!npsu

Livre de l’élève, p. 72 à 95

➔ REPÈRES THÉORIQUES ET DIDACTIQUES Objectifs généraux du chapitre

■ À travers Le Roman de Tristan et Iseut, découvrir un récit fondateur de la représentation de l’amour en Occident. ■ Lire et analyser les principaux épisodes du roman. ■ Comprendre le sens des symboles et des éléments merveilleux.

Construction du chapitre Le choix des textes et leur exploitation pédagogique UÊ «ÀmÃÊ iÊ V…>«ˆÌÀiÊ ÃÕÀÊ iÊ V…iÛ>ˆiÀÊ “j`ˆjÛ>Ê iÌÊ ÃiÃÊ V>À>VÌjÀˆÃ̈µÕiÃÊ …jÀœ‹µÕiÃ]Ê ˜œÕÃÊ >ۜ˜ÃÊ Vœ“«jÌjÊ ½jÌÕ`iÊ `ÕÊ Àœ“>˜Ê `iÊ V…iÛ>iÀˆiÊ «>ÀÊ une lecture suivie de Tristan et Iseut. Ce roman, qui puise ses sources dans d’anciennes légendes celtes, est l’un des textes fondateurs de la représentation de l’amour en Occident : Tristan et Iseut connaissent un amour foudroyant et soudain, qui les conduira à la mort, «ÕˆÃµÕiÊ iÕÀÊ «>ÃȜ˜Ê >`ՏÌmÀiÊ iÃÌÊ ˆ˜ÌiÀ`ˆÌiÊ «>ÀÊ la société. Les deux amants sont, dans la littérature européenne, l’incarnation de la fatalité de ½>“œÕÀÊ\Ê>ÕÊVœÕÀÃÊ`iÃÊÈmViÃ]ʈÃÊܘÌÊ`iÛi˜ÕÃÊ des personnages emblématiques de la passion amoureuse ; de nombreuses œuvres artistiques ­ˆÌÌjÀ>ˆÀiÃ]ʓÕÈV>iÃ]ÊVˆ˜j“>̜}À>«…ˆµÕiîÊvœ˜ÌÊ référence à leur légende. Uʽadaptation de Joseph Bédier nous a paru ̜ÕÌÊ DÊ v>ˆÌÊ >VViÃÈLiÊ DÊ `iÃÊ jmÛiÃÊ `iÊ ˆ˜µÕˆm“i°Ê >˜ÃÊ՘iʏ>˜}ÕiʵՈÊ}>À`iʏ>Ê«œjÈiÊ des œuvres anciennes, Bédier a su réunir les différents textes rédigés en anglo-normand (un `ˆ>iVÌiÊ`½œ‹®Ê«>ÀʏiÃÊ«œmÌiÃÊ/…œ“>ÃÊ`½˜}iÌiÀÀiÊ­ÛiÀÃÊ££Çx®ÊiÌÊ jÀœÕÊ­ÛiÀÃÊ££nä®° UÊ>}Àjʏ½@«ÀiÌjÊ`iÊViÌÌiÊ«>ÃȜ˜Ê>“œÕÀiÕÃi]Ê bien des aspects de l’œuvre pourront séduire

`iÃÊ jmÛiÃÊ i˜VœÀiÊ i՘iÃÊ \Ê Ã>Ê `ˆ“i˜Ãˆœ˜Ê “iÀveilleuse, le cadre médiéval, les références au “Þ̅iÊ `ÕÊ ˆ˜œÌ>ÕÀiÊ ­>Ê ÛœˆiÊ ˜œˆÀiÊ iÌÊ >Ê ÛœˆiÊ L>˜V…i®Ê iÌÊ iÃÊ `ˆvvjÀi˜ÌiÃÊ >Ûi˜ÌÕÀiÃÊ `ÕÊ V…ivalier Tristan (combats contre le dragon, le œÀ…œÌo®° UÊ*œÕÀÊÀiÌÀ>ViÀʏ½…ˆÃ̜ˆÀiÊ`iÊViÊVœÕ«iʓÞ̅ˆµÕi]Ê nous présentons cinq extraits : l’incipit (la naisÃ>˜ViÊÌÀ>}ˆµÕiÊ`iÊ/ÀˆÃÌ>˜]Ê«°ÊÇȇÇÇ®ÊÆʏiÊVœ“L>ÌÊ Vœ˜ÌÀiÊ iÊ œÀ…œÌ]Ê µÕˆÊ v>ˆÌÊ `iÊ /ÀˆÃÌ>˜Ê Õ˜Ê …jÀœÃÊ ­«°ÊÇn‡Ç™®ÊÆʏ½j«ˆÃœ`iÊ`ÕÊ«…ˆÌÀiÊ­>ʘ>ˆÃÃ>˜ViÊ`iÊ >Ê«>ÃȜ˜]Ê«°Ênä‡n£®ÊÆʏ>ÊvœÀkÌÊ`ÕÊœÀœˆÃÊ­>ÊۈiÊ Ã>ÕÛ>}iÊ`iÃÊ>“>˜ÌÃÊiÌʏiÊ«>À`œ˜Ê`ÕÊÀœˆÊ>ÀV]Ê «°Ê nÓ®Ê ÆÊ >Ê w˜Ê `ÕÊ Àœ“>˜Ê ­>Ê “œÀÌÊ `iÃÊ >“>˜ÌÃ]Ê «°Ê n{‡nx®°Ê *œÕÀÊ >ˆ`iÀÊ iÃÊ jmÛiÃÊ DÊ i˜ÌÀiÀÊ `>˜ÃÊ l’œuvre, nous leur proposons un arbre généaœ}ˆµÕiÊ ­«°Ê ÇÓ®Ê iÌÊ Õ˜iÊ V>ÀÌiÊ }jœ}À>«…ˆµÕiÊ ­«°ÊÇήÊi˜Ê«>}iÃÊ`½œÕÛiÀÌÕÀi]ÊiÌ]Ê`>˜ÃʏiÃÊÀi«mÀiÃÊ­«°ÊÇ{‡Çx®]Ê՘ÊÀjÃՓjÊÌÀmÃÊȓ«ˆwjʵՈʏ>ˆÃÃiÊ `iÊVžÌjʏiÃÊ>V̈œ˜ÃÊ`iÃÊL>Àœ˜Ãʍ>œÕÝÊiÌÊ`Õʘ>ˆ˜Ê ÀœVˆ˜]Ê «ÕˆÃµÕ½>ÕVÕ˜Ê ÌiÝÌiÊ `ÕÊ V…>«ˆÌÀiÊ ˜½ÞÊ v>ˆÌÊ >ÕȜ˜°Ê iʓk“i]ÊV…>µÕiÊÌiÝÌiÊÃiÀ>ÊÈÌÕjÊ`>˜ÃÊ le parcours des amants par une courte introduc̈œ˜ÊiÌÊÜÕÛi˜ÌÊ«>ÀÊ՘iÊÀiV…iÀV…iÊÃÕÀʏ>ÊV>ÀÌi° UÊ >Ê leçonÊ ­«°Ê nÇ®Ê “iÌÊ Lˆi˜Ê Ã×ÀÊ ½>VVi˜ÌÊ ÃÕÀÊ >Ê fatalité de la passion, mais aussi sur les symLœiÃÊ>ÃÜVˆjÃÊ>ÕʓiÀÛiˆiÕÝÊViÌˆµÕiÊ­«…ˆÌÀi]Ê `À>}œ˜]Ê iÌV°®Ê œÕÊ DÊ >Ê VœÕÀ̜ˆÃˆiÊ ­j«jiÊ «>VjiÊ i˜ÌÀiÊ iÃÊ >“>˜ÌÃ]Ê jV…>˜}iÊ `iÃÊ >˜˜i>ÕÝ]Ê iÌV°®°Ê

˜w˜]Ê iiÊ jV>ˆÀiÊ ÃÕÀÊ iÃÊ jV>ÀÌÃÊ >ÛiVÊ iÊ Vœ`iÊ VœÕÀ̜ˆÃÊ\Ê/ÀˆÃÌ>˜Ê>ÕÀ>ˆÌÊ«ÕÊkÌÀiÊ՘Ê>ÕÌÀiÊ>˜ViœÌ]ʓ>ˆÃʈÊ>ÊLÕʏiÊ«…ˆÌÀio L’histoire des arts

iÊV…>«ˆÌÀiʘiÊVœ“«œÀÌiÊ«>ÃÊ`iÊ`œÕLi‡«>}iÊ Vœ˜Ã>VÀjiÊ DÊ ½…ˆÃ̜ˆÀiÊ `iÃÊ >ÀÌÃ]Ê «ÕˆÃµÕiÊ ÃՈÌÊ un dossier sur l’univers romanesque dans l’art médiéval. Cependant, des analyses d’images

4 - Tristan et Iseut : un conte d’amour et de mort

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­Õ˜Ê ۈÌÀ>ˆ]Ê «°Ê ÇÇÊ ÆÊ Õ˜iÊ i˜Õ“ˆ˜ÕÀi]Ê «°Ê nÎÊ ÆÊ Õ˜iÊ ˆÌ…œ}À>«…ˆi]Ê«°Ên{®ÊܘÌÊ«Àœ«œÃjiÃ]ÊÞÊVœ“«ÀˆÃÊ `>˜Ãʏ½jÛ>Õ>̈œ˜Ê­«°Ê™x®° L’étude de la langue UÊ ˜Ê grammaireÊ ­«°Ê nn®]Ê Õ˜Ê iÝiÀVˆViÊ ÃÕÀÊ iÃÊ expansions du nom prend appui sur l’image `iʏ>ÊÀœ˜ViÊ­iÝÌÀ>ˆÌÊx®°ÊiÊÀœ“>˜ÊVœ“«œÀÌ>˜ÌÊ`iÊ ˜œ“LÀiÕÝÊ`ˆ>œ}ÕiÃ]ʘœÕÃÊ>ۜ˜ÃÊV…œˆÃˆÊ՘ÊLÀivÊ jV…>˜}iÊi˜ÌÀiÊ/ÀˆÃÌ>˜ÊiÌÊܘÊ>“ˆÊiÊ`ÕVʈ>ˆ˜]Ê `œ˜ÌʈÊv>Õ`À>ÊÀjÌ>LˆÀʏiÃʓ>ÀµÕiÃÊëjVˆwµÕiÃ°Ê 1˜Ê ÌÀœˆÃˆm“iÊ iÝiÀVˆViÊ «iÀ“iÌÌÀ>Ê `iÊ ÀiۜˆÀÊ >Ê valeur des temps du récit, y compris celle du plus-que-parfait. En conjugaisonÊ­«°Ênn‡n™®]ʜ˜Ê fera la distinction entre futur simple et cond˜iÊ«ÀjÃi˜ÌÊiÌÊ«>ÃÃjÊ­iÝÌÀ>ˆÌÊ{®°Ê ˜ÊorthographeÊ ­«°Ê n™®]Ê Õ˜iÊ dictée préparée, extraite du roman, porte essentiellement sur l’accord des >`iV̈vðÊ*œÕÀʏiÃÊw}ÕÀiÃÊ`iÊÃÌޏi]ʜ˜ÊÀiÛiÀÀ>ʏ>Ê comparaisonÊ­«°Ên™®° UÊ iÊ vocabulaire étudié sera celui des senti“i˜ÌÃÊ­«°Ê™ä®]ʓ>ˆÃʘœÕÃÊ«ÀjÃi˜Ìœ˜ÃÊ>ÕÃÈʏ½…ˆÃtoire du verbe ouïr et les doublets nef / navire. Les activités d’écriture et d’oral UÊ iÊ ˜œ“LÀiÕÝÊ exercices d’écritureÊ ­«°Ê ™£®Ê «iÀ“iÌÌi˜ÌÊ >ÕÊ «ÀœviÃÃiÕÀÊ `iÊ v>ˆÀiÊ Õ˜Ê V…œˆÝÊ >`>«ÌjÊ>ÕʘˆÛi>ÕÊ`iÊÃiÃÊjmÛiÃÊ\Ê՘iÊÀiViÌÌiÊ`iÊ «…ˆÌÀiʓ>}ˆµÕiÊDʈ“>}ˆ˜iÀ]Ê՘ÊV>`i>ÕÊDʜvvÀˆÀ]Ê Õ˜iÊ«>ÃȜ˜Ê>ÕÌÀiʵÕiʏ½>“œÕÀÊDÊjۜµÕiÀo UÊ Trois activités différentes sont proposées dans une double-page d’oral ­«°Ê ™Ó‡™Î®Ê \Ê Õ˜Ê `jL>ÌÊ ÃÕÀÊ iÃÊ ÌiV…˜ˆµÕiÃÊ `ÕÊ ÀjVˆÌÊ ­ˆ˜ÌjÀkÌÊ œÕÊ

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˜œ˜Ê `iÃÊ >˜ÌˆVˆ«>̈œ˜Ã®Ê ÆÊ Õ˜Ê ÌiÝÌiÊ jV…œÊ DÊ ˆÀiÊ \Ê le Lai du chèvrefeuille `iÊ>ÀˆiÊ`iÊÀ>˜ViÊÆÊÕ˜Ê «œm“iÊDÊÀjVˆÌiÀÊ\ʏ>ÊÊ …>˜Ãœ˜Ê`iÊ >ÀLiÀˆ˜iÊ‚Ê `½vÀi`Ê`iÊÕÃÃiÌ° L’évaluation iÊ ÌiÝÌiÊ V…œˆÃˆ]Ê Ê iÊ }ÀiœÌÊ “>}ˆµÕiÊ ‚Ê ­«°Ê ™{®]Ê iÃÌÊ՘Êj«ˆÃœ`iÊV…>À“>˜Ì]ʵՈÊÀjÛmiʏ>Ê`jˆV>tesse des sentiments des amants et permet de revoir le merveilleux : Tristan a envoyé à Iseut ՘ÊV…ˆi˜]Ê`œ˜ÌʏiÊ}ÀiœÌÊ>Ê՘ʫœÕۜˆÀʓ>}ˆµÕi]Ê ViÕˆÊ`½ivv>ViÀʏiÊV…>}Àˆ˜°ÊiÃÊquestions de langueÊ«iÀ“iÌÌi˜ÌÊ`iÊÛjÀˆwiÀʏ>ÊVœ˜˜>ˆÃÃ>˜ViÊ`ÕÊ conditionnel, des expansions du nom et des marques du dialogue. L’analyse d’une enluminureÊ Ài«ÀjÃi˜Ì>˜ÌÊ Õ˜iÊ ÃVm˜iÊ }>>˜ÌiÊ iÌÊ Õ˜Ê exercice d’écriture sur la fonction des cadeaux Vœ“«mÌi˜Ìʏ½jÛ>Õ>̈œ˜°

Bibliographie UÊJoseph BÉDIER, Le Roman de Tristan et Iseut, £ä‡£n]ÊVœ°ÊÊ ˆLˆœÌ…mµÕiʓj`ˆjÛ>iʂʭ£™n£®° UÊJoseph BÉDIER, Le Roman de Tristan et Iseut ­iÝÌÀ>ˆÌî]Ê >̈iÀ]Ê Vœ°Ê Ê #ÕÛÀiÃÊ iÌÊ Ì…m“iÃÊ ‚Ê ­Óää{®° UÊRené LOUIS, Tristan et Iseult]Ê]ÊVœ°ÊÊ >ÃȵÕiÃÊ`iÊ«œV…iʂʭÓään®° UÊDaniel LACROIX et Philippe WALTER, Tristan et Iseut : les poèmes français, la saga norroise, ]ÊVœ°ÊÊiÌÌÀiÃÊ}œÌ…ˆµÕiÃʂ]Êj`ˆÌˆœ˜ÊLˆˆ˜}ÕiÊ ­Óä䙮° UÊDenis DE ROUGEMONT, L’Amour et l’Occident, £ä‡£n]ÊVœ°ÊÊ ˆLˆœÌ…mµÕiÃÊ£äÊÉÊ£nʂʭÓä䣮°

➔ RÉPONSES AUX QUESTIONNAIRES Entrez dans l’univers de Tristan et Iseut !

2. vassal :Ê>ÕÊœÞi˜Ê}i]ʅœ““iʏˆjÊDÊ՘ÊÃiˆ}˜iÕÀ]Ê՘ÊÃÕâiÀ>ˆ˜]ʵՈʏՈÊVœ˜w>ˆÌÊ՘Êwiv° nef :Ê}À>˜`ʘ>ۈÀiÊDÊۜˆiÃÊ`ÕÊœÞi˜Ê}i°

Livre de l’élève, p. 72-73

➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1. a. On travaillera à partir de l’arbre généalo}ˆµÕi°Ê/ÀˆÃÌ>˜ÊiÃÌʏiÊwÃÊ`iÊ >˜V…iyiÕÀ]ʏ>ÊàÕÀÊ `iÊ>ÀV]ÊÀœˆÊ`iÊ œÀ˜œÕ>ˆiÃ]ÊiÌÊ`iÊ,ˆÛ>i˜]ÊÀœˆÊ `ÕÊ œœ˜˜œˆÃÊ ­œ˜Ê ÈÌÕiÀ>Ê iÃÊ ˆiÕÝÊ ÃÕÀÊ >Ê V>ÀÌi®°Ê /ÀˆÃÌ>˜ÊiÃÌÊ`œ˜VʏiʘiÛiÕÊ`ÕÊÀœˆÊ>ÀV° b. Les armoiries de Tristan sont un sinople (fond ÛiÀÌ®ÊDʏˆœ˜Ê`½œÀ°Êiʏˆœ˜ÊÀi«ÀjÃi˜Ìiʏ>ÊLÀ>ۜÕÀi]Ê la droiture et la force. 2.Ê"˜ÊÛiˆiÀ>ÊDÊViʵÕiʏiÃÊjmÛiÃʘiÊv>ÃÃi˜ÌÊ«>ÃÊ de confusion entre les différentes Iseut : qÊ ÃiÕÌÊ >Ê œ˜`iÊ iÃÌÊ ½…jÀœ‹˜iÊ `ÕÊ Àœ“>˜]Ê µÕˆÊ vœÀ“iÊ>ÛiVÊ/ÀˆÃÌ>˜ÊiÊVœÕ«iÊ`iÃÊ>“>˜ÌÃʓÞ̅ˆµÕiÃÊ ÆÊ iiÊ iÃÌÊ >ÕÃÃˆÊ ½j«œÕÃiÊ `ÕÊ ÀœˆÊ >ÀVÊ iÌÊ devient la reine de Cornouailles ; qÊÃiÕÌÊ`½À>˜`iÊiÃÌʏ>ʓmÀiÊ`½ÃiÕÌʏ>Ê œ˜`iÊiÌÊ l’épouse du roi d’Irlande ; qÊÃiÕÌÊ>ÕÝÊ >˜V…iÃÊ>ˆ˜ÃÊ>Êj«œÕÃjÊ/ÀˆÃÌ>˜° 3.Ê ½…ˆÃ̜ˆÀiÊ `iÊ /ÀˆÃÌ>˜Ê iÌÊ ÃiÕÌÊ >Ê «œÕÀÊ V>`ÀiÊ le Loonnois (naissance de Tristan : extrait 1, «°ÊÇȇÇÇ®]Ê/ˆ˜Ì>}iÊ­>Ê œÀ˜œÕ>ˆiî]ʜÙÊÀjÈ`iʏiÊ ÀœˆÊ>ÀVÊ­iÝÌÀ>ˆÌÊÓ]Ê«°ÊÇn‡Ç™®]ÊiÌʏ½À>˜`i]ʜÙÊÀjÈdait Iseut la Blonde, avant que Tristan ne vienne >Ê V…iÀV…iÀÊ «œÕÀÊ ½i““i˜iÀÊ i˜Ê œÀ˜œÕ>ˆiÃÊ ­iÝÌÀ>ˆÌÊ Î]Ê «°Ê nä‡n£®°Ê iÃÊ >“>˜ÌÃÊ ÃiÊ V>V…iÀœ˜ÌÊ `>˜Ãʏ>ÊvœÀkÌÊ`ÕÊœÀœˆÃÊ­iÝÌÀ>ˆÌÊ{]Ê«°ÊnÓ®°Ê/ÀˆÃÌ>˜Ê “iÕÀÌÊDÊ*i˜“>ÀV…Ê­iÝÌÀ>ˆÌÊx]Ê«°Ên{‡nx®°

La naissance de Tristan Le Roman de Tristan et Iseut, adapté par J. Bédier (extrait 1) Livre de l’élève, p. 76-77 OBJECTIFS ■ʘ>ÞÃiÀʏiÊ`jLÕÌÊ`½Õ˜ÊÀjVˆÌʓj`ˆjÛ>Ê\ʘ>ˆÃ-

Ã>˜ViÊ`ÕʅjÀœÃÊiÌʅˆÃ̜ˆÀiÊ`iÊÃiÃÊ«>Ài˜Ìð ■ Étudier le rôle de la destinée dans le parcours

`ÕʅjÀœÃ° ➜ PRÉPARER LA LECTURE

1.Ê >Ê œÀ˜œÕ>ˆiÃÊ v>ˆÌÊ «>À̈iÊ `iÊ >Ê À>˜`i‡ ÀiÌ>}˜iÊ \Ê iiÊ ÃiÊ ÃˆÌÕiÊ >ÕÊ ÃÕ`‡œÕiÃÌÊ `iÊ ½˜gleterre ; Tintagel est le lieu de résidence de la

œÕÀÊ`ÕÊÀœˆÊ>ÀVÊ`iÊ œÀ˜œÕ>ˆiðÊiÊœœ˜˜œˆÃÊ est le pays de Léon, situé dans la Bretagne française.

1. a. Le narrateur s’adresse à un public de cour : SeigneursÊ­°Ê£®° b.Ê-œ˜ÊÀjVˆÌÊiÃÌÊ`iÃ̈˜jÊDÊkÌÀiÊi˜Ìi˜`ÕÊ\ʏiÃÊÛiÀbes entendre et écouter témoignent du caracÌmÀiʜÀ>Ê`iʏ>ʘ>ÀÀ>̈œ˜Ê\Êvous plaît-il d’entendreÊ­°Ê£®]ÊÉcoutezÊ­°ÊÓ®° 2. a. Les deux personnages principaux du beau conteÊ­°Ê£®ÊܘÌÊTristan et Iseut la reineÊ­°ÊÓ®° b. C’est un beau conte d’amour et de mort ­°Ê£®°Êiʘ>ÀÀ>ÌiÕÀÊ«ÀœVm`iÊDÊ՘iÊ>˜ÌˆVˆ«>̈œ˜]Ê il dévoile le merveilleux amour des amants et iÕÀÊ w˜Ê ÌÀ>}ˆµÕiÊ `mÃÊ iÃÊ «Ài“ˆmÀiÃÊ ˆ}˜iÃÊ `iÊ son récit : Écoutez comment à grand’joie, à grand deuil ils s’aimèrent, puis en moururent un même jour, lui par elle, elle par lui ­°ÊӇή°Ê ˜Ê >˜˜œ˜X>˜ÌÊ>ˆ˜ÃˆÊ>Êw˜Ê`iʏ½…ˆÃ̜ˆÀi]ʈÊV…iÀV…iÊDÊ susciter l’attente et l’émotion : la question que ÃiÊ«œÃiÊ`mÃʏœÀÃʏiÊ«ÕLˆVʘ½iÃÌÊ«>ÃÊViiÊ`iʏ½ˆ˜ÌÀˆ}ÕiÊ­µÕiÊÛ>‡Ì‡ˆÊ>ÀÀˆÛiÀÊ>ÕÝʅjÀœÃʶ®]ʓ>ˆÃÊ«Õ̞ÌÊ `iÊ Ã>ۜˆÀÊ Vœ““i˜ÌÊ ViÌÌiÊ …ˆÃ̜ˆÀiÊ `½>“œÕÀÊ Ã½iÃÌÊÀj܏ÕiÊ`>˜Ãʏ>ʓœÀÌo 3.ÊiÃÊ«iÀܘ˜>}iÃÊ`iʏ½…ˆÃ̜ˆÀiÊܘÌÊ\ʏiÊÀœˆÊ>ÀVÊ `iÊ œÀ˜œÕ>ˆiÃÊiÌÊÃ>ÊàÕÀÊ >˜V…iyiÕÀÊÆʏiÊÀœˆÊ `ÕÊœœ˜˜œˆÃ]Ê,ˆÛ>i˜]ʏ½>ˆjÊ`iÊ>ÀVÊiÌʏ½j«œÕÝÊ `iÊ >˜V…iyiÕÀÊÆÊ/ÀˆÃÌ>˜]ʏiÊwÃʘœÕÛi>Շ˜jÊ`iÊ ,ˆÛ>i˜Ê iÌÊ >˜V…iyiÕÀÊ ÆÊ ,œ…>Ì]Ê iÊ “>ÀjV…>Ê `iÊ ,ˆÛ>i˜]Ê ÃÕÀ˜œ““jÊ Rohalt le Foi-Tenant ­°Ê£x®Êi˜ÊÀ>ˆÃœ˜Ê`iÊÃ>ʏœÞ>ÕÌjÊÆʏiÊ`ÕVÊœÀ}>˜]Ê ½i˜˜i“ˆÊ`iÊ,ˆÛ>i˜° 4. a.ʽ>V̈œ˜ÊÃiÊ`jÀœÕiÊi˜Ê œÀ˜œÕ>ˆiÃÊ­°Ê{ÊDÊ ™®Ê\Ê,ˆÛ>i˜ÊÞÊiÃÌÊÛi˜ÕÊ«ÀkÌiÀʓ>ˆ˜‡vœÀÌiÊ>ÕÊÀœˆÊ >ÀVÊÆʈÊÞÊ>Êj«œÕÃjÊ >˜V…iyiÕÀÊau moutier de TintagelÊ­°Ê™®°Ê*ՈÃʏ½>V̈œ˜ÊÃiÊ`jÀœÕiÊi˜Êœœ˜˜œˆÃ]Ê iÊ ÀœÞ>ՓiÊ `iÊ ,ˆÛ>i˜Ê \Ê Il atterrit devant son château de KanoëlÊ­°Ê£Î®° b.ʽ>V̈œ˜ÊÃiÊ`jÀœÕiÊ>ÕÊœÞi˜Ê}i°Ê"˜ÊÀimÛiÊ des références : – à l’organisation sociale de la société féodale : la reineÊ­°Ê Ó®]Ê le roiÊ­°Ê {®]Ê un vassalÊ­°Ê ȇǮ]Ê son maréchal ­°Ê£{®]Êses baronsÊ­°Ê£x‡£È®ÊÆ qÊDʏ>Êۈiʵ՜̈`ˆi˜˜i]ÊVˆÛˆiÊiÌÊ}ÕiÀÀˆmÀiÊ\Êl’épée ­°ÊÈ®] au moutier ­°Ê™®] ses nefs ­°Ê£Ó®° 5.Ê,ˆÛ>i˜]ʏiÊÀœˆÊ`iÊœœ˜˜œˆÃ]ÊiÃÌÊÛi˜ÕÊÜÕÌi˜ˆÀÊ iÊÀœˆÊ>ÀVÊ`iÊ œÀ˜œÕ>ˆiÃÊVœ˜ÌÀiÊÃiÃÊi˜˜i“ˆÃÊÆÊ ˆÊ >Ê j«œÕÃjÊ Ã>Ê Ã ÕÀ]Ê >˜V…iyiÕÀÊ \Ê Marc lui donna en récompense la belle Blanchefleur, sa sœurÊ ­°Ê LJn®°Ê >ˆÃÊ iÊ `ÕVÊ œÀ}>˜Ê >Ê «ÀœwÌjÊ `iÊ ½>LÃi˜ViÊ`iÊ,ˆÛ>i˜Ê«œÕÀÊ>ÌÌ>µÕiÀʏiÊœœ˜˜œˆÃ°Ê 4 - Tristan et Iseut : un conte d’amour et de mort

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,ˆÛ>i˜Ê iÌÊ Ãœ˜Ê j«œÕÃi]Ê i˜Viˆ˜Ìi]Ê µÕˆÌÌi˜ÌÊ >Ê

œÀ˜œÕ>ˆiÃÊ iÌÊ Àiۈi˜˜i˜ÌÊ >ÕÊ V…@Ìi>ÕÊ `iÊ >˜œlÊ i˜Ê œœ˜˜œˆÃ°Ê ,ˆÛ>i˜Ê «>ÀÌÊ i˜Ê }ÕiÀÀiÊ Vœ˜ÌÀiÊ iÊ `ÕVÊ œÀ}>˜]Ê >«ÀmÃÊ >ۜˆÀÊ Vœ˜wjÊ la reine à la sauvegarde de son maréchal Rohalt ­°Ê£Î‡£{®°Ê>…iÕÀiÕÃi“i˜ÌÊ,ˆÛ>i˜Ê“iÕÀÌ]Êtué en trahisonÊ ­°Ê £n®Ê «>ÀÊ iÊ `ÕV°Ê /ÀˆÃÌ>˜Ê Û>Ê ˜>ŠÌÀiÊ ÌÀœˆÃʍœÕÀÃÊ«ÕÃÊÌ>À`° 6. a.Ê ,ˆÛ>i˜Ê iÌÊ >˜V…iyiÕÀÊ j«ÀœÕÛi˜Ì]Ê ½Õ˜Ê pour l’autre, un merveilleux amourÊ­°Ên®° b. À l’annonce de la mort de son époux, BlanV…iyiÕÀÊiÃÌʈ˜Vœ˜Ãœ>LiÊiÌʈ˜V>«>LiÊ`iÊ«iÕrer dans une telle souffrance : ni cris, ni lamentations ­°Ê £™®°Ê -œ˜Ê VœÀ«ÃÊ «iÀ`Ê ÌœÕÌiÊ ÛˆÌ>ˆÌjÊ iÌÊ énergie : ses membres devinrent faibles et vainsÊ­°Ê£™®°Ê iʘ½>Ê«ÕÃʏ>ÊvœÀViʘˆÊ>Êۜœ˜ÌjÊ`iÊ vivre : son âme voulut, d’un fort désir, s’arracher de son corpsÊ­°ÊÓä®° c.Ê ,œ…>Ì]Ê iÊ w`miÊ “>ÀjV…>Ê `iÊ ,ˆÛ>i˜]Ê Ã½ivforce en vain de la consoler, en lui rappelant la œˆÊVœ““Õ˜iÊDÊ̜ÕÃʏiÃʅœ““iÃÊ\Êtous ceux qui naissent ne doivent-ils pas mourir ? ­°ÊÓӇÓή°ÊÊ lui conseille, à mots voilés, d’accepter la volonté `iÊ ˆiÕÊ iÌÊ `iÊ ÛˆÛÀiÊ «œÕÀÊ Ãœ˜Ê wÃÊ \Ê Que Dieu reçoive les morts et préserve les vivants !… ­°ÊÓ·Ó{®°ÊÊÀi`œÕÌiʵսiiʘiÊÃiʏ>ˆÃÃiʓœÕÀˆÀÊ `iÊ V…>}Àˆ˜Ê \Ê on ne peut rien gagner à mettre deuil sur deuil ­°ÊÓÓ®° 7. a. En raison de cette insurmontable tristesse j«ÀœÕÛjiÊDʏ>ʓœÀÌÊ`iÊܘÊj«œÕÝ]Ê >˜V…iyiÕÀÊ Û>Ê ˜œ““iÀÊ Ãœ˜Ê wÃÊ /ÀˆÃÌ>˜]Ê ˜œ“Ê µÕˆ]Ê ÕÊ `>˜ÃÊ un sens comme dans l’autre (Tristan ou Tantris = Tant triste®]ÊjۜµÕiʏiʓ>…iÕÀÊ\Êcomme ainsi tu es venu sur terre par tristesse, tu auras nom TristanÊ­°ÊηÎ{®°Ê"˜Ê˜œÌiÊ`>˜ÃʏiÃÊ«>ÀœiÃÊ d’Iseut quatre termes appartenant à la famille du mot triste : triste ­°ÊÎäÊiÌÊΣ®ÊiÌÊtristesse ­°ÊÎÓÊ iÌÊÎ{®° b.ʽ…ˆÃ̜ˆÀiÊ`iÃÊ«>Ài˜ÌÃÊ`iÊ/ÀˆÃÌ>˜ÊiÃÌÊiiÊ>ÕÃÃˆÊ un beau conte d’amour et de mortÊ ­°Ê £®Ê \Ê ˆÃÊ s’aiment d’un merveilleux amourÊ­°Ên®ÊÆʓ>ˆÃʏiÊ «mÀiÊ`iÊ/ÀˆÃÌ>˜Ê“iÕÀÌÊ>ÕÊVœ“L>ÌÊÌ>˜`ˆÃʵÕiÊÃ>Ê “mÀi]Ê >˜V…iyiÕÀ]ÊÃiʏ>ˆÃÃiʓœÕÀˆÀÊ`iÊV…>}Àˆ˜Ê i˜Ê “iÌÌ>˜ÌÊ Ãœ˜Ê wÃÊ >ÕÊ “œ˜`iÊ \Ê tu es venu sur terre par tristesse ­°Ê ηÎ{®Ê ÆÊ Quand elle eut dit ces mots, […] elle mourutÊ­°ÊÎx‡ÎÈ®°Ê/ÀˆÃÌ>˜]Ê œÀ«…iˆ˜Ê`mÃÊÃ>ʘ>ˆÃÃ>˜Vi]ÊÃi“LiÊ>ˆ˜ÃˆÊۜÕjÊ>ÕÊ “>…iÕÀÊ«>ÀÊܘʫÀj˜œ“ÊiÌʏ>ÊÌÀ>}ˆµÕiʅˆÃ̜ˆÀiÊ d’amour de ses parents. ➜ LIRE L’IMAGE

8. Le support de l’image est un vitrail datant du XIXeÊÈmVi° 9.Ê >˜V…iyiÕÀÊ iÃÌÊ >œ˜}ji]Ê >}œ˜ˆÃ>˜ÌiÊ ÆÊ >Ê ÃiÀÛ>˜ÌiÊ>ÊÀiVÕiˆˆÊ/ÀˆÃÌ>˜]ʵՈÊۈi˜ÌÊ`iʘ>ŠÌÀi°

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10.Ê"˜Ê«iÕÌʏˆÀi]ÊÃÕÀʏiÊۈÃ>}iÊ`iÊ >˜V…iyiÕÀ]Ê Õ˜iʈ˜w˜ˆiÊÌÀˆÃÌiÃÃi° 11. Les couleurs sont sobres et symbolisent le `iՈÊ\Êvœ˜`ʘœˆÀ]ÊÛkÌi“i˜ÌÃÊL>˜VÃ]Êj}>i“i˜ÌÊ Ãˆ}˜iÃÊ`iÊ«ÕÀiÌj°Ê>ÊVœÕiÕÀÊ`ÕÊV…iÛ>Ê>iâ>˜]Ê DÊ ½>ÀÀˆmÀi‡«>˜]Ê `iÀÀˆmÀiÊ ½i˜v>˜Ì]Ê Àœ“«ÌÊ >ÛiVÊ ½i˜Ãi“LiÊÆʏiÊV…iÛ>ÊÀi˜ÛœˆiÊ>Õʓœ˜`iÊ`iʏ>Ê V…iÛ>iÀˆi°

Le combat initiatique Le Roman de Tristan et Iseut, adapté par J. Bédier (extrait 2) Livre de l’élève, p. 78-79 OBJECTIFS ■Ê

ÌÕ`ˆiÀÊ >Ê vœ˜V̈œ˜Ê `ÕÊ Vœ“L>ÌÊ V…iÛ>iÀiÃque. ■Ê jVœÕÛÀˆÀʏiÃÊ«ÀœVj`jÃʵՈʫiÀ“iÌÌi˜ÌÊ`½i˜tretenir le suspense. ➜ PRÉPARER LA LECTURE

1.Ê iÊ ÀœÞ>ՓiÊ `½À>˜`iÊ iÃÌÊ Õ˜iÊ ŠiÊ ÃˆÌÕjiÊ DÊ ½œÕiÃÌÊ`iʏ>ÊÀ>˜`i‡ ÀiÌ>}˜i° 2.Ê iʘœ“LÀiÕÝÊÈÌiÃÊܘÌÊVœ˜Ã>VÀjÃÊDÊ/…jÃjiÊ iÌÊ >ÕÊ ˆ˜œÌ>ÕÀi°Ê "˜Ê «ÀˆÛˆj}ˆiÀ>Ê iÃÊ ÃˆÌiÃÊ >V>démiques, le site du musée du Louvre (www. louvre.fr]Ê œ˜}iÌÊ Ê `jVœÕÛÀˆÀÊ ‚]Ê «ÕˆÃÊ Ê `œÃÈiÀÃÊ Ì…j“>̈µÕiÃʂ®ÊœÕʏiÊÈÌiÊÜÜÜ°“Þ̅œœ}ˆV>°vÀ. *œÃjˆ`œ˜Ê >Û>ˆÌ]Ê Õ˜Ê œÕÀ]Ê `œ˜˜jÊ DÊ ˆ˜œÃ]Ê iÊ ÀœˆÊ `iÊ ÀmÌi]Ê՘ÊÌ>ÕÀi>ÕÊL>˜VÊ`½Õ˜iÊLi>ÕÌjʓiÀÛiˆiÕÃi]Ê >w˜Ê µÕiÊ ViÕˆ‡VˆÊ iÊ ÕˆÊ œvvÀŠÌÊ i˜Ê Ã>VÀˆwVi°Ê>ˆÃʈ˜œÃÊ}>À`>ʏiÊÌ>ÕÀi>Õ°Ê*œÕÀʏiʫ՘ˆÀ]Ê *œÃjˆ`œ˜ÊÀi˜`ˆÌʏ>Êvi““iÊ`iʈ˜œÃ]Ê*>È«…>j]Ê >“œÕÀiÕÃiÊ `iÊ ½>˜ˆ“>°Ê Ê i˜Ê ˜>µÕˆÌÊ Õ˜Ê kÌÀiÊ “œ˜ÃÌÀÕiÕÝ]Ê iÊ ˆ˜œÌ>ÕÀi]Ê …œ““iÊ DÊ ÌkÌiÊ `iÊ Ì>ÕÀi>Õ°Ê ˆ˜œÃÊ i˜viÀ“>Ê iÊ ˆ˜œÌ>ÕÀiÊ `>˜ÃÊ Õ˜Ê >LÞÀˆ˜Ì…i° "À]Ê iÊ wÃÊ Õ˜ˆµÕiÊ `iÊ ˆ˜œÃÊ >Ê «jÀˆÊ `iÊ >Ê “>ˆ˜Ê `½}ji]Ê ÀœˆÊ `½̅m˜iÃ°Ê ˆ˜œÃÊ i݈}iÊ `œ˜VÊ µÕiÊ iÃÊ ̅j˜ˆi˜ÃÊ ÕˆÊ i˜Ûœˆi˜ÌÊ V…>µÕiÊ >˜˜jiÊ Õ˜Ê ÌÀˆLÕÌÊ`iÊÃi«Ìʍi՘iÃÊ}i˜ÃÊiÌÊÃi«Ìʍi՘iÃÊwiÃÊ `iÃ̈˜jÃÊDÊkÌÀiÊ`œ˜˜jÃÊi˜Ê«@ÌÕÀiÊ>Õʈ˜œÌ>ÕÀi°Ê /…jÃji]ÊwÃÊ`½}ji]ÊÛ>ÊVœ“L>ÌÌÀiʏiʈ˜œÌ>ÕÀiÊ «œÕÀÊ `jˆÛÀiÀÊ ̅m˜iÃÊ `iÊ ViÊ œÕÀ`Ê ÌÀˆLÕÌ°Ê Ê embarque sur un bateau aux voiles noires, qui i““m˜iʏiÃÊvÕÌÕÀiÃÊۈV̈“iðʏÊ>Ê«Àœ“ˆÃÊDÊÜ˜Ê «mÀiʵÕiÊýˆÊÀjÕÃÈÌÊDÊÛ>ˆ˜VÀiʏiʓœ˜ÃÌÀi]ʈÊviÀ>Ê “iÌÌÀiÊ `iÃÊ ÛœˆiÃÊ L>˜V…iÃ°Ê À@ViÊ DÊ Àˆ>˜i]Ê >Ê wiÊ`iʈ˜œÃ]ʵՈʏՈʫiÀ“ˆÌÊ`iÊÜÀ̈ÀÊ`Õʏ>LÞÀˆ˜Ì…iÊDʏ½>ˆ`iÊ`½Õ˜Êw]Ê/…jÃjiÊÀiۈi˜ÌÊDÊ̅m˜iÃ°Ê >ˆÃÊ̜ÕÌÊDʏ>ʍœˆiÊ`iÊÃ>ÊۈV̜ˆÀi]ʈÊœÕLˆiʏ>Ê«Àœ“iÃÃiÊiÌʘiÊV…>˜}iÊ«>ÃʏiÃÊۜˆiðÊ+Õ>˜`Ê}jiÊ

aperçoit de loin les voiles noires du navire qui a i““i˜jÊܘÊwÃ]ʏiÊVÀœÞ>˜ÌʓœÀÌ]ʈÊiÃÌÊÃ>ˆÃˆÊ«>ÀÊ iÊ`jÃi뜈ÀÊiÌÊÃiʍiÌÌiÊDʏ>ʓiÀʵՈ]Ê`jÜÀ“>ˆÃ]Ê porte son nom. ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1. a. Tristan doit affronter, en combat singulier, iÊœÀ…œÌ]Ê՘ÊV…iÛ>ˆiÀÊ}j>˜Ì]ʵՈÊiÃÌʏiÊvÀmÀiÊ de la reine d’Irlande. Il est redoutable de par sa taille extraordinaire : aucun Cornouaillais n’a ۜՏÕÊ ÃiÊ L>ÌÌÀiÊ Vœ˜ÌÀiÊ ÕˆÊ ÆÊ ÃiÕÊ /ÀˆÃÌ>˜Ê ÀimÛiÊ iÊ`jw° b. Les Cornouaillais doivent un tribut au roi `½À>˜`iÊ\ÊÌÀœˆÃÊVi˜ÌÃʍi՘iÃÊ}i˜ÃÊiÌÊ>ÕÌ>˜ÌÊ`iÊ i՘iÃÊwiÃʵՈÊ`iۈi˜`Àœ˜ÌÊÃiÃÊiÃV>ÛiðÊ*œÕÀÊ délivrer la Cornouailles de ce tribut, Tristan ýiÃÌʜvviÀÌÊVœ““iÊV…>“«ˆœ˜Ê`ÕÊÀœˆÊ>ÀVÊv>ViÊ >ÕÊœÀ…œÌ° 2.Ê /ÀˆÃÌ>˜Ê ˜½>ÌÌ>V…iÊ «>ÃÊ Ã>Ê L>ÀµÕiÊ i˜Ê >ÀÀˆÛ>˜ÌÊ `>˜Ãʏ½Ši]ÊV>ÀʈÊý>}ˆÌÊ`½Õ˜Ê`ÕiÊDʓœÀÌ]ÊVœ““iÊ ˆÊiÊÀ>««iiÊ>ÕÊœÀ…œÌÊ\ÊL’un de nous reviendra seul vivant d’ici : une seule barque ne lui suffit-elle pas ?Ê­°ÊLJn®° 3. a.Ê>ÊL>Ì>ˆiÊiÃÌÊ`ˆvwVˆi]ÊV>ÀʏiÃÊ`iÕÝÊVœ“L>ÌÌ>˜ÌÃÊ Ãœ˜ÌÊ >V…>À˜jÃÊ iÌÊ Û>ˆ>˜ÌÃÊ \Ê ½>`iV̈vÊ âpreÊ­°Ê££®Ê>ÊV>À>VÌjÀˆÃi° b. Le combat se termine par la victoire de TrisÌ>˜]Ê`œ˜Ìʏ>Ê«œÃÌÕÀiÊiÃÌÊÈ}˜ˆwV>̈ÛiÊ\Êla barque […] montra un chevalier qui se dressait à la proue ; chacun de ses poings tendait une épée brandie : c’était TristanÊ ­°Ê £ÈÊ DÊ £™®°Ê >ˆÃÊ ˆÊ iÃÌÊ gravement blessé : Tristan […] s’affaissa entre les bras du roi Marc : et le sang ruisselait de ses blessuresÊ­°ÊÓx‡ÓÈ®° 4. a. La foule en liesse accueille Tristan en vériÌ>LiʅjÀœÃÊ\ÊAussitôt vingt barques volèrent à sa rencontre et les jeunes hommes se jetaient à la nageÊ­°Ê£™‡Óä®°ÊiÃʓmÀiÃÊ`iÃʍi՘iÃʜÌ>}iÃÊ le remercient à genoux : les mères à genoux baisaient ses chausses de ferÊ­°ÊÓä‡Ó£®° b. Le narrateur désigne Tristan par le nom preux ­°ÊÓä®]ʵՈÊÜՏˆ}˜iÊÃ>ÊÛ>ˆ>˜Vi°Ê«ÀmÃÊViÊVœ“bat, Tristan est devenu un véritable guerrier et ՘ʅjÀœÃ° 5. a. Le combat se déroule sur l’île SaintSamsonÊ­°Ê£®]Êi˜Êv>ViÊ`iÊ/ˆ˜Ì>}i°Ê1˜ÊLÀ>ÃÊ`iÊ “iÀÊÃj«>Àiʏ½ŠiÊ`iʏ>ÊVžÌiÊ`iÊ œÀ˜œÕ>ˆiðʽŠi]Ê qui n’est accessible qu’en barque, présente ˆVˆÊ ՘iÊ …>ÕÌiÊ Û>iÕÀÊ ÃޓLœˆµÕiÊ \Ê ˆiÕÊ ˆÃœj]Ê i˜ÌœÕÀjÊ `½i>Õ]Ê iiÊ >««>À>ŠÌÊ Vœ““iÊ Õ˜Ê ˆiÕÊ initiatique qui permet à Tristan de sortir de ½i˜v>˜ViÊiÌÊ`½>VµÕjÀˆÀʏ>Ê}œˆÀiÊV…iÛ>iÀiõÕi°Ê

>ʓiÀ]Êjj“i˜ÌÊvÀœ˜ÌˆmÀiÊ`½Õ˜Ê“œ˜`iÊDʏ½>ÕÌÀi]Ê est pour Tristan une zone de passage. b. L’espace du combat est isolé du monde des ۈÛ>˜ÌÃÊ\ʏ½ŠiÊVœ˜Ã̈ÌÕiÊ՘ÊV…>“«ÊVœÃ]ʜÙÊý>vvÀœ˜Ìi˜ÌÊ iÃÊ V…iÛ>ˆiÀÃ]Ê Ã>˜ÃÊ Ã«iVÌ>ÌiÕÀÃ°Ê iÃÊ Vœ“L>ÌÌ>˜ÌÃÊܘÌÊ>ÕÊV ÕÀÊ`iʏ½ŠiÊ\ʈÃÊs’enfoncèrent dans l’île ­°Ê£ä®ÊÆÊiÌʏiÊVœ“L>Ìʘ½>Ê«>ÃÊ`iÊ témoins puisque Cornouaillais et Irlandais sont restés sur le rivage : Nul ne vit l’âpre bataille ­°Ê ££®°Ê "˜Ê ˜iÊ ÛiÀÀ>Ê `œ˜VÊ «>ÃÊ iÊ Vœ“L>ÌÊ µÕˆÊ Vœ˜Ã>VÀiÀ>Ê`jw˜ˆÌˆÛi“i˜Ìʏ>ÊÛ>iÕÀÊiÌʏ>ÊۈÀˆˆÌjÊ de Tristan. 6. Le narrateur ne raconte pas le combat : il ý>}ˆÌÊ `½Õ˜iÊ iˆ«ÃiÊ Ìi“«œÀiiÊ ­°Ê ££®°Ê Ê >ˆÃÃiÊ délibérément le lecteur dans l’ignorance de cet événement décisif pour entretenir le suspense : iʏiVÌiÕÀÊ«iÕÌÊýˆ`i˜ÌˆwiÀÊ>ÕÝÊ}ÀœÕ«iÃÊ`iÊ}i˜ÃÊ restés sur le rivage. 7. a. Ces groupes sont constitués des Cornouaillais et des Irlandais, compagnons du Morholt, massés à l’écart devant leurs tentes ­°Ê£Î‡£{®°Ê iÃʅ>LˆÌ>˜ÌÃÊ`iÊ œÀ˜œÕ>ˆiÃʏiʘ>Àrateur ne mentionne que les femmesÊ­°Ê£Ó®°ÊÃÊ ˜iÊ «iÀXœˆÛi˜ÌÊ >Ê L>Ì>ˆiÊ µÕiÊ «>ÀÊ ½œÕ‹iÊ \Ê par trois fois, il sembla que la brise de mer portait au rivage un cri furieuxÊ­°Ê££‡£Ó®° b.Ê ÕÀ>˜ÌÊ iÊ Vœ“L>Ì]Ê iÃÊ vi““iÃÊ `iÊ œÀ˜œÕ>ˆiÃÊܘÌʈ˜µÕˆmÌiÃ]Êi˜ÊÀ>ˆÃœ˜Ê`iʏ>ÊÀj«ÕÌ>̈œ˜Ê `ÕÊ œÀ…œÌ]Ê iÌÊ iiÃÊ i˜ÛˆÃ>}i˜ÌÊ iÊ «ˆÀiÊ DÊV…>µÕiÊVÀˆÊµÕ½iiÃÊ«iÀXœˆÛi˜ÌÊ\Êen signe de deuil, les femmes battaient leurs paumes en chœurÊ­°Ê£Ó‡£Î®°ÊÕÊVœ˜ÌÀ>ˆÀi]ʏiÃÊÀ>˜`>ˆÃÊܘÌÊ Ã×ÀÃÊ `iÊ iÕÀÊ V…>“«ˆœ˜Ê iÌÊ `iÊ Ã>Ê ÛˆV̜ˆÀiÊ \Ê les compagnons du Morholt […] riaientÊ­°Ê£Î‡£{®° ʏ>Êw˜Ê`ÕÊVœ“L>Ì]ʏiÃÊ œÀ˜œÕ>ˆ>ˆÃÊVjmLÀi˜ÌÊ /ÀˆÃÌ>˜ÊVœ““iÊ՘ʅjÀœÃʭۜˆÀÊÀj«œ˜ÃiÊ{®ÊÆÊiÌʏiÃÊ Irlandais subissent, en silence, l’ironie de Tristan, qui a laissé un morceau de son épée dans iÊVÀ@˜iÊ`iÊܘÊi˜˜i“ˆÊ\ÊEmportez ce morceau d’acier, seigneurs : c’est le tribut de la Cornouailles !Ê­°ÊÓ·Ó{®° c.Êʏ>Êw˜Ê`ÕÊVœ“L>Ì]Ê/ÀˆÃÌ>˜ÊÀiۈi˜ÌÊÃÕÀʏ>ÊL>ÀµÕiÊ `ÕÊ œÀ…œÌ]Ê «ÕˆÃµÕ½ˆÊ ˜½>Ê «>ÃÊ >ÌÌ>V…jÊ >Ê sienne. Les Cornouaillais croient alors à la victoire du géant irlandais, en voyant la voile de pourpre : la barque de l’Irlandais se détacha de l’île, et une clameur de détresse retentit : « Le Morholt ! le Morholt ! »Ê­°Ê£x‡£È®° 8. Le narrateur ne dévoile pas la victoire de Tristan et laisse perdurer la méprise pour entretenir le suspense : l’image de Tristan vainqueur, dressé à la proue du navire, n’en est que plus surprenante et marque le lecteur.

4 - Tristan et Iseut : un conte d’amour et de mort

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La passion amoureuse Le Roman de Tristan et Iseut, adapté par J. Bédier (extrait 3) Livre de l’élève, p. 80-81 OBJECTIFS

Étudier le rôle du merveilleux et de la magie. jVœÕÛÀˆÀÊ iÊ V>À>VÌmÀiÊ v>Ì>Ê `iÊ >Ê «>ÃȜ˜Ê amoureuse. ■

■Ê

➜ PRÉPARER LA LECTURE

1˜Ê«…ˆÌÀiÊiÃÌÊ՘iÊLœˆÃܘʓ>}ˆµÕi]Ê`iÃ̈˜jiÊDÊ inspirer l’amour. Il ne faut pas confondre ce terme avec son …œ“œ˜Þ“i]Ê filtre, qui désigne un ustensile ­ÌˆÃÃÕÊ œÕÊ «>Ã܈Ài®Ê «iÀ“iÌÌ>˜ÌÊ `iÊ ÀiÌi˜ˆÀÊ `iÃÊ particules solides en suspens dans un liquide. "˜Ê ṎˆÃiÊ `iÃÊ wÌÀiÃÊ «œÕÀÊ «Àj«>ÀiÀÊ iÊ V>vjÊ œÕÊ iÊ̅j° ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1.Ê iÊ «…ˆÌÀiÊ >Ê jÌjÊ «Àj«>ÀjÊ «>ÀÊ >Ê Àiˆ˜iÊ `½À>˜`i]ʓmÀiÊ`½ÃiÕ̰ʏÊiÃÌÊ`iÃ̈˜jÊDÊÃ>ÊwiÊiÌÊDÊ Ãœ˜ÊvÕÌÕÀÊj«œÕÝ]ʏiÊÀœˆÊ>ÀVÊ`iÊ œÀ˜œÕ>ˆiÃÊÆʈÊ doit les rendre amoureux l’un de l’autre. Voici ViʵÕiÊ À>˜}ˆi˜]ʏ>ÊÃiÀÛ>˜ÌiÊ`½ÃiÕÌ]ʏՈÊÀjÛmi]Ê “>ˆÃÊÌÀœ«ÊÌ>À`]Ê>«ÀmÃʵսiiÊ>ÊLÕʏiÊ«…ˆÌÀiÊ>ÛiVÊ Tristan : C’est le vin herbé qui vous possède, le breuvage d’amour que votre mère, Iseut, m’avait confié. Seul le roi Marc devait le boire avec vousÊ­°ÊÓÇÊDÊΣ®° 2.Ê>ʓ>}ˆiÊ`ÕÊ«…ˆÌÀiÊ>}ˆÌʈ““j`ˆ>Ìi“i˜ÌÊÃÕÀÊ Tristan et Iseut : ils se regardaient en silence, comme égarés et ravisÊ ­°Ê LJn®°Ê iÕÀÊ Vœ“«œÀÌi“i˜ÌÊV…>˜}iÊ`mÃʵսˆÃʜ˜ÌÊLÕʏiÊ«…ˆÌÀiÊ\ʏiÊ participe égarés indique un trouble profond et le participe ravisʈ“«ˆµÕiÊ՘ÊjÌ>ÌÊ`iÊLœ˜…iÕÀÊ iÝÌÀk“iÊiÌÊÜÕ`>ˆ˜° 3. a. Un fatal concours de circonstances a >“i˜jÊ /ÀˆÃÌ>˜Ê iÌÊ ÃiÕÌÊ DÊ LœˆÀiÊ iÊ «…ˆÌÀi°Ê œÀÃÊ d’une escale, ils restent seuls à bord de la nef µÕˆÊ>“m˜iÊÃiÕÌÊi˜Ê œÀ˜œÕ>ˆiÃ]ÊiÌʈÊv>ˆÌÊ՘iÊ vœÀÌiÊV…>iÕÀÊ\ÊComme le soleil brûlait et qu’ils avaient soifÊ­°Ê£®°ÊÃʘiÊ`i“>˜`i˜ÌÊ«>ÃÊDÊLœˆÀiÊDÊ À>˜}ˆi˜ÊµÕˆ]ÊÃiՏi]ÊVœ˜˜>ŠÌʏiÊÃiVÀiÌÊ`ÕÊ«…ˆÌÀi]Ê mais à une petite servante, qui ne trouve à leur servir que le coutret confié à Brangien par la mère d’IseutÊ ­°Ê Ӈή°Ê À>˜}ˆi˜Ê >ÀÀˆÛiÊ ÌÀœ«Ê Ì>À`]Ê ÕÃÌiÊ>«ÀmÃʵսˆÃʜ˜ÌÊLÕʏiÊ«…ˆÌÀiÊ«>ÀÊiÀÀiÕÀÊ\ÊÀ cet instant, Brangien entra et les vit ­°ÊÇ®°

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b. L’ancienne légende celte a été ensuite modiwji]ÊDʏ½j«œµÕiʓj`ˆjÛ>i]ʜÙʏ>ÊvœˆÊV…Àj̈i˜˜iÊ jÌ>ˆÌÊÌÀmÃÊۈÛiÊÆÊV½iÃÌÊ«œÕÀµÕœˆÊ À>˜}ˆi˜Ê>VVÕÃiÊ aussi le diable d’avoir causé la perte de Tristan et Iseut : l’Ennemi s’est joué de nous trois, et c’est vous qui avez vidé le hanapÊ­°ÊΣÊDÊÎή° 4. a. L’erreur commise par Brangien, qui a laissé iÊ«…ˆÌÀiÊÃ>˜ÃÊÃÕÀÛiˆ>˜Vi]ÊiÃÌʈÀÀj«>À>LiÊ\ÊMais non, la voie est sans retourÊ­°ÊÓ{‡Óx®° b.Ê mÃÊ œÀÃ]Ê À>˜}ˆi˜Ê ˜iÊ «iÕÌÊ µÕiÊ «Àj`ˆÀiÊ Õ˜Ê avenir fatal aux amants : déjà la force de l’amour vous entraîne et jamais plus vous n’aurez de joie sans douleurÊ­°ÊÓxÊDÊÓÇ®°ÊiÊÛiÀLiÊentraîne monÌÀiÊ Lˆi˜Ê µÕiÊ ½>“œÕÀÊ ˜½iÃÌÊ «>ÃÊ Õ˜Ê V…œˆÝ]Ê “>ˆÃÊ une fatalité subie par les amants. Le futur utilisé pour le verbe aurez]Ê`>˜ÃÊ՘iÊ«…À>ÃiÊ`iÊvœÀ“iÊ négative, donne un tour décisif à la prédiction de Brangien. 5. a.Ê «ÀmÃÊ >ۜˆÀÊ LÕÊ iÊ «…ˆÌÀi]Ê /ÀˆÃÌ>˜Ê iÌÊ ÃiÕÌÊ tombent amoureux l’un de l’autre : c’était la passion, c’était l’âpre joie et l’angoisse sans fin, et la mortÊ­°Ê{‡x®°ÊiÕÀÃÊÃi˜Ìˆ“i˜ÌÃÊܘÌʈ““j`ˆ>Ìi“i˜ÌÊ `½Õ˜iÊ }À>˜`iÊ Ûˆœi˜ViÊ iÌÊ `jw˜ˆÌˆvÃ°Ê Ces sentiments sont aussi complexes, puisque la joie est indissociable de l’angoisse et de la mort. b. C’est également le sens que l’on peut don˜iÀÊDʏ>ʓjÌ>«…œÀiÊÃՈÛ>˜ÌiÊ\ÊIl semblait à Tristan qu’une ronce vivace, aux épines aiguës, aux fleurs odorantes, poussait ses racines dans le sang de son cœur et par de forts liens enlaçait au beau corps d’Iseut son corps et toute sa pensée, et tout son désirÊ­°Ê£ÎÊDʣȮ°Ê>ÊÀœ˜ViÊ symbolise l’amour fou, la passion de Tristan «œÕÀÊÃiÕÌÊ\ʏ½>`iV̈vÊvivace renvoie à l’expression sans fin ; les fleurs odorantes symbolisent la joie de l’amour partagé ; les épines aiguës représentent l’angoisse de la passion interdite et douloureuse, puisqu’Iseut doit épouser le roi >ÀV]ʜ˜ViÊ`iÊ/ÀˆÃÌ>˜°Ê iÌÊ>“œÕÀÊý>ÌÌ>µÕiÊDÊ sa vie comme la ronce qui pousse ses racines dans le sang de son cœur ; l’amour, comme la Àœ˜Vi]Ê Û>Ê >ÌÌ>V…iÀÊ /ÀˆÃÌ>˜Ê par de forts liens à Iseut : la ronce est aussi la représentation de l’enlacement des amants. 6.Ê >Ê `iÀ˜ˆmÀiÊ «…À>ÃiÊ Õ˜ˆÌÊ iÃÊ ÌiÀ“iÃÊ amour et mort : dans la coupe maudite, vous avez bu l’amour et la mort !Ê ­°Ê ÎÈÊ DÊ În®°Ê iÊ iVÌiÕÀÊ s’attend à ce que les deux amants ne puissent résister à leur amour passionné, en dépit du “>Àˆ>}iÊ `½ÃiÕÌÊ >ÛiVÊ iÊ ÀœˆÊ >ÀVÊ ÆÊ iÌ]Ê DÊ ViÌÌiÊ j«œµÕi]Ê iÕÀÊ >“œÕÀÊ >`ՏÌmÀiÊ ˜iÊ «iÕÌÊ µÕiÊ iÃÊ exclure de la société et les conduire à la mort.

La forêt du Morois Le Roman de Tristan et Iseut, adapté par J. Bédier (extrait 4) Livre de l’élève, p. 82-83 OBJECTIFS

Étudier une étape de la vie du couple : l’exclusion de la société. ■Ê jVœÕÛÀˆÀʏ>ÊÃޓLœˆµÕiÊ`iʏ>ÊvœÀkÌ° ■

➜ PRÉPARER LA LECTURE

/ÀˆÃÌ>˜Ê >Ê jLÀjV…jÊ Ãœ˜Ê j«jiÊ i˜Ê Vœ“L>ÌÌ>˜ÌÊ iÊ œÀ…œÌ]Ê ½œ˜ViÊ `½ÃiÕÌ°Ê Ê ý>`ÀiÃÃiÊ >ˆ˜ÃˆÊ >ÕÝÊ compagnons de ce dernier : Seigneurs d’Irlande, le Morholt a bien combattu. Voyez : mon épée est ébréchée, un fragment de la lame est resté enfoncé dans son crâneÊ­iÝÌÀ>ˆÌÊÓ]ʏ°ÊÓӇÓή°Ê>Ê victoire de Tristan a libéré d’un lourd tribut le ÀœÞ>ՓiÊ`ÕÊÀœˆÊ>ÀV]ʏ½j«œÕÝÊ`½ÃiÕÌ° ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1. a.Ê >Ê ÛˆiÊ `>˜ÃÊ >Ê vœÀkÌÊ iÃÌÊ `ˆvwVˆiÊ «œÕÀÊ iÃÊ amants : l’expression à grand ahanÊ­°Ê£®ÊÈ}˜ˆwiÊ µÕ½ˆÃʓm˜i˜ÌÊ՘iÊۈiÊ`iÊ}À>˜`iÊÜÕvvÀ>˜ViÊÆʏ>Ê comparaison comme des bêtes traquées ­°Ê £®Ê “œ˜ÌÀiÊ µÕ½ˆÃÊ œ˜ÌÊ `×Ê Ài˜œ˜ViÀÊ DÊ Õ˜iÊ ÛˆiÊ VˆÛˆˆÃji]Ê `i«ÕˆÃÊ µÕ½ˆÃÊ Ãœ˜ÌÊ «œÕÀV…>ÃÃjÃÊ «>ÀÊ iÊ ÀœˆÊ >ÀVÊiÌÊÃiÃÊL>Àœ˜Ã° b.Ê ˜Ê ivviÌ]Ê ˆÃÊ ˜½œ˜ÌÊ «>ÃÊ `iÊ `œ“ˆVˆiÊ wÝiÊ \Ê ils errent, et rarement osent revenir le soir au gîte de la veilleÊ­°Ê£‡Ó®°ÊÃÊÃiʘœÕÀÀˆÃÃi˜ÌÊ`ÕÊ«Àœ`ՈÌÊ `iʏ>ÊV…>ÃÃiÊiÌÊregrettent le goût du sel ­°Êή°Ê iÕÀÃÊÛkÌi“i˜ÌÃÊܘÌÊen haillonsÊ­°Ê{®° 2.Ê iÌÌiÊ ÛˆiÊ iÃÌÊ «>À̈VՏˆmÀi“i˜ÌÊ `ˆvwVˆiÊ «œÕÀÊ ÃiÕÌʵՈÊ>ʓ>ˆ}ÀˆÊ\ʏiÊÀœˆÊ>ÀVÊÀïÀiÊÃ>˜ÃÊivvœÀÌÊ la bague d’Iseut, car maintenant ses doigts étaient si grêlesÊ­°ÊÓÓ®° 3. Cependant, Tristan et Iseut supportent cette vie, car l’amour leur tient lieu de tout : Ils s’aiment, ils ne souffrent pasÊ­°Êx®°Êiʏˆi˜Êœ}ˆque de conséquence qui unit les deux propoÈ̈œ˜ÃÊ ˆ˜`j«i˜`>˜ÌiÃÊ `iÊ ViÌÌiÊ «…À>ÃiÊ iÃÌÊ ÃˆÊ évident que le narrateur ne l’exprime pas. 4. Le roi croit que Tristan et Iseut sont restés «ÕÀÃÊiÌÊV…>ÃÌiÃ]Ê«>ÀViʵսˆÃÊܘÌÊi˜`œÀ“ˆÃʏ½Õ˜Ê «ÀmÃÊ`iʏ½>ÕÌÀi]ÊÃj«>ÀjÃÊ«>ÀÊ՘iÊj«jiÊ\Êil remarqua que leurs bouches ne se touchaient pas et qu’une épée nue séparait leurs corpsÊ­°ÊȇǮ° 5.Ê ½iÃÌÊ «œÕÀµÕœˆÊ iÊ ÀœˆÊ Ài˜œ˜ViÊ DÊ Ãœ˜Ê «ÀœiÌÊ de tuer par vengeance les deux amants : Non, je ne les tuerai pas ; ce serait grand péché de les frapperÊ­°Ê£Ó‡£Î®°Ê>ˆÃʏ>Ê`jVˆÃˆœ˜Ê˜½iÃÌÊ«>ÃÊ facile à prendre.

a.Ê >˜ÃÊ՘ʏœ˜}ʓœ˜œœ}Õi]Ê>ÀVʅjÈÌiÊiÌÊÃiÊ pose de nombreuses questions : que vois-je ici ? Faut-il les tuer ?…Ê­°ÊnÊDÊ£Ó®° b. Il essaie de comprendre la situation, en for“Տ>˜ÌÊ `iÃÊ …Þ«œÌ…mÃiÃÊ \Ê s’ils s’aimaient de fol amour, auraient-ils placé cette épée entre eux ? ­°Ê ™‡£ä®Ê ÆÊ iÊ ÛiÀLiÊ auraient placé est au cond˜iÊ«>ÃÃj]ʵՈÊiÝ«Àˆ“iÊ՘iʅޫœÌ…mÃiÊ`>˜ÃÊ le passé : s’ils ont mis cette épée entre eux, c’est que leur amour appartient au passé. Il Ài«Ài˜`Êi˜ÃՈÌiʏ½…Þ«œÌ…mÃiÊ>ÛiVÊ՘iÊÛ>Àˆ>˜ÌiÊ\Ê S’ils s’aimaient de fol amour, reposeraient-ils si purement ? ­°Ê££‡£Ó®°ÊiÊÛiÀLiÊreposeraient est >ÕÊVœ˜`ˆÌˆœ˜˜iÊ«ÀjÃi˜Ì]ʵՈÊiÝ«Àˆ“iÊ՘iʅޫœÌ…mÃiÊ`>˜ÃʏiÊ«ÀjÃi˜Ì°Ê iÃÊ`iÕÝÊ«…À>ÃiÃÊ`iÊÌÞ«iÊ interrogatif sont des interrogations sans réponse, V>Àʏ>ÊÀj«œ˜ÃiÊ«>À>ŠÌÊjۈ`i˜ÌiÊ>ÕÊÀœˆÊ>ÀV° ÊÀi˜œ˜ViÊ`œ˜VÊDÊܘʫÀœiÌÊ\Ê`>˜ÃÊViÃÊVœ˜`ˆtions, ce serait grand péché de les frapper ­°Ê £Ó‡£Î®Ê ÆÊ iÊ ÛiÀLiÊ iÃÌÊ >ÕÊ Vœ˜`ˆÌˆœ˜˜iÊ «ÀjÃi˜Ì°ÊÊi˜ÛˆÃ>}iÊ>ÕÃÈʏ½…Þ«œÌ…mÃiÊ`ÕÊÀjÛiˆÊ`iÃÊ amants et d’un affrontement avec Tristan qui serait fatal à l’un d’eux : on en parlerait longtemps, et pour notre honteÊ­°Ê£{®ÊÆʏiÊÛiÀLiÊiÃÌÊ également au conditionnel présent. >ÀVÊV…œˆÃˆÌÊ`œ˜VʏiÊ«>À`œ˜]Ê«œÕÀʘiÊ«>ÃÊVœ““iÌÌÀiÊ `iÊ «jV…jÊ œÕÊ `iÊ v>ÕÌiÊ i˜ÛiÀÃÊ ˆiÕ]Ê iÌÊ «œÕÀÊ >}ˆÀÊ Vœ˜vœÀ“j“i˜ÌÊ DÊ ½…œ˜˜iÕÀ°Ê >ˆÃÊ ˆÊ décide de signaler son passage à Tristan et Iseut : je ferai qu’à leur réveil ils sachent que je les ai trouvés endormis, que je n’ai pas voulu leur mort ­°Ê£{‡£x®° 6.Ê iÊ ÀœˆÊ >ÀVÊ >ˆ“iÊ ÌœÕœÕÀÃÊ ÃiÕÌÊ \Ê ˆÊ iÃÌÊ «ÀkÌÊ Dʈ˜ÌiÀ«ÀjÌiÀʏiʓœˆ˜`ÀiÊÈ}˜iÊi˜ÊÃ>Êv>ÛiÕÀ°Ê iÊ plus, il prend soin de la mettre à l’abri du soleil, en plaçant ses gants dans le feuillage pour fermer le trou par où le rayon descendait ­°Ê£™‡Óä®°Ê ÊV…œˆÃˆÌÊ`iÊÈ}˜>iÀÊܘʫ>ÃÃ>}iÊi˜ÊjV…>˜}i>˜ÌÊ leurs anneaux, et il le fait avec délicatesse : il retira doucement la bague aux pierres d’émeraude qu’il avait donnée à la reineÊ­°ÊÓä‡Ó£®ÊÆÊi˜Ê le faisant, il se rend compte qu’elle a maigri : maintenant ses doigts étaient si grêles que la bague vint sans effortÊ­°ÊÓӇÓή° 7.Ê>ÊvœÀkÌÊ`ÕÊœÀœˆÃÊiÃÌʏiÊÃiՏʏˆiÕʜÙʏiÃÊ>“>˜ÌÃÊ peuvent vivre leur amour passionné ; mais c’est >ÕÃÈʏiʏˆiÕÊ`iʏ½iÝVÕȜ˜Ê\ʈÃÊ`œˆÛi˜ÌÊV…>˜}iÀÊ `½>LÀˆÊV…>µÕiʍœÕÀ]ʜÕÊ«ÀiõÕi]Ê«œÕÀʘiÊ«>ÃÊkÌÀiÊ `jVœÕÛiÀÌÃÊ«>ÀʏiÊÀœˆÊ>ÀV°ÊÃÊܘÌÊ«œÕÀV…>ÃÃjÃÊ iÌʘiÊۈÛi˜ÌÊ«>ÃÊVœ““iÊ`iÃÊkÌÀiÃʅՓ>ˆ˜Ã]ʓ>ˆÃÊ comme des bêtes traquéesÊ ­°Ê £®°Ê iÕÀÊ >“œÕÀ]Ê Vœ˜`>“˜jÊ«>ÀʏiÃʏœˆÃʅՓ>ˆ˜iÃÊiÌÊÀiˆ}ˆiÕÃiÃ]Ê>Ê ÌÀœÕÛjÊÀivÕ}iÊ`>˜Ãʏ>ÊvœÀkÌ]Êië>ViÊÃ>ÕÛ>}i° 8.Ê ÕÊ œÞi˜Ê }i]Ê ½j«jiÊ iÃÌÊ Õ˜Ê ÃޓLœiÊ `iÊ «ÕÀiÌjÊiÌÊV½iÃÌÊ>ˆ˜ÃˆÊµÕiÊ>ÀVʏ½ˆ˜ÌiÀ«ÀmÌiÊ\Êune 4 - Tristan et Iseut : un conte d’amour et de mort

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lame nue, qui sépare deux corps, est garante et gardienne de chastetéÊ­°Ê£ä‡££®° 9. a. et b.ÊiÊÀœˆÊ>ÀVÊ`j«œÃiÊÃiÃÊ}>˜ÌÃÊ`½…iÀ“ˆ˜iÊ ÃÕÀÊ iÊ viՈ>}iÊ µÕˆÊ VœÕÛÀiÊ >Ê …ÕÌÌiÊ \Ê ˆÃÊ Ãœ˜ÌÊ iÊ ÃޓLœiÊ `iÊ >Ê «ÀœÌiV̈œ˜Ê ÀœÞ>i°Ê ˆ˜ÃˆÊ ˆÊ «ÀœÌm}iÊ iÃÊ >“>˜ÌÃÊ `iÃÊ L>Àœ˜ÃÊ `iÊ Ã>Ê œÕÀ]Ê µÕˆÊ ܘÌÊ DÊ iÕÀÊ «œÕÀÃՈÌi°Ê Ê jV…>˜}iÊ la bague aux pierres d’émeraude qu’il avait donnée à la reineÊ ­°Ê Óä‡Ó£®Ê >ÛiVÊ l’anneau dont Iseut, jadis, lui avait fait présent ­°Ê Ó·Ó{®Ê \Ê ½jV…>˜}iÊ `½>˜neaux accompagnait les promesses de mariage i˜Ê}>}iÊ`iÊw`jˆÌjÊiÌÊ`½>“œÕÀ°Ê ˜ÊÀi˜œÕÛi>˜ÌÊ ½jV…>˜}iÊ `iÃÊ >˜˜i>ÕÝ]Ê >ÀVÊ Ài˜œÕÛiiÊ ÃiÃÊ promesses et témoigne de son amour et de son «>À`œ˜ÊDÊÃiÕ̰ʏʫÀœVm`iÊj}>i“i˜ÌÊDʏ½jV…>˜}iÊ des épées : l’épée de Tristan est celle qui s’était ébréchée dans le crâne du Morholt ­°ÊÓx®]ʵÕ>˜`Ê ˆÊÃiÊL>ÌÌ>ˆÌÊ>ÕÊÃiÀۈViÊ`ÕÊÀœˆ°Ê*>ÀÊViÌÊjV…>˜}i]ʈÊ ÛiÕÌÊÌj“œˆ}˜iÀÊVœ˜w>˜ViÊiÌÊ>“ˆÌˆjÊDÊ/ÀˆÃÌ>˜° ➜ LIRE L’IMAGE

10. L’image est une enluminure, extraite d’un “>˜ÕÃVÀˆÌʓj`ˆjÛ>Ê­ÛiÀÃÊ£{ää®Ê\ÊTristan de Léonois. 11. L’image représente Tristan et Iseut dans la vœÀkÌÊ`ÕÊœÀœˆÃ°ÊiÃÊ`iÕÝÊ>“>˜ÌÃÊÜÀÌi˜ÌÊ`½Õ˜iÊ …ÕÌÌi]Ê V>V…jiÊ `>˜ÃÊ iÃÊ viՈ>}iÃÊ j«>ˆÃÊ `iÊ >Ê vœÀkÌ°Ê >Ê Àiˆ˜iÊ ÃiÕÌÊ ÃœÀÌÊ >Ê «Ài“ˆmÀiÊ iÌÊ Ìˆi˜ÌÊ tendrement, par la main, Tristan, qui porte son épée pour la protéger : leur amour dans la soliÌÕ`iÊ`iʏ>ÊvœÀkÌÊiÃÌʈ˜Ì>VÌ° C’est le vert des feuillages qui frappe de premier abord, symbole de la nature sauvage. >Ê …ÕÌÌiÊ iÌÊ iÃÊ ÌÀœ˜VÃÊ `iÃÊ >ÀLÀiÃÊ Ãœ˜ÌÊ “>ÀÀœ˜Ê V>ˆÀ°ÊiÃÊ«iÀܘ˜>}iÃÊܘÌʅ>LˆjÃÊ`iÊVœÕiÕÀÊ terne, mais Iseut porte une couronne d’or, symbole de sa royauté, et un manteau rouge, dont la couleur symbolise l’amour passion. Tristan ̈i˜ÌÊ՘iÊj«jiÊ>ÕÝÊÀiyiÌÃÊLÀˆ>˜Ìð 12. "˜Ê ˜iÊ ÛœˆÌÊ ˜ÕÊ kÌÀiÊ ÛˆÛ>˜Ì]Ê ˜ÕiÊ ÌÀ>ViÊ `iÊ vie civilisée ; Tristan et Iseut semblent seuls au “œ˜`i°Ê ½>À̈ÃÌiÊ >Ê >ˆ˜ÃˆÊ ÃÕ}}jÀjÊ >Ê ÛˆiÊ V>V…jiÊ `ÕÊVœÕ«i]Ê`>˜Ãʏ>Ê܏ˆÌÕ`iÊ`iʏ>ÊvœÀkÌ°

La mort des amants Le Roman de Tristan et Iseut, adapté par J. Bédier (extrait 5) Livre de l’élève, p. 84 à 86 OBJECTIFS

Étudier le motif de la mort des amants. >Ê ÃޓLœˆµÕiÊ >“œÕÀiÕÃiÊ `iÊ >Ê ronce.



■Ê ˜>ÞÃiÀÊ

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➜ PRÉPARER LA LECTURE

}jiÊiÃÌʏiÊ«mÀiÊ`iÊ/…jÃjiÊiÌʏiÊÀœˆÊ`½̅m˜iÃ°Ê *œÕÀÊ`jˆÛÀiÀÊܘʫ>ÞÃÊ`½Õ˜ÊœÕÀ`ÊÌÀˆLÕÌÊ«>ÞjÊDÊ >Ê ÀmÌi]Ê /…jÃjiÊ iÃÌÊ «>ÀÌˆÊ Vœ“L>ÌÌÀiÊ iÊ ˆ˜œÌ>ÕÀiʭۜˆÀʁÊ*Àj«>ÀiÀʏ>ʏiVÌÕÀiʂÊ`iʏ½iÝÌÀ>ˆÌÊÓ]Ê «°ÊÈȇÈÇ®° Vous pouvez consulter le site ÜÜÜ°“Þ̅œœ}ˆV>° frÊ­œ˜}iÌÃʁʓÞ̅œœ}ˆiÃÊ`Õʓœ˜`iÊi˜ÌˆiÀÊ‚Ê³Ê ÊÀmViʂ®°

À son retour, Thésée oublia sa promesse de hisser la voile blanche. Égée, qui scrutait l’horizon, debout sur l’Acropole, à l’endroit où se trouve aujourd’hui le temple de la Victoire Aptère (sans ailes), consacré à Athéna Victorieuse (Niké), aperçut la voile noire, perdit connaissance et bascula la tête la première dans le vide. Mais, selon certains, il se jeta volontairement dans la mer qui, à la suite de cet événement, fut appelée la mer Égée. © Mythologica.fr, 2001-2009. ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1. La blessure de Tristan n’est pas seulement «…ÞȵÕi°Ê Ê ÃiÊ “iÕÀÌÊ >ÕÃÃˆÊ `ÕÊ “>Ê `½>“œÕÀÊ DÊ force d’attendre la venue d’Iseut : Dolent et las, il se plaint, soupire, s’agite ; peu s’en faut qu’il ne meure de son désir ­°Ê{‡x®° 2. a.ÊÃiÕÌÊ>ÕÝÊ >˜V…iÃÊ>ˆ˜ÃÊiÃÌʏ½j«œÕÃiʏj}ˆtime de Tristan, mais le cœur de celui-ci est à Iseut >Ê œ˜`i]ʵսˆÊ˜½>ʍ>“>ˆÃʜÕLˆji°Ê"À]ʏ>Êvi““iÊ `iÊ/ÀˆÃÌ>˜Ê>ÊÃÕÀ«ÀˆÃʏ>ÊVœ˜ÛiÀÃ>̈œ˜ÊÃiVÀmÌiʵսˆÊ >ÊiÕiÊ>ÛiVÊܘÊ>“ˆÊ>…iÀ`ˆ˜Ê\ÊiiÊ>Ê>ˆ˜ÃˆÊ`jVœÕvert le véritable amour de Tristan ; elle souffre `iʍ>œÕÈiÊiÌ]Ê«œÕÃÃjiÊ«>ÀÊViÊÃi˜Ìˆ“i˜Ì]ÊiiÊÛ>Ê mentir à Tristan sur la couleur des voiles : Iseut aux Blanches Mains se vengeaÊ­°ÊȇǮ° b. Tristan meurt de désespoir amoureux. œÀõսÃiÕÌÊ >ÕÝÊ >˜V…iÃÊ >ˆ˜ÃÊ ÕˆÊ `ˆÌÊ µÕiÊ >Ê ÛœˆiÊ `ÕÊ L>Ìi>ÕÊ `iÊ >…iÀ`ˆ˜Ê iÃÌÊ ˜œˆÀi]Ê /ÀˆÃÌ>˜Ê croit qu’Iseut la Blonde ne viendra pas et il se laisse mourir : Je ne puis retenir ma vie plus longtemps ­°Ê £Ç®°Ê ÕÊ “œ“i˜ÌÊ `iÊ Ã>Ê “œÀÌ]Ê ˆÊ Àj«mÌiʏiÊ«Àj˜œ“Ê`½ÃiÕÌʏ>Ê œ˜`iÊ\ÊIl dit trois fois : « Iseut, amie ! » ­°Ê£Ç‡£n®° 3. a.Ê*i˜`>˜ÌʵÕiÊ/ÀˆÃÌ>˜ÊiÃÌÊÛiˆjÊ«>ÀÊÃiÃÊVœ“«>}˜œ˜Ã]ʏ>ʘivÊ`½ÃiÕÌʏ>Ê œ˜`iÊ>VVœÃÌiÊi˜w˜°Ê À son arrivée, Iseut entend des manifestations de deuil : Elle entendit de grandes plaintes par les rues, et les cloches sonner aux moutiers, aux chapellesÊ ­°Ê Ó·Ó{®°Ê iÊ ÃiÊ Ài˜Ãiˆ}˜iÊ >Õ«ÀmÃÊ des gens du pays et apprend la mort de Tristan : Tristan le franc, le preux, est mortÊ ­°Ê ÓÇ®°Ê >˜ÃÊܘÊ`jÃi뜈ÀÊiiÊÀiÃÌiʓÕiÌÌiÊ\Êelle ne peut dire une paroleÊ­°ÊÎä®°Ê iÊ>VVœÕÀÌÊÛiÀÃʏՈ]Ê

sa guimpe déliéeÊ­°ÊΣ®]ÊÃ>˜ÃÊ«ÕÃÊÃiÊÜÕVˆiÀÊ`iÊ son apparence ni des convenances. b.ÊÃiÕÌʓiÕÀÌÊDÊܘÊ̜ÕÀÊ`iÊV…>}Àˆ˜Ê`½>“œÕÀ]Ê tout comme Tristan : elle mourut auprès de lui pour la douleur de son amiÊ­°Ê{ä®° c.Ê ÃiÕÌÊ “iÌÊ i˜Ê ÃVm˜iÊ Ã>Ê “œÀÌ°Ê ½>LœÀ`]Ê iiÊ “iÕÀÌÊi˜ÊV…Àj̈i˜˜iÊ\ÊElle se tourna vers l’orient et pria Dieu ­°ÊÎÇ®ÊÆʓ>ˆÃ]ÊÃÕÀ̜ÕÌ]ÊiiʓiÕÀÌÊi˜Ê amante : elle s’étendit près de lui, tout le long de son ami, lui baisa la bouche et la face, et le serra étroitementÊ­°ÊÎn‡Î™®ÊÆʜ˜Ê`ˆÀ>ˆÌʵսiiÊ ÛiÕÌÊ>VVœ“«ˆÀÊ՘iÊ`iÀ˜ˆmÀiÊvœˆÃʏ½>VÌiÊ`½>“œÕÀÊ >ÛiVʏՈ]ʍÕõսDÊViʵսˆÃʘiÊv>ÃÃi˜ÌÊ«ÕÃʵս՘Ê\Ê corps contre corps, bouche contre bouche, elle rend ainsi son âmeÊ­°ÊΙ‡{ä®° 4. La mort est, pour les amants, la seule façon de ÃiÊÀiœˆ˜`ÀiÊ\Êi˜ÊivviÌ]Ê/ÀˆÃÌ>˜Ê>Ê`×ʵՈÌÌiÀÊÃiÕÌÊDÊ V>ÕÃiÊ`iÊܘÊj«œÕÝʏiÊÀœˆÊ>ÀVÊÆÊiÌÊÃiÕÌ]ʓ>}ÀjÊ leurs efforts réciproques, n’arrive pas à temps à V>ÕÃiÊ`iʏ>ÊÌÀ>…ˆÃœ˜Ê`½ÃiÕÌÊ>ÕÝÊ >˜V…iÃÊ>ˆ˜Ã°Ê Le lexique de l’amour et celui de la mort sont liés : peu s’en faut qu’il ne meure de son désir ­°Ê {‡x®Ê ÆÊ Il dit trois fois : « Iseut, amie ! » À la quatrième, il rendit l’âme ­°Ê£Ç‡£n®ÊÆÊelle mourut auprès de lui pour la douleur de son amiÊ­°Ê{ä®° 5.Ê >Ê ÛœˆiÊ `iÊ >Ê ˜ivÊ ÃiÀ>Ê L>˜V…iÊ ÃˆÊ >…iÀ`ˆ˜Ê À>“m˜iÊÃiÕÌʏ>Ê œ˜`iÊÆÊiiÊÃiÀ>ʘœˆÀiÊÈÊÃiÕÌÊ ˜iÊ Ûˆi˜ÌÊ «>Ã°Ê >Ê VœÕiÕÀÊ L>˜V…iÊ iÃÌÊ Lj˜jwµÕiÊ\ÊiiÊÃޓLœˆÃiʏ>ʍœˆiÊiÌʏ½>“œÕÀÊ«ÕÀ°Ê*>ÀÊ opposition, la couleur noire est néfaste : c’est >ÊVœÕiÕÀÊ`ÕÊ`iՈÊiÌÊ`iʏ>ʓœÀÌ°Ê ½iÃÌʏ>ʓk“iÊ ÃޓLœˆµÕiʵÕiÊ«œÕÀʏiÃÊۜˆiÃÊ`iÊ/…jÃjiÊiÌʏ>Ê “k“iÊ ÌÀ>}ˆµÕiÊ “j«ÀˆÃiÊ µÕˆÊ «œÕÃÃiÊ Ãœ˜Ê «mÀiÊ Égée au suicide. 6. a. Iseut la Blonde est associée à la couleur >՘iÊÆÊÃiÕÌÊ>ÕÝÊ >˜V…iÃÊ>ˆ˜ÃÊiÃÌÊ>ÃÜVˆjiÊDÊ >ÊVœÕiÕÀÊL>˜V…i° b.Ê >Ê VœÕiÕÀÊ >՘iÊ iÃÌÊ ViiÊ `ÕÊ -œiˆ]Ê ÃœÕÀViÊ de vie sur terre : Iseut la Blonde est une femme solaire qui fait rayonner la vie et l’amour autour d’elle. >ÊVœÕiÕÀÊL>˜V…iÊiÃÌÊ>“LˆÛ>i˜Ìi]ʫՈõսiiÊ est la couleur du linceul et du deuil dans d’autres civilisations ; c’est aussi la couleur de la Lune, ½>ÃÌÀiÊ`iʏ>ʘՈÌÊ\ÊÃiÕÌÊ>ÕÝÊ >˜V…iÃÊ>ˆ˜ÃÊiÃÌÊ une femme lunaire, qui apporte la mort et la désolation. 7. a.ʽˆ“>}iÊ`iʏ>ÊÀœ˜ViÊiÃÌÊ`jDÊ«ÀjÃi˜ÌiÊ`>˜ÃÊ l’extrait 3 : Il semblait à Tristan qu’une ronce vivace, aux épines aiguës, aux fleurs odorantes, poussait ses racines dans le sang de son cœur et par de forts liens enlaçait au beau corps d’Iseut son corps et toute sa pensée, et tout son désirÊ­°Ê£ÎÊDʣȮ°Ê>ÊÀœ˜ViÊÃޓLœˆÃiʏ>Ê force et la soudaineté de l’amour passion qui

˜>ŠÌÊ i˜ÌÀiÊ /ÀˆÃÌ>˜Ê iÌÊ ÃiÕÌ]Ê >«ÀmÃÊ µÕ½ˆÃÊ œ˜ÌÊ LÕÊ iÊ«…ˆÌÀi° b. La ronce qui pousse sur le tombeau de TrisÌ>˜Ê iÃÌÊ V>À>VÌjÀˆÃjiÊ «>ÀÊ iÃÊ >`iV̈vÃÊ verte et feuillueÊ ­°Ê {x®]Ê aussi verte, aussi fleurie, aussi vivaceÊ ­°Ê xä‡x£®]Ê iÌÊ «>ÀÊ iÃÊ iÝ«ÀiÃȜ˜ÃÊ aux forts rameaux, aux fleurs odorantesÊ ­°Ê {x‡{È®°Ê "˜Ê ÀiÌÀœÕÛi]Ê `>˜ÃÊ iÃÊ `iÕÝÊ iÝÌÀ>ˆÌÃ]Ê iÊ “k“iÊ >`iV̈vÊvivaceʵՈÊÈ}˜ˆwiʏ½jÌiÀ˜ˆÌjÊ`iʏ½>“œÕÀÊ de Tristan et Iseut, ainsi que l’expression aux fleurs odorantes qui symbolise la beauté et la œˆiÊ `iÃÊ >“>˜ÌÃ°Ê >Ê vœÀViÊ iÌÊ >Ê Ûˆ}ÕiÕÀÊ `iÊ ViÌÊ amour sont rendues par la couleur verte et l’expression aux forts rameaux. c.Ê iÊ ÀœˆÊ >ÀVÊ `jvi˜`Ê `iÊ VœÕ«iÀÊ >Ê Àœ˜ViÊ µÕˆÊ passe du tombeau de Tristan à celui d’Iseut, parce qu’elle symbolise l’amour indestructible `iÃÊ>“>˜ÌÃ]Ê«ÕÃÊvœÀÌʵÕiʏiÃʏœˆÃʅՓ>ˆ˜iÃÊiÌÊ `ˆÛˆ˜iÃ]Ê «ÕÃÊ vœÀÌÊ µÕiÊ >Ê “œÀÌ°Ê iÛ>˜ÌÊ Õ˜Ê ÌiÊ amour, il ne peut que pardonner aux amants. d.ʽˆ“>}iÊ`iʏ>ÊÀœ˜Vi]ÊÌÀmÃÊvœÀÌiÊiÌÊÌÀmÃÊLii]Ê est porteuse d’espoir : elle annonce que les amants peuvent se retrouver par-delà la mort. ➜ LIRE L’IMAGE

8. a. 1˜iÊ ˆÌ…œ}À>«…ˆiÊ iÃÌÊ Õ˜iÊ Ài«Àœ`ÕV̈œ˜Ê par impression d’un dessin, d’un texte écrit ou ÌÀ>VjÊÃÕÀÊ՘iÊ«ˆiÀÀiÊV>V>ˆÀiÊ`iÊ}À>ˆ˜ÊÌÀmÃÊw˜°Ê"˜Ê donne aussi ce nom aux images imprimées par ce procédé ; c’est le cas pour cette illustration. b.Ê iÌÌiÊ ˆÌ…œ}À>«…ˆiÊ `>ÌiÊ `iÊ £™{£°Ê iÊ iÃÌÊ l’œuvre de Stuart Campbell et illustre le livre Les Chevaliers du roi Arthur. 9.Ê>ÊÃVm˜iÊÀi«ÀjÃi˜ÌjiÊiÃÌÊ՘iÊÃVm˜iÊ`½>`ˆiÕÝÊ\Ê Tristan fait ses adieux à Iseut°Ê >Ê ÃVm˜iÊ >Ê ˆiÕÊ >ÕÊLœÀ`Ê`iʏ>ʓiÀ]ÊÃÕÀÊ՘iÊv>>ˆÃiÊÆÊ՘ÊV…@Ìi>ÕÊ “j`ˆjÛ>ÊiÃÌÊÀi«ÀjÃi˜ÌjÊDʏ½>ÀÀˆmÀi‡«>˜°Ê/ÀˆÃÌ>˜Ê iÌÊÃiÕÌÊÃiÊ̈i˜˜i˜ÌÊ«>Àʏ>ʓ>ˆ˜]Ê`iLœÕÌÊ«ÀmÃÊ`ÕÊ V…iÛ>Ê`iÊ/ÀˆÃÌ>˜°ÊÃiÕÌÊ«œÀÌiÊ՘ÊۜˆiÊL>˜V]ÊViÀVjÊ`½Õ˜Ê`ˆ>`m“i]ÊÃÕÀÊÃiÃÊV…iÛiÕÝÊLœ˜`ÃÊÆÊiiÊ iÃÌÊÛkÌÕiÊ`½Õ˜iʏœ˜}ÕiÊÀœLiÊ­œÕÊLˆ>Õ`®ÊLiÕi]Ê à ceinture et bordure dorées, sous laquelle `j«>ÃÃiÊ՘iÊÌ՘ˆµÕiÊL>˜V…i°Ê/ÀˆÃÌ>˜Ê>ʏiÃÊV…iÛiÕÝÊV…@Ì>ˆ˜ÊV>ˆÀ]ÊViÀVjÃÊ`½Õ˜Ê`ˆ>`m“iÊÀœÕ}iÊ et or ; on retrouve ces couleurs sur la tunique qu’il porte par-dessus sa cotte de mailles ; son j«jiÊ iÃÌÊ >ÌÌ>V…jiÊ DÊ Ã>Ê Viˆ˜ÌÕÀiÊ `ÕÊ VžÌjÊ }>ÕV…i°ÊiÊV…iÛ>Ê`iÊ/ÀˆÃÌ>˜ÊiÃÌÊÃijÊiÌʅ>À˜>V…jÊ pour le départ : il est recouvert d’un caparaçon ÀœÕ}iʜÀ˜jÊ`iÊviՈiÃÊ`½œÀÊÆÊDÊÃ>ÊÃiiÊܘÌÊwÝjÃÊ iʅi>ՓiÊiÌʏ½jVÕÊ`iÊ/ÀˆÃÌ>˜ÊÆÊܘÊjVÕÊiÃÌÊÃÌÀˆjÊ `iÊ L>˜`iÃÊ LiÕiÃÊ iÌÊ L>˜V…iÃÊ iÌÊ Vœ“«œÀÌiÊ deux rectangles or, ornés d’une feuille rouge. 10.Ê ÕÊ «Ài“ˆiÀÊ «>˜Ê ÃiÊ ÌÀœÕÛi˜ÌÊ iÃÊ `iÕÝÊ >“>˜ÌÃ]Ê «ÀmÃÊ `ÕÊ V…iÛ>Ê `iÊ /ÀˆÃÌ>˜]Ê ÛÕÊ `iÊ ÌÀœˆÃÊ 4 - Tristan et Iseut : un conte d’amour et de mort

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µÕ>ÀÌÃÊ>ÀÀˆmÀi°ÊÃÊÃiÊ`ÀiÃÃi˜ÌÊÃÕÀÊ՘iÊv>>ˆÃiÊÛiÀdoyante, qui surplombe la mer au second plan. Ê ½>ÀÀˆmÀi‡«>˜Ê ÃiÊ `ÀiÃÃiÊ iÊ V…@Ìi>Õ]Ê ÃÕÀÊ vœ˜`Ê de ciel bleu parsemé de nuages. 11.Ê iÌÌiÊÃVm˜iÊÃiÊÈÌÕiÊDʏ>Êw˜Ê`ÕÊÀœ“>˜ÊµÕ>˜`Ê Tristan quitte la Cornouailles pour s’exiler en ÀiÌ>}˜i°Ê «ÀmÃÊ ViÃÊ >`ˆiÕÝÊ iÃÊ `iÕÝÊ >“>˜ÌÃÊ ne se reverront plus de leur vivant, puisqu’Iseut >ÀÀˆÛiÀ>Ê>«ÀmÃʏ>ʓœÀÌÊ`iÊ/ÀˆÃÌ>˜°

➔ ÉTUDE DE LA LANGUE ➜ GRAMMAIRE Livre de l’élève, p. 88

1 Les expansions du nom a. nef : qui bondissait plus rapide vers la terre du roi MarcÊ­«Àœ«œÃˆÌˆœ˜ÊÃÕLœÀ`œ˜˜jiÊÀi>̈Ûi®°Ê b. félonie : laide ­>`iV̈vÊ µÕ>ˆwV>̈v®°Ê c. bois : grandsÊ­>`iV̈vʵÕ>ˆwV>̈v®ÊÆÊmuraille : d’un fort châteauÊ­}ÀœÕ«iʘœ“ˆ˜>ÊVœ“«j“i˜ÌÊ`iʘœ“®°Ê d. bête : petite ­>`iV̈vʵÕ>ˆwV>̈v®]Êenchantée ­«>À̈Vˆ«iÊ«>ÃÃjÊi“«œÞjÊVœ““iÊ>`iV̈v®]Êqui lui prenait tout son chagrin (proposition subor`œ˜˜jiÊ Ài>̈Ûi®°Ê e. anneau : de jaspe vert ­}ÀœÕ«iʘœ“ˆ˜>ÊVœ“«j“i˜ÌÊ`iʘœ“®° 2 Le discours direct

1. et 2. « Sire, demanda Tristan, en récompense, ainsi que vous l’avez promis, donnez-moi PetitCrû, votre chien enchanté ! – Ami, qu’as-tu demandé ? répondit le duc. Laisse-le-moi et prends plutôt ma sœur et la moitié de ma terre. – Sire, reprit Tristan, votre sœur est belle, et belle est votre terre ; mais c’est pour gagner votre chien-fée que j’ai attaqué Urgan le Velu. Souvenez-vous de votre promesse ! – Prends-le donc, s’exclama le duc, mais sache que tu m’as enlevé la joie de mes yeux et la gaieté de mon cœur ! D’après Le Roman de Tristan et Iseut (xiie siècle), adapté par J. Bédier (1900).

3 Les valeurs des temps dans le récit 1. faisait ­°Ê£®Ê\ʈ“«>Àv>ˆÌÊ`iʏ½ˆ˜`ˆV>̈vÊÆÊse dressa ­°ÊÓ®]Êeut ­°ÊήÊ\Ê«>ÃÃjÊȓ«iÊ`iʏ½ˆ˜`ˆV>̈vÊÆÊjoint ­°Êή] estime, bondit, retombe ­°Ê{®Ê\Ê«ÀjÃi˜ÌÊ`iÊ l’indicatif ; avait navré ­°ÊÈ®Ê\Ê«ÕǵÕi‡«>Àv>ˆÌÊ`iÊ l’indicatif ; était ­°Ê Ç®Ê \Ê ˆ“«>Àv>ˆÌÊ `iÊ ½ˆ˜`ˆV>̈vÊ ÆÊ s’ouvre, saigne ­°Ê™®Ê\Ê«ÀjÃi˜ÌÊ`iʏ½ˆ˜`ˆV>̈vÊÆÊparvint ­°Ê £ä®Ê \Ê «>ÃÃjÊ Ãˆ“«iÊ `iÊ ½ˆ˜`ˆV>̈vÊ ÆÊ s’était échappé ­°Ê££®Ê\Ê«ÕǵÕi‡«>Àv>ˆÌÊ`iʏ½ˆ˜`ˆV>̈vÊÆÊ blêmit ­°Ê££®]Êcommanda ­°Ê£Ó®Ê\Ê«>ÃÃjÊȓ«iÊ

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de l’indicatif ; entraîne ­°Ê £{®] apparaît, tend ­°Ê£x®] coule ­°Ê£È®Ê\Ê«ÀjÃi˜ÌÊ`iʏ½ˆ˜`ˆV>̈v° 2. Valeur de l’imparfait : actions ou états de durée indéterminée dans le passé ; valeur du passé simple : actions de premier plan, de durée déterminée dans le passé ; valeur du présent : présent de narration qui remplace l’imparfait ou le passé simple dans un récit au passé, pour dramatiser l’action ; valeur du plusque-parfait : antériorité par rapport à d’autres actions ou états passés. ➜ CONJUGAISON Livre de l’élève, p. 88-89

4 L’indicatif futur a. tu prendras. b.ÊÃiÕÌÊLœˆÀ>ÊQoRÊiÌʘiÊVœ˜˜>ŠÌÀ>Ê plus. c.ÊiÊViˆ˜`À>ˆÊQoRÊiÌÊVœ“L>ÌÌÀ>ˆ°Êd. Tristan et Iseut seront. e.ÊiʘiÊ̽œÕLˆiÀ>ˆÊ>“>ˆÃ° 5 L’indicatif conditionnel présent a. Tristan voudrait. b. J’aimerais. c. Iseut la Blonde arriverait. d.ÊÃiÕÌÊ>ÕÝÊ >˜V…iÃÊ>ˆ˜ÃʘiÊ mentirait pas. e.ÊiÃÊ>“>˜ÌÃÊÃiÊÀiœˆ˜`À>ˆi˜Ì° 6 L’indicatif conditionnel passé a.Ê iÊ œÀ…œÌÊ ÃiÀ>ˆÌÊ ÀiÛi˜Õ°Ê b.Ê iÊ ÀœˆÊ >ÀVÊ ˜iÊ ÃiÊ ÃiÀ>ˆÌÊ >“>ˆÃÊ “>Àˆj°Ê c. Brangien aurait bien voulu. d.ÊiÊÀœˆÊ>ÀVÊ>ÕÀ>ˆÌÊÌÕj° ➜ ORTHOGRAPHE Livre de l’élève, p. 89

7 Dictée préparée 1. s’ :Ê«Àœ˜œ“Ê«iÀܘ˜iÊÀjyjV…ˆÊ`iʏ>ÊÎe personne. 2. TintagelÊ­°Ê£® 3. clos ­°ÊÓ®Ê\ÊviÀ“j° 4. vaste et clos ­°Ê Ó®Ê \Ê >`iV̈vÃÊ ÃiÊ À>««œÀÌ>˜ÌÊ au nom verger, accord au masculin singulier ; fortes ­°ÊÓ®Ê\Ê>`iV̈vÊÃiÊÀ>««œÀÌ>˜ÌÊ>Õʘœ“Êpalissades, accord au féminin pluriel ; beauxÊ­°ÊÓ®Ê\Ê >`iV̈vÊÃiÊÀ>««œÀÌ>˜ÌÊ>Õʘœ“Êarbres, accord au masculin pluriel ; odorantesÊ ­°Ê {®Ê \Ê >`iV̈vÊ ÃiÊ rapportant au nom grappes, accord au féminin pluriel ; le plus éloignéÊ ­°Ê {®Ê \Ê «>À̈Vˆ«iÊ «>ÃÃj i“«œÞjÊVœ““iÊ>`iV̈v]ÊÃiÊÀ>««œÀÌ>˜ÌÊ>Õʘœ“Ê lieu, accord au masculin singulier ; haut et droit ­°ÊÈ®Ê\Ê>`iV̈vÃÊÃiÊÀ>««œÀÌ>˜ÌÊ>Õʘœ“Êpin, accord au masculin singulier ; robusteÊ­°ÊÈ®Ê\Ê>`iV̈vÊÃiÊ rapportant au nom tronc, accord au masculin singulier ; large ­°ÊÇ®Ê\Ê>`iV̈vÊÃiÊÀ>««œÀÌ>˜ÌÊ>ÕÊ nom ramure, accord au féminin singulier ; vive ­°Ê n®Ê \Ê >`iV̈vÊ ÃiÊ À>««œÀÌ>˜ÌÊ >ÕÊ ˜œ“Ê source, accord au féminin singulier ; largeÊ­°Ên®]Êclaire et calme, enclose ­°Ê™®Ê\Ê>`iV̈vÃÊÃiÊÀ>««œÀÌ>˜ÌÊ>ÕÊ nom nappe, accord au féminin singulier.

5. vergerÊ­°Ê£®Ê\ÊÌiÀÀ>ˆ˜ÊœÕʍ>À`ˆ˜Ê«>˜ÌjÊ`½>ÀLÀiÃÊ fruitiers ; ramureÊ­°ÊÇ®Ê\Êi˜Ãi“LiÊ`iÃÊLÀ>˜V…iÃÊ et rameaux d’un arbre ; s’épandait ­°Ê n®Ê \Ê ÃiÊ répandait ; perronÊ ­°Ê ™®Ê \Ê >ÕÊ œÞi˜Ê }i]Ê }ÀœÃÊ bloc de pierre.

Le nom langueurÊ iÃÌÊ `iÊ >Ê “k“iÊ v>“ˆiÊ µÕiÊ languir et languissante. 2. a. à grand deuil : avec une grande souffrance, une grande douleur. b. dolentÊ\ÊÜÕvvÀ>˜ÌÊiÌʓ>…iÕÀiÕÝ°

➜ FIGURE DE STYLE

13 Les sentiments : la jalousie qÊ …>“«Êi݈V>Ê`iʏ½>“œÕÀÊ\Êle plus aiméÊ­°ÊӇή]Ê amourÊ­°Ê{]ÊÈ®]ÊamitiéÊ­°ÊÈ®]Êtant aiméÊ­°Ê™®° qÊ …>“«Êi݈V>Ê`iʏ>ʅ>ˆ˜iÊ\Êcolère, redoutable ­°Ê£®]Êse vengera le plus cruellementÊ­°Êή]Êhaine ­°Êx]ÊÇ®]ÊinimitiéÊ­°Êx®°

Livre de l’élève, p. 89

8 La comparaison a. Le dragon avait les yeux rouges tels des V…>ÀLœ˜ÃÊ i“LÀ>ÃjÃÊ ­5®°Ê b. 1˜iÊ …ˆÀœ˜`iiÊ >««œÀÌ>Ê Õ˜Ê œ˜}Ê V…iÛiÕÊ `iÊ vi““iÊ µÕˆÊ LÀˆ>ˆÌÊ comme un rayon de soleil (1®°Êc. iÃʓ>ÀV…>˜`ÃÊ `iÊ œÀÛm}iÊ >Û>ˆi˜ÌÊ i˜iÛj]Ê ÃÕÀÊ iÕÀÊ ˜>ۈÀi]Ê /ÀˆÃÌ>˜]ʵՈÊÃiÊ`jL>ÌÌ>ˆÌÊ>ˆ˜ÃˆÊµÕ½Õ˜Êi՘iʏœÕ«Ê «ÀˆÃÊ >ÕÊ «ˆm}iÊ ­2®°Ê d. ÃiÕÌÊ >ÕÝÊ V…iÛiÕÝÊ `½œÀ]Ê dont la beauté était pure comme l’aube qui se mÛiÊ­4®°Êe. /ÀˆÃÌ>˜ÊiÌÊÃiÕÌÊۈÛ>ˆi˜ÌÊ`>˜Ãʏ>ÊvœÀkÌÊ Vœ““iÊ`iÃÊLkÌiÃÊÌÀ>µÕjiÃÊ­3®° ➜ VOCABULAIRE DES SENTIMENTS

➔ ACTIVITÉS D’ORAL Livre de l’élève, p. 92-93

2. Lire un lai à haute voix

Livre de l’élève, p. 90

9 Histoire d’un mot 1.Ê œ˜]ʍ>“>ˆÃ]ÊÃiˆ}˜iÕÀÃ]ÊۜÕÃʘ½>ÕÀiâÊentendu parler d’une plus belle ruse d’amour. 2. a.ʏiÃʜՋiðÊb.Ê«>ÀʜՋ‡`ˆÀi°Êc.ʏ½œÕ‹iÊw˜i° 3. a. son auditoire. b. une audition. c. une mémoire auditive. d.ÊkÌÀiÊ>Õ`ˆLi° 10 Les doublets 1. Le mot nef provient du mot latin navis ­Ê L>Ìi>ÕÊ ‚®]Ê «>ÀÊ `jÀˆÛ>̈œ˜Ê «œ«Õ>ˆÀi°Ê iÊ “œÌÊ français navire est aussi issu du mot latin navis, par formation savante. 2. a. bateau. b. partie centrale d’une église, i˜ÌÀiʏiÊ«œÀÌ>ˆÊiÌʏiÊV… ÕÀÊ­«>ÀÊ>˜>œ}ˆiÊ>ÛiVÊ >ÊvœÀ“iÊ`½Õ˜ÊL>Ìi>Õ®° 3. a. la navette. b. la bataille navale. c. navigable. d.Ê՘ÊVjmLÀiʘ>ۈ}>ÌiÕÀ° 11 Les sentiments : la passion a.Ê Õ˜iÊ ÛÀ>ˆiÊ «>ÃȜ˜Ê «œÕÀÊ iÃÊ iÕÝÊ Ûˆ`jœÊ \Ê Õ˜Ê }À>˜`Ê>ÌÌÀ>ˆÌʜÕʈ˜ÌjÀkÌÊ«œÕÀʏiÃʍiÕÝÊۈ`jœ°Êb. la passion de Tristan et Iseut : l’amour de Tristan et Iseut. c. La Passion de Jeanne d’Arc : la soufvÀ>˜ViÊ `iÊ i>˜˜iÊ `½ÀVÊ ­Ãi˜ÃÊ jÌޓœœ}ˆµÕi®°Ê d.Ê>ÛiVÊ«>ÃȜ˜Ê\Ê>ÛiVÊvœÕ}ÕiÊiÌÊi˜Ì…œÕÈ>Ói°Ê e.Ê >Ê *>ÃȜ˜Ê `ÕÊ …ÀˆÃÌÊ \Ê iÃÊ ÃœÕvvÀ>˜ViÃÊ iÌÊ iÊ ÃÕ««ˆViÊ`ÕÊ …ÀˆÃÌÊ­Ãi˜ÃÊjÌޓœœ}ˆµÕi®° 12 Les sentiments : la souffrance amoureuse 1. a. languit : perd lentement ses forces, dépérit. b. languissante : abattue, sans force, souffrante.

➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1. a.ʽ>ÕÌiÕÀiÊ`Õʏ>ˆÊiÃÌÊ>ÀˆiÊ`iÊÀ>˜Vi]ʵՈÊ>Ê vécu au XIIeÊÈmVi° b. La traduction en français moderne est en prose, alors que le lai en ancien français est un «œm“iÊi˜ÊÛiÀð 2. a. Tristan veut signaler sa présence à la reine au moyen d’une tige de coudrierÊ­°Ê·{®]ÊV½iÃ̇ à-dire de noisetier : il grave son nom sur le L@̜˜° b.Ê *>ÀÊ ViÊ “œÞi˜]Ê ˆÊ ÕˆÊ È}˜>iÊ Ã>Ê «ÀjÃi˜ViÊ iÌÊ son vif désir de la rencontrer : il ne pouvait vivre sans elleÊ­°Ê£x‡£È®° c.ÊiÊVœÕ`ÀˆiÀÊiÌʏiÊV…mÛÀiviՈiÊ«œÕÃÃi˜ÌʏˆjÃÊ ½Õ˜ÊDʏ½>ÕÌÀi]ÊV>ÀʏiÊV…mÛÀiviՈiÊýi˜ÀœÕiÊÃÕÀʏ>Ê tige de coudrier : ils sont inséparables, comme Tristan et Iseut, et sont le symbole de l’amour fou qui unit les amants.

3. Réciter un poème ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1.Ê ½>ÕÌiÕÀÊ `iÊ ViÌÌiÊ V…>˜Ãœ˜Ê iÃÌÊ vÀi`Ê `iÊ ÕÃÃiÌ]ʵՈÊ>ÊÛjVÕÊ>ÕÊXIXeÊÈmVi°Ê iÊ«œm“iÊiÃÌÊ V…>˜ÌjÊ«>ÀÊ >ÀLiÀˆ˜i]Ê`>˜Ãʏ>Ê«ˆmViÊ`iÊ̅j@ÌÀiÊ La Quenouille de Barberine. 2. a.Ê iÊ «œm“iÊ Vœ“«œÀÌiÊ ÌÀœˆÃÊ ÃÌÀœ«…iÃÊ \Ê ViÊ Ãœ˜ÌÊ`iÃÊÈâ>ˆ˜ÃÊ­ÃÌÀœ«…iÊ`iÊÈÝÊÛiÀî° iÃÊÛiÀÃÊ£]Ê{]ÊÇ]Ê£ä]Ê£Î]Ê£ÈÊܘÌÊ`iÃÊ`jV>Ãޏ>LiÃÊ ­ÛiÀÃÊ`iÊ`ˆÝÊÃޏ>Liî°ÊiÃÊ>ÕÌÀiÃÊÛiÀÃÊܘÌÊ`iÃÊ vers de quatre syllabes.

4 - Tristan et Iseut : un conte d’amour et de mort

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b.ÊiÃÊÛiÀÃÊ£ÊiÌÊÓÊܘÌÊÀj«jÌjÃÊ>ÕÝÊÛiÀÃÊ£ÎÊiÌÊ£{ÊÆÊ le vers 3 est repris au vers 15, avec une variante : Si loin d’iciÊÉÊSi loin de nous. 3. a. Le personnage représenté par le pronom de la 1re personne du singulier et du pluriel est Barberine, le personnage principal et éponyme `iʏ>Ê«ˆmViÊLa Quenouille de Barberine ; celui Ài«ÀjÃi˜ÌjÊ«>ÀʏiÊ«Àœ˜œ“Ê`iʏ>ÊÓe personne du pluriel est le Beau chevalierÊ ­Û°Ê £®]Ê i˜Ê v>ˆÌÊ Ãœ˜Ê époux, le comte Ulric. b.ÊiÊ«ÀœiÌÊ`ÕÊV…iÛ>ˆiÀÊiÃÌÊ`½>VµÕjÀˆÀʏ>Ê}œˆÀiÊ par les armes : Beau chevalier qui partez pour la guerreÊ­Û°Ê£®ÊÆÊchercheurs de renomméeÊ­Û°Ê£ä®°Ê >˜Ãʏ>Ê«ˆmVi]ʏiÊVœ“ÌiÊ1ÀˆVÊiÃÌÊ՘ˆÊDÊÃ>Êvi““iÊ par un profond amour ; mais, ruiné, il a décidé d’aller à la Cour pour y gagner renom et fortune. c.Ê>ʍi՘iÊvi““iÊÛiÕÌʏiÊVœ˜Û>ˆ˜VÀiÊ`iÊÀiÃÌiÀÊ >Õ«ÀmÃÊ`½iiÊiÌÊ`iÊ«ÀjvjÀiÀʏ½>“œÕÀÊDʏ>Ê}œˆÀiÊ\Ê le monde / N’est que souciÊ­Û°Êx‡È®°Ê ˜ÊivviÌ]ʏ>Ê }œˆÀiÊiÃÌÊj«…j“mÀiÊiÌʘ½iÃÌʵÕiÊÛ>˜ˆÌjÊ\Êchercheurs de renommée, / Votre fumée / S’envole aussiÊ ­Û°Ê £äÊ DÊ £Ó®°Ê iÊ iÃÌÊ ÌÀˆÃÌiÊ µÕiÊ Ãœ˜Ê Beau chevalierÊ ­Û°Ê £Î®Ê ܈ÌÊ «>À̈]Ê “>}ÀjÊ Ã>Ê Li>ÕÌjÊ iÌÊ son amour : J’en vais pleurer, moi qui me laissais dire / Que mon sourire / Était si doux (v. 16 à £n®°

➔ ÉVALUATION Le Roman de Tristan et Iseut, adapté par J. Bédier Livre de l’élève, p. 94-95 ➜ PRÉPARER L’ÉVALUATION

1.ÊÃiÕÌÊiÃÌʏ½j«œÕÃiÊ`ÕÊÀœˆÊ>ÀV° 2.Ê /ÀˆÃÌ>˜Ê >Ê `×Ê Ã½i݈iÀÊ «>ÀViÊ µÕiÊ Ãœ˜Ê >“œÕÀÊ «œÕÀÊÃiÕÌÊiÃÌʈ˜ÌiÀ`ˆÌÊ«>ÀʏiÃʏœˆÃʅՓ>ˆ˜iÃÊiÌÊ religieuses, et que les amants risquent la mort s’ils sont découverts. 4. Grammaire a. Les expansions du nom peuÛi˜ÌÊkÌÀiÊ՘Ê>`iV̈vÊj«ˆÌ…mÌi]Ê՘Ê}ÀœÕ«iʘœ“ˆnal complément de nom ou une proposition subordonnée relative. b. Les marques du discours direct sont les suivantes : les guillemets qui encadrent le dialo}ÕiÊ iÌÊ iÃÊ ÌˆÀiÌÃÊ µÕˆÊ “>ÀµÕi˜ÌÊ iÊ V…>˜}i“i˜ÌÊ d’interlocuteur. Si les paroles sont introduites par un verbe de parole, un deux-points suivi d’un alinéa préVm`iÊ iÊ }Ոi“iÌÊ œÕÛÀ>˜Ì°Ê 1˜iÊ «Àœ«œÃˆÌˆœ˜Ê incise est une proposition comportant un verbe `iÊ «>Àœi]Ê «>VjiÊ >ÕÊ “ˆˆiÕÊ œÕÊ DÊ >Ê w˜Ê `½Õ˜iÊ Àj«ˆµÕiÊÆʏiÊÃՍiÌÊ`iÊܘÊÛiÀLiÊiÃÌʈ˜ÛiÀÃj°

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➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1. a.Ê ÃiÕÌÊ Ài“>ÀµÕiÊ µÕiÊ iÊ V…>}Àˆ˜Ê µÕ½iiÊ j«ÀœÕÛiÊ DÊ kÌÀiÊ Ãj«>ÀjiÊ `iÊ /ÀˆÃÌ>˜Ê `ˆÃ«>À>ŠÌ]Ê µÕ>˜`Ê iiÊ Ài}>À`iÊ iÊ «ïÌÊ V…ˆi˜°Ê iÃÊ ˜œ“ÃÊ ÃՍiÌÃÊ `ÕÊ ÛiÀLiÊ s’effaçaient appartiennent au lexique de la tristesse : tristesse, angoisse, regretsÊ­°Ên®° b.Ê >˜ÃÊ Õ˜Ê «Ài“ˆiÀÊ Ìi“«Ã]Ê ÃiÕÌÊ VÀœˆÌÊ µÕiÊ ViÊ «…j˜œ“m˜iÊýiÝ«ˆµÕiÊ`iʓ>˜ˆmÀiÊÀ>̈œ˜˜iiÊ\Ê le présent lui venant de Tristan, elle a plaisir à évoquer son souvenir et sa peine s’adoucit : c’était, pensait-elle, parce qu’il lui venait de Tristan ; c’était, sans doute, la pensée de son ami qui endormait sa peineÊ­°Ê££‡£Ó®° 2. a. En réalité, c’est le grelot qui est un élément magique : seul le tintement du grelot charmait son cœurÊ­°Ê£Î‡£{®° b. Le pouvoir de ce grelot est d’effacer toute peine. Les mots appartenant au lexique du merveilleux sont : merveilleÊ ­°Ê £ä®]Ê sortilège ­°Ê£Î®ÊiÌÊcharmaitÊ­°Ê£{®]ʵՈÊ>]ʈVˆ]ÊܘÊÃi˜ÃÊ«Àimier d’exercer une action magique. 3.Ê/ÀˆÃÌ>˜Êi˜ÛœˆiʏiÊ«ïÌÊV…ˆi˜ÊDÊÃiÕÌÊi˜Ê}>}iÊ d’amour : par belle courtoisieÊ­°Ê£Ç®° 4.Ê ÃiÕÌÊ `ˆÌÊ >ÕÊ ÀœˆÊ >ÀVÊ µÕiÊ iÊ V…ˆi˜Ê iÃÌÊ Õ˜Ê V>`i>ÕÊ `iÊ >Ê Àiˆ˜iÊ `½À>˜`i]Ê Ã>Ê “mÀi]Ê «>ÀViÊ qu’elle ne peut avouer à son époux qu’elle a reçu et accepté un cadeau de son amant. ½>ˆiÕÀÃ]Ê /ÀˆÃÌ>˜Ê iÊ ÕˆÊ v>ˆÌÊ «>ÀÛi˜ˆÀÊ secrètementÊ­°ÊήʫœÕÀʏiÃʓk“iÃÊÀ>ˆÃœ˜Ã° 5.Ê ÃiÕÌÊ >ÌÌ>V…iÊ Õ˜iÊ }À>˜`iÊ ˆ“«œÀÌ>˜ViÊ DÊ ce cadeau : La reine s’en réjouit grandement ­°Ê·{®ÊÆÊiÌÊ`iÕÝÊ>V̈œ˜ÃʏiÊ«ÀœÕÛi˜ÌÊ\ÊiiÊ>Êv>ˆÌÊ v>LÀˆµÕiÀ]Ê «œÕÀÊ iÊ V…ˆi˜]Ê par un orfèvre ­°Ê È®]Ê Õ˜iʘˆV…iÊ`iÊ}À>˜`Ê«ÀˆÝ]Êprécieusement incrustée d’or et de pierreriesÊ ­°Ê È‡Ç®Ê ÆÊ iÌÊ iiÊ ˜iÊ iÊ µÕˆÌÌiÊ >“>ˆÃÊ \Ê partout où elle allait, le portait avec elleÊ­°ÊÇ®° 6. a.Ê ÃiÕÌÊ w˜ˆÌÊ «>ÀÊ iÌiÀÊ iÊ }ÀiœÌÊ `>˜ÃÊ >Ê “iÀÊ parce qu’il adoucit sa peine : convient-il que je connaisse le réconfort, tandis que Tristan est malheureux ?Ê­°Ê£x‡£È®° b.Ê …>VÕ˜Ê `iÃÊ `iÕÝÊ >“>˜ÌÃÊ ÃiÊ Ã>VÀˆwiÊ «œÕÀÊ l’amour de l’autre : Tristan aurait pu garder ce chien enchanté et oublier ainsi toute douleur ; […] il a mieux aimé me l’envoyer, me donner sa joie et reprendre sa misèreÊ ­°Ê £ÈÊ DÊ £n®Ê ÆÊ `iÊ “k“i]Ê ÃiÕÌÊ ˜iÊ «iÕÌÊ ÃÕ««œÀÌiÀÊ ½ˆ`jiÊ `½kÌÀiÊ …iÕÀiÕÃiʵÕ>˜`ʈÊÜÕvvÀiÊ\ÊTristan, je veux souffrir aussi longtemps que tu souffrirasÊ­°Ê£™®°ÊiÕÀÊ souffrance est devenue le seul lien d’amour entre eux, depuis qu’ils sont séparés. ➜ ÉTUDIER LA LANGUE

7. Le verbe pouvoir est à l’indicatif conditionnel passé.

8. L’expansion du nom tintement est un groupe nominal complément de nom : du grelot. 9. Le passage qui rapporte des pensées se ÌÀœÕÛiÊ>ÕÝʏˆ}˜iÃÊ£xÊDÊ£™ÊÆʈÊiÃÌÊi˜V>`ÀjÊ«>ÀʏiÃÊ guillemets : « Ah ! […] tu souffriras. » La proposition incise pensa-t-elle ­°Ê £x®Ê ˆ˜`ˆµÕiÊ µÕiÊ c’est Iseut qui pense. ➜ HISTOIRE DES ARTS

10. a. L’image est une enluminure, extraite du Vœ`iÝÊ>˜iÃÃi]ʵՈÊ>ÊjÌjÊÀj>ˆÃjiÊi˜Ê£Îää°ÊiÊ Vœ`iÝÊ >˜iÃÃiÊ iÃÌÊ Õ˜Ê Û>ÃÌiÊ ÀiVÕiˆÊ `iÊ «œmmes courtois, en langue allemande, réunis par `iÃÊ V…iÛ>ˆiÀÃÊ âÕÀˆV…œˆÃÊ ­,Ø`ˆ}iÀÊ >˜iÃÃiÊ iÌÊ Ãœ˜Ê wÃÊ œ…>˜˜iî]Ê `mÃÊ iÊ `jLÕÌÊ `ÕÊ XIVeÊ ÃˆmVi°Ê Ê Vœ˜Ìˆi˜ÌÊ i˜ÛˆÀœ˜Ê ÈÊ äääÊ ÃÌÀœ«…iÃÊ `iÊ V…>˜ÌÃÊ d’amour courtois ou minnesang, écrits par plus de cent auteurs différents, et qui sont illustrés `iÊ £ÎÇÊ “ˆ˜ˆ>ÌÕÀiÃÊ }œÌ…ˆµÕiÃ°Ê iÃÊ “ˆ˜ˆ>ÌÕÀiÃÊ Ài«ÀjÃi˜Ìi˜ÌÊ iÃÊ «œmÌiÃÊ `>˜ÃÊ iÕÀÃÊ >V̈ۈÌjÃÊ V…iÛ>iÀiõÕiÃÊiÌÊVœÕÀ̜ˆÃið ½i˜Ãi“Li]Ê Àj>ˆÃjÊ ÃÕÀÊ «>ÀV…i“ˆ˜Ê `>˜ÃÊ `iÃÊ ateliers d’enlumineurs alsaciens, est conservé i˜Ê i“>}˜i]Ê DÊ iˆ`iLiÀ}]Ê ÃˆÊ Lˆi˜Ê µÕ½ˆÊ iÃÌÊ ÃœÕÛi˜ÌÊ>««ijʏiʓ>˜ÕÃVÀˆÌÊ`iÊiˆ`iLiÀ}° b.Ê ½ˆ“>}iÊ Vœ“«œÀÌiÊ `iÕÝÊ «>À̈iÃÊ \Ê >Ê ÃVm˜iÊ principale s’inscrit dans les deux tiers de la «>}iÊ­«>À̈iʈ˜vjÀˆiÕÀi®ÊÆÊ`>˜ÃʏiÊ̈iÀÃÊÃÕ«jÀˆiÕÀ]Ê on distingue une armoirie et un personnage µÕˆÊ œLÃiÀÛiÊ >Ê ÃVm˜iÊ `iÊ …>ÕÌ°Ê >Ê LœÀ`ÕÀiÊ iÃÌÊ constituée d’éléments géométriques de forme «>À>jj«ˆ«j`ˆµÕiÊ ­L>˜`iÃÊ i˜Ê Lˆ>ˆÃ®Ê `iÊ VœÕleurs bleue, or, rouge ; le cadre de la bordure est vert. 11.Ê>ÊÃVm˜iÊÀi«ÀjÃi˜ÌjiÊiÃÌÊ՘iÊÃVm˜iÊ`½>“œÕÀÊ }>>˜ÌiÊ \Ê Õ˜iÊ i՘iÊ vi““i]Ê >ÃÈÃiÊ ÃÕÀÊ Õ˜Ê VœvvÀiÊ >՘i]Ê i˜>ViÊ Õ˜Ê i՘iÊ …œ““iÊ >œ˜}jÊ DÊ ÃiÃÊ «ˆi`ÃÊ ÆÊ Õ˜Ê œˆÃi>ÕÊ iÃÌÊ «iÀV…jÊ ÃÕÀÊ iÊ «œˆ˜}Ê `Õʍi՘iʅœ““iÊÆÊDʏ½>ÀÀˆmÀi‡«>˜ÊÃiÊ`ÀiÃÃiÊÕ˜Ê >ÀLÀiÊ>ÕÝÊyiÕÀÃÊÀœÕ}ið

12. L’oiseau est un vautour, dressé pour la V…>ÃÃiÊ«>ÀʏiÃʘœLiÃ]Ê>ÕÊœÞi˜Ê}i° 13. a.Ê >˜Ãʏ>ÊÃVm˜iÊ}>>˜Ìi]ʏiÃÊvœÀ“iÃÊ>ÀÀœ˜`ˆiÃÊܘÌÊ`œ“ˆ˜>˜ÌiÃÊ\ʏiÊÌÀœ˜VÊiÌʏiÃÊLÀ>˜V…iÃÊ `iÊ ½>ÀLÀiÊ œ˜ÌÊ Õ˜iÊ vœÀ“iÊ >ÀÀœ˜`ˆi]Ê `iÊ “k“iÊ µÕiÊ iÃÊ yiÕÀÃ]Ê iÃÊ «ˆÃÊ `iÃÊ ÛkÌi“i˜ÌÃ]Ê ½œˆÃi>ÕÊ «i˜V…jÊ ÃÕÀÊ >Ê “>ˆ˜Ê `ÕÊ i՘iÊ …œ““iÊ µÕˆÊ iÊ ˜œÕÀÀˆÌÊ ÆÊ >Ê i՘iÊ vi““iÊ >ÕÝÊ V…iÛiÕÝÊ LœÕVjÃÊ iÃÌÊVœÕÀLjiÊ>Շ`iÃÃÕÃÊ`Õʍi՘iʅœ““iÊiÌÊÃiÃÊ LÀ>ÃÊvœÀ“i˜ÌÊ՘Ê>ÀÀœ˜`ˆÊ«œÕÀʏ½i˜>ViÀÊÆʏiʍi՘iÊ …œ““i]Ê >Ê ÌkÌiÊ œÀ˜jiÊ `iÊ LœÕViÃ]Ê >Ê Õ˜iÊ «œÃture alanguie, tout en courbes ; leurs visages ont des formes douces. b. L’artiste utilise une palette de couleurs limiÌji]ʓk>˜ÌÊVœÕiÕÀÃÊV…>Õ`iÃÊ­ÀœÕ}i]Ê«œÕÀ«Ài®Ê iÌÊvÀœˆ`iÃÊ­LiÕ]ÊÛiÀÌÊiÌÊ}ÀˆÃ®°ÊiÃÊVœÕiÕÀÃÊ`iʏ>Ê ÃVm˜iÊܘÌÊ>ÕÃÈÊViiÃÊ`iʏ>ÊLœÀ`ÕÀiÊ\ʏiÃÊV…iveux sont blonds (stéréotype de l’Europe du œÀ`®ÊiÌʏiÊVœvvÀiʍ>՘iÊÆʏiÊ«iÀܘ˜>}iÊvj“ˆ˜ˆ˜Ê porte une robe rouge sur une tunique verte, `œ˜ÌÊ œ˜Ê ˜iÊ ÛœˆÌÊ µÕiÊ iÃÊ “>˜V…iÃÊ ÆÊ iÊ «iÀܘnage masculin, une robe pourpre sur une tuniµÕiÊLiÕiÊÆʏ½>ÀLÀiÊiÃÌÊÛiÀÌÊiÌÊÃiÃÊyiÕÀÃÊÀœÕ}iÃÊ œ˜ÌÊ Õ˜Ê V ÕÀÊ >՘iÊ ÆÊ ½œˆÃi>ÕÊ iÃÌÊ }ÀˆÃÊ V>ˆÀÊ ÆÊ iÊ sol, bleu. Le dessin est d’une grande précision, la ligne iÃÌÊ j}mÀiÊ iÌÊ ˜iÀÛiÕÃiÊ \Ê «Õ“iÃÊ `iÊ ½œˆÃi>Õ]Ê «ïÌiÃÊviՈiÃÊ`iÃÊ>ÀLÀiÃÊiÌÊyiÕÀÃÊi˜ÊLœÕ̜˜Ã]Ê «ˆÃÊ iÌÊ vœÀ“iÃÊ `iÃÊ ÛkÌi“i˜ÌÃÊ ÆÊ iÌ]Ê ÃÕÀ̜ÕÌ]Ê >Ê délicatesse du rendu des visages est admiÀ>LiÊ \Ê iÃÊ >“œÕÀiÕÝÊ >ÕÝÊ œÕiÃÊ ÀœÃiÃÊ iÌÊ >ÕÝÊ LœÕViÃÊLœ˜`iÃʜ˜ÌÊ՘ÊÜÕÀˆÀiÊÌÀmÃÊ`œÕÝÊiÌÊÕ˜Ê regard tendre. 14.Ê iÌÌiÊÃVm˜iÊ«iÕÌÊkÌÀiÊ«iÀXÕiÊVœ““iÊ`œÕViÊ iÌÊ V…>À“>˜Ìi°Ê Ê ýi˜Ê `j}>}iÊ Õ˜iÊ >̓œÃ«…mÀiÊ «>ˆÃˆLiÊiÌʈ˜Ìˆ“i°Ê>ʍi՘iÃÃiÊiÌʏ>ÊLi>ÕÌjÊ`iÃÊ >“œÕÀiÕÝ]Ê >Ê µÕ>ˆÌjÊ `ÕÊ `iÃÈ˜Ê iÌÊ ½…>À“œ˜ˆiÊ `iÃÊVœÕiÕÀÃÊܘÌÊ`iÃÊjj“i˜ÌÃʵÕiʏiÃÊjmÛiÃÊ peuvent mettre en avant.

4 - Tristan et Iseut : un conte d’amour et de mort

75

Dossier Histoire des arts et littérature

5!!MÖvojwfst!spnboftrvf! ebot!mÖbsu!nejwbm

Livre de l’élève, p. 96 à 103

➔ REPÈRES THÉORIQUES ET DIDACTIQUES Objectifs généraux du dossier ■ Mettre

en relation les arts et la littérature du Moyen Âge. ■ Découvrir des supports artistiques variés. ■ S’initier aux représentations symboliques.

Composition du dossier UÊ iÊ`œÃÈiÀ]ʵՈÊýˆ˜ÃVÀˆÌÊ`>˜ÃʏiÊV>`ÀiÊ`iʏ½…ˆÃ̜ˆÀiÊ`iÃÊ>ÀÌÃ]Ê«Àœ«œÃiÊ՘iÊapproche transversale de l’art et de la littérature. Il peut être abordé lors d’une courte période et permettra de faire une pause culturelle entre deux

V…>«ˆÌÀiÃÊ ÃÕÀÊ iÊ œÞi˜Ê }i°Ê iÃÊ “œÌˆvÃÊ ­V…@Ìi>Õ]Ê ÌœÕÀ˜œˆÃ]Ê >“œÕÀ]Ê LiÃ̈>ˆÀi]Ê ˜>ˆÃÃ>˜ViÊ du livre) ainsi que les supports artistiques de ½jÌÕ`iÊܘÌÊÀˆV…iÃÊiÌÊÛ>ÀˆjÃÊ\ÊV…@Ìi>ÕÊ­>ÀV…ˆÌiVÌÕÀi®]ʜLiÌÃÊ«ÀjVˆiÕÝÊ­VœvvÀiÌÊ`½ˆÛœˆÀi]ÊVÀœˆÝÊi˜Ê VՈÛÀi®]Êi˜Õ“ˆ˜ÕÀiÃ]Ê>À“œˆÀˆiÃ]ÊÌ>«ˆÃÃiÀˆi]Ê}>Àgouilles (sculpture). UÊiÃÊdifférents supports sont mis en relation avec des textes littéraires courtsÊ\ÊiÝÌÀ>ˆÌÃÊ`iÊ Tristan et IseutÊ­«°Ê™È]ʣ䣮]Ê`iÊLancelot du Lac et d’Yvain, le Chevalier au LionÊ`iÊ …Àj̈i˜Ê`iÊ /ÀœÞiÃ]Ê«°Ê™n]ʙ™]Ê£ää®]ʜÕÊ`iÃÊtextes documentairesÊ­«°Ê™Ç]Ê£äÓ®°

➔ RÉPONSES AUX QUESTIONNAIRES L’espace romanesque : le château Livre de l’élève, p. 96-97 OBJECTIFS ■Ê jVœÕÛÀˆÀʏ½>ÀV…ˆÌiVÌÕÀiÊ`ÕÊV…@Ìi>Õʓj`ˆjÛ>Ê

à travers un support romanesque et les vestiges `ÕÊ …@Ìi>Շ>ˆ>À`° ■ Étudier une scène de festin. ➜ LIRE ET OBSERVER

1. a.Ê "˜Ê ˆ`i˜ÌˆwiÊ `iÕÝÊ «…œÌœ}À>«…ˆiÃÊ iÌÊ Õ˜iÊ enluminure médiévale (scène de banquet `>Ì>˜ÌÊ `iÊ £{Èä]Ê iÝÌÀ>ˆÌiÊ `ÕÊ Roman du Grand Alexandre). b.Ê >Ê «…œÌœ}À>«…ˆiÊ ­«°Ê ™È®Ê iÃÌÊ Õ˜iÊ ÛÕiÊ `ÕÊ

…@Ìi>Շ>ˆ>À`]ÊvœÀÌiÀiÃÃiÊi“Lj“>̈µÕiÊ`ÕÊ

V…@Ìi>Õʓj`ˆjÛ>°Ê,>««iœ˜ÃʵÕiʏiÊ …@Ìi>Շ >ˆ>À`Ê >Ê jÌjÊ Vœ˜ÃÌÀՈÌÊ i˜Ê Õ˜Ê >˜Ê ­££™Ç‡££™n®Ê par le roi d’Angleterre et duc de Normandie ,ˆV…>À`Ê  ÕÀÊ`iʈœ˜°Ê-ˆÌÕjÊÃÕÀÊ՘iÊÀœV…iÊµÕˆÊ `œ“ˆ˜iÊ >Ê -iˆ˜i]Ê `iÊ >Ê vœÀ“iÊ `½Õ˜iÊ VœµÕˆi]Ê il revêt un aspect spectaculaire et constituait la pièce maîtresse d’un système de défense qui commandait l’accès à la Normandie. Il fut «ÀˆÃÊ `½>ÃÃ>ÕÌ]Ê i˜Ê £Óä{]Ê «>ÀÊ iÃÊ ÌÀœÕ«iÃÊ `ÕÊ ÀœˆÊ `iÊ À>˜ViÊ *…ˆˆ««iÊ Õ}ÕÃÌi]Ê µÕˆÊ >˜˜iÝ>Ê >Ê Normandie à son royaume. >Ê «…œÌœ}À>«…ˆiÊ ­«°Ê ™Ç®Ê Ài«ÀjÃi˜ÌiÊ >Ê }À>˜`iÊ Ã>iÊ `ÕÊ V…@Ìi>ÕÊ `iÊ œV…iÃ]Ê i˜Ê ˜`Ài‡i̇œˆÀiÊ (XIe-XIIe siècle). L’enluminure représente une scène de banµÕiÌ°Ê iÃÊ Ì>LiÃ]Ê ÀiVœÕÛiÀÌiÃÊ `iÊ ˜>««iÃÊ L>˜V…iÃ]ÊܘÌÊ`ÀiÃÃjiÃÊi˜Ê1ʏiʏœ˜}Ê`iÃʓÕÀÃÊ\ʏiÊ centre de la pièce peut ainsi rester libre pour

5 - L’univers romanesque dans l’art médiéval

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permettre le service ou pour laisser place aux >VÌiÕÀÃÊ iÌÊ >ÕÝÊ œ˜}iÕÀÃÊ ­œ˜Ê iÃÊ ÛœˆÌÊ DÊ }>ÕV…iÊ `iÊ ½ˆ“>}i®°Ê iÃÊ ÃiÀۈÌiÕÀÃÊ Ã½>V̈Ûi˜Ì]Ê ½Õ˜Ê à droite vient de la cuisine. Ils apportent des «>ÌÃÊ Ãœ“«ÌÕiÕÝÊ ­Ûœ>ˆi]Ê ˆmÛÀio®]Ê ÛiÀÃi˜ÌÊ iÊ vin dans des coupes. Les invités dégustent les “iÌÃÊÃiÀۈÃÊÃÕÀÊ`iÃÊÌÀ>˜V…œˆÀÃÊ­}À>˜`iÃÊÌÀ>˜V…iÃÊ `iÊ«>ˆ˜®ÊqʈÃʘ½œ˜ÌÊ«>ÃÊ`iÊVœÕÛiÀÌÃ]ÊÃiՏi“i˜ÌÊ des couteaux. Le festin est un événement mon`>ˆ˜]Ê Õ˜iÊ œVV>Ȝ˜Ê «œÕÀÊ ½…žÌiÊ `iÊ “œ˜ÌÀiÀÊ Ã>Ê ÀˆV…iÃÃi° 2. a. Tintagel est la résidence légendaire du roi À̅ÕÀÊiÌʏiÊV…@Ìi>ÕÊ`ÕÊÀœˆÊ>ÀVÊ`>˜ÃÊTristan et IseutÊ­ˆÛÀiÊ`iʏ½jmÛi]Ê«°ÊÇή°Ê"˜ÊÀiÌÀœÕÛiÊ`>˜ÃÊ le texte de nombreux éléments qui peuvent ý>««ˆµÕiÀÊ >ÕÊ …@Ìi>Շ>ˆ>À`Ê \Ê iÊ ÃˆÌiÊ i˜Ûˆronnant (Des prairies l’environnaient]Ê °Ê £®Ê ÆÊ >Ê présence d’eau (des eaux vives]ʏ°ÊÓ®ÊÆÊÃ>ÊÈÌÕ>tion en surplomb (Le château se dressait sur la mer]Ê °Ê Î®Ê ÆÊ ½>ÀV…ˆÌiVÌÕÀiÊ ­sa maîtresse tour]Ê °Ê{ÊÆÊblocs de pierre]ʏ°Êx®ÊÆÊܘÊ>ÕÀiÊ}j˜jÀ>iÊ (un riche château]ʏ°Ê£ÊÆÊfort et beau, bien muni contre tout assaut]ʏ°Ê·{®° "˜ÊÀiÌÀœÕÛiÊÃÕÀʏ>Ê«…œÌœ}À>«…ˆiÊ`iʏ½ˆ˜ÌjÀˆiÕÀÊ `ÕÊV…@Ìi>ÕÊ`iÃÊjj“i˜ÌÃÊVˆÌjÃÊ`>˜ÃʁÊiÊÃ>ۈi⇠ۜÕÃʶʂÊ\Êgrande salle]Êpièce luxueuse]Êvastes fenêtres]Êune cheminée]Êdes tapisseries. b. iÃÊ ˆ“>}iÃÊ ˆÕÃÌÀi˜ÌÊ iÃÊ ÌiÝÌiÃÊ \Ê iiÃÊ `œ˜˜i˜ÌÊ DÊ ÛœˆÀÊ >Ê Àj>ˆÌjÊ µÕ½iiÃÊ jV>ˆÀi˜ÌÊ ­«…œÌœ}À>«…ˆiÃÊÉÊÌiÝÌiÊ`œVՓi˜Ì>ˆÀi®ÊœÕÊ«iÀ“iÌÌi˜ÌÊ de mettre en avant des ressemblances et des `ˆvvjÀi˜ViÃÊ­ …@Ìi>Շ>ˆ>À`ÊÉÊ/ˆ˜Ì>}i®°

L’idéal courtois : amour et tournois

}iÃÌiÃÊ ÆÊ `>˜ÃÊ iÊ ÌiÝÌiÊ `iÊ …Àj̈i˜Ê `iÊ /ÀœÞiÃ]Ê «>ÀʏiÃʓœÌÃÊ`½>“œÕÀÊ«Àœ˜œ˜VjÃÊ«>ÀʏiÊV…iÛ>ˆiÀÊ >˜ViœÌÊ DÊ ½>`ÀiÃÃiÊ `iÊ Õi˜ˆmÛÀiÊ ­Il soupira profondément]ʏ°ÊÎÊÆÊDame, plus que je ne saurais le dire]ʏ°Ê™ÊÆ Depuis que je vous ai vue]Ê l. 11). 3.Ê>Êۈœi˜ViÊ`ÕÊVœ“L>ÌÊiÃÌʓœ˜ÌÀji]ÊÃÕÀʏ½i˜Õ“ˆ˜ÕÀi]Ê«>Àʏ>ÊvœÕ}ÕiÊ`iÃÊVœ“L>ÌÌ>˜ÌÃÊ­ViÕˆÊ >ÕÊ «Ài“ˆiÀÊ «>˜Ê «œˆ˜ÌiÊ Ãœ˜Ê j«jiÊ ÆÊ Ãœ˜Ê V…iÛ>Ê iÃÌÊi˜Ê«œÃˆÌˆœ˜Ê`½>ÌÌ>µÕi]Ê«>ÌÌiÃÊ>Û>˜ÌÊÀi`ÀiÃÃjiîÊiÌÊ«>Àʏ>Ê«ÀjÃi˜ViÊ`½Õ˜ÊV…iÛ>ˆiÀÊÌiÀÀ>ÃÃjÊ >ÕÊ܏]Ê>ÕÊ«Ài“ˆiÀÊ«>˜ÊÆÊi˜ÊœÕÌÀi]ʏiÊV…iÛ>ÊiÃÌÊ Ìœ“Lj]Ê ½j«jiÊ iÃÌÊ V>ÃÃji]Ê iÊ …i>ՓiÊ iÃÌÊ ÃœÀÌˆÊ `iʏ>ÊÌkÌi]ÊViʵՈʈ˜Ìi˜Ãˆwiʏ>Ê`ˆ“i˜Ãˆœ˜Ê`À>“>tique de la scène. 4.Ê iÊ V…iÛ>ˆiÀÊ iÃÌÊ ÀiÛkÌÕÊ `½Õ˜iÊ >À“ÕÀi°Ê Ê iÃÌÊ jµÕˆ«jÊ`½Õ˜Ê…>ÕLiÀÌ]Ê`½Õ˜iÊj«ji]Ê`½Õ˜ÊjVÕÊÃÕÀÊ lequel apparaissent les armoiries (ou blasons) iÌÊ`½Õ˜Ê…i>ՓiʜÕÊ>À“ÕÀiÊ`iÊÌkÌiÊ­ˆ“>}iÊÓ®°ÊiÊ V…iÛ>Ê «œÀÌiÊ Õ˜Ê …>À˜>V…i“i˜ÌÊ `½>««>À>Ì]Ê >ÕÝÊ VœÕiÕÀÃÊ`iÊܘʫÀœ«ÀˆjÌ>ˆÀi]ʈVˆÊÀœÕ}iÊiÌʜÀ° 5.Ê iÊ L>Ü˜Ê >««>À>ŠÌÊ ÛiÀÃÊ ££Óä]Ê œÀõÕiÊ iÊ …i>ՓiÊ viÀ“jÊ i“«kV…iÊ `iÊ ÀiVœ˜˜>ŠÌÀiÊ iÊ ÛˆÃ>}iÊ `iÃÊ Vœ“L>ÌÌ>˜ÌÃ°Ê iÊ L>ܘ]Ê µÕˆÊ ÃiÊ ÌÀ>˜Ã“iÌÊ`iÊ«mÀiÊi˜ÊwÃ]Ê«iÀ“iÌÊ`œ˜VÊ`½ˆ`i˜ÌˆwiÀʏiÊ}ÕiÀÀˆiÀÊ­iÝÌÀ>ˆÌÊÓÊ\Êelle ignorait sous quelles armes il combattrait). Le blason de Lancelot est constitué de trois lions d’argent sur un fond vert (sinople)]ÊViÕˆÊ`iʏ½ˆ“>}iÊ{Ê`½Õ˜Êˆœ˜Ê˜œˆÀÊ ÃÕÀÊvœ˜`ʜÀÊ­>՘i®ÊiÌÊViÕˆÊ`iʏ½ˆ“>}iÊxÊ`iÊ`iÕÝÊ ˆœ˜Ãʍ>՘iÃÊÃÕÀÊvœ˜`Ê}ÕiՏiÊ­ÀœÕ}i®°

Monstres et animaux merveilleux Livre de l’élève, p. 100-101

Livre de l’élève, p. 98-99 OBJECTIFS

■Ê jVœÕÛÀˆÀÊ`iÃÊÃÕ««œÀÌÃÊ`ˆvvjÀi˜ÌÃÊ\Êi˜Õ“ˆ˜Õ-

Découvrir le bestiaire du Moyen Âge et les ÃޓLœiÃʵՈʏՈÊܘÌÊ>ÌÌ>V…jð ■Ê jVœÕÛÀˆÀʏiÃÊ>ÀÌÃÊ`iʏ>ÊÌ>«ˆÃÃiÀˆi]Ê`iʏ½j“>ˆÊ et de la sculpture sur pierre.

res et ivoire. Découvrir l’art du blason.

