Révision Confinement Oncologie Avec Corrigé [PDF]

  • 0 0 0
  • Gefällt Ihnen dieses papier und der download? Sie können Ihre eigene PDF-Datei in wenigen Minuten kostenlos online veröffentlichen! Anmelden
Datei wird geladen, bitte warten...
Zitiervorschau

Révision Confinement Oncologie Dr LAYAIDA 1. Le cancer de l’anus : réponse fausse A. Est habituellement un carcinome épidermoïde B. Est classiquement plus fréquent chez la femme C. Peut être traité par une radiothérapie D. Le tabagisme est facteur de risque E. Est souvent diagnostiqué au stade de métastases hépatiques 2. Un adénocarcinome du colon classé T 3N1 selon la classification TNM, correspond à : 1. Une extension à la sous-muqueuse de la tumeur 2. Une extension à la musculeuse de la tumeur 3. Une extension à la sous-séreuse de la tumeur 4. Deux ganglions métastatiques 5. Quatre ganglions métastatiques A : 1,4 B : 2,4 C : 2,5 D : 3,4 E : 3,5 3. Un patient âgé de 55 ans présente un carcinome hépatocellulaire du segment V du foie mesurant 4 centimètres de grand diamètre sur un foie de cirrhose classée Child Pugh C10. L’évaluation de l’extension tumorale montre la présence d’une thrombose portale. Quel traitement proposez-vous ? A. Transplantation hépatique B. Chimioembolisation C. Radiofréquence D. Soins de support et traitement symptomatique E. Traitement par angiogéniques 4. Chez un homme de 65 ans qui a consulté pour rectorragies arrosant la selle, la rectoscopie a permis de mettre en évidence un adénocarcinome bien différencié du bas rectum non sténosant. Les examens suivants font habituellement partie du bilan préthérapeutique initial sauf un ; lequel ? A. Scanner thoraco-abdominal B. IRM pelvienne C. Coloscopie D. Scintigraphie osseuse E. Bilan cardiaque et respiratoire 5. Un cancer du foie peut compliquer : réponse fausse A. Une cirrhose virale B B. Une hépatite chronique virale C C. Un syndrome de Budd Chiari D. Une hémochromatose E. Un déficit en alpha 1 antitrypsine 6. Le cancer de l’anus : réponse fausse A. Est un carcinome épidermoïde B. A une évolution le plus souvent locorégionale C. Est moins fréquent que le cancer du rectum D. Son traitement est essentiellement chirurgical E. Est favorisé par le tabagisme et l’infection à HPV 7. Le dépistage du cancer du colon est justifié dans les situations suivantes sauf une, laquelle ? A. Antécédents familiaux de cancer de l’endomètre B. Antécédents personnels de cancer ORL C. Acromégalie D. Antécédents de maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI) E. Antécédents familiaux de cancer recto-colique

1

8. Dans le cancer du pancréas, quelle est la proposition juste? A. L’élévation du CA19.9 est sensible et spécifique B. Est le plus souvent un adénocarcinome acinaire C. Est le plus souvent révélé par une masse de l’hypochondre gauche D. L’échographie abdominale permet le bilan d’extension notamment vasculaire E. L’échoendoscopie est utile au diagnostic des petites tumeurs 9. Dans le cancer de l’œsophage, les contre indications absolues à la chirurgie sont : réponse fausse A. Age > 70 ans B. Insuffisance respiratoire sévère C. Stade OMS 3 et 4 D. Cirrhose décompensée E. Infarctus du myocarde récent (moins de 6 mois) 10. Au cours du carcinome hépatocellulaire, le traitement repose sur les éléments suivants sauf un, lequel ? A. L’étiologie de l’hépatopathie sous jacente B. Le stade de l’hépatopathie sous jacente C. L’état OMS du patient D. Le nombre de nodules de CHC E. L’existence d’une invasion vasculaire ou de métastases 11. Le cancer de l’œsophage : réponse juste A. L’infection par le virus HIV constitue un facteur de risque B. Est le plus souvent un adénocarcinome C. La mortalité opératoire est de 20% dans les centres spécialisés D. La résection R1 est la seule associée à une survie prolongée E. L’envahissement ganglionnaire est un facteur de mauvais pronostic 12. Le cancer de l’anus : réponse juste A. Le tabagisme est un facteur de risque B. 90% sont métastatiques au moment du diagnostic C. Est plus fréquent que le cancer du rectum D. Est le plus souvent un adénocarcinome E. Les formes peu invasives sont traitées par la chirurgie seule 13. Le traitement palliatif d’un cancer de la tête du pancréas peut faire appel à : réponse fausse A. Chimiothérapie systémique B. Prothèses duodénales et biliaires C. Duodénopancréatectomie avec curage ganglionnaire D. Double dérivation chirurgicale biliaire et duodénale E. Antalgiques mineurs puis majeurs 14. Le syndrome de Zollinger Ellison peut être révélé par les modes suivants sauf un, lequel ? A. Diarrhée secrétoire B. Ulcère résistant au traitement médical C. Hémorragie digestive D. Récidive ulcéreuse après vagotomie E. Volumineuse masse épigastrique 15. Le cancer du fundus non métastatique se traite par : réponse juste A. Une antrectomie B. Une gastrectomie des deux tiers C. Une gastrectomie totale avec curage ganglionnaire D. Une gastrectomie totale sans curage ganglionnaire E. Une antrectomie associée à une vagotomie tronculaire

