Liste Récapitulative Questions-Réponses - EUROCODES - Assistance OA [PDF]

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Liste récapitulative questions-réponses - EUROCODES - Assistance OA

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FOIRE AUX QUESTIONS

Liste récapitulative questions-réponses | Les questions numérotées de 1 à 36 sont extraites d’une brochure éditée en juin 2001, par le Sétra, le CSTB, le Conseil Général des Ponts et Chaussées et la Direction des Affaires Economiques et Internationales du Ministère de l’Equipement, des Transports et du Logement ; avec le concours de la Direction des Routes, de la Direction Générale de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Construction, ainsi que de la Direction du Personnel et des Services et de la Direction des Affaires Financières et de l’Administration Générale

Poser votre question (ne pas oublier d’indiquer votre nom ainsi que votre numéro de téléphone)

- 74 . Application de la formule (6.4) de l’EN 1992-1-1 - 73. Coefficient d’équivalence de dommage pour pont ferroviaire - 72. Missions maître d’oeuvre et maître d’ouvrage - 71. Epreuve des ponts - 70. Longueur d’ancrage et conditions d’adhérence selon l’EC2 - 69. EN 1998-5 : Dispositions constructives minimales - 68. EN 1993-1-5 : calcul des rigidités à l’état limite de service - 67. Eurocode 1 - zonage des catégories de terrain pour le calcul des effets du vent - 66. Ponts-routes - Combinaisons ELU : Facteur de pondération du poids propre pour un pont avec plusieurs appuis intermédiaires - 65. EN1991-1-4/NA Cohérence carte et tableau 4.3 - 64. EN 1998-1-1 et EN 1998-2 : Etat de limitation de dommage (paragraphe 2.2.3) - 63. Gradient thermique pour ponts mixtes - 62. Limite élastique des raidisseurs dans le cadre de l’article 6 de l’EN-1-5 - 61. Section raidie fléchie et supportant une chaise -60. Résistance aux forces transversales pour les sections de classe 1 et2 -59. Largeur participante des ames dans les montants de cadre -58. En-1991-1-4 : Distribution des pressions de vent sur un tablier de pont -57. Obligation d’appliquer les Eurocodes -56. EN 1993-1-1 faisant référence à EN1993-1-5. -55. EN1993-1-1. Dessin concernant la paroi comprimée. -54. EN1993.1.5. Vérification des contraintes sur piles -53. NF EN 1994-2. Calcul de l’amplitude des contraintes de fatigue -52. EN 1993-1-5. Dénominateur des formules (A2) pour le coefficient de voilement. -51. EN 1992-1-1 - Paquets de barres -50. EN 1992-1-1 - Armatures d’effort tranchant -49. EN 1992-1-1 - Méthode des bielles : efforts dans les tirants secondaires -48. EN 1992-1-1 - Méthode des bielles : efforts dans les tirants

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secondaires -47. EN 1992-1-1 - Calculs de poinçonnement -46. EN 1992-2 - Vérification à la fatigue des semelles sur pieux. -45. EN 1992-1-1 - Armatures de peau -44. EN 1992-1-1 - Méthode bielles-tirants : valeur des contraintes limites -43. EN 1992-1-1 : Méthode bielles-tirants : valeur des contraintes limites. -42. EN 1992-1-1 - Méthode bielles-tirants : orientation des contraintes sur les faces. -41. EN 1992-1-1 - Effort tranchant résistant d’une section -40. Application du nouveau zonage sismique. -39. Eurocode 4-2 - Résistance du béton -38. EC 3 et 4 : Valeur du coefficient d’équivalence n0=6.16 -37. EC 3 et 4 : Peut-on retenir que à l’ELU, les fibres extrêmes peuvent être supposées situées au niveau médian des semelles ? -36. Que faut-il retenir du nouveau Code des Marchés Publics ? Et de la future directive européenne marchés publics ? -34. Sur les chantiers, qu’est-ce qui va changer avec le marquage CE ? -32. Quelle est la durée de cohabitation des textes anciens et des Eurocodes ? Quand seront interdits les textes anciens ? -31. Quelles sont les conséquences des Eurocodes sur la réception de l’ouvrage ? -29. Peut-on commettre des erreurs d’appréciation, voire être abusé par le titulaire du marché ou tout autre intervenant ? -28. Quelle est l’interaction entre les Eurocodes et le permis de construire ? -26. Les Eurocodes mettent-ils fin ou encadrent-ils les réglementations d’ouvrages françaises existantes ou à venir ? -25. Que devient le CCTG avec les Eurocodes ? -24. Quelles sont les interactions entre les Eurocodes et le nouveau code des marchés publics ? -23. Faut-il modifier le CCAG du fait des Eurocodes ? -22. Quels sont les dangers dans l’utilisation des Eurocodes ? -21. Quelle sera la responsabilité des divers acteurs liés à l’usage des Eurocodes ? -20. Est-ce que les Eurocodes traitent de la réhabilitation ? -19. Est-ce que les Eurocodes traitent des techniques innovantes ? des produits innovants ? -18. Comment tient-on compte de la sécurité en cas d’incendie dans les Eurocodes. -17. Sur les chantiers, qu’est-ce qui va changer avec les Eurocodes ? -16. Les Eurocodes changent-ils l’ampleur et la nature des reconnaissanses de sol à effectuer ? -15. Est-ce que les Eurocodes traitent de l’exécution des ouvrages et des travaux ? -14. Quel progrès amènent les Eurocodes ? -13. Comment les Eurocodes se combinent-ils avec ce que l’on a déjà ? -12. Qu’est-ce qui change ? -11. Quel est le rôle de l’AFNOR dans le dispositif ? -10. Qu’est-ce qu’une norme européenne ? -9. Quel est le lien entre les Eurocodes et le marquage CE ? -8. Quelles sont les conséquences économiques et financières des Eurocodes ? -4. Qui est concerné par les Eurocodes ? -3. Que sont les Eurocodes ? -2. Quand les Eurocodes seront-ils applicables ?

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-1. Pourquoi les Eurocodes et à quoi servent-ils ?

- 74 . Application de la formule (6.4) de l’EN 1992-1-1 Description : La formule 6.4 de l’Eurocode 2 [EC2-1-1, § 6.2.2] permet de déterminer la résistance à l’effort tranchant VRd,c dans les régions non fissurées en flexion des éléments précontraints à une seule travée. Apparemment, le règlement ne précise pas les critères de vérification de la fissuration des sections. Pouvez-vous nous préciser si l’étude de la fissuration de la structure doit être effectuée à partir des contraintes enveloppes ELU ou plutôt à partir des contraintes normales ELU concomitantes aux efforts tranchants considérés ?

Réponse : Lors de l’étude de la fissuration en vue d’appliquer la formule (6.4) du paragraphe 6.2.2 (2) de l’EN 1992-1-1, les contraintes normales et l’effort tranchant doivent être concomitants. Si des enveloppes d’efforts sont utilisées, il faut s’assurer que la vérification d’effort tranchant effectuée reste sécuritaire.

- 73. Coefficient d’équivalence de dommage pour pont ferroviaire Description : Quelle est la valeur du coefficient d’équivalence de dommage pour un pont ferroviaire de plus de 100 mètres de portée ? Lambda_max est-il toujours limité à 1,40 ? Peut-on utiliser les valeurs asymptotiques des tableaux 9.3 et 9.4 ?

Réponse : La méthode simplifiée de vérification en fatigue – fondée sur les étendues de contraintes équivalentes – s’applique à des ouvrages de dimensions et de portées courantes, pour lesquelles les coefficients lambda ont été calibrés. Dans le cas des ponts ferroviaires, l’application de cette méthode est limitée aux ouvrages de portées inférieures à 100 m. Pour des ouvrages exceptionnels de portées supérieures, il convient de revenir à la méthode générale de calcul de dommage décrite notamment dans l’Annexe A de l’EN 1993-1-9.

