Le Grand Dictionnaire de La Psychanalyse [PDF]

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Grand dictionnaire de la psychologie / [sous la dir. de Henriette Bloch, Roland Chemama, Eric Dépret, et al.] Source gallica.bnf.fr / Larousse

Grand dictionnaire de la psychologie / [sous la dir. de Henriette Bloch, Roland Chemama, Eric Dépret, et al.]. 1999.

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Cet ouvrage

est paru à l’origine

sa numérisation Cette édition les Editions

aux Editions

a été réalisée avec le soutien numérique

a été spécialement

Larousse en 1999 ; du CNL. recomposée

Larousse dans le cadre d’une collaboration

BnF pour la bibliothèque

numérique

Gallica.

par avec la

GRAND

DICTIONNAIRE

DE LA PSYCHOLOGIE

NOUVELLE

ÉDITION

Responsable

éditorial

Jean-Christophe

Tamisier

assisté par Claire Brillaud Conception

graphique

de l’ouvrage

Henri-François Serres Cousiné Fabrication Nicolas Perrier Composition

et photogravure

APS-Chromostyle Lecture-Correction Service de lecture-correction

Larousse

Iconographie Valérie Vidal

© Larousse

1991 pour la première

© Larousse-Bordas

1999 pour

édition

la présente

édition

ISBN : 2-03-501050-0 Dépôt Distributeur

légal : Septembre

1999

exclusif au Canada : Messageries ADP, 1751 Richardson, Montréal

(Québec).

Les droits de reproduction des illustrations sont réservés en notre comptabilité pour les auteurs ou ayants droit dont nous n’avons pas trouvé les coordonnées malgré nos recherches et dans les cas éventuels où des mentions n’auraient pas été spécifiées. « Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (article L. 122-4 du Code de la propriété intellectuelle). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon sanctionnée par l’article L. 335-2 du Code de la propriété intellectuelle. Le Code de la propriété intellectuelle n’autorise, aux termes de l’article L. 122-5, que les copies ou les reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective d’une part, et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple ou d’illustration.

Présentantion

Le Grand dictionnaire

Dictionnaire

de la Psychologie

des sciences

psychologiques.

à la fois le plus complet sible. C’est pourquoi, clopédique,

développements

: 1o des définitions

: auteurs

Le public

auquel possible

étudiants,

les professionnels

et, aussi,

tier aux savoirs

est

confrontés

à leur activité, public cultivé,

aujourd’hui

le

notamment

les

aux pro-

les chercheurs

désireux

et aux pratiques

qui connaissent

des

naire

de s’ini-

psychologiques,

une expansion

couverts

de la Psychologie

sciences

extension

psychologie chologie

différentielle

psychothérapie, chanalyse,

toxicologie

valent anglais également

psy-

psychologie

dans cet ouvrage

quelques

et

institutions,

pour chaque

noms de ces disciplines.

; les termes

suivis du mot allemand des termes

sieurs sens sont classées

sont

correspondant.

chaque

fois

qu’elle

peut aider

plus commodément

le

du savoir

où la définition

se situe,

ainsi

les éditeurs dans l’ordre

ont jugé préde la présenta-

encyclopédique.

dans les secteurs comme

la perception, Dictionnaire



la physiologie,

par exemple,

volet qui éclaire

les notions

la

constidéfinies

de la Psychologie.

et schémas

contient

plus de 3 500 acceptions).

Le

est d’environ

quelque

une

3 200 articles

Parmi ceux-ci,

de sujets importants,

(et

250 envi-

ont été présentés

sur deux colonnes.

mettre

articles

au lecteur

mentaux

lecteur

sont suivis

a été conçue

d’une

bibliographie.

essentiellement

la consultation

pour per-

de livres

sur le sujet, ce qui ne désigne le dernier

bibliographies

la rubrique

de la Psychologie

centaine.

spé-

p. XV. On a indiqué

À vrai dire, il consti-

Dictionnaire

de dessins

sous des rubriques

donnée

insépa-

pour la cerner

et développement

dans le Grand

où celui-ci

en est

indispensable

elle s’avère indispensable,

plu-

utilisées

un complément

iconographique,

qui possèdent

; la liste des abréviations à situer

L’illustration

sairement

cifiques

est conçu

au sens large du terme, et c’est aussi

tion, définition

Celle-ci

ou d’un équi-

de la psychanalyse

comme

de rapprocher,

Certains

gramma-

la

et le secteur

encyclopédique

pour laquelle

ron, traitant

matière

rapprocher

qu’il cherche

sa compréhension.

une définition

de façon

il appartient.

Le dictionnaire

animale

immédiatement

Le développement

et renforcer

gras, est suivie

encyclopédique,

d’un terme

du savoir auquel

nombre

psy-

à toutes ses signi-

en caractères

puisse

tue un autre

psychopharmaco-

et de sa traduction

Les acceptions

domaine

que le lecteur

neuroanatomie,

psychiatrie,

mot est suivi de sa catégorie

ticale en français

et expé-

et toxicomanie,

méthodologiques

ainsi que les grands

sa plus

statistique,

clinique,

psychopathologie,

des aperçus

dans

des

psychophysiolo-

et tests,

; à cela s’ajoutent

Chaque

définition,

de son développement

férable

et du développement,

psychologie

neuropsychiatrie,

Diction-

générale

cognitive,

de l’enfant

sociale,

éthologie

Chaque

tue dans le Grand

sans

le champ

envisagé

: psychologie

psychologie

gie, psychologie

le Grand

constituent

psychologiques

rimentale,

logie,

par

par rapport

que dans

fications.

une raison

secteurs

grande

un emploi très partiel

rable de la définition,

précédent. Les

que dans les cas où le mot n’est expliqué

signification

s’adresse

; il comprend

le grand

; 2o° des

; 3o° enfin

l’ouvrage

qui touchent

ency-

et institutions.

plus large blèmes

pos-

tout dictionnaire

encyclopédiques

noms propres

Il se veut

et le plus accessible

comme

il contient

est un

paru,

est très important

sur les sujets

traités.

sauf dans

Cependant,

d’accès

les le

facile

on a indiqué

de revues

dans les cas où cette mention

le cas

pour but d’aider

les ouvrages

à des articles

pas néces-

à lire. En effet,

ont en général

qui recherche

références

livre

fonda-

les

spécialisées

paraissait

indispen-

GRAND DICTIONNAIRE

sable.

Enfin,

référence

DE LA PSYCHOLOGIE

certaines

bibliographies

unique et parfois ancienne

qui s’appuient

sur une recherche

qui fait autorité. des ouvrages

Les responsables

fondamentale

ont fait appel

et

de la

aux spécialistes

de leur

discipline. sont placés

l’aide d’astérisques

d’information,

énumération

de termes

tique

précédée

biais

de permettre

petit groupe

d’une

VI

placés flèche

de notions

donnée.

d’une

alphabé-

Il s’agit

par ce

de se constituer

dont fait partie et qui forment

de concepts un premier

forme

en ordre ().

soit à

le lecteur à un

soit sous

au lecteur

la notice qu’il consulte constellation

dans les articles,

(*) pour renvoyer

complément

discipline

répond

trouvera

et d’intérêt

discipline

domaine

le sujet de

ensemble

; il peut ainsi

un

une

constituer

à l’intérieur

de mesurer

; 4o°quelques

dans la lecture Grand

institutions

notamment

auteurs sociales

en psychiatrie.

est de l’ordre

générale

des sciences l’évolution

Le

de 160. psycholo-

de situer dans leur contexte de suivre

» du

les prin-

des doctrines,

les jeux d’influence.

Un glossaire importante

les plus importants

; 2o les « pères fondateurs

des noms propres

auteurs,

Le lecteur

du XXe siècle ; 3o°certains

pratique,

giques permet cipaux

exigences.

en effet : 1o les auteurs

contemporains nombre

qui figurent dans ce dic-

à plusieurs

Une chronologie

Des renvois

rapidement

tionnaire

XIXe et du début

anglaise.

Dictionnaire

Le choix de noms propres

de chaque

comprennent

en langue

du Grand

la

pour les sujets

Ces bibliographies

et des articles

Psychologie

indiquent

anglais-français

peut aider le lecteur

de la littérature

anglo-saxonne,

pour tous les domaines

Dictionnaire

d’un glossaire

couverts

de la Psychologie.

allemand-français

très par le

Il est suivi

relatif à la psycha-

nalyse.

d’une LES ÉDITEURS

Directeurs

Henriette

de l’ouvrage

à briser

Bloch

des cadres

lourds.

devenus

Ce qui, d’évidence,

scientifiques

Directeur à l’École pratique des hautes études, directeur de l’U.R.A. 315 du

nières

C.N.R.S.

confirmer,

trop

caractérise

du développement

années,

c’est

nées qui a permis de corriger,

La psychologie La psychologie continue

dans

une

évolution

celle de la vie entière

intelligible

non seulement

tion ou les étapes

le cours

difficile

d’accès

la vieillesse, fortement

siège aider

comparatives

à analyser,

ont autant

changé

dominée

par des théories

psychologie pendant Puis les

plus

ou voisines,

la paléontologie,

née à reformuler anciennes,

du temps.

générales

à poser

un effort

qui ont charge

de ce

qui ont été retenus

ici sont

rencontre

devenue

» aussi bien que dans les écrits

« classique

du langage

Nombre

courant

dans une littérature

d’entre

eux nous viennent

et du sens commun.

à peu vu se préciser

et se transformer

tion. Ces évolutions justifiées.

sont signalées Nombre

Ils ont peu

et, autant

d’entre

que

eux demeurent

: quand

leurs domaines

d’application

ou les courants

de pen-

sée, on a pris soin d’illustrer

ces différences

par des

exemples.

leurs

leur accep-

polysémiques

sens

diffèrent

Nulle partie d’une discipline

selon

ni aucune dis-

la

consacrée

des

la linguistique,

qui appartiennent à des disciplines

pour son usage

Le choix présenté

encore

disciplines la génél’ont amenouvelles

du développement en commun

voisines,

propre.

quitte

On en trou-

vera ici maints exemples.

psychologiques prétendre

dans ce dictionnaire s’est voulu

exhaustif,

depuis toujours

et

et considérables.

large

s’agissant

des sciences

; il ne saurait

d’un secteur

à la contribution

dont les transformations

des problématiques

des questions

à les spécifier

seules et de façon stricte-

La psychologie

à d’autres secteurs,

D’abord

et plus

ment autonome.

emploie des concepts

à leur validation.

la neurobiologie,

ou réviser

trans-

et fortes,

s’est

dans

et notions

cipline ne se construisent

âges.

propres

des techniques réalisées

peut

de la psychologie

d’un demi-siècle

avancées

tique,

à d’autres

du développement

le progrès

parentes

au cours

et justifierait

aux méthodes

de ses

: peu de secteurs

actuel des sciences,

ceux que le lecteur

possible,

; à l’aval, qu’elle

grâce

formations

ses

la vie foetale,

demeure

applique

à la mesure

aussi

son essor,

de changements

qu’elle

place

depuis

positif

antérieures.

de rendre

mais

: à l’amont, qu’elle

plus ré-

La psychologie

n’a cessé,

ses frontières

puis,

de don-

secteur.

contemporains.

de cette évolu-

et ses aboutissements.

d’élargir

qui est

collecte

et spéculations

des institutions

Les concepts

la longue

– exige

qui la balisent,

du développement

Une

sur

d’abord,

cemment,

aussi

et

scientifique,

de son ambition,

– celle de l’enfance,

origines

a tenu

la littérature

à la mesure

: éclairer

durée

développement

plus soutenu

considérable.

Une place grande

du

de tenir,

une place

du développement

globalement

les études

mais aussi parfois de

Le bilan, à l’aune du panorama apparaît

ou trop

dans les trente der-

l’abondante

des intuitions

étroits

actuelles

ouvert

pluridisciplinaire s’avèrent

se

et

rapides

GRAND DICTIONNAIRE

DE LA PSYCHOLOGIE

Roland Chemama Psychanalyste.

hommes

comme

pour les femmes

évoquer

la question

mination

individuelle

de jouissance,

La psychanalyse

qui séparerait

exclut toute démarche radicalement

à la scientificité

y serait

quelques

parce

qu’il ferait croire à une équivalence

possible

entre

des catégories

qui procèdent

Ne pouvant

on a préféré privilégier ter dans certains tuels ultérieurs l’oeuvre

Il reste qu’elle

constitue

serait

défini

Winnicott,

rentes,

il serait

soit qu’on privilégie,

tion à l’histoire

sion événementielle, tanciel

On sait qu’elle assez

mette

de Jacques des articles

d’abord

le choix

et l’importance

seconde

sur

inspire

des thèmes

qui fut

de chacun

ici de constituer

un corps de doctrine

matique

; mais, là où la compréhension

d’une grande d’analyse

richesse

Sur le plan international,

appliquées

ne va pas de soi, le choix d’une orien-

Dès lors, définir

tation

qui a marqué

concepts

ment

psychanalytique

cohérence. seulement dienne gage)

souligné

assure

; il a repris

du mouve-

est structuré plusieurs

comme

questions

en particulier

pulsion

de la satisfaction

nombre :

de

de mort sur la représentation

visée par le sujet humain

core à ce qui différencie qu’un même symbole

pourquoi

essentielles

aux conséquences

; ou en-

les deux sexes, s’il est vrai organise

la sexualité

Tenter

pour les

ment diques

de nombreuses

l’ensemble

disciplines

du vocabulaire sociale

chaque

dans l’espace

constituait

une ga-

concept

nous eût C’est

de ne proposer en accordant

aux développements auteur

plus spécifique.

restreint

et des

et à la partialité.

d’entrées

il s’est agi de regrouper constituant

de la vie

de la santé...

pour que chaque

en un nombre

et par-

du travail, des organisa-

nous avons décidé

le vocabulaire

constitue

des problèmes

aux lacunes

de place

sociale

à l’analyse

de définir

restreint

dans les

de la psychologie

qui nous était imparti

condamnés

un lan-

– au point où Freud les avait laissées

on peut penser

geure.

que Lacan n’a pas

sociaux.

majeurs

de la psychologie

restreint

une réelle

à sa façon une thèse déjà freu-

(l’inconscient

d’une

français

On peut enfin ajouter

– et délicates l’idée

l’ensemble

niveaux

et pas seulement

dans le domaine

freudiennes claire

par nature,

plusieurs

la psychologie

tions, de l’éducation,

des thèses

psychologiques

il s’agit d’une science

qui intègre

sociale, d’où l’émergence

dog-

sociale

dans l’étude des comportements

ticipe activement

d’eux. Il n’est pas

question

dans ses méthodes,

l’un des domaines

directement

la psychologie

des sciences

dans

du Grand Dic-

sociales. Interdisciplinaire

pays anglo-saxons,

les

et, peut-être,

abordés

de la Psychologie,

diverse

le

assurément

à l’édition précédente

et des sciences

structurelle

sociale

rappelé Serge Moscovici

se situe à l’intersection

et de discours

de psychanalyse

relative

tionnaire

circons-

perspective,

l’a justement

son introduction

son atten-

l’aspect

de langage

Lacan,

auteurs

Comme

diffé-

l’accent

dans la dimension

Cette

à

lacaniens.

La psychologie

du sujet dans sa dimen-

à l’univers

qui le produit. celle

de croire

et, pour le dire plus précisément,

sujet rattaché

proprement

associés

noble.

dont le sens

lectures

plus structurale,

où il apparaît,

concepts

nécessaire,

la psychanalyse

close,

soit qu’on

étant resitué

(Melanie

par exemple,

individuelle

une perspective

concernant

illusoire

une doctrine

lieu à plusieurs

ici une place

et celui de discours.

du département de psychologie de l’université Pierre-Mendès-France, Gre-

etc.).

une fois pour toutes.

a pu donner

fondaconcep-

qui les ont introduits

elle-même,

du phallus,

qui réinterroge

Docteur de l’université du Massachusetts, maître de conférences et directeur

au surmoi, quitte à présen-

que, en ce qui concerne

freudienne

freudiens

dans le cadre d’articles

Klein, Donald Woods

celui de sexuation,

Éric Dépret

donc tout rassembler,

cas des développements

des auteurs

qui ne

d’orientations

les concepts

de l’inconscient

à des concepts

le

où il se constitue. néfaste

mentaux,

du sujet de ce qui produit

prétendant

particulièrement

très différentes.

VIII

un discours

de l’expérience

Ainsi, l’éclectisme

objectivante,

la déter-

à l’oeuvre chez Freud : le concept

la problématique Ils trouvent

La psychanalyse

de ce qui rapproche

social. De là la place donnée sont pas encore

; on peut enfin

suffisamencyclopé-

puisse

y aborder

En d’autres

un maximum de thèmes

ainsi une série d’articles

qu’un

termes,

de concepts

fondamentaux, originaux

dont

GRAND DICTIONNAIRE

l’ensemble

représente

cohérent

de psychologie

Ce qui qualifie caractère

collectif

à chacun

ce travail,

et international réalisée

de collègues

de Psychologie

auprès

Sociale

traités et manuels

produit

concepts

entrées

avons

francophones, des thèmes

de thèmes.

en France,

Grande-Bretagne,

Pays-Bas

et Italie. On fournissait

travail éditorial

troductive

Quant

articles.

(une

liste

en annexe)

ils apprécieront

: université

nominative

université

(Belgique),

catholique

(Belgique),

de Grenoble

université

université

université

de Nancy

tel (Suisse),

université

université

de Paris-X

(France),

(France),

université

de Porto (Portugal),

université

(Canada),

de St. Andrews

(Espagne).

université université

(France),

nition des concepts

parce que les efforts de défi-

constituent

jugée superficiellement

une activité théorique

comme de peu d’intérêt

empirique,

fondée

sur un travail

rigueur

serait obtenue

positifs

d’expérimentation

une « science

d’observation

pour

naturelle

»,

minutieuse.

plus par le contrôle

La

des dis-

et/ou d’observation,

par

la qualité des faits, que par la rigueur des définitions et la cohérence disparité

des propositions.

révélée par l’existence

différents

Il en résulte

de trois vocabulaires

:

à l’éthologie

comme

qui ont une acception empreinte,

liés en réalité à des écoles ;

2. ceux

qui appartiennent exploration,

au langage

hiérarchie,

sans grande consistance

comme interaction Le choix

courant malléables,

à d’autres

disciplines

;

ou phénotype.

technique

ayons été contraints vent évidente,

ou

termes

a été fait de représenter

vocabulaire

propre

par exemple,

Umwelt,

les écoles

de la discipline,

et le

mais nous

aussi de définir, de façon sou-

le vocabulaire

fique mais largement lecteur,

une

habituel

moins

spéci-

utilisé par les éthologistes

nous l’espérons,

comprendra

; le

ces nécessi-

tés.

Pierre Leconte Professeur de psychologie à l’université de Lille-III.

de Poitiers université du Québec

La psychophysiologie

de Reims (France),

(Grande-Bretagne),

versité de Tilburg (Pays-Bas),

mais

uni-

université

de Paris-V

université

de la discipline,

de Neuchâ-

de Nice (France),

(Canada),

à Montréal

de la jeunesse

université

(Canada),

université

(France),

peut-

plus vraisemblablement

de Montpel-

d’Ottawa

d’Aix-en-Provence

est hétérogène,

de Laval (Canada),

de Montréal

université

de

de Genève

(France),

université

(France),

uni-

de Lou-

université

université

de Lille (France),

lier (France), versité

(Suisse),

(Espagne),

de Louvain

(Suisse),

de Lausanne

(par ordre alpha-

catholique

(France),

université

de

catholique

Clermont-Ferrand

de l’éthologie

3. ceux qui sont empruntés

est disponible

université

université

vain à Louvain-la-Neuve

auteurs

la reconnaissance

(Italie),

être à cause

comme

des remerciements

de Barcelone

de Bologne

in-

de la psychologie

d’appartenance

de Lille (France),

au fil de

qui sont les véritables

individuels

à Leuven

en article,

des enseignants-cher-

de ce travail, je sais qu’au-delà

Le vocabulaire

1. les mots techniques

une connaissance

à l’ensemble

leurs universités

La fin du

en l’établissement

du domaine

cheurs francophones

Portugal,

associés.

consisté

et se constituer

sérieuse

Belgique,

à chaque auteur la

d’article

L’éthologie

une discipline

de vingt-sept

Espagne,

de renvois entre les différents On peut donc naviguer

alors

renommés

Suisse,

et des concepts a surtout

de

regroupés

Nous avons

originaires

Canada,

liste des thèmes

nous

centaines

pour la plupart spécialistes

distinctes

ses intérêts,

sociale,

enseignants-chercheurs

en question,

universités

ainsi que d’une ency-

patiemment

plus de quarante

versité

les plus

de cette enquête,

une liste de plusieurs

en une cinquantaine

bétique)

demandant

de psychologie

que nous

sociale.

Européenne

Expérimentale,

internationale

contacté

di-

Maître de conférences, laboratoire Neurobiologie et comportement, université de Toulouse-III.

pour couvrir le champ de la psychologie

de plusieurs avons

de plusieurs

de l’Association

sociale ». Sur la base des résultats clopédie

Alain Gallo

c’est son

: tout a débuté

de lister « les quarante

importantes

d’un manuel

sociale.

essentiellement

par une enquête zaines

les chapitres

DE LA PSYCHOLOGIE

université

uni-

de Valence

La position

prise d’emblée

liste de psychophysiologie due aux seuls

concepts

pour la constitution a été d’en limiter utilisés

dans

de la l’éten-

les travaux IX

GRAND DICTIONNAIRE

DE LA PSYCHOLOGIE

où la problématique

est de nature psychologique

n’était pas question,

en effet, de faire un dictionnaire

de physiologie

inclus dans un dictionnaire

; il

consacré

aux sciences psychologiques. renvoient

définition à des concepts physiologiques.

Il s’est alors

agi que le lecteur puisse avoir, rapidement, tion de ces derniers lui permettant que possible.

une défini-

une approche

La définition

aussi

succincte

d’un

très grand nombre de concepts de neuroanatomie, exemple,

s’est avérée nécessaire

les articles de psychophysiologie indigestes

par

par

pour ne pas rendre hermétiques

ou trop

par la nécessité de définir chaque terme uti-

lecteur,

pour un mot dont il ignorerait

normalement mentaire,

assortie

qui permet

préciser

Pour l’élaboration

elle-même laquelle

fondamen-

taux, les index des ouvrages de psychologie chophysiologie sentielles.

et de psy-

les plus récents ont été les sources es-

La difficulté a été de déterminer

la longueur

relative de chaque article : chaque spécialiste

à qui a

information

les connaissances

dire de cette partie de la mémoire son lexique,

des connaissances

dent, mais il s’applique Il concerne

à des situations

a déjà une signification ressentant

qu’elle ne correspond

de radio sur lequel on s’efforce

pour l’ensemble

des articles. Un autre avantage

lié au

petit nombre d’auteurs a été de permettre une relative cohérence

dans les articles

consacrés

à un champ

d’investigation. certainement concepts,

aussi

des omissions.

il aurait peut-être

sur les données

de réduire

psychologiques

résiduelle,

Sur certains

fallu davantage

les plus récentes.

a été aussi d’éviter sciences

» qui s’utilise

cision la longueur

insister

Mais le problème le dictionnaire

des

à un manuel alphabétique.

L’analogie

il s’agit d’abord, du mot quand

par exemple

pour un poste

de trouver avec pré-

c’est bien de faciliter de bien régler

tion, afin de rendre

la meilleure : ce dont

la réception

le stade

C’est, terminal

de ce mot, celui de l’interprétafacile son insertion

de la phrase

exacte

efficace

Mais, au-delà,

objectif a également

le deuxième

portée sociolinguistique pourrait

cette

: au lieu de « réglage

fois au piano.

à la « mise

tions », principe

une », on

», la réfé-

Il s’agit

en commun

obligatoire

au

et harmonieuse.

aussi bien parler d’« accordage étant

dans

et, donc, de garantir

lecteur une compréhension

contribuer

Le Ny

qu’il vise

il est utilisé dans un contexte.

la signification

à la

» – au sens de

est ici assez parlante

plus précisément,

rence

Jean-François

objectif

d’onde qui permettra

de la saisie cognitive

Il y a sans aucun doute une hétérogénéité

plus exactement

à assurer un « réglage des concepts

audition.

en soup-

et à l’usage actuels.

d’articles à écrire. Les auteurs d’un volume total

mais en la

comme un peu floue ou, même,

une liste conséquente

tout en restant à l’intérieur

le lecteur

à sa disposition

« réglage

longueur

différentes.

en effet les mots pour lesquels

a été limité afin que chacun ait de

ne sont pas

tant. Il est fondé sur les mêmes bases que le précé-

nombre de rédacteurs

des réajustements

font

mérite qu’on s’y arrête un ins-

On peut alors dire de ce deuxième

d’opérer

– suivant

définitionnelles.

Pour compenser

alors libres

de l’idée –

de mots, c’est-à-

où elles

conceptualisation

étaient

correspondant.

de chaque individu

restreinte la place qui était faite à ses centres d’intérêt. de la longueur de chaque article, le

et de

encyclopédiques

çonnant

dans l’appréciation

d’enrichir

partie, elles aussi, des significations

objectif

est

complé-

psychologique

été confiée la rédaction de ces articles a pu trouver trop les erreurs qui auraient pu être faites

définition

va à la rencontre

éminemment

au

le sens, une

Cette

à l’utilisateur

Une telle organisation

Le deuxième

de la liste des concepts

d’apporter

dans son esprit le concept

séparées

utilisés dans les autres articles.

d’une

prin-

de savoir « ce que

veut dire » le mot en question.

physiologiques

car

est naturellement

concise qui lui permette

que l’on appelle

ici sont indispensables

à trois objectifs

Le premier

lisé. Dans la très grande majorité des cas, les concepts présents

répondent

cipaux. définition

Mais les concepts de psychophysiologie

complète

dans ce dictionnaire

alors

de

des significa-

pour toute communauté

de langue, sans lequel la communication

avec autrui

devient stérile.

Professeur à l’université de Paris-Sud, centre scientifique d’Orsay.

Enfin,

le troisième

par la partie d’apporter

objectif,

et la

recherche

visé

du dictionnaire,

est

encyclopédique

à l’utilisateur

bien à jour, appuyée

La psychologie générale et appliquée psychologie cognitive

qui est également

sur les développements

psychologique

mettre d’élargir

une information récente,

ses connaissances

de base de la

afin de lui perdans le domaine

considéré. Les articles et notamment X

de psychologie de psychologie

générale

et appliquée,

cognitive,

présentés

Le choix des mots a répondu liées à la nature

de l’ouvrage,

à des considérations le dictionnaire

ency-

GRAND DICTIONNAIRE

clopédique.

Il accorde

un peu moins

d’importance

aux néologismes

et aux termes

très techniques

l’histoire

parmi

une décantation,

a opéré

de sorte qu’un

certain

ceux-ci

nombre

d’entre

et n’ont pas survécu.

avons

en quelque

tionnaire langue,

à faire,

conceptuel en faisant

à l’égard

plutôt preuve

des termes

sorte,

qu’un

ment

notamment par

l’usage. Nous

avons

accordé

aux aspects

historiques

qui constituent

des idées,

des concepts.

chissent

et aussi

Une partie

par l’apport

de faits nouveaux,

ils s’appliquent

sans difficulté

se constituent

les connaissances

Mais d’autres

concepts

grès de la recherche la modélisation, Nous

avons,

distingué mots. choisis

descriptif

Cela n’implique concepts

et interprétatif

sont ancrés dans

pas qu’aient

qui sont directement

l’épistémologie

dans

cepte parfaitement

l’utilisation

qui ne sont reliés de la recherche termédiaires.

qu’au travers Néanmoins,

avec les observables

qui ont été la recherche

d’abord

propres

:

d’aujourd’hui

ac-

affaire.

de raisonnements

in-

ultime possible

élaborés

relle à l’application.

sa propre recherche,

appliquée

utilisait

conceptualisation, un autre,

et l’application,

pourvu

aucune

une préoccu-

temps

comme

– et qui heu-

un vocabulaire, et la psychologie

la

avec de

de confusion. que l’effort

discussion

à des intervalles

de façon

d’usagers

qui n’ont aucune » quelque

désespérée.

cun, qu’une

d’« entendre

par quelque

chose

? – peut se révéler

elle-même.

cas,

en oeuvre.

d’appliquer

des sciences

des idées

à la confec-

psychologiques

que l’on peut tirer de la C’est

à travers

c’est-à-dire

qui sont présents discipline

à l’égard

Mais, dans les autres

fait de son langage,

les concepts,

intention

peut aider à la mettre

quelques-unes

: « Qu’en-

qui, certes,

chose

En bref, nous avons essayé

psychologie

se demandent

de pensée

qu’il s’en rencontre

un dictionnaire

fruc-

par le mot x ? » C’est une

de communication

totalement

de

plus ou moins espa-

leur communauté

exactement

trop voisins.

des problèmes

se dérouler

exactement

vers

: nous avons

les sens différents

technique

qu’elle

les uns des autres

sans que les interlocuteurs

l’un à l’autre,

nor-

que les sens

générateurs

ne peut

et dont

polysémie

plus gênante

permanente

tion de ce dictionnaire

de façon natu-

est dommageable

continus vecteur

ont aussi

peu à peu – dans laquelle

Les échanges un puissant

et, plus

: une situation

un certain

se résorbe

psychologie

s’adaptent

importance

leurs

que les concepts

C’est évidemment

celle qui a prévalu reusement

clinique

appliquée

eu le souci

par la recherche

pation de grande

que, dans

la psychologie

avons

tueuse

justifiés

des sens doit s’exercer

– niera-t-on

la psychologie

Nous

bien défini. Cette

tendez-vous

systématisées

à des observables

généralement,

est assez

cés selon

de termes théoriques

est un critère que nous avons

conditions,

chacun

psychologie

mis en oeuvre avec constance. C’est

sens également

En vérité,

opérationnalisables

la liaison

plusieurs

de façon

dur de

pour un même

vocable,

veillé à bien séparer

seuls droit de cité les

aux observations

aussi se développent,

la distinction

l’expérimentation.

psychologique

Mais parfois

sont plus proches

par

les sens peuvent

de façon valide.

en question

faites

le noyau

desquelles

se cristalliser

C’est donc

des

: dans ces cas,

constituer

et, par là, plus aisément

nécessaire,

théoriques

et, notamment,

de

de l’intérieur.

fois que c’était

les termes

et définis

objective

ou les exigences

était de contribuer

systématisées

qui doivent

et de

plus haut que

les concepts

autour

pas un

de leur vocabulaire

du dictionnaire

male peut être d’autant

pour suivre les pro-

se transformer

En outre,

dont

encyclopédiques.

empirique

les usages

auxquels

: c’est la façon

doivent,

chaque

s’enri-

n’ont

Nous avons indiqué

connaissances

de l’affermisse-

de ceux-ci

souci égal de l’exactitude

la recherche

caractéristique

floue : tous les

psychologique

ce sont les observations

de sens,

des individus

une nébuleuse

à régler et à accorder

particulière

des changements

une manifestation

de l’évolution ment

une importance

les usages

de la langue

l’un des objectifs

est impor-

autour d’un sens pivot relative-

dessinent

leurs concepts.

sémantique

qu’elle prend deux formes

bien définissable,

usagers

de

non consacrés

Parfois,

particuliers

un dic-

la variabilité

tante. On peut considérer principales.

Nous

dictionnaire

de vigilance,

étrangers

;

eux ont été

peu à peu abandonnés cherché

psychologiques,

DE LA PSYCHOLOGIE

l’usage en fait par

dans l’esprit de cha-

peut véritablement

se déve-

lopper.

pour tous.

de sens entre la recherche qu’ils soient rigoureux,

de progrès

à l’intérieur

sont

Jacques Postel

de la

psychologie. Nous avons accordé problèmes

d’ambiguïté.

une particulière

attention

Pour beaucoup

aux

de termes

Médecin-chef

du centre hospitalier

Sainte-Anne, ancien professeur associé XI

GRAND DICTIONNAIRE

DE LA PSYCHOLOGIE

de psychopathologie versité de Paris-VII.

nèse, de la psychogenèse

clinique à l’uni-

la pathologie, génétique) stress,

La psychiatrie

et la psychologie

et la psychopathologie

sont traitées

et de l’acquis

les difficultés

théories

L’aspect

chaque

prendre

sur l’anthropologie

entité morbide

et l’évolution

parfois

ésotériques

à éviter

en nous

avons

existentielles,

non forcément

notions

logiques

sans

ou même

critique

s’est longtemps la pathologie particulier, France,

née au début somatique

Sans

peut se contenter

namiques

tème relationnel

On comprend

XII

nécessaires pourquoi

chaque

etc., sans négliger

à la compréhension par celle

chopathologie

souvent

domaines

psychologiques.

à part, la psychiatrie

font partie intégrante

Elles en sont même l’ensemble

gagnera

des autres

des sciences

d’être des spécialités

paraissent

d’une notion. C’est

la lecture de ces notices

du dictionnaire

et de la pa-

fois qu’elles

peut-être

Loin

et la psy-

de cet ouvrage.

le liant qui donne

sa cohérence

et son unité profonde.

Maurice

Reuchlin

à

Professeur émérite de psychologie différentielle de l’université de Paris-V.

La psychologie

différentielle

s’est

a cessé enfin

Les termes

définis

et commentés

de la psychologie sés en quelques

différentielle

ralement,

dispositifs individuelles

régissant

la construction

dispositifs

; caractéristiques

des neurosciences. mentale

sémiologiques,

et donner

ne

à un autre.

de

employés

d’examens qu’ils soient, un traitement.

intersubjective, et de son insertion

et familial,

de cette variation.

et le

générale

On trouvera mentaires

reste

ainsi

au

de l’organoge-

se trouve en Les

en effet

en psychologie

susceptibles

de varier

d’un

aussi être l’objet d’une

provisoirement

abstraction

d’intérêts

ces convergences

sur les grandes

être

à l’égard

s’appliquent

– entre les études différentielles rales portant

peuvent

et de créancière.

ces convergences – et donc

d’un individu

différentielle

de la mesure

faisant

de ces

sous-disciplines,

à un autre peuvent

qui jouent

» mentale.

problématiques

individu étude

parfois

variant

psychométriques

et les caractéristiques

les dif-

méthodologiques

de ces termes

la psychologie

utilisation

et, plus géné-

et l’utilisation

à la fois de débitrice

méthodes

être clas-

pour mesurer

; notions

dans d’autres

au sein d’un sys-

le déclenchement

que la psychiatrie

position à toute

psychody-

Plusieurs

desquelles

: tests

utilisés

ni les

dans le domaine peuvent

catégories

et de ses troubles

et d’interactions

des grandes

médicale

et sociale,

de la biologie

férences

souffrant

de sa « maladie

les données

à

En

aux mala-

à la fois des éléments

dans

thologie

à l’anthropologie,

à l’ethnologie,

pas la

qui est forcément

social

pour autant

D’où la né-

individuelle

ne renie-t-elle

aussi sophistiqués

un rôle prédominant maintien

et qu’elle

ou biologiques,

de l’individu

dans un milieu

en

1967 qu’elle

de techniques

un diagnostic

doit tenir compte

en subissant,

de la souffrance

complémentaires, Son approche,

de

consacrée

doute

tests psychométriques pour établir

le modèle

» pour devenir

fondamentales

son approche

permanents

une

qui

de la neurologie.

depuis

du cerveau

acquisitions

du XIXe siècle,

de suivre

une « neuropsychiatrie

connaissance

centre

C’est une spécia-

de cette dernière

dies de l’esprit.

Mais

par une période

véritablement

dans sa globalité.

à la psychologie

c’était

actuellement

c’est seulement

une discipline

quand

Car la psychia-

abusive

l’écologie,

que comme

des

de provisoire.

l’autorité

d’emprunts

du soma et de

mais

avoir de problé-

médicale

enfin séparée d’être

de montrer,

contentée

cartésienne

Dépassant

et psychopatho-

de son développement. jeune

cultivé,

pouvaient

et passe

lité encore

cherché

de saisir l’essentiel

psychiatriques

négliger

C’est

des défini-

à tout homme

ce qu’elles

trie évolue

obs-

un rideau de

à la clarté

spécialiste,

diverses

derrière

de l’homme

les

les conditions

elle ne peut se définir

médecine cessité

la dualité

à être complétée

d’être

constamment

efforçant

tions et en permettant

matique

d’une

et peu compréhensibles.

que nous

nécessaire,

de mieux com-

aux psychiatres

curs et de cacher leur science un défaut

n’a pas été

d’un concept,

la psyché,

(les traumatismes,

de la personnalité).

à la sociologie,

près

ou d’un simple néologisme.

On reproche termes

et les

depuis

historique

fois qu’il permettait

l’origine

et

et scientifiques

et les enrichissent

siècles.

négligé

qui l’éclaire

philosophiques

qui les sous-tendent de deux

constamment

ici à la fois sur un mode spécifique

avec de larges ouvertures diverses

clinique

de

de celles aussi de l’inné (héréditaire,

du développement

La psychiatrie

et de la sociogenèse

complélexicales

et les études géné-

fonctions,

sur le déve-

;

GRAND DICTIONNAIRE

loppement

de l’enfant,

Cependant,

le découpage

rédaction

des articles

masquer

conceptuel

suggérer

biaisée

de termes

risque

désignant

psychométriques

« différentielles

». Il ne faudrait

les préoccupations raffinements

tient seulement

Le contenu

de la psychologie

qui devrait

les distorsions seulement

pouvant

ponctuelle

naître

au lecteur

d’éviter

variables thétique

consultation

thodes

d’un dictionnaire.

On ne s’étonnera naire

des

paraissent

nombre

de termes

moderne thématique.

psychologiques de statistique.

empruntées

Comme

sur l’observation facteurs

affectées

de variation,

pour contrôler

les sciences

quelque

nombre

de parvenir

d’entre

Dictionnaire

incontournable

Son accessibilité, de la discipline

précise

de la présente soit-elle,

de l’évolution consultation

avons

retenu

l’idée

pas à des mathépar la psychode façon

une intuition

aussi

des notions

employées

et

par les psy-

devrait

être acces-

d’une

utilisée

et les limites dans

un ouvrage

psychologiques.

les

aperçus

au lecteur.

édition

pour tous ceux, chercheurs, des sciences

touchant

Enfin, quelques

ont été suggérés

méthode

comme

enseignants,

une référence étudiants,

pra-

psychologiques. un moyen privilégié

d’en appréhender

d’accès

les contours

à la connaissance et la diversité,

ou de

à telle ou telle question.

édition,

et de procéder

certaine

En ce qui concerne

présentation

l’esprit

épistémologiques

désireux

les probléma-

les objectifs,

en ont fait également

pour tous les non-spécialistes

important,

de suggérer

paru en 1991, n’a pas tardé à s’imposer

dans le champ

sa clarté d’écriture

une réponse

S’agissant puleuse

leur activité

un progrès

de comprendre

sur la présente

et un outil de travail irremplaçable

ticiens qui exercent

trouver

de la Psychologie,

hypo-

sible à un large public et permettre

sciences

les

sur des

de ces mé-

nous

statistiques

Cette

statistique

eux. Il

à dégager

Remarques Le Grand

de

effort que l’on fasse

les effets de certains

est donc indispensable

uti-

observées

mais à un public intéressé

chologues.

fondées

sur la compatibi-

ne s’adresse

que possible

de relations

récents

en psychologie.

des méthodes

ma-

la psychologie

d’un grand

précise

de notions

de ren-

aux méthodes

de modifier

logie. On s’est efforcé

La psychologie

à cette discipline

toutes

maticiens

un certain

d’ouvrages

raisonnables

constituer

que ce dictionnaire

le diction-

fréquent

et l’expérience,

lise des données

dans

lecteur

tel ou tel modèle

le style de ces articles,

fait en effet un usage

et de méthodes

avec

pas les

dans ce dic-

des structures

peut-être

tiques utilisées

pas de trouver

sciences

qu’un

: les développements

susceptible

La statistique

d’introduire

de données

multiples

qui

et nous avons eu

éventuellement

lité d’un ensemble

dans toutes

ne sont

fait leur place

d’envisager

et de s’interroger

d’un diffé-

d’une

permettant

par

à une autre. Mais ces

a des chances

Nous avons

et

d’inévi-

de ces méthodes

ne sont que relatives

tous les termes

contrer.

actuels

celles

l’ambition

avec

inégaux,

le plus souvent

de psychologie

les

(psychologie

permettre

tionnaire

proba-

– ces termes

à des degrés

de toute façon

de

ces tendances

sont employées

d’une sous-discipline

distinctions

dont le sens

ont fait l’objet

développé

mêmes

pondération

et l’orientation

différentielle

relativement

rentielle),

pensé

statistiques

sont employées

et aux

seront

Si des méthodes

d’attribuer

a manipulées

confondus

aléatoires.

ses sous-disciplines,

que

par les lecteurs

d’être

tables fluctuations

la psychologie,

les entrées

de tests

que l’expérimentateur

risquant

à distin-

permet

de ses hypothèses,

ces effets

différentia-

différentielle

– du moins l’a-t-on

plus techniques. article

et

Cette

le plus souvent

de psychologie

blement

des épreuves

au fait que les termes

sera cherché textes

le

pas en conclure

méthodologiques.

de

peut-être

parmi

à la construction

en fonction

des observations,

que l’expérience

aux variables

de ce do-

des psychologues

se limitent

de

même

principales

guer les effets

par l’ensemble

du contenu

des méthodes

tendances

à la

risque

C’est ainsi que l’on remarquera

grand nombre

listes

inhérent

couvert

Ce découpage

une image

sociales.

d’un dictionnaire

l’unité du domaine

de ces concepts. maine.

sur les conduites

DE LA PSYCHOLOGIE

il est apparu

souhaitable

à une refonte

sensible

des sciences

psychologiques

d’aller au-delà

d’une simple mise à jour, si scru-

de ce grand dictionnaire,

depuis

1991, mais également

en vue de tenir compte d’accroître

la facilité

de

de l’ouvrage. XIII

GRAND DICTIONNAIRE

DE LA PSYCHOLOGIE

Il a été tiré profit des travaux de la Psychiatrie, du Dictionnaire

de J. Postel, des Drogues,

été aussi tenu compte, tionnaire

fondamental

De nombreuses nouveau

édition

qui faisait

du Dictionnaire

à la précédente,

d’une chronologie

défaut.

Un index

été créées

générale

éditorial

sociale,

des noms propres

Il a

du Dic-

un souci de

de ses métiers.

Au total,

inédits.

une dimension

renforce

des apports

avec notamment

dans toute l’étendue

plus de 300 articles

et J.-L. Senon.

de Didier Casalis.

pour la circonstance,

introduit

et B. Vandermersch,

de D. Richard

la psychologie

publié sous le conseil

même de la psychologie,

offre, par rapport

de R. Chemama

et des Dépendances,

pour ce qui concerne

ont, de surcroît,

sur la pratique

ou la mise à jour, selon les cas, du Dictionnaire

de la Psychanalyse,

des Toxicomanies

de la Psychologie,

L’ajout en fin d’ouvrage versale

pour la réalisation

particulièrement

entrées

d’ouverture

la présente

effectués

à la fois diachronique

également

les possibilités

et trans-

de circulation

dans l’ouvrage. Nous espérons aux possesseurs

que le Grand Dictionnaire de l’édition

princeps,

de la Psychologie et qu’il répondra

rendra ainsi des services

pleinement

à l’attente

accrus et renouvelés

des générations

nouvelles. LES ÉDITEURS

XIV

Ont collaboré

Mélinée

Agathon

Chargée

à cet ouvrage

tion de bio-psychopathologie

de recherche

au C.N.R.S.,

de l’unité comportementale

Henri-Rousselle,

directeur

du centre

Sainte-Anne.

Guy Beugnon Directeur

Isabelle

Amado-Boccara

Interne

en psychiatrie

de recherche

d’éthologie des hôpitaux

de Paris,

vice hospitalo-universitaire

de santé

mentale

thérapie

du centre

hospitalier

comportementale

seret

au C.N.R.S.,

et de psychologie

laboratoire

animale,

université

de Toulouse-III. François

Bing

Service

Sainte-Anne.

du docteur

Jacques

Postel,

C.H.S.

Sainte-Anne.

Amiel

Médecin

centre

hospitalier

Sainte-Anne.

Gérard

hôpital

de l’enfant,

Chantal

psychiatre,

chef de clinique

des univer-

Blain-Lacau

Orthoptiste,

docteur

en psychologie.

sités. Henriette

Bloch

Nicole Anquetil

Directeur

à l’École

Psychiatre,

C.N.R.S.,

laboratoire

psychanalyste.

pratique

des hautes

de psychobiologie

études, du déve-

loppement. Françoise Maître

Askevis-Leherpeux

de conférences

à l’université

de Paris-V.

Mireille

Bonnard

Chargée Gabriel

membre

internationale,

Turin ; titulaire

d’une

de l’Association

de la SFPPG maîtrise

clinique,

de psychopathologie,

d’études

supérieures

Brigitte

et de l’IPP,

d’un diplôme

de droit privé.

membre

Directeur

de l’Association

de psychologie

† Marie-Claire

freu-

de recherche

Bénédicte à Paris-V.

Directeur

Beauvois université

de

au C.N.R.S.

à l’université

du Québec,

Mon-

de psychologie.

de Boysson-Bardies de recherche

Marie-Charlotte sociale,

de Stras-

Bourhis

tréal, Département

de psychologie

à l’université

Botte

Ph. D., professeur

Bardin

Professeur

Professeur

Richard

de conférences

Jean-Léon

Bonnet

bourg.

de psychologie

internationale.

Laurence Maître

Claude

freu-

Balbure

Psychanalyste, dienne

au C.N.R.S.

Balbo

Psychanalyste, dienne

de recherche

au C.N.R.S.

Cadeau

Psychanalyste.

Nice Sophia-Antipolis. Jean-Claude Jean Bergès Psychiatre,

Enseignant psychanalyste,

chargé

de la sec-

louse.

Cadieu agrégé

en sciences

naturelles,

Tou-

GRAND DICTIONNAIRE

DE LA PSYCHOLOGIE

Nicole Cadieu Chargée

des sciences

de recherche

d’éthologie

au C.N.R.S.,

et de psychologie

laboratoire

animale,

université

Cadilhac

Praticien

Jean-Mchel

Cruanes

Psychiatre

à l’hôpital

service

médicale,

de psychiatrie

C.H.U.,

Marc Darmon

Toulouse.

Campan

Directeur

dienne

de recherche

d’éthologie

au C.N.R.S.,

et de psychologie

animale,

université

Campan

Professeur,

laboratoire

logie animale,

d’éthologie

université

Isabelle

Carchon

Docteur

en psychologie

et de psycho-

de Toulouse-III.

(Psychologie

expérimen-

tale et développementale).

Séverine Maître

sociale

à l’université

Professeur

à l’université

laboratoire

de psychologie

de psychologie

sité Charles-de-Gaulle,

à l’univer-

Lille-III.

est signé des initiales

d’article

du

de Paris-X. du dictionnaire

de son ou ses auteur(s). certaine

convient

à la liste générale

de se reporter

de ces derniers,

il

présentée

en annexe p. 1049. Dégrange

Delafond clinicienne,

Delmas

Maître

de conférences

dienne

de linguistique,

université

en psychologie

en psychologie,

sociale,

Grenoble-II.

chargé

catholique

psychanalyste, Charolles

internationale.

Pierre-Mendès-France,

à l’université

au C.N.R.S.

membre

De Neuter

Docteur

de recherche

psychanalyste,

freudienne

Florian

Patrick

Chapouthier

Professeur

sociale

directeur

Pour une identification

université

Cathelineau

Psychanalyste.

Michel

de Paris-X,

*Chaque article ou partie

de l’Association

de conférences

Directeur

Deconchy

Psychologue

Casalis

Georges

Jean-Pierre

Nathalie

(Italie).

Pierre-Christophe

freu-

Psychanalyste.

de psychologie

de Bologne

de l’Association

internationale.

Pascale

Félice Carugati Professeur

membre

laboratoire

de Toulouse-III. Raymond

de l’université

et de Psychanalyste,

Mireille

international

de Paris.

hospitalier,

psychologie

de Flandres-Artois

(Lille-I).

de Toulouse-III. Philippe

et techniques

d’enseignement

de Louvain

membre

(Belgique)

de l’Association

;

freu-

internationale.

de NancyMichel Denis

II. Didier A. Chartier Psychiatre, d’étude

psychanalyste,

membre

du Centre

Directeur

de recherche

au C.N.R.S.,

Centre

d’études

de psychologie

cognitive

à l’université

de Paris-Sud,

Orsay.

et d’expression. Éric Dépret

Roland

Chemama

Agrégé

de philosophie,

Ph. D. de l’université psychanalyste.

de conférences

de Massachusetts,

en psychologie

sociale

maître à l’univer-

sité de Grenoble-II. Richard

Clément

Ph. D., professeur socié,

École

titulaire,

de psychologie,

directeur université

et doyen

as-

d’Ottawa

(Canada).

Jean-Claude

Deschamps

Docteur

en psychologie

l’Institut

des sciences

de l’université

sociale, sociales

professeur

à

et pédagogiques

de Lausanne.

Anne Coppel Sociologue,

directrice

du Centre

Émergence

biac, Paris.

XVI

Tol-

Catherine Maître

Jean-Marie

Coquery

Professeur

de psychophysiologie

Isabelle à l’université

Desprats-Péquignot

de conférences

à l’université

Diaz

Psychiatre,

psychanalyste.

de Paris-VII.

GRAND DICTIONNAIRE

Blandine

Didier

Alain Gallo

Interne

au service

fesseur

H. Lôo, hôpital

hospitalo-universitaire

Professeur

de psychologie

sociale

à l’université

Lille-III.

de psychologie

de Genève

(Suisse).

logie du comportement,

C.N.R.S.,

sociale

à l’université

psychanalyste.

en biologie

Christian

ciale, université

psychiatriques.

de Toulouse-

George

Professeur

titulaire

de psychologie

de Montréal

(Canada).

so-

Jacques

de psychologie

générale

à l’université

Gervet

Directeur

de recherche,

d’éthologie

Nicole Dubois ès lettres

et sciences

seur de psychologie

humaines,

à l’université

de Paris-VIII.

Choula

Marie-Dominique

Emrich de l’Association

freu-

Maître

internationale.

de psychologie

sociale

à l’université

Gineste

de conférences

à l’université

de Paris-

Nord (Villetaneuse).

Fagard

Michel Godfryd

de recherche

au C.N.R.S.

Psychiatre

des hôpitaux,

vice hospitalier,

Fayol

Professeur

de Tou-

Ghiglione

Psychanalyste.

Jacqueline

animale

de Nancy. Professeur

membre

laboratoire

louse-III.

profes-

Perla Dupuis-Elbaz

Psychanalyste,

C.N.R.S.,

et de psychologie

Rodolphe

de psychologie

à l’université

de Bour-

gogne.

Josiane

tique,

de conférences

en psychopathologie,

en psychologie université

clinique

et

de Toulouse-Le

Mirail.

médecin-chef

licencié

de ser-

en droit.

Hamers

Professeur

Lydia Fernandez Maître

de l’université

de Paris-VIII.

Ph. D., professeur

Michel

de

III.

des hôpitaux

Chargée

université

de Gaulejac

Docteur

Lise Dubé

dienne

de neurobio-

Garnier

Psychiatre,

Dorgeuille

Docteur

laboratoire

Fabienne

Professeur

Médecin

de conférences,

Philippe

Doise

Claude

Maître

Toulouse-III.

Di Giacomo

Charles-de-Gaulle,

du pro-

Sainte-Anne.

Jean-Pierre

Willem

DE LA PSYCHOLOGIE

au département

université

François

Laval

et linguis-

(Canada).

Hartmann

Chef de clinique, hôpital

de langues

service

du professeur

H. Lôo,

Sainte-Anne.

Pierre Ferrari Professeur

de psychiatrie

de Paris-Sud,

infantile

médecin-chef

à l’université

de la fondation

Val-

Yvette Hatwell Professeur

tale, université

lée (Gentilly).

dès-France Catherine

de psychologie

des sciences

expérimen-

sociales

Pierre-Men-

(Grenoble-II).

Ferron

Psychologue,

Michel Hautefeuille

psychanalyste.

Praticien † Pierre Fouquet Président

émérite

hospitalier,

tan, Paris, Centre

fondateur

de la Société

française

psychiatre, Imagine,

hôpital

Marmot-

Soisy-sous-Montmo-

rency.

d’alcoologie. André Galinowski Chef de clinique,

service

de santé mentale

et de thérapeutique

seur H. Lôo, hôpital

Anne-Marie

de la Haye

Professeur

de psychologie,

université

de Poitiers.

hospitalo-universitaire

Sainte-Anne.

du profes-

Jean-Paul Docteur

Hiltenbrand en médecine,

psychanalyste. XVII

GRAND DICTIONNAIRE

DE LA PSYCHOLOGIE

André Holley Professeur

Alain Lancry à l’université

directeur

Claude-Bernard,

du laboratoire

de physiologie

Lyon-I, neurosen-

sorielle.

Docteur

en psychologie,

gie à l’université Patrick

Chargé

de recherche

psychologie

sociale

Blaise-Pascal,

(laboratoire

de la cognition),

de

université

C.H.U.,

enseignant

universitaire,

Nancy.

Directeur

Hurtig

de Picardie.

hospitalier,

Jean-Pierre

Clermont-Ferrand.

Marie-Claude Chargée

au C.N.R.S.

de psycholo-

Laure

Praticien

Pascal Huguet

professeur

Lecanuet de recherche

au C.N.R.S.

Pierre Lecocq

de recherche

au C.N.R.S.,

recherche

en psychologie

Provence,

Aix-en-Provence.

centre

cognitive,

de

université

de

Ancien

professeur

versité

de Lille-III.

de psychologie

cognitive,

uni-

Pierre Leconte Tomas

Ibañez

Professeur

Professeur

de psychologie

autonome

de Barcelone

sociale

Docteur

clinique,

titulaire

d’un D.E.A.

en philosophie,

Angela

Jesuino-Ferretto

Titulaire

d’un DESS

de philosophie

et

psychothérapeute.

université

à l’université

de psychologie

de psychologie

clinique

et

Rozenn

de conférences

de Lille-III.

de Paris-V,

du développement,

laboratoire C.N.R.S.

Le Duault

Psychanalyste, dienne

membre

de l’Association

freu-

internationale.

Jouen

Chargé

de recherche

au C.N.R.S.,

université

de

Rouen.

Jacqueline

Légault

Psychiatre,

Robert-Vincent Docteur

ès lettres

et sciences sociale

vence,

Aix-en-Provence.

Michel

Kail

humaines, à l’université

profes-

Professeur

de Pro-

centre

et historien

de la psychologie,

univer-

sité de Paris-V. Michèle

Le Ny entérite

scientifique

Jean-Claude Chargé

Philosophe

psychanalyste.

Jean-François

Joule

seur de psychologie

chophysiologie

Maître

Directeur

de recherche

Martine

cognitive,

Ancienne

Lacôte élève de l’ENS, agrégée

psychanalyste,

membre

La Salpêtrière.

de psychologie

à l’univer-

(Paris-X).

Lerude psychanalyste.

psychanalyste. Claude

Christiane

unité de psy-

Le Rouzo

de conférences

Psychiatre,

de l’Université,

au C.N.R.S.,

au C.N.R.S.

Kress-Rosen

Agrégée

de Paris-Sud,

d’Orsay.

de recherche

Marie-Louise

Kail

à l’université

Lepecq

sité de Nanterre

Nicolle

maître

Roger Lécuyer Professeur

d’un DEA de psychanalyse. François

de psychologie,

de psychologie,

et en psychopathologie

d’une maîtrise

de Lille-

Claire Leconte-Lambert

Cécile Imbert-Collée en psychanalyse

à l’université

III.

à l’université

(Espagne).

Docteur

de psychologie

de philosophie,

de l’Association

freu-

Lévy-Leboyer

Professeur

de psychologie

à l’université

V, directeur

du laboratoire

de psychologie

l’environnement

(associé

Jacques-Philippe

Leyens

de Parisde

au C.N.R.S.).

dienne internationale. Gilbert Lagrue Professeur Mondor, XVIII

émérite, Créteil.

Professeur tabacologue,

hôpital

Henri-

catholique gique.

de psychologie de Louvain,

sociale

à l’université

Louvain-la-Neuve,

Bel-

GRAND DICTIONNAIRE

Fabio Lorenzi-Cioldi

Françoise

Maître

d’enseignement

faculté

des sciences

université

et de recherche économiques

de Genève

à la

en biologie,

membre

de l’Association

et d’Espace expérimentale

éditeur

freu-

analytique,

Jacqueline

de Bonneuil.

à l’I.N.S.E.R.M.

sité de Paris-VIII, de psychologie

de psychologie

cognitive,

au Centre université

Psychiatre

d’études

ciation

de Paris-

clinique

Philippe

membre

internationale,

de l’Asso-

ancien

chef de

Oberlé

de conférences

en psychologie

de Paris-X,

sociale

à

Nanterre.

Janine Pages-Berthier

Maugendre

Pharmacien,

univer-

médicale.

l’université

de Paris-VIII.

de psychologie,

(Canada).

freudienne

Maître

Matalon à l’université

humaines,

au C.N.R.S.

et psychanalyste,

Dominique

Professeur

(Suisse).

Nusinovici

à l’univer-

Sud. Benjamin

et sciences

département

sité de Montréal

de Porto (Portugal).

chercheur

ès lettres

de recherche

Valentin

de conférences

of Psychology

co-

Claire Nadeau

Daniel Martins Maître

d’État

Professeur,

à l’université

de Genève,

Nadel

directeur

José Marques Professeur

à l’université

cli-

Pierre Marcie de recherche

ordinaire

du Swiss Journal

Docteur

Chargé

à l’univer-

Mugny

Professeur

à l’École

de cours

(Suisse).

internationale

nicienne

chargée

sité de Paris-V.

et sociales,

Nicole Maya Malet dienne

Morange-Majoux

Docteur

Gabriel

Psychanalyste,

DE LA PSYCHOLOGIE

Agence

du médicament,

Saint-De-

nis.

Psychologue,

Centre

Jean-Dollfus,

Paris.

Jean Pailhous Directeur

Jean Médioni Professeur

émérite

de l’université

de Toulouse-

de recherche

Claude

Parada

III.

Interne

en psychiatrie.

Daniel Mellier

Luc Passera

Professeur

de psychologie

de l’enfant,

U.F.R.

sciences

de psychologie,

de l’éducation,

Charles

Melman

Ancien

médecin

membre

du développement université

Professeur,

laboratoire

sociologie,

logie animale,

de Rouen.

III.

fondateur

psychiatriques,

de l’Association

Directeur

freudienne

lettres

d’éthologie

C.N.R.S.,

Marie-Germaine des hôpitaux

au C.N.R.S.,

Marseille.

et de psycho-

université

de Toulouse-

Pêcheux

de recherche

et sciences

au C.N.R.S.,

docteur

ès

humaines.

internationale. Guido Peeters Paul Mengal

Maître

Professeur versité

au département

de Paris-XX,

de philosophie,

Val-de-Marne,

uni-

Créteil.

Michka

de recherches

scientifique fesseur

(FWO-Vlaanderen)

à l’université

Juan Antonio

Écrivain,

Paris.

Professeur

Mollaret

Maître

de conférences

en psychologie,

université

de Reims. Jean-Marc

Monteil

Professeur Blaise-Pascal,

de psychologie

sociale

Clermont-Ferrand.

à l’université

de la Recherche [Belgique]

de Louvain

et pro-

(K.U. Leuwen).

Perez de psychologie

de Valencia Patrick

du Fonds

sociale

à l’université

(Espagne).

Jean Périn Professeur

à Paris-VIII,

Anne-Nelly

Perret-Clermont

Professeur

à l’université

directeur

du séminaire

psychanalyste.

de Neuchâtel

(Suisse),

de psychologie. XIX

GRAND DICTIONNAIRE

DE LA PSYCHOLOGIE

Annick Pétraud-Périn Psychologue

Denis Richard

clinicienne,

psychanalyste.

Chef de service, pitalier

Gilberte

Henri-Laborit,

directeur

de recherche

de psychobiologie

E.P.H.E.-C.N.R.S.,

au C.N.R.S.,

labo-

Jean-François Professeur

du développement,

Piolat

Maître

de conférences

à l’université

de psychologie

de Tilburg Association

chopharmacologie,

Bernard

Rimé

versité

Poirier-Littré hôpital

Sainte-Anne.

du

Professeur

ancien

au centre

professeur

clinique

à l’université

Viviane

Pouthas

Directeur

hospitalier

associé

Sainte-Anne,

de psychopathologie

(Belgique).

au C.N.RS.

Rouquette à l’université

psychophysiologie

Paul-Valéry

de Montpel-

unité de

La Salpêtrière.

Joëlle Provasi de conférences

de psychobiologie

Roy de psychophysiologie

à l’E.P.H.E.,

laboratoire

de

Georges

Ruetsch

Praticien

hospitalier,

psychiatre,

Centre

hospitalier

Henri-Laborit,

Denise

Sainte Fare Garnot

Médecin,

psychanalyste.

Edmonde

Salducci

chef de service, Poitiers.

du développement. Psychanalyste,

Py de conférences

expérimentale,

à l’université

Lille-I.

au C.N.R.S.,

cognitive,

Jean-Claude Professeur

de Paris-VII.

de recherche

Jacques

à l’uni-

lier.

Postel

Médecin-chef

expérimentale

Louvain-la-Neuve

de recherche

Michel-Louis

développement. Jacques

de Louvain,

Directeur de psychobiologie

de psychologie

Hector Rodriguez-Tomé

Porton-Deterne Laboratoire

à l’université

pour la neuro-psy-

Paris.

C.R.I.-I.B.S.E.R.M.,

sociale

(Pays-Bas).

Professeur

C.N.R.S.,

de l’information

John Rijsman

Pharmacologue,

Isabelle

2297 « psy-

de Provence,

Pirot

Marie-France

et traitement

de Paris-

».

Professeur Sylvain

à l’université

de l’U.R.A.-C.N.R.S.

cognitive

symbolique

Aix-en-Provence.

de psychologie

université

sociale

de Provence,

Aix-en-

Provence.

membre

dienne

internationale.

Patrick

Salvain

de l’Association

freu-

Psychanalyste.

Yvon Queinnec Professeur, université

Alain Savoyant

laboratoire

« Travail

de Toulouse-Le

et Cognition

»,

Chargé

de recherche

François

Rastier

Directeur

Maître

de recherche

au C.N.R.S.

Mirail. Georges

langue

hos-

Richard

VIII, directeur

Paris.

Michel

Maître

Centre

Poitiers.

de psychologie

chologie

Maître

centrale,

Piéraut-Le-Bonniec

Ancien ratoire

pharmacie

au C.N.R.S.

(Institut

de la

Schadron de conférences

chologie

de l’université

au Département catholique

de psy-

de Lille.

française). Benoît Schaal

Stephen

David Reicher

Professeur Maurice

à l’université

Saint-Andrews

(Écosse).

Reuchlin

Professeur

honoraire

de l’université XX

Docteur

de psychologie

de Paris-V.

différentielle

en neurosciences,

chargé

de recherche

au C.N.R.S. Gérard

Schmaltz

Maître

de conférences

l’université

de Lille-I.

de psychophysiologie

à

GRAND DICTIONNAIRE

Laurent

Schmitt

Professeur

Josiane

des universités,

chef de service,

vice hospitalo-universitaire psychologie Scania

médicale,

C.H.U.,

et de

Toulouse.

au C.N.R.S.,

docteur

ès

humaines.

dienne

de psychologie

René-Descartes

expérimentale,

uni-

(Paris-V).

Senon

Professeur

des universités,

service

de psychiatrie

Centre

hospitalier

freu-

Thon UFR STAPS,

université

de Toulouse-

III.

Institut

cognitives,

Marc Valleur

et psychologie

médicale,

et C.H.U.,

des hôpitaux,

Centre

médical

Marmot-

tan, Paris.

chef de service,

Henri-Laborit

des sciences

Lyon.

Psychiatre

Jean-Louis

de l’Association

internationale.

Professeur,

Laboratoire

membre

Guy Tiberghien

Juan Segui

versité

Psychanalyste,

Professeur,

de recherche

et sciences

Thomas-Quilichini

Bernard

de Schonen

Directeur lettres

de psychiatrie

ser-

DE LA PSYCHOLOGIE

Françoise

Poi-

Maître

Van Düuren

de conférences

à l’université

de Lille-III.

tiers. Bernard Xavier Seron Professeur faculté

de Louvain, Pierre Vermersch

unité de neuropsycholo-

Psychologue,

(Belgique).

de l’Association

Docteur

Advocacy-France.

de recherche

ancien

de recherche langage,

sur l’acquisition

U.R.A.

Jean-Pierre

au C.N.R.S.,

1031,

du

Paris-V.

gie et comportement,

université Jean-Pol

laboratoire université

Collège

et de recherche

de neurobiolo-

de Toulouse-III.

directeur

du Centre

en psychopathologie,

de Toulouse-Le

Mirail.

René-Descartes de recherche

de psycho(Paris-V),

en psychologie

du

Weil ès lettres,

maître

de conférences,

univer-

Annick Weil-Barais Professeur

de psychologie,

université

d’Angers.

Yzerbyt

Professeur

à l’université

unité de psychologie

catholique

sociale,

de Louvain,

Louvain-la-Neuve

(Belgique).

Tassin

de France,

Dominique

Vincent

des universités,

Neuropharmacologue,

honoraire

sité de Strasbourg-I.

Henri Sztulman

d’études

professeur

directeur

Docteur

Suzzoni

de conférences,

Professeur

au C.N.RS.

développement.

laboratoire

et la pathologie

d’État,

logie à l’université

Sprenger-Charolles

Chargée

chercheur

Eliane Vurpillot

Sola

Présidente

Maître

catholique

de psychologie,

Martine

Liliane

Psychanalyste.

à l’université

gie cognitive

Vandermersch

Tania Zittoun directeur Paris.

INSERM

U114,

Chercheur châtel

en psychologie

à l’université

de Neu-

(Suisse).

XXI

Liste des abréviations

Liste des abréviations

des rubriques

ANIMAL.

Psychologie

animale

BIOL.

Biologie

CARACTÉROL. DÉVELOP.

Caractérologie Psychologie

de l’enfant

DIFFÉR.

et du développement

Psychologie

différentielle Éthologie.

ÉTHOL.

GÉNÉR.

Psychologie

générale,

expérimentale

et cognitive

LING.

Linguistique

LOG. MATH.

Logique Mathématiques

NEUROBIOL.

Neurobiologie

NEUROPSYCHOL.

Neuropsychologie

PSYCHAN.

Psychanalyse

PSYCHIATR.

Psychiatrie

PSYCHOL.

Psychologie

PSYCHOPHYS.

Psychophysique

Psychophysiol.

Psychophysiologie

PSYCHOSOCIOL.

Psychosociologie

RÉFLEX.

Étude des réflexes

SOCIAL.

Psychologie

STAT. THÉRAP. TOXICOL. TYPOL.

et logique

sociale

Statistique Thérapie

et psychothérapie Toxicologie Typologie

GRAND DICTIONNAIRE

Liste des abréviations

ordinaires

adj.

adjectif

allem.

allemand

amér.

américain

angl.

anglais

art.

article

coll.

collaborateurs

contr.

contraire

dir.

sous la direction

Éd. ou éd.

édition

Éd(s)

Éditeur(s) [directeur(s)

de la publication]

Fig.

Figure

fr. n. m., f.

de

français nom masculin,

féminin

p.

page

pl.

pluriel

syn.

synonyme

tr., trad.

traduction

v.

voir

DE LA PSYCHOLOGIE

A rement

A (TYPE) (angl. Type A, A-Type Personality)

Selon

une définition

ressentie

ou redoutée

table, comme dans l’attente

empirique,

en-

semble des observations faites sur des sujets particulièrement susceptibles d’être atteints par certains troubles cardio-vasculaires. M. R.

toujours

virtuellement

la réalisation advient,

de la réalité vient alors se substituer

ciation

l’histoire d’abandon

réelle d’abansouvent

du patient

dans

des épisodes

réel ou de deuil, de rejet par les

parents à l’occasion de divorce

de discorde

conjugale,

; mais on sait par ailleurs

beaucoup

d’enfants

orphelins,

que

ou séparés

très jeunes de leurs parents, ne deviendront pas pour autant

des abandonniques.

donc chez ces derniers ou des interactions

Il y a

une prédisposition

parentales

pathogènes

très précoces qui en ont fait des sujets hypersensibles, caractériel,

anxieux,

instables sur le plan

fragiles sur le plan émotionnel,

et réagissant

en général

fort

mal à toute

frustration. psychologique,

à la fois une souffrance repli

il y a chez eux

de déréliction,

sur soi, une autodévalorisation, et à des positions

même temps l’autre,

à perpétuellement

et en

impulsif.

Faure, le problème eux « de l’ordre

Comme psychoaffectif

d’une frustration

l’a vu J. L. est chez imaginai-

incapacité

de la volonté,

par

une aboulie

par

d’un comportement

et des paraboulies idéative,

rationnel,

dues à une obsession

une idée fixe impulsive

ou une

phobie.

chez l’enfant

à partir

d’avidité

affective insatiable

tionnelle

que conflictuelle) d’angoisse,

d’un fond

Abraham

(Karl)

Médecin

et psychanalyste

(Brême

1877-Berlin

allemand

1925).

travaille

ghölzli,

avec E. Bleuler

l’hôpital

au Bur-

psychiatrique

de Zurich.

(plus constitu-

Il y rencontre

C. Jung, qui l’initie

et par une asso-

de S. Freud.

Il fonde

d’agressivité

nelle, de non-valorisation

J. P.

Il

réaction-

de soi (non aimé et de mentalité

de

tion psychanalytique branche

en 1910 l’Associade Berlin,

de l’Association

internationale,

aux idées première

psychanalytique

dont il devient

le président

catastrophe

avec risque de passages à l’acte

en 1925. Il est l’un de ceux qui ont le plus

suicidaires.

Guex distinguait

contribué

négatif-agressif

deux types : le

passant facilement

à l’acte,

et le positif-aimant

de pronostic

rable.

de cette névrose

L’isolement

contesté

(en particulier

J. Favez-Boutonier)

tant sur le plan struc-

que le caractère

existe comme spécifique

a été

par D. Lagache et

turel que sur le plan clinique. pas moins

plus favo-

Il n’en reste

abandonnique

un mode de réaction

de certaines

assez

personnalités

fra-

à la diffusion

hors de Vienne.

de la psychanalyse

Sa contribution

person-

nelle est très riche : introduction tion d’objet

partiel,

sus d’introjection

définition

de la nodes proces-

et d’incorporation,

des stades prégénitaux.Outre

étude

sa correspon-

dance avec Freud, son oeuvre comporte nombreux

états limites,

et par d’autres

psychonévroses berg).

Examen de l’étape la plus précoce de la libido (1916). R. L.

généralement

dans celui des

narcissiques

La psychothérapie

(O. Kern-

peut les aider,

de type orthodoxe

inopérante

de

ouvrages : Rêve et Mythe (1909),

giles classées par certains dans le cadre des

ABRÉACTION n.f. (angl. Abreaction

; allem. Abreagieren)

est

et déconseillée. J. P.

Apparition conscience

dans le champ de la d’un affect jusque-là re-

foulé. Certains

ABOULIE n.f. (angl. Aboulia ou Abulia)

ressentis

actualité,

Diminution indécision

de la volonté et impuissance

C’est un trouble psychasthènes

affects, qui n’ont

malement

agresser

dans une sorte de comportement

réactionnel

noso-

des

infantiles,

impuissance

une aboulie

Celle-ci

un

tendances à régresser vers un retour au sein maternel

et G.

par cet abandonnisme

mais la psychanalyse

À l’analyse

une entité

d’abandon.

parce que non aimable)

on trouve

infantile

d’isoler

serait caractérisée

ses parents

Sans doute,

suisses C. Odier

la névrose

développé

port avec une situation don.

(avec P. Foulquié)

à l’at-

».

ont tenté

logique,

sans rap-

l’atténue,

tingue

dans la mesure sans doute où l’expérience

Sentiment et état psychoaffectif d’insécurité permanente, liés à la crainte irrationnelle d’être abandonné par ou ses proches,

elle

sur ce senti-

ment ou même, paradoxalement,

Guex Complex)

si par accident

s’avère sans influence

Les psychanalystes ABANDONNISME n.m. (angl. Abandonment

d’un abandon

possible (mais dont

concrète,

tente imaginaire)

TYPE A ET TYPE B

et inaccep-

entraînant à agir.

assez fréquent

et les obsessionnels.

au moment

se sont trouvés

l’inconscient le souvenir

pas été norde leur

maintenus

dans

en raison de leur liaison avec d’un

traumatisme

chez les

Affects et souvenirs

On dis-

refoulés

psychique.

ainsi liés ont alors été

à cause de leur caractère pénible.

GRAND DICTIONNAIRE

Lorsque

l’affect

DE LA PSYCHOLOGIE

et la verbalisation

venir font irruption la conscience,

en même temps dans

l’abréaction

se manifeste

du sou-

se produit

et

par des gestes et des paroles

explicitant

ces affects.

l’abréaction

a lieu

R. C.

de toute

boisson

alcoolique. P. F.

ABSTRACTION

au cours d’une sur

n.f. (angl. Abstraction) ABSTINENCE n.f. (angl. Abstinence, Teetotalism)

R. L.

ABSENCE n.f. (angl. Absence)

(5

d’atténuation

ou

à 12 de

se manifestant

suspension

de

de par

l’activité

avec conservation amnésie

lacunaire

la une

des au-

et suivie

d’une

des événements

de

cette période.

riques.

se rencontre

Mais

chez les hysté-

elle constitue

variété de crise épileptique gnant

surtout

une

ne s’accompa-

pas de manifestations

généralisées,

convulsives

très caractéristique

de l’épilep-

sie infanto-juvénile.

Elle se traduit

troencéphalographie

par des pointes-ondes

et synchrones

à l’élec-

la fin du paroxysme

ABSINTHE n.f. (angl. Absinthe)

obtenue plante

par

absinthium),

variété

macération

dans

l’alcool

répétée

manifestations

toxiques

et dont

des

(psychiques

de l’absinthine,

propriétés

tives. C’est dans l’association

de

riche en

de la toxicité (le titre

70 %) que résident

le

secret de la « fée verte » et le ressort de ses maléfices. C’est à partir thisme

des années 1870 que l’absin-

se répandit

tiques et littéraires,

dans les milieux

l’apparition

populaire,

voire

à la fin du siècle et de prendre

les proportions de l’absinthe

artis-

avant de se généraliser

(avec une connotation interlope)

d’un fléau. L’interdiction (1915 en France) a déterminé

ou

mais

sations

médicales

peuvent

aider

aussi

tabac, l’alcool

ou thérapeutiques avec le

toxication,

l’objet

ayant pour objectif l’apprentissage)

Son instaura-

des cures* de désin-

confortées

à l’expres-

de ». L’abstraction

est souvent, en psychologie

cognitive,

par des postcures*

le réapprentissage

(ou

d’une vie affective, sociale

libre de dépendance

aux psy-

chotropes.

sélec-

tive ». Elle a une grande importance

dans la

des activités intellectuelles.

damment

un objet indépen-

de sa couleur,

ou de sa forme,

ou de ceux qui mange(nt),

de celui

de ce qui y est

mangé, du lieu où il se déroule, l’un et l’autre

cas on néglige

pects, certaines parties

ou certains

Cette activité tement

etc. Dans

certains

caractéristiques, objets

cognitif

as-

certaines

constituants.

relève du dispositif des individus

roule sur de courtes J.-L. S.

reliée

à l’« attention

etc., un repas indépendamment

durable permet seule de venir

de la dépendance.

correspond

Ainsi on peut considérer

ou les drogues.

L’abstinence

Cette acception

plupart

des préconi-

un sujet à rompre

d’autres.

ou même assimilée

motivations,

en accord avec un contexte

précis,

de trai-

et elle se dé-

durées (des secondes

ou des minutes).

LES TÂCHES

ABSTINENCE (RÈGLE D’) (angl. Rule of Abstinence ; allem. Abstinen

La réussite

zregel)

mise en évidence

Principe selon lequel le travail de la cure ne peut être mené à bien que s’il exclut ce qui pourrait pallier dans l’immédiat les diffiultés névrotiques

de classification

du sujet, notamment les satisfactions qu’il pourrait trouver en réponse à l’amour de transfert.

demande

S. Freud estime que l’énergie

réinvestie

psychique

disponible

pour la

sur des objets extérieurs

vail lui-même. patients

Aussi

de prendre

décisions

à l’analyste lui suffire

leur cure des

le sujet

qui pourraient

désormais

qui conduit

décision cures.

importante Mais,

d’abstinence

du principe

qui se distinguent

et leur taille, par exemple, à ce sujet de « mettre

leur

et qu’on ensemble

tous les objets grands », il devra faire abstraction

de la couleur

lui demande, regrouper réussir

et de la forme. Si on

de façon plus complexe,

de

« tous les objets qui sont grands » (ou « ronds »), il ne pourra

cette tâche qu’en écartant

tous les

objets petits, même s’ils sont ronds, et tous les objets carrés, même s’ils sont grands, et

etc., c’est-à-dire

ensemble en faisant

aussi bien des abstraction

de

comporter

un

la couleur.

Rôle des critères

ont toute

le temps

des

nombre

tâches

peuvent

plus ou moins

de classification, sion prenant

grand

de facteurs

et divers critères de déci-

en compte

exemples précédents

ces facteurs

illustrent

: les

l’usage d’un

historiquement,

le principe

seul critère, ou de deux. Ces tâches peuvent

a eu cette valeur

de remettre

naturellement

de l’analyste

S. Ferenczi,

à interdire

durant

en cause la représentation tralité

forme

au

d’absti-

Les psychanalystes

renoncé

d’objets

les uns des autres par leur couleur,

De telles

généralement

: si on présente à un sujet

beaucoup

changement.

nence est délicate.

dans les tâches simples

objets bleus que des objets verts ou rouges,

affectives

actuelle

est bien

il recommande

nécessaire le travail

L’évaluation

activité

aussi en mettant

de gratifier

et rendre

un ensemble

telle

pour la suite de

également,

d’éviter

de satisfactions moins

durant

aux

DE CLASSIFICATION

d’une

et circulaires

au tra-

déconseille-t-il

très importantes

nettement

des apéritifs anisés. R. L.

2

De semblables

leur vie. Ainsi,

psychoac-

et de celle de l’alcool

jadis jusqu’à

morales

nombre

cette situation qu’un certain

sion « faire abstraction

de motivations

cure que si elle n’est pas immédiatement

et en son dérivé oxydé, la thuyone,

de la thuyone

sexuels - la continence,

ne peut être vraiment

et amère. Elle recèle aussi de

qui a d’importantes

allait

la

entraîne

0,2 à 0,5 % d’une huile aromatique thuyol

après

majeures.

contient

nature tonique

(Artemisia

d’armoise,

consommation

L’absinthe

distillation

aromatique

et neurologiques)

volon-

religieuses,

généralement

à bout

» l’abstention

-, en fonction

culturelles. social

d’abord

particulière donnée, un individu néglige certaines parties ou certaines

critique.

ÉPILEPSIE

d’une

la chasteté

on entendait

dès J. P.

Liqueur

taire des plaisirs

et culturelle

à une fréquence

de 2-3 cycles par seconde, disparaissant

« abstinence

tion constitue

du « petit

mal », forme la plus fréquente

bilatérales

caractéristiques de pour n’en retenir

essentiellement

volontaire

habituelle

moteurs,

L’absence

(alcool, par

secondes)

perte

conscience,

tomatismes

tif

tabac ou drogue).

par

de traitement cognidans une situation

Abstention volontaire et durable de la consommation d’un produit susceptible de donner lieu à dépendance Anciennement,

période

Activité laquelle,

GÉNÉR. 1.

l’analyste.

Courte

qui paralysent

le travail analytique.

lors de la levée de la

et grâce au transfert

répétitives

Se dit de qui refuse la consommation

Le plus souvent,

résistance à cette irruption, cure analytique

taines pratiques

ABSTÈME adj. et n. (angl. adj. Abstemious, n. Abstainer)

d’une totale neu-

: c’est ce qui apparaît

dans la « technique qui proscrit

active », de

notamment

cer-

d’objets,

concerner

ou d’entités

objets (par exemple,

toutes

sortes

qui ne sont pas des lors d’une classifica-

tion des pays selon les critères de taille de la population

et de revenu national).

GRAND DICTIONNAIRE

Utilisation

dans les tests

Ces tâches expérimentales

mations

peuvent être uti-

lisées, dans une perspective

de psychologie

générale ou comparative

(par exemple,

cours du développement

de l’enfant),

l’étude des activités généralement traction

intellectuelles,

de l’intelligence,

est une composante

pour

ou plus

dont l’abs-

sous forme

de test mental

et permettre

l’état des capacités

chologie

en psychologie

du

ou en psychopathologie,

pour déterminer

les détériorations

capacités, etc. Bien que l’intérêt

de ces

de tels tests

soit très grand et qu’ils appartiennent batteries

qu’ils

pourraient

à de

psychométriques,

il faut naturellement

se garder

fournir

a fortiori,

de façon simple

de l’« intelligence

MODIFICATION

On peut utiliser

et,

».

par exemple,

les stocke tuelle.

ensemble

semblables

de problème.

férentes,

générales et

censé disposer

déjà de la connaissance,

ou implicite,

de ce qu’est

taille,

une couleur,

une forme,

à-dire

des facteurs

de classification,

leur relation

c’est le critère de classification, demeurant à changer

classification

sa classifiensemble

constant.

ainsi

de critère

très importante

de l’abstraction. troisième

tout le reste

de

est une seconde caractéris-

tique cognitive

capacité

d’une

: celle qui consiste

et de

une taille,

etc.). On

est explicite

si

dans le langage qui

et implicite

ou procédurale

Parmi

le ou les bon(s) critère(s)

fication,

lorsque ceux-ci ne sont pas fournis

de classi-

ou par l’expérimentateur.

Le sujet doit, en général, essayer plusieurs critères, et les changer s’ils sont inadaptés.

les facteurs

catégorie

de classification,

essentielle

caractéristiques En psychologie,

on parle

d’attributs

pour désigner

téristiques

ou propriétés

pour désigner

par les

des objets.

ordinairement de telles carac(telles

celles

et de valeurs d’attribut*

leurs modalités

(telles que

leur », « petit » ou « moyen » pour l’attribut « taille », « carré » ou « rond » pour l’attribut « forme », etc.). On considère damental décrire

DE PROBLÈMES

« cou-

le fait suivant

comme

: il est possible de

les objets, et les concepts à partir

(et de la disjonction)

fon-

qui leur

de la conjonction

de valeurs d’attribut.

dif-

extraient

cognitive,

de l’information

décrit

générale

d’abstraction

différent

précédemment.

Il s’étend

des semaines

ou des mois)

les structures

de la mémoire

alors que l’abstraction

(des jours,

et détermine à long terme,

initialement

relève de la mémoire

décrite

de travail.

Le langage y joue un rôle déterminant ne cesse de croître

qui

avec l’âge du sujet et

aussi avec le développement

cognitif

les attributs quement

abstraits

ne sont psychologi-

maniables

qu’à la condition

être nommés. nombre

de connaissances

sont in-

dans les sociétés modernes,

Propriété d’un concept, ou d’une signification de mot, qui les rend plus ou moins abstraits, par LOG.

LING.

ET

comparaison concrets).

avec d’autres

La caractéristique distinguer

(dits

d’abstraction,

des activités

plus

qu’il faut

d’abstraction,

s’ap-

plique aux concepts et aux significations mots. On peut dire que l’abstraction propriété

des concepts au même titre que la

et la grandeur

des objets. Ainsi,

le concept

latère » est abstrait le concept

sont des propriétés par comparaison

de « prairie

signification

de « quadriavec

», de même que la

du mot « végétal » (significa-

tion qui, normalement,

coïncide

aussi avec

celle du mot « salade ». Par extension,

typiquement problèmes.

Le dernier

correspond

aux tâches de résolution

creux, en faïence, etc.

de

La réussite y dépend très large-

ment de la sélection des bons critères, ceux qui sont pertinents On a montré simples

par rapport

que dans

d’arithmétique

l’école du premier

provient

Celle-ci

relationnelles

des objets

ou des entités

») l’échec

le plus souvent d’informations

attention,

formations

les relations,

les et

des ininfor-

perceptive.

(par exemple le nombre, formes,

la récursivité

sous ses diverses

d’un nombre,

manipuler

la vali-

ou d’une méthode,

d’une procédure,

le produit

brut dans une économie nationale,

etc.) sont aussi des attributs, difficiles

avec on

pourra parler de l’« abstraction d’un mot » : on désigne ainsi ce qui est, en toute rigueur, l’« abstraction

de la signification

de ce

mot ».

que les précédents ; les attributs

progressivement conceptuelles.

Il est commode

de considérer

priété des concepts l’appeler traction

plutôt

comme

graduée et de

« degré ou niveau

». Cela implique

subdiviser

cette pro-

les concepts ou les significations

en seulement

deux classes, auxquelles

appliquerait

les termes

d’« abstrait

on » et

de « concret », mais en beaucoup plus.

plus

Bien entendu,

le degré d’abstraction

à acquérir

et à

pas strictement

mesurable,

des hiérarchies

d’abs-

qu’on ne doit pas

toutefois

se complexifient

et forment

LES DEGRÉS D’ABSTRACTION

Au-delà,

la masse ou la vitesse d’un corps,

dité d’un raisonnement national

que

perceptifs)

en considération

concernant

ils

mais qui

exige souvent

d’origine

le caractère premier

pour la résolution

(notamment

que l’on prenne

de

l’est par comparaison

(ceux déjà cités) sont essengéométriques,

l’on néglige les critères de classification plus habituels

Les

arithmétiques,

dans les données et auxquelles

du problème.

et concepts, et de leurs relations.

les propriétés

de

fournies

ne sont pas pertinentes

de tels at-

(problèmes

tiennent

à porter

ou la maîtrise

donc

tiellement

ce qu’ils

sont habitués

tributs

repose

des problèmes

de trains

compte

cognitif

sur la connaissance plus simples

degré, du type « robi-

nets » ou « parcours des écoliers

à l’objectif.

Le fonctionnement

de

est une

un objet généralement

tâches cognitives.

au

moyen du langage.

se retrouve

plat ou

de

Au reste, un très

un concept),

circulaire,

des

sociétés, dans la mesure où les concepts et

Ainsi, une assiette peut être décrite comme

toutes les

en

concep-

La mise en oeuvre de ces modes d’activité dans pratiquement

de

sont ensuite stoc-

sur des durées longues

forme

généralement

Celles-ci

est un processus

troduites, une

est constituée

ou propriétés

correspondent, RÉSOLUTION

D’ATTRIBUT

RÔLE DES VALEURS

et partiellement

générale, qui se constitue

Cette extraction

grand

LE

partiel-

tuelle.

pouvoir

« rouge » ou « bleu » pour l’attribut à

trouver

LA

etc., c’est-

aux objets (du fait qu’un bloc

citées plus haut),

qui relève

Elle est le support

par la situation

une

dans le cas contraire.

les carrés bleus ». Ce que l’on change ainsi,

La capacité

le sujet est

s’effec-

de situations

kées dans la mémoire

de celui

du sujet qu’il « mette

cation et de « mettre maintenant

de la situation

concep-

On

de la mise en

les individus

connaissances.

plutôt

lui correspond,

: après avoir,

de modifier

d’où

cognitif.

qu’elle

à partir

lement

Dans les exemples précédents,

les objets grands et ronds », on

peut lui demander

tue par abstraction

est une clé essen-

dans sa mémoire

le sujet peut l’exprimer

encore cette même situa-

obtenu

faire

Activité d’apprentissage par à partir d’un ensemble de

de bois a une forme,

DES CLASSIFICATIONS

tion de façon plus complexe

généralement d’ensembles

dira que cette connaissance

LA

considère relation

des connaissances

explicite

de penser

une mesure de la capacité d’abstraction

à toutes

situations partiellement semblables et partiellement différentes, un sujet extrait

un aspect très

du développement

non per-

des caractéristiques

d’une situation

laquelle,

en psy-

développement,

nombreuses

tinentes

constitue

important

: savoir

D’ATTRIBUT

VALEURS

et il

l’information

abstractives

Elles sont utilisées

différentielle,

abstraction

GÉNÉR. 2.

se présenter

d’un individu.

intellectuelles

tielle de toute résolution

aussi

portée

semble qu’ils soient généralisables les activités

L’ACQUISITIONDES Leur acquisition

ont une grande

essentielle.

peuvent

et plus

abstraites que les précédentes. Ces résultats

au

Ces tâches de situer

qui sont moins familières

DE LA PSYCHOLOGIE

estimé et exprimé

mais il peut être

au moyen de techniques

et d’échelles. Ainsi on dira, en utilisant jugements

n’est

ordonnés,

des

que « être vivant » est 3

GRAND DICTIONNAIRE

à un niveau

DE LA PSYCHOLOGIE

d’abstraction

« animal », celui-ci lui-ci

plus élevé que

que « mammifère

que « chien », celui-ci

celui-ci

», ce-

» : on a dans

ce cas 6 degrés ou niveaux d’abstraction.

le niveau

de difficultés

d’abstraction

appartiennent distincts

ses extrémités.

que « setter »,

que « setter irlandais

On a davantage

vers le milieu de l’échelle plutôt qu’à une de

ATTENTION,

ATTRIBUT,

COMPRÉHENSION, NIVEAU,

à comparer

de concepts

J.-F. L. N.

qui

à des domaines sémantiques

EXTENSION,

SÉLECTIF,

SÉLECTION

Bibliographie P. H., Norman,

de l’information

cule » est-il situé à un niveau d’abstraction

introduction

plus élevé que celui d’« animal

Éditions

», ou l’in-

CONCEPT,

PROBLÈME,

Lindsay,

: par exemple, le concept de « véhi-

CLASSIFICATION,

D. A., 1980, Traitement

et comportement à la psychologie.

humain.

pour

fournir

expérimentales

éprouvées,

des estimations

du niveau

d’abstraction des domaines.

Trad. fr. Montréal,

RÉFLÉCHISSANTE

introduite

des échelles et élaboré des « tables » qui in-

différencier

diquent

sur les objets

le niveau comparatif

d’abstraction

d’un ensemble de concepts, ou de significa-

tion

tions de mots.

élevés sur une échelle. C’est un sens légèrement différent

du précédent

d’abstrac-

d’un

relevant

ET COMPRÉHENSION

d’abstraction/concrétude

corrélée à celle de « généralité/spécificité plus un concept

est abstrait,

néral, et, inversement,

porte

préhension

» d’un

une loi logique

leur organisation.

des propriétés

», dite

de se référer

nouveaux,

à

la réalité de

nouveau

construites

ont confirmée.

Il existe aussi

empirique

élevée entre le

des concepts

« degré de familiarité corrélé

et leur

» (qui est lui-même

à des fréquences,

celle des mots

et celle des objets ou des situations). doit mentionner

aussi la corrélation

entre le niveau d’abstraction d’imagerie

», appliqués

On élevée

et le « degré

à des mots.

portant

même le très jeune enfant

des estimations

d’abstraction

sur des objets nouvelles.

expérimentale

le niveau

d’abstraction

d’une signification

peut s’observer

férenciée

en empruntant

cer-

à des structures

déjà

réfléchissante

différentes. doit être dif-

de ce que Piaget appelle

traction

réfléchie

ce qu’on

d’un

concept

cognitif.

que plus les concepts

ou

On affirme

matisation

plus

de

généralement

la

rétroactive,

c’est-à-dire

d’une

de la pensée sur ses propres

acti-

vités cognitives.

sémantiques.

se rapportent

au niveau de base des repréconduisent

un niveau d’abstraction légié, pour le traitement, 4

qui varie selon

les domaines sentations,

Les études qui

à penser qu’il existe préférentiel,

cessifs de la chaîne verbale constitue

Piaget,

une

privi-

mais il se trouve

(ou reconnaissance)

mot stimulus

toutes

appa-

à long terme ou qu’il est capable de

reconstruire. d’autre

L’accès au lexique

part l’activation

syntaxiques

désambiguïsation

comporte

des informations

et du sens lexical,

incluant

la

de celui-ci lorsque le mot

est ambigu. Le rôle de l’accès au lexique est particulièrement

critique

dans la lecture. J.-F. L. N.

LEXIQUE,

MÉMOIRE

ACCESSIBILITÉ n.f. (angl. Accessibility)

Propriété hypothétique d’un contenu de mémoire qui fait que celui-ci est plus ou moins aisément recouvré. Cette notion

tire son origine

faite initialement

Un contenu

E.E.G., t. 35, Paris, P.U.F.

représentation

(un souvenir,

de la capacité

mathématiques

la

à reconnaître

des chiffres

boles arithmétiques

par

et des sym-

et à effectuer

des

élémentaires. R. L.

c’est-à-dire

». une pré-

mais plus ou moins facile

lors d’un rappel

connaissance.

caractérisée

par E. Tulving

de mot, une signification,

à recouvrer

d’aphasie

d’une dis-

» et « accessibilité

de mémoire

n.f. (angl. Acalculia)

calculs

fine

rentées, que le sujet possède dans sa mé-

sent en mémoire,

ou former

du

de mot qui convient

celles, plus ou moins

ACALCULIE

perte

perceptive

sur une sélection

etc.) peut être disponible,

Forme

Cet accès

dans son contexte : celle-ci est

de la représentation parmi

du processus

du discours.

entre « disponibilité

J., 1977, Recherches sur l’abstraction

réfléchissante,

fication

tinction

Bibliographie

En fait, cela semble n’être vrai

que d’une façon partielle,

des mots suc-

». Il s’agit alors d’une thé-

ou signifi-

cations sont concrets, plus leur traitement cognitif est facile, rapide et dépourvu d’erreurs.

de chacun

l’« abs-

», qui est du ressort

nomme

« métacognition

réflexion

peut résoudre

dans des situations

L’abstraction

Ainsi,

que

est un facteur important

pour son traitement souvent

a bien montré

Ensemble des opérations par lesquelles une unité lexicale est activée en présence du stimulus correspondant. (Syn. accès lexical.)

moire

G. P.-L. B.

L’étude

ACCÈS AU LEXIQUE (angl. Lexical Access)

fondée, en principe,

d’autres

à tous les stades de développement.

piriques incluant

du niveau

s’organiser

réfléchissante

un problème

de

d’assimilation*

dans des situations

L’abstraction

de ses

et des propriétés

logico-mathématiques

taines coordinations

niveau

R. L.

Le traitement

Il élabore ainsi les cadres

que toutes les études em-

une corrélation

dépend enfin ‘un certain modèle

actions ou opérations

cette corrélation, d’abstraction

ceptabilité

»:

Il n’est pas

pour observer

du message). L’ac-

au lexique repose d’une part sur une identi-

» et la « com-

nécessaire à la psychologie

ou lisibilité

sur un plan supérieur

la relation

concept).

(audibilité

est

là ce qui a été parfois exprimé

entre l’« extension

sociales

de compréhension

actions et opérations

inverse

atten-

sation de ses activités par une transposition

plus il est concret,

(concernant

antérieurement

sur ces schèmes eux-

On retrouve

loi de Port-Royal

(mémoire,

étape nécessaire et répétitive

plus il est gé-

« loi logique

non fournis

1977). L’abstraction

dans lesquels pourront

d’une

par

de «schèmes» sen-

par l’objet, mais construits

plus il est spécifique.

sous la forme

psycholo-

mêmes. Le sujet procède à une conceptuali-

ET AUTRES

PROPRIÉTÉS

La propriété

sa couleur

ou conceptuels

réfléchissante EXTENSION

des conditions

lement plus courtes par oral que par écrit.

des « instruments

par le sujet » (Piaget,

trait »).

mais également

de phrase : elle exige des phrases généra-

objet une propriété

il faut utiliser

sori-moteurs

peu abs-

un processus

sa forme,

abstrait

(« caractère de ce qui est concret,

portant

quelconque, d’assimilation

»

pour

de l’abstraction,

Pour extraire

fie dans ce cas « caractère de ce qui est très » ; son opposé est « concrétude

aux règles de grammaire,

et opérations.

exemple,

: le mot signi-

de la conformité

tion des sujets) et des conditions

par J. Piaget

de

: elle dépend non seulement

mené par le sujet sur ses propres

actions

L’usage veut que l’on utilise également le mot abstraction pour désigner les niveaux

est liée à un modèle

giques liées à la situation

(angl. Reflective Abstraction)

Notion

L’acceptabilité performance

vivantes.

ABSTRACTION

qui soient indépendantes On a établi par ce moyen

Caractère d’un énoncé qui est à la fois conforme aux règles de la grammaire (il est dit grammatical) et à la fois naturellement émis par celui qui l’émet et facilement compris par celui qui le reçoit.

Une

verse? On peut également mettre en oeuvre des techniques

ACCEPTABILITÉ n.f. (angl. Acceptability)

ou d’une re-

Le taux de réussite et la rapi-

dité de ces activités dépend de deux grandes catégories de facteurs : l’une est constituée par les conditions (par

exemple,

indices

mêmes du recouvrement rappel

ou en contexte,

impliquant

diverses

libre,

rappel

avec

reconnaissance

sortes et proportions

GRAND DICTIONNAIRE

de distracteurs,

activation

et par les rapports recouvrement

implicite,

etc.)

entre ces conditions

et celles dans lesquelles s’est

opérée la mise en mémoire.

Mais il existe

d’autre part une caractéristique spécifique de chaque contenu

intrinsèque de mémoire

sa plus ou moins grande accessibilité. exemple,

le nom propre

familière

ver en mémoire

concernée.

personne à retrou-

On a montré

de recouvrement

de

qui est un

à partir de la mé-

moire

lexicale, est fonction

moins

grande familiarité

de leur plus ou pour les utilisa-

teurs, et donc de leur fréquence

statistique

Aspiration de l’individu

J.-F. L. N.

En psychologie, sement,

se retrouvent

(angl.

besoin, soit au concept de motivation.

de motif

qui porte

un besoin quelque

GÉNÉR.

Élévation

du seuil

de réponse

d’une fibre nerveuse lorsque le temps d’établissement du courant de stimulation est long. Le seuil d’excitation le courant courant

s’établit

est le plus bas quand

instantanément.

est progressif,

c’est-à-dire

pente est faible, plus l’intensité

et organiser

se fait

survient

échec de l’assimilation* l’autre

; l’une

sont complémentaires

l’adaptation*, pement

qui exprime

de l’individu

L’accommodation maximale

y a

comme

au sein de le dévelop-

dans son milieu.

visuelle atteint

sa valeur

à 3 mois. Elle n’est observée chez

le nourrisson

qu’à partir

du début

le besoin d’accomplissement

du 2e E. V.

Need for Achievement,

ou N Ach].

En particulier,

McClelland,

le Thematic

Apperception

Mécanisme

met d’accroître tion du cristallin

réflexe

qui

per-

le pouvoir de réfracpar une contraction

L’intensité

est la différence

entre deux dis-

base des différentes

PROFONDEUR

de la consommation drogue, et provoquant

le désir de la renouveler. 1969, le terme

pour les experts de l’Organisation

mondiale

de la santé : un désir de conti-

nuer à prendre de tendance

de la drogue

à augmenter

dépendance psychique des effets nuisibles habitude,

les doses ; une

possibles,

;

mais seule-

Il désignait donc une

s’opposant

de la toxicomanie

représente

; peu ou pas

mais non physique

ment pour l’individu. simple

d’accoutumance

à l’aliénation

ou assuétude. l’accoutumance

ne

que l’un des aspects de la phar-

macodépendance

ou des toxicomanies

d’accomplissement

trope.

la fréquence

peut classifier

sur la

catégories et sous-caté-

ou habituation

:

Elle implique

de dépendance certains

un degré indubitable

psychologique,

auteurs

synonyme

du sujet exposé

et est pour

(par exemple,

A. Porot)

du phénomène

de tolérance

: l’adaptation

de l’organisme

mentation

des doses pour obtenir

à toutes les histoires

identique.

La tolérance

par le total des scores qu’il

a pro-

duites. De

la dépendance

nombreuses

conduites

en utilisant

McClelland. ont

expériences

contribué

Dans l’ouvrage

définir

la théo-

à l’accomplissement.

Motives in Fantasy, Action

and Society (1958),

on a analysé,

c’est-à-dire

l’espoir

du succès

et la peur de l’échec. Le premier un motif

la perspective

d’approche

la crainte théorie

auteur,

l’intensité

produit

de l’intensité

tions

(angl.

positif,

une

Selon cet

de la motivation du motif,

est le

de l’attente

et des motivaSi le produit

on parle de « motivation est négatif,

est

à la réuson parle de

économique

physique.

Pour une même

les opiacés,

selon les effets :

il existe une tolé-

rance aux effets psychotropes, à la dose mortelle.

mais aussi

Les toxicomanes

sont

donc amenés à consommer

quotidienne-

ment des doses qui tueraient

un non-habi-

tué. Pour les barbituriques

au contraire,

la

tolérance ne s’exerce pas sur la dose létale : le danger d’accoutumance

est alors évident. M. V.

qu’il existe une et

des sociétés.

Selon cet auteur, développement

ACÉTYLCHOLINE n.f. (angl. Acetylcholine)

Neuromédiateur être perturbée tropes. Premier ment

dont l’action peut par divers psycho-

neuromédiateur

mis en évidence

1920),

l’acétylcholine,

à 15 % des neurones humain,

est impliquée

historique-

(dans

et déclin

de la motricité, tains neurones innervent

dans 10

du système nerveux dans le fonctionne-

ment de tous les neurones ceux des membres

les années

présente

qui innervent

les muscles striés squelettiques

à éviter l’échec ». McClelland

entre besoin d’accomplissement

développement

est l’une des clés de

substance, elle est variable ainsi pour

un effet

Dans

d’accomplis-

à réussir.

Incentives).

qui

a élaboré

(1961) a essayé de montrer relation

et le deu-

d’une punition.

subjective)

alors une aug-

qui implique

d’éloignement

du besoin

implique

est défini

d’une récompense,

les années 1960, Atkinson véritable

parmi

deux aspects du besoin d’accom-

plissement,

implique

été

le test développé par

à mieux

rie de la motivation

d’autres,

ont

Les résultats de ces recherches

« motivation

PRESBYTIE,

État résultant répétée d’une

obtenus

remotum),

ACUITÉ,

ACCOUTUMANCE n.f. (angl. Drug Habituation)

à une substance

(punctum

C. B.

Croft.

est donné

et l’autre

avec l’âge.

Century

individu

site »; si le produit

tive. Elle diminue

Appleton

physiologique

proximum) est effec-

New York,

1953, The Achievement

plissement (angl. N Ach Score) pour chaque

(punctum

entre lesquelles l’accommodation

H.A.,

gories prévues. Le score du besoin d’accom-

tances, l’une proche lointaine

Murray,

Plus généralement,

d’accomplissement.

du besoin

(la probabilité

dioptries,

Morgan,

à la prise régulière d’une substance psycho-

du besoin

sur des images de la rétine. mesurée en

Van Nostrand.

l’intensité

sement ou motivation

d’accommodation,

Society,

l’adaptation

du muscle ciliaire quand le point fixé par les yeux est plus proche de l’observateur, et d’assurer la vision nette L’amplitude

Van Nostrand.

D. C., 1961, The Achieving

Princeton,

Motive,

in Fantasy,

Test, a élaboré un système pour mesurer

xième comme un motif PHYSIOL.

(ou parfois

[angl.

comme

mois.

mesurer

de réussite)

qu’on

lorsqu’il

Ce dernier

pour

des réponses

d’assimilation lorsque ceux-ci s’avèrent inopérants dans une nouvelle situation. L’accommodation

une méthode

plus la

Pour Piaget, ajustement qui par modification des schèmes

McClelland,

signifiait

de J.W.

et D. C. McClelland.

en employant

1958, Motives

and Society, Princeton,

des objets

sous la direction

a développé

Action

J. W. (Ed.),

Avant

par une équipe de

en enregistrant

G. S. DÉVELOP.

a été étudié

Atkinson

Atkinson,

à do-

Par la suite, le besoin d’accom-

est quantifiée

s’élève.

à

un niveau élevé,

Plus le liminaire

l’individu

personnes et idées, à surmonter

psychologues

R. L

ce besoin

chose de difficile,

manipuler

de

(Explora-

comme miner,

Bibliographie

et à celui

H. A. Murray 1938) définit

plissement

Ajustement actif d’un organisme aux pressions du milieu.

Achievement)

tions in Personality,

à exceller.

BIOL.

stable dans une

associés soit au concept

les obstacles et à atteindre ACCOMMODATION n.f. (angl. Accommodation)

M. R.

les termes d’accomplis-

de réussite

physiques,

MÉMOIRE

généralement à atteindre

avec l’éduca-

tion à l’indépendance.

compétition un but conforme à des normes d’excellence ou simplement à réaliser une tâche en fonction d’un critère d’excellence.

accomplir

plus ou moins élevée dans la langue.

d’une société sont en rapport

ACCOMPLISSEMENT (BESOIN D’) (angl. Achievement Need, Need to Achieve, Need Achievement, N Ach)

aussi

des mots

langue par un locuteur,

indice de leur accessibilité

:

Par

que les caractéristiques

que la rapidité d’une

d’une

est souvent plus difficile

la personne

de

DE LA PSYCHOLOGIE

- tels que

-, qui sont les effecteurs

ainsi que dans celui de cerdu système

végétatif

qui

les muscles lisses - par exemple 5

GRAND DICTIONNAIRE

DE LA PSYCHOLOGIE

ceux du tube digestif -, le muscle strié car diaque ainsi que les glandes. Au niveau du cerveau, impliquée

l’acétylcholine

dans les phénomènes

cycle veille/sommeil, taines activités

relatifs au

au contrôle

motrices,

est

de cer-

à l’apprentissage

Le système neuronal

à acétylcholine

vient dans les effets de la nicotine celle-ci

dénommés

récepteurs

nicotiniques.

le curare

du tabac,

particuliers

tylcholine,

pour

cette raison sur

situés au niveau

neuro-musculaires

: en bloquant

qu’agit

les récepteurs,

le

curare entraîne une paralysie de l’ensemble des muscles

striés

squelettiques.

système nerveux

périphérique,

teurs nicotiniques

répartis,

dense, au niveau

du cerveau. Au niveau de ce dernier leurs, des récepteurs

pliqués dans

dominent,

type, les récepteurs

les phénomènes

prentissage maladie

nicotiniques)

relatifs

et de mémoire.

d’Alzheimer,

au cycle d’ap-

Au cours de la

démence

se caractérise essentiellement

sénile qui

par une perte

on observe d’ailleurs

une dé-

nystagmus

témoignant

fonctionnalité

qu’absence

il peut n’y avoir

de perception

des tonalités

chromatiques,

avec ou sans déplacement

du maximum

de la courbe

et absence d’efficacité courtes

indus-

à l’heure

ac-

lumineuse

mnésique

réel chez les patients

la maladie d’Alzheimer encore clairement Les propriétés substances quité,

établi.

depuis

ait jamais

que

parler

de

Ainsi, la servent,

à traiter

les désordres

- ils ralentissent

les contrac-

et réduisent

acide de l’estomac logie. D’autres

utilisée

médicaments

muscariniques

dans le traitement

la sécrétion

-, contient

encore couramment

l’atropine,

en ophtalmobloquant

les

sont indiqués

de la maladie de Parkin-

son ou pour prévenir moteurs

entendu

plante dont les extraits

tions de l’intestin

récepteurs

bien avant

et d’acétylcholine.

depuis Hippocrate, intestinaux

les récepteurs

sont connues depuis l’Anti-

neuromédiateur belladone,

de certaines

les effets indésirables

des neuroleptiques

(trihexyphé-

nidyle et autres molécules atropiniques).

C. B.

ACQUISITION (PROCESSUS (angl. Acquisition, Acquiring)

d’acquisition.

1. TRANSFERT

ACROPHASE n.f. (angl. Acrophase)

Position temporelle du pic d’une fonction sinusoïdale : c’est le moment où le maximum d’intensité du rythme apparaît. définissant

est un des paramètres un rythme

le rythme

biologique.

biologique

Par

de la tem-

pérature centrale, qui est un rythme circadien, présente son acrophase en début

BIOLOGIQUE

ACTANT n.m. (angl. Actant)

Notion qui renvoie aux différents rôles que jouent les protagonistes d’une action. Cette notion

D’)

guistique.

a été importée

Accroissement des connaissances et modifications du comportement intervenant au cours du développement. Le processus

qu’un

d’acquisition

des habiletés

Cette expression

résultat

est toujours

la performance. une connotation le terme

est sou: dans les

et, de plus, le

Cependant,

des conditions

a

» que

qui, lui, renvoie

spécifiques

de contrôle,

tements

et de développement

conditionnées obtenus

C’est par un abus de langage que l’on ople terme acquis au terme

inné, car le patrimoine forcément

héréditaire

des contraintes

impose

à l’acquisition.

À l’inverse, il faut prendre en considération l’importance

de l’expérience

en ce qui concerne

patient,

un instrument,

là une structure fondamentale 2. lorsqu’ils

individuelle

le flux génétique

évo-

lutif.

dividus

du processus

par l’amélioration

performance

: un agent, un

un lieu, etc. ; c’est

de connaissance

et permanente sont informés

cherchent

générale,

; par le langage

activement

à savoir qui

de bénéficiaire,

sont là des structures de traitement formation

qui sous-tendent

compréhension

etc. ; ce de l’in-

directement

la

des phrases. J.-F. L. N.

AGENT,

CAS, PATIENT

ACTE n.m. (angl. Acting)

Unité

de comportement

d’acquisi-

ponctuelle

mais également

d’une

par le fait

isolable

de

l’ensemble des conduites de l’individu, adaptée et caractérisée par sa signification fonctionnelle. La signification interprétée l’animal

On rend compte

distincts,

de nombreuses

séances d’apprentissage.

pose simplement

qui ont des rôles différents

fins, de

ou de compor-

après

des protagonistes

d’agent, de patient,

est dû aussi bien à des fac-

réactions

plus souvent

à

d’acquisition

d’actes moteurs

ou états de choses, il existe le

(ou quoi) se trouve dans les rôles respectifs

et à des modèles. Le processus

qu’à la répétition

les actions

savent que dans toutes

à

des théories

teurs de maturation

d’actant renvoie

sur une action ou un état de choses, les in-

plus générale,

et plus « naturelle

apprentissage,

de

l’acquisition

beaucoup

lieu, possesseur, etc. Il

la notion

1. tous les individus

de

une amélioration

instrument,

aux deux grandes hypothèses suivantes :

son comporte-

grâce à l’expérience

origine,

En psychologie,

des connaissances,

au cours

(ou objet),

n’en n’existe pas de liste fixe.

s’applique

se procure

à la séman-

pour désigner des rôles tels

patient

destination,

à des compé-

deux cas, le sujet modifie ment

qu’agent,

très générale

individu

de la lin-

Elle a été incorporée

tique cognitive

tion S. P.

dans J. P.

RYTHME

Sensibilité tactile relevant du sens de la piqûre et relative à la perception du caractère pointu ou émoussé de la pointe d’une aiguille.

plus informelle

médicinales

c’est-à-dire

quiconque

de

n’est pas, toutefois,

qui bloquent

muscariniques

atteints

d’autres situations

donc intervenir

P. L.

ACMESTHÉSIE n.f. (angl. Acmesthesia)

par la mise au point de molécules

Le bénéfice

posables et peuvent

de soirée.

vent associée à l’apprentissage*

muscariniques.

et des stratégies qui sont trans-

exemple,

longueurs C. B.

son existence.

les récepteurs

vers les

d’onde.

tuelle, de pallier ce déficit en acétylcholine synthé-

met en jeu des intégrations

L’acrophase

photopique,

ou vers les grandes

tences,

du cerveau. Certains

». En effet,

absence de

des cônes.

Dans les formes atypiques,

à acétylcholine

par conséquent,

d’amblyopie,

d’une

cognitives

à apprendre

mais

de la présence d’un scotome fovéal et d’un

de manière

tiques agissant (on parle d’« agoniste ») sur

6

rare, ce déficit s’accompagne

générescence massive de certains neurones triels tentent

typique

im-

et dans les processus

de mémoire,

vision colorée chez un sujet qui ne perçoit alors que des niveaux lumineux (ou niveaux de gris).

muscari-

sont notamment

(avec les récepteurs

veille/sommeil

par ail-

pour l’acétylcholine

niques. Ces derniers

de

du

les récep-

sont également

d’une façon relativement

autre

ou acquise,

Domi-

nants dans les synapses ganglionnaires

d’un

congénitale

de l’acé-

C’est d’ailleurs

nicotiniques

des jonctions

inter-

se fixe avec une forte affi-

nité sur des récepteurs

les récepteurs

Absence,

ce processus

Dans la forme congénitale,

et à la mémoire.

puisque

que l’on « apprend

ACHROMATOPSIE n.f. (angl. Achromatopsia)

en termes

peut être

d’adaptation

à sa niche écologique

rapportée besoin

fonctionnelle

ou bien être

à une source de satisfaction

pour

de d’un

le sujet. L’acte est générale-

ment constitué

de plusieurs

sous-unités

de

GRAND DICTIONNAIRE

comportement

(mouvements).

Ces sous-

en induisant

une perturbation

unités sont cohérentes les unes par rapport

ture ne semble dépendre,

aux autres grâce aux représentations

degré de refoulement,

qui

les programment

et au but qui en marque

l’aboutissement.

L’acte peut être réflexe, in-

volontaire

ou volontaire,

significations

mettant

conscientes

ou inconscientes. F. M.-M.

n’a jamais

aux actes manqués, de plein droit psychique.

au fonctionnement

Il réunit

en apparence même corps

disparates et sans lien en un de formations psychiques, du point de vue théo-

par deux principes

En premier

de la vie

avec

directement

sortes de mécanismes

bien illustrés

par les lapsus,

de nombreux

à des formations

en tant

eux-mêmes

: l’acte manqué

apparaît

bien

comme une formation

de compromis

l’intention

du sujet et son désir

consciente

; lequel compromis

lieu, les actes manqués

ont un

entre

s’exprime

qui affectent la forme

manqué

psychanalytique

se trouvent

duites les tentatives organiques,

alléguées à l’endroit

des associations

cieusement

appliquée

significa-

» de la vie psychique. libres,

à l’analyse

judide ces

tifs revient à supposer qu’ils résultent d’une

« accidents

intention.

milation

qui est faite de l’acte manqué à un

véritable

symptôme

C’est pourquoi

considérés comme

ils doivent

être

des actes psychiques

au

», ne cesse de conforter

sens strict. L’intuition

neuve de Freud sera, non seu-

lement d’identifier

l’origine

de l’acte man-

qué, mais encore de chercher à en expliciter le sens au niveau de l’inconscient Si l’acte manqué un phénomène

apparaît qu’il

du sujet.

volontiers

un effet du hasard ou de l’inattention,

à

c’est

que le désir qui s’y manifeste est inconscient et lui signifie précisément ce dont il

de compromis

d’accomplissement

que de sa

de désir. En

outre, eu égard à la nature des mécanismes inconscients

qui gouvernent

de tels « accidents lytique

au sujet comme

attribue

fonction

l’assi-

aussi bien pour ce qui

est de sa structure

la production

», la théorie

des actes manqués

introduction

la compréhension

psychana-

constitue

fondamentale

une

à l’étude

et à

du fonctionnement

de

l’inconscient. R. L.

tique acte psychique

à son insu. S’il faut voir dans

l’acte manqué

l’expression

conscient

freudienne

nécessairement refoulement.

présuppose

l’intervention

tue donc la condition production avoir

consciente

indispensable

se manifester

refoulement

le

doit pour

par la perturbation

de l’autre. Elle doit être troublée avant de devenir

à la

comme

Freud : « Une des intentions

pouvoir

À L’)

ACTH n.f. (angl. Adrenocorticotrophic

perturbatrice

elle-même » (Introduc-

tion à la psychanalyse, 1916).

L’ACTH maillons miers

est formée

Hormone)

hormone

d’une chaîne de 39

sont identiques

dans toutes

les es-

pèces et sont responsables de l’activité logique.

La sécrétion

d’ACTH

à trois facteurs de régulation tion (feed-back

négatif)

mée par l’alternance lation

est soumise : rétrorégula-

; régulation

veille-sommeil

par une agression

quelconque

hémorragies

bio-

ryth; régu(état

[syndrome

d’alarme

de Selye]).

L’excès

de deux intentions

différentes.

d’ACTH

provoque

un hypercorticisme

conscient

du sujet tentera de s’ex-

primer

malgré

son intention

consciente,

trois

périodes

niveaux

de mise en train

une période

mance maximale

d’effi-

de perfor-

(période actile) et une pé-

riode de détérioration

de la performance.

de la période

actile dépend,

d’une part, du niveau d’exigence de la tâche et, d’autre

part, de caractéristiques

indi-

Elle peut être allongée ponctuelle

par une

de l’exécution

de

la tâche. A. L.

ACTING-OUT n.m. (allem. Agieren)

Agir donné à déchiffrer à un autre, le psychanalyste notamment, dans une adresse le plus souvent inconsciente ; l’acting-out doit être clairement tingué du passage à l’acte. Pour S. Freud, couvrir

l’Agieren

dis-

tentait

de re-

les actes d’un sujet aussi bien hors

de l’analyse d’Agieren

laisse naturellement

ambiguïté fications

puisqu’il

deux signi-

d’agir,

de faire

; celle de réactualiser

une action antérieure.

précis, pour Freud, l’Agieren place d’un

Ce terme planer une

recouvre

: celle de bouger,

une action transfert

que dans l’analyse.

« se remémorer

dans le

Dans ce cas viendrait

à la

» : agir donc,

que de se souvenir,

de mettre

en

(maladie

biguïté. En effet, il signifie

aussi bien jouer

une pièce, un rôle, donner

à voir, montrer

des mesures.

terme pour

français

d ‘« acting-out traduction

ont adopté le

» en lui adjoignant

et synonyme

celui

de

« passage à l’acte », mais en ne retenant

de

l’acte que la dimension

de l’interprétation

à

donner dans le transfert.

L’acte manqué résulte alors de l’interférence (refoulé)

(angl. Warm-Up),

Les psychanalystes

d’acides aminés, dont les 24 pre-

de choc, brûlures, Le désir in-

1962). Dans ce type de

que agir, prendre

Hormone d’origine hypophysaire qui contrôle la sécrétion du cortisol par le cortex surrénalien. (Syn. corticostimuline, corticotrophine, corticotrope.)

d’un désir consti-

d’un acte manqué,

subi un certain

c’est le

perturbatrice

de l’intention

du sujet. Le refoulement

du

qui fait irruption

sous l’espèce d’une tendance qui va à l’encontre

alors

préalable

Dans l’acte manqué,

du désir refoulé

précise

ACTE (PASSAGE

du sujet qui se réalise malgré lui,

l’hypothèse

retour

d’un désir in-

soutenue

mots. L’anglais to act out respecte cette amACTING-OUT

; acte que le sujet exé-

cute, toutefois,

ou d’une

une attention

cacité : une période initiale

plutôt

ne veut rien savoir. C’est en tant que l’acte manqué réalise ce désir qu’il est un authen-

et répétitive

à différents

La longueur

activité

soit pu-

soit psychophysiolo-

giques, fréquemment

d’une

écon-

d’explication,

La méthode

psychiques

de l’acte

radicalement

chiques

sont des phénomènes

correspondant

interruption

Avec la théorie

au cours

on peut distinguer

tidienne.

de tels « accidents

que les actes manqués

tâche,

à l’une des

de la performance

continue

viduelles.

sens ; en second lieu, ce sont des « actes psy». Postuler

opérateur

d’« accidents » ou de « ratés » de la vie quo-

rement

fondamentaux.

d’un

d’évolution

(K. F. H. Murrell,

les actes manqués

résultent

périodes

actile correspond

en 1901

de symptômes

que les symptômes

La période

tâche nécessitant

de la vie quotidienne.

On peut donc identifier

Période de performance optimale dans l’exécution d’une tâche.

Freud

dont

exemples

ACTILE (PÉRIODE) (angl. Actil Period)

monotone,

particulièrement

tous ces phénomènes

dont il rend compte rique

qu’il prend

par des perturbations

les intègre

simplement

se trouvent

d’un conflit

seulement

avouée ; selon,

perturbateurs

inconscient

particulière

S. Freud

se confond

dans Psychopathologie

traditionnelle

prêté d’attention

encore, qu’il

fournit

Acte par lequel un sujet substitue, malgré lui, à un projet ou à une intention qu’il vise délibérément, une action ou une conduite totalement imprévues. que la psychologie

l’intention

sa place. Ces trois

ACTE MANQUÉ (angl. Bungled Action, Parapraxis ; allem. Fehlleistung)

Alors

ne parvient

qu’à modifier

elle ; selon, enfin,

en fait, que du

selon, par exemple,

que le désir refoulé

en jeu des

dont la na-

DE LA PSYCHOLOGIE

de sécrétion

Jusque-là, l’acting-out défini

comme un acte inconscient,

accom-

pli par un sujet hors de lui-même,

effectué

à la place d’un « se souvenir

de ». Cet acte,

toujours

impulsif,

aller

meurtre

ou au suicide.

R. L.

pouvait

s’étaient

vues régulièrement

jusqu’au

Pourtant,

bien la justice que la psychiatrie

aussi

classique

confrontées

à

ces questions d’actes hors de toute relation transférentielle,

pour déterminer

tuelle responsabilité

une éven-

civile.

C’est à partir de là que la psychanalyse posé la question

de Cushing).

était habituellement

s’est

: qu’est-ce qu’un acte pour

un sujet ? 7

GRAND DICTIONNAIRE

DE LA PSYCHOLOGIE

J. Lacan, dans son Séminaire X 1962-1963,

même qu’il

ne soutient

L’angoisse, a proposé une conceptualisation

sujet l’avait

installé

différenciée

Dora

entre l’acte, le passage à l’acte

et l’acting-out,

en s’appuyant

sur deux ob-

aurait-il

plus la place où le

? Comment

pu aisément

que la complaisance

le père de

comprendre

de sa fille tenait

», cette évasion

de son fantasme, rendre compte.

à ce

lorsque

de leur

l’Autre,

nine (1920). Dans ces deux cas, les Agieren

Comment

étaient situés dans la vie de ces deux jeunes

ment

filles

sage à l’acte ? Car l’acting-out est précisément un coup de folie destiné à éviter une

à l’Autre,

analytique.

angoisse trop violente.

ment incarné

Ainsi, qu’est-ce donc qu’un acte ?

aussi bien du rejet de ce que pourrait

avant

n’aient

Pour

même

que l’une

ou l’autre

envisagé la possibilité

Lacan,

structurante

toujours

qui permet

retrouver,

d’un travail

un acte est toujours

fiant. L’acte inaugure

signi-

une coupure

à un sujet de se

dans l’après-coup,

transformé,

radicalement

autre que ce qu’il était avant

cet acte. La différence pour

: Fragment

distinguer

introduite

acting-out

par Lacan

et passage à

l’acte peut être illustrée cliniquement.

Tout

le manège de Dora avec Monsieur monstration

de ce qu’elle

les relations Madame

K était

n’ignorait

pas

que son père entretenait

avec

K, et c’est là ce que sa conduite

En ce qui concerne

la jeune homosexuelle,

tout le temps qu’elle

passe à se promener

avec sa dame sous les fenêtres de son père ou autour un temps d’acting-out

du bureau

de leur maison à l’endroit

dont

est

du couple

: elle vient leur montrer

mondaine

la demi-

elle est éprise,

et qui est

deviné, aurait-il aurait-elle

dire angoissant

même

pu y répondre

ou un pas-

de l’autre,

être le

que du dévoilepas. Il est le

de ce qu’un faux réel

vienne à la place d’un impossible

jours

autre-

Il est mise en scène

signe fait à quelqu’un,

Durant

il

pu le dire à Dora ?

ment de ce que l’autre n’entend

à dire.

une analyse, l’acting-out

de la cure

est, du fait de l’analyste,

dans une impasse.

Il révèle

de l’analyste,

la défaillance

forcément

son incompétence. par exemple, l’analyste,

soutenir

sa place, se comporte

ou fait une interprétation

pas

Il s’impose

lorsque,

au lieu de en maître

inadéquate,

Pas plus qu’un interpréter

autre,

voire

est donc une conduite

par un sujet et donnée à déchiffrer

tenue à l’autre

à qui elle s’adresse. C’est un transfert, que le sujet ne montre

bien

l’analyste

ne peut

mais il peut, par

de sa position

transféren-

tielle, donc de son écoute, permettre patient

de se repérer

autrement

passer cette conduite s’insérer

à nouveau

à son

et de dé-

de monstration,

pour

dans un discours.

un faux réel implique

Car pour

que le sujet puisse en revenir.

C’est un billet aller-retour,

sauf s’il entraîne

dans sa suite un passage à l’acte qui, lui, est le plus souvent un aller simple.

hors de toute

Le passage

à l’acte

Pour Dora,

lement. donne à entendre

à un autre

devenu sourd. C’est une demande de symbolisation Pour

exigée dans un transfert

la jeune

monstration

homosexuelle, dévoile,

ce que sa

c’est qu’elle

désiré, comme phallus, au moment

sauvage.

aurait

un enfant du père,

où, âgée de treize ans, un petit

frère vient s’ajouter

à la famille

rache la place privilégiée

et lui ar-

qu’elle

occupait

auprès de son père. Pour Dora, d’avoir la cheville ouvrière

pour faciliter

entre son père et Madame

la relation

K ne lui permet

en rien de savoir que c’est Madame jet qui cause son désir. L’acting-out, une recherche

été

de la vérité,

mime

K l’obdans ce qu’il

ne peut dire, par défaut de symbolisation. Celui qui agit dans l’acting-out

ne parle pas

en son nom. Il ne sait pas qu’il est en train de montrer,

pas plus qu’il

ne peut recon-

naître

le sens de ce qu’il

l’autre

qu’est confié le soin de déchiffrer,

d’interpréter

dévoile.

C’est à

les scénarios. C’est l’autre qui

moment

le passage à l’acte se situe au

même où Monsieur

c’est cet instant

regard courroucé se fait le chevalier

s’arrache de son bras et se précipite d’un

parapet,

frer

l’acting-out,

lui qui ne sait pas lui-

le

servant de sa dame, elle du haut

sur une voie de chemin

de

fer désaffectée. Elle se laisse tomber (allem. niederkommen),

dit Freud. Sa tentative

de

suicide

autant

se

consiste

en cette chute,

« laisser choir », qu’en un « mettre bas, accoucher », les deux sens de niederkommen. Ce « se laisser tomber essentiel

», c’est le corrélat

de tout passage à l’acte,

Lacan. Il complète

ainsi l’analyse

précise faite par

Freud en soulignant que, à partir de ce passage à l’acte, lorsqu’un sujet est confronté radicalement

à ce qu’il

pour l’Autre,

il y réagit sur un mode im-

pulsif,

est comme

par une angoisse

qu’il est pour l’Autre déchif-

où, croisant

de son père, alors qu’elle

incontrôlable,

de mourir.

cet autre pourrait-il

à personne

incontrôlée

en s’identifiant

objet et

à cet objet

et en se laissant choir.

Dans le passage à l’acte, c’est toujours côté du sujet que se repère

du

ce « se laisser

jouir

de sa mort.

à l’acting-out, et n’attend

il ne s’adresse

aucune

même s’il survient

interpré-

lors d’une cure

analytique. Le passage à l’acte est demande de reconnaissance désespoir,

ne peut se vivre évacuer.

symbolique

demande

sur fond de

que comme

un déchet

sa

vue par son

qu’homosexuelle,

dans une

désirante était exclue.

Refus donc d’un certain familiale.

à

homosexuelle,

demande était d’être reconnue, père autrement

d’amour,

faite par un sujet qui

Pour la jeune

statut dans sa vie

Par ailleurs, il faut remarquer

que

c’est à propos de la jeune homosexuelle

que

Freud fait son unique à ses patients. l’analyse

passage à l’acte face

C’est de son fait qu’il arrête

de la jeune fille pour l’adresser

à

une analyste femme. Le passage à l’acte se situe du côté de l’irrécupérable,

de l’irréversible.

franchissement

Il est toujours

de la scène, au-devant

réel, action impulsive

de s’inscrire

Il est jeu

de soi ; il constitue

la

ponctuelle,

pour un sujet

symboliquement

dans le réel

déshumanisant.

Il est souvent le refus d’un

conscient

et accepté

et la mort.

entre

Il est révolte

l’incontournable

sujet. Il est victoire triomphe

du

dont la plus typique

en la défenestration.

née contre

sexuelle,

comme

pour lui imaginaire-

et pouvait

Contrairement

prévoir,

homo-

est

et non pas un acte.

tration

Le passage à l’acte chez la femme

extrême

Il s’éjecte en s’offrant

devenait

inconscient

pour moi. » Et, alors que rien ne le laissait elle le gifle et s’enfuit.

d’un

Le passage à l’acte est donc un agir impulsif

choix

quement

Mais comment

si cet Autre

la cour, lui déclare : « Ma femme n’est rien

se doit de savoir que se taire est métonymiun équivalent

K, lui faisant

au moment

lieu vide du signifiant,

seule possibilité,

possible et hors de toute levée d’un refou-

L’acting-out

devenue impossible.

aveugle et négation

remémoration

a qu’il est pour

pour lui, toute symbolisation

consiste

rien. Quelque chose

au dévoile-

et d’une émotion

famille où sa position

l’acting-out,

une modification

grand embarras lorsque,

pour un sujet

de l’objet

et c’est toujours

tation,

est tou-

le signe que la conduite

l’acting-out

se montre,

bien

que par une dénégation

être seulement

cause de son désir. L’acting-out

? Et quand

trop juste ou trop hâtive.

tentait de masquer.

parental

l’aurait

désir

puisse s’en

est confronté

d’une analyse d’hystérie (Dora) [1905] et Psychogenèse d’un cas d’homosexualité fémi-

de Freud

et sans qu’il

celui-ci

ment intempestif

cliniques

hors de la scène

Il se produit

qu’ils aient tous deux le même objet, cause

servations

8

tomber

la caspassion-

division

de la pulsion

du

de mort,

de la haine et du sadisme. Le pas-

sage à l’acte est aussi le prix toujours

payé

trop cher pour soutenir

inconsciemment

une position

dans l’aliénation

de maîtrise,

la plus radicale,

puisque

le sujet est même

prêt à la payer de sa vie. C. E.

ACTION n.f. (angl. Action)

Modification

du

choses, réalisée d’un but. Une action

cours

naturel

par un agent

est définie

des

en vue

par quatre com-

posantes : 1. le type d’intervention

dans le cours natu-

rel des choses. Si le cours naturel des choses est un état, l’action un changement un objet)

peut consister (par

exemple,

ou à laisser la situation

(par exemple,

conserver

à initier déplacer en l’état

ce qu’on a). Si le

GRAND DICTIONNAIRE

cours

naturel

des choses est un change-

ment (un procès), l’action interrompre

peut consister

le déroulement

à

du procès (par

exemple, retenir quelqu’un laisser se dérouler

l’hypothèse

qui tombe) ou à

le procès (laisser le robi-

exister

que, dans le second cas, il peut

des niveaux

d’activité d’états

plutôt

que simplement

peut à partir

2. le type d’état ou de procès sur lequel porte l’action. L’état peut être une locali-

L’hypothèse

sation, la valeur d’un attribut

nérale

froid),

d’existence.

un état de possession

ou

Le procès peut être un change-

jacente

théorique

à ces modèles

majeure

d’autres

un assemblage

selon la relation

d’un objet avec parties-tout

(par

exemple, une construction, ment, une fixation, etc.) ;

un rassemble-

3. l’environnement

qui définit

paramètres

actantiel

de l’action

de l’action,

: l’agent responsable

le patient,

lieu, l’instrument

les

éventuellement

le

;

par le stimulus

automatique

antérieure

renté, B (le mot « infirmier

sousgé-

On considère

du modèle

(par exemple

sentation

ou structures

sont considérées

tinent,

les princi-

cognitives

activées sont des représentations s’agisse d’items lexicaux,

cognitives d’unités

sé-

supplémentaire,

depuis une représen-

d’activation

4. le but en vue duquel est réalisée l’action

de stéréotypes,

et qui est responsable

De tout cela on peut inférer

qu’une struc-

Les modèles

ture

lorsque

d’être

l’action.

du déclenchement

Le but est généralement

de l’action, entendu,

le résultat

mais il peut aussi se faire, bien que l’action

ait des effets secon-

daires non escomptés voulant

de

prendre

(par exemple,

la bouteille,

« en

il renversa

le

vase »).

cognitive

remplies munes

deux conditions en psychologie

ACTION

RESEARCHn.f.

com-

expérimentale

dont

l’activation

comportement,

certaines

de ses caractéristiques,

moignent

de l’activation

même

;

et de

stimulus ACTIVATION n.f. (angl. Activation)

Processus hypothétique dans une famille de modèles

utilisé cogni-

tifs, en vertu duquel des représentations ou des procédures cognitives peuvent être portées à des niveaux variables d’activité. En psychologie d’activation

générale,

désigne

la notion

un processus

hypo-

boratoire

mesure utilisée

tives, fonctionnellement

cogni-

définies, le sont.

Mais l’usage en psychologie

générale

et on ne peut sans précaution

est gé-

néraliser d’un domaine à l’autre. La notion d’activation est, malgré tout, largement de façon hypothétique

une famille cognitive.

de modèles

de psychologie

Cette modélisation

les idées suivantes. des entités

D’abord,

(elles-mêmes cognitives,

que celles-ci peuvent deux états différents

repose sur étant donné

hypothétiques)

telles que des procédures sentations

dans toute

ou des repré-

on peut

supposer

exister en étant dans : un état inactif

ou un

état actif. Ensuite, on ajoute généralement

la présence Une

fréquemment

ou de réponse.

tuation

J.-F. L. N.

Augmentation du du système nerveux

Sur le terrain

physiologique,

(

et de l’usage des temps de réponse

lexicale,

que « docteur de réponse

la nature

de la stimula-

et la signification

et le niveau d’excita-

cette activation

sont nombreux

cueille aux niveaux (activité

») précédé par un stimulus un certain temps

laires, fréquence ture centrale urinaires, centrale

formance (détection

un autre temps de décision,

à A. L’expérimentation plus court

montre

que t0 (quelques

millisecondes)

: ce résultat

t1,

que t1 est dizaines

définit

de

le phé-

nomène d’amorçage. Dans un modèle d’activation,

on interprète

ce fait en disant qu’une représentation telle que R(A)

co-

(ici la signification

permettant

des indices de définir

tels que la per-

d’une relation

ou des réponses

d’autoestimation

En 1951, D.B. Lindsley

l’activité

tempéra-

entre le niveau d’activité

de signaux)

de l’activation

»), on

élec-

à des épreuves dites de vigilance

vigilance.

est sémantiquement

réponse

pupillaire,

de vigilance,

on

A précédé d’un

cardiaque,

et le comportement,

peut appeler t0. Si, maintenant,

observera

débit

etc.). On utilise encore, puisqu’il

des questionnaires

« infirmier

; on les re-

ou taux de catécholamines

»),

(par exemple,

de

central et périphérique

diamètre

de décision

apparenté

de la

électroencéphalographique,

des niveaux

un mot A (tel

B qui lui

au moment

Les indices physiologiques

existe une relation

d’amorçage

stimulus

gnitive

stimulation.

on présente

présente ce même stimulus

du chan-

facteurs, dont

comportementaux

à A (« temps

il faut garder

gement dépend de plusieurs

Si, dans une tâche de dé-

neutre, on peut observer qu’on

d’activation,

par le phénomène

AMORÇAGE).

cision

d’une telle si-

des niveaux

niveau central.

présent à l’esprit que l’importance

trodermale,

caractéristique

inférer

et non

sanguin cérébral, tonus ou réflexes muscu-

à cet effet est le temps de réaction

est fourni

tivées, mais non que des structures

de la-

d’activation.

comportementale

neu-

définies, sont ac-

sont les situations

différents

pour

ronales, anatomiquement

analogique

directe.

tion qui le provoque,

en faisant varier les situations,

Elles

de dire que des structures

percep-

dans lesquelles on tente d’inférer,

de niveaux

il

des deux domaines

bilité du système nerveux Plus intéressantes

vations

bien établies pour l’attester.

la représentation

tive correspondante.