➜ LIRE ET OBSERVER

OBJECTIFS ■ Analyser le motif de l’amour courtois à travers

`iÃÊ ÕÛÀiÃÊÀœ“>˜iõÕiÃÊiÌÊ>À̈Ã̈µÕið



➜ LIRE ET OBSERVER

1.Ê"˜Êˆ`i˜ÌˆwiÊ՘ÊVœvvÀiÌÊi˜ÊˆÛœˆÀi]Ê`jVœÀjÊ`iÊ ÃVm˜iÃÊVœÕÀ̜ˆÃiÃ]ÊiÌʵÕ>ÌÀiÊi˜Õ“ˆ˜ÕÀiÃ]ʏ½Õ˜iÊ Ài«ÀjÃi˜Ì>˜ÌÊ Õ˜iÊ ÃVm˜iÊ `iÊ ÌœÕÀ˜œˆ]Ê iÃÊ ÌÀœˆÃÊ >ÕÌÀiÃÊ Õ˜Ê V…iÛ>ˆiÀÊ DÊ V…iÛ>Ê iÌÊ ÃiÃÊ >À“œˆÀˆiÃÊ ­ˆiÃÊiÊ œÕۈiÀ®° 2.Ê ½>“œÕÀÊ `ÕÊ V…iÛ>ˆiÀÊ «œÕÀÊ Ã>Ê `>“iÊ ÃiÊ “>˜ˆviÃÌi]Ê`>˜Ãʏ>ÊÃVm˜iÊw}ÕÀ>˜ÌÊÃÕÀʏiÊVœvvÀiÌÊ ÃVՏ«Ìj]Ê«>Àʏ>ÊÌi˜`ÀiÃÃiÊiÌʏ>Ê`œÕViÕÀÊ`iÊÃiÃÊ

78



1.ÊiÃÊ>˜ˆ“>ÕÝÊÀi«ÀjÃi˜ÌjÃÊܘÌÊ\ qÊ ÃÕÀÊ >Ê Ì>«ˆÃÃiÀˆiÊ ­ˆ“>}iÊ £®Ê \Ê Õ˜iÊ ˆVœÀ˜iÊ >ÕÊ «i>}iÊ L>˜V]Ê >}i˜œÕˆjiÊ `iÛ>˜ÌÊ >Ê `>“iÊ qui lui tend un miroir où l’animal fabuleux se Vœ˜Ìi“«iÊÆÊ՘ʏˆœ˜ÊDÊÃ>Ê`ÀœˆÌi]Ê`ÀiÃÃjÊÃÕÀÊ՘iÊ …>“«iÊÆÊiÌÊ`ˆÛiÀÃÊ«ïÌÃÊ>˜ˆ“>ÕÝÊ­V…ˆi˜Ã]ʏ>«ˆ˜Ã]Ê iÌV°®ÊÆ qÊ ÃÕÀÊ ½i˜Õ“ˆ˜ÕÀiÊ ­ˆ“>}iÊ Ó®Ê \Ê Õ˜Ê `À>}œ˜Ê >ˆjÊ ­iÝÌÀ>ˆÌÊ ÓÊ \Ê tête d’une guivre]Ê yeux rouges]Ê oreilles longues et velues]Êgriffes de lion]Êqueue

de serpent]Êcorps écailleux) combattant un lion Dʏ>Ê̜ˆÃœ˜ÊL>˜V…iÊ­iÝÌÀ>ˆÌÊ£Ê\Êil s’agissait du lion dont ils avaient entendu raconter les exploits®ÊÆ qÊ ÃÕÀÊ >Ê ÃVՏ«ÌÕÀiÊ `ÕÊ «ˆˆiÀÊ `iÊ >Ê V>̅j`À>iÊ ­ˆ“>}iÊήÊ\Ê`iÕÝÊÜÀÌiÃÊ`iÊV…ˆ“mÀiÃÊ­œÕÊ`j“œ˜ÃÊ >ˆjî]ÊDʏ>ʏ>À}iÊLœÕV…i]ʘiâÊVœ˜ÌÀiʘiâÊÆ qÊÃÕÀʏ>ÊVÀœˆÝÊ­ˆ“>}iÊ{®Ê\Ê՘ʏˆœ˜ÊDʏ½>ÕÀiÊ«>ˆÃˆLiÊ iÌʘ>‹Ûi]Ê«œÀÌ>˜ÌÊ՘iʏœ˜}ÕiÊVÀˆ˜ˆmÀi° 2.Ê iÃÊ >˜ˆ“>ÕÝÊ ˆ“>}ˆ˜>ˆÀiÃÊ Ãœ˜ÌÊ >Ê ˆVœÀ˜i]Ê iÊ `À>}œ˜Ê>ˆjÊiÌʏiÃÊV…ˆ“mÀið 3. Les supports artistiques et les matériaux ṎˆÃjÃÊܘÌÊÛ>ÀˆjÃÊ\ÊÌi˜ÌÕÀiÊ`iʏ>ˆ˜iÊiÌÊ`iÊ܈iÊ ­ˆ“>}iÊ £®]Ê «iˆ˜ÌÕÀiÊ ÃÕÀÊ «>ÀV…i“ˆ˜Ê ­ˆ“>}iÊ Ó®]Ê ÃVՏ«ÌÕÀiÊ ÃÕÀÊ «ˆiÀÀiÊ ­ˆ“>}iÊ Î®]Ê j“>ˆÊ iÌÊ VՈÛÀiÊ doré (image 4). 4.Ê>ÊÌ>«ˆÃÃiÀˆi]ʏ½i˜Õ“ˆ˜ÕÀi]ʏiÃÊ}>À}œÕˆiÃÊiÌÊ >Ê VÀœˆÝÊ Ãœ˜ÌÊ `iÃÊ œLiÌÃÊ DÊ ÕÃ>}iÊ `jVœÀ>̈vÊ \Ê ˆÃÊ ont une valeur ornementale. On peut les voir >ՍœÕÀ`½…ÕˆÊ>ÕʓÕÃjiʘ>̈œ˜>Ê`ÕÊœÞi˜Ê}i]Ê >ÕÝÊ̅iÀ“iÃÊ`iÊ Õ˜ÞÊDÊ*>ÀˆÃÊ­ˆ“>}iÃÊ£ÊiÌÊ{®]ÊDÊ >ÊLˆLˆœÌ…mµÕiÊ`iʏ½ÀÃi˜>ÊDÊ*>ÀˆÃÊ­ˆ“>}iÊÓ®]ÊDÊ >ÊV>̅j`À>iÊ œÌÀi‡ >“iÊ`½“ˆi˜ÃÊ­ˆ“>}iÊή°

Le livre, objet d’art : de la tradition orale au manuscrit Livre de l’élève, p. 102-103 OBJECTIFS ■Ê œ˜˜>ŠÌÀiʏ½œÀˆ}ˆ˜iÊ`ÕʏˆÛÀiÊiÌʏ>ÊÛ>iÕÀʵՈÊiÃÌÊ

>ÌÌ>V…jiÊDÊViÌʜLiÌ° Étudier une page enluminée.



➜ LIRE ET OBSERVER

1. L’image 1 représente un moine copiste dans ܘÊ>ÌiˆiÀ°Ê½ˆ“>}iÊÓÊiÃÌÊ՘iÊ>À“œˆÀiÊDʏˆÛÀiÃÊ\Ê jÌ>˜ÌÊ`œ˜˜jʏiÕÀÊ}À>˜`iÊÛ>iÕÀ]ʏiÃʓ>˜ÕÃVÀˆÌÃÊ jÌ>ˆi˜ÌÊVœ˜ÃiÀÛjÃÊ`>˜ÃÊ`iÃÊVœvvÀiÃʜÕÊ>À“œˆÀiÃÊÆÊ

ˆÃÊ jÌ>ˆi˜ÌÊ viÀ“jÃÊ «>ÀÊ `iÃÊ >ÌÌ>V…iÃÊ iÌÊ À>˜}jÃÊ DÊ «>Ì°Ê ½ˆ“>}iÊ ÎÊ iÃÌÊ `ˆÛˆÃjiÊ i˜Ê `iÕÝÊ «>À̈iÃÊ \Ê `>˜Ãʏ>Ê«>À̈iÊ}>ÕV…i]ʜ˜ÊۜˆÌÊ՘ÊjVÀˆÛ>ˆ˜ÊœÕÊÕ˜Ê Vœ«ˆÃÌiÊi˜ÊÌÀ>ˆ˜Ê`iÊÌÀ>Û>ˆiÀÊÃÕÀÊ՘ʓ>˜ÕÃVÀˆÌÊÆÊ `>˜Ãʏ>Ê«>À̈iÊ`ÀœˆÌi]ÊÃiÊÌÀœÕÛi˜ÌÊÌÀœˆÃÊ«iÀܘ˜>}iÃÊ`iʏ>ÊVœÕÀÊ`ÕÊÀœˆÊÀ̅ÕÀÊ­/ÀˆÃÌ>˜]Ê>˜ViœÌÊ iÌÊ>>>`]ÊwÃÊ`iÊ>˜ViœÌ]ʵՈÊܘÌÊÀj՘ˆÃÊ`>˜ÃÊ >Ê Ã>iÊ `ÕÊ V…@Ìi>Õ®°Ê ½ˆ“>}iÊ {Ê Ài«ÀjÃi˜ÌiÊ Õ˜Ê auteur offrant son livre au seigneur. 2. La lecture des extraits documentaires monÌÀiÊ µÕiÊ iÃÊ ˆÛÀiÃÊ Ãœ˜ÌÊ `iÃÊ œLiÌÃÊ «ÀjVˆiÕÝ]Ê écrits à la main ­iÝÌÀ>ˆÌÊ £]Ê °Ê Ó®]Ê ÃÕÀÊ Õ˜Ê ÃÕ««œÀÌÊ raffiné (parchemins]ÊiÝÌÀ>ˆÌÊ£]ʏ°Êή]Êi݈}i>˜ÌÊune longue préparation ­iÝÌÀ>ˆÌÊ£]ʏ°Ê{®°ÊiÃÊ«>ÀV…imins sont reliés et protégés par une couverture rigide en cuir épais, en bois, en métal ou en ivoireÊ­iÝÌÀ>ˆÌÊÓ]ʏ°ÊȇǮ°ÊiÃÊi˜Õ“ˆ˜ÕÀiÃÊÌj“œˆgnent également de la valeur du livre au Moyen }iÊ\ʏiʏˆÛÀiÊiÃÌÊÀiVœ«ˆjÊDʏ>ʓ>ˆ˜]ÊViʵՈÊi݈}iÊ Õ˜ÊÌÀ>Û>ˆÊœ˜}ÊiÌÊ«ÀjVˆÃÊ­ˆ“>}iÊ£®ÊÆʈÊiÃÌÊÀ>˜}jÊ `>˜ÃÊ`iÃÊ>À“œˆÀiÃ]ÊDʏ½>LÀˆÊ`iʏ>ʏՓˆmÀiÊiÌÊ`iÊ ½…Õ“ˆ`ˆÌjÊ ­ˆ“>}iÊ Ó®Ê ÆÊ ˆÊ iÃÌÊ w˜i“i˜ÌÊ œÀ˜jÊ iÌÊ `jVœÀjÊ­ˆ“>}iÊήÊÆÊi˜w˜]ʈÊiÃÌÊ՘ʜLiÌʵÕiʏ½œ˜Ê œvvÀiÊ>ÛiVÊVjÀj“œ˜ˆiÊ­ˆ“>}iÊ{Ê\ʏiÊ«iÀܘ˜>}iÊ qui fait l’offrande est agenouillé). 3. a. La page du manuscrit comporte une ˆ“>}iÊ µÕˆÊ œVVÕ«iÊ >Ê “>iÕÀiÊ «>À̈iÊ `iÊ ½ië>ViÊÆʏiÊÌiÝÌiÊÀi«ÀjÃi˜ÌiʏiʵÕ>ÀÌÊ`iʏ>Ê«>}iÊ seulement. b. La lettrine (lettre ornée) est la première lettre `ÕÊ «>À>}À>«…i°Ê iÊ iÃÌÊ “ˆÃiÊ i˜Ê Û>iÕÀÊ «>ÀÊ Ã>Ê Ì>ˆiÊ­iiʜVVÕ«iʏ>ʅ>ÕÌiÕÀÊ`iÊÌÀœˆÃʏˆ}˜iî]Ê«>ÀÊ Ã>ÊVœÕiÕÀʵՈÊÃiÊ`jÌ>V…iÊÃÕÀÊ՘Êvœ˜`ÊLiÕÊiÌÊ par les motifs dorés qui la décorent. c.Ê iÊ ÌiÝÌiÊ iÃÌÊ i˜ÌœÕÀjÊ `½jj“i˜ÌÃÊ `jVœÀ>̈vÃ]Ê Vœ“«œÃjÃÊ `½>À>LiõÕiÃÊ iÌÊ `iÊ “œÌˆvÃÊ yœÀ>ÕÝ]Ê w˜i“i˜ÌÊ«iˆ˜ÌÃÊÆÊ`>˜Ãʏ>Ê«>À̈iʈ˜vjÀˆiÕÀi]Ê`iÕÝÊ `À>}œ˜ÃÊ>ˆjÃÊÜṎi˜˜i˜ÌÊ՘ÊjVÕÊ>À“œÀˆj]ʵÕiÊ ½œ˜ÊÀiÌÀœÕÛiÊ`>˜ÃʏiÊÌiÝÌiÊV>ˆ}À>«…ˆj°

5 - L’univers romanesque dans l’art médiéval

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6!Tdbqjo-!nb•usf!ev!kfv Livre de l’élève, p. 104 à 135

➔ REPÈRES THÉORIQUES ET DIDACTIQUES Objectifs du chapitre et choix de la pièce

UÊÛiVʏ>ʏiVÌÕÀiÊ`iÃÊFourberies de ScapinÊ`iÊ œˆmÀi]Ê «Àœ«œÃjiÃÊ i˜Ê  ÕÛÀiÊ ˆ˜Ìj}À>i]Ê Vœ““i˜Viʏ½jÌÕ`iÊ`½Õ˜Ê˜œÕÛi>ÕÊ}i˜Ài]ʏi théâtre°Ê «ÀmÃʏiÃÊV…>«ˆÌÀiÃÊVœ˜Ã>VÀjÃÊDʏ>ʏˆÌÌjÀ>ÌÕÀiÊ`ÕÊ œÞi˜Ê }i]Ê V½iÃÌÊ >ÕÃÃˆÊ ½i˜ÌÀjiÊ `>˜ÃÊ Õ˜Ê ˜œÕÛi>ÕÊÈmVi]ʏi XVIIe]ÊyœÀˆÃÃ>˜ÌÊ`>˜ÃʏiÊ`œ“>ˆ˜iÊ `ÕÊ̅j@ÌÀiÊiÌÊ`œ“ˆ˜jÊ«>Àʏ>Êw}ÕÀiÊ`½Õ˜ÊÀœˆÊ«ÀœÌiVÌiÕÀÊ `iÃÊ >ÀÌÃ]Ê œÕˆÃÊ 86]Ê Vœ““iÊ i˜Ê Ìj“œˆ}˜i˜ÌʏiÃÊ`œVՓi˜ÌÃÊ«Àœ«œÃjÃÊ`>˜ÃʏiÃÊ«>}iÃÊ ÊˆÃ̜ˆÀiÊ`iÃÊ>ÀÌÃʂʭ«°Ê£Ó{ÊDÊ£ÓÇ®° UÊiÃʜLiV̈vÃÊ«œÕÀÃՈۈÃÊ`>˜ÃÊViÊV…>«ˆÌÀiÊܘÌÊ iÃÊÃՈÛ>˜ÌÃÊ\ qÊjÌÕ`ˆiÀÊ՘iÊVœ“j`ˆiÊ`ÕÊXVIIiÊÈmViÊÆ qÊ>˜>ÞÃiÀʏiÃÊ«ÀœVj`jÃÊVœ“ˆµÕiÃÊ`iʏ>Êv>ÀViÊiÌÊ `iʏ>ÊVœ“j`ˆiÊÆ qÊ jÌÕ`ˆiÀÊ Õ˜Ê «iÀܘ˜>}iÊ ÌÞ«iÊ `iÊ Ì…j@ÌÀiÊ \Ê iÊ Û>iÌÊ`iÊVœ“j`ˆi° Êý>}ˆÌÊ`½objectifs culturels]Ê̜ÕV…>˜ÌÊDʏ½>ÀÌÊ`ÕÊ Ì…j@ÌÀi]ÊDʏ>ÊvœˆÃÊ`>˜ÃÊÃ>Ê`ˆ“i˜Ãˆœ˜ÊÌiÝÌÕiiÊiÌÊ `>˜ÃÊÃ>Ê`ˆ“i˜Ãˆœ˜ÊëiVÌ>VՏ>ˆÀi]ÊiÌÊ`½objectifs littéraires >ÛiVʏ½jÌÕ`iÊ`½Õ˜Ê}i˜Ài]ʏ>ÊVœ“j`ˆiÊ V>ÃȵÕi]ÊiÌʏ½jÌÕ`iÊ`½Õ˜Ê«iÀܘ˜>}iÊÌÞ«iÊ`iÊ Ì…j@ÌÀi]ÊViÕˆÊ`ÕÊÛ>iÌÊ`>˜ÃÊLes Fourberies de Scapin. UÊiÊV…œˆÝÊ`iÊViÌÌiÊ«ˆmViÊýiÃÌʈ“«œÃjÊ«œÕÀÊÃ> valeur patrimonialeÊqÊiiÊÀ>ÃÃi“LiʏiÃʅjÀˆÌ>}iÃÊ >̈˜]Ê “j`ˆjÛ>Ê iÌÊ ˆÌ>ˆi˜Ê q]Ê Ã>Ê ÀˆV…iÃÃiÊ ÃÕÀʏiÊ«>˜Ê`ià procédés du comique]ʏ>Êsimplicité de sa structureÊ qÊ ÌœÕÌÊ i˜ÌˆmÀiÊ vœ˜`jiÊ ÃÕÀʏ>Ê`Õ>ˆÌjÊq]ÊÃ>ÊvjVœ˜`ˆÌjÊÃÕÀʏiÊ«>˜Ê`Õ jeu théâtral. UÊ iÃÊ jmÛiÃÊ Ûœ˜ÌÊ >ˆ˜ÃˆÊ «œÕۜˆÀÊ >««Àœvœ˜`ˆÀÊ iÃʘœÌˆœ˜ÃÊÀi>̈ÛiÃÊDʏ>ÊVœ“j`ˆiÊjÌÕ`ˆjiÃÊi˜Ê 6iÊ iÌÊ >VµÕjÀˆÀÊ `iÊ ˜œÕÛiiÃÊ Vœ˜˜>ˆÃÃ>˜ViÃÊ ÃÕÀÊ ½Õ˜ˆÛiÀÃÊ `iÊ >Ê Vœ“j`ˆiÊ V>ÃȵÕi]Ê j}>i“i˜ÌÊ >LœÀ`jʏ½>˜˜jiÊ«ÀjVj`i˜Ìi°

Construction du chapitre Le choix du corpus et l’appareil pédagogique

UÊ>ÊÀi>̈ÛiÊLÀˆmÛiÌjÊ`iÃÊFourberies de ScapinÊ «iÀ“iÌÊ `iÊ Ài˜`ÀiÊ Vœ“«ÌiÊ `iÊ >Ê ÌœÌ>ˆÌjÊ `iÊ >Ê «ˆmViÊDÊÌÀ>ÛiÀÃʏiÃÊsix extraits retenus ­«°Ê£änÊ DÊ £ÓÓ®]Ê `œ˜ÌÊ >Ê iVÌÕÀiÊ iÃÌÊ Vi˜ÌÀji]Ê `>˜ÃÊ V…>µÕiÊV>Ã]ÊÃÕÀÊ՘iÊ«ÀœLj“>̈µÕiÊëjVˆwµÕiÊ\ʏ>Ê ÃVm˜iÊ`½iÝ«œÃˆÌˆœ˜]ʏ>ʘœÌˆœ˜Ê`iÊVœ˜yˆÌÊ>ÕÊ̅j@ÌÀi]ʏiÊ«iÀܘ˜>}iÊ`ÕÊÛ>iÌÊvœÕÀLi]ʏiÊVœ“ˆµÕiÊ `iÊv>ÀVi]ʏiʵՈ«ÀœµÕœ]ʏiÊ`j˜œÕi“i˜Ì° UÊ>Ê`jVœÕÛiÀÌiÊ`iʏ½ˆ˜Ìj}À>ˆÌjÊ`iʏ>Ê«ˆmViÊiÃÌÊ v>VˆˆÌjiÊ«>Àʏ>ʓˆÃiÊi˜Êˆ}˜iÊ`iʏ½ ÕÛÀiÊÃÕÀʏiÊ ÃˆÌiÊ >̈iÀÊ \Ê ÜÜÜ°i`ˆÌˆœ˜Ã‡…>̈iÀ°vÀÉÀˆÛiÃLiÕiÃ°Ê iÃÊjmÛiÃÊ«œÕÀÀœ˜ÌÊÞʏˆÀiʏiÃÊÃVm˜iÃʘœ˜ÊÀi«Àœ`ՈÌiÃÊ`>˜Ãʏiʓ>˜Õi]ÊVœ““iʏiÃʵÕiÃ̈œ˜ÃÊ`iÊ «Àj«>À>̈œ˜ÊDʏ>ʏiVÌÕÀiʏiÃÊÞʈ˜ÛˆÌi˜Ì° UÊ iÊ µÕiÃ̈œ˜˜i“i˜ÌÊ V…iÀV…iÊ DÊ v>ˆÀiÊ `jVœÕÛÀˆÀÊ >ÕÝÊjmÛiÃʏ>Êspécificité de l’extraitÊiÌÊDʏiÃÊ>ˆ`iÀÊ DÊÃiÊVœ˜Ã̈ÌÕiÀÊ`ià outils d’analyse]Êi˜Êˆi˜Ê>ÛiVÊ ½œLiV̈vÊ`iʏ>ÊÃj>˜Vi°Ê1˜iÊ«>ViÊ«>À̈VՏˆmÀiÊ>Ê jÌjÊÀjÃiÀÛjiÊ>Õ jeu \ÊV…>V՘Ê`iÃÊiÝÌÀ>ˆÌÃÊiÃÌÊÃÕÃVi«ÌˆLiÊ `½Õ˜iÊ “ˆÃiÊ i˜Ê ۜˆÝÊ œÕÊ `½Õ˜iÊ “ˆÃiÊ i˜Ê iÕ]ʵՈʫiÀ“iÌÌÀ>Ê>ÕÝÊjmÛiÃÊ`½iÝ«jÀˆ“i˜ÌiÀʏ>Ê Ã«jVˆwVˆÌjÊ `ÕÊ ÌiÝÌiÊ Ì…j@ÌÀ>Ê iÌÊ `iÊ Ã½>««Àœ«ÀˆiÀÊ Õ˜iÊ  ÕÛÀiÊ «>ÌÀˆ“œ˜ˆ>i]Ê `œ˜ÌÊ ViÀÌ>ˆ˜iÃÊ Àj«ˆµÕiÃÊܘÌÊ>ՍœÕÀ`½…ÕˆÊVœ˜˜ÕiÃÊ`iÊ̜Õð UÊw˜Ê`iÊVœ“«jÌiÀÊViÌÌiÊ>««ÀœV…iÊ`iÃÊFourberies de ScapinÊÜÕÃʏ½>˜}iÊ`ÕʍiÕ]Ê`iʏ>ÊÀi«ÀjÃi˜Ì>̈œ˜]ÊܘÌÊj}>i“i˜ÌÊ«Àœ«œÃjiÃÊ`ià analyses d’images°Ê>ˆÃ]ÊÃÕÀ̜ÕÌ]Ê`>˜ÃʏiÊ 6 ʵՈÊ>VVœ“«>}˜iʏiʓ>˜Õi]ʜ˜ÊÌÀœÕÛiÀ>Ê`iÕÝÊiÝÌÀ>ˆÌÃÊ`iÃÊ Fourberies de ScapinÊ­>VÌiÊ]ÊÃVm˜iÃÊ{ÊiÌÊxÊÆÊ>VÌiÊ ]ÊÃVm˜iÊÓ®]ÊDÊ«>À̈ÀÊ`iõÕiÃʈÊÃiÀ>Ê«œÃÈLiÊ`iÊ Ã½ˆ˜ˆÌˆiÀÊ DÊ ½>˜>ÞÃiÊ `iÊ Ã«iVÌ>Vi]Ê i˜Ê «Ài˜>˜ÌÊ i˜Ê Vœ“«Ìiʘœ˜ÊÃiՏi“i˜ÌʏiÊÌiÝÌi]ʓ>ˆÃÊ>ÕÃÈʏ>ÊÃVj˜œ}À>«…ˆi]ʏ>ʓˆÃiÊi˜ÊÃVm˜iÊiÌʏ½ˆ˜ÌiÀ«ÀjÌ>̈œ˜° 6 - Scapin, maître du jeu

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UÊ iÊ courts exercices d’écritureÊ v>ۜÀˆÃi˜ÌÊ j}>i“i˜ÌÊ >Ê Vœ“«Àj…i˜Ãˆœ˜Ê `ÕÊ «>ÃÃ>}iÊ iÌÊ ½>««Àœ«Àˆ>̈œ˜Ê «iÀܘ˜iiÊ `iÃÊ Ì…m“iÃ]Ê `iÃÊ ÃˆÌÕ>̈œ˜ÃÊ iÌÊ `iÃÊ ÌiV…˜ˆµÕiÃÊ `½jVÀˆÌÕÀiÊ i“«œÞjÃÊ«>ÀÊœˆmÀi° L’histoire des arts >˜ÃÊ ViÊ V…>«ˆÌÀi]Ê µÕ>ÌÀiÊ «>}iÃÊ ­«°Ê £Ó{Ê DÊ £ÓÇ®Ê Ãœ˜ÌÊ Vœ˜Ã>VÀjiÃÊ DÊ ½…ˆÃ̜ˆÀiÊ `iÃÊ >ÀÌÃ]Ê µÕˆÊ ýˆ˜ÌjÀiÃÃiÊ DÊ Õ˜Ê }i˜ÀiÊ Ì…j@ÌÀ>Ê µÕiÊ œˆmÀiÊ «À>̈µÕ>ÊÜÕÛi˜ÌÊiÌÊ>ÛiVÊÃÕVVmÃ]ʏ>Êcomédie-ballet°Ê

½iÃÌÊ ½Õ˜iÊ `iÃÊ vœÀ“iÃÊ >À̈Ã̈µÕiÃÊ w}ÕÀ>˜ÌÊ >ÕÊ «Àœ}À>““iÊ`iÊxiÊiÌʵՈÊýˆ˜ÃVÀˆÌÊ`>˜Ãʏ>Ê«ÀœLj“>̈µÕiÊ }j˜jÀ>iÊ «Àœ«œÃjiÊ «œÕÀÊ ViÊ ˜ˆÛi>ÕÊ \Ê ÊArts, États et pouvoirʂ°Ê>ÊVœ“j`ˆi‡L>iÌÊ iÃÌÊi˜ÊivviÌʈ˜`ˆÃÜVˆ>LiÊ`iʏ>ÊۈiÊ`iÊ œÕÀÊ>ÕÊ ÃˆmViÊ`iʜՈÃÊ86]ÊiÌÊV½iÃÌÊ`>˜ÃÊViÌÌiÊ«iÀëiV̈ÛiÊ µÕiÊ ˜œÕÃÊ >ۜ˜ÃÊ Àj՘ˆÊ ˆVˆÊ `iÃÊ `œVՓi˜ÌÃÊ µÕˆÊjV>ˆÀi˜ÌʏiÊÀžiÊ`ÕÊÀœˆÊ`>˜ÃÊViÃÊëiVÌ>ViÃ]Ê iÌÊ >Ê Vœ˜ÌÀˆLṎœ˜Ê ˆ“«œÀÌ>˜ÌiÊ `iÊ œˆmÀiÊ DÊ ViÊ }i˜Ài]ÊÜÕÛi˜ÌÊVœ˜Ãˆ`jÀjÊVœ““iʏ½>˜VkÌÀiÊ`iÊ ½œ«jÀ>‡Vœ“ˆµÕi° L’étude de la langue UÊ ˜ grammaireÊ­«°Ê£Ón®]ʏiÃÊiÝiÀVˆViÃÊ«Àœ«œÃjÃÊ «œÀÌi˜ÌÊ iÃÃi˜Ìˆii“i˜ÌÊ ÃÕÀÊ `iÃÊ ˜œÌˆœ˜ÃÊ Ài>̈ÛiÃÊ >ÕÊ `ˆ>œ}ÕiÊ Ì…j@ÌÀ>Ê ­ˆ˜ÌiÀiV̈œ˜Ã]Ê vœÀ“iÃÊiÌÊÌÞ«iÃÊ`iÊ«…À>ÃiÃ]ʘj}>̈œ˜]Ê«Àœ˜œ“ÃÊ «iÀܘ˜iÃ®° UÊ ˜ conjugaisonÊ ­«°Ê £Ón‡£Ó™®]Ê iÊ «ÀjÃi˜Ì]Ê Ìi“«ÃÊ`ÕÊ`ˆÃVœÕÀÃ]ÊiÃÌÊ>LœÀ`jÊ`>˜ÃʏiÃʓœ`iÃÊ ˆ“«jÀ>̈vÊiÌÊÃÕLœ˜V̈v°ÊiÊ«>À̈Vˆ«iÊ«ÀjÃi˜ÌÊiÌÊ iÊ }jÀœ˜`ˆv]Ê «>À̈VՏˆmÀi“i˜ÌÊ i“«œÞjÃÊ `>˜ÃÊ iÃÊ`ˆ`>ÃV>ˆiÃ]ÊÌÀœÕÛi˜ÌʈVˆ]ʘ>ÌÕÀii“i˜Ì]ʏiÕÀÊ «>Vi° UÊ ˜ÊorthographeÊ­«°Ê£Ó™®]ʏiÃÊ>VVœÀ`ÃÊ`ÕÊ«>À̈Vˆ«iÊ«>ÃÃjÊ>ÛiVʏ½>Õ݈ˆ>ˆÀiÊavoirÊܘÌÊÀiÛÕÃÊi˜Ê À>ˆÃœ˜Ê`iʏiÕÀÊvÀjµÕi˜ViÊ`½i“«œˆÊ`>˜ÃʏiÃÊ`ˆ>œ}ÕiÃ]ʘœÌ>““i˜ÌÊ>ÕÊ«>ÃÃjÊVœ“«œÃj° UÊ ½iÃÌÊ DÊ >Ê Àj«j̈̈œ˜Ê ­«°Ê £Ó™®]Ê ½Õ˜iÊ `iÃÊ figures de styleÊ>ÕÝÊivviÌÃÊVœ“ˆµÕiÃʏiÃÊ«ÕÃÊÃ×ÀÃ]Ê µÕ½iÃÌÊVœ˜Ã>VÀjʏ½iÝiÀVˆViÊÃÌޏˆÃ̈µÕi° UÊ >˜ÃʏiÊ`œ“>ˆ˜iÊ`Õ vocabulaireÊ­«°Ê£Îä®]ʏiÃÊ iÝiÀVˆViÃÊ «œÀÌi˜ÌÊ ÃÕÀÊ iÊ ÛœV>LՏ>ˆÀiÊ `ÕÊ Ì…j@ÌÀi]ÊViÕˆÊ`iʏ>ÊvœÕÀLiÀˆiÊ>ˆ˜ÃˆÊµÕiÊÃÕÀʏiÃʘœ“ÃÊ `iÃÊ«iÀܘ˜>}iÃ]ʏiÃʈ˜ÕÀiÃÊ>ÕÊ̅j@ÌÀi]ÊiÌÊLˆi˜Ê Ã×À]ʏiʓœÌÊgalère]Ê`>˜ÃÊܘÊÃi˜ÃÊ«Àœ«ÀiÊiÌÊÃiÃÊ >VVi«Ìˆœ˜Ãʓœ`iÀ˜ið

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Les activités d’écriture et d’oral UÊià activités d’écritureÊ­«°Ê£Î£®Ê>“m˜i˜ÌÊ«Àœ}ÀiÃÈÛi“i˜ÌʏiÃÊjmÛiÃÊDÊjVÀˆÀiÊ՘iÊÃVm˜iÊ`iÊ Ì…j@ÌÀi]Êi˜Ê«>ÃÃ>˜ÌÊ«>Àʏ> reconstitution d’un dialogue]Ê`iÃ̈˜jiÊDÊv>ˆÀiÊ«Ài˜`ÀiÊVœ˜ÃVˆi˜ViÊ `iÃʓˆVÀœ‡i˜V…>Š˜i“i˜ÌÃÊi˜ÌÀiʏiÃÊÀj«ˆµÕiÃ]ÊiÌÊ «>ÀÊ՘ÊiÝiÀVˆViÊVœ˜ÃˆÃÌ>˜ÌÊDÊcompléter un dialogue°Ê iÌÌiÊ>V̈ۈÌjÊ«iÀ“iÌÊ`iÊÃ>ˆÃˆÀʏ>ʏœ}ˆµÕiÊ `ÕÊ `ˆ>œ}ÕiÊ iÌÊ >Ê ˜œÌˆœ˜Ê `iÊ ÀžiÊ `½Õ˜Ê «iÀܘ˜>}i]ʵÕiʏiÃÊjmÛiÃÊ«iÕÛi˜ÌÊi˜ÃՈÌiÊÀjˆ˜ÛiÃ̈ÀÊ `>˜Ãʏ½jVÀˆÌÕÀiÊ`½Õ˜iÊÃVm˜iÊVœ“«mÌi° UÊ ià activités d’oralÊ ­«°Ê £ÎÓ®Ê Ãœ˜ÌÊ œÀˆi˜ÌjiÃÊ `>˜ÃÊ `iÕÝÊ `ˆÀiV̈œ˜ÃÊ \Ê `½Õ˜iÊ «>ÀÌ]Ê `iÃÊ iÝiÀVˆViÃÊ`iʓˆÃiÊi˜ÊۜˆÝ]Ê«œÕÛ>˜ÌÊ«Àj«>ÀiÀʏiÃʓˆÃiÃÊ i˜ÊiÕÊ«Àœ«œÃjiÃÊ«œÕÀÊV…>µÕiÊiÝÌÀ>ˆÌÊÆÊ`½>ÕÌÀiÊ «>ÀÌ]Ê `iÃÊ iÝ«œÃjÃÊ `iÊ ÌÀ>Û>ÕÝÊ «iÀܘ˜iÃÊ ­iVÌÕÀiÊ`½ ÕÛÀiÃ]ÊÀiV…iÀV…iÃÊÃÕÀÊ`iÃÊÃՍiÌÃʏˆjÃÊDÊ ½>ÀÌÊ̅j@ÌÀ>®° L’évaluation ½iÝÌÀ>ˆÌÊ `iÃÊ Fourberies de ScapinÊ V…œˆÃˆÊ «œÕÀÊ ½jÛ>Õ>̈œ˜Ê ­«°Ê £Î{‡£Îx®Ê «iÀ“iÌÊ Õ˜iÊ >˜>ÞÃiÊ `Õ jeu théâtralÊ iÌÊ `iÃÊ fonctions de metteur en scène et de directeur d’acteurÊ­ÀžiÊÌi˜ÕÊ «>ÀÊ-V>«ˆ˜®°Ê iÕÝÊ`iÃÊ>ÝiÃÊ`iʏiVÌÕÀiÊÌÀ>Û>ˆjÃÊ >ÕÊVœÕÀÃÊ`ÕÊV…>«ˆÌÀiÊÃiÊÀi˜Vœ˜ÌÀi˜ÌÊ`œ˜VÊ`>˜ÃÊ ViÌÊiÝÌÀ>ˆÌÊ\ʏ>ÊVœ˜ÃÌÀÕV̈œ˜Ê`ÕÊ«iÀܘ˜>}iÊ`iÊ -V>«ˆ˜Ê iÌÊ iÃÊ «ÀœVj`jÃÊ Vœ“ˆµÕiÃ°Ê ½étude de la langueÊjÛ>ÕiʏiÃÊVœ˜˜>ˆÃÃ>˜ViÃÊ`iÃÊjmÛiÃÊ ÃÕÀʏiÃÊÌÞ«iÃÊ`iÊ«…À>ÃiÃÊiÌÊÃÕÀʏiÃÊ«Àœ˜œ“ÃÊiÌÊ >Ê Vœ˜Õ}>ˆÃœ˜Ê `iÊ ½ˆ“«jÀ>̈vÊ «ÀjÃi˜Ì°Ê >Ê lecture d’imageÊ «iÀ“iÌÊ `iÊ Vœ“«Ài˜`ÀiÊ >Ê `œÕLiÊ`ˆ“i˜Ãˆœ˜Ê̅j@ÌÀ>iÊ`iÊViÌÊiÝÌÀ>ˆÌ°Ê1˜ÊLÀivÊ iÝiÀVˆViÊ`½écritureÊۈi˜ÌÊVœ“«jÌiÀÊViÊLˆ>˜°

Bibliographie UÊ Marie-Claude HUBERT]Ê Le Théâtre]Ê À“>˜`Ê

œˆ˜]ÊVœ°ÊÊ ÕÀÃÕÃʂʭÓään®° UÊ Jean-Pierre RYNGAERT]Ê Introduction à l’analyse du théâtre]ÊÀ“>˜`Ê œˆ˜]ÊVœ°ÊÊ ÕÀÃÕÃÊ‚Ê ­Óään®° UÊ/ ʘcʙǙʭÓä䙮]ÊMolière en scèneÊ­…ÌÌ«\ÉÉ Ì`V°V˜`«°vÀ®° UÊPaul ARON]ÊDenis SAINT-JACQUES]ÊAlain VIALA]Ê Ê œ“j`ˆi‡L>iÌʂ]ʈ˜ÊDictionnaire du littéraire]Ê *1]ÊVœ°ÊÊ+Õ>`Àˆ}i°Ê ˆVœÃÊ«œV…iʂʭÓä£ä®°

➔ RÉPONSES AUX QUESTIONNAIRES Entrez dans Les Fourberies de Scapin ! Livre de l’élève, p. 104-105

1.Ê *>À“ˆÊ iÃÊ «iÀܘ˜>}iÃ]Ê ˆÊ ÞÊ >Ê `iÕÝÊ «mÀiÃ]Ê `iÕÝÊwÃ]Ê`iÕÝÊÛ>iÌÃÊiÌÊ`iÕÝʍi՘iÃÊwiÃÊ\Ê̜ÕÃÊ iÃÊÀžiÃÊܘÌÊ`œ˜VÊ`œÕLjÃ]ÊViʵՈʏ>ˆÃÃiÊ>Õ}ÕÀiÀʘœ“LÀiÊ`iÊÈÌÕ>̈œ˜ÃÊ«>À>mið Ê jÀœ˜ÌiÊ À}>˜Ìi Ê "Ê " Êj>˜`ÀiʳÊÛiÊiÃÌʏiÊwÃÊ`½À}>˜Ìi]ÊiÌÊ-ˆÛiÃÌÀiÊiÃÌÊÜ˜Ê Û>iÌ° ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1.Ê iÕÝÊ«iÀܘ˜>}iÃÊܘÌÊ«ÀjÃi˜ÌÃÊÃÕÀÊÃVm˜iÊ\Ê "VÌ>ÛiÊiÌÊܘÊÛ>iÌÊ-ˆÛiÃÌÀi° 2. a.ÊÕÊ`jLÕÌÊ`iʏ>ÊÃVm˜iÊiÃÌÊ>˜˜œ˜VjʏiÊÀi̜ÕÀÊ `iÊۜÞ>}iÊ`½À}>˜Ìi]Ê«mÀiÊ`½"VÌ>ÛiÊ\ÊTu viens, Silvestre, d’apprendre au port que mon père revient ?Ê­°Ê·{®° b.ÊiÊëiVÌ>ÌiÕÀÊ>««Ài˜`ʵÕiʏiÊ«mÀiÊ`½À}>˜ÌiÊ Àiۈi˜ÌÊ >ÛiVÊ ½ˆ˜Ìi˜Ìˆœ˜Ê `iÊ iÊ “>ÀˆiÀÊ >ÛiVÊ Õ˜iÊ wiÊ `iÊ jÀœ˜ÌiÊ \Ê il revient dans la résolution de me marier ?Ê­°Ên®ÊÆÊAvec une fille du seigneur Géronte ?Ê ­°Ê £ä®°Ê iÊ i՘iÊ …œ““iÊ iÃÌÊ ivvÀ>ÞjÊ «>ÀÊ ViÊ Ài̜ÕÀ]Ê “>ˆÃÊ «œÕÀµÕœˆÊ ¶Ê "˜Ê Ã>ˆÌÊ µÕ½ˆÊ iÃÌÊ>“œÕÀiÕÝÊ­un cœur amoureux]ʏ°ÊÓ®ÊiÌʵÕi]Ê

`ÕÀ>˜Ìʏ½>LÃi˜ViÊ`iÊܘʫmÀi]ʈÊýiÃÌʏˆÛÀjÊDÊ`iÃÊ >VÌiÃʵÕiÊViÊ`iÀ˜ˆiÀÊÛ>ʏՈÊÀi«ÀœV…iÀÊ­Lorsque mon père apprendra les choses, je vais voir fondre sur moi un orage soudain d’impétueuses réprimandes]ʏ°ÊÎä‡Î£®°Ê/œÕÌivœˆÃ]ʏiÊëiVÌ>ÌiÕÀÊ ˜iÊÃ>ˆÌÊ«>ÃÊi˜VœÀiÊi˜ÊµÕœˆÊVœ˜ÃˆÃÌi˜ÌÊViÃÊ>VÌiÃ]Ê µÕˆÊ ܘÌ]Ê DÊ `iÃÃiˆ˜]Ê `jÈ}˜jÃÊ «>ÀÊ `iÃÊ ÌiÀ“iÃÊ «iÕÊ«ÀjVˆÃÊ­nos affaires]ʏ°Ê£nÊÆÊles choses]ʏ°ÊÎä®° 3.Ê iÃÊ «…À>ÃiÃÊ `iÊ ÌÞ«iÊ ˆ˜ÌiÀÀœ}>̈vÊ w}ÕÀi˜ÌÊ `>˜ÃʏiÃÊÀj«ˆµÕiÃÊ`½"VÌ>ÛiÊ­°Ê·{]ÊÈ]Ên]Ê£ä]Ê£Ó]Ê £{]Ê£È]Ê£n®°Ê iÃʵÕiÃ̈œ˜ÃÊܘÌÊ`iÊ«ÕÀiÊvœÀ“iÊ\Ê iÊ «iÀܘ˜>}i]Ê i˜Ê ivviÌ]Ê Vœ˜˜>ŠÌÊ iÃÊ Àj«œ˜ÃiÃ]Ê Vœ““iÊ i˜Ê Ìj“œˆ}˜iÊ iÊ Vœ˜Ìi˜ÕÊ `iÊ ÃiÃÊ µÕiÃ̈œ˜Ã]Ê Ài«ÀˆÃÊ ÌiÀ“iÊ DÊ ÌiÀ“i]Ê “>ˆÃÊ ÃœÕÃÊ Õ˜iÊ vœÀ“iÊ>vwÀ“>̈ÛiÊ«>ÀÊ-ˆÛiÃÌÀi°Ê iÊÃÞÃÌm“iÊ`iÊ µÕiÃ̈œ˜Ã‡Àj«œ˜ÃiÃÊiÃÌÊi“«œÞjÊ«œÕÀʈ˜vœÀ“iÀÊ i˜ÊÀj>ˆÌjʏiÊëiVÌ>ÌiÕÀ° 4.Ê œ“LÀiÊ `iÊ Àj«ˆµÕiÃÊ `iÊ -ˆÛiÃÌÀiÊ Ãœ˜ÌÊ `iÃÊ Ài«ÀˆÃiÃÊ `iÃÊ µÕiÃ̈œ˜ÃÊ `½"VÌ>ÛiÊ \Ê Ce matin mêmeÊ ­°Ê Ç®Ê ÆÊ Du seigneur GéronteÊ ­°Ê ££®Ê ÆÊ De [votre] oncle ­°Ê£x®ÊÆÊPar une lettreÊ­°Ê£Ç®ÊÆÊToutes nos affairesÊ ­°Ê £™®°Ê iÃÊ Àj«j̈̈œ˜ÃÊ «Àœ`ՈÃi˜ÌÊ Õ˜Ê ivviÌÊ Vœ“ˆµÕi]Ê V>ÀÊ iÃÊ «Àœ«œÃÊ `iÊ -ˆÛiÃÌÀiÊ Ãi“Li˜ÌÊv>ˆÀiÊjV…œ]Ê`iÊv>Xœ˜Ê“jV>˜ˆµÕi]Ê>ÕÝÊ µÕiÃ̈œ˜ÃÊ`½"VÌ>Ûi° 5.Ê "VÌ>ÛiÊ Ài`œÕÌiÊ iÃÊ Àj«Àˆ“>˜`iÃÊ `iÊ Ãœ˜Ê «mÀiÊ\Êje vais voir fondre sur moi un orage soudain d’impétueuses réprimandesÊ ­°Ê Îä‡Î£®°Ê Ê ṎˆÃi]Ê «œÕÀÊ ÌÀ>`ՈÀiÊ ÃiÃÊ VÀ>ˆ˜ÌiÃ]Ê Õ˜iÊ iÝ«ÀiÃȜ˜Ê ÌÀmÃÊ iÝ>}jÀjiÊ \Ê Je suis assassiné par ce maudit retourÊ­°ÊÓn®°Ê iʏ>˜}>}iʓœ˜ÌÀiʏ½j“œÌˆÛˆÌjÊ `½"VÌ>ÛiÊ iÌÊ Ã>Ê «Àœ“«ÌˆÌÕ`iÊ DÊ ÃiÊ >ˆÃÃiÀÊ `œ“ˆ˜iÀÊ«>ÀʏiÃÊÃi˜Ìˆ“i˜ÌðʏÊiÃÌʏiÊÈ}˜iÊ`½Õ˜iÊ Ài>̈œ˜Ê«mÀi‡wÃÊvœ˜`jiÊÃÕÀʏ½>Õ̜ÀˆÌj]ÊDʏ>µÕiiÊ "VÌ>ÛiÊÃiÊÜՓiÌÊiÌʵՈʏiÊÀi˜`ʈ““>ÌÕÀi° 6.Ê-ˆÛiÃÌÀi]Ê`iÊܘÊVžÌj]ÊÀi`œÕÌiʏiÃÊVœÕ«ÃÊ`iÊ L@̜˜Ê \Ê un nuage de coups de bâton qui crèvera sur mes épaulesÊ­°ÊÎ{®° 7.Ê>Ê̜˜>ˆÌjÊ`À>“>̈µÕiÊ`iʏ>Êw˜Ê`iʏ>ÊÃVm˜iÊ «ÀkÌiÊ `>Û>˜Ì>}iÊ >ÕÊ ÀˆÀiÊ µÕ½DÊ ½ˆ˜µÕˆjÌÕ`iÊ \Ê iÊ ÌiÀ“iÊ réprimandesÊ ­°Ê Σ®Ê >ÌÌj˜ÕiÊ ViÊ µÕiÊ iÊ “œÌÊ assassinéÊ ­°Ê Ón®Ê >Ê `½iÝ>}jÀj°Ê >Ê «Õ˜ˆÌˆœ˜Ê DÊ >µÕiiÊ Ã½>ÌÌi˜`Ê -ˆÛiÃÌÀiÊ ­iÃÊ coups de bâton®Ê>««>À̈i˜ÌÊ>ÕÊÀi}ˆÃÌÀiÊ`iʏ>Êv>ÀVi°ÊÊiÃÌÊ «ÀœL>LiÊ µÕiÊ œˆmÀiÊ Ã½iÃÌÊ ˆÛÀjÊ DÊ Õ˜iÊ «>Àœ`ˆiÊ`iʓœ˜œœ}ÕiÊ`jˆLjÀ>̈vÊ`>˜Ãʏ>Ê`iÀ˜ˆmÀiÊ Àj«ˆµÕiÊ`½"VÌ>ÛiÊ\ÊQue dois-je faire ? Quelle résolution prendre ? À quel remède recourir ?Ê ­°Ê Ι‡{ä®°Ê iÊ >˜}>}iÊ iÃÌÊ ViÕˆÊ `iÊ >Ê ÌÀ>}j`ˆi]Ê “>ˆÃÊÌÀ>˜Ã«œÃjÊ`>˜ÃÊ՘iÊÈÌÕ>̈œ˜ÊiÃÃi˜Ìˆii“i˜ÌÊVœ“ˆµÕi°

6 - Scapin, maître du jeu

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La scène de conflit Molière, Les Fourberies de Scapin (extrait 2) Livre de l’élève, p. 110 à 112 OBJECTIFS ■ʘ>ÞÃiÀÊ՘ÊVœ˜yˆÌÊ>ÕÊ̅j@ÌÀi° ■ÊÌÕ`ˆiÀʏiÃÊvœ˜V̈œ˜ÃÊ`ÕÊ`ˆ>œ}Õi°

➜ PRÉPARER LA LECTURE

1.Ê"VÌ>ÛiÊ >Ê j«œÕÃjÊ Þ>Vˆ˜Ì…i]Ê Õ˜iÊ i՘iÊ wiÊ µÕ½ˆÊ>ÊÀi˜Vœ˜ÌÀjiÊ>œÀÃʵսˆÊ>VVœ“«>}˜>ˆÌÊÜ˜Ê >“ˆÊj>˜`Ài]ÊwÃÊ`iÊjÀœ˜Ìi]Ê`>˜ÃÊÃiÃÊۈÈÌiÃÊDÊ ViiʵսˆÊVœÕÀ̈Ãi]ÊÊÀi˜Vœ˜ÌÀi]ÊÞ>Vˆ˜Ì…iÊ«iÕÀiÊ>ÕÊV…iÛiÌÊ`iÊÃ>Ê “mÀi]ʵՈÊۈi˜ÌÊ`iʓœÕÀˆÀ°Ê"VÌ>ÛiÊiÃÌÊ>ÌÌi˜`ÀˆÊ «>ÀÊViÃʏ>À“iÃÊiÌÊÛiÕÌÊÀiۜˆÀʏ>ʍi՘iÊwi°Ê>ˆÃÊ >Ê }œÕÛiÀ˜>˜ÌiÊ >Ê i݈}jÊ `½"VÌ>ÛiÊ µÕ½ˆÊ j«œÕÃiÊ Þ>Vˆ˜Ì…i]Ê>w˜Ê`iʘiÊ«>Ãʏ>ÊVœ“«Àœ“iÌÌÀiÊ«>ÀÊ ÃiÃÊۈÈÌið 2.Ê 1˜Ê >«>ÀÌjÊ iÃÌÊ Õ˜iÊ Àj«ˆµÕiÊ µÕ½Õ˜Ê «iÀܘ˜>}iÊ «Àœ˜œ˜ViÊ ÌœÕÌÊ …>ÕÌ]Ê «œÕÀÊ Õˆ‡“k“i]Ê DÊ ½ˆ˜ÃÕÊ`iÃÊ>ÕÌÀiÃÊ«iÀܘ˜>}iÃ]ʓ>ˆÃÊ`iʓ>˜ˆmÀiÊ DÊkÌÀiÊi˜Ìi˜`ÕÊ«>ÀʏiÊ«ÕLˆV° ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1. a.Ê/ÀœˆÃÊ«iÀܘ˜>}iÃÊܘÌÊi˜ÊÃVm˜iÊ\ÊÀ}>˜Ìi]Ê iÊ«mÀiÊ`½"VÌ>ÛiÊÆÊ-ˆÛiÃÌÀi]ÊܘÊÛ>iÌÊÆÊ-V>«ˆ˜]Ê Û>iÌÊ`iÊj>˜`ÀiÊiÌÊVœ“«ˆViÊ`iÊ-ˆÛiÃÌÀi° b.Ê iÃÊ «iÀܘ˜>}iÃÊ µÕˆÊ «>Ài˜ÌÊ iÊ «ÕÃÊ Ãœ˜ÌÊ À}>˜ÌiÊiÌÊ-V>«ˆ˜° c.Ê À}>˜ÌiÊ iÃÌÊ i˜Ê VœmÀi]Ê V>ÀÊ ˆÊ >Ê >««ÀˆÃÊ µÕ½i˜Ê Ü˜Ê >LÃi˜ViÊ "VÌ>ÛiÊ Ã½iÃÌÊ “>ÀˆjÊ Ã>˜ÃÊ Ãœ˜Ê Vœ˜Ãi˜Ìi“i˜Ì° 2. a.Ê-V>«ˆ˜Ê>vwÀ“iÊDÊÀ}>˜Ìiʵս"VÌ>ÛiÊ>ÊjÌjÊ Vœ˜ÌÀ>ˆ˜ÌÊ`½j«œÕÃiÀÊÞ>Vˆ˜Ì…iÊ\ÊLe voilà surpris avec elle par ses parents, qui, la force à la main, le contraignent de l’épouserÊ ­°Ê {‡x®°Ê Ê y>ÌÌiÊ À}>˜ÌiÊ i˜Ê ÕˆÊ }ˆÃÃ>˜ÌÊ µÕ½"VÌ>ÛiÊ Ìˆi˜ÌÊ `iÊ Õˆ]Ê µÕ½ˆÊiÃÌÊaimé de toutes les femmesÊ­°ÊÓ®° b.Ê*œÕÀÊi“«kV…iÀÊÀ}>˜ÌiÊ`iÊÀœ“«Àiʏiʓ>Àˆ>}i]Ê -V>«ˆ˜ÊṎˆÃiÊ`iÕÝÊÃÌÀ>Ìj}ˆiÃÊ\Ê`½>LœÀ`]ʈÊýœ««œÃiÊDÊÀ}>˜ÌiÊ­Vous ne le romprez point]ʏ°ÊÓ£ÊÆÊ Non]ʏ°ÊÓÎÊÆÊC’est une chose dont il ne demeurera pas d’accord]ʏ°ÊÓÈÊÆÊNon]ʏ°ÊÓn®ÊÆʫՈÃʈÊ>À}Փi˜Ìi]Ê>vwÀ“>˜ÌʵÕiÊÀœ“«Àiʏiʓ>Àˆ>}iʘՈÀ>ˆÌÊ Dʏ½…œ˜˜iÕÀÊ`½"VÌ>ÛiÊ>ˆ˜ÃˆÊµÕ½DÊViÕˆÊ`½À}>˜Ìi]Ê Ãœ˜Ê «mÀiÊ ­Ce serait se faire tort, et se montrer indigne d’un père comme vous]ʏ°ÊÎ{‡ÎxÊÆÊpour son honneur et pour le vôtre]ʏ°ÊÎLJÎn®° 3. a.Êʏ>Êw˜Ê`iʏ>ÊÃVm˜i]ÊÀ}>˜Ìiʓi˜>ViÊ`iÊ `jÅjÀˆÌiÀÊܘÊwÃÊ\ÊIl le fera ou je le déshériteraiÊ ­°Ê{È®°

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b.Ê-V>«ˆ˜ÊÌi˜ÌiÊ`½jV>ÀÌiÀÊViÌÌiʓi˜>ViÊ`iÊ«ÕÈiÕÀÃÊv>Xœ˜ÃÊ\ʈÊviˆ˜ÌÊ`½>LœÀ`Ê`iʘiÊ«>Ãʏ>Ê«Ài˜`ÀiÊ>ÕÊÃjÀˆiÕÝÊ­Vous ?]ʏ°Ê{ÇÊÆÊBon !]ʏ°Ê{™®ÊÆʫՈÃ]Ê ˆÊýœ««œÃiÊDÊÀ}>˜ÌiÊ­Vous ne le déshériterez point]ʏ°Êx£ÊÆÊNon]ʏ°ÊxÎ]Êxx]ÊxÇ®]Ê>Û>˜ÌÊ`iʏ½>`œÕVˆÀÊi˜Êv>ˆÃ>˜ÌÊ>««iÊDÊÃiÃÊÃi˜Ìˆ“i˜ÌÃÊ«>ÌiÀ˜iÃÊ ­Vous n’aurez pas ce cœur-là]ʏ°ÊÈ£ÊÆÊLa tendresse paternelle fera son office]ʏ°ÊÈxÊÆÊvous êtes bon naturellement]ʏ°ÊÇ£®° 4.ÊÀ}>˜ÌiÊ`jVˆ`iÊ`iʓiÌÌÀiÊw˜ÊDʏ>Ê`ˆÃVÕÃȜ˜Ê\Ê Finissons ce discours qui m’échauffe la bileÊ ­°ÊÇӇÇή°ÊiÊVœ˜yˆÌʘ½iÃÌÊVi«i˜`>˜ÌÊ«>ÃÊÀj}jÊ\Ê "VÌ>ÛiÊ iÃÌÊ ÌœÕœÕÀÃÊ “>Àˆj°Ê À}>˜ÌiÊ >Ê «ÀœvjÀjÊ `iÃʓi˜>ViÃ]ʓ>ˆÃÊýiÃÌʅiÕÀÌjÊDÊ՘iÊ`jvi˜ÃiÊ Ìi˜>ViÊ`iÊ-V>«ˆ˜°Ê"˜Ê˜iÊÃ>ˆÌÊ«>Ã]ÊDʏ>Êw˜Ê`iʏ>Ê ÃVm˜i]ʵÕiiÊÃiÀ>ʏ>ÊÀj܏Ṏœ˜Ê`½À}>˜ÌiÊiÌÊýˆÊ «>Àۈi˜`À>ÊDÊv>ˆÀiÊÀœ“«Àiʏiʓ>Àˆ>}iÊVœ““iʈÊ iÊÜՅ>ˆÌi° 5. a. iÃÊ Àj«ˆµÕiÃÊ Ã½i˜V…>Š˜i˜ÌÊ À>«ˆ`i“i˜Ì°Ê iÃÊ«…À>ÃiÃÊܘÌÊVœÕÀÌiÃ]Êȓ«iÃÊiÌÊ«>ÀvœˆÃʘiÊ Vœ“«œÀÌi˜ÌÊ µÕ½Õ˜Ê “œÌÊ \Ê nonÊ ­Àj«jÌjÊ ÃˆÝÊ vœˆÃÊ \Ê °ÊÓÎ]ÊÓn]Ê{Î]ÊxÎ]Êx{]Êxx]ÊxÇ®ÊÆÊVous ? – Moi. – Bon !Ê ­°Ê{ÇÊDÊ{™®°ÊiÃÊjV…>˜}iÃÊi˜ÌÀiÊÀ}>˜ÌiÊiÌÊ-V>«ˆ˜Ê vœ˜ÌÊ >ÌiÀ˜iÀÊ «…À>ÃiÃÊ ˜j}>̈ÛiÃ]Ê V…iâÊ -V>«ˆ˜]Ê iÌÊ «…À>ÃiÃÊ ˆ˜ÌiÀÀœ}>̈ÛiÃ]Ê `>˜ÃÊ >Ê Ài«ÀˆÃiÊ `½À}>˜Ìi°ÊiÃÊÀj«ˆµÕiÃÊ`iÊViÊ`iÀ˜ˆiÀÊÃiÊV>À>VÌjÀˆÃi˜ÌÊ«>ÀÊ՘iÊÀi«ÀˆÃiʓœÌÊ«œÕÀʓœÌÊ`iÃÊÀj«ˆµÕiÃÊ`iÊ-V>«ˆ˜Ê\ÊVous ne le romprez point. – Je ne le romprai point ?Ê­°ÊÓ£‡ÓÓ®ÊÆÊVous ne le déshériterez point. – Je ne le déshériterai point ?Ê ­°Êx£‡xÓ®°Êʏ>Êw˜Ê`iʏ>ÊÃVm˜i]ÊVi«i˜`>˜Ì]ʏiÊÌÞ«iÊ `iÊ «…À>ÃiÊ i“«œÞjÊ «>ÀÊ iÃÊ `iÕÝÊ «iÀܘ˜>}iÃÊ jۜÕiÊ\Ê-V>«ˆ˜Ê«>ÃÃiÊ>Õʓœ`iÊ>vwÀ“>̈v]ÊÌ>˜`ˆÃÊ µÕiʏ>ÊvœÀ“iʘj}>̈ÛiÊ>««>À>ŠÌʓ>ˆ˜Ìi˜>˜ÌÊ`>˜ÃÊ iÃÊÀj«ˆµÕiÃÊ`½À}>˜ÌiÊ\ÊVous vous moquez. – Je ne me moque pointÊ­°ÊÈ·È{®° b.Ê *>ÀÊ Ãœ˜Ê >ëiVÌÊ “jV>˜ˆµÕiÊ iÌÊ Ãœ˜Ê iÝÌÀk“iÊ À>«ˆ`ˆÌj]ÊViÌÊjV…>˜}iÊ«Àœ`ՈÌÊ՘ÊivviÌÊVœ“ˆµÕiÊ ÃÕÀʏiÊëiVÌ>ÌiÕÀ°Ê iÕˆ‡VˆÊ>ʏiÊÃi˜Ìˆ“i˜ÌʵÕiʏ>Ê ÃˆÌÕ>̈œ˜Ê iÃÌÊ LœµÕjiÊ \Ê iÃÊ `iÕÝÊ «iÀܘ˜>}iÃÊ ÃiÊÀi˜Ûœˆi˜Ìʏ>ÊL>i]Ê>ÕV՘ʘiÊÛiÕÌÊVj`iÀÊiÌʏiÊ `ˆ>œ}ÕiÊ̜ÕÀ˜iÊDÊۈ`i° 6.Ê-V>«ˆ˜Ê˜½>Ê«>ÃÊVœ˜Û>ˆ˜VÕÊÀ}>˜ÌiÊ`½>VVi«ÌiÀÊ iÃÊv>ˆÌÃÊiÌÊ`iÊÃiÊÀjÈ}˜iÀÊDÊViʓ>Àˆ>}i°ÊÊ>ÊÃiՏi“i˜ÌÊ}>}˜jÊ`ÕÊÌi“«Ã° 7.Ê >˜ÃÊViÌÌiÊÃVm˜iÊÀ}>˜ÌiÊÌj“œˆ}˜iÊ`iÊ«ÕÈiÕÀÃÊ ÌÀ>ˆÌÃÊ `iÊ V>À>VÌmÀiÊ µÕˆÊ «iÕÛi˜ÌÊ «ÀkÌiÀÊ DÊ ÀˆÀiÊ\ʈÊÃiʏ>ˆÃÃiÊ>ˆÃj“i˜ÌÊy>ÌÌiÀÊ­il tient cela de vous, d’être aimé de toutes les femmes]ʏ°ÊÓ®ÊÆʈÊ iÃÌÊÌkÌÕ]Ê>Õ̜ÀˆÌ>ˆÀiÊ­Il le fera ou je le déshériterai]ʏ°Ê{È®ÊÆʈÊÃiʓœ˜ÌÀiÊ>ÕÃÈÊVœjÀiÕÝ]ʏœÀõսˆÊ iÃÌÊDÊLœÕÌÊ`½>À}Փi˜ÌÃÊv>ViÊDʏ½œLÃ̈˜>̈œ˜Ê`iÊ -V>«ˆ˜Ê­je suis méchant quand je veux. Finissons ce discours qui m’échauffe la bile]ʏ°ÊÇӇÇή°

Un valet fourbe Molière, Les Fourberies de Scapin (extrait 3) Livre de l’élève, p. 113 à 115 OBJECTIFS ■ʘ>ÞÃiÀʏiÊÀžiÊ`ÕÊ«iÀܘ˜>}iÊ`iÊ-V>«ˆ˜° ■ÊÌÕ`ˆiÀʏiÊVœ“ˆµÕiÊ`iÊÀj«j̈̈œ˜°

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jÀœ˜ÌiÊ iÃÌÊ ÌÀmÃÊ i˜Ê VœmÀiÊ Vœ˜ÌÀiÊ Ãœ˜Ê wÃÊ \Ê À}>˜Ìiʏ½>Ê>iÀÌjÊÃÕÀʏ½ˆ˜Vœ˜`ՈÌiÊ`iÊj>˜`ÀiÊi˜Ê ܘÊ>LÃi˜ViÊ\Êceux qui veulent gloser doivent bien regarder chez eux s’il n’y a rien qui clocheÊ ­>VÌiÊ ]Ê ÃVm˜iÊ £®°Ê ÕÊ “œ“i˜ÌÊ œÙÊ jÀœ˜ÌiÊ iÃÌÊ >VVÕiˆˆÊ«>ÀÊܘÊwÃ]ʈÊiʓi˜>ViÊ\Ês’il faut que tu me déshonores, je te renonce pour mon fils, et tu peux bien pour jamais te résoudre à fuir de ma présenceÊ­>VÌiÊ]ÊÃVm˜iÊÓ®° ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1.Ê-V>«ˆ˜Ê«ÀjÌi˜`ʵÕiÊj>˜`ÀiÊiÃÌÊÀiÌi˜ÕÊV>«ÌˆvÊ «>ÀÊ Õ˜Ê /ÕÀVÊ µÕˆÊ ½>Ê ˆ˜ÛˆÌjÊ ÃÕÀÊ Ãœ˜Ê ˜>ۈÀi°Ê -ˆÊ jÀœ˜ÌiʘiÊÛiÀÃiÊ«>ÃÊ՘iÊÀ>˜Xœ˜]Êj>˜`ÀiÊÃiÀ>Ê i““i˜jÊVœ““iÊiÃV>ÛiÊDʏ}iÀÊ\ÊUn jeune Turc de bonne mine nous a invités d’y entrerÊ­°Ê™®ÊÆÊsi vous ne lui envoyez par moi tout à l’heure cinq cents écus, il va vous emmener votre fils en AlgerÊ­°Ê£È‡£Ç®ÊÆÊHélas ! mon pauvre maître […] on t’emmène esclave en AlgerÊ­°ÊÇäÊDÊÇÓ®° 2. a.ÊjÀœ˜ÌiÊV…iÀV…iÊ«ÕÈiÕÀÃÊ܏Ṏœ˜ÃÊ«œÕÀÊ jV…>««iÀÊDʏ½œLˆ}>̈œ˜Ê`iÊÛiÀÃiÀʏ>ÊÀ>˜Xœ˜Ê\ʈÊ ÛiÕÌÊ `½>LœÀ`Ê ÀiVœÕÀˆÀÊ DÊ >Ê ÕÃ̈ViÊ ­va-t’en vite dire à ce Turc que je vais envoyer la justice après lui]ʏ°ÊÓx‡ÓÈ®ÊÆʈÊ«Àœ«œÃiÊi˜ÃՈÌiÊDÊ-V>«ˆ˜Ê `iÊ«Ài˜`Àiʏ>Ê«>ViÊ`iÊܘÊwÃÊ­il fautÊ[…] que tu ailles dire à ce Turc qu’il me renvoie mon fils, et que tu te mettes à sa place jusqu’à ce que j’aie amassé la somme qu’il demande]Ê °Ê ÎäÊ DÊ ÎÎ®Ê ÆÊ `>˜ÃÊ՘ÊÌÀœˆÃˆm“iÊÌi“«Ã]ÊjÀœ˜ÌiÊVœ˜wiÊDÊ-V>«ˆ˜ÊiÃÊ VjÃÊ `½Õ˜iÊ >À“œˆÀiÊ œÙÊ Ãœ˜ÌÊ i˜ÌÀi«œÃjÃÊ `iÊۈiÕÝÊÛkÌi“i˜ÌÃ]ʵսˆÊiÊV…>À}iÊ`½>iÀÊÛi˜`ÀiÊ «œÕÀÊ Àj՘ˆÀÊ >Ê Ãœ““iÊ `i“>˜`jiÊ ­Tu iras prendre toutes les hardes qui sont dans cette grande manne, et tu les vendras aux fripiers pour aller racheter mon fils]ʏ°ÊÈ·È{®° b.Ê-V>«ˆ˜ÊÀivÕÃiÊV…>V՘iÊ`iÊViÃÊ«Àœ«œÃˆÌˆœ˜Ã]Ê µÕ½ˆÊ Õ}iÊ ˆ˜Ãi˜ÃjiÃÊ iÌÊ ˜Õi“i˜ÌÊ >`>«ÌjiÃÊ DÊ >Ê ÃˆÌÕ>̈œ˜°Ê Ê >VVÕÃiÊ «>ÀÊ ÌÀœˆÃÊ vœˆÃÊ jÀœ˜ÌiÊ

`iÊ “>˜µÕiÀÊ `iÊ ÃjÀˆiÕÝÊ iÌÊ `iÊ Àj>ˆÃ“iÊ \Ê Vous moquez-vous des gens ?Ê­°ÊÓÇ®ÊÆÊEh ! Monsieur, songez-vous à ce que vous dites ?Ê­°ÊÎ{®ÊÆÊEh ! Monsieur, rêvez-vous ?Ê­°ÊÈx®° 3.Ê-V>«ˆ˜Êi˜Ê>««iiÊDʏ>ÊÌi˜`ÀiÃÃiÊ«>ÌiÀ˜iiÊ `iÊ jÀœ˜ÌiÊ \Ê un fils que vous aimez avec tant de tendresseÊ­°ÊÓÓ®ÊÆÊvous courez risque de perdre votre filsÊ­°ÊÇä®°Ê>ˆÃʈÊ˜½iÃÌÊ«>ÃÊi˜Ìi˜`ÕÊ\Ê jÀœ˜ÌiÊ Ã½œLÃ̈˜iÊ DÊ ˜iÊ «>ÃÊ ÛœÕœˆÀÊ Vj`iÀÊ iÃÊ Vˆ˜µÊ Vi˜ÌÃÊ jVÕÃ°Ê Ê >Ê w˜Ê `iÊ ½iÝÌÀ>ˆÌ]Ê -V>«ˆ˜Ê Vœ˜ÃÌ>ÌiÊ Ãœ˜Ê ˆ“«ÕˆÃÃ>˜ViÊ \Ê j’ai fait pour toi tout ce que j’ai pu, et […] si tu manques à être racheté, il n’en faut accuser que le peu d’amitié d’un pèreÊ­°ÊÇÓÊDÊÇ{®° 4. a.ÊiÊ«Àˆ˜Vˆ«>Ê`jv>ÕÌÊ`iÊjÀœ˜ÌiÊiÃÌʏ½>Û>ÀˆVi°Ê iÊ`jv>ÕÌÊÃiʓ>˜ˆviÃÌiÊ`>˜ÃÊܘʈ˜`ˆ}˜>̈œ˜]ʏœÀõսˆÊ>««Ài˜`ʏiʓœ˜Ì>˜ÌÊ`iʏ>ÊÀ>˜Xœ˜Ê ­Comment, diantre ! cinq cents écus ?]ʏ°Ê£n®ÊiÌ]Ê «ÕÃÊÌ>À`]Ê`>˜Ãʏ>ÊÃVm˜iÊ­Sait-il bien ce que c’est que cinq cents écus ?]ʏ°Ê{x‡{È®°Ê½>À}i˜ÌÊiÃÌÊ«œÕÀÊ ÕˆÊÈʈ“«œÀÌ>˜ÌʵսˆÊVœ˜Ãˆ`mÀiʏ>Ê`i“>˜`iÊ`iÊ À>˜Xœ˜ÊVœ““iÊ՘Ê>ÃÃ>ÃȘ>ÌÊ\ÊAh ! le pendard de Turc, m’assassiner de la façon !Ê­°ÊÓä®°Ê/œÕÌÊ >ÕÊ œ˜}Ê `iÊ >Ê ÃVm˜i]Ê ˆÊ V…iÀV…iÊ `iÃÊ ÃœṎœ˜ÃÊ «œÕÀʘiÊ«>ÃÊ`œ˜˜iÀÊܘÊ>À}i˜ÌÊ\ʈÊÛiÕÌÊÀiVœÕÀˆÀÊDʏ>ʍÕÃ̈Vi]ÊjV…>˜}iÀÊ-V>«ˆ˜ÊVœ˜ÌÀiÊܘÊwÃ]Ê Ûi˜`ÀiÊ`iÃʅ>À`iðʏÊV…iÀV…iÊDʏ>ÊvœˆÃÊDÊVœ˜ÌiÃÌiÀÊ >Ê `i“>˜`iÊ `iÊ À>˜Xœ˜Ê iÌÊ DÊ i˜Ê `ˆvvjÀiÀÊ iÊ Àm}i“i˜Ì° b.ÊjÀœ˜ÌiÊÀj«mÌiÊVˆ˜µÊvœˆÃʏ>Ê«…À>ÃiÊ\ÊQue diable allait-il faire dans cette galère ?Ê ­°Ê ÓÎ]Ê Ón]Ê ÎÇ]ÊxÎ]ÊÈn®° c.ÊiÊ«iÀܘ˜>}iÊ`iÊjÀœ˜ÌiÊiÃÌÊVœ“ˆµÕi]ÊV>ÀÊ ˆÊ iÃÌÊ >vviVÌjÊ `½Õ˜Ê `jv>ÕÌ]Ê ½>Û>ÀˆVi]Ê µÕˆÊ ÕˆÊ v>ˆÌÊ «iÀ`ÀiÊ ÌœÕÌÊ Ãi˜ÃÊ Vœ““Õ˜°Ê Ê i˜Ê œÕLˆiÊ “k“iÊ ÃiÃÊÃi˜Ìˆ“i˜ÌÃÊ«>ÌiÀ˜iÃ°Ê iÊ`jv>ÕÌʏiÊVœ˜`ՈÌÊ DÊ ÀiV…iÀV…iÀÊ œLÃ̈˜j“i˜ÌÊ ÌœÕÌiÃÊ iÃÊ ÃœṎœ˜ÃÊ «œÃÈLiÃÊ «œÕÀÊ jV…>««iÀÊ DÊ >Ê Vœ˜ÌÀ>ˆ˜ÌiÊ `iÊ >Ê À>˜Xœ˜°ÊÊv>ˆÌÊ«ÀiÕÛiÊ`iÊLi>ÕVœÕ«Ê`½ˆ“>}ˆ˜>̈œ˜Ê«œÕÀÊÃiÊ`jÀœLiÀÊDÊܘÊ`iۜˆÀ° ÕÊ Vœ“ˆµÕiÊ `iÊ V>À>VÌmÀiÊ Ã½>œÕÌiÊ iÊ Vœ“ˆµÕiÊ `iʓœÌÃÊiÌÊ`iÊÈÌÕ>̈œ˜]Ê`ÕÊv>ˆÌÊ`iʏ>ÊÀj«j̈̈œ˜Ê `iʏ>Ê«…À>ÃiÊ\ÊQue diable allait-il faire dans cette galère ?]ʵՈÊ`j˜œÌiʏ½œLÃiÃȜ˜ÊiÌʏiÊ`jÃ>ÀÀœˆÊ `iÊ jÀœ˜Ìi]Ê ˆ˜V>«>LiÊ `iÊ ÃiÊ ÀjÜÕ`ÀiÊ DÊ `œ˜˜iÀÊܘÊ>À}i˜ÌÊ«œÕÀÊܘÊwÃ°Ê"˜Ê˜œÌiÀ>ʵÕiʏ>Ê Àj«ˆµÕiÊ iÃÌÊ ÌœÌ>i“i˜ÌÊ ˆ˜>`>«ÌjiÊ DÊ >Ê ÃˆÌÕ>̈œ˜Ê\ÊV½iÃÌÊ՘iʵÕiÃ̈œ˜]Ê>œÀÃʵսˆÊv>Õ`À>ˆÌÊ՘iÊ Àj«œ˜Ãi]ÊiiÊ«œÀÌiÊÃÕÀʏiÊ«>ÃÃj]Ê>œÀÃʵÕiÊV½iÃÌÊ iÊ«ÀjÃi˜ÌÊiÌʏ½>Ûi˜ˆÀʵՈÊܘÌÊi˜ÊiÕ°

6 - Scapin, maître du jeu

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Une scène de farce Molière, Les Fourberies de Scapin (extrait 4) Livre de l’élève, p. 116-117 OBJECTIF ■ÊÌÕ`ˆiÀʏiÊVœ“ˆµÕiÊ`iÊv>ÀVi°

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-V>«ˆ˜ÊÛiÕÌÊÃiÊÛi˜}iÀÊ`iÊjÀœ˜Ìi]ÊV>ÀÊViÊ`iÀ˜ˆiÀÊ >Ê «ÀjÌi˜`Õ]Ê `iÛ>˜ÌÊ Ãœ˜Ê wÃÊ j>˜`Ài]Ê µÕiÊ -V>«ˆ˜ÊÕˆÊ>Û>ˆÌÊÀjÛjjÊܘʈ˜Vœ˜`ՈÌiÊ«i˜`>˜ÌÊ Ãœ˜Ê >LÃi˜ViÊ ­>VÌiÊ ]Ê ÃVm˜iÊ Ó®°Ê ÕÃÃˆÊ j>˜`ÀiÊ >‡Ì‡ˆÊ `i“>˜`jÊ `iÃÊ Vœ“«ÌiÃÊ DÊ -V>«ˆ˜Ê i˜Ê iÊ “i˜>X>˜ÌÊ `ÕÊ L@̜˜°Ê *œÕÀÊ jV…>««iÀÊ DÊ ViÃÊ VœÕ«Ã]Ê-V>«ˆ˜]ʈ}˜œÀ>˜ÌʏiʓœÌˆvÊ`iÃÊÀi«ÀœV…iÃÊ `iÊܘʓ>ŠÌÀi]Ê>Ê>ۜÕjÊ`½>˜Vˆi˜ÃÊvœÀv>ˆÌÃ]ÊÌi˜ÕÃÊ ÃiVÀiÌÃʍÕõÕi‡D]ÊÀi`œÕL>˜Ìʏ>ÊVœmÀiÊ`iÊj>˜`ÀiÊ­>VÌiÊ]ÊÃVm˜iÊή° ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1. a.Ê-V>«ˆ˜Ê«ÀjÌi˜`ʵÕiÊ`iÃÊ܏`>ÌÃÊV…iÀV…i˜ÌÊ jÀœ˜ÌiÊ«œÕÀʏiÊÌÕiÀ° b.Ê-V>«ˆ˜ÊṎˆÃiÊ`iÕÝÊ>VViÃ܈ÀiÃÊ\ʏiÊÃ>VÊ`>˜ÃÊ iµÕiÊˆÊV>V…iÊjÀœ˜ÌiÊiÌʏiÊL@̜˜Ê«œÕÀʏiÊvÀ>««iÀ° 2.Ê-V>«ˆ˜ÊœÕiÊ`iÕÝÊÀžiÃÊ\ÊViÕˆÊ`ÕÊë>`>ÃȘ]Ê µÕˆÊ`œ˜˜iʏiÃÊVœÕ«ÃÊ`iÊL@̜˜]ÊiÌʏiÊÈi˜]Êv>ˆÃ>˜ÌÊ Ãi“L>˜ÌÊ`iʏiÃÊÀiViۜˆÀ° 3.Ê iÃÊ `ˆ`>ÃV>ˆiÃÊ «iÀ“iÌÌi˜Ì]Ê >ÕÊ `jLÕÌÊ `iÊ >Ê ÌˆÀ>`i]Ê`iÊÃ>ۜˆÀʵÕ>˜`Ê-V>«ˆ˜Ê«>ÃÃiÊ`½Õ˜ÊÀžiÊ DÊ ½>ÕÌÀi]Ê iÊ V…>˜}i“i˜ÌÊ jÌ>˜ÌÊ “>ÀµÕjÊ «>ÀÊ >Ê ÛœˆÝÊ\ÊEn contrefaisant sa voixÊ­°Ê£‡Ó®ÊÆÊde sa voix ordinaireÊ ­°Ê Î®Ê ÆÊ Reprenant son ton contrefaitÊ ­°Ê{®ÊÆÊavec son ton naturelÊ­°Êx®]ÊiÌV° Ê >Ê w˜Ê `iÊ >Ê ÌˆÀ>`i]Ê iÃÊ `ˆ`>ÃV>ˆiÃÊ ˆ˜`ˆµÕi˜ÌÊ iÃʍiÕÝÊ`iÊÃVm˜iÊ`iÊ-V>«ˆ˜]ʵՈÊṎˆÃiʏiÊL@̜˜Ê «œÕÀÊvÀ>««iÀÊjÀœ˜ÌiÊ­Il donne plusieurs coups de bâton sur le sac]Ê °Ê £n®Ê iÌÊ µÕˆÊ v>ˆÌÊ Ãi“L>˜ÌÊ `½>ۜˆÀÊ ÀiXÕÊ iÃÊ VœÕ«ÃÊ ­En se plaignant et remuant le dos]ʏ°ÊÓ£‡ÓÓ®° >Ê`iÀ˜ˆmÀiÊ`ˆ`>ÃV>ˆiÊVœ˜ViÀ˜iÊjÀœ˜ÌiÊ­mettant la tête hors du sac]ʏ°ÊÓήÊ\ÊiiÊ«iÀ“iÌÊ`iÊ Ài˜œÕiÀÊ>ÛiVʏiÊ`ˆ>œ}Õi° 4. a.Ê iÊ >˜}>}iÊ `ÕÊ Ã«>`>ÃÈ˜Ê iÃÌÊ Vœ“ˆµÕi]Ê V>ÀÊÃ>Ê «Àœ˜œ˜Vˆ>̈œ˜ÊiÃÌÊ `jvœÀ“jiÊ «>ÀÊ Õ˜Ê vœÀÌÊ >VVi˜ÌÊ\ʏiÊbÊÀi“«>ViʏiÊvÊiÌÊۈViÊÛiÀÃ>Ê­ˆ˜ÌiÀÛiÀȜ˜Ê `iÃÊ Vœ˜Ãœ˜˜iÃÊ >Lˆ>iî]Ê eÊ `iۈi˜ÌÊ é]Ê eur `iۈi˜Ì urÊ­abantage]Êcé Géronte]ʏ°ÊÓÊÆÊjé lé trouberai]ʏ°Ê{ÊÆÊjé beux]ʏ°Ê£äÊÆÊcoups de vaton]Ê °Ê £ä‡££Ê Æ hautur]Ê °Ê £xÊ ÆÊ à la vonne hure]Ê °Ê £n®°Ê Ê iÃÌÊ >ÕÃÃˆÊ Vœ“ˆµÕiÊ i˜Ê À>ˆÃœ˜Ê `iÃÊ ˜œ“LÀiÕÝÊ ÕÀœ˜ÃÊ µÕˆÊ j“>ˆi˜ÌÊ Ãœ˜Ê `ˆÃVœÕÀÃÊ \Ê cé fat dé Géronte]Êcé maraud, cé vélîtreÊ­°Ê£Ó‡£Î®°

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b.ÊjÀœ˜ÌiÊiÃÌÊV>V…jÊ`>˜ÃÊ՘ÊÃ>V°Êˆ˜Ãˆ]ʈÊ˜iÊۜˆÌÊ «>ÃÊ iÊ “>˜m}iÊ `iÊ -V>«ˆ˜°Ê iÕˆ‡VˆÊ «iÕÌÊ >œÀÃÊ «ÀjÌi˜`ÀiʵÕiÊV½iÃÌʏՈʵՈÊ>ÊÀiXÕʏiÃÊVœÕ«ÃÊ`iÊ L@̜˜ÊµÕ½i˜ÊÀj>ˆÌjʈÊ>Ê`œ˜˜jÃÊDÊjÀœ˜ÌiÊ\ÊAh ! Monsieur, je suis tout moulu, et les épaules me font un mal épouvantableÊ­°ÊÓ{‡Óx®° c.Ê iÃÊ }iÃÌiÃÊ `iÊ -V>«ˆ˜Ê ܘÌÊ ˆ˜`ˆµÕjÃÊ «>ÀÊ iÃÊ `ˆ`>ÃV>ˆiÃ]ÊDʏ>Êw˜Ê`ÕÊÌiÝÌiÊ\ʈÊvÀ>««iÊjÀœ˜ÌiÊ ­Il donne plusieurs coups de bâton sur le sac]Ê °Ê £n®]Ê «ÕˆÃÊ v>ˆÌÊ Ãi“L>˜ÌÊ `½>ۜˆÀÊ “>Ê >ÕÊ `œÃÊ ­remuant le dos]ʏ°ÊÓÓ®° 5.ÊiÊVœ“«œÀÌi“i˜ÌÊ`iÊjÀœ˜ÌiÊv>ˆÌÊÀˆÀi]Ê«>ÀViÊ µÕ½ˆÊ>VVi«ÌiÊ`iÊÃiÊV>V…iÀÊ`>˜ÃÊ՘ÊÃ>V]ÊViÊµÕˆÊ iÊ Ài˜`Ê Àˆ`ˆVՏiÊ iÌÊ ÛՏ˜jÀ>LiÊ \Ê Vi>Ê ÀjÛmiÊ Ã>Ê VÀj`ՏˆÌjÊ ­ˆÊ v>ˆÌÊ Vœ˜w>˜ViÊ DÊ -V>«ˆ˜®]Ê Ã>Ê VœÕ>À`ˆÃiÊ­ˆÊ>Ê«iÕÀÊ`iÃÊë>`>ÃȘîÊiÌÊÃ>ÊÃÌÕ«ˆ`ˆÌjÊ­ˆÊ VÀœˆÌÊ «œÕۜˆÀÊ jV…>««iÀÊ DÊ ÃiÃÊ «œÕÀÃՈÛ>˜ÌÃÊ «>ÀÊ Õ˜Ê ÃÌÀ>Ì>}m“iÊ >ÕÃÃˆÊ «iÕÊ ivwV>Vi®°Ê Ê iÃÌÊ `Õ«iÊ `ÕʍiÕÊ`iÊ-V>«ˆ˜ÊiÌʘiÊ«iÀXœˆÌÊ«>ÃʵÕiÊV½iÃÌʏiÊ Û>iÌÊ µÕˆÊ œÕiÊ iÃÊ `iÕÝÊ ÀžiÃ°Ê œÀõսˆÊ ÜÀÌÊ >Ê ÌkÌiÊ`ÕÊÃ>V]ÊDʏ>Êw˜Ê`iʏ½iÝÌÀ>ˆÌ]ʈÊv>ˆÌÊÀˆÀiÊDʏ>ÊvœˆÃÊ «>ÀÊÃiÃÊ«>ˆ˜ÌiÃÊ­Ah ! Scapin, je n’en puis plus]Ê °Ê Óή]Ê «>ÀÊ ÃiÃÊ «ÀœÌiÃÌ>̈œ˜ÃÊ ÛˆÃ>˜ÌÊ DÊ ÀjÌ>LˆÀÊ >Ê ÛjÀˆÌjÊ­Comment ? c’est sur les miennes qu’il a frappé]ʏ°ÊÓÈ®ÊiÌÊ«>Àʏ>Ê«iÕÀʵսˆÊ>Ê`iÊÀiViۜˆÀÊ `iÃÊVœÕ«Ã]ÊÃ>˜Ãʍ>“>ˆÃÊÜիXœ˜˜iÀʏ>ÊÌÀœ“«iÀˆiÊ­`iÀ˜ˆmÀiÊÀj«ˆµÕiÊ\ÊTu devais donc te retirer un peu plus loin, pour m’épargner…]ʏ°ÊΣ®°ÊiÊ «ÕLˆVÊÀˆÌÊ`iÊViʵÕiʏiÊ«iÀܘ˜>}iÊiÃÌÊ`œÕLi“i˜ÌÊ i˜Ê ÈÌÕ>̈œ˜Ê `iÊ v>ˆLiÃÃiÊ \Ê ˆÊ iÃÌÊ ÌÀœ“«jÊ «>ÀÊ-V>«ˆ˜ÊiÌÊi˜ÊiÃÌʏ>ÊۈV̈“i°

Un quiproquo comique Molière, Les Fourberies de Scapin (extrait 5) Livre de l’élève, p. 118-119 OBJECTIFS ■ÊÌÕ`ˆiÀÊ՘ʫÀœVj`jÊVœ“ˆµÕiÊ\ʏiʵՈ«ÀœµÕœ° ■Ê-½i˜ÌÀ>Š˜iÀÊDʍœÕiÀ°

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1.Ê Ê i՘iÊ wiÊ `œ˜ÌÊ j>˜`ÀiÊ iÃÌÊ̜“LjÊ>“œÕÀiÕÝÊiÌʵսiiÊ>ˆ“iÊi˜ÊÀi̜ÕÀ°Ê

½iÃÌÊ«œÕÀʏ>ÊÀ>V…iÌiÀÊDʏ>ÊÌÀœÕ«iÊ`½}ޫ̈i˜ÃÊ µÕˆÊ ½>Û>ˆÌÊ ÀiVÕiˆˆiÊ µÕiÊ j>˜`ÀiÊ >Ê iÕÊ Li܈˜Ê `iÃÊ Vˆ˜µÊ Vi˜ÌÃÊ jVÕÃÊ µÕiÊ -V>«ˆ˜Ê >Ê ÃœṎÀjÃÊ DÊ jÀœ˜ÌiʭۜˆÀÊ>VÌiÊ]ÊÃVm˜iÊÇ]Ê«°Ê££Î®° ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1. a.Ê Vœ˜ÌiÊ DÊ jÀœ˜ÌiÊ Vœ““i˜ÌÊ -V>«ˆ˜Ê>ÊÀjÕÃÈÊDʜLÌi˜ˆÀÊVˆ˜µÊVi˜ÌÃÊjVÕÃÊ`ÕÊ«mÀiÊ `iÊܘÊ>“>˜ÌÊj>˜`Ài]ÊV½iÃ̇D‡`ˆÀiÊjÀœ˜ÌiʏՈ‡ “k“i°Ê ½…ˆÃ̜ˆÀiÊ µÕiÊ À>Vœ˜ÌiÊ ÌiÕÀÊ>Ê>ÃÈÃÌjÊ`>˜Ãʏ>Ê ÃVm˜iÊÇÊ`iʏ½>VÌiÊ° b.Ê iÊ ÀjVˆÌÊ `iÊ ˆÌÊ w`mi]Ê >ÕÃÃˆÊ Lˆi˜Ê i˜Ê ViÊ µÕˆÊ Vœ˜ViÀ˜iÊ iÃÊ «ÀœÌ>}œ˜ˆÃÌiÃÊ`iÊViÌÌiʅˆÃ̜ˆÀi]ÊjÀœ˜ÌiÊiÌÊ-V>«ˆ˜]ÊiÌʏiÕÀÊ ÀžiÊÀiëiV̈v]ʵÕiÊ`>˜ÃʏiÃÊv>ˆÌÃÊÀ>««œÀÌjðÊVœ˜Ìiʏ½…ˆÃ̜ˆÀiʈ˜Ûi˜ÌjiÊ«>ÀÊ-V>«ˆ˜Ê\Ê ½ˆ˜ÛˆÌ>̈œ˜Ê`>˜Ãʏ>Ê}>mÀiÊÌÕÀµÕiÊ­ils avaient vu une galère turque où on les avait invités d’entrer]Ê °Ê £Ç‡£n®]Ê iÊ `j«>ÀÌÊ `iÊ >Ê }>mÀiÊ ­on avait mis la galère en mer]Ê °Ê £™®]Ê ½i˜ÛœˆÊ `iÊ -V>«ˆ˜Ê i˜Ê j“ˆÃÃ>ˆÀiÊ «œÕÀÊ ÀiÛi˜ˆÀÊ >ÛiVÊ Õ˜iÊ À>˜Xœ˜Ê ­le Turc l’avait renvoyé, lui seul, à terre dans un esquif]Ê °Ê £™‡Óä®°Ê *ՈÃÊ iiÊ À>««œÀÌiÊ >Ê `ˆÃVÕÃȜ˜Êi˜ÌÀiÊ-V>«ˆ˜ÊiÌÊjÀœ˜Ìi]Ê`jÌ>ˆ>˜ÌÊ̜ÕÃʏiÃÊ ÃÕLÌiÀvÕ}iÃÊ`iÊViÊ`iÀ˜ˆiÀÊ«œÕÀÊjۈÌiÀÊ`iÊ«>ÞiÀÊ >Ê À>˜Xœ˜Ê \Ê Il veut envoyer la justice en merÊ ­°ÊÓȇÓÇ®ÊÆÊIl sollicite son valet de s’aller offrir à tenir la place de son filsÊ­°ÊÓLJÓn®ÊÆÊIl abandonne […]Ê quatre ou cinq vieux habitsÊ ­°Ê ә‡Îä®°Ê iÊ “i˜Ìˆœ˜˜iʏiÃÊÀj>V̈œ˜ÃÊ`iÊ-V>«ˆ˜]ʵՈÊlui fait comprendre, à tous coups, l’impertinence de ses propositionsÊ ­°Ê Σ®Ê iÌÊ Vœ˜VÕÌÊ i˜Ê VˆÌ>˜ÌÊ >Ê «…À>ÃiÊ µÕiÊ jÀœ˜ÌiÊ ˜½>Ê ViÃÃjÊ `iÊ Àj«jÌiÀÊ œÀÃÊ `iÊViÌÌiÊVœ˜ÛiÀÃ>̈œ˜Ê\ÊMais que diable allait-il faire à cette galère ?Ê­°ÊÎӇÎή° 2. a.Ê `ÀiÃÃi°Ê >ˆÃʏiÊëiVÌ>ÌiÕÀ]ʏՈ]ÊÃ>ˆÌʵսiiÊ>Ê`iÛ>˜ÌÊiiÊ ViÊjÀœ˜ÌiÊ`œ˜ÌÊiiÊÃiʓœµÕi° b.Ê >Ê ÃˆÌÕ>̈œ˜Ê Ài«œÃiÊ ÃÕÀÊ Õ˜Ê µÕˆ«ÀœµÕœÊ ­ˆÌÌjÀ>i“i˜ÌÊ\ʁʫÀi˜`ÀiʵÕiµÕ½Õ˜Ê«œÕÀʵÕiµÕ½Õ˜Ê `½>ÕÌÀiʂ®Ê\ÊۜˆÀÊ>vv>ˆÀiÊDÊÕ˜Ê «>ÃÃ>˜ÌÊÃ>˜Ãʈ“«œÀÌ>˜Vi]ʘœ˜ÊDʏ½Õ˜Ê`iÃÊ«ÀœÌ>}œ˜ˆÃÌiÃÊ`iÊܘÊVœ˜Ìi]ÊiÌÊ«ÀjVˆÃj“i˜ÌÊViÕˆÊµÕˆÊ ˜iÊ`iÛ>ˆÌÊÀˆi˜ÊÃ>ۜˆÀÊ`iʏ>ÊÀÕÃiÊ`iÊ-V>«ˆ˜°Ê-iÃÊ “œµÕiÀˆiÃÊDʏ½j}>À`Ê`iÊjÀœ˜ÌiÊÀˆÃµÕi˜ÌÊj}>i“i˜ÌÊ`½ˆ˜`ˆÃ«œÃiÀÊViÕˆ‡VˆÊi˜ÛiÀÃÊiiÊÆʜÀÊiiÊ >Ê Li܈˜Ê `iÊ Ãœ˜Ê Vœ˜Ãi˜Ìi“i˜ÌÊ «œÕÀÊ j«œÕÃiÀÊ j>˜`Ài°Ê iÊVœ“«Àœ“iÌÊ>ˆ˜ÃˆÊ˜œ˜ÊÃiՏi“i˜ÌÊ >Ê ÃˆÌÕ>̈œ˜Ê `iÊ -V>«ˆ˜]Ê `iÊ j>˜`Ài]Ê “>ˆÃÊ >ÕÃÃˆÊ >ÊÈi˜˜i° 3.Ê ÕÊ `jLÕÌÊ `iÊ >Ê ÃVm˜i]Ê ˜ÌiÊi˜ÛiÀÃÊjÀœ˜Ìi]Ê̜ÕÌÊ`½>LœÀ`Êi˜Ê jVœÀV…>˜ÌÊܘʘœ“Ê\ÊIl y a à son nom du ron… ronte. Or… Oronte. Non. Gé… GéronteÊ­°ÊȇǮ°Ê *ՈÃ]ÊiiÊṎˆÃiÊ`iÃʵÕ>ˆwV>̈vÃÊLiÃÃ>˜ÌÃÊ«œÕÀÊ V>À>VÌjÀˆÃiÀÊjÀœ˜ÌiÊ\Êmon vilainÊ­°ÊÇ®]Êce ladre-làÊ ­°ÊLJn®]Êce chien d’avareÊ­°Ê£È®]Êmon ladre, mon vilainÊ ­°Ê ÓÓ®]Ê vÕÃ̈}i>˜ÌÊ `½i“LjiÊ ½>Û>ÀˆViÊ `iÊ jÀœ˜Ìi°Ê iÊ `jÈ}˜iÊ >ÕÃÃˆÊ jÀœ˜ÌiÊ «>ÀÊ iÊ ÌiÀ“iÊ `iÊ dupeÊ ­°Ê £{®Ê iÌÊ ÃœÕˆ}˜iÊ ½>LÃÕÀ`ˆÌjÊ `iÊ Ãœ˜Ê Vœ“«œÀÌi“i˜ÌÊ ­cent moyens ridicules]Ê °ÊÓÈ®]ʍÕÃ̈w>˜ÌÊ>ˆ˜ÃˆÊÃiÃʓœµÕiÀˆið ˜V…i]Ê ÌÀmÃÊ jœ}ˆiÕÃiÊ DÊ ½j}>À`Ê `iÊ -V>«ˆ˜Ê \Ê V½iÃÌÊ un homme

incomparable, et il mérite toutes les louanges qu’on peut donnerÊ­°Ê£Ó®° 4.Ê iÊ Ã«iVÌ>ÌiÕÀÊ ÀˆÌÊ `iÊ >Ê ÃˆÌÕ>̈œ˜Ê `iÊ µÕˆ«ÀœµÕœÊ \Ê ˆÊ Ã>ˆÌÊ µÕiÊ ]Ê «ÀjVˆÃj“i˜Ì]Ê `iÛ>˜ÌÊ iiÊ iÊ jÀœ˜ÌiÊ `œ˜ÌÊ iiÊ ÃiÊ “œµÕi°Ê Ê ÀˆÌÊ `iÊ >Ê ÃˆÌÕ>̈œ˜Ê `iÊ Vœ˜ÌÀ>ÃÌi]Ê iÊ Ìœ˜Ê i˜œÕjÊ iÌÊ œÞiÕÝÊ `iÊ ˜ÌÊ DÊ >Ê “ˆ˜iÊ `jVœ˜wÌiÊ iÌÊ À>}iÕÃiÊ `iÊ jÀœ˜Ìi°Ê ˜w˜]Ê iÊ Ã«iVÌ>ÌiÕÀÊ Ã½>“ÕÃiÊ `iÊ ÛœˆÀÊ iÌÊ `½i˜Ìi˜`ÀiÊ ÀˆÀiÊ ÊœˆiÊiÃÌÊVœ““Õ˜ˆV>̈Ûi°

La dernière fourberie de Scapin Molière, Les Fourberies de Scapin (extrait 6) Livre de l’élève, p. 120 à 122 OBJECTIF ■ʘ>ÞÃiÀÊ՘Ê`j˜œÕi“i˜ÌÊ̅j@ÌÀ>°

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1.Ê -V>«ˆ˜Ê >Ê ˆ˜Ûi˜ÌjÊ Õ˜iÊ vœÕÀLiÀˆiÊ «œÕÀÊ ÃœṎÀiÀÊ `iÊ ½>À}i˜ÌÊ DÊ jÀœ˜Ìi]Ê >w˜Ê `iÊ «iÀ“iÌÌÀiÊ DÊ j>˜`ÀiÊ `iÊ }>À`iÀÊ Õ«ÀmÃÊ `iÊ ÕˆÊ ­iÝÌÀ>ˆÌÊÎ]ÊÃVm˜iÊ`iʏ>Ê}>mÀiÊ\Ê>VÌiÊ]ÊÃVm˜iÊÇ®° Ê i˜Ê >Ê >ÕÃÃˆÊ ˆ˜Ûi˜ÌjÊ Õ˜iÊ «œÕÀÊ ÃiÊ Ûi˜}iÀÊ `iÊ jÀœ˜Ìi]Ê µÕˆÊ ÕˆÊ >Û>ˆÌÊ ˜ÕˆÊ >Õ«ÀmÃÊ `iÊ j>˜`ÀiÊ ­ÃVm˜iÊ`ÕÊÃ>VÊ\Ê>VÌiÊ]ÊÃVm˜iÊÓ®° 2.ÊiÃÊ«iÀܘ˜>}iÃʵՈʫiÕÛi˜ÌÊ>ۜˆÀÊi˜ÛˆiÊ`iÊ ÃiÊÛi˜}iÀÊ`iÊ-V>«ˆ˜ÊܘÌʏiÃÊ«mÀiÃ]ÊÀ}>˜ÌiÊiÌÊ jÀœ˜Ìi]Ê>ÕݵÕiÃʏiÊÛ>iÌÊ>ÊÜṎÀjÊ`iʏ½>À}i˜ÌÊ «œÕÀÊ iÕÀÃÊ wÃ°Ê jÀœ˜ÌiÊ >Ê Õ˜iÊ À>ˆÃœ˜Ê ÃÕ««j“i˜Ì>ˆÀiÊ `iÊ ÛœÕœˆÀÊ ÃiÊ Ûi˜}iÀÊ `iÊ -V>«ˆ˜]Ê V>ÀÊ ViÊ`iÀ˜ˆiÀʏ½>ÊÀœÕjÊ`iÊVœÕ«ÃÊ`iÊL@̜˜Ê­>VÌiÊ]Ê ÃVm˜iÊÓ®° ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1.Ê-V>«ˆ˜Êˆ“>}ˆ˜iÊ՘iÊ`iÀ˜ˆmÀiÊvœÕÀLiÀˆiÊ«œÕÀÊ jV…>««iÀÊDʏ>ÊÛi˜}i>˜ViÊ`iÊjÀœ˜ÌiÊ\ÊViÊ`iÀ˜ˆiÀÊýiÃÌÊÀi˜`ÕÊVœ“«ÌiʵÕiÊ-V>«ˆ˜ÊiÃÌʏ½>ÕÌiÕÀÊ `iÃÊVœÕ«ÃÊ`iÊL@̜˜ÊµÕ½ˆÊ>ÊÀiXÕÃÊ­w˜Ê`iʏ>ÊÃVm˜iÊ ÓÊ`iʏ½>VÌiÊ®°Ê-V>«ˆ˜ÊÛ>Ê>œÀÃÊviˆ˜`ÀiÊ`½kÌÀiÊÃÕÀÊ iÊ «œˆ˜ÌÊ `iÊ “œÕÀˆÀ]Ê «œÕÀÊ >ÌÌi˜`ÀˆÀÊ jÀœ˜ÌiÊ iÌÊ œLÌi˜ˆÀÊܘʫ>À`œ˜° 2.Ê-V>«ˆ˜ÊV…iÀV…iÊDÊÃÕÃVˆÌiÀʏ>Ê«ˆÌˆjÊ`iÃÊ«iÀܘ˜>}iÃÊ«ÀjÃi˜ÌÃÊ\ÊDÊÃ>Ê`iÀ˜ˆmÀiʅiÕÀi]ʈÊ`ˆÌÊۜՏœˆÀÊkÌÀiÊ«>À`œ˜˜jÊ«œÕÀÊ̜ÕÌiÃÊÃiÃÊÌÀœ“«iÀˆiÃÊ\Ê Je n’ai pas voulu mourir sans venir demander pardon à toutes les personnes que je puis avoir offenséesÊ­°Ê£Î‡£{®° 3.Ê ½iÃÌÊ-V>«ˆ˜ÊµÕˆÊ>ʏiÊ`iÀ˜ˆiÀʓœÌÊ\ʈÊÀiÃÌiʏiÊ «iÀܘ˜>}iÊ«Àˆ˜Vˆ«>Ê`iʏ>Ê«ˆmViÊi˜Êýˆ˜ÃÌ>>˜ÌÊ >ÕÊLœÕÌÊ`iʏ>ÊÌ>Li]Êi˜Ê«œˆ˜ÌÊ`iʓˆÀiÊ`iÊ̜ÕÌiÊ ½>ÃÃi“Lji° 6 - Scapin, maître du jeu

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4. a.Ê >Ê `i“>˜`iÊ `iÊ «>À`œ˜Ê µÕiÊ -V>«ˆ˜Ê >`ÀiÃÃiÊDÊjÀœ˜ÌiÊÀimÛiÊDʏ>ÊvœˆÃÊ\ qÊ `ÕÊ Vœ“ˆµÕiÊ `iÊ Àj«j̈̈œ˜Ê ­iiÊ iÃÌÊ Àj«jÌjiÊ Vˆ˜µÊvœˆÃ]ʏ°Ê£™‡Óä]ÊÓӇÓÎ]ÊÓx‡ÓÈ]ÊÓnÊiÌÊÎä‡Î£®ÊÆ qÊ`ÕÊVœ“ˆµÕiÊ`iÊÈÌÕ>̈œ˜Ê\Ê-V>«ˆ˜ÊÃiÊÀjœÕˆÌÊ`iÊ À>««iiÀÊDÊjÀœ˜ÌiʏiÃÊVœÕ«ÃÊ`iÊL@̜˜ÊµÕ½ˆÊÕˆÊ >Ê`œ˜˜jÃÊ­>VÌiÊ]ÊÃVm˜iÊÓ®ÊÆʈÊœLˆ}iÊViÊ`iÀ˜ˆiÀÊ DÊÀiۈÛÀiÊ՘iÊÃVm˜iʜÙÊ«…ÞȵÕi“i˜ÌÊiÌʓœÀ>i“i˜ÌʈÊ˜½>Ê«>ÃÊiÕʏiʓiˆiÕÀÊÀži° b.Ê jÀœ˜ÌiÊ ˜iÊ Ìˆi˜ÌÊ «>ÃÊ DÊ ViÊ µÕiÊ ½j«ˆÃœ`iÊ `iÃÊVœÕ«ÃÊ`iÊL@̜˜Ê܈ÌÊ`ˆÛՏ}ÕjÊ`iÛ>˜ÌÊ̜ÕÌÊ iʓœ˜`i]ÊV>ÀÊܘÊ>Õ̜ÀˆÌjÊ`iʓ>ŠÌÀiÊi˜ÊÃiÀ>ˆÌÊ ÌÀmÃÊ`ˆÃVÀj`ˆÌjiÊÆÊ>ÕÃÈÊ>VVœÀ`i‡Ì‡ˆÊܘʫ>À`œ˜Ê ÌÀmÃÊ ÛˆÌi]Ê DÊ Vœ˜`ˆÌˆœ˜Ê µÕiÊ -V>«ˆ˜Ê “iÕÀiÊ ivviV̈Ûi“i˜ÌÊ \Ê je te pardonne à la charge que tu mourras ­°ÊÎx®° 5.Ê iÃÊ VÀˆÃÊ `iÊ `œÕiÕÀÊ `iÊ -V>«ˆ˜Ê ViÃÃi˜ÌÊ œÀõսˆÊ>ʜLÌi˜ÕʏiÊ«>À`œ˜ÊµÕ½ˆÊ`jÈÀ>ˆÌÊ\ÊAh ! Monsieur, je me sens tout soulagé depuis cette parole ­°Ê Î{®°Ê ÃÊ Ài«Ài˜˜i˜ÌÊ œÀõÕiÊ -V>«ˆ˜Ê >««Ài˜`ʏ>ÊVœ˜`ˆÌˆœ˜Ê«œÃjiÊ«>ÀÊjÀœ˜ÌiÊDÊÜ˜Ê «>À`œ˜Ê\ÊAhi, ahi ! Voilà mes faiblesses qui me reprennent ­°Ê În®°Ê iÃÊ VÀˆÃÊ Ãœ˜ÌÊ `ÀžiÃÊ «>ÀViÊ µÕ½ˆÃʘ½œ˜ÌÊ>ÕV՘ʏˆi˜Ê>ÛiVʏ>Ê`œÕiÕÀÊ\ʈÃÊܘÌÊ iʓœÞi˜Ê«œÕÀÊ-V>«ˆ˜Ê`½œLÌi˜ˆÀʏiÊ«>À`œ˜]ÊÃ>˜ÃÊ Vœ˜`ˆÌˆœ˜° 6.ÊÕÊ`jLÕÌÊ`iʏ>Ê`iÀ˜ˆmÀiÊÃVm˜i]ʏ>Ê`ˆ`>ÃV>ˆiÊ ˆ˜ˆÌˆ>iÊ«ÀjVˆÃiʵÕiÊ-V>«ˆ˜ÊȓՏiÊÃ>ÊLiÃÃÕÀiÊ\Ê la tête entourée de linges, comme s’il avait été bien blesséÊ­°Ê££‡£Ó®°ÊiÃÊVÀˆÃÊ`iÊ-V>«ˆ˜ÊViÃÃi˜ÌÊ œÀõսˆÊ iÃÌÊ «>À`œ˜˜jÊ iÌÊ Ài«Ài˜˜i˜ÌÊ œÀõսˆÊ ÛiÕÌʜLÌi˜ˆÀÊ`>Û>˜Ì>}i° 7.Ê >Ê `iÀ˜ˆmÀiÊ Àj«ˆµÕiÊ ÃiÊ ÌiÀ“ˆ˜iÊ ÃÕÀÊ iÊ “œÌÊ meure°Ê>ˆÃʏiʓœ“i˜ÌÊ`iÊViÌÌiʓœÀÌʘ½iÃÌÊ«>ÃÊ «ÀjVˆÃj°Ê -V>«ˆ˜Ê ˜½jÌ>˜ÌÊ «>ÃÊ Àjii“i˜ÌÊ LiÃÃj]Ê ViÌÌiʓœÀÌÊ«iÕÌÊ>ÌÌi˜`ÀiÊiÌÊ-V>«ˆ˜ÊœÕˆÀ]Êi˜VœÀiÊ œ˜}Ìi“«Ã]Ê `iÊ Ã>Ê «œÃˆÌˆœ˜Ê «ÀˆÛˆj}ˆjiÊ i˜Ê LœÕÌÊ `iÊÌ>Li° 8.Ê>Êw˜Ê`iÊViÌÌiÊÃVm˜iʓœ˜ÌÀiʏ>ÊÀjVœ˜Vˆˆ>̈œ˜Ê `iÊ̜ÕÃʏiÃÊ«iÀܘ˜>}iÃÊ\ʏiÃʓ>Àˆ>}iÃÊ`iÃʍi՘iÃÊ }i˜Ãʜ˜ÌÊÀiXÕʏ½>ÃÃi˜Ìˆ“i˜ÌÊ`iÃÊ«mÀiÃ]ʫՈõսˆÃÊ VœÀÀi뜘`i˜ÌÊ>ÕÝÊ«ÀœiÌÃʵսˆÃÊ>Û>ˆi˜ÌÊvœÀ“jÃ°Ê -V>«ˆ˜Ê>ÊÀjÕÃÈÊDÊÃiÊÜÀ̈ÀÊ`½Õ˜iÊÈÌÕ>̈œ˜Ê`ˆvwVˆiÊ iÌÊ>ʜLÌi˜ÕʏiÊ«>À`œ˜Ê`iÊViÕÝÊ`œ˜ÌʈÊýiÃÌʍœÕj°Ê ½>̓œÃ«…mÀiÊiÃÌÊDʏ>ʍœˆi]ʵÕiÊÜՏˆ}˜iÊÀ}>˜ÌiÊ ­Seigneur Géronte, en faveur de notre joie, il faut lui pardonner sans condition]Ê °Ê Ι‡{ä®]Ê iÌÊ ÌœÕÌÊ ÃiÊ ÌiÀ“ˆ˜iÊ >Õ̜ÕÀÊ `½Õ˜iÊ Ì>LiÊ ­Allons souper ensemble pour mieux goûter notre plaisir]ʏ°Ê{Ó®° ➜ LIRE L’IMAGE

9.Ê-ÕÀÊÃVm˜i]ʜ˜ÊÀiVœ˜˜>ŠÌ]Ê`iÊ}>ÕV…iÊDÊ`ÀœˆÌiÊ\Ê jÀœ˜Ìi]Ê µÕˆÊ ÃiÊ v>ˆÌÊ «ÀˆiÀÊ «œÕÀÊ >VVœÀ`iÀÊ Ãœ˜Ê «>À`œ˜Ê ÆÊ >ÕÊ «Ài“ˆiÀÊ «>˜]Ê -ˆÛiÃÌÀiÊ ÆÊ `iÀÀˆmÀiÊ Õˆ]Êi˜ÊÛiÃÌiʘœˆÀi]ÊÀ}>˜ÌiÊÆÊ>ÕÊÌÀœˆÃˆm“iÊ«>˜]Ê

88

ÕÊ«Ài“ˆiÀÊ«>˜]Ê>ÃÈÃ]Ê>ÛiVʏ>ÊÌkÌiÊ VœÕÛiÀÌiÊ`½Õ˜ÊL>˜`>}iÊi˜Ã>˜}>˜Ìj]Ê-V>«ˆ˜ÊÆÊDÊ ÃiÃÊVžÌjÃ]Ê"VÌ>ÛiÊiÌÊj>˜`Ài°Ê-ÕÀʏ>Ê`ÀœˆÌi]ʜ˜Ê ÀiVœ˜˜>ŠÌÊÞ>Vˆ˜Ì…i]ʏ½j«œÕÃiÊ`½"VÌ>Ûi° 10.Ê/œÕÃʏiÃÊۈÃ>}iÃÊ`iÃÊ«iÀܘ˜>}iÃÊܘÌÊ̜ÕÀ˜jÃÊÛiÀÃÊjÀœ˜Ìi]ʵՈÊÃiÊÌÀœÕÛiÊÃÕÀʏiÕÀÊ`ÀœˆÌi]Ê `>˜Ãʏ½>ÌÌi˜ÌiÊ`½Õ˜iÊ`jVˆÃˆœ˜Êi˜w˜Êv>ۜÀ>LiÊDÊ -V>«ˆ˜Ê \Ê iÃÊ Ài}>À`ÃÊ Ãœ˜ÌÊ «ÀiÃÃ>˜ÌÃ]Ê iÊ ÛˆÃ>}iÊ `iÊ Þ>Vˆ˜Ì…iÊ >vwV…iÊ “k“iÊ ½ˆ˜µÕˆjÌÕ`iÊ iÌ]Ê Vœ““iÊ`½>ÕÌÀiÃ]ʏiÊÀi«ÀœV…i]Ê`iÛ>˜Ìʏ½>Ì̈ÌÕ`iÊ œLÃ̈˜jiÊ `iÊ jÀœ˜Ìi°Ê -V>«ˆ˜Ê Ãi“LiÊ }ÕiÌÌiÀÊ iÃÊÀj>V̈œ˜ÃÊ`ÕÊۈiˆÊ…œ““iÊ\ʜ˜ÊiÊÃi˜ÌÊ«ÀkÌÊDÊ Ài«Ài˜`ÀiʏiÃÊVÀˆÃÊ«œÕÀʜLˆ}iÀÊjÀœ˜ÌiÊDÊViÃÃiÀÊÃ>ÊÀjÈÃÌ>˜Vi° 11. a.ÊiÊL>˜`i>ÕÊÌ>V…jÊ`iÊÃ>˜}]ʵÕiÊ-V>«ˆ˜Ê «œÀÌiÊÃÕÀʏiÊvÀœ˜Ì]Ê«œÕÀÀ>ˆÌʈ˜µÕˆjÌiÀʏiÊëiVÌ>ÌiÕÀ° b.Ê>ˆÃʏiÊÀi}>À`Êi˜ÊVœˆ˜Ê`iÊ-V>«ˆ˜]ʵՈÊ}ÕiÌÌiÊ iʓœ“i˜ÌʜÙÊjÀœ˜ÌiÊÛ>ÊÃiÊ`jVˆ`iÀÊDʏՈʫ>À`œ˜˜iÀÊ Ã>˜ÃÊ Vœ˜`ˆÌˆœ˜]Ê “œ˜ÌÀiÊ µÕ½ˆÊ iÃÌÊ Lˆi˜Ê «œÀÌ>˜Ì]ʘՏi“i˜ÌÊ>vviVÌjÊ«>ÀÊÃ>ÊLiÃÃÕÀi°

➔ HISTOIRE DES ARTS La comédie-ballet : un divertissement royal Un monarque artiste Livre de l’élève, p. 124-125 OBJECTIF ■Ê jVœÕÛÀˆÀÊ iÃÊ >ÀÌÃÊ `iÊ >Ê œÕÀÊ iÌÊ iÊ ÀžiÊ `iÊ

œÕˆÃÊ86° ➜ LIRE ET OBSERVER

1.Ê NB :Ê dans certains exemplaires du livre de l’élève, nous avons corrigé « fêtes données à Versailles » par « fêtes royales ». iÃÊ vkÌiÃÊ ÀœÞ>iÃÊ «œÕÛ>ˆi˜ÌÊ ÃiÊ `œ˜˜iÀÊ i˜Ê ˆ˜ÌjÀˆiÕÀ]Ê `>˜ÃÊ Õ˜Ê Ì…j@ÌÀiÊ ­`œVՓi˜ÌÊ £®]Ê œÕÊ ÃiÊ `jÀœÕiÀÊ i˜Ê «iˆ˜Ê >ˆÀ]Ê `>˜ÃÊ iÊ «>ÀVÊ `iÊ 6iÀÃ>ˆiÃÊ­`œVՓi˜ÌÊÓ®]Ê`iÃȘjÊ«>Àʏ½>ÀV…ˆÌiVÌiÊiÊ žÌÀi° 2. a.ÊiÊÀœˆÊœÕˆÃÊ86ÊiÃÌÊ«ÀjÃi˜ÌÊ`>˜ÃʏiÃÊ`œVՓi˜ÌÃÊÓÊiÌÊΰ b.Ê >˜ÃÊ ½ˆ“>}iÊ Î]Ê œÕˆÃÊ 86Ê œÕiÊ `iÊ >Ê “>˜`œˆ˜i°ÊÊ`>˜ÃiÊi˜Ê“k“iÊÌi“«ÃʵսˆÊœÕiÊ`iÊ Ãœ˜Êˆ˜ÃÌÀՓi˜ÌÊ\ʈÊiÃÌÊÀˆV…i“i˜ÌÊÛkÌÕÊ`½Õ˜iÊw˜iÊ V…i“ˆÃiÊL>˜V…i]Ê`½Õ˜iÊÌ՘ˆµÕiÊiÌÊ`iÊVՏœÌÌiÃÊ ÀœÕ}i]ʜÀÊiÌʘœˆÀ]ʏ>ˆÃÃ>˜ÌÊÃiÃʍ>“LiÃʘÕiÃÊ«œÕÀÊ

`>˜ÃiÀ°ÊÊiÃÌÊVœˆvvjÊ`½Õ˜iÊÜÀÌiÊ`iÊ̜µÕiÊDÊLœÀ`ÃÊ ÀiVœÕÀLjÃ]ÊÃÕÀ“œ˜ÌjiÊ`½Õ˜ÊLœÕµÕiÌÊ`iÊ«Õ“iÃÊ VœœÀjiðÊ1˜iʏœ˜}ÕiÊjV…>À«iÊiÃÌʘœÕjiÊÃÕÀÊÜ˜Ê j«>Տi°Ê ½iÃÌÊ՘Ê̜ÕÌʍi՘iʅœ““iÊ`iʵՈ˜âiÊ >˜Ã]ʓ>ˆÃʵՈÊÀm}˜iÊ`jDÊ`i«ÕˆÃÊ`ˆÝÊ>˜Ã° c.Ê >˜ÃÊ ½ˆ“>}iÊ Ó]Ê µÕˆÊ Ài«ÀjÃi˜ÌiÊ iÃÊ vkÌiÃÊ `iÊ ½ŠiÊ i˜V…>˜Ìji]Ê œÕˆÃÊ 86Ê iÃÌÊ Ã«iVÌ>ÌiÕÀ°Ê Ê iÃÌÊ >ÃÈÃÊ>ÕÊVi˜ÌÀi]ÊÜÕÃʏiÊ`>ˆÃ]ÊÀiVœ˜˜>ˆÃÃ>LiÊDÊÃ>Ê Ì>ˆiÊ«ÕÃÊjiÛjiÊiÌÊ>Õʏ>À}iÊV…>«i>ÕÊDÊ«Õ“iÃÊ µÕˆÊVœÕÛÀiÊÃ>ÊÌkÌi°ÊÊiÃÌÊ̜ÕÀ˜jÊÛiÀÃʏiÊëiVÌ>ViÊ µÕˆÊ ÃiÊ `jÀœÕiÊ ÃÕÀÊ iÊ }À>˜`Ê L>ÃÈ˜Ê `iÊ 6iÀÃ>ˆið 3.Ê iÃÊ vkÌiÃÊ `iÊ ½ŠiÊ i˜V…>˜ÌjiÊ ­ˆ“>}iÊ Ó®Ê `œ˜˜i˜ÌÊ ½ˆ“«ÀiÃȜ˜Ê `½Õ˜Ê ëiVÌ>ViÊ œÀ`œ˜˜jÊ \Ê >Ê `ˆÃ«œÃˆÌˆœ˜Ê `iÃÊ Ã«iVÌ>ÌiÕÀÃ]Ê i˜Ê «>Àv>ˆÌÊ >ÀVÊ `iÊ ViÀViÊ­v>ViÊ>ÕÊL>ÃȘÊ`iÛ>˜ÌʏiµÕiÊÃiÊ`jÀœÕiÊ ½>V̈œ˜®]ʏ>Ê`ˆÃ«œÃˆÌˆœ˜Ê`iÃÊ>VÌiÕÀÃÊ­`iÊ«>ÀÌÊiÌÊ `½>ÕÌÀiÊ `ÕÊ `>ˆÃÊ ÀœÞ>®Ê iÌÊ >Ê «iÀëiV̈ÛiÊ œvviÀÌiÊ >ÕÊ Vi˜ÌÀiÊ «>ÀÊ iÊ V…@Ìi>ÕÊ ­µÕiÊ ½œ˜Ê `ˆÃ̈˜}ÕiÊ `>˜ÃÊ ½>ÀÀˆmÀi‡«>˜Ê `iÊ ½ˆ“>}i®Ê Vœ˜ÌÀˆLÕi˜ÌÊ DÊ VÀjiÀÊ՘iʈ“«ÀiÃȜ˜Ê`½…>À“œ˜ˆiÊiÌÊ`iÊÀj}Տ>ÀˆÌj]ÊV>À>VÌjÀˆÃ̈µÕiÃÊ`iʏ½iÃ̅j̈µÕiÊV>ÃȵÕi° iÊL>iÌÊ`iÃÊvkÌiÃÊ`iÊ >VV…ÕÃÊ­ˆ“>}iÊ£®ÊÌj“œˆ}˜i]Ê>ÕÊVœ˜ÌÀ>ˆÀi]Ê`iÊLi>ÕVœÕ«Ê`iÊv>˜Ì>ˆÃˆiÊ\ʏiÊ `jVœÀÊ`iÊ}>ÕV…i]Ê>ÛiVÊ՘iÊÜÀÌiÊ`iÊ«œÀ̈µÕiÊDÊ Vœœ˜˜iÃ]ÊiÃÌÊ`ˆvvjÀi˜ÌÊ`iÊViÕˆÊ`iÊ`ÀœˆÌi]ʜÀ˜jÊ `½Õ˜Ê`>ˆÃÊۈœiÌ]Ê«œÀÌjÊ«>ÀÊ`iÃÊÃÌ>ÌÕiÃÊ̜ÕÌiÃÊi˜Ê VœÕÀLiÃÊ iÌÊ ÛœÕÌiÃ°Ê >Ê «ÀjÃi˜ViÊ `iÃÊ >˜ˆ“>ÕÝ]Ê `iÃÊ V…>ÀÃ]Ê `iÃÊ “ÕÈVˆi˜ÃÊ iÌÊ iÃÊ VœÕiÕÀÃÊ `œ˜˜i˜ÌÊDÊ ViÊ Ã«iVÌ>ViÊ Õ˜iÊ >ÕÀiÊ «ÕÃÊ ˆLÀi]Ê ÀiiÛ>˜ÌÊ`iʏ½iÃ̅j̈µÕiÊL>ÀœµÕi° Molière, un artiste au service du Roi Livre de l’élève, p. 126-127 OBJECTIFS ■Ê jVœÕÛÀˆÀʏ>Ê«>ViÊ`iʏ½jVÀˆÛ>ˆ˜ÊDʏ>Ê œÕÀ° ■Ê jVœÕÛÀˆÀʏ>ÊVœ“j`ˆi‡L>iÌ° ■Ê jVœÕÛÀˆÀÊÌÀœˆÃʓˆÃiÃÊi˜ÊÃVm˜iÊ`iÊVœ“j`ˆiÇ

L>iÌÃÊ`iÊœˆmÀi° ➜ LIRE ET OBSERVER

1.Ê >Ê Vœ“j`ˆi‡L>iÌÊ iÃÌÊ Vœ“«œÃjiÊ `iÊ ÌÀœˆÃÊ >ÀÌÃÊ\ʏ>ÊVœ“j`ˆi]ʏ>ʓÕȵÕiÊiÌʏ>Ê`>˜Ãi° 2.Ê /ÀœˆÃÊ Vœ“j`ˆiÇL>iÌÃÊ `iÊ œˆmÀiÊ Ãœ˜ÌÊ Ài«ÀjÃi˜ÌjiÃÊ`>˜ÃÊViÃÊ`œVՓi˜ÌÃÊ\ÊLe Malade imaginaireÊ­ˆ“>}iÊ{®]Ê`>˜ÃÊ՘iÊÀi«ÀjÃi˜Ì>̈œ˜Ê `œ˜˜jiÊ DÊ 6iÀÃ>ˆiÃÊ i˜Ê £ÈÇ{]Ê Õ˜Ê >˜Ê >«ÀmÃÊ >Ê “œÀÌÊ `iÊ œˆmÀiÊ ÆÊ Le Bourgeois gentilhommeÊ ­ˆ“>}iÊÈ®]Ê`>˜ÃÊ՘Êw“Ê`iÊ£™nÓÊÆÊL’Amour médecinÊ­ˆ“>}iÊÇ®Ê`>˜ÃÊ՘iÊÀi«ÀjÃi˜Ì>̈œ˜Ê`iÊÓääxÊ Dʏ>Ê œ“j`ˆi‡À>˜X>ˆÃi]ÊDÊ*>ÀˆÃ° 3.Ê >˜Ãʏ>ÊÀi«ÀjÃi˜Ì>̈œ˜Ê`ÕÊMalade imaginaireÊ ­ˆ“>}iÊ{®]ʏiÃÊVœ“j`ˆi˜ÃʜVVÕ«i˜Ìʏ>ÊÃVm˜i]ʈVˆÊ

i˜Ê>ÀÀˆmÀi‡«>˜Ê`iʏ½ˆ“>}iÊÆʏiÃʓÕÈVˆi˜ÃʜVVÕ«i˜Ìʏ>ÊvœÃÃiÊ`½œÀV…iÃÌÀi]ʍÕÃÌiÊ`iÛ>˜Ìʏ>ÊÃVm˜iÊ\Ê >ÕÊVi˜ÌÀi]Ê`iLœÕÌ]ʜ˜Ê`ˆÃ̈˜}Õiʏ>Êȏ…œÕiÌÌiÊ`ÕÊ V…ivÊ `½œÀV…iÃÌÀiÊ ÆÊ >ÕÊ «Ài“ˆiÀÊ «>˜Ê `iÊ ½ˆ“>}i]Ê Ãj«>ÀjÃÊ `iÊ ½œÀV…iÃÌÀiÊ «>ÀÊ Õ˜Ê «ïÌÊ “ÕÀÊ iÌÊ Õ˜Ê >À}iÊië>ViʏˆLÀi]ÊܘÌÊ«>VjÃʏiÃÊëiVÌ>ÌiÕÀÃ]Ê `iÊ«>ÀÌÊiÌÊ`½>ÕÌÀiÊ`ÕÊ,œˆ°Ê iÀÌ>ˆ˜ÃÊëiVÌ>ÌiÕÀÃÊ Ãœ˜ÌÊ `iLœÕÌÊ ÃÕÀÊ iÃÊ VžÌjÃÊ iÌÊ Ã½>««Õˆi˜ÌÊ ÃÕÀÊ iÊ “ÕÀiÌʵՈÊÃj«>ÀiʏiÃÊëiVÌ>ÌiÕÀÃÊ`iʏ½œÀV…iÃÌÀi° 4.Ê iÊ `jVœÀ]Ê iÃÊ VœÃÌՓiÃÊ iÌÊ >Ê }iÃÌÕiiÊ `iÃÊ ˆ˜ÌiÀ«ÀmÌiÃÊ `ÕÊ Bourgeois gentilhommeÊ ­ˆ“>}iÊÈ®ÊÀi˜Ûœˆi˜ÌÊDʏ½j«œµÕiÊ`iÊœˆmÀiÊiÌÊ`iÊ œÕˆÃÊ86Ê\ʏiÊ`jVœÀÊjۜµÕiÊViÕˆÊ`iʏ>Ê}>iÀˆiÊ `iÃʏ>ViÃÊDÊ6iÀÃ>ˆiÃÊÆʏiÃÊvi““iÃÊ«œÀÌi˜ÌÊ`iÃÊ VœˆvvÕÀiÃÊDÊ>ˆ}ÀiÌÌiÊ`iÊ«Õ“iÃ]ÊVœ““iʜՈÃÊ86Ê `>˜ÃʏiÊBallet de la nuitÊ­ˆ“>}iÊÎ]Ê«°Ê£Óx®ÊÆʏiÃÊ …œ““iÃÊ «œÀÌi˜ÌÊ «iÀÀÕµÕi]Ê Ì՘ˆµÕiÃ]Ê L>ÃÊ iÌÊ V…>ÕÃÃÕÀiÃÊ DÊ Ì>œ˜Ã]Ê Vœ““iÊ ˆÊ jÌ>ˆÌÊ `½ÕÃ>}iÊ DÊ ViÌÌiÊj«œµÕi° 5.Ê -ÕÀÊ ½ˆ“>}iÊ Ç]Ê œ˜Ê ˆ`i˜ÌˆwiÊ iÃÊ «iÀܘ˜>}iÃÊ `ÕÊ«Àœœ}ÕiÊ`iÊL’Amour médecin]Ê`iÊ}>ÕV…iÊDÊ `ÀœˆÌiÊ\ʏiÊ >iÌ]Êi˜ÊÀœÕ}i]ÊÀiVœ˜˜>ˆÃÃ>LiÊDʏ>Ê Ìi˜ÕiÊ`iÃÊLÀ>ÃÊiÌÊ`iÃʓ>ˆ˜ÃÊiÌÊ>ÕʓœÕÛi“i˜ÌÊ µÕˆÊ>˜ˆ“iÊ̜ÕÌʏiÊVœÀ«ÃÊÆÊ>ÕÊVi˜ÌÀi]Êi˜Ê>՘i]ʏ>Ê ÕȵÕi]ÊVœˆvvjiÊ`½Õ˜iÊVœÕÀœ˜˜iÊ`iʏ>ÕÀˆiÀÃÊiÌÊ «œÀÌ>˜ÌÊ Õ˜iÊ ÀœLiÊ ÃÕÀÊ >µÕiiÊ iÃÌÊ LÀœ`jiÊ Õ˜iÊ ÞÀi]ʏ½ˆ˜ÃÌÀՓi˜ÌÊ`½"À«…jiÊÆÊDÊ`ÀœˆÌi]Êi˜ÊLiÕ]Ê >Ê œ“j`ˆiÊ «œÀÌiÊ Õ˜Ê “>õÕiÊ Vœ““iÊ `>˜ÃÊ >Ê Vœ“j`ˆiÊ}ÀiVµÕi°

DE ➔ ÉTUDE LA LANGUE ➜ GRAMMAIRE Livre de l’élève, p. 128

1 Les interjections a.ÊAh ! :ʏ>ʍœˆi°Êb.ÊHolà, holà ! :ʏ½j˜iÀÛi“i˜Ì°Ê c.Ê Hélas ! :Ê >Ê ÌÀˆÃÌiÃÃi°Ê d.Ê Ah, ah, ah, ah ! : >Ê œˆi° e.ÊEh ! :ʏ>Ê«iÕÀ°Êf.ÊAh ! :ʏ>ÊVœmÀi]ʏ>ÊVœ˜ÌÀ>ÀˆjÌj° 2 Les types et les formes de phrases a.Ê «…À>ÃiÊ `jV>À>̈ÛiÊ >vwÀ“>̈Ûi°Ê b.Ê «…À>ÃiÊ `jV>À>̈ÛiÊ ˜j}>̈Ûi°Ê c. «…À>ÃiÊ ˆ˜ÌiÀÀœ}>̈ÛiÊ >vwÀ“>̈Ûi°Êd.Ê«…À>Ãiʈ˜ÌiÀÀœ}>̈ÛiÊ>vwÀ“>̈Ûi° 3 Les mots de la négation a.ʘiÊoÊ«>ðÊb.Ê ½oÊÀˆi˜°Êc.ʘ½Ê­Õ˜iÊÃiՏiʘj}>̈œ˜ÊiÃÌÊṎˆÃjiÊ`>˜ÃÊViÀÌ>ˆ˜iÃÊÃÌÀÕVÌÕÀiÃʅޫœÌ…j̈µÕiî°Êd.ʘiÊoÊ«ÕðÊe.ʘ½oÊ>ÕV՘i°Êf.ʘiÊ oÊ«>ÃÊi˜VœÀi°Êg.ʘ½oÊ«œˆ˜Ì° 6 - Scapin, maître du jeu

89

4 Les pronoms personnels 1.ÊiÃÊ«Àœ˜œ“ÃʵՈÊÀi˜Ûœˆi˜ÌÊDÊViÕˆÊDʵՈʏ½œ˜Ê «>ÀiÊ\ÊvousÊ­°Ê£®Ê`jÈ}˜iÊj>˜`ÀiÊ­-V>«ˆ˜ÊۜÕۜˆiÊ Ãœ˜Ê “>ŠÌÀi®Ê ÆÊ tu ­°Ê ÓÊ iÌÊ n®Ê `jÈ}˜iÊ -V>«ˆ˜Ê ­j>˜`ÀiÊÌÕ̜ˆiÊ-V>«ˆ˜®° iÊ«Àœ˜œ“ʵՈÊÀi˜ÛœˆiÊDÊViÕˆÊ`œ˜Ìʜ˜Ê«>ÀiÊ\ÊilÊ ­°ÊxÊiÌÊÇ®Ê`jÈ}˜iÊ-V>«ˆ˜° iÊ «Àœ˜œ“Ê µÕˆÊ Ài˜ÛœˆiÊ DÊ ViÊ `œ˜ÌÊ œ˜Ê «>ÀiÊ \Ê l’ ­°Ên®ÊÀi“«>ViʏiÊ}ÀœÕ«iʘœ“ˆ˜>Êle trait que tu m’as joué ­°ÊLJn®° 2.ÊiÃÊ`ˆvvjÀi˜ÌÃÊ«Àœ˜œ“ÃʵՈÊ`jÈ}˜i˜ÌÊ-V>«ˆ˜Ê ܘÌÊ `œ˜VÊ tuÊ ­«Àœ˜œ“Ê `iÊ ½ˆ˜ÌiÀœVṎœ˜®Ê iÌÊ il ­«Àœ˜œ“Ê`iÊÀi«ÀˆÃi®° ➜ CONJUGAISON Livre de l’élève, p. 128-129

5 L’impératif présent a.ÊAppelle‡“œˆÊjÀœ˜Ìi]ÊiÌʘiÊÌiÊsersÊ«ÕÃÊ`iÊ ViÊ ˜œ“°Ê b.Ê Mène‡˜œÕÃÊ «Àœ“«Ìi“i˜ÌÊ œÙÊ iiÊ iÃÌ°Ê c.Ê Passe `iÛ>˜Ì°Ê Suivez‡“œˆ]Ê Ãiˆ}˜iÕÀÊ À}>˜Ìi°Êd.ÊPrends }>À`iÊDÊ̜ˆ°Êe.ÊAllons]ʓ>Ê wi]Êvenez V…iâʓœˆ°Êf.ÊFaitesÊ̜ÕÌÊViʵսˆÊۜÕÃÊ «>ˆÀ>°Ê g.Ê Dites‡i‡“œˆÊ vÀ>˜V…i“i˜Ì°Ê h.Ê Hâtetoi ! 6 Le subjonctif présent a.Ê µÕiÊ ÛœÃÊ «>ÀœiÃÊ ˜iÊ soientÊ Ãˆ˜VmÀiÃ°Ê b.Ê ½ÞÊ >‡Ì‡ˆÊ «iÀܘ˜iÊ µÕˆÊ puisseÊ “iÊ `ˆÀiÊ ¶Ê c.Ê ˆÊ v>ÕÌÊ µÕiÊÌÕÊfasses°Êd.ʏÊv>ÕÌʵÕiÊÌÕÊaillesÊ`ˆÀiÊDÊViÊ /ÕÀVÊ µÕ½ˆÊ “iÊ renvoieÊ “œ˜Ê wÃ]Ê iÌÊ µÕiÊ ÌÕÊ te mettesÊDÊÃ>Ê«>Vi° 7 Le participe présent et le gérondif UÊ/ÀœˆÃÊ«>À̈Vˆ«iÃÊ«ÀjÃi˜ÌÃÊ\Êa.ÊÃiÊVÀœÞ>˜Ì° c.ʓœ˜ÌÀ>˜Ì°Êe.ÊÀi«œÕÃÃ>˜Ì° UÊ iÕÝÊ}jÀœ˜`ˆvÃÊ\ b. i˜ÊVœÕÀ>˜Ì°Êf.Êi˜Ê“iÌÌ>˜Ì° UÊ1˜Ê>`iV̈vÊÛiÀL>Ê\Êd.ÊÌÀi“L>˜Ì° ➜ ORTHOGRAPHE Livre de l’élève, p. 129

8 L’accord du participe passé employé avec l’auxiliaire avoir a. Octave. – Une autre aurait paru effroyable

en l’état où elle était […]. Si tu l’avais vue, Scapin, en l’état que je dis, tu l’aurais trouvée admirable. Scapin. – Oh ! je n’en doute point ; et, sans l’avoir vue, je vois bien qu’elle était tout à fait charmante. […] Octave. – Ah ! Scapin, un barbare l’aurait aimée. b. Scapin. – Je voudrais bien que l’on m’eût donné autrefois nos vieillards à duper ; je les

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aurais joués tous deux par-dessous la jambe et je n’étais pas plus grand que cela que je me signalais déjà par cent tours d’adresse jolis. Silvestre. – J’avoue que le Ciel ne m’a pas donné tes talents, et que je n’ai pas l’esprit, comme toi, de me brouiller avec la justice. Molière, Les Fourberies de Scapin (1671), acte I, extraits de la scène 2. ➜ FIGURE DE STYLE Livre de l’élève, p. 129

9 La répétition 1. iÊ “œÌÊ morigénéÊ iÌÊ ½iÝ«ÀiÃȜ˜Ê en brave pèreÊ Ãœ˜ÌÊ Àj«jÌjÃ]Ê `½Õ˜iÊ Àj«ˆµÕiÊ DÊ ½>ÕÌÀi]Ê `>˜ÃʏiÃʏˆ}˜iÃÊ£ÊDÊ£äÊ\Êsi vous aviez, en brave père, bien morigéné votre fils / De sorte donc que vous avez bien mieux morigéné le vôtre / Et si ce fils que vous avez, en brave père, si bien morigéné. iÊ “œÌÊ Comment ?Ê iÌÊ ½iÝ«ÀiÃȜ˜Ê cela veut direÊ (Qu’est-ce que cela veut dire / Cela veut dire)ÊܘÌÊÀj«jÌjÃÊ`>˜ÃʏiÃʏˆ}˜iÃÊ££ÊDÊ£{°

iÃÊÀj«j̈̈œ˜ÃÊÜՏˆ}˜i˜ÌʏiÊÀˆ`ˆVՏiÊ`iÃÊ`iÕÝÊ «mÀiÃ]ʵՈÊ`ˆÃVÕÌi˜ÌÊÃÕÀʏ½j`ÕV>̈œ˜ÊDÊ`œ˜˜iÀÊDÊ iÕÀÃÊi˜v>˜ÌÃ]Ê«ÀjÌi˜`>˜ÌÊV…>V՘Ê>ۜˆÀÊÀ>ˆÃœ˜° 2. ÕÊ`jLÕÌ]ÊjÀœ˜ÌiÊv>ˆÌÊ`iÃÊÀi“>ÀµÕiÃÊ`œ}“>̈µÕiÃÊDÊÀ}>˜Ìi]ʵՈÊۈi˜ÌÊ`½>««Ài˜`ÀiʵÕiÊ Ãœ˜ÊwÃÊýiÃÌʓ>ÀˆjÊÃ>˜ÃÊܘÊVœ˜Ãi˜Ìi“i˜Ì°ÊiÊ V…>˜}i“i˜ÌÊ ˆ˜ÌiÀۈi˜ÌÊ DÊ «>À̈ÀÊ `iÊ fort bienÊ ­°Ê{®Ê\ÊÀ}>˜ÌiÊÀi˜ÛiÀÃi]ÊDÊܘʫÀœwÌ]ʏ>ÊÈÌÕ>̈œ˜]Ê i˜ÊṎˆÃ>˜ÌʏiÊ«ÀœVj`jÊ`iʏ½ˆ˜Ãˆ˜Õ>̈œ˜°Ê ½iÃÌÊ>ÕÊ ÌœÕÀÊ`iÊjÀœ˜ÌiÊ`½kÌÀiʈ˜ÌiÀœµÕjÊiÌʈ˜µÕˆiÌÊ`iÊ ViʵÕiÊ«iÕÌÊ>ۜˆÀÊv>ˆÌÊܘÊwÃ° ➜ VOCABULAIRE DU THÉÂTRE Livre de l’élève, p. 130

10 Le portrait d’un fourbe Proposition d’écriture : -V>«ˆ˜ÊiÃÌÊ՘ʅœ““iÊ habile à tromper]Ê«>ÃÃjÊmaître dans l’art de la fourberie°Ê >˜ÃÊ >Ê «ˆmViÊ `iÊ œˆmÀi]Ê ˆÊ >Ê ˆ˜Ûi˜ÌjÊ`½ingénieux stratagèmesÊ«œÕÀÊduperÊ À}>˜ÌiÊ iÌÊ jÀœ˜Ìi]Ê µÕ½ˆÊ a amenés dans ses filets]Ê«œÕÀʏiÕÀÊÜṎÀiÀÊ`iʏ½>À}i˜Ì° 11 D’une machine à l’autre 1. a.ÊiʓœÌÊmachine È}˜ˆwiʈVˆÊÊÀÕÃiʂ° b. iÊ ˜iÊ Ã>ˆÃÊ «>ÃÊ Lˆi˜Ê v>ˆÀiÊ “>ÀV…iÀÊ ViÌÌiÊ machineÊ ­Ê >««>ÀiˆÊ Vœ“«iÝi]Ê Vœ˜XÕÊ «œÕÀÊ >VVœ“«ˆÀÊ`iÃÊÌ@V…iÃʂ®° 2.Ê iÊ “œÌÊ machination ­Ê Vœ“«œÌÊ ‚]Ê Ê ˆ˜ÌÀˆ}ÕiÊ “i˜jiÊ ÃiVÀmÌi“i˜ÌÊ `>˜ÃÊ iÊ `iÃÃiˆ˜Ê `iÊ ˜ÕˆÀiʂ®ÊÃiÊÀ>ÌÌ>V…iÊ>ÕÊÃi˜ÃÊ`iÊruseÊÆÊmachinerie ­Êi˜Ãi“LiÊ`iʓ>V…ˆ˜iÃʂ®ÊÃiÊÀ>ÌÌ>V…iÊ>ÕÊÃi˜ÃÊ `iÊmachine]Êappareil.