- 72. Missions maître d’oeuvre et maître d’ouvrage Description : Le maitre d’œuvre est amené, à pré-dimensionner certains ouvrages, et à définir les hypothèses de calcul prises pour dimensionner les ouvrages et équipements. Ces éléments doivent permettent aux entreprises de répondre à l’appel d’offre en toute connaissance de cause. Ma question porte sur le degré de détail des études menées par le maitre d’œuvre dans le cadre de la conception des ouvrages et de l’élaboration des DCE. Une distinction peut être faite entre les consultations en phase avant projet (passation d’un marché de conception/réalisation), et en phase DCE (consultation sur la base d’un projet abouti). Jusqu’où le maitre d’œuvre doit-il pré-dimensionner ses ouvrages, jusqu’à quel niveau de détail doit-il donner les hypothèses de calcul ? Par exemple, en ce qui concerne le calcul des structures pour leur résistance aux séismes, le maitre d’œuvre indique la classe d’importance de l’ouvrage, la zone sismique, …, doit-il également préciser les hypothèses pointues telles que les classes de ductilité des matériaux, les coefficients d’accélération sismiques dans 2 dimensions, l’épaisseur des joints sismiques…

Réponse : D’un point de vue juridique, les règles régissant les missions du maître d’œuvre et du maître d’ouvrage sont différentes si la maîtrise d’ouvrage est publique ou privée. Lorsque la maîtrise d’ouvrage est publique et que la maîtrise d’œuvre est privée, le titre II de la loi "MOP" (loi n°85-704 du 12 juillet 1985 relative à la maîtrise d’ouvrage publique et à ses rapports avec la maîtrise d’œuvre privée) définit les missions qui peuvent être confiées au maître d’œuvre : ESQ, AVP, PRO, ACT, EXE ou VISA, DET, OPC, AOR. Le contenu de chacune est décrit dans le décret n°93-1268 du 29 novembr e 1993. Mais la description reste assez générale. D’un point de vue technique, pour la conception d’un ouvrage aux Eurocodes, un certain nombre de paramètres doivent être définis. Stricto sensu, la définition de ces paramètres relève du maître d’ouvrage (ils font partie du programme de l’ouvrage) et non du maître d’œuvre. Pour le cas particulier des ouvrages d’art, le Sétra a publié en février 2010 un guide intitulé "Application des Eurocodes par le maître d’ouvrage : le programme d’un ouvrage d’art aux Eurocodes" qui donne de nombreuses indications concernant les données et les exigences que doit fournir le maître d’ouvrage pour la conception et l’exécution d’un ouvrage d’art.

- 71. Epreuve des ponts Description : Pour la comparaison des sollicitations de calculs aux charges d’épeuves, est-il possible

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de diminuer la charge de calcul de 1.30 qui correspond au coefficient dynamique du LM1? Cette méthode serait conforme avec les anciens textes.

Réponse : L’Eurocode renvoie au guide technique du SETRA Epreuves de chargement des ponts routes et passerelles piétons de 2004. La réponse est décrite clairement en page 8 : les effets des charges routières d’épreuves doivent être compris entre les effets des charges fréquentes et ¾ des effets des charges caractéristiques définies dans l’Eurocode 1-2 sans toutefois être inférieur aux effets d’une charge uniforme répartie de 2.5kN/m2. Les coefficients dynamique du LM1 doivent donc être inclus pour le choix des charges d’épreuve sur ouvrage. Seul en dehors de l’ouvrage (sur les remblais), on peut disposer une charge réduite du coefficient dynamique, car les coefficients dynamiques ne doivent pas être pris en compte dans les remblais. On notera que des charges de camions de 32t dos a dos est nécessaire ; à la place des camions de 26t nécessaire aux ex-règles françaises.

- 70. Longueur d’ancrage et conditions d’adhérence selon l’EC2 Description : Je cherche à déterminer les longueurs d’ancrage dans un radier de PICF, d’épaisseur 45 cm. En appliquant la figure 8.2 de l’EC2, on aboutit à des longueurs d’ancrage très différentes pour la nappe inférieure et la nappe supérieure (eta1 = 1.0 en nappe inférieure, et eta1=0.7 en nappe supérieure). Comment explique-t-on physiquement que les conditions d’adhérences soient bonnes en bas et médiocres en haut ? Y a-t-il un moyen de prendre eta1=1.0 partout (qualité de l’exécution, ....)

Réponse : La figure 8.2 de l’Eurocode 2 (clause 8.4.2) indique bien que plus l’armature est situé haut dans la section (par rapport au sens de coulage de l’élément considéré), plus on est susceptible de présenter des conditions d’adhérence médiocres. Cela provient du fait que plus on se situe près d’un coffrage rigide, plus le compactage du béton est bon. Il n’y a pas de possibilité de déroger à cette clause.

- 69. EN 1998-5 : Dispositions constructives minimales Description : Les Eurocodes ne donnent pas de dispositions constructives minimales par rapport aux pieux en zone sismique. Suffit-il de s’assurer de la résistance aux efforts appliqués (auquel cas un ferraillage n’est pas forcément nécessaire) ?

Réponse : Lorsque l’ouvrage d’art se situe dans une zone de sismicité qui impose la prise en compte du séisme pour son dimensionnement, l’Eurocode 8-2 impose des dispositions constructives pour les fondations profondes (pieux et barrettes) dans les zones critiques, et ce, quelque soit le type de conception de l’ouvrage (essentiellement élastique, ductilité limitée ou ductilité). Ces zones doivent être conçues comme des zones de rotules plastiques potentielles et sont définies au § 6.4.2(2),(3) et (4) de l’EC8-2. Elles correspondent pour les pieux : aux têtes de pieux adjacentes à la semelle sur une longueur égale à 3 diamètres de pieux ; aux profondeurs à laquelle les moments fléchissants sont maximum sur une longueur égale à 2 diamètres de pieux ; aux interfaces des couches de sol ayant des déformabilités au cisaillement sensiblement différentes (EC8-5 §5.4.2(1)) sur une longueur égale à 2 diamètres de pieux. En dehors de ces zones, c’est à dire en zone courante, ce sont les dispositions constructives de l’Eurocode 2 qui doivent être appliquées. Néanmoins certaines dispositions constructives héritées des pratiques anciennes vis-à-vis des règles PS 92 demeurent recommandées. En attente de la publication du guide Sétra sur l’application de l’Eurocode 8 pour les ponts, le tableau synthétique des dispositions constructives de l’EC8-2 ainsi que celles des anciennes bonnes pratiques "PS 92" est disponible dans la note d’information du Sétra Ouvrages d’art n°32 "2010-Application des Euroco des - Recommandations pour l’Eurocode 8 "Calculs des structures pour leur résistance aux séismes "" disponible sur ce site.

- 68. EN 1993-1-5 : calcul des rigidités à l’état limite de service Description : Pour le calcul des déformations de la structure globale (par exemple flèche d’un caisson) : 1- Est-il permis de négliger les effets du voilement de plaque sur la rigidité jusqu’à rlim = 0.5 comme indiqué en 2.2 ? Comment une telle valeur se justifie-t-elle ? La méthode proposée en annexe E propose de calculer un élancement réduit de service (E.3) qui permet de modifier la réduction des sections comme spécifié en E.1. Cette modification de l’élancement peut-elle également être prise en compte dans le calcul des élancements réduits de plaque équivalente (4.5.2) et d’élancement vis-à-vis du flambement (4.5.3) ?

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Réponse : Pour le calcul des déformations de la structure globale : 1 - il est effectivement permis de négliger les effets du voilement de plaque sur la rigidité jusqu’à rlim = 0.5. Cette valeur est justifiée dans le "background document" de l’EN 1993-1-5 publié par le JRC (http://publications.jrc.ec.europa.eu/repository/handle/111111111/12906) au 14.2 page 170.

paragraphe

2 - La modification de l’élancement réduit proposée en annexe E ne peut pas être prise en compte dans le calcul des élancements réduits de plaque équivalente (4.5.2) et d’élancement vis-à-vis du flambement (4.5.3), à moins de réaliser un calcul au second ordre. En effet, les effets du flambement des raidisseurs de la plaque peuvent augmenter les valeurs de sigma_com (cf. EN 1993-1-5 § 4.4(5) )

- 67. Eurocode 1 - zonage des catégories de terrain pour le calcul des effets du vent Description : Existe-t-il un zonage des catégories de terrain (0, II, III, IV) à la Réunion pour le calcul des vents ?

Réponse : Les catégories de terrain ne sont pas spécifiés par des cartes, mais ont laissés au choix du concepteur (voir guide Eurocode 0 et 1 p76 et 77 en fonction de la topologie du terrain - voir photos guide) : dans votre cas probablement zone 0 (bord de mer) et zone III ou IV selon les types d’habitation.

- 66. Ponts-routes - Combinaisons ELU : Facteur de pondération du poids propre pour un pont avec plusieurs appuis intermédiaires Description : On considère un pont avec trois travées t1, t2, t3 sans joint intermédiaire. Si on applique une charge d’exploitation seulement à la travée centrale t2 (combinaison ELU) pour déterminer le moment fléchissant maximal, est-ce que l’on doit pondérer le poids propre des travées t1 et t2 avec un facteur gamma d’une manière généraliste avec 1.35 x G ou plus spécifiquement avec 1.00 x G (parce que cette pondération réduit le moment)?

