Questions Sur Les Sectes Et Religions [PDF]

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Zitiervorschau

Tables des Matières 1. Jésus est-il réellement le seul chemin vers le ciel ? 2. Comment définir une secte ? 3. Quelle est la meilleure manière d’évangéliser un membre d’une secte ou d’une fausse religion ? 4. Comment reconnaître un faux enseignant / prophète ? 5. Qui sont les témoins de Jéhovah et quelles sont leurs croyances ? 6. Le mormonisme est-il une secte ? Que croient les Mormons ? 7. Les chrétiens doivent-ils tolérer la religion des autres ? 8. Qu’est-ce que le bouddhisme et que croient les bouddhistes ? 9. Qu’est-ce que la gnose chrétienne ? 10. Qu’est-ce que la science chrétienne ? 11. Avec tant de religions différentes, comment savoir laquelle est la bonne ? 12. Qu’est-ce que l’Église orthodoxe et quelles sont les croyances chrétiennes orthodoxes ? 13. Qu’est-ce que l’hindouisme et en quoi consistent les croyances des hindous ? 14. Qu’est-ce que l’islam et que croient les musulmans ? 15. Qu’est-ce que le judaïsme et quelles sont les croyances juives ? 16. Que dit la Bible du karma ? 17. Quelle est la différence entre religion et spiritualité ? 18. La scientologie est-elle une confession chrétienne ou une secte ? 19. Pourquoi tant de religions ? Toutes les religions mènent-elles à Dieu ?

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1) - Question : « Jésus est-il réellement le seul chemin vers le ciel ? » Réponse : Oui, Jésus est le seul chemin vers le ciel. Une telle revendication d’exclusivité a de quoi choquer les mentalités postmodernes, mais c’est la vérité. La Bible dit qu’il n’y a de salut qu’en Jésus-Christ. C’est lui-même qui a dit, en Jean 14.6 : « C’est moi qui suis le chemin, la vérité et la vie. On ne vient au Père qu’en passant par moi. » Il n’est pas seulement un chemin parmi d’autres : Il est le chemin, le seul chemin. Personne, quels que soient ses exploits, sa réputation, ses connaissances ou sa sainteté personnelle, ne peut venir à Dieu le Père autrement que par Jésus. Il y a plusieurs raisons pour lesquelles Jésus est le seul chemin. Il a été « choisi par Dieu » pour être le Sauveur (1 Pierre 2.4). Il est le seul qui est descendu du ciel et y est remonté (Jean 3.13). Il est le seul homme à avoir vécu une vie parfaite (Hébreux 4.15). Il est le seul sacrifice pour le péché (1 Jean 2.2 ; Hébreux 10.26). Lui seul a accompli la Loi et les Prophètes (Matthieu 5.17). Il est le seul homme à avoir vaincu la mort pour toujours (Hébreux 2.14-15). Il est le seul Médiateur entre Dieu et les hommes (1 Timothée 2.5). Il est le seul homme que Dieu ait « élevé à la plus haute place » (Philippiens 2.9). En plus de Jean 16.6, Jésus s’est aussi décrit lui-même comme le seul chemin vers le ciel dans plusieurs autres passages. Il s’est présenté comme l’objet de notre foi en Matthieu 7.21-27. Il a dit que Ses paroles sont la vie (Jean 6.63). Il a promis que tous ceux qui croient en lui auront la vie éternelle (Jean 3.14-15). Il est la porte des brebis (Jean 10.7), le pain de vie (Jean 6.35) et la résurrection (Jean 11.25). Personne d’autre ne peut revendiquer ces titres. La prédication des Apôtres se concentrait sur la mort et la résurrection du Seigneur Jésus. Pierre, s’adressant au Sanhédrin, a proclamé clairement que Jésus est le seul chemin vers le ciel : « Il n’y a de salut en aucun autre, car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (Actes 4.12) 2|Page

Paul, prenant la parole à la synagogue d’Antioche, a décrit Jésus comme le seul Sauveur : « Sachez-le donc, mes frères : c’est par lui que le pardon des péchés vous est annoncé et c’est par lui que toute personne qui croit est libérée de toutes les fautes. » (Actes 13.38-39). Jean, écrivant à l’Église mondiale, ajoute que nous sommes pardonnés en Christ : « Je vous écris, petits-enfants, parce que vos péchés vous sont pardonnés à cause de son nom. » (1 Jean 2.12). Seul Jésus peut pardonner les péchés. La vie éternelle au ciel n’est possible que par Christ. Jésus a prié : « Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » (Jean 17.3) Pour recevoir le don gratuit du salut de Dieu, nous devons regarder à Jésus, à lui seul. Nous devons croire en sa mort sur la croix pour nos péchés et en sa résurrection. « C’est la justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient. » (Romains 3.22) Un jour, pendant le ministère de Jésus, beaucoup de ceux qui le suivaient se sont détournés de lui et l’ont laissé, espérant trouver un autre sauveur. Jésus a demandé à ses douze disciples : « Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ? » (Jean 6.67) Pierre a répondu exactement de la bonne manière : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Et nous, nous croyons et nous savons que tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant. » (Jean 6.68–69) Puissions-nous tous, comme Pierre, croire que la vie éternelle ne se trouve qu’en Jésus-Christ. Avez-vous pris la décision d'accepter Christ après ce que vous venez de lire ici ? Si oui, cliquez sur le bouton ci-dessous : « J’ai accepté Christ aujourd’hui. » 2) - Question : « Comment définir une secte ? » Réponse : Quand on entend le mot secte, on pense souvent à un groupe qui adore Satan, sacrifie des boucs et prend part dans des rituels païens grotesques et malsains. En fait, peu de sectes prennent part à de telles pratiques. La définition la plus courante d’une secte est cependant plus étroite et désigne un groupe non-orthodoxe dont les membres tordent les doctrines originales d’une religion. 3|Page

Dans un contexte chrétien, une secte est donc un groupe religieux qui nie une ou plusieurs des vérités bibliques fondamentales et enseigne des doctrines qui font que ceux qui y croient ne seront pas sauvés. Une secte se réclame d’une religion tout en niant une/des vérité(s) fondamentale(s) de cette religion. Une secte chrétienne niera donc une ou plusieurs vérités chrétiennes fondamentales, tout en continuant de se prétendre chrétienne. Les deux faux enseignements les plus courants de sectes se disant chrétiennes sont que Jésus n’est pas Dieu et que le salut n’est pas acquis par la foi seule. La négation de la divinité de Christ implique que sa mort est insuffisante pour payer le prix de nos péchés. La négation du salut par la foi seule aboutit à l’enseignement du salut par nos propres œuvres. Les Apôtres ont fait face à des sectes dès les premières années de l’histoire de l’Église : Jean, par exemple, dénonce les enseignements gnostiques en 1 Jean 4.1-3. Pour lui, le cœur de la saine doctrine est : « Jésus est le Messie venu en homme » (verset 2), ce qui contredit directement l’hérésie gnostique (voir 2 Jean 1.7). Les deux sectes les plus courantes aujourd’hui sont les Témoins de Jéhovah et les Mormons. Ces deux mouvements se disent chrétiens, mais ils nient la divinité de Christ et le salut par la foi seule. Les Témoins de Jéhovah et les Mormons croient à beaucoup de choses conformes ou similaires à l’enseignement biblique, mais le fait qu’ils nient la divinité du Christ et enseignent le salut par les œuvres les classe parmi les sectes. Beaucoup de Témoins de Jéhovah, Mormons et membres d’autres sectes sont des gens charmants qui croient sincèrement détenir la vérité. En tant que chrétiens, notre espoir et notre prière doit être que beaucoup d’entre eux puissent discerner ces mensonges et être attirés à la vérité du salut par Jésus-Christ seul.

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3) - Question : « Quelle est la meilleure manière d’évangéliser un membre d’une secte ou d’une fausse religion ? » Réponse : Le plus important que nous puissions faire pour les personnes participant à une secte ou une fausse religion est de prier pour eux, que Dieu change leur cœur et leur ouvre les yeux à la vérité (2 Corinthiens 4.4). Nous devons prier que Dieu les convainque de leur besoin de salut par Jésus-Christ (Jean 3.16). Sans la puissance de Dieu et la conviction du Saint-Esprit, nous ne pourrons jamais convaincre qui que ce soit de la vérité (Jean 16.7-11). Nous devons aussi mener une vie chrétienne pieuse, afin qu’ils voient la différence que Dieu fait dans nos vies (1 Pierre 3.1-2). Nous devons prier pour avoir la sagesse de témoigner efficacement (Jacques 1.5). En plus de tout cela, nous devons leur annoncer l’Évangile courageusement. Nous devons proclamer le message du salut en Jésus-Christ (Romains 10.9-10). Nous devons toujours être prêts à défendre notre foi (1 Pierre 3.15), mais nous devons le faire avec douceur et respect. Nous pouvons expliquer la doctrine correctement et remporter la guerre des mots, mais nuire à notre cause par notre attitude de supériorité méprisante. Au final, nous devons laisser entre les mains de Dieu le salut de ceux à qui nous témoignons. C’est la puissance et la grâce de Dieu qui sauve, pas nos efforts. S’il est bon et sage d’être prêt à défendre vigoureusement notre foi et de connaître les fausses croyances auxquelles nous sommes confrontés, rien de tout cela ne produira la conversion de ceux qui sont pris au piège des mensonges de sectes et de fausses religions. Le mieux que nous puissions faire est de prier pour eux, de leur témoigner et de vivre une vie chrétienne digne devant eux, confiants que le Saint-Esprit fera son œuvre pour les attirer à lui, les convaincre et les convertir. 5|Page

4) - Question : « Comment reconnaître un faux enseignant / prophète ? » Réponse : Jésus nous a avertis que « de prétendus messies et de prétendus prophètes » viendraient et tenteraient de tromper même les élus de Dieu (Matthieu 24.23-27, voir aussi 2 Pierre 3.3 et Jude 17-18). La meilleure manière de vous protéger contre les faux enseignements et les faux enseignants est de connaître la vérité. Pour repérer une contrefaçon, il faut étudier l’original. Tout croyant qui « expose avec droiture la parole de la vérité » (2 Timothée 2.15) et qui étudie attentivement la Bible peut identifier les fausses doctrines. Par exemple, un croyant qui a lu quelles sont les activités du Père, du Fils et du Saint Esprit en Matthieu 3.16-17 remettra immédiatement en cause toute doctrine qui nie la Trinité. Le premier pas est donc d’étudier la Bible et de juger tout enseignement à la lumière des Écritures. Jésus a dit : « on reconnaît un arbre à son fruit » (Matthieu 12.33). Pour chercher à discerner le « fruit », voici trois tests spécifiques à appliquer à chaque enseignant, pour éprouver la fidélité de son enseignement : 1) Que dit-il de Jésus ? En Matthieu 16.15, quand Jésus demande : « Et d’après vous, qui suis-je ? » Pierre répond : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant », et pour cette réponse, Pierre est appelé « heureux ». En 2 Jean 9, nous lisons : « Quiconque s’écarte de ce chemin et ne demeure pas dans l’enseignement du Christ n’a pas Dieu : celui qui demeure dans l’enseignement a le Père et le Fils ». Autrement dit, Jésus-Christ et son œuvre de rédemption sont d’une importance capitale ; par conséquent, gare à quiconque nie que Jésus est l’égal de Dieu, minimise sa mort en sacrifice ou rejette son humanité. 1 Jean 2.22 dit : « Qui est menteur ? N’est-ce pas celui qui nie que Jésus est le Messie. Tel est l’Antéchrist, celui qui nie le Père et le Fils. » 2) Prêche-t-il l’Évangile ? L’Évangile se définit comme la bonne nouvelle de la mort, de l’ensevelissement et de la résurrection de Jésus, selon les Écritures (1 Corinthiens 15.1-4). 6|Page

