Rapport PFE Gestion Des Risques 2021 [PDF]

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Zitiervorschau

Département Economie & Gestion

Rapport PFE

Faculté polydisciplinaire de SAFI En vue de l’obtention de la licence fondamentale en Economie et gestion Filière : Gestion

Sujet : gestion des risques et résilience des organismes

Risk management

Encadré par : MR. EL OUAFA Khalid

Réalisé par : Mlle BETTA Zahira Mlle BADRA Fatima

Année universitaire : 2020/2021

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Remerciement

Avant de commencer ce travail, nous tenons à exprimer notre profonde gratitude à notre cher encadrant et professeur M Khalid ELOUAFA. Merci pour ces suggestions et ces orientations, qui ont guidé la réalisation de ce travail. Nous lui exprimons notre profonde gratitude et notre respect. Nous tenons également à remercier tous nos professeurs de département Economie et Gestion, qui ont consacré trop de temps et d'énergie pour nous, et qui ont apporté leur aide et leur temps sans hésitation. Merci bien pour L'opportunité de réaliser ce travail qui nous permet d'améliorer l'esprit de la recherche scientifique et d’améliorer les connaissances acquises dans notre parcours universitaire pour les différentes disciplines. Nous vous remercions pour vos conseils, vos suggestions, et votre soutien. Un grand MERCI

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Résumé Abstract Introduction générale

Partie 1 : généralités sur la Gestion des Risques Introduction

Chapitre 1 : le concept général de la gestion des Risques Section 1.1 : Origines, présentation et catégories des Risques Section 1.2 : Organisation des risques pour les organismes

Chapitre 2 : les Risques non financiers et financiers Section 2.1 : Risques stratégiques et opérationnels et les outils de maitrise Section 2.2 : Risques financiers et les outils de mesure et de contrôle Conclusion

Partie 2 : Gestion des Risques au secteur bancaire Introduction

Chapitre 3 :

Gestion des risques bancaire pour les banques marocaines

Section 3.1 : les techniques de La Gestion des Risques bancaire au niveau des banques commerciales Section 3.2 : la Gestion des Risques bancaire pour les banques participatives

Chapitre 4 : Impact de covid 19 sur le secteur bancaire : cas des banques marocaine commerciales Section 4.1 : le Risque de pandémie sur les banques commerciales Section 4.3 : Résilience de secteur bancaire marocain : Cas BANK OF AFRICA Conclusion

Conclusion générale Liste des abréviations Bibliographie

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Problématique du sujet

Les organisations relevant du cadre général sont confrontées à une variété des risques qui peuvent affecter les activités de l’entité ; ou si le niveau de risque est élevé, cela entraînera une défaillance. Afin de permettre à l'entreprise de gérer, contrôler et maîtriser ces risques, le concept de « gestion des risques » est intégré dans la stratégie de l'entreprise. Alors, quels sont les risques les plus courants qui affectent la rentabilité d'une organisation ? Pour les entreprises de manière générale et pour les banques dans un cadre spécifique, quelles sont les différentes méthodes d'évaluation et de contrôle des risques ?

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Résumé : Au monde des affaires, la prise de risque est inévitable, chaque entreprise fait face à des multitudes des risques qui menacent sa rentabilité ou sa réussite de manière générale. Cependant, il est nécessaire de les identifier, les évaluer et les gérer. Pour cela ; un concept est venu pour aider les dirigeants dans ce sens :la gestion des risques de différentes catégories. Ce type de gestion concerne l’identification des dangers pouvant affecter la rentabilité et la viabilité de l’entreprise.et ainsi, mettre en place les actions préventives pour minimiser les dégâts qu’un risque peut causer. C’est une notion très importante, pour que l’organisme soit solide et résilient. Dans notre travail on va essayer de cadrer ce concept et présenter les risques les plus répondus au niveau des organismes en expliquant les techniques et les mesures adaptées pour faire face à ces risques de façon générale en première partie, et on va traiter ce terme d’une manière plus précise au secteur bancaire marocain au niveau de deuxième partie.

Abstract : In the world of business, Risk- takin Is inevitable, every campany facing to the lot of risks That threaten its, profitability or success in general. However, it is important to identify, evaluate and manage them. For this, a concept has come to help Managers in this sense: Risk management for different categories. This type of mangement involves identifying the risks that can affect the profitabililty and viability of the business, and put in place preventative actions to minimize the a Risk damage can do. It is a concept neccessary for every campany will be solid and resilient. In Our project, we will try to frame this concept and present the Most relevant risks at the level of the Organizations by explaining the techniques and measures to adapt to these risks in general first part, and we treat this term more accuralety to the moroccan Banking sector at the level of second part of this work.