Réponse : Cette question n’est pas spécialement spécifique aux Eurocodes, elle est valable pour les règles françaises antérieures et il n’y a pas de réponse unique. Il faut mettre le même coefficient sur G dans toutes les travées. Il n’y a pas de réponse unique à tous les cas de figure, on se contentera donc de décrire 2 cas typiques : Il faut d’abord différencier les combinaisons STR-GEO et les combinaisons EQU : Le phasage de construction joue un rôle dans le calcul en phase de construction et dans ce cas, les combinaisons EQU s’appliquent : c’est le cas des Ponts construits par encorbellement où l’équilibre des fléaux est pondéré avec des coefficients gamma différents à l’ELU et pas forcément 1.00 et 1.35 (voir guide Eurocode 0 et 1 chapitre 6). Pour les ouvrages courants de types Ponts dalles (BA ou BP) habituellement coulés sur cintre, le calcul est généralement mené pour la phase finale(ie sous circulation définitive) , la combinaison (STR -GEO) s’applique pour justifier la précontrainte, les aciers pou pour faire le calcul des descentes de charges par exemple. Il comprend une pondération en fourchette sur l’ensemble des travées et non travée par travée. La valeur caractéristique Gk peut d’abord être décomposée en 2 valeurs Gkinf et Gksup pour tenir compte de sa variabilité (c’est le cas des dalles précontraintes (relativement minces comparées aux caissons) Gksup/inf=1.03*Gk /0.97*Gk et cela s’applique à l’ensemble de la dalle, par contre pour les ouvrages BA généralement Gk= Gksup=Gkinf) . Puis à l’ELU STR-GEO, on pondère ensuite Gksup par 1.35 et Gkinf par 1.00 toujours pour l’ensemble de l’ouvrage (voir guide Eurocode 0 et 1 chapitre 7).

- 65. EN1991-1-4/NA Cohérence carte et tableau 4.3 Description : Sur la carte en figure 4.3(NA) illustrant les zones de vitesses de référence, on relève par exemple que le département de la Charente (16) est en région 2, alors que le tableau 4.3(NA) indique que ce département est uniquement en région 1. Quelle est l’indication à retenir en l’espèce et en cas d’éventuelles autres incohérences possibles entre les 2 sources?

Réponse : La Charente est en zone 1 sur les 2 documents, la version de mars 2008 est correcte sur ce point. Une erreur qui existe est dans le tableau 4.4(NA) et qui a fait l’objet d’un corrigendum est : Dans la 3ème colonne de la ligne correspondant au département « 38 Isère », remplacer : Beaurepaire, Heyrieux, Saint-Jean-de-Bournay par : Beaurepaire, Heyrieux, Roussillon, Saint-Jean-de-Bournay, Vienne (tous cantons)

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- 64. EN 1998-1-1 et EN 1998-2 : Etat de limitation de dommage (paragraphe 2.2.3) Description : La note 32 du SETRA ainsi que le projet de décret d’application de l’Eurocode 8 ne font pas mention de l’état de limitation de dommage pour "un évènement sismique associé à une période de retour appropriée" (TDLR). Le guide SETRA EC0/EC1 de février 2010 range l’action sismique dans la catégorie action accidentelle d’origine naturelle. Est-ce à dire que l’administration Française ne retiendra pas cette nouvelle vérification type "Séisme de Service" ou s’agit-il d’une insuffisance d’éléments à ce jour pour la définir convenablement ?

Réponse : L’administration française retient la vérification vis à vis de la limitation ou minimisation des dommages de la manière suivante : Dans l’EN 1998-1, l’exigence de limitation des dommages est respectée par le paragraphe 4.4.3.2(2). La valeur du coefficient de réduction est fixée par le projet d’arrêté bâtiment. Dans l’EN 1998-2, l’exigence de minimisation des dommages est supposée couverte par l’exigence de non-effondrement sous séisme ultime (paragraphe 2.3.1(1)P). Néanmoins pour certains ouvrages (ferroviaires par exemple), il peut être nécessaire de fixer des critères supplémentaires d’état limite de service.

- 63. Gradient thermique pour ponts mixtes Description : Pour les tabliers de ponts mixtes (type 2), conformémment au 6.1.2 (2) de l’EN1991-1-5/Na, il faut utiliser la méthode 2 ; suivant la figure 6.2b du 6.1.4.2 (1) de l’EN1991-1-5, le deltaT de + ou -10°C correspond à un revêtement de 100mm. Pour d’autres épaisseurs de revêtement, il faudrait se réféerer à l’Annexe B de l’EN1991-1-5, tableau B2 qui donne pour des dalles de 0,20m et 0,30m ,des valeurs de deltaT1 en positif et négatif, pour un revêtement de 100mm, respectivement de 13°C/3,5°C et 16°C/5°C. Pourquoi ce tableau ne recoupe pas les valeu rs de la méthode simplifiée? Comment corrige t-on les valeurs du gradient suivant l’épaisseur du revêtement ,notamment, en configuration sans revêtement, configuration avec ballast?

Réponse : Pour les ponts mixtes trois méthodes sont données par l’EN1991-1-5 : une distribution linéaire (méthode 1,§ 6.1.4.1) une distribution non linéaire (méthode 2,§ 6.1.4.2) une distribution non linéaire simplifiée (méthode 2 simplifiée, dernière ligne de la figure 6.2b) L’annexe nationale recommande la méthode 2 simplifiée qui est en fait la méthode française habituelle. L’annexe B de l’EN 1991-1-5 n’est applicable que pour la méthode 2 non simplifiée.

- 62. Limite élastique des raidisseurs dans le cadre de l’article 6 de l’EN-1-5 Description : Il n’est fait nulle part mention, à ma connaissance, de la limite élastique du raididsseur longitudinal dans le cadre de la résistance des âmes aux forces transversales.Quand un raidisseur existe, le seul terme additionnel , pour la prise en compte de celui-ci, est gamma,s. Est-ce à dire que pour une poutre en acier S460, des raidisseurs en acier S355 peuvent être envisagés? Nous posons la même question pour les raidisseurs longitudinaux maintenant les âmes au voilement dans le cadre de l’annexe A de l’EN-1-5.

Réponse : Pour les charges transversales le raidisseur longitudinal intervient via γs en modifiant les charges critiques. Sa limite d’élasticité n’intervient donc pas dans ce paramètre théorique. Toutefois le coefficient χ a été calibré sur des bases expérimentales. F

Dans certains cas (voir les figures 6.13 b et c du background document sur l’EN1993-1-5 publié par le JRC), le raidisseur peut ne pas constituer une ligne nodale dans le mode de ruine. Sa résistance, donc sa limite d’élasticité doit alors intervenir. En l’absence d’une justification par éléments finis il nous semble donc préférable de ne pas adopter des limites d’élasticité différentes. L’annexe A de l’EN 1993-1-5 traite des charges critiques donc f n’intervient pas. y

Toutefois la résistance de la section doit tenir compte des différentes limites d’élasticité.

- 61. Section raidie fléchie et supportant une chaise

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Description : Un raidisseur longitudinal d’âme peut-il servir vis à vis de la flexion de la section et comme raidisseur maintenant l’âme vis à vis des actions transversales? (chaise de lançage).En d’autres termes , le même raidisseur peut-il avoir deux fonctions?

Réponse : Le raidisseur longitudinal est pris en compte dans le calcul de η1 et η2 et de l’interaction η1-η2 (EN 1993-1-5).

-60. Résistance aux forces transversales pour les sections de classe 1 et2 Description : Il est sous entendu dans l’EC3-1-5 que la vérification aux forces transversales s’adresse aux sections de classe 4, puisque le critère êta1 utilise Weff. si l’on a une section de classe 3 , nous supposons qu’il faut retenir W. Qu’en est-il pour les sections de classe 2 ? Retient-on êta1 ou êta1barre?

Réponse : Le background document de l’EN 1993-1-5 "Commentary and worked examples to EN 1993-1-5 "Plated structural elements" " donne en page 98 la réponse à cette question. La formule d’interaction est basée sur des essais qui comportent un grand nombre de sections de classe 2. Ce background recommande d’utiliser eta1barre dans ce cas. Nous avons envoyé ce commentaire au SC3 et c’est maintenant au groupe de maintenance de faire une proposition d’amendement au texte de la norme. Dans l’état actuel du texte nous recommandons d’utiliser eta1 dans l’attente de la publication officielle d’un amendement.

-59. Largeur participante des ames dans les montants de cadre Description : je ne comprends pas pourquoi le guide demande de prendre 15 tw au lieu de 21 tw pour "homogénéiser avec l’eurocode" alors que l’eurocode prescrit 21tw. En effet, on voit apparaitre cette valeur dans le tableau 5.2 de l’EN 1993-1-1 , paroi comprimée, classe 3 , c/ t < 42 epsilon, 42 étant égal à 2x21.

Réponse : La question porte sur le para 8.6.1 du guide. La réponse est donnée au paragraphe 8.5.1 du guide où la valeur 15 epsilon t est clairement indiquée à la figure 8.12 et est clairement référencée dans la colonne de droite :"EN 1993-1-5, 9.1(2)". En effet l’aire efficace à utiliser pour calculer une résistance est différente de celle à utiliser pour calculer une rigidité. La valeur 21 epsilon t du tableau 5.2 de l’EN 1993-1-1 ne sert qu’à différencier les classes 3 et 4. La valeur 15 epsilon t correspond à la longueur participante à prendre en compte dans le cadre de la section 9 de l’EN 1993-1-5 qui traite la vérification des raidisseurs transversaux (flambement, rigidité..). Pour vérifier les raidisseurs longitudinaux d’une tôle de fond de caisson ou d’une âme, la largeur efficace à prendre en compte dépend de l’élancement b/t (voir EN 1993-1-5, 4.5).