Aussi belles qu’elles soient, les affirmations comme : « Dieu t’aime », « Dieu veut nourrir les affamés » et « Dieu veut que vous soyez prospères », il ne s’agit pas du message complet de l’Évangile. Comme Paul nous met en garde en Galates 1.7 : « mais il y a des gens qui vous troublent et qui veulent déformer l’Évangile de Christ ». Personne, fût-il un grand prédicateur, n’a le droit d’altérer le message que Dieu nous a donné. « Nous l’avons déjà dit, et je le répète maintenant : si quelqu’un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit maudit ! » (Galates 1.9) 3) Son caractère glorifie-t-il le Seigneur ? Jude 11 dit des faux docteurs : « Malheur à eux, car ils ont suivi la voie de Caïn, ils se sont jetés pour un salaire dans l’égarement de Balaam, ils se sont perdus en se révoltant comme Koré. » Autrement dit, un faux enseignant peut se reconnaître par son orgueil (le rejet par Caïn du plan de Dieu), sa cupidité (Balaam prophétisant pour de l’argent) et sa rébellion (Koré faisant sa propre promotion devant Moïse). Jésus nous met en garde contre ces personnes et nous dit que nous les reconnaîtrons à leurs fruits (Matthieu 7.15-20). Pour approfondir, étudiez les livres de la Bible qui ont été écrits spécifiquement pour combattre les fausses doctrines au sein de l’Église : Galates, 2 Pierre, 2 Jean et Jude. C’est souvent difficile de détecter un faux enseignant / prophète, car Satan se fait passer pour un ange de lumière (2 Corinthiens 11.14) et ses démons pour des serviteurs de la justice (2 Corinthiens 11.15). C’est seulement en étant totalement familier avec la vérité que vous saurez reconnaître une contrefaçon. 5) - Question : « Qui sont les témoins de Jéhovah et quelles sont leurs croyances ? » Réponse : La secte connue aujourd’hui sous le nom de Témoins de Jéhovah est née en Pennsylvanie en 1870, sous la forme d’un groupe d’étude biblique dirigé par Charles Taze Russell. Russell donna à ce groupe le nom de « Millennial Dawn Bible Study » (Étude biblique de l’aube du Millénium). 7|Page

Il a ensuite écrit une série de livres intitulés « Études dans les Écritures » (en anglais « Millenium Dawn », ce qui signifie littéralement « Aube du Millénium »), qui comptait pas moins de 6 volumes au moment de sa mort et renferme l’essentiel des doctrines des Témoins de Jéhovah jusqu’à ce jour. Après la mort de Russell en 1916, son ami et successeur J.F. Rutherford a écrit le septième et dernier volume de la série : « Le mystère accompli », paru en 1917. La Watch Tower Bible and Tract Society fut fondée en 1886 et est vite devenue le véhicule par lequel le mouvement « Millenial Dawn » a diffusé ses idées. Le groupe était connu comme les « Russellites » jusqu’en 1931, quand, suite à une division, il a été rebaptisé « Témoins de Jéhovah ». Le groupe dissident s’est fait connaître sous le nom d’« Étudiants de la Bible ». En quoi les Témoins de Jéhovah croient-ils ? Un examen approfondi de leurs doctrines sur des sujets tels que la divinité de Christ, le salut, la Trinité, le Saint-Esprit et l’expiation montre clairement qu’ils sont éloignés des positions chrétiennes orthodoxes à ces sujets. Les Témoins de Jéhovah croient que Jésus est l’archange Michel, le plus grand être créé. Cela contredit de nombreux passages des Écritures qui affirment clairement que Jésus est Dieu (Jean 1.1,14, 8.58, 10.30). Ils croient aussi que le salut est obtenu en associant foi, bonnes œuvres et obéissance. Cela contredit de nombreux passages des Écritures qui affirment que nous sommes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi (Jean 3.16, Éphésiens 2. 8-9, Tite 3.5). Les Témoins de Jéhovah rejettent la Trinité et croient que Jésus est un être créé et le SaintEsprit, la puissance inanimée de Dieu. Les Témoins de Jéhovah rejettent la substitution pénale et défendent plutôt une théorie de la rançon, selon laquelle Jésus est mort en rançon pour le péché d’Adam. Comment les Témoins de Jéhovah justifient-ils ces doctrines non bibliques ? D’abord, ils prétendent que l’Église a corrompu la Bible à travers les siècles et l’ont donc retraduite : leur version s’appelle la Traduction du Monde Nouveau. La Watch Tower Bible and Tract Society a altéré le texte de la Bible pour le rendre plus conforme à ses fausses doctrines, plutôt que de fonder ses doctrines sur les enseignements de la Bible. 8|Page

La Traduction du Monde Nouveau a subi de nombreuses rééditions, au fur et à mesure que les Témoins de Jéhovah découvraient de nouveaux passages contredisant leurs doctrines. La Watch Tower Bible and Tract Society fonde ses croyances et doctrines sur les enseignements originels de Charles Taze Russell, Joseph Franklin Rutherford, révisés par leurs successeurs. Ses instances dirigeantes sont le seul organe de l’organisation qui revendique l’autorité d’interpréter les Écritures. Autrement dit, elles ont le dernier mot pour l’interprétation de quelque passage des Écritures que ce soit et la pensée critique est fortement découragée, ce qui est en contradiction flagrante avec l’exhortation de Paul à Timothée (et à nous aussi) d’étudier pour être approuvés par Dieu, afin de ne pas avoir honte, mais de comprendre correctement sa Parole. Cette exhortation, en 2 Timothée 2.15, est une instruction claire de Dieu pour chacun de ses enfants, d’être comme les chrétiens de Bérée, qui étudiaient quotidiennement les Écritures pour vérifier si les enseignements qu’ils recevaient étaient conformes à la Parole. Il n’y a probablement aucun autre groupe religieux que les Témoins de Jéhovah, qui répande son message avec tant de zèle. Malheureusement, le message est plein de distorsions, de tromperie et de fausses doctrines. Que Dieu ouvre les yeux des Témoins de Jéhovah à la vérité de l’Évangile et aux véritables enseignements de la Parole de Dieu. 6) - Question : « Le mormonisme est-il une secte ? Que croient les Mormons ? » Réponse : La religion mormone (mormonisme), dont les fidèles sont appelés Mormons ou Saints des Derniers Jours, a été fondée il y a moins de deux cents ans par un homme appelé Joseph Smith. Celuici prétendait avoir reçu une visite personnelle de Dieu le Père et de Jésus-Christ, qui lui avaient révélé que toutes les églises et confessions étaient des abominations. Il a ensuite fondé une toute nouvelle confession qui affirme être la « seule véritable église sur terre ». 9|Page

Le problème du mormonisme est qu’il contredit la Bible, la modifie et y ajoute d’autres écrits. Les chrétiens n’ont nulle raison de croire que la Bible n’est pas vraie ou convenable telle qu’elle est. Vraiment croire en Dieu et mettre sa confiance en lui signifie croire en sa Parole et croire que toute Écriture est inspirée de lui, c’est-à-dire qu’elle vient de lui (2 Timothée 3.16). Les Mormons croient qu’il n’y a pas une seule, mais quatre sources divinement inspirées : 1) La Bible, « dès lors qu’elle est traduite correctement ». Il n’est pas toujours précisé quels versets sont considérés comme mal traduits. 2) Le Livre de Mormon, « traduit » et publié par Smith en 1830. Smith l’a qualifié de « livre le plus correct » sur terre et affirmait qu’on pouvait davantage se rapprocher de Dieu en suivant ses préceptes qu’au moyen de « ceux de n’importe quel autre livre ». 3) Doctrines et Alliances contient une collection de révélations modernes sur « l’Église de Jésus-Christ telle qu’elle a été restaurée ». 4) La Perle de Grand Prix, que les mormons considèrent comme une clarification des doctrines et enseignements perdus de la Bible, contient aussi des informations qui lui sont propres sur la création de la terre. Les Mormons croient que Dieu n’a pas toujours été l’Être suprême de l’univers, mais qu’il obtint ce statut par une vie juste et des efforts persistants. Ils croient que Dieu le Père a un « corps tangible en chair et en os comme l’homme ». Bien que cette doctrine ait été abandonnée par les responsables mormons modernes, Brigham Young enseignait qu’Adam était Dieu et père de Jésus-Christ. Les chrétiens, eux, savent qu’il n’y a qu’un seul vrai Dieu (Deutéronome 6.4, Ésaïe 43.10, 44.6-8), qui a toujours existé et existera toujours (Deutéronome 33.27, Psaume 90.2, 1 Timothée 1.17), qu’il n’a pas été créé, mais qu’il est le Créateur (Genèse 1, Psaume 24.1, Ésaïe 37.16). Il est parfait et personne n’est semblable à lui (Psaume 86.8, Ésaïe 40.25). 10 | P a g e

Dieu le Père n’est pas un homme et ne l’a jamais été (Nombres 23.19, 1 Samuel 15.29, Osée 11.9). Il est esprit (Jean 4.24), et un esprit n’est fait ni de chair ni d’os (Luc 24.39). Les Mormons croient qu’il y a différents niveaux ou royaumes dans l’au-delà : le royaume céleste, terrestre, téléaste et les ténèbres du dehors. La destination de chaque personne dépend de sa foi et de ses œuvres pendant sa vie. La Bible, au contraire, nous dit qu’après la mort, nous irons au paradis ou en enfer selon que nous aurons ou non cru en Jésus-Christ comme notre Sauveur et Seigneur. Pour les croyants, quitter nos corps signifie être avec le Seigneur (2 Corinthiens 5.6-8). Les incroyants sont envoyés en enfer, ou dans le royaume des morts (Luc 16.22-23). Quand Jésus reviendra, nous recevrons de nouveaux corps (1 Corinthiens 15.50-54). Il y aura un nouveau ciel et une nouvelle terre pour les croyants (Apocalypse 21.1) et les incroyants seront jetés dans l’étang de feu, où ils demeureront éternellement (Apocalypse 20.1115). Il n’y a pas de seconde chance de salut après la mort (Hébreux 9.27). Les responsables Mormons ont enseigné Jésus s’est incarné suite à une relation sexuelle entre Dieu le Père et Marie. Les Mormons croient que Jésus est un dieu, semblable au dieu que tout homme peut devenir. Le mormonisme enseigne que le salut peut être acquis par la foi et les bonnes œuvres. Le christianisme historique, lui, a toujours enseigné que nul ne peut être comparé à Dieu, car lui seul est saint (1 Samuel 2.2). Nous ne pouvons être purs à ses yeux que par la foi en lui (1 Corinthiens 1.2). Jésus est le Fils unique engendré du Père (Jean 3.16), le seul à avoir jamais vécu une vie exempte de tout péché, qui siège maintenant à la plus haute place d’honneur au ciel (Hébreux 7.26). Jésus et Dieu sont d’une même essence, Jésus étant le seul à avoir existé avant sa naissance physique (Jean\ 1.1-8, 8.56). Jésus s’est livré en sacrifice pour nous, Dieu l’a ressuscité des morts et un jour, tous confesseront que Jésus-Christ est Seigneur (Philippiens 2.6-11). Jésus nous dit qu’il nous est impossible d’entrer au ciel par nos propres œuvres, mais que ce n’est possible que par la foi en lui (Matthieu 19.26). 11 | P a g e

Nous méritons tous un châtiment éternel pour nos péchés, mais l’amour et la grâce infinis de Dieu nous ont ouvert une issue de secours. « En effet, le salaire du péché, c’est la mort, mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6.23) Il n’y a clairement qu’un seul moyen d’être sauvé : la connaissance de Dieu et de son Fils Jésus (Jean 17.3), non par les œuvres, mais par la foi (Romains 1.17, 3.28). Nous pouvons recevoir cette foi quoi que nous ayons fait (Romains 3.22). « Il n’y a de salut en aucun autre, car il n’y a sous le ciel aucun autre qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (Actes 4.12) Bien que les Mormons soient généralement des individus sympathiques, gentils et aimables, ils sont trompés par une fausse religion qui tord la nature de Dieu, la personne de Jésus-Christ et le sens du salut. 7) - Question : « Les chrétiens doivent-ils tolérer la religion des autres ? » Réponse : À notre époque de « tolérance », le relativisme moral est érigé en valeur suprême. Les relativistes affirment que tous les systèmes philosophiques ou de croyances et toutes les idées présentent la même valeur et méritent le même respect. Ceux qui préfèrent un système de croyances à un autre ou, pire encore, prétendent connaître la vérité absolue, sont considérés comme étroits d’esprit, obscurantistes ou même bigots. Évidemment, les différentes religions ont des positions mutuellement exclusives et les relativistes sont incapables de réconcilier entre elles ces contradictions flagrantes. Par exemple, la Bible affirme qu’« il est réservé aux êtres humains de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement » (Hébreux 9.27), alors que certaines religions orientales enseignent la réincarnation. Alors, mourrons-nous une seule fois ou plusieurs fois ? Les deux enseignements ne peuvent tenir ensemble. Les relativistes redéfinissent la vérité afin de créer un monde paradoxal où de multiples « vérités » contradictoires peuvent coexister. Jésus a dit : « C’est moi qui suis le chemin, la vérité et la vie. On ne vient au Père qu’en passant par moi. » (Jean 14.6) 12 | P a g e