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La gestion des risques d’entreprise (GRE), une composante essentielle de la stratégie d’entreprise, est un processus qui permet à l’organisation de cibler les événements et d’y répondre efficacement. Ces événements, pouvant être des risques à éviter ou des opportunités à saisir, se traduisant par la modification du patrimoine et des résultats de l’organisation. Ils sont déterminants pour le cout de financement demandé par les investisseurs et les créanciers. Ne signifiant pas renforcement au risque, mais plutôt maitrise du risque, la GRE vise l’amélioration de la gestion et la création de la valeur, entre autres, une allocation objective et optimale des ressources, l’atténuation des risques financiers, l’exploitation des risques commerciaux, une meilleure concentration sur ses priorités et le renforcement de ses processus de contrôle interne via l’intégration de pratiques quotidiennes de gestion des risques (Naciri, 2015 ; Maingot et al 2012).Le tout assure que l’organisation est rentable et pérenne. Le risque est de différents types, et les réponses à y apporter varient en fonction d’eux, la GRE est à intégrer à la gestion globale de l’organisme ; elle doit être prise en compte dans la stratégie de l’organisation et couvrir l’ensemble de ses activités, de ses processus et de ses actifs. Malgré son énorme potentiel, des facteurs comme l’erreur humaine et son out, élevé, peuvent l’affaiblir. Un dispositif de GRE efficace est capable, notamment, de maintenir le niveau des risques dans les limites fixées de l’appétence pour le risque et de favoriser l’atteinte des objectifs organisationnels. La mise en œuvre d’un programme de gestion intégrée du risque implique une culture au risque, la délimitation claire des responsabilités, l’établissement d’objectifs particuliers de GRE et de rendement, la promotion des compétences en GRE, la mise en place d’une structure de GRE et la communication de l’information sur GRE. (Naciri, 2015 ; Gouiaa 2018). Les banques comme tous les organismes doivent prendre la gestion de risque comme étant une mission principale qui accompagne son activité ; il existe plusieurs types des risques qui peuvent affecter la survie d’une banque. Les activités bancaires sont fondamentalement basées sur la maitrise du risque et la gestion de relation client (Lamarque 2010), l’analyse des risques au sein des banques effectuée par certain nombre de méthodes traditionnelles et nouvelles afin d’assurer la pérennité de cet organisme et maintenir sa stabilité financière qui conduit à la stabilité financière dans le cadre général.

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Partie 1 : généralités sur le concept de Risque

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Introduction : Le risque est inhérent à l'entreprise et constitue même son essence, donc les organismes dotés d’un mécanisme de gestion des risques seront mieux préparés et auront une activité plus rentable et un organisme plus solide. La notion de Gestion de risque est un processus qui permet d’identifier les risques auxquels fait face une entité. C’est un système structuré qui s’appuie sur des multiples des moyens et techniques pour s’assurer, l’efficacité, la pertinence, la cohérence et la fiabilité des résultats. Ces risques peuvent être de caractère financier (taux d’intérêt, taux de change, liquidité, l’endettement…), ou des risques stratégiques et opérationnels. A partir de ce chapitre, on traitera cette notion et sa littérature, et par la suite les différentes techniques déployées par les firmes afin d’obtenir le bon fonctionnement, et de garder la continuité d’activité quelles que soient les pressions exercées par l’environnement ou par l’activité elle-même.

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Chapitre 1 : le concept de la gestion des Risques : Introduction : Ce chapitre est consacré à traiter le concept de la littérature de Gestion risque, définitions, origines, catégories et l’organisation de ce concept selon la norme ISO 31000, de nombreux organismes internationaux définissent ce terme, suite à l’importance accordée à ce type de Gestion en différents niveaux des entités ; Donc comment peut-t-on définir cette notion ? et quelles sont les raisons qui conduisent les économistes en monde d’adopter ce terme ? quels sont ses différentes catégories et comment s’organisent ?

Section 1.1 : Présentation Risque, naissance, et catégories : a_ Comment peut-t-on définir la notion de la gestion des risques ? ➢ Ce terme est utilisé par les économistes pour montrer la probabilité de réalisation des pertes ou l’incertitude quant aux gains. ➢ Dans la littérature financière, le risque se réfère à une situation dans laquelle deux ou plusieurs résultats sont possibles. (Dans le cas où il y’a une seule issue possible : l’absence de risque). ➢ Le risque est un événement avec la capacité d’avoir un impact (d’inhiber, d’améliorer ou de causer le doute) sur la mission, la stratégie, les projets, les activités routinières, les objectifs, les processus de base, les dépendances clés et/ou la réalisation des attentes des parties prenantes (Hopkins, 2010) Plusieurs économistes et organismes nationaux définissent ce concept « le risque », on citer ISO 31000 ; Institue of Risk management (IRM) ; Institue of international Auditors ; ISO Guide 73 31000 : Le définition du risque dans la norme ISO 31000 est la suivante : effet de l’incertitude sur des objectifs. Le management du risque est donc un outil pour contrôler les menaces et les effets négatifs et pour mettre à profit les opportunités et les effets positifs. Il peut ainsi améliorer les prestations d’une organisation, d’un projet ou d’un produit. IRM : définit le risque comme étant la combinaison de la probabilité d’un événement et sa croissance, les conséquences peuvent être positives ou négatives. Institue of Internal Auditors : définit le concept par le doute sur un événement qui pourrait avoir un impact sur la réalisation des objectifs, le risque est mesuré en fonction des conséquences et probabilités.