2

16. Les objectifs de la chirurgie digestive carcinologique sont les suivants sauf un, lequel ? A. Exérèse de type R2 B. Prélever le maximum de ganglions C. Limiter les séquelles fonctionnelles D. Exérèse monobloc sans effraction tumorale E. Marges de résection saines 17. L’ampullome vatérien : réponse fausse A. Le syndrome de Peutz-Jeghers représente une population à haut risque B. Le traitement chirurgical consiste en une duodéno-pancréatectomie céphalique C. Est le plus souvent un adénocarcinome D. Est une tumeur développée à partir de l’ampoule de Vater E. Est le plus souvent révélé par un ictère cholestatique 18. Les tumeurs stromales de siège gastrique : réponse fausse A. Les cellules expriment à leur surface le CD117 et le DOG 1 B. Sont de nature mésenchymateuse C. Sont les tumeurs les plus fréquentes de l’estomac D. Ont un bon pronostic E. Sont issues des cellules interstitielles de Cajal 19. Les pathologies suivantes prédisposent au cancer colorectal sauf un, lequel ? A. Rectocolite hémorragique B. Polypose rectocolique familiale (PAF) C. Syndrome de Lynch ou HNPCC D. Polype adénomateux E. Colite pseudomembraneuse 20. L’adénocarcinome de l’estomac : réponse fausse A. Est fortement lié à l’infection à Hélicobacter pylori B. Les métastases sont essentiellement péritonéales et hépatiques C. La linite gastrique est une forme infiltrante D. Est plus fréquent que le cancer colorectal en Algérie E. Le cancer du fundus non métastatique nécessite une gastrectomie totale 21. Dans la classification du cancer colorectal, une tumeur T 3N2 correspond à : réponse juste A. Un envahissement de la sous muqueuse sans atteinte ganglionnaire B. Un envahissement de la musculeuse avec atteinte de moins de 4 ganglions C. Un envahissement de la musculeuse avec atteinte de plus de 3 ganglions D. Un envahissement de la sous séreuse avec atteinte de moins de 4 ganglions E. Un envahissement de la sous séreuse avec atteinte de plus de 3 ganglions 22. Dans la classification du cancer du rectum, une tumeur T2 correspond à: réponse juste A. Un envahissement sous-muqueux B. Un envahissement de la musculeuse C. Un envahissement de la graisse périrectale D. Un envahissement d’un organe de voisinage E. Des métastases à distance 23. Le risque de transformation maligne d’un polype est corrélé à : réponse fausse A. Sa taille B. Sa nature adénomateuse C. Au degré de dysplasie D. Son siège colique gauche E. Son caractère tubuleux, tubulo-villeux ou villeux

