137 64 6MB
French Pages 75 Year 2001
TIQQUN Pt"emiet"s materiaux pour llne theol"ie de la leune-Fille
Cou\'cnure de
Olivier .·ontvieme
I�I)ITIONS MILLE
ET
UNE
NUITS
TIQQUN TIQQUN nO 362
Premiers materiaux pour une theorie de la leune-Fille
Texte i"'�gr.l.I
INtDlT
:, I' off(>n�iv(> PJf IdQUl'!lP IJ t1ominclfion EllM cn.Jntl{' Y clUfJ r{>pontlu,
Pas plus qu'it n'y a de chastete chez la Jeune-Fille, il n'y a chez elle de debauche. La Jeune-Fil1e vit sim plement en etrangere parmi ses desirs, dont Ie Sur moi marchand regit la coherence. L'ennui de I' abstraction coule dans ce foutre . 11 n'est rien que la Jeune-Fille ne puisse faire entrer dans I'horizon c10s de sa quotidiennete deri soire, la poesie comme I' ethnologie, Ie marxisme comme la metaphysique. .. Albertine n'est d'auctm lieu et bien elle voltige, v a, vieflf, tire de
5011
moderne en cela :
absence d'attaches
PR[�1l0S )I"TlRl"UX POlIR n,E THF.ORIE D[ I.AJEl!:E-fLU.E
"
La Jcunc-Fillc sc plait a couvrir d'un second degre fausscmcnt provocateur Ie premier degre
economique de ses motivations. TOUle la libcrtc de circu lation domjouit la Jeune Fille ne l 'em pec hc nullement d'hre une prisQllniire, de manirester en toutes circonstances des 3utomatismes d'enrenne.
LA FACON D'mE DE LA JEUNE-FILLE EST" DE N'trRE RlEN.
En tant que son apparence epuise entierement son essence et sa representation sa realite, 13 Jeune-Fille est l'entierement dicible; comme 3ussi Ie parfaite ment predictible et \'absolument neutralise.
Parvenir a « reussir a la fois sa vie sentimentale et sa vie professionnelle It, certaines Jeunes-Filles affi chent cela comme une ambition digne de respect.
L.
mot dans le dictionnaire.
leune·Fille n'existe gu'; proportion du desir que I'ON • d'elle, et ne se con n.it que par ce que I'ON dit ell e . d' l.J Jl?uM-Fi1Ip tll>l)dfdLr comml? 1(' [lrOUOif ('t 1(' dpboucnt'
principCll UP Id formid.JlJl(' cri!ll' d'E'xcpdE'nt til' I.) modE'r
nitt> (J[litJli�t('. �11(' (1M 1" prl'Uvl' ('t 1(' �UPr>Oft UP IJ
[lour�lJil(' illimir(>(' du PfO((,!.!.u!. dp vJlori!.Jfioo qOJfld 1(' PfOC('!.!.O!. t1'JHomoIJfion 10i-m{;mE' 3'clYl?fE' limitE> (pdf 1'E'1I;i�oH(> dE' IJ pIJnprE', IJ ("JfJ3tfopl1e E>("olo�iqoE' 00 l'impl03ion do 30("idl).
L'« amour» de la Jeune-Fille n'est qu'un
La Jeune-Fille n'exige pas seulement que Valis la protegiez, eUe veut en outre pOllvoir vous eduqucr. L'ererllel retour des memes modes s uffit Ii s'en comJaincre : la leulle-Fille lie joue pas avec les appa rences, ce sone Ies apparences qui se jouene d'elle.
Plus encore que la Jeune-Fille feminine, la Jeune FiUe masculine manifeste avec sa musculature en toe
tout Ie caractere d'absurdite, c'est-a-dire de souf /rance, de ce que Foucault appelait .Ia discipline des corps It : « La discipline majore les forces du corps (en termes economiques d'utilite) et diminue ces
"
TIQQUIme que Id Jeunl'-Fi1Ie, l'f il en e!.f Id np�elfion,
lr � @ iP � l1 [f1] iP� �
LE SOURIRE N'A JAMAIS SERVI O'ARGUMENT.