3.Ê 1˜Ê “>V…ˆ˜ˆÃÌi]Ê >ÕÊ Ì…j@ÌÀi]Ê iÃÌÊ >Ê «iÀܘ˜iÊ V…>À}jiÊ `iÊ >Ê “>˜ ÕÛÀiÊ `iÃÊ `jVœÀÃÊ iÌÊ `iÃÊ >VViÃ܈Àið 12 Un nom bien choisi 1.ʽjj“i˜ÌÊ}ÀiVÊgéront(o)ÊÈ}˜ˆwiʁÊۈiÕÝʂ°ÊiÊ «iÀܘ˜>}iÊiÃÌÊ`œ˜VÊ@}j°Êiʘœ“Ê`iÊjÀœ˜ÌiÊ iÃÌÊ `œ˜˜jÊ >ÕÝÊ «iÀܘ˜>}iÃÊ `iÊ Ûˆiˆ>À`ÃÊ `>˜ÃÊ >ÊVœ“j`ˆiÊV>ÃȵÕi° 2.Ê1˜Ê}jÀœ˜Ìœœ}ÕiÊiÃÌÊ՘ʓj`iVˆ˜ÊëjVˆ>ˆÃjÊ `>˜ÃʏiÃÊ܈˜ÃÊ>ÕÝÊ«iÀܘ˜iÃÊ@}jið >Ê}jÀˆ>ÌÀˆiÊiÃÌʏ>ʓj`iVˆ˜iÊ`iʏ>ÊۈiˆiÃÃi° >Ê }jÀœ˜ÌœVÀ>̈iÊ iÃÌÊ Õ˜Ê }œÕÛiÀ˜i“i˜Ì]Ê Õ˜iÊ `œ“ˆ˜>̈œ˜ÊiÝiÀVjiÊ«>ÀʏiÃÊۈiˆ>À`ð 13 Une galère devenue célèbre 1. 1˜iÊ}>mÀiÊiÃÌÊ՘ÊL>Ìi>ÕÊ`iÊ}ÕiÀÀiÊDÊۜˆiÃÊ iÌÊDÊÀ>“ið 1˜Ê}>jÀˆi˜ÊiÃÌÊ՘ʅœ““iÊVœ˜`>“˜jÊDÊÀ>“iÀÊ ÃÕÀÊ iÃÊ }>mÀiÃ]Ê `½œÙÊ iÊ Ãi˜ÃÊ `iÊ Ê L>}˜>À`Ê ‚]Ê ÊvœÀX>Ìʂ° 2. Que diable allait-il faire dans cette galère ? ÃiÊ `ˆÌÊ œÀõսœ˜Ê ˜iÊ Vœ“«Ài˜`Ê «>ÃÊ Vœ““i˜ÌÊ Õ˜iÊ «iÀܘ˜iÊ >Ê «ÕÊ ÃiÊ >ˆÃÃiÀÊ i˜ÌÀ>Š˜iÀÊ DÊ ÛˆÛÀiÊ Õ˜iÊÈÌÕ>̈œ˜Ê`jÃ>}Àj>Li° 3. a.ÊQuelle galère ! :Ê+ÕiÊ`½i˜˜ÕˆÃÊtÊb.ÊJe me suis laissé entraîner dans une drôle de galère ! :Ê iʓiÊÃՈÃʏ>ˆÃÃjÊi˜ÌÀ>Š˜iÀÊ`>˜ÃÊ՘iʓjÃ>Ûi˜ÌÕÀiÊ µÕˆÊ iÃÌÊ ÃœÕÀViÊ `iÊ Li>ÕVœÕ«Ê `½i˜˜ÕˆÃ°Ê c.ÊVogue la galère ! :ÊÀÀˆÛiÊViʵՈʫœÕÀÀ>Êt 14 Des injures de comédie a.ÊpendardÊ­`ÕÊÛiÀLiÊpendre®Ê\ʓjÀˆÌ>˜ÌÊ`½kÌÀiÊ «i˜`Õ°Ê b.Ê vaurienÊ ­`ÕÊ ÛiÀLiÊ valoirÊ ÆÊ valereÊ i˜Ê >̈˜®Ê\ʵՈʘiÊÛ>ÕÌÊÀˆi˜°Êc.ÊinfâmeÊ­`Õʏ>̈˜Êinfamis]ʁʵՈÊ>Ê«iÀ`ÕÊÃ>ÊÀi˜œ““jiʂ®Ê\ÊL>Ã]Êۈ]ÊµÕˆÊ >ÊVœ““ˆÃÊ`iʓ>ÕÛ>ˆÃiÃÊ>V̈œ˜Ã°Êd.ÊscélératÊ­`ÕÊ >̈˜Êscelus]ʁÊVÀˆ“iʂ®Ê\ÊL>˜`ˆÌ]ÊVÀˆ“ˆ˜i°Êe.ÊinsolentÊ­`Õʏ>̈˜Êinsolens]ʁʵՈʘ½>Ê«>Ãʏ½…>LˆÌÕ`iÊ `iʂÊQÛiÀLiÊsoleoR]ʁʈ˜>VVœÕÌՓjʂ]ʁÊVœ˜ÌÀ>ˆÀiÊ DÊ ½ÕÃ>}iÊ ‚®Ê \Ê ˆÀÀiëiVÌÕiÕÝ°Ê f.Ê impertinentÊ ­`ÕÊ >̈˜Ê impertinens]Ê Ê µÕˆÊ ˜iÊ Vœ˜Ûˆi˜ÌÊ «>ÃÊ ‚®Ê \Ê ivvÀœ˜Ìj° 15 Un sens peut en cacher un autre 1. entretenait :Ê«>À>ˆÌÊÆÊlouait :Êv>ˆÃ>ˆÌÊ`iÃÊVœ“«ˆ“i˜ÌÃ]Ê `iÃÊ jœ}iÃÊ ÆÊ transport :Ê «>ÃȜ˜Ê ÆÊ entretien :ÊVœ˜ÛiÀÃ>̈œ˜° 2. iÃÊ «ïÌÃÊ V>`i>ÕÝÊ entretiennentÊ ­“>ˆ˜Ìˆi˜˜i˜Ì®Ê½>“ˆÌˆj°ÊÊlouaitÊ­ÀiViÛ>ˆÌʜÕÊ`œ˜˜>ˆÌÊ Õ˜Ê œÞiÀ®Ê ՘iÊ “>ˆÃœ˜Ê ̜ÕÃÊ iÃÊ jÌjÃ°Ê *Ài˜iâÊ iÃÊ transportsÊ i˜Ê Vœ““Õ˜Ê ­“œÞi˜Ê `iÊ `j«>Vi“i˜Ì®°Ê iÃÊ ÛœˆÌÕÀiÃÊ ˜jViÃÈÌi˜ÌÊ Õ˜Ê entretien ­ÀjۈȜ˜®ÊÀj}ՏˆiÀ°

16 Les mots du théâtre a. Les Fourberies de ScapinÊ Ãœ˜ÌÊ `ˆÛˆÃjiÃÊ i˜Ê ÌÀœˆÃ actes°Êb. -V>«ˆ˜ÊiÃÌʏiÊpersonnage «Àˆ˜Vˆ«>Ê`iʏ> pièceÊ\ʈÊiÃÌÊ>ÕÊVi˜ÌÀiÊ`iʏ½intrigue°Ê c.Ê >˜Ãʏ> scèneÊ`ÕÊÃ>V]Ê-V>«ˆ˜Ê«Àœ˜œ˜ViÊ՘iÊ œ˜}ÕiÊtirade]ʜÙʈÊˆ“ˆÌiÊ՘Êë>`>ÃȘÊ\ÊܘÊjeu de scèneÊÀjœÕˆÌʏiÃÊspectateurs°Êd.ÊiÃÊ>VÌiÕÀÃÊ ṎˆÃi˜ÌʏiÃʈ˜`ˆV>̈œ˜ÃÊÃVj˜ˆµÕiÃÊ­œÕÊdidascalies®Ê«œÕÀʍœÕiÀÊiÌÊÌÀœÕÛiÀʏiÊ̜˜Ê`iÃÊrépliques°Ê e.ÊœÀõս՘ʫiÀܘ˜>}iʘiÊÛiÕÌÊkÌÀiÊi˜Ìi˜`ÕÊ µÕiÊ `ÕÊ «ÕLˆV]Ê ˆÊ v>ˆÌÊ Õ˜ aparté°Ê f.Ê 1˜Ê quiproquo Vœ˜ÃˆÃÌiÊ DÊ «Ài˜`ÀiÊ Õ˜iÊ «iÀܘ˜iÊ œÕÊ Õ˜iÊ V…œÃiÊ«œÕÀÊ՘iÊ>ÕÌÀi°

➔ ACTIVITÉS D’ÉCRITURE Livre de l’élève, p. 131

1. Reconstituer un dialogue Géronte. – Tenez-vous, que je vous voie en face. Léandre. – Comment ? Géronte. – Regardez-moi entre deux yeux. Léandre. – Hé bien ? Géronte. – Qu’est-ce donc qu’il s’est passé ici ? Léandre. – Ce qui s’est passé ? Géronte. – Oui. Qu’avez-vous fait pendant mon absence ? Léandre. – Que voulez-vous, mon père, que j’aie fait ? Géronte. – Ce n’est pas moi qui veux que vous ayez fait, mais qui demande ce que c’est que vous avez fait. Léandre. – Moi, je n’ai fait aucune chose dont vous ayez lieu de vous plaindre. Molière, Les Fourberies de Scapin (1671), acte II, extrait de la scène 2.

2. Compléter un dialogue 6œˆVˆÊiÊÌiÝÌiÊ`iÊœˆmÀi°

Scapin. – […] Monsieur : vous vous souvenez de ce loup-garou, il y a six mois, qui vous donna tant de coups de bâton, la nuit, et vous pensa faire rompre le cou dans une cave où vous tombâtes en fuyant. Léandre. – Hé bien ? 6 - Scapin, maître du jeu

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Scapin. – C’était moi, Monsieur, qui faisais le loup-garou. Léandre. – C’était toi, traître, qui faisais le loup-garou ? Scapin. – Oui, Monsieur, seulement pour vous faire peur, et vous ôter l’envie de nous faire courir, toutes les nuits, comme vous aviez de coutume. Léandre. – Je saurai me souvenir, en temps et lieu, de tout ce que je viens d’apprendre. Mais je veux venir au fait, et que tu me confesses ce que tu as dit à mon père. Scapin. – À votre père ? Léandre. – Oui, fripon, à mon père. Scapin. – Je ne l’ai pas seulement vu depuis son retour. Léandre. – Tu ne l’as pas vu ? Scapin. – Non, monsieur. Léandre. – Assurément ? Scapin. – Assurément. C’est une chose que je vais vous faire dire par lui-même. Léandre. – C’est de sa bouche que je le tiens, pourtant. Scapin. – Avec votre permission, il n’a pas dit la vérité. Molière, Les Fourberies de Scapin (1671), acte II, extrait de la scène 3.

➔ ÉVALUATION Molière, Les Fourberies de Scapin (I, 3) Livre de l’élève, p. 134-135 ➜ PRÉPARER L’ÉVALUATION

1.ÊiÊ«mÀiÊ`½"VÌ>ÛiÊiÃÌÊÀ}>˜Ìi° 2.Ê"VÌ>ÛiÊ>Êj«œÕÃj]ÊÃ>˜ÃʏiÊVœ˜Ãi˜Ìi“i˜ÌÊ`iÊ Ãœ˜Ê«mÀi]Ê՘iʍi՘iÊwiʜÀ«…iˆ˜i]ÊÞ>Vˆ˜Ì…i]Ê `œ˜ÌʈÊiÃÌÊ̜“LjÊ>“œÕÀiÕÝ° ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1. a.Ê-V>«ˆ˜Êv>ˆÌÊÀj«jÌiÀÊ"VÌ>ÛiÊ«œÕÀʏiÊ«Àj«>ÀiÀÊDÊ>vvÀœ˜ÌiÀʏ>ÊVœmÀiÊ`iÊܘʫmÀiÊ\Êtâchez de vous composer par étude ­°Ê£Ó®° b.Ê-V>«ˆ˜Ê“iÌÊ`½>LœÀ`Êi˜Ê«>Viʏ>ÊÈÌÕ>̈œ˜Ê`iÊ iÕÊiÌʏiÊ«iÀܘ˜>}iÊ`½"VÌ>ÛiÊ\ÊÇà, essayons un peu, pour vous accoutumer. Répétons un peu votre rôle et voyons si vous ferez bienÊ­°Ê£x‡£È®°Ê *ՈÃʈÊi˜`œÃÃiʏiÊÀžiÊ`ÕÊ«mÀiÊ`½"VÌ>ÛiÊ\ÊImaginez-vous que je suis votre père qui arriveÊ­°ÊÓ£®°Ê iÊÌiÝÌiÊ`iÊܘÊÀžiÊw}ÕÀiÊi˜ÌÀiÊ}Ոi“iÌð

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2. a.Ê"VÌ>ÛiʍœÕiÊܘʫÀœ«ÀiÊÀži]ʓ>ˆÃʈÊ`œˆÌÊ ÃÕÀ“œ˜ÌiÀÊÃ>Ê̈“ˆ`ˆÌjÊiÌÊ«>À>ŠÌÀiʅ>À`ˆ° b.Ê-V>«ˆ˜Ê`œ˜˜iÊ`iÃÊVœ˜ÃiˆÃÊ`iʍiÕÊDÊ"VÌ>ÛiÊ\Ê Allons. La mine résolue, la tête haute, les regards assurés. […] Encore un peu davantageÊ ­°Ê£ÈÊDÊ£™®° 3.Ê>ʓˆ˜iʈ˜ÌiÀ`ˆÌiÊ`½"VÌ>ÛiÊ­°Êә®Êv>ˆÌÊ«>À̈iÊ `ÕÊVœ“ˆµÕiÊ`iÊ}iÃÌi]ÊiÌÊÃ>ÊvՈÌiÊDʏ½>ÀÀˆÛjiÊ`iÊ Ãœ˜Ê«mÀiÊ­°ÊÎÇ®ÊÀimÛiÊ`ÕÊVœ“ˆµÕiÊ`iʓœÕÛi“i˜Ì° 4.Ê"VÌ>ÛiÊ`ˆÌÊ>ۜˆÀÊune timidité naturelleÊ­°ÊÈ®ÊÆÊ ˆÊiÃÌÊv>ˆLiÊ­°Ê£ä®ÊiÌʓ>˜µÕiÊ`iÊviÀ“iÌj°Ê-V>«ˆ˜Ê `ˆÌÊ`iʏՈʵսˆÊiÃÌÊcomme un innocentÊ­°ÊΣ‡ÎÓ®]Ê Õ˜iÊ pauvre espèce d’hommeÊ ­°Ê În‡Î™®°Ê iÊ V>À>VÌmÀiÊ«ÀkÌiÊDÊÀˆÀi]Ê«>ÀViʵսˆÊiÊÀi˜`ʓk“iÊ ˆ˜V>«>LiÊ `½>vvÀœ˜ÌiÀÊ -V>«ˆ˜Ê œÕ>˜ÌÊ iÊ ÀžiÊ `iÊ Ãœ˜Ê«mÀi° 5. a.Ê-V>«ˆ˜ÊœÕiÊ՘ʫmÀiÊ>Õ̜ÀˆÌ>ˆÀi]ÊvœÀÌÊ`iÊÃiÃÊ `ÀœˆÌÃÊ `iÊ «mÀiÊ ­le respect qui m’est dû]Ê °Ê ÓÈÊ ÆÊ Tu as l’insolence, fripon, de t’engager sans le consentement de ton père]Ê °Ê ÓÇ®]Ê «Àœ“«ÌÊ DÊ ½ˆ˜ÃՏÌiÊ­pendard, vaurien, infâme, fils indigne d’un père comme moi]ʏ°ÊÓӇÓήÊiÌʵՈʓ>˜ˆviÃÌiÊ Ã>ÊVœmÀiÊ>ÛiVÊۈœi˜Vi° b.Ê"VÌ>ÛiÊÀiÃÌiʈ˜ÌiÀ`ˆÌÊ`iÛ>˜Ìʏ>ÊÛjÀˆÌjÊ`ÕʍiÕÊ `iÊ-V>«ˆ˜Ê\ʈÊVÀœˆÌÊ>ۜˆÀÊܘʫmÀiÊ`iÛ>˜ÌʏՈʭje m’imagine que c’est mon père que j’entends]Ê °ÊÎä®°Ê iÌÌiÊÀj>V̈œ˜ÊiÃÌÊ`Àži]Ê«>ÀViʵս"VÌ>ÛiÊ Ã½iÃÌʏ>ˆÃÃjÊ«Ài˜`ÀiÊ>ÕʍiÕÊ`iÊ-V>«ˆ˜]ʈÊ˜iÊ`ˆÃ̈˜}ÕiÊ«>ÃʏiÊÛÀ>ˆÊ`ÕÊv>ÕÝ° 6. a.Ê "VÌ>ÛiÊ Ûˆi˜ÌÊ `½>vwÀ“iÀÊ µÕ½ˆÊ >>ˆÌÊ ÃiÊ Ài«Ài˜`ÀiÊ\ÊJe m’en vais prendre plus de résolution, et je répondrai fermementÊ­°ÊÎή°Ê>ˆÃÊ`mÃÊ ½>˜˜œ˜ViÊ «>ÀÊ -ˆÛiÃÌÀiÊ `iÊ ½>ÀÀˆÛjiÊ `½À}>˜Ìi]Ê ˆÊýi˜vՈ̰Ê>ÊÈÌÕ>̈œ˜Êv>ˆÌÊÀˆÀiʏiÊëiVÌ>ÌiÕÀÊµÕˆÊ ÛœˆÌÊ "VÌ>ÛiÊ ˆ˜V>«>LiÊ `iÊ Ìi˜ˆÀÊ ÃiÃÊ «Àœ“iÃÃiÃÊ iÌÊÃiÊVœ“«œÀÌiÀÊi˜Ê«ïÌÊ}>ÀXœ˜° b.Ê -V>«ˆ˜Ê `j«œÀiÊ ½>Ì̈ÌÕ`iÊ `½"VÌ>Ûi]Ê µÕˆÊ ÕˆÊ «>À>ŠÌÊ ˆ˜`ˆ}˜iÊ `½Õ˜Ê …œ““iÊ \Ê Quelle pauvre espèce d’homme !Ê­°ÊÎn‡Î™®° ➜ ÉTUDIER LA LANGUE

7. a.Ê«…À>Ãiʈ˜ÌiÀÀœ}>̈ÛiÊiÝ«Àˆ“>˜Ìʏ>ÊVœmÀi°Ê b.Ê «…À>ÃiÊ ˆ˜œ˜V̈ÛiÊ iÝ«Àˆ“>˜ÌÊ ½>Õ̜ÀˆÌj°Ê c.Ê «…À>ÃiÊ iÝV>“>̈ÛiÊ iÝ«Àˆ“>˜ÌÊ >Ê ÃÕÀ«ÀˆÃi°Ê d.Ê «…À>ÃiÊ `jV>À>̈ÛiÊ >˜˜œ˜X>˜ÌÊ Õ˜Ê jÛj˜i“i˜Ì° 8.Ê Réplique 1 :Ê ÌÊ toi]Ê prépare-toiÊ DÊ ÃœÕÌi˜ˆÀÊ >ÛiVÊviÀ“iÌjʏ½>LœÀ`Ê`iÊtonÊ«mÀi° Réplique 2 :ʏÊv>ÕÌÊ«œÕÀÌ>˜ÌÊ«>À>ŠÌÀiÊviÀ“iÊ>ÕÊ «Ài“ˆiÀÊV…œV]Ê`iÊ«iÕÀʵÕi]ÊÃÕÀÊtaÊv>ˆLiÃÃi]ʈÊ˜iÊ «Ài˜˜iʏiÊ«ˆi`Ê`iÊteʓi˜iÀÊVœ““iÊ՘Êi˜v>˜Ì°Ê D]ÊtâcheÊ`iÊteÊVœ“«œÃiÀÊ«>ÀÊjÌÕ`i°Ê1˜Ê«iÕÊ`iÊ …>À`ˆiÃÃi]ÊiÌÊsongeÊDÊÀj«œ˜`ÀiÊÀj܏Փi˜ÌÊÃÕÀÊ ÌœÕÌÊViʵսˆÊ«œÕÀÀ>ÊteÊ`ˆÀi°

➜ LIRE L’IMAGE

9.Ê"VÌ>ÛiÊiÃÌÊ`iLœÕÌÊÃÕÀʏ½iÃÌÀ>`i°ÊÊiÃÌʈ`i˜Ìˆw>LiÊDÊܘÊVœÃÌՓiÊjj}>˜ÌÊiÌÊDÊÃ>ʓˆ“ˆµÕiÊÆÊ œ˜Ê iÊ `iۈ˜iÊ v>ˆÃ>˜ÌÊ `iÃÊ ivvœÀÌÃÊ «œÕÀÊ «>À>ŠÌÀiÊ Àj܏ÕÊ \Ê ˆÊ ÀimÛiÊ >Ê ÌkÌi]Ê vÀœ˜ViÊ iÃÊ ÃœÕÀVˆÃ°Ê -V>«ˆ˜Ê iÃÌÊ `iÛ>˜ÌÊ Õˆ]Ê Õ˜Ê }i˜œÕÊ «ˆj]Ê iÊ `œˆ}ÌÊ «œˆ˜ÌjÊ «œÕÀÊ ÕˆÊ `œ˜˜iÀÊ `iÃÊ iÝ«ˆV>̈œ˜Ã]Ê `>˜ÃÊ >Ê«œÃˆÌˆœ˜Ê`ÕÊ`ˆÀiVÌiÕÀÊ`½>VÌiÕÀ°Ê-œ˜ÊVœÃÌՓiÊ iÃÌÊ«ÕÃÊLˆ}>ÀÀj]ʈÊ>ʏiÃʍ>“LiÃʘÕiÃ]ÊÀjÛj>˜ÌÊÃ>Ê Vœ˜`ˆÌˆœ˜Êˆ˜vjÀˆiÕÀiÊ`iÊÛ>iÌ°

10.Ê iÃÊ «iÀܘ˜>}iÃÊ Ãœ˜ÌÊ “œ˜ÌjÃÊ ÃÕÀÊ Õ˜iÊ iÃÌÀ>`i]Ê «>ÀViÊ µÕ½ˆÃÊ Ãœ˜ÌÊ i˜Ê ÌÀ>ˆ˜Ê `iÊ Àj«jÌiÀÊ `iÃÊ ÀžiÃÊ \Ê ½iÃÌÀ>`iÊ “>ÌjÀˆ>ˆÃiÊ iÊ v>ˆÌÊ µÕiÊ ViÊ «>ÃÃ>}iʓiÌÊi˜Ê«>ViÊ`ÕÊ̅j@ÌÀiÊ`>˜ÃʏiÊ̅j@ÌÀi° 11.Ê >Ê Àj«ˆµÕiÊ µÕˆÊ «œÕÀÀ>ˆÌÊ iÊ “ˆiÕÝÊ VœÀÀi뜘`ÀiÊDÊViÌÌiÊ«…œÌœ}À>«…ˆiÊ`iÊ«>Ìi>ÕÊiÃÌʏ>Ê Àj«ˆµÕiÊ ÃՈÛ>˜ÌiÊ `iÊ -V>«ˆ˜Ê \Ê Allons. La mine résolue, la tête haute, les regards assurés.Ê ­°Ê£È‡£Ç®°

6 - Scapin, maître du jeu

93

Dossier Arts du spectacle

7!!Kpvfs!eft!tdoft!! ef!dpnejf

Livre de l’élève, p. 136 à 145

➔ REPÈRES THÉORIQUES ET DIDACTIQUES Objectifs généraux du dossier

Analyser des situations et des personnages comiques. ■ S’initier au jeu théâtral. ■

Composition du dossier UÊiÊ«Àœ}À>““iÊ`iÊ̅j@ÌÀi]Êi˜ÊV>ÃÃiÊ`iÊxe]Ê«ÀjۜˆÌ]ʜÕÌÀiʏ>Êlecture d’une pièce de Molière]Ê Õ˜iÊ >««ÀœV…iÊ `ÕÊ }i˜ÀiÊ `iÊ >Ê Vœ“j`ˆi]Ê DÊ ÌÀ>ÛiÀÃÊ՘ÊÀj«iÀ̜ˆÀiÊ«ÕÃÊÀjVi˜Ì]Êi“«À՘ÌjÊiÃÃi˜Ìˆii“i˜ÌÊDʏ> comédie-vaudeville. Uʽ>VVi˜ÌʓˆÃ]Ê`½>ÕÌÀiÊ«>ÀÌ]ÊÃÕÀʏ½>ÀÌÊ`iʏ>ʓˆÃiÊ en scène dans le cadre de l’histoire des arts du spectacle vivantʘœÕÃÊ>ʈ˜VˆÌjÃÊDÊ«Àœ«œÃiÀ]Ê `>˜ÃÊ ViÊ `œÃÈiÀ]Ê Õ˜iÊ ˆ˜ˆÌˆ>̈œ˜Ê >ÕÊ iÕÊ Ì…j@ÌÀ>]Ê en prenant appui sur des extraits d’On purge bébé ! de Feydeau et du Commissaire est bon enfantÊ`iÊ œÕÀÌiˆ˜i]Ê`iÕÝÊ«ˆmViÃÊVœÕÀÌiÃ]ÊµÕˆÊ exploitent avec beaucoup d’efficacité les ressorts comiques du vaudeville. UÊiÃÊ jmÛiÃÊ `jVœÕÛÀˆÀœ˜ÌÊ >ˆ˜Ãˆ]Ê i˜Ê «Ài“ˆiÀÊ ˆiÕ]Ê ½importance du décor]Ê i˜Ê jÌÕ`ˆ>˜ÌÊ >Ê didascalie initiale d’On purge bébé !Ê ­«°Ê £ÎÈ®]Ê «ÕˆÃÊ Ã½ˆ˜ÌjÀiÃÃiÀœ˜Ì]Ê `>˜ÃÊ >Ê «Ài“ˆmÀiÊ ÃVm˜iÊ `iÊViÌÌiʓk“iÊ«ˆmVi]ÊDʏ½i“«œˆÊµÕiÊiÞ`i>ÕÊ fait du langage comme source de situations

comiquesÊ­«°Ê£ÎnÊDÊ£{ä®°ÊiÊ«>ÀVœÕÀÃÊ`iʏiVÌÕÀiÊ s’achève avec l’analyse de la progression dra“>̈µÕi]Ê “j˜>}jiÊ «>ÀÊ œÕÀÌiˆ˜i]Ê `>˜ÃÊ Õ˜iÊ scène de conflitÊ­«°Ê£{£ÊDÊ£{ή]Ê`œ˜ÌʏiÊV>À>Vtère absurde n’échappera pas aux jeunes lecteurs. UʽjÌÕ`iÊ`iÊViÃÊÃVm˜iÃÊiÃÌÊVœ˜XÕiÊVœ““iÊ՘ travail préparatoire à la mise en scène. Afin `iÊ }Ո`iÀÊ iÃÊ jmÛiÃÊ `>˜ÃÊ ViÌÌiÊ >V̈ۈÌj]Ê ˜œÕÃÊ proposons un parcours qui permet de l’or`œ˜˜iÀÊ iÌÊ `iÊ >Ê ÃÌÀÕVÌÕÀiÀÊ ­«°Ê £{x®°Ê "˜Ê «œÕÀÀ>Ê compléter ces suggestions par l’utilisation de la wV…iʓj̅œ`iʙʁÊ"À>Ê\ÊÃiÊ«Àj«>ÀiÀÊDʍœÕiÀʂ]Ê w}ÕÀ>˜ÌÊDʏ>Êw˜Ê`Õʓ>˜ÕiÊ­«°ÊÎÇx®°

Bibliographie UÊJean-Pierre RYNGAERT]Ê Jouer, représenter : pratiques dramatiques et formation]Ê À“>˜`Ê

œˆ˜]ÊVœ°ÊÊiÌÌÀiÃÊÃիʂʭÓä£ä®° UÊAugusto BOAL]Ê Jeux pour acteurs et nonacteurs : pratique du théâtre de l’opprimé]Ê>Ê jVœÕÛiÀÌiÊ­Óää{®° UÊAlain HÉRIL]Ê 60 exercices d’entraînement au théâtreʭۜÕ“iÊÓ®]Ê,iÌâ]ÊVœ°ÊÊ Ý«ÀiÃȜ˜Ê̅j@ÌÀ>iʂʭÓääx®°

7- Jouer des scènes de comédie

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➔ RÉPONSES AUX QUESTIONNAIRES Connaissez-vous les métiers du théâtre ? Livre de l’élève, p. 136

iÊ directeur de théâtre est responsable du vœ˜V̈œ˜˜i“i˜ÌÊ`½i˜Ãi“LiÊ`ÕÊ̅j@ÌÀi°ÊiÊmetteur en scèneÊ`ˆÀˆ}iʏiÃÊ>VÌiÕÀÃ]ÊÀm}iÊ̜ÕÃʏiÃÊ `jÌ>ˆÃÊ`ÕʍiÕÊ̅j@ÌÀ>Ê­>VViÃ܈ÀiÃʘjViÃÃ>ˆÀiÃ]Ê i˜ÌÀjiÃÊiÌÊÜÀ̈iÃÊ`iÃÊ>VÌiÕÀÃo®°ÊiÊdécorateur iÃÌÊV…>À}jÊ`iÊVœ˜ViۜˆÀʏiÃÊ`jVœÀðÊiÊcostumier est chargé de concevoir et de réaliser les costu“iðʽéclairagiste est responsable des techniµÕiÃÊ`½jV>ˆÀ>}iÊiÌÊ`iÃÊivviÌÃÊ`iʏՓˆmÀiÊ\ʓˆÃiÊ i˜Ê Û>iÕÀÊ `½Õ˜Ê «iÀܘ˜>}i]Ê VÀj>̈œ˜Ê `½ivviÌÃÊ Ã«jVˆ>ÕÝÊ­vՓji]ÊvœÕ`Ài]Ê«Õˆio®°ÊiÊrégisseur coordonne tous les aspects matériels du specÌ>Vi°Ê "˜Ê `ˆÃ̈˜}ÕiÊ iÊ Àj}ˆÃÃiÕÀÊ ÌiV…˜ˆµÕiÊ Ãœ˜]Ê le régisseur accessoire (responsable des acces܈Àiî]ʏiÊÀj}ˆÃÃiÕÀʏՓˆmÀi]ʏiÊÀj}ˆÃÃiÕÀÊ`jVœÀoÊ ½ingénieur du son est responsable de la sonoÀˆÃ>̈œ˜Ê iÌÊ `iÃÊ LÀՈÌ>}iÃ°Ê iÃÊ acteurs sont des artistes qui interprètent les différents rôles.

La mise en place du décor Georges Feydeau, On purge bébé ! Livre de l’élève, p. 136-137 OBJECTIFS ■ Analyser

une didascalie initiale pour se représenter un décor. ■ Comprendre l’importance du décor dans une comédie-vaudeville. ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1.Ê >Ê «ˆmViÊ Û>Ê ÃiÊ `jÀœÕiÀÊ `>˜ÃÊ iÊ V>Lˆ˜iÌÊ `iÊ ÌÀ>Û>ˆÊ ­iÊ LÕÀi>Õ®Ê `iÊ œ>ۜˆ˜i]Ê ½Õ˜Ê `iÃÊ «iÀsonnages de la pièce. 2.Ê iÊ `jVœÀÊ Vœ“«œÀÌiÊ ÌÀœˆÃÊ «œÀÌiÃÊ \Ê `iÕÝÊ DÊ }>ÕV…i]Ê >Ê «Ài“ˆmÀi]Ê i˜Ê >Û>˜ÌÊ `iÊ >Ê ÃVm˜i]Ê donnant sur la chambre de FollavoineÊ ­°Ê Ó®]Ê iÌÊ >Ê `iÕ݈m“i]Ê «ÕÃÊ >ÕÊ vœ˜`]Ê donnant chez madame Follavoine (l. 3) ; la troisième porte se ÌÀœÕÛiÊ>ÕʓˆˆiÕÊ`ÕÊ«>˜˜i>ÕÊ`ÕÊvœ˜`]Êv>ViÊ>ÕÝÊ Ã«iVÌ>ÌiÕÀÃ]ÊiÌÊ`œ˜˜iÊsur le vestibule ­°Ê{®° Il n’y a qu’une seule grande fenêtre à quatre vantauxÊ­°Ê£ä®]ÊÈÌÕjiÊDÊ`ÀœˆÌiÊ`iʏ>ÊÃVm˜i° 3.Ê iÃÊ Ã«iVÌ>ÌiÕÀÃÊ Ãœ˜ÌÊ “i˜Ìˆœ˜˜jÃÊ DÊ `iÕÝÊ Ài«ÀˆÃiÃÊ `>˜ÃÊ ViÌÌiÊ `ˆ`>ÃV>ˆiÊ \Ê `½>LœÀ`]Ê «œÕÀÊ indiquer ce qu’ils ne doivent pas voir (c’est

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derrière ce battant que seront placés dans ce meuble les deux vases de nuit, de façon à ce qu’ils soient invisibles au public lorsqu’on aura à ouvrir la bibliothèque]ʏ°ÊÇÊDʙ®ÊÆÊi˜ÃՈÌi]Ê«œÕÀÊ indiquer la place du bureau de Follavoine (À droite, milieu de la scène, une grande tablebureau face aux spectateurs]ʏ°Ê£ä‡££®° 4.Ê/ÀœˆÃÊÜÀÌiÃÊ`½>VViÃ܈ÀiÃÊܘÌÊ«ÀjÛÕÃÊ\Ê`iÕÝÊ Û>ÃiÃÊ`iʘՈÌ]Ê`ˆÃȓՏjÃÊ`>˜Ãʏ>ÊLˆLˆœÌ…mµÕiÊ (c’est derrière ce battant que seront placés dans ce meuble les deux vases de nuit]ʏ°ÊLJn®ÊÆÊ une série d’accessoires de bureau (sur la table, des dossiers, livres, un dictionnaire, des papiers épars et une boîte contenant des rondelles de caoutchouc]Ê °Ê ££Ê DÊ £Î®Ê ÆÊ i˜w˜]Ê une boîte avec des pastilles de menthe]Ê «>VjiÊ dans le tiroir de droite par rapport à l’acteurÊ­°Ê£Î‡£{®°Ê-ˆÊViÀtains accessoires ont sans doute pour fonction `iÊ Ài«ÀjÃi˜ÌiÀÊ Õ˜Ê LÕÀi>ÕÊ `iÊ >Ê v>Xœ˜Ê >Ê «ÕÃÊ Àj>ˆÃÌiÊ«œÃÈLiÊ­iÃÊ`œÃÈiÀÃ]ʏiÃÊ«>«ˆiÀÃ]ÊiÌV°®]Ê d’autres semblent plus incongrus (les deux vases de nuit) et promettent des situations Vœ“ˆµÕiÃÊÆÊ`½>ÕÌÀiÃ]Êi˜w˜]ÊÃiÀœ˜ÌÊViÀÌ>ˆ˜i“i˜ÌÊ des éléments de jeu (les pastilles de menthe). 5.Ê iÊ `jVœÀÊ Ài«ÀjÃi˜ÌiÊ Õ˜Ê V>Lˆ˜iÌÊ `iÊ ÌÀ>Û>ˆ]Ê `>˜ÃÊ Õ˜Ê >««>ÀÌi“i˜ÌÊ LœÕÀ}iœˆÃÊ \Ê >Ê }À>˜`iÊ vi˜kÌÀiÊ DÊ µÕ>ÌÀiÊ Û>˜Ì>ÕÝ]Ê >Ê LˆLˆœÌ…mµÕi]Ê iÊ LÕÀi>Õ]Ê iÊ V>˜>«jÊ `œ˜˜i˜ÌÊ ½ˆ“«ÀiÃȜ˜Ê `½Õ˜Ê ˆ˜ÌjÀˆiÕÀÊÀi>̈Ûi“i˜ÌÊë>VˆiÕÝ]ÊVœ˜vœÀÌ>LiÊiÌÊ respectant les usages du mode de vie bour}iœˆÃ]Ê «ÕˆÃµÕiÊ V…>VÕ˜Ê `iÃÊ “>ŠÌÀiÃÊ `iÊ “>ˆÃœ˜Ê `ˆÃ«œÃiÊ`iÊÃ>ÊV…>“LÀiÊ«iÀܘ˜ii°ÊiÃÊ`iÕÝÊ vases de nuit indiquent que l’appartement ne `ˆÃ«œÃiÊ«>ÃÊ`½ˆ˜ÃÌ>>̈œ˜ÃÊÃ>˜ˆÌ>ˆÀiÃʓœ`iÀ˜iÃ]Ê ViʵՈÊÈ}˜ˆwiʵÕiʏ>Ê«ˆmViÊÃiÊÈÌÕiÊ>Û>˜ÌÊ£™£{° 6.Êiʘœ“Ê`iÊœ>ۜˆ˜iÊiÃÌÊVœ“«œÃjÊ`iʏ½>`jectif folle et du nom avoine. Il existe aussi une herbe appelée la follavoine]Ê µÕˆÊ iÃÌÊ Õ˜iÊ …iÀL>VjiÊ Ã>ÕÛ>}i°Ê ½ivviÌÊ `j«ÀjVˆ>̈vÊ iÃÌÊ >“«ˆwj]Ê `>˜ÃÊ iÃÊ `iÕÝÊ V>Ã]Ê «>ÀÊ ½>««>ÀÌi˜>˜ViÊ >ÕÊ registre agricole et par la présence de l’adjectif folle°Êiʘœ“Ê“k“iÊ`ÕÊ«iÀܘ˜>}iʏ>ˆÃÃiÊ>ˆ˜ÃˆÊ «ÀjÃ>}iÀÊ՘iÊ«iÀܘ˜>ˆÌjÊÌÀmÃÊv>˜Ì>ˆÃˆÃÌi]ʵսˆÊ sera difficile de prendre au sérieux. Ce nom inscrit donc la pièce dans un registre comique. ➜ COMPARER LES DÉCORS

7.Ê iÃÊ `iÕÝÊ `jVœÀÃÊ Vœ“«œÀÌi˜ÌÊ Õ˜iÊ Ì>Li‡ LÕÀi>ÕÊ>ÛiVÊ՘Êv>ÕÌiՈ]Ê՘ÊV>˜>«j]Ê՘Ê}ÕjÀˆ`œ˜°Ê "˜Ê `ˆÃ̈˜}ÕiÊ j}>i“i˜Ì]Ê DÊ ½>ÀÀˆmÀi‡«>˜]Ê iÃÊ LˆLˆœÌ…mµÕiÃ]ÊÃj«>ÀjiÃÊ«>Àʏ>Ê«œÀÌiÊ`ÕÊvœ˜`° 8.ÊiÃÊ`jVœÀÃÊܘÌÊ>ÃÃiâÊw`miÃÊ>ÕÊÌiÝÌiÊ`iʏ>Ê `ˆ`>ÃV>ˆiʈ˜ˆÌˆ>i°Ê i«i˜`>˜Ì]ʜ˜Ê˜œÌiÊ`>˜ÃʏiÃÊ

`iÕÝÊÀi«ÀjÃi˜Ì>̈œ˜ÃʵÕiµÕiÃÊjV>ÀÌðÊiÊ`jVœÀÊ de Nicolas Sire (document 1) inverse la place `iÃʓiÕLiÃÊ\ʏ>ÊÌ>Li‡LÕÀi>ÕÊiÃÌÊDÊ}>ÕV…iÊ`iÊ >Ê ÃVm˜i]Ê Ì>˜`ˆÃÊ µÕiÊ iÊ V>˜>«jÊ iÌÊ iÊ }ÕjÀˆ`œ˜Ê ܘÌÊ DÊ `ÀœˆÌiÊ `iÊ >Ê ÃVm˜i]Ê Vœ˜ÌÀ>ˆÀi“i˜ÌÊ DÊ ViÊ qui figure dans la didascalie (À droite, milieu de la scène, une grande table-bureau]ʏ°Ê£ä‡££ÊÆÊÀ gauche de la scène, un canapé légèrement de biais]ʏ°Ê£x‡£È®°ÊiÊ`jVœÀ>ÌiÕÀÊ>Êj}>i“i˜ÌÊV…œˆÃˆÊ `½>œÕÌiÀÊ Õ˜Ê Ì>«ˆÃÊ >ÕÊ Vi˜ÌÀiÊ `iÊ >Ê ÃVm˜i°Ê iÊ `jVœÀÊ`iʈV…iÊÀiØ>ÞÊ­`œVՓi˜ÌÊÓ®ÊÀiëiVÌiÊ scrupuleusement l’emplacement des meubles «ÀjÛÕÊ«>ÀÊiÞ`i>Õ]ʓ>ˆÃʜ˜Ê˜œÌi]Êi˜Êjۈ`i˜Vi]Ê >ÕÊ«Ài“ˆiÀÊ«>˜Ê`iʏ>ÊÃVm˜i]ʏ>Ê«ÀjÃi˜ViÊ`½Õ˜Ê Ãi>ÕÊ`iÊ̜ˆiÌÌi]Ê>œÀÃʵÕiʏ>Ê`ˆ`>ÃV>ˆiʈ˜ˆÌˆ>iÊ prévoit de dissimuler cet accessoire derrière les portes de la bibliothèque (c’est derrière ce battant que seront placés dans ce meuble les deux vases de nuit, de façon à ce qu’ils soient invisibles au public]ʏ°ÊLJn®° Ces deux décors sont très dissemblables sur iÊ«>˜ÊiÃ̅j̈µÕiÊ\ʏiÊ«Ài“ˆiÀÊÛiÕÌÊÀi˜`Àiʏ½>̓œÃ«…mÀiÊ`iʏ½j«œµÕiÊDʏ>µÕiiʏ>Ê«ˆmViÊ>ÊjÌjÊ VÀjjiÊ ­£™£ä®Ê iÌÊ «ÀjÃi˜ÌiÊ Õ˜Ê “œLˆˆiÀÊ `iÊ ÃÌޏiÊ >˜Vˆi˜]ʜÙʏiÊLœˆÃÊܓLÀiÊ`œ“ˆ˜iÊ­LœˆÃiÀˆiÃÊ`iÊ >ÊLˆLˆœÌ…mµÕi]Ê}ÕjÀˆ`œ˜]ÊV>ÀV>ÃÃiÊ`ÕÊV>˜>«j®°Ê iÃÊ j̜vviÃ]Ê `>˜ÃÊ iÃÊ Ìœ˜ÃÊ ÀœÕ}iÊ «œÕÀÊ iÊ Ì>«ˆÃÊ iÌÊ ÛiÀÌÊ «œÕÀÊ iÊ V>˜>«j]Ê Vœ˜ÌÀˆLÕi˜ÌÊ DÊ `œ˜˜iÀÊ Õ˜iÊ ˆ“>}iÊ >ÃÃiâÊ Vœ˜Ûi˜Ìˆœ˜˜iiÊ `iÊ ½Õ˜ˆÛiÀÃÊ LœÕÀ}iœˆÃ]ÊVœ˜vœÀÌ>Li]ʓ>ˆÃÊ՘ʫiÕÊÕÃj]ÊÃi“Li‡Ì‡ˆ°ÊiÊÃiVœ˜`Ê`jVœÀʜvvÀiÊ՘iÊۈȜ˜Ê̜ÕÌÊDÊ v>ˆÌÊ`ˆvvjÀi˜ÌiÊ`ÕÊV>Lˆ˜iÌÊ`iÊÌÀ>Û>ˆÊ\ʏiÊÃÌޏiÊÀÌÊ `jVœ]Ê>`œ«ÌjÊ«œÕÀʏiÃÊ«>˜˜i>ÕÝÊ`ÕÊvœ˜`ÊiÌʏiÊ “œLˆˆiÀ]Ê >««œÀÌiÊ Õ˜iÊ ˜œÌiÊ “œ`iÀ˜i°Ê >Ê VœÕleur rouge du canapé tranche dans un univers µÕˆÊ«>À>ŠÌÊ>ÃÃiâÊvÀœˆ`]Ê`œ“ˆ˜jÊ«>ÀʏiÊL>˜VÊ`iÃÊ meubles et des boiseries et la teinte bleu mauve `iÃʓÕÀðÊ>Ê«ÀjÃi˜ViÊ`ÕÊÃi>ÕÊ`iÊ̜ˆiÌÌiÊiÃÌÊ parfaitement inattendue dans cet univers aseptisé. Chacun de ces décors induit un style de iÕÊ i˜Ê >VVœÀ`Ê >ÛiVÊ ½ˆ“«ÀiÃȜ˜Ê µÕ½ˆÊ `œ˜˜iÊ \Ê `>˜Ãʏ>Ê«Ài“ˆmÀiÊÛiÀȜ˜]ʏiʍiÕÊÃiÀ>ÊÃ>˜ÃÊ`œÕÌiÊ «ÕÃÊÀj>ˆÃÌiÊÆʜ˜Êý>ÌÌi˜`ÊDÊ՘ʍiÕÊ«ÕÃʓjV>˜ˆµÕi]ÊۜˆÀiÊLÕÀiõÕiÊ`>˜Ãʏ>ÊÃiVœ˜`i°

Le langage, source de comique Georges Feydeau, On purge bébé ! Livre de l’élève, p. 138 à 140 OBJECTIF ■ Comprendre le rôle du langage dans le déve-

loppement d’une situation comique.

➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1.ÊiÃÊ«iÀܘ˜>}iÃÊi˜ÊÃVm˜iÊܘÌÊœ>ۜˆ˜i]ʏiÊ “>ŠÌÀiÊ`iʓ>ˆÃœ˜]ÊiÌÊ,œÃi]ʏ>ÊLœ˜˜i° 2. a.Ê iÊ Ã«iVÌ>ÌiÕÀÊ Vœ“«Ài˜`Ê µÕiÊ œ>ۜˆ˜iÊ ˆ}˜œÀiʜÙÊÃiÊÌÀœÕÛi˜ÌʏiÃʊiÃÊjLÀˆ`iÃʫՈõսˆÊ a recours au dictionnaire (son dictionnaire ouvert devant lui sur la table. – Voyons : « Îles Hébrides ?… Îles Hébrides ?… Îles Hébrides ?… »]Ê °ÊxÊDÊÇ®°ÊÊˆ}˜œÀiÊj}>i“i˜Ìʏ½œÀ̅œ}À>«…iÊ`iÊ Viʘœ“]ʫՈõսˆÊiÃÌÊ«iÀÃÕ>`j]Êi˜ÊÀ>ˆÃœ˜Ê`iʏ>Ê ˆ>ˆÃœ˜ÊDʏ½œÀ>Ê>ÛiVʏiÊ`jÌiÀ“ˆ˜>˜ÌÊ«ÕÀˆi]ʵÕiÊ le mot Hébrides commence par un zÊ\ÊMais de Zhébrides, pas plus que dans mon œil ! Si ça y était, ce serait entre zébré et zébrure ­°ÊÈx‡ÈÈ®° b.Êœ>ۜˆ˜iʓœ˜ÌÀiÊ՘iÊViÀÌ>ˆ˜iʈ“«>̈i˜Vi]Ê ÛœˆÀiÊ`iʏ½>}ÀiÃÈۈÌjÊDʏ½j}>À`Ê`iÊÃ>Êvi““i]Ê`ÕÊ “œˆ˜ÃÊi˜Ê«ÀjÃi˜ViÊ`iÊ,œÃiÊ\Êavec brusquerie. – Eh ! bien, qu’elle vienne !… Si elle a à me parler, elle sait où je suisÊ­°Ê£{‡£x®ÊÆÊ– […] elle ne peut pas se déranger. – Vraiment ? Eh bien, moi non plus ! Je regrette ! je travailleÊ ­°Ê £Ç‡£n®Ê ÆÊ Sur le même ton brusque. – D’abord, quoi ? Qu’est-ce qu’elle me veut ?Ê­°ÊÓ£‡ÓÓ®°ÊÊ˜iÊÛiÕÌÊ sans doute pas avoir l’air d’être dominé par sa vi““iÊi˜ÊÀj«œ˜`>˜ÌÊDÊÃ>Ê`i“>˜`iÊÌÀ>˜Ã“ˆÃiÊ «>ÀÊ >Ê Lœ˜˜i°Ê >ˆÃÊ Ã>Ê Àj>V̈œ˜Ê “œ˜ÌÀiÊ µÕi]Ê «ÀjVˆÃj“i˜Ì]ÊܘÊ՘ˆÛiÀÃÊ`iÊÌÀ>Û>ˆÊiÃÌÊÜÕÛi˜ÌÊ perturbé par les préoccupations domestiques iÌʵսˆÊ>ÊLˆi˜Ê`iÃÊ`ˆvwVՏÌjÃÊDÊ`jvi˜`ÀiÊܘÊÌiÀÀˆÌœˆÀiÊv>ViÊDÊ՘iÊj«œÕÃiÊi˜Û>…ˆÃÃ>˜Ìi° c. Follavoine se montre brusque et autoritaire v>ViÊDÊ,œÃi]ÊVœ““iÊi˜ÊÌj“œˆ}˜i˜ÌʏiÃÊ`ˆ`>ÃV>ˆiÃÊ>ÕÊ`jLÕÌÊ`iʏ>ÊÃVm˜iÊ>ˆ˜ÃˆÊµÕiÊÃiÃÊ«Àœ«œÃÊ\Ê avec brusquerieÊ­°Ê£{®ÊÆÊSur le même ton brusqueÊ­°ÊÓ£‡ÓÓ®ÊÆÊAu fait, dites donc, vous… !Ê­°ÊÓn®°Ê ÊvÕÃ̈}iÊܘʈ}˜œÀ>˜Vi]ʘ½…jÈÌiÊ«>ÃÊDʏ½ˆ˜ÃՏÌiÀÊ (bougre d’ignare !]ʏ°ÊΙ®ÊiÌÊÃiʓœ˜ÌÀiʈ“«>̈i˜ÌÊ de la voir partir lorsqu’il se rend compte qu’elle ne peut lui être d’aucune utilité (poussant familièrement Rose vers la porte pan coupé. – Oui, bon, merci, ça va bien !]ʏ°Êx·x{ÊÆÊOui !… oui, oui !]Ê °Ê xÇÊ ÆÊ Oui ! ça va bien ! allez !… Allez retrouver madame]ʏ°Êx™®]ÊÀivÕÃ>˜ÌÊ`½jVœÕÌiÀÊÃiÃÊ justifications. Follavoine reste uniquement préoccupé de lui-même et n’a aucun égard pour la Lœ˜˜i]ʵՈʘ½>Ê`½i݈ÃÌi˜ViÊ«œÕÀʏՈʵÕiÊ`>˜ÃʏiÃÊ services qu’elle peut rendre. 3.ÊiÊVœ“«œÀÌi“i˜ÌÊ`iÊ,œÃi]ʈ˜`ˆµÕjÊ`>˜ÃʏiÃÊ `ˆ`>ÃV>ˆiÃ]ÊiÃÌʓ>ÀµÕjÊ«>Àʏ½ˆ˜`ˆvvjÀi˜ViÊ«œÕÀÊ iÃʜÀ`ÀiÃÊiÌʏiÃÊVœ˜ÌÀœÀ`ÀiÃʵսiiÊÀiXœˆÌÊ­avec indifférence]ʏ°Ê£™®ÊÆÊiiÊiÃÌÊÌÀmÃÊ`œVˆiÊiÌÊÀj«œ˜`Ê «>̈i““i˜ÌÊDÊ̜ÕÃʏiÃʜÀ`ÀiÃʵսœ˜ÊÕˆÊ`œ˜˜iÊ (qui s’est arrêtée à l’interpellation de Follavoine]ʏ°ÊÓÎÊÆÊredescendant]ʏ°Êә®°Ê iÊiÃÌÊ«iˆ˜iÊ de bonne volonté (voulant avoir compris]ʏ°Êxä®Ê

7- Jouer des scènes de comédie

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iÌÊV…iÀV…iÊDÊVœ“«Ài˜`ÀiÊViʵÕiʏՈÊ`i“>˜`iÊ Follavoine alors même que la demande sort de ses compétences et de ses attributions. 4.Êœ>ۜˆ˜iÊV…iÀV…iÊDÊÃ>ۜˆÀʜÙÊÃiÊÌÀœÕÛi˜ÌʏiÃÊ ŠiÃÊjLÀˆ`iðÊÕÊ`jLÕÌÊ`iʏ>ÊÃVm˜i]ʈÊṎˆÃiʏiÊ `ˆV̈œ˜˜>ˆÀiÊ\ son dictionnaire ouvert devant lui sur la tableÊ­°Êx‡È®°Ê*ՈÃ]ʈÊ>ÊÀiVœÕÀÃÊDÊ,œÃi]ʏ>Ê Lœ˜˜iÊ\ÊLes Hébrides ?… Vous ne savez pas où c’est ?Ê­°ÊÎÓ®°Ê,œÃiʘ½>Þ>˜ÌÊ«Õʏ½>ˆ`iÀ]Êœ>ۜˆ˜iÊ Àiۈi˜ÌÊ>ÕÊ`ˆV̈œ˜˜>ˆÀiÊDʏ>Êw˜Ê`iʏ>ÊÃVm˜iÊ\ÊSe replongeant dans son dictionnaireÊ­°ÊÈ·È{®° 5. a. >ÊÀj«ˆµÕiÊ`iÊ,œÃiÊiÃÌÊVœ“ˆµÕi]ÊV>ÀÊiiÊ Ìj“œˆ}˜iÊ`iÊܘʈ}˜œÀ>˜ViÊ\ÊiiÊVÀœˆÌʵÕiʏiÃÊ jLÀˆ`iÃÊ Ãœ˜ÌÊ `iÃÊ œLiÌÃÊ µÕiÊ Ãœ˜Ê «>ÌÀœ˜Ê ˜iÊ ÌÀœÕÛiÊ«>ÃÊDʏiÕÀÊ«>Vi°Ê iÌÌiÊÀj«ˆµÕiÊÀi«œÃiÊ sur une forme de quiproquo comique. b.Ê ½>ÕÌÀiÃÊ Àj«ˆµÕiÃÊ `iÊ ,œÃiÊ `jVi˜V…i˜ÌÊ iÊ ÀˆÀiÊ\ʏiÊVœ“ˆµÕiʘ>ŠÌÊ`iÊÃiÃÊÀj«œ˜ÃiÃ]ʵՈÊܘÌÊ en complet décalage avec les questions que lui pose Follavoine. De la boue ?Ê­°Ê{ήÊ\Ê,œÃiÊ >ÃÜVˆiÊDʏ>Ê`jw˜ˆÌˆœ˜Ê`iÊœ>ۜˆ˜iÊ­de la terre entourée d’eau, comment ça s’appelle ?]ʏ°Ê{Ó®Ê Õ˜Ê“œÌʵՈÊÀjÛmiʏiÃʏˆ“ˆÌiÃÊ`iÊܘÊiÝ«jÀˆi˜Vi]Ê vouée au quotidien de son service. Ah ! oui !… c’est dehors !Ê­°Êxä®Ê\Ê,œÃiÊÌÀ>`ՈÌʏ>ÊÀj«ˆµÕiÊ`iÊ Follavoine c’est pas dans l’appartementÊ ­°Ê {™®Ê par c’est dehors°Ê>ÊÀivœÀ“Տ>̈œ˜ÊiÃÌÊVœ“ˆµÕi]Ê «>ÀViÊ µÕ½iiÊ “œ˜ÌÀiÊ µÕiÊ ,œÃiÊ ˆ}˜œÀiÊ ViÊ µÕiÊ Ãœ˜ÌʏiÃÊjLÀˆ`iÃ]ʓ>ˆÃÊj}>i“i˜ÌÊViʵÕiÊܘÌÊ `iÃʊiðÊ*œÕÀÊii]ʏ½ië>ViʘiÊ«iÕÌÊÃiÊVœ˜ViۜˆÀÊ µÕiÊ Ãiœ˜Ê `iÕÝÊ VÀˆÌmÀiÃÊ \Ê `>˜ÃÊ ½>««>ÀÌi“i˜ÌÊ ­Ãœ˜Ê ՘ˆÛiÀÃÊ µÕœÌˆ`ˆi˜®Ê œÕÊ i˜Ê `i…œÀÃ]Ê V½iÃ̇D‡`ˆÀiÊ̜ÕÌÊViʵՈʘ½iÃÌÊ«>Ãʏ½>««>ÀÌi“i˜Ì°Ê >ÊÀj«ˆµÕiÊÃՈÛ>˜ÌiÊAh ! ben, non ! non je les ai pas vuesÊ­°ÊxӮʓœ˜ÌÀiʵÕiÊ,œÃiʘ½>Ê«>ÃÊVœ“«ÀˆÃʏiÃÊiÝ«ˆV>̈œ˜ÃÊ`iÊœ>ۜˆ˜i°Ê iʈ“>}ˆ˜iÊ µÕiÊ iÃÊ jLÀˆ`iÃÊ ÃiÊ ÃˆÌÕi˜ÌÊ `>˜ÃÊ Õ˜Ê i˜ÛˆÀœ˜nement proche de l’appartement et ne peut Vœ˜ViۜˆÀʵսœ˜ÊÕˆÊ`i“>˜`iÊÈÊiiÊÃ>ˆÌʜÙÊÃiÊ trouve quelque chose qu’elle n’a jamais vu. 6.Êœ>ۜˆ˜iÊÀi«ÀœV…iÊܘʈ}˜œÀ>˜ViÊDÊ,œÃiÊ\Ê bougre d’ignare ! […] vous ne savez pas ce que c’est ?Ê­°ÊΙ‡{ä®° 7. a. Follavoine ne trouve pas ce qu’il cherche `>˜ÃÊ iÊ `ˆV̈œ˜˜>ˆÀi]Ê V>ÀÊ ˆÊ V…iÀV…iÊ DÊ >Ê iÌÌÀiÊ z]Ê >œÀÃÊ µÕ½ˆÊ `iÛÀ>ˆÌÊ V…iÀV…iÀÊ DÊ >Ê iÌÌÀiÊ h°Ê >Ê ˆ>ˆÃœ˜]ÊDʏ½œÀ>]Êi˜ÌÀiʏiÊs de les et le é de Hébrides (le h étant muet) explique sa confusion. b.Ê ½iÃÌÊ >Ê ˆÃÌiÊ `iÃÊ “œÌÃÊ Vœ““i˜X>˜ÌÊ «>ÀÊ z (zèbre, zébré, zébrure, zébu]Ê °Ê Èx®Ê µÕˆÊ «iÀ“iÌÊ >ÕÊëiVÌ>ÌiÕÀÊ`iÊVœ“«Ài˜`ÀiÊDʵÕiÊi˜`ÀœˆÌÊ`ÕÊ dictionnaire Follavoine est en train de chercher. Ceci est confirmé par l’expression Mais de Zhébrides, pas plus que dans mon œil !Ê­°ÊÈx‡ÈÈ®]ʜÙÊ ½œ˜ÊۜˆÌʵսi˜Ê½>LÃi˜ViÊ`iʏ½>À̈Vi]Êœ>ۜˆ˜iÊ

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prononce toujours Zhébrides]ÊVœ˜Ãˆ`jÀ>˜ÌʵÕiÊ le z fait partie du mot. c.Êʏ>Êw˜Ê`iʏ>ÊÃVm˜i]ʏiÊëiVÌ>ÌiÕÀÊÀˆÌ]ʘœ˜Ê«ÕÃÊ `iÊ ½ˆ}˜œÀ>˜ViÊ `iÊ ,œÃi]Ê “>ˆÃÊ `iÊ ViiÊ `iÊ œlavoine. 8.ÊiÊ«iÀܘ˜>}iʏiÊ«ÕÃÊÀˆ`ˆVՏiÊiÃÌÊœ>ۜˆ˜iÊ\Ê la fin de la scène le montre en effet tout aussi ignareÊ­°ÊΙ®ÊµÕiÊ,œÃi°Ê-œ˜Êˆ“«>̈i˜ViÊVœ˜ÌÀiÊ >ÊLœ˜˜iʘ½>««>À>ŠÌÊ«>ÃʍÕÃ̈wji]ÊV>ÀʏՈ‡“k“iÊ iÃÌÊ «ÀˆÃÊ i˜Ê y>}À>˜ÌÊ `jˆÌÊ `½ˆ}˜œÀ>˜Vi°Ê iÊ Àˆ`ˆVՏiÊ`ÕÊ«iÀܘ˜>}iÊiÃÌÊDÊܘÊVœ“LiʏœÀõսˆÊ accuse le dictionnaire (On ne trouve rien dans ce dictionnaire !]ʏ°ÊÈȇÈÇ®]Ê>ÕʏˆiÕÊ`iʓiÌÌÀiÊi˜Ê V>ÕÃiÊÃ>Ê«Àœ«ÀiÊÀiV…iÀV…iÊ\Êœ>ۜˆ˜iÊ>««>À>ŠÌÊ Vœ““iÊ Õ˜Ê «iÀܘ˜>}iÊ Ã×ÀÊ `iÊ Õˆ]Ê «Àœ“«ÌÊ DÊ affirmer une supériorité qui n’est pas justifiée. ➜ COMPARER DES JEUX D’ACTEURS

9.Ê >˜ÃÊ ½ˆ“>}iÊ £Ê ­«°Ê £În®]Ê ,œÃiÊ iÃÌÊ ÛkÌÕiÊ `iÊ L>˜VÊ \Ê V…i“ˆÃˆiÀÊ L>˜VÊ DÊ “>˜V…iÃÊ œ˜}ÕiÃÊ iÌÊ DÊ VœÊ V…i“ˆ˜ji]Ê >ÛiVÊ i“«ˆmVi“i˜ÌÊ LÀœ`j]Ê tablier blanc brodé sur une jupe beige. Dans ½ˆ“>}iÊÓÊ­«°Ê£Î™®]Ê,œÃiÊiÃÌÊÛkÌÕiÊ`½Õ˜iʏœ˜}ÕiÊ ÀœLiÊ ˜œˆÀi]Ê viÀ“jiÊ «>ÀÊ Õ˜Ê «ïÌÊ VœÊ >Õ`ˆ˜iÊ L>˜V]Ê iÌÊ `½Õ˜Ê }À>˜`Ê Ì>LˆiÀÊ L>˜VÊ µÕˆÊ VœÕÛÀiÊ Õ˜iÊ }À>˜`iÊ «>À̈iÊ `iÊ >Ê Õ«i°Ê iÊ «œÀÌiÊ Õ˜iÊ courte coiffe blanche dans les cheveux. iÊ «Ài“ˆiÀÊ VœÃÌՓiÊ iÃÌÊ «ÀiõÕiÊ ÌÀœ«Ê jj}>˜ÌÊ et raffiné pour une servante ; il ne fait pas resÜÀ̈ÀÊ >Ê Vœ˜`ˆÌˆœ˜Ê `ÕÊ «iÀܘ˜>}iÊ \Ê iÊ Ì>LˆiÀÊ brodé orne la jupe plus qu’il ne la protège et prolonge le raffinement des dentelles du chemisier. Cette soubrette ne donne pas le sentiment qu’elle travaille beaucoup dans la maison. iÊÃiVœ˜`ÊVœÃÌՓiÊiÃÌÊLi>ÕVœÕ«Ê«ÕÃÊÜLÀiÊiÌÊ ÌÀ>`ˆÌˆœ˜˜i]Ê i˜Ê À>ˆÃœ˜Ê `iÊ Ã>Ê VœÕiÕÀÊ ˜œˆÀiÊ ÆÊ iÊ Ì>LˆiÀÊL>˜V]ʏiÊVœÊiÌʏ>ÊVœˆvviÊܘÌʏiÃÊÈ}˜iÃÊ `ˆÃ̈˜V̈vÃÊ`iÃÊi“«œÞjÃÊ`iʓ>ˆÃœ˜Ê\ʏiÕÀÊL>˜cheur est l’indice d’une maison bien tenue. Ce second costume convient davantage au rôle `iÊÃiÀÛ>˜ÌiÊ`iÊ,œÃiÊ\ʈÊ“œ˜ÌÀiʵÕiÊÃ>Êvœ˜V̈œ˜Ê `>˜ÃÊ >Ê “>ˆÃœ˜Ê ˜½iÃÌÊ «>ÃÊ `½kÌÀiÊ Ã>Û>˜Ìi]Ê “>ˆÃÊ bien d’effectuer les travaux ménagers et de servir ses patrons. 10.Ê >˜Ãʏ>Ê«Ài“ˆmÀiʓˆÃiÊi˜ÊÃVm˜i]Êœ>ۜˆ˜iÊ Ãi“LiÊ jVœÕÌiÀÊ ViÊ µÕiÊ `ˆÌÊ ,œÃiÊ \Ê Ãœ˜Ê iÝ«ÀiÃȜ˜ÊiÃÌÊ>ÌÌi˜ÌˆÛiÊÆʈÊiÃÌÊ̜ÕÀ˜jÊÛiÀÃÊ,œÃi]ÊµÕˆÊ Ài}>À`iÊ iÊ «ÕLˆV]Ê iÌÊ Ìˆi˜ÌÊ ÃiÃÊ “>ˆ˜ÃÊ ½Õ˜iÊ ÃÕÀÊ ½>ÕÌÀi]Ê`>˜Ãʏ½>ÌÌi˜ÌiÊ`iÊÃ>ÊÀj«œ˜Ãi°ÊÊÃi“LiÊ `œ“ˆ˜jÊ «>ÀÊ ,œÃi]Ê µÕˆÊ >]Ê `>˜ÃÊ ViÌÌiÊ “ˆÃiÊ i˜Ê ÃVm˜i]ʏ½ˆ˜ˆÌˆ>̈Ûi° >˜Ãʏ>ÊÃiVœ˜`iʓˆÃiÊi˜ÊÃVm˜i]Êœ>ۜˆ˜iÊiÃÌÊ >ÃÈÃÊDÊܘÊLÕÀi>Õ]Ê̜ÕÀ˜jÊÛiÀÃʏiÊ«ÕLˆV]ʏiÊ`ˆV̈œ˜˜>ˆÀiÊ œÕÛiÀÌÊ ÃÕÀÊ Ãœ˜Ê LÕÀi>ÕÊ \Ê Ãœ˜Ê iÝ«ÀiÃsion est empreinte d’autorité et il semble

ýˆ“«>̈i˜ÌiÀÊ`iʏ>ʏi˜ÌiÕÀÊ`iÊ,œÃi]ʵՈÊÃiÊ̈i˜ÌÊ DÊÃ>Ê}>ÕV…iÊiÌʏiÊÀi}>À`iʏ½>ˆÀÊi“L>ÀÀ>ÃÃj°Ê iÌÌiÊ “ˆÃiÊ i˜Ê ÃVm˜iÊ Ãi“LiÊ `>Û>˜Ì>}iÊ Vœ˜vœÀ“iÊ DÊ ce qu’indique le texte de Feydeau. 11.Ê>Ê«Ài“ˆmÀiÊ«…œÌœ}À>«…ˆiÊ«œÕÀÀ>ˆÌÊVœÀÀi뜘`ÀiÊ>Õʓœ“i˜ÌʜÙÊ,œÃi]Ê>«ÀmÃʏ>ʵÕiÃ̈œ˜Ê `iÊœ>ۜˆ˜i]ÊÀi«Ài˜`]ÊahurieÊ\ Les Hébrides ? ­°Ê Îή°Ê Ê ViÊ “œ“i˜ÌÊ `ÕÊ `ˆ>œ}Õi]Ê œ>ۜˆ˜iÊ ˜iÊ “>˜ˆviÃÌiÊ «>ÃÊ i˜VœÀiÊ `½ˆ“«>̈i˜ViÊ v>ViÊ DÊ ½ˆ}˜œÀ>˜ViÊ`iÊ,œÃi° >ÊÃiVœ˜`iÊ«…œÌœ}À>«…ˆiÊVœÀÀi뜘`À>ˆÌÊ`>Û>˜Ì>}iÊ >ÕÝÊ Àj«ˆµÕiÃÊ ÃՈÛ>˜ÌiÃÊ \Ê œ>ۜˆ˜iÊ Ûˆi˜ÌÊ `iÊ Vœ˜wÀ“iÀÊ Ã>Ê µÕiÃ̈œ˜Ê DÊ ,œÃiÊ ­Oui]Ê °Ê Î{®Ê iÌÊ Vii‡VˆÊÕˆÊÀj«œ˜`Ê\ÊAh ! non !… non !… (Comme pour se justifier.) C’est pas moi qui range ici !… c’est madameÊ­°ÊÎx‡ÎÈ®°

Un conflit comique Georges Courteline, Le commissaire est bon enfant Livre de l’élève, p. 141 à 144 OBJECTIF ■ Comprendre

la progression dramatique dans une scène comique.

➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1.Ê >Ê ÃVm˜iÊ ÃiÊ ÃˆÌÕiÊ `>˜ÃÊ Õ˜Ê Vœ““ˆÃÃ>Àˆ>ÌÊ `iÊ police. 2.Ê>ÊÃVm˜iÊVœ“«Ài˜`Ê`iÕÝÊ«iÀܘ˜>}iÃÊ\Ê ÀiœVÊiÌʏiÊVœ““ˆÃÃ>ˆÀi]Ê`œ˜Ìʜ˜Ê˜iÊVœ˜˜>ŠÌÊ«>ÃÊ iÊ ˜œ“]Ê iÌÊ µÕˆÊ iÃÌÊ `œ˜VÊ `jÈ}˜jÊ «>ÀÊ Ã>Ê ÃiՏiÊ fonction. 3.Ê ÀiœVÊ iÃÌÊ Ûi˜ÕÊ >««œÀÌiÀÊ >ÕÊ Vœ““ˆÃÃ>Àˆ>ÌÊ une montre qu’il a trouvée dans la rue. 4.ÊiÊ«iÀܘ˜>}iʵՈʫiÀ`Ê«>̈i˜ViʏiÊ«Ài“ˆiÀÊ iÃÌÊ ÀiœV]ʵՈÊ`œ˜˜iÊܘÊjÌ>ÌÊVˆÛˆÊ>ÕÊVœ““ˆÃsaire avec un commencement d’impatience dans la voixÊ­°Ê{Ç®° 5. a.Ê iÊ Vœ““ˆÃÃ>ˆÀiÊ `iۈi˜ÌÊ `iÊ «ÕÃÊ i˜Ê «ÕÃÊ v>“ˆˆiÀÊ iÌÊ ÃœÕ«Xœ˜˜iÕÝÊ DÊ ½j}>À`Ê `iÊ ÀiœV]Ê comme le montrent les termes qu’il utilise pour iÊ `jÈ}˜iÀÊ \Ê mon garçonÊ ­°Ê nή]Ê un insolent ­°Ê™ä®]Êmon gaillardÊ­°Ê™™®]Êun voyouÊ­°Ê£ä£®]Êcet homme-làÊ­°Ê£äx®° iÊ Vœ““ˆÃÃ>ˆÀiÊ Ã½>`ÀiÃÃiÊ DÊ ÀiœVÊ ÃÕÀÊ Õ˜Ê Ìœ˜Ê >Õ̜ÀˆÌ>ˆÀi]Ê ÃiV]Ê ṎˆÃ>˜ÌÊ Ûœœ˜ÌˆiÀÃÊ `iÃÊ vœÀ“ՏiÃÊ`½œÀ`ÀiÊ­«…À>ÃiÃÊÃ>˜ÃÊÛiÀLi]ʈ“«jÀ>̈v]Ê«…À>ÃiÃÊ>vwÀ“>̈ÛiÃÊDÊÛ>iÕÀÊ`½œÀ`Ài®Ê\Êl’arrêtant du geste. – Pas encore (l. 18) ; sec ­°ÊÓÓ®ÊÆ Je vous dispense de toute remarqueÊ­°Ê{{®ÊÆÊÇa suffit ! ­°ÊxÇ®ÊÆÊRetirez cette parole !Ê­°Ê™Ó®°ÊÊý>`ÀiÃÃiÊ j}>i“i˜ÌÊDʏՈÊ>ÛiVʈÀœ˜ˆiÊ\ÊironiqueÊ­°ÊÈä®°ÊÊ

“iÃÕÀiÊ µÕiÊ ½œ˜Ê >Û>˜ViÊ `>˜ÃÊ >Ê ÃVm˜i]Ê iÊ Ìœ˜Ê devient de plus en plus tranchant et manifeste >Ê VœmÀiÊ `ÕÊ Vœ““ˆÃÃ>ˆÀi]Ê œvvÕõÕjÊ «>ÀÊ ½ˆ˜Ãœi˜ViÊ`iÊ ÀiœVÊ\ÊC’est à moi que vous parlez ? (l. 81) ; vous allez changer de langage. Vous le prenez sur un ton qui ne me revient pas ­°Ê n·n{®Ê ÆÊ je vais vous apprendre à me parler avec les égards qui me sont dus !Ê­°Ê™™‡£ää®° b.ÊiÊVœ““ˆÃÃ>ˆÀiÊ>LÕÃiÊ`iÊܘʫœÕۜˆÀʏœÀõսˆÊ émet des jugements de valeur sur le mode `iÊ ÛˆiÊ `iÊ ÀiœVÊ iÌÊ Ã½ˆ˜ÌjÀiÃÃiÊ `iÊ ÌÀmÃÊ «ÀmÃÊ DÊ Ã>ÊۈiÊ«ÀˆÛjiÊ\ÊVous me faites l’effet de mener une singulière existenceÊ­°ÊÈÓ®ÊÆÊj’ai le droit de me demander ce que vous pouviez fiche à trois heures du matin au coin de la rue Monsieur-lePrinceÊ­°ÊÈ{ÊDÊÈÈ®ÊÆÊQu’est-ce qu’elle fait, votre maîtresse ?Ê­°ÊÇx®°Ê iÌʈ˜ÌiÀÀœ}>̜ˆÀiʈ˜`ˆÃ«œÃiÊ ÀiœV]ʵՈÊÌi˜ÌiÊ`½ˆ“«œÃiÀÊ`iÃʏˆ“ˆÌiÃÊ>ÕÊVœ““ˆÃÃ>ˆÀiÊ\ÊÇa ne vous regarde pasÊ­°Ênä®°ÊœÀõÕiʏiÊ̜˜Ê“œ˜ÌiÊi˜ÌÀiʏiÃÊ`iÕÝÊ«iÀܘ˜>}iÃ]Ê iÊVœ““ˆÃÃ>ˆÀiÊ>ÊÀiVœÕÀÃÊDʏ>ÊvœÀViÊ«œÕÀʏiÊv>ˆÀiÊ Ì>ˆÀiÊ\ÊEmparez-vous de cet homme-là, et collez-le-moi au violon !Ê­°Ê£äx®° 6. a.Ê iÊ «iÀܘ˜>}iÊ µÕˆÊ v>ˆÌÊ «ÀiÕÛiÊ `iÊ Lœ˜Ê Ãi˜ÃÊ iÃÌÊ ÀiœVÊ \Ê ˆÊ `j“œ˜ÌÀiÊ >ÕÊ Vœ““ˆÃÃ>ˆÀiÊ µÕiÊÃiÃÊÜիXœ˜ÃÊDÊܘÊj}>À`ÊܘÌÊ>LÃÕÀ`iðÊ

œ““i˜ÌÊ «œÕÀÀ>ˆÌ‡ˆÊ kÌÀiÊ Õ˜Ê ÛœiÕÀ]Ê >œÀÃÊ µÕ½ˆÊ À>««œÀÌiÊ ½œLiÌÊ µÕ½ˆÊ >Ê ÌÀœÕÛjÊ ¶Ê \Ê A-t-on idée d’une chose pareille ? Je trouve dans la rue une montre ; je me détourne de mon chemin pour vous la rapporter, et voilà comment je suis reçu !Ê­°Ê™xÊDʙǮ° b.Ê iÊ «iÀܘ˜>}iÊ Àˆ`ˆVՏiÊ iÃÌÊ iÊ Vœ““ˆÃÃ>ˆÀi]Ê µÕˆÊ ÜիXœ˜˜iÊ ÀiœV]Ê Ã>˜ÃÊ vœ˜`i“i˜Ì]Ê iÌÊ s’emporte lorsque son interlocuteur lui fait comprendre que ses questions n’ont pas lieu `½kÌÀi°ÊiÊVœ““ˆÃÃ>ˆÀiÊýˆ`i˜ÌˆwiÊDÊÃ>Êvœ˜V̈œ˜Ê et agit au nom de ses devoirsÊ­°ÊÇ£®Ê\ʏ>ÊÀjÈÃÌ>˜ViÊ`iÊ ÀiœV]ÊDÊ«>À̈ÀÊ`iʏ>ʏˆ}˜iÊnä]ʘiÊv>ˆÌÊ µÕ½iÝ>ViÀLiÀÊÃ>ÊvœˆiÊÜիXœ˜˜iÕÃi° 7. a.Êiʘœ“ÊBreloc est issu du nom commun breloque]Ê µÕˆÊ `jÈ}˜iÊ Õ˜Ê «ïÌÊ LˆœÕÊ Ã>˜ÃÊ Û>iÕÀ]ʵÕiʏ½œ˜Ê>ÌÌ>V…iÊDÊ՘iÊV…>Š˜iÊ`iʓœ˜ÌÀiÊ œÕÊDÊ՘ÊLÀ>ViiÌ°Êiʘœ“ÊiÃÌÊVœ“ˆµÕi]ʈVˆ]ÊÈʜ˜Ê iÊ “iÌÊ i˜Ê À>««œÀÌÊ >ÛiVÊ ½œLiÌÊ µÕiÊ ÀiœVÊ iÃÌÊ Ûi˜ÕÊ>««œÀÌiÀÊ>ÕÊVœ““ˆÃÃ>Àˆ>ÌÊ\Ê՘iʓœ˜ÌÀi°Ê>Ê ÃVm˜iÊ ÀjÛmi]Ê `½>ÕÌÀiÊ «>ÀÌ]Ê µÕiÊ ÀiœVÊ iÃÌÊ «ÀˆÃœ˜˜ˆiÀÊ `iÊ >Ê ÃˆÌÕ>̈œ˜]Ê Vœ““iÊ Õ˜iÊ LÀiœµÕiÊ iÃÌÊ>ÌÌ>V…jiÊDÊ՘iʓœ˜ÌÀi°Êiʘœ“Ê«Ài˜`Ê>œÀÃÊ une valeur métaphorique. b. un ton qui ne me revient pasÊ­°Ên{®ÊÈ}˜ˆwiÊ Ê՘Ê̜˜ÊµÕˆÊ˜iʓiÊ«>ŠÌÊ«>ÃʂÊÆÊvotre figure, qui me revient, elle !Ê­°Ênx®ÊÈ}˜ˆwiʁʍiʓiÊÜÕۈi˜ÃÊ `iÊۜÌÀiÊw}ÕÀiʂ°ÊiʓœÌÊsouvenirÊ>««>À>ŠÌÊ`>˜ÃÊ >ÊÀj«ˆµÕiÊÃՈÛ>˜ÌiÊ`ÕÊVœ““ˆÃÃ>ˆÀiÊ­°ÊnÇ®° 7- Jouer des scènes de comédie

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8.ÊiÊ«ÀœVj`jÊi“«œÞjÊ«>ÀÊ œÕÀÌiˆ˜iÊVœ˜ÃˆÃÌiÊ DÊ v>ˆÀiÊ «>ÀiÀÊ iÃÊ `iÕÝÊ «iÀܘ˜>}iÃÊ i˜Ê “k“iÊ Ìi“«Ã]ÊV…>V՘ÊÃՈÛ>˜ÌÊܘÊ`ˆÃVœÕÀÃÊiÌʘiÊۜՏ>˜ÌÊ Vj`iÀÊ i˜Ê Àˆi˜Ê DÊ ½>ÕÌÀi°Ê ½ivviÌÊ «Àœ`ՈÌÊ iÃÌÊ Vœ“ˆµÕiÊ\ʏiÃÊ`iÕÝÊ«iÀܘ˜>}iÃÊܘÌÊi˜viÀ“jÃÊ `>˜ÃʏiÕÀʏœ}ˆµÕiÊiÌʘiÊ«>Àۈi˜˜i˜ÌÊ«ÕÃÊDÊVœ““Õ˜ˆµÕiÀÊ\ÊV…>V՘ÊÛiÕÌÊ`œ“ˆ˜iÀʏ½>ÕÌÀiÊ«>Àʏ>Ê parole. 9. a.Ê ½>Ì̈ÌÕ`iÊ `ÕÊ Vœ““ˆÃÃ>ˆÀiÊ >LœṎÌÊ DÊ ViÊ µÕiÊ ÀiœVÊ ViÃÃiÀ>]Ê DÊ ½>Ûi˜ˆÀ]Ê `iÊ ÃiÊ Vœ“«œÀÌiÀÊi˜Ê…œ˜˜kÌiÊVˆÌœÞi˜]Êi˜ÊÀ>««œÀÌ>˜ÌÊ՘ʜLiÌÊ ÌÀœÕÛjÊ \Ê ça m’apprendra à rendre service et à me conduire en honnête hommeÊ­°Ê™Ç‡™n®ÊÆÊEh bien, que j’en trouve encore une !… que j’en trouve encore une, de montre !Ê­°Ê£ä™‡££ä®°Ê iÊ >LœṎÌÊ`œ˜VÊDʏ½ˆ˜ÛiÀÃiÊ`iÊViʵսiiÊ`iÛÀ>ˆÌÊiÌÊ favorise la malhonnêteté. b.Ê >˜ÃÊ ViÌÌiÊ ÃVm˜i]Ê œÕÀÌiˆ˜iÊ VÀˆÌˆµÕiÊ ½>LÃÕÀ`ˆÌjÊ `iÊ ½>`“ˆ˜ˆÃÌÀ>̈œ˜]Ê µÕˆÊ >««ˆµÕiÊ `iÃÊ Vœ˜Ãˆ}˜iÃ]ÊÃ>˜ÃÊÌi˜ˆÀÊVœ“«ÌiÊ`iʏ>ÊÀj>ˆÌj°Ê½>`ministration porte ici atteinte aux libertés individuelles et tente d’exercer une autorité sur les “ ÕÀÃÊÆÊiiÊÕÃiÊiÌÊ>LÕÃiÊ`iÊܘʫœÕۜˆÀ]Ê>ÕÝÊ `j«i˜ÃÊ`iÃÊVˆÌœÞi˜ÃʵսiiÊVœ˜`ՈÌÊDʏ½iÝ>ëjration. ➜ OBSERVER UNE MISE EN SCÈNE

10.Ê ½ˆ“>}iÊ iÃÌÊ Õ˜iÊ «…œÌœ}À>«…ˆiÊ i˜Ê ˜œˆÀÊ iÌÊ L>˜V]Ê «ÀˆÃiÊ œÀÃÊ `½Õ˜iÊ Ài«ÀjÃi˜Ì>̈œ˜Ê `iÊ >Ê «ˆmViÊ i˜Ê £™x£]Ê “ˆÃiÊ i˜Ê ÃVm˜iÊ «>ÀÊ ,œLiÀÌÊ Manuel.

100

11.Ê iÊ `jVœÀÊ Ài«ÀjÃi˜ÌiÊ iÊ LÕÀi>ÕÊ `ÕÊ Vœ““ˆÃÃ>ˆÀi°ÊiʓœLˆˆiÀÊÃiÊVœ“«œÃiÊ`½Õ˜iÊÌ>Li‡ LÕÀi>Õ]Ê >ÛiVÊ Õ˜iÊ >“«iÊ `iÊ LÕÀi>ÕÊ iÌÊ Õ˜iÊ Ãœ˜˜iÌÌi]Ê `iÊ `iÕÝÊ v>ÕÌiՈÃÊ ­Õ˜Ê «œÕÀÊ iÊ Vœ“missaire ; un pour son visiteur) et d’un meuLi‡V>ÃÃiÕÀ]Ê«>VjÊVœ˜ÌÀiʏiʓÕÀ]ÊDÊ}>ÕV…iÊ`ÕÊ LÕÀi>Õ°Ê ÕÊ “ÕÀ]Ê `iÀÀˆmÀiÊ iÊ LÕÀi>Õ]Ê ÌÀž˜iÊ Õ˜Ê buste en plâtre de Marianne (représentant la ,j«ÕLˆµÕi®ÊiÌÊ`iÃÊ>vwV…iÃÊÀ>««i>˜ÌʏiÃʓ>݈“iÃÊ >`œ«ÌjiÃÊ «>ÀÊ ½œVVÕ«>˜ÌÊ `iÃÊ ˆiÕÝÊ \Ê Une place pour chaque chose et chaque chose à sa place ; la deuxième porte sur le silence au traÛ>ˆ]ʏ>Ê`iÀ˜ˆmÀiÊÃÕÀʏiÃÊ`ÀœˆÌÃÊiÌʏiÃÊ`iۜˆÀðÊiÊ Vœ““ˆÃÃ>ˆÀiÊ >Ê `œ˜VÊ «iÀܘ˜>ˆÃjÊ Ãœ˜Ê LÕÀi>Õ]Ê ces pancartes relayant son discours. 12.ÊiÃÊ`iÕÝÊ«iÀܘ˜>}iÃÊܘÌʏiÊVœ““ˆÃÃ>ˆÀiÊ ­DÊ}>ÕV…i®ÊiÌÊ ÀiœVÊ­DÊ`ÀœˆÌi®°ÊiÊVœ““ˆÃÃ>ˆÀiÊ «œÀÌiÊ՘iÊÀi`ˆ˜}œÌiÊiÌÊ՘iÊV…i“ˆÃiÊDÊVœÊ“œ˜Ì>˜Ì°Ê ÀiœVÊ«œÀÌiÊ՘ʓ>˜Ìi>ÕÊiÌÊ̈i˜ÌÊ՘ÊV…>«i>ÕÊiÌÊ՘iÊV>˜˜iÊDʏ>ʓ>ˆ˜° 13.Ê iÊ Vœ““ˆÃÃ>ˆÀiÊ Ãi“LiÊ Ã>ÕiÀÊ ÀiœVÊ µÕˆÊ vient d’arriver (il a encore sa canne et son cha«i>ÕÊDʏ>ʓ>ˆ˜®°Ê"˜Ê˜iÊ`ˆÃ̈˜}ÕiÊ>ÕV՘iÊ>˜ˆ“œÃˆÌjÊi˜ÌÀiʏiÃÊ`iÕÝÊ«iÀܘ˜>}iðÊ>Ê«…œÌœ}À>phie pourrait correspondre aux deux premières Àj«ˆµÕiÃÊ`iʏ½iÝÌÀ>ˆÌÊ­°ÊÎÊDÊx®Ê\

Le commissaire. – Veuillez vous expliquer. Breloc. – Monsieur le commissaire, c’est bien simple. Je viens déposer entre vos mains une montre que j’ai trouvée cette nuit…

➔ L’ATELIER DE JEU THÉÂTRAL Livre de l’élève, p. 145

2. L’étude des didascalies

Chez Feydeau

Le décor

Les accessoires

Les déplacements des personnages

Les gestes et les attitudes

Le ton des répliques

table de travailÊ­°ÊÓ®]Ê fauteuil de bureau (l. 3).

son dictionnaire ouvert devant lui sur la table ­°Êx‡È®°

Rose qui paraît (l. 9) ; arrivant du pan coupé de gauche (l. 11) ; qui est descendue jusqu’au milieu de la scène (l. 16) ; Elle fait mine de remonter ­°ÊÓä®ÊÆÊqui s’est arrêtéeÊ­°ÊÓήÊÆÊ Elle remonte ­°ÊÓÈ®ÊÆÊau moment où elle va sortirÊ­°ÊÓÇ®ÊÆÊ redescendant ­°Êә®ÊÆÊquittant son bureau et poussant familièrement Rose vers la porte pan coupé ­°Êx·x{®ÊÆÊ Elle sort (l. 61) ; Redescendant jusque devant la table contre laquelle il s’adosseÊ­°ÊÈÓ®°

Follavoine, penché sur sa table de travail, la jambe gauche repliée sur son fauteuil de bureau, la croupe sur le bras du fauteuil, compulse son dictionnaire ­°Ê£‡{®ÊÆÊSans relever la tête et avec humeur (l. 8) ; se replongeant dans son dictionnaire ­°Ê£Î]ÊÈ·È{®ÊÆÊ relevant la tête, sans lâcher son dictionnaire ­°ÊÓ£®ÊÆÊse redressant en refermant son dictionnaire sur son index de façon à ne pas perdre la pageÊ­°ÊÎLJÎn®ÊÆÊ ouvrant de grands yeux ­°Ê{£®ÊÆÊhaussant les épaules ­°Ê{{]Êx£®ÊÆÊil reparcourt des yeux la colonne qu’il vient de lire (l. 68).

avec brusquerie ­°Ê£{®ÊÆÊavec indifférence (l. 19) ; Sur le même ton brusque ­°ÊÓ£‡ÓÓ®ÊÆÊqui ne comprend pas (l. 31) ; ahurie (l. 33) ; Comme pour se justifier ­°ÊÎx]Êxx®ÊÆÊ abrutieÊ­°Ê{Ç®ÊÆÊ voulant avoir comprisÊ­°Êxä®°

7- Jouer des scènes de comédie

101

Chez Courteline

102

Le décor

Les accessoires

Les déplacements des personnages

Les gestes et les attitudes

Le ton des répliques

sa table (l. 16).

une montre (l. 11).

Apparition, sur le seuil de la porte, de Breloc, qui entre […] et gagne le milieu du théâtreÊ­°Ê£‡Ó®ÊÆÊ Il va à sa table (l. 16) ; qui bonditÊ­°Ê™ä®ÊÆÊ Le commissaire court à la porte, qu’il ouvreÊ­°Ê£ä{®ÊÆÊ emmené presque de forceÊ­°Ê£ä™®ÊÆÊIl disparaît (l. 111).

se découvre (l. 1) ; Il tire de son gousset et remet au commissaire une montre que celui-ci examine longuement ­°Ê££‡£Ó®ÊÆÊfait jouer un tiroir et y enfouit la montre de Breloc (l. 16) ; l’arrêtant du geste (l. 18) ; après avoir pris noteÊ­°Êxή°

secÊ­°ÊÓÓ®ÊÆÊun peu étonné ­°ÊÓήÊÆÊun commencement d’impatience dans la voix ­°Ê{Ç®ÊÆÊqui se monte peu à peuÊ­°Êx{®ÊÆÊ ironiqueÊ­°ÊÈä®ÊÆÊ stupéfait (l. 89).

8!!MÖbojnbm!ebot!mf!spnbo! eÖbwfouvsft

Livre de l’élève, p. 146 à 167

➔ REPÈRES THÉORIQUES ET DIDACTIQUES Objectifs généraux du chapitre

Découvrir quatre grands romans d’aventures. Étudier la place et le rôle de l’animal dans le récit d’aventures.

■ ■

La problématique du chapitre Ce chapitre a pour objectif de regrouper trois auteurs du programme (Joseph Kessel, Jack London, Jules Verne), autour de la problématique de l’aventure animale. Il a été construit autour de plusieurs axes : le statut de l’animal dans le récit, la dimension initiatique, la thématique animal sauvage / animal apprivoisé. Le statut de l’animal L’animal engagé dans un récit d’aventures peut avoir deux statuts : UÊÌi˜>˜ÌÊ iÊ ÀžiÊ «Àˆ˜Vˆ«>]Ê ˆÊ iÃÌÊ iÊ héros du récit ; c’est le cas dans Croc-Blanc, L’Appel de la forêt et Le Lion (avec une nuance : le titre met en avant l’animal, mais il est lié à Patricia, qui fait aussi figure d’héroïne) ; Uʏ½>˜ˆ“>Ê «iÕÌÊ kÌÀiÊ ½Õ˜Ê `iÃÊ personnages du roman et jouer un rôle dans le récit d’aventures. Il est souvent au service des humains, comme le chien Top dans le roman de Jules Verne, L’Île mystérieuse : Top est le chien d’un jeune garçon, Harbert Brown ; il pressent les dangers, sauve son maître de la mort et permet à ses >“ˆÃÊ`iÊÀiÌÀœÕÛiÀÊܘÊV…i“ˆ˜Ê`>˜Ãʏ>ÊvœÀkÌ° Roman animalier et roman d’apprentissage Le roman d’aventures animalier peut se rattacher au récit d’apprentissage (en lien avec le conte étudié en 6e : chapitre 2, « Des récits d’apprentissage »). Ainsi, Croc-Blanc apprend, en grandissant, à chasser avec sa mère ; puis

il est confronté aux hommes, découvrant le camp des Indiens et ses lois. Il est enfin lancé dans l’aventure de la vie, avec ses joies et ses peines. Mais l’initiation peut se faire aussi pour les humains : le narrateur du Lion va découvrir auprès de Patricia et de King un autre monde, celui des espaces sauvages, de l’innocence et de la liberté. La portée de ces récits : des animaux et des hommes

L’approche romanesque d’animaux sauvages apprivoisés (le lion), d’animaux oscillant d’un état à l’autre (Croc-Blanc, Buck), ou encore d’animaux domestiques (Top) conduit à une réflexion sur l’univers sauvage, sur les lois qui régissent la nature, et la place que tient ou doit Ìi˜ˆÀÊ ½…œ““iÊ `>˜ÃÊ ViÌÊ Õ˜ˆÛiÀÃ°Ê ½jÌÕ`iÊ ÀiÛkÌÊ une dimension écologique : elle doit inciter l’élève à devenir un citoyen responsable et respectueux de la préservation du milieu naturel et des espèces animales.

Construction du chapitre Les activités de lecture UÊiÊVœÀ«ÕÃÊ`ÕÊV…>«ˆÌÀiÊiÃÌÊVœ“«œÃjÊ`iÊquatre extraits : – l’extrait de Croc-Blanc (p. 150-151) raconte la première sortie du louveteau hors de sa tanière, la curiosité qui l’envahit, les risques qu’il prend pour regarder le monde inconnu qui s’offre à lui, puis la chute et la première expérience de la douleur. Cette aventure constitue pour lui sa première leçon de vie ; – l’extrait du Lion (p. 152-153) présente la rencontre du narrateur, un adulte venu d’Europe, avec Patricia, une enfant qui vit dans la brousse africaine, et King le lion, un fauve à

8 - L’animal dans le roman d’aventures

103

demi apprivoisé. Pour le narrateur, il va s’agir d’une initiation au monde de la nature, dont la frontière est marquée par le mur végétal (l. 1). Au-delà de ce mur, le spectacle qui s’offre à lui est quasi magique : un lion et une petite fille sont côte à côte ; cette petite fille est douée d’un grand pouvoir, celui de maîtriser le grand fauve. Pour le narrateur, l’initiation implique des épreuves : ressentir la peur, puis obéir à la lettre aux ordres de l’enfant. La suite de l’extrait (donnée en évaluation, p. 166-167) marque l’accomplissement de l’initiation, la rencontre mystérieuse du lion et de l’homme : King connaît désormais le narrateur ; – l’extrait de L’Île mystérieuse (p. 154-155) se situe au début du roman : cinq personnages se sont embarqués en ballon, pour fuir les sudistes qui les retenaient prisonniers, lors de la guerre de Sécession ; mais le ballon s’est déchiré et s’est écrasé sur une île, au large de la NouvelleZélande. L’un d’entre eux, l’ingénieur Smith, a disparu ; son chien Top non plus n’est pas là. Le passage se situe au moment où les personnages voient le chien revenir seul ; ils pensent alors qu’ils retrouveront le maître grâce à son chien, qui tient ici le rôle d’adjuvant ; – l’extrait de L’Appel de la forêt (p. 156-157) se situe à la fin du roman. Buck, le chien-loup, répond à l’appel de son congénère ; il quitte le monde des humains et revient à ses origines sauvages. Ce texte invite à une réflexion sur les lois de la nature, la fraternité et la liberté. UÊ> lecture de l’œuvre complète (p. 158) porte sur Croc-Blanc, un roman initiatique qui retrace les aventures de Croc-Blanc, mi-loup mi-chien, né dans le Grand Nord, et qui fait son apprentissage de la vie en société. Le dénouement est heureux : Croc-Blanc, adulte, entouré d’une portée de chiots, connaît le bonheur en Californie, auprès de ses maîtres. UÊ iÃÊ ÀjVˆÌÃÊ >˜ˆ“>ˆiÀÃÊ Ãœ˜ÌÊ «Àœ«œÃjÃÊ i˜Ê lecture cursive (p. 165) : des classiques étrangers, comme Le Grizzly de James Oliver Curwood ou Le Poney rouge de John Steinbeck, sans oublier les deux très beaux romans de Daniel Pennac, Cabot-Caboche et L’Œil du loup. Une lecture documentaire sur les animaux en voie de disparition permet de sensibiliser les jeunes à l’avenir de la planète et au rôle destructeur ou protecteur que les hommes peuvent y jouer. L’étude de la langue UÊ ˜ grammaire (p. 160), les faits de langue abordés sont ceux qui sont récurrents dans les récits étudiés : les prépositions introduisent

104

les circonstances de l’action ; l’expression de la cause explicite les motivations des personnages et de leurs actions ; les fonctions grammaticales de sujet, de COD et de complément d’agent (en lien avec les formes active et passive) mettent en valeur l’agent ou le patient et permettent de traduire les rapports de force entre les personnages. UÊ"˜ÊÀjۈÃiÀ>Êi˜Ê“k“iÊÌi“«Ãʏ> conjugaison passive (p. 160). UÊ ˜ orthographe (p. 161), la présence de nombreux dialogues dans les textes invite à un retour sur la ponctuation : un texte sans ponctuation, extrait de L’Île mystérieuse, est proposé aux élèves (on y voit le chien Top jouer le rôle de messager). La dictée préparée, extraite de L’Appel de la forêt, permet de réviser l’orthographe de l’impératif et l’accord des adjectifs. UÊ œ˜ViÀ˜>˜ÌÊ iÃÊ figures de style (p. 161), on s’attachera à revoir la comparaison, présente dans la plupart des textes étudiés. UÊi vocabulaire (p. 162) est en lien avec le monde animal. On y trouve des exercices divers : races de chien, expressions autour des mots loup et chien, étymologie (héritage des mots canis et kuôn), antonymes, cris d’animaux, famille de mots (autour du mot peur), expression physique des sentiments et une activité plus ludique sous forme de mots croisés. Les activités d’écriture et d’oral UÊiÃÊexercices d’écriture sont variés (p. 163) : rédaction d’une fiche documentaire (à propos d’un métier en rapport avec les animaux), description d’un animal, description et justification (choisir un animal et justifier son choix), récit (raconter l’exploit d’un animal). Des activités d’écriture plus courtes sont également proposées au fil des extraits (p. 151, 153, 155, 157) : elles permettent de réinvestir ou de prolonger un point abordé dans le texte. UÊʏ½oral (p. 164), on demandera aux élèves de faire un exposé, de présenter un roman d’aventures animales lu en lecture cursive, de réciter un poème (« Zoo » de Michel Butor). Pour préparer la présentation du livre, on utilisera la fiche méthode proposée page 374. L’évaluation L’évaluation (p. 166-167) porte sur un extrait du Lion, qui fait suite à l’extrait des pages 152-153. Elle permet de réinvestir le travail de grammaire sur les prépositions et le passif, ainsi que la figure de la comparaison. La lecture de l’image porte sur la photographie d’un lion et invite à

mettre en relation le texte et l’image. L’exercice d’écriture consiste à rédiger un récit de rencontre entre le narrateur élève et un animal.

Bibliographie UÊ Yves SIMON, Jack London, Le Vagabond magnifique, Mengès (2009).

UÊ Jennifer LESIEUR, Jack London, Tallandier (2008). UÊOlivier et Patrick POIVRE D’ARVOR, Le Monde selon Jules Verne, Mengès (2005). UÊOlivier WEBER, Kessel, le Nomade éternel, J’ai lu, coll. « Arthaud poche » (2010).

➔ RÉPONSES AUX QUESTIONNAIRES Entrez dans l’univers des animaux ! Livre de l’élève, p. 146-147

On entrera dans le chapitre par la lecture de cette double-page, complétée par celle des

repères (p. 148-149) : les élèves rempliront le tableau de la question 1, en s’appuyant sur les textes cités, sur les cartes, sur les légendes et sur l’ensemble de l’iconographie. On montrera que l’aventure, dans les quatre romans, est liée au dépaysement.

Question 1 Livre de l’élève, p. 149

Titre du roman

Auteur

Animal

Nom de l’animal

Lieu de l’action

L’Île mystérieuse

Jules Verne

un chien

Top

une île inconnue et déserte dans le Pacifique

L’Appel de la forêt

Jack London

un chien-loup

Buck

de la Californie au Grand Nord canadien

Croc-Blanc

Jack London

un loup

Croc-Blanc

du Grand Nord canadien à la Californie

Le Lion

Joseph Kessel

un lion

King

une réserve africaine, au Kenya

À la découverte du monde Livre de l’élève, p. 150-151

Jack London, Croc-Blanc OBJECTIFS ■ ■

Analyser un récit d’apprentissage. Étudier le champ lexical de la peur.

➜ PRÉPARER LA LECTURE

1.Êʏ>ʘ>ˆÃÃ>˜Vi]ʏiÃʏœÕÛiÌi>ÕÝÊ«mÃi˜ÌÊi˜ÌÀiÊ 300 et 500 g ; ils sont sourds et aveugles, totalement désarmés ; ils n’ouvrent les yeux qu’au bout de deux semaines et commencent à entendre après environ trois semaines. Ils craignent le froid et l’humidité et sont la proie des grands rapaces comme l’aigle et le grand-duc.

Dès deux semaines, les louveteaux peuvent marcher. La curiosité les pousse à sortir de leur tanière et à jouer devant. Dès l’âge de six mois, le louveteau commence son éducation, il apprend à connaître les pistes, les proies et les limites de son territoire. De taille adulte vers un an, il participe à la vie de la meute. 2. L’échine est la colonne vertébrale d’un animal, région correspondant au dos. Les babines sont les lèvres pendantes de certains animaux comme le chien, le loup, etc. ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1. Le narrateur mène le récit à la troisième personne. 2. a. Les éléments qui composent le cadre naturel sont au nombre de trois : la grotte où le louÛiÌi>ÕÊiÃÌʘjÊiÌʵսˆÊý>««ÀkÌiÊDʵՈÌÌiÀÊ«œÕÀʏ>Ê 8 - L’animal dans le roman d’aventures

105

première fois (Il s’accroupit au débouché de la grotte, l. 2) ; la rivière, en contrebas, qui coule au pied de la grotte (une partie de la rivière libérée par le dégel et qui miroitait au soleil, °Ê£ä‡££®ÊÆʏ>ÊvœÀkÌÊ`iÊÃ>«ˆ˜ÃÊ­le tronc desséché d’un sapin mort près de la berge, l. 11-12). b. La grotte est située en hauteur, comme en témoignent les termes suivants : descendait abruptement […] à moins d’un mètre en dessous de la grotte (l. 12-13) ; il boula le long de la pente (l. 19) ; dégringolade (l. 20). 3. La mère du louveteau a interdit à son petit de quitter la grotte, dont il n’a encore jamais franchi le seuil. 4. a. On rencontre dans ce texte de nombreux termes appartenant au vocabulaire de la peur : angoisse (l. 1) ; peur (l. 3, 8) ; menace (l. 4) ; frayeur (l. 6) ; craintes (l. 9) ; terreur (l. 21) ; peur panique (l. 24). Ce qui effraie le louveteau est l’inconnu, mentionné à trois reprises dans le texte : L’inconnu prenait là de nouvelles dimensions (l. 1) ; l’inconnu, pour lui, était synonyme de menace (l. 3-4) ; L’inconnu avait fini par s’emparer de lui (l. 21). b. Le louveteau répond à la menace par la menace : Les poils hérissés tout au long de l’échine, il retroussa ses babines sur une ébauche de grondement qui se voulait féroce (l. 4-5). 5. Trois expressions, comprenant des verbes de perception visuelle, traduisent la curiosité du louveteau pour ce qui l’entoure. Deux figurent dans le passage qui précède sa chute : Il continua d’observer avec un intérêt croissant (l. 7) ; Il commença à détailler ce qui était proche de lui (l. 10). La dernière se situe après que le louveteau s’est remis de sa chute : il s’assit afin de considérer ce qui l’entourait (l. 38-39). Le terme curiosité est également présent (l. 10). Le louveteau passe donc, à deux reprises, de la peur à la curiosité pour l’inconnu. 6. Le louveteau tombe, car il ignore ce qu’est une dénivellation et il s’avance dans le vide sans avoir conscience du danger : le jeune louveteau avait toujours vécu sur un seul niveau (l. 14) ; Il ne savait même pas ce qu’était une chute (l. 15-16). C’est son inexpérience du monde qui provoque sa chute. Cette chute est décrite en plusieurs étapes, dont rendent compte les verbes de mouvement : il s’avança dans le vide (l. 16) ; il bascula en avant, la tête la première (l. 17-18) ; il boula le long de la pente (l. 19) ; Le jeune loup perdit peu à peu de la vitesse (l. 29) ; s’arrêter (l. 30).

106

7. Les termes qui traduisent les cris du louveteau sont les suivants : grondement (l. 5) ; grogner (l. 8) ; glapissement (l. 19) ; piauler (l. 25) ; hurlement, long et plaintif (l. 30-31). Les deux premiers termes traduisent la peur du louveteau, qu’il tente de surmonter en essayant de faire peur à son tour. Les trois autres traduisent à la fois la douleur et la panique ressenties lors de la chute. 8. L’instinct du louveteau lui fait trouver tout de suite le comportement adapté à sa nouvelle situation : il fait sa toilette pour éliminer les traces de la chute (il entreprit de se lécher soigneusement, l. 34-35) et appréhende le monde qu’il découvre avec curiosité et attention (il s’assit afin de considérer ce qui l’entourait, l. 38-39). Le narrateur le compare à un homme débarqué sur la planète Mars (l. 40-41). Le louveteau se retrouve dans un monde inconnu, dont il ne connaît pas la géographie, ni le fonctionnement. Mais tout comme un astronaute, il j«ÀœÕÛiÊ՘Ê`jÈÀÊ`iÊVœ˜µÕkÌiÊiÌÊÛiÕÌÊDʏ>ÊvœˆÃÊ apprendre à connaître ce nouveau monde et se l’approprier. 9. L’expression la muraille du monde (l. 42-43) est une métaphore. Elle signifie que le louveteau a quitté le monde protégé de la grotte, considérée comme extérieure au monde, pour pénétrer dans un nouvel univers, qui lui était jusqu’ici interdit. L’image de la muraille rend compte de la taille et de la force de cet univers, immenses par rapport au jeune louveteau, et donne une idée de la difficulté de l’entreprise qu’il vient d’accomplir.

Rencontre avec un animal sauvage Livre de l’élève, p. 152-153

Joseph Kessel, Le Lion OBJECTIFS

Étudier les relations entre l’homme et l’animal. ■ Analyser l’expression du danger. ■

➜ PRÉPARER LA LECTURE

On pourra conseiller aux élèves le site académique de Toulouse : www2.ac-toulouse. fr/col-jmoulin-toulouse/4c298/felins/felins07. htm, ou le site Wikipédia, notamment pour la description de l’animal ou encore Wiki junior,

clair et facile : http://fr.wikibooks.org/wiki/ Wikijunior:Les_félins/Les_lions. On trouvera également de très belles photographies de lion sur le site www.dinosoria.com/lion.htm. On retiendra le poids de l’animal (environ 200 kg), sa fourrure fauve, sa crinière (réservée au mâle), ses grands yeux jaunes, la puissance de sa mâchoire et de ses canines (6 cm de long), sa forte musculature ; le bout de la queue, terminé par une touffe noire, contient un embout en corne, dont le lion se sert comme d’une tapette, notamment pour chasser les mouches (voir texte p. 152, l. 18-19 : sa queue balaya l’air immobile et vint claquer comme une lanière de fouet contre son flanc). Le lion chasse pour se nourrir, jamais pour le plaisir. Un adulte a besoin en moyenne de 5 kg de viande par jour. Le lion vit en famille : un mâle dominant règne sur un groupe de deux ou trois autres mâles, cinq à dix femelles et leurs petits. ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1. Le récit est mené à la troisième personne. 2. La scène se déroule dans la savane, au pied d’un arbre : il y avait un ample espace d’herbes rases. Sur le seuil de cette savane, un seul arbre s’élevait (l. 2 à 4). 3. La scène comporte trois personnages : le narrateur, Patricia et King, le lion. Au début, le lion et l’enfant sont couchés à terre au pied de l’arbre (Dans son ombre, […] un lion était couché sur le flanc, l. 6-7 ; entre les pattes de devant, […] je vis Patricia, l. 10-11) ; le narrateur est à distance. Puis, le narrateur, répondant aux ordres de Patricia, s’avance vers le groupe : J’avançai (l. 40) ; de pas en pas, je voyais la distance diminuer d’une façon terrifiante entre le lion et ma propre chair (l. 41-42). 4. Le narrateur se livre à un portrait détaillé du lion, dont nombre des parties du corps sont nommées : la tête (l. 6, 17) ; le / son flanc (l. 7, 19) ; sa robe (l. 8) ; la crinière (l. 8, 26, 34-35) ; le mufle (l. 9, 27, 34) ; les pattes (l. 10) ; les griffes, le poitrail (l. 11) ; la gueule (l. 12) ; la toison (l. 13), sa / la queue (l. 18, 23, 33), les yeux (l. 27, 37). 5. Bien qu’il soit au repos, il se dégage du lion une image de puissance et de beauté : Un lion dans toute la force terrible de l’espèce et dans sa robe superbe (l. 7-8). Le narrateur éprouve à la fois de l’admiration et de la peur face à l’animal, comme en témoignent les adjectifs terrible et superbe. 6. a. Les expressions qui traduisent le danger que représente le lion sont les suivantes : la force terrible (l. 7-8) ; les pattes […] énormes, qui jouaient à sortir et à rentrer leurs griffes

(l. 10-11) ; grand fauve (l. 11-12) ; la gueule entrouverte (l. 12) ; la monstrueuse toison (l. 13) ; Le lion […] gronda (l. 17) ; sa queue […] vint claquer comme une lanière de fouet (l. 18-19). On remarque à nouveau le rôle essentiel des adjectifs dans l’expression du danger. b. Le narrateur est d’abord fasciné par le spectacle offert par Patricia et le lion, au point d’en oublier le danger : j’étais mal gardé par la raison et même par l’instinct (l. 15-16). Le mouvement et le bruit de la queue du lion le ramènent à la réalité : Alors je cessai de trembler : la peur vulgaire, la peur misérable avait contracté chacun de mes muscles (l. 19-20). Il juge qu’il est devenu fou d’avoir voulu approcher un tel fauve, folie que lui a communiquée Patricia : Patricia était folle et m’avait donné sa folie (l. 21-22). 7. La familiarité de Patricia avec le lion se traduit à la fois par sa position entre les pattes de l’animal, le dos appuyé contre son poitrail : entre les pattes de devant, […] je vis Patricia. Son dos était serré contre le poitrail du grand fauve (l. 10 à 12). Elle se voit également dans ses gestes : Une de ses mains fourrageait dans la monstrueuse toison (l. 12-13) ; Patricia tira violemment sur la crinière (l. 26) ; elle se mit à gratter le mufle du fauve entre les yeux (l. 26-27). Ces gestes énergiques, mais aussi pleins de tendresse traduisent à la fois l’autorité de Patricia, reconnue par le lion, et sa certitude que l’animal ne lui fera aucun mal. 8. a. Patricia utilise une voix dépourvue de vibrations, de timbre, de tonalité (l. 23-24), insonore (l. 36), sans résonance (l. 39), mais aussi musicale (en chantonnant un peu, l. 28). Cette voix monocorde est destinée à ne pas effrayer le lion, en laissant percevoir des émotions qui «œÕÀÀ>ˆi˜ÌÊ ½ˆ˜µÕˆjÌiÀ°Ê ½iÃÌÊ «œÕÀÊ >Ê “k“iÊ raison que Patricia répète les mots suivants : Reste tranquille, King. Tu vas rester tranquille. C’est un nouvel ami. Un ami, King, King. Un ami… un ami… (l. 29-30). Elle joue également sur la diversité des langues : Elle parla d’abord en anglais, puis elle usa de dialectes africains (l. 31). C’est donc autant la voix que les mots qui rassurent le lion. b. Au son de la voix de son amie, le lion s’apaise : La queue menaçante retomba lentement sur le sol. Le grondement mourut peu à peu (l. 33-34). Le lion revient à sa position initiale, allongé dans l’herbe : Le mufle s’aplatit de nouveau contre l’herbe (l. 34). 9. Patricia ordonne d’abord au narrateur, en utilisant l’impératif, de ne pas approcher (Attendez, l. 25), puis d’avancer peu à peu (Faites un 8 - L’animal dans le roman d’aventures

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pas, l. 36 ; Encore, l. 39) : c’est elle qui rythme la rencontre ; le narrateur, comme le lion, lui obéit, en dépit de sa peur : De commandement en commandement (l. 41). ➜ LIRE L’IMAGE

10. L’image est tirée d’un téléfilm intitulé Le Lion, adapté du roman. 11. Deux personnages figurent sur cette photographie : Patricia et le lion King. 12. Le cadre est celui de la rencontre relatée dans le texte : l’herbe sèche et jaunie est caractéristique de la savane ; on distingue, sur la gauche, la base du tronc noueux d’un arbre imposant. 13. L’image correspond à la découverte par le narrateur du lion couché sur le flanc avec la petite fille adossée à son poitrail : Dans son ombre, la tête tournée de mon côté, un lion était couché sur le flanc. […] Son dos était serré contre le poitrail du grand fauve (l. 6 à 12).

L’animal au service des hommes Livre de l’élève, p. 154-155

Jules Verne, L’Île mystérieuse OBJECTIFS

Découvrir le rôle de l’animal domestique dans un récit d’aventures. ■ Analyser les procédés du suspense. ■ Étudier la fonction du dialogue dans le récit. ■

➜ PRÉPARER LA LECTURE

1. La guerre de Sécession a eu lieu entre 1861 et 1865 aux États-Unis : elle a opposé les États du Nord, favorables à l’abolition de l’esclavage, et les États du Sud qui souhaitaient le conserver. 2. Atlanta est la capitale de la Géorgie, État situé sur la côte est des États-Unis, au nord de la Floride. L’océan Pacifique borde (entre autres) la côte ouest des États-Unis. 3. Les chiens anglo-normands sont des chiens de chasse courants, d’assez grande taille, très résistants. Leur poil est ras, leur robe est bicolore ou tricolore (blanc, noir, marron), les oreilles sont longues et pendantes, le museau allongé, la queue longue et fine. ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1. La scène se passe sur une île du Pacifique, où les personnages ont échoué, après que le

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ballon, à bord duquel ils ont fui Atlanta, s’est déchiré, dans un lieu nommé les Cheminées, qui leur sert d’abri. Elle a lieu durant la première nuit que les naufragés passent sur l’île : il pouvait être deux heures du matin (l. 1). 2. a. Les personnages sont des naufragés. Ils se sont endormis (Pencroff, profondément endormi]ʏ°ÊÓ®]Ê>œÀÃʵÕiʏ>ÊÌi“«kÌiÊVœ˜Ìˆ˜ÕiÊ`iÊ faire rage. Lors de la chute du ballon, deux des membres de l’équipe, l’ingénieur Smith et son chien Top, ont disparu. b. L’un des personnages, le reporter Gédéon Spilett, a entendu un bruit suspect. Il réveille le marin Pencroff, pour qu’il l’aide à identifier ce bruit : Qu’est-ce ? (l. 3) ; Écoutez, Pencroff, écoutez ! (l. 6). c. Les personnages qui parlent sont le marin Pencroff et le reporter Gédéon Spilett. Un troisième personnage, un jeune homme du nom de Harbert, intervient plus tard (l. 21). Les personnages cherchent à identifier la nature du bruit qu’ils perçoivent (C’est le vent, l. 8 ; j’ai cru entendre…, l. 9 ; les aboiements d’un chien !, l. 11) et à vérifier, une fois qu’il est identifié, qu’ils ne commettent pas d’erreur. 3. a. Les sensations auditives sont rendues par une série de verbes et de mots qui indiquent la difficulté à distinguer les sons ou le doute : Écoutez (l. 6) ; prêta l’oreille, ne distingua aucun bruit (l. 7) ; en écoutant de nouveau, j’ai cru entendre… (l. 9) ; les mugissements de la tempête (l. 14-15) ; Écoutez… (l. 16) ; écouta plus attentivement (l. 17) ; il crut […] entendre (l. 17-18). Les phrases sont courtes et comportent beaucoup de mots brefs (oui, l. 13, 20 ; non, l. 9 ; Quoi ?, l. 10) ; elles sont fortement ponctuées et sont de type exclamatif (l. 6, 11, 14, 20, 21), injonctif (l. 6, 16), interrogatif (l. 3, 10, 19). On remarque également l’emploi, à plusieurs reprises, des points de suspension, qui laissent les phrases inachevées (l. 9, 13, 15, 16, 19, 20, 21) et, de ce fait, font place au doute. Tous ces procédés permettent de retarder l’issue de la scène et l’identification du bruit. b.Ê>ÊÌi“«kÌiÊÀi˜`Ê`ˆvwVˆiʏ½ˆ`i˜ÌˆwV>̈œ˜Ê`iÃÊ aboiements au milieu des rafales (l. 7) et des mugissements (l. 15), qui couvrent tous les autres bruits. 4. a. L’origine du bruit est révélée ligne 11 : Les aboiements d’un chien ! b. Plusieurs questions restent sans réponse : que sont devenus Cyrus Smith et son serviteur Nab ? : il était seul ! Ni son maître ni Nab ne l’accompagnaient ! (l. 27). Comment le chien est-il parvenu jusqu’aux Cheminées ? :

comment son instinct avait-il pu le conduire jusqu’aux Cheminées, qu’il ne connaissait pas ? (l. 28-29). Pourquoi n’est-il ni fatigué, ni sali par sa route ? : détail plus inexplicable encore, Top n’était ni fatigué, ni épuisé, ni même souillé de vase ou de sable !… (l. 31-32). L’adjectif inexplicable est employé à deux reprises dans ce passage (l. 30 et 31), soulignant le mystère de l’apparition de Top. Le lecteur est, comme les personnages, intrigué par ces questions : il est invité à faire des hypothèses, afin de trouver des réponses aux questions, et n’a qu’une envie, poursuivre la lecture, afin de résoudre ce mystère. 5. Le chien dispose de deux qualités, qui lui ont permis de retrouver les naufragés : il a la vitesse des jambes et la finesse de l’odorat, caractéristiques de sa race de chien courant (l. 24-25). 6. C’est surtout avec le jeune Harbert que se manifestent les liens affectifs de l’animal et de l’homme : Harbert l’avait attiré vers lui et lui pressait la tête entre ses mains. Le chien se laissait faire et frottait son cou sur les mains du jeune garçon (l. 33 à 35). Ces manifestations passent par le contact physique, un langage que l’animal comprend et qui lui permet d’exprimer sa joie de retrouver ses compagnons. 7. Top est chargé de guider les trois naufragés vers Cyrus Smith. Pencroff, Gédéon Spilett et Harbert pensent que le chien, fidèle à son “>ŠÌÀi]ÊÃ>ˆÌʜÙʈÊÃiÊÌÀœÕÛiÊiÌʵսˆÊiÃÌÊ«iÕ̇kÌÀiÊ venu chercher auprès d’eux du secours.

Retour à la liberté Livre de l’élève, p. 156-157

Jack London, L’Appel de la forêt OBJECTIFS ■ Analyser la naissance d’une amitié entre deux

espèces d’animaux. Comprendre le sens du titre du roman.



➜ PRÉPARER LA LECTURE

1. L’article « loup » sur le site Internet http:// fr.wikipedia.org et le site ministériel www. loup.developpement-durable.gouv.fr (onglets « Loup », « Biologie », « Description physique ») présentent des informations intéressantes sur le loup. Taille et poids : 1 à 1,50 m ; 16 à 60 kg. Vitesse de course : 45 à 60 km/h. Longévité : 13 ans en liberté. >LˆÌ>ÌÊ\ÊÌ>˜ˆmÀiÊi˜ÊvœÀkÌʜÕÊi˜Ê“œ˜Ì>}˜i°

Répartition géographique : Europe, Asie, Amérique du Nord, Groenland. Alimentation : carnivore, se nourrit principalement des grands ongulés (chevreuils, chamois, cerfs, moutons…), rongeurs, reptiles… Reproduction : accouplement une fois par an (seul le couple dominant se reproduit) ; gestation : deux mois ; naissance de deux à cinq petits ; allaitement des petits durant deux mois. 2. Un chien-loup est un animal qui résulte du croisement d’un chien et d’un loup. Il est plus grand et plus puissant qu’un chien, mais peut développer des qualités d’adaptation propres au loup dans un environnement sauvage. ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1. Buck entend l’Appel au cours de la nuit : Une nuit, il fut réveillé tout à coup en sursaut (l. 1). 2. a. L’Appel le met en alerte, et les effets physiques que l’on note (les yeux brillants, les narines frémissantes, le poil hérissé en vagues, l. 1-2) traduisent le désir et la vigilance du chien. b. Les verbes d’action qui montrent qu’il répond à l’Appel sont les suivants : Traversant […] le camp endormi, il s’élança ; se rapprochait ; il ralentit (l. 5 à 7). 3. Le loup est un loup de forêt (l. 9) ; la rencontre a lieu dans une clairière (l. 8). 4. a. Les trois adjectifs qui caractérisent le loup sont : long, gris et maigre (l. 9), qui donnent de lui une image peu agressive. Ces adjectifs rendent compte du point de vue du chien, rap«œÀÌjÊ`>˜Ãʏ>ʘ>ÀÀ>̈œ˜]ʏiÊV…ˆi˜ÊÕˆ‡“k“iÊjÌ>˜ÌÊ décrit par ses qualités de comportement (prudent et rusé, l. 7). b. Dans la suite du texte, le loup est présenté comme une bête (l. 10), une bête sauvage (l. 17) et un fauve (l. 13), qui prend la fuite et qui esquive le chien d’un mouvement souple et furtif (l. 23). Il apparaît comme un animal méfiant, peureux (il avait peur, l. 22) face à un animal qu’il n’a pas l’habitude de fréquenter et dont il ignore les intentions. 5. Buck souhaite entrer en relation avec le loup et lui manifeste un désir d’amitié ; mais son caractère prudent l’incite à tenir le loup en respect : son allure marquait, en même temps que la menace, le désir de faire amitié (l. 12-13) ; plein d’un désir fou de l’atteindre (l. 14) ; avec un petit murmure amical (l. 20-21). 6. Le loup réagit par la fuite : le fauve […] prit soudain la fuite (l. 13) ; il s’échappa et reprit sa course (l. 23) ; s’échapper et recommencer à fuir (l. 25). Lorsqu’il est rejoint par le chien, il se montre dans un premier temps menaçant (grinçant des dents, claquant avec bruit des

8 - L’animal dans le roman d’aventures

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mâchoires, l. 18-19), puis laisse le chien l’approcher (laissa le chien lui flairer le museau, l. 27). 7. Le loup change de comportement lorsqu’il comprend que Buck ne lui veut pas de mal (reconnaissant que Buck ne lui voulait pas de mal, l. 26) : le chien, en effet, ne l’attaque pas lorsqu’il le rejoint. 8. L’entente des deux animaux se manifeste à la fois par le jeu (ils devinrent amis et se mirent à jouer ensemble, l. 27-28) et par leur course commune à la fin du passage : le chien répond à l’invitation du loup et le suit dans l’ombre de >ÊvœÀkÌÊ­côte à côte, ils se mirent à courir dans la pénombre, l. 32). 9. La persévérance de Buck finit par triompher des craintes du loup, et les deux animaux, dont l’un a grandi parmi les hommes et l’autre loin d’eux, finissent par se comprendre et s’entendre. Les deux animaux ont su surmonter les obstacles liés à leur race et à leur mode de vie différent et se montrer attentifs l’un à l’autre.

iÌÌiʏiXœ˜Ê`iÊ̜jÀ>˜ViÊ«iÕÌÊkÌÀiÊÌÀ>˜Ã«œÃjiÊ dans l’univers des hommes par le lecteur : l’Ap«iÊ`iʏ>ÊvœÀkÌÊ«Ài˜`Ê>œÀÃÊ`iÃÊ>ÕÀiÃÊ`iÊv>Li° ➜ LIRE L’IMAGE

10. La photographie représente deux loups de l’Alaska, région où se déroule l’action du roman L’Appel de la forêt. L’un, debout, semble protéger l’autre qui est couché sous son poitrail : les deux animaux semblent en parfaite confiance et œ˜ÌʏiÊÀi}>À`Ê̜ÕÀ˜jÊ`>˜Ãʏ>ʓk“iÊ`ˆÀiV̈œ˜°ÊiÃÊ deux loups présentent de grandes similitudes, `iÊ Ì>ˆi]Ê `iÊ “œÀ«…œœ}ˆiÊ \Ê “k“iÊ “ÕÃi>ÕÊ w˜Ê iÌʜÀiˆiÃÊ«œˆ˜ÌÕiÃ]ʓk“iÊ«i>}iÊvœÕÀ˜ˆ]ÊLœ˜`Ê >ÛiVÊ`iÃʘÕ>˜ViÃÊ`iÊ}ÀˆÃ]ʓk“iÃÊÞiÕÝÊV>ˆÀð 11. L’Appel de la forêt met en scène un chien et un loup et non deux loups. Cependant, les deux loups montrent une parfaite entente, qui est celle à laquelle parviennent Buck et le vieux loup gris, une fois la méfiance de ce dernier apaisée. Cette phrase du texte pourrait correspondre à cette photographie : ils devinrent amis et se mirent à jouer ensemble (l. 27-28).

Je lis une œuvre complète Croc-Blanc de Jack London Livre de l’élève, p. 158 ➜ LE GUIDE DE LECTURE

Chapitres 1 à 3 1. L’histoire se passe dans le Grand Nord canadien.

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2. Une louve, qui ressemble à un chien, commande la meute des loups. Ceux-ci sont affamés et poursuivent un équipage, composé de deux hommes et d’un attelage de chiens de traîneau. Chapitres 4 à 8 3. Le vieux loup borgne parvient à conquérir la œÕÛi]Ê>«ÀmÃÊýkÌÀiÊ`jv>ˆÌÊ`iÊÃiÃÊÀˆÛ>ÕÝ° 4. La louve cherche un abri pour mettre bas sa portée de louveteaux et les allaite. Le vieux loup pourvoit à la nourriture de la famille et veille à sa sécurité. 5. Le louveteau sort de la grotte et découvre un monde nouveau pour lui : il éprouve pour la première fois le plaisir de la chasse, en tuant un lagopède et en affrontant une belette, et la «iÕÀÊ`½kÌÀiÊV…>ÃÃjÊ«>ÀÊ՘ÊÀ>«>Vi°ÊÊÃՈÌÊÃ>ʓmÀiÊ dans ses courses, afin d’apprendre à se déplacer, se repérer, chasser. Chapitres 9 à 12 6. Poussés par la faim, Croc-Blanc et sa mère se rapprochent d’un camp d’Indiens. La louve est reconnue par Castor-Gris comme étant la chienne répondant au nom de Kitché, qui appartenait à son frère. La louve est en effet mi-chienne, mi-louve. Elle est née et a vécu «>À“ˆÊiÃʅœ““iÃÊ>Û>˜ÌÊ`iÊÀiœˆ˜`Àiʏ>ÊvœÀkÌ]Ê lors d’une famine. 7. Croc-Blanc subit un véritable dressage : il est souvent battu avec une grande violence. Il est asservi et doit se soumettre à la loi que lui imposent les hommes, qui réclament de lui une parfaite obéissance, en échange de la nourriture et de la protection qu’ils lui offrent. Cet apprentissage est très pénible pour CrocBlanc, qui passe par des phases de révolte. Ce n’est que peu à peu qu’il accepte la domination des hommes. 8. Lors d’un déplacement du camp, Croc-Blanc Ài̜ÕÀ˜iÊ`>˜Ãʏ>ÊvœÀkÌ°Ê>ˆÃʈÊiÃÌÊÃiՏ]ÊÃ>ʓmÀiÊ ayant suivi un autre groupe d’Indiens. Malgré son intelligence qui lui permet de survivre dans >ÊvœÀkÌ]Ê ÀœV‡ >˜VÊ>ʏ>ʘœÃÌ>}ˆiÊ`ÕÊvœÞiÀÊ`iÃÊ hommes et supporte mal la solitude. Il choisit de rejoindre les hommes et de se soumettre à la toute-puissante protection de Castor-Gris, qui devient son dieu adoré. Chapitres 13 à 15 9. Croc-Blanc a beaucoup de puissance, de vitesse, d’endurance et se montre apte à entraîner l’attelage. Il acquiert un nouveau statut parmi les chiens, qui l’envient et le respectent davantage, car il est désormais en position de leur imposer son autorité. Il est également

apprécié des hommes pour son obéissance et ܘʈ˜Ìiˆ}i˜ViÊDʏ>ÊÌkÌiÊ`iʏ½>ÌÌi>}i° 10. Le pacte passé entre le loup et l’homme consiste, pour le premier, à renoncer à sa liberté, en échange du feu et de la nourriture. Son devoir est d’obéir à son maître, de veiller sur ses biens et sa personne. Chapitres 16 à 18 11. Le « dieu de haine » est Beauty Smith, qui parvient à acheter Croc-Blanc à Castor-Gris, afin de l’engager dans des combats de chiens. Il traite Croc-Blanc avec une grande dureté, le frappe, le prive de nourriture, le garde enchaîné, afin de le rendre agressif. 12. Croc-Blanc, qui a jusqu’ici toujours été vainqueur, est sur le point de succomber, lors d’un combat particulièrement violent avec Cherokee, un redoutable bouledogue. Cherokee commence à étrangler Croc-Blanc, lentement mais sûrement. Croc-Blanc, agonisant, n’a plus aucune chance. Beauty Smith, fou de rage, de voir son chien perdre le combat, descend dans l’arène et lui assène des coups de pied. Chapitres 19 à 21 13. Fendant la foule, un personnage vient au secours de Croc-Blanc : il s’agit de Weedon Scott, un ingénieur californien, venu dans le Grand Nord pour travailler dans les mines. Il donne un coup de poing à Beauty Smith, lui achète Croc-Blanc mourant et l’emmène chez lui pour le soigner. Il réapprivoise peu à peu l’animal par la douceur, en lui parlant avec calme, en lui offrant de la viande, afin qu’il s’approche sans crainte. 14. Croc-Blanc découvre l’amour : il accepte de se laisser caresser et finit pas ne plus quitter son nouveau maître. Chapitres 22 à 25 15. Croc-Blanc vit désormais en Californie, où son maître est retourné, dans une grande propriété, avec toute la famille : les parents, l’épouse et les enfants de son maître ; il découvre aussi d’autres animaux, chiens, chevaux, etc. 16. Croc-Blanc surmonte l’épreuve du poulailler : il reste tout un après-midi avec les poulets, sans en toucher un seul.

17. Croc-Blanc devient un héros aux yeux de la famille, grâce à deux exploits : il protège la famille de son maître et, en particulier, son père, un ancien juge, d’une tentative d’assassinat de la part d’un homme qu’il avait condamné. Il porte secours à son maître, victime d’une chute de cheval, en allant prévenir la famille. 18. Collie est une chienne de berger, qui a vu d’un mauvais œil l’arrivée du loup au domaine. Mais à la saison des amours, Collie choisit CrocBlanc pour compagnon. Les dernières pages du roman montrent le loup définitivement transformé par sa paternité. ➜ LE BILAN DE LECTURE

19. Croc-Blanc est né dans la région des Grands Lacs du Nord canadien, sur les rives du Mackenzie. Lorsqu’il est la propriété de Beauty Smith, il vit à Dawson. Il descend ensuite avec son nouveau maître Weedon Scott jusqu’en Californie, en longeant la côte du Pacifique nord. 20. a. Collie. b. Beauty Smith. c. Cherokee.

➔ ÉTUDE DE LA LANGUE ➜ GRAMMAIRE Livre de l’élève, p. 160

1 Les prépositions a. d’observer avecÊ՘ʈ˜ÌjÀkÌÊ­

Ê`iʓ>˜ˆmÀi®ÊÆÊ d’un sapin mort près de la berge (CC de lieu). b. le long de la pente (CC de lieu). c. de se lécher ; pour éliminer (CC de but). d. à travers la muraille du monde (CC de lieu). e. sur le flanc (CC de manière). f. Entre les pattes (CC de lieu). g. contre le poitrail (compl. essentiel de lieu). 2 L’expression de la cause a. de fureur : GN prépositionnel. b. la peur vulgaire, la peur misérable avait contracté chacun de mes muscles : proposition indépendante juxtaposée par un deux-points. c. en effet : adverbe de liaison. d. car : conjonction de coordination. 3 Le sujet et le COD

1. Sujets

COD

2. Transformation passive

a. un jardin immense et fleuri

la villa

La villa est entourée d’un jardin immense et fleuri.

b. les attelages infatigables

la rue principale

Tout le long du jour, la rue principale était sillonnée d’attelages infatigables.

8 - L’animal dans le roman d’aventures

111

1. Sujets

COD

2. Transformation passive

c. la peur

le

Il fut saisi par la peur.

d. une carapace de glace

le

Il était recouvert d’une carapace de glace.

e. on

les grands chiens à longs poils

Les grands chiens à longs poils étaient traqués.

4 Le passif et le complément d’agent 1. a. fut secoué : indicatif passé simple, voix passive. b. est retrouvé : indicatif présent, voix passive. c. fut hanté : indicatif passé simple, voix passive. d. fus pris : indicatif passé simple, voix passive. e. fus arraché : indicatif passé simple, voix passive. 2. c. par le souvenir de cette course à deux : complément d’agent. e. par le bruit d’une voiture : complément d’agent. ➜ CONJUGAISON Livre de l’élève, p. 160

5 La conjugaison du passif a. Les loups ont été pourchassés. b. Nous sommes fascinés. c. Les naufragés seront recueillis. d. Les aboiements de Top avaient été entendus. e. Vous étiez observés. f. Les chercheurs d’or ont été surpris. g. Les louveteaux sont nourris. ➜ ORTHOGRAPHE Livre de l’élève, p. 161

6 La ponctuation

Pendant que l’ingénieur réfléchissait, ses regards tombèrent sur Top, qui, allant et venant, semblait dire : « Est-ce que je ne suis pas là, moi ? – Top ! » s’écria Cyrus Smith.

L’animal bondit à l’appel de son maître. « Oui, Top ira ! dit le reporter, qui avait compris l’ingénieur. Top passera où nous ne passerions pas ! Il portera à Granite-house des nouvelles du corral, et il nous rapportera celles de Granite-house ! – Vite ! répondit Cyrus Smith. Vite ! » Gédéon Spilett avait rapidement déchiré une page de son carnet, et il y écrivit ces lignes : « Harbert blessé. Nous sommes au corral. Tiens-toi sur tes gardes. Ne quitte pas Granitehouse. » Jules Verne, L’Île mystérieuse, troisième partie, chapitre VII.