3

24. Quel traitement proposez-vous à un patient présentant un adénocarcinome bien différencié situé à 7 centimètres de la marge anale classé T2N1M0 avec une marge latérale de 3 mm ? A. Radiothérapie puis résection chirurgicale transanale B. Radiothérapie puis résection chirurgicale antérieure C. Résection chirurgicale d’emblée D. Résection endoscopique par mucosectomie E. Amputation abdomino-périnéale 25. Le cancer de l’anus : combinaison juste 1. Sa forme habituelle est un carcinome glandulaire 2. Est classiquement plus fréquent chez la femme 3. L’infection à Human Papilloma Virus(HPV) est le facteur étiologique le plus important 4. On réalise un toucher vaginal pour apprécier un éventuel envahissement 5. Le symptôme le plus fréquent est la douleur A : 1,2,3 B : 1,3,5 C : 2,4,5 D : 3,4,5 E : 2,3,4 26. Le cancer du pancréas : réponse fausse A. Les tumeurs endocrines sont les plus fréquentes B. Le CA19.9 est surtout élevé dans les tumeurs volumineuses C. Siège le plus souvent au niveau de la tête du pancréas D. Peut être révélé par une thrombophlébite E. Est le plus souvent un adénocarcinome canalaire 27. Les signes cliniques suivants caractérisent le cancer de la tête du pancréas sauf un, lequel ? A. Un ictère généralisé B. Un prurit C. Un amaigrissement D. Une fièvre avec frissons E. Une grosse vésicule palpable 28. Le carcinome épidermoïde de l’œsophage : combinaison juste 1. L’intoxication alcoolo-tabagique est le facteur de risque le plus important 2. Est favorisé par le reflux gastro-œsophagien 3. Un cancer synchrone de la sphère ORL doit être systématiquement recherché 4. Le stade IV correspond aux métastases à distance 5. Le traitement de choix en cas de fistule trachéo-bronchique est l’exérèse chirurgicale A : 1,2,3 B : 1,3,4 C : 1,4,5 D : 2,4,5 E : 3,4,5 29. Parmi les examens suivants lequel n’est pas indiqué en première intention dans l’adénocarcinome du bas rectum non sténosant ? A. Coloscopie B. Scanner thoraco-abdominal C. Scintigraphie osseuse D. IRM pelvienne E. Dosage de l’antigène carcino-embryonnaire 30. Le cancer de l’anus : réponse fausse A. Représente environ 20% des cancers digestifs B. L’infection à Human Papilloma Virus est le facteur étiologique le plus important C. Peut être révélé par une adénopathie inguinale D. Les formes peu invasives sont traitées par radiothérapie exclusive E. Est essentiellement de type épidermoïde

4

Cas clinique n°1  Un homme de 65 ans, aux antécédents de tabagisme chronique, consulte pour des épigastralgies rythmées par les repas et un méléna depuis 48 heures, ce patient très fatigué a maigri avec une perte pondérale de 12 kg en 3 mois soit 10 % de son poids. L’examen clinique retrouve une pâleur cutanéo-muqueuse, un abdomen symétrique mais souple à la palpation. 31. Votre prise en charge initiale comporte : association juste 1. Bilan biologique comportant une formule et numération sanguine 2. Hospitalisation du patient 3. Coloscopie totale 4. Endoscopie digestive haute avec éventuelles biopsies 5. Abdomen debout sans préparation A : 1,2,3 B : 1,2,4 C : 1,3,5 D : 2,3,4 E : 2,4,5 Le bilan a retrouvé une anémie microcytaire à 9 gr/dl d’Hb, le taux d’albumine est à 26 gr/l (bas) La coloscopie et l’ASP sont normaux L’endoscopie haute retrouve une lésion ulcéro-bourgeonnante de 4 cm antrale, sténosante, avec par ailleurs un aspect de gastrite diffuse, des biopsies multiples ont été réalisées. 32. Le type histologique le plus fréquent des cancers de l’estomac est : réponse juste A. La tumeur carcinoïde B. La tumeur stromale C. Le lymphome à grande cellules D. L’adénocarcinome E. Le léiomyome 33. Le bilan d’extension de première intention comporte : réponse juste A. Echographie abdomino-pelvienne B. IRM abdominale C. Echoendoscopie digestive haute D. TDM thoraco-abdomino-pelvienne E. Scintigraphie osseuse 34. L’histologie montre qu’il s’agit d’un adénocarcinome bien différencié, le bilan d’extension permet de classer la tumeur T3N+M0. Quelle est votre prise en charge ? 1. Traitement martial 2. Alimentation entérale hyperprotidique et hypercalorique 3. Alimentation parentérale hyperprotidique et hypercalorique 4. Chimiothérapie périopératoire 5. Présenter le dossier en RCP (Réunion de Concertation pluridisciplinaire) A : 1,2,4 B : 1,3,4 C : 1,3,5 D : 1,2,5 E : 3,4,5 35. L’indication d’un traitement chirurgical a été retenue, que proposez-vous à ce patient ? A. Gastrectomie totale + curage de type D2 B. Gastrectomie des 4/5 + curage de type D2 C. Gastrectomie totale + curage de type D1 D. Dérivation gastro-jéjunale E. Gastrectomie élargie à la partie inférieure de l’œsophage