Un chrétien a accepté la Vérité, non seulement comme un concept, mais comme une Personne. Cette reconnaissance de la Vérité distingue les chrétiens de la soi-disant « ouverture d’esprit » de notre époque. Le chrétien a reconnu publiquement sa foi dans la résurrection de Jésus (Romains 10.9-10). S’il croit réellement en la résurrection, comment saurait-il être « ouvert d’esprit » par rapport à l’affirmation d’un incroyant que Jésus n’est pas ressuscité ? Pour un chrétien, renier l’enseignement clair de la Parole de Dieu revient à renier Dieu lui-même. À noter que jusqu’ici, nous n’avons abordé que les fondements de la foi. Certaines choses (comme la résurrection corporelle du Christ) ne sont pas négociables. D’autres sont ouvertes au débat, comme l’identité de l’auteur du livre des Hébreux ou la nature de l’« écharde dans le corps » de Paul. Nous devons éviter de nous enliser dans des disputes sur des sujets secondaires (2 Timothée 2.23, Tite 3.9). Même dans des débats / dialogues à propos d’une doctrine essentielle, un chrétien doit faire preuve de retenue et de respect. Il y a une différence entre être en désaccord avec une position et dénigrer une personne. Nous devons tenir ferme pour la Vérité tout en faisant preuve de compassion pour ceux qui la mettent en doute. Comme Jésus, nous devons être à la fois pleins de grâce et de vérité (Jean 1.14). Pierre décrit le juste équilibre entre avoir la réponse et faire preuve d’humilité : « Mais respectez dans vos cœurs la sainteté de Dieu le Seigneur. Soyez toujours prêts à défendre l’espérance qui est en vous, devant tous ceux qui vous en demandent raison, mais faites-le avec douceur et respect. » (1 Pierre 3.15) 8) - Question : « Qu’est-ce que le bouddhisme et que croient les bouddhistes ? » Réponse : Le bouddhisme est l’une des principales religions mondiales en termes d’adhérents, de répartition géographique et d’influence socioculturelle. Bien qu’il s’agisse d’une religion dite « orientale », le bouddhisme est de plus en plus prisé et influent en Occident. 13 | P a g e

C’est une religion distincte des autres religions mondiales, bien qu’elle partage beaucoup de ses éléments avec l’hindouisme, notamment les enseignements du Karma (éthique fondée sur les rapports de cause à effet), de la Maya (la nature illusoire du monde) et de la Samsara (le cycle des réincarnations). Pour les bouddhistes, le but ultime de la vie est de parvenir à l’« illumination », telle qu’ils la conçoivent. Le fondateur du bouddhisme, Siddhârta Gautama, est né dans une famille royale indienne autour de l’an 600 av. J.-C. D’après la légende, il a vécu dans le luxe, n’ayant que peu de contact avec le monde extérieur. Ses parents voulaient lui éviter de tomber sous l’influence de la religion ainsi que le protéger de la douleur et de la souffrance. Pourtant, sa quiétude ne tarda pas à être troublée : il a commencé à avoir des visions d’un homme âgé, d’un homme malade et d’un cadavre. Sa quatrième vision fut celle d’un paisible moine ascète (c’est-à-dire ayant renoncé au luxe et au confort). En voyant sa paix intérieure, il a décidé de devenir ascète lui-même. Il a abandonné sa vie de richesse et d’opulence pour rechercher l’illumination à travers l’austérité. Il avait un talent particulier pour la mortification et la méditation intense. Il était un chef parmi les siens. Ses efforts ont fini par culminer en un acte final : il « s’offrit le luxe » d’un bol de riz, puis s’assit sous un figuier (aussi appelé l’arbre bodhi) en vue de méditer jusqu’à atteindre l’illumination ou mourir en la recherchant. Malgré ses luttes et ses tentations, le lendemain matin, il avait atteint l’illumination. Aussi s’est-il fait connaître comme « l’illuminé », ou « le Bouddha ». Fort de cet exploit, il a commencé à enseigner aux autres moines, sur qui il exerçait déjà une grande influence. Cinq de ses compagnons sont devenus ses premiers disciples. Qu’avait découvert Gautama ? Il avait découvert que l’illumination se trouve dans la « voie du milieu », ni dans une vie de luxe ni dans la mortification. Il a découvert aussi ce qu’on appellerait plus tard les « quatre nobles vérités » : 14 | P a g e

1. la vie est souffrance (Dukkha), 2. la souffrance est causée par le désir (Tanha, ou « attachement »), 3. on peut éliminer la souffrance en éliminant tous nos attachements (affections), et 4. pour cela, il faut suivant le « noble chemin octuple », qui consiste en : 1) 2) 3) 4) 5) 6) 7) 8)

une vision juste, une intention juste, des paroles justes, des actions justes, des moyens d’existence justes (la vie monacale), des efforts justes (une bonne direction des énergies), une attention juste (la méditation), une concentration juste (se focaliser sur ce qui compte vraiment).

Les enseignements du Bouddha ont été recueillis dans le Tripitaka, ou « trois corbeilles ». Derrière ces enseignements spécifiques, on retrouve les enseignements communs avec l’hindouisme, notamment la réincarnation, le karma, la Maya et une tendance à concevoir la réalité sous un angle panthéiste. Le bouddhisme propose aussi un panthéon élaboré fait de divinités et d’êtres supérieurs. Cependant, comme pour l’hindouisme, la perception de Dieu dans le bouddhisme peut être difficile à cerner. Certains courants bouddhistes pourraient être légitimement qualifiés d’athées, d’autres, de panthéistes et d’autres encore, comme le bouddhisme « Terre pure », de théistes. Le bouddhisme classique passe cependant sous silence sur la question de l’existence d’un être suprême et est par conséquent considéré comme athée. Le bouddhisme contemporain est assez divers. Pour simplifier, on peut le diviser en deux branches : le Theravada (petit véhicule) et le Mahayana (grand véhicule). 15 | P a g e

Le Theravada est la forme monastique qui réserve l’illumination ultime et le Nirvana aux moines, tandis que le Mahayana déclare ce but accessible également aux laïcs, c’est-à-dire aux non-moines. Ces deux branches comptent de nombreuses branches, notamment Tendai, Vajrayana, Nichiren, Shingon, Terre pure, Zen et Ryobu. Un noninitié qui cherche à comprendre le bouddhisme ne peut donc pas prétendre connaître en détail une école bouddhiste particulière s’il n’a étudié que le bouddhisme historique classique. Le Bouddha ne s’est jamais considéré lui-même comme un dieu ou un être divin quelconque, mais comme « celui qui montre le chemin » aux autres. C’est seulement après sa mort que certains de ses disciples ont fait de lui un dieu, même si tous ne le considéraient comme tel. En revanche, dans le christianisme, la Bible dit clairement que Jésus est le Fils de Dieu (Matthieu 3.17 : « Au même instant, une voix fit entendre des cieux ces paroles : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute mon approbation ») et ne fait qu’un avec Dieu (Jean 10.30). On ne peut légitimement se considérer comme chrétien sans croire que Jésus est Dieu. Jésus a enseigné qu’il est le chemin, pas seulement celui qui montre le chemin, comme l’affirme Jean 14.6 : « C’est moi qui suis le chemin, la vérité et la vie. Personne ne vient au Père qu’en passant par moi ». Au moment de la mort de Gautama, le bouddhisme avait acquis une forte influence en Inde ; trois cents ans plus tard, il s’était étendu à la plus grande partie de l’Asie. Les paroles et écrits attribués au Bouddha ont été mis par écrit environ quatre cents ans après sa mort. Dans le bouddhisme, le péché est largement compris comme étant dû à l’ignorance et bien qu’il soit considéré comme une « faute morale », le « bien » et le « mal » sont définis dans un contexte amoral. Le Karma est compris comme l’équilibre de la nature et n’est pas personnellement applicable. Étant donné que la nature n’est pas de nature morale, le Karma n’est pas un code moral et le péché n’est en fin de compte pas une offense à la morale. On peut donc dire que selon la pensée bouddhiste, nos erreurs ne sont pas des fautes morales, puisqu’il s’agit en fin de compte d’erreurs à l’encontre de forces impersonnelles et non de l’offense opérée par une personne sur une autre. 16 | P a g e

Les conséquences de cette conception sont dévastatrices. Pour les bouddhistes, le péché est davantage une erreur de parcours qu’une transgression et une violation de la sainteté de Dieu. Cette conception du péché ne s’accorde pas avec la conscience morale innée que tous les hommes sont condamnés à cause de leurs péchés contre un Dieu saint (Romains 1-2). La conception bouddhiste du péché comme une erreur impersonnelle et réparable est en désaccord avec la doctrine de la dépravation de l’homme, doctrine chrétienne fondamentale. La Bible nous dit que le péché de l’homme est un problème aux conséquences éternelles et infinies. Dans le bouddhisme, nous n’avons pas besoin d’un Sauveur pour nous délivrer de la condamnation de nos péchés. Pour les chrétiens, Jésus est le seul moyen d’être sauvé de la condamnation éternelle. Pour les bouddhistes, le seul espoir d’atteindre l’illumination et son but ultime, le Nirvana, réside dans le fait de mener une vie morale tout en faisant appel aux êtres supérieurs par la méditation. Il leur faudra probablement passer par un certain nombre de réincarnations pour payer la dette karmique qu’ils auront accumulée. Pour les bouddhistes authentiques, leur religion est une philosophie morale et éthique qui se résume à une vie de renonciation à soi. Dans le Bouddhisme, la réalité est impersonnelle et non relationnelle, est n’est donc pas aimante. Non seulement Dieu est considéré comme illusoire, mais en réduisant le péché à une erreur sans conséquences morales et en rejetant le monde matériel comme Maya (illusion), nous nous perdons aussi nousmêmes. La personnalité elle-même devient une illusion. On raconte que, quand on lui a demandé comment le monde était apparu et qui ou quoi l’avait créé, le Bouddha a gardé le silence, car dans le bouddhisme, il n’y a ni commencement, ni fin, mais un cycle incessant de naissances et de morts. On serait alors en droit de se demander quel être nous aurait créés pour vivre, endurer tant de souffrances et de douleurs, puis mourir encore et encore ? Quel est le sens de tout cela et à quoi bon vivre ? Les chrétiens savent que Dieu a envoyé son Fils pour mourir pour nous une fois pour toutes, afin que nous n’ayons pas à souffrir pour l’éternité. 17 | P a g e