7 Dictée préparée 1. Le temps de l’indicatif employé dans le premier paragraphe est le passé simple (s’agenouilla, prit, posa…, l. 1-2). Le temps employé dans le second est l’imparfait de l’indicatif (regardait, devenait, ressemblait, l. 9-10). 2. Le verbe montre, employé deux fois (l. 6, 7), est au mode impératif présent, à la deuxième personne du singulier. C’est un verbe du premier groupe, il ne prend pas de s. 3. douces et affectueuses (l. 5) s’accordent avec injures ; contenue (l. 8) s’accorde avec impatience ; intriguée (l. 9) s’accorde avec la foule ; mystérieuse (l. 10) s’accorde avec l’affaire.

➜ FIGURE DE STYLE Livre de l’élève, p. 161

8 La comparaison

112

Comparés

Comparants

Outils

Explications

a. la meute des loups

un flot argenté

comme

Le pelage gris argent des loups en marche suggère l’image du flot argenté (éléments communs : couleur et mouvement).

b. le fouet

une vipère

comme

Le mouvement circulaire du fouet, la minceur de la lanière suggèrent l’image de la vipère qui se tortille (éléments communs : mouvement, forme).

Comparés

Comparants

Outils

Explications

c. un barrissement

l’éclat de cent trompettes de guerre

plus… que

Le cri sonore de l’éléphant suggère l’image de la trompette de guerre (élément commun : stridence du son).

➜ VOCABULAIRE ANIMALIER Livre de l’élève, p. 162

9 Les races de chien 1. le briard : chien de berger (b). 2. l’épagneul LÀi̜˜Ê\ÊV…ˆi˜Ê`½>ÀÀkÌÊ­e). 3. le berger allemand : chien de garde (c). 4. le husky sibérien : chien de traîneau (g). 5. le rottweiler : chien policier (d). 6. le saint-bernard : chien de sauvetage en montagne (f). 7. le labrador : guide d’aveugle (a). 10 Loup y es-tu ? a. quelqu’un a très faim : une faim de loup. b. quelqu’un est très connu : connu comme le loup blanc. c. quelqu’un tombe dans un piège : tomber dans la gueule du loup. d. il fait très froid : un froid de loup. 11 Autour du mot chien a. se regarder en chiens de faïence : se regarder froidement, voire avec hostilité. Autrefois, on mettait sur les cheminées des bibelots tels que des chiens en faïence. Posés l’un en face de l’autre, ils semblaient se regarder froidement. b. s’entendre comme chien et chat : se disputer sans cesse (les chiens et les chats ont la réputation de ne pas s’entendre). c. entre chien et loup : au crépuscule (moment où il fait trop sombre pour distinguer un chien d’un loup). d. recevoir quelqu’un comme un chien dans un jeu de quilles : le recevoir très mal (image créée à partir du contraste entre la fougue d’un chien et l’instabilité des quilles disposées pour un jeu). 12 Un peu de grec et de latin 1. Le mot chien se dit en grec kuôn, kunos. La brigade cynophile travaille avec des chiens dressés. 2. a. Les canidés sont les animaux appartenant à la famille de mammifères carnivores hauts sur pattes, qui marchent sur leurs doigts (ils en ont cinq devant et quatre derrière), au museau allongé et au corps élancé (chien, loup, chacal,

coyote, lycaon, renard, etc.) ; la race canine est la race des chiens ; une canine est une dent pointue entre les prémolaires et les incisives (son nom fait référence à la dent pointue du chien). b. Le mot canicule vient de canicula, « petite chienne » : c’était le nom donné à la constellation du Grand-Chien, dans laquelle brille l’étoile Sirius. Pour les Anciens, le jour où, pour la première fois, Sirius apparaissait dans le ciel avant le lever du Soleil marquait le début des fortes chaleurs. 13 Le pelage a.Ê Õ˜Ê «i>}iÊ `œÕÝÊ ÉÊ ÀkV…i°Ê b. un pelage brillant / terne. c. un poil frisé / raide. d. un poil ras / long. 14 Les cris L’éléphant barrit ; le lion rugit ; le tigre feule ; le buffle beugle ; le renard glapit. 15 La peur 1. Les mots qui appartiennent au registre familier sont frousse et trouille. 2. inquiétude : inquiet, inquiéter ; crainte : craintif, craindre, craintivement ; affolement : affolant, affoler ; peur : peureux, apeurer, peureusement ; frousse : froussard ; horreur : horrible, horrifier, horriblement ; panique : paniquer ; terreur : terrifié, terroriser, terriblement ; trouille : trouillard ; épouvante : épouvantable, épouvanter, épouvantablement ; effroi : effroyable, effroyablement (frayeur, effrayant, effrayer) ; frayeur : effrayant, effrayer ; anxiété : anxieux, anxieusement ; angoisse : angoissant, angoisser ; phobie : phobique, claustrophobe, agoraphobe. 16 L’expression physique des sentiments tristesse : avoir le regard éteint ; colère : découvrir ses crocs ; peur : avoir le poil hérissé ; confiance : faire patte de velours ; remords : kÌÀiÊ«i˜>Õ`ÊÆÊÜÕvvÀ>˜ViÊ\Ê}iˆ˜`ÀiÊÆʍœˆiÊ\Ê}>“bader.

8 - L’animal dans le roman d’aventures

113

17 La morphologie animale 1. 7/ 1

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L’aigle vit dans des régions chaudes, froides ou tempérées ; on le trouve souvent dans les montagnes. Les autres animaux vivent dans des régions chaudes. 2. Le mot sous-entendu est le verbe rêve. 3. Le dernier vers marque une rupture : il ferme la longue énumération d’animaux avec l’évocation des enfants des gardiens, des gardiens du zoo comme le laisse entendre le titre. 4.Ê/œÕÃÊÀkÛi˜ÌÊ`iʏˆLiÀÌjÊiÌÊ`½ië>Vi°ÊiÃÊi˜v>˜ÌÃÊ des gardiens du zoo sont, comme les animaux, confinés dans un espace clos par des clés et des }ÀˆiÃ]ÊiÌÊÀkÛi˜ÌÊ`iʏ>Ê«>}i°

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2. Le mot caché est GIRAFE.

➔ ÉVALUATION Joseph Kessel, Le Lion Livre de l’élève, p. 166-167



ACTIVITÉS D’ÉCRITURE

1. Définir un métier Livre de l’élève, p. 163

Un vétérinaire soigne les animaux ; un éleveur pratique l’élevage des animaux (les fait naître, les entretient, veille à leur reproduction) ; un gardien de zoo est chargé de garder les animaux du zoo, d’observer leur comportement, `iÊÛiˆiÀÊDʏiÕÀÊLˆi˜‡kÌÀiÊÆÊ՘Ê`œ“«ÌiÕÀÊ`ÀiÃÃiÊ un animal sauvage et se fait obéir de lui ; un jockey monte les chevaux dans les courses.

➔ ACTIVITÉS D’ORAL 3. Lire et réciter un poème Michel Butor, « Zoo » Livre de l’élève, p. 164 ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1. Les animaux évoqués sont l’éléphant, le rhinocéros, l’hippopotame, la girafe, le dromadaire, le bison, le lion, le tigre de Sibérie, l’ours polaire, la panthère, le gorille, l’aigle et le phoque. Ceux qui vivent dans des régions froides sont le tigre de Sibérie, l’ours polaire, le phoque.

114

➜ PRÉPARER L’ÉVALUATION

1. L’extrait donne du lion l’image d’un fauve majestueux, inspirant la fascination et la terreur. 2. La comparaison met en relation deux éléments, le comparé et le comparant, à l’aide d’un outil de comparaison. Elle met en valeur un point commun entre le comparé et le comparant. 3. Les principales prépositions sont : à, avec, chez, dans, de, en, par, pour, sans, sous, sur, vers, parmi… Les locutions prépositionnelles sont constituées de plusieurs mots (à côté de…). Le passif se conjugue avec l’auxiliaire être. Il «iÕÌÊkÌÀiÊÃՈۈÊ`½Õ˜ÊVœ“«j“i˜ÌÊ`½>}i˜Ì° ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1. Les personnages sont Patricia, le narrateur, le lion King. 2. Patricia entretient une relation privilégiée avec l’animal ; elle est seule à le dominer : sa voix est chargée de volonté, imprégnée d’assurance, certaine de son pouvoir (l. 8 à 10). Le narrateur, quant à lui, est en train de faire connaissance avec le lion. 3. a. Le personnage qui parle le plus est Patricia (l. 6, 15, 18, 20, 22, 26, 29, 32, 38-39). Le narrateur ne prend la parole que deux fois (l. 30, 35). Patricia lui donne en effet une série d’ordres, pour lui permettre de s’approcher du lion. Lui s’exécute en silence. b. Patricia utilise majoritairement des phrases de type injonctif pour donner des ordres (l. 6,

15, 18, 20, 22, 32), mais aussi déclaratif pour constater que ses ordres ont été efficaces (l. 26, 38-39) et interrogatif pour s’informer de ce qu’a pu éprouver le narrateur (l. 29). 4. Le narrateur a éprouvé une grande frayeur : La peur est toujours là (l. 30, 35). 5. a. Les termes qui désignent les parties du corps du lion sont : sa gueule (l. 3) ; le front (l. 11-12) ; paupières (l. 13) ; le cou (l. 16, 32) ; la crinière (l. 17) ; le mufle (l. 19, 23) ; yeux (l. 19, 24) ; la nuque (l. 20) ; un œil (l. 31) ; les muscles (l. 36) ; ses pattes de devant (l. 37). b. Le lion témoigne de son agressivité en ouvrant sa gueule. Celle-ci est comparée à un piège : sa gueule s’ouvrit comme un piège étincelant (l. 3-4). c. Le lion se montre ensuite pacifique : il bat des paupières, s’allonge (l. 13-14), il bâille, ferme les yeux (l. 23-24), il s’étire, croise ses pattes de devant (l. 36-37). 6. Le lion est réceptif à la voix de Patricia, chargée de volonté (l. 8), puis à celle du narrateur

(continuez à parler, l. 32), aux caresses sur le mufle (Elle caressa en silence le mufle, l. 19), sur la nuque (Maintenant, frottez la nuque, l. 20) et sur le cou (N’arrêtez pas de lui frotter le cou, l. 32). ➜ ÉTUDIER LA LANGUE

7. Les trois groupes nominaux exprimant le lieu sont : sur le front de la bête fauve (l. 11-12), vers la petite fille (l. 13), entre les deux yeux (l. 19). 8. Un coup fut asséné par Patricia sur le front de >ÊLkÌiÊv>ÕÛi° ➜ LIRE L’IMAGE

9. L’image est une photographie. 10. a. Le lion a une attitude fière et majesÌÕiÕÃi]ʏ>ÊÌkÌiʏiÛji° b.Ê"˜ÊۜˆÌÊÃ>ÊÌkÌiÊ­ÞiÕÝ]ʜÀiˆiÃ]ʓÕyi®]ÊÃ>ÊVÀˆnière et son poitrail. 11. Deux phrases du texte pourraient illustrer cette image : King ne bougeait pas (l. 25) ; le grand lion ouvrit un œil jaune et le fixa sur moi (l. 31).

8 - L’animal dans le roman d’aventures

115

Dossier Arts plastiques, documents et littérature

9!Nbmjdjfvy!sfobse!"

Livre de l’élève, p. 168 à 175

➔ REPÈRES THÉORIQUES ET DIDACTIQUES Objectifs généraux du dossier

Découvrir un personnage dont l’image traverse les siècles. ■ Analyser la représentation du renard dans différents supports écrits et visuels. ■ Connaître les symboles attachés à la figure du renard. ■

Composition du dossier UÊ iÊ `œÃÈiÀÊ iÃÌÊ i˜Ê ˆi˜Ê >ÛiVÊ iÃÊ arts du langage et les arts du visuel. Il met en scène un personnage emblématique, le renard, qui, telle une flamme rousse, rapide et légère, court à travers les siècles, depuis qu’il est né sous la plume du premier conteur du roman qui porte son nom. UÊiÊ renard représente, dans de nombreuses traditions populaires, le symbole de la ruse, de la tromperie. Sa couleur rousse rappelle celle du feu et en fait un être réputé diabolique. Nous avons jugé bon d’introduire le dossier par une approche naturaliste (p. 168-169), en nous demandant qui était cet animal qui s’est forgé une telle réputation au fil des temps. Nous avons poursuivi par l’étude de textes patrimoniaux : un extrait du Roman de Renart (p. 170) et ՘iÊv>LiÊ`iÊ>Êœ˜Ì>ˆ˜iÊ­«°Ê£ÇÓ®°Ê ˜w˜]ʏiÊ`œÃsier se clôt par un texte d’un auteur contemporain, Fantastique Maître Renart de Roald Dahl (p. 174), et par le synopsis du film Le Renard et l’EnfantÊ­ÓääÇ®Ê`iÊÕVÊ>VµÕiÌÊ­«°Ê£Çx®°

L’étude de l’iconographie Chaque double-page comporte une étude spécifique, relative à la représentation du renard à travers les siècles (supports et époques variés). Sont ainsi abordés : – pour la partie documentaire : un dessin animalier et deux photographies animalières ;

– pour l’extrait du Roman de Renart : une enluminure, une sculpture sur bois (stalle de l’église `iÊ->ˆ˜Ì‡ÕVˆi˜‡`i‡ i>ÕÛ>ˆÃ®ÊiÌÊ՘iÊ}À>ÛÕÀiÊÆ – pour la fable : une illustration d’après Doré, une peinture d’Oudry et une image d’Épinal ; – pour la représentation du renard aujourd’hui (héros des enfants) : une couverture d’une collection de littérature de jeunesse, deux illustrations, une affiche de film. On étudie ici le rapport entre texte et image : le texte du roman mis en relation avec la couverture du livre et les illustrations qu’il contient ; l’affiche de film mise en relation avec le synopsis.

Bibliographie UÊLe Roman de Renart, texte établi par Naoyuki ՎՓœÌœ]Ê œLœÀÕÊ>À>˜œ]Ê->̜ÀÕÊ-ÕâՎˆ]Ê]Ê Vœ°ÊÊiʈÛÀiÊ`iÊ«œV…iʂ]ʁÊiÌÌÀiÃÊ}œÌ…ˆµÕiÃʂ]Ê j`ˆÌˆœ˜ÊLˆˆ˜}ÕiÊ­Óääx®° UÊiÊ,œ“>˜Ê`iÊ,i˜>ÀÌ, édition établie et com“i˜ÌjiÊ «>ÀÊ ˆÃ>LiÌ…Ê …>ÀLœ˜˜ˆiÀ]Ê ]Ê Vœ°Ê ÊiʈÛÀiÊ`iÊ«œV…iʂʭÓään®° Quelques épisodes à proposer aux élèves : UʁÊ>Ê«kV…iÊDʏ>ʵÕiÕiʂÊ\Ê,i˜>ÀÌÊÃiʓœµÕiÊ`ÕÊ loup Ysengrin, en lui disant que, pour pêcher du poisson, il suffit d’attacher un seau à sa queue et de la plonger dans un trou creusé dans la glace. Ce que fait Ysengrin : il attend, gelé ; soudain, on entend des aboiements de chien ; Ysengrin veut fuir, mais sa queue est prise dans la glace… UÊÊ ,i˜>ÀÌÊ iÌÊ …>˜ÌiViÀÊ ‚Ê \Ê ,i˜>ÀÌÊ >ÌÌÀ>«iÊ iÊ coq Chantecler, mais il est poursuivi par les paysans. UʁÊ,i˜>ÀÌÊiÌÊ/ˆLiÀÌʏiÊV…>ÌʂÊ\Ê,i˜>ÀÌÊÌi˜ÌiÊ`iÊ v>ˆÀiÊ̜“LiÀÊ/ˆLiÀÌÊ`>˜ÃÊ՘ʫˆm}i° UÊÊ ,i˜>ÀÌ]Ê /ˆLiÀÌÊ iÌÊ ½>˜`œÕˆiÊ ‚Ê \Ê ,i˜>ÀÌÊ iÌÊ /ˆLiÀÌÊ `jVœÕÛÀi˜ÌÊ Õ˜iÊ }ÀœÃÃiÊ >˜`œÕˆiÊ `>˜ÃÊ un champ. Qui réussira à l’emporter ?

9 - Malicieux renard !

117

UÊÊ ,i˜>ÀÌÊ iÌÊ iÊ VœÀLi>ÕÊ /ˆjViˆ˜Ê ‚Ê \Ê ,i˜>ÀÌÊ iÃÃ>ˆiÊ`iÊýi“«>ÀiÀÊ`ÕÊvÀœ“>}iÊ`iÊ/ˆjViˆ˜ÊÆʈÊ voudrait bien prendre aussi le corbeau.

UʁÊ,i˜>ÀÌÊiÌÊ9Ãi˜}Àˆ˜Ê`>˜ÃʏiʫՈÌÃʂÊ\Ê,i˜>ÀÌÊ tombe dans un puits ; pour en sortir, il imagine une ruse dont Ysengrin sera la victime.

➔ RÉPONSES AUX QUESTIONNAIRES Le coin du naturaliste : le renard roux

OBJECTIFS ■ Découvrir

l’origine du nom renard.

■ Prélever des informations dans un texte docu-

mentaire. Documentaire Livre de l’élève, p. 168-169

■ Observer

un dessin animalier et des photographies animalières. ■ Élaborer une fiche scientifique sur le renard.

➜ ÉCRIRE

1. Un renard est un mammifère carnivore, au corps allongé, aux oreilles droites, au museau pointu, à la queue touffue, au pelage fourni. 2.

118

ʈV…iÊ`½ˆ`i˜ÌˆÌjÊ`ÕÊÀi˜>À`Ê

Classe

mammifère

Ordre

carnivore

Famille

canidés

Taille et poids

™äÊDÊ£ÓäÊV“Ê`iʏœ˜}ÕiÕÀ]ʵÕiÕiÊ comprise ; 3 à 11 kg

Couleur de la robe

brun roux

Cri

glapissement

Répartition géographique

“jÀˆµÕi]Ê ÕÀ>Èi]ÊvÀˆµÕiÊ`ÕÊ œÀ`]Ê Australie

Milieux géographiques

variés (campagne, bois, montagnes, marécages, taillis, villes )

Habitat

terrier

Alimentation

omnivore : petits rongeurs, lapins, lièvres, poules, oiseaux, œufs, fruits, insectes, grenouilles, détritus

Reproduction

une portée par an, dès l’âge de dix mois ; naissance au mois de mars (moyenne de cinq petits)

Nom de la femelle et des petits

renarde, renardeaux

➜ OBSERVER LES IMAGES

3.Ê iÊ `œVՓi˜ÌÊ `iÊ >Ê «>}iÊ £ÈnÊ iÃÌÊ Õ˜iÊ }À>vure aquarellée représentant un renard. Il s’agit `½Õ˜Ê `iÃÈ˜Ê Àj>ˆÃjÊ «>ÀÊ `œÕ>À`Ê /À>ۈiÃÊ iÌÊ i˜ÀˆÊœLˆ˜]ʵՈʜ˜ÌʈÕÃÌÀjʏ½Histoire naturelle `iÊ Õvvœ˜]Ê >ÕÊ XIXeÊ ÃˆmVi°Ê iÊ `iÃȘ]Ê Ài…>ÕÃÃjÊ d’aquarelle, est précis : on remarque le rendu du pelage de l’animal (petits traits très fins, qui suivent le sens du poil), de la dentition, des ÞiÕÝ°ÊiÃÊ`œVՓi˜ÌÃÊ`iʏ>Ê«>}iʣșÊܘÌÊ`iÃÊ photographies. iÃÊÌÀœˆÃÊ`œVՓi˜ÌÃÊ«ÀjÃi˜Ìi˜ÌÊ՘ÊÀi˜>À`ÊLÀÕ˜Ê roux (dessin) ou roux (photographies). Sur le dessin, le pelage du renard se détache sur un fond blanc, neigeux ; sur les photographies, le fond est vert (prairies). 4.ÊiÊÀi˜>À`ÊiÃÌÊÀi«ÀjÃi˜ÌjÊ`>˜Ãʏ>ÊV>“«>}˜iÊ enneigée (on distingue un taillis) dans le dessin page 168 et dans un cadre verdoyant sur les photographies. Il est saisi en mouvement (dessin), immobile ou à l’arrêt (photographies). Il est roux, ses oreilles sont pointues, son museau ivwj]ÊÃ>Ê}œÀ}iÊL>˜V…i°Ê>ʵÕiÕiÊiÃÌÊ̜ÕvvÕi]Ê le bout est blanc. Il a le regard perçant.

Un malicieux goupil Moyen Âge Livre de l’élève, p. 170-171 OBJECTIFS ■ Découvrir ■ Étudier

un épisode du Roman de Renart. l’héritage du Roman de Renart dans

les arts. ➜ LIRE ET COMPRENDRE

1. Pour arrêter les marchands, Renart contrefait le mort ; il espère ainsi que ces derniers vont le ramasser, le jeter sur leur charrette emplie de «œˆÃܘðÊD]ʈÊ«œÕÀÀ>Êv>ˆÀiÊ`iÃÊÀ>Û>}iÃo 2. a.Ê ½>˜Ì…Àœ«œ“œÀ«…ˆÃ“iÊ iÃÌÊ >Ê V>À>VÌjÀˆÃtique première de la fiction animale qu’est le Roman de Renart : Renart est présenté comme une créature mi-homme, mi-animale. On note des expressions qui s’appliquent à un animal : babines retrousséesÊ­°ÊÓ®ÊÆÊsa gorge est blanche et sans tachesÊ­°Ê£{‡£x®ÊÆÊy plongeant le museau ­°ÊÓήÊÆÊprenant appui sur ses pattes de devant ­°ÊÓn‡Ó™®ÊÆÊÌ>˜`ˆÃʵÕiÊ`½>ÕÌÀiÃÊÃiÊÀjvmÀi˜ÌÊDʏ½…Õmain : Renart réfléchit (Renart ne s’en soucie guère, l. 19 ; Mais il lui faut trouver un moyen de descendre à terre sans marchepied]Ê °Ê ÓȇÓÇ®Ê ÆÊ Renart a des postures humaines (Il s’agenouille,

°Ê ÓÇ®Ê ÆÊ ,i˜>ÀÌÊ iÃÌÊ `œÕjÊ `iÊ «>ÀœiÊ ­il crie aux marchands, l. 30) ; d’autres expressions présentent un caractère ambigu, pouvant se rapporter à la fois à l’humain et à l’animal : les yeux fermés (l. 1) ; Couché à plat ventre sur les paniers ­°ÊÓä®ÊÆÊil en ouvre un avec les dentsÊ­°ÊÓä‡Ó£®ÊÆÊil passe la tête et le cou au traversÊ­°ÊÓ{‡Óx®ÊÆÊsur son dosÊ­°ÊÓx®° Cette coexistence de caractères humains et animaux introduit le public dans un univers étrange et fantaisiste, qui confère au récit un caractère plaisant. iÊ Vœ˜ÌiÕÀÊ «ÀjÃi˜ÌiÊ ,i˜>ÀÌÊ Vœ““iÊ Õ˜Ê iÝ«iÀÌÊ dans l’art de la tromperie : Lui qui s’y entend à tromper son monde (l. 1) ; Vit-on jamais pareille fourberie ?Ê­°ÊӇήÊÆÊEt comme il avait plus d’un tour dans son sacÊ­°ÊÓ{®° b.ÊiÃÊÛiÀLiÃÊ`½>V̈œ˜ÊܘÌʘœ“LÀiÕÝÊiÌÊ`œ˜nent au récit un rythme rapide : il en ouvre un ­°Ê Óä®ÊÆÊ en retireÊ­°ÊÓ£®ÊÆÊ Il s’attaqueÊ­°ÊÓÓ®ÊÆÊ en extraitÊ­°ÊÓήÊÆÊil passe la tête et le couÊ­°ÊÓ{‡Óx®ÊÆÊ les arrangeÊ­°ÊÓx®ÊÆÊles rejeter sur son dos ­°ÊÓx®ÊÆÊ Il s’agenouilleÊ­°ÊÓÇ®ÊÆÊil s’avanceÊ­°ÊÓn®ÊÆÊprenant appuiÊ­°ÊÓn®ÊÆÊil s’élanceÊ­°Êә®ÊÆÊemportant son butinÊ­°Êә®ÊÆÊil crie (l. 30). 3. a.ÊiÃʓ>ÀV…>˜`ÃÊܘÌÊÃ×ÀÃÊ`½iÕÝ]Ê«iÀÃÕ>`jÃÊ que le renard ne leur échappera pas et qu’ils vont le vendre un bon prix : Il sera bien malin, ce Renart, s’il arrive à sauver sa peau (l. 8) ; persuadés qu’ils ne courent aucun risque d’être mordus (l. 11). Ils sont contents d’eux-mêmes : sans cacher leur commune satisfaction (l. 17). Ils plaisantent : nous lui retournerons sa veste (l. 18) ; La plaisanterie leur paraît bonne (l. 19). b. iÕÀÊ>ÃÃÕÀ>˜ViÊVœ˜ÌÀˆLÕiÊ>ÕÊVœ“ˆµÕiÊ\ʘœ˜Ê seulement Renart leur a échappé, mais encore il leur a volé leur marchandise. ➜ OBSERVER LES IMAGES

4. On identifie trois supports : une enluminure sur parchemin, datant du XIIIe siècle ; une gravure du XXe siècle ; une sculpture sur bois de la fin du XVe siècle. 5. iÊÀi˜>À`ÊiÃÌÊÃÕVViÃÈÛi“i˜Ìʓœ˜ÌÀjÊi˜ÊÌÀ>ˆ˜Ê de lire un manuscrit, de contrefaire le mort au milieu du chemin, de prêcher à des poules, du haut d’une chaire. 6.Ê ½ˆ“>}iÊ «>}iÊ £ÇäÊ iÃÌÊ `iÃ̈˜jiÊ DÊ œÀ˜iÀÊ Õ˜Ê manuscrit : Renart est au centre d’une lettrine. ½ˆ“>}iÊi˜Ê˜œˆÀÊiÌÊL>˜VÊ«>}iʣǣÊiÃÌʈÕÃÌÀ>tive : elle montre Renart contrefaisant le mort, afin de tromper les marchands de poissons. ½ˆ“>}iÊi˜Ê…>ÕÌÊ`iʏ>Ê«>}iʣǣÊiÃÌÊ`iÃ̈˜jiÊDÊ faire rire : l’image du renard prenant la place du curé prête à sourire.

9 - Malicieux renard !

119

Maître Renard XVIIe

siècle

Livre de l’élève, p. 172-173 OBJECTIFS ■ Réinvestir les acquis de 6e sur le genre de la fable. ■ Étudier le rôle du renard dans la fable. ■ Repérer et analyser la morale (morale de conseil). ■ Analyser trois illustrations de fables.

➜ LIRE ET COMPRENDRE

1.ÊiÃÊ`iÕÝʓmÌÀiÃÊṎˆÃjÃÊܘÌʏ½>iÝ>˜`Àˆ˜ÊiÌÊ l’octosyllabe (par exemple, v. 1 et 6). 2. a.ÊiÊ,i˜>À`ÊiÌʏiÊ œÕVÊÃiÊ«Àœ“m˜i˜ÌÊÆʈÃʜ˜ÌÊ soif et descendent au fond d’un puits, mais ils ne savent plus comment en sortir. b.Ê iÊ ,i˜>À`Ê >Ê ½ˆ`jiÊ `iÊ ÃiÊ ÃiÀۈÀÊ `iÃÊ VœÀ˜iÃÊ `ÕÊ œÕVÊ Vœ““iÊ `½Õ˜iÊ jV…ii°Ê Ê «Àœ“iÌÊ >ÕÊ œÕVʵսˆÊ½>ˆ`iÀ>ÊDÊÜÀ̈ÀÊ՘iÊvœˆÃʵսˆÊÃiÀ>ʏՈ‡ même à l’extérieur du puits. Mais il ne tient pas sa promesse : une fois dehors, il se moque de son compagnon de route et lui fait la morale. 3.Ê>ʓœÀ>iÊ`iʏ>Êv>LiÊiÃÌÊ`œ˜VÊj˜œ˜VjiÊ«>ÀÊ le Renard : En toute chose il faut considérer la finÊ ­Û°Ê Σ®°Ê iÊ vÕÃ̈}iÊ >Ê ˜>‹ÛiÌjÊ `ÕÊ œÕV]Ê µÕˆÊ s’est laissé berner par un excès de confiance en >ÕÌÀՈ°Ê>ʓœÀ>iÊiÃÌÊ՘iʓœÀ>iÊ`iÊVœ˜ÃiˆÊ\ʈÊ faut envisager les conséquences de toute situation et savoir anticiper. 4.ÊiÊ,i˜>À`ÊiÃÌÊ«ÀjÃi˜Ìj]Ê`mÃʏiÊ`jLÕÌÊ`iʏ>Ê fable, comme ayant le beau rôle : il est désigné par les termes capitaine (v. 1) et maître (v. 4). Il fait preuve d’initiative et trouve la solution au «ÀœLm“i]ÊÌ>˜`ˆÃʵÕiʏiÊ œÕVÊÃiÊVœ˜Ìi˜ÌiÊ`½>V‡ cepter, avouant son incapacité à imaginer un plan : Je n’aurais jamais, quant à moi, / Trouvé ce secret, je l’avoue ­Û°Ê £™‡Óä®°Ê iÊ ,i˜>À`Ê >Ê iÊ sens du commandement et de l’organisation, comme en témoignent les connecteurs qui organisent son discours (premièrement]ÊÛ°Ê£ÓÊÆÊ puis, v. 13 ; après quoi, v. 16) ; il utilise l’impératif (Lève tes pieds, v. 10 ; Mets-les, v. 11) et anticipe par l’utilisation du futur (Je grimperai, Û°Ê£ÓÊÆÊje sortirai]ÊÛ°Ê£xÊÆÊje t’en tirerai]Ê۰ʣȮ°Ê ˜wʘ]Ê iÊ,i˜>À`ÊiÃÌʜ««œÀÌ՘ˆÃÌiÊiÌÊj}œ‹ÃÌi°ÊÊ˜iÊ̈i˜ÌÊ pas ses promesses, il se moque de sa victime et de son manque d’intelligence, lui reprochant d’avoir agi à la légère ­Û°ÊÓÈ®°ÊÊL>vœÕiʏiÃÊ valeurs de l’amitié, si tant est que cette amitié ait été sincère.

120

➜ OBSERVER LES IMAGES

5.Ê iÃÊ ˆ“>}iÃÊ Ãœ˜ÌÊ `iÊ ˜>ÌÕÀiÊ `ˆvvjÀi˜ÌiÊ \Ê œ˜Ê identifie une illustration, une huile sur toile et une image d’Épinal. Deux de ces images illusÌÀi˜ÌÊ Ê iÊ ,i˜>À`Ê iÌÊ iÊ œÕVÊ ‚Ê ­“œ“i˜ÌÊ œÙÊ iÊ ,i˜>À`ÊÜÀÌÊ`ÕʫՈÌÃÊiÌʓœ“i˜ÌʜÙʈÊi˜ÊiÃÌÊÜÀÌˆÊ et fait la morale à son compagnon) ; la troisième ˆÕÃÌÀiʁÊiÊ,i˜>À`ÊiÌʏ>Ê ˆ}œ}˜iʂʭ“œ“i˜ÌʜÙÊ le Renard est trompé par la cigogne qui lui sert son repas dans un vase à long col) :

On servit, pour l’embarrasser, En un vase à long col et d’étroite embouchure. Le bec de la Cigogne y pouvait bien passer, Mais le museau du Sire était d’autre mesure. 6. a. Sur l’illustration d’après Doré et dans le tableau d’Oudry, le Renard garde sa forme animale (pelage roux, queue fournie, museau pointu). Sur l’image d’Épinal, il est humanisé : il est vêtu comme un humain, porte des bottes, ՘iÊj«ji]ÊÃiÊ̈i˜ÌÊ`iLœÕÌ]Ê«>ÀiÊ>ÕÊ œÕV° b. Sur l’illustration d’après Doré, le Renard sort lestement du puits ; il est en position de supéÀˆœÀˆÌjÊ iÌÊ Ài}>À`iÊ iÊ œÕVÊ `½Õ˜Ê >ˆÀÊ ˜>ÀµÕœˆÃ°Ê Dans le tableau d’Oudry, le Renard est, cette fois, en position d’infériorité ; furieux et déconcerté, gueule ouverte, il s’aplatit face à la Cigogne, vaincu. Sur l’image d’Épinal, le Renard est en position de supériorité ; sorti du puits, «i˜V…jÊÛiÀÃʏiÊ œÕV]ʈÊÕˆÊv>ˆÌʏ>ʏiXœ˜]ʏiÊ`œˆ}ÌÊ pointé en avant. WWW.

l

LIRE ET COMPARER DES FABLES

UʁÊiÊ œÀLi>ÕÊiÌʏiÊ,i˜>À`ʂʭˆÛÀiÊ]ÊӮʓiÌÊi˜Ê scène un Renard trompeur : le Renard dupe le Corbeau ; il le flatte pour s’approprier sa proie. UÊ >˜ÃʁÊiÊ,i˜>À`ÊiÌʏ>Ê ˆ}œ}˜iʂʭˆÛÀiÊ]Ê£n®]Ê le Renard représente le trompeur trompé : le Renard joue d’abord un mauvais tour à la Cigogne, mais il est ensuite victime d’un renversement de situation ; la Cigogne le trompe à son tour. UÊ >˜ÃʁÊiÊ œµÊiÌʏiÊ,i˜>À`ʂʭˆÛÀiÊ]Ê£x®]ʏiÊ Renard trompeur est à nouveau mis en échec. iÊ ,i˜>À`Ê Ìi˜ÌiÊ `iÊ ÌÀœ“«iÀÊ Õ˜Ê œµÊ ÆÊ ˆÊ viˆ˜ÌÊ d’annoncer la paix pour le faire descendre de son arbre et recevoir le baiser de la paix. Mais le Coq se méfie et use, à son tour, d’une ruse, «ÀjÌi˜`>˜ÌÊ µÕ½ˆÊ ۜˆÌÊ >ÀÀˆÛiÀÊ `iÕÝÊ jÛÀˆiÀÃ°Ê iÊ Renard s’enfuit. UʁÊiʜիÊiÌʏiÊ,i˜>À`ʂʭˆÛÀiÊ8]ÊÈ®Ê\ʏiÊv>LՏˆÃÌiÊ conte un tour que le Renard a forgé pour ber˜iÀʏiʜի°Ê1˜Ê,i˜>À`ÊۜˆÌÊ`>˜ÃÊ՘ʫՈÌÃÊ՘iÊ lune, qu’il prend pour un fromage. Il descend dans un seau, mais ne réussit pas à remonter.

ÀÀˆÛiÊ Õ˜Ê œÕ«Ê \Ê iÊ ,i˜>À`Ê ÕˆÊ “œ˜ÌÀiÊ iÊ ÀiyiÌÊ de la lune, qu’il présente comme étant un fro“>}i°ÊiʜիÊ`iÃVi˜`Ê`>˜ÃʏiʫՈÌÃ]Ê«i˜`>˜ÌÊ que le renard remonte… UÊÊ iÊ ,i˜>À`Ê iÌÊ iÃÊ *œÕiÌÃÊ `½˜`iÊ Ê ­ˆÛÀiÊ 8]Ê £n®°ÊDÊi˜VœÀi]ʏiÊ,i˜>À`Êýi“«>ÀiÊ`iÊÃiÃÊ«ÀœˆiÃÊ par la ruse. Un Renard veut s’attaquer à de jeunes dindons, qui se sont réfugiés sur un arbre. Comme il ne peut y grimper, il ne cesse, sous leur regard, de tenter mille tours pour les attirer, ÕõսDÊ Vœ˜ÌÀiv>ˆÀiÊ iÊ “œÀÌ°Ê iÃÊ `ˆ˜`œ˜˜i>ÕÝÊ sont fascinés et ne lâchent pas des yeux cette créature qui les hypnotise presque… Certains finissent par tomber dans la gueule du Renard, épuisés d’avoir mobilisé leur attention.

Renard, héros des enfants XXe

siècle

Livre de l’élève, p. 174-175 OBJECTIFS ■ Découvrir

une nouvelle image du renard à travers un texte parodique et à travers un film animalier. ■ Étudier le rapport entre texte et image. ➜ LIRE ET COMPRENDRE

1. Maître Renard déjoue le piège que lui ont tendu les fermiers (qui l’attendent à l’entrée de son terrier), en creusant un tunnel qui le conduit Dʏ½i˜ÌÀi«žÌÊ`iʘœÕÀÀˆÌÕÀiÊ`iÊ Õ˜Vi° 2.Ê iÊ ÛœV>LՏ>ˆÀiÊ `iÊ >Ê ˜œÕÀÀˆÌÕÀi]Ê >ÃÜVˆjÊ DÊ des termes quantitatifs, traduit la réalisation du rêve des animaux affamés, tels que le sont Renard et ses renardeaux : ses provisions (l. 18) ;

des milliers et des milliers de canards et d’oies ­°Ê Óä‡Ó£®Ê ÆÊ une centaine de jambons fumés et cinquante flèches de lard ­°ÊÓήÊÆÊbouffeÊ­°ÊÓx®ÊÆÊ la succulente nourritureÊ­°ÊÓÇ®° iÊ Vœ“ˆµÕiÊ `iÊ ½iÝÌÀ>ˆÌÊ `iÊ ,œ>`Ê >…Ê ۈi˜ÌÊ essentiellement de la transposition de l’histoire de Renart dans le monde moderne. Ce n’est plus dans les fermes ni dans les abbayes que Renard trouve sa nourriture, mais dans un entrepôt moderne, celui d’un riche fermier d’aujourd’hui. Dans cette perspective, le niveau de langage familier (Plutôt pas mal comme bouffe !]ʏ°ÊÓx®ÊVœ˜ÌÀˆLÕiÊ>ÕÊVœ“ˆµÕi° ➜ LIRE ET OBSERVER

3. On identifie : la couverture du roman, deux illustrations (dessins) et une affiche de film. Sur la couverture et les dessins, le renard est présenté comme un animal, mais avec des attitudes et des expressions humaines (il se tient debout, il soulève la latte d’un air malicieux, il manifeste sa joie à la vue de la nourriture). Sur l’affiche du film, il apparaît comme un animal : c’est en effet un véritable renard qui est photographié et qui est acteur du film. 4. iÊ}À>˜`Ê`iÃȘʈÕÃÌÀiʏiÊ«>ÃÃ>}iʜÙÊ,i˜>À`]Ê >ˆÀi>ÕÊiÌʏiÃÊÌÀœˆÃÊÀi˜>À`i>ÕÝÊ`jVœÕÛÀi˜ÌʏiÃÊ tonnes de nourriture (volailles, jambon, lard) rangées sur des étagères de l’entrepôt de ՘Vi°ÊiÊ`iÃȘÊiÃÌÊ`iÃ̈˜jÊDÊv>ˆÀiÊÀˆÀi]ʈÊÀiÃtitue parfaitement la dimension comique du texte. 5.Ê ½>vwV…iÊ «iÕÌÊ ˆ˜VˆÌiÀÊ DÊ >iÀÊ ÛœˆÀÊ iÊ w“Ê \Ê grands espaces, charme de la petite fille et de l’animal, réunis par les regards et par la couleur ÀœÕÃÃiÊ `ÕÊ «i>}iÊ iÌÊ `iÊ >Ê V…iÛiÕÀi°Ê iÊ ÌiÝÌiÊ confirme qu’il s’agit d’une belle histoire d’amitié : C’est le début de la plus étonnante et de la plus fabuleuse des amitiés.

9 - Malicieux renard !

121

10!Mf!nzuif!ef!Spcjotpo Livre de l’élève, p. 176 à 199

➔ REPÈRES THÉORIQUES ET DIDACTIQUES Objectifs généraux du chapitre ■ Découvrir ■ Étudier

la notion de héros mythique. un genre littéraire : la robinsonnade.

Construction du chapitre Le choix des textes et leur exploitation pédagogique UÊiÃʘœÕÛi>ÕÝÊ«Àœ}À>““iÃÊ«Àœ«œÃi˜ÌÊ`½jÌÕdier en classe de 5eÊ`iÃÊÀjVˆÌÃÊ`½>Ûi˜ÌÕÀiÃ]Ê`œ˜ÌÊ les robinsonnades constituent un sous-genre Lˆi˜ÊëjVˆwµÕi°ÊÊ˜œÕÃÊ>Ê`œ˜VÊ«>ÀÕʈ˜ÌjÀiÃÃ>˜ÌÊ `iÊ “œ˜ÌÀiÀÊ >ÕÝÊ jmÛiÃ]Ê DÊ ÌÀ>ÛiÀÃÊ ½…ˆÃ̜ˆÀiÊ `iÊ ,œLˆ˜Ãœ˜Ê ÀÕÜj]ÊVœ““i˜ÌÊ՘ʓÞ̅iʏˆÌÌjÀ>ˆÀiÊ se constituait et évoluait. UÊiÃÊrepèresÊ­«°Ê£Çn‡£Ç™®Ê«iÀ“iÌÌi˜ÌÊ`iÊÀi“œ˜ÌiÀÊDʏ½origine du mythe \Ê՘Êv>ˆÌÊ`ˆÛiÀÃʓ>ÀµÕ>˜Ì]Ê le séjour sur une île déserte du marin écossais iÝ>˜`iÀÊ -iŽˆÀŽÊ >Ê ÃÕÃVˆÌjÊ `iÊ ˜œ“LÀiÕÝÊ ÀjVˆÌÃÊ `>˜ÃÊ >Ê «ÀiÃÃiÊ ÕõսDÊ ViÊ µÕiÊ ½jVÀˆÛ>ˆ˜Ê >˜}>ˆÃÊ >˜ˆiÊ ivœiÊýi“«>ÀiÊ`iʏ½…ˆÃ̜ˆÀiÊiÌÊ«ÕLˆiÊÜ˜Ê VjmLÀiÊ Àœ“>˜]Ê Robinson Crusoé,Ê i˜Ê £Ç£™]Ê Õ˜iÊ µÕˆ˜â>ˆ˜iÊ`½>˜˜jiÃÊ>«ÀmÃʏiÃÊv>ˆÌð UÊ,œLˆ˜Ãœ˜Ê`iۈi˜ÌÊ>œÀÃʏiÊsymbole de l’homme qui survit seul dans une nature sauvage]Ê}À@ViÊ DÊܘÊi˜`ÕÀ>˜ViÊiÌÊDÊܘʈ˜}j˜ˆœÃˆÌj°Ê ÌÊ`iʘœ“LÀiÕÝÊjVÀˆÛ>ˆ˜Ã]Ê`œ˜ÌÊՏiÃÊ6iÀ˜i]ÊviÀœ˜ÌÊjۜÕiÀÊ iʓÞ̅iʍÕõսDÊViʵÕiÊMichel Tournier]ÊÀœ“>˜VˆiÀÊ vÀ>˜X>ˆÃ]Ê i détourneÊ Vœ“«mÌi“i˜ÌÊ \Ê Ãœ˜Ê ,œLˆ˜Ãœ˜]Ê >«ÀmÃÊ >ۜˆÀÊ ˆ“«œÃjÊ iÊ “œ`miÊ `iÊ >Ê VˆÛˆˆÃ>̈œ˜ÊœVVˆ`i˜Ì>iÊDÊ6i˜`Ài`ˆ]ÊV…œˆÃˆÀ>Êw˜>i“i˜Ìʏ>ÊۈiÊȓ«iÊiÌʘ>ÌÕÀiiÊDʏ>µÕiiÊ6i˜`Ài`ˆÊ½>ʈ˜ˆÌˆj° UÊiÊcorpusÊ`ÕÊV…>«ˆÌÀiÊiÃÌÊ`œ˜VÊVœ“«œÃjÊ`iÊ ÌÀœˆÃÊ iÝÌÀ>ˆÌÃÊ `iÊ Robinson Crusoé de Daniel ivœiÊ­«°Ê£näÊDÊ£nx®ÊiÌÊ`½Õ˜ÊiÝÌÀ>ˆÌÊ`iÊVendredi ou la Vie sauvageÊ ­£™Ç£®Ê `iÊ ˆV…iÊ /œÕÀ˜ˆiÀÊ ­«°Ê£nȇ£nÇ®°Ê œÕÃÊ>ۜ˜ÃÊV…œˆÃˆÊ`>˜Ãʏ>ÊVœiV̈œ˜Ê Ê ˆÛÀiÊ `iÊ «œV…iÊ i՘iÃÃiÊ ‚Ê ՘iÊ ÛiÀȜ˜Ê

>LÀj}jiÊ `ÕÊ Àœ“>˜Ê `iÊ ivœi]Ê «ÕÃÊ >VViÃÈLiÊ >ÕÝÊ i՘iÃÊ jmÛiÃ]Ê “>ˆÃÊ w`miÊ >ÕÊ ÃÌޏiÊ `iÊ ½>ÕÌiÕÀ°Ê +Õ>˜ÌÊ >ÕÊ Àœ“>˜Ê `iÊ /œÕÀ˜ˆiÀ]Ê V½iÃÌÊ ½>ÕÌiÕÀÊ Õˆ‡“k“iÊ µÕˆÊ >Ê ÀjjVÀˆÌ]Ê «œÕÀÊ >Ê i՘iÃÃi]ÊܘʠÕÛÀiÊ«>ÀÕiÊi˜Ê£™ÈÇ]ÊVendredi ou les Limbes du Pacifique. UÊi premier extraitÊ `iÊ ivœiÊ ­«°Ê £n䇣n£®Ê “iÌÊi˜Ê«>Viʏ>ÊÀœLˆ˜Ãœ˜˜>`iÊiÌÊÀ>Vœ˜Ìiʏ½>ÀÀˆÛjiÊ`Õʘ>ÕvÀ>}jÊÃÕÀʏ½Ši°Êi deuxième extrait ­«°Ê £nӇ£nÎ®Ê «iÀ“iÌÊ `½>˜>ÞÃiÀÊ ½Õ˜Ê `iÃÊ “œÌˆvÃÊ iÃÃi˜ÌˆiÃÊ `ÕÊ }i˜Ài]Ê >Ê v>LÀˆV>̈œ˜Ê `iÃÊ œṎÃ]Ê iÌÊÀjÛmiʏiÃʵÕ>ˆÌjÃʘjViÃÃ>ˆÀiÃÊDʏ>ÊÃÕÀۈiÊ`ÕÊ …jÀœÃ]Ê «>VjÊ `>˜ÃÊ Õ˜iÊ ÃˆÌÕ>̈œ˜Ê iÝÌÀk“i°Ê i troisième extraitÊ ­«°Ê £n{‡£nx®Ê iÃÌÊ ½œVV>Ȝ˜Ê `½jÌÕ`ˆiÀʏ>ÊÀi˜Vœ˜ÌÀiÊ`iʏ½>ÕÌÀi]ʏiʁÊÃ>ÕÛ>}iÊ‚Ê DÊVˆÛˆˆÃiÀ]ÊiÌÊ`½jÌÕ`ˆiÀʏiÊ«œÀÌÀ>ˆÌ°Êi texte écho ­«°Ê£nȇ£nÇ®ÊiÃÌÊ՘ʫ>ÃÃ>}iÊ`ÕÊÀœ“>˜Ê`iÊ/œÕÀ˜ˆiÀ]Ê Ãˆ}˜ˆwV>̈vÊ `ÕÊ `j̜ÕÀ˜i“i˜ÌÊ `ÕÊ “Þ̅iÊ \Ê >«ÀmÃÊ ½iÝ«œÃˆœ˜Ê iÌÊ >Ê `iÃÌÀÕV̈œ˜Ê `iÊ ½ ÕÛÀiÊ `iÊ ,œLˆ˜Ãœ˜]Ê iÃÊ Ài>̈œ˜ÃÊ i˜ÌÀiÊ iÃÊ «iÀܘ˜>}iÃÊjۜÕi˜ÌÊiÌÊýˆ˜ÛiÀÃi˜Ì° UÊ*œÕÀÊV…>µÕiÊiÝÌÀ>ˆÌ]Ê`iÃÊiÝiÀVˆViÃÊ`½jVÀˆÌÕÀiÊ iÌÊ`iÃʏiVÌÕÀiÃÊ`½ˆ“>}iÊ«ÀjVm`i˜Ìʏ>ÊÀÕLÀˆµÕiÊ ÊiÊÀïi˜ÃʂʵՈÊv>ˆÌʏ>ÊÃޘ̅mÃiÊ`iʏ½jÌÕ`i° UÊ>Ê leçon complète (« Je fais le pointÊ ‚]Ê «°Ê£n™®ÊÀi«Ài˜`ʏiÃʓœÌˆvÃÊiÃÃi˜ÌˆiÃÊ`iʏ>ÊÀœLˆ˜Ãœ˜˜>`iÊiÌÊÀjÃՓiʏ>Ê«ÀœLj“>̈µÕiÊ`iʏ>ÊۈiÊ sauvage et de la civilisation. La lecture de l’œuvre complète, la lecture cursive UÊ>ʏiVÌÕÀiÊ«Àœ«œÃjiÊ­«°Ê£nn®ÊiÃÌÊViiÊ`Õ roman de Michel Tournier]Ê «ÕÃÊ ˆ˜ÌjÀiÃÃ>˜ÌÊ iÌÊ `½>VÌÕ>ˆÌjÊ«œÕÀʏiÃʍi՘iÃÊ`½>ՍœÕÀ`½…Õˆ°Ê œÕÃʏiÕÀÊ Vœ˜Ãiˆœ˜ÃÊ`iʘՓjÀœÌiÀʏiÃÊV…>«ˆÌÀiÃÊ«œÕÀÊ՘iÊ «ÕÃÊ}À>˜`iÊv>VˆˆÌjÊ`iÊVˆÀVՏ>̈œ˜Ê`>˜Ãʏ½ ÕÛÀi° UÊ>Ê iVÌÕÀiÊ `ÕÊ ˆÛÀiÊ ÃiÊ v>ˆÌÊ i˜ cinq étapes : iÊ ˜>ÕvÀ>}iÊ ÃÕÀÊ Õ˜iÊ ŠiÊ `jÃiÀÌi]Ê >Ê VˆÛˆˆÃ>̈œ˜Ê `iÊ ½Ši]Ê Õ˜iÊ >ÕÌÀiÊ v>Xœ˜Ê `iÊ ÛˆÛÀi]Ê ½jV…>˜}iÊ 10 - Le mythe de Robinson

123

`iÃÊ ÀžiÃ]Ê Õ˜iÊ ŠiÊ …>À“œ˜ˆiÕÃi°Ê 1˜Ê LÀivÊ Lˆ>˜Ê `iÊ iVÌÕÀiÊ «iÀ“iÌÊ `iÊ ÛjÀˆwiÀÊ >Ê “j“œÀˆÃ>̈œ˜Ê `iÃÊ «iÀܘ˜>}iÃÊ iÌÊ `iÃÊ ˜œ“ÃÊ `iÊ ˆiÕÊ œÕÊ `iÊ L>Ìi>ÕÝ° UÊ+ÕiµÕiÃÊ̈ÌÀiÃÊ`iÊrobinsonnadesÊ­«°Ê£™Ç®]Ê`iÊ `ˆvvjÀi˜ÌiÃÊj«œµÕiÃ]ÊܘÌÊVœ˜ÃiˆjÃÊi˜Êlecture cursiveÊ iÌÊ >VVœ“«>}˜jÃÊ `½Õ˜Ê LÀivÊ ÀjÃՓjÊ \Ê  ÕÛÀiÃÊ ˆ˜Vœ˜ÌœÕÀ˜>LiÃÊ `iÊ ՏiÃÊ 6iÀ˜i]Ê Sa Majesté des MouchesÊ`iÊ7ˆˆ>“Êœ`ˆ˜}Ê«œÕÀÊ `iÃʏiVÌiÕÀÃÊ>ÃÃiâʓ×ÀÃ]Ê`iÕÝÊ̈ÌÀiÃÊ`iʈV…>iÊ œÀ«ÕÀ}œÊµÕiʏiÃʍi՘iÃÊ>««ÀjVˆi˜Ì°Ê iÃÊ̈ÌÀiÃÊ Ãœ˜ÌÊ>VVœ“«>}˜jÃÊ`½Õ˜i méthode «œÕÀʏˆÀiÊViÊ genre de romans et tenir son carnet de lecture. L’histoire des arts iÊÀjVˆÌÊ`iÊ ivœiÊiÃÌÊÈÌÕjÊ`>˜ÃʏiÃÊ >À>‹LiÃÊiÌÊ ViÕˆÊ`iÊ/œÕÀ˜ˆiÀÊ>Õʏ>À}iÊ`ÕÊ …ˆˆ]Ê`>˜ÃʏiÊ*>VˆwµÕiÊÆʜÀʏiÃʓ>õÕiÃʍœÕi˜ÌÊ՘ÊÀžiʈ“«œÀÌ>˜ÌÊ `>˜ÃʏiÃÊVˆÛˆˆÃ>̈œ˜Ãʈ˜`ˆi˜˜iÃ]Ê̜ÕÌÊVœ““iÊi˜Ê vÀˆµÕiÊiÌÊi˜Ê"Vj>˜ˆi°ÊÊ˜œÕÃÊ>Ê`œ˜VÊ«>ÀÕʈ˜ÌjÀiÃÃ>˜ÌÊ`iʏiÃÊjÌÕ`ˆiÀÊiÌÊ`iÊ`œ˜˜iÀÊ>ÕÝÊjmÛiÃÊ µÕiµÕiÃʘœÌˆœ˜ÃÊÃÕÀʏiÃÊ>ÀÌÃÊ«Ài“ˆiÀÃÊ­«°Ê£™ä‡ £™£®° L’étude de la langue UÊ ˜ grammaire ­«°Ê £™Ó®]Ê `iÕÝÊ ˜œÌˆœ˜ÃÊ Ãœ˜ÌÊ >LœÀ`jiÃÊ \Ê >Ê «Àœ«œÃˆÌˆœ˜Ê ÃÕLœÀ`œ˜˜jiÊ ˆ˜ÌiÀÀœ}>̈ÛiÊ ˆ˜`ˆÀiVÌi]Ê µÕˆÊ «iÀ“iÌÊ `iÊ ÌÀ>`ՈÀiÊ iÃÊ µÕiÃ̈œ˜ÃÊ `iÊ ÃÕÀۈiÊ µÕiÊ ÃiÊ «œÃiÊ ,œLˆ˜Ãœ˜]Ê iÌÊ iÃÊ œṎÃÊ `iÊ VœœÀ`ˆ˜>̈œ˜]Ê «ÀjÃi˜ÌÃÊ `>˜ÃÊ ÌœÕÃÊ iÃÊ«>ÃÃ>}iÃʜÙÊ,œLˆ˜Ãœ˜ÊÀjyjV…ˆÌÊDʏ>ÊÀj܏Ṏœ˜Ê`½Õ˜Ê«ÀœLm“i° UÊ"˜Ê «œÕÀÃՈÌÊ > conjugaison des temps du récitÊ ­«°Ê £™Ó®Ê >ÛiVÊ iÊ «ÕǵÕi‡«>Àv>ˆÌ]Ê iÌÊ ½œ˜Ê Vœ““i˜ViÊ ViiÊ `ÕÊ ÃÕLœ˜V̈vÊ >ÛiVÊ iÊ Ìi“«ÃÊ «ÀjÃi˜Ì]ʵÕiʏ½œ˜Ê«iÕÌʜLÃiÀÛiÀÊ`>˜ÃÊViÀÌ>ˆ˜iÃÊ subordonnées. UÊ1˜ÊiÝiÀVˆViÊ`iÊÀjjVÀˆÌÕÀiÊ­«°Ê£™Ó®ÊiÝ«œˆÌiʏ>Ê `ˆvvjÀi˜ViÊ`iʘ>ÀÀ>ÌiÕÀÊV…iâʏiÃÊ`iÕÝÊ>ÕÌiÕÀÃÊ`ÕÊ V…>«ˆÌÀiÊ\Ê՘ʘ>ÀÀ>ÌiÕÀ‡«iÀܘ˜>}iÊV…iâÊ ivœiÊ iÌÊ՘ʘ>ÀÀ>ÌiÕÀÊiÝÌjÀˆiÕÀÊ>ÕÊÀjVˆÌÊV…iâÊ/œÕÀ˜ˆiÀ°Ê Êý>}ˆÀ>Ê`iÊÀjjVÀˆÀiÊDʏ>ÊÌÀœˆÃˆm“iÊ«iÀܘ˜iÊÕ˜Ê «>ÃÃ>}iÊ`iÊRobinson Crusoé. UÊiÃÊvœÀ“iÃÊi˜Ê-ant]ÊÌÀmÃʘœ“LÀiÕÃiÃÊ`>˜ÃʏiÃÊ `iÕÝÊ Àœ“>˜Ã]Ê vœ˜ÌÊ ½œLiÌÊ `½Õ˜Ê iÝiÀVˆViÊ `½orthographeÊ­«°Ê£™Î®° UÊià principales figures de styleÊ ­«°Ê £™Î®Ê œLÃiÀÛjiÃÊV…iâʏiÃÊ`iÕÝÊ>ÕÌiÕÀÃÊܘÌʏ½j˜Õ“jÀ>̈œ˜]Ê >Ê Vœ“«>À>ˆÃœ˜Ê iÌÊ >Ê “jÌ>«…œÀiÊ \Ê Vˆ˜µÊ «ïÌÃÊiÝÌÀ>ˆÌÃÊ«iÀ“iÌÌi˜ÌÊ`iʏiÃÊjÌÕ`ˆiÀ°

124

UÊi vocabulaire de Robinson ­«°Ê£™{®Ê\ʘœÕÃÊ «Àœ«œÃœ˜ÃÊ՘ÊiÝiÀVˆViÊÃÕÀʏiÃʓœÌÃÊsauvage et civilisé]Ê ˜œÌˆœ˜ÃÊ iÃÃi˜ÌˆiiÃÊ `ÕÊ V…>«ˆÌÀi]Ê «ÕˆÃÊ `iÃÊ iÝiÀVˆViÃÊ ÃÕÀÊ iÃÊ œṎÃ]Ê >Ê v>LÀˆV>̈œ˜Ê `ÕÊ «>ˆ˜]Ê >Ê Ãi˜Ã>̈œ˜Ê `ÕÊ }œ×Ì]Ê iÃÊ ÀiViÌÌiÃÊ iÌÊ `iÊ ˜œ“LÀiÕÝÊÌÀ>Û>ÕÝÊÃÕÀʏiʏi݈µÕiÊ`ÕÊ«œÀÌÀ>ˆÌ° Les activités d’écriture et d’oral UÊʏ½écrit ­«°Ê£™x®]ʏiÃÊjmÛiÃÊ«œÕÀÀœ˜Ìʈ“>}ˆ˜iÀÊ Vœ““i˜ÌÊ ,œLˆ˜Ãœ˜Ê ÃiÊ Ài«mÀiÊ `>˜ÃÊ iÊ Ìi“«Ã]Ê Àj`ˆ}iÀÊ՘iÊV…>ÀÌiÊ`iʏ½Ši]ÊÀ>Vœ˜ÌiÀʏ>ÊVœ˜ÃÌÀÕV̈œ˜Ê`½Õ˜iÊV>L>˜iʜÕÊÀj>ˆÃiÀʏiÊ«œÀÌÀ>ˆÌÊ`½Õ˜­i®Ê >“ˆ­i®ÊµÕˆÊ>ÊLi>ÕVœÕ«ÊV…>˜}jÊ`i«ÕˆÃʏiÕÀÊ`iÀ˜ˆmÀiÊÀi˜Vœ˜ÌÀiÊÆÊ՘ʫiÕÊ`iÊۜV>LՏ>ˆÀiʏiÕÀÊiÃÌÊ `œ˜˜jÊ«œÕÀʏiÊ`iÀ˜ˆiÀÊÃՍiÌ° UÊ/ÀœˆÃÊ activités oralesÊ ­«°Ê £™È®Ê «œÕÀÃՈÛi˜ÌÊ iÊ V…>«ˆÌÀiÊ\Ê՘Ê`jL>ÌÊÃÕÀʏiÊۜÞ>}iʜ««œÃiÀ>ʏiÃÊ «>À̈Ã>˜ÃÊ`iʏ½>Ûi˜ÌÕÀiÊDÊViÕÝʵÕiʏ½>ˆ`iÊ`½Õ˜iÊ >}i˜ViÊ `iÊ ÌœÕÀˆÃ“iÊ À>ÃÃÕÀiÊ ÆÊ ViÀÌ>ˆ˜ÃÊ jmÛiÃÊ «œÕÀÀœ˜ÌÊ«ÀjÃi˜ÌiÀÊ՘iÊLˆœ}À>«…ˆiÊ`iʏ½jVÀˆÛ>ˆ˜Ê >ˆÃiÊ i˜`À>ÀÃ]ʵՈÊ>ʓi˜jÊ՘iÊۈiÊ`½>Ûi˜ÌÕÀˆiÀÊÆÊ`½>ÕÌÀiÃÊ«œÕÀÀœ˜ÌÊÀjVˆÌiÀÊ՘ʫœm“iÊ`iÊViÌÊ >ÕÌiÕÀ]ʁʏiÃʂ]ʵՈÊiÃÌÊjVÀˆÌÊi˜ÊÛiÀÃʏˆLÀið L’évaluation iÊ ÌiÝÌiÊ V…œˆÃˆÊ iÃÌÊ Õ˜Ê extrait du roman de Michel Tournier ­«°Ê£™n‡£™™®Ê\Ê>Û>˜Ìʏ>ÊÀi˜Vœ˜ÌÀiÊ>ÛiVÊ6i˜`Ài`ˆ]Ê,œLˆ˜Ãœ˜ÊÀj>««Ài˜`ÊDÊÜÕÀˆÀiÊ }À@ViÊ >ÕÊ V…ˆi˜Ê `iÊ La Virginie]Ê /i˜˜]Ê µÕˆÊ >Ê jV…>««jÊ >ÕÊ ˜>ÕvÀ>}i°Ê iÃÊ µÕiÃ̈œ˜ÃÊ «iÀ“iÌÌi˜ÌÊ `iÊ ÛjÀˆwiÀÊ µÕiÊ >Ê ÃˆÌÕ>̈œ˜Ê `iÊ ,œLˆ˜Ãœ˜Ê iÃÌÊVœ“«ÀˆÃi]Êi˜Ê«>À̈VՏˆiÀÊÃ>Ê܏ˆÌÕ`i]ÊiÌʵÕiÊ iÃÊjmÛiÃÊÃ>Ûi˜ÌÊVœ˜Õ}ÕiÀʏiÊ«ÕǵÕi‡«>Àv>ˆÌÊ iÌÊ ˆ`i˜ÌˆwiÀÊ iÊ }jÀœ˜`ˆv°Ê /ÀœˆÃÊ µÕiÃ̈œ˜ÃÊ Ãœ˜ÌÊ «œÃjiÃÊ ÃÕÀÊ Õ˜iÊ ˆÕÃÌÀ>̈œ˜Ê `iÊ ViÌÌiÊ ÃVm˜i°Ê >Ê Àj`>V̈œ˜Ê `½Õ˜Ê LÀivÊ ÀjVˆÌÊ “iÌÌ>˜ÌÊ i˜Ê ÃVm˜iÊ Õ˜Ê >˜ˆ“>Êv>“ˆˆiÀÊVžÌʏ½jÛ>Õ>̈œ˜°

Bibliographie UÊRicardo UZTARROZ]Ê La Véritable Histoire de Robinson Crusoé et l’Île des marins abandonnés]ÊÀ̅>Õ`]ÊVœ°ÊÊ½iëÀˆÌÊۜÞ>}iÕÀʂʭÓä£ä®° UÊMarie-Hélène WEBER]ÊRobinson et robinsonnades]Êj`°Ê՘ˆÛiÀÈÌ>ˆÀiÃÊ`ÕÊ-Õ`Ê­£™™Î®° UÊÉdith WOLF]Ê Ê iÊ “Þ̅iÊ `iÊ ,œLˆ˜Ãœ˜Ê ‚]Ê ˆ˜Ê Nouvelle Revue Pédagogique]ʘcÎÊ­˜œÛ°ÊÓä䣮° UÊSite internet : …ÌÌ«\ÉɏˆÌÌiÀ>ÌÕÀi°ˆ˜À«°vÀÉ ˆÌÌiÀ>ÌÕÀiÉ`œÃÈiÀÃɏˆÌÌiÀ>ÌÕÀi‡`i‡i՘iÃÃiÉ intervention.

➔ RÉPONSES AUX QUESTIONNAIRES Entrez dans l’univers de Robinson ! Livre de l’élève p. 176-177

"˜Ê `jw˜ˆÀ>Ê `½>LœÀ`Ê iÊ vÀœ˜ÌˆÃ«ˆViÊ \Ê }À>ÛÕÀiÊ «>VjiÊi˜Êv>ViÊ`ÕÊ̈ÌÀiÊ`½Õ˜ÊœÕÛÀ>}iÊ­`iÊfrons]Ê Ê vÀœ˜ÌÊ ‚]Ê iÌÊ spicere]Ê Ê Ài}>À`iÀÊ ‚®°Ê Ê «>À̈ÀÊ `iÊ ½œLÃiÀÛ>̈œ˜Ê `iÃÊ ˆÕÃÌÀ>̈œ˜Ã]Ê œ˜Ê >˜>ÞÃiÀ>Ê ½ˆ“>}iÊ µÕˆÊ ÃiÊ `j}>}iÊ `iÊ ,œLˆ˜Ãœ˜Ê \Ê Ài«ÀjÃi˜ÌjÊ`>˜ÃÊ՘ÊV>`ÀiÊiݜ̈µÕi]ʈÊiÃÌÊ>VVœ“«>}˜jÊ`½Õ˜ÊV…ˆi˜ÊiÌÊ`½Õ˜Ê«iÀÀœµÕiÌÊÆʈÊ«œÀÌiÊÕ˜Ê V…>«i>Õ]Ê Õ˜iÊ …œÌÌiÊ ÃÕÀÊ iÊ `œÃ]Ê ÃiÊ «ÀœÌm}iÊ `ÕÊ ÃœiˆÊ>ÛiVÊ՘ʫ>À>«Õˆi°ÊÊ“m˜iÊ՘iÊۈiÊ>}Àj>Li]ÊÃiÊ«Àj>ÃÃ>˜ÌÊ`>˜ÃÊ՘ʅ>“>V° 1.ʽ…ˆÃ̜ˆÀiʜÀˆ}ˆ˜>iÊ`iÊ,œLˆ˜Ãœ˜Ê>ÊjÌjÊjVÀˆÌiÊ en anglais. 2.Ê,œLˆ˜Ãœ˜ÊiÃÌʘjÊDÊ9œÀŽ]Ê`>˜ÃʏiʘœÀ`Ê`iʏ½˜}iÌiÀÀi]ÊÃÕÀʏ>ÊVžÌi° 3. a.Ê,œLˆ˜Ãœ˜Ê>ÊjV…œÕjÊÃÕÀÊ՘iʊiÊ`iÃÊ >À>‹LiÃ]ʘœ˜Êœˆ˜Ê`iʏ½i“LœÕV…ÕÀiÊ`ÕÊyiÕÛiÊ"Àj˜œµÕi]ÊDʏ½iÃÌÊ`iʏ½“jÀˆµÕiÊVi˜ÌÀ>i° b.ʏÊÛjVÕÌÊۈ˜}̇…ÕˆÌÊ>˜ÃÊÃÕÀÊViÌÌiʊi° 4. iÃÊ >Ûi˜ÌÕÀiÃÊ `iÊ ,œLˆ˜Ãœ˜Ê ܘÌÊ µÕ>ˆwjiÃÊ `½jÌÀ>˜}iÃÊiÌÊ`iÊÃÕÀ«Ài˜>˜Ìið

L’arrivée et la solitude sur l’île Daniel Defoe, Robinson Crusoé (extrait 1) Livre de l’élève p. 180-181 OBJECTIFS ■ÊÌÕ`ˆiÀʏiÊ`jLÕÌÊ`½Õ˜ÊÀjVˆÌÊ`iÊÀœLˆ˜Ãœ˜˜>`i° ■Ê jVœÕÛÀˆÀʏ½Õ˜Ê`iÃʓœÌˆvÃÊ`iÊViÃÊÀjVˆÌÃÊ\ʏ½>ÀÀˆÛjiÊÃÕÀʏ½Ši°

➜ PRÉPARER LA LECTURE

>Ê >À>‹LiÊ­œÕʏiÃÊ >À>‹LiîÊiÃÌÊ՘iÊÀj}ˆœ˜Ê`ÕÊ Vœ˜Ìˆ˜i˜ÌÊ>“jÀˆV>ˆ˜ÊVœ“«Ài˜>˜ÌʏiÃʘ̈iÃ]ʏiÃÊ «>ˆ˜iÃÊVžÌˆmÀiÃÊ`iÊ œœ“LˆiÊiÌÊ`ÕÊ6i˜iâÕi>]Ê *>˜>“?ÊiÌʏ>ÊVžÌiÊiÃÌÊ`iʏ½“jÀˆµÕiÊVi˜ÌÀ>i°Ê j˜jÀ>i“i˜Ì]ʜ˜ÊÞʈ˜VÕÌʏ>Ê«j˜ˆ˜ÃՏiÊ`ÕÊ9ÕV>Ì?˜Ê­i݈µÕi®]ʏ>ʏœÀˆ`i]ʏiÃʊiÃÊ`iÃÊ >…>“>ÃÊ et les Guyanes. iÊ Vˆ“>ÌÊ iÃÌÊ ÌÀœ«ˆV>Ê iÌÊ …Õ“ˆ`iÊ \Ê Õ˜iÊ Ã>ˆÃœ˜Ê vÀ>ŠV…iÊiÌʅՓˆ`iÊ­i˜ÛˆÀœ˜ÊÓÎÊc ®ÊiÌÊ՘iÊÃ>ˆÃœ˜Ê V…>Õ`iÊiÌÊÃmV…iÊ­i˜ÛˆÀœ˜ÊÎxÊc ®° >Ê Ûj}jÌ>̈œ˜Ê iÃÌÊ ÌÀœ«ˆV>iÊ \Ê vœÀkÌÊ “œÞi˜˜i“i˜ÌÊ`i˜ÃiÊiÌÊÃ>Û>˜i]ÊÃiœ˜Ê½…Õ“ˆ`ˆÌjÊÆÊÛj}jÌ>̈œ˜Ê ÕÝÕÀˆ>˜ÌiÊ ­«>“ˆiÀ]Ê L>˜>˜ˆiÀ]Ê ˜œˆÝÊ `iÊ VœVœ]ʅˆLˆÃVÕÃ]ÊL>“LœÕ]ÊV>˜˜iÊDÊÃÕVÀio®°

➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1.Êiʘ>ÀÀ>ÌiÕÀʓm˜iʏiÊÀjVˆÌÊDʏ>Ê«Ài“ˆmÀiÊ«iÀܘ˜iÊiÌÊ>ÕÝÊÌi“«ÃÊ`ÕÊ«>ÃÃjÊ\ʏiÊ«>ÃÃjÊȓ«iÊ (je sentis]ʏ°Ê{®ÊiÌʏ½ˆ“«>Àv>ˆÌÊ­j’étais]ʏ°Ê£®°Êiʘ>ÀÀ>ÌiÕÀÊiÃÌÊ`œ˜VÊ՘ʫiÀܘ˜>}iÊ`iʏ½…ˆÃ̜ˆÀiÊ\ʈÊ >Ê ÛjVÕÊ iÃÊ jÛj˜i“i˜ÌÃÊ µÕ½ˆÊ À>Vœ˜Ìi°Ê ½iÃÌÊ Õ˜Ê ÀjVˆÌÊÀjÌÀœÃ«iV̈v]ʵՈʫÀœÕÛiÊ`œ˜VʏiÊÀi̜ÕÀÊDʏ>Ê civilisation du naufragé. 2. a.Ê ,œLˆ˜Ãœ˜Ê iÃÌÊ iÊ ÃiÕÊ ÀiÃV>«jÊ `½Õ˜Ê ˜>ÕvÀ>}iÊÆʈÊ>ÊjÌjÊÀiiÌjÊ«>Àʏ>ÊÌi“«kÌiÊÃÕÀÊ՘iʊiÊ `jÃiÀÌiÊ­«>À>ÌiÝÌi®° b.ʏÊV>À>VÌjÀˆÃiÊÃ>ÊÈÌÕ>̈œ˜Ê«>Àʏ½>`iV̈vÊaffreuse ­°Ên®° 3. a.Ê,œLˆ˜Ãœ˜Êv>ˆÌʏ½ˆ˜Ûi˜Ì>ˆÀiÊ`iÊ̜ÕÃʏiÃÊ«ÀœLm“iÃʵսˆÊ>ÊÀi˜Vœ˜ÌÀjÃÊDÊܘÊ>ÀÀˆÛjiÊÃÕÀʏ½ŠiÊ\Ê J’étais mouilléÊÆÊj’avais faimÊÆÊj’avais soifÊÆÊj’étais faibleÊÆÊje n’avais même pas d’autre perspective que celle de mourir de faim, ou d’être dévoré par les bêtes férocesÊ­°ÊnÊDÊ££®°ÊiÃÊ«ÀœLm“iÃÊ `iÊ,œLˆ˜Ãœ˜ÊܘÌÊ`iÃÊ«ÀœLm“iÃÊ`iÊ«Ài“ˆmÀiÊ ˜jViÃÈÌj]Ê`iÊÃÕÀۈi° b.ʏʘ½>Ê>ÕV՘ʓœÞi˜Ê`iʏiÃÊÀjÜÕ`Ài]ÊViʵÕiÊ ÃœÕˆ}˜i˜ÌÊ iÃÊ «…À>ÃiÃÊ `iÊ vœÀ“iÊ ˜j}>̈ÛiÊ \Ê et n’avais point d’habits pour me sécherÊ Æ et n’avais rien à mangerÊÆ et n’avais rien à boireÊÆÊ et n’avais rien pour me fortifier Æ je ne possédais aucune arme pour chasser ou pour me défendreÊ­°ÊnÊDÊ£Ó®° 4. a.Ê,œLˆ˜Ãœ˜ÊÀj>}ˆÌÊ`iʓ>˜ˆmÀiÊÀ>̈œ˜˜iiÊ>ÕÝÊ jÛj˜i“i˜ÌÃÊ \Ê ˆÊ ÀjyjV…ˆÌÊ iÌÊ V…iÀV…iÊ DÊ ÀjÜÕ`ÀiÊ ÃiÃÊ«ÀœLm“iðÊiÃÊÛiÀLiÃÊ`iÊ«i˜ÃjiÊܘÌʘœ“LÀiÕÝÊ\Êje réfléchisÊ­°ÊήÊÆÊje […] trouvai queÊ­°Ê{‡x®ÊÆÊ il me fallait reconnaître queÊ­°ÊȇǮÊÆÊje commençai à considérerÊ­°Ê£x‡£È®ÊÆÊje savais bienÊ­°Ê£Ç®°ÊiÃÊ jÌ>«iÃÊ`iÊܘÊÀ>ˆÃœ˜˜i“i˜ÌÊܘÌʓ>ÀµÕjiÃÊ«>ÀÊ `iÃÊ “œÌÃÊ `iÊ ˆ>ˆÃœ˜Ê ­Vœ˜˜iVÌiÕÀî°Ê iÊ Vœ˜˜iVteur néanmoins ­°ÊήÊÜՏˆ}˜iʏ½œ««œÃˆÌˆœ˜Êi˜ÌÀiÊ iÊÜՏ>}i“i˜ÌÊÀiÃÃi˜ÌˆÊÕÃÌiÊ>«ÀmÃʏ½>ÀÀˆÛjiÊÃÕÀÊ ½ŠiÊiÌʏ>Ê«ÀˆÃiÊ`iÊVœ˜ÃVˆi˜ViÊ`iÃÊ`>˜}iÀÃʵՈʏiÊ “i˜>Vi˜Ì°Ê «ÀmÃÊ ½ˆ˜Ûi˜Ì>ˆÀiÊ `iÃÊ «ÀœLm“iÃ]Ê iÊ connecteur aussiÊ­°Ê£Î®Ê“>ÀµÕiʏ>ÊVœ˜ÃjµÕi˜ViÊ de ce terrible constat sur le moral de Robinson : ma détresse ­°Ê£{®°ÊiÊVœ˜˜iVÌiÕÀÊpuisÊ­°Ê£x®Ê“>ÀµÕiÊ ½i˜V…>Š˜i“i˜ÌÊ `>˜ÃÊ iÊ Ìi“«ÃÊ \Ê >«ÀmÃÊ Õ˜iÊ «jÀˆœ`iʜÙʏ>Ê`jÌÀiÃÃiÊ>Ê«ÀœÛœµÕjÊV…iâÊ,œLˆ˜Ãœ˜Ê ՘iÊ Vœ˜`ՈÌiÊ ˆ˜Ãi˜Ãji]Ê ˆÊ ÃiÊ Ài«Ài˜`Ê iÌÊ iÊ connecteur car ­°Ê£Ç®Êi˜Ê`œ˜˜iʏ>ÊV>ÕÃiÊ\ʏ½>««Àœche de la nuit et de ses dangers. b. RobinsonÊ Ã½ˆ˜µÕˆmÌiÊ i˜Ê ivviÌÊ `iÊ ½jۜṎœ˜Ê `iÊ Ã>Ê ÃˆÌÕ>̈œ˜]Ê DÊ ½>««ÀœV…iÊ `iÊ >Ê ˜ÕˆÌÊ \Ê >Ê subordonnée interrogative indirecte quel serait mon sortÊ­°Ê£È®ÊVœ“«mÌiʏiÊÛiÀLiÊje commençai à considérerÊ­°Ê£x‡£È®°

10 - Le mythe de Robinson

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5.Ê ,œLˆ˜Ãœ˜Ê j«ÀœÕÛiÊ `iÃÊ Ãi˜Ìˆ“i˜ÌÃÊ ˆ˜Ìi˜ÃiÃ]Ê ˆjÃÊ >ÕÝÊ jÛj˜i“i˜ÌÃÊ iÌÊ DÊ >Ê «Àœ}ÀiÃȜ˜Ê `iÊ Ã>Ê Àjyi݈œ˜°Ê Ê ÀiÃÃi˜ÌÊ `½>LœÀ`Ê Õ˜Ê ViÀÌ>ˆ˜Ê ÜՏ>}i“i˜ÌÊDʏ½ˆ`jiÊ`½kÌÀiʏiÊÃiՏÊÀiÃV>«jÊ`ÕÊ naufrage : ce privilège pouvait certes ranimer mon courageÊ­°Ê£‡Ó®ÊÆÊiÌʈÊj«ÀœÕÛiʓk“iÊ`iʏ>Ê joie : mon allégresseÊ­°Ê{‡x®°Ê>ˆÃʈÊ«Ài˜`ÊۈÌiʏ>Ê mesure de la situation et cette joie commence DÊ diminuerÊ ­°Ê {®]Ê «œÕÀÊ ÃiÊ V…>˜}iÀÊ i˜Ê détresse ­°Ê £{®Ê ÆÊ w˜>i“i˜Ì]Ê ˆÊ iÃÌÊ i˜Û>…ˆÊ de terribles angoissesÊ ­°Ê £{®Ê iÌÊ Û>Ê “k“iÊ ÃiÊ Vœ“«œÀÌiÀÊ comme un insenséÊ ­°Ê £x®Ê ÆÊ ViÌÌiÊ Vœ“«>À>ˆÃœ˜Ê “œ˜ÌÀiʵսˆÊ>Ê«iÀ`ÕʏiÊVœ˜ÌÀžiÊ`iʏՈ‡“k“iÊ\Ê durant quelque temps, je courus çà et là comme un insenséÊ­°Ê£{‡£x®° 6.Ê,œLˆ˜Ãœ˜ÊiÃÌʏiÊÃiՏÊÀiÃV>«jÊ`Õʘ>ÕvÀ>}iÊiÌʈÊ >ÊjV…œÕjÊÃÕÀÊ՘iʊiÊ`jÃiÀÌiÊ\ʈÊ˜½>Ê`œ˜VÊ>ÕVÕ˜Ê Vœ“«>}˜œ˜Ê DÊ µÕˆÊ «>ÀiÀÊ iÌÊ Ãœ˜Ê i݈ÃÌi˜ViÊ iÃÌÊ `mÃʏœÀÃÊsilencieuseÊ­°Ê£™®° 7. a.Ê ˆ˜µÊ œÕÀÃÊ >«ÀmÃÊ Ãœ˜Ê >ÀÀˆÛjiÊ ÃÕÀÊ ½Ši]Ê ,œLˆ˜Ãœ˜ÊÃiÊÀi˜`ÊVœ“«ÌiÊ`iʏ>Ê`ˆvwVՏÌjÊ`iÊÃiÊ Ài«jÀiÀÊ`>˜ÃʏiÊÌi“«ÃʵÕ>˜`ʜ˜ÊۈÌÊÃiՏ]ÊÃ>˜ÃÊ le secours de la civilisation : je fis réflexion que je perdrais toute notion de temps, faute de cahiers, de plumes, d’encreÊ­°ÊÓ{‡Óx®° b.Ê Ê Û>Ê ÀjÜÕ`ÀiÊ ViÊ «ÀœLm“iÊ i˜Ê `ÀiÃÃ>˜ÌÊ un grand poteau carréÊ ­°Ê ÓÇ®Ê ÆÊ ÃÕÀÊ ViÊ ÃÕ««œÀÌ]Ê ˆÊ écrit la date du naufrage et de son arrivée dans ½ŠiÊ \Ê J’ABORDAI ICI LE 30 SEPTEMBRE 1659 ­°Êә®ÊÆÊiÌʈÊˆ˜Ûi˜ÌiÊ̜ÕÌÊ՘ÊÃÞÃÌm“iÊ«œÕÀʘœÌiÀÊ iÃʍœÕÀÃÊiÌʏiÃʓœˆÃ]Êi˜Êv>ˆÃ>˜ÌÊ`iÃÊi˜Ì>ˆiÃÊÃÕÀÊ iÊ «œÌi>ÕÊ \Ê je marquai chaque jour un cran ; tous les sept jours j’en marquais un doublement grand, et tous les premiers du mois, un autre qui surpassait doublement celui du septième jourÊ­°ÊÎäÊDÊÎÓ®° c.ÊiʏˆiÕÊV…œˆÃˆÊiÃÌÊÃޓLœˆµÕiÊ\ÊV½iÃÌʏiʏˆiÕʜÙÊ il a pris terre pour la première foisÊ­°ÊÓȇÓÇ®]ʏiÊ ˆiÕÊ `iÊ Ãœ˜Ê Ã>ÕÌ°Ê iÊ «œÌi>ÕÊ iÃÌÊ >Ê «ÀiÕÛiÊ `iÊ Ã>ÊÃÕÀۈiÊiÌ]ÊÃ>˜ÃÊ`œÕÌi]Ê«œÕÀʏՈ]ʏ½i뜈ÀÊ`½kÌÀiÊ Ã>ÕÛjÊ՘iÊ`iÕ݈m“iÊvœˆÃ]ÊÈÊ՘ÊL>Ìi>ÕÊ«>Àۈi˜ÌÊ >ÕÝÊ>LœÀ`ÃÊ`iʏ½ŠiÊiÌÊ>«iÀXœˆÌÊViÊÌj“œˆ}˜>}iÊ `iÊÃ>Ê«ÀjÃi˜Vi°

La survie sur l’île Daniel Defoe, Robinson Crusoé (extrait 2) Livre de l’élève p. 182-183 OBJECTIFS ■ʘ>ÞÃiÀʏ½Õ˜Ê`iÃʓœÌˆvÃÊ`iʏ>ÊÀœLˆ˜Ãœ˜˜>`iÊ\Ê

la fabrication des outils. ■ÊÌÕ`ˆiÀʏiÃʵÕ>ˆÌjÃʘjViÃÃ>ˆÀiÃÊDʏ>ÊÃÕÀۈi°

126

➜ PRÉPARER LA LECTURE

UÊ 1˜iÊ «iiÊ iÃÌÊ Õ˜Ê œṎÊ vœÀ“jÊ `½Õ˜iÊ «>iÌÌiÊ `iÊviÀʜÕÊ`iÊLœˆÃ]Ê՘ʫiÕÊVÀiÕÃi]Ê>ÕÃÌjiÊDÊÕ˜Ê “>˜V…i°Ê iÊÃiÀÌÊDÊÜՏiÛiÀÊiÌÊÌÀ>˜Ã«œÀÌiÀÊ`iÃÊ “>ÌjÀˆ>ÕÝ° UÊ 1˜iÊ «ˆœV…iÊ iÃÌÊ Õ˜Ê œṎÊ vœÀ“jÊ `½Õ˜Ê viÀÊ «ÕÃÊ œÕʓœˆ˜ÃÊ«œˆ˜ÌÕ]ʓ՘ˆÊ`½Õ˜Ê“>˜V…i°Ê iÊÃiÀÌÊDÊ creuser et défoncer la terre ou la roche. UÊ1˜iÊLÀœÕiÌÌiÊiÃÌÊ՘iÊ«ïÌiÊV…>ÀÀiÌÌiÊDÊ՘iÊ ÀœÕiÊiÌÊDÊ`iÕÝÊLÀ>˜V>À`Ã°Ê iÊÃiÀÌÊDÊÌÀ>˜Ã«œÀÌiÀÊ `iÃʓ>ÌjÀˆ>ÕÝ° UÊ1˜ÊiۈiÀÊiÃÌÊ՘iÊL>ÀÀiÊ`iʓjÌ>ÊµÕˆÊ«iÕÌÊÜՏiÛiÀÊ `iÃÊ v>À`i>ÕÝ]Ê i˜Ê L>ÃVՏ>˜ÌÊ >Õ̜ÕÀÊ `½Õ˜Ê «œˆ˜ÌÊ`½>««Õˆ° UÊ1˜iʅ>V…iÊiÃÌÊ՘ʈ˜ÃÌÀՓi˜ÌÊÌÀ>˜V…>˜Ì]ÊVœ“«œÃjÊ `½Õ˜iÊ >“iÊ iÌÊ `½Õ˜Ê “>˜V…i°Ê iÊ ÃiÀÌÊ DÊ vi˜`ÀiÊiÌÊDÊVœÕ«iÀ° UÊ 1˜iÊ LkV…iÊ iÃÌÊ Õ˜Ê œṎÊ ­«ÀœV…iÊ `iÊ >Ê «ii®]Ê Vœ“«œÃjÊ `½Õ˜Ê viÀÊ >À}i]Ê «>ÌÊ iÌÊ ÌÀ>˜V…>˜Ì]Ê >`>«ÌjÊ DÊ Õ˜Ê “>˜V…i°Ê iÊ ÃiÀÌÊ DÊ Ài̜ÕÀ˜iÀÊ >Ê ÌiÀÀiʜÕÊDʏ>ÊVÀiÕÃiÀ° ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1. a. Robinson a besoin de trois outils indispensables, à savoir : une pioche, une pelle, et une brouette ou un panierÊ­°ÊӇή° b.Ê iÃÊ œṎÃÊ Ûœ˜ÌÊ ÕˆÊ ÃiÀۈÀÊ DÊ >“j˜>}iÀÊ Õ˜iÊ V>ÛiÀ˜iÊi˜ÊˆiÕÊ`½…>LˆÌ>̈œ˜° 2. a.Ê,œLˆ˜Ãœ˜ÊÀj>ˆÃiÊv>Vˆi“i˜Ìʏ>Ê«ˆœV…iÊ\ʈÊ va se servir de leviers de ferÊ­°Ê{®]ʵսˆÊ>ÊÌÀœÕÛjÃÊ ÃÕÀʏ½j«>ÛiÊ`ÕÊL>Ìi>Õ° b.Ê>ÊÀj>ˆÃ>̈œ˜Ê`iʏ>Ê«iiÊÛ>ʏՈÊ`i“>˜`iÀÊ«ÕÃÊ `iÊÌi“«ÃÊ\Êje restai plusieurs jours sans trouver de solution à ce grave problèmeÊ­°ÊȇǮÊÆÊje mis beaucoup de temps à fabriquer cet outilÊ­°Ê£{®°Ê

iÊÛ>ʏՈÊ`i“>˜`iÀÊ>ÕÃÈÊ`iÊ}ÀœÃÊivvœÀÌÃÊ\ÊJe me fatiguai singulièrementÊ­°Ê£ä‡££®ÊÆÊet ce ne fut pas à moins de fraisÊ­°Ê££‡£Ó®° c.Ê>ˆÃÊ,œLˆ˜Ãœ˜Ê˜iÊÛ>Ê«>ÃÊÀjÕÃÈÀÊDÊv>LÀˆµÕiÀÊ Õ˜Ê «>˜ˆiÀÊ \Ê Je ne pouvais en aucune manière faire un panierÊ­°Ê£™‡Óä®°Ê+Õ>˜ÌÊDʏ>ÊLÀœÕiÌÌi]ʈÊ avoue aussi son échec : Ainsi, je fus obligé d’y renoncerÊ­°ÊÓÈ®° 3.Ê,œLˆ˜Ãœ˜Ê˜½>Ê«>ÃÊ`iÊviÀÊ«œÕÀÊÀj>ˆÃiÀʏiÊ«>ÌÊ `iʏ>Ê«iiÊ\Êle plat n’en étant pas garni de fer tout autourÊ ­°Ê £È‡£Ç®Ê ÆÊ ˆÊ >Ê iÊ “k“iÊ «ÀœLm“iÊ «œÕÀÊv>LÀˆµÕiÀʏ½iÃÈiÕÊ`iʏ>ÊLÀœÕiÌÌiÊ­je n’avais rien pour forger l’essieu de fer]ʏ°ÊÓx®°ÊÊ˜½>Êj}>i“i˜ÌÊ >ÕVÕ˜Ê `iÃÊ “>ÌjÀˆ>ÕÝÊ «iÀ“iÌÌ>˜ÌÊ `iÊ Vœ˜viV̈œ˜˜iÀÊ Õ˜Ê «>˜ˆiÀÊ \Ê n’ayant encore vu dans l’île ni saule, ni osier, ni aucun autre arbre de cette espèce, dont les branches pussent convenir à ces sortes d’ouvragesÊ­°ÊÓäÊDÊÓÓ®° 4. a. Robinson détourne les leviers de fer de leur ÕÃ>}iÊ«Ài“ˆiÀÊqÊÜՏiÛiÀÊ`iÃÊv>À`i>ÕÝÊqÊ«œÕÀÊi˜Ê v>ˆÀiÊ՘iÊ«ˆœV…iÊ\ÊJe remplaçai la pioche par des

leviers de fer assez convenablesÊ­°Ê{‡x®ÊÆÊVi«i˜`>˜Ì]Ê ˆÊ ˜œÌiÊ µÕ½ˆÃÊ ˜iÊ Ãœ˜ÌÊ «>ÃÊ «>Àv>ˆÌi“i˜ÌÊ >`jµÕ>ÌÃ]ÊV>ÀʈÃÊܘÌÊun peu pesantsÊ­°Êx®° b.Ê >˜µÕ>˜ÌÊ `iÊ viÀ]Ê ,œLˆ˜Ãœ˜Ê Àj>ˆÃiÊ iÊ «>ÌÊ `iʏ>Ê«iiÊDÊ«>À̈ÀÊ`iÃÊÀiÃÜÕÀViÃÊ`iʏ½ŠiÊ\Êun arbre qui, sans être exactement celui que les Brésiliens appellent l’arbre de fer, à cause de son extrême dureté, lui ressemblait du moins beaucoupÊ­°ÊnÊDʣ䮰 c.Ê *œÕÀÊ v>LÀˆµÕiÀÊ Ã>Ê «ii]Ê ,œLˆ˜Ãœ˜Ê Ài«Àœ`ՈÌÊ Õ˜Ê “œ`miÊ i“«À՘ÌjÊ DÊ >Ê VˆÛˆˆÃ>̈œ˜Ê `iÊ Ãœ˜Ê «>ÞÃÊ `½œÀˆ}ˆ˜iÊ \Ê Elle avait un manche exactement fait comme ceux dont on se sert en AngleterreÊ­°Ê£x‡£È®° 5.Ê>Ê«ˆmViʓ>˜µÕ>˜ÌiÊ`>˜Ãʏ>Êv>LÀˆV>̈œ˜Ê`iʏ>Ê brouette est la roueÊ­°ÊÓήÊÆÊiÌʈÊ˜œÌiÊ\Êdont je n’avais aucune notionÊ­°ÊÓ·Ó{®ÊÆÊViʵՈʘ½iÃÌÊ«>ÃÊ j̜˜˜>˜Ì]ÊV>ÀÊV½iÃÌÊ՘ʜLiÌÊVœ“«iÝi]Ê`œ˜Ìʏ½ˆ˜Ûi˜Ìˆœ˜Ê Vœ˜Ã̈ÌÕiÊ Õ˜iÊ jÌ>«iÊ “>ÀµÕ>˜ÌiÊ `>˜ÃÊ ½…ˆÃ̜ˆÀiÊ`iʏ½…Õ“>˜ˆÌj°ÊÊ˜iÊ«iÕÌ]Ê`½>ÕÌÀiÊ«>ÀÌ]Ê >Ê Àj>ˆÃiÀ]Ê V>ÀÊ ˆÊ ÕˆÊ “>˜µÕiÊ iÊ viÀÊ pour forger l’essieu de fer qui doit passer dans le moyeu ­°ÊÓx‡ÓÈ®° 6. a.Ê *œÕÀÊ ÀjÜÕ`ÀiÊ ÃiÃÊ «ÀœLm“iÃ]Ê ,œLˆ˜Ãœ˜Ê ÃՈÌÊ `ˆvvjÀi˜ÌiÃÊ jÌ>«iÃ°Ê Ê Vœ““i˜ViÊ «>ÀÊ v>ˆÀiÊ ½ˆ˜Ûi˜Ì>ˆÀiÊ `iÊ ÃiÃÊ Li܈˜ÃÊ \Ê il me manquait trois choses indispensablesÊ­°Ê£‡Ó®°Ê*ՈÃ]ʈÊ«>ÃÃiÊ DÊ >Ê «…>ÃiÊ `iÊ Àjyi݈œ˜Ê \Ê Je me mis à songer comment je ferais pour me fabriquer ces outils ­°Ê ·{®°Ê >ˆÃ]Ê «œÕÀÊ Àj>ˆÃiÀÊ iÊ «>ÌÊ `iÊ >Ê «ii]Ê ,œLˆ˜Ãœ˜ÊÀiÃÌiʏœ˜}Ìi“«ÃÊ`>˜ÃÊ՘iÊ«…>ÃiÊ`iÊ LœV>}i]Ê ViÊ µÕiÊ ÃœÕˆ}˜iÊ iÊ “œÌÊ `iÊ ˆ>ˆÃœ˜Ê or ­°Ê È®Ê \Ê Or, je restai plusieurs jours sans trouver de solution à ce grave problèmeÊ­°ÊȇǮ°Ê>ʵÕ>ÌÀˆm“iÊ «…>ÃiÊ iÃÌÊ ViiÊ `½œLÃiÀÛ>̈œ˜Ê \Ê Cependant, un beau matin, je remarquai, en me promenant dans les bois, un arbreÊ­°Ên‡™®°ÊiʓœÌÊ `iÊ ˆ>ˆÃœ˜Ê ­œÕÊ Vœ˜˜iVÌiÕÀ®Ê cependant marque >Ê ÀÕ«ÌÕÀiÊ ˆ˜>ÌÌi˜`ÕiÊ >ÛiVÊ >Ê «…>ÃiÊ «ÀjVj`i˜Ìi°Ê,œLˆ˜Ãœ˜]Ê>Þ>˜ÌÊÀi“>ÀµÕjÊ՘Ê>ÀLÀiÊ`œ˜ÌÊ iÊLœˆÃÊÌÀmÃÊ`ÕÀÊÀi“«>ViÀ>ˆÌʏiÊviÀ]Ê«iÕÌÊ«>ÃÃiÀÊ Dʏ>ÊÀj>ˆÃ>̈œ˜Ê`iʏ>Ê«iiÊ\ÊJe me fatiguai singulièrement à en couper une pièceÊ­°Ê£ä‡££®ÊÆÊje la portai jusqu’à mon domicileÊ­°Ê£Ó®ÊÆÊje lui donnai la forme d’une pelle ou d’une bêcheÊ­°Ê£x®°ÊiÊ mot de liaison carÊ­°Ê£Ó®Êˆ˜ÌÀœ`ՈÌʏ>ÊV>ÕÃiÊ`iÃÊ `ˆvwVՏÌjÃÊ`ÕÊÌÀ>˜Ã«œÀÌÊ`iʏ>Ê«ˆmViÊ`iÊLœˆÃ]ÊÜ˜Ê «œˆ`ðÊiÃʓœÌÃÊ`iʏˆ>ˆÃœ˜Êmais, enfinÊ­°Ê£{‡£x®Ê ˆ˜ÌÀœ`ՈÃi˜ÌÊ >Ê `iÀ˜ˆmÀiÊ jÌ>«iÊ \Ê ,œLˆ˜Ãœ˜Ê >Ê ÌÀˆœ“«…jÊ`iÃÊ`ˆvwVՏÌjÃÊiÌÊÀj>ˆÃjʏ½œṎ° b.Ê *œÕÀÊ ViÊ v>ˆÀi]Ê ,œLˆ˜Ãœ˜Ê >Ê v>ˆÌÊ «ÀiÕÛiÊ `iÊ ˜œ“LÀiÕÃiÃʵÕ>ˆÌjÃÊ\ʏ½ˆ˜Ìiˆ}i˜ViʏՈÊ>Ê«iÀ“ˆÃÊ `½>˜>ÞÃiÀ]Ê `iÊ “>˜ˆmÀiÊ À>̈œ˜˜ii]Ê >Ê ÃˆÌÕ>̈œ˜Ê iÌÊ ÃiÃÊ Li܈˜ÃÊ ÆÊ ˆÊ >Ê jÌjÊ ÃÕvwÃ>““i˜ÌÊ ˆ˜}j˜ˆiÕÝÊ «œÕÀÊ `j̜ÕÀ˜iÀÊ ViÀÌ>ˆ˜ÃÊ œṎÃÊ `iÊ iÕÀÊ

ÕÃ>}iÊ«Ài“ˆiÀʜÕÊ«œÕÀÊiÝ«œˆÌiÀʏiÃÊÀiÃÜÕÀViÃÊ ˜>ÌÕÀiiÃÊ `iÊ ½ŠiÊ ÆÊ ˆÊ >Ê ÃÕÊ «>̈i˜ÌiÀÊ plusieurs jours sans trouver de solutionÊ­°ÊȇǮÊiÌÊÃ>˜ÃÊÃiÊ `jVœÕÀ>}iÀÊÆʈÊ>Êv>ˆÌÊ«ÀiÕÛiÊ`½i˜`ÕÀ>˜ViÊiÌÊ`iÊ Ûœœ˜ÌjÊ«œÕÀÊÃÕÀ“œ˜ÌiÀʏiÃÊ`ˆvwVՏÌjÃʏˆjiÃÊDʏ>Ê Àj>ˆÃ>̈œ˜Ê`iʏ>Ê«ii]ʵÕiÊViÊ܈ÌʏiÊ«œˆ`ÃÊ`iʏ>Ê «ˆmViÊ`iÊLœˆÃʜÕÊÃ>Êdureté excessiveÊ­°Ê£Î®° ➜ LIRE L’IMAGE

7. a.Ê-ÕÀÊViÌÌiʈ“>}iÊܘÌÊÀi«ÀjÃi˜ÌjÃÊ,œLˆ˜Ãœ˜ÊiÌÊܘÊV…ˆi˜]Ê/i˜˜°ÊiÃÊ`iÕÝÊ«iÀܘ˜>}iÃÊ Ãœ˜ÌÊ>ÕÊ«Ài“ˆiÀÊ«>˜Ê`iÛ>˜ÌÊ՘iÊ«>ˆÃÃ>`iÊ`iÊ LœˆÃ]Ê µÕˆÊ ÃiÀÌÊ Ã>˜ÃÊ `œÕÌiÊ `iÊ vœÀ̈wV>̈œ˜Ê DÊ >Ê `i“iÕÀiÊ `iÊ ,œLˆ˜Ãœ˜Ê ­ÛœˆÀÊ ½iÝiÀVˆViÊ `iÊ ÀjjVÀˆÌÕÀiʘcÊx]Ê«°Ê£™Ó®°Êʏ½>ÀÀˆmÀi‡«>˜]ʜ˜ÊۜˆÌʏiÊ rivage et la mer. b.Ê,œLˆ˜Ãœ˜Êvi˜`Ê՘iÊ«>˜V…iÊ`iÊLœˆÃÊ>ÛiVÊ՘iÊ ÃVˆiÊÆʈÊiÃÌÊ>««ÕÞjÊÃÕÀÊ՘ÊVœvvÀiÊ`iÊLœˆÃ]ÊÌ>˜`ˆÃÊ que le chien assis le regarde avec attention. 8.Ê iÃÊ œṎÃÊ Ài«ÀjÃi˜ÌjÃÊ Ãœ˜ÌÊ Õ˜iÊ ÃVˆi]Ê µÕiÊ ,œLˆ˜Ãœ˜ÊṎˆÃi]ÊiÌÊ՘iʅ>V…iÊ>ÕÊ«Ài“ˆiÀÊ«>˜]Ê contre le coffre.

La rencontre du « sauvage » Daniel Defoe, Robinson Crusoé (extrait 3) Livre de l’élève, p. 184-185 OBJECTIFS ■ÊÌÕ`ˆiÀʏ>ÊÀi>̈œ˜Ê>ÛiVʏ½>ÕÌÀi° ■ÊÌÕ`ˆiÀʏiÊ«œÀÌÀ>ˆÌÊ«…ÞȵÕiÊiÌʓœÀ>°

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1.Ê iÊ “œÌÊ sauvage vient du latin silvaticus]Ê adjectif formé sur le nom silva]Ê µÕˆÊ È}˜ˆwiÊ ÊvœÀkÌʂ° iÊÃi˜ÃÊ«Ài“ˆiÀÊ`ÕʓœÌÊiÃÌÊ\ʁʵՈÊiÃÌÊDʏ½jÌ>ÌÊ `iÊ ˜>ÌÕÀiÊ ‚Ê œÕÊ Ê µÕˆÊ ˜½>Ê «>ÃÊ jÌjÊ “œ`ˆwjÊ «>ÀÊ ½>V̈œ˜Ê `iÊ ½…œ““iÊ ‚°Ê iÃÊ Ãi˜ÃÊ `jVœÕ>˜ÌÊ `ÕÊ Ãi˜ÃÊ «Ài“ˆiÀÊ Ãœ˜ÌÊ \Ê Ê µÕˆÊ ۈÌÊ i˜Ê ˆLiÀÌjÊ `>˜ÃÊ >Ê ˜>ÌÕÀiÊ ‚Ê ­>˜ˆ“>®Ê ÆÊ Ê µÕˆÊ ˜½iÃÌÊ «>ÃÊ VˆÛˆˆÃjÊ ‚Ê ­…œ““i®ÊÆʁʵՈʫœÕÃÃiʘ>ÌÕÀii“i˜ÌʂʭÛj}jÌ>®ÊÆʁʵՈʘ½iÃÌÊ«>Ãʓ>ÀµÕjÊ«>Àʏ>Ê«ÀjÃi˜ViʜÕÊ ½>V̈ۈÌjʅՓ>ˆ˜iʂʭˆiÕ®° iÃÊÃi˜ÃÊw}ÕÀjÃÊܘÌÊ\ʁÊVÀ>ˆ˜Ìˆvʂ]ʁÊv>ÀœÕV…iʂ]Ê Êˆ˜ÃœVˆ>LiʂÊÆʁÊ}ÀœÃÈiÀʂ]ʁÊvÀÕÃÌiʂ]ʁʈ˜VՏÌiʂÊÆÊ Êˆ˜…Õ“>ˆ˜Ê‚]ʁÊL>ÀL>Àiʂ]ʁÊVÀÕiÊ‚° 2. a.Ê iÊ “œÌÊ cannibaleÊ «ÀœÛˆi˜ÌÊ `ÕÊ “œÌÊ ië>}˜œÊ cariba]Ê `iÊ ½>À>Ü>ŽÊ caniba (langue >“jÀˆ˜`ˆi˜˜i®Ê `jÈ}˜>˜ÌÊ iÃÊ ˜`ˆi˜ÃÊ V>À>‹LiÃÊ `iÃÊ ˜ÌˆiÃ]Ê Ài˜Vœ˜ÌÀjÃÊ «>ÀÊ …ÀˆÃ̜«…iÊ

œœ“L]Ê µÕ>˜`Ê ˆÊ `jL>ÀµÕ>Ê DÊ >Ê Õ>`iœÕ«i]Ê i˜Ê ˜œÛi“LÀiÊ £{™Î°Ê iÃÊ «iÕ«iÃ]Ê «À>̈µÕ>˜ÌÊ iÃÊÃ>VÀˆwViÃʅՓ>ˆ˜Ã]ʏiʓœÌÊcaniba / cariba a 10 - Le mythe de Robinson

127

`½>LœÀ`Ê `jÈ}˜jÊ iÃÊ >Õ̜V…Ìœ˜iÃÊ `iÃÊ ˜ÌˆiÃ]Ê «ÕˆÃʏiÃÊ>˜Ì…Àœ«œ«…>}iÃÊ`ÕÊ œÕÛi>ÕÊœ˜`i°Ê ˆ˜>i“i˜Ì]ʏiÊÌiÀ“i]ÊÜÕÃʏ>ÊvœÀ“iÊcannibale]Ê >Ê «ÀˆÃÊ iÊ Ãi˜ÃÊ `iÊ Ê Ã>ÕÛ>}iÊ ‚]Ê Ê “>˜}iÕÀÊ `½…œ““iÃʂ° b.Ê iÊ ÌiÀ“i]Ê ÃœÕÃÊ >Ê vœÀ“iÊ Caraïbes]Ê `jÈ}˜iÊ maintenant une région du continent amériV>ˆ˜Ê ­ÛœˆÀÊ >Ê Àj«œ˜ÃiÊ DÊ Ê *Àj«>ÀiÀÊ >Ê iVÌÕÀiÊ ‚]Ê «°Ê£Óx®° ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1.Ê ,œLˆ˜Ãœ˜Ê Ã>ÕÛiÊ 6i˜`Ài`ˆÊ `½Õ˜iÊ “œÀÌÊ >vvÀiÕÃiÊ \Ê iÊ i՘iÊ …œ““iÊ `iÛ>ˆÌÊ kÌÀiÊ Ã>VÀˆwjÊ «>ÀÊ`iÃÊÃ>ÕÛ>}iÃÊ`½Õ˜iÊ>ÕÌÀiÊÌÀˆLÕ]ʵՈÊ>Û>ˆi˜ÌÊ >VVœÃÌjÊÃÕÀʏ½ŠiÊ`iÊ,œLˆ˜Ãœ˜ÊÆʈÊ>ÊÀjÕÃÈÊDÊýi˜vՈÀÊiÌÊ,œLˆ˜Ãœ˜Ê>Ê«ÀœÌj}jÊÃ>ÊvՈÌiÊi˜ÊÌÕ>˜ÌÊÃiÃÊ «œÕÀÃՈÛ>˜ÌÃÊDÊVœÕ«ÃÊ`iÊvÕȏ° 2. a.Ê 6i˜`Ài`ˆÊ iÃÌÊ j«ÕˆÃjÊ iÌÊ >Ã܈vvjÊ «>ÀÊ Ã>Ê fuite : altéré par la fatigue d’une si longue et rude courseÊ­°Ê·{®° b.Ê ,œLˆ˜Ãœ˜Ê ½>VVÕiˆiÊ >ÛiVÊ …Õ“>˜ˆÌjÊ iÌÊ ÕˆÊ «ÀœVÕÀiÊ iÊ ˜jViÃÃ>ˆÀiÊ \Ê je lui donnai du pain, une grappe de raisins secs, et de l’eauÊ­°ÊÓ®°ÊÊÕˆÊ «iÀ“iÌÊ`iÊÃiÊÀi«œÃiÀ]Êi˜ÊÕˆÊ«ÀkÌ>˜ÌÊܘʏˆÌÊ\Êun tas de paille de riz recouvert d’une couverture, qui me servait souvent de litÊ­°Êx‡È®°Ê iÊܘÌʏDÊ `iÃÊ}iÃÌiÃÊ`½…œÃ«ˆÌ>ˆÌj° 3. a.Ê,œLˆ˜Ãœ˜Ê`jÈ}˜iÊ`½>LœÀ`Ê6i˜`Ài`ˆÊ«>ÀʏiÊ nom commun sauvageÊ­°ÊÇ®Ê\ÊViÊÌiÀ“iÊÈ}˜ˆwi]Ê «œÕÀʏՈ]ʵÕiʏiʍi՘iʅœ““iʘ½iÃÌÊ«>ÃÊVˆÛˆˆÃj° b.Ê ˜ÃՈÌi]ʈÊÕˆÊ`œ˜˜iʏiÊ«Àj˜œ“Ê`iÊVendredi ­°Ê ££®]Ê «>ÀViÊ µÕ½ˆÊ ½>Ê Ã>ÕÛjÊ Õ˜Ê Ûi˜`Ài`ˆÊ \Ê en mémoire du jour où je l’avais sauvéÊ­°Ê££‡£Ó®° 4.Ê ,œLˆ˜Ãœ˜Ê v>LÀˆµÕiÊ `iÃÊ ÛkÌi“i˜ÌÃÊ «œÕÀÊ 6i˜`Ài`ˆ]Ê «>ÀViÊ µÕ½ˆÊ ۈÌÊ ˜Õ]Ê Vœ““iÊ iÃÊ «iÕ«iÃʅ>LˆÌ>˜ÌÊ ViÌÌiÊ Àj}ˆœ˜]Ê DÊ ViÌÌiÊ j«œµÕiÊ \Êil était entièrement nuÊ­°Ê£Ç®°Ê"À]Ê,œLˆ˜Ãœ˜ÊiÃÌÊÕ˜Ê …œ““iÊ >««>ÀÌi˜>˜ÌÊ DÊ >Ê VˆÛˆˆÃ>̈œ˜Ê œVVˆ`i˜tale et chrétienne du XVIIeÊ ÃˆmViÊ \Ê «œÕÀÊ Õˆ]Ê >Ê ˜Õ`ˆÌjÊiÃÌÊ՘ʫjV…j° 5. a.Ê6i˜`Ài`ˆÊiÃÌÊÀiVœ˜˜>ˆÃÃ>˜ÌÊi˜ÛiÀÃÊ,œLˆ˜Ãœ˜]Ê Ãœ˜Ê Ã>ÕÛiÕÀÊ \Ê se jetant à mes pieds avec gratitudeÊ­°Ê£ä®° b.Ê 6i˜`Ài`ˆÊ “>˜ˆviÃÌiÊ Ã>Ê ÀiVœ˜˜>ˆÃÃ>˜ViÊ «>ÀÊ un geste de soumission : en posant mon pied sur sa têteÊ­°Ê££®° c.Ê 6i˜`Ài`ˆ]Ê i˜Ê >VVœ“«ˆÃÃ>˜ÌÊ ViÊ }iÃÌi]Ê ÛiÕÌÊ Ãˆ}˜ˆwiÀÊDÊ,œLˆ˜Ãœ˜ÊµÕ½ˆÊ˜iʏiÊÌÀ>…ˆÀ>ʍ>“>ˆÃÊiÌÊ µÕ½ˆÊÃiÀ>Ê̜ՍœÕÀÃʏœÞ>Êi˜ÛiÀÃʏՈÊ\ʈÊrenouvela son serment de fidélitéÊ­°Ê£ä‡££®° 6. a.Ê ,œLˆ˜Ãœ˜]Ê “>}ÀjÊ ViÊ }iÃÌi]Ê ˜iÊ v>ˆÌÊ «>ÃÊ i˜ÌˆmÀi“i˜ÌÊVœ˜w>˜ViÊDÊ6i˜`Ài`ˆÊÆÊi˜ÊivviÌ]ʈÊ œÀ}>˜ˆÃiʏiʏœ}i“i˜ÌÊ`iÊViÕˆ‡VˆÊ`iʓ>˜ˆmÀiÊDÊ ViÊ µÕiÊ 6i˜`Ài`ˆÊ ˜iÊ Ài«ÀjÃi˜ÌiÊ «>Ã]Ê «œÕÀÊ Õˆ]Ê Õ˜iʓi˜>Vi]ʵÕ>˜`ʈÊ˜iÊ«iÕÌÊ«>ÃʏiÊÃÕÀÛiˆiÀÊ\ tout en me mettant à l’abri de tout danger,

128

au cas où Vendredi serait assez méchant pour former quelque tentative contre ma vieÊ­°Ê£nÊDÊ Óä®° b.Ê6i˜`Ài`ˆÊÛ>Ê`iÛi˜ˆÀʏiÊÃiÀۈÌiÕÀÊ`iÊ,œLˆ˜Ãœ˜]Ê µÕˆÊ iÊ `jÈ}˜iÊ «>ÀÊ ½iÝ«ÀiÃȜ˜Ê mon domestiqueÊ­°Ê£n®° 7. a.Ê6i˜`Ài`ˆÊ>Êvingt-cinq ans environÊ­°ÊÇ®° b.Ê *…ÞȵÕi“i˜Ì]Ê 6i˜`Ài`ˆÊ iÃÌÊ LiÊ …œ““iÊ \Ê grand garçon bien découpléÊ ­°Ê Ç®]Ê parfaitement proportionnéÊ ­°Ê n®°Ê ½iÃÌÊ Õ˜Ê }i˜ÌˆÊ i՘iÊ homme : dénué de férocitéÊ ­°Ê n®Ê ÆÊ ÃiÃÊ µÕ>ˆÌjÃÊ sont nombreuses : sans caprices ni opiniâtreté, incapable d’emportementÊ ­°Ê ÓÎ®Ê ÆÊ ˆÊ iÃÌÊ j}>i“i˜ÌÊ>vviVÌÕiÕÝ]Êw`miÊiÌÊ`jۜÕjÊi˜ÛiÀÃÊ,œLˆ˜son : jamais on n’a vu de serviteur plus fidèle, plus rempli d’amour pour son maîtreÊ­°ÊÓ£‡ÓÓ®° c.Ê iÊ«œÀÌÀ>ˆÌÊiÃÌʓjˆœÀ>̈vÊ\Ê>ÕV՘Êjj“i˜ÌÊ`ÕÊ «œÀÌÀ>ˆÌÊ «…ÞȵÕiÊ iÌÊ “œÀ>Ê ˜½iÃÌÊ `jÛ>œÀˆÃ>˜ÌÊ «œÕÀÊ6i˜`Ài`ˆ° 8.Ê ˆ˜>i“i˜Ì]Ê ,œLˆ˜Ãœ˜Ê ˜½>Ê «ÕÃÊ >ÕV՘iÊ À>ˆÃœ˜Ê `iÊ ÃiÊ “jwiÀÊ `iÊ 6i˜`Ài`ˆÊ \Ê mes craintes n’étaient pas fondéesÊ­°ÊÓä‡Ó£®ÊÆʈÊÀiVœ˜˜>ŠÌʵÕiÊ ce dernier aurait sacrifié sa vie pour sauverÊ­°ÊÓ{®Ê >ÊÈi˜˜i°Ê,œLˆ˜Ãœ˜ÊµÕ>ˆwiʓk“iʏ>ÊÌi˜`ÀiÃÃiÊ `iÊ6i˜`Ài`ˆÊ`iÊvéritablement filialeÊ­°ÊÓÓ®ÊiÌʘiÊ «iÕÌÊ«ÕÃÊdouter de son bon cœurÊ­°ÊÓx‡ÓÈ®° ➜ LIRE L’IMAGE

9.Ê ½ˆÕÃÌÀ>ÌiÕÀÊ >Ê V…œˆÃˆÊ `iÊ Ài«ÀjÃi˜ÌiÀÊ ½>VÌiÊ `iÊÜՓˆÃȜ˜ÊiÌÊ`½>j}i>˜ViÊ`iÊ6i˜`Ài`ˆÊ\Êse jetant à mes pieds avec gratitude, [il] renouvela son serment de fidélité en posant mon pied sur sa têteÊ­°Ê£ä‡££®° 10.Ê 6i˜`Ài`ˆÊ iÃÌÊ DÊ }i˜œÕÝÊ iÌÊ ÀiVœÕÀLj]Ê >ÕÝÊ «ˆi`ÃÊ `iÊ ,œLˆ˜Ãœ˜]Ê Ì>˜`ˆÃÊ µÕiÊ ViÊ `iÀ˜ˆiÀÊ iÃÌÊ `iLœÕÌÊDÊ`ÀœˆÌiÊ`iʏ½ˆ“>}iÊÆÊ6i˜`Ài`ˆÊ«œÃiÊÃÕÀÊ Ã>Ê ÌkÌiÊ iÊ «ˆi`Ê `ÀœˆÌÊ `iÊ ,œLˆ˜Ãœ˜]Ê µÕˆÊ Ãi“LiÊ ÃÕÀ«ÀˆÃ°ÊÕÊVœ˜ÌÀ>ÃÌiÊi˜ÌÀiʏiÃÊ>Ì̈ÌÕ`iÃÊý>œÕÌiÊ iÊVœ˜ÌÀ>ÃÌiÊi˜ÌÀiʏ>ʘÕ`ˆÌjÊ`iÊ6i˜`Ài`ˆÊiÌʏiÃÊ ÛkÌi“i˜ÌÃÊ`iÊvœÕÀÀÕÀiÊ`iÊ,œLˆ˜Ãœ˜°

La vie sauvage Michel Tournier, Vendredi ou la Vie sauvage (texte écho) Livre de l’élève p. 186-187 OBJECTIFS ■ ÌÕ`ˆiÀʏ½jۜṎœ˜Ê`iÃÊÀi>̈œ˜ÃÊi˜ÌÀiʏiÃÊ«iÀ-

sonnages. ■ Découvrir

la façon dont est remis en cause le “œ`miÊiÕÀœ«ji˜°

➜ PRÉPARER LA LECTURE

1. a.Ê ½>ÕÌiÕÀÊ `iÊ ½iÝÌÀ>ˆÌÊ «>}iÊ £nÊ iÃÌÊ ˆV…iÊ /œÕÀ˜ˆiÀ°ÊiÊÀœ“>˜Êýˆ˜ÌˆÌՏiÊVendredi ou la Vie sauvage. b.Ê >˜ÃÊ ½j«ˆÃœ`iÊ À>Vœ˜Ìj]Ê ,œLˆ˜Ãœ˜Ê >««Ài˜`Ê ½>˜}>ˆÃÊ DÊ 6i˜`Ài`ˆÊ \Ê ˆÊ «Àœ˜œ˜ViÊ iÊ ˜œ“Ê `iÃÊ œLiÌÃ]Ê`iÃÊ>˜ˆ“>ÕÝoʵսˆÊÕˆÊ“œ˜ÌÀiÊi˜Ê“k“iÊ Ìi“«Ã°Ê>ˆÃ]Ê՘ʍœÕÀ]Ê>œÀÃʵսˆÊ`ˆÌʏiʓœÌÊmarguerite i˜Ê `jÈ}˜>˜ÌÊ Õ˜iÊ Ì>V…iÊ L>˜V…i]Ê >Ê Ì>V…iÊL>˜V…iÊýi˜ÛœiÊ\ÊV½jÌ>ˆÌÊ՘ʫ>«ˆœ˜° 2.Ê,i«œÀÌiâ‡ÛœÕÃÊDʏ>ÊÀj«œ˜ÃiÊ Ê«>}iÊÎ{° ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1. a.Ê iÊ ÌiÝÌiÊ iÃÌÊ jVÀˆÌÊ i˜Ê vÀ>˜X>ˆÃ]Ê iÌÊ ˜œ˜Ê i˜Ê anglais comme le roman de Defoe. b.Êiʘ>ÀÀ>ÌiÕÀʓm˜iʏiÊÀjVˆÌÊDʏ>ÊÌÀœˆÃˆm“iÊ«iÀܘ˜iÊ \Ê iÊ ˜>ÀÀ>ÌiÕÀÊ ˜½iÃÌÊ «>ÃÊ Õ˜Ê «iÀܘ˜>}iÊ `iʏ½…ˆÃ̜ˆÀi]Ê>œÀÃʵÕi]Ê`>˜ÃʏiÊÌiÝÌiÊ`iÊ >˜ˆiÊ ivœiÊjVÀˆÌÊDʏ>Ê«Ài“ˆmÀiÊ«iÀܘ˜i]ʏiʘ>ÀÀ>ÌiÕÀÊ iÃÌʏiÊ«iÀܘ˜>}iÊ`iÊ,œLˆ˜Ãœ˜Ê ÀÕÜj° 2.ÊÛ>˜Ìʏ½iÝ«œÃˆœ˜]ʏiÃÊÀiViÌÌiÃÊ`iÊVՈȘiÊ`iÊ ,œLˆ˜Ãœ˜ÊjÌ>ˆi˜ÌÊViiÃÊ`iÃÊ«>ÞÃʜVVˆ`i˜Ì>ÕÝ]Ê ÃÕÀ̜ÕÌÊViiÃÊ`iÊܘʫ>ÞÃʘ>Ì>]ʏ½˜}iÌiÀÀiÊ\Ê des recettes proches du bœuf bouilli, le plat le plus en faveur chez les Anglais de cette époqueÊ­°Ê{‡x®°Ê,œLˆ˜Ãœ˜ÊiÃÊ>Û>ˆÌÊ>««ÀˆÃiÃÊdans sa famille à YorkÊ­°ÊÓ®° 3. a.Ê iÃÊ ÛiÀLiÃÊ apprendre et montrer >««>À>ˆÃÃi˜ÌÊ `>˜ÃÊ «ÕÈiÕÀÃÊ iÝ«ÀiÃȜ˜ÃÊ \Ê Vendredi lui apprenait des recettesÊ­°Êx‡È®ÊÆÊVendredi lui appritÊ ­°Ê ™‡£ä®Ê ÆÊ Vendredi lui montra ­°Ê £{®Ê ÆÊ il apprit à RobinsonÊ­°ÊÓ£‡ÓÓ®ÊÆÊil lui montraÊ­°ÊÓÓ®ÊÆÊ Vendredi montra à Robinson ­°ÊΣ®° b. Vendredi est chaque fois le sujet des verbes apprendre et montrer \Ê V½iÃÌÊ ÕˆÊ µÕˆÊ i˜Ãiˆ}˜i°Ê Robinson iÃÌÊ V…>µÕiÊ vœˆÃÊ iÊ "-Ê `iÊ ViÃÊ ÛiÀLiÃ]Ê V½iÃ̇D‡`ˆÀiÊ iÊ `iÃ̈˜>Ì>ˆÀiÊ `iÊ ViÌÊ i˜Ãiˆ}˜i“i˜Ì°ÊiÃÊÀžiÃÊÃiÊܘÌÊ`œ˜Vʈ˜ÛiÀÃjÃÊ>«ÀmÃÊ ½iÝ«œÃˆœ˜Ê\ÊAvant l’explosion, Robinson faisait faire à Vendredi le genre de cuisine qu’il avait apprise dans sa familleÊ­°Ê£‡Ó®°ÊiÊÃՍiÌÊ`ÕÊÛiÀLiÊ apprendre était alors Robinson]Ê iÌÊ 6i˜`Ài`ˆÊ œLjˆÃÃ>ˆÌÊDÊܘʓ>ŠÌÀiÊÆʏiÊÛiÀLiÊapprendre est `½>ˆiÕÀÃÊ>ÕÊ«ÕǵÕi‡«>Àv>ˆÌ]ÊÌi“«ÃÊ`iʏ½>˜ÌjÀˆœÀˆÌjÊ`>˜ÃʏiÊ«>ÃÃj° 4. a.Ê 6i˜`Ài`ˆÊ VՈȘiÊ iÃÊ  ÕvÃÊ Ã>˜ÃÊ >ÕVÕ˜Ê ustensile : on pouvait se passer de casserole et d’eauÊ­°Ê£ä®° b.Ê*œÕÀÊv>ˆÀiÊVՈÀiʏiÃÊ ÕvÃ]ʈÊṎˆÃiʏiÃʓœÞi˜ÃÊ DÊ Ã>Ê `ˆÃ«œÃˆÌˆœ˜Ê `>˜ÃÊ Ãœ˜Ê i˜ÛˆÀœ˜˜i“i˜ÌÊ \Ê En les transperçant de part en part avec un bâtonnet pointu, il confectionna une sorte de broche DÊ Õv qu’il faisait tourner au-dessus du feuÊ­°Ê£äÊ DÊ£Ó®°

5. a.Ê ˜Ê̜ÕÌiʜVV>Ȝ˜]Ê6i˜`Ài`ˆÊṎˆÃiʏiÃÊÀiÃÜÕÀViÃÊ`iʏ>ʘ>ÌÕÀi°Êˆ˜Ãˆ]Ê«œÕÀÊv>ˆÀiÊ`ÕÊÃÕVÀi]Ê ˆÊÃiÊÃiÀÌÊ`½Õ˜Ê>ÀLÀiÊ\Êune sorte de palmier ventru, plus gros au centre qu’à la base et au sommetÊ­°ÊÓӇÓή°Ê iÌÊ>ÀLÀiÊ«œÃÃm`i]Êi˜ÊivviÌ]Ê՘iÊ sève épaisse et sucréeÊ­°ÊÓ{‡Óx®]ʵՈÊV>À>“jˆÃiÊ >ÕÊviÕÊ­°ÊΣ‡ÎÓ®° b.ÊiÊ«ÀœViÃÃÕÃÊ`iÊv>LÀˆV>̈œ˜Ê`ÕÊÃÕVÀiÊiÃÌÊvœÀÌÊ Ãˆ“«iÊ\Ê>«ÀmÃÊ>ۜˆÀÊ>L>ÌÌÕʏ½>ÀLÀiÊiÌÊVœÕ«jÊÃiÃÊ viՈiÃ]Ê on voit aussitôt des gouttes de sève épaisse et sucrée se mettre à coulerÊ­°ÊÓ{‡Óx®° c.Ê*œÕÀʜ«Ìˆ“ˆÃiÀʏiÊ«ÀœViÃÃÕÃ]ʈÊv>ÕÌʵÕiÊl’arbre soit exposé au soleilÊ­°ÊÓx‡ÓÈ®ÊÆʈÊiÃÌÊÀiVœ““>˜`jÊ>ÕÃÈÊ`iʏ>ˆÃÃiÀʏ½>ÀLÀiÊi˜Ê«œÃˆÌˆœ˜ÊÛiÀ̈V>iÊ­°ÊÓÈÊDÊÓn®°Ê1˜Ê>ÀLÀiÊvœÕÀ˜ˆÌÊ`ÕʁÊÃÕVÀiÊ‚Ê >ˆ˜ÃˆÊ «i˜`>˜ÌÊ des mois, à condition qu’on rafraîchisse régulièrement la tranche ­°ÊÓn‡Ó™®° 6.Ê>ÊVՈȘiÊ`iÊ6i˜`Ài`ˆÊiÃÌʏ>ÊVՈȘiÊ`iÊÜ˜Ê «iÕ«iÊ \Ê des recettes qui étaient celles des tribus araucaniennesÊ ­°Ê È®Ê ÆÊ ViÃÊ ÀiViÌÌiÃÊ Ãœ˜ÌÊ >`>«ÌjiÃÊ DÊ ½i˜ÛˆÀœ˜˜i“i˜ÌÊ ˜>ÌÕÀiÊ `iÊ ViÃÊ ÌÀˆLÕÃ°Ê >ˆÃÊ 6i˜`Ài`ˆÊ iÃÌÊ >ÕÃÃˆÊ ˜œÛ>ÌiÕÀÊ `>˜ÃÊ ce domaine : des recettes […] qu’il inventait tout simplementÊ­°ÊȇǮ°ÊÊ˜iÊÀiëiVÌiÊ«>ÃʏiÃÊ Àm}iÃÊ`iʏ>ÊVՈȘiÊiÕÀœ«ji˜˜i°Ê*>ÀÊiÝi“«i]Ê iÃÊ VՈȘˆiÀÃÊ `iÃÊ «>ÞÃÊ œVVˆ`i˜Ì>ÕÝÊ Ã½ˆ˜ÌiÀ`ˆsaient certains mélanges : un bon cuisinier ne doit pas mélanger la viande et le poisson, le sel et le sucreÊ­°Ê£Î‡£{®°ÊÕÊVœ˜ÌÀ>ˆÀi]Ê6i˜`Ài`ˆÊ “j>˜}iÊ Ûˆ>˜`iÊ iÌÊ «œˆÃÜ˜Ê \Ê La viande farcie de coquillages avait un goût délicieuxÊ­°Ê£n‡£™®Ê iÌÊ Û>Ê ÕõսDÊ i˜`ՈÀiÊ `iÊ ÃÕVÀiÊ des fruits qu’il rôtissait à la broche, mais aussi des viandes, et même des poissons ­°ÊÎӇÎή°

Je lis une œuvre complète Vendredi ou la Vie sauvage de Michel Tournier Livre de l’élève p. 188 ➜ LE GUIDE DE LECTURE

NB : Nous avons utilisé l’édition Folio Junior 2007 pour les renvois de pages. Chapitres 1 à 6 1. iÊÀœ“>˜Ê`jLÕÌiÊ«>Àʏiʘ>ÕvÀ>}iÊ`iÊLa VirginieÊ\Êʏ>Êw˜Ê`iʏ½>«ÀmǓˆ`ˆÊ`ÕÊәÊÃi«Ìi“LÀiÊ £Çx™Ê­«°ÊÇ®°ÊiÊL>Ìi>ÕÊÃiÊÌÀœÕÛiÊ`>˜Ãʏ>ÊÀj}ˆœ˜Ê `iÊ ½>ÀV…ˆ«iÊ Õ>˜Ê iÀ˜>˜`iâ]Ê DÊ ÃˆÝÊ Vi˜ÌÃÊ Žˆœ“mÌÀiÃÊi˜ÛˆÀœ˜Ê>Õʏ>À}iÊ`iÃÊVžÌiÃÊ`ÕÊ …ˆˆÊ­«°ÊÇ®°Ê iʘ>ÕvÀ>}iÊ>Ê`œ˜VʏˆiÕÊ`>˜Ãʏ½œVj>˜Ê*>VˆwµÕi]Ê >Õʏ>À}iÊ`iʏ½“jÀˆµÕiÊ`ÕÊ-Õ`° 10 - Le mythe de Robinson

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2. a.Ê ,œLˆ˜Ãœ˜]Ê ÃiÕÊ ÃÕÀۈÛ>˜ÌÊ `ÕÊ ˜>ÕvÀ>}i]Ê jV…œÕiÊÃÕÀÊ՘iʊiÊ`jÃiÀÌiÊ>««>ÀÌi˜>˜ÌÊDʏ½>ÀV…ˆ«iÊÕ>˜ÊiÀ˜>˜`iâ]Ê>Õʏ>À}iÊ`ÕÊ …ˆˆÊ\Ê iÀÌiÃ]Ê ViÌÌiʊiÊjÌ>ˆÌÊ>««>Ài““i˜ÌÊ`jÃiÀÌiÊ­«°Ê£x®° b. Robinson décide de construire un bateau pour rejoindre la côte du ChiliÊ ­«°Ê £n®Ê iÌÊ iÊ nomme par anticipation L’ÉvasionÊ­«°ÊÓ£®°ÊÊÃiÊ «ÀœVÕÀiʏiÃʜṎÃʘjViÃÃ>ˆÀiÃÊÃÕÀʏ½j«>ÛiÊ`iÊLa VirginieÊ\Ê}À@ViÊDÊ՘ÊÀ>`i>ÕʵսˆÊ>ÊVœ˜ÃÌÀՈÌ]ʈÊ ýÞÊ Ài˜`Ê iÌÊ À>“m˜iÊ deux haches, une bêche, une pioche, un marteauÊ­«°Ê£™®° c.Ê >ˆÃÊ ˆÊ ˜iÊ ÀjÕÃÈÌÊ «>ÃÊ DÊ “i˜iÀÊ Ãœ˜Ê «ÀœiÌÊ DÊ Ãœ˜Ê ÌiÀ“iÊ \Ê ˆÊ iÃÌÊ ˆ˜V>«>LiÊ `iÊ ÌˆÀiÀÊ iÊ L>Ìi>ÕÊ ÕõսDʏ½i>Õ]ÊV>ÀʈÊiÃÌÊLi>ÕVœÕ«ÊÌÀœ«ÊœÕÀ`°ÊÊ Vœ˜ÃÌ>ÌiʵսˆÊ>Ê>ˆ˜ÃˆÊcommis une erreur fatale en ne construisant pas ½Û>Ȝ˜ directement sur la plageÊ ­«°Ê Óx®°Ê ,œLˆ˜Ãœ˜Ê iÃÌÊ `jÃiëjÀjÊ «>ÀÊViÌÊjV…iVʵՈÊܘ˜iʏiÊ}>ÃÊ`iÊܘÊi뜈ÀÊ `½jÛ>Ȝ˜Ê\ÊIl était si triste et si fatiguéÊ­«°ÊÓÈ®°Ê Ê «>ÃÃiÊ ÃiÃÊ œÕÀ˜jiÃÊ VœÕV…jÊ `>˜ÃÊ >Ê LœÕi]Ê DÊ >ˆÃÃiÀÊÛ>}>Lœ˜`iÀÊܘÊiëÀˆÌ]ʈÊ˜iÊÃiʏ>ÛiÊ«ÕÃÊ iÌÊÃiÊVœ“«œÀÌiÊVœ““iÊ՘Ê>˜ˆ“>Ê\Êil mangeait n’importe quoi le nez au sol, comme un cochon ­«°Ê ÓÇ®°Ê Ê ܓLÀiÊ `>˜ÃÊ Õ˜Ê jÌ>ÌÊ `iÊ «Àœvœ˜`iÊ `j«ÀiÃȜ˜ÊiÌÊ>ʓk“iÊ`iÃʅ>ÕVˆ˜>̈œ˜Ã° Chapitres 7 à 13 3. a.Ê ,œLˆ˜Ãœ˜Ê Àj>}ˆÌÊ i˜w˜Ê iÌÊ ÀiÌÀœÕÛiÊ «iÕÊ DÊ «iÕÊ Ãœ˜Ê j˜iÀ}ˆiÊ \Ê ˆÊ iÝ«œÀiÊ ½ŠiÊ µÕ½ˆÊ Û>Ê ˜œ“mer Speranza, ce qui veut dire l’iëjÀ>˜Vi, car il était décidé à ne plus jamais se laisser aller au désespoirÊ­«°ÊÎÓ®° b.Ê Ê ÀiÌÀœÕÛiÊ /i˜˜]Ê iÊ V…ˆi˜Ê `iÊ La Virginie : L’animal jaillit d’un buisson en gémissant et en tordant l’échine, faisant ainsi une vraie fête à ce maître d’autrefoisÊ­«°ÊÎÈ®° c.Ê*œÕÀÊÃiʘœÕÀÀˆÀ]Ê,œLˆ˜Ãœ˜ÊÀi«mÀiÊles sources et les abris naturels, les meilleurs emplacements pour la pêcheÊ­«°ÊΣ®]ʏiÃʏˆiÕÝʜÙÊ«œÕÃÃi˜ÌÊ ˜>ÌÕÀii“i˜ÌÊ ˜œˆÝÊ `iÊ VœVœ]Ê >˜>˜>ÃÊ iÌÊ V…œÕÝÊ«>“ˆÃÌið 4. a.Ê ,œLˆ˜Ãœ˜Ê VˆÛˆˆÃiÊ ½ŠiÊ en créant un troupeau domestique et un champ cultivéÊ ­«°Ê Îή°Ê *œÕÀÊ iÊ ÌÀœÕ«i>Õ]Ê ˆÊ >Ê ÀjÕÃÃˆÊ DÊ >««ÀˆÛœˆÃiÀÊ `iÃÊ V…mÛÀiÃÊÃ>ÕÛ>}iÃ]ÊiÌÊ«œÕÀʏiÊV…>“«]ʈÊ>Ê«>˜ÌjÊ `iÃÊ }À>ˆ˜iÃÊ À>“i˜jiÃÊ `iÊ ½j«>ÛiÊ `iÊ La Virginie. ÊÛ>Ê>ÕÃÈÊse construire une vraie maison ­«°ÊÎÈ®]Ê µÕ½ˆÊ>“j˜>}iÊ>ÛiVʵÕiµÕiÃʓiÕLiÃ]ÊÌ>«ˆÃÊiÌÊ vaisselles sauvés du naufrage. b.Ê*œÕÀÊÃiÊÀi«jÀiÀÊ`>˜Ãʏ>ʍœÕÀ˜ji]ʈÊv>LÀˆµÕiÊ Õ˜iÊ …œÀœ}iÊ DÊ i>Õ]Ê une sorte de Vi«ÃÞ`ÀiÊ ­«°Ê ÎÇ®Ê \Ê V½iÃÌÊ Õ˜iÊ Lœ˜Lœ˜˜iÊ µÕˆÊ ÃiÊ Ûˆ`iÊ i˜Ê ۈ˜}̇µÕ>ÌÀiÊ …iÕÀiÃ°Ê *œÕÀÊ >ۜˆÀÊ Õ˜Ê ÛÀ>ˆÊ V>i˜`ÀˆiÀ]Ê ˆÊ jÀˆ}iÊ devant sa maison un mât-calendrierÊ ­«°Ê În®Ê \Ê ˆÊ ṎˆÃiÊ Õ˜Ê ÃÞÃÌm“iÊ `½i˜VœV…iÃÊ

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«œÕÀʏiÃʓœˆÃÊiÌʏiÃÊ>˜˜jiðʏʜÀ}>˜ˆÃiÊÃ>Êۈi]Ê i˜Ê j>LœÀ>˜ÌÊ `iÃÊ œˆÃÊ µÕ½ˆÊ ˆ˜ÃVÀˆÌÊ `>˜ÃÊ Õ˜Ê `iÃÊ livres de La Virginie]Ê ÃœÕÃÊ iÊ ÌˆÌÀiÊ `iÊ CHARTE DE L’ÎLE DE SPERANZAÊ­«°ÊΙ®° 5.Ê 1˜Ê œÕÀ]Ê ,œLˆ˜Ãœ˜Ê `jVˆ`iÊ `½iÝ«œÀiÀÊ >Ê }ÀœÌÌiÊ `>˜ÃÊ >µÕiiÊ ˆÊ i˜ÌÀi«œÃiÊ ÃiÃÊ ÀjÃiÀÛiÃÊ iÌÊ Ãœ˜Ê “>ÌjÀˆi°Ê Ê ýi˜vœ˜ViÊ >œÀÃÊ iÊ «ÕÃÊ œˆ˜Ê µÕ½ˆÊ«iÕÌ]ÊÃiÊ}ˆÃÃiÊ`>˜ÃÊ՘iÊV…i“ˆ˜jiÊjÌÀœˆÌiÊ iÌÊ ÀiÃÌiÊ ÀiVÀœµÕiۈjÊ >ÕÊ vœ˜`]Ê «iÀ`>˜ÌÊ ÌœÕÌiÊ ˜œÌˆœ˜Ê `ÕÊ Ìi“«ÃÊ ÆÊ ˆÊ ÀiۈÌÊ Ãœ˜Ê i˜v>˜ViÊ \Ê Il se croyait dans les bras de sa maman qui le berçait en chantonnantÊ ­«°Ê xn®°Ê Ê Vœ˜˜>ŠÌ]Ê V…>µÕiÊ vœˆÃʵսˆÊÞÊÀi̜ÕÀ˜i]Êla paix merveilleuse de son enfanceÊ­«°ÊÈÓ®ÊiÌÊ«iÕÌÊ>ˆ˜ÃˆÊ“ˆiÕÝÊ>vvÀœ˜ÌiÀÊÃ>Ê vie quotidienne solitaire et silencieuse. 6.Ê iÃʘ`ˆi˜ÃÊ>VVœÃÌi˜ÌÊÃÕÀʏ½ŠiÊiÌÊý>««ÀkÌi˜ÌÊ DÊÃ>VÀˆwiÀʏ½Õ˜Ê`iÃʏiÕÀÃÊÃÕÀÊ՘iÊ«>}i°Ê>ˆÃʏ>Ê ÛˆV̈“iÊÀjÕÃÈÌÊDÊýi˜vՈÀÊiÌÊ,œLˆ˜Ãœ˜Ê̈ÀiÊÃÕÀʏiÃÊ «œÕÀÃՈÛ>˜ÌÃ]Ê µÕˆÊ Ài«Ài˜˜i˜ÌÊ >Ê “iÀ°Ê ½˜`ˆi˜Ê ÀiÃV>«jÊ «œÃiÊ iÊ «ˆi`Ê `iÊ ,œLˆ˜Ãœ˜Ê ÃÕÀÊ Ã>Ê ÌkÌiÊ en signe de soumission ­«°Ê ș®Ê iÌÊ ,œLˆ˜Ãœ˜Ê iÊ nomme Vendredi]Ê`ÕÊnom du jour où il l’avait recueilliÊ­«°ÊÇή° Chapitres 14 à 20 7.Ê ,œLˆ˜Ãœ˜Ê v>ˆÌÊ `iÊ 6i˜`Ài`ˆÊ Ü˜Ê `œ“iÃ̈µÕiÊ et celui-ci devient un serviteur modèleÊ­«°ÊÇή°Ê ,œLˆ˜Ãœ˜Ê«Ài˜`Ê«>ˆÃˆÀÊDʏՈÊi˜Ãiˆ}˜iÀʏ½>˜}>ˆÃÊ et la civilisation. 8. a. 6i˜`Ài`ˆÊ Ã>ˆÌÊ “>ˆ˜Ìi˜>˜ÌÊ >VVœ“«ˆÀÊ ÌœÕÃÊ iÃÊÌÀ>Û>ÕÝÊ`iÃÊV…>“«Ã]ÊÌÀ>ˆÀiʏiÃÊV…mÛÀiÃ]ÊÃiÀۈÀÊ Ãœ˜Ê“>ŠÌÀiÊDÊÌ>LiÊ­«°ÊÇή°ÊÊ>ʓk“iÊ`iÊLœ˜˜iÃÊ ˆ`jiÃÊ\ʈÊ>ÊÀj܏ÕʏiÊ«ÀœLm“iÊ`iÃÊ`jÌÀˆÌÕÃ]ÊµÕˆÊ >Ì̈À>ˆi˜ÌÊÛ>Õ̜ÕÀÃÊiÌÊÀ>ÌÃÊÆʈÊv>LÀˆµÕiÊune pirogue, semblable à celles de son pays ­«°ÊÇÈ®]ÊµÕˆÊ iÕÀÊ«iÀ“iÌÊ`iÊv>ˆÀiʏiÊ̜ÕÀÊ`iʏ½Ši° b.Ê >ˆÃÊ ˆÊ >Ê >ÕÃÃˆÊ Ã>Ê «Àœ«ÀiÊ Ûˆi]Ê Lˆi˜Ê `ˆvvjrente de celle de Robinson : dès qu’il avait un moment de liberté, il ne faisait que des bêtises ­«°ÊǙ®°Êˆ˜Ãˆ]ʈÊ>««ÀˆÛœˆÃiÊ`iÃÊÀ>ÌÃ]ʈÊÃiÊv>LÀˆµÕiÊ Õ˜ÊLœÕVˆiÀÊi˜Ê`j«iX>˜ÌÊ՘iÊ̜ÀÌÕiÊۈÛ>˜Ìi]ʈÊ >`œ«ÌiÊ Õ˜Ê «ïÌÊ Û>Õ̜ÕÀ°Ê 1˜Ê œÕÀÊ œÙÊ ,œLˆ˜Ãœ˜Ê jÌ>ˆÌÊÀi̜ÕÀ˜jÊDʏ>Ê}ÀœÌÌi]ʈÊœÕiÊ>ÛiVʏiÃÊÛkÌi“i˜ÌÃÊiÕÀœ«ji˜ÃʵÕiÊ,œLˆ˜Ãœ˜Ê>ÊÀ>“i˜jÃÊ`iÊ La Virginie : il trouva amusant d’en habiller les cactus qui avaient tous des formes vaguement humainesÊ­«°ÊnÈ®ÊÆʈÊۈ`iʏ½i>ÕÊ`iʏ>ÊÀˆâˆmÀiÊ«œÕÀÊ Ã>ÕÛiÀÊ/i˜˜ÊµÕˆÊÞÊjÌ>ˆÌÊ̜“Lj]ÊiÌʏ>ÊÀjVœÌiÊiÃÌÊ «iÀ`Õi°Ê«ÀmÃÊVi>]ʈÊÃiÊV>V…iÊ`>˜ÃÊܘÊcamp secretÊ ­«°Ê ™ä®]Ê jÌ>LˆÊ `>˜ÃÊ Õ˜iÊ V>ˆÀˆmÀi]Ê «œÕÀÊ jV…>««iÀÊDʏ>ÊVœmÀiÊ`iÊ,œLˆ˜Ãœ˜Ê\ʈÊýÞÊiÃÌʈ˜ÃÌ>jÊ Õ˜Ê …>“>VÊ iÌÊ `ˆÛiÀÃÊ œLiÌÃ]Ê ÕˆÊ Ài˜`>˜ÌÊ >Ê sieste agréable : une flûte en roseau, une sarbacane, des coiffes de plumes […], des fléchettes, des peaux de serpent séchées, une espèce de petite guitareÊ­«°Ê™ä‡™£®°ÊÊý…>LˆiÊ`iÊyiÕÀÃ°Ê ÌÊ