Notion gestion du risque :

Selon (COSO II report, 2004) : « Le management des risques de l’entreprise » est défini comme étant « un processus mis en œuvre par le conseil d’administration, la direction générale, le management et l’ensemble des collaborateurs de l’organisation. Il est pris en compte dans l’élaboration de la stratégie ainsi que dans toutes les activités de l’organisation. Il est conçu pour identifier les évènements potentiels susceptibles d’affecter l’organisation et pour gérer les risques dans les limites de son appétence pour le risque. (Cairn.info) Il vise à fournir une assurance raisonnable quant à l’atteinte des objectifs de l’organisation ». Il s’agit donc d’une approche rigoureuse de l’évaluation et du repérage de tous les risques menaçant l’atteinte des objectifs stratégiques d’une organisation et implique tous les membres de l’organisation et e, à tous les niveaux.

b_ Aperçu Historique sur la gestion de Risque 1 : La gestion du risque ou le « Risk Management » ce terme apparu aux Etats Unis et son application mise en place d’après des années soixante. Puis en 1965 au Royaume Uni. Et Sa première utilisation en France serait en 1975.

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✓ Aux années 1970/1980 : l’apparition de plusieurs événements, l’innovation technologique, les grandes catégories de risques (risque économique, risque de nature socioculturelle) ; aussi que l’environnement politique non stable (la stabilité politique est le garant primordial de l’entité). ✓ Nouvelle génération des risques : la dernière décennie du 2 siècles a été caractérisée par un changement radical de la nature des aléas qui menacent l’organisation. En fait les risques majeurs qui occupaient une place importante dans les années 1970/1980 ; risques politiques, économiques, socioculturels (Field & Peter,2003), ne sont plus dans le contexte de la fin des années 1990, soit qu’ils ont disparu, soit que leur importance n’est plus significative (Bou Nade,2017). Néanmoins d’autres risques qui n’avaient qu’une place mineure parmi l’ensemble des risques, une décennie plus tôt, ont connu une montée en puissance notamment, le développement de la cybercriminalité, la multiplication de plaintes pour harcèlement, le terrorisme, l’insécurité dans les entreprises ou encore la mauvaise santé de leur personnel (Hassid, 2011).

Principales dates historiques du développement de la gestion des risques : 1932

Premier numéro du Journal of Risk and Insurance.

1946

Premier numéro du Journal of Finance.

1952

Parution de l’article “Portfolio Selection” de Markowitz.

1961-1966

Treynor, Sharpe, Lintner et Mossin développent le modèle CAPM.

1973

Formules de valorisation d’une option de Black et Scholes et de Merton.

1974

Modèle de risque de défaut de Merton.

1980-1990

Options exotiques, swaptions et des dérivés sur les actions.

1980-1982.

Premiers contrats OTC sous forme de swaps : swap de devises et swap de taux d’intérêt

1987

Premier département de gestion des risques dans une banque (Merrill Lynch)

1988

Bâle I

Fin années 1980

La valeur à risque (VaR) et le calcul du capital optimal.

1992

Gestion intégrée des risques (Integrated Risk Management). RiskMetrics (J.P. Morgan)

1997

CreditMetrics (J.P. Morgan).

1997-1998

Crises asiatique, russe et le défaut de LTCM.

2002

Nouvelles règles de gouvernance Sarbanes-Oxley et du NYSE

2004

Bâle II

2007

Crise financière

2009

Solvency II

2010

Bâle III

Source : CIRRELET1 2013-04 (Georges Dionne) 1 : CIRELLET : Centre interuniversitaire de recherche sur les réseaux d’entreprise, la logistique et le transport – CANADA- 2013

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c _Catégories des Risques :

Catégories de risques

Nature du risque

Risque financier (de change, de marché, de crédit, de taux d’intérêt)

Risque financier : changements dans le taux d’intérêt, le change, le crédit, la valeur de l’instrument financier et la liquidité. Risque du marché : changements dans la concurrence, dans le nombre de produits vendus par client, perte de parts de marché.