5

Cas clinique n°2 Un patient âgé de 65 ans sans antécédents pathologiques particuliers est vu en consultation pour des rectorragies intermittentes. Son médecin traitant recommande une exploration par coloscopie. Elle permet de découvrir un processus tumoral ulcéro-bourgeonnant du colon sigmoïde franchissable ainsi que deux polypes, l’un pédiculé de 15 millimètres de diamètre du colon droit et le deuxième sessile de 10 millimètres de diamètre du colon transverse. Les biopsies du processus révèlent un adénocarcinome bien différencié. 36. Quel bilan demandez-vous ? réponse fausse A. Scanner thoraco-abdomino-pelvien B. IRM hépatique C. Echocardiographie D. Bilan biologique E. Antigène carcinoembryonnaire (ACE) 37. Le bilan fait ne montre pas de localisations secondaires ni de contre indication à l’intervention chirurgicale. Quelle est l’attitude la plus appropriée ? A. Colectomie totale emportant les polypes B. Colectomie segmentaire gauche avec résection chirurgicale peropératoire des polypes C. Résection endoscopique des polypes puis colectomie segmentaire gauche D. Biopsies des polypes puis résection en cas de polypes adénomateux E. Aucune des attitudes sus citées 38. Le patient est opéré. L’analyse de la pièce opératoire montre que la tumeur atteint la musculeuse sans la dépasser. 2 ganglions parmi les 25 prélevés sont métastatiques. Il n’y a pas de métastases péritonéales et hépatiques. Selon la classification pTNM, comment classez-vous ce cancer ? A. pT1N1M0 B. pT2N1M0 C. pT2N2M0 D. pT3N1M0 E. pT4N2M0 39.Quelle attitude postopératoire préconisez-vous à ce malade ? A. Radiothérapie adjuvante B. Chimiothérapie adjuvante C. Radio-chimiothérapie D. Surveillance sans traitement adjuvant E. Aucune des propositions sus citées 40.La surveillance postopératoire après traitement curatif comporte : réponse fausse A. Examen clinique tous les 3 mois pendant 3 ans puis tous les 6mois pendant 2 ans B. Echographie abdominale tous les 3 à 6 mois C. Radiographie thoracique annuelle D. Coloscopie après 3 ans puis tous les 5 ans E. Endoscopie digestive haute annuelle Cas clinique n°3  Un homme âgé de 65 ans diabétique de type II depuis 5 ans, consulte pour une asthénie, anorexie et amaigrissement , l’examen clinique retrouve un syndrome de cholestase clinique et une masse piriforme de hypochondre droit mobile avec les mouvements respiratoires non douloureuse 41.Les éléments cliniques qui font partie du syndrome de cholestase biologique sont : association juste 1. Ictère cutanéo-muqueux 2. Prurit 3. Urines claires 4. Selles décolorées 5. Douleurs abdominales transfixiantes

6

A : 1,2,4 B : 1,3,4 C : 1,2,5 D : 3,4,5 2,4,5 42.Cette masse piriforme et mobile de l’hypochondre droit correspond à : réponse juste A. Splénomégalie B. Hépatomégalie C. Vésicule biliaire palpable (loi de Courvoisier et Terrier) D. Tumeur pancréatique E. Magma d’adénopathies coeliomésentériques

E :

43. Le bilan biologique retrouve une anémie ferriprive, bilirubine directe à 80 mg/l, glycémie à jeun à 1.6 gr/l, un bilan rénal normal. Une échographie abdominale retrouve une dilatation de la voie biliaire principale et des voies biliaires intrahépatiques sans visualisation d’obstacle ; la vésicule biliaire est alithiasique. A ce stade, quelles sont les hypothèses diagnostiques possibles ? 1. Tumeur du pancréas 2. Cholecystite aigue 3. Cholangiocarcinome intrahépatique 4. Pancréatite aigue 5. Ampullome Vatérien A : 1,3 B : 1,5 C : 2,3 D : 2,4 E : 3,5 44.Le cancer du pancréas exocrine : réponse fausse A. L’adénocarcinome est la forme histologique la plus fréquente B. Est souvent de localisation céphalique C. La chirurgie est le seul traitement curatif D. Le tabac, l’obésité et le diabète sont des facteurs prédisposant E. Le cystadénome séreux est une lésion précancéreuse 45.Un scanner thoraco -abdomino- pelvien a été réalisé chez le patient et qui retrouve une tumeur hypo dense de 20 mm de la tête du pancréas, quelques adénopathies péri-pancréatiques, axe mésentérico-porte libre, pas de métastases à distance. Que proposez-vous à ce patient ? A. B. C. D. E.