-58. En-1991-1-4 : Distribution des pressions de vent sur un tablier de pont Description : Le cas envisagé ici concerne le cas de ponts à plusieurs travées. La clause 7.1.2 "Pressions et forces asymétriques ou en opposition" prescrit de moduler la pression de vent sur une structure pour rendre compte des fluctuations instantanées du vent. Concernant l’alinéa (b) que l’on peut supposer applicable aux ponts et tenant compte de la consigne complémentaire fournie par l’annexe nationale, on peut interpreter le texte comme invitant à appliquer la pression de pointe sur les parties défavorables et la pression moyenne sur les parties favorables comme on le ferait avec une charge uniforme en fonction du signe de la ligne d’influence, sauf que dans le cas présent on n’annule pas la charge dans les zones favorables. C’est la méthodologie que proposait les British Standards pour l’application des efforts de vent aux tabliers de ponts. Cette interprétation est-elle correcte?

Réponse : Non, il ne faut pas appliquer des charges de vent différentes sur les différentes travées. Voir clause 3.3(1) : Sauf spécification contraire, les actions du vent sont des actions fixes (et non pas libres) => leur disposition spatiale est imposée, il ne faut pas raisonner en terme de ligne d’influence (c’est une des différences par rapport aux règles NV). Pour les ponts, l’aire de référence Aref,x est comptée sur la longueur totale du pont. Donc on charge toutes les travées avec la valeur défavorable. La clause 7.1.2 donne une dérogation à ce principe, lorsqu’il est nécessaire de pouvoir modéliser les effets de torsion sur les panneaux de signalisation, les portiques ou les bâtiments à noyau central ("lorsque le type de structure est susceptible d’être sensible à un tel chargement"). Les ponts en service ne sont pas sensibles à ces chargements dissymétriques => l’Eurocode ne demande pas de charger alternativement les différentes travées. Deux remarques complémentaires :

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Le seul point qui n’est pas bien traité quand on a plusieurs travées, c’est le calcul de la réponse dynamique dans le sens du vent. En effet, la procédure de calcul de cd suppose que la déformée du premier mode propre ne change pas de signe, ce qui est le cas pour un pont iso mais pas vrai pour un pont continu. Cela dit, l’enjeu n’est pas très important pour les ponts puisque la réponse dynamique dans le sens du vent est généralement faible (et lorsqu’elle est importante, les méthodes simplifiées ne s’appliquent pas vraiment). L’annexe nationale permet d’utiliser la méthode proposée sans se poser de question. Je sais qu’il y a des travaux en cours sur le sujet en Allemagne (professeur Sedlacek). Pour les fléaux en phase de construction, il faut modéliser la torsion en prenant en compte une dissymétrie du chargement. Ce n’est pas traité par l’EC, mais l’annexe nationale complète ce point.

-57. Obligation d’appliquer les Eurocodes Description : Le service juridique au sein du conseil général se pose la question de "l’applicabilité" obligatoire des Eurocodes, et des normes en général. Quel(s) texte(s) impose(nt) d’utiliser les Eurocodes? S’appliquent-ils aux conseils généraux?

Réponse : L’article 13 du décret n°84-74 qui stipulait l’obligat ion d’application des normes nationales (homologuées) à tous les marchés publics, a été abrogé par le décret n°2006 du 1 août 2006. De même, les CCTG et DTU ne sont plus d’application obligatoire (cf article 13 du CMP version 2006) Seules les normes relatives à la sécurité publique, à la protection de la santé et de l’environnement restent obligatoires, en application de l’article 12 du décret de 1984 modifié par le décret n°91-283 du 19 mars 1991. De fait, on entend par "obligatoire", les normes qui s’appliquent aux marchés sans qu’il soit nécessaire d’y faire référence dans les marchés. Ces normes sont imposées par la loi, elles s’appliquent donc à tous. Cependant, en conformité à l’article 23 de la directive européenne 2004/18/CE, l’article 6 du Code des Marchés Publics (août 2006) stipule que les prestations d’un marché doivent être définies dans les documents de la consultation par des spécifications techniques formulées : soit par référence à des normes ou à des documents équivalents soit en termes de performances ou d’exigences fonctionnelles soit en combinant ces deux possibilités En conséquences, les normes retenues comme base du marché, ne seront applicables (et par conséquent opposables à l’entreprise) que si ledit marché les mentionne expressément. La dérogation aux normes doit donc être analysée avec beaucoup de précaution par les maîtres d’ouvrage, d’autant que l’article 3 de l’arrêté du 28 avril 2006, met en première place, dans l’ordre préférentiel, les normes françaises transposant celles européennes Ainsi, les Eurocodes constituent le corpus référentiel technique, et de ce fait sera probablement considéré devant l’instance juridique, comme l’état de l’art. Cette réglementation s’applique-t-elle aux collectivités territoriales ? Oui, dans la mesure où elle relève du Code des Marchés Publics (d’août 2006, article 2)

-56. EN 1993-1-1 faisant référence à EN1993-1-5. Description : Il y a certainement une erreur dans le texte du paragraphe 5.5.2(2) de l’EN1993-1-1, quand référence est faite à l’EN1993-1-5. En effet, 5.2.2 n’existe pas.

Réponse : Oui. La référence correcte est le paragraphe 4.4 de l’EN1993-1-5. Cela sera corrigé dans un corrigendum de l’EN1993-1-1 à paraître prochainement.

-55. EN1993-1-1. Dessin concernant la paroi comprimée. Description : Dans le tableau 5.2 de l’EN1993-1-1, pourquoi dans le dessin concernant la paroi comprimée y a t-il une semelle inférieure tendue? ( si toutefois cela représente la semelle inférieure).Cela n’a rien à voir avec la paroi interne, qui ne préjuge en rien de ce qui se passe dans la semelle inférieure.

Réponse : Seule la distribution des contraintes dans la paroi de largeur c est importante. Dans le cas d’une âme entièrement comprimée (schéma central de la feuille 1/3 du tableau 5.2), la semelle inférieure peut être tendue ou comprimée dans le cas d’une distribution plastique des contraintes, sans conséquence sur la classe de l’âme.

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-54. EN1993.1.5. Vérification des contraintes sur piles Description : Le guide Sétra consacré aux ponts mixtes indique à la page 170 que la vérification des contraintes "doit normalement se faire à une certaine distance de la pile", min(0.4 a ; 0.5 hw), et fait référence à l’EN1993-1-5, 4.6(3). L’EN autorise seulement de vérifier le voilement du panneau à cette distance de la pile, mais pas les contraintes de flexion. N’y a t il pas contradiction entre le guide et l’EN1993 ?

Réponse : L’EN1993-1-5, 4.6(3), propose de faire 2 vérifications : une vérification en section brute au droit de l’appui une vérification en section efficace à une distance min(0.4 a ; 0.5 b) Cela est dû au fait que l’âme n’est pas voilée au droit de l’appui à cause du raidisseur vertical. La crête de la première onde de voilement correspond à peu près à la distance min(0.4 a ; 0.5 b) pour une âme non raidie horizontalement. La vérification simplifiée faite dans le guide consiste à utiliser la section efficace et le moment au droit de l’appui. Elle place en sécurité et évite un calcul des efforts N et M à la distance min(0.4 a ; 0.5 b). Si cette vérification n’étaient pas satisfaite, les 2 vérifications proposées par la partie 1-5 seraient à utiliser.

-53. NF EN 1994-2. Calcul de l’amplitude des contraintes de fatigue Description : Nous aimerions comprendre l’apparent écart existant entre le chapitre 9.1.5 du Guide méthodologique Eurocodes 3 et 4 édité par le SETRA et le texte NF EN 1994-2 (article 6.8.5.3(2)) concernant le calcul de l’amplitude de contrainte de fatigue, dans les zones où Med,max,f induit des contraintes de traction dans la dalle alors que Med,min,f induit des compressions. L’Eurocode (non contredit par l’Annexe Nationale) demande un calcul en section non fissurée pour sigma maxf et sigma minf, alors que le Guide demande de traiter ce cas à part avec sigma maxf calculé en section fissurée et sigma minf en section non fissurée, le tout à partir de l’état de base non cyclique.

Réponse : Il n’y a aucune contradiction entre le calcul des contraintes fait dans le chapitre 9.1.5 du Guide Sétra et l’article 6.8.5.3(2) de l’EN1994-2. 6.8.5.3(2) indique en effet que les "contraintes dans l’acier de construction dues à CES moments" sont calculées en section non fissurée. Par CES moments, il faut entendre les moments mentionnés par l’article, c’est-à-dire MEd,min,f et MEd,max,f , ou uniquement MEd,min,f , selon le cas de calcul.

-52. EN 1993-1-5. Dénominateur des formules (A2) pour le coefficient de voilement. Description : Il semble qu’il y ait une erreur dans les formules A2 au dénominateur : le + doit être remplacé par X.