,œLˆ˜Ãœ˜]ʵÕ>˜`ʈÊiÊ`jVœÕÛÀi]Êý>«iÀXœˆÌʵսˆÊ iÃÌʍ>œÕÝÊ`ÕÊLœ˜…iÕÀÊ`iÊ6i˜`Ài`ˆ° 9.Ê 6i˜`Ài`ˆÊ vՓiÊ i˜Ê V>V…iÌÌi]Ê `>˜ÃÊ >Ê }ÀœÌÌiÊ œÙÊ,œLˆ˜Ãœ˜Ê>Êi˜ÌÀi«œÃjÊ`iÃÊL>ÀˆÃÊ`iÊ«œÕ`Ài]Ê À>“i˜jÃÊ `iÊ ½j«>Ûi°Ê -ÕÀ«ÀˆÃÊ «>ÀÊ ,œLˆ˜Ãœ˜]Ê ˆÊ iÌÌiʏ>Ê«ˆ«iÊdans le fond de la grotte, là où sont rangés les tonneaux de poudreÊ­«°Ê™{®°Ê ÌÊV½iÃÌÊ ½iÝ«œÃˆœ˜ÊÆÊ̜ÕÌÊiÃÌÊ`jÌÀՈÌÊ\ÊLa maison brûlait comme une torcheÊ­«°Ê™È®ÊÆÊiÌʏiÊV…ˆi˜Ê/i˜˜ÊiÃÌÊ ÌÕj°Ê ,œLˆ˜Ãœ˜]Ê VÕÀˆiÕÃi“i˜Ì]Ê ˜iÊ ÃiÊ “iÌÊ «>ÃÊ i˜ÊVœmÀiÊVœ˜ÌÀiÊ6i˜`Ài`ˆ]ÊLˆi˜ÊµÕiÊ̜ÕÌiÊÜ˜Ê  ÕÛÀiÊ`iÊVˆÛˆˆÃ>̈œ˜Ê`iʏ½ŠiÊ܈ÌÊ>˜j>˜ÌˆiÊ\ÊLa vérité, c’est qu’il en avait assez depuis longtemps de cette organisation ennuyeuse et tracassièreÊ­«°Ê™n®°Ê,œLˆ˜Ãœ˜ÊVœ“«Ài˜`Ê>œÀÃÊque ce serait désormais Vendredi qui mènerait le jeuÊ­«°Ê™n®°Ê1˜iʘœÕÛiiÊۈiÊVœ““i˜Vi° Chapitres 21 à 27 10. a.Ê ,œLˆ˜Ãœ˜Ê >Ê V…>˜}jÊ «…ÞȵÕi“i˜ÌÊ \Ê ˆÊ >ÊVœÕ«jÊÃ>ÊL>ÀLi]ʵՈʏiÊۈiˆˆÃÃ>ˆÌ]ÊiÌÊ>ʏ>ˆÃÃjÊ «œÕÃÃiÀÊÃiÃÊV…iÛiÕÝÊÆʈÊۈÌʘÕÊ>ÕÊ܏iˆ]ÊVœ““iÊ 6i˜`Ài`ˆÊ\ÊDu coup il paraissait beaucoup plus jeune, presque le frère de VendrediÊ­«°Ê™™®° b.Ê,œLˆ˜Ãœ˜ÊiÌÊ6i˜`Ài`ˆÊ“m˜i˜ÌÊ՘iÊۈiʅiÕÀiÕÃiÊiÌʏˆLÀi]Ê>`>«ÌjiÊDʏiÕÀÊi˜ÛˆÀœ˜˜i“i˜ÌÊ\Ê 6i˜`Ài`ˆÊ>««Ài˜`ÊDÊ,œLˆ˜Ãœ˜Êcomment on doit vivre sur une île déserte du PacifiqueÊ­«°Ê£ä£®°ÊÊ lui montre comment fabriquer des arcs et des ymV…iÃ]Ê«œÕÀÊV…>ÃÃiÀ]ʓ>ˆÃÊ>ÕÃÈʫœÕÀʍœÕiÀÊÆʈÊ lui enseigne également les recettes de cuisine des tribus araucaniennesÊ­«°Ê£ä{®°Ê ½iÃÌÊ`jÜÀ“>ˆÃÊ6i˜`Ài`ˆÊµÕˆÊ>ʏ½ˆ˜ˆÌˆ>̈Ûi° 11.Ê ,œLˆ˜Ãœ˜Ê iÌÊ 6i˜`Ài`ˆÊ œÕi˜ÌÊ DÊ jV…>˜}iÀÊ leurs rôles : Si Vendredi était Robinson, le Robinson d’autrefois, maître de l’esclave Vendredi, il ne restait à Robinson qu’à devenir Vendredi, le Vendredi esclave d’autrefoisÊ­«°Ê££Ó®°Ê iʍiÕÊ }ÕjÀˆÌÊ6i˜`Ài`ˆÊ`iÊÃiÃʓ>ÕÛ>ˆÃÊÜÕÛi˜ˆÀÃÊ`½iÃV>Ûi]ÊiÌÊ,œLˆ˜Ãœ˜Ê`iÊÃiÃÊremords d’avoir été un maître durÊ­«°Ê££x®°ÊÃʍœÕi˜ÌÊ>ÕÊPortrait araucan en cinq touchesÊ­«°Ê£Óä®Ê\ʈÊý>}ˆÌÊ`iÊ`iۈ˜iÀÊ Õ˜Êjj“i˜Ì]Ê՘iÊV…œÃi]Ê՘Ê>˜ˆ“>oÊDÊ«>À̈ÀÊ`iÊ Vˆ˜µÊ`jw˜ˆÌˆœ˜ÃÊ«œj̈µÕiðʏÃʈ˜Ûi˜Ìi˜ÌÊ՘ʏ>˜}>}iÊ«>ÀÊÈ}˜iÃ]Ê«œÕÀÊVœ““Õ˜ˆµÕiÀ]ʵÕ>˜`ʏiÃÊ «iÀÀœµÕiÌÃÊܘÌÊÌÀœ«ÊLÀÕÞ>˜ÌÃ]ÊiÌʈÃÊ`jVœÕÛÀi˜ÌÊ iÃÊÛiÀÌÕÃÊ`ÕÊȏi˜ViÊ­«°Ê£Ó{ÊiÌÊÃՈÛ>˜Ìiî° Chapitres 28 à 35 12.Ê ˜`œ>ÀÊ iÃÌÊ Õ˜Ê }À>˜`Ê LœÕVÊ Ã>ÕÛ>}i]Ê µÕˆÊ ۈÌÊÃÕÀʏ½Ši°Ê6i˜`Ài`ˆÊ>ÊÃ>ÕÛjÊ՘iÊ«ïÌiÊV…mÛÀiÊ LiÃÃji]ʵսˆÊ>ʘœ““jiʘ`>ÊÆʓ>ˆÃ]Ê՘ʍœÕÀ]Ê ˜`œ>À]ʏiÊV…ivÊ`ÕÊÌÀœÕ«i>Õ]ÊÀiۈi˜Ìʏ>ÊV…iÀV…iÀÊ iÌÊ 6i˜`Ài`ˆÊ ˜iÊ «iÕÌÊ iÊ ÃÕ««œÀÌiÀÊ \Ê ˆÊ Û>Ê >œÀÃÊ >vvÀœ˜ÌiÀʏ½>˜ˆ“>Êi˜ÊVœ“L>ÌÊȘ}ՏˆiÀ]Ê>ÕÊLœÀ`Ê `½Õ˜Ê«ÀjVˆ«ˆVi°ÊiÊLœÕVÊV…>À}iÊ6i˜`Ài`ˆÊiÌʏiÊ

v>ˆÌÊÌÀjLÕV…iÀ]ʓ>ˆÃʏ½˜`ˆi˜ÊÀjÕÃÈÌÊDʓœ˜ÌiÀÊÃÕÀÊ iÊ`œÃÊ`iʏ½>˜ˆ“>ÊiÌÊDÊÃiÊVÀ>“«œ˜˜iÀÊ>ÕÝÊVœÀ˜iÃ°Ê >˜ÃʏiÕÀʏÕÌÌi]ʈÃÊw˜ˆÃÃi˜ÌÊ«>ÀÊ̜“LiÀÊ`ÕÊ haut de la falaise : les deux corps toujours enlacés tombèrent dans le videÊ ­«°Ê £ÎÇ®°Ê iÊ VœÀ«ÃÊ `½˜`œ>ÀÊ>“œÀ̈Ìʏ>ÊV…ÕÌiÊ`iÊ6i˜`Ài`ˆÊ\ʏiÊLœÕVÊ iÃÌÊÌÕjÊiÌÊ6i˜`Ài`ˆÊiÃÌÊÛ>ˆ˜µÕiÕÀÊ`ÕÊVœ“L>Ì° 13.Ê6i˜`Ài`ˆÊv>ˆÌÊÀiۈÛÀiʘ`œ>ÀÊ`iÊ`iÕÝÊv>Xœ˜Ã°Ê ÛiVÊ Ã>Ê «i>Õ]Ê ˆÊ v>LÀˆµÕiÊ Õ˜Ê }À>˜`Ê ViÀv‡Ûœ>˜ÌÊ qui vole tel un bel oiseau d’orÊ­«°Ê£{{®]Ê«œÕÀʏ>Ê «ÕÃÊ }À>˜`iÊ œˆiÊ `iÃÊ `iÕÝÊ …œ““iÃ°Ê ÛiVÊ iÊ VÀ@˜iÊiÌʏiÃÊLœÞ>ÕÝÊ`iʏ>ÊLkÌi]ʈÊVÀjiÊune harpe éolienneÊ ­«°Ê £{n®]Ê µÕˆÊ V…>˜ÌiÊ «>ÀÊ ˜ÕˆÌÊ `½œÀ>}iÊ une musique grave et belleÊ­«°Ê£{™®° 14. a.Ê>ÊۈiÊÃÕÀʏ½ŠiÊiÃÌÊÀi“ˆÃiÊi˜ÊV>ÕÃiÊ«>Àʏ½>ÀÀˆÛjiÊ`½Õ˜Ê˜>ۈÀiÊ>˜}>ˆÃ]ʏiÊWhitebirdÊ\ÊV½iÃÌʏiÊ «Ài“ˆiÀÊVœ˜Ì>VÌÊ`iÊ,œLˆ˜Ãœ˜Ê>ÛiVʏ>ÊVˆÛˆˆÃ>̈œ˜Ê œVVˆ`i˜Ì>iÊ `i«ÕˆÃÊ Ûˆ˜}̇…ÕˆÌÊ >˜Ã°Ê ,œLˆ˜Ãœ˜Ê “œ˜ÌÀiʏiÃÊÀiÃÜÕÀViÃÊ`iʏ½ŠiÊ>ÕÊVœ““>˜`>˜ÌÊ ՘ÌiÀÊ ÆÊ “>ˆÃÊ ÃiÃÊ “>ÌiœÌÃÊ Ûœ˜ÌÊ ÃiÊ Vœ“«œÀÌiÀÊ Vœ““iÊ `iÃÊ LÀÕÌiÃ]Ê mutiler les arbres et massacrer les bêtes `iÊ ½ŠiÊ ­«°Ê £xÈ®°Ê ,œLˆ˜Ãœ˜Ê iÃÌÊ «iˆ˜jÊ `iÊ iÕÀÊ >Ì̈ÌÕ`iÊ iÌÊ j}>i“i˜ÌÊ ÌÀmÃÊ V…œµÕjÊ œÀõÕiÊ ՘ÌiÀÊ ÕˆÊ iÝ«ˆµÕiÊ avec enthousiasme la traite des Noirs qui fournissait la main-d’œuvre des plantations de cotonÊ >ÕÝÊ Ì>ÌÇ1˜ˆÃÊ­«°Ê£xÇ®° b.Ê i«i˜`>˜Ì]Ê,œLˆ˜Ãœ˜ÊiÌÊ6i˜`Ài`ˆÊ>VVi«Ìi˜ÌÊ ½ˆ˜ÛˆÌ>̈œ˜ÊDÊ`Š˜iÀÊ`ÕÊVœ““>˜`>˜ÌÊ\Ê6i˜`Ài`ˆÊ iÃÌÊ v>ÃVˆ˜jÊ «>ÀÊ iÊ L>Ìi>ÕÊ iÌÊ radieuxÊ ­«°Ê £xn®°Ê ,œLˆ˜Ãœ˜Ê`jVˆ`iÊ`iÊÀiÃÌiÀÊÃÕÀʏ½Ši]ʜÙʈÊ>ÊÌÀœÕÛjÊ le bonheur : il resterait fidèle à la vie nouvelle que lui avait enseignée VendrediÊ ­«°Ê £È£®]Ê `iÊ «iÕÀÊ`iÛi˜ˆÀÊbête et méchantÊ­«°Ê£È£®]ÊVœ““iÊ ViÃÊ …œ““iÃÊ L>˜VÃ°Ê 6i˜`Ài`ˆÊ V…œˆÃˆÌÊ `iÊ «>À̈ÀÊ ÃÕÀÊ iÊ L>Ìi>Õ]Ê séduit par ce nouveau jouet ­«°Ê£È{®Ê\ʈÊýi˜vՈÌÊ`iʏ½ŠiÊ«i˜`>˜ÌʏiÊܓ“iˆÊ `iÊ ,œLˆ˜Ãœ˜°Ê ,œLˆ˜Ãœ˜Ê iÃÌÊ `jÃiëjÀjÊ «>ÀÊ ViÊ `j«>ÀÌÊ iÌÊ ˆ˜µÕˆiÌÊ «œÕÀÊ ½>Ûi˜ˆÀÊ `iÊ 6i˜`Ài`ˆÊ `>˜ÃÊ Õ˜Ê “œ˜`iÊ œÙÊ ½œ˜Ê «À>̈µÕiÊ >Ê ÌÀ>ˆÌiÊ `iÃÊ œˆÀð 15.ÊiʓœÕÃÃiÊ`ÕÊWhitebird]Êi>˜]ÊiÃÌʓ>ÀÌÞÀˆÃjÊ«>Àʏ½jµÕˆ«>}iÊ­«°Ê£x™®°Ê*ÀœwÌ>˜ÌÊ`iʏ>Ê«ˆÀœ}Õiʏ>ˆÃÃjiÊ«>ÀÊ6i˜`Ài`ˆ]ʈÊýi˜vՈÌÊ`ÕÊL>Ìi>ÕÊ iÌÊÃiÊV>V…iÊ`>˜Ãʏ½Ši°Ê,œLˆ˜Ãœ˜ÊiÃÌʅiÕÀiÕÝÊ`iÊ iÊ`jVœÕÛÀˆÀÊ>«ÀmÃʏiÊ`j«>ÀÌÊ`ÕÊWhitebird : Une vie toute neuve allait commencer, aussi belle que l’île qui s’éveillait dans la brume à leurs pieds ­«°Ê£Èn®°ÊÊÕˆÊ`œ˜˜iʏiʘœ“Ê`iÊDimanche]Ê jour des fêtes, des rires et des jeux ­«°Ê£Èn®° 16.Ê >˜ÃÊViÊÀœ“>˜]ʏiʓÞ̅iÊ`iÊ,œLˆ˜Ãœ˜ÊiÃÌÊ `j̜ÕÀ˜jÊ\ÊViʘ½iÃÌÊ«ÕÃʏ>ÊVˆÛˆˆÃ>̈œ˜ÊœVVˆ`i˜Ì>iÊ µÕˆÊ ÃiÀÌÊ `iÊ “œ`miÊ iÌÊ `iÊ ÀjvjÀi˜Vi°Ê ½iÝ«œÃˆœ˜]Ê i˜Ê `jÌÀՈÃ>˜ÌÊ ½ ÕÛÀiÊ `iÊ ,œLˆ˜Ãœ˜]Ê «iÀ“iÌÊ>ÕʅjÀœÃÊ`iÊ`jVœÕÛÀˆÀ]Ê}À@ViÊDʏ½˜`ˆi˜]Ê 10 - Le mythe de Robinson

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՘iÊ>ÕÌÀiÊۈiÊ«ÕÃʘ>ÌÕÀiiÊiÌʅiÕÀiÕÃiÊÆÊV½iÃÌÊ ViiÊ µÕ½ˆÊ V…œˆÃˆÀ>Ê w˜>i“i˜Ì°Ê iÊ Àœ“>˜Ê ˜œÕÃÊ >“m˜iÊDÊÀi“iÌÌÀiÊi˜ÊV>ÕÃiÊViʵÕiʘœÕÃÊ>««ilons civilisation et progrès]ÊiÌÊDÊÀjyjV…ˆÀÊDʏiÕÀÃÊ Vœ˜ÃjµÕi˜ViÃÊ ÃÕÀÊ >Ê ˜>ÌÕÀiÊ iÌÊ ÃÕÀÊ ½…œ““i°Ê

½iÃÌÊ՘ÊÀœ“>˜ÊµÕˆÊ>˜˜œ˜ViʏiÃÊ̅m“iÃʓœ`iÀ˜iÃÊ`iʏ½jVœœ}ˆi]Ê«>ÀÊViÀÌ>ˆ˜ÃÊ>ëiVÌð ➜ LE BILAN DE LECTURE

17. a.Ê/i˜˜]ʏiÊV…ˆi˜Ê`iÊLa VirginieÊ­V…>«ˆÌÀiÊ£ä]Ê «°Êx£‡xÓ®° b.Ê6i˜`Ài`ˆÊ­V…>«ˆÌÀiÊ£È]Ê«°ÊnӇnή° c.ʘ`œ>ÀʏiÊLœÕVÊ­V…>«ˆÌÀiÃÊÎÓÊiÌÊÎÎ]Ê«°Ê£{ÎÊDÊ £xä®° d.Ê,œLˆ˜Ãœ˜Ê­V…>«ˆÌÀiÊÇ]Ê«°ÊÎή° 18. a. La VirginieÊ­V…>«ˆÌÀiÊÓ]Ê«°Ê££®° b. L’ÉvasionÊ­V…>«ˆÌÀiÊ{]Ê«°ÊÓä®° c.Ê-«iÀ>˜â>Ê­V…>«ˆÌÀiÊn]Ê«°ÊΙ®° d. WhitebirdÊ­V…>«ˆÌÀiÊÎ{]Ê«°Ê£ÈÓ®°

➔ HISTOIRE DES ARTS Les arts premiers : les masques Livre de l’élève, p. 190-191 ➜ OBSERVER ET ANALYSER

1.Ê iÊ «Ài“ˆiÀÊ “>õÕiÊ ­`iÊ }>ÕV…iÊ DÊ `ÀœˆÌi®Ê ۈi˜ÌÊ `½"Vj>˜ˆiÊ ÆÊ iÊ `iÕ݈m“i]Ê `½>Î>Ê ÆÊ iÊ ÌÀœˆÃˆm“i]Ê`ÕÊۈ>}iÊ`½“LˆÃÕ]ÊÓ>Ì]Êi˜ÊÀˆ>˜Ê >Þ>Ê­˜`œ˜jÈi®ÊÆʏiʵÕ>ÌÀˆm“i]Ê`ÕÊ >“iÀœÕ˜°Ê "˜Ê iÃÊ Ài˜Vœ˜ÌÀiÊ `œ˜VÊ ÃÕÀÊ «ÀiõÕiÊ ÌœÕÃÊ iÃÊ Vœ˜Ìˆ˜i˜ÌÃÊ\Ê"Vj>˜ˆi]Ê“jÀˆµÕi]ÊÈi]ÊvÀˆµÕi° 2. a.ÊiÊ«Ài“ˆiÀÊÀi«ÀjÃi˜ÌiÊ՘ÊۈÃ>}iʅՓ>ˆ˜ÊÆÊ iÊ`iÕ݈m“i]Ê՘iÊÌkÌiÊ`iʏœÕ«ÊÆʏiÊÌÀœˆÃˆm“i]ÊÕ˜Ê VœÀ«ÃʅՓ>ˆ˜ÊÆʏiʵÕ>ÌÀˆm“i]Ê՘iÊÌkÌiʅՓ>ˆ˜iÊ\Ê >Ê Ài«ÀjÃi˜Ì>̈œ˜Ê `iÊ ½…œ““iÊ Ãi“LiÊ >ˆ˜ÃˆÊ >Ê «ÕÃÊvÀjµÕi˜Ìi]ÊiÌʏiÊ«ÕÃÊÜÕÛi˜Ìʏiʓ>õÕiʘiÊ couvre que le visage. b.Ê iÃÊ vœÀ“iÃÊ Ãœ˜ÌÊ ÌÀmÃÊ `ˆvvjÀi˜ÌiÃÊ Ãiœ˜Ê iÃÊ “>õÕiÃ°Ê iÊ «Ài“ˆiÀ]Ê `iÊ vœÀ“iÊ ÌÀmÃÊ >œ˜}ji]Ê ÀiÃÃi“LiÊDÊ՘ÊVÀœˆÃÃ>˜ÌÊ`iʏ՘iʜÕ]Ê«ÕÃÊÛÀ>ˆÃi“L>Li“i˜Ì]Ê ˆ“ˆÌiÊ ½ˆ}˜>“i]Ê Õ˜Ê ÌÕLiÀVՏiÊ ÀˆV…iÊi˜Ê>“ˆ`œ˜]Ê>««ijiÊ>ÕÃÈʫ>Ì>ÌiÊ`œÕVi]Ê VՏ̈ÛjiÊ ÃœÕÃÊ iÃÊ /Àœ«ˆµÕiÃ]Ê iÌÊ `œ˜ÌÊ >Ê À>Vˆ˜iÊ Ãiʓ>˜}iÊ Vœ““iÊ j}Փi°Ê iÃÊ ÌÀ>ˆÌÃÊ Ãœ˜ÌÊ ÌÀmÃÊ ÃÌޏˆÃjÃ]Ê ÌœÕÌÊ i˜Ê VœÕÀLiÃÊ w˜iÃ]Ê “iÌÌ>˜ÌÊ i˜Ê Û>iÕÀʏiÃÊÞiÕÝÊvi˜`ÕÃÊi˜Ê>“>˜`i]ʏiʘiâÊ`ÀœˆÌÊ iÌÊ >Ê LœÕV…iÊ j}mÀi“i˜ÌÊ œÕÛiÀÌiÊ «œÕÀÊ µÕiÊ iÊ “>õÕiʏ>ˆÃÃiÊ«>ÃÃiÀʏ>Ê«>ÀœiʜÕʏiÊV…>˜Ì°ÊiÊ `iÕ݈m“iÊiÌʏiʵÕ>ÌÀˆm“iʓ>õÕiÃʜvvÀi˜ÌÊ՘iÊ Ài«ÀjÃi˜Ì>̈œ˜Ê>ÃÃiâÊÀj>ˆÃÌiÊ`iʏiÕÀÃʓœ`miÃÊ\Ê

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iÊ “>õÕiÊ `iÊ œÕ«Ê v>ˆÌÊ ÀiÃÜÀ̈ÀÊ Ã>Ê `i˜ÌˆÌˆœ˜Ê `>˜ÃÊ Ã>Ê }ÕiՏiÊ >À}i“i˜ÌÊ vi˜`Õi]Ê iÌÊ iÃÊ ÞiÕÝÊ V>ˆÀÃÊ`œ˜˜i˜ÌÊ>ÕÊÀi}>À`Ê՘iÊiÝ«ÀiÃȜ˜Ê`iÊۈiÊ ˆ˜Ìi˜Ãi°Êiʓ>õÕiÊ>vÀˆV>ˆ˜Ê`œˆÌÊܘÊÀj>ˆÃ“iÊDÊ >ÊVœÕiÕÀʘœˆÀiʵՈÊVœÕÛÀiʏiʓ>õÕi]ʈ“ˆÌ>˜Ìʏ>Ê «ˆ}“i˜Ì>̈œ˜Ê`iʏ>Ê«i>ÕʅՓ>ˆ˜i]ÊiÌÊ>ÕÊ`iÃÈ˜Ê Àj}ՏˆiÀÊ`iÃÊÌÀ>ˆÌÃÊ`ÕÊۈÃ>}iʭÜÕÀVˆÃ]ÊÞiÕÝ]ʘiâÊ iÌÊLœÕV…iʜÕÛiÀÌiÊÃÕÀÊ՘iÊ`i˜ÌˆÌˆœ˜Ê«>Àv>ˆÌi®°ÊiÊ ÛˆÃ>}iÊ`j}>}iÊLi>ÕVœÕ«Ê`½ˆ˜Ìi˜ÃˆÌjÊiÌÊ`iÊۈi]Ê i˜ÊÀ>ˆÃœ˜]ʘœÌ>““i˜Ì]Ê`iÃÊÞiÕÝÊ`œ˜Ìʏ>Ê«Õ«ˆiÊ iÌʏ½ˆÀˆÃʘœˆÀÃÊÃiÊ`jÌ>V…i˜ÌÊÃÕÀʏiÊL>˜VÊ`iʏ½ ˆ]Ê iÌÊ`iʏ>ÊLœÕV…iÊi˜ÌÀœÕÛiÀÌiÊVœ““iÊ«œÕÀÊV…>˜ÌiÀ°ÊiÊÌÀœˆÃˆm“iʓ>õÕiÊiÃÌʏiÊ«ÕÃÊjœˆ}˜jÊ`iÊ la réalité : la silhouette humaine est tout autant V>V…jiÊ µÕiÊ ÀjÛjjiÊ `>˜ÃÊ ViÌÌiÊ i˜Ûiœ««iÊ iÌÊ iÃʜÀiˆiÃÊ>ÕÝÊvœÀ“iÃÊ}jœ“jÌÀˆµÕiÃÊ`œ˜˜i˜ÌÊ >Õʓ>õÕiÊ՘Ê>ëiVÌÊv>˜Ì>Ã̈µÕi° 3.Ê iÃʓ>õÕiÃʜ˜ÌÊjÌjÊÃVՏ«ÌjÃÊ`>˜ÃÊ`ÕÊLœˆÃ]Ê Ã>ÕvʏiÊÌÀœˆÃˆm“iʵՈÊiÃÌÊVœ˜Ã̈ÌÕjÊ`iÊ«ÕÈiÕÀÃÊ “>̈mÀiÃÊ \Ê LœˆÃÊ ­«œÕÀÊ iÃÊ œÀiˆiÃÊ iÌÊ iÃÊ ÞiÕÝ®]Ê viՈiÊ `iÊ «>“ˆiÀÊ ­«œÕÀÊ iÃÊ “i“LÀiÃ®Ê iÌÊ wLÀiÊ ­«œÕÀʏ>ÊÌ՘ˆµÕi®° 4.Ê iÊ «Ài“ˆiÀÊ “>õÕiÊ Ãi“LiÊ VœœÀjÊ i˜Ê }ÀˆÃÊ vœ˜VjÊ ÆÊ iÊ `iÕ݈m“iÊ iÃÌÊ VœœÀjÊ i˜Ê ÀœÕ}iÊ «œÕÀÊ >Ê LœÕV…iÊ iÌÊ iÊ “ÕÃi>Õ]Ê ˜œˆÀÊ iÌÊ L>˜VÊ «œÕÀÊ iÃÊ ÞiÕÝ]ʘœˆÀÊiÌʍ>՘iÊ«œÕÀʏiÃʜÀiˆiÃÊÆʏiÊÌÀœˆÃˆm“iÊ >ÌiÀ˜iÊ iÃÊ À>ÞÕÀiÃÊ ˜œˆÀiÃÊ iÌÊ L>˜V…iÃÊ ÆÊ iÊ µÕ>ÌÀˆm“iÊiÃÌÊVœœÀjÊi˜Ê˜œˆÀ]ÊÀœÕ}iÊiÌÊL>˜VÊ\ʏiÊL>˜VÊ iÃÌʜLÌi˜ÕÊ>ÛiVÊ`Õʎ>œˆ˜Ê­«œÕ`ÀiÊ`iÊVÀ>ˆi®]ʏiÃÊ >ÕÌÀiÃÊVœÕiÕÀÃÊۈi˜˜i˜ÌÊ`iÊ«ˆ}“i˜ÌÃʘ>ÌÕÀiÃ° 5.ÊiÊ«Ài“ˆiÀʓ>õÕiÊjÌ>ˆÌÊ«œÀÌjʏœÀÃÊ`iÃÊvkÌiÃÊ `iÊ >Ê ÀjVœÌiÊ `iÃÊ ˆ}˜>“iÃÊ ÆÊ iÊ ÌÀœˆÃˆm“i]Ê «œÕÀÊ iÃÊVjÀj“œ˜ˆiÃÊv՘jÀ>ˆÀiÃÊÆʏiʵÕ>ÌÀˆm“i]Ê«œÕÀʏ>Ê `>˜Ãi°ÊiÊ«Ài“ˆiÀÊÀi«ÀjÃi˜ÌiÊ՘ÊۈÃ>}iʍœÞiÕÝ]Ê i˜Ê>VVœÀ`Ê>ÛiVʏ>ÊvkÌiÊ`iÃÊÀjVœÌiÃÊÆʏiʓ>õÕiÊ `ÕÊ œÕ«Ê `iÛ>ˆÌÊ ÃiÀۈÀÊ DÊ `iÃÊ ÀˆÌiÃÊ Àiˆ}ˆiÕÝ]Ê i˜Ê À>««œÀÌÊ>ÛiVʏiÊ̜Ìi“Ê`iʏ>ÊÌÀˆLÕʈ˜`ˆi˜˜iÊµÕˆÊ ½ṎˆÃ>ˆÌÊ ÆÊ iÊ ÌÀœˆÃˆm“i]Ê ÌÀmÃÊ ÃÌޏˆÃj]Ê Ài«ÀjÃi˜ÌiÊ iÊ “œÀÌ]Ê `œ˜ÌÊ œ˜Ê VjmLÀiÊ iÃÊ v՘jÀ>ˆiÃÊ ÆÊ iÊ µÕ>ÌÀˆm“iÊiÃÌÊ՘iÊÌkÌiÊ>ÕÝÊÌÀ>ˆÌÃÊ>vÀˆV>ˆ˜Ã]ÊµÕˆÊ iÝ«Àˆ“iʏ>ʍœˆiÊ`iʏ>Ê`>˜Ãi°ÊiÃʓ>õÕiÃÊܘÌÊ `œ˜VÊ >ÃÜVˆjÃÊ DÊ `iÃÊ ÀˆÌÕiÃÊ \Ê ˆÃÊ «iÀ“iÌÌi˜ÌÊ DÊ ViÕˆÊµÕˆÊiÊ«œÀÌiÊ`iÊÀi˜`Àiʅœ““>}iÊDʏ½iëÀˆÌÊ µÕ½ˆÃʈ˜V>À˜i˜ÌÊiÌÊ`iÊÃiʏ½>««Àœ«ÀˆiÀ°

➔ ÉTUDE DE LA LANGUE ➜ GRAMMAIRE

Livre de l’élève, p. 192

1 La proposition subordonnée interrogative indirecte a. pourquoi le bateau avait fait naufrage : subor`œ˜˜jiÊ ˆ˜ÌiÀÀœ}>̈ÛiÊ ˆ˜ÌÀœ`ՈÌiÊ «>ÀÊ ½>`ÛiÀLiÊ

pourquoi. b. s’il y avait d’autres survivants que lui :ÊÃÕLœÀ`œ˜˜jiʈ˜ÌiÀÀœ}>̈Ûiʈ˜ÌÀœ`ՈÌiÊ«>Àʏ>Ê conjonction si. c. de quel pays il venait : subor`œ˜˜jiʈ˜ÌiÀÀœ}>̈Ûiʈ˜ÌÀœ`ՈÌiÊ«>ÀʏiÊ`jÌiÀ“ˆnant interrogatif quel. d. à quoi servaient les fourchettes : subordonnée interrogative intro`ՈÌiÊ«>ÀʏiÊ«Àœ˜œ“ʈ˜ÌiÀÀœ}>̈vÊquoi. e. quels fruits étaient comestibles dans l’île : subordon˜jiʈ˜ÌiÀÀœ}>̈Ûiʈ˜ÌÀœ`ՈÌiÊ«>ÀʏiÊ`jÌiÀ“ˆ˜>˜ÌÊ interrogatif quels. 2 Les outils de coordination a. et b. tout d’abord ­°Ê£®Ê\Ê>`ÛiÀLiÊ`iʏˆ>ˆÃœ˜Ê iÝ«Àˆ“>˜ÌʏiÊÌi“«ÃÊÆÊen effet ­°ÊӇήÊ\Ê>`ÛiÀLiÊ `iÊ ˆ>ˆÃœ˜Ê iÝ«Àˆ“>˜ÌÊ >Ê V>ÕÃiÊ ÆÊ donc ­°Ê {®Ê \Ê Vœ˜œ˜V̈œ˜Ê `iÊ VœœÀ`ˆ˜>̈œ˜Ê iÝ«Àˆ“>˜ÌÊ >Ê Vœ˜ÃjµÕi˜ViÊÆÊpar conséquentÊ­°ÊÇ®Ê\Ê>`ÛiÀLiÊ `iʏˆ>ˆÃœ˜ÊiÝ«Àˆ“>˜Ìʏ>ÊVœ˜ÃjµÕi˜Vi° ➜ CONJUGAISON Livre de l’élève, p. 192

3 L’indicatif plus-que-parfait a.Ê ½>Û>ˆÃÊ jV…œÕj°Ê b.Ê iÊ ˜½>Û>ˆÃÊ >“>ˆÃÊ “>˜ˆj°Ê c.Ê i«ÕˆÃÊ µÕ½ˆÊ jÌ>ˆÌÊ >ÀÀˆÛj°Ê d. Robinson avait gardé. e.Ê6i˜`Ài`ˆÊjÌ>ˆÌÊ`iÛi˜Õ° 4 Le subjonctif présent a. que cette île soit habitée. b.Ê>w˜ÊµÕ½ˆÊ«ÕˆÃÃi°Ê c.ʵÕiʏ>Êۈœi˜ViÊ`iʏ½>ÛiÀÃiʘiÊ`jÌÀՈÃi°Êd. en >ÌÌi˜`>˜Ìʵս՘ÊL>Ìi>ÕÊۈi˜˜i° 5 Réécriture

Il fabriqua, pour entrer dans la place, non pas une porte, mais une petite échelle, avec laquelle il passait par-dessus ses fortifications ; et quand il était dedans, il enlevait et retirait l’échelle après lui. De cette manière, il se croyait parfaitement défendu contre tout agresseur ; et par conséquent, il dormait en toute sûreté pendant la nuit. D’après Daniel Defoe, Robinson Crusoé, traduit de l’anglais par J. Brécard © Hachette Livre (1997).

➜ ORTHOGRAPHE Livre de l’élève, p. 193

6 Les formes en -ant a. mettantÊ ­«>À̈Vˆ«iÊ «ÀjÃi˜Ì®°Ê b. des efforts épuisantsÊ ­>`iV̈vÊ ÛiÀL>®°Ê c. en mangeant ­}jÀœ˜`ˆv®°Ê d. échappantÊ ­«>À̈Vˆ«iÊ «ÀjÃi˜Ì®°Ê e. très reconnaissantsÊ ­>`iV̈vÊ ÛiÀL>®°Ê f. de passionnants récitsÊ­>`iV̈vÊÛiÀL>®°

➜ FIGURES DE STYLE Livre de l’élève, p. 193

7 L’énumération, la comparaison et la métaphore 1. a. et b.Ê/ÀœˆÃÊj˜Õ“jÀ>̈œ˜ÃÊ\Ê UÊpour le fermer d’un enclos, en écarter les bêtes et les oiseaux, le faucher, le sécher, le voiturer, le battre, le vanner et le serrerÊ­iÝÌÀ>ˆÌÊÓ®Ê\Ê }ÀœÕ«iÃÊ ˆ˜w˜ˆÌˆvÃÊ ÆÊ V…>“«Ê i݈V>Ê `iÃÊ ÌÀ>Û>ÕÝÊ `iÃÊV…>“«Ã]Ê`iʏ>ÊVՏÌÕÀiÊ`ÕÊLj]Ê«ÕÃÊ«ÀjVˆÃj“i˜ÌÊÆ UÊdeux caisses de biscuits, une longue-vue, deux mousquets à silex, un pistolet à double canon, deux haches, une bêche, une pioche, un marteau, un ballot d’étoupe et une vaste pièce d’étamine rougeÊ ­iÝÌÀ>ˆÌÊ Î®Ê \Ê }ÀœÕ«iÃÊ ˜œ“ˆ˜>ÕÝÊÆÊV…>“«Êi݈V>Ê`iÃʜLiÌÃÊ`iʏ>ÊV>À}>ˆÃœ˜Ê `ÕÊL>Ìi>ÕÊ­V>ˆÃÃiÃ]Ê>À“iÃ]ʜṎÃ]Ê̈ÃÃÕîÊÆ UÊl’accompagnait dans sa danse, virevoltait, plongeait, bondissait avec lui ­iÝÌÀ>ˆÌÊ{®Ê\ÊÛiÀLiÃÊ Vœ˜Õ}ÕjÃÊÆÊV…>“«Êi݈V>Ê`iʏ>Ê`>˜Ãi° 2.Ê/ÀœˆÃÊVœ“«>À>ˆÃœ˜ÃÊ\ UÊune vague colossale, semblable à une montagne ­iÝÌÀ>ˆÌÊ£®Ê\ÊVœ“«>ÀjÊ\Êune vagueÊÆÊVœ“«>À>˜ÌÊ\Êune montagne ÆʜṎÊ`iÊVœ“«>À>ˆÃœ˜Ê\Ê semblable à ÆÊ «œˆ˜ÌÊ Vœ““Õ˜Ê \Ê >Ê Ì>ˆiÊ colossale Æ UÊla mer menaçante, haute et furieuse, comme une ennemie redoutableÊ­iÝÌÀ>ˆÌÊ£®Ê\ÊVœ“«>ÀjÊ\Ê la mer ÆÊVœ“«>À>˜ÌÊ\Êune ennemie redoutable ÆÊ œṎÊ`iÊVœ“«>À>ˆÃœ˜Ê\Êcomme ÆÊ«œˆ˜ÌÊVœ““Õ˜Ê\Ê ½>ëiVÌÊ`iʏ>ʓiÀʵՈÊiÃÌʅœÃ̈iÊ>Õʘ>ÕvÀ>}j]Ê menaçante, haute et furieuse Æ ➙Ê iÃÊVœ“«>À>ˆÃœ˜ÃÊVÀji˜ÌÊ՘ÊivviÌÊ`iÊ`À>“>tisation. UÊOn voyait […] la lune glisser rapidement comme un disqueÊ­iÝÌÀ>ˆÌÊx®Ê\ÊVœ“«>ÀjÊ\Êla lune ÆÊ Vœ“«>À>˜ÌÊ\Êun disque ÆʜṎÊ`iÊVœ“«>À>ˆÃœ˜Ê\Ê comme ÆÊ «œˆ˜ÌÊ Vœ““Õ˜Ê \Ê >Ê vœÀ“iÊ Àœ˜`i°Ê >Ê Vœ“«>À>ˆÃœ˜Ê ý>««ÕˆiÊ ÃÕÀÊ ½iÝ«ÀiÃȜ˜Ê disque lunaire. 3. a.Ê 1˜iÊ “jÌ>«…œÀiÊ `>˜ÃÊ ½iÝÌÀ>ˆÌÊ {Ê \Ê le bel oiseau d’or. b.Ê/À>˜ÃvœÀ“>̈œ˜Ê`iʏ>ʓjÌ>«…œÀiÊi˜ÊVœ“«>raison : le cerf-volant, comme / tel / semblable à un bel oiseau d’or°Ê>ʓjÌ>«…œÀiÊiÃÌÊÛ>œÀˆsante. ➜ VOCABULAIRE DE ROBINSON Livre de l’élève, p. 194

8 Sauvage et civilisé 1. a. un animal sauvage :ʵՈʘ½iÃÌÊ«>ÃÊ`œ“iÃ̈µÕj]Ê µÕˆÊ ۈÌÊ i˜Ê ˆLiÀÌjÊ `>˜ÃÊ >Ê ˜>ÌÕÀi°Ê b. une 10 - Le mythe de Robinson

133

fleur sauvage :ʵՈʘ½iÃÌÊ«>ÃÊVՏ̈Ûji]ʵՈʫœÕÃÃiÊ naturellement. c. un paysage sauvage : qui ˜½iÃÌÊ «>ÃÊ “>ÀµÕjÊ «>ÀÊ >Ê «ÀjÃi˜ViÊ œÕÊ ½>V̈ۈÌjÊ humaine. d. un caractère sauvage :Ê v>ÀœÕV…i]Ê craintif. e. se conduire en sauvage :Ê`iʓ>˜ˆmÀiÊ inhumaine. f. une tribu sauvage :ʵՈʘ½iÃÌÊ«>ÃÊ civilisée. 2.Ê/ÀœˆÃʓœÌÃʈÃÃÕÃÊ`Õʏ>̈˜Êcivis ­ÊVˆÌœÞi˜Ê‚®Ê\ UÊcivilisation :ʏiÃÊ,œ“>ˆ˜Ãʜ˜Ìʈ“«œÃjʏiÕÀÊVˆÛˆˆÃ>̈œ˜Ê>ÕÝÊ>ՏœˆÃÊÆ UÊcivique :ʏiÃÊjmÛiÃÊjÌÕ`ˆi˜Ìʏ½ˆ˜ÃÌÀÕV̈œ˜ÊVˆÛˆµÕi]Ê«œÕÀÊVœ˜˜>ŠÌÀiʏiÃÊ`œˆÌÃÊiÌʏiÃÊ`iۜˆÀÃÊ`ÕÊ VˆÌœÞi˜ÊÆ UÊcivil :Ê iÊ “>Àˆ>}iÊ VˆÛˆÊ >ÕÀ>Ê ˆiÕÊ DÊ >Ê “>ˆÀˆi]Ê >Û>˜Ìʏiʓ>Àˆ>}iÊÀiˆ}ˆiÕÝ° 9 Les outils a. avec sa hache. b.Ê`iÃÊVœÕ«ÃÊ`iÊ«ˆœV…iÊQoRÊ >ÛiVÊÃ>Ê«ii°Êc.Ê`iÊv>ÕÝ°Êd.Ê`½Õ˜iÊÃVˆi° 10 Du blé au pain c. défricher (enlever les broussailles et les mauÛ>ˆÃiÃÊ …iÀLiî°Ê e.Ê >LœÕÀiÀÊ ­Ài̜ÕÀ˜iÀÊ >Ê ÌiÀÀi®°Ê h.Ê Ãi“iÀÊ ­i˜vœÕˆÀÊ iÃÊ }À>ˆ˜iÃÊ `>˜ÃÊ >Ê ÌiÀÀi®°Ê a.Ê “œˆÃܘ˜iÀÊ ­VœÕ«iÀÊ iÊ LjÊ “×À®°Ê g. battre ­Ãj«>ÀiÀÊ iÊ }À>ˆ˜Ê `iÊ LjÊ `iÊ ½j«ˆ®°Ê d. moudre ­jVÀ>ÃiÀʏiÃÊ}À>ˆ˜ÃÊ`iÊLjÊ>ÛiVÊ՘ʓœÕˆ˜Ê«œÕÀÊi˜Ê v>ˆÀiÊ`iʏ>Êv>Àˆ˜i®°Êb.Ê«jÌÀˆÀÊ­ÌÀ>Û>ˆiÀʏ>Êv>Àˆ˜iÊiÌÊ ½i>ÕÊ«œÕÀÊi˜Êv>ˆÀiÊ՘iÊ«@Ìi®°Êf.ÊVՈÀiÊ­>Ê«@Ìi®° 11 La sensation du goût UÊ ˆ“i˜ÌÃÊ ÃÕVÀjÃÊ \Ê b. miel. e. caramel. l. banane. Uʏˆ“i˜ÌÃÊÃ>jÃÊ\Êf. saucisson. h. anchois. i. fromage. Uʏˆ“i˜ÌÃÊ>Vˆ`iÃÊ\Êa. citron. d. vinaigre. g. groseille. j. cornichon. Uʏˆ“i˜ÌÃÊ>“iÀÃÊ\Êc. endive. k.Ê«>“«i“œÕÃÃi° 13 Le vocabulaire des sentiments 1.Ê>ÊÀiV…iÀV…iÊ`>˜ÃʏiÊ`ˆV̈œ˜˜>ˆÀiÊ«iÀ“iÌÌÀ>Ê `iÊÀi«jÀiÀʏiÃÊÌiÀ“iÃÊÃޘœ˜Þ“iÃÊiÌÊ`iÊÀi}ÀœÕ«iÀʏiÃÊV…>“«Ãʏi݈V>ÕÝ° UÊ …>“«Ê i݈V>Ê `iÊ ½ˆ˜µÕˆjÌÕ`iÊ iÌÊ `iÊ >Ê ÌÀˆÃtesse : a. >˜ÝˆiÕÝ°Ê b. triste. d. découragé. e. inquiet. h. angoissé. j.Ê`jÃiëjÀj° UÊ …>“«Ê i݈V>Ê `iÊ >Ê ÌÀ>˜µÕˆˆÌjÊ iÌÊ `ÕÊ Lœ˜heur : c.Ê …iÕÀiÕÝ° f. tranquille. g. enchanté. i. >«>ˆÃj°Êk.ÊVœ˜w>˜Ì° l.ÊiÕ«…œÀˆµÕi° 2. a. >˜ÝˆiÕÝÊ\Ê>˜ÝˆjÌj°Êb. triste : tristesse. c. heuÀiÕÝÊ\ÊLœ˜…iÕÀ°Êd. découragé : découragement. e. inquiet : inquiétude. f. tranquille : tranquillité. g. enchanté : enchantement. h. angoissé : angoisse. i. >«>ˆÃjÊ\Ê>«>ˆÃi“i˜Ì°Êj.Ê`jÃiëjÀjÊ\Ê `jÃi뜈À°Ê k.Ê Vœ˜w>˜ÌÊ \Ê Vœ˜w>˜Vi°Ê l.Ê iÕ«…œÀˆµÕiÊ\ÊiÕ«…œÀˆi°

134

14 Le lexique du portrait : antonymes a.Ê՘ÊÀi}>À`ÊjÌiˆ˜Ì]ÊÌiÀ˜i°Êb.Ê՘ÊÌiˆ˜ÌÊvÀ>ˆÃ]Êۈv]Ê coloré. c.Ê՘ʘiâÊLÕõÕj]ÊVÀœV…Õ°Êd. une bouV…iʓˆ˜Vi]Êw˜i°Êe. un sourire franc. f. des cheÛiÕÝÊÀ>ˆ`ið 15 Le lexique du portrait : suffixes péjoratifs a.Ê `iÃÊ `i˜ÌÃÊ >՘@ÌÀiÃ°Ê b. une démarche lourdaude. c. une chevelure blondasse. d.Ê՘iÊۜˆÝÊ criarde. e. un teint rougeaud. 16 Le lexique du portrait : adjectifs mélioratifs et péjoratifs UÊ`iV̈vÃÊ “jˆœÀ>̈vÃÊ \Ê a.Ê >ˆ“>LiÊ ­}i˜Ìˆ®°Ê d.Ê “œ`iÃÌiÊ ­`ˆÃVÀiÌ]Ê ÀjÃiÀÛj®°Ê f.Ê «œˆÊ ­VœÕÀ̜ˆÃ]Ê Lˆi˜Ê jiÛj®°Ê h.Ê V…>À“>˜ÌÊ ­}À>VˆiÕÝÊ iÌÊ >}Àj>Li®° UÊ`iV̈vÃÊ«jœÀ>̈vÃÊ\Êb.ÊÌ>VˆÌÕÀ˜iʭȏi˜VˆiÕÝÊiÌÊ ÌÀˆÃÌi®°Êc.ÊÛ>˜Ì>À`Ê­Ã>̈Ãv>ˆÌÊ`iÊ܈]Ê«ÀjÌi˜ÌˆiÕÝ®°Ê e.Ê ˆ˜Ãœi˜ÌÊ ­ivvÀœ˜Ìj]Ê ˆ“«œˆ®°Ê g.Ê «ÀjÌi˜ÌˆiÕÝÊ ­Û>˜ˆÌiÕÝ®°Êi.ÊLœÕÀÀÕÊ­}ÀœÃÈiÀ]Ê«iÕÊ>ˆ“>Li®°

ACTIVITÉS D’ORAL Livre de l’élève, p. 196

2.

Présenter une biographie

6œÕÃÊ«œÕÀÀiâÊÌÀœÕÛiÀÊ՘iÊLˆœ}À>«…ˆiÊ`iÊ >ˆÃiÊ

i˜`À>ÀÃÊ ÃÕÀÊ iÊ ÃˆÌiÊ ˜ÌiÀ˜iÌÊ \Ê ÜÜÜ°ViLV‡ cendrars.chÊ­ i˜ÌÀiÊ`½jÌÕ`iÃÊ >ˆÃiÊ i˜`À>Àî°Ê ,>ÌÌ>V…jÊDʏ½Õ˜ˆÛiÀÈÌjÊ`iÊ iÀ˜i]ʏiÊ

Ê>ÃÃÕÀiÊ la mise en valeur du fonds Blaise Cendrars : >VÌÕ>ˆÌjÃÊiÌÊ>V̈ۈÌjÃÊ`ÕÊ i˜ÌÀi]ÊLˆœ}À>«…ˆiÊiÌÊ LˆLˆœ}À>«…ˆio Résumé :ʘjÊi˜Ê-ՈÃÃiÊi˜Ê£nnÇ]Ê >ˆÃiÊ i˜`À>ÀÃÊ v>ˆÌÊ`iʘœ“LÀiÕÝÊۜÞ>}iÃ]Ê`mÃʏ½@}iÊ`iʵՈ˜âiÊ >˜Ã]Êi˜Ê ÝÌÀk“i‡"Àˆi˜Ì]Êi˜Ê-ˆLjÀˆi]ʫՈÃÊDÊ iÜÊ 9œÀŽ°Ê ˜Ê£™£Ó]ʈÊýˆ˜ÃÌ>iÊDÊ*>ÀˆÃÊiÌÊ«>À̈Vˆ«iÊDÊ >Ê *Ài“ˆmÀiÊ ÕiÀÀiÊ “œ˜`ˆ>i]Ê i˜Ê ýi˜}>}i>˜ÌÊ `>˜Ãʏ>Êj}ˆœ˜Ê\ʈÊÃiÀ>ÊLiÃÃjÊiÌÊ>“«ÕÌjÊ`ÕÊLÀ>ÃÊ `ÀœˆÌ°Ê«ÀmÃʏ>Ê}ÕiÀÀi]ʈÊÀi«Ài˜`ÊÃiÃÊۜÞ>}iÃÊ\Ê iÊ ÀjÈÊ i˜Ê £™Ó{]Ê ½À}i˜Ìˆ˜i]Ê iÊ *>À>}Õ>Þ]Ê iÊ

…ˆˆ°Ê >˜ÃÊ iÃÊ >˜˜jiÃÊ ÌÀi˜Ìi]Ê ˆÊ `iۈi˜ÌÊ }À>˜`Ê Ài«œÀÌiÀ°ÊÊ«>ÃÃiʏiÃÊ`iÀ˜ˆmÀiÃÊ>˜˜jiÃÊ`iÊÃ>ÊۈiÊ i˜ÊÀ>˜Vi]ʜÙʈÊ“iÕÀÌÊi˜Ê£™È£° -œ˜Ê  ÕÛÀiÊ iÃÌÊ >À}i“i˜ÌÊ ˆ˜Ã«ˆÀjiÊ «>ÀÊ Ã>Ê ÛˆiÊ `½>Ûi˜ÌÕÀˆiÀÊ \Ê L’OrÊ ­£™Óx®Ê iÃÌÊ Õ˜Ê Àœ“>˜Ê µÕˆÊ ÀiÌÀ>Viʏ>ÊۈiÊ`½Õ˜Ê“ˆˆœ˜˜>ˆÀiÊ`½œÀˆ}ˆ˜iÊÃՈÃÃi]Ê ÀՈ˜jÊ «>ÀÊ >Ê `jVœÕÛiÀÌiÊ `iÊ ½œÀÊ ÃÕÀÊ ÃiÃÊ ÌiÀÀiÃÊ i˜Ê >ˆvœÀ˜ˆiÊ ÆÊ MoravagineÊ ­£™ÓÈ®Ê iÃÌÊ >ÕÃÃˆÊ Õ˜Ê Àœ“>˜Ê`½>Ûi˜ÌÕÀið

3. Réciter des vers libres « Îles » de Blaise Cendrars ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1. a.Ê iÃÊ iÝ«>˜Ãˆœ˜ÃÊ `ÕÊ ˜œ“Ê îles sont les suivantes : UÊ`iÕÝÊ ÃÕLœÀ`œ˜˜jiÃÊ Ài>̈ÛiÃÊ \Ê où l’on ne prendra jamais terreÊ­Û°ÊήÊÆÊoù l’on ne descendra jamaisÊ­Û°Ê{®ÊÆ UÊ`iÕÝÊ}ÀœÕ«iÃÊ«>À̈Vˆ«iÃÊj«ˆÌ…mÌiÃÊ\Êcouvertes de végétations ­Û°Êx®ÊÆÊtapies comme des jaguars ­Û°ÊÈ®ÊÆ UÊÌÀœˆÃÊ>`iV̈vÃÊj«ˆÌ…mÌiÃÊ\ÊmuettesÊ­Û°ÊÇ®ÊÆÊimmobilesÊ­Û°Ên®ÊÆÊinoubliablesʭ۰ʙ®ÊÆ UÊÕ˜Ê ˜œ“Ê Vœ“«j“i˜ÌÊ `iÊ ˜œ“Ê \Ê sans nom ­Û°Ê™®° 1˜iÊVœ“«>À>ˆÃœ˜ÊV>À>VÌjÀˆÃiʏiʘœ“Êîles : tapies comme des jaguarsÊ­Û°ÊÈ®° b.ÊiÊV>À>VÌmÀiʈ˜>VViÃÈLiÊ`iÃʊiÃÊiÃÌÊjۜµÕjÊ «>ÀʏiÃÊiÝ«ÀiÃȜ˜ÃÊ\Êoù l’on ne prendra jamais terreÊ­Û°Êή]Êoù l’on ne descendra jamaisÊ­Û°Ê{®ÊÆÊ iÕÀÊ V>À>VÌmÀiÊ Ã>ÕÛ>}i]Ê «>ÀÊ iÃÊ iÝ«ÀiÃȜ˜ÃÊ \Ê couvertes de végétations ­Û°Ê x®]Ê tapies comme des jaguarsÊ­Û°ÊÈ®ÊÆʏiÕÀÊV>À>VÌmÀiʓÞÃÌjÀˆiÕÝ]Ê«>ÀÊ iÃÊiÝ«ÀiÃȜ˜ÃÊ\ÊmuettesÊ­Û°ÊÇ®]ÊimmobilesÊ­Û°Ên®]Ê inoubliablesʭ۰ʙ®] sans nomʭ۰ʙ®° 2.Ê >˜ÃÊ iÊ `iÀ˜ˆiÀÊ ÛiÀÃ]Ê iÊ «œmÌiÊ iÝ«Àˆ“iÊ Ãœ˜Ê ardent désir de rejoindre ces îles lointaines et “ÞÃÌjÀˆiÕÃiÃ]Ê iÌ]Ê «>ÀÊ D]Ê Ã>Ê ÃœˆvÊ `½>Ûi˜ÌÕÀiÃÊ \Ê je voudrais bien aller jusqu’à vous°Ê *œÕÀÊ Vi>]Ê ˆÊ ÃiÀ>ˆÌÊ «ÀkÌÊ DÊ ÃiÊ iÌiÀÊ DÊ ½i>Õ]Ê ˆ“>}ˆ˜>˜ÌÊ µÕ½ˆÊ ÃiÊÌÀœÕÛiÊÃÕÀÊ՘ÊL>Ìi>Õ°ÊiÊ«œmÌiÊ>ʏ½@“iÊ`½Õ˜Ê ,œLˆ˜Ãœ˜Ê\ʏiÃʊiÃÊܘÌÊ«œÕÀʏՈʏiʏˆiÕÊ«œj̈µÕiÊ `iʏ½>Ûi˜ÌÕÀiÊiÝÌÀk“i]Ê՘iʓˆÃiÊDʏ½j«ÀiÕÛiÊ`iÊ ½…œ““iÊiÌÊ`iÊܘÊVœÕÀ>}i° ➜ RÉCITER DES VERS LIBRES

3. a.Ê iÊ «œm“iÊ ˜iÊ Vœ“«œÀÌiÊ «>ÃÊ `iÊ ÛiÀÃÊ `iÊ œ˜}ÕiÕÀÊÀj}ՏˆmÀi]ʘˆÊ`iÊÀˆ“iÃ]ʘˆÊ`iÊ«œ˜VÌÕ>̈œ˜Ê\ÊV½iÃÌÊ՘ʫœm“iÊi˜ÊÛiÀÃʏˆLÀið b.Ê iÊ “œÌÊ îles iÃÌÊ Àj«jÌjÊ >ÕÊ `jLÕÌÊ `iÃÊ ˜iÕvÊ «Ài“ˆiÀÃÊÛiÀÃÊÆÊiÌʏiÊÛiÀÃÊ£äÊVœ““i˜ViÊ«>ÀʏiÊ «Àœ˜œ“Êje]ʵՈÊÀi«ÀjÃi˜ÌiʏiÊ«œmÌi°Ê½>˜>«…œÀiÊ VÀjiÊ՘iÊÜÀÌiÊ`½ˆ˜V>˜Ì>̈œ˜Ê«œj̈µÕi]ÊVœ““iÊ ÃˆÊ iÊ «œmÌiÊ ÛœÕ>ˆÌÊ v>ˆÀiÊ ÃÕÀ}ˆÀ]Ê «>ÀÊ “>}ˆi]Ê ViÃÊ îles mystérieuses.

➔ ÉVALUATION Livre de l’élève, p. 198-199

➜ PRÉPARER L’ÉVALUATION

1.Ê Û>˜ÌÊ ½>ÀÀˆÛjiÊ `iÊ 6i˜`Ài`ˆ]Ê ,œLˆ˜Ãœ˜Ê Ê ÀÕÜjÊiÃÌÊÃiՏÊÃÕÀÊ՘iʊiÊ`jÃiÀÌi]ʜÙʈÊ>Êv>ˆÌÊ

˜>ÕvÀ>}iÊÆÊ/i˜˜]ʏiÊV…ˆi˜Ê`Õʘ>ۈÀiÊLa Virginie]Ê>Ê j}>i“i˜ÌÊÃÕÀÛjVÕÊDʏ>ÊÌi“«kÌi° 2.Ê1˜ÊÛiÀLiÊ>ÕÊ}jÀœ˜`ˆvÊÃiÊÌiÀ“ˆ˜iÊ«>ÀÊ-ant]ʈÊ iÃÌʈ˜Û>Àˆ>LiÊiÌÊ̜ՍœÕÀÃÊ«ÀjVj`jÊ`iʏ>Ê«Àj«œsition en. ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1. a.Ê ˜ÊÃiÊÀi}>À`>˜ÌÊ`>˜ÃʏiʓˆÀœˆÀ]Ê,œLˆ˜Ãœ˜Ê constate quelques changements : sa barbe avait allongéÊ ­°Ê £ä®Ê ÆÊ de nombreuses rides nouvelles sillonnaient son visageÊ ­°Ê £ä‡££®°Ê ˜Ê ܓ“i]ʈÊ>Ê՘ʫiÕÊۈiˆˆ°Ê>ˆÃÊV½iÃÌÊÃÕÀ̜ÕÌÊÜ˜Ê iÝ«ÀiÃȜ˜ÊµÕˆÊiÃÌÊ`ˆvvjÀi˜ÌiÊ\Êl’air sérieux qu’il avait, une sorte de tristesse qui ne le quittait jamaisÊ­°Ê££‡£Ó®° b.Ê ˜ÊivviÌ]ʈÊ>Ê«iÀ`Õʏ>Êv>VՏÌjʅՓ>ˆ˜iÊ`iÊÜÕrire : il ne savait plus sourireÊ­°Ê£x®°Ê-œ˜ÊۈÃ>}iÊ >Ê«iÀ`ÕÊÃ>ÊÜիiÃÃiÊiÌÊÃ>ʓœLˆˆÌjÊ\Êquand il voulait sourire, ses muscles ne lui obéissaient pasÊ­°Ê£™‡Ó䮰ʏÊ>Ê>ˆ˜ÃˆÊ½ˆ“«ÀiÃȜ˜Ê`½>ۜˆÀÊune figure en boisÊ­°Ê£È®Ê\ʈÊ}>À`iÊ̜ՍœÕÀÃʏ>ʓk“iÊ iÝ«ÀiÃȜ˜ÊÌÀˆÃÌi]ÊVœ““iÊýˆÊ«œÀÌ>ˆÌÊun masque immobile, figé dans une expression maussade ­°Ê£È‡£Ç®° 2. a.Ê,œLˆ˜Ãœ˜Ê>ÌÌÀˆLÕiÊViÌÌiÊ«iÀÌiÊDʏ½>LÃi˜ViÊ `iÊ Vœ“«>}˜œ˜ÃÊ ÃÕÀÊ ViÌÌiÊ ŠiÊ `jÃiÀÌiÊ \Ê C’était parce qu’il était seulÊ­°Ê£n®°Ê ˜ÊivviÌ]ʈÊ>Ê«iÀ`ÕÊ ½…>LˆÌÕ`iÊ`iÊVœ““Õ˜ˆµÕiÀÊÃiÃÊÃi˜Ìˆ“i˜ÌÃÊ>ÕÝÊ >ÕÌÀiÃÊ «>ÀÊ iÊ iÕÊ `iÃÊ iÝ«ÀiÃȜ˜ÃÊ `ÕÊ ÛˆÃ>}iÊ \Ê Depuis trop longtemps il n’avait personne à qui sourire, et il ne savait plus ­°Ê£n‡£™®° b. Cette découverte lui cause un choc ­°Ê£Î®ÊiÌÊ iÊLœÕiÛiÀÃiÊ«Àœvœ˜`j“i˜ÌÊ\Êune sorte de tristesse qui ne le quittait jamais ­°Ê£Ó®ÊÆÊson cœur se serrait de tristesseÊ­°ÊÓ£®° 3. a.Ê,œLˆ˜Ãœ˜ÊiÃÌʏœˆ˜Ê`½kÌÀiÊ`j“Õ˜ˆÊ\Êil avait tout ce qu’il lui fallait sur cette île, de quoi boire et manger, une maison, un lit pour dormir ­°ÊÓ£‡ÓÓ®°ÊÊ`ˆÃ«œÃiÊ`œ˜VÊ`iÃÊjj“i˜ÌÃʘjViÃÃ>ˆÀiÃÊDÊÃ>ÊÃÕÀۈiÊiÌʓk“iÊ`½Õ˜ÊViÀÌ>ˆ˜ÊVœ˜vœÀÌ° b.Ê >ˆÃÊ ˆÊ ÕˆÊ “>˜µÕiÊ ½iÃÃi˜Ìˆi]Ê >Ê ÃœVˆjÌjÊ des humains : mais pour sourire, personne ­°ÊÓӇÓή° 4. a.Ê ,œLˆ˜Ãœ˜Ê `jVœÕÛÀiÊ µÕiÊ iÊ V…ˆi˜Ê /i˜˜]Ê µÕˆÊ >Ê ÃÕÀÛjVÕÊ >ÕÊ ˜>ÕvÀ>}i]Ê iÃÌÊ V>«>LiÊ `iÊ ÕˆÊ sourire : Le chien était en train de lui sourire ! ­°ÊÓ{‡Óx®°ÊÊiÊv>ˆÌÊDÊÃ>ʓ>˜ˆmÀi]ÊV>ÀÊViʘ½iÃÌÊ«>ÃÊ Õ˜ÊkÌÀiʅՓ>ˆ˜]ʓ>ˆÃʏ>Êv>Xœ˜Ê`œ˜ÌʏiÊV…ˆi˜ÊiÊ regarde et la forme de sa gueule lui donnent ½ˆ“«ÀiÃȜ˜ÊµÕ½ˆÊÜÕÀˆÌÊ\ÊD’un seul côté de sa gueule, sa lèvre noire se soulevait et découvrait une double rangée de crocs. En même temps, il inclinait drôlement la tête sur le côté, et ses yeux couleur de noisette se plissaient d’ironie ­°ÊÓxÊDÊÓn®° 10 - Le mythe de Robinson

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b.Ê iÌÌiÊ «…À>ÃiÊ iÃÌÊ i˜Ê ˆÌ>ˆµÕiÊ iÌÊ DÊ >Ê vœÀ“iÊ iÝV>“>̈Ûi]Ê V>ÀÊ ViÌÌiÊ `jVœÕÛiÀÌiÊ iÃÌÊ ˆ˜>ÌÌi˜`ÕiÊiÌÊÃÕÀ«Ài˜>˜ÌiÊ«œÕÀÊ,œLˆ˜Ãœ˜Ê\Ê՘Ê>˜ˆ“>Ê «iÕÌʏՈÊ`œ˜˜iÀÊViʵՈʏՈʓ>˜µÕi]Ê՘iÊVœ“«>}˜ˆiÊiÌÊ`iʏ½>vviV̈œ˜° c.Ê ,œLˆ˜Ãœ˜Ê i˜Ê ÀiÃÃi˜ÌÊ Õ˜iÊ }À>˜`iÊ j“œÌˆœ˜]Ê µÕ½ˆÊ“>˜ˆviÃÌiÊ«>ÀÊ`iÃʏ>À“iÃÊ\Êses paupières se mouillèrent d’émotion, cependant qu’un tremblement imperceptible faisait bouger les commissures de ses lèvresÊ ­°Ê ә‡Îä®°Ê Ê Ìj“œˆ}˜iÊ>ÕÃÈÊ`iʏ>ʍœˆiÊ«>ÀÊ՘Ê}iÃÌiÊ`iÊÌi˜`ÀiÃÃiÊ i˜ÛiÀÃÊ /i˜˜Ê \Ê Robinson saisit à deux mains la grosse tête velueÊ­°ÊÓn®° 5. a. Des relations amicales et affectueuses ýˆ˜ÃÌ>ÕÀi˜ÌÊ i˜ÌÀiÊ ,œLˆ˜Ãœ˜Ê iÌÊ /i˜˜Ê \Ê Désormais, ce fut comme un jeu entre euxÊ­°ÊÎή°ÊiÊ iÕÊVœ˜ÃˆÃÌiÊDÊjV…>˜}iÀÊ`iÃÊÜÕÀˆÀiÃÊDʏ>ʓœˆ˜dre occasion. b.ÊiÊۈÃ>}iÊ`iÊ,œLˆ˜Ãœ˜Ê«iÕÌÊDʘœÕÛi>ÕÊiÝ«Àˆmer des sentiments : le visage de Robinson redevenait souple, humain et souriait peu à peu à son tourÊ­°ÊÎȇÎÇ®° ➜ ÉTUDIER LA LANGUE

6. a.Ê 6œˆVˆÊ µÕ>ÌÀiÊ ÛiÀLiÃÊ >ÕÊ «ÕǵÕi‡«>Àv>ˆÌÊ \Ê avait étéÊ­°Ê£‡Ó®ÊÆÊétait arrivéÊ­°Ê{‡x®ÊÆÊavait changé ­°Ê™®ÊÆÊavait allongéÊ­°Ê£ä®° b.Ê6œˆVˆÊ`iÕÝÊvœÀ“iÃÊÛiÀL>iÃÊi˜Ê-ant : en sortantÊ­°ÊÈ®ÊÆÊen s’apercevantÊ­°Ê£Î®°Ê iÊܘÌÊ`iÃÊ gérondifs.

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➜ LIRE L’IMAGE

7. a.Ê iÌÌiʈ“>}iÊiÃÌÊ՘Ê`iÃȘÊ`iÃ̈˜jÊDʈÕÃÌÀiÀʏiÊÌiÝÌi° b.Ê iÊ ˆÕÃÌÀiÊ iÊ «>ÃÃ>}iÊ œÙÊ ,œLˆ˜Ãœ˜Ê ÃiÊ regarde dans le miroir : il fut tout surpris, un jour, en sortant un miroir d’un des coffres de >Ê 6ˆÀ}ˆ˜ˆi, de revoir son propre visageÊ­°ÊxÊDʙ®° 8.ÊiÊۈÃ>}iÊiÌÊ՘iÊ«>À̈iÊ`ÕÊLÕÃÌiÊ`iÊ,œLˆ˜Ãœ˜Ê ܘÌÊÀi«ÀjÃi˜ÌjÃÊi˜Ê«>˜ÊÀ>««ÀœV…j]ÊÃÕÀÊ՘Êvœ˜`Ê `iÊÛiÀ`ÕÀiʏÕÝÕÀˆ>˜Ìi]ʵՈÊÀi«ÀjÃi˜Ìiʏ>ʘ>ÌÕÀiÊ Ã>ÕÛ>}iÊ `iÊ ½Ši°Ê iÊ «iÀܘ˜>}iÊ ÃiÊ Ài}>À`iÊ dans un miroir ovale cerclé de couleur or. 9. a.Ê,œLˆ˜Ãœ˜Ê«œÀÌiÊ՘ÊV…>«i>ÕÊiÌÊ՘iÊÛiÃÌiÊ `iÊvœÕÀÀÕÀiÊÆʏiÊV…>«i>ÕÊiÃÌÊÀiÌi˜ÕÊ«>ÀÊ՘iÊVœÀ`iiÌÌiÊÆÊ՘iÊL>˜`œÕˆmÀiÊ`iÊVՈÀÊ«>ÃÃiÊÃÕÀÊÜ˜Ê j«>ՏiÊ`ÀœˆÌi°Ê-iÃÊV…iÛiÕÝÊLœ˜`ÃÊýjV…>««i˜ÌÊ `iÊ Ã>Ê VœˆvviÊ ÆÊ Ã>Ê L>ÀLiÊ iÌÊ ÃiÃÊ “œÕÃÌ>V…iÃ]Ê `iÊ “k“iÊ VœÕiÕÀ]Ê Ãœ˜ÌÊ œ˜}ÕiÃÊ iÌÊ j«>ˆÃÃiÃ°Ê -iÃÊ ÞiÕÝÊܘÌÊÛiÀÌÃÊiÌÊÃ>Ê«i>ÕÊ`½…œ““iÊL>˜VÊiÃÌÊ VœœÀjiÊ «>ÀÊ iÊ Ãœiˆ°Ê -œ˜Ê ۈÃ>}iÊ iÝ«Àˆ“iÊ `iÊ ½j̜˜˜i“i˜ÌÊ\ÊÃiÃÊÞiÕÝÊܘÌÊ>}À>˜`ˆÃ]ÊÃ>ÊLœÕV…iʘiÊÜÕÀˆÌÊ«>ð b.Ê,œLˆ˜Ãœ˜Êj«ÀœÕÛiÊDʏ>ÊvœˆÃÊ`iʏ>ÊÃÌÕ«iÕÀÊiÌÊ `iÊ >Ê ÌÀˆÃÌiÃÃi]Ê i˜Ê `jVœÕÛÀ>˜ÌÊ µÕ½il ne savait plus sourireÊ­°Ê£x®°

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Livre de l’élève, p. 200 à 225

➔ REPÈRES THÉORIQUES ET DIDACTIQUES Objectif général du chapitre ■ Analyser

les ingrédients du récit d’aventures.

Le choix du roman Un récit de piraterie Le choix du roman s’est porté sur L’Île au trésor de R. L. Stevenson, récit d’aventures sur mer, chef-d’œuvre inégalé du genre, qui pose les principaux éléments de la piraterie imaginaire : on y trouve un pirate à la jambe de bois, une chasse au trésor, une goélette, les drapeaux noirs emblèmes du monde de la flibuste, etc. Résumé de l’action UÊChapitres I à III : trois personnages inquiétants surviennent successivement dans l’auberge de l’Amiral-Benbow, tenue par les parents du narrateur, Jim Hawkins : Billy Bones, un vieux loup de mer ; Chien Noir, un homme unijambiste ; John, un aveugle qui remet à Billy Bones l’avertissement de la « tache noire ». Après ces événements, le narrateur perd son père, puis Bones meurt d’une attaque. Il a eu le temps de confier à Jim qu’il est en possession d’une carte au trésor, qu’il a reçue du redoutable capitaine Flint. Il lui a fait part de sa crainte de voir survenir un marin unijambiste. UÊ Chapitres IV et V : la nuit de la mort de Bones, Jim et sa mère fouillent dans le coffre du capitaine. Entendant le bâton de l’aveugle sur la route, ils s’enfuient avec le contenu du coffre. L’aveugle et ses hommes attaquent l’auberge, mais le coffre est vide. UÊ Chapitre VI : Jim se rend chez le châtelain Trelawney, qui est en compagnie du docteur Livesey. Jim et les deux notables examinent la carte trouvée dans le coffre et décident de partir à la recherche du trésor.

UÊChapitres VII et VIII : à Bristol, Trelawney a réuni un équipage. Il a engagé un maître coq unijambiste, Long John Silver. UÊ Chapitres IX à XI : à bord de l’Hispaniola, la traversée se passe sans encombre. Mais un soir Jim, caché dans une barrique de pommes, surprend une conversation entre les marins qui s’avèrent être de redoutables pirates. UÊChapitres XII à XIV : Jim informe ses amis de la situation. La goélette arrive sur l’île. Treize marins débarquent. Jim tente une exploration de son côté (première escapade au chapitre XIII). Caché par la végétation, il assiste à une scène de meurtre : Silver tue sauvagement un marin qui refuse de se rallier à lui. Un cri d’agonie signale qu’un autre meurtre vient d’être commis. UÊ Chapitre XV : Jim découvre que l’île est habitée par un pirate marronné : Ben Gunn. Il lui parle du trésor du capitaine Flint. Ben Gunn semble vouloir aider Jim et ses amis. Jim entend des coups de canon. UÊ Chapitres XVI à XVIII : le docteur Livesey prend le relais de la narration. Il raconte ce qui s’est passé pendant que Jim était sur l’île. Livesey est parti, lui aussi, explorer l’île et a découvert un fortin ; tandis qu’il s’y rend en canot avec ses amis qui étaient restés à bord, un coup de canon tiré de la goélette (celui entendu par Jim) a raison du canot. Les hommes parviennent à s’installer dans le fortin, ils hissent le pavillon britannique. C’est alors que Jim les rejoint. UÊ Chapitre XIX : Jim a quitté Gunn et arrive devant le fortin, sur lequel flotte le pavillon britannique. Il y retrouve ses amis qui s’y sont réfugiés. Les pirates se sont emparés de l’Hispaniola sur laquelle flotte désormais le drapeau noir des pirates. UÊChapitres XX et XXI : Silver, désormais capitaine, propose un marché aux gentilshommes :

11 - Un roman de piraterie : L’Île au trésor

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il veut la carte au trésor et offre, en échange, la possibilité pour Jim et ses amis de quitter l’île sains et saufs. Smollett, le capitaine de la goélette, refuse tout arrangement. Le fortin est donc envahi par les pirates, l’attaque est sanglante. Joyce, un domestique de Trelawney, est tué ; Smollett, blessé. Les pirates ont perdu cinq hommes. UÊChapitres XXII à XXIV : Hunter, un domestique de Trelawney, et un autre pirate meurent. Le docteur Livesey quitte le fortin pour retrouver Ben Gunn. Il a emporté la carte au trésor. Jim entreprend sa seconde escapade : il quitte le fortin et part à la recherche du canot de Gunn. Il réussit à couper les amarres de l’Hispaniola. Son petit bateau fait naufrage ; il monte à bord de la goélette. UÊChapitres XXV et XXVI : Jim, sur la goélette qui est en train de s’échouer, se retrouve face au seul survivant, Israël Hands, un des pirates. L’affrontement est violent, Jim tue Hands, qui tombe dans la mer. UÊ Chapitres XXVII et XXVIII : Jim, tout heureux, retourne au fortin, croyant y retrouver ses amis, mais le fortin est aux mains des pirates et sous la conduite de Silver. Ce dernier lui explique que ses amis ont évacué le fortin en échange de la carte au trésor, qu’il a désormais en sa possession. Jim lui apprend à son tour le rôle qu’il a joué depuis le début de l’aventure et l’informe que la goélette est entre ses mains. UÊChapitre XXIX : les matelots se ruent sur Jim, mais Silver prend sa défense. Jim promet à Silver de témoigner en sa faveur pour lui épargner la potence. Les matelots se mutinent contre Silver et lui remettent la tache noire. Mais Silver regagne leur confiance en leur disant que Jim n’est qu’un otage. UÊ Chapitre XXX : le docteur Livesey vient au fortin pour soigner les pirates blessés. Jim lui raconte qu’il a pris l’Hispaniola. Le docteur lui demande de venir avec lui, mais Jim refuse car il a promis à Silver de ne pas s’enfuir. UÊChapitres XXXI et XXXII : les mutins, Silver et Jim partent à la recherche du trésor. Ils trouvent la cachette vide. UÊ Chapitres XXXIII et XXXIV : les mutins se révoltent contre Silver. Le docteur Livesey et Ben Gunn surviennent ; Jim apprend que Ben Gunn a découvert le trésor. Silver se range dans le camp des gentilshommes. Le trésor est transporté à bord de la goélette qui repart. Ben Gunn et Silver sont du voyage. Silver s’échappe lors d’une escale en emportant un sac de pièces d’or.

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Les principaux ingrédients du récit d’aventures UÊ"˜ÊVœ˜`ՈÀ>ʏiÃÊjmÛiÃÊDÊ>˜>ÞÃiÀʏiÃÊ«Àˆ˜Vˆ«>les composantes du récit d’aventures : – la présence d’actions, l’irruption d’événements inattendus ; – un cadre propice à l’aventure : une île exotique ; – un héros téméraire : Jim Hawkins ; – la recherche du suspense, avec effets d’attente ; – le sentiment de peur et de danger. UÊ-ÕÀʏiÊ«>˜Ê`iʏ½j˜œ˜Vˆ>̈œ˜]ʈÊý>}ˆÌÊ`½Õ˜ÊÀjVˆÌÊ rétrospectif, mené par un narrateur adulte, qui raconte à la première personne les aventures qu’il a vécues adolescent. Le choix d’un narrateur personnage répond à une stratégie narrative : – le lecteur peut s’identifier à ce personnage, puisque le pronom utilisé est je (identification d’autant plus facile que le lecteur est jeune, comme le personnage) ; – le lecteur sait que, quels que soient les événements vécus par ce personnage, il en sortira indemne, puisqu’il fait lui-même le récit de ses aventures ; – le lecteur découvrira les événements à travers le regard et les sentiments du narrateur qui ne peut raconter que ce qu’il sait ou ce qu’il a vu. Le lecteur partage ainsi sa vision des événements. Un récit d’initiation Dans le récit d’aventures, la mise à l’épreuve du héros confère au récit une dimension initiatique. Après la mort de son père, Jim est en quête d’une image masculine à laquelle il pourra s’identifier. Par ailleurs, il n’est plus retenu par aucun lien et se trouve donc prêt pour l’aventure : c’est au travers de l’aventure et des personnages rencontrés qu’il fait son apprentissage de la vie. L’enfant est attiré plutôt par le monde des pirates, qu’il trouve plus fascinant que le monde des honnêtes gens. La rencontre avec Silver sera pour lui déterminante : à la fois personnage de cauchemar et compagnon idéal, il lui fait entrevoir la complexité et la duplicité des hommes.

Construction du chapitre Les activités de lecture UÊ iÊ V…>«ˆÌÀiÊ iÃÌÊ Vœ“«œÃjÊ `iÊ cinq extraits, qui tentent de rendre compte des principales étapes du roman et du parcours initiatique

effectué par le narrateur, ainsi que des motifs et ingrédients du récit d’aventures : – le portrait de Billy Bones (p. 204-205), le vieux loup de mer qui s’installe dans l’auberge de l’Amiral-Benbow, tenue par les parents du narrateur, Jim Hawkins. Le portrait de ce personnage permet de mettre en place la figure stéréotypique du pirate : cheveux bruns, catogan poisseux, corps qui porte les traces d’une vie aventureuse (cicatrices et balafre sur la joue), chanson, coffre témoin d’un passé mystérieux, rhum ; – la carte au trésor (p. 206-207) : Jim a trouvé une carte au trésor dans le coffre de Billy Bones, le jour de sa mort. Cette découverte lance l’aventure, le départ pour l’île ; – le témoin caché (p. 208-209), scène de suspense. La traversée pour se rendre sur l’île au trésor se passe sans encombre. Mais un soir, Jim, caché dans une barrique de pommes, surprend une conversation entre les marins, qui s’avèrent être de redoutables pirates ; – le cadre de l’aventure (p. 210-211) : une des composantes du récit d’aventures est l’exotisme. L’île au trésor est un lieu de fascination, porteur de rêves et d’aventures, mais aussi le lieu de tous les dangers, connotant la maladie et la mort ; – la scène d’affrontement (p. 212-213) : scène de violence qui constitue l’un des ingrédients du récit d’aventures. Jim, sur la goélette qui est en train de s’échouer, se retrouve face au seul survivant, Israël Hands. Jim tue Hands, qui tombe dans la mer. UÊ iÊ VjmLÀiÃÊ Àœ“>˜ÃÊ `½>Ûi˜ÌÕÀiÃÊ ÃÕÀÊ “iÀ]Ê autour du monde de la flibuste, sont proposés en lecture cursive (p. 223) : Jules Verne, Pierre >VÊ"À>˜]Ê>VŽÊœ˜`œ˜]Êœ…˜Êi>`iÊ>Ž˜iÀ]Ê etc. Pour présenter le roman de façon originale, on fabriquera un dépliant publicitaire (encadré « Méthode »). L’histoire des arts UÊiÃÊ w“ÃÊ `iÊ «ˆÀ>ÌiÃÊ >««>À>ˆÃÃi˜ÌÊ `mÃÊ iÃÊ débuts du cinéma. C’est que les aventures de pirates permettent des prises de vue très pittoresques : un décor marin, des galions et des goélettes, des paysages exotiques, des personnages hauts en couleur au front ceint d’un foulard, portant souvent béquille, un trésor. UÊ œÕÃÊ>ۜ˜ÃÊV…œˆÃˆÊ`½jÌÕ`ˆiÀ]Ê`>˜ÃʏiÊ`œ“>ˆ˜iÊ des arts visuels (p. 216-217) : – deux photographies, l’une extraite du film Pirates de Roman Polanski ; l’autre du film L’Île aux pirates de Renny Harlin ;

– deux affiches de film, l’une de L’Île au trésor de John Hough ; l’autre de Pirates des Caraïbes : le secret du coffre maudit de Gore Verbinski. L’étude de la langue UÊ ˜ grammaire (p. 218), les faits de langue abordés sont les compléments circonstanciels, qui précisent les circonstances de l’action ; on étudie notamment les différents moyens utilisés pour exprimer la cause et expliciter les motivations des personnages. L’enchaînement des actions et le rythme du récit se traduisent par les procédés de la juxtaposition et de la coordination. UÊ œ˜ViÀ˜>˜ÌÊ > conjugaison (p. 218-219), on révisera l’indicatif passé simple (temps utilisé pour la succession des actions), le plus-queparfait et le passé antérieur (temps permettant de marquer une antériorité dans une succession d’actions). UÊ ˜ orthographe (p. 219), l’étude des adverbes en -ment peut se faire en liaison avec les compléments circonstanciels de manière. La dictée préparée, extraite du roman, permet de réviser les accords des adjectifs et des participes passés, le pluriel des noms en -eau et les suffixes d’adjectifs (en -eux / -euse). UʽjÌÕ`iÊ`iÃÊfigures de style (p. 219) porte sur l’énumération et la comparaison, en rapport avec le monde maritime. UÊ i vocabulaire (p. 220) est en lien avec le monde de la flibuste (corsaires, pirates et flibustiers, pavillon, langage des marins) ; on étudie le lexique du bruit (les bruits inquiétants), source du suspense. Les activités d’écriture et d’oral UÊ 1˜Ê iÝiÀVˆViÊ `½écriture longue est proposé (p. 221) : rédiger en quatre étapes un récit d’aventures (début du récit, mise en place de l’aventure, scène d’action, fin du récit). Comme dans tous les chapitres, des activités d’écriture plus courtes sont également proposées au fil des extraits et en lien avec eux (sentiments de peur produits par l’arrivée de Billy Bones, p. 205 ; dessin d’une carte au trésor, accompagné de sa description, p. 207 ; introduction d’une réplique d’un personnage, p. 209 ; description d’un lieu, en contrepoint d’un autre, p. 211 ; un moment de suspense, p. 214). UÊ Ê ½oral (p. 222), on demandera aux élèves de mettre en scène un extrait lu en lecture cursive.

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L’évaluation Uʽévaluation (p. 224-225) porte sur un passage du roman qui pourrait figurer entre l’extrait 1 et l’extrait 2. La nuit de la mort de Bones, Jim et sa mère fouillent dans le coffre du capitaine. Entendant le bâton de l’aveugle sur la route, ils s’enfuient avec le contenu du coffre. L’aveugle et ses hommes attaquent l’auberge, mais le coffre est vide. UʽjÛ>Õ>̈œ˜Ê«iÀ“iÌÊ`iÊÀjˆ˜ÛiÃ̈ÀʏiÊÌÀ>Û>ˆÊ`iÊ grammaire sur les compléments circonstanciels et sur la conjugaison du passé simple (évaluée dans le cadre d’un exercice de réécriture). Le questionnaire de lecture met l’accent sur les perceptions que le narrateur a des événements et sur le suspense. La lecture de l’image porte sur une illustration de L’Île au trésor et invite à

mettre en relation le texte et l’image. L’exercice d’écriture consiste à rédiger une suite immédiate au texte.

Bibliographie UÊPatrick RENAULT, L’Île au trésor de Stevenson, Bertrand-Lacoste, coll. « Parcours de lecture » (1994). UÊThierry APRILE, Sur les traces des pirates, Gallimard Jeunesse (2009) : petit ouvrage mêlant histoire et récit par un historien. UÊ Gilles LAPOUGE, Les Pirates : forbans, flibustiers, boucaniers et autres gueux de mer, Phébus, coll. « Libretto » (2001). UÊ Sites Internet : www.pirates-corsaires.com/ pavillon.htm (on y trouve tous les pavillons des pirates), www.pirates-corsaires.com/films.htm (liste quasi exhaustive des films de pirates).

➔ RÉPONSES AUX QUESTIONNAIRES Entrez dans l’univers des pirates ! Livre de l’élève, p. 200-201

1. Le narrateur de l’histoire s’appelle Jim Hawkins. 2. Le chef des pirates est John Silver, dit « Long John ». 3. Le bateau qui mène les personnages sur l’île au trésor s’appelle l’Hispaniola.

Le portrait du pirate R. L. Stevenson, L’Île au trésor (extrait 1) Livre de l’élève, p. 204-205 OBJECTIFS ■ Analyser ■ Étudier

le rôle du narrateur personnage. un portrait de pirate.

➜ PRÉPARER LA LECTURE

1. Le mot pirate vient du grec peiratès et signifie « celui qui tente (sa chance, l’aventure…) ». Un pirate est un aventurier qui sillonne les mers pour piller les navires. Synonymes : flibustier, aventurier, forban. 2.Ê "˜Ê «>À̈À>Ê `iÃÊ Ài«ÀjÃi˜Ì>̈œ˜ÃÊ `iÃÊ jmÛiÃ]Ê qui peuvent être issues de l’imaginaire collectif et des films qu’ils ont pu voir.

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L’image stéréotypée du pirate est celle d’un personnage qui porte un bandana noué sur la tête ou un chapeau pour se protéger du soleil, un anneau à l’oreille, un bandeau sur l’œil en souvenir de ses combats, une chemise blanche ample, serrée à la taille par un tissu de couleur, un pantalon large, une épée, un sabre ou un VœÕÌi>Ã°Ê "˜Ê iÊ Ài«ÀjÃi˜ÌiÊ >ÕÃÃˆÊ >ÛiVÊ Õ˜Ê VÀœchet en guise de main et une jambe de bois. ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1. a. Le narrateur mène le récit à la première personne. Personnage de l’histoire, il a participé aux événements qu’il raconte. Les événements racontés se déroulent au XVIIIe siècle, comme en témoigne l’indication du moment où le narrateur prend la plume : en l’an de grâce 17.. (l. 4). Le narrateur écrit longtemps après les faits : il se remémore ses aventures passées, alors qu’il était un jeune garçon et que son père tenait l’auberge : [je] retourne à l’époque où mon père tenait l’auberge de l’Amiral-Benbow (l. 4-5) ; Je me souviens de lui comme si c’était hier (l. 8). b. Le narrateur entreprend ce récit à la demande de Monsieur Trelawney et du docteur Livesey, sans doute pour qu’une trace soit conservée des événements vécus par les personnages : Monsieur Trelawney, le docteur Livesey et tous ces messieurs m’ayant demandé d’écrire ce que je sais de l’île au Trésor, du commencement à la fin, sans rien omettre (l. 1 à 3).

2. Le narrateur effectue un retour en arrière, comme en témoigne l’expression retourne à l’époque où (l. 4-5) ; il s’agit donc d’un récit rétrospectif. Il procède également à une anticipation : puis, tout à coup, entonner cette vieille rengaine de matelot que, par la suite, nous devions si souvent entendre (l. 14-15). L’anticipation consiste à raconter ou à évoquer un événement avant le moment où il se situe normalement dans l’histoire. L’anticipation est le propre des récits rétrospectifs : le narrateur raconte les faits passés à la lumière de ce qu’il a vécu par la suite. Elle est un moyen de capter l’intérêt du lecteur. 3. Le narrateur décrit le pirate selon le point de vue de l’enfant qu’il était. Il le présente comme un personnage inquiétant, physiquement repoussant : grand, fort, puissant, dont les cheveux bruns retombent en un catogan poisseux (l. 10-11) ; des mains aux ongles noirs et cassés et couvertes de cicatrices (l. 12) ; une balafre à travers sa joue est repoussante et d’un blanc livide (l. 13) ; il porte un manteau bleu souillé de taches (l. 11). 4. a. Le pirate porte les traces de sa vie passée : ses blessures (cicatrices, l. 12 ; balafre, l. 13) témoignent d’une vie aventureuse. Sa voix est révélatrice de son passé ; elle est cassée suite aux nombreux ordres qu’il a dû lancer sur le bateau, en criant pour effectuer les manœuvres : une voix aiguë et chevrotante qui semblait avoir été rythmée et brisée par les manœuvres (l. 18-19). b. Deux objets – le coffre et une bouteille de rhum (l. 16-17) – apparaissent dès ce début comme des éléments appartenant au monde maritime, plus particulièrement au monde de la flibuste, et caractérisent le personnage du vieux loup de mer. Le coffre de marin était une simple caisse de bois ou un objet soigneusement ouvragé. II contenait les affaires personnelles des marins. Le coffre apparaît comme un motif romanesque : il est témoin du passé mystérieux du personnage et révélateur de sa personnalité. 5. a. L’homme est brusque et méprisant (d’un ton brusque, l. 20) ; il est renfermé sur lui-même (taciturne, l. 33), peut avoir l’air méchant (vous regardait brusquement d’un air féroce, l. 37). b. Le pirate apparaît comme étant quelque peu désœuvré : le jour, il erre autour de la baie, ou sur les falaises, une lunette à la main ; le soir, il boit des grogs (l. 33 à 35). 6. Le portrait est complété par les paroles du personnage, qui recherche la solitude, comme

s’il fuyait quelqu’un : Beaucoup de monde, camarade ? (l. 23-24) ; Tant mieux, dit l’autre, c’est le bercail qu’il me faut (l. 26) ; il semble aux aguets et demande ce poste, là-haut, pour surveiller les navires au large (l. 29-30). Il se veut rassurant, lorsqu’il dit qu’il peut payer et qu’il jette des pièces d’or sur le comptoir (Ah ! je vois ce qui vous inquiète, l. 31), mais en réalité il est inquiétant : le lecteur a des doutes sur l’origine de cet or.

La carte au trésor R. L. Stevenson, L’Île au trésor (extrait 2) Livre de l’élève, p. 206-207 OBJECTIF ■ Étudier un motif du récit d’aventures : la carte

au trésor. ➜ PRÉPARER LA LECTURE

1. Un navigateur devait savoir calculer sa position en termes de longitude (position est ou ouest du navire sur la surface de la Terre) et de latitude (position nord ou sud par rapport à l’équateur). Aux premiers temps de la navigation, la latitude pouvait être évaluée de manière approximative, en estimant la position du Soleil ou la hauteur de l’étoile Polaire audessus de l’horizon. Il exista cependant, dès le XVIe siècle, des instruments qui en permettaient une mesure plus scientifique, tels que le quadrant, le sextant et l’arbalète. 2. Un mille marin est une unité de mesure équivalant à 1 852 mètres. ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1. a. L’île a neuf milles de long sur cinq de large (l. 7) ; elle a la forme d’un dragon dressé (l. 7-8), ce qui lui confère d’emblée un caractère inquiétant. b. Deux baies bien abritées (l. 8) semblent offrir un mouillage confortable. Ces deux baies joueront un rôle stratégique dans l’action : la baie du sud fournit le premier ancrage, non loin du fortin ; la baie du nord permet à Jim de cacher l’Hispaniola, en l’échouant sur la plage. 2. a. C’est un mystérieux « J. F. » qui est l’auteur de ces notes, mais on n’en sait pas davantage à ce stade de l’histoire. Ce personnage est-il allé sur l’île et y a-t-il découvert les caches secrètes, ou bien a-t-il lui-même caché le trésor, comptant y retourner le moment venu pour s’en emparer ?

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b. Il y a des annotations récentes, qui semblent avoir été ajoutées aux anciennes : Il y avait plusieurs annotations récentes (l. 9), une petite écriture fine, nette, sans rapport avec les caractères mal assurés du capitaine (l. 11-12). Cette différence d’écriture révèle que la carte est passée entre des mains différentes, celles de Billy Bones, surnommé le capitaine, dernier possesseur de la carte, et celles d’un homme qui semble plus instruit, qui en est le signataire : une petite écriture fine, nette (l. 11). Le mystère est entretenu sur l’identité du scripteur le plus récent, désigné uniquement par l’expression la même main (l. 14), sans être nommé ni identifié. 3. Le sigle N.-N.-E quart N. (l. 16) signifie « NordNord-Est quart Nord » et renvoie à l’univers de la navigation : il s’agit d’une direction, donnée sous forme d’abréviation, entre le nord et le nord-est, et qui se comprend par rapport à la rose des vents fondée sur les quatre points cardinaux. Vous pourrez consulter le site Internet : http://fr.wiktionary.org/wiki/nord-est. L’auteur de la carte est très précis dans ses indications, car il entend bien revenir dans l’île et retrouver le trésor pour fuir avec, sans se perdre. 4. Les pirates dilapidaient rapidement leur butin. Toutefois, ils enterraient ce qui leur restait sur une île déserte. Ils creusaient trois trous : un pour l’or, un pour l’argent, un pour les armes. Une carte avec un message codé révèle en général la localisation de l’endroit. Les croix à l’encre rouge indiquent les trois caches : les lingots d’argent, les armes et le gros du trésor. L’auteur de la carte, par précaution contre des personnes qui auraient pu trouver une des trois cachettes, a réparti le trésor en deux endroits : au nord de l’île (l. 10) et au sud-ouest (l. 10). Il a voulu brouiller les pistes et s’assurer de conserver au moins une partie du butin si l’une des caches était découverte. 5. Il y a les lingots d’argent dans la cache nord (l. 19), les armes […] à l’extrémité N. du cap de la passe nord, direction E. quart N. (l. 21-22) et, enfin, le gros du trésor (l. 12-13) qui se situe au sud-ouest (l. 10). 6. Le chevalier et le docteur Livesey éprouvent de la joie et de l’excitation à la lecture de cette carte : le chevalier et le docteur Livesey semblaient ravis (l. 25). Le chevalier est emporté par son enthousiasme : il a hâte de partir, car il est motivé par l’appât du gain. La perspective de mettre la main sur un trésor et donc de devenir

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riche le fait s’emporter quelque peu, ce dont témoigne son discours, ponctué de points de suspension, qui montrent que ses paroles se précipitent, à l’image de son esprit emporté par l’excitation. Le narrateur, quant à lui, a des difficultés à saisir le sens explicite du message (incompréhensible, l. 24). 7. a. Le chevalier utilise le futur simple (nous aurons, l. 28 ; Hawkins sera, l. 29 ; vous ferez, l. 29-30 ; Vous, Livesey, serez, l. 30 ; je serai, Nous emmènerons, l. 31 ; Nous aurons, l. 31-32), accompagné ici de marqueurs temporels (demain, d’ici trois semaines…, quinze jours…, huit jours…, l. 27-28) : il s’agit du futur catégorique, qui décrit une action comme certaine dans l’avenir. Le chevalier distribue les rôles à répartir sur le bateau avant même de s’y trouver : il fait des projets bien à l’avance et, dans la hâte, imagine les rapports hiérarchiques qui seront les leurs. Il prendra le commandement du navire (je serai l’amiral, l. 31), Livesey sera le docteur du bateau (Vous […] serez le médecin du bord, l. 30-31) et Jim le mousse (Vous ferez un fameux garçon de cabine, l. 29-30), puisqu’il doit encore apprendre le métier de marin. b. La découverte de la carte et le discours de Trelawney lancent l’action. Ce dernier annonce une suite d’événements, dans lesquels les personnages seront partie prenante. Le départ vers l’île au trésor se concrétise. Cela permet de construire d’emblée une atmosphère ténébreuse, où le danger est omniprésent, ce que vient confirmer le nom d’une île, île du Squelette (l. 17), dans les instructions au dos de la carte, signées du mystérieux « J. F. ». Le lecteur, comme Jim, est prévenu : l’aventure projetée s’annonce périlleuse. ➜ LIRE L’IMAGE

8. a. L’image est une vignette extraite de la bande dessinée L’Île au trésor, de Hugo Pratt. b. Hugo Pratt a transposé le roman L’Île au trésor en bande dessinée. D’après les indications données dans le texte, il a dessiné une carte de l’île. 9.Ê "˜Ê ˆ`i˜ÌˆwiÊ «ÕÈiÕÀÃÊ jj“i˜ÌÃÊ «ÀjÃi˜ÌÃÊ dans le texte : grand arbre, la Longue-Vue (l. 9, 15), N.-N.-E. quart N. (l. 16), île du Squelette, E.-S.-E. quart E. (l. 17), cap […] nord (l. 22), et l’emplacement du trésor (« Le gros du trésor, ici », l. 12-13) est indiqué au centre de la carte (Ici le trésor).

Le témoin caché R. L. Stevenson, L’Île au trésor (extrait 3) Livre de l’élève, p. 208-209 OBJECTIF ■ Étudier

les procédés du suspense dans le récit d’aventures.

➜ PRÉPARER LA LECTURE

– Un maître coq est le cuisinier en chef, à bord d’un navire. – Une barrique est un tonneau. ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1. La scène se déroule de nuit (La nuit tombait, l. 1), sur le bateau (sur le pont]ʏ°ÊÓ®°Ê"˜ÊÀimÛiÊ le champ lexical de la navigation : le pont (l. 2) ; les hommes du quart (l. 2-3) ; à l’avant (l. 3) ; la barre (l. 3) ; le lof de la voilure (l. 4) ; flots, le taille-mer, les flancs du navire (l. 5). 2. Jim s’est caché dans une barrique de pommes : J’entrai tout entier dans la barrique de pommes (l. 6). 3. Silver s’approche de la barrique. Jim le reconnaît à sa voix (l. 11). 4. Le narrateur apprend que Silver cherche à s’approprier le trésor, qu’il fait partie de la bande du capitaine Flint et de Billy Bones (paratexte). Une fois qu’il aura été conduit devant le trésor, Silver se débarrassera de Livesey, de Trelawney, du capitaine Smollett : On pourrait les abandonner à terre ? [...] Ou bien les égorger comme des porcs ? (l. 20-21). Il opte finalement pour une mise à mort : Je vote : la mort (l. 22). Il est particulièrement acharné contre Trelawney : Moi, il y en a un que je veux : c’est Trelawney. Je veux, avec mes propres mains, lui tordre le cou et dévisser sa tête de veau (l. 27 à 29). Il ne dit rien du sort qu’il réserve au narrateur, ce qui peut laisser penser qu’il pourrait l’épargner. 5. a. Jim est en danger, parce qu’il risque à tout moment d’être découvert, d’autant que Silver s’appuie sur la barrique : j’entendis un homme s’asseoir lourdement tout contre. La barrique fut ébranlée au moment où il appuya ses épaules (l. 9-10). b. Du fond de sa cachette, Jim a peur, mais en même temps il est pris de curiosité : Je restai là tremblant et aux écoutes, dévoré de peur et de curiosité (l. 13-14). c. Jim risque d’être découvert au moment où Silver demande à Dick d’aller lui chercher une pomme : donne-moi une pomme, que je me rafraîchisse le gosier (l. 29-30).

Le lecteur partage l’angoisse du héros. Il est pris à témoin par le narrateur, qui introduit un commentaire sur son état intérieur : Vous pouvez imaginer quelle fut ma terreur ! […] le cœur me manquait et les jambes aussi (l. 31 à 33). Le lecteur est ainsi invité à s’identifier au personnage et à partager son angoisse. 6. a. Jim est sauvé par l’intervention d’Israël Hands, qui réclame du rhum : Bah ! laisse donc ça ! Ne va pas sucer de telles pourritures, John. Donne-nous plutôt une lampée de rhum (l. 35-36). b. La scène de la barrique marque une profonde avancée dans l’action. Le narrateur a désormais acquis la certitude que lui-même et ses amis sont à la merci d’une bande de flibustiers sans scrupules, prêts à les assassiner. Jim va jouer un rôle de première importance auprès de ses compagnons, en leur révélant ce qu’il a appris : de moi seul dépendait la vie de tous les honnêtes gens du bord (l. 14-15).

Le cadre de l’aventure R. L. Stevenson, L’Île au trésor (extrait 4) Livre de l’élève, p. 210-211 OBJECTIFS ■ Découvrir

un motif du récit d’aventures : l’île déserte. ■ Étudier les procédés utilisés pour décrire. ➜ PRÉPARER LA LECTURE

1. Le mot exotique renvoie à des réalités lointaines (lieux, coutumes, flores, faunes…) et empreintes d’une couleur locale pittoresque. ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1. La description du paysage se fait au fur et DÊ “iÃÕÀiÊ `iÊ >Ê “>ÀV…i°Ê "˜Ê ÀimÛiÊ `iÃÊ ÛiÀLiÃÊ de mouvement (J’avais traversé, l. 1 ; Je rôdais, l. 10 ; J’arrivai, l. 15) associés à des adverbes (maintenant, l. 2 ; ensuite, l. 15). 2. Les différents lieux traversés sont un espace marécageux (l. 1), une vaste clairière (l. 2-3), un fourré de chênes (l. 15). 3. De nombreux adjectifs qualifient les éléments du paysage : inhabitée (l’île, l. 9) ; inconnues (les fleurs, l. 11) ; verts (les chênes, l. 15) ; contournées (les branches, l. 17) ; dru (le feuillage, l. 17) ; large (le marais, l. 19) ; petites (les rivières, l. 20). L’île est donc sauvage, la végétation y est très dense, beaucoup d’espèces sont inconnues du

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narrateur, ce qui contribue à conférer à l’île un aspect inquiétant. 4.Ê "˜Ê `i“>˜`iÀ>Ê >ÕÝÊ jmÛiÃÊ `iÊ «ÀœVj`iÀÊ >ÕÊ relevé dans l’ensemble de l’extrait. Les deux sens les plus sollicités sont la vue et l’ouïe : – la vue (formes, couleurs, lumières) : arbres à l’aspect exotique et singulier (l. 2) ; tachetée de rares pins (l. 4) ; dont le feuillage était argenté (l. 5) ; apparaissait l’une des collines (l. 6) ; éclatants de soleil (l. 7) ; en face de moi (l. 9-10) ; je vis des serpents (l. 11) ; dans la suite du texte, la vue est également sollicitée : des branches contournées (l. 17) ; un feuillage […] dru (l. 17) ; Le fourré descendait […] et s’étendait en grandissant (l. 18-19) ; un large marais plein de roseaux (l. 19-20) ; une vapeur montait du marais (l. 21) ; les contours de la Longue-Vue tremblotaient (l. 21-22) : le narrateur, en même temps qu’il les entend, voit les canards s’envoler et les oiseaux faire des cercles ; – l’ouïe : siffla avec un bruit assez analogue au ronflement d’une toupie (l. 13-14) ; j’entendis (l. 23) ; remue-ménage (l. 23) ; en poussant un cri (l. 24) ; criards (l. 25) ; je perçus bientôt des voix (l. 27) ; de plus en plus fortes (l. 28) ; l’oreille tendue (l. 30) ; bruit (l. 30). Le narrateur tente de reconstituer la situation qu’il a vécue sans en dévoiler trop au lecteur ; de là naissent le suspense et le sentiment de peur partagée. 5. Le narrateur découvre les joies de l’exploration. Ce qu’il apprécie d’abord, c’est d’avoir faussé compagnie à son camp et de goûter seul à sa liberté : j’avais laissé mes compagnons en arrière (l. 9). Il est fasciné par l’inconnu : Il y avait des plantes aux fleurs inconnues de moi (l. 10-11) ; des chênes verts comme j’appris plus tard à les nommer (l. 15-16). Il est inconscient du danger : Il ne me vint pas à l’esprit que c’était un ennemi mortel (l. 13-14) ; il a l’impression d’avancer dans une nature vierge, comme aux premiers matins du monde : il n’y avait rien en face de moi de vivant, que des bêtes (l. 9-10). 6. L’espace de l’île paraît exotique et singulier (l. 2) par l’aspect des arbres rabougris (l. 4), au feuillage argenté (l. 5), par la forme de la colline avec deux curieux saillants escarpés (l. 6-7), par la faune qui la peuple (présence d’un serpent à sonnettes, l. 14), par les entrelacs de la végétation (comme des ronces, avec des branches contournées et un feuillage aussi dru que du chaume, l. 17-18) et par l’éclairage qui crée une atmosphère étrange (une vapeur montait du marais, l. 21).

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➜ LIRE L’IMAGE

7. L’image est une photographie représentant la mangrove, une forêt de palétuviers s’étendant sur des zones vaseuses bordant le littoral, en Guadeloupe. 8. La végétation est luxuriante et se développe >Õ̜ÕÀÊ`½Õ˜iʏ>}՘i°Ê"˜ÊÞÊۜˆÌʘœÌ>““i˜ÌÊ`iÃÊ palmiers et des palétuviers rouges, dont les racines sont enchâssées dans la vase et qui se reflètent dans l’eau. Toutes les gammes de vert se retrouvent dans cet entrelacs de végétation, les fleurs de palétuviers forment des taches rouges qui contriLÕi˜ÌÊDʏ>ÊLi>ÕÌjÊ`iÊViÊ«>ÞÃ>}i°Ê"˜Êˆ“>}ˆ˜iÊ en outre que des milliers d’oiseaux rares multicolores peuplent cette forêt et l’animent de leur chant. Ce paysage peut être qualifié d’exotique, car dans l’imaginaire européen on ne peut le trouver que dans des contrées lointaines.

La scène d’affrontement R. L. Stevenson, L’Île au trésor (extrait 5) Livre de l’élève, p. 212 à 214 OBJECTIFS ■ Étudier

une scène d’affrontement entre un « bon » et un « méchant ». ■ Découvrir la dimension initiatique de la scène. ➜ PRÉPARER LA LECTURE

Israël Hands est un pirate, qui exerce la fonction de quartier-maître, marin du premier grade. Il est l’un des interlocuteurs de John Silver, lorsque Jim est caché dans la barrique de pommes. Il apparaît dès ce moment comme un homme dangereux, approuvant les propos meurtriers de John (voir extrait 3, p. 209 : une fois le temps venu, pas de pitié !, l. 25). Il est amateur de rhum, grâce auquel Jim n’est pas découvert, car il pousse John à aller chercher du rhum plutôt que de manger une pomme. ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1. Les deux personnages en présence sont Israël Hands et Jim Hawkins, le narrateur enfant. Ils se trouvent seuls sur la goélette. 2. Les principales actions sont les suivantes : – Jim et Hands roulent sur le pont ; – Jim bondit dans les haubans, grimpe sur les barres du perroquet ; – Hands envoie son poignard qui se fiche dans le mât, un peu au-dessous de Jim ; – Jim charge son second pistolet ;

– Hands monte dans les haubans, le poignard entre les dents ; – Jim a un pistolet dans chaque main ; – Hands déclare qu’il se soumet à Jim. Mais au même moment, il lui envoie un poignard dans l’épaule ; – Jim décharge ses pistolets sur Hands, qui tombe dans la mer. Les actions sont racontées au passé simple, temps du premier plan. 3. a. Les deux personnages tombent en même temps, renversés par le tangage du bateau (Nous culbutâmes tous deux […] et roulâmes, l. 5) ; puis Jim monte dans les haubans (je fus le premier sur pied, l. 9 ; je bondis, l. 13 ; grimpai, l. 13), suivi de Hands, beaucoup plus lent dans ses mouvements, puisqu’il est blessé (il se mit à grimper dans les haubans, l. 25-26 ; il n’avait pas encore dépassé le tiers du trajet, l. 32-33) ; enfin, Hands chute après avoir été touché par le tir du pistolet (lâcha les haubans et plongea dans l’eau, l. 56-57). b. Les actions s’enchaînent à un rythme rapide, qui est souligné par l’utilisation du passé simple et des indications de temps (d’un seul coup, l. 2 et 50 ; en une seconde, l. 5 ; en un éclair, l. 12-13) et par une expression telle que ma promptitude (l. 15). 4. Le lecteur a peur pour Jim au moment où il manque d’être touché par le poignard (le poignard s’était fiché à moins d’un demi-pied audessous de moi, l. 15-16) et quand il recharge son second pistolet pendant que Hands monte au mât. 5. a. Jim est blessé par le poignard que Hands lui lance alors qu’il a gravi les haubans et qu’il se trouve sur les barres du perroquet. Il ne s’attendait pas à recevoir ce poignard, qui le cloue au “@Ì°ÊÊViʓœ“i˜Ì‡D]ʈÊÃiÊÃi˜Ì>ˆÌÊi˜Ê«œÃˆÌˆœ˜Ê`iÊ supériorité, presque tiré d’affaire, et se grisait des paroles mielleuses que lui adressait le pirate en contrebas, tout en lui proposant de faire la paix. b. Les événements tournent véritablement en faveur de Jim, lorsque ce dernier prend la décision de recharger son second pistolet, une fois sur le mât : je n’hésitai pas à décharger mon second pistolet et à le rechargerÊ­°ÊÓä®°ÊÊ«>Àtir de ce moment, il est armé et cela lui servira beaucoup, puisque c’est en faisant tomber son arme qu’il parviendra à toucher Hands et à lui faire lâcher prise. Sans cette précaution (due au fait que la première fois qu’il avait essayé de tirer, avec son premier pistolet, l’amorce était trop humide pour fonctionner), il n’aurait sans doute pas pu prendre un avantage décisif.

6. a. Le pirate a été blessé à la jambe. Ce motif de la jambe blessée revient comme un leitmotiv dans l’extrait : la jambe blessée, qu’il traînait derrière lui (l. 28-29), renvoie au stéréotype du pirate unijambiste et, au-delà, à l’image de Silver, toujours présente en filigrane. Le fait que le pirate soit blessé contribue à la dramatisation, car l’homme que l’on croit affaibli et dont ni le lecteur ni Jim ne sont portés à se méfier, se révèle en fait très dangereux, comme s’il avait réuni ses dernières forces, encore décuplées par la fureur, pour abattre par tous les moyens son adversaire. b. Hands tient son couteau entre les dents afin d’avoir les mains libres, lorsqu’il grimpe dans les haubans pour poursuivre Jim. Il l’enlève de sa bouche pour parler : Pour parler, il dut retirer le poignard de sa bouche (l. 43-44). 7. Hands, comme tous les pirates, fait preuve de traîtrise et de férocité ; face à Jim, qui le tient en joue, il feint de s’avouer vaincu pour avoir la vie sauve : Jim, dit-il, nous avons mal joué, toi et moi, et nous allons signer la paix. Je t’aurais eu sans ce mauvais coup, mais je n’ai pas de veine, non, et je reconnais que je suis vaincu, et c’est dur, tu comprends, pour un vieux marin d’avoir à se soumettre à un moussaillon comme toi, Jim (l. 45 à 48). Il lance son poignard sur Jim peu après ses paroles de paix feinte et manque de peu de l’atteindre mortellement, le blessant seulement : Quelque chose siffla comme une flèche dans l’air. Je sentis un choc et une douleur aiguë, et me trouvai cloué au mât par l’épaule (l. 51-52). 8. Jim fait preuve de spontanéité (il se remet debout le premier : je fus le premier sur pied, l. 9) ; il est rapide (en un éclair, l. 12-13 ; ma promptitude, l. 15). Il sait tirer des leçons de ses erreurs (après la déconvenue du premier pistolet, devenu hors d’usage à cause de son amorce mouillée, il charge son second pistolet et cette précaution le sauve : j’en profitai pour changer l’amorce de mon pistolet, l. 18-19 ; sûr d’avoir une arme à ma disposition, je n’hésitai pas à décharger mon second pistolet et à le recharger, l. 19-20) ; et, même si c’est la chance qui le débarrasse définitivement de Hands (la chute inopinée du pistolet et le coup qui part tout seul), il a tout de même favorisé le sort, montrant qu’il a désormais l’étoffe d’un véritable héros. Il prend d’ailleurs l’initiative de monter au mât pour mieux se mettre hors de portée de Hands, au lieu de se laisser acculer par lui dans un recoin du navire. 11 - Un roman de piraterie : L’Île au trésor

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9.Êʏ>Êw˜Ê`iʏ½iÝÌÀ>ˆÌ]ʈ“ÊÌÕiÊ>˜`Ã°Ê iÊ`iÀ˜ˆiÀÊ a tenté de tromper l’attention du jeune garçon, mais sa tentative a échoué et c’est lui qui fait une chute mortelle, victime de la balle perdue de Jim. Il est victime de lui-même, puisque le coup part lorsque le pistolet tombe, au moment où Jim est atteint par le poignard de Hands : je peux à peine dire que ce fut volontaire et ce fut certainement sans avoir visé (l. 53-54). ➜ LIRE L’IMAGE

10. a. L’image est une gravure illustrant L’Île au trésor. b. L’image représente la scène dans laquelle Jim affronte Israël Hands. Tous deux sont sur la goélette : on identifie les haubans, la mâture, les voiles, le pont. En arrière-plan, il y a la mer et l’île. Jim se trouve sur les barres du perroquet (l. 14) ; le pirate, en contrebas. 11. La scène est en plongée : le spectateur partage le point de vue de Jim qui, du haut du hauban, regarde Hands qui monte vers lui. Il tient le pirate en joue avec ses deux pistolets, mais il est en danger car il n’y a pas d’issue pour lui, si le pirate parvient à le rattraper.

➔ HISTOIRE DES ARTS Les pirates au cinéma Livre de l’élève, p. 216-217 ➜ OBSERVER ET ANALYSER

1. Il y a deux affiches de films et deux photographies extraites de films. – Image 1 : Pirates de Roman Polanski (1986). L’action se déroule en 1672. Le pirate unijambiste, nommé le capitaine Red, a fait naufrage et se retrouve sur un radeau en pleine mer, en compagnie de son mousse La Grenouille. Les deux hommes sont recueillis sur un galion espagnol, qui transporte un trône inca en or massif. Le capitaine Red fomente une mutinerie et prend les commandes du navire… – Image 2 : L’Île au trésor de John Hough (1972). L’action se déroule au XVIIIe siècle. Billy Bones, un vieux pirate, arrive dans l’auberge des Hawkins et de leur fils Jim, isolée sur une côte anglaise (adaptation du roman). – Image 3 : Pirates des Caraïbes : le secret du coffre maudit de Gore Verbinski (2006). Pour obtenir le commandement du bateau Black Pearl, le pirate Jack Sparrow avait promis son âme au monstrueux Davey Jones, seigneur des

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profondeurs et capitaine du vaisseau fantôme Le Hollandais volant, auquel nul bateau ne peut échapper. Ce dernier vient réclamer son dû à Jack, mais celui-ci ne compte pas perdre ainsi son âme, il serait voué à un esclavage éternel ; sa seule chance est de retrouver le coffre maudit, où d’autres âmes se trouvent enfermées… Il est aidé de ses amis Elisabeth Swann et William Turner. – Image 4 : L’Île aux pirates de Renny Harlin (1995). Morgan Adams, flibustière et fille de pirate, tente de reconstituer les morceaux d’une carte au trésor, dont son père possédait une partie. 2. Les pirates ont une moustache et une barbe, un couvre-chef (chapeau ou foulard ceignant le front) et une arme (sabre, arme à feu). 3. a. Les affiches mêlent dessin et photomontage : les photographies représentent les personnages ; les dessins composent les décors. Le dessin est majoritaire dans l’affiche de L’Île au trésor. b. Les affiches fournissent quelques éléments sur l’histoire : – un enfant, des personnages armés, un bateau en arrière-plan, la mer, une végétation luxuriante présagent d’une chasse au trésor mouvementée (affiche de L’Île au trésor) ; – un pirate accompagné de deux comparses (un homme et une femme), un vaisseau étrange (vaisseau fantôme), un monstre marin… autant d’éléments qui suggèrent la peur et l’aventure (affiche de Pirates des Caraïbes). c. Le texte fournit, outre le titre du film, la liste d’une partie de l’équipe qui a participé au film (acteurs, réalisateur, etc.). L’affiche de L’Île au trésor mentionne le nom du romancier, Stevenson, et comporte un encadré publicitaire ayant la forme d’un drapeau noir : Un « Orson Welles » fantastique°ÊÊViÊ«Àœ«œÃ]ʜ˜ÊviÀ>ÊÀjyjV…ˆÀÊ les élèves sur le sens du mot fantastique. 4. Les affiches introduisent le spectateur dans un univers exotique (affiche de L’Île au trésor avec sa végétation luxuriante et l’éclat des couleurs) ou fantastique (affiche de Pirates des Caraïbes, avec, au premier plan, un monstre marin à tête de mort et à queue de pieuvre). L’affiche de L’Île au trésor est faite d’une juxtaposition de scènes : les personnages regardent dans des directions différentes, préoccupés par les événements qu’ils vivent. Les personnages de Pirates des Caraïbes ont un regard inquiet et déterminé, tourné vers le spectateur de l’affiche, pour solliciter son attention et l’inviter à partager leurs émotions.

5. D’après les images, les composantes essentielles des films de pirates sont le bateau et la mer, qui servent de toile de fond aux aventures des forbans, la violence avec la scène d’abordage (photographie de L’Île aux pirates).

➔ ÉTUDE DE LA LANGUE ➜ GRAMMAIRE Livre de l’élève, p. 218

1 Les compléments circonstanciels – Les compléments circonstanciels de manière : doucement, l. 1 (adverbe) ; de cause : À cause du peu de clarté répandue par une petite lanterne sourde, l. 5-6 ; grâce à son chapeau luisant, l. 11-12 (groupes nominaux prépositionnels) ; de but : pour déplacer ma pierre et me glisser le long de la poutre, l. 2 à 4 (groupe infinitif prépositionnel). – Les compléments essentiels de lieu : le long de la poutre, l. 3-4 ; dans la grande salle, l. 5 (groupes nominaux prépositionnels). 2 Juxtaposition et coordination 1. Il y a cinq verbes conjugués dans l’extrait : s’élança, courut, jaillit, entra, fit. 2. a. et b. L’enchaînement des actions est rendu par deux propositions indépendantes coordonnées par et (l. 3), dans la première phrase, et par trois propositions indépendantes juxtaposées par des virgules, dans la deuxième phrase. 3. Les actions s’enchaînent sur un rythme rapide : les verbes, conjugués au passé simple, se succèdent ; ils traduisent la violence et la rapidité de l’assaut. ➜ CONJUGAISON Livre de l’élève, p. 218-219

3 L’indicatif plus-que-parfait a. La balle avait manqué Jim. b. Flint avait tiré sa longue-vue. c. Silver avait laissé six hommes à bord. d. C’était la carte que j’avais trouvée. e. Je courus comme je n’avais jamais couru. f. Les coups de feu avaient été nombreux. g. Jim était resté sur l’Hispaniola. 4 L’indicatif passé simple a. Nous accostâmes. b. Nous tînmes conseil. c. Dès que le bateau atteignit le rivage, je sortis de l’embarcation et pénétrai dans le fourré. d. Je m’assis et mangeai. e. Nous réussîmes à équilibrer le canot.

5 L’indicatif passé antérieur a. Il eut compris ce qui lui restait à faire. b. Dès qu’il nous eut avertis. c. Quand ils furent partis. d. Lorsque j’eus examiné la carte. ➜ ORTHOGRAPHE Livre de l’élève, p. 219

6 Les adverbes en -ment a. avec prudence : prudemment. b. avec précipitation : précipitamment. c. avec brutalité : brutalement. d. avec promptitude : promptement. e. avec cruauté : cruellement. f. avec brusquerie : brusquement. g. avec méchanceté : méchamment. h. avec hardiesse : hardiment. 7 Dictée préparée 1. Le participe passé aérée (l. 2) s’accorde avec elle (la grotte, l. 1), entourée (l. 3) avec mare (l. 3), couché (l. 4) avec le capitaine Smollett (l. 4) et éclairé (l. 6) avec un coin (l. 5). L’adjectif claire (l. 3) s’accorde avec eau (l. 3). 2. Règles d’accord des participes passés avec être et avoir : – le participe passé conjugué avec l’auxiliaire être s’accorde en genre et en nombre avec le sujet ; – le participe passé conjugué avec l’auxiliaire avoir ÀiÃÌiʈ˜Û>Àˆ>Li°ÊÊý>VVœÀ`iÊ>ÛiVʏiÊ " Ê si celui-ci est placé avant le verbe. Le participe venus (l. 8) s’accorde avec le sujet nous (l. 8), masculin pluriel ; coûté (l. 9) reste invariable, parce qu’il est conjugué avec l’auxiliaire avoir iÌʵսˆÊ˜½ÞÊ>Ê«>ÃÊ`iÊ " Ê`iÛ>˜ÌʏiÊÛiÀLi° 3. monceaux signifie « tas », « amas importants » ; au singulier : monceau. Les noms en -eau font leur pluriel en -eaux. 4. Le suffixe de l’adjectif sablonneux (l. 4) est -eux. L’adjectif issu de pierre est pierreux ; de roche, rocheux ; de mousse, mousseux. 5. Les noms propres à mémoriser sont : Smollett (l. 4), Flint (l. 8) et l’Hispaniola (l. 10). ➜ FIGURES DE STYLE Livre de l’élève, p. 219

8 L’énumération 1.Ê"˜ÊÀimÛiÊ՘iÊj˜Õ“jÀ>̈œ˜Ê>ÕÝʏˆ}˜iÃÊÈÊDÊ£Ó°Ê Les éléments cités sont : un sextant, un gobelet d’étain, plusieurs rouleaux de tabac, deux paires de beaux pistolets, un lingot d’argent, une vieille montre espagnole et quelques autres babioles, deux boussoles montées sur cuivre, et cinq ou six étranges coquillages des Indes occidentales.

11 - Un roman de piraterie : L’Île au trésor

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2. Certains objets sont directement en rapport avec la vie maritime, notamment le sextant et les boussoles ; d’autres sont liés à la vie quotidienne du marin : le gobelet d’étain, le tabac ; d’autres renvoient aux activités de pirate du personnage : les pistolets, le lingot d’argent, la vieille montre espagnole ; d’autres, enfin, comme les coquillages, sont des souvenirs des pays traversés. Tous ces objets sont en lien avec

l’aventure sur mer : le personnage apparaît bien comme un aventurier des mers, un pirate. 3. Proposition d’écriture : Il y avait un peu de tout : quelques jouets, un ours en peluche oublié, des photographies de moi et de ma famille, un journal intime, un bracelet / des petites voitures, un bandana, un dinosaure en plastique, des coquillages, etc.

9 La comparaison Comparés

Comparants

Outils

Éléments communs

a. le navire penché et rasant l’eau

une hirondelle

comme

vol au ras du sol (ou de l’eau ici), propre à l’hirondelle

b. le clinfoc qui claque

un coup de feu

comme

bruit cinglant

c. le navire

un cheval rétif

comme

avancée par à-coups

➜ VOCABULAIRE DES PIRATES Livre de l’élève, p. 220

10 Corsaires, pirates et flibustiers 1. a. boucaniers. b. flibustiers. c. forbans. d. corsaires. e. gentilshommes de fortune. 2. Une radio pirate est une station qui émet de façon clandestine, sans autorisation. Un pirate de l’air détourne, par la menace, un avion de sa destination. Un pirate informatique s’infiltre dans un réseau informatique pour commettre des méfaits (s’emparer de données personnelles ou publiques, par exemple). 11 Les bruits inquiétants 1.Ê "˜Ê ÀimÛiÊ ½ˆ“«œÀÌ>˜ViÊ `ÕÊ V…>“«Ê i݈V>Ê `ÕÊ bruit dans le passage : j’avais entendu (l. 3) ; un bruit (l. 4) ; le tap-tap-tap du bâton de l’aveugle (l. 4-5) ; le sinistre bruit (l. 5-6) ; un coup violent (l. 7-8) ; nous pûmes entendre (l. 8-9) ; grinçait (l. 10) ; le tap-tap-tap (l. 12). Ces bruits, de nature différente (bâton de l’aveugle, coup violent frappé à la porte, bruit de la poignée qui tourne, grincement de la serrure), sont produits par le pirate aveugle qui tente de pénétrer dans la maison où se trouvent Jim (le narrateur) et sa mère. 2. a. et b. Ce sont le narrateur et sa mère qui entendent ces bruits, alors qu’ils sont en train de compter l’argent de Billy Bones. Ces bruits, perçus dans le silence de la nuit (dans le silence de l’air glacé, l. 3-4), résonnent de façon inquiétante (un bruit qui me fit trembler, l. 4 ; sinistre bruit, l. 6). Les personnages, comme le lecteur, sont soulagés lorsque ces bruits s’éloignent peu à peu et disparaissent : notre indicible soulagement (l. 13).

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12 Le pavillon 1. Les sens du mot pavillon : petite maison particulière ; partie extérieure de l’oreille ; extrémité évasée de certains instruments à vent (un trombone ou une trompette) ; dans le domaine de la marine : petit drapeau utilisé pour indiquer la nationalité ou pour envoyer des signaux. 2. Voici trois phrases dans lesquels le mot pavillon est utilisé avec un sens différent : a. Dans le port est arrivé un navire qui bat pavillon panaméen. b. Mes parents ont acheté un petit pavillon, non loin de Paris. c. La plupart des mammifères peuvent orienter les pavillons de leurs oreilles pour mieux percevoir les sons. 3. arborer un pavillon signifie « le mettre en évidence », « l’accrocher sur son bateau ». Les pavillons des pirates étaient à fond noir ; les motifs étaient des emblèmes de mort (tête de mort surmontant deux tibias entrecroisés ou deux sabres croisés…). Les pavillons les plus redoutables et redoutés étaient rouges ; ils signifiaient : « La mort pour tous » ou « Pas de quartier ». Vous pouvez consulter le moteur de recherche de Google Images pour voir des pavillons de pirates. 4. battre pavillon signifie « faire flotter un drapeau sur son navire » (idée que le drapeau bat au vent). amener le pavillon signifie « faire descendre le pavillon » ; sens figuré : « se rendre ». hisser le pavillon signifie « le dresser pour le faire flotter au vent ». 5. baisser pavillon devant quelqu’un signifie « céder », « ne plus résister ».

13 Le langage des marins Expressions

Sens propres

Sens figurés

a. avoir le vent en poupe.

recevoir la poussée du vent à l’arrière du navire. Ex : Le bateau a le vent en poupe, nous arriverons vite au port.

être poussé par le succès, favorisé par les circonstances. Ex : Que ce succès vous encourage à continuer, vous avez le vent en poupe.

b. laisser en rade.

laisser un navire au mouillage dans une rade (bassin naturel de vaste dimension, ayant une issue vers la mer). Ex : Le bateau restera trois jours dans la rade de Brest.

abandonner. Ex : Tous ceux qui arrivèrent en retard furent laissés en rade sur le quai.

c. être dans une mauvaise passe.

une passe est un passage étroit, ouvert à la navigation. Ex : Le bateau d’Ulysse se trouva devant une mauvaise passe.

être dans une mauvaise situation. Ex : Il a beaucoup d’ennuis en ce moment, il traverse une mauvaise passe.

d. louvoyer.

naviguer en zigzag, tantôt à droite, tantôt à gauche de la route à suivre, pour naviguer contre le vent. Ex : La mer était mauvaise, le navire passa la moitié de la journée à louvoyer.

prendre des biais, des détours pour gagner un but. Ex : Il passe son temps à louvoyer pour ne pas affronter la situation en face.

e. prendre le large.

prendre la haute mer. Ex : Nous prendrons le large dès l’aube.

s’enfuir (familier). Ex : Épuisée, elle a pris le large pendant plusieurs semaines.

f. faire le point.

calculer la position d’un navire en mer. Ex : Le capitaine fait le point avant de poursuivre sa route.

récapituler. Ex : Faisons le point de la situation.

g. larguer les amarres.

lâcher ou détacher un cordage qui retient le bateau à l’arrêt. Ex : Le capitaine a largué les amarres, il quitte le port.

s’en aller, partir. Ex : Je n’ai pas d’amis dans cette ville ; demain, je largue les amarres.

"˜Ê«iÕÌÊ>œÕÌiÀÊDÊViÌÌiʏˆÃÌiÊ`½>ÕÌÀiÃÊiÝ«ÀiÃȜ˜ÃÊṎˆÃjiÃÊ>ÕÊÃi˜ÃÊw}ÕÀjÊVœ““iÊjeter l’ancre (« se fixer quelque part »), ramer (« se donner de la peine »), être affalé (de affaler : « descendre une voile »), mettre le grappin sur (« accaparer »), etc.

11 - Un roman de piraterie : L’Île au trésor

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14 Les mots du grand large 1. 2/ 30 M Â

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cicatrice sur une joue et il est très très aimable, surtout quand il a bu ! Supposons maintenant que ton capitaine a une balafre sur une joue et disons, si tu veux, que c’est la joue droite. C’est bien ça ! La joue droite ! Maintenant, réponds ! Est-ce que mon ami Bill est ici ? JIM. – Il est allé faire un tour. L’HOMME. – Et de quel côté, mon garçon ? De quel côté ? Jim lui montre le rocher et le chemin du bord de mer. L’HOMME. – Et tu sais dans combien de temps il va rentrer ? JIM°ÊqÊ"…ÊtʈÊ˜iÊÛ>Ê«>ÃÊÌ>À`iÀʓ>ˆ˜Ìi˜>˜ÌÊt L’HOMME, avec un air inquiétant. – Eh bien ! Ce sera une bien bonne surprise pour l’ami Bill !

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➔ ÉVALUATION R. L. Stevenson, L’Île au trésor Livre de l’élève, p. 224-225

➔ ACTIVITÉ D’ORAL Mettre en scène un extrait de roman Livre de l’élève, p. 222 ➜ METTRE EN SCÈNE

1. Décor : une salle d’auberge. Personnages : Jim et l’homme. Jim dresse la table du capitaine. La porte de la salle s’ouvre, un homme s’avance. Deux doigts manquent à sa main gauche ; il porte un coutelas. JIM. – Bonjour monsieur, que désirez-vous que je vous serve ? L’HOMME. – Donne-moi un verre de rhum. Au moment où Jim s’éloigne pour aller chercher le rhum, l’homme s’assoit sur une table et lui fait signe. L’HOMME. – Viens ici, mon garçon, approche-toi. (Avec un regard de côté.) N’est-ce pas la table de mon ami Bill ? JIM. – Désolé, mais je ne connais pas de Bill ! Cette table est celle d’une personne qui loge chez nous et que nous appelons le capitaine. L’HOMME. – D’accord ! Et pourquoi ton capitaine ne serait-il pas mon camarade Bill ? Il a une

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➜ PRÉPARER L’ÉVALUATION

1.Ê "˜Ê `ˆÃ̈˜}ÕiÊ iÃÊ Vœ“«j“i˜ÌÃÊ VˆÀVœ˜ÃÌ>˜ciels de lieu, de temps, de manière, de moyen, de cause. Les classes grammaticales : nom ou GN (prépositionnel), pronom, groupe infinitif prépositionnel, groupe gérondif, proposition subordonnée. 2. Les terminaisons du passé simple sont : -ai, -as, -a, -âmes, -âtes, -èrent ; -is, -is, -it, -îmes, -îtes, -irent ; -us, -us, -ut, -ûmes, -ûtes, -urent ; -ins, -ins, -int, -înmes, -întes, -inrent. ➜ COMPRENDRE LE TEXTE

1. C’est Jim Hawkins qui raconte l’histoire. Il mène le récit à la première personne : il raconte les événements qu’il a vécus étant enfant. 2. Le héros Jim et sa mère sont à l’extérieur de l’auberge et se sont d’abord cachés sous la voûte d’un pont. Puis Jim est remonté sur la berge et s’est caché derrière une touffe de genêts. Il se trouve dans une position stratégique, car, de l’endroit où il est, il peut assister aux agissements des pirates et écouter leurs paroles. La scène se déroule la nuit (l’homme à la lanterne, l. 7, 15 ; Un homme se pencha par l’ouverture éclairée par la lune, l. 30-31), ce qui accroît la tension dramatique. 3. La scène est surtout entendue par le narrateur : bruit de course (dans un bruit de course désordonnée, l. 6-7) ; porte défoncée (Et ils se

ruèrent contre l’Amiral-Benbow, l. 13-14) ; bruits de voix et cris (Sa voix sonnait plus fort et plus haut, l. 18 ; hurlait-il, l. 20 ; un cri d’étonnement, l. 22-23 ; une voix cria, l. 23 ; Il hurla, l. 25 ; des exclamations se firent entendre, l. 28-29 ; cria, l. 31 ; cria-t-il, l. 37 ; cria encore l’aveugle, l. 39 ; cria l’aveugle l. 44) ; ruade dans l’escalier (Je pus les entendre se ruer dans notre vieil escalier, l. 27) ; claquement de la fenêtre (la fenêtre de la chambre du capitaine s’ouvrit en claquant, l. 29) ; bruit de vitres brisées (il y eut un bruit de vitres brisées, l. 29-30) ; battement de la canne de l’aveugle (en battant la route avec sa canne, l. 48). Tous ces bruits, qui s’élèvent dans le silence de la nuit, sont particulièrement inquiétants. 4. Les pirates recherchent la carte au trésor du capitaine Flint : le rouleau de Flint (l. 37). 5. Le pirate, qualifié d’aveugle (l. 10) et de formidable (l. 22), a une allure effrayante et sinistre par les battements de sa canne sur la route. C’est lui qui mène le dialogue, pose les questions (Est-ce là ?, l. 34), donne des ordres (l’aveugle, à nouveau, donna ses ordres, l. 17-18). Sa violence se manifeste par ses cris (l. 12, 20, 25, 34, 39, 44), par les injures qu’il lance à ses comparses (l’aveugle les injuria, l. 25), par les menaces qu’il adresse à l’encontre de Jim (J’aurais dû lui arracher les yeux, l. 43-44 ; Retournez la maison, mais trouvez-les-moi, l. 47). 6. a. Les pirates n’ont pas trouvé ce qu’ils cherchaient, à savoir la carte, car le narrateur l’a effectivement emportée (quelqu’un est passé avant nous, l. 32). b. Le pirate aveugle se doute bien de ce qui s’est passé et soupçonne le narrateur (c’est ce gamin, l. 43).

c. Le suspense augmente, car le lecteur apprend, en même temps que Jim, que les flibustiers sont prêts à tout pour retrouver la fameuse carte. En outre, ils se doutent que c’est Jim qui l’a entre les mains, or ce dernier est à quelques pas d’eux… Le lecteur partage la terreur du narrateur enfant. ➜ ÉTUDIER LA LANGUE

7. en rampant (l. 2) : gérondif, complément circonstanciel de manière ; derrière une touffe de genêts (l. 3-4) : groupe nominal prépositionnel, complément circonstanciel de lieu ; pour leur lenteur (l. 25) : groupe nominal prépositionnel, complément circonstanciel de cause ; pour fouiller le capitaine (l. 40-41) : groupe infinitif, complément circonstanciel de but. 8. Réécriture : Notre curiosité fut bientôt plus forte que notre peur, car nous ne pûmes rester où nous étions, mais revînmes en rampant sur la berge. ➜ LIRE L’IMAGE

9. L’image est une illustration en couleurs. 10. a. Les personnages représentés sont, de gauche à droite : l’homme à la lanterne, l’aveugle Pew et un troisième pirate. b.Ê"˜ÊÀiÌÀœÕÛi]ÊÃÕÀʏ½ˆ“>}i]ʏ½>ÕLiÀ}iÊ`iÊl’Amiral-Benbow (l. 14) et son enseigne, la lanterne (l. 7, 15), la lune (l. 31), car la scène se passe de nuit, et la canne de l’aveugle (l. 48). 11. Le dessin est précis (fenêtres de l’auberge, enseigne, vêtements des personnages, visages), le trait est clair et ferme, les couleurs sont franches (ciel bleu vif, toits rouges, herbe et feuillage verts, vêtements vert, bleu, mauve, murs de l’auberge et chemin jaunes, éclairés par la lune).

11 - Un roman de piraterie : L’Île au trésor

151

Dossier Littérature et peinture

12!Qpsusbjut!fu!qbztbhft Livre de l’élève, p. 226 à 233

➔ REPÈRES THÉORIQUES ET DIDACTIQUES Objectifs généraux du dossier ■ Analyser

différents types de portraits et de paysages. ■ Étudier la visée d’un portrait et d’un paysage.