Risque lié à la réglementation gouvernementale Risque économique Risque de matières premières

Changement dans le contrôle, la réglementation, les législations nationales et internationales Changements dans les facteurs macroéconomiques. Changements dans les prix des matières premières

Risque environnemental Risque politique Risque d’illiquidité Risque de technologie Risque lié aux conditions climatiques Risque fournisseur Risque lié au cycle

Incidents dans l’environnement, lois et règlements environnementaux Conduite des affaires dans un contexte international Les difficultés de faire face à ses engagements, à ses échéances Changement rapide de technologie Conditions climatiques graves, défavorables à l’activité de l’entreprise

Risque de saisonnalité Risque opérationnel

Modèles saisonniers Risque opérationnel : défauts techniques, accidents, erreurs humaines, perte d’employés clés. Changements dans les canaux de distribution

Dépendance à l’égard de fournisseurs clés, fournisseurs peu sûrs Tendance cyclique naturelle

Risque de distribution Risque de ressources naturelles

Quantités insuffisantes de réserves, faible qualité des réserves. Source : cairn.info (Article : Management des risques de l’entreprise-2009)

Section 1.2: Objectifs et organisation du risque : a _ Objectifs de la gestion du risques : La gestion des risques a pour objectif principal de ramener, analyser et contrôler les différents risques liés à un domaine déterminé au niveau de l’entreprise. Quant à sa définition, elle est la mise en place d’un ensemble des techniques et des réflexions afin d’assurer la protection du patrimoine d’entité contre les différents risques qui peuvent impacter leur rentabilité. Ce terme à une approche globale qui rassemble les différentes méthodes de mesure de prévention et de protection matérielles, financières et juridiques, le recours à l’assurance et la recherche de solutions alternatives. Et en d’autres termes, GRE consiste à identifier les risques, à les qualifier, les quantifier, les maîtriser, et les analyser, à préconiser des mesures pour les contrôler, les réduire, voire les éliminer ainsi qu’à favoriser ou à assurer la protection, la prévention des actifs, et à définir un plan de gestion de crise tout en renforçant l’efficacité des structures d’organisation et des systèmes de gestion des nouveaux techniques… La gestion globale des risques a comme objectifs de : ✓ Sécuriser l'atteinte des objectifs de l'entreprise, ✓ Permettre aux dirigeants de disposer d'une vision globale et commune des principales menaces et opportunités manquées de l'organisme,

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✓ Allouer les ressources financières, humaines et technologiques aux véritables enjeux de l'entreprise.

b _ Organisation des Risques 2 :

Identification Risque

Analyse des risques Pil ota ge Evaluation des risques

Traitement des risques

Figure 1 : Processus IHTS d’organisation du risque selon la norme ISO 31000 Identification des Risques : processus qui accompagne l’Enterprise dès sa création, peut définie comme un recensement des risques, de sources différentes, jugés comme heurt menaçant l’atteinte des objectifs de l’organisme ; pour approfondir sa recherche le Risk manager de ce fait, utilise une « check-list », qui consiste à lister au préalable de lancement d’une activité les risques potentiels et probables qui peuvent envelopper chaque niveau du processus au cours de réalisation du projet ;( exemple méthode identification risque : diagramme cause-effet). A ce niveau, le manager se trouve face à un grand nombre de risque, et pour les traiter le manager est sensé de donner une signification à ces risques en les classant selon des critères qui lui permettent d’être efficace dans ses décisions. Hiérarchisation des Risques : la criticité = la fréquence* la gravité : Cette équation signifie que le Risk manager doit en principe intégrer dans ses missions la notion de criticité qui met en corrélation le degré de gravité du risque et sa fréquence ; la chose qui permet d’évaluer la vulnérabilité du système vis-à-vis les risques détectés, de même le Risk manager procède à d’autres mécanismes pour hiérarchisation des risques « la cartographie » ; cette notion est une classification par présentation synthétique et sous forme de carte hiérarchisée des risques identifiés.

2 : Evolution des risques : de la gestion du risque simple au management des risques (Revue du contrôle de la comptabilité et de l’audit _ Mars 2019).

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Traitement des Risques : les risques intolérables nécessitent un traitement immédiat, si le risque est jugé inévitable, les mangers peuvent soit couvrir l’activité en question en recourant à l’assurance soit la cesser carrément si elle risque de mettre la pérennité de l’entité en péril. En outre, il y a des catégories de risques que l’organisme peut coexister avec, dans les Managers décident d’accepter la source puisqu’elle ne représente pas une vraie menace pour entreprises. L’action la plus fréquemment utilisée vise à la réduction de la gravité ou de la fréquence. Suivi et mise à jour plan Gestion Risque : la mise à jour du plan d’analyse risque et à tenir périodiquement pour permettre au Risk manager d’avoir toujours le tableau de bord tel un pilote aux commandes d’un appareil devant garder l’œil vigilant sur l’itinéraire adéquat. Il s’agit d’affiner les données caractéristiques des risques déjà connus, de réévaluer leur criticité, de contrôler l’application des actions de maitrise, d’apprécier l’efficacité des actions engagées, et de surveiller le déclenchement des événements redoutés et leurs conséquences. Ce moyen permet de vérifier l’atteinte des objectifs fixés et de favoriser l’amélioration continue que devraient rechercher tous les acteurs.