Réponse : Il y a effectivement cette erreur sur le dénominateur des formules (A2) pour le coefficient de voilement. Elle a été introduite dans la version française au moment de la traduction. Les formules du texte anglais initial de l’EN1993-1-5 sont correctes.

-51. EN 1992-1-1 - Paquets de barres Description : Nous n’avons pas compris l’article 8.9.1(4) concernant les paquets de barres : "Lorsque deux barres en contact sont disposées l’une au -dessus de l’autre, et lorsque les conditions d’adhérence sont bonnes, il n’est pas nécessaire de traiter ces barres comme un paquet" Nous avons deux épingles disposées l’une à côté de l’autre (en contact) et la condition d’adhérence est bonne. Dans ce cas il nous faut traiter comme un paquet ou non ?

Réponse : La possibilité de considérer deux barres accolées comme deux barres individuelles ne concerne effectivement que des barres horizontales superposées. Dans le cas d’épingles situées côte à côte, il faut les traiter comme un paquet. Cela ne nous semble toutefois pas être une disposition souhaitable.

-50. EN 1992-1-1 - Armatures d’effort tranchant Description : L’article EN1992-1-1:9.2.2 définit des conditions de façonnage des armatures d’ET qui sont très contraignantes. Ces dispositions doivent-elles également être appliquées lorsque le ferraillage d’ET à prévoir est le ferraillage minimal ?

Réponse : Les dispositions constructives s’appliquent à l’ensemble des ferraillages, y compris les

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ferraillages minimums, sauf dérogation pour un projet spécifique à examiner au cas par cas.

-49. EN 1992-1-1 - Méthode des bielles : efforts dans les tirants secondaires Description : La

valeur

de

l’effort

de

traction

T

=

1/4*(b-a)/b*F

donnée

dans

l’article

EN1992-1-1:6.5.3(3)a pour les régions de discontinuité partielle s’obtient en supposant que la diffusion des efforts se fait dans le plan de la bielle. Il semble que les cas les plus courants concernent des bielles dont les efforts se diffusent "en 3D" autour de l’axe de la bielle et dans ce cas on trouve T = F/(2*p)*(b-a)/b. La prise en compte de la diffusion "en 3D" permettrait donc de réduire les armatures intermédiaires à placer sur les bielles dans le rapport 2p/4=1.57 La formule indiquée dans l’Eurocode est-elle imposée ou a-t-on le droit de l’optimiser en tenant compte de la diffusion "en 3D" lorsque cette diffusion est possible ?

Réponse : L’Eurocode 2 ne traite pas le cas de la diffusion en 3D des bielles. Dans les cas courants, pour rester conforme à l’EN1992, on considérera une diffusion dans une direction puis dans l’autre. Le résultat que vous indiquez pour l’effort T dans le cas d’une bielle en 3D est une valeur moyennée sur la largeur bef de la bielle ; mais en 3D la distribution de contrainte de traction transversale n’est pas constante ; à l’axe de la bielle, la traction est majorée dans un rapport 2 par rapport à la valeur moyenne que vous calculez. C’est pourquoi il n’est pas du tout évident que l’on puisse réduire les armatures intermédiaires sur la base d’un tel calcul - plus précisément, le résultat est valable mais il faudrait distribuer les aciers du tirant de façon non uniforme. De plus, le raisonnement n’est valable que pour des bielles "circulaires", ce qui n’est pas forcément le cas.

-48. EN 1992-1-1 - Méthode des bielles : efforts dans les tirants secondaires Description : L’article EN1992-1-1:6.5.3(3) donne les valeurs des efforte d’éclatement dans les bielles. En supposant que la diffusion des efforts se fait dans le plan de la bielle on recalcule facilement la valeur T = 1/4*(b-a)/b*F indiquée pour les régions de discontinuité partielle. Mais pour les régions de discontinuité totale nous obtenons T =1/4*(1-0.35*a/h)*F au lieu de la valeur annoncée : T = 1/4*(1-0.70*a/h)*F Pourriez-vous nous indiquer comment cette formule a été calculée ?

Réponse : En effet, un calcul direct pour les régions de discontinuité totale donne T =1/4*(1-0.35*a/h)*F si on suppose que la contrainte de compression à mi-hauteur de la bielle est uniforme sur une largeur bef. Mais en réalité les contraintes à mi-hauteur de la bielle ne sont pas uniformes, contrairement au cas de la discontinuité partielle : on a une contrainte plus forte à l’axe de la bielle et décroissante vers zéro sur les bords ; la force F/2 n’est donc pas nécessairement située à bef/4 de l’axe. Nous ne connaissons pas la calibration exacte qui a été faite de la formule, mais le coefficient 0,7 doit tenir compte de cette distribution de contrainte non uniforme, qui conduit à une réduction du tirant.

-47. EN 1992-1-1 - Calculs de poinçonnement Description : Les vérifications au poinçonnement prennent en compte une valeur "vmin" qui est définie à l’article DAN-EN1992-1-1:6.2.2(1) Pour un hourdis de pont mixte, il nous aurait semblé logique de retenir la valeur correspondant aux "dalles avec redistribution transversale". Mais les Guides d’application du SETRA (sur EC2 page 105 et sur EC3+EC4) demandent de retenir la valeur correspondant aux "poutres". A priori cette rectification n’est pas reprise dans le DAN. Quelle est la légitimité des Guides du SETRA qui dérogent à cette consigne du DAN ?

Réponse : La question semble porter sur la résistance à l’effort tranchant de la dalle et non pas sur le poinçonnement. En effet la notion de dalle avec redistribution transversale n’a de sens que pour la résistance à l’effort tranchant. La notion de dalle avec redistribution transversale n’est pas définie précisément dans l’annexe nationale. Cela dépend des conditions d’appui de la dalle, et du cas de charge considéré. Dans le guide EC3-4, on a utilisé la formule correspondant à la résistance à l’effort tranchant des poutres puisque la vérification passait sans problème. Ce n’est pas une dérogation, c’est une vérification sécuritaire. Il est possible d’utiliser la résistance à l’effort tranchant des dalles pour les vérifications des hourdis de pont mixte.

-46. EN 1992-2 - Vérification à la fatigue des semelles sur pieux. Description : L’article EC2-2:6.8.1(102) permet de ne pas faire de vérification à la fatigue pour les fondations. Selon une approche restrictive on pourrait considérer que la "fondation" est constituée par les éléments qui transmettent les descentes de charges au sol : dans le

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cas d’une fondation profonde il ne s’agirait que des pieux, la semelle faisant alors partie de la structure ... et la semelle nécessite une vérification à la fatigue. Selon une autre approche la "fondation" est constituée de la semelle et des pieux et la semelle ne nécessite pas de vérification à la fatigue. Quelle est la définition à retenir ?

Réponse : L’Eurocode ne précise pas ce qu’est la fondation dans le cas de fondations profondes. Toutefois dans le cas d’une fondation superficielle, la semelle fait partie de la fondation. De plus, les risques de fatigue dans les semelles sont généralement négligeables. Quelle que soit l’interprétation retenue, le calcul montrerait que les variations de contrainte dans les semelles sont faibles. On peut donc généralement se dispenser de vérification en fatigue dans les semelles.

-45. EN 1992-1-1 - Armatures de peau Description : L’annexe J à EN1992-1-1 demande de prévoir un ferraillage de peau constitué par un treillis soudé lorsque le ferraillage est constitué par des paquets de barres de diamètre équivalent ou supérieur à 32mm. Est ce que cette demande s’applique lorsque le ferraillage est constitué par deux lits de HA32 non accolés (séparés par un lit transversal) ?

Réponse : L’annexe J s’applique aux barres isolées de diamètre strictement supérieur à 32mm, ainsi qu’aux paquets de barre de diamètre équivalent strictement supérieur à 32mm. En effet, selon les conventions d’écriture de l’EN1992, le vocabulaire "supérieur" signifie > et le vocabulaire "supérieur ou égal" signifie ≥ Dans le cas de figure évoqué dans la question, si les deux barres HA32 sont isolées, c’est-à-dire si la distance libre entre barres respecte la clause 8.2(2), on peut se dispenser d’un treillis de peau. En revanche, si les deux barres sont accolées ou séparées par un lit transversal de diamètre trop faible, il y a lieu de les considérer comme un paquet de barres, sauf si les conditions d’adhérence sont bonnes ; l’annexe J informative recommande dans ce cas de prévoir un ferraillage de peau si l’on souhaite maîtriser la fissuration. Il est par ailleurs rappelé que les indications de l’annexe J doivent être complétées par celles du paragraphe 8.8, qui concerne les barres isolées de diamètre strictement supérieur à 40mm et les paquets de barres de diamètre équivalent strictement supérieur à 40mm [EN1992-1-1/NA 8.8(1)]. On prévoira donc les ferraillages de peau suivants lorsqu’on souhaite maîtriser la fissuration : pour 32 < fn ≤ 40 : ferraillage de peau de la clause informative J.1(1), soit 0.01 Act,ext dans le sens longitudinal et transversal pour fn > 40 : ferraillage de peau de la clause 8.8(8), soit 0.02 Act,ext en longitudinal et 0.01 Act,ext en transversal.