La problématique du dossier UʽjÌÕ`iÊ`iʏ>Ê`iÃVÀˆ«Ìˆœ˜ÊiÃÌʏ½Õ˜Ê`iÃʜLiV̈vÃÊ`iʏ>ÊV>ÃÃiÊ`iÊxe, selon les programmes de Óään°Ê>Ê`iÃVÀˆ«Ìˆœ˜ÊV…iÀV…>˜ÌÊDÊ`œ˜˜iÀÊDÊۜˆÀ]Ê ˆÊiÃÌÊ>««>ÀÕÊVœ““iÊiÃÃi˜ÌˆiÊ`iʏ½i˜ÛˆÃ>}iÀÊi˜Ê Ài>̈œ˜Ê>ÛiVʏiÃÊ>ÀÌÃÊۈÃÕiÃÊiÌÊi˜Ê«>À̈VՏˆiÀʏ>Ê «iˆ˜ÌÕÀi]Ê œÙÊ ½>ÀÌÊ `ÕÊ «œÀÌÀ>ˆÌÊ Vœ““iÊ ViÕˆÊ `ÕÊ paysage sont des genres en soi. UÊiÊ `œÃÈiÀÊ >LœÀ`iÊ >ˆ˜ÃˆÊ >Ê `iÃVÀˆ«Ìˆœ˜Ê ÜÕÃÊ `iÕÝÊ >˜}iÃÊ Vœ“«j“i˜Ì>ˆÀiÃÊ \Ê iÊ «œÀÌÀ>ˆÌÊ `iÊ «iÀܘ˜>}iÃÊiÌʏ>Ê`iÃVÀˆ«Ìˆœ˜Ê`iʏˆiÕÝÊÆʈÊVœ“«mÌiÊ >ˆ˜ÃˆÊ ½>««ÀœV…iÊ `ÕÊ ÀjVˆÌÊ “i˜jiÊ ÌœÕÌÊ >ÕÊ œ˜}Ê `iÃÊ V…>«ˆÌÀiÃ°Ê Ê «iÀ“iÌÊ >ÕÝÊ jmÛiÃÊ `iÊ ÀiÌÀœÕÛiÀ]Ê DÊ ÌÀ>ÛiÀÃÊ iÃÊ ÌiÝÌiÃ]Ê `½Õ˜iÊ «>ÀÌ]Ê `iÃÊ >ÕÌiÕÀÃÊiÌÊ`iÃÊ«iÀܘ˜>}iÃʵՈʏiÕÀÊܘÌÊ`jDÊ v>“ˆˆiÀÃÊ­>˜ViœÌ]Ê*>ÌÀˆVˆ>Ê`>˜ÃÊLe Lion, Beauty -“ˆÌ…Ê `>˜ÃÊ Croc-Blanc) et, d’autre part, des paysages qui leur permettront de voyager dans ½ië>ViÊ iÌÊ iÊ Ìi“«ÃÊ ­`iÊ ½ŠiÊ `ÕÊ *>VˆwµÕi]Ê œÙÊ jV…œÕi˜ÌÊ iÃÊ …jÀœÃÊ `iÊ Deux ans de vacances `iÊՏiÃÊ6iÀ˜i]ÊDʏ>ÊÃ>Û>˜iÊ>vÀˆV>ˆ˜iÊ`ÕÊÀœ“>˜Ê Le Lion]Êi˜Ê«>ÃÃ>˜ÌÊ«>ÀʏiÊÀ>˜`Ê œÀ`ÊV>˜>`ˆi˜Ê des trappeurs de L’Appel de la forêt®°ÊiÃÊjmÛiÃÊ`jVœÕÛÀˆÀœ˜ÌÊj}>i“i˜ÌÊ՘ÊVœÕÀÌÊiÝÌÀ>ˆÌÊ`ÕÊ Livre des MerveillesÊ`iÊ>ÀVœÊ*œœ]Êj}>i“i˜ÌÊ au programme, et pourront s’initier ainsi au staÌÕÌÊ`iʏ>Ê`iÃVÀˆ«Ìˆœ˜Ê`>˜ÃʏiÊÀjVˆÌÊ`iÊۜÞ>}i° UÊiÊ VœÀ«ÕÃÊ `½ˆ“>}iÃÊ ÌÀ>ÛiÀÃiÊ j}>i“i˜ÌÊ iÃÊ j«œµÕiÃ]ʏiÃÊ}i˜ÀiÃÊiÌʏiÃÊÃÌޏiÃÊ\ʅՈiÊÃÕÀÊ̜ˆiÊ œÕÊ ÃÕÀÊ LœˆÃ]Ê >µÕ>ÀiiÊ ÃÕÀÊ «>«ˆiÀ]Ê i˜Õ“ˆ˜ÕÀi]Ê >ÕÌ>˜ÌÊ `iÊ ÌiV…˜ˆµÕiÃÊ >ÕÝÊ ivviÌÃÊ «>À̈VՏˆiÀÃÊ ÆÊ du XVeÊÈmViÊ>ÕÊ`jLÕÌÊ`ÕÊ XXeÊÈmVi]ʏiÃÊ ÕÛÀiÃÊ V…œˆÃˆiÃÊ «iÀ“iÌÌi˜ÌÊ `½>««ÀœV…iÀÊ `iÃÊ iÃ̅j̈µÕiÃÊ «Àœ«ÀiÃÊ DÊ ViÀÌ>ˆ˜iÃÊ j«œµÕiÃ]Ê ViiÊ `iÊ >Ê

152

,i˜>ˆÃÃ>˜ViÊ ˆÌ>ˆi˜˜iÊ ­Portrait d’un chevalier `iÊ 6ˆÌ̜ÀiÊ >À«>VVˆœ]Ê «°Ê ÓÓÈ®]Ê `ÕÊ Àœ“>˜ÌˆÃ“iÊ (Deux hommes devant la mer de Caspar David Àˆi`ÀˆV…]Ê«°ÊÓÎä®]Ê`ÕÊVÕLˆÃ“iÊ­Homme aux bras croisés `iÊ*ˆV>ÃÜ]Ê«°ÊÓә®]Ê>LœÀ`>˜ÌʏiÊ«œÀÌÀ>ˆÌÊ et le paysage selon des visées différentes, informatives (La Cité de Hangzhou en Chine du “>ŠÌÀiÊ`½ }iÀ̜˜]Ê«°ÊÓÎӮʜÕÊV…iÀV…>˜ÌÊDÊj“œÕۜˆÀʏiÊëiVÌ>ÌiÕÀÊ­i˜ÌÀiÊ>ÕÌÀiÃ]ÊLa Charmeuse de serpentsÊ`ÕÊ œÕ>˜ˆiÀÊ,œÕÃÃi>Õ]Ê«°ÊÓÎή° UÊiÊ `œÃÈiÀÊ «iÀ“iÌÊ `œ˜VÊ `iÊ ÌÀ>Û>ˆiÀÊ `iÃÊ Vœ“«jÌi˜ViÃÊ `½>˜>ÞÃiÊ `iÊ ÌiÝÌiÊ Vœ““iÊ `iÊ ½ˆ“>}i]Ê i˜Ê «Ài˜>˜ÌÊ i˜Ê Vœ“«ÌiÊ >Ê Ã«jVˆwVˆÌjÊ `iÊV…>V՘Ê`iÊViÃʏ>˜}>}iÃ]ʵՈʜ˜ÌʏiÕÀʓjÌ>>˜}>}iÊ«Àœ«Ài]ʓ>ˆÃÊi˜Ê>ÃÜVˆ>˜ÌÊjÌÀœˆÌi“i˜ÌÊ iÃÊ `j“>ÀV…iÃÊ iÌÊ >Ê Àjyi݈œ˜°Ê iÃÊ ÌiÝÌiÃÊ Ãœ˜ÌÊ VœÕÀÌÃÊ iÌÊ «iÀ“iÌÌi˜ÌÊ `½œLÃiÀÛiÀÊ >ÛiVÊ «ÀjVˆÃˆœ˜Ê >Ê “ˆÃiÊ i˜Ê «>ViÊ `iÊ >Ê `iÃVÀˆ«Ìˆœ˜Ê iÌÊ `iÊ dégager des invariants, que les élèves pourront retrouver dans d’autres textes et s’approprier `>˜ÃÊ ½jVÀˆÌÕÀi°Ê iÃÊ «œÀÌÀ>ˆÌÃÊ iÌÊ iÃÊ «>ÞÃ>}iÃÊ «ˆVÌÕÀ>ÕÝ]ÊÃ>˜ÃÊkÌÀiÊ`iÃʈÕÃÌÀ>̈œ˜ÃÊ`iÃÊÌiÝÌiÃ]Ê >LœÀ`i˜ÌÊ `iÃÊ Ì…j“>̈µÕiÃÊ iÌÊ `iÃÊ «ÀœLj“>̈µÕiÃÊÃi“L>LiÃÊi˜Ê“>̈mÀiÊ`iÊVœ“«œÃˆÌˆœ˜ÊiÌÊ `iÊÀiV…iÀV…iÊ`½ivviÌð

L’organisation du dossier UÊiÊ`œÃÈiÀÊ>LœÀ`iÊÃÕVViÃÈÛi“i˜ÌʏiÊ«œÀÌÀ>ˆÌ]Ê «ÕˆÃÊ iÊ «>ÞÃ>}i°Ê iÊ «Ài“ˆiÀÊ i˜Ãi“LiÊ Vœ“«œÀÌiʵÕ>ÌÀiÊÌiÝÌiÃÊiÌÊ՘ʓk“iʘœ“LÀiÊ`½ˆ“>}iÃ]Ê «ÀjÃi˜ÌjÃÊ `>˜ÃÊ iÊ V>`ÀiÊ `iÊ «ÀœLj“>̈µÕiÃÊ `ˆÃ̈˜VÌiÃ]Ê œÀ`œ˜˜jiÃÊ `iÊ v>Xœ˜Ê «Àœ}ÀiÃÈÛiÊ\Ê̜ÕÌÊ`½>LœÀ`]ʏ>ÊVœ“«œÃˆÌˆœ˜Ê`ÕÊ«œÀÌÀ>ˆÌ]Ê i˜ÊˆÌÌjÀ>ÌÕÀiÊVœ““iÊi˜Ê«iˆ˜ÌÕÀiÊ­«°ÊÓÓȇÓÓÇ®]Ê «ÕˆÃʏiÊ«œÀÌÀ>ˆÌÊi˜ÊÈÌÕ>̈œ˜Ê­«°ÊÓÓn®ÊiÌ]Êi˜w˜]ʏ>Ê ÛˆÃjiÊ`ÕÊ«œÀÌÀ>ˆÌÊ­«°ÊÓә®°ÊiÊÃiVœ˜`Êi˜Ãi“Li]Ê Vœ˜Ã>VÀjÊ DÊ >Ê `iÃVÀˆ«Ìˆœ˜Ê `iÊ «>ÞÃ>}iÃ]Ê Ã½ˆ˜ÌjÀiÃÃiÊ `½>LœÀ`Ê DÊ >Ê Ài«ÀjÃi˜Ì>̈œ˜Ê `iÃÊ }À>˜`ÃÊ ië>ViÃ]Ê `½Õ˜Ê «œˆ˜ÌÊ `iÊ ÛÕiÊ ÃÌ>̈µÕiÊ ­«°Ê ÓÎä®Ê iÌÊ i˜Ê “œÕÛi“i˜ÌÊ ­«°Ê ÓΣ®]Ê «ÕˆÃÊ DÊ >Ê ÛˆÃjiÊ `iÊ

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Bibliographie UÊYves REUTER, L’Analyse du récit, Armand Colin, Vœ°ÊÊ£ÓnʂʭÓä䙮° UÊYves REUTER, Introduction à l’analyse du roman]Ê À“>˜`Ê œˆ˜]Ê Vœ°Ê Ê iÌÌÀiÃÊ ÃÕ«Ê ‚Ê ­Óää™®Ê \Ê V…>«°Ê Ê ­«iÀܘ˜>}iÊ iÌÊ `iÃVÀˆ«Ìˆœ˜®Ê ÆÊ V…>«°Ê6Ê­½iÝi“«iÊ`iʏ>Ê`iÃVÀˆ«Ìˆœ˜Ê\ʏ>Ê`jÈ}˜>̈œ˜Ê `ÕÊ ÃՍiÌÊ `jVÀˆÌÊ ÆÊ iÃÊ œ«jÀ>̈œ˜ÃÊ `iÊ >Ê `iÃVÀˆ«Ìˆœ˜Ê ÆÊ ½œÀ}>˜ˆÃ>̈œ˜Ê `iÊ >Ê `iÃVÀˆ«Ìˆœ˜Ê ÆÊ “œÌˆÛ>̈œ˜Ê iÌÊ ˆ˜ÃiÀ̈œ˜Ê `iÊ >Ê `iÃVÀˆ«Ìˆœ˜Ê ÆÊ iÃÊ vœ˜V̈œ˜ÃÊ`iʏ>Ê`iÃVÀˆ«Ìˆœ˜®°

➔ RÉPONSES AUX QUESTIONNAIRES La composition d’un portrait Livre de l’élève, p. 226-227 OBJECTIF

Étudier l’organisation du portrait en littérature et en peinture.



➜ LIRE ET OBSERVER

1.Ê iÊ «iÀܘ˜>}iÊ `jVÀˆÌÊ `>˜ÃÊ iÊ ÌiÝÌiÊ £Ê iÃÌÊ >˜ViœÌÊi˜v>˜Ì°Ê iÕˆÊ`ÕÊÃiVœ˜`ÊÌiÝÌiÊiÃÌÊ՘iÊ i՘iÊ wi]Ê µÕiÊ iÊ …jÀœÃÊ `ÕÊ Àœ“>˜Ê `iÊ ՏiÃÊ 6iÀ˜i]Ê ˆV…iÊ -ÌÀœ}œvv]Ê Ài˜Vœ˜ÌÀiÊ `>˜ÃÊ Õ˜Ê train. 2. a.ÊiÃÊjj“i˜ÌÃÊ`jVÀˆÌÃÊܘÌʏiÃÊÃՈÛ>˜ÌÃÊ\ qÊ`>˜ÃʏiÊ«Ài“ˆiÀÊ«>À>}À>«…iÊ`ÕÊ«Ài“ˆiÀÊ«œÀÌÀ>ˆÌÊܘÌÊjۜµÕjÃÊÃÕVViÃÈÛi“i˜ÌÊ̜ÕÃʏiÃÊjj“i˜ÌÃÊ`ÕÊۈÃ>}iÊiÌÊ`iʏ>ÊÌkÌiÊ\ʏiÊÌiˆ˜Ì]ʏiÃʍœÕiÃ]Ê >ÊLœÕV…i]ʏiÃÊ`i˜ÌÃ]ʏiʘiâ]ʏiʓi˜Ìœ˜]ʏiÊvÀœ˜Ì]Ê iÃÊV…iÛiÕÝ]ʏiÃÊÞiÕÝÊÆÊ`>˜ÃʏiÊÃiVœ˜`Ê«>À>}À>«…i]ʜ˜Ê«>ÀÌÊ`iʏ½ˆ“«ÀiÃȜ˜Ê}j˜jÀ>iÊ«Àœ`ՈÌiÊ «>ÀÊ iÊ VœÀ«Ã]Ê «œÕÀÊ i˜Ê `jÌ>ˆiÀÊ i˜ÃՈÌiÊ iÃÊ `ˆvvjÀi˜ÌiÃÊ «>À̈iÃÊ \Ê iÃÊ j«>ՏiÃ]Ê iÃÊ “i“LÀiÃ]Ê >Ê «œˆÌÀˆ˜iÊÆ qÊ`>˜ÃʏiÊÃiVœ˜`Ê«œÀÌÀ>ˆÌ]Ê>«ÀmÃÊ՘iÊiÃ̈“>̈œ˜Ê `iʏ½@}iÊ`iʏ>ʍi՘iÊwi]Êۈi˜ÌÊ՘iʜLÃiÀÛ>̈œ˜Ê }j˜jÀ>iÊ`iÊÃ>ÊÌkÌiÊ\Ê`iÊtype slave ­°ÊÓ®ÊÆÊ`iÃ̈˜jiÊDÊdevenir plutôt belle que jolieÊ­°Êή°ÊiÃÊ `ˆvvjÀi˜ÌÃÊjj“i˜ÌÃʵՈÊVœ“«œÃi˜Ìʏ>ÊÌkÌiÊܘÌÊ i˜ÃՈÌiÊjۜµÕjÃÊ\ʏiÃÊV…iÛiÕÝ]ʏiÃÊÞiÕÝ]ʏiʘiâ]Ê iÃʍœÕiÃ]ʏ>ÊLœÕV…i° >˜ÃÊ iÃÊ `iÕÝÊ V>Ã]Ê V½iÃÌÊ `½>LœÀ`Ê >Ê ÌkÌiÊ µÕˆÊ Àïi˜ÌÊ ½>ÌÌi˜Ìˆœ˜Ê `ÕÊ «œÀÌÀ>ˆÌˆÃÌi°Ê iÊ ÌÀ>iÌÊ `ÕÊ

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153

c.Ê>ÊۈÛ>VˆÌjÊ`iÃÊÞiÕÝÊ`iÊ>˜ViœÌÊiÃÌʏiÊÈ}˜iÊ `½Õ˜ÊÌi“«jÀ>“i˜ÌÊۈv]Ê«Àœ“«ÌÊDʏ>ʍœˆiÊVœ““iÊ DÊ >Ê VœmÀiÊ \Ê Ses yeux vifs pétillaient quand il était joyeux, mais la colère les rendait pareils à des charbons ardentsÊ­°ÊȇǮ°Ê ½>ÕÌÀiÃÊjj“i˜ÌÃÊ `j˜œÌi˜ÌÊ՘iÊ«iÀܘ˜>ˆÌjʅœÀÃÊ`ÕÊVœ““Õ˜Ê\ʏ>Ê LœÕV…iÊfermement dessinéeÊ­°ÊήÊÆÊle front haut et largeÊ­°Ê{‡x®° iÊ «œÀÌÀ>ˆÌÊ `iÊ >`ˆ>Ê “iÌÊ i˜Ê jۈ`i˜ViÊ `iÕÝÊ V>À>VÌmÀiÃÊ Ãˆ˜}ՏˆiÀÃÊ \Ê >Ê ÃjÛjÀˆÌj]Ê >ÃÜVˆjiÊ DÊ la pureté du type slaveÊ­°ÊÓ®]ÊiÌʏ>Ê`œÕViÕÀÊ­un regard velouté d’une douceur infinie]ʏ°Êx‡È®° 3.ÊiÊ«Ài“ˆiÀÊÌ>Li>ÕÊiÃÌÊ՘iʅՈiÊÃÕÀÊ̜ˆiÊ`iÊ 6ˆÌ̜ÀiÊ >À«>VVˆœ]Ê `>Ì>˜ÌÊ `iÊ £x£ä°Ê iÊ ÃiVœ˜`Ê iÃÌÊj}>i“i˜ÌÊ՘iʅՈiÊÃÕÀÊ̜ˆi]Ê`iÊÈÀÊiœÀ}iÊ

>ÕÃi˜]Ê`>Ì>˜ÌÊ`iÊ£nnÈ° ➙ Cette œuvre est vidéoprojetable et étudiée dans le classeur de transparents et le DVD. 4.ÊiÊ«Ài“ˆiÀÊÌ>Li>ÕÊÀi«ÀjÃi˜ÌiÊ՘ʍi՘iÊV…ivalier en armure. Ses mains sont posées sur le «œ““i>ÕÊiÌʏiÊÌÀ>˜V…>˜ÌÊ`iÊܘÊj«ji]ÊVœ““iÊ Ã½ˆÊ>>ˆÌʏ>ÊÜÀ̈ÀÊ`ÕÊvœÕÀÀi>հʏÊiÃÌʓœ˜ÌÀjÊ`iÊ trois quarts et son visage est tourné vers la }>ÕV…iÊ \Ê Ãœ˜Ê Ài}>À`Ê ÃiÊ «iÀ`Ê ÛiÀÃÊ >Ê `ÀœˆÌiÊ `ÕÊ Ì>Li>Õ°Ê ½iÃÌÊ՘Ê̜ÕÌʍi՘iʅœ““i]Ê>ÕÝÊÌÀ>ˆÌÃÊ Àj}ՏˆiÀÃÊiÌÊi˜VœÀiÊi˜v>˜Ìˆ˜Ã]Ê>ÕÝʍœÕiÃÊÀœ˜`iÃ]Ê Dʏ>ÊLœÕV…iÊ«ïÌi]Ê>ÕÝʏœ˜}ÃÊV…iÛiÕÝÊ`œÀjðÊÊ «œÀÌiÊ՘iÊÜÀÌiÊ`iÊLjÀiÌÊ«>ÌÊÃÕÀʏiÃÊV…iÛiÕÝ°Ê iÊ ÛˆÃ>}iÊ DÊ «iˆ˜iÊ ÃœÀÌˆÊ `iÊ ½i˜v>˜ViÊ Vœ˜ÌÀ>ÃÌiÊ >ÛiVʏ>ʅ>ÕÌiÊiÌʏ>À}iÊÃÌ>ÌÕÀiÊ`Õʍi՘iʅœ““i]Ê Lˆi˜Ê «>˜ÌjÊ ÃÕÀÊ ÃiÃÊ >“LiÃÊ Õ˜Ê «iÕÊ jV>ÀÌjiÃ°Ê iÊVœÀ«ÃÊiÃÌÊ`jDÊViÕˆÊ`½Õ˜Ê}ÕiÀÀˆiÀÊÀœ“«ÕÊ>ÕÊ métier des armes. iÊ ÃiVœ˜`Ê Ì>Li>ÕÊ Ài«ÀjÃi˜ÌiÊ Õ˜iÊ i՘iÊ wi]Ê `œ˜ÌÊ œ˜Ê ˜iÊ ÛœˆÌÊ µÕiÊ iÊ ÛˆÃ>}iÊ iÌÊ iÊ …>ÕÌÊ `ÕÊ VœÀ«Ã°Ê -œ˜Ê ۈÃ>}iÊ iÃÌÊ `½Õ˜Ê œÛ>iÊ «>Àv>ˆÌ]Ê iÊ Ìiˆ˜ÌÊV>ˆÀ]ʏj}mÀi“i˜ÌÊÀœÃjÊÃÕÀʏiÃÊ«œ““iÌÌiÃ°Ê >Ê LœÕV…iÊ iÃÌÊ V…>À˜Õi]Ê iÊ ˜iâÊ `ÀœˆÌ]Ê iÃÊ ÞiÕÝÊ ÌÀmÃÊLiÕÃ]Ê>ÃÃiâÊi˜vœ˜VjðÊ-iÃÊV…iÛiÕÝÊLœ˜`Ã]Ê œ˜`ՏjÃ]Ê i˜V>`Ài˜ÌÊ iÊ …>ÕÌÊ `ÕÊ ÛˆÃ>}i°Ê ,i«Àjsenté de trois quarts, son visage est tourné vers >Ê}>ÕV…i]Ê>VVi˜ÌÕ>˜ÌʏiÊ`iÃȘÊ`ÕÊVœÕ]ʏœ˜}ÊiÌÊ ÃœÕ«iÊ ÆÊ iÊ Ài}>À`Ê iÃÌÊ ÃjÀˆiÕÝ]Ê wÝjÊ >ÕÊ œˆ˜°Ê >Ê i՘iÊwiÊ«œÀÌiÊ՘iÊÀœLiÊL>˜V…iʵՈʏ>ˆÃÃiʏiÊ VœÕÊ`j}>}j° 5. a.Ê >˜ÃʏiÊ«Ài“ˆiÀÊ«œÀÌÀ>ˆÌ]ʏiʍi՘iÊV…iÛ>ˆiÀÊiÃÌÊÀi«ÀjÃi˜ÌjÊi˜Ê«ˆi`Ê­«>˜Ê“œÞi˜®]ÊViÊµÕˆÊ met en valeur sa stature et sa pose, traduisant ܘÊ>ÃÃÕÀ>˜Vi°Ê*œÕÀʏ>ʍi՘iÊwi]ÊV½iÃÌʏiÊ«>˜Ê À>««ÀœV…jʵՈÊ>ÊjÌjÊV…œˆÃˆ]ʓiÌÌ>˜ÌÊi˜ÊÛ>iÕÀʏiÊ ÛˆÃ>}iʵՈʜVVÕ«iʏiÊVi˜ÌÀiÊ`ÕÊÌ>Li>ÕÊiÌÊ`œ˜ÌÊ iÃÊ`jÌ>ˆÃÊܘÌÊLˆi˜ÊۈÈLið b.Ê >˜ÃÊ iÊ «œÀÌÀ>ˆÌÊ `ÕÊ V…iÛ>ˆiÀ]Ê ½>ÀÀˆmÀi‡«>˜Ê iÃÌÊÌÀmÃÊ`jÌ>ˆjÊ\ʈÊVœ“«œÀÌiÊDʏ>ÊvœˆÃÊ`iÃÊjj“i˜ÌÃÊ`iÊ«>ÞÃ>}i]Ê>ÃÃiâÊiÃV>À«j]Ê՘iʓ>ˆÃœ˜Ê

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ÃÕÀʏ>Ê}>ÕV…iÊ`ÕÊÌ>Li>Õ]ÊiÌÊ>ÕÊ«Ài“ˆiÀÊ«>˜ÊÕ˜Ê >À`ˆ˜°Ê iÃÊ Ìœ˜ÃÊ œVÀiÊ iÌÊ ÀœÕ}iÊ Ãœ˜ÌÊ i˜Ê …>À“œ˜ˆiÊ>ÛiVʏ½œ“LÀiÊÀœÕ}iÊ`iʏ>ʍ>“LiÊ}>ÕV…iÊ`ÕÊ V…iÛ>ˆiÀ°Ê½>̓œÃ«…mÀiÊ>Õ̜“˜>iÊiÃÌÊÌi“«jÀjiÊ«>Àʏ>Ê«ÀjÃi˜ViÊ`½>˜ˆ“>ÕÝÊۈÛ>˜ÌÃ]Ê՘ÊV…ˆi˜Ê >ÕÊ«ˆi`Ê`iʏ½>ÀLÀi]Ê՘iʅiÀ“ˆ˜iÊL>˜V…iÊ`>˜ÃʏiÊ >À`ˆ˜]Ê`iÃʜˆÃi>ÕÝÊi˜Ê>ÀÀˆmÀi‡«>˜°Ê>Ê«ÀjÃi˜Vi]Ê >ÕÊÃiVœ˜`Ê«>˜]Ê`½Õ˜ÊV>Û>ˆiÀÊV>õÕjʓœ˜ÌjÊÃÕÀÊ Õ˜Ê V…iÛ>Ê L>ˆÊ iÌÊ >À“jÊ `½Õ˜iÊ >˜ViÊ Ài˜vœÀViÊ >Ê Ìœ˜>ˆÌjÊ}ÕiÀÀˆmÀiÊ`ÕÊÌ>Li>Õ° iÊ «œÀÌÀ>ˆÌÊ `iÊ >Ê i՘iÊ wiÊ ÃiÊ `jÌ>V…iÊ ÃÕÀÊ Õ˜Ê >ÀÀˆmÀi‡«>˜Ê Vœ“«œÃjÊ `½Õ˜Ê viՈ>}iÊ ÛiÀÌÊ Ìi˜`ÀiÊ\ʏ>ÊL>˜V…iÕÀÊ`iʏ>ÊÀœLi]ʏiÃÊÌiˆ˜ÌiÃÊ`œÕViÃÊ `ÕÊ ÛˆÃ>}iÊ iÌÊ `iÃÊ V…iÛiÕÝÊ vœÀ“i˜ÌÊ `iÃÊ âœ˜iÃÊ Õ“ˆ˜iÕÃiÃÊÃÕÀÊViÊvœ˜`Ê>ÃÃiâʘiÕÌÀi°Ê iÊ`jVœÀÊ ˜>ÌÕÀiÊiÃÌÊi˜Ê>VVœÀ`Ê>ÛiVʏ>Êȓ«ˆVˆÌjÊiÌʏ>ÊvÀ>ŠV…iÕÀÊ`iʏ>ʍi՘iÊwi°

Le portrait en situation Livre de l’élève, p. 228 OBJECTIF ■Ê œ˜˜iÀÊۈiÊDÊ՘ʫœÀÌÀ>ˆÌ°

➜ LIRE ET OBSERVER

1.ʽ…jÀœ‹˜iÊ`iÊiÃÃiÊiÃÌÊ>««ÕÞjiÊÃÕÀʏiÊÌÀœ˜VÊ `½Õ˜Ê>ÀLÀiÊ}j>˜Ì°Ê iÊiÃÌʈ““œLˆi° 2.Ê iÊ «œÀÌÀ>ˆÌÊ `œ˜˜iÊ `½>LœÀ`Ê Õ˜iÊ ˆ˜`ˆV>̈œ˜Ê `½i˜Ãi“LiÊ `ÕÊ «iÀܘ˜>}iÊ \Ê silhouette fragile ­°ÊÓ®ÊÆʫՈÃÊ՘iÊiÃ̈“>̈œ˜Ê`iÊܘÊ@}iÊ\Êun enfant d’une dizaine d’annéesÊ ­°Ê £ä®°Ê iÊ «œÀÌÀ>ˆÌÊÃiÊ«œÕÀÃՈÌÊ>ÛiVʏ>Ê`iÃVÀˆ«Ìˆœ˜Ê`iʏ>ÊÌkÌi]Ê >˜˜œ˜VjiÊ DÊ >Ê w˜Ê `iÊ >Ê «Ài“ˆmÀiÊ «…À>ÃiÊ `ÕÊ `iÕ݈m“iÊ«>À>}À>«…iÊ\Êtête nueÊ­°Ê£ä®°Êiʘ>ÀÀ>ÌiÕÀʘœÌiÊÃÕVViÃÈÛi“i˜ÌʏiÃÊV>À>VÌjÀˆÃ̈µÕiÃÊ `iÃÊ V…iÛiÕÝÊ ­Une frange de cheveux noirs et coupés en boule couvrait le front]ʏ°Ê£ä‡££®]ʫՈÃÊ du visage (Le visage était rond, très hâlé, très lisse]ʏ°Ê££‡£Ó®]Ê`ÕÊVœÕÊ­long et tendre]ʏ°Ê£Ó®]ÊiÌÊ i˜w˜Ê`iÃÊÞiÕÝÊ­de grands yeux bruns]ʏ°Ê£Ó®°Ê>Ê V>À>VÌjÀˆÃ>̈œ˜Êv>ˆÌÊÀiÃÜÀ̈ÀÊDʏ>ÊvœˆÃʏ>ʍi՘iÃÃiÊ du personnage (rond, lisse, tendre) et les teinÌiÃÊ Ãœ“LÀiÃÊ µÕˆÊ Vœ˜ÌÀ>ÃÌi˜ÌÊ >ÛiVÊ ½ˆ“«ÀiÃȜ˜Ê `iʍi՘iÃÃiÊ(noirs, hâlé, bruns). 3.Ê iÃÊ «>ÀœiÃÊ `ÕÊ «iÀܘ˜>}iÊ «iÀ“iÌÌi˜ÌÊ `iÊ lui donner une identité (Je suis une fille et je m’appelle Patricia]ʏ°Ê£È‡£Ç®]ÊÀiV̈w>˜ÌÊ>ˆ˜ÃˆÊ½iÀreur du narrateur (Vous vous trompez, je ne suis pas un garçon]Ê °Ê £È®°Ê iÃÊ VÀji˜ÌÊ Õ˜Ê ivviÌÊ `iÊ surprise. 4.ÊiÊ«iÀܘ˜>}iÊ`ÕÊÌ>Li>ÕÊiÃÌÊ«iÀV…jÊ`>˜ÃÊÕ˜Ê >ÀLÀi°Ê ½iÃÌÊ՘iÊ«ïÌiÊwi]Ê>ÃÈÃiÊÃÕÀÊ՘iÊLÀ>˜V…iÊ “>ŠÌÀiÃÃi]Ê iÃÊ «ˆi`ÃÊ i˜VœÀiÊ «œÃjÃÊ ÃÕÀÊ iÃÊ

`iÀ˜ˆiÀÃÊL>ÀÀi>ÕÝÊ`iʏ½jV…iiʵսiiÊ>Êi“«À՘ÌjiÊ«œÕÀÊ}Àˆ“«iÀÊ`>˜Ãʏ½>ÀLÀi°Ê->ʓ>ˆ˜Ê}>ÕV…iÊ iÃÌÊ>««ÕÞjiÊÃÕÀʏ>ÊLÀ>˜V…iÊÃÕÀʏ>µÕiiÊiiÊiÃÌÊ >ÃÈÃi]Ê Ì>˜`ˆÃÊ µÕiÊ Ãœ˜Ê LÀ>ÃÊ `ÀœˆÌÊ iÃÌÊ «>ÃÃjÊ ÃÕÀÊ Õ˜iÊ LÀ>˜V…iÊ ÃÕ«jÀˆiÕÀiÊ «œÕÀÊ “>ˆ˜Ìi˜ˆÀÊ Ãœ˜Ê jµÕˆˆLÀi°Ê->ÊÌkÌiÊiÃÌʏj}mÀi“i˜ÌÊ«i˜V…jiÊÃÕÀʏ>Ê `ÀœˆÌiÊiÌÊý>««ÕˆiÊÃÕÀÊViÌÌiÊLÀ>˜V…iÊÃÕ«jÀˆiÕÀi°Ê

iÊ`œ˜˜iÊDʏ>ÊvœˆÃʏ½ˆ“«ÀiÃȜ˜Ê`½Õ˜ÊjµÕˆˆLÀiÊ «ÀjV>ˆÀiÊiÌÊ`½Õ˜ÊVœ“«iÌÊ>L>˜`œ˜°Ê½i˜v>˜ÌÊiÃÌÊ >“LiÃÊ ˜ÕiÃÊ iÌÊ «œÀÌiÊ `iÃÊ Ã>˜`>iÃÊ DÊ Ãi“iiÃÊ `iÊ VœÀ`i]Ê i˜Ê ̜ˆiÊ LˆÃÌÀi]Ê >VjiÃÊ >Õ̜ÕÀÊ `iÊ ÃiÃÊ V…iۈiÃ°Ê -œÕÃÊ Ã>Ê VœÕÀÌiÊ ÀœLi]Ê DÊ «ïÌiÃÊ “>˜V…iÃ]ÊiiÊ«œÀÌiÊ՘ÊV…i“ˆÃˆiÀÊL>˜VÊDʓ>˜V…iÃÊ œ˜}ÕiðÊiÊۈÃ>}iÊiÃÌÊ>ÃÃiâÊyœÕ]ʓ>ˆÃÊ`iÊvœÀ“iÊ Àœ˜`iÊ ÆÊ iÃÊ V…iÛiÕÝÊ œ˜}Ã]Ê `½Õ˜Ê LÀÕ˜Ê ÀœÕÝÊ µÕˆÊ À>««iiʏiÃÊ̜˜ÃÊ`iʏ½jV…iiÊiÌÊ`iÃÊLÀ>˜V…iÃÊ`iÊ ½>ÀLÀi]ÊܘÌÊÃj«>ÀjÃÊ«>ÀʏiʓˆˆiÕÊ«>ÀÊ՘iÊÀ>ˆiÊ iÌÊÀiiÛjÃÊÃÕÀʏiÃʜÀiˆiÃÊi˜Ê“>V>Àœ˜Ã°Ê½iÝ«ÀiÃsion est pensive, attentive, le regard tourné vers iÊ«iˆ˜ÌÀiʜÕʏiÊëiVÌ>ÌiÕÀ° 5.Ê iÊ «iÀܘ˜>}iÊ ÃiÊ vœ˜`Ê `>˜ÃÊ iÊ Ì>Li>ÕÊ i˜Ê À>ˆÃœ˜Ê `iÊ ½…>À“œ˜ˆiÊ `iÃÊ VœÕiÕÀÃÊ iÌÊ `iÃÊ ˆ}˜iÃÊ\ʏiÃÊ̜˜ÃÊ`iʏ>ÊÀœLiÊiÌÊ`iÃÊV…iÛiÕÝÊܘÌÊ ˆ`i˜ÌˆµÕiÃÊDÊViÕÝÊṎˆÃjÃÊ«œÕÀÊ«iˆ˜`ÀiʏiÊÌÀœ˜V]Ê iÃÊ LÀ>˜V…iÃÊ `iÊ ½>ÀLÀiÊ iÌÊ ½jV…ii°Ê iÃÊ iÕÝÊ `½œ“LÀiÊ>ÃܓLÀˆÃÃi˜ÌÊ̜ÕÌiʏ>Ê«>À̈iÊ}>ÕV…iÊ `ÕÊ«iÀܘ˜>}iÊ­DÊ`ÀœˆÌiÊ`ÕÊÌ>Li>Õ®°ÊiÊ«iÀܘnage est positionné dans le prolongement de ½jV…ii]Ê «>À>mi“i˜ÌÊ >ÕÊ ÌÀœ˜VÊ `iÊ ½>ÀLÀiÊ iÌÊ «iÀ«i˜`ˆVՏ>ˆÀi“i˜ÌÊ>ÕÝÊLÀ>˜V…iÃʓ>ŠÌÀiÃÃiÃ]Ê Ì>˜`ˆÃʵÕiʏ>ÊÌkÌiʈ˜Vˆ˜jiÊ«>ViʏiÃÊ`iÕÝʓ>V>Àœ˜ÃÊ`iʏ>ÊVœˆvvÕÀiÊ`iʏ½i˜v>˜ÌÊi˜ÊÃÕÀˆ“«ÀiÃȜ˜Ê `iʏ>ÊLÀ>˜V…iʵՈÊÌÀ>ÛiÀÃiÊi˜ÊœLˆµÕiʏ>Ê«>À̈iÊ ÃÕ«jÀˆiÕÀiÊ `ÕÊ Ì>Li>Õ°Ê i«i˜`>˜Ì]Ê `iÃÊ ÌœÕV…iÃÊV>ˆÀiÃÊiÌʏՓˆ˜iÕÃiÃÊÃiÊ`jÌ>V…i˜ÌÊ`iÊViÌÊ i˜Ãi“LiÊ\ʏiÃʍ>“LiÃÊiÌʏiÊۈÃ>}iÊ`iʏ½i˜v>˜Ì]Ê `œ˜Ìʏ>Ê«i>ÕʘÕiÊiÌÊV>ˆÀiʈÕ“ˆ˜iʏiÊVi˜ÌÀiÊ`ÕÊ Ì>Li>ÕÊÃÕÀʏ>ÊÛiÀ̈V>iÊVi˜ÌÀ>iÊÆʏ>ʓ>ˆ˜Ê`ÀœˆÌiÊ iÌÊ ½>Û>˜Ì‡LÀ>ÃÊ ÀiVœÕÛiÀÌÊ `ÕÊ ÌˆÃÃÕÊ L>˜VÊ `iÊ >Ê V…i“ˆÃiÊ«>ÃÃjÊÃÕÀʏ>ÊLÀ>˜V…iÊÃiÊ`jÌ>V…i˜ÌÊÃÕÀÊ iÊviՈ>}iÊÛiÀÌ]ʈ˜ÌÀœ`ՈÃ>˜ÌÊDʏ>ÊvœˆÃÊ՘iÊÀÕ«ture de ligne et de ton.

Pourquoi peindre et décrire un portrait ? Livre de l’élève, p. 229 OBJECTIF ■

Comprendre la visée d’un portrait.

➜ LIRE ET OBSERVER

1. a.ÊiÃÊÌiÀ“iÃÊ`jÛ>œÀˆÃ>˜ÌÃʵՈÊV>À>VÌjÀˆÃi˜ÌÊ i>ÕÌÞÊ-“ˆÌ…ÊܘÌÊÌÀmÃʘœ“LÀiÕÝÊ\Êridiculement

petitÊ ­°Ê £®Ê ÆÊ formes anguleusesÊ ­°Ê Ó‡Î®Ê ÆÊ tête minusculeÊ ­°Ê ·{®Ê ÆÊ mâchoires de chevalÊ ­°Ê x®Ê ÆÊ dents larges et jaunesÊ­°ÊȇǮÊÆÊsaillaient comme des crocsÊ­°Ê™‡£ä®ÊÆÊlèvres trop mincesÊ­°Ê£ä‡££®ÊÆÊ teinte indécise, vaguement argileuseÊ­°Ê££‡£Ó®ÊÆÊ le rebut de sa paletteÊ­°Ê£{®ÊÆÊentre la vase et la boueÊ­°Ê£x®ÊÆÊcrâne bosseléÊ­°Ê£È®ÊÆÊtouffes irrégulières, trop longues ou trop courtesÊ ­°Ê £È®Ê ÆÊ des herbes folles poussant entre des pavés déchaussés ­°Ê£Ç®° >˜ÃÊ ViÃÊ iÝ«ÀiÃȜ˜Ã]Ê œ˜Ê Ài“>ÀµÕiÊ iÊ ÀžiÊ `iÃÊ>`ÛiÀLiÃÊ(ridiculement, trop, vaguement), `iÃÊ >`iV̈vÃÊ (anguleuses, minuscule, larges, jaunes, indécise, argileuse, bosselé, irrégulières, déchaussés)]Ê `iÃÊ Vœ“«>À>ˆÃœ˜ÃÊ iÌÊ `iÃÊ “jÌ>«…œÀiÃÊ(comme des crocs, le rebut de sa palette, entre la vase et la boue, herbes folles, pavés déchaussés). b.Ê*>À“ˆÊViÃÊVœ“«>À>ˆÃœ˜ÃÊiÌÊViÃʓjÌ>«…œÀiÃ]Ê ViÀÌ>ˆ˜iÃÊ ÃiÊ ÀjvmÀi˜ÌÊ DÊ ½>˜ˆ“>ˆÌjÊ \Ê mâchoires de cheval ­°Ê x®Ê ÆÊ comme des crocsÊ ­°Ê £ä®Ê ÆÊ `½>ÕÌÀiÃÊ Ài˜Ûœˆi˜ÌÊ DÊ ½Õ˜ˆÛiÀÃÊ Ûj}jÌ>Ê \Ê vase ­°Ê£x®ÊÆÊherbes follesÊ­°Ê£Ç®ÊÆÊ`½>ÕÌÀiÃ]Êi˜w˜]Ê>ÕÊ Àm}˜iÊ “ˆ˜jÀ>Ê \Ê argileuseÊ ­°Ê £Ó®Ê ÆÊ boueÊ ­°Ê £x®Ê ÆÊ pavés déchaussésÊ­°Ê£Ç®° ½i˜Ãi“LiÊ`œ˜˜iÊ՘iʈ“«ÀiÃȜ˜ÊDʏ>ÊvœˆÃÊ`iÊ VÀÕ>ÕÌjÊiÌÊ`iÊ`jVœ“«œÃˆÌˆœ˜° 2.ʽHomme aux bras croisés iÃÌÊ՘ÊÌ>Li>ÕÊ`iÊ *>LœÊ*ˆV>ÃÜ]Ê`>ÌjÊ`iÊ£™ä™° 3.Ê iÊ «iÀܘ˜>}iÊ iÃÌÊ Ài«ÀjÃi˜ÌjÊ i˜Ê «>˜Ê À>««ÀœV…jÊ ­ˆÊ iÃÌÊ VœÕ«jÊ >ÕÊ “ˆˆiÕÊ `ÕÊ LÕÃÌi®]Ê `iÊ ÌÀœˆÃʵÕ>ÀÌðʏÊ>ʏiÃÊLÀ>ÃÊVÀœˆÃjÃ]ÊÃiÀÀjÃÊ`iÛ>˜ÌÊ ÕˆÊÆʏiÃÊj«>ՏiÃ]ÊÀi˜ÌÀjiðÊ-œ˜ÊۈÃ>}iÊiÃÌʏj}mÀi“i˜Ìʈ˜Vˆ˜jÊÛiÀÃʏ>Ê}>ÕV…i°ÊÊ>ʏiÃÊÞiÕÝÊviÀ“jÃ°Ê /œÕÌiÊ Ãœ˜Ê >Ì̈ÌÕ`iÊ “œ˜ÌÀiÊ µÕ½ˆÊ iÃÌÊ ˜œ˜Ê «>ÃÊ i˜`œÀ“ˆ]ʓ>ˆÃÊ>ÌÌi˜ÌˆvÊDÊ`iÃÊ«>ÀœiÃ]Ê՘iʓÕȵÕiʵսˆÊjVœÕÌiÊ`iÊv>Xœ˜ÊÀiVÕiˆˆi]ʓj`ˆÌ>̈Ûi°Ê >ÊÌiV…˜ˆµÕiÊṎˆÃjiÊiÃÌÊViiÊ`ÕÊVÕLˆÃ“iÊ\ʏiÃÊ “>ÃÃiÃÊ `ÕÊ ÛˆÃ>}iÊ iÌÊ `ÕÊ VœÀ«ÃÊ Ãœ˜ÌÊ `iÃȘjiÃÊ DÊ ½>ˆ`iÊ `iÊ vœÀ“iÃÊ }jœ“jÌÀˆµÕiÃ]Ê iÃÃi˜Ìˆii“i˜ÌÊ`iÃÊ`i“ˆ‡ViÀViÃ]ÊViʵՈÊ`œ˜˜iÊ՘iÊViÀÌ>ˆ˜iÊÀœ˜`iÕÀÊ>ÕÊ«iÀܘ˜>}i]ÊVœ““iʜ˜ÊiÊۜˆÌÊ dans la ligne des épaules et de la poitrine, des ÞiÕÝ]Ê`iÃʍœÕiÃ]Ê`iʏ>ʓmV…iÊÃÕÀʏiÊvÀœ˜Ì]ʏˆ}˜iÃÊ qui sont rappelées en arrière-plan dans la frise …œÀˆâœ˜Ì>iÊ µÕˆÊ ÌÀ>ÛiÀÃiÊ iÊ Ì>Li>Õ°Ê +ÕiµÕiÃÊ ˆ}˜iÃÊ`ÀœˆÌiÃÊ­iÊ`iÃȘÊ`ÕÊۈÃ>}i]Ê`Õʘiâ]Ê`ÕÊ VœÕ]Ê`ÕÊLÀ>ÃÊ}>ÕV…i®Ê`œ˜˜i˜ÌÊDʏ½i˜Ãi“LiÊ`iÊ >ʘiÌÌiÌj°ÊiÃÊVœÕiÕÀÃÊܘÌÊ`j}À>`jiÃÊDÊL>ÃiÊ `iÊL>˜VÊ«œÕÀʏiʅ>ÕÌÊ`ÕÊۈÃ>}i]ʍ>՘iÊ«œÕÀʏiÃÊ V…iÛiÕÝÊiÌʏiÃÊj«>ՏiÃ]Ê}ÀˆÃÊiÌÊÛiÀÌÊ«œÕÀʏiÊvœ˜`Ê `ÕÊ Ì>Li>Õ°Ê iÃÊ ÌÀ>ˆÌÃÊ Ãœ˜ÌÊ ˜œˆÀÃ]Ê >VVÕÃ>˜ÌÊ >Ê ˜iÌÌiÌjÊ`ÕÊ`iÃȘ°ÊiÊ«iÀܘ˜>}iÊ>««>À>ŠÌÊ>ˆ˜ÃˆÊ «ÕÃÊV>ˆÀÊiÌÊ«ÕÃʏՓˆ˜iÕÝÊÃÕÀÊ՘Êvœ˜`Ê«ÀiõÕiÊ neutre.

12 - Portraits et paysages

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4.Ê iÊ «œÀÌÀ>ˆÌÊ `œ˜˜iÊ Õ˜iÊ ˆ“«ÀiÃȜ˜Ê `iÊ ÃjÀj˜ˆÌj]Ê `iÊ ÀiVÕiˆi“i˜Ì°Ê iÊ «iÀܘ˜>}i]Ê Lˆi˜Ê µÕ½>Þ>˜ÌÊ iÃÊ ÞiÕÝÊ viÀ“jÃ]Ê Vœ““Õ˜ˆµÕiÊ «>ÀÊ Ãœ˜Ê >Ì̈ÌÕ`iÊ iÌÊ Ãœ˜Ê iÝ«ÀiÃȜ˜°Ê iÃÊ VœÕiÕÀÃ]Ê ÌÀmÃÊ`œÕViÃ]ÊiÃ̜“«jiÃ]Ê`œ˜˜i˜Ìʏ>Ê«ÀˆœÀˆÌjÊ>ÕÊ trait.

La représentation des grands espaces Livre de l’élève, p. 230-231 OBJECTIF ■Ê ˜>ÞÃiÀÊ ½œÀ}>˜ˆÃ>̈œ˜Ê `iÊ ½ië>ViÊ `>˜ÃÊ >Ê

représentation d’un paysage.

1. a.ÊiÊ«Ài“ˆiÀÊÌiÝÌiÊ`jVÀˆÌÊ՘ʫ>ÞÃ>}iʓ>ÀˆÌˆ“iÊ `½Õ˜iÊ ŠiÊ `ÕÊ *>VˆwµÕiÊ ÆÊ iÊ ÃiVœ˜`]Ê Õ˜iÊ ÃՈÌiÊ`iÊ«>ÞÃ>}iÃÊ`ÕÊÀ>˜`Ê œÀ`ÊV>˜>`ˆi˜]ʜÙÊ `œ“ˆ˜i˜ÌÊ`½>LœÀ`ʏiÃʓœ˜Ì>}˜iÃÊiÌʏiÃÊÛ>jiÃ]Ê «ÕˆÃÊ`iÃʏ>Vð Dans le premier texte, on relève les termes }jœ}À>«…ˆµÕiÃÊÃՈÛ>˜ÌÃÊ\ÊfalaiseÊ­°ÊήÊÆÊplateau ­°Ê{®ÊÆʏiÃÊ«œˆ˜ÌÃÊV>À`ˆ˜>ÕÝÊestÊ­°ÊÓ]ʣή]Ênord et sudÊ­°ÊÈ®ÊÆÊarbresÊ­°ÊÇ®ÊÆÊmerÊ­°Ê£ä]ʣήÊÆÊcontinent ­°Ê£x®ÊÆÊîleÊ­°Ê£È]Ê£Ç]Ê£n®ÊÆÊPacifique ­°Ê£n®° >˜ÃÊ iÊ ÃiVœ˜`Ê ÌiÝÌiÊ w}ÕÀi˜ÌÊ iÃÊ ÌiÀ“iÃÊ }jœ}À>«…ˆµÕiÃÊÃՈÛ>˜ÌÃÊ\ÊblizzardsÊ­°Ê£®ÊÆÊlignes de partage des eauxÊ ­°Ê £®Ê ÆÊ flancs de montagnes dénudéesÊ­°ÊӇήÊÆÊlimite de la forêt et des neiges éternellesÊ­°ÊήÊÆÊvalléesÊ­°Ê{®ÊÆÊglaciers ­°Ê{®ÊÆÊ terres du SudÊ­°ÊÈ®ÊÆÊrégion de lacsÊ­°ÊȇǮÊÆÊgrèves ­°Ê£ä®° b. />Li>ÕÊVˆ‡`iÃÜÕð

Texte 1

Texte 2

Indications spatiales

direction de l’estÊ­°Ê£® jusqu’à l’extrême portée de sa vueÊ­°Êή au-delàÊ­°Êx® du nord au sud ­°ÊÈ® à l’estÊ­°Ê£Î® Pacifique ­°Ê£n®

franchirentÊ­°Ê£® à la limite deÊ­°Êή descendirentÊ­°Êή vallées (l. 4) à l’ombre des glaciers (l. 4) terres du SudÊ­°ÊÈ® pénétrèrentÊ­°ÊÈ® région de lacsÊ­°ÊȇǮ sur des grèvesÊ­°Ê£ä®

Indications temporelles

tout d’abordÊ­°Ê£® encoreÊ­°Ê™® etÊ­°Ê££®

sous les blizzards d’étéÊ­°Ê£® alors que (l. 2) vers la fin de l’annéeÊ­°ÊÈ® autrefoisÊ­°ÊÇ® présentement (l. 8)

c.Ê>Ê«Ài“ˆmÀiÊ`iÃVÀˆ«Ìˆœ˜ÊiÃÌÊv>ˆÌiÊDÊ«>À̈ÀÊ`½Õ˜Ê «œˆ˜ÌÊwÝi]ÊVœ““iʏ½ˆ˜`ˆµÕiʏ>Ê«Ài“ˆmÀiÊ«…À>ÃiÊ\Ê sa lunette aux yeux, Briant porta ses regards dans la direction de l’estÊ­°Ê£‡Ó®°ÊiÊÀiiÛjÊ`iʏ>Ê µÕiÃ̈œ˜Ê«ÀjVj`i˜ÌiÊVœ˜wÀ“iÊViÊV…œˆÝ]Êi˜ÊÀ>ˆÃœ˜Ê`iʏ>Ê«ÀjÃi˜ViÊ`ÕÊ«œÃÃiÃÈv]ÊVœ““iÊ`>˜ÃÊ >Ê «Ài“ˆmÀiÊ «…À>Ãi]Ê À>««œÀÌ>˜ÌÊ >Ê `iÃVÀˆ«Ìˆœ˜Ê >ÕÊ«œˆ˜ÌÊ`iÊÛÕiÊ`ÕÊ«iÀܘ˜>}i]ʈ““œLˆiÊÃÕÀÊ Õ˜iʅ>ÕÌiÕÀÊiÌÊV…iÀV…>˜ÌÊDÊÃiÊÀi«jÀiÀÊ`>˜Ãʏ½ië>ViÊ\Êjusqu’à l’extrême portée de sa vueÊ­°Êή° >Ê ÃiVœ˜`iÊ `iÃVÀˆ«Ìˆœ˜Ê v>ˆÌÊ `jwiÀÊ ÃœÕÃÊ ˜œÃÊ ÞiÕÝÊ Õ˜iÊ ÃÕVViÃȜ˜Ê `iÊ «>ÞÃ>}iÃ]Ê `jVœÕÛiÀÌÃÊ >ÕÊwÊ`iʏ>ʓ>ÀV…iÊ`iÃÊۜÞ>}iÕÀðÊiÃʘœÌ>̈œ˜ÃÊ `iÊÌi“«ÃÊýˆ˜ÃVÀˆÛi˜ÌÊ`>˜ÃÊ՘iÊ`ÕÀjiÊLi>ÕVœÕ«Ê plus longue que dans le premier texte (sous des blizzards d’été]ʏ°Ê£ÊÆÊvers la fin de l’année, °ÊÈ®°ÊiÃÊV…>˜}i“i˜ÌÃÊ`iʏˆiÕÝÊܘÌÊiÃÃi˜Ìˆii“i˜Ìʈ˜`ˆµÕjÃÊ«>ÀÊ`iÃÊÛiÀLiÃÊ`iʓœÕÛi“i˜ÌÊ\Ê

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➜ LIRE ET OBSERVER

franchirentÊ­°Ê£®]ÊdescendirentÊ­°Êή]Êpénétrèrent ­°ÊÈ®]ʵՈÊÌÀ>`ՈÃi˜Ìʏ½>Û>˜VjiÊ`iÃÊÌÀ>««iÕÀð 2.Ê>Ê«Ài“ˆmÀiÊ ÕÛÀi]ʈ˜ÌˆÌՏjiÊDeux hommes devant la mer, est une aquarelle sur papier, `iÊ >ë>ÀÊ >ۈ`Ê Àˆi`ÀˆV…]Ê `>Ì>˜ÌÊ `iÊ £nÎx°Ê >Ê ÃiVœ˜`iÊ iÃÌÊ Õ˜iÊ …ÕˆiÊ ÃÕÀÊ LœˆÃÊ `½LiÀÌÊ ˆiÀÃÌ>`Ì]ʵՈÊ>ÊÛjVÕÊ`iÊ£nÎäÊDÊ£™äÓ]ÊiÌʈ˜ÌˆÌՏjiÊ Le Lac Tahoe en hiver. 3. a.ʽ>µÕ>ÀiiÊÀi«ÀjÃi˜ÌiÊ՘ÊLœÀ`Ê`iʓiÀ]Ê>ÕÊ ÃœiˆÊVœÕV…>˜ÌÊÆʏ½…ÕˆiÊÃÕÀÊLœˆÃ]Ê՘ʫ>ÞÃ>}iÊ`iÊ >VÊ`iʓœ˜Ì>}˜iÊi˜Ê…ˆÛiÀ° ➙ L’œuvre d’Albert Bierstadt est vidéoprojetable et étudiée dans le classeur de transparents et le DVD. b.Ê >˜ÃÊ >Ê «Ài“ˆmÀiÊ  ÕÛÀi]Ê ½ˆ““i˜ÃˆÌjÊ iÃÌÊ ÃÕ}}jÀjiÊ«>Àʏ>Ê«Àœvœ˜`iÕÀÊ`iÊV…>“«Ê\ʏ>Ê«iÀëiV̈ÛiÊiÃÌÊÀi˜`ÕiÊ«>ÀÊÌÀœˆÃÊi˜Ãi“LiÃʅœÀˆâœ˜Ì>ÕÝÊ\ʏ>Ê}ÀmÛiÊ>ÛiVʏiÃÊ`iÕÝʅœ““iÃÊ`iÊ`œÃÊ>ÕÊ

«Ài“ˆiÀÊ «>˜]Ê ÃˆÌÕjÃÊ >ÕÊ Vi˜ÌÀiÊ `iÊ >Ê «Ài“ˆmÀiÊ ˆ}˜iÊ `iÃȘjiÊ «>ÀÊ iÃÊ }>iÌÃÊ `iÊ >Ê «>}iÊ ÆÊ iÃÊ ÀœV…iÀÃÊi˜Ê«>À̈iʈ““iÀ}jÃÊiÌʏ>ʓiÀÊ>ÕÊÃiVœ˜`Ê «>˜ÊÆʏiÊ܏iˆÊVœÕV…>˜ÌÊDʏ½…œÀˆâœ˜Êi˜Ê>ÀÀˆmÀi‡ «>˜]Ê j}mÀi“i˜ÌÊ i˜Ê œLˆµÕiÊ «>ÀÊ À>««œÀÌÊ >ÕÝÊ «iÀܘ˜>}iÃ]Ê iÌÊ œVVÕ«>˜ÌÊ >ÛiVÊ iÕÝÊ iÊ Vi˜ÌÀiÊ `iʏ½ˆ“>}i°Ê½>µÕ>ÀiiÊiÃÌÊ>ˆ˜ÃˆÊ«>ÀÌ>}jiÊi˜ÌÀiÊ une partie inférieure qui représente la grève et >Ê “iÀÊ iÌÊ >Ê «>À̈iÊ ÃÕ«jÀˆiÕÀiÊ œVVÕ«jiÊ «>ÀÊ iÊ Vˆi]ʏ½…œÀˆâœ˜ÊVœ˜Ã̈ÌÕ>˜Ìʏ>ʏˆ}˜iʓj`ˆ>˜i°Ê iÃÊ `iÕÝÊ✘iÃÊܘÌÊ`ˆÃ̈˜VÌiÃÊ`ÕÊ«œˆ˜ÌÊ`iÊÛÕiÊ`iÃÊ VœÕiÕÀÃÊ\ʏiÊVˆiÊiÃÌʜÀ>˜}jÊÌ>˜`ˆÃʵÕiʏ>ÊÌiÀÀiÊ et l’eau sont rendues par des teintes plus somLÀiÃ]ʘœˆÀ]ÊLiÕ]ÊÛiÀÌ° >˜ÃÊ >Ê ÃiVœ˜`iÊ  ÕÛÀi]Ê œ˜Ê Ài“>ÀµÕiÊ j}>i“i˜ÌÊ`ˆvvjÀi˜ÌÃÊ«>˜ÃʵՈÊÃÌÀÕVÌÕÀi˜Ìʏ>Ê«iÀëiV̈ÛiÊ\Ê>ÕÊ«Ài“ˆiÀÊ«>˜]ʏiÊV…i“ˆ˜Êi˜˜iˆ}j]ÊLœÀ`jÊ `½Õ˜iÊ ÃœÕV…iÊ `½>ÀLÀiÊ “œÀÌÊ ÆÊ >ÕÊ ÃiVœ˜`Ê «>˜]Ê iÊ >V]Ê >ÛiV]Ê ÃÕÀÊ >Ê `ÀœˆÌi]Ê Õ˜iÊ >˜}ÕiÊ `iÊ ÌiÀÀiÊ LœˆÃjiÊÆÊi˜Ê>ÀÀˆmÀi‡«>˜]ʏiÃʅ>ÕÌiÃʓœ˜Ì>}˜iÃ]Ê `œ˜ÌÊ iÃÊ Ãœ““iÌÃÊ ÃiÊ `ÀiÃÃi˜ÌÊ ÛiÀÃÊ iÊ Vˆi°Ê VˆÊ >ÕÃÈʏ½ˆ“>}iÊiÃÌÊ«>ÀÌ>}jiÊi˜Ê`iÕÝÊi˜Ãi“LiÃÊ `ˆÃ̈˜VÌÃ]ÊÃj«>ÀjÃÊ«>ÀʏiÊLœÀ`ʏiÊ«ÕÃÊjœˆ}˜jÊ`ÕÊ >VÊ\Ê`>˜Ãʏ>Ê«>À̈iʈ˜vjÀˆiÕÀi]ʏ>ÊÌiÀÀiÊiÌʏ½i>Õ]ÊiÌÊ dans la partie supérieure, les montagnes et le Vˆi°Ê ½ ÕÛÀiÊ “iÌÊ >ÕÃÃˆÊ i˜Ê jۈ`i˜ViÊ Õ˜iÊ ˆ}˜iÊ œLˆµÕi]Ê «>ÀÌ>˜ÌÊ `ÕÊ LœÀ`Ê ˆ˜vjÀˆiÕÀÊ }>ÕV…iÊ `iÊ ½ˆ“>}i]Ê «œÕÀÊ Àiœˆ˜`ÀiÊ iÊ “ˆˆiÕÊ `ÀœˆÌ°Ê iÌÌiÊ ˆ}˜iÊ Vœ˜Ã̈ÌÕiÊ >Ê Ãj«>À>̈œ˜Ê i˜ÌÀiÊ >Ê ÌiÀÀiÊ iÌÊ ½i>Õ°Ê iʈ˜ÛˆÌiʏiÊÀi}>À`ÊDʏœ˜}iÀʏiʏ>VÊÛiÀÃʏ>Ê vœÀkÌÊiÌʏiÃʓœ˜Ì>}˜iÃ]Êi˜ÊÃՈÛ>˜ÌʏiÊV…i“ˆ˜° 4. Couleurs et lumière sont essentielles dans la peinture de paysages. >Ê Õ“ˆmÀiÊ iÃÌÊ iÊ ÃՍiÌÊ `iÊ >Ê «Ài“ˆmÀiÊ  ÕÛÀiÊ \Ê iÊ܏iˆÊVœÕV…>˜Ì]Ê«>VjÊ«ÀiõÕiÊ>ÕÊVi˜ÌÀiÊ`ÕÊ Ì>Li>Õ]Ê ˆÕ“ˆ˜iÊ DÊ >Ê vœˆÃÊ iÊ VˆiÊ iÌÊ >Ê “iÀÊ ÆÊ iÊ À>ޜ˜˜i“i˜ÌÊ `ÕÊ ÃœiˆÊ ۈi˜ÌÊ jV…iÀÊ iÃÊ «ˆi`ÃÊ `iÃÊ`iÕÝʅœ““iÃÊiÌÊVœ˜Ã̈ÌÕiʏ>ʏˆ}˜iÊ`iÊvՈÌiÊ `ÕÊ Ì>Li>Õ°Ê -œÕÃÊ ½ivviÌÊ `iÊ >Ê Õ“ˆmÀi]Ê ½i>ÕÊ iÃÌÊ «ÕÃÊ V>ˆÀiÊ µÕiÊ >Ê ÌiÀÀi]Ê …œÀÃÊ `½>ÌÌiˆ˜ÌiÊ `ÕÊ À>ޜ˜˜i“i˜ÌÊ \Ê iÃÊ `iÕÝÊ Ãˆ…œÕiÌÌiÃÊ DÊ Vœ˜ÌÀi‡ œÕÀÊiÌʏiÃÊÀœV…iÀÃÊiÌʏiÃÊ}>iÌÃÊ`iʏ>Ê«>}iÊµÕˆÊ `i“iÕÀi˜ÌÊ`>˜Ãʏ½œ“LÀiÊܘÌÊ`jDÊi˜Ûiœ««jÃÊ `iÊ >Ê ˜œˆÀViÕÀÊ `iÊ >Ê ˜ÕˆÌ°Ê ½ivviÌÊ Ã«iVÌ>VՏ>ˆÀiÊ iÃÌÊ>VVi˜ÌÕjÊ«>Àʏ>Ê«ÀjÃi˜ViÊ`iÃÊ`iÕÝʅœ““iÃÊ µÕˆÊVœ˜Ìi“«i˜Ìʏ½>ÃÌÀiÊ܏>ˆÀi° Le Lac Tahoe en hiver utilise différentes nuanViÃÊ`iÊLiÕÊ«œÕÀʏiʏ>VÊiÌʏiÊVˆi]Ê`iÊÛiÀÌÊ«œÕÀÊ >ÊÛj}jÌ>̈œ˜]ÊiÌÊ`iÊL>˜VÊ«œÕÀʏiÊ܏Êi˜˜iˆ}j]Ê iÃÊ “œ˜Ì>}˜iÃÊ iÌÊ iÃÊ ˜Õ>}iÃ°Ê ½i˜Ãi“LiÊ iÃÌÊ

j̈˜Vi>˜ÌÊ `iÊ Õ“ˆmÀi]Ê iÃÊ Ìiˆ˜ÌiÃÊ Ãœ˜ÌÊ ÌÀmÃÊ ÛˆÛiÃ°Ê iÃÊ VœÕiÕÀÃÊ vÀœˆ`iÃÊ `œ˜˜i˜ÌÊ Õ˜iÊ ˆ`jiÊ `iÊ >Ê Ìi“«jÀ>ÌÕÀiÊ µÕˆÊ Àm}˜iÊ `>˜ÃÊ ViÊ ˆiÕ°Ê iÊ ÃœiˆÊjV>ˆÀiʈ˜`ˆÀiVÌi“i˜Ìʏ>ÊÃVm˜iÊ\ʈÊiÃÌʅœÀÃÊ V…>“«]Ê i˜Ê …>ÕÌÊ DÊ }>ÕV…iÊ `iÊ ½ˆ“>}i]Ê Vœ““iÊ ½ˆ˜`ˆµÕiÊ ½œ“LÀiÊ «œÀÌjiÊ `iÃÊ ÌÀœ˜VÃÊ `½>ÀLÀiÃ]Ê >ÕÊ «Ài“ˆiÀÊ «>˜°Ê Ê ÃiÊ `j}>}iÊ `iÊ ViÊ «>ÞÃ>}i]Ê Vœ“«mÌi“i˜ÌÊۈ`iÊ`iÊ«ÀjÃi˜ViʅՓ>ˆ˜i]Ê՘iÊ ˆ“«ÀiÃȜ˜Ê`iÊV>“iÊiÌÊ`iÊvœÀViÊÌÀ>˜µÕˆi]Ê`ÕiÊ >ÕÝÊVœÕiÕÀÃÊvÀ>˜V…iÃÊiÌÊDʏ>ʘiÌÌiÌjÊ`iÃʏˆ}˜iÃÊ ÃœÕˆ}˜jiÊ«>ÀʏiÃʍiÕÝÊ`iʏՓˆmÀi°

Pourquoi peindre et décrire un paysage ? Livre de l’élève, p. 232-233 OBJECTIF

Comprendre la visée de la représentation d’un paysage.



➜ LIRE ET OBSERVER

1. Extrait 1.Ê>ÊۈiÊ`iÊ+Ո˜Ã>ˆÊiÃÌÊÈÌÕjiÊi˜ÌÀiÊ Õ˜Ê >VÊ `½i>ÕÊ `œÕViÊ iÌÊ Õ˜Ê >À}iÊ yiÕÛiÊ \Ê elle a d’un côté un lac d’eau douce qui est très claire, et de l’autre un énorme fleuveÊ­°Ê{‡x®°Ê½œÀˆ}ˆ˜>ˆÌjÊ`iʏ>ÊۈiÊ̈i˜ÌÊDʏ>ʓՏ̈ÌÕ`iÊ`iÊV>˜>ÕÝÊµÕˆÊ >Êȏœ˜˜i˜ÌÊiÌÊ«iÀ“iÌÌi˜ÌÊ՘iÊVˆÀVՏ>̈œ˜Ê>ˆÃjiÊ `>˜ÃÊ ÌœÕÌiÃÊ ÃiÃÊ «>À̈iÃÊ \Ê L’on peut aller par toute la ville et par terre, et par ces cours d’eau ­°Ê Ç®°Ê >Ê VˆÀVՏ>̈œ˜Ê iÃÌÊ v>VˆˆÌjiÊ «>ÀÊ >Ê >À}iÕÀÊ `iÃÊÀÕiÃÊiÌÊ`iÃÊVœÕÀÃÊ`½i>ÕÊ\ les barques y peuvent passer à loisir, et les charrettes transporter les choses nécessaires aux habitants ­°Ên‡™®°ÊiÃÊ «œ˜ÌÃ]ÊÌÀmÃʘœ“LÀiÕÝ]ÊVœ˜ÃÌÀՈÌÃÊ«œÕÀʏ>Ê«Õ«>ÀÌÊ i˜Ê«ˆiÀÀi]ÊܘÌÊÃÕvwÃ>““i˜Ìʅ>ÕÌÃÊ«œÕÀʏ>ˆÃÃiÀÊ iÊ «>ÃÃ>}iÊ DÊ `iÊ }ÀœÃÊ ˜>ۈÀiÃÊ \Ê une grande et grosse nef peut aisément passer ­°Ê ££‡£Ó®°Ê >Ê ÛˆiÊ iÃÌÊ ÌÀmÃÊ «iÕ«jiÊ iÌÊ ÌÀmÃÊ Vœ““iÀX>˜ÌiÊ ÆÊ iÃÊ «>ViÃÊ Ãœ˜ÌÊ >ÃÃiâÊ Û>ÃÌiÃÊ «œÕÀÊ >VVÕiˆˆÀÊ iÃÊ “>ÀV…jÃÊ\ Il y a des places carrées où l’on tient les marchés et qui […] sont nécessairement très vastes et spacieusesÊ­°ÊÓÊDÊ{®° 2. Extrait 2. a.Ê iÊ ˆiÕÊ `jVÀˆÌÊ iÃÌÊ >Ê Ã>Û>˜iÊ >vÀˆV>ˆ˜i]Ê >ÕÊ «ˆi`Ê `ÕÊ KilimandjaroÊ ­°Ê Ç®]Ê µÕiÊ iʘ>ÀÀ>ÌiÕÀʜLÃiÀÛiÊ`i«ÕˆÃÊÃ> hutteÊ­°Ê£Î®°ÊiÊ “œ“i˜ÌÊ`jVÀˆÌÊiÃÌÊViÕˆÊœÙÊl’aube tropicale (l. 2) laisse place à l’auroreÊ­°Ê{®]ÊV½iÃ̇D‡`ˆÀiÊ>ÕʏiÛiÀÊ du soleil.

12 - Portraits et paysages

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b. Champ lexical de la lumière

Champ lexical des couleurs

Champ lexical des bruits

ombresÊ­°Êx® la lumièreÊ­°Êx® brillait, étincelait, scintillait ­°ÊÈ® feux solaires (l. 8) paillettesÊ­°Ê™® poudre de diamantÊ­°Ê£ä® resplendissanteÊ­°Ê££® verniesÊ­°Ê£{® jourÊ­°Ê£n®

vermeillesÊ­°ÊÇ® jauneÊ­°Ê££® verdoyantÊ­°Ê£È®

chantaientÊ­°Ê£{® jacassaientÊ­°Ê£{®

>ÊVœ“«>À>ˆÃœ˜Êpareilles à une poudre de diamantÊ­°Ê£ä®Ê“iÌÊi˜Êjۈ`i˜Viʏ>ʏՓˆ˜œÃˆÌjÊ`iÃÊ «>À̈VՏiÃÊ`iÊLÀœÕˆ>À`]ÊjV>ˆÀjiÃÊ«>ÀʏiÃÊÀ>ޜ˜ÃÊ du soleil levant. c.Ê >Ê “jÌ>«…œÀiÊ w˜>iÊ “œ˜ÌÀiÊ la terreÊ ­°Ê £n®Ê Vœ““iÊ՘Êthéâtre, dont le rideau se lève pour >ˆÃÃiÀÊ«>ViÊ>ÕÊ܏iˆ°ÊiʍœÕÀÊiÃÌÊ>ˆ˜ÃˆÊ>ÃȓˆjÊ DÊ՘ÊëiVÌ>ViʜvviÀÌÊ>ÕÝÊÞiÕÝÊ`ÕÊۜÞ>}iÕÀ°ÊiÊ «>ÞÃ>}iÊiÃÌÊi˜V…>˜ÌiÕÀÊiÌÊÃÕÃVˆÌiʏ½>`“ˆÀ>̈œ˜]Ê ½j“iÀÛiˆi“i˜ÌÊ`Õʘ>ÀÀ>ÌiÕÀ°ÊiÊëiVÌ>ViÊ`ÕÊ iÛiÀÊ`ÕʍœÕÀÊ>««>À>ŠÌÊ>ˆ˜ÃˆÊVœ““iÊ՘iÊ ÕÛÀiÊ d’art. 3. a.ʽˆ“>}iÊ£ÊiÃÌʏ>ÊÀi«Àœ`ÕV̈œ˜Ê`½Õ˜iÊi˜Õ“ˆ˜ÕÀiÊ `ÕÊ “>ŠÌÀiÊ `½ }iÀ̜˜]Ê ˆ˜ÌˆÌՏjiÊ La Cité de Hangzhou en Chine, qui illustre l’édition du Devisement du mondeÊ `iÊ >ÀVœÊ *œœ]Ê «>ÀÕiÊ ÛiÀÃÊ£{£ä‡£{£Ó°Ê ½iÃÌÊ`iÊViÌʜÕÛÀ>}i]Ê`>Ì>˜ÌÊ`iÊ £Ó™n]ʵսiÃÌÊ̈ÀjʏiÊÌiÝÌiʁÊ>ÊۈiÊ`iÊ+Ո˜Ã>ˆÊ‚°Ê ½ˆ“>}iÊ ÓÊ iÃÌÊ >Ê Ài«Àœ`ÕV̈œ˜Ê `ÕÊ Ì>Li>ÕÊ `iÊ Henri Rousseau, dit le Douanier Rousseau, intitulé La Charmeuse de serpents°Ê iÌÌiÊ  ÕÛÀiÊ `iÊ£™äÇÊiÃÌÊ՘iʅՈiÊÃÕÀÊ̜ˆi° ➙ L’œuvre du Douanier Rousseau est vidéoprojetable et étudiée dans le classeur de transparents et le DVD. b.Ê iÊ }À>˜`Ê ˜œ“LÀiÊ `iÊ “>ˆÃœ˜ÃÊ w}ÕÀ>˜ÌÊ ÃÕÀÊ ½ˆ“>}iÊ iÃÌÊ V>À>VÌjÀˆÃ̈µÕiÊ `½Õ˜iÊ }À>˜`iÊ Ûˆi°Ê "˜Ê `ˆÃ̈˜}ÕiÊ j}>i“i˜ÌÊ `iÊ “Տ̈«iÃÊ V>˜>ÕÝ]Ê par-dessus lesquels passent des ponts reliant iÃÊ ÀÕiÃÊ iÌÊ iÃÊ “>ˆÃœ˜ÃÊ \Ê >Ê ÛˆiÊ iÃÌÊ Vœ˜ÃÌÀՈÌiÊ ÃÕÀÊ ½i>Õ°Ê iÃÊ Ìiˆ˜ÌiÃÊ «>ÃÌiÊ `iÃÊ “>ˆÃœ˜ÃÊ Ãœ˜ÌÊ Ài…>ÕÃÃjiÃÊ«>ÀʏiÃÊVœÕiÕÀÃÊ«ÕÃÊۈÛiÃÊṎˆÃjiÃÊ «œÕÀÊ iÃÊ ÌœˆÌÃ]Ê ÀœÕ}iÃ]Ê LiÕÃ]Ê >՘iÃ]Ê }ÀˆÃÊ ÆÊ iÃÊ ÛœˆiÃÊ`iÃÊ«œ˜ÌÃÊܘÌÊ«iˆ˜ÌiÃÊi˜Ê>՘iʜVÀi]Êv>ˆsant ressortir le tissu serré du réseau des rues iÌÊ `iÃÊ V>˜>ÕÝ°Ê iÊ `iÃÈ˜Ê ˆ}˜œÀiÊ >Ê «iÀëiV̈ÛiÊ\ʏiÃʓ>ˆÃœ˜ÃÊDʏ½>ÀÀˆmÀi‡«>˜ÊܘÌÊ`iʓk“iÊ Ì>ˆiÊ µÕiÊ ViiÃÊ `ÕÊ «Ài“ˆiÀÊ «>˜Ê ÆÊ iÊ ÌÀ>ˆÌÊ iÃÌÊ vœ˜`ÕÊ `>˜ÃÊ >Ê VœÕiÕÀ]Ê `½Õ˜iÊ ÌiV…˜ˆµÕiÊ >ÃÃiâÊ

158

ܓ“>ˆÀi]Ê ÃÌޏˆÃj]Ê iÌÊ V…iÀV…iÊ DÊ «Àœ`ՈÀiÊ Õ˜iÊ ˆ“«ÀiÃȜ˜Ê `iÊ Ã>ÌÕÀ>̈œ˜Ê «Õ̞ÌÊ µÕiÊ `½iÝ>V̈tude de la représentation. 4. a.Ê iÊ «>ÞÃ>}iÊ «iˆ˜ÌÊ «>ÀÊ iÊ œÕ>˜ˆiÀÊ ,œÕÃÃi>ÕÊÃiÊV>À>VÌjÀˆÃiÊ«>ÀÊÃ>ÊÛj}jÌ>̈œ˜ÊÕÝÕÀˆ>˜ÌiÊ iÌʏ>Ê«ÀjÃi˜ViÊ`½Õ˜Ê>VʜÕÊ`½Õ˜ÊjÌ>˜}]Êi˜ÌœÕÀjÊ `½Õ˜iÊvœÀkÌÊ`i˜Ãi]Ê`>˜ÃʏiʵÕ>ÀÌʈ˜vjÀˆiÕÀÊ}>ÕV…iÊ `ÕÊ Ì>Li>Õ°Ê >Ê `i˜ÃˆÌjÊ iÌÊ ½jV>ÌÊ `iÊ ViÌÌiÊ Ûj}jÌ>̈œ˜Ê «iÕÛi˜ÌÊ v>ˆÀiÊ «i˜ÃiÀÊ DÊ Õ˜iÊ vœÀkÌÊ ÛˆiÀ}i]ÊÌÀœ«ˆV>i° b.Ê >Ê ÃœÕÀViÊ `iÊ Õ“ˆmÀiÊ iÃÌÊ «>VjiÊ i˜Ê …>ÕÌÊ DÊ }>ÕV…iÊ`ÕÊÌ>Li>ÕÊ\ʏ>ʏ՘iÊ`ˆvvÕÃiÊÃiÃÊÀ>ޜ˜ÃÊ ÃÕÀÊ iÊ Vˆi]Ê >Ê vœÀkÌÊ i˜Ê >ÀÀˆmÀi‡«>˜]Ê iÊ >VÊ `œ˜ÌÊ iiÊ`iÃȘiʏiÊLœÀ`Ê>ÕÊ«Ài“ˆiÀÊ«>˜]ʫՈÃÊۈi˜ÌÊ ˆÕ“ˆ˜iÀÊ iÃÊ …>ÕÌiÃÊ …iÀLiÃÊ >ÕÊ «Ài“ˆiÀÊ «>˜Ê DÊ `ÀœˆÌiÊ `ÕÊ Ì>Li>Õ°Ê >Ê Õ“ˆmÀiÊ ÌÀ>ÛiÀÃiÊ >ˆ˜ÃˆÊ iÊ Ì>Li>Õ]Ê`iʅ>ÕÌÊi˜ÊL>ÃÊiÌÊ`iÊ}>ÕV…iÊDÊ`ÀœˆÌi]Ê iÌÊ Vœ˜Ã̈ÌÕiÊ ½Õ˜iÊ `iÃÊ ˆ}˜iÃÊ `iÊ vœÀViÊ `iÊ >Ê ÃÌÀÕVÌÕÀiÊ`ÕÊÌ>Li>Õ° >Ê VœÕiÕÀÊ `œ“ˆ˜>˜ÌiÊ iÃÌÊ iÊ ÛiÀÌ]Ê `jVˆ˜jÊ i˜Ê `½ˆ˜w˜ˆiÃÊ ˜Õ>˜ViÃÊ `ÕÊ ÛiÀÌÊ «@iÊ `iÊ ½i>ÕÊ iÌÊ `ÕÊ VˆiÊjV>ˆÀjÃÊ«>Àʏ>ʏ՘i]Êi˜Ê«>ÃÃ>˜ÌÊ«>ÀʏiÊÛiÀÌÊ V>ˆÀÊ`ÕÊviՈ>}iÊÈÌÕjʍÕÃÌiÊ`iÀÀˆmÀiʏiÃʅ>ÕÌiÃÊ …iÀLiÃÊ`ÕÊ«Ài“ˆiÀÊ«>˜]ʍÕõս>ÕÊÛiÀÌÊvœ˜VjÊṎˆÃjÊ>ÕÃÈÊLˆi˜Ê«œÕÀʏiÊ«iÀܘ˜>}iÊ>ÕÊ«Ài“ˆiÀÊ «>˜ÊµÕiÊ«œÕÀʏ>ÊvœÀkÌÊDʏ½>ÀÀˆmÀi‡«>˜ÊÃÕÀʏ>Ê}>ÕV…iÊ`ÕÊÌ>Li>Õ°Ê-iՏiÃʏiÃʏˆ}˜iÃʍ>՘iÊ«@iÊ`iÃÊ …iÀLiÃÊ`ÕÊ«Ài“ˆiÀÊ«>˜ÊiÌʏiÃÊ>ˆiÃʜÀ>˜}iÊ`iÊ ½œˆÃi>Õ]Êi˜ÊL>ÃÊDÊ}>ÕV…iÊ`ÕÊÌ>Li>Õ]Ê>««œÀÌi˜ÌÊ Õ˜iʘœÌiÊۈÛiÊ`>˜ÃÊ՘ÊÌ>Li>ÕʵՈÊ`œ˜˜iÊ՘iÊ ˆ“«ÀiÃȜ˜Ê j̜Õvv>˜Ìi]Ê “>}ÀjÊ >Ê «ÀjÃi˜ViÊ `iÊ l’eau. c.ÊiÊÌ>Li>ÕÊ«Àœ`ՈÌÊ՘iʈ“«ÀiÃȜ˜ÊjÌÀ>˜}i]Ê Ì>˜ÌÊ«>ÀʏiÃÊVœÕiÕÀÃʵÕiÊ«>ÀʏiÊÃՍiÌÊ\ʏ>ÊV…>À“iÕÃiÊ `iÊ ÃiÀ«i˜ÌÃÊ Ãi“LiÊ ÃiÊ vœ˜`ÀiÊ `>˜ÃÊ >Ê végétation et faire partie du paysage. Cet uniÛiÀÃÊ >««>À>ŠÌÊ Vœ““iÊ “>jwµÕi]Ê Ì>˜ÌÊ «>ÀÊ >Ê «ÀjÃi˜ViÊ`iÃÊÃiÀ«i˜ÌÃʵÕiÊ«>Àʏ>Ê`i˜ÃˆÌjÊ`iʏ>Ê vœÀkÌʵՈʫœÕÀÀ>ˆÌÊ>LÀˆÌiÀʓˆiÊ`>˜}iÀð

13!Mb!qptjf!eft!tfotbujpot Livre de l’élève, p. 234 à 257

➔ REPÈRES THÉORIQUES ET DIDACTIQUES Objectifs généraux du chapitre ■ Découvrir

des poèmes d’époques et de formes variées. ■ Étudier le lexique des sensations. ■ Analyser les jeux sur le langage.

Quelques rappels théoriques pour aborder la poésie UÊiÃʵÕiµÕiÃÊ«œˆ˜ÌÃʵՈÊÃՈÛi˜ÌÊ«iÀ“iÌÌÀœ˜ÌÊ de conduire les élèves vers une analyse méthodique du texte poétique et des émotions que peut leur procurer la lecture de la poésie. Uʏʘ½ÞÊ>Ê«>ÃÊ`iÊlangue poétique particulière. >ÊëjVˆwVˆÌjÊ`Õʏ>˜}>}iÊ«œj̈µÕiÊÀjÈ`iÊ`>˜ÃÊ la combinaison de tous les éléments qui entrent dans sa composition ou son fonctionnement. UÊ> mise en page joue un rôle prépondérant : la disposition du poème dans l’espace de la page suscite un mode de lecture propre et participe au sens du texte. UÊiʏ>˜}>}iÊ«œj̈µÕiÊiÃÌÊvœ˜`jÊÃÕÀʏ> fonction poétique du langage. Alors que la fonction de Vœ““Õ˜ˆV>̈œ˜Ê iÃÌÊ `ˆÀˆ}jiÊ ÛiÀÃÊ iÊ Ãˆ}˜ˆwj]Ê >Ê vœ˜V̈œ˜Ê«œj̈µÕiÊiÃÌÊVi˜ÌÀjiÊÃÕÀʏiÊÈ}˜ˆw>˜ÌÊ\Ê le langage poétique est adéquation entre le È}˜ˆw>˜ÌÊiÌʏiÊÈ}˜ˆwj° UÊ+Õ>ÌÀiÊ `œ“>ˆ˜iÃÊ`½>˜>ÞÃiÊ>}ˆÃÃi˜ÌÊi˜Ãi“LiÊ«œÕÀÊ«Àœ`ՈÀiʏ>ÊÈ}˜ˆwV>̈œ˜Ê`ÕÊÌiÝÌiÊ\ – le lexiqueÊ ­>ÃÜVˆ>̈œ˜Ã]Ê œ««œÃˆÌˆœ˜ÃÊ `iÊ champs lexicaux) ; – les imagesÊ ­jÌÕ`iÊ `iÃÊ w}ÕÀiÃÊ `iÊ ÃÌޏi]Ê «>ÀÊ analogie ou substitution) ; – la syntaxeÊ ­ÃÌÀÕVÌÕÀi]Ê ÌÞ«iÃÊ iÌÊ vœÀ“iÃÊ `iÊ «…À>ÃiÃ]ʓˆÃiÊi˜ÊÛ>iÕÀo®ÊÆ – le rythme et les sonoritésÊ ­Àˆ“iÃ]Ê VœÕ«iÃ]Ê i˜>“Li“i˜ÌÃ]Ê >˜>«…œÀiÃ]Ê >Ãܘ>˜ViÃ]Ê >ˆÌjÀ>̈œ˜Ão®°

Construction du chapitre Le choix des textes et leur exploitation pédagogique

UÊiÃÊ«œm“iÃÊÃjiV̈œ˜˜jÃÊýœÀ}>˜ˆÃi˜ÌÊ>Õ̜ÕÀÊ `½Õ˜Ê`œ“>ˆ˜iÊÀˆV…iÊiÌÊ«œÀÌiÕÀ]ÊViÕˆÊ`iÃÊsensations ; ce choix permet à la fois de mettre en  ÕÛÀiʏiÃÊ«ÀiÃVÀˆ«Ìˆœ˜ÃʜvwVˆiiÃÊi˜Ê“>̈mÀiÊ`iÊ i݈µÕiÊiÌÊ`½iÝ«œÀiÀÊ՘ÊÛ>ÃÌiÊ՘ˆÛiÀÃ]ÊViÕˆÊ`iÃÊ Vˆ˜µÊ Ãi˜Ã]Ê DÊ ÌÀ>ÛiÀÃÊ `iÃÊ «œm“iÃÊ `iÊ v>VÌÕÀiÃ]Ê d’époques et d’auteurs différents (vers réguˆiÀÃ]ÊÛiÀÃʏˆLÀiÃ]Êܘ˜iÌ]ÊÀœ˜`i>Õ]ÊV>ˆ}À>““i]Ê vœÀ“iÃÊLÀmÛiÃ]Ê`ÕÊœÞi˜Ê}iÊ>ÕÊXXe siècle). UÊ ½objectif du chapitre est d’analyser l’expression poétique des sensations et des différents sentiments et émotions qui leur sont liés : sensations visuelles (« Apprendre à voir » de ,>ޓœ˜`Ê +Õi˜i>Õ]Ê «°Ê ÓÎn®Ê ÆÊ Ãi˜Ã>̈œ˜ÃÊ >Õ`ˆÌˆÛiÃÊ ­Ê i˜kÌÀiÃÊ œÕÛiÀÌiÃÊ ‚Ê `iÊ 6ˆV̜ÀÊ Õ}œ]Ê «°Ê ÓΙ®Ê ÆÊ Ãi˜Ã>̈œ˜ÃÊ œv>V̈ÛiÃÊ ­Ê iÊ ÕvviÌÊ ‚Ê `½À̅ÕÀÊ ,ˆ“L>Õ`]Ê «°Ê Ó{ä®Ê ÆÊ Ãi˜Ã>̈œ˜ÃÊ Ì>V̈iÃÊ ­Ê iÃÊ œÕÀÀˆiÀÃÊ `½ÌjÊ ‚Ê `iÊ …>ÀiÃÊ `½"Àj>˜Ã]Ê «°Ê Ó{Ó®Ê ÆÊ Ãi˜Ã>̈œ˜ÃÊ }ÕÃÌ>̈ÛiÃÊ ­Ê iÊ i˜ÕÊ ÀœÕ}iʂÊiÌʁÊiÊi˜Õʍ>՘iʂÊ`iÊ>VµÕiÃÊ,œÕL>Õ`]Ê«°ÊÓ{È®ÊÆÊ}œ×ÌÃÊiÌÊVœÕiÕÀÃ]ÊÃi˜Ã>̈œ˜ÃÊiÌÊ Ãi˜Ìˆ“i˜ÌÊ>“œÕÀiÕÝÊ­Ê ½iÃÌÊ`>˜ÃÊViÌÌiÊyiÕÀÊ‚Ê `iÊ Ո>ՓiÊ «œˆ˜>ˆÀi]Ê «°Ê Ó{{®Ê ÆÊ Ãi˜Ã>̈œ˜ÃÊ “kjiÃÊ­>Vœ“Ê`iÊ …>â>]Ê«°ÊÓ{x®° UÊ"˜Ê viÀ>Ê «œÀÌiÀÊ ½jÌÕ`iÊ ÃÕÀÊ ½i˜Ãi“LiÊ `iÃÊ éléments qui concourent à produire le sens du poème et à susciter l’émotion poétique : qÊjj“i˜ÌÃʏi݈V>ÕÝÊ­V…>“«Êi݈V>Ê`iÃÊVœÕiÕÀÃ]Ê «°Ê ÓÎn]Ê Ó{äÊ ÆÊ `iÃÊ LÀՈÌÃ]Ê «°Ê ÓÎ™Ê ÆÊ `iÃÊ «>ÀvՓÃ]Ê «°ÊÓ{äÊÆÊ`ÕÊ̜ÕV…iÀ]Ê«°ÊÓ{ÓÊÆÊ`ÕÊ}œ×Ì]Ê«°ÊÓ{È®ÊÆ qʈ“>}iÃÊ­>ÊVœ“«>À>ˆÃœ˜]Ê«°ÊÓ{äÊÆʏ>Ê«iÀܘ˜ˆwV>̈œ˜]Ê«°ÊÓ{ä]ÊÓ{Ó]ʵՈÊiÃÌÊ՘iÊvœÀ“iÊ`iʓjÌ>phore) ;

13 - La poésie des sensations

159

– structure syntaxique (phrases non verbales V…iâÊÕ}œÊiÌÊ,œÕL>Õ`]Ê«°ÊÓΙÊiÌÊÓ{ÈÊÆÊvœÀ“iÃÊ LÀmÛiÃÊ`iÊ …>â>]Ê«°ÊÓ{x®ÊÆ qÊÀÞ̅“iÊ­>˜>«…œÀi]ÊÀivÀ>ˆ˜Ê`>˜ÃʁÊiÃÊœÕÀÀˆiÀÃÊ `½Ìjʂ]Ê«°ÊÓ{Ó®ÊÆ qÊ jj“i˜ÌÃÊ «…œ˜ˆµÕiÃÊ ­iÃÊ Ãœ˜œÀˆÌjÃ]Ê ˜œÌ>“ment les allitérations) et prosodiques (mètres et rimes). UÊ "˜Ê ˆ˜VˆÌiÀ>Ê iÃÊ jmÛiÃÊ DÊ ˆÀiÊ `iÊ >Ê «œjÈiÊ ­ˆÊ existe de nombreux recueils et anthologies pour >ʍi՘iÃÃi]Ê`œ˜ÌÊ՘iʏˆÃÌiÊw}ÕÀiÊ«>}iÊÓxx®]Êi˜Ê leur demandant par exemple de réaliser leur propre anthologie poétique. L’histoire des arts iÃÊ «iˆ˜ÌÀiÃÊ iÌÊ iÃÊ «œmÌiÃÊ i˜ÌÀïi˜˜i˜ÌÊ ÃœÕvent des relations étroites ; c’est donc à la «iˆ˜ÌÕÀi]Ê >ÀÌÊ `iÃÊ Ãi˜Ã>̈œ˜ÃÊ ÛˆÃÕiiÃ]Ê µÕ½iÃÌÊ consacrée la double-page « Histoire des arts » ­«°Ê Ó{n‡Ó{™®°Ê ½jÌÕ`iÊ «œÀÌiÊ ÃÕÀÊ >Ê Vœ“«>À>ˆÃœ˜Ê de trois tableaux de factures et d’auteurs difvjÀi˜ÌÃ]Ê `œ˜ÌÊ iÊ ÃՍiÌÊ iÃÌÊ Õ˜iÊ ÛÕiÊ `iÊ œ˜`ÀiÃÊ iÌÊ `iÊ >Ê />“ˆÃi°Ê iÊ «>ÞÃ>}iÊ iÃÌÊ ÌÀ>ˆÌjÊ ÀiëiV̈Ûi“i˜ÌÊ «>ÀÊ >ۈ`Ê ,œLiÀÌÃÊ ­£Ç™È‡£nÈ{®]Ê «iˆ˜ÌÀiÊ Àœ“>˜ÌˆµÕiÊ `½>ÀV…ˆÌiVÌÕÀiÊ ÆÊ >Õ`iÊ œ˜iÌÊ ­£n{䇣™ÓÈ®]Ê vœ˜`>ÌiÕÀÊ `iÊ ½ˆ“«ÀiÃȜ˜˜ˆÃ“iÊ ÆÊ ˜`ÀjÊ iÀ>ˆ˜Ê ­£nn䇣™x{®]Ê ½Õ˜Ê `iÃÊ vœ˜`>ÌiÕÀÃÊ `ÕÊv>ÕۈÓi]ʓœÕÛi“i˜ÌÊ>À̈Ã̈µÕiÊV>À>VÌjÀˆÃjÊ par l’utilisation de couleurs vives. L’étude de la langue UÊ ½jÌÕ`iÊ `iÊ >Ê >˜}ÕiÊ «iÀ“iÌÊ `iÊ ÀiۜˆÀÊ >Ê phrase verbale et non verbaleÊ­«°ÊÓxä®]ÊViÌÌiÊ dernière étant souvent utilisée dans les poèmes `ÕÊV…>«ˆÌÀi°Ê"˜ÊVœ˜Ãœˆ`iÊÃiÃÊVœ˜˜>ˆÃÃ>˜ViÃÊi˜Ê matière de versification (allitérations et asso˜>˜ViÃ]ʓmÌÀiÃ]ÊÀˆ“iÃÊiÌÊi˜>“Li“i˜Ì]ÊÀÞ̅“i]Ê «°Ê Óxä‡Óx£®°Ê >Ê conjugaisonÊ ­«°Ê Óx£®Ê «œÀÌiÊ ÃÕÀÊ ½ˆ“«jÀ>̈vÊ«ÀjÃi˜Ì]ÊVœ““iÊ«œÕÀʈ˜ÛˆÌiÀʏiʏiVteur à entrer dans le monde de la poésie. En orthographe ­«°Ê Óx£®]Ê œ˜Ê >LœÀ`iÊ ½>VVœÀ`Ê `iÃÊ adjectifs de couleur et on révise la formation du «ÕÀˆiÊ `iÃÊ ˜œ“ÃÊ iÌÊ `iÃÊ >`iV̈vÃ°Ê iÃÊ figures de styleÊ­«°ÊÓx£®ÊܘÌÊViiÃÊ`iʏ>ÊVœ“«>À>ˆÃœ˜]Ê `iʏ>ʓjÌ>«…œÀiÊiÌÊ`iʏ>Ê«iÀܘ˜ˆwV>̈œ˜° UÊ1˜iÊ«>}iÊ`iÊvocabulaireÊ­«°ÊÓxÓ®ÊiÃÌʘ>ÌÕÀilement consacrée au lexique des sensations :

160

ۈÃÕiiÃÊ­VœÕiÕÀÃÊiÌʏՓˆmÀiî]Ê>Õ`ˆÌˆÛiÃ]ÊÌ>V̈iÃ]ʜv>V̈ÛiÃ]Ê}ÕÃÌ>̈Ûið Les activités d’écriture et d’oral UÊ iÃÊ activités d’écriture sont régulièrement «Àœ«œÃjiÃÊ >«ÀmÃÊ ½jÌÕ`iÊ `iÃÊ «œm“iÃ°Ê 1˜iÊ «>}iÊ­«°ÊÓxήÊiÃÌÊVœ˜Ã>VÀjiÊDÊ`iÃÊtravaux plus élaborés]Ê>ÛiVÊconsignes d’écriture : évoquer Õ˜Ê «>ÀvՓ]Ê ˜œÌiÀÊ `iÃÊ Ãi˜Ã>̈œ˜ÃÊ >Õ`ˆÌˆÛiÃÊ iÌÊ }ÕÃÌ>̈ÛiÃ°Ê iÃÊ jmÛiÃÊ «œÕÀÀœ˜ÌÊ j}>i“i˜ÌÊ Vœ“«œÃiÀÊ Õ˜Ê V>ˆ}À>““i]Ê jVÀˆÀiÊ Õ˜Ê «œm“iÊ DÊ >ʓ>˜ˆmÀiÊ`iÊ>Vœ“Ê`iÊ …>â>]ÊjVÀˆÀiÊDÊ«>À̈ÀÊ d’un tableau. UÊʏ½oralÊ­«°ÊÓx{®]ʜ˜Ê«œÕÀÀ>Ê`i“>˜`iÀÊ>ÕÝÊjmÛiÃÊ`iÊV…œˆÃˆÀÊ՘ʫœm“i]Ê`iʏ½ˆÕÃÌÀiÀ]Ê`iʏiʏˆÀiÊ œÕʏiÊÀjVˆÌiÀ°Ê1˜Ê«œm“iÊ`iÊ,>ޓœ˜`ÊQueneau iÃÌÊj}>i“i˜ÌÊ«Àœ«œÃjÊDʏ>ÊÀjVˆÌ>̈œ˜]Ê>VVœ“pagné d’une méthode pour l’apprendre. L’évaluation UÊ iÊ poèmeÊ V…œˆÃˆÊ «œÕÀÊ ½jÛ>Õ>̈œ˜Ê ­«°Ê ÓxÈ®Ê est « Après trois ans » de Paul Verlaine°Ê iÃÊ questions portent sur la forme du poème (un ܘ˜iÌ®]ʏiÊV>`Ài]ʏiÃÊÃi˜Ã>̈œ˜ÃÊiÌÊÃi˜Ìˆ“i˜ÌÃÊ jۜµÕjðÊ"˜ÊÛjÀˆwiʵÕiʏiÃÊ«Àˆ˜Vˆ«>iÃʘœÌˆœ˜ÃÊ `iÊÛiÀÈwV>̈œ˜ÊܘÌʓ>ŠÌÀˆÃjið UÊ ½histoire des arts est évaluée à partir de quelques questions sur un tableau d’Édouard Manet]Ê µÕˆÊ Ài«ÀjÃi˜ÌiÊ Õ˜Ê «ïÌÊ >À`ˆ˜]Ê «ÀœV…iÊ de celui décrit dans le poème. UʽjmÛiÊécrit ensuite un quatrain]Ê`>˜ÃʏiµÕiÊ il évoquera un lieu qui lui rappelle de bons souvenirs.

Bibliographie UÊ Gérard DESSONS]Ê Introduction à l’analyse du poème]Ê À“>˜`Ê œˆ˜]Ê Vœ°Ê Ê iÌÌÀiÃÊ ÃÕ«Ê ‚Ê ­Óääx®° UÊJean-Louis JOUBERT]ÊLa Poésie]ÊÀ“>˜`Ê œˆ˜]Ê Vœ°ÊÊ ÕÀÃÕÃʂʭÓä£ä®° UÊ Alain VAILLANT]Ê La Poésie : introduction à l’analyse des textes poétiques]Ê À“>˜`Ê œˆ˜]Ê Vœ°ÊÊ£ÓnʂʭÓään®° UÊPrintemps des poètes]ÊAux passeurs de poèmes (approches multiples de la poésie : conférences, témoignages, repères et ressources)]Ê

*Ê­Óä䙮°

➔ RÉPONSES AUX QUESTIONNAIRES Entrez dans l’univers de la poésie ! Livre de l’élève, p. 234-235 ➜ LIRE LE POÈME

1. a.Ê œÀˆÃÊ6ˆ>˜Ê>ÃÜVˆiÊiÝ«ˆVˆÌi“i˜Ìʏ>Ê«œjÈiÊ à la musique (Et n’écrit qu’en musique) ; l’art de la peinture est également suggéré par la mention des couleurs (Des rouges ou des verts)°Ê>Ê «œjÈiÊý>`ÀiÃÃiÊiÃÃi˜Ìˆii“i˜ÌÊDʏ½œÕ‹i]ʓ>ˆÃÊ >ÕÃÈÊDʏ>ÊÛÕi]ÊDÊÌÀ>ÛiÀÃʏiÃÊۈȜ˜ÃʵսiiÊ`œ˜˜iÊ à imaginer. b.Ê iÊ «œm“iÊ ÃiÊ ÌiÀ“ˆ˜iÊ «>ÀÊ iÊ “œÌÊ magnifiques : la poésie est beauté. Par le langage poé̈µÕi]ʏiÊ«œmÌiÊÌÀ>˜ÃvœÀ“iʏ>ÊÀj>ˆÌjÊi˜Ê“>̈mÀiÊ précieuse ; on peut effectuer un rapproche“i˜ÌÊ>ÛiVʏiÊÛiÀÃÊ`iÊ …>ÀiÃÊ >Õ`i>ˆÀiÊiÝÌÀ>ˆÌÊ des Fleurs du Mal : Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or. ➜ OBSERVER LES IMAGES

2.ÊiÃÊ ÕÛÀiÃÊÀi«Àœ`ՈÌiÃÊܘÌÊ\ qÊ՘iÊi˜VÀiÊÃÕÀÊ«>«ˆiÀÊ`iÊi>˜Ê œVÌi>ÕÊ­£nn™‡ £™ÈήÊÆ qÊ Õ˜iÊ …ÕˆiÊ ÃÕÀÊ ÌœˆiÊ `iÊ >ÕÀˆViÊ `iÊ 6>“ˆ˜VŽÊ ­£nÇȇ£™xn®ÊÆ qÊ Õ˜iÊ }œÕ>V…iÊ ÃÕÀÊ «>«ˆiÀÊ `iÊ £™{Î]Ê `iÊ >ÀVÊ

…>}>Ê­£nnLJ£™nx®ÊÆ qÊ Õ˜Ê VÀ>ޜ˜]Ê i˜VÀiÊ iÌÊ >µÕ>ÀiiÊ ÃÕÀÊ «>«ˆiÀÊ `iÊ £™£{]Ê`iÊ-i“Ê­£nÈ·£™Î{®° "˜Ê«iÕÌÊÈÌÕiÀʏiÃʵÕ>ÌÀiÊ>ÕÌiÕÀÃÊ>ÕÊÝÝeÊÈmVi]Ê bien qu’à cheval sur deux siècles. 3.Ê iÊ `iÃÈ˜Ê `iÊ i>˜Ê œVÌi>ÕÊ Ài«ÀjÃi˜ÌiÊ iÊ ÛˆÃ>}iÊ `ÕÊ «œmÌiÊ "À«…ji]Ê `œ˜ÌÊ iÃÊ Vœ˜ÌœÕÀÃÊ Ãœ˜ÌÊvœÀ“jÃÊ«>ÀÊ՘iʏÞÀi]ʵՈÊjÌ>ˆÌʏ½ˆ˜ÃÌÀՓi˜ÌÊ de musique du poète et à l’origine de la poésie lyrique. iÊÌ>Li>ÕÊ`iÊ>ÕÀˆViÊ`iÊ6>“ˆ˜VŽÊÀi«ÀjÃi˜ÌiÊ Õ˜Ê…œ““iÊ­DÊ`ÀœˆÌi®]ʏiÊ«œmÌiÊՈ>ՓiÊ«œˆ˜>ˆÀi]Êi˜ÊÌÀ>ˆ˜Ê`iÊÃiÊ«Àœ“i˜iÀÊÃÕÀʏiÃÊÀˆÛiÃÊ`iÊ >Ê-iˆ˜i°ÊiÊ«>ÞÃ>}iÊiÃÌÊVœœÀjÊiÌÊÛiÀ`œÞ>˜ÌÊ\Ê yiÕÛiÊ LiÕ]Ê ÛiÀ`ÕÀi]Ê yiÕÀÃ]Ê «ïÌiÊ “>ˆÃœ˜Ê >ÕÊ toit rouge. iÊÌ>Li>ÕÊ`iÊ>ÀVÊ …>}>Ê˜œÕÃʈ˜ÌÀœ`ՈÌÊ`>˜ÃÊ ½Õ˜ˆÛiÀÃÊ `ÕÊ ÀkÛiÊ \Ê >ÕÊ «Ài“ˆiÀÊ «>˜]Ê Õ˜Ê “ÕÈVˆi˜ÊœÕiÊ`iʏ>Ê}ՈÌ>Ài°ÊÕÊVi˜ÌÀi]Ê՘Ê}ÀœÃÊVœµÊ rouge navigue dans l’espace ; il est chevauché «>ÀÊ՘iÊvi““iʵՈÊ̈i˜ÌÊ՘ÊLœÕµÕiÌÊ`iÊyiÕÀÃÊ et porte un enfant et par un homme qui joue `ÕÊ Ì>“LœÕÀ°Ê Ê ½>ÀÀˆmÀi‡«>˜]Ê >Ê Õ˜iÊ ­DÊ `ÀœˆÌi®Ê illumine la scène.

iÊ`iÃȘÊ`iÊ-i“ÊÀi«ÀjÃi˜ÌiÊ՘iÊvjiÊ­˜˜>Ê`iÊ œ>ˆiîÊi˜ÊÌÀ>ˆ˜Ê`iÊ`>˜ÃiÀÊ>ÛiVÊ՘iÊVˆ}>i°ÊÕÊ «Ài“ˆiÀÊ«>˜]ÊDÊ}>ÕV…i]ʜ˜ÊۜˆÌÊi>˜Ê œVÌi>ÕÊ i˜ÊjÛÀˆiÀÊiÌ]ÊDÊ`ÀœˆÌi]Ê՘ʫœmÌiÊ­"À«…ji®Ê>ÛiVÊ sa lyre et sa couronne de laurier. 4.Ê"˜Ê«>À̈À>Ê`iÃÊÀj«œ˜ÃiÃÊiÌÊ`iÃÊÀi«ÀjÃi˜Ì>tions des élèves.

La palette du poète Raymond Queneau, « Apprendre à voir » Livre de l’élève, p. 238 OBJECTIFS ■ Découvrir ■ Analyser

une forme poétique libre. le lexique des couleurs.

➜ PRÉPARER LA LECTURE

qÊ œ“ÃÊ `iÊ VœÕiÕÀÊ ÃiÊ ÀjvjÀ>˜ÌÊ DÊ Õ˜Ê Ûj}jÌ>Ê \Ê ÀœÃi]ʍ>՘iÊVˆÌÀœ˜]Ê>LÀˆVœÌ]ʜÀ>˜}i]ʓ>ÀÀœ˜]ÊÛiÀÌÊ >“>˜`i]ÊÛiÀÌʓœÕÃÃi]Ê̈iՏ]ÊLiÕʏ>Û>˜`i]Ê>V>œÕ]Ê>ÕLiÀ}ˆ˜i]ÊvÕV…È>]ʏˆ>Ã]ÊjLm˜i]ÊiÌV° qÊ œ“ÃÊ `iÊ VœÕiÕÀÊ ÃiÊ ÀjvjÀ>˜ÌÊ DÊ Õ˜Ê “ˆ˜jÀ>Ê \Ê >À}i˜Ì]Ê ÌÕÀµÕœˆÃi]Ê ÛiÀÌÊ j“iÀ>Õ`i]Ê LÀœ˜âi]Ê VՈÛÀi]Ê LÀˆµÕi]Ê }Ài˜>Ì]Ê Ã>Li]Ê >˜Ì…À>VˆÌi]Ê LiÕÊ >À`œˆÃi]ÊiÌV° qÊ œ“ÃÊ`iÊVœÕiÕÀÊÃiÊÀjvjÀ>˜ÌÊDÊ՘Ê>˜ˆ“>Ê\Ê}ÀˆÃÊ ÃœÕÀˆÃ]Ê LiÕÊ V>˜>À`]Ê v>ÕÛi]Ê «ÕViÊ ­LÀÕ˜Ê ÀœÕÝ®]Ê ÛiÀÌÊ«iÀÀœµÕiÌ]ÊÌ>Õ«i]ÊiÌV° ➜ COMPRENDRE LE POÈME

1.Ê iÊ ÌiÝÌiÊ iÃÌÊ Õ˜Ê «œm“iÊ V>ÀÊ ˆÊ iÃÌÊ Vœ˜Ã̈ÌÕjÊ `iÊÛiÀðÊ"˜ÊÀiVœ˜˜>ŠÌʏiÃÊÛiÀÃÊÃÕÀʏiÊ«>˜ÊۈÃÕiÊ par le fait qu’ils sont marqués par un passage systématique à la ligne. iÃʓmÌÀiÃʘiÊܘÌÊ«>ÃÊÀj}ՏˆiÀÃÊ\ le / tronc / des / ar/bres / bleu / le / Ê£Ê

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[feuil/la/g(e) o/cr(e) ou / brun Ê



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les / a/gneaux / verts / les/ chè/vres / jau/nes / Ê£Ê

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13 - La poésie des sensations

161

(tronc, feuillage) ­Û°ÊÓ®ÊÆÊagneaux]Êchèvres]Êvaches ­Û°ÊήÊÆÊruisseau]Êmare ­Û°Ê{®ÊÆÊferme]ÊétableÊ­Û°Êx®° b. Éléments végétaux : champs de blés] prés (v. 1) ; tronc]Êarbres]ÊfeuillageÊ­Û°ÊÓ®° Éléments animaux : agneaux]Ê chèvres]Ê vaches ­Û°Êή° Éléments aquatiques : ruisseau]Êmare ­Û°Ê{®° @̈“i˜ÌÃÊ\Êferme] étableÊ­Û°Êx®° 3. a. iÃÊ jj“i˜ÌÃÊ `ÕÊ «>ÞÃ>}iÊ Ãœ˜ÌÊ >ÃÜVˆjÃÊ DÊ `iÃÊ VœÕiÕÀÃÊ ˆÀÀj>ˆÃÌiÃÊ \Ê `>˜ÃÊ iÊ «œm“i]Ê iÃÊ champs de blés sont mauves ; les prés sont rouge sang ; le tronc des arbres est bleu ; le feuillage est ocre ou brun ; les agneaux sont verts]Êles chèvres jaunes]Êles vaches argentées ; le ruisseau et la mare sont couleur métal (mercure et plomb) ; la ferme et l’étable sont associées à la couleur du sucre roux et du chocolat.

iÃÊ>ÃÜVˆ>̈œ˜ÃÊ«Àœ`ՈÃi˜ÌÊ՘iʈ“«ÀiÃȜ˜Ê`iÊ surprise ; le lecteur est introduit dans un univers `iÊv>˜Ì>ˆÃˆi]ʵՈʘ½i݈ÃÌiʵÕiÊ`>˜Ãʏ½ˆ“>}ˆ˜>ˆÀiÊ du poète. b.Ê>ÊVœÕiÕÀÊ`iÃÊL@̈“i˜ÌÃÊiÃÌʏˆjiÊDÊ`iÃÊÃi˜sations gustatives : en sucre rouxÊ­Û°Êx®]Êen chocolatÊ­Û°Êx®ÊÆʏiÃÊL@̈“i˜ÌÃÊÃi“Li˜ÌÊ>««>ÀÌi˜ˆÀÊ à un conte de fées (comme la maison en pain `½j«ˆViÃÊ `iÊ >Ê ÃœÀVˆmÀi]Ê `>˜ÃÊ Hansel et Gretel des frères Grimm). 4.ÊiÊ̈ÌÀiÊ`ÕÊ«œm“i]ʁÊ««Ài˜`ÀiÊDÊۜˆÀʂ]ÊiÃÌÊ une invitation à regarder autrement le monde µÕˆÊ˜œÕÃÊi˜ÌœÕÀi]ÊDÊۜˆÀÊ>Շ`iDÊ`iÃÊ>««>Ài˜ViÃ]ÊDʍœÕiÀÊ>ÛiVʏiÃÊVœ`iÃÊÆÊViÌÌiʈ˜ÛˆÌ>̈œ˜ÊiÃÌÊ iÝ«ˆVˆÌiÊ`>˜ÃʏiÊÛiÀÃÊÈʵՈÊÀi«Ài˜`ʵÕ>ÌÀiÊvœˆÃÊ la question pourquoi pas. ➜ LIRE L’IMAGE

➙ L’œuvre de Raoul Dufy est vidéoprojetable et étudiée dans le classeur de transparents et le DVD.

À l’écoute du monde Victor Hugo, « Fenêtres ouvertes » Livre de l’élève, p. 239 OBJECTIFS ■ Étudier

le rythme d’un poème le champ lexical des bruits.

■ Analyser

PRÉPARER LA LECTURE

iÃÊjmÛiÃÊ«iÕÛi˜ÌÊÌÀœÕÛiÀÊViÃÊÀi˜Ãiˆ}˜i“i˜ÌÃÊ iÌÊ `iÃÊ «…œÌœ}À>«…ˆiÃÊ ÃÕÀÊ iÊ ÃˆÌiÊ œvwVˆiÊ `iÊ >Ê “>ˆÃœ˜Ê `iÊ 6ˆV̜ÀÊ Õ}œ]Ê `>˜ÃÊ ½ŠiÊ >˜}œ‡˜œÀmande de Guernesey : www.hautevillehouse.com/historique.html.

162

Victor Hugo a transformé entièrement cette “>ˆÃœ˜]ÊL@̈iÊ«>ÀÊ՘ÊVœÀÃ>ˆÀiÊ>˜}>ˆÃÊÛiÀÃÊ£nää]Ê iÌʏ½>Ê`jVœÀjiÊ`iʓiÕLiÃÊ>˜Vˆi˜ÃÊÌÀœÕÛjÃÊV…iâÊ `iÃÊLÀœV>˜ÌiÕÀÃÊ`iʏ½Ši° iÃÊ VˆÀVœ˜ÃÌ>˜ViÃÊ `iÊ ½>V…>ÌÊ `iÊ >Ê “>ˆÃœ˜Ê iÌÊ des séjours du poète sont les suivantes : à la ÃՈÌiÊ `ÕÊ VœÕ«Ê `½Ì>ÌÊ `ÕÊ ÓÊ `jVi“LÀiÊ £nx£]Ê iÊ «œmÌi]Ê µÕˆÊ ýœ««œÃiÊ >ÕÊ Àj}ˆ“iÊ >Õ̜ÀˆÌ>ˆÀiÊ `iÊ ½i“«iÀiÕÀÊ >«œjœ˜Ê ]Ê `œˆÌÊ Ã½i݈iÀÊ `½>LœÀ`Ê DÊ ÀÕÝiiÃ]ʫՈÃÊDÊiÀÃiÞ]ÊiÌÊw˜>i“i˜ÌÊDÊÕiÀ˜iÃiÞÊ i˜Ê £nxx°Ê >Ê Ûi˜ÌiÊ `iÊ Ãœ˜Ê ÀiVÕiˆÊ «œj̈µÕi]ÊLes Contemplations]ʏՈʫiÀ“iÌÊ`½>V…iÌiÀÊ >ÕÌiۈiÊ œÕÃiÊ i˜Ê £nxÈÊ ÆÊ ˆÊ ÞÊ ÛˆÛÀ>Ê Õõսi˜Ê £nÇä]Ê`>ÌiÊ`iʏ>Êw˜Ê`ÕÊÀj}ˆ“iʈ“«jÀˆ>Ê­>Ê/ÀœˆÃˆm“iÊ,j«ÕLˆµÕiÊiÃÌÊ«ÀœV>“jiʏiÊ{ÊÃi«Ìi“LÀiÊ£nÇ䮰ʏÊýˆ˜ÃÌ>iÊ>œÀÃÊDÊ*>ÀˆÃ]ʓ>ˆÃʈÊVœ˜Ìˆ˜ÕiÊDÊv>ˆÀiÊ`iÃÊÃjœÕÀÃÊDÊ>ÕÌiۈiÊœÕÃi]Êi˜Ê Vœ“«>}˜ˆiÊ`iÊÃ>Êv>“ˆi]Êi˜Ê«>À̈VՏˆiÀÊ`iÊÃiÃÊ «ïÌÇi˜v>˜ÌÃ]Êi>˜˜iÊiÌÊiœÀ}ið ➜ COMPRENDRE LE POÈME

1.ÊiÊ«œmÌiÊ>ÊV…œˆÃˆÊ՘ʓœ“i˜ÌÊ«>À̈VՏˆiÀÊ`ÕÊ “>̈˜]ÊViÕˆÊœÙʈÊj“iÀ}iÊ`ÕÊܓ“iˆ]ÊVœ““iÊ le montre le sous-titre du poème : « Le Matin – en dormant ». 2.ÊÊViʓœ“i˜ÌÊ«ÀjVˆÃ]ʈÊ˜iÊ«iÀXœˆÌʏiʓœ˜`iÊ µÕiÊ«>ÀʏiÊÃi˜ÃÊ`iʏ½œÕ‹i]ʫՈõÕiÊÃiÃÊÞiÕÝÊܘÌÊ encore fermés : J’entends des voix. Lueurs à travers mes paupières (v. 1). iÊV…>“«Êi݈V>Ê`ÕÊLÀՈÌÊiÃÌʜ“˜ˆ«ÀjÃi˜ÌÊ`>˜ÃÊ le poème : J’entends des voix (v. 1) ; une cloche ­Û°ÊÓ®ÊÆÊcris ­Û°ÊήÊÆÊgazouillent ­Û°Ê{®ÊÆÊappelle]Ê chant ­Û°Êx®ÊÆÊracle ­Û°ÊÈ®ÊÆÊgrincement (v. 7) ; chocs]Ê rumeurs ­Û°Ên®ÊÆÊbruits]Êsifflement ­Û°Ê™®ÊÆÊmusique ­Û°Ê£ä®ÊÆÊbrouhaha]Êvoix (v. 11) ; chanter ­Û°Ê£Î®ÊÆÊ vacarmes ­Û°Ê£{®ÊÆÊclapote]Êhaleter ­Û°Ê£x®ÊÆÊsouffle ­Û°Ê £È®°Ê iÊ ˜œ“LÀiÕÝÊ “œÌÃÊ Ãœ˜ÌÊ “ˆÃÊ i˜Ê Û>iÕÀÊ `>˜ÃʏiÊ«œm“i]Ê«>ÀViʵսˆÃÊܘÌÊi˜Ê`jLÕÌÊ`iÊ vers ou de phrase. 3. a.Ê iÃÊ LÀՈÌÃÊ œ˜ÌÊ `ˆÛiÀÃiÃÊ œÀˆ}ˆ˜iÃ°Ê ÃÊ «iÕvent être liés à un élément naturel : L’eau clapoteÊ­Û°Ê£x®ÊÆÊSouffle immense de la mer ­Û°Ê£È®°Ê ÃÊ«iÕÛi˜ÌÊkÌÀiÊ`½œÀˆ}ˆ˜iÊ>˜ˆ“>iÊ\ÊLes oiseaux gazouillentÊ­Û°Ê{®ÊÆÊChant des coqsÊ­Û°Êx®ÊÆÊchanter mon rouge-gorgeʭ۰ʣή°Ê iÀÌ>ˆ˜ÃÊ>˜ˆ“>ÕÝÊjۜquent des bruits par leurs activités seulement : «>ÀÊ iÝi“«i]Ê iÃÊ chevaux qui passent dans la ruelleÊ­Û°ÊÈ®Êvœ˜ÌÊ`ÕÊLÀՈÌÊ>ÛiVʏiÕÀÃÊÃ>LœÌÃÊÆʜÕÊ bien la mouche qui entreÊ ­Û°Ê £È®Ê iÃÌÊ >ÃÜVˆjiÊ implicitement à un bourdonnement. D’autres bruits proviennent des activités humaines d’une petite ville de bord de mer : les voix (v. 1) des gens ; la cloche de l’église Saint-Pierre ­Û°ÊÓ®ÊÆʏiÃÊ cris des baigneurs ­Û°Ê Î®Ê ÆÊ iÃÊ «ïÌÇi˜v>˜ÌÃÊ `ÕÊ poète se font entendre : JeanneÊ­Û°Ê{®Ê}>âœÕˆiÊ

comme les oiseaux]ÊiÌÊGeorges l’appelleÊ­Û°Êx®°Ê Différents corps de métiers se manifestent : la truelle qui racleÊ ­Û°Ê x‡È®Ê iÃÌÊ ViiÊ `½Õ˜Ê “>Xœ˜Ê ÆÊ le grincement d’une faux (v. 7) indique l’activité d’un ouvrier agricole ; les couvreurs qui marchent sur la maisonÊ­Û°Ên®Êvœ˜ÌÊ`iÃÊLÀՈÌÃÊ`iÊ«>ÃÊÆÊ les vacarmes de marteaux lointains dans une forgeÊ ­Û°Ê £{®Ê ˆ˜`ˆµÕi˜ÌÊ iÊ ÌÀ>Û>ˆÊ `ÕÊ vœÀ}iÀœ˜°Ê

˜w˜]ÊV½iÃÌʏ½>V̈ۈÌjÊ`ÕÊ«œÀÌʵՈÊiÃÌÊjۜµÕjiÊ\Ê Sifflement des machines chaufféesʭ۰ʙ®ÊÆÊmusique militaireÊ­Û°Ê£ä®ÊÆ Brouhaha sur le quai. Voix françaises (v. 11) ; haleter un steamerÊ­Û°Ê£x®° b.ÊiÊ«œmÌiÊ«iÀXœˆÌ]Ê`>˜ÃÊ՘Ê`i“ˆ‡Ãœ““iˆ]ʏiÃÊ voix des baigneursÊ­Û°ÊήÊiÌÊÀiÃ̈ÌÕiʏiÕÀÃÊ«>ÀœiÃÊ au style direct : Plus près ! plus loin ! non, par ici ! / Non, par là !Ê­Û°Ê·{®°ÊÊ`ˆÃ̈˜}ÕiʏiÃÊۜˆÝÊ`iÊ ses petits-enfants : JeanneÊ µÕˆÊ }>âœÕˆiÊ ­Û°Ê {®Ê et Georges qui l’appelleÊ­Û°Êx®°ÊÊi˜Ìi˜`Êj}>iment les voix des voyageurs ou touristes sur le µÕ>ˆ]Ê`œ˜ÌÊViÀÌ>ˆ˜ÃÊܘÌÊvÀ>˜X>ˆÃÊ\ÊBrouhaha sur le quai. Voix françaises (v. 11) ; et il rapporte des bribes de leur conversation : Merci. / Bonjour. Adieu. ­Û°Ê££‡£Ó®° 4.ÊiÊ«œmÌiÊVÀjiÊ՘Ê՘ˆÛiÀÃÊܘœÀiÊ«>ÀÊ«ïÌiÃÊ ÌœÕV…iðʈ˜Ãˆ]ʈÊṎˆÃiÊ`iÃÊ«…À>ÃiÃÊVœÕÀÌiÃʘœ˜Ê verbales pour évoquer les cris des baigneurs : Plus près ! plus loin ! non, par ici ! / Non, par là !Ê­Û°Ê·{®ÊÆʜÕÊLˆi˜ÊiÃÊVœ˜ÛiÀÃ>̈œ˜ÃÊ`iÃÊۜÞ>geurs sur le quai : Merci. / Bonjour. Adieu. ­Û°Ê££‡£Ó®° iÊÀÞ̅“iÊ`iÊViÃÊÛiÀÃÊiÃÌÊÀ>«ˆ`iÊiÌʅiÕÀÌj]ÊV>ÀÊ ½>iÝ>˜`Àˆ˜Ê ­ÛiÀÃÊ `iÊ £ÓÊ «ˆi`Ã®Ê ÀiXœˆÌÊ `iÊ ˜œ“LÀiÕÃiÃÊVœÕ«iÃ]ʵՈʘiÊܘÌÊ«>ÃÊV>ÃȵÕiÃÊ\

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iÃÊ>ˆÌjÀ>̈œ˜ÃÊjۜµÕi˜ÌÊ`iÃÊLÀՈÌðʈ˜Ãˆ]Ê>ÕÊ ÛiÀÃÊ {]Ê ½>ˆÌjÀ>̈œ˜Ê i˜Ê QâRÊ ˆ“ˆÌiÊ iÊ V…>˜ÌÊ `iÃÊ oiseaux : Les oiseaux gazouillentÊ ÆÊ >ÕÝÊ ÛiÀÃÊ ™Ê iÌÊ £ä]Ê œ˜Ê «iÕÌÊ ˜œÌiÀÊ ½>ˆÌjÀ>̈œ˜Ê i˜Ê Q“R]Ê µÕˆÊ fait songer au martèlement de la musique ou `iÃʓ>V…ˆ˜iÃÊiÌÊViiÊi˜ÊQvR]ʵՈÊjۜµÕiʏiÊÈvyi“i˜ÌÊ\ÊSifflement des machines chauffées. / Musique militaire arrivant par bouffées. iÃÊ>Ãܘ>˜ViÃÊi˜ÊQœÕRÊiÌÊi˜ÊQ>RÊ>ÕÝÊÛiÀÃÊ£äÊDÊ £ÓÊÀi˜`i˜Ìʏ>ÊVœ˜vÕȜ˜Ê`iÃÊLÀՈÌÃÊ`>˜ÃʏiÊ«œÀÌÊ\Ê arrivant par bouffées. / Brouhaha sur le quai. Voix françaises. Merci. / Bonjour. Adieu. Sans doute il est tard, car voici. iÊܘÊQœˆRÊ`iÊvoix et voici iÃÌÊ«ÀœV…iÊ`iÃÊܘÃÊQœÕRÊiÌÊQ>RÊÆÊ`iÊ«ÕÃ]ʏiÊ nom brouhaha est créé à partir d’une onomatopée évoquant des sons mêlés et indistincts.

Le parfum des souvenirs Arthur Rimbaud, « Le Buffet » Livre de l’élève, p. 240-241 OBJECTIFS ■Ê jVœÕÛÀˆÀÊ Õ˜iÊ vœÀ“iÊ «œj̈µÕiÊ wÝiÊ \Ê iÊ Ãœ˜-

net. ■ Analyser

l’expression des sensations olfacti-

ves. PRÉPARER LA LECTURE

1.Ê"˜Ê«>À̈À>Ê`iÃÊiÝ«jÀˆi˜ViÃÊ`iÃÊjmÛið 2.Ê1˜iʘ>ÌÕÀiʓœÀÌiÊi˜Ê«iˆ˜ÌÕÀiÊiÃÌÊ՘iÊÀi«ÀjÃi˜Ì>̈œ˜Ê`½œLiÌÃʈ˜>˜ˆ“jÃÊ­vÀՈÌÃ]ÊyiÕÀÃ]ÊÛ>ˆÃÃii]Ê ˆÛÀiÃ]Ê ˆ˜ÃÌÀՓi˜ÌÃÊ `iÊ “ÕȵÕi]Ê iÌV°®°Ê >Ê nature morte s’est développée surtout au XVIIe ÈmVi]Ê `>˜ÃÊ iÃÊ jVœiÃÊ `ÕÊ œÀ`Ê ­>˜`ÀiÃÊ iÌÊ Hollande). 6œˆVˆÊµÕiµÕiÃÊÈÌiÃʘÌiÀ˜iÌʈ˜ÌjÀiÃÃ>˜ÌÃÊ\ UÊ iÊ ÃˆÌiÊ `ÕÊ œÕÛÀiÊ «Àœ«œÃiÊ Õ˜Ê «>ÀVœÕÀÃÊ `iÊ ÛˆÃˆÌiÊÃÕÀʏ>ʘ>ÌÕÀiʓœÀÌiÊ`>˜Ãʏ½jVœiÊ`ÕÊ œÀ`Ê\Ê www.louvre.fr ; UÊ iÊ ÃˆÌiÊ ˜ÃiVՏ>Ê «ÀjÃi˜ÌiÊ `iÃÊ Ài«Àœ`ÕV̈œ˜ÃÊ de natures mortes au XVIIeÊ ÃˆmVi]Ê Vœ˜ÃiÀÛjiÃÊ >ÕʓÕÃjiÊ`ÕÊœÕÛÀiÊ\Êwww.insecula.com/salle/ -ä£ÇnÓ°…Ì“ ; UʏiÊÈÌiÊ`ÕÊœ˜`iÊ`iÃÊ>ÀÌÃÊ«ÀjÃi˜ÌiÊ`iÃÊÀi«Àœ`ÕV̈œ˜ÃÊ`iʘ>ÌÕÀiÃʓœÀÌiÃÊ`iÊ …>À`ˆ˜Ê\Êwww. i“œ˜`i`iÃ>ÀÌðVœ“É œÃÈiÀ …>À`ˆ˜>£° htm. ➜ COMPRENDRE LE POÈME

1.ÊiÊ«œm“iÊVœ“«œÀÌiʵÕ>ÌÀiÊÃÌÀœ«…iÃÊ\Ê`iÕÝÊ quatrains (quatre vers par strophe) suivis de deux tercets (trois vers par strophe).

13 - La poésie des sensations

163

2.Ê ½iÃÌÊÉÊ՘ÊÉʏ>ÀÉ}iÊÉÊLÕvÉviÌÊÉÊÃVՏɫÌjÊÆÊÉ Ê

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£äÊ ££Ê

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iÊ ÛiÀÃÊ Vœ“«œÀÌiÊ `œÕâiÊ Ãޏ>LiÃÊ \Ê V½iÃÌÊ Õ˜Ê alexandrin. 3.ÊiÃÊÀˆ“iÃÊ`ÕÊ«Ài“ˆiÀʵÕ>ÌÀ>ˆ˜Ê(sombre, gens, ombre, engageants) sont croisées (abab)°ÊiÃÊ rimes du deuxième quatrain (vieilleries, chiffons, flétries, griffons) sont croisées (cdcd)°ÊiÃÊ rimes des tercets doivent être étudiées ensemLiÊ­Dʏ½œÀˆ}ˆ˜iʏiÃÊÌiÀViÌÃÊvœÀ“>ˆi˜ÌÊ՘ÊÈâ>ˆ˜®Ê\Ê deux rimes plates (ee) (mèches et sèches) sont suivies de quatre rimes croisées (fgfg) (fruits, histoires, bruis, noires). 4.ÊiÃÊ>`iV̈vÃʵՈÊV>À>VÌjÀˆÃi˜ÌʏiÊLÕvviÌÊ`>˜ÃÊ iÃÊ ÛiÀÃÊ £‡ÓÊ Ãœ˜ÌÊ iÃÊ ÃՈÛ>˜ÌÃÊ \Ê large]Ê sculpté (forme) ; sombre (couleur) ; très vieux (aspect). 5.Ê iÊ «œmÌiÊ ÌÀ>`ՈÌÊ ½ˆ“«ÀiÃȜ˜Ê `iÊ `jÜÀ`ÀiÊ qui règne dans le buffet par différents moyens. a.Ê/œÕÌÊ`½>LœÀ`]ʈÊṎˆÃiʏ>Êw}ÕÀiÊ`iʏ½j˜Õ“jration pour évoquer son contenu : vieilleries, linges, chiffons, dentelles, fichus, médaillons, mèches de cheveux, portraits, fleurs sèchesÊ­Û°ÊxÊ Dʣ䮰Ê/œÕÃÊViÃʘœ“ÃÊ`½œLiÌÃÊ«œÀÌi˜Ìʏ>ʓ>ÀµÕiÊ du pluriel : ils sont donc nombreux et en fouillis ­Û°Êx®ÊÆʏiÊLÕvviÌÊi˜ÊiÃÌÊtout pleinÊ­Û°Êx®° b.ÊiÃÊi˜>“Li“i˜ÌÃʵՈʫiÀ“iÌÌi˜ÌÊ`iÊ«>ÃÃiÀÊ en continu d’un vers à l’autre soulignent cette impression de fouillis : de chiffons / De femmes ou d’enfantsÊ­Û°ÊȇǮÊÆÊles mèches / De cheveux ­Û°Ê ™‡£ä®Ê ÆÊ les fleurs sèches / Dont le parfum ­Û°Ê£ä‡££®° 6. a.Ê iÃÊ ÌiÀ“iÃÊ >««>ÀÌi˜>˜ÌÊ >ÕÊ ÛœV>LՏ>ˆÀiÊ de l’odorat sont les suivants : parfums ­Û°Ê {®Ê Æ odorantsÊ­Û°ÊÈ®ÊÆ parfum(s) ­ÓʜVVÕÀÀi˜ViÃÊ>ÕÊÛiÀÃÊ 11) ; mais les termes vin vieuxÊ­Û°Ê{®]Êfleurs ­Û°Ê£ä®Ê et fruits (v. 11) évoquent aussi des odeurs par connotation. 1˜iÊ>ˆÌjÀ>̈œ˜Êi˜ÊQvRʓiÌʏ½>VVi˜ÌÊÃÕÀÊViÊV…>“«Ê lexical : flot, parfumsÊ­Û°Ê{®ÊÆÊfleurs, parfum, parfums, fruits ­Û°Ê£ä‡££®° b.ÊiÃʓœÌÃÊlinges]ÊchiffonsÊ­Û°ÊÈ®ÊiÌ fichusÊ­Û°Ên®Ê évoquent les sens du toucher et de la vue ; le nom fruitsÊ ­Û°Ê ££®Ê jۜµÕiÊ iÊ Ãi˜ÃÊ `ÕÊ }œ×ÌÊ ÆÊ iÊ verbe bruisʭ۰ʣή]ʏiÊÃi˜ÃÊ`iʏ½œÕ‹i° 7. a.ÊiÃʓœÌÃÊÃՈÛ>˜ÌÃÊÀi˜Ûœˆi˜ÌÊDʏ>ÊۈiˆiÃÃiÊ\Ê très vieux]Êvieilles gens ­Û°ÊÓ®ÊÆ vieux ­Û°Ê{®ÊÆ vieilles vieilleriesÊ­Û°Êx®°Ê½ˆ`jiÊ`iʏ>ÊۈiˆiÃÃiÊiÃÌÊÛ>œÀˆÃjiÊ«>ÀÊ՘iÊ>ˆÌjÀ>̈œ˜Êi˜ÊQÛRÊ\Êtrès vieux]Êvieilles gens ­Û°ÊÓ®ÊÆÊouvert]Êverse ­Û°ÊήÊÆÊvin vieux ­Û°Ê{®ÊÆÊ vieilles vieilleriesÊ­Û°Êx®° b.ÊiÊ«œmÌiÊ`œ˜˜iÊ`iÃÊvieilles gensÊ­Û°ÊÓ®Ê՘iÊ image méliorative avec l’expression cet air si bon ­Û°ÊӮʵՈʏiÃÊV>À>VÌjÀˆÃi°

164

8. a.ÊiÊLÕvviÌÊiÃÌÊ«iÀܘ˜ˆwjÊ`>˜ÃʏiÃÊÛiÀÃÊ£ÓÊ DÊ£{Ê\ʏiÊ«œmÌiÊý>`ÀiÃÃiÊDʏՈʫ>Àʏ½>«œÃÌÀœ«…iÊ (Ô buffet du vieux temps]ÊÛ°Ê£Ó®ÊiÌʏՈʫ>ÀiÊDʏ>Ê deuxième personne (tu sais]Ê Û°Ê £Ó®Ê ÆÊ ˆÊ iÃÌÊ «iÀܘ˜ˆwjÊ ÃœÕÃÊ iÃÊ ÌÀ>ˆÌÃÊ `½Õ˜Ê ۈiˆÊ …œ““iÊ µÕˆÊ Vœ˜˜>ŠÌÊbien des histoires ­Û°Ê£Ó®° b.Ê iÃÊ >Ãܘ>˜ViÃÊ i˜Ê Q>˜RÊ (quand, lentement, grandes) iÌÊi˜ÊQœ˜RÊ(conter tes contes) assour`ˆÃÃi˜ÌÊiÌÊÀ>i˜ÌˆÃÃi˜ÌʏiÊÀÞ̅“iÊ`iÃÊÛiÀÃʣ·£{Ê\Ê elles créent une atmosphère de mystère et de ÀiVÕiˆi“i˜Ì]Ê«Àœ«ˆViÊDʏ½jۜV>̈œ˜Ê`iÃÊÜÕÛinirs. c.ÊiÊ«œmÌiÊ>ÌÌÀˆLÕiÊ>ÕʓiÕLiÊ՘ʫœÕۜˆÀÊÃÕÀ˜>ÌÕÀi]Ê ViÕˆÊ `½kÌÀiÊ iÊ }>À`ˆi˜Ê `iÃÊ ÃœÕÛi˜ˆÀÃÊ des humains. ➜ HISTOIRE DES ARTS

10.ʽ>ÕÌiÕÀÊ`ÕÊÌ>Li>ÕÊiÃÌÊ*>ÕÊ jâ>˜˜iÊ­£nΙ‡ £™äÈ®ÊÆʈÊ>Ê«iˆ˜ÌÊViÌÌiʅՈiÊÃÕÀÊ̜ˆi]ÊLe Buffet]Ê i˜ÌÀiÊ£nÇÇÊiÌÊ£nǙ° ➙ Cette œuvre est vidéoprojetable et étudiée dans le classeur de transparents et le DVD. 11. a.ÊiÊÌ>Li>ÕÊÀi«ÀjÃi˜ÌiÊ՘ÊLÕvviÌ]ÊVœ““iÊ iÊ ÌˆÌÀiÊ `iÊ >Ê ÌœˆiÊ ½ˆ˜`ˆµÕi°Ê Ê >««>À̈i˜ÌÊ >ÕÊ genre de la nature morte. b.Ê iÊLÕvviÌÊiÃÌÊ՘ÊÛ>ˆÃÃiˆiÀʵՈÊVœ“«œÀÌiÊ՘iÊ étagère (ou dressoir) : sur l’étagère sont mises en valeur par leur couleur claire des tasses et une «œ““iÊÀœÕ}iÊÆÊÃÕÀʏiÊ`iÃÃÕÃÊ`ÕÊLÕvviÌ]ʜ˜ÊۜˆÌ]Ê >ÕÊ«Ài“ˆiÀÊ«>˜ÊiÌÊ>ÕÊVi˜ÌÀi]Ê՘iʘ>««iÊL>˜V…iÊ sur laquelle sont posées des pommes jaunes iÌÊ Õ˜iÊ œÀ>˜}iÊ iÌ]Ê DÊ `ÀœˆÌi]Ê Õ˜iÊ >ÃÈiÌÌiÊ LiÕiÊ supportant une pile de biscuits jaune orangé ; à l’arrière-plan sont représentés de gauche à `ÀœˆÌiÊ Õ˜iÊ LœÕÌiˆiÊ `iÊ Ûˆ˜Ê ÀœÕ}iÊ Ãœ“LÀi]Ê Õ˜Ê verre bleuté et d’autres pommes jaune orangé. iÃʜLiÌÃÊiÌʏiÃÊvÀՈÌÃÊVœœÀjÃÊ>ÕÊ«Ài“ˆiÀÊ«>˜ÊÃiÊ détachent sur le fond sombre du buffet. c.Ê iÃÊ Ãi˜ÃÊ ÃœˆVˆÌjÃÊ «>ÀÊ ViÊ Ì>Li>ÕÊ Ãœ˜ÌÊ >Ê ÛÕi]Êi˜ÊÀ>ˆÃœ˜Ê`iÃÊVœÕiÕÀÃÊV>ˆÀiÃÊiÌÊۈÛiÃÊµÕˆÊ Vœ˜ÌÀ>ÃÌi˜ÌÊ >ÛiVÊ iÊ LœˆÃÊ Ãœ“LÀiÊ `ÕÊ LÕvviÌ]Ê ½œ`œÀ>ÌÊiÌʏiÊ}œ×Ì]Ê`iÊ«>Àʏ>ʘ>ÌÕÀiÊ`iÃʜLiÌÃÊ «œÃjÃÊÃÕÀʏiÊLÕvviÌÊ­vÀՈÌÃ]ÊLˆÃVՈÌÃ]Êۈ˜®°

Souffler le chaud et le froid Charles d’Orléans, « Les Fourriers d’Été » Livre de l’élève, p. 242-243 OBJECTIFS ■ÊÌÕ`ˆiÀÊ՘iÊvœÀ“iÊ«œj̈µÕiÊwÝiÊ\ʏiÊÀœ˜`i>Õ° ■ Analyser

le vocabulaire des sensations visuelles et tactiles. ■ÊÌÕ`ˆiÀʏ>Ê«iÀܘ˜ˆwV>̈œ˜°

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…>ÀiÃÊ`½"Àj>˜ÃÊiÃÌʏiÊwÃÊ`iʜՈÃÊ`iÊÀ>˜Vi]Ê `ÕVÊ`½"Àj>˜ÃÊiÌÊvÀmÀiÊ`ÕÊÀœˆÊ`iÊÀ>˜ViÊ …>ÀiÃÊ 6°Ê-œ˜Êi˜v>˜ViÊiÃÌʓ>ÀµÕjiÊ«>ÀʏiÃÊÀˆÛ>ˆÌjÃÊµÕˆÊ œ««œÃi˜ÌÊܘʫmÀiÊ>ÕÊ`ÕVÊ`iÊ œÕÀ}œ}˜iÊiÌÊµÕˆÊ sont à l’origine de la lutte entre les Armagnacs iÌʏiÃÊ œÕÀ}Ո}˜œ˜Ã°

…>ÀiÃÊ`½"Àj>˜ÃÊiÃÌÊLiÃÃjÊ«i˜`>˜Ìʏ>ÊL>Ì>ˆiÊ `½∘VœÕÀÌ]Ê i˜Ê £{£x]Ê >ÕÊ VœÕÀÃÊ `iÊ >µÕiiÊ iÃÊ À>˜X>ˆÃÊ œ˜ÌÊ jÌjÊ Û>ˆ˜VÕÃÊ «>ÀÊ iÃÊ ˜}>ˆÃ°Ê Ê iÃÌÊ V>«ÌÕÀj]ʫՈÃÊi˜ÛœÞjÊi˜Ê˜}iÌiÀÀi]ʜÙʈÊÀiÃÌiÊ «ÀˆÃœ˜˜ˆiÀÊ Õõսi˜Ê £{{£°Ê ÕÀ>˜ÌÊ ÌœÕÌiÃÊ ViÃÊ >˜˜jiÃ]ʈÊý>`œ˜˜iÊDʏ>Ê«œjÈiÊiÌÊjVÀˆÌʏ>ÊVjmbre ballade de Douvres (En regardant vers le pays de France)°ÊÊÀi˜ÌÀiÊi˜ÊÃ>ÊVœÕÀÊ`iÊ œˆÃ]ʜÙÊ ˆÊÌiÀ“ˆ˜iÊÃ>ÊۈiÊiÌÊjVÀˆÌÊ`iʘœ“LÀiÕÝÊÀœ˜`i>ÕÝ]Ê ballades et chansons. ➜ COMPRENDRE LE POÈME

1. a.ÊiÊ«œm“iÊÃiÊVœ“«œÃiÊ`iÊÌÀœˆÃÊÃÌÀœ«…iÃÊ\Ê iÃÊ`iÕÝÊ«Ài“ˆmÀiÃÊܘÌÊ`iÃʵÕ>ÌÀ>ˆ˜Ã]ʏ>ÊÌÀœˆsième un quintil (strophe de cinq vers). b.ÊiÃÊÉÊvœÕÀÉÀˆiÀÃÊÉÊ`½ÉÌjÊÉÊܘÌÊÉÊÛiɘÕà Ê

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iÊ “mÌÀiÊ ṎˆÃjÊ iÃÌÊ ½œV̜Ãޏ>LiÊ ­ÛiÀÃÊ `iÊ …ÕˆÌÊ syllabes). c.Ê iÃÊ Ãœ˜ÃÊ ÛœÞiiÃÊ µÕˆÊ Àˆ“i˜ÌÊ i˜Ê w˜Ê `iÊ ÛiÀÃÊ Ãœ˜ÌÊÜÕÛi˜ÌʏiÊܘÊQÕRÊiÌʏiÊܘÊQˆR° d.ÊiÃÊÛiÀÃÊ£ÊiÌÊÓÊܘÌÊÀi«ÀˆÃÊ>ÕÝÊÛiÀÃÊÇÊiÌÊnÊDʏ>Ê w˜Ê`iʏ>Ê`iÕ݈m“iÊÃÌÀœ«…iÊ\ Les fourriers d’Été sont venus Pour aménager son logis iÊÛiÀÃÊ£ÊÃiՏÊiÃÌÊÀi«ÀˆÃÊ>ÕÊÛiÀÃÊ£ÎÊDʏ>Êw˜Ê`iʏ>Ê troisième strophe. 2. a.Ê >Ê “jÌ>«…œÀiÊ moelleux tapisÊ ­Û°Ê x®Ê Vœ“pare implicitement l’herbe verte et drue des prés à un tapis souple et doux. Elle renvoie à la saison d’été. b.ʽ>`iV̈vÊmoelleux se rattache à la sensation du toucher. c. Des sensations visuelles évoquent également la belle saison : ses tapis / Tissés de fleurs et de verdureÊ­Û°Ê·{®ÊÆÊtapis / D’herbe verteÊ­Û°Êx‡È®° 3. a.ÊiÃÊivviÌÃÊ`iʏ½ÌjÊÃÕÀʏiÊV ÕÀÊ`iÃʅՓ>ˆ˜ÃÊ sont agréables et toniques (l’Été les rend sains et alertes]ÊÛ°Ê£ä®]ÊÌ>˜`ˆÃʵÕiʏiÃÊivviÌÃÊ`iʏ½ˆÛiÀÊ sont néfastes et déplaisants (Les cœurs qu’avait glacés l’ennui]Ê۰ʙ®° b.Ê iÊ ÛiÀLiÊ glacer ­Û°Ê ™®Ê «iÕÌÊ kÌÀiÊ Vœ“«ÀˆÃÊ >ÕÊ Ãi˜ÃÊ «Àœ«Ài]Ê «ÕˆÃµÕ½ˆÊ v>ˆÌÊ vÀœˆ`Ê i˜Ê …ˆÛiÀ]Ê “>ˆÃÊ >ÕÃÃˆÊ >ÕÊ Ãi˜ÃÊ w}ÕÀj]Ê V>ÀÊ ½i˜˜ÕˆÊ «>À>ÞÃiÊ iÌÊ engourdit les cœurs qui n’ont plus ni joie ni i˜ÌÀ>ˆ˜°Ê iÊÛiÀLiÊÌÀ>`ՈÌÊ՘iÊÃi˜Ã>̈œ˜ÊÌ>V̈i° 4. a.ʽÌjÊiÌʏ½ˆÛiÀÊܘÌÊ«iÀܘ˜ˆwjÃʫՈõÕiÊ leurs noms commencent par une majuscule.