Une chimiothérapie palliative Une duodénopancréatectomie céphalique Une énucléation de la tumeur pancréatique Une dérivation bilio-digestive Une pancréatectomie gauche Cas clinique n°4

Patiente âgée de 35 ans sans antécédents pathologiques consulte pour rectorragies, la coloscopie faite retrouve une tumeur en lobe d’oreille de 4 centimètres du caecum et un polype pédiculé de 15 millimètres de diamètre du haut rectum. L’étude anapath des biopsies de la lésion caecale conclu à un adénocarcinome bien différencié. 46.Le bilan préthérapeutique habituel comprend : réponse fausse A. Recherche d’antécédents familiaux de cancers B. Scanner thoraco-abdomino-pelvien C. Bilan biologique standard D. Consultation d’anesthésie E. Recherche de sang dans les selles par Hémoccult chez les apparentés du 1 er degré 47. Quelle est votre attitude vis-à-vis du polype retrouvé ? Réponse juste A. Biopsie puis exérèse s’ils sont adénomateux B. Surveillance par coloscopie + biopsies répétées C. Résection endoscopique à l’anse diathermique + étude anapath D. Résection chirurgicale par colectomie segmentaire emportant le polype

7

E. Aucune des réponses sus citées 48. Le bilan morphologique ne retrouve pas de métastases à distance. Quel geste chirurgical préconisez-vous ? A. Résection iléo-caecale B. Hémicolectomie droite + anastomose iléo-transverse en un temps C. Hémicolectomie droite + double stomie D. Colo-protectomie avec anastomose iléo-anale E. Aucun des gestes sus cités 49. Après exérèse chirurgicale l’étude de la pièce opératoire montre une tumeur étendue à la musculeuse, 2 des 20 ganglions examinés sont métastatiques. Il n’ya pas de métastase décelées en per opératoire. Selon la classification pTNM comment classez-vous cette tumeur ? Réponse juste A. T2N0M1 B. T3N1M0 C. T2N2M0 D. T2N1M0 E. Aucune des réponses sus citées 50.Quelle sera votre attitude postopératoire ? Réponse juste A. Abstention thérapeutique B. Chimiothérapie adjuvante C. Radiothérapie adjuvante D. Radio-chimiothérapie adjuvante E. Hormonothérapie Cas clinique n°5 Patient B.K âgé de 54 ans aux antécédents d’un diabète de type II bien équilibré sous traitement oral, opéré à l’âge de 25 ans pour une appendicite aiguë compliquée d’une péritonite généralisée, suivi par un généraliste de ville depuis environ deux ans pour douleur abdominale diffuse sans trouble du transit contrôlée par un traitement symptomatique et une hygiène de vie. Le patient signale une constipation faite de 2 à 3 selles dures par semaine évoluant depuis un mois ; ces derniers jours les selles sont devenues noirâtres associées à une perte de poids de 5 kg en un mois, le patient vous a été orienté pour prise en charge. 51.D’après l’histoire clinique, quels éléments orientent vers une pathologie organique ? 1. Constipation récente 2. Coloration noirâtre des selles 3. Douleur abdominale diffuse 4. Antécédents d’une péritonite généralisée 5. Perte pondérale A : 1,2,3 B : 1,2,4 C : 1,2,5 D : 2,3,4 E : 2,4,5 52.Quel est l’examen simple permet de confirmer le méléna ? A. Formule et numération sanguine (FNS) B. Sonde naso-gastrique C. Toucher rectal D. Anuscopie E. Recto-sigmoidoscopie 53.Le bilan fait retrouve Hb 10 g/dl ; GB 9000 mm 3 ; plaquettes 230000/mm3 ; TP 82% ; INR 1.45; ASAT 35UI/ml ; ALAT 40 UI/ml ; GGT 24 UI/ml et une fonction rénale correcte. Quel examen réalisez-vous en première intention ? A. Rectosigmoidoscopie B. Endoscopie oeso-gastroduodénale C. Echographie abdominale