Il l’a envoyé nous apprendre que nous ne sommes pas seuls et que nous sommes aimés. Les chrétiens savent que la vie ne se limite pas à la souffrance et à la mort : « sa grâce, qui nous a été accordée en JésusChrist de toute éternité et qui a maintenant été révélée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ. C’est lui qui a réduit la mort à l’impuissance et a mis en lumière la vie et l’immortalité par l’Évangile. » (2 Timothée 1.10) Le Bouddhisme enseigne que le Nirvana est l’état suprême de l’être, un état d’existence pure, atteint par des moyens inhérents à l’individu. Le Nirvana défie toute explication rationnelle et tout ordre logique et ne peut par conséquent pas être enseigné, mais seulement atteint. En revanche, l’enseignement de Jésus sur le ciel est clair : il nous a enseigné que nos corps physiques meurent, mais que nos âmes montent vers lui au ciel (Marc 12.25). Le Bouddha a enseigné que nous n’avons pas d’âme, parce que l’individu, ou l’ego, est une illusion. Pour les bouddhistes, il n’y a pas de Père céleste plein de miséricorde qui a envoyé son Fils pour mourir pour nos âmes, pour notre salut et pour nous ouvrir la voie vers sa gloire. En définitive, c’est pour cette raison que le bouddhisme doit être rejeté. 9) - Question : « Qu’est-ce que la gnose chrétienne ? » Réponse : La gnose chrétienne n’existe pas vraiment : le véritable christianisme et la gnose sont incompatibles. Les principes de la gnose sont en contradiction avec l’essence de la foi chrétienne. Par conséquent, bien que certaines formes de gnosticisme se prétendent chrétiennes, elles ne le sont clairement pas. L’hérésie gnostique représentait certainement la plus grande menace pour l’Église primitive au cours des trois premiers siècles de son histoire. La gnose, influencée par des philosophes tels que Platon, est fondée sur deux idées fausses. Tout d’abord, elle enseigne un dualisme matière-esprit. Les gnostiques affirment que la matière est intrinsèquement mauvaise, tandis que l’esprit est bon. Par conséquent, ils croient que tout ce qui est fait dans le corps, même le pire des péchés, n’a aucune importance, puisque la vie réelle n’existe que dans le domaine spirituel. 18 | P a g e

Ensuite, les gnostiques se prétendent les détenteurs d’une connaissance supérieure, d’une « vérité supérieure » révélée seulement à certains. Le terme de gnosticisme vient du grec gnosis, qui signifie « savoir ». Les gnostiques prétendent posséder une connaissance supérieure, d’une source autre que la Bible, qu’ils auraient acquise par des expériences mystiques. Ils se considèrent comme privilégiés, supérieurs aux autres de par leur connaissance plus profonde de Dieu. Pour comprendre que le christianisme et le gnosticisme sont absolument incompatibles, il suffit de comparer leurs enseignements quant aux principales doctrines de la foi. Au sujet du salut, le gnosticisme enseigne qu’il s’obtient par l’acquisition de la connaissance divine, qui nous libère des illusions des ténèbres. Bien qu’ils prétendent suivre Jésus-Christ et ses enseignements originaux, les gnostiques le contredisent sans arrêt. Jésus n’a jamais parlé de salut par la connaissance, mais par la foi en lui comme Sauveur du péché. « En effet, c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est pas par les œuvres, afin que personne ne puisse se vanter. » (Éphésiens 2.8-9) De plus, le salut en Christ est gratuit et offert à tous (Jean 3.16), pas seulement à quelques privilégiés qui auraient reçu une révélation spéciale. Le christianisme affirme qu’il n’y a qu’une seule source de vérité : la Bible, Parole inspirée et infaillible du Dieu vivant, seule autorité absolue en matière de foi et de vie (Jean 17.17, 2 Timothée 3.15-17, Hébreux 4.12). Elle est la révélation écrite de Dieu à l’humanité, et jamais les pensées, idées, écrits et visions des hommes ne priment sur elle. Les gnostiques, au contraire, se fondent sur divers écrits hérétiques appelés Évangiles gnostiques, des faux dont ils prétendent qu’il s’agit de « livres perdus de la Bible ». Heureusement, les premiers Pères de l’Église ont presque unanimement rejeté ces livres gnostiques comme mensongers, enseignant de fausses doctrines concernant JésusChrist, le salut, Dieu et toutes les autres vérités chrétiennes fondamentales. Il y a d’innombrables contradictions entre les « Évangiles » gnostiques et la Bible. 19 | P a g e

Même lorsque les gnostiques prétendument chrétiens citent des passages de la Bible, ils réécrivent des versets et des parties de versets pour les accorder avec leur philosophie, une pratique strictement interdite contre laquelle les Écritures nous mettent en garde (Deutéronome 4.2, 12.32, Proverbes 30.6, Apocalypse 22.18-19). La personne de Jésus-Christ est un autre sujet sur lequel le christianisme et le gnosticisme divergent fortement. Les gnostiques croient que le corps physique de Jésus n’était pas réel, mais avait seulement l’apparence d’un corps physique, et que son esprit est descendu sur lui lors de son baptême pour le quitter juste avant sa crucifixion. Cette conception contredit non seulement l’entière humanité de Jésus, mais aussi l’expiation, car pour que son sacrifice expiatoire pour nos péchés soit agréé, il devait être non seulement pleinement Dieu, mais aussi pleinement homme (et pourvu d’une existence) au moment où il a souffert et est mort sur la croix (Hébreux 2.14-17). La doctrine Biblique affirme que Jésus était à la fois entièrement homme et entièrement Dieu. La gnose est fondée sur une approche mystique, intuitive, subjective, intérieure et émotionnelle de la vérité. Qu’une telle approche n’a rien de nouveau : elle est très ancienne et remonte au jardin d’Éden, où Satan a mis en doute Dieu et ses paroles et convaincu Adam et Ève de les rejeter en faveur d’un mensonge. Il fait la même chose aujourd’hui, alors qu’il « rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer » (1 Pierre 5.8). Il continue de semer le doute sur Dieu et la Bible et prend au piège de ses filets ceux qui sont soit naïfs et ignorants des Écritures, soit friands de révélations personnelles destinées à les faire se sentir importants, uniques et supérieurs aux autres. Suivons plutôt l’exemple de l’Apôtre Paul, qui écrivait : « examinez tout et retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5.21), en examinant toutes choses à la lumière de la Parole de Dieu, unique source de vérité. 20 | P a g e

10) - Question : « Qu’est-ce que la science chrétienne ? » Réponse : La science chrétienne a été fondée par Mary Baker Eddy (1821-1910), pionnière d’idées nouvelles sur les liens entre santé et spiritualité. Inspirée par sa propre expérience de guérison en 1866, Eddy a passé des années à étudier la Bible, à prier et à faire des recherches sur diverses méthodes de guérison. Le résultat fut un système de guérison qu’elle a appelé « science chrétienne » en 1879. Son livre Science and Health with a Key to the Scriptures (Science et santé, avec la clef des Écritures) a ouvert de nouvelles perspectives pour comprendre le lien corps-âme-esprit. Elle a ensuite fondé une université, une église et une maison d’édition, ainsi que le journal réputé « The Christian Science Monitor » (« Le Moniteur de la science chrétienne »). Du fait de sa ressemblance avec d’autres groupes, beaucoup considèrent la science chrétienne comme une secte nonchrétienne. La science chrétienne enseigne que Dieu, Père et Mère de tous, est entièrement bon et entièrement spirituel, et que toute sa création, y compris la véritable nature de chaque personne, est créée à la ressemblance spirituelle immaculée de la divinité. Puisque la création de Dieu est bonne, les mauvaises choses comme la maladie, la mort et le péché ne peuvent pas faire partie de la réalité fondamentale, mais elles sont la conséquence d’une vie sans Dieu. La prière est un moyen essentiel de se rapprocher de Dieu et de guérir de ces maux humains. Tout cela est contraire à la Bible, qui enseigne que l’homme est né dans le péché qu’il a hérité d’Adam suite à la chute et que ce péché nous sépare de Dieu. Sans la grâce salvatrice de Dieu par la mort de Christ sur la croix, nous ne pourrions jamais être guéris de notre maladie ultime : le péché. Au lieu d’enseigner que Jésus guérit nos maladies spirituelles (voir Ésaïe 53.5), les adeptes de la science chrétienne voient le ministère de Jésus comme leur propre modèle de guérison et croient qu’il manifeste l’importance de la guérison pour le salut. 21 | P a g e

Ils prient pour prendre quotidiennement davantage conscience de la réalité de Dieu et de son amour et pour expérimenter et contribuer à faire éprouver à d’autres les effets curatifs et harmonisateurs qu’apporte une telle prise de conscience. Pour la plupart des adeptes de la science chrétienne, la guérison spirituelle est un premier choix efficace et par conséquent, ils se tournent vers la puissance de la prière au lieu de soins médicaux. Cette attitude a par moments été combattue par les autorités, surtout en cas de refus de soins médicaux à des mineurs. Cependant, la science chrétienne n’impose rien à ses membres dans ce domaine. La Science chrétienne n’a pas de pasteurs : ce sont la Bible et le livre Science et Santé qui sont censés les remplacer. Des études bibliques sont proposées quotidiennement et deux laïcs, élus par chaque assemblée locale, les lisent à voix haute le dimanche. Les églises de la science chrétienne tiennent aussi des réunions de témoignage hebdomadaires, au cours desquelles les membres de l’assemblée racontent leurs expériences de guérison et de régénération. De toutes les sectes soi-disant chrétiens qui existent, la « science chrétienne » est celle qui porte le nom le plus trompeur : elle n’est ni chrétienne, ni scientifique, mais, au contraire, opposée à la science et orientée vers une spiritualité mystique de type « nouvel âge », présentée comme la voie de la guérison physique et spirituelle. La science chrétienne doit être reconnue et rejetée comme la secte antichrétienne qu’elle est. 11) - Question : « Avec tant de religions différentes, comment savoir laquelle est la bonne ? » Réponse : Il est clair qu’au vu de la multitude de religions dans le monde, déterminer laquelle est la bonne est un véritable défi. Cet article vous propose d’abord quelques réflexions générales sur le sujet, avant d’élaborer une approche qui permette effectivement d’arriver à la bonne conclusion quant à Dieu. 22 | P a g e

Cette question n’est pas la seule à laquelle il ait été apporté plusieurs réponses. Par exemple, admettons que vous fassiez s’asseoir 100 étudiants en mathématiques dans une salle de classe et leur donniez un problème complexe à résoudre, il est probable que beaucoup se tromperont. Pour autant, est-il exact de dire qu’il n’existe pas de bonne réponse ? Pas du tout. Ceux qui se trompent ont tout simplement besoin d’être corrigés et d’apprendre les techniques nécessaires pour parvenir à la bonne réponse. Comment trouver la vérité concernant Dieu ? En recourant à une méthodologie systématique conçue pour séparer la vérité de l’erreur à l’aide de différents tests qui auront pour résultat final une série de conclusions justes. Que penseriez-vous des conclusions d’un scientifique qui se rendrait dans son laboratoire et commencerait à faire des mélanges aléatoires sans avoir réfléchi au préalable, ou encore d’un médecin qui soignerait son patient avec des médicaments choisis au hasard, espérant lui rendre la santé ! Aucun scientifique ni médecin ne procède de cette façon : tous emploient des méthodes systématiques, ordonnées, logiques, fondées sur des preuves, et dont on sait qu’elles aboutissent au bon résultat final. Dès lors, pourquoi en serait-il autrement de la théologie, l’étude de Dieu ? Pourquoi s’attendre à ce qu’une approche hasardeuse et désorganisée de la théologie aboutisse aux bonnes conclusions ? C’est malheureusement ce que beaucoup de personnes font, et c’est une des raisons pour lesquelles il y a tant de religions. Ceci dit, revenons à la question de savoir comment arriver à des conclusions fiables concernant Dieu. Quelle approche systématique employer ? D’abord, nous avons besoin d’établir un cadre permettant de vérifier les différentes affirmations qui se prétendent vraies. Ensuite, il nous faut un plan pour arriver à la bonne conclusion. Voici un bon cadre à employer :

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1. Cohérence logique : les affirmations d’un système de croyances doivent être cohérentes entre elles et ne pas se contredire. L’objectif du bouddhisme, par exemple, est de se libérer de tout désir, ce qui implique le désir de se libérer de tout désir, un principe contradictoire et illogique. 2. Adéquation empirique : y a-t-il des preuves (preuves rationnelles, indices extérieurs, etc.) en faveur d’un système de croyances ? Il est tout à fait normal de vouloir des preuves des affirmations importantes qui sont faites par chaque système, afin de pouvoir les vérifier. Les Mormons, par exemple, enseignent que Jésus a vécu en Amérique du Nord, mais il n’y en a absolument aucune preuve, archéologique ou autre. 3. Pertinence existentielle : un système de croyances doit être conforme à la réalité telle que nous la connaissons et avoir une influence significative dans la vie de ses adhérents. Le déisme, par exemple, affirme que Dieu s’est contenté de mettre la terre en mouvement dans l’univers et n’interagit plus avec ses habitants. En quoi une telle croyance influence-t-elle la vie quotidienne de quelqu’- un ? Elle ne l’influence pas du tout. Le cadre ci-dessus, appliqué au sujet de la religion, nous guidera vers une conception juste de Dieu et apportera des réponses aux quatre grandes questions de la vie : 1. 2. 3. 4.