Un exemple

différent,

: un

visuel tel qu’un oiseau réel, ou un

thétique. Dans le domaine de la neurophysiologie, on dispose de catégories d’obserpermettent

directs

dessin d’oiseau, ou des parties d’oiseau, est

GÉNÉR.

on l’a dit au début,

qui té-

qui ont un carac-

sont les stimulus

supposé activer

; cela vaut

et, le cas échéant,

pertinentes

tère primitif

ont l’avantage avec les notions

qu’une correspondance une coïncidence

avec

à l’informatique.

d’activation

si, comme

PHYSIOL.

Les situations

empruntées

bien compatibles

d’activité

ACTION

des phénomènes,

n’y a entre les notions

de son niveau.

RECHERCHE-

est en compétition,

et données de la neurobiologie

: la

pertinente,

on suppose qu’elle détermine d’un

sont

primitives,

présence d’une situation l’observation

J.-F. R.

utilisée

a été activée

des notions

de « pas-

vers une autre, ici de R(B)

pour l’interprétation

de stratégies, etc.).

celle de propa-

sage » de l’activation

La notion

de schémas d’actions,

exige qu’on introduise c’est-à-dire

cution

dures, d’opérations,

per-

gation de l’activation,

à R(A).

s’agisse de règles, de procé-

été

le mot B.

ou de frames*, etc.) et des structures d’exé(qu’il

par la repré-

activée par son stimulus

tation cognitive

d’images mentales, de schémas

de « docteur ») a

»), qui avait elle-même

une notion

comme susceptibles d’être

cogni-

R(B) (la signification

Cette interprétation

qui

appa-

»).

préactivée

cognitive

d’« infirmier

mentales,

par la pré-

que la représentation

été indirectement

d’activation,

A (le mot

d’un stimulus

aux entités

Dans les modèles

mantiques,

pertinent

et non consciente,

directement

(qu’il

et pri-

correspondent

psychologiques

pales entités

de façon normale

tive R(A) (la signification

etc.).

également

activée

neuronales

son existence, de sa possession, de sa locamais il peut être

») s’est trouvée

« docteur »), mais aussi, de façon anticipée,

sur

de psychologie

est que des structures

particulières

mitive,

sentation

des percepts, des représentations

de ses attributs),

non seulement,

deux. On

ment d’état d’un objet (du point de vue de lisation,

élevés

de là faire des hypothèses

les déterminants.

chaud,

du mot « docteur

: on a donc alors une multiplicité

net couler) ;

(sec, humide,

plus ou moins

DE LA PSYCHOLOGIE

à

de la

a proposé la théorie

sur la base de la constatation entre les comportements

électroencéphalographique

servable lorsque

et ob-

ces comportements

sont

émis. Il ne s’agit pas d’une simple

corré-

lation

puisque

la stimulation

tion réticulée

mésencéphalique

centrale

la stimulation

activation

dont

généralisée

de structures

de la forma(structure entraîne

une

d’un grand nombre

cérébrales)

est suivie de mo9

GRAND DICTIONNAIRE

difications

DE LA PSYCHOLOGIE

comportementales

sité est fonction

dont l’inten-

de l’intensité

de la stimula-

tion : on peut, de cette manière, déclencher des comportements

d’attente,

ou de rage. Inversement, de cette structure

la destruction

activatrice

entraîne

comportements

d’apathie

Selon la théorie

de l’activation,

tement

d’excitation

dépend

zone fixée,

mations

en vue de l’atteinte

oculomotricité.]

l’adulte,

plusieurs

des Les types

le compor-

donc du degré d’activité P. L.

VIGILANCE

Anderson,

J. R., 1983, The Architecture

Cognition,

Cambridge,

Harvard

en mouvements

Press. C., Denhière,

et la diffusion

critique

», l’Année psychologique,

: une revue

30 à 50 par

et de grande fréquence,

Cette sorte de tremblement

Le Ny, J.-F., 1989, Science cognitive hension

et compré-

du langage, Paris, P.U.F.

Reuchlin,

M., 1981, Psychologie,

tagmus

4e

d’empêcher

éd., Paris,

P.U.F.

soient excitées de façon conti-

plus ou moins

de l’effet du micronys-

longue

En pédagogie, méthodes fondées sur la participation, l’initiative et l’autonomie des élèves. R. L.

un mobile

rétine périphérique, ce stimulus

lumineuse

Ensemble

des déplace-

en vision

fovéale.

ments et des mouvements nisme.

d’un orga-

très rapide (environ

ACTIVITÉ

L’enchaînement

de saccades

constitue

un trajet

est déterminée

l’obscurité

qu’en milieu

nos yeux à un rythme ACTIVITÉ 2. n.f. (angl. Activity)

Dans la caractérologie

ments

et E. Wierma, caractéristique d’une personne qui présente en elle-même une disposition à l’action à l’égard des buts qu’elle poursuit. L’activité

s’oppose à la non-activité.

classe les sujets en actifs/non-actifs

nous déplaçons

moyen de 2 à 3 fois Les déplace-

sont plus fréquents

oculomoteurs exécuter

doivent

vertical,

ment pour un mouvement sur certains

pri-

contraste,

contour

ses points

d’inflexion

pour

2 seule-

horizontal.

oculaires se concentrent

tiellement

R. L.

ce qui peut

se coordonner

un déplacement

fixations

et

par le simple fait que 6 muscles

On

maires, secondaires, etc.

ACTIVITÉ

s’expliquer

points

Les

préféren-

(zone à fort

d’une figure et surtout qui constituent

véritables

pôles d’attirance

DÉVELOP.

Toutes

de

ces activités

oculomo-

pendant

(angl. Activity Box)

ments

les premiers oculaires

Espace clos muni d’un dispositif qui sert à mesurer l’activité spontanée

latence

d’un animal.

amplitude J.-F. L. N.

ACTOGRAPHE

mois,

sont moins

plus grande

les déplacerapides,

(plusieurs

secondes

pour une saccade chez le nouveau-né), successives réaliser

plus faible peuvent

leur

(plusieurs

leur

10

psycholinguistique

même qu’avec la difficulté sion d’un comme

de

a mis en évidence

texte. La pratique

le déchiffrage

de

de compréhend’une

tâche,

d’une radiographie,

entraîne une économie dans le nombre durée des fixations, répartition

de celles-ci,

d’une meilleure

qui s’accompagne

performance.

L’exploration

visuelle

de 3 à 9 ans a été enregistrée cognitives

différenciation du trajet

phases. Jusqu’à

environ

6 ans, l’activité

de l’intérêt

que suscite

par sa nouveauté, sa com-

oculaire

Aussi se contenteune zone très limiLa forme

est déterminée

structurales

par les :

sur les pôles

les déplacements

font de préférence

de

du stimulus

se concentrent

d’attirance,

indépen-

de la tâche : l’enfant

lui présente.

caractéristiques

L’évo-

passe par deux

d’explorer

tée de ce qu’on

ou

oculaire

plexité, sa signification.

oculaires

se

le long d’alignements

discrets, surtout L’exploration

matériel

d’objets

est pratiquement

en lui le stimulus

d’éléments

et de

(E. Vurpillot).

regarde en fonction

zontaux.

au cours de

dessins

dante des exigences

son trajet

d’enfants

d’identification entre

oculomotrice

et la

ainsi qu’une meilleure

s’ils sont hori-

est modelée par le

: le trajet oculaire change de forme

en même temps que celui-ci,

même quand

la tâche demeure la même, alors qu’il garde la même forme lorsque l’enfant

doit exécu-

ter une autre tâche avec le même matériel. partir

de 6 ans apparaissent

de véritables

stratégies

d’exploration.

Par exemple,

lorsqu’ils

ont à décider

si deux maisons

ou deux colliers

sont identiques

les enfants récoltent qu’ils

jugent

trajet

autant d’informations

nécessaire

à une décision oculaire

de disposer

pour

et organisent

leur

en fonction

sons qu’ils se proposent

des comparai-

de faire. Bref, leurs

critères de décision (définition ou de la non-identité l’exemple

de l’identité

de deux objets dans

choisi) deviennent

déterminants

ou non,

les principaux

de l’étendue et de la structure

de l’exploration.

saccades

E. V.

être nécessaires pour

la poursuite

et même le réflexe de ACTIVITÉ

fixation). ACTIVITÉ OCULOMOTRICE (angl. Oculomotor Activity)

ont apporté

entre leurs valeurs et les exi-

gences du traitement

arriver

du regard).

trices sont présentes dès la naissance mais,

(CAGE D’)

une relation

les fixations

éclairé, que ce der-

plus amples que les verticaux,

de G. Heymans

dont la

Aussi bien dans

chez l’adulte.

horizontaux

et de fixa-

par les localisations

des fixations.

par seconde

de l’oeil.

oculaire

nier soit ou non structuré,

(CAGE D’)

oculaire

t-il souvent

dont la trajectoire

avant le départ

forme

30

pour 5 degrés d’arc, 100 ms

successives R. L.

La saccade

est programmée tions

de la

a pour effet d’amener

est un déplacement

l’exploration

lution

ché par une stimulation

d’infor-

en faveur de cette position.

en gardant

déclen-

de

d’un but. Chez

recherches

de scènes familières

le regard

délibérée

et de mise en relation

des yeux qui permet

pour 40o chez l’adulte)

ÉTHOL.

est un

des fixa-

une analyse fine des paramètres

tâches

par adaptation

La poursuite

continu

millisecondes ACTIVITÉ 1. n.f. (angl. Activity)

recherche

DÉVELOP.

et plus ou moins

fixé sur lui. Le réflexe de fixation,

ACTIVES (MÉTHODES)

de

entraîne une disparition

des cellules stimulées. déplacement

ET

artificielle

de la perception,

de suivre

BIOL.

que les cellules

par une stabilisation

complète

est

et non perçu par le sujet. Il

l’image rétinienne

p. 237-255.

amplitude,

mum,

nue. La suppression

G., 1988, « l’Acti-

de l’activation

de très faible

a pour fonction

University

consiste 50 au maxi-

incontrôlable

of

tions la trace d’une stratégie

Ainsi

oculaires

20 secondes d’arc en moyenne,

réceptrices

Kekenbosch,

de mouvements

Le micronystagmus

GÉNÉR.

seconde.

Bibliographie

et dans la séquence

des arguments

ou de sommeil.

réticulaire.

vation

mus, nystagmus optocinétique) ; les autres sont déclenchés par des stimulus lumineux (réflexe de fixation, saccade, poursuite visuelle). [Syn.

PERCEPTIVE

PERCEPTIVE

(ACTIVITÉ)

Activités

oculaires

et activités

cognitives

Ensemble des déplacements de l’oeil dans l’orbite et des mouvements conjugués des deux yeux par lesquels

GÉNÉR.

Très tôt les psychologues

tentés

de voir

est assurée la fonction visuelle. Les mouvements sont de deux sortes : les uns sont spontanés (micronystag-

d’un

dans

pauses du regard, choix

estimation ment

la localisation

ou fixations,

délibéré,

ont été la marque

dans leur durée une

du temps nécessaire

de l’information

des

disponible

au traitedans la

ACTIVITÉ PHASIQUE DU SOMMEIL (angl. Phasic Activity of Sleep)

Ensemble

des

phénomènes

transi-

toires apparaissant dans certaines périodes de sommeil, tels que les mouvements oculaires rapides et les

GRAND DICTIONNAIRE

secousses musculaires du sommeil paradoxal, ou les spindles du stade 2 de sommeil. P. L.

ACTIVITÉS INTELLECTUELLES (angl. Mental Processes)

au départ partir

et celles qui ont été déduites

d’elles. On a des manipulations

consistent

ce sont les actions physiques

constituent

théorèmes

symbolique

:

et les règles générales la validité

et, dans l’autre,

ce sont les

les actions licites dans

par exemple,

ne jamais

avoir

plus de cannibales que de missionnaires

L’ensemble

des états accessibles

règles de transition

par les

entre états définit La situation

cet espace. Élaborer

l’intelligence,

distingue

gence théorique pratique. validité

qui, dans la mesure de des tests d’intelli-

telles

tration

est également

consiste

à relier

elle ne l’a plus pour les tâches complexes

à démontrer.

qui exigent une décomposition

ce cheminement

qu’on puisse atteindre,

ordonnancement

de ces objectifs, la mise en

oeuvre d’heuristiques

de recherche

sence de procédures

connues,

des résultats

de l’action

un

en l’ab-

l’évaluation

et éventuellement

une remise en cause de l’interprétation

de

la situation.

un

nombre

Ces tâches font intervenir

considérable

d’inférences,

que ce

soit pour comprendre

la situation

élaborer des décisions

d’action.

corrélations

sont faibles,

obtenues

on met en relation tâches complexes d’intelligence.

ou pour

De fait, les quand

les performances et les résultats

Cela s’explique

aux

aux tests

en premier

des théorèmes

qui utilisent

vités perceptives,

d’autre

automatisées

cipalement

qui sont essentielles

Les activités

tâches complexes.

Une seconde raison est

que les tâches abstraites tests sont en grande gico-mathématique ou de nature de termes),

partie

et que celles

vités cognitives

utilisées

perceptives actuelle,

sont conçues

de traitement

cette distinction

pour

ont souvent importantes. où les acticomme

des

de l’information,

perd son sens. Les tâches

de démonstration géométrique

(définition

pratique

Dans la perspective

lo-

de règles)

métalinguistique

des composantes

dans les

de nature

(découverte

mesurer l’intelligence

activités

utilisées

des traitements

de type démonstration

ou transformation

algébrique

sont analysées dans le même cadre conceptuel que les problèmes d’états

de transformation

tels que le problème

naires et des cannibales de Hanoi*.

des mission-

ou celui de la tour

Dans cette perspective,

des états qui sont les états physiques situation disponibles,

et un ensemble celles

dénomination

mettent

l’es-

des sti-

pour cette raison

symboliques

Bottom utilisent

des connaissances, de traitements

d’où la

descendants

Une partie de ces trai-

sont extrêmement

tels ceux qui interviennent oeuvre des savoir-faire lexique.

pour

ascendants (angl.

des significations

automatisés, dans la mise en

ou dans l’activation

associées aux termes du

Ils constituent

les savoirs spécia-

lisés caractéristiques

de l’expertise.

savoirs

par l’extrême

sont marqués

Ces rapi-

dité de leur mise en oeuvre, par leur spécificité et leur faible transférabilité, caractère implicite, difficile.

par leur

qui rend leur étude très

Leur étude relève de la mémoire

dans la mesure où ils sont constitués des connaissances en uvre dépend

implicites,

par

dont la mise

essentiellement

de méca-

nismes d’activation. Sous l’appellation

gage et la compréhension physiques,

dans la mesure où celle-ci

en jeu des connaissances 2. les activités consistent

de raisonnement.

à produire

unes de nature

d’activités

de

et visant la compréhenl’acquisition

ou l’élaboration

de

de déci-

sions ; 3. l’acquisition

de connaissances. Elle se pro-

duit soit par l’enseignement soit par une expérience la résolution

ou les textes,

de découverte

des problèmes

4. l’élaboration notamment

dans

;

de décisions d’action.

la planification

C’est

de tâches com-

plexes, telles que celles qui sont réalisées quotidiennement

dans l’activité

profes-

sionnelle.

COMPRÉHENSION

LA

La compréhension

traite

tions véhiculées situations répond

des significa-

par des textes ou par des

physiques.

Comprendre

à différentes

finalités

intellectuelles,

: communi-

un message),

des informations

événementielles

ou romanesques),

acquérir

didactique),

(dans

une perspective

mode d’emploi,

L’information ou utilisée

recette).

qui sera stockée en mémoire pour

l’action

terme de l’activité

immédiate

de la compréhension.

La compré-

de textes qui ont pour finalité

production

d’actions

ment à spécifier au contexte

l’énoncé

particulier

qui exige d’ajouter qui est fournie

consiste

lesquels

appelle

constituent

la

principale-

pour l’appliquer de la situation,

de l’information

ce

à celle

par l’énoncé.

Un texte de consignes ou une recette décrivent une façon de faire pour obtenir

un ré-

sultat précis, ce que l’on appelle une procédure. Ce qu’il convient

de faire est décrit de

façon assez générale et exige en fait beaucoup de connaissances

de la part du lec-

teur. Le texte est loin d’énoncer

la suite de

toutes les actions à réaliser : il y a beaucoup d’implicite

et il faut faire de nombreuses

inférences pour passer du texte aux actions. hension

explicités

la compré-

consiste le plus souvent

des acteurs, qui, en général,

ce que l’on

est le

qui dépend de la

des inférences

sur des connais-

au

de compréhension

résultat d’une élaboration hension

(réelles

réaliser des actions spécifiques

(consigne,

finalité

acquérir

des connais-

de la

reposant

un texte

quer (interpréter

ter des actions

des raisonnements,

les

les autres

sion, la communication, connaissances

Elles

des inférences,

inductive,

déductive

met

;

Dans un texte à visée narrative,

sances explicitables,

du lan-

de situations

on considère les activités qui mettent en jeu

données

Elles in-

à la fois la compréhension

sances générales

en oeuvre

de l’information appelle

prin-

implicites.

qui consistent

(angl. Top Down).

de l’information

on a

d’informations

qui étaient

principalement

tements

qui utilisent

perceptives

Up). Les traitements

dans les

dans

part aux activités

des connaissances

des traitements

de l’action,

des connaissances

mesure, d’une part aux acti-

ne mettent

et de réorientation

de l’information

ou du moins explicitables

une certaine

cluent

du traite-

on oppose plutôt

symbolique

et qu’on

de contrôle

à partir

types d’activi-

et des propositions

de traitement

mulus

luation,

faire

Dans la perspective

dans les tests ne sont pas finalisées et donc pas en oeuvre les activités d’éva-

peut

connus

à extraire

utilisées

admises

est l’espace de toutes les

les activités

fortement

qui

vraies à la proposition

de l’information,

explicites,

le

L’espace dans lequel se situe

sentiel

lieu par le fait que les situations

un cheminement

que l’on

de départ.

qui

Une démons-

les propositions

comme

déductions

ment

consiste

l’état constituant

de l’état initial.

au départ

en sous-objectifs

une solution

de rejoindre

que celles qui sont proposées dans les tests, de la tâche

un état dans

dans cet espace un chemin

but à partir

a une certaine

pour les tâches élémentaires

à trouver permette

et des tests d’intelligence

Si cette distinction

est également

à

quatre

1. les activités de compréhension.

nature

les données du problème,

Cette opposition

démontrer)

un

initiale,

est un état ; le but (ou la proposition

sur la psychométrie

sur

une rive.

que constituent

principalement

du

dans les systèmes

experts.

du traitement

le domaine de l’intelligence abstraite qu’on oppose souvent à l’intelligence pratique. s’appuie

accès et qui est formalisée

tés relevant

utilisables

de l’exper-

tise, celle à laquelle on a le plus facilement

état à un autre : dans un cas, ce sont les

espace de recherche. intellectuelles

une part importante

On peut distinguer

la situation,

blèmes.

également

tions. On a enfin des règles de passage d’un

règles qui définissent

utilisant des connaissances explicites, intervenant dans la compréhension, le raisonnement, l’acquisition de connaissances et la résolution de pro-

Les activités

ou les déduc-

de la logique qui garantissent

de l’informaautomatisées,

qui

à passer d’un état à un autre :

raisonnement,

Activités de traitement tion symbolique peu

à

DE LA PSYCHOLOGIE

à remon-

qui sont décrites n’ont

par le texte au moment

tion est décrite, et à remonter

aux buts pas été où l’ac-

des buts aux 11

GRAND DICTIONNAIRE

contraintes

DE LA PSYCHOLOGIE

de la situation

et aux intérêts

des individus

qui ont pu motiver

Comprendre,

c’est retrouver

sale qui a produit Beaucoup compris

la chaîne cau-

les événements

d’informations

le texte sont

ces buts.

décrits.

fournies

alors négligées

dans

: ce qui est

est plus général que ce qui est dit.

L’interprétation

consiste surtout

à généra-

liser, alors que dans le cas précédent, consiste

principalement

Les relations

qu’il

tement

décrits

d’ajouter

à particulariser.

est nécessaire

entre les éléments

elle

d’établir

d’information

et ceux qu’il

pour construire

explici-

est nécessaire une interpréta-

tion du texte qui soit adaptée à sa finalité peuvent

être produites

ou peuvent

être récupérées

en mémoire, demment

par des inférences

si l’on

directement

a déjà traité

des situations

similaires

résultats de ces traitements

On

peut

construction tion

quatre

inférées

sont retrouvées

éléments

en mémoire, consiste

de

des inforà celles qui et du fait que

description

des événements plusieurs

construction

peuvent

que la

eux-mêmes.

de ces modes de

intervenir

dans la compréhension

simultad’un texte

précis. Ainsi, dans la compréhension énigme

policière,

qu’une

action

mander

de

des événements,

plus schématique

Bien entendu, nément

objet

d’une

il ne suffit pas de savoir

a été réalisée, il faut se de-

comment

elle a été réalisée dans

le détail, quels instruments

ont été utilisés,

quel temps elle a pris, etc.

lisaient

des hypothèses

des illustrés

chez le médecin

» permet

jeune

comme

personne

l’assistante

médicale,

schéma

connaissances

une cé-

de faire cuire un oeuf C’est une unité de

qui est autonome,

La deuxième fonction du schéma permettre d’inférer des informations quantes. Dans l’exemple inférer

insécable

que les illustrés

sont probablement

qui sont mis à la disposition

à un

concrètes

férentes. De ce fait, ils contiennent

dif-

Utilisation

La construction

de la représentation

d’un domaine

et les propriétés

domaine

pour comprendre

a montré cialistes triques modèle

l’interprétation à partir

de la boîte

d’un

L’analyse

des

des non-spé-

les phénomènes

élec-

selon des modèles Dans

le courant

un parcours

le

et celle de la

à aucune

de relations

décrite

n’est assimi-

des situations

comprendre

que l’on

consiste à construire au fur et à mesure

de la lecture du texte. Les informations

de

de courant,

de mobiles

la largeur

(au sens de structure Certaines

ment et simplement

sont éliminées

à d’autres

texte,

sont

proposition

informations

remplacées

plus générale

ensemble

pour

du

par une

qui résume un

de propositions.

sont construites

pure-

parce qu’elles ne sont

pas connectées d’autres

prédicat-

D’autres

exprimer

enfin

les rela-

du texte. Dans le cas d’un récit, ce sont les

de mobiles

: le nombre

positions

tions de haut niveau entre les informations

électrique

une foule dans le métro aux

heures de pointe)

lable

des

relations

de causalité entre les événements,

les relations actions

de buts à sous-buts

des personnages,

entre les

qui constituent

couloirs

est la résistance

et la poussée des

la superstructure

mobiles

est le voltage.

Dans le modèle

récit et qui permet

de dire qu’on l’a com-

de même que l’eau s’écoule

pris. Dans certains

cas, plusieurs

supers-

peuvent être construites,

qui sont

hydraulique,

l’électricité

circulant

est l’analogue

est consi-

dans des fils. Le de la pression

la résistance

dans

est l’analogue

du

du tuyau.

Le recours à l’analogie terprétation

intervient

dans l’in-

que l’on se fait des appareils

utilisés quotidiennement. dans le registre mémoire

la copie

du nombre

étant l’analogue

n’étant

affiché

physique,

d’un magasin.

affiché est considéré

plus présent et comme

être utilisé

compatibles

son sens au

avec les informations

C’est la caractéristique

fournies.

des romans

poli-

ciers où l’interprétation que l’on est incité à construire tout d’abord n’est pas l’interprétation

définitive

et devra être remise en

cause.

ne

dans un calcul, ce qui

Le recours

à l’analogie

peut

: pour faire

Construction

d’un

la retenue

à un

échange, avec ses deux faces, l’emprunt

et

en faisant réaliser l’opération

modèle

de situation

On peut être amené dans certains construire tion

une interprétation

qui

consiste

concrètement

cas à

de la situa-

à se représenter

très

les lieux, les personnages

ou

les actions. La compréhension

de consignes.

Si on lit

dans une recette « écraser dans un bol quatre cuillerées

à soupe de beurre

ramollir

la restitution,

qui donne

Ainsi, dans l’uti-

lisation d’une calculette à mémoire,

De la sorte, le nombre

tructures

on peut assimiler

Le

contenant,

une information.

réseau

la situation

argument).

les circuits électriques

mécanique,

Lorsque

d’un

traction,

généralement

comme

en algèbre

Construction

par les de

d’affec-

de trois analogies :

pour conserver

faut comprendre

qui lui sont spécifiques.

schéma a deux fonctions.

l’analogie

ce

d’un nom qui lui sert d’étiquette

ou d’éléments

comme le basic, à partir

le sens de la retenue dans la sous-

: le résultat

on

dans un langage de programmation

acquérir

est le schéma particularisé.

Un schéma est sélectionné

des

On en a de nom-

être utilisé dans l’enseignement

de la situation

Il

ce qui se passe

ou hydrauliques.

est la quantité

à l’opération

un réseau de relations

de la situation.

éléments

riable » relativement

connues

physiques.

sont construites

(par exemple,

Ainsi,

le concept de « va-

connaît,

est inexact.

ses variables

connue.

dans la compréhension

concernant

est vu comme

pouvant

schéma et remplacer

peut faire comprendre

: une

pour corriger

de la première.

: on utilise les

que les conceptions

mécaniques

de variables qui sont destinées

sélectionner

multiples

base sont considérées comme étant les pro-

de l’analogie.

exemples

son

très intéressant

d’analogies

celle de l’égalité

dans un autre domaine. La pratique

d’engendrer

le test délimite

de correction

est l’utilisation

se fait

à un autre domaine

relations

comme

c’est d’abord

ceux

Son inté-

d’analogies

avec une situation

significations

un cer-

en utilisant

Un moyen

tation

pour

de validité.

mémoire

à être remplies par des éléments spécifiques un schéma,

et

des clients.

la mémoire

générales qui s’appliquent

Comprendre

on peut

que la pièce est la salle d’attente

structures

tain nombre

est de man-

précédent,

est conçue comme un transport

de situations

autres,

manquantes.

et récupérée en bloc. Les schémas sont des grand nombre

12

ou

de mariage, une visite chez le mé-

SCHÉMA.)

et les trois

dont

les insuffisances

voltage

des événements

des actions : un repas au restaurant,

(

ou

des informations

diamètre

à la coque.

la secrétaire

domaine

est de permettre

Inférence

formations

decin ou la manière

la

situations.

seconde analogie est utilisée

les tuyaux,

rémonie

d’identifier

rêt principal

très puissant

comme des clients qui attendent.

Un schéma est un ensemble organisé d’inconcernant

», le schéma « visite

à travers les tuyaux,

d’un

à son égard. Elle reste ce-

de nouvelles

dérée comme Particularisation

taine méfiance

peut

ce qui suscite une cer-

aborder

réponses concernant

a pour

à l’erreur,

jeune personne le fit entrer dans une sorte de petit salon où il y avait trois adultes qui

à la situation par définition

du texte. Si je lis

conduire

un mécanisme

des phénomènes

une explication

les

son utilisation

pendant

ce qui est dit dans le texte pour l’adapter construire

général pas complète,

dans un récit : « Il alla voir le médecin. Une

breux

à particulariser

ou qu’elle

La première

d’interpréter

d’information

par analogie

en fonc-

relative

par rapport

l’interprétation

est de permettre

s’agit du transfert

modes

d’une interprétation

de l’importance

mations

récupérées

d’une interprétation.

distinguer

des éléments.

et si les

est plus ou moins importante

dans la construction

fonction

ont été mémo-

risés. La part des informations en mémoire

précé-

Interprétation

qu’on

ramolli

», il

doit d’abord

faire

le beurre en le laissant un moment

à la température

de la pièce après l’avoir

sorti du réfrigérateur,

puis prendre

un bol,

avec des cubes, des réglettes de dix cubes et

ensuite prélever quatre cuillerées

des blocs de dix réglettes.

et enfin écraser le beurre dans le bol. Il faut

Les limites

et les corrections

de l’analo-

gie. Dans la mesure où l’analogie

n’est en

donc ajouter beaucoup doivent

de beurre

d’informations,

être inférées (à partir

qui

des connais-

GRAND DICTIONNAIRE

sances que l’on a sur la cuisine), pour déter-

visée pragmatique.

miner

objectif

la suite des actions à réaliser.

activité

de production

Cette

des inférences

qui

sont nécessaires pour l’explicitation consigne

n’est faite automatiquement

si l’on a des connaissances On a montré

certaines

explicite

quatre

cuillerées

ou implicite beurre

de

« faites ramollir

»), ils mentionnent

ment moins souvent les actions

de

d’énoncés,

à faire des généralisations. d’action

les objectifs,

expérimentés, présentent

des sujets

les sujets novices

pas, au moment

la façon de réaliser

ne se re-

de raisonnements

les

et ceux dont spécifiques.

Les premiers

car

sont

Les premiers

sont orientés

seconds sont utilisés

de connaissances

rales à des contenus

la représentation

du détail

actions

et de la topographie

des

des lieux

ne

inférences

et

géné-

particuliers.

les inférences

et les déductions.

Les

dans la déduction

distinguer

récits,

plu-

de connaissances.

les deux catégories de sujets. de

aux règles

nouvelle.

Le raisonnement

Une première est constituée Celui-ci

on peut

proprement

Les déductions

dont la validité

dites

sont des

est garantie

le fait qu’elles sont produites

par

en suivant des

de raisonnement

par le raisonnement

comporte

la formation d’une

inductif

catégorie

et l’évaluation

part,

d’information

pour tester des hypothèses,

de situations

une règle de classi-

(identification

de concepts).

sont construits

tain nombre

ont été étu-

à partir

à identifier

stimulus

La formation

d’hypothèses

diées principalement fication

d’autre part.

des hypothèses.

et l’évaluation

à partir

d’attributs

(taille, forme, cou-

leur, etc.) qui en général ont chacun deux valeurs

possibles

(grand

et petit,

le stimu-

lus a une valeur (grand, rond, bleu, etc.).

classification.

définit

Celle-ci

dimensionnelle

une valeur

donné,

à la classe donnée

par exemple

les bleus. Dans la procédure

courante,

montre

un stimulus

indique

au sujet si l’objet appartient

valeur

correspondant

accompagnés

à cette classe sont

de l’information

OUI et que

ont montré

inférences

très important

dans la réussite

les énigmes

policières.

On a montré

que,

qui n’ajoutent

pas d’informa-

tion mais qui dégagent les implications

des

après l’écoute d’un passage d’une nouvelle

énoncés tenus pour vrais. Les inférences

de C. Doyle, racontant

sens strict

Holmes saient

et le docteur nuitamment

maître chanteur

comment Watson

Sherlock

pour récupérer

d’un

des lettres

des

NON,

: c’est la base de la démons-

de dessiner le plan de la

tration

scientifique

villa et le trajet effectué par les héros dans

Depuis

l’Antiquité,

la villa pour se rendre

a été de définir

seconde lecture, les attendait, fournir

Pourtant

informés

à une

de la tâche qui

ils se sont révélés capables de

un plan relativement

Ces résultats montrent teuse du point

de vue cognitif,

réalisée automatiquement jets très familiers

qui n’est

que par des su-

du domaine,

et qui n’est

mise en oeuvre que si elle est nécessaire la réalisation

de la tâche dans laquelle

intégrée la compréhension

leur domaine

effort se poursuit

à est

du texte.

aujourd’hui

Raisonner,

c’est produire

l’on considère

la nature des inférences

sont faites, on peut distinguer

Si qui

deux classes

où il y a au-

est considéré

valeur

informations importante

de valide

des

que l’on a. Une autre qualité d’un raisonnement, c’est-à-dire

c’est d’être

de permettre d’orienter

de for-

la recherche

vers des voies dont la validité

soit posi-

possible

de la couleur.

est OUI. En fait, pratique-

une hypothèse incompatible

avec l’information ci est positive

présentée

(par exemple,

quand cellel’hypothèse

« bleu », si le stimulus

est jaune et si l’on

a OUI).

jusqu’à

En revanche,

infirmée stimulus NON).

fréquemment

10 ans, ils

une hypothèse

par une information l’hypothèse

négative

« jaune », si le

est jaune et si l’information La raison

que les jeunes enfants ne savent pas former une hypothèse négative,

à partir

alors qu’ils

tir d’une information

d’une information

savent le faire à parpositive.

Le premier

chances de rapprocher

difficulté

une hypothèse,

de raisonnements

: les raisonnements

à

C’est ainsi que se développent

visée épistémique

et les raisonnements

à

dites non monotones,

quoi.

des logiques

dans lesquelles

un

est

est vraisemblablement

peut servir à étudier

de ne rien faire ou de faire n’importe

On

si le stimulus

dès 6-7 ans, les enfants rejettent ment toujours

est

si « bleu » est

essai du problème

que

Si

compa-

n’est pas assurée mais qui ont de meilleures de la solution

(in-

que les exemples.

est bleu et si l’information

(par exemple,

ne puisse plus rien déduire

de cette

logiquement

peut faire la même inférence

nement

: il arrive que dans certains cas on

apportent

tible avec cette information

conservent

ou l’action

des inférences.

domaines

facteur

est jaune et si l’information

comme stable. La validité n’est pas nécessairement la qualité première d’un raison-

mer des hypothèses,

LE

pour définir

classique,

le discours

et Cet

de vérité et où l’univers

quel s’applique

productif,

RAISONNEMENT

de validité.

des règles valides dans d’autres deux valeurs

est une tâche coû-

des logiciens

des règles de déduction

que celui de la logique

précis.

que la construction

d’un modèle de situation

de délimiter

l’effort

qu’un

« bleu » est une hypothèse

l’autre

et de l’argumentation.

NON.

Les contre-exemples

autant d’information

préoccupé

de la validité

de l’information

NON)

s’est beaucoup

plupart

les documents.

de

formation un stimulus

raisonnements

trouvaient

par remontée

tive ou négative.

On

les sujets étaient pour la

dans la pièce où se

que

pas cette valeur

tâche est le fait que l’information

la chaîne causale ou par spécification.

compromettantes, incapables

de l’information,

ce soit par généralisation,

s’introdui-

dans la maison

ajoutent

au

la classe

qui est telle que tous les objets qui ont la

Ces recherches

le cas dans

ou non

à la classe. Le sujet doit identifier

sont accompagnés

c’est souvent

on

à chaque essai, et on

par la logique. Les inférences, au sens large, englobent les déductions, qui sont des

comme

d’un

les ronds ou

au moment requiert,

de

est en général uni-

: appartiennent

les objets ayant attribut

une règle

tous les objets qui n’ont

de la suite du texte le

carré et

rond, etc.). Pour chaque attribut,

règles bien précises qui sont celles définies

où la compréhension

Les

d’un cer-

semble pas faite en général spontanément de la lecture, sauf dans les cas

:

d’hypothèses,

la recherche

La formation

inductif.

deux types d’activités

L’expérimentateur

de règles et de lois,

de vue de la validité,

récit. Dans la lecture

des

les seconds des particula-

Du point

d’un

plus

produisent

le temps global de lecture est le même pour

La lecture

des pré-

deux formes

les conclusions

dans l’application

mais cette program-

mation des actions est très automatisée,

à celui

des

: ceux dont les conclu-

vers la construction

donc ce type d’informa-

modes de réalisation,

la

à cette réali-

distinguer

rimentés

de la lecture en inférant

et à programmer

par rapport

tôt vers la découverte

tion au moment

à définir

le degré de généralité

seulement par leur résultat. Les sujets expéajoutent

de

des plans d’action

nécessaires

on peut

risations.

exprimées

en conformité

tion ou une déduction

consistant

généralisations,

de la lecture,

les actions

l’élaboration

sions sont plus générales que les prémisses

que les actions explicites.

qu’à la différence

à imaginer

Les

sation.

misses,

Cela signifie

les implications

: ils consistent

en vue de les réaliser

En revanche,

les

des

à déterminer

décrites.

actions implicites

à engendrer

prétations,

conclusions

aussi fréquemment

Ils consistent

de res-

à tester la cohérence des inter-

que celles qui sont explicitement

mentés rappellent

déduit

la

hypothèses,

implicite

expéri-

d’évé-

de causes, l’identification

Si l’on compare

de manière

les sujets

la filiation

énoncé

peut être remis en cause par une informa-

dans le diagnostic,

suite des actions

nette-

dans une épreuve de

formulées

d’établir

qui interviennent

décisions

en le mettant

(« écrasez quatre cuillerées

d’apprendre,

seconds ont pour objectif

de la pièce et écrasez-le »)

ramolli

rappel

de la cuisine dans laquelle

de beurre

à la température

à des

ont pour

: c’est le cas des raisonnements

demande

sont données

(comme

nements

ponsabilités.

une recette

informations

d’argumenter,

recherche

que si l’on

de mémoriser

que

de comprendre,

spécialisées.

sujets n’ayant pas de pratique

façon

de la

Les premiers

DE LA PSYCHOLOGIE

de former

au départ du problème thèse privilégiée.

la

puisque

il n’y a pas d’hypo-

Dans le cas où le stimulus

est un exemple de la classe, les sujets, dès 13

GRAND DICTIONNAIRE

6-7 ans, adoptent une hypothèse

DE LA PSYCHOLOGIE

pratiquement

compatible

inexacte,

Il n’en va pas de

l’information

est négative

avant 10 ans, ils choisissent compatible

on maintient

avec l’informa-

tion qui leur a été fournie. même lorsque

toujours

bien qu’ayant

confirmations

fournie

qui est en fait

reçu beaucoup

Une deuxième

catégorie

syllogisme.

de l’exemple

plus étudiés sont les syllogismes

qu’elle

est invalide.

pas de différence

Chez l’adulte,

il n’y a

se marque

la relation

par des

y compris taire,

de traiter

leur

négative. Il faut

dans ce cas en effet raisonner plément

: du constat

sur le com-

que l’objet

par exemple et que l’information

de contenu

référentiel

est NON,

ne peuvent

être rattachés

de l’expérience.

de « jaune » pour la couleur

énoncés

plausible

les sujets

puisque « jaune » est exclu. La recherche

de l’information.

sonnement lement

inductif,

de former

thèses à partir mation

Dans le rai-

et d’évaluer

des hypo-

de l’information

que l’on

rechercher

utile pour tester la validité

hypothèse

: cela correspond

d’expérimentation. stratégies

Avant

l’apparition

systématiques,

varier un attribut constants,

de

en maintenant

tégie plus primitive les situations

chez les enfants

simples,

complexes.

stratégie consiste à rechercher telle que, si l’hypothèse tester est correcte,

une situation

que l’on cherche à

elle soit confirmée

une information

positive

plutôt

une information

négative.

formel,

en l’absence

c’est-à-dire

En revanche,

applicables

de

plutôt

de déduction

de la difficulté

de déduction

des

est le raison-

de toutes

en démontrant

les autres

la

alternatives

casse-tête logiques

interprétation

de la même

que celle invoquée

sur ce type de raisonnement.

de vérifier

positive.

à comprendre qui consistent

la modalité

correspondant

est présente,

revient

où, si l’hypothèse confirmée

une situation



à rechercher

des cas

est vraie, elle puisse être

positivement,

c’est-à-dire

par

des connaissances ration

et de résolution

l’apprentissage

truction,

explique

tées de façon

sous le nom de « biais de confirmation Il consiste à rechercher si l’hypothèse

des situations

que l’on cherche à vérifier

vraie, elle soit confirmée

elle est vraie, soit confirmée mation conduire

négative.

est

de l’intégration

:

solution

si

par une infor-

de confirmation

de problèmes,

sont construites

et

sont présen-

et sont organisées qui est celle et déjà

par la ré-

les connaissances

progressivement

donc des connaissances sont organisées

d’explo-

aux connaissances

à partir

de la tâche : ce sont spécifiques

non pas à partir

et qui

d’une lo-

à la

spécifiques.

ne sont

par l’inssemblent

pas mises en

où elles seraient

fait la remarque

les élèves n’utilisent

que

pas les connaissances

ne sont pas assimilées.

est en réalité

La démarche

en

à des problèmes

des connaissances interne

La

de transformer

applicables

qui sont orga-

selon une logique

de

et non en fonction qu’elles

peuvent

des per-

inverse est réalisée dans l’ap-

prentissage

par l’action

On cherche la solution

et la découverte. de problèmes

spéci-

fiques et, à partir de là, on construit

par des

procédures

et véri-

inductives

(formation

d’hypothèses)

sur la situation

par la

entre les informations

du contexte particulier :

mais

On a souvent

fication

par l’ins-

propre

Ce ne sont

est que les connaissances

des connaissances

qui sont structurées

les problèmes

à résoudre.

sances, on peut déduire plus générales, de situations,

possédées. Dans l’apprentissage

Cette façon de faire peut

à des illusions

d’une logique

de la cohérence

serait de recher-

telles que l’hypothèse,

à partir

générale

où,

par une informa-

tion positive. L’alternative cher des situations

».

les connaissances

Les exemples

d’un apprentissage

mettre de résoudre.

par l’instruction.

Dans le cas de l’apprentissage

que l’on a décrit

La difficulté

que

de problèmes,

l’énoncé.

des connaissances

de problèmes

types de problèmes

de base d’acquisition de situations

dans

suit le plus souvent

pas des applications

cohérence

CONNAISSANCES

: l’apprentissage

à partir

un cas qui est un exemple de la classe. Cela le phénomène

à cette difficulté

des connaissances.

et à

par les élèves.

Il y a deux formes découverte

à l’hypothèse

Les exemples

qui est celle de l’organisation

nisées en mémoire

à des contradictions

L’ACQUISITIONDE

en vue

une logique

à dé-

en montrant

pour être

un exposé général, accompagné

Il y

pour ex-

Chercher,

une hypothèse,

conduit

très mal compris

pliquer la plus grande facilité de traitement de l’information

de remédier

concrets

Ces résultats

et relèvent

de comprendre.

procédures

c’est le cas du raisonnement par l’absurde abondamment utilisé en mathématiques et

le contre-exemple

à même tentent

généraux

abstraites qu’ils possèdent : cela est imputé

sa négation

que

des énoncés

utiles.

bleu plutôt qu’un objet jaune.

plus convaincant

concrète

difficulté

d’un énoncé

une proposition

apparaît

Mais il faut

une représentation

à la vérité

montrer

l’exemple

existantes.

spontanément

au fait qu’elles

choisissent

que

à faire acquérir

oeuvre dans les contextes

Un exemple

plus faci-

duire

nement par exclusion. Il consiste à conclure

des preuves

l’idée

et de rattacher

soit capable de pro-

mémorisées

du type de celles de manipulation

l’avantage

que celui qui apprend

truction

que des règles

Un haut

présente

aux connaissances

le

auquel expo-

et les relations.

les connaissances

résolution

: ce sont ces schémas qui guident

déductions,

typique

des

à des classes bien délimitées

admettre

corroborent

concerne

ne sont que des illustrations.

de tout

de raisonnement,

a beaucoup de difficulté

des cas un objet

ne sont pas

La première

de généralité

interne

purement

ils possèdent

recte, les enfants de fin d’école élémentaire dans la plupart

indépendantes.

ou non d’exemples,

très peu de

au niveau

reposent

cor-

ou

que les sujets non manient

possibles. De nombreux

Par exemple,

dont

sont nettement

règles de déduction

fausseté

par

que par

pour tester si « bleu » est l’hypothèse

Cela montre

règles formelles

Cette

les

directe

que l’on enseigne en logique.

pour

mais aussi chez les

adultes dans les situations

les performances

générales

a été mise en évidence une stra-

Ces deux dimensions

Toutefois

leurs

les autres

sation.

logique d’utili-

connues,

situations

telles que faire

d’organisation-logique

la mesure où ils particularisent

schémas pragmatiques

aux situations

la dimension

qui peuvent être rattachées à des situations

contenu.

d’une

quand

à des situations

spécialistes de logique

l’infor-

à un domaine

ont une expérience

meilleures.

il ne s’agit pas seu-

reçoit, il faut également

se réfèrent

pas

et l’ap-

: la dimension

interne

lement

et qui de ce fait

En revanche,

particulier-général,

d’être économique

lorsqu’on

qui n’ont

prentissage par l’instruction

degré

universi-

des déductions

arbitraires

par la découverte

ser les concepts

que les sujets,

d’erreurs

est jaune

est « bleu » et

et la mise

qui distinguent

choix du degré de généralité

RAISONNEMENT.)

de faire

sur des énoncés

fondés sur

de niveau

font beaucoup

il faut inférer que la valeur complémentaire que « bleu » est une hypothèse

d’implication,

(

les adultes

demande

condition-

catégoriques,

d’inclusion.

est le

qui ont été le

Toutes les études ont montré

temps de réponse plus longs quand il s’agit de l’information

le prototype

Les syllogismes

et les syllogismes

au niveau de la réussite,

mais cette asymétrie

dont

nels, fondés sur la relation

et pour reconnaître

l’apprentissage

de raisonnement

Il n’y a donc pas symétrie entre le traitement

une hypothèse

Ce sont par là des connais-

Il y a deux dimensions

est la déduction,

pour

rencontrés.

des problèmes

en oeuvre dans des contextes spécifiques. La déduction

et celui du contre-exemple.

mais à partir

sances orientées vers l’utilisation

les deux tiers des cas seulement.

former

de

:

dans

est privilégié

gique interne,

positives.

une hypothèse

avec l’information

Jusqu’à 10 ans, l’exemple

14

une hypothèse

procédures propriétés Celles-ci

valables

De ces connaisdes procédures pour

des classes

et à partir de l’analyse de ces peuvent

être construites

relationnelles permettent

Le savoir procédural des acquisitions

les procé-

leur bien-fondé.

est construit

relationnel

ensuite.

d’abord,

L’efficacité

de connaissances

dans la combinaison

des

de ces situations.

de déduire

dures et par là expliquent le savoir

par

judicieuse

réside

de ces deux

modes d’apprentissage. Pour

ces deux

deux facteurs

formes

d’apprentissage,

sont essentiels : le rattache-

ment aux connaissances

antérieures

(par

GRAND DICTIONNAIRE

l’analogie

notamment)

et la nécessité des

élaborations,

c’est-à-dire

de la production

d’inférences

pour former

des hypothèses

partir

des observations

relations

ou pour établir

entre les différentes

du texte.

Il y a beaucoup

à

des

de différences la production

préhension

de textes,

soit dans l’analyse

des incitations améliorent

à la production

les acquisitions,

chez les

mettant

des étapes intermédiaires le but.

est construit

de l’examen

de ce que

Quand

ménagé par corrections

et le choix des actions

effectuer,

tenu de la tâche choisie.

compte

(L’élaboration

des décisions

analysée ici ; pour le choix (

d’action

à est

des objectifs.

problème

mettent

sonnements

ou de résolution

en jeu beaucoup

de

de rai-

qui sont à visée pragmatique,

mais qui relèvent

des mêmes

pas explicitement

de faire des inférences

ou des déductions,

des va-et-vient

marche descendante

fait apparaître

est ébauché

des contraintes

qui n’avaient

cette démarche

choix

des dé-

d’un

niveaux

d’abstraction.

Le

d’abstraction

est

et d’ajustement.

Il

bon niveau

de compromis

n’est pas judicieux

de considérer

plan est extrêmement

l’activité

place à un niveau trop abstrait,

est vrai tant des problèmes tête que des problèmes

de type casse-

qui se rencontrent

dans la vie professionnelle, la détection

et la récupération

de fonctionnement inférences

le

dans les raisonnements : formation

dans la comà visée épisté-

d’hypothèses

à partir

de la connaissance des relations causales, évaluation des hypothèses à partir des qui sont faites sans qu’elles

soient provoquées,

recherche

de situations

adéquates pour tester les hypothèses, vérification de la cohérence de l’interprétation par rapport formation

à l’ensemble disponibles.

Les raisonnements

dans l’élaboration

décisions

relèvent

d’action

deux niveaux matique,

on néglige

d’exécution,

est souvent

de sorte

amené à repenser

l’organisation

du bon niveau

si l’on se

com-

du plan. Le choix

est crucial

et demande

haut niveau d’expertise. J.-F. R.

Bibliographie

des

se situe à

: un niveau général et sché-

qui concerne l’organisation

géné-

rale de la tâche, le découpage en sous-buts des sous-buts

(à ce

permettant temporelle

comportementale L’actographe détecter

Oléron,

P., 1972, les Activités

intellectuelles,

J.-F., 1990-1995,

mentales

: comprendre,

solutions,

Paris, Armand

Richard, (Éd.),

J.-F., Bonnet,

les Activités

raisonner,

cognitive,

trouver

des

et enregistrer

C., et Ghiglione,

(moment,

quence, etc.). La mise en activité provoque

des modifications

Tracé obtenu après analyse des enregistrements de l’activité d’un individu placé dans un actographe. ÉTHOL.

actogramme

la répartition

le premier exemple produisant nement

thermique,

espèce nocturne

: il consiste à déduire

permet

temporelle

en séquence

claire)

(acrophase

les actions à réaliser à partir des procédures

sombre)

disponibles,

à réaliser un ordonnancement

tériser une espèce crépusculaire

des actions

qui soit compatible

petites espèces (Souris, Mulot,

avec les

mettre

en

des émissions

lumi-

neuses, etc. Dans le second cas, lorsqu’une énergie extérieure l’activité

est fournie

de l’animal

modifier

au système,

aura pour

quantitativement

ment le signal utilisé.

effet

de

ou qualitative-

La source d’énergie

peut être distante de l’animal

(par exemple,

rayon

d’ultrasons,

lumineux,

faisceau

source radioactive) par l’animal

; elle peut être portée

(particule

aimantée

lorsque

l’animal

se déplace dans une bobine d’in-

duction,

traceur

animaux

de taille suffisante,

de repérer lisant

à distance

L’évolution permis

radioactif,

etc.) ; chez les il est possible

leur activité

les émetteurs

radio

technique

en uti-

miniaturisés.

des actographes

a

de réaliser des études en réduisant

au minimum

les perturbations

chez l’animal

par le matériel

sence de l’expérimentateur.

provoquées ou par la pré-

Elle a aussi perglobale

particulières

mentation,

prise de boisson,

permettant

de qualifier

(ali-

locomotion)

à tout moment

le

du sujet étudié.

de

de l’ac-

ACTUARIEL, ELLE ou ACTUARIAL, adj. (angl. Actuarial)

E

Se dit d’une

la sta-

ou une

en séquence

; il peut être diphasique

et carac; certaines

Musaraigne)

méthode

utilisant

tistique et le calcul des probabilités dans l’étude de questions relevant de la prévoyance sociale (assurances, etc.). En psychologie, rielles

les méthodes

ont été utilisées

pour

dans des domaines ou l’évolution

des

tels que

de troubles de la

le risque de récidive

pour un dé-

libéré, l’échec scolaire,

tous ces cas, le pronostic

actua-

établir

pronostics

linquant

l’exécution

pour

par

une énergie sonore, un rayon-

conduite,

fiquement

Dans

oeuvre un système de cage à bascule, ou en

sique, et caractérise alors une espèce diurne (acrophase

ou

interviendra

par son poids

l’exécution).

des sous-buts et concerne spéci-

la détection,

par le sujet lui-même

cas, l’animal

l’apparition

réalisation

pour

au système de l’extérieur.

tivité du sujet : le tracé peut être monopha-

niveau est celui de la

Cette variation

nécessaire

niveau ne sont pas considérés les détails de L’autre

du sujet

énergétiques

dans son environnement. d’énergie,

fré-

de l’information

ACTOGRAMME n.m. (angl. Actogram)

connaître

durée, intensité,

R. L.

Paris, Dunod.

d’un

caractéristiques

R.

» t. 2, in Traité de psychologie

L’aspect

qui doit

du sujet en observation

certaines

comportement

Colin.

1990, « le Traitement

symbolique

est un appareil

du sujet à celle d’activités

Paris, P.U.F. Richard,

d’un être vivant.

l’activité

de celle-ci

de mesurer la de l’activité

mis de passer de l’étude de l’activité

de la planifica-

La planification

et l’ordonnancement

un

des éléments d’in-

qui interviennent tion de l’action.

de contraintes

Par contre,

prati-

dans les systèmes. Les

sont celles qui sont à l’oeuvre

observations

de plans alternatifs

impossible.

plètement

d’incidents

qui interviennent

préhension mique

de pannes,

trop qu’on

notamment

et la réparation

diagnostic

Cela

du

lourde et coûteuse et

la considération quement

d’emblée

car l’élaboration

cisions d’action. La compréhension de la situation est un élément fondamental de de problème.

qui se ca-

ractérise par des allers et retours constants

le détail de l’exécution,

de résolution

à un

pas été prises en compte au niveau général

viennent

que dans l’élaboration

ascen-

et sa mise en oeuvre

affaire

la situation

entre la dé-

et la démarche

schématique

entre différents

de

Dispositif répartition

apportée Il y a souvent

mais la réalisation de la tâche exige ce genre d’activité. Ces raisonnements intertant dans la compréhension

basal intense, un tracé polyphasique.

peut être produite

tion opportuniste

Dans ces

tâches, on ne demande

au cours de sa

où il avait été élaboré. On a appelé planifica-

processus

que ceux décrits précédemment.

obtenues

mise en oeuvre.

niveau

Les tâches d’exécution

successives à partir

dante : un plan général

DÉCISION.)

plan a été

il est mis en oeuvre et il est réa-

des informations

et des situations,

les effets

un premier

choix des objectifs

des motivations

pour se rap-

du but et en anticipant

construit,

tenu des valeurs,

se

: le plan

des actions.

et des tâches à réaliser,

per-

Elle peut

l’on peut faire dans la situation

DES DÉCISIONS

métabolisme

ACTOGRAPHE n.m. (angl. Actograph)

prospective

Les décisions se placent à deux niveaux : le compte

ou qui mini-

faire aussi de façon

procher

d’un

R. L.

peut se faire par une dé-

à partir

en raison

des actions qui

communs

d’atteindre

présentent,

de l’exécution,

telles que le regroupement

de définir

que

sujets de niveau plus faible.

L’ÉLABORATION

qui

marche régressive qui part du but et essaie

d’inférences

surtout

d’optimalité

au moment

La planification

soit dans la comOn a montré

sont introduites

et

misent les déplacements.

d’inférences de l’action.

dans la procédure

contraintes

ont des prérequis

spontanée des résultats

définies

avec d’autres

informations

entre les sujets concernant

contraintes

DE LA PSYCHOLOGIE

relatif

etc. Dans à un indi-

vidu est calculé (en termes de probabilités) à partir de certaines observations cet individu

et des relations

faites sur

statistiques, 15

GRAND DICTIONNAIRE

DE LA PSYCHOLOGIE

constatées antérieurement

dans la popula-

valeur

tion à laquelle il appartient,

entre ces obser-

deux points

vations doit

et l’événement

porter

le pronostic.

peuvent s’appliquer à partir

ultérieur

sur lequel

Ces méthodes

dans des domaines

des mêmes observations,

nostic

est souvent

attitude

où,

un pro-

émis en adoptant

et une méthode

une

cliniques.

minimale

de deux figures

minimum

entre

ou lignes pour laquelle

perception

il y a

distinctes.

Le

separabile, ou acuité de sépara-

tion, est mesuré à l’aide d’optotypes de l’alphabet,

carte de Teller*,

L’acuité d’alignement, mesurée

M. R.

de l’écart angulaire

: lettres

trames, etc.

ou acuité-vernier,

par le décalage minimal

est

percep-

tible entre deux segments verticaux.

nouvel équilibre de fonctionnement la suite d’une perturbation. Adaptation d’adaptation

surée chez le nourrisson

ACUITÉ n.f. (angl. Acuity)

du temps

Capacité d’atteindre une certaine limite du pouvoir séparateur d’une modalité sensorielle, c’est-à-dire de sa capacité à discriminer deux stimulations. L’acuité visuelle (angl. Visual Acuity), limite

de résolution

du plus petit discriminer (

(angl.

angle visuel

qui permet

Stereoacuity)

minimale

de récepteurs persistance

du plus

rétinienne

permet-

termes, c’est la distance pour laquelle

Les valeurs obtenues chez

et profondeur voisines

sont

pour un même individu.

dans lesquelles

rée : elle peut atteindre variation

elle est mesu-

en vision

éclairage.

lorsque les points à distinguer tactile

fovéale et

Elle diminue

Les enfants

6 minutes

L’acuité

du plus petit

écart

deux stiauditive

désigne la finesse de discrimination

dans

d’un son. On peut appeler

ADAPTATION n.f. (angl. Adaptation)

Ensemble

des

C. B. et E. V.

l’oeil par le plus petit angle sous lequel deux points sont vus distinctement. d’une taille

L’acuité

espèce à l’autre. et de la densité

niens,

Elle dépend des récepteurs

sur les neurones

et ganglionnaires. de définir

de la réti-

Le minimum

de perception la taille

d’une

minimale

laquelle

de papier

bipolaires

Il y a plusieurs

et de mesurer

visuelle.

16

est variable

ainsi que du taux de convergence

des récepteurs

pour

visuelle

manières

un seuil d’acuité

visibile figure

d’un point

est le seuil

réalisés

il est perçu sur une feuille

; le minimum

separabile

est la

se traduit

de la sensibilité

visuelle, due principalement tion des pigments

désigne

aussi

de la sensibilité

dans les

sensibles sélectivement

aux ca-

ractéristiques

de la stimulation

orientation,

fréquence

(couleur,

spatiale,

et sens du mouvement, tation

En psychophy-

la notion

une modification neurones

à la régénéra-

rétiniens.

sique sensorielle,

et

direction

etc.). Cette adap-

sélective entraîne,

à la cessation

de

des effets consécutifs*.

Le

sélective désigne aussi

expérimentales

utilisées

ces effets.

Adaptation

prismatique.

Certains

entraînent

une déviation

prismes

systématique

des

Ensemble des modifications des conduites qui visent à assurer l’équilibre des relations entre l’organisme et ses milieux de vie et, en même

nuent

temps, des mécanismes et processus qui sous-tendent ce phénomène.

l’on enlève les prismes, des erreurs de sens

Les processus

d’adaptation

oeuvre chaque fois qu’une

sont mis en

situation

éléments

ou simplement

com-

nouveaux,

J. Piaget les dit assimilateurs

quand

ils in-

tègrent les données nouvelles à des patterns comportementaux

antérieurement

tués, et accommodateurs nouvelles schème

préexistant

un pattern

pour

le rendre

avec les exigences les premiers

succion

essentielles

pement de l’individu,

mais aussi chanet accommo-

par Piaget comme pour le dévelop-

l’adaptation

plus élevée et la plus complète biologique

elle à des régulations

des fins de connaissance

la

; elle pro-

en procédant successives à

et non plus sim-

de survie.

puis s’annulent.

une recalibration

des représentations

spatiales

quer cette disparition

d’adaptation.

H. Helson,

pour expli-

(effet consécutif),

à leur tour disparaissent Niveau

progressive

des erreurs. Lorsque

opposé se produisent

médian

de stimulus.

qui

progressivement. Dans la théorie

le niveau d’adaptation apparent

Ce point

moyenne géométrique

de

désigne

d’une

série

est supposé être la de la série. C. B.

ACCOMMODATION, CUTIF

(EFFET),

ASSIMILATION,

1. ÉQUILIBRATION,

CONSÉ-

RÉGULATION

ADDICTION n.f. (angl. Addiction)

de dépendance

jectivement l’existence trée autour

vécue

comme aliénante, du sujet se trouvant de la répétition

subtoute cen-

d’une

ex-

périence, au détriment d’investissements affectifs ou sociaux. La notion

dépasse le cadre de la dépendance à des substances psychoactives, pour s’étendre aux toxicomanies sans drogue, ou addictions comportementales. « Addiction

E. V.

Ensemble des phénomènes sensoriels et comportementaux qui se traduisent par la mise en place d’un PHYSIOL.

On invoque

dimi-

d’addiction englobe celles de « toxicomanie » et de « dépendance », mais

Le développement

représente

longe l’adaptation

à la forme

dont elles expriment

ensemble le dynamisme.

plement

de localisation

progressivement

Situation

etc.), il y a extension

sont considérées

comme

les erreurs

com-

et ses manifesta-

de la réaction,

de l’intelligence

prolongé,

à divers objets (le pouce,

la tétine,

des activités

tion apparente des objets. Lors de leur port

de la situation.

du nouvel objet. Assimilation dation

ou un

exercices du réflexe de

du nouveau-né

et, donc, de la localisa-

consti-

quand les données

transforment

lumineux

le point

non familiers.

sur un fond, noir unique

à l’obscurité

SENSA-

par une baisse des seuils de luminance,

pour produire

gement de forme par ajustement

de

(

rayons

progressive

séparateur

par la

par un organisme pour survivre et perpétuer son espèce dans un environnement écophysique donné.GÉNÉR.

le hochet,

pouvoir

entraînée

BIOL.

ajustements

tions appliquées ACUITÉ VISUELLE (angl. Visual Acuity)

en gé-

transitoire

stimulation.

L’adaptation

la stimulation,

ACUITÉ

Entre

de durées.

GÉNÉR.

d’arc à 6 mois.

E. V.

patible

acuité temporelle un seuil de discrimination

du

rapidement

que les adultes.

inconnus

L’acuité de latéralisation

Mesure

ce qui

de 4 ans ont la même acuité

sont de plus

spatial qui permet de discriminer

la latéralisation

atteindre

porte un ou plusieurs

sur la rétine.

est la mesure

mulations.

d’arc,

vues à 30 cm. Elle augmente pour

est très

à des raies de 2,5 cm de large

baisse et/ou

lorsque l’éclairage

en plus excentriques

(une

de 0,4 mm est per-

çue à 1 m de distance) avec un excellent

avec les

5 secondes

de profondeur

rapidement

ali-

remarqua-

Mais cette valeur varie fortement conditions

30 minutes

évo-

de profon-

pour les seuils de séparation,

blement

environ

d’une

les procédures

entre deux points

gnement

faible,

correspond

du nouveau-né

sensoriels,

est la mesure

l’un d’eux est perçu plus proche que l’autre l’adulte

L’acuité

et des potentiels

désigner,

donc par une amélioration

du nystag-

de

ou deux barres.

une différence

de l’observateur.

qués.

relatif,

pour

à la suite de E.

néral, une baisse de sensibilité

terme d’adaptation

petit écart de disparité* deur. En d’autres

par les méthodes

de fixation

mus optocinétique

peut être me-

utilisée

L’acuité stéréoscopique

SUIVANT.)

tant de percevoir

ou

spatiale, est la mesure

deux points

ARTICLE

visuelle

La notion

a été d’abord,

D. Adrian,

TION.)

L’acuité

DÉVELOP.

neurosensorielle.

à

» est un emprunt

à la langue

anglaise, où ce mot désigne un attachement exclusif à quelque chose, partant, comanie.

une toxi-

Le mot anglais dérive lui-même

d’un terme de l’ancien

français désignant la

GRAND DICTIONNAIRE

situation

d’asservissement

du vassal inca

- tout d’abord,

pable de régler ses dettes à son suzerain.

LE POURQUOI

DU CONCEPT

Des toxicomanies

Les recherches

sur les toxicomanies

dialectiquement proches

partagées

opposées,

entre

quant

même qu’elles accordent

des ap-

au phénomène.

lique

sur « le toxicomane », « le joueur

et, d’autre

part,

illicites parmi

», etc.,

des recherches

consa-

ou addictions

sens large : la toxicomanie

au

conduite

d’un mode très répandu

sur le caractère comaniaque,

conduite,

supposée prévisible s’opposant

tiels, interhumains

de

irréductible

sur sa démesure,

À

des

existen-

l’importance

des « recoupe-

des troubles

des toxicomanies,

des conduites

la fréquence

régulièrement

devenir

alcoolique,

addiction

pouvant

à une

puis ache-

;

la parenté

dans les propositions

Particulièrement

traide, basés sur les « traitements

d’en-

en douze

en France du moins et depuis plus de vingt

les mêmes

ans - comme

principes

toxicomanie

la forme

la plus « pure » de

; les expériences

du « shoot »,

en effet

aux alcooliques,

concourent

joueurs,

chique

un monde

« toxicomaniaque

celui du commun

psy-

» différent

de

des mortels.

le produit

spécificité

conduite

que la

du sujet : d’où l’intérêt

aux « addictions sont la forme

apporté

comportementales

actuelle

», qui

des « toxicomanies

large

toutefois

d’addiction

du discours

l’initiateur

du regroupement

du contrôle nuel

des impulsions

statistique

américain

comme

d’addiction

des maladies

pans entiers

il semble que

résulte de l’applica-

devenue la forme paradigma-

tique des « maladies dépendance,

» de l’habitude,

pathologique,

concernant

par exemple,

se reproduisent,

changés depuis qui opposent les tenants

montre

des décennies,

en matière

Le regroupement un vaste ensemble, d’addiction,

moins

discuté.

ments

très forts

englobant

les toxicomanies,

le tabagisme, troubles conduites

d’addiction

des conduites

reuses « aliénantes

»:

et que la médecine,

par

du concept d’adl’ensemble

des

humaines.

Définir

Le psychiatre

les addictions

et psychanalyste

l’accent

Il est donc particulièrement

important

J. Berge-

à l’étymologie,

sur un sens particulier

« addiction

a mis du terme

», celui de contrainte

par corps.

de

claires, et de faire la

psy-

que la dépendance corporelle

de la part du sujet à une tenta-

tive inconsciente

de régler une dette, à une

peine auto-infligée

: « Il s’agit de considé-

rer à la suite de quelles carences affectives le sujet dépendant contractés

est amené à payer par

par ailleurs.

taphorique

non tenus et

» L’addiction,

dans

était une désignation

mé-

de la toxicomanie.

Mais c’est indépendamment dérations

que le terme

des définitions

de ces consi-

s’est répandu,

plus descriptives,

opérationnelles,

in-

milation

» aux

par la comparaison

simplement cutable

de la perte de liberté

gênantes, avec la forme

des addictions

c’est-à-dire

non seulement

géné-

cette dépendance

la dépendance mais le fait que

soit devenue le centre - à

la fois but et moyen psychique

- de toute l’existence

et sociale du sujet.

se sont

saires. Goodman, une définition

conforme

voire plus

révélées

notamment,

et

néces-

a proposé

aux critères

du

La psychiatre

américain

A. Goodman

à celles du DSM,

voire les les amou-

en utilisant

d’abus de substances

a,

conforme des critères

psychoactives

et du

Mais le risque d’extension

2. Sensation

infinie,

rive, de passage de la métaphore

de dé-

à l’explica-

tion justifie sans doute le fait que les addic-

croissante

dant immédiatement

de tension

précé-

le début du compor-

tement. 3. Plaisir ou soulagement

pendant sa durée.

4. Sensation de perte de contrôle

pendant le

comportement. d’au moins

cinq de ces neuf

critères : a) Préoccupation comportement b) Intensité

jeu pathologique.

de résister aux impulsions

à réaliser ce type de comportement.

5. Présence

au sens large, l’alcoolisme,

indis-

: la toxicomanie,

à une substance chimique, en

l’assi-

d’habitudes

en 1990, proposé une définition

sexuelles ou les relations

minalité.

cette perspective,

des équiva-

de l’adoption

alimentaires,

et de la cri-

du sujet, et, de l’autre, la métaphore,

diverses

le jeu pathologique,

: par

com-

Il existe en effet des argu-

de cette notion

deviennent

disposer de définitions

champs

1. Impossibilité

est en fait de moins en en faveur

dans de nouveaux

jective) de l’aliénation,

».

sous le terme

que des

des habitudes

en vienne à traiter

conduites

entre

à la Bur-

redoutent

le biais de cette extension diction,

sur son emploi

son corps les engagements

de l’existence,

lents de maladie,

mais

le jeu

de toxicomanie

d’entités

de cette notion,

DSM, caractérisée par les traits suivants :

les débats

de « modèles de maladie

possible

des

part entre, d’un côté, la réalité (même sub-

en des termes

défenseurs d’un « modèle adaptatif

rique

de la

ou de la démesure.

Une étude des discours ment

sur la

au contraire,

anodines,

doit

Il suggérait ainsi, selon une approche

gênante de regarder un feuil-

D’autres,

cli-

la

pour le chocolat,

» dans le ma-

tion à d’autres champs des réflexions toxicomanie,

du junky

leton stupide à la télévision.

de l’abord

nique des sujets toxicomanes, la notion

ou l’habitude

plutôt

Plus que d’une invalidation

que dans la

ou socialement

des « troubles

mentales [DSM]).

d’entre

» : plus de différence

roughs, le goût immodéré

être considéré

patholo-

des addictions

aussi avec une réflexion

équivalait

américain

teur peut d’ailleurs

mais rupture,

et « joueur

de définition

aux

se dissolve

gênante

tragique

Subjective-

gique », comme entre buveur et alcoolique.

simple

l’existence

dès 1945 (cet au-

joueur

chanalytique,

« non correcte

d’être la proie d’un

et

sur la toxicomanie,

sans drogue », décrites par le psychanalyste Otto Fenichel

toxicomane,

ainsi banalisée et ramenée au niveau d’une habitude

joueurs patholo-

entre usager de drogues et

ret, en se référant

notion

d’importance

aux toxicomanes,

craignent

des sujets qui,

exemple ceux de la délinquance

eux. Certains

de sen-

qui sont proposés

et acceptés par nombre

À l’opposé, dans le second type d’approche, a moins

de conversion

morale

du « flash », de la « planète », du manque à constituer

exactement

de traitements

de rédemption

saut qualitatif,

abus de l’extension

Ce sont

-

toxicomanes,

la di-

donc aller de pair avec une limitation

impor-

des groupes

d’aliénation

qui leur échappe.

Le travail

Anonymes.

est considérée

subjectif

personnelle,

ment, il n’y a pas continuité,

par exemple

puis joueur,

à un concept très

de maladie, soulignent

de souffrance

processus

« Al-

nette. Les mouvements

giques, ont l’impression

;

de type

» est, ici encore,

qui recourent

alcooliques,

alimen-

taires, chez les joueurs pathologiques - également,

Anonymes

particulièrement

timent

voire

du discours

cooliques

mension

étapes », du type Alcooliques

cet égard, l’héroïnomanie

L’importance

métaphorique

de l’al-

des

maladies mentales.

tions : nous avons vu la fréquence du tabagisme,

pas encore une place en tant

que telles dans les manuels statistiques

d’entraide,

tante est ici l’existence

sur sa diffé-

rence radicale avec d’autres expériences.

à l’incertitude

;

thérapeutiques.

du vécu toxi-

par le sujet,

tions n’aient

ments » (overlaps) entre les diverses addic-

- enfin,

met l’accent

et

d’une

de désir, ou simplement

teur compulsif

type d’approche

regroupés,

par la répétition

autre, un toxicomane

humaine.

Le premier

s’y trouvent

notée de passages d’une

aux drogues

n’est dans ce cadre qu’une variante d’autres

définis

coolisme,

», « l’alcoo-

pathologique

crées aux dépendances

qui sont

- ensuite,

à la spécificité

On trouve ainsi, d’une part, des recherches portant

qui

rapports

sont

entre les divers

troubles

maîtrisable,

aux addictions

la parenté

DE LA PSYCHOLOGIE

portantes

fréquente

au sujet

du

ou de sa préparation. et durée des épisodes plus im-

que souhaitées à l’origine.

c) Tentatives

répétées pour réduire, contrô-

ler ou abandonner

le comportement. 17

GRAND DICTIONNAIRE

d) Temps

DE LA PSYCHOLOGIE

important

consacré

à préparer

les épisodes, à les entreprendre,

ou à s’en

remettre.

addictions

que l’on

conjuguant

les apports

en

de disciplines

très

De façon générale,

le sujet doit accomplir

des obligations

tions doit commencer

familiales

scolaires

pro-

sociales,

récréatives

majeures

professionnelles sacrifiées

ou

du fait du

venstein

comme

personnalité,

du comportement

bien que

le sujet sache qu’il cause ou aggrave un problème persistant cial, financier,

ou récurrent

psychologique

d’ordre

so-

Aucun

marquée

ter l’intensité nir l’effet

: besoin d’augmen-

ou la fréquence

de même

intensité. i) Agitation

ou irritabilité

bilité de s’adonner 6. Certains

en cas d’impossi-

au comportement.

éléments du syndrome

et un moment

de ces éléments

pour une appréhension mène, et il est évident

de l’addiction

comme

sus, mise en avant par Stanton

la

qu’aucun

maîtriser

spécialiste

les disciplines

et querelles

tance chimique.

Peele dès

l’expérience optique,

Selon Peele,

initiale

à la conduite

rait une fonction

d’évitement

des relations humaines

au-

de situations à l’incertitude

le déroulement

séquence

Le

addictive

en substituant

d’une

de

primordiale.

recours répétitif

visible

agréable

n’est pas, dans cette

d’une importance

anxiogènes,

sujets

et non d’une subs-

Le caractère

de chapelle ne

Bien

tout

vision

et diverses

pré-

comportementale

des débats

entre

spécialistes

à des oppositions

dimensions,

res-

lytiques,

qui voient

valent

l’institution

», ou une forme

de mécanisme

des représentations façon d’éviter situations

une carte

de défense

mi-

l’inexistence

n’implique

tions

a, pour

l’intérêt

pas

d’un pôle Sud !

les auteurs

aux addic-

« maladie

», simplement

étroite

de

basée sur l’inte-

raction

entre une substance et un individu

(sinon

entre une molécule et une synapse).

fluence

que, notamment

de la psychanalyse, à relativiser

« addictions

sous l’in-

nous sommes

la place du produit Dans

le cas des

comportementales

» ou des

sans drogue », nous avons

à faire

une place

à ce qui est

de la drogue dans la toxicoma-

nie, et cela à deux niveaux : l’effet, l’éprouvé

contre

particulier

(ou une

addictive

de

et la mise en jeu de

du terme).

qui est au centre de la conduite (lié à des modifications

du sujet

les études sur le « choix

» de

En France, plusieurs

Il semble toutefois

tervention

de référence

que la crainte une prolifération

de l’éclectisme de modèles,

raient à être rapprochés.

réduction

précis (psy-

chanalyse, comportementalisme,

etc.) ainsi conduisent

à

qui gagne-

C’est en quelque

sorte vers une « métamodélisation

d’affronte-

ment, de recherche de sens.

d’autre part.

dans un champ

de transgression,

» des

les divisions

une voie

d’abord

des conduites

années agité le champ des risques

de substitution,

début de modélisation

de l’in-

autour

de la

ou des traitements

peuvent

trouver,

dans ce

des addictions,

une

explication. D’un

aussi

féconde

d’addiction.

d’envisager

Face

ici avec pertil’ensemble

des théories et des auteurs, le choix est fait, d’une façon évidemment

arbitraire,

d’évo-

quer le seul champ des toxicomanies.

Historicité

Dans

du questionnement

la théorie

élaborée

par Freud,

question

de la toxicomanie

abordée,

sinon

fragmentaire.

la

est rarement

de manière

épisodique

Il en va d’ailleurs

et

de même

Freud s’attache plutôt à rechercher de la dépendance tout premiers

humaine,

l’origine

qu’il situe aux

stades de la vie psychique.

Cet état de détresse extrême du nouveau-né radicalement la condition

dépendant fonde à ses yeux humaine. Avec le recours à la

masturbation, s’ancrer

la première

addiction

dans le psychisme.

c’est là le besoin

primitif.

appétits (besoin

d’alcool,

tabac) ne représentent des produits

vient

Pour Freud, Tous les autres

de morphine,

de

que des substituts,

de remplacement.

De même,

dans le lien figé qui unit le buveur à son vin, il n’y a pas de véritable la relation

accès à la sphère de

d’objet*.

cher, littéralement

un Sorgenbre-

un « briseur de soucis »,

« Nous ne pouvons

Il écrit en 1929 :

nous passer de sédatifs de trois espèces [...] qui nous permettent

de considérer notre misère comme peu de choses, puis des satisfactions substitutives qui l’amoindrissent,

enfin des stupéfiants

qui nous y rendent

insensibles.

de ces moyens

sable » (Malaise

qu’un

dans la civilisation,

une jouissance extérieur.

lateur

de l’humeur

PUF,

des drogues

immédiate

degré d’indépendance

monde

ou

nous est indispen-

Paris, 1981, p. 18-19). L’action procure

L’un

ainsi

à l’égard

Ce recours d’origine

du

à un réguchimique,

Freud le connaît bien, pour avoir lui-même

côté, des thérapeutes

aux théories

et consti-

nence, dans un cadre restreint,

l’autre

qui ont durant

en toxicomanie,

sont nom-

discordantes,

de fortes diversions,

sens, l’autre

que le désir de s’inscrire

parfois

divers).

entre modèles

ou psychosociaux,

psychanalytiques

[...], ils sont peut-être

opposition

comportementalistes

DU PSYCHANALYSTE

la « drogue », et les abords psychologiques

une apparente

d’une part, et modèles

tuent

REGARD

destiné à éviter le déplaisir.

» dans l’histoire

1997) montre

psychopathologiques

SOUSLE

du « produit

(Pedinielli,

psychanalytiques,

d’être M. V.

Freud voit dans le toxique

des addictions

des modèles

de ce qui

considéré « comme » une maladie.

logiques, même en l’absence de « drogue » extérieure), et, d’autre part, le sens, la place (qui justifie

les addictions

neurobio-

L’addiction elle-même serait à deux faces : l’une de désubjectivation, d’effacement du

L’étude

la signification

chez Jacques Lacan (1901-1981).

anglo-saxons,

de dépasser une vision

l’équivalent

de défense, au sens habituel

Modéliser

l’erreur

n’en a plus et nécessite au contraire

du globe

sur l’une des repré-

Le passage de la toxicomanie

toutefois

d’un

à la fois l’affrontement

soulignent

en deux

exacte

d’un pôle Nord,

« toxicomanies

agie d’équi-

anxiogènes

anxiogènes,

mécanismes

psychana-

dans des formes

neures de toxicomanies « néo-besoin

entre des vues

de représenter,

: l’existence,

habitués

être fait entre cette approches

attachés à des ap-

à mettre à tout prix du sens

à l’impossibilité

ou de la société.

dans les toxicomanies.

pourrait

pragmatiques,

qu’ardue

et un pharmacologue,

Il y a longtemps

maintes fois vécue. Un parallèle

proches

de la biologie,

sentations,

dépendants,

simple interaction

De l’autre, des soignants

breuses,

(en coll. deviennent

chronique,

entre le corps du sujet et une substance.

de vue des protagonistes. Un psychologue, par exemple, pourra nier toute importance

de l’impossibilité

proces-

que certains

une maladie

au diabète,

Les théories

terrestre

c’est d’une expérience

comparable

sont trop souvent que l’effet de l’étroitesse

1975, dans son ouvrage Love and Addiction avec A. Brodsky).

très médicaux

dans certains discours

nuer à rechercher

partielles, toutes vraies, mais toutes incomplètes. Comme si l’on se battait autour

conception

manie redeviendrait

: la toxico-

globale du phéno-

une période plus longue. avec

conceptuelle

par une aussi vaste probléma-

rôle de la culture

ont duré

est en phase

comme

dans ce qui est devenu processus, à conti-

semblent

définition

le risque

de substitution

ne doit être éludé

plus d’un mois ou se sont répétés pendant

Cette

ments

qui consisterait

Les oppositions

de l’effet

par un comportement

de traite-

tique.

pour obte-

désiré, ou diminution

entre une

».

concernées h) Tolérance

résu-

par C. Olie-

« la rencontre

ne peut totalement

ou physique.

acte des

du phénomène,

un produit,

socioculturel

comportement. g) Perpétuation

par prendre

mées pour les toxicomanies

ou sociales.

f) Activités

tout abord des addic-

diverses dimensions

ou universitaires,

sociales ont vécu la promotion d’une régression

des épisodes lorsque

fessionnelles,

18

tendre,

différentes.

e) Survenue fréquente

procuré

devrait

psychanalytiques

qui se réfèrent ou psycho-

consommé tabagisme*.

de la cocaïne

et être sujet au

GRAND DICTIONNAIRE

La psychanalyse

à l’épreuve

de la

La toxicomanie

toxicomanie

Néanmoins, proche pour

sible pour se mettre

on peut se demander

psychanalytique le traitement

imprévisibles

si l’ap-

égard d’une part à la problématique

de l’objet,

aucune catégorie puisqu’il

n’existe

sonnalité

unique

sonnalité

toxicomaniaque.

vient seulement structure

il n’est pas à même d’éprouver

On peut

en évidence

un cer-

de caractères

rencontrés

: dépressivité,

difficultés

communs

d’élaboration

psychique.

dique une spécificité

reven-

de la toxicomanie

». Le toxicomane

présente, à

ses yeux, une part malade et une part non malade, puisque chez lui le stade du miroir* est en réalité mier moment se définit d’autrui.

de la formation

à l’image

Le recours à l’addiction

constitue-

intériorisée

le défaut

« magique

d’une mère adéquate.

rences de l’intériorisation

le sujet doit

d’amour

de l’indi-

externes,

ainsi

(1991)

une

».

que les qualités

liées à ces objets, à l’intérieur

tration.

de lui-même

:

de la douleur

On doit

de la recherche

positive

plaisir

jouissance

se trouve

évacuée du champ

inter-

et déplacée sur le toxique, de risque,

sur

sur le jeu avec le

des toxicomanes

lement paradoxale,

est essentiel-

et nombre

lacanienne,

puyant

ne peut avoir

d’incorporation

viendra s’y substituer

réaliser au sens propre

pour

ce qui n’a normale-

autothérapeutique.

au toxique

En effet,

peut être considéré

une autoconservation

À travers gnier

la diversité

connu

des pathologies

la psychanalyste

Piera Aula-

une transe

l’activité

périodique

entraîne

corporelles,

de la douleur

aiguisant

: la souffrance

constitue

Aucun

plaisir

rencer.

Le problème

ne saura plus la concur-

: comment

dans le corps les objets les plus

divers : nourriture, ringue*

alcool,

(kentomanie*),

corporation

forcenée

de morcellement* d’unité.

toxiques. supprime corporelles

Ces pratiques

de se-

Cette inl’angoisse

en redonnant

temps aux sensations blant

aiguille

des

face à l’intensité

le toxicomane

ainsi

engendré

devienne

accessible

toprotection

contre

lement psychotique, psychiatre

comane,

la réflexion

d’une

classique sur la drogue).

indiquait

déjà

surinvestissement

de sensations

vient se substituer

à la relation

et c’est lorsqu’apparaît

en son lieu

et à sa place

manque vient à manquer

sition

difficile

à la jouissance immédiate

quelque

et prévisible

qu’il connaît,

voie longue

et frustrante

SOUSLE

REGARD

serait de se sentir

extrêmes, d’objet.

nir les conditions

la nouvelle

jeu perpétuel

en effet contre

manquant

à

dépendance tentent de réu-

nécessaires à l’émergence

du désir, afin de se sentir

vivant,

dans un

avec le vide et avec le plein,

que la philosophe

d’un traitement J. P.-B.

l’angoisse

(1985) : le

la

du manque.

elle viendrait

ainsi créée, les toxicomanes

pour choisir

psychanalytique.

du processus

le

d’engager un toxico-

mane à renoncer

le plus efficace de lutter Malgré

Quoi qu’il en soit, il

donc en fait, de

façon inversée, le révélateur

nouveau.

quel-

le soignant dans la po-

ne peut que le

sur l’utilité

thérapeutique

de demandeur.

reste toujours

et que surgit l’an-

goisse. La drogue constitue

proposition

Le moyen

du corporel,

par la recherche

chose

n’y a

du manque.

le manque

de l’aide.

ébauche de

on peut s’interroger

La compréhension

comme le souligne compulsif

se figurer,

même,

de gérer sa consomma-

conque, qui mettrait

(1962-

qu’il

se trouve

prise de conscience de la part du sujet toxi-

devenant alors objet de désir (ce qui inverse

Lacan

au psychana-

d’une semblable

saturer la place vide laissée par le manque.

la menace de morcel-

Aimé Charles-Nicolas

lui-même

sur l’angoisse

de la

pour que le

tion pour qu’il vienne demander

un semd’au-

éblouissant

vécu de malaise se manifeste

Chez le toxicomane,

être envisagées comme des tentatives

fondée sur la

poudre. Il semble qu’il faille attendre qu’un

que le sujet a peur, selon Claude

Dans son Séminaire

de si

du lien unissant

au flash*

pour un

ont ainsi pu

alors revenir

lyste. Il faut que le toxicomane

Par définition

s’introduire

qui se pose à lui est

La non-satisfaction

(1987), le manque

le sujet a

avec la drogue.

patient

du besoin

satisfac-

une extase*

de la cure psychanalytique, parole,

la perception

ces comportements

à

voulant

loin ? On mesure dès lors le risque d’échec

de la

une réapparition

indicible,

par la fusion

le suivant

(1979) repère une même souffrance accompagnant

de complète

Dans le cas de la toxicomanie,

et manquer

pas - et pour cause - d’image

compulsivement

freudien

s’ap-

tion.

paradoxale,

ment de sens qu’au figuré. Cela expliquerait où le sujet va chercher

Lacan

pour le sujet une preuve de son existence.

1963),

étranges et frénétiques

Dans la

de ne pas apporter

Olievenstein

lieu, le fantasme

hors des

une dimension

En l’absence

trojection

son

qu’il soit dans la nature même de la pulsion

manque (1978), si ce processus d’in-

et, surtout,

voient dans le processus de la toxicomanie

trojection.

et Maria Torok

de la

l’accès à la jouissance

sur un paradoxe

c’est ce que l’on appelle le processus d’in-

Abraham

l’intensité

à une limitation,

dans l’impossibilité

Nicolas

avec la

imposées par la civilisation.

par le manque permet alors d’échapper à la mort psychique. C’est précisément du

Pour les psychanalystes

essentiel

caractère « sauvage », c’est-à-dire limites

de

dans la

qu’elle procure,

est soumis

de soignants

compte

comme

c’est précisément

théorie

La clinique

tenir

d’une intensité

Le problème

drogue,

pas seuleet de la frus-

également

souffrance.

de la réalité

faire passer ses objets

de la

ne signifie

dans le plaisir

du manque normal

à l’épreuve

sensations,

pensée. Le retour

de type

une

en péril leur corps,

La relation duelle étant vécue comme trop menaçante, l’intensité nécessaire au

limites vidu,

a nommé

d’objet addictive

compulsive

anorexie-boulimie. Dans le développement

ment l’évitement

chez eux ce que le psychiatre

addictives,

se retrouveraient

également dans les comportements

La toxicomanie

amenée

Ces ca-

de

leur existence et leur pensée même.

La prise de drogues

pour les sujets addictifs.

Jouir

de représentation

douloureuse

En réalité, il y a peut-être

de même qu’ils mettent

par le sujet

la drogue étant à la fois remède et poison.

»

même s’il existe toute

que

avec l’autre est vécue comme

Jeammet

comme

du pre-

par une identification

pallier

à

du moi, qui

rait par la suite une tentative pour

plutôt

abandonné

dangereuse

le recours

brisé. Chez les sujets dépen-

dants, on assiste à une perturbation

passionnelle

manque.

et

de son approche, qu’il qualifie de « clinique de l’intensité

manes recherchent,

psychanalyse

relationnel

Claude Olievenstein

une relation

d’être

« néo-relation

et

en tant que tel que les toxico-

une culture de l’expression

il s’agit en

une chose privée de conscience,

les conduites Le psychiatre

Paradoxalement,

somme d’établir

Philippe

dans la

parler

mise en péril constante de leur satisfaction,

On repère

aux

quête d’identité*

le manque

pas à proprement

ce manque.

trop

les états limites*

du vécu de la

blessure du rejet ou de la perte n’est dès lors

La rencontre

se greffer sur telle ou telle privilégié.

de

Ce n’est peut-être

aimé.

La dépendance

l’ambiguïté

quoi que ce soit pour qui que ce soit... La

de risquer

la per-

aménagements

clinique

isolable,

qui constituerait

néanmoins

divers

à

de per-

un terrain

tain nombre

n’appartient modèle

de personnalité,

représentant mettre

aucun

aucune

sensibilité,

en soulignant

défonce* toxicomaniaque.

est

spéci-

en tant que tel ?

psychiquement

en tant qu’il

eu

plus à craindre. En réalité, « le » toxicomane

des réactions

n’existe : inerte et dépourvu

de la drogue.

existe-t-il

à l’abri

réciprocité

fique de ces sujets, et, d’autre part, à l’indi-

Le toxicomane

une stratégie pos-

lui aussi un sujet. Avec le toxique,

est bien adéquate

des toxicomanes,

cible de l’expérience

constitue

DE LA PSYCHOLOGIE

Giulia Sissa met en relief

proposer chologie

doit

des modèles expliquant

permettre

théoriques

en psy-

Les modèles pharmanotamment

de la dopamine*

des systèmes

mésolimbiques,

de

le processus à l’oeuvre

(cf. infra), reposant

sur l’implication l’activation

psychopathologique

addictif

dans la dépendance. cologiques

DU PSYCHOLOGUE

dans

de récompense

ne permettent

pas d’expli19

GRAND DICTIONNAIRE

DE LA PSYCHOLOGIE

quer toutes les situations

addictives,

de comprendre

et l’on

des actes car les conséquences

ce qui

sont

demeure

fort loin

construit

dans le cerveau un processus

de

dépendance. constituent

un phéno-

mène soumis à un déterminisme

social et

ainsi que, pour certaines

elles, les toxicomanies, sciences

(comme

développement

d’entre

à l’avancement

en témoignent

des

l’usage

du XIXe siècle ou le

de la seringue à partir

sociales,

il est possible de repérer dans le processus une logique

quate d’un relevant D’une

négatifs

(induisant

de résolution

problème

interne

du champ façon

de repérer

inadé-

ou externe

il est possible

six modèles

cigarette forcement

positif

alors

lier car lié à l’histoire

une cigarette

pour

lequel il se manifeste,

la sédation

d’une souffrance

d’un

Approche

Stanton

Peele ; 3) le modèle

de sensations de Marvin théorie

J. Apter

hédonique

de recherche

Zuckerman

du renversement

Michael

de

social. Élaborée

cette théorie

; 4) la

psychologique

; 5) le modèle

de

de gestion

de Iain Brown ; 6) la théorie gé-

nérale des addictions

et le système d’action

humain,

Pour

est fondamentale

car la conscience

de

l’individu

fait que la sélection

portement

ne s’opère pas d’une façon pure-

ment mécanique

d’un com-

(comme le laisse supposer

le modèle de Skinner). ou plutôt

d’Eric Loonis.

des

peut s’adapter à des stimuli.

chez l’être

La notion

l’idée subjective

Approche

cognitivo-comportementale

L’approche

théorique

fumer

d’être libre, doit

des comportemen-

talistes repose sur le principe

tissage et sur les études de traitement l’information, par notre

conscient

le cognitif

trois

do-

: le comportemental,

pavlovien

liées au rôle et à l’usage so-

cial du tabac. Ces adolescents d’autres

liens, d’autres

Celles-ci

répondent

où la cigarette

logiste

russe Ivan Pavlov

(apaisement

simple

: un stimulus

Un stimulus

conditionnelle.

matériel

d’injection,

consommation

lieux

induire

sera le comportement exemple, le stimulus

vont, si le sujet une réponse

conditionnel

stimuli

qu’une

qui

période

parfois fort prolongée d’une rechute

lorsque

puisse certains

skinnérien

psychologue

américain

(1904-1990),

l’homme

ronnement, portement.

à modifier

De ce fait, il finit

ou, au contraire, portements.

par éviter

donc renforcer

les comportements. positifs

gestion des dif-

des événements informations celles-ci

entre

et le cerveau engendre des qui sont traitées

Le cerveau en fonction

des

nouvellement

rencontrées,

hors

de la volonté

et hors de la conscience.

actes, des situations

ou des émotions

blables à ceux qui furent

initialement

base de la mémorisation

viennent

veau activer

acquis,

réutilisés

ces savoirs

et éventuellement

et de ses problèmes.

Des semà la

à nouqui sont

« actualisés

pour résoudre

douloureuse,

un échec qui constamment,

plan personnel finit

réaliser

le geste addictif. renforçateur

sentiment

de cette son com-

par repérer com-

des actes

progressivement une répétition

au vécu,

métabolisent

en représentations

»

capables

de déclencher

des comportements, sonnalité, raction fragilisé

le

cognitives, sens

les informations internes,

en images

ou de maintenir

selon les types de per-

les traits psychologiques.

substitutive

dont

est puissant.

Mais

sens négatif

à un para-

doxe : répéter le geste addictif

pour tenter

d’en limiter tion abolit

l’incidence le constat

négative.

L’inte-

(satis-

mais, en même temps,

le majore (perte d’estime de soi). critique

de l’existence

stress*, isolement,

à une période de la vie n’offrant tion positive

divorce), aucune op-

(vécu en situation d’exclusion)

de guerre,

ou dans

lial, l’expérience d’organiser

de la dépendance

un

permet

la vie du sujet, structure

son

temps, et propose des sensations étayantes et prévisibles. avant tout

Pour Peele, l’addiction

un mal de la « socialité

développement découle

des conduites

de l’introversion

de l’égoïsme

est » : le

addictives

des individus,

et de l’individualisme.

Le

de soi, l’estime de soi, la possibilité

de s’accomplir,

de développer

des compé-

autant de valeurs protec-

trices. L’individu

est donc non une simple

entité biologique

mais l’acteur de sa propre

socialisation, propre

l’inlassable

chercheur

sens et d’une cohérence

qui, seule, peut lui permettre

de son

intérieure d’échapper

à une forme ou une autre de dépendance. Le modèle

de Peele permet

de dépasser le

modèle médical

de la dépendance

tant en lumière

l’importance

psychologiquement,

un type de

non biologiques

des addictions

déclenchant

L’addic-

de défaillance

où le sujet est

et un stimulus

le

en le confrontant

entre des situations

personnalité

modifie

d’estime de soi du sujet dans un

Dans ce modèle, donnent

de ne plus

La dépendance

est donc une satisfaction le pouvoir

au

de tout autre centre

et s’avère incapable

des processus cognitifs.

même de façon inconsciente,

à réussir

et social. Le sujet addicté

par se détourner

d’intérêt

une situation

de sa capacité

»). Pour le

sujet est actif, car ses structures

Elle constitue

une stratégie

tences constituent

Skinner

À ses yeux, l’ad-

contexte privé de soutien social et/ou fami-

utilise

régulièrement,

situations

pendant

en situation

et emma-

Peele

découle de la vie même du sujet dé-

(adolescence*,

L’interaction

gasinées à long terme.

diction

Face à une situation

développement

amicaux formels).

Les théories cognitives.

Stanton

entre les années

sociologique.

d’accommodation

Il existe des renforce-

(induisant

des rapports

la variable

faction substitutive),

a un effet d’autorégulation

à New

à la variable psychologique

des épisodes ultérieurs

certains

Les conséquences

une microso-

interpersonnelles,

dance intégrant

aussi

agit sur son envi-

et les conséquences

le conduisent

viennent

Burrhus

ficultés

sociale

1975 et 1985 un modèle extensif de dépen-

contrôle

(dit

» ou « instrumental

au besoin des adoles-

des tensions,

Peele

(né en 1946) a développé

par le cerveau : le psychologue évoque à ce titre une phase initiale d’assimilation et

agissent associés à la drogue.

« répondant

ments*

allumette

la réponse condition-

Conditionnement

action

Par

cigarette

nelle fumer. Cela explique être suivie

qui

de la présentation

conditionnel

toujours

d’abstinence

le

associés à la

toxicomaniaque.

peut être annonciateur stimulus

une

une boîte d’allumettes

de drogue

y est confronté,

déclenche

entraîne En pratique,

et, aussi bien, certains

d’un

une réponse.

conditionné

réponse

est

de

le fait d’être devenu dépendant

ciété, en marge de celle des adultes, qui leur permet d’imposer des idées, des valeurs, et

pondant »). Le schéma décrit par le physioinduit

recherchent

pôles d’attraction

cents car elles reproduisent

(dit aussi « ré(1849-1936)

par les motivations,

mais aussi les grandes amitiés et les bandes.

et l’émotionnel.

Conditionnement

20

de

ou inconscient,

pensée. Elle recoupe

maines de l’existence

les croyances

de l’appren-

le besoin et le désir de

sont renforcés

un regard

du thérapeute.

Columbia),

le font douter

de liberté,

être prise en compte. Par exemple, chez les adolescents fumeurs,

singu-

du sujet chez

implique

de psychologie

York (université

met en avant

c’est-à-dire

cet auteur, l’anticipation

addictif,

propre

Stanton

Professeur

de l’apprentissage

individu

étant entendu

biopsychosociale

liée à l’anxiété

processus conscients ou non par lesquels un

biopsychosocial

également singulier

par thérapie*

renforcement

dance : 1) le modèle ; 2) le modèle

Une recons-

des addictions

psychique)

susceptibles de rendre compte de la dépenmental

traitements

que chaque comportement

la sphère de la cognition,

cognitivo-comporte-

de

de ces schémas est à la base des

quelque

d’un

même si perçoit

la situation.

(ils lui apportent

en permettant

par A. Bandura,

psychologiques

erronée

cognitivo-comportementale,

les effets du sevrage en

pour

des besoins. Des distorsions

de ren-

participe

Théorie

de solution,

font que l’individu

truction

par la

qui constitue

des facteurs

éviter de ressentir

déplaisir,

façon

de fumer,

induite

chose dans son économie

nicotine*

cognitives

Chez un fumeur

intellectuelle

constituent

négatif

de l’action

du tabac, le plaisir

la stimulation

elle implique

par exemple.

de la psychologie.

schématique,

dépendant

la dépendance,

le sujet une modalité

un évitement

sont jugées déplaisantes).

que le fait de prendre

récent des designer-drugs).

Mais, au-delà des considérations addictif

ments

explique

et des renforce-

des actes car les conséquences

Les dépendances culturel

jugées plaisantes)

de l’action

sociaux, situationnels,

en met-

des facteurs

ritualistes,

(culturels, dévelop-

GRAND DICTIONNAIRE

pementaux,

de personnalité

et cognitifs)

la question

qui leur enlèvent leur caractère inéluctable.

besoins

psychobiologique

et qui lui avaient

du corps dans la

de sensations.

conduits

permis

de proposer

de Michael

une

Michael

J. Apter

échelle pour évaluer le besoin de stimulation corticale induite par le vécu de sen-

tannique,

sations fortes, Marvin

a développé

a défini

versité

J. Apter

(chercheur

actuellement de Georgetown,

L’existence

qui part des observations

a été largement

validée depuis :

d’une façon schématique,

Zuckerman

pos-

structurale

postule

l’existence

notamment

d’états psychologiques

ne sont pas

de nos journées.

stimulées

et qu’elles vont donc rechercher

déterminent

de façon

plus ou moins

nons à nos motivations.

compulsive

d’augmenter

des

capables

cette activité neurobiologique

(la nicotine* est connue pour et donne lieu à dépendance). nées neurobiologiques gonadiques,

(taux

déterminent

et

chez

par la prise de psychotropes

ou par des activités compulsives

Le modèle

de gestion Iain Brown

Iain Brown (de l’université

Ces paires

d’états

Écosse) a prolongé

car elles

ment psychologique

que nous don-

de Michael

et de contextes

psychologiques

lièrement

impliquée

d’activation,

opposé

: l’état

de recherche

à l’état

d’évitement

Par exemple,

d’activation,

addicté ment,

dans l’état de

entrent

la poursuite

vité addictive.

Ce modèle

chercheurs

stimulant,

alors que son passage à l’état

des valeurs

psychologique

opposé (évitement

malaise. Aussi les sujets de type HSS ont-ils

vation)

tendance

verse, dans un contexte

stimulations

fortes afin d’élever

de façon

agréable leur niveau d’activation Cette recherche

de sensations

et les

cérébrale.

lui permettra

l’état d’évitement dra soudain

comportements

vers l’autre

risque (dans le domaine

ou de prise de

des sports ou dans

le vécu des « extrêmes », par exemple) provoquent

secondairement

chotropes.

des effets psy-

Les études ont montré

entre la recherche l’impulsivité,

de sensations

l’agressivité,

nisme et l’extraversion. toxicomanies,

alcoolisme

tant sur le plan biologique, montrent

le trait de personnalité

que

actuels entre

ainsi que

au jeu* ou la multiplica-

pas encore le mécanisme

passage de la recherche dépendance.

de sensations

Une réflexion

tique sur ce mécanisme

de à la

des émotions,

tion des contenus

internes

sance des objets internes,

à une caractéristique « recherche

tion Seekers de Marvin « d’évitement Michael

étudié les mécanismes dans la recherche

cognitifs

qui permettent

l’état de recherche

xiété. Par exemple, approcher excitant

d’exci-

réfléchir

et des activi-

et source de plaisir

d’un tigre est parce qu’il y a

protecteur

ne s’agit que d’un tigre

(le tigre ou bien il

par procuration,

le à

peuvent tendance,

de cette recherche

apparaître.

pour des raisons

individus qui tiennent

gère sa tonalité

sont considé-

hédonique

d’activation

psychologiques.

Cette

l’enfance

artificiels

et sur ses états gestion

dans cer-

Dans ce cas, des

personnelles

prédisposantes

accroissent

le « décalage hédonique

l’individu,

défini

comme

entre les niveaux tolérer

de dysphorie

la réduction

hédoniques

facilement

des activités

destinées

activités.

saillante Quatre

correspond

des activités

a) l’éventail

des activités

entrent

facile-

en jeu :

accessibles dans

; c) les propriétés

social pour inhérentes

la tonalité

(par exemple,

d’activation)

dans la manipulation

préfé-

aux autres

; b) le support d’affecter

à

particulière

par rapport facteurs

des

à réduire

dans la hiérarchie

du répertoire

ce

accessibles

ment accessibles : une activité devient

peut

de l’éventail

ce décalage. Une addiction rentielle

qu’il

et ceux qu’il vit habituellement,

qui entraîne au profit

» de

la différence

tences acquises pour utiliser à

apprise

des besoins secondaires

: les addictions.

vulnérabilités

en jouant

peut produire

taines conditions

changements

ont

sans

extrême de phémotivationnelle

sur ses niveaux

nique de l’individu

et les addictions

Certains

dividu

à cette activité

d’activa-

physiologiques,

dans la vie de tous les jours. L’in-

cette activité

anxiogène.

dans le parcours

rées comme une forme nomènes d’autogestion

l’environnement

la présence

cogni-

psychologiques

les addictions

un changement

de l’an-

par

être niés, restant secondaires. Dans le cadre

activités

et de pou-

et agréables à l’abri

du tigre serait hautement

sur la réduction

également

la

de passer dans

d’activation

tion que les dépendances

On pourrait

comme

mise en place de cadres psychologiques

de générer devenir.

ont

mis en jeu

d’activation,

Sans ce cadre psychologique,

ou sur l’insuffi-

dont il faut sans cesse contrôler

celle

et ses collaborateurs

C’est à partir

tation

»

» des Low Sensation Seekers).

J. Apter

déterminées

social de nature

les facteurs

durant

vu dans un film ou évoqué par un roman).

sur l’externalisa-

régulière

d’activation

Zuckerman,

du désir au besoin et sur le besoin répétitif l’émergence

et cor-

personnelle

est en cage, il y a un dompteur,

au

dans

du type High Sensa-

un cadre psychologique

s’interro-

ger sur la place dévolue aux sensations détriment

est appelé dominance

tés excitantes

psychanaly-

pourrait

phénomène

addictif,

ordinaire

que dans l’autre. Ce

voir ainsi vivre des situations

tion des expériences sexuelles. Pour autant, on ne connaît

un état psychologique

protecteurs

et la consommation

de tabac ou d’alcool,

par la dépendance

et

caractérisé par la re-

cherche de sensations de drogues,

entre

une corrélation

sont plus souvent

peut être rapprochée

complexes,

Les travaux

cependant

individus

(la dominance

clinique

Bien que tous les in-

tout au long de leurs journées,

fortes et

et tabagisme

quête de sensations demeurent

certains

liés à des attentes, à

qui sont prépondérants

de ce modèle,

il devien-

soient amenés à basculer d’un état

respond

l’exhibition-

de l’activation,

anxieux.

les liens

Les relations

psychopathologique.

qui

dividus

sera

mais, s’il vient à basculer dans

par la consommation abusive de substances psychotropes (drogues, alcool) ou par des compulsifs

le

sujet en état de recherche d’activation euphorique,

peut passer

de stimulation,

psychologique

tive. Ce sont ces facteurs

de se relaxer. À l’in-

de l’acti-

comme des phéno-

elles-mêmes

un apprentissage

de l’acti-

par l’individu

ou le déclin

considère les addictions

un sujet éprouvera

des

en jeu pour le développe-

mènes motivationnels,

les sensations

des

représentent

jective et son interprétation

est plus particu-

s’il n’est pas dans un contexte

à rechercher

le phénomène

les addictions

de l’ennui

et

J. Apter en

prenant comme modèle le jeu pathologique

sés aux Low Sensation Seekers (LSS, ou « bas qui génère ennui

du renverse-

tueurs en série. Dans son modèle de gestion

(aux sources de stimula-

des sensations fortes), une paire

recherche

cérébrale

de Glasgow, en

la théorie

et, plus récemment,

En ce qui concerne

de

stratégies de gestion des niveaux de plaisir/ déplaisir pour lesquelles l’expérience sub-

« hauts chercheurs

d’activation

hédonique

tout au

ou d’activités

de l’activation.

de sensations ») - un bas niveau

de prise de

psychotropes

les sujets High Sensation Seekers (HSS, ou de sensations ») - oppo-

d’activation

de hauts niveaux

hédonique,

d’états

de MAO

constamment

re-

tion en général, qu’il s’agisse de substances produisant

d’hormones

d’endorphines*,

de cathécholamines*)

agir ainsi Des don-

de tels individus

s’opèrent

l’interprétation

les dépendances

sentir un ennui mortel,

dans des sans res-

Il

de paires

sont dites métamotivationnelles,

d’activation

une anxiété insurmontable,

opposés, entre les-

long

substances ou des comportements

Incapables de

risque ou de transgression.

de l’inconsis-

des êtres humains.

ont un taux peu élevé d’activation lorsqu’elles

ori-

tance psychologique

quels des renversements

cholaminergique

à rester confinés

ou incapables de se détendre contextes de moindre stimulation cherchent

et phénoménologique

tule que les personnes avides de sensations caté-

à l’uni-

depuis 1975 une théorie

par la recherche sensations

bri-

aux États-Unis)

ginale,

de

d’origine

rattaché

caractérisé

de la recherche

sans éprouver

psychologique

en 1972 un trait de personnalité de sensations.

nement social particuliers,

et d’environ-

sur la recherche d’activation.

du renversement

dès 1964

Zuckerman

des contextes psychologiques

passer dans l’état d’évitement La théorie

d’un modèle biologique

de néo-

de Marvin

Zuckerman

À la suite de travaux

à la création

et à la question

recherche Approche

du plaisir,

DE LA PSYCHOLOGIE

hédopar des

; d) les compécette activité

de la tonalité

hédo-

nique. 21

GRAND DICTIONNAIRE

Pour Brown diction

DE LA PSYCHOLOGIE

et d’autres

n’est jamais

une trajectoire

auteurs,

inéluctable,

qui débute

de découverte-révélation des rituels,

une ad-

qui engendre

elle suit

l’estime de soi et les besoins d’étayage).

des défaillances

Le modèle

sant des états anxieux

ou dépressifs

drogues constitueraient

alors une véritable

par une phase

; puis s’installent

des habitudes

et, à partir

de

l’addiction.

Par la suite, une sortie

de l’addiction

est toujours

redistribution

et la dispersion

Cependant,

possible

des activités.

une vulnérabilité

persistera

à la rechute

de moindre

gestion hédonique)

(modèles

permanent.

générale

système

Eric

d’actions

Loonis

Mirail)

de l’addiction d’Eric

(université

a développé

et du

Loonis

de Toulouse-Le

une théorie

M. J. Apter

de l’addiction

(TGA)

basée sur le concept

de système

d’actions.

Selon

comme

du bruit

d’adaptation

que l’on connaît,

et une fonction

Le regard pendances

nos

sont appelées « actions

forment

entre elles un système d’actions

d’activités

se définit

au détriment

et ses facilités de remplacer

selon la qualité

d’une action

parti-

se répar-

(AVQ)

l’individu

rendant

ce continuum. continuum,

deux extrémités

d’actions

de surinvestissement variété d’actions

d’action,

disponibles

; d’autre

avec peu une grande

et une grande

part, à l’autre

l’activité

qui correspond hédonique

se

Le système d’actions

à

entre les actions.

est construit

il est l’héritier

portant

à la plupart

ressortant

paradoxes

de morphine

ne signalent-ils des symptômes

l’administration

durant

du système d’ac-

individus

du sujet (la faiblesse nar-

dépendants

« disposition

désorganisation

chez les

et caractérise comme

narcissique

», correspond

à la

de leur système d’actions,

mer est maximal

peuvent

induire

de sevrage

sans pour autant être addictifs.

Par ailleurs,

les études cliniques

global de la dépendance.

Enfin, l’hypothèse

de l’automédication

la simple

de la dépendance

conséquence

ont-ils

pu sans problème

leur retour

dont 75 à 80 %

aux États-Unis

participation

de l’héroïne,

« décrocher ? Quelle

de la pharmacologie

» à est la

au fait

que les signes de sevrage des héroïnomanes puissent

donner

La pharmacologie, connaissances,

en l’état

des

ne peut donc proposer

que

le sont d’ailleurs demment

?

actuel

incomplets,

comme

les autres schémas précé-

envisagés.

neurobiologique

selon

laquelle

pliquer

traînent

toxicomane de drogue(s)

cherche

non seulement

cherchant

pour

pendant

éprouver

un certain

aussi pour prévenir voire les douleurs ci. Les drogues

des taux

physiques ne seraient

le plaisir

la drogue temps

l’inconfort

cellulaires

Cela est toutefois la plupart

physique

l’alcool,

et

peu pro-

des drogues

une dépendance

psychique

ensans

associée - seuls les

le tabac et les anxioly-

tiques induisent

un syndrome

caractérisé.

de sevrage

En outre,

les sys-

et les processus

mis en

jeu dans les deux phénomènes

sont dis-

tincts : la dépendance

résulte de

psychique

la mise en jeu majoritaire,

mais pas exclu-

sive, des neurones contenant et appartenant

la dopamine*

au système de récompense physique

est,

quant à elle, liée en partie à la désensibilisation des récepteurs opiacés de la moelle épinière et à un dysfonctionnement probable du locus coeruleus. physique

La dépendance

est un phénomène qu’elle

d’autant

plus

l’objet

d’un

peut faire

de type pavlovien

Dépendance

le

dans l’organisme,

que procure

virtuelle-

(cf.

à ex-

de dépendance,

à maintenir

suffisant(s)

seraient

supra, Sous le regard du psychologue).

physique

les phénomènes

de la dé-

dès lors que l’on tente

conditionnement

Selon une des hypothèses

ce

dépendances

les éléments

moléculaires.

complexe

Dépendance

physique

le cas.

du cerveau ; la dépendance

lieu à conditionnement*

fait

de la tolérance*,

et psychique

opiacés,

est arrêtée

les soldats amé-

dépendants

que le

pour le traitement

tèmes neuronaux

devenus

ont bien montré

du sevrage est de peu de secours

tés gratifiantes étaient

non ap-

un syndrome

dépendance

de sevrage lorsque

ricains engagés au Vietnam,

spontanément

celles où les symptômes de sevrage sont les plus sévères. Inversement, divers produits

bable, puisque

des

qu’exceptionnel-

? Comment

physique

sont souvent dissociées de

d’en identifier

les pa-

des quantités

de l’analgésique

expé-

lique, les périodes où le besoin de consom-

réellement

moins

reconnaît

animal

et qu’ils peuvent vivre à nouveau des activi-

et son développement

est lié à la construc-

une dépendance

ment indissociables,

de l’observa-

pour traiter

à le faire

pétent consomme la drogue. De plus, chez l’homme, notamment chez le sujet alcoo-

physique

breux

des

part, il ne suffit pas d’induire

l’hypothèse

des dépendances,

pas pour autant les nom-

et l’euphorie

cissique, que la clinique

un modèle

mais n’expliquent

tions des parents et des modèles culturels, tion narcissique

de proposer

ou continuent

et

pendance physique est loin d’être totalement établi. Certains auteurs ont proposé

sur le système de récom-

pense permettent

à une

privilégiée,

addictifs

Le substratum

Les travaux

de

de variété des actions et à une de vicariance

récents

contredisent

à s’administrer

qui n’est pas toujours

toxicomanogènes

sur le cerveau.

des schémas explicatifs

ou acti-

le système d’actions

addictive,

un manque

l’enfance,

extré-

par le fort surinvestissement

action de gestion difficulté

entre

pathologiques

(abus de substances psychotropes caractérise

part,

(substitution)

mité, du côté des addictions vités compulsives),

du

d’une

équilibré,

de vicariance

les actions

de

de sa place sur

on peut décrire,

un système

facilité

les modalités

compte

Aux

jusqu’aux

d’actions

et leur action

lement

tions de la vie quotidienne

du système

vers les produits

douleurs

qui va des addic-

d’organisations

est bien sûr, historiquement,

croissantes

de vicariance (la possibilité une action par une autre).

pathologiques,

tourné

sur les dé-

tients auxquels on administre

tissent sur un continuum addictions

produits

implicitement

tion d’usagers de drogues : pourquoi

des autres, sa variété

Suivant ce modèle, les addictions

POUR LE

du pharmacologue

commun

que l’on observe en surface. Ce

du surinvestissement culière

» et elles

la face cachée du système

système d’actions

22

Dans

activités

LA DÉPENDANCE

PHARMACOLOGUE

à soi, c’est-

fonction,

d’actions

des sociétés et au niveau pla-

FIGURESDE

(les

D’une part, l’animal

commencent

traitement

appelée

dèles de M.J. Apter et de Iain Brown).

qui représente

qui analyse les

L. F. et H. S.

(selon les mo-

le cadre de cette seconde

sur une écologie de l’action

au monde

» d’adaptation

à-dire de gestion hédonique

Il ouvre enfin

nétaire.

toutes nos activités de la vie quotidienne remplissent deux fonctions : une fonc-

« pragmalogique

une souf-

france psychique intrinsèque.

aux niveaux

indui-

de données,

et cliniques,

l’homme

pour qu’un

conditions

des systèmes

Nombre

rimentalement

lié à des

(hypothèse

neurobiologiques

automédication).

D’autre

Il per-

d’un système de gestion hédonique cérébrales

voire pour compenser

en l’absence de toute dépendance physique.

le dérapage

ce modèle,

tion pragmatique

Iain

toutes les addictions,

avec ou sans drogue,

soulager,

cette interprétation.

ainsi que les modèles

du narcissisme).

viennent

expérimentales

de G. F. Koob

de S. Peele, M. Zuckerman,

interdépendances

générale

tant du

(modèle de gestion

de fond cérébral) qui déterminent La théorie

fait

que de la psychologie

met de comprendre

un contrôle

travaux,

homéostasique

psychanalytiques

succès dans la

nécessitant

côté de la neurobiologie hédonique

en tant

de l’addiction,

la synthèse de nombreux

Brown,

à long terme (baisse de la vigi-

lance, période

générale

et de M. Le Moal)

par la

la baisse de

du système d’actions,

que théorie

distorsions cognitives, se mettent en place de puissants conditionnements pour prolonger

la dépression,

- du

-, mais

du sevrage,

La dépendance motivée

psychique

psychique,

par le plaisir

éprouvé

prise de drogue, est liée à l’action dérante

de cette drogue

récompense

neurones à dopamine innervent.

pas consom-

cés, le cannabis*,

lors de la prépon-

sur le système de

cérébral, autrement

dues à celui-

dit sur les

et les structures

Les psychostimulants*, la nicotine*

mées pour leurs effets positifs de renforce-

ment l’alcool

ment*

ou non, les voies neuronales

mais pour les effets aversifs qu’elles

exclusivement

stimulent

qu’ils

les opia-

et probable-

tous, directement contenant

la

GRAND DICTIONNAIRE

dopamine,

neuromédiateur

autres dans le contrôle

impliqué

entre

des conduites

affec-

tives et dans la régulation en particulier

psychique

peut par consé-

être liée aux effets hédonistes

drogues, mière

selon le schéma suivant

consommation

des

: la pre-

du produit

active

le système de récompense

et entraîne

« satisfaction

d’où une moti-

vation

» cérébrale,

à répéter

son tour,

active

décisionnels

ce qui,

les systèmes

exécutifs,

est possible,

et permet

expérience.

Cependant,

de cette conceptualisation

clairement

marquées

sont

par des données cli-

niques et expérimentales. synonyme

lequel des stimulations électriques répétées d’une fibre nerveuse ou d’un muscle provoquent une réponse, tandis que les mêmes stimula tions délirestent

L’activation

des

d’effet

de récompense

ou, selon

liptique

de C. Richet (1879), une addition

substances (LSD*, cannabis,

Il existe

dopaminergique

également

des

nicotine,

capables de stimuler

sont inconstants,

bar-

la trans-

mais dont

sur modèle

les

animal,

faibles, voire nuls. Il faut

prendre

en compte

l’effet

des

drogues

sur certains

autres systèmes neu-

ronaux,

en particulier

les neurones à nora-

drénaline*

et à sérotonine*.

chez l’homme,

nombre

tifs (nicotine, n’ont

sants ; certains, induisent

par exemple)

hédonistes

(Alfred)

malaises, d’anxiété

accompagnée

Médecin

et

(Vienne

psychologue

D’autre part, les effets plaisants

les conséquences

néfastes de leur consom-

prolongée,

mane traduit

dépassés par

et le discours

du toxico-

souvent sa souffrance

d’avoir

perdu sa liberté. Enfin, il est fréquent server une dissociation besoin de consommer,

évolutive

décroissant. à l’instar

La dépendance

Salzbourg

congrès

de la dépendance

mise à un conditionnement

sans cesse

physique,

est, sou-

de type pavlo-

vien. S. P.

ADDICTION SEXUELLE (angl. Sex Addiction)

Comportement contre lequel (une intense

sexuel compulsif, le sujet essaie de lutter douleur

morale

à la quasi-impossibilité désir), et qui ne constitue phélie, ni une dysfonction un trouble Le DSM-IV « trouble

de psychanalyse

de

(1908). Il se sépare rapide ment

du mouvement

maturation

pubertaire,

au démarrage

même si les limites

pas l’opinion

sur le rôle de la pulsion

de Freud

sexuelle, et pense

et psychosociales

à l’adolescence

sont accomplies

poursuive

fait l’expérience

dans

son enfance, ainsi que de l’infériorité organes.

Selon Adler, est compensé

puissance montrer

le sentiment

que le sentiment

d’infé-

par une volonté

qui pousse l’enfant supérieur

des

de l’adolescence

par la convergence taux, à partir

d’infériorité

de trois faits fondamen-

desquels on peut dresser un

qui vient masquer les mobiles être approfon-

dis.) Adler fonde son propre groupe et intitule sa théorie

la psychologie

individuelle.

Ses principaux

ouvrages sont : le Tempéra-

ment nerveux (1912), Théorie et Pratique de la psychologie individuelle

(1918), la Psycho-

logie de l’enfant difficile (1928), le Sens de la vie (1933).

des événements

qui

de la croissance,

dont la

poussée staturale est l’un des signes les plus frappants

;

duisent

mais il pense que c’est une qui doivent

- vive accélération

se

est un symp-

est marquée

adulte :

- importance

aux autres (Freud admet

domaines

le passage de l’enfance à l’âge

de

à vouloir

se

et selon d’autres modalités.

caractérisent

chacun

vers l’âge

au-delà dans d’autres

à partir

dance dont

propres

de 18 ans, bien que le développement

chique de l’individu

qui résulte de l’état de dépen-

biologiques,

psychologiques

tableau compréhensif

d’infériorité

de retenir

et le statut de jeune adulte.

compte de la vie psy-

riorité

vers l’âge

sont floues entre la fin

que l’on peut rendre

du sentiment

de la

se situe vers l’âge

de 11-12 ans et son achèvement

La période

psychanalytique,

des changements

et qui intéressent

l’organisme - grande

qui se pro-

l’ensemble

de

et de la personne ;

variabilité

interindividuelle

vitesse de ces changements (âge) de leur survenue d’un enfant à l’autre

et le moment

varient

largement

; et grande variabilité

intra-individuelle

: chez un même

vidu, les changements au même

: la

moment,

indi-

ne se font pas tous ni suivant

le même

rythme,

dans tous les secteurs du dévelop-

pement

: physique,

fectif.

intellectuel,

Ces deux formes

inhérentes

socio-af-

de variabilité

au développement

sont

normal.

R. L. Répercussions

entre le

psychique

associé

d’ob-

sans cesse croissant,

et le plaisir de la consommation,

1937).

Élève de S. Freud dès 1902, il participe

inconscients, de

autrichien

1870-Aberdeen

construction

et souvent de réactions

des drogues sont rapidement mation

euphori-

giquement

chronolo-

En effet, les transformations

tôme fréquent,

des états dysphoriques

de l’humeur

colériques).

addic-

dont les hallucinogènes*,

même

(instabilité

Par ailleurs,

de produits

anxiolytiques,

pas d’effets

el

de l’adolescence,

de l’adolescence Adler

de l’adolescence

de 18 ans, terme qu’il convient

car il ne partage

effets de récompense,

l’expression

G. S.

activateurs

mission

une addition

latents

(1910)

bituriques*)

traduit

d’effets

(le stress, par exemple, a de puissants effets de ce système).

Caractérisation

Le début Ce phénomène

au premier

n’est pas obligatoi-

Période du développement au cours de laquelle s’opère le passage de l’enfance à l’âge adulte.

inefficaces.

la quête

les limites

rement

dans

latente.

de la dépen-

s’enclenche.

à dopamine

sommation

Lorsque celle-ci

le cercle vicieux

dance psychique

à

ADOLESCENCE n.f. (angl. Adolescence)

de

vrées isolément

une

l’expérience,

et moteurs

d’une nouvelle

neurones

Phénomène

le plaisir.

La dépendance quent

des états émotifs,

ADDITION LATENTE (angl. Latent Addition)

DE LA PSYCHOLOGIE

(ACIDE DÉSOXYRIBONUCLÉIQUE) n.m. (angl. DNA, DesoxyriboNucleic

le

ni une parasexuelle, ni

sexuel spécifique.

sexuel non spécifié ».

l’identité

ne saurait

la question

être élucidée

sujet sans en référer

au corps,

et enroulées en double hélice autour d’un axe commun, chaque nucléotide

se modifie

comprenant une molécule d’acide phosphorique, un sucre, le désoxyribose, et une base organique qui peut être l’adénine, la guanine, la thymine

peu de temps en moyenne

ou la cytosine.

formation,

assumer son identité

des

masculine

ou féminine,

La séquence répé-

le chemin

menant

caractères titive

est le support héréditaires.

sucre-acide

chaque

brin

phosphorique

de la double

un rôle structural.

hélice

constitue et joue

Les bases sont à l’inté-

; elles représentent

de l’A.D.N.

matériel

la partie variable

et recèlent l’information

généG. S.

si

le corps de l’enfant dans son

et dans son apparence ; en

un corps d’adulte, doit s’adapter

par le

même

dans sa morphologie,

fonctionnement

de

ne s’épuise pas là. Au

cours de la puberté,

4 ans, il devient

sexualisé.

L’adolescent

à ces changements,

intégrer

dans les images de soi ce corps en transde genre,

et s’avancer

à la sexualité

sur

génitale

adulte. La grande majorité vient

des adolescents

sans connaître

psychologiques pourtant D’autant

y par-

de perturbations

majeures

; la tâche n’est

pas aisée et comporte

inquiétudes,

tique. R. C.

à l’adolescence,

le sens de l’identité

rieur

la classe sous la rubrique

Acid)

Centrale

pubertaire

Acide nucléique formé de deux chaînes de nucléotides très longues

L’A.D.N.

répond

d’assouvir

A.D.N.

de la maturation

des doutes,

bien des

des angoisses.

que, si la maturation

pubertaire 23

GRAND DICTIONNAIRE

DE LA PSYCHOLOGIE

touche l’adolescent porelle,

dans son intimité

elle entraîne

également

gements dans la manière

cor-

des chan-

dont il est perçu

et suggèrent

et le maniement

: parents,

du développement

camarades,

enseignants,

De sorte

L’influence

porels

etc.

aux changements

cor-

se joue aussi dans le contexte

relations

avec autrui,

souvent

par des représentations croyances portant ou tardif

influencées

collectives

sur l’avènement

de la puberté,

et des précoce

la matura-

l’apparition

des pre-

mières règles chez la fille), ainsi que par les standards culturels de beauté et de séduction associés aux formes de l’homme

et de

la femme.

Des changements

importants

de fonctionnement

s’observent

au cours

Selon la théorie changements

dans

le

de la pensée de l’adolescence.

opératoire

de J. Piaget, ces

correspondent

tion des structures

à l’acquisi-

prendre

ment

boration

cognitif.

la pensée formelle

forte-

et le fait que toutes

de la logique

des conduites

degré, la

formelle

à l’éla-

adaptatives.

Il en

de l’intelligence

(par

lui-même

le rappelle,

la

logique n’est pas tout dans la pensée. Aussi, pour mieux comprendre lescent,

doit-on

la pensée de l’ado-

se référer

dalités

de fonctionnement

rement

dépendantes

à d’autres

mo-

non nécessai-

de l’acquisition

de la

ou du moins ne s’y rédui-

apparaissent

de

qui concerne

notamment

la métacognition

en ce

(connais-

sance que chacun peut avoir de ses propres

et le possible ; celui-ci

ne se manifeste

(penser à la pensée, de soi ou d’autrui

plus

mentaux)

pense qu’il

d’un prolonge-

et la pensée récursive : « je

pense que tu penses que... »).

ment du réel ou des actions exécutées sur

Ces deux aspects de la pensée réfléchie

la réalité,

retrouvent

le réel qui se

se

dans le penchant de l’adolescent

pour l’introspection,

la rumination,

tue alors qu’une réalisation parmi d’autres. Dans cette perspective, l’adolescent devient

verie, et se traduisent

dans la construction

apte à raisonner

de soi et d’autrui

au possible, dont il ne consti-

en termes

énoncées verbalement,

d’hypothèses,

et non plus seule-

bien

en tant que personnes

différenciées

par leurs

traits de personnalité,

pensée hypothético-déductive

: la logique

évolution

des propositions

ou s’ajoute

trui

à la logique des classes et des relations tant sur des objets concrets, l’une des acquisitions

por-

qui constitue

majeures de l’enfant

d’âge scolaire. La mise en place de la pensée formelle

suppose la construction

structures l’oeuvre

opératoires

lorsqu’en

ambiguïtés,

leurs

leurs émotions,

alimentent

Cette

de soi et d’au-

des arguments

pour autant le moteur) d’autonomie,

leurs

contradictions.

des conceptions

apporte

idées, leurs

(sans en être

aux revendications

d’égalité et de réciprocité tant de conflits

qui

de l’adolescent

avec son entourage.

la situation

turbations l’adolescent



face d’un

ultérieur

est marquée

veaux mécanismes mènent,

des relations

par réciprocité, dépendamment cette structure

La pensée de l’adolescent

se distingue

core de celle de l’enfant

nouveaux

des transforma-

en un seul système les (ou négation)

et

lesquelles fonctionnent indans la pensée de l’enfant ; intervient

la compréhension

notamment

dans

des systèmes mathéma-

rogation

enrichie

en-

par les tentatives

des contacts

groupes

et institutions.

sur soi s’étend

ties, comme

l’amour

et l’amitié,

la justice, la religion, théories

originales

faisant,

ils se donnent

moyens

d’insérer

relatifs. utilisant

des

épreuves dérivées des travaux d’Inhelder Piaget, ont fait apparaître centages d’adolescents, ne les réussissaient mettent

et

que de forts pouret même d’adultes,

pas. Ces résultats

en cause la généralité

de noudu moi qui

avec autrui.

abandonner jusqu’ici

des théories

nibles

pas des

acquiescent

et à des idéologies

dans leur environnement

un fait de l’adolescence poser pour la première

; mais ce

tout de même

le quotidien

un cadre interprétatif

dispoles

vécu dans

qui le dépasse. C’est que de saisir et de fois, sous une forme

achevée et compréhensive, sens de la vie et de la mort.

la question

du

l’enfant

le mode de rapport

qu’il avait

un autre dans lequel l’autonomie tité

des partenaires

seront

reconnues.

La conduite

se modifier

en conséquence,

point

doit

avec ses parents, et en construire et l’iden-

pleinement

des parents

que pour

ce qui tient

Cette transition

ne va pas sans conflits. pas toujours

que peut suggérer observations

des affects

à leur rôle en tant

qu’agents de socialisation. prennent

doit

aussi bien du

de vue de l’expression

Mais l’allure

ceux-ci

ne

dramatique

une généralisation

des

faites par les cliniciens

dans

leur pratique. En même temps que ses relations famille

changent,

monde

l’adolescent

beaucoup

les camarades importante.

vont prendre Les groupes

avec la

s’ouvre à un

plus large

dans lequel une place très

de camarades

de puissants

agents de socialisation

les fonctions

sont plutôt

dont

complémentaires

à celles du groupe familial.

amicales,

très investies

de l’identité

des

à l’ado-

de l’intimité

les identifications

et contribuent

; ils

réciproques

ainsi

au remaniement

personnelle

et sociale

; ils

enfin aux adolescents la possibilité

d’expérimenter

des rôles et des situations

sociales qui s’inscrivent

dans une dialec-

tique du « faire » et de l’« interdit tivement

Ils

en effet, le développement

stimulent

donnent

de

dans cette période

lescence, et l’expérience

Bien sûr,

que l’on prenne,

il est clair qu’à l’adolescence

L’inter-

la société,

la moralité.

; la plupart

mécaniques

recherches,

doit

de défense et le renfor-

relations

inves-

tous les adolescents ne construisent à des croyances

De nombreuses

des anciennes

l’élaboration

avec de

alors à des ques-

tions plus vastes, émotionnellement

tiques, physiques ou cinématiques, tels les proportions arithmétiques, les équilibres ou les mouvements

L’issue de la crise

Quelle que soit l’approche

du monde,

en jeu

les combinaisons

par inversion

et

entre autres, à une diversification

en envisageant

réversibilités

entre un

normales

cement des activités autonomes

facilitent,

tions qui coordonne

de

parentales (l’adolescent

en faire son deuil),

concrète

et le groupe

comme

par l’abandon

identifications

tous les aspects de son expérience

possibles),

transitoires

fort et un moi relativement

plus équilibré.

pour ensuite les associer méthodiquement toutes

se

Les per-

du conflit

sont conçues

qu’opposées

les facteurs

oedipienne.

résultant

un sens à

on dissocie

la

dans une répé-

et inadaptations

qu’il fait de donner, ou de trouver,

problème

déclenchée

sexuelle enfantine,

même âge constituent

de deux

: la combinatoire

par exemple

la rê-

de formes plus élaborées de la connaissance

ment en se référant à des objets concrets et à leurs manipulations ; il accède donc à la se superpose

réactive

Freud,

même nécessaires pour un développement

professionnel).

processus

subordonne

de la période

faible,

d’exercice

d’A.

que provoque

de la puberté,

domaines

de sens entre le réel

c’est au contraire

au moment tition

dans

sexuelle. Selon cette approche,

ça relativement

Piaget

à partir

la crise d’adolescence,

va de même pour ce qui est des différents

B.

entre 11-12 et 14-15 ans

sous la forme

que la psychanalyse,

maturation

qui s’accroît

et

C’est dans ce contexte

artistiques,

s’opère une inversion simplement

familial.

littéraires,

pas, ni au même

à l’enfant

D’après

et J. Piaget, avec l’avènement

le milieu

affective

se négocie d’abord

par le réveil des pulsions

à l’adolescence,

contribution

à l’état d’autonomie

sociale de l’adulte

situe

de dépendance

la différen-

pratiques

n’impliquent

Mais il faut

infantile

de l’état

en compte

des aptitudes

scientifiques,

fami-

La transition

de l’adolescent

sant pas. Des progrès sensibles par rapport

le stade d’achèvement

du développement

à l’adolescence.

est évidente.

logique formelle,

de la pensée formelle,

qui caractérisent Inhelder

ciation

Comme

à l’adolescence

possibles

offertes par l’environnement

lier des enfants

ne

dans ce sens des stimu-

exemple, le domaine La pensée

mode

lations

cognitif

positive

également

sur la nature et le

sens des signes qui annoncent tion sexuelle (comme

des

formelle

seraient que l’une des réalisations

par son entourage

Socialisation

que l’acquisition

de la logique

et considéré

que l’adaptation

24

piagétiennes

autonome

par rapport

» relaà l’ordre

institutionnel. Autre

agent

de socialisation,

d’une part crée des conditions la constitution groupes

l’école, propices

et au fonctionnement

de camarades,

et d’autre

mule, ou devrait stimuler,

des

part sti-

la confrontation

avec les statuts professionnels

à

adultes.

GRAND DICTIONNAIRE

La question

Le remaniement

de l’identité

de l’identité

à l’adopté

représente un

en l’ajoutant

nier. L’adoption

simple

à celui de ce der-

à l’aide

est révocable

recueillir

et il

enjeu majeur de cette période : l’adolescent

est également possible de la transformer

doit assimiler

adoption

tations

et intégrer

dans les représen-

de soi l’ensemble

des changements

physiques,

psychologiques

plénière

Les enfants adoptés

dans une perspective

temporelle

un agrément

lisée : se reconnaître

dans un passé qui est

personnade la conti-

de la commission

général.

nuité de soi, et, en ayant conscience du ca-

l’objet

ractère transitoire

les conditions

à un avenir qu’il peut essayer de construire. H. R.-T.

F., et Rodriguez-Tomé,

Conscience

de grandir

alii (Eds),

Préadolescence.

H., 1994, « la

», in Bolognini, Théorie,

recherche

Rodriguez-Tomé,

H., et Bariaud,

temporelles

(marche,

Rodriguez-Tomé,

H., Jackson,

blir

S., et Bariaud,

1997, Regards actuels sur l’adolescence,

parole)

à l’enfant,

De possibles

un retard

la majorité

d’éta-

conduire

les notions

à En

de l’adoption

des auteurs pensent

qu’il doit y avoir une manière

adaptée à chaque âge. Cela contraste antérieures

nelle de l’adoption

de révélation

à l’enfant

avec solen-

DU COMPORTEMENT

enfant

diffèrent

également

de avec

de ceux de

de soi suscepdans les

perçu

des relents

au cours de l’enfance, animistes.

représente

dans

du dessin et dans Entre 3 et 4 ans, un

un bonhomme

chemin en continuant il attribue

sur un

les lignes du chemin

volontiers

des qualités

aux objets inanimés

des êtres vivants,

l’intention,

l’émotion,

fois, il manifeste verbalement, s’opposent

telles que

les affects.

Toute-

par ailleurs, en particulier

des distinctions

claires

à une interprétation

qui

adualiste.

Aussi celle-ci est-elle rejetée au profit plications niveaux

de 4-5 ans. M. G.

GÉNÉTIQUE

bruit

à travers le corps du sujet. la même époque,

d’acquisition

ou l’impossibilité

d’un

à l’égard du milieu.

les réactions

ca-

graves de la personnalité.

actuellement

Acte juridique créant, entre deux personnes qui ne sont pas nécessairement parentes par le sang, un lien de

extérieur

certains traits transitoires

des proou s’il a été

ce qui concerne la révélation

ADOPTION n.f. (angl. Adoption)

à être extrait

qui a, lui, élaboré un schéma cor-

On avait

des liens stables peuvent

des troubles

Paris, P. U. F.

l’adulte,

est souvent demandé

ou de collectivité

pas

du nouveau-

tibles de jouer un rôle organisateur

s’il a été changé souvent

rences affectives,

Paris,

le monde

conduites

poser

est aujourd’hui

moins que le comportement

Un

peut

primitif

externes. Si la

porel et une connaissance

à apprécier

au plan familial,

élevé en pouponnière.

F., 1987, les

à l’adolescence,

adopté

des réponses

récusée, il n’en demeure

d’adualisme

de nourrice

P.U.F. F. (Eds),

font

et psychologique.

examen psychiatrique

blèmes éducatifs

et

Paris, E. S. F.

Perspectives

du

adoptants

visant

d’accueil

financier

L’enfant

M., et

d’adualisme

on a pu

fond, ce qui suggère que ses rapports

départe-

à cet effet.

