Modele REGLEMENT INTERIEUR [PDF]

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Zitiervorschau

LOGO ENTREPRISE : …………………………………

RÈGLEMENT INTÉRIEUR De ……………………………….

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SOMMAIRE PRÉAMBULE : ………………………………………………………………………. Page 03 DISPOSITIONS PRÉLIMINAIRES : ..……………………….………….. Page 04 

RECRUTEMENT : ……………………………………………………………… Page 04



PROTECTIONS : ……………………………………………………………… Page 04



RESTRICTIONS : ………………………………………………………….…. Page 04



OBLIGATIONS : ……………………………………………………………… Page 05

CHAPITRE 1 : ORGANISATION TECHNIQUE DU TRAVAIL ..Page 05 SECTION 1 : DURÉE DU TRAVAIL ET SA RÉPARTITION HORAIRES DE TRAVAIL :…….……………………………….. Page 05 SECTION 2 : HEURES SUPPLÉMENTAIRES :……………………………….. Page 06 SECTION 3 : PERMANENCE :..…………………………………………..………. Page 06 SECTION 4 : ENTRÉES – SORTIES- RETARDS- ABSENCES :………..… Page 06 SECTION 5 : DISPOSITIONS DIVERSES :……………………………………. Page 07

CHAPITRE 2

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HYGIÈNE ET SÉCURITÉ :……..…………………. Page 08

SECTION 1 : HYGIÈNE : ……….…..………………….…………………………. Page 08 SECTION 2 : SÉCURITÉ : ………………………………….………………………. Page 09 

PRÉVENTION DES RISQUES D’INCENDIE : ……………………..…. Page 10



PRÉVENTION DES RISQUES D’ACCIDENT DU TRAVAIL :…...… Page 11



MÉDECINE DU TRAVAIL :………….……………………………………… Page 11



MISE EN ŒUVRE DES MESURES D’HYGIÈNE ET DE SÉCURITÉ :…………………………………………………………... Page 12

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SECTION 3 : SURETÉ :…………………………….………….…..……..………….. Page 13 SECTION 4 : DISPOSITIONS DIVERSES :……………….………...…………. Page 13

CHAPITRE 3 :

DISCIPLINE : ………………..………………………….. Page 15

SECTION 1 : GÉNÉRALITÉS : ……………………………..…………………….. Page 15 SECTION 2 : DÉFINITION ET CLASSIFICATION DES FAUTES PROFESSIONNELLES : ………………….………………………. Page 15 2.1 DÉFINITION DE LA FAUTE PROFESSIONNELLE :……..……... Page 15 2.2 CLASSIFICATION DES FAUTES PROFESSIONNELLE :……… Page 15 2.3 CLASSIFICATION DES SANCTIONS DISCIPLINAIRES :….... Page 16 SECTION 3: MISE EN ŒUVRE DE LA SANCTION DISCIPLINAIRE :….. Page 16 SECTION 4: DÉLAIS DE NOTIFICATION DES SANCTIONS :…..…….…. Page 25 SECTION 5 : DÉLAIS DE PRESCRIPTION DE LA FAUTE PROFESSIONNELLE :……………………………………………… Page 25 SECTION 6 : L’ABSOLUTION :………………………………………..………….. Page 25 SECTION 7 : DISPOSITIONS DIVERSES : ……………………….…………. Page 26

DISPOSITIONS FINALES :…………………………………………..……… Page 26

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PRÉAMBULE Le présent règlement intérieur est élaboré en application avec les dispositions contenues dans : 

La loi 88-07 du 26 Janvier 1988 portant sur la prévention de la santé, la sécurité et la Médecine du travail.



La loi 90-02 du 06 Février 1990 portant sur la prévention des conflits collectifs du travail, leur règlement et le droit de recours à la grève, modifiée et complétée.



La loi 90-04 du 06 Février 1990 portant sur les conflits individuels du travail.



La loi n°90-11 du 21 avril 1990 modifiée et complétée portant sur la relation de travail et dont l’objectif est de clarifier les règles relatives à :  L’organisation technique du travail.  L’hygiène, la sécurité et la prévention sanitaire.  La discipline.



La loi 90-14 du 02 Juin 1990 portant sur l’exercice du droit syndical modifiée et complétée par la loi 91-30.



La loi 91-29 du 21 Décembre 1991 modifie et complète la loi 90-11 relative à la relation de travail.



La loi 94-09 du 26 Mai 1994 portant sur la prévention de l’emploi et le protection des salaries perdant leurs emplois d’une façon involontaire.



L’ordonnance 96-21 du 09 Juillet 1996 modifie et complète la loi 90-11 relative à la relation de travail.



L’ordonnance 97-03 du 11 Janvier 1997 complète la loi 90-11 relative à la relation de travail .

Les mesures édictées dans ce règlement s’appliquent à l’ensemble des travailleurs de ………………………………………………………….. que ce soit à durée indéterminée ou à durée déterminée ainsi que les apprentis et stagiaires à l’exception des cadres dirigeants tels que prévus par le décret N° 90-290 du 29 Septembre 1990 relatif au régime spécifique des relations de travail concernant les dirigeants d’entreprises. Et l’article 03 et 04 de la 90/11.