8

D. Coloscopie E. TDM thoraco-abdomino-pelvienne (TDM TAP) 54.Si l’endoscopie haute est normale, quel examen réalisez-vous en deuxième intention ? A. Rectosigmoïdoscopie B. Endoscopie oeso-gastroduodénale C. Echographie abdominale D. Coloscopie E. TDM thoraco-abdomino-pelvienne (TDM TAP) 55. Une endoscopie haute faite est revenu en faveur d’une gastrite érythémateuse, l’échographie abdominale n’était pas concluante gênée par la présence de gaz ; la rectosigmoïdoscopie est sans anomalie, cette dernière est complétée par une coloscopie qui retrouve un processus ulcéro-bourgeonnant au niveau du colon ascendant avec à l’étude histologique un adénocarcinome moyennement différencié ; la TDM TAP retrouve : une métastase hépatique du segment IV de 15 mm de diamètre. Le patient OMS 2 est présenté en oncologie. Quelle est la conduite à tenir la plus appropriée pour notre patient ? A. Chimiothérapie préopératoire pendant 6 mois puis hémicolectomie droite et métastasectomie B. Colectomie totale puis chimiothérapie puis métastasectomie secondaire C. Résection segmentaire colique droite + métastasectomie puis chimiothérapie D. Hémicolectomie droite et métastectomie puis chimiothérapie adjuvante E. Prothèse colique + métastectomie + Chimiothérapie post opératoire + hémicolectomie droite Cas clinique n°6 Un homme âgé de 54 ans consulte aux urgences pour douleurs abdominales intenses à type de coliques associées à des vomissements avec arrêt des matières et des gaz. 56. Les éléments suivants en rapport avec le tableau clinique devraient être recherchés à l’interrogatoire sauf un lequel ? A. Antécédents personnels médico-chirugicaux B. Antécédents familiaux de cancer colorectal C. Notion d’épisodes similaires D. Evolution de la symptomatologie E. Intoxication alcoolique Le patient a des antécédents personnels d’hypertension artérielle bien équilibrée, des antécédents familiaux de cancer colorectal ; il s’est plaint d’une constipation depuis 5 mois traitée par des laxatifs et le tableau actuel dure depuis 24 heures. Il n’a pas la notion d’éthylisme. 57. Parmi les examens paracliniques suivants, lesquels demandez-vous en première intention ? 1. Ionogramme sanguin 2. PET scanner 3. Abdomen debout sans préparation 4. Echographie abdominale 5. Coloscopie A : 1,2 B : 1,3 C : 3,4 D : 1,5 E : 2,5 Ionogramme sanguin : Na+ 130mmol/l, K+ 3,4mmol/l ; ASP : niveaux hydro-aériques périphériques plus hauts que larges, échographie abdominale gênée par l’abondance des gaz, coloscopie gênée par une mauvaise préparation ; pet scan non disponible aux urgences. 58. Parmi les diagnostics suivants lesquels évoquez-vous en premier ? 1. Sténose tumorale du grêle 2. Fécalome 3. Tumeur du rectum ou du colon gauche 4. Hernie crurale étranglée 5. Infactus entéromésentérique A : 1,2

B : 2,3

C : 3,4

D : 1,5

E : 2,5

9

D’autres explorations complémentaires ont été réalisées objectivant une tumeur sténosante du colon sigmoïde étendue sur 3 centimètres sans métastases hépatiques. 59. Quelle est votre conduite à tenir après la mise en condition du malade ? A. Mise en place d’une prothèse colique B. Chimiothérapie néoadjuvante C. Colectomie totale D. Intervention de HARTMANN E. Résection segmentaire et anastomose colo-rectale 60. Vous préconisez un dépistage familial aux apparentés au premier degré, quel est l’examen adéquat ? A. Test Hémoccult pour recherche de sang dans les selles puis coloscopie en cas de positivité B. Test immunologique pour recherche de sang dans les selles puis coloscopie en cas de positivité C. Echographie abdominale périodique D. Coloscopie systématique E. Coloscopie en cas de symptômes digestifs

10