Les origines : d’où venons-nous ? L’éthique : comment vivre ? Le sens : quel est le sens de la vie ? La destinée : où va l’humanité ?

Mais comment appliquer ce cadre à la recherche de Dieu ? Une approche basée sur des questions / réponses est une des meilleures. En réduisant la liste de questions possibles, on arrive aux suivantes : 1. La vérité absolue existe-t-elle ? 2. Foi et raison sont-elles compatibles ? 24 | P a g e

3. 4. 5. 6.

Dieu existe-t-il ? Peut-on connaître Dieu ? Jésus est-il Dieu ? Dieu se soucie-t-il de moi ?

D’abord, nous devons savoir si la vérité absolue existe. Si ce n’est pas le cas, nous ne pouvons être sûrs de rien (dans le domaine spirituel ou dans tout autre domaine) et nous finirons agnostiques, doutant qu’il soit réellement possible de savoir quoi que ce soit, ou pluralistes, acceptant toute proposition car ne sachant pas laquelle est juste, en admettant qu’il y en ait une de juste. La vérité absolue se définit comme correspondant à la réalité à son objet, en le décrivant tel qu’il est. Certains disent que la vérité absolue n’existe pas, mais cette position se contredit elle-même : le relativiste qui affirme que toute vérité est relative doit se demander si cette affirmation est elle-même absolument vraie ; si oui, alors la vérité absolue existe ; dans le cas contraire, alors pourquoi même la prendre en compte ? Le post-modernisme n’affirme aucune vérité absolue, si ce n’est celle-ci : le post-modernisme est vrai. Au final, l’existence d’une vérité absolue devient indéniable. De plus, la vérité absolue est exclusive par nature et exclut son opposé. Deux plus deux font quatre, sans autre réponse possible. Ce point est crucial pour comparer différents systèmes de croyances et différentes visions du monde. Si des éléments d’un système de croyances se sont avérés vrais, alors tout système de croyances rival qui affirme le contraire est faux. Nous devons aussi garder à l’esprit que la vérité absolue ne dépend pas de notre sincérité ni de nos désirs. Quelle que soit la sincérité avec laquelle une personne croit un mensonge, il reste néanmoins faux, et aucun désir au monde ne peut rendre vrai quelque chose de faux. La réponse à notre première question est donc que la vérité absolue existe. On peut donc en déduire que l’agnosticisme, le postmodernisme, le relativisme et le scepticisme sont faux. 25 | P a g e

Cela nous amène à la question suivante : peut-on avoir recours à la raison et à la logique en matière de religion ? Certains disent que ce n’est pas possible, mais pourquoi pas ? La logique est en fait essentielle pour examiner des affirmations d’ordre spirituel, car elle nous permet de comprendre pourquoi adhérer à certaines et en exclure d’autres. La logique est absolument cruciale pour invalider le pluralisme (qui dit que toutes les vérités–, même celles qui s’opposent entre elles, sont également valables). Par exemple, l’islam et le judaïsme affirment que Jésus n’est pas Dieu, alors que le christianisme affirme qu’il l’est. Une des lois élémentaires de la logique est la loi de la non-contradiction, qui dit que quelque chose ne peut être à la fois « A » et « non A » en même temps et dans le même sens. En appliquant ce principe aux affirmations contradictoires du judaïsme, de l’islam et du christianisme, on en déduit que l’une de ces affirmations est vraie et l’autre fausse. Jésus ne peut à la fois être et ne pas être Dieu. La logique correctement employée est donc une arme puissante contre le pluralisme, car elle démontre clairement que deux affirmations contradictoires ne peuvent être toutes deux vraies. Cette compréhension renverse tout le raisonnement « c’est vrai pour toi, mais pas pour moi ». La logique invalide aussi l’analogie pluraliste selon laquelle « tous les chemins mènent à Rome ». Elle montre que chaque système de croyances a son propre ensemble d’indications montrant des directions radicalement opposées au final et que la quête de vérité spirituelle ressemble plutôt à un labyrinthe : un chemin mène à la vérité et tous les autres aboutissent à des impasses. Toutes les croyances ont des similitudes apparentes, mais leurs doctrines fondamentales sont très différentes. On peut donc conclure qu’on peut recourir à la raison et à la logique en matière de religion, ce qui exclut le pluralisme (la croyance selon laquelle toutes les vérités sont également valables), car il est illogique et contradictoire de croire que deux affirmations diamétralement opposées puissent être toutes deux vraies. Vient ensuite la grande question : Dieu existe-t-il ? Les athées et naturalistes (qui n’acceptent rien au-delà du monde et de l’univers physique) répondent que non. 26 | P a g e

Alors que des volumes entiers ont été rédigés à ce sujet et que des débats interminables ont fait rage sur cette question à travers l’histoire, il n’est en fait pas difficile d’y répondre. Pour lui accorder l’attention qu’elle mérite, il faut d’abord vous poser cette question : pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Autrement dit, d’où venez-vous, vous et tout ce qui vous entoure ? L’argument en faveur de Dieu peut être présenté très simplement : Quelque chose existe. Quelque chose ne peut provenir de rien. Donc, un être nécessaire et éternel existe. Vous ne pouvez nier votre existence car ce serait une autocontradiction : il faut bien que vous existiez pour pouvoir le faire. Personne ne croit qu’on puisse obtenir quelque chose à partir de rien (c’est-à-dire que l’univers est apparu à partir de rien). Le deuxième point est donc vrai. Le troisième point doit donc être vrai également : un être éternel à l’origine de tout doit exister. Aucun athée qui réfléchit ne contredit ce raisonnement : il affirme tout simplement que l’univers est lui-même éternel. Le problème est que toutes les preuves scientifiques indiquent que l’univers a eu un commencement (le « Big Bang »). Or, tout ce qui a un commencement doit avoir une cause ; donc, l’univers a une cause et n’est pas éternel. Puisque que les deux seules sources d’éternité sont un univers éternel (conception dont la fausseté a été démontrée) ou un Créateur éternel, la seule conclusion logique est que Dieu existe. Cette conclusion ne dit rien à propos de ce Dieu, mais, chose surprenante en soi, elle exclut toutes les religions panthéistes. Toutes les visions panthéistes du monde affirment que l’univers est Dieu et que cet univers est éternel, ce qui est faux. L’hindouisme, le bouddhisme, le jaïnisme et toutes les autres religions panthéistes sont donc exclus en tant que systèmes de croyances valables. De plus, nous apprenons des choses intéressantes concernant le Dieu qui a créé l’univers. Il est : 27 | P a g e

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de nature surnaturelle (et il existe hors de sa création), extrêmement puissant (puisqu’il a créé tout ce qui existe), éternel (il existe par lui-même, hors du temps et de l’espace), omniprésent (il a créé l’espace et il n’est pas limité par lui), intemporel et immuable (il a créé le temps), immatériel (car il transcende l’espace), personnel (l’impersonnel ne peut créer la personnalité), nécessaire (puisque toutes choses dépendent de lui), infini et unique (il ne peut y avoir deux infinis), uni dans sa diversité (comme l’atteste la diversité de la nature), intelligent (d’une intelligence suprême, puisqu’il a tout créé), intentionnel (il a volontairement créé toutes choses), moral (aucune loi morale n’existe sans législateur), attentionné (sinon aucune loi morale n’aurait été donnée).

Ces caractéristiques sont très similaires à celles du Dieu du judaïsme, du christianisme et de l’islam, dont il est intéressant de constater qu’ils sont les seuls systèmes de croyances qui demeurent en lice une fois éliminés l’athéisme et le panthéisme. Notez aussi que nous avons trouvé la réponse à une des grandes questions de la vie : nous savons d’où nous venons. Cela nous amène à la question suivante : peut-on connaître Dieu ? À ce stade, le besoin de religion est remplacé par un besoin plus important : celui de révélation. Pour que l’humanité puisse connaître ce Dieu, c’est à lui de se révéler à sa création. Le judaïsme, le christianisme et l’islam affirment tous avoir un livre qui est la révélation de Dieu aux hommes, mais la question est de savoir lequel est la vraie (en admettant qu’un d’eux le soit) ? En écartant les différences mineures, les deux points de divergence essentiels sont : 1. le Nouveau Testament de la Bible, 2. la personne de Jésus-Christ.

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Le judaïsme et l’islam nient tous deux la véracité du Nouveau Testament de la Bible et l’incarnation de Dieu en Jésus, deux dogmes fondamentaux du christianisme. Aucune autre foi ne peut rivaliser avec les montagnes de preuves disponibles en faveur du christianisme : le grand nombre de manuscrits anciens, l’ancienneté des documents écrits pendant la vie des témoins oculaires (dont certains datent de seulement 15 ans après la mort de Christ), la multitude des récits (neuf auteurs pour les 27 livres du Nouveau Testament), les découvertes archéologiques qui n’ont jamais contredit aucune affirmation du Nouveau Testament, le fait que les Apôtres sont allés jusqu’à la mort en proclamant qu’ils avaient vu Jésus et qu’il était ressuscité des morts, le christianisme remporte la palme. En examinant les preuves, on ne peut que conclure à l’authenticité historique du Nouveau Testament, qui est un récit fidèle d’événements réels. Quant à Jésus, on découvre quelque chose de très curieux à son sujet : Il affirmait être Dieu incarné. Ses paroles (par ex. : « Avant qu’Abraham soit né, je suis »), ses actes (par ex. pardonner les péchés, recevoir l’adoration), sa vie miraculeuse et exempte de péché (sur laquelle il s’est fondé pour prouver la véracité de ses affirmations à ses détracteurs) et sa résurrection sont autant de preuves de sa divinité, que les auteurs du Nouveau Testament affirment encore et encore dans leurs écrits. Si Jésus est Dieu, ce qu’il dit doit donc être vrai. S’il dit que la Bible est sans erreur et que tout ce qu’elle dit est vrai (c’est le cas), alors il en est effectivement ainsi. Comme nous l’avons déjà appris, deux affirmations contradictoires ne peuvent être toutes deux vraies. Donc, tout ce que le Coran de l’islam ou les écrits du judaïsme contiennent, qui contredit la Bible, ne peut être vrai. En fait, le judaïsme et l’islam sont tous deux invalidés parce qu’ils nient que Jésus est Dieu incarné, malgré toutes les preuves du contraire. Le fait que nous pouvons connaître Dieu (puisqu’il s’est révélé par sa Parole écrite et en Christ) réfute toutes les formes d’agnosticisme. Enfin, nous avons la réponse à une autre grande question de la vie, celle de la morale : la Bible contient des instructions claires sur la manière dont l’humanité doit vivre. 29 | P a g e

Cette même Bible affirme que Dieu s’intéresse profondément à l’humanité et souhaite que tous le connaissent intimement, au point qu’il est devenu homme pour se révéler pleinement à sa création. Beaucoup d’hommes ont cherché à se faire passer pour Dieu, mais un seul Dieu a voulu devenir un homme pour sauver ceux qu’il aime profondément d’une éternité loin de lui. Cela montre la pertinence existentielle du christianisme et répond aussi aux deux dernières grandes questions de la vie : son sens et sa destinée. Chaque personne a été créée par Dieu dans un but précis et chacun a une destinée : la vie éternelle avec Dieu ou la séparation éternelle d’avec lui. Cette conclusion (ainsi que le fait que Dieu est devenu homme en JésusChrist) réfute aussi le déisme, qui affirme que Dieu ne s’intéresse pas aux affaires de l’humanité. Au final, on voit qu’on peut trouver la vérité ultime concernant Dieu et la sortie du labyrinthe des visions du monde en vérifiant les diverses affirmations et en écartant systématiquement celles qui s’avèrent fausses afin que seule la vérité subsiste. Les tests de cohérence logique, d’adéquation empirique et de pertinence existentielle, accompagnés des bonnes questions, permettent d’aboutir à des conclusions fiables et raisonnables concernant la religion et Dieu. Chacun devrait s’accorder sur le fait que la seule raison valable de croire en quelque chose est parce que cette chose est vraie, tout simplement. Malheureusement, la véritable foi est une question de bonne volonté, si bien que quel que soit le nombre de preuves logiques présentées, certains choisiront toujours de nier le Dieu qui est présent et passeront à côté de la seule voie qui mène à l’harmonie avec lui. 12) - Question : « Qu’est-ce que l’Église orthodoxe et quelles sont les croyances chrétiennes orthodoxes ? » Réponse : L’Église orthodoxe n’est pas une seule Église, mais une famille de 13 entités autogouvernées, nommées d’après la nation dans laquelle elles se situent (par ex. l’Église orthodoxe grecque, l’Église orthodoxe russe). 30 | P a g e