½ÌjÊ«œÃÃm`iÊ՘ÊlogisÊ­Û°ÊÓ®ÊÆʵÕ>˜ÌÊDʏ½ˆÛiÀ]ʏiÊ «œmÌiʏ½ˆ˜ÌiÀ«iiÊ>ÕÊÛiÀÃÊ£ÓÊiÌÊý>`ÀiÃÃiÊDʏՈÊDÊ la deuxième personne : Allez-vous-en (v. 11). b.Ê ½ÌjÊ iÃÌÊ «iÀܘ˜ˆwjÊ ÃœÕÃÊ iÃÊ ÌÀ>ˆÌÃÊ `½Õ˜Ê prince qui possède un logis richement décoré de tapis ; ce seigneur a des domestiques à son ÃiÀۈVi]Êles fourriersÊ­Û°Ê£®]Ê`œ˜Ìʏ>Êvœ˜V̈œ˜ÊiÃÌÊ `iÊ«Àj«>ÀiÀÊܘÊV…@Ìi>ÕÊ>Û>˜ÌÊÃ>ÊÛi˜ÕiÊ\ÊPour aménager son logisÊ­Û°ÊÓ®° ½ˆÛiÀÊiÃÌÊ«iÀܘ˜ˆwjÊÜÕÃʏiÃÊÌÀ>ˆÌÃÊ`½Õ˜Ê«iÀsonnage déplaisant qui engendre l’ennuiʭ۰ʙ®]Ê Õ˜Êˆ˜ÛˆÌjʈ˜`jÈÀ>Li]Ê`œ˜Ìʜ˜ÊÛiÕÌÊÃiÊ`jL>ÀÀ>Ãser au plus vite : Allez-vous-en, prenez le large, / Hiver, sans vous attarder plus ­Û°Ê££‡£Ó®° ➜ HISTOIRE DES ARTS

5.ʽˆ“>}iÊiÃÌÊ՘iÊi˜Õ“ˆ˜ÕÀiÊ`ÕÊœÞi˜Ê}iÊ ­£{ÇӇ£{Çή° 6. a.Ê>ÊÃVm˜iÊÃiÊ`jÀœÕiÊ`>˜Ãʏ>ÊV>“«>}˜i]ÊDÊ >ÊLiiÊÃ>ˆÃœ˜Ê­w˜Ê`ÕÊ«Àˆ˜Ìi“«Ã]ÊjÌj®Ê\ÊÜÕÃÊÕ˜Ê Li>ÕÊ VˆiÊ LiÕ]Ê œ˜Ê ۜˆÌÊ `iÃÊ «ÀjÃÊ iÌÊ `iÃÊ >ÀLÀiÃÊ ÛiÀ`œÞ>˜ÌÃÊ >ÕÊ «Ài“ˆiÀÊ «>˜Ê iÌÊ Õ˜Ê V…@Ìi>Õ]Ê >ÕÊ œˆ˜]ÊÃÕÀÊ՘iÊVœˆ˜i° b. Deux bergers sont représentés au premier «>˜Ê\ÊViÕˆÊ`iÊ}>ÕV…iÊiÃÌÊ`iLœÕÌ]Ê՘ÊL@̜˜ÊDÊ la main ; il tient son chien en laisse et s’adresse DÊ ½>ÕÌÀiÊ LiÀ}iÀ]Ê µÕˆÊ iÃÌÊ >ÃÈÃÊ Vœ˜ÌÀiÊ Õ˜Ê >ÀLÀi]Ê DÊ `ÀœˆÌi]Ê iÌÊ œÕiÊ `iÊ >Ê y×Ìi°Ê /ÀœˆÃÊ V…ˆi˜ÃÊ iÃÊ entourent : deux sont debout à gauche et à droite du berger debout ; le troisième est couV…jÊ>ÕÊVi˜ÌÀiÊ>ÕÊ«Ài“ˆiÀÊ«>˜°ÊÕÊÃiVœ˜`Ê«>˜]Ê œ˜Ê ۜˆÌÊ `iÃÊ “œÕ̜˜Ã]Ê «ÕÃÊ œˆ˜Ê `iÃÊ Û>V…iÃÊ iÌ]Ê ÃÕÀÊ՘iʅ>ÕÌiÕÀÊDÊ}>ÕV…i]Ê`iÃÊV…mÛÀiÃ°Ê >˜ÃʏiÊ VˆiÊۜi˜ÌÊ`iʘœ“LÀiÕÝʜˆÃi>ÕÝ°Ê>ÊÃVm˜iÊiÃÌÊ bucolique. 7.Ê >Ê VœÕiÕÀÊ `œ“ˆ˜>˜ÌiÊ iÃÌÊ iÊ ÛiÀÌ]Ê Vœ““iÊ dans le poème : moelleux tapis / D’herbe verte ­Û°Êx‡È®°

Le langage des fleurs Guillaume Apollinaire, « C’est dans cette fleur » Livre de l’élève, p. 244 OBJECTIFS ■ Étudier

un calligramme. sensations et sentiments.

■ Distinguer

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½œvvÀ>˜`iÊ `iÊ yiÕÀÃÊ >Ê ÌœÕœÕÀÃÊ iÕÊ Õ˜iÊ Û>iÕÀÊ Ãi˜Ìˆ“i˜Ì>iÊ œÕÊ Àiˆ}ˆiÕÃiÊ \Ê yiÕÀÃÊ iÌÊ VœÕiÕÀÃÊ œ˜ÌÊ>ˆ˜ÃˆÊ«ÀˆÃÊ՘iÊÛ>iÕÀÊÃޓLœˆµÕi]ʵՈʫiÕÌÊ 13 - La poésie des sensations

165

varier selon les époques et les pays. Par exem«i]Ê Õ˜iÊ ÀœÃiÊ ÀœÕ}iÊ œvviÀÌiÊ DÊ Õ˜iÊ vi““iÊ «>ÀÊ Õ˜Ê…œ““iÊÈ}˜ˆwiʏ½>“œÕÀÊ«>ÃȜ˜ÊÆʏiʓÕ}ÕiÌÊ est symbole de bonheur ; le lys représente la «ÕÀiÌjÊÆʏ>ÊۈœiÌÌi]ʏ½>“œÕÀÊ`ˆÃVÀiÌ° "˜Ê«iÕÌÊVœ˜ÃՏÌiÀÊ`iÃÊÈÌiÃÊÌiÃʵÕiÊ\Ê ÜÜÜ°>˜˜Õ>ˆÀi‡yiÕÀˆÃÌiðVœ“]Ê ÜÜÜ°>˜}>}i‡`iÇyiÕÀðˆ˜vœ. ➜ COMPRENDRE LE POÈME

1.ÊiÊV>ˆ}À>““iÊ`iÃȘiʏ>ÊvœÀ“iÊ`½Õ˜iÊyiÕÀ°Ê

iÀÌ>ˆ˜ÃʓœÌÃÊ`ÕÊ«œm“iÊܘÌÊi˜ÊÀi>̈œ˜Ê>ÛiVÊ ce dessin : cette fleur]Êcet œillet. 2.Ê iÃÊ iÝ«ÀiÃȜ˜ÃÊ sent si bon et nuées aromatiques se rapportent au sens de l’odorat ; les expressions cette fleur]Êun beau ciel et cet œillet se rapportent au sens de la vue. 3.Ê iÊ «œm“iÊ iÃÌÊ >`ÀiÃÃjÊ DÊ >Ê vi““iÊ µÕ½>ˆ“iÊ le poète : ma bien aimée ; le poète s’adresse à elle à la deuxième personne du pluriel : vos mains jointes]Êvos ongles. 4.Ê iÊ «œmÌiÊ iÝ«Àˆ“iÊ Ãœ˜Ê >“œÕÀ°Ê iÊ `iÃÈ˜Ê Ài«ÀjÃi˜ÌiÊ Õ˜iÊ yiÕÀ]Ê «ÕÃÊ «ÀjVˆÃj“i˜ÌÊ Õ˜Ê  ˆiÌ]ʵՈ]Ê`>˜Ãʏiʏ>˜}>}iÊ`iÃÊyiÕÀÃ]ÊÈ}˜ˆwiÊ souvent l’amour sincère ; l’expression C’est dans cette fleur que bat mon cœurʏiÊVœ˜wÀ“i°Ê iÃÊ >`iV̈vÃÊ µÕˆÊ V>À>VÌjÀˆÃi˜ÌÊ ½ ˆiÌÊ >««>Àtiennent au vocabulaire de l’amour : plus vivant]Ê plus pieux.

Les sens en éveil Malcolm de Chazal Livre de l’élève, p. 245 OBJECTIFS ■ Étudier

une forme poétique brève.

■ʘ>ÞÃiÀʏ>Ê«iÀܘ˜ˆwV>̈œ˜ÊiÌʏiʏi݈µÕiÊ`iÃÊ

sensations. ➜ COMPRENDRE LES POÈMES

1.Ê iÃÊ «œm“iÃÊ ˜iÊ Vœ“«œÀÌi˜ÌÊ µÕ½Õ˜iÊ ÃiՏiÊ «…À>ÃiÊ ÆÊ iÊ «œm“iÊ ÈÊ Vœ“«œÀÌiÊ ÃˆÝÊ ÛiÀÃ]Ê Vœ“posés chacun d’un ou deux mots ; le poème 7 Vœ“«œÀÌiʘiÕvÊÛiÀÃ]ÊVœ“«œÃjÃÊV…>V՘Ê`½Õ˜ÊœÕÊ deux mots. 2.Ê >˜ÃʏiÊ«œm“iÊÈ]ʏiʓœÌÊgoût ­Û°ÊήÊÀi˜ÛœˆiÊ à une sensation gustative ; le mot odorat ­Û°Ê{®Ê renvoie à une sensation olfactive ; l’expression prenait l’airÊ­Û°Êx‡È®ÊÀi˜ÛœˆiÊDÊ՘iÊÃi˜Ã>̈œ˜ÊÌ>Vtile. >˜ÃʏiÊ«œm“iÊÇ]ʏiÃʓœÌÃÊchaudÊ­Û°ÊÓ®ÊiÌÊéventail ­Û°Ê™®ÊÀi˜Ûœˆi˜ÌÊDÊ՘iÊÃi˜Ã>̈œ˜ÊÌ>V̈iÊÆʏiÃÊ

166

mots fleursÊ ­Û°{®Ê iÌÊ couleursÊ ­Û°Ê n®Ê Ài˜Ûœˆi˜ÌÊ DÊ une sensation visuelle. 3.Ê >˜ÃÊ iÊ «œm“iÊ È]Ê iÊ }œ×ÌÊ iÌÊ ½œ`œÀ>ÌÊ Ãœ˜ÌÊ «iÀܘ˜ˆwjÃʫՈõÕiʏ½Õ˜ÊÀi˜`ÊۈÈÌiÊDʏ½>ÕÌÀiÊiÌÊ prend l’air sur son balcon. 4.Ê >˜ÃÊ iÊ «œm“iÊ Ç]Ê iÃÊ yiÕÀÃÊ Ãœ˜ÌÊ «iÀܘ˜ˆwjiÃÊ\ÊiiÃÊj«ÀœÕÛi˜ÌÊ՘iÊÃi˜Ã>̈œ˜Ê`iÊV…>iÕÀÊ iÝViÃÈÛiÊiÌ]ÊVœ““iÊ`iÊLiiÃÊ`>“iÃ]Ê`œˆÛi˜ÌÊ Se servir / De / Leurs couleurs / Comme éventailÊ­Û°ÊÈÊDʙ®°

Des goûts et des couleurs Jacques Roubaud, « Le Menu rouge », « Le Menu jaune » Livre de l’élève, p. 246 OBJECTIFS ■ Analyser un procédé de détournement poéti-

que. ■ Étudier

les sensations visuelles et gustatives.

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1.Ê1˜Ê“i˜ÕÊiÃÌÊ}j˜jÀ>i“i˜ÌÊVœ“«œÃjÊ`½Õ˜iÊ i˜ÌÀjiÊ­Ã>>`i]ÊV…>ÀVÕÌiÀˆi]ÊiÌV°®]Ê`½Õ˜Ê«>ÌÊ«Àˆ˜Vˆ«>Ê ­Ûˆ>˜`iÊ œÕÊ «œˆÃܘ]Ê >VVœ“«>}˜j­i®Ê `iÊ j}Փiî]Ê `½Õ˜Ê «>Ìi>ÕÊ `iÊ vÀœ“>}iÃÊ iÌÊ `½Õ˜Ê dessert. 2.Êiʘœ“Ê`iʁʫœ““iÊ`iÊ …ˆ˜iʂÊiÃÌÊÜÕÛi˜ÌÊ `œ˜˜jÊ DÊ ½œÀ>˜}i]Ê «>À̈VՏˆmÀi“i˜ÌÊ `>˜ÃÊ iÃÊ langues germaniques et scandinaves. 3.Ê iÊ “ˆiÊ iÃÌÊ `j«œÃjÊ «>ÀÊ iÃÊ >LiˆiÃÊ `>˜ÃÊ `iÃÊ >ÛjœiÃÊ `iÊ VˆÀi]Ê ÃÕÀÊ `iÃÊ V>`ÀiÃÊ `iÊ LœˆÃÊ qui constituent des rayons à l’intérieur de la ÀÕV…i°Ê½>«ˆVՏÌiÕÀÊi˜vՓiʏ>ÊÀÕV…iÊ«œÕÀÊjV>ÀÌiÀÊ iÃÊ >LiˆiÃÊ µÕ>˜`Ê iÃÊ À>ޜ˜ÃÊ Ãœ˜ÌÊ «iˆ˜Ã]Ê puis il détache les rayons gorgés de miel qu’on >««iiÊ>ÕÃÈÊ}@Ìi>ÕÝÊ`iʓˆi° ➜ COMPRENDRE LES POÈMES

1.Ê iÊ «œm“iÊ nÊ Ã½ˆ˜ÌˆÌՏiÊ Ê iÊ i˜ÕÊ ÀœÕ}iÊ ‚]Ê parce que tous les plats qui le composent sont rouges ou ont un rapport avec cette couleur : le Pâté de rouges-gorgesÊ­Û°Êήʘ½iÃÌÊ«>ÃÊÀœÕ}i]Ê mais le nom de l’oiseau évoque cette couleur ; le fromage d’EdamÊ ­Û°Ê x®Ê iÃÌÊ >՘i]Ê “>ˆÃÊ ˆÊ iÃÌÊ recouvert d’une sorte de cire rouge ; tous les >ÕÌÀiÃÊ>ˆ“i˜ÌÃÊܘÌÊÀœÕ}iÃ]ÊÞÊVœ“«ÀˆÃʏiÊRosbif ­Û°Ê{®]ʵՈÊÃiʓ>˜}iÊÜÕÛi˜ÌÊÃ>ˆ}˜>˜Ì° iÊ«œm“iʙÊýˆ˜ÌˆÌՏiʁÊiÊi˜Õʍ>՘iʂ]Ê«>ÀViÊ que tous les plats qui le composent sont jaunes : l’œuf à la coque l’est à condition de jeter le blancÊ­Û°Ê£®]ÊVœ““iʏiÊVœ˜ÃiˆiÊ>ÛiVʅՓœÕÀÊ le poète.

2.ÊiÃÊ«œˆÛÀœ˜ÃÊ«iÕÛi˜ÌÊkÌÀiÊÀœÕ}iÃʜÕʍ>՘iÃ]Ê iÌÊw}ÕÀi˜ÌÊ>ˆ˜ÃˆÊ`>˜ÃʏiÃÊ`iÕÝʓi˜Õð 3.Ê iÀÌ>ˆ˜ÃÊ>ˆ“i˜ÌÃʜ˜ÌÊ՘iÊÃ>ÛiÕÀÊÃÕVÀjiÊ\ʏ>Ê Crème renverséeÊ­«œm“iʙ]ÊÛ°Êx®]ʏiÊmiel (poème ™]Ê Û°Ê È®Ê iÌÊ iÃÊ vÀՈÌÃÊ Ãiœ˜Ê iÕÀÊ `i}ÀjÊ `iÊ “>ÌÕÀˆÌjÊÆʓ>ˆÃÊViÀÌ>ˆ˜ÃÊvÀՈÌÃÊܘÌÊj}>i“i˜ÌÊ>Vˆ`iÃ]Ê comme les Cerises, fraises, framboises, groseillesÊ­«œm“iÊn]ÊÛ°ÊÈ®]ʏiÊcitron et la pomme de ChineÊ­œÕʜÀ>˜}i®Ê­«œm“iʙ]ÊÛ°ÊÓÊiÌÊ{®°Ê ½>ÕÌÀiÃÊ ont une saveur salée : le Pâté]ʏiÊRosbif]ʏiÊFromageÊ­«œm“iÊn]ÊÛ°ÊÎ]Ê{]Êx®]ʏ½œuf à la coque et le Lieu jauneÊ­«œm“iʙ]ÊÛ°Ê£]ÊÓ®°Ê-iՏÃʏiÃÊPoivrons ­«œm“iÊn]ÊÛ°ÊӮʜ˜ÌÊ՘iʏj}mÀiÊ>“iÀÌՓi° 4. a.ÊiÊ`iÀ˜ˆiÀÊ«>ÌÊ`iÊV…>µÕiʓi˜ÕÊiÃÌÊÃÕÀ«Ài˜>˜Ì]ÊV>ÀÊViʘ½iÃÌÊ«>ÃÊ՘Ê>ˆ“i˜Ì]ʓ>ˆÃʏiÊ܏iˆÊ\Ê le Soleil couchantÊ ­«œm“iÊ n]Ê Û°Ê Ç®Ê iÃÌÊ ÃœÕÛi˜ÌÊ `½Õ˜ÊÀœÕ}iÊܓLÀiʏœÀõսˆÊ`jVˆ˜iÊDʏ½…œÀˆâœ˜]Ê tandis que le Rayon de soleilÊ ­«œm“iÊ ™]Ê Û°Ê È®Ê iÃÌÊ >՘i°Ê ½…>À“œ˜ˆiÊ `iÃÊ VœÕiÕÀÃÊ iÃÌÊ `œ˜VÊ conservée pour chaque poème. b.Ê iÃÊ >LiˆiÃÊ j>LœÀi˜ÌÊ `iÃÊ >ÛjœiÃÊ `iÊ VˆÀiÊ sur un cadre de bois que l’on appelle rayon ; elles déposent ensuite le miel dans les alvéoiÃÊ`iÊV…>µÕiÊÀ>ޜ˜Ê`iʏ>ÊÀÕV…i°ÊiÊ«œmÌiʍœÕiÊ avec humour sur les mots : le rayon de miel et le rayon de soleil ont la même couleur jaune orangé.

➔ HISTOIRE DES ARTS La peinture, art des sensations visuelles Livre de l’élève, p. 248-249

1.Ê iÌÌiÊ«Ài“ˆmÀiʵÕiÃ̈œ˜Ê>Ê«œÕÀʜLiV̈vÊ`½>«prendre aux élèves à lire le cartel d’un tableau. iÃÊ >À̈ÃÌiÃÊ Ãœ˜ÌÊ \Ê >ۈ`Ê ,œLiÀÌÃÊ ­£Ç™È‡£nÈ{®]Ê auteur du tableau Le Nouveau Palais de Westminster et la TamiseÊ­…ÕˆiÊÃÕÀÊ̜ˆi]ÊÛiÀÃÊ£nÈä®ÊÆÊ

>Õ`iÊ œ˜iÌÊ ­£n{䇣™ÓÈ®]Ê >ÕÌiÕÀÊ `ÕÊ Ì>Li>ÕÊ Londres, le Parlement, trouée de soleil dans le brouillard ­…ÕˆiÊÃÕÀÊ̜ˆi]Ê£™ä{®ÊÆʘ`ÀjÊ iÀ>ˆ˜Ê ­£nn䇣™x{®]Ê>ÕÌiÕÀÊ`ÕÊÌ>Li>ÕÊPont de WaterlooÊ­…ÕˆiÊÃÕÀÊ̜ˆi]Ê£™äÈ®° 2. iÊtableau 1 représente le palais de West“ˆ˜ÃÌiÀ]ʜÙÊÈm}iʏiÊ*>Ài“i˜ÌÊLÀˆÌ>˜˜ˆµÕi]Ê`iÊ ÃÌޏiÊ ˜jœ}œÌ…ˆµÕi°Ê Ê LœÀ`iÊ >Ê />“ˆÃi]Ê µÕˆÊ iÃÌÊ >ÕÊ«Ài“ˆiÀÊ«>˜Ê`ÕÊÌ>Li>Õ]ʜÙʏ½>V̈ۈÌjÊyÕۈ>iÊ Ãi“LiÊ ˆ“«œÀÌ>˜Ìi]Ê Vœ““iÊ i˜Ê Ìj“œˆ}˜iÊ iÊ

˜œ“LÀiÊ`iÃÊL>Ìi>ÕÝ°ÊÕÊÃiVœ˜`Ê«>˜]ʜ˜ÊۜˆÌʏ>Ê /œÕÀÊ`iÊœ˜`ÀiÃÊ­Dʏ½œÀˆ}ˆ˜i]ÊDʏ>ÊvœˆÃÊ«>>ˆÃ]ÊvœÀÌiÀiÃÃiÊ iÌÊ «ÀˆÃœ˜®]Ê Vœ˜ÃÌÀՈÌiÊ «>ÀÊ Ո>ՓiÊ iÊ

œ˜µÕjÀ>˜ÌÊ­XIe siècle) ; on distingue la célèbre ̜ÕÀÊ `iÊ ½œÀœ}i]Ê `œ˜ÌÊ >Ê «ÕÃÊ }À>˜`iÊ VœV…iÊ iÃÌÊVœ˜˜ÕiÊÜÕÃʏiʘœ“Ê`iÊ ˆ}Ê i˜° iÊtableau 2 représente également le palais de 7iÃ̓ˆ˜ÃÌiÀÊ iÌÊ >Ê /œÕÀÊ `iÊ œ˜`ÀiÃ°Ê >Ê />“ˆÃiÊ occupe tout le premier plan. iÊ tableau 3 représente le pont de Waterœœ]ʵՈʓm˜iÊDʏ>Ê}>ÀiÊ`iÊ …>Àˆ˜}Ê ÀœÃðÊ"˜Ê >«iÀXœˆÌÊ`iÃÊVœ˜ÃÌÀÕV̈œ˜ÃÊDÊ}>ÕV…iÊÆÊDÊ`ÀœˆÌi]Ê Ã½jÌi˜`ʏ>ÊLiÀ}iÊ`ÕÊyiÕÛiÊÆʵÕiµÕiÃÊi“L>ÀV>̈œ˜ÃÊۜ}Õi˜ÌÊÃÕÀʏiÊyiÕÛi°Êʏ½>ÀÀˆmÀi‡«>˜Êœ˜Ê devine le pont de Westminter et le Parlement. 3.Ê iÃÊ ÌÀ>ˆÌÃÊ `ÕÊ `iÃÈ˜Ê Ü˜ÌÊ ÛˆÃˆLiÃÊ `>˜ÃÊ iÊ tableau 1 : l’architecture est précisément `jÌ>ˆji°Ê"˜Ê>«iÀXœˆÌʏiÃÊw˜iÃÊVœœ˜˜>`iÃ]ʏiÃÊ VœV…iÀÃÊVˆÃijÃ]ʏiÃÊvi˜kÌÀiðÊiÃÊL>Ìi>ÕÝÊܘÌÊ j}>i“i˜ÌÊw˜i“i˜ÌÊ`iÃȘjð 4.Ê œ˜iÌÊ >Ê «ÀœVj`jÊ «>ÀÊ ÌœÕV…iÃÊ `iÊ VœÕiÕÀÃ]Ê supprimant tous les détails ; l’ensemble est ˜œÞjÊ `>˜ÃÊ >Ê Õ“ˆmÀi]Ê iÃÊ Vœ˜ÌœÕÀÃÊ Ã½ivv>Vi˜Ì]Ê les impressions sont saisies dans leur fugacité. 5. Derain utilise de petites touches de couleurs juxtaposées (pointillisme) et des aplats qui “iÌÌi˜ÌÊ i˜Ê jۈ`i˜ViÊ iÊ «œ˜Ì]Ê iÃÊ “œ˜Õ“i˜ÌÃ]Ê les bateaux. 6. a.Ê iÃÊ VœÕiÕÀÃÊ `œ“ˆ˜>˜ÌiÃÊ Ãœ˜ÌÊ ½œÀÊ «@iÊ ­Ì>Li>ÕÊ£®ÊÆʏiÊLiÕ]ʏ½œÀ>˜}iÊiÌʏiÊÀœÃiÊ­Ì>Li>ÕÊÓ®ÊÆÊ iÊLiÕ]ʏiÊÛiÀÌÊiÌʏiʍ>՘iÊ­Ì>Li>ÕÊή° b. Dans le tableau 1]ʏ>ʏՓˆmÀiÊۈi˜ÌÊ`iʏ>Ê}>ÕV…iÊ ÆÊ iiÊ L>>ˆiÊ iÊ «>ÞÃ>}iÊ `iÊ v>Xœ˜Ê >ÌjÀ>i]Ê `iÊ }>ÕV…iÊ DÊ `ÀœˆÌi°Ê Ê «iÕÌÊ Ã½>}ˆÀÊ `½Õ˜Ê ܏iˆÊ iÛ>˜ÌʜÕÊVœÕV…>˜Ì°ÊiÃÊÀiyiÌÃÊ`>˜Ãʏ½i>ÕÊܘÌÊ rendus par un effet de miroir (les monuments et iÃÊL>Ìi>ÕÝÊÃiÊÀiymÌi˜ÌÊ`>˜Ãʏ>Ê/>“ˆÃi®° Dans le tableau 2]ʜ˜Ê`iۈ˜iÊ՘Ê܏iˆÊVi˜ÌÀjÊi˜Ê …>ÕÌÊ`ÕÊVˆiÊÆʜ˜ÊiÊۜˆÌÊÃiÊÀiyjÌiÀÊ`>˜Ãʏ½i>ÕÊ`iÊ >Ê/>“ˆÃi]Ê>ÕÊ«Ài“ˆiÀÊ«>˜°Ê"˜Ê>Ê>ˆ˜ÃˆÊ`iÕÝÊjj“i˜ÌÃʏՓˆ˜iÕÝÊi˜Ê“ˆÀœˆÀ°ÊiÃÊÀiyiÌÃÊ`>˜Ãʏ½i>ÕÊ Ãœ˜ÌÊÀi˜`ÕÃÊ«>ÀʏiÊÀ>««iÊ`iʏ>ÊVœÕiÕÀÊÜÕÀVi]Ê mais plus vif que celle-ci. Dans le tableau 3]ʏ>ʏՓˆmÀiÊۈi˜ÌÊ`iʏ>Ê`ÀœˆÌiÊ\Ê iiÊ Ìœ“LiÊ i˜Ê «ÕˆiÊ `ÕÊ Vˆi°Ê iÃÊ ÀiyiÌÃÊ `>˜ÃÊ l’eau sont rendus par une large bande verte (la />“ˆÃi®]ʵÕiʏ½œ˜ÊۜˆÌÊLÀˆiÀÊ}À@ViÊDʏ½>««œÃˆÌˆœ˜Ê `iÊ̜ÕV…iÃÊ`iÊ«iˆ˜ÌÕÀiÊ«ÕÃÊV>ˆÀiÊÆʏiÃÊÀiyiÌÃÊ sont également perceptibles sur la berge qui `iۈi˜ÌÊ՘iÊL>˜`iʍ>՘iÊ`½œÀ]Ê`iʏ>ʓk“iÊVœÕleur que la source.

13 - La poésie des sensations

167

➔ ÉTUDE DE LA LANGUE

4 Les rimes et l’enjambement iɫՈÃÊÉʅՈÌÊÉʍœÕÀÃ]ÊÉʍ½>ÉÛ>ˆÃÊÉÊ`jÉV…ˆÉÀjÊÉÊ Ê £Ê

ÓÊ

ÎÊ





ÈÊ

➜ GRAMMAIRE



™

Livre de l’élève, p. 250

Ê

£äÊ

1 Les phrases verbales et non verbales 1. et 2. a.ÊiÃÊ«…À>ÃiÃÊܘÌʘœ˜ÊÛiÀL>iÃ]ÊÃ>ÕvÊ celle-ci : Les oiseaux gazouillent. Elles repro`ՈÃi˜ÌʏiÃÊVÀˆÃÊ`iÃÊL>ˆ}˜iÕÀÃÊiÌÊ`iÃÊi˜v>˜ÌÃ]ÊiÌÊ donnent l’illusion de la réalité. b.Ê >Ê «Ài“ˆmÀiÊ «…À>ÃiÊ ­Û°Ê £Ê DÊ {®Ê iÃÌÊ ÛiÀL>iÊ ÆÊ “>ˆÃʏ>Ê`iÕ݈m“iÊ­Û°ÊxÊDÊn®ÊiÃÌʘœ˜ÊÛiÀL>iÊ\ÊiiÊ «iÀ“iÌÊ՘iÊjۜV>̈œ˜Ê«œj̈µÕiÊ`iʏ½>˜}jˆµÕi]Ê i˜Ê ½>ÃÜVˆ>˜ÌÊ DÊ `iÃÊ Û>iÕÀÃÊ «œÃˆÌˆÛiÃ]Ê i˜Ê ՘iÊ sorte de litanie : beaux jours ­Û°ÊÈ®ÊÆÊespoir (v. 7) ; amour ­Û°Ên®°

Quand, / par / un / jour / de / pluie, / un / ÓÊ

ÎÊ



Ê

L’oiseau frissonne, l’herbe a froid. Victor Hugo.

½>ˆÌjÀ>̈œ˜Êi˜ÊQvÀRÊiÌʏ½>Ãܘ>˜ViÊi˜ÊQˆRÊ>VVi˜ÌÕi˜Ìʏ½ˆ“«ÀiÃȜ˜Ê`iÊvÀœˆ`ÊiÌÊ`iÊvÀ>ŠV…iÕÀ° b. Et la mer et l’amour ont l’amer pour partage,

Et la mer est amère, et l’amour est amer. Pierre de Marbeuf.

Assonances et allitérations sont étroitement liées par la répétition d’expressions homonymes : la mer et l’amer]Ê>ˆ˜ÃˆÊµÕiʏ½>`iV̈vÊamer (amère)°Ê iÊ «œmÌiÊ œÕiÊ ÃÕÀÊ iÃÊ “œÌÃ]Ê «ÕˆÃµÕiÊ l’eau salée a une certaine amertume au sens «Àœ«Ài]ÊiÌʵÕiʏ½>“œÕÀʓ>…iÕÀiÕÝÊ«iÕÌÊi˜}i˜`ÀiÀÊ`iʏ½>“iÀÌՓiÊ>ÕÊÃi˜ÃÊw}ÕÀj]ÊV½iÃ̇D‡`ˆÀiÊ `iʏ>ÊÌÀˆÃÌiÃÃiÊiÌÊ`ÕÊÀiÃÃi˜Ìˆ“i˜Ì°Ê½iÝ«ÀiÃȜ˜Ê l’amour est répétée deux fois et commence >ÕÃÈʫ>ÀʏiÃÊܘÃÊQ>“R° 3 Les mètres a. Dans / Ve/ni/se / la / roug(e) xÊ



È

Ê

iÊÛiÀÃÊ{ÊiÃÌÊ՘ÊÌjÌÀ>Ãޏ>LiÊ­ÛiÀÃÊ`iʵÕ>ÌÀiÊÃޏlabes). b.Ê>ˆÃÊÉÊۜÕÃ]ÊÉʈÉÛiÀ]ÊÉÊÌÀœ«ÊÉÊkÉÌiÃÊÉÊ«iˆ˜ ÎÊ





ÈÊ ÇÊ

£äÊ

££Ê

£Ó

£Ê

ÓÊ

ÎÊ



n

iÃÊ `iÕÝÊ ÛiÀÃÊ Ãœ˜ÌÊ `iÃÊ œV̜Ãޏ>LiÃÊ ­ÛiÀÃÊ `iÊ huit syllabes).



ÈÊ

ÇÊ



™

iʓmÌÀiÊṎˆÃjÊiÃÌʏ½i˜˜j>Ãޏ>LiÊ­ÛiÀÃÊ`iʘiÕvÊ Ãޏ>LiîÊ\ÊV½iÃÌÊ՘ÊÛiÀÃʈ“«>ˆÀ]ʵՈʫ>ˆÃ>ˆÌÊDÊ6iÀlaine pour sa musicalité. 2.Ê iÊ ÀÞ̅“iÊ iÃÌÊ VÀjjÊ «>ÀÊ iÊ ÛiÀÃÊ ˆ“«>ˆÀÊ iÌÊ >Ê répétition du verbe tournez]Ê µÕˆÊ `œ˜˜i˜ÌÊ Õ˜iÊ sensation de vertige. ➜ CONJUGAISON Livre de l’élève, p. 251

7 L’impératif présent a.Ê,iëˆÀi]ÊÀiëˆÀiâ°Êb.Ê-i˜Ã]ÊÃi˜Ìiâ°Êc.Ê ˜Ìi˜`Ã]Ê i˜Ìi˜`iâ°Êd.Ê œˆÃ]ÊLÕÛiâ°Êe.Ê,i}>À`i]ÊÀi}>À`iâ°Ê f.Êœ×Ìi]Ê}œ×Ìiâ°Êg.ÊVœÕÌi]ÊjVœÕÌiâ°

Livre de l’élève, p. 251

ÎÊ {

ÓÊ

™Ê

6 Le rythme 1.Ê/œÕÀɘiâ]ÊÉÊ̜ÕÀɘiâ]ÊÉÊLœ˜ÃÊÉÊV…iÉÛ>ÕÝÊÉÊ`iÊÉÊLœˆÃ

➜ ORTHOGRAPHE

£Ê

Ç

Alfred de Musset.

Ê £Ê

Ê

ÈÊ

iʓmÌÀiÊṎˆÃjÊiÃÌʏ½>iÝ>˜`Àˆ˜Ê­ÛiÀÃÊ`iÊ`œÕâiÊ Ãޏ>Liî°ÊiÃÊÀˆ“iÃÊܘÌÊVÀœˆÃjiÃÊ(abab).

iʓmÌÀiÊṎˆÃjÊ«œÕÀʏiÃÊÛiÀÃÊ£ÊDÊÎÊiÃÌʏ½…iÝ>Ãޏlabe (vers de six syllabes). Pas / un / fa/lot. ÓÊ



Jette au hasard un cri dans un chemin perdu, Au fond des bois fleuris, dans son nid de [feuillage, Le rossignol pensif a parfois répondu.

2 Allitérations et assonances 1. et 2. a. Le vent fraîchit sur la colline,

ÓÊ ÎÊ {Ê

£Ê

[oi/seau / de / pas/sag(e)

Livre de l’élève, p. 250-251

£Ê

£Ó

5 Les vers et les mètres

➜ VERSIFICATION

Ê

££Ê

iÊ ÛiÀÃÊ ṎˆÃjÊ iÃÌÊ ½>iÝ>˜`Àˆ˜Ê ­ÛiÀÃÊ `iÊ `œÕâiÊ Ãޏ>Liî°ÊiÃÊÀˆ“iÃÊܘÌÊVÀœˆÃjið ÊÞÊ>Ê՘Êi˜>“Li“i˜ÌÊ`ÕÊÛiÀÃÊ£Ê>ÕÊÛiÀÃÊÓÊ\ʏiÊ complément circonstanciel de lieu du verbe déchirer]Ê aux cailloux]Ê iÃÌÊ ÀiiÌjÊ >ÕÊ `jLÕÌÊ `ÕÊ ÛiÀÃÊÓ° ÊÞÊ>Ê՘Ê>ÕÌÀiÊi˜>“Li“i˜ÌÊ`ÕÊÛiÀÃÊÎÊ>ÕÊÛiÀÃÊ{Ê\Ê le complément du nom tartines]Êde beurre]ÊiÃÌÊ ÀiiÌjÊ>ÕÊ`jLÕÌÊ`ÕÊÛiÀÃÊ{°

Ê

168

ÇÊ

[mes / bot/tin(es)

8 L’accord des adjectifs de couleur a. les feuilles vert tendre. b. les lilas mauves et blancs. c. les tulipes rouge sang. d. un oiseau aux ailes écarlates. e. une maisonnette aux tuiles ocre.

9 Le pluriel des noms et des adjectifs a. les herbes hautes. b. les ruisseaux argentés. c. des bals masqués. d. des bijoux étincelants. e.ʏiÃÊۈÌÀ>ÕÝÊy>“LœÞ>˜ÌðÊf. des tissus soyeux et mordorés. ➜ FIGURES DE STYLE Livre de l’élève, p. 251

10 Métaphore, comparaison et personnification a.Ê iÃÊ “œˆÃÊ iÌÊ iÃÊ Ã>ˆÃœ˜ÃÊ Ãœ˜ÌÊ «iÀܘ˜ˆwjÃÊ `>˜ÃÊ ViÃÊ ÛiÀÃÊ `iÊ …>ÀiÃÊ `½"Àj>˜Ã]Ê «ÕˆÃµÕiÊ leurs noms commencent par une majuscule : Hiver, Été, Mai, Avril°Ê iÊ «œmÌiÊ iÕÀÊ «ÀkÌiÊ `iÃÊ caractères humains : Été est plaisant et gentil°ÊÊ s’adresse à Hiver à la deuxième personne : vous n’êtes. b.Ê >Ê w}ÕÀiÊ `iÊ ÃÌޏiÊ iÃÌÊ Õ˜iÊ Vœ“«>À>ˆÃœ˜Ê \Ê le comparé est de beaux cheveux blonds ; le comparant est une moisson d’août ; l’outil de comparaison est comme ; le point commun est >ÊVœÕiÕÀÊ`œÀjiÊ`iÃÊV…iÛiÕÝ]ʈ`i˜ÌˆµÕiÊDÊViiÊ `iÃÊLjÃʓ×ÀÃÊi˜Ê>œ×Ì° c.Ê >Ê w}ÕÀiÊ `iÊ ÃÌޏiÊ iÃÌÊ Õ˜iÊ “jÌ>«…œÀiÊ \Ê iÊ Vœ“«>Àjʈ“«ˆVˆÌiÊiÃÌʏ>ʘiˆ}i]Ê`œ˜ÌʏiÃÊyœVœ˜ÃÊ ressemblent aux papillons ; deux réseaux lexiV>ÕÝÊ ÃiÊ VÀœˆÃi˜Ì]Ê ViÕˆÊ `iÊ >Ê ˜iˆ}i]Ê >ÛiVÊ iÃÊ expressions il neige et en avalanches]Ê iÌÊ ViÕˆÊ `iÃÊ «>«ˆœ˜Ã]Ê >ÛiVÊ iÃÊ iÝ«ÀiÃȜ˜ÃÊ les petites ailes blanches et des papillons. ➜ VOCABULAIRE DES SENSATIONS Livre de l’élève, p. 252

11 Les sensations visuelles : les couleurs

œÕiÕÀÃÊ >««>ÀÌi˜>˜ÌÊ DÊ >Ê }>““iÊ `ÕÊ ÀœÕ}iÊ \Ê a. coquelicot. q. vermillon.

œÕiÕÀÃÊ >««>ÀÌi˜>˜ÌÊ DÊ >Ê }>““iÊ `ÕÊ ÀœÃiÊ \Ê c. saumon. e. bonbon. v. fuchsia.

œÕiÕÀÃÊ >««>ÀÌi˜>˜ÌÊ DÊ >Ê }>““iÊ `ÕÊ ÛiÀÌÊ \Ê g. mousse. l. tilleul. t. jade. x. anis.

œÕiÕÀÃÊ >««>ÀÌi˜>˜ÌÊ DÊ >Ê }>““iÊ `ÕÊ LiÕÊ \Ê d. turquoise. j. lavande. p. saphir.

œÕiÕÀÃÊ >««>ÀÌi˜>˜ÌÊ DÊ >Ê }>““iÊ `ÕÊ >՘iÊ orange : b. paille. i. abricot. m. fauve.

œÕiÕÀÃÊ >««>ÀÌi˜>˜ÌÊ DÊ >Ê }>““iÊ `ÕÊ LÀÕ˜Ê \Ê h. chocolat. n. noisette.

œÕiÕÀÃÊ >««>ÀÌi˜>˜ÌÊ DÊ >Ê }>““iÊ `ÕÊ L>˜VÊ \Ê k. ivoire. r. crème. u. écru.

œÕiÕÀÃÊ >««>ÀÌi˜>˜ÌÊ DÊ >Ê }>““iÊ `ÕÊ }ÀˆÃÊ \Ê f. anthracite. o. ardoise. y. perle.

œÕiÕÀÃÊ >««>ÀÌi˜>˜ÌÊ DÊ >Ê }>““iÊ `ÕÊ ˜œˆÀÊ \Ê s. encre. w. ébène.

12 Les sensations visuelles : les lumières 1.ÊՓˆmÀiÊ`½ˆ˜Ìi˜ÃˆÌjÊۈÛiÊ\Êa. la réverbération. c. aveuglante. e. crue. f. étinceler. ՓˆmÀiÊ`½ˆ˜Ìi˜ÃˆÌjÊv>ˆLiÊ\Êb. blafarde. d. voilée. g. tamisée. h.Ê«@i° 2. la réverbération du soleil sur la neige ; la lumière aveuglante du soleil de midi ; la lumière crue du néon ; la mer étincelle au soleil de midi. une lueur blafarde ; un soleil voilé ; la lumière Ì>“ˆÃjiÊ`iʏ>ʏ>“«iÊ`iÊV…iÛiÌÊÆʏ>ʏՓˆmÀiÊ«@iÊ de l’aube. 13 Les sensations auditives 1.Ê>Ê«ÕˆiÊÌ>“LœÕÀˆ˜iÊ­d). 2.ʽœÀ>}iÊ̜˜˜iÊ­a). 3.Ê iÃÊ «ïÌiÃÊ Û>}ÕiÃÊ V>«œÌi˜ÌÊ ­c). 4.Ê iÊ ÀՈÃseau murmure (b). 5.Ê iÊ viÕÊ VÀj«ˆÌiÊ ­e). 6.Ê iÊ Ûi˜ÌÊÈvyiÊ­f). 14 Les sensations tactiles 1. 1. une plaque de verre poli (i). 2. un poussin duveteux (c). 3. >ʏ>˜}ÕiÊÀ@«iÕÃiÊ`ÕÊV…>ÌÊ (e). 4. une toile cirée huileuse (f). 5. un oreiller moelleux (d). 6. un caramel collant (a). 7. une «@ÌiÊ}ÀՓiiÕÃiÊ­h). 8. un tissu pelucheux (b). 9. des mains poisseuses (j). 10. une limace visqueuse (g). 2. Adjectifs caractérisant le froid : b. glacial. d. rigoureux. e.Ê@«Ài°Êh. piquant. Adjectifs caractérisant la chaleur : a. caniculaire. c. accablant(e). f. étouffant(e). g. moite. 15 Les sensations olfactives 1. a. le vinaigre aigre (4). b. la pinède résineuse (1). c. >ʓi˜Ì…iÊvÀ>ŠV…iÊ­7). d. le fenouil anisé (6). e. la mer iodée (8). f. >ÊvՓjiÊ@VÀiÊ­3). g. le vœˆ˜ÊVœÕ«jÊV…>Õ`ÊiÌÊyiÕÀˆÊ­2). h. le sucre fondu caramélisé (5). 2.Ê iÃÊ œ`iÕÀÃÊ `½ˆ˜Ìi˜ÃˆÌjÊ vœÀÌiÊ \Ê a. tenace. c. suffocante. e. capiteuse. g. pénétrante. j. étouffante. iÃÊ œ`iÕÀÃÊ `½ˆ˜Ìi˜ÃˆÌjÊ v>ˆLiÊ \Ê b. légère. d. fugace. f. w˜i°Êh. subtile. i. discrète. 16 Les sensations gustatives a. une sauce corsée. b. du miel sirupeux. c. un soda pétillant. d. une moutarde piquante. e. un cornichon acide. f. un pamplemousse amer. g. un fromage crémeux. h. un caramel fondant. i. un bonbon acidulé. j. un yaourt fruité. 17 Les sensations et les saisons 1.Ê iÊ “œˆÃÊ jۜµÕjÊ iÃÌÊ `œ˜˜jÊ «>ÀÊ iÊ ÌˆÌÀiÊ `iÊ ViÊ «œm“iÊ `iÊ jÀ>À`Ê `iÊ iÀÛ>Ê \Ê Ê ÛÀˆÊ ‚°Ê iÊ vocabulaire des sensations visuelles est présent dans le poème : un ciel d’azur et de lumière ­Û°Ê Ó®Ê ÆÊ les murs enflammés ­Û°Ê Î®Ê ÆÊ rien de vert 13 - La poésie des sensations

169

­Û°Ê{®ÊÆÊun reflet rougeâtre ­Û°Êx®ÊÆÊgrands arbres]Ê rameaux noirsÊ­Û°ÊÈ®°

➔ ACTIVITÉS D’ORAL 2. Réciter un poème

➔ ÉVALUATION

Raymond Queneau, « Un train qui siffle dans la nuit » Livre de l’élève, p. 254

Paul Verlaine, « Après trois ans »

➜ COMPRENDRE LE POÈME

Livre de l’élève, p. 256-257

1.Ê iÊ Ì…m“iÊ V…œˆÃˆÊ «>ÀÊ iÊ «œmÌiÊ iÃÌÊ \Ê Un train qui siffle. 2. a.Ê iÃÊ `ˆvvjÀi˜ÌiÃÊ vœÀ“iÃÊ «œj̈µÕiÃÊ jۜquées sont : une odeÊ­Û°ÊÈ®ÊÆÊ՘ÊsonnetÊ­Û°Ên®ÊÆÊun poème épiqueʭ۰ʣ䮰 b.Ê*œÕÀʏ½œ`i]Ê«œm“iÊ>ÕÌÀivœˆÃÊV…>˜Ìj]ʏiÊÌÀ>ˆ˜Ê siffle mélod’ / Ieusement ­Û°Êx‡È®ÊÆÊ«œÕÀʏiÊܘ˜iÌ]Ê iÊ ÌÀ>ˆ˜Ê siffle comme un sansonnet (v. 7) ; «œÕÀʏiÊ«œm“iÊj«ˆµÕi]ʏiÊÌÀ>ˆ˜ÊÈvyiÊcomme un hérissonʭ۰ʙ®° 3.Ê >˜ÃÊ >Ê `iÀ˜ˆmÀiÊ ÃÌÀœ«…i]Ê >Ê Vœ“«>À>ˆson comme un hérissonÊ ­Û°Ê ™®Ê iÃÌÊ >“ÕÃ>˜ÌiÊ et absurde : le hérisson « pique » et ce verbe rime avec l’adjectif épique qui caractérise le poème ; or le hérisson est un petit mammifère hérissé de piquants qui se nourrit d’insectes et la poésie épique est un genre noble qui chante les exploits des héros.

➜ PRÉPARER L’ÉVALUATION

➜ APPRENDRE ET RÉCITER UN POÈME EN VERS LIBRES

4.Ê ½>˜>«…œÀiÊ µÕˆÊ ÃÌÀÕVÌÕÀiÊ iÊ «œm“iÊ iÃÌÊ Un train qui siffle ; elle est répétée au début des ÛiÀÃÊ£]ÊÎ]Êx]ÊÇ]ʙ° 5. a.Ê1˜ÊÉÊÌÀ>ˆ˜ÊÉʵՈÊÉÊÈvÉyiÊÉÊ`>˜ÃÊÉʏ>ÊÉÊ˜ÕˆÌ Ê

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{Ê xÊ

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iÊ “mÌÀiÊ `œ“ˆ˜>˜ÌÊ iÃÌÊ ½œV̜Ãޏ>LiÊ ­ÛiÀÃÊ `iÊ huit syllabes) ; mais on trouve d’autres mètres :

ÌÊÉÊ՘ÊÉÊÌÀ>ˆ˜ÊÉʵՈÊÉÊÈvÉyiÊÉÊVœ“É“­i®Ê՘ÊÉÊ Ê £Ê

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xÊ ÈÊ

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[hé/ris/son Ê

™Ê £äÊ ££

Donc les mètres ne sont pas réguliers. b.Ê ½>`ÛiÀLiÊ mélod’ / Ieusement est coupé i˜Ê`iÕÝÊiÌÊi˜>“LiÊ`ÕÊÛiÀÃÊxÊ>ÕÊÛiÀÃÊÈÊÆÊViÌÌiÊ VœÕ«iÊ «iÀ“iÌ]Ê `iÊ “>˜ˆmÀiÊ «iÕÊ V>ÃȵÕiÊ iÌÊ >“ÕÃ>˜Ìi]ʏ>ÊÀˆ“iÊ>ÛiVÊodeÊ>ÕÊÛiÀÃÊÈ° c.Ê iÊ «œm“iÊ Vœ“«œÀÌiÊ µÕiµÕiÃÊ Àˆ“iÃ]Ê µÕˆÊ sont parfois de simples assonances et n’ont pas de disposition notable : Bohême ­Û°ÊήÊÀˆ“iÊ

170

avec poèmeÊ­Û°Ê{®ÊÆʓ>ˆÃÊnuit (v. 1) n’a qu’un son commun avec poésieÊ­Û°ÊÓ®]ʏiÊܘÊQˆR°ÊiÃÊÛiÀÃÊxÊ iÌÊÈÊÀˆ“i˜ÌÊ«>ÀÊ՘iÊ>ÃÌÕViÊj̜˜˜>˜Ìi°ÊiʓœÌÊ sansonnetÊ­Û°ÊÇ®ÊÀˆ“iÊ`iʓ>˜ˆmÀiÊ«ÕÃʵÕiÊÃÕvwsante avec sonnetÊ­Û°Ên®° d.ÊiÊ«œm“iʘ½iÃÌÊ«>ÃÊ«œ˜VÌÕj]ʓ>ˆÃʏ½œ˜Ê«œÕÀÀ>ˆÌÊv>ˆÀiÊ՘iÊ«>ÕÃiÊ̜ÕÃʏiÃÊ`iÕÝÊÛiÀÃ]Êi˜Êý>«puyant sur le sens et la syntaxe. iÊ«œm“iÊiÃÌÊ`œ˜VÊjVÀˆÌÊi˜ÊÛiÀÃʏˆLÀið

1.Ê ½jmÛiÊ `œˆÌÊ Ã>ۜˆÀÊ “>ŠÌÀˆÃiÀÊ iÊ `jVœ“«ÌiÊ `iÃÊ Ãޏ>LiÃ]Ê ˆ`i˜ÌˆwiÀÊ Õ˜Ê “mÌÀi]Ê ˆ`i˜ÌˆwiÀÊ iÃÊ VœÕ«iÃÊ«Àˆ˜Vˆ«>iÃ]ʈ`i˜ÌˆwiÀʏ>Ê`ˆÃ«œÃˆÌˆœ˜Ê`iÃÊ rimes. 2.Ê1˜iÊ>ˆÌjÀ>̈œ˜ÊiÃÌʏ>ÊÀj«j̈̈œ˜Ê`½Õ˜Ê“k“iÊ son consonantique (consonne). 1˜iÊ>Ãܘ>˜ViÊiÃÌʏ>ÊÀj«j̈̈œ˜Ê`½Õ˜Ê“k“iÊÜ˜Ê vocalique (voyelle). 3.Ê >Ê “jÌ>«…œÀiÊ “iÌÊ i˜Ê Ài>̈œ˜Ê `iÕÝÊ jj“i˜ÌÃ]ʏiÊVœ“«>ÀjÊiÌʏiÊVœ“«>À>˜Ì]ÊÃ>˜ÃʜṎÊ de comparaison. >Ê «iÀܘ˜ˆwV>̈œ˜Ê «iÀ“iÌÊ `½>ÌÌÀˆLÕiÀÊ `iÃÊ Vœ“«œÀÌi“i˜ÌÃÊ …Õ“>ˆ˜ÃÊ DÊ `iÃÊ >˜ˆ“>ÕÝ]Ê `iÃÊ objets ou des éléments naturels. ➜ COMPRENDRE LE POÈME

1. iÊ«œm“iÊiÃÌÊ՘Êܘ˜iÌÊ\ʈÊiÃÌÊVœ˜Ã̈ÌÕjÊ`iÊ `iÕÝÊ µÕ>ÌÀ>ˆ˜ÃÊ iÌÊ `iÕÝÊ ÌiÀViÌÃ°Ê iÃÊ ÛiÀÃÊ Ãœ˜ÌÊ `iÃÊ >iÝ>˜`Àˆ˜Ã°Ê iÃÊ Àˆ“iÃÊ Ãœ˜ÌÊ i“LÀ>ÃÃjiÃÊ dans les quatrains (abba / abba) ; les tercets présentent deux rimes plates et quatre rimes croisées (ccd / ede). 2. a.Ê iÊ «œmÌiÊ Ài̜ÕÀ˜iÊ `>˜ÃÊ iÊ >À`ˆ˜Ê œÙÊ ˆÊ >Ê ÛjVÕÊ`iÃʍœÕÀÃʅiÕÀiÕÝ]ÊÌÀœˆÃÊ>˜ÃÊ>Õ«>À>Û>˜Ì° b.ÊiÊÛiÀÃÊ{Ê«ÀjÃi˜ÌiÊ՘iʓjÌ>«…œÀiÊ\ʏ>ʏՓˆmÀiÊ du soleil est assimilée à une étincelle qui jette ÃiÃÊjV>ÌÃÊ`œÀjÃÊÃÕÀʏiÃÊyiÕÀðÊ*>Àʏ½iÝ«ÀiÃȜ˜Ê humide étincelle le poète associe les deux jj“i˜ÌÃ]Ê i>ÕÊ iÌÊ viÕ]Ê «œÕÀÊ ÌÀ>`ՈÀiÊ >Ê Õ“ˆ˜œsité brillante des gouttes de rosée qui se sont `j«œÃjiÃÊ>ÕÊ«ïÌʓ>̈˜ÊÃÕÀʏiÃÊyiÕÀð 3. a.Ê iÊ «œmÌiÊ jۜµÕiÊ iÃÊ jj“i˜ÌÃÊ `ÕÊ `jVœÀÊ qu’il retrouve et qu’il cite dans l’ordre de la promenade : la porte (v. 1) ; l’humble tonnelle ­Û°Ê x®Ê ÆÊ les chaises de rotinÊ ­Û°Ê È®Ê ÆÊ le jet d’eau (v. 7) ; le vieux trembleÊ­«iÕ«ˆiÀ®Ê­Û°Ên®ÊÆʏiÃÊyiÕÀÃÊ (roses]Ê۰ʙÊÆÊlys]ÊÛ°Ê£äÊÆÊréséda]ÊÛ°Ê£{®ÊÆʏ>ÊÃÌ>ÌÕiÊ­la Velléda]ÊÛ°Ê£Ó®°

b.ʏÊÃiÊ`j}>}iÊ`Õʍ>À`ˆ˜Ê՘iʈ“«ÀiÃȜ˜Ê`½ˆ˜Ìˆ“ˆÌj°Ê->Ê«ïÌiÊÌ>ˆiÊ­«œÀÌiÊjÌÀœˆÌi]Ê«ïÌʍ>À`ˆ˜]Ê humble tonnelle) et la douceur de la lumière “>̈˜>iÊ­Û°ÊήÊv>ۜÀˆÃi˜ÌÊViÌÌiʈ˜Ìˆ“ˆÌj°ÊiÃÊÃi˜sations sonores sont douces et claires : celles du jet d’eau traduites par des allitérations en m et r (toujours]Êmurmure argentin]ÊÛ°ÊÇ®ÊiÌÊViiÃÊ du vieux tremble par des assonances nasales (tremble]Êplainte]Êsempiternelle]ÊÛ°Ên®° c.Ê iÌÌiʘ>ÌÕÀiÊVœ˜Ìˆ˜ÕiÊDÊۈLÀiÀÊ`iÊۈi]ÊVœ““iÊ i˜ÊÌj“œˆ}˜i˜ÌʏiÃÊ«iÀܘ˜ˆwV>̈œ˜ÃÊ\ʏiʍiÌÊ`½i>ÕÊ µÕˆÊ“ÕÀ“ÕÀi]ʏiÊÌÀi“LiʵՈʍiÌÌiÊÃ>Ê«>ˆ˜Ìi]ʏiÃÊ ÀœÃiÃʵՈʫ>«ˆÌi˜Ì]ʏiÃʏÞÃʵՈÊܘÌʜÀ}ÕiˆiÕÝ°Ê iÃÊ ˜œÌ>̈œ˜ÃÊ `iÊ “œÕÛi“i˜Ì]Ê “ˆÃiÃÊ i˜Ê Û>iÕÀÊ «>ÀʏiÊÀÞ̅“iÊ`iÃÊÛiÀÃ]ÊÃÕ}}mÀi˜Ìʏ>ÊۈiʵՈÊvœÕÀmille dans la nature : les lys se balancent au vent ­Û°Ê£ä®ÊÆʏ½>œÕiÌÌiÊva et vient dans le jardin (v. 11). iÊÀÞ̅“iÊÀj}ՏˆiÀÊ`ÕÊÛiÀÃÊ£äÊ­ÎÊÉÊÎÊÉÊÎÊÉÊήÊiÌʏiÊ rythme saccadé du vers 11 traduisent la nature du mouvement. 4.Ê ˜Ê`j«ˆÌÊ`ÕÊÌi“«ÃʵՈÊ>Ê«>ÃÃj]ʏiÊV>`ÀiÊiÃÌÊ ÀiÃÌjÊ ˆ`i˜ÌˆµÕi°Ê iÃÊ iÝ«ÀiÃȜ˜ÃÊ µÕˆÊ È}˜>i˜ÌÊ la permanence rythment le texte : Rien n’a changé. J’ai tout revuÊ ­Û°Ê x®Ê ÆÊ le jet d’eau fait toujours (v. 7) ; plainte sempiternelleÊ ­Û°Ê n®]Ê répétition de comme avantʭ۰ʙ®° iÃÊ>Ãܘ>˜ViÃʘ>Ã>iÃÊi˜ÊQi˜RÊiÌÊQˆ˜RÊ`>˜ÃʏiÃÊ ÛiÀÃÊxÊDÊ££Ê(rien, changé, humble, rotin, argentin, tremble, plainte, sempiternelle, avant, grands, balancent, vent, vient) soulignent le sentiment de nostalgie face au temps qui passe. 5. a. ,ˆi˜Ê˜½>ÊV…>˜}j]ʓ>ˆÃÊVi«i˜`>˜ÌʏiÊÌi“«ÃÊ a passé ; certains signes en témoignent : la porte chancelle (v. 1) ; la vigne est folle (à l’abandon) ­Û°ÊÈ®ÊÆʏiÊ«@ÌÀiÊ`iʏ>Ê6ij`>Ês’écailleʭ۰ʣή° b. iÊ `iÀ˜ˆiÀÊ ÛiÀÃÊ iÃÌÊ ÌœÕÌÊ i˜Ê `i“ˆ‡Ìiˆ˜ÌiÃÊ iÌÊ i˜Ê ˜Õ>˜ViÃÊ >ÛiVÊ Ãœ˜Ê >ˆÌjÀ>̈œ˜Ê i˜Ê Q`RÊ (odeur fade, réséda) : les termes grêle et odeur fade ÃÕ}}mÀi˜ÌÊ՘Ê>ÀÀˆmÀi‡}œ×ÌÊ`iÊÌÀˆÃÌiÃÃi° 6.ÊiÊ«œmÌiʘiÊ`ˆÌÊÀˆi˜Ê`iʏ½kÌÀiʵսˆÊÀiÌÀœÕÛ>ˆÌÊ `>˜ÃÊ ViÊ V>`Ài°Ê iÃÊ «œˆ˜ÌÃÊ `iÊ ÃÕëi˜Ãˆœ˜Ê `ÕÊ ÛiÀÃÊÈÊiÝ«Àˆ“i˜ÌÊ՘ʘœ˜‡`ˆÌʵՈʏ>ˆÃÃiʈ“>}ˆ˜iÀÊ >ÊvœÀViÊ`iÃÊj“œÌˆœ˜Ã°ÊiÊÃi˜Ìˆ“i˜ÌÊ>“œÕÀiÕÝÊ µÕiÊ iÊ «œmÌiÊ j«ÀœÕÛ>Ê «œÕÀÊ ˆÃ>Ê œ˜Vœ“Li]Ê Ã>ÊVœÕȘi]ÊiÃÌÊ`ˆÃVÀmÌi“i˜ÌÊÃÕ}}jÀjÊ«>ÀʏiʏˆiÕÊ ˆ˜Ìˆ“iÊ`iʏ>Ê̜˜˜ii]Ê«>ÀʏiÃÊV…>ˆÃiÃÊ`iÊÀœÌˆ˜]Ê µÕˆÊ jۜµÕi˜ÌÊ iÃÊ ÌkÌi‡D‡ÌkÌiÊ Ãi˜Ìˆ“i˜Ì>ÕÝ]Ê iÌÊ

«>ÀÊ >Ê «ÀjÃi˜ViÊ `iÃÊ ÀœÃiÃ]Ê µÕˆÊ ÃޓLœˆÃi˜ÌÊ >Ê rencontre amoureuse. En constatant la continuité des choses (Rien n’a changé]Ê Û°Ê x®]Ê iÕÀÊ «iÀ“>˜i˜ViÊ DÊ ÌÀ>ÛiÀÃÊ iÊ Ìi“«Ã]Ê i˜Ê “œ˜ÌÀ>˜ÌÊ Õ˜iʘ>ÌÕÀiʵՈÊÌÀ>ÛiÀÃiʏiÃÊ>˜ÃÊÃ>˜ÃÊ`œ““>}i]Ê iÊ«œmÌiÊÃÕ}}mÀi]Ê«>ÀÊVœ˜ÌÀ>ÃÌi]ʏ½ˆ˜ÃÌ>LˆˆÌjÊiÌÊ le caractère éphémère des sentiments humains.

iÊ«œm“iÊiÃÌÊ՘ʫœm“iÊ`iʏ½>LÃi˜ViÊ\ÊÀˆi˜Ê˜½>Ê V…>˜}j]ʓ>ˆÃÊ̜ÕÌÊ>ÊV…>˜}j° ➜ ÉTUDIER LA LANGUE

7. A/yant / pou/ssé / la / por/t(e) é/troi/te / qui / Ê

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8.Ê iÃÊ VœÕ«iÃÊ `ÕÊ ÛiÀÃÊ xÊ Ãœ˜ÌÊ «>VjiÃÊ >«ÀmÃÊ changé et revu (après la quatrième et la huitième syllabe). iÊÛiÀÃʙÊiÃÌÊVœÕ«jÊ>«ÀmÃÊpalpitent (neuvième syllabe). iÃÊVœÕ«iÃʈÀÀj}ՏˆmÀiÃÊÌÀ>`ՈÃi˜Ìʏ½j“œÌˆœ˜Ê`ÕÊ poète. ➜ HISTOIRE DES ARTS

9.ʏÊý>}ˆÌÊ`½Õ˜ÊÌ>Li>ÕÊ`½`œÕ>À`Ê>˜iÌ]Ê`iʏ>Ê w˜Ê`ÕÊXIXe siècle ; c’est une huile sur toile. 10.ÊiʏˆiÕÊÀi«ÀjÃi˜ÌjÊiÃÌÊ՘ÊVœˆ˜Ê`iʍ>À`ˆ˜°Ê>Ê couleur dominante est le vert : le cadre est ver`œÞ>˜ÌÊ­viՈ>}i]Ê>ÀLÕÃÌiÃ]ʅiÀLi®ÊÆʏiÊL>˜VÊiÌÊ iÊÌÀiˆˆÃ]Êj}>i“i˜ÌÊ«iˆ˜ÌÃÊi˜ÊÛiÀÌ]ÊÃiÊvœ˜`i˜ÌÊ `>˜ÃÊ iÊ «>ÞÃ>}iÊ ÆÊ ÃiՏiÃÊ iÃÊ yiÕÀÃÊ >««œÀÌi˜ÌÊ une touche de rouge. 11. a. "˜Ê«œÕÀÀ>ˆÌÊj«ÀœÕÛiÀÊ`>˜ÃÊViʏˆiÕÊ`ˆÛiÀÃiÃÊ Ãi˜Ã>̈œ˜ÃÊ\ÊÌ>V̈iÃÊ­`œÕViÊV…>iÕÀʜÕÊvÀ>ŠV…iÕÀ®]Ê ÛˆÃÕiiÃÊ­Õ“ˆmÀiÃ]ÊVœÕiÕÀî]ʜv>V̈ÛiÃÊ­«>ÀvÕ“Ê `iÃÊyiÕÀî]Ê>Õ`ˆÌˆÛiÃÊ­V…>˜ÌÊ`iÃʜˆÃi>ÕÝ®° b. iÊ «ïÌÊ >À`ˆ˜Ê Ài«ÀjÃi˜ÌjÊ ÃÕÀÊ iÊ Ì>Li>ÕÊ pourrait être celui du poème de Verlaine : on y ÀiÌÀœÕÛiʏ>Ê`œÕViÕÀÊ`iʏ½jV>ˆÀ>}i]ʏ>Ê«ÀjÃi˜ViÊ `iÊyiÕÀÃÊiÌÊ`½>ÀLÀiÃ]Ê՘ÊL>˜VÊ«œÕÀÊý>ÃÃiœˆÀÊiÌÊ Vœ˜ÛiÀÃiÀÊ­Dʏ>Ê«>ViÊ`iÃÊV…>ˆÃiÃÊ`iÊÀœÌˆ˜®]Ê՘iÊ sorte de treillis en forme de tonnelle à l’arrièreplan.

13 - La poésie des sensations

171

Grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire, méthode

Grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire, méthode

173

➔ LEÇON 1 Le nom et le groupe nominal Livre de l’élève, p. 260-261

Objectifs ■ Savoir

identifier les noms propres et les noms communs, les noms concrets et les noms abstraits, les noms désignant des êtres vivants (animés) et les noms désignant des choses (inanimées). ■ Savoir distinguer le nom noyau, le GN minimal et ses expansions. ■ Savoir reconnaître les différents types d’expansions.

J’observe Phrases 1 1. Noms propres : Bretagne, Perceval. Noms communs : marche, forêt, château, pont, fossé, chien, porche, bois, demoiselle, cheveux, rencontre, tristesse. 2. Noms concrets : forêt, château, pont, fossé, chien, porche, bois, demoiselle, cheveux. Noms abstraits : marche, rencontre, tristesse.

e. chat, habileté, arbres, souplesse, griffes, soleil. Noms concrets : a. forêt, neige. b. renard, vent, odeur, chasseurs. c. bûcherons, sapins. d. paysans. e. chat, arbres, griffes, soleil. Noms abstraits : a. beauté. c. travail. d. rythme, saisons. e. habileté, souplesse. Noms animés : b. renard, chasseurs. c. bûcherons. d. paysans. e. chat. Noms inanimés : a. forêt, neige, beauté. b. vent, odeur. c. sapins, travail. d. rythme, saisons. e. habileté, arbres, souplesse, griffes, soleil.

B a. Le visage rayonnant, Martin retrouva son faucon avec beaucoup de joie. b. Blanchefleur accourut vers Perceval en pleurant de détresse. c. Perceval comprit que sa dame était menacée et ressentit de la colère. d. Un serpent surgit sous ses pieds : il poussa un hurlement d’effroi. C Noms animés

Noms inanimés

a

J’ai une cuisinière électrique.

2. a. Constitution des groupes. a. une longue marche : déterminant + adjectif + nom. b. un pont qui surplombe le fossé : déterminant + nom + proposition subordonnée relative. c. un porche en bois : déterminant + nom + groupe nominal précédé d’une préposition.

La cuisinière de ce restaurant fait d’excellents desserts.

b

La maison est envahie de mouches.

Elle s’est collé une mouche en taffetas sur le front.

2. b. Groupes nominaux minimaux : une marche, un pont, un porche.

c

Il s’est embarqué comme mousse sur un bateau pirate.

Ta mousse au chocolat est délicieuse.

d

Mon chien a des puces.

J’ai changé la puce de mon téléphone portable.

e

J’ai acheté du bar chez le poissonnier.

Il a commandé un café au bar.

Série 2 1. Noms noyaux : marche, pont, porche.

Je m’exerce @ Noms communs (critère de reconnaissance : ils peuvent être précédés d’un déterminant) : a. (un) navire. c. (un) menhir. e. (des) soupirs. g. (un) loisir. Les autres mots sont des verbes à l’infinitif : b. aplatir. d. rugir. f. choisir.

A Relevé des noms : a. forêt, neige, beauté. b. renard, vent, odeur, chasseurs. c. bûcherons, sapins, travail. d. paysans, rythme, saisons.

174

Elle s’assit sur la mousse sous un arbre.

b. Elle rentre dans la maison et la visite. c. Je le bois enfin, ce café ! d. Arthur prend l’épée et l’élève vers le ciel.

Noms animés

Noms inanimés

C’est la scène où la marquise arrive avec son page.

Vous lirez ce poème à la page 51.

g

Les grues s’envolent en formant un triangle.

On dégage le chantier avec une grue.

Sur les bords de ce lac de montagne, dans un paradis de verdure, faites une promenade en carriole que vous n’oublierez pas !

h

La bergère garde ses moutons.

Elle s’assoit dans sa bergère Louis XV.

% a. un déjeuner : nom formé à partir d’un verbe. b. le bleu : nom formé à partir d’un adjectif. c. le dessus : nom formé à partir d’une préposition. d. un oui, un non : noms formés à partir d’adverbes.

f

$ Proposition de texte. Luxe à petits prix. Détente garantie.

D Les groupes nominaux minimaux sont soulignés et la classe des expansions est indiquée entre parenthèses. a. le voyageur épuisé (épuisé : adjectif). b. un enfant intrépide (intrépide : adjectif). c. la dame du château (du château : groupe nominal prépositionnel). d. le grand capitaine (grand : adjectif). e. l’île au trésor (au trésor : groupe nominal prépositionnel). f. une montagne élevée (élevée : adjectif). g. l’homme qui a vu l’ours (qui a vu l’ours : proposition subordonnée relative). # Les groupes nominaux minimaux sont soulignés et les pronoms suivis de verbes sont en gras. a. Le lion prend la viande et la dévore.

& 1. Noms propres : Rohalt, Tristan, Gorvenal. Noms concrets : maître, écuyer, barons, lance, épée, écu, arc, disques, pierre, fossés, les faibles, chant, harpe, veneur. Noms abstraits : années, arts, bond, mensonge, félonie, foi, manières, jeu, art. 2. Les groupes nominaux minimaux sont soulignés et la classe des expansions est indiquée entre parenthèses : un sage maître (sage : adjectif) ; les arts qui conviennent aux barons (qui conviennent aux barons : proposition subordonnée relative) ; des disques de pierre (de pierre : GN prépositionnel) ; les plus larges fossés (plus larges : adjectif au superlatif).

➔ LEÇON 2 Les déterminants Livre de l’élève, p. 262-263

Objectifs ■ Savoir

identifier les déterminants. le déterminant et le pronom per-

■ Distinguer

sonnel.

non encore défini : une (éléphante). c. Élément défini : aux (cornes), contraction, mis pour à les. Partie d’un ensemble : de l’(herbe), élision de voyelle, mis pour la.

J’observe

2. b. Possession : son (petit). c. Quantité précise : deux (gazelles). e. Renvoi à des éléments dont on parle : ces (animaux).

1. a. Éléments non encore définis : des (éléphants), une (nappe d’eau). b. Élément défini : l’(eau), élision de voyelle, mis pour la. Élément

3. Dans la phrase d, la série de noms gazelles, girafes, rhinocéros, éléphants ne comporte pas de déterminants car il s’agit d’une énumération.

Grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire, méthode

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Je m’exerce @ a. l’ : article défini élidé. b. un : article indéfini ; de : article indéfini. c. des : article indéfini ; l’ : article défini élidé. d. des : article partitif. e. des : article indéfini ; aux : article défini contracté (mis pour à les). f. les : article défini ; des : article défini contracté (mis pour de les).

A a. ce-là : déterminant démonstratif composé ; cinq : déterminant numéral cardinal. b. l’ : article défini ; du : article défini contracté. c. sixième : déterminant numéral ordinal. d. son : déterminant possessif. e. du : article partitif ; un : article indéfini ; la : article défini. f. plusieurs : déterminant indéfini. g. quel : déterminant exclamatif. B a. Il ne reste plus de salade. b. Je n’ai pas trouvé de champignons dans la forêt. c. Il ne faut pas acheter de pain. d. Il ne s’est pas fait d’amis en vacances. C a. et c. : absence de déterminants car il s’agit de proverbes (valeur généralisante des noms abstraits). b. et d. : absence de déterminants car il s’agit d’énumérations. D a. les (chiens) : article défini ; les (bêtes) : article défini ; les (rassemblent), les (protègent) : pronoms personnels COD, 3e personne du pluriel. b. leur (chien) : déterminant possessif ; leur (fait) : pronom personnel COI, 3e personne du pluriel. c. ce (panneau) : déterminant démonstratif ; se (voit) : pronom personnel réfléchi, 3e personne du singulier. d. Le (chocolat) :

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article défini ; le (boire) : pronom personnel COD masculin, 3e personne du singulier. e. La (gazelle) : article défini ; la (regarda) : pronom personnel COD féminin, 3e personne du singulier.

# a. Cet individu a pris la fuite après l’agression. b. Cette actrice a séduit rapidement le public. c. Ce héros de BD est devenu célèbre. d. Ces amies ne se quittent plus. e. Cet incendie a ravagé l’hôtel. f. Je n’oublierai pas cette aventure. g. Regardez ces bateaux à l’horizon ! h. Je ne reconnais pas cet homme. $ a. Faut-il prendre ce chemin-ci ou ce chemin-là ? b. Ces jours-ci, il a fait très beau. c. Cette année-là, nous étions partis en vacances sur la Côte d’Azur. d. À cet endroit-là, on voit la mer. % Une (gazelle) (2 fois), un (ongle) : articles indéfinis. Le (perron), la (dimension) : articles définis. Ses (oreilles), ses (cornes), ses (sabots), mes (chevilles), son (museau) : déterminants possessifs. Des (aiguilles) : article indéfini. Aux (genoux), du (brouillard) : articles définis contractés (mis pour à les et de le). Cette (créature) : déterminant démonstratif. & Proposition de texte. Une girafe était venue boire. Une girafe si belle et si tranquille, avec son long cou, son pelage tacheté, ses jambes fines et allongées. Cette merveilleuse créature, ayant senti ma présence, leva la tête pour me regarder.

➔ LEÇON 3 Le verbe Livre de l’élève, p. 264-265

Objectifs Identifier un verbe et son groupe. les modes personnels et impersonnels. ■ Distinguer les emplois d’être et avoir (auxiliaires ou sens plein). ■

■ Identifier

1er groupe). l. À quoi sert cet appareil (servir, 3e groupe) ?

A 1er groupe : défricher, labourer, semer, herser, repiquer, sarcler, faucher, moissonner, ramasser, raccommoder, cirer. 2e groupe : pétrir. 3e groupe : comprendre, battre, moudre, cuire, traire, faire (2 fois).

B Modes personnels : a. nous parcourrons

J’observe Série 1 Radicaux : a. mang-. b. all-. c. gém-. d. sort-. e. décev-. f. rend-. Terminaisons : a. -er (1er groupe). b. -er (3e groupe). c. -ir (2e groupe). d. -ir (3e groupe). e. -oir (3e groupe). f. -re (3e groupe). Série 2

(indicatif futur simple). c. il parcourut (indicatif passé simple). d. parcourons (impératif présent). f. que je parcoure (subjonctif présent). Modes impersonnels : b. [en] parcourant (participe présent). e. parcourir (infinitif présent).

C Être : a. sens plein (état). b. emploi d’auxiliaire. Avoir : c. sens plein (état). f. sens plein (possession). d et e. emploi d’auxiliaire. D Voix active : a. ont découvert. d. empoi-

Modes personnels : b : sortons, impératif présent, 1re pers. du plur. c. nous sortons, indicatif présent, 1re pers. du plur. d. que nous sortions, subjonctif présent, 1re pers. du plur.

Voix passive : b. a été découvert. c. est empoigné.

Modes impersonnels : a. sortir, infinitif présent. e. sortant, participe présent.

# Proposition de texte.

Phrases 3 1. a. Le sujet Le chien Buck fait l’action. b. Le sujet François subit l’action. 2. La voix passive utilise l’auxiliaire être.

Je m’exerce @ a. Nous fuyons la chaleur (fuir, 3e groupe). b. Cela ne vaut rien (valoir, 3e groupe). c. Il moud le café (moudre, 3e groupe). d. L’eau bout (bouillir, 3e groupe). e. Unissons nos forces (unir, 2e groupe). f. Il dort profondément (dormir, 3e groupe). g. Il dore au soleil (dorer, 1er groupe). h. Ouvrez la porte (ouvrir, 3e groupe). i. Ils durent rentrer (devoir, 3e groupe ; rentrer, 1er groupe). j. Les deux films durent deux heures (durer, 1er groupe). k. Il serre la vis (serrer,

gne.

Dans le jardin public, une famille finit de déjeuner sur l’herbe. La mère tient un bébé sur ses genoux, le père boit du café et la fillette choisit un fruit. Des enfants jouent à courir sur la pelouse tandis que des gens font de la barque sur le lac et que d’autres flânent ou se reposent sur un banc.

$ Un autre bruit vint de la colline, du côté du village, un bruit de chevaux lancés au galop. Presque au même moment, un coup de pistolet éclata du côté de la baie. C’était le signal du sauve-qui-peut, car les flibustiers se mirent aussitôt à courir dans toutes les directions, l’un du côté de la baie, l’autre obliquant à travers la colline, et ainsi de suite, si bien qu’en moins d’une minute il ne restait plus personne. Robert Louis Stevenson, L’Île au trésor (1883), traduit de l’anglais par A. Bay © LGF (1961).

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➔ LEÇON 4 L’adjectif qualificatif Livre de l’élève, p. 266-267

Objectifs Identifier l’adjectif qualificatif. les degrés d’intensité et de comparaison (comparatif, superlatif). ■ Distinguer les fonctions épithète et attribut du sujet. ■

■ Identifier

J’observe Phrases 1 1. Intensité forte : c. très rapide. Intensité moyenne : b. assez rapide. Intensité faible : a. peu rapide. 2. Qualité par rapport à un ensemble : d. le plus rapide (superlatif relatif). Qualité dans l’absolu : c. très rapide (superlatif absolu). Phrases 2 Comparatif de supériorité : a. plus rapide que. Comparatif d’égalité : c. aussi rapide que. Comparatif d’infériorité : b. moins rapide que.

Je m’exerce @ a. Les adjectifs qualificatifs étranges et lumineux qualifient le nom phénomène. b. Les adjectifs qualificatifs belle et blanche et le participe adjectif glacée qualifient le nom étendue. c. L’adjectif qualificatif gracieuse et les participes adjectifs élégante et souriante qualifient le pronom sujet Elle mis pour le nom propre Blanchefleur. d. Les adjectifs qualificatifs vifs et rieurs qualifient le nom sujet yeux. A Adjectifs épithètes : b. délicieuse (qualifie le nom journée). c. petite (qualifie le nom fille). Adjectifs attributs : a. froide (qualifie le nom eau). c. triste (qualifie le nom fille). d. contente (qualifie le pronom Elle).

B a. assez bonne : degré d’intensité moyen. b. extrêmement sympathique : degré d’intensité fort. c. peu recommandable : degré d’intensité faible. d. vraiment trop salé : degré d’intensité fort.

C a. plus fort que : comparatif de supériorité. b. moins long que : comparatif d’infériorité. c. aussi grande que : comparatif d’égalité. d. meilleurs que : comparatif de supériorité de l’adjectif bon. e. pire que : comparatif d’infériorité de l’adjectif mauvais. D a. Ce garçon est plus timide que son frère. b. Votre devoir est moins réussi que le précédent. c. Ce trajet est aussi long par la route que par le train. d. Je suis moins patient que toi. e. Vos résultats sont meilleurs ce trimestre que le trimestre précédent. # a. extrêmement belle : superlatif absolu. b. la plus robuste des lances : superlatif relatif. c. l’or le plus beau : superlatif relatif. d. très courageux : superlatif absolu. $ Proposition de texte. Au premier plan sont alignés six poussins aussi petits et aussi jaunes les uns que les autres. Ils sont moins gros mais plus duveteux et plus mignons que le coq dressé en face d’eux avec sa crête aussi rouge que le sang et ses plumes blanches et grises. Bientôt ils seront aussi grands que lui.

% Il n’y avait personne dans les escaliers, sauf une fois, un gros chat tigré tapi dans le caniveau, qui mangeait des restes de viande dans une boîte de conserve rouillée. Le chat s’était aplati, les oreilles rabattues, et il avait regardé Mondo avec ses pupilles arrondies dans ses yeux jaunes. J. M. G. Le Clézio, « Mondo », dans Mondo et autres histoires (1978) © Gallimard.

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➔ LEÇON 5 Les pronoms personnels, possessifs et démonstratifs Livre de l’élève, p. 268-269

Objectifs Savoir identifier et utiliser les pronoms personnels, possessifs et démonstratifs. ■ Distinguer les pronoms personnels désignateurs et les pronoms représentants. ■ Distinguer le pronom personnel et l’article défini (le, la, l’). ■ Distinguer le déterminant démonstratif et le pronom personnel (ce, se). ■

J’observe 1. Pronoms désignant la personne qui parle : je ou j’, sujet (a, c, d) ; me, complément (b). Pronom désignant la personne à qui l’on parle : tu : sujet (a, b, d). 2. a : le remplace mon stylo. c. celui-ci remplace ce stylo ; en remplace des stylos. d. le remplace la proposition tu es désordonné. 3. b. Peux-tu me prêter le tien ? équivaut à : Peux-tu me prêter ton stylo ?

Je m’exerce

à mon mari : COI. ➙ Elle lui plaît. c. La dame : sujet ; les chevaliers : COD ; au château : CC de lieu. ➙ Elle les y invite. d. Pierre : sujet ; du gâteau : COD. ➙ Il en a mangé.

C a. le [sentier] : déterminant, article défini ; le [suivre] : pronom personnel COD, renvoie à le sentier. b. la [dame] : déterminant, article défini ; la [trouvait] : pronom personnel COD, renvoie à la dame. c. L’[anneau] : déterminant, article défini ; l’[enlevez] : pronom personnel COD, renvoie à l’anneau. d. leur [demandent] : pronom personnel COI, renvoie à les chevaliers ; leur [accorder] : pronom personnel COS, renvoie à Les deux jeunes femmes ; leur [aide] : déterminant possessif. D a. nos billets ➙ les nôtres. b. ton contrôle ➙ le tien. c. mes CD ➙ les miens. d. son anniversaire ➙ le sien. # a. Ils se (pronom personnel) sont bien amusés dans ce (déterminant démonstratif) parc d’attractions. b. Il a dit que ce (pronom démonstratif) serait vite fini mais il s’ (pronom personnel) est trompé. c. Ce (déterminant démonstratif) matin, s’ (pronom personnel) est tenu le conseil de classe. d. C’ (pronom démonstratif) est lui qui s’ (pronom personnel) est proposé.

@ a. Comment avez-vous voyagé ? – Nous

$ 1. Un roi avait un ménestrel qui l’amusait

avons voyagé en train. b. Mon chien a une nouvelle laisse : je l’ai achetée hier. c. Quel jour me rendras-tu visite ? d. Pourquoi n’as-tu pas posté ma lettre ? – Parce que je l’ai oubliée. e. Tu sais que je suis distraite. – Oui je le sais.

de ses récits. Celui-ci avait, une nuit, tant conté qu’il n’en pouvait plus et qu’il voulait aller dormir. Le roi ne le lui permit pas, l’invitant à conter encore et à dire une longue histoire ; puis il irait se reposer.

Pronoms désignant celui qui parle : nous (a) ; je (b, d, e), me (c). Pronoms désignant celui à qui l’on parle : vous (a) ; tu (c, d, e). Pronoms reprenant un élément déjà cité : l’ (b) reprend une nouvelle laisse ; l’ (d) reprend ma lettre ; le (e) reprend je suis distraite.

A Je, je, l’ (a), vous (a), eux (b) : pronoms personnels ; la sienne (c) : pronom possessif ; celle-ci, celle (b) : pronoms démonstratifs. B a. Cette élève : sujet ; sa leçon : COD. ➙ Elle la connaît parfaitement. b. Cette voiture : sujet ;

« Le Roi et le Conteur », dans Fabliaux, traduit de l’ancien français par G. Rouger © Gallimard, 1978.

2. l’ : pronom personnel COD, remplace un roi ; Celui-ci : pronom démonstratif sujet, remplace un ménestrel ; il (deux fois) : pronom personnel sujet, remplace le ménestrel ; le : pronom personnel COI, remplace aller dormir ; lui : pronom personnel COS, remplace le ménestrel ; l’ : pronom personnel COD, remplace le ménestrel. il : pronom personnel sujet, remplace le ménestrel ; se : pronom personnel COD, remplace le ménestrel.

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➔ LEÇON 6 Les pronoms relatifs Livre de l’élève, p. 270-271

Objectifs Identifier les pronoms relatifs et leur antécédent. ■ Identifier les fonctions grammaticales des pronoms relatifs. ■

J’observe Phrases 1 1. a. qui vient de me doubler ➙ la voiture vient de me doubler. b. que tu nous as servi ➙ tu nous as servi le plat. c. dont vous m’avez parlé ➙ vous m’avez parlé de ce livre. d. où je suis né ➙ je suis né dans la ville. 2. a. la voiture : sujet. b. le plat : COD. c. de ce livre : COI. d. dans la ville : complément circonstanciel de lieu. Phrases 2 Lequel est mis pour le groupe nominal antécédent le verre, au masculin singulier. Lesquels est mis pour le groupe nominal antécédent les verres, au masculin pluriel.

Je m’exerce @ a. pronom : où ; antécédent : le restaurant. b. pronom : qui ; antécédent : un taxi. c. pronom : qu’ ; antécédent : la voiture. d. pronom : laquelle ; antécédent : la voie. e. pronom : dont ; antécédent : l’itinéraire.

A a. L’endroit où je vis est très agréable. b. Il aime les chanteurs qui ont une belle voix. c. Je me souviens de ce dont tu m’as parlé. d. Le pneu que j’ai remplacé a encore crevé ! e. C’est ce à quoi il pensait.

B a. Elle porte un T-shirt sur lequel est cousu le logo de son club de judo. b. La partenaire avec laquelle elle s’entraîne est beaucoup plus forte qu’elle. c. Elle attend les prochaines com-

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pétitions pour lesquelles elle s’est bien préparée. d. Le match auquel j’ai assisté était passionnant.

C a. Je dois rendre les disques que j’ai empruntés. b. Ma voiture, qui était pourtant neuve, est tombée en panne. c. Les touristes admirent la tour Eiffel qui est illuminée. d. Les enquêteurs trouvèrent des indices, grâce auxquels ils ont pu résoudre l’affaire.

D a. que : COD du verbe nous apercevons. b. qui : sujet du verbe porte. c. où : complément circonstanciel de lieu de la locution verbale a lieu. d. à qui : COI du verbe avez parlé. # a. Elle mange une pomme dont elle a enlevé la peau. ➙ Elle a enlevé la peau d’une pomme. D’une pomme : complément du nom la peau. b. Le pirate dont il se méfie porte une jambe de bois. ➙ Il se méfie du pirate. Du pirate : COI du verbe se méfie. c. Le film dont je me souviens le plus est un film d’horreur. ➙ Je me souviens le plus du film. Du film : COI du verbe me souviens. d. Ce roman, dont l’auteur est Jules Verne, est un classique. ➙ L’auteur de ce roman est Jules Verne. De ce roman : complément du nom l’auteur. $ Proposition de texte. Les personnages ont construit un radeau sur lequel ils sont montés et qu’ils mettent à l’eau. La jeune fille qui porte un short est à la manœuvre. Un garçon accroupi, dont on ne distingue pas le visage, s’adresse à son compagnon qui pousse l’embarcation avec force.

% Qui (l. 3) : a pour antécédent la terre ; sujet du verbe se rapprochait. Où (l. 5) : a pour antécédent quelque place ; complément circonstanciel de lieu du verbe pourrait faire. Sur laquelle (l. 8) : a pour antécédent une bande de sable ; complément circonstanciel de lieu du verbe s’échouer.

➔ LEÇON 7 Les prépositions Livre de l’élève, p. 272-273

Objectifs Savoir identifier les prépositions. identifier les différents sens des prépositions et les compléments qu’elles introduisent. ■ Distinguer adverbe et préposition. ■

■ Savoir

J’observe Phrases 1 1. à la sœur : COI du verbe écrire. 2. de son ami : complément du nom sœur. 3. De Menton : CC de lieu du verbe écrire. Phrases 2 a. de Dijon : origine. b. de fer : matière. c. de confiture : contenu. Phrases 3 a. à la mer : direction. b. à midi : moment précis. c. à grandes enjambées : manière.

origine. e. Un verre d’eau : contenu. f. Il va au cinéma : lieu. g. Des dunes de sable : matière.

C a. Le train part à midi pile : CC de temps du verbe part. b. Cette tapisserie est d’une grande beauté : attribut du sujet cette tapisserie. c. Avez-vous parlé à votre professeur ? : COI du verbe avez parlé. d. Elle envoie un colis à son fils : COS du verbe envoie. e. Achète un sac de farine ! : complément du nom sac. f. Ce texte est facile à apprendre : complément de l’adjectif facile.

D a. Perceval arriva chez le roi après deux jours de chevauchée : préposition qui relie le GN CC de temps deux jours de chevauchée au verbe arriva. / Trois jours après, il quitta la cour : adverbe de temps. b. Le soleil brillait à l’extérieur : adverbe de lieu. / Ils sortirent à l’extérieur du palais : préposition reliant le GN CC de lieu du palais au verbe sortirent. c. Au-dessous de l’arbre coulait un ruisseau : préposition reliant le GN l’arbre au verbe coulait. / En dessous, s’étendait une prairie : adverbe de lieu. # Proposition de texte.

Je m’exerce @ a. préposition de, relie le GN sa réussite à l’adjectif fière. b. préposition de : relie le nom grenouilles au GN Ces cuisses. c. préposition de : relie le GN la table au GN un pied. d. préposition sur : relie le GN le Moyen Âge au GN un livre. e. préposition sur : relie le pronom nous au verbe compte. A a. Au-dessus des nuages, le soleil brille. b. Il chercha ses chaussures sous son lit. c. Elle regarde le ciel par la fenêtre. d. De tous les romans de cet auteur, lequel préfères-tu ? e. Il a atteint son but à force de persévérance. f. Mes DVD sont rangés dans ma bibliothèque à côté de mes livres. B a. Il est mort du choléra : cause. b. L’homme à l’oreille coupée : caractérisation. c. Un verre à eau : usage. d. Des saucisses de Strasbourg :

Des abeilles entrent dans la ruche posée sur une table. Un paysan bêche le sol avec une pelle. Un cerf est couché au bord de la rivière, à côté de l’éléphant.

$ a. Il est arrivé en retard : en est une préposition (qui ne remplace aucun terme). b. Des cerises, il en a trop mangé ➙ Il a mangé trop de cerises : en remplace le nom cerises, c’est un pronom. c. Il est sorti en courant : en est une préposition (qui ne remplace aucun terme). d. Des haricots verts, elle en mange volontiers… ➙ Elle mange volontiers des haricots verts : en remplace le GN des haricots verts, c’est un pronom ; …à condition qu’ils ne soient pas en conserve : en est une préposition (qui ne remplace aucun terme). e. Il a choisi un plat de poisson, mais en mangeant, il a failli avaler une arête : en est une préposition (qui ne remplace aucun terme).

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➔ LEÇON 8 Le sujet et l’attribut du sujet Livre de l’élève, p. 274-275

Objectifs Savoir identifier le sujet d’un verbe ainsi que sa classe grammaticale. ■ Savoir identifier l’attribut du sujet ainsi que sa classe grammaticale. ■ Distinguer le sujet, l’attribut, le COD. ■

J’observe Phrases 1 1. Le verbe s’accorde en nombre avec son sujet. 2. a. Le sujet est un nom propre. b. Le sujet est un GN. c. Le sujet est un infinitif. d. Le sujet est un pronom personnel. Phrases 2 1. Les verbes qui introduisent les attributs du sujet en orange sont des verbes d’état ou verbes attributifs (être, devenir, sembler, paraître). 2. a. et c. adjectifs qualificatifs (brillant est un participe présent employé comme adjectif). b. nom commun. d. groupe prépositionnel.

Je m’exerce @ a. Il : sujet pronom. b. Ce séjour : sujet GN. c. Grimper des parois vertigineuses : sujet groupe infinitif. d. Pierre : sujet nom propre ; qui : sujet pronom. e. La réussite de leur ascension : sujet GN. f. Skier hors-piste : sujet groupe infinitif. A a. Sujet de voulez : vous (pronom, inversé dans une phrase interrogative). b. Sujet de arrivera : la dépanneuse (GN, inversé après un CC en tête de phrase). c. Sujet de êtes : vous (pronom, non inversé) ; sujet de demanda : il (pronom, inversé dans une proposition incise). d. Sujet de espère : J’ (pronom, non inversé) ; sujet de sera : la dépanneuse (GN, non inversé) ; sujet de répondit : il (pronom, inversé dans une proposition incise). e. Sujet de s’inquiéta : il (pronom, inversé dans une proposition incise). N.B. : dans certains exemplaires du livre de l’élève, il faut supprimer la phrase f.

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B a. un magnifique pommier : sujet inversé du verbe était. b. un magnifique pommier : attribut du GN sujet l’arbre au fond du jardin. c. un magnifique pommier : COD du verbe admirait. d. délégués : attribut du pronom sujet nous. e. deux délégués : COD du verbe a élu. f. les deux délégués : sujet inversé du verbe entrèrent. g. les premiers nuages de fumée : sujet inversé du verbe parurent. h. les premiers nuages de fumée : sujet inversé du verbe paraître. i. un nuage de fumée : attribut du pronom sujet cela. C a. gris : adjectif qualificatif, introduit par le verbe sont. b. chimiste : nom commun, introduit par le verbe est. c. le tien : pronom possessif, introduit par le verbe est. d. de santé fragile : groupe prépositionnel, introduit par le verbe paraît. e. en Superman : nom propre, introduit par le verbe est déguisé. f. riche : adjectif qualificatif, introduit par le verbe est né. g. utile : adjectif qualificatif, introduit par le verbe est. h. une espèce en voie de disparition : GN, introduit par le verbe sont. i. fatigués : participe passé employé comme adjectif, introduit par la locution verbale ont l’air. D a. Mon voisin est dentiste. b. Mon vélo semble neuf. c. C’est ton ballon ? Oui, c’est le mien. d. Le jardin était entretenu. e. Mon projet est de partir. f. Le nom de cette ville est Mâcon. g. Aujourd’hui, elle paraît en forme.

# Proposition de texte. Le temps est beau. Assis devant la maison, deux hommes prennent le frais ; ils paraissent détendus. Une femme assise sur le muret semble pensive. Un chien se trouve devant la porte, il a l’air très gentil.

$ L’extrait comporte deux attributs du sujet : – presque blanc : groupe adjectival, attribut du sujet le ciel, introduit par le verbe d’état était ; – des icebergs debout sur l’eau : GN, attribut du sujet les rochers blancs, introduit par le verbe d’état semblaient. Remarque : éblouie est un participe passé conjugué avec l’auxiliaire être pour former le passé simple passif du verbe éblouir ; on ne peut parler d’attribut du sujet.

➔ LEÇON 9 Les compléments essentiels : objet, temps, lieu Livre de l’élève, p. 276-277

les compléments essentiels du verbe : complément d’objet, de lieu, de temps, de prix, de poids. ■ Distinguer COI et COS.

Indiens assis en rond : GN, COD ; s’enfuir : infinitif, COD. c. qu’il avait été imprudent : prop. complétive, COD. d. un coup de pied : GN, COD ; à Croc-Blanc : GN prépositionnel, COS. e. le : pronom personnel, COD. f. la louve : GN, COD ; l’ : pronom personnel, COD. g. à l’Indien : GN, COI.

J’observe

B a. le : COD du verbe apporte, reprend un

Objectifs ■ Identifier

1. On ne peut ni supprimer ni déplacer les compléments en couleur dans ces phrases. 2. a) Compléments construits directement : a. sa mère. c. la proie. e. qu’il peut chasser seul. b) Compléments reliés au verbe par une préposition : b. au vieux loup gris. c. au louveteau. d. à chasser. c. Verbes à deux compléments : c. apporte. d. apprend. 3. a) a. GN. b. GN prépositionnel. c. deux GN. d. GN prépositionnel et infinitif. e. proposition subordonnée complétive. b) a. Croc-Blanc l’accompagne. b. Croc-Blanc lui ressemble. c. Elle la lui apporte. d. Elle le lui apprend. e. Il le comprend. 4. f. une heure : exprime le temps. g. dans la forêt : exprime le lieu.

Je m’exerce @ a. le courrier : COD. b. à son père : COI. c. sa leçon : COD ; à une interrogation : COI. d. un but : COD ; aux adversaires : COI. e. son mât : COD ; à la course : COI. f. à skier : COI ; à une compétition : COI. Justification : les compléments construits directement sont COD. Ceux qui sont construits avec une préposition sont COI.

A a. de la forêt : GN prépositionnel, complément de lieu ; le torrent : GN, COD. b. des

café ; lui : COS du verbe apporte, reprend Marc. b. en : COD du verbe écoute, reprend la musique classique. c. y : COI du verbe ai pensé, reprend son anniversaire. d. lui : COS du verbe a préparé, reprend Antoine ; en : COD du verbe a préparé, reprend les œufs à la neige. e. le : COD du verbe apporte, reprend leur sac de sport ; leur : COS du verbe apporte, reprend Mes deux frères.

C a. un kilo de bonbons : COD ; un kilo : complément de poids. b. mille euros : complément de prix ; beaucoup d’efforts : COD. c. [à peine] une heure : complément essentiel de temps ; [encore] une heure : COD. d. à Madrid : complément essentiel de lieu ; Madrid : COD. D 1. et 2. Voir tableau page suivante.

# Proposition de texte. Les enfants préparent un gâteau. Ils cassent les œufs, versent le sucre et mélangent l’ensemble à la farine. Ils ont ajouté un peu de beurre et ils pétrissent la pâte obtenue.

$ 1. et 2. faire : infinitif, COI du verbe apprit ; le : pronom personnel, 3e personne du singulier, représente il (le louveteau), COD du verbe faisait rouler ; qu’il pouvait les saisir par l’oreille : proposition complétive, COD du verbe découvrit ; les dents : GN, COD du verbe desserrer ; les : pronom personnel, 3e personne du pluriel, représente les frères et sœurs, COD du verbe traîner.

Grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire, méthode

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D 1. et 2. Verbes construits avec un COD seul a. penser quelque chose. Ex : Je le pense.

Verbes construits avec un COI seul

Verbes admettant deux constructions

a. penser à quelqu’un ou à quelque chose. Ex : Je pense à lui.

b. examiner quelque chose. Ex : Il a examiné ma candidature. c. annoncer quelque chose. Ex : Ces fleurs annoncent le printemps. d. refuser quelque chose. Ex : Il a refusé son invitation.

c. annoncer quelque chose à quelqu’un. Ex : Il lui a annoncé une bonne nouvelle. d. refuser de. Ex : Il refuse de partir.

d. refuser quelque chose à quelqu’un. Ex : Elle lui a refusé le passage.

e. se moquer de. Ex : Ne te moque pas de moi. f. offrir quelque chose. Ex : Cette ville offre plein de surprises.

f. offrir quelque chose à quelqu’un. Ex : Je lui ai offert un stylo.

g. réclamer quelque chose. Ex : Il réclame un dessert.

g. réclamer quelque chose à quelqu’un. Ex : Il m’a réclamé un dessert. h. s’emparer de. Ex : Il s’est emparé de l’affaire. i. obéir à. Ex : Le chien obéit à son maître.

j. souhaiter quelque chose. Ex : Je souhaite ton bonheur.

k. parler Ex : Je parle deux langues.

j. souhaiter quelque chose à quelqu’un. Ex : Je souhaite un bon anniversaire à mon frère. k. parler à quelqu’un. Ex : Je ne vous ai pas parlé.

l. perdre quelque chose. Ex : J’ai perdu ma montre. m. dépendre de quelqu’un. Ex : Cela ne dépend pas de moi.

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k. parler de quelque chose à quelqu’un. Ex : Je parle de mes vacances à mes parents.

➔ LEÇON 10 Le complément d’agent dans la phrase passive Livre de l’élève, p. 278-279

Objectifs ■ Identifier

le complément d’agent. la transformation passive et active. ■ Distinguer le complément d’agent des autres compléments. ■ Effectuer

J’observe 1. Robinson est sujet, une sole est COD. 2. Dans la phrase passive, les places sont inversées : le groupe nominal une sole est placé devant le verbe à la voix passive. Le nom propre Robinson est placé après le verbe. Le COD une sole est devenu sujet du verbe à la voix passive. 3. Le nom complément Robinson est introduit par la préposition par dans la phrase à la forme passive. Il devient complément d’agent. 4. C’est l’auxiliaire qui a varié en passant à la voix passive : il passe du présent au passé composé et c’est lui qui marque le temps du verbe au passif : a (pêché) est devenu a été (pêchée).

Je m’exerce @ a. par Molière lui-même : nom propre introduit par la préposition par. b. par le roi : GN introduit par la préposition par. c. par le public : GN introduit par la préposition par. d. du clergé : GN introduit par la préposition de (contracté en du). e. par sa troupe : GN introduit par la préposition par.

A a. Le capitaine est admiré du jeune Jim (indicatif présent passif). b. L’île est entourée d’une barrière de corail (indicatif présent passif). c. Le bateau a été caché par le garçon (indicatif passé composé passif). d. Le trésor fut découvert par les pirates (indicatif passé simple passif). e. Les lingots d’or ne seront pas transportés par les hommes (indicatif futur simple passif).

B a. La tempête a détruit le navire (indicatif passé composé). b. La marée emportera les vêtements de Robinson (indicatif futur simple). c. Robinson surveillait les Indiens (indicatif imparfait). d. Robinson a sauvé Vendredi (indicatif passé composé). e. Robinson aperçoit un navire (indicatif présent).

C a. par l’ennemi : GN, complément d’agent du verbe à l’indicatif présent passif est attaqué. b. par les souterrains : GN, CC de lieu du verbe à l’indicatif passé composé actif sont passés. c. par le feu : GN, complément d’agent du verbe à l’indicatif présent passif est détruit. d. par le vent : GN, complément d’agent du verbe à l’indicatif présent passif est propagé. e. par les fenêtres : GN, CC de lieu du verbe à l’indicatif passé composé actif sont rentrés. D a. de tout le personnel du zoo : complément d’agent du verbe à l’indicatif présent passif est connu. b. de jour comme de nuit : CC de temps du verbe à l’infinitif présent passif être appelé. On peut le remplacer par pendant le jour comme pendant la nuit. c. du directeur : complément d’agent du verbe à l’indicatif présent passif est appréciée. d. de Paris : CC de lieu (origine) du verbe à l’indicatif présent passif est envoyé. On peut le remplacer par depuis Paris. e. des autorités : complément d’agent du verbe à l’indicatif présent passif est redoutée. # 1. Le sujet est indéterminé. Il est inconnu (a), pas précisé dans un règlement (b) ou évident (c et d). 2. a. Si on t’attaque, cours vite te cacher ! b. Les élèves doivent justifier leurs absences. c. Tu as mangé tout le gâteau. d. Le contrôleur a contrôlé nos billets à l’arrivée.

$ Proposition de texte. Ce sont les vendanges. Les raisins sont cueillis à la main par les vendangeurs. Ils sont ensuite triés et rangés dans des cartons. Les cartons sont ramassés et déposés dans une charrette tirée par deux chevaux. Les raisins seront ensuite vendus puis dégustés par petits et grands. % Deux verbes à la voix passive dans le texte : fut faite, être attirée. Réécriture à la forme active : – C’est alors qu’une utile découverte fut faite par Gordon. ➙ C’est alors que Gordon fit une utile découverte. – Son attention venait d’être attirée par un arbrisseau très touffu, à feuilles peu développées. ➙ Un arbrisseau très touffu, à feuilles peu développées, venait d’attirer son attention.

Grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire, méthode

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➔ LEÇON 11 Le groupe nominal et ses expansions Livre de l’élève, p. 280-281

Objectifs Identifier les expansions du groupe nominal : adjectif, groupe nominal prépositionnel et proposition relative. ■ Reconnaître la fonction de ces expansions. ■ Distinguer les rôles déterminatif et explicatif (non indispensable au sens) des expansions du nom. ■

J’observe 1. Le nom noyau commun à tous les GN est fleur. Les mots qui complètent le nom noyau sont : a. belle (adjectif). b. jaune (adjectif). c. de montagne (groupe nominal prépositionnel). d. qui sent bon (proposition relative). 2. L’épithète peut se situer avant (a) ou après (b) le nom. 3. Le complément du nom est introduit par une préposition (ici : de). 4. La proposition relative est introduite par un pronom relatif (ici : qui).

qu’il vient de cueillir (adjectif, GN, proposition relative).

B a. à col roulé : groupe prépositionnel, complément du nom pulls. b. rouge : adjectif épithète, complète le nom chemise. c. qui est fort bien coupé : proposition relative, complète le nom costume. d. blanc : adjectif épithète, complète le nom pantalon. e. sans sucre : groupe prépositionnel, complément du nom café. f. de Laurent : nom propre, complète le nom voiture. C a. L’équipe de Monaco a gagné le match. b. Nous avons profité de cette journée d’été. c. Le hibou est un oiseau de nuit. d. La vie de la ville ne lui convient pas. e. Les réserves de pétrole diminuent. f. La bibliothèque du département est ouverte le mardi matin. g. La région de Marseille est très touristique.

D a. un animal aquatique. b. une revue trimestrielle. c. un bruit imperceptible. d. un chevalier invincible. e. un danger invisible. f. une histoire inimaginable. g. une cause indéfendable. # a. Un seul homme a réussi cette épreuve.

Je m’exerce @ a. noir : adjectif épithète, information supplémentaire. b. de ma cousine : groupe nominal prépositionnel, détermine le nom (information indispensable au sens). c. qui a faim : proposition relative, information supplémentaire (relative explicative). d. grand : adjectif épithète, information supplémentaire ; de croquettes : groupe nominal prépositionnel, information indispensable au sens. e. beaux et noisette : adjectifs épithètes, information supplémentaire.

A a. J’aime le pain frais du boulanger qui a une belle couleur dorée (adjectif, GN, proposition relative). b. Elle porte des petites lunettes de vue qui lui vont très bien (adjectif, GN, proposition relative). c. J’ai vu un magnifique spectacle de marionnettes que l’on m’avait recommandé (adjectif, GN, proposition relative). d. Il [lui] offre un beau bouquet de muguet

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Il n’avait pas d’amis : c’était un homme seul. b. Jean Vilar était un grand acteur. Pour jouer ce rôle de géant, il me faut un acteur grand. c. Cette triste personne a trempé dans des affaires louches. C’est une personne triste qui a connu beaucoup de malheurs. d. J’ai retrouvé une vieille amie d’enfance. Nicole est une amie, vieille certes, mais très dynamique.

$ Proposition de texte. Au milieu d’un parc ombragé, se cache une maison de pierre dont on peut seulement voir le toit de tuiles roses et les cheminées de brique. D’épais arbustes et des plantes grimpantes cachent ses murs. Au premier plan, s’épanouit un massif de fleurs jaunes et roses. Au fond, se dresse une haie de conifères derrière laquelle on distingue la lisière d’une forêt. % 1. Les noms sont en gras, leurs expansions sont soulignées. Entre les bouleaux et les hêtres s’ouvraient parfois de petites clairières, où les rayons du

soleil pénétraient à flots. Des fleurs sauvages y mêlaient leurs fraîches couleurs à la verdure des arbrisseaux et du tapis d’herbe. 2. Adjectifs épithètes : petites (épithète du nom clairières), sauvages (épithète du nom fleurs), fraîches (épithète du nom couleurs). Groupes nominaux prépositionnels compléments de nom : du soleil (complément du nom rayons), des arbrisseaux (complément du nom verdure), du tapis d’herbe (complément du

nom verdure), d’herbe (complément du nom tapis). Proposition relative : où les rayons du soleil pénétraient à flots (complète le nom clairières). 3. Expansions d’expansions : du soleil (groupe prépositionnel, expansion du nom rayons à l’intérieur de la proposition relative) ; d’herbe (groupe prépositionnel, expansion du nom tapis ; tapis étant une expansion du nom verdure).

➔ LEÇON 12 Les compléments circonstanciels Livre de l’élève, p. 282-283

Objectifs ■ Identifier

les compléments circonstanciels en utilisant les critères de déplacement et d’effacement. ■ Identifier les circonstances exprimées. ■ Identifier les classes grammaticales des compléments circonstanciels.

J’observe 1. a. À Cannes : complément circonstanciel de lieu (groupe nominal prépositionnel) ; Comme un miroir : CC de comparaison (groupe nominal prépositionnel). b. En raison du mauvais temps : CC de cause (groupe nominal prépositionnel) ; aujourd’hui : CC de temps (adverbe). c. Pour aller plus vite : CC de but (groupe infinitif prépositionnel) ; en tirant sur les cordages : CC de manière (gérondif). 2. On peut déplacer ces compléments. Ex : Aujourd’hui, en raison du mauvais temps, nous n’avons pas pu sortir.

Je m’exerce @ a. Il n’est pas venu au chalet en raison de la neige. b. Elle est partie à la campagne parce qu’elle a été invitée par des amis. c. Hier il m’a donné l’information que j’attendais par courrier électronique. d. Pour préserver la

nature, il n’utilise plus de sacs en plastique depuis novembre. e. Il m’a parlé très aimablement.

A a et c. CC de temps, déplaçables et supprimables : [Demain], nous irons pique-niquer ; [Aujourd’hui], notre professeur n’est pas venu. b, d et e. Compléments essentiels, non déplaçables et non supprimables : *L’entrevue a duré. *Elle habite.*Ce livre coûte.

B a. Il trace un cercle avec son compas (moyen). b. Il a acheté de la farine et des œufs pour faire un gâteau (but). c. La voiture s’arrêta sur le bord de la route en raison d’un pneu crevé (cause). d. Le skieur descend la piste comme un bolide (comparaison). e. Il part en voyage en Italie (lieu).

C a. Elle n’a pas terminé son devoir en raison de sa lenteur (cause). b. Il a eu mal à la gorge au point de ne plus pouvoir parler (conséquence). c. Elle prend sa voiture pour aller plus vite (but). d. Le petit chat était léger comme une plume (comparaison). e. Il la salua avec élégance (manière). D a. de mon bureau : CC de lieu. b. À la montagne : CC de lieu. c. de froid : CC de cause. d. À cet instant précis : CC de temps. e. à en pleurer : CC de conséquence. f. d’un ton blessant : CC de manière. g. De ce promontoire : CC de lieu.

Grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire, méthode

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# Proposition de texte. Dans leur 4x4 (CC de lieu), les deux couples partirent pour faire un safari (CC de but) en Zambie (CC de lieu). En roulant dans la savane (CC de temps), ils virent trois éléphants qui mangeaient de l’herbe et buvaient de l’eau avec leur trompe (CC de moyen). Grâce à cette rencontre (CC de cause), ils purent rapporter de belles photos à leurs enfants.

$ Compléments de lieu (8) : dans une auberge (GN prépositionnel), assez loin de là (groupe adverbial prépositionnel), du côté des

docks (GN prépositionnel), sur la goélette (GN prépositionnel), le long des quais (GN prépositionnel), ici (adverbe), là (adverbe), au-dessus de ma tête (GN prépositionnel). Complément de but : pour surveiller les travaux (groupe infinitif prépositionnel). Complément de temps : en travaillant (gérondif). Complément de manière : à mon grand plaisir (GN prépositionnel). Complément de comparaison : que des fils de toile d’araignée (GN).

➔ LEÇON 13 Les types de phrases Livre de l’élève, p. 284-285

Objectifs ■ Identifier

les types de phrases ainsi que leur valeur expressive et savoir les employer. ■ Savoir transposer une phrase d’un type à un autre. ■ Identifier les interrogations totales et partielles. ■ Identifier les classes grammaticales des mots interrogatifs.

J’observe 1, 2 et 3. a. Comment Croc-Blanc peut-il être un chien-loup ? Phrase interrogative qui pose une question, ponctuée par un point d’interrogation. b. Son grand-père était un loup et sa grand-mère une chienne. Phrase déclarative qui donne une information, ponctuée par un point. c. Comme c’est étonnant ! Phrase exclamative qui exprime un sentiment (ici l’étonnement), ponctuée par un point d’exclamation. d. Lis ce roman pour découvrir les aventures de Croc-Blanc. Phrase injonctive qui donne un ordre ou un conseil, ponctuée par un point.

Je m’exerce @ a. phrase interrogative. b. phrase déclarative. c. phrase interrogative. d. phrase injonc-

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tive. e. phrase exclamative. f. phrase exclamative.

A a. Est-ce qu’il achètera une voiture ? ou Achètera-t-il une voiture ? b. Est-ce qu’elle passe ses vacances à Cabourg ? ou Passe-t-elle ses vacances à Cabourg ? c. Est-ce que le train est enfin arrivé ? ou Le train est-il enfin arrivé ? d. Est-ce qu’elle est prête à partir ? ou Est-elle prête à partir ?

B a. Pourquoi le téléviseur est-il envoyé au service après-vente ? b. Où demeuret-elle ? c. Quand rentre-t-il du travail ? d. Comment vient-elle au collège ? e. Combien ce livre vaut-il ? C a. Quel : déterminant interrogatif. b. Où : adverbe interrogatif. c. Lequel : pronom interrogatif. d. Pourquoi : adverbe interrogatif. e. Quelle : déterminant interrogatif. f. Qui : pronom interrogatif. g. Qu’ : pronom interrogatif.

D a. Type interrogatif. b. Mode subjonctif et point d’exclamation. c. Mode infinitif. d. Mode impératif. e. Type déclaratif, temps indicatif futur simple. f. Type déclaratif, temps indicatif présent et point d’exclamation.

# a. Interrogation partielle (porte sur l’attribut du sujet). b. Interrogation totale (réponse par oui ou par non). c. Interrogation partielle

(porte sur le CC de lieu). d. Interrogation partielle (porte sur le sujet). e. Interrogation totale (réponse par oui ou par non).

$ a. Quelle boisson désirez-vous ? b. Quels animaux avez-vous vus au zoo ? c. Quel zoo avez-vous visité ? d. Quelles bouteilles sont recyclables ?

% Proposition de dialogue. Anna : J’ai envie de voir un film drôle. Qu’est-ce que vous me conseillez ? Ninon : Va voir Bienvenue chez les Ch’tis avec Dany Boom. Qu’est-ce que j’ai ri ! Solène : Oh oui ! Je l’ai vu aussi ! C’est vrai, tu ne seras pas déçue ! On y rit du début à la fin ! Anna : Je sais que ce film a eu du succès mais

je n’ai pas eu l’occasion de le voir. C’est l’histoire d’un fonctionnaire qui est muté dans une petite ville du Nord je crois ? Ninon : Oui, il y a plein de situations comiques inspirées du langage ch’ti. Tiens, si on allait revoir ce film avec toi ?

& Réplique 1 (Léandre) : type déclaratif (deux propositions). Réplique 2 (Scapin) : type exclamatif (Ah !) ; type interrogatif (interrogation totale). Réplique 3 (Léandre) : type injonctif. Réplique 4 (Scapin) : type interrogatif (interrogation totale). Réplique 5 (Léandre) : type déclaratif. Réplique 6 (Scapin) : type déclaratif. Réplique 7 (Léandre). type exclamatif.

➔ LEÇON 14 Les formes de phrases Livre de l’élève, p. 286-287

Objectifs ■ Identifier

et utiliser les formes affirmative et négative ; active et passive. ■ Savoir transposer une phrase d’une forme dans l’autre. ■ Combiner types et formes de phrases.

J’observe Phrases 1 1. L’adverbe de négation commun à toutes les phrases est ne. 2. Les autres mots qui marquent la négation sont : pas, aucun, ni… ni, jamais. 3. a. Croc-Blanc est libre. b. Il a un ami. c. Il joue avec les enfants et avec les chiots. d. Il sort toujours / quelquefois du camp.

2. Dans la phrase a, c’est l’agent (le louveteau) qui est mis en valeur. Dans la phrase b, c’est le patient (le chien) qui est mis en valeur.

Je m’exerce @ a. Non, le bateau n’a pas coulé. b. Non, il n’est plus le capitaine. c. Non il ne prend jamais / plus son billet à l’avance. d. Non, personne n’est monté à bord. e. Non, le marin n’a rien vu à l’horizon. A a. Il est toujours bien coiffé. b. Elle lit encore. c. Quelqu’un est arrivé. d. Il a vu quelque chose. / Il a tout vu. e. Il a acheté quelque chose pour le dîner. / Il a tout acheté pour le dîner. f. Elle se lève toujours / quelquefois de bonne heure. g. Elle boit du thé et du café.

B a. Ces loups ne vivent qu’au pôle Nord.

Phrases 2 1. Dans la phrase a de forme active, le louveteau fait l’action et le chien la subit. Dans la phrase b de forme passive, agent et patient sont identiques mais n’occupent pas la même place dans la phrase.

b. Le traîneau n’est tiré que par dix chiens. c. Pour les diriger, le conducteur n’utilise que son fouet et sa voix.

C a. Ces joueurs n’ont-ils pas fait un pari ? b. Ne prépare-t-elle pas sa valise ? c. Son mari

Grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire, méthode

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ne l’accompagnera-t-il pas ? d. Les vacances ne furent-elles pas délicieuses ?

D Dans ces phrases à la forme passive, le GN représentant le patient est mis en valeur. a. Un concours d’échecs est mis en valeur. Forme active : Le collège avait organisé un concours d’échecs. b. La médiathèque est mis en valeur. Forme active : Le maire inaugurera bientôt la médiathèque. c. Un cimetière gallo-romain est mis en valeur. Forme active : Les ouvriers de ce chantier ont découvert un cimetière gallo-romain. d. Un python est mis en valeur. Forme active : On a trouvé un python dans un sac à l’aéroport d’Orly.

# Dans ces phrases à la forme active, le GN représentant l’agent est mis en valeur. a. Un ouragan est mis en valeur. Forme passive : De nombreux dégâts ont été causés en Inde par un ouragan. b. Le gouvernement est mis en valeur. Forme passive : Un débat public sur la pollution est organisé par le gouvernement. c. La télévision est mis en valeur. Forme passive : Une campagne sur la protection de la nature sera diffusée par la télévision. d. La France est mis en valeur. Forme passive : De nombreux touristes sont accueillis chaque année par la France.

$ Proposition de texte. Croc-Blanc, dressé sur une pierre, regarde au loin et ne voit que les cahutes des Indiens. Ce chien-loup n’est ni docile comme un chien, ni sauvage comme un loup. Solitaire, il ne fréquente pas les chiens car il se méfie d’eux. Il a été abandonné par sa mère et trahi par les hommes. Il sera recueilli par un homme qui l’apprivoisera. % 1. Les phrases ou propositions négatives du texte sont en gras. Les négations sont soulignées. a. Il ne fraternisait pas avec les autres chiens et ceux-ci évitaient soigneusement de se trouver sur son passage. b. Il n’avait appris qu’à combattre et les épanchements amicaux n’étaient pas son fort. c. Solitaire, taciturne, il ne fréquentait ses semblables qu’à l’heure du repas. d. Ce que les chiens faisaient entre eux ne le concernait pas. e. Il n’intervenait jamais dans leurs disputes, ne se mêlait jamais à leurs querelles. 2. Négations restrictives : b. n’… qu’… c. ne… qu’… 3. Le portrait de Croc-Blanc ainsi tracé est celui d’un louveteau sauvage et asocial qui se tient en retrait et ne se mêle en aucune façon à la vie des chiens qui constituent un danger pour lui. Il se fait ainsi respecter et il évite de risquer sa vie.

➔ LEÇON 15 La phrase complexe : la juxtaposition et la coordination Livre de l’élève, p. 288-289

Objectifs ■ Identifier

J’observe les phrases simples et les phrases

complexes. ■ Savoir délimiter les propositions d’une phrase complexe. ■ Identifier les propositions juxtaposées et coordonnées et les outils de liaison utilisés : outils de la juxtaposition (ponctuation) et de la coordination (conjonctions). ■ Connaître la valeur des principaux outils de coordination.

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1. La phrase a n’a qu’un verbe : c’est une phrase simple. Les deux autres (b et c) possèdent deux verbes : ce sont des phrases complexes. 2. Dans la phrase b, les deux parties de la phrase sont reliées par une ponctuation (ici par les deux-points) : ce sont des propositions juxtaposées. Dans la phrase c, les propositions sont reliées par une conjonction de coordination (ici car) : ce sont des propositions coordonnées.

Je m’exerce

neur ne le sélectionnera donc pas. e. Mon fils va entrer au CP, il ne lit ni n’écrit encore.

@ Les phrases a, d et f sont des phrases simples (un seul verbe conjugué). Les phrases b, c et e sont des phrases complexes (deux ou trois verbes conjugués).

D Proposition de texte.

A Les propositions sont délimitées par un trait (/). L’outil de liaison est en gras. a. Ivan descendit de son cheval / car son adversaire était à terre (propositions coordonnées par la conjonction de coordination car). b. Au Moyen Âge, les ponts étaient très rares : /on traversait les rivières à gué (propositions juxtaposées par les deux-points). c. Les armures étaient très lourdes, / donc les chevaliers se déplaçaient lentement (propositions coordonnées par la conjonction de coordination donc). d. Ivan arriva à la cour, / il raconta ses aventures (propositions juxtaposées par la virgule). B a. Les comédiens finissent de jouer ; le rideau tombe, se relève, la troupe salue le public. b. La fête au château s’annonce magnifique : les dames sont belles et élégantes, les chevaliers sont prêts pour le tournoi. c. Le lion s’avance vers nous, rugit, s’éloigne enfin. d. La nuit arriva, le chevalier ne dormait pas : il était en proie à de grands tourments. Le point-virgule de la phrase a sépare deux ensembles d’actions qui se succèdent : le jeu et les saluts des acteurs. Les deux-points de la phrase b annoncent une énumération (addition). Les deux-points de la phrase d annoncent une explication. C a. Ma voiture est vieille, mais elle est toujours en bon état. b. Il est arrivé dernier car son pneu arrière a crevé. c. Le navire quitta le quai, s’éloigna, et se dirigea vers le large. d. Il est petit mais au basket il faut être grand : l’entraî-

Deux chevaliers vêtus de noir s’affrontent. Chacun a une lance solide. Ils percent les écus, déchirent les hauberts, assènent des grands coups mais aucun d’eux ne recule. À la fin, le chevalier au bouclier bleu fracasse le heaume et fend le crâne de l’autre.

# Les propositions sont délimitées par des traits et les outils de liaison sont en gras. – Il revint à grand’peine jusqu’au château de Carhaix / et fit appareiller ses plaies : deux propositions indépendantes coordonnées par la conjonction de coordination et (addition). – Les médecins vinrent en nombre, / mais nul ne sut le guérir du venin, / car ils ne le découvrirent même pas : trois propositions indépendantes : première et deuxième coordonnées par la conjonction de coordination mais (opposition) ; deuxième et troisième coordonnées par la conjonction de coordination car (cause). – Ils ne surent faire aucun emplâtre pour attirer le poison au-dehors ; / vainement ils battent /et broient leurs racines, / cueillent des herbes, / composent des breuvages / : Tristan ne fait qu’empirer, / le venin s’épand par son corps, / il blêmit / et ses os commencent à se découvrir : neuf propositions indépendantes : première et deuxième juxtaposées par un point-virgule ; deuxième et troisième coordonnées par la conjonction de coordination et (addition) ; troisième, quatrième et cinquième juxtaposées par deux virgules ; sixième juxtaposée aux précédentes par deux-points (explication) ; sixième, septième et huitième juxtaposées par deux virgules ; neuvième coordonnée à la huitième par la conjonction de coordination et (addition).

Grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire, méthode

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➔ LEÇON 16 La phrase complexe : la subordination Livre de l’élève, p. 290-291

Objectifs ■ Savoir

identifier une proposition subordonnée. ■ Savoir distinguer les différents outils de subordination. ■ Reconnaître des propositions subordonnées juxtaposées ou coordonnées entre elles ou dépendant d’autres propositions subordonnées.

J’observe 1. Les propositions subordonnées dépendent des propositions principales suivantes : a. Le chevalier arrive au pied du château. b. Le chevalier comprend. c. il se dirige vers le monastère. 2. Ces propositions subordonnées sont introduites par le pronom relatif qui (a), les conjonctions de subordination qu’ (b) et quand (c).

Je m’exerce @ Les propositions subordonnées sont en gras et les outils de subordination sont soulignés. a. Éva pense que sa tarte est réussie. b. La pâte est succulente car les ingrédients sont de première qualité. c. Comme les fruits étaient bien mûrs, il était inutile de rajouter du sucre. d. La tarte est cuite : nous allons la déguster. e. Nous remercions la cuisinière qui est ravie. Les propositions a, c et e comportent les outils de subordination que (a), comme (c), qui (e). La phrase b contient une proposition coordonnée par car ; la phrase d contient une proposition juxtaposée à une autre par un deuxpoints.

A Les propositions subordonnées sont en gras et les outils de subordination sont soulignés. a. L’alpiniste gravit cette falaise qui mène au sommet. b. Ce judoka sait qu’il doit donner le meilleur de lui-même au combat. c. Le deuxième coup que reçoit le boxeur le met

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K.-O. d. Lorsqu’elle nage le crawl, elle arrive toujours la première.

B a. La lumière du jour diminue parce que le soleil se couche. b. Il vit un navire qui se dirigeait droit sur l’île. c. Les enfants ramassent les coquillages que la mer a laissés sur le sable. d. La plage où nous nous baignons est magnifique.

C a. Les légumes que j’ai plantés poussent vite. b. Dès qu’il arrive, il se met au travail. c. Bien qu’il y ait du soleil, les températures sont fraîches. d. L’entreprise où je travaille est en pleine croissance. e. Il est parti rapidement parce qu’il était en retard.

D a. Lorsque la famille partait au supermarché, la mère faisait la liste des courses. b. Son père, qui venait de régler la caissière, poussa le caddy jusqu’à la voiture. c. À l’instant même où il remplissait le coffre, il renversa un sac. d. Quand ils arrivèrent enfin à la maison, ils déposèrent toutes les provisions dans l’entrée.

# Proposition de texte. Quand le match fut terminé et leur victoire annoncée, les joueurs de notre équipe qui avaient gagné se mirent à hurler de joie. Ils étaient très heureux parce qu’ils avaient pris leur revanche sur la dernière rencontre avec leurs adversaires. Ou bien : Quand notre équipe de foot a marqué un dernier but, les joueurs ont hurlé de joie. Le goal et les défenseurs de l’équipe adverse étaient très dépités parce qu’ils n’avaient pas réussi à assurer une défense efficace. Notre équipe, qui était la meilleure, a gagné le match avec un score de trois buts à un.

$ Les propositions subordonnées sont en gras et les outils de subordination sont soulignés. « Demain je mourrai d’une mort honteuse, brûlée à cause de la haine qu’on vous porte. – Jamais, par Dieu, je ne permettrai qu’on vous fasse le moindre mal ! Tant que je serai vivant, vous ne mourrez pas ! Vous pouvez compter

sur moi demain, car je mettrai ma vie en jeu pour vous libérer. Mais ne dites à personne qui je suis. Je veux que mon nom reste inconnu de tous. » D’après Chrétien de Troyes, Yvain, le Chevalier au lion (vers 1170), adapté par A.-M. Cadot-Colin © Librairie Générale Française (2006).

Classe des outils de subordination : qu’ (que) : pronom relatif ; qu’ (que) : conjonction de subordination ; tant que : conjonction de subordination ; qui : pronom interrogatif ; que : conjonction de subordination. Attention : la proposition introduite par car est coordonnée et non subordonnée.

➔ LEÇON 17 Les propositions subordonnées relatives et conjonctives Livre de l’élève, p. 292-293

B a. Elle traverse un bois sans lumière.

Objectifs ■ Savoir

identifier et employer les propositions subordonnées relatives et les propositions subordonnées conjonctives complétives. ■ Savoir reconnaître les fonctions de ces subordonnées. ■ Savoir identifier une proposition relative sans antécédent.

J’observe

b. L’avion à destination de Rome décolle. c. Il a un humour irrésistible. d. Elle boit du thé au lait. e. Il a découvert un manuscrit inconnu.

C a. La météo annonce (déclaration) qu’il pleuvra. b. Je regrette (regret) que ce magasin soit fermé. c. Elle demande (volonté) que son achat soit remboursé. d. Il croit (pensée) que ce projet est possible. e Croc-Blanc se souvenait (pensée) que les chiens l’avaient mordu.

D Propositions subordonnées relatives : les

Phrases 1 1 à 3. a. que : pronom relatif, a pour antécédent le nom avion. c. qui : pronom relatif, a pour antécédent le nom appareil. c. dont : pronom relatif, a pour antécédent le nom train. d. Qui : pronom relatif, n’a pas d’antécédent. Phrases 2 1. La subordonnée conjonctive complète le verbe attendons. 2. On peut remplacer la proposition conjonctive par un groupe nominal COD : Nous attendons le décollage de l’avion.

Je m’exerce @ a3, b4, c2, d1. A a. Qui ne cherche rien n’a rien. b. Qui peut le plus peut le moins. c. Qui se ressemble s’assemble. d. Rira bien qui rira le dernier. e. Qui vole un œuf vole un bœuf.

pronoms relatifs complètent les noms antécédents soulignés. a. J’attends le plat que j’ai commandé. e. Vendredi était lassé par les ordres que lui donnait Robinson. Propositions subordonnées complétives : elles complètent les verbes soulignés. b. Il attend que le train de Londres arrive. c. Ils ont appris que le professeur était absent. d. Il aimerait que je vienne le voir.

# Proposition de texte. Sur la photographie, on voit qu’un homme accompagné de son chien regarde la rivière qui coule à ses pieds. On voit aussi qu’une femme peint le paysage qui est sous ses yeux. On imagine que cet homme rêve à des souvenirs de jeunesse et que cette femme a une belle galerie de peinture ou qu’elle accrochera simplement son tableau chez elle.

$ a. Les cultivateurs souhaitent qu’il pleuve cette semaine. b. Sa mère veut qu’il prenne un

Grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire, méthode

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manteau. c. Je crains qu’il ne fasse pas beau demain. d. Sa lettre précise qu’il arrivera dans trois jours. ➙ Les verbes de la proposition principale exprimant un souhait, une volonté, un doute ou un sentiment demandent le subjonctif dans la subordonnée. Ceux qui expriment une déclaration ou une certitude demandent l’indicatif dans la subordonnée.

% 1. Les deux subordonnées relatives (phrases 1 et 3) et la subordonnée complétive (phrase 2) sont en gras. Les mots complétés (noms et verbe) sont soulignés.

Il vit à quelques mètres de lui une demidouzaine de vautours qui l’observaient de leurs petits yeux rouges et cruels. Robinson

voulait mourir, les vautours l’avaient deviné, mais justement, il ne voulait pas que son corps fût déchiqueté par les charognards. Il se souvint du fond de la grotte où il avait passé de si bonnes heures. Michel Tournier, Vendredi ou la Vie sauvage (1971) © Gallimard.

2. Phrase 1 : proposition subordonnée relative introduite par le pronom relatif qui, complète le nom antécédent vautours. Phrase 2 : proposition subordonnée complétive complément d’objet du verbe voulait qu’elle complète. Phrase 3 : proposition subordonnée relative introduite par le pronom relatif où, complète le nom antécédent grotte.

➔ LEÇON 18 Les propositions subordonnées interrogatives indirectes Livre de l’élève, p. 294-295

Objectifs ■ Distinguer

une phrase de type interrogatif et une proposition subordonnée interrogative indirecte. ■ Connaître les spécificités de la subordonnée interrogative indirecte (mots introducteurs, syntaxe, fonction). ■ Distinguer les propositions subordonnées interrogatives totales et partielles.

J’observe Phrases 1. Mots introducteurs : a. à quelle heure. b. si. c. ce que. Verbes complétés : a. demande. b. sais. c. raconte.

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2. a. À quelle heure arrivera-t-il ? b. Ce cadeau lui plaira-t-il ? ou Est-ce que ce cadeau lui plaira ? c. Qu’as-tu fait cet été ? ou Qu’est-ce que tu as fait cet été ? 3. Mots interrogatifs transformés en passant de la question directe à la proposition subordonnée interrogative indirecte : b. est-ce que devient si. c. qu’est-ce que ou que devient ce que. a. pas de différence pour à quelle heure. Ponctuation : point d’interrogation à la fin de la question / absence de point d’interrogation après l’interrogative indirecte. Place du sujet : le sujet est inversé dans les questions directes posées dans un niveau de langage soutenu. Il ne l’est pas dans les propositions interrogatives indirectes. Le sujet est repris dans les questions directes quand il n’est pas un pronom. Il ne l’est pas dans les subordonnées interrogatives indirectes.

D Propositions subordonnées interrogatives

Je m’exerce @ Les propositions interrogatives indirectes sont en gras. Les verbes complétés sont soulignés. a. Dis-moi où je pourrai trouver un cadeau pour Jean-Pierre. b. Je ne sais pas pourquoi il m’a posé cette question. c. Je ne t’ai pas demandé si tes vacances s’étaient bien passées. d. Elle cherche quelle robe elle mettra pour son anniversaire. e. Explique-moi ce que tu fais ici.

A a. Le magasin est-il ouvert demain ? Est-ce

que le magasin est ouvert demain ? ➙ Interrogation totale (réponse par oui ou par non). b. Que veux-tu (ou qu’est-ce que tu veux) regarder ce soir à la télévision ? ➙ Interrogation partielle (porte sur que). c. Où ai-je mis (ou où est-ce que j’ai mis) ma montre ? ➙ Interrogation partielle (porte sur où). d. Combien ont-ils (ou combien est-ce qu’ils ont) d’enfants ? ➙ Interrogation partielle (porte sur combien). e. Veux-tu (ou est-ce que tu veux) encore un peu de gâteau ? ➙ Interrogation totale (réponse par oui ou par non).

B a. J’aimerais savoir [comment il s’appelle ➙ son nom]. b. Peux-tu me dire [combien coûte ta voiture ? ➙ le prix de ta voiture]. c. Ils n’ont pas précisé [quand ils arriveraient ➙ la date (ou l’heure) de leur arrivée]. d. J’ignore [où se situe cette maison ➙ la situation (l’emplacement) de cette maison]. e. Il ne comprend pas [pourquoi il est tombé en panne ➙ la cause de sa panne].

C a. Je me demande où vous partez. b. Je me demande qui Julie a vu. c. Je me demande si vous avez saisi le problème. d. Je me demande comment il a appris la chose. e. Je me demande ce qui vous fait rire.

indirectes : a. Je me demande si nous n’avons rien oublié. c. Elle ne sait pas quand la marée va monter. e. …mais je ne me rappelle plus où elle se trouve. f. Tu ne devineras pas qui m’a téléphoné. Ces propositions complètent des verbes exprimant l’interrogation ou l’ignorance. Les autres mots en rose n’introduisent pas de subordonnée interrogative indirecte : b. Si le drapeau est vert, nous nous baignerons : proposition subordonnée circonstancielle de condition. d. Quand la mer est basse, les bateaux restent au port : proposition subordonnée circonstancielle de temps. e. Je connais une plage où on loue des bateaux : proposition subordonnée relative. g. Est-ce toi qui m’as téléphoné ? : proposition subordonnée relative.

# Propositions de questions. Dites-moi où se passe le roman d’Odile Weulersse, qui est le héros, combien il contient de personnages, quelles épreuves rencontre le Chevalier au bouclier vert, comment il les surmonte et enfin s’il arrive au bout de sa quête.

$ Les propositions subordonnées interrogatives indirectes sont entre crochets. Les mots interrogatifs sont en gras et les verbes complétés sont soulignés.