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DISPOSITIONS PRELIMINAIRES 1- RECRUTEMENT ARTICLE 01 : Outre les conditions prévues dans la convention collective. Tout candidat à un emploi doit présenter sans engagement de recrutement, une demande manuscrite accompagnée des pièces suivantes :          

Extrait de naissance de l’intéresse ( Original ) Fiche d’état civil ( individuelle ou familiale selon le cas ). Certificat médicaux appropriés . 04 photos d’identité. Certificat de résidence de l’intéressé . Diplômes et /ou certificats de scolarité attestant le niveau d’instruction . Certificats de travail délivrés par les ex employeurs . Pièces justifiants la position de l’intéresse vis-à vis du service national . Certificat de nationalité Casier judiciaire N° 3

ARTICLE 02 : Tout changement d’adresse , d’état civil, de situation familiale , doit être porté à la connaissance de l’employeur dans le mois qui suit. ARTICLE 03 : Les travailleurs dont le conjoint n’exerce pas d’activité professionnelle rémunérée sont tenus de présenter à l’employeur une attestation de non activité du conjoint.

2- PROTECTIONS ARTICLE 04 :

L’employeur protège par tous les moyens légaux ses travailleurs salariés contre toute forme d’outrage, injure , diffamation , menace, attaque ou voie de fait dans l’exercice de leur fonction.

3- RESTRICTIONS ARTICLE 05 : Il est interdit à tout travailleur salarié de ………………………………………… quel que soit son rang dans la hiérarchie : - D’avoir des intérêts directs ou indirects dans une entreprise ou société . concurrente, cliente ou sous traitante, Sauf accord mutuel entre l’Employeur et le travailleur salarié.  De faire concurrence à l’Employeur dans son propre champ d’ activité .  De se rendre coupable de détournement, dissimulation, destruction, Divulgation ou communication à des tiers de documents de service ou d’informations d’ ordre professionnel. L’ obligation au secret professionnel ne peut être levée que par une décision de justice par la Directeur Général ( par écrit ).

ou

4- OBLIGATIONS ARTICLE 06 :

Tout travailleur salarié doit se trouver à son poste de travail en tenue de travail réglementaire, durant toute sa faction. 4

ARTICLE 07 : Tout travailleur salarié. quel que soit son rang. doit accomplir  , dans le respect de la loi , de la réglementation, de la discipline et des instructions de la hiérarchie, avec conscience et efficacité, et au mieux de ses capacités , toutes les tâches inhérentes à son poste de travail et d’augmenter la production et la productivité. ARTICLE 08 : Tout travailleur salarié est responsable de la bonne exécution des tâches qui lui sont confiées dans le cadre des activités de l’ employeur.

CHAPITRE 01 : ORGANISATION TECHNIQUE DU TRAVAIL SECTION 01 : DUREE DU TRAVAIL ET SA REPARTITION HORAIRES DE TRAVAIL ARTICLE 09 :

La durée légale de travail est fixée à quarante (40) heures par semaine . dans les conditions normales de travail. Elle est répartie au minimum sur cinq(05) jours ouvrables. Les heures fixées pour le début et la fin de la journée de travail peuvent être modifiées pour des raisons impérieuses de service. ARTICLE 10 :

Tout les travailleurs salariés sont tenus de se conformer aux horaires de travail qui leur sont fixés par l’ employeur . ARTICLE 11 :

Pour les travailleurs salariés affectés au quart ,les horaires de travail sont ceux adoptés selon le système de travail auquel ils sont soumis. ARTICLE 12 :

Durant le mois de ramadhan, les horaires de travail sont aménagés dans le cadre de la durée légale hebdomadaire et portés à la connaissance des travailleurs en temps opportun. par voie d’affichage. ARTICLE 13 : Le jour de repos hebdomadaire est fixé au vendredi néanmoins . lorsque les impératifs économiques ou ceux de la production l’ exigent . le repos hebdomadaire est différé ou pris un autre jour. Dans ce cas, les changements sont portés à la connaissance des travailleurs pour qui ils s’imposent.

SECTION 2 : HEURES SUPPLÉMENTAIRES

ARTICLE 14 :

Le recours aux heures supplémentaires doit répondre à une nécessité absolue de service et revêtir un caractère exceptionnel. ARTICLE 15 :

Tout travailleur salarié est tenu d’ effectuer les heures supplémentaires qui lui sont demandées par son employeur et ce, dans la limite de l’amplitude journalière réglementaire et sans que celles-ci n’excédent 20% de la durée légale du travail . ARTICLE 16 : Le refus non motivé d’effectuer les heures supplémentaires entraîne l’une des sanctions prévues dans le présent règlement. ARTICLE 17 : Les heures supplémentaires effectuées sont indemnisées ou récupérées conformément aux dispositions de la loi et de la convention collective. 5

ARTICLE 18 : Le travailleur salarié appelé à travailler durant un jour de repos légal, il ouvre droit en sus de la majoration pour heures supplémentaires, à une récupération d’égale durée conformément aux dispositions de la loi et de la convention collective.