Bibliographie

clinique,

Les futurs

d’investigations

éducatif,

chez le nouveau-né

né demande

qui reçoivent

nouvelles,

organisées à des stimulations notion

être

mise en place par le président

conseil

du présent, se rapporter

de l’État peuvent

par des personnes

mentale

de méthodes

à juste titre

pupilles

dont il fait l’objet ; il doit, de plus, s’insérer

Bariaud,

toute la mino-

rité de l’enfant.

et relationnels

le sien et qui fonde la certitude

pendant

en

DE LA PSYCHOLOGIE

d’ex-

plus nuancées qui admettent de fonctionnement

sentation

différents

des

ou de repré-

et simultanés.

(ANALYSE)

H. B.

filiation. L’adoption

vise actuellement

à pour-

voir de parents les enfants abandonnés orphelins

et à doter d’enfants

(parfois

les célibataires)

à en avoir.

Chaque

adoptions nombre

sont

ou

qui n’arrivent

pas

année, 4 000 à 5 000

prononcées,

alors que le

distingue

à ce chiffre.

Le Code civil

deux types d’adoption

tion plénière

et l’adoption

L’adoption

plénière

une filiation

qui se substitue

par le sang. L’adoption

cesse d’appartenir de l’adoptant

par les deux époux, le nom du

enfant

(en cas

plénière

nécessite

nombre

de conditions

tant par les futurs futur

adopté

prononcée,

d’abord

L’adoption

qu’un

soient

adoptable).

de l’enfant,

certain

remplies,

adoptants

après instruction

provisoire tribunal

et les mêmes obli-

(conditions

juridiquement

de l’adop-

légitime.

le critère le plus fréquent

que par le

d’âge,

enfant

L’adoption

est

et placement

par un jugement

du

de grande instance. Le recours en plénière

est irrévocable.

tion

plus rare, qui maintient

l’enfant

avec sa famille

conserve

dans celle-ci

tamment

ses droits

tion simple

confère

d’adop-

les liens de

d’origine.

L’enfant

tous ses droits,

héréditaires.

pour qualifier

en particulier

des gestes

no-

L’adop-

le nom de l’adoptant

l’exercice

de sa pleine

Pratique

citoyenneté.

de médiation à soutenir

sociale,

troduction

visant

toutes les formes de

recours dans les situations de privation

viduelles, l’advocacy

d’exclusion, des libertés

se caractérise

dans de semblables

de indi-

par l’incontextes

d’un tiers qui se donne pour tâche d’am-

Indifférenciation et les objets et personnes

entre soi du monde

DÉVELOP.

extérieur. L’adualisme

a longtemps

caractéristique et considéré

principale comme

comportement L’agitation

pendant

de

l’enfance.

de réponses

le faisaient différenciées

de l’environnement.

mières réactions

la source des pre-

circulaires,

des accommodats.

n’a jamais

la demande

parler

à sa place. De la sorte, elle permet

du patient/usager,

aux différents

points

un ajustement

dans un dialogue

tueux.

sans

de vue de trouver

Elle peut induire

respec-

ou accompagner

le recours en justice, mais le rôle de la perde l’avocat proprement

dit.

L’advocacy

s’inscrit

mouvement

consumériste,

de faire valoir porte

au début du siècle, voyait dans primitif

plifier

sonne advocate ne se superpose pas à celui

comme aussi l’apa-

du nouveau-né,

incapable

un adualisme

tion

du nouveau-né

de masse, les colères brusques et

thie soudaine

comme

été pris pour

un trait résurgent

les pleurs irrépressibles,

J. Baldwin, est une forme

le terme

ADUALISME n.m. (angl. Adualism)

aux sollicitations

simple

de habileté*,

sent mal écoutée ou insuffisamment respectée par ses interlocuteurs institutionnels, rencontre des obstacles à

ségrégation,

judiciaire

L’adoption

Désignant

H. B.

croire

l’adoption

en

Mode d’aide à l’expression, par l’intervention d’un tiers, d’une personne qui s’estime victime d’un préjudice, se

notamment

appel est possible, mais dès que la décision est définitive,

est la rapidité)

les traits essentiels. voisine

(dont

confère

d’adoption

qu’un

économie

à

le nom

gations

parti-

manuels.

à l’enfant

L’adopté a dans la famille

précision,

des mouvements,

à sa filiation

sa famille

Pertinence,

d’adresse est employé surtout

à l’enfant

: l’adopté

comportemental efficace.

une notion

simple.

confère

tant les mêmes droits

n.f. (angl. Advocacy)

Ajustement culièrement

composent

: l’adop-

d’origine

mari).

ADVOCACY

les couples

de demandes reste, lui, très large-

ment supérieur

ADRESSE n.f. (angl. Skill)

le droit

toutefois

champ spécifique

dans le droit-fil puisqu’il

du s’agit

des usagers (il im-

de souligner

que dans le

de la santé mentale,

termes d’« usager » et de « consommateur

qu’il décrivait

offrent

Cette concep-

tout au moins ne prend pas en compte

été unanimement

parta-

les

un aspect réducteur

dimensions

d’atteinte

qui évacue ou

à la dignité

gée. Combattue

par A. Gesell, elle a volé

sonnes et de stigmatisation

en éclats autour

des années 1960 quand,

psychique).

» les

des per-

du problème

25

GRAND DICTIONNAIRE

DE LA PSYCHOLOGIE

Le concept et la pratique pour terre d’élection,

de l’advocacy

depuis

ont

une dizaine

d’années, divers pays du nord de l’Europe (Grande-Bretagne,

Suède, Finlande,

Bas, Luxembourg,

Autriche,

Pays-

Allemagne).

L’advocacy y revêt des formes des plus variées, et renvoie soit à l’organisation

de col-

lectifs d’usagers, soit à l’institutionalisation de la fonction Ainsi,

d’intermédiaire

aux Pays-Bas

de l’advocate.

et au Luxembourg,

l’obuschmann

est appointé

par la collecti-

vité publique

pour recevoir

les plaintes

aider à la résolution

des problèmes,

restant indépendant

des institutions.

En Grande-Bretagne,

on distingue

advocacy (« advocacy

juridique

sentation

juridique

et

tout en

la legal

»), repré-

des personnes

par des

sollicitors (autrement dit des avocats), la self-advocacy (« auto-advocacy ») - les personnes

parlent

la collective

pour

elles-mêmes

ou class advocacy

d’advocacy

») - soit l’union

de personnes

(« groupe

d’un groupe

qui exercent

pour faire évoluer

-,

une pression,

la législation,

les droits

des personnes -, la citizen advocacy (« advocacy citoyenne et bénévoles fendent

») - des intervenants organisés

les droits

en association

et la dignité

ne sont pas pleinement de leur handicap sociale,

formés dé-

de ceux qui

en mesure, du fait

de le faire ; les citizens advocates des services - et enfin la

peer advocacy (« advocacy par les pairs ») : les advocates sont eux-mêmes

des patients,

des usagers ou des ex-usagers

Expression lement conflits

émotionnelle,

réprimée constitutifs

des services

montre

des

au contexte

En 1997 a été créée l’association cacy-France,

qui se propose

voir le concept

et de l’adapter

d’un pays latin où le droit encore

naissant.

difficile

pour

de promou-

au regard de ses

des usagers est

En particulier,

les patients

il reste

ou ex-patients

de se reconnaître

en tant qu’usagers d’un

service

psychiatriques,

de soins

tant

le

stigmate est fort ; le savoir médical et psychiatrique occupe encore trop souvent en maître

sans réplique

mentale.

Advocacy-France

une association faire travailler handicapés),

- a choisi

de réunir

et de

ensemble usagers (malades, parents d’usagers,

représentants

soignants,

de la société civile.

interne

privilégié

- qui n’est pas

d’usagers et de patients ou

anciens patients

ralisme

le champ de la santé

apparaît

comme

de l’émergence

Ce plule moyen

d’une culture

du

dialogue. Le but poursuivi par l’advocacy, action de facilitation de la mise en présence des différents

acteurs

(« médi-action

bien au-delà de la conciliation ou de la recherche d’intérêts promotion sa dignité

»),

des parties

médians, est la

du respect de la personne, dans et son humanité, l’ouverture

J. Lacan consiste

générale. Je connais trois méca-

de conversion) (obsessions) (névrose

des affects (hystérie

; le déplacement

de l’affect

mélancolie).

» Dans

repérage, on constate que, pour

Freud, la pulsion un affect

sexuelle se manifeste

: l’angoisse.

transforme

Cette

donc de trois

un symptôme

vertiges)

de l’affect

; la transformation

d’angoisse,

ce premier

mant

et une

angoisse

(paralysie,

une atteinte

orga-

en une réaction

corporelle

diate et catastrophique cauchemars).

(crise d’angoisse,

Cette première

est en relation

immé-

conception

avec la façon de diriger

cure à cette époque. Dès 1894, dans Études la cure se fait soit par l’hyp-

où les dif-

férences puissent se vivre ensemble. M. S.

26

par sa patiente

du refoulé

consistant

ou du retour

à ramener

nirs et les affects trop violents nables, pour obtenir

Cure »,

Anna O), et

les traces mnésiques,

dans le les souve-

ou condam-

la levée du symptôme

hystérique. Tous

ces concepts

sont repris

en 1915, dans Métapsychologie. son article l’affect

L’inconscient

par Freud Ainsi,

(1915),

il définit

de cette façon : « Les affects et les

sentiments

correspondent

à des processus

de décharge dont les manifestations sont perçues comme « l’inhibition

finales

des sensations.

plus, il rend le refoulement notion

dans

responsable

de la transformation

pulsionnelle

» De

en affect

de

d’une

», laissant

ainsi le sujet prisonnier

de ces éléments pa-

thogènes inconscients.

Mais, si l’approche

intuitive

de l’affect

nos sentiments, Freud

décrit

actuel de

c’est également par lui que

expose son concept

puisque, dit-il,

l’état

de la pulsion,

« si la pulsion n’apparaissait

de

à avoir

surgir

à faire

ce que le désir d’un sujet comporte

comme

conséquence

dire l’angoisse 1962).

Pour

universelle,

» (Leçon Lacan,

manifestation qu’il

consiste toujours

c’est-à-

du 14 novembre

que l’affect

pulsionnelle

soit l’être donné

soit une

n’implique

pas

dans son immédia-

teté, ni que ce soit non plus le sujet sous

nous

converti,

le retrouvons

déplacé,

inversé,

voire fou. Il est toujours plus que la pulsion, comme

fect est refoulé, lui, l’affect

est toujours

à l’Autre,

mais

ce sont, dit Lacan,

comme

« les

» (ibid.).

Pour

lié à ce qui nous

sujet

: à l’autre

comme

désirant,

dans

notre semblable

lieu du signifiant,

de la représentation

; à l’objet

notre désir, l’objet Cela, la névrose

cause de

a. traumatique

peut nous

Dans cette névrose,

celui-ci

pour

a été confronté,

à l’imminence

de sa mort.

La gravité de cette névrose est d’autant patente

que le quantum

ce

en an-

goisse, c’est un affect qui s’est produit un sujet quand

d’affect

plus

refoulé

été plus important.

Ce qui a été actualisé

dans cette névrose,

c’est un traumatisme

dont le prototype

archaïque

naissance.

Ce trauma

l’existence

même du sujet, et ce, comme

dans le temps premier dance à la mère. mordial, naître

remet

en question

de radicale

dépen-

La mère, cet objet

pri-

dont la présence et l’absence font chez l’enfant

tous les affects,

rien savoir d’elle ».

satrice, à son insu, de la proche inscription

C’est le deuxième

volet de l’affect dans son

et de sa relation

aspect quantitatif.

En effet, par le biais du refoulé,

du destin de nos pul-

ment dépendant

subsiste tel quel ; soit il subit une transfor-

objet toujours

d’affect,

qualitati-

dans ce qui nous

affecte, en tant que sujet, toujours l’Autre,

en un quantum

La mère, dispen-

au besoin, à la demande et

au désir. Nous sommes,

sions qu’il dit être de trois types : soit l’affect mation

à l’angoisse.

de la

satisfaction

de cet affect

a

est celui de la

pas sous forme d’affect, nous ne pourrions

quantitatif

;

donc

qui est refoulé et qui est transformé

dans la réalité,

Pas

ce qui de l’af-

qui l’amarrent

notre relation

métabolisé,

il n’est refoulé,

signifiants constitue

toujours

à la dérive.

dans la pulsion,

aider à l’illustrer.

Freud rend compte

puisse être entendue,

la

l’apport

principalement

qui nous sollicite

L’affect,

tissant

l’affect,

affec-

tion du désir d’un sujet. Pour lui, « l’affect

sur un autre objet (crainte

obsédante de la

satisfaite,

de façon plus précise la constitu-

une forme brute.

le préjudice,

où la

expliqué

nique mais sans angoisse ; en se déplaçant

facteur

singularité

se

façons : en for-

hystérique

vécu comme

par

puisque

soit satisfaite, avec les manifestations

En ce qui concerne

d’un espace où puissent se dire la douleur, la blessure, le stigmate,

est soit partiellement

des névroses

de

ne saurait

inconscient,

sance de la psychanalyse) : « J’ai maintenant

nismes : la conversion

Ce

le destin

pulsionnels

tives que cela entraîne.

conception

pulsion

des avatars

De même,

affects. Il écrit à W. Fliess en 1894 (Nais-

conscient

au contexte

pulsion.

la pulsion

selon la façon

par le biais de l’abréaction

Advo-

de ladite

classification

ainsi nommée

français

elle bien consciente,

nous être totalement

nose, soit par la parole (la « Talking Vers une adaptation

sentation,

nalyse, puisque S. Freud opère sa première

une vue d’ensemble

qu’une

qui nous en donne une idée, c’est la repré-

l’intrication

nos investissements

dont un sujet se comporte

c’est-à-dire

objet de la conscience.

poraine de la naissance même de la psychades névroses

en an-

est franchement

empêché. Freud reconnaît ne peut devenir

obligée des concepts d’affect, de pulsion et d’angoisse. La notion d’affect est contem-

sur l’hystérie,

psychiatriques.

principalement

que son développement

éventuel-

ou déplacée, du sujet.

Cet aspect descriptif

différent,

goisse ; soit l’affect est réprimé,

mort d’une personne aimée) ; en se conver-

ou de leur stigmatisation

sont indépendants

vement

AFFECT n.m. (angl. Affect ; allem. Affekt)

totale-

de ce désir qui nous lie à

et qui nous oblige à n’être qu’en cet méconnu

et manquant. C. E.

GRAND DICTIONNAIRE

AFFECTIVITÉ n.f. (angl. Affectivity)

Ensemble l’individu

Les psychologues distinguent

de

thymie, qui recouvre

et les émotions,

partir

(1938).

organisée et différenciée, ou catathymie, qui recouvre des manifestations plus com-

par H. A.

Explorations

in

Il peut être évalué

des réponses

Apperception

vitaux,

de l’affectivité

plexes telles que les passions

dans son ouvrage

Personality

de base, ou holo-

les sentiments

C’est l’un des besoins identifiés Murray

et les physiologues

l’affectivité

l’humeur

L’âge conceptionnel

sonne, à gagner son affection ; à rester fidèlement attaché à un ami.

des réactions psychiques face au monde extérieur.

à

du sujet au Thematic

Test. Dans ce domaine,

les

De manière souvent engendré

corrélation

négative

est constatée

avec le

Selon J. J. Gibson (1979), ensemble des aspects psychologiquement pertinents et significatifs de l’environnement d’un être vivant.

on envisage

comme

un message et ache-

miné vers le système nerveux central. Chez immédiatement

après leur

entrée dans la moelle (par les racines dorse divisent

les fibres afférentes

en deux groupes ascendants : le

système lemniscal

qui véhicule rapidement

et de manière très précise les messages issus principalement des mécanorécepteurs, et qui

permet

une discrimination

localisation

et une

très fine du stimulus

tème spino-thalamique la conduction

; le sys-

antérolatéral

dont

est plus lente et les projec-

tions plus diffuses, et qui véhicule une large gamme de modalités

sensorielles

(douleur,

Les affordances

sont

réelles

des objets

qui peuvent

valeur

utile

leur observateur.

portent

pour

avoir

Ensemble d’actes du thérapeute ayant directement comme but de le relier aux membres de la famille ou au système familial. tion sont l’accommodation,

Elles

cevons qu’un

petit

objet est préhensible,

alors qu’un grand ne l’est pas. Les affordances sont déterminées conjointement par les caractères

physiques

par les capacités

sensorielles,

mentales

d’un être vivant.

objet, elles diffèrent d’un individu Ainsi,

d’un objet et motrices

un caillou

et

Pour un même

d’une espèce à l’autre,

ou d’une situation l’élément

d’un jardin

de

E. V.

n.m.

ou

CONSÉCUTIF

(EFFET)

ÂGE n.m. (angl. Age)

Temps écoulé depuis le début de la vie d’une personne, d’un être vivant. façons de fixer la date de

de la naissance.

tracking,

le thérapeute

communications

habituels.

à

Dans le

« suit le contenu

des

des membres de la famille

et de leur comportement

» comme une ai-

guille suivant le sillon d’un disque. Avec le mimétisme,

il essaye de ressembler

de bébés nés à terme ou prél’importance

la maturation

respective

et de l’expérience

acquise

types de tâches. Ainsi,

conceptionnel

de à âge

égal, de jeunes nourrissons

nés à terme et prématurés

de 3 semaines,

ont la même performance

dans certaines

épreuves de différenciation

entre dessins,

que, dans des épreuves

c’est à âge postnatal

spatiales,

égal que prématurés

et enfants nés à terme ont la même performance. E. V.

ÂGE MENTAL (angl. Mental Age)

Niveau de développement intellectuel défini, dans un test comportant une série d’épreuves de difficulté croissante (« échelle »), par les réponses observées en moyenne dans la population nologique

des enfants déterminé.

d’un âge chroM. R.

ARRIÉRATION QUOTIENT

MENTALE,

DÉVELOPPEMENT,

D’INTELLIGENCE

le plus

possible aux personnes du groupe familial. M. G.

fréquente,

C’est l’évaluation

Besoin qui se manifesterait par une tendance éprouvée par le sujet à se sentir proche d’une personne qui lui ressemble ou qui l’aime, avec laquelle la coopération ou les échanges lui soient agréables ; à plaire à cette per-

Absence

de

structure

biologique.

Ainsi,

développement

cas d’agénésie

constituent

utiles en psychophysiologie.

l’agénésie

du corps calleux

une approche originale différentiel

d’une

permet

du fonctionnement

de chacun de nos hémisphères

point

ou gestationnel

écoulé depuis

d’origine

premier

AGENT n.m. (angl. Agent)

à laquelle se réfère l’état civil.

L’âge conceptionnel le temps

la plus

jour

la conception.

est fixé arbitrairement des dernières

mère. La marge d’erreur

règles

est Le au de la

est de plusieurs

jours. L’âge corrigé n’est utilisé

que pour les pré-

maturés. Il est calculé de la façon suivante : on compte le nombre de semaines et de AFFILIATION (BESOIN D’) (angl. Affiliation Need, Need for Affiliation, N Aff)

AGÉNÉSIE n.f. (angl. Agenesis)

P. L.

de s’affi-

congruant

ou par

cérébraux.

ce début.

modation

ses modes relationnels

l’âge postnatal

des modèles

L’âge postnatal est le temps écoulé à partir

en devenant

par l’âge conceptionnel

Certains

L’accom-

au thérapeute

L’appa-

à l’autre.

peut être perçu comme

un presse-papiers,

Il y a plusieurs

d’affilia-

le tracking,

de l’environnement.

de ce sur quoi on peut agir. Ainsi, nous per-

suivi à la trace, et le mimétisme. lier à la famille

riement

du degré

une

sur ce que l’on perçoit en fonction

AFTER-EFFECT

AFFILIATION n.f. (angl. Joining)

permet

d’expérience

estimation

ÂGE MENTAL

des propriétés

J. P. et M. B.

techniques

la meilleure

rocaille ou un marteau.

chaleur, froid).

Les trois principales

donne

dans certains M. R.

biologique.

sales essentiellement),

alors que l’âge postnatal

alors

au niveau périphérique

les Vertébrés,

ment biologique,

de comparer

Une

AFFORDANCE n.f. (angl. Affordance)

restrictive,

l’afférence

du niveau de développe-

plus élevée que celle des hommes.

R. L.

Entrée d’un système

prié à l’évaluation

maturés a permis dans une certaine mesure

ments sociaux.

AFFÉRENCE n.f. (angl. Afferent System)

paraît le mieux appro-

femmes tendent à avoir une note moyenne

besoin d’accomplissement*.

et les senti-

DE LA PSYCHOLOGIE

jours

qui séparent

prématuré

l’âge gestationnel

de l’âge gestationnel

né à terme (soit 40 semaines). ensuite

le chiffre

obtenu

tal du bébé prématuré.

du

d’un bébé On déduit

de l’âge postnaAinsi,

un bébé né

Type de cas sémantique qui désigne, dans une phrase ou dans un LING.

texte, celui (ou ce) qui fait l’action. Type particulier d’objet qui se détermine lui-même dans ses actions. GÉNÉR.

Outre

les personnes,

qui sont bien évi-

demment

des agents, des objets

les robots

« intelligents

clus dans la présente confond de l’animé

» peuvent définition,

pas avec la définition (d’autant

très nombreuses

plus qu’elle

être inqui ne se

biologique exclut de

espèces de vivants).

5 semaines avant terme, aura à l’âge post-

La théorie cognitive

natal de 13 semaines,

trois classes de propriétés

un âge gestationnel

tels que

de Leslie (1995) retient

de 48 semaines (35 + 13) et un âge corrigé

qui distinguent

de 8 semaines.

physiques : des propriétés

du monde

réel

les agents des autres objets mécaniques,

des 27

GRAND DICTIONNAIRE

propriétés

DE LA PSYCHOLOGIE

référées à l’action et des proprié-

psychiatrique,

tés cognitives.

quence,

Les propriétés

mécaniques.

Les agents pos-

sèdent une source d’énergie interne et renouvelable, simples

objets physiques

d’énergie

des

dont les sources

sont externes. Les agents sont, de

ce fait, considérés

comme

et apparaît

principale

À tel point

(ou de force)

à la différence

tion

la source de la

à la fois sa cause et sa consé-

du XXe, et que l’agitation

moitié

comme le symptôme doit traiter commencé tation

Les propriétés

d’action.

agents se meuvent événements,

et prennent

mais encore

poursuivant

les

part aux

ils agissent

en

qu’ils perçoivent.

au contraire

À cet égard,

avec les objets, ils agissent

en

d’un état de la réalité qui n’est pas

encore arrivé

: ils agissent ou réagissent

quelque

à

sorte habituel

d’aliénés

exclusivement,

ne s’applique

pas seulement

l’action

L’intentionnalité

des malades ». L’effort

caments

téléolo-

gique, elle est aussi psychologique, où elle implique priétés

la reconnaissance

cognitives

au sens des pro-

des agents et des liens

entre leur traitement

de l’information

et

leur comportement

(il va faire A parce qu’il

croit

se trouvent

que X). Ainsi

liées la notion

fortement

d’agent et celle d’accès méta-

représentationnel

à l’intentionnalité. J. N.

A., 1995, « A Theory

Sperber, (Eds),

D., Premack,

Causal

Clarendon

of Agency

D., et Premack,

Cognition

(pp. 121-141),

par une série de

», in A. J. Oxford,

de loin

pouvait

Dans

être provoquée asilaire

elle-même.

souvent

du pavillon

de l’atmosphère

» permettait

de calmer l’agitation

et pouvait

conduire

la disparition

des malades,

tout

l’hôpital

du quartier

». Mais

psychopathiques,

maniaques,

épileptiques,

schizophré-

hystériques

et alcoo-

liques seront les cadres les plus fréquents Mais celle-ci ne se déclenche,

le plus souvent,

que dans une situation

généralement du milieu

au patient,

de vie pénibles,

même insupportables

28

accompagne

avec

ou avec devenues

pour ce dernier,

chez lui, soit à l’hôpital. l’agitation

en rapport

soit

C’est pourquoi souvent

l’urgence

lobe pariétal

essentiellement

c’est aussi à cette

des neuroleptiques,

à utiliser

la chlorpro-

mazine.

Ce médicament

a un effet sédatif

puissant

sur l’agitation.

Il en est de même

de tous ses dérivés

si largement

de la naissance

employés

par les structures

pour les agnosies tactiles

somatiques,

dans le lobe temporal

agnosies auditives le lobe occipital

déclenchants

mêmes de

que l’accès

par une prescription appropriée.

sone, halopéridol,

médica-

Certaines

fiques du traitement

molécules

comme

de l’agitation

spéci(fluani-

lévomépromazine,

sul-

(aire de Heschl)

J. P.

(aires associatives)

fond renouvellement le domaine

des recherches

des agnosies sous l’impulsion

la psychologie

cognitive

Ces recherches des déficits

et de l’intelligence

visent à préciser

agnosiques

On distingue,

pendant

selon

concernée,

la modalité

des agnosies

et visuelles

(l’odorat

au niveau Certaines

supramodales

sen-

tactiles,

et le goût,

symbolique,

pas d’y repérer

spécifiques).

dans

l’organisation

et

des différentes

de l’information

per-

ceptive. J. P. et X. S.

AGONISTE adj. et n.m. (angl. Agonist)

Se dit d’une tion

molécule

qui mime

du neurotransmetteur

site récepteur quent

des

propriété structurales

l’ac-

sur son

et entraîne

par consé-

effets

identiques.

provient

des

analogies

entre

l’agoniste

existant

Cette

et le neurotransmetteur. S. P.

AGONISTIQUE adj. (angl. Agonistic) ÉTHOL.

Se dit d’une

cifique

susceptible

un combat

conduite

effectif,

mais parfois

à ses actes initiaux,

en partie

ne

des agnosies

agnosies

sont ce-

comme les agnosies

on décrit

différents

types

intraspé-

de déboucher

sur aussi

au moins

ritualisés.

l’occupation

de l’espace, etc., les

agonistiques

la distribution

pour la repro-

jouent un rôle dans

spatiale et dans la régulation

démographique

d’une

population.

Elles

peuvent revêtir une forme très violente, lors des combats

par

entre fourmi-

lières ou bandes de Rats, ou une forme ritualisée exprimant

une rivalité

sans risque

de blessure. Le terme est parfois interspécifiques

étendu à des rapports

apparus

en situation

de

concurrence,

mais ne saurait s’appliquer

des conduites

de prédation.

spatiales. Enfin, au sein d’une même modalité sensorielle,

la nature

en les situant

normal

étapes de traitement

exemple

formes.

permettent

de

artificielle.

conduites

Atteinte des fonctions d’intégration perceptive caractérisée par une incapacité d’identifier certains objets et

utilisés

dans

de travaux et de modèles en provenance

duction,

AGNOSIE n.f. (angl. Agnosia)

moins

pour les

Depuis les années 1970, on assiste à un pro-

Liées à une concurrence

auditives

et dans

agnosies visuelles.

réduite

etc.).

sorielle

pour les

On sait, de nos

se sont même positionnées

topride,

et

en charge aussi bien les élé-

ments contextuels lui-même

bien embar-

et de l’entretien

psychiatrique.

dans le

de

autant de types d’agitadéficitaires,

se situent

de ces

d’agités,

époque (1952) qu’on commence

menteuse

confusionnels,

troubles

responsables

« à

en même temps que la transformation

lence, le théâtralisme, l’érotisme, la violence, l’anxiété et plus généralement tous les phénomènes à expression émotionnelle et motrice d’un état d’inadaptation grave et actuelle dépendant à la fois d’une structure psychopathologique particulière et de conditions environnementales défavorables.

des conditions

le plus

progressivement

totale

jours, prendre

l’intolérance

collectif

Les lésions corticales

le fonctionnement

générale

liées

du schéma corporel.

trait que la « modification

l’institution

tion que de maladies mentales en cause. Les

(somatognosies)

des modèles qui décrivent

de l’agitation

On peut décrire

agnosies somatiques

On décrit aussi des

dans un quartier d’agités, P. Paumelle mon-

Comportement à base d’excitation psychomotrice, où peuvent se manifester l’agressivité, la colère, la turbu-

particulière

et entre-

sa thèse sur le Traitement

rassante,

AGITATION n.f. (angl. Agitation)

de l’agitation.

les

Ce n’est qu’au

a ainsi fait oublier la question,

niques,

les médi-

seront

en psychiatrie.

de

de nos jours. Et l’usage des neuroleptiques

Press.

états anxieux,

aura

but la sédation

neurosédatifs

le premier Bibliographie Leslie,

ou presque

; et c’est pourquoi

plus utilisés

en

et l’asile

thérapeutique

principal

cette agitation

l’agi-

à peu près égal à celui

tenue par l’institution

au niveau de

: elle n’est pas seulement

constitué

des visages [ou prosopagnosie],

à des perturbations

spé-

l’état

de l’aliéné,

a été exclusivement,

l’agitation cognitives.

comme

des objets,

a

début des années 1950 qu’on a réalisé que

distance dans le temps et dans l’espace. Les propriétés

considérée

donc comme

de ce qui concerne leur contact

mécanique

était

des conditions

pour les aliénés,

cellules en nombre

des buts et réagissent à l’envi-

ronnement

fonction

Non seulement

à s’occuper

dans le domaine

: l’agnosie

l’agnosie des couleurs).

que

que « l’on

on décrit

des stimulus

l’agnosie des lettres [ou alexie agnosique] et

J. B. M. Parchappe

en 1853 que depuis

visuel,

la nature

(par exemple,

l’agnosie

apparaît

le plus important

l’aliéniste.

ciales d’habitation

objet).

».

tout le XIXe siècle et la première

pendant

de la causalité

un

à interner

selon

considérés

que fou et agité se confondent

force quand ils sont en interaction avec des objets, et estimés déterminer la direction soulever

la manifesta-

de la « folie

écrivait

(par exemple,

comme

d’agnosies

à

J. G. AGRESSIVITÉ,

RITUALISATION,

TERRITOIRE

GRAND DICTIONNAIRE

La théorie

AGORAPHOBIE

AGRAMMATISME

n.f. (angl. Agoraphobia)

n.m. (angl. Agrammatism)

Peur

immotivée

se traduisant

l’appréhension bilité

et

parfois

l’impossi-

seul,

des places,

de traverser,

des ponts,

des rues,

un tunnel

par

de passer

ou de se trouver

dans

espace découvert. recouvre

peur de se rendre

également

dans des lieux

la

publics,

d’être pris dans une foule, un rassemblement

ou un moyen

de transport

public

dont

on ne pourrait

s’échapper

rapide-

sensations

d’angoisses

vertigineuses

dont

dans des lieux publics, confiné

s’écarter

et de

parfois de

chez lui et de ne pouvoir

d’un étroit périmètre

tant leur diagnostic

(DSM-III

suivant

non accompagnées les troubles tains

mentaux

cliniquement,

d’agoraphobies

cas, survenir

pendante

d’une

atteinte

motrice,

se voyant

dans

certaines

aphasies

d’expression

de l’écriture,

et

dans

les syndromes

sont ou

Comportement

L’intention

de faire

l’agression

proprement

de normes,

ou d’un

phy-

lien entre frustration gréable) et agression.

(stimulation

mal

admise,

subjectivité

Une reformulation

distingue

(

les termes

NORME

« intention

» et

subjectifs.

Cette

fait en sorte que victime,

agres-

seur et observateur

ne s’entendront

pas

handicap

entraînant,

d’agression.

généralement L’agression

pas pour but premier

s’échapper d’un

maintenir

son statut ou son pouvoir.

également, celle de se donner

pulsive,

débute rarement

avant l’âge

n’a

de faire mal, mais de

ou de préserver, appelée

types

instrumentale

lieu, celle de ne pas être secouru à temps et, en spectacle.

deux

par exemple, L’agression

im-

aussi hostile ou émotion-

nelle, a pour but essentiel de nuire à autrui.

de 20 ans et, d’après les études disponibles,

C’est donc cette dernière qui sera envisagée

semble

ici.

prévaloir

chez les femmes.

celles qui exercent

une profession

les hommes, ses conséquences et social

Chez et chez

sur les plans

en augmentent

la

gravité.

On parle parfois sion, de violence, d’agressivité. tinguer

est classée parmi les troubles

anxieux et constitue

une indication

ou de thérapie

de psy-

comportemen-

indistinctement

Les chercheurs

de précision. sion physique. une tonalité

des symptômes

correspond

manifestations pression, impression

théorie. Selon la théorie

d’attaques

de panique

telles que palpitations,

gêne thoracique, de vertige

ou de op-

transpiration,

ou d’évanouisse-

dinale

plutôt

lative égoïste, un individu nière agressive lorsqu’il

pas acceptable,

sonne qui a l’habitude

ment, etc. M. A.

manière

agressive.

s’estime personnel-

lement lésé par rapport à d’autres individus quelqu’un La privation

nelle interviendrait

relative

lorsque

pas au niveau

en tant que membre rapport

les gendarmes D’autres

distinctions

la personne mais

d’un groupe

bénéficient

à l’inverse

frater-

individuel

à un autre groupe

mentaires,

pas

attendue, alors que d’autres

l’obtiennent). ne réagit

qui n’obtient

lésé par

(par exemple, d’heures supplé-

d’autres

militaires).

ont récemment

été

proposées par Guimond et Tougas (1994) ; elles veulent rendre compte plus des mouvements

de contestation

l’agression

sociale

que de

individualisée.

» est due à L. Berkowitz

à l’agressurtout L’hostilité attitun’est

pas, et je suis

prêt à lui faire un sort). L’agressivité, à elle, désigne la personnalité

de ma-

tration-agression

(telle personne

je ne l’aime

réagirait

re-

davantage

à la composante

de l’agression

de la privation

la plus célèbre de la « frus-

qui peut mener

d’agression.

deux versions de cette

La reformulation

La colère implique

émotionnelle

et

Jusqu’à pré-

dis-

préfèrent

La violence se limite

à un comportement

lorsqu’elle

d’hostilité

ces termes pour obtenir

tale. Il reste cependant à préciser l’étiologie de l’agoraphobie

de colère,

d’agres-

absolue, mais relative,

sent, on a distingué

une promotion

On distingue

désa-

relative. Ce ne

qui importerait.

une agression.

outre la peur de ne pouvoir

s’accompagne

serait pas la valeur de la privation

communé-

du

célèbre de cette théorie

est celle de la (dé)privation

culier constitue

ino-

pas cri-

ou la suffisance

Dans cette définition

SOCIALE.)

D’autres

ainsi que la nécessité

des compo-

et souvent

mais ne s’y limite

avec

sur l’étude brusque

une certaine

météorologiques).

(par exemple,

des attaques de panique

de

par exemple, des injures et des

sur le fait qu’un acte parti-

pinée est un énorme

chothérapie

; elle comprend

nécessairement

dont la survenue

L’agoraphobie

de frustration

se porte plus

santes somatiques

déclenchent

désagréable » a remplacé celle

L’attention

les agoraphobies.

professionnel

que des frustrations

adopté

accident.

On s’écarte ainsi de l’hypothèse

de toutes

et que des situations

une agression. Par la suite, l’expression

dite d’une violation

« mal » sont relativement

serait à l’origine

ne mène

tiques ont visé le caractère inné de la réaction agressive, sous-entendu par la théorie,

ou psychologiquement.

apparue

frustration

n.f. (angl. Aggression)

siquement

quelle une angoisse de séparation

d’un but),

variations

deux types

suivant la-

d’une frustration

AGRESSION

de faire mal à autrui,

de

toute tenta-

dans la poursuite

que toute

(elle inclut,

l’intention

indépendamment

sa

Ensuite, si l’on s’en tient

classe de frustrations

SOCIAL.

dans cer-

autres

Tout d’abord,

prévient

pas à une agression

amé-

de panique,

il est clair

s’est

elle a provoqué

classique

(un obstacle

précé-

aux niveaux théorique,

première

« stimulation

ment

L’agoraphobie

indé-

serait

Si cette théorie

et empirique.

à la définition

même invi-

invisible,

nombre de critiques

n.f. (angl. Agraphia)

grave

entre frustration

très heuristique,

tive de réfutation.

et alii,

une agression et toute

même

AGRAPHIE

et DSM-III

pouvant,

agression,

de

il y aurait

et agression. Toute frustration, sible, déclencherait

rendre

(Dollard

1939). Selon cette formulation,

montrée

Altération

pour

est la théorie

la frustration-agression

dée d’une frustration.

du langage dans la schizophrénie,

l’agoraphobie.

spécifiquement

de désin-

J. P.

permet-

qu’elles

d’attaques

paniques

dans l’enfance

syn-

Dans les cas

les classifications

des troubles

R) distinguent,

aussi aphasie

de sécurité dont tous

rester seul chez lui.

ricaines

appelée

qu’à l’intérieur

lui sont familiers.

actuelle,

une forme d’aphasie

C’est parfois une forme

tégration

de l’agression

un lien causal universel

démentiels.

les plus graves, il ne lui est plus possible de

À l’heure

taxique.

compte

la plus répandue

formulation

l’intensité

au point

de son domicile

les recoins

C’est généralement

La théorie

conceptuel

peut être telle que le sujet évite de se rendre rester

syntaxiques.

J. P.

en 1871, l’agora-

phobie est accompagnée

et des

une dyslogie.

ment. par C. Westphal

cor-

des désinences

d’expression,

L’agoraphobie

Décrite

marques

dans un

de construire

ses phrases avec mésusage

ou disparition

de la frustration-agression et ses reformulations

Perte de la capacité rectement

DE LA PSYCHOLOGIE

quant

d’une per-

de se comporter

de

(1993).

Selon cet auteur,

désagréables à l’action, choisira

provoquent

les stimulations deux tendances

la fuite ou l’attaque, en fonction

des circonstances

de ses expériences antérieures. à l’attaque siologique,

entraînera

transformera inhibitions

phy-

moteurs

le rappel d’épisodes

sifs, une émotion

et

La tendance

une activation

des comportements

de préparation,

et l’individu

de colère diffuse.

en agression impulsive

agresElle se si les

à l’égard de celle-ci ne sont pas

trop élevées, et ce d’autant

plus facilement 29

GRAND DICTIONNAIRE

DE LA PSYCHOLOGIE

que l’environnement

comprend

associés à l’agression.

Si la valeur prédictive

de cette formulation

n’est pas énorme, elle

explique

remarquablement

bien deux phé-

nomènes très intéressants. L’effet

vue d’armes

d’une stimulation

peut faciliter

désagréable

le passage à l’acte agressif.

Non pas que l’arme ment l’outil

devienne

de l’agression

et même contradictoire la dissuasion.

plus facile-

; ce serait trivial

avec l’hypothèse

de

La vue de l’arme faciliterait,

en fait, n’importe

quelle agression pourvu

que cette arme soit associée à l’idée de violence. Les facteurs

cognitifs

tants dans cette conception. pend de la signification est anxiogène, bitions

sont imporLa réaction dé-

de l’arme. Si l’arme

elle augmentera

les inhi-

de la réaction

agressive.

à l’égard

L’arme n’est qu’un exemple d’indices ciés à l’idée d’agression.

asso-

Les films agressifs

peuvent avoir, et ont, le même effet. Le bouc émissaire.

facteurs

L’environnement

sont

et de

d’agression, entraîner

est indubitablement

facteur le plus important d’agression.

d’envisager

le

dans les manifes-

Cela ne dispense

pas

Il n’y a pas de consensus quant à l’innéité de l’agression,

mais tout le monde

corde

un instinct

à rejeter

s’ac-

qui « pousse-

rait » l’agression en dehors de l’individu.

Ce

qui est certain, c’est qu’il existe des facteurs génétiques

qui contribuent

à susciter

passages à l’acte plus fréquents aisés. Assurément,

des

et/ou plus

les hormones

sexuelles

mâles et, sans doute, le chromosome constituent

de tels facteurs.

est de mieux facteurs

influencent

comment

le processus

sion. En ce qui concerne XYY,

par exemple,

représentés ailleurs

XYY

Le problème

comprendre

ces

d’agres-

le chromosome

ses porteurs

sont sur-

dans les prisons. Il semble par

que ces hommes

la moyenne.

moins

contre-sélectif. existant

ceux-ci

prennent

minimisant La sélection

d’une

impliquant tement

de sélection

entre

des jeux

d’adaptation

portant

déclenchement

nible

dans l’environnement

susciter

d’inhibitions

théorie

particulières.

du bouc émissaire

répandue (

et de ne pas est largement

INTERGROUPES.)

leurs aspirations, munauté

puissante,

Parmi

est relativement

les enfants

bagarreurs

à l’école,

Frustrés dans d’une com-

par de l’agression

en-

qui seraient

considérés

comme responsables.

le resteront

stable.

qui concerne l’agression instrumentale,

vers les membres d’une autre communauté, moins

nalité, l’agressivité

traits de person-

intergroupe.

les membres

réagiraient

à d’autres

beaucoup

dans le domaine

RELATIONS

La

Contrairement

à l’âge adulte. En ce

a pu être un renforçateur d’individus.

pour

beaucoup

Quant à la stabilité

de l’agres-

sion impulsive, ticularités

elle

elle peut être due à des par-

du style cognitif

ou du processus

émotionnel. J.-P. L. ÉMOTION,

RELATIONS

INTERGROUPES

La catharsis ÉTHOL.

Une idée fréquente l’agression mite

fonctionne

à pression.

permis,

consiste

comme

Si aucun

la marmite

les gens peuvent

à croire

que

une mar-

exutoire

n’est

explose. Si, par contre,

manifester

leurs pulsions

agressives à petites doses, ne serait-ce que de manière

vicariante

(par exemple, par la

Attaque

tant de l’exacerbation agonistique. L’agression orientée

attribuant

motivation

cette hypothèse nifestations plutôt

vont

qu’elles

ne signifient

rarement

une conduite

: en règle générale, les ma-

une situation

s’autorenforcent

ne purifient.

individus

Ces résultats

pas pour autant que l’expres-

sion de griefs, à l’occasion

d’un conflit

par

contemporaine

de concurrence

biologiquement

comme

qui survient

l’accès

dans

entre deux

à un même

nécessaire à la satisfaction ritoire),

comme une

d’une fonction

importante

proie, partenaire

objet

: étendue (tersexuel.

: celle

tout congénère,

des rencontres,

composite

cette théorie

dite du Bourgeois

dans une population

et à déterminer

ainsi la diffusion

du comportement

territorial

dans le patri-

moine éthologique

de l’espèce. J. G.

AGONISTIQUE,

AGRESSIVITÉ,

DOMINANCE,

TERRITOIRE

AGRESSIVITÉ n.f. (angl. Aggressivity, Aggressiveness)

Tendance à attaquer autrui, ou tout objet susceptible de faire obstacle à une satisfaction immédiate. L’agressivité,

qui n’est pas synonyme peut

se manifester

comportements

par de

différents.

caractère

l’attention

en raison

spectaculaire

Ils vont des gestes menaçants

au meurtre,

utilisent

ou un médiateur indirectement

la force de l’agresseur

(arme),

peuvent s’exercer

(envers des objets).

De la tolérance plus ou moins grande de la société à leur égard dépend le seuil à partir duquel ils deviennent

des délits, voire des

crimes.

agressives

Les attitudes

(regards,

etc.) ont un caractère très pro-

sivité

rence intraspécifique

agressives peuvent l’être ouvertement

de la situation

réinterprétation

qui sera responsable

diminution

éventuelle

contre, la non-expression peut entraîner

de la

de l’agression.

Par

des mêmes griefs

une augmentation

dance à se montrer

et c’est cette

de la ten-

agressif, non pas à cause

et concourt

lation démographique. un agent sélectif

Par là, elle constitue

qui exclut

dance les animaux

Ce mode de sélection

conduisant,

rie de Berkowitz,

« course aux armements

ruminations

agressives.

tant

en génération,

une limitation,

vocateur

et peuvent

plus active

de gé-

du fait qu’un

en retour.

insi dieuse (médisance, Enfin,

les fantasmes

mement

une agresLes paroles

ironie,

causticité).

et les formations

de

à valeur agressive sont extrê-

fréquents

et d’ailleurs

utilisés

dans la cure analytique.

pour-

Chez l’enfant

et l’adolescent,

excès

troubles

de

(me-

ou de façon plus

le thérapeute

à une forme », rencontre

déclencher

naces, insultes, critiques)

l’inconscient

aux agressions.

nération

de

de la descen-

les moins aptes à résister

d’une pression accrue, mais, selon la théoà cause d’un surcroît

à la régu-

de leur

dangereux.

présente la forme la plus directe de concur-

réinterprétation

le

et potentiellement

tion des griefs peut fournir

d’une

Les

actes agressifs sont ceux qui retiennent

Dans un cadre darwinien,

l’occasion

et

qui attaque sur son ter-

à l’emporter

mimiques, re-

du

celle de

exemple, ne puisse être bénéfique. L’exposi-

l’agression

de

agressives.

stratégies

que la stratégie

plus souvent

À la diffé-

mais plutôt

régulatrice

pour

sur

éventuellement

l’agression

distincte,

de

d’agression

à l’encontre

entraînant

rence de Lorenz, l’éthologie

C’est l’hypothèse nées expérimentales

qui débouche

mode

des valeurs de coût et de bénéfice

nombreux

une mobilisation

blessures et mort de l’opposant. considère

tend

un

et cède lorsque il est en dehors. En

de violence,

représente

un combat,

résul-

d’une conduite

de l’organisme,

vision de films agressifs), la pression tombe. de la catharsis. Les don-

intraspécifique

aléatoire

qui cède à tout opposant,

montre

à cause de leur intelligence.

qu’à

sur les conditions

trois

Faucon, attaquant

ritoire

prévoit

des conduites

Elle distingue

dans

leurs réactions,

se

où les ren-

de manière

La théorie

sique, et qu’ils soient moins

qui a le seul tort d’être dispo-

affrontés,

entre les individus.

aux résultats

inhibés

du compor-

individuel

contres s’opéreraient

celle du Bourgeois

dans des interactions

ritualisée,

sous-populations

un niveau purement

intelligents

soient

agression

graves.

conçoit plus aisément selon un mécanisme

la Colombe,

que

de blessures

des deux individus

phy-

innocente,

qui dimiritualisée,

une modification

agressives, à cause de leur apparence

sur une personne

d’une espèce per-

une forme

le risque

désagréable,

peut se déplacer

devient

génétique

met alors une pression sélective

davantage

l’agression

La communauté

entre membres

élevées quant à la source de la stimulation sur un bouc émissaire,

30

chez les deux opposants,

soient plus cos-

Il se peut donc qu’ils

impliqués

de par les blessures qu’il peut

nue les conséquences nocives des combats ;

d’autres influences.

tauds et peut-être

Si les inhibitions

génétiques

personnalité

tations

des armes. La simple

au moment

Innéité,

des indices

du comportement

par

de nombreux peuvent

avoir

GRAND DICTIONNAIRE

une connotation

agressive

songes, troubles

alimentaires,

vais résultats

scolaires,

latente

Approches

: men-

fugues, mau-

conduites

Différents

margi-

courants

donné proche

Évaluation

logue ou le criminologue, l’agressivité fréquent,

d’un individu

donc de prévenir agressives.

de

est un problème

essentiel et extrêmement

Elle est sous-tendue

telle

l’évaluation

difficile.

la survenue de conduites

prédiction

de façon

éléments comme

étant

Quelques

toutefois

être dégagés

des facteurs

prédisposant

à une plus grande potentialité l’existence

de violences

fance, des antécédents sivité

:

subies dans l’end’agres-

envers les autres mais aussi envers

soi-même,

ainsi que certains traits de per-

sonnalité,

comme l’impulsivité,

émotionnelle,

une labilité

une irritabilité

une intolérance

caractérielle,

aux frustrations

(comme

dans l’abandonnisme). À ces données s’ajouter

les apports

giques. profil

très parcellaires

Le MMPI, type d’une

montre

des tests psycholo-

personnalité

projectifs

paranoïa,

permettent,

sonnalité Enfin,

Les tests

eux, une approche replacée dans

de la structuration

de la per-

et de ses mécanismes

il faut signaler d’évaluation

qualitative

de l’agressivité

d’hostilité

de défense.

l’existence

spécifiques

d’outils

quantitative (questionnaire

été retrouvé

Aucun

élément

n’a

comme étant lié de façon spé-

et indiscutable

recherches

génétiques

tendu « chromosome

de la

les malades mentaux dangereux. mark, une étude systématique pelés aurait retrouvé

et

Au Danechez les ap-

une impulsivité

plus

chez ces sujets. Mais ces notions

sont à replacer dans le contexte

d’une per-

sonnalité

anomalies

marquée

un retard mental), univoque

Sur le plan hormonal. simplificateur l’hormone

et toute

est abusive.

Il apparaît tout aussi

de faire de la testostérone de l’agression,

semble effectivement sensibilité

par d’autres

même

si elle

jouer un rôle dans la

à la menace et à la frustration.

triomphe

la

l’agressivité,

la structuration rapport

en particulier

progressive

à l’objet.

comportement

et elle

dans la matura-

tion de la personnalité,

Pathologies

psychiatriques

et agressivité

Dans les états névrotiques, d’autant

moins

l’agressivité

apparente

avec l’agressivité.

du sujet par

n’est sans rapport

En ce qui concerne

s’exprimer

que les méca-

l’agressivité

obsessionnelle

les

plus masquée par des formations

réaction-

nelles extrêmement

Quelques

organisées.

tics,

ironie),

mais

désir de punition. vité s’inscrit

Chez les psychopathes,

mentée.

sant à un trouble

Les états psychotiques

vité ne peut trouver

son sens positif.

fants privés d’amour,

« En-

ils deviendront

des

adultes pleins de haine » (R. Spitz). L’approche

biologique

les travaux

des neurophysiologistes,

particulier tout

comportement

portement

instrumental

par en

Pour cet auteur,

agressif

l’angoisse

s’inscrivant

une biographie

voient

motivée,

discordante

de l’intrication

« réflexe

» en grande

génétiquement,

dépressions

partie

redouter

un niveau où

une connotation

les expériences

et le contexte

de l’agressivité

socioculturel.

la notion

est totalement

on a pu montrer taines structures

Sur

d’un centre réfutée, mais

le rôle essentiel

de cer-

cérébrales : dans la modé-

ration de la réactivité

aux stimulus

sogènes » interviendraient l’hypothalamus

per-

« agres-

en particulier

ventromédian,

les noyaux du raphé. C’est dans ces noyaux que se situent sérotonine,

la plupart

ce qui corrobore

déficit

sérotoninergique

tations

d’agressivité

sur laquelle neurones

la notion

d’un

excessive. L’amygdale,

se projette centrale

comportement

à

lors des manifesune partie

sérotoninergiques,

une structure d’un

des neurones

de ces

semble

être

dans l’élaboration agressif

: c’est à ce

Mais, outre ce cas exrepérer

des mani-

toujours

un risque suicidaire. faire

Chez l’enfant

tout comportement rechercher

faire agres-

une pathologie

dépressive sous-jacente. L’agressivité niques

des états déficitaires

traduit

l’altération

orga-

du contrôle

émotionnel. Chez l’épileptique, ment

elle s’inscrit

dans les troubles

classique-

de personnalité

mais elle peut aussi survenir

en paroxysmes

lors des crises, allant jusqu’à la fureur épileptique,

le septum et

le suicide altruiste

et elles doivent

et l’adolescent, sif doit

un modèle

agressives discrètes au cours des

de comporpré-

l’illustre

des mélancoliques. festations

trois

affective, en fonction du vécu individuel, enfin un niveau d’élaboration cognitive où sont pris en compte

;

entre auto- et hétéroagres-

trême, on peut souvent

tement

dans les

aux persécutions

Les états dépressifs représentent

de cette straté-

: un niveau

directe avec

la déstructuration

en réaction

relationnel.

possibles

de mécanismes

des schizophrènes

sivité, comme

niveaux

des

psychoses délirantes aiguës ; agressivité im-

ou de désirs, soit la défense contre ce qui menace l’intégrité physique ou l’équilibre schématiquement

survenir

en relation

psychotique,

tour-

dans

de besoins

gie comprendrait

frus-

dans les délires paranoïaques.

une stratégie, dont les buts sont soit l’affir-

L’élaboration

à la moindre

agressifs

divers : agressivité

agressivité

est un com-

de soi et la satisfaction

l’élaboration

de la conscience et le vécu délirant

est dominée

ceux de Karli.

les passages à l’acte

surviennent

comportements

l’agressi-

de l’autre.

court-circuitent et jalonnent

et le

dans la mise

en échec et la culpabilisation

lences exercées très tôt par le père, aboutis: l’agressi-

le remords

Dans l’hystérie,

tration

symbolique

à l’acte

et sont souvent mar-

plus ouvertement

psychique,

(colères,

les passages

des carences affectives précoces et des vioet à un

que

est la plus intense mais aussi la

agressifs

défaut d’élaboration

de

de façon codée, sont plus effi-

comportements agressifs pathologiques, la clinique psychanalytique insiste sur le rôle

de l’identification

est

nismes de défense, qui lui permettent

qués par l’ambivalence,

par

Pour D. Lagache, aucun

humain

a un

et de contrôle.

restent exceptionnels

supérieure

(XYY) chez les criminels

rôle essentiel de modulation

C’est dans la névrose

agressi-

et de dévoration)

le plan physiologique,

d’un chromosome

préfrontal

de destruction

est associée au stimulus

», dernier

le cortex

émergences peuvent se manifester

fait

du crime

Enfin,

sa signification

très importante dans la première enfance, apparaît dès les premiers mois (fantasmes

ont beaucoup

du pré-

acquiert

aux

caces.

et naît le comporte-

: certaines études ont constaté

Y surnuméraire

interprétation

destructrice

des

correspon-

: de la désunion

programmé

la notion

S. Freud

au dualisme

sonnelles

criminologie

(en particulier

globalement

Les

avatar du courant bioanthropologique la fréquence

de vie et de mort,

Dans

d’union-désunion

à l’agressivité.

parler d’elles en induisant

marquée

de

etc.).

Sur le plan biologique.

pulsions

mation et

de Caine, échelle d’hostilité

Buss-Dunkee,

cifique

des échelles

manie.

plus globale de l’agressivité, le contexte

pas de

agressive,

souvent une élévation

psychopathie,

peuvent

s’il ne retrouve

la notion

joue un rôle fondamental

agressive

personnels

des pulsions,

ment agressif. Pour M. Klein,

en pratique.

peuvent

de plus en plus

introduit

pulsion

de

avec la

par les psychanalystes. théorie

affective.

par référence

l’ap-

L’importance

ont été soulignés

précisément

de

fournit

et son lien complexe

vité-sexualité

suffisamment

Sur le plan psychopathologique.

sexualité

dant

de faire une

sûre pour qu’elle soit acceptable sur le plan éthique et utilisable

la plus complète.

sa dernière

par l’idée de prédire,

Il est impossible

La psychanalyse

l’agressivité

le psycho-

ont

théoriques

que le stimulus,

traces mnésiques,

(com-

phénoménologie)

des interprétations

l’agressivité.

niveau

psychologiques

portementalisme,

nales, etc.

Que ce soit pour le psychiatre,

théoriques

DE LA PSYCHOLOGIE

particulièrement

Il faut mentionner sions pathologiques l’agressivité

violente.

deux exemples d’expresbien particulières

: chez le patient

tique, l’agressivité

prisonnière

de

psychosomas’inscrit

sur

le corps ; chez le pervers, elle est érotisée et canalisée dans le scénario choisi. Enfin, l’alcool désinhibiteur,

et les drogues, par leur effet favorisent

la survenue

des

passages à l’acte agressifs. 31

GRAND DICTIONNAIRE

DE LA PSYCHOLOGIE

Traitement

méconnaissances

Outre les cas où elle s’inscrit ladie psychiatrique ment propre,

dans une ma-

peutique.

Celle-ci

devra souvent

différents

niveaux d’action.

Les chimiothérapies

oedipienne

peut nécessiter,

en tant que telle, une intervention

peuvent

place tout à fait justifiée

ments

plus

: certaines

sont maintenant

spécifique

situa-

cacité des thymorégulateurs bamazepine) désormais

établie.

que par la satisfaction

sèque qu’il

procure

de certains facteurs

avec certains

de soi (angl. contrôlent

indiquées

: les thérapies

tales permettent ment

peuvent

analytiques globale

offrent

des mécanismes

dimension

cite à privilégier,

plus

du problème

in-

dans toute la mesure du

des interventions

tion lors de conflits, visant à renforcer, tudes de tolérance, dérivation

actions pédagogiques les atti-

de compréhension,

de l’agressivité

tions symboliques

l’agressivité

de l’enfant

etc.,

vers des situa-

(fêtes, jeux, sports, etc.). J. P.

Ensemble des manifestations réelles ou fantasmatiques de la pulsion d’agression. PSYCHAN.

freudienne

évolué parallèlement sions.

de l’agressivité

à la théorie

Dans un premier

temps,

l’oeuvre

d’une

fique. Cette spécificité

Éducateur et psychanalyste chien (Vienne 1878-id. 1949).

rement

a

étudiées,

ment en deux :

distingue

de Vienne

et analysé par

un champ d’application

pos-

À la source

de

à la vie sociale, qu’il appréd’investi-

que les névroses, il repère une perdes relations

objectales précoces,

à l’analyste

de se situer

à

la place du moi idéal du délinquant.Son ouvrage principal,

écrit en 1925, est Verwa-

hrloste Jugend (Jeunesse à l’abandon). R. L.

les réactions d’évitement.

très précocement,

évo-

Leur in-

subdivise les réactions d’agrippe-

1. la réponse traction, 7 semaines.

observable Une traction

jusqu’à passive

du bras et de l’épaule entraîne la fermeture de la main et une flexion culations

de la délin-

qui les a particuliè-

des réactions

S. Freud

ne ferait que recou-

professionnelle

dans le domaine

et recommande

teraction joue un rôle décisif dans la genèse de la préhension volontaire. ( ÉVITEMENT.)

environ

autri-

il est admis en 1922 à la Société

turbation

Twitchell,

Twitchell

spéci-

une pratique

l’inadaptation

Réaction primitive réflexe de la main à des stimulations tactiles, par laquelle un bébé saisit un objet. C.M.

(August)

délinquance

des passions,

luent avec l’âge puis disparaissent.

vrir à ses yeux celle de toute pulsion : une poussée contraignante qui doit surmonter

de toutes les arti-

du membre intéressé ;

AIDE (COMPORTEMENT D’) (angl. Helping Behaviour, amér. Behavior)

Comportement

consistant

à apporter

une assistance à d’autres personnes dans des situations quotidiennes ou à porter secours à une victime dans des situations d’urgence telles qu’accidents ou agressions. Le concept de comportement distinguer

d’aide est à

de celui d’altruisme. Un compor-

tement est altruiste s’il est adopté volontaidans le but qu’une

modifiée

qui débute vers 2 semaines. Une légère pression de la paume de la main facilite

autre personne en bénéficie, et s’il est émis

simplement

une conséquence

en 1920, de la

de mort ; Freud rend alors compte

du sadisme

par la partie de la pulsion

mort mise directement sion sexuelle,

au service de la pul-

et du masochisme

par une autre partie de la pulsion qui reste dans l’organisme, la libido

par l’excitation

perspective

de Freud,

sion apparaît l’extérieur

(

sexuelle.

ACTING-OUT).J.

dans une perspective rente (l’Agressivité thèse d’une la relation

de mort

ces deux doigts, suivie de celle de toutes les

Dans la

agressivité narcissique

articulations

déclenche

la flexion

de

de la main. Un peu plus tard,

la pression de n’importe

quelle partie de la

comportement

positive.

Par contre,

un

d’aide peut être altruiste

ou

égoïste selon les motivations

Les facteurs

externes

Un comportement

de l’aidant.

dans la motivation

d’aide peut être spon-

tané ou non. Dans le premier

l’expression

ché (par exemple, l’index d’un adulte), et la

des comportements

tournée

prise est assez vigoureuse

une situation

d’agresvers

peu diffé-

en psychanalyse,

dans Écrits, 1966) puisqu’il

plus locale, entre

le pouce et l’index,

Lacan se place

quelque

4 semaines, une pression

Puis, vers

comme une fin en soi et non pour en retirer

paume est efficace, la main serre l’objet tou-

la pulsion

de mort

la réponse traction.

érogène

où elle est liée à

donc comme

même de la pulsion

de

dit,

s’il est adopté

2. le réflexe d’agrippement

avec l’introduction,

proprement

rement,

les obstacles. Cette vue sera sensiblement pulsion

32

Aichhorn

hende avec les mêmes méthodes

des pul-

pulsion

J. P.

sible de la psychanalyse.

J. D., 1986, Biologie

Toutes apparaissent

se refuse à reconnaître, comme A. Adler l’y invite dès 1908, derrière les conduites agressives

des comportements

Paris, P.U.F.

d’agrippement

La conception

sant dans les atteintes du nerf facial et du nerf glossopharyngien.

P. Federn. Il est l’un des rares à faire de la

P., 1982, Neurologie

d’agression,

Diminution marquée ou abolition complète du sens gustatif, se produi-

psychanalytique

Tou-

louse, Privat. Karli,

n.f. (angl. Ageusia, Ageustia)

quance,

de l’autre. Essai sur

et de l’adolescent,

INSOMNIE

AGUEUSIE

d’éducateur

AGRIPPEMENT n.m. (angl. Grasping)

de média-

en les valorisant,

REFLEX

AGRYPNIE n.f. (angl Agrypnia)

gation

: amélioration

de vie, tentatives

GRASPING

Après

TYPE A ET TYPE B

sociales pourront

s’avérer essentielles

des conditions

PULSION,

Paris, O. Jacob.

liales, de groupe).

parfois

mieux leur agressivité.

P., 1974, la Mort

Vincent,

possible, les prises en charge élargies (fami-

Enfin,

Scale) M. R.

Castets,

en jeu ; mais la

relationnelle

année.

que une

Bibliographie

; les thérapies

une appréhension

en

person-

Self-Consciousness

ACTING-OUT,

assez rapide-

des comportements

facteurs

être

comportemen-

de modifier

jouant

note élevée sur une échelle de conscience

reste plus hypo-

psychothérapies

de situation

dépend

agressifs, dans certaines circonstances, les sujets de type B. Les sujets obtenant

paraît

thétique. Différentes

à l’agresseur,

intrin-

de J. Strelau. Les sujets de type A sont plus

(lithium-car-

Celle des antidépres-

seurs sérotoninergiques

s’expliquer

nels tels que « l’appétit de stimulation », qui peut être évalué par un questionnaire

: l’effi-

dans cette indication

DIFFÉR.Le déclenchement de l’agression « spontanée », paraissant ne pouvoir

interaction

de façon

comme agressivolytiques

d’agrippement E. V.

R. L.

des traite-

utilisés

Le réflexe

persiste jusqu’à la fin de la première

que cette agressivité pourra être

associer

avoir ici une

préventive,

la formation

sa face interne.

dépassée.

théra-

tions d’urgence nécessitent un traitement sédatif par des tranquillisants. Dans une perspective

qui caractérisent

sys-

du moi » ; ce n’est que par l’identification

avérée, qui a son traite-

l’agressivité

tématique

et d’objectivation

1948,

émet l’hypo-

qui serait liée « à et aux structures

de

pour permettre

de soulever le bébé.

il s’agit de comportements du réflexe se développe

cadre de situations

à partir

semaine,

par l’aidant

16e

une indépendance chacun

adoptés en réaction

progressive

d’eux pouvant

marqué

par

des doigts,

se plier isolément

en réponse à une stimulation

localisée sur

adoptés dans le

activement

(volontariat).

recherchées C’est surtout

l’aide spontanée qui a retenu l’attention chercheurs, fournie

à

non prévue. Dans le second,

Un fractionnement de la

cas, il s’agit

et plus particulièrement

dans des situations

des l’aide

d’urgence.

GRAND DICTIONNAIRE

Cette attention

par ticulière

quence des questions de la passivité

posées par le constat

des spectateurs

à de telles situations. été un fait divers

Le point de départ a

semblables

: une jeune femme

fut

la victime

la scène de leur

plus d’une demi-heure, recherches

aucun de ces voila police.

Des

réalisées pour comprendre

ce

phénomène

ni n’appela (Latané

et Darley,

que l’absence

xalement

1970) ont

d’aide peut parado-

être une conséquence

du nombre

vateur

etc.), on a pu constater de personnes

vols,

que plus le nombre

présentes

et susceptibles

de

ressentie

par chaque assistant et à l’ambiguïté

de la

situation.

ont aussi un impact

de

: un obser-

susceptible

d’aider

positives

normes

envers soi et les autres,

morales

émotionnelle.

empathie,

intériorisées

et stabilité

Par exemple,

les personnes

qui ont sauvé des Juifs persécutés nazis se distinguent

d’appartenir

au même groupe,

de partager

la même identité

la personne

à aider

sociale

a également

un effet

favorable.

L’aide est plus facilement

nie entre

membres

d’une

que four-

même famille,

en la justice et une grande capacité d’empa-

étranger

dans une tâche si celle-ci

à un domaine

important

pour

l’estime qu’ils ont d’eux-mêmes. Leur crainte est en effet que l’ami ne fasse alors mieux qu’eux-mêmes

on observe qu’une

bonne humeur

dans ce domaine.

Qu’en

est-il

des facteurs

de la motivation

dants potentiels

? Un premier

aux ai-

constat

est

comportement

d’aide découle

lyse des coûts et profits Notamment,

souffrante

serait

d’autres, souci

l’aide

à une victime

motivée

par le désir de que produit

de la souffrance.

l’aide

La motivaégoïste. Pour

découlerait

de l’autre.

d’un véritable

De nombreuses

D’une part, plus les spectateurs sont nom-

puissants

conceptions.

breux, plus la responsabilité

de chacun est

Darley

et Batson

part, lorsque

chemin

de séminaristes

diluée par le nombre. la situation préter

est ambiguë,

la passivité

indication

chacun peut inter-

des autres comme

du fait

requise.

D’autre

qu’aucune

Par contre,

time

d’un

une

quelque

aide n’est

connaît

dans une situation



malaise.

(1973)

ont

mis sur le

une personne

Le besoin

peu ambigu, l’importance.

Ainsi, vic-

d’aide était

facteur La moitié

dont

on

des sémi-

naristes avaient en tête la parabole

du bon

d’autant

(1981)

placer elles-mêmes

des chocs électriques

faire

plutôt

que l’on est responsable

un exposé sur ce sujet. L’autre moitié

avait

cette fuite est aisée.

soit apportée,

gens sont capables

la plupart

d’apporter

des

le secours

nécessaire même s’ils croient

devoir

pour

préparé un exposé sur un thème sans rapport avec l’aide. Les chercheurs s’étaient arrangés pour qu’une partie des sémina-

cela courir eux-mêmes un danger. C’est ce qu’ont montré Clark et Word (1974) dans

ristes se croient en retard pour leur exposé,

une expérience

guïté du besoin d’aide et le danger que les

leur temps. L’aide dont bénéficia la victime fut fonction du temps dont disposaient les

gens croyaient

séminaristes,

où ils ont fait varier l’ambicourir

s’ils intervenaient.

Il

tandis

que les autres croyaient

et pas du tout fonction

s’agissait de venir en aide à un technicien

modèle qu’ils avaient en tête.

apparemment

Cela

tion.

victime

Cette situation

ou moins

d’une d’urgence

claire. L’intervention

électrocu-

internes

d’aide pa-

nalité

raissait soit sans danger, soit impliquer risque d’électrocution.

ne veut

était plus un

Lorsque la situation

avoir tout

pas dire

que les facteurs

tels que les valeurs des personnes

inopérants.

du

Par exemple,

graphiques

et les analyses

d’aide et des préoccupations

Elles montrent

de l’humanité.

que l’homme

est non seulement

du bien-être

d’autrui,

des personnes

a Source

Journal

of Personality

que ce qu’elles sont et font a un impact important sur ce qui leur arrive. ( LOCUS OF

Neuf « héros » sur dix : on est loin d’une

hommes

passivité des spectateurs !

s’expliquer

L’émission

d’un comportement

donc largement tuationnels

dépendre

sociaux,

De tels facteurs

font

ment des spectateurs à l’héroïsme.

D’autres

des facteurs

extérieurs varier

à l’acteur.

de la passivité facteurs

également.

à-dire

les règles de conduite

totale

de ce type

Ainsi, les normes, c’estdonnée,

en vigueur

interviennent

elles aussi.

(

puissante

est celle de la réciprocité,

pousse

si-

le comporte-

jouent

dans une société

d’aide peut

NORME

SOCIALE.)

les gens à aider

aidés volontairement.

qui

ceux qui les ont

La norme de justice

aident

d’urgence, les

plus souvent,

attendus de la part

des deux sexes. Un facteur culièrement

interne

de ressentir

Il s’agit de la capacité

ce que vit une autre personne

un peu comme

si on le vivait

tout en gardant conscience ne permettent

terme

le

d’aide dans toutes les situa-

Ce sont surtout

s’engagent

du fait que l’on

pas de prédire les volontaires

dans des actions

qui se distinguent

C.D.,

Duncan,

qui

d’aide à long

par une « per-

B.D., Ackerman,

P.,

K., 1981, « Is Empathic of Altruistic

Motivation

? »,

and Social Psychology,

40,

p. 290-302. Clark,

R.D. III, et Word,

the Apathetic ristics

L.E., 1974, « Where

Bystander

? Situational

of the Emergency

», Journal

lity and Social Psychology, Darley,

J., et Batson,

salem to Jericho» Dispositional Journal

Variables

of Personality

is

Characteof Persona-

29, p. 279-287.

C.D., 1973, « «From

: A Study

of Situational

in Helping

Jeruand

Behavior

»,

and Social Psychology,

27,

p. 100-108. Fiske, A.P., 1991, « The Cultural Selfish Individualism.

soi-même,

de l’autre. Ces variables de per-

comportement tions.

parti-

effectif est la capacité d’empa-

thie des personnes.

est distinct

ce qui peut

par les normes sociales concer-

nant les comportements

sonnalité

Une norme

sociale, ou encore qui croient

Dans les situations

assurer

Bibliographie

Emotion

CONTROL.)

pour

est

G. S.

plus aigu de res-

91 %.

mais aussi qu’il

totalement

celles qui ont un sentiment

que jusqu’à

préoccupé

celui-ci.

T. et Birch,

d’aidants

dans

vidualiste

Buckley,

la proportion

altruistes

égoïste ou indi-

sonnes intervinrent.

ne faisait diminuer

historiques

à une vision exclusivement

Batson,

reux de l’aide à fournir

ethno-

toutes les cultures (Fiske, 1991), s’opposent

est juste aident De même pour

ponsabilité

si

la présence des comportements

qui croient que le monde davantage que les autres.

à 36 % si le besoin d’aide était quelque peu ambigu. Par contre, le caractère dange-

même

ainsi que les données

était claire et sans danger, 100 % des perCe résultat descendait

douloureux

Ces études, confirmant

rem-

qui paraît

la situation,

prêt à payer de sa personne

ou la person-

soient

que de fuir

Buckley

préfèrent

une victime

justement

nécessaire

coûte peu,

que des per-

sonnes douées d’empathie

Samaritain,

du fait que l’aide

ces deux

Ackerman,

ont montré

le besoin d’aide est clair, et où il est évident

car ils allaient

qu’elle

mais Batson, Duncan,

recevoir

études

Certes, il est vrai que l’aide est

plus probable

et Birch

le

de ce comporte-

ont été réalisées pour départager

externes.

égoïste

d’une ana-

que de tels facteurs sont sans doute moins que les facteurs

de

à aider. Pour certains,

tion serait donc finalement

internes

les fac-

ou, au contraire,

faire cesser l’état désagréable

internes

des facteurs

parmi

auteurs sur le caractère effecti-

l’observation Le rôle

de

est liée à l’interrogation

altruiste

ment.

personne

de l’empathie,

teurs internes, vement

moins per-

est plus susceptible d’aider.

L’importance nombreux

ou entre amis. Une exception, toutefois : les gens sont plus réticents à aider un ami

par les

par une foi profonde

manents,

fournir l’aide était élevé, moins cette aide était fournie. Les raisons de cet effet ont trait au niveau de responsabilité

à soi. Les caractéristiques

attitudes

», incluant

sentiment

appartient

accidents,

s’ils paraissent

altruiste

thie. Parmi les facteurs internes

situations

mises en scène par les chercheurs

peuvent

sonnalité

une personne au physique jugé agréable. Le

qu’un

simulée,

d’être aidé. Les mo-

sera davantage

élevé de spectateurs. En effet, dans diverses (crise d’épilepsie

si cet autrui est

aussi jouer un rôle, surtout

en

Bien que l’assassinat ait duré

sins n’intervint

perçu comme méritant

survenu

observaient

appartement.

incite à aider autrui surtout

dèles présents dans une situation

par un agresseur alors que 38

de ses voisins

montré

confrontés

dramatique

1964 à New York poignardée

a été la consé-

DE LA PSYCHOLOGIE

Anthropological

dence that Humans

are Inherenthly

in Clark

Review

M.S. (Ed.),

Social Psychology p. 176-214,

Relativity

Newbury

Latané,

B., et Darley,

ponsive

Bystander

EviSociable

of Personality

: vol. 12, Prosocial

of »,

and

Behavior,

Park, CA, Sage. J.M., 1970, The Unres-

: Why doesn’t he Help ?, New

York, Appleton-Century-Crofts. Vallerand,

R.J., et Senécal,

C.B., 1994, « le

33

GRAND DICTIONNAIRE

Comportement

DE LA PSYCHOLOGIE

d’aide : perspectives

et contemporaines les Fondements 615, Québec,

», in Vallerand de la psychologie

Gaëtan

R.J. (Éd.),

Morin.

administratif

ou A.S.E.

adapté

à son environnement.

(angl. Ontogenetic

années 1983 et suivantes,

des

ce service public

du conseil

général.

Gérant des foyers de l’enfance ainsi que des établissements

spécialisés, l’A.S.E. a égale-

ment dans ses attributions familiaux

et l’adoption

quement

les placements

des enfants juridiM. G.

ONTOGÉNÉTIQUE

Adaptation

transitoire

particulières

au cours de

la vie (selon S. Oppenheim, L’expression, mith

en 1912,

adaptations elles

1981).

ture

cellulaire

K. Brodmann

aujourd’hui

numérotées

de 1 à 52, en se fondant

taille des neurones,

sur la

leur densité, le nombre

c’est-à-dire

et parce que, obéissant

cipe de conservation, l’adjectif

de réfé-

fait, il s’agit de phénomènes

peu explicite

(Julien

Neuropsychiatre

français

d’origine

espagnole (Bilbao 1911-Villefranque, Pyrénées-Atlantiques, 1993).

biochimiques,

de disparaître,

sous l’influence,

ment, de J. Lhermitte,

notam-

de H. Wallon

et de J.

Piaget. Dès 1949, il publie avec H. Hecaen le Cortex cérébral, qui ouvre la voie à une nouvelle

spécialité

: la neuropsychiatrie

(« neuropsychopathologie

»). Cette orien-

tation ne cesse de s’affirmer sa carrière

tout au long de

et, en particulier,

activité

clinique

chiatrie

infantile,

vaux aboutit

à travers

et ses recherches où l’ensemble

à la publication

de psychiatrie

de l’enfant,

vrage rassemble

en psy-

de ces tra-

d’un Manuel

en 1970. Cet ou-

le produit

d’un enseigne-

ment dispensé principalement de médecine

son

à la faculté

de Genève, où il est profes-

à ou

pas leur trace.

Chez les Vertébrés

supérieurs,

les migra-

tions cellulaires

massives de la gastrula,

de la plaque neurale à partir

chordomésoderme

essentiellement

le développement mières

de l’enfant

années, s’efforcent

dans une vaste synthèse, d’expériences, neurologie,

d’observations

de la psychiatrie,

logie expérimentale

axées sur

dans ses pre-

antagonistes

de l’épigenèse. transitoire,

et fonctionnel,

développement

Un

; selon Rakic (1975), elles

la migration

des cellules granu-

celles-ci

des matériaux

et assurent,

et de la psychanalyse. R. L.

ainsi à la for-

également

profondes.

sont constituées,

lules gliales se différencient

de la psycho-

: des cellules

des couches granulaires

Lorsque

exemple

très tôt dans le cerve-

lées, et elles contribueraient mation

alors, d’autres de nombreuses

fonctions.

On a

raisons de pen-

ont une fonction

étrangère à leurs fonctions

les cel-

en astrocytes

ser que les contacts entre neurones, précocement,

pairs sociale

sensibles aux aspects spémilieux

est confronté

auxquels

dans sa vie, ont

sur ces phénomènes

Mais une notion

aussi clairement

que celle d’ajustement suscite à bon droit

raison des difficultés

tran-

ontogé-

la défiance,

de la contrôler

en

ou de

la réfuter. H. B.

AKINÉSIE ou ACINÉSIE n.f. (angl. Akinesia)

Incapacité partielle d’exécuter un mouvement. GÉNÉR.

ou totale

Signe majeur du syndrome parkinsonien qui se traduit par la rareté du geste, la difficulté de la mise en route, la perte du balancement du bras au cours de la marche et qui, pour une grande part, est à l’origine de l’amimie et de la rareté du clignePSYCHIATR.

ment

palpébral. R. L.

a été noté dans le

du cervelet

gliales apparaissent

mais

à la fois morpho-

de rassembler, issues de la

et

dans de nombreuses

des phénomènes

guideraient

Ses recherches,

La surproduction

de cellules,

professeur

du développement.

du

régions du système nerveux central, consti-

logique

entre

la

et la présence de bran-

chies en font partie.

let des Primates

au Collège de France, à la chaire

de tous

de ce type.

d’ajustement

réciproques

des actions

des différents

sitoires.

des traits

normaux

cifiques

attiré l’attention

les êtres organisés,

tuent

du niveau

dans lesquelles on ne

dans l’embryologie

seur de 1959 à 1975. En 1975, il est nommé de neuropsychologie

34

On remarque,

la mort

adap-

pour laisser place à d’autres

généralement

formation

(par

la bouche)

un mode d’interaction

qui

Il s’oriente très tôt vers la recherche neuropsychologique

ouvrir

Les imitations

Les éthologistes,

nétique

d’adaptation,

retrouve

entre

ensuite le pas à d’autres formes d’échange.

et qui ont pour caracet de s’éteindre,

très

attractif

servir de régulateur

l’individu

de répondre

s’interpose

et la réponse

la bouteille,

constituent

finaliste

principaux

année, comme

stimulus

et la synchronie

que nerveux

physiologiques

des besoins immédiats formes

transitoires

qui, elles, persistent

le biberon)

En

être aussi bien morphologiques,

tères distinctifs

de)

» ap-

et même ambigu.

et comportementaux Ajuriaguerra

à

que, dans cette

« ontogénétique

à une sen-

spécifique aux enfants de 2 à 3 ans, qui cède

à un prin-

elles contribuent

On conviendra

peuvent

est

comme

et de façon immédiate, d’un

tée (saisir

à des

des changements

paraît

G. S.

l’apparition

d’activation.

enfance,

de Moro

tout au long de la première

exemple

au cours de l’embryologie

La carte

rence.

dans

les ajus-

Il en est de même des

rythmiques,

pour la plupart,

la survie.

parmi

[RÉ-

: on tend aujourd’hui

de vection.

et pourrait

rapide)

ARCHAÏQUE

à compter

transitoires

(les exemples qui en sont donnés se situent,

l’abondance

sert toujours

tements

fréquemment,

et la personnalité

acception,

établie par Brodmann

seraient

FLEXE]),

(

le pédalage ; cette réaction

apparaissent

bien délimités

de couches présentes dans chaque région et des axones myélinisés.

Si

des transformations

périodes où le rythme

en 52 aires différentes,

d’archaïques

réactions

d’ontogénétiques,

(1908)

cérébral de l’homme

des

pas nécessairement

temporel

mais semble

à la naissance.

sation

et de la prime

le cortex

une préparation

désigne

des moments

chez

pas due à des

de mécanismes,

d’équilibration

et par sa fonction. a divisé

n’apparaît

une réponse

qui affectent l’organisme

du cortex cérépar son architec-

les Mammifères,

la dimi-

de la gestation,

le réflexe

qualifiées

le décours

Région délimitée bral, caractérisée

semaines

des

foetaux, dans les

à considérer

sur le cours du développement.

comme

Ainsi,

forgée par Delage et Golds-

qui n’ont

sont

dans leur majorité,

des mouvements

qualifiés

aux situations

rencontrées

ou présu-

Certains réflexes du nouveau-né, voués à une disparition plus ou moins rapide et

Adjustment)

c’est à la fois parce qu’elles AIRE CORTICALE (angl. Cortical Area)

nution

les ajuste-

repérés

fonctionnelles.

constituer

d’effet

adoptables.

adaptations

changements

tives et éducatives

Depuis les lois sur la décentralisation

ontogénétiques

dernières J.-F. L. N.

AJUSTEMENT

les plus favorables.

du comportement,

més représentent,

ADAPTATION

départemental

du président

ments

Ensemble des modifications de l’organisme destinées à le rendre mieux

qui a pour rôle d’assurer aux enfants la protection et les conditions affec-

dépend

Au plan

AJUSTEMENT n.m. (angl. Adjustment)

sociale, p. 567-

AIDE SOCIALE À L’ENFANCE

Service

classiques

établis

trophique

ultérieures.

ALCOOLÉMIE n.f. (angl. Blood Alcohol Level, BAL)

Présence d’alcool

dans le sang.

Le taux d’alcoolémie s’exprime en grammes par litre de sang. En France, la loi fixe à 0,80 g d’éthanol le taux au-delà véhicule

duquel

automobile

en l’absence d’accident Code de la route.

pur par litre de sang la conduite

est un délit,

d’un même

ou d’infraction

La loi s’applique

ment aux auteurs et aux victimes et délits de droit commun.

au

égale-

de crimes

La mesure de ce

GRAND DICTIONNAIRE

taux d’alcoolémie lyseur d’haleine, d’éthanol

s’opère soit par un anaou éthylomètre

dans l’air

lyse chimique

expiré),

(détection

soit par ana-

du sang prélevé par ponction

que des échanges internationaux, participation

de l’Organisation

de la santé (

avec la

(O.M.S.),

mondiale

furent

la famille chimique

d’éthanol, avec la formule

ALCOOLOGIE.)

LES BOISSONS Elles se composent

P. F.

dont

on

qu’il est dangereux En adoptant relative

nité, les premiers qu’un

peut

au traitement

1954

une loi

des alcooliques

dan-

propriétés

sucré

à l’air

un breuvage ayant des

psychotropes

ci furent

exposé

en quelques jours, grâce aux

levures ambiantes,

pour autrui.

le 15 avril

hommes avaient observé

jus de fruits

libre devenait

présumer

d’abord

Les boissons

Les vins sont alcoolique

du raisin.

l’extrême

de la saveur et du degré alcoolique.

Celui-ci

peut varier

Christ,

délinquants

et ceux qui ne présentent

de troubles

mentaux

pas

justifiant

d’un inter-

nement. En effet, de nombreux

alcooliques,

bien que n’entrant catégories, danger

dans aucune de ces deux

n’en présentent

pas moins

pour leur entourage

Toutefois,

la loi

un

ou la société.

ne définit

pas en quoi

millénaires

avant Jésus-

la bière et le vin étaient connus des

Sumériens

et peut-être

aussi des Chinois.

Plus tard, chez les Grecs, Homère expressément

dans l’Iliade

en parle

et l’Odyssée,

tandis que ces boissons sont fabriquées Chaldée,

en Judée, en Palestine

la vigne et d’en sélectionner

plants.

matière

eucharistique. l’art

Aux premiers

l’expansion

Les

de cultiver, les

siècles de notre

du christianisme

avec l’extension

ère,

de la viticulture

culièrement

difficile

la cervoise. Deux événements majeurs mar-

d’alcoolique

dangereux.

aux Barbares

du nord de l’Europe,

ils savaient fabriquer quèrent

une variété de bière,

alors l’histoire

de l’alcool

:

- au VIIe siècle après Jésus-Christ, prohiba

Perte de la liberté cool (P. Fouquet).

de s’abstenir

2.

En 1849, un médecin gastro-entérologiques, festement

affections

neurologiques,

cardiologiques

psy-

étaient

liées à l’absorption

d’eau-de-vie

d’al-

suédois, M. Huss,

ayant observé que de nombreuses chiatriques,

mani-

inconsidérée

de haut degré alcoolique,

créa

le mot alcoolisme, désignant ainsi le commun dénominateur de cette pathologie si diverse. Le terme en usage jusqu’alors

était

ivrognerie. Ce nouveau mot en « isme » avait l’avantage moins

de ne plus véhiculer,

de minorer

rejetait

la charge

les ivrognes

ou tout au affective

qui

dans le domaine

du

péché. Ce « vice », longtemps par les classes dirigeantes nage des classes laborieuses, rapporté

considéré

des seules boissons distillées, fermentées

volontiers

nuire

» et sans

balayèrent l’alcool

pendant

chez tous les peuples islamisés ;

- la découverte

de l’art de la distillation,

fin du premier

millénaire,

Europe

et Arnaud

de Villeneuve),

pas établi si l’invention (aqua vitae) obtenue fut connue

comme

Lulle

bien qu’il ne soit de l’alambic

XVIIe siècle, ayant été jusqu’alors

du

réservée à

- préparation

teintures

- et à des fins thérapeutiques

conserver

la jeunesse et prolonger

entreprises

et

Les boissons

On trouve

parmi

vie. Alors peuvent

les eaux-de-vie

16o,

par exemple, calvados

des pour

la vie.

visage des boissons alcooliques

ou agricole madère,

20o,

Les liqueurs

fortement

aromatisée

à base de

ou à base d’alou encore des sont des

titrant

de 15 à 60o.

MÉTABOLISMEDE L’ALCOOL L’alcool

ingéré

duodénum sivement

écri-

Trois

catalase

l’éthanol

et méos)

par des mécanismes

Les travaux capital

(par

transforment Celui-ci

par

récents

font ressortir envers

du métabolisme

l’alcool

cellulaires.

de l’alcoolisme, courante,

en plus de certains tests hépatiques

de 1919 à

minase par exemple)

ce n’est dans

globulaire

moyen

soit au

du tissu cérébral,

des membranes

de pratique

le rôle

dans la survenue

islamique,

» ayant reçu le nom

à son

en acétate, qui est éliminé

de l’acétaldéhyde

jourd’hui

de la

est

Le dépistage biologique

véhémentes

mas-

complexes,

de la dépendance niveau

Il arrive

du

systèmes enzymatiques

en acétaldéhyde.

fermentées de joie,

au niveau

au foie par l’intermédiaire

veine porte. (ADH,

est absorbé

et du jéjunum.

l’organisme.

qu’au XIXe siècle qu’elle fut introduite

50o).

très sucrées à base d’eau-de-vie

excessive,

vers 1635 (Bornehave),

de grain

ou digestifs

soit des hymnes de glorification

aux États-Unis

17o)

cool (anis ou pastis, 45 à 50o)

soit au contact

après la prohibition

de fruit

(jusqu’à

vin (porto,

mondiale,

exemple,

de cidre type

sont des apéritifs

boissons

:

50o

gin, genièvre, vodka, aquavit,

chéance. D’où, dans la littérature soit des condamnations

de 40 à

Les spiritueux

bitters.

ne

supérieur

les eaux-de-vie

(50o),

le double

ou distillées : ferments de réconfort,

fermentées

les eaux-de-vie

industriel

métabolisé

juristes,

reconnu

les eaux-de-

titrent

les eaux-de-vie

(40o),

losophes,

vains et poètes avaient

celles-ci

avoir un degré d’alcool

tour,

d’Église,

distillées

que les boissons

Depuis Platon jusqu’à Huss, médecins, phihommes

d’une solution

était

boisson qu’à partir

d’alcool

prévalut, furent

ne fut connue en

grâce à ce procédé ne

des fins pharmaceutiques

probable-

de miel dans l’eau de pluie.

due aux Grecs ou aux Arabes. L’eau-de-vie

que des

objectives

à la

qu’au XIIIe siècle (Raymond

1933). « L’eau brûlante

recherches

arabes

des siècles l’usage de

d’alcoo-

maladie

de

boisson alcoolique,

par fermentation

rhum

Guerre

comme

s’obtient

les conquêtes

du Prophète,

L’hydromel,

6o.

ment la toute première

mort

la prohibition

que la notion

de 5 à

type whisky,

sources de misère et de dé-

étaient

et titrent

celle du vin. Après la

pour certains

(vin et bière)

selon qu’il s’agit d’une

de luxe. Les cidres et poirés proviennent

et particulièrement

fut d’abord alors que les

crus ; la bière titre

bière blonde de table ou d’une bière brune

type kirsch

et de « santé », mais aussi

excessive

d’orge

d’alcool

9o

à la pureté de l’âme,

danger. Ce n’est guère qu’après la Seconde lisme

de toute subs-

de convivialité

réputées « hygiéniques mondiale

Mahomet

l’apa-

comme

à la consommation

boissons

la consommation

tance pouvant

Dépendance à l’égard de l’alcool et ensemble des manifestations pathologiques dues à cette dépendance.

entre 4 et

à

M. G.

1.

plus de grains

en Gaule.

Quant

ALCOOLISME n.m. (angl. Alcoholism)

et du malt d’orge pur ou associé à 30 % au

alla de pair

de cette dangerosité. Ces facteurs restant le plus souvent contingents, il est donc partide porter le diagnostic

avec du houblon

d’eau

consacre

de tailler

et sociaux dans l’appréciation

fabriqué

poires fraîches avec ou sans addition

Jésus-Christ

connaissaient

situationnels

lique d’un moût

alcoo-

Dans les Évangiles, Romains

des facteurs

par fermentation

La

ou de

de l’alcool

compte

vins doux naturels.

du jus de pommes

lique, l’effet désinhibiteur

De plus, il faut tenir

et parfois

13o

la fermentation

le vin comme

du passage à l’acte font est toujours potentielle.

de 8,5 à

en Égypte. Le vin est très cité dans la Bible.

Or, chez l’alcoo-

rôle de facilitateur que la dangerosité

en

et surtout

consiste cette dangerosité.

et son

en

fonction

les alcooliques

qui ne sont pas

: rouges,

blancs, rosés, mais aussi selon le terroir

bière est obtenue

dangereux

à

à des fins mys-

utilisées

Quatre

Ils sont diversifiés

spéciales. Celles-

profanes.

se pro-

par fermentation

en crus fort nombreux

posait de faire soigner de façon obligatoire

le Parlement

fermentées

obtenus

plus pour certains

pour autrui,

ALCOOLIQUES

de deux grands groupes.

tiques et sacrées avant de servir aux usages

gereux

CH2CH3OH.

L’ALCOOL Il est admis que, depuis l’aube de l’huma-

Alcoolique

des alcools sous le nom

instaurés.

veineuse.

ALCOOLIQUE DANGEREUX (angl. Dangerous Alcoholic)

DE LA PSYCHOLOGIE

au-

comporte (transa-

la mesure du volume

et le dosage d’une

zyme. La constatation est un stigmate fréquent

en-

d’une macrocytose d’alcoolisme,

tan35

GRAND DICTIONNAIRE

DE LA PSYCHOLOGIE

dis que l’augmentation

de la gamma G.T.

sibles entre alcoolisme

et dépression

peut sous certaines réserves signer l’intoxi-

observations

et des études géné-

cation alcoolique.

tiques tendent certains

RÉALITÉSET

AMPLEUR

ALCO-

DU PHÉNOMÈNE

les conséquences

viduelles

et collectives

d’alcool

ont été mal connues

ment sous-estimées

en France, l’Association vention

de l’alcoolisme

chaque

année

concernant

cas, alcoolisme

(G. Winokur,

Perrier

Plus récemment,

(A.N.P.A.)

publie

tet (1978),

fiables

(1979) ont montré :

C. Brisset

(nombre

mas identificatoires

présents

dans l’ensemble

relatives pour

le nombre

à l’alcool, sociale,

narcissiques.

des activités

de l’État

et celles de la

la mortalité

(3e cause de

D’autres

par l’application ner les traits

vasculaires

personnalité

(environ

2 à 2,5 millions

la morbidité

d’alcooliques

en

France, dont 25 % de femmes, avec presque autant

de surconsommateurs,

haut risque

sur le point

thentiques

malades

individus

de devenir

alcooliques).

aussi que l’absentéisme

à

d’auOn sait

par arrêt de travail

pour maladie

(de 2 à 4 fois plus élevé chez

les alcooliques

que dans le groupe témoin

pris en compte),

les changements

de poste

(dans 40 % des cas) ou les incidences ridiques

(19 % de toutes

confondues) mation

ju-

les infractions

ou individuelles

supposés

d’éducation

L’ensemble

aucun profil

des hypothèses psychologique

étiologiques

vulnérable

sus-

à l’alcool un indi-

chez certains

individus

susceptibles

rabilité

et la tolérance

l’apparition

alcoolopathie

? La notion

préalcoolique

peut-elle

de

d’une

être retenue

pathologique

liée à ses effets psychotropes

? La

d’alcool

est

: le plaisir pour

beaucoup, l’annihilation

de l’angoisse pour

certains.

symptôme

Or, l’angoisse,

de la pathologie Bergeret

être l’expression

psychotique,

peut

temporairement, velles libations,

peu féconde

J.

d’où nécessité

mais

de nou-

ce qui peut être une voie s’est montrée

La psychiatrie relativement

dans le secteur alcoologique,

sauf en ce qui concerne

à l’alcool.

Plusieurs

ont été émises : au niveau

les relations

pos-

individuelles

de rester

ont toujours sobres.

ou

Traditionnelle-

ment, les juifs, consommateurs alcooliques,

de

de l’alcoolisme

de boissons

eu la réputation

S. Snyder

a mené plu-

sieurs enquêtes aux États-Unis, montrant que le taux d’alcoolisme dans le groupe de ceux qui pratiquaient religion

effectivement

était particulièrement

dans les années différents

cette

faible. Mais,

1980, l’observation

groupes

d’immigrés

a révélé que le problème

des

en Israël

de l’alcoolisme

existe bel et bien dans cette jeune nation. Les immigrés

irlandais

aux États-Unis,

très

nombreux

au XIXe siècle et au début du XXe siècle, le plus souvent d’origine rurale, ont dû faire

face à de grosses difficultés

d’adaptation.

Le taux d’alcoolisme composant

chez

ce groupe est très

élevé, mais, dès la deuxième

génération,

il

passe de 38 % à 20 %. Les communautés installées

aux États-Unis

cent en raison de traditions anciennes un contrôle vigilant

vis-à-vis

exer-

culturelles

familial

très

et social très

de l’alcool,

contrôle

avec la civilisation

que

américaine

aux mécanismes

français,

A. Robert,

biodes

(rôle des produits

de

rôle des catécholamines

et

logiques ments

et ethnologiques populaires

alcooliques.

vis-à-vis

Le rôle du cabaret, des débits

de boissons, tavernes ou cafés est bien celui d’un lieu privilégié de sociabilité.

où se tissent

font une large place à l’alcool.

s’expriment

dans les enquêtes

neuronales

publique.

en fonction

l’intérêt

de leurs structures.

de ce type sont au centre

des chercheurs

contemporains.

même, des études génétiques de la transmission

tion héréditaire bilité

innée à l’alcool

une vulnéra-

de jumeaux

fants adoptés, la part probable (notion

bons repas que les déchéances peut

entraîner.

l’alcoolique,

l’opinion

agréables et les

Tout

éventuelles en rejetant

publique

française

admet le mythe de l’ivresse joyeuse et virile.

ont mis en évidence,

grâce à l’observation héréditaire

et évoque

De

qu’il

d’opinion

symbolise

beaucoup plus les réunions

d’une disposi-

provoquant

L’alcool

à l’égard de l’alcool

de

qui posent le

les liens

Bien des remèdes populaires

lisme cérébral et au niveau des membranes

du métabo-

socio-

des boissons

culturelles

au niveau

a

des comporte-

Les attitudes

Facteurs

ou d’en-

d’un facteur

de profil génétique

spé-

cifique).

Ils constituent concernant

économiques

l’ensemble

des éléments

la production,

et la consommation

la distribution

d’alcool

ainsi que les

pressions exercées sur le groupe ou les inFacteurs

ou

Le recours

les tensions,

d’entrée dans la dépendance. traditionnelle

névrotique

états limites.

peut apaiser

selon

la vulné-

d’une structure

d’une structure

celle de certains à l’alcool

mentale,

majeur

d’influencer

aty-

relatives

problème

de personnalité

la position

bien étudié les données historiques,

des dispositions

hypothèses

Les travaux

ou psychopatho-

innés ou acquis, susceptibles

consommation

36

des

sociale. Enfin, les

exemples.

Un anthropologue

physiologiques

de la sérotonine), psychologiques

quelques

les contacts

piques

condensation,

ou d’interdire

au

de la conduite

ou des prédispositions

neurotransmetteurs

provoquer

dans le champ

l’ensemble

du syndrome

lique.

de son éducation,

à

n’ont pas entamé.

les trois

alcoo-

modalités

chinoises

reste vif.

chimiques

logiques,

ne permet

pour essayer de répondre

il y a lieu d’envisager

psychologiques

diver-

type. Mais l’intérêt

formulées

vidu dans son milieu,

facteurs

on effectue des prédictives : W.

contradictoires,

somatiques

alors agent pathogène)

Existe-t-il

et les ano-

de la consom-

Pour saisir les conditions

Facteurs

d’une

de ces travaux multiples,

gents, parfois de tracer

de la pyramide

les individus

Facteurs

dimensions

de cer-

Jones (1968).

alcoolique

ÉTIOLOGIE

(devenu

ou

(1960), C. Robins (1962) et G. H.

Ils constituent

de rendre

recueillies

On étudie égale-

malies parentales. Enfin, recherches longitudinales MacCord

sont

spécifiques

alcoolique.

ment les conditions

pathologique.

ceptibles

types d’études

défi que représente l’opacité

font partie des conséquences

collectives

et des déficits

avec pour objectif

l’intérieur

Voici

évolue à un

stable ou variable

collectives.

des tests d’efficience

de personnalité

décès en France après les maladies cardioet les cancers),

initiaux

professionnel

(1959),

des sché-

réalisés grâce à des informations

le coût de l’alcoolisme

les finances

Sécurité

d’emplois

De plus, cet individu

pèsent sur les conduites

pour l’alcoo-

ou des altérations

joue un rôle im-

des au-

F. Cur-

de la société,

rurale ou urbaine,

son groupe social vis-à-vis

en cause le plus souvent

des anomalies

ou socialiste,

(1911),

M. Lasselin

de l’intérêt

lisme en mettant

vin, bière, cidre, rhum, etc.), la distribution de débits),

(1978),

:

(1973), F.

(1974), J. Bergeret (1978),

de pré-

(par catégories

J. Clavreul

et S. A. Shentoub

nationale

la production

portant.

psychogénétiques

comme

A. de Mijolla

Aujourd’hui,

des informations

et états dépressifs

S. Ferenczi

de la structure

dans laquelle vit l’individu niveau

(1908),

teurs français

majo-

dans

avait au début du siècle

S. Rado (1933).

L’influence capitaliste

1972).

K. Abraham

et délibéré-

ou, à l’inverse,

en évidence,

élaboré des hypothèses

indi-

de la consommation

rées de façon occasionnelle.

à mettre

La psychanalyse

OL-ALCOOLISATION-ALCOOLISME

Pendant longtemps,

cliniques

: des

Par facteur semble

socioculturel,

qui s’exercent

en tant

appartient

certain milieu,

adhère

conceptions

qu’il

l’ensur à un

qu’il fait partie d’un groupe

défini,

des coutumes qu’il

on entend

des influences

l’individu ethnique

dividus qui ont des intérêts engagés dans ce

socioculturels

observant traditionnelles,

à une religion, métaphysiques

des moeurs ou ou encore

secteur de l’activité. La France est le premier dial

de vin,

producteur

avec une part

échanges internationaux 1996, les exportations sées - environ

mon-

de 45 % des

(en valeur).

En

de boissons alcooli-

1/5 du total des exportations

à certaines

agro-alimentaires

ou morales.

de 36,8 milliards

- ont atteint

le montant

de francs (soit quelque 120

GRAND DICTIONNAIRE

Airbus),

dont un tiers pour les spiritueux

on mesure l’importance Environ

des intérêts en jeu.

600 000 personnes travaillent

le secteur

des vins,

bières

dont 270 000 emplois

soutenus

cité importante.

Celle-ci

Evin).

limitations

Les prix de

et d’accessibilité

sont manifestes,

de

en 1988 et 1991 (loi

Le poids des facteurs

économiques,

léger dans les contrées non productives,

est

lourd dans les pays producteurs. L’intrication

des trois

physiologiques, miques,

est constante.

réciproque. linek,

et écono-

Leur influence

La formulation

qui remonte

valable

sortes de facteurs,

socioculturels

tolérant

à 1960, reste toujours

que de faibles

quotidiennes

est

de E. M. Jel-

: « Dans les groupes d’alcool,

sociaux

à penser qu’il

mais des alcoolismes.

polymorphisme

des alcoolopathies

En 1960, thies pour

laquelle

premières

lettres

coolisme

alpha

l’alcool

constituerait décrite

dépendance

puisse

surtout

ciales courent

de consommateurs

torisent

de fortes consommations

lières, il suffit de présenter lité mineure,

d’ordre

journa-

une vulnérabi-

psychologique,

être exposé

à ce risque.

l’alcoolisme

est bien multifactorielle.

ner, définir

ces multiples

leur mode d’action,

» L’étiologie

de Cer-

facteurs, préciser

les mettre en place, leur

assigner une valeur reste difficile, qu’il existe toujours interaction

pour

d’autant

une intrication

et une

des uns avec les autres.

sissant plutôt

des boissons

bêta serait

l’alcoolisme lisme

delta décrit

gamma,

la consommation

d’alcool,

quelques

détails

coolisme

delta, avec incapacité

tenir

d’alcool

près à l’alcoolose.

forte composante

toxique

alcoolite.

simple : premiers

avec le patient pour recueillir

giques,

des informamédicaux,

ou proprement

relatives

alcoolo-

aux retentissements

son comportement professionnelle

de

sur sa vie familiale,

et sociale. On pratique

ces sujets des tests psychologiques, mens physiques derniers,

est

entretiens

tions relatives à ses antécédents psychiatriques

et biologiques

sur

des exa(pour

ces

recherche du taux de gamma G.T.

et du volume

globulaire

moyen).

contact

complexe,

en cause la personna-

est infiniment

lité du patient et celle du médecin. En effet, le polymorphisme

des tableaux

cliniques

déroutant

car parfois

est particulièrement

aucun signe n’est apparent ; le malade vient consulter

pour des manifestations

logiques

patho-

qui sont déjà des complications

epsilon

très comparables

En 1980, l’Association chiatrie

américaine

a édité un manuel

et statistique

DSM III, qui distingue les critères

d’abus

d’alcool,

handicap

de fonctionnement

professionnel

adopter

; le malade

face au médecin

une attitude

fensive, refuser de coopérer, muler

qu’il est déjà

de la tolérance

peut dé-

tentatives

depuis

nier ou dissi-

plus ou moins ; il peut enfin exister

une pathologie

associée, physique

ou psy-

sur l’osophage,

La plupart

des clini-

concernant

pour

interviennent divers

et permettent

de rendre

chiffres : modifications la consommation

sevrage*

globale, différents compte

à des de ces

et augmentation

d’alcool filles,

de

et des ivresses

acceptabilité

plus

grande d’une alcoolisation

« sociale » des

femmes, liée à l’évolution

des moeurs et à

publicitaire

et médiatique

désormais

(les

à 81 % indis-

de l’alcool à leurs convives avec eux),

et, surtout,

plus grande aux soins spécia-

l’alcoolisme

cette accroissement

féminin

de

en France doit être re-

lativisé : aux États-Unis,

moins d’un alcoo-

le nombre

tandis qu’à

des femmes alcoo-

2. un âge de début plus tardif moyenne)

(35 ans en

avec deux pics, à 15-30

ans et

; avant la de-

le syn-

simples aigu,

ne

gastroencancer

stéatose, cir-

neuropsychiatrique

ou pathologiques, subaigu

délire

ou chronique, polynévrites,

Il existe aussi une pa-

cardio-vasculaire

l’homme

;

4. le type d’alcool

consommé,

liée aux alcoo-

qui varie

d’un pays à l’autre. En Écosse, par exemple, on ne trouve

pas de différence

significa-

tive entre hommes et femmes alors que, en France, les femmes alcooliques

(gastrites,

névrite optique rétrobulbaire,

lopathies.

n’est

d’énumérations

pancréatites,

soit d’ordre

thologie

ont

des alcoolopathies

et hépatique

laquelle se cache le syndrome faut savoir dépister).

hospitalisés

3. la durée de l’intoxication

alcoolique.

que faire l’objet

encéphalopathies).

qu’il

dépendants

les malades alcoolo-

et syndrome

a décidé d’appeler

Les complications

chique (état dépressif par exemple, derrière toxique

alcoo-

liques est presque égal à celui des hommes ;

mais elles ont le

la réflexion

drome de dépendance

alcoolique

repérée comme

autour de la ménopause

nosologiques

satisfaisante,

ce que l’O.M.S.

(ivresses

à mesurer avec préci-

sion : de 1 femme

la Martinique

et un

40 ans. Aucune

de stimuler

rhose),

difficile

dont la réalité

mande de soins, qui est plus brève que chez

Bien d’autres

térologique

est toutefois

comportant

succinctes. Elles sont soit d’ordre

(il n’en parle pas).

une augmentation,

lique sur deux est une femme,

;

liées à son intoxication de l’alcool

:

lié à cette consommation

peuvent

dépendant

le

et

augmentation

total d’al-

d’alcoolo-dépendants

lisés. Par ailleurs,

social

de dépendance

:

au total). Il faut noter que ces chiffres ma-

accessibilité

pa-

défini

le syndrome

mérite

2, 5 millions

pensable d’offrir

c’est-à-dire

soigneusement

numérique

en France, soit 800 000 à 900 000

femmes estiment

pour l’alcoolisme

thologique

entièrement

sur le nombre

a

de psy-

à la fois un mode de consommation

vu le jour

30 % de femmes (pour

de l’al-

par : importance

cooliques

à

social.

1. une moindre

la pression

aux

mentaux,

la clandestinité

se différencie

féminin

à

diagnostique

des troubles

de sa prise

L’alcoolisme

et de consommer

mais qui, pour lui, ne sont pas à l’évidence De bonne foi, il peut ignorer

une

de sevrage.

En fait, le premier mettant

de s’abs-

L’alcoolisme

la difficulté l’opprobre

chez les jeunes

somalcooloses.

de ces états pathologiques

théoriquement

à

et correspond

organiques

laquelle le condamne

degrés

L’al-

un seul jour, comporte

psychonévro-

en charge thérapeutique,

facteurs

de

correspond

presque

des troubles

s’est accrue. De manière

qui précède de contrôle

son intrication

tion de femmes parmi

de

plus bas. L’alcoo-

avec perte

caractéris-

à 4 pour 12 en 1990. De même, la propor-

choi-

En fait, l’alcoo-

la forme

a pour

pudique,

lique pour 12 hommes en 1960, on est passé

ici

fermentées

faibles degrés alcooliques. lisme

il s’agit

hypertolérants

des caractéristiques Le diagnostic

forts,

se porte

collec-

voile

à des facteurs

nifestent de

que dans la

gamma le choix de l’alcool

la forme

LES ALCOOLOPATHIES

en évidence

Alors

sur des alcools

de

polynévrites),

mettre

physique.

forme

qui au-

durée au cours de

(cirrhoses,

ont tendance à s’opposer à ces normes so-

de la

des complications

sa gravité,

coolisme masculin

à une alcoolisation

et de longue

type somatique

En réalité,

plus bas. L’alcoo-

lisme bêta correspond surviennent

à

L’alcool

le prélude

tique

d’un

qui l’accompagnent,

des douleurs

cette forme

seuls des individus

dans les groupes sociaux

soulager

la méconnaissance

tiques, l’ampleur

grec. L’al-

psychologique.

par les spécialistes,

féminin

constante

un recours

ou émotionnelles.

excessive

a

il s’est servi des cinq

pour

gamma

contourné

tive, le recouvraient

des alcoolopa-

comporte

qui, en raison d’une grande vulnérabilité,

l’inverse,

(1890-1963)

somatiques forme

Longtemps

qui, partageant

du syn-

de l’alphabet

purement

est employé

FÉMININ L’ALCOOLISME

l’alcoolisme

une classification

sans qu’on

À

a incité

à l’intérieur

E. M. Jellinek

consommations

un risque d’intoxication.

Le

drome alcoolique.

laquelle

ne

n’y a pas

un alcoolisme,

publié

par une publia fait l’objet

ciens s’accordent

à des classifications

bas, les efforts de

de présentation

quelques

dans

et spiritueux,

directs.

vente sont relativement diffusion,

:

DE LA PSYCHOLOGIE

d’une

tendance

paroxystique, hommes,

témoignent

à une alcoolisation cyclique

recourant

plus

et sévère que les

plus volontiers

aux

alcools forts. Il y a unanimité ganisme

pour reconnaître

féminin

que l’or-

est plus vulnérable

celui de l’homme.

L’âge moyen

tion des cirrhoses

chez les femmes

10 années inférieur Un

homme

met

à celui

que

d’appariest de

des hommes.

10 à 20 ans pour

constituer

une cirrhose,

ne mettre

que 5 années.

une femme

se peut

Les anomalies 37

GRAND DICTIONNAIRE

DE LA PSYCHOLOGIE

électroencéphalographiques fréquentes

chez les femmes

hommes, tions

sont

plus

que chez les

les polynévrites

et les complica-

neuropsychiatriques

plus précoces

et plus sévères. La surmortalité femmes

alcooliques

chez les

jeunes montre

aussi

qu’elles sont plus touchées que les hommes alcooliques

du même âge. L’inégalité

siologique

s’ajoute

phy-

donc à une inégalité

sociologique. Du point

de vue clinique,

des problèmes majeure.

est

On repère des structures

névro-

tiques ou de forts éléments

dépressifs

approches

en France (M.

Fontan,

psychanalytiques Lasselin)

montrent

passe comme si la femme d’elle-même

que tout

une image trouée,

et se voyait

comme un terrain

de blessures

narcissiques

Ce vide central visoirement

avait

de failles et

non cicatrisées.

ne peut être comblé

réel, l’alcool. Au-delà

pro-

de l’objet

du poids des facteurs

et de la vulnérabilité

logique propre à l’organisme cours pathologique

se

morcelée

que par l’ingestion

sociologiques

; les

alcoolique

physio-

féminin,

que chez l’homme,

nue plus ;

chiatre),

- on tend à passer d’un consommation

mode régulier

type d’ivresse

en fin de semaine

ceinte alcoolique conséquences

chez une femme est difficile

en-

à établir.

pour le foetus peuvent

très sévères (retard

de croissance, spécifiques

crâne et les membres,

malformations).

contraception

pose des problèmes

- avec l’âge, on constate une augmentation de la consommation

est plus forte chez les

garçons, avec plus d’ivresses ; - un certain

profil

excessive ;

traditionnelle

Selon l’enquête

dans la famille.

1993 de l’INSERM,

ou par goût a succédé un recours

à l’alcool

qui parfois se substitue

comanie*

mais qui peut aussi y conduire

l’accompagner.

L’alcoolisation

un caractère

particulier,

délinquance,

tendance

dence délibérée automobile

à la toxi-

et 66 % des filles

consomment

; 40 % des garçons

de l’alcool

et 12 % des filles en boivent Autre

constatation

d’expérimentateurs consommateurs, d’alcool

avec agressivité,

en matière

impru-

de conduite

ou de véhicule à deux roues.

: une large

majorité

de drogues

sont

le plus souvent

plus précisément

les dix der-

nières années, selon un article de synthèse de la revue Actualité

et dossier en santé pu-

peute est un acte important,

de son savoir-faire.

des

réguliers,

pas vers la constitualcoolique

tion

l’âge adulte

et à une stabilisa-

de bon aloi. Par contre,

lisations

la morosité

l’anxiété,

ou des structures

sous-jacentes

précoces

la

peuvent

nécessiter

une

prise en charge thérapeutique.

jusqu’en

qui

1950 se sont substituées

thérapeutiques

très diverses,

mises

en oeuvre

dans des structures

soins

originales.

Les responsables

santé publique,

l’opinion

de de la

médicale,

nion publique

ont beaucoup évolué.

Les objectifs

à atteindre

l’opi-

écouter

ou de

les plaintes pourra

thérapeutique.

ordres. Il faut en effet traiter alcool et ses complications, fectuer une rupture un sevrage, suivi

nel des moyens

patient

c’est-à-dire

ef-

opérer totale

Il faut aussi aider l’ensemble

lésée par l’alcool,

vie, restaurer

le symptôme

abstinence

à reconstruire

trajectoire

de deux

d’une

réorganiser

sa

serait possible

sur les boissons

[IREB],

en-

ou neurologique.

sur la santé des

mulée indirectement

jeunes,

Choquet

employeur,

vie Ledoux, [Comité

enquêtes réalisées par le CFES

français d’éducation

il ressort concernant

et Syl-

par la santé]),

autorités demander

du travail,

de santé publique,

reconnaît

la consommation

alcoolique

au thérapeute,

mal le bien-fondé, risque

police,

etc. Poussé à

une aide thérapeutique

suivantes,

- à la différence

par un tiers : conjoint,

médecin

les caractéristiques

des adolescents :

digestive

Souvent aussi elle est for-

quête 1993 de l’INSERM menée par Marie

d’emprunt,

dont il

le patient, face

de se montrer

réti-

cent, voire hostile. de ce que faisaient

appa-

raître les données de 1985, la consomma-

Classiquement, généraliste

ou spécialiste

(ici

qu’il

soit

plus parti-

sans pour autant

alcoolique.

ou sociales

de la

Après de nombreuses la plupart

au caractère

des auteurs

fallacieux

de cette

notion. Dès le début de l’application thérapeutique

du programme

se pose la question suivante :

une hospitalisation

est-elle

nécessaire

ou

non ? Le choix sera guidé par les appréciations portées sur : - l’état

du malade, d’un

manifestant

ou non

sevrage ambulatoire,

grave de son état général, des

comportements

psychiatriques,

possibles, une dangerosité

des réac-

;

- le degré d’intolérance

de l’entourage,

cessitant ou non une rupture

né-

momentanée

avec le milieu. Les chimiothérapies constituées

sont essentiellement

par les tranquillisants,

dépresseurs,

les neuroleptiques

les antiet les vita-

mines. Les techniques

d’aversion

l’apomorphine

que les techniques

d’interdiction dications

le médecin,

se fixer comme

les manifestations

physiques

une altération

Elle est parfois masquée derrière

Certains

d’une consommation

que réapparaissent psychiques,

les

d’une tolérance normale

contrôlée

potentielle

une symptomatologie

plus haut.

La reprise

claire et

explicite.

il doit tenir compte

définis

la demande de soins est rarement

sont difficiles

Choisi par

en accord avec le pa-

à l’alcool.

en un mot vivre ces

et prévision-

de chacun pour atteindre

but la restauration

l’impossibilité

sans alcool. Faciles à énoncer,

thérapeu-

et sociologiques.

tient et son entourage,

relationnelles,

ses capacités

son autonomie,

le

le programme

de soins médicamenteux,

le ou les thérapeutes,

maladie

à un premier

cohérent

expérimentations,

avec le toxique, d’une

concourir

Le programme

ont changé ».

scientifiques

de la famille

tique est l’ensemble

concluent sont

de

Savoir

thérapeutes ont cru pouvoir

thérapeutique

ou d’effi-

même que les examens biologiques.

deux objectifs

pessimisme

La pra-

cience) peut être un moyen de contact,

des situations

THÉRAPIE

en évitant de

tique des tests (de personnalité

psychologiques

à des alcoo-

l’alcoo-

la vérité trop ouvertement.

tions suicidaires

de recherches

il

comme tel, à exposer

tout ou partie de sa situation

En effet,

(étude

Non seulement

mais d’amener

lique à se reconnaître

à suivre.

récentes

qui inaugure

Il n’est plus question de

faire un diagnostic,

principes

études

et théra-

pour le médecin de faire montre de

de baisser et les modes de consommation

diverses

dans le suivi

entre patient

bilan global qui va orienter

ne débouche

heureux

« Jeunes 1996 » de l’Institut

38

contact

lisation

moyenne

Des

surtout

l’entourage

retrouver

chez les jeunes a cessé

de ces person-

Dans la majeure partie des cas, cette alcoo-

blic (no 20, sept. 1997), « la consommation d’alcool

thérapeutique

à long terme.

travestir

(88 %) ou de tabac (67 %)

et inconditionnelle. Concernant

régulièrement.

ou

prend alors

suicidaire,

à 18

ans, 80 % des garçons

régnait

habitude

de groupes néphalistes.

son savoir, mais aussi, avec tact et patience,

spéci-

par

en alcoologie, psyainsi que d’anciens

une très longue relation.

La

par imitation,

visiteurs

sation précoce initiée

des conduites sation

prédispose

sociales,

à cette

convient

prépsychotiques

à l’alcooli-

activement

: assistantes

Le pouvoir

de la fonction

- la France détient le record pour l’alcooli-

Au lourd

décennies,

participent

entreprise

ou psy-

Mais, en fait, bien d’autres

intervenants

Le premier

psychosocial

à une consommation

dépression,

L’ALCOOLET LES JEUNES

thérapeutique.

nels est incontestable,

être sur le

est seul investi

malades adhérents

et une baisse de l’abs-

tinence ;

fiques.

Dans les dernières

avec des

gastro-entérologue

sociaux, conseillers chologues, infirmiers

Les ano-

malies morphologiques

à

amis ;

grâce à une maturation le pronostic

de

à un mode occasionnel,

tion d’un syndrome

celle d’un leurre et celle d’un échec. Enfin,

culièrement

le re-

à l’alcool chez la femme

a la même signification

de cette classe d’âge ne dimi-

- la consommation

l’importance

psychonévrotiques

tion moyenne

tandis

ont recours

(disulfirame

Enfin, le magnésium

utilisent

à d’autres

mé-

et métronidazole). fait partie de certains

schémas chimiothérapiques.

GRAND DICTIONNAIRE

Toutes les psychothérapies de groupe

individuelles

ont été utilisées.

ne peut se prévaloir

Aucune

ou

d’elles

d’une supériorité

longée sauf celle, originale, tique par les associations

pro-

mise en pra-

d’anciens buveurs

décret du 30 décembre

1998, ces C.H.A.A.

sont devenus des C.C.A.A ambulatoire

(centres de cure

en alcoologie).

En 1998, plus

du facteur

français. La plupart

L’évolution

sibles et échappent (ou les) rechute(s),

à toute description. La c’est-à-dire la reprise

de la consommation des éléments

de prévention

qui a succédé au Comité

qui sont imprévi-

d’entre

(Association

De nombreuses

n’est qu’un

qu’à l’étranger,

de la trajectoire.

Elle ne doit

gnation

montrent

alcoolique

tant en France

le rôle de l’impré-

sur les accidents

parition

pour tenter d’enrayer

suicidaire

mérite d’être mentionnée

son de sa relative répétitif

fréquence.

en rai-

Le caractère

rehospitalisation,

rechute,

etc., doit inciter

à une nouvelle

du programme,

à la mise en cause des théainsi que de l’appré-

des facteurs

tionnels

dans lesquels l’alcoolique

enfermé.

individuels

Si les éléments

révèlent

généralement

alcoolémie d’alcool

supérieure

morts

se trouve

l’alcoolisation

inadéquats,

se

les ré-

par an sont ainsi directement

responsables mortels

peuvent

de maîtriser

qui a été l’objet

de soins attentifs

pendant

des conducteurs.

liées à

(précisons

que les femmes sont 3,4 fois moins souvent

sultats eux-mêmes à court, moyen ou long terme, fonction de tant de paramètres, ne être évalués de façon globale. Tel

au taux légal de 0,5 g

pur par litre de sang. Plus de 4 000

ou situa-

pronostiques

de

Garches : près de 40 % des accidents mortels sont en corrélation directe avec une

estimation

ciation

16 000 morts et 300 000 blessés en

menées en France par C. Got à l’hôpital

sation, rechute,

eux-mêmes

routière

que les hommes

avec une alcoolémie

série de nouvelles

d’accidents illicite).

Une

lois ou décrets tentent

le phénomène,

d’une application

mais ils restent

difficile

malgré

les pro-

10 années avec des échecs constants et réitérés peut arriver à une excellente période

grès récents en matière de dosage d’alcool dans le sang (à l’Alcootest a succédé l’éthy-

de stabilité

lomètre).

pendant

les années suivantes. À

[

ALCOOLÉMIE.]

l’inverse,

après avoir conçu un bon résultat

Dans le domaine

pendant

10 à 20 ans, tel autre va rechuter

efforts sont accomplis

au niveau des indi-

vidus et de l’opinion.

Tâche ingrate

gravement

et entrer

thologique

sévère et durable.

visibilités

dans une phase pa-

et ces incertitudes

pas inciter

les équipes

découragement

et à l’abandon.

complications

organiques

détériorations

nécessaire,

ne doivent

trouvé

au

Sauf si des

graves ou des

psychiques

terviennent,

Ces impré-

thérapeutiques

irréversibles

in-

il y a lieu de poursuivre

défaillance

sans

les thérapies entreprises.

réels sont difficiles

L’élaboration gislatifs

d’un ensemble

et réglementaires

de textes lé-

mais

(en particu-

tandis que ses effets à mesurer.

La méde-

cine du travail correspond à un système de médecine préventive placé sous le double contrôle

des bénéficiaires et de l’État

(comité

(inspection

périodique

d’entre-

du travail).

des salariés permet

de dépister

les surconsommateurs

alcooliques,

et de prévoir

(changements

est contempo-

bien des

n’a pas encore

ses bases scientifiques

lier épidémiologiques),

prise)

MÉDICO-SOCIALE

de la prévention,

la prévention

L’examen ALCOOLOGIE

et les

certains accidents

de poste). Dans certaines en-

raine de l’évolution des idées concernant l’alcoolisme à partir de 1950. Les causes

treprises,

économiques

peut jouer un rôle actif dans l’information

sont visées dans la mesure

où la surproduction

favorise la surconsom-

la médecine

avec les groupes

du travail,

néphalistes

en accord

corporatifs,

tion et freiner a institué pour

la publicité.

une procédure

P. F.

inciter

ALCOOLITE n.f. (angl. Alcohololitis)

la distribu-

les alcooliques

complexe) dangereux

à

se soigner,

mais en même temps

la première

fois a créé des établissements

et pour

L’alcoolite

comporte

chique

25 lits. L’application

reste insuffisante.

sujet - individu

Haut Comité

et d’information

l’alcoolisme partir

Le sur

a été créé la même année. À

des années 1970, le ministère

de la

Santé a créé des centres dits « d’hygiène mentaire prévention médecin

» (en fait centres alcoologiques et de soins), de la S.N.C.F.,

à l’initiative le

Dr

est lente

l’apparition

hépato-digestives

de troubles du comportement. toxique augmente parallèlement

ou

Le facteur au facteur

de tolérance. P. F.

ALCOOLOGIE n.f. (angl. Alcohology)

« Discipline consacrée à tout ce qui a trait, dans le monde, à l’alcool éthylique : production, conservation, distribution, consommation normale et pathologique avec les implications de ce phénomène, causes et conséquences soit au niveau collectif, national et international, social, économique et juridique, soit au niveau individuel, spirituel, psychologique et somatique. Cette discipline autonome emprunte ses outils de connaissance aux principales sciences humaines, économiques, juridiques et médicales, trouvant, dans son évolution, ses lois propres » (P. Fouquet, 1967). L’alcoologie

a en principe

tout ce qui concerne les grands pline

se sont articulés

alide d’un

Le Go. Par

non prédominant

en priorité

diennement quantités

et en compagnie

de boissons faiblement

quoti-

que dans tous

névrotique, manifeste

apparemment psychotique

aucune

sont disponibles),

la grande

buveurs

consomment

profitent

dans la convivialité

euphorisantes

majorité

des

avec modération

et

des propriétés

et anxiolytiques

de l’alcool.

On ignore, par ailleurs, quelle était la situation dans les siècles passés, les descriptions ou les données valeur

recueillies

représentative

n’ayant

globale.

pas de

Ce qui est

clair, c’est que la poésie et la littérature ont accordé

oc-

une place de choix

aux états de conscience altérés par l’alcool, qu’il existe, de façon générale, une culture

que l’alcoologie,

viticole)

problèmes

qui

et de l’ivresse,

de la bière, mais

quant à elle, se préoccupe

avant tout non pas des plaisirs

mais des

liés à l’alcool.

Le modèle

Sénèque, traitant

ou modé-

qui boivent

structure

de culpabilité,

moral

de l’ébriété (Lettres à Luci-

lius, 83), a d’avance donné le ton à l’alcoologie moderne

ou perverse. Il ne

pas de sentiment

les pays

autant que des données statistiques

de fortes

alcoolisées, vin, bière ou cidre - ne

présente

et de

à son égard. Aussi importe-

de rappeler

: le

» qui, dès

consomme

autour

psy-

au départ

« para-normal

la fin de l’adolescence,

rément

un facteur

cette disci-

de l’abus de ce produit,

la dépendance (pour

objet

; cependant,

débats qui agitent

des questions t-il

pour

l’alcool

et de même une culture

Une des formes cliniques des alcoolopathies, la plus répandue chez l’homme en France.

de soins, centres de 100 lits ou sections de d’étude

L’évolution

vante les mérites de l’alcool

La loi de 1954 (trop

et les ivresses sont

du vin (couplée à une industrie

de cru, contingente-

ment des débits pour ralentir

rares.

progressif

10 à 20 ans avant

cidentales

et la prévention.

mation, d’où tentatives de limitation du vignoble, abolition progressive du privilège des bouilleurs

un

1976). Les études les plus précises ont été

de certaines séquences : hospitali-

rapeutes

(jusqu’à

l’hécatombe

jouent

de la

route. Dès 1955, des mesures ont été prises

avec risque

relativement

de manifestations

être ni majorée ni passée sous silence. L’apdépressifs

de tolérance,

pendant

enquêtes,

de milieu

un asservissement

national

de lutte

d’alcoolisme

; la sexualité est normale.

de l’alcoolisme),

contre l’alcoolisme.

d’alcool,

d’éléments

rôle important

sur le territoire nationale

ou d’accidents

et les facteurs

On observe

eux sont gérés par l’A.N.P.A.

cidents

familial

: les antécédents

de 200 centres de cet ordre étaient répartis

ou groupes néphalistes. au long cours est émaillée d’in-

ou guère

DE LA PSYCHOLOGIE

en stigmatisant

les buveurs

très souvent à l’excès, ainsi que

ceux qui sont « esclaves de l’alcool rait aujourd’hui la thématique

dépendants. développée

ments de tempérance

», on di-

Mais c’est de

par les mouve-

apparus en Grande39

GRAND DICTIONNAIRE

Bretagne

DE LA PSYCHOLOGIE

et en Nouvelle-Angleterre

début du

au

siècle que sont issues bien

XIXe

des idées qui ont toujours

plus ou moins

cours dans le champ de l’alcoologie cette thématique,

l’alcool

libère

qui a introduit en France

le modèle

au début

ou aug-

d’alcoologie

1950, ces mêmes notions progressivement

transformé

des alcooliques.

En mettant

de manière

le désir pour le produit trôlable

telle que

finit par être incon-

; il est cause d’une grande

des problèmes

sociaux

sujet autant

partie

(criminalité,

a permis

de la recherche

vreté, foyers brisés), et il enlève à l’usager la

logiques

discipline,

la stigmatisation

la force et la raison qui lui sont

nécessaires pour prospérer économiquement. Comme derrière l’ivrognerie se profile une intention de transgresser

mauvaise,

une volonté

les règles morales,

mouvements

produit.

tion

selon

laquelle

d’alcool

est un syndrome

et caractérisé,

c’est-à-dire

Au début

s’est toutefois dominant

publié

dans les années 1950, à la fois

dans les associations et dans le monde

d’anciens

médical.

à la même

morale que Pinel, ou Freud après

lui, a préconisée mentaux. ses origines Benjamin

Rush (l784) et des Anglais

Lettsom (1785) Rush a introduit

et Thomas Trotter (1804). la notion de progression :

boire, soutenait-il, de la volonté,

John

commence

par un acte

puis se transforme

celui études

ont

vérifié

et le désir, le sujet étant contrôlé

par une

ment des troubles

force ressentie comme incoercible

; il déve-

et attentes

loppe également

maladies

déterminants

C’est l’addiction,

tionnels.

antisociales.

Cette idée d’une

volonté

devenue

versé le

l’un des concepts centraux des Alcooliques aux États-Unis, Prohibition.

liques devaient

cus que l’alcoolisme n’est

qu’une

qu’ils

pouvaient

fois ce préalable accepter

une expérience

le soutien

abstinents

spirituelle

dans leur

cornichon,

absolue dit-on,

nir concombre

de nature

À la

a réaffirmé

de l’abstinence

: un

ne peut jamais redevedans son article de 1952

sur les phases de l’alcoolisme subséquents,

et dans ses

et par P. Fouquet,

de l’alcool

culaire,

nerveux, cardio-vas-

immunologique, des cellules

aux niveaux

des

et de la molécule)

à la vulnérabilité

différentielle

innée et acquise.

En mettant

le contexte,

aux

dans tous

et

à l’alcool, l’accent

l’épidémiologie

sociale

sur et les

sciences du comportement

ont cherché

dégager les caractéristiques

bio-psycho-so-

buveurs

à

matière d’alcool, des produits

à l’accessibilité

ainsi qu’aux

valeurs culturelles

gnostiques

et les sciences soen

et au prix

normes

et aux

qui sous-tendent

toutes

En clinique,

la psychiatrie

ont dégagé les critères

pour l’évaluation

et dia-

des buveurs et pro-

d’intervention

et des

critères pour en évaluer l’efficacité. Bien que le succès des travaux

de

soit manifeste, d’étude

cette approche

exclusif

comporte

- croyances

effet, cette étanchéité

de l’alcool,

et l’environnement

en Californie,

est fictive

a

les diverses pratiques et d’en analyser les tra-

d’analyse

En

l’agent

: les proces-

entrent en synergie

chez le sujet qui boit. L’avenir niveaux

par champ

des limites.

gie est dans cette intégration

qui commence

précités

entre l’hôte,

sus bio-psycho-sociaux

facteurs motiva-

des années 1960 avec l’équipe

de l’alcoolodes différents

en un seul système, car

il serait simpliste

de concevoir

cette disci-

pline uniquement

sous l’angle d’une de ses

facettes. Tous ses éléments s’imbriquent

les

uns dans les autres, le tout étant plus grand La réduction

des risques

C. N.

1990, l’épidémie

chez les utilisateurs

du

de drogues injecen al-

Bibliographie Dumont-Damien, Génétique

et en toxicomanie

à un réexamen

l’INSERM.

des idées reçues. Faisant

de l’issue fatale

Edwards,

coolisme

en santé publique à

d’action

posé des protocoles

du sida leur fer de lance, des intervenants

! Ces idées ont été reprises

par E. M. Jellinek, travaux

d’un

et vivre

rétablissement.

suite de Rush, le mouvement la nécessité

accompli

se sont consacrées

L. et M.

tables a obligé tous les intervenants

; ce

et l’agent,

que la somme de ses parties.

VIH

être convain-

l’hôte

axées sur

à risque et des buveurs dépendants,

ini-

En parallèle, la mise en oeuvre des

Au cours de l’année

ainsi que les alcooest une maladie

d’alcooliques

les aider

de ce mouve-

tout d’abord

liés à l’alcool

de comparer

les sciences biomédicales,

la psychologie

que

l’importance

à Berkeley,

des chercheurs.

Ainsi,

ces décisions.

jectoires.

du mouvement

Le fondateur

et

social dans le développe-

de consommation

anonymes, fondé en 1935 deux ans après la fin de la

ment, Bill W., estimait

groupe

permis

siècle et s’est imposée comme

XIXe

pré-

et leurs collaborateurs,

contextuels,

de D. Cahalan

rante chez l’alcoolique tandis qu’il souffre d’un « besoin obsédant d’alcool » a tra-

et

menés à par-

du sujet vis-à-vis

au milieu

inopé-

réciproque

favorisé

ciales se sont intéressées aux politiques

de nombreuses

enquêtes populationnelles,

ou la dépendance.

cet isolement

ont également

de Londres,

était plus faible

à démontrer

l’apprentissage

théoriques

De fortes opposi-

dants. La santé publique

tir des années 1970 par A. Marlatt, W. Miller

bien délimités.

de l’Institut les cliniciens

ultérieurs,

de

ou des sujets dépen-

ses constatations

tiales. Les travaux

sont la résultante

des grands

que le taux de consomen 1962,

réalisa-

alors direc-

par son successeur, G. Edwards,

présenté

problématiques

des buveurs modérés,

sentées par Davies ont été réexaminées

ont continué

et s’engage dans des conduites

parmi

pathologique

d’autres

d’analyse

ciales des abstinents,

Journal of Studies

Même si les données

tude pour dégénérer en nécessité. À ce dernier stade, il y a divorce entre la volonté

de nombreuses

crise

Un article

de l’université

un conflit

d’étude

organes,

non pa-

une véritable

d’alcoologie

les chercheurs.

Sobell,

en habi-

en

à l’alcool

de manière

par D. L. Davies,

de l’unité

mation

dans les textes de l’Américain

sur les

reliées à la santé, les principales

mécanismes

de l’alcoolisme

en alcoologie.

qui a démontré

trouve

les

de la

une dépendance

dans le Quartely

pondérées

pour les autres troubles

Cette conceptualisation

teur

pour

les systèmes (digestif,

a provoqué

provoque

Ce paradigme

invite, s’agissant de l’alcoolisme, neutralité

du modèle

Comme

tions

par là le fait que certains sujets

de psychiatrie

buveurs

bio-

instaurée

de la réversibilité

of Alcohol

établie comme le paradigme

dans

travaux qui ont été menés dans des champs

des années 1960, la remise

paradigmatique

une maladie,

centrée

des niveaux

tions de l’alcoologie

le modèle

maladie

thologique)

complexe

sur le

tout en réduisant

en question

puissent reconsommer

la surconsomma-

l’accent

qu’avaient

qui présentent L’idée

le traitement

de tempérance.

(entendons de la maladie

jusque-là

L’intégration

et ont

sur les déterminants

il n’est

question

du plaisir

seuls problèmes.

le développement

de l’alcoolisme,

La remise

que de limiter, voire d’éliminer, la consommation de l’agent nocif que représente le

Le modèle

psychiatrique

que sur le produit,

de la maladie

pau-

une discipline

ont été incluses

duisant

morale ; il transforme

française

la prise en compte

en 1978. Au début des années

dans la nosologie

la sensibilité

duire

1950 et

de Société

mente les passions et les désirs, tout en réles besoins physiques

40

des années

qui fut le fondateur

: selon

de la maladie

dification

ont subordonné

des habitudes

tion à l’évitement

la mo-

de consomma-

des risques chez les per-

sonnes dont on ne peut s’attendre

qu’elles

cessent de consommer

des drogues

l’alcool

proche.

dans un avenir

lèle, les études démontrant de la consommation rée d’alcool troubles

En paral-

les bienfaits

régulière

pour la santé, surtout

ischémiques,

ou de

et modépour les

sont venues intro-

E., Duyme,

et Alcoolisme,

M., 1993,

Paris, Éditions

G., et alii (Eds.),

1994, The Alcohol

Policy and the Public Good, Oxford, University Marlatt,

Relapse Prevention in the Treatment York, Guilford

compréhension

versité Vaillant, holism,

J. R. (Eds.),

: Maintenance of Addictive

1985,

Strategies

Behaviors,

New

Press.

L., Biron,

Collection

Oxford

Press. G. A., Gordon,

Nadeau,

de

C., 1998, Pour une meilleure

de la toxicomanie,

« Toxicomanies

Québec,

», Presses de l’uni-

Laval. G., 1983, The Natural Cambribge,

Harvard

History University

of AlcoPress.