-44. EN 1992-1-1 - Méthode bielles-tirants : valeur des contraintes limites Description : L’article EN1992-1-1:6.5.4(5) permet de majorer de 10% les contraintes limites de compressions définies à l’article EN1992-1-1:6.5.4(4), notamment si "les armatures sont disposées selon plusieurs cours". Dans quelles armatures s’agit-il dans le cas d’un noeud de type "nœud soumis à compression, sans tirant" ?

Réponse : La clause ne s’applique pas au cas d’un nœud soumis à compression sans tirants. A l’inverse, la clause permettant de majorer en cas de compression triaxiale ne s’applique qu’aux nœuds soumis à compression sans tirants.

-43. EN 1992-1-1 : Méthode bielles-tirants : valeur des contraintes limites. Description : L’AN à EN1992-1-1:6.5.4 permet, sur justifications spéciales", d’augmenter les valeurs des coefficients k1, k2, k3, k4 indiquées par le texte de base. Quelles justifications spéciales seraient acceptables ?

Réponse : Nous ne disposons pas d’information sur ces justifications spéciales. Il convient de prendre contact avec la commission de normalisation béton. En tout état de cause il s’agit de justifications de nature expérimentale, comme par exemple pour la justification de zones frettées derrière un bloc d’ancrage de précontrainte.

-42. EN 1992-1-1 - Méthode bielles-tirants : orientation des contraintes sur les faces. Description : Sur la figure 6.26 de l’article EN1992-1-1:6.5.4 les contraintes semblent être représentées normales aux facettes. Mais cette condition n’est pas explicitée dans le texte et, si elle devait être respectée, toutes les contraintes mentionnées sur la figure seraient égales sRd,1 = sRd,2 = sRd,3 = sc0 et il n’y aurait eu aucun intérêt à les distinguer. Existe-t-il une limitation à respecter pour l’inclinaison de la contrainte exercée sur une facette d’un

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noeud ? Pour ce qui concerne les facettes correspondant à une reprise de bétonnage la limitation de l’inclinaison résulte de l’application de l’article EN1992-1-1:6.2.5. Existe-t-il aussi des limitations à respecter pour une facette qui n’est pas située sur une surface de reprise ? (si elles existent il faudrait que ces limitations complémentaires soient alors aussi applicables à la vérification de la résistance d’un poteau suivant un plan oblique très incliné quasi vertical : cas d’école qui pose problème avec le BAEL et que l’on admet de ne pas justifier car il ne s’agit pas d’un plan de rupture probable).

Réponse : La figure 6.26 représente le cas général où les contraintes provenant des bielles ne sont pas normales aux facettes du nœud, d’où la distinction de notation. Toutefois aucune règle n’est donnée dans l’EN1992 pour traiter ce cas de figure. Il existe toujours une solution où toutes les bielles sont perpendiculaires aux facettes des noeuds, et c’est la solution qu’il faut généralement privilégier conformément à la clause 6.5.4(8). Les contraintes dans les noeuds sont alors toutes égales. On peut noter au passage des incohérences de notation dans l’EN1992, les contraintes étant notées tantôt sRd,i tantôt sc,i.

-41. EN 1992-1-1 - Effort tranchant résistant d’une section Description : L’article EN1992-1-1:6.2.2(1) indique comment calculer l’effort tranchant résistant d’une section. La formule donnée fait intervenir : d : distance entre les armatures et la fibre la plus comprimée de la section bw : plus petite largeur de la section droite dans la zone tendue Cette définition conduit à des valeurs bw=0 dans les cas : de sections faiblement fléchies qui ne comportent aucune zone tendue de sections dont la section tendue se termine par une zone de largeur nulle (section carrée sollicitée dans le sens d’une diagonale ; section circulaire ; ...) Quelle définition adopter pour traiter de telles sections ?

Réponse : Les règles d’application de l’Eurocode 2 ne sont en général directement applicables que pour des sections rectangulaires ou rectangulaires par morceaux, sollicitées selon leurs axes principaux d’inertie. Les cas de sections de formes différentes (circulaires, carrées en flexion déviée) ne sont pas traités explicitement. Le choix de bw doit être fait au cas par cas de façon pertinente. bw doit dans tous les cas être mesuré au-dessus des aciers tendus longitudinaux, selon les principes de la figure 6.5 (même si celle-ci ne s’applique pas strictement à ce cas de figure), ce qui évite d’avoir des valeurs nulles. A noter que le BAEL ne traitait pas davantage ces cas de figure, la question n’est donc pas spécifique à l’Eurocode 2. Concernant les sections sans aucune zone tendue, la formule 6.2.2(1) ne s’applique pas. Il convient d’appliquer les clauses 6.2.2(2) ou 6.2.2(4) pour déterminer la résistance à l’effort tranchant d’une pièce non fissurée en flexion sans armatures d’effort tranchant

-40. Application du nouveau zonage sismique. Description : Comment doit-on, ou peut-on, appliquer dès maintenant l’EC8, sachant que le nouveau zonage sismique de la France, qui devrait fixer l’accélération maximale de référence au niveau du sol, n’est pas officialisé? Même si une zone était à l’avenir en zone 2 (faiblement sismique) alors que dans le zonage en annexe du décret n°91-461elle est classée en zone 0 (sismicité nulle à négligeable) peut-on, pour un ouvrage d’art non courant, encore se dispenser de la prise en compte des actions sismiques?

Réponse : Il n’y a pas d’obligations à appliquer le nouveau zonage sismique aujourd’hui ; Pour un OA non courant potentiellement sensible à une action sismique, il est intéressant d’étudier les conséquences du futur changement de réglementation, pour introduire si nécessaire des exigences supplémentaires dans le CCTP.

-39. Eurocode 4-2 - Résistance du béton Description : A l’article 6.6.5.2.il est demandé de ne pas décoffrer le plot coulé pour effectuer les opérations suivantes tant que le béton n’a pas atteint une résistance de 20MPa sur cylindre.Mais cette valeur de 20 MPa , représente-t-elle la valeur moyenne ou la valeur caractéristique?

Réponse : Cette exigence est justifiée par la maîtrise de la fissuration et de la déformation du béton au jeune âge. Elle n’est pas suffisante, car il convient bien sûr de vérifier également la résistance mécanique au décoffrage. En l’absence de précisions des Eurocodes et s’agissant d’une exigence relative à la qualité de la construction, nous recommandons de considérer qu’il s’agit de la résistance moyenne du béton. Pour préciser cette exigence, nous proposons de se référer au futur fascicule 65, qui traite explicitement de la résistance du béton à la mise en tension d’un câble de précontrainte. Il en résulte alors les exigences suivantes :

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La résistance du béton au jeune âge doit être déterminée par un essai d’information. La valeur obtenue, notée fc, doit vérifier : fc > 20 MPa et fc > fcj + 6 MPa ; fcj étant la résistance caractéristique minimale nécessaire pour la vérification mécanique Références au nouveau fascicule 65 - chapitres 86.4.1. (essais d’information systématiques) et 103.3.2. (résistance du béton).

-38. EC 3 et 4 : Valeur du coefficient d’équivalence n0=6.16 Description : A la page 94 du guide, pourquoi considère-t-on toujours comme coefficient d’équivalence la valeur n0=6.16 ? Je comprends bien ceci pour le convoi, mais pourquoi cette valeur pour les autres charges (en particulier le poids propre) ?

Réponse : Effectivement, l’enveloppe des moments est déterminée avec différentes valeurs du coefficient d’équivalence, mais le calcul des contraintes pour le cas particulier de la fatigue a été fait avec une seule valeur à court terme. Il s’agit d’une simplification, le dommage en fatigue se prédit sur toute la durée de vie et l’effet le plus important est celui du trafic (court terme). Rien n’interdirait dans l’Eurocode 4 de prendre en compte plusieurs coefficients d’équivalence.

-37. EC 3 et 4 : Peut-on retenir que à l’ELU, les fibres extrêmes peuvent être supposées situées au niveau médian des semelles ? Description : Peut-on retenir, comme il est écrit dans l’EC, qu’à l’ELU, les fibres extrêmes peuvent être supposées situées au niveau médian des semelles ?

Réponse : On peut appliquer la clause 6.2.1(9) de l’EN1993-1-1 qui permet d’utiliser les contraintes normales calculées dans le plan moyen des semelles pour les justifications élastiques de résistance en flexion à l’ELU. Cette clause s’applique aux sections de classe 3 sachant que pour les sections de classe 1 et 2,l’Eurocode permet même la justification par une analyse plastique). Pour les sections de classe 4, la justification élastique est traitée dans l’EN1993-1-5 où la clause 4.3(5) autorise aussi le calcul des contraintes au niveau du plan moyen des semelles.

-36. Que faut-il retenir du nouveau Code des Marchés Publics ? Et de la future directive européenne marchés publics ? Description : Nouveau Code des Marchés Publics et directive européenne marchés publics.