Conclusion : Dans ce chapitre, on constate un vrai intérêt accordé à la notion de la Gestion des risques, GRE au niveau des organismes permet de diminuer la probabilité de faillite et être en état plus solide ; ce terme nécessite certains outils et techniques d’analyse déterminés, on va les traiter dans le chapitre suivant.

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Chapitre 2 : les Risques non financiers et financiers : Introduction : Plusieurs catégories de risques peuvent affecter la rentabilité de l’organisme, et bien précisément, les risques stratégiques, opérationnels, et les différents types de risques financiers, alors nous essaierons dans le présent chapitre de cadrer ces risques, et traiter un ensemble de méthodes et les outils déployés vise à la gestion de ces risques, réduire et contrôler leurs impacts.

Section 2.1 : Risques stratégiques et opérationnels et les outils de maitrise : a _ Risque Stratégique : Le risque stratégique peut se définir comme étant le risque lié aux choix stratégiques d’une entreprise dans l’objectif de s’adapter à son environnement concurrentiel. Les choix stratégiques doivent respecter les attentes des partenaires et des clients, assurer la croissance des rendements et l’amélioration de la qualité des services et produits. Les risques stratégiques peuvent apparaitre selon leurs ordres : ▪ ▪

Les risques aux conséquences potentiellement graves (remise en cause de la viabilité de l’entreprise). Les risques aux conséquences susceptibles de faire échouer la stratégie (risque ne remettant pas en jeu la pérennité de l’entreprise mais suffisamment graves/ ou fréquents pour faire échouer la stratégie).

b _ Risque opérationnel : Défini comme étant un risque non financier qui correspond aux risques de pertes financières résultant d’une inadéquation ou d’une défaillance des procédures (non-respect, contrôle absent ou incomplet), de son personnel (erreur, malveillance et fraude) des systèmes internes (panne informatique…), ou des événements extérieurs (la réglementation, les catastrophes naturelles…). C’est une notion qui regroupe toutes sortes d’erreurs de traitement qui peuvent survenir au cours de la vie d’un dossier, on peut citer quatre grandes catégories de risques opérationnels : risque de système d’information, risque juridique, risque au niveau de comptabilité, et risque de la ressource humaine.

c_ Les outils de pilotage de Risque Opérationnel : La cartographie de Risque 3 : La cartographie des risques est un outil clé du processus Management Risque (PMR) qui permet de répondre aux trois Premières phases du PMR, à savoir : • • •

Identifier et évaluer les risques ; Traiter les risques ; Suivre leur évolution ;

Après avoir proposé une définition de la cartographie des risques, de ses principaux objectifs et une liste indicative de risques majeurs en milieu industriel et commercial, cette partie est consacrée à deux approches différentes d’élaboration d’une cartographie : une approche « bottom-up » et une approche « top-down » par partie prenante. Ces deux approches ne prétendent pas offrir une méthode d’identification des risques exhaustive et infaillible mais un certain nombre de pistes pour construire sa propre cartographie. Cartographie des risques : Positionnement des risques majeurs selon différents axes, tels que l’impact potentiel, la probabilité de survenance ou le niveau actuel de maîtrise des risques.

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Objectifs d’une cartographie des Risques : L’établissement d’une cartographie des risques peut être motivé par deux natures de facteurs :

Des facteurs internes :

• mettre en place un contrôle interne ou un processus de maîtrise des risques adéquat ; • aider le management dans l’élaboration de son plan stratégique et sa prise de décisions ; il s’agit alors d’un outil de pilotage interne ; • apporter les informations sur la maîtrise des risques au comité d’audit ; l’examen des risques significatifs et de leur couverture par le comité d’audit est en effet l’une des recommandations du Rapport Bouton ; • orienter le plan d’audit interne en mettant en lumière les processus/activités où se concentrent les risques majeurs ; • ajuster les programmes d’assurances fondés sur les risques majeurs identifiés dans la cartographie des risques (Risk management) ; • améliorer ou développer une culture de management des risques dans une entreprise grâce à l’établissement, notamment, d’outils d’auto-évaluation ; • prévenir la destruction de valeur ou accroître la valeur en utilisant le couple risques/opportunités.

Des facteurs externes :

• respecter les lois ou les bonnes pratiques en matière de gouvernement d’entreprise (Sarbanes-Oxley Act, Combined Code anglais et Rapport Bouton par exemple) ; • répondre à l’attente des marchés et fournir des informations aux actionnaires • s’adapter à un environnement de plus en plus concurrentiel, nécessitant une bonne maîtrise de ses risques/opportunités. Cet objectif relève plus généralement du processus de management des risques, la cartographie des risques étant un des moyens de l’atteindre ; • veiller à la bonne image de l’entreprise.