Elles ont une conception commune des sacrements, de la doctrine, de la liturgie et de l’administration de l’Église, mais chacune gère ses propres affaires. Le chef de chaque église orthodoxe est appelé « patriarche » ou « métropolitain ». Le patriarche de Constantinople (Istanbul, en Turquie) est considéré comme le patriarche œcuménique ou universel. Son statut est presque équivalent à celui du pape de l’Église Catholique. Contrairement au pape, qui est connu sous le titre de VICARIUS FILIUS DEI (vicaire du Fils de Dieu), l’évêque de Constantinople est appelé PRIMUS INTER PARES (le premier parmi ses pairs). Il jouit d’un honneur particulier, mais ne possède aucun pouvoir lui permettant d’interférer dans les 12 autres communions orthodoxes. L’Église orthodoxe prétend être la seule véritable Église de Christ et cherche à faire remonter ses origines aux premiers Apôtres par une chaîne de succession apostolique ininterrompue. Les penseurs orthodoxes débattent du statut spirituel des catholiques et des protestants, certains les considérant encore comme hérétiques. Pourtant, tout comme les catholiques et les protestants, les croyants orthodoxes considèrent la Trinité comme authentique, la Bible comme étant la Parole de Dieu, Jésus comme étant Dieu le Fils et ils adhèrent à beaucoup d’autres doctrines bibliques. Leur doctrine est cependant bien plus proche du catholicisme que du protestantisme. Malheureusement, la doctrine de la justification par la foi est pratiquement absente de l’histoire et de la théologie orthodoxe, qui met plutôt l’accent sur la theosis (littéralement « divinisation »), le processus graduel par lequel les chrétiens deviennent de plus en plus semblables à Christ. Ce que beaucoup, dans la tradition orthodoxe, ne comprennent pas, c’est que la theosis (divinisation ou sanctification) est le résultat progressif du salut, pas une exigence pour celui-ci. Voici quelques autres enseignements orthodoxes qui contredisent la Bible : 31 | P a g e

✓ L’autorité égale des Écritures et de la tradition de l’Église ✓ Le découragement d’interpréter la Bible indépendamment de la tradition ✓ La virginité perpétuelle de Marie ✓ La prière pour les morts ✓ Le baptême des enfants, sans référence à la responsabilité et à la foi personnelles ✓ La possibilité de recevoir le salut après la mort ✓ La possibilité de perdre le salut Bien que l’Église orthodoxe se réclame de grands penseurs de l’Histoire de l’Église et que beaucoup de ceux qui appartiennent à la tradition orthodoxe ont une véritable relation rédemptrice avec Jésus-Christ, l’Église orthodoxe elle-même ne transmet pas un message clair, conforme à l’Évangile biblique de Christ. L’appel des Réformateurs : « l’Écriture seule, la foi seule, la grâce seule, en Christ seul » est absent dans l’Église orthodoxe et c’est un trésor trop précieux pour être ignoré. 13) - Question : « Qu’est-ce que l’hindouisme et en quoi consistent les croyances hindoues ? » Réponse : L’hindouisme est une des religions organisées connues les plus anciennes, dont les textes sacrés remontent à entre 1400 à 1500 av. J.-C. C’est aussi une des religions les plus diverses et complexes, avec des millions de dieux. Les hindous ont une grande variété de croyances et sont répartis en différentes sectes. Bien qu’il s’agisse de la troisième plus grande religion au monde, l’hindouisme est essentiellement pratiqué en Inde et au Népal. Les principaux textes sacrés de l’hindouisme sont les védas (considérés comme les plus importants), les Upanishads, le Mahabharata et le Romayana, qui contiennent des hymnes, des incantations, des éléments de philosophies, des rites, des poèmes et des histoires sur lesquels les hindous fondent leurs croyances. D’autres textes employés dans l’hindouisme sont les Brahmanas, les Sutras et les Âranyakas. 32 | P a g e

Bien que l’hindouisme soit souvent considéré « polythéiste », avec paraît-il 330 millions de divinités, il a aussi un dieu suprême : Brahma. Selon la croyance hindoue, Brahma habite dans chaque parcelle de réalité et d’existence de l’univers entier. Brahma est impersonnel et inconnaissable, souvent présenté comme existant sous trois formes distinctes : Brahma, le Créateur, Vishnou, le Préservateur, et Shiva, le destructeur. Ces « facettes » de Brahma sont aussi connues sous leurs nombreuses incarnations. Il est difficile de résumer la théologie hindoue, car les diverses écoles de pensée contiennent des éléments de presque tous les systèmes théologiques existants. L’hindouisme peut être : 1) moniste : une seule chose existe (école de Sankara), 2) panthéiste une seule entité divine existe, donc Dieu est identifié au monde (brahmanisme), 3) panenthéiste : le monde fait partie de Dieu (école de Ramanuja), 4) théiste : il n’y a qu’un seul Dieu, distinct de la création (hindouisme bhakti). D’autres écoles de pensée hindoues peuvent aussi être considérées comme athées, déistes ou même nihilistes. Avec une telle diversité, on peut se demander ce qu’elles ont en commun. Il semble que le seul élément commun qui caractérise tous les systèmes religieux hindous est qu’ils reconnaissent les Védas comme sacrées. C’est donc ce qui fait qu’une école de pensée est hindoue ou non. Les Védas sont plus que des livres de théologie. Ils contiennent une « théo-mythologie » riche et fascinante, c’est-à-dire une mythologie religieuse qui mêle délibérément mythe, théologie et histoire pour constituer une racine religieuse sous forme de fable. Cette « théomythologie » est si profondément ancrée dans l’histoire et la culture indienne que, pour certains, rejeter les Védas revient à s’opposer à l’Inde. Par conséquent, un système religieux est rejeté par l’hindouisme s’il n’embrasse pas la culture indienne dans une certaine mesure. S’il accepte la culture indienne et son histoire théo-mythologique, alors il peut être considéré comme « hindou » même si sa théologie est théiste, nihiliste ou athée. 33 | P a g e

Cette porte ouverte à la contradiction peut être un vrai casse-tête pour les Occidentaux qui cherchent des croyances religieuses logiquement cohérentes et rationnellement défendables. Il est cependant juste de dire que certains chrétiens ne font pas mieux, en prétendant croire en Yahvé tout en vivant en pratique comme des athées, reniant ainsi JésusChrist par leurs vies. Pour les hindous, le problème est une réelle contradiction logique ; pour les chrétiens, c’est plutôt de l’hypocrisie, tout simplement. L’hindouisme considère l’humanité comme divine. Puisque Brahma est tout, l’hindouisme affirme que nous sommes tous divins. Atman, ou le moi, est un avec Brahma. Toute réalité en dehors de Brahma est considérée comme pure illusion. L’objectif spirituel des hindous est de devenir un avec Brahma, cessant ainsi d’exister sous la forme illusoire du « moi individuel ». Cette liberté est appelée « moksha ». Les hindous croient que jusqu’à ce qu’ils atteignent le moksha, ils passeront par un cycle de réincarnations leur permettant de travailler à leur prise de conscience personnelle de la vérité (seul Brahma existe et il n’y a rien en dehors de lui). La réincarnation d’une personne est déterminée par le karma, qui est un principe de cause à effet régi par l’équilibre naturel. Nos actions passées, y compris dans nos vies antérieures, affectent et correspondent à ce qui nous arrivera à l’avenir, y compris dans nos vies futures. Bien que cet article ne soit qu’un bref synopsis, il est clair que l’hindouisme est en contradiction avec le christianisme biblique sur presque tous les points de son système de croyances. Le christianisme reconnaît un seul Dieu, à la fois personnel et connaissable (Deutéronome 6.5, 1 Corinthiens 8.6) et un seul livre sacré, il enseigne que Dieu a créé la terre et tous ceux qui y vivent (Genèse 1.1, Hébreux 11.3), il affirme que l’homme a été créé à l’image de Dieu et ne vit qu’une fois (Genèse 1.27, Hébreux 9.27-28), et il enseigne le salut en Jésus-Christ seul (Jean 3.16, 6.44, 14.6, Actes 4.12). L’hindouisme échoue en tant que système religieux, car il ne reconnaît pas Jésus comme l’unique homme-Dieu incarné et Sauveur et la seule source suffisante de salut pour l’humanité. 34 | P a g e

14) - Question : « Qu’est-ce que l’islam et que croient les musulmans ? » Réponse : La religion musulmane a été fondée au début du VIIº Siècle ap. J.-C., par un homme appelé Mohammed [plus connu sous le nom de Mahomet], affirmant avoir été visité par l’ange Gabriel. Pendant ces visites angéliques, qui se sont poursuivies pendant 23 ans jusqu’à sa mort, l’ange lui aurait révélé les paroles de Dieu (que les musulmans appellent « Allah » en arabe). Ces prétendues révélations dictées par l’ange sont contenues dans le Coran, le livre saint de l’islam. L’islam enseigne que le Coran est l’autorité ultime et la dernière révélation de Allah. Les musulmans, adhérents de l’Islam, croient que le Coran est la parole préexistante et parfaite d’Allah. De plus, beaucoup de musulmans rejettent toutes les versions du Coran dans d’autres langues : une traduction n’est pas une version valable du Coran, qui n’existe qu’en arabe. Bien que le Coran soit le principal livre saint de l’Islam, la Sunna est considérée comme la seconde source d’instruction religieuse. Elle a été écrite par les compagnons de Mohammed et rapporte ce que celui-ci a dit, fait et approuvé. Les croyances fondamentales de l’islam sont qu’Allah est le seul vrai Dieu et que Mohammed est son prophète. Une personne peut se convertir à l’islam rien qu’en confessant ces deux croyances. Le terme « musulman » signifie « soumis à Allah ». L’islam prétend être la seule vraie religion, dont toutes les autres religions (y compris le judaïsme et le christianisme) découlent. Les musulmans fondent leur existence sur les cinq piliers de l’islam : 1. La confession de foi : « Il n’existe pas d’autre Dieu que Dieu (Allah), et Mahomet est le Messager (Prophète) de Dieu. » 2. La prière : cinq prières quotidiennes obligatoires. 3. L’aumône : donner à ceux qui sont dans le besoin, puisque tout vient d’Allah. 35 | P a g e