GRAND DICTIONNAIRE

ALCOOLOPATHIE

Alexander

n.f. (angl. Alcoholopathy)

Psychanalyste américain d’origine allemande (Budapest 1891-New York

État

comportemental

ment

constitué

tolérance

essentielle-

par des troubles

à l’éthanol

de la

à l’égard de ce

l’un

des études

des premiers

de psychanalyse

produit. Ensemble phisme

hétérogène

alcoolopathies

est très vaste, les

revêtent

au niveau

des significations

Leur étiologie

de l’in-

existentielles

diverses dont le commun la perte de la liberté

pionniers

dont le polymor-

expressionnel

dividu

1964). Après

et par l’installa-

tion d’une dépendance

(Franz)

de s’abstenir

étudiants de Berlin

est

d’alcool.

de psychanalyse

P. F.

pie analytique

un aménagement

de la « cure type ». Cette

active ne cessera d’être confortée

tout soucieux

très fréquente

Le facteur frustrations, troubles

est dominant

faible tolérance

quête affective

de la sexualité,

chopathique,

états limites,

matique :

aux

inassouvie,

déséquilibre

de favoriser

psy-

etc. Le facteur

avant

l’adaptation

sociales du patient.

resse également

chez la femme.

psychique

angoisse, dépression,

l’intégration

américain,

à la médecine

et

Il s’intépsychoso-

et préside la Société américaine

recherche

de

en médecine psychosomatique.

Il est l’auteur

de nombreuses

publications,

dont The Scope of Psychoanalysis Papers of F. Alexander (1921-1961), thérapie analytique : principes

Incapacité émotions.

de pouvoir

la description malades

psychosomatiques

: Selected Psycho-

et application

une vie fan-

tasmatique

et émotions,

particulièrement

de pensée et de discours

lement

orientée (

les épisodes pathologiques tion solitaire

intensité

car

de consomma-

sont intermittents,

disconti-

uniquement

au travers

somatiques

une évolution l’ordre

relativement

de quelques

l’apparition

- de

années - en raison

de troubles

du comportement

brève

de

graves et précoces

(ivresses atypiques).

peuvent

leur état émotionnel.

en effet de grandes difficultés

distinguer

leurs mouvements

affectifs

de

Ce tableau

clinique

est souvent

une symptomatologie

somatique

tante. Il se rencontre

fréquemment

associé à imporchez les

sujets à statut socio-économique

et cultu-

rel bas, chez certains toxicomanes des événements des maladies

traumatiques

et après

graves. Dans

psychosomatiques

les patients

comme

alexithymiques nettement

pré-

plus défa-

vorable que ceux qui ne le sont pas. Ils sont Certains

pensent même que l’alexithymie d’une

malformation

et en particulier

connexions

d’un défaut de

interhémisphériques

(agénésie

du corps calleux, séquelles de commissurotomie - Tenhouten

et Hope).

Conçue par W. P. Alexander (Une échelle de performance pour la mesure de l’intellipour des enfants de 11

ans, l’échelle d’Alexander

s’est révélée utili-

à

leurs sensations corporelles.

est la conséquence

Échelle de performance, c’est-à-dire d’intelligence pratique, concrète, non verbale.

Ils

éprouvent

cliniciens

Alexander (ÉCHELLE D’) (angl. Alexander’s Scale)

gence pratique,1950) P. F.

de leurs plaintes

que de tels patients

laisser apparaître

cérébrale, après

Et c’est

PSYCHOSOMATIQUE.)

peu sensibles à la psychothérapie.

nus et de brève durée. Ces malades sont amenés à consulter

essentiel-

vers des préoccupations

sentent une évolution

reste de moyenne

pauvre et une

activité

Psychoanalytic Pioneers (1966).

teur toxique

se caractéri-

leurs sentiments

lesquels l’alcool

R. L.

de certains à verbaliser

l’asthme,

que par goût. Le fac-

à

sant par une grande difficulté

(1946), Principes de psychanalyse (1948) et

agent thérapeutique

ses

apparu aux États-

de la personnalité

de tolérance est moyen chez des sujets pour fort est utilisé plus comme

exprimer

Le terme d’alexithymie

concrètes.

brève », qui apparaît comme

n.f. (angl. Alcoholosis)

pathies,

qu’il met

de la « psychothéra-

par le contexte analytique

des alcoolo-

de psychanalyse

C’est dans le cadre de cet institut

ALCOOLOSE

cliniques

de Chicago

de Chicago.

technique

Une des formes

aux États-

à l’université

ALEXITHYMIE n.f. (angl. Alexithymia)

Unis vers 1973 (P. E. Sifneos), s’applique

dès 1930, professeur

au point les principes

est mal connue.

de l’Institut

de la psychanalyse

il est nommé,

il est

(1919). Un des

et fonde en 1931 l’Institut

très

dénominateur

Unis,

de médecine,

DE LA PSYCHOLOGIE

J. P.

ALGÉSIMÈTRE n.m. (angl. Dolorimeter)

sable de l’âge de 7 ans jusqu’à l’âge adulte. ALERTE

Elle comprend

n.f (angl. Alertness)

construction

avec cubes et Passalong. Ce der-

nier consiste

Mobilisation tente

de l’organisme

dans l’at-

d’un événement.

Cet état se produit

le sujet est

éveillé.

C’est une réaction

globale

duisant

par une facilitation

généralisée des

récepteurs d’alerte

et des effecteurs. est une focalisation

capacités de l’organisme très spécifique

d’informations

pour

l’organisme. L’alerte

présente

d’alerte

se différencie

car elle suscite celle-ci Elle englobe

pertinentes.

que ce dernier L’état

corres-

spécifique

de l’attention,

la réponse d’orientation,

yeux vers un stimulus

(état

sans la maintenir.

consiste en une orientation

qui

de la tête et des

visuel, olfactif

ditif, et varie selon l’intensité

ou au-

du stimulus. J. P.

RÉPONSE

D’ORIENTATION

de pièces rouges et bleues doit

être modifiée

par le sujet, par glissement

des pièces, pour reconstituer position

reproduite

une autre dis-

sur la carte modèle.

Dispositif qui permet de mesurer l’intensité d’une stimulation atteignant le critère liminaire algomètre.) Les appareils des piqûres,

qui élimine

sion, est aujourd’hui

Forme d’agnosie visuelle caractérisée par la perte de la capacité de lire la langue écrite ou imprimée, en dépit de la conservation de l’intelligence et Il faut

visuelle.

distinguer

pure sans agraphie intérieur,

ni trouble

optique

à diverses concentrations Le critère de la douleur

une réponse un réflexe

de substances

physiologique

de flexion),

ou par peut être

(par exemple

comportementale

(par exemple une réaction

d’échappement) échelle subjective

d’intensité).

du langage

des objets et de

l’espace, enfin une alexie s’accompagnant lorsque

ischémie.

d’une stimula-

J.-M.

C.

optico-agnosique

avec agnosie des couleurs, d’agraphie

peut également

de solutions

ou verbale (par exemple

une alexie

une alexie

chimiques

de la chaleur

d’un usage courant.

de la douleur

tion électrique,

ou des pin-

le contact de la pres-

être réalisée par application

ALEXIE n.f. (angl. Alexia)

(Syn.

les plus anciens utilisaient

des compressions

La mesure

de la fonction

de la douleur.

cements calibrés. L’utilisation radiante,

M. R.

des

de la nouveauté

pond à un état de vigilance III).

rapide

de la prégnance du stimulus,

et selon l’intérêt

de difficulté

La réaction

sur une catégorie

L’alerte se fait en fonction de la situation,

se tra-

en 9 problèmes

graduée, dans chacun desquels une certaine disposition

lorsque

trois tests : cubes de Kohs,

le patient

ne peut plus

ni lire ni écrire.

ALGORÉCEPTEUR n.m. (angl. Nociceptor)

Synonyme J. P.

de nocirécepteur. R. L.

41

GRAND DICTIONNAIRE

DE LA PSYCHOLOGIE

vait que le rendre dangereux

ALGORITHME n.m. (angl. Algorithm)

et pour lui-même,

Séquence

MATH.

ordonnée

automatise

ce qui rendait

et exécute les

algorithmes.

que l’utilisation

sion aliénation

de l’expres-

de distinguer

fonctions

rousseauiste)

(ramenant

et ré-

la folie dans l’unique

des pratiques

médicales).

Elle

: l’hypothalamus

et l’hypothalamus

latéral.

dans l’hypothalamus

des neurones modalités odeur,

deux régions aux

antagonistes

On trouve

mentale est à la fois géné-

reuse (d’inspiration ductrice

ont permis ventromédian

Il en découle

champ

sensibles à une ou plusieurs

d’un stimulus

alimentaire

aspect. Les signaux

récepteurs

latéral

olfactifs,

: goût,

sont issus des

tactiles

et gustatifs

du

Méthodes de résolution de problèmes qui garantissent d’aboutir

implique

à la solution, sous réserve que chaque étape soit correctement réalisée.

à la loi du 30 juin 1838) et l’organisation

font partie des « circuits

d’une assistance hospitalière

du cerveau et si, par exemple, l’on permet à

PSYCHOL.

M.-D.

G.

l’institution

médico-légal

de tout un dispositif

(de l’article

cédée et complétée préventive

(pouvant

Trouble grave et prolongé de l’activité psychique, proche des notions de folie et de maladie mentale, signifiant à la fois une perte du contact normal à la réalité et avec autrui, et une profonde atteinte de la liberté morale. Ph. Pinel nation

préconise

mentale

le terme tives

l’expression

dès 1797 pour

d’alié-

remplacer

de folie, qui n’est pas, pour

assez médical,

renvoyant

existentielles

la fin du

aller jusqu’à la stérili-

dence d’autostimulation

à des perspec-

et anthropologiques

comme

On comprend

est par ailleurs modulée par l’expérience

de la dégénérescence

à

par l’apprentissage

que l’expression

des fonctions « terme

intellectuelles

heureux

leur latitude dement

ou dérangement

qui exprime

». Il le préfère

également

à celui

de vésanie qui aurait

un sens trop

limité

et largement

par celui de névrose,

renvoyant

connoté

aux maladies organiques

tème nerveux

(dans la signification

avait donnée W. Cullen). en fait un retour d’aliénation rencontre début

du sys-

Pour Pinel, c’est

à la vieille

terminologie

d’esprit (alienatio dans le discours

de la Renaissance

Paré à la fin du

que lui

litiques

de Rousseau).

Trop

médical

dès le

(et qu’utilise

siècle) pour

XVIe

les élèves de Pinel, E. Esquirol par certains législateurs comme point

celle

soigner,

celle aussi qui n’est parfois

par ivresse). tion

que les médecins

(par exemple,

une aliénation

du sens que J.-J. Rousseau

Alors libre

justement

de sa liberté

naturelle

aliéner

une partie

en faveur

de chacun,

le mot asile, son corollaire.

sera de plus en plus absente médical,

l’alié-

perdu sa

le soin à

la fois de protéger (par des mesures d’interou de déresponsabilisation

liberté

devant

sociales) et d’assister (par des

mesures de traitement, d’hygiène)

d’hospitalisation

et

celui qui a perdu l’usage de cette

conventionnelle

tion de son esprit. avait redonné

1958 en impose

ministérielle

du

la disparition

et

par le terme de maladie

mentale.

du fait de l’aliéna-

Sans doute, la folie lui

un usage brutal et archaïque

de sa liberté naturelle.

Mais celle-ci ne pou-

lamus

PSYCHIATRIE

non alimentaires

atteint

latéral

alimentaire

à la fin du

d’une réduction

ces raisons, latéral

on a

comme

un « centre de la faim ». L’hypothalamus

latéral

inhibiteur

tromédian,

est soumis

au

de l’hypothalamus

où l’on

trouve

stomacale,

ven-

des neurones

métaboliques

: taux d’insuline

tromédians

réduit

leur destruction

de P. Pinel,

de

ou de glucose,

température

et sans

une obésité

des noyaux ven-

la prise de nourriture, l’augmente

importante

et durable. comme

perturbe

dique, favorisant

Ces

l’hypothaun « centre

de la satiété ». On a pu montrer qu’il n’agit pas directement

ALIÉNISTE n.m. (angl. Alienist)

et entraîne

données ont amené à considérer lamus ventromédian

MENTALE

toutefois

: d’une part, sa

le métabolisme

la constitution

lipi-

de réserves

de graisse aux dépens de leur utilisation

Synonyme ancien de psychiatre qui désignait jusqu’à la fin du XIXe siècle le qui

Pour

l’hypothalamus

destruction

médecin mentaux.

s’accompagne

de la prise de nourriture,

d’aphagie.

considéré

de l’hypotha-

une compulsion

en graisse. La stimulation

J. P. ALIÉNATION

provoque

De

doute poids du corps et état des réserves

siècle.

XVIIIe

électrique

; sa destruction

distension

de folie.

celui d’insensé, sous l’influence

(sécrétion

dans la prise de nourriture.

l’organisme

Se dit d’un malade

déclenche-

végétatives

sensibles aux conditions

ALIÉNÉ, E adj. et n. (angl. Alienated, Insane, Lunatic, Mad)

préférés

par exemple) et somatomotrices

intervenant

contrôle J. P.

FOLIE,

les fonctions

d’insuline,

voire

puis administratif,

s’occupait

des malades J. P.

d’autre

part, elle accroît

aspects sensoriels frein

l’importance

des aliments,

sur la sensibilité

l’hypothalamus

des

levant

un

des neurones

latéral aux influences

sorielles ou centrales

;

de sen-

qui déclenchent

leur

activité.

la liberté

C’est à la société, repré-

sentée par le médecin, qu’incombe

les sanctions

À tel

Si les facteurs

ALIMENTAIRE (COMPORTEMENT) (angl. Feeding Behaviour, amér. Behavior)

qu’intègre

du fait des graves lésions de

son entendement.

diction,

péjorative,

de la so-

pour

niste, l’aliéné mental a totalement liberté morale

social.

le citoyen

ciété, seule capable de défendre conventionnelle

a donné

dans son Contrat

que, pour le philosophe, devait

que

; les stimulus

fait, la stimulation

et administrateurs,

doivent

Mais c’est aussi une évoca-

au mot aliénation

en tête, et

progressivement

qu’elle

par

A.

décrire

la folie, transitoire

employée

Ce terme, devenu désuet, avait remplacé

mentis) qu’on

importantes

et

de décharge plus

raient

certains concepts philosophicopo-

dans toute

les diverses lésions de l’enten-

des variations

(comme

son remplacement

») : c’est un

aliéna-

: les aliments

sont sans effet. Ces neurones

4 février

mentale

Leur activité

tion mentale subira peu à peu un discrédit

du langage

vésa-

croît avec le degré

de nourriture.

entraînent

»

on observe que la ca-

-

l’Encyclopédie

(« Manie,

de privation

de récompense

héréditaire

jusqu’à ce que la circulaire

méthodique

risque-

siècle).

XIXe

elle deviendra

lui,

pré-

ou du foie. Ces neurones

un Rat de les stimuler,

trop générales. Il écrit dans son article de nies, aliénation

(l’asile),

teurs de l’intestin

de mesures d’hygiène

rait d’être considérée thèse des partisans

nez et de la cavité orale, des chémorécep-

64 du Code pénal

sation des malades dont l’aliénation

ALIÉNATION MENTALE (angl. Insanity)

42

cet usage

intolérable.

d’instruc-

tions permettant d’effectuer une opération en un nombre fini d’étapes. L’informatique

pour la société

Ensemble des activités et de prise de nourriture. Le comportement

de recherche

par le système nerveux central, des informations l’état

concernant

de l’organisme

métaboliques, antérieure.

est régulé qui intègre

les aliments,

et de ses fonctions

l’expérience

Des expériences d’enregistrement

de l’hypothalamus.

de lésion, de stimulation de l’activité

gétique de l’organisme,

ils sont néanmoins

neuronique

dividu

à l’expérience

: l’apprentissage.

l’éducation

passée de l’inprennent

le pas

purement

physiques

ou

: la fréquence

et l’heure

des

largement

côté des préférences

conditionnées

; à

innées (goût pour les

sucrés, aversion

tances amères) spécifiques

éner-

Chez l’Homme,

et la culture

sur les facteurs

aliments et

ont un rôle ma-

de l’équilibre

repas sont

princi-

et sensoriels

jeur dans la régulation

organiques

alimentaire

Le système intégrateur

pal se situe au niveau

l’hypothalamus

subordonnés

alimentaire

métaboliques

pour

se développent

d’un groupe

ou d’un

les subsdes goûts individu

GRAND DICTIONNAIRE

(appétence

pour les cuisines

nationales).

Ces derniers

en jeu les structures régulation

facteurs

ou

la famille

et peut ainsi être à l’origine

mettent

troubles

dans la

membres du groupe naturel.

intervenant

des conduites

limbique,

familiales

psychopathologiques

de

chez l’un des

apprises : système

M. G.

C.

Bibliographie B., et Foulon, alimentaires,

Modalité

(RYTHMES) Rhythms)

provosur les

quatre

per-

rationnelle

Pour

cette alliance

la contrepartie

giques en nutrition

s’instaure

circannuels mentaire

circadiens,

dans le comportement spontané

peuvent

ultradiens

et ali-

et la prise alimentaire

prise alimentaire

d’environ

de périodicité

dence d’un rythme en milieu

circadien

avec un creux

de la journée, couplé à un rythme

circannuel

; mêmes

types de rythmicité

chez l’adulte)

;

2. la plupart

des rythmes

sistent

durant

régime

particulièrement

implique

le jeûne

un

ce qui

circadien

d’un

de variables physiologiques

n’est pas induit nutritifs

restrictif,

que le rythme

grand nombre

ou pendant

par le rythme

des apports

;

Elle empêcherait

manière

ne joue pas un rôle

port à l’analyste, plain-pied

ment

qu’on

distinguer

les analystes

solutions

proposer

adaptées à chaque individu

pour

ce qui concerne la qualité et la quantité prises alimentaires. Diverses études pu montrer

que les rythmes

avaient un impact l’activité

des des ont ou

particulier

C. L.-L.

le Moi

défense (1936)

que cette dernière

de moi adaptatif

générationnelle à modifier

est illégitime.

la hiérarchie

Elle aboutit

fonctionnelle

de

ait, d’une

part, le besoin et la capacité

de réactions

de

de régresser,

et,

part, « un moi fort, ou cette forme

particulière permet

de plasticité

d’interrompre

du moi

Cette variante

qui lui

sa régression

établir une alliance de travail et motivée » (H. W. Loewald).

pour

raisonnable

de la cure type a soulevé de critiques

chez les psychanachez ceux qui s’oppo-

saient à l’égopsychologie

dont elle s’inspi-

rait. Si certains se sont contentés de dire que d’autant

n’était pas vraiment plus nombreux, psychanalyse.

mieux que le patient malade », d’autres,

les

avec J. Lacan en particuperversion

de la

Pour Lacan, une telle analyse le moi

en partie saine et en partie ma-

avait développé

ces

autonomes se feraient

jour

Ces notions

dès

se sera

d’autonomie

de

du moi et de leur déve-

autonome

fondement

celui-ci

ont donc donné son

et sa justification

à l’alliance

L. Stone, H. W. Loewald

la préconiser

1950, à l’époque

à la fin

d’ailleurs

déjà décrite

aux États-

au patient

d’arriver

à la fin de sa cure. Ils recette modalité

dans le transfert

de cure

rationnel

autant

sa parole

rant que la terminaison moi de l’analyste

du sujet avec le

(W. Hoffer),

sujet de toute fondation l’analyste

ne pourrait

rien communiquer

au patient « qu’il ne tienne d’un savoir préconçu ou d’une intuition immédiate, c’està-dire qui ne soit soumis à l’organisation de son propre

moi » (Lacan, Variantes

de

ces critiques

et le fait qu’elle

thérapeutique

préconisée

et utilisée

chothérapies

d’inspiration

cognitive.

C’est

mesurer

la qualité

le patient

dans diverses

ainsi

de l’identifica-

au travail qu’ils doivent accom-

plir en commun.

à

analytique

qu’il

existe,

de la relation

et son thérapeute,

Alliance Questionnaire parallèles,

de psychothérapeutes, psychothérapie

l’une destinée

ou pour entre deux

au ma-

Pour beaucoup

l’efficacité

dépendrait

psy-

un Helping

qui comporte

lade et l’autre au soignant.

s’intéresser

soit

reste largement

repérait

le conduisant

de

la cure-type).

versions

tion du patient à l’analyste

on exclut le

dans sa parole. Et

O. Fenichel (1941), et dans ce que R. Sterba en 1929, à propos

». En considé-

de la psychanalyse

l’identification

l’alliance

où les analyses sont jus-

pour permettre

en parlant

tombée en désuétude avec le déclin de l’égopsychologie chez les psychanalystes,

vont

des années

devenues interminables

du sa-

«son langage», on ne lui rendra

pas pour

Malgré

thérapeutique. Greenson,

où se reflète

vant pour la «pensée morbide»,

implique

du moi

du

se réduiraient à la limite au moi de l’analyste. Et dans cette voie, « peu importe que

au patient E.

au moi lorsque

loppement

et défenses de

mois de la vie et qui appar-

certaines fonctions

trouvent

toute alliance trans-

n’en sont pas capables. Il faut que le patient

bien le retour au dédain traditionnel

en confondant

Dès 1939, Hartmann

les rudiments

plus rapidement

Au niveau familial,

psycho-

psychotiques

l’on procède selon une formule

apporte

avec H. Hartmann,

les fonctions

les premiers

de

l’école américaine

mêmes conceptions. dont

cet aspect

et les Mécanismes

de l’égopsychologie

Unis,

Union, accord entre deux ou plusieurs personnes, afin de concourir à des buts ou à des intérêts communs.

pathes et à plus forte raison

du patient

C’est en effet avec

du même coup résistances

tement ALLIANCE n.f. (angl. Alliance)

borderline,

d’un moi avec un moi ». En divisant

facile-

classiques

ou utilisaient

du transfert.

son ouvrage

donc

des enfants scolarisés.

narcissiques,

en effet ne ferait que dessiner « la relation

l’impor-

alimentaires

sur le comportement

sujets

que les

moi du sujet » qui, poussées ad infinitum,

ignoraient

individualisé.

qui pourrait

» (R.

par E.

pouvait

désexua-

qu’ils

Cela devrait chrononutrition

« rationnel,

de

lade, on crée une série de « bipartitions

tiendront

une

cette forme

des analystes de l’école de A. Freud suivant

connus et leurs effets pris en considération. de constituer

analytique

Le terme semble avoir été introduit

décrivait

permettre

ses

soit capable de

lier, y ont vu une véritable

;

être

relativement

« ça marchait

de

R. Greenson).

circadiens

du

transfert

nombreuses

dans la situation

l’acrophase

de certains rythmes

ren-

s’il veut entrer et travailler

influencer

doivent

définitive,

ne

en marge de ses réactions

Kris et R. Lowenstein

des nutriments

au thérapeute.

un autre type de rap-

de calories et de protéines

métabolisme

à l’analyste,

et interprétant

et de contrôler

lystes, en particulier

important

peut

serait

Car il serait nécessaire que le « névrosé éta-

ce moi. Parallèlement,

biopériodiques

le patient réa-

partielle

Mais il faut qu’il

maintenir

d’autre

dant l’analyse interminable.

important de synchroniseur chez l’homme, même si la prise alimentaire d’un nombre

4. les changements

d’alliance,

sur lui-même

transfert

que cette dernière

d’une

la notion

3. la prise d’aliments

et les

qui la préco-

Zetzel, en 1956. Elle en montrait

per-

sa et

nécessaire de la névrose de

tance et soulignait circadiens

du patient

lisé et non agressif ». Il est évident

à la cure et

qui lie le patient

de transfert,

90 minutes ; à 4 ans, mise en évi-

rapeute.

et entre-

thérapeutique

blisse et maintienne

être mis en évidence (chez le nou-

veau-né,

de coopérer

les psychanalystes

transfert

1. des rythmes

analyse,

l’aptitude à suivre les conseils insights de l’analyste.

mettent de présenter les résultats des recherches utilisant des méthodes chronolo:

de son

tenue par le désir de surmonter névrose, la volonté consciente

nisent,

aspects

psychanalyses,

par une aide apportée adaptatif du patient à la

poursuite

Comportement alimentaire en fonction des variations spontanées du métabolisme énergétique.

Reinberg,

de certaines

caractérisée par le moi

Incidence des variations quées de ce comportement activités psychologiques.

s’échan-

résistances, un peu comme le fait son thé-

Paris, Masson.

2.

mutuelle

et le moi analysant de l’analyste ». En effet,

travaillant

C. (Eds),

1.

Pour

de collaboration

lise une identification

ALLIANCE THÉRAPEUTIQUE (angl. Therapeutic Alliance)

ALIMENTAIRES (angl. Alimentary

volonté

dans cette relation J.-M.

1994, les Conduites

Sterba avait aussi noté, en 1934, que cette geait « entre le moi raisonnable

néocortex.

Samuel-Lajeunesse,

DE LA PSYCHOLOGIE

de leur

en grande par-

tie de la qualité de cette alliance de travail, 43

GRAND DICTIONNAIRE

qu’ils

cherchent

DE LA PSYCHOLOGIE

à provoquer

ture. C’est la C.A.F. qui assure la liquida-

fessionnelle

dès le début de la prise en charge. Et, dans

tion et le paiement

justifier

d’une impossibilité

les études les plus récentes sur les facteurs

ception

n’existe

par ailleurs

de succès des psychothérapies,

titre personnel

bien rare que l’alliance

et à repérer

il est en fait

thérapeutique

ne

de l’allocation.

de l’A.A.H.

entraîne

et obligatoire

l’affiliation

à

au régime gé-

ressources.

; à défaut, ils doivent de travailler.

Il

condition

de

aucune

Les intéressés

doivent

égale-

néral de sécurité sociale. En cas d’hospita-

ment assumer la charge effective et perma-

soit pas citée comme un des plus détermi-

lisation

nente de l’enfant

nants.

plus de 60 jours, le montant J. P.

Freud,

A., 1936, le Moi et les mécanismes

la psychanalyse, Lacan,

et pratique

de

tr. fr. Paris, P.U.F., 1977.

J., 1955, Variantes

réduction

cataire

R. R., 1967, Technique

de la cure-type,

Paris,

E.M.C.

a un enfant

ALLOCATION CAPÉS

ou un ascendant

les conditions

d’attribution.

C’est la loi d’orientation

handicapées

qui a

instauré cette allocation aux adultes handicapés (A.A.H.). Son attribution est suborà l’existence

de conditions

cales, administratives

vieillesse

supplémentaire

de solidarité. nique,

la commission

du Fonds national

médi-

régionale

médicales

sont appréciées

technique

d’orientation

taux d’incapacité

doit justifier

permanente

d’un

d’au moins

80 %. Ce taux est apprécié suivant le guidebarème des invalidités,

applicable

des pensions

d’invalidité

victimes

militaires

de guerre.

À défaut doit justifier

dicap

physique,

mental procurer

la mettant

au titre et des

d’atteindre

80 %, la personne permanent,

d’un han-

sensoriel

dans l’incapacité

ou

de se

D’ÉDUCATION

fiées par la caisse d’allocations

SPÉCIALE

du 30 juin 1975

en faveur des personnes handicapées instauré

cette allocation

d’éducation

ciale (A.E.S.). C’est la commission

allocation.

départe-

spéciale (C.D.E.S.) qui pour attribuer

Un certain

doivent

nombre

être réunies,

tant en ce qui

concerne les parents que l’enfant lui-même. L’enfant

ou l’adolescent

doit avoir moins

de 20 ans et résider régulièrement tropole

ou dans un département

mer. Il doit en outre justifier capacité permanente taux est apprécié

en méd’outre-

d’un taux d’in-

d’au moins 80 %. Ce

suivant

Les conditions

de ressources

ment vérifiées par la C.A.F. L’ensemble ressources de l’intéressé

des

ne doit pas dépas-

ser un certain plafond. C’est la COTOREP tribution toujours

qui fixe la durée d’at-

de l’allocation temporaire,

ans ; l’allocation mêmes conditions

; cette durée

comprise

est

entre 1 et 5

est renouvelable

dans les

que celles de son ouver-

mêmes conditions

ture. C’est la caisse d’allocations (C.A.F.)

entraîne

l’assurance

l’affiliation

ayant la charge

est atteint

sensoriel ou men-

le taux d’incapacité

est compris

d’une telle allocation. qu’il fréquente

Mais

un établisse-

spéciale pour handicapés à un

service d’éducation spéciale ou de soins à domicile dans le cadre des mesures préconisées par la commission

spéciale. L’allocation

due lorsque

l’enfant

pée de moins d’éducation

peut être accordé pour l’enfant

atteint

d’un

handicap

gravité

exigent

le recours fré-

En cas de litige

d’ordre

recours

peut être formé

gracieux

recours contentieux technique

technique,

elle-même

peut se voir attribuer handicapés

sociale.

handicapée aux

par la commission et de reclassement

(COTOREP),

plit les conditions

À partir

une allocation

d’orientation

professionnel

un

du contentieux

de la Sécurité

technique

devant

peut être formé devant

de l’âge de 20 ans, la personne adultes

un

; de même,

régionale

si elle en rem-

légales. M. G.

ALLOCENTRISME n.m. (angl. Allocentrism)

Tendance

de l’individu

attention

et ses activités

plutôt

à centrer

son

sur les autres

que sur lui-même.(Contr.

égo-

centrisme.) M.-D.

Trouble

de la sensibilité

caractérise

par

sensations

une

tactile

G.

qui se

perception

en un point

des

plus ou moins

symétrique du côté opposé à celui où la stimulation s’est exercée. Si un sujet

est piqué

ressent une douleur

au bras droit,

au point

il

symétrique

du bras gauche. M.-D.

G.

ALLOMÉTRIE

Différence à eux, résider

ou dans un département et exercer

et la

quent à l’aide d’une tierce personne.

l’aide sociale.

d’outre-mer

dont la nature

des dépenses particulière-

n.f. (angl. Allometry)

en métropole

handica-

n’est pas

est placé en internat

quant

à

de 20 ans. Un complément

avec prise en charge intégrale des frais de séjour par l’assurance maladie, l’État ou

doivent,

automatique

départementale

d’éducation

Les parents

de l’allo-

de cette allo-

de la personne

n.m. (angl. Allesthesia)

de la guerre. Si l’enfant

ment d’éducation

familiales

vieillesse des mères ou femmes

victimes

physique,

dans les

qui assure le versement

cation spéciale. L’attribution cation

1 et 5

que celles de son ouver-

ALLOESTHÉSIE

de l’attribution

sont égale-

est renouvelable

des invalidités, applicable au titre du Code des pensions militaires d’invalidité et des

familiales

de cette allocation.

ans ; l’allocation

entre

le guide-barème

ou bien que son état exige le recours

bution

comprise

de condi-

entre 50 et 80 %, il peut aussi faire l’objet

pour l’attri-

temporaire,

; cette durée est tou-

cette

nalité française

une convention

qui a spé-

encore faut-il

ayant conclu

de l’allocation

la commission

sont véri-

d’un pays

jours

les conditions

qui fixe la durée d’attri-

ment élevées ou nécessitent

(C.A.F.). L’intéressé doit être âgé de plus de 20 ans, résider en France, être de natioou ressortissant

bution

handicapé lui-même s’il est majeur, à condition qu’en soient remplies les modalités d’attribution.

tal dont

administratives

C’est la C.D.E.S.

la commission

C’est la loi d’orientation

remplissant

des droits.

Prestation sociale que peut percevoir la famille d’un enfant handicapé ou le

d’un handicap

un emploi.

Les conditions

du contentieux M. G.

tions

et de reclassement professionnel (COTOREP) qui existe dans chaque département. La personne handicapée

devant

de la Sécurité sociale.

mentale d’éducation

et financières.

par la commission

tech-

peut être formé

est seule compétente Les conditions

et

s’il y a lieu l’allo-

En cas de litige d’ordre

un recours

technique

compétent

du 30 juin 1975

en faveur des personnes

donnée

cation

de 60 ans, les

les intéressés vers l’orga-

à demander

ALLOCATION

Prestation sociale que peuvent percevoir les adultes handicapés qui remplissent

les invitent

ou si son

G.

HANDI

à sa

lui impose des frais

À partir

nisme d’assurance

AUX ADULTES

veuf ou divorcé.

site l’aide d’une tierce personne

C.A.F. orientent

M.-D.

est marié,

charge. L’A.A.H. peut être augmentée de l’allocation compensatrice si le sujet néces-

supplémentaires.

Ensemble des variations de l’impression agréable ou désagréable produite par un stimulus externe sur un sujet en fonction de son état interne, comme la température, le poids, la déshydratation.

d’ouverture

n’est faite lorsque l’allo-

activité professionnelle

ALLIESTHÉSIE n.f. (angl. Alliesthesia)

de l’allocation

est réduit : de 20 % si l’allocataire Aucune

de

défense, tr. fr., Paris, P.U.F., 1950. Greenson,

de la personne handicapée pendant

de 50 % s’il est célibataire,

Bibliographie

44

La per-

normale

une activité

pro-

éléments

de dimension ou parties

deux

d’un ensemble.

Chez les êtres organisés, différentes

entre

le fait que les

parties du corps ont des rythmes

GRAND DICTIONNAIRE

de croissance

différents

ports allométriques

entraîne

des rap-

de poids et de taille. H. B.

CROISSANCE

ALLOMÉTRIQUE

(RAPPORT)

(angl. Allometric

Différence parties

instruction

quantitative

croissance

entre

dont

deux

les vitesses

ne sont pas identiques.

CROISSANCE

(Gordon

Psychologue Indiana,

(Montezuma,

1897-Cambridge,

Massachu-

à Harvard

G. W. Allport

étudia

à partir

(Personality

Interpretation,

de 1942,

les problèmes

de la

: A Psychological

1937 ; Becoming, 1955). R. L.

(angl. Alpha Rhythm)

cérébral

est comprise l’amplitude C’est

dont

entre

la fréquence

8 et 13 hertz

et

entre 30 et 50 microvolts.

H. Berger,

inventeur

est interrompu

par des stimulations

senso-

rielles ou l’activité intellectuelle (c’est ce qu’on appelle la « réaction d’arrêt »). Pour chaque individu,

on note une certaine constance de

la fréquence de l’alpha. Ce rythme apparaît au cours des premières années de la vie et sa proportion

dans le nycthémère*

augmente avec

l’âge.

entre

Test collectif

répondre

Il a été mis au point psychologues

par un comité

américains

Yerkes, à partir

de

présidé par R.M.

d’un projet

initial

de A.S.

quelque

1 250 000 personnes

à

au moment

de leur enrôlement

dans l’armée, en vue de

classer et d’orienter

ces recrues. Son étude,

réalisée avec des moyens importants, léra les progrès

des méthodes

triques et leur mise en application nombreux

domaines

test non verbal Army,

non militaires.

pour illettrés,

fut également

dans de Un

le Beta Test

mis au point

dans les

mêmes conditions. M. R.

de la personne

à l’adaptation

au milieu.

ou de servir

Ainsi,

les réac-

tions musculaires

du nourrisson

seraient

d’abord

produites

en réponse réflexe à un

excitant

externe.

Ce faisant,

elles révéle-

à elles-mêmes

et leur

seraient alors associées. Par cette distribution alternée des fonctions la transformation

sont éga-

mouvements

s’expliqueraient

des réactions

dirigés

Un autre exemple

réflexes en

et leur possible

d’alternance

(par

« rouge » ou « vert »),

veille-sommeil

veau-né

inhi-

fonction-

par les changements

dans la première

du

qui surviennent

année chez le bébé : les

et du nourrisson

du nou-

répondraient

à

Ce comportement

l’organisme

est jeune et que le nouveau-

choisir

est à rapprocher

de ce

a appelé l’inhibition

la tendance,

librement

d’une

ou

alternative,

à

J.-F. L. N. et G. C.

ALTERNANCES (LOI DES) (angl. Law of Alternations)

Succession d’une période caractérisée par certains aspects phyDÉVELOP.

la taille,

et d’une autre période par d’autres aspects géinverses. de forte augmentation

non accompagnée

du poids,

est suivie du poids

à son niveau

d’une

période

avec maintien précédent.

entre périodes

périodes

de repos, entre augmentation

et accroissement

aussi au niveau

de l’absence

les courbes

L’al-

de croissance de taille

des différents

La loi

de

d’augmenta-

ternance poids

biopsycholo-

On sait en effet que les dépenses

né consomme

plus élevées que

rapidement

ses ressources.

de ce besoin de restauration

entraînerait

le changement

orienterait

l’activité,

de rythme

pendant

et

une veille de

plus en plus longue, vers l’environnement.

ensuite l’autre terme.

siologiques caractérisée néralement

de restauration

La réduction

pour un Animal

qui a choisi,

des termes

réactive,

et de

s’observe segments

des alternances

rend

de parallélisme

entre

de croissance

de taille

et de

L’illustration

la plus expressive

des alter-

nances fonctionnelles

réside dans l’imita-

tion : induite

d’abord

par un modèle dont

elle n’est que l’écho,

puis unie au modèle

dans une sorte d’« interaction elle en deviendrait

enfin

dans laquelle l’imitateur

mimétique

»,

un réinvention

se distingue

nette-

ment du modèle. La succession

des alternances

fonction-

nelles forme des cycles qui ne sont jamais de simples toujours

répétitions

; ils comprennent

une modification

du comportement, des actions moment.

des mécanismes

due à la fois à l’effet

passées et à l’orientation

C’est ainsi

fonctionnelles Il est clair

participent

à l’ontogenèse.

que les mécanismes

en sens opposés l’accommodation

du

que les alternances

s’apparentent

distribués à ceux de

et de l’assimilation,

tels

qu’ils sont décrits par d’autres auteurs, particulier

en

par J.M. Baldwin et par J. Piaget. H. B.

poids obtenues chez l’enfant. E. V. CROISSANCE

accé-

psychomé-

à la formation

sont d’autant

compte

il fut appliqué

de contribuer

énergétiques

Guerre facile,

et susceptible

de la réponse qui vient juste d’être donnée.

dans la Première utilisation

ture ambiguë

est par na-

gique.

corporels.

D’une

de la vie psychique

toute

Il s’agit sans doute d’un effet d’inhibition

de l’entrée des États-Unis (1917).

Selon Wallon,

un besoin

Otis, au moment

mondiale

successive-

on observe une tendance à l’alternance.

de la taille

d’intelligence.

une conduite.

raient les sensibilités

(angl.

deux éventualités

d’accroissement

Test Army

que peut prendre

très longues périodes de sommeil

tion Alpha

: elle rend compte des sens

au hasard

Une période P. L.

ment

(l’Évo1941), se

rythme

non, l’un

Le rythme alpha

contraires

de l’enfant,

lement récompensés. De façon semblable, chez des sujets humains qui ont à choisir

l’essentiel

pariéto-temporo-occipitales.

veut explicative

nelle est donné

rythme

dans les régions

d’alternance

les deux points d’arrivée

ou un Homme

yeux fermés), prédominant

psychologique

lorsque

qui a appelé alpha ce

veille diffuse (présent au repos, à l’obscurité ou

lution

sur soi à des fins

due à H. Wallon

bition.

c’est-à-dire

du tracé de

L’expression,

des Rats placés dans un labyrinthe en T (ou de toute autre forme à axe de symétrie)

troencéphalographie, qui constitue

G.

Behavior) ont été observés chez

que C.L. Hull

de l’élec-

concentrée élaboration.

composante

adulte.

ALTERNANCE n.f. (angl. Alternation)

exemple,

(RYTHME)

Rythme

s’agit

M.-D.

Alternation

Professeur

ALPHA

d’une population

Des comportements

setts, 1967).

personnalité

de type scolaire puisqu’il

Tendance comportementale, lorsqu’ une suite de réponses est demandée et qu’un choix entre deux réponses est offert, à choisir alternativement l’une puis l’autre.

Willard)

américain

ne se réduit pas à une

de H. B.

Allport

et tantôt d’intime

Enseignement de la lecture et de l’écriture aux adultes qui ne savent ni lire ni écrire. Cet enseignement

Relationship)

du corps

ALPHABÉTISATION n.f. (angl. Alphabetization)

DE LA PSYCHOLOGIE

ALTERNANCES FONCTIONNELLES (angl. Alternate Functions)

Oscillations naturelles qui, au cours du développement, gouvernent des orientations opposées de la vie psychique, tantôt tournée vers le monde extérieur pour s’ajuster aux situations

ALTERNANT (SYSTÈME) (angl. Rotating Shift-Work)

Planification dans laquelle alternativement trois nuit)

des horaires

de travail

les travailleurs sont affectés à l’une des

équipes (matin, selon une périodicité

Le système alternant

après-midi, donnée.

le plus fréquent

celui des 3 x 8 avec une périodicité

est heb45

GRAND DICTIONNAIRE

domadaire

DE LA PSYCHOLOGIE

: 7 postes de matin,

d’après-midi

7 postes

et 7 postes de nuit suivis d’une

le gène responsable

de porter

Un apparentement

alors d’un cycle long. Le cycle, ou durée de

sente la façon la plus simple

rotation

telle proximité

des postes, définit

nombreuses cussions

la période entre

à un poste identique.

études portant

du travail

vie hors travail

sur les réper-

posté sur la santé et la

démontrent

long est le moins la répétition

que le cycle

bien supporté.

5 à 7 jours consécutifs

provoque

des rythmes

généalogique

génétique

d’assurer

; lorsque

une

patrimoine

génétique

se présente

sous la

même forme vidus.

allélique

Le surplus

chez les deux indi-

de reproduction

se traduit

d’un

nombre

aidé par la conduite

certain

consignes

tive, opératoire

de l’indi-

ment,

de gènes identiques

intellectuelles,

abstraction,

synthèse,

élémentaires.

La mémoire

considérablement global portant

altruiste. Un tel mécanisme de sélection de parentèle (angl. Kin Selection) aurait notam-

et de remémoration. et provoquée

est grossièrement

versement, qui se manifeste par un syndrome psychosomatique à dominante

ment permis chez les Insectes sociaux l’ap-

Les troubles

de l’orientation

psychique

D’autres

miné au moment L’organisme

mais qui n’est pas terdu changement

est donc en perpétuel

(névrose

somnolence

caracté-

une insomnie,

postprandiale

des épisodes agressifs dominante

boule-

de situation

risée par une asthénie,

une

excessive

et dépressifs)

somatique

testinaux

de poste.

(troubles

et cardiaques).

et

ou à

gastro-in-

En revanche,

le

parition

d’une caste stérile. formes

création

d’une cinquième

tant ainsi le nombre

la

équipe, augmen-

dû être hospitalisés.

individus

présentant

être accentués par des facteurs comme l’âge, la personnalité des rythmes

individuels

et l’amplitude

tuationnels

se rapportant

au type de travail,

à la qualité

du logement

et à l’éloignement

du lieu de travail. A. L. (TRAVAIL)

ALTRUISME n.m. (angl. Altruism)

Comportement par lequel individu vient en aide à un autre

un de

GÉNÉR.

façon désintéressée. Toute conduite par laquelle un individu favorise la reproduction d’un ÉTHOL.

autre aux dépens de la sienne propre. Cette restriction nisme

d’être

du sens courant

: classiquement,

si le porteur

du gène correspondant

Par contre,

de l’individu

de celle d’autres

plus rarement

répliqué

progressivement

que laisse

à diminuer

la

individus

doit être

et donc disparaître

de la population.

La pré-

altruiste

actuelle représente

dans

le para-

doxe de l’altruisme. Hamilton

(1964)

montre

qu’un

vidu aidé est génétiquement de l’individu

altruiste

trait

al-

si l’indi-

suffisamment pour avoir

ou à l’hôpital

un dans

continuellement

ratoires et symboliques formelle,

et réalisent

; l’orientation

complète

d’une atteinte

temporo-

: les dans

où ils ont

des activités

opé-

s’accompagne

alors

de la pensée représentative

entraînant

un véritable syndrome

aphaso-apraxo-agnosique

(J. de Ajuria-

guerra).

D’)

par une perte complète sion symbolique.

de la compréhen-

On note l’écholalie,

n’est que la réponse formelle

Démence présénile décrite pour la première fois en 1906 par A. Alzheimer, débutant vers 55 ans, se caractérisant par une détérioration intellectuelle progressive et globale et produite par une atrophie cérébrale diffuse avec deux caractéristiques sur le plan histopathologique : la chromatolyse totale des cellules nerveuses, où les imprégnations argentiques

Cliniquement,

le début est lent,

progressif,

souvent

ciser chronologiquement. sans fabulation

spatiale d’emblée

ce stade,

avec apathie émaillée

psychomotrice progressive

parfois

d’anxiété.

mental

ou idées

délirantes

de préjudice

de type diverses

peu structurées ou de jalousie.

cas, une dépression

atteinte

Dans la pen-

peut être touchée.

est responsable

praxies, de l’écriture,

à

chronique

ouvre le tableau. Dès cette période, sée symbolique

un

des troubles

Cette des

de la lecture et même

formelle,

immédiate-

ment son « écho ». Ces troubles pagnent

de jargonaphasie

sible. Cette dernière

est initiale

s’accom-

incompréhen-

peut être considérée

une « inconscience

de l’aphasie

que l’aphasie

»

sensorielle

(ce qui est le cas dans certaines

atteintes cérébrales vasculaires).

Ici, l’apha-

sie est davantage la conséquence

de la dété-

rioration

globale et il semble plus exact de

parler de « pseudo-aphasie

». La lecture et

restent parfois possibles, mais sur

un plan purement épelée,

formel

écriture

et automatique, de copiage

sans

du sens ; on ne peut parler » et de « pseudo-

agraphie ». La disparition

des fonctions

tants. L’apraxie

de colère ou

On note encore quelquefois

du mot entraînant

entraîne des troubles

est ralentie

début avec troubles psychotiques confuso-onirique, hallucinations thèmes

glo-

et indifférence,

de bouffées

purement

que de « pseudo-aphasie

assez intense. Dès

on note un déficit

l’émission

compréhension

ni fausse recon-

naissance (à ce stade) et par une désorientation

phrases par association

lecture

global s’aggravant

répétition

de syllabes, de mots ou de courtes

l’écriture

à pré-

Il est marqué

mnésique

itérative

qui

« en écho » à

posée, et la palilalie,

si l’on considère

insi-

difficile

la question

comme

montrent un réseau fortement coloré (dégénérescence neurofibrillaire) ; la fréquence de plaques spéciales argyrophiles, dites « séniles ».

certains

truiste peut être en fait sélectionné proche

cette aide. On parle

leur appartement

La disparition

touchée.

L’aphasie, de type sensoriel, est caractérisée

bal. L’activité

qui le porte au

sence d’un tel comportement une population

d’aide et la

J. G.

lentement

que les non-porteurs.

un gène incitant

descendance

d’accepter

par un déficit

réglée ne

dans une population

plus de descendants

profit

trouve

une particularité

génétiquement

peut se répandre

le comportement

dans ce cas de sélection d’affinité.

dieux,

dans le cadre du darwi-

comportementale

codé. Le même allèle génique

Alzheimer (MALADIE D’) (angl. Alzheimer’s Disease)

et des facteurs si-

sa raison

un même trait géné-

peuvent

biologiques

POSTÉ

possibilité

apparaître

spontanée

est la plus perturbée

qu’entre

ne pouvant

AIDE (COMPORTEMENT

Les effets du travail posté alternant

l’espace immédiat

portement

de personnes exposées

aux effets du travail posté.

dominant

malades se perdent

conditionne

Il nécessite cependant

: il en est ainsi lorsque

de fixation

L’attention

sont très intenses

symptôme

est

avec un déficit

sur les fonctions

d’aide ce com-

pas de déséquilibre gique important.

produisent

altérée

l’exercice même du comportement opère un criblage entre génotypes,

tiquement

ni psycholo-

de sélection

un effet équivalent

cycle court (2 jours par poste) ne provoque biologique

spatiale

juge-

que sur les

de copies du gène codant pour la conduite

de travail

est

aussi bien sur

à ceux de son aide, et donc, en particulier,

horaires

qu’au

années, la démence

massive, portant

fonctions



ou instrumentale.

les hautes fonctions

par la transmission

opératoire.

À la période d’état, qui ne survient profonde,

des

de la pensée représenta-

bout de quelques

assuré

symbolique

et dans l’activité

se situe le déficit

l’appapart du

vidu altruiste

aux

tés dans la compréhension

repré-

une bonne

pendant

biologiques

table apraxie ou aphasie, mais de difficul-

est étroit,

à l’individu

un début

parfois du langage. Il ne s’agit pas de véri-

rentement

En effet,

des mêmes horaires

d’ajustement

De

lui-même

de ce comportement.

période de repos de durée variable. Il s’agit

deux affectations

46

une bonne probabilité

conservation

opératoires

praxiques très impor-

idéatoire est manifeste avec de certains

tiques (l’allumette

gestes automa-

est frottée

sur la boîte,

mais, sauf par hasard, non sur le frottoir). Il y a une apraxie de l’habillage complète.

Dans

les résultats

le copiage

d’un

sont très médiocres.

souvent

le phénomène

troubles

gnosiques

marqués

à peu près dessin, On note

du closing-in.

sont bien entendu

: reconnaissance

imparfaite

Les très des

couleurs, agnosie pour les formes et parfois pour

les physionomies,

agnosie

spatiale

GRAND DICTIONNAIRE

coexistant

avec une apraxie géométrique

et

niles. Et c’est dans cette perspective

des troubles du schéma corporel.

a, depuis

quelques

Sur le plan du comportement,

confondre

dans le même cadre nosologique

ment psychomoteur

le ralentisse-

aboutit à un apragma-

d’une « démence

années,

qu’on

tendance

dégénérative

primaire

d’Alzheimer

»

tisme de plus en plus complet avec l’appari-

la démence

tion, surtout nocturne,

sensu et les démences séniles dégénératives

de crises d’agitation

présénile

à

plus tardives. On parle alors de « démence

intense.

sénile type Alzheimer Des troubles

psychotiques

sont souvent

signalés ; idées délirantes à thèmes de préjudice, sécution,

mal structurées

de jalousie,

accompagnées

mènes hallucinatoires. vis de l’entourage spéculaire

l’impression

de per-

L’agressivité

vis-à-

ou de sa propre

image

due à de fausses

familières,

le sujet ayant

d’être plongé dans un milieu

étranger et hostile. J. Delay

malgré

notent

du trouble

doxalement

morbide

foncière

est paraconservée

réactionnelles

« catastrophiques

gnificatives

« la

et a pu entraîner

bouffées dépressives réactions

que

assez longtemps

la démence

des

». Ces

» sont très si-

et s’opposent

à l’indifférence

des sujets atteints

de maladie

de

Pick.

de ces démences dégénératives

primaires

reste encore mal connue

disposition

héréditaire,

hypothèses

ces causes restent

a rendu de plus en plus

fréquente laquelle

cette affection il n’existe

possible.

transitoire

rien la progression

sentiellement

kinsonien

sont es-

par une hyper-

musculaire)

avec

apparaît

évolue

terminale,

apparition (Oral

progressive mutisme certains

La cachexie

intercurrente

de décubitus

grabad’une

et des complica(escarres,

affections

pulmonaires). L’évolution

totale dure de deux à cinq ans,

dans de rares cas plus de dix ans. La maladie cérébrales typique

d’Alzheimer, diffuses,

globale des fonctions supérieure. fonctions,

progressive

à tel point

progressive

qu’Ajuriaguerra

parler de l’« alzheimérisation

J. L., et Hauw,

plusieurs interprétations sensorielle

et

favoris

de

de sti-

lieu à deux ou

à partir de l’infor-

proprement

dite. Dans

certains cas, le sujet oscille d’une interpré-

Dans le langage, l’ambiguïté contrer

à différents

consciente,

et autres démences,

lexicales.

l’ambiguïté

ment inaperçue

: le lexique,

elle est non

aussi bien en production immédiate

tique. C’est seulement l’ambiguïté

qu’en

; dans ce dernier

en cas de conflit

devient consciente.

des ambiguïtés

cas, il y

et automa-

lexicales,

que

Dans le cas

les modèles

les

plus courants supposent que les deux significations

du mot ambigu

sont stockées en

mémoire

à long terme, et donc disponibles

pour le système de traitement. savoir

comment

l’une et l’autre

s’effectue

le choix

signification

est automatique.

Il s’agit de entre

et pourquoi

il

On considère souvent que

les deux acceptions

sont d’abord

activées

ensemble, puis que l’une d’elles, celle qui ne convient

pas, est ensuite inhibée. stimulus,

ambigus,

dispositifs

l’interprétation

est

même du traitement

L’explication

de l’ambi-

guïté et de la désambiguïsation

Paris, Flam-

Dans

passe générale-

du locuteur,

compréhension

la

On a tout spéciale-

ment étudié les ambiguïtés un contexte,

peut se ren-

niveaux

syntaxe, la sémantique.

de l’information.

J. J., 1991, Maladie

doit donc

reposer sur une analyse détaillée de ce traiJ.-F. L. N.

AMACRINES (CELLULES) (angl. Amacrine Cells)

Cellules de la rétine liaisons horizontales. au niveau

DÉSAMBIGUÏSATION

assurant

des

à un des a pu

» progressive

des démences aussi bien préséniles que sé-

AMBIVALENCE n.f. (angl. Ambivalence

; allem. Ambivalenz)

de ces cellules sont situées

des jonctions

synaptiques

des

et des cellules ganglion-

naires. C. B.

AMBIÉQUAL, E,AUX adj. et n. (angl. Ambiequal)

Disposition psychique d’un sujet qui éprouve ou manifeste simultanément deux sentiments, deux attitudes opposés à l’endroit d’un même objet, d’une même situation. (Par exemple, l’amour et la haine, le désir et la crainte,

l’affirmation

La notion

Dans la typologie de H. Rorschach, se dit d’un type mental dont les tendances à l’extraversion et à l’introversion s’équilibrent, ce qui traduit, le plus souvent, une prédisposition à l’indécision et à l’ambivalence. R. L.

et la négation.)

d’ambivalence

a été introduite

par E. Bleuler en 1910 à la suite de ses travaux sur la schizophrénie, dance paradoxale formes

où cette ten-

lui apparaissait

les plus caractéristiques.

S. Freud a eu recours

dans ses Ensuite,

à cette notion,

il n’a cessé de souligner différents

dont

l’importance

dans

registres du fonctionnement

psy-

chique ; cela aussi bien pour rendre compte

et

nerveuse

Elle s’adapte parfaitement

donner

construite au moment

Hill.

ainsi le cas

de l’activité

schéma de désorganisation

McGraw

par ses lésions

représente

de la détérioration

Signoret,

Medsi

dans

(maigreur

au cours

d’étude

Il s’agit toujours

mulus qui peuvent

ou situations

B., 1994, la Maladie

rigidité

alors l’état

survient

d’Alzheimer,

cellules bipolaires

vers un

une véritable

accompagne

affection

et diminution peut

a été un des secteurs la gestaltthéorie.

ambigus,

de figures ambiguës,

Dans le cas d’autres

O. et Michel,

Les dendrites

archaïques

L’hypertonie

cas devenir

et la mort

tions

complets,

de la jargonaphasie

de décérébration. taire

et gâtisme

boulimie)

total.

extrême)

sont,

profond

de comportements

Reflex,

Guard,

de stimulus

plus particulièrement

mation

de per-

tement.

la maladie

vers un état démentiel

avec apragmatisme

malheureuse-

tardivement

assez fréquentes.

à sa période

permettent

marion.

progressivement.

dans certains cas. Les crises comitiales

Enfin,

d’assistance

très diversifiée une évolution

une aide de

J. P.

d’Alzheimer

un aspect pseudo-par-

et s’accentuant

classiquement,

médicosociale

évi-

Bibliographie

représentées

Un grasping-reflex

psychique),

de l’affec-

neurologiques

réalisant

le plus longtemps

une organisation

ment inéluctable.

(excès de tension

akinésie,

du patient

dans son cadre de vie (pour

qui ne modifie

tion » (Delay et Brion). Les manifestations

pas de préven-

intensive

à le maintenir

de retarder

inexorable

pour

Seules une prise en charge

jours ou semaines, en

des popula-

redoutable,

donc

médicopsychologique visant

La perception

a désambiguïsation

tions occidentales

sa famille,

variabilité

des

progressif

variabilité

quelques

encore

Le vieillissement

die d’Alzheimer tion pendant

mais n’a

de recherche.

ter une défaillance

ou atténua-

congéni-

pu être confirmé), troubles métaboliques divers, intoxications, infection à virus lent,

à la mala-

avec exagération

: pré-

avec la trisomie

21 s’est avéré d’abord prometteur,

« Enfin, un autre élément propre est une certaine

facteurs

taux (un rapprochement

tion

sieurs sortes d’identifications, ceptions, etc.

tation à l’autre.

L’étiologie

possible

des troubles

n’étant plus

raissent.

etc. Toutes

et S. Brion

conscience

rence entre les deux affections

la diffé-

représentée que par l’âge auquel elles appa-

ou à la méconnaissance

des physionomies

» (SDAT),

ou non de phéno-

est souvent

reconnaissances

tonie

stricto

DE LA PSYCHOLOGIE

AMBIGUÏTÉ n.f. (angl. Ambiguity)

Caractère de ce qui peut donner lieu, dans la communication, à plusieurs interprétations et, de façon plus générale, de tout ce qui suscite plu-

de conflits

intrapsychiques

que pour ca-

ractériser

certaines

étapes de l’évolution

libidinale,

voire l’aspect fondamentalement

dualiste de la dynamique La coexistence, affectives

des pulsions.

chez un sujet, de tendances

opposées

à l’égard

d’un

même 47

GRAND DICTIONNAIRE

objet induirait conflits

DE LA PSYCHOLOGIE

l’organisation

psychiques

attitudes

de certains

imposant

parfaitement

au sujet des

contradictoires.

Dans le même sens, M. Klein titude

foncièrement

généralement

ristique

du sujet

dans sa relation

à l’objet,

qualitativement

clivé en « bon objet

ment de conflits l’hystérique

évoque l’at-

ambivalente

psychogène,

et confusionnelles paroxystiques,

l’amnésie post-traumatique,

L’amour

un traumatisme

une des oppositions l’avènement

en l’espèce,

les plus décisives dans

de tels conflits.

L’ambivalence un facteur

apparaîtrait

aussi comme

constitutivement

lié à certains

stades de l’évolution

libidinale

(quelques

minutes

pulsionnelles

types. L’amnésie

exemple,

contradictoires.

l’opposition

du stade sadique-oral, stade sadique-anal.

amour-destruction activité-passivité

cée d’évoquer

du

En ce sens, l’ambivaà la

pulsionnelle.

liée au dynamisme rait, par ailleurs, oppositionnel

des pulsions

sexuelles,

confortée

par le caractère

des pulsions

elles-mêmes

pulsions

d’évocation,

:

encore

dans

de vie - pulsions

de

mort. R. L.

donc

grade, ou de mémoration, l’impossibilité

de fixer

fixation, trouble

général de la conscience,

de la vigilance,

perturbant

de l’organiser

n.f. (angl. Amblyopia)

où la mémoire

toxiques.

L’amblyopie

à un défaut strabisme

ou

ex anopsia est due

d’usage d’un il par suite d’un ou d’un astigmatisme

non cor-

rigés.

à un

et même et

culé ces flux jusqu’au système central. Pour

[W. Köhler, signifie

vent, en particulier

s’associent

sou-

et que les fonctions

sont alors globalement

per-

turbées : c’est l’amnésie rétroantérograde

de

nous percevons la portion

lision

J. P.

déplace en direction ou ralentit

dépend strictement modalités.

de l’une

à son contact, commence

rieuse des fonctions

cognitives,

soit de lésions cérébrales d’un trouble l’existence

purement

de conflits

On distingue

soit

traduisant

psychiques.

qu’elle est amo-

amnésies partielles, l’amnésie

de la forme,

par plu-

Tel est le cas par

de la taille

Parmi

les

« élective » est

spatiale

perceptible

l’audition

et le toucher.

à travers

que le premier

objet

dans la même (Michotte,

contemporains

« pointu

deux raisons. D’abord informations

la vision,

1946). vont en-

1966 ; Bower, quelque

», « rugueux

» ou

parce que de telles

sont susceptibles modalités

le toucher

d’être

ap-

ou successivement sensorielles

et l’audition).

est amodale

surtout

(ici,

Mais la parce que

tirée est représentée au niveau

plus rien aux caractéristiques

et en

la vision,

spécifique

la au

système visuel, alors que la température

et

le poids sont des propriétés

au

spécifiques

Cette conception

de la nature des percepts

a des implications

quant à la coordination

est également attribuée

à la transmission modalité

sensorielles

intermodal,

entre

c’est-à-dire

des informations

d’une

à l’autre. Y. H.

TRANSFERT

l’amodalité

propriétés

des

INTERMODAL

Bibliographie Gibson,

J. J., 1966, The Senses Considered

Perceptual

Systems, Boston,

Houghton

as

Mifflin

Co. Gibson,

E.J., 1969, Principles

Learning

and Development,

of perceptual New York,

Acade-

mic Press. Y., 1986, Toucher

la perception

par certains auteurs

à certaines

modalités

elles et au transfert

Hatwell,

moderne,

sensorielles

de la vision, du toucher ou de l’audition.

à

Au contraire,

est une propriété

Dans la psychologie

se

arrive

et que le deuxième

1974 ; etc.). Pour eux, percevoir

ou encore de

(en direction

distance),

non seulement

lorsqu’il

ou de la

d’un objet, qui sont perceptibles

travers la vision et le toucher,

couleur

de ces

système tactilokinesthésique.

des amnésies partielles et des

amnésies totales, ou extensives.

48

résultant

organiques,

affectif,

sé-

en pro-

de l’autre, puis stoppe

à se déplacer

des différentes

sieurs systèmes perceptifs.

une atteinte

notre

central sous une forme abstraite qui ne doit

dale si elle peut être appréhendée

représente

de table masquée

brusquement

l’information

On dit d’une propriété

L’amnésie

des

» entre deux objets si l’un d’eux

par plusieurs

la localisation

percevoir

rétine ne reçoive aucune excitation

nature et l’origine.

texture

cela

par le livre bien que sensoriellement

portées simultanément

Perte plus ou moins complète de la mimique, qui s’observe dans certaines

Perte de la mémoire qui se marque notamment par l’impossibilité de se rappeler des expériences passées alors qu’on en recherche l’évocation.

A. Michotte],

livre est posé sur une table,

la démence avancée, quelles qu’en soient la

exemple

»)

« proche » se fait de manière amodale pour

cognitives

et gravement

d’amodalité

données qui n’ont aucune base sensorielle.

chose comme

lorsque l’état démentiel

Propriété d’un objet perçu qui n’est pas liée à une modalité sensorielle particulière, par opposition à ce qui

AMNÉSIE n.f. (angl. Amnesia)

K. Koffka,

core plus loin (J. J. Gibson,

AMODALITÉ n.f. (angl. Amodality)

R. L.

cette notion

Les psychologues

AMIMIE n.f. (angl. Amimia)

la

qui ont intro-

que nous pouvons

perception

comme

gestaltistes

aussi appelée « supramodalité

direction

de Korsakov,

est particulière-

Ces deux types d’amnésie

qui a véhi-

1935). De même, nous percevons la « col-

C. B.

affections neurologiques maladie de Parkinson.

perceptif

de

ment touchée.

s’aggrave

lien avec le système

venance de cette partie de la table (Koffka,

à mesure, tel qu’on peut

de fixation

elle n’a pas (ou n’a plus) de

sou-

en passé. C’est,

dans la psychose

des causes variées, congénitales

par

le présent

l’observer

avoir

antéro-

liée de façon quasi constante

(c’est-à-dire

tirée des flux sensoriels) peut

Ainsi, lorsqu’un

et les plus

venirs. C’est une atteinte de la mémoire

AMBLYOPIE

peut

préser-

de nouveaux

l’oubli

de la sensibilité

une

se manifeste

apportée

ou le goût de ce

etc.). Mais la perception

(parfois

Elle touche

L’amnésie

de ce fruit,

duit et développé

passé

les plus anciens

de la sensation

les psychologues

d’un

à la limite,

Cet affaiblissement

et

selon la loi de T. Ribot,

affectivement.

empêchant

Déficit fonctionnel de la sensibilité visuelle sans lésion optique apparente.

plus fré-

régressive,

par le toucher

les modalités,

en suivant

généralement

chargés

- pulsions

et plus nettement

le dualisme

la mémoire

(la sensation

être amodale car, étant la même dans toutes

se caractérise

ou partie

organisé.

les souvenirs

se trouve-

d’autoconservation

tout

rement différente

l’information

à quelques

modalité

spé-

apportée par la vue d’un fruit sera nécessai-

fruit,

de plus en plus pronon-

vant longtemps,

intrinsèquement

après

immédiatement

secondes

correctement marche

L’idée d’une ambivalence

pulsions

par

articulée

du sujet ;

On les sépare en deux grands

par l’impossibilité

lence est alors directement dynamique

Soit,

laissant après

rétrograde

des sen-

à chaque

quentes. Elles sont en général évolutives extensives.

bien les perceptions

cifiques

avant la survenue de celui-ci).

coexistent dans le même temps des motions

on distingue

que si

et des crises

Les amnésies totales sont beaucoup

du sujet, où

Cela ne peut se justifier

Les sensations sont toujours

arrête l’évocation

précédant

propriétés.

de ces

sations.

survenant

crânien,

de la période l’accident

chez

mais aussi à la perception

des bouffées

la crise une lacune dans l’histoire

« mauvais objet ». et la haine constituent,

objets,

; l’amnésie lacunaire est caracté-

émotionnelles

» et

sexuels et fréquente

des crises comitiales,

délirantes

qui lui apparaît

liée au refoule-

universitaires Koffka, logy.

tactile

l’espace. La main

de l’espace, Lille,

et

Presses

de Lille.

K., 1935, Principles

of Gestalt

Psycho-

GRAND DICTIONNAIRE

du temps nécessaire

AMOK n.m. (angl. Amuck ou Amok)

du premier

État d’exaltation émotionnelle avec tendances impulsives à l’homicide et à la course sauvage. Le passage à l’acte est fréquent d’une crise de « fureur ralement

suivie

au cours

sanguinaire

d’une

amnésie

», géné-

pusculaire

ou une bouffée délirante.

cré-

En fait,

stimulus

le modèle

mine jusqu’au

(l’«

prendre

conscience

de la relation

crit pour la première

fois) et de l’Asie

du

Sud-Est. J. P.

un processus qui se développe

atteindre

l’intervalle

prise de conscience

sémantique.

Phénomène

dans lequel c’est une signification qui est rendue sentation

plus disponible

antérieure

sémantiquement

secondes,

de la relation

du mot

d’un autre mot, relié

au mot concerné.

séman-

Le sujet peut à partir

d’elle

diverses. pro-

dit.

Un autre

exemple

d’amorçage

peut être

observé lors de la compréhension

de textes.

Supposons

que des sujets aient à lire un

paragraphe

ou un texte dans lequel il est

Supposons

qu’à la suite

on soumette

de cette lecture

ces sujets à une épreuve

reconnaissance, Et supposons

lexicale. On présente au

qui est présenté

J.-F. L. N. AMORÇAGE

AMOUR n.m. (angl. Love ; allem. Liebe)

Sentiment d’attachement d’un être pour un autre, souvent profond, voire violent, mais dont l’analyse montre qu’il peut être marqué d’ambivalence et, surtout, qu’il n’exclut pas le narcissisme. À partir

que le mot « borne

se trouve parmi les stimulus

du moment

où il introduit

des pulsions

de mort,

se sert volontiers désigner

l’ensemble

(comprenant

»

à reconnaître.

des pulsions

d’autoconservation)

qui s’y opposent.

tel usage pourrait

être trompeur.

cher la force qui mène le monde,

Une telle conception freudienne,

tout à fait critiquable. en effet à gommer

répondre

trois

décision.

On compare

situations

les temps de

alors trois sortes de

possibles. La suite de lettres sur

laquelle

se fait la décision

(par

« beurre

») peut être présentée

tement

après : 1. un premier

lettres

neutres (par exemple

2. un mot sans rapport tique

(par exemple

« train

ce mot

(par

durable

exemple

expérimentales

que c’est dans la dernière temps de décision

») ;

») ; 3. un mot

sémantique

Les données

« xxxxx

de

avec

« pain

»).

témoignent que le

est le plus court

; il est

le plus long dans la deuxième ; il est intermédiaire dans la première. On dit alors que « pain » a amorcé la décision sur « beurre », alors que « train » l’a ralentie (par rapport « xxxxx

»). L’amorçage

relations

sémantiques

est rapporté

à

ici aux

qui existent entre les

mots dans la mémoire

à ce

« xxxxx » ; 2. précédé par un mot non pré-

qui distingue

et désir. Freud

sou-

sent dans le texte ; 3. précédé par un mot

ligne, par exemple,

(ici « voiture ») qui se trouvait

beaucoup

térieur

: 1. précédé

sémantique

On observe que c’est la dernière qui conduit

à long

par là interdite.

d’un

cette fois

amorçage.

Il est engendré

du texte,

çage devient

qui est en elle-même

et métaphorique,

liée à celle d’activation*

est fortement

(et de diffusion

qui en fournit

de

une interpréta-

d’amorçage

d’autre part de méthode,

peut

servir

comme le montre

sorte d’expérience

en évidence

citée, pour

l’existence

celles formées

et la force

moins net et, vers 50 milliseil disparaît

ment. Ces valeurs donnent

complète-

une estimation

longuement

soient

que la

dans un article

(renversement tournement

C’est comme » (1915)

1915]. Freud y étudie

de l’activité

sexuelles

en passivité, re-

sur la personne propre, refou-

sublimation)

de l’amour

de

traitées

séparément.

le sort des pulsions

: lui

; et ce n’est qu’après fait valoir

la singularité

seul peut être renversé

quant au contenu,

dès lors qu’il

rare qu’il se transforme

n’est pas

en haine.

Le sujet peut en venir assez couramment haïr l’être qu’il

au cours de la

des sentiments unissent

DÉCISION

aimait

non moins

; il peut aussi avoir

mêlés,

un profond

sentiments

amour

puissante

à qui

et une haine

pour la même per-

sonne : c’est le sens le plus strict qu’il soit possible

J. R., 1985, Cognitive

Its Implications,

no 8.

Psychology

New York, Freeman,

« L’accès au lexique spécial,

sans doute

et destins des pulsions

sémantiques,

J.-F. L. N.

Anderson,

sinon

tout ce trajet qu’il

Le phénomène

notamment

ni aimer la femme

et de la sexualité

[in Métapsychologie,

lement,

tion théorique.

Bibliographie l’effet d’amor-

l’amour

« Pulsions

est raisonnablement

l’intervalle,

condes d’intervalle,

au

à reconnaître.

d’amorçage,

la dernière

désirer

dès lors que les questions

le cas notamment

par l’intermédiaire

compréhension.

Si l’on raccourcit

On conçoit

associé,

l’activation),

que

façon de la mère, se trouve

parallèlement,

tance. L’effet d’amorçage survient

100 à 400 millise-

C’est

par un mot qui vient d’être tout récemment

de toutes sortes de relations

court : par exemple condes.

désirent.

aux temps de reconnaissance en faveur

descriptive

ne peuvent

la femme qu’ils aiment,

d’une certaine

les plus courts, ce qui témoigne

La notion

ce fait bien connu

d’hommes

situation

Dans cette situation, l’intervalle temporel entre les deux mots a une grande imporau mieux

amour

femme aimée - et respectée -, trop proche

mettre

cet intervalle

inclus, à l’in-

qu’ils

terme des sujets.

lorsque

par

du texte, dans un même fragment

mot critique

situation

C’est pour

prêter attention

possibles

immédia-

ensemble

de ce qui est plus spécifiquement

cela qu’il faut plutôt

situations

de signification.

avec le mot cri-

qui a un rapport critique

exemple

Elle re-

le rôle déter-

sexuel dans l’existence humaine.

« oui »-« non ». On mesure

la seule

serait, dans l’optique

en seconde position

sur l’un de deux boutons

cher-

capable de s’opposer à Thanatos, la mort ?

minant

mot, en appuyant

Éros n’est

qu’il faudrait

Ce mot peut, cette fois encore, être présenté

le plus vite possible s’il s’agit d’un

Un

autre en effet que le dieu grec de l’Amour.

viendrait

avec

de vie

pulsions sexuelles et pulsions

sujet des suites de lettres dont les unes forment un mot et les autres non. Le sujet doit

dans un couple,

Freud

du terme grec éros pour

Serait-ce dans l’amour

de

du type « oui »-« non », enfin

le premier

dans une situation d’amorçage et qui, par son action, produit le phénomène d’amorçage.

l’hypothèse

avec mesure du temps de reconnaissance.

d’amorçage

est celui qui met en oeuvre une

tâche de décision

la

dit qu’« une voiture a renversé une borne ».

par la pré-

Un exemple devenu classique sémantique

lui faire

Mais on sort du cadre de l’amorçage

Phénomène cognitif dans lequel un stimulus met préalablement en route des activités normalement produites par un second stimulus. Amorçage

jusqu’à

des stratégies cognitives

prement

Stimulus

séparément

deux ou plusieurs

déployer

GÉNÉR.

est

est dès lors considéré comme un

Si on allonge

AMORCE n.f. (angl. Prime)

: on

et qui prend plus de temps que l’amorçage.

tique apparaît. AMORÇAGE n.m. (angl. Priming)

séman-

de là que la prise de conscience

processus automatique.

(où il a été dé-

de

tique qui existe entre les deux stimulus

paraît spécifique aux conditions de la Malaisie

che-

second. Pour ces intervalles

Ce dernier

particulières

»,

le plus répandu)

cet état aigu qui ne touche que les hommes culturelles

activation

moyens et courts, le sujet est incapable

infère

lacunaire

qui peut évoquer un accès épileptique

d’après

pour que l’influence

DE LA PSYCHOLOGIE

», 1989, Lexique,

and

lence.

de donner Cette

ambivalence

2e éd.

fait de l’aliénation

Numéro

l’amour propre

à la notion

d’ambiva-

s’explique

du

qu’il peut y avoir dans

: pour qui a abdiqué dans la dépendance

toute volonté amoureuse,

on 49

GRAND DICTIONNAIRE

conçoit

DE LA PSYCHOLOGIE

Le manque

que la haine puisse accompagner

l’attachement

passionnel,

l’« énamora-

tion ». Mais il reste précisément compte de cette aliénation.

Amour

Pour

le faire,

d’aborder

il est à présent

nécessaire

ce que la psychanalyse

pérer quant

a pu re-

au rôle du narcissisme

le sujet humain.

Dans un article

Pour introduire

le narcissisme,

pelle que certains hommes,

de 1914,

Freud rap-

comme les per-

vers et les homosexuels, pas leur objet d’amour

pour

« ne choisissent ultérieur

sur le mo-

clandestins

(meth-labs),

peut

sur un écran

est proposée

ou la perver-

mination

clair,

ment « glace » et « verre » en américain,

toujours

se projeter

dans le fétichisme

sion),

l’amour,

aucun

objet

c’est

bien

concret,

aucun

riel. C’est assez évident, l’enfant,

dont

ne vise

objet

maté-

par exemple,

les demandes

chez

incessantes

n’ont pas pour but d’obtenir

dernière

signe de l’amour

injectée

En ce sens, comme c’est donner

le dit Lacan, « aimer,

ce qu’on n’a pas ». Et il est vi-

pour

d’amour,

eux-mêmes

en présentant

d’objets

que l’on

comme objets

le type de choix

peut

nommer

narcis-

insatisfaction manque

l’aime surtout

de quelque

pour ce qui lui

: seule façon de s’assurer

ne vient pas boucher,

qu’elle

forme,

dans une pipe

sique » (et non selon le « type par étayage »,

le désir et l’amour.

directement

où l’amour

réductible

pulsions femme

d’autoconservation, qui nourrit

où il vise « la

», « l’homme

qui pro-

tège »). « De telles femmes, dit Freud, n’aiment, à strictement

parler, qu’elles-mêmes,

à peu près aussi intensément

que l’homme

les aime. Leur besoin ne les fait pas tendre à aimer,

mais à être aimées,

l’homme

qui remplit

cette condition.

On peut certes discuter

»

l’importance

Freud donne au narcissisme, ment la différence

et leur plaît

que

et éventuelle-

qu’il établit sur ce point

pour autrui

dissimule

plus réel de sa propre

apparent

neurones

être accordé

en le transmuant

établirait

un équilibre

du surmoi

tant qu’il dépend de quelque trait qui a valeur de condition absolue » (J. Lacan, « La

augmentent

signification

dangent

du phallus

1965).

même comme

achevée, où il a pu se reconnaître, s’aimer. C’est là la dimension sique dans l’amour qu’il

peut aimer

que l’on

le principal

ce qui détourne

totalité où il a pu narcis-

s’agit dans ce Notons

le sujet du travail

satisfaction

plus rapide dans l’amour

lorsqu’il

une qu’il

puis à éprouver

de frustration,

de l’agressivité,

ce

obstacle dans le

ce qui le pousse à chercher

exige de son analyste

que

peut situer

associatif,

sentiment

MI-

s’il est vrai que

dans l’autre.

c’est à ce niveau transfert,

humain,

du sujet qu’il

qui constitue

(

où s’enracine

y a de fondamentalement

c’est toujours

de la

il est fait de cette image où

le sujet a pu se constituer

ce qu’il

qui

On n’oubliera

pas par ailleurs

l’interdit, pour

que c’est la

qui vient inscrire

le sujet humain.

si le sujet aime l’autre son amour

en fonction

un amour

première,

constitutive

de ce d’abord

cette opération

C’est pourquoi

va reposer

le

Dès lors,

se détermine

sur quoi

l’amour

du

pour le père,

éventuellement se trouve déçu.

un

dans la synapse.

de leur contenu

Ces stimulants

namisants

et anorexigènes

temps - pendant

en

de l’éveil

de certains cerveau*

ne durent qu’un

lequel l’activité

réseaux

se trouve

nerveuse

de neurones amplifiée

dans le

par le recru-

tement sous l’effet de la drogue de toute la quantité

de neuromédiateurs

disponible

dans la cellule.

Pharmacologie

Les effets de l’administration

durables

jadis et de

agent de dopage. Venues s’inscrire, après la Seconde Guerre mondiale, dans le paysage d’une société faisant allégeance à la productivité, les amphétamines constituent l’un des (mauvais) outils de la performance*. (On dit aussi psychamine.) est le chef de file d’une

de substances

clinique

d’amphéta-

mines persistent en général de trois heures : ils sont donc sensiblement

nos jours souvent utilisé dans un cadre toxicomaniaque ou comme

proches

La méthamphétamine

L’administration à des risques

d’amphétamines à la fois somatiques

chiques. Au plan somatique, mines accélèrent le rythme une hypertension d’hémorragies

core l’hypertension.

les unes

bronches.

comme

mines réduisent

Les effets de ces drogues

faible dose une euphorie

ou de

et des

mentent

totalement.

aussi

mais dilatent

les

les amphéta-

le sommeil

l’empêchent

par l’usage de cocaïne*

d’où

avec risque

poumon)

neuropsychique,

ment, comme speed (« vitesse » en anglais). de

cardiaque,

Elles accélèrent

respiratoire

Au plan

sont voisins

et psy-

les amphéta-

artérielle (cerveau,

expose

troubles du rythme. De plus, elles ont une action vasoconstrictrice qui aggrave enle rythme

» ou, populaire-

sous

forme fumée donne des effets encore plus prolongés.

des autres, désignées d’une façon générique « amphétamines

à six plus

que ceux de la cocaïne (1 heure

à peu près).

et

chimiquement

pharmacologiquement

ceux induits

« vi-

épuisent donc les neurones. Leurs effets dy-

du sujet lui-même.

Produit stimulant la vigilance, administré en thérapeutique,

L’amphétamine

leur libération

Les amphétamines

» les cellules

et

aussi l’identification

AMPHÉTAMINE n.f. (angl. Amphetamine)

famille

massivement

neuromédiateurs.

entre les exigences

réalité. De par sa constitution DU]),

», 1958, in Écrits,

déve-

et celles du ça en fonction

ROIR [STADE

: c’est le désir, en

R. C.

moi n’est pas cette instance régulatrice

Dans tous les cas, les

de leurs sites se stockage (les vésicules)

sujet est d’abord

loppé par Lacan. Pour Lacan, en effet, le

le cas de l’ecstasy*).

(c’est

au-delà de la demande

l’autre en tant qu’il est fait à son image, ou

a été longuement

la sérotonine*

amphétamines agissent sur la libération des neuromédiateurs : elles les déplacent

de la castration.

Ce type d’analyse

en preuve

contenant

sur les

d’amour ». Dès lors, « il y a [...] nécessité que la particularité ainsi abolie reparaisse

pour celui auquel il attribue

une image favorable.

: la de-

de tout ce qui peut

personne.

de lui-même

contenant

« annule la particularité

manque,

renvoie

sur les neurones*

et presque spécifique

ne pas voir que le sujet aime le plus souvent encore en tant qu’il

pas

leur activité

préférentielle

à l’insatisfaction

un amour beaucoup Comment

n’étant

exercent

mande, parce qu’elle passe par le langage,

manque

l’amour

L’homme

cellulaire

ou la noradrénaline*. Cerelles développent une action

la porte

portant

pas nier que, souvent,

répandue.

la dopamine* taines d’entre

ouvre

castration,

; c’est que l’on ne peut

le

ou dans une ciga-

Pharmacologie

à un être de besoin, sa demande

entre les femmes et les hommes. Mais l’imest ailleurs

comme

par une réponse trop

Les amphétamines

des

elle est absorbée

de cocaïne et d’amphé-

tamines est d’ailleurs

C’est ainsi dans la demande que se nouent

sur la satisfaction

ou les veines.

exactement

les femmes

s’appuie

ou

étant douloureuse

basique,

ajustée, le désir qu’il peut avoir d’elle.

« selon le type narcis-

Sous cette

est prisée

nasale

rette. L’association

basique,

salifiée.

- l’utilisation

inhalation,

blanc

et de crank ou de

la drogue

sique. » Plus souvent encore, selon Freud, aiment

la forme

la forme

Sous sa forme crack,

seulement

pour

la muqueuse

mée en se plaignant

sous la déno-

transparent

vaporisable,

pour

réclame, sauf au titre d’un simple signe, le que le don vient rappeler.

à l’aspect

de ses cristaux) crystal

l’amphétamine

de ice ou de glass (respective-

aisément

les objets qu’il

en laboratoires

aux amateurs

par référence

propre

ils se cherchent

50

synthétisable

par

évidence,

et ano-

Facilement

sible aussi que l’amant qui vante sa bien-ai-

». « De toute

: stimulants

à cette dimension. Plus nettement encore que pour le désir, dont l’objet manquant

on ne saurait réduire

dèle de la mère, mais bien sur celui de leur personne

le crack*

rexigènes.

(comme

et narcissisme

son dérivé, l’amour

Et pourtant,

à rendre

et le père

ou, souvent,

Elles induisent transitoire,

de façon temporaire

à

aug-

la vigilance

GRAND DICTIONNAIRE

et abolissent

la sensation

déterminent

aussi une anorexie.

fets euphorisants

de fatigue.

et stimulants

Elles

Leurs ef-

dépression,

réactions

d’agressivité.

l’amusie

ou de fredonner

un air. Mais

reste rare chez les aphasiques.

sont rapide-

ment suivis d’une phase d’abattement, irritabilité,

de chanter

J. P.

avec AMYGDALE

physique

la dépendance très forte.

psychique

est, au contraire,

La tolérance

n’est quant

pas clairement

démontrée.

toutefois

les amphétamines

pour

de la fréquence

drogue

qu’une

inscrites

stupéfiants

du 2 octobre

dont

leur permettant

sans ordonnances,

elles béné-

d’être

fait, à l’époque,

cription

vendues

avaient été supprimées

dès 1955), et ce bien qu’elles encore

des

sur la liste des

l’arrêté

1967 (les exonérations ficiaient,

de prise de

les plus puissantes

en France

depuis

une

augmentation

doses. Les molécules soient

à elle

On observe

augmentation plutôt

;

n’aient

l’objet

internationale

Complexe terne

nucléaire

de chaque

une formation

situé à la face in-

lobe temporal,

en crochet

dans

dénommée

Ce noyau

sous-cortical

système limbique

(

fait

LIMBIQUE

; il a des connexions

l’hippocampe,

avec

et l’hypothala-

et dans l’expression

G. S.

illusions

sensorielles

(hallucinations).

Les signes

somatiques

sont nombreux

: hypertension

artérielle,

accélération

du rythme

cardiaque

cardie)

et du rythme

respiratoire

pnée),

hyperthermie,

sueurs,

ANACLITIQUE

bilatérale,

hypertonie

douleurs

abdominales,

généralisée,

surajoutent

au tableau : état délirant

maniaque,

paranoïde,

lence, suicide). trouble

psychiques

aigu,

avec agressivité (vio-

Le décès peut survenir

du rythme

cardiaque,

par

par tachycar-

die ou par spasme des coronaires

(infarc-

tus). Les accidents artériels (hémorragie rébrale

ou pulmonaire)

cé-

sont relativement

fréquents.

brutal

anaclitique

consécutif

année

prolongé

a eu une relation

: perte de l’expression

du sourire

; mutisme,

nie ; perte

de poids

; retard

d’une

carence

est réversible.

est

mimique,

anorexie

teur global. La dépression résulte

; insom-

psychomo-

anaclitique,

affective

qui

partielle,

Elle cesse souvent très rapi-

S. P. et D. R.

est restituée à l’enfant.

pose à l’hospitalisme,

PHYSIO.

ET

et durable,

Écart entre d’un phénomène

ÉTHOL.

extrêmes

également

Spitz, où la séparation

n.f. (angl. Amplitude)

de façon permanente donnée. L’amplitude

les valeurs enregistré

sur une période

peut engendrer

décrit par

anaclitique

toutefois,

dans son processus

reste

différente

de la dé-

RYTHME,

RYTHME

défi-

BIOLO-

GIQUE

après l’instauration génitale,

de l’érotisme

de se manifester de l’inconscient

les anal

dans les pro-

(idées, fantasmes

Dans l’inconscient, « les concepts

cadeau),

d’enfant

écrit

d’excrément et de pénis

mal et s’échangent

se

facilement

les sujets souffrant

de névrose

nelle, les fantasmes

conçus primitivement

obsession-

« se transforment

en

fantasmes de nature anale ». Parlant (1917) cadeau (l’excrément)

du nour-

risson à la personne aimée, Freud note que devant

se trouve le choix

l’excrément

pour

la première

suivant

fois

: ou bien il cède

et le « sacrifie à l’amour

bien il le retient toérotique

», ou

« pour la satisfaction

au-

et, plus tard, pour l’affirmation

de sa propre préfigure

volonté

l’un

». Ce dernier

des aspects

Les autres particulariet l’économie

ou, selon une autre formulation, la pédanterie.

choix

du caractère

tés sont, selon Freud, l’ordre

l’avarice,

Ces traits se retrouvent

le caractère obsessionnel,

dans

où ils prennent

la

forme de défenses réactionnelles. R. L. STADE

ANALGÉSIE n.f. (angl. Analgesia)

Suppression

de la douleur.

L’analgésie

chez l’adulte. R. L.

P. L. D’UN

à l’objet

dynamique,

nissant un rythme. PÉRIODE

des pulsions

un rapport

Cependant,

au

totale

des dégâts irré-

La dépression

fondamentalement

Elle s’op-

mère-enfant,

versibles.

pression

est un des paramètres

l’organisation

anal : l’obstination.

dès que la mère (ou le substitut

maternel)

anale érogène.

au stade anal, comme

pulsionnelles

l’enfant

de la

avec elle. Son tableau clinique

le suivant

celle

dit, dont

de l’organisation

ductions

de

et la passivité

sexuelles permettrait

du premier

à l’éloignement

mère après que l’enfant normale

sous le nom

un syndrome

et plus ou moins

dement

AMPLITUDE

stade génital,

motions

et éro-

activité-pas-

anal proprement

Selon S. Freud,

séparent

de la première

au cours de la première

de l’enfant,

se

d’emprise

sur le mode génital

survenant

sadique

la source est la muqueuse

(argent,

enfance.

(tachy-

par la pré-

entre eux ». Il souligne également que, chez

dépressif

de dépression

nausées et vomis-

sements. Des manifestations

Syndrome

(tachy-

trismus,

libidi-

étant la manifestation

Freud (1917),

(DÉPRESSION)

Dès 1945, R. Spitz décrivait

mydriase

l’activité

et symptômes).

L’intoxication

avec état confusionnel,

sivité,

continuent

tische Depression)

angoisse et, parfois,

des

émotions.

(angl. Anaclitic Depression ; allem. Anakli

tivité désordonnée,

et par l’opposition

définitive

d’une ins-

par une hyperac-

tico-anale

extérieur.

intervient

péfiants. se traduit

du

[SYSTÈME],

amygdalien

dans l’élaboration

partie

réciproques

le thalamus

mus. Le complexe

des pulsions

de l’érotisme

pas

sur la liste des stu-

d’organisation

dominance

la pulsion

de ce fait « uncus ».

[fig.])

Stade prégénital

Le stade anal est caractérisé

n’est que rare-

ment observée avec les psychostimulants

ANAL (STADE) (angl. Anal Stage ; allem. Anale Stufe)

nale, que S. Freud situe entre les stades oral et phallique (entre 2 et 4 ans).

lassitude et, parfois, n.f. (angl. Amygdala)

La dépendance

DE LA PSYCHOLOGIE

sensibilité

n’est pas une anesthésie

discriminative

subsiste

: la

tandis

que les messages nociceptifs

sont atténués,

voire supprimés.

peut être réa-

L’analgésie

ANAGENÈSE

lisée de façon endogène ou exogène. Parmi

n.f. (angl. Anagenesis)

les mécanismes

endogènes, il faut mention-

ner :

Évolution sur

AMUSIE n.f. (angl. Amusia)

auditive

caractérisée

par l’incapacité d’identifier des mélodies et des timbres musicaux. est généralement

due à une lé-

sion des aires associatives

du lobe tempo-

ral du côté de l’hémisphère

non dominant.

Par extension,

des

c’est aussi l’impossibilité

due

et

organismes

critères

d’adaptation

Forme d’agnosie

L’amusie

des

la

d’échange,

mesurée

au milieu, multiplicité

par

l’éten-

des

formes

par les transformations

de

l’environnement

(terres

bitat,

par la complexité

outillage),

l’organisation

1. l’effet

comportementaux

cultivées,

des compétences

haet

mises

véhiculés

inhibiteur

des messages cutanés

par les fibres de gros calibre

les relais spinaux

des afférences

H. B.

nocicep-

tives ; 2. l’activation cérébral

de divers

(substance

noyau raphé magnus) par stimulation fuses qu’ils

noyaux

soit artificiellement

électrique,

reçoivent

du tronc

grise périaqueducale,

ment par les afférences

en oeuvre.

sur

soit naturelle-

douloureuses ; ces noyaux

difsont à 51

GRAND DICTIONNAIRE

l’origine

DE LA PSYCHOLOGIE

de faisceaux

descendants

hibent les relais nociceptifs 3. la libération

sons :: Ailes : Oiseaux

spinaux ;

par le tronc

enképhalines

qui in-

genre de tests, le sujet doit découvrir,

cérébral

et des endorphines,

des

une suite de trois termes qu’on (A : B :: C : ?), le quatrième

peptides

convient

d’une structure apparentée à celle de la mor-

cas, les termes

cérébral. les moyens

l’utilisation

exogènes,

d’analgésiques

exemple l’aspirine), récepteurs phine

on citera

mineurs

(analogies

(par

agissant au niveau des

à la douleur,

ou majeurs

et autres dérivés

de l’opium),

sant sur les structures

(mor-

J.-M.

géométriques) verbales).

Jusqu’aux

années 1980, l’étude

comparés

le raisonnement

Ressemblance objective entre deux choses distinctes qui sont comparées.

à une reformulation

reste

à la lumière

générale,

un de ces termes

non négligeables.

de ces usages, l’analogie

dont

ou les ressemblances

bien

objets,

la

entre des situations,

de deux démarches

l’une consiste à extraire ressemblances paraison

d’objets

d’attribution

découvert

de similitude. inductive

de ressemblances

supplé-

partielles.

psychologie

entre ces

intérêt pour l’analogie,

En effet, comparer les similitudes

vités adaptatrices est changeant,

est une des acti-

fondamentales.

tent jamais identiquement. les regrouper

L’univers

ne se présenL’homme

doit

dans des ensembles

plus vastes, des catégories de situations, la base de caractéristiques on rencontre

des items analogiques répondre.

de sa capacité

semblances.

Sa réponse

à extraire

proportionnelle,

C : D, dans laquelle la relation

les ressous A : B ::

qui unit A et

B est la même que celle unissant identifiée

», aux-

Ces items se présentent

la forme d’analogie

sur

de similitude.

des « tests d’intelligence

quels le sujet doit témoigne

la

des objets, en

les situations

Dans la plupart

processus

différents

décrite tout

d’abord

l’analogie

doit

s’exprime

C et D. La

dans l’énoncé

suivante

encoder

que les ailes sont à l’oiseau

» exprime

les parties (ailes et nageoires)

ont le même

dans deux organismes

Sous la forme on écrira

d’une

que

analogie

« Nageoires

difde

: Pois-

cette projection,

qui aboutit

remaniements.

La notion

logique recouvre les étapes de projection d’élaboration

d’inférences.

subséquent constitue La plupart tales portent

sur le transfert

en mémoire

source pertinente.

Cependant,

modèles d’organisation

un individu

» serait

dont les connaissances

seraient

une information

pertinentes

il élaborerait

; ce dernier

domaine

(les

« Nageoires : Poissons ::

activerait

plus élevé

Celui qui résout inférée entre

terme et le second au troisième un quatrième évoquer

ÉTHOL.

Ensemble

qui, malgré

une origine

d’expliquer

le plus de son hypothèse,

ici

« oiseau ». les analogies proportiond’étude du traite-

ment des analogies, ont été abandonnées la résolution

de problèmes

de connaissances.

au

comme

ou l’acquisition

Cependant,

dans tous les

tuation,

présentent

et les mêmes fonc-

est due à une convergence.

un comportement

tenter

dans une

avec un comporte-

dans une autre espèce.

Bibliographie Gineste,

M.-D.,

1997, Analogie

Étude expérimentale

Analogy

et Cognition.

et simulation

K., Thagard, in Creative

informatique,

P., 1995, Mental

Thought.

Leaps.

Cambridge,

MA,

Press.

Indurkhya,

B., 1992, Metaphor

Dordrecht,

Kluwer

Sternberg,

R.J., 1977, Intelligence,

Processing,

and Analogical

Componential Hillsdale,

Academic

Analysis

and Cognition, Publishers.

Reasoning

of Human

N J, Lawrence

Information : The

Abilities,

Erlbaum.

étapes sont générale-

au moment

de l’utilisation

d’une analogie : la sélection dans la mémoire d’une

et

N. C.

MIT

plus complexes

phylétique

différente,

espèce par comparaison

Holyoak,

de situations

ou des organes

part, on peut par l’analogie

Paris, P.U.F.

Il choisit le terme qui

G.

tions.

les termes proposés.

profit

d’infé-

« les

dans les airs »,

À

des caractéristiques

les mêmes aspects

compare alors le concept qu’il a inféré avec

nelles, comme situations

l’activité

M.-D.

ment similaire

comme concept générique. Si on lui donne le choix entre oiseau, homme et avion, il

Progressivement,

une catégo-

rence peut être mise en oeuvre.

D’autre

se rapproche

à partir

un schéma plus

de ce recouvrement,

les organismes

qui se déplacent

et les rassem-

dont il est une des propriétés

Cette analogie

animaux

il en extrairait

dans une représentation

abstrait

partir

de

existant entre

Il pourrait

de schémas ; face à

nouvelle,

les propriétés de laquelle

et

Un bon « analogiste

serait le rôle des nageoires et des ailes dans

possible.

de schématisation

stockées sous la forme

blerait

En particulier,

accrue aux proces-

sus de catégorisation, d’abstraction.

avec les

des connaissances

humaine.

ambryologique

terme

des hypo-

déjà stockées en mémoire.

termes A et B) au second (les termes C et

de générer

de l’information

de situations

pour cette analogie.

essayer

le recou-

thèses sont avancées, compatibles dans la mémoire

En

sont données

du transfert,

plus élevé qui relie le premier

pour

analogique

de sa réalisation.

sur la phase initiale

des comportements

le premier

expérimen-

peu d’indications

vrement

étape.

ainsi accès à toute une classe

les termes

applique la relation

la quatrième

et sur les conditions

et

L’apprentissage

des recherches

les deux premiers termes de l’analogie. Ensuite, il doit projeter une relation d’ordre

l’analogie

ana-

et donnerait

pertinents

concernés.

de transfert

des ana-

: l’individu

d’ordre

à des

rie mentale

dans sa mémoire

D). Dans l’exemple

parfois

sous un

et recouvrer

ment reconnues

« les nageoires sont au poisson ce

cette

(A : B :: C : ?) a été

de la manière

l’énoncé

proportion,

semblables

logies proportionnelles

dans

de domaines

certain aspect. Ainsi, la résolution

cas, quatre grandes

férents.

sous-tendant

et pourtant

des

ces similitudes,

de mise en relation

« A est à B ce que C est à D ». Par exemple,

rôle fonctionnel

des concepts

Ailes : ? », cette relation

en a lié l’étude à celle de l’intel-

reconnaître

relation

de

usages.

Dans son premier

donc

de la

a été opéré :

aux représentations

la tête du sujet qui extrait ainsi qu’aux

du

Un déplace-

Puis il doit inférer la relation

Les études expéoscillent

de l’information.

les attributs

l’activité

de l’analogie

différents

ligence.

dans la com-

ou de la reconnaissance

ressemblances rimentales

des

à créer

entre deux objets à partir

connaissance

:

entre lesquels on n’avait

usage concerne

mentaires

l’autre,

ressemblances

pas jusqu’alors L’autre

et à expliciter

existantes,

de nouvelles

distinctes

des théories

et l’éva-

luation des inférences élaborées à la suite de

on porte une attention

des problématiques

des situations,

activité

objets ou concepts. Mais ces ressemblances résultent

en particulier.

de ces années, on a assisté

on s’est intéressé

Dans l’un

désigne

de perfor-

ment du niveau de description

l’usage révèle, dans des contextes différents, des variations

des sujets et

sortes

en particulier

traitement

Des mo-

- ont été élaborés,

mances,

l’analogie

52

de proportion.

ANALOGIE n.f. (angl. Analogy) GÉNÉR.

de cette définition

à ces situa-

aux performances

à partir

de l’analo-

été réduite

avec d’autres

Mais,

« cible » - en cours de traitement

revanche,

corrélés

En dépit

ou des mots

(analogies

dèles - mathématiques

C.

(analo-

des figures géométriques

tions d’analogies

centrales.

Selon les

sont des nombres

gie a bien souvent

agis-

seule ré-

de la relation.

gies numériques), Parmi

terme (D) qui

qui dépend de la détection

de la ressemblance

de la douleur qu’exercent les noyaux du tronc

lui donne

Il n’y a qu’une

ponse correcte

le contrôle

dans

dans une liste de réponses qui lui

sont proposées.

phine ; ces substances ont un effet inhibiteur direct sur la moelle et renforcent

». En fait, dans ce

représentation

ancienne

(objet,

de la représentation

source sur la représentation

nouvelle

n.m. (angl. Illiterarism)

si-

concept) appelée « source », la pro-

jection (angl. Mapping)

ANALPHABÉTISME

- la

État d’une d’instruction,

personne

qui, par absence

ne sait ni lire ni écrire. M.-D.

G.

GRAND DICTIONNAIRE

Les analyseurs

ANALYSE n.f. (angl. Analysis) GÉNÉR.

premier

Dans la conception

vlov, l’une tielles de rieure,

des deux fonctions l’activité nerveuse

l’autre

étant

Une forme

essensupé-

la synthèse.

d’analyse

de l’environnement

des stimulations

est assurée par l’exis-

tence d’analyseurs formes

de I. P. Pa-

spécifiques

; d’autres

sont assurées par les processus

différenciation criminatif,

(ou d’apprentissage dans une terminologie

de

(ANALYSE

J.-F. L. N.

COVARIANCE,

DISCRIMINANTE

(ANALYSE),

FACTORIELLE

(ANALYSE),

EN), VARIANCE

GROUPES

(ANALYSE

décompensations

n.f. (angl. Anarthria)

est

saisir

Pour certains, les

n’a que la possibilité

de s’en

ou de les écraser ; pour d’autres, d’analyseurs,

la

d’événements

très fréquents. prédisposés

Aphasie

motrice

ractérisée culation

par une atteinte de la parole

(ANALYSE

L’anarthrie

soient autant de coupures dans la réalité quotidienne, est l’enjeu d’un travail per-

lité d’articuler

manent.

hension, R. L.

se traduit

des mots, alors que la compré-

DIDACTIQUE

(ANALYSE)

On parle d’enquête anamnestique il s’agit de rassembler

ANALYSE DU DISCOURS (angl. Discourse Analysis) (ANALYSE

des antécédents

DISCOURS

« remémoration ANALYSE SÉQUENTIELLE (angl. Sequential Analysis)

caractériser l’organisation d’une série d’événements

réside généralement transition

dans la « matrice

» qui indique

le nombre

où deux actes comportementaux

de

de fois se sont

connue).

morbides.

anamnestique

Les méthodes statistiques

une théorie

analyse des correspondances) notamment)

(chaînes de Markov

permettent

de révéler

quelle mesure l’apparition portemental

ou des modans

toute recherche

qu’une

une anamnèse

pure n’étant

de la réminiscence, des troubles

:

une théo-

mentaux,

une

de la conduite

de

Système fonctionnel qui assure dans le système nerveux l’analyse sensorielle spécifique de certaines caractéristiques Pavlov).

de l’environnement

(I. P.

auditif,

de l’analyseur

etc. Dans la conception tion d’analyseur les récepteurs

visuel, de

pavlovienne,

olfactif, la no-

ne recouvre pas seulement

périphériques,

mais aussi les

régions cérébrales qui leur correspondent.

qu’une

». J. Froque

de la parole n’est l’aphasie

amnésie

motrice

verbale dis-

se représente

visuelle-

ment le mot et peut donc l’écrire, ne l’entend

s’agit

cette idée en affirmant

simili-anarthrie,

mais il

plus et ne peut donc plus le

prononcer. J. P.

Ce sentiment lièrement Schneider

d’agir

tout particules obsessions allemand

une personnalité obsessionnelle

avec tendance

Les « anancastes

pédanterie,

ananet ceux

ordre, éco-

York

Elle a consacré son enseignement,

ses re-

cherches et ses publications

comme

à la psychologie

dans laquelle elle a trouvé (en

lisant Ch. Spearman) un moyen de combiner son intérêt pour les mathématiques la psychologie scientifique. l’université

de Fordham.

Ses recherches ont la construction

de tests et le rôle des différences dans l’interprétation

et pour

Elle a enseigné à

porté sur l’analyse factorielle,

principaux

à l’introversion.

» se présentent

des sujets particulièrement une certaine

K.

sont à la fois ceux

du caractère anal (obstination, nomie)

(New

différentielle,

Le psychiatre

de la personnalité

on se sent

ou de sentir

accompagne

a décrit

américaine

1908).

les compulsions,

et les phobies.

(Anne)

Psychologue

ANANCASTIQUE adj. (angl. Anancastic)

castique dont les traits

On parle ainsi de l’analyseur

verbale

de l’articulation

Anastasi

forcé de penser, contre son gré.

GÉNÉR.

qu’il

J. P.

Se dit d’un état dans lequel

ANALYSEUR n.m. (angl. Analyzer)

d’une

» (D. Anzieu).

dépend de la nature des actes B. T.

une atteinte

l’existence

« aphasie

sociée : le malade

théories

d’un acte com-

qui l’ont précédé.

l’analyseur

ment a repris

(du

minutieux

pure en considérant

d’une

ac-

ce qui a conduit

à récuser

l’atteinte

sur trois

de la technique

l’entretien

plutôt

de la psychopathologie

de s’appuyer

rie de l’étiologie théorie

peut mettre

l’anarthrie

de retrouver

intérieur,

Head

faciale

Un examen

souvent

l’investigation

« Concevoir

dans le domaine

permet

avec paralysie

généralement

anarthrie

la cause des troubles

accompagne

étiologique. suppose

dèles mathématiques

L’anamnèse

C’est pourquoi

succédé au cours de la séquence observée. (test du chi carré,

Une hémiplégie

H.

ancien-

en parti-

culier les mots d’épreuve classiques.

du langage

à retrouver

sur les autres mots qu’on

demande au patient de prononcer,

fois dans la République

en évidence l’origine, de ces méthodes

conservées,

compagne

et dans le Ménon,

mais très déformée.

ne porte pas sur les locutions

côté dominant).

nement

de départ

»

quelques

Le trouble

mais seulement

le passé du ma-

de géométrie

est totale. Il ne peut pro-

alors de dysarthrie*.

lade et de sa maladie. C’est une véritable « réminiscence » (évoquée par Platon à la

une démonstration

successifs.

Le point

concernant

Le malade

Dans les formes moins intenses, la

Il s’agit

de l’affec-

où Socrate aide l’esclave inculte

temporelle comporte-

est due à des lésions

parole reste possible,

quand

» et une « récapitulation

des souvenirs

Ensemble de méthodes mathématiques et statistiques utilisées pour

mentaux

jurons.

ce qu’on peut savoir

et des débuts

motrice,

noncer que quelques interjections,

tion. C’est donc, si l’on reprend l’étymologie grecque, un retour en arrière, une

DU)

demeurent

très mal, ou même pas du tout

lorsque l’affection

(angl. Training Analysis)

par une impossibi-

Cette aphasie purement

s’exprime

Ensemble des renseignements que le médecin peut recueillir auprès du patient et de son entourage pour connaître l’histoire de sa maladie.

DIDACTIQUE

phonatoires.

cérébrales de la zone lenticulaire.

ANAMNÈSE n.f. (angl. Anamnesis)

ca-

de l’arti-

la lecture et l’écriture

normales.

DE)

ANALYSE

à des

sans qu’il y ait de

lésions des organes

qui

(ANALYSE

CONTENU

Ils

sous-corticale,

décrite par P. Marie, ANALYSE DE CONTENU (angl. Content Analysis)

et de phénomènes

J. P.

À la différence

impersonnel.

s’ac-

dépressives.

ANARTHRIE

production

DE LA)

de rituels

fait éclater des groupes ou des personnes unis sous les images du moi. l’analyseur

sur un

et même d’anxiété

sont particulièrement

Événement, objet dont l’action inconsciente, souvent imprévisible, produit un effet de sens et

de l’analyste,

de la minutie,

phobo-obsessionnels

PSYCHOSOCIOL.

plus

DES),

correcte,

compagnant

analyseurs surgissent de façon irrationnelle

(ANA-

gérément

fond d’inquiétude

ment sur le système nerveux

événement,

J.-F. L. N. LYSE EN), CORRESPONDANCES

un

filtrage des actions de l’environne-

et l’analyste

PRINCIPALES

censés effectuer

dis-

récente). DIFFÉR. COMPOSANTES

sont

DE LA PSYCHOLOGIE

culturelles

de leurs résultats.

Ses

ouvrages, qui ont connu plusieurs

éditions

successives, sont les suivants : DifPsychology

soigneux,

avec

ferential

(1937),

Psychological

une attitude

exa-

Testing (1954), Fields of Applied Psychology 53

GRAND DICTIONNAIRE

(1964).

DE LA PSYCHOLOGIE

Elle a présidé en 1972 l’American

compagne

Psychological Association. M. R.

de manifestations

et neurovégétatives

multiples

tion -sophagienne,

précordialgies,

tachycardie, ANCRAGE (EFFET D’) (angl. Anchor Effect)

tremblements,

Cet effet apparaît d’une

échelle

dans la construction

psychophysique,

classements ou dans tout jugement

portant

: constric-

du sujet ; l’autre, volontaire,

dyspnée,

hypersudation

ce danger.

extérieure),

avec parfois

spasmes

diarrhée

profuse

(P. Moebius). vont

accompagner

d’une

intense certaines crises d’angoisse

paroxystique

comme

les « attaques de pa-

nique ». J. P

Affect de déplaisir plus ou moins intense qui se manifeste à la place d’un sentiment inconscient chez un sujet dans l’attente de PSYCHAN.

quelque

de la sensibilité.

L’anesthésie aux différents

peut être obtenue par action stades de la production

la transmission

et de

du message nerveux senso-

L’angoisse

se traduit

physiques,

allant

épigastrique

nerveuse, de la transmission

leur psychique.

J.-M.

C.

de la simple constriction

accompagnée

d’une intense

dou-

R. L. ILLUSION

comme la cause

névrotiques.

Ainsi,

1950),

dans une

Freud

de ses névrosés

tie à la sexualité

impute

en grande par-

: « Au début, je m’enga-

geais dans de fausses voies. Il me semblait que l’angoisse dont souffraient n’était

éprouvée fait

les malades

que la continuation pendant

de l’angoisse

l’acte sexuel, donc en

un symptôme

hystérique.

» Dans consacrée à

naît l’angoisse », Freud avance

tion de tension pouvant

pression et de resserrement et par la crainte réelle ou imaginaire d’un malheur grave ou d’une grande souffrance devant lesquels on se sent à la fois démuni et totalement impuissant à se défendre. une peur devant

d’alarme

qui reste in-

venant le plus souvent

de soi. C’est une réaction

primitive,

l’angoisse

emprunte

inscrite

dans le corps,

entre angoisse et anxiété est

à faire. L’anglais

l’anxiété.

ne connaît

et l’allemand il est classique

que le

celui de Angst. de réserver

les formes

les plus graves de

C’est pourquoi

on décrit une an-

goisse psychotique, cellement,

l’hystérie

Mais, dit-il,

ou psy-

se décharger l’oeuvre

et la né-

« dans l’hys-

», alors que

physique

qui ne peut

psychiquement

dans la névrose

» qui serait à

d’angoisse.

tôme et angoisse : « Autrefois, moi soumis aux conditions

une angoisse de mor-

une angoisse de castration,

une

» Il

en soulignant

: faire entre l’angoisse ; considérer

et

d’« originaire

» et qui serait produite

l’état de détresse psychique

par

du nourrisson

séparé de la mère, « qui satisfait

tous ses

besoins sans délais » (ibid.). Dans le second, l’angoisse

est un affect, signal en réaction en un temps « où

le moi du sujet tente de se soustraire à l’hostilité de son surmoi Freud

» (ibid.). Il s’agit là pour

de l’angoisse

qui survient

sujet « au moment (ibid.).

Ainsi,

chez un

de la phase phallique

pour

Freud,

la survenue

» de

J. Lacan consacra

une année de son en-

seignement

à élaborer,

articulation

aussi précise que possible

ce concept

après Freud,

qu’est l’angoisse

1962-1963,

L’angoisse).

X,

Pour lui, il s’agit

que de la repérer

structurale

de

(Séminaire

non pas tant de la comprendre décrire

une

ou de la

dans sa position

et dans ses éléments signifiants.

Voici comment

il reprend

la définition

de

Freud : l’angoisse est un affect dont la position

a minima

est d’être

pour Lacan, l’angoisse festation

d’un danger

C’est l’affect vacillation,

un signal.

Mais,

n’est pas la maniinterne

ou externe.

qui saisit un sujet, dans une quand il est confronté

au désir

de l’Autre. Si, pour Freud, l’angoisse est causée par un manque d’objet,

par une séparation

d’avec

la mère ou le phallus, pour Lacan l’angoisse n’est pas liée à un manque d’objet. Elle surgit toujours

dans un certain rapport entre le

sujet et cet objet perdu avant même d’avoir existé, ce dont parle Freud dans l’Esquisse d’une psychologie

et qu’il

nomme

« das

Ding », la Chose. Pour Lacan, cet objet n’est pas aussi perdu que nous sommes portés à le croire,

puisque

nous en retrouvons

traces visibles

et patentes

du symptôme

ou dans les formations

les

sous les formes

Nous reconnaissons,

fait de dire que l’angoisse

de

dans le

« n’est pas sans

à l’apport

ou à ses équivalents.

de O. Rank,

traumatisme

d’angoisse la naissance

le

de la naissance comme inau-

gural de l’angoisse, ses positions.

qui considère

que Freud reconsidère

Et il remonte à la situation restera

de la réaction

de danger,

le prototype.

férentes : l’une, involontaire,

dont Freud

deux sources difautomatique,

le plus souvent à un niveau essentiellement

inconsciente,

explicable

psychique,

une situation

de danger analogue à celle de

s’ac-

» (ibid.). C’est

objet », le rapport étroit qui la lie au phallus

tion, etc. Alors que l’anxiété

par définition,

une réaction

seul et unique lieu de l’angoisse. C’est grâce

donne alors à l’angoisse

l’angoisse,

et sentiment,

à une perte, à une séparation

l’inconscient.

particuliè-

le moi comme

angoisse de mort, une angoisse de destrucreste ressentie

générale du

sexuelle une relation intime

symp-

de déplaisir.

sur cette conception

ces deux limites

Plus

je considérais

l’angoisse comme une réaction revient

qui

voie en menant

somatiques

« c’est une tension

de

psychique

une mauvaise

à des réactions

rement

à l’angoisse

physique

c’est une excitation

La distinction

En français,

qui produit

vrose d’angoisse. térie,

», cette tension

Pour lui, c’est une conversion

la libido

terme Anxiety,

être de nature

chique.

comme un réflexe archaïque.

difficile

54

décrite comme

un danger

connu, indéterminé, de l’intérieur

accumulée

tard, en 1926, il écrit dans Inhibition,

S. Freud l’a longuement

entre sensation

« c’est un affect

qu’il s’agisse de la mère ou du phallus.

écrits théoriques

que « l’angoisse découle d’une transforma-

Ensemble de sentiments et de phénomènes affectifs caractérisé par une sensation interne d’op-

Dans le premier,

deux

premiers

« Comment

PSYCHIATR.

il distingue

investi,

cette même lettre entièrement

ANGOISSE n.f. (angl. Anxiety)

dont

défini-

lable à la perte d’un objet fortement

l’angoisse

alors que leurs côtés sont sous-estimés, et sous-estime les angles obtus, alors que leurs côtés sont surestimés.

alors à une nouvelle

L’angoisse a été repérée par Freud dans ses

de la psychanalyse,

optico-géométrique dans on surestime les angles aigus,

d’éviter

articu-

lettre à W. Fliess de juin 1894 (La naissance

ANGLES (ILLUSION DES) (angl. Angle Visual Illusion)

Freud aboutit

de tenter

l’angoisse chez un sujet est toujours

des troubles

Illusion laquelle

par des sensations

à la paralysie totale, et elle est

riel : blocage du récepteur, de la conduction neuroniques.

fonction

au danger de la castration

chose qu’il ne peut nommer.

souvent

dans les relais

situa-

cette partie de l’angoisse que Freud qualifie

C. B.

Suppression

là pour

niveaux.

qui

réel le menace. L’angoisse

tion de l’angoisse,

Ces troubles

consciente,

par le moi lorsqu’une

tion de danger

ni à la température

sur des niveaux ou des modalités.

ANESTHÉSIE n.f. (angl. Anesthesia)

serait produite aurait

manière

dans des

la naissance et qui met en péril la vie même

(à type de sueurs froides, non liées à l’effort intestinaux

Effet privilégié d’une valeur de référence dans des tâches de jugement ou de choix.

somatiques

lorsque

s’instaure

tion symbolique, également.

Il s’agit de la castra-

comme

L’angoisse,

seule traduction

Freud l’avançait

pour Lacan, est la

subjective

la quête de cet objet perdu. chez un sujet quand métonymique

devient

d’échange.

Car, pour

Elle survient

cet objet, équivalent

du phallus,

manquant,

de ce qu’est

structuralement

un objet de partage ou Lacan,

d’image possible du manque.

il n’y a pas

GRAND DICTIONNAIRE

Cet objet

manquant

concerné

et spécifiquement

dans l’angoisse,

Lacan le qualifie

de « support

» puis de « cause du désir »

et le nomme

« objet

Lacan, c’est l’objet

a ». Cet objet

L’angoisse

est toujours

dépendant

de l’Autre,

sans lequel il n’est pas dont

(ATTAQUES

de la libido.

« C’est de lui dont il s’agit par-

P.U.F.

tout où Freud parle de l’objet quand il s’agit

Klein,

1962

», Séminaire

X, 1962-1963).

Lacan, ce qui constitue

quand quelque chose, n’importe apparaître

à la place

qu’occupe

l’objet est tou-

jours suscitée par cet objet qui est ce qui dit « je » dans l’inconscient s’exprimer

et qui tente de

par le biais d’un besoin,

d’une

demande ou d’un désir. Pour qu’un

sujet puisse être désirant,

dit

Lacan, il faut qu’un objet cause de son désir puisse lui manquer.

Que cet objet a vienne

à ne pas manquer

et nous nous trouvons

précipité,

sujet, dans la situation

comme

de l’inquiétante

étrangeté

et c’est alors que surgit

(Unheimlich),

l’angoisse.

Lacan, il y a une structure, l’angoisse

: c’est toujours

se manifeste, où, comme crire

image

l’horrible,

encadrée qu’elle

le louche,

vient

s’ins-

spéculaire,

pour

S., 1963, l’Angoisse,

un sujet,

habituellement

son

vissée

s’en détache et, comme dans Le

du

déplaisantes,

dite ne survient mois,

8e

D. F., Rabkin,

J. G., éd., 1981, Anxiety. Concept,

superficiels

New

perçus,

ligne deux aspects importants

Raven Press.

organisateur

que constitue

mois. D’une extrêmement

ANGOISSE (NÉVROSE D’) (angl. Anxiety Neurosis ; allem. Angstneurose)

variables

la méfiance

Névrose caractérisée cliniquement par un état d’excitabilité générale et d’attente anxieuse, par des accès

D’autre

part,

en 1895 d’isoler

Différentes

forme de névrose de la neurasthénie

définie

par G. Beard. Pour Freud,

cette affection

était due à une « dérivation

de l’excitation

sexuelle

somatique

chisme

à distance

» et à une « utilisation

de cette excitation tions

n’était

pour

l’hystérie

nelle,

de l’organisme

période

proche

du somatique

apparaît

objectale.

l’enfant

elle ne relevait

pas du refoulement

d’une

représentation

et du déplacement

de son

6 et 15 mois),

de celle-ci, peut alterner d’approche

de l’adulte

alors

comme une réaction

ambi-

Elle n’est plus reconnue

pour

un sujet d’un

de cet appui indispensable le manque.

défaut

qu’est pour lui

En effet, ce qui engendre

ne justifiait

avec des tentatives ; elle pourrait

manifestation

et

peut surve-

nir en présence de la mère et, en l’absence

l’image maternelle.

de terreur

en liaison

à sa mère que

a. Enfin, cette réaction

de leur vie sexuelle. Et donc cette névrose

source

sans spécificité

pas une cure psychanalytique.

nosologique

à

dans une marge d’âge

d’angoisse. Ainsi, pour Lacan, l’angoisse n’est pas le signal d’un manque mais la

et désarrimé,

auto-

Par ailleurs, négatives

avec le type d’attachement* ;

dif-

doit être distin-

de réactions

très large (entre

obsession-

les

; on peut

férentielle cette

comme

étrangères

arguer ici qu’une réactivité

donc pas, pour psychique,

ont mis en ques-

cependant

l’étranger

ou la névrose

mais restait

de voix

La cause déclenchante lui, du

du moi.

de Spitz. Tout d’abord,

guée d’une relation

» vers des manifesta-

corporelles.

du trouble

anormale

de relations

discriminent l’odeur materodeur étrangère, et la voix

maternelle

du psy-

sont

joue un rôle déci-

observations

nouveau-nés nelle d’une

8e

irréductibles.

à la construction

sif dans la constitution

cette

du

cette étape est absolument

tion la théorie S. Freud proposa

l’angoisse

aux avances et de

objectales : la frustration

d’angoisse, avec des manifestations somatiques et neurovégétatives, et par des phobies.

de ce second

aux hurlements

nécessaire

Spitz sou-

selon les enfants,

allant de la non-réponse

valente à la nouveauté,

nome

d’un double

à

objet

part, ses manifestations

adultes ayant subi une brutale interruption

l’image

alen-

relation

et désiré.

être interprétée

devient

qu’aux

a été construite,

affect. Il s’agissait le plus souvent de jeunes

Horla,

l’angoisse

lorsqu’une

un objet libidinal

Paris,

associés

qui peut être évoqué au-delà des attributs

côté d’une pathogénie

l’inquiétant,

Lorsque la place du manque

pas préservée

au miroir,

de

c’est une scène, une fenêtre

l’innommable. n’est

Selon

un champ

dans le fantasme,

proprement

« c’est

quoi vient

cause du désir » (ibid.). L’angoisse

York,

à des expériences tours

New Research and Changing

Pour

l’angoisse,

DE)

Bibliographie Favez-Boutonier,

externes.

de la peur en présence de stimulus C. E.

PANIQUE

des stimulus

Mais si à ce stade le bébé peut manifester

symbolisation.

parle Freud, réserve dernière et irréductible

» (« Leçon du 28 novembre

vie, et la perception

sans aucun mot, hors

a, dit

d’angoisse. C’est le roc de la castration

de l’angoisse

ce qui nous laisse

DE LA PSYCHOLOGIE

de

M.-G.

P.

comme une entité

actuellement. Ja. P.

l’an-

ANIMAL n.m. (angl. Animal)

goisse de la perte du sein pour un nourrisson, ce n’est pas que ce sein puisse venir à lui manquer,

mais c’est qu’il l’envahisse

par sa toute-présence.

C’est la possibilité

de

son absence qui préserve pour l’enfant

un

au-delà à sa demande, champ

du besoin

constituant

ainsi un

radicalement

séparé de

réponse

qui se veut comblante

peut, pour Lacan, qu’entraîner ment de l’angoisse. « la tentation

ne

le surgisse-

L’angoisse,

c’est donc

non pas de la perte de l’objet,

mais la présence de ceci que les objets, ça ne manque pas » (« Leçon du 5 décembre 1962 », ibid.). Lacan rend compte de l’angoisse en usant de trois (la jouissance, où la dimension dominante. ractérise

Réaction négative aux personnes étrangères, qui marque une étape cruciale dans le développement psychique

celui du désir. Toute

ANGOISSE DU 8e MOIS (angl. Eighth Month Anxiety)

points

la demande,

de repère

le désir),

du rapport

à l’Autre

Selon Lacan, l’angoisse

est

se ca-

donc par ce qui ne trompe

c’est le pressentiment,

mais

pas,

ce qui est hors de

du très jeune enfant

Aux alentours

du

8e

mois, le nourrisson

devient

capable de distinguer

connus

et visages inconnus,

d’une personne

étrangère

à partir

du

3e

à tout visage humain plaisir

constitue

c’est ce qui nous regarde,

l’Homme au comble

aux loups, à travers de l’angoisse,

comme

la lucarne,

se voyait

regardé

par les cinq paires d’yeux de son fantasme.

le bébé,

indifféremment

quand ce visage disparaît. un « Gestalt-Signal

guration

signifiante),

perficiels

(présence d’éléments

du dé-

Le visage

» (une confi-

dont les attributs

lations

spatiales entre éléments)

su-

déterminés,

comme les yeux et le nez ; mouvement

du doute. titude,

réactive le désir

et manifeste

le sourire.

cer-

et la présence

mois, sourit

seuls : le visage de profil

c’est l’affreuse

entre visages

de la mère absente. Auparavant,

doute. Ce n’est pas le doute, mais la cause L’angoisse,

(R. Spitz).

; re-

importent

ne provoque

pas

Être vivant forme d’une ou plusieurs cellules eucaryotes, c’est-à-dire à noyau vrai, par opposition à la cellule procaryote des Bactéries et des Cyanophycées. Les Animaux eucaryotes tement

cellulaires,

compte

seules prises en

pendant les premières

semaines de

et

par l’absence

uni-

de chloroplastes

squelettique

entourant

la

cellule. Les Animaux de motricité

sont très généralement doués et sont sensibles à divers sti-

mulus ; les formes pluricellulaires

sont do-

tées le plus souvent de fibres musculaires, d’un système nerveux et d’organes des sens servant d’interface et permettant

avec le milieu

des relations

extérieur

complexes

avec

ce milieu. Les relations

entre l’Animal

s’expriment

par son comportement,

cognitives.

internes,

chlorophylliens

dont ils ne sont pas net-

et de membrane

qu’il

des expériences

des autres

séparés au niveau des formes

interviennent

le passage entre la réception

(Végétaux

Champignons),

Le sourire est le premier organisateur en ceci marque

se distinguent

sa mémoire C’est l’étude

et son milieu où

et ses capacités de cette relation

qui est l’objet de l’éthologie. N. C.

55

GRAND DICTIONNAIRE

ANIMAL

DE LA PSYCHOLOGIE

L’animisme

CHRONIQUE

CHRONIQUE

est une caractéristique

ciétés dites « primitives

(ANIMAL)

», où il a deux fonc-

tions : 1. une fonction ANIMALE (PSYCHOLOGIE) (angl. Comparative Psychology)

de

la

psychologie

expé-

dans un groupe

pour tout individu

ou groupe

peutique,

par la dévolution

extérieurs

de tendances,

la psychologie

les

on peut différencier

animale

de l’éthologie

par

accordé à la rigueur

tale, dans des situations reproductibles etc.),

l’Animal

simplifiées

qu’à l’étude

en milieu

des activités

naturel

de

conditionné,

appui

levier dans la boîte de Skinner), l’indicateur

sur le

considérée

d’une opération

- l’espèce

animale

« matériel

utilisée

biologique

a le statut

;

et est

choisie

à ce titre, et non en raison

de son

intérêt

intrinsèque

psychologie fonctions

à la

ou explicitement, animale

enfin, la

a pour référence

psychologiques

les

de l’espèce hu-

interspécifiques

dans une perspective

ligner

et éthologie

aboutissent

la complémentarité

ces deux approches

dans ses Cinq leçons sur

ter que J. Breuer,

aussi chez le jeune qui se ;

qu’elle

le suit.

à sou-

heuristique

l’animisme,

entre

soi

de causalité : dans

c’est l’effet qui produit

O (Bertha

la cause.

Pappenheim,

Femme viennoise

du comportement

des J. M.

COMPORTEMENT,

titres. D’abord sonnalité

(1859-1936)

complexité

en lui-même,

premier Anna

sants du monde

qui suppose

ou fabriqués

- un nuage,

-, doués

ment, d’humeur, Elle se représente le modèle

les objets,

éducation

raffinée,

faitement,

lisait

d’intention,

du monde

naturels un

de sentiphysique

psychologique.

une pensée profondément intentions,

sentiments,

s’adressent

aux vivants

:

des choses

et manifestent

une

bonne ou mau-

de trois

que le

qu’elle

se De de

reçu une

l’anglais

parde

particuliers.

Il semble

de l’existence

menait

elle ait eu tendance

troubles

et de la vision,

importants incapacité

de

d’étancher

sa soif), ne lui ménagea pas sa

sympathie,

et à défaut

directement, remarqué

de pouvoir

l’aider

accepta de l’entendre.

Ayant

que sa patiente

entrait

réguliè-

dans des états d’absence

durant

lesquels il lui arrivait

de « murmurer

elle-même

mots qui donnaient

quelques

l’impression

de provenir

psychique

qui occupait

lui-même,

au moyen

un état psychique

d’un

pour

ensemble

sa pensée », il la mit de l’hypnose,

qui rappelait

dans

ses états

d’absence et lui répéta les mots qu’elle avait

les créations psychiques qui l’avaient dominée durant

les absences et s’étaient

dans les paroles exprimées

trahies

ça et là. » Anna

ne pouvait

s’exprimer

qu’en anglais. Elle baptisa cette méthode

du

exemple

aussi, généralement,

de guérison

d’un

le premier

symptôme

que

Breuer donne dans les Études sur l’hystérie.

pas dans son adolescence

qu’elle

avec contrac-

ou encore, à un autre moment,

On connaît

On

qu’insatisfaite

membres

se nourrir,

ont gardé

avait

parlait

nerveuse très pénible,

ture et insensibilité,

sweeping.

son père, Sigmund

femme

(toux

nom de talking cure, ou encore de chimney

et l’italien.

un

Il faisait, forte

au début de l’été 1882, une très

chaleur.

souffrait

Malgré

très durement,

dans l’impossibilité à se plaindre,

une soif

de boire. Elle en vint

nante qu’elle n’aimait

de sa gouver-

pas. Elle avait vu un à boire, dans un verre,

à son chien, une bête répugnante. ressenti

elle

Anna O se trouvait

sous hypnose,

jour celle-ci donner

dont

un violent

dégoût,

Elle avait

mais n’avait

rien dit, par politesse. Après qu’elle eut ra-

au sein de sa

conté ce souvenir,

à se réfugier

toujours.

le trouble

La guérison

disparut

pour

de ses autres symp-

dans de longues rêveries. À cela nous pou-

tômes devait passer par les mêmes voies, et

vons aussi ajouter à présent que cette jeune

éclairer par avance le travail thérapeutique

femme

avec les autres malades que Freud, notam-

devait

vice d’idéaux

C’est

de

en l’appelant

se montrer

capable,

suite, d’une activité énergique,

sur

égocentriste

humeurs

visée, une volonté d’action, vaise, à leur égard.

famille,

est une pensée animiste. le monde

paralysie

et Freud,

femme

le français

névrotiques

seulement

aux

une plante,

considérables

O, à cette époque,

dans l’histoire

était un riche marchand

peu étriquée

de l’esprit

parfois

en réalité Bertha Pappenheim.

troubles

physique.

La pensée qui accorde

de façons

O, nous savons à présent

La jeune

appelé en consultation

ainsi en présence du médecin

Si Breuer

juive orthodoxe,

de rappor-

reproduisit

a été au centre de rectifica-

à la jeune

souvent

de par la per-

et commenté

avait eu à soigner,

ne signale

de propriétés psychiques inanimés et aux compo-

en 1909. À sa suite,

« La malade se prêta au jeu et

Ensuite, parce

considérables

pro-

murmurés.

de la malade et la

de sa pathologie.

Pappenheim,

ANIMISME n.m. (angl. Animism)

exemplaire.

à divers

de mises en perspective,

famille

ÉTHOLOGIE

qui fut

O est passionnant

exceptionnelle

Vienne.

Attribution aux objets

dite)

soignée par J. Breuer et qui est souvent considérée comme la première patiente de l’histoire de la psychanalyse.

son anonymat

de

avoir, dans

auprès d’une jeune fille atteinte de troubles

de la parole

et un obstacle à l’éta-

de la relation

nommait

meuble

voie, notamment

dans leurs Études sur l’hystérie,

Animaux.

choses,

désirs, malaises,

il affirme

extérieur

en

s’était engagé dans cette

de 2-4 ans. L’enfant

de la psychanalyse.

gie animale

simplifiée,

Freud lui-même

un signe de confusion

polémiques

entre psycholo-

en a par-

à des objets

et Piaget ont vu dans l’animisme

blissement

tions,

phylogéné-

qu’on

une valeur

la lune tout au long d’une prome-

très diverses,

(par

tique). Ces éléments de contraste

1882. Il est certain

ce cas originel,

emblématiquement

se rencontre

que ce cas, repris

maine ; elle se soucie peu ou pas d’autres comparaisons

à juin

nous nous contentons

Le cas d’Anna

du monde animal ;

- implicitement

exemple,

illustre

autour

voyant

Anna

» favorable

connaissance

1880

rement

de

en tant qu’apport

J. Breuer ont duré deux ans, de juillet

théra-

H. B.

obser-

séquentiel

par

ce qui pouvait

que prise en compte et descrip-

vables et de leur enchaînement

», ainsi que son traitement

faisant ressortir

men-

tion fine de l’ensemble des conduites

de théâtre).Sa

noncées aux États-Unis

et le milieu

sion de telle ou telle réponse « locale » (ré-

pièces

de voyages,

Le chamanisme

enfantin

d’émis-

rendus

fois donné une présentation

d’apparte-

; 2. une fonction

nade nocturne,

ou semi-natu-

- études centrées sur la probabilité

tale, plutôt

animiste

cogne à une table dit qu’elle est méchante

labyrinthes,

(comptes

la psychanalyse, recueil de conférences

Wallon

comme

la croyance

à

Elle écrivit plusieurs

craintes et douleurs qui affectent l’individu.

enfant,

et bien

rel ;

flexe salivaire

extérieur

le sentiment

nance au groupe

L’animisme

expérimen-

(openfields,

plutôt

conforter

béné-

cette fonction.

les points suivants : - privilège

vient

comme

social et maléfique

activités Animaux.

chez

ouvrages « maladie

lui ; de cette façon,

psychologiques,

Il

est, par exemple,

considéré

juives et un établisse-

ment d’enseignement. essais, nouvelles,

rimentale consacré à l’analyse de certains aspects du comportement, traités comme des révélateurs des

Schématiquement,

56

politico-religieuse.

Ligue des Femmes

est un facteur de cohésion sociale : tel arbre fique

Domaine

des so-

philanthropiques

par la

mise au sertrès forts.

ment, eut à traiter.Il l’histoire

est vrai cependant que

de la maladie

d’Anna

O ne peut

En effet, après avoir développé une hystérie

être présentée d’une manière aussi simple.

spectaculaire

guéri, elle fut la

Breuer

pendant

texte des Études sur l’hystérie,

directrice

et en avoir

d’un orphelinat

environ

lui-même

douze ans. Elle voyagea dans les Balkans, le

dans la maladie

Proche-Orient

phases distinctes,

et la Russie pour faire une

enquête sur la prostitution.

Elle fonda une

ne cache pas, dans son et le traitement, avec plusieurs

qu’il

y eut,

plusieurs rechutes.

Mais une lecture de ce livre pourrait

laisser

GRAND DICTIONNAIRE

penser qu’à la fin de la thérapie par Breuer,

Anna

conduite

O, reprenait

O était complètement

guérie. Freud

devait

en revanche

rectifier

cela

quelques années plus tard. Il confia en effet à Ernest

Jones que quelque

chose avait

empêché J. Breuer de mener jusqu’au son traitement.

bout

Breuer devait développer,

à l’égard

de sa malade,

un attachement

prononcé,

qu’on n’avait

pas encore appris

des conceptions

en vogue à

DE LA PSYCHOLOGIE

fut par la suite attribuée

cette époque, et qu’en réalité Breuer avait

hypophysaire

permis

à sa patiente

des « fan-

les endocrinologues.

taisies

» qui se rapportaient

à ses états

la Seconde Guerre

de raconter

à une insuffisance

(cachexie

hypophysaire) Cependant,

mondiale,

par

depuis

les progrès

psychiques plutôt que le souvenir d’événements réels antérieurs. Mais la portée de

de la neuroendocrinologie

ont démon-

tré l’origine

des troubles

cette remarque

peut se renverser complète-

endocriniens

ment dès lors que nous savons que le trau-

son origine

matisme

chopathologiques

devait de toute façon perdre

rôle explicatif

primordial

son

dans les années place plus grande

de l’anorexie, psychique.

Les travaux

psy-

sont très nombreux

et

mais la définition

du

divergents,

suivantes,

Voyant

sa femme jalouse, il décida d’inter-

devait être laissée au fantasme.

P. Feighner,

rompre

le traitement

Le cas d’Anna

situe avant 25 ans chez une adolescente qui

O reste ainsi, quoi qu’il en

fut rappelé au chevet de sa malade, en proie

soit de ce débat, le premier

aux douleurs

se fonde

d’un

accouchement

rique. Freud affirme tournure

hysté-

qu’il fut effrayé de la

que prenaient

clairement

« verbalisation

sur la parole,

plus que Freud lui-même

que Breuer avait toujours

soutenu

sait finalement

qu’il n’y avait aucune composante

sexuelle

« aperçus sur l’étiologie

d’autant

dans le cas de sa malade. Il raconta aussi à Jones que Breuer

partit

des phénomènes

résulter la naissance d’une fille. Ainsi le tra-

Gallimard.Freud,

vail thérapeutique

ne fut jamais achevé et

l’hystérie,

la malade mit-elle

encore quelque temps à

ne naquit

été discuté, notam-

F. Ellenberger,

y démontre

par Freud.

qu’aucune

ment, de s’expliquer

Mikkel

philosophe l’histoire

rectification,

lui-même

et novice

l’analyste

(chapitre

révision),

Paris, Seuil.

d’Anna

O.

Paris, Aubier.