1'�.:M1ERS MATt�lAUX pou� UNE TlltORJE DE l-"-JEUN[..'lL1.E
IL
L'affectivite de 1a leune-Fille n'est faite que de signes, et parfois meme de simples signaux. Partout au I'ethos fait defaut ou se decompose, 13 leune-Fille apparait comme porteur des mO"urs fugaces et incolores du Spectacle,
La Jeune-Fille con�oit J'amour comme une activite particuliere. La Jeune·Fille porte dans son rire toute la desolation des boites de nuit. La Jeune-Fille est Ie se1l1 insecte qui consente a
llentomologie des journaux jeminins,
Identique en cela au malheur, une leune-Fille ne vient jamais seule.
Or partout ou dominent les Jeunes-Filles, leur gout doit aussi dominer; et voila ce qui detennine celui de notre temps,
La leune-Fille est la forme la plus pure des rapports reifies ; elle en est done la
"
PRl�" [RS MATtRlAUX POLK USE TutORI!: I)t; l-"jEUNE.FILLE
TlQQUN
verite. L a Jeune-Fille est Ie condense anthropologique de la reificat.ion.
du vicillissement avec une tellc indignation,
comme s'il s'agissait d'un forfait commis a son endroit?
Le Spectade remunere ampiement, quoique de fa�on indirecte, 1a conformite de 13 Jeune-Fillc. DANS
L' A M O U R
PA R T O U T
PLUS
QUE
A I L L E U R S,
LA
Meme 13 au die ne cherche pas a seduire,
la Jeune-Fille agit en seductrice.
II y a QuelQue chose de professjotl nel dans tout ce
Que fait la leune-Fille,
JEUNE-FILLE S E CONDUIT EN C O M P TA B L E
QUI
TOUJOURS
Q U ' E LLE
PLUS ET
QU'ELLE
QU' ELLE
La feune-Fille n'en a pas fini de se
S O U P fl?��ef I'homllll? ; pOllr OOUS" I?O fJnt QlI obJl?t�, nOlls, nou� pn mOQlIon� bil?O, ('p QlIi nous, fl?�Jrdl? C'I?�t noffl? VJIl?ur. NOHI? rdppoff I?nrrl? oou� comml? chos,e� de vl?nte I?I d dchJt II? prouvp, NOlls, ne nou� envis,J�l?ons, Ips, unps, Ips, Jufrl?� QlIl? comml? vJlpur� d'echJn�I?, )) (MJfX, I e (JpitJ�
Seduire utile. Ne vous fatiguez pas a allumer n'importe quoi » «
La Jeune-Fille se rapporte a soi sur Ie meme mode qu'a toutes les marchandises dont eUe s'entoure. «
Faut pas se devaloriser comme uJpml'nr que )03 vdleur n'pst en fin de compt!? formee qUI? PM ld vip qui s'pst dnnuli?1? d.ms, Id chos!?, c'l'sf-J-dirl? quP 1 a r f> a re, in d ecent et "'e"'e c a rre"'ent tota(itaire d e se ref>e((er.
Dans Ie monde de la marchandise autoritaire, les vivants reconnaissent dans leurs desirs alienes une demonstration de puissance faite en eux par I'ennemi.
VII. La leune-Fille comme machine de guerre La leune-Fille presente un assentiment spontane :i to ut ce qui peut signifier I 'asservissement ii une nc.cessite quel le qu'elle soit - Ia « vie », l a « so ciete », Ie « travail It, I'ed ucation d'un enfant, une autre leune-Fille. Mais cet assentiment est lui-mcme determine de fac;on exdusivement negative, il ne va ii ces choses que dans la mesure oil eUes font barre :i loute expression singuliere.
Le sourire vitrifie de la Jeune-Fille cache toujours une colonie penitentiaire. legitimite que celle d'autre connait ne La Jeune-Fille du Spectacle. Autant Ia Jeune-Fille est docile a J'arbitraire du ON, autant elle est tyrannique Ii i'egard des vivants. Sa soumission a l'impersonnalite du Spectacle lui acquiert Ie droit d'y soumettre qui conque. Dans Ie foutre comme dans taus les autres secteurs de son existence, la Jeune-Fille agit comme un for midable mecanisme d'annulation de la negativite. Car la Jeune-Fille est la presence vivante de tout ce qui humainement veut notre mort, elle n'est pas seulement Ie plus pur praduit du Spectacle : elle est la preuve plastique de I'amour que nous
'"
TlQQUN
lui vouo� s. Elle est ce par quai nous poursuivons nous·memes notre propre perte.