4. Le jeûne : en plus des jeûnes occasionnels, tous les musulmans doivent respecter le jeûne du Ramadan (le neuvième mois du calendrier islamique). 5. El-Hadj : le pèlerinage à La Mecque (Makkah), que tout musulman doit accomplir au moins une fois pendant sa vie (au cours du douzième mois du calendrier islamique). Les musulmans prennent ces cinq piliers, fondements de leur obéissance, très au sérieux et les suivent au pied de la lettre. Leur entrée au paradis en dépend. Avec le christianisme, l’islam présente à la fois des similitudes et des différences significatives. Comme le christianisme, l’islam est monothéiste, mais contrairement au christianisme, il rejette la notion de Trinité. L’islam accepte certaines parties de la Bible, telles que la Loi et les Évangiles, mais en rejette la plus grande partie comme blasphématoire et non inspirée. L’islam affirme que Jésus était un simple prophète, et non le Fils de Dieu (selon les musulmans, Allah est le seul Dieu, et comment pourrait-il avoir un Fils ?) L’islam enseigne plutôt que Jésus, bien que né d’une vierge, a été créé exactement comme Adam, de la poussière de la terre. Les musulmans croient que Jésus n’est pas mort sur la croix, niant par-là un des fondements du christianisme. Enfin, l’islam enseigne que le paradis est obtenu par les bonnes œuvres et l’obéissance au Coran. La Bible, au contraire, révèle que l’homme ne peut être à la hauteur de la sainteté de Dieu. C’est seulement par sa miséricorde et son amour que les pécheurs peuvent être sauvés par la foi en Christ (Éphésiens 2.8-9). Il est clair que l’islam et le christianisme ne peuvent être tous les deux vrais. Soit Jésus était le plus grand des prophètes, soit c’était Mahomet. Soit la Bible est la Parole de Dieu, soit c’est le Coran. Nous sommes sauvés soit en acceptant Jésus-Christ comme notre Sauveur, soit en respectant les cinq piliers de l’islam. Encore une fois, ces deux religions ne peuvent être vraies toutes les deux. La Bible et le Coran ne peuvent tous les deux être la Parole de Dieu. La vérité a des conséquences éternelles. 36 | P a g e

« Bien-aimés, ne vous fiez pas à tout esprit mais mettez les esprits à l’épreuve pour savoir s’ils sont de Dieu, car plusieurs prétendus prophètes sont venus dans le monde. Voici comment identifier l’Esprit de Dieu : tout esprit qui reconnaît que Jésus est le Messie venu en homme est de Dieu. Et si un esprit ne reconnaît pas que Jésus est le Messie venu en homme, il n’est pas de Dieu : c’est l’esprit de l’Anti-christ. Vous avez appris sa venue, et maintenant déjà il est dans le monde. Vous, petits-enfants, vous êtes de Dieu et vous avez vaincu ces prétendus prophètes parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. » (1 Jean 4.1-4 ; voir aussi Jean 3.35-36) 15) - Question : « Qu’est-ce que le judaïsme et quelles sont les croyances juives ? » Réponse : Qu’est-ce que le judaïsme et qu’est-ce qu’un Juif ? Le judaïsme n’est-il qu’une religion ? Est-ce une identité culturelle ou bien seulement un groupe ethnique ? Les juifs sont-ils un clan ou une nation ? En quoi consistent les croyances juives et sont-elles toutes identiques ? Le dictionnaire définit un « juif » comme « un membre de la tribu de Juda », « un Israélite », « un membre d’une nation ayant existé en Palestine du VIº Siècle av. J.-C. au Iº Siècle ap. J.-C. », « une personne appartenant au peuple juif de l’Antiquité, soit par la descendance soit par la conversion », et « quelqu’un dont la religion est le judaïsme ». Selon le judaïsme rabbinique, un Juif est une personne née d’une mère juive, ou qui s’est officiellement convertie au judaïsme. Lévitique 24.10 est souvent cité pour appuyer cette croyance, bien que la Torah ne dise rien dans ce sens. Certains rabbins estiment que cela n’a rien à voir avec les croyances de la personne : pour eux, un Juif n’a pas besoin de respecter les loi et coutumes juives pour être considéré comme juif. En fait, d’après cette interprétation rabbinique, un Juif demeure tel même s’il ne croit plus du tout en Dieu.

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D’autres rabbins insistent sur le fait qu’on ne peut être juif à moins de suivre les préceptes de la Torah et d’accepter les « treize principes de la foi » de Maïmonide (Rabbi Moshé Ben Maïmon, un des plus grands érudits juifs du Moyen-Âge). Une personne « biologiquement » juive qui n’y adhère pas n’a pas de véritable relation avec le judaïsme. Dans la Torah (les cinq premiers livres de la Bible), Genèse 14.13 enseigne qu’Abram, communément reconnu comme le premier juif, était décrit comme « hébreu ». Le nom « juif » vient de celui de Juda, un des douze fils de Jacob et une des douze tribus d’Israël. À l’origine, ce nom ne fait apparemment référence qu’aux membres de la tribu de Juda, mais quand le royaume a été divisé après le règne de Salomon (1 Rois 12), il a commencé à désigner tous les ressortissants du royaume de Juda, qui englobait les tribus de Juda, Benjamin et Lévi. Aujourd’hui, beaucoup croient qu’un juif est un descendant d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, indépendamment de sa tribu d’origine. Quelles sont donc les croyances juives et les principes fondamentaux du judaïsme ? Il y a cinq formes de judaïsme ou mouvances juives principales dans le monde actuel : les mouvances orthodoxe, conservatrice, réformée, reconstructionniste et humaniste. Si leurs croyances et exigences diffèrent radicalement, voici cependant une liste concise des croyances juives traditionnelles : Dieu est le Créateur de tout ce qui existe ; il est un, incorporel (sans corps), et lui seul est digne d’être adoré comme le souverain absolu de l’univers. Les cinq premiers livres de la Bible hébraïque ont été révélés par Dieu à Moïse. Ils ne peuvent être altérés et rien ne peut y être ajouté à l’avenir. Dieu a communiqué avec le peuple juif par les prophètes. Dieu supervise les activités humaines ; il récompense les hommes pour leurs bonnes actions et punit le mal. 38 | P a g e

Bien que les chrétiens fondent une grande partie de leur foi sur les mêmes Écritures hébraïques que les Juifs, il y a des différences significatives entre les deux confessions. Notamment, les Juifs attachent généralement une grande importance aux actes et au comportement, dont découlent les croyances, contrairement aux chrétiens conservateurs pour lesquels les croyances priment et inspirent les actes. Le judaïsme ne reçoit pas la notion chrétienne de péché originel (qui dit que tous les hommes ont hérité du péché d’Adam et d’Ève lorsqu’ils ont désobéi aux instructions de Dieu dans le jardin d’Éden). Le judaïsme affirme la bonté inhérente du monde et de ses habitants en tant que créatures de Dieu. Les croyants juifs peuvent se sanctifier et se rapprocher de Dieu en respectant les Mitsvoth (les commandements divins) Ils n’ont pas besoin d’un Sauveur et n’ont pas d’intermédiaire. Les 613 commandements du livre du Lévitique et d’autres livres régulent tous les aspects de la vie juive. Les Dix Commandements, tels qu’exposés en Exode 20.1-17 et Deutéronome 5.6-21, sont un bref résumé de la Loi. Le Messie (l’oint de l’Éternel) doit venir à l’avenir pour rassembler une nouvelle fois les Juifs dans le pays d’Israël. Alors, tous les morts ressusciteront. Le Temple de Jérusalem, détruit par les Romains en 70 ap. J.-C., sera reconstruit. Les croyances juives au sujet de Jésus varient considérablement. Certains le considèrent comme un grand maître de morale, d’autres comme un faux prophète ou comme une idole du christianisme. Certaines sectes du Judaïsme vont jusqu’à refuser de prononcer son nom à cause de l’interdiction de prononcer le nom d’une idole.

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Les Juifs sont souvent décrits comme le peuple élu de Dieu. Cela ne veut pas dire qu’ils doivent être considérés comme supérieurs aux autres en aucune manière. Des versets bibliques comme Exode 19.5 affirment tout simplement que Dieu a choisi Israël pour recevoir et étudier la Torah, pour adorer Dieu seul, pour se reposer le jour du Sabbat et pour célébrer les fêtes. Les Juifs n’ont pas été choisis parce qu’ils étaient meilleurs que les autres, mais tout simplement pour être la Lumière des Gentils et une bénédiction pour toutes les nations. 16) - Question : « Que dit la Bible du karma ? » Réponse : Le karma est un concept théologique commun au bouddhisme et à l’hindouisme, selon lequel le comportement dans une existence détermine celle que l’on mènera après chaque réincarnation. Si vous menez une vie généreuse, bonne et sainte, vous serez récompensé par une réincarnation (renaissance dans un nouveau corps terrestre) en vue d’une vie agréable, tandis que si vous menez une vie égoïste et malveillante, vous serez réincarné en vue d’une vie moins agréable. Autrement dit, vous moissonnerez dans votre prochaine vie ce que vous semez dans celle-ci. Le karma est fondé sur la croyance théologique en la réincarnation. La Bible rejette l’idée de réincarnation, et aussi par conséquent aussi celle du karma. Hébreux 9.27 déclare : « Il est réservé aux êtres humains de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement ». Ce verset est très clair sur deux points qui, pour les chrétiens, invalident la possibilité de la réincarnation et du karma. D’abord, il dit qu’il nous est réservé de « mourir une seule fois », ce qui implique que nous ne naissons et me mourons qu’une fois. Il n’y a pas de cycle incessant de vie, de mort et de renaissance, une notion inhérente à la théorie de la réincarnation. Ensuite, ce verset dit qu’après la mort, nous ferons face au jugement, ce qui signifie qu’il n’y aura pas de deuxième chance, comme avec la réincarnation et le karma. Vous avez une seule opportunité de vivre votre vie selon le plan de Dieu, ensuite il sera trop tard. 40 | P a g e

La Bible parle beaucoup de semer et de moissonner. Job 4.8 dit: « Pour ma part, voici ce que j’ai vu : ceux qui labourent l’injustice et qui sèment le malheur en récoltent les fruits. » Le verset 5 du Psaume 126 dit : « Ceux qui sèment avec larmes moissonneront dans la joie, » Luc 12.24 dit : « Observez les corbeaux : ils ne sèment pas et ne moissonnent pas, ils n’ont ni cave ni grenier, et Dieu les nourrit. Vous valez beaucoup plus que les oiseaux ! » Dans chacun de ces exemples, ainsi que toutes les autres références au principe de semer et récolter, nous ferons face aux conséquences de nos actes dans cette vie, pas dans une vie future. Semer et moissonner est une activité présente et les références montrent clairement que les fruits que vous moissonnerez seront proportionnels à vos actes. De plus, ce que vous semez dans cette vie présente va affecter votre récompense ou votre châtiment dans la vie après la mort. La vie après la mort n’est pas une renaissance ou une réincarnation dans un autre corps sur cette terre : c’est soit la souffrance éternelle en enfer (Matthieu 25.46), soit la vie éternelle au ciel avec Jésus, qui est mort afin que nous puissions vivre éternellement avec lui. C’est là ce qui doit être au centre de notre vie sur terre. L’Apôtre Paul écrit en Galates 6.8-9 : « Celui qui sème pour satisfaire sa nature propre récoltera d’elle la ruine, mais celui qui sème pour l’Esprit récoltera de l’Esprit la vie éternelle. Ne négligeons pas de faire le bien, car nous moissonnerons au moment convenable, si nous ne nous relâchons pas. » Enfin, nous devons toujours nous souvenir que c’est Jésus qui, par sa mort sur la croix, a moissonné la vie éternelle pour nous, et que c’est la foi en Jésus qui nous donne la vie éternelle. Éphésiens 2.8-9 nous dit : « En effet, c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est pas par les œuvres, afin que personne ne puisse se vanter ». On voit donc que les notions de réincarnation et de karma sont incompatibles avec ce qu’enseigne la Bible à propos de la vie, de la mort et du principe de semer et moissonner pour la vie éternelle. 41 | P a g e