Réponse : Le nouveau Code vise l’application des principes gouvernant la commande publique : transparence, égalité de traitement des soumissionnaires, respect du droit de la concurrence, utilisation efficiente des deniers publics. Avec certaines simplifications de procédure et surtout de présentation, son contenu change très peu ce qui concerne les aspects techniques. Il en sera probablement de même pour la future directive marchés publics.

-34. Sur les chantiers, qu’est-ce qui va changer avec le marquage CE ? Description : Les chantiers et le marquage CE

Réponse : Concernant le marquage CE, le chantier pourra en principe faire confiance aux informations couvertes par le marquage CE. Ceci peut éviter éventuellement à un chantier d’avoir à faire des essais de conformité lors de la réception d’un produit, si le "système d’attestation de conformité" est de niveau suffisant. Par exemple, les procédés de précontrainte sont marqués CE depuis 2005 et cette nouvelle certification remplace l’homologation par l’ancienne CIP (Commission Interministérielle de la Précontrainte).

-32. Quelle est la durée de cohabitation des textes anciens et des Eurocodes ? Quand seront interdits les textes anciens ? Description : Cohabitation anciens textes et Eurocodes.

Réponse : Il est prévu une période de transition de trois ans (2008-2010) avant la suppression des règlements de calculs antérieurs et contradictoires.

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-31. Quelles sont les conséquences des Eurocodes sur la réception de l’ouvrage ? Description : Réception de l’ouvrage.

Réponse : Il n’y a pas de conséquenses sur la réception des ouvrages. Il faut noter que les Eurocodes ne traitent pas des épreuves à la réception d’ouvrages d’art. Pour ces dernières, nous conseillons de se référer au guide technique du Sétra "Epreuves de chargement des ponts-routes et passerelles piétonnes" .

-29. Peut-on commettre des erreurs d’appréciation, voire être abusé par le titulaire du marché ou tout autre intervenant ? Description : Erreurs d’appréciation.

Réponse : Oui, partout où le texte laisse place à une interprétation. Ces textes sont rédigés de façon telle que la frontière entre ce qui est autorisé et ce qui est interdit n’est pas toujours définie de façon précise. Il appartient, affaire par affaire, au maître d’oeuvre et au contractant d’expliciter ces frontières dans le cas particulier de l’affaire considérée.

-28. Quelle est l’interaction entre les Eurocodes et le permis de construire ? Description : Eurocodes et permis de construire.

Réponse : Il n’y en a pas en France. Le permis de construire est délivré sur la base du respect de règles d’urbanisme : voisinage, classification du terrain en zone constructible, respect de l’homogénéité architecturale, etc...

-26. Les Eurocodes mettent-ils fin ou encadrent-ils les réglementations d’ouvrages françaises existantes ou à venir ? Description : Les réglementations françaises existantes

Réponse : Les réglementations françaises sur la sécurité incendie et sur la sécurité vis-à-vis des séismes sont en cours d’évolution pour s’exprimer autant que possible par référence aux Eurocodes.

-25. Que devient le CCTG avec les Eurocodes ? Description : Le CCTG

Réponse : Le CCTG est profondément affecté par l’arrivée des Eurocodes. Les fascicules du CCTG relatifs au calcul des ouvrages (BAEL, BPEL...) sont en contradiction avec les Eurocodes et devraient être supprimés à la fin de la période de transition. Toutefois le fascicule 62 est d’avantage complémentaire qu’en contradiction avec l’EN 1997. Il pourrait donc être conservé, moyennant révision.

-24. Quelles sont les interactions entre les Eurocodes et le nouveau code des marchés publics ? Description : Eurocodes et directive européenne marchés publics

Réponse : Il n’y en as pas, le nouveau code conserve pour objectifs les principes de la commande publique : transparence, égalité de traitement des soumissionnaires, respect du droit de la concurrence, utilisation efficiente des deniers publics. Il maintient pour cela l’obligation de référence aux normes françaises homologuées. Les Eurocodes en font partie et ont ainsi vocation à être utilisés dans les marchés publics. Ces marchés devront donner les indications nécessaires pour une bonne application des Eurocodes.

-23. Faut-il modifier le CCAG du fait des Eurocodes ? Description : Modification du CCAG

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Réponse : Non, le CCAG s’applique quelles que soient les règles de calcul.

-22. Quels sont les dangers dans l’utilisation des Eurocodes ? Description : Les Eurocodes sont-ils dangereux ?

Réponse : Certaines règles techniques peuvent être mal interprétées par des ingénieurs peu compétents ou mal formés : les dangers d’utilisation des Eurocodes sont principalement liés à ce risque. Mais il serait tout aussi dangereux de ne pas s’appliquer à les utiliser, en prétextant qu’ils sont trop compliqués : on serait dans le flou sur le niveau de sécurité qui doit être obtenu. Les Eurocodes pour les routes départementales ou les ponts communaux ? Les Eurocodes sont des normes d’application volontaire. Mais pour les marchés publics, en tant que normes françaises homologuées, il est obligatoire d’y faire référence. Il faudra donc les indiquer dans les dossiers de consultation des entreprises.

-21. Quelle sera la responsabilité des divers acteurs liés à l’usage des Eurocodes ? Description : Responsabilités des acteurs

Réponse : Un Eurocode aura le statut de norme française homologuée. Dans son utilisation, les responsabilités des différents acteurs sont les mêmes qu’actuellement quand on fait référence (réglementation ou contrat) à une telle norme.

-20. Est-ce que les Eurocodes traitent de la réhabilitation ? Description : Réhabilitation.

Réponse : La réhabilitation ne fait normalement pas partie du domaine d’application des Eurocodes de projet. Seule la Partie 1.4. de l’EC8 aborde un peu cette question (réparation ou renforcement des bâtiments vis-à-vis des séismes). Toutefois il est écrit dans l’EN 1990 : (4) L’EN 1990 est applicable pour l’évaluation structurale de constructions existantes, en vue de projeter des réparations et des modifications ou d’étudier des changements d’utilisation. Note : Des dispositions additionnelles ou modifiées pourront se révéler nécessaires selon le cas. Les Eurocodes traitent des structures. On peut y faire appel pour certains ouvrages ou certains des composants utilisés en VRD.

-19. Est-ce que les Eurocodes traitent des techniques innovantes ? des produits innovants ? Description : Techniques et produits innovants.

Réponse : Les Eurocodes ne sauraient codifier des techniques innovantes. A noter, toutefois, la prise en compte des bétons à hautes performances dans l’Eurocode 2 et des aciers à haute limite d’élasticité dans l’Eurocode 3. Les produits innovants relèvent plutôt de l’agrément technique, et le problème avec eux est moins la prise en compte des performances dans les calculs que les conditions de mise en oeuvre permettant d’atteindre les performances annoncées.

-18. Comment tient-on compte de la sécurité en cas d’incendie dans les Eurocodes. Description : Sécurité en cas d’incendie.

Réponse : Les règles de calcul en cas d’incendie sont traitées dans l’Eurocode 1 Partie 1.2 (Incendies de calcul) et dans les Parties 1.2 des Eurocodes de projet (EC2, EC3, EC4, EC5 - aspects structuraux). Elles ne traitent pas la réaction au feu mais seulement la résistance au feu des ouvrages de structure. La réglementation incendie reste une réglementation nationale qui pourra, si elle le

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souhaite, faire référence aux Eurocodes comme moyen de preuve de satisfaction à l’exigence de sécurité. Le problème des tunnels n’est pas abordé spécifiquement dans les Eurocodes. Mais les règles concernant les structures peuvent être adaptées pour les revêtements.

-17. Sur les chantiers, qu’est-ce qui va changer avec les Eurocodes ? Description : Question chantier.

Réponse : En principe, pas grand chose. Les Eurocodes, c’est une affaire d’études, pas de chantier. Toutefois, certaines conditions d’exécution minimales sont décrites dans les Eurocodes et peuvent créer une modification des usages antérieurs (voir question 15).

-16. Les Eurocodes changent-ils l’ampleur et la nature des reconnaissanses de sol à effectuer ? Description : Reconnaissances géotechniques.

Réponse : Non, les Eurocodes traduisent l’état de l’art et n’ont pas d’influence significative sur l’ampleur et la nature de la reconnaissance géotechnique nécessaire pour effectuer un dimensionnement sûr. Il faut toujours que la maîtrise d’oeuvre apprécie bien les besoins et obtienne les moyens financiers pour cette reconnaissance.

-15. Est-ce que les Eurocodes traitent de l’exécution des ouvrages et des travaux ? Description : Exécution des ouvrages et des travaux.