Tout ce QU'e lle a reussi a neutraIiser vient prendre place dans Ie monde de la leune-Fille au titre d'ACCESSOIRE.
La seduc tion comm e guerr e. ON parle d'un .. canon .. en une metaphore qui emprunte de mains en m.oins au registre de ]'esthetique, et de plus en plus a celm. de 1a balistique.
!
Lc� Jcu��)- I lIc� ronncll l'il1ranl ric des .roupes d'occll alion � � p . IC. 1a . (Ie 18 vls,b.I, pU�I;ullc de I actuelle diclaturc (1e I app..renee.
La Jeune-Filte se trouve dans un rapport d'imme diatete et d'affinite avec tout ce qui concourt au reformatage de j'humanite. Chaq�e Jeune-Fille COllstitue a sa maniere un poste avance dans ]'imperialisme de I'insignifiance. SOllS I'angle du territoire, 1a Jeune-Fille apparait comme Ie plus puissant vecteur de Ia tyrannie de la servitude. Qui peut savoir dans quelle fureur la transporte toute manifestation d'insoumission ? En ce sens, un certain type de social-democratie tota litaire lui convient a merveille. a
La violence de la leune-Fille est proportion de sa fragile vacuite.
C'est notamment par la leune-Fille que Ie capitalisme a pu etendre son hegemonie a la totalite de la vie sociale.
PREMIERS Mo\.TtRIAVX POVR Ul'f TlttORIE DE U.j[UN[.F1U.E
'",
Elle est Ie pion Ie plus coriace de la domination mar chande dans u ne guerre dont l'enjeu reste un contr6le total de la vie quotidicnnc comme du temps de la « pro duction ...
C'est precisement parce qU'elle figure une totale acculturation du moi, parce qu'e!le se definit soi meme dans des termes fixes par un jugement etranger, que la Jeune-Fille constitue Ie porteur Ie plus avance de I'ethos spectaculaire, et de ses normes abstraites de comportement. Nil ,...tIIl cri" II ."••,,,'" id.cl/III""-I,,. SIr I. ","I. cl/lll, II .."" rll"l, SII' I"•• f. c,,,,, f. "",11 Ii lIS '''�..s ,,,,,••,,1,,,, SII, 1'6,ld. de I.mmes c,m,i"."" lIS .",Irs " lIS S1cre" II II vi. mina,ire. » L'insignifiance de la Jeune-Fille reflete bien une situation de minorite et d'oppression, mais en meme temps eUe a un caractere imperialiste et triomphant. C'est que la Jeune-Fille combat pour l'Empire, son maitre. A I'inverse des jeunes filles de Babylone qui, d'apres Straban, reversaient au temple Ie revenu de leur prostitution, c'est a son insu que celie de la Jeune Fille profite au Spectacle.
(( En plus, et e'est iei que eommencait Ie vrai pandemonium de la lyceenne, il y avait une masse de lettres confidentielles envoyees par des juges, avoeats et proeureurs, des pharma-
'"
TlQQUN
ciens, des commercants, des notables urbains ou ruraux, des docteurs etc., par ces gens remarquables et britlants qui m'en avaient lou jours tant impose I Je ne pouvais revenir de rna surprise [. . . ]. Done eux aussi, malgre les appa rences, elaien! en relations avec la Iyeeenne? - IncroyabJe, me repIHais-je, c'est incroyable. Done cette Malurile leur pesa;1 teUemenl que, en cachette de leur femme et de leurs enfants ils envoyaient de tongues leUres a une Iyceenn moderne de 1�re? [ ... ] 11 avail fallu ces retires pour me reveler pleinemen! loute la puissance de la mod erne Iyceenne. OU ne dominait-elle pas? » (Gombrowicz, Ferdydurke)
�
La leune-Fille est un procede de sequestration metaphysique, c'est-fa-dire que ce n'est jamais d'elle que I'on est prisonnier, mais toujours en elle. La leune-Fille est une sommation faite a chacun de se maintenir a la hauteur des images du Spectacle. La leune-Fillc est lIll instrumcnt au service d'unc politique genera Ie d'extcrmination des etres capables d·amour. Identique en cela a la totaHte sociaIe alienee la leune-Fille deteste Ie malheur, car ce maJhe�r la condamne, comme if condal1H1e cette societe. LA lE ONE-FILLE ffiUVRE A PROPAGER UNE CERTAINE TERREUR DU DIVERTISSEMENT. - Combien de compagnies de CRS faut-il pour permettre a la leune-Fille de sourire avec infanti lisme?