SECTION 3 : PERMANENCE ARTICLE 19 : Pour des raisons de sécurité dictées par l ‘Employeur ou les pouvoirs publics, il peut être fait recours à la permanence. ARTICLE 20 : Les horaires de permanence doivent être rigoureusement respectés par les travailleurs salariés concernés. ARTICLE 21 : Les travailleurs salariés désignés pour assurer la permanence sont avisés au moins 24 heures à l’ avance par voie d’affichage ou notification individuelle. ARTICLE 22 : Le travailleur salarié ayant assuré la permanence est tenu de signaler toute anomalie au responsable de la sécurité, le cas échéant au Directeur général de la filiale et de mentionner toutes les remarques éventuelles sur le registre ouvert à cet effet qui doit être cote et paraphe par la direction générale.

SECTION 4 :

ENTREES - SORTIES - RETARDS - ABSENCES

ARTICLE 23 :

Les heures d’entrée et de sortie des travailleurs salariés sont constatées par des fiches de pointage (manuelle ou mécanique) . L’utilisation de la carte (ou feuille) de pointage est strictement personnelle. ARTICLE 24 : Il est formellement interdit de pointer pour un autre travailleur salarié pour quelque motif que ce soit . Toute erreur ou défaut de pointage doit être immédiatement porté à la connaissance du responsable hiérarchique direct et de chef de service du personnel. Tout pointage frauduleux expose son auteur à l’une des sanctions prévues dans, le présent règlement. ARTICLE 25 : Toute omission de pointage entraîne la non rémunération des heures effectuées. ARTICLE 26 :

Tout retard est assimilé à une absence entraînant une retenue sur la rémunération et doit faire l’objet d’une justification auprès du responsable hiérarchique direct sous peine d’être considéré comme absence irrégulière passible de l’une des sanctions prévues dans le présent règlement. ARTICLE 27 : Tout sortie, quelqu’en soit le motif (service ou personnel) durant la journée de travail est subordonnée à l’ autorisation préalable et écrite (bon de sortie) délivrée par le responsable de structure. Il en est de même lorsque la sortie entre dans le cadre de l’exercice d’une activité liée à une représentation syndicale ou du personnel. ARTICLE 28 : Des autorisation d’absence non rémunérées peuvent être accordées aux travailleurs salariés justifiant une nécessité de s’absenter. 6

L’autorisation d’absence non rémunérée ne peut excéder un (01) jour dans le mois sauf cas exceptionnel qui doit être dûment justifiée et approuvée par le Directeur Général . L’autorisation d ‘absence n’est effective qu’une fois signée par le responsable de la structure et contre-signée par le chef de service du personnel . L’autorisation d’absence peut être refusée pour des raisons impérieuses de service ou lorsqu’ il est constate un abus. ARTICLE 29 : Aucun travailleur salarié ne doit quitter son poste de travail pendant les heures de travail sans motif valable et sans autorisation de la hiérarchie. ARTICLE 30 : Toute absence non autorisée doit faire l’objet d’information du responsable hiérarchique et de justification dans les 48 heures au plus tard au service du personnel . Il en est de même pour les absences pour raison de maladie ou accident de travail. ARTICLE 31 :

Toute absence non justifiée dont la durée est égale à cinq (05) jours calendaires successifs est considérée comme une rupture de la relation de travail par le fait du travailleur salarié concerné une mise en demeure est adressée par l’Employeur au travailleur salarié concerné au 3éme jour de son absence pour présentation de justificatifs . Dans le cas ou l’intéressé ne se présente pas dans les deux jours suivants. il est considéré comme étant en abandon de poste et rayé des effectifs.

SECTION 5 : DISPOSITIONS DIVERSES ARTICLE 32 : Pendant une année et à l’ issue du congé de maternité, les agents de sexe féminin allaitant leurs enfants disposent, à cet effet, chaque jour de : - Deux heures d’absence spéciale rémunérée pendant les six premiers mois. - Une heure d’absence spéciale rémunérée pendant les six derniers mois. Ces heures ne peuvent toutefois être reportées et/ou cumulées. Elles sont distinctes des autres périodes de repos . ARTICLE 33 : Les congés annuels sont définis dans la convention collective . La date de départ en congé ainsi que la durée sont fixées selon un planning préalablement établi Le droit au congé est établi à compter du 1er juillet de l’année précédente au 30 juin de l’année en cours. Pour les nouveaux travailleurs salariées, la date de recrutement constitue le point de départ pour le calcul du congé annuel . ARTICLE 34 :

Aucun travailleur salarié ne peut se considérer comme étant en congé s’il ne détient une décision de l’Employeur établie à effet, sous peine d’être considéré en abandon de poste. ARTICLE 35 : Le congé de maladie n’est effectif qu’après avoir été approuvé par le médecin conseil de la sécurité sociale ou par le médecin du secteur sanitaire qui est lié à l’entreprise par une convention ou par le médecin du travail. ARTICLE 36 :

Le travailleur salarié se trouvant sous astreinte est tenu de répondre à l’appel de son employeur. En cas de refus, et nonobstant la perte des droits en la matière (suppression de l’indemnité d’astreinte et restitution du logement de fonction), le travailleur salarié concerné s’expose à l’une des sanctions prévues dans le présent règlement.

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ARTICLE 37 : Les travailleurs salariés occupant des postes de travail comportant des périodes creuses ( inactivité ) ou déclarés en pléthore doivent être utilisés dans des tâches complémentaires correspondant à leur niveau de qualification.

CHAPITRE 02 :

HYGIENE ET SECURITE

ARTICLE 38 : L’employeur est tenu . conformément aux lois et règlements en vigueur, d’assurer l’hygiène et la sécurité de ses travailleurs salariés. ARTICLE 39 : Les travailleurs salariés sont tenus de se conformer aux règles générales d’hygiène et de sécurité dans chaque lieu de travail.