Un jour, je demandai à Vendredi [s’il fallait longtemps pour aller de l’île au continent], et [si, dans ce trajet, les canots ne périssaient pas souvent]. Il me répondit qu’il n’y avait point de danger [...]. Là-dessus, je m’informai de lui [comment je pourrais me rendre chez les hommes blancs]. Daniel Defoe, Robinson Crusoé (1719), traduit de l’anglais par J. Brécard © Hachette Livre (1993).

Grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire, méthode

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➔ LEÇON 19 Les reprises nominales et pronominales Livre de l’élève, p. 296-297

Objectifs ■ Distinguer

les reprises nominales et les reprises pronominales. ■ Distinguer les différents types de reprises nominales : même nom, terme générique, synonyme, périphrase. ■ Distinguer les différents pronoms de reprise : personnel, démonstratif, possessif, relatif.

B a. Anne avait sorti son rouge à lèvres. Elle le remit dans son sac à main. b. J’ai peur des guêpes. Celles-ci provoquent chez moi une réaction allergique. c. Ce matin-là il reçut un paquet. Il l’ouvrit avec précaution. d. Ton frère s’appelle Alex. Le mien s’appelle Sacha. e. Il n’a pris qu’un kilo de farine au supermarché. J’y cours car il m’en manque deux kilos.

C a. La banquise est une étendue de mer

J’observe Les mots de reprise des noms en gras sont soulignés. Les procédés de reprise sont indiqués entre parenthèses. a. Un kangourou s’est échappé d’une réserve. L’animal (déterminant + terme générique) a été repéré. b. Des boas ont été volés dans un parc animalier. Ces reptiles (déterminant + terme générique) étouffent leur proie en s’enroulant autour d’elle (pronom). c. Un aventurier a traversé le Groenland à skis. Il (pronom) a parcouru cette région polaire (périphrase) en un mois. d. Il existe en Chine un hôpital pour soigner les tigres. Cet hôpital (déterminant + le même nom) est équipé d’appareils spécialisés.

Je m’exerce @ a. Nous avons lu en classe L’Île au trésor de Stevenson. Cet auteur est le maître du roman d’aventures. b. Les pétroliers transportent l’or noir. Ces bateaux sont immenses. c. Le tableau de ce peintre est exposé dans ma galerie. Cette œuvre mesure trois mètres de long. d. Le chevalier ne se sépare pas de son épée. Il donne même un nom à cette compagne fidèle. e. Le cheval est indispensable au chevalier. Il prend soin de sa précieuse monture. A a. Une nappe de pétrole a été repérée au large de l’Espagne. Le carburant provient d’un bateau qui a fait naufrage. b. Une émission est consacrée ce soir aux brise-glaces finlandais. Ces navires vont secourir des cargos prisonniers des glaces. c. Le taux de mortalité des abeilles atteint des records. La disparition de ces insectes pourrait avoir des conséquences graves.

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gelée. Ce désert blanc se forme pendant l’hiver polaire. b. La baleine fait partie des cétacés. Ce mammifère marin est l’un des plus gros animaux. c. Les automobilistes conduisent parfois trop vite. Ces conducteurs risquent des amendes. d. L’Islande est située au milieu de l’Atlantique. Cette île possède de nombreux volcans.

D Proposition de texte. Sur la photo, un vétérinaire soigne les yeux d’un chimpanzé qui est malade. Il met du collyre sous la paupière du grand singe d’Afrique sous le regard attentif de son frère. Ces anthropoïdes sont les animaux les plus proches des humains.

# Le froid de la nuit avait incité l’ourson à rechercher la tiédeur des énormes pattes de Thor, et il y était toujours niché, pleurnichant comme un bébé dans ses rêves. Thor finit par faire une chose qu’il n’avait encore jamais faite : il renifla doucement la petite boule de poils pelotonnée entre ses pattes et alla jusqu’à passer sa grosse langue rose sur le museau de l’ourson. Et Muskwa, qui rêvait peut-être de sa mère, se blottit plus étroitement que jamais. [...] Le grand grizzli était troublé. James Oliver Curwood, Le Grizzli (1916), traduit de l’anglais par N. Chassériau © Gallimard Jeunesse.

Reprises de Thor : Thor (nom propre), il (pronom personnel), il (pronom personnel), Le grand grizzli (groupe nominal, terme générique). Reprises de l’ourson : il (pronom personnel), la petite boule de poils (GN, périphrase), l’ourson (GN, terme générique), Muskwa (nom propre), qui (pronom relatif).

➔ LEÇON 20 Le discours rapporté : le discours direct Livre de l’élève, p. 298-299

B Synonymes : répondre et répliquer ; chu-

Objectifs ■ Savoir identifier les paroles rapportées au dis-

cours direct dans un récit. les marques spécifiques du discours direct. ■ Savoir insérer des paroles au discours direct dans un récit. ■ Connaître

J’observe 1. Interlocuteurs : Marion et sa mère sont les interlocutrices du dialogue. Pronoms représentant les interlocutrices : Marion emploie le pronom je (une fois) ; sa mère emploie les pronoms je (une fois) et tu (deux fois). 2. Place des guillemets : ils sont placés au début et à la fin du dialogue. Rôle des tirets : ils marquent chaque changement d’interlocuteur en début de ligne. 3. Place des trois verbes de parole : avant le dialogue (demanda) ; en incise après une phrase du dialogue (répondit) ; au milieu d’une phrase du dialogue (déclara). 4. Les temps des verbes du dialogue : présent (je peux, je préfère) ; passé composé (a donné) ; futur simple (tu ne rentreras pas). 5. Marques de l’oral : interjections (Ah non !, bon !) ; phrase elliptique (d’accord !) ; hésitation (points de suspension).

Je m’exerce @ a. Hier mes parents m’ont demandé : « Aimerais-tu passer tes vacances en Allemagne ? » b. Je leur ai répondu : « C’est une bonne idée. » c. « Comme cela, a ajouté ma mère, tu progresseras en allemand. » d. « Ce sera l’occasion de découvrir Berlin », a conclu mon père.

A a. « Par où est passé le Père Noël ?, s’étonne Lison, il n’y a pas de cheminée ! » b. Le professeur ne cesse de nous répéter : « Lisez ! » c. « Décidément, crie Manon, personne ne me comprend ! »

choter et murmurer ; crier et s’écrier ; appeler et interpeller ; demander et interroger.

C a. « Ce soir, le gagnant a remporté (passé composé) / remportera (futur simple) mille euros », a annoncé le présentateur du jeu télévisé. b. « C’est demain que les élèves délégués seront élus (futur simple passif) », a dit le professeur ce matin. c. « Lundi prochain, je passerai (futur simple) mon brevet des collèges ! » s’exclama Julie. D Voici le dialogue complété. « Tu ne m’as pas dit qui tu étais », dit-elle. Sa voix était comme une musique douce. « Je suis Mondo », dit Mondo. La petite femme le regardait en souriant. Elle semblait plus petite encore sur sa chaise. « Moi, je suis Thi Chin. » « Vous êtes chinoise ? » demandait Mondo. La petite femme secouait la tête. « Je suis vietnamienne, pas chinoise. » « C’est loin, votre pays ? » « Oui, c’est très très loin. » J. M. G. Le Clézio, « Mondo », dans Mondo et autres histoires (1978) © Gallimard Jeunesse.

# Proposition de dialogue. « Pourquoi rentres-tu si tard ? me demanda ma mère. – Euh je n’ai pas regardé l’heure, bredouillai-je. – Tu as pourtant une montre ! répliqua ma mère. – Oui, admis-je, mais Hugo et moi étions trop absorbés par le nouveau jeu vidéo... – Bon, s’exclama ma mère, mais que cela ne se reproduise plus ! »

$ 1. Il y a trois interlocuteurs dans ce dialogue : Cross (deux répliques), Briant (deux répliques) et Doniphan (une réplique). 2. Cross se défend d’avoir frappé exprès Jacques et lui reproche de s’être trouvé là. 3. Briant « réplique » en reprochant d’abord à Cross sa brutalité, puis admet que ce n’est pas grave mais avertit Cross qu’il ne doit pas recommencer. 4. Doniphan tente de minimiser les faits : Que de paroles […] pour un méchant bobo !

Grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire, méthode

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➔ LEÇON 21 L’indicatif présent et passé composé Livre de l’élève, p. 300-301

Objectifs Savoir identifier et conjuguer les formes verbales de l’indicatif présent et passé composé. ■ Savoir repérer les régularités formelles et les irrégularités. ■

J’observe 1. Séries 1 à 4. Les terminaisons des verbes aux trois personnes du singulier du présent de l’indicatif sont -e, -es, -e ; -s, -s, -t ; -ds, -ds, -d ; -x, -x, -t. 2. Série 5. Les verbes en -cer prennent un ç devant o ; les verbes en -ger conservent le e après g devant o. Les verbes en -yer prennent un i devant un e muet. Les verbes en -eler et -eter doublent le l ou le t devant un e muet. 3. Série 6. Le passé composé est formé de l’auxiliaire être ou avoir conjugué au présent, suivi du participe passé du verbe.

Je m’exerce @ Indicatif présent. a. Je garde, tu gardes, il / elle garde, nous gardons, vous gardez, ils / elles gardent. b. Je bondis, tu bondis, il / elle bondit, nous bondissons, vous bondissez, ils / elles bondissent. c. Je vois, tu vois, il / elle voit, nous voyons, vous voyez, ils / elles voient. d. Je peins, tu peins, il / elle peint, nous peignons, vous peignez, ils / elles peignent. e. Je descends, tu descends, il / elle descend, nous descendons, vous descendez, ils / elles descendent. f. Je cours, tu cours, il / elle court, nous courons, vous courez, ils / elles courent. g. Je jette, tu jettes, il / elle jette, nous jetons, vous jetez, ils / elles jettent. h. Je paie / paye, tu paies / payes, il / elle paie / paye, nous payons, vous payez, ils / elles paient / payent. i. J’appelle, tu appelles, il / elle appelle, nous appelons, vous appelez, ils / elles appellent. Indicatif passé composé. a. J’ai gardé, tu as gardé, il / elle a gardé, nous avons gardé, vous avez gardé, ils / elles ont gardé. b. J’ai bondi, tu as bondi, il / elle a bondi, nous avons bondi,

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vous avez bondi, ils / elles ont bondi. c. J’ai vu, tu as vu, il / elle a vu, nous avons vu, vous avez vu, ils / elles ont vu. d. J’ai peint, tu as peint, il / elle a peint, nous avons peint, vous avez peint, ils / elles ont peint. e. Je suis descendu(e), tu es descendu(e), il / elle est descendu (e), nous sommes descendu(e)s, vous êtes descendu(e)s, ils / elles sont descendu(e)s. Ou : j’ai descendu, tu as descendu, il / elle a descendu, nous avons descendu, vous avez descendu, ils / elles ont descendu. f. J’ai couru, tu as couru, il / elle a couru, nous avons couru, vous avez couru, ils / elles ont couru. g. J’ai jeté, tu as jeté, il / elle a jeté, nous avons jeté, vous avez jeté, ils / elles ont jeté. h. J’ai payé, tu as payé, il / elle a payé, nous avons payé, vous avez payé, ils / elles ont payé. i. J’ai appelé, tu as appelé, il / elle a appelé, nous avons appelé, vous avez appelé, ils / elles ont appelé.

A 1. et 2. a. pétrir ; elle pétrit, elles pétrissent la pâte. b. teindre ; je teins, nous teignons ce tissu. c. vendre ; tu vends, vous vendez ta voiture. d. saluer ; elle salue, elles saluent son oncle. e. résoudre ; je résous, nous résolvons le problème. f. vouloir ; je veux, nous voulons le faire. g. devoir ; il doit, ils doivent le savoir.

B Hyacinthe. – Je veux croire que vous sentez ce que vous dites, et je ne doute point que vos paroles ne soient sincères […]. Vous dépendez d’un père, qui veut vous marier à une autre personne ; et je suis sûre que je mourrai, si ce malheur m’arrive. D’après Molière, Les Fourberies de Scapin (1671), acte I, scène 3.

C a. Avant le combat, le chevalier prie (verbe prier). b. Le capitaine s’écrie (verbe s’écrier) : « À l’abordage ! » c. Elle dort (verbe dormir) à poings fermés. d. Il sert (verbe servir) les invités.

D a. Il gèle. b. Nous rangeons. c. Il éteint. d. Les enfants ne s’ennuient pas. e. Nous fonçons. f. Vous leur lancez. g. Il nous appelle. h. Elle moud. # a. Cette famille est arrivée. b. Ils ont déposé. c. Nous sommes allé(e)s. d. Tu as bu.

e. J’ai pris. f. Ta fille est partie. g. Elle a suivi. h. Elle est tombée. i. Le médecin lui a prescrit.

$ Proposition de texte La semaine dernière nous sommes allés au musée de Cluny. Nous avons vu la tapisserie de la Dame à la licorne. Nous nous sommes assis par terre et le professeur nous a fourni des explications, il a répondu à nos questions. Puis nous nous sommes librement promenés dans le musée. Enfin, nous avons pris un piquenique puis nous sommes rentrés au collège.

% Monseigneur Yvain monte aussitôt à cheval, bien décidé à ne pas revenir devant la cour avant d’avoir vengé la honte de son cousin. L’écuyer court chercher les armes et le destrier. Suivant son seigneur à la trace, il le rejoint dans un endroit écarté. Là, il l’aide à s’équiper et ils échangent leurs chevaux. Le chevalier ne perd pas un instant, il chevauche par les montagnes et par les vallées, à travers les forêts profondes. D’après Chrétien de Troyes, Yvain, le Chevalier au Lion (vers 1170), adapté par A.-M. Cadot-Colin © Librairie Générale Française (2006).

➔ LEÇON 22 L’indicatif imparfait et plus-que-parfait Livre de l’élève, p. 302-303

Objectifs Savoir identifier et conjuguer les formes verbales de l’imparfait et du plus-que-parfait de l’indicatif. ■ Savoir reconnaître des régularités formelles (3 groupes) et des cas particuliers (1er groupe). ■

J’observe 1. a. travailler, 1er groupe ; aller, 3e groupe. b. s’asseoir, 3e groupe. c. voir, 3e groupe. d. nager, 1er groupe ; lire, 3e groupe. e. être. f. commencer, 1er groupe ; blondir, 2e groupe. h. avoir (faim) ; rentrer, 1er groupe. 2. Les terminaisons de l’imparfait sont les mêmes pour tous les verbes quel que soit leur groupe : -ais (je nageais), -ais (tu lisais), -ait (on voyait), -ions (nous allions), -iez (vous aviez), -aient (ils blondissaient). 3. Conjugaison de commencer : je commençais, tu commençais, il / elle commençait, nous commencions, vous commenciez, ils / elles commençaient. Particularité : pour éviter le son [k] dur, les trois personnes du singulier et la 3e personne du pluriel prennent une cédille sous le c (ç) devant

les désinences commençant par a pour tous les verbes dont la base se termine par un c prononcé [s]. Conjugaison de nager : je nageais, tu nageais, il / elle nageait, nous nagions, vous nagiez, ils / elles nageaient. Particularité : pour éviter le son [g] dur, les trois personnes du singulier et la 3e personne du pluriel prennent un e devant les désinences commençant par a pour tous les verbes dont la base se termine par un g prononcé [8]. 4. Les formes à l’imparfait nous travaillions et nous nous asseyions se conjuguent de manière régulière : la terminaison en -ions est celle de l’imparfait à la première personne du pluriel, mais on oublie le -i car on ne l’entend pas. 5. Les verbes au plus-que-parfait vous aviez pris et vous étiez allés sont formés de l’auxiliaire avoir et être conjugués à l’imparfait, suivis du participe passé du verbe.

Je m’exerce @ a. Les enfants dormaient tranquillement. b. Il prenait chaque jour le bus. c. Tu choisissais toujours la meilleure place. d. Elle distinguait à peine son visage. e. Vous faisiez partie

Grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire, méthode

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de notre équipe de foot. f. Nous l’envoyions tous les jours chercher du pain. g. Ils traçaient des lettres dans leur cahier. h. Ils ne songeaient jamais au lendemain.

A a. Il avait choisi une glace à la fraise. b. Elles étaient parties avant l’orage. c. Nous vous avions prévenu(e)(s). d. Ils étaient rentrés de vacances à cause du temps. e. C’est ce soir-là que vous aviez perdu vos clés. f. Cette affaire avait fait du bruit à l’époque.

B Verbes au passé composé : a. Elle est née le 2 mai. c. Je n’ai rien reçu de toi. e. Il a plu toute la journée. Verbes au plus-que-parfait : b. La lettre était partie depuis peu. d. Nous n’avions entendu aucun bruit. f. Tu avais tant pleuré alors !

C a. Quand il neigeait, nous faisions de la luge. b. Léo lançait le ballon à Paul. c. Il avait presque fini son livre. d. Quand ils rentraient le soir, la nuit tombait. e. Avais-tu bien recopié ce texte ? f. J’étais venu pour ton anniversaire.

D Proposition de texte. Après plusieurs heures de marche, elle était arrivée au sommet de la montagne. Elle admira le paysage. La vue était splendide, le lac d’un bleu profond scintillait au fond de la vallée, le soleil illuminait les montagnes, quelques nuages distillaient une vapeur violette.

# Était sorti : 3e pers. du sing. du plus-queparfait de sortir. Avait vu : 3e pers. du sing. du plus-que-parfait de voir. Était : 3e pers. du sing. de l’imparfait de être. Passaient : 3e pers. du sing. de l’imparfait de passer. Prenait : 3e pers. du sing. de l’imparfait de prendre. Allaient : 3e pers. du plur. de l’imparfait de aller. Étaient : 3e pers. du plur. de l’imparfait de être. Se dépêchaient : 3e pers. du plur. de l’imparfait de se dépêcher. Avaient : 3e pers. du plur. de l’imparfait de avoir.

$ Voici le texte complété. L’un des grands soucis de Robinson était de se débarrasser des ordures et détritus de la cuisine et de l’atelier sans attirer les vautours, ni les rats. Or il ne savait comment faire. Les petits carnivores déterraient tout ce qu’il enfouissait sous la terre, les marées rejetaient sur la plage tout ce qu’il jetait dans la mer […]. Vendredi avait eu l’idée de mettre à profit la voracité d’une colonie de grosses fourmis rouges qu’il avait découverte à proximité de la maison. Tous les rebuts déposés au milieu de la fourmilière étaient dévorés en un rien de temps. Michel Tournier, Vendredi ou la Vie sauvage (1971) © Gallimard.

➔ LEÇON 23 L’indicatif passé simple et passé antérieur Livre de l’élève, p. 304-305

Objectifs Savoir identifier et conjuguer les formes verbales de l’indicatif passé simple et passé antérieur. ■ Savoir reconnaître des régularités formelles et des cas particuliers (être, avoir, tenir, venir et leurs composés). ■

J’observe 1. 1er groupe : regarder (a), appeler (g). 2e

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groupe : rougir, s’assombrir (b). 3e groupe : sortir (a), paraître (c), devenir (c), entendre (d), se mettre (d), apercevoir (e), croire (f). 2. Les terminaisons du passé simple à la 3e pers. du sing. sont : -a (a, g), -it (a, b, d), -ut (c, e, f), -int (c). 3. Infinitif des verbes au passé antérieur : s’approcher (f), entendre (g). Le passé antérieur est formé de l’auxiliaire être ou avoir conjugué au passé simple, suivi du participe passé du verbe.

Je m’exerce mes. d. Ils finirent. e. Il aperçut. f. Nous pûmes. g. Ils moururent. h. Vous fîtes. i. Ils craignirent. j. Nous revînmes. k. Il prit. l. Il pria.

nous reprîmes notre route. c. Lorsqu’ils eurent atteint le sommet, ils se reposèrent. d. Dès qu’il fut parti, elle pleura. e. Quand la nuit fut tombée, la lune apparut. f. Quand il eut reconnu son ami, il courut à sa rencontre.

A a. j’allais (indicatif imparfait du verbe aller).

# Proposition de texte.

b. il parvient (indicatif présent du verbe parvenir). c. ils soupirent (indicatif présent du verbe soupirer). d. il salue (indicatif présent du verbe saluer).

Après que nous eûmes marché toute une journée sur une terre désertique, nous arrivâmes en vue d’une montagne. Nous nous assîmes quelques instants et nous restaurâmes pour reprendre un peu de forces. Puis nous reprîmes notre route. Enfin, nous sentîmes un peu de fraîcheur et nous nous trouvâmes face à un îlot de verdure.

@ a. Tu demandas. b. Je révisai. c. Nous allâ-

B a. Le lion avança et se coucha devant Patricia. b. Elle joua avec lui, saisit sa crinière et martela son ventre avec ses pieds. c. Le lion se prit au jeu. d. Il l’envoya en l’air comme une balle avec ses pattes et la cueillit au vol délicatement.

C a. grandit : présent (coordonné au verbe au présent commence) b. grandit : passé simple (coordonné au verbe au passé simple renvoya). c. choisit : présent (en lien avec le complément de temps aujourd’hui). d. choisit : passé simple (coordonné au verbe au passé simple hésita). e. finit : passé simple (coordonné au verbe au passé simple alla). f. finit : présent (lié au GN complément de temps chaque jour, marquant la répétition).

D a. Quand j’eus terminé ma lecture, je sortis. b. Quand nous eûmes fini notre repas,

$ 1. Verbes au passé simple : commença (commencer), se tint (se tenir), parla (parler), parut (paraître), longeâmes (longer), dépassâmes (dépasser). Verbes au passé antérieur : eut mangé et bu (manger, boire), eûmes dépassé (dépasser). 2. Réécriture à la première personne du singulier.

Après que j’eus mangé un peu et bu quelques gorgées d’eau-de-vie, je commençai manifestement à me ressaisir, me tins plus droit, parlai plus fort et plus net, et parus un tout autre homme. D’après Robert Louis Stevenson, L’Île au trésor (1883), traduit de l’anglais par A. Bay © LGF (1961).

➔ LEÇON 24 L’indicatif futur simple et futur antérieur Livre de l’élève, p. 306-307

Objectifs ■ Savoir

identifier et conjuguer les formes verbales du futur simple et du futur antérieur de l’indicatif. ■ Savoir reconnaître des régularités formelles et des cas particuliers orthographiques.

J’observe 1. 1er groupe : payer (a), appeler (f). 2e groupe : choisir (c). 3e groupe : venir (a), prendre (b), découvrir (c), aller (d), courir (d), voir (e).

2. Les terminaisons du futur pour tous les verbes sont : -ai, -as, -a, -ons, -ez, -ont. Le -r est la lettre toujours présente avant la terminaison. En fait, un morphème variable caractéristique du groupe ou du verbe (-e, -i, Ø) précède ces terminaisons communes : -erai, -irai, -rai. 3. Le futur est formé sur l’infinitif pour les verbes : payer, prendre, découvrir, choisir, courir, appeler. Il est formé sur une autre base pour les verbes : venir (viend-r-ez), aller (i-r-a), voir (ver-r-ont). La construction se fait à partir de la base du verbe à laquelle on rajoute le morphème

Grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire, méthode

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variable caractéristique du groupe ou du verbe (-e, -i, Ø), la marque r et les désinences du futur : je parl-e-r-ai ; tu fin-i-r-as ; il perd-r-a. On simplifie les choses pour les élèves en mettant en avant le rôle de l’infinitif dans la construction du futur simple. 4. Payer transforme son y en i au futur. Le e muet s’écrit toujours : je paierai. Appeler et les verbes en -eler doublent le -l au futur devant le -e muet pour toutes les personnes. Les verbes en -eter doublent aussi le -t au futur : j’appellerai, je jetterai. Courir double le -r au futur et la voyelle -i disparaît : je courrai. 5. Le futur antérieur est formé de l’auxiliaire être ou avoir conjugué au futur simple, suivi du participe passé du verbe.

Je m’exerce @ a. futur simple (venir). b. futur simple (acquérir). c. futur simple (valoir). d. futur simple (quitter) ; futur antérieur (naître). e. futur simple (aller) ; futur antérieur (revenir). f. futur simple (falloir).

A a. Il descendra ; il sera descendu, il aura descendu. b. Vous jetterez ; vous aurez jeté. c. Ils loueront ; ils auront loué. d. Nous reviendrons ; nous serons revenu(e)s. e. Tu appelleras ; tu auras appelé. f. Je recevrai ; j’aurai reçu.

B a. Je sortirai mon chien ce soir. b. Vous paierez / payerez la note de cantine. c. Tu gareras ton vélo dehors. d. Il ouvrira des huîtres pour le repas. e. Les policiers enquêteront sur le vol des bijoux. f. Nous prendrons des photos du mariage.

C a. Lorsque nous aurons trouvé un endroit convenable, nous pourrons installer notre tente. b. Quand nous serons arrivé(e)s au sommet de la colline, nous admirerons le point de vue. c. Quand la chaleur sera tombée, nous sortirons.

202

D Par les soirs bleus d’été, j’irai par les sentiers, Picoté par les blés, fouler l’herbe menue : Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds. Je laisserai le vent baigner ma tête nue. Je ne parlerai pas, je ne penserai rien : Mais l’amour infini me montera dans l’âme, Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien, Par la Nature, – heureux comme avec une femme.] Arthur Rimbaud, extrait de « Sensation » (mars 1870), dans Poésies.

# Proposition de texte. Cette année nous ferons un voyage scolaire à Rome. Nous prendrons le train et logerons dans des familles. Nous visiterons le Forum, la basilique Saint-Pierre et toutes les richesses de la ville. Nous nous promènerons dans les rues et admirerons les fontaines. Quand nous serons rentrés, nous aurons amassé de nombreux souvenirs.

$ 1. Verbes au futur simple : viendront, verseras, présenteras, boiront, s’aimeront. 2. Réécriture des verbes au futur simple ou au futur antérieur :

« Tu prendras donc ce coutret de vin et tu retiendras mes paroles. Tu le cacheras de telle sorte que nul œil ne le voie et que nulle lèvre ne s’en approche. Mais, quand seront venus la nuit nuptiale et l’instant où l’on quitte les époux, tu verseras ce vin herbé dans une coupe et tu la présenteras, pour qu’ils la vident ensemble, au roi Marc et à la reine Iseut. […] Car telle est sa vertu : ceux qui en auront bu ensemble s’aimeront de tous leurs sens et de toute leur pensée, à toujours, dans la vie et dans la mort. » Le Roman de Tristan et Iseut (xiie siècle), adapté par J. Bédier (1900).

➔ LEÇON 25 L’indicatif conditionnel présent et passé Livre de l’élève p. 308-309

Objectifs ■ Savoir

identifier et conjuguer les formes verbales du conditionnel présent et du conditionnel passé de l’indicatif. ■ Savoir reconnaître des régularités formelles et des cas particuliers orthographiques.

J’observe 1. 1. 1er groupe : appeler (e), se cacher (d). 2e groupe : finir (f). 3e groupe : faire (a), mettre (b), poursuivre (c), courir (e). Être (a) et avoir (b) n’appartiennent à aucun groupe. 2. Les terminaisons du conditionnel présent sont -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient. 3. ser-as (futur) ➙ ser-ais (conditionnel) ; fer-as (futur) ➙ fer-ais (conditionnel) ; aur-a (futur) ➙ aur-ait (conditionnel) ; mettr-ai (futur) ➙ mettr-ais (conditionnel) ; poursuivr-ez (futur) ➙ poursuivr-iez (conditionnel) ; cacher-ons (futur) ➙ cacher-ions (conditionnel) ; courr-ont (futur) ➙ courr-aient (conditionnel) ; appelleront (futur) ➙ appeller-aient (conditionnel) ; finiront (futur) ➙ finir-aient (conditionnel). 4. Pour les verbes courir et mourir dont la base se termine par un r, l’ajout de la désinence du conditionnel double le r (comme celle du futur) : courir ➙ courraient. Les verbes en-eler et -eter doublent la consonne l ou t devant le e muet de la désinence : appeler ➙ appelleraient. 5. Le conditionnel passé est formé de l’auxiliaire avoir ou être conjugué au conditionnel présent, suivi du participe passé du verbe.

Je m’exerce @ Formes au conditionnel présent : demanderions (c), ferait (e), choisiraient (g), voudrais (h).

A a. Nous descendrions, nous serions descendu(e)s. b. Tu achèterais, tu aurais acheté.

c. Je deviendrais, je serais devenu(e). d. Il pourrait, il aurait pu. e. Vous nettoieriez, vous auriez nettoyé. f. Ils feraient, ils auraient fait. g. Il saurait, il aurait su.

B a. Tu te sentirais heureux de ton succès ! b. Serions-nous les seuls à partir ? c. Je vous serais reconnaissante de répondre à ma lettre. d. Selon la rumeur, le Premier ministre serait présent. e. Vous nous enverriez une carte postale de Londres.

C a. Si j’étais Croc-Blanc, je serais un chienloup. b. Je conduirais des traîneaux. c. Je combattrais les chiens. d. La forêt et les animaux sauvages m’attireraient. e. Mais mon instinct me retiendrait auprès des hommes. f. Je resterais fidèle à mon maître, même s’il était dur.

D a. À votre place, j’aurais écouté les témoins. b. Si tu allais à Rome, tu admirerais le Capitole. c. Si l’automobiliste avait roulé moins vite, il aurait vu le panneau. d. Est-ce qu’on ne dirait pas le rugissement d’un lion ? e. Me feriez-vous l’honneur de vous asseoir à ma table ? f. Nous avons cru voir un fantôme : serions-nous devenus fous ?

# a. Je retournerais bien voir ce film. b. N’aimerais-tu pas sortir ? c. Le détective / Il aurait élucidé ce fameux mystère. d. Nous / Ta mère et moi ne te laisserions pas courir un tel danger. e. Si tu le demandais, tes frères / ils t’aideraient. f. Ne me reconnaîtriez-vous pas ?

$ Proposition de texte. Ma maison serait blottie au pied d’une colline dans un paysage méditerranéen. Elle aurait des murs blancs, un toit de tuiles. Ses fenêtres donneraient sur un petit jardin ensoleillé. Sa luminosité, la fraîcheur de ses couleurs m’enchanteraient. Enfin, je pourrais accueillir tous mes amis dans ma maison.

% Les sujets sont soulignés : donneriez-vous, verbe donner, 1er groupe ; qui délivrerait, verbe délivrer, 1er groupe ; je donnerais, verbe donner, 1er groupe ; il tiendrait, verbe tenir, 3e groupe.

Grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire, méthode

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➔ LEÇON 26 L’impératif présent et le subjonctif présent Livre de l’élève, p. 310-311

Objectifs Savoir identifier et conjuguer les formes verbales de l’impératif présent et du subjonctif présent. ■ Savoir reconnaître les régularités formelles et des cas particuliers orthographiques. ■

J’observe Phrases 1 1. a. arrêter, 1er groupe. b. offrir, 3e groupe. c. savoir, 3e groupe. d. avoir. e. finir, 2e groupe. f. être. g. arrêter, 1er groupe. h. aller, 3e groupe. i. arrêter, 1er groupe. j. aller, 3e groupe. 2. La terminaison à la 2e personne du singulier de l’impératif présent des verbes du 1er groupe et des verbes du 3e groupe du type offrir est -e. Pour tous les autres verbes, c’est -s. Les terminaisons des deux personnes du pluriel de l’impératif présent sont -ons et -ez pour tous les verbes. Trois exceptions : va (2e personne du singulier du verbe aller), dites et faites (2e personne du pluriel des verbes dire et faire). Phrases 2 Les terminaisons de tous les verbes au subjonctif présent sont : -e, -es, -e, -ions, -iez, -ent. Exceptions : avoir à la 3e personne du singulier (ait) et aux deux personnes du pluriel (ayons, ayez) ; être aux trois personnes du singulier (sois, sois, soit) et aux 1re et 2e personnes du pluriel (soyons, soyez).

Je m’exerce @ Indicatif présent Courir : je cours, tu cours, il / elle court, nous courons, vous courez, ils / elles courent. Partir : je pars, tu pars, il / elle part, nous partons, vous partez, ils / elles partent. Nettoyer : je nettoie, tu nettoies, il / elle nettoie, nous nettoyons, vous nettoyez, ils / elles nettoient.

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Lire : je lis, tu lis, il / elle lit, nous lisons, vous lisez, ils / elles lisent. Aller : je vais, tu vas, il / elle va, nous allons, vous allez, ils / elles vont. Descendre : je descends, tu descends, il / elle descend, nous descendons, vous descendez, ils / elles descendent. Voir : je vois, tu vois, il / elle voit, nous voyons, vous voyez, ils / elles voient. Cueillir : je cueille, tu cueilles, il / elle cueille, nous cueillons, vous cueillez, ils / elles cueillent. Prendre : je prends, tu prends, il / elle prend, nous prenons, vous prenez, ils / elles prennent. Être : je suis, tu es, il / elle est, nous sommes, vous êtes, ils / elles sont. Avoir : j’ai, tu as, il / elle a, nous avons, vous avez, ils / elles ont. Jouer : je joue, tu joues, il / elle joue, nous jouons, vous jouez, ils / elles jouent. Subjonctif présent Courir : que je coure, que tu coures, qu’il / elle coure, que nous courions, que vous couriez, qu’ils / elles courent. Partir : que je parte, que tu partes, qu’il / elle parte, que nous partions, que vous partiez, qu’ils / elles partent. Nettoyer : que je nettoie, que tu nettoies, qu’il / elle nettoie, que nous nettoyions, que vous nettoyiez, qu’ils / elles nettoient. Lire : que je lise, que tu lises, qu’il / elle lise, que nous lisions, que vous lisiez, qu’ils / elles lisent. Aller : que j’aille, que tu ailles, qu’il / elle aille, que nous allions, que vous alliez, qu’ils / elles aillent. Descendre : que je descende, que tu descendes, qu’il / elle descende, que nous descendions, que vous descendiez, qu’ils / elles descendent. Voir : que je voie, que tu voies, qu’il / elle voie, que nous voyions, que vous voyiez, qu’ils / elles voient. Cueillir : que je cueille, que tu cueilles, qu’il / elle cueille, que nous cueillions, que vous cueilliez, qu’ils / elles cueillent. Prendre : que je prenne, que tu prennes, qu’il /

elle prenne, que nous prenions, que vous preniez, qu’ils / elles prennent. Être : que je sois, que tu sois, qu’il / elle soit, que nous soyons, que vous soyez, qu’ils / elles soient. Avoir : que j’aie, que tu aies, qu’il / elle ait, que nous ayons, que vous ayez, qu’ils / elles aient. Jouer : que je joue, que tu joues, qu’il / elle joue, que nous jouions, que vous jouiez, qu’ils / elles jouent.

C a. courions : 1re personne du pluriel du subjonctif présent. b. courions : 1re personne du pluriel de l’indicatif imparfait. c. Partez : 2e personne du pluriel de l’impératif présent. d. partiez : 2e personne du pluriel du subjonctif présent. e. croit : 3e personne du singulier de l’indicatif présent. f. croie : 3e personne du singulier du subjonctif présent. g. sache : 2e personne du singulier de l’impératif présent. h. sache : 3e personne du singulier du subjonctif présent.

Impératif présent

D 1. Donnez : 2e personne du pluriel de l’impé-

Courir : cours, courons, courez. Partir : pars, partons, partez. Nettoyer : nettoie, nettoyons, nettoyez. Lire : lis, lisons, lisez. Aller : va, allons, allez. Descendre : descends, descendons, descendez. Voir : vois, voyons, voyez. Cueillir : cueille, cueillons, cueillez. Prendre : prends, prenons, prenez. Être : sois, soyons, soyez. Avoir : aie, ayons, ayez. Jouer : joue, jouons, jouez.

ratif présent ; tienne : 3e personne du singulier du subjonctif présent ; devienne : 3e personne du singulier du subjonctif présent ; aimez : 2e personne du pluriel de l’impératif présent ; aime : 3e personne du singulier du subjonctif présent du verbe aimer.

A a. Je ne tiens pas à ce que Pierre nous voie ici. b. Il faut que je prenne le bus, que j’aille chercher du pain et que je fasse mes devoirs. c. Nous souhaitons qu’il réussisse son examen. d. Nous regrettons que vous ne restiez pas déjeuner. e. J’irais bien le voir mais il faut que j’en aie le temps.

B a. Sache, sachons, sachez patienter. b. Ouvre, ouvrons, ouvrez la porte. c. Éteins, éteignons, éteignez la lumière. d. Cours, courons, courez vite. e. Ne sois pas imprudent, ne soyons pas, ne soyez pas imprudents. f. Aie, ayons, ayez du courage. g. Prends, prenons, prenez les clés. h. Viens, venons, venez demain.

2. Donne, aime.

# a. Il est bon que tu réfléchisses avant d’agir. b. Il faudrait que tu écrives ce soir à tes parents. c. Il vaut mieux que tu y ailles. d. Il faut absolument que tu voies ce film.

$ Proposition de texte. Pour réaliser cette maquette, il faut que tu plies le carton en suivant les pointillés et que tu en assembles les parties. Ensuite, ajuste le toit de la maison avec précision et pose quelques touches de colle. Enfin, il faudra que tu peignes l’ensemble avec une belle couleur pour que le résultat soit parfait.

% Verbes à l’impératif présent, 2e personne du pluriel : arrêtez (l. 6), verbe s’arrêter, 1er groupe ; allez (l. 7), verbe aller, 3e groupe ; donnez (l. 8), verbe donner, 1er groupe. Verbes au subjonctif présent, 3e personne du singulier : Qu’il se promène (l. 1-2), verbe se promener, 1er groupe ; que son valet aille, qu’il aille (l. 3, 4), verbe aller, 3e groupe.

Grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire, méthode

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➔ LEÇON 27 La conjugaison de verbes irréguliers : aller, dire, faire, savoir, pouvoir, vouloir Livre de l’élève, p. 312-313

Objectif Savoir identifier et conjuguer des verbes formés à partir de plusieurs radicaux et / ou comportant des terminaisons irrégulières.



J’observe

A a. Ils pourront / ont pu se baigner. b. Nous voudrons / avons voulu rentrer. c. Vous irez / êtes allés en vacances. d. Tu me feras / m’as fait rire. e. Je saurai / j’ai su nager. f. Il dira / a dit la vérité.

1 et 2.

B a. Tu fais / faisais / feras du sport. b. Elle

Verbe aller : a. Il allait : indicatif imparfait, radical all-. b. Vous irez : indicatif futur simple, radical i-. c. Tu vas : indicatif présent, radical v-. Verbe dire : a. Il dit : indicatif présent ; radical di-. b. Tu disais : indicatif imparfait ; radical dis-. Verbe faire : a. Il faisait, indicatif imparfait, radical fais-. b. Il fit : indicatif passé simple, radical fi-. c. Tu feras : indicatif futur simple, radical fe-. Verbe savoir : a. Elle savait : indicatif imparfait, radical sav-. b. Tu sauras : indicatif futur simple, radical sau-. c. Il sut : indicatif passé simple, radical su-. Verbe pouvoir : a. Il pouvait, indicatif imparfait, radical pouv-. b. Il put : indicatif passé simple, radical pu-. c. Je pourrai : indicatif futur simple, radical pour-. Verbe vouloir : a. Il veut : indicatif présent, radical veu-. b. Il voulut : indicatif passé simple, radical voulu-. c. Il voudra : indicatif futur simple, radical voud-.

Je m’exerce @ a. dites : verbe dire, impératif présent. b. furent : verbe être, indicatif passé simple. c. sauriez : verbe savoir, indicatif conditionnel présent. d. aurions pu : verbe pouvoir, indicatif conditionnel passé. e. voudriez : verbe vouloir, indicatif conditionnel présent. f. sachons : verbe savoir, impératif présent. g. fîmes : verbe faire, indicatif passé simple. h. puissions : verbe pouvoir, subjonctif présent. i. médisez : verbe médire, indicatif présent. j. satisferez : verbe satisfaire, indicatif futur simple. k. était allé :

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verbe aller, indicatif plus-que-parfait. l. a interdit : verbe interdire, indicatif passé composé.

fait / faisait / fera du judo. c. Nous n’allons / n’allions / n’irons pas voir ce film. d. Ils font / faisaient / feront semblant de ne pas me voir. e. Vous allez / alliez / irez le matin au collège. f. Il va / allait / ira marcher en forêt. g. Qu’allez / alliez / irez-vous faire dimanche ?

C a. Quand les élèves surent qu’ils iraient au théâtre, ils sautèrent de joie. b. Il me dit qu’il avait pu la rencontrer. c. Elle avait fait le tour du mont Blanc. d. Il saura vous répondre. e. Il veut savoir comment tu as fait pour réussir ce gâteau. f. Quand tu auras fait ton lit, tu pourras sortir. g. Si tu voulais, tu réussirais. D a. Patience et longueur de temps Font plus que force ni que rage. b. Adieu donc ; fi du plaisir Que la crainte peut corrompre. c. Il n’est, je le vois bien, si poltron sur la terre Qui ne puisse trouver un plus poltron que soi.

# Proposition de texte. – Peux-tu me dire à quelle heure part le dernier train pour Nice ? – À 20 heures. – Je ne pense pas que je pourrai le prendre, il faut encore que je fasse ma valise et que j’aille acheter un cadeau pour ma cousine et je ne sais quoi lui offrir. – Veux-tu que je t’aide à faire quelque chose ? – Avec plaisir ! Je ne sais comment te remercier.

$ 1. a dit : verbe dire, indicatif passé composé ; aille : verbe aller, subjonctif présent ; irons : verbe aller, indicatif futur simple ; ferai : verbe faire, indicatif futur simple.

2. Scapin. – Il nous faut encore, ont-ils dit, un mulet pour porter… Argante. – Oh ! Qu’ils aillent au diable avec leur mulet ! C’en est trop et j’irai devant les juges.

Scapin. – De grâce, Monsieur… Argante. – Non, nous n’en ferons rien. D’après Molière, Les Fourberies de Scapin, acte II, scène 5.

➔ LEÇON 28 La conjugaison du passif Livre de l’élève, p. 314-315

Objectifs ■ ■

Identifier la voix active et la voix passive. Maîtriser la conjugaison du passif.

J’observe Phrases 1 a. Je suis tombée à l’eau : voix active, indicatif passé composé. Je suis accablée de chagrin : voix passive, indicatif présent. b. Dès qu’il fut sorti : voix active, indicatif passé antérieur. Il fut soigné par son médecin : voix passive, indicatif passé simple. c. Ils étaient rentrés à l’improviste : voix active, indicatif plus-que-parfait. Ils étaient entourés de leurs amis : voix passive, indicatif imparfait. Phrases 2 a. est aimé : indicatif présent passif (est : présent de l’auxiliaire être). b. sera aimée : indicatif futur simple passif (sera : futur simple de l’auxiliaire être). c. ont été aimés : indicatif passé composé passif (ont été : passé composé de l’auxiliaire être). d. avaient été aimées : indicatif plus-que-parfait passif (avaient été : plus-queparfait de l’auxiliaire être).

Je m’exerce @ a. 1) Le renard trompera le corbeau : indicatif futur simple actif. 2) Le corbeau sera trompé par le renard. 3) Les renards tromperont les corbeaux. Les corbeaux seront trompés par les renards. b. 1) Le renard trompait le corbeau :

indicatif imparfait actif. 2) Le corbeau était trompé par le renard. 3) Les renards trompaient les corbeaux. Les corbeaux étaient trompés par les renards. c. 1) Le renard trompa le corbeau : indicatif passé simple actif. 2) Le corbeau fut trompé par le renard. 3) Les renards trompèrent les corbeaux. Les corbeaux furent trompés par les renards. d. 1) Le renard a trompé le corbeau : indicatif passé composé actif. 2) Le corbeau a été trompé par le renard. 3) Les renards ont trompé les corbeaux. Les corbeaux ont été trompés par les renards. e. 1) Le renard aura trompé le corbeau : indicatif futur antérieur actif. 2) Le corbeau aura été trompé par le renard. 3) Les renards auront trompé les corbeaux. Les corbeaux auront été trompés par les renards. f. 1) Le renard avait trompé le corbeau : indicatif plus-que-parfait actif. 2) Le corbeau avait été trompé par le renard. 3) Les renards avaient trompé les corbeaux. Les corbeaux avaient été trompés par les renards. g. 1) Le renard eut trompé le corbeau : indicatif passé antérieur actif. 2) Le corbeau eut été trompé par le renard. 3) Les renards eurent trompé les corbeaux. Les corbeaux eurent été trompés par les renards.

A a. avait été touché : verbe toucher, indicatif plus-que-parfait passif, 3e personne du singulier. b. fut sortie : verbe sortir, indicatif passé antérieur actif, 3e personne du singulier ; fut arrêtée : verbe arrêter, indicatif passé simple passif, 3e personne du singulier. c. étaient repartis : verbe repartir, indicatif plus-que-parfait actif, 3e personne du pluriel. d. êtes-vous allés : verbe aller, indicatif passé composé actif (forme interrogative), 2e personne du pluriel.

Grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire, méthode

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e. était tenu : verbe tenir, indicatif imparfait passif, 3e personne du singulier. f. sera fermée : verbe fermer, indicatif futur antérieur passif, 3e personne du singulier. g. a été encouragé : verbe encourager, indicatif passé composé passif, 3e personne du singulier.

B Les verbes au passif sont en gras. Les compléments d’agent sont soulignés. a. La ville était remplie (indicatif imparfait passif) de touristes. ➙ Les touristes remplissaient la ville. b. Nous fûmes arrêtés (indicatif passé simple passif) par une tempête. ➙ Une tempête nous arrêta. c. Un trésor aurait été caché (indicatif conditionnel passé passif) dans cette île. ➙ On aurait caché un trésor dans cette île. d. Le soir, j’étais envahi (indicatif imparfait passif) par la tristesse. ➙ La tristesse m’envahissait le soir. e. Il est toujours suivi (indicatif présent passif) de son chien. ➙ Son chien le suit toujours. f. Tes explications ont été comprises (indicatif passé composé passif) des élèves. ➙ Les élèves ont compris tes explications. g. Ce colis avait été livré (indicatif plus-que-parfait passif) avec retard. ➙ On avait livré ce colis avec retard.

C a. Des poèmes étaient lus / seront lus par les enfants. b. Tu étais étonné / seras étonné par cette nouvelle. c. La campagne était couverte / sera couverte de neige. d. Vous n’étiez pas choqués / ne serez pas choqués par leur réaction. D Proposition de texte. La jeune fille est vêtue d’une robe de mousseline blanche ; sa taille est négligemment entourée d’un boa d’hermine, ses bras sont recouverts de longs gants couleur moutarde. Ses cheveux noir d’ébène sont coiffés avec soin, ils sont séparés au milieu par une raie.

# 1. Tous les verbes à la voix passive dans le texte sont à l’indicatif présent passif. 2. est fauché ➙ sera fauché, a été fauché ; sont moissonnées ➙ seront moissonnées, ont été moissonnées ; sont coupées ➙ seront coupées, ont été coupées ; sont battus ➙ seront battus, ont été battus ; est stockée ➙ sera stockée, a été stockée.

➔ LEÇON 29 Les modes impersonnels : infinitif, participe, gérondif Livre de l’élève, p. 316-317

Objectifs Savoir définir et identifier les modes impersonnels. ■ Savoir reconnaître les fonctions grammaticales de l’infinitif. ■ Distinguer participe présent invariable et adjectif verbal variable. ■

J’observe Phrases 1 1. Infinitifs présents : a. arriver. c. voir. Infinitifs passés : b. être arrivé. d. avoir vu.

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2. L’infinitif passé se forme avec l’auxiliaire avoir ou être, suivi du participe passé du verbe. Phrases 2 1. rentrant (chez elle) : participe présent ayant un complément ; épuisante : participe présent pris comme adjectif ; en sortant : participe présent précédé de en (gérondif). 2. Participes passés conjugués avec les auxiliaires être ou avoir pour former des verbes au passé composé : b. (est) partie. c. (a) mérité. Participe passé pris comme adjectif attribut, s’accorde avec le sujet elle : b. épuisée.

Je m’exerce @ a. C’est en forgeant qu’on devient forgeron. b. Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. c. Traqués par les hommes, les ours sont repoussés dans les montagnes. d. Les végétaux étant rares sur la banquise, l’ours blanc doit chasser. A a. On peut lire (COD du verbe peut) entre les lignes. b. Évitons de sauter (COI du verbe évitons) des pages. c. Tu dois peser (COD du verbe dois) tes mots avant de parler (complément circonstanciel de temps). d. N’avez-vous pas le temps de venir (complément du nom temps) me voir ? e. Jouer (sujet du verbe est) avec les mots est un vrai talent.

res. c. réussie, s’accorde comme adjectif attribut avec le nom soirée. e. ouverte, s’accorde comme adjectif attribut avec le nom fenêtre. Participes passés servant à former des temps composés : b. applaudis, sert à former le passé composé passif du verbe applaudir. d. chanté et dansé, servent à former le plus-que-parfait des verbes chanter et danser.

# a. L’ours est un plantigrade qui marche en s’appuyant sur la plante de ses pieds. b. Il peut ainsi se tenir debout. c. Il cherche à se nourrir en pêchant du poisson ou en cueillant des baies et des fruits.

$ 1. Participes présents : Courbant (l’échine) ; raclant (le sol) ; (lui) paraissant ; (lui) offrant.

B a. Elle accueillit son fils avec des cris de

Gérondifs : En (l’)apercevant ; en s’aplatissant.

surprise. b. Il fut enthousiasmé par sa visite de Paris. c. À l’annonce de son succès, elle sauta de joie. d. Il nous a passionnés par le récit de cette histoire.

Participes passés : (la main) levée ; (qu’il avait) parcourus.

C Participes présents : a. espérant, a pour COD son aide. d. courant, a comme complément vers moi. Adjectifs verbaux : b. nourrissantes, s’accorde comme attribut avec le nom protéines. c. odorante, s’accorde comme attribut avec le nom fleur. d. perçants, s’accorde comme épithète avec le nom cris.

D Participes passés employés comme adjectifs : a. allumés, s’accorde avec le nom pha-

Infinitifs : mâcher, franchir, se coucher, punir. 2. mâcher : COI du verbe cessa ; franchir : complément de l’adjectif difficile ; se coucher : complément du verbe vint ; punir : complément du nom droit. En l’apercevant : complément circonstanciel de temps ; en s’aplatissant : complément circonstanciel de manière. 3. (la main) levée : participe passé employé comme adjectif, épithète du nom main ; (qu’il avait) parcourus : participe passé servant à former le plus-que-parfait du verbe parcourir.

Grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire, méthode

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➔ LEÇON 30 Les valeurs de l’indicatif présent et futur simple Livre de l’élève, p. 318-319

Objectif Identifier les différentes valeurs du présent et du futur de l’indicatif.



J’observe Phrases 1 1. a. passez : présent d’habitude. b. faites, médite : présents d’actualité. c. vois : futur proche. d. bout : présent de vérité générale. 2. e. dépasse : l’action de dépasser se produit dans le passé ; elle est coordonnée à un verbe à l’imparfait (il allait gagner). Phrases 2 a. se passera : supposition. b. prendrai : action future. c. se piquera, dormira : prédictions. d. fermeras : ordre.

Je m’exerce @ a. revient : présent à valeur de futur proche (avec l’adverbe tout de suite). b. prête : présent d’actualité. c. fait : présent de vérité générale. d. entend : présent de narration. e. sort : présent à valeur de passé récent (avec l’adverbe juste). f. veux : présent d’actualité. g. va, perd : présents de vérité générale. h. apprends : présent d’habitude. i. voit : présent à valeur de futur proche.

A a. bougeras : ordre. b. prendrez : conseil (prescription). c. présentera : action à venir considérée comme certaine. d. finira : supposi-

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tion (renforcée par l’adverbe bien). e. abandonnerai : promesse. f. sera : prédiction.

B Valeur des verbes au présent : a. détale, suit : présents de narration. b. perd : présent de vérité générale. c. survient, s’approche : présents de narration. Valeur des verbes au futur : d. coûtera, j’aurai : actions dont la réalisation est considérée comme certaine. Dans le contexte, on voit que ce sont en fait des suppositions.

C Tous les verbes sont au présent de vérité générale. a. On a souvent besoin d’un plus petit que soi. b. Rien ne sert de courir ; il faut partir à point. c. Tout petit Prince a des Ambassadeurs, Tout Marquis veut avoir des Pages. d. Quel esprit ne bat la campagne ? Qui ne fait châteaux en Espagne ? e. Rien ne pèse tant qu’un secret.

D Proposition de texte. – Je parie que j’arriverai avant toi au but. – Ça m’étonnerait, je suis bien plus rapide que toi à la course. – Sans doute, mais je ne traînerai pas en route comme tu le feras sans doute. Tu verras, je te le dis, rien ne sert de courir, il faut partir à point et faire son chemin sans détours.

# est : présent de vérité générale ; allons montrer : futur proche ; survient : présent de narration ; rend : présent d’actualité ; seras châtié : futur (passif) de promesse.

➔ LEÇON 31 Les valeurs de l’indicatif imparfait et passé simple Livre de l’élève, p. 320-321

Objectifs Identifier les différentes valeurs de l’imparfait et du passé simple de l’indicatif. ■ Identifier les actions de premier plan et d’arrière-plan.

sa mère, espérant la retrouver saine et sauve. Alors il s’enfonça dans les forêts solitaires, car il s’orientait mieux dans les bois que dans les plaines, et il chevaucha jusqu’au moment où il aperçut un château fort, bien construit.

J’observe

D’après Chrétien de Troyes, Perceval ou le Conte du Graal (vers 1181), traduit de l’ancien français par D. Poirion © Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade ».



Phrases 1 1. a. neigeait : durée indéterminée. b. achetait : habitude. c. traversait : description. Phrases 2 1. La durée des actions est déterminée (heure de départ : 8 heures ; durée du voyage : la journée). 2. Le temps des actions principales (de premier plan) est le passé simple : partirent, roulèrent, arrivèrent, embrassèrent. 3. b. L’imparfait est utilisé pour le cadre (il faisait nuit). c. Il est aussi utilisé pour l’action secondaire (leur mère qui lisait).

Je m’exerce @ a. était : indicatif imparfait, valeur de description. b. vécut : indicatif passé simple, action achevée, valeur de durée déterminée. c. jouait : indicatif imparfait, valeur d’habitude. d. bordait : indicatif imparfait, valeur de description. e. monta : indicatif passé simple, valeur d’action ponctuelle ; applaudîmes : indicatif passé simple, valeur d’action ponctuelle. f. étincelait : indicatif imparfait, valeur de description et d’arrière-plan ; entra : indicatif passé simple, valeur d’action de premier plan.

A a. Nous marchions sur la plage quand la marée nous surprit. b. Alors que nous montions dans le bus, le chauffeur nous avertit que la neige bloquait la route. c. Comme elle courait trop vite, elle perdit sa sandale dans la rue. d. Nous rentrâmes vite car le ciel s’assombrissait. B Le nouveau chevalier s’en alla, quittant son hôte, car il était impatient de revenir chez

C Proposition de texte. Accoudée à sa fenêtre, Jeanne regardait dehors quand soudain elle aperçut son professeur de mathématiques qui se promenait avec sa femme. Celle-ci était vêtue d’un jean, d’un tee-shirt et d’une écharpe rouges. Lui marchait à ses côtés, il portait deux sacs qui contenaient leurs emplettes. La rue était pleine de monde à cette heure de la journée. Jeanne descendit en courant dans la rue pour les saluer. Elle attendit pour traverser la rue car le tram arrivait. Elle se faufila parmi la foule et arriva jusqu’à eux. D 1. était : indicatif imparfait, valeur de description ; regardait : indicatif imparfait, valeur de durée indéterminée ; parut : indicatif passé simple, valeur de durée déterminée ; fit : indicatif passé simple, valeur d’action ponctuelle et brève ; furent : indicatif passé simple, valeur de durée déterminée ; recula et avança : indicatif passé simple, valeur de succession d’actions. 2. Le temps dominant est l’indicatif passé simple car les actions ponctuelles ou d’une durée déterminée sont les plus nombreuses dans cet extrait.

# Un matin, encore tout ensommeillé, je sortis de ma grotte : il était là ! Un bateau ! […] Je courus comme un fou sur la plage, criant et hurlant de toutes mes forces. Mais je m’aperçus très vite que c’était complètement absurde. La jonque n’était pas très loin, mais en pleine mer quand même. Michael Morpurgo, Le Royaume de Kensuké (1999), traduit de l’anglais par D. Ménard © Gallimard Jeunesse.

Valeur d’arrière-plan descriptif pour les verbes à l’imparfait : était (3 fois) ; valeur d’actions successives de premier plan pour les verbes au passé simple : sortis, courus, m’aperçus.

Grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire, méthode

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➔ LEÇON 32 Les valeurs des temps composés : l’accompli et l’antériorité Livre de l’élève, p. 322-323

Objectifs Maîtriser la notion d’accompli et d’inaccompli. ■ Identifier les valeurs des temps composés de l’indicatif. ■ Retrouver l’ordre des actions. ■

J’observe Phrases 1 a. Indicatif passé composé. b. Indicatif plusque-parfait. c. Indicatif passé antérieur. d. Indicatif futur antérieur. e. Indicatif conditionnel passé. Phrases 2 1. et 2. a. aura cessé : indicatif futur antérieur (action 1) ; partirons : indicatif futur simple (action 2). b. pense : indicatif présent (action 2) ; a dit : indicatif passé composé (action 1). c. eut repris : indicatif passé antérieur (action 1) ; poursuivit : indicatif passé simple (action 2). d. pensions : indicatif imparfait (action 2) ; étiez partis : indicatif plus-que-parfait (action 1).

Je m’exerce @ a. aurai fini : indicatif futur antérieur, accompli dans le futur. b. avions descendu : indicatif plus-que-parfait, accompli dans le passé. c. eut reconnu : indicatif passé antérieur, accompli dans le passé. d. a joué : indicatif passé composé, accompli par rapport au présent. e. avais rencontré : indicatif plus-que-parfait, accompli dans le passé. f. auriez vu : indicatif conditionnel passé, accompli dans le passé. A a. eut fini : indicatif passé antérieur (action 1) ; ferma : indicatif passé simple (action 2). b. serez arrivé : indicatif futur antérieur (action 1) ; prendrez : indicatif futur simple (action 2). c. as vu : indicatif passé composé (action 2) ; avait conseillé : indicatif plus-que-parfait (action 1). d. comprit : indicatif passé simple (action 2) ;

212

avait raté : indicatif plus-que-parfait (action 1). e. lancèrent : indicatif passé simple (action 2) ; furent descendus : indicatif passé antérieur (action 1). f. a fondu : indicatif passé composé (action 1) ; guettent : indicatif présent (action 2).

B a. Après qu’il lui eut annoncé son départ, sa mère pleura. b. Tu nous préviendras quand tu auras passé ton examen. c. Je suis contrariée car j’ai perdu mon écharpe. d. Elle revit l’homme qu’elle avait rencontré dans le train. e. Les élèves s’amusèrent avec la neige qui était tombée toute la nuit. f. Nous ferons du ski dès que nous serons arrivés à la montagne. C 1. et 2. a. Ils ont mangé le plat que j’avais préparé (action antérieure) ce matin. b. J’avais fermé (action antérieure) les volets lorsque l’orage éclata enfin. c. Quand tu auras atterri (action antérieure), tu nous téléphoneras. d. Dès qu’ils furent arrivés (action antérieure) sur la plage, ils ramassèrent des coquillages. e. Ils avaient parcouru (action antérieure) des kilomètres quand ils trouvèrent un point d’eau. D Proposition de texte. Il arriva devant la maison et se souvint des moments qu’il avait vécus. Il avait passé là plusieurs années de son enfance. Il revit la barrière qu’il avait si souvent escaladée, le jardin où il avait construit une cabane avec sa petite sœur, les arbres qui avaient poussé. Il pénétra dans la maison. L’intérieur n’avait pas changé, il posa son regard sur la pendule qui marquait toujours l’heure, feuilleta un livre laissé sur la table. Il entra dans la cuisine, empreinte encore des parfums du passé. # 1. Ordre des actions : 1) Eddie m’avait montré comment faire. 2) Nous avions essayé. 3) Nous avions fait du feu. 4) Tout me revint en un éclair. 5) Je courus sur la plage. 2. Le temps du retour en arrière est le plus-queparfait. Les trois verbes mis entre crochets marquent une analepse (retour en arrière) à l’intérieur du récit du narrateur au passé simple.

➔ LEÇON 33 Les valeurs de l’indicatif et du subjonctif Livre de l’élève, p. 324-325

Objectifs Identifier les valeurs des modes indicatif et subjonctif. ■ Savoir utiliser à bon escient le mode indicatif ou subjonctif dans une phrase. ■

J’observe Phrases 1 1. Verbes exprimant des faits certains : a. a fondu, brille. b. verrons. c. attends. Ce sont des verbes à l’indicatif. Verbes exprimant un souhait ou un ordre : d. cesse. e. viennes. Ce sont des verbes au subjonctif. 2. c. sais exprime une certitude. Ce verbe dans la proposition principale entraîne le mode indicatif dans la proposition subordonnée. e. souhaite exprime le souhait. Ce verbe dans la proposition principale entraîne le mode subjonctif dans la subordonnée. Phrases 2 1. quand (a) et puisque (b) sont des conjonctions de subordination suivies de l’indicatif. 2. pour que (c) et jusqu’à ce que (d) sont des conjonctions de subordination suivies du subjonctif.

Je m’exerce @ Verbes à l’indicatif : a. obtiendrez : futur simple ; exprime un fait envisagé comme certain dans une proposition subordonnée complétant le verbe espérer à l’indicatif présent dans la principale. c. a atteint : passé composé, dans une proposition subordonnée complétant le verbe d’opinion à l’indicatif présent dans la principale. d. est : présent, dans une proposition subordonnée complétant le verbe d’opinion à l’indicatif présent dans la principale. e. passerez : futur simple, dans une proposition subordonnée complétant le verbe espérer à l’indicatif présent dans la principale. Verbes au subjonctif présent : b. puissiez :

dans une subordonnée complétant le verbe de la principale à l’indicatif présent exprimant un sentiment. f. passiez : dans une proposition subordonnée complétant le verbe de la principale à l’indicatif présent exprimant un souhait. g. arrives : dans une proposition subordonnée complétant le verbe de la principale à l’indicatif présent exprimant une crainte. h. arrives : dans une proposition subordonnée complétant le verbe de la principale à l’indicatif présent exprimant un ordre. i. fasse : dans une proposition subordonnée complétant le verbe de la principale à l’indicatif conditionnel présent exprimant un souhait.

A a. gagnerons : indicatif futur simple, exprime une certitude. b. a téléphoné : indicatif passé composé, exprime une certitude. c. expliqueras : indicatif futur simple, exprime un ordre. d. aura oublié : indicatif futur antérieur, exprime une hypothèse. e. tais : indicatif présent, exprime un ordre. B a. Elle aimerait que nous lui achetions des livres : subjonctif dans une subordonnée complétant un verbe de souhait. b. Elle lit les livres que nous lui avons achetés : indicatif exprimant un fait passé certain. c. Il craint que vous ne réussissiez pas : subjonctif dans une subordonnée complétant un verbe de crainte. d. Je pense que vous réussirez : indicatif dans une subordonnée complétant un verbe d’opinion. e. J’espère que vous me comprendrez (ou comprenez) : indicatif dans une subordonnée complétant le verbe espère. f. Je veux que vous me compreniez : subjonctif dans une subordonnée complétant un verbe de volonté. g. Je pense qu’elle partira demain : indicatif dans une subordonnée complétant le verbe pense. h. Elle souhaite qu’il parte tout de suite : subjonctif dans une subordonnée complétant un verbe de souhait. C Indicatif : c. L’an dernier, nous sortions tous les soirs à sept heures : fait certain dans le passé. f. Tu as tant couru que tu es épuisé : fait certain dans le présent. h. Il est trempé car il n’a pas eu le temps de s’abriter : fait certain dans le passé.

Grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire, méthode

213

Subjonctif : a. Je voudrais que vous preniez des vacances : dans une subordonnée complétant un verbe de souhait. b. Il faudra que nous partions ce soir : dans une subordonnée complétant un verbe de volonté. d. Ils travaillent jusqu’à ce qu’il fasse nuit : dans une subordonnée circonstancielle après la locution conjonctive temporelle jusqu’à ce que. e. Il t’explique ce problème pour que tu saches le résoudre : dans une subordonnée circonstancielle après la conjonction de but pour que. g. Il faut boire avant que l’on n’ait soif : dans une subordonnée circonstancielle après la conjonction de temps avant que.

D Proposition de texte. Il faut que tu repères tous les lieux dès les premiers jours et que tu te renseignes auprès des autres élèves. Il vaut mieux que tu partes un peu en avance pour être sûr d’arriver à l’heure. Il est certain que tu auras des difficultés si tu ne travailles pas. J’espère que tu t’habitueras vite au collège et que tu seras un bon élève.

# Monsieur Jourdain. – J’ai du bien assez pour ma fille, je n’ai besoin que d’honneur, et je la veux faire marquise. Madame Jourdain. – Marquise ? Monsieur Jourdain. – Oui, marquise. Madame Jourdain. – Hélas ! Dieu m’en garde !

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Monsieur Jourdain. – C’est une chose que j’ai résolue. Madame Jourdain. – C’est une chose, moi, où je ne consentirai point. Les alliances avec plus grand que soi sont sujettes toujours à de fâcheux inconvénients. Je ne veux point qu’un gendre puisse à ma fille reprocher ses parents et qu’elle ait des enfants qui aient honte de m’appeler leur grand-maman. Molière, Le Bourgeois gentilhomme (1670), acte III, scène 12.

Modes et temps des verbes et justification du mode : ai : indicatif présent, exprimant un fait certain dans le présent ; ai : indicatif présent, même valeur ; veux : indicatif présent, même valeur ; garde : subjonctif présent dans une proposition indépendante, exprimant un souhait (négatif) ; ai résolue : indicatif passé composé, exprimant un fait certain dans le passé ; consentirai : indicatif futur simple, exprimant un fait considéré comme certain dans le futur ; sont : indicatif présent exprimant un fait certain dans le présent ; veux : indicatif présent, verbe exprimant une volonté ; puisse, ait : verbes au subjonctif présent dans des propositions complétant un verbe de volonté (négatif) ; aient : subjonctif présent dans une subordonnée relative dépendant d’un verbe au subjonctif (le subjonctif exprime une action de l’ordre du possible).

➔ LEÇON 34 Les valeurs de l’indicatif conditionnel Livre de l’élève, p. 326-327

Objectifs Identifier les valeurs de l’indicatif conditionnel.



■ Savoir conjuguer le conditionnel présent et le

conditionnel passé.

J’observe 1. Indicatif conditionnel présent : a. passeraient (information incertaine). b. vivrait (information incertaine). c. pourriez (demande polie). d. serais (fait imaginaire dans un jeu), serais (même valeur). e. voudrais (souhait). 2. Indicatif conditionnel passé : f. aurais dit (indignation). g. auriez pu (fait qui aurait pu avoir lieu).

Je m’exerce @ a. Auriez : conditionnel présent, demande polie. b. aurait découvert : conditionnel passé, information incertaine. c. serais, défendrais : conditionnel présent, jeu imaginaire. d. voudrais : conditionnel présent, souhait. e. aurais trahi : conditionnel passé, indignation. f. aurais pu : conditionnel passé, hypothèse dans le passé. g. aurais dû : conditionnel passé, regret. A a. Je serais Robinson et tu serais Vendredi (jeu imaginaire). b. Je voudrais bien essayer ce jean (souhait). c. Selon la radio, une navette spatiale partirait bientôt pour Mars (information incertaine). d. Pourriez-vous finir ce devoir

rapidement (demande polie) ? e. Moi, je sortirais sous la neige à cette heure (indignation) ! f. Des orages seraient prévus pour demain (information incertaine).

B a. Comme Robinson, on aurait fait naufrage et on aurait bâti une cabane (imaginaire du jeu). b. Lui, il aurait dit une pareille bêtise (indignation) ! c. Ce spectacle aurait connu un beau succès l’hiver dernier (information incertaine). d. La navette aurait atterri hier sur Mars (information incertaine). e. Cet oubli aurait pu avoir de fâcheuses conséquences (hypothèse dans le passé). f. Nous aurions aimé faire du ski cet hiver (regret). C Proposition de texte. Après mes études, j’exercerais bien le métier de vétérinaire. J’habiterais à la campagne, dans une grande maison. J’y vivrais avec ma femme / mon mari et mes enfants, j’aurais bien sûr beaucoup d’animaux. Je ferais mon métier avec passion. Et pendant mes moments de loisirs, je parcourrais la campagne à bicyclette avec ma famille.

D 1. a. bulletin météorologique. b. extrait de scène de comédie. c. extrait de roman d’aventures. 2 et 3. a. Il devrait faire assez froid : conditionnel présent de devoir, information incertaine. b. Je voudrais : conditionnel présent de vouloir, demande polie. c. Est-ce que Walston aurait établi : conditionnel passé d’établir, hypothèse dans le passé. Serait-ce […] et y aurait-il : conditionnels présents de être et de avoir, hypothèses dans le présent.

Grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire, méthode

215

➔ LEÇON 35 L’accord sujet-verbe et sujet-attribut Livre de l’élève, p. 328-329

Objectifs Connaître les règles d’accord du verbe avec le sujet : cas général et cas particuliers. ■ Savoir accorder l’adjectif en fonction d’attribut du sujet. ■

J’observe

@ a. Les bus roulent très vite. b. Sur la place, tournent des manèges. c. Léo et Tom courent le marathon. d. Après l’hiver, viennent les beaux jours. e. Beaucoup semblent pressés d’arriver. f. Toi et moi prenons le métro. g. Il y a des nuages qui apparaissent dans le ciel.

Phrases 1

A a. Est-ce vous qui avez fait l’escalade de ce

a. Le verbe aboient s’accorde avec son sujet les chiens (3e personne du pluriel). b. Le verbe tombait s’accorde avec son sujet la neige (3e personne du singulier). Règle : le verbe s’accorde en genre et en nombre avec son sujet. Phrase 2 Le verbe ont débordé s’accorde à la 3e personne du pluriel avec les deux sujets La Loire et la Saône. Règle : le verbe s’accorde au pluriel quand il a deux sujets. Phrases 3 a. Le verbe irez s’accorde à la 2e personne du pluriel car ses sujets sont Toi et Jean. Règle : quand le verbe a des sujets aux 2e et 3e personnes, la 2e personne l’emporte sur la 3e. b. Le verbe allons s’accorde à la 1re personne du pluriel car ses sujets sont Toi, Lise et moi. Règle : quand le verbe a des sujets comprenant la 1re personne, celle-ci l’emporte sur les autres. Phrases 4 a. Le verbe étaient s’accorde avec son sujet qui, ayant pour antécédent les pommes (3e personne du pluriel). b. Le verbe ferai s’accorde avec son sujet qui, ayant pour antécédent moi (1re personne du singulier). Règle : quand le sujet du verbe est le pronom relatif qui, le verbe s’accorde avec son antécédent. Phrases 5 Les adjectifs sont ici attributs des sujets avec lesquels ils s’accordent : longue s’accorde avec la route et verts s’accorde avec Ces raisins.

216

Je m’exerce

sommet ? b. C’est toi qui me l’as dit. c. C’est moi qui ai cassé ce verre. d. Julie et moi sommes arrivé(e)s à temps. e. La classe est sortie au musée. f. La plupart des élèves ont appris à nager.

B a. Cette année-là, il y avait beaucoup de méduses. b. Chacun de nous a choisi une glace pour le dessert. c. Quelques pierres roulèrent soudain du haut du talus. d. Ses photos, il ne les trie jamais. e. Toi qui vas souvent au cinéma, tu pourras nous conseiller. C a. Ici ont vécu des écrivains. b. Nous ne partirons pas en avion. c. Nos chats ont chassé les souris. d. Voudriez-vous manger ce gâteau ? e. Est-ce vous qui chantez si bien ? D a. La vie semblait douce dans cette ville. b. La mare paraît bien verte aujourd’hui. c. Cette année, les gelées ont été tardives. d. Mes parents furent contents de me voir. e. Jean et toi avez l’air soucieux. f. Hauts sont les monts, profondes les vallées. g. À deux ans, les oursons deviennent autonomes mais restent vulnérables. # En vieillissant, les éléphanteaux deviennent très joueurs : ils tirent la trompe de leurs copains, chahutent dans l’eau, se vautrent dans la boue. Élevés avec tendresse, chouchoutés, ils se font tout de même gronder à la moindre bêtise par leur mère, leurs marraines et leurs tantes ! Car l’éducation est l’affaire de toutes [...]. D’après Christine Lazier, Animaux (2008) © Fleurus.

$ C’était le soleil surtout qui était cause de ce qui se passait ici. Il était au centre du ciel blanc, et sous lui tournaient les bêtes dans leur nuage

de poussière. Les ombres noires des chiens traversaient la plaine, revenaient, repartaient. Les sabots martelaient la terre dure, et cela faisait un bruit qui roulait et grondait comme la mer.

Les cris des chiens, les voix des moutons, les appels et les sifflements des enfants n’arrêtaient pas. J. M. G. Le Clézio, « Les bergers », dans Mondo et autres histoires (1978) © Gallimard.

➔ LEÇON 36 Le genre et le nombre des noms Livre de l’élève, p. 330-331

Objectifs Savoir former le féminin des noms. Connaître les noms qui changent de sens en changeant de genre. ■ Savoir former le pluriel des noms et des noms composés. ■ ■

J’observe Série 1 1. La marque du féminin est -e. 2. La consonne finale se prononce dans le féminin du nom boulanger (boulangère) et du nom lion (lionne). Elle est doublée dans le nom lionne. Le nom loup change de consonne finale au féminin (louve). Le nom acteur change de suffixe au féminin (actrice). 3. Le nom féminin est différent du masculin pour un coq / une poule. Série 2 1. La marque habituelle du pluriel est -s. 2. La marque du pluriel des noms en -eu est -x.

Je m’exerce @ a. un cerf. b. un époux. c. un instituteur. d. un mouton. e. un coiffeur. f. un cheval. g. un neveu. h. un spectateur. i. un magicien. j. un infirmier. k. un prince. A a. des journaux. b. des bureaux. c. des récitals. d. des émaux. e. des rivaux. f. des jeux.

g. des bijoux. h. des seaux. i. des éventails. j. des yeux. k. des pneus. l. des clous.

B Dans ma rue il y a une charcutière, une pharmacienne, une décoratrice, une écrivaine, une ministre, une enseignante et une danseuse. C a. Dans mon école il y a une Grecque / un Grec, une Chinoise / un Chinois, une Portugaise / un Portugais, une Marocaine / un Marocain, une Ivoirienne / un Ivoirien. b. J’ai acheté un tapis. c. Ajoutez une noix de beurre. d. Un puits alimente le village en eau. D 1 et 2. a. un / une adversaire. b. un parapluie. c. un / une architecte. d. un / une voile. e. un / une artiste. f. un incendie. g. un / une journaliste. h. une autoroute. i. un / une secrétaire. j. un / une tour. 3. Phrases illustrant les changements de sens selon le genre : d. Elle a mis un voile de mariée. Il a hissé une voile blanche sur son bateau. j. Le clown a fait un tour de piste. Il a visité la tour Eiffel.

# a. L’héroïne de ce film est très belle. b. Les eaux des ruisseaux sont polluées. c. Une monitrice organise nos activités. d. La conservatrice du musée nous a reçus. e. Ces clous sont rouillés. f. Lilia est peintre et vend ses tableaux. g. Je prends les sacs sur mes genoux.

$ a. des balais-brosses. b. des casse-croûte. c. des avant-propos. d. des grands-mères. e. des pare-soleil. f. des couvre-lits. g. des coffres-forts. h. des presse-citrons. i. des hautparleurs. j. des grille-pain.

Grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire, méthode

217

% Proposition de texte. Au marché, j’ai acheté des pêches, des poires, des oranges, des ananas, des carottes, des choux, des poissons. Sur les stands des marchands et marchandes il y avait des montagnes de fruits et de légumes. Chez le fromager j’ai dû faire mon choix parmi les gruyères, les camemberts, les bries, les chèvres, les bleus.

& Robinson explora l’île méthodiquement et tâcha de repérer les sources et les abris naturels,

les meilleurs emplacements pour la pêche, les coins à noix de coco, à ananas et à choux palmistes. […] Après avoir entreposé les quarante tonneaux de poudre noire au plus profond de la grotte, il y rangea trois coffres de vêtements, cinq sacs de céréales, deux corbeilles de vaisselle et d’argenterie, plusieurs caisses d’objets hétéroclites – chandeliers, éperons, bijoux, loupes, lunettes […]. Michel Tournier, Vendredi ou la Vie sauvage (1971) © Flammarion.

➔ LEÇON 37 Le genre et le nombre des adjectifs ; les adjectifs de couleur Livre de l’élève, p. 332-333

Objectifs

Série 3

Savoir former le féminin et le pluriel des adjectifs.

1. L’adjectif bleus porte une marque de pluriel.

■ ■

Savoir accorder les adjectifs de couleur.

J’observe Série 1

3. L’adjectif de couleur marron, qui provient du nom marron, ne porte pas de marque de pluriel.

1. La marque du féminin des adjectifs est -e.

Je m’exerce

2. Modifications des adjectifs au féminin : ajout d’un -e (grand / grande) ; ajout d’un accent grave (léger / légère) ; doublement de consonne (bon / bonne) ; modification de la consonne finale (curieux / curieuse) ; modification du suffixe (nouveau / nouvelle).

@ a. des châteaux féodaux. b. des silences glacials. c. ces métaux précieux. d. des courants d’air brutaux. e. des monuments historiques. f. de nouveaux voisins. g. des lieux enchanteurs. h. des pays natals.

3. L’adjectif utile, terminé par un -e au masculin, ne change pas au féminin. Série 2 1. Les deux marques du pluriel des adjectifs sont -s et -x . 2. Les deux pluriels des adjectifs en -al sont -als (navals) ou -aux (brutaux). 3. L’adjectif qui se termine par un -s au singulier ne change pas au pluriel : précis.

218

2. L’adjectif rouge brique est composé de deux mots et ne prend pas de marque de pluriel.

A a. des collégiennes studieuses. b. de belles chiennes. c. des amies fidèles. d. des filles franches. e. des tantes éloignées. f. des actrices célèbres. g. des ogresses cruelles. h. des étudiantes étrangères. B a. Il a prononcé des paroles cruelles. b. Elle a des mèches rousses. c. Elle a une expression douce et craintive. d. C’est une voisine discrète. e. Nous avons vécu des périodes heureuses. f. Il aime les tables anciennes. g. Elle

porte de vieilles robes. h. Ma cousine était grecque. i. Sa voix est accusatrice.

C Temps prévisible. Atténuation de l’instabilité orageuse. De nouvelles formations brumeuses au lever du jour. Passages nuageux dans la soirée avec vents faibles à modérés. Température sans changement important.

D a. Elle porte des chaussures violettes et une robe gris clair. b. Elle a les joues roses et les yeux noisette. c. Notre maison a des portes blanches et des volets vert olive, des rideaux orange et des papiers peints crème.

# Gris et souris ➙ Ton chapeau est gris souris. Jaune et citron ➙ Les balles de tennis sont jaune citron. Vert et bouteille ➙ Mes fauteuils sont vert bouteille. Bleu et turquoise ➙ Sa bague est bleu turquoise. Rose et fuchsia ➙ Je choisirai des rideaux rose fuchsia. Noir et ébène ➙ Blanche-Neige avait des cheveux noir ébène.

Blanc et ivoire ➙ Son teint devint blanc ivoire. Rouge et cerise ➙ J’ai acheté une robe rouge cerise.

$ 3 km Quimper, petite maison bretonne, proche de jolie rivière poissonneuse ; bourgade touristique. Quatre belles pièces avec vue sur grande prairie. Deux garages spacieux. Cuisine neuve et équipée. Convient pour résidence principale. Affaire intéressante. % Proposition de texte. Vends voiture noire, intérieur gris, direction assistée, fermeture centralisée, pneus neufs, rétroviseurs électriques dégivrants.

& Une tête de félin venait d’apparaître entre les deux buissons. Une tête effilée, d’un dessin exquis, à la peau claire égayée de taches fauves, mais dont les babines se retroussaient sur des crocs redoutables et dont la gorge était toute frémissante d’un grondement meurtrier. La bête se porta un peu en avant. Elle avait un museau et un poitrail minces, des pattes longues, un col plus arrondi et des taches plus petites et moins sombres qu’une panthère ou un léopard. C’était un guépard de forte taille. Joseph Kessel, Le Lion (1958) © Gallimard.

➔ LEÇON 38 L’accord du participe passé Livre de l’élève, p. 334-335

Objectif

Phrases 2

Savoir accorder les participes passés, employés seuls ou employés avec les auxiliaires être et avoir.

1. Les participes passés sont ici tous conjugués avec l’auxiliaire avoir.



2. a. Dans la phrase a, le GN COD des roses est placé après le verbe conjugué. Dans les phrases b et c, le COD est placé avant le verbe composé conjugué.

J’observe Phrases 1 1. Les deux participes passés sont ici conjugués avec l’auxiliaire être, à l’indicatif présent passif et à l’indicatif passé composé actif. 2. Ils s’accordent avec les groupes nominaux sujets (a. la terre. b. les enfants).

b. Dans les phrases b et c, le participe passé du verbe conjugué s’accorde avec le pronom COD placé avant le verbe (le pronom relatif que (b), le pronom personnel les (c)). 3. Le participe passé sans auxiliaire s’accorde comme un adjectif avec le nom auquel il se rapporte (ici accord de fanées avec les fleurs).

Grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire, méthode

219

Je m’exerce @ a. ramassé : participe passé du verbe ramasser conjugué avec l’auxiliaire avoir (indicatif passé composé) ; pas d’accord avec le sujet ni avec le GN COD les fruits tombés placé après le verbe ; tombés : participe passé du verbe tomber employé sans auxiliaire, s’accorde comme un adjectif avec le GN masculin pluriel les fruits. b. allée : participe passé du verbe aller conjugué avec l’auxiliaire être (indicatif conditionnel passé) ; accord en genre et en nombre avec le sujet Elle (féminin singulier). c. lu : participe passé du verbe lire, conjugué avec l’auxiliaire avoir (passé composé) ; pas d’accord avec le sujet ni avec le GN COD des poèmes de Desnos placé après le verbe. d. étonnés : participe passé employé comme adjectif, attribut du pronom sujet ils (masculin pluriel) avec lequel il s’accorde. e. prises : participe passé du verbe prendre, conjugué avec l’auxiliaire avoir (passé composé) ; accord avec le pronom relatif COD que mis pour les photos (féminin pluriel) et placé avant le verbe ; réussies : participe passé employé comme adjectif, attribut du GN sujet les photos (féminin pluriel) avec lequel il s’accorde ; pris : participe passé du verbe prendre, conjugué avec l’auxiliaire avoir (passé composé) ; le pronom COD en est placé avant le verbe, mais le participe passé reste invariable dans ce cas. f. bu : participe passé du verbe boire, conjugué avec l’auxiliaire avoir, pas d’accord avec le sujet ni avec le GN COD le lait placé après le verbe ; versé : participe passé du verbe verser, conjugué avec l’auxiliaire avoir (passé composé) ; accord avec le pronom relatif COD que (mis pour le lait), masculin singulier, placé avant le verbe.

A a. Tes frères sont-ils bien partis ? b. Amin n’est pas rentré de vacances. c. Les récoltes sont saccagées. d. Lucie et sa sœur sont nées à Aix. e. Le paysage est recouvert de neige. f. Ta voiture sera réparée demain. g. Ces étangs sont remplis de moustiques. h. C’est lui et moi qui avons été élus délégués.

B a. Le chien a flairé ma présence : pas d’accord du participe passé avec le COD, placé après le verbe. b. Le fleuve a rompu la digue : pas d’accord du participe passé avec le COD, placé après le verbe. c. La digue que le fleuve a rompue était ancienne : accord du participe

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passé avec le pronom relatif COD que mis pour le GN la digue, féminin singulier, placé avant le verbe. d. Ces chansons, je les ai reconnues : accord du participe passé avec le pronom personnel COD les mis pour le GN Ces chansons, féminin pluriel, placé avant le verbe. e. J’ai refusé de signer : participe passé placé avant le complément du verbe, ne s’accorde donc pas ; comment l’as-tu su ? : participe passé placé après le pronom personnel COD le (l’) mis pour la phrase précédente. Invariable dans ce cas. f. Quels problèmes as-tu rencontrés ? : accord du participe passé avec le GN COD Quels problèmes, masculin pluriel, placé avant le verbe. g. Ils ont écouté les CD qu’ils avaient achetés : accord du participe passé avec le pronom relatif COD que mis pour le GN les CD, masculin pluriel, placé avant le verbe. h. Il ne trouve plus la montre que ses parents lui ont offerte : accord du participe passé avec le pronom relatif COD que, mis pour le GN la montre, féminin singulier, placé avant le verbe.

C Pour faire la pâte, j’ai versé la farine et le beurre dans un plat. J’ai cassé les œufs et les ai incorporés à la farine. J’ai travaillé la pâte. Je l’ai étalée avec un rouleau, puis je l’ai placée dans un plat à tarte. J’ai disposé dessus des tranches de pommes et enfin j’ai enfourné le tout. D a. Molière a écrit ces pièces de théâtre. ➙ Il les a écrites. b. Elle a rempli les bols. ➙ Elle les a remplis. c. Mondo a regardé longtemps la mer. ➙ Il l’a regardée. d. Il a écouté le bruit des vagues. ➙ Il l’a écouté. e. Elles ont pris le chemin des dunes. ➙ Elles l’ont pris. f. Elle a senti la chaleur du soleil sur son visage. ➙ Elle l’a sentie. g. Je n’ai pas trouvé tes lunettes sur la plage. ➙ Je ne les ai pas trouvées. # perdu, oublié, fixé, fait : ne s’accordent ni avec le sujet ni avec le GN COD placé après le verbe. trahis : accord du participe passé avec le pronom personnel COD nous, masculin pluriel, placé avant le verbe. donné : accord du participe passé avec le pronom relatif que, mis pour le GN l’anneau, masculin singulier. chargée : accord du participe passé avec le pronom relatif sujet qui mis pour le pronom moi (représentant la suivante, donc féminin singulier).

➔ LEÇON 39 Les homonymes Livre de l’élève, p. 336-337

Objectifs ■ ■

Connaître la notion d’homonymie. Savoir distinguer les principaux homonymes.

J’observe 1. Chaque couple d’homonymes présente la même prononciation et une orthographe différente. 2. a. À quel endroit vas-tu ? À Londres ou bien à Berlin ? b. À l’intérieur du placard, il y a du chocolat, je viens de prendre un morceau de celui-ci. c. Je ne suis pas allé là-bas en juillet et pas en août. d. De quoi cela parle-t-il ? De jeunes naufragés qui errent ici et là. e. Si elle en est capable, je suis aussi capable de me contenter d’une petite quantité de nourriture. f. Elle ne se tirera pas de cela en l’absence de tes conseils. g. La neige est tellement molle qu’on s’enfonce dedans.

fille ! c. Des papillons voletaient çà et là dans le pré. d. Ça nous ferait plaisir que vous restiez.

D a. Je me demande comment tu peux travailler. b. Avec un peu de concentration, on peut réussir. c. Qui peut le plus peut le moins. d. Vous êtes à peu près à l’heure. e. Il s’est enrichi en peu de temps.

# a. Partez sans crainte : il ne s’en apercevra sans doute pas. b. Presque tous les téléphones sont sans fil aujourd’hui. c. Le rôti mijote : il s’en dégage un arôme délicieux. d. Elle est sortie sans ses clés. e. Mon studio est au dernier étage sans ascenseur. $ a. La lumière est si forte qu’elle nous éblouit. b. Ce lac est dangereux. Les enfants ne s’y baigneront pas. c. Si leur maison est prête, ils vont s’y installer bientôt. d. C’est si simple de s’y rendre en train ! % Proposition de poème. Il y a ma mère qui coud devant la télévision, Il y a le coup d’envoi du match

Je m’exerce

Il y a le coût de la vie qui augmente,

@ a. La morale se trouve au début ou à la fin de la fable. b. Nous attendons le moment où l’abricotier fleurira. c. Les ours sont blancs ou bruns. d. Les ours d’Alaska aiment les rivières où les poissons sont nombreux. e. Le loup fait partie d’une meute où il a une position de dominant ou de dominé. A a. Vous prendrez ce sirop dans une heure : il suffit d’en boire une cuiller. b. Tu as perdu : ce n’est pas la peine d’en faire une histoire ! c. Sur cette photo, la lumière vient d’en haut. d. Es-tu entrée dans ce beau parc ?

B a. Un chien-loup n’est ni un chien ni un loup. b. Il n’y avait personne chez toi quand je suis passée. c. Cet événement s’est produit quand on n’y songeait pas. d. Notre future maison n’a encore ni porte ni fenêtre. e. Du steak et des frites ? Je n’y tiens pas. C a. Ne t’inquiète pas, je crois que ça n’est pas bien grave. b. Elle dit toujours ça de sa

Et il y a moi qui rentre et qui lui saute au cou.

& Le voyageur veut aller dans la ville de Caen et demande à l’employé l’heure du train (Pour Caen, quelle heure ?). L’employé comprend qu’il lui demande « pour quand ? » (pour quelle heure ?) et lui demande sa destination (Pour où ?). Le voyageur lui répète le nom de sa destination, la ville de Caen (Pour Caen) et l’employé croit qu’il lui répète la question « pour quand ? » sans lui dire la destination. Le malentendu vient de l’homonymie de quand et Caen et de la situation : dans une gare, on demande des horaires et une destination. L’effet produit est comique pour le lecteur qui lit les mots homonymes et comprend le malentendu. S’il était spectateur, il pourrait croire à un dialogue de sourds. Mais le début du sketch lui donne les clés : Comme j’avais entendu dire : « À quand les vacances ?… À quand les vacances ?… » Je me dis : « Bon !… Je vais aller à Caen… »

Grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire, méthode

221

➔ LEÇON 40 La polysémie. Sens propre et sens figuré Livre de l’élève, p. 338-339

Objectifs Connaître les différents sens d’un mot. Identifier le sens d’un mot en fonction de son contexte. ■ Identifier le sens propre et le sens figuré d’un mot. ■ ■

J’observe Phrases 1 a. tableau : œuvre d’art picturale. b. tableau : série de données disposées en lignes et en colonnes sur un support. c. tableau : panneau noir ou vert foncé sur lequel on écrit à la craie dans les classes. Le point commun entre ces mots est un support plat rectangulaire comportant des signes ou informations. Phrases 2 1. a. sommet : point culminant d’une montagne. b. sommet : degré supérieur de son art. 2. Dans la phrase a, sommet a son sens propre ou concret. 3. Dans la phrase b, il a un sens figuré ou imagé. Phrases 3 a. disposer : placer (sens transitif direct). b. disposer de : avoir l’usage de, jouir de (sens transitif indirect avec un COI).

Je m’exerce @ a. Zazie a emporté son manteau. b. Elle a demandé des renseignements au guichet. c. Jean monte dans l’avion ce soir. d. Ali éprouve du plaisir à travailler. e. Elle a bien accepté son échec. f. J’ai bu un jus d’orange au bar. g. Ce taxi ne transporte plus de clients. h. Il m’a volé ma trousse !

A 1 et 2. a. lumière : 1) source de clarté : les lumières de la ville ; 2) éclaircissement pour l’esprit, explication : Ce fut un trait de lumière pour moi ; 3) intelligence : Aidez-moi de vos

222

lumières. c. fil : 1) brin de matière textile : du fil pour recoudre un ourlet ; 2) enchaînement logique : le fil d’une explication. d. sombre : 1) noir, obscur : une rue sombre ; 2) triste, sévère : un visage sombre. e. retenir : 1) garder, réserver : retenir une chambre à l’hôtel ; 2) arrêter, contenir : retenir ses larmes. f. cale : 1) espace entre le fond et le pont d’un bateau : une cale remplie de marchandises ; 2) objet placé sous un autre pour le redresser : une cale sous le pied d’une chaise. g. accent : 1) signe graphique placé sur une voyelle : des accents graves et des accents aigus ; 2) inflexion de la voix exprimant un sentiment : des accents suppliants ; 3) prononciation d’une langue différente de la norme : un accent marseillais. i. repasser : 1) passer de nouveau : repasser voir son ami ; 2) rendre lisse avec un instrument (fer) : repasser des chemises.

B a. J’ai mal aux dents : sens propre. b. Il a une dent contre elle : sens figuré ; synonyme : Il lui en veut. c. J’ai dévoré ce livre passionnant : sens figuré ; synonyme : J’ai lu avec passion. d. Le chien a dévoré sa pâtée : sens propre. e. Il m’a raconté un tissu de mensonges : sens figuré ; synonyme : un mélange, une série de mensonges. f. Dans quel tissu est fait ce pantalon ? : sens propre. g. J’aime tous les fruits : sens propre. h. Tu as recueilli le fruit de tes efforts : sens figuré ; synonyme : le produit, la récompense de tes efforts. C a. Les enfants jouent à la marelle : ils s’amusent. b. Il joue le rôle de Scapin : il interprète le rôle. c. Elle lui tourne le dos : elle se détourne de lui en lui montrant son dos. d. La terre tourne : elle décrit un mouvement de rotation sur elle-même. e. Il descend des livres à la cave : il porte des livres en bas, vers le bas. f. Elle descend du bus : elle sort en allant du haut vers le bas. g. Tu peux compter sur moi : tu peux me faire confiance. h. Je compte mon argent de poche : j’établis la quantité d’argent que je possède. D a. Il fait si chaud qu’il s’est évanoui. b. En toute occasion, elle reste calme. c. Dans sa chute, il a eu un éblouissement.

# a. J’ai retrouvé notre ancienne maison : notre maison d’autrefois, qui n’est plus notre maison. b. Il a acheté une maison ancienne : une maison qui remonte à une époque ancienne, lointaine. c. C’est un enfant curieux, il s’intéresse à tout : un enfant avide de connaissances. d. C’est un curieux personnage : un personnage étonnant, bizarre. e. Ma voisine est une femme seule : une femme qui vit seule. f. Une seule femme s’est présentée aux élections : une femme (pas davantage). $ a. Son cœur bat très vite. Il a bon cœur. b. La clé de la maison est rouillée. Il a pris la clé des champs. c. Il a envoyé la balle dans son propre but. Son but est d’avoir son concours. d. Le diamètre passe par le centre d’un cercle. L’accusé était au centre du complot. e. Le commandant donna le signal de l’attaque. Ce dirigeant doit faire face à des attaques. f. Mon fils commence à marcher. Il s’est moqué d’elle et l’a fait marcher.

% 1. rit (sens figuré) : a un aspect agréable qui exprime la joie (le rire) de ceux qui y vivent. Un bouquet d’arbres (sens propre) : un assemblage d’arbres disposés dans le même sens. Un bouquet d’enfants (sens figuré) : un groupe serré d’enfants. 2. Comparaison : les rochers veinés comme des marbres. Les rochers (comparé) sont comparés à des marbres (comparant) par l’intermédiaire de l’outil de comparaison comme. Le point commun est les veines de la pierre. Métaphore : un bouquet d’enfants. Le groupe d’enfants est comparé à un bouquet (comparant) sans outil de comparaison. Le point commun est le regroupement des enfants et la couleur de leurs vêtements. Personnification : rit […] une chaumière heureuse. La chaumière est personnifiée par des caractères humains qui reflètent ceux de ses habitants (rire et bonheur).

➔ LEÇON 41 L’histoire des mots : origine et emprunts Livre de l’élève, p. 340-341

Objectifs ■ Connaître

l’origine des mots français. les mots issus du latin, distinguer formation populaire et formation savante.

■ Pour

J’observe Football, jean, tee-shirt, self, steak, cake viennent de l’anglais. Kimono, judo viennent du japonais. Spaghettis, gorgonzola viennent de l’italien. Tomates vient de l’aztèque. Yaourt vient du bulgare. Abricot vient de l’arabe. Kiwi vient du maori.

Je m’exerce @ a. zéro : de l’arabe sifr, signifiant « vide », puis de l’italien (contraction de zefiro). Le mot

est une création du savant italien Leonardo Fibonacci (1175-1240), introducteur de la numération arabe en France. b. viking : scandinave (peut-être issu du mot vik en norrois – langue germanique ancienne –, qui signifie baie). c. bravo : italien (XVIIIe siècle), exclamation d’applaudissement qui signifie parfait. d. camarade : de l’espagnol camarada (du latin camera : chambre, qui partage la même chambrée). e. valse : de l’allemand walsen qui signifie danser en tournant. f. paquebot : de l’anglais packet boat, bateau chargé à l’origine de transporter le courrier. g. troubadour : de l’occitan (de trobar qui signifie faire des vers). h. avocat (fruit) : du caraïbe avocado. i. avocat (profession) : du latin advocatus (de vocare qui signifie appeler en justice) j. papaye : du caraïbe.

A a. hémisphère : hémi (moitié) et sphère (globe). b. astrologie : astre (astre) et logie

Grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire, méthode

223

(science). c. bibliothèque : biblio (livre) et thèque (coffre, endroit où l’on range). d. orthographe : ortho (droit) et graphe (écriture). e. hippodrome : hippos (cheval) et drome (course). f. cinématographe : cinéma (mouvement) et graphe (écriture).

B a. novus : neuf, nouveau. b. negare : nier, négation. c. littera : lettre, littéraire. d. imperator : empereur, impérial. e. cerebrum : cerveau, cérébral. C a. panda : mammifère vivant en Chine. b. gondole : barque vénitienne. c. kimono : tunique japonaise. d. carnaval : fête masquée. e. slalom : épreuve de ski.

D a. Qui est au même rang. Vous êtes premières ex æquo. b. État actuel des choses (de statu quo ante : dans l’état où les choses étaient avant). Le statu quo est maintenu après ce conflit. c. Au tout dernier moment. Il a rattrapé le vase in extremis. d. Erreur de mot involontaire (de lapsus linguae). J’ai commis un lapsus en vous appelant du prénom de votre frère. e. Consultation par vote des citoyens pour approuver ou rejeter une mesure proposée par l’exécutif (de ad referendum : pour soumettre à l’assemblée). Cette loi a été soumise à référendum. f. Complément au bas d’une lettre après la signature (ce qui est écrit après) ; abréviation : P.-S. J’ai ajouté une indication en post-scriptum. g. Carnet contenant une page par jour où l’on note ce qu’on a à faire (choses

224

à faire). J’ai bien noté notre rendez-vous dans mon agenda.

# a. Tu as changé de style ! b. Je t’ai envoyé un message électronique. c. Ce mariage imprévu est une nouvelle sensationnelle ! d. Ma sœur est une vraie vedette ! e. Ton immeuble a-t-il un garage ? f. Il fait sa promenade à pied chaque matin. g. Elle est sympathique ! h. Ce film a une belle distribution d’acteurs. i. Cet automobiliste a mis ses feux de détresse. j. J’irai faire des courses en fin de semaine.

$ a. Au petit-déjeuner, il mange des toasts avec du bacon. b. Je cherche un baby-sitter. c. Je regarde beaucoup de westerns. d. Il a accordé une interview aux journalistes. e. Les enfants adorent le numéro des clowns.

% Proposition de texte. Il commence la partie sur un ace fulgurant. Puis il tente un smatch qui termine sa course dans le filet. Après avoir perdu son service dans la première manche, il fait le break sur un lift et remporte le match en trois sets.

& 1. Maki : mot malgache qui désigne un mammifère lémurien à museau pointu, à pelage épais et à queue longue et touffue. 2. Macaroni : de l’italien. Cake : de l’anglais. Kiwi : du maori. Esquimau : de l’inuit. Moka : nom d’un port du Yémen où l’on embarquait le café d’Arabie. Kaki : du japonais. Coco : de l’italien. Cacao : de l’aztèque.

➔ LEÇON 42 Les familles de mots, les préfixes et suffixes Livre de l’élève, p. 342-343

C a. une lettre illisible. b. une route imprati-

Objectifs ■ Maîtriser

les notions de radical, préfixe et suf-

fixe. ■ Connaître

le sens des principaux préfixes et suffixes. ■ Savoir construire une famille de mots.

J’observe 1. a. préfixe : in ; radical : form(a) ; suffixe : tions. b. préfixe : trans ; radical : form ; suffixe : able. c. préfixe : dé ; radical : form ; suffixe : er. d. préfixe : in ; radical : forma(t) ; suffixe : ique. e. radical : form(a) ; suffixe : teur. f. radical : form(elle) ; suffixe : ment. 2. Formation de noms : suffixes -tion, -teur. Formation d’un verbe : suffixe -er. Formation d’adjectifs : suffixes -able, -ique. Formation d’un adverbe : suffixe -ment. 3. Ces mots appartiennent à la même famille parce qu’ils sont formés sur le même radical : ici le radical form.

cable. c. un ami déloyal. d. un chien désobéissant. e. un charme irrésistible. f. une réponse malhonnête. g. un rapport inexact.

D a. convoca-tion. b. mors-ure. c. entraînement. d. bon-té. e. liber-té, libéra-tion. f. sagesse. g. affich-age. h. siffl-ement. i. lourd-eur. j. dos-age.

# a. girafon. b. îlot. c. menotte. d. muret. e. tourelle. f. bestiole. g. globule. h. coquille. i. tartelette. j. éléphanteau. $ a. l’apiculteur : les abeilles. b. l’arboriculteur : les arbres. c. l’aviculteur : les volatiles. d. le viticulteur : la vigne. e. l’ostréiculteur : les huîtres. f. le mytiliculteur : les moules. g. l’horticulteur : les jardins. h. le pisciculteur : les poissons. % Le suffixe -issime signifie très (superlatif). a. un homme richissime. b. une pièce rarissime. c. un fait gravissime. d. une solution simplissime.

Je m’exerce

& a. une salle archicomble. b. une personne hypersensible. c. une moutarde extraforte. d. un enfant surexcité. e. un État tout-puissant. f. une maison ultramoderne.

@ Liste 1, préfixes : a. trans-. b. re-. c. pro-.

,? Proposition de texte.

d. pré-. e. in- / im-. f. dé-. g. mal-. h. sur-. i. co-. j. super-. Liste 2, suffixes : a. -ement. b. -age. c. -aire. d. -if. e. -able. f. -té. g. -esse. h. -eur. i. -iste.

A a. grand. b. art. c. mettre. d. nation. e. partie. f. soif. g. mang-. h. volcan. i. ours. j. fille. k. chant. B a. Il faut incorporer délicatement la farine. b. C’est un homme d’une forte corpulence. c. Les artisans sont regroupés en corporation. d. L’hygiène corporelle doit être parfaite. e. Les atomes sont des corpuscules.

Vous passerez des moments inoubliables et voluptueux dans cet endroit paisible et paradisiaque. Vous vous prélasserez sur les plages sablonneuses et dégusterez des menus gastronomiques.

,6 1. Démolition : préfixe dé- ; suffixe -tion. Déchargement : préfixe dé- ; suffixe -ment. Construction : suffixe -tion. Transport : préfixe trans-. Cargaison : suffixe - aison. Boréal : suffixe : -al. 2. Hémisphère : formé à partir de deux mots grecs : le préfixe hémi (moitié) et le radical sphère (globe).

Grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire, méthode

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➔ LEÇON 43 Les mots génériques et spécifiques Livre de l’élève, p. 344-345

Objectifs ■ Maîtriser

la notion de mot générique et spé-

cifique. ■ Savoir

utiliser les termes génériques pour définir un mot ou pour faire une reprise.

J’observe Phrase 1 Le mot englobant les autres : artistes. Phrases 2 a. Le mot qui résume : armes. b. Le mot qui résume : fauves.

Je m’exerce @ a. sentiments. b. voix de chanteur lyrique. c. livres. d. éléments naturels. e. médecins spécialistes. f. canidés. g. qualités. h. genres littéraires.

A a. légume. b. métal. c. publication. d. reptile. e. catastrophe naturelle.

B a. des crevettes (ce ne sont pas des coquillages). b. un bateau (ce n’est pas un transport terrestre). c. un merle (ce n’est pas un poisson). d. Atlantique (ce n’est pas une mer). e. le saxophone (ce n’est pas un instrument de musique à cordes). f. le mouton (ce n’est pas un animal sauvage). C a. Le poirier est un arbre fruitier cultivé pour les poires. b. J’ai vu des grenouilles, ces batraciens nageurs et sauteurs à peau lisse. c. Je voudrais un saphir, cette pierre précieuse bleue. d. Qu’est-ce qu’un menuisier ? C’est un artisan qui travaille le bois. e. Passe-moi le tournevis, cet outil pour tourner les vis. f. Je n’aime pas la jalousie car c’est un vilain sentiment.

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D a. J’ai visité les châteaux de la Loire : Chambord, Chenonceaux, Azay-le-Rideau, Amboise. b. L’information est diffusée par les médias : journaux, télévision, radio, Internet. c. Il connaît les pays d’Amérique du Sud : Brésil, Pérou, Chili, Argentine, Uruguay, Équateur. d. Elle a beaucoup de qualités : volonté, honnêteté, franchise, élégance, douceur. e. Chaque jour, il mange des fruits : pêches, poires, abricots, kiwis, oranges, bananes.

# a. Dans la catégorie des insectes, on trouve des fourmis, des puces et des hannetons. b. Ce tableau présente différentes nuances de rouge : pourpre, vermillon et écarlate. c. Nous avons visité plusieurs capitales : Madrid, Prague, Lisbonne et Alger. d. Dans son coffre à jouets, j’ai rangé les poupées, les trains en bois, les robots. $ Proposition de texte. Dans la forêt, il y a les arbres feuillus (hêtres, charmes, chênes, érables…) et les résineux (pins, cèdres, sapins…). La forêt est remplie de mammifères (écureuils, chevreuils, renards, sangliers, lapins…), d’insectes (mouches, moustiques, fourmis, araignées, coccinelles, guêpes…), d’oiseaux (coucous, geais, chouettes, grives, ramiers, merles, pivert, faisans…), d’amphibiens et de reptiles (serpents, grenouilles, crapauds…).

% 1. Mot spécifique : loutre de mers. Mots génériques qui l’englobent : mammifère et carnassier. Le terme mammifère englobe le terme carnassier. 2. Les termes génériques permettent ici de ne pas répéter le même mot, et surtout de mieux caractériser la loutre des mers, ses mœurs, ses conditions de vie et de la décrire précisément.

➔ LEÇON 44 Les synonymes, antonymes…, le champ lexical, les niveaux de langage Livre de l’élève, p. 346-347

Objectifs ■ Connaître

les notions de synonymie, antonymie, paronymie. ■ Être capable de trouver des synonymes et des antonymes. ■ Savoir distinguer des paronymes. ■ Repérer un champ lexical. ■ Identifier les niveaux de langage.

J’observe Phrases 1 1. Mots synonymes : a. noms rivière et onde. b. adjectifs étouffante et écrasant. 2. Mots antonymes : c. adjectifs paisible et furieux. d. adverbes lentement et vite. 3. Mots paronymes : e. adjectifs compréhensif (qui comprend ou qui tolère) et compréhensible (que l’on peut comprendre). Phrase 2 Champ lexical de l’orage : vent, éclairs, averse. Phrases 3 a. niveau de langage familier. b. niveau de langage soutenu. c. niveau de langage courant.

Je m’exerce @ a. Commettre une erreur. b. Réaliser un exploit. c. Rédiger un rapport. d. Effectuer un trajet. e. Pratiquer un sport. f. Dresser une liste.

A a. C’est un bruit insupportable et incessant. b. Le bruit redouble. c. Le bruit s’interrompt. d. Il a une voix enrouée. e. La bise fouette le visage. f. Le parfum flotte dans la chambre.

B a. un lit mou. b. avoir l’oreille sensible / fine. c. une voix douce. d. une tâche facile. e. une odeur repoussante. f. un climat humide. g. du pain frais. C a. C’est un bricoleur maladroit. b. Son équipe est disqualifiée. c. Ta réponse est inacceptable. d. Il agit imprudemment. e. Sa victoire est incertaine. f. C’est une écriture illisible. g. Cette odeur est désagréable. h. Il est mécontent de son résultat.

D a et e. proscrits (interdits) et prescrit (recommandé). b et d. attention (vigilance) et intention (projet, dessein). c et f. a recouvré (a retrouvé) et a recouvert (a couvert entièrement). # Proposition de texte. Le concert des Linkin Park bat son plein. Ce groupe californien joue du rock, du hip-hop, de l’electro. Le chanteur est accompagné de ses musiciens, l’un à la basse, un autre à la batterie, un autre à la guitare. Le public les accompagne, emporté par le rythme.

$ a, e et l. se tromper (courant), se planter (familier), se méprendre (soutenu). b, d et i. virer (familier), mettre à la porte (courant), exclure (soutenu). c, g et j. boulot (familier), labeur (soutenu), travail (courant). f, h et k. se planquer (familier), se dissimuler (soutenu), se cacher (courant). % 1. Sont synonymes les participes passés poivrée (l. 2) et épicés (l. 7) ainsi que les noms poivre (l. 3) et condiments (l. 4). 2. Champ lexical dominant : l’orage. Noms : mauvais temps (l. 1), tonnerre (l. 2), orages (l. 3), fureur (l. 6), éclairs (l. 6), foudre (l. 7). Verbes : rouler (l. 2), gronder (l. 4), était zébré (l. 6), frappa (l. 7).

Grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire, méthode

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➔ LEÇON 45 Le vocabulaire des genres littéraires Livre de l’élève, p. 348-349

Objectifs ■ Identifier ■ Savoir

les principaux genres littéraires. citer au moins deux critères d’identifi-

cation.

Je m’exerce @ a. Jules Verne, Vingt mille lieues sous les mers (1869). Genre : roman d’aventures. Justification : récit long ; lien avec le titre (navire en mer) ; épisode où des personnages sont confrontés au danger, atmosphère de suspense. b. Alfred de Musset, « Ballade à la lune », dans Premières poésies (1829-1835). Genre : poésie. Justification : mise en page (vers), rimes, comparaison, thème évoqué dans le titre (la lune). c. Durand de Douai, « Les trois bossus » dans Les Fabliaux du Moyen Âge (XIIe siècle), adaptés par P. Gaillard et F. Rachmühl © Hatier, 2002. Genre : fabliau. Justification : adresse à l’auditeur et marques d’oralité (ruptures de construction, hésitations) qui font rire, récit, personnages de bourgeois, désignation de personnages du Moyen Âge (Messires). Titre (Les trois bossus) présentant des travers de personnages destinés à faire rire. d. Molière, Le Bourgeois gentilhomme (1670), acte II, scène 4. Genre : théâtre (comédie). Justification : dialogue avec noms des personnages (didascalies) ; comique de caractère (naïveté), de situation (rapport maître-élève) et de langage (jeu sur les mots). e. Jean de La Fontaine, « Le Héron », dans

228

Fables (1678), VII, 4. Genre : fable. Justification : récit en vers ; personnage animal très caractérisé, présenté aussi dans le titre (le héron).

A Croc-Blanc, roman animalier de Jack London, p. 150, 158, 229. « Les Trois Aveugles de Compiègne », fabliau du Moyen Âge de Courtebarbe, p. 42. Les Contrebandiers de Moonfleet, roman d’aventures de J. Meade Falkner, p. 223. Le commissaire est bon enfant, pièce de théâtre de Georges Courteline, p. 141. « Le Menu rouge », poème de Jacques Roubaud, p. 246. Le Roman de Renart, roman animalier du Moyen Âge, p. 170. Vendredi ou la Vie sauvage, roman (robinsonnade) de Michel Tournier, p. 18, 186, 198. La Chanson de Roland, chanson de geste du Moyen Âge, p. 52. B a. Patricia : Le Lion, de J. Kessel (roman animalier). b. Jim Hawkins : L’Île au trésor, de R. L. Stevenson (roman d’aventures). c. le roi Arthur : Yvain ou le Chevalier au lion, de Chrétien de Troyes (roman de chevalerie). d. un curé gourmand : « Le prêtre qui mangea les mûres » (fabliau). e. Mondo : Mondo de J. M. G. Le Clézio (conte ou nouvelle). f. Charlemagne : La Chanson de Roland (chanson de geste). g. Buck : L’Appel de la forêt, de J. London (roman animalier). h. Iseut : Roman de Tristan et Iseut (roman courtois médiéval). i. Israël Hands : L’Île au trésor, de R. L. Stevenson (roman d’aventures). j. Géronte : Les Fourberies de Scapin de Molière (théâtre). k. King : Le Lion, de J. Kessel (roman animalier).

➔ LEÇON 46 Les figures de style Livre de l’élève, p. 350-351

Objectifs ■ Identifier ■ Les

les figures de style. expliquer et dégager les effets produits.

Je m’exerce @ a. comparé : ce tissu ; comparant : une caresse ; outil de comparaison : comme ; point commun : la douceur. b. comparé : ses yeux ; comparant : des étoiles ; outil de comparaison : ainsi que ; points communs : la lumière et la brillance. c. comparé : la vague ; comparant : une muraille verdâtre ; outil de comparaison : semblable à ; points communs : hauteur et lourdeur de la chute. d. comparé : le chevalier ; comparant : un lion furieux ; outil de comparaison : tel ; points communs : violence et rapidité.

A a. La dame a dit au chevalier qu’elle l’aimait comme le soleil. b. Pendant le combat, Perceval ressemblait à un dieu. c. La neige recouvre le jardin ainsi qu’un tapis blanc. d. Le pirate regagna l’arrière du pont, tel l’éclair. e. Les étoiles dans le ciel ressemblent à des fleurs. B a. Métaphore : les yeux sont mis en relation avec des rayons de soleil sans outil de comparaison. Points communs sous-entendus : la lumière, l’éclat, la chaleur. b. Comparaison : la mer est comparée à une mare d’huile avec l’outil de comparaison semblait. Points communs sous-entendus : le calme et la surface brillante. c. Personnification : le vieux saule est personnifié par un comportement humain (les larmes). Les branches tombantes des saules dits « pleureurs » sont rapprochées des larmes par métaphore. d. Métaphore : les larmes sont mises en relation avec des torrents sans outil de comparaison. Le point commun sous-entendu est l’abondance. e. Personnification : la rivière est personnifiée par le comportement humain du chant. Le son de l’eau coulant sur les pierres est rapproché par métaphore d’un chant. C a. un cœur d’or. ➙ Il est généreux : il offre son cœur comme il donnerait de l’or. b. une santé de fer. ➙ Elle a une excellente santé :

elle est solide comme du fer. c. un caractère de cochon. ➙ Il est coléreux : il grogne comme un cochon. d. une peau de pêche. ➙ Sa peau est douce comme celle d’une pêche. e. une tête de linotte. ➙ Il est étourdi : il oublie tout comme l’oiseau appelé la linotte (dans l’imaginaire populaire, l’oiseau est considéré comme ayant peu d’esprit : une cervelle d’oiseau).

D a. Répétition de l’adjectif noir. b. Énumération des verbes : s’arc-boutaient, tiraient, peinaient, haletaient. c. Énumération des noms COI : du navire, des canots, des cartes, des vivres et du rhum. d. Répétition du nom bagages.

# a. En hiver, sur les étalages du marché, on trouve des poireaux, des choux, des carottes et de la salade. b. Tout le bétail, veaux, vaches, chevaux, moutons, cochons, devait être rentré avant la tempête. c. Livres, bibelots, meubles, tapis et bijoux, tout avait disparu. d. C’est le moment de venir ici ! N’hésitez pas : soleil, sable fin, mer bleue, palmiers et repos, garantis ! $ a. Hyperbole : adverbe jamais et comparatif plus accompli ; valeur méliorative. b. Hyperbole : superlatif des plus pestilentielles ; valeur péjorative. c. Hyperbole : superlatif les plus impressionnantes renforcé par l’adverbe jamais ; valeur méliorative. d. Hyperbole : pronom nul, adverbe jamais, comparatif plus vile ; valeur péjorative.

% 1. Le poème repose sur une personnification de l’orage sous la forme d’un ogre. C’est une métaphore filée où se développe le rapprochement entre l’orage (comparé) et l’ogre (comparant). Éléments de personnification : comportements humains (accourt, piétine, marche, urine, crache, broie, s’en va) ; parties du corps (bras, jambes bottées, bouche, sexe) ; sentiment de satisfaction. 2. Le poète donne de l’orage une image effrayante, celle d’un être monstrueux qui écrase, détruit et souille tout sur son passage.

Grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire, méthode

229

➔ LEÇON 49 Le vocabulaire des sensations Livre de l’élève, p. 354-355

Connaître et utiliser le vocabulaire se référant aux cinq sens.

3. L’image donnée est celle d’un lieu très peuplé, mais effrayant et mystérieux où se côtoient toutes sortes d’espèces diverses qui vivent, s’épient et se battent sans merci.

J’observe

C a. un caramel dur. b. une peau douce. c. un café tiède. d. un visage pâle. e. un son grave.

1. Vue : noires, brillantes, rouges, contempler, lueurs. Toucher : fraîche, humide. Ouïe : écoutant tinter. Odorat : respirer, parfum entêtant, odeur âcre. Goût : goûter, saveur acide.

J’aime l’odeur iodée de la mer. / Je n’aime pas l’odeur âcre de la fumée.

Objectif ■

2. Verbes : goûter, contempler, écouter, tinter, respirer. Noms : saveur, lueurs, parfum, odeur. Adjectifs : noires, brillantes, rouges, acide, fraîche, humide, entêtant, âcre.

Je m’exerce @ a. Le soleil couchant illuminait la mer. b. La surface du lac étincelait de mille feux. c. Elle contemplait le jardin sous la douce clarté de la lune. d. Les rideaux tirés créaient une lumière tamisée et intime. e. Elle était fière de sa bague aux reflets chatoyants.

A Rouge : b. pourpre. c. écarlate. Bleu : d. turquoise. e. ardoise. Jaune : f. doré. i. paille. Violet : g. prune. Vert : a. émeraude. j. kaki. k. amande. Orange : h. fauve. B 1. Noms qui désignent des bruits : craquements, gémissements, sifflements, chuchotements, langage, murmures, un cri, une clameur, un appel. 2. Bruits de forte intensité : craquements, sifflements, cri aigu, clameur rauque, strident appel. Bruits de faible intensité : gémissements, chuchotements, murmures.

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D Proposition de texte.

J’aime entendre le clapotis des vagues. / Je n’aime pas le bruit assourdissant des klaxons. J’aime sentir la glace à la vanille fondre lentement dans ma bouche. / Je n’aime pas le goût amer de ce médicament. J’aime la fourrure douce de mon chat. / Je n’aime pas boire une boisson brûlante. J’aime contempler le coucher de soleil sur la mer. / Je n’aime pas le vert criard de ces rideaux.

# a. Le chien flaire la piste du lièvre. b. Le mimosa embaume le jardin. c. La crème fleure la vanille et le caramel. d. Elle hume avec plaisir l’air frais du matin. e. Ce camembert trop fait empuantit la cuisine.

$ a et n. du café amer. b et m. un melon sucré. c et h. du riz au curry épicé. d et j. du beurre rance. e et l. du vinaigre acide. f et i. du chocolat fondant. g et k. un potage velouté.

% 1 et 2. Ouïe : verbes (écouter, grandissaient, s’étouffaient) ; noms (le bruit, une musique, les cris, leurs piaillements) ; adjectif (suraigus). Vue : noms (la lumière, couleur de ciel) ; verbes (éclairait, avait vu) ; adjectifs (limpide, verte). Toucher : verbes (glissait, plongea) ; adjectif (glacée).

➔ LEÇON 50 De l’ancien français au français moderne Livre de l’élève, p. 356-357

Objectifs ■ Acquérir

quelques notions d’ancien français. comment la langue française a évolué au cours des siècles.

■ Savoir

J’observe 1. a. Les mots dont on peut deviner le sens sont renars (renard), fu (fut), en sa maison (dans sa maison), mais (mais), a perdue (a perdue), ce fu (ce fut), mortel desconvenue (mortelle déconvenue). b. Le mot renars est sujet, il se termine par un s. En ancien français, les noms ayant la fonction de sujet et issus de la deuxième déclinaison latine prennent un s : ils dérivent en effet directement du nominatif latin. Ex : murus (mur) a donné en fonction de sujet murs ; le COD murum est devenu mur (la terminaison um est tombée). Seul le cas COD (accusatif) est resté, ce qui explique que la forme en s ait disparu. 2. Le mot garison a donné guérison. 3. Dans le texte en ancien français, le COD se trouve devant le verbe. Les règles d’accord du participe passé ne sont pas encore fixées, mais on note que l’accord se fait déjà ici avec le COD placé devant le verbe.

Je m’exerce @ a. échec et mat : se dit, au jeu d’échecs, du roi qui est mis en échec et ne peut quitter sa place sans être pris ; par extension se dit du joueur qui a perdu et est vaincu. Le mot mat signifie en ancien français : abattu, vaincu. b. un procès à huis clos : un procès toutes portes fermées, c’est-à-dire, en droit, sans que le public soit admis (c’est le cas si les victimes ou les accusés sont mineurs). Le mot huis signifie en ancien français : porte. Les mots huissier (officier chargé d’accueillir et introduire des visiteurs) et huisserie (ensemble des portes et fenêtres d’un bâtiment) ont la même origine. c. s’entendre comme larrons en foire : s’entendre à merveille. Le mot larron signifie en ancien français : voleur ;

les voleurs sont de connivence pour dépouiller les chalands dans une foire. d. agir sans vergogne : agir sans scrupule, sans pudeur. Le mot vergogne signifie en ancien français : honte. e. le conseil de prud’hommes : conseil chargé des différends d’ordre professionnel entre employeurs et employés ; ses membres choisis pour leur expérience sont élus. Le mot prud’homme signifie en ancien français : homme sage. f. à la queue leu leu : l’un derrière l’autre. Le mot leu signifie en ancien français : loup ; les loups étaient censés marcher ainsi. g. chercher noise : chercher querelle, dispute. Le mot noise a le même sens en ancien français. h. ci-gît : formule d’épitaphe (inscription sur un tombeau) qui signifie « ici est étendu » et est suivi du nom du mort couché dans le tombeau. L’expression vient de l’ancien français gésir (être étendu). i. se pâmer d’admiration : être comme paralysé sous le coup d’une émotion violente. Le mot se pâmer signifie en ancien français : s’évanouir. j. par ouï-dire : par la rumeur publique. L’expression vient du verbe ouïr qui signifie en ancien français entendre ; elle désigne ce que l’on connaît uniquement pour l’avoir entendu dire.

A 1. L’Occitanie est le territoire où l’occitan (ou langue d’oc) est parlé de nos jours ou l’était dans un passé récent : elle représente le tiers sud de la France, entre Méditerranée et Atlantique, et entre les Pyrénées et les Alpes. La culture occitane est la culture des poètes et artistes parlant la langue d’oc. 2. Les poètes itinérants du nord de la France sont des trouvères (du verbe trover en langue d’oïl) ; ceux du sud de la France sont des troubadours (du verbe trobar en langue d’oc).

B 1. Traduction de l’extrait a : Le comte Roland est monté sur son destrier. Vers lui vient son compagnon Olivier. 2. Les mots en rose quens et cunte ont la même signification : comte. Mais ils n’ont pas la même orthographe car ils n’ont pas la même fonction : quens est sujet du verbe est muntet ; cunte est le complément du nom anme (âme). L’ancien français a gardé deux cas des déclinaisons latines : le cas sujet et le cas complément.

Grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire, méthode

231

3. Le pronom sujet dans l’extrait b est Ils en français moderne ; ce pronom sujet n’est pas exprimé en ancien français (comme en latin). 4. L’accent circonflexe sur le a du nom âme provient de la chute de la lettre n du mot anme en ancien français.

C 1. Le nom chol signifie chou ; le nom col signifie cou. 2. En français moderne, le nom col s’est maintenu en doublet ; il peut avoir différents sens : – partie étroite d’un récipient (col de bouteille) ;

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– passage entre deux sommets montagneux (col de Roncevaux) ; – partie du vêtement qui entoure le cou (col de chemise) ; – au sens figuré, mousse d’un verre de bière dans l’expression un faux col. 3. Le verbe prent se termine par un d en français moderne : il prend. 4. Certaines prépositions existent toujours en français moderne : par, parmi, de. 5. Deux noms ont gardé la même orthographe et le même sens : joie, proie.

➔ MÉTHODE 1 S’informer, se documenter, rédiger et présenter un exposé Livre de l’élève, p. 359-361

Objectifs Cette fiche fournit des pistes utilisables par le professeur de français dans le cadre de l’apprentissage des TICE (technologies de l’information et de la communication à l’école) et de la validation des items du B2i. ■ Elle permet d’initier l’élève à l’utilisation des ressources documentaires disponibles sur Internet avec l’objectif de lui apprendre à trier et hiérarchiser les informations. ■ La recherche débouche sur la rédaction d’un exposé présenté sur traitement de texte, correctement mis en page et sans erreurs orthographiques. ■ Les exercices proposés dans cette fiche sont des exemples transférables à tout moment de l’année en fonction du chapitre et des domai■

nes artistiques étudiés. Le professeur peut utiliser de façon ponctuelle, et en fonction des disponibilités, la salle informatique ; mais l’élève doit pouvoir travailler aussi en autonomie.

Je m’exerce @ Mots clés proposés : a. roman + pirate. b. renard + caractéristiques. c. Molière + médecins.

A Les obligations du chevalier : respecter la vie de l’adversaire, utiliser la force pour servir la justice et le droit, aider les dames, les faibles, les victimes, fréquenter les églises, s’occuper du salut de son âme.

➔ MÉTHODE 2 Rédiger un dialogue Livre de l’élève, p. 362-363

Objectifs Être capable d’insérer un dialogue dans un récit en utilisant ses marques spécifiques. ■ Identifier les fonctions du dialogue. ■

Je rédige @ a. Vous exagérez ! protesta-t-il vigoureusement. Il est impossible de faire ce travail en une heure ! b. C’est avec plaisir que j’aurais accepté votre invitation. Mais la neige ne me permet pas de prendre ma voiture, s’excusat-elle. c. Quelle bonne idée de partir au ski la

semaine prochaine ! approuvèrent-ils avec enthousiasme. Toutes les pistes doivent être ouvertes maintenant. d. Veux-tu que je t’apporte le dessert ? demanda-t-elle. e. Tu as une drôle de tête avec ta nouvelle coupe de cheveux, dit-il en riant. f. La récréation est déjà finie ! s’exclama-t-elle. Je n’ai pas vu le temps passer.

A – Qui es-tu ? Qu’est-ce que tu fais là ? lui demanda-t-il. – Je suis le mousse du Whitebird, répondit l’enfant. Je voulais m’enfuir de ce bateau où j’étais malheureux. Hier, pendant que je servais à la table du commandant, vous m’avez regardé

Grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire, méthode

233

avec bonté. Ensuite j’ai entendu que vous ne partiez pas. J’ai décidé de me cacher dans l’île et de rester avec vous. Michel Tournier, Vendredi ou la Vie sauvage (1971) © Gallimard.

B Proposition de texte.

– Laissez-le dehors, si vous voulez passer la nuit ici, ajouta un autre. – Il n’en est pas question rétorqua Yvain, ou nous entrons tous les deux ou je resterai dehors avec lui. Vous n’avez rien à craindre de lui, poursuivit-il, il m’est attaché, il me protège dans les combats et je l’aime comme moi-même.

– Vous ne pensez pas entrer ici avec cette bête féroce, s’écria un des écuyers.

➔ MÉTHODE 3 Rédiger un portrait Livre de l’élève, p. 364-365

Objectifs Savoir choisir un type de portrait (statique, en mouvement). ■ Être capable de sélectionner les éléments caractéristiques du portrait. ■ Savoir conférer une visée au portrait (méliorative, péjorative). ■

Je rédige @ a. susceptible : qui se vexe ou s’offense facilement. b. lunatique : de caractère changeant. c. avenante : aimable, agréable. d. aimable comme une porte de prison : bourru. e. insolente : arrogante.

A a. un visage émacié / joufflu. b. un regard éteint / vif. c. des cheveux fournis / clairsemés. d. une tenue débraillée / élégante. e. un teint mat / blême. f. un visage ridé / lisse. g. un regard rieur / morne. h. des joues pleines / creuses.

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B a. une peau de pêche. b. un cœur de pierre. c. une taille de guêpe. d. un cou de taureau. e. une patience d’ange. f. une santé de fer. g. un œil de lynx. C a. Son regard brille de colère. b. Un sourire malicieux se dessine sur ses lèvres. c. Des boucles brunes encadrent son front. d. Des rides sillonnent son visage. e. Une fossette creuse son menton. D 1. Caractéristiques physiques : petite, courtaude, grand. Caractéristiques morales : assuré, gracieux, attentif, autoritaire. 2. Elle était semblable à un capitaine à son banc : le personnage est comparé à un capitaine à la barre de son navire à qui rien n’échappe. 3. Proposition de texte. Monsieur Bruneau, notre professeur de mathématiques, dirigeait son monde, derrière ses lunettes d’écaille. Il était semblable à un chef d’orchestre, rien n’échappait à sa vigilance. C’était un grand brun, à la voix tonitruante, mais en même temps d’un caractère bienveillant. Nous le respections.

➔ MÉTHODE 4 Décrire un paysage Livre de l’élève, p. 366-367

Objectifs Savoir organiser la description d’un paysage. Distinguer mode fixe et mode mobile. ■ Utiliser le lexique des sensations. ■ ■

Je rédige @ Les paysages en étaient beaux, les vallées et les plaines verdoyantes et émaillées de fleurs, les bois hauts et touffus. Daniel Defoe, Robinson Crusoé (1719), traduit de l’anglais par J. Brécard © Hachette Livre (1993).

A a. Dehors règne le silence. b. Des flocons de neige tourbillonnent. c. Une brume bleuâtre flotte sur la plaine. d. Du vent bruissait dans les arbres. e. Des mouettes tournoient dans le ciel. f. Des feuilles mortes jonchent le sol. g. En cet endroit poussaient de hautes herbes. h. Un sentier longe la rivière.

B a. Le pré s’est recouvert de pâquerettes, de jonquilles, de primevères, d’iris, de pervenches. b. Dans le jardin, tous les arbres sont en fleurs : pommiers, cerisiers, amandiers, lilas. C a. i. Une pluie glacée tombait comme / de longues flèches. b. g. Le vent / gémissait dans les arbres. c. k. Sous le soleil, la neige forme / une nappe de diamants. d. l. La terre s’est

couverte / d’un tapis de feuilles mortes. e. h. Il neige, on dirait que les toits / ont mis des chemises blanches. f. j. Des champs de genêts aux fleurs jaunes, / pareilles à des papillons d’or, resplendissent au soleil.

D 1. Noms qui désignent les éléments du paysage africain : fourrés (l. 1), arceaux d’épines (l. 1-2), colline (l. 4), marécage (l. 4), piton (l. 5), brousse (l. 5), ravin (l. 9), haies (l. 10). 2. Le paysage n’est guère aisé à traverser, ainsi qu’en témoignent les termes suivants : noms (fourrés, l. 1 ; épines, l. 2 ; marécage, l. 4), adjectifs (difficiles, l. 2 ; impénétrable, l. 6 ; compactes et denses, l. 10), comparaison (comme des murs, l. 10), verbes (frayait un chemin, l. 3 ; avancer sur les genoux, l. 6-7 ; ramper, l. 7).

# Proposition de texte. Nous traversâmes la campagne normande : d’abord ce furent des prairies vertes emplies de pommiers, puis nous longeâmes les rives de la Seine, et enfin apparut, au sommet de la falaise, l’imposant Château-Gaillard. Nous continuâmes notre route et arrivâmes devant la maison où nous allions passer nos vacances. C’était une chaumière aux poutres apparentes ; le jardin fleuri scintillait au soleil et un petit ruisseau traversait le pré, pareil à un ruban d’argent.

Grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire, méthode

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➔ MÉTHODE 5 Ponctuer un texte Livre de l’élève p. 368-369

Objectif Maîtriser l’utilisation de la ponctuation dans un texte.



Je m’exerce @ a. Tracez une droite passant par les points A et B. b. Quelle belle journée ! c. Est-ce que tu aimes les bandes dessinées ? d. Tu apprendras ton poème avant le dîner. e. Les enfants sont-ils rentrés ? f. Le paquebot lèvera l’ancre demain. A a. Pierre, dit mon frère, part à la montagne demain : c’est Pierre qui part à la montagne. Pierre dit : mon frère part à la montagne demain : c’est le frère de Pierre qui part à la montagne. b. Le photographe observe le lionceau, caché dans les hautes herbes : c’est le photographe qui est caché dans les herbes. Le photographe observe le lionceau caché dans les hautes herbes : c’est le lionceau qui est caché dans les herbes. c. Le chevalier noir arrive devant le pont-levis, la lance à la main. Le seigneur du château l’attend sur le pont, terrifié. Le chevalier noir s’avance lentement : c’est le chevalier noir qui est courageux ; c’est le seigneur qui est terrifié. Le chevalier noir arrive devant le pont-levis. La lance à la main, le seigneur du château l’attend sur le pont. Terrifié, le chevalier noir s’avance lentement : c’est le chevalier noir qui est terrifié ; c’est le seigneur qui est courageux. B a. Nous n’irons pas au cirque : nous sommes punis (un deux-points explicatif). b. Le matin nous skions sur les pistes ; l’après-midi nous faisons nos devoirs (un point-virgule qui sépare deux propositions indépendantes juxtaposées). c. Son père lui dit : « Tu rentreras directement après la classe » (un deux-points qui annonce une prise de parole). d. Sa sœur fait de l’escalade ; mais lui, il a le vertige (un pointvirgule qui sépare deux propositions indépendantes coordonnées par mais). e. L’électricité

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est coupée : la tempête a détruit les lignes et les poteaux (un deux-points explicatif).

C a. Malgré le mauvais temps, il a pris sa voiture (la virgule isole un complément circonstanciel d’opposition). b. Cet été nous avons visité Rome, Pompéi, Naples et Palerme (les virgules séparent des noms dans une énumération). c. Depuis qu’il est au collège, il n’a plus le temps de faire du skateboard (la virgule isole un CC de temps en tête de phrase) d. Gazelles, antilopes, zèbres et buffles se rassemblaient au point d’eau (les virgules séparent des noms dans une énumération). e. Doucement, lentement, sans bruit, l’enfant s’approchait de la petite chèvre sauvage (les deux premières virgules séparent des adverbes ; la dernière isole un GN complément circonstanciel de manière). D Durant les semaines qui suivirent, Robinson explora l’île méthodiquement et tâcha de repérer les sources et les abris naturels, les meilleurs emplacements pour la pêche, les coins à noix de coco, à ananas et à choux palmistes. Il établit son dépôt général dans la grotte qui s’ouvrait dans le massif rocheux du centre de l’île. Michel Tournier, Vendredi ou la Vie sauvage (1971) © Gallimard.

# Voici la présentation originale du texte, où chaque réplique est encadrée par des guillemets. La petite femme buvait une gorgée sans bruit. « Tu ne m’as pas dit qui tu étais », dit-elle. Sa voix était comme une musique douce. « Je suis Mondo », dit Mondo. La petite femme le regardait en souriant. Elle semblait plus petite encore sur sa chaise. « Moi je suis Thi Chin. » « Vous êtes chinoise ? » demandait Mondo. La petite femme secouait la tête. « Je suis vietnamienne, pas chinoise. » « C’est loin, votre pays ? » « Oui, c’est très très loin. » J. M. G. Le Clézio, « Mondo », dans Mondo et autres histoires (1978) © Gallimard.

➔ MÉTHODE 6 Lire une consigne et rédiger une réponse Livre de l’élève p. 370-371

A 2e personne du singulier de l’impératif pré-

Objectifs

sent : a. Relève. b. Vérifie. c. Utilise. d. Fais correspondre. e. Complète. f. Écris.

Comprendre le lexique des consignes. ■ Savoir quelle est la tâche à effectuer. ■ Rédiger ses réponses. ■

2e personne du pluriel de l’impératif présent : a. Relevez. b. Vérifiez. c. Utilisez. d. Faites correspondre. e. Complétez. f. Écrivez. 2e personne du pluriel de l’indicatif futur simple : a. Vous relèverez. b. Vous vérifierez. c. Vous utiliserez. d. Vous ferez correspondre. e. Vous compléterez. f. Vous écrirez.

Je m’exerce @

B 1. Injonction : a, c. Question (interrogation partielle) : b, e. Question (interrogation totale) : d.

Consignes

Mode, temps, personne

Tâches à effectuer

a. Résoudre l’équation 3 x - 5 = 10.

Infinitif.

i. Faire un calcul.

b. Complète les phrases avec much, many, too much, too many, a lot of.

Impératif, 2e personne du singulier.

h. Appliquer une règle de grammaire.

c. Vous citerez le texte.

Indicatif futur, 2e personne du pluriel.

g. Tirer des informations d’un texte.

d. Relevez les phrases de type interrogatif.

Impératif, 2e personne du pluriel.

j. Reconnaître un type de phrase.

Indicatif présent, 2e personne du pluriel.

f. Rédiger un texte.

e. Vous écrivez à l’office du tourisme pour demander de la documentation.

2. Consigne comportant une aide : a ; une donnée : b. 3. Consigne comportant plusieurs tâches à accomplir : e.

C a. Qui (pronom interrogatif) ➙ le nom d’un peintre. b. Quelle (adjectif interrogatif) ➙ un nombre. c. Qu’est-ce qu’ (pronom interrogatif composé) ➙ une définition. d. quoi (pronom interrogatif) ➙ une matière. e. Quel (déterminant interrogatif) ➙ une indication de lignes. f. Comment (adverbe interrogatif) ➙ des noms de vêtements. g. Pourquoi (adverbe interrogatif) ➙ une explication. h. Où (adverbe de lieu) ➙ un nom de lieu. D a. Je construis. b. Je repère. c. Je tire. d. J’effectue. e. Je mesure.

# a. Comment récolte-t-on le sel marin ? b. Dans quel lieu l’action de L’Île au trésor débute-t-elle ? Dans quelle ville se terminet-elle ? c. Donnez la définition de l’enluminure. d. Indiquez la nature du quadrilatère ABCD. e. Quelle est la distance parcourue par l’hirondelle en 7 secondes ?

Grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire, méthode

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➔ MÉTHODE 7 Connaître les règles de versification Livre de l’élève, p. 372-373

Objectifs Identifier les vers, les mètres, les strophes. Identifier les sonorités, le rythme. ■ Identifier les formes de poèmes. ■ ■

Je m’exerce @ 1. Per / ret / te, / sur / sa / tê / t(e) a / yant / un / Pot / au / lait 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Bien / po / sé / sur / un / cous / si / net, 1 2 3 4 5 6 7 8 Pré / ten / dait / ar / ri / ver / sans / en / com / br(e) à / la / vill(e). 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Lé / gè / r(e) et / court / vê / tue / el / l(e) al / lait / à / grands / pas ; 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Ay / ant / mis / ce / jour /-là / pour / ê / tre / plus / a / gil(e) 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Co / til / lon / sim / pl(e) et / sou / liers / plats. 1 2 3 4 5 6 7 8 Les quatre vers de douze syllabes sont des alexandrins ; les deux vers de huit syllabes sont des octosyllabes. 2. Les rimes des deux premiers vers sont plates (aa) : lait, coussinet. Les rimes des quatre vers suivants sont croisées (abab) : ville, pas, agile, plats. 3. Le vers 3 comporte quatre syllabes accentuées de façon régulière (3 / 3 / 3 / 3) :

Pré / ten / dait // ar / ri / ver // sans / en / com // br(e) à / la / vill(e). Le vers 4 reproduit le rythme de la marche (2 / 4 / 3 / 3) :

Lé / gè //r(e) et / court / vê / tue // el / l(e) al / lait // à / grands / pas ;

A La croisée est ouverte ; il pleut Comme minutieusement, À petit bruit et peu à peu, Sur le jardin frais et dormant. Feuille à feuille, la pluie éveille L’arbre poudreux qu’elle verdit ; Au mur, on dirait que la treille S’étire d’un geste engourdi. Henri de Régnier, « Le jardin mouillé », dans Les Médailles d’argile (1900).

B 1 et 2. Les assonances sont en gras, les allitérations sont soulignées.

a. À l’heure où la rosée au soleil s’évapore, Tous ces volets fermés s’ouvraient à sa chaleur,

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Pour y laisser entrer, avec la tiède aurore, Les nocturnes parfums de nos vignes en fleur. Alphonse de Lamartine, extrait de « La Vigne et la Maison », dans Cours familier de littérature (1857).

Les assonances en [-], [L], [R] et [‚], et l’allitération en [0] contribuent à la douceur et la grâce de cette aurore.

b. Qu’il gèle ! et qu’à grand bruit, sans relâche, la grêle] De grains rebondissants fouette la vitre frêle ! Théophile Gautier, extrait de « Le coin du feu », dans Poésies (1830).

Les allitérations en [H], [D0] et [0], et l’assonance en [#] imitent le bruit dur et sonore de la grêle qui frappe la vitre.

C 1. Le poème est un sonnet (deux quatrains et deux tercets). Les rimes des deux quatrains sont embrassées (abba) et identiques : paquebot, pluie, essuient, beau (premier quatrain) ; escargot, bruit, nuit, cargo (deuxième quatrain). Le mètre dominant est l’octosyllabe ou vers de huit syllabes :

Il / pas / se / com / m(e) un / pa / que / bot 1 2 3 4 5 6 7 8 Mais on trouve aussi d’autres mètres, comme l’ennéasyllabe ou vers de neuf syllabes :

En / haut / du / fe / nouil, / en / é / qui / libr(e) 1 2 3 4 5 6 7 8 9 2. Vocabulaire du bateau et du voyage : paquebot, navigation, cargo, sillage, voyage. Vocabulaire de la brillance : luisant, brillant, soleil, étoiles. 3. Le poète donne de l’escargot l’image d’un vaisseau au long cours qui brille dans la nuit sous les étoiles ; mais aussi l’image d’un sage ou d’un poète qui médite sur les étoiles libres (v. 14).

Grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire, méthode

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