Source : IENA (blog de pilotage et de performance des entreprises) 3 : livre : Etude du processus de management et de cartographie des Risques (conception, mise en place et évaluation) _ Guide d’audit page 24/25

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Balanced Scorecard de la gestion de Risque (Tableau de Bord équilibré) 4 : BSC est un outil multidimensionnel réunit des indicateurs financiers et non financiers, internes et externes, à long et à court terme, ainsi que les indicateurs de résultats ex-post et des indicateurs de moyen à priori pour mettre en évidence les mesures permettant ; d’atteindre les objectifs (Kalpan & Norton 1996). La qualité finale du BSC est assurée par l’existence d’indicateurs qui se rapportent à chacun des quatre éléments suivants : finance ; clients, processus interne et apprentissage et développement organisationnel dont la synthèse via la carte stratégique qui permet aux entreprises d’agir par anticipation sur les sources de performance avant même qu’elles ne se transforment en produits et en charge. Le champ d’application du BSC prendra à cet égard en compte les risques éventuels dont l’identification et le contrôle permettant de définir les meilleures stratégies et d’affecter les ressources en fonction des priorités (Kunkel, 2004). C’est à cette condition que la gestion des risques est envisageable et adaptable aux spécificités de chaque organisation. Le processus de conception du BSC de GRE s’est déroulé en trois étapes : l’alignement du risque et la stratégie de l’entreprise, l’élaboration de la carte stratégique et enfin l’identification des rapports de gestion.

Section 2.2 : Les Risques financiers et les outils d’évaluation : a _ Risque d’endettement : L’emprunt est un facteur important et souvent indispensable à la croissance de l’entreprise, néanmoins l’emprunt peut vite devenir un danger pour l’organisme s’il n’arrive pas à bien maitriser et gérer le niveau de l’endettement. C’est un terme qui désigne une situation marquée par une accumulation de dettes, lorsque cet endettement devient très important, on parle de surendettement qui peut générer un vrai risque financier pour l’entreprise qui impacte sa rentabilité. L’effet de levier : lorsqu’une entreprise s’endette, les détendeurs des capitaux propres augmentent leur risque parce qu’ils devront en priorité rembourser les créanciers. Cette prise de risque accrue, provoquée par l’endettement, mérite une rémunération supérieure, cette technique est appelée « Effet de levier ». Toutefois l’effet de levier augmente la rentabilité des capitaux propres taux que le taux d’endettement est inférieur à l’augmentation des bénéfices obtenues grâce à emprunt. Dans le cas inverse ; LE devient négatif.

b _ Risque de liquidité : On peut définir ce risque par la situation où l’entreprise à une incapacité d’honorer ses engagements de paiement en court terme (fournisseurs, dettes fiscales et sociales…), Le risque de liquidité pour les entreprises désigne généralement le risque de rupture de trésorerie, Ce risque représente un vrai danger pour l ‘organisme, il peut conduire à une situation de cessation de paiements, voire à la faillite. Le risque de liquidité peut aussi concerner les placements financiers difficiles à “liquider” à très court terme. En effet, les entreprises détenant des actifs illiquides peuvent se retrouver dans l’impossibilité de revendre leurs positions au prix du marché en raison du trop faible volume d’acheteurs présents en contrepartie.

4 : Pilotage de la performance par le Balanced Scorecard de gestion des risques : proposition d’un cadre méthodologique Revue Internationale du chercheur (Revue française). 07/06/2020

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Il est donc possible de citer deux origines principales pour le risque de liquidité d’une entreprise : ❖ L’absence d'un "matelas de sécurité" important pour couvrir l'ensemble des dépenses à gérer (notamment les plus inattendues) ; ❖ Une difficulté à se refinancer sur le marché du crédit ou sur les marchés financiers.