SECTION 1 :

HYGIÈNE

ARTICLE 40 : Les locaux affectés au travail, leurs environnements, leurs dépendances et leurs annexes doivent être tenus dans un état constant de propreté et présenter les conditions d’hygiène et de salubrité nécessaires à la santé des travailleurs salariés. ARTICLE 41 :

Les travailleurs salariés sont entièrement responsables de la propreté de leurs lieux de travail. L’encadrement doit veiller et surveiller le respect de toutes les procédures d’hygiène et devra donner l’exemple. ARTICLE 42 :

Il est interdit de fumer dans les lieux collectifs de travail.

ARTICLE 43:

Les travailleurs salariés doivent se présenter au travail dans une tenue vestimentaire et corporelle propre et décente. Les travailleurs doivent s’abstenir de porter toute tenue, badge insigne ou tout signe extérieur qui exprimeraient des convictions politiques. A ce titre, l’Employeur met à la disposition des travailleurs salariés dont les postes de travail présentent certaines particularités. des tenues de travail spécifiques. l’Employeur mis à la disposition des travailleurs concernés, une tenue de travail une fois par an. ARTICLE 44 :

Le port de la tenue de travail y compris les moyens de protection individuelle est obligatoire pendant les heures de travail. ARTICLE 45 :

La tenue de travail , dont la liste est portée en annexe, doit être maintenue dans un bon état de salubrité et nettoyée périodiquement. ARTICLE 46 :

Les lieux désignés pour la préparation des repas ainsi que pour la restauration doivent être maintenue dans un parfait état de propreté. ARTICLE 47 :

Il est interdit à tout travailleur salarié de prendre son repas en dehors des locaux prévus à cet effet (cantine, réfectoire, salle aménagée..). ARTICLE 48 :

La consommation du tabac est interdite dans les lieux de préparation et de consommation des aliments. Il est interdit aux travailleurs salariés de manger , fumer, déposer de la nourriture et des effets personnels dans les lieux de production. 8

ARTICLE 49 :

L’accès des travailleurs salariés aux locaux réservés à la restauration n’ est autorisé que pendant les heures fixées pour les repas. ARTICLE 50 :

L’Employeur met à la disposition des travailleurs salariés tous les moyens susceptibles d’assurer la propreté , individuelle . notamment les vestiaires, lavabos, cabinets d’aisance et douches . ARTICLE 51 : L’utilisation des douches doit se faire selon un programme préétabli par l’Employeur ( fin de séance et exceptionnellement après des travaux très salissants). ARTICLE 52 : Il est interdit aux travailleurs salariés de jeter les ordures, les mégots, le tabac à chiquer, d’uriner , de cracher etc… , dans les dépendances des lieux de travail . ARTICLE 53 : travail.

Il est interdit aux travailleurs salariés d’introduire des animaux dans les lieux de

ARTICLE 54 : Il est absolument interdit aux travailleurs salariés d’introduire des boissons alcoolisées ou des stupéfiants et, d’en consommer dans les lieux de travail ou de se présenter au travail en état d’ébriété.

SECTION 2 :

SÉCURITÉ

ARTICLE 55 : Chaque travailleur salarié est responsable de sa sécurité et doit ,par son comportement, préserver celle des autres, et d’appliquer la démarche HACCP pour protéger les produits de tous les dangers probables. ARTICLE 56 :

Les travailleurs salariés sont tenus d’utiliser les moyens de protection individuelle mis à leur disposition par l’Employeur. ARTICLE 57 :

Les travailleurs salariés doivent respecter scrupuleusement les consignes particulières données par L’Employeur en matière de sécurité (notes – procédures - affiches de sécurité – panneaux des règles de sécurité à suivre ). ARTICLE 58 : Toute anomalie constatée doit être portée à la connaissance du responsable hiérarchique ou du responsable de la sécurité .

PREVENTION DES RISQUES D’INCENDIE ARTICLE 59 : Dans le cadre de la prévention des risques d’incendie, un matériel approprié et en nombre suffisant est mis en place dans chaque lieu de travail. ARTICLE 60 : Dans chaque emplacement de travail ,une consigne pour la prévention et l’intervention en cas d’incendie est affichée. Cette consigne doit préciser, entre autres le 9

matériel d’extinction disponible, le personnel chargé de l’utiliser, les modes d’utilisation et les opération à effectuer. ARTICLE 61 : Le stockage de matériaux, produits ou marchandises doit répondre aux normes de sécurité en vigueur. ARTICLE 62 : Il est interdit d’encombrer les accès au matériel d’intervention (extincteurs , bouches d’incendies etc… ). ARTICLE 63 : Il est strictement interdit de fumer ou d’allumer le feu ou d’introduire des appareils de chauffage dans les lieux de production , les aires de stockage et autres lieux ou pourraient être stockées des matières inflammables et /ou il y a un risque d’incendie. ARTICLE 64 :

Il est interdit de déposer ou de laisser séjourner des matières inflammables dans des endroits non réservés à cet effet. ARTICLE 65 :

Le matériel de lutte contre l’incendie doit faire l’objet de vérification et d’essais périodiques . Les essais sont pratiqués à l’occasion d’exercices au cours desquels le personnel est initié à se servir de ces moyens. ARTICLE 66 : Toute anomalie susceptible de donner naissance à un incendie doit être immédiatement signalée au responsable hiérarchique ou au responsable de la sécurité .

