Murs Poutres & Planchers [PDF]

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Zitiervorschau

Murs poutres & planchers

Henri RENAUD

Deuxième édition

© Groupe Eyrolles, 2002, 2005, ISBN 2-212-11661-6

8. Structure porteuse : murs, planchers, charpente Eléments porteurs ou de liaisons qui contribuent à la stabilité par leurs rôles respectifs • éléments en béton armé – soit horizontaux Exemples : • les semelles filantes de fondation sous murs extérieurs et de refend • les poutres qui prennent appuis sur les murs ou les poteaux • les planchers suivant leur destination sur vide sanitaire ou plancher d’étage • les chaînages à chaque niveau de plancher ou au couronnement des murs • les linteaux de petite ou grande portée – soit verticaux Exemples : • les poteaux incorporés dans l’épaisseur des murs extérieurs ou intérieurs

• éléments en maçonnerie Exemples : – les murs de sous-sol enterrés complètement ou semi-enterrés – les murs de soubassement sous le plancher bas pour limiter et établir le terre-plein ou un vide sanitaire – les murs en élévation des façades – les murs de refends – les murs pignons intérieurs ou extérieurs Les maçonneries sont toujours réalisées avec les ouvrages associés en béton armé. Ils font l’objet de prescriptions relatives aux sections minimales d’armatures. Ils assurent les liaisons verticales et horizontales. Ils participent à la stabilité de la construction.

• les poteaux isolés ou d’about de murs • les raidisseurs d’angle ou intermédiaires

• éléments en bois ou en métal pour les charpentes Elles sont le plus souvent réalisées en sapin du Nord. Exemples : • la charpente traditionnelle pour deux ou plusieurs versants • les fermettes industrialisées pour supporter la couverture et le plafond des pièces habitables • la charpente métallique à fermes rapprochées pour supporter la toiture et le plafond L’essor de la charpente avec fermettes résulte de la fiabilité acquise par les modalités de calcul, l’application des règlements et des exigences de la mise en œuvre L’aspect économique favorise aussi ce choix. Les entraits des fermettes permettent de suspendre le plafond alors qu’en charpentes traditionnelles un faux solivage est rendu nécessaire

Se reporter à la vue éclatée (sous-sol + rez-de-chaussée + combles) de la figure 40.

Fig. 26

Fig. 28 Fig. 27 : Système de construction par blocs

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Références aux documents officiels Chaque entreprise doit se référer aux normes et règlements en vigueur, aux stipulations des règlements professionnels applicables aux travaux suivant leur nature. Exemples indicatifs : • Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en béton armé suivant la méthode des états limites • Règles neige et vent sur les constructions et annexes • Règles de calcul et de conception des charpentes en bois • Règles parasismiques suivant les zones à risques • Normes sur les fondations superficielles avec les modalités du dimensionnement, de la conception et de la mise en œuvre (DTU 13,11 et 13,12) • Dispositions constructives minimales des murs porteurs en maçonnerie traditionnelle de petits éléments • Cahier des prescriptions techniques (CPT) des planchers et avis techniques du CSTB pour les planchers à poutrelles et entrevous • Cahier des prescriptions techniques d’emploi et de mise en œuvre des enduits monocouches d’imperméabilisation

Fig. 29 : Pavillon avec plancher bas sur vide sanitaire, murs extérieurs doublés, charpente traditionnelle avec ferme à entrait retroussé

• Réglementation thermique pour les constructions neuves

Les références apparaissent dans le CCTP pour chacun des lots et font partie des pièces contractuelles en cas de litiges ou de malfaçons.

Fig. 30 : Fondations et soubassement pour plancher bas sur terre-plein, murs traditionnels, charpente par fermettes

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Armatures de chaînages et de liaisons

doc. : Standarm

Il s’agit des chaînages verticaux et horizontaux représentés schématiquement aux figures 31 à 36.

Fig. 31 : Dispositions de principe des chaînages dans toute construction

Fig. 36 : Différents profils de chaînages horizontaux et verticaux

Fig. 32 : Liaisons chaînages

Fig. 33 : Attentes crossées

Fig. 34 : Chapeaux en rive de plancher

Fig. 37 : Extrémités de poutres. Exemple : poutres nos 3 et 4 de la figure 19.

Éléments constitutifs Murs extérieurs (fig. 40) Fig. 35 : Chapeaux sur murs de refend

• Murs du sous-sol en blocs creux de béton ou en blocs perforés de 20 cm d’épaisseur. • Murs du rez-de-chaussée en blocs creux ou en briques creuses de 20 cm d’épaisseur. • Murs de refend du sous-sol et du rez-de-chaussée en blocs creux de béton ou en briques creuses de 15 cm d’épaisseur. • Murs pignons intérieurs en briques creuses (ou en blocs creux de béton) de 15 cm d’épaisseur.

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9. Visualisation d’ouvrages porteurs

Charpente traditionnelle en sapin du Nord

Fig. 38 : Cas d’une ferme classique traditionnelle au premier plan. Cas d’une ferme à entrait retroussé au second plan.

Ouvrages en béton armé de maisons individuelles

doc. : Standarm

Fig. 39 : Ouvrages en BA associés aux maçonneries de blocs

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