PRnllERSMATtR1AUX POUR USE TlltORIf. DE J.... JEUSE-I'lU.f.
'"
- Enmee plu" ENCORE PLUS, ENCORE PLUS . . . Le vocabulaire propre a la leune-rille est aussi celui de la Mobilisation Totale. «
ERET. » LA FIDELlT£. Y A INTpolic e des
La leune-Fille appartient a la nouvelle mCEurs, qui veille a ce que chacun remplisse sa elle. La fonction, et s'en tienne exclusivement a ct avec conta en is leune-Fille ne rentre ainsi jama quali de ble ensem un avec un etre singulier, mais une ou e nnag perso un role, un dans s tes objectivee r confo se situation sociale a laquelle on est cense qui avec celui i Ains mer en toutes circonstances. u elle partage sa petite quotidiennete alienee deme /I ce type .. au itive, defin en urs, toujo rera-t-il « cette nana .I. plein La leune-Fille couye la marchandise d'un CEil re -a-di c'est ele. mod son elle en t i o y e d'envjecar ell e C arfait, Qui la meme chosequ'eUe. majsen plusp lui reste d'humanjte n'est passeulement cequi lui fajt deCautsous Ie rapport de 1a perfection mar souffrance, sa e tout de cause la si s u a c'est cbande. C'est donecela. aussj qu'il luiCaut eradjQuer. leune C'est avec une amertume non-feinte que la eur haut la a pas e n'Ctr de te reali la a Fille reproche du Spectacle. LA JEUNE-FILLE SE L'IGNORANCE 00 O DE PIERRE ANGU LE TIENT DE SON R T SYST£ME DE LA SEN PR£ LE S LAIRE DAN
'"
TIQQUN
DOMINATION FAIT ENCORE PARTIE DE CE ROLE. La Jeune-Fille est un pion dans 13 guerre a Dutrance que 13 domination a engagee en vue de " eradication de toute alterite. La Jeune-Fille Ie declare d'ailleurs sans ambage : eUe a « horreur du negatif •. Et quand elle dit eeIa, eUe est, comme 13 pierre de Spinoza, persuadee que c'est elle-meme qui parle. La leune-Fille porte un masque, et quand elle Ie confesse, c'est invariablement pour suggerer qu'eHe aurait aussi un .. vrai visage » qu'elle ne montrerait pas, ou ne pourrait pas montrer. Mais ce II vrai visage » est encore un masque, un masque effroyable : Ie vrai visage de 13 domination. Et de fait, lorsque 13 Jeune-Fille « fait tomber Ie masque ., c'est I'Empire qui vljlus parle en dire q «
et sl on eUmlnalt les mecs de 10. R lanete ? POllrAIlol essayer de falre 11 nellf ave� dit vlellx ? -y en a marre es mecs, aUez ollste, dll balal l D'aUlellr s InlltUe de s'enerv, r hlsto rl q llement genetlQll ement, I'homme a Jalt son l emps. II se pOllsse tOllt selll vers la sortie . •
�
...
Chaque leune-Fille est en elle-meme une modeste entreprise d'epuration. Prises dans leur ensemble, les leunes-Filles consti tuent Ie corps franc Ie plus redoutable que ['ON ait it ce jour manceuvre contre toute heterogeneite,
PRt:\IIUS MATtRlAlJ:>': POI,;k LNt TlllOR!!: [)f I.AJt.L'....f._FII.U;
'"
contre toute velleite de desertion. Paralleiement, dies marquent a chague instant Ie poste Ie plus avance du Biopouvoir, de son infecte sollicitude et de 1a pacification cybernHique de tout. Dans le regard culinaire de 1a Jeune-Fille, toute chose et tout etre,
organique ou inor
ganique,
apparait comme s ' il pouvait etre
possede,
ou tout au moins cons�.
qU'elle voit,
elle Ie voit,
transforme en marchandise.
Tout ce
et donc Ie C ' est en ce sens
aussi qU'elle constitue un poste avance dans l' offensive infinie du Spectacle.
La leune-Fille est Ie neant que I'ON manie pour refouler la pregnanee du Neant.
LA JEUNE-FILLE N ' AIME PAS LA GUERRE, ELLE LA FAIT.