c_ Risque taux d’intérêt : Le Risque de taux d’intérêt réside dans la vulnérabilité de la situation financière d’un établissement à une évolution défavorable des taux d’intérêt. Lorsque le taux d’intérêt augmente, les postes de l’actif se déprécient, et inversement. La baisse des taux d’intérêt conduit à une hausse de la valeur actuelle de la dette (du passif). Cette hausse constitue une menace pour le remboursement de la dette par l’entreprise. Les effets du risque de taux d’intérêt sur les valeurs de l’actif et du passif varient en fonction des caractéristiques de chaque poste d’actif. L’évaluation du risque de taux du bilan (bilantiel) permet de mesurer l’effet des variations des taux d’intérêt sur les fonds propres de l’entreprise et sa valeur. (Cairn.info) La capacité d’une entreprise à faire face au fardeau croissant représenté par la charge d’intérêt peut être mesurée par le ratio de couverture de l’intérêt (Interest cover ratio). (EBE/ Intérêts). Le risque de taux d’intérêt peut également se manifester au bilan d’une entreprise par une variation de la valorisation de ses actifs ou de ses passifs, et donc impacter par ricochet certains indicateurs financiers clés tel que le ratio d’endettement net (gearing) (Endettement net/ capitaux propres). Ce risque provient généralement d'un décalage entre ses emplois et ses ressources à taux variables ; une différence qualifiée de « gap de taux ». Le monde de la finance définir les sources de risque de taux d’intérêt suivants : ➢ Risque de déformation de la courbe des taux (yield curve Risk) : suite à l’intervention d’une banque centrale ou à un changement du consensus sur le marché des taux d’intérêt (panification ou aplanissement de la courbe des taux) ; ➢ Risque de base (basis Risk) : lorsque la différence entre le prix d’un sous-jacent et d’un de ses dérivés se creuse sur le marché à terme ; ➢ Risque de révision de taux (repricing Risk) : lors du renouvellement des conditions d’un placement (OPCVM, bon du Trésor, obligation d’Etat…), ou d’une source de financement. ➢ Risque des clauses optionnelles : en cas de mauvaise gestion des options associés aux dettes ou créances.

d_ Risque taux de change 5 : Certains auteurs mesurent la notion du risque de change comme « les pertes éventuelles susceptible d’affecter du fait des variations des parités ou des cours de change des monnaies étrangères les revenues de l’entreprise libellée de devises étrangers » (Pissert, 1973). Par contre d’autres, jugent que « cette conception du risque de change est restrictive dans la mesure où par cette définition seule les pertes éventuelles de l’entreprise sont concernées, par ailleurs, la gestion elle-même du risque est réduite à sa plus simple expression puisque son objectif est la minimisation de ce risque » (Gilles, 1976). Le risque de change donc, est la variabilité de la valeur de l’entreprise, provoquée par la volatilité des cours de change.

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Risque de change Risque aléatoire

Risque conditionnel

Risque réel ou certain

Risque aléatoire

Risque conditionnel

Risque réel

Dans le cas où il n’aurait pas d’engagement définitif au niveau contractuel de la part de deux parties.

Dans le cas où il n’y a pas d’engagement irréversible de la part d’un contractant n’a pas encore manifesté sa volonté. La réalisation de l’engagement demeure est incertaine ; puisqu’elle soumise à la condition que l’autre partie accepte (Risque conditionnel opérationnel).

Dans le cas ou résultent de deux engagements irréversibles et réciproques pour les deux parties l’exportateur et l’importateur, Il devient réel lors de la signature d’une affaire, ou lorsque la réponse à un appel d’offre est positive.

Source : Elaboré par les auteurs (à partir scribd.com)

Typologie de Risque de change : Risque de change de transaction : est l’effet des variations des taux de change sur les flux monétaires entre le moment ou la transaction est engagée et le moment où elle est réglée. C’est l’impact de la variation des taux de change sur les flux monétaires contractuels de la firme. (Chow, Wayne & Michael, 1997). Risque de change de consolidation : est un risque lié à la conversion des états comptables de filiales étrangères et des profits des filiales en devise locale. Risque de change économique : est le risque que les fluctuations du taux de change affectent, d’une manière défavorable, la valeur de l’entreprise. Cette dernière, est sa valeur de marché ou économique égale à la somme des flux actualisés à l’infini (Fontaine ; 2008).

e_ Risque marché financier : Risque de portefeuille : Ce type de risque s’analyse en risque de marché et risque spécifique : Risque spécifique /non systématique : est lié à l’entreprise cible, il est fonction de l’image de marque de l’entreprise, de la qualité des produits et du capital humain, de la gestion…, il peut être contrôlé par l’investisseur par le bai de la diversification des titres composant le portefeuille de ce dernier (risque diversifiable). Risque de marché /systématique : est lié à la conjoncture économique : le cours d’une action suit en principe l’évolution du marché (si le marché évolue à la baisse, le cours de l’action risque de diminuer et réciproquement). Il est fonction de paramètres non maitrisables par l’investisseur et ne peut pas être éliminé par la diversification.

f _ Les techniques de contrôle des Risques financiers : Mesure Risque de liquidité : La mesure de la liquidité d'une entreprise est une opération primordiale, afin de s'assurer que les échéances des dettes à CT soient effectivement financées par le cash disponible, et si nécessaire par des actifs de court terme facilement transformables en liquidité.

5 : article les stratégies de couverture contre le risque de change- Revue CCA Juin 2018 livre : Gestion du risque de change – patrice FONTAINE _ Economica

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Dans ce sens Trois ratios peuvent évaluer la liquidité à court terme : - le ratio de liquidité générale (actifs à moins d’un an / passifs à moins d’un an) ; - le ratio de liquidité réduite ([créances à moins d’un an + disponibilités] / passifs à moins d’un an) ; - le ratio de liquidité immédiate (disponibilités / passifs à moins d’un an) ; Contrairement du risque de solvabilité (qui désigne l’incapacité à rembourser sa dette), le risque de la liquidité ne concerne pas que les organismes en difficulté. Dans le cas d'une entreprise dont le chiffre d'affaires croît rapidement, et également la croissance rapide de son besoin en fonds de roulement (BFR), peut grandement dégrader l'état de la trésorerie nette et mettre l’entreprise devant le risque de liquidité. (3vfinance.com).