PREVENTION DES RISQUES D’ACCIDENT DU TRAVAIL ARTICLE 67 :

Les équipements doivent être installés et tenus dans les meilleures conditions de sécurité. Il doivent être, si possible, pourvus de dispositifs de sécurité. ARTICLE 68 :

Toute intervention sur les équipements ne doit se faire que par le personnel techniquement compétent et désigné à cet effet . Les travaux de soudures doivent se faire impérativement en présence d’un agent de sécurité . ARTICLE 69 : Les travailleurs appelés à se tenir prés des machines en mouvement (vibrantes) doivent porter des vêtements ajustés (les cheveux longs et les vêtements amples sont à éviter). ARTICLE 70 : Les câbles électriques doivent être maintenus dans un état parfait d’isolement. ARTICLE 71 :

Le travailleur salarié qui aura jugé qu une situation de travail présente un danger grave et imminent devra en avertir immédiatement son responsable hiérarchique ou le responsable de la sécurité et consigner par écrit ,toutes les informations nécessaires sur le registre ouvert à cet effet. ARTICLE 72 :

Tout accident du travail doit être signalé au responsable hiérarchique ou au responsable de la sécurité et faire l’objet d’un rapport détaillé dans les 24 heures qui suivent au plus tard.

MÉDECINE DU TRAVAIL 10

ARTICLE 73 : La médecine du travail est à la charge de l’Employeur et s’exerce au niveau des lieux de travail, le cas échéant auprès des secteurs sanitaires. ARTICLE 74 : La médecine du travail a pour mission :  La protection de la santé des travailleurs.  La surveillance des lieux de travail .  L’amélioration des conditions de travail. - La sauvegarde de l’environnement par rapport à l’ hygiène et à la nature. ARTICLE 75 :

Le médecin du travail est tenu d’assurer des visites techniques des lieux de travail aussi souvent que nécessaire. Les observations doivent être soumises aux débats de la commission d’hygiène et de sécurité à laquelle il assiste en qualité de conseiller technique. ARTICLE 76 : Tous les travailleurs salariés sont tenus de se soumettre aux visites médicales obligatoires suivantes : - visite d’embauche (lors du recrutement). - visite systématique périodique suivant le planning établie par le Service du Personnel - visite de reprise après toute interruption de travail pour raison de santé. ARTICLE 77 :

Les travailleurs salariés affectés à des postes de travail impliquant des travaux dangereux sont obligatoirement soumis à des examens périodiques spéciaux selon le planning établi conjointement par le responsable de la structure concernée en coordination avec le Service du Personnel. ARTICLE 78 :

La périodicité des visites médicales ainsi que leur fréquence sont déterminées par le médecin du travail habilité, en fonction de la gravité des risques et du degré de nuisances auxquels sont confrontés les travailleurs salariés . ARTICLE 79 : La visite médicale peut sur avis du médecin du travail ,être complétée par un bilan biologique et radiologique à la charge de l’Employeur. ARTICLE 80 : Lorsque la visite médicale est sanctionnée par une décision d’inaptitude dûment justifiée , trois orientations sont possibles :  Suppression de la nuisance au niveau du poste de travail concerné.  Mutation du travailleur salarié à un poste de travail mieux adapté à son état dans la mesure ou des postes de travail seraient vacants. Dans ce cas ,le travailleur salarié concerné perçoit la rémunération correspondant à la classification du nouveau poste de travail. Lorsque les capacités physiques d’un travailleur sont réduites suite à un accident du travail ,une maladie professionnelle ou une intervention chirurgicale délicate .le travailleur salarié concerné bénéficie s’il est réaffecté, à sa reprise ,à un poste de travail moins rémunérateur, du maintien de son niveau de salaire et ce pendant une année. Au delà de cette période ,le travailleur salarié concerné perçoit la rémunération afférente au poste de travail réellement occupé.  Mise en œuvre d’un processus de prise en charge par la CNAS du travailleur concerné. ARTICLE 81 :

L’ambulance est exclusivement réservée à l’évacuation des urgences. 11

La dérogation du directeur général (de la filiale) est exigée pour toute autre utilisation .

MISE EN ŒUVRE DES MESURES D’HYGIENE ET DE SECURITE ARTICLE 82 :

Dans le cadre du contrôle et de la mise en œuvre des mesures se rapportant à L’hygiène et à la sécurité, il est institué une commission permanente d’hygiène et de sécurité. ARTICLE 83 :

La commission d’hygiène et de sécurité est présidée par l’Employeur ( Directeur Général de la filiale ou son représentant dûment mandaté) . En plus du président , la commission est composée dans tous les cas de figure, de deux membres représentant l’Employeur (responsable du personnel et responsable de la sécurité) et deux membres représentant les travailleurs(délégués du personnel). Le médecin du travail assiste aux réunions de la commission en qualité de conseiller technique. ARTICLE 84 : La commission d’hygiène et de sécurité se réunit une fois par mois . ARTICLE 85 :

Les décisions prises par la commission d’hygiène et de sécurité, consignées dans un registre ouvert à cet effet, sont exécutoires.