La Jeune-Fille est I'esclavage ultime par lequel ON a obtenu Ie silence des esclaves. 11 ne suffit de eonstater que la Jeune-Fille parle Ie Jangage du Spectacle, il hut encore remarquer que c'est 13 Ie seul qU'elle puisse entendre, et qu'elle contraint done tout ceux qui ne \'execrent pas a Ie parler. Les autorites semiocratiques, qui exigent de plus en plus pesamrnent un assentiment esthetique a leur monde, se flattent de pouvoir desormais fa ire passer pour .. beau . cc qu'elles veulcnt. Mais ce « beau .·Ia n'est que Ie desirable socialement contrale.
".
'"
T1QQt:S
" MARRE D E S MECS ? P R E N E Z U N C H I E N ! Vous avez quoi ! ? 1 8 , 20 ans? Vous entreprenez des etudes qui s'annoncent longues at ardues? Croyez·vous que ce soit Ie moment de ralentir ce bel envoi en cherchant desesp€m�ment de I'affec tion chez un garcon qui finalement n'a rien a don ner ? Pire ! Vous affu bler d'un compagnan, lui mltme pas tout a fait fini, pas Ires gentil et pas tou jours bien propre . . . » La Jeune-Fille vehicule la conformite a tcutes les normes fugitives du Spectacle, et !'exemple d' une
telle conformite.
Com me tout ce qui est parvenu a une hegemonie symbolique, 13 Jeune-Fille condamne comme bar bare toute violence physique dirigee contre son ambition d'une pacification tatale de la socil!!H... Elle partage avec 13 domination I'obsession de la secu rite. le CJ(dCft're ve m4' tI... , ("lId.-(I'..."...'(- [lOur I... l"'IIIP� .... II'",... iu"oltlni(" .. ,fuu\' IItT..."If'_ (rUU '·o� llg La
Petite OJileditm
(extrait!ill
romlogue) 316.
Octave MIRSE.Al',
3 7.lules VER.�E, 1. 1ilmuiAdam. 318.jules Rb"ARI), Crillit' 1..11Fol/l>. [ de Vlllagt. 31g. Br.lm SToKER. fA Coupt df' rriJlal. 320. Edgar Allan POE, 1..l! Mlsl hr Iff' Man, IWgti. 325. Cou.y.cnr, Altmli oll (IU , ,., 326. Walt WHITMAN, u 1'01:1, amiricaill. 327. Emmanuel KA.
�ipart !
' { m jtl dt paix /Jff"/Nluelk. 328. Ikam STOKER. L "110111111' Ife Shorrox. 329. Salim j,\y, 1'/1 >If Imvmn-m P"s lr di/roil. 330. Khalil GI8RAl''':, 1�'5 rils rebtlln. 3 3 1 ' 0se-Louis BO(;QUET, La Grosse I'i... 33_, DIDEROT. J>msm plilosOPhiqut5.. 333. I'tnWtQl'l'.. 1_ itS(l'"1/$ion ogrophif' tI Ol)$(illili. dll mtnlt I'mloux. 334. D. 1-1. .....WRD,CE. l'om aa A. 336. Noel 335. Noel BA1L�', fA musiq t mi(lUal f4 llli'Il/tres. F BAU::>!, La IIIIISiqllt adoucil its IIItlalrts. Faa; 8. 337. Laurent TAllHAI)E, [..ll Noire Idolt. 338. Pierre Lol1h, Mawul de riui/ili ( I s Ilelil(5 {Illes. 339. Charles BAl"I.I£I.AIRE, DII viII (I Ifll l'IISflgt d.. u l ul�. 34 I .MAR.J\,Al'X, 11 Sptctfl IU/$chisch, 340. 1'ASf".AL, L itrt de p..rs F"AW1TI, fA P'ri.lluu.. 1ft Mlmlptn It'lirfmllfllis. 342. Madame de SIt!". 343. Charles NODlER, TnltTy. 344. GeTOlrd de NERVAI.. l.,(l Main nI(hanlk. 345. CCr-1("I til "ie tit J"nlUt'lIrel tlll{' hihh,,!-!rup,it.
•9 < .a O I 5 \',r_I.""· ,9
�·I�,. ,f,..... ... ......-. c""_ -I""'" E......-lo_1'" I"'" .:.a.J,. .. , 'i,l ,T""", !>.",.