Réponse : Les Eurocodes donnent des indications minimales pour la validité des calculs, mais c’est insuffisant comme prescriptions d’exécution. Les Eurocodes ne traitent pas l’exécution, mais font référence aux normes européennes d’exécution : EN 1090 pour les structures métalliques EN 13670 pour les structures en béton. Les fascicules du CCTG correspondants (fasc 65, fasc 66) devront donc évoluer pour être mis en conformité avec ces nouvelles normes européennes. L’EN 1990 "Bases de calcul" rappelle que l’emploi des Eurocodes ne peut garantir les niveaux de fiabilité requis que si certaines hypothèses sont vérifiées au nombre desquelles on trouve : - Le choix du système structural et le projet de structure sont réalisés par un personnel suffisamment qualité et expérimenté. l’exécution est confiée à un personnel suffisamment compétent et expérimenté. Une surveillance et une maîtrise de la qualité adéquates sont assurées au cours du travail, à savoir dans les bureaux d’études, les usines, les entreprises et sur le chantier. ...... la structure bénéficiera de la maintenante adéquate. l’utilisation de la structure sera conforme aux hypothèses admises dans le projet. Les Eurocodes peuvent être appliqués si le marché le prévoit, pour la justification des ouvrages provisoires et plus généralement pour toutes les justifications de dimentionnement qui n’ont pas été déjà établies.

-14. Quel progrès amènent les Eurocodes ? Description : Les progrès apportés par les Eurocodes.

Réponse : D’une part, les Eurocodes apportent une beaucoup plus grande cohérence des règles de calcul et de justification des ouvrages quels que soient les matériaux employés. Par exemple, dans les grands bâtiments, le changement (fréquent) de certaines conceptions (par exemple planchers) en cours d’exécution posera moins de problèmes aux ingénieurs d’études et aux contrôleurs. Les progrès seront surtout significatifs pour les grands bureaux d’études, notamment à l’international. D’autre part, la philosophie semi-probabiliste et la méthode aux états-limites sont en principe un moyen d’utiliser au mieux la résistance des différents matériaux.

-13. Comment les Eurocodes se combinent-ils avec ce que l’on a déjà ? Description :

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Peut-on utiliser les Eurocodes avec d’autres normes ou règlements de calcul ?

Réponse : Les Eurocodes forment un ensemble cohérent et on ne peut les mélanger avec les règles de calcul anciennes.

-12. Qu’est-ce qui change ? Description : Différences avec les règles actuelles de calcul.

Réponse : L’évaluation des actions sur les constructions est beaucoup plus complète et sophistiquée que dans les textes nationaux. Les règles de calcul sont basées sur la méthode des étatslimites, ce qui ne constitue pas une nouveauté. Pour les ouvrages en béton, l’Eurocode 2 est un texte proche des règles BAEL/BPEL. Pour la construction métallique et mixte et la construction en bois, les Eurocodes sont beaucoup plus modernes (et complexes) que les textes nationaux. En matière sismique, beaucoup d’analogies avec les règles PS92. On ne peut pas faire le métier de constructeur sans réfléchir. Les Eurocodes (à l’inverse de bon nombre des textes nationaux antérieurs qu’ils remplaceront) ouvrent en maints endroits la porte sur des choix restant à faire par le maître d’oeuvre, tant en ce qui concerne la pertinence de telle ou telle méthode de vérification qu’en ce qui concerne des interprétations qualitatives à adapter aux cas considéré. Il faut se méfier que les Eurocodes tranchent sur nos habitudes. Il faut bien en comprendre la démarche pour ne pas faire d’erreur grossière dans l’application, et rester vigilant vis-à-vis des logiciels qui seraient présentés comme "conformes aux Eurocodes".

-11. Quel est le rôle de l’AFNOR dans le dispositif ? Description : Rôle de l’AFNOR.

Réponse : L’AFNOR n’a pas un rôle technique mais un rôle logistique (elle organise la structure française "miroir" pour participer aux travaux européens) et une mission de représentation et de coordination.

-10. Qu’est-ce qu’une norme européenne ? Description : Définition d’une norme européenne.

Réponse : Les normes européennes sont élaborées au sein du Comité Européen de Normalisation, le CEN, par des comités techniques composés d’experts des pays de l’Union Européenne. Les Eurocodes sont mis au point par le CEN/TC 250.

-9. Quel est le lien entre les Eurocodes et le marquage CE ? Description : Lien avec le marquage CE.

Réponse : En principe il y a deux types de liens : D’abord, les performances des produits prises en compte dans les calculs de structure doivent correspondre à l’identification que donne le marquage CE. Lorsque la performance d’un produit (indiquée dans le marquage CE) est établie par le calcul, ce calcul peut faire appel aux Eurocodes. Les normes européennes deviennent automatiquement des normes françaises homologuées. Elles servent alors de références dans les marchés publics.

-8. Quelles sont les conséquences économiques et financières des Eurocodes ? Description : Conséquences économiques et financières.

Réponse : Pour les ouvrages, l’application des Eurocodes entraînera probablement, mais non systématiquement, quelques suppléments de matière. Il est possible que certains types de ponts métalliques "souffrent" un peu plus que les ponts en béton, mais il faudra rechercher les nouvelles conceptions optimales. Pour ce qui est des études, elles seront, au départ, un peu plus onéreuses. Mais, même s’il n’y avait pas eu les Eurocodes, il aurait fallu remettre en chantier de nombreux textes nationaux : charges sur les ponts, règles de construction métallique, actions climatiques, etc. et cela aurait, de toutes

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façons, entraîné des surcoûts d’études comme lors du passage du CCBA 68 aux premières règles BAEL.

-4. Qui est concerné par les Eurocodes ? Description : Public concerné.

Réponse : Tous les maîtres d’ouvrages sont concernés par les Eurocodes, car il s’agit des normes de référence pour le calcul des structures. Les agents du MEDAD sont concernés dans les fonctions de conducteur d’opération, de maître d’oeuvre et (sur des points particuliers) d’autorité réglementaire. Les Eurocodes ne concernent pas seulement les bureaux d’études parce que chaque prescripteur est amené à préciser au cas par cas certains points d’application des Eurocodes. Les architectes sont concernés comme tous les prescripteurs. Les Eurocodes sont une forme de règles de l’art, ils ne devraient pas brider la liberté de conception des architectes, sauf cas particulier (en zone sismique...). Les architectes concepteurs devront vraisemblablement demander plus systématiquement l’assistance d’un bureau d’études. Les architectes maîtres d’oeuvre sont directement concernés.

-3. Que sont les Eurocodes ? Description : Explication des Eurocodes

Réponse : Les Eurocodes sont des normes européennes de conception et de calcul des ouvrages de génie civil et des bâtiments. Leur rôle est de définir des exigences de performances d’ouvrages, des niveaux de sécurité et des méthodes de vérification pour satisfaire ces exigences ou atteindre les niveaux de sécurité requis. Ils admettent que certains paramètres soient fixés au niveau national.

-2. Quand les Eurocodes seront-ils applicables ? Description : Application des Eurocodes.

Réponse : Les Eurocodes sont constitués d’un ensemble de 58 parties regroupées en 9 Eurocodes portant les numéros EN 1990 à 1999. Tous ces documents sont aujourd’hui transcrits et publiés en normes françaises, à l’exception de la partie 4-1 de l’Eurocode 3 traitant des silos en acier. Pour être applicables, ces normes doivent être accompagnées d’une norme complémentaire dite "Annexe nationale" dont l’objet est de préciser les valeurs à utiliser dans chaque pays pour des paramètres non déterminés au niveau européen. Le processus de rédaction, d’enquête puis de publication des annexes nationales est bien engagé ; il est en voie d’aboutir au cours du premier semestre de l’année 2008, ce qui permet d’envisager l’application des Eurocodes dès le début 2008 dans le domaine des ouvrages d’art, dans le courant de l’année 2008 pour le domaine du bâtiment. Il est prévu une période de transition de trois ans (2008-2010) avant la suppression des règlements de calculs antérieurs et contradictoires.

-1. Pourquoi les Eurocodes et à quoi servent-ils ? Description : Pourquoi les Eurocodes ?

Réponse : Pour contribuer à construire l’Europe dans le secteur de l’ingénierie du BTP. Les Eurocodes sont le résultat d’une volonté politique. La préface des Eurocodes rappelle : Les Etats Membres de l’UE et de l’AELE reconnaissent que les EUROCODES servent de documents de référence pour les usages suivants : comme moyen de prouver la conformité des bâtiments et des ouvrages de génie civil aux exigences essentielles de la Directive du Conseil 89/106/CEE, en particulièer à l’Exigence Essentielle n° 2 - Sécurité e n cas d’incendie ; comme base de spécification des contrats pour les travaux de construction et les services techniques associés ; comme cadre d’établissement de psécifications techniques harmonisées pour les produits de construction (EN et ATE).

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Les Eurocodes sont des règles européennes de conception et de calcul des ouvrages de génie civil et des bâtiments. Ils concernent les structures mais pas les ouvrages de second oeuvre. L’objectif des Eurocodes est triple, en vue du marché unique européen : fournir une base commune aux réglementations sur la résistance des structures, fournir une base commune aux marchés publics de conception ou d’exécution de structures, fournir une base commune au calcul des caractéristiques de certains produits structuraux.

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