Couverture Risque taux d’intérêt pour les entreprises : Pour diminuer ce risque, l’organisme peut se couvrir à partir des produits financiers dérivés exemple de « Forward-Forward », c’est un produit dérivé de taux ferme qui permet de se couvrir contre une évolution défavorable du taux liée à une opération future de prêt ou d’emprunt. Aussi, peut recourir à l’instrument de couverture « swap de taux », ou ce qu’on appelle contrat d’échange de taux d’intérêt qui permet à une entreprise de transformer un taux variable vers un taux fixe, ou contrairement. A travers cet outil de couverture, l’organisme peut piloter avec précision la répartition entre taux fixes et taux variables au sein de ses placements ou de ses financements. Il lui est donc possible de réduire son exposition au risque de taux d’intérêt, si ce dernier dépasse les limites définies dans sa stratégie de gestion du risque. La mise en place d’une stratégie de couverture n’est toutefois pas une obligation. Puisque La réalisation d’opérations de couverture représente un coût pour l’entité, et Pour bien gérer le risque de taux, une entreprise doit adopter une approche professionnelle et de se doter des bons outils. (3vfinance.com)

Techniques de couverture Risque de change 5 : Généralement on peut citer deux grandes catégories des techniques de couverture de risque de change : techniques internes et externes. Internes : ✓ Le règlement au comptant ✓ Ouverture d’un compte en monnaie étranger. ✓ Choix de la monnaie de facturation : il s’agit d’un moyen qui ne subit aucun risque de change, ce risque intervient dès qu’une monnaie autre que la monnaie nationale entre en jeu. ✓ L’affacturage : il s’agit de la transmission du risque de change à une société d’affacturage (c’est une technique de financement utilisée pour des montants élevés, sur un portefeuille de clients et pour des ventes dont l’échéance des paiements ne dépasse pas les 6 mois). ✓ La compensation : est une technique par laquelle une entreprise limite son risque de change en compensant les encaissements et les décaissements de la même monnaie. Ainsi, le règlement d’une créance en devise sera affecté au paiement d’une dette libellée dans la même unité monétaire. La position de change ne porte alors que sur le solde (Debauvais & Sinnah, 1992). ✓ Le termaillage : il consiste à accélérer ou retarder les encaissements ou les décaissements des devises selon l’évolution anticipée de ces devises. (Prissert, Garsuaul & Primi, 1995). ✓ Les clauses monétaires dans le contrat.

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✓ Les swaps de change : sont des accords conclus entre deux parties qui s’échangent un montant déterminé de devise et s’engagent mutuellement à effectuer régulièrement des paiements correspondant aux intérêts, ainsi qu’à se rendre le montant changé à une échéance déterminé. (Dans la plupart du cas la banque est l’intermédiaire pour la transaction). Externes : ✓ Les options de change : sont des instruments de couverture du risque de change qui donnent à son acheteur le droit, et non pas l’obligation, d’acheter ou vendre un montant de devises à un cours déterminé d’avance, en contrepartie du paiement d’une prime. ✓ Marché monétaire : le recours au marché monétaire peut se faire via deux voies : les prêts et les emprunts en devises ou « avances en devises ». ✓ Marché des changes à terme : la couverture à terme se fonde sur un échange d’une devise contre une autre, sur la base d’un cours comptant fixé avec livraison réciproque à une date convenue, deux opérations sont possibles : l’achat à terme et la vente terme (Desbriéres & Poincelot, 1999).

Les approches de la mesure Risque portefeuille 6 : Modèle de Makowitz : théorie financière développée en 1952 par Harry Markowitz ; d’après cette théorie, l’investisseur à un comportement rationnel (chercher à maximiser les profits et minimiser le risque). La rentabilité d’un titre est mesurée par l’espérance mathématique du titre, et le risque mesuré par l’écart-type du titre, ; l’investisseur portera son choix : • •

Pour un niveau de risque identique sur le titre présentant la rentabilité la plus élevée. Pour un niveau de rentabilité identique, sur le titre présentant le risque minimal ; il exigera un taux de rémunération élevé si le risque est important : plus le risque est élevé, plus le taux exigé sera élevé afin de rémunérer le risque encouru.

Mesure de degré de dépendance entre plusieurs titres : ▪ ▪ ▪

Coefficient de corrélation COV>0 : Les taux de rentabilité des titres concernés évoluent dans le même sens. Coefficient de corrélation COV