SECTION 3 :

LA SURETÉ

ARTICLE 86 :

La fonction « sûreté » est assurée au sein de la société. Cette fonction est exercée par le responsable de la structure sécurité, par des agents et chef de groupe « de prévention et de sécurité ». ARTICLE 87 : Les agents et chefs de groupe « de prévention et de sécurité » doivent : - jouir d’une bonne moralité établie par enquête d’habilitation administrative. - jouir de l’ensemble des droits civils et civiques. - justifier d’une aptitude physique et professionnelle en adéquation avec le poste de travail occupé. ARTICLE 88 :

Les agents et chefs de groupe « de prévention et de sécurité » sont chargés, notamment :  D’assurer l’application effective et continue des règlements généraux et particuliers édictés En matière de sécurité, ainsi que des directives et instructions données en la matière par L’autorité hiérarchique concernée, visant la préservation des infrastructures et des Équipements ainsi que la sécurité des personnes à l’intérieur des locaux ou des périmètres Dont ils ont la charge.  De veiller au respect des règles de sécurité en matière d’accès, de circulation et de sortie des personnes et des véhicules.  De prendre, sous le contrôle de l’autorité hiérarchique, toutes mesures conservatoires et préventives liées à l’exercice de leurs attributions.  De rendre compte régulièrement à l’autorité hiérarchique des insuffisances et manquements constatés dans leur domaine d’activité et de proposer, le cas échéant, toutes mesures appropriées.  D’alerter, après avis de l’autorité hiérarchique , les services de police, de gendarmerie ou de protection civile en cas d’incident ou menace, mettant en cause la sécurité des personnes et des biens et nécessitant une intervention spécialisée. ARTICLE 89 : 12

Les agents et chefs de groupe « prévention et sécurité » sont astreints à une obligation de disponibilité permanente. A ce titre, ils peuvent être appelés à exercer leurs fonctions de jour comme de nuit. ARTICLE 90 : Les agents et chefs de groupe « prévention et de sécurité » sont astreints au port d’une tenue de travail réglementaire déterminée. Ils peuvent, le cas échéant, être dotés d’un armement.

SECTION 4 :

DISPOSITIONS DIVERSES

ARTICLE 91 : L’accès de personnes étrangères à la Filiale qu’il s’agisse de personnes convoquées ou de visiteurs est réglementé. En tout état de cause, la visite doit avoir une nécessité certaine. ARTICLE 92 :

Le travailleur demandé dans le cadre de son activité professionnelle par le visiteur doit être informé, par téléphone, par l’agent de sécurité (ou chef de poste de garde). En cas d’acceptation de l’entrevue, le visiteur est tenu de déposer sa pièce d’identité à la réception (poste de garde). Un bon de visite, comportant les noms, prénoms, qualité du visiteur, le nom du travailleur à visiter ainsi que l’objet de la visite, est à remplir par le visiteur et à remettre à l’agent de sécurité. Tous ces renseignements sont portés sur un registre approprié par l’agent de sécurité ARTICLE 93 :

Les visites personnelles durant les heures de travail sont interdites.

ARTICLE 94 : Les rassemblements et les regroupements informels de (ou des ) travailleurs sur les lieux de travail, dans les bureaux et les couloirs , dans les cours et les quais avant, pendant et après les heures de travail sont formellement interdits. ARTICLE 95 :

Il est interdit aux travailleurs salariés de s’adonner à des activités politiques sur les lieux de travail (attroupements, affichage, distribution de tracts, etc…) ARTICLE 96 :

Les travailleurs salariés sont tenus à une obligation de réserve à l’égard des controverses politiques ou idéologiques dans les lieux de travail. ARTICLE 97 :

Il est interdit à tout travailleur salarié de rester ou d’y pénétrer sur les lieux de travail après les heures de travail sans autorisation écrite du responsable de la structure concernée dûment approuvée par le directeur général. ARTICLE 98 : Il est interdit à tout travailleur salarié de s’enfermer à clés dans les locaux de travail. ARTICLE 99 :

Les véhicules appartenant au personnel de la société ne peuvent avoir accès et stationner dans les parkings de la société sans autorisation préalable et écrite de l’Employeur. ARTICLE 100 :

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Le stationnement des véhicules de la société doit s’effectuer dans des lieux réservés à cet effet et désignés par l’Employeur. En dehors de ces lieux, l’autorisation écrite de l’Employeur est exigée. ARTICLE 101 : Les conducteurs ou chauffeurs-sont tenus de faire stationner leurs véhicules d’une manière ordonnée et disciplinée. ARTICLE 102 : Aucun véhicule de la société ne doit être déplacé ou utilisé sans autorisation de l’employeur (ordre de mission ou de déplacement, bon de transport etc …). ARTICLE 103 : Les agents de sécurité sont habilités à inspecter toute personne ou véhicule entrant ou quittant la société.

CHAPITRE 03 : SECTION 01 :

DISCIPLINE GÉNÉRALITÉS

ARTICLE 104 :

La discipline est le respect des règles législatives, réglementaires, Conventionnelles et des instructions hiérarchiques rentrant dans le cadre des relations de travail Le manquement à ces règles constitue un manquement à la discipline. ARTICLE 105 : Tout travailleur salarié. quel que soit son rang dans la hiérarchie est tenu de s’acquitter consciencieusement des tâches qui lui sont confiées et de s’abstenir de divulguer toute information ayant un lien direct ou indirect avec la société.