M., 1988, Le transfert I, L’histoire

Concept d’origine pour caractériser trouve l’individu

comme

en ce qui concerne

de la psychanalyse,

de l’âme,

a tenté de sou-

d’Anna

O : une

sociologique forgé la situation où se lorsque les cadres

R. L.

rejaillir

un mythe moderne

que le récit objectif cette appréciation

de l’histoire

NORME

sur l’ensemble

de la psychanalyse.

outre

la naissance

grossesse hystérique On pourrait

d’Anna

relever que ses arguments

sont

sur ce point beaucoup moins convaincants. Mais est-ce de toute façon tellement

essen-

tiel ? Ce que Jones essaie de faire valoir, partir

des indications

de Freud,

Breuer recula lorsqu’il cette confrontation

c’est que

dut constater

ture sexuelle du transfert

à

d’Anna

la naO. Que

ait été amenée par un

épisode de grossesse hystérique ment par la jalousie

ou simple-

de sa propre

épouse,

qui, elle, est avérée, est-ce tellement

diffé-

rent ?

démontrer chique,

tente

par ailleurs

que l’idée de traumatisme

invoquée

par Freud

compte de l’étiologie térique

ANOREXIE MENTALE (angl. Anorexia Nervosa)

pour

dans des cas comme

de psy-

rendre

de la pathologie

des

rites alimentaires,

des vomissements

et la

prise de laxatifs

et de diurétiques.

souvent

hys-

celui d’Anna

L’amai-

spectaculaire,

est particulier, féminines

atteint L’aspect

avec effacement et fonte musculaire

aux membres,

qui sont dé-

charnés. L’aménorrhée

est liée aux troubles

fonctionnels

hypothalamo-hy-

de l’axe

pophysaire

et elle coïncide

l’apparition

de l’anorexie.

souvent mentaux

et certains

ter l’origine

psychologique des troubles,

médecins

qu’ont d’accep-

de l’anorexie

souvent

à un traumatisme.

et

banalisés Or, ce qui

c’est la méconnaissance

par la malade de sa maigreur, d’inquiétude

appa-

les difficultés

les parents

avec

Mais, surtout,

pas de troubles

rents, ce qui explique

son absence

pour son état de santé.

Au contraire,

elle est heureuse de sa mai-

greur et de pouvoir

exercer une totale em-

prise sur la forme de son corps. Elle persiste à se trouver trop grosse et se livre à d’incessantes vérifications,

en particulier

de son

tour de cuisse. Elle tente de maîtriser

turbé,

son

moins systématisé de s’alimenter, intervenant comme mode de réponse à des conflits psychiques. Cette conduite

PSYCHIATR.

écourté,

de restriction

même,

comme

pas la détente et l’abandon.

De

la sexualité

est refoulée

massive-

ment par défaut d’investissement

érogène

du corps.

L’investissement

semble brillant, concernant entraîne

sa réalité un refuge

et paramédicales,

aménorrhée

et une hyperactivité de la perception anorexiques

d’anorexie

mentale

esthétique

ainsi que

Le retentissement en particulier

rend cette affection peut survenir

aux troubles

réanimation

tels que l’hystérie

obsessionnelle,

l’anorexie

médicales

appel à une de l’anorexie,

hydroélectroly-

et les dégâts dentaires, toujours

grave. La mort

par dénutrition,

de la conduction

ou la névrose

somatique

mais le terme

les

danse, gymnastique).

les troubles

chard en 1883. Rattachée dès cette époque mentaux

nécessaire à la

ou faisant

(dessin,

tiques et gastriques

a été créé par H. Hu-

dans le conformisme

plus investis sont les professions

ont été décrites

dès le XIe siècle (Avicenne),

interne

Les secteurs professionnels

associées

de son corps.

psychique

et le manque d’imagination

qui présente, par ailleurs,

des troubles

intellectuel

mais la peur de l’anorexique

adolescente

du caractère

est perne

créativité.

à des changements

de la fatigue, et la si l’anorexique

alimentaire méthodique, avec amaigrissement, survient le plus souvent chez une une

traduisant

de l’ascèse. Le sommeil

s’autorisait

Trouble de la conduite alimentaire caractérisé par un refus plus ou

Les conduites

M. Borch-Jacobsen

un

pour la nourriture,

recherche

la

O elle-même.

Peuvent

particulier

ainsi sa méconnaissance

ainsi en question,

de la fille de Breuer,

» (P. Jeammet).

poids par des exercices violents,

Il est frap-

dérable peut reposer sur une base faible. M. remet

avec lutte

SOCIALE

pant de voir à quel point un projet si consiBorch-Jacobsen

alimentaire

signe le diagnostic,

son livre, Souvenirs d’Anna O, il fait même

plutôt

O constitue

du

par un dis-

des accès boulimiques,

ou attribués

d’un cas. Dans

cas d’Anna

l’ensemble

s’y associer

la gravité

et règles sociales sont absents, incompatibles entre eux ou ont perdu leur puissance de régulation des conduites.

tenir la thèse selon laquelle

la faim

il n’existe

et le désir de

ANOMIE n.f. (angl. Anomia)

Borch-Jacobsen,

bien que se présentant

Safouan,

contre

se

Il s’agit d’une « conduite

active de restriction

prédominant

O, Paris,

assuré-

cette erreur.

Sur la base de cette première un autre auteur,

fille

Breuer à la date

Il est difficile,

d’Anna

M., 1995, Souvenirs centenaire,

alimentaire

physique

Paris, Fayard. Une mystification

cret embonpoint.

(G.

L’âge de début

J., Études sur

H.F., 1995, Médecines

(vol. 37, no

un régime

des formes

L., 1977, L’histoire

Borch-Jacobsen,

DSM III).

ou dépasse 25 % du poids initial.

Paris, PUF.

Freeman,

est bien établie

Cinq conférences,

S. et Breuer,

dans un ar-

psychiatrique

dans la famille

indiquée

».

anorexique

grissement,

S., Sur la psychanalyse,

Ellenberger,

4, 1972), repris dans son livre Médecines de l’âme. L’auteur

hystériques

justifie

intérêt

et la signification

PUF.

progressivement.

ticle de L’Évolution

: de simples

Bibliographie Freud,

Cet épisode a, depuis,

di-

R. C.

noces à Venise et que de ce voyage devait

ment par Henri

y avoir trouvé

dès le lendemain

avec sa femme pour un second voyage de

finir de se remettre

sur la

». On n’ira pas y chercher,

en revanche,

les événements,

où une cure

syndrome

confirmant

à repérer sous le nom de contre-transfert. mais le soir même il

alors qu’une

parfois

fonctionnelle

cardiaque

troubles

ou lors d’une

orale trop brutale.

est rare mais peut se produire

Le suicide après une 57

GRAND DICTIONNAIRE

période

DE LA PSYCHOLOGIE

d’accès boulimiques.

sont fréquentes.

Les rechutes

La normalisation

entre

le besoin

n’est pas une preuve de guérison. Les règles

dant

sur un manque,

réapparaissent

amené à rejeter

tardivement.

Des symptômes l’évolution

du poids

psychiatriques

de l’anorexie

dépressifs, comanie,

troubles

: phobies,

obsesétats

des conduites

alcoolisme,

de répondre

émaillent

sions, accès de dépersonnalisation, compulsif

(toxi-

mère

l’enfant

à la demande

à défaut

de pouvoir

que l’on

aimer. « C’est l’enfant

avec le plus d’amour

tisation.

Le problème

de cette

désir », écrit J. Lacan (Écrits, l’indication

chothérapies

d’anorexiques

ment et à la surveillance

structuration

de la personnalité. que le trouble

spécifique corps,

la perception besoins propres

qui doit être modifiée.

de

la mère (psychothérapie

sensations

ses propres

les apprentis-

contraire,

et besoins à l’enfant

au

d’avec le milieu

et à reconnaître

M. Palazzoli-Selvini

une forme

monosymptomatique.

de psychose

E. Kestemberg

sou-

pulsionnelle

se ca-

ligne que l’organisation

ractérise par un recours spécifique sochisme érogène primaire, lié directement des besoins.

au ma-

où le plaisir est

au refus de la satisfaction Le modèle

développemen-

tal de l’école psychanalytique met en évidence

l’attention

des parents

la problématique

rapeutiques

tiennent

de l’iden-

Jeammet

sur l’importance

autonomie-dépendance.

l’isolement

familial

à l’influence

qu’il

milieu,

attire

du conflit

de

avec l’assistance de la relation

entretient

cela, tout spécialement, bivalence

au sujet,

conflictuelle

mesures psychothérapeutiques pathologique

avec lui. Et

au regard de l’am-

(haine/amour)

du sujet pour ce

laquelle semble sous-tendre

l’effet anorexigène

est très important). M. V.

ANOSMIE n.f. (angl. Anosmia)

Perte du sens de l’olfaction. Il s’agit parfois de formes limitées mie préférentielle,

qui est une incapacité

de sentir

certaines

odeurs

anosmie

spécifique,

de sentir,

seulement,

et donc de reconnaître,

plusieurs corps chimiques

J. P.

ANOSOGNOSIE n.f. (angl. Anosognosia)

Méconnaissance par un patient, pouvant aller jusqu’à la négation, de sa maladie ou de la perte de ses capacités sensorielles ou motrices. Il peut s’agir de l’inconscience miplégie

du côté non dominant

de Babinski)

J. P.

anorexique.

Bibliographie H., 1979, l’Énigme

de l’anorexie.

La cage

dorée, Paris, P.U.F. Kestemberg,

E. et J., Deabert,

S., 1972, la

Faim et le corps. Une étude psychanalytique l’anorexie

mentale,

ANOVA

Sigle souvent utilisé par les auteurs de langue anglaise pour ANalysis Of VAriance. M. R.

de VARIANCE

Paris, P.U.F.

(ANALYSE

DE LA)

compte

des positions

fixes, permet

dont l’effet principal est la suppression de la sensation de faim.

Se dit d’un facteur supprime la douleur.

de nouer

une relation

plus

confiante et de réaliser l’isolement, qui est considéré depuis J. M. Charcot et Ch. Lasègue comme le meilleur

traitement

symp-

Elle va de pair avec le contrat

d’une

substance

Les « coupe-faim tion

tie pourra

blème particulier

être envisagée.

Ce contrat

doit

formes

Ces substances

l’obésité s’accordent

Il permet à la patiente

un effet spectaculaire

sivité et de tester la fiabilité

son agres-

des thérapeutes

d’obésité

par

posent un pro-

car tous les spécialistes de

être respecté par les soignants et la famille. d’intégrer

dont la seule indica-

serait certaines

boulimie.

psychotrope

» efficaces sont en prin-

cipe des médicaments

qui porte sur le poids à partir duquel la sor-

sur le fait que - malgré à court

terme

- les

anorexigènes

ne sont d’aucun secours dans

(Jeammet).

le traitement

de l’obésité

Une action auprès des parents est toujours souhaitable et fait même l’essentiel du

à l’arrêt

traitement

tement au long cours).

pour les thérapeutes

familiaux

auteurs utilisent

les

thérapies comportementales.

L’objet

Dès sa naissance,

pris dans une relation

l’enfant

qui satisfait

nourri

L’enfant

À l’exception tamines

se

catégorie.

à la mère le besoin

est aussi objet d’une demande d’amour mère nourricière.

sibles et l’accoutumance

C.

entre le besoin et la demande.

alimentaire

du traitement

anorexigènes J.-M.

qui s’inscrit

par

lésion du cortex occipital.

Se dit

trouve

(syndrome

ou d’une cécité corticale

par voie orale, par une équipe de soignants

PSYCHAN.

d’une hé-

Les mesures thé-

théoriques des auteurs. L’hospitalisation avec réalimentation prudente, si possible

D’autres

un ou

particuliers.

ANTALGIQUE adj. et n.m. (angl. Pain Relieving)

systémiques.

ou

qui est une incapacité

ANOREXIGÈNE adj. et n.m. (angl. Anorectic Agents)

tomatique.

: anos-

toute la R. L.

Bruch,

voire de cocaïne (dont

strict

que se résoudra

ainsi soustrait

de modifier

au

américaine

l’insistance

tité au coeur de l’anorexie.

dans

majeure permettant

l’entourage,

d’amphétamines,

ou psychanalyse)

ou l’adolescente,

c’est

rexie associée à un abus d’anorexigènes,

Il faut donc traiter

l’intervention

conduite

sur le contrôle du plaisir et l’importance des activités de maîtrise anale. Toutes les études placent

l’adolescent

ses

besoins.

fait de l’anorexie

Chez

imposé

lieu de l’aider à percevoir

Dans

pour guérir l’enfant.

(sensations,

la mère aurait

organique.

d’objet de la mère à l’enfant

du

Durant

au traite-

mentale du nourrisson,

de l’image

intéroceptive

sages précoces,

le cas de l’anorexie c’est la relation

psychothéra-

conjointement

et

à des perturbations

du corps).

à tenir

fondamental

est un trouble

secondaire

H. Bruch

1966). D’où

d’une conduite

peutique

d’ano-

qui refuse la

et joue de son refus comme d’un

affection reste entier. Les études psychopathologiques ont cherché à travers les psy-

Il existe des cas cliniques

et amour,

d’une mère qui aime trop nourrir

nourriture

la

en refusant

nourriture

psycho-

à retrouver

peut être

comane.

excessive d’une

on assiste à une véritable de l’étiologie

s’insère en se fon-

la nourriture

qui confond

nourrit

surtout).

et la demande

Parfois,

considère

58

Dès lors que le désir de l’enfant

à la

demande à être

et aimé dans le même temps où la

tion

les rend plutôt

empêche tout trai-

sont apparentés

être rangés dans cette

toxicomanie

Maîtriser teindre

son corps

aux ano-

et ses pulsions,

l’extase à la limite constituent

tion des voies afférentes déclenchement ou humoraux

qui contrôlent

relaxation

at-

de la défaillance

physique

ber la nourriture

muns aux vécus de l’anorexique

par

nerveux

le transit

des

par administration

qui bloquent

des afférences

par sec-

nociceptives,

des mécanismes

messages nociceptifs, de drogues

locale,

la transmission

nociceptives,

par hypnose,

ou biofeedback. J.-M.

C.

ANTÉROGRADE (angl. Anterograd

(AMNÉSIE) Amnesia)

AMNÉSIE

des éléments

ANTICIPATION n.f. (angl. Anticipation)

est

» que l’effet psychostimulant.

mère qui l’aime lui demande aussi d’absorqu’elle prépare pour lui.

aux amphé-

rexigènes : y seraient recherchés tant l’effet « coupe-faim

par anesthésie

peut être

tous les

sorte un usage abusif, la ques-

se pose d’une

de la douleur

ou

nui-

Si tout usage d’anorexigène

en quelque

obtenue

atténue

(un effet rebond

de la fenfluramine,

et doivent

La réduction

qui

com-

et du toxi-

Toute conduite qui manifeste une préparation spécifique à un événement futur

ou une prévision

consciente.

En créant un lien cohérent sent et le futur, tion favorisent coordination

les conduites l’adaptation

entre le préd’anticipa-

au milieu par la

des actions et la connaissance.

On observe, chez l’Animal

et l’Homme,

des

GRAND DICTIONNAIRE

réactions

anticipatrices

à une stimulation

est annoncée

par un signal.

consiste à présenter deux stimulus, ou davantage, en succes sion répétée

Ces réactions se caractérisent

par des temps

et à demander

quand celle-ci de réaction réaction

très brefs, distincts

à la stimulation

participent

du temps de

elle-même,

d’une « préparation

cette réaction,

en fait seconde.

En perception,

l’anticipation

par l’adoption événement

motrice

Cette méthode



peut être utilisée avec des

corporelle, avant

se produise.

Les conduites

ceptives

d’anticipation

mobilité

d’un organe sensoriel

réclament

flage. Elle a connu

un grand succès durant

d’un

toute

une période

où l’on essayait de ré-

que

duire

les phénomènes

per-

donc la

anticipations

de mémoire

simples

à des

; elle est beaucoup

moins employée aujourd’hui.

ou du seg-

les premiers

français

Delay, P. Deniker

J.-F. L. N

qui le porte. Chez l’Homme,

et T. Laine)

antidépressive

de l’isoniazide, utilisé

Cinq

ans plus tard,

l’effet

activateur

d’un

tissage,

elles peuvent

être obtenues

plus

sensorielles

déjà

tôt dans les modalités efficientes.

Par exemple,

confirmer

son efficacité

chez le déprimé. sait d’autant

thymoanaleptique

Cette efficacité

plus grande déclenchants

existentiels,

accompagnée

de signes

neurovégétatifs

visuelle du lieu d’une stimulation

antérieu-

rement répétée a pu être observée chez des nouveau-nés

de quelques

bilité au mouvement extéroceptifs pations

entraîne

l’humeur du déprimé. naleptique.)

(Syn. thymoa-

: ce sont des positionnements

Les antidépresseurs ensemble

des pseudo-antici-

avance sur la trajectoire

de l’effet

jours. La sensi-

perçu par les organes en

suivie par la cible,

de substances

le plan de leur structure leur effet biochimique.

on n’a disposé pour traiter

de poursuite

sifs que du laudanum

avances

sont de très faible

semblent

d’abord

perceptive

amplitude

et

dues à un contrôle

assuré du mouvement tion

Mais ces

propre.

augmente

mal

L’anticipa-

(morphine),

amenant

souffrance minaison

la dépression,

en amplitude,

de l’épisode.

contrairement

syndromes

qui l’accompagne

par une évolution

naturelle

sion. Cependant,

cette évolution

à mesure

que changent

temps, comme des conduites

au fur et

les relations

en témoignent

au

née peut durer plusieurs

l’évolution

d’attente au long de l’enfance

et les inhibitions

de réponse. Elle est un cri-

tère de la constance de position. L’anticipation comprendre

cognitive, les systèmes

tion qui sous-tendent peut

prendre

figurale

de

de transforma-

le flux de la réalité,

plusieurs

formes.

Elle est

quand elle est faite d’images men-

tales préfigurant d’objet,

qui permet

par exemple des positions

soit en fonction

d’un mouvement

propre du sujet, soit en fonction vement de l’objet. un mobile

La position

d’un mouqu’atteindra

à l’issue d’un mouvement

com-

suicidaire avant

des difficultés chez l’adulte.

des exemples variés

qui subsistent L’anticipation

à cet égard cognitive

peut

sponta-

années et le risque

Guerre

mondiale,

électrique

(électrochoc

a-t-il

transformé

sur le trouble

l’on appelle

l’électrochoc,

que

électronarcose,

est

le plus efficace et, prodangereux

dépressifs.

Malheureusement,

contraignante

notionnelles,

ment de type opératoire thétique,

d’un concret

tel qu’on peut l’observer

conservations

raisonnedans les

d’ordre. H. B.

Dans l’étude expérimentale traditionnelle de la mémoire par coeur, méthode, due à H. Ebbinghaus, qui

antidépresseur

clique,

prototype

de l’autre

d’antidépresseurs,

fut intro-

l’imipramine,

grande famille

duit en thérapeutique. thétiser

tricy-

On souhaitait

un analogue

syn-

des neuroleptiques.

Le Suisse Kuhn, chargé des essais cliniques, reconnut

l’inefficacité

les schizophrènes. nouveau ginale

produit

de l’imipramine

Il eut l’idée d’essayer le dans une indication

: la dépression,

ne disposait

chez

pour

laquelle

pas de traitement

de l’électrochoc.

se montra

efficace sans que l’on ait à redouter I.M.A.O.

dangereux

Contrairement

chimique

autant

qu’avec les

aux I.M.A.O.,

par un mécanisme

qui

d’action

les antidépresseurs

cliques sont caractérisés

on

en dehors

L’imipramine

d’effets secondaires

ori-

tricy-

par leur structure

à trois cycles aromatiques.

non antidépresseurs

à titre dites

comme

tiques phénothiaziniques ment la même structure

de tricy-

les neurolep-

possédant égaletricyclique.

trop

des dépri-

CLASSIFICATION

On peut classer les antidépresseurs chimique

DES PREMIERS

en trois

tricycliques,

teurs de la monoamine-oxydase et les antidépresseurs

presque simul-

selon

groupes

:

les inhibi(I.M.A.O.)

non tricycliques

non

I.M.A.O.

les chefs de file des deux princid’antidépresseurs

zide et l’imipramine. D’)

Peu après, le premier

son effet

ANTIDÉPRESSEURS

pales familles ANTICIPATION (MÉTHODE (angl. Method of Anticipation)

antidépresseur.

les antidépresseurs

tanément

supposé de leur effet

d’autres composés

une méthode

En 1957 ont été découverts

dont le

dans la fente synaptique.

nis par le mécanisme

leur formule

ou hypo-

sérotonine),

généralement

pour la majorité

DÉCOUVERTE

(nora-

cliques imipraminiques,

més.

LA

cérébrales

des états

aussi se passer d’images et résulter de mises en relation

par

de parler

de séances d’électronarcose représente

du groupe

Il serait plus rigoureux

et la poursuite

», à un rythme

L’iproniazide,

Les composés de ce groupe sont donc défi-

biochimique,

le moins

« d’entretien

actif

proprement

bablement,

mensuel,

des dépres-

responsable

la destruction

dopamine,

générale et aux cura-

désormais

pas durable

des amines

sont définis

rapide,

devenu le traitement

oxydation

dit.

de l’humeur

d’action

au choc

d’un traitement

Grâce à l’anesthésie risants

aux

ou sismothérapie),

le pronostic

sions. On disposait

préventif

N. Shepard fournissent

vers la rémis-

de choc, et en particulier

fixe ne sont pas reliées d’emblée

mentales étudiées par R.

est caractérisée

méthodes

n’est

chez l’en-

En effet,

reste très élevé. Aussi le recours,

la Seconde

plexe et l’image qu’en aura un observateur fant. Les rotations

psychiatriques,

la ter-

à d’autres

et en durée, avec l’âge, et la mobilisation se transforme

de la

en attendant

spontanée

empêche

taux augmente

une sédation

du patient

(I.M.A.O.),

sur

de T. Sydenham

firent

de la monoamine-oxydase

hétérogènes

les états dépres-

et

de nos jours,

enzymatique

des inhibiteurs

drénaline,

Pendant longtemps,

retenue

tous les médicaments

un et de

américains

antidépresseur.

constituent moléculaire

qu’on a pu détecter au cours d’une activité chez le nouveau-né.

encore

n.m. (angl. Antidepressant)

d’inverser

que la dépres-

sans facteurs

d’une inhibition

qui a la capacité

apparais-

sion était de type « endogène », survenant

ANTIDÉPRESSEUR

Substance

de

structure voisine, l’iproniazide, sur les souris rendues inertes par la réserpine, put

comme

une anticipation

notant

antituberculeux

l’hypothèse,

par appren-

été

médicament

N. S. Kline,

autour

mois. Toutefois,

avaient

en pneumologie.

marqués. Les chercheurs

3e

J.

dès 1952, l’action

elles se mettent en place, après la naissance, du

(G. Buisson,

à remarquer,

antituberculeux

on l’a parfois appelée aussi méthode de souf-

stimulus,

celui-ci

ment corporel

sera l’élément suivant au moment on lui présente un stimulus.

est attestée

dans la direction

ou d’un

Ȉ

de dire quel

couples de mots ou avec des listes entières ;

d’une position

locale ou générale,

et qui

au sujet

Les psychiatres

DE LA PSYCHOLOGIE

enrichies de nombreux sont apparus

: l’ipronia-

Ces familles

se sont

composés. Plus tard

de « nouveaux

antidépres-

Les antidépresseurs

Dérivés de l’imipramine. diffèrent

chaîne latérale. de l’imipramine,

beaucoup

la clomipramine.

leur structure.

sur le plan de

Les tricycliques

entre eux par la structure

seurs », molécules de deuxième génération, plus hétérogènes

tricycliques

Certains

de leur

sont très proches

comme la désipramine Ce dernier

et

antidépres-

seur est devenu le composé de référence en 59

GRAND DICTIONNAIRE

DE LA PSYCHOLOGIE

Europe, particulièrement

en France. Il n’est

ne serait cependant

pas comparable

pas encore commercialisé

aux États-Unis

des I.M.A.O.

traditionnels.

(1989)

dans les essais

Les I.M.A.O.

classiques

et les Américains,

comparatifs

de nouveaux

se réfèrent

surtout

miprimine,

antidépresseurs,

à l’imipramine.

couramment

Nord-Américains, latérale correspondant sédatif,

à un neuroleptique

ses propriétés

son pouvoir

d’assoune chaîne

la lévomépromazine,

querait

par les

a l’originalité

ce qui expli-

sédatives ajoutées à

ce groupe

On trouve dans

l’amitriptyline, sédatives

dépressive

égale à celle de l’imipramine.

Certains

à une activité

composés

triptyline,

antidépressive

(nor-

ont une action

à

Dans ce groupe,

la doxé-

anxiolytiques

faible dose et des propriétés

antidépressives

à

nialamide

ment tranquillisante

est égale-

à faible dose et antidé-

pressive à dose élevée.

commercialisés

- composés

non hydraziniques

promine

I.M.A.O).

(

L’amoxapine

tient à cette famille

qui comprend

neuroleptique,

la loxapine.

les mêmes indications

apparaussi un

Employée

que les tricycliques,

avec les mêmes effets secondaires, pine a pu entraîner

dans

certains effets extrapy-

de type neuroleptique.

Amineptine.

Composé

nal par son effet sélectif l’amineptine

origi-

sur la dopamine,

exerce un effet stimulant

pelant celui des I.M.A.O.

rap-

Par ailleurs,

pas comme l’imipramine

secondaires

elle

d’effets

Composés tétracycliques.

Le modèle de ces

substances

aux tricycliques

reste la maprotiline, sives authentiques.

hété-

ayant donné

sur les récepteurs

douée d’un effet

neuronaux

présynap-

la

tolérés.

et que l’élec-

ils sont généralement

Leur mécanisme

minergique

mieux

quemment veillance élevé

sont

utilisés

contre-indiquées

d’action

monoa-

expliquent

niciens.

Les I.M.A.O.

que celui des premiers

antidépresseurs.

Ce

permet ainsi de classer les nou-

le nombre de leur éli-

la prudence

La viloxazine, nergique,

de mécanisme

la M.A.O.A.,

suscitent

rêt nouveau

(toloxatone,

des I.M.A.O.

apparentée

antidépresseur d’effets

cependant

d’une des un inté-

moclobémide...).

pas les effets secondaires en cas d’interac-

tion avec des médicaments potentiellement

(difficulté

dangereux.

ou des aliments Leur efficacité

par les

Les antidépresseurs

entraîner un tremblement à parler),

peuvent

et une dysarthrie

généralement

et stimulant.

ce qui permet composés

a un effet

Elle est dénuée

des imipraminiques

discrets.

plutôt

stimulants,

fensine) de mécanisme

ne doit pas traiter À dose massive

propriété

Dans le groupe très étudié des inhibiteurs

en inhibant

spécifiques

des différentes

de la séroto-

la fluvoxamine,

la médifoxamine

des mécanismes

d’action

Certains

la

inhibait

et des

Deniker,

après cli-

selon leurs effets

ont en commun,

systèmes

à des degrés divers,

cer-

:

diminuaient

que les

le nombre

postsynaptiques

systèmes

de de

de neurotransmis-

bêta-noradrénergiques sérotoninergiques. à cette diminution

de récepteurs

correspondrait

des antidépresseurs.

dans ces processus, sont en interaction.

plusieurs Les résul-

tats sont parfois contradictoires selon les méthodes d’observation (biochimie, électrophysiologie).

thymoanaleptique

redressent

Dépassant leur but, ils peuvent

entraîner

une inversion

d’entrée

induire

des « virages » thymiques

tingue

d’autres

psychotropes

rétablir

aujourd’hui

à plusieurs portes

les antidépresseurs

l’équilibre.

à

les dispouvant

sans être de vrais antipar exemple).

dans lequel

viendraient

de l’humeur, Cette capacité

On s’oriente

vers un modèle interactif

l’humeur

dépressive.

(tranquillisants

insuf-

monoaminer-

on a montré

bien au délai d’action Cependant,

ainsi d’un

et jusqu’alors

nécessaire

Quel que soit leur type, les antidépresseurs

dépresseurs

disposerait

récepteurs

du nombre

ANTIDÉPRESSEURS

soulager le déprimé

Le

neuronaux

deux grands

présynap-

dans la fente synaptique.

antidépresseurs récepteurs

que l’imisa

Par ailleurs,

et certains DES

J. Glowinski

augmentant

sion : les récepteurs

ou sédatif.

par le neurone

fisant, de neuromédiateurs giques.

en

de dégrada-

la recapture

stock plus important,

originaux.

: psychotonique

euphorique.

la

(1964) ont montré

cerveau du déprimé

possèdent

propose une classification

qui devient

en commun

monoamines.

concentration

P. Kielholz,

Les antidépresseurs

in-

des autres antidépresseurs

ou la tianeptine,

biochimiques,

Action

peuvent

: les I.M.A.O.

tique de la noradrénaline,

GÉNÉRALES CARACTÉRISTIQUES

par

le taux de certaines

commercialisés

mécanismes

tains effets caractéristiques

ont

la recapture

et J. Axelrod pramine

nou-

des structures

prédominants

de suicide

le processus oxydatif

tion ; la majorité

antidépresseurs,

qu’on

biochimique

cérébrales

daires repérés en pharmacovigilance.

veaux

(tentative

d’augmenter

inhibant

en raison d’effets secon-

et la fluoxétine.

floue et

par les imipraminiques.

Les antidépresseurs

efficacité

citer

vision

les antidépresseurs

monoamines

on peut

: sécheresse

constipation,

Action

sérotoniner-

de la recapture

sont les effets atropi-

chez les sujets prédisposés,

gique, ont été retirés du marché malgré leur clinique

le

Deux

dopaminer-

(indalpine)

lorsque

risque de glaucome ou de rétention

l’un (nomi-

surtout

artérielle

duire des crises épileptiques.

dans certaines

des tricycliques.

orthostatique

niques, ou anticholinergiques

exemple),

de type atropinique,

de l’utiliser

et l’autre

une hypotension

de la pression

urinaire

aux bêta-bloquants

secondaires

et

des monoamines,

classiques

ou causée par la maladie

surtout

noradré-

des cli-

dits « réversibles

enzymes de dégradation

neuroleptiques

de la bouche,

La sur-

», plus spécifiques

Ils n’entraînent

fré-

induite

sujet se lève), plus rarement des bouffées de chaleur et des sueurs. Très caractéristiques

est en règle plus spécifique

(stimulant)

médicamenteuses

et la lenteur

mination compétitifs

60

moins

nécessaire,

d’associations

l’akinésie

Le temps

que les tricycliques. clinique

seurs réduisent

(chute

(I.M.A.O.)

Les I.M.A.O.

les antidépres-

entraînant

latéraux de la monoamine-oxydase

chez

caces que les imipraminiques

nique des antidépresseurs

le flux de noradrénaline.

le modèle

Ils agissent sur le système neurovégétatif,

Devant l’hétérogénéité

comporte

qui constitue

preuve de leur efficacité. Sans être plus effi-

ou en phase de développement,

antidépres-

Ce groupe

la miansérine,

Les inhibiteurs

un ensemble

de l’effet d’un neurolep-

Chez l’Homme,

de Parkinson.

d’antidépresseurs

comme

dérivée d’un tranquil-

lisant mais douée de propriétés

tiques régulant

non tricycliques

comprend

trazodone

et de sécheresse des muqueuses.

apparentées

(électronarcose

le plus classique d’effet antidépresseur

non I.M.A.O

nine,

gênants à type d’hypotension

également

Les antidépresseurs

gique,

tricyclique

parfois

neurologique

tique, la réserpine,

: tranylcy-

l’Animal.

contreindications

l’amoxa-

Action

en

C’est l’inversion

sans en posséder les propriétés,

Dibenzo-oxazépines.

jours,

et cela quel que soit le type de

(les deux seuls

velles substances.

La dibenzépine

davantage,

à quinze

après

: en particu-

France en 1989) ;

mécanisme

à dose plus élevée. Dibenzépines.

de dix

se produit

composé ou de traitement

:

classiques

tronarcose,

pine possède des propriétés

artérielle

I.M.A.O.

rogène

moins puissante.

Dibenzoxépines.

n’entraîne

appartiennent

ou hydrazides

lier iproniazide,

Ce groupe

anti-

de cette famille

protriptyline)

ramidaux

- hydrazines

qui associe des

propriétés

de l’humeur

un délai

antidépresseur.

Dibenzo-cycloheptadiènes.

L’inversion

par exemple).

La tri-

employée

cier au noyau de l’imipramine

deux sous-groupes

à celle

UTILISATIONDES DEHORS

EN

DE LA DÉPRESSION

Si les antidépresseurs des médicaments

ANTIDÉPRESSEURS

sont par définition de la dépression,

ils

GRAND DICTIONNAIRE

sont également cations.

utilisés dans d’autres indi-

On a d’ailleurs

même

critiqué

d’antidépresseur,

qui qualifie

substances très différentes. ont peut-être, dépression,

en dehors

des

Ces substances du champ

des propriétés

de méconnaître

le terme

de la

que l’on risque

en les désignant

par un

seul de leurs effets. Les antidépresseurs

ont

été utilisés :

de schizophrénie l’élan

sucrés, on a plutôt recours aux an-

tidépresseurs mine,

sérotoninergiques

trazodone,

tryptophane,

fluoxétine).

précurseur

régulerait

la consommation

Dans les boulimies

est dominé

(déficit vital),

Lorsque

de l’humeur

le tableau et perte de

chimiothérapie

la douleur chronique,

cier à un antidépresseur

l’alcool

ou non aux neuroleptiques,

Associés

et le constant

déprimés,

molécules

nouvelles

maso-

efficacité.

Sur le plan

efficaces

enfermés

dans des comportements

chistes et pessimistes. On peut en rapprocher tion

le délire

de E. Kretschmer

à lui-même,

de son entourage)

sont utilisés

le

: les tri-

sensibles

de concentration)

aux I.M.A.O.

dépresseurs

et à certains

stimulants

(amineptine).

même, les anciennes nelles, appelées

anti-

névroses

aujourd’hui

sessionnels-compulsifs,

De

obsessiontroubles

ob-

avec des doses élevées de clomipramine. clomipramine recapture

inhibe

La

préférentiellement

la

de la sérotonine,

neuromédiateur

en jeu dans la pathologie

obsessionnelle.

Les nouveaux ninergiques

antidépresseurs,

séroto-

purs, revendiquent

la même

les états

hypocondriaques.

Ces

tableaux

recouvrent

dépressifs

masqués par les plaintes

tiques

souvent

incessantes

des états

des patients.

somaIls sont

alors sensibles aux antidépresseurs. C’est surtout

les « troubles

» (caractérisés

paniques

la répétition

d’épisodes

par

aigus d’angoisse)

que les antidépresseurs plus efficaces

dans

se sont

révélés

que les tranquillisants

ben-

zodiazépiniques

classiques

(Klein).

composés

(I.M.A.O.,

imipramine)

utilisés

sont paradoxalement stimulants,

des antidépresseurs

ce qui a contribué

les attaques de panique anxieux,

sensibles

tionnellement

dépresseurs,

à différencier

des autres troubles

aux substances

tradi-

sédatives et anxiolytiques.

Dans certains boulimies

Les

troubles

répondent

alimentaires. parfois

en dehors

syndrome

dépressif.

consommé

semble

même

Le type important

de la recapture

les

de sé-

ni

donc avoir une acceptabilité

plus rapide et/ mixtes

avec d’autres comme

sont par conséquent

systèmes P,

antidépresseur sélectivement

du délai d’action (2 Cet effet

du traitement,

et d’une molécule

c’est-à-dire

situés sur le corps cellulaire

l’origine

les

somatodendritiques

sérotoninergique

(

P. Blier

du

du

à évaluer

que cette moléEn fait, la straté-

5-HT1B.

gie associant

ISRS et antagoniste

résultat

n’a jusqu’alors

réellement

probant

pour

5-HT1A

donné aucun - hormis

dans

une étude - et ce, en dépit de travaux

pré-

(réalisés en ouvert) prometteurs. réalisés chez l’animal

ont per-

raisons pour expli-

1. Le pindolol examinée

(Visken®),

seule molécule

à ce jour chez l’homme,

antagoniste

5-HT1A

qui présente d’agoniste

outre, il n’est pas spécifique

à fortes

partiel

somatodendritiques

mais agit éga-

post-synaptiques.

de ces effets et le blocage

des récepteurs

naptiques

est donc susceptible

pré- et post-syd’avoir

opposée sur la transmission un effet

exclu qu’il

5-HT

également

à

le délai néces-

partiel vis-à-vis

b-adrénergiques

susceptible

dans ses effets. En fait, le pinnon négligeable

5-HT1B

et il n’est pas

exerce ses effets potentialisa-

teurs sur la transmission

sérotoninergique

via ces récepteurs.

identique

selon les structures

examinées (cortex,

de projection

hippocampe),

à l’image

saire à l’efficacité

clinique

de tout

seurs correspond

au temps nécessaire à la

sion sérotoninergique,

désensibilisation

des récepteurs

bal net là encore faible. Des particularités

à détermi-

ner : lorsque les patientes consomment

des

somato-dendritiques, essentielle

dont

5-HT1A

la fonction

est, en temps normal,

de ralen-

des effets propres

pas

aux antid’aliment

des antidépres-

de

présente une acti-

vité d’antagoniste/agoniste d’intervenir

une

net globalement

faible, voire nul. Il convient

des récepteurs

; en

des récepteurs

indistinct action

est un

2. L’effet « booster » n’est probablement

NEURONE).

et F. Artigas,

de cette théorie,

sachant

pour les récepteurs

bloquant

5-HT1A

toutefois

dolol possède une affinité

d’un

(on parle d’antagoniste)

selon

et des

» éventuelles

signaler que le pindolol

à l’heure

récepteurs neurone

dis-

les récepteurs

et d’entraîner

être obtenu par l’asso-

dès le début

restent

La combinaison

que tente de

des industriels

« booster » pourrait

qui possèdent 100635),

lement sur les récepteurs

par les in-

à 4 semaines) des antidépresseurs. ciation,

molé-

orientée dans cette perspective.

est la réduction

des

une affinité

5-HT1A

le fruit d’une

En fait, un des défis majeurs actuelle

de la

la substance

développés

la plupart

(WAY

doses une activité

et de noradréna-

sélectifs et réversibles,

etc.) actuellement dustriels

(au

à celle des ISRS, et faire

(inhibiteurs

de transmission,

le fait

quer cet échec apparent.

efficacité. Les nouveaux

cules interagissant

Ces

le plus sélectif

mis d’avancer plusieurs

classiques.

antidépresseurs

la preuve d’un délai d’action

relever

de la mo-

(I.M.A.O.)

de sérotonine

encore

cule possède également

Les travaux

antidépresseurs

Ayerst,

« booster

100635

ou des inhibiteurs

ou d’une meilleure

et d’un ISRS

de cette transmission.

5-HT1A

chez l’homme

Mais

ne semble pas meilleure

comparable

5-HT1A

essentiellement

Les propriétés

tricycliques

moins)

5-HT1B

à ce jour

liminaires

En effet, Les

de l’humeur,

traitements

(co-ad-

antagoniste

Wyeth

que celle des antidépresseurs

doivent

d’un

sont

plus rapide

Les futurs

; la combinaison

chez l’homme,

ont apporté un impor-

oxydase

de la transmission

équipes de P. Blier et de F. Artigas.

tant bénéfice en terme d’acceptabilité.

recherche

Dans les états anxieux.

et très rapide

ponible

les modèles

PERSPECTIVES

de troubles

line, I.M.A.O. Dans

plus impor-

l’antagoniste

sur lesquelles

(ISRS), dont le chef de file est la

recapture

efficacité.

à une augmentation

et d’un antagoniste

WAY

leur efficacité

ainsi que l’association (ou 5-HT1B)

laboratoires

naissance aux hypo-

chez

5-HT1A

travaux

les antidé-

A. G.

(Prozac®),

réalisés

plus importante

de la dépression.

fluoxétine

travaux

montrent

ministration)

de

de sérotonine.

en tant

biologiques

noamine

s’améliorent-elles

tante

est d’inhiber

théorique,

encore aujourd’hui

sélectifs

des (auto)ré-

entraîne même une potentialisation

se fondent

rotonine

sont

De très nombreux

aboutit

; le

peut en fait

de leur

ont donné

inhibiteurs

par la psychasthé-

5-HT1A

témoignent

presseurs

En matière

par la fatigue, l’indécision

et les difficultés

développement

pharmacologiques,

ET TENDANCES

dominées

nie (caractérisée

chez

en cas de réac-

Dans certaines névroses. Les organisations

la synthèse et la libération

l’animal

») en

situés sur la terminaison

ISRS + antagoniste

des thymoana-

qu’outils

tion hypersthénique.

névrotiques

subjec-

à doses moyennes,

associés à un neuroleptique

les (auto)récepteurs

sérotoninergique

thèses monoaminergiques,

(le sujet rapporte

dans un sens persécutoire,

comportement cycliques

de rela-

Il s’agit de

de la narcolepsie...

leptiques

seurs à faible dose se sont montrés

de la

du crâne, du sevrage de

La richesse des indications

les antidépres-

lorsque les patients apparaissent

l’enfant,

(effet « booster

nerveuse, et dont la fonction

liées ou non

ou des opiacés, de l’énurésie

le délai d’action

être tenu avec un antagoniste

autres patholo-

du syndrome

Il devrait donc

même type de raisonnement

noradrénergiques

antidépressive.

tif des traumatisés

Dans les syndromes paranoïaques.

bloquant

plu-

ont pu bénéficier

moins efficaces. On tente alors de les assonon sédatif.

des antidépresseurs

de glucides.

pathologies,

à la dépression,

s’avèrent

être possible de raccourcir

cepteurs 5-HT1B

gies. Certaines

sérotoninergique

En effet, le

(maprotiline).

par l’athy-

les neuroleptiques

du neurone

(on parle d’autorécepteurs).

salées, on utilise

tôt les antidépresseurs

tir l’activité

(fluvoxa-

de la sérotonine,

Enfin dans de nombreuses

Dans la schizophrénie. mormie

aliments

DE LA PSYCHOLOGIE

des ISRS sur la transmisd’où

locales liées à une sensibilité du transporteur

un effet glodifférentielle

de la sérotonine

et/ou à de 61

GRAND DICTIONNAIRE

multiples HT1A)

DE LA PSYCHOLOGIE

régulations

par les récepteurs

pré- mais également

tiques sont probablement

(5-

post-synap-

en cause dans ces

effets structures-dépendants. Par ailleurs,

les groupes

antécédents)

de patients

exa-

différents

à manier

dopaminergique.

car nécessitant

bamazépine,

Le valproate

les crises partielles.

de sodium

est particulièrement

l’effet « booster » des antagonistes

les troubles

sans doute qu’un qu’il reste à ca-

ractériser.

et la réduction dépresseurs et/ou

du délai d’action est loin

effet « booster la buspirone,

d’être

établie.

Un

agoniste partiel (molécule

: cela montre

antidépressives

des récepteurs

liées à la mise en

5-HT1A

dues à une action antagoniste synaptique,

mi-

que les propriétés

putatives

jeu des récepteurs

peuvent

être

pré- ou post-

à une action agoniste (post-sy-

?) ou à la combinaison

Autrement

5-HT1A

» a même été observé avec

mant l’effet de la sérotonine)

naptique

des anti-

par les antagonistes

5-HT1B

5-HT1A

d’efficacité

dit, la question

des antidépresseurs

des deux.

du délai d’action

est loin d’être résolue. S. P.

Bibliographie Deniker,

P., 1987, Psychopharmacologie.

médicaments Éditions

Les

et les drogues psychotropes,

Paris,

utilisé chez

contre les absences du petit mal et caractériels.

Les benzodiazé-

G. D., Norman,

1983, Drugs

in Psychiatry

Amsterdam,

New York,

Zarifian,

T., Davies,

Oxford,

prescrites,

en particulier

clonazépam

largement

le clobazam,

et le diazépam,

réservé

périodes de crises subintrantes mal. D’autres compléter tative.

produits

aux

encore

facilement

et permet

de médicament

cas d’échec. Il semble en revanche

en

sage de

s’en tenir, dans la mesure du possible, à la monothérapie, pendant

en surveillant

les premiers

l’apparition

de très près,

des signes

d’intolérance

de surdosage.

Et, lorsque

médicaments

antiépileptiques

nécessaire

dans certaines

de comitialité,

sur un certain

nombre

repose

de médicaments

qui ont une action essentiellement tomatique

: empêcher

la crise. Ils doivent

être pris d’une manière continue malheureusement secondaires

pas dépourvus

gênants.

Leur

et surveillé

des contrôles

et ne sont d’effets

emploi

donc être adapté par le médecin malade

symp-

régulièrement

doit

à chaque (avec

électroencéphalographiques

périodiques). Le phénobarbital encore largement

utilisé, sous forme d’une

essentielle-

précoces

ou tardifs

akinéto-hypertoet akinétiques.

sont utilisés dans ces

types d’effets

secondaires,

les effets hyperkinétiques l’akinésie

de trois

du système extrapyrami-

peuvent

même si

tardifs

requérir

et surtout

d’autres

formes

La classification

sévères

devra être

des antiparkinsoniens

Les antiparkinsoniens

appartiennent

trois familles

:

principales

Dérivés du benzhydrol.

niveau extrapyramidal. sédatifs, comme

répétés.

une action

Certains

par voie parentérale

utilisée

lors d’épisodes

aigus, et la benzatropine,

pine entraîne

qui a la

une sédation.

La tropatéElle possède,

comme les dérivés du benzhydrol,

Dérivés

qui s’oppose en et

antihistaminiques

se

en cinq classes principales

: les

les éthylènediamines,

les pipérozines,

et les phénothiazines.

les

ou cyclizines,

C’est dans cette der-

et P. Decourt

ont expérimenté

une nou-

velle molécule

antihistaminique,

la chlor-

promazine,

dont les effets sédatifs sont très

importants

sur le système nerveux

Ce produit

est devenu le premier

roleptiques,

utilisé

central. des neu-

en psychiatrie

Harl, J. Delay et P. Deniker)

(J. M.

en 1951-1952. J. P.

de la phénothiazine.

ployés à l’heure

actuelle,

Substance Parkinson.

qui

Autres

D’autres comme

dégénérative

substances

ont

été proposées

antiparkinsoniens

mais

employées

en psychiatrie

rarement l’amantadine,

agoniste

qui a aussi été utilisé antiviral,

comme

sant la sécrétion

la maladie

de

est la maladie central,

par une disparition

rones dopaminergiques. l’administration

d’un

du traitement

précurseur

d’une

de

qui stimule

Inhibiting

Factor), rédui-

de prolactine

responsable

des aménorrhées-galactorrhées,

observées

également

sous neuroleptiques.

Ces deux

composés

sont couramment

le traitement

utilisés

dans

de la maladie de Parkinson. composés

stimulants,

en

proprement

secondaires

provoqués

est géné-

première

guère préconisés

des effets

par les neurolep-

en raison

ne sont plus des risques de

résurgence délirante.

On a souvent recours

aux antidépresseurs

psychotoniques

praminiques

imi-

à faible dose.

de la

L’instauration

dopaminergique

précédée

des neu-

Elle bénéficie

: la lévodopa.

:

médicament

et la bromocriptine,

le PIF (Prolactine

restent

dopaminergique

nésie, qui reste le plus fréquent

du système nerveux

caractérisée

ralement

composés

dits, ont été utilisés pour lutter contre l’aki-

Drug)

de Parkinson

de

sont peu stimulants.

tiques. Les amphétaminiques

La maladie

em-

ces composés

dehors des antiparkinsoniens

traite

Moins

structure proche des neuroleptiques phénothiaziniques (diéthazine, profénamine)

De nombreux ANTIPARKINSONIEN n.m. (angl. Antiparkinsonian

des pro-

priétés anticholinergiques.

nocive de l’histamine, dans les cas d’urticaire allergiques diverses.

alkyamines,

dys-

anglo-saxons.

Dérivés des dibenzothiazépines. J. P.

sont plus

l’étybenzatropine,

faveur des psychiatres

lier des dosages plasmatiques

très fré-

en plus de leur effet au

médicamenteuses

en particu-

à

(trihexiphénidyle,

ont généralement

toniques

nécessitant

D’emploi

ces composés

psychostimulante

s’avérera

cette surveillance

éthalonamines,

com-

posés.

encore plus étroite en raison d’interactions

dopamine est le seul barbiturique

trois

de

l’association

nière classe que D. Bovet, P. Charpentier

antiépileptique

moteurs,

tasikinésie),

bipéridène)

du corps cellulaire vers la périphérie (sens orthodromique).

Le traitement

ment au niveau

ou

regroupent

Se dit de ce qui prévient ou arrête les crises épileptiques ou qui est employé pour traiter l’épilepsie.

types de symptômes

quent,

mois du traitement,

Direction de l’influx nerveux parcourant l’axone de la périphérie vers le corps cellulaire, à l’inverse du sens naturel de propagation, qui s’effectue

ANTIÉPILEPTIQUE adj. et n.m. (angl. Antiepileptic)

en effet être responsables

qui n’est pas limi-

Le choix est donc grand

de changer

le

et à l’état de

pourraient

cette liste,

Les médicaments

G. S.

peuvent

Les antiparkinsoniens

à l’action particulier d’affections

ANTIDROMIQUE (CONDUCTION) (angl. Antidromic Conduction)

Les neuroleptiques

niques de type parkinsonien

quelques

Se dit d’un médicament

Roche.

des neuroleptiques.

années

depuis

E., Lôo, H., 1982, les Antidépresseurs,

Neuilly-sur-Seine,

les effets secondaires

anticonvulsivante,

ANTIHISTAMINIQUE adj. et n.m. (angl. Antihistaminic)

Elsevier.

soniens pour corriger

quillisants,

une action

agoniste

ont recours aux antiparkin-

(akathisie,

B. (Eds),

: Antidepressants,

Les psychiatres

dal : hyperkinétiques

Marketing.

Burrows,

62

pour

anticho-

ou par l’amantadine,

pines, qui ont, en plus de leurs effets transont

Quoi qu’il soit, l’augmentation

active sur les diverses variétés

prévenir l’enfant

de déprimés

La car-

leurs

sein d’une même étude, ce qui suggère que

sous-groupe

une surveillance

surtout

5-HT1A,

par des substances

linergiques

de crises, est très employée,

d’une étude à l’autre, voire au

de traitement

toïnes sont aussi très efficaces, mais difficiles

(dans

leur comorbidité,

s’il est réel, ne concerne

le soir. Les hydan-

des taux sanguins assez rapprochée.

minés sont probablement leur pathologie,

seule prise quotidienne,

phase

La question

des traitements

Les antiparkinsoniens crits

systématiquement

neuroleptiques

sont parfois à titre

pres-

préventif

GRAND DICTIONNAIRE

lors d’un traitement attitude

neuroleptique.

est controversée

trapyramidaux,

bien

Cette

car les effets ex-

que plus fréquents

avec certains

neuroleptiques

se manifestent

en moyenne

incisifs,

ne

que dans 20 %

des cas sur un plan clinique,

alors que les

antiparkinsoniens

peuvent

être à l’origine

d’une

iatrogène,

particulière-

pathologie

donner.

Car « les fous ont beaucoup

choses à nous apprendre,

A. G.

traitent

telles, et en font ainsi des

seules leurs expériences

psychoses chroniques,

des schizophrénies.

En revanche,

le milieu

peuvent

formatrices

et didactiques

siècle. ANGLAISE

L’ANTIPSYCHIATRIE

Si le début de cette contestation raît dès 1957 avec le psychiatre

appa-

américain

T. Szasz, qui met en doute la réalité maladie

mentale,

dont

de la

il fait un simple

ont

21, une unité de schizo phrènes

doit

A. Esterson

le terme

mouvement

et R. Laing

Anti-Psychiatry

et le grand

qui bouleversa

Les premiers,

qu’on

la psychiatrie.

ils ont poussé jusqu’au

les conséquences

d’une critique

constam-

ment refoulée par les psychiatres mêmes : la folie est un phénomène dont la définition et utilisée

euxsocial

est imposée par la société

en vue de la relégation

de cer-

ou de les mettre,

tout le moins,

peu en péril

nante ». Il y aurait donc, du psychiatre même

dans la relation

avec le malade

mental,

dans celle du psychanalyste

l’analysé,

une « hypocrisie

autoprotectrice

et

avec

confortable

», une véritable

et

devraient

donc

attitude

tout à fait différente

donner

la parole à ce dernier,

d’humilité

et de modestie,

en quelque sorte le premier Pour Cooper oublier

adopter

une

pour cela cette « frontière

dépasser

particulièrement

qui sépare personnel

santé et folie

». Mais,

comme

Cooper, « la réponse officielle

et patient, le regrette

fut loin d’être

». Et c’est en dehors des services qu’il

conseille

de fonder

ces anti-

comme il le fit lui-même

cadre associatif de la Philadelphia

trie, quitter

les institutions

ne

Kingsley

Hall,

de la banlieue

où séjournèrent

Associa-

centre

commu-

de l’Est londonien

119 personnes

du mouvement

(de 1965 à

antipsychiatrique

Elle devait y poursuivre,

anglais.

aidée par le psy-

à partir

peintre

qu’une étiquette pour

en quelque

élèves des schizophrènes et, pourquoi

et y

des fresques qu’elle

de talent.

réali-

fécales, un

Sa schizophrénie

n’était

que la société lui imposait

faire taire,

étouffer

l’aide de la psychiatrie

sa révolte,

officielle,

avec

« toujours

prête à faire violence à la folie » (Cooper).

sorte les

en payant son écot

pas, les leçons qu’ils peuvent

Laing

d’une bouffée para-

noïde aiguë, dont il s’était occupé tout au début de sa carrière. au patient

Au lieu d’appliquer

les traitements

line, électrochocs de nombreuses

classiques (insu-

ou sédatifs), il avait passé heures

avec lui.

déliré avec lui, devenant ses projets terre,

: attaquer

Il avait

son associé dans

la Banque

d’Angle-

être Jules César, Hamlet et de sa compagnie,

ou Robin

le militaire

entraînait

antipsychiatrique

la disparition

contestation

des divers

antinosographique,

tait cependant

l’existence

respecter

abandonna

la psychose

sa solution

c’étaient

et l’internement

il suffisait

normale,

qui

vers la guérison

à la fois les traitements qui provoquaient

Il suffisait

la chro-

de suivre le malade

sujets peuvent

présenter

aiguës,

peut provoquer

que cer-

déli-

sa vie normale. en elle-même

et les moyens d’en guérir.

l’évolution

« un tournant

la provoquer

très

favorable dans

de la personnalité

rait se demander

Elle

une expérience

». On pour-

s’il ne faudrait

pas parfois

pour faire apparaître,

derrière

le faux self, ou soi artificiel (angl. False Self), le soi profond

et authentique

Self )

Selon Laing (le Moi divisé),

[

SELF].

(angl.

Inner

c’est là que se situerait

l’intérêt

états psychédéliques,

de ces « voyages

les appellent

de certains

les amateurs

» de

L.S.D. Et Laing réitère cette « invitation

au

voyage » dans son livre suivant, Politique de l’expérience, qu’on a pu considérer une véritable

provocation

La pathogénie

comme

à la toxicomanie.

familiale

Dans cette perspective, ont mis l’accent, de familles causalité

liale du trouble eux de dénoncer

le L.S.D.

Ces

le processus des relations

voyages sont bons ou mauvais selon que le

l’indiquent,

milieu

personnes,

les favorise ou les contrarie.

Les ser-

mental.

Il s’agissait

une certaine

pour

conception

psychophysique les recherches

vers

et historique

qui

à travers

le jeu complexe

interpersonnelles. « notre intérêt toujours

sur une

sociale et fami-

dialectique

s’est développé

et Laing

de leurs études

essentiellement

du malade et de diriger

que

Esterson

de schizophrènes,

voyages

se change,

et sociale

à partir

erronée de l’individualité

avec des substances comme

ses fantasmes

porterait

des crises

véritables

où l’esprit

psychomimétiques

dans sa il admet-

dans son voyage. Laing admettait

l’on

dia-

Au

de « psychoses

celles-ci,

devait aller spontanément

nicisation.

anglais

Laing ne lui

de non-traitement,

rants et fut apte à reprendre Ainsi,

ras-

donc aucune thérapeutique.

bout de six semaines

comme

La métanoïa

métanoïaques

devenir

atteint

enrichissante,

régression-renaissance,

habiter

diagnostics,

vedette

ou

le cas d’un jeune mé-

une longue

psychotiques

et ses

psychiatrique

jusqu’à son terme, géné-

est même, ajoutait-il,

La seule voie serait de vivre avec les fous : la psychiatrie

non, se poursuive

chiatre J. Berke, qui a raconté son histoire,

tains

nautés, désapprendre

dans le

1970), dont Mary Barnes, véritable

plus croire aux progrès de la thérapeutique. avec eux, dans de petites commu-

de la crise, qui ne serait

fournissait

puisque

et hôpitaux,

pour

le fameux

l’évolution

tout ce qu’on a appris en psychia-

temps dans un de ces anti-hôpitaux

surante

d’en

donc

il suffit qu’il soit mis quelque

en 1965. Le plus célèbre de ces homes fut

attitude

et ses amis, il faudrait

le sujet est

des Bois. En dehors de son existence

pour

rôle.

Lorsque

tion, créée avec ses amis Esterson et Laing

aiguës ». Mais,

qui lui laisserait

spirituelle.

decin militaire,

Il faut, bien entendu,

s’ils veulent faite

formation

de

de trans-

soignants.

gnostics de psychoses chroniques,

psychiatres

et qui a le sens de repentir,

volontiers

profonde,

comme malade. Les

dans les

racontait

Si le mouvement

celui qui est considéré

grec trouvé

malades sont devenus, en quelque sorte, les

complicité

de sadisme, de

mot

sous une forme régressive.

malité » exorbitante, une soumission servile à l’ordre établi et une méconnaissance teintée

une métanoïa,

ralement

avec la société dans la défense d’une « nor-

souvent

s’y oppose.

», les

quelque

sait au début avec ses matières

de cette société dite « alié-

à

l’appa-

Laing devait appeler cette crise, ce voyage,

en métanoïa,

car

ses moyens d’existence

et à l’institution et instruments

ou

de sacrifier

devenir,

émanations

et médical

tolérée en aucun milieu,

qu’à condition

tains « étiquetés fous », grâce au psychiatre psychiatrique,

en fait que lorsque

reil social, policier

La catastrophe

regret, mais aussi de conversion,

les difficultés soignant,

ne surviendrait

Évangiles

classiques éliminées

bénéfique.

institutionnel

menaçante

les

est favo-

révolutionnaire

que le déroulement

nautaire

bout

lorsque

« il ne peut accéder à la réalité du groupe

hôpitaux,

D. Cooper,

et les attitudes

par le personnel

un angle très philosophique

parue en 1961, c’est aux Anglais

de la

Dans ce pavillon,

éprouvées

publics

Foucault,

londonienne.

inversées. Malgré

sir et le Mythe de la maladie mentale), et sous de la folie à l’âge classique de M.

psychiatrique

totalement

favorable

avec la fameuse

comme

des maladies,

rable, ce voyage est une découverte plus profonde de soi-même avec un dynamisme

été systématiquement

« mythe » (dans ses ouvrages Douleur et Plai-

Histoire

pour

À l’hôpital classique doit succéder l’« antihôpital ». Cooper relate l’expérience tentée

les méthodes

XIXe

être véri-

le futur antipsychiatre.

banlieue

du

classiques,

sur eux, mais aussi sur nous ». À la limite,

dans un grand hôpital

Mouvement, apparu au début des années 1960, d’interrogation critique remettant en cause la psychiatrie traditionnelle et la notion de maladie mentale, sur laquelle elle s’appuyait

psychiatriques comme

au pavillon ANTIPSYCHIATRIE n.f. (angl. AntiPsychiatry)

vices et cliniques les considérant

tablement

non seulement

L’anti-hôpital

ment chez le sujet âgé.

depuis le milieu

de

DE LA PSYCHOLOGIE

Comme

ils

se porte sur les

en relation

avec nous 63

GRAND DICTIONNAIRE

DE LA PSYCHOLOGIE

ou entre elles, et toujours contexte

de leur groupe,

vail, est d’abord inclure liaux

à la lumière

qui, dans ce tra-

la famille,

mais peut aussi

les réseaux personnels des membres

ture

influences

un champ

d’interac-

où les affrontements

réciproques

en fonction

se trouvent

de la proximité

un face-à-face

est

par eux comme une « tex-

relationnelle,

tions concrètes

que

». La famille

et les majorés

». Nexus familial

est le terme par lequel ils désignent structure

nodale privilégiée

un individu interactions

cette

qui permet

de se comprendre

festations Mais

à

dans ses

familiales.

comme

considéré

symptomatique

que le

cliniquement

introduite

les parents

nie n’est que le résultat d’interactions

impliqués

dans la maladie

psy-

du milieu

intéressés,

sociofamilial.

en particulier,

dits « processuels », c’est-à-dire seraient,

dans une perspective

logique,

les manifestations

processus Bleuler.

biologique

à ceux qui psychobio-

directes

comme

d’un

l’a décrit

E.

Or, de tels symptômes,

lorsqu’ils

sont repris dans une perspective

sociofami-

liale, sortent

du « réduit biologique

apparaître

comme

une stratégie

par le sujet pour arriver

inventée

à vivre dans ce qui

est devenu pour lui invivable. donc,

» pour

On retrouve

dans la symptomatologie

bleulé-

situation

de survie. Et, à ce

que l’illusion

Raison et Violence

de la philosophie le philosophe

à décrire

familiale

tionnels

nuant

et les idéologies attenantes,

conti-

à faire leur oeuvre, risquaient

au plus de leurrer de trouver

le thérapeute

des « facteurs bien acquis

tout

trop pressé

pathogènes

maintenant

». Et que le

développé

par l’équipe

», introduit Wynne,

et ne constituent

et

n’ont

rien

pas des fac-

et diagnostiques

suffisants

de Freud,

seulement

d’engagement

anglais une

héroïque

dans le paradoxe

d’une

société

avec toutes

aliénante

et l’orthodoxie

qu’elle

exige,

associée

au malade

serait

le personnage

face de ladite finalement révolte

société

malade.

plus facile de celui-là

mental

qu’à

à

qui

ne réprime

et la sexualité, de transcen-

écrit-il,

de

a perdu

ditionnelle, propre

tra-

on risque sans doute d’oublier en cause et d’analyser

agressivité.

En orientant

sa

celle-ci

qui dit que

sont des machines comme

un grand

qui dit qu’il

est «dépersonnalisé»

est une machine

selon le jargon

Un homme

prétend

respecté.

que sa blancheur

de cancer risque de se faire interner. en retournant abondait

dans le même

« La santé mentale c’est la possibilité

solution

n’étaient

les antipsychiatres

pas les premiers

la pathologie États-Unis,

mentale

à avoir

étudié

intrafamiliale.

Aux

on s’intéressait

pathologie

anglais

pour tout être humain

trouvant

jusqu’au

dans cette voie-là

à la préservation

Il n’y avait donc rien d’étonnant

beaucoup

à la

familiale.

T. Lidz et son groupe

lui avaient appliqué

une lecture psychana-

lytique

en privilégiant

en montrant entre

et

consciente

et la recherche

« futur schizophrène

des rôles

par l’enfant

» de sa propre identité

dans le développement de sa personnalité. L. C. Wynne avait de son côté repéré, dans la psychopathogenèse zophrénie,

des relations

pseudo-mutualité Mais c’était Alto

familiale

particulières

surtout

l’école

en étudiant

communication. avaient

de

J. Weakland

en particulier

dite « de Palo une certaine

les troubles utilisé

» contre

Dialectics

of Liberation

tration,

la société.

autant

supprimé

de la

le problème

On s’est seulement

conscience.

cette bonne

conscience

entretient

ainsi

motivations

du psychiatre

de sa culpabilité

de soi. On

jouer

un

à côté de Laing

per, H. Marcuse

On

et de Coo-

et S. Carmichael.

Le but

de ce congrès était de « créer une véritable conscience

révolutionnaire

l’idéologie

en joignant

à l’action sur les individus

et sur

les masses sans refuser la violence si elle est nécessaire

». Mais il semble

n’y ait pas toujours pectives

que l’accord

été complet, et les pers-

de Carmichael

y sont nettement Les

agressivité

antipsychiatres

un

inconsciente

ler en s’identifiant être le psychiatre

qu’il s’agit d’annu-

à l’agressé (là où peutde tradition

s’identifierait

en toute relation

de pouvoir,

par l’engagement

antipsychiatrique

ici négativée » (J. L.

Faure et E. Ortigues).

que Laing

de pouvoir

à préciser,

de la philosophie

théde

mais qui

cas être escamotée.

et Cooper

vraiment

Et

sartrienne

se sont efforcés

de

semblaient

somme

toute

pratiquer

assez utopique.

de voir un acte de résistance

sérieux et dangereux

comme ils le conseillaient, bliquement venaient

une relation

c’est à partir

anarchisme Il est difficile

en tout cas de son malade

rapeutique,

pouvait

très éloquents.

en

plus « engagées » que celles de Cooper.

la notion

de la commu-

tenu à Londres

1967 sont sur ce point y retrouvait,

on the

et à tirer son épingle du jeu, voire « de son

Il y a en effet, dans toute institution

G. Bateson, qui avait

des

en la matière,

et D. Jackson de

de la

à rester du « bon côté »

ne peut en aucun

intrafamiliale

n’est rien d’autre

sa méconnaissance

par l’ethnosociologue nication

on sait que

méconnaissance

plus en plus difficile

que cette distorsion

Or,

False Self, siège par excellence

double lien (angl. Double Bind) introduite montré

acheté à bon marché

une bonne qu’un

de la folie.

ainsi

révolu-

malades

à l’agresseur),

et de pseudo-hostilité.

» qui avait déjà acquis

renommée

de la schi-

anglais s’engagent

Et les actes du Congress

plus profonde

le décalage qui apparaîtrait

l’organisation

parentaux

la triade familiale

à ce que

tionnaire.

Mais on n’a pas pour

une

du moi. »

en face de lui. On est « avec les l’adminis-

coeur

au coeur de toute

angoisse

l’institution,

sens :

telle que je la conçois,

de la folie, mais encore révolution

» Et

le concept de santé

dans une voie authentiquement

Sans doute,

qui

est une forme

on supprime

de ces thèses.

peut

Un homme

a été une illustration

de sa propre

que

les nègres sont une race inférieure

les antipsychiatres

le problème

psy-

qui proclame

dans le même sens que celle du malade,

cinématographique

peut être

scientifique.

de s’engager non seulement la psychiatrie

qui préfère

qui déclare qu’il

mentale,

à la

pas

mal. Un homme

Mais il est

celle-ci. trop critiquer

à montrer

est nor-

Cooper,

la réforme

Sans négliger

que communiste

sain en

de participer

et, plus spé-

être mort plutôt

être largement

les normes

une identification finalement

à une

et rela-

il cherchait

dance. « Un homme,

chiatrique.

à se situer

opposition

mentale

les instincts

Un homme

et politique

Déjà

divisé, Laing tenait

que la société occidentale

considéré

sorte

et martyr.

la schizophrénie.

les hommes

Il y avait dans ce mouvement

de

son âme est fou. Un homme

de la schizophrénie.

Antipsychiatrie

la Critique

mais aussi toutes les formes

lien comme le concept de « dévia-

de la communication

un

existentiels

la maladie

l’oeuvre

de Sartre,

Questions de méthode

en termes

cialement,

:

leur a écrit

Ils y étudient

en 1960, dans le Moi

d’avoir trouvé

consacré

titre, le film Family Life (1972), de K. Loach, exemplaire

64

d’ailleurs

intitulé

une décennie

une clef. Tous ces systèmes d’organisation

de se mettre

à une véritable

ont

et Saint Genet, comédien

tions familiales

sorte

un ouvrage

avant-propos.

de leur enfant

que ces modèles ne donnaient

À vouloir

en quelque

Ils lui

des psychiatres

maintenant

rienne, les manifestations d’une adaptation dramatique d’un individu que les condiacculent

que la majorité

la raison dialectique,

Ils se sont

aux symptômes

l’oeuvre de Sartre, beaucoup

pour lequel

finalement

liales. Cette maladie ne serait donc qu’une création

mieux

Ils connaissaient

qu’au niveau de ce modèle. Et on sait bien

teurs prédictifs

fami-

n’étant

politiquement.

français.

au départ de la

recherche,

de spécifique

de la schizophré-

à

familiales

chosociologique

tion

montrent

les relations

que selon l’hypothèse

au sein desquelles se trouvait et Laing

l’analyser

parfaitement

ne cherchaient

du schizophrène

double

comportement

intelligibles

il semble un schizoph-

et les mani-

de la schizophrénie.

tous ces travaux

Dans leur recherche faite sur onze familles rène, Esterson

cliniques

aux chercheurs

des êtres dans

permanent

rôle essentiel dans l’apparition

rendre

s’ils ont

sur les éléments

nous essayons d’éclairer ainsi considérée

extrafami-

de la famille

une portée spécifique

du

le quotidien d’acheter

journaux.

dans le fait,

de déchirer « pourri

» qu’ils

chez leur marchand

Et le mouvement allait

anglais

utopie.

Ce ne fut pas le cas en Italie,

parition

sombrer

dans cette

allait conduire

de l’asile, en étant d’ailleurs

plus politisé.

de

antipsychia-

trique

même mouvement

pu-

où le

à la disencore

GRAND DICTIONNAIRE

tants de Psychiatria

ITALIENNE

L’ANTIPSYCHIATRIE

En Italie, même si F. Basaglia n’aimait tellement

qu’on l’appelle

mouvement

antipsychiatre,

allait conduire

radicale : la suppression 1904 régissant

pas le

de la vieille

l’internement

loi de

sur un mode

transformation

à Gorizia

Ey, que d’une négation

des asiles, ne s’y opposa alors un débat assez hou-

leux entre opposants à ces réformes partisans,

au détriment

des malades,

qui

la structure

soi-

plus toujours

fonctionnement

où il a appris

d’une communauté

institue

le

thé-

les fondements

d’une

dans son établisse-

ment psychiatrique.

Avec une équipe à la

et très politisée,

il se rend

reste-t-il

pratiques,

notamment

des psychiatres

matique

antipsychiatrique

sanitaire

de sectorisation

psychiatrique

quelques

que l’internement

graver

la maladie

« libérer

mentale.

les malades

surtout

ne peut qu’agIl faut

». Ceux-ci

des « déshérités

d’accueil

donc

seraient

et de liberté

sous ses diverses

théoriques

Et finalement,

donnés,

le « travail communautaire

»

L’asile

tielle,

c’est peut-être tacitement, Comme

en psylieux

que

sans médiation

-, on voit se reproduire

même situation

que dans une famille.

livre l’Institution

Basaglia à la fin de son

en négation (1968). Basa-

glia refuse donc le perfectionnisme nique de la communauté travail

thérapeutique,

du

de secteur et même des différentes

approches nelle.

tech-

de psychothérapie

Pour

institution-

lui, l’amélioration

niques psychiatriques

ne fait que reculer le

moment où doit disparaître l’asile. Car « la science est toujours au service de la classe dominante

» et l’hôpital

psychiatrique

qu’une des « institutions lesquelles

celle-ci

n’est

de violence » par

dirige

et opprime

les

masses. Et le psychiatre italien, suivi par le mouvement « Psychiatria Democratica », fondé par ses élèves, préconise

un renver-

sement de toutes les institutions triques

: « la négation

à l’intérieur mique

psychia-

(des institutions),

comme seule modalité

actuellement

viable

affirmation

en lui toute

et l’utilise

der ». Ce mouvement

sés par l’idéalisation pour

nouvelle

comme

à la famille

et rêvent

ne

d’antipsychiatrie

un « lieu

dit

(l’École

expérimentale

Marne),

M. Mannoni

compte

à tenir

Hall, mais psycha-

de faire de l’expérience

britannique. à Paris, les 21 et 22 octobre

la première

antipsychiatrie

sur les psychoses fois en France,

prirent

toujours

mourir ils appa-

avec les chercheurs

de

les pionniers

des thérapies

familiales.

nous a surtout

mis « en garde de façon salu-

taire contre

L’antipsychiatrie

une certaine

la psychiatrie

chosification

», représentée

dans l’utilisation

d’un

en particulier

« DSM III révisé » athéo-

d’asepsie des

qui, après tout, un symptôme

cusant ainsi « une conception

holistique

de

Et qui

que ce que l’on désigne ha-

bituellement

par psychose chronique une simple

état psychotique où il aurait

ne

» en ré-

et de sa folie » (Koupernik).

pas parfois

de

n’est

complication

d’un

aigu, d’un moment

fécond

fallu permettre

à la personne

d’accéder au statut de sujet, en respectant

1967, un colloque

pas être suivi par tous les professionnels de la psychiatrie, en Italie. Il fut, au contraire,

de schizophrènes,

comportementalistes,

On peut dire

que la théorie

qui allait

de

grâce à leurs études

raissent maintenant,

nous prouvera

aussi de la critique

de « dépérissement

rique » et « dans l’ambition

»

dans

et dans le mouve-

à Laing,

sur les familles

a cherché

de Kingsley

permet

ment qui se poursuit

l’homme

qu’elle s’est inspirée nalytique

entreprises

de Bonneuil-sur-

de ces difficultés.

classique

a joué aussi un rôle non négligeable

visent qu’à gommer

Dans

» (C.

avec son « caractère prétendument

de s’instaurer

(O. Mannoni).

leurs

et très agis-

sont écra-

comme permanentes

si radicalisé

d’entre eux, mais fort politisée

Les

Ceux qui opposent

communautaires

idéales

et Laing

par une minorité

la

d’un

radicale de l’insti-

l’école de Palo Alto, comme

s’aperçoivent pas qu’ils la reproduisent, tant que ces communautés se présentent

en vue de se consoli-

représenté

groupe

de la famille, au moins

le jeune enfant.

pour

ne devait

et des

au sein de tout

et les tensions familiales

Elle organisa

d’un système politico-écono-

qui absorbe

conflits

ces lieux

des tech-

pas des tensions

de

de la lu-

psychiatrique

en 1989, et Esterson,

conclusion

qu’arrive

hospitalière

comme

ne s’y développent - comme

La critique

l’asile ». Quant

de

la nostalgie

des neuroleptiques...

que ces lieux se sont il est impossible

et

schizoph-

de la folie, antithèse

les réformes

essen-

des lieux

collectif,

des jeunes

comme

gubre servitude tution

de réflexions

La critique

Sans doute

Il est resté de cette aven-

ture généreuse

Koupernik).

la déviance

n’est qu’un instrument de rejet et d’enfermement et doit être détruit. C’est à cette

conflits

celui

lieu d’accueil

avec une cer-

précieuse

et critiques.

vie idéaux.

et

d’échecs qui pourraient

être une occasion

des « damnés de la terre », victimes d’une société intolérante, rejetant toute déviance. n’est qu’un alibi pour les soignants.

formes,

taine proportion

», des pauvres,

pour

oublié.

« dans l’inconscient

l’antipsychiatrie.

institutionnelle.

infanto-juvénile,

blait déjà passablement

sem-

rènes », un « écho des grandes options

avec la politique

chiatrie

conclut

fran-

dépasser la problé-

surtout

Il en

de Basaglia (en 1980) et

de 1968. Mais elle a eu peu d’applications

Se sont ouverts cependant,

sur les patients.

?

de Cooper (en 1986), leur mouvement

la plupart

bien

DE

Elle a connu un grand succès auprès des intellectuels gauchistes dans la mouvance

l’asile et il constate la persistance de celui-ci

QUE RESTE-T-IL

Dès avant la mort

EN FRANCE

la psychothérapie

des effets

qu’il ne pouvait

entendu admettre.

AUJOURD’HUI,

compte que cela ne suffit pas pour changer iatrogènes

négation

pure et simple de la

L’ANTIPSYCHIATRIE

çais ayant cru pouvoir

vie communautaire fois dynamique

psychiatrie,

besoin.

L’ANTIPSYCHIATRIE

» et

à la nier. Il ne s’agit donc, pour

la

sion de son médecin-directeur, Basaglia. Ce dernier, qui a travaillé en particulier

rapeutique,

et leurs

du vieil asile, sous l’impul-

avec M. Jones à Londres,

et de saisir la maladie mentale

avec la disparition

gnante dont ils auraient C’est en 1962 que commence

définir

en arrivait

ne trouvent

assez voisin de la loi française de 1838.

Cepen-

dant, Basaglia, qui avait obtenu satisfaction pas. Commence

à une réforme

Democratica.

DE LA PSYCHOLOGIE

la parole

conceptions,

Cooper

et exposèrent

celui-ci

sur la méta-

noïa, celui-là sur les grands principes « renonçant

réadaptation

où,

d’une

à toute fin de

» et visant au contraire

à la

? Car l’évolution

de

la maladie mentale dépend sans doute de la prise en charge psychiatrique,

mais parfois

dans le sens de la chronicisation.

On le voit

bien avec certaines bouffées délirantes traitées à l’occidentale, schizophrénies. pas innocent

qui,

se transforment

Et « si le psychiatre

en

n’était

? » (L. Israël). C’est la question

sante. À tel point que, en 1978, une commission parlementaire où sont représentés

« libération

ver » (Enfance aliénée, ii).

que ce dernier,

tous les partis

Mais

ne doit cesser de se poser dans l’exercice

propose

la suppression

la loi de 1904 et une nouvelle la psychiatrie sanitaire

italienne

dans une réforme l’hôpital

psy-

C’est la loi 180

LOI 180).

Mais

celle-ci conduit

(

en fait à une certaine

de la psychiatrie,

qu’une spécialité Ce retour

loi intégrant

globale où disparaît

chiatrique. calisation

de

médicale

médi-

qui n’est plus parmi

d’autres.

de la folie dans le strict cadre de

la médecine

déplaît

à beaucoup

de mili-

de celui qui vient nous trou-

son trajet métanoïaque

l’enthousiasme

n’a pas été géné-

ral et H. Ey a rassemblé autour de lui les psychiatres les plus critiques de l’antipsychiatrie.

Le médecin

de Bonneval

en effet que cette dernière « tendance ment

psychiatricide

dangereuse

en confondant risquait

représentait

de maladie

de la vie de relation,

de « se heurter

une

» particulière-

pour sa spécialité.

la notion

tale et les troubles

pensait

à l’impossibilité

comme les antipsychiatres,

des diverses modalités

de sa pratique. J. P

Bibliographie Cooper,

D., 1970, Psychiatrie

et antipsychiatrie,

Paris, Éd. du Seuil.

Car, menelle de

Delacampagne,

C., 1974, Antipsychiatrie,

Paris,

Grasset. Koupernik, non-sens

C., 1974, l’Antipsychiatrie,

sens ou

?, Paris, Grasset.

65

GRAND DICTIONNAIRE

DE LA PSYCHOLOGIE

ANXIÉTÉ n.f. (angl. Anxiety)

État émotionnel

GÉNÉR. 1.

de tension

nerveuse, de peur, fort, mal rencié, et souvent chronique.

de pâleur, une sécheresse de la bouche ; des

luation

nausées ; une boule dans la gorge ou une

par un individu

(« anxiété-état).

gêne au creux de l’estomac

Les recherches

différentielles

ou un besoin fréquent

diffé-

De nombreuses sionnées

Prédisposition sonne aux états anxieux. GÉNÉR.

d’une

2.

per

de degré et surtout de cognition.

tecteur

émotionnel

et représentatif de son objet. on réserve

et, finalement,

entre deux notions

» et « anxiété-trait

émotionnel,

comme

dique,

correspond

à un état passager, qui

peut survenir Par contraste, ractéristique

l’anxiété-trait individuelle,

innée, qui se manifeste

valable dont

décrites

l’action

à l’égard de stimulus

anxiogènes.

cognitives,

Les troubles

imminent,

une attitude

danger et un sentiment

logie

d’attente

en face de ce danger ». Outre

cette attente

possibilité heureux, tension et surtout

inquiète

de survenue l’anxiété

d’événements

la

d’inhibition

de manifestations celles-ci,

sont : des palpitations

internes,

de

se présente

en psychoun trait se définit

de par

de ces

de faire une dis-

fort utile en clinique

ont été pro-

spécifiques

un questionnaire

d’anxiété

et deux

; les

sociales,

etc. R. B. Cattell

de 40 items fournissant

d’anxiété

notes

correspondant

entre une anchez un même varie-

Les différences

personnelle

(tendant

tions vertigineuses

;

instruments.

ou une

L’évaluation

individuelles

de l’anxiété

fait

de recherches,

lieu à la construction

xiété-trait

ont

») doit être distinguée

comme

un facteur cinq

facteurs

dont

primaires

l’importance

de personnalité

relative peut varier d’un indi-

vidu à un autre : structures socialement

approuvées,

sentiment

caractérielles

faiblesse du moi,

d’insécurité

sociale,

pression

forces pulsionnelles considère

du ça. H.

que le facteur

xiété se ramène à une combinaison des facteurs

fondamentaux

la personnalité

l’introversion. constitue

de deux

par lesquels

: le névrosisme

et

Pour J. A. Gray, l’anxiété

elle-même

damentaux

d’an-

un des facteurs

de la personnalité

l’impulsivité),

(l’autre

fonétant

même si elle peut se décrire

par une telle combinaison. M. R. ANGOISSE,

ANXIÉTÉ

(QUESTIONNAIRE

D’),

PEUR, STRESS

Bibliographie Eysenck,

H. J., 1981, A Model for Personality, Springer

Verlag.

P., 1987, l’Anxiété,

Paris, Masson.

dans

Mc Graw-Hill. Spielberger, Parameters

C. D., 1975, Emotions, and Measurement,

their

New York,

Raven Press.

stable l’objet qui ont

de plusieurs

de cette disposition

l’anxiété

et conduit

Selye, H., 1970, The Stress of Life, New York,

quelle

et relativement

factorielle

et à

M. A.

relativement

à se manifester

manifeste

de second ordre, auquel contribuent

Pichot,

DIFFÉR.

l’analyse

a

une note générale

à l’anxiété

à considérer

émotionnelles.

d’un grand nombre

et

d’anxiété

mis au point

Berlin,

donné

excessive, des accès de rougeur

par une ten-

scolaires,

rait avec l’état du sujet lors de ses réactions

à éprouver

des bouffées de chaleur ou de froid

individuelles

les situations

il décrit

Certains

permettent

ou de la tachycar-

ou d’étourdissement

les différences

conduire

par tests, les situations

J. Eysenck

avec plus ou

comme

qui, lui-même,

les plus courantes s’accélèrent

examens

à celle

questionnaires,

composantes.

générale

neurovégé-

réalisées à

peuvent

comme explicables

du surmoi,

selon les sujets.

dans de nombreux

une disposition

motrice

de

symptômes

Les recherches

l’aide de cet instrument

de

psychophysio-

mise en évidence

bien que le sujet soit au repos ; des sensa-

sudation

mais également

que soit la situation)

die où le pouls et la respiration

est ainsi

mal-

peut s’accompagner

musculaire,

tatives. Parmi

anticipant

dans une

sujet et une anxiété dont l’intensité

totale

per-

à l’influence

qui se manifestent

tinction

sur

part,

L’anxiété

xiété qui serait permanente

de désorganisation

lié à la conscience d’une impuissance

d’autre

ces troubles

extérieurs,

personnalité

possible

les traitements

non seulement

questionnaires

devant ce

physiologiques.

a utilisé

biochimiques,

l’utilisation

plus biologique.

plusieurs

d’un danger

par les concepts

ayant recours aux tech-

d’aborder

Pour P. Pichot (1987), « l’anxiété

: la perception

avec des affects anxieux restent au

de relaxation,

l’anxiété

fondamentaux

à sous-

de l’anxiété,

moins d’intensité

de trois éléments

l’amenant

et de bêtabloquants

Cependant,

plan phénoménologique

ou quant à certains

posés pour des situations

ou l’incitant et des

Les recherches

comportementaux

logiques,

fait sur le

de manque

l’anxiété voilée. L’étude de ce questionnaire

lement indéterminée, pourrait s’avérer désagréable, voire dangereuse. est un état émotionnel

d’insécurité,

à l’égard

avait été inspirée

de prédispositions

goisse)

de sentiments

des questionnaires

situations,

en rapport

État de non-quiétude dans lequel prédomine l’appréhension d’une situation qui, bien que généra-

(ou l’an-

Le sujet se décrit

SUIVANT).

AR-

fication

facteurs

PSYCHIATR.

(

respectivement

soumise

J.-F. L. N.

Inventory

plan des névroses, dont la classi-

optique

est réputé avoir un caractère pathologique.

au Minnesota

premier

mettent

Un niveau élevé d’anxiété-trait

a égale-

ses capacités réelles, si bien qu’elle

niques

directement

sont

comportementales,

de nombreuses

la sédation

des

les compo-

du sujet

d’anxiolytiques

qui ne sont pas par eux-mêmes

à

Scale ou MAS)

Personality

confiance

pathologique

for-

peurs conditionnelles

TICLE

Anxiety

dance acquise. Dans la même orientation,

L’anxiété

pour

à développer

Manifest

durable.

d’une part, montrant

du tout ; la prédisposition

J. A. Tay-

d’anxiété

dépressifs.

voire pas anxiogènes

le plus souvent.

qui

dans l’anxiété généralisée, un caractère plus

qui,

anxiogènes,

spécifiques

à considérer

états de peur en présence de stimulus tement

un lourd

ci-dessus

ce

exacerbées et peuvent prendre, par exemple

de S. Freud.

sont moins

sont employés

Multiphasic

cherchent

pathologique,

des

individus,

est géné-

et constitue

à éprouver

d’autres

le Rorschach),

lor a proposé une échelle d’anxiété manifeste

se manifestant

les cliniciens

l’anxiété

est souvent

à son tour de deux

façons : la prédisposition

handicap

estimer

apparemment

(comme

comme

composantes

est une ca-

personnalité

dans

ou des tests de

ralement

à éviter

chez tout individu.

déterminée

composée d’items empruntés

inhibant

son nom l’in-

une situation

Mais l’anxiété

ment des composantes

». La notion

d’état

de façon prévisible,

de l’anxiété

du comportement

sont des questionnaires

de

de

des mesures physiologiques,

perçu ont disparu. définie

sur

générales

Bien que l’évaluation

(angl.

santes autonomes

et anxiété-trait

l’anxiété.

de stress ou le danger

Dans

chroniques

bien séparées, appelées « an-

xiété-état

intempes-

évaluer la nature et l’intensité.

pathologiques.

Il faut bien distinguer aujourd’hui

Mais on

à des peurs intenses

Anxiété-état

le facteur

sans raison

le mot anxiété aux cas où l’objet

ou à celles qui sont répétitives,

restent normales.

une action

lorsque

peut aussi l’appliquer

un deuil ou

même avoir un rôle pro-

en inhibant

éprouvée

portant

des théories

des observations

d’examen,

du sujet, c’est-à-dire un état qui a un contenu

cognitivement.

de stress (par

de la diversité

et réel, une situation

peur, elles se dissipent,

est mal différencié

occa-

puisse utiliser

plutôt peur un état dont l’objet est bien connu

souvent

anxieuses

exemple la présence d’un danger imminent d’un proche)

actuellement

l’anxiété sont inspirées, dans leur diversité,

tive du sujet. De même que les réactions

On appelle

Par contraste avec ces situations,

66

réactions

Elles pourraient

La différence entre peur et anxiété est affaire

d’uriner.

par des facteurs

la maladie État émotionnel

; de la diarrhée

de l’anxiété

(« ande l’éva-

ANXIÉTÉ (QUESTIONNAIRE (angl. Anxiety Questionnaire)

D’)

Ensemble de questions élaborées systématiquement et posées dans un ordre toujours identique à des sujets,

GRAND DICTIONNAIRE

en vue d’apprécier anxiété. Utilisés titative

et d’évaluer

en psychopathologie depuis

les questionnaires

d’évaluation

instruments Parmi

(angl.

que

nettement

des

qui sont, elles, des

d’hétéro-évaluation.

les questionnaires

de l’anxiété.

L’anxiété

Self Rating)

tient à distinguer

échelles

Médicament

d’années,

sont des instruments

d’auto-évaluation P. Pichot

quan-

une trentaine

promazine,

ANXIOLYTIQUE n.m. (angl. Anxiolytic).

leur

est un syndrome

dans différentes

pathologies

de nombreux

composés.

s’avère difficile la sédation, certaines

à la vaste catégorie

psychopathologiques

re-

choleptiques,

ou sédatifs

pérables par une analyse factorielle.

C’est

(HSCL)

présente

isolable

d’autres

la dépression, compulsifs

un facteur comme

est très utilisée américains, française

par les psychiatres

et a connu

tionnaires

(1960), Zung

(1974).

xiety

Status Inventory

20 items directement tations

Ce dernier,

dont

Par exemple,

regroupant

phobiques,

des animaux,

interpersonnelles,

peur

classiques,

:

cor-

phobies

Mathews

(traduit

en français

en 1985)

l’intensité

permet

de l’angoisse

les patients

les éléments

par J. Cot-

et de l’évitement ainsi

et anxieux

rêt relatif

pour

généralement luation

le clinicien, des échelles

comme

(Hamilton utilisée

l’échelle

Anxiety depuis

tionnaires

d’hétéro-évaScale, HARS)

d’auto-évaluation

fois trop

sensibles

et leurs résultats

inté-

qui préfère

1960. En effet,

ou neuroleptiques.

« neuroleptiques

avec ceux que fournissent

échelles

d’hétéro-évaluation,

mal des

beaucoup J. P.

adj. (angl. Anxiogenous)

ou

l’angoisse J.-F. L. N.

ANXIÉTÉ,

PEUR

à

Ce seront les

(impliquant

Outre

brutalement

le traitement

ont

hypnotique.

à effets neurovégétatifs

pré-

Cette classe regroupe des antaAinsi, l’hydergine, constituée

et parasubstance

d’alcaloïdes

de

dans certains

anxieux à expression neurovégéta-

tive. Des médicaments atropiniques,

traditionnels dérivés

(bel-

de l’ergota-

ont le même type d’action.

par des réactions est inter-

utilisé

dans

Il a été le premier

de la longue Toutes

série des benzodia-

les benzodiazépines

; ces dérivés,

tôt stimulants,

regroupent

variées comme

l’azacyclonol,

et l’hydroxyzine

la captodia; 2. les

comprend

utilisées

précurseur

plu-

des substances

(sédative)

; ce groupe largement

: 1. les

des

comme

de la chlor-

pos-

sèdent à des degrés divers des propriétés anxiolytiques,

sédatives

myorelaxantes

et anticonvulsivantes.

délai nécessaire

et hypnotiques,

pour obtenir

et la demi-vie

Le

le pic plas-

d’élimination

sont

pharmacocinétiques

qui

guident le prescripteur. Il fait la transition

antidépresseurs Composés se situent

avec les

diazépiniques.

de transition.

Ces substances

entre les antidépresseurs

et les

En effet, certains tranquil-

possèdent

des propriétés cependant

antidépour les

les antidépres-

seurs : c’est le cas de la dibenzépine, doxépine

de la

et de la benzoctamine. pu classer dans cette catécertains thioxan-

thènes qui entraînent

bien une catalepsie

chez l’animal

tous les neurolep-

comme

tiques, mais induisent ramidaux

peu d’effets extrapy-

chez l’homme.

En dehors de ces différents des substances

priétés anxiolytiques, doses employées presseurs On citera

parfois

tremblement).

fonction

des

à faible dose et des antidéanxiolytiques.

les bêtabloquants,

efficaces de l’anxiété

sur les signes (tachycardie,

Ces effets cliniques

raissent pas toujours maux d’anxiété,

des pro-

: c’est le cas de certains

également

physiologiques

à diverses

possèdent

à effets latéraux

particulièrement

tranquillisants,

appartenant

classes thérapeutiques

neuroleptiques

Ils comprennent

du benzhydrol

la prométhazine,

une

classer sans réserve parmi

Ces composés,

de seigle, est indiquée

substances

d’entraîner

des sevrages alcooliques.

gorie des neuroleptiques

mine

cen-

Il est surtout

sont pas dénués d’action

mine)

nerveux

après une utilisation

On a également

ladone,

la moelle épi-

le traitement

un effet sédatif. Ils altèrent la vigilance et ne

troubles

ont la particu-

se traduisant

de sevrage lorsque

lisants

proches du méthylpentynolcarbamate,

l’ergot

leurs effets chez

non seulement

neuroleptiques.

des tranquillisants

des hypnotiques.

dominants.

en anesthésie)

les réflexes polysynaptiques

L’opipramol.

qui seront analysés ici.

phénothiazines

chez un individu.

larité d’inhiber

avec des

qui ont fait preuve

pressives, insuffisantes

dérivés

ANXIOGÈNE

l’anxiété

de type

au sens de tranquillisants

Tranquillisants

initial

utilisés

les paramètres

ni induire

plus hétérogène

sur le plan pharmacologique.

Classification

du groupe

ces tranquillisants

matique

profon-

neurologiques

beaucoup

Antihistaminiques.

suscite

sans modifier

un

extrapyramidal comme les tranquillisants majeurs. Par ailleurs, ils correspondent

antiadrénergique

plus sûres et objectives.

Qui

qui ont

sympathique.

corrélés

atta-

mineurs

Tranquillizers),

un ensemble

l’animal,

myo-

de la transmission

comme la méphénésine,

zépines.

». À l’op-

sont

sont le plus souvent

(bloqueurs

neuromusculaire

(1959)

ou antipsycho-

gonistes des systèmes sympathique

et peu discriminants,

curarisants

Le chlordiazépoxide.

majeurs

les quesà la

par le lien

Le méprobamate.

Ces

Les Anglo-

tranquillisants

d’effets secondaires

éven-

de M. Hamilton

Rating

(1952),

le cours de la maladie

mineurs

Les propriétés

caractéristiques

s’expliquent

en parti-

avoir des effets antipsy-

effet symptomatique

Dérivés n’ont qu’un

peuvent

Minor

dément

les plus large-

prolongée.

que

tuels ». Tous ces questionnaires

la chlorpromazine

tranquillisants

« d’auto-évaluer

phobiques

dépressifs

et M.

(angl.

relaxantes

rompu

prédomi-

posé, il existe des tranquillisants

déterminées

des peurs de I. Marks

sans effet hypnotique

chés au terme

se

autres

de subs-

tiques, alors que les Français restent

ses 72 items

les substances

tral). Ils ont l’inconvénient

douées de propriétés

(angl. Major Tranquillizers)

des peurs

rie regroupe

dépendance

Saxons les appellent

ques-

Cette catégo-

nière, mais aussi le système

ni des régula-

la découverte

comme

chotiques

et peurs diverses. De même, le

questionnaire

nant,

à l’anxiété

des situations

peur des bruits,

: sur le plan

ils ne sont ni des hypno-

tances neuroleptiques

derniers

peur des atteintes

de la

a fondé la classe des tranquillisants.

sur un symptôme l’échelle

par com-

composés

des psycholeptiques

comprend

certains

en 6 catégories

porelles,

An-

et P. J. Lang (1967) s’adresse

à des malades

chez

Enfin,

sont centrés

de J. Wolpe

traux

(ASI),

avec les autres

sédatives

ressentie, et 15 à ses manifes-

tionnaires

peur

dénommé

et séda-

se définissent

Historiquement, le

de W. W. K.

5 s’adressent

somatiques.

précis.

C’est

et P.

teurs de l’humeur.

de C. D. Spielberger de celui

mineurs

tiques, ni des neuroleptiques,

ques-

myorelaxants.

d’un effet central.

pharmacologique,

sur l’anxiété

manifestations.

ou encore

nord-

1983). D’autres

cas du questionnaire

famille

une adaptation

sont plus centrés

et ses diverses

Elle

des psy-

tifs classiques.

paraison

Tranquillisants

Les benzodiazépines.

des anxiolytiques

1957). On les situe dans le sous-

Les tranquillisants

obsessionnels

la sensitivité.

(J. Guelfi,

»

la somatisation,

les troubles (T.O.C.),

« anxiété

dont

(J. Delay

à la

et neurolep-

culier les benzodiazépines.

physiologiques,

groupe des tranquillisants

entre tranquillisants

ment usitées et les plus originales,

appartiennent

Check List

frontière

se situent

de

plu-

Symptom

de ces composés

de l’activité

incluant

ainsi que la Hopkins

Certains

de

la vigilance.

Deniker,

hypnotiques.

l’anxiolyse

cer-

sieurs éléments

pour ses propriétés

il

d’anxiété,

tains restent assez généraux,

connue

davantage

En pratique,

ou réduction La majorité

et l’alimémazine,

tiques.

retrouvé et sensible à

de séparer

fonctions

DE LA PSYCHOLOGIE

dans les modèles ani-

construits

à partir des propriétés

n’appa-

essentiellement

des benzodiazépines. 67

GRAND DICTIONNAIRE

Indications

DE LA PSYCHOLOGIE

des tranquillisants

Anxiété et névrose d’angoisse.

gique responsable

lisants sont avant tout utilisés pour réduire

Les tranquillisants

l’anxiété.

la vigilance

américaine

sieurs types d’anxiété.

L’anxiété

sée n’est pas structurée troubles

avec l’école

du DSM III, à distinguer

plu-

comme

ou en

obsessionnels-compulsifs.

Elle

baisse de la vigilance

ser une insuffisance

Elle se caractérise

motrice,

une hyperactivité

généralement

du système nerveux autonome,

une attente

myasthénie

anxieuse et une hypervigilance

évoluant

la grossesse.

façon durable.

L’ensemble

de

des tranquilli-

les benzodiazépines

classiques, se montrent

efficaces sur ce type

d’anxiété. Au

consistent

troubles

paniques

en de véritables

d’anxiété sont

les

aiguë, de durée

pas seulement

stimulus

redoutés

zodiazépines

« attaques limitée,

par le patient.

Les ben-

qui sont sensibles à

un composé de la nouvelle zolobenzodiazépines

classe des tria-

: l’alprazolam.

paniques répondent

à des agents antidépresseurs

Mais

également considérés

comme

non sédatifs

biteurs

de la monoamine-oxydase)

tricycliques

à des

sont peu efficaces

sur ces manifestations,

ces troubles

qui ne

des réactions

classiques

»

: les I.M.A.O.

une meilleure

(imipramine),

ce qui remet

bué à mettre en lumière

l’hétérogénéité

mais constituant

psychiatriques

des tran-

tremens) ; les névroses structurées (phobiques, hypocondriaques...) ; l’insomnie, nocturnes,

les troubles

l’instabilité

du comportement

fant ; les psychoses, d’autres traitements, Indications

chimiques

spécialités

médicales

: en prémédication

peutique,

qu’une

et, à la différence comme

etc.

les tranquillisants

action

symptomatique

d’autres

les neuroleptiques

psychotropes

dance pouvant

piniques,

presseurs,

ils ne doivent

pas constituer

traitement

de fond de l’affection.

le

cations

toutes

montré

et d’un état de dépenun syndrome

des tranquillisants,

ensemble

pas ces inconvénients.

centraux

diminuant

prédominant

parfois

dérés comme des médicaments « aspirine

psychologique

est représenté dépendance

de confort,

» dont on abuse,

par le développement psychologique

consi-

d’une

et physiolo-

aux benzodiazépines

oméga

2 correspondant

1 et oméga centraux,

propriétés

anxiolytiques

sont par exemple

De même que les récepteurs

sables respectivement

comme

à l’identification

endogènes,

de même les récep-

d’opiacés l’existence venant

de ligands

dans

composés

ont

tion) Selon

(comme

varient

comme le par

pour

ce rôle

à l’aide d’anticorps

conservés

éliminer

zépine-like

ries saprophytes tribuline

des benzodiazépines, l’hypothèse

d’un arte-

ces molécules

benzodia-

provenir

ou de certains des substances

(Sandler

(Diazepam

l’activité

de bactéaliments. comme

la

et coll., 1984) ou le DBI

Binding

le cerveau humain

dans

de sujets décédés

pourraient

zodiazépines.

endo-

Inhibitor), (Guidotti

isolé dans

et coll., 1983),

endogènes

On a montré

des ben-

par exemple

que le taux de DBI fluctuait

chez les joueurs

pathologiques

des gains et des

en fonction

pertes.

pharmacod’élimina-

une benzodiazépine

haute affinité pour le récepteur

? De nombreux

été évoqués

sont des antagonistes

respon-

selon le type d’anxiolytique.

ce modèle,

inter-

antibenzodiazépiniques.

Inversement,

pour le récep-

la demi-vie

indiquent-ils

endogènes

l’anxiété

fact. Cependant,

dans

déclenchés

gabaA/benzodiazépinique, intrinsèque et les paramètres cinétiques

semblant

dans les zones

teur

ont

Cette substance a même été retrouvée

Ces mécanismes

de l’anxiété

opiacés

ultérieurement

monoclonaux

bêta-carbo-

et externes,

des

identifié

cet effet du gaba et sont

internes

sélectifs

thyldiazépam,

des substances dites « agonistes

seraient

et hypnotiques,

des ligands

avant la découverte

système limbique,

Les

le flux

également ce flux. Au

survenant

en périphérie.

composés possédant des

augmentent

animaux.

aux

naturel, comme le N-desmé-

neuronale.

chez l’homme

:

et oméga 3 désignant

retrouvé

éthanol)

contrent

existe plusieurs

d’anxiolytique

du neurone,

certaines

qu’il

types de récepteurs

les cerveaux

», comme

lié à l’ap-

aug-

de ce complexe,

gène et exogène. L’affinité

lisants à visée anxiolytique,

du système

l’excitabilité

dont on pense

teurs aux benzodiazépines

gabaA/benLes benzodiazépines, en se

points communs. des tranquil-

de

principal

vers l’intérieur

du

de la dépendance.

conduit

: le complexe

des signaux

de l’emploi

a

des benzodiazépines

inhibiteur

compréhension

qu’il est étroitement

composés sédatifs (barbituriques,

lines,

(PET

sous benzodiazépines,

aujourd’hui

D’autres

inverses

cé-

oméga 1.

d’antagonistes

médicaments pharmacologiquement hétérogène, il est possible de relever quelques

Le risque majeur

dans le

benzodiazépiniques

ainsi

la

d’imagerie

de la tolérance,

imidazopyridines,

et Okada)

la capacité du gaba d’activer chlore

la sérotonine,

phénomène

un récepteur

concurrents

Möhler

liant à une sous-unité d’ions

pour la

la caméra à positon

amènera une meilleure

récepteurs

l’acide gamma-aminobutyrique,

zodiazépinique.

Comme

et maintenant

rébrale utilisant

au

la synthèse et le méta-

On sait par ailleurs

aux

passe par une sous-classe de récepteurs

central

d’analyser

de ce récepteur.

parition

gaba-benzodiazé-

cérébrales de la vie émotionnelle, de

de

composés, se fixant

que l’action

nerveux

permettant

cérébraux régionaux

L’utilisation

de ces récepteurs

de la

pos-

entraîner

frontal.

de sites) et

serait à l’origine

mise au point de techniques

que le diazépam tritié se fixe sur

biochimiques les contre-indi-

du nombre

quanti-

le développement

et Braestrup,

les modèles Sans énumérer

biologiques

benzodiazépines

anxiogènes

Précautions

: une modification

scan), associée à l’étude des débits sanguins

Les récepteurs

cortex

une désensibilisation

leur

n’auraient

(Squires

radio-

anxiolytique,

sible d’une tolérance

contraire,

et les antidé-

de loin

sur le plan théra-

mal dissocié de l’action effet dysmnésiant,

le

a gabaA/benzodiazépinique été séquencé en 1987 et les gènes codants

on leur reproche leur effet sédatif

mentent

en cardiologie,

psychosomatiques,

en psychiatrie,

n’exercent

Les tran-

des récepteurs

dopamine

Cependant,

cependant,

leur liaison in vivo)

évoquant

hypothèses

neurotransmetteur

par de nombreuses

anesthésie,

dans les affections

avec

ou non.

non psychiatriques. sont utilisés

Comme

chez l’en-

en association

quillisants une

motrice,

diminue,

bolisme

des sites de liaison

en sevrage (delirium

marquées (c’est-à-dire

les plus utilisés, ont suscité de nombreuses de l’anxiété.

plus

in vivo des benzodiazépines

niveau moléculaire

sur les mécanismes

progressivement

Le récepteur

représente

anxiolytiques

Des

du récepteur

chronique

Les benzodiazépines,

constatent

Ce sont les accès confuso-oni-

riques des alcooliques

les terreurs

originaux,

de

tolérance.

théra-

aussi des outils

Dès 1977, deux laboratoires

Autres indications

En administration

ont été clonés,

du

concept d’anxiété.

quillisants.

réponse

ou non sur les récepteurs

et les

devenant

non plus qualitative

nouvelles,

est responsable

structurelles

l’un des enjeux de la recherche sur l’anxiété.

en cause la conception traditionnelle des anxiolytiques. La pharmacologie a contri-

avant

de molécules

sevrage. Les nouveaux

(inhi-

mois de

éle-

de sevrage plus intense.

tative (diminution

pharmacologiques

contraire,

en cas de

et dans les premiers

apportant peutique

Ils sont

intrinsèque

sensible aux agonistes inverses, pourraient amener le développement de la tolérance.

binding

peuvent décompen-

contre-indiqués

La découverte

sants, et en particulier

par

chez le sujet

respiratoire.

phénomènes lui-même,

Cette

est potentialisée

Elle est plus fréquente

d’attaques

à activité

modifications

et dangereuses

automobile.

âgé. Les tranquillisants

par une tension

68

complexes

n’évolue pas sous la forme d’une succession de panique.

une baisse de

qui peut gêner des activités

la conduite

l’alcool.

zodiazépinique,

vée et à courte demi-vie

amènent

psychomotrices

générali-

en phobies

de sevrage

à l’arrêt du traitement.

Les tranquil-

On tend aujourd’hui,

de réactions

à

gabaA/ben-

Ces recherches

posent

frontières

entre

les définitions

cologiques

de l’anxiété,

dépression

et de leurs

la question

des

pharma-

du stress et de la manifestations

:

GRAND DICTIONNAIRE

ainsi, certaines équipes ont montré que des

ticulier

dérivés

dans les prochaines

des bêta-carbolines,

des benzodiazépines,

antagonistes

peuvent

induire

des

états de désespoir appris (angl. Learned Helplessness), caractéristiques « dépression

des situations

les antagonistes

à remettre

D’autres

de la sérotonine

neuromédiateurs

interviennent

que le gaba

dans l’anxiété.

noradrénergique

(NA),

comportements

mulation

du locus caeruleus

la yohimbine, la destruction cologique

la

de même

du système NA, comme

chez l’homme.

entraîner

d’effet anxiolytique

animaux

de conflit,

pas

des ben-

zodiazépines. Mais,

le rôle du système

(5-HT)

5-HT

d’anxiété.

On a décrit

dans l’anxiété.

plusieurs

5-HT1A

isapirone)

de la sérotonine.

partiels

(buspirone,

diminuent

ses propriétés

Enfin,

les propriétés

à

la clinique

anxiolytiques

Les récepteurs

5-HT2

de

quence

élevée).

l’autonomie

sites récepteurs

n’étant

des

pas suffi-

établie pour certains auteurs. Un

antagoniste

5-HT2,

la ritansérine,

preuve de son efficacité

a fait la

anxiolytique

les études animales

comme

L’effet

chez l’homme

anxiolytique

qualitativement

différent

zodiazépines, mécanismes

dans

en clinique. serait

de celui des ben-

ce qui évoque l’existence originaux,

par une modification Les agonistes

de

passant peut-être

du cycle du sommeil.

5-HT1B

Les modèles

également

à partir

benzodiazépines,

de prédictivité On risque

rejeter

efficaces

des molécules

des composés à de nouveaux

de

mais trop

modèles

S’il faut animaux

compte

du

actuel du concept d’anxiété.

Le DSM souligne

l’autonomie

paradoxalement stimulants,

gènes. Les nouveaux

peuvent

des troubles

dans le traitement

de l’anxiété

Mais ces effets ne

généralisée.

sont pas retrouvés l’action

dans toutes les études et

des agonistes 5-HT1A

antagonistes

des

5-HT2 et 5-HT3 n’est pas non

plus établie dans le traitement obsessionnels

compulsifs

posés semblent

des troubles

(TOC) ; ces com-

par ailleurs

inactifs

vis-à-

de l’activité

5-HT

chez les individus

de désordres

cohérente

être pro-

biologiques

anxieux

et reproductible

souf-

n’a pas perune relation

entre hyper- ou

5-HT

et anxiété.

De

le rôle exact joué par la

5-HT dans les différents

modèles animaux

d’anxiété est controversé

; dans les modèles

d’évitements

et sur le comportement

aversifs, l’« anxiété » de l’ani-

mal est associée à un défaut de 5-HT ; c’est l’inverse dans les modèles basés sur l’inhibi-

souffrant

d’attaques

ne font généralement

courante.

pas de crises

d’hyperventilation

avec alca-

contrairement

L’inhalation

de

d’air

tion d’une réponse comportementale de conflits).

Ainsi,

les agonistes

à l’opinion

produisent

contenant

des effets qui manquent

dans la plupart

(tests 5-HT1A

des modèles

de cohérence

par

du CO2 en revanche induit des attaques de panique, de même que les perfusions

rapport

delactate

reste sans effet chez le sujet sain. Les com-

certaines situations, des effets opposés à ceux des benzodiazépines (qui pourraient

posés efficaces

être interprétés

de sodium.

dans le traitement

proposé

par plusieurs

ricaines.

À Montréal,

qué des attaques

J. Bradwejn

relativement

en injectant

tion, Weissman,

dans

(0,4 % de la popula-

En dépit

1978) et particulièrement

intervenir

de nombreux parmi

fait

systèmes de neulesquels il convient

noradrénaline comme

les systèmes

d’industriels

continuent

le cadre des troubles

ou partiel),

Nous avons vu toutefois tion de la sérotonine l’hypothèse d’une

(voir

la

plus haut).

d’un dysfonctionnement 5-HT

dans l’anxiété

part, sur l’efficacité

dans les troubles

anxieux,

anxieux

thérapeutique, des composés

avec la

En effet, si la théorie

par son action

:

au niveau

somatodendritiques

du turnover

de 5-HT

du neu-

des neurones 5-HT

agoniste minal

sélectif

5-HT1B

ou 5-HT3,

structures

d’où un effet anxiolytique.

même raisonnement

une

et de la libération

dans de nombreuses

cérébrales,

des

- c’est-

ANTIDÉPRESSEURS),ce qui entraîne

diminution

des

s’appuie,

dans

des compo-

à-dire situés sur le corps cellulaire (

dans le stress

était de plus en plus reconnue

beaucoup

à développer

rone* -, inhibe l’activité

que la participa-

(5-HT)

contradic-

principalement

5-HT.

autorécepteurs

ou la cholécystokinine

neuromédiateur*

et l’anxiété

utilisant

neurobiolo-

qui associe l’anxiété à un excès de 5-HT est exacte : 1. tout agoniste 5-HT1A (complet

bien sûr de citer le système gabaergique, mais également

sous des formes très

de ces nombreuses

transmission

que l’anxiété

une entité hétéro-

être différents.

sés interagissant et perspectives

admis

d’anxiété.

tions et de leurs aléas pratiques,

A. G.

dans

lié au fait que le syn-

diverses, et dont les substrats giques pourraient

invalidante.

Il est largement

animaux

gène qui se manifeste

consacrée à une pathologie fréquente

modèles

Les

et 5-HT3

de cohérence

drome anxieux constitue

accepté d’être

coopérants

5-HT2

Cela est probablement

de la cholécystokinine.

filmés et se sont montrés

sont même obtenus.

également

les différents

; dans

comme le reflet d’une acti-

vité anxiogène) manquent

a provo-

et sont

reproductibles

effets des antagonistes

équipes nord-amé-

Les sujets ont généralement une recherche

avé-

expérimental

de panique

à des volontaires

des at-

se sont également

à ceux des benzodiazépines

souvent difficilement

Le lactate de sodium

rés efficaces dans ce modèle

a priori

en par-

comme

tales. Les patients

systèmes

anxiolytiques,

aussi efficaces

voquées par diverses méthodes expérimen-

sensibles à des anxio-

bloquant

que les benzodiazépines

basés sur la fuite

rotransmission

d’un ainsi

connus.

il faut aussi tenir

antidépresseurs

des

les tricycliques

effet antidépresseur.

remaniement

présent

des propriétés

comme

ont fixé les modèles

des

des pro-

ont jusqu’à

semblent

hypofonctionnement

de panique

Tendances

animaux

été construits

expérimentale

Les attaques de panique

priétés anxiolytiques.

paniques,

à

par

et les antagonistes

posséderaient

ou 5-HT3

En fait, la mesure des indices

basse) ou fixes (fré-

Les benzodiazépines

ipsapi-

les récepteurs

mis, jusqu’à présent, d’établir

taques de panique

sont actuellement

caractérisés,

d’antagoniste)

des

vis des attaques de panique.

dans une situation

le seuil de fréquence

(fréquence

lose respiratoire,

ces ligands 5-HT1A.

d’anxiété,

sensorimotrice.

clignotants

parle

clignotants

en situation

part que

gépirone,

frant

gé-

le turnover

On sait d’autre

dans les tests de conflit.

recourir

Flicker Fusion

lumineux

(buspirone,

d’ago-

- famille

une fréquence variable sont perçus comme

panique

anxiolytiques

différentes

l’effet des

le niveau global de

et de réactivité

des points

de la

automo-

étudier

Test (CFF), qui traduit

des

la buspirone

5-HT3

de situations

sur le Critical

attaques

types de

font perdre

samment

anxiolytiques vigilance

on a recours

comme la conduite

Induction

types

les lésions du système 5-HT

autres

Pour les apprécier,

et,

diverses

parle

5HT1A

la même manière,

impliqués

Des agonistes

sites récepteurs

les mieux

à des doses théra-

bile. On peut également

apparaît

certains

sérotoninergiques

a confirmé

être observés

Une hyperac-

accompagne

récepteurs

pirone,

peuvent

Ainsi,

(on

le récepteur

5-HT2

mais

séroto-

dans l’anxiété

de plus en plus important. tivité

infracliniques

généralement

(on

cognitifs

exemple abaissent le seuil du CFF.

surtout,

ninergique

sont

auquel

dans les tests

à la différence

les troubles

5-HT,

rone...) -, ainsi que les molécules

des anxioly-

tiques traditionnels,

de test standardisée

ou pharma-

du système NA ne semble

les effets indésirables

animale.

stimulant

azapirones

des anxiolytiques

Le sujet doit déterminer

Cependant,

chirurgicale

cognitifs

vie courante,

chez le singe

anxieux,

l’expérimentation molécules

à l’étude chez l’homme

au stress. La sti-

des phénomènes

que les stimulants

distri-

comme

et l’adaptation

clas-

niste)

peutiques.

exerce un contrôle

vigilance induit

Le système

largement

bué dans l’organisme, sur certains

:

avec les systèmes

d’autre part, sur diverses données issues de

de

Parmi le rôle

interagissant

années nous amener

en cause les conceptions

Effets

anxiolytiques

pourraient

siques de l’anxiété.

» chez l’animal.

Les nouveaux

5-HT2,

DE LA PSYCHOLOGIE

Le

peut être tenu avec un

pour l’autorécepteur ; 2. tout antagoniste

par son action

ter5-HT2

au niveau

des 69

GRAND DICTIONNAIRE

récepteurs

DE LA PSYCHOLOGIE

postsynaptiques,

tie la transmission

5-HT,

un effet anxiolytique. teurs 5-HT1A

réduit en pard’où, là encore,

PAT,

Le blocage des récep-

post-synaptiques

aboutit

a

priori aussi au même résultat. En marge des molécules la transmission s’attachent

5-HT,

dence les propriétés tuelles d’autres

systèmes

Ainsi,-

avec

à mettre

en évi-

anxiolytiques

éven-

interagissant

avec

de neurotransmission.

cannabinoïdes

de type CB1, qui

présente

une activité

différents

modèles animaux

anxiolytique

dans

d’anxiété

CP154526 est un antagoniste récepteurs

des

;- le

spécifique des

de type 1 du « corticotropin-re-

D’autre

ces interactions

5-HT1A

diffère

(pré- ou post-

les conséquences

variant

chocs électriques.

part, l’efficacité

peut être selon le récepteur concerné,

(8-OHD-

en fonction

de

Un certain

nombre

chez l’animal

de données

avec des antagonistes

5-HT2A/C

(ritansérine,

sertindole...)

ondansétron,

ou 5-HT3

granisétron,

ont conduit

obtenues

à envisager

des

des récepteurs

(zacopride,

tropisétron...) un rôle de ces ré-

cepteurs dans l’anxiété. Mais, là encore, ces effets sont difficilement

reproductibles

manquent

puisqu’ils

de cohérence

et

ne sont

de type NK1, certains

efficace non seulement

modèles animaux

également

chez l’homme

entraîner

une réduction

dans

d’anxiété,

mais

: il semble ainsi significative

du ni-

veau d’anxiété

chez des patients déprimés.

Ces résultats,

examinés

restreint

être confirmés

toutefois

à

chez un grand nombre

patients ;- l’igmesine

de

se fixe sur les sites s de

type 1, dont le rôle dans le système nerveux n’est pas clairement présente

établi. Cette molécule

des propriétés

anxiolytiques

antistress)

Au total, les effets des agonistes 5-HT1A dans les modèles animaux d’anxiété font vaux.

d’un grand nombre

Or, ces composés

dans l’élaboration

de tra-

produisent

des

de molécules

avec d’autres neurotrans-

: l’efficacité

dans les modèles

animaux

de composés

cannabinoïdes

rappelle

(CRF,

substance

que ces systèmes

sion et d’autres cystokinine,

de transmisY, cholé-

etc.) ne doivent

être négligés dans la pathologie avec les transmissions

généralement

anxiolytique)

et

d’intensité

plus faible

que

de référence,

les

ceux des anxiolytiques benzodiazépines. nistes

En fait, les nouveaux ago-

5-HT1A

actuellement

par les industriels convaincants

développés

ne semblent

guère plus

que leurs « aînés » apparus

dans les années 1980 (8-OHDPAT, pitron,

buspirone,

alnespirone...).

ipsapirone,

léso-

gépirone,

Et pour cause : la pluralité

de leurs sites de liaison ou post-synaptique, brales sollicitées)

différentes

aires céré-

et des mécanismes

sus-

relatives

à l’étude

l’animal.

En particulier,

de son caractère l’anxiété

humaine,

des cas, adap-

disponibles spécifiques

5-HT1A

à ce jour ne sont toujours des récepteurs

(somatodendritiques), cage indistinct synaptiques

les agonistes

pré-synaptiques

de sorte que le blo-

des récepteurs est susceptible

(anxiété

« trait

animaux

reflètent

forme muli

anxiogènes

faible,

« trait

tous une

réactionnelle

(anxiété

évaluent

par la présence de sti-

dans ses caractéristiques aux traitements

à l’anxiété

de nombreux

modèles

». Ainsi, l’intensité

alimentaire]

d’autres

ou acquis)

modèles

Anxiety,

Lippincott.

C. R., 1988, Potential

Modulating

5HT Gen.

et alii

Activity

Use of Drugs

in the Treatment

Pharmac.,

of

10, 347-356.

APGAR n.m. (sigle de l’angl. Appearance, Pulse, Gri

Méthode de classement des nouveaunés à partir d’échelles en trois points (0, 1, 2) pour cinq indices : rythme cardiaque, effort respiratoire, irritabilité réflexe, tonus musculaire, couleur de la peau. Pour chaque indice,

la condition

opti-

male est notée 2, la plus mauvaise, note apgar maximale

0. La

est 10. L’évaluation

tandis

l’anxiété

de comportements face à des situations par

provoqué

après.

et ultrasonores

d’un

signal

On a coutume, en clinique de distinguer

plusieurs

formes

selon le type d’altération (rapide

neurologique,

pour les aphasies fluentes,

et selon la prédo-

minance

dans les diverses

activités

des troubles

verbales que constituent

mination,

la répétition

la déno-

orale et la compré-

hension auditive. été ainsi

caractérisées

sensorielle.

est

Cette classification

les aphasies

».

est aujourd’hui regroupés

mêmes syndromes blie sans relation

du jeune rongeur

fondements

neuroanatomiques

l’unanimité.

La classification

ou par la présentation associé à des

nication nissant

des troubles au sein

des

avec les modèles actuels

du fonctionnement

reste cependant

contes-

et parce qu’elle est éta-

les vocalisations chez le

motrice, amnésique,

tée en raison de l’hétérogénéité et des patients

ou appris)

ralenti

pour les non fluentes)

transcorticale

ou l’exacerbation

précédemment

d’aphasies

du débit verbal

la nou-

par une défaite sociale, par des

5-HT1A

que sous-corgauche que

de conduction,

que dans

séparé de sa mère, celles induites rat adulte

plus souvent corticale ticale et hémisphérique droite.

de Wernicke,

jugées « anxiogène

exemple

des troubles du langage à une atteinte cérébrale,

par des

de l’animal

(spontanés

Ensemble consécutifs

globales, de Broca, transcorticale

comportement

(essentiellement

évaluée par l’apparition

chocs électriques,

a même été en-

Philadelphie,

Gardner,

Ont

du blocage comporte-

(inné [exploration,

voire nul ; un rôle éventuel des récepteurs post-synaptiques

ne

qui n’est pas nécessaire-

ment équivalente,

sonores

un effet net globalement

aversifs

pratiquement

« état ») déclenchée

d’avoir

5-HT et

De plus, dans

»), alors que les modèles

d’anxiété

Ce sont

une

ou

sont présents que dans de rares conditions

pré- et post-

action opposée sur la transmission d’entraîner

pas

humain

mal adapté,

les stimuli

et la punition),

Ainsi,

chez

de sa fréquence

invariant.

veauté

mentaux.

(Eds),

R. Michels

phasia)

du fait de son intensité,

aversifs

de leurs effets comporte-

», in Psychiatry,

(le « modèle ») est,

est par définition

stimuli

tie la variabilité

Anxiety

of

la réponse de l’ani-

dans la très grande majorité

complet)

en par-

K. T., 1988, « The Neurobiology

APHASIE n.f. (angl. Aphasia ou, plus rarement, Dys

mal à une situation-test

mental

probablement

Britton,

peut être répétée 3, 5 et 10 minutes

aminer-

du comportement

ceptibles de présider ou de participer à leur action (par exemple, agonisme partiel ou explique

Bibliographie

enfin de rappeler les restrictions

et sa sensibilité,

(pré-synaptique

S. P.

E. V.

pathologique

d’action

d’anxiété.

giques...

dèle animal

ou non un profil

modèles

est faites 60 secondes après la naissance et

que parce qu’ils interagissent

effets qui sont plus variables (selon le moprésente

pas

anxieuse,

tative, alors que le comportement

étudié, une molécule

ou

P) nous

(neuropeptide

opiacés,

ne serait-ce

de nouveaux

et la

ré-

missions

Il convient

dans certains modèles animaux.

encore l’objet

side-t-elle

qui interagissent

de ce type d’approche

nécessité d’élaborer animaux

On voit

mace, Activity, Respiration)

la voie la plus prometteuse

fortement

antidépressives

(plus exactement

Cette

Peut-être

peptidergiques

dans un nombre

de cas, demandent

et pas dans d’autres.

vie par les industriels.

de la substance P

par de nombreux

rispé-

piste ne semble plus à l’heure actuelle sui-

spécifique

zépines, mais également

là les limites

mais pas dans

est un antagoniste

non seulement par les benzodia-

dopaminergiques.

expérimentaux

;- le MK869

diminuées

des réponses sont

des antagonistes

dans certains

d’autres

tiques, puisque certaines

et de l’existence ou non de récep-

une activité

d’anxiété

des effets des anxioly-

voire par des agonistes et

mis en évidence que dans certains modèles

anxiolytique

spécifique

est loin

antidépresseurs,

teurs de réserve.

ridone,

d’être

Or ce modèle

de la

leasing factor » (CRF1). Il présente lui aussi modèles animaux

70

agonistes

des agonistes

récepteurs

le SR141716 est un antagoniste

récepteurs

intrinsèque

structure

certains industriels

de composés

buspirone).

synaptique)

interagissant

dorénavant

visagé pour certaines

linguistique.

Enfin, ses ne font pas des aphasies

une base pour la commu-

entre les chercheurs un premier

descriptif

en leur fourgénéral des

GRAND DICTIONNAIRE

troubles.

Le terme

lexie ») renvoie au niveau

d’« alexie » (ou « dys-

à des troubles

de la lecture,

phie » (ou « dysgraphie

vers la découverte

d’« agra-

règles qui régissent

l’inconscient.

») à des troubles au

préhension

du langage,

langagières

des processus

responsables (phonologique, syntaxique

la correspondance

est bien antérieure. Freud

produit

théorique

cette construction.

verbale

doit

Dans la même

être prise en considération

52 à Fliess (lettre

[entrée/sortie], sé-

restée à

et cliniques

laquelle trace déjà la fonction

édition),

au refoulement.

Freud est revenu

sur l’appareil

pour

une personne

de

prononcer des mots dont la représentation est pourtant clairement présente dans sa conscience. Dénomination

très générale,

devenue

obsolète,

recouvrant

à la fois les aphasies

motrices

dues à des lésions

certaines

aphonies

fonctionnelles

tériques.

Le terme

avait été utilisé

cérébrales

et

et hys-

Broca en 1861 pour dénommer

par P.

l’atteinte

du langage qu’il avait individualisée

et que

dès 1865, avait préféré appe-

ler « aphasie ».

les processus

cients sont développés symbolique, reil psychique

répond

à la nécesEn

a été produit

dans

tualisation

dans sa corrélation

aux

caractère

ganisme à entériner

inadéquat

désir et plaisir

engendre

Cette antinomie

du désir et du plaisir

révèle la fonction

donc du plaisir.

produit

d’autres

même. J. Lacan a

appareils.

Bien qu’ayant

de frayages, dans leur diversité

simultanée,

tout en obéissant à l’instance cés dans leur fonction

Ces schémas, élaborés

Lacan,

explicitent

séminaires

de

deux faits fondamen-

suscitée par le désir

pas un système de régulation

permettant

de tempérer,

libidinale

originelle,

et centre

la

en grande partie sur cette

imaginaire.

jonction

Le second fait, déve-

du symbolique

dans leur rapport de l’autre), fonction

la

et de l’imaginaire

liant

(discours

ainsi le refoulement

à la

du signifiant.

contre le désir, définissant

de souvenir agréable, toire),

hostile ou désagréable, ou trop ou non

soit inhibé.

conforme

le concept

autrement

dit de signifiant

de

psychique

en outre le premier

bolique

ultérieur

objet de saobjet hostile,

savoir l’Autre

sexuels

deux faits d’observation

en

le champ

essentiels

et plus largement

de

primordial.

dans

Ce rappel de l’articulation

dans les né-

quisse d’une psychologie

une première

épure

des rêves (1900) psychique

compte de l’inscription, de traces

dont l’effet symà la constitution

de défense et de refoulement

souffre

cences, ces dernières

tance de la fonction

de réminis-

sont constituées

de

traumatique

liée

au caractère

Ce constat

rend

de l’aspect

expérience rélation

prématuré.

inassimilable

sexuelle première

de toute

dans sa cor-

au désir ; cet inassimilable

est un

fait de structure. 2. Dans résulte,

l’opération

majeure de l’Esmontre

symbolique,

à la fois à ce qui est perdu

vécus sexuels de nature compte

historique

participe

», le

tation des rêves, ont été élaborés à partir

et à l’Autre

inconscientes

du prochain

tisfaction,

répétition,

mnésiques

perdu,

de l’or-

un lieu psychique,

et conscience,

de

originairement

comme « le premier

1. Si l’hystérique

entre perception

de neurone

désignant

inducteur

capable de rendre

primordiale

C’est ici que Freud

introduit

manque),

que Freud présente un appareil

une trace mnésique

ou de déplaisir.

tels qu’ils sont à l’oeuvre dans le symptôme.

C’est dans l’Interprétation

(hallucina-

Or, cette image de sou-

venir est précisément plaisir

d’une image

de même la seule puissance secourable » : à

le

plus écarté que Freud définit cette

Mise en place

et reste at-

tentif à ce que l’investissement

d’autant

même.

ainsi la fonction

l’excitation

des notions

analytique

part tourné

refoulé, attaché à la Chose (allem. das Ding) structurale

l’appareil

reçues, le

système est pour une grande

et appelé « le complexe Signification

voire de refouler

laissée par une expérience

au réel, comme articulés de l’inconscient

des excitations)

les excitations

par le je, qui inhibe

du moi dans sa

imaginaire

(par

pas en mesure d’assu-

apparence scientiste de ce modèle doit être

parler

s’il ne leur ap-

de la défense, à laquelle s’attache le contrôle

par le schéma optique,

vroses, qui impliquent

à proprement

par une élévation

du déplaisir),

mer pleinement

même perspective.

dans cette

plaisir-déplai-

sir. Ces systèmes en réseaux seraient mena-

L et R), ces derniers

s’inscrivent

l’ins-

sous forme

les désirs. N’étant

le caractère

désignant

Les systèmes

des traces mnésiques,

été désignés du terme de schémas (optique,

tionnement

comme

de

de moindre

des rêves assurent

filtres, barrières, déviations

l’hystérie,

construction

structurale

la défense : assurer la pérennité excitation,

Le désir

une augmentation

au processus inconscient

dans son fonc-

Ainsi,

de l’excitation.

partenait

sans en subir un désordre même.

qui se définit

Ces appareils, de l’Esquisse et de l’Interpré-

met en oeuvre

foncièrement

est sous la domi-

moi, ça, surmoi, sans rien de nouveau quant

avec une telle concep-

puisqu’elle

au contraire

Dans

Freud observe

du plaisir,

(engendrant

figuration neurophysiologique. Loin d’être une vision mécaniciste, elle est au contraire complète

du principe

ception-conscience

départ de S. Freud prend pour modèle une

rupture

psychique

excessive d’excitation,

loppé par les schémas L et R, démontre

de

que l’appareil

le Moi et le Ça qui réinsère le système per-

fonction

d’en-

l’Esquisse d’une psychologie,

cription

de l’appa-

d’abord

1923, un autre appareil

par le discours

car la présentation

incons-

saire mise en place de cette fonction.

pulsion libidinale

risque

du

dans leur fonction

car la construction

ou seelischer Apparat)

Le terme même d’appareil

(1927).

tel processus.

et l’Interprétation

de répétition

forme

des pro-

d’un

tisme

situe la fonction

un lieu, celui du déroulement cessus inconscients.

pas la causalité

n’éclaire

évoqués dans l’Esquisse d’une psychologie

APPAREIL PSYCHIQUE (angl. Psychic Apparatus ; allem. psychischer

élémenformalise

une telle description

principe de plaisir (1920) qu’avec l’automa-

taux. Le premier,

Figuration de la structure taire et fondamentale qui

Néanmoins,

des

du symptôme.

par une diminution

psychique

dans Au-delà

au cours des trois premiers J. P.

effets erratiques

nation

et

va s’attacher à d’autres représen-

de l’excitation.

dans sa Note sur le bloc magique

APHÉMIE n.f. (angl. Aphemia)

veine

du signifiant

dans son rapport

Mais c’est véritablement

de

la lettre

112, nouvelle

ce dernier

tations ou traces mnésiques et produire

et la com-

NEUROLINGUISTIQUE

la méprise

1895,

des rêves et qui montre

X. S.

gendrer

fect ne peut l’être en aucun cas ; mais libre,

de l’Interprétation

et pragmatique).

A. Trousseau,

de ce lieu

qui éclaire l’exposé abrégé

[structure/morphologie],

Impossibilité

être refoulée alors que l’af-

l’époque inédite,

des différents

pour la représenta-

donc de pouvoir

sous-

théoriques

: la possibilité

de Freud

dans l’Esquisse d’une psychologie,

les conditions

différent

un destin

comme trace mnésique

Dès septembre

une élaboration

entraîne pour ces deux éléments tion de s’inscrire

et des

de l’activité

lexicale

la

psychologiques

de l’altération

linguistiques

mantique

objet

neurophysiologiques

jacents aux activités

niveaux

ont pour

des aires cérébrales

mécanismes

le montre

des

Comme

avec W. Fliess, la formalisation

des troubles

détermination

des rêves est

tout entière tournée

celui

sur l’aphasie

la description

L’interprétation

du langage

niveau de l’écriture. Les travaux

du symptôme.

DE LA PSYCHOLOGIE

fonction motricité,

du

de l’automatisme

de

primordial.

la représentation

qui

en

est séparée de

l’affect. Cette déliaison (allem.

Entbindung)

Ainsi, la

n’est pas à envisager

de l’arc réflexe perception-

mais indique

la mise en place de

traces mnésiques selon un ordre déterminé en rapport

avec le refoulement

Cette question

reste latente

originaire. dans l’appa-

reil présenté dans l’Interprétation de défense

attachée

(signifiant

de l’appareil

sur le modèle

l’impor-

qui prend la durabilité

en compte

la notion

et la simultanéité

tions sans préciser

des rêves, du temps, des inscrip-

la façon dont s’opèrent 71

GRAND DICTIONNAIRE

le choix

DE LA PSYCHOLOGIE

et l’accumulation

leur fonction

ultérieure.

des traces

ni

Le fait que Freud

pose que « mémoire

et conscience

cluent » signale que la figuration

s’ex-

contient

entre les deux est le lieu du

refoulement la notion

et de l’inconscient.

de perception

En effet,

peut être qualifiée

d’hypothèse

de départ pour autant que la

constitution

de traces mnésiques

pose à l’origine. intégration qu’il

Quant

est d’autant

va contre

délibérément

son

plus problématique

le désir,

même certaines

la sup-

au conscient,

; « instance

et

qu’il occulte critique

éclairer

dans cet appareil certaine

le paradoxe

», « il

contenu

et qui tient au fait d’une

autonomie

de la fonction

symbo-

Dans la lettre chique

de traces mnésiques

la possibilité structure

un bouleversement

». Cette hypothèse admet de remaniements

au niveau des symptômes des inscriptions

suite temporelle

dans lequel s’explicite fiants comportant

comment

le signifiant

ment de l’un à l’autre

?

qui est temporellement et elle est une transd’une époque de la l’appareil

est un lieu où s’opère un certain nombre Les psychonévroses

au fait que « la traduction

de

tiennent

de certains maté-

riaux ne s’est pas effectuée ». « Le refus de (allem.

die Versagung der Über-

setzung) est ce qui s’appelle en clinique refoulement. d’une

» Or, une traduction

même langue

un signifiant

consiste

au sein

à substituer

qui est précisément

deux figures de style qu’emprunte L’appareil

un

à un autre, soit le processus de

la métaphore,

psychique

l’une des

domaines,

l’appartenance

et l’inclu-

en-

sion sont souvent étudiées ensemble sous les rubriques des « catégories » et de la « catégorenvoyer d’abord à l’identification,

en particu-

lier perceptive, comme dans la situation « (je

En méthodologie générale, synonyme d’appareillage, lorsque l’on crée, à des fins expérimentales, deux GÉNÉR.

2.

groupes de sujets comparables en tout point, sauf en ce qui concerne la

perçois que) ce stimulus en face de moi est un chat ». L’appartenance élément

morceau

entre

un

indépendante

de

spatiale entre les éléments.

L’appartenance perceptive

APPARIEMENT 2. n.m. (angl. Matching)

est une relation

et un ensemble,

toute relation

expérimentale.

partitive

est une relation

spatiale entre un élément ou un et le tout dont il fait partie,

par

exemple nez dans un visage.

PSYCHOL.

L’élément

tique

semble que dans la mesure où il est proche

Opération mentale hypothédans laquelle un sujet s’efforce

C’est un équivalent

fonctionnel,

de ce qui est parfois anglaises

en question

n’appartient

à l’en-

des autres, ce qui est le cas pour les collections

de faire correspondre deux représentations identiques ou semblables.

figurales.

en psy-

désigné par

de Pattern Mat-

ching ou de Matching.

L’appartenance

schématique

tification

élément

d’un

recognitive

est une iden-

par assimilation

à un schème perceptif

ou sen-

sori-moteur. J.-F. L. N.

THÉRAPEUTIQUE Apartment)

E. V. et J.-F. L. N.

APPARTOGRAMME

de quelques patients pour des durées limitées et nécessitant une présence importante, sinon continue, de personnels soignants ». L’arrêté

ministériel

du 14 mars 1986,

« relatif aux équipements contre

les maladies

ainsi la définition rapeutique,

mentales

donc comme

intermédiaire

» mise à la

et sa réinsertion

totale dans

la société. thérapeutiques

une alternative

prolongée,

faisant

l’équipement

consti-

à l’hospitalisation

généralement

ou

non, de la famille. L’attribution au niveau jours

et l’utilisation

du territoire

riches

de l’espace

familial

d’enseignements

fonctionnement

sont touquant

au

du groupe. M. G.

APPRÉHENSION

(CHAMP

D’)

(angl. Span of Apprehension)

Nombre

d’éléments

sition

qui peuvent

être

au cours d’une expo-

brève.