17) - Question : « Quelle est la différence entre religion et spiritualité ? » Réponse : Avant de nous intéresser à la différence entre religion et spiritualité, nous devons tout d’abord définir les deux termes. La religion peut se définir comme « la croyance en Dieu ou en des dieux qui doivent être adorés, qui s’exprime habituellement sous la forme de conduite ou de rites » ou comme « tout système spécifique de croyance, d’adoration, etc., impliquant souvent un code moral ». La spiritualité peut être définie comme « la qualité ou le fait d’être spirituel, non physique » ou « d’une nature essentiellement spirituelle, manifestée par la vie, les pensées, etc. ; tendance ou nuance spirituelle ». En bref, la religion est un ensemble de croyances et de rites qui prétendent amener une personne à une juste relation avec Dieu, tandis que la spiritualité met l’accent sur les choses et le monde spirituel au lieu des choses physiques / terrestres. L’erreur la plus courante concernant la religion est de penser que le christianisme n’est qu’une religion parmi d’autres comme l’islam, le judaïsme, l’hindouisme, etc. Malheureusement, beaucoup de ceux qui se disent chrétiens pratiquent en réalité le christianisme comme une religion. Pour beaucoup, le christianisme n’est rien de plus qu’un ensemble de règles et de rites à observer pour s’assurer d’aller au ciel après la mort. Ce n’est pas le véritable christianisme. Le véritable christianisme n’est pas une religion, mais c’est une relation avec Dieu par Jésus-Christ, le Messie-Sauveur, que l’on reçoit par la grâce, par le moyen de la foi. Certes, le christianisme a des rites (par ex. le baptême et le repas du Seigneur) et des règles (par ex. ne pas tuer, s’aimer les uns les autres, etc.), mais ils ne sont pas l’essence du christianisme. Les rites et règles du christianisme sont le fruit du salut. Quand nous recevons le salut par Jésus-Christ, nous nous faisons baptiser en témoignage de notre foi. Nous prenons le repas du Seigneur en mémoire du sacrifice de Christ. Nous suivons une liste de choses à faire et à ne pas faire par amour pour Dieu et par reconnaissance pour ce qu’il a fait pour nous. 42 | P a g e

L’erreur la plus courante concernant la spiritualité est de penser que, puisqu’il y a de nombreuses formes de spiritualité, elles sont toutes également valables. Méditer dans des positions corporelles inhabituelles, communier avec la nature, chercher à communiquer avec le monde des esprits etc., peut sembler « spirituel », mais il s’agit en fait de formes erronées de spiritualité. La vraie spiritualité, c’est d’avoir le SaintEsprit de Dieu, que l’on reçoit lorsqu’on accepte le salut en JésusChrist. La vraie spiritualité, ce sont les fruits que le Saint-Esprit produit dans la vie d’une personne : l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi (Galates 5.22-23). Au cœur de la spiritualité se trouve le désir de ressembler de plus en plus à Dieu, qui est Esprit (Jean 4.24), et de voir notre caractère se conformer à son image (Romains 12.1-2). La religion et la spiritualité ont en commun de pouvoir toutes deux être de fausses méthodes de relation avec Dieu. La religion a tendance à substituer la froide observance de rites à une véritable relation avec Dieu. La spiritualité, elle, a tendance à substituer la communication avec le monde des esprits à une véritable relation avec Dieu. Les deux peuvent être, et sont souvent, de fausses routes vers Dieu. En même temps, la religion peut être utile, dans le sens où elle indique qu’il y a un Dieu et que nous avons des comptes à lui rendre. La seule véritable utilité de la religion est de nous montrer que nous ne sommes pas à la hauteur et avons besoin d’un Sauveur. La spiritualité, elle, est utile en ce qu’elle nous montre que la spiritualité ne se limite pas au monde physique. Les hommes ne sont pas des êtres purement matériels, mais ils ont aussi une âme et un esprit. Nous sommes entourés d’un monde spirituel dont nous devons être conscients. La véritable utilité de la spiritualité est qu’elle nous montre qu’il y a quelque chose et quelqu’un au-delà de ce monde physique, avec qui nous devons être en relation. Jésus-Christ est l’accomplissement à la fois de la religion et de la spiritualité. Il est celui à qui nous devons rendre des comptes et vers lequel la vraie religion dirige. Il est celui auquel nous devons être reliés et vers lequel la vraie spiritualité dirige. 43 | P a g e

18) - Question : « La scientologie est-elle une confession chrétienne ou une secte ? » Réponse : La scientologie est une religion difficile à résumer. Elle a été fondée en 1953 par l’auteur de science-fiction L. Ron Hubbard et a gagné en popularité grâce aux stars hollywoodiennes qui y ont adhéré. Hubbard est devenu multimillionnaire par ce moyen. En fait, une des critiques les plus couramment adressées à la scientologie est qu’elle ne serait rien d’autre qu’une machine à faire de l’argent très complexe. Le Los Angeles Times a rapporté que la politique financière de l’organisation serait, d’après les mots de son fondateur, « MAKE MONEY, MAKE MORE MONEY, MAKE OTHERS PRODUCE SO AS TO MAKE MONEY » (« GAGNER DE L’ARGENT, TOUJOURS PLUS D’ARGENT, ET RENDRE LES GENS PRODUCTIFS DE MANIÈRE À FAIRE DE L’ARGENT », Joel Sappell et Robert W. Welkos, « The Scientology Story, Part 2 : The Selling of a Church » (« L’histoire de la scientologie, partie 2 : Une église vendue ») Latimes. Lundi 25/6/1990, page A 1.1. Los Angeles Times. WEB. 23/11/2015). La scientologie enseigne que l’homme est un être immortel (appelé Thetan), non originaire de cette planète et prisonnier de la matière, de l’énergie, de l’espace et du temps (en anglais Matter, Energy, Space and Time : MEST). Pour les scientologues, le salut s’obtient par un processus appelé « auditing », par lequel on retire des « engrammes » (en résumé, des souvenirs de souffrances inconscientes passées qui créent un blocage d’énergie). L’auditing est un long processus qui peut coûter des centaines de milliers de dollars. Une fois que tous les engrammes sont retirés, le Thetan contrôle à nouveau les MEST au lieu d’être contrôlé par eux. Chaque Thetan sera constamment réincarné jusqu’à ce qu’il atteigne le salut. La scientologie est une religion très coûteuse à suivre. Chaque aspect de sa pratique est toujours lié à une forme d’honoraires. C’est pourquoi cette religion n’attire que les gens fortunés. 44 | P a g e

C’est aussi une religion très stricte, qui punit sévèrement ceux qui essayent de la quitter et d’abandonner ses enseignements. Ses « écritures » se limitent aux écrits et enseignements de L. Ron Hubbard. Bien que les scientologues prétendent que la scientologie est compatible avec le christianisme, la Bible contredit chacune de leurs croyances : elle enseigne que Dieu est le seul Créateur souverain de l’univers (Genèse 1.1), que l’humanité a été créée par Dieu (Genèse 1.27), que l’homme ne peut être sauvé que par la grâce, par le moyen de la foi en l’œuvre accomplie par Jésus-Christ (Philippiens 2.8), que le salut est un don gratuit que l’humanité ne peut mériter (Éphésiens 2.8-9) et que Jésus-Christ est vivant et assis à la droite de Dieu le Père en ce moment-même (Actes 2.33, Éphésiens 1.20, Hébreux 1.3), en attendant le temps où il rassemblera son peuple pour qu’il demeure avec lui au ciel pour l’éternité. Tous les autres seront jetés dans un enfer bien réel et séparés de Dieu pour l’éternité (Apocalypse 20.15). La scientologie nie catégoriquement l’existence du Dieu de la Bible, du ciel et de l’enfer. Pour les scientologues, Jésus-Christ n’était qu’un bon maître spirituel, malheureusement exécuté à tort. La scientologie diffère du christianisme biblique sur chacune des doctrines essentielles. Voici quelques-unes des différences les plus importantes : Dieu : La scientologie croit qu’il y a de nombreux dieux, dont certains sont supérieurs à d’autres. Le christianisme biblique, lui, ne reconnaît que le seul vrai Dieu qui s’est révélé à nous dans la Bible et à travers Jésus-Christ. Ceux qui croient en lui ne peuvent adhérer à la fausse conception de Dieu qu’enseigne la scientologie. Jésus-Christ : Comme les autres sectes, la scientologie nie la divinité de Christ. Au lieu d’avoir une vision biblique de Christ et de ce qu’il a fait, ils lui attribuent les caractéristiques d’une sorte de dieu inférieur ayant obtenu un statut légendaire au fil des années. La Bible enseigne clairement que Jésus était Dieu fait chair et que par son incarnation, il a pu devenir le sacrifice ultime pour nos péchés. C’est par la mort de Christ et sa résurrection que nous avons l’espérance de la vie éternelle avec Dieu (Jean 3.16). 45 | P a g e

Le péché : La scientologie croit en la bonté inhérente de l’homme et enseigne que dire à un homme qu’il est mauvais ou doit se repentir est méprisable et un véritable outrage. La Bible, au contraire, enseigne que l’homme est pécheur et que son seul espoir est d’accepter JésusChrist comme son Sauveur et Seigneur (Romains 6.23). Le salut : La scientologie croit en la réincarnation et que le salut personnel pendant notre vie est d’être délivré du cycle de mort et de renaissance qui y est associé. Ils croient que la pratique religieuse de toutes les confessions est un moyen universel d’accès à la sagesse, au discernement et au salut. La Bible, au contraire, enseigne qu’il n’y a qu’un seul chemin pour être sauvé : Jésus-Christ. Jésus lui-même a dit : « C’est moi qui suis le chemin, la vérité et la vie. On ne vient au Père qu’en passant par moi. » (Jean 14.6) En comparant les enseignements de la scientologie avec ceux de la Bible, on constate qu’ils n’ont pratiquement rien en commun. La scientologie entraîne loin de Dieu et de la vie éternelle. Bien qu’elle revête parfois ses croyances d’un vocabulaire « chrétien », elle est en fait diamétralement opposée au christianisme sur chaque point de doctrine essentiel. Elle n’a très clairement rien à voir avec le christianisme. 19) - Question : « Pourquoi tant de religions ? Toutes les religions mènent-elles à Dieu ? » Réponse : L’existence de tant de religions et l’affirmation selon laquelle toutes les religions mènent certainement à Dieu sème la confusion chez ceux qui cherchent sincèrement la vérité à propos de Dieu, avec pour conséquence que certains désespèrent parfois de jamais trouver la vérité absolue à ce sujet, ou encore finissent par adhérer au dogme universaliste qui affirme que toutes les religions mènent à Dieu. Bien sûr, les sceptiques aussi font de l’existence de tant de religions différentes une preuve qu’on ne peut connaître Dieu ou qu’il n’existe tout simplement pas. 46 | P a g e

Romains 1.19-21 nous donne l’explication biblique à l’existence de tant de religions. La vérité de Dieu est connue et visible pour chaque personne, car Dieu l’a rendue manifeste. Au lieu d’accepter la vérité concernant Dieu et de s’y soumettre, la plupart des hommes la rejettent et cherchent à comprendre Dieu à leur manière, ce qui ne mène pas à la connaissance de Dieu, mais plutôt à des pensées futiles. Voilà pourquoi il y a « tant de religions ». Beaucoup de personnes ne veulent pas croire en un Dieu qui exige qu’on pratique la justice et qu’on mène une vie morale, aussi s’inventent-ils un Dieu qui n’a pas de telles exigences. D’autres ne veulent pas croire en un Dieu qui déclare qu’il leur est impossible d’entrer au ciel par leurs propres efforts, alors ils s’inventent un Dieu qui les accepte au Ciel s’ils franchissent certaines étapes, respectent certaines règles et/ou obéissent à certaines lois, du moins dans la mesure du possible. D’autres encore ne veulent pas d’une relation avec un Dieu souverain et omnipotent, alors ils s’imaginent Dieu plutôt comme une force mystique que comme un roi personnel et souverain. L’existence de tant de religions différentes ne plaide ni contre l’existence de Dieu ni en faveur de l’impossibilité de connaître la vérité à son sujet, mais elle témoigne plutôt du rejet par l’humanité du seul vrai Dieu, pour le remplacer par des dieux plus conformes à ses désirs. C’est une entreprise dangereuse. Le désir de recréer Dieu à notre image vient de notre nature pécheresse, qui, un jour, « récoltera […] la ruine » (Galates 6.7-8). Toutes les religions mènent-elles à Dieu ? D’une certaine façon, oui : toutes, sauf une, mènent à son jugement. Une, le christianisme, mène à son pardon et à la vie éternelle. Quelle que soit notre religion, tous devront aller à la rencontre de Dieu après leur mort (Hébreux 9.27). Toutes les religions mènent à Dieu, mais une seule mènera à être agréé de lui, car on ne peut s’approcher de lui plein de confiance que par son salut par la foi en Jésus-Christ. La décision d’accepter la vérité concernant Dieu est essentielle pour une raison 47 | P a g e

simple : l’éternité est un temps infiniment long pour être dans l’erreur. Voilà pourquoi il est si important d’y réfléchir.

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