SECTION 02 : 

DEFINITION ET CLASSIFICATION DES FAUTES POFESSIONNELLES

2.1 DEFINITION DE LA FAUTE PROFESSIONNELLE

ARTICLE 106 : Est considérée comme faute professionnelle , tout manquement , par un travailleur salarie à ses obligations professionnelle et ce en conformité avec l’article 105 du présent règlement intérieur ; tout non-respect des règles législatives , conventionnelles et des instructions hiérarchiques ; tout manquement à l’une des dispositions du présent règlement intérieur. ARTICLE 107 :

La faute professionnelle donne lieu à une sanction disciplinaire , déterminée en fonction du degré de gravite de la faute , des circonstances atténuantes ou aggravantes dans les quelles elle a été commise , de ses conséquences , ainsi que la conduite que le travailleur adoptait , antérieurement à la date durant laquelle il a commis la faute.  ARTICLE 108 :   

2.2 CLASSIFICATION DES FAUTES PROFFESSIONNELES

Les fautes professionnelles sont classées comme suit : Fautes du 1ER degré. Fautes du 2 ème degré. Fautes du 3 ème degré. 14

ARTICLE 109 : Sont considérées comme fautes du 1er degré , les actes par lesquelles le travailleur salarie porte atteinte à la discipline générale sans préjudice moral et matériel pour la société. ARTICLE 110 : Sont considérées comme fautes du 2ème degré les actes commis par le travailleur salarié par imprudence ou par négligence et dont le préjudice est relativement important ainsi que tous autres actes susceptibles de perturber le climat de travail au sein de la société ou l’un de ses lieux de travail. ARTICLE 111 : Sont considérées comme fautes du 3ème degré , les actes commis intentionnellement par le travailleur salarié et dont la gravite est appréciée en fonction du préjudice moral ou matériel que subit la société. ARTICLE 112 :    

La faute professionnelle peut se produire : Dans un lieu de travail de la société Pendant le trajet entre le lieu de ramassage et le lieu de travail. En tout lieu ou se déroule une mission de travail En dehors des lieux de travail lorsque la faute a un lien direct avec les activités professionnelles. 

2.3 CLASSIFICATION DES SANCTIONS DISCIPLINAIRES

ARTICLE 113 :

Sans préjudice des sanctions pénales prévues par la loi , tout travailleur salarié ayant commis une faute professionnelle s’expose à l’une des sanctions disciplinaires prévues dans le présent règlement ARTICLE 114 : Les sanctions disciplinaires sont classées comme suit : 

Sanctions du 1er Degré: - Avertissement écrit. - Blâme écrit. - Mise à pied de 1 à 10 jours calendaires.



Sanctions du 2ème Degré: - Mise à pied de 11 à 20 jours calendaires.



Sanctions du 3ème Degré: - Rétrogradation. - Licenciement sans indemnités ni préavis.

SECTION 03 :

MISE EN ŒUVRE DE LA SANCTION DISCIPLINAIRE

ARTICLE 115 :

Pour toute faute professionnelle ou manquement à l’une des dispositions du présent règlement intérieur, l’employeur est tenu de transmettre un questionnaire au travailleur salarié. ARTICLE 116 : 15

Le refus de répondre dans les 48 heures à un questionnaire équivaut , pour le travailleur concerné. à une reconnaissance de la faute professionnelle. ARTICLE 117 :

Les sanctions du 1er degrés sont prononcées par le responsable hiérarchique du travailleur salarié. Les sanctions du 2ème degrés sont prononcées par le directeur général, sur proposition du responsable hiérarchique du travailleur salarié ayant commis la faute professionnelle, sur la base d’un rapport circonstancié motivé. ARTICLE 118 :

Les fautes du 3ème degré sont examinées et traitées par la commission de discipline. Celle-ci est composée de quatre membres représentant l’Employeur (dont deux titulaires et deux suppléants) et quatre membres représentant les travailleurs , désignés par le comité de participation ( dont deux titulaires et deux suppléants ). le comité de participation ne peut en aucun cas récuser les représentants de l’employeur . Dans le cas où le comité de participation ne désigne pas ses représentants ,la commission de discipline peut siéger et délibérer dans sa deuxième séance même si le quorum n’est pas atteint. Dans le cas où le comité de participation désigne ses représentant pour siéger au niveaux de la commission de discipline, celle-ci peut siéger et délibérer dans sa deuxième séance du fait de l’absence ou du refus de siéger des représentants du comité de participation . ARTICLE 119 :

La commission de discipline est présidée par l’un des membres représentant l’Employeur. Pour chaque séance, elle dresse un procès-verbal qu’ elle remet au Directeur Général . ARTICLE 120: La commission de discipline est souveraine . En cas de partage des voix , le Directeur Général prend l’une des sanctions préconisées par la commission de discipline. ARTICLE 121 :