Ce nombre

varie de 5 à 7 éléments,

ou

chunks*. Il peut s’agir par exemple de lettres

d’un secteur psychiatrique

et

ou de chiffres, ou bien encore de mots.

assurant à la fois l’hébergement

et le suivi

thérapeutique.

C. B. EMPAN

J. P.

De tels appartements

sont gérés par des

ou individuels,

ils permettent

ou suivant un traitement

; collectifs

APPRENABILITÉ n.f. (angl. Learnability ou Language Learning)

au sujet sevré

de substitution*

de

Selon N. Chomsky,

capacité

l’homme

à élaborer

des structures

les grammaires,

comme un langage, déjà élaborés par Freud

reconquérir

comme tels.

des liens affectifs, sociaux (à travers le partage

gnitives,

des tâches quotidiennes

tuent

J.-P. H.

malade

de

où sont à reconnaître

structurés

membre,

tel que

partie

centres d’accueil de toxicomanes

linéa-

un

saisis et retenus

Les appartements tuent

le dessine

familiale

thé-

du malade mental entre sa sor-

tie de l’hôpital

Plan de l’habitation

», précise

d’un appartement

qui se caractérise

une « structure disposition

et service de lutte

lieu - cette autre scène, celle du langage les premiers

d’un

risation ». En principe, l’appartenance devrait

vise à la constitution

le rêve.

met donc en place ce

ments de processus inconscients

72

à d’autres

puis étendue

Petite « unité de soins, à visée de réinsertion sociale, mise à la disposition

ce bouleverse-

vie sexuelle sur une autre. Ainsi,

traduction

en psychophysique,

d’abord

En psychologie,

un élément

n.m.

originaire-

de ces traces mnésiques

des inscriptions

traductions.

fère A à B », etc.). Cette méthode,

APPARTEMENT (angl. Therapeutic

double : elle concerne le passage d’un point cription

exemple, « A plus grand que B » ou « je pré-

d’être

SCHÈME

terme, dans la suite

à l’autre de l’appareil

(par

psychique,

d’une batterie de signi-

Par une traduction

comparatifs

la

déjà une formalisa-

se réalise

des inscriptions

semble.

une série de jugements

les expressions

ment tombé en tant que refoulé. Mais

présentées au sujet pour qu’il puisse porter

comme un

n.f. (angl. Membership)

Propriété

chologie,

qui respecte

de l’appareil

tion de l’inscription

A, B, C, D, etc., consti-

APPARTENANCE

tués en paires AB, AC, AD, BC, etc., sont

dans la

du procès de la cure. Et Freud propose schéma

a

de son ordre pour

relations,

dans l’inscription

de

de temps en temps,

subi un bouleversement de nouvelles

psy-

superposition

couches dans laquelle, composé

d’items

possibles d’un

part de

mécanisme

R. L.

par

J.-F. L. N.

que notre

est né d’une

le matériel

de comparaison

?

52 à Fliess, Freud

« l’hypothèse

ensemble

variable

lique et cela au niveau des traces mnésiques en tant que signifiants

Méthode

d’échelles ordinales.

représente le moi officiel ». Comment

ou de

formation).

Toutes les combinaisons

utilisée

l’inconscient

perceptions,

GÉNÉR. 1.

(recherche d’emploi

paires.

deux systèmes bien séparés : cette absence de continuité

et professionnels

APPARIEMENT 1. n.m. (angl. Pairing)

son autonomie

et de restaurer

dans l’appartement)

le savoir-comment,

innée

de co-

qui constile knowle-

GRAND DICTIONNAIRE

dge-how, sous-jacent

généralement

à la performance

En fait, cette notion complexe renvoie à la conception

de l’esprit humain

telle qu’on la

trouve exprimée chez Chomsky. la notion

comparaison

Ce dernier

d’apprenabilité

par une

du développement

il, n’apprend

écrit-

pas à faire pousser ses bras ou

pubère.

GÉNÉR.

Dans

2.

Il se transforme

les sciences

sous la

Dans

la définition,

cité » renvoie

logique

Si la maturation

servables

est

le terme

du psychisme

la réalisation

dépend

du cadre conceptuel

du programme

génétique

est sous la dé-

adopté.

En première

des facteurs

se différencie

et se constitue

de milieu. l’organisme

peut considérer savoir-faire,

en un système

de l’adaptation

structure

et des fonctions

propres.

manipulation

L’esprit,

quant à lui, révèle également

complexité

extraordinaire

aussi bien dans

les structures

qui le composent

ses capacités

cognitives.

main

que dans

Le langage

en est un exemple.

Pour Chomsky,

on peut penser le langage humain, exactement

hu-

la faculté humaine

ou plus

du langage,

dans les termes d’un « organe mental » qui se développe à l’autre,

uniformément

d’un individu

certes sous l’effet de l’expérience.

Mais ce système transcende Le langage humain façon prédéterminée, son de propriétés pèce humaine.

en rai-

caractéristiques

de l’es-

d’apprenabilité

renvoie

à cette détermination

pement

du langage,

lorsqu’on

donc de

c’est-à-dire

La notion

du dévelop-

développement

l’observe

de l’enfant

d’un apprentissage.

Cette

rationaliste

position

de la manière

suivante

partie

de l’héritage

de l’espèce

de telle sorte que le jeune enfant quel est le système La conséquence s’exprime

de l’attention

et de la motivation.

les nombreuses

difficulté

cifiques à la situation qu’un

de construire universelle

une théorie de la grammaire c’est-à-

dire des langues que les hommes

peuvent

apprendre.

de la performance ou défavorables.

les mécanismes

G.

l’analyse de la procédure Il existe plusieurs critères

le critère

etc.),

utilisé.

sont le secteur

(apprentissage la nature

des apLes

d’activité

L’empreinte.

des activités

(apprentissage

psy-

par coeur, par

etc.), la nature des interactions par le tutorat,

(apprentissage

par

par le texte, etc.). une dichoto-

deux grandes classes

Elle résulte

étroitement

des conduites subordonnées

élémentaires aux stimulus

dans

à

au cours d’une brève pé-

riode de la vie dite « période sensible ». Elle se traduit

de façon spectaculaire

Oies ou des Canards par l’apparition

chez des

nouvellement

d’une conduite

à suivre un stimulus

mobile,

éclos

consistant

qu’il

s’agisse

d’un objet ou de l’expé-

Ces premières

expériences

ont un effet différé sur les déclencheurs comportement

Le conditionnement tionnement

pavlovien.

pavlovien

en présentations deux stimulus,

typique

répétées dont

Le condiconsiste

d’un couple

spécifique,

nombre

d’une réaction

dite « réaction

« stimulus

carac-

inconditionnelle

stimulus

est dit « stimu-

SC », le second

inconditionnel

variable

un

le premier

la même réaction

le second, ou une réaction conditionnelle

des sujets humains,

est dit

SI ». Après

de couplages,

déclenche

« réaction

pas de

alors que l’autre est un

régulier

lus conditionnel

de

l’un est initialement

neutre en ce sens qu’il ne provoque réaction

du

sexuel ultérieur.

similaire,

on peut utiliser

comme SC, présenté

que dite

RC ». Ainsi, avec un son

une seconde avant le

SI constitué par un jet d’air au coin de l’oeil. Celui-ci

déclenche

une réaction

de façon automatique

de fermeture

dizaines

veau concerne

pa-

de l’exposition

de l’activité

ni-

concernées

(dit aussi instrumental)

(c’est le réflexe palpébral).

Le premier

des

cas, le conditionne-

reliées à deux grands niveaux d’intégration psychologique.

» du système

et le conditionnement

certains stimulus

stimulus

sensori-moteur,

y a seulement

expérimentales

RI ». Le premier

adoptée, etc.

classifications

selon

usuels

des erreurs,

et du compor-

le second.

téristique

de la nature

mie qui fait apparaître

processus ou le résultat du processus. Il est

du nombre

modification

cas, et modification

sont l’empreinte

ponse, l’analyse

Dans ce qui suit, on adopte

le

Dif-

de

« entrées » et des « sorties » dans le second).

déclencheur

l’action,

environnement.

respon-

constatées.

d’une

des « entrées

de bonnes réponses ou la latence de la ré-

avec l’environnement

avec son

Elle per-

reliés à la performance

n.m. (angl. Learning)

Modification de la capacité individu à réaliser une activité

les fac-

et la nature

du psychisme

imitation,

GÉNÉR. 1.

les

et celles

afin d’identifier

APPRENTISSAGE

désigne

confronte

sables des modifications

chologiques

le terme

de test n’est pas

changement relativement

(on peut dire qu’il

d’un congénère,

teurs favorables

verbal,

Selon le contexte,

Il en

peut ne pas se

de l’apprentissage

concerné

des interactions

sont spé-

à la mise en jeu des nouvelles

prentissages

GRAMMAIRE

sous l’effet

dans le

qui

susceptibles

des stimulus

rimentateur. L’étude

d’un

un comportement

dans le premier

de

le schéma. Ils se mani-

antécédents

ment opérant en

fait intervenir

soit sous forme

des stimulus

chez le

d’interprétation

vlovien dans le premier

polémiques

sont utilisés, comme l’évolution

de Chomsky

peuvent compliquer

Les situations

De ce

d’apprentissage.

si la situation

férents indicateurs

des langues naturelles,

d’un

dont

Une deuxième

réel progrès

des changements

M.-D.

est

comme

est que les acquisitions

activités

fixe, soit sous forme

la contribu-

et de l’acquis

de l’enfant.

humaine connaît

car le second

nombreuses festent

et chez

et réguliers

ne peut

aux modifications

témoignent développement

chez l’Animal

déclencher

les fluctuations

de performance,

de l’environnement

permet

facteurs,

la fatigue,

met d’inférer

telle conception

dans la tentative

ne

difficulté

la maturation,

qui font

de règles à élaborer.

d’une

Les modifica-

de cette étude est que la performance

de l’environnement

fondamentales

à la

premier,

modification

comme

des propriétés

au milieu

du niveau

sous le

mais les résultats sont beaucoup

Une première

mentalement

par

Ils ont été étudiés

tion

modifications

sont caractérisées

sont très diverses,

tion de l’apprentissage

et règlent l’éla-

élémentaires

des stimulus

tement

d’un langage est représentée

2. ces grammaires

d’attitudes...

potentialités.

»;

contrôle

observée dans une situa-

connaissance

une « grammaire

Les apprentissages

plus caractéristiques

L’apprentissage

sur la part de l’inné

par l’individu

de

d’évaluer

Celles-ci

le processus d’interprétation

s’agit de savoirs,

de plusieurs

symbo-

des réponses.

de la performance

la résultante

les représentations

l’analyse

que si la situation

appropriée.

sans envisa-

liques mises en jeu par l’individu.

simultanée

favorable

: 1. la

ger par surcroît

être étudié qu’au travers des modifications

manifester pourrait

inob-

de l’apprentissage

leur manifestation.

résulte

de Chomsky

sur le langage et son apprenabilité se résumer

qui,

à l’adulte,

donne l’illusion

sont apparentes

des conduites

l’Homme,

de symboles.

constitutives

compte

boration

de

Au second niveau, on ne peut

on

biologique

fait il est malaisé

l’expérience.

se développe

tions

rendre

conduites

de la connaissance

approximation,

Les activités considérées

chacun ayant une

ces stimulus.

de la situation

DE

et théorique

d’automatismes,

d’organes en interaction,

une

qu’il

à partir

déterminent

« capa-

dont

déterminée,

Ainsi, de façon prédéterminée,

des ou

à des caractéristiques

génétiquement

partielle

de l’édu-

PSYCHOLOGIQUES CARACTÉRISTIQUES L’APPRENTISSAGE

de son héritage bio-

et du milieu.

prévisibles

cation, modalité d’acquisition connaissances, des compétences des aptitudes.

double détermination

pendance

présents dans l’environnement,

de l’esprit

avec celui du corps. Le corps humain, à devenir

que la modification

consiste en un progrès.

linguistique.

introduit

entendu

DE LA PSYCHOLOGIE

de couplages,

déclencher

la fermeture

faut souligner

de la paupière Après plusieurs

le son seul suffit

à

de la paupière.

Il

que les présentations

des SC 73

GRAND DICTIONNAIRE

DE LA PSYCHOLOGIE

et SI sont programmées du comportement

indépendamment

du sujet.

Le conditionnement conditionnement d’un stimulus

parfois

opérant. opérant,

particulière

et survient

toujours

donc

du stimulus instrumentale

moyen d’obtenir

tation

de la probabilité

diminution premier

le des

instrumentale

entraîne

si ce dernier

constitue

La répétition

entre réponse consécutif

réponse

cutif

celui-ci.

et

une augmen-

d’apparition

de la

est agréable,

et une

s’il est désagréable.

Dans le

cas, on dit que le stimulus

est un renforçateur

aux stimulus des habitudes,

comme d’un

Le contrôle ment

des stimulus

intempestive

de la réponse,

par le stimulus

consécutif,

que sur sa valeur affective l’apprentissage,

conduite

un

de l’environnement rentes.

réponses,

en outre

antérieurs

ou concomitants

C’est

automobile,

à

varient

le cas dans la

où l’effet d’une même

commande

comme accélérer ou actionner

la manette

de l’éclairage

antérieur

du véhicule.

à discriminer lesquelles

dépend

une même

effets différents.

de l’état

L’individu

les différentes

parvient

situations

action

dans

entraîne

Les indices utilisables

des pour

cela sont dits stimulus discriminatifs. Les situations

physiques

de nombreuses

font

relations

intervenir

de dépendance

entre des actions et leur(s) conséquence(s), par exemple

lancer

un vase. D’autres

une boule ou heurter

relations

de dépendance

sont arrangées par l’environnement qui renforce

d’autres.

chologie

animale,

positifs

et en

Dans les études de psyon a construit

spécialement

comme

social,

certains comportements

pénalise

le Pigeon

des dis-

adaptés à des espèces ou le Rat, les boîtes de

Skinner. Ces dispositifs

permettent

de mo-

difier systématiquement

certaines

caracté-

ristiques

: les renforçateurs,

du programme

par exemple

; des boulettes

de nourriture

sont délivrées de façon intermittente plusieurs

appuis

au lieu d’être

après

délivrées

situations

constituent

trois

tales caractéristiques rimentateur

74

ayant également

une validité

pouvant

donc constituer

Les théories

de façon d’un au-

de la seconde

(on parle alors d’inattention).

trois premiers

facteurs

de l’apprentis-

facteurs

mentionnés

d’associations.

La plupart

(J.B. Watson),

est la conti-

Skinner).

guïté, c’est-à-dire

la simultanéité

faible

délai

de succession

ou un

entre le SC et

le SI dans le conditionnement

pavlovien,

entre la réponse instrumentale

et sa consé-

S-R) dont l’existence

est la répétition

fondamental

entre deux stimulus

L’effet

de celui-ci

comportant

du couplage

et le stimulus

ou entre

conséquent.

est mis en évidence

facteur tionnel

par

de courbes d’apprentissage

en abscisses le nombre

d’essais

ou le temps écoulé et en ordonnées dicateur

de la performance.

un in-

Le troisième

comme

variables

renforçateur,

étant parfois

ont permis

ces deux

regroupées

qui viennent

(E.L. Thorndike, Quelques

de ces dernières

sous le

décennies

d’autres

auteurs

B.F.

ont envisagé

stimulus-stimulus

(asso-

tentes » ou « expectations

» des sujets (E.C.

Tolman).

Les apprentissages

complexes

par des représentations

Dans

les situations

conduite

médiatisés

symboliques

envisagées

facteurs

ici,

la

peut être affectée par des stimulus

qui ont cessé d’être perceptivement sents depuis

un temps

Par surcroît,

parfois

les stimulus

c’était

fort

interviennent physiques, Ces

avec d’autres

en faveur

de l’idée

cas, notre

et psychique

représentations

que

qu’on leur attribue.

deux faits constituent

motrice

long.

le cas précédemment,

par la signification arguments

pré-

que, dans

activité

sensori-

est réglée

mentales

des

par des

qui s’intercalent

et peut-être

même

entre les « entrées » sensorielles et les « sor-

selon certains auteurs se substituer,

à ceux

ties » verbales ou motrices

mentionnés

s’ajouter,

C.L. Hull,

comme des « at-

de nombreux

d’identifier

par l’effet des

S-S), interprétées

comme

terme de renforcement. Les recherches

défini

(R. Guth-

moins par leurs caractéristiques

est l’intensité du stimulus incondiou la grandeur de la récompense

utilisée

de la répétition

de la contiguïté

des associations ciations

stimulus-ré-

opérant.

Le deuxième une réponse

ci-des-

de ces théories

ont envisagé des associations

réponses

Le premier

des

sus avait un rôle causal dans la création

sont connus

depuis longtemps.

et

que l’un ou l’autre

rie), du renforcement

cruciaux

prédictive au SC.

béhavioristes

sage ont considéré

ci-dessus.

Le plus important

est la validité prédictive des stimulus à l’évolution

possible de la situation

vidu. En première

quant (on dit

aussi valeur informationnelle). Un exemple très simple peut être présenté en se référant au conditionnement

pavlovien.

que dans une condition

le

SC soit présenté 100 fois, le SI 100 fois également, et que le SC soit toujours couplé typique.

Imaginons

condition,

expérimentale

maintenant

une autre

dans laquelle il y a 100 SC, 200

SI, et où le SC est toujours

présenté

plé avec le SI. Il y a 100 couplages comme

dans la première

couSC-SI

condition,

cette fois le SI peut survenir

mais

aussi en dehors

de ces couplages, sans être « signalé » par le

une conception

entités.

lorsque la relation

SC-SI, puisqu’il

identique

mulus

Le même type

que le SC est un excellent

prédicteur

est symbolique

entre les entités « repré-

arbitraire,

comme

toutefois

des raisons

représentation abstrait

dans le langage. de considérer

que le langage et qu’elle

nécessairement sentations

d’un

consciente. individu

à partir

plus

n’est pas

Les repré-

doivent

être re-

ses paroles, ce qui

nécessite de nombreuses

précautions

mé-

afin de s’assurer que toutes

les hypothèses sont testables.

est

Non seulement

du SI

On a

de divers indicateurs

en particulier

thodologiques

» est que la

peut avoir un support

de

dans les deux cas, mais au fait

d’autres

sentées » et les entités « représentantes

cas que dans le second.

au nombre

des en-

des substituts

La représentation

expérimen-

Cette différence

fait intervenir

tités qui constituent

dans le premier

de certains sti-

de situations,

présente.

Toute représentation

taurer un conditionnement

du couple

ou une conceptualisation

soit de la situation

ci-dessus

répétitions

on peut

comme étant

soit d’une classe particulière

indirects,

n’est bien sûr pas imputable

approximation,

Imaginons

expérimentale

avec le SI. C’est la condition

de chaque indi-

entendre ici la représentation

plus facile d’ins-

un comportement

par rapport

ponse (associations

des apprentissages

contextuels

des indices utiles

et la « force » dépendraient Les facteurs

d’un sujet sous le contrôle environnementaux.

de stimulus

tats clairs : il est beaucoup

à l’expé-

du SC. Ces résultats

par la présence

supplémentaires

sur le comporte-

alors parfois

est fonction

simples sont parfois rendus très complexes

constituées

permettant

de placer

prédictive

donne des résul-

décrites

procédures

la validité

Il

SC. Ce type d’expériences

après chaque appui. Les trois

de

ou lors de

par la substitution

la construction

des stimulus

d’une conduite

la situation.

conduite

l’effet des

de la réponse, lorsque les consé-

quences possibles selon

d’abord

il a été noté précédem-

Elle dépend

l’émission

tout

qui constituent

conditionnelle

ou d’un

quence dans le conditionnement

de deux façons diffé-

comme

contextuels

la

des stimulus

Elle est déterminée

par les stimulus ment.

opérant,

est sous le contrôle

la réponse

automobile.

mier au cours de l’exécution

Plusieurs

plutôt

constitue

le conditionnement

de

élémentaires

feedback. Dans

par le fait que la probabilité

tomatisme à l’action projetée lorsque surviennent des stimulus spécifiques du pre-

et

ou son effet sur

on dit qu’il

corroborée

consé-

entend insister sur l’information

apportée

son

s’ajuste

trajet

prédicest

lors de l’exécution

même

cas, et un mauvais

teur dans le second. Cette explication

de formation

de la conduite

se manifeste

dans le premier

par

de la situation.

des cas bien connus

dans le second cas un punisseur de celle-ci. Lorsqu’on

afin qu’elle

successifs

l’apprentissage

est dite « réponse

» parce qu’elle

intentionnelle

délibérément

même scénario pour la toilette,

la présentation

consécutif

être obtenu

qui contrôle

quotidienne

après celle-ci.

qui détermine

un individu

s’agit

par le sujet,

final peut, selon des modalités

bien différentes,

activité

de la réalisa-

tion d’une action

stimulus

le

la présentation

est dépendante

couplages

Dans

ayant une valeur agréable ou

désagréable

L’action

de résultat

les apprentissages

plexes font intervenir mais ils aboutissent

com-

des représentations aussi à des modifica-

GRAND DICTIONNAIRE

tions stables de certaines stockées

en mémoire d’inégale

importance

concernées.

certaines

connaissances

mentales

que d’autres

de nouvelles

selon

En effet,

en ce sens qu’elles permettant

les représentations

Par exemple,

on peut avancer que les connaissances sumées sous les notions salité ou de sériation à la foudre

premières

peuvent

structurantes,

sub-

de nombre, de cau-

sont plus fondamen-

tales que les connaissances comètes,

de

et d’acquérir

connaissances.

relatives

aux

être dites connaissances connaissances

structurées.

sances en fonction turant-structuré constant, tantôt

de la dichotomie car, loin d’avoir

la plupart

un statut

tantôt

tanées de leur utilisation, comme

contenus

comme

cas par exemple qui intervient rience,

de connaissance manipulé.

constamment

mais

per-

et de manipuler

de la notion

servant

qu’elles

un instrument

un contenu

trument

d’autrui.

l’environnement,

Tel est le

principalement

par l’enseignement.

qui est parfois

elle-même

et remaniée.

de techniques

appropriées

en évidence,

comme

connaissances

élémentaires

constituant

en l’absence

pour les mettre

l’assemblage

des schémas ou des scripts, et des différentes

Ce qu’il

que l’activité

catégories

faut souligner

de l’individu

ici, c’est

ne se borne

par à mémoriser l’information communiquée ; elle comporte tion,

d’activités

d’abstraction,

de différencia-

Différents

été proposés

pour expliquer

connaissance

de plusieurs

connaissance

permet

d’ordre

modèles

sont

ont

comment

la

exemplaires

de construire

supérieur

ou comment

tion aboutit à la constitution

une

relative à la la répétid’informa-

d’un schéma.

concernent

des propriétés

Elles

ou relations

ou groupe

sensorielle,

qui spé-

de l’entrée

et qui sont donc de ce fait abs-

plus souvent structurantes que d’autres. On remplace ainsi une dichotomie par un

traites, comme le cardinal d’une collection, le repérage temporel en années, le lien de

gradient.

parenté, l’inclusion

Cette différence

des connaissances conception

a une incidence

des apprentissages.

cadre d’une conception considère mécanismes

Dans

le on

que les connais-

sont acquises par des

radicalement

distincts

des autres connaissances (N.

sur la

dichotomique,

généralement

sances structurantes

innées

de conception

Chomsky,

cadre de la conception est amené à considérer

de ceux

(J. Piaget) ou sont J. Fodor).

Dans le

d’un gradient,

on

que certains méca-

de classe, la transitivité,

la mesure d’une longueur.

Leur acquisition

met en jeu principalement

l’apprentissage

par l’enseignement

(familial

nel) et l’apprentissage intervenir

des durées beaucoup

gues que les acquisitions activité

de l’apprenant

difficiles

à identifier.

Différents

notamment

dans les domaines

des premières

curseurs

visagera des connaissances notionnelles,

factuelles

les secondes étant plus struc-

turantes que les premières, voir-faire,

puis

ainsi que des sa-

ou connaissances

Les connaissances

procédurales.

de la nouvelle

en relation domaine, tionnels

de la notion

mentales permettant

aux objets

et entités

univers,

pour introduire

de généralité,

différents

les plus rapides

selon qu’elles se réfèrent à un

grès.

Ainsi,

d’un

ou à la classe (le type).

acquisition

celui qui entraîne un obstacle

classe (une occurrence

intervient

constamment,

Leur soit

ou

est délicat, car les progrès

peut devenir

ultérieure-

pour de nouveaux

une pratique

m × n comme

m réitérée

de l’insertion

initialement

usuelle consiste à présenter tion

toutes

de lui donner un sens.

une notion

ment

d’une

rela-

que le choix du précurseur

degrés

exemplaire type)

de la notion,

du

dans des activités pratiques

On a souligné

mier ». Elles comportent

concepts

à travers

relatives

pre-

des mises

ou procéduraux

toutes les assertions

d’assiette » ou « treize est un nombre

notion,

d’invariants

concernent

le client n’a pas

des mathé-

de l’abstraction

Elles

comme « dans un fast-food

travaux,

servant de pré-

avec les autres

les occurrences

sont

à l’informatique, de la référence à

plus anciennes

factuelles. de notre

plus im-

et mécanismes

des notions

à celui des secondes. On en-

et une

Les facteurs

sans affirmer

est identique

factuelles

portante.

connaissances

que l’apprentissage

Elle fait plus lon-

beaucoup

matiques et de l’initiation ont souligné l’importance

toutefois

est d’obtenir dividende

l’addition

d’élèves,

de nombreuses

divi-

que l’effet de la division

un résultat

plus petit

que le

(ce qui est vrai seulement

un diviseur

> 1). Ils en infèrent

dans les problèmes à calculer

avec

à tort que,

comme celui consistant

le prix

de 0,4 kg d’un

produit

valant m francs le kilo, il faut utiliser division

puisque

inférieur

à m.

le résultat

Les connaissances concernent

anticipé

les suites d’actions

tions mentales un objectif

une est

sur les procédures.

défini

Elles

ou d’opéra-

qui permettent

de réaliser

dans une classe de situa-

un triangle photo,

équilatéral,

calculer

différencient interne

pro-

utiliser

de la classe de si-

où elles peuvent être utilisées avec

succès. Ces connaissances

possèdent usuel-

lement

hiérarchique,

une organisation

procédure

étant décomposée

d’ordre

inférieur

constituées

ment linéaire

plus ou moins

que l’apprenant

peut

identifiée

du pattern

à partir

enchaîne-

rigide.

Cette

en relation

catégories de sous-buts identifier.

Elle est

des erreurs et

des temps de réaction

observés

dans des exercices diversifiés. se manifeste

ici simultané-

ment par des modifications l’organisation

interne

par son extension de situations.

successives de

de la procédure

à un nombre

L’apprentissage

réalisable exclusivement

croissant est parfois

souvent

par une combinaison

viennent

l’enseignement

l’action.

où inter-

(voire

le texte) et

Dans le second cas, l’apprenant

invité à « appliquer

» les instructions

observance

des instructions

déjà complexe, ments

montre

aux termes

fois plusieurs

est une affaire les élé-

qui correspondent

mentionnés

tions. Par surcroît,

mais

que la simple

car il faut identifier

de la situation

dans les instruc-

un même élément a par-

significations

ou fonctions

[cf. le signe + dans l’expression

+ 4 + (-2)].

Les choses sont encore plus complexes faut adapter situations

est

ou les

règles qui lui ont été communiquées, l’analyse de l’activité

et

par l’action et plus

la procédure

s’il

enseignée à des

inédites.

Dans les domaines

conceptuels

structurés

la multiplica-

tiques,

les connaissances

permet

d’un

est généralement

avec les différentes

du pattern

en unités

comme les règles locales,

au lieu d’être organisation

la

en plusieurs

et celles-ci

tement

du nombre

Elles se

par leur mode d’organisation

et par l’extension

tuations

un appareil

une proportion.

pédagogique

n fois. Cette pratique

à des interpréta-

Ainsi, beaucoup

réalisé

L’apprentissage

ou institution-

par l’action.

nismes peuvent intervenir à la fois pour les connaissances structurantes et pour les structurées,

tions restrictives.

sous-procédures notionnelles.

d’attributs

connaissances

il peut conduire

tions plus ou moins large, comme dessiner

de mise en relation,

de généralisation.

d’une catégorie

perçue ou également

cifique

que certaines

des

en faisceaux

sance est variable, moins

diversifié,

d’autres

pas à un attribut

pas

car, s’il n’est pas suffisamment

Cependant,

ne correspondent

demeure

important

lées par l’apprenant.

peu ou pas manifestes

n’est plus un entier. Le

choix des exemples présentés est également

sions, considèrent

sont générale-

5 × 3, ou même 5,5 × 3,

d’itérations

formu-

en soit, et même si le statut d’une connaisil n’en

nombre

propositions

aspects de ces acquisitions

un sens à des

mais non à 5 × 3,5 ou à 5,4 × 3,5, puisque le

cite par les nouvelles

Les connaissances

Quoi qu’il

exercices comme

après avoir

tion de certaines configurations

expé-

l’appren-

aisément à l’élève de donner

tions sont souvent attestées de façon expli-

comme notre

avec

Ces acquisi-

de causalité, ins-

par

par le texte et

catégorie elle-même,

à structurer

remise en question

ou

définis

des interactions

tissage par l’observation, l’image,

de

Elles relèvent de plu-

à la nature

une large part

momen-

selon

de réorganiser

d’autres

sont

structurées.

Leur statut dépend des modalités sont utilisées

struc-

des connaissances

structurantes,

mettant

rapport

utilisées.

classer les connais-

de chaque

soit par la communication

l’organisation

On ne peut toutefois

propre

sieurs sortes d’apprentissages,

ment

ou à Jules César. Les

les secondes,

individu, l’expérience

sont plus fonda-

des instruments

structurer

à

Ces modifications

les connaissances

constituent

au cours de l’expérience

et assimilables

des connaissances. apparaissent

représentations

DE LA PSYCHOLOGIE

comme

dures sont étroitement connaissances

les mathémasur les procé-

imbriquées

notionnelles

très for-

avec les

: les premières 75

GRAND DICTIONNAIRE

facilitent

DE LA PSYCHOLOGIE

l’appropriation

secondes

donnent

premières

des secondes, les

une justification

et permettent

très exactement

de discriminer

les circonstances

sont pertinentes.

aux

Les secondes permettent

cognitif.

notamment

l’accessibilité

la probabilité

et se manifestent

tion

des procédures,

que l’utilisa-

de rappel ou par la rapidité

puisse avoir

ment. Ces variations

notamment

d’une même procédure

des résultats différents

(par exemple que le

résultat de la division

soit tantôt plus petit,

tantôt plus grand que le dividende) des procédures utilisées

différentes

pour atteindre

ou que

puissent

être

un même objectif

(par exemple que retrancher

4 soit équiva-

procéduralisées.

des connaissances

dures est constituée celui

(ce terme est préférable

d’autres

et qui, de ce fait,

Il s’agit de savoir-faire

peut aisément est difficile

mettre

ou impossible

que l’on

de les décrire sous de les commu-

Il en existe de nombreux

familiers

dans le domaine

comme

garder

son équilibre

des compétences

ment répandues tives. Certains ploient

individus

étant incapables

ont par-

par des théoriciens dans la liaison et à des béha-

cogni-

par exemple em-

d’en expliciter

ont une aisance

tout en les règles,

exceptionnelle

Indé-

rationnelles dans notre sosont supposées contribuer

au développement Ainsi, Vygotski propriation modifier

accordée

cognitif

des individus.

par l’enfant

: la connaissance

et, par conséquent,

acquises devient

acquiert

dans

réfléchie

statut d’outil

cognitif.

nautés

des concepts est par une formule

des situations

C’est pour cette raison que

de telles informations

peuvent rester long-

temps associées aux contextes dans lesquels elles ont été introduites.

L’apprentissage

lisation

et de recontextualisation.

Les connaissances constituer

rationnelles

d’être constituées d’un travail humaines

mathématiciens, siciens,

ont la paren systèmes,

collectif

de commu-

spécialisées

(celles

des biologistes,

des historiens,

des

des phy-

ces derniers. nombreux

Cela a été montré

domaines histoire,

des individus spontanées,

aux interventions sont fondées

et de valida-

très résistantes

sur l’expérience

personnelle

un caractère

L’apprentissage pensé en termes

en ces domaines

est ainsi

de changement

cognitif

puisqu’il impose des modifications importantes quant à la manière d’appréhender Les conditions

permettant

cognitive

conduit

la prise de conscience,

décalage entre le savoir-faire

il en résulte de nombreuses

l’autocontrôle

des activités

acquis une grande domaine,

connaissance

soit au contraire

chez les enfants.

Il résulte souvent dans le premier automatisation ment

d’explicitation

ou relations

adjonctions

aux éléments

Une conception

est inadéquate.

d’avoir

loppemental

voir les modalités connaissances. veloppement

ne se réduit de nouveaux

cumulative

Certains

des

pour

progrès

étudier

formation

les

que pour concede telles

Par exemple, l’étude du dédes compétences

des opérateurs

concernant

additifs

montre

très lente entre trois ans et

en petites

d’utiliser

quantités,

des objets les enfants

de 4 à 5 ans sont capables de deviner quantité

ce

de vue déve-

de transmission

douze ans. À condition familiers

Des

nécessaires,

un point

aussi bien

une évolution

mention-

déjà mémorisés.

seulement

qui impose

l’utilisation

les connaissances

pas à de simples

progrès

et

aux actions réussies.

nées ci-dessus, l’apprentissage

années sont généralement

processus d’apprentissage

cas,

d’abstraction

des propriétés

toutes

éléments

initiale-

et, dans le second

d’une absence provisoire

Pour

cas d’une

de composantes

conscientes

communes

dans un

du point de vue de leur apprentissage.

une

cachée si on exécute une trans(par exemple, j’ai trois bonbons

les théories

dus. La perspective clinique

au savoir

psychosociale,

on abandonne

rarement

une connaissance

non satisfaisante

sans contrepartie).

le progrès

souvent

prend

la forme

Mais

si cette même

opération

porte

sur des

transformations

(par exemple, l’après-midi

d’une

Jacques a perdu 6 billes, en fin de journée il

le point de vue

de coopération, suscitent

de travail

L’approche : les situations

en favorisant

des conflits

spécifiques

de vue, la né-

culturelles

est reconnue, bien

les caractéristiques

Des phénomènes,

interactionnelle,

dence dans le champ de la communication semblent jouer un rôle déterminant. A. W.-B.

rieures,

la différenciation

d’une

il passé le matin ?). La connaissance des sys-

Les facteurs

tèmes de notation

Les facteurs les plus importants

tion de nouveaux structure

éléments dans une même

de connaissances,

deux structures superordonnée. plus évidents

l’intégra-

l’intégration

de

sous une même troisième Si les changements sont qualitatifs,

les

il en existe

d’écriture lement

qu’il a 14 billes de plus ; que s’est-

des nombres) des modifications

des individus. jours

(par exemple, le système

Celles-ci

immédiatement

entraîne

généra-

des conduites ne sont pas tou-

la

mis en évi-

s’aperçoit

duales,

cru-

tels que l’empathie,

anté-

en deux notions

en

de vue de l’apprentissage.

des connaissances

notion

et sociales

sans qu’on

restructuration comme

sup-

à l’apprentissage.

Quels que soient les points cessité de médiations

les échanges,

socio-cognitifs

posés être bénéfiques

synchronie

et du rap-

des individus.

sur les modalités

12 ans, trois

échouent

rejoint

de son côté, attire l’attention

s’agit le plus souvent

des enfants

des indivi-

interpersonnelles

ciales du point

quarts

ainsi que

pour mettre en avant l’importance

des relations port

la

historico-culturelle

héritée de Vygotski

ferme, combien

car

cognitives,

de la connaissance

connaisse

de substitution,

empirique),

maîtrise des systèmes sémiotiques

dans ma main, j’en ajoute deux et je la re?). À

réflé-

chissante (sur laquelle Piaget a mis l’accent

consistent au contraire en l’élimination de propositions ou de règles erronées (il

en ai-je maintenant

à valoriser

l’abstraction

à l’abstraction

soit chez ceux qui ont

de

sont encore mal connues.

en l’opposant

conséquences

d’évidence,

sont le plus souvent implicites.

etc. Tous ces aspects étant très imbriqués,

spécifiques,

», selon les puisqu’elles

La perspective

d’expression

»,

didactiques

ensembles

de rela-

etc.) : les conceptions

auteurs) sont généralement

et qu’elles

dans de physiques,

« misconceptions

tels changements

de concepts,

(sciences

de

(« naïves », « naturelles

etc.). Ces systèmes sont caractérisés par des organisés

peuvent

des obstacles à l’acquisition

les situations.

des économistes,

non rationnelles

tion, de modes de traitements

se manifeste

des

où l’usage de telle définition

pour résoudre les équations algébriques mais ne peuvent décrire leur stratégie. Ce citation

la définition

concepts en jeu, ni sur les caractéristiques

qui leur donne

tions, de formes

et son expli-

de nota-

ni sur les caractéristiques

biologie,

avait pour effet de

les connaissances

l’action

aux

a avancé l’idée que leur ap-

Les connaissances

moins large-

le subjonctif

rationnelles.

connaissances ciété, celles-ci

résultats

aux systèmes

procède alors de processus de décontextua-

de la valeur

alors qu’ils

n’informe

est appropriée.

pendamment

ticularité

afférentes

entre les signifi-

physique

C. G.

à bicyclette

dans les habiletés

parfaitement

d’autres

exemples

sensori-moteur,

ou faire un noeud de cravate, concernent

est

en oeuvre alors qu’il

forme de règles permettant niquer.

sou-

dans le même sens mais qui a

acceptions

ambigu).

procédurales,

des relations

d’une grandeur

invoqués

Les connaissances à

cations

avec

avec des chiffres).

de ce recouvre-

Une

des procé-

au comptage

Par exemple,

(par exemple J.R. Anderson),

mais les éléments

passage du comptage

les doigts

particulières

en soi délicate.

réponses comme chez les théoriciens

par des connaissances

de connaissances

vent utilisé

cognitivistes

(par exemple,

tion et les caractéristiques

avec le concept de

« force » d’une liaison

des difficultés

d’indice

quantitatives

fois été conceptualisées

par

vioristes.

Les connaissances

procéduralisées

d’une autre servant

peut entraîner

La maîtrise

une informa-

ne sont pas réduits à des stimulus

lent à ajouter - 4).

sous-classe

concernent

des informations

de recouvrer

à partir

un

du fonction-

Ces derniers

stockées en mémoire

appa-

et jouent

rôle dans l’efficience

rentes enregistrées au cours de l’utilisation tion

76

grand

qui sont quantitatifs

nement

où elles

également de lever les contradictions

d’autres

des apprentissages

non pas l’environnement, apprentissages nant,

puisque

connaissances

élémentaires,

l’usage d’un système de notation

nouveau

qu’il

active,

antérieures

concernent

comme dans les

et plus particulièrement

positives

complexes

mais l’apprecelles des disponibles

ainsi que les activités

cogni-

GRAND DICTIONNAIRE

tives de traitement déploie.

de l’information

Les connaissances

dans la construction momentanée donner

et dans la recherche

de

à ses éléments,

Les activités

qui conduisent présentation

momentanée

déterminent

de la re-

de la situation,

de façon très stricte ce qui sera

L’intervention

de ces facteurs

d’une expression

L’effet

du feedback

est

trinsèque,

c’est-à-dire

l’utilisation

supplémentaires informations

apprenant

des analogies,

les

et de les

peuvent

des oppositions,

la déduction

possibles.

Elles peuvent

antéprendre

dispositif,

mémorisées

par l’apprenant,

tions de l’auteur

préalablement

et de

cibles

les élabora-

Si on compare

tions d’apprentissage tuations

d’apprentissage

à

des situa-

intentionnel

et des si-

incident

(voir

après, à propos de la motivation),

ci-

l’effet des

élaborations de l’auteur est limité au second cas. Cependant, les élaborations de l’auteur s’avèrent efficaces lorsque le texte concerne des procédures

(par exemple relatives

de gestion de fichiers)

de l’apprentissage

consiste en l’utilisation

Un bon procédé les élaborations

pour susciter

et orienter

thématique

Advance Organizers),

préliminaires d’un texte (angl.

comme

les résumés,

titres et sous-titres, ont une grande utilité, de même que toutes marques linguistiques permettant formations

d’attirer

l’attention

sur les in-

importantes.

L’apprentissage

prentissage

le texte est lu en vue de son utili-

lorsqu’il

Dans l’ap-

des apprentissages

entre la motivation

et l’apqu’on ne

Cependant,

accessible à un rappel

dans de nombreuses

tions étudiées,

situa-

moins

elle n’est ni une condition

continuer

automatique)

intentionnel

entre

apprentissage

et apprentissage

des façons d’étudier

incident.

ce facteur

consiste

assigner aux sujets des objectifs Une expérience

classique

mémoriser

à

différents.

consiste

senter un même matériel

Une

verbal

à pré-

avec des

selon les sujets, comme

les mots présentés, sur les graphismes

ter des jugements

porter

des

utilisés, por-

sur la catégorie

tuelle des mots. En soumettant

concep-

tous les su-

conduite.

pas être confondu

résultats comparables à ceux du deuxième.

ont des

et très supérieurs Ainsi, ce qui est

d’apprendre,

mais les activités

de traite-

jets sans intention moins

répandue,

que, quel

la motivation,

que soit le degré de

celle-ci

est inopérante

si le

les diverses

inconscient

la tâche nécessite une longue procédure que l’indication

et

sur la réussite survient seu-

donner

indispensables

pour analyser et

un sens aux informations

censées être passées inaper-

résultats

sont beaucoup

affectent

l’exploration à certains

d’un attribut

à négliger les facteurs motivationnels,

riation

tante qui s’en dégage est que la motivation

que des patients

incite

aucun

les messages d’erreur

ne spécifient

pas la

nature de celle-ci (par exemple, en algèbre,

l’apprenant

jeu les stratégies

à mettre d’étude

lui-même

en

et les opérations

ou l’ajuste-

d’un

la localisation

la fréquence

certaines activités,

d’oc-

ou le degré de cova-

assimilées automatiquement. souvenir

dispositif.

l’idée que cer-

deux attributs

démuni

lorsque

visuelle

comme

currence

à mieux

son action

conduites,

signaux

taines informations

lement à la fin de celle-ci. Il se trouve aussi pour rectifier

que des

certaines

auteurs défendent

entre

Les

non détectées consciemment

néanmoins

comme

des

plus controversés

le test consiste à montrer

tées. Ce qui précède ne doit pas conduire leur rôle. L’idée impor-

explicite

de leur présentation.

d’un élément,

mais

d’un apprentissage

lorsque le test de l’acquisition

spatiale

analyser

présen-

pas de

informations

Plusieurs

prérequis

Il n’existe

par un rappel

qui,

des

effectuées

est constitué

réalisation

sont

à leur insu

tentatives

pour cela en laboratoire.

très

de sujets

ne peut être réalisé

ment

considérée,

à une opinion

le conditionnement

humains

sujet ne dispose pas des outils conceptuels dans la tâche

sont néan-

des informations

utilisées. Contrairement

cation d’une réussite ou d’un échec dans la

lorsque

d’apprendre

très conscients

montrent

de nombreuses

in-

cident car, dans les études réalisées, les su-

çues au moment

ici, c’est non pas l’intention

ne doit

avec l’apprentissage

données convaincantes

groupe

des informations

Ce type d’apprentissage

non dans les deux autres, on constate et le troisième

(ou

non consciemment identifiées lors de leur occurrence affectent ultérieurement la

malgré

le premier

à

On par-

inconscient

lorsque

jets à un test de rappel des mots présentés, test attendu dans le premier groupe mais que

et néan-

la conduite

tré par l’opposition

lera ici d’apprentissage

du feedback, mais pas exclusi-

il y a eu erreur,

à affecter

la suite de son automatisation.

mationnelle

rer en quel point

conscient

nécessaire ni une condition suffisante de l’apprentissage. Le premier point est illus-

informations

avant de repé-

ait

peut ne plus être

consciemment

observations

nant peut errer longtemps

que leur acquisition

acquise

Par ailleurs,

L’appre-

Cela n’im-

: une connaissance

lorsque

poursuivi.

connaissances

eu lieu inconsciemment

à apprendre.

de l’objectif

?

(comme le sont de nom-

plique aucunement

ment réalisées sur le matériel

est l’indi-

que

inconscients

breux processus de traitement).

par l’action, les progrès sont tributaires de la valeur informinimale

dans des problèmes

est lu pour être mémorisé.

prentissage évidemment

vement. L’information

texte ne sont

le croit habituellement. La motivation est une importante condition facilitatrice.

déterminant

par l’action.

d’un

acquises

pas les mêmes, et sont moins superficielles

sont inconscientes

sont plus complexes

jugements

dans le texte. Par ail-

leurs, toutes les informations

dans plusieurs

est plus rapide

et motivation

tâches différentes

diverses.

du lecteur consiste à intro-

des questions

sur le contenu

à un

et que le test

de celles-ci dans des circonstances

comme une sorte

que les connaissances

de la lecture

Existe-t-il

Apprentissage

ne

par l’apprenant.

sation ultérieure

ensemble

définies

L’apprentissage

Les relations

ne sont pas efficaces, ou

celles du lecteur.

duire

d’un

la motivation

On a par exemple constaté

lorsque

organisent

de la

précis poursuivis

à l’issue

et de

Par ailleurs,

On sait que de nombreuses

consiste

ne le sont que très peu, comparativement

de mémorisation

: elle est liée aux

sujets sont très

du texte, et insérées dans celui-ci, le test de l’apprentissage

objectifs

à

indifférencié

expériences

accidentels

à partir

chez les seconds.

d’un

commencent

sous l’effet, en particulier,

très contrastées

alors que d’autres

être réalisées par

volontaire

de pouvoir

d’une

d’un ensemble d’ob-

l’induction,

déductions.

en un simple rappel des informations

logiciel

l’insuccès.

de découverte

des constats

des conséquences

des méthodes

de cet âge,

entre les deux

car les enfants

acquérir à

apparaissent

doit pas être considérée

dépendants

d’hypothèses

des refor-

les différences

la même

Au-delà

imputer

deux démarches

leur exploration

d’éléments.

scolarisation.

ont été observées. Certains

ou par le lecteur du texte.En règle générale, lorsque

qu’il pourra

(apprentissage incident) et ceux

c’est à l’hypothèse

d’une hypothèse,

Dans les situations

comme des exemples,

mulations,

élabore son activité

jets ou d’une règle de fonctionnement

d’expliciter

la

dont celle-ci est « pilotée ». Ainsi,

lorsqu’un

de regarder

auxquels on demande d’apprendre le matériel présenté (apprentissage intentionnel) :

conditions,

manière

on demande

6 ou

entre des

les uns et les autres mémorisent

dont

sorte

ainsi que, jusqu’à

enfants auxquels

de l’action,

qui est en quelque

à l’apprentis-

7 ans, il n’y a pas de différence

proportion

d’informations

avec les connaissances

des formes multiples,

in-

règle de catégorisation

permettant

rieures. Ces élaborations

informationnelle

des élaborations,

cibles à apprendre

coordonner

l’auteur

travaux

nécessaires

sage. On constate

il est interprété. Cette interprétation est déterminée par le niveau d’organisation

elle-même

par le texte. Dans l’appren-

pas seule-

mais aussi de la manière

L’apprentissage

l’importance

dans la

en une autre,

ne dépend

de sa valeur

partir

ont montré

au lieu de

de traitement

ou d’écouter

modulée par le type d’apprentissage.

tissage par le texte, de nombreux

à factoriser

ou vice versa, erreur

réécriture

ment

et

et les analogies

à un changement

erreur stra-

etc.).

utiles

de l’apprenant,

les inférences

consistant

développer,

une réponse aux problèmes

en particulier

appris.

permettant

d’informations

de calcul arithmétique,

tégique

d’une représentation

une signification

rencontrés.

erreur

interviennent

de la situation

pour élaborer

qu’il

DE LA PSYCHOLOGIE

amnésiques conscient

peuvent

être

Notons

enfin

ne gardent

d’avoir

réalisé

comme le jeu de la tour 77

GRAND DICTIONNAIRE

de Hanoi,

DE LA PSYCHOLOGIE

alors que, lorsqu’ils

conservent

jouent,

le bénéfice des procédures

ils

Troisième

classe : les activités

ap-

troisième

classe englobe les différents

pements

d’activités

prises précédemment.

d’engendrer Les mécanismes

Les théories tissage

ou les modèles

doivent

mécanismes

spécifier

les changements

intervenir

les

dans

de la compétence

Contrairement

béhavioristes,

sont

d’un

aux théories

qui tentent

mécanisme,

toutes les théories cognitivistes

mécanismes à l’action

Par ailleurs,

les

causale d’un facteur de l’environpar l’auteur,

mais plutôt

à une combinaison

particulière

d’opéra-

tions de traitement

provoquant

un chan-

gement défini L’effectivité

de l’état des connaissances.

de ces mécanismes,

leur propriété rendre

compte,

modèles

de simulation

mécanisme

souvent

n’y ait pas de consensus

souvent

Un

comme

de règles formelles.

des mécanismes,

plusieurs

invoqués.

Bien

sur la liste

d’entre eux sont

On peut les répartir

en

trois classes. Première titatives.

classe : les modifications

modifications

quan-

classe concerne

quantitatives

paramètres

de connaissances

les

et

Les mécanismes

découverte

d’une similitude

partielle

: la entre

renforcées

par la réussite.

quer en faveur mentation

de ce mécanisme

de nombreux

phénomènes

lesquels la fréquence d’occurrence lisation

d’incrédans

ou d’uti-

d’un mot ou d’un signal entraîne

une diminution connaissance

graduelle

du seuil de re-

et du temps de réaction.

à de nouveaux

Les résultats font apparaître

de très grandes

restrictions

d’un transfert.

à l’intervention

que des problèmes

situation

présente, dite « situation

cible »,

ment les mêmes valeurs numériques

conduit

à rechercher

simili-

même calcul sont de difficulté

tudes éventuelles.

Les similitudes

des fonctions,

de segments de

des sous-buts.

étant différentes,

Les deux situa-

l’identification

de

nécessite une abstraction

plus

ou moins importante - la formulation

;

et le test d’hypothèses déjà connues

ou plusieurs

conjectures,

d’une évaluation. une simple

suggèrent

une

qui font l’objet

Celle-ci

appréciation

d’une hypothèse,

: les

qui requièrent

l’analyse

montre

que le sujet utilise empirique

les informations

comme

étant

pas mémorisés. montrent

Les études expérimentales

que leur sélection dépend de cri-

tères multiples, rapport

comme leur pertinence

aux buts poursuivis,

inattendu,

les réactions

qu’ils suscitent. vient

d’éveil émotionnel

ou une règle locales sont transfor-

d’informations situation

par d’autres

aux premières

mémorisation

(cf.,

en

connu : on

est également fonction

le même comportement

simple que les mécanismes

et R. S. Woodworth

est plus

(

consiste à analyser de façons

« si conditions

- la classification

des situations d’établir

et des proune corres-

entre les classes et les concepts disponibles,

en sorte que la présente

appropriée.

que, dans l’approche Lave et d’autres)

le rôle des représentations

(c’est-à-dire

ACT

au nombre

de

de règles

de

de règles du type

C1, C2,..., alors actions A1,

A2,... »). Le transfert

est dit positif si l’ap-

prentissage d’une tâche facilite l’apprentissage ou l’exécution

d’une seconde tâche, et

négatif sinon. C. G.

permet Il faut

récente, dite

apprentissage situé, quelques chercheurs H. Greene,

ceux

Dans la théorie

deux derniers

;

chaque tâche

à identifier

et au nombre

production

La

1. TRANSFERT).

propositions

signaler

de l’analogie

entre les deux tâches

de la généralisation, mais il peut éventuellement favoriser la mise en oeuvre de ces

la démarche

d’autres faits déjà connus.

(1901), qui prédit que

on se réfère

d’évoquer

avec

de E. L. Thorndike

d’Anderson,

les faits

de leur relation

son utilisation

et

de la situation

nouvelles

à l’égard

avec lui. Ce mécanisme

catégorie

des informations

de

muns à A et à B, et donc de la similitude

à un exemplaire

blèmes : elle permet

la

bloquer

minimes

- l’assimilation

une

modèles,

d’un grand nombre

: des variations

peuvent

qui impose

l’importance du transfert entre deux tâches A et B dépend du nombre d’éléments com-

qui peut imposer

Dans plusieurs

par

informatique et en logique, la substitution d’une variable à une constante) ;

ou procédures

parmi

objectif,

des éléments identiques

superordonnées

de la

supplémentaire

encore

çant certaines caractéristiques

de la capacité

sélection

relationnelle

parce que la mémoire de travail est saturée. Ces remarques sont conformes à la théorie

pondance

de travail,

arithmé-

mées en une connaissance plus générale en levant certaines restrictions ou en rempla-

pro-

mémoire

intéressants.

leur caractère

Une autre restriction

de la limitation

par

parce qu’elles

d’un

le stockage transitoire : une

éga-

deux tâches

est effectuée par une procédure

qui sont identiques.

ne sont

à sa mise

exemple sérier des objets par leur grandeur,

semblance

Tous les faits perçus

parce que

Cela survient

la réalisation

en éléments,

par autrui.

considère

est très différente.

objets déjà connus qui a la plus grande res-

ou communiqués

est inappli-

tique, alors que leur structure lorsque

ou

Cela survient

équivalentes

difficulté

faits constatés

: celle-ci

mettent en jeu la même opération

d’une connaissance

no-

logique

indispensables

d’un objet nouveau qu’à l’égard de celui des

certains

attendu

Cela survient

cable dans une autre situation

avec

;

» du

alors qu’il utilise en fait une

lorsqu’on

plaires déjà connus d’une classe déterminée

en

au transfert

une notion

sation. La deuxième

de

les nombres,

tamment lorsqu’on se trompe sur la nature de l’acquisition, en pensant par exemple

adopte

concerne la sélection et la mémorisation

très inégale

que le transfert

impossible.

lement

- l’induction : la constatation de l’identité d’une caractéristique de tous les exem-

et le

peuvent relever de phénomènes très différents. ( 1. TRANSFERT.) Dans certains cas,

en oeuvre font défaut.

;

exacte-

selon l’« habillage

si elles

ou incompatibles

constatent

Ces restrictions

procédure

pour déterminer

- la généralisation

problème.

de la plausibilité

ou en une activité systé-

considérée

termes

mathématique

de recueil et d’analyse d’informa-

tions empiriques

d’autres

peut consister en

compte tenu des connais-

les enseignants

selon ce que représentent

est en droit

informations

matique

peuvent

des aspects très divers comme

procédure, tions

d’autres

Par exemple,

Deuxième classe : la sélection et la mémoriclasse de mécanismes

objets.

», et la

notion

On peut invo-

de celle de l’apprentissage,

source

de la classe elle-même

aux utilisations

acquises dans des situa-

dite

« situation

déjà

et

d’utiliser

connue,

concerner

situation

ristique

les règles d’action,

les connaissances

la possibilité

éléments

tion est attribuée pour

concerne

certains

à inférer qu’il s’agit d’une caracté-

soit parfois,

théorique

tions différentes

conduit

répé-

sociales est géné-

Le transfert

ou de les appliquer

analogique

l’hypothèse

soit aux utilisations

par les sti-

Une question d’un grand intérêt pratique

entre deux items lexicaux. Cette augmentatées de l’un de ces éléments,

78

de celles-ci

ou transfert

déjà consti-

ou de la liaison

apportée

suffisante pour rendre compte de

parmi

par la situation

d’une

contextuelle

que l’infor-

à rechercher

- l’analogie,

sont compatibles

de la « force » d’un item

lexical, d’une règle d’action

l’activité.

tal, c’est la transformation

de certains

tuées. Elles sont souvent désignées comme des modifications

Ces

cas, ce qui est fondamen-

sances antérieures,

La première

déjà connues.

supplémentaires

mais, en pareil

similitudes

testée par des

informatique.

se présente

un groupement qu’il

dont ils prétendent

est souvent

ralement

celles qui sont fournies

des relations,

c’est-à-dire

d’être suffisants pour engen-

drer les changements

à

peuvent conduire

des informations

mation

Ils considèrent

mulus ou les interactions

par un seul

ne sont plus guère identifiés

nement privilégié

permettant

les plus souvent invoqués sont :

les apprentissages plusieurs.

des informations

grou-

calculatoires.

informations

non leur mémorisation.

généralement

d’expliquer en invoquent

mentales

de nouvelles

mécanismes

de l’appren-

quels

supposés

individu.

partir

de l’apprentissage

mentales. La

(P.

minimisent

et des activités

PSYCHOPHYSIOLOGIE

DE L’APPRENTISSAGE

Trois types de mécanismes peuvent être impliqués dans la psychophysiologie prentissage

: des mécanismes

de l’ap-

anatomiques

GRAND DICTIONNAIRE

(rôle

de certains

bioélectriques

noyaux

biochimiques

le long des neurones)

(liés à l’action

du cerveau

parties de l’encéphale

jouent

ticulée (qui contrôle

: la formation

la vigilance),

striés (qui interviennent tal (qui intervient

noyaux

de l’amygdale,

scientifique

et le syset

celles

ont

qu’ils

plai-

portées,

à court

corrélations

ont

potentiels

sur le plan local (rôle de bioélectriques

exercées par l’organisme

apprentissage

apprentissage

et niveau phylogénétique.

Les contraintes

de nombreux G. C.

quelle qu’elle

nements

arbitrairement

une situation

tionnelles

peut

parler

la base d’un signal

sage pour évoquer individus

DE

féremment

à des conditions

sage identiques stratégies

peuvent

; ils peuvent

réaliser

réagir

dif-

d’apprentis-

d’apprentissage

peuvent

: des

d’un

fonc-

(l’aver-

chez le Rat ; ni

chez la Caille

développement

; et ce, très mé-

des systèmes sensoriels contraintes

nul déficit

corresponMais

sont beaucoup

Ainsi,

sensoriel

plus

ne peut être invoqué.

chez l’Abeille,

permet

la fonction

la détection

des

de substances

différentes

; ils

mais

rentes dans la même situation

étudié

signal coloré

utiliser

des acquisitions

odorantes

sans rapport

olfactive

et ses activités

d’appren-

butyrique

et ses dérivés).

de récolte

ali-

(acide

dans l’apprentissage

tissage d’une

d’une

tâche

simple

comme

odeurs et l’accès à une source de provende

d’une

lettre

déterminée

mieux s’ils travaillent les plus extravertis travaillent

mêmes

apprennent

les sujets mieux s’ils

des recherches

expérimentale

que les procédures

ont

didactiques

ne sont pas nécessairement pour

(sirop

performance mité.

tous les individus,

et l’on

si le signal

de fleur,

suffit

de performance

des odeurs

de telles de la

est lent et relativement

est une odeur

différence

entre

le développement

En revanche,

antérieure les

association

de sucre),

traînement

plus générale,

de psychopédagogie optimales

isolément,

en groupe.

De façon montré

apprennent

le mieux connu

n’est

li-

pertinent

un seul essai d’en-

à l’atteinte

d’un

quasi maximal.

niveau

Or, cette

pas liée à l’expérience

de l’Abeille florales

chez des butineuses

zoologique

:

adaptées à la vie endoparasicomme

foie ; Cestodes, comme Ténia]),

comprend la Douve

du

le Ver solitaire

[le

très « perfectionnées

qui concerne

» pour

ce

leur métabolisme,

leur re-

production

et leur dissémination

passive,

mais dont

les fonctions

de relation

régressé jusqu’à un minimum les Planaires,

ment

sensoriel

encore

développer

nerveux

mais leur permettant efficaces

non associatif

Des contrastes l’intérieur

système

des modalités

prentissage

; des formes

dotées d’un équipe-

et d’un

primitifs

ont

similaires

d’autres

de d’ap-

et associatif. se retrouvent

embranchements

à

plus

évolués, par exemple chez les Mollusques. Suivant

qu’il

s’agit

de formes

mobiles,

les possibilités

semblent

extrêmement

limitées

ou

d’apprentissage contrastées

chez les Moules,

trêmement

fixées

: très

elles seront

développées

ex-

chez des prédaJ. M.

CONDITIONNEMENT, TION

(APPRENTISSAGE

TION

MENTALE,

MÉMOIRE,

OBSERVA-

PAR), 1. REPRÉSENTA-

1. TRANSFERT

Lors de l’appren-

tissage. Par exemple,

les sujets les plus introvertis

dépendant

non répulsives,

avec son régime

mentaire

dans un texte,

qu’elles

teurs (Seiche, Poulpe).

et la discrimination

diffé-

le barrage

- le

de relation

est étroitement

(Trématodes,

libres,

intéressantes, car rattachables au mode de vie de l’Animal, dans des situations où

d’apprentis-

les faits suivants

différents

de condi-

ne peut être acquise sur

gustatif

en raison

dans

de ces limitations

de l’organisme

d’autres

de styles

conjoints

car liées aux capacités

sion alimentaire

la

fût, entre des évé-

Certaines

sont triviales,

selon

dants dans les espèces considérées).

L’APPRENTISSAGE

On

aux

apprendre

expérimentale

tionnement.

diocre DIFFÉRENTIELLE

en réaction

un sujet pouvait

relation,

d’un

apprentissages.

animal

d’apprendre

todes. Ce groupe

vues de I. Pavlov et de J. B. Watson, lesquelles

semble avoir un rôle es-

Invertébrés

est sans doute celui des Vers plats, ou Pla-

récemment,

la

chez

que - dans un même

du mode de vie. L’exemple

lativement

Enfin,

d’apprentissage

des fonctions

sous-tendent

par un oubli

sentiel dans la consolidation

ANALYSE

entre

même

En fait, l’investi-

du règne

et des possibilités

taire

et anxiété.

synthèse protéique

dans tel ou tel

re-

d’où l’idée d’un lien

se rencontrer

montre

développement

de plastien jeu l’ap-

d’Animaux,

embranchement

est apparue

mais sont

peuvent

ou Vertébrés,

d’apprendre

l’apprentissage,

également anxiogènes, entre

:

de toute

formes mettant

des capacités

possibilités

au

dépourvus

que certaines

bioélectrique

qui s’opposent

» comme

les Animaux

on tend à penser au-

des formes

ou en le perturbant

considéré

un grand nombre

de vie sur les com; les relations

phylogénétique

l’inverse,

les

acquis.

de

par apprentissage

canalisant

récemment

privilégié

de s’adapter

de contraintes

Divers médiateurs du cerveau modulent l’apprentissage, en le facilitant (acétylcho-

gaba facilitent

« inférieurs

La notion

se traduit

Les substances

et niveau

gation

de l’hippo-

On sait en revanche que

line, noradrénaline)

Apprentissage

cité comportementale,

dans l’apprentissage

des apprentissages

(gaba).

et en éthologie

d’apprentissage zoologique

les

d’apprentissage

chez des Unicellulaires.

les contraintes

campe). Malgré toutes ces études, le rôle de

de l’activité

spécifique.

individuel.

DE L’APPRENTISSAGE

animale

pétences

pour

donc une potentia-

lité génétique

jourd’hui

en psychologie

groupe

par l’électrochoc

étudié

etc.).

et le milieu

et de les

immédiat

expriment

capacité

Deux aspects de l’apprentissage ont particulièrement mobilisé les chercheurs

bal (électroencéphalogramme,

la suppression

sur les

les données de fait rap-

ÉTHOLOGIQUE

odorant

en situation

prentissage, ÉTUDE

susceptibles

et le statut

On a longtemps

une stratégie

M. R.

lui-même

reste mal compris.

de

terme en une

(amné-

de fleurs

associatif,

ailleurs,

les idées telles que l’auteur

été proposées entre les activités bioélectriques et l’apprentissage sur le plan glo-

bioélectrique

exprime

dans le pas-

ciées des amnésies d’apprentissage

l’activité

qu’il

» (ils se focalisent

les exprime,

aux apprentissages.

L’intérêt

tels signaux,

une

» (ils inte-

rencontrées

employés,

odeurs

Ils ont

de fleurs et de

le restructurent,

etc.) et des sujets adoptant termes

le comportement

Diverses

les idées

un nectar

en nourrir.

d’un

adoptant

« profonde

rapprochent

« superficielle

indirectement

lésions de ce système sont asso-

certains rythmes

des sujets

avec le texte,

de rappel (remémoration).

évoqués) comme

par exemple.

en ruche artifi-

avec des congénères

de régurgiter

concrètement

article

pu distinguer

contacts

différents

ré-

ragissent

plus directement

sies de fixation).

d’étude

s’est effectué

cielle, en l’absence d’odeurs

mises

et la même pour tous, l’étude

à plus long terme, ainsi que dans

certaines

une tâche

le cortex préfron-

et assure une signification

les phénomènes

par des étudiants

d’étude

intervient

sage d’une mémoire

en oeuvre

les stratégies

stratégie

par le fait qu’il contrôle

Il intervient

analysé

loppement

cher-

définie

de l’hippocampe

sante ou déplaisante

ont

». D’autres

un

Ce système, qui comprend

les importants

× traitements

cheurs dans

les corps

dans l’attention)

tème limbique.

à ce sujet des « interactions

dans les apprentis-

sages de choix alternés),

mémoire

des médiateurs protéique).

rôle dans l’apprentissage

aptitudes et

et de la synthèse

émotionnel

peut parler

(rôle des séquences d’impul-

sions qui circulent

Certaines

de l’encéphale),

DE LA PSYCHOLOGIE

: le même privilège se retrouve, dont

tout

Bibliographie Dubé,

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Québec,

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79

GRAND DICTIONNAIRE

DE LA PSYCHOLOGIE

APPRENTISSAGE (angl. Social Learning)

plusieurs

SOCIAL

sous-processus.

attentionnels

Les processus

le poids

ce qui va être

la détermination

déterminent

observé et ce qui va être extrait

Acquisition de savoirs et de savoirfaire résultant de l’observation directe ou indirecte du comportement d’autrui. Le terme « social » qualifie processus d’apprentissage des acquisitions l’acquisition

la nature du

: il indique

que

véhicule

des événements

vidu subissant

extérieurs,

passivement

Si cette approche

miner

consistant

est de reconnaître compte

parmi

qu’elle échoue à rendre

cation que l’individu sage aujourd’hui

pour les-

n’est pas la présence

ou l’absence d’un stimulus

mais la signifi-

lui attribue.

On envi-

l’apprentissage

comme

d’une représentation

la

mentale

associant une classe de conduites adéquates à une classe de situations. où l’on

considère

Dans la mesure

que l’activité

mentale

médiatise

l’effet qu’exerce l’environnement

extérieur

sur le comportement,

cette acti-

Néanmoins,

de vue pratique, sage est inféré comportementales

La théorie

des modifications

de Bandura

Parce que l’apprentissage nifeste

par la capacité

comportement l’assimiler

observé,

ou « apprentissage formes

social

différée.

effectué

vicariant

sans que le sujet

renforcement

que ce soit.

d’en

avoir

générale

lui, la vie sociale

serait impossible

gens apprenaient

uniquement

L’observation

rapide

les savoirs l’action

effectuée,

ses conséquences

son expérience On appelle

un

acquérir

n’utilise

à des fins

correctives,

l’individu

pas une

fait appel à

sociale. dont

le

du processus

tation.

Bandura

qui aboutit

découpe

à l’imi-

le modelage

en

qu’à

L’anticipation

lité d’exécution

fortement

le renforcement

la probabiappris.

existe, on dit que

vicariant

On comprend observé

plus facilement

reproduit

a va-

pour l’ob-

aisément

comportement

qu’un

récompensé qu’un

puni. Cependant,

sera

compor-

une récompense

ou une punition

n’aura

cement

qu’à l’issue d’un proces-

vicariant

Tout d’abord, forcement

valeur

de renfor-

la valeur accordée à un ren-

à l’observateur.

des critères

propres

Par exemple,

une note

considérée

comme

encourageante

professeur

peut se traduire

par du décou-

si l’élève conclut

à un échec. En-

suite, le renforcement son comportement

la conséquence

(« le modèle

bonne

note parce qu’il

plutôt

que comme

du comportement

dépend du résultat du lien

renforcement

ATTRIBUTION

portant

de biolo-

facile »). Autre-

ment dit, la production l’observateur

dur »)

du hasard

(« le devoir

gie était particulièrement

de

a eu une

a travaillé

le résultat

ou des circonstances

appris

par un

adressé au modèle

doit être perçu comme

de l’analyse

par

de détermination et comportement.

CAUSALE.)

Enfin,

il est im-

que cette analyse confère

à l’ob-

servateur

le sentiment

situation,

il aura par son action la possibi-

lité d’exercer

que, dans pareille

un contrôle

ments. Ce sentiment similarité comme figure

sur les renforce-

sera d’autant perçoit

entre

lui et le modèle

le modèle,

si je travaille

gie, j’obtiendrai parmi

plus de

une forte (« tout

le

on aspire,

que l’on

déploie,

la

et, en défini-

S’il est indéniable

moyen

de développer

d’efficacité

personnelle

le

reste

répétée de la réussite, ce n’est

pas le seul moyen envisageable

: constater

qu’une personne

qui vous ressemble réus-

sit y contribue

aussi. Réciproquement,

en facilitant

la réussite

de nouveaux

savoirs social

par l’acquisition

et savoir-faire,

renforce

l’ap-

le sentiment

personnelle.

Les applications

L’approche

de l’apprentissage

à avoir souligné

social

donné lieu à de nombreuses dans des domaines traitement

aussi

des phobies des conduites

facilitation

des conduites

d’aide

la

et de

des élèves

etc. Alors

applications

que le

agressives,

la remotivation

en échec scolaire, mières

variés

et de l’anxiété,

l’inhibition coopération,

a

applications

que les pre-

consistaient

à expo-

ser les sujets à des modèles se comportant d’une

manière

cations

jugée

actuelles

les processus a tenté

adaptée,

visent

cognitifs scolaire,

médiateurs. par exemple,

d’améliorer

d’enfants

les appli-

plus directement

démotivés

relatives

expérimentalement

en apprenant

à ces enfants à un facteur

d’effort)

incontrôlable ceux-ci

cial s’inscrit

plus longtemps

dans

et obtiennent

sociale, l’apprentissage dans la filiation

de G. de Tarde, sinon

unique,

so-

des concep-

qui voyait

le mécanisme

principal,

d’aptitude),

performances.

En psychologie

l’imitation

(le

qu’à un facteur

d’une solution

de meilleures

tions

à attribuer

(le manque

la recherche

que,

contrôlable

plutôt

persévèrent

la na-

à l’échec.

Elle a montré

manque

Dweck

en changeant

ture des attributions

leur résultat

Dans

les performances

dans

psychologique de la transmis-

sion sociale. La construction

de la réalité

sociale

par l’obser-

vation directe.

s’opère

tout

médiatisée

que par l’observation

Puisque les mass media jouent

rôle majeur

dans la diffusion

comportementaux, leur diffusion technologies prédire

autant

un

des patterns

la mondialisation

permise

de

par l’évolution

de communication

des

incline

à

leur uniformisation.

en biolo-

une bonne note ».) Rotter les premiers

que le meilleur

le domaine

complexe.

dépend

auquel

dans l’effort

d’efficacité

renforce-

adressé au modèle

leur de renforcement

la motiva-

et, par là, augmente

d’efforts

l’expérience

d’effi-

que l’on a la capacité

de performance

sentiment

mis

décrits

du comportement

telle attente

intrinsèque

prentissage

à celui qui est reçu par le

détermine

le concept

une tâche renforce

La moti-

d’un

fil des idées

par les

les sous-processus

ment semblable

est

de production

symboliques.

affecte

modèle

Ce point

de l’action

mise que l’observateur

est imité, et modelage, l’en-

semble

au guidage

(

pas que, une fois

qui requiert

renvoient

entre

qui guideront

modèle celle ou celui

comportement

si les

l’individu

mais, face à une situation nouvelle,

Selon

par essais

pour

et savoir-faire

Cela ne signifie

pro-

constitue

et efficace

l’action.

conduite

(1976).

Les processus

ci-dessus.

plus éla-

ou de prescriptions

verbales.

vation

qui

directement

Croire

la quantité

de

perçue (angl. Perceived

tive, la performance.

que le processus

observées

représentations

cacité personnelle

bien

tout autant à partir

de descriptions

ragement

sans être

posé une théorie

moyen

»

des autres

peut être appris

à A. Bandura

et erreurs.

80

Encore

par le fait qu’un

et, a fortiori,

On doit

de

», l’appren-

se distingue

subisse quelque

un

par observation

d’apprentissage

comportement

se ma-

il convient

à l’imitation

partir

de sa théorie

au

a plus récemment

persévérance

des représentations

s’effectue

au centre

Self Efficacy).

dans

une variable

Dans le droit

d’un

ce qu’il a vu, mais aussi

sus psychologique

à reproduire

appelé « apprentissage tissage

social

de modelage

faire

Bandura

niveau

puisse repro-

si l’on considère

tement

du sujet.

de l’apprentissage

capital

servateur.

d’un point

le processus d’apprentisà partir

envisage

capable de conduites

Lorsqu’une

vité est devenue l’objet même des théories de l’apprentissage.

à l’élaboration

d’en

de Rotter,

tion

du modèle

de contrôle

du comportement,

personnalité.

dans le modelage.

que l’observateur

de conduites

plus complexes

d’apprentissages

quels ce qui importe

construction

force

même

de réussir

Bandura

construise

point

représentationnels

borées que celles observées.

à discri-

d’autres,

interne.

le rendent

d’apprentissages

d’apprentissages

et, notamment,

qu’il

observateur-

du comportement

c’est-à-dire

modèle

de son

au codage symbolique

duire à l’identique

fructueuse

par exemple

un stimulus

et du rapport

un rôle central

entendu

l’indi-

ce processus.

s’est montrée

dans la compréhension simples

sont le

de la nature

Les processus

jouent

dépendra

de l’observateur,

de celles du modèle, comportement

son attention

donné

des caractéristiques

observé,

de l’apprentissage

l’idée que les acquisitions

produit

sur un comportement

en mémoire

nement social plutôt que physique. béhavioriste

de porter

Ils correspondent

s’opère sous l’effet de l’environ-

L’approche

Le choix

modèle.

et non le contenu

possibles

vation.

de l’obser-

du sentiment

F. D. APPRENTISSAGE, RENFORCEMENT,

ATTRIBUTION REPRÉSENTATION

CAUSALE, MENTALE

GRAND DICTIONNAIRE

Bibliographie Bandura,

A., 1980, l’Apprentissage

social,

Bruxelles,

Mardaga.

Bandura,

A., 1986, Social Foundations

Thought

and Action

Englewood

Cliffs,

Schwarzer,

R. (Ed),

Thought

Control

NJ, Prentice

Theory,

Hall.

1992, Self Efficacy

of Action,

Geste en extension main vers un objet vement localisé.

of

: a Social Cognitive

L’expression

:

Washington,

pour

DC,

distinguer,

nuelle

(angl. Verbal Learning)

Mémorisation et,

plus

mettant

d’un

matériel

largement,

verbal

en jeu des stimulus

et des réponses

verbales.

L’apprentissage

verbal

être confondu

ne doit

avec l’apprentissage

langue ; il ne fait que mobiliser verbal à un moment constituer

de la

le système

de son évolution

des structures

pas

transitoires

paradigmes

sont l’apprentissage l’apprentissage

sériel

avec rappel libre. Le matériel a été pendant

longtemps

constitué

unités sans signification,

puis par des mots,

sa cible (le geste peut

s’arrêter à proximité elle l’atteint, fermeture

de celle-ci),

son contact brutale

la réaction

pas non plus, L’approche

n’inclut

de la main ; elle ne réalise pas un

pointage

précis. Enfin, les segments corpoau geste, la commande

et l’organisation

de celui-ci

composent

tableau typique,

transformé

plus tard dans

tance

être étudiée

générales

l’apprentissage. que certains

de la mémoire

Des travaux résultats

à la nature verbale

comme

révélateur

fonctionnement

en mémoire

par

des signi-

moins bien retenue que son contenu. C. G.

: une phase initiale,

APPROCHE

de comportements

quels un organisme stimulus

ou non,

dans

se dirige,

(attractif),

ment renforcé

orienté

positivement

et souvent

à

vers un

». Le résultat défini

comme

mation,

d’un objet ou d’un

nement

observable.

comme

la consom-

stimulus

Ce comportement

opposé à celui d’évitement*

pleiest

et lui est symé-

trique.

La phase initiale

comme « balistique

ÉVITEMENT

du bras. Sa

une projection sans freinage,

est

». La direction

verture anticipatrice

façon déterminante

ture anticipée harmonisée

à la main

à cet ajustement

final

En présence d’un objet proche, nettement les mouvements

à la taille ou à l’orientation

Ils sont lents, segmen-

Des différences

latérales

dans l’approche

manuelle,

que l’approche

aboutit

fois, dans des conditions

de situation

des conditions

propices,

posturales

que le nouveau-né

qui varient selon

ou non à une prise

d’objet. LATÉRALISATION

APRAGMATISME n.m. (angl. Apragmatism)

chique

d’origine

de maintenir

psy-

une activité

un comportement

bien

adaptés

besoins et aux conditions

de vie.

Ce trouble conduit

grave de l’activité

souvent

à une désinsertion

L’apragmatisme

pouvant

et aller

définitive

en

ou à la clochardisation. apparaît

aussi, plus rare-

ment, chez le psychasthène. « aboulie d’exécution

C’est alors une

» (P. Guiraud)

quée par le doute perpétuel d’action,

aprag-

sociale

jusqu’à l’institutionnalisation hospitalier,

aux

volontaire

un schizophrène progressive

et

de choisir

provo-

de l’obsession-

entre deux types

entre deux attitudes

contradic-

toires, entre deux objets différents.

par une trajectoire de l’objet

: plus longs sur l’objet,

trouble

gnant fréquemment personnalisation

de sentiments

de dé-

et d’états de déréalisation. J. P.

APRAXIE n.f. (angl. Apraxia)

n’ex-

du bras semi-tendu)

et que la vision

Dans les deux cas, il s’agit d’un

on a

de quelques

dont l’éloignement

indirecte,

purement

et

jours approche un objet à distance de cap-

de fixation

sont observées

grave du contact avec la réalité, s’accompa-

et ralentissement

nombreux. Le contact avec l’objet ne s’établit que fortuitement et rarement. Toute-

cède pas la longueur

de

de la main appa-

tés, faits d’accélérations

temps

à un contact, l’ouver-

de la main n’est pas encore

nel incapable

Il n’en va pas de même au début de la vie.

sur ce mouvement

aboutit

l’objet.

matique

en assurant un guidage* visuel.

de manière

de celle-ci autour de 4

le plus fréquemment

milieu

qui permettent

ture (c’est-à-dire

un mouvement

propre de la main et qu’on observe une ou-

dans la phase finale, le freinage, que se font

pu montrer

Bras et main sont

avant que ne se différencie

professionnelle

complexe, J.-F. L. N.

BUT, CONFLIT,

suivie d’une phase de

séquentielle.

raissent erratiques.

ou de « comporte-

doit en être nécessairement l’atteinte,

béhavioriste,

de nouveau.

imprimée à la main, au départ, n’est pas corrigée pendant cette phase rapide. C’est

visible,

est à peu près équivalente

celle de « comportement but » positif

ou un

positive.

Dans la conceptualisation cette notion

marquée

spatia-

vers un objet

de valence

les-

jusqu’à

vers 2-3 mois,

Incapacité

d’arriver précisément sur la cible. La vision de la main en mouvement participe de

n.f. (angl. Approach)

vitesse augmente

extension

chez

rendent compte de cette orga-

les corrections

lement

de la prise et de

d’isochronie décrite

est

d’une

et

La loi de Fitts et le principe

forme littérale

Classe

chez l’adulte

décélération. nisation

significatif

objet à dis-

dans des tâches de poin-

par une accélération,

fiés des mots. Un fait bien établi est que la d’un matériel

plus nette et de plus en plus tôt à partir

H. B.

deux phases dans le mouvement

d’approche

et du

du système constitué

la représentation

l’adulte,

plus récemment

de l’organisation

un

tage de cible. On a ainsi pu distinguer,

l’appren-

de plus en

volontaire.

indépendamment

la manipulation,

spécifiques

du matériel,

peut

l’enfant,

ayant montré

étaient

tissage verbal a été utilisé

ou de

anti-

cipateur

par la main d’un

les lois

du

pas de modelage

L’approche

identifier

(sans ou

manuelle

verbal

pour

s’affirme

mois. À cet âge, où le mouvement

le plus fré-

à une saisie manuelle

l’acte de préhension

utilisé

sur l’objet,

d’agrippement.

des phrases ou des textes. L’apprentissage est souvent

et, quand

ne suscite pas la

des doigts

rels qui participent

par des

: la direc-

d’abord soudés dans le même mouvement,

pas toujours

nourrisson

à apprendre

du mouvement

balistique,

manuelle

non monotone

avec

n’atteint

Elle n’aboutit

et l’apprentissage

l’approche

temps,

évolue

puis décroît

avec

associés,

organisée.

manuel

s’adresse à un objet à courte distance. Elle

quemment,

de couples

l’âge de façon

dans un premier

2 et 5 mois,

segmenté et globalement

pour

compte

et le mou-

lent. La vision n’en assure pas un guidage.

de l’amorce

qui caractérisait

expérimentaux

vement demeure

Le geste d’approche

rendre

sensori-

la trajectoire

de la main n’est jamais directe,

dite ; en psychologie

et la préhension

avec transport). Les principaux

à la prise ma-

apparaît donc

Même sans fixation,

d’agrippement

pour

les sons et les mots de la langue.

les phases

manuelle

près de

parmi les plus précoces, mais rudi-

tion

entre

verbaux

motrice

de conduites considérées, de prime abord, comme intermédiaires entre le réflexe

Située et étudiée,

apprentissage

à deux fins :

arrive

comme le fait d’une coordination mentaire.

préalables

du développement, VERBAL

du bras et de la proche, percepti-

chez l’adulte,

proprement

plus la main

l’objet. L’approche

a été forgée

de mouvement

Hemisphere.

APPRENTISSAGE

discontinus,

APPROCHE MANUELLE (angl. Prereaching)

DE LA PSYCHOLOGIE

influe

sont les

eux-mêmes

Trouble paraissant

de

l’activité chez

un

organes

d’exécution

(n’ayant

pas

motrice

gestuelle sujet

d’atteinte

ni coordinatrice)

ap-

dont

sont

les

intacts

paralytique et qui pos81

GRAND DICTIONNAIRE

DE LA PSYCHOLOGIE

psychisme.

sède la pleine connaissance de l’acte à accomplir (sans déficit intellectuel). C’est donc

une incapacité

des actes volontaires

schéma tisme.

d’exécuter

adaptés, devenus plus

ou moins automatiques

à la suite d’exécu-

l’apraxie

peut revêtir

une forme mélocinétique,

des mouvements

assez proche des troubles

moteurs

dynamique,

tant par des persévérations lité de soumettre

élémen-

se manifes-

(apraxie idéomotrice),

bilatérale

se manifestant

des gestes sans utilisation

dans

d’objet

(salut

militaire

par exemple), une forme idéatoire

(apraxie

idéatoire),

complexes

qui nécessitent

ment harmonieux mentaires

un enchaîne-

(alors que les gestes élé-

(apraxie

de Kleist),

réalisation

et une forme

motrice

ou apraxie

où le trouble

atteint

la

de formes concrétisées dans l’es-

pace (impossibilité

de dessiner une figure,

dans laquelle

se trouvent

d’habillage

altérés les gestes

et de déshabillage,

apraxie bucco-linguo-faciale, la gestualité (nature

et une

qui concerne

orale et faciale. Selon les cas

de la lésion cérébrale),

les apraxies

le champ

relativement toujours

de la neu-

des apraxies

peu évolué ces dernières

nées. Les interprétations

a an-

sances relatives impliquées l’autre

exemple,

prement

des gestes

des objets et

sur les désordres

dans le contrôle

dit (planification

moteur

pro-

et programma-

tion des actions). J. P. et X. S.

APRÈS-COUP adj. et n.m. (angl. Deferred allem. nachträglichkeit [adj. et adv.])

Action, Deferred

82

vécues sans effet

peuvent

prendre

dès lors qu’elles

nisées, réinscrites

sexualité

infantile,

d’emblée

d’après-coup, si, en effet, l’enfant

bien au

définitive

du

à un an et demi, d’un coït qu’à quatre

ans, « grâce à son développement, sexuelle et sa recherche

son excisexuelle ».

C’est à cet âge que cette « scène primitive » prit pour lui toute son efficacité psychique, déterminante

dans son fantasme

et dans

son symptôme.

comme

ultérieurement

sion d’un

accident

un

sont orgadans le

ou à l’occa-

du travail.

Il se situe

entre l’état d’ivresse et certaines encéphalopathies irréductibles. P. F.

APTITUDE n.f. (angl. Ability)

Caractéristique individuelle non directement observable pouvant être définie par son caractère analytique, par son caractère cognitif ou encore par son caractère constitutionnel. Les différences

peut valoir

que comme

adverbe. Il convient

comme

adjectif

ou

de le considé-

individuelles

directe-

ment observées dans une épreuve sont en général

autant

sur la route

aux loups, que celui-ci,

entre ses parents, ne le comprit tation

inopiné

par exemple lors d’un

il y a une

registre sexuel. Freud établit ainsi, à propos ayant été témoin,

contrôle

fortuite,

d’une

ne dispose pas

de sa perception

attribuées

sous-jacentes

à des caractéristiques

non

directement

vables. Les aptitudes

obser-

constituent

de telles caractéristiques.

une classe

Cette définition

rer comme étant un concept, et un concept

très générale de l’aptitude

non négligeable.

vent précisée par les auteurs qui utilisent

Il détourne

représentation selon laquelle

en effet d’une

naïve de la psychanalyse ce serait toujours antérieur

précoces toujours

ce qui est

qui détermineDes phénomènes

les souvenirs-écrans, réinterprétés

la notion.

ou implicites,

Les aptitudes comme

à partir

supposées

bien qu’il n’en est rien.

peuvent

APROSEXIE n.f. (angl. Aprosexia)

maires

J. P.

État

Mental

Abilities).

tion très lente chez certains patients présentant la forme clinique alcoolique, en raison d’une éthylémie permanente pathologique évoluant depuis plusieurs années. est caractérisée

par

l’inconscience

de l’état morbide,

une baisse

de la vigilance

avec perte de la capacité de

voire

« pri-

1938, Primary

En ce sens, les tests

fournissant

une série de carac-

analytiques s’opposent

fournissant unique

(« profil

» psycho-

aux échelles d’intelli-

une caractérisation

(âge mental

ligence).

L’analyse

ment utilisée factoriel

ou quotient factorielle

d’intel-

a été large-

Cependant,

hiérarchique

Ch. Spearman tamment

globale

dans les recherches

à cette conception.

relatives le modèle

issu des travaux

et de C. Burt et utilisé

par P. E. Vernon

tell dépasse l’opposition se fondait

ou R. B. Cat-

d’abord

des aptitudes

cette

; il propose humaines

à champ de plus en plus étroit

(

HIÉRARCHIE).

Les aptitudes surtout

peuvent

comme des caractéristiques

tives responsables traitement tinguent

être considérées cogni-

de l’acquisition

de l’information.

et du

Elles se dis-

en cela des caractéristiques

vationnelles

et tempéramentales,

certaines fins ou conférant au fonctionnement

moti-

assignant

un certain style

de ces mécanismes

cognitifs.

aux autres et à soi ; par l’absence du rôle de

celle qui sépare les épreuves d’aptitude

guide que jouent

épreuves

instinctivo-

en

en oeuvre des

se voir, de se juger, de se jauger par rapport les instances

de no-

sur laquelle

d’« arbre » mettant

aptitudes

d’appari-

élémentaires

gence du type de celle de Binet et Simon,

forme

psychopathologique

être considérées

fondamentales,

conception APSYCHOGNOSIE n.f. (angl. Apsychognosy)

peuvent

» (L. L. Thurstone,

logique),

mentale, les états crépusculaires et certaines phases processuelles d’une psychose, soit dans l’hystérie, la psychasthénie, et au cours d’accès anxieux paroxystiques.

d’un auteur

des caractéristiques

térisations

Impossibilité de soutenir l’attention, survenant soit lorsque la vigilance est atteinte par la fatigue ou une affection organique, soit dans la confusion

varier

explicites

à un autre.

souvenirs du

est le plus sou-

Mais ces connotations,

d’aptitudes,

L’apsychognosie

oeuvres, S. Freud re-

lève que des expériences sens nouveau

Même

pas l’impor-

peut rester méconnu

des années ou faire l’objet

une structure

inscription.

notable

ne supprime

[subst.] ; Nachträglich

Dès ses premières immédiat

de la névrose contraire.

cause essentielle

;

Se dit de la dimension de la temporalité et de la causalité spécifique de la vie psychique et qui consiste dans le fait que des impressions ou des traces mnésiques peuvent n’acquérir tout leur sens, toute leur efficacité que dans un temps postérieur à celui de leur première

comme

de la théorie

:

dans des tâches non motrices),

intervenant

du traumatisme

fantasme, montrent

les connais-

à l’utilisation

qui met l’accent

découverte

que l’abandon

; enfin, par la

même après des an-

Cet état infraclinique pendant

R. L.

principaux

tant sur les aspects représentatifs (par

à cette première

dans la routine

quotidienne

possible,

; par

nées, s’il y a eu sevrage.

sexuel déplaisant.

comme

l’un qui accentue l’existence de déficits porà accomplir

vécu après

actuelles oscillent

entre deux courants

par

scène un sens nouveau, déclenché un affect

rait ce qui est ultérieur.

à d’autres domaines

ropsychologie,

aura donné

historiquement

sont uni- ou bilatérales. Par rapport

réversibilité

lorsque,

d’où pertur-

et relationnelles

des apparences

de traumatisme

valeur

substantif

aussi une apraxie de l’habillage,

le maintien

avoir

Le terme d’après-coup

un plan, de réussir une petite construction). On décrit

une scène vécue

bations caractérielles professionnelle

du cas de l’Homme

des gestes

restent possibles),

constructive optique

interdisant

le trauma-

affectives les plus archaïques,

de façon assez neutre pourra

tance de la notion

et l’impossibi-

généralement

tel

précocement

Il est à noter

son action à un plan, une

forme idéomotrice,

d’un

qui

est une désorganisation taires, une forme

faut concevoir

Le plus souvent,

la puberté,

plusieurs

aspects cliniques. On distingue

qu’il

à partir

exemple, un second événement,

tions répétées. Due à des lésions cérébrales multiples,

C’est même

Cette distinction de personnalité.

se reflète dans Mais,

des

de nou-

GRAND DICTIONNAIRE

veau, la distinction comme

Cattell

se relativise. illustre

their Structure,

dans

Growth

Huteau,

Abilities

and Action

les liaisons et interactions entre aptitudes

Un auteur :

(1971)

qui s’observent

et traits de personnalité.

dans les Conceptions

la personnalité

M.

cognitives de

(1985), décrit l’évolution

des

le titre Primary

« cognitivisation

portant

» des théories

L’aptitude

peut aussi être définie

par son caractère

d’abord

constitutionnel,

déter-

qu’il

a publié

un certain

de variation

factorielle

Il put mettre

nombre

en

de facteurs,

autant

sous-jacentes

de sources

aux résultats des

compte

Bibliographie Stora, R., 1978, le Test de l’arbre, Paris, P.U.F.

élevé de tests d’in-

comme

tests et rendant

des corrélations

ARC n.m. (angl. Link)

Dans un réseau, noeuds. La notion

liaison

observées entre ces résultats, les « aptitudes

génétiques

dèles psychologiques

mentales

ture de réseau, modèles

différentielle).

En ce sens, les tests d’apti-

tudes se distinguent connaissances dépendent

surtout

des tests de

acquises : leurs résultats

en principe

sance spécifique

d’aucune

préalable.

ment, on a construit

ne

connais-

Plus générale-

des tests aussi « indé-

pendants de la culture » que possible. Cette troisième

définition

renvoie aux problèmes

posés par la distinction génétiques

entre les facteurs

et les facteurs

variabilité

de milieu

interindividuelle,

tend à apparaître

distinction

comme beaucoup

simple qu’il ne semblait ractions s’établissant

de la

d’abord,

qui

moins

des inte-

entre ces deux catégo-

Différenciation

des aptitudes.

Lorsqu’on

une série de tests d’aptitudes

à des

enfants et des adolescents, on constate souvent que le nombre

des facteurs nécessaires

pour rendre compte des corrélations ces tests tend à augmenter facteur

unique

d’abord

(facteur

à expliquer

de la variance progressivement

chacun teurs

des facteurs

de groupe

verbal,

d’épreuves numérique,

s’établir

aptitude

et donc unique,

dans des domaines

puis se

dont chacun

difficile,

en partie

pour des raisons méthodologiques. été rattachés à des principes

Ils ont

formulés

par le

anglais H. Spencer, selon lequel

tout développement progressif

indé-

Ces résultats restent cepen-

dant d’une interprétation

philosophe

spa-

d’abord sur une

de façon plus ou moins

est plus limité.

(fac-

interindivi-

duelles paraissent

pendante

s’opère par un passage

« d’une homogénéité

et incohérente et cohérente

indéfinie

à une hétérogénéité

définie

». DU COMPORTEMENT

(ANALYSE)

Bibliographie Reuchlin,

M., 1969, la Psychologie

Paris, P.U.F.

(S), de raisonnement

(R), numérique

composé

retrouvés

plusieurs

fois depuis cette pre-

partiennent

au cours de travaux réa-

la structure

lisés par l’école de Thurstone chercheurs.

et par d’autres

choisit

Ils servent souvent de variables

de référence.

Certains

de la mémoire

de noeuds et d’arcs. Ceux-ci de façon parfaitement formelle,

un modèle,

leur donner

quelle sémantique

ont pu être décom-

c’est-à-dire

qui relativise

».

psychologie, justifiée,

entre eux des corrélations

point

une structure

simple

(ils constituent

« oblique

») dont on

à condition

permanente,

de vue de la psychologie

(et aussi dans d’autres

utilisables

la « représentation

type d’entité

pour la mesure de ces aptitudes.

correcte

très impor-

d’un modèle et que de savoir quel

on met sur les arcs.

Il existe en version française un test d’apti-

Les principales

tudes mentales primaires

lisées dans la littérature

pour sujets de 11

elle-même

des connais-

tante pour la construction son utilisation

Du

sciences cognitives

sances »), c’est une question

ont publié des tests

n’im-

et non ambiguë.

de second ordre, interprétable

L. L. et T. G. Thurstone

quel sens),

de le faire de façon

comme

générale.

à

relevant de la

peut rendre compte par un facteur général comme fac-

libre

leur faire correspondre

porte quelle entité théorique

On a également constaté qu’ils présentaient

ap-

n’importe

(n’importe

ce

le sens du terme « primaire

et

et on peut, quand on

posés en facteurs à champ plus restreint,

entités psychologiques

uti-

qui ont été placées

à 17 ans qui fournit

une note dans chacune

sur des arcs sont : des associations libres ou

des cinq aptitudes

mentionnées

des forces associatives

ci-dessus

et une note globale, évaluation général

d’intelligence

obtenue

par sommation

du facteur

de second

nisme classique),

des associations

tées (dans l’associationnisme

de ces

relations

pondérée

sémantiques,

taine famille prédicats

désignant

du test de l’arbre

sur l’hypothèse

humain.

suivante

symbolique

(dans d’autres

est

: l’arbre

des

(tels que à des

la signification

ou des cas sémantiques

familles

de réseaux séman-

les modèles

connexionnistes),

La psychologie

car

sociale emploie

pour son compte plusieurs relations

(dans

des transi-

tions (dans les réseaux de transition),

du corps

au dessin d’un personnage,

le sujet, ignorant

des attributs

tiques), des « poids » de connexions

Pour Koch, le dessin de l’arbre est

préférable

», (dans une cer-

») ou correspondant

cas grammaticaux

est la représentation

des

verbes (tels que « mange »), ou encore des

Test projectif par lequel on demande au sujet de dessiner un arbre. L’interprétation

actuel),

de réseaux sémantiques),

« a pour couleur

ARBRE (TEST DE L’) (angl. Tree Test)

étique-

telles que « est-un »,

« est-un-superordonné-de M. R.

fondée

(dans l’association-

ordre,

cinq notes.

etc.

de même

autres sortes de

de nature interpersonnelle.

symbo-

J.-F. L. N.

lique, ne mobilise pas ses résistances contre

RÉSEAU

le test. Les différents éléments de l’arbre ont des significations

particulières

et la cime, qui permettent manent

: les racines

l’échange

avec la terre et l’air,

toute mutilation

de l’arbre

zone traumatique

représentent

D’autre

de la personnalité, observations,

;

est l’indication chez le dessina-

teur. Les racines représentent fondamentales.

ARCHAÏQUE (RÉFLEXE) (angl Primitive Reflex)

per-

le sujet dans ses échanges avec son milieu

ces éléments révèlent différentielle,

qui sont surtout

du langage. Tout réseau est par définition

verbale (W). Ces facteurs ont été

mière publication,

deux

fondés sur une struc-

mis en oeuvre à propos

(N),

de fluidité

d’une M. R.

GÉNÉTIQUE

sont les facteurs verbal (V), spatial

alors

à augmenter.

dit, les différences

manifestent

Les prin-

qui n’affectent

tial, etc.) tend au contraire

générale

partie

de ces tests perd

de son importance,

catégorie

Autrement

qui suffit

la plus grande

qu’une

entre

avec l’âge. Un

général)

explicable

que le poids

» (ou PMA).

teur d’intelligence

ries de facteurs.

applique

cipaux

primaires

entre

d’arc est utilisée dans les mo-

miné, au moins en partie, par des facteurs (H. Piéron, 1949, la Psychologie

fines

(hypersensibilité).

les résul-

analyse

et d’aptitudes.

interpréta

les ramifications

de la cime) avec tel trait de la personnalité

facto-

en 1938, sous

Mental Abilities,

sur un nombre

évidence

cognitives.

tel détail (par exemple l’affine-

ment des branches,

cognitive

mettent

R. L.

importante

telligence

en rapport

par l’analyse

L. L. Thurstone tats d’une

et une « personnalisation

individuelle

mise en évidence rielle (Thurstone).

théories générales dans ce domaine par une » des théories dynamiques

ristiques d’un trait de personnalité,

APTITUDE MENTALE PRIMAIRE (angl. Primary Mental Ability)

Caractéristique

DE LA PSYCHOLOGIE

les pulsions

part, les formes de

les stades d’évolution

leurs perturbations.

considérées

Les

comme caracté-

Comportement moteur automatique sous-cortical observable à la naissance et qui disparaît au cours des premiers mois de vie en fonction de la maturation central.

du

système

Plus de 70 réflexes chez le nouveau-né.

nerveux

ont été répertoriés

Ils sont généralement 83

GRAND DICTIONNAIRE

utilisés

pour

DE LA PSYCHOLOGIE

tester

l’intégrité

gique du nouveau-né. réflexe et archaïque contestée

auteurs

(Touwen,

développementale

comme fondamentale le diagnostic

neurologique. persistance

en ce qui

de développement

L’absence de certains de ces de certaines

des premiers

(réflexes buccaux), cou (réflexes toniques

les réflexes toniques

labyrinthiques,

vestibulaires),

réflexes d’agrippement traction

(réflexes

les réflexes

et de réaction

propriotactiles)

fin, les réflexes de placement

des lois

générales

et, en

et de marche

automatique. F. J.

Construction

la

connaissance, pour soi et pour autrui, à travers l’opposition entre différents points de vue. L’étude

de l’argumentation

à

affaires

politiques

intérêt

s’est porté

riciens,

plutôt

(l’art et la technique

tation)

commence

siècle

Ve

enseignait

comment

et présenter

ment un talent indispensable dans la vie publique.

situation.

l’argumentation pratiques.

pour réussir

étaient surtout

Pour Aristote

et

des outils

également,

techniques,

la rhétorique

ces

était l’étude

des

Jusqu’au jusqu’au torique

siècle

XIXe

traux

pratique

ait été supplantée de nouvelles y compris mêmes

peut être illustré

des travaux

sur la crédibilité.

des attitudes

est prise pour une donnée, et la

Kelley,

cioppo,

humaine

respectives et unipolaire,

et Aris-

eux, les recherches Hovland,

I.L. Janis et

l’efficacité

de la source

des arguments de l’argumentation

un peu d’incertitude

des arguments

sur des promesses.

;

basés sur des

aux messages basés

Par exemple, de nos jours,

2. ATTITUDE.)

à quelqu’un

son idée à propos de

de notre planète

n’a aucun sens.

monde

sait qu’elle

n’avons

d’attitudes

est ronde. Ainsi,

nous

que dans le contexte

d’une controverse

publique.

Une attitude

est en faveur de quelque chose parce qu’elle à quelque

est en

signifie

qu’il

faut considérer

son

comme

des arguments.

ou comme

Cet aspect du constructivisme

ex-

linguistique

d’un regain d’intérêt En effet, depuis

autre

chose. Cela les attitudes

Il faut prendre

au

Son principe

pour la

du monde représente

version

de la réalité

du

n’est jamais toujours

et d’autres

une

versions

possibles. Par conséquent, le monde

directeil

en psychologie

tels que Gergen, Shotau travers

du discours

(J.

1987) qu’elles ont

été développées

sur les plans empirique,

méthodologique

et théorique.

de ces recherches

Le point

de

est que certains

qui sont pris pour des strucpar la psychologie

sont en fait construits L’analyse

: action,

est fondée

construction

et

on a coutume

la pensée elle-même

argumentative.

pour les analystes

Au lieu de raisonner

véhi-

le langage

en

droite ligne, nos pensées sont organisées en dilemmes.

La pensée privée, comme l’arguconsiste à créer des arguments

et des contre-arguments, pour résoudre

en les utilisant

des dilemmes.

ces similitudes,

Étant donné

on peut voir les estocades

du débat comme les processus de la pensée elle-même

(Billig,

Au centre

de ces processus,

principe SATION

1992). on trouve

de catégorisation. Billig

SOCIALE.)

chologie

classique

l’orthodoxie

(

le

CATÉGORI-

s’attaque

à la psy-

de la catégorisation

D’abord,

il soutient

ne s’est préoccupée

que

que de

l’un des deux aspects pertinents

du phé-

nomène.

ont visé

En effet, tous les efforts

en quoi les êtres humains

ensemble dans des catégories

sur ce sujet. Mais,

du discours,

est de forme

dans lequel

l’on donne sur un sujet quelconque

de pen-

sée. »

prédisposés

Par exemple, les réponses que

nos attitudes

le nom particulier

de considé-

des faits psychologiques

de

silencieuse et interne de l’âme

avec elle-même,

à montrer

rer le langage comme un milieu

culeraient

conversation

sur deux fronts.

au

l’un des dialogues

le fait qu’on a donné à celle-là, qui est une

ment public,

sur l’analyse

sur trois principes

en

sont une seule et même chose ; seul existe

Ainsi,

on

nos connaissances,

du discours.

où les gens se disputent

qui dit : « La pensée et la parole

La façon dont nous

intrapsychiques

à

Platon

parlons

phénomènes,

de l’argumentation

dans les sciences

(

et M. Wetherell,

il ne faut pas li-

Il cite ainsi

De plus, le langage

; pour étudier

la pertinence

des situations

est qu’on ne com-

ne peut pas comprendre

Billig,

public.

que par l’intermédiaire

LANGAGE.)

miter

pour

conflictuelle.

a pris une

neutre.

ment

et il faut analyser ces arguments

Cependant,

L. Wittgens-

linguistique

très grande importance

sous-jacents.

sûr de

en l’absence d’une argumentation.

est opposée

utiliser

sociales.

Billig propose qu’on ne peut pas avoir une

dans leur organisation

on peut observer

bipolaire

du fait d’apparaître

menaces relativement

digne de confiance

En psychologie,

; les vertus

de nos relations

et les

variabilité.

et de

que nos constructions

construits,

travers

et le changement

(M. Billig, 1996)

comme

traditionnelle,

fonda-

1953 ; R.E. Petty et J.T. Ca-

soi ou d’admettre

peut-on

vont, elles

sérieux le langage au travers duquel ils sont

tures

1981) ont pris en compte l’impor-

l’organisation

: comment

les

discours pour se présenter comme crédible,

départ

à se poser les

que Gorgias

tance de la crédibilité

la

est de savoir si sa présence aug-

question

Potter

la psychologie

a continué

(C.I.

Dans les ex-

elle-même

en

Personne ne pense qu’elle est plate, tout le

crédibilité

la crédibilité

réali-

d’interaction,

rhétorique

l’idée

la forme

par l’exemple

Pour Aristote

développe

demander

de Hovland

la persuasion.

que nous voulons

que nous construisons

La psychologie

(

périences

des travaux

Bien

par le développement

trices sur la persuasion

impor-

et ses collègues,

et à son rapport

des contextes

attitude

ses arguments.

Ce contraste

au

ces actions vont varier

sont fonction

pour

langagières

ter et Simon. Mais c’est surtout

de l’argumentation

questions

première

par lesquelles on construit

par des théoriciens

la rhé-

l’un des sujets cen-

la psychologie,

tote. Comme

84

III),

sciences de l’action

sociale moderne

ou bien

Dans cette perspective,

Ces idées ont été introduites

Barthes,

des écoles et des universités.

que l’étude

H.H.

(selon

règne de Napoléon est demeurée

Pour

ses arguments

fonction

s’intéresse

aussi, varier.

faut étudier le langage.

moyens de persuasion.

et l’analyste

ser. Et, puisque versions

Il faudrait

des procédures

sont toujours

dont

l’Art rhétorique essayait de systématiser

seraient

est de toute

tance, au-delà

langage.

un argu-

Ainsi, la rhétorique

des arguments.

ou bien banales.

prend le monde

aux jeunes Athéniens

construire

Les rhéto-

se sont préoccupés

savoir façonner

humaines.

avant J.-C. Avec son cercle de sophistes, celui-ci

de l’argument.

que

nos

sur la base de nos compétences

linguistiques,

Leur

plus sur la forme

tein, la perspective

de l’argumen-

avec Gorgias au

concerne

ou la publicité.

par contraste,

rhétorique.

de la rhé-

nous construisons

avec les actions

est à l’origine

la Grèce classique et à une longue histoire. torique

l’effica-

pert ?

remonte

Selon R. Barthes (1985), l’empire

discours

dont

les

que l’argument

rhétoriciens,

de

de la façon

important

mente

linguistique

déterminant

nous exécutons

des actions sociales. Ces actions dépendent

processus de construction

question ARGUMENTATION n.f. (angl. Argumentation)

cherchaient

des mots,

pas

le contenu

à la

dif-

et en écrivant

cité des messages. Pour eux, il n’était

chaque

les

et les psycho-

Les psychologues

impossibles,

du

aux mêmes

de manières

eux, des règles générales

de redressement

(réflexes

les ont abordés

de la particularité

cardinaux

proprioceptifs),

et de Moro

être le

sont les réflexes

et des points

les rhétoriciens

sur le contenu

du système nerveux

Les plus connus

de fouissement

la

au-delà

mois de vie peuvent

signe d’une pathologie central.

réponses

logues férentes.

est

réflexes à la naissance ou, au contraire,

bien qu’ils s’intéressent

problèmes,

de ces réponses ait été

1984), leur évolution concerne

Mais,

Bien que la nature

par certains

considérée

neurolo-

simplifier

sont

à classer les objets (et les gens) un monde

trop compliqué.

et cela pour

qui autrement

serait

Mais, selon la psychologie

rhétorique,

il faut ajouter

bien connu

de catégorisation

de particularisation.

n’est pas le véhicule neutre de réalités inté-

l’accentuation

rieures. Le langage est de l’action : en disant

choses (catégorisation),

Tout

à ce processus le processus en appliquant

des similitudes

entre

les

les gens sont éga-

GRAND DICTIONNAIRE

lement sensibles à la différenciation un exemplaire risation).

et une catégorie

entre

(particula-

Même ceux que l’on penserait

plus prédisposés capables d’être

à catégoriser souples

ser. Il en est ainsi

sont des Noirs

se montrent

et de particulari-

du raciste

que « quelques-uns

les

qui affirme

de ses meilleurs

amis

».

classique

de la catégorie

Dans les modèles tifs, comme

donnée.

cognitifs

est considérée

comme

une

rhétorique,

catégorie

relève, dans tous ses aspects, du

domaine

de l’argumentation.

La catégo-

et la particularisation

sont donc

la définition

à l’argumentation.

mentation

peut prendre

d’une

Cette

plusieurs

si un exemplaire

arguformes.

est membre

d’une catégorie ou pas, on peut discuter la nature du particulier, catégorie,

nature de la discussion.

Pour

mentation

n’est pas simplement limité,

de

d’argumentation

propose

non seulement

que l’esprit sa

à ce que nous étu-

tagoras,

Considérant,

Pro-

que, si l’on avance un argument,

il faut toujours

accorder

contre-argument, esprit

suivant

gie elle-même.

liées à la psycholo-

Si l’argumentation

jours possible, n’y a-t-il situations

un poids égal au

on peut poser dans cet

deux questions

est tou-

pas également

où les discussions

des

s’arrêtent

et

où il faut analyser

les conséquences

définitions

? Et, s’il faut prendre

établies

des

au sérieux la construction

linguistique

arguments,

ne trouvent-ils

les arguments

?

S. R.

LANGAGE,

(CHANGEMENT

PRAGMATIQUE,

Routledge.Billig,

Thinking

(2 éd.), Cambridge,

M., Arguing

Communication

l’A.R.N.

de transfert

ribosomique

seule

Yale University

Change,

1953,

: Psychological

New Haven,

Conn.,

messager (A.R.N.-m), (A.R.N.-t)

J.T., 1981, Attitudes

: Classic and Contemporary

Dubuque,

J., et Wetherell,

Social Psychology,

William

La synthèse des A.R.N.

s’effec-

de la cellule à partir

Londres,

Sage.

de

qui sert de matrice.

d’une certaine ils présen-

de gros troubles

de la com-

sociale

caractérielle

et une grande

instabilité

;

- les débiles légers, dont le Q.I. va de 75 à 85 ; ils sont éducables dans le cadre d’une scolarité spécialisée et peuvent acquérir une autonomie sociale (ils sont capables d’apprendre un métier simple et de l’exercer correctement si les conditions

du milieu

ne sont pas trop

que cette dernière

rie a été l’occasion d’arriération,

dont la limite

raissait surtout

la notion

supérieure

liée à des critères

une société aux normes vées risquant

catégo-

de critiquer

pa-

sociaux,

scolaires plus éle-

de sécréter plus de « débiles »

and

l’école obligatoire

ARRIÉRATION MENTALE (angl. Mental Retardation, Backwardness, Mental Deficiency)

tous, a fait apparaître

Carence d’intelligence précocement acquise,

sionnel analphabète.

pour

une population

d’en-

fants « inadaptés scolaires » qui, jusque-là, s’adaptaient

congénitale ou qui se caracté-

fort bien à un milieu

C’est pourquoi

une classification

profes-

des arrié-

rise par un fonctionnement intellectuel global significativement inférieur à la moyenne générale de la population, associé à des déficiences des conduites adaptatives entraînant une incompétence sociale, ou incapacité

rations

de s’adapter correctement gences du milieu.

cause » (R. Misès, R. Perron et R. Salbreux).

PSYCHIATR.

aux

exi-

deux dimensions

de l’arriération

de développement

et celle de l’insuffisance

mentales

ligence est à la fois arbitraire, insuffisante. attentive,

: celle

traditionnelle

reposant

peut, dans chaque cas, situer le

jeu complexe

des conditions

sont organiques

héréditaires

comme

le test de Guthrie, bryo-foetopathies

sur la mesure

périnatale)

du

loppement

d’intelligence

fectionnée

Le plus souvent,

en 1937 et modi-

variable

utilisées

le niveau

intellectuel

sont intriqués

ou celle de comme

On une

exprimé

connaissance

par un nombre,

de l’âge mental

par l’âge

permet

de mieux

formes

organiques

égal

(et supérieur

à

déficiences

génétique

nir et de les traiter

limitées

et neurobiologique

comprendre

certaines

et, donc, de les préveplus efficacement.

théorie

alors :

plan, donner

un meilleur

psychogenèse

et orienter

psychanalytique

La

a pu, sur un autre éclairage

sur la

ainsi les abords

férieur à 30 ; ce sont les « idiots » décrits par

psychothérapiques

J. Esquirol,

tion. Enfin, une analyse critique

qui n’ont ni langage, ni contrôle

» par le

une meilleure

100 chez les sujets « doués »). On distingue

dont le Q.I. reste in-

ou

étiologiques

secondaire

Actuellement,

par le quotient,

et donc théoriquement

psychotiques

et il n’est pas rare d’assis-

définie

chronologique

dans leur déve-

les facteurs

de certaines

au départ.

psycho-

de l’enfance.

ter à la « débilisation milieu

21, em-

et souffrance

sont surtout

des évolutions

endo-

trisomie

assez proches

dysharmoniques

adaptée aux enfants (WISC).

(enzymopathies

multiples

créée en 1905 par A. Binet et T. Simon, per-

celle de Brunet-Lézine,

multiples.

encéphalopathies

; d’autres

génétiques,

(Q.I. de W. Stern)

par L. Terman

et facteurs en

la phénylcétonurie,

phacomatoses,

à la classification

métrique

et

détectée par

intellectuel

du comportement

d’intelligence

inexacte

Et « seule une étude clinique

théoriques,

criniennes, correspond

d’intel-

appuyée sur de larges références

Certaines

adaptatif. La première

par le quotient

Les causes sont effectivement

Il y a dans cette définition

- les arriérés profonds,

Brown.

M., 1987, Discourse

dont le Q.I. se situe

et semi-éducables,

On comprend

et l’A.R.N. le plus

à 100 chez le sujet normal

Press.

Petty, R.E., et Cacioppo, and Persuasion

H.H.,

et ne sont que partielle-

exigeantes).

de loin

tue dans le noyau l’A.D.N.*,

trois catégories

(A.R.N.-r),

abondant.

définit

and Persuasion

Studies of Opinion

Potter,

: l’A.R.N.

Wechsler

Cambridge

C.I., Janis, I.L., et Kelley,

Approaches,

d’A.R.N.

comme

and

Press.

Hovland,

d’une

fiée dans les échelles actuellement

of the Royal Family,

Londres,

University

formé

Les cellules contiennent

grâce à l’échelle

REPRÉSENTATION

Bibliographie M., 1992, Talking

dont le Q.I. se situe

- les débiles moyens,

tent souvent

chaîne de nucléotides, chaque nucléotide comprenant une molécule d’acide phosphorique, un sucre, le ribose, et une base organique qui peut être l’adénine, la guanine, l’uracile ou la cytosine.

quotient

D’), IDÉOLOGIE,

SOCIALE

Billig,

nucléique

et

ment éducables ;

pétence

du retard

des

leur réponse que sur un plan linguistique ATTITUDE

gage rudimentaire

J. Ferry, en rendant

dions mais aussi à nos propres procédures scientifiques.

;

du milieu

qu’une autre. Et il est certain que la loi de

général

donne éventuellement

parfois grabataires

autonomie

A.R.N. (ACIDE RIBONUCLÉIQUE) n.m. (angl. RNA, RiboNucleic Acid)

l’arguun phé-

mais un modèle

dépendants

béciles » ou « crétins », qui n’ont qu’un lan-

G. S.

rhétorique,

et plus encore, Billig

forme

de la

Les possibilités

ils sont totalement

entre 30 et 50 ; ce sont les classiques « im-

calculs sur tout ce qui l’environne.

Acide

psy-

à une vie végétative,

- les débiles profonds,

de faire des

ne s’épuisent jamais...

la psychologie

nomène

de

de la nature de la

et on peut même discuter

discussion

objets, apparaissant le plus souvent dans un contexte phobo-obsessionnel comme un moyen de lutte contre l’anxiété.

; réduits

ni autonomie

entre 50 et 70 ; susceptibles

chologie

ouvertes

les

et sociocogni-

mais le noyau est ferme. Or, selon la psy-

En décidant

à compter

J. P.

Elle peut être floue aux marges,

risation

compulsive

elle-même.

celui de Rosch, la définition

de la catégorie

Tendance

suffisant,

chomotrice

Le sujet ne peut s’empêcher

En second lieu, Billig s’attaque à la conception

sphinctérien

ARITHMOMANIE n.f. (angl. Arithmomania)

DE LA PSYCHOLOGIE

et éducatifs de l’arriéradu milieu 85

GRAND DICTIONNAIRE

familial

DE LA PSYCHOLOGIE

et institutionnel

arriéré

où vit l’enfant

(M. Mannoni)

cette débilisation

a souvent

secondaire

produit

su éviter

qui s’avère si

néfaste pour son avenir. J. P.

Bibliographie Mannoni,

M., 1964, l’Enfant

arriéré

et sa mère,

Approche Misès,

dynamique, R., Perron,

« Arriération

déficient

R., Salbreux,

contournant

L’exemple

manifestations

et débilité

mentale

de la « cure » de la mélancolie

du roi Saül par la lyre de David

semblait

réticence

alors confirmer

antiques

périence

les prescriptions

à cet égard de modèle.

une grande

relativisation

soit véritablement

Paris, Psychiatrie

A,10.

riences

d’inspiration

menées

afin d’explorer

peutique

la validité

Elles reléguèrent de thérapie

adjuvante,

dont

Par exemple l’enfant

affirme

que les lacs

ont été creusés par des hommes

qui ont

amené l’eau dans des tuyaux.

d’autres

au rang

l’attention

intégrées

L’art-thérapie comme

est parfois

une méthode

ginale et suffisante résolution

considérée

thérapeutique

par elle-même

de certaines difficultés

oripour la

psycholo-

le cadre des méthodes piques.

En général,

d’aide psychothéra-

elle concerne

tion à des fins thérapeutiques relevant

des arts plastiques

sin, modelage, parfois utilisent

: peinture,

sculpture,

les thérapies

de techniques des-

mais englobe

musicales,

Le concept

et situation

celles qui

du problème

d’art-thérapie

repose sur la constatation

La constatation

clinique.

Il

de l’expression

conceptuelle

Si les thérapeutiques dies mentales l’utilisation

ne manquaient

des mala-

pas d’inclure

de l’art, il s’agissait alors d’un

recours « passif » à des stimulations tiques, malade

censées réintroduire l’harmonie

voire tempérer se prolonge (surtout

artis-

dans l’esprit

qui lui faisait

défaut,

ses passions. Cette pratique

aujourd’hui

musicales)

dans les thérapies

dites « réceptives », où

le sujet est soumis à la fréquentation

mais

les laisse

et de quelque

est étroitement

en cor-

avec leur mal, voire en offre ce genre

de les utiliser

comme

dans les tentatives d’expression.

d’un

des

Il apparaît donc logique

d’encourager

d’activités,

monnaie

voire

d’échange

de socialisation.

L’expression

On à celle

plastique,

élaboré,

créé par le patient

de

que

Les façons de considérer

d’expression

et non exclusivement

nifestations festations

verbales.

rité de ce geste et de cet objet sont dès lors extraordinairement L’état

actuel

variables.

de l’art-thérapie

de ses origines

des appartenances

conceptuelles

idéologiques

enfin que le concept

générale à la créativité

rie générale de l’art-thérapie

prennent constante).

concernent

soit dans le pro-

avec celles-ci,

se trouvassent

surtout

a la répula référence

la musique,

la danse,

et les marionnettes qui se veulent

spécifiques.

à les considérer,

sein des art-thérapies

proposées

discriminative

On ne isoler au quoi que

à une conceptuades indications.

semblent

plutôt

émotionnelles

ressortir

à

supposées être

des mani-

tel moyen

d’expression,

et non à quelque

référence

à une clinique

ou à une psycho-

Il fallait

pathologie.

même d’art

dépassât

Certains

et que les artistes

les fous et les prisonniers

pôles d’intérêt

dant et l’art-thérapie plusieurs

se dégagent cepen-

peut être investie selon

axes, parfois

que l’on voudrait

par tel ou

assez distants

classiquement

de ce

entendre

pour que l’on s’avisât que ce qui était une

par thérapie.

expression

en espérant des bénéfices, une activité,

spontanée

En

préférentiellement

une parenté avec les « primi-

tifs, les enfants,

peut cependant,

fait, celles-ci

de

aussi à la diversité

le masque

des tonalités

(les travaux

: si l’art-thérapie

aux arts plastiques,

lisation

qui

y sont une référence quasi

de concerner

le théâtre,

une

psychanalytiques,

Cela tient

des pratiques

une théo-

et les théories

valeur de caution

D. W. Winnicott

libre. On

être le plus souvent,

en opposition

lui-même.

traditionnelles

et profes-

serait bien en peine de trouver

tation

et

de ceux qui la gèrent, malgré la

référence

soit

la

favorisées

mais aussi à propos

créateur

recèle

non

Elle intervint

artistiques,

du

de ses ma-

au sujet du contenu

du processus ses limites

s’occupait

produit

la place et la pola-

ce soit qui ressemblerait

l’aliéné n’est pas étranger.

Elle intègre

même et par le processus qui l’a fait naître.

plus ou moins

auquel il est ainsi démontré

»

de cet acte qui prend sens à la fois par lui-

toutes

vers le champ

artistique

donc un geste et un objet concret,

et les oeuvres sont détournées

de leur fonc-

exi-

et « montré

ou à l’animateur.

aussi des médiations

esthétique,

de

ou l’apport

en séance d’un objet de nature

offrent

démonstrative

pour

première

la réalisation

spontanée, devient autorisée, puis favorisée

seulement anciennes

gence technique

des théories

rélation

em-

la notion

pose comme

longement

par eux-mêmes

spontanée

et moyens

non verbale,

patient

artistique.

: buts

expression

aussi dès qu’on

des conduites visée d’ordre

Art-thérapie

parce qu’elles

s’occuper

On

thérapie.

justement

modalités

une

est

leur donne de quoi s’occuper, mieux

engendre.

que se dégage d’elle-même

qu’on

ils vont

et sur les

désir de soigner,

proposées se trouvent

des différentes

comme présentant

d’un certain

simple : certes, les malades vont mieux dès

spontanée des malades asilaires, qui évoque lement considérées

première

L’observation

la psychanalyse

», habituel-

qu’elle

put dès lors intégrer l’expression

sionnelles

dont est issue la

occupationnelle.

gestuelles

de la création

bilatérales

diversité

spontanée

d’une

Parallèlement,

dites « normales

la

comportemental

fut la source

organisation

annexer

de la création

et de l’effet

tion initiale

est né, dans sa

forme actuelle, de l’observation

artistique.

de la création

faites

passe alors de l’idée de distraction

la danse, le mime ou le théâtre.

Historique

des tentatives

psychologie

de celle-ci

de

En même temps, on as-

aspects nouveaux.

l’utilisa-

de ceux-ci

pour

des malades

se

des alié-

par la psychopathologie

thérapie

et

des cliniciens

plastiques

chose qui, pourtant,

giques. Le plus souvent, elle est située dans

et de lui faire

spontanée

sista à un renouveau

Toute entreprise à visée thérapeutique utilisant la médiation d’une conduite ainsi que de son objet et se référant explicitement aux catégories de l’art.

de ses

dans les descriptions

leurs symptômes. ART-THÉRAPIE n.f. (angl. Art-Therapy)

sur les dimensions

L’art-thérapie

champs de perception

sur l’expression

furent

réactions

en un travail

le but expli-

son attention

nés. Les réalisations E. V.

se prolongea

au thérapeute

Parallèlement, porta

clinique

C’est ainsi que l’obser-

preint

de pensée.

un homme.

explorer

morbide.

de leur ex-

théra-

externes où intervient

morbides

verbales aussi bien par leur

que par l’indicibilité

dynamique

à leurs

de thérapeute,

rait comme

préoccupations

imposées

de se placer en position

cite fut de plus en plus de placer le patient l’art, afin de détourner

les limites

en

furent

Selon J. Piaget, démarche de l’enfant, entre 3 et 7 ans, par laquelle il attribue les éléments et les phénomènes naturels à l’action de l’homme ou à celle d’un être imaginaire qui oeuvre-

dans des conditions

ce qui les préoccupait

où il suffit à l’autre

qui en découlent.

leur utilisation

leur permet-

dans un jeu relationnel

Des expé-

scientifique

des techniques

du

que ce dernier

abandonné.

vation

plastiques

et communicatives

et l’essor des thérapeutiques

recours à l’art, sans toutefois

», Encyclo-

ARTIFICIALISME n.m. (angl. Artificialism)

86

Au XIXe de la clinique

le développement

entraînèrent

R., 1980,

que les réalisations

invité à le réaliser.

psychiatrique

Paris, P.U.F.

pédie médico-chirurgicale, 32270

mental.

aux thé-

taient d’exprimer

siècle,

R., 1975, l’Enfant

par opposition

rapies « actives » ou « créatives », où il est

et servir

Paris, Éd. du Seuil. Misès,

artistique,

des malades pouvait

C’est ainsi que l’on propose,

bien être aussi une façon à eux de se soi-

expression

gner, voire de se guérir

tion, un plaisir

». Il devenait

clair

différente,

une possible

même, étant entendu

une

mutaque,

GRAND DICTIONNAIRE

si l’expression

non verbale

lieu de la mise en forme voire de l’indicible,

est a priori

de l’impensable,

il n’y a pas obligatoire-

ment un effet thérapeutique mutation.

le

niveaux

au sens d’une

se situent aux différents

d’une évolution

vités occupationnelles

à quelqu’un,

question

du transfert

prises de position

En fait, les bénéfices escomptés

d’une art-thérapie

montrer

qui part des acti-

en fonction

de sa formation

de son état,

rétroactivement

quant à la pertinence

ou telle formation

et des ergothérapies,

à tenir

et de ses buts. Ces consi-

représentent

justifications

la

et amène à diverses

sur la conduite

par le thérapeute dérations

ce qui introduit

des

de telle

(l’art-thérapeute

doit-il

DE LA PSYCHOLOGIE

dernière caractéristique une relation

lui permet de créer

identificatoire

avec le patient,

telle que celui-ci puisse vivre de façon créative et dynamique

le travail

tense développé

psychique

lors de la réalisation

artis-

tique et dont l’oeuvre se fait le miroir.

Cette

oeuvre est ainsi appelée à la fois à témoigner d’une dynamique

psychique

et à rassurer le

passe par le contact avec une matière docile

ou non être un artiste ?).

sujet sur la stabilité d’une identité

ou au contraire

Il faut noter que le recours à l’idée du beau,

ébranlée

l’introduction

et désigne de façon permanente.

tante,

significativement

par l’apprentissage

susceptibles

de techniques

de faire naître une production

à la fois personnelle

et admissible

autres, issue d’un véritable soi-même

résis-

tématiquement

par les

dialogue

avec

pour aller vers la verbalisation

d’impressions

nouvelles.

alors liée à un contenu

L’expression

de l’esthétique,

dont la valeur prend

écarté : le bénéfice attendu

n’est pas la réalisation

d’un objet plaisant

mais celle d’un objet signifiant par rapport

est

interne.

à lui-même

L’accent est ainsi déplacé des caté-

gories du plaisir

vers celles de la connais-

et qui se

sance de soi, l’esthétique

révèle dans la prise de conscience

de nou-

comme

cioculturel

ou des apprentissages

so-

anciens,

mais des résistances propres au support, au média utilisé.

Le point

ultime

est alors la

mise en forme d’un contenu

expressif dans

un projet de communication

de soi au tra-

vers d’un

codage impliquant

ne découlant

l’autre

pas directement

mais

de l’autorité

sion au-delà

du langage

enfin

un retour

exclure

considéré projet

d’expres-

verbal ultime

authentiquement

ne peut à celui-ci, À

se rapprocherait

du concept d’analyse transitionnelle c’est-à-dire

nécessaire et transitoire,

élaboré

d’une pratique analytique

mais en respectant,

voire en satisfaisant

les besoins internes

qui lui en interdisent

Lorsque

psychothérapies l’analyse techniques

verbales

produit

de création

chez le créateur comme

si elle entraîne

chez le spectateur

sentification

de la réalité intérieure,

risée par l’expression secondairement

spontanée, deviendra

de la pensée réflexive.

de l’oeuvre

d’aboutissement

de créer

rapie

de cette réalité

une transmission

dans le manifeste

une représentation en contact

directe

de l’oeuvre,

de celle-ci.

se propose

où elle implique n’était

évidence,

avec des sensations

primitives

au service

le codage faisant

Les théories

Au-delà

de ces finalités

sion, « cheville thérapie comme l’extérieur simulées

corporelle.

ouvrière

premières,

du concept d’art-

», n’est cependant un simple

plus repérée

phénomène

de mise à

de soi de choses cachées, disou retenues,

ou non. Exprimer,

volontairement

c’est aussi montrer

alors

créatrice,

thérapeutique

que l’art-thérapie d’induire

d’art

le pas sur l’intérêt

de la démarche.

C’est en cela

porte un nom qui risque

en erreur, car son objet est le pro-

cessus créateur et non pas l’objet créé.

Espaces

L’art-thérapie, ment

actuel

d’ateliers

de soi, d’un

propre

du sujet

communication

ment de l’espace interne

de dialogue

avec

soi-même.

tout

du moins,

de services

d’hospitalisa-

adultes,

mais aussi

Les techniques

propo-

le plus souvent

des caté-

auxquelles

les art-thérapeutes

appar-

: celles-ci

aussi bien des formations

tiques que des formations ou psychiatriques. sur l’objet

L’accent

réalisé,

être repris

peut propre,

pédagogique

au titre

soit

d’une

et peut

de l’initiation

censée libérer

de la forme

soit au titre

alors

soit sur la relation

L’aspect soit

artis-

psychologiques

être mis soit sur la technique

entraves

représenté

par ses origines

gories professionnelles

son devenir.

interac-

», reste

qui sont faites à son

des populations

incluent

dans un

« en ville

et, en France

sujet émanent tion

le développe-

marqué

les communications

au sens de la sibrute.

techniques

malgré

par l’élargisse-

à

le sujet des

par l’apprentissage, identification

fonda-

trice au désir du thérapeute. L’art-thérapie,

L’extrême

diversité

définit

des théories,

des références illustre

ou plus

théoriques,

de

assez bien un de ses

fondamentaux

: la créativité

Si le patient est mis dans une si-

où il est censé s’éprouver créatrice personnelle,

ver une restauration « animateur les conditions d’une thérapie,

personnelle

est l’atelier

ceux qui s’y trouvent. lui-même

et le contenu,

L’atelier

par ce qui l’inclut

tains, l’exclut)

: l’hôpital

ce sens, l’atelier

:

se définit

(ou, pour cer-

ou la société ; en

peut se définir

comme un

de secret hors des références de la folie ou,

cela se d’un

habituelles

mais aussi porteur

le contenant

et un contenu

et y trou-

de se placer dans

personnelles

par un contenant

se

lieu « non médical

narcissique,

» susceptible

sur le plan technique,

dans une

fait en présence d’un art-thérapeute,

expérience

est que l’oeuvre

de l’oeuvre

par elle-même

intrasystémique

tuation

encouru

dans un état d’infirmité

la réalisation

prenant

tiennent

d’un lien de signification

d’une expérience technique et

le sujet

une technique

dynamique l’expres-

tienne

modèle du lien

caractères

continuellement

par les artistes eux-mêmes)

tive : lien intersystémique,

bilatérale.

rapie s’étayent alors sur celles des diverses thérapies à médiation

de l’identité

l’art-thérapie

de l’art-thé-

(risque d’ailleurs

de dégage-

à poser l’art-thérapie

d’une

de soi. L’oeuvre réalisée

Le risque d’une telle entreprise

sées dépendent

de la pensée, de l’expression

exactement

de ses résis-

lui-même.

caché que par sa

ment de l’effet traumatique,

vers la création

re-

est ce au travers de quoi le patient se réalise

infanto-juvéniles.

Création

le sujet

que la réalisation

un codage de ce

mais

la raison rationalisante

censée se mettre tances internes.

du

une sorte dans la

de mise en perspective,

L’art-thé-

alors de mettre

en court-circuitant

Il

la sur-

thérapeutique,

établissement

but une quelconque

en thérapie ne doit être, au bout du compte,

asilaires,

dération

ne peut

cherche du salut par l’art. L’oeuvre réalisée

un développement

fondateur

alors que l’expression

n’est pas une traduction latent

favo-

son but thérapeutique.

faut bien considérer intérieure,

La pré-

comme

profondément

projet qui irait de l’affirmation

émotionnel.

se donner

signe

À ce titre,

clair que l’art-thérapie

un effet de surprise susceptible d’engendrer

La capacité

mais qu’elle

suscitées devant

tion cathartique,

dans

ana-

et celles qui reposent sur

Cela revient

l’acte d’un trop-plein

de l’expresqu’une

vait être présentée comme ayant une foncpar le dégagement

il apparaît

créé. L’oeuvre est alors considérée

propre

pou-

de

entre celles qui pro-

posent une analyse du contenu

l’objet

des

créé se pose alors. Les

divergent

qui auparavant

à la genèse

même de la psychanalyse, l’expression

se rapproche

classiques, la question

de l’objet

fonction

et parallèlement

qu’un

par ce travail,

pourtant

ne main

l’art-thérapie

mesure

encore l’accès. À l’origine,

et n’y manifestant

prise peut être regardée comme

destinée à placer

dans une situation

dans le champ

stade préliminaire.

comme

thérapeutique.

cet égard, l’art-thérapie

le patient

transférentiel

les associations

alors comme le fin du fin de tout

par D. Anzieu,

se développant

lyse du contenant des possibilités

étant considérée

sion, celles qui n’envisagent

propre de celui-ci. L’élargissement

pour le sujet

et à sa dynamique

un sens plus ou moins symbolique

velles lois, issues non pas du contexte

est alors sys-

in-

à la fois

de l’art et d’une

de la création. Cette

a contrario,

» dans l’hôpital,

comme

un lieu de déni de la

maladie. Ses caractéristiques, fermeture,

liberté

un lieu

ouverture

ou organisation

ou

de l’ac-

cès, sont considérées comme ayant déjà par elles-mêmes rythme

des fonctions

soignantes.

des séances, leur organisation

au même titre que l’espace cadré, limité,

Le ont, du 87

GRAND DICTIONNAIRE

support,

DE LA PSYCHOLOGIE

une fonction

la représentation

restructurante

qu’ils offrent

par

de l’opposi-

les connaissances antérieures.

tion dedans-dehors.

Les processus

Les séances d’art-thérapie cadre soit d’une soit d’une

se font dans le

atmosphère

relation

de groupe,

individuelle.

La ges-

mation

niveaux

(angl. Botto-

qui concernent

du traitement

(neurosensoriel

les

et perceptif),

différente

sensibles aux attentes ou hypothèses du sujet

le premier

portent

du groupe,

réciproques

des émotions

les oeuvres se font

les supports.

cas des séances individuelles dépend

et les interventions aller

dagogie,

au sens d’un

nique,

d’un

certain

auteur

porter

des tech-

sorte

plus

purement

thérapeutique

de l’art-thérapie

difficilement

isolable.

dans et

psychoest plus

Le travail

reste

fixé sur la verbalisation,

ne suppose

d’interventions

sur le contenu

citées

directes

pas

Il porte sur les associations par l’oeuvre

suppose qu’elles

sus-

chez son créateur

ne réduisent

IDENTIFICATION,

C’est

la loi

obligation

et constitue

une réassurance

déperdition

de l’indicible

constituante

du langage.

contre

comme

une

partie

et au traitement

les hommes,

ton, les premières

ensemble assez hétérogène de pratiques,

est

Malgré

un cadre assez souple pour permettre

des

usages adaptés à chaque cas. Elle semble offrir

un complément

à d’autres

thérapeutiques

jugées

leurs relations

au primat

pratiques

réductrices

dans

concédé

à l’ex-

pression verbale. D. C.

et partiellement ne serait-ce portance ment

Bibliographie Broustra,

et Psychose, Paris,

E.S.F. Chemama,

B., et Roussel,

« Dynamique

du travail

Expression

M.-H.,

en art-thérapie

et Signes, psychologie

médicale,

14, 8,

Wiart,

Cl., 1974, « l’Art-thérapie

lette », in Expression

éviter,

élève de son élève É. Esl’isolement

au moins

familial

pour

mentaux. moral

les contacts

du sur

méthode de

grands services à la société bourgeoise

de

second

constitutionnelle,

Empire

et de la

l’a montré

d’aliénés

sont

puis du République.

IIIe

R. Castel,

devenus

ainsi

de gardiennage,

les asiles « des lieux

terrains

monotone

désolés

administrative

Les psychiatres

ont répété

de la ségrégation

On ne leur demandait

pas autre

chose. » Et les asiles ont ainsi provoqué, entretenu malades

et aggravé la chronicisation mentaux

de

de plus en plus nom-

breux dont l’internement

risquait

le plus

souvent d’être définitif.

la première

fois

à

et l’entretien

Cet isolement

ASILISME n.m. (angl. Asylum Dementia)

Atteinte psychique pseudo-démentielle chronique, d’origine iatrogène, liée à une hospitalisation prolongée dans un milieu asilaire. a pu être comparé carcérales

est

dès

la fin du XIXe siècle par des psychiatres

an-

Asylum

c’est Marandon

tyel, médecin

de l’asile

des fabriques

de l’isolement,

l’hygiène

de la liberté. mineure,

névrose institutionnelle ton,

en 1959,

hospitalisés la décrit

de l’intérêt,

va devenir

peu

: un glis-

entre les deux édi-

depuis

il faut substituer »

mais encore très fréest représentée décrite

le manque

caractérisée

d’initiatives,

passive,

apparente

des plans pour l’ave-

nir,

à élaborer

le manque

tiques ». Tout en distinguant

« un grand

moyen

de guérison

pour

relever

lui

pense que l’isolement,

nés ». Et il est à la fois utile et nécessaire,

et parfois

et une démarche

de

des alié-

l’inaptitude

d’individualité

sous

est devenu

le ma-

lade, la soumission

qui deviendra

1832, où l’isolement

la perte

pas directement

une posture

dans son mémoire

par

pour les choses

[...],

d’Esquirol

par R. Bar-

plus de deux ans. Il

spécialement

qui ne touchent

par la

des schizophrènes

ainsi : « maladie

en expose en

chez

par l’isolement

tions du Traité médico-philosophique la plume

de Mon-

à nos malades [...]. À

l’hygiène

l’apathie,

dérapage

Demen-

de Ville-Évrard,

d’incurables

que nous imposons

essentielle

les principes

un véritable

à certaines

et a été dénoncé

quente, de l’asilisme

et social, dont il

lorsqu’il

sement est perceptible

se

que cette ait rendu

Une forme

la première

à peu l’axe même du traitement

types de traitement de ceux qui sont déter-

minés par les caractéristiques stimulus et ceux qui sont fondés

durant

1798. Mais cette condition

(PROCESSUS) (angl. Bottom-Up/Top-Down)

de la perception,

de l’aliéné

pour lui la condition

du traitement

et Signes, 4, 4, p. 193-212.

avec le

d’une

déjà bien pervertie

fait

qui écrit, en 1896 : « Nos asiles actuels sont

suivi dans ce sens

la fois sur le déclenchement d’ailleurs

sur la sel-

ASCENDANT/DESCENDANT

Dans le domaine

im-

Ce que Pinel

partie de la cure de sa maladie,

pour

dit de deux l’information,

c’était

des troubles

p. 1249-1254.

politique

tia. En France,

à imiter,

avait bien vu tous les effets pathogènes

», in

du malade

glais, qui l’ont dénommé

de leur fonctionne-

préconisé,

avec son milieu

1982,

qui, dans

» ? On comprend

récupération

psychoses

ces institu-

pas des exemples

par É. Georget, lui

J., 1987, Expression

l’avantage

L’asilisme

par Pinel,

que par leur trop grande

avait surtout

les

parisiennes.

proposées

médico-administratif.

quirol,

pour

avec Charen-

expériences

et la lourdeur

la

dont Bicêtre

appliquées,

tions n’étaient

réservé des alié-

la Salpêtrière

les réformes

fait

avait conseillé

qui représentaient,

un

qui recouvre

fermé », se félicite

J. P.

français

public

de telles institutions,

femmes,

l’art-thérapie,

qui

à chaque département un établissement

création pour

1838

»

des mesures rigoureuses,

bien général

sociale.

du 30 juin

nés. Mais déjà P. Pinel

le langage

thérapeutique

terme de centre psychothérapique ou de centre hospitalier spécialisé (1968).

verbal

compléter

en milieu

la loi,

l’analogie

de « cette heureuse coïncidence

le ritualisme

Établissement hospitalier public où étaient traités les malades mentaux ; terme remplacé en France, à partir de 1938, par celui d’hôpital psychiatrique et, plus récemment, par le

à l’internement

par le thérapeute

jugeant

entre « isolement

de la déviance.

ASILE ou ASILE D’ALIÉNÉS n.m. (angl. Asylum)

de l’In-

dès lors de ce que, à la

un des représentants,

exclusifs

MODULARITÉ

et son

Au total,

G.

au ministre

des pairs, où est discutée

Comme

du couple

vient

des niveaux neu-

».

de la loi de 1838

pour une gestion purement

et

pas celle-ci.

Chambre

public

le comte de Gasparin.

s’étonner

la monarchie

et perceptif.

d’ouvrir

patient

ne

de l’identifica-

tion, après les traitements

La présence de l’oeuvre devant les regards formé

Ce contrôle

M.-D.

de ce qui se cache.

pictural.

entrante.

Comment

médicale

une image de cer-

de ce qui se montre

La dimension

de

le traitement

peut opérer qu’au moment

de leur

tains aspects de son fonctionnement le jeu dialectique

de l’information

de l’époque,

concourir

des attentes ou

contrôlent

a inspirée

l’application

Les processus descendants (angl. Top-Down

que celles-ci

le style personnel

et lui renvoyer

perceptive.

rosensoriel

dans la réalisation

de telle

tériau de base de l’identification

des connaissances,

de pé-

d’exercice

à une induction

puissent

degré

sont le ma-

haut niveau qui, en fonction

qu’Esquirol

et « placement

structurales

sont des traitements

la doctrine

parfaite

des représentations

du stimulus. Ces représentations

ou Theory Driven)

du patient,

apprentissage

minimales

des oeuvres

Dans le

de l’art-thérapeute

peuvent conditions

dont

d’art-théra-

des besoins

; ils ne sont pas

définies par les caractéristiques

à l’intérieur

sur les influences

et la communication

pie, tout

percevant. Ils élaborent

cas, les interventions

sur les interactions

et modulaires

sont

et pour l’ordre

Là s’inscrit térieur

de l’infor-

automatiques

Dans

88

ascendants

tion des séances est donc essentiellement dans un cas et dans un autre.

« pour leur sûreté, pour celle

de leurs familles

mUp ou Data Driven), premiers

en particulier

ou les expériences

de la schizophrénie

avec le monde

ce qui peut du malade,

il

la perte du contact

extérieur

amis, la suppression

caractéris-

et les anciens

de la présence

et de

GRAND DICTIONNAIRE

l’usage de biens et d’objets prise en charge

personnels,

par des tiers

de tous les

problèmes

(par la mise en tutelle),

ternalisme

des soignants,

neuroleptiques, de régression finalement

du pavillon,

et d’indifférence

cet état elle-

même. De telles

constatations,

partagées

beaucoup

d’observateurs,

sont à l’origine

ont conduit

par

institutionnelle

et

antipsychiatriques

au dépérissement

à la suppression

qui

négations.

et même

Mesures ASSERTIVITÉ n.f. (angl. Assertiveness)

Caractéristique d’une exprime avec aisance

Les techniques tivité,

d’entraînement

à mieux

exprimer

problèmes

de communication

impute

son point son anxiété

personne

dont

à vaincre

parfois

dité, soit, au contraire,

en l’incitant

R. L. SOCIALE

posantes (gestuelles, mimiques, son comportement intégrer obtenir

les com-

vocales) de

de façon à mieux

une meilleure

coopération

se pratiquent

séances individuelles

avec un thérapeute

soit en groupes

n.f. (angl. Asomatognosia)

à cinq personnes.

Le thérapeute,

analyse

souvent

collective

tements

que chaque

plus ou moins complète

liée à des lésions de l’hémisphère s’accompagnant l’hémiplégie

pagne (syndrome

d’un refus d’ad-

massive qui l’accomJ. P.

D’)

peut s’acquérir

pétence

sociale

comportementale

ses droits,

d’exposer

assertives,

sont très fréquemment

par

registre

qui

lorsque l’anxiété

des névroses. Elles ont cependant

exemple M. R.

proposées,

l’insertion

fessionnel gravement

EXPECTATION

en s’assignant limités

dans un milieu

-, à des malades handicapés,

tant d’obtenir

n.f. (angl. Assertion)

le problème

res-

réalisés lors à l’assertivité

aux circonstances

la négation.

gnitif

(ou l’affirmation)

est la forme

de parole, par opposition

les études du fonctionnement

assertions

malade physiquement

refusent

l’enfant

victime

l’enfant

qui fugue,

conflit

et/ou

mentalement

de faire soigner,

de mauvais

traitements,

l’enfant

victime

grave avec ses parents,

qu’en

règle générale

de la vie

etc. Pour

chaque cas dont il est saisi, le juge des enfants entend

les père et mère, le tuteur

le gardien

de l’enfant.

le mineur,

à moins

mental

Il entend

ou

de même

que l’état physique

et

ou l’âge trop bas ne le permettent

pas. Il peut ordonner formation

toute

mesure

et faire notamment

une étude de la personnalité en particulier

d’in-

procéder

à

de l’intéressé,

au moyen d’une enquête so-

ciale, d’examens

médicaux,

ou psychologiques, comportement

psychiatriques

d’une observation

du

ou d’un examen d’orienta-

tion professionnelle. non publique,

Après une audience

le juge prend

les décisions

qui s’imposent. Chaque

fois qu’il

est possible,

doit être maintenu

le mineur

dans son milieu

actuel.

Dans ce cas, le magistrat désigne soit une personne qualifiée, soit un service d’observation,

d’éducation

milieu

ouvert

d’apporter

ou de rééducation

; mission

leur

en

est donnée

aide et conseils à la famille

de surmonter

les difficultés

afin

matérielles

ou

qu’elle rencontre.

loppement port

de l’enfant

et d’en faire

périodiquement.

subordonner son milieu

Cette personne rap-

Le juge peut aussi

le maintien

de l’enfant

dans

à des obligations

particulières,

telles que celle de fréquenter

régulièrement

un établissement ordinaire

sanitaire

ou spécialisé,

activité

professionnelle.

de retirer

l’enfant

ou d’éducation, ou d’exercer

S’il est nécessaire

de son milieu

juge peut décider

une

de le confier

actuel, le au parent

qui n’en avait pas la garde, à un membre de la famille,

à un service ou à un établis-

sement (sanitaire ou spécialisé),

ou d’éducation,

ordinaire

au service départemental

de

l’aide à l’enfance. Les décisions

du juge peuvent

ment être rapportées sont également

à tout mo-

ou modifiées

susceptibles

; elles

de faire l’objet

d’un appel. M. G.

n.f. (angl. Association)

ASSISE (STATION) à

co-

(angl. Sitting Position)

Étape

posturale

de l’enfant mois.

Liaison établie par un entre deux éléments déterminés. GÉNÉR.

du

développement

survenant

entre

6 et 9 J. F.

POSTURAL

La notion recevoir

les

sont plus faciles et plus rapides

d’un

ASSOCIATION

On peut dire que la première

montrent

en danger l’enfant

M. A.

est non marquée et la seconde, marquée. Toutes

Sont ainsi considérés

courante.

Acte de parole par lequel un locuteur pose une proposition comme vraie.

la plus normale

proplus

que les progrès

se généralisent

- par

mentaux

des séances d’entraînement

ASSERTION

engen-

sociales reste dans le

des buts comportementaux

individuelles

font

utilisées en thérapie

drée par les situations

existent quant au niveau d’aspiration.

L’assertion

dans

appel à des facteurs cognitifs,

été également différences

« com-

» ou plus d’adresse

techniques

dans une tâche répétée, terme dans des domaines

De larges

une certaine

et également de ne pas heurter

constamment

(la profession

enfants lorsque la santé, la sécurité ou les conditions d’éducation d’un mineur non émancipé ne sont pas assurées, de sorte qu’il est en danger.

ou ce service est chargé de suivre le déve-

Ces

soit à long concernant

des

tion.

Niveau que l’on souhaite et que l’on espère atteindre, soit au laboratoire

entière

le rôle de modèle

celle des autres.

(angl. Level of Aspiration)

la vie tout exemple).

du groupe.

le juge

morales

son opinion (NIVEAU

se voir

sur des situations

par les participants

la façon de défendre ASPIRATION

des compor-

par

ou souffle une réponse adaptée à la situa-

Ainsi

de Babinski).

après une

des jeux de rôle com-

Parfois, il joue lui-même

cérébral

de trois

sujet désire

portant

rencontrées

Il peut s’agir d’une hémiasomatognosie

mettre

propose

portementaux

du corps.

mineur,

modifier,

et à

soit lors de

comportemental,

connaissance

les

avec lui.

ASOMATOGNOSIE

par une avec mé-

à mo-

aux normes de son entourage

Ces techniques

Forme d’agnosie caractérisée atteinte du schéma corporel

des

à sa timi-

dérer son agressivité et à modifier

le com-

portement n’est pas adapté aux normes de la vie sociale, ou qui les refuse. NORME

qu’il

un

sur le plan

et soutenir

ordonnées

que ses parents

d’aider

d’inhibition

sociale soit en lui apprenant

d’une

sans

à l’asser-

de soi, se proposent

de vue. Il s’agit de diminuer ASOCIAL, E,AUX adj. et n. (angl. Antisocial)

qui de

parfois appelée assez improprement

social ou de difficultés J. P.

personne son point

vue et ses intérêts, sans anxiété, dénier ceux des autres.

sujet se plaignant

des asiles dans certains

ASSISTANCE ÉDUCATIVE (angl. Educative Help)

J.-F. L. N.

affirmation

pays.

Se dit

que les

affectives

plus grave que la maladie

des mouvements

à juger ou à produire

le pa-

produisent

de la psychothérapie

à interpréter,

les médicaments

l’atmosphère

etc., tous ces facteurs

la

DE LA PSYCHOLOGIE

(DÉVELOPPEMENT)

d’association

sujet

peut, en réalité,

des sens très différents entre lesquelles

selon la

nature

des entités

l’asso-

ciation

est supposée être établie. Il est donc 89

GRAND DICTIONNAIRE

particulièrement

DE LA PSYCHOLOGIE

important

de distinguer

Aux caractéristiques

entre les sens théoriques

et le sens descrip-

titatives

de l’association

tif. Les sens théoriques

sont eux-mêmes

auteurs

ont jugé nécessaire

fortement

des caractéristiques

contrastés.

Les conceptions

Historiquement,

anciennes

on

d’« association

a d’abord

deux notions

équivalente

ici à celle

d’état mental, au domaine

parlé

des idées ». Cette expres-

sion recouvre

: celle d’idée,

d’événement

en général,

conceptuel

tion proprement

ou

sans restriction

; et celle d’associa-

dite, qui recouvre

de son

côté deux hypothèses : d’abord,

lorsqu’une

idée est présente

d’un

dans l’esprit

elle engendre ou cause l’apparition idées bien déterminées, rition

dépend

permanent, première

ensuite cette appa-

d’une liaison,

de caractère

ont été utilisées ; celui-ci

principes

de l’association

contiguïté,

la ressemblance siècle,

XIXe

(notamment

dès l’époque

avait déjà énoncé trois des idées : la et le contraste.

la philosophie

anglaise)

introspectionniste

ont accordé une grande

place à la notion

d’association

sous sa première

et développé,

Elles ont formulé Outre

les trois

comme

déjà

primaires,

lois secondaires

citées,

considérées

elles ont présenté

: la primauté

la récence, la fréquence

des

(temporelle),

et la vivacité (angl.

Vividness).

La conception

Le béhaviorisme

béhavioriste

a repris

ciation, mais en la dissociant évidemment

de celle d’idée,

Dans le nouvel

nisme qui s’est développé tion, autrement

association-

ainsi, l’associa-

appelée parfois liaison, lien,

(anglo-amér.

Bond ou Link)

(anglo-amér.

Connection),

principe

d’asso-

bannie en raison de son carac-

tère subjectif.

par apprentissage,

ou connexion est établie,

en

entre deux élé-

ments observables, qu’il s’agisse d’un stimulus et d’une réponse (S - R), de deux stimulus (S - S), ou éventuellement

de deux items

(par exemple deux mots). Une caractéristique tion

ainsi conçue

comme

les phénomènes

par ressemblance, nouvelles

par contiguïté,

par contraste

catégories,

variables selon les au-

est qu’elle forte

Strength) observables

P. Fraisse

dernières

qui utilisent

nistes ». Elles jouent domaine

L’association

concerne

verbale

descriptif

habituel

le domaine

qui lui vient ducteur

: on demande à l’esprit

conception

» le mot qui est présenté,

nombre

de résultats

d’observations jourd’hui

avec

expérimentaux

cliniques

; elle

et

est au-

présente sous une forme élargie.

« in-

et « as-

socié » le mot qui est donné en réponse à celui-ci. étendre

point

ce schéma

: on parle

en chaîne si on demande

sujet de répondre

éd. 1988, Psycholo-

ASSOCIATION (MÉTHODE DE LIBRE) (angl. Free Association Method ; allem. Methode der freien Assoziation)

au

par une suite de mots ; du

de vue expérimental, puisque,

constitutive

La méthode

de la technique

de libre

association

suggérée à S. Freud, en 1892, au cours d’un traitement où l’une de ses patientes (Emmy

von N.) lui demanda expressément

de cesser d’intervenir

sur le cours de ses

pensées et de la laisser parler

cette situation

après la première

on ne peut savoir si les réponses

fut

Progressivement

et jusqu’en

fut définitivement

adoptée,

librement. 1898, où elle

cette méthode

mier ou les réponses du sujet elles-mêmes.

s’est substituée à l’ancienne méthode cathartique et elle est devenue dès lors la règle

Mais cette technique

fondamentale

le mot présenté en prepeut présenter

térêt dans des conditions parle d’association

un in-

bien définies. On

contrôlée

si la consigne

précise que la réponse doit appartenir

à une

de la cure psychanalytique

le moyen privilégié

d’investigation

qu’elles se présentent

ducteur.

sans restriction,

Dans ce dernier cas, on retrouve la d’association

led Association),

étiquetée (angl. Label-

On peut recueillir

les associations

verbales

simples données par un ensemble de sujets après leur avoir proposé une liste déterminée de mots inducteurs normes d’association

: on établit ainsi des (ou associatives)

pour chaque mot inducteur, réponse

dominante,

qui,

fournissent

outre,

indiquent

la fréquence

c’est-à-dire

le pourcen-

de sujets

Pour

; en

dans l’en-

une population sont rela-

stables ; elles varient si on change

de population. verbale, libre, en

chaîne ou sous forme de discours

tématisée

utilisée

continu,

en psychologie

Elle a été quelque verbale ; on utilise

inducteurs

standardisés,

vise une interprétation

être induites

de pensée spontanée.

Le respect

règle permet le surgissement tations inconscientes

Ces

par un de cette

des représen-

et actualise les méca-

nismes de résistance. R. L.

ASSOCIATIONNISME n.m. (angl. Associationism)

Théorie qui fait un usage explicatif important de la notion théorique d’association. À peu près toutes logiques

psychanalyse

caractéristiques.

mais

elle seule d’un

à titre est

Les normes

qu’elles

d’associationnistes.

La

pavlovienne

du

en sont deux exemples Les diverses sortes d’asso-

d’association

et comme

des ré-

pas pour

ont en commun

alors des

psycho-

usage de cette

ou la théorie

conditionnement

rer la notion

associatives

utile pour cet usage clinique.

un certain

qualifiées

de test on

les théories

; cela ne suffit

ciationnisme

individuelle

des normes

soient

font

peu sys-

ponses et de leurs latences. L’emploi, de référence,

cli-

de base de la

par C. Jung sous forme

d’association

peuvent

d’intérêt.

mot, un élément de rêve ou tout autre objet

notion d’association

est largement

impudiques,

celle qui est donnée nombre

de cette réponse,

incohérents,

la

par le plus grand ces normes

si ces matériaux

ou dépourvus

associations

théorique.

de l’in-

à lui, sans sélection,

même

lui apparaissent impertinents

qui en est le correspondant

:

conscient. Le patient doit exprimer toutes ses pensées, idées, images, émotions telles

catégorie donnée, absolue ou relative à l’in-

mots

est en accord

mot

». On appelle

psychanalyse.

Cette

à un sujet de

à un mot par le premier

La situation

lorsque A sera présent.

M., 1977, nouv.

psychanalytique, selon laquelle le patient doit exprimer, pendant la cure, tout ce qui lui vient à l’esprit sans aucune discrimination.

suivante

nique. Elle est une technique

vigueur

Paris, P.U.F.

tion

tivement

ou avec le plus de

de psychologie

Méthode

et est donc

le plus sou-

», in

tion verbale simple est définie par la situa-

de A-D est supérieure vent, le plus rapidement

est celui qui

verbal. Une associa-

tion à un item A, mais si la force associative A-E, etc., c’est D qui apparaîtra

Reuchlin,

vol. VIII,

verbale

gie, Paris, P.U.F.

de la mémoire.

Un emploi

et J. Piaget, Traité

expérimentale,

un grand rôle dans le

ces normes associatives

à celle de A-B, A-C,

ces

sont appelées « néo-association-

donnée,

items, B, C, D, E..., sont liés par associa-

Bibliographie

étiquetées

est regardée

: si plusieurs

J.-F. L. N.

Jodelet, F., 1965, « l’Association

considéré.

qui détermine

aux nouvelles

teurs ; on parle à ce propos d’« associations ». Les théories

de

etc. Ces résultats

et créé de

semble

; c’est la force de l’association

(angl. Associative

d’association

tage de sujets qui l’ont fournie

essentielle de l’associa-

plus ou moins

quantifiable

théories associationnistes.

notion

la notion

de mémorisation,

catégories

ont pour inducteur

des lois de l’association.

tâches perceptives,

de justification

réponse,

en tant que doctrine.

dans de nombreuses

ont servi

est imparfaite

forme, l’associationnisme

qualitatives

important

tiques ; ils ont ainsi généralisé les anciennes

d’associations

et la psychologie

d’adjoindre

paramètre

ont prouvé qu’elles étaient un

du discours,

On peut

empiriste

(sa force), certains

d’association

production

« répondre

idée et certaines autres.

d’Aristote

Au

d’autres

quan-

systéma-

sujet,

qui existe chez le sujet entre la

Ces notions

90

exclusivement

susceptible grand

de considé-

comme centrale

de rendre nombre

compte de phéno-

mènes psychologiques.

Ces théories

généralement

par des positions

inspirées

empiristes,

c’est-à-dire

l’influence

du milieu

qu’elles

à

sont

regardent

ou de l’environne-

GRAND DICTIONNAIRE

ment, donc celle de l’histoire

de l’individu,

noires

de différentes

comme essentielle.

tigmatismes

Par néoassociationnisme,

les orientations

famille

de théories

ciationnistes domaine

ou de modèles

récents,

de la psychologie

on désigne une relevant

cognitive

du

Dans ces mo-

optiques

portent

verticale

L’astigmatisme

surtout

sur

ou horizontale.

oblique est un déficit

mal » de sensibilité obliques.

Les as-

« nor-

pour les orientations

Il peut être d’origine

gique et non optique.

qui sont en principe

stockées en mémoire ont pour contenu

à long terme

des stimulus, des mots,

des concepts,

ASYMÉTRIE

FONCTIONNELLE

Principe

qui

compte

entre

cérébraux,

L’astasie-abasie

peut

lésions

du labyrinthe,

noyaux

gris centraux

rie comme

liée

du cervelet assurant

de l’équilibration. sans atteinte

être

Elle

à des ou des

le contrôle

apparaît

aussi,

anatomique,

dans l’hysté-

un symptôme

de conversion

de

différences les

J. P.

hémisphères

apparaissant

Cette notion

au niveau

du

a été élaborée initialement

les formes

(amorphognosie)

(achylognosie) criminées,

J. Delay

reconnues,

être identifié

et la matière

des objets ne sont plus dis-

gnosie secondaire sont



a décrit

une astéréo-

où ces caractéristiques sans que l’objet

(asymbolie

puisse

tactile ou agnosie

sémantique). J. P.

structuration

En dépit

bilatérale

et symétrique

systèmes sensoriels et moteurs, chez le bébé et l’adulte asymétrique

d’une des

on observe

de l’architectonique

des sys-

nouveau-né

asymétrique

du cou du de la main

caractéristiques. posturale,

D’oril’asymé-

est maintenant

tales sur l’organisation

décrite

Le maintien

métriques

durant

de postures

les premiers

sensorielles

asymétrique

faveur de la droite)

au niveau

et au niveau du trai-

des informations

traitement

asy-

mois de la

par une asymétrie

: un

(généralement

de stimulations

en

tactiles,

générale,

physique

et

J. P.

génétique

ou environnementale

du Travail.

y est considéré

pour l’application

méridiens

ou orientations.

Ce défaut optique

inégale

selon les

et de son rendement

à la production

soit de la cornée,

Il est généralement le contraste

apparent

soit

repéré en de lignes

normale.

Ce

salarié effectuant

la même tâche.

affecté d’un complé-

ment de ressources,

versé par l’État, pour

le minimum

à

alloué au

Il est éventuellement

S.M.I.C.

garanti

de 90 % du

Des ateliers appelés « centres de distribu-

ATAXIE

rer aux travailleurs

n.f. (angl. Ataxia)

à effectuer

» peuvent procu-

handicapés

à domicile.

du travail

Ces centres sont le

plus souvent rattachés à un atelier protégé

Perte d’une bonne

coordination

dans

les

volontaires,

alors

mouvements

que la force musculaire due à un déficit exercé

reste intacte,

du contrôle par

norma-

le cervelet

(ataxie

thalamus,

et, en tout état de cause, assimilés à lui. Avec leur accord et en vue d’une embauche éventuelle,

les travailleurs

peuvent être mis à la disposition

handicapés d’un autre

employeur.

sensitives

M. G.

(ataxie sensitive).

C’est ainsi que les lésions des cordons postérieurs

est dû à une irrégu-

qu’il occupe,

salaire ne peut en aucun cas être inférieur

atteindre

établie.

législa-

Il reçoit un salaire

de l’emploi

de sa qualification

salarié

de travail, représen-

des travailleurs).

pas définitivement

kinesthésiques

réfraction

comme

et conventionnelles

en vigueur (conditions qui tient compte

Le travailleur

des dispositions

tives, réglementaires

des asymétries motrices et sensorielles n’est

n.m. (angl. Astigmatism)

En vision,

avoir reçu l’agré-

travailleur

cérébelleuse) et les formations

comparant

créer des ateliers

ment mis en évidence chez le nouveau-né.

ASTIGMATISME

du cristallin.

peuvent

la moitié du salaire normalement

L’origine

ou or-

et privés, et notamment

ment du ministre

par rapport

qu’une

relève de la formule

gustatives, auditives et visuelles a été claire-

lement

(asphéricité)

peut déclarer

protégés, mais ils doivent

tation

égale à profes-

protégé. Les collectivités

les entreprises,

dont

technique

et de reclassement

publics

enga-

handicapés est au moins

handicapée

de l’atelier ganismes

en milieu

Ils ne peuvent

tion du travail à domicile

psychique, s’accompagnant d’une diminution du dynamisme psychomoteur, d’un relâchement de l’attention et d’un déficit de la volonté.

larité

personne

handicapés

Seule la commission

handicapé

du comportement

néonatal.

tement

de travail.

ger que les travailleurs un tiers.

favoriser

à des emplois

sionnel (COTOREP)

ou l’unidextérité

vie se traduit

ordinaire

doivent

des travailleurs

d’orientation

tèmes d’action.

ASTHÉNIE

État de fatigue

protégés

la capacité de travail

une organisation

F. J.

n.f. (angl. Asthenia)

décrite

salariée dans des conditions à leurs possibilités.

et leur accession

du tonus musculaire primaire

sionnelle adaptées

Les ateliers

comme ayant des conséquences fondamen-

À côté d’une astéréognosie

affective

Unité économique de production qui met les travailleurs handicapés en mesure d’exercer une activité profes-

logie du comportement.

trie fonctionnelle

lésions du lobe pariétal.

Cette « ataxie » est

de la discordance

la promotion

gine essentiellement

Forme d’agnosie tactile caractérisée par l’incapacité de reconnaître des objets en les touchant et manipulant, généralement consécutive à des

alors que l’on décrit

tragique.

par A. Gesell dans son étude sur l’Embryo-

sont des exemples ASTÉRÉOGNOSIE n.f. (angl. Astereognosis)

rire

rendre fonction-

deux

Le réflexe tonique

assez fréquent.

survenant

d’un

ATELIER PROTÉGÉ (angl. Sheltered Workshop)

comportement. Difficulté à se tenir debout (astasie) et à marcher (abasie) sans troubles moteurs ou sensitifs susceptibles de la justifier.

exemple,

émo-

J. P.

Principle)

permet

des

nelles

ASTASIE-ABASIE n.f. (angl. Astasia-Abasia)

le cas, par

immotivé proche

expression

(PRIN

J.-F. L. N. CONNEXIONNISME

et leur

CIPE D’) (angl. Functional Asymmetry

etc.

sentiments tionnelle.

entre les idées, les

par P. Chaslin en 1912.

et qui

des faits,

Perte de cohérence

un accident C. B.

ou PSYCHIQUE

ATAXIE MENTALE

C’est

neurolo-

sont supposées lier

des représentations,

des situations,

en général

et surtout

de la mémoire.

dèles, les associations

asso-

orientations.

DE LA PSYCHOLOGIE

de la moelle (dans le tabès), du du cortex

pariétal

une ataxie, éventuellement

produisent

unilatérale

(hé-

miataxie). J. P.

ATHÉTOSE n.f. (angl. Athetosis)

Trouble

de la motricité

caractérisé

par des mouvements parasites anormaux assez lents, à type d’enroulement, atteignant la main, le cou, la 91

GRAND DICTIONNAIRE

langue,

DE LA PSYCHOLOGIE

la face ou d’autres

régions

du

corps, de façon quasi permanente. Ces mouvements toire,

ont une allure

avec succession

de flexion, pagnent

puis de rotation. d’une

L’enfant

repta-

d’hyperextension

et

musculaire

pour

doit

l’attachement

les déplace-

disposer

lations

sensorielles

avoir la conservation

d’attachement

des quantités

grossièrement

la motricité

le territoire véritable

atteint,

handicap

Ce trouble

risquant

souvent

dans

de créer un

Lien

entre les noyaux

et le cortex cérébral. Il est

associé à un syndrome

La théorie par J. Bowlby

choréique

les théories

(choréo-athétose). J. P.

sociaux

d’une

d’un

(angl. Atmosphere

maire

en 1959, rompt

avec toutes

et affectifs

des premiers

de l’enfant

chement

qui en est tirée,

lesquelles

qui se manifeste

par

bien,

par exemple,

positives

des conclusions

conduisent

positives,

que des à accepter

tives. Si l’une des prémisses

ont fourni

l’autre négative, on observe une tendance à

effets

de la carence

accepter une conclusion

montrent

semblable,

des prémisses

disposent

à des conclusions

et des prémisses particulières

tirer de façon naturelle de la logique)

vations. d’une

(sans apprentissage

capacité

juger correctement

à ces obseren faveur

des individus

de la validité

rences. De plus, certaines peuvent

venir d’une interpré-

d’une relativisation

que du

lui-même.

générale

perspective

va dans le sens J.-F. L. N

mal l’existence

de relations

recherche

de contact physique,

La notion nombre

d’attachement

plusieurs

moyens

l’attention

tout prêts pour attirer

sont intuitifs, chement

stables

sont donc à concevoir

constitué

de

ou solide,

de

comme

particules

identiques

elles et demeurant

invariantes

en quantité 92

liquide

représentation

de substance,

poids

à un congénère,

des liens d’atta-

1997 (rééd.),

Ainsworth

stimulus

et Niestlé.

des enfants à une où la présence/abest systé-

(Strange Situation),

: l’attachement

une situation

le courant

propose

(conditionnement renforçateur.

opérante s’attend

inconditionnel Cette attente

à

ou de révèle

de type représen-

et peut se traduire

au plan com-

par des réactions par exemple, au stimulus

: nage à reculons

en avant chez les poissons chocs électriques

pavlo-

la réponse

de processus

conditionnel, (exemple

qui réagit au stimu-

skinnérien)

la venue du stimulus l’existence

de conditionne-

(conditionnement

ou qui émet

précédés

au stimulus différentes

inconditionnel au lieu de fuite soumis

à des

d’un stimulus

lumineux).

types

sécurisant,

d’un

de pensée cognitiviste

que l’animal

portemental :

imminente

ou d’un renforçateur.

des réactions

met en évidence plusieurs

d’attachement

P.

l’Attachement,

sa connais-

tationnel

figures

de l’enfant

sence de la mère et d’un étranger contrôlée

en gé-

etc.

des réactions

matiquement

et

en plein essor.

son comportement,

l’agent

standardisée,

ces représenta-

qui manifeste,

vien)

d’un système et non pas

de l’environnement

situation

des événements

de modifier

lus conditionnel

comme le

sont tissés avec plusieurs

3. À partir

entre

: ceux-ci

voire innés. Les liens d’atta-

père, fratrie, nourrice,

n.m. (angl. Atomism)

Dans

État d’un animal

ment,

de réponses à ces signaux ou

de moyens efficaces de stimulation

chement ATOMISME

l’étude

Delachaux

Dans

n’a pas à constituer

néral la mère, est crucial,

objet,

des bébés, d’où une cer-

ATTENTE n.f. (angl. Expectation)

par

aspects impor-

dispose de

l’adulte

la qualité

transgénérationnelle.

R. (Éd.)

ÉTHOL.

qui ont

1. De même que le nouveau-né

Network)

DE)

profondément

sance de l’apparition

2. Si l’attachement

(RÉSEAU

sur les modèles in-

a suscité un grand

tants.

du congénère,

par

:

succion des

de recherches empiriques,

mis en évidence

enrichies

M.-G.

Lausanne,

de H. F. Harlow).

(Sigle de l’anglais Augmented Transition

tout

ternes, influencent

Zazzo,

avec un congénère

cris (travaux

en-

Bibliographie

l’établissement

immédiat

leur propre

part, la

d’un individu.

ATN

J. Piaget,

cognitif

tions est actuellement

a établi chez l’Ani-

qui permettent

mamelons,

ob-

de systèmes innés de com-

fonctionnement

Selon

pendant

taine stabilité

phy-

ne suffit

D’autre

éthologique

un répertoire

des capacités logiques.

TRANSITION

d’attachement

de l’attachement

précoce

de rai-

tation erronée des prémisses, plutôt

La conclusion

à

des infé-

erreurs

processus de raisonnement

qu’elles ont de leurs expériences

tout un travail

à réflexion.

de relations

sur les repré-

fance. Ces représentations,

de recherche

alimentaire

HOSPITALISME).

portements,

logiquement

et témoignent

fréquente

sonnement

des sujets à

d’autres faits vont dans

un sens différent

sentations

pas pour la construction

universel

Toutefois,

du besoin

de R. Spitz sur les

la satisfaction

des mères en direc-

tion de leur bébé s’ancrent

qu’à la théo-

si les besoins

les

aussi bien que les expé-

6. Les comportements

dans la ré-

maternelle

qui sous-tend

riences affectives.

à des conclu-

auteurs ont voulu donner

un statut théorique

social, pour

susceptibles

des conclusions

valides. Certains

activités cognitives

nement,

la capacité

une interpréta-

et d’efficacité,

universelles,

(

comme

de contrôle

que, même

jectales

auteurs

du

de l’atta-

cette perspective,

pré-

sions particulières. Ces effets limitent

certains

siques sont pris en charge par l’environ-

universelles

restreinte

La théorie

matière

part, les travaux

interne,

À cette

tion plus générale, en termes de sentiment

Deux lignes

D’une

relativement

Lamb ou Sroufe préfèrent

pour laquelle le lien à

à Bowlby

ultérieures.

mais pri-

des besoins primaires,

rie psychanalytique,

modèle

d’un modèle

dérivée,

intervenant

et

négative. De façon

à

les liens affectifs se construisent

de nourriture.

néga-

est positive

duction

pendant

Model) des relations

les relations

interprétation

avec un congénère

la mère s’étaie sur la satisfaction

et des prémisses

négatives à accepter des conclusions

la tendance

l’auto-

qui est utilisé comme prototype

de toutes

liens

humain.

de l’apprentissage

avec des individus

Il semble

dyadiques,

s’oppose donc aussi bien à toutes

les théories

des erreurs.

prémisses

le contact

et permanente.

Effet de la formulation des prémisses d’un raisonnement sur la conclusion

et favorise

de liens d’attachement

interne (angl. Working

formulée

n’est pas une tendance

Effect)

- une base de

- et elles sont importantes

5. La construction

avec un

de l’attachement, antérieures

rechercher

(EFFET D’)

de dépendance permet

de vie.

ne sont pas

va de pair avec la construction

Dans une telle perspective, ATMOSPHÈRE

des conditions

toute la vie.

personne

animal

mais ils peuvent

d’attachement

fiable

nomie

affectif

avec une autre, congénère.

à l’interruption

sécurité

ATTACHEMENT n.m. (angl. Attachment) DÉVELOP.

des circuits de rétroaction gris, le thalamus

des relations

moteur.

est consécutif

4. Les relations

Ils altèrent

volontaire

donnée,

évoluer en fonction

E. V.

et

une base de

sont stables pour une figure

d’attachement

et les stimu-

intenses.

et l’attachement

sécurité plus ou moins efficace. Ces modes

de l’atomisme

CONSERVATION

sont aggravés par l’émotion

ambivalent

esquivé, où la mère constitue

continues.

Ils s’accom-

hypertonie

volume, quels que soient ments qu’elles subissent.

A. G. COGNITIVISME

GRAND DICTIONNAIRE

La préparation

ATTENTION n.f. (angl. Attention)

Orientation

de l’activité

qui

effet

a pour

d’augmenter

cience des processus mation

sont les buts explicites

des tâches à réali-

se donne en vue de réaliser

que le sujet ces dernières.

les traitements

tués dans le sens d’une

effec-

meilleure

sélecti-

vité dans la prise d’information meilleure

précision

et d’une

ou d’une rapidité

grande dans l’exécution

focalisée.

aussi plusieurs

on parle dans ce cas d’attention arrive

également

mais complexe

que la tâche soit unique

en ce sens qu’elle implique

de la prise d’information l’action

buts :

partagée. Il

à la fois de la planification

d’actions

et

est alors nécessaire

pour définir

le meilleur

équilibre

focalisation

sur l’action

et la focalisation

sur la prise d’information. l’attention

entre la

préparation

porte,

de régulation

de

l’activité.

L’attention

FOCALISÉE

focalisée a été étudiée dans des

tâches qui concernent

soit la prise d’infor-

mation,

soit l’exécution

premier

cas, l’attention

une sélection

motrice. permet

Dans le

de l’information

à la

tâche et, dans le second, elle permet

une

à l’installation

préparatoire,

le temps pendant

état de préparation

d’informations canismes

une grande

quantité

La sélection

utile a été surtout

des situations

de l’in-

étudiée dans

où l’information

de plusieurs

effi-

rents délais possibles d’apparition

et l’effet

principalement les composantes

notamment

évoqués.

(

utilisés

Dans les préa-

par un effet de facilita-

tion seulement. L’état

de préparation

effets de fréquence

provient

sources visuelles et auditives,

engendré

par un amorçage

- consistant

un stimulus

attentionnelle

sélective : il y a inhibition

qui

sont en dehors de l’état de préparation.

En

revanche,

est

la préparation

automatique

mulus auxquels le sujet n’est pas préparé. a été reprise par W. Schnei-

der et R. Shifrin

multidimension-

périences,

le sujet de la dimension

qui, dans une série d’ex-

ont montré

que les processus

dont il devra tenir compte pour la réponse.

attentionnels

Dans les situations

de travail, tandis que les processus automa-

de temps de réaction,

on a étudié surtout ternatives

le rôle du nombre

et de la probabilité

d’al-

faisaient

tiques font seulement à long terme.

de chacune

partie

des alternatives.

PARTAGÉE

LA CONCURRENCE

:

ENTRE TÂCHES

ENTRE TÂCHES

des situations

à tâches multiples à la question

a

: peut-

choses en même temps?

Quelles sont les choses que l’on peut faire et

appel à la mémoire

La mémoire

du système

cité limitée, L’ATTENTION

appel à la mémoire

de travail

de traitement

un stimulus,

mulus

sont mis en attente

à traiter

raissent de la mémoire donc pas traités

du tout. La tâche utilisée

consiste à rechercher

un certain nombre

lettres

ment? On a mis en évidence l’existence d’un

présentées à cadence rapide et à en signaler

système

la présence,

à capacité

limitée

faisant appel à la mémoire taines opérations

de traitement, de travail

de traitement

: cer-

sollicitent

(de une à quatre)

si l’une d’elles apparaît.

une première à surveiller

sur des planches

condition,

varie d’un essai à l’autre et doit

fixe, de sorte qu’elle

cessus de récupération

en mémoire

naissance,

ou de recon-

ce qui a été perçu de la source

non prioritaire.

On a pu mettre en évidence

deux types de limitations ment de l’information concernent formation

dans le traite-

: des limitations

la saisie et l’encodage

sur plusieurs concernent

de l’in-

de l’information

canaux, et des limitations les conditions

d’élaboration

la réponse, comme la saturation de travail

mations

qui

utile, comme le fractionnement

de la présentation

moire

terme

qui de

de la mé-

par le stockage des infor-

nécessaires à la réponse.

ne le requièrent

en mémoire

qui sont automatiques.

à long

Les opéra-

limitée

de détection

d’un stimulus

non familier

des conditions en mémoire

présenté

défavorables, d’une

ler ultérieurement l’élaboration

l’identification

d’une

dans

le stockage

nombre

d’une

lettre

ne varient

de lettres à surveiller.

le cas lorsque de détection

pour réaliser

la tâche,

ponse plus long quand le nombre

nouvelle,

le

d’un mouvement.

à surveiller

est moindre

favorables,

; lorsque

le déclenchement

la fois. On dit que le traitement

moteur.

le déroulement

d’un

à tour

la liste est fixe, la

recherche

d’une

de lettres

si elle est présente

présenté dans des condi-

réponse automatisée, programme

et le temps de ré-

est que chaque lettre est considérée sur la planche

d’un

: le taux

est plus grand. L’interprétation

des opérations

telles que l’encodage

du

Ce n’est pas

la liste est variable

de rôle pour recherche

tions

pas en fonction

à rappe-

réponse

la liste

ainsi que le taux

information

de la précision

familier

cette liste est

peut être mémorisée

En revanche, ne font pas appel à ce système stimulus

de travail.

est fixe, le temps de réponse pour signaler la présence

sont, par exemple,

en mémoire

à long terme. Lorsque

tions qui font appel au système à capacité

contrôle

utile

; d’autres

Dans

la liste des lettres

droite.

de rappel

de

celles que l’on ne peut pas faire simultané-

Dans une seconde condition,

par des méthodes

délai,

de travail et ne sont

pas et mettent en oeuvre seulement des pro-

a été traitée, on étudie,

: s’ils

de quelques secondes, ils dispa-

de l’une des

tion non pertinente

les autres sti-

dans un certain

que l’information

dans quelle mesure l’informa-

à capa-

occupé à traiter

de l’ordre

fait

de sorte que, si ce système est

simultanément

déterminer

Ainsi,

des stimulus

donc être retenue

Pour

qui lui

est de nature

et où la tâche à réaliser exige de ne traiter sources, par exemple l’oreille

à présenter

est lié - est de nature automatique. la préparation

in-

attentionnelle.

ce système et donc ne peuvent être réalisées

provenant

par des

ou par une attente

est de nature

La distinction

utile du stimulus.

On présente des stimulus

tique, caractérisée

automa-

non sélective : elle n’a pas d’effet sur les sti-

on s’est essentiellement

à l’effet d’une information

de l’information

non focale) et par une préparation

juste avant le stimulus

et motrices.

lable sur la composante

au traitement

Priming)

au

de l’infor-

par un effet d’inhibition

(angl.

Deux types de tâches sont

tâches perceptives,

focale),

par l’étude des

porte non plus sur

: perceptives

au traitement

qui est engendré

la date d’arrivée du stimulus mais sur le stimulus lui-même.

tion (par rapport mation

qui se

à la fois par un effet de facilita-

Celui

sélective

ont mis en évi-

attentionnelle,

de

Dans le cas de la préparation

des effets de

dence l’existence de deux types de prépara-

tentionnelle

POTENTIEL.)

l’incertitude

Ces auteurs

et

psychophysiologiques

la préparation, potentiels

présenté. On a étudié

la latence de la réaction

on faire plusieurs

s’il n’y avait pas des mé-

de filtrage.

formation

d’information

et serait submergé par toute

cette information

lequel un des diffé-

intervalle

de l’analyse

(par rapport

attitude

cacement, le rôle de la probabilité

L’étude

dans la prise

reçoit

Les

peut être maintenu

Snyder à propos

caractérise

lui-même,

d’une

a été faite par Posner et

tion : une préparation

l’incertitude

qui ont été étudiées sont le temps

nécessaire

Cette distinction préparation.

Dans

de son apparition.

pour but de répondre L’organisme

lui-même.

et processus

automatiques

ne sont pas traités

à l’action.

La sélectivité

du stimu-

non pas sur le stimulus

questions

la

d’effectuer utile

préparation

c’est-à-dire

temporelle,

mais sur le moment

attentionnels

a deux aspects :

pour la tâche, et la prépara-

nels et on informe L’ATTENTION

Processus

à la date d’arrivée

la préparation

intéressé

Dans ce cas,

a une fonction

temporelle,

stimulus,

sur les effets de

: une régulation

la préparation

du dernier un seul

alors d’attention

Elle peut comporter

plus

de l’action.

La tâche à réaliser peut comporter but : on parle

à l’action

tion sélective au stimulus

par des buts qui

ser ou des buts intermédiaires

La préparation

lus pertinent

de l’action.

est organisée

Ces buts orientent

l’effi-

de prise d’infor-

et d’exécution

L’activité

par des buts

à l’action

DE LA PSYCHOLOGIE

est faite pour toutes les lettres à

tiel dans le premier

est séquen-

cas et parallèle

dans le

second. 93

GRAND DICTIONNAIRE

La notion

La notion

DE LA PSYCHOLOGIE

de charge

mentale

de charge* mentale, ou de coût

Du fait de la capacité limitée

cognitif, est liée au fait que les opérations de traitement entrant dans une tâche don-

du système nerveux,

née font plus ou moins

présentes

et parmi

possibles.

L’attention

la mémoire

largement

appel à

de travail et au système à capa-

cité limitée.

La charge mentale

entraînée

par une tâche est étudiée en ajoutant tâche secondaire tion

simple

réaction

une

de type temps de réac-

et en comparant

le temps de

dans le cas de la tâche secondaire

avec le temps observé temps de réaction principale. diminue

quand

la tâche de

est faite seule, sans tâche

L’automatisation la charge

mentale

choix

parmi

comme

qui permettent

des processus centraux

À la base des conduites d’orientation

nouveau

parce qu’une

jeu des mécanismes

stimulant.

permettent

Cette

l’immobilisation

activent

les structures

tions stockées en mémoire

réactions

motrices

chées par le stimulus.

des informations

licules supérieurs

en mémoire

de travail.

et régulation

de l’activité

et auditives

visuelles,

d’un stimulus

mais complexe,

par l’intermédiaire

à la

des

déclen-

les

Elles apparaissent focaliser

leur at-

appartenant

à telle

même moda-

sur ceux qui présente

telle hauteur

tonale,

telle structure

origine

spatiale.

nométrie

Les expériences

mentale,

réaction

phonémique,

utilisant

et les potentiels

envisager

l’objet

de chro-

les temps

des caractéris-

d’un stimulus organisés

d’un

de

évoqués, laissent

que la sélection

ment : la position

telle

implique

hiérarchique-

spatiale

ou la modalité

traitement

précoce,

physiques

les

ou sémantiques

étant analysées ultérieurement.

Les mêmes

appartenant

cution

de prise

tronc cérébral. Il n’est sans doute pas indif-

techniques,

peuvent

férent

niques de lésions cérébrales chez l’homme

Or, ces activités

être antagonistes calisation

dans la mesure où la fo-

sur l’action

les informations cette action

en cours privilégie

liées à la procédure

fait partie

dont

et aux représenta-

pour l’organisation

des conduites structure

attentives

que cette dernière

un rôle dynamogénique la gradation

Cependant,

que la procédure

mettre

pour la situation

stimulation

des états vigiles et qu’on peut

en évidence

en lui appliquant

électrique

modérée

de base et les réponses

de la situation

dans

neurones corticaux s’intensifient circulation cérébrale augmente,

de se

moteur

souvent,

des indices

la situation, rendre

sont présents

qui peuvent

compte

Assez

permettre

que la situation

à laquelle

sensorielles

amples,

les mouvements

l’étude

abaissés, les temps de réaction

que souvent

plus

les seuils perceptifs

diminuent.

Cette intensification

généralisée

vient précisément

tions physiologiques

et des performances

est

trop focalisée sur l’action en cours et inhibe

se retrouve

les informations

tifs. Aussi a-t-on longtemps

non liées au contexte

de

cette action, même si ces indices sont assez

le cas notamment

saillants perceptiblement. cas désengager l’attention

tion)

Il faut dans ce de l’action en

cours et prendre une attitude à l’information

nouvelle

plus inhibées l’action

pour que ne soient

les informations

non liées à

en cours.

L’attitude

et l’attention

nification

focalisée sur la pla-

et l’exécution

fait antagonistes neurophysiologique teurs différents.

de l’action

et dépendent

sont en

au niveau

Une bonne

régulation

focalisée sur l’action

raît

d’activation

un niveau

l’organisme

ou, à tout le moins, Toutefois,

nismes de régulation pas à expliquer

de

de

la sélectivité

et leur caractère unitaire

entre

(qui assure

traitements

le

limitées

les seuls méca-

intensive

en une série d’étapes

(telles

les opérations

mouvement,

licules tibles

ne permet pas non aux-

La sélectivité

se

manifeste

à l’égard de ce qu’il est convenu

Posner,

M.I.,

litation

and Inhibition

Signals

», in Rabbit,

Attention

et Snyder,

Posner,

M.I.,

of Mind,

Hillsdale,

Schneider,

que la représentation est inadéquate.

essentiel dans la résolution

de faire requ’on

mulus

d’un

soit, plus abstraitement,

: position,

de décrire

hauteur

in the Processing P.M., et Dorne,

of

S. (Eds),

Londres,

1978, Chronometric

Academic

Explorations

N J, Lawrence

Erlbaum

J.-F., 1980, l’Attention,

W., et Shiffrin,

« Controlled mation Attention

R.M.,

and automatic

Processing

1977,

human

; I, Detection

», Psychological

Infor-

Search and

Review,

84, 1-88.

ATTENTION CONJOINTE (angl. Joint Attention)

Regard garde.

porté

L’attention portent

susceptibles

R.R., 1975, « Faci-

Paris, P.U.F.

de transmission

l’environnement,

C.

Press.

roniques

permettant

et suscep-

différentiellement

and Performance,

à la

dimension

notamment)

cortex

J.-M.

possibles) et la réceptivité

dans

(col-

[mésencéphale],

de ce fait d’être

sence d’au

survenus

chacune

des

subis par les informations

sensoriel,

relevant

de

par M.

nerveuses particulières

postérieur

des canaux, soit les systèmes neu-

qui permet de prendre

proposées

opérations

supérieurs

pariétal

de dégagement,

d’ancrage,

de structures

de

ne suffisent

de l’attention,

quelles on prête attention.

de l’attention

Associates.Richard,

appa-

comme

de ressources

fixation

d’appeler

en compte les changements

la situation

réticulée.

l’attention

les déplacements

les

de l’action

prise d’information,

marquer

la formation

permettent

aussi de décomposer

en inhibant

la continuité distracteurs

des compor-

Dans ce cadre théorique, comme

(c’est

plus de rendre compte de la multiplicité

de neurotransmet-

est réalisée par un équilibre

attention

qu’exerce

de traitement.

à l’information

privilégié

intensive

système répartiteur

de réceptivité

nouvelle

l’action

de réceptivité

tements

atten-

de la théorie de l’activa-

la régulation

vigile,

des

Bibliographie

des réac-

dans les comportements

individuelle

sont

ces indices ne sont pas pris en compte : cela de ce que l’attention

de l’activité

cli-

affectées par des lésions neurologiques.

plus vigoureux.

Corrélativement,

montre

alors, la le tonus

aux observations

chez l’animal

I. Posner),

des

s’élève, les réflexes deviennent

on a affaire n’est pas celle que l’on croit. Or, des incidents

une

: l’activité

en jeu, car elle relève d’une représentation qui est inadéquate.

dans

jointes

ou à l’étude neurones

général affectant le

cerveau et la moelle, qui se manifeste

cette procédure.

adoptée soit inappropriée

physiologique

ait acquis au cours de l’évolution

tions qui ont fait choisir il peut arriver

du

de leurs

et d’exé-

et à des activités

réticulaire

sur la

fois à des activités de planification d’actions

à la formation

lité,

sur les stimulus

caractéristiques

moteurs

portant

ou, au sein d’une

font

dans sa direction

de centres

composantes.

des traitements

somatiques

et orientent

évoqués),

tiques pertinentes

qui réalisent l’intégration

yeux, la tête et le tronc

d’information.

message toute un sti-

tonale, couleur,

sur ce que l’autre conjointe

moins

intérêt

implique

deux

re-

la pré-

personnes

qui

à une même cible visuelle

(en général un objet). Son importance le développement

pour

de la communication

est depuis longtemps

établie. En effet, elle

a de

signification,

etc. Si l’on présente à un sujet

permet de relier les deux sources d’intérêt

est

des stimulus

visuels, auditifs

que constituent

Cet équilibre de problème.

J.-F. R.

94

responsables

Dans les cas où la tâche à réaliser est unique le sujet doit se livrer

et

Tel est le cas des col-

des caractéristiques Attention

attentive

spécifiquement

ne fait plus appel à un stockage transitoire

différentes

modalité

qui

observées dans

présence, la latence ou l’amplitude

ou saillant

met en

vers laquelle

déclenchées par un sti-

quand les sujets doivent

du

impliquées

Des modulations

sont également

les ondes corticales

tention

réaction

l’attention.

spécifiques

de l’organisme

sous-corticaux

tement se fait par accès direct aux informaà long terme et

la réac-

les capacités

et réceptrices

champ

du trai-

attentives,

focalise

vers un caractère

et motrices.

est plus marquée

de la modalité

mulus (potentiels

ces sélections

perceptives

d’une activité

partie de plus en plus importante

peut être considérée

et réalisent

exploratrices

est tournée

motrices

du cortex,

dans les aires spécifiquement dans l’analyse

sensorielles

les réponses

dans les conduites tion

opère des

les informations

bien dans l’ensemble

mais cette augmentation

de traitement

l’organisme

l’ensemble

augmente

DE L’ATTENTION

PSYCHOPHYSIOLOGIE

lui demandant

ou tactiles, en

de focaliser son attention

une seule modalité,

l’irrigation

sur

sanguine

l’environnement

l’environnement

physique

source

en raison

d’intérêt

: l’objet

social et devient

de l’attention

GRAND DICTIONNAIRE

que lui

porte

le partenaire

ment,

la personne

raison

de l’objet

devient

et ses conditions

attractive

(se référer à, penser, savoir, croire).

en

d’émergence

conjointe

: puisqu’il

y

à ce que regarde

teurs, c’est le cas jusque vers un an : le bébé lise son attention (G. Collis

périence

et H. Schaffer).

discutent qui aboutit

des situations

son

D’autres

les conditions

plus contrôlées,

Dans

où l’adulte

puis tourne la tête et le regard dans une didonnée, ils concluent

rité des bébés de huit de localiser

dans

l’attention parfois

mois sont capables

du partenaire

possible

la source

Mais localiser

direction

regard

regarder

E. Cochran)

est-il

à

? Les expé-

ce point

de six mois regardent

et

: les bébés

dans la bonne direc-

tion, comme s’ils cherchaient la mère regarde,

à voir ce que

mais ils ne localisent

la

cible visuelle que si elle est dans leur propre champ de vision (par exemple : pas derrière eux). Il faut attendre

S., 1995, Mindblindness, The MIT

G., et Cochran,

a Mechanism

in Infancy

E., 1980, « To-

On utilise souvent pour désigner cet état

Attention

Journal

l’expression

of Behavioral

4, p. 253-272. J., et Scaife, M., 1982, « How » in G. Butterworth

Social Cognition

16, p. 315-320.

J., 1975, « The Capacity », Nature,

Psychology

dix-huit

mois pour

ATTENTION

réponses

ou les activités

psychologiques.

L’exemple

le plus classique

Scaife, M., et Bruner,

d’attente,

il peut

son temps de réaction.

Mais il

alors qu’aucun

se com-

du même phénomène. paratoires)

peuvent

à laquelle

tente

conformer le psychanalyste vilégiant, dans son écoute, éléments

particuliers

de se

de

l’analysant.

J.-F. L. N.

L’expression

DIFFÉR.

est une opinion.

verbale d’une attitude

La mesure

flottante

est la contrepartie

libre proposée

au patient.

cette technique

explicite-

sés d’items interrogé

après chacun est invité

ou son désaccord

son degré

dont il existe plusieurs

de l’enfant.

être le décalage trouvé L. Adamson

peut-

par R. Bakeman

entre la capacité

et

Technique

psychanalytique,

ne devons

attacher

d’importance

convient

que nous prêtions flottante.

à l’inconscient

de l’analyste

partenaire

est un adulte ou un autre enfant

ter à l’égard

de l’inconscient

huit

mois pour que l’attention

conjointe

avec un pair soit établie chez la lupart enfants.

L’attention

conjointe

suscitée de façon ostensible de pointage

avec un geste

récemment

cognitifs

de déve-

différents.

sur

un objet pour solliciter

l’intervention

de

la personne

la situation

et modifier

: obtenir

l’enfant

cet objet)

pointer

de la personne

provoquer

ainsi son intérêt,

état mental antérieur Enfin,

Mais attirer

sur un objet et modifier

: le pointage

dit protodémonstratif,

mentaux

: dans ce cas,

aussi pour

l’attention

l’autre

(par

est un proto-impératif.

peut

désignation.

conscients

momentanée

de ses préjugés

et de ses défenses inconscientes.

son

est alors

pour sa fonction observer

peut permettre inobservables,

l’attention

d’inférer

Pour expliquer

les comportements

hu-

objectives

ATTÉNUATION

l’environnement.

béhavioriste

n.f. (angl. Attenuation)

doit céder la place à un schéma plus com-

STAT.

Sous-estimation

d’un

coefficient

de corrélation calculé entre deux variables de fidélités imparfaites. Ch. Spearman

a proposé une correction

de cette atténuation lation

: il rapporte

calculée à la moyenne

des fidélités

géométrique

des deux variables (racine car-

rée de leur produit). prudence

la corré-

Il faut interpréter

un coefficient

ainsi corrigé

avec

l’organisme

stimulus

en fonction

propres.

Dans le domaine

réagit au

de ses caractéristiques psychosocial,

l’une de ces caractéristiques

est l’attitude

du sujet envers les objets présents dans la situation

ou évoqués par elle.

EN QUOI

CONSISTE

UNE ATTITUDE

?

sur un seul point : il

y a dans toute attitude

un aspect évaluatif,

plus

de

élevée que l’on utilise des observations

plus

largement

plexe, selon lequel

Les auteurs s’accordent

tend à être d’autant

corrigée

Le modèle

de

: la

valeur

de type volitionnel

social.

port avec les caractéristiques

de

des états

Disposition interne durable qui sous-tend les réponses favorables ou défavorables de l’individu à un objet ou à une classe d’objets du monde

mains, il ne suffit pas de les mettre en rap-

Pointer

l’attention

le pointage

à attirer

flot-

que le geste

à des niveaux

peut correspondre

exemple

». L’attention

tante suppose donc de la part du praticien la suppression

ATTITUDE 2. n.f. (angl. Attitude) SOCIAL.

téléphonique

à l’égard du microphone

M. R.

du patient

R. L.

peut avoir deux significations,

qui correspondent loppement

peut être

de se compor-

qui dirige le regard de l’autre.

On a pu montrer de pointage

des

« comme l’écouteur

etc.

et il

» Il assigne également

des mêmes enfants selon que le dix-

de Guttman,

types : échelles de

à tout la même

conjointe

du même âge : il faut ainsi attendre

Likert,

Ce sont des échelles d’attitude,

particu-

lière à rien de ce que nous entendons attention

d’attention

1953) : « Nous

desquels le sujet

(ou encore

le traitement

analytique (1912 ; trad fr. in la

compo-

son accord

vision

à ce que J. Piaget a nommé

des attitudes

à exprimer

d’accord).

était le même que celui de l’adulte.

les comporte-

s’effectue à l’aide de questionnaires

L’attention

(pré-

ments de façon complexe.

en ne priaucun des

du discours

relèvent

Les attitudes

et influencer

ment ainsi dans Conseils aux médecins sur

expliquent

stimu-

être très diverses dans

porte donc comme si son propre champ de

résultats

faussement

Les « faux départs » des coureurs

leur contenu

S. Freud formule

Ces derniers

dans une attitude

convenable

ou prématurément,

253, p. 265-266.

Règle technique

quel que soit l’endroit

l’égocentrisme*

le plus vite

risque alors aussi de répondre

in

(angl. Suspended Attention ; allem. gleichs chwebende Aufmerksamkeit)

de l’association

Cela renvoie

de temps

Le sujet attend un sti-

En se plaçant

raccourcir

les

se rencontre

expérimentale

simple.

préparatoire

FLOTTANTE

que le bébé localise ce que regarde la mère, : l’enfant

peut moduler

mulus, auquel il doit répondre

and

pré-

». Cette attitude

possible.

for Joint Attention

d’« attitude

paratoire

de réaction

Harvester.

in Mother/Infant

of Child

plus explicite

dans la situation

H., 1975, « Synchroni-

Attention

Pairs », 81, Journal

et P. Light

Brighton,

G., et Schaffer, of Visual

Infants

: Studies of the Develop-

ment of Understanding,

Psychiatry,

Cam-

Press.

of Joint Visual

», International

see the Point

Collis,

qui oriente de façon momentanée ou durable certaines réponses motrices ou perceptives, certaines activités intellectuelles.

»,

55, p. 1278-1289.

Massachusetts,

Churcher,

Interaction

dans lequel

lus n’a été donné (« fausse alarme »).

équivalent

auteurs (G. Butterworth

clarifient

wards

in

la nouvelle

ce que regarde l’autre

riences d’autres

Development,

the Infant

cette capacité

dès deux mois. d’un

de

et qu’il est même

d’observer

bridge,

to People and Objects

État de préparation

se trouve un individu qui va recevoir un stimulus ou donner une réponse et

L., 1984, « Coor-

et Peer/Infant

Baron-Cohen,

zation

que la majo-

l’espace

Attention

Mother/Infant

(Ed),

établit d’abord le contact visuel avec le bébé rection

dinating

Development,

de l’ex-

à ces résultats.

R., et Adamson,

Butterworth,

et la mère mobi-

sur ce que regarde

Bakeman,

Child

peut être à l’initia-

regarde ce qui l’intéresse

ATTITUDE 1. n.f. (angl. Set) GÉNÉR.

tive exclusive de l’adulte. Selon certains au-

chercheurs

ou de type épistémique

Bibliographie

dès qu’une des deux

le phénomène

enfant

désirer),

J. N.

sur sa date d’apparition

personnes porte attention l’autre,

(vouloir,

qui capte son attention.

Les avis divergent a attention

ou, inverse-

DE LA PSYCHOLOGIE

et cet aspect est central. La conception

entachées d’erreur. M. R.

que toute

la plus ancienne

attitude

comporte

considère trois

com95

GRAND DICTIONNAIRE

posantes

: cognitive,

La composante opinions

affective

cognitive

et conative.

comprend

du sujet sur l’objet

les associations

d’attitude,

affective comprend

sentiments, suscite.

La composante

en une disposition ou défavorable

de l’objet.

tripartite

travaux,

validé.

consiste

à agir de façon favorable

Bien que ce modèle tement

que l’objet

conative

vis-à-vis

de nombreux

La com-

les affects, les

les états d’humeur

de l’activation seulement

d’une partie

de cette base de données

contexte,

dépend

qui guident

chemins

différents

l’activation

paraissent

instables.

finissent

de

sur des

selon les moments.

que de nombreuses

fréquemment

; cet

des facteurs

en résulte

Il

attitudes

par la situation

par se stabiliser

et par constituer

cognitive

à laquelle

le

LA L’attitude

MESURE

de ce modèle impliquerait

en

est par définition

une variable à partir

d’in-

dices multiples.

composante,

tinctes.

Les difficultés

tration

dis-

d’une telle démons-

n’ont jamais été résolues.

Une autre

conception

l’attitude

consiste

par sa seule composante

éva-

luative (A. H. Eagly, M. Fishbein). En ce sens, l’attitude est seulement une disposition globalement

favorable

ou défavorable

envers un objet. R. H. Fazio considère pour certaines

attitudes

évaluation

entre l’objet et son

est automatique.

qui, dans le modèle la structure

ment.

portent

de l’attitude

dès lors sur les relations croyances,

Les questions

tripartite,

interne

sur

portent

entre attitude

et entre attitude

et

et comporte-

Une telle conception

tamment

que,

particulièrement

accessibles, l’association

apparaît

no-

dans le modèle de M. Fishbein

I. Ajzen (1975), qui reprend des idées déjà présentes berg (1968).

et

et systématise

chez M. J. Rosen-

D’après ce modèle,

serait une conséquence

l’attitude

des croyances

du

sujet, ce que symbolise :

kbi

ei

ei

est l’évaluation

la probabilité croyance) jective

de l’attribut

subjective

que l’objet

l’attribut

d’un objet

la probabilité attribut.

belief, sub-

de la va-

envisagés, pondérée

par

possède chaque seules comptent

qui sont spontanément

pour le sujet. Ainsi,

peut savoir

est

possède

est la somme

Dans ce calcul,

cessibles

(b pour

bi

dit, la valeur

que l’objet

les croyances

i,

d’attitude

i. Autrement

leur des attributs

ac-

un fumeur

que le tabac est cancérigène

pects de l’attitude

que sur deux as-

: la direction

(caractère

permettent

pas de savoir si l’attitude

rée est importante elle est aisément MESURE,

accessible.

(

de soi que les attitudes pondre

devaient

à une représentation

relativement

de Wilson.

D’après

le sujet possède une « base de

données », c’est-à-dire plexe d’éléments nion

cognitive

stable. Cette idée a été mise en

doute par les travaux ce dernier,

corres-

un ensemble com-

de connaissance

qui sont potentiellement

à une attitude.

L’attitude

ou d’opipertinents

exprimée

résulte

pour

il devrait

qu’une

famille

que lui. La

d’un petit

nombre

d’items.

On demande avec chacun

au nombre

il est d’accord,

d’items

avec lesquels

et chaque item

note de « popularité

reçoit

une

», correspondant

au

nombre

de sujets qui l’ont accepté. Le ran-

gement

simultané

des sujets et des items

hiérarchique.

L’ensemble

la structure

les

attendue.

des items restants

forme

une

échelle acceptable s’il n’y a pas plus de 10 % de réponses qui violent

la structure

hiérar-

chique.

Les mesures

Tout

récemment,

commencé

implicites

tude inspirée

rassemble

ciation

d’énoncés,

certains

à utiliser

La méthode de Thurstone demande que l’on une grande quantité

On élimine

DE

MESURE.)

auteurs

ont

une mesure de l’atti-

par l’hypothèse

automatique

d’une

entre l’objet

assoet une

exprimant diverses opinions qui existent dans la population à laquelle on s’intéresse.

réaction

évaluative

(Fazio).

La méthode

s’appuie

sur un mécanisme

d’amorçage

Ces énoncés

sémantique

doivent

sont soumis

estimer

correspondent ou défavorable

à des juges qui

dans quelle

mesure

ils

à une attitude favorable à l’objet. On obtient ainsi

pour chaque énoncé la tendance et la dispersion

centrale

des estimations

juges. Pour la construction

par les

de l’échelle, on

sélectionne

des items présentant

une faible

dispersion,

et qui sont répartis

de façon

équidistante

sur le continuum

d’attitude,

(angl.

Semantic Priming).

égaux ». À chaque item cor-

Elle

consiste à mesurer le temps de réaction sujet, dans une tâche de décision tique (ou parfois,

de décision

utilisant

amorce

comme

du

séman-

lexicale),

en

subliminale

nom ou une image évoquant

l’objet

un d’atti-

tude. Par exemple, pour mesurer l’attitude envers les Noirs,

les amorces peuvent

des visages de Noirs

être

et de Blancs, la tâche

du sujet consistant

des intervalles

à décider

tifs-traits

ont une signification

négative.

Supposons

si des adjecpositive

qu’un

ou

sujet ait une

respond une note, ou valeur d’échelle. Pour

attitude

négative

mesurer

traduira

par le fait que la réponse à un trait

moyenne

l’attitude

d’un

sujet, on prend

la

des notes des items avec lesquels

négatif tation

exige une décentration

trait positif.

de leur opinion

per-

envers les Noirs

sera plus rapide

il est d’accord. Le principal inconvénient de cette méthode est que la tâche des juges

après la présen-

d’un visage de Noir

qu’après

d’un visage de Blanc, et l’inverse La taille

; cela se

de l’effet

celle

pour un

statistique

sonnelle.

d’interaction

La méthode de Likert utilise, comme la pré-

physique » et le facteur « trait » constitue

cédente, un vaste ensemble initial

mesure de l’attitude.

cés d’opinion.

d’énon-

Elle s’en distingue

pas appel à des juges : la construction sont simultanées.

de

des sujets

Pour chaque énoncé, les leur degré d’accord

entre le facteur

« apparence

ou de

ATTITUDEET Longtemps

les chercheurs

sés aux attitudes expliquer

COMPORTEMENT

se sont intéres-

dans l’espoir

le comportement.

revue de questions

de mieux

Une célèbre

(Wicker,

1969) a mon-

désaccord. On fait pour chaque sujet la somme des notes obtenues à tous les items.

tré malheureusement

Puis on calcule

en général ténue. Cette constatation

pour chaque

item la cor-

tude-comportement,

que la relation

entre la note à cet item et la note

gea les spécialistes à mieux définir

globale.

Les items

nature peut être la relation

sont ceux pour

définitive

lesquels cette corrélation

portement.

bale de l’attitude

La méthode

qu’elle repose sur l’agrégation

consiste à établir

une mise en ordre hiérarchique cés, ce qui garantit

des énon-

l’unidimensionnalité

est d’autant

à un plus grand nombre la « tendance

générale

obli-

de quelle

attitude-com-

De même qu’une

est élevée, ce qui assure son homogénéité. de Guttman

atti-

quand elle existe, est

rélation

de l’échelle

la

par le

fait que la mise au point de l’échelle ne fait

sujets indiquent aller

est d’accord

mesu-

ÉCHELLE

spontanément

il semblait

inférieur.

de l’échelle part généralement

ou pas pour le sujet, ni si

tout en ayant une attitude favorable envers le tabac, parce que ce savoir ne lui est pas accessible.

d’ordre

si quelqu’un

items qui perturbent

l’échelle et la mesure de l’attitude

Jusqu’à une date récente,

96

Ces mesures ne portent

apparaissant

A =

verbales

d’où le nom de « méthode

n



Les échelles

favorable ou défavorable) et l’extrémisme (degré de faveur ou de défaveur). Elles ne

à définir

Par exemple,

la structure

et que celles-ci

s’avèrent liées entre elles et néanmoins

avec tous les énoncés

selon ces deux notes doit faire apparaître

effet qu’on ait des mesures indépendantes de chaque

avec un certain énoncé soit aussi d’accord

pondant

DES ATTITUDES

ment, mais on peut l’inférer

trer la validité

que tout sujet d’accord

d’eux. Chaque sujet reçoit une note corres-

tible d’être

Démon-

La

[ÉCHELLE].)

aux sujets s’ils sont d’accord

latente : on ne peut pas la mesurer directe-

ou infirmé.

implique

construction

cadre de pensée utile qu’un modèle suscepconfirmé

HIÉRARCHIQUE

noire habite le même immeuble

ait inspiré un

hiérarchie

(

aussi être d’accord

sujet peut accéder directement.

davantage

de l’échelle.

pour que sa fille épouse un Noir,

Seules les attitudes

sollicitées

une représentation

il n’a pas été direc-

Il constitue

momentanée

échantillonnage

que le sujet perçoit entre

et ses valeurs personnelles.

posante

les

d’idées que cet objet pro-

voque, le rapport l’objet

DE LA PSYCHOLOGIE

mesure verplus valide de réponses

d’items,

de même

à l’action

» corré-

GRAND DICTIONNAIRE

lative

de l’attitude

de façon

fiable

plusieurs

ne peut être mesurée

que par l’observation

comportements.

la corrélation d’autant

comme

de

D’autre

part,

attitude-comportement

a

au même niveau

de spécificité

(Fishbein

Par exemple,

si on cherche

comportement meilleure électeurs

et Ajzen,

un

IX, Harcourt

à cette élec-

Jovanovich.

en général. que les attila plus

de rendre

compte

et Ajzen (1975). D’après

de deux facteurs subjectives.

: l’attitude

Ces normes

dépendent

de la

perçue que certaines personnes, ou importantes

aux yeux du sujet, jugent le comportement de façon favorable a enrichi

ou défavorable.

of Planned

qui

que

posséder sur son

comportement. d’Ajzen

et Fishbein

lieu à de nombreuses

dans l’ensemble,

comportement.

leurs modèles.

pas la question

des relations

de la

entre attitude

et

Le poids de l’attitude

dans

du comportement

peut

la détermination être variable,

études, qui,

confirment

Mais elles n’épuisent

ont

selon que l’attitude

non mentalement

accessible

est ou

au moment

de l’acte. C. R. Snyder et W. B. Swann ont ainsi montré

que si on amène les sujets à

se remémorer

leur attitude

juste avant de

poser un acte, on augmente

considérable-

entre les deux. Toutefois,

d’autres

montrent

travaux

meilleur

attitudes

moyen

n’est pas toujours

d’augmenter

montre

de Wilson

à le

leur cohéUne expé-

et de ses collaborateurs

que c’est le contraire

réfléchir

aux raisons

amener

un sujet

cognitifs

qui sont peu accessibles en temps

normal,

et qui, par conséquent,

une modification

de son attitude

à activer

peu sur son attitude

quand

avec l’attitude

influent de l’atti-

est sans effet

Ce phénomène

les cognitions comportent

se

en rapport des éléments

conflictuels. Les conceptions rompent ce qu’elles

favorables

récentes

avec une longue ne considèrent

de l’attitude tradition, pas l’attitude

sociale,

constituée

l’attitude

est

ou je n’aime

pas

(je dispose d’informations

ou défavorables X).

plus

ou défavorable

; dit

d’ordre

académique.

de R. Zajonc

(je suis prêt à secourir/

objet neutre

positive

évidemment

l’exposition

physique

de l’attitude

une attitude

positive

devient

plus positive

et une attitude

La distinction ment

entre formation

s’est montrée

propre

à réconcilier

opposées concernant

tion comportement/attitude, théorie de la dissonance*

cognitive

d’attitude,

par des réponses verbales à

choix forcé. Par exemple, on demande aux participants

d’indiquer

dans quelle mesure

ils sont pour ou contre mesure

chacun

des adjectifs

(bon, mauvais, d’une

X, ou dans quelle

magnifique,

liste donnée

décrit

d’évaluation horrible,

etc.)

X. Il en résulte

que, dans certains cas, un changement

d’at-

titude apparent se révèle un changement cadre de référence impliqué subjective

de

par les catégo-

sans que la dispo-

envers l’objet

d’attitude

en soit affectée (J. R. Eiser et W. Stroebe). Même

si un changement

s’est produit,

observée

dans certains cas, que le changement au penchant

à émettre

verbale spécifique, tude comme une illusion changement vorable,

une disposition (Nuttin).

reste

une réponse

le changement

de l’atti-

globale étant

Mais

même

si le

ne concerne que la disposition une opinion

l’impact

favorable

le lien causal portement

ou défa-

social peut être considé-

l’attitude

consenti à en manger) l’attitude consenti

les uns

soit enraciné

locuteur

ou non, il ne manquerait

fluencer

éventuellement

de l’interpas d’in-

je les aime).

est cause de

plutôt que comment

Selon la théorie

ception,

le sujet déduit

propres

comportements

(j’ai

de l’autoper-

ses attitudes

de ses

dont il s’aperçoit

(je constate que je mange ces escargots de mon plein gré, donc il faut que je les aime). Cette théorie explique nouvelles

attitudes

bien la formation

de

(s’il n’y avait ni préfé-

gots), mais elle ne réussit

pas à expliquer

le changement

d’attitude

qui se produit

quand un sujet est induit

par des circons-

tances pas très nettes à commettre qui contredit (j’ai horreur

manifestement

des autres (influence sociale)

et de l’interlocuteur

lui-même

les

autres le confrontent

avec ses énoncés irré-

son attitude

mange). Dans ce cas, l’attitude compatibles

constituent

sonantes.

DISSONANCE

(

ce qu’il

l’acte inexorablement je n’ai pas tellement nantes qui justifient l’hôte,

j’en

et l’acte in-

des cognitions disCOGNITIVE

Le sujet est motivé

[THÉO-

à réduire

peut effectuer

changeant son attitude

pas offenser

un acte

des escargots, néanmoins

soit en recourant

le comportement quand

en expliquant

à manger des escargots parce que

dissonance,

dans les attitudes

et le com-

est cause du comportement

verbale

profondément

l’attitude

ont traité

(j’aime les escargots parce que j’ai

RIE DE LA].)

les autres. Qu’un changement

entre

le comportement

rable. En effet, c’est par la communication que les gens s’influencent

de l’autoperception

en sens inverse,

comment

(L. Fes-

rence ni aversion préalable envers les escar-

dispositionnel

il reste la possibilité,

et la théorie

la rela-

telles que la

le changement est déterminée

de-

et change-

(J. D. Bem). Les deux théories

qui est en jeu et elle

:

vient de plus en plus négative.

concernant

affective

initiale

négative

des recherches

composante

pro-

de plus en

dans la plupart

la

de

mentale

sur l’objet,

tinger)

c’est surtout

Si l’objet

de même que l’exposition

duit une polarisation

ne

d’attitudes

positives.

par la réflexion

pro-

de l’objet

Cependant,

(

Ainsi,

que la simple

qu’à la formation

des théories

au sujet d’X) et

L’inté-

n’est pas toujours

2. ATTITUDE.)

et les attitudes en

généenvers

par des compo-

(j’aime

comportementales

à émettre

; il s’ensuit

momentanée

sur les comportements.

peut

des contenus

habituelle

tude, mais cette modification produit

Modification de la disposition rale favorable ou défavorable un objet d’attitude X.

limité

: le fait de

l’objet,

ou

devient

dans le cas inverse).

n’est pas neutre,

D’)

(une

(dit polarisation

répétée d’un

effectuée

sition

que réfléchir

rence avec le comportement. rience

ATTITUDE (CHANGEMENT (angl. Attitude Change)

existantes.

défavorable

modérée

favorable

exposition

Addison-

nouvelles

ries verbales imposées

ment la relation

devient

quand une attitude

s’applique

X), cognitives

tient

favorable

l’observation

to

et le change-

peut être qualitatif

duit une valorisation

combattre

Les conceptions

: An Introduction

Theory and Resarch, Reading, MA,

santes affectives

en outre du degré de contrôle

le sujet possède ou croit

and Behavior

planifié

Behavior),

inconnu) dit d’attitudes

Le changement

uniquement

M., et Ajzen, I., 1975, Belief, Attitude,

conçue comme

(angl.

jusqu’alors

rêt de ces spécifications

Press.

d’attitudes

(par exemple envers un nouveau

dépolarisation

Social Psychology (vol.

En psychologie

Ajzen

produit

entre la formation

extrêmement

», in Zanna, M. P.,

New York, Academic

en formulant

ce modèle

la théorie du comportement

Framework

as

par

et les normes

dans la situation

: the Mode Model

in Experimental

Fischbein,

Processes by which

Wesley.

dépend

On distingue

attitude

Brace

cette

est déterminé

d’agir du sujet. Celle-ci

Advances

Intention,

of Reasoned Action)

théorie, le comportement

Guide Behavior

23, p. 75-110),

La théorie

d’attitude

vice versa) ou quantitatif

an Integrative

est la théorie de l’action raiTheory

Fort Worth,

Fazio, R. H., 1990, « Multiple Attitudes

et changement

ment proprement

Bibliographie of Attitudes,

de Fishbein

ses propres

de la H.

des

envers

Formation

nouvelles

d’en rendre compte.

les attitudes

sonnée (angl.

versatilité

permette

si on mesure

de ce problème

donné

mensionnel

qu’un modèle di-

S., 1993, The Psychologie

qui ait tenté

compte

ni de postuler

ainsi à se conformer

qu’il est

Eagly, A. H., et Chaiken,

des comportements.

Theory

a priori

A.-M.

tudes ne sont pas les seuls déterminants

(1988)

homogène,

d’affirmer

dont

sera

De plus, il ne faut pas oublier

influentes

rien ne permet

fléchis, le contraignant à ses propres dires.

la prédiction

les partis politiques

probabilité

évaluative

électoral,

tion que si on mesure leur attitude

l’intention

L’attitude

1975).

à prédire

envers les candidats

élaborée

unidimensionnelle.

stable, ni comme

émane d’un réseau de connaissances

plus de chances d’être élevée que

l’une et l’autre se trouvent

nécessairement

DE LA PSYCHOLOGIE

soit en

dans la direction accompli

horreur

de

(après tout,

des escargots),

à des cognitions l’acte

la

conso-

(je ne voulais

la consommation

escargots faisait partie d’une mission

des bien 97

GRAND DICTIONNAIRE

DE LA PSYCHOLOGIE

rémunérée,

etc.). Dans ce dernier

changement

d’attitude

ne s’opère pas.

Un processus contribuant à la formation tionnement stimulus d’un

d’attitudes

contigu

inconditionnel).

tude négative personne désagréable personne

Ainsi,

peut se former

rencontrée

la valeur

déjà valorisé

(le

soulagement. forment

En outre,

des attitudes

par conditionnement

tal, par exemple favorables

quand

se

tivement

récompensées

par l’approbation

Le conditionnement formes

d’apprentissage

cognitif

dont il n’est pas toujours

fance, l’individu

s’approprie

connaissances,

normes,

aussi les attitudes, social.

(

attitudes

s’intègrent

de l’individu

tenance

et donc Ainsi, les

famille,

etc.). Donc, l’individu

adopte les attitudes

tudes revendiquées

du message, un

de la communication. les retrouve

(fumer).

des réactions

par exemple

nombre

augmenter

est attentif

persuasive

résistera des années 1940, un programme l’effet de la com-

persuasive sur le changement

d’attitude. ristes

par

Inspirés

des théories

de l’apprentissage,

définissaient

le changement

comme

une réponse

facteurs

appartenant

d’un

des facteurs

que la compétence est modéré l’attitude teur,

l’impact

teur crédible pendant augmente

que celui

à la crédibilité L’effet

en

L’un est la

pour

de

sur le rôle du

ont révélé qu’en

l’intelligence,

l’image

produire

des effets

exemple,

plus

arguments

de l’émetteur :

moins

fluençables

suspect se-

comme si le contenu graduellement nommé

des arguments

défaut, le récepteur

l’éducation,

de soi, qui semblent contradictoires.

effet

(angl. Sleeper Effect), ne

ristiques prendre

Par

est expert,

de l’émetteur,

les mais

que les sujets les plus in-

seraient

moyennes,

prend la voie périphé-

rique ; cela veut dire qu’il se laisse influencer par des facteurs qui ne sont pas liés à la qualité

des arguments

ments

indépendamment

l’attrait

ou l’autorité

recherches,

Greenwald,

de l’émetteur,

seraient

etc.

effectués

par

plus durables

et

mieux à la contre-propagande

que ceux effectués par la voie périphérique. La résistance à la persuasion En général,

la résistance

à la persuasion

est d’autant

plus grande que l’attitude dans la personnalité

et sociale

et qu’elle

est

de l’indiper-

est partagée

par des proches (amis, parents, etc.) et des groupes de référence. En outre, selon la théorie

la résistance

est renforcée

ments).

du récepteur

si on l’a exposé à des argu-

ments persuasifs récepteur

de l’inoculation

inefficaces

était vacciné Enfin,

(comme

par lesdits

selon la théorie

tance (J. Brehm),

si le argu-

de la réac-

toute tentative

persuasive

échoue quand elle est ressentie par le récepteur comme La réaction

une menace pour émotionnelle

même aboutir

sa liberté.

qui s’ensuit peut

à un changement voulu

d’attitude (effet

boo-

merang). G. P. 2. ATTITUDE,

INFLUENCE

SOCIALE,

MANIPULATION

logy of Attitudes,

S., 1993, The Psycho-

Orlando,

FL, Harcourt

Brace

Jovanovich.

ATTITUDE PROPOSITIONNELLE (angl. Propositional Attitude)

Proposition qui dépend d’un verbe comme « croire que », « désirer que », « craindre que », etc. Les attitudes été introduites

propositionnelles en tant que notion

Russell, et ensuite afin de distinguer,

ont par B.

étudiées par W. Quine, du point

logique, les propositions

de vue de la

ordinaires,

enten-

dues comme celles qui font l’objet d’asser-

suffisantes

tions,

initiées

ont concerné

pour com-

des propositions

comme complément par A. G.

le rôle intermé-

diaire des réponses cognitives du récepteur

d’argu-

de leur qualité,

d’attitude

la voie centrale résisteraient

: le nombre

les sujets aux caracté-

mais pas pour résister.

D’autres

lui font

dans

il est disposé à y céder. Il s’ensuit,

au cours du temps,

de sa source. Ce phénomène,

comme

un récepteur

persuasifs

selon McGuire,

quelques

la qualité

pour

il y a les caractéris-

plus il est capable de bien comprendre

le récepdu temps

du récepteur,

des arguments.

Bibliographie

opposés.

écrit ou audiovisuel.

émis par un émet-

du message était dissocié

98

mais com-

d’un médium

tiques

tels

: plus l’objet

de sorte qu’après

d’assoupissement

préco-

de face-à-face que dans le cas

Enfin,

Cela veut

des

une situation

4. Le récepteur.

le rôle évident

de l’émetteur

maines ils s’égalisent,

en faveur de la position argumentation)

argu-

l’émetteur,

est l’effet

diminue

arguments

général le message est plus persuasif

la crédibilité

du message

qui n’avance pas seulement

sources

et l’attrait.

L’autre

mentation

aux quatre

est significatif

a de poids.

une double

par des

personnelle

moins

si l’on utilise

évaluer

alors il

ou la compétence

opposé au changement

à une contre-propagande

ultérieure

Si la motivation

Eagly, A. H., et Chaiken,

d’attitude

par deux facteurs.

signification

mieux

Le récepteur

déterminée

nuançaient associés

et compétent.

canal de communication

Concernant

les recherches

message,

et si le récepteur

3. Le canal. Des recherches

suivantes. 1. L’émetteur.

formu-

des arguments

l’impact

mente aussi des arguments

les chercheurs

le

cet impact si les arguments

nisée (simple

béhavio-

aux

dans le mes-

et la nature des arguments

dire qu’il évalue la validité

(W. McGuire),

de façon convaincante

sont de qualité inférieure

munication

alarmé

ont concerné

compétent,

s’engage dans la voie centrale.

sonnelle

à la peur est efficace

recherches

(le sujet le concerne)

vidu, qu’elle fait partie de son identité

envisagés.

formulées

est motivé

enracinée

déclencher

n’est pas seulement

mais il diminue

envisageant

indiquent

changements

lés dans le message. Ajouter

pas.

C. Hovland,

né-

qui n’aboutissent aux

l’appel

sage. D’autres

des atti-

lancé

où les récep-

Les recherches

recommandations

alors qu’il

était

dans les

et de comportement

ne s’identifie

ambitieux

on a

des conséquences

diverses,

peut

de recherches

Ainsi,

que le danger sera évité s’il se conforme

profession,

être traité selon deux voies possibles. Si le

Les changements

émotion-

les effets des appels à la peur tels

de groupes ou catégories sociales auxquels il

À partir

causale,

est la tonalité

mais aussi informé

par des représentants

Le rôle de la communication

par le

la cause aux inté-

À propos

si le récepteur

à des groupes ou à des catégories

à s’approprier

en attribue

Néanmoins,

de soi en termes d’appar-

n’est pas disposé

nelle

d’attitude

est appuyée par

associées à cette appartenance

de l’attribution

pas nécessairement

sociales (sexe, ethnie,

CAU-

quand,

que de tels messages peuvent

et font partie de son identité.

la catégorisation

convaincant

important

malsain

dans la personnalité

Il est admis que l’identité

ATTRIBUTION

fastes (cancer) de tel ou tel comportement

son milieu

SOCIAL.)

(

un message persuasif

teurs sont informés

les habitudes,

valeurs,

a été analysée en termes

causale

moins

par le

la force persua-

campagnes de santé publique,

dès son en-

qui marquent

APPRENTISSAGE

devient

mais

à l’émetteur

C’est pourquoi

par exemple,

;

qu’on

distin-

toutes au processus

par lequel,

attribuée

d’attribution

examiné

et social

clairement

gué, et qui contribuent de socialisation*

avec des

Un message peut

et s’il est suffisamment

facteur

s’aligne

R. Petty et J. Cacioppo.

en tant que telle qui importe,

2. Le message.

sociale d’autres significatifs.

de S. Chaiken et de

dibilité

rêts de l’émetteur.

au sujet d’un objet sont sélec-

Theories)

récepteur

le récepteur

des énonciations

soit res-

Dual-Process

est à noter que ce n’est pas la cré-

jeu des processus

instrumen-

au récepteur

que

sont les théories du double processus (angl.

tauré.Il

SALE)

d’un

de rap-

de la crédibilité

sive de l’émetteur

de la

ne soit pas accompagnée

que l’effet

récepteur.

envers une

que l’apparition

pour

ont abouti aux synthèses remarquables

après qu’il a

de l’émetteur

la crédibilité

une atti-

dans une situation

pourvu

est informé

de l’émetteur

peler l’identité

classique : un objet neutre (le

stimulus

que si le récepteur

reçu le message. De plus, il suffit

est le condi-

acquiert

se produit

de la crédibilité

particulièrement

conditionnel)

stimulus

cas, le

et affectives

au message persuasif.

Elles

qui apparaissent d’un certain

de verbes tels que « croire

que », « penser

que », « désirer que », « craindre Des exemples est plus grand

nombre

des premières

que », etc.

sont : « Jean

que Paul », « Paul est plus

GRAND DICTIONNAIRE

grand que Pierre ». À partir d’elles, on peut

de produire

tirer

sens. Pour F. Heider,

des inférences

logiquement

valides :

de la plus-value

au niveau du

qui fut à l’origine

ici, « Jean est plus grand que Pierre ».

ce courant

Des exemples des secondes sont : « Marie

cessus par lequel

croit que Jean est plus grand que Paul » ou

la réalité et peut la prédire

« Marie

C’est ce qui permet de concevoir

croit

que Paul est plus grand

Pierre ». De telles propositions, tirer aucune inférence ni, naturellement,

que

nement

on ne peut

logiquement

valide :

qu’il est vrai que « Jean

de cohérent.

« l’homme

est vrai que « Marie

seulement

de savoir

comment

Caractéristique d’un objet.

ou

1.

propriété

d’attribution

permet

de remonter

et événements au centre

donc

serait en grande par-

Dans l’étude domaine de variation

des concepts caractéristique

tribut

c’est « couleur

du champ

psychologique

diffé-

les choses, c’est qu’il

rait chez l’homme

» qui désigne l’at-

; « rouge » ou « rougeur

» désignent

alors une valeur de cet attribut.

De façon

d’attribution compte

existe-

un besoin de maîtriser

son environnement.

cognitions

C’est

des processus

causale permettant

de la production,

certaines

en

En fait, si l’on cherche

ce besoin qui est à l’origine mieux

que

nous nous trouvons

d’autrui.

et de contrôler

d’objets.

Dans cette conceptualisation renciée,

:

de causalité

entre les divers éléments

duquel

compagnie

un attribut.

2.

d’un ensemble

agir dans

Ce processus

à expliquer LOG.

non

pour le futur.

nous établissons

En ce sens du mot, « rouge » ou « rougeur » désignent

expli-

des prévisions

tie régi par les relations LOG.

n’est pas

mais aussi d’établir

notre comportement

de rendre

par inférence,

à partir

tion des comportements

de

de l’observa-

et des événements.

semblable, dans cet usage, c’est « poids » (et non « lourd respondent

» ou « féminin

») qui cor-

à l’attribut. J.-F. L. N.

QUAND CHERCHE-T-ON

rence ou non-stabilité

Processus

cognitif

de l’environnement,

incertitude

ou un conflit

explication

rer des causes à partir ou des comportements

d’infé-

des événements observés.

L’idée de base est que les gens, confrontés à des conduites,

à des événements

ou à

des états psychologiques

(pensées,

senti-

ments, etc.), cherchent

à en connaître

les

causes. Et il y aurait deux façons majeures d’expliquer

ces différents

observables

: ils

seraient perçus comme résultant ou étant dus à des forces, à des déterminismes émanant soit des personnes capacités, l’effort, tions),

en cause (tels les

la motivation,

soit de l’environnement

la difficulté le premier

(comme

de la tâche à laquelle

sonne est confrontée,

une per-

la chance, etc.). Dans

cas, on parlera

terne ou de facteurs

les inten-

de causalité in-

dispositionnels

; dans

qu’une

re-

Nous

donc pas forcément

une

à toute chose, mais nous nous

demanderions

« pourquoi

chose d’inattendu,

d’étrange,

lier. À l’inverse, des activités lorsqu’on

» face à quelque

lorsqu’on

quotidiennes

de non fami-

est engagé dans et familières

observe des activités

on se baserait

sur ce qu’on

ou

de ce type, appelle

des

« scripts ». Par script, il faut entendre

une

POURQUOICHERCHER

cohérents

attendus

et qui l’impliquent

soit

comme

vateur ferait

par l’individu (

acteur,

l’économie

impliquée

soit

qui sont

Les individus directement

iraient

prendre

au-delà des données

observables

tion pour expliquer

dans une situa-

celle-ci,

et pour y adapter

ment. Ils chercheraient aux événements, interactions.

?

pour la comleur comporte-

à donner

un sens

aux comportements,

En quelque

tion serait un processus

aux

sorte, l’attribuqui nous permet

correspondantes

de la covariation

E.E. Jones et K.E. Davis s’intéressent perception

d’autrui

la perception

trui. Le problème comment

et, plus précisément,

dispositions

attribue

personnelles

à autrui

stables

salité interne)

de cau-

à partir de l’observation

comportement.

Pour

qu’un

sous-jacentes

d’un acteur puis à ses dispositions

perma-

lieu que cet obser-

vateur repère les effets de l’action par cet acteur.

départ, que l’observateur teur était conscient

d’un

observateur

puisse accéder aux intentions nentes, il faut en premier

qui ont

Il faut donc, au suppose que l’ac-

des effets de son action

possède bien les capacités

saires pour accomplir qu’à partir

des

ou des

traits de caractère (une attribution

et qu’il

à

central est celui de savoir

un individu

été voulus

à la

des causes des actions d’au-

néces-

cette action. Ce n’est

de ces deux conditions

qu’un

acte et ses effets peuvent apparaître

comme

étant intentionnels

et non dus au hasard

ou aux circonstances.

De plus, l’acteur doit

le choix entre plusieurs

comme

obserdonc, on

de cette activité

mentale

dans la recherche

d’une expli-

cation dans la mesure où l’on a intégré des schémas stéréotypés d’attentes

de comportements

qui nous permettent

et

d’agir sans

que nous ayons besoin de nous livrer à une

la situation

possibles

peut être sûr que l’acte est de l’acteur

et qu’il

qui auraient contraint

l’acteur à

un rôle déterminé. Une fois ces conditions sus d’attribution suivante

:

remplies,

se déroulerait

l’observateur

1o

d’une action ;

2o

le procesde la façon

repère les effets

il compare

effets de(s) l’action(s)

ces effets aux

possible(s)

mais non

effectuée(s) par l’acteur, afin de déterminer les effets communs

et les effets spécifiques ;

enfin, l’observateur

attribue,

c’est-à-dire

qu’il établit, une correspondance

entre l’ac-

et une disposition

basant sur les effets spécifiques choisie et de(s) l’action(s)

de l’action

développé

par

H.H. Kelley, est plus général. L’attribution est conceptualisée

comme renvoyant

à un

processus

qui permet

propriétés

stables des entités de l’environ-

sous-tendant

d’appréhender

les

leurs manifestations

Cela vise aussi bien les attribu-

tions que l’on peut faire sur autrui

?

en se

rejetée(s).

Le modèle de la covariation,

variables. DES ATTRIBUTIONS

donnée,

n’est pas dû, par exemple, aux exigences de

nement

activité réflexive.

actions

bien le fait de la volonté

tion, une intention

Très souvent

SCRIPT).

COMMENTFAIT-ON

À EXPLIQUER

des inférences

au modèle

3o

séquence d’événements

le second cas, on parle de causalité externe ou de facteurs situationnels.

de façon logique les causes

que l’observateur

pèse

des causes est effectuée.

ne chercherions

permettant

ou intui-

que si l’acteur a, dans une situation

y a incohé-

sur ce même environnement, cherche

?

À EXPLIQUER

Ce serait avant tout lorsqu’il lorsqu’une

ATTRIBUTION CAUSALE (angl. Causal Attribution)

spontané

avoir une certaine liberté de choix ; ce n’est

» ou « léger ») ou « sexe » (et

non « masculin

tif et recherche

Du modèle

la chaîne causale des effets aux causes et

ATTRIBUT n.m. (angl. Attribute)

comme un scientifique

potentielle,

».

l’environ-

stables permet

de façon

d’un événement.

et la maîtriser

des facteurs

plus ou moins

au moins

chose de stable et

: repérer

telle ou telle situation, J.-F. L. N.

appréhende

Mais cette démarche

désintéressée

est plus grand que Pierre », ni même qu’il grand que Pierre ».

ce serait le pro-

comme quelque

catifs

croit que Jean est plus

de recherche,

de

tionne,

DE LA PSYCHOLOGIE

roattribution)

à partir

(hété-

d’observations

mul-

À la suite des travaux de F. Heider, de nom-

tiples que sur soi-même

breux

La logique du processus d’attribution

serait

la même que celle de la technique

statis-

préciser

psychologues

sociaux

comment

les attributions

sont effectuées.

C’est ce qu’on

théories de l’attribution, antécédents

ont tenté de appelle

qui portent

des attributions

ressent aux processus

causales les

sur les

et qui s’inté-

permettant

d’effec-

tique

de l’analyse

de variance.

tion des effets (qui peuvent rés comme examinée

les variables en fonction

tuer ces attributions.

(qui

On considère

variables indépendantes)

duire

alors que, s’agissant de pro-

des connaissances,

l’homme

fonc-

(autoattribution).

peuvent

La varia-

être considé-

dépendantes) de quatre

être considérés :

1o

est

facteurs

comme

les

les entités (les

objets) que l’on cherche à appréhender

;

2o

99

GRAND DICTIONNAIRE

DE LA PSYCHOLOGIE

les personnes en interaction (soi compris) relles et

;

les modalités

3o

les modalités

4o

d’interactions de validité

avec ces objets circonstancielles

la spécificité

sont alors : a)

de l’effet lié à un objet ; b) le entre les personnes

cet effet ; c) la consistance

au sujet de

de cet effet dans

le temps et d) selon les modalités tion avec l’objet.

Lorsque

d’une

satisfont

personne

cette personne

les attributions

elle est incertaine dans l’action qu’une validité

; quand ses

pas à ces critères,

dans ses vues et hésitante

». Mais

cette validité

« subjective

feste notamment

n’est

», qui se mani-

dans la confiance

ont

les théories

maines, tions.

qui est

accordée aux attributions.

une émotion

Cependant,

chaque situation

pas nécessairement complète

causal

activation

mettant cette

Selon

ou d’attributions d’expliquer

d’autres

pourquoi

ne serait personne

Le fait de croire

une analyse

et, de toute

ne peut souvent

façon, cette analyse

pas être faite,

temps ou d’information.

faute

Kelley

de

des émotions faire intervenir

une conception

générale

nombre

certains pour

types

qui

la façon

de causes

produire

adopterait

que la personne dont

interagissent

des effets spécifiques.

souvent

constituent

ces schèmes

ont

Lorsqu’une

de

états corporels On

causaux

des « raisonnements

maîtriser,

grand

est confrontée

qu’elle

teur de cette situation.

à des de

de l’anxiété,

qui

augmenter

Si l’on donne

de ces états corporels,

même

préhension

inadéquate,

alors l’état du patient

devrait

de la normativité

un individu rare,

est confronté

complexe,

qui suppose produire

d’elles

des différentes

n’étant

suffisante

en question.

plus banales, chacune

causes possibles pour

sera per-

çue comme

suffisante

effet donné

(schème des multiples

suffisantes).

cause dans la production

alors recours

au principe

qui consiste

d’une est

l’influence

d’un agent extérieur

placebo)

sur des insomniaques

faisait

croire

excitant

qu’une

qu’on

contracter.

aux règles formulées l’attribution, jours

par

logiques D’]).

(

mécanismes

par les auteurs CAUSALE

en compte des facteurs

supposé propre

de ces [BIAIS

d’habitude

QUOTIDIENNE.)

quotidienne.

(un simple

dans cer-

à s’endormir

soit un

: au

si le sort de cette victime nous risquerions

le même destin.

de subir

Si, par contre,

échapper

était

la victime alors nous

à ces aléas. Ce qui est

à ce type

d’interprétation

la motivation

à contrôler

: si les gens ont besoin

qu’ils

ont un contrôle

sur leur

environnement, il faut qu’ils puissent éliminer le hasard des causes possibles de nier

M.J.

Lerner,

l’intervention

pour

une

du hasard

les individus

faire l’hypothèse monde

Pour

à croire

ou à

que nous vivons dans un

juste (du moins

tendanciellement

le second

gros, ce qu’ils

cas, les

: ils ne pouvaient à autre chose On en ar-

des thérapies

d’attribution

à faire attribuer

basées

ou sur ce », qui

par un patient

de son degré d’activation

ou de stress à une cause autre

de

méritent.

rions

pas de penser

lequel

nous vivons

les bonnes

que le monde

trouve

si quelqu’un raison

france et sans qu’on

ponsable

soit

dimi-

de cette

souffre

sans qu’on

valable

à sa souf-

puisse corriger

cette

plus tendance

que cette personne

est res-

de son sort. J.-C. D.

émotionnelle

stressantes

les

sont distri-

À partir

on aurait d’autant

à considérer

et que

choses,

et les punitions

aucune

dans

est incohérent

buées de façon aléatoire. croyance,

en

Nous n’accepte-

et les mauvaises

récompenses

injustice,

que celle

de cette activation,

telle façon que la réaction aux stimulations

nous arriver.

juste), dans lequel les gens obtiennent,

état d’anxiété.

qui est à l’origine

en se

et non plus à leur

leur agitation

l’augmentation

COGNITION

SOCIALE,

PSYCHOLOGIE

QUO-

TIDIENNE

nuée. Des

que cela ne pourrait

de croire

à qui on

appelle des « mésattributions

conséquences

nous

dans les

Cela amènerait,

l’environnement

encore plus de temps que

rive donc à élaborer

consistent

disant

est toujours

portant

leur agitation

Dans

qu’à leur propre

toujours sociaux

une fonc-

être une bonne façon de se rassurer

sous-jacent

plus tôt que d’habitude

sujets mettaient

résultent

plus

peut aussi avoir

consiste

médicament

de maîtriser

leur environnement.

cas, les sujets

anxiété.

ultérieurement

de l’explication

PSYCHOLOGIE

biais ou

aux raisonnements

ATTRIBUTION

prise

importante (

rapport

C’est ce qui amènera

à une

les inférences

de nombreux

imaginés

modèles

de

par les gens dans la vie de tous

manifestent

écarts

dans les théories

mais encore

produites

par rapport

ils ont l’impression

Dans le premier

qu’on

de façon simplifiée

quand

leur état de santé s’améliorer

façon

Non seulement effectuées

de retraite

censé les dé-

sur des erreurs

seraient

de maisons

soit un calmant

seule des causes possibles est suffisante. les attributions

de pensionnaires

des événements.

attribuer

psycholoC’est le cas

chez eux un

état d’éveil,

et

et mentale.

pouvons

Storms

leur donnait

qui déterminerait

plus attribuer de

dans une étude

sur l’effet

ils pouvaient

On aurait

causes pour considérer

et R.E. Nisbett

de confort

est perçue comme responsable,

à une problématique

que se sont attaqués M.D.

causes

d’élimination,

à minimiser

proche

C’est

s’endormaient

de l’effet

causes possibles.

s’améliorer.

un

plus faible que s’il n’y avait

pas d’autres

certaines

produire

Dans ce cas, le rôle

perçu comme

le

de plusieurs

l’événement

Dans des situations

plutôt

causes nécessaires,

l’intervention

causes, aucune

Si

à un événement

il appliquera

schème des multiples

pour

scientifique.

aux événements

la santé physique

dû à la fatalité,

une

explication

éloignés

de contrôle

gique qui peut même aller jusqu’à affecter

En effet,

le côté perturba-

courts », le plus souvent adaptés à la comde ce qui se passe mais assez

on

tains cas, à considérer qu’une victime est responsable de ce qui lui arrive. Ce peut

est incapable

cela provoque

va elle-même

un

thérapeutiques.

personne

À l’inverse,

physiolo-

connu

d’applications

dans un état de dé-

un facteur

L’attribution

théories

émotionnel,

ce sentiment

tion défensive. Ces

; au

étant incapable

ou de désespoir.

qui voient

et suffisantes

gique antérieure.

introduit

de schéma causal, qui est concernant

les attributions

une activation

la situation

; au niveau

tombant

constitue

C’est la

sans que l’on ait besoin

aucune

entre ce qu’il fait et

les aide à s’adapter

pour

pour qui les cogni-

sont des causes nécessaires

: au niveau

n’ayant

l’individu

environnement,

être activé

attributionnelle

et, en particulier,

alors la notion a développée

100

causale

de B. Weiner,

des

a constaté que, lorsque les gens exercent (ou pensent exercer) un contrôle sur leur

ait une émotion.

une émotion.

aurait

niveaux

une relation

pression

activation

pas nécessaire

une activité

niveau cognitif, d’établir

ou d’événements

à contrôler

l’individu

Pour

serait suffisant

d’une expérience,

l’individu

ce qui lui arrive

on ressent

ou d’imaginer

physiologiquement

tions

causales per-

une véritable

physiologique qu’une

et de

Il s’agit des

de la non-maîtrise

à trois

motivationnel, motivation

acquise

Ce phénomène

répercussions

exemple,

physiologique.

auteurs,

incontrôlables.

à la fois d’une etc.)

négatives

de son environnement

S. Schachter, (par

conséquences

vécue par l’individu,

des émo-

tachycardie,

activation

pour

à l’étude

physiologique

position

ne demande

do-

serait fonction

déclencher

de schéma

à de nombreux

ÉMOTION.)

qui déterminerait La notion

qui

et notamment (

:

attributionnelles

été appliquées

cognitions

« est sûre de posséder une

ne satisfont

ce sont

des attributions

de résignation

(angl. Learned Helplessness).

On s’est en outre intéressé à savoir quelles

tremblements,

à ces critères,

image vraie du monde extérieur attributions

d’interac-

un phénomène

DES ATTRIBUTIONS

étaient les conséquences

avec ces objets. Les critères de l’attribution

consensus

tempo-

LES CONSÉQUENCES

aussi

effectuons.

est confronté contrôle les issues,

Bibliographie

psychologiques des attributions Lorsqu’un

à une situation

pas ou ne croit

que individu

dont

il ne

pas contrôler

on assiste à ce qu’on

appelle

Deschamps, attitudes

J.-C., et Beauvois,

aux attributions.

tion de la réalité universitaires

J.-L., 1996, Des

Sur la construc-

sociale, Grenoble,

de Grenoble.

Presses

Deschamps,

et Clémence,

A., 1990, l’Attribution.

et explication

au quotidien,

J.-C.,

Causalité

Neuchâtel-Paris,

GRAND DICTIONNAIRE

Delachaux Heider,

et Niestlé.

Selon l’interprétation

F., 1958, The Psychology

nal Relations,

New York,

of Interperso

rante, le comportement,

Wiley.

personne

perçu comme CAUSALE Bias)

(BIAIS

D’)

À la suite de F. Heider premiers

théoriciens

sale, mettant

(1944-1958),

de l’attribution

l’accent

cau-

sur la rationalité,

proposent

des modèles normatifs

comment

l’homme

comportements

les

devrait

expliquer

et ceux d’autrui

ses

s’il procé-

dait comme un scientifique. Or,

les individus

prescriptions

des modèles.

parfois

des

Le constat

de

alors les psycho-

logues sociaux à développer gative de l’homme

une image né-

qui fonctionnerait

comme un ordinateur

plus

« fautif » que comme

un scientifique.

Cependant,

teurs, réagissant

à cette vision

certains

au-

pessimiste,

rejettent la notion d’erreur et lui préfèrent celle de « biais », qui décrit simplement le fait que le jugement

plus important

est sujet à des distor-

ception, pour lesquels les processus de per-

est

ception

de

L’une de ces interprétations

du point

de l’autoper-

de soi et d’autrui

sont identiques. met l’accent

récent, le processus

d’inférence

sède plus

sur ses com-

automatique, bution

conduit

interne,

fonction

d’abord

quasi

à une attri-

qui est ensuite corrigée

des informations

L’erreur

se déroule

étapes, dont la première,

fondamentale

ment insuffisant

en

de ces

informations.

proposent

motivationnelles,

que cette erreur

indépendants

réponde

conduisant

à un

peut entraîner

d’absence

même illusoire,

peut aider à s’adapter

de

de contrôle,

nous vivons

sociétales,

ternalité,

propre

Selon un point de vue récent, les écarts aux

valorisant

prescriptions des modèles traduiraient plutôt la capacité qu’a l’homme de prendre en

qui accentuent

compte

risation

(

terprétations

aux dans

enfin,

d’une norme

aux sociétés

les explications

font d’in-

libérales,

(et les gens) Cette valo-

QUOTIDIENNE.)

des explications

et infère donc

met l’accent

sur la notion

vateur a l’attention centrée sur la personne de l’acteur, alors que celle de l’acteur est centrée sur l’environnement.

internes

l’attribution

qui

concerne

de responsabilité, à surestimer

se refléte-

plutôt désigne la

sa part de responcommun.

peut également se manifester

Ce biais

au niveau du

groupe, par exemple dans le cas de performances à des tâches coactives. La principale fournie

interprétation

invoque

qui en est

un biais de disponibilité

en mémoire : ce que nous avons nousmêmes accompli est davantage disponible et donc préférentiellement

cupéré. Cette interprétation dire l’explication

de l’effet acteur-observa-

teur, la plus grande basée sur la plus grande saillance et la plus grande disponibilité

des que

rait au niveau du langage, qui véhicule des

réponses de l’acteur pour l’observateur

inférences

causalités implicites.

pour lui-même.

De nombreux parmi

(

JUGEMENT

SOCIAL.)

biais ont été mis en évidence,

lesquels on peut distinguer

se manifestent timation

au niveau individuel

d’un type de causalité),

viduel (asymétrie

et intergroupe

tribution

selon l’appartenance

de soi et

(asymétrie

de l’at-

de groupe).

INDIVIDUEL

NIVEAU

Erreur

(sures-

interindi-

de la perception

d’autrui)

situations

ceux qui

fondamentale

Le biais d’autocomplaisance

(angl.

d’interaction

qui en sont proposées

répondrait

au besoin d’avoir

soi positive

Biais

d’ethnocentrisme

: ce biais

une image de

et de la préserver. Néanmoins,

rieur

desquels les individus

tenance

vient

(exogroupes)

détriment

des facteurs

contraintes

interne

de situation

au

et des

confirmer

les attentes

des causes internes,

cogni-

est attribué

à

or les gens s’attendent

en général à réussir ce qu’ils entreprennent.

de rôle.

Les premiers travaux le mettant en évidence

pondantes d’une

», les sujets infèrent

personne

traduit

que l’acte

une disposition

interne même s’ils perçoivent

l’acte comme

non intentionnel

et contraint.

correspondance,

appelé ensuite

fondamentale qu’il

s’agit d’expliquer

d’autrui contribuer (

», est d’autant

« erreur

plus marqué

le comportement

(hétéroattribution) à la formation

Ce biais de

et pourrait de stéréotypes.

STÉRÉOTYPES.)

Les interprétations

qui en sont proposées

NIVEAU

Biais

Le biais

INTERINDIVIDUEL

acteur-observateur

damentale

montrant

que l’erreur

est plus accentuée

fon-

dans le cas

à certains

désigne la ten-

son groupe

en attribuant

valorisés)

biais.

SOCIALE.)

Le biais d’ethnocentrisme

actes positifs est annoncé

et autres groupes

conduit

CATÉGORISATION

nance,

acteur-observateur

par les travaux

d’apparte-

plus volontiers

(c’est-à-dire

les

socialement

à des causes internes

s’ils sont

le fait d’un membre

de l’endogroupe,

et à

des causes externes

s’ils sont le fait d’un

d’hétéroattributions. Ce biais désigne le phénomène suivant : alors que celui qui ef-

membre d’un exogroupe, et inversement pour des actes négatifs. On parle d’erreur

fectue un comportement

« ultime

plus volontiers pour expliquer

(l’acteur)

des facteurs son propre

celui

qui l’observe

tions

internes

situationnels comportement,

privilégie

en termes

invoque

les explica-

de dispositions

personnelles.

sont de trois ordres : elles sont cognitives,

La plupart

motivationnelles

pour

et sociétales.

(

(endogroupe)

dance à favoriser

montrent que, contrairement aux prescriptions du modèle dit « des inférences corres-

sont à la fois

sources et cibles d’attribution. En particulier, la catégorisation entre groupe d’appar-

tive centrée sur le rôle des attentes : ce qui

la causalité

ultime

dante des divers réseaux de groupe à l’inté-

rature

dance à privilégier

et erreur

causale n’est pas indépen-

certains

désigne la ten-

une explication

L’attribution

Ce biais, qui a sans doute suscité la littéla plus abondante,

où cha-

d’attribution

sont essen-

motivationnel

suggèrent

complexes,

INTERGROUPE

NIVEAU

échecs à des causes externes. Les interpréd’ordre

il s’agit ici de

Self-

Serving Bias) désigne la tendance à attribuer ses succès à des causes internes et ses

tiellement

Néanmoins,

cun est à la fois acteur et observateur.

Biais d’autocomplaisance

tations

ré-

semble contre-

tions dans lesquelles il est amené à faire des causales.

de

déjà évoquée plus haut : l’obser-

en mémoire,

le poids causal des acteurs.

PSYCHOLOGIE

plus

Une autre de ces in-

sabilité dans un produit

un monde juste dans lequel les gens méritent ce qu’ils obtiennent. Les interprétations

postule

situationnelle

des causes internes.

tendance

Ce besoin irait de pair avec la

selon laquelle

à défaut de

cette information,

L’égocentrisme,

un état dépressif

un sentiment

croyance

; l’observateur,

liée

Égocentrisme

exté-

et, inversement, événements.

passés et leur variabilité

sont relativement

un sentiment

pos-

à croire

des déterminismes

Ainsi,

contrôle

qui

que les autoattributions,

de contrôle

rieurs.

posséder

saillance

ne concernent besoin

portements

de constance

un ajuste-

dû au sous-emploi

d’informations

aux situations

situationnelles.

traduirait

à l’existence

des situa-

point de vue des théoriciens

en cause le

: l’acteur

référence

sociaux

à remettre

sur le niveau d’information

sions systématiques.

les paramètres

et amènent

Selon un point de vue

que nos comportements

s’écartent

telles « erreurs » conduit

Or, ce qui est saillant

Les interprétations

décrivant

est plus saillant

gnitives

vue de la causalité. en plusieurs

Distorsion dans l’attribution d’un comportement observé à des causes internes (propres à l’acteur) ou externes (non liées à l’acteur).

et par là même la

qui l’exprime,

que la situation. ATTRIBUTION (angl. Attributional

cognitive la plus cou-

DE LA PSYCHOLOGIE

rendre

» lorsque

façon réciproque

compte

proposées

de cet effet sont co-

dans un contexte

de

inter-

groupe. Certaines

des interprétations

proposées sont d’ordre tains auteurs,

des interprétations

le biais se manifeste

qui en sont

cognitif.

assimilant

à « acteur » et « exogroupe

Pour cer-

« endogroupe

»

» à « observa-

teur », ce biais serait une simple extension 101

GRAND DICTIONNAIRE

de l’effet

DE LA PSYCHOLOGIE

acteur-observateur.

l’analogie

ne vaudrait

négatifs.

D’autres

des attentes.

Cependant,

que pour des actes

auteurs évoquent

Si l’on fait preuve

le rôle

de favori-

tisme en ayant une image positive groupe

d’appartenance

et une image né-

gative des autres

groupes,

portement

de la part d’un membre

positif

de l’endogroupe négatif

alors un com-

groupe confirme que l’image expliquer

nos attentes. Il en découle

le comportement,

attribué

suffit

à

qui est alors

à une disposition

interne

typique

les seuils absolus, est appelée auliminaire

tonale, et l’audiométrie

à enregistrer

les réponses

du système auditif

l’accent sur des facteurs motivationnels

en

se référant

de

l’identité

en particulier

à la théorie

sociale proposée

à l’origine

par

H. Tajfel (1972). Le biais d’ethnocentrisme répondrait

à un besoin

positive,

d’identité

pour fonction

attributions

internes

d’accentuer,

externes, de protéger.

et les

(

Cependant,

la manifestation

dépend fortement

de ce biais

des rapports

qu’entretiennent

de pouvoir

les groupes. F. A.-L.

ATTRIBUTION

CAUSALE,

PERCEPTION

COGNITION

SOCIALE

(

« Attributions

intergroupes

et Leyens J. P. (Éd.), et Relations

Stéréotypes,

intergroupes,

R. Y.,

Discrimination

chap. 5, Bruxelles,

fréquence,

Dubois,

N., 1987, la Psychologie

du contrôle,

Grenoble,

Presses universitaires

de Grenoble.

Cognitive

Attribution.

Processes to Collective

V., et Schadron,

et juger autrui.

From

Beliefs, Oxford,

sociale,

G., 1996, Connaître

Une introduction

chap. 3, Grenoble,

transmises

déterminent

un ensemble

des structures

et l’excitation

à la cognition

cochléaires

des cellules ré-

couvre, en

une gamme de 20 à 16 000 hertz

et, en amplitude

des variations

de pression

seuil de la douleur).

La meilleure

lité différentielle

de l’oreille

dans le domaine

des niveaux

oreille

décrit

lon lequel,

à l’autre.

plusieurs

par Aubert

en 1861, se-

si l’on regarde,

dans l’obs-

curité,

une ligne verticale

incline

fortement

semble

s’incliner

et que l’on

la tête, la verticale du côté opposé. J.-F. L. N.

atteint

hauteur,

attributs

et quelques

le timbre,

inscrites

décibels)

en perte

en fonction

d’audition

(salle

de la fréquence. R. L.

102

indépen-

Paris,

auditive,

Paris, Inserm-EM

MIT

Scene Analysis,

Press.

M., 1987, Audition,

Paris,

Tiberghien,

F., 1988, Introduction

à la psycho-

Paris, P.U.F.

AUTISME n.m. (angl. Autism)

Repliement sur son monde intérieur du sujet qui refuse le contact avec le monde extérieur. LES DÉFINITIONS

Le terme

ET LES DESCRIPTIONS

L’AUTISME

d’« autisme

grec auto,

qui signifie

» est dérivé

« soi-même

pour la première

du

». Il a

fois en psy-

chiatrie

en 1911 par E. Bleuler,

dans son

ouvrage

sur le Groupe des schizophrénies,

pour désigner,

chez les malades schizoph-

rènes adultes,

la perte du contact

réalité,

entraînant

comme

une grande difficulté

conséquence

à communiquer

la vie intérieure morbide

acquérant

aux dépens du rapport

de façon

analogue,

comme un symptôme non spécifique

avec

une pré-

avec la réalité. Plus tard, d’autres décriront,

avec la

auteurs l’autisme

important

bien que

de la schizophrénie

infan-

tile. Mais c’est en 1943, dans son article original Autistic Disturbance of Affective Contact, que le psychiatre décrira,

réverbérante

une fonction

d’organisation

qui consiste

à regrouper

différents

schizophrénie

également

il en résulte

les in-

en comporte

d’indices

pour former

dif férent de la

et caractérisé

lui par une incapacité

selon

du petit enfant

dès

des contacts affectifs

avec son environnement.

La description

de Kanner

tain nombre

a isolé un cer-

de signes cliniques

caracté-

de la psychose autistique

constituée

une fois

:

- le début précoce des troubles, généralement dans les deux premières

de

cohérents une image

groupements

la formation

infantile

années de la vie ;

sont opérés

: il y a ségrégation

de façon

infantile

sa naissance à établir

L. Kanner

d’autisme

précoce, un tableau clinique

ristiques

d’une même source

sous-groupes

par source. D’autres tuent

perceptive

Ces groupements

sous le terme

Kanner, dans sa description,

possède

ensemble

l’environnement

américain

spatiale)

Le système auditif

qui sont fusionnés

en

possède

la localisation

de façon simultanée

ment

(ms) d’une

par exemple).

n.m. (angl. Audiogram)

(habituelle-

est

de temps d’arri-

relativement

de l’environnement

plusieurs.

des varia-

(Éd.),

de

et alii, 1990, Psychoacous-

A., 1990, Auditory

ainsi que certaines qualités liées à la nature

lorsque

tions du seuil d’audibilité

0,5 dB

dants les uns des autres (tels que la sonie, la

AUDIOGRAMME

graphique

sensibi-

Un son perçu

dices qui proviennent

Représentation

de la

acoustique

vée de quelques microsecondes

Effet,

C. Bonnet

M.-C.,

(Mass.),

», in Traité

de 0 décibel (dB)] à 20.106 mPa (= 120 dB,

sensible à des différences

(EFFET)

Bregman,

dominance

l’aire d’audition

cals (mPa) [niveau

Botte,

tique et Perception

autrui,

des centres auditifs.

hertz, en fréquence ; le système binaural

Presses universi-

taires de Grenoble.

Aubert

à

pression, une marge allant de 20 micropas-

Blackwood. Yzerbyt,

atmosphérique.

de pression,

interne,

cognitive,

été introduit

et des dépressions

à la pression

en direction

(Hz)

M., 1989, Causal

onde sonore

Chez l’Homme,

Mardaga.

Hewstone,

le passage d’une

COCHLÉE)

psychologie

1989, « l’Audition

DE

et

ceptrices d’où partent les messages nerveux

J.-L., 1994,

», in Bourhis,

matériels

de la pression ;

de mouvements

J.-C., et Beauvois,

B.

des variations

Ces variations

B.

Bibliographie

mécaniques

dans les milieux

cause des surpressions

l’oreille

Bibliographie Deschamps,

fréquences.

Les sons sont des vibrations

par rapport

M.-C.

des seuils pour des

Fonction de perception des sons par l’intermédiaire du système auditif.

dans l’air,

s’agit, par

exemple, de la parole.

physique,

AUDITION n.f. (angl. Hearing)

y provoquant

leur comporte-

est

M.-C.

se propageant

des sources

Hermann.

de l’oreille

L’audiogramme

des valeurs

renseigne

dans l’environnement

de comprendre

Buser, P., et Imbert,

évoqués), ou

l’impédance

sons purs de différentes

IDEN-

TITÉ SOCIALE.)

SOCIALE,

l’ensemble

et permet

Cambridge

sociale

que les attributions

auraient

à mesurer

(impédancemétrie). mettent

élec-

(électrocochléographie)

encore

À l’opposé, d’autres interprétations

»,

triques évoquées par des sons à la périphérie

causes. Ce type de mécanisme des stéréotypes.

de mots

dites « objectives

ou dans les centres (potentiels

rait au maintien

présentes

Dunod.

méthodes,

consistent

sonores

Botte, M.-C.,

ou de phonèmes. D’autres

Entendre

ment et le message porté lorsqu’il

Selon les stimulus employés, on distingue l’audiométrie tonale, qui, lorsqu’elle

du groupe ; sinon, on fait appel à d’autres contribue-

au

techniques.

vocale, qui mesure la perception

d’un exo-

que l’on a du groupe

de l’audition

de différentes

diométrie

par exemple).

sur la nature et la localisation

de mesures

détermine

ou un comportement

de la part d’un membre

Ensemble moyen

de son

(mélodie

AUDIOMÉTRIE n.f. (angl. Audiometry)

s’effec-

séquentielle de flux

et

auditifs

- l’isolement

extrême ; l’attitude

frappe par son indifférence rêt total vis-à-vis

et son désinté-

des personnes comme des

objets qui l’entourent - le besoin d’immuabilité impérieux

de l’enfant

de l’enfant

; ; il s’agit du besoin de maintenir

stable

GRAND DICTIONNAIRE

son environnement

matériel

habituel,

permanence

et la stabilité

sant l’objet

de la part de celui-ci

quentes vérifications

La description

la

des repères faide fré-

plus ou moins ritua-

lisées ;

Ultérieurement, anglaise

gestuelles

; il s’agit

gestes répétés inlassablement tains frappent

de

et dont cer-

par leur étrangeté

- remuer

F. Tustin,

L’autisme

anormal.

sorte de prolongation tisme primaire

Au-

lifiée

pointe des pieds de façon mécanique,

tour-

caractérisée

de

Il serait

d’« amibienne

une

d’un

au-

Cette forme,

qua-

» par l’auteur,

serait

par le fait qu’il n’existerait

chez le bébé de véritable

pas

maintien néanmoins

D’autres

auteurs

psychotique

mère-enfant,

soit l’enfant

relle.

il émet un jargon

qui a la mélodie

du lan-

gage mais sans en avoir la signification, enfin, l’enfant

soit,

possède un langage mais qui

rait autour

de sensations

et d’une

tive, marqué

nourrissages

(répétition

en

écho de mots ou de phrases prononcés

par

autrui),

l’incapacité

personnels

de manier

(utilisation

les pronoms

du « tu » à la place

du « je »), des mots déformés

avec inven-

tion de néologismes.

Dans sa description

de l’autisme,

insistait

Kanner

la mémoire

remarquable

en outre sur

de certains de ces

enfants et leur aspect intelligent, différentiel décrits

caractère

proches

sont regroupées

cement,

avec l’autisme durant

de débuter

préco-

les deux premières

années

de la vie, d’être marquées profond rieur.

du contact

Ainsi,

par un trouble

avec le monde

Elles s’en différencient

particularités

exté-

par certaines

cliniques.

en 1957, M. Mahler

chose symbiotique,

précédente,

du non-moi

a décrit

dont

préciser les particularités

la psy-

elle s’efforce

de

:

- le début dans le courant

de la deuxième

Cette

à l’autisme

par Kanner.

plus, comme

indistinction

Dans dans la

du moi et

mais au contraire

surévalua-

autour

formant

anticipatrices

de l’enfant

de celui-ci,

rire du troisième

» terrifiant.

apparaîtrait

ici raide,

serait pauvre, centrée processus

corporels,

l’acte de pensée inhibé. Tustin

et

qualifie cette

sensoriels

de l’enfant

et à la dépression

des psychoses

autistiques

donné

à de multiples

controverses

entre

lieu

partisans

affections tifactorielle

secondaire

régressif. Enfin,

tin décrit

l’autisme

secondaire

Tus-

Domaine

infan-

que le risque

normale,

apparaîtraient

régressives,

des

avec retrait

dans une vie fantasmatique

et confusion

la fusion symbiotique nouissement

avec la mère et l’épa-

du sentiment

La psychose symbiotique ment

marquée

de

d’individuation.

de

est ainsi clinique-

par une angoisse

par le mécanisme

projective

Les auteurs

J.-L. Lang)

des affections ont ainsi

de séparation

aussi courantes

choses infantiles

en maternelle

ou une hospitalisation.

s’inaugure

par l’apparition

désorganisation

d’une brusque

de la personnalité,

une perte marquée une détérioration

de certaines

psychotiques.

hler reconnaît

l’existence

de passages possibles

autistique

la coexistence

parenté

psychose

et

S. Lebo-

de leur côté

d’un sujet autistique

ont également

intégré

montre

symptomatologie

à

et d’une

à l’environnement. le fait que toute déficitaire.

par rapport

La méthode

des

que la concordance

du

est plus élevée chez les jumeaux

monozygotes

que chez les jumeaux de facteurs

certains

cas d’autisme.

influence

de certains

n’est jamais

facteurs

exclusive

ailleurs de souligner

et laisse une large environnementales, Il convient

que l’autisme

trois à quatre fois plus fréquent

chez le gar-

çon que chez la fille. De nombreuses

recherches dans le domaine

de la neurochimie

ont été effectuées.

études ont permis

de mettre

certaines

modifications

biochimiques,

mais dont aucune n’apparaît

spécifique

retrouvée

est sans doute l’élévation

personnalité

», formes

qui se séparent

de

sérotonine Ritvo,

sanguine

J. M. Launay,

Ces

en évidence

dans ce cadre les de la

par

apparaît

L’anomalie

précoces

cette

génétiques

l’autisme.

psychotiques

dans

Cependant,

Ils

« distorsions

di-

génétiques

quelle qu’en soit la nature.

Ils

par

évolution

générale.

précoces.

précoce porte en elle les germes

possible

à la population

montrent

est accru dans la

place aux influences

», marquées

également

dans ce domaine

à la clinique

intellectuelle

psychotique

génétique

d’autisme

tion possible

précoces, les « psychoses d’une

psycho-

zygotes, ce qui est en faveur de l’interven-

dans le cadre des psy-

type de déficience

d’une

entre

originale

déficitaire

Ils ont souligné

Plus tard, Ma-

(R. Misès,

ont apporté

intégré,

à expression

relation

de combinaisons

les deux types d’organisation, symbiotique.

fonctions,

du langage, l’apparition

de symptômes et de formes

avec

de l’identi-

par les auteurs

psychotiques

en réponse à ces expériences Elle

décrit

français

d’annihilation

que l’entrée

entremêlement

entre lui et sa mère, processus

une contribution

massive

assez

kleiniens.

vici,

permanente

logique de l’enfant.

diagnostic

l’abandon

organiques

les uns et les

en interaction

apparemment

troubles

impliquant

facteurs

psychologiques,

Les recherches

lus sensoriels

développement,

et il n’est pas possible de sépa-

tile. Dans cette forme, après une évolution

fication

mul-

régressif,

en fait la schizophrénie

Il y aurait ici pour l’enfant

clés du

En fait, la genèse de ces

dans le processus de structuration

L’autisme

a

et de

est très vraisemblablement

jumeaux

à certains moments

de l’organogenèse

la psychogenèse.

autres entrant

de la mère.

aux stimu-

- son apparition

pour les jouets ou

L’étiologie

et facteurs

à l’hypersensibilité

sous-tendu

du

GENÈSEDE L’AUTISME

important

quée par une hypersensibilité ;

du sou-

intérêt trop exclusif pour les jeux de mains devant les yeux, existence d’angoisses pho-

riche centrée sur les sensations corporelles.

sommeil

et d’ajustement

mois et de l’angoisse

rer de façon simpliste

manifestations

ou,

d’attitudes

nonapparition

forme de « crustacé » et y fait jouer un rôle

qui recouvre

de

insomnies

absence

mois, inintérêt

l’enfant

du

précoce

autoagressifs

calme,

male du développement,

et par quelques

un diagnostic

bar-

fuyant le contact physique. L’ac-

aux stimulus

de ces signes,

au contraire,

carapace, destinée

l’accès au « non-moi

de certains

du processus psychotique.

agitées avec mouvements

huitième

amorce

biques massives. d’une véritable

fantasmatique

première

: refus du biberon,

année de la vie, précédé d’une phase nortout au plus mar-

objectale, l’importance

l’affection

postural

tion de cette différence.

tivité

générique

de psychoses infantiles précoces. Elles ont en commun

forme

il n’y aurait

insensible,

par Kanner

sous le terme

correspondre

Le corps de l’enfant

affections

décrit

à carapace.

tel qu’il avait été décrit

à interdire

d’autres

de l’autisme

semble

rière autistique

par les psychiatres

classiques, tel É. Esquirol. Progressivement,

secondaire

celle-ci,

des

signes

d’établissement

qui permettent

essentiels.

L’autisme forme

dans le domaine

Il y aurait là création

d’avec les états d’arriération

antérieurement

défaillance

premiers

une difficulté

On conçoit

très primitives.

Cette forme serait le résultat d’une carence

n’a que peu ou pas de valeur communicapar l’écholalie

s’organise-

d’évolution

par le biais du jeu

de l’instauration mental

de re-

traduire

de la relation

Le fonctionnement

se sont efforcés

M.

au sein de la dyade interac-

somatique

ne possède aucun langage, soit

(Lebovici,

pérer les signes très précoces

véritable

de sa surface corpo-

très primi-

objectal.

français

Soulé, D. Houzel)

- les troubles du langage ; ils sont constants :

délimitation

à des modalités

tives d’investissement

qui viennent

d’avant en arrière ;

avec un certain

sur un mode très pathologique

entre son corps et celui de sa mère, ni de

rythmiquement

massif

du contact, lequel semble se faire

tionnelle

différenciation

moins

qui coexistent

correspondant

anormale

normal.

par le caractère

du retrait,

en trois groupes.

primaire

sur la

par accès, se balancer

dans son ouvrage

tisme et Psychose de l’enfant, a proposé

les doigts devant le visage, marcher noyer sur soi-même

l’autisme

en 1977, la psychanalyste

classer l’autisme

- les stéréotypies

de Tustin

DE LA PSYCHOLOGIE

de

la plus fréquemment et plaquettaire P. Ferrari),

de la (E. R.

mais cer103

GRAND DICTIONNAIRE

tains auteurs

DE LA PSYCHOLOGIE

pensent

que cette élévation

Mahler

du développement

autistiques,

est plus liée au retard intellectuel

qu’au

lui-même.

processus

Récemment,

ont mis en évidence la synthèse

psychotique

certains

de la sérotonine

tryptophane

à partir

par les plaquettes

autistes (Launay,

En ce qui concerne

du

symbiotique

certains au-

du taux de noradrénaline,

d’adrénaline

dans les plaquettes,

accom-

de l’adrénaline

et

dans le plasma chez les

enfants autistes

(Launay,

homovanilique

(HVA)

métabolite

et

Ferrari). urinaire,

de la dopamine,

L’acide principal

mement

menaçante.

perception tueraient

De cet ensemble mandent,

de recherches,

pour certaines,

confirmation,

n’est pas possible actuellement une explication applicable

qui de-

de dégager

biochimique

à l’autisme

il

et aux psychoses pré-

coces.

logique

ont montré

amplitudes

par ailleurs

des composantes

potentiels

évoqués auditifs

plus faibles,

que les

tardives

des

et visuels sont

et les temps

de latence

plus

à long terme a été amélioré

extérieur

du monde

intérieur

de la pensée de M. Klein, ont développé

concernant

qu’elle

réservé.

nuité corporelle,

Tustin

»,

par D. W. Winnicott.

Il

dans la contil’illu-

d’un

dissocié lié au « démantèle-

de la défaillance

de l’attention,

du self,

de la force liante

laisserait

les différents

externes

et internes

s’attacher

à l’objet

le plus stimulant

sens

isolément

du moment.

lorsqu’elle

permet

Bettelheim,

B., 1974, la Forteresse

Frith,

U., 1989, l’Énigme

Le

G., et alii, 1989, Autisme

développement Mahler,

ter les influx sensoriels (Garreau, Les études autiste

sur le sommeil

ont montré

modifications

Ornitz).

de l’enfant

enfin qu’il existait

qualitatives

une importante

à reje-

Meltzer,

D., et alii, 1980, Autisme

de celui-ci

diminution

des

Rutter,

M., Schopler,

réévaluation

E., 1978, l’Autisme,

avec

des mouve-

ments oculaires rapides qui accompagnent les activités de rêve. Certains

auteurs insistent

de l’association

sur la fréquence

au syndrome

d’une affection

organique

autistique

cliniquement

pérable (encéphalopathie,

anomalie

regéné-

tique, déficit sensoriel, épilepsie, souffrance néonatale).