Dans le cas ou la faute du 3ème degré est jugée grave (détournement de biens ou fonds appartenant à la société , sabotage économique , délits et crimes) le travailleur salarié ayant commis la faute est immédiatement suspendu de ses fonctions. Hormis les cas de fautes professionnelles sanctionnées par la législation pénale et pour lesquelles la suspension est obligatoirement suivie d’ un dépôt de plainte la durée de la suspension ( prise comme mesure conservatoire ) ne saurait dépasser trente (30) jours calendaires. Dans le cas ou la sanction n’est pas prononcer pendant la durée de la suspension du travailleur salarié , l’employeur peut poursuivre la procédure disciplinaire et sanctionner le travailleur salarié après sa reprise de travail . ARTICLE 122:

Lorsque le travailleur salarié ayant fait l’objet d’une sanction du 3 e degré s’estime lésé, il peut faire recours auprès de la commission de recours. Celle-ci est composée de quatre membres représentant l’Employeur (dont deux titulaires et deux suppléants ) et quatre membres représentant les travailleurs désignés par le comité de participation ( dont deux titulaires et deux suppléants ). Le fonctionnement de la commission de recours est identique a celui de la commission de discipline tel qu’énoncé à l’article 118. ARTICLE 123 : La commission de recours est présidée par l’un des membres représentant l’Employeur. Pour chaque séance. Elle dresse un procès verbal qu’ elle remet au Directeur Général . ARTICLE 124 :

La commission de recours est souveraine en cas de partage de voix le Directeur Général, prend l’une des sanctions préconisées par la commission de recours. 16

ARTICLE 125 :

Lorsque le Directeur Général estime que la sanction prononcée par la commission de discipline ne correspond pas à la faute professionnelle qualifiée de 3 e degré, il introduit un recours auprès de la commission de recours ARTICLE 126 : Le recours ( du travailleur ou de l’Employeur ) s’ exerce dans un délai de huit (08) jours à compter de la date de notification, l’accusé de réception par le président de la commission de recours ou le cachet de la poste faisant foi. ARTICLE 127 :

Le travailleur ayant commis une faute professionnelle du 3 ème degré doit obligatoirement être auditionné avant prise de décision de licenciement. Le travailleur concerné peut, a l’occasion de son audition , se faire assister d’un travailleur de son choix , appartenant a l’organisme employeur.

Article 128 : liste des Fautes du 1ER

degré

Article 129 : liste des Fautes du 2

ème

degré.

Article 130 : liste des Fautes du 3

ème

degré

SECTION 4 :

DELAIS DE NOTIFICATION DES SANCTIONS

ARTICLE 131 :

Toute sanction disciplinaire doit obligatoirement être notifiée par écrit au travailleur concerné. ARTICLE 132 :

Les délais de notification des sanctions ne sauraient, sauf cas force majeure,

dépasser :  

Quinze (15) jours pour les sanctions du 1er et du 2ème degré après constatation de la faute. Trente (30) jours pour les sanctions du 3e degré après constatation de la faute.

SECTION 05 :

DÉLAIS DE PRESCRIPTION DE LA FAUTE

ARTICLE 133 : Sous peine de prescription les sanctions doivent être prononcées dans un délai de:   

Trois (03) mois pour les fautes du 1er degré. Six (06) mois pour les fautes du 2ème degré. Douze (12) mois pour les fautes du 3ème degré.

SECTION 06 :

ABSOLUTION

ARTICLE 134 :

La commission de recours se réunit à la fin de chaque année civile en séance extraordinaire. L’objet de cette réunion est l’étude des demandes d’absolution. ARTICLE 135 : 17

Le travailleur ayant fait l’objet d’une sanction disciplinaire peut introduire une demande d’absolution auprès de la commission de recours.  Deux ( 02 ) années après la notification d’une sanction du 1 er degré.  Trois ( 03 ) années après la notification d’une sanction du 2 ème degré.  Quatre ( 04 ) années après la notification d’une sanction de rétrogradation. ARTICLE 136 : Les demandes d’absolution ne sont recevables par la commission de recours que lorsque le travailleur salarié concerné n’a pas fait l’objet de récidive durant les périodes respectives énoncées dans l’article précédent. ARTICLE 137 :

A l’issue de la séance. La commission de recours dresse son procès- verbal comportant les propositions d’ absolution qu elle soumet à l’appréciation de l’ Employeur. ARTICLE 138 :

L’absolution est décidée exclusivement par l’Employeur.

SECTION 07 :

DISPOSITIONS DIVERSES

ARTICLE 139 : Tout travailleur salarié quittant définitivement la société est tenu de restituer la carte professionnelle (ou éventuellement le badge) qui lui a été délivré par l’employeur. ARTICLE 140: Tout travailleur salarié quittant définitivement la société est tenu de se faire délivrer par l’Employeur un quitus avant la délivrance du certificat de travail. ARTICLE 141: Le solde de tout compte est établi par l’employeur pour chaque travailleur salarié quittant définitivement la société. Tout solde débiteur non réglé, expose le travailleur concerné à des poursuites judiciaires.

DISPOSITIONS FINALES ARTICLE 142: Le présent règlement intérieur est déposé auprès de l’inspection du travail de ……………………………………………………………. Pour enregistrement et approbation de conformité avec la législation et la réglementation du travail en vigueur. ARTICLE 143:

Il prend effet à compter de la date de son dépôt auprès du greffe du tribunal de ………………………………………………..

Fait à …………………………………… le :…………………………………….. L’EMPLOYEUR LE DIRECTEUR GÉNÉRAL

AVIS DU COMITÉ DE PARTICIPATION

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