Il n’est pas possible

actuelle-

ment de préciser la nature du lien qui unit les deux affections,

mais il paraît douteux

qu’il puisse s’agir d’un lien causal simple et univoque.

Enfin,

récemment

certains auteurs auraient

mis en évidence

une anoma-

lie de développement

des lobules VI et VII

du vernis cérébelleux

chez certains enfants

autistes (E. Courchesne).

vécus

psychiatrie

et de neurologie

fonction

de « peau psychique

raient à l’origine

De nombreuses lytiques nismes

ont

tenté

recherches

La prise

en charge

d’élucider

psychopathologiques

dans les psychoses introduisent primaire, excitation.

précoces.

les notions

cadre des hôpitaux d’institution,

d’autoérotisme,

soignés

de jour.

qui permet

lien familial,

Dans ce type

le maintien

du

s’effectue

pluridisciplinaire

: activité éducative visant

individu

dans un esprit

à se reconnaître

et à reconnaître

1984),

E., Reichler,

Stratégies

éducatives

Congrès

de langue

comme

en tant qu’indivi-

l’enfant

et scolaire

; travail

R. Lansing, de l’autisme,

F., 1977, Autisme

M., 1988, Paris, Masson.

et Psychose de l’enfant,

Paris, Éd. du Seuil. Tustin,

F., 1981, les États autistiques

chez

l’enfant,

trad. fr. 1986, Paris, Éd. du Seuil.

n.f. (angl. Self-Accusation)

Action de s’accuser soi-même de fautes imaginaires ou très exagérées par rapport à leur réalité. Liée au sentiment perte de l’estime tôme habituel

de culpabilité

chothérapie

de type psy-

de rééducation

en compte

du trouble

de soi, elle est un symp-

de la dépression

à l’oeuvre

gration

à temps partiel

La plupart

normal

est généralement

d’apporter

du ; psy-

de l’enfant,

et soins pédiatriques.

tal de jour permet,

sur-

Une inté-

en milieu

scolaire

tentée

lorsque

le permet.

Enfin,

l’hôpi-

si cela paraît nécessaire,

aux parents,

mélanco-

lique. J. P.

AUTOCINÉTIQUE (MOUVEMENT) (angl. Autokinetic Movement)

les caractères

instrumental

individuelle

l’état de l’enfant

et à la

adaptée à l’état de

rééducatif

ou travail

française

Paris, Masson.

dus les autres membres du groupe ; activité pédagogique

de

dans le

tique de l’enfant à amener l’enfant

de psychiatrie.

Schopler,

Tustin,

et

AUTOACCUSATION au-

la prise en charge thérapeu-

veillance

de système pare-

autiste

les enfants

tistes sont généralement

les méca-

de narcissisme

les contenus

de l’enfant

Dans les pays européens,

particuliers psychana-

de retenir

et physiques.

chomoteur

psychanalytiques

» (E. Bick) se-

d’un défaut de contention

du self, incapable mentaux

de la

(Luxembourg,

du nourrisson

; trad.

(0-3 ans). Signes précoces et

du self et de l’objet,

langage, prenant Domaines

du jeune enfant

pace intérieur

du self et la non-élaboration

une

des concepts et du traitement

Rapport

interne

infantile,

Paris, Payot.

diagnostics.

d’espace

Paris,

Payot.

d’es-

L’absence

Paris, Expan-

M., 1977, Psychose infantile,

a insisté sur l’absence

pure surface.

du

française.

même auteur comme

et Troubles

global de l’enfant,

sion scientifique

; trad. fr.

Jacob.

Sauvage, D., 1984, Autisme

ou la pensée. Ce

vide, Paris,

de l’autisme

non dis-

la tendance de l’organisme

avec

Gallimard.

tion d’événements

expliquer

satisfaisant

Bibliographie

tés comme les témoins d’une défaillance

pour la mémoire

l’établisse-

P. F.

fr., 1991, Paris, P.U.F.

unisensoriels

enfin,

comme une forme plus favorable

Lelord,

lui, la notion

schizophrénique

La névrotisation,

1992, Paris, Éd. Odile

corporelle.

introduit,

apparaît

avec

autrui.

a introduit

brutalement

d’évolution

ment d’un lien relationnel

psychotique

rompre

se fait vers une

possibilité

d’évolution

sorte de trou noir persé-

venant

D. Meltzer

cer-

de nouveaux

de « dépression

ponibles

ou en sec-

du processus psychotique

courts. Ces résultats peuvent être interpréde filtre sensoriel et pourraient

L’évolution

soit globale

à la créa-

de

mais il

persistance

à l’adolescence.

la psychopatholo-

Ainsi,

également

et

de tous les affects.

s’agit d’un vécu de rupture

résultat

déficitaire,

parfois

actuelles,

résultat de ce processus aboutirait

la fonction

104

du monde

ment » du self. Le démantèlement

neurophysio-

Le pronostic

majeur. Parfois, l’évolution

autoérotisme

Les études dans le domaine

mais paraît moins souhaitable.

s’effec-

visant à l’effacement

cuteur

pratiquée

d’une menace mortelle

sion de la continuité

univoque

est parfois

teur, est sans aucun doute le risque évolutif

un désinvestissement

reprise

dans une pers-

à cette

un retrait

la notion

abaissé (G. Lelord).

trop tôt

du

Parallèlement

gie de l’autisme.

était retrouvé

autiste serait

vécue par lui comme extrê-

métoxyhydroxy-phénylglycol

de la noradrénaline,

la Forte-

de modifications

et par des méthodes

reste encore

concepts

métabolite

béhavioriste

raison du fait qu’il serait confronté

élevé chez les enfants autistes, alors que le principal

pective

La prise en autiste centrée

de l’enfant,

par les thérapeutiques

tains auteurs

(M.H.P.G.),

comportement

la proie d’une véritable angoisse de mort en

S’inspirant

a été trouvé

sur la simple obtention

de conditionnement,

dans son ouvrage

à une situation

teurs ont mis en évidence une diminution

de la noradrénaline

d’une relation

avec la mère.

B. Bettelheim,

les systèmes dopami-

pagnée d’une élévation

et sur le rôle, dans les états du maintien

vés, une aide psychologique. charge éducative de l’enfant

du système

resse vide, pense que l’enfant

nergiques et noradrénergiques,

de dopamine

pare-excitation symbiotiques,

Ferrari).

hallucinatoires

et du renforcement

de

d’enfants

sur le rôle, dans les états

des conduites

négatives

auteurs

un accroissement

insiste

durement

éprou-

Illusion dans laquelle garde dans l’obscurité neux immobile, continue, croit En psychologie que ce phénomène d’influence,

un sujet qui reun point lumi-

en le fixant de façon le voir se déplacer. sociale,

on a montré

était sensible aux effets

et on l’a utilisé pour les étudier. J.-F. L. N.

GRAND DICTIONNAIRE

fonder

AUTODÉPRÉCIATION n.f. (angl. Self-Depreciation)

de M. Balint

Profonde atteinte de l’estime de soi, conduisant un sujet à émettre sur lui des jugements défavorables et péjoC’est un symptôme

fréquent

de la déJ. P.

recherches

que soient par ailleurs

Le concept d’autoérotisme à Havelock

est repris par

Ellis, qui l’avait

dans le vocabulaire

scientifique

1898. Mais, alors que Havelock gnait par là une excitation térieur

intro-

question l’objet faut-il

en

Ellis dési-

surgissant à l’in-

Freud considère

que la

porte moins sur la genèse que sur

de la pulsion sexuelle. Quelle place donner à une pulsion qui ne choipas un objet à l’extérieur

mais prendrait comme

du corps

une partie du corps propre

objet susceptible

satisfaction

de procurer

une

?

chanalyse.

est importante

L’expérience

à reconnaître

pour la psy-

de la cure oblige

l’existence

d’une

sexualité

infantile (c’est même peut-être la thèse à la fois la plus connue et la plus critiquée de la psychanalyse, Pourtant,

au moins

à l’origine).

les enfants ne peuvent

sexualité comparable

qu’on

le plus précoce de la phase néonatale à la théorie

d’un

» (Lust-Ich)

« moi-plaisir

avant

même

la réalité

de savoir

freudienne qui com-

si ce qui est

bon se retrouve

dans

consiste alors en ceci « qu’il n’y aurait pas de surgissement

des objets s’il n’y avait pas

des objets bons pour moi ». que l’enfant

pas la puberté

former

d’objet

». Pourtant,

la théorie

n’attend

sexualité

ne se définit

comme

activité

relation

satisfaisante

vivre une

à celle des adultes, ils

sexualité

semble-t-il

de l’enfant

d’abord,

n’était

si la

pas désignée

satisfactions fonctions

érogènes

s’étayent

du corps ; le plaisir

exemple,

sur la nutrition,

maternel.

Lorsque

buccal, par

la tétée du sein

le sevrage intervient,

même avant, le suçotement

et

se met en place

comme activité autoérotique le corps propre.

sur les

retournée

À la limite,

sur

ce qui ici don-

nerait idée de ce qu’est l’autoérotisme,

c’est

la satisfaction de lèvres qui se baiseraient elles-mêmes plus encore que la succion du

devait

compris

nuancer

ce point

dans des éditions

de vue, y

successives des

Trois Essais. L’analyse du petit Hans, ainsi, lui donne enfants d’un

l’occasion

de trois

choix

remarque

que « les

à cinq ans sont capables

d’objet

et accompagné

de relever

tout à fait perceptible

d’affects

violents

est une de celles

». Cette

qui peuvent

de résultats

arguments

expérimentaux.

dans les situations

adaptée

à une

à un partenaire.

Elle

peut aussi bien se constituer

sans rapport

à un autre, auquel d’ailleurs

le sujet n’est

accordé par aucune harmonie

préétablie.

à partir

Par exemple,

d’amorçage

qui portent

sur une décision lexicale, on peut observer deux sortes d’effets

(

Entre

AMORÇAGE).

doit

porter

la décision

lexicale et le mot qui lui est relié sémantiquement, court,

on peut laisser un intervalle

très

soit 200 ou 400 millisecondes. permet d’observer

çage proprement

Cet

l’effet d’amor-

dit. Or, avec un tel interincapable

de la relation

séman-

tique qui existe entre les deux mots. Cela n’empêche d’avoir

nullement

l’effet

d’amorçage

lieu et le sujet ne peut s’y opposer.

En outre, l’effet présente pour de telles durées un optimum plus important rapport

(le raccourcissement

le

du temps de décision

par

à la situation

neutre).

Si l’intervalle

est encore plus court, l’effet d’amorçage

(le

Dans la suite de son oeuvre (par exemple

raccourcissement

est

dans l’Introduction

encore moindre

à la psychanalyse, 1916-

1917), Freud eut tendance toérotisme

et narcissisme

à confondre primaire

au-

(

NAR-

depuis

la thèse lacanienne

miroir,

comment

narcissisme

du stade du

les répartir.

investit

Alors que le

le corps dans sa tota-

lité, prend pour objet l’image unifiante corps,

l’autoérotisme

parties

du corps ou, mieux,

d’orifices

corporels

du

du temps de décision) ; aux alentours

dizaines de millisecondes, Si, par contraste, intervalle

Nous voyons mieux aujourd’hui,

de quelques

il devient nul.

on laisse s’écouler

un

plus long entre les deux stimu-

lus (par exemple 2 secondes), temps de prendre sémantique

conscience

existante

le sujet a le de la relation

et il peut développer

des stratégies mentales.

des

On dira dès lors que les effets d’amorçage,

les « bords »

tels qu’ils sont observés avec un intervalle

concerne,

lui,

court, sont involontaires,

investis par la libido. R. C.

rapides, irrépres-

sibles, et donc automatiques.

Au contraire,

les effets que l’on observe avec un intervalle plus long sont contrôlés AUTOÉVALUATION n.f. (angl. Self-Evaluation, Self-Rating)

Dans

certaines

logiques, intérêts,

épreuves

évaluation

lui-même

L’irrépressibilité

psycho-

par

le

de tel ou tel aspect de sa personnalité,

attitudes,

sujet de ses de ses

etc.

Ces épreuves après chacun

comportent

desquels

une procédure

des items

on offre

de réponse

au sujet

peut s’appliquer

et facilement matiques

de

à lui. M. R.

si quelqu’un

psychologique

Par exemple,

haute

cette dernière

est dit. Les activités

de compréhension

J.-F. L. N.

En psychologie

GÉNÉR. 2.

et psychiatrique.

sensori-motrices

d’activités

par l’exercice.

se

tionner

automa-

attentionnelles d’une

autre

d’interférences.

automatiques

simultanément,

des

Un tel traitement

ainsi la réalisation

tâche sans provoquer

sont

devenues

pas de ressources

traitements J. P.

cognitive,

dit d’un type de traitement exécuté sans contrôle cognitif sur le déroulement de ses opérations.

et permet dans le langage

du

plexité, sont automatiques.

n’utilise

à la mort.

ce qui

langage, en dépit de leur très grande com-

tiques

autodestructeur

à proxi-

de comprendre

exemples

de suicide,

à voix

auto-

ne peut s’empêcher

n.f. (angl. Autolysis)

Synonyme

parle

important

des activités

mité d’une autre personne,

Les habiletés

conduisant

observable

les plus communes.

AUTOLYSE

Comportement

est un critère

lui permettant

de dire dans quelle mesure le contenu l’item

par les stratégies

du sujet, lents, et peuvent être empêchés.

pouce ou de la tétine. Freud

de nouveaux

de se rendre compte

comme autoérotisme. Freud, dans les Trois Essais sur la théorie sexuelle (1905), montre comment les

une ligne de pensée classique,

de l’autoéro-

ne peuvent l’accomplir dans le cadre d’une relation d’amour et de désir. Il y aurait contradiction,

a reçu

volontaire/involontaire,

valle, le sujet est parfaitement

pas essentiellement

finalisée,

La distinction

des « choix que la

qui se ca-

ractérise par son aspect involontaire, très rapide et irrépressible.(Contr. contrôlé, délibéré.)

intervalle

Il semble indubitable pour

Se dit d’une activité

GÉNÉR. 1.

le mot sur lequel

L’autoérotisme

DÉNÉGATION).

AUTOMATIQUE adj. (angl. Automatic)

qui reprend

ce qui est bon pour

comme

(

». Si

parler d’autoérotisme,

c’est en se référant

CISSISME).

Cette question

les critiques

tisme a le mérite de nous apprendre

même du corps et non pas provo-

quée de l’extérieur,

quelles

qu’il y a des objets « dès le temps

ainsi défini

Forme de manifestation de la pulsion sexuelle, en tant que celle-ci ne se dirige pas vers d’autres personnes, ou plus généralement vers des objets extérieurs, mais se satisfait dans le corps propre du sujet.

sur la relation

peut leur faire. J. Lacan devait également

lui

; allem. Autoerotis

celles

intéressantes

mence par distinguer

AUTOÉROTISME n.m. (angl. Auto-Erotism mus)

Freud

ultérieures,

par exemple,

l’on peut cependant

pression mélancolique.

sirait

d’objet,

souligner

ratifs.

duit

les recherches

DE LA PSYCHOLOGIE

peuvent

Les fonc-

en parallèle.

Ils 105

GRAND DICTIONNAIRE

sont indivisibles

et modulaires

ficile d’intervenir n’exigent

DE LA PSYCHOLOGIE

sur leur déroulement.

que peu d’efforts

oeuvre et conduisent d’un niveau

et il est dif-

phénomène

Ils

pour être mis en

était pour lui un trouble

de nature

nique, à partir

probablement

et en préci-

explication

sion. C. B.

lisatrice

et atomistique

AUTOMATIQUE

clinique

n.f. (angl. Automatics)

d’un syndrome

modélisation

des systèmes

La physiologie sensorielles modèles

par l’étude

diagnostic

décrire

de nombreux

psychiatrique.

Activité mentale et psychomotrice échappant au contrôle de la volonté consciente du sujet. Certains de ces automatismes de la vie quotidienne, ticulier

représentant

phénomènes psychopathologiques entraînant chez le patient le sentiment et la conviction délirante qu’il n’est plus maître de sa volonté et qu’une force étrangère et extérieure

conduites

à lui agit sur lui et contrôle toute activité psychique en dirigeant actes, sa pensée et ses perceptions.

si prisée des poètes surréalistes

son ses

normale

pouvant

sujet),

d’un

des actes et écho de la

duisant

moteur

par des impulsions

des tics et des stéréotypies sitant

la motricité

et d’un

avec de multiples

au

et sensitif

hallucinations

visuelles,

(goûts bizarres dans la bouche),

olfactives

(odeurs

génitales

(sensations

anidéiques,

psychosensoriels

c’est-à-dire

ment délirant,

-

restant

sans accompagne-

au début.

Dans le petit automatisme,

les troubles sont

plus discrets,

: simples

plus subtils

ments d’étrangeté de souvenirs

senti-

de la pensée, de dévidage

non sollicités,

des idées abstraites,

d’émancipation

de réflexions

(xénopathie).

Cet automatisme

mental apparaissait,

Clérambault, la psychose

comme le point de départ de hallucinatoire

chronique.

Le

vivant

un système qui tend à se conser-

L’écriture

automatique a pu être

n’est pas moins

nisme parvenu

à ces exigences de se

psychomoteurs

peuvent

au cours d’états « seconds » chez

commotions

Certaines victimes de

cérébrales peuvent également un train, au cours des

qui suivent leur accident, dans une ambulatoire,

sans en

souvenir.

l’enfant,

Chez l’enfant,

l’automutilation

serait le

résultat d’un échec dans l’établissement objectales

des

du propre

ses actions,

avec l’autre,

de recherche

de déplaisir.

par un compor-

à la fois de plaisir

Spécifiquement

ce comportement

le

point de vue de

qu’à chaque âge ses ses jeux constituent

fait, de même que le têtard n’est pas « une grenouille

manquée ».

Dans cette optique, dier comme

formes plutôt

la motricité, l’intelligence

des instruments vicariantes.

attaché à montrer

la percepsont à étu-

d’adaptation Claparède s’est combien,

dans

le respect de la loi d’autonomie qui conduit

d’activités

spontanées

qu’à lui imposer

était bénéfique

à solliciter

les

de l’enfant

celles de l’adulte,

au développement.

L’expé-

rience d’éducation fonctionnelle réalisée par la Maison des petits à Genève a constitué l’illustration

éclatante de cette concep-

tion. H. B.

AUTOORGANISATION n.f. (angl. Self-Organization)

précoces, échec qui le

à ne disposer que de son corps pour

rait l’autre

qui

». Si, au lieu de se prendre

il comprendra

l’éducation,

d’une schizophrénie (dans ce dernier cas, sous forme fréquente d’impulsions autocastratrices), et chez l’enfant dans celui d’une arriération mentale ou d’une évolution psychotique.

conduite

et qu’il est ca-

une réponse appropriée à ses besoins du moment et qu’il n’est pas un adulte impar-

surtout

Comportement autodestructeur pouvant conduire au suicide, apparaissant chez l’adulte dans le cadre d’une dépression mélancolique ou

roagressif

orga-

« aux circonstances

tion, la mémoire, J. P.

réduit

qu’un

à sa maturité

développement réactions,

ou d’états crépusculaires

chez des épileptiques.

minutes

unifié

imma-

pour référence, l’adulte accepte d’étudier

de sa propre pour

l’organisa-

tion. Du fait que « tout organisme constitue

la

les lois structurales

d’en comprendre

lui sont propres

tement

par

d’en comprendre

comme

la censure interdisant

fonctionnement

action extérieure

Elle permet

pable d’adaptation

l’impression

par contrainte,

pement.

ainsi considérée comme un moyen de lever

cela donnant

de la pensée, comme

fait partie des lois qui régissent le dévelop-

ture

de la pensée, tout

passif

qui

fectives profondes.

une relation

au sujet

fonctionnelle,

qu’un organisme

relations

et séries

qu’est due

Cette loi implique

de mots imposées, d’arrêt subit du courant d’un

d’autonomie

fonctionnelle,

inex-

(1930)

sant échapper des exigences instinctivo-af-

lais-

AUTOMUTILATION n.f. (angl. Self-Mutilation)

et

viscérales

AUTONOMIE FONCTIONNELLE (angl. Functional Autonomy)

et des fonctions

tactiles,

pliquées, spasmes, décharges électriques) tous ces troubles

du

du patient,

sensoriel

(douleurs

l’altération

gestuelles para-

voluptueuses)

J. P.

fonctionnelle.

garder ensuite le moindre

gustatives

cénesthésiques

sont des

inconscientes

sorte d’automatisme

se tra-

désagréables),

de

qui n’est pas soi et pour affirmer

permettent

(P. Janet) ou la libé-

d’infrastructures

se déplacer, prendre

qui entraînent

volontaire

automatisme

et de vol

de phrases d’allure

automatisme

de l’existence

la loi d’autonomie

ration

des hystériques,

verbales

imposées

au moins

une unité. De là découle

apparaître

est fait à la fois d’un automa-

qui seraient

quelqu’un

avec l’envi-

l’autre

conscience

tenta-

ver », il a toujours

Le premier

impersonnelle,

exprimer

champ de conscience

Les automatismes

de la pensée, répétitions

avoir

signification

à l’adaptation

du sujet. Mais d’autres

matisme mental.

de devinement

en par-

manifester.

un grand et un petit auto-

pensée, sentiment

de solliciter

la notion

toute une série de comportements

réflexes et d’actes habituels

avec commentaires

pour

un contact

C’est à É. Claparède

font partie

Syndrome décrit par G. G. de Clérambault, caractérisé par l’association de

(hallucinations

tive de maintenir

une dernière

Caractéristique d’un être animal qui, à chaque moment de son développement, constitue une unité fonctionnelle dont les capacités de réaction sont ajustées à ses besoins.

et des systèmes

AUTOMATISME MENTAL (angl. De Clerambault’s Syndrome)

106

même la plus récente du

AUTOMATISME PSYCHIQUE (angl. Psychic Automatism)

C. B.

tisme idéo-verbal

profond,

avant le retrait

J. P.

sensoriels.

On distingue

autistique

ultime

très fine

physiques.

le fonctionnement

des systèmes neuroniques

ainsi une conduite

est

sa propre existence.

Reste une description

et la psychophysique

lui empruntent

pour

et la

L’automutilation

qui a gardé tout son intérêt

dans la pratique

concernée

loca-

qui n’est plus dé-

phénoménologiquement

vers vide et morcelé.

ronnement,

de la construction

liée à une psychopathologie

fendue actuellement.

Discipline

dans

le délire. C’était une

mécaniciste

délirante,

orga-

duquel se développait,

une phase secondaire,

à des performances

élevé en rapidité

cérébral

initial

sollicite

angoisse.

est finalement autoagressive

et

relationnel,

autrui au niveau Un aspect inclus

: l’enfant

hété-

dans toute y accuse-

de le laisser seul dans son uni-

Fonctionnement d’un système dont la régulation est intrinsèque et provient non d’une action programmatrice externe, mais de la coopérativité composants. L’autoorganisation tral de l’approche au contrôle MIQUES

est un concept dynamique

moteur.

[THÉORIE

de ses

DES].)

(

cen-

appliquée

SYSTÈMES

DYNA-

Ce concept exprime

GRAND DICTIONNAIRE

l’idée

que la coordination

propriété

émergente

du système

liée à son organisation des éléments

motrice

est la moteur,

et à la coopérativité

qui le composent,

supérieure

venant

du système

explique

qu’un

d’état puisse survenir centrale, d’un

En fait, les structures

cérébrales

réponse

avec faci-

de récompense)

donnent

conditionnelle

du sys-

changement

J.-F. L. N. AUTOSTIMULATION

entraînant

de nouvelles

ainsi émerger

des faibles,

élément

d’une ancienne

perturbe

configuration.

L’autoritarisme

l’égard

à la rigidité,

de l’ambiguïté,

augmente

sonnalité autoritaire

miroir

alternés

le passage de mou-

à des mouvements

lorsque le rythme

à l’intolérance

à

ce qu’analysent

T.

et ses collaborateurs

dans la PerM. R.

» bi-

sont des exemples souvent cités

de réorganisations s’expliquant

immédiates

de synergies

plus par l’autoorganisation

système moteur

du

que par une programma-

tion au niveau du système nerveux central. J. F.

AUTORITÉ PARENTALE (angl. Parental Authority)

AUTOPUNITION n.f. (angl. Self-Punishment)

place

Conduite de punition de soi-même, généralement liée à de forts sentiments de culpabilité imaginaire.

exercée

Dans

la théorie

conduites

autopunitives

sion entre un surmoi

la notion

les

sont liées à la ten-

autoritaire

et exigeant,

parentale

de puissance

Dans la famille

psychanalytique,

légitime,

rem-

cette autorité

conjointement

est

par le père et la

mère. S’il s’agit de parents

naturels,

la loi

rité par la mère) par simple déclaration

fonctionnels

viscéraux.

sont aussi caractéristiques mélancolique, toaccusation mutilation

Elles

de la dépression

où elles accompagnent et peuvent

conduire

l’au-

à l’auto-

l’auto-

en commun

le juge indique

de ce pouvoir,

le parent

chez lequel

les

enfants ont leur résidence habituelle. M. G.

et même au suicide. J. P.

AUTOSTIMULATION n.f. (angl. Self-Stimulation)

AUTORÉGULATIONn.f. (angl. Self-Regulation)

HOMÉOSTASIE

En 1954, les physiologistes

Renforcement, instrumental ou opérant, qu’un individu peut se donner lui-même cérébralement de façon directe en effectuant une réponse. Le renforcement de rendre

a pour

plus fort

comportement

ou plus fréquent

donné.

ment est utilisé

conséquence

où très

peu de chaînons

externes

le comportement

et son renforcement.

cérébrale,

qu’on

La

chez des Rats

d’une électrode implan-

tée dans leur cerveau. est constitué

entre

est l’autostimulation

a produite

par l’intermédiaire

existent

Un autre exemple

par les auto-injections

et Peter

d’une

Milner

ont

régions

cérébrales

de délivrer rant

un levier

relié

sur

pour

se

Un tel comportement aucun

besoin l’animal

tout son temps et toute son

à s’autostimuler,

jusqu’à

ses besoins les plus élémentaires sommeil)

de cou-

; bien au contraire,

peut consacrer

rat,

capable

à appuyer

apparemment

physiologique énergie

quantités

à cette électrode

lui-même.

ne satisfait

qu’un

dans certaines

se mettait

et à en mourir.

portement

alimentaire

thalamus.

D’autres

; certaines zones du

régions

tente d’échapper

négliger

(faim, soif,

D’où l’hypothèse

par la plupart,

des drogues

amphétamine,

morphine,

bis et peut-être

alcool) : l’action

est remplacée,

si

(cocaïne,

nicotine,

canna-

du courant

dans ce cas, par due à la mise et à l’activation S. P.

AUTOSUGGESTION n.f. (angl. Autosuggestion)

Suggestion que l’on se donne à soimême consciemment ou non, de telle sorte que la conduite suggérée (et imaginée) à un moment donné se réalise, en dehors de la volonté consciente, d’une manière presque automatique. comportement

cérébrale

sur la vie psychique

produit

», en d’autres

et le

d’une idée qui a été, au dé-

part, volontairement A. A. Liébeault

privilégiée

sert de fon-

de É. Coué, élève de

et de H. Bernheim.

Il a com-

pris le premier qu’il ne fallait pas confondre l’autosuggestion de la volonté.

avec une simple éducation L’autosuggestion

tôt « une éducation

serait plu-

de l’imagination

». Et il

n’y aurait suggestion que lorsque la volonté et l’effort

sont suspendus. Ce qui l’amenait

à penser que toute suggestion ment par l’autosuggestion. soumis au suggestionneur en apparence

qu’en réalité

dans la mesure

passe forcé« Le sujet est

beaucoup

plus

: il est soumis

où il s’imagine

et s’auto-

suggère qu’il doit l’être. Que le praticien serve donc de la suggestion tion),

mais seulement

On retrouve

» dont la stimulation

termes du plaisir.

décrit pré-

en partie, de com-

le plaisir procuré

récompense

cage électrifiée,

de sorte

et le phéno-

cérébrale

permettent,

ont

à l’autosti-

Le modèle d’autostimulation

d’éduquer

une « satisfaction

cérébrales

que l’animal

électrique

est

dans le com-

une valeur négative,

prendre

attenlatéral,

au contraire

qu’il existe dans le cerveau un « système de

drogue calmante qu’un Rat, placé dans une peut se donner en appuyant

majoritairement

dement à la méthode

une électrode

de faibles

électrique,

Animal élec-

James Olds

montré

chez qui on avait implanté

stimuler

L’autorenforce-

dans les situations

plus caractéristique

un

impliqué

dont le

; hypothalamus

Cette influence

Procédure par laquelle un s’administre une stimulation trique intracérébrale.

AUTORENFORCEMENT n.m. (angl. Self-Reinforcement)

démontré

des drogues

En cas de divorce,

par les deux parents, soit par l’un d’eux. En cas d’exercice

des

de-

est exercée soit en commun

de troubles

et

et stratégiques

des neurones à dopamine.

rité parentale

ou

décisionnels

est, à défaut, exercée en prio-

des enfants mineurs,

frigidité)

tionnels,

jeu de certains récepteurs

tale (laquelle

struc-

mnésiques,

paren-

selon l’intérêt

du plaisir sexuel (dyspareunie,

rôle dans les processus

à exercer conjointement

l’autorité

par

limbique

préfrontal,

une action pharmacologique

sous forme

de refus

; cortex

du 22 juillet 1987 leur permet de demander

vant le juge des tutelles.

d’échec,

accumbens,

addictives

ce n’est l’ensemble

paternelle.

et le moi. Elles se voient chez les névrosés, de conduite

en particulier

cédemment

1971, l’autorité

innervées

états affectifs en général et dans la régula-

mène de satisfaction

et non

établi,

un rôle clé dans la régulation

biens de leur émancipé. Depuis

dans les effets hédo-

au système

mulation.

mineur

intra-

neuromédiateur

: nucleus

Pouvoir que la loi reconnaît au père ou à la mère sur la personne et les enfant

à un

aux neurones

des régions

ture appartenant

bien

(1950).

lieu

est clairement

tion des propriétés

manuel (frappe d’un doigt sur une touche) augmente

la dopamine,

jouant

au mépris

en

du « tapping

des

associé à la

à l’égard des supérieurs,

Adorno

vements

contenant

et à l’ensemble

est souvent

Le passage du trot au galop quand la vitesse ou encore

correspondent

nistes des drogues

Attitude d’un individu exigeant autres obéissance et subordination.

servilité

lorsqu’un

crânienne

dont le rôle privilégié AUTORITARISME n.m. (angl. Authoritarianism)

(système

d’autostimulation

ces neurones

par le changement

qui

comportement

lité.

relations au sein d’une synergie motrice. Une nouvelle configuration motrice peut la stabilité

s’établit

sans programmation

simplement

paramètre

aussi, une

nerveux

central. La part d’autoorganisation tème moteur

sur un levier. Dans ces situations

sans qu’il

soit besoin de faire appel à une régulation

DE LA PSYCHOLOGIE

(hétérosugges-

comme d’un moyen

l’autosuggestion

des méthodes

se

» (C. Baudoin).

ces mêmes principes

à la base

actuelles de suggestopédie. J. P.

107

GRAND DICTIONNAIRE

DE LA PSYCHOLOGIE

seulement

AUTOTOPOAGNOSIE n.f. (angl. Autotopoagnosia)

Notons

parties

importantes

misphère

dominant

qu’elle troubles

Cela explique

et agnosiques

difficile

de ses symptômes

sur les

le plus souvent

aphasiques

de l’Autre

sur l’hé-

et débordant

et occipitale.

plexes rendant

perdu, l’altérité

à des lésions

siégeant

s’accompagne

en tant

de

com-

qu’objet

radicalement

à partir

de celle de la Chose*. Si,

J. P.

chiques

des instances

s’accompagne

on peut dire que l’Autre,

hors d’atteinte, c’est à la fois la loi

pour la psychanalyse, rapport

du sujet à l’autre,

D’emblée,

bien sûr, l’accent

place et la fonction auxquels

se forme

présente d’ailleurs

de façon articulée le rap-

rivalité,

frères

des registres son moi,

méconnaissance, d’identification tification autant

de l’enfant

: de

faut-il,

distinguer

un Autre

de l’OEdipe

au moins à introduire Autre.

Ainsi,

apparaître l’imaginaire fouettard,

pas,

du parte-

nérations, 108

de la loi qui

de quoi s’ordonne

c’est-à-dire

un lieu où insiste un

articulable. R. C.

AVERSIF (TRAITEMENT) (angl. Aversion Therapy)

les sexes et les générales relations

de

Technique de psychothérapie basée sur la répulsion ou la répugnance. L’aversion

a été utilisée

ne suffit,

C’est par l’Autre

l’expression

que le sujet

dans le mot d’es-

d’une

ou agressive.

l’Autre

du langage que

pensée obscène,

Cette définition

de

comme ordre du langage s’articule avec celle que l’on peut produire

le

ici

peut

empruntées

à

ou du père avec l’autre

Mais, par sa place dans le disempêche de confondre

dont les gé-

de laisser subsister une relation

l’alcoolisme,

même

niques

aversives

cures de dégoût,

« signifiant

qui dans l’Autre

en tant que lieu

est le signifiant

de l’Autre

à faire suivre

nociceptif.

en

associer

C’est

ainsi

couramment

une ingestion

d’un produit provoqués véritable

le patient

désagréable, voire d’un

à

à la prise

les vomissements

par ce dernier répulsion

consistent

d’alcool

émétique,

que les

pratiquées

depuis 1929 dans l’éthylisme, le

pas

Les tech-

dont se plaint

d’une conséquence

C’est

c’est-à-dire

et

dans des cas où,

consistent

le comportement

de tout élément imaginaire. le Nom-du-Père,

exhi-

travestisme

accessibles à une psychothérapie.

dernière culation,

(pédophilie,

pour des raisons diverses, ils n’étaient

stimulus

d’arti-

et des problèmes

homosexualité)

cette

Le désir

et la jouissance

Dès lors qu’elle est introduite, rie de l’Autre

D’autres cette catégo-

se révèle indispensable

entraînant

pour l’alcool,

pour

méthodes,

une

auquel ils

en vogue à la fin des

années 1950 mais tombées en désuétude de nos jours, soumettent

le sujet à un véritable

situer une bonne part de ce que la psycha-

rappel à l’ordre

nalyse est appelée à connaître.

de faibles stimulations

cient, par exemple, constitue

ce qu’il en est de cet

le père, par exemple,

comme

en dégageant

des re-

servir

états, tels les états de dépendance

de l’OEdipe,

qui est au point

réduire

certains

à partir

le Nom-du-Père*,

pour

sont imputés.

aussi des

pourrait

la vie

avec

tant que lieu de la loi ».

cours de la mère, il est aussi l’Autre l’évocation

toujours

C’est dans le langage

toujours

du signifiant

radicalement

il peut se confondre

psychique,

fondamentale-

pour le sujet

se confond

et que se codifient

absurde

une se-

spéculaires,

du père débonnaire

de la rivalité.

à la limite

du langage.

à le définir.

à lui, dont il dépend

sous les formes

ment ce à partir

fétichisme,

même quand il prétend le maîtriser. La théorie

Il constitue

bitionnisme,

à se

tension.

dans le sujet n’est pas l’étranger

en même temps,

c’est que, au-delà

et extérieur

l’ordre

nul signifiant

de l’altérité

sujet est pris dans un ordre

au plus vite une moindre

de re-

discours qui est articulé, même s’il n’est pas

par cette conven-

imaginaires,

qui lui permettent

sexuelle

du petit autre.

identifications

celles du plaisir,

d’orientation

un

antérieur

l’Autre,

d’ailleurs

au-delà

par des voies balisées,

puisque

qui ne se résorbe

du moi,

sujet si aisément

L’Autre

par

à ce qui fait repasser le

à reprendre,

tendant

strictement

autre auquel il se réfère, ce qui in-

prit*,

présentations

par rapport

recherche

d’une certaine

c’est-à-dire

comme satisfaction

dans une

que J. Lacan écrit avec un A majuscule,

d’écriture,

de l’Autre.

après cela à souligner

tente de faire accepter,

Ce qu’il s’agit de marquer

se présente

à se situer,

une dimen-

A », pour le distinguer

elle-même

une

On notera que la jouissance*

le sujet va chercher

de

et

tion

Ainsi

la castration.

trouver

Autre,

pas toute phallique,

qui ne serait pas ordonnée

Autre

C’est à par-

jouissance

parenté. C’est dans l’Autre

en être opposée

naire imaginaire,

l’accès

de

que peut être introduite

d’une

ou l’étrangeté.

de l’angoisse

Ce qui constitue

comme Autre.

constitue

qui n’est pas un semblable

« grand

l’angoisse.

une de celles qui donnent

qualifie

dimension

conde, une altérité

la question

tions

ressembler de plus en plus.

cependant

C’est pourquoi

source d’agressivité

façon s’efface, les partenaires

doit

qui provoque

de ce qui tout

pas. Il est

une dimension

où l’altérité

À cette première

tue cela même

que se distinguent

à l’image de l’autre : l’iden-

sion de l’autre

sur ce désir consti-

c’est le langage lui-même.

à travers des mécanismes

que d’amour,

en

nous commande,

que l’enfant

imaginaire,

cela, mais que me veut-il

le signifiant

qui ne s’équivalent

avec toute

recèle : « Il

clut notamment

d’évidence,

par exemple,

de l’Autre,

est mis sur la

et soeurs. Encore

même à ce niveau

à la jouissance

mais à la demande

l’essentiel.

aussi l’idée jouissance

l’ordre

mère, père, voire, dans une dimension

clair,

avec

ou à l’Autre.

le désir

est phallique,

hommes et des femmes au phallus, qualifie tir de là d’ailleurs

« La Chose [...]

le plus direct à cette dimension

de ceux par rapport

libido

resurgit

même en tant qu’interdite.

constitue

au

que toute

le sexe féminin

Il reste cependant

d’une attention

autour du phallus comme

qui nous en sépare, et cette jouissance elle-

fait ? » Or l’incertitude

nécessairement,

s’ordonne

que toute

même, au-delà de la référence effective des

ce qui est toujours

et au désir que cette demande

intrapsy-

par exemple,

gnons

me demande

L’élaboration

la nécessité

la question

de l’Autre,

Lieu où la psychanalyse situe, au-delà du partenaire imaginaire, ce qui, antérieur et extérieur au sujet, le détermine néanmoins.

Ainsi,

l’Autre,

en effet, c’est par ce terme que nous dési-

port du sujet non seulement AUTRE n.m. (angl. Other ; allem. [der] Andere)

du même.

symbole,

pour la

en ce qui concerne

c’est celle de ce qui peut rompre

libido

la dimension

Dans le Séminaire X sur L’angoisse, Lacan

cifiques.

psychanalyse,

centrale

dès lors que S. Freud démontre

un grand A ».

spé-

Mais en fait, la question

du retour

radicale.

élidée, réduite à son lieu, voilà l’Autre

la mise en évidence

somatognosiques

inacces-

de l’inceste,

Tout cela permet d’introduire

Elle est due généralement

régions frontale

incarne,

du corps.

pariétales

que la mère elle-même,

sible du fait de la prohibition

Agnosie spatio-corporelle décrite par F. Pick, caractérisée par l’incapacité de reconnaître la localisation des différentes

duelle entre la mère et l’enfant.

discours

concret

Si l’inconsla partie d’un

dont le sujet ne dispose

pas, il n’est pas à concevoir

comme un être

caché dans le sujet, mais comme dividuel,

et plus précisément

cours de l’Autre. génitif

comme

Cela au double

: c’est de l’Autre

transindis-

sens du

qu’il s’agit dans ce

le comportement dèle punitif principes

lorsque Ce mo-

est emprunté

sous une forme

laquelle le stimulus

aux

et est pré-

un déconditionnement. différente,

aversif est imaginé

Il a dans : le

sujet est, lors des séances, invité à se représenter

aussi, c’est à partir

le comportement

qu’il parle et

visé se produit.

du conditionnement

senté comme été utilisé

par exemple,

électriques,

de traitement

que dit le sujet, fût-ce sans le savoir. Mais de l’Autre

sous forme,

mentalement

en train indésirable,

qu’il désire : le désir du sujet, c’est le désir

par le thérapeute

à imaginer

de l’Autre.

rant les conséquences

d’émettre puis incité

en les exagé-

les plus fâcheuses

GRAND DICTIONNAIRE

qui pourraient

s’ensuivre.

Outre

des cri-

tiques portant

sur leurs aspects éthiques,

il est reproché

aux techniques

d’une part, d’utiliser

de façon erronée

lois du conditionnement

et, d’autre

de décider

d’ignorer

complexité

des problèmes

comportement

aversives, les

part,

trop délibérément

la

sous-jacents

au

mois de la vie, favorise

AVEUGLE (EN) (angl. Blind)

Se dit

M. A.

d’une

situation

tale dans laquelle à quelle condition assigné. expérimentale

dans laquelle non seulement

decin traitant, ignorent

initialement

L’aversion généralement stimulus

conditionnée

est d’un

et d’une maladie.

la saccharine,

si l’on rend l’animal

par l’injection

de chlorure

après la consommation toute

de lithium

(qui

d’une aversion

contenant

Cette aversion

rapidement

puisqu’il

à

de la sac-

se développe

est utilisée

cures de désintoxication

très

dans certaines alcoolique

chez

à quelle condition

expérimentale

AVEUGLE adj. et n. (angl. Blind)

AVEUGLE (ROTATION) (angl. Blind Rotation)

En analyse tation des l’ignorance riables sur porté.

factorielle, toute rofacteurs opérée dans de la nature des valesquelles l’analyse a

De telles rotations dées par des critères

sont uniquement formels

gui-

(« structure

simple » par exemple). M. R.

AVEUGLE-NÉ, E adj. et n. (angl. adj. Born-Blind ; n. Born-Blind

Se dit d’un enfant privé de vision dès sa naissance par cécité congénitale.

(

se révèlent

CÉCITÉ.)

rieure

nées, n’est pas encore pratiquée

à 1/10.

guer des ombres de brillances

les aveugles

des mal-

qui ont conservé et peuvent

distin-

ou des contours,

ou d’éclairements

H. B.

AXE n.m. FACTEUR

en cas

fortement

quement

partout.

à une opération

H. B.

dans les dix dernières

chirurgicale,

systémati-

de réduire

elle entraîne

éducatives

plus en plus, à l’utilisation permettent

an-

Qu’elle conduise ou non

à des pratiques

loppement

contrastés.

précoce, bien qu’elle ait beau-

coup progressé

d’abord

nerveuse quel

et, de

de prothèses qui

les retards de déve-

naguère constatés. Ainsi, le port

d’un guide ultrasonique,

unique

(fibre

l’influx

gueur

se propage

est généralement

Il est soutenu

droit

et constituent

dont

certaines

cytosque-

peu nombreuses, se détachent

autant

peuvent

à angle

de collatérales,

être récurrentes.

de l’axone est le plus souvent

sur toute sa longueur. gliale entourent

être absente, ce qui permet des fibres myélinisées

Des gaines

l’axone

est la gaine de myéline.

; la plus Elle peut

de distinguer

et des fibres amyé-

liniques.

La seconde enveloppe,

présente,

est la gaine de Schwann.

lorsqu’il

du

lisse ; sa lon-

par un important

sauf à son extrémité,

interne

le-

1 m chez l’homme.

lette. Ses ramifications

Le diamètre

dans

vers la périphérie.

peut atteindre

constant

de la cellule

nerveuse),

nerveux

corps cellulaire

d’origine

diverses.

d’acuité

une relative

autonomie.

L’axone

La détection

à 4/10

destinée à lui procurer

(accès au

n.m. (angl. Axon)

Se dit légalement de toute personne dont l’acuité visuelle est égale ou infé-

3/10

spécialisée

J.-F. L. N.

Les causes de ce handicap

ou amblyopes,

et à une éducation

(angl. Axis)

le sujet est assigné.

Person) P. L.

voyants,

a droit à une assistance

le psychologue)

puissante.

l’Homme.

On différencie

des pays déve-

affaire (le mé-

suffit d’un seul essai,

et elle peut être extrêmement Cette technique

juste

d’eau saccharinée,

l’apparition

alimentation

charine.

malade

nausées et vomissements)

on constate

l’infirmier,

ses déplacements.

En France, et dans la plupart

braille)

dirige les

et, plus tard, aide le

bébé aveugle à organiser

Prolongement

Ainsi,

chez le Rat, qui a une forte appétence pour

provoque

tactiles

des

AXONE

obtenue par association

gustatif

mais aussi le spécia-

appétitif.

gustative

explorations

loppés, l’aveugle-né

liste auquel il a directement

Répulsion violente, obtenue par conditionnement, envers un stimulus gustatif

expérimen-

les sujets ignorent chacun d’eux est

le sujet de l’expérience AVERSION GUSTATIVE CONDITIONNÉE (angl. Acquired Taste Aversion)

la localisation

objets dans l’espace environnant,

En double aveugle, se dit d’une situation

visé.

DE LA PSYCHOLOGIE

toujours Même

existe une gaine de myéline, elle ne

débute qu’à une certaine cellulaire,

ménageant

tial amyélinique, l’arborisation minaisons se transmet

distance du corps

ainsi un segment ini-

et s’arrête

terminale. axoniques,

en amont

de

Au niveau des terle message nerveux

à d’autres éléments excitables. G. S.

dès les premiers

109

B B (TYPE)

TYPE A ET TYPE B OU TABP

phonologique

est l’une

des premières

étapes franchies

avant l’apparition

miers éléments proprement

BABILLAGE n.m. (angl. Babble)

tests se sont trouvés

des pre-

langagiers.

du nour-

une interrogation

(SIGNE DE) (angl. Babinski’s Sign)

tement

tique pendant produit

une période

laquelle

prélinguis-

les phonèmes

n’appartiennent

pas spécifique-

ment à la langue de son entourage ci peuvent

pratiquement

géographiquement

quement

très éloignées.

l’inverse

consonne

; ensuite

combinaisons

des

+ voyelle,

puis

apparaissent

de type

monosyllabique,

enfin de type polysyllabique. indifférenciée ludique, Très

revêt diverses

relationnelle

souvent,

Au point

on a remarqué pour

d’affirmer

de la voie pyramidale,

réserves

les paroles

: une réponse

syn-

sous deux

en extension

est normale

du

chez l’enfant

bruits. Des recherches américaines suiv.) ont montré la voix maternelle

(1983 et

que la reconnaissance apparaît

aux de

très tôt, même

de dé-

(Q.D.) pour Brunet et Lézine.

d’une

deuxième

thodes et leurs objectifs.

généra-

dans leurs mé-

Ces tests, mis au

point par I. Casati et I. Lézine en France, I. Uzgiris

et J. Hunt aux États-Unis,

ne visent

de moins de 2 ans ; cette réponse peut éga-

plus à mesurer un niveau de référence mais

lement s’observer,

à situer à quel stade piagétien

de façon exceptionnelle, moteur

bébé. Leur pratique

péri-

peut-être

phérique.

laire.

de Piaget dans la description

du dévelop-

des bébés, mais aussi à cause des

sumant

: on parvient

suivant

l’absence

l’épreuve

si l’attribution

l’épreuve

est un handicap,

Les premiers

baby-tests,

mis au point

à

Comme

tous les tests, ceux destinés

aux

surtout

mais une troisième

diverses étapes : l’une d’elles est la remar-

baby-tests

quable sensibilité

adapté en France par O. Brunet et I. Lézine,

d’habituation

comporte

: posturale,

durées d’exploration)

considérée

de langage et sociale-per-

vitesse de traitement

de l’information.

correspondant autonomes. sélectionner, nèmes

les découpages

à des énoncés syntaxiques La capacité

du nourrisson

très tôt dans la vie, les pho-

spécifiques

de la langue

nelle - plus particulièrement labes » (et, progressivement, autres phonèmes productions)

de

mater-

les « monosyld’éliminer

monosyllabiques

- appuie l’hypothèse

les

de ses généra-

lement admise selon laquelle la conscience

même

raisonnable.

sition entre le babil et le langage passe par

qui marquent

répeu

bébés semblent

intonations

consi-

d’une telle note paraît

la fin des années 1920, ont été développés

des

à des

de note unique

quelques jours après la naissance. La tran-

des bébés à l’égard

faible,

de la théorie

dérée. Enfin,

des tests d’âge sco-

un

à cause du déclin

stades différents

Pour les bébés, équivalent d’intelligence des enfants

se trouve

est relativement

décalages horizontaux

BABY-TEST n.m. (angl. Infant Test)

très

par rapport

veloppement

pas

des notes séparées par

échelles pour Gesell ou un quotient

pement

de vue de l’au-

sa préférence

le Q.I. mais donnent

ne calculent

tion de baby-tests, différents

d’un

F. J.

avec une

de

C’est la raison pour laquelle

l’existence

dans les lésions du neurone :

biologique

qué l’émergence

et intentionnelle.

ces phonèmes

pseudomélodie. précoce

fonctions

équivalent

du signe de Babinski

dans un état d’euphorie,

le bébé combine dition,

Cette activité

globale du compor-

Le succès de la théorie de J. Piaget a provo-

normale.

cutané plantaire

diverses

et Lézine, ils per-

la flexion

drome

rapidement

les

les auteurs de baby-tests

permet

vocalique

comme

à

Signe neurologique observable lors de la recherche du réflexe cutané plantaire, qui se traduit par une extension lente du gros orteil au lieu de La constatation

Ces productions

par être de nature

simples

à des

et linguisti-

/a/, /e/, puis constituent groupes

; ceux-

appartenir

langues

commencent

qu’il

Pour Brunet

l’intelligence.

Entre 2 et 12 mois approximativement, le bébé traverse

sur ce que mesurent

mettent une évaluation

Babinski

cette pré-

sans grand succès. Cela a conduit

baby-tests.

Activité vocale articulatoire risson. (On dit aussi babil.)

à ce pro-

blème et ont tenté d’améliorer vision

R. L.

confrontés

aux États-Unis.

des

est A. Gesell. Son test, repris quatre sous-échelles

de coordination, sonnelle.

Le pionnier

et

N. Bayley a joué un rôle impor-

tant dans le développement puisqu’elle

est l’auteur

(1933) et du dernier sique et également

d’un des premiers

(1969) baby-test l’auteur

tudinales

qui ont montré

n’étaient

absolument

l’intelligence

des baby-tests

ultérieure.

en déclin,

génération

est peut-être

en train de voir le jour, fondée sur la vitesse

corrélations térieur toutefois

visuelle

(diminution

significatives

auraient

comme

que les baby-tests de

Les auteurs de ces

Des

avec le Q.I. ul-

été montrées.

de rester prudent

des

Il convient

sur ce point.

clas-

d’études longi-

pas prédicteurs

actuellement

R. L.

Bibliographie Brunet,

O., et Lézine,

ment psychologique Paris, P.U.F.

I., 1951, le Développede la première

enfance,

GRAND DICTIONNAIRE

Casati,

I., et Lézine,

l’intelligence

I., 1968, les Étapes de

sensori-motrice,

Centre

de psychologie

Lewis,

M., 1983, Origins

York, Plenum

théories

Paris, Éditions

du

appliquée.

de l’évolution,

visée adaptative

New

tionnaliste

Press.

BALAYAGE n.m. (angl. Sweeping)

organique

ses travaux

elle désigne répétition

E. V.

postnatale.

PRÉHENSION

la forme (James Mark)

c’est l’effet

apparaît,

scientifique,

théoricien

dirigée.

dans la psy-

comme

de l’ontogenèse.

le premier Les théories

générales du développement,

plus récentes,

répétition

tions d’amplitude,

lés le Développement

différences

part, Baldwin majeure

ment mental (1896 ; trad. fr., 1899).

réussi de l’individu

Il passe, avant de préparer son doctorat,

possible

bénéficie de l’enseignement Wundt.

Auteur

dans cette discipline

Forest (Illinois), (1889).

de W.

d’une thèse de philosophie,

il est nommé la chaire

novateur

puis obtient,

de métaphysique

à Lake

à Toronto,

et de logique

Il y fonde un petit laboratoire

psychologie

expérimentale,

Traité de psychologie

de

fait paraître un

(1889) et commence

nelles évoluent

leurs relations arrive

en partant

pour Baldwin,

« longue et pénétrante

ci-dessus

lesquels

mentionnés,

Story of the Mind fondation

les deux livres

complétés

(1898)

par The

; il participe

de revues prestigieuses

logical Review, Psychological

à la

(Psycho-

Monographs)

et sera président

de l’American

gical Association.

En 1903, il se voit confier

le poste et le laboratoire à l’université

Psycholo-

quels sont les principes

pour Mexico,

puis

une chaire

à l’École des hautes études. Il y vit jusqu’à en 1934. Baldwin

psychologie

a rédigé égale-

de philosophie

(1901-1906)

comme Développement

d’enfants

saire d’entreprendre Cette méthode qu’elle

qu’il est nécesdu fait

des faits et peut

par des examens répétés. H. B.

et d’autres et Évolution

et de études (1902),

hongroise 1970).

(Budapest

le développement

indivi-

duel, et dans les travaux de F. Galton.

Des

Ses premiers

engagea avec lui

articles, écrits en collaboration

avec sa femme

Alice,

sur la notion

d’amour

portent

notamment

primaire.

pense que le nourrisson,

Balint

dès les premiers

jours de sa vie, forme des relations libidinales,

tournées

pas couramment

à cette

puisqu’on

époque

d’objet*

vers l’extérieur.

telle idée n’était

cette étape de la vie, toute

Une admise

estimait

qu’à

la libido

était

Pour Alice et Michael

primaire

consiste surtout

Balint, à vouloir

être aimé. Il y a, à cet égard, un paradoxe. Cet amour l’enfant.

est réciproque

entre la mère et

Mais, en même temps, il est tota-

lement égoïste, chacun attendant

de l’autre

un amour désintéressé sans se soucier de ce que l’autre

pourrait

a d’ailleurs

des conséquences

à la direction

désirer.

Cette théorie par rapport

de la cure puisque l’analyste

peut être confronté, manifestations

chez son patient,

à des

de cet amour.

Si l’amour

primaire

constitue

pour Balint

la première

forme

de la relation

d’objet,

la

forme la plus achevée va être décrite comme amour génital. Là aussi on se trouve devant achevée entremêle

de façon parfois surpre-

nante ce qu’il y aurait de plus égoïste et de plus altruiste. terroger

De toute façon on peut s’in-

sur l’idée d’une harmonie

entre le sujet et son partenaire

parfaite

au niveau du

désir sexuel. Un des concepts essentiels dans les théories de Balint

est celui de « défaut fondamen-

tal ». Il l’introduit

en relevant

l’écart qu’il

peut y avoir entre les besoins dans ses premiers

de l’enfant

mois ou ses premières

et les soins

Médecin mière

1896-Londres

juif hongrois,

analyse

analyse

Balint

avec Hanns

de contrôle

surtout Ferenczi.

pagnent

Eitingon.

sa seconde anaIl fut en effet

par l’oeuvre de celui-ci.

dans divers l’édition

Il en

textes qui accom-

des oeuvres complètes

de ce célèbre compagnon 1968 -1982).

fit sa pre-

Sachs et une

avec Max

Mais on retiendra

témoigne

d’origine

mitation

qu’il

a reçus à cette

de Freud (Payot,

conscience

une blessure

narcissique

plus ou moins

C’est lorsque

le sujet ne peut

plus résoudre les problèmes lui, lorsque l’équilibre

qui se posent à

est rompu

de son défaut fondamental, plaindre

de la li-

que la réalité lui impose, il y aura

importante.

très marqué

par lesquelles on cherchait

Lacan, à cette occasion,

sera amené à prendre

britannique

de Baldwin

prend source dans les théories

très peu

époque. De même, chaque fois que le sujet (Michael)

L’intérêt

pour l’étude du déve-

par la

de temps après la scission de 1953. Jacques

années

lyse, avec Sandor

alors à expliquer

géné-

dès le début de la vie.

admet le contrôle

être corroborée

prône directe

a valeur scientifique

et Société (1910).

évolutionnistes,

»), Baldwin

d’âges différents,

Individu

loppement

de déve-

après le départ de

où l’attend

un Dictionnaire

d’organisation,

tique qui repose sur l’observation

Psychanalyste

ment

de l’indi-

sans cesse le recours à une méthode

les États-Unis,

sa mort,

étude » (G. Tarde).

de conduite

Balint

pour Paris (1913),

sera,

dont il fera une

le développement

G. S. Hall à Clark. Enfin, en 1908, il quitte d’abord

de la so-

de Stanley Hall

Hopkins,

par les tra-

un paradoxe puisque cette forme supposée Pour déterminer

loppement,

parmi

tirée

personnelle

de l’ensemble

l’imitation,

aussitôt

ouvrages,

isolé

ciété ? » Une de ces règles de conduite

vidu (« principes

alors ses principaux

l’individu

Balint s’installa

avec les règles auxquelles on

professeur

Il publie

pour

« Est-il

et, si ces règles sont possibles, quelles sont

Princeton

laboratoire.

à son milieu.

spécifiquement

il regagne

un

person-

dans la société, une ligne de conduite de sa nature

les

afin de com-

les capacités

d’établir,

qui dominent

et y organise

fait sienne la préoc-

au service d’un ajustement

de très jeunes enfants. En 1893,

de psychologie

varia-

: explorer

un important

et il fut influencé

narcissique.

de Galton

comment

à y étudier

comme

et ses transfor-

interindividuelles

prendre

où il

la

etc.).

dans la race (trad. fr., 1897) et Interprétation sociale et morale des principes du développe-

et à Leipzig,

par le

de rythme,

de 1946, Michael

à Londres

l’amour cupation

à Berlin

à petit,

secoue qui entraîne

(changements

ment, aux deux volumes de synthèse intitu-

année complète

:

du mouvement

D’autre

une

par accommodation

hochet que l’enfant

font toutes référence à ses idées et, spécialemental chez l’enfant et

au

c’est le son produit

et la troisième,

avec

Séminaire I.

comme

petit

en particulier

un débat dont on trouve des traces dans le

un acte réflexe en une activité

Ainsi,

mations

la

d’adaptation qui,

Albu-

toutes trois psycha-

Il accomplit,

la première

et Enid

Société française de psychanalyse,

est due :

dès le 2e mois de vie

du milieu

transforme

Psychologue américain (Columbia, Caroline du Sud, 1861-Paris 1934). J. M. Baldwin

extérieur,

nalystes.

Székely-

vaux de l’école anglaise. Il fut invité

par l’effet qu’elles

la plus primitive

monde

Arrest)

Elles lui apparaissent

Oakeshott

qui furent

À partir

repère les premières

circulaires

Edna

Alice

travail commun.

sont issus

du bébé, dont

est engendrée

réactions

de celle

lui

successivement

Eichholtz,

des « réactions

les actions Baldwin

Kovacs,

fonc-

(angl.

». L’expression

produisent.

rant à demi fléchi.

chologie

sur l’inhibition

circulaires

ce

les théories

De cette notion

ainsi que son explication

Il épousa

de « sélec-

proche

aujourd’hui

la

de sélec-

en notion

», notion

épigénétiques.

ligne médiane du bébé, par rotation autour de l’épaule, le coude demeu-

une option

et l’idée darwinienne

que soutiennent

Mode d’approche manuelle sous forme de déplacement du bras entier mis en abduction et ramené vers la

Baldwin

à adopter

tion, qu’il transforme tion

retient

de tout développement,

qui le conduit

of Intelligence,

Baldwin

DE LA PSYCHOLOGIE

en raison

qu’il

vient

se

au médecin d’une maladie.

Tout cela conduit

à ce par quoi Balint

sans doute le plus connu.

Parmi

est

les psy-

chanalystes, il est un de ceux qui ont le plus réfléchi

à la pratique

conduit

à concevoir

cifique concernant

médicale

et cela l’a

l’idée d’un travail spécette pratique. 111

GRAND DICTIONNAIRE

Ses principaux

DE LA PSYCHOLOGIE

ouvrages

sont Amour

maire et technique psychanalytique le Défaut fondamental

pri-

(1952) ;

intervalle (entre 24 heures et 7 jours) est supérieur à un rappel immédiat.

(1965) ; le Médecin,

J.-F. L. N.

Groupe dizaine plus

Chez réunissant une généralistes le

sous la conduite

psychanalyste,

afin

que

d’un

chaque

par-

ticipant prenne conscience, grâce au travail du groupe, des processus psychiques relation

qui interviennent

avec ses propres

dans sa

patients. R. L.

BALISTIQUE

le

nouveau-né

maintenu

position assise ou en suspension ventrale, mouvement de la tête qui a tendance à tomber en avant, malgré la capacité du nourrisson de la relever et de la maintenir verticale pendant de courts instants. Ce comportement nance d’efforts

de la tête, avec alter-

couronnés

de succès et de

bref et rapide, déclenché

par

se caractérise

phase de ralentissement, tuels ajustements

par deux et une

permettant

correctifs.

d’éven-

Au cours de

phase, dite balistique,

brève et

d’un quart de seconde), il n’y

a aucun ajustement

correctif.

soumise uniquement

La trajectoire, à l’approche

en boucle ouverte qui nécessite un maximal

la projec-

tion du bras vers une source visuelle est un balistique. F. M.-M.

BANQUE D’ITEMS (angl. Item Bank)

Ensemble de questions dans lequel on peut puiser pour construire une épreuve répondant à certaines spécifications. La constitution implique validité)

banque

d’items

des caractéristiques

items qui la composent

(difficulté,

pour des populations

des

fidélité,

déterminées. M. R.

Les barbituriques* donner

dance, qu’ils

BARBITURIQUE adj. et n.m. (angl. Barbiturate)

découvertes

du barbital,

les

com-

de l’activité

tellectuelle,

une agressivité

une irritabilité,

de la personnalité

de ceux décrits dans l’alcoolisme. tions

du sujet sont

l’usage des barbituriques. de panique,

bouffées*

délirantes)

La prudence

impose

constitua

Par exemple, chez le nouveau-né, bilisation

tonique

important

ballant

la mo-

du tronc donne lieu à un de la tête alors que les

membres sont solidaires

du tronc. l’inverse,

de dérivés

commercialisés barbital

(Dial®),

etc. Le penthotal, ultrarapide,

fut utilisé

Les barbituriques

mise en place par l’arrêté

du

façon drastique tion.

Toutefois,

riques

d’action

drogues

et se fixent notamment

l’usage

en restreignant

de

les possibilités

de prescrip-

l’association

de barbitu-

rapide

à d’autres

(polytoxicomanie)

types de

demeure

fré-

quente. D. R.

viscéral

sion sanguine

à la pres-

et à ses variations.

Les barorécepteurs aortique

sensible

situés dans la crosse

et à la bifurcation

(sinus carotidien)

jouent

dial dans la régulation

carotidienne un rôle primor-

réflexe de la pression

artérielle. G. S.

as-

- comme

BARRAGE n.m. (angl. Obstruction,

Thought Blocking)

les benzodiazépines* - sur les récepteurs au GABA*. Ils produisent une action hypno-

Brusque interruption du discours ou de l’activité psychomotrice, liée à un trouble profond du cours de la pen-

tique et anticonvulsivante.

sée.

se caractérise

L’intoxication notamment,

par un coma, avec abolition

des réflexes tendineux.

n’a plus raison

d’être,

moire

neurologie

(utilisation

C’est un symptôme

de barbituriques

exception

faite en

du phénobarbital

décrit

par E. Krae-

pelin dans le cadre du négativisme* démence

médicale

un certain

limité

des

réticulée activatrice

La prescription

après

d’action

exercent un effet inhibi-

Phénomène observé par P. B. Ballard en 1913, dans lequel un rappel de méqui survient

furent

en narcoanalyse

aiguë, dans un but suicidaire

(PHÉNOMÈNE DE) (angl. Ballard Phenomenon)

soma-

années 1930 aux années 1950.

cendante

Ballard

dans une

(Sonéryl®),

un barbiturique

solidaire

F. J.

du barbital

butobarbital

teur sur la formation

ront un ballant considérable.

commercialisé

entre 1903 et 1911 : allo-

chez le bébé de plus de 3 mois, la tête sera du tronc et les membres présente-

mais surtout

le chef de file d’une fa-

en France depuis 1912 sous la désignation

vingtaine

caractéristiques.

état confusionnel,

sevrage progressif.

de Gardénal® et indiqué aujourd’hui la prévention des crises d’épilepsie,

pos-

(anxiété*,

un

un segment de membre ou à un membre

des réactions

Le sevrage brutal

donc de réaliser

Récepteur

Ensemble

de

tiques graves ; des décès ont été rapportés.

rée : outre le phénobarbital,

et à évaluer le degré de résistance.

proche Les réac-

expose à des risques psychiques attaques

in-

liées au contexte

tonus musculaire passif, qui consiste à imprimer un mouvement énergique à

du

est ca-

ractérisée par une réduction

BARORÉCEPTEUR n.m. (angl. Baroreceptor)

d’appréciation

par voie orale

sous le nom de Veronal®. Ce mé-

dicament

Technique

dépen-

Cette toxicomanie

abusif de barbituriques

C’est en 1903 que furent hypnotiques

ou le sécobarbital

2 septembre 1988 a largement

Médicament hypnotique, sédatif et anticonvulsivant susceptible de donner lieu à usage toxicomaniaque.

rapide

lieu à une forte

mille de molécules pharmaceutiques, ayant en commun le noyau chimique malonylu-

turales

tolé-

et les nou-

d’action

soient utilisés

La législation

mercialisé

BALLANT n.m. (angl. Banging)

112

d’une

l’étude

propriétés

DÉVELOP.

et mieux

Toxicomanie fondée sur l’utilisation prolongée et abusive de barbituriques. (Syn. barbiturisme, barbitomanie.)

peuvent

de la tête.

des unités motrices.

Par exemple, chez le nourrisson,

PHYSIOL.

respectant

BARBITUROMANIE n.f. (angl. Barbiturate Dependance)

et postural

du

but. Cette phase est régie par un programme

mouvement

se

S. P. et D. R.

comme le pentobarbital

aux lois de la gravita-

tion, ne peut être modifiée

recrutement

du sommeil

et des troubles

externe.

phases : une phase d’accélération

moteur

à des produits

ou intraveineuse.

corporel,

Un mouvement

rapide (moins

d’action

Pour le reste, le médecin

relâchement, constitue une des premières étapes de l’acquisition du contrôle tonique F. J.

continu,

une stimulation

la première

de barbituriques

en

adj. (angl. Ballistic gesture)

d’un segment

par voie

rés, comme les benzodiazépines

(GESTE)

Mouvement

intraveineuse

et en

veaux hypnotiques*.

de discussion de médecins,

souvent,

d’épilepsie)

(administration

l’architecture

BALLOTTEMENT n.m. (angl. Head Banging)

(GROUPE) (angl. Balint Group)

anesthésiologie

doit de recourir

R. C.

Balint

formes

ultrarapide).

RÉMINISCENCE

son malade et la maladie (1957).

dans certaines

précoce et repris

par E. Bleuler,

qui en a fait un des signes fondamentaux la dissociation

de la de

schizophrénique. J. P.

GRAND DICTIONNAIRE

Bateson

et motrices chez les enfants trente mois.

(Gregory)

Anthropologue et ethnologue américain d’origine britannique (Cambridge, Grande-Bretagne, 1904-San Francisco

La psychologue mis au point

En 1936, à la suite d’un séjour dans une tribu de Nouvelle-Guinée, il publie Naven. en particulier

des groupes effectuée ce qu’il ainsi

qui,

la différenciation

à la longue,

de façon progressive, appelle

que, d’une

façon

générale,

les interactions

termes

soit de symétrie,

mentarité.

aboutit

une schismogenèse.

décrire

à

C’est

on peut

entre individus

en

soit de complé-

Dans le premier

naires adoptent roir,

si elle est

cas, les parte-

un comportement

en mi-

et, dans le second, le comportement

de l’un complète

celui de l’autre.

après un travail

de recherche

psychiatrique

pour

de Palo Alto

anciens

(Californie),

à l’hôpital

D.

D.

combattants

Par la suite, il poursuit tion chez les Animaux. lement

aux processus

appelle

« apprentissage

ses travaux

sur la

Il s’intéresse

1971,

tous

éga-

d’apprentissage.

Il

zéro » la récepI » les

dans l’apprentissage

à apprendre

zéro et

II » le fait « d’apprendre à recevoir

ces thèmes

un signal sont

». En

regroupés

dans Vers une écologie de l’esprit. Dans

la Nature

et la Pensée,

sur l’anthropologie,

gie, l’éthologie, chiatrie.

la cybernétique

Il s’interroge

« la structure

entre 2

en 1979, de re-

le développement perception,

de fonctions

la mémoire,

résolution

communication

comme

la

l’apprentissage,

de problèmes,

et la psy-

la

les débuts de la

verbale, etc.

» ; il insiste

contexte,

sans lequel les mots et les actes

sur le

les fon-

dements de la genèse et du développement des thérapies familiales. M. G.

BATTERIE DE TESTS (angl. Test Battery)

de se tenir assis ou debout,

marcher,

de monter

l’habileté

dans les manipulations.

On peut procéder

de

les escaliers ainsi que

pendant

du comportement

groupe de syllabes. Proposées au début par G. Van Riper,

diverses

techniques

com-

portementales

sont de plus en plus pratidu bégaiement

jeux de rôle, désensibilisation méthodes

cognitivistes

sertives. Il faudra distinguer, lisations

et as-

dans l’évolu-

en utilisant

normalisée

prolongées.

Mais les rechutes sont

toujours possibles, en particulier à la suite d’une émotion violente ou accompagnant

à des observations (angl.

un état de stress. J. P.

études et ont été

utilisées. M. R.

(Vladimir

Mikhaïlovitch)

Psychophysiologiste gouvernement ningrad 1927).

russe

de

Viatka,

(Sorali, 1857-Le-

V. M. Bechterev enseigne à Saint-Pétersbourg

(1881-1885),

à Kazan (1885-1893)

puis de nouveau à Saint-Pétersbourg 1907). Il s’intéresse

à la neuropsychologie

nés ; il crée le terme de « réflexologie avant J. B. Watson objective,

des réponses à des stimulus.

» et

sur l’étude

Parmi ses ou-

vrages, on peut citer la Psychologie objective ; trad. fr., 1913), les Principes de

la réflexologie humaine (1917). R. L.

est né aux États-Unis

une forme peu doctrinale de E. L. Thorndike. en a exprimé

C’est J. B. Watson

ensuite

et on considère

dans les travaux

généralement

chologie

telle qu’un béhavioriste furent

parole, avec hésitations, rythme, interruptions flux verbal et parfois

France.

On peut rappeler

suffisance

psychologiques Pour

du langage, liés à la fois et à des facteurs

et socioculturels.

E. Pichon

et S. Borel-Maisonny

(1937), il s’agit essentiellement linguispéculative

actuellement d’altérations des processus

qu’il

tiques.

orthophonique

de l’hérédité,

d’intégration

sensori-mo-

psychoaffectifs

pourquoi

un examen complet

et

névro-

de la personnalité

du

en Russie

; mais Piéron parler,

qui caractérise

et en

à ce sujet que par

H. Pié» est

historique

ne deviendra

de pas,

un béhavioriste.

Watson,

Ce

c’est sa prise de

position très nette contre une psychologie qui voudrait être à la fois scientifique et et qui prétend

se situer dans

la ligne de pensée de W. Wundt

; Watson

juge que l’apport

a été nul

ration

de ce courant

faut s’en tenir

à la seule considé-

des comportements

et des stimulus Il défend ces idées

avec constance, sans apporter contribution

expérimentale

excepte les expériences

présuppose

vers la même

à l’article

qui les font apparaître.

une rééducation

du bégaiement

apparues

systé-

de « comportement

(1907)

à strictement

et qu’il

cérébrale et

et J. de Ajuriaguerra),

de troubles C’est

». On pense

de la dominance

trice (R. Diatkine souvent

dépend

Watson

moins

donnée

ron du concept

introspective

d’une « in-

quoique

la caractérisation antérieure

s’intègre dans les troubles

somatiques

étaient

la voit ».

reprises et dévelop-

en Allemagne,

ou phonatoires.

dans

Review ; cet article avait pour titre « la Psy-

période

respiratoires

se trouve

l’article-manifeste publié par lui en 1913 dans la revue qu’il dirigeait, la Psychological

matiques,

du du des

que l’acte de

naissance du béhaviorisme

Des idées voisines,

troubles répétées spasmes

qui

les vues théoriques

Difficulté du langage parlé caractérisée par la perte de la fluidité de la

diagnostic réussite.

Échelles qui évaluent le développement de certaines fonctions mentales

Le béhaviorisme

pées par Watson.

Ensemble de tests utilisés conjointement afin de tenir compte de plusieurs aspects des aptitudes ou de la personnalité des sujets dans un

(ÉCHELLES DE) (angl. Bayley Scales of Infant Development)

ou réponse.

BÉGAIEMENT n.m. (angl. Stuttering)

à des facteurs

Bayley

à des entités ou variables intermédiaires entre l’entrée, ou stimulus, et

Ces conceptions

de l’apprentissage

M. R.

Courant de la psychologie scientifique fondé sur l’approche comportementale des activités psychologiques et sur le principe d’économie explicative maximale, qui limite le recours

vers le début du siècle. Il prit tout d’abord

l’idée d’une

fondée

BÉHAVIORISME n.m. (angl. Behaviourism ; amér. Behaviorism)

la sortie,

(1893-

et utilise la méthode des réflexes conditiondéveloppe

:

tion, les résultats à court terme et les stabi-

l’application

de l’enfant

Le bégaiement

de

».

de la parole avec des blocages

systématique,

muscles

ou dans un pronostic

par un aspect

la capacité

n’ont aucun sens. de ses travaux constitue

se caractérise

Le premier

relaxation,

sur

vivantes

L’ensemble

« clonique

quées dans le traitement

qui relie toutes les créatures à nouveau

un bégaiement

» et un bégaiement

L’échelle motrice (angl. Motor Scale) évalue

(1907-1910

l’ethnolo-

en particulier

classiquement

en début ou en cours de phrase. Le second se traduit par la répétition d’une ou d’un

psychologie

il passe en revue l’aboutissement cherches

« tonique

psychothérapique.

L’échelle mentale (angl. Mental Scale) évalue

Bechterev

tion d’un message, « apprentissage « apprentissage

applicables

l’hy-

et la métacommunica-

changements

On distingue

à la nécessité

spasmodique

fait l’objet de nombreuses

pothèse du double lien*.

communication

N. Bayley a

et

il décrit notamment

conclure

mois et 2 ans et demi.

largement

J. Haley

pouvant

Infant Behavior Record). Ces épreuves ont

il fait paraître

Jackson,

J. H. Weakland,

trois instruments

une feuille d’observations

Vers une théorie de la schizophrénie. Avec

américaine

de ces deux épreuves

En 1956,

patient,

d’un accompagnement

aux enfants dont l’âge est compris

1980).

Il y décrit

de deux à

DE LA PSYCHOLOGIE

lise avec Rayner émotionnels

lui-même

de

majeure, si l’on

risquées

qu’il réa-

sur les conditionnements

chez les jeunes enfants. 113

GRAND DICTIONNAIRE

Mais il comprend découvertes

très tôt l’importance

de physiologie

supérieure.

explicitement objective

des

faites par I. P. Pavlov sous la

dénomination nerveuse

DE LA PSYCHOLOGIE

de l’activité

Watson

ces travaux

incorpore

personnelle

maine des émotions elles-mêmes

considérées

comme des comportements.

Le béhaviorisme

a connu

développement

aux États-Unis

influencé

toute

un très grand et il a

la psychologie

mondiale

tinguer

aujourd’hui,

il faut bien dis-

sa face méthodologique

et sa face

théorique.

Cinq Psychanalyses,

méthodologique

par le souci de construire

s’exprime

la psychologie

la seule base de faits observables à l’exclusion

des expériences

de l’individu

point s’accordent,

sur

subjectives

aujourd’hui

encore, tous

d’apathie

latérales

et de ralentissement

des réflexes

observées chez les usagers d’anxiolytiques,

écrit

le dessein de réaliser un certain bénéfice ».

indication

chez les insomniaques.

Il y définit

hypnotique

le bénéfice

primaire

« la solution

la plus commode

d’un

psychique

conflit

précise que des facteurs la modifica relations

dans le cas

extérieurs

avec son entourage

dans

est décrit

en

symptôme et angoisse,

du moi pour pactiser

en tirant

avec

: « Le moi tente

le caractère étranger

du symptôme,

de

de la maladie. Le béné-

de la maladie

l’effort

de supprimer

entrent

ne se manifeste

d’une dose variable

Effet myorelaxant. relâchement

comme

du patient

dans leur qu’à partir

selon la puissance

et isolé

parti de toutes les

certaines

Il est caractérisé

musculaire

indications

de l’anesthésiologie Effet amnésiant. ressant

relevant

et de la rééducation. S’il peut se révéler

dans des situations

(anesthésie,

où des benzodiazépines administrées

médicaments),

cette activité est un effet se-

condaire

avec d’autres

gênant pour les prescriptions

long cours comme chez l’étudiant

quelque façon que ce soit, et de l’incorporer

de certains actes notamment

par de tels liens à son organisation.

molécules à courte durée d’action.

cédente

position,

s’exprime,

quant

à lui,

dans la règle positiviste

suivante

ler que des phénomènes

observables

leurs relations

Cette position

représentée

directes.

de façon typique

appelle parfois la théorie

: ne parou de est

par ce qu’on

béhavioriste

S-R,

qui repose sur un refus de théoriser.

B. F.

Skinner,

avec son « analyse du comporte-

ment », qui est un béhaviorisme est le représentant

radical, en

le plus connu.

tous les béhavioristes

y compris

Skinner,

qui a paradoxalement

développé

de son analyse

béhavioriste

notions

ont

élevé utilisé

lections

à des observations

d’observations

termédiaires

à

ou à des col-

: des variables in-

Constructs).

cependant,

à

l’un des aspects irréductibles

du symptôme,

qui est d’être

de la motion

pulsionnelle

un substitut refoulée,

renouvelant

conti-

nuellement

son exigence de satisfaction

entraînant

le moi dans une nouvelle

défensive.

Le bénéfice secondaire

d’examen.

Effet orexigène.

ex-

mentent

anxieux

Elle explique

l’oubli

après usage de

Les benzodiazépines

la prise alimentaire

et de boisson

chez l’Animal

; les conséquences

nique humaine

sont incertaines.

Dépendance

augen cli-

aux benzodiazépines

en lutte

apparaît

Les rapports

des commissions

(1990) puis Zarifian problèmes

Legrain

(1996) soulignent

que pose le recours

les

systéma-

tique à des substances chimiques

Typologie.

BENZODIAZÉPINE

Mais ils les

Les Anglo-Saxons

classiquement

n.f. (angl. Benzodiazepine)

d’indication

des

ou des concepts hypothétiques

(angl. Hypothetical

Cet effort se heurte,

en période

au

face à un

mal-être existentiel.

qui ne sont pas immédiatement

réductibles

térieur.

pour le monde

R. L.

en marge

comportementale

un degré plus ou moins

il le fait ordinairement

comme

donc comme un gain fragile.

En fait,

toute une idéologie

lors, le moi s’adapte au symptôme

» Dès

sont

fréquemment

théorique,

nécessaire de la pré-

inté-

spécifiques

Le béhaviorisme

de se lier de

dans

notamment

possibilités

qui n’est nulle-

des

par un

mis à profit

à visée scientifique.

qui peuvent s’offrir

L’effet

molécules.

un effort ». Il y

tion à l’avantage

1926, dans Inhibition, comme

comme

», dans la mesure

d’abord

les

de somnolence,

sa pleine expression

une maladie déjà installée

; sur ce

manifestations

Si elle explique

les psychologues

ment une conclusion

l’overuse, lorsqu’il

plus généralement,

tique

l’abuse, lorsqu’il

la dose)

donnant

lieu à

une fréquente automédication, l’ensemble de la population

dans et sou-

(ou,

d’un médicament),

misuse, lorsque l’indication

Dépendance

n’y a pas

à user de tranquillisants

Molécule exerçant une action pharmacologique anxiolytique et hypno(selon

distinguent

est mauvaise, et

y a véritable

survenant

le

toxicomanie.

dans le cadre d’une

posologie classique. Un consensus se dégage voulant que le risque de dépendance ne soit

vail scientifique.

vent utilisée par les toxicomanes pour atténuer les symptômes du manque

C’est cette voie qui s’est, dans les années

ou pour réduire

tion régulière,

ont restreintes

1950,

au minimum

révélée

dans leur tra-

inadéquate

pour

compte

des faits de comportement

mêmes.

Les méthodes

comportement la psychologie donné

eux-

mettant

en jeu le

sont restées à la base de

d’autres

types de neurotransmission

scientifique,

théorique

de théories

a été aban-

d’inspiration

pamine*,

sérotonine*,

COMPORTEMENT

(

sur : do-

NEUROMÉDIA-

voire bénignes, et souvent les généralistes

confondues

par

avec les manifestations

de

rebond. Dépendance dans le cadre d’un usage abusif.

d’acti-

identique

au plan

rable : augmentation

n’étant

en pra-

tion de molécules.

les différences

tique que quantitatives indications

bien que les manifestations

une gamme

vités pharmacologiques

pour justifier

Bibliographie

etc.

admettent

TEUR).Elles

qualitatif, J.-F. L. N. et J. M.

portement,

la neurotransmission

plus négligeable après un an de consommade sevrage soient en règle générale frustes,

potentialisent

mais elles agissent également

cognitive.

Skinner,

Les benzodiazépines GABA*,

d’observation

d’orientation

au profit

rendre

leur anxiété.

du

mais le béhaviorisme

pleinement

- mais suffisantes la variabilité

des

des diverses molécules.

Une tolérance

survient,

parfois

considé-

des doses ou associa-

Dépendance dans le cadre d’un abus général de sédatifs. Les sujets concernés des benzodiazépines

associent

à de l’alcool.

B. F., 1979, Pour une science du comGenève,

Delachaux

Dépendance dans le cadre d’une polytoxico-

et Niestlé.

Action

Action anxiolytique. BÉNÉFICE n.m. (angl. Gain from Illness ; allem. Kran kheitsgewinn)

Idée générale selon laquelle la formation de symptômes permet au sujet 114

en 1905 (trad. fr.

de la maladie n’est autre que

fice secondaire

par tous,

psychologue

mus* et le système limbique*.

de plaisir.

1954), S. Freud

sur l’hypothala-

elle trouve

que « le motif

le bénéfice primaire

Le béhaviorisme

privées

Action hypno-sédative.

au principe

où « elle épargne

jusque vers les années 1950. Pour en juger correctement

conformément

Dora, qu’il avait publiée

dans le do-

humaines,

Cet effet est lié à l’activité

Dans une note de 1923 consacrée au cas

à la psychologie

naissante ; il tente de leur appor-

ter sa contribution

une réduction des tensions engendrées par une situation conflictuelle

leurs analogues

Les benzodiazépines

limitent

anxieux, ce qui se traduit des réponses

artérielle

et

potentialisent

l’effet euphorisant

des opiacés, y compris

le comportement

de la méthadone*,

minimisent

par la suppression

fets de la drogue vécus comme désagréables

émotionnelles

aussi bien que somatiques tension

manie*. Les benzodiazépines

psychiques (variations

et du rythme

de la

cardiaque).

et permettent

de supporter

manque

en masquant

sevrage

(il est fréquent

certains efl’angoisse

certains

du

signes de

que les toxico-

GRAND DICTIONNAIRE

manes s’injectent

des filtrats

de comprimés

terme dans les rares cas où l’état du patient

broyés). On estime le risque de dépendance pour une prescription

comprise

à 10 %

entre trois

le justifie.

Il peut ne pas y avoir d’autre al-

ternative,

et il faut éviter à certains patients

d’emprunter

une voie presque

mois et un an, et à 25-50 % pour une pres-

qui les conduirait

cription

duits « anxiolytiques

prolongée

au-delà de un an - ces

données concernant

une population

calisée et non l’ensemble

médi-

à chercher

spontanée

d’autres pro-

» (usage d’alcool,

de

cannabis). D. R. et J.-L. S.

de la population

de référence.

viennent

de sevrage.

Elles

sur-

dans la journée ou les deux jours

suivant

l’arrêt

du traitement

simple diminution

BESOIN n.m. (angl. Need)

(entre

mais, par-

trois

sultant

et huit

éliminées

plus lentement.

Les formes à éli-

culturelles

mination

brève donnent

en pratique

mations

manifestations

de dépendance

des

quées. Une dose élevée, une association et/ou un traitement

prolongé

riques, notamment

(alcool,

barbitu-

signes peu spécifiques

par des

et souvent

mineurs

psychiques

troubles

: anxiété,

insomnies,

du caractère avec irritabilité,

ner-

Troubles

neurologiques

motrice,

pertes

: incoordination

de l’équilibre,

céphalées,

Troubles

douleurs

abdominales.

photophobie,

troubles

avec

kinesthé-

siques. Cette symptomatologie diagnostiquer somatiques

variable

à tort

diverses

alcoolique,

sensorielle

nerveux

central lui-même. constatée

cocement

avec un deli-

au sevrage. Il ne faut pas non

plus confondre

manifestations

et phénomènes d’apparaître

de rebond

de sevrage (susceptibles

avec un traitement élevée) avec une simple

anxieuse (développée

court

à

rechute

progressivement

sur

deux à quatre semaines, sans amélioration spontanée, sans troubles sans sentiment

de la personnalité,

d’irréalité,

tions sensorielles).

Enfin,

est susceptible

Les besoins

progressive

de la posologie,

charge psychologique

une réduction

adéquate,

tion de la durée du traitement tion

des associations

une prise en la limita-

et l’interdic-

de benzodiazépines

concernent

de l’homéostasie

douloureux),

à long

(évitement

ischémiques

de poitrine)

primaires

sique ou mental

à la perpétuation

de

et de certains

(angines

troubles

du

traîner

des bêtabloquants du blocage pharmab : ils peuvent

une insuffisance

cardiaque

chez des patients

jouent

en-

conges-

prédisposés

un rôle important

; ils

dans l’apparition

d’une bronchodilatation

chez les patients

atteints d’une pathologie

bronchoconstric-

tive ; ils entraînent sommeil

fatigue

(avec insomnie

Le propranolol, l’aténolol

et troubles

du

et cauchemars).

le pindolol,

l’alprénolol

sont des exemples

et

de bêtablo-

quants. S. P.

aussi

besoins liés au

et au fonctionnement de l’individu

phy-

(besoin

se greffent,

besoins secondaires d’autant

: tels sont la plupart

Après des études de psychologie, quiert

une formation

à Dachau

psychanalytique.

en raison de ses origines et à Buchenwald,

béré grâce à l’intervention il retire

il ac-

un rapport

Il

juives

d’où il est lide la commu-

De cette expérience, intitulé

Individual

and

Mass Behavior in Extreme Situation

(1943),

que le général

à lire à

Eisenhower

tous les officiers Il retira

de l’armée

également

donna

américaine.

de cette expérience

(1960)

le

et Survivre (1979),

où il analyse les attitudes humaines dans les

des

situations

est plus

des besoins

extrêmes et hiérarchise

portements du moi.

C.

les com-

qui paraissent les plus efficaces

pour sauvegarder

l’intégrité

fonctionnelle

Il se rend après sa libération

États-Unis,

et culturels. J.-M.

d’origine 1903-Silver

par

plus nombreux

nerveux

Psychanalyste américain autrichienne (Vienne Spring, Maryland, 1990).

Coeur conscient

ou conditionnement,

et variés que le système

de

de sommeil).

Sur ces besoins primaires

(Bruno)

nauté internationale.

soins parentaux).

certains

contact, de stimulation,

généralisation

cardiaques

des

rythme.

est déporté

des sti-

sans doute de considérer

sociaux, cognitifs

des benzodiazépines

d’ali-

etc.), à la préservation

corporelle

Il n’en demeure de prescrire

du milieu

d’eau, d’oxygène,

ments, d’excrétion,

complexe

indispensable

la survie

au maintien

(arrêté du 7 octobre 1991 en France). pas moins

fondamentaux,

et de son espèce. Ils sont liés

(besoin

de l’hypertension,

de grandes

de l’individu

développement

du patient,

Il n’est

les besoins

définir

ou besoins primaires,

comme

l’information

individuels.

organiques

tion avec une fréquence

par :

: ils sont efficaces

Bettelheim

mulus

passe

et de l’expé-

catégories.

faut-il

ment à 10 % ?

système cardio-vasculaire atteintes

sur le

de façon définitive.

l’espèce (reproduction,

La prévention

en fonction

de la maturation

au plus peut-on

de l’intégrité

que certains esti-

de varier, de

que les signes attribués au sevrage peuvent s’observer spontanément dans la popula-

Prévention.

compensades termes

ou, pour les normes,

Il convient

s’exercent

tive

neuroniques

les plus impor-

tants des bêtabloquants

des récepteurs

le

milieu

sans modificarappeler

Les effets thérapeutiques

cologique

constitue

de

intérieur

Substance capable de bloquer spécifiquement les récepteurs de l’adrénaline ( NORADRÉNALINE) de type bêta.

directement

au cours du temps pour les conditions

Tout

on

Beta-Blocker)

découlent

les deux

dans le système ner-

ni de les caractériser

plus pré-

la fréquence,

P. L.

entre

MOTIVATION.)Chacun

la structure,

dans les zones

bêta 2.

Les effets indésirables

les populations

de la comparaison

bêta

bêta 1 et un rythme

La discordance

les comportements

(

de

ou de celle du système

de la comparaison

contrôlant

Selon

un rythme

ces ondes

». Le rythme

recueilli

frontopariétales. distingue

d’appeler

d’activité

dans le traitement

du sys-

émanant

donc pas possible de dénombrer

Il faudra

lequel survient

sont compa-

informations

rience des organismes

affections

ou psychiatriques.

à ne pas confondre

posologie

peut faire

des normes

sur les conditions

l’activité

teurs.

sensoriels : hypersensitivité

parfois

vo-

normes

ou sur l’état fonctionnel

veux central,

missements,

rium*

À ces normes

besoin, qui éveillera,

vertiges. digestifs : nausées, anorexie,

à une espèce) ou

rées des informations

termes

a proposé

BÊTABLOQUANT n.m. (angl. Adrenergic

ou l’organi-

et de la totalité

éventuellement

Troubles

(supérieure à 13 hertz) et d’amplitude faible (entre 5 et 10 microvolts), caractéristique du tracé électroencéphalographique de l’adulte éveillé.

intérieur

du fonctionnement

propre

tème nerveux,

vosité.

veiller

nerveuse

rapide

être innées (tels les

types de cellules

culturelles).

de fréquence

des infor-

du milieu

normaux

du milieu

comme : Troubles

sation

part,

ou

ou des représentations.

physiologiques

La sympto-

lors du sevrage se traduit

sur l’état

des divers

entre, d’une

acquises (c’est le cas de certaines

chez les toxicomanes)

les manifestations.

et, d’autre

paramètres

ré-

physiologiques

Les normes peuvent

augmentent

aussi la probabilité de survenue et la sévérité des manifestations. La prise simultanée psychotropes

des normes

ou extérieur,

plus mar-

État de l’organisme

d’un déséquilibre

part,

matologie

cérébral

est principalement

PSYCHOPHYSIOL.

jours après le sevrage*) pour les molécules

potentialise

Rythme

bêta « rythme

ou après une

de posologie,

fois, plus tardivement

d’autres

BÊTA (RYTHME) (angl. Beta Rhythm)

Bremer

Manifestations

DE LA PSYCHOLOGIE

où il devient

professeur

cation (1944) puis de psychiatrie

aux d’édu-

(1963) à 115

GRAND DICTIONNAIRE

l’université

DE LA PSYCHOLOGIE

de Chicago. Il prend également

la direction,

en 1944, d’un institut

aux enfants en difficulté,

qu’il

1947 sous le nom d’Institut

destiné

de l’un des deux), l’ancrage (les jugements

tion

suivants

dépendent

de

(la probabilité

qu’il décrit

estimée

des parents,

et dans lequel

en charge les enfants

autistes.

en cause par sa pratique les conceptions

en avançant maladie toute

extérieures,

et par ses

de l’autisme

que la cause première

est un incident

petite

enfance,

une relation

survenu

à partir

de plusieurs

vide (1967).

jugements

soient

corrects).

tion des biais de jugement termes

d’heuristique

lution

a été donnée en

(procédure

événement

cas dans la Forteresse orthogé-

(la probabilité

opposée Les prinsont : la

estimée

répartition

en six groupes ce que veut d’aucune

des pensionnaires

de huit,

l’enfant,

sans intervention

hiérarchie

« le pouvoir corrompt ». Ses méthodes se réfèrent à S. Freud, à A. Aichhorn et surtout à E. Erikson, de la sécurité se rattache

promoteur

du « principe

fondamentale

». Bettelheim

aussi au courant

chologie.

Après avoir

les mères (1962)

de l’égopsy-

écrit

et s’être

Dialogue

avec

intéressé

aux

mythes et aux contes de fées (Psychanalyse des contes de fées, 1976), il publie sures symboliques Bettelheim,

les Bles-

(1976). L’importance

bien que parfois

de

contestée,

se

marque notamment par la volonté de laisser à l’enfant toute la faculté d’autonomie possible,

y compris

repliement,

dans ses tendances

pour que de lui-même

au

il accède

à l’autre, au monde, de façon personnelle

et

authentique. R. L.

prises

en compte

d’autres

l’effectif

a priori

Les principaux

rapport

par

à une norme.

La norme

reflète

être la

rationalité.

On distingue

les biais

de jugement (la norme est souvent la théorie des probabilités,

en fonction

est estimée la probabilité événement)

de laquelle

d’occurrence

d’un

et les biais de raisonnement

(la

norme est souvent la logique qui fournit

les

règles d’inférences

(la pertinence

jugée en fonction

La présence

d’un

biais

invoquée

pour expliquer

réponses

entre

peut

aussi être

la variabilité

des situations

de

qui ne dif-

fèrent que sur des points posés comme non pertinents exemple

pour

la tâche considérée

les effets de contexte).

(par

conditionnel, sont préférées nérale à traiter

Les principaux conjonction nements

(la cooccurrence

sont

de deux évé-

est jugée plus probable

affirma-

les informations d’une

explication

gé-

aux biais

de mettre notamment est

». Ainsi,

si le problème

le biais disparaît.

Les biais ont démontré psychologique

blèmes

que celle

Hillsdale,

On notera

que le fonctionne-

Erlbaum.

D., Slovic, under

P., et Tversky,

Uncertainty

Biases, Cambridge,

MA,

A., 1982,

: Heuristics

Cambridge

and

University

Press.

BILATÉRALE

(ÉPREUVE),

(angl. Two-Sided Test ou Two-Tailed Test)

statistique

positive

(TEST OU ÉPREUVE

expli-

conçu comme un moyen les espaces-protraduit

au

sources d’erreurs

Caractère

d’une

J.-F. L. N.

structure

dans

quelle les côtés gauche et droit

Les organes moteurs bilatéraux

et situés symétriquement

et d’autre

de l’axe médian

symétrie

ou une stimulation

une asymétrie

recouvre

le même pied pour com-

mencer à monter

un escalier ou pour taper

le système

des réponses et n’affecte

qui contrôlent

les fonctions sont

Bien que la plupart

teurs tels que la fréquence d’apparition des stimulus, l’étendue de leur distribution, leur succession temporelle, etc.

par

La plu-

un oeil préféré, une oreille préférée et choi-

sensori-motrices,

systémapar des fac-

souvent

ont une main préférée,

rieures en moyenne à la valeur paramètre dans la population.

M. R.

donc

L’apparente

de fonctionnement.

part des individus

de part

peuvent

ou unilatérales.

des structures

sont

du corps. Une

dans un ballon. Les hémisphères

du

ont un

et sensoriels

Erreur systématique qui suscite des estimations supérieures ou inféSTAT.

la-

rôle fonctionnel.

sissent toujours

un biais concerne

DE)

BILATÉRALITÉ n.f. (angl. Bilateralness)

être bilatérales

Modification des performances

ou M. R.

que le concept

des limitations,

être

sur une

négative.

activité

dans le raisonnement,

portant

pouvant

ne suit pas les règles

dans les jugements.

tique

New

positives).

C. B.

la

Judgment

(G.-B.),

Reaso-

négatives

raisonnement

qui les produisent.

biais de jugement

ning, Hove et Londres

SIGNIFICATION

de

la sensibilité.

processus cognitifs

Evans, J. St B.T., 1989, Bias in Human

la

en évidence des « schémas pragmatiques

constituent

les

avec

(il y a une préférence

a permis

d’élaboration

de comprendre

est

du problème),

aux conclusions

tives), la positivité

de l’étude des biais réside dans le fait qu’ils un moyen

sont

d’items

les conclusions

contextualisé,

D’), COGNI-

(TEST) BILATÉRAL

négative (dans le raisonnement

En principe,

L’intérêt

des

de leur appariement

des données de l’énoncé

précédents

(BIAIS

Bibliographie

différence

PSYCHOPHYS.

valides).

CAUSALE

le système

SOCIALE

l’appariement

La recherche

dans

(des hypothèses sont testées

réponse si la tâche était effectuée selon une certaine

TION

Épreuve

contraire

ce que devrait

ATTRIBUTION

de sorte à éviter qu’elles soient infirmées),

conclusion

que subit une infor-

informations,

il peut appartenir).

catif d’heuristique,

systématique

avec

biais de raisonnement

la confirmation

logiques.

Déviation

à une

de chacune

efficace et vital de réduire GÉNÉR.

(un

de sa ressemblance

classes auxquelles

ment BIAIS n.m. (angl. Bias)

Distorsion

Kahneman,

comme

car, selon ses dires,

SOCIAL.

Jersey, Laurence

la représentativité

le stéréotype de cette classe, sans que soient

respect absolu de

C. B.

de cet événement), classe en fonction

favorable

avec

par

la sensibilité.

laquelle peuvent être évoqués des exemples

environnement

instant

d’un

de la facilité

élément est jugé comme appartenant

à tout

le système

des réponses et n’affecte

ou en en sortant.

de jugement

est fonction

d’élaboration

cognitif

algorithmiques).

cette thèse

un biais concerne

efficace mais

aux procédures disponibilité

tempo-

en entrant

dans la

cipales heuristiques

succession

mation

n’est pas garantie,

dans

de leur

de réso-

nique, il ne laisse aucun détail au hasard : à l’enfant,

116

que nos

l’étendue

Une explica-

rapide habituellement

et

Dans son institut

la probabilité

leur

En principe,

la surconfiance (nous surestimons

dont la solution

entre l’enfant

sa mère. Il tente de démontrer

événement

de cette

en particulier

mal établie

Il

d’un

néglige la prise en compte de sa probabilité systématiquement

isolé des pressions

observations

relle, etc.

orthogénique

un milieu

remet

distribution,

a priori

dents), la négligence des probabilités

a priori),

il prend

précé-

en

dans Un lieu pour renaître (1974), comme notamment

des jugements

réforme

Chicago. Il organise cet institut,

des stimulus,

bilatéralement hémisphère, misphérique contrôle

cérébraux,

cognitives

et

aussi bilatéraux.

des fonctions

représentées

soient

dans chaque

il existe une spécialisation

hé-

telle que chaque hémisphère

préférentiellement

certaines fonc-

tions. J. F.

BINAURAL, E,AUX adj. (angl. Binaural)

Qui

concerne

les perceptions

audi-

tives engendrées

par une stimulation

PSYCHOPHYS.

simultanée

deux

tique teurs

biaural,

Modification systémades performances par des factels que la fréquence d’appari-

des

oreilles.

(Syn.

binauriculaire.) R. L.

GRAND DICTIONNAIRE

Binet

luation

(Alfred)

Psychologue ris 1911). Après

français

(Nice

se consacre

s’intéresse d’abord

de naturaliste,

à la psychologie.

à la psychologie

Il

patho-

et les types de réponses

suscitent

sont gradués

l’« âge mental

» d’un sujet, c’est-à-dire les enfants

à la Salpêtrière

fournies.

Mais, chez Binet, ces inté-

rêts de clinicien scientifiques

sont associés à des intérêts

qui orientent

l’analyse expérimentale limités

son activité vers

rigoureuse

et vers l’utilisation

siologique

de méthodes

de psychologie

qui fonctionnait

depuis

1889.

fonde

l’Année

C’est

de

de nombreuses

recherches

expérimentale peut-être

processus les plus élémentaires. une grande importance rences individuelles. l’Année article

notamment

aux États-

Les échelles de D.

en dérivent

et son groupe

une révision

avec V. Henri,

un

individuelle

»

en 1907 pour y

psychanalytique.

au comité directeur

suisse de psychanalyse Tout en dirigeant s’intéresse

de la Société

en 1919.

la clinique

familiale,

« Nouvelle

Échelle

» ou N.E.M.I. M. R.

nologie d’E. Husserl, puis de M. Heidegger, pour l’appliquer

à l’observation

clinique

psychopathologique

tence (trad. angl. Clarion présentée,

N boules

dont

cas deve-

Books, 1967) que

observation

comme

existentielle

est longuement

un modèle de l’analyse

que préconise

Binswanger.

Pour lui, le psychiatre doit reconstituer comprendre phénoménologiquement

statistique.

contient

de ses

nus célèbres, en particulier ceux de Suzan Urban et d’Ellen West. C’est dans Exiscette dernière

BINOMIALE (LOI, VARIABLE) (angl. Binomial Distribution, Law, Variable)

il

de plus en plus à la phénomé-

malades, dont il publie quelques

en 1966

une for-

Cette formation

ont publié

de l’intelligence

Une urne

à Vienne

de C. Jung,

et à l’étude

intitulée

Loi de distribution

du Burghölzli.

aussi. En France, R.

Il accorde

En 1896, il publie dans

sur « la Psychologie

et a fait l’objet de nom-

aux

à l’étude des diffé-

psychologique,

une

L. M. Terman.

métrique

de ses intérêts

a connu

de psychologues

Zazzo

le souci -

- de ne pas se cantonner

mondiale

Wechsler

de psychologie

sous l’influence

de Binet-Simon

grâce aux travaux

comme

Il effectue

tout en conservant

de clinicien

Unis,

en 1894 qu’il

psychologique.

L’échelle

d’E. Bleu-

S. Freud et commencer

l’amènera

spécial.

psychiatrique

qu’il accompagne mation

enseignement

où il se rend en-

C’est là qu’il fait la connaissance

d’enfants

breuses adaptations,

phy-

ler à l’hôpital

rencontrer

d’un

À Zurich,

à Lausanne et

suite, il est l’élève puis l’assistant

conçue

de bénéficier

des études à la fois

médicales et philosophiques

pour évaluer les retards de développement susceptibles

il poursuit

la

près du lac de

de

faisant

était à l’origine

de Kreuzlingen,

possédant

à Heidelberg.

les réponses que ce sujet a

L’épreuve

notoriété

à la Sorbonne

aussi

normaux

clinique

de psychiatres

de

de faits

mesure objectives. Il devient en 1894 directeur du Laboratoire

une évaluation

d’une famille Constance,

de 3 à 13

fournit

habituellement

dans ce domaine.

qu’elles

ans. L’échelle l’âge qu’ont

ouvrages

Les

et correspondent

à des âges allant

logique telle que J. M. Charcot la pratiquait et publie plusieurs

sont précisées.

épreuves

en principe

une formation

A. Binet

1857-Pa-

des réponses

DE LA PSYCHOLOGIE

Np

monde

de l’expérience

intérieure

et le

de son

dans lequel il souligne que les différences individuelles sont bien plus marquées dans

blanches et Nq noires (p + q = 1). On pro-

les processus

cède à un tirage avec remise de n boules. La

malade s’il veut tenter de le guérir. C’est l’« être-au-monde », le Dasein (Heidegger)

gence) que dans les processus élémentaires

probabilité

qui doit rester au centre de cette analyse

(comme

la sensation).

conque,

premiers

tests psychologiques

notamment

supérieurs

(comme

Il critique

l’intellipar là les

déjà publiés,

par le psychologue

américain

J.

McKeen Cattell. Chargé, au sein d’une commission truction

publique,

de chercher

de l’Insun moyen

de dépister les enfants retardés afin d’améliorer

l’enseignement

ou de les orienter spécialisé,

qui leur est donné vers un enseignement

il a l’idée d’élaborer

d’épreuves

et d’examiner

une série

à quel âge elles

d’obtenir, x boules

dans un ordre quel-

blanches

noires est fournie

et n-x boules

par la loi binomiale : pour

les valeurs successives de x (de 0 à n), ces

de psychiatrie, à propos de la conscience, ou

probabilités

plus précisément du « monde maniaque », sur la fuite des idées (Über Ideenflucht, série

sont fournies

du développement loi binomiale la forme

par les termes

du binôme

(p +

q)n.

peut être représentée

d’une distribution,

sous

les valeurs de

x étant en abscisse et les probabilités respondantes

en ordonnée.

qui se distribue

La

cor-

Une variable

sous cette forme

est une

on se réfère le plus souvent

crée ainsi l’Échelle métrique de l’intelligence (1905 puis 1908 et 1911) avec la col-

à la distribution

binomiale obtenue pour p =

laboration

nir 0, 1,..., n-1, n boules blanches sont pro-

normaux.

Il

de T. Simon.

Cette échelle connaîtra

une notoriété

mon-

diale tant en ce qui concerne

la méthode

d’examen

proches

(série

la vie courante)

d’épreuves

qu’en ce qui concerne

mode d’évaluation tal).

de le

q = 0,5. Dans ce cas les probabilités portionnelles ficients

d’obte-

des termes

du binôme.

sont représentés

Ces coef-

dans le « triangle

de Pascal » :

des résultats (âge men-

Pour n = 4 1 4 6 4 1

(ÉCHELLE) (angl. Binet-Simon Scale)

celui

au-dessus

de lui et de

qui est à la gauche de celui-ci.)

Cette échelle a été publiée et T. Simon en 1905, d’application

dans l’Année

1908

et 1911.

par A. Binet

psychologique Les modalités

de chaque épreuve et d’éva-

On

M. R.

Psychiatre id. 1966).

(Ludwig)

suisse (Kreuzlingen

Il a tenté

une synthèse

nalyse et phénoménologie, l’emporte

nettement

psychanalytique,

reste jusqu’au

bout

fidèle

son dernier

(Erinnerungen

à Freud

livre

et lui

de souvenirs

an Sigmund Freud). Des ar-

ticles importants (1947) et traduits Introduction

Binswanger

ont été regroupés, publiés en français

sous le titre

à l’analyse existentielle

(1971 ;

rééd. 1989). Les ouvrages les plus marquants

sont Ein-

führung in die Probleme der allgemeinen Psychologie (1922), Grundformen und menschlichen

Daseins (1942),

entre

BIOFEEDBACK n.m.

bino-

miale est symétrique.

Binswanger

l’orthodoxie

de plus en plus de

est égal à la somme

voit que, dans ce cas, la distribution

Échelle de développement de l’intelligence constituée par une série de petites épreuves concrètes et variées proches de la vie courante, faisant appel au jugement, à la compréhension, au raisonnement.

en s’éloignant

J. P.

des nombres

de celui qui figure

Binet-Simon

Tout

(trad. fr. en 1957, préfacé par Binswanger).

Etc. (Chacun

titre en 1933).

Schizophrenie (1957). C’est dans ce dernier ouvrage que se trouve Le cas Suzan Urban

Pour n = 3 1 3 3 1

(ÉCHELLE)

de 1930 à 1932 et publiés sous ce

Erkenntnis

Pour n = 2 1 2 1

M. R. BINET-SIMON

aux coefficients

du développement

d’articles

consacre

variable binomiale. En psychologie,

sont réussies par des enfants

que Binswanger a développée dans ses six articles des Archives suisses de neurologie et

1881psycha-

où la seconde

sur la première.

Issu

Technique comportementale visant, dans un but thérapeutique, à établir un autocontrôle sur certaines fonctions physiologiques. (Syn. rétroaction biologique.) Pour cela, certains rythmes

ou certaines

réactions

physiologiques

sont recueillis

amplifiés,

puis traduits,

par un appareillage

électronique, souvent

et

en un signal sensoriel, le plus

lumineux

ou sonore, immédiate117

GRAND DICTIONNAIRE

ment retransmis mation

DE LA PSYCHOLOGIE

au sujet. Grâce à l’infor-

que lui apporte

le biofeedback,

sujet est rendu plus conscient tionnement

de l’enfant

biologique

le

de son fonc-

et peut apprendre

exercer graduellement

évolueraient

étapes que franchirent au cours

à

un certain contrôle

sur lui-même.

ceux de ses ancêtres

des siècles. La loi biogénétique

fondamentale,

et surtout

la psychologie

du développement,

du biofeedback. paramètre

demeure E. V.

La seule perception

retransmission

par

musculaire,

pas à faire acquérir

que toute infime

de certains

ne par-

au sujet ce

de ses muscles,

modification

mais cependant

dispositif

d’intégration

électronique

obtenue,

même

décelable

par le

de l’appareillage

miniaturisé,

lui soit retrans-

mise dans un bref délai.

Cette

sion se fait par le truchement sensoriel nement positif,

signal

opérant,

organisme

comme

le sujet à disposer son apparaître

sus mis en jeu dans le biofeedback raissent trop complexes par les seules théories Ils impliquent

le

pour être analysés de l’apprentissage.

et restent

encore

explorés : ce qui peut expliquer des résultats

cliniques

sont très diverses

réédu-

céphalées

Elles s’étendent

gastro-intestinaux,

cardio-vas-

essentielle,

neuro-musculaire,

de

à des problèmes

par exemple

rhée ou la constipation, insomnies

la diversité

du biofeedback

: troubles

hypertension

tension.

mal

obtenus.

Les applications culaires,

appa-

d’autres processus ; ceux-ci

sont médiationnels

la diar-

et ont abordé

les

en faisant prendre conscience au

des rythmes

exclusivement

Il a le mérite

Matthura,

Inde,

1897-Oxford Disciple

et analysant

de M. Klein, prési-

dent de la Société britannique

de psycha-

nalyse

sa carrière

comme

médecin

nique Tavistock

alpha ou des rythmes

relativement

psychogenèse originalement et l’interprétation

avatars.Selon

l’enfant

jette un contenu

: ses mauvais

ses émotions

il débuta

en 1932 à la célèbre

cli-

de Londres où il eut S. Bec-

normal

incontrôlables

sentiments, ainsi qu’une

Selon une disposition le futur

une spécificité

qui se déploie

selon plusieurs

axes.

ferait l’objet

groupale

militaire

pendant

jouer

contre

le sein. L’envie

peut interdire

il constate qu’en collecti-

travail,

d’une tâche ou groupe

s’oppose une tendance régressive et

émotionnelle Il définit

conduisant

à l’échec, l’affect.

alors la terminologie

lité groupale

de menta-

pour désigner la tonalité

bale qui se dégage du groupe

glo-

comme

s’il

s’agissait d’une seule et même personne ; la culture

de groupe pour appréhender

résulte

des conflits

entre ladite

et les désirs particuliers Pour la qualifier,

signale

de base dépendance

la nécessité

(par exemple

d’un

hypo-

tout groupe

Dieu) ; l’hypothèse AF) où l’unité

(hb D)

leader

absolu

religieux

et son

de base attaque fuite (hb

est assurée par un ennemi

contre

son propre

appareil

à perceptions,

se clive du même coup sa personnalité fragments

expulsés à l’extérieur

radicalement

défaut

en

et lui fait

l’appareil

à prendre

conscience de la réalité. Les parties du moi ainsi éjectées menant pendante

une existence

à côté de lui, il se croit

indé-

entouré

d’objets bizarres et envahissants.

développée

abstraction

et complexe.

la personnalité impressions

extrêmement Selon Bion, dans

opère la fonction sensorielles

a, sur les

et expériences

émotionnelles perçues, en leur faisant changer d’état par rapport à leur structure d’origine,

pour devenir

peuvent

à leur tour

des éléments a, qui

soit être transformés

l’état brut sont des éléments b, expulsés par

nement futur propre

identification

semble exercer sur l’anxiété

une

action sédative non négligeable. M. A.

de base de couplage (hb C) à sauver le groupe sur

Selon cette loi, tout embryon présente successivement les formes embryonnaires

un fonctionnement

dans un registre

précis,

à y participer

valence, sa propension

opposée à effectuer

outre des groupes de travail spécialisés qui déterminent

des instances sociales (hb D et

Église, hb AF et armée, hb C et aristocratie). Le changement

catastrophique

correspond

à une perte d’équilibre

d’un groupe à l’oc-

casion de l’introduction

d’idées nouvelles.

dividu

thèse de Haeckel. duisit fortement

apportés

La loi biogénétique les psychologues

du siècle, qui l’étendirent ment

à l’hypo-

psychologique

sé-

du début

au développe-

: les comportements

est sa

Il existe en

fentes branchiales

est un des arguments

la

tendance d’un individu

des ancêtres de son espèce. La présence de humain

projective

exceptionnel,

entretenir

bénéfiques (destruction

qui peut

avec son groupe des relations

commensalisme interaction),

le mystique

un in-

(coexistence de symbiose

de

des deux sans (interactions

pour les deux), de parasitisme mutuelle).

une barrière l’appareil b, formé

nés, caractérise de l’enfant

qui, à

semi-perméable,

psychique

la base de toute relation d’éléments

des éléments

de contact

l’image d’une membrane protège

restant à

et vécus comme

a forment

hb implique

soit refou-

lés. Les éléments non transformés

Chaque

Dans chaque groupe peut émerger

chez l’embryon

soit emmagasinés,

des choses en soi. L’ensemble

un travail, étant sa coopération.

Loi formulée par E. Haeckel en 1866, qui s’énonce ainsi : « L’ontogénie est une courte récapitulation de la phylogénie. » (Syn. loi de récapitulation.)

à nouveau,

le modèle du couple qui attend un enfant. automatique

BIOGÉNÉTIQUE FONDAMENTALE (LOI DE) (angl. Biogenetic Law)

ou

d’une

fondée sur l’espoir de la survenue d’un évé-

de son corps » (B.

faut attaquer

Il s’agit

épistémologique

à « maîtriser

fuir ; l’hypothèse

qu’il

destiné

commun

les rythmes

extérieur

étant alors endommagé,

primitivement à réguler les affects trop intenses. Les attaques étant alors retournées

La période

thèses (hb) ou suppositions de base. D’abord, l’hypothèse

le lien avec

est dépossédé de l’appareil

mentalité trois

pas l’am-

ce qui

des participants.

il détermine

massive

à la mère de

son rôle si elle n’accepte

l’enfant la Seconde

de fan-

tasmes sadiques oraux majeurs, dirigés par

pleur de cette phase schizoïde, La période

ce qui

innée et haineuse,

schizophrène

du nourrisson

garde cependant

: sa

est néfaste, l’enfant réintrojectant secondairement ledit contenu une fois bonifié.

théorique

vité, à la réalisation

pro-

mère, un bon sein supposé pacifier

projection

Guerre mondiale,

de ses

lui, à la phase dite

schizo-paranoïde,

kett en analyse dès 1934. Son élaboration

Psychiatre

de

partie de sa psyché, vers un contenant

1979).

(1962-1965),

la schi-

de proposer

une conception

indépendante,

d’articu-

de repos de ses ondes cérébrales. Le biofeedback, qui se propose d’apprendre au sujet Brown),

118

bri-

(Muttra,

un renforçateur

de façon à faire

presque

zophrénie.

ce temps

s’étend de 1950 à 1962, et

le sein humanisant

plus souvent et le plus longtemps possible ce renforçateur. Cependant, les proces-

patient

psychanalyste

agissant en termes de condition-

et en incitant

cation

Ruprecht)

et

particulière

transmisd’un

(Wilfred

tannique

contrôle. Il faut, s’il est décidé à voir diminuer ou augmenter son rythme cardiaque ou la tension

concerne

éventuels

Bion

Psychiatre

ou par l’électromyo-

graphe d’une activité viendrait

la

par l’électrocardiographe

cardiaque

théorique

fondée sur l’oralité

d’un

exemple

de la psychose

kleinienne,

la psychose

le mode d’action

biologique,

du rythme

à

très controversée.

que s’explique

De facture lation

ses applications

C’est par un schéma de conditionnement opérant

Une théorie

en passant par les

et constitue

normale.

d’éléments

L’écran b aggluti-

la psychose. Sur le modèle

au sein, il établit une théorie de

la pensée, subdivisée dans son degré d’abstraction en étapes, lui permettant d’établir

la grille,

compte

instrument

destiné

de la teneur

de la séance

l’échange avec le patient. des lettres majuscules

un niveau

(ligne A pour les

b ; ligne B pour les éléments

ligne C pour les rêves, les mythes, lucinations

et de

Sur l’axe vertical,

dénotent

croissant de l’abstraction éléments

à rendre

; ligne D pour

a ;

les hal-

les préconcep-

tions ; ligne E pour les conceptions

; ligne F

pour les concepts ; ligne G pour le système

GRAND DICTIONNAIRE

scientifique brique)

; ligne H pour le calcul

; sur l’axe horizontal,

des emplois, colonnes nition,

des numéros

dit encore axe déterminent

(1 pour les hypothèses

énoncés

faux énoncés

tion, fait de mémoire

qui concerne

l’action).

lignes verticales

flottante

catégorie

du discours

des

produit

64

Bion,

à l’oeuvre dans une

s’opèrent

l’analyse

étant



T, il déve-

Pour lui, tout énoncé

est une transformation d’abord

un monde

des transformations

loppe cette notion.

d’une

émotionnelle,

expérience

fait originaire

bolisé par O. Cette origine

sym-

est inconnais-

sable, c’est la chose en soi. Le processus de transformation final

Ta conduit

transformé

est ce

en O par Ta et qui en

Tb permet de retrouver

O. L’analyste

dans

la séance n’a accès qu’au Tb du patient

et

à l’oeuvre

projective

(à mouvement

de l’Association

de plus des transformations

Il existe

dans O dites

changements

catastrophiques

être

(notés

qui peuvent

(notés - C) ; des transformations

de O dans

On connaît

également,

Se

dit

de

Il est classique d’opposer

d’accès ma-

niaques

aux formes

et d’accès dépressifs, (ou unipolaires),

soit maniaque,

lement

dépressive (créé par E. Kraepelin En effet,

les épisodes

l’agitation

il est remarquable

qu’à la suite de Mélanie

cet auteur ait décrit et développé dans sa théorisation

de Klein,

en détail

les effets de l’instance

pour le parlêtre, approche

symptomatique

unipolaires

différentes

: la bipolaire,

du pulsionnel, de mort

le déchaînement conçue

phallique.

Il semble d’ailleurs

qui confère toute sa portée à ce travail,

au

regard de notre

du

en constitue

même coup l’impasse et la limite, évacue

l’importance

d’autres

comme

celle du symbolique,

puisqu’il instances

conduisant

que la

se fasse également au niveau des du lithium

sur les rechutes.

paraît beaucoup psychose

plus effi-

périodique

que sur la psychose récurrente.

pro-

en ce qu’elle se concentre

dans

recommandation

faite aux de

Bion sont : Recherches sur les petits groupes, 1961 ; Aux sources de l’expérience,

1962 ;

près

en psychiatrie

à l’hôpital

plète ensuite sa formation et V. Magnan,

Gudden

et à Zurich,

à Munich

avec von

son assistanat dans le service universitaire de A. Forel,

au Burghölzli.

C’est dans cet

psychiatrique

qu’il succède

à Forel en 1898 et qu’il reste jusqu’à sa retraite, en 1927. Il a été tout d’abord chiatres

un des premiers

psy-

à s’intéresser

à la

universitaires

psychanalyse. assistant

En même

temps

que son

C. G. Jung, il noua des relations

avec S. Freud et édita avec lui le Jahrbuch für psychopathologische und psychoanalytische Forschungen. défense

En 1910, il publie

enthousiaste

de Freud.

1912, à la suite des désaccords entre Freud et Jung, il quitte

l’Association

internationale

l’école de Zurich,

psychana-

et fonde avec Jung

appelée depuis école de

psychologie analytique. introduit

d’ambivalence,

en psychanalyse adoptée immédia-

tement par Freud et ses disciples. L’ambivalence était pour lui un des symptômes damentaux utilise

de la schizophrénie,

pour remplacer

précoce

» qu’avait

Variable

terme qu’il

celui de « démence

imposé

E. Kraepelin dont

l’évolution

défi-

paraissait

démentielle.

inéluctablement C’est contre que Bleuler

intactes

restent

chez le « dément

s’insurge.

positives

et des valeurs

On ne conserve

négatives.

précoce

à une variable

que s’il existe

mations, 1965 ; Réflexion faite, 1967 ; l’At-

psychologique

justifiant

une raison

l’existence

», mais

très riche. La maladie du « schizophrène (c’est le terme que préfère employer

Bleu-

par l’effapsychiques,

d’harmonisation,

mentale. Comme

»

la

l’a écrit son

fils, M. Bleuler, « cette dissociation

se com-

bine avec un amalgame de représentations,

en général cette forme

Éléments de psychanalyse, 1963 ; Transfor-

les fonc-

ce dernier conserve aussi une vie intérieure

mais par leur défaut

des valeurs

ce pro-

pratiquement

cement et la perte des activités

comportant

fon-

pour décrire cette psychose chronique

dissociation STAT.

une

Mais en

ler) n’est donc pas caractérisée BIPOLAIRE (VARIABLE) (angl. Bipolar Variable)

Il com-

où il revient terminer

tions intellectuelles

M. R.

de la

à Paris avec J. M.

Pour lui, en effet, non seulement

En analyse factorielle, facteur présentant des saturations positives et des saturations négatives.

de

son ap-

de Berne (avec Schaerer).

Charcot

de

fait ses études

de commencer

nostic si pessimiste

BIPOLAIRE (FACTEUR) (angl. Bipolar Factor)

sans mémoire

Les oeuvres principales

Waldau

qu’il

avant

prentissage

citaire,

à

dans l’analyse hautement

de suivre l’autre,

sur-

J. P.

de la

médecine

la notion

bipolaire

C’est aussi dire que ce

actualité,

qui seule mérite-

enfin - la

liste n’est pas close - par l’effacement

C’est à Zurich

lytique

et rabattue

sur son seul versant destructeur,

et sans désir.

de

psychose récurrente

cace sur la véritable

par

Psychiatre suisse (Zollikon, Zurich, 1857-id. 1939).

et la monopolaire,

de notre vie sociale présente, dominée

annonçait

(Eugen)

Bleuler a surtout

tout dépressive.

d’in-

l’une est dichotomisée.

rait le nom de psychose maniaco-dépressive,

La lithiothérapie

praticiens

sont marqués

anxieuse » (J. Guelfi).

l’heure ce vers quoi allait tendre la logique

cette étonnante

et de la

« par l’importance

effets préventifs

blématique

de l’inhibition

alors que ceux des dépres-

avant

en ce qu’elle

une position

sont

par la pré-

du ralentissement

distinction

fonction

des

bipolaires

cliniquement

quasi

de la pulsion

mélancoliques

périodiques

somnolence,

bipolaires.

Il y aurait donc deux psychoses périodiques

conclure,

le retour

actuelen 1899)

être réservé aux formes

et mystique,

quasi religieuse.

pensent

Bleuler

établissement

que le terme de psychose maniaco-

tion parfois

visionnaire

toujours

plus rarement).

de psychiatres

symptomatiquement

imaginaire

au cours

desquelles les malades présentent

obscure

constater

bi-

nance plus ou moins régulière

nelle, dont une trilogie

Pour

les formes

de cette psychose, avec leur alter-

Beaucoup

dont

deux échelles

M. R.

par un intervalle de rémission pouvant aller de quelques semaines à quelques années.

monopolaires

entre

alternante

d’une psychose maniaco-dépressive, passant d’un état d’excitation (maniaque) à un état dépressif (mélancolique), les deux états étant séparés

sions récurrentes

voire

etc.). M. R.

Corrélation

Bion, une somme d’écrits à teneur personfantastique

domi-

freudienne,

l’évolution

psychomotrice,

à orienta-

autonomiedépendance,

tervalles

dominance

à la fin de la vie de

(par ex. introversion-ex-

1947,

adj. (angl. Bipolar)

aussi caractérisés L’autobiographie

tère antithétique

un carac-

BIPOLAIRE

psychoses

la psychose.

observées présentent

les

BISÉRIALE (CORRÉLATION) (angl. Biserial Correlation)

devrait

C) ou destructeurs

duquel

22.

souvent,

rigide,

ou dans l’hallucinose).

positifs

I, et Bulletin

psychiatrique,

de part et d’autre

nance-soumission,

et la

le même type d’accès (soit dépressif, le plus

se penche sur les trois sortes de transformations

», in l’Évolution

polaires

à un produit

Tb. L’invariance

qui reste inaltérable

guerre

anglaise

au plus juste la

séance. Pour

J., « La psychiatrie

no

neutre

traversion,

Lacan,

1987,

point

conduites G. A.

livre

; 5

Le croisement

spécifier

1973-1974.

; 6 pour ce

et horizontales

cases supposées

1970 ; Entretiens

Bibliographie

une nota-

pour les éléments de recherche

psychanalytiques,

de défi-

; 4 pour caractériser

principalement

tention et l’Interprétation,

des

vides de sens ; 2 pour les

; 3 pour signaler

l’attention,

algé-

DE LA PSYCHOLOGIE

d’un

sentiments

et tendances

qui se manifeste

contradictoires

dans la pensée, les sensa-

tions et les actions du schizophrène.

C’est 119

GRAND DICTIONNAIRE

DE LA PSYCHOLOGIE

pour cette raison que Bleuler ne voulait inclure

le mot «démence»

tion de la maladie cette raison raison

pas

dans l’appella-

et c’est également

qu’il désapprouvait

entre la démence

pour

la compa-

précoce et la dé-

mence sénile » (trad. par S. von de Fenn). Et comme

cette dislocation

intérieurs n’est

(allem.

La relation

BLOCAGE n.m. (angl. Mental Block)

spécifiée par une règle déterministe

Comportement caractérisé par refus, une incapacité apparente

un et

provisoire de poursuivre un apprentissage, de réagir à une situation.

des processus

d’une

seule maladie

mentale comme le voulait Kraepelin

avec la

R. L.

différentes ciation. parler

psychiques

sont marquées

C’est pourquoi du « groupe

Ainsi s’explique

aux origines

par cette dissoBleuler

préférait

des schizophrénies

le titre de sa monographie

de 1911 pour le Traité de psychiatrie chaffenburg, Gruppe

».

« Dementia

praecox

der Schizophrenien

pour la première cette maladie,

d’As

oder die

». Il y expose

fois ses conceptions

qu’il

aurait

d’ailleurs

bien appelée « folie discordante

sur aussi

», comme

l’avait fait P. Chaslin,

s’il avait eu connais-

sance de ses travaux,

comme il le dira sou-

vent plus tard.

qu’elle

permet

de trouver

en montrant

BOÎTE À PROBLÈME (angl. Problem Box)

est l’expression

par la maladie.

ce sont seulement

des symptômes

symptômes

» qui sont analysables. « primaires

à des processus

» renvoient,

organiques

son intérêt

psychanalytique, l’origine

Les eux,

et sont donc

pour

français

les cas prononcés constate

ait écrit en

: « Dans tous

de schizophrénie,

des modifications

thologiques

on

suffisamment

qu’on ne trouve point choses. L’intensité correspond

déterminé

dans les autres psy-

primaires

l’intérieur,

avec une récompense

rieur

des

[...]. La schizophré-

(ou l’inverse).

une entité cli-

» On voit au passage

qu’il ne parle plus de « schizophrénies uniciste

Ainsi,

Bleuler

son identité gique.

finalement

et organiciste

qu’il avait tellement

Mais,

la posi-

en 1911.

à l’exté-

On observe comment à résoudre,

le

J.-F. L. N.

et psychopatholo-

nogenèse,

il a d’emblée

traitements

biologiques appliqués

justifié

entre

BOÎTE DE Skinner (angl. Skinner Box)

par

B. F. Skinner

étudier le conditionnement rant des animaux, et plus lièrement réponses

pour

opéparticu-

les variations du débit des opérantes sur de longues

périodes

deux pro-

ou encore choix entre deux pro-

CONDITIONNEMENT,

en action grâce à de réponse.

OPÉRANT

(CONDI-

TIONNEMENT)

BONHOMME

(TEST DU)

Test de développement

DÉVELOP.

un enfant

de dessiner

intel-

en temps

un bonhomme sans gommer. test de Goodenough.) Le dessin compte

est ensuite

de la présence

de détails.

coté

représentation n’apparaît

libre (Syn.

en tenant

de toute

Vers 5 ans, l’enfant

une série donne une

sexuée du corps ; le profil

que vers 12 ans, etc. La note

est transformée âge mental,

à l’aide

lequel

d’une

table

en

peut être transformé

de développement.

Le test du

bonhomme,

du fait de son indépendance

des facteurs

socioculturels

facilité

d’emploi

et de sa grande

(on peut également

l’uti-

liser en passation collective)

et de cotation,

est très largement

Il peut donner

employé.

des renseignements développement

non seulement

intellectuel

sur le

de l’enfant,

mais aussi sur sa personnalité.

de temps. opérante

(ou instrumen-

tale) est un comportement

plusieurs

entraînant

de l’environnement

de récompense

une

à valeur

ou de punition.

Il existe

types de boîte de Skinner

tenir compte de l’équipement

afin de

sensori-mo-

teur de l’espèce étudiée. La boîte de Skinner également d’étudier

nelle conditionnée, tionnement

d’autres phé-

son orgatous les

qui lui seront sysà partir de 1930. J. P.

du condi-

typiquement ou d’une

un dispositif autre

forme

des réponses, un dispositif de stimulus

discriminatifs

un dispositif

par un appui

de H. Laugier et de H.

Piéron. Il dirige le Laboratoire gie appliquée

en méde-

s’oriente vers la psycho-

logie sous l’influence

de psycholo-

de l’École pratique

psychologie

des hautes

Le

psychologie

dans le domaine

industrielle,

de psychologie

qu’il

facilement

enseigne

Il construit en France

et étudie de largement

au

des méthodes

d’analyse factorielle. M. R.

éclairée

coups de bec. La boîte de Skinner

permet

éventuellement

de distribuer

des stimula-

tions aversives

(son intense

ou choc élec-

d’autres aspects du

de l’animal.

de

et dirige la revue

des pattes avant,

par une touche

à

internationale

tests et contribue

développement

de la

de l’université

appliquée

le Travail humain. nombreux

de

des usines Peugeot de 1939 à

de psychologie

(sou-

par des

comportement

cine, R. Bonnardel

Paris. Il anime l’Association

aujourd’hui).

de pédale

ou d’enregistrer

(Limay

ès sciences et docteur

l’Institut

insérée dans la paroi et actionnée

trique)

Docteur

visuels

de réponse pour le Rat est consti-

et pour le Pigeon

Psychologue français 1901-Blois 1998).

1959. Il fait autorité

de

d’enregistrement

vent un micro-ordinateur tué par une sorte

(Raymond)

de pré-

des réponses et une unité de contrôle dispositif

Bonnardel

études de 1939 à 1966 et le Laboratoire

les réponses, un distributeur

de nourriture sanction

qui relève

pavlovien.

pour émettre

actionnée

a donné à la schizophrénie en privilégiant

tématiquement

» au

de Kraepelin,

critiquée

clinique

est placé à

de la sortie (ou de l’entrée).

tomo-pathologique.

tion

motivé

résout, ou apprend

ou auditifs,

rejoint

plus

(du type chevillette-

Un animal

nique, mais en même temps une entité ana-

et qu’il

serrure

bobinette).

sentation

pluriel

siècle, consiste

XXe

d’une

complexe

Elle comporte

de ces modifications

nie est ainsi non seulement

120

ou moins

munie

animal

nomènes, par exemple la réponse émotionet

à peu près à la gravité

symptômes

en une boîte

a permis

anatomo-pa-

dans le cerveau, modifications

d’un caractère

réalisées dès le début du

modification

en 1926, au congrès de Lau-

sur cette maladie

nance ou enchaînement

il y a alter-

lectuel décrit et étalonné par F. Goodenough, qui consiste à demander à

dans les premières

sur le comportement

Une réponse

de la schizophrénie.

sanne, dans le seul texte qu’il

complexes,

écoulé.

R. L.

l’interprétation

Bleuler reste persuadé de

organique

Il le confirme

recherches

utilisé

Cage conçue

inaccessibles à toute recherche de sens. Car, malgré

ou les Singes (R. M.

Yerkes). Ce dispositif

du nombre

émises ou du temps

en quotient

psycho-

provoqué

« secondaires

», principalement comme les Chats

de la schizophré-

d’un mouvement

pathologique Mais

ment « intelligent chez des Animaux (E. L. Thorndike)

ou pro-

C. G.

Dispositif employé pour étudier soit un apprentissage, soit un comporte-

problème

nie. Car, pour lui, cette symptomatologie

dépendent

la présence de deux dispositifs

le sens de toute

une série de symptômes

de réponses

est

de renforcement.

grammes simultanément

l’Animal

Bleuler utilise la psychanalyse

Les règles typiques

grammes,

démence précoce, on peut penser que beaucoup d’affections

babiliste dite programme

Dans les situations

Spaltung ; angl. Splitting)

pas le propre

entre réponses et résultats

BORDERLINE n.m. (angl. Borderline

Case)

Cas limite se définissant sur le plan nosologique et structural comme intermédiaire

ou « à la frontière

»

GRAND DICTIONNAIRE

entre une structure névrotique structure psychotique. Il s’agit donc de troubles la position

et une

mentaux

nosographique

dont

reste assez am-

semaines en guérissant la plupart temps sans laisser de séquelles. C’est V. Magnan tal Sainte-Anne

(en particulier

d’un côté, de schizophrénies

festations

tiques, de l’autre,

ont pu, à une certaine

brutal

illogiques

et absurdes, à contenus

Mais c’est plus au niveau

multiples

Kernberg

avec les travaux

et de H. Kohut

prédominance mystiques),

aux États-Unis,

ainsi que de J. Bergeret notion

de O.

et variables

en France, que la

s’accompagnant

de phénomènes

On écrit maintenant

des personnalités

mites et des états limites, et l’anglicisme à être progressivement

litend

supprimé. J. P.

ÉTAT LIMITE

disposés

au terrain

rement

fragile

atteints

de dégénérescence

En psychologie

rendue responsable par d’un dysfonctionnement

personne le groupe et jouant

aux yeux de l’observateur d’informateur ou d’indicateur

un rôle de ces

Pour les thérapeutes émissaire

a une fonction

des forces antagonistes famille,

permettant

son homéostasie. être reconnu « patient

familiaux,

le bouc

de neutralisation à l’intérieur

ainsi

le maintien

de

Le bouc émissaire

peut

comme malade, c’est alors le

désigné » ; il peut également

pas être reconnu souvent

sacrifier

comme tel et il doit alors une partie de lui-même

en vue de l’expiation dont l’origine

ne

d’une faute groupale,

peut d’ailleurs

être transgé-

nérationnelle.

boucle

possède une réafférence

personnalité

seigne le point

de départ

du système

sur P. L.

RÉTROACTION

bouffées mique

délirantes, allant

altération

d’un

BOUFFÉE DÉLIRANTE (angl. Brief Delusional and Schizophreniform

polymorphes,

souvent

accompagné

confusion

ne s’accompagnant

psychique

grave

caractéristiques,

trouble

thy-

à l’excita-

aprosexie,

toxique

et/ou hallucina-

déréalisation

avec ou sans

; par un état thymique

confusion

crise oniroïde, onirique

spaque E.

d’origine de la

du monde

Ce dernier

avec cette notion

identité

externe

du leur

psychopathologique

Il les a opposés de la personnalité.

à

subaigus.

aux affections

en rapport

fée délirante

».

pour

», a donné

et états délirants

de survenue

d’autre

part

de la bouf: elle

peut être liée à un état dysthymique

avec

ou mélancolie

; elle peut

ou l’exacerbation jusque-là

latente

réactionnelle, une intoxication,

ou d’épuisement

chiques graves et rétrocédant tanément au bout de deux

par exemple).

réactionnelles blement

»

manie,

représenter

d’une

le

avec un état de

une maladie (bouffées

des victimes

de choc délirantes

d’un

dégénérescence,

trem-

de nouveau

Ey admet

uniforme

: dans

débutante

l’évolution

;

a été ;

dans un cas sur dix, elle