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Grand dictionnaire de la psychologie / [sous la dir. de Henriette Bloch, Roland Chemama, Eric Dépret, et al.] Source gallica.bnf.fr / Larousse
Grand dictionnaire de la psychologie / [sous la dir. de Henriette Bloch, Roland Chemama, Eric Dépret, et al.]. 1999.
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Cet ouvrage
est paru à l’origine
sa numérisation Cette édition les Editions
aux Editions
a été réalisée avec le soutien numérique
a été spécialement
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Larousse dans le cadre d’une collaboration
BnF pour la bibliothèque
numérique
Gallica.
par avec la
GRAND
DICTIONNAIRE
DE LA PSYCHOLOGIE
NOUVELLE
ÉDITION
Responsable
éditorial
Jean-Christophe
Tamisier
assisté par Claire Brillaud Conception
graphique
de l’ouvrage
Henri-François Serres Cousiné Fabrication Nicolas Perrier Composition
et photogravure
APS-Chromostyle Lecture-Correction Service de lecture-correction
Larousse
Iconographie Valérie Vidal
© Larousse
1991 pour la première
© Larousse-Bordas
1999 pour
édition
la présente
édition
ISBN : 2-03-501050-0 Dépôt Distributeur
légal : Septembre
1999
exclusif au Canada : Messageries ADP, 1751 Richardson, Montréal
(Québec).
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Présentantion
Le Grand dictionnaire
Dictionnaire
de la Psychologie
des sciences
psychologiques.
à la fois le plus complet sible. C’est pourquoi, clopédique,
développements
: 1o des définitions
: auteurs
Le public
auquel possible
étudiants,
les professionnels
et, aussi,
tier aux savoirs
est
confrontés
à leur activité, public cultivé,
aujourd’hui
le
notamment
les
aux pro-
les chercheurs
désireux
et aux pratiques
qui connaissent
des
naire
de s’ini-
psychologiques,
une expansion
couverts
de la Psychologie
sciences
extension
psychologie chologie
différentielle
psychothérapie, chanalyse,
toxicologie
valent anglais également
psy-
psychologie
dans cet ouvrage
quelques
et
institutions,
pour chaque
noms de ces disciplines.
; les termes
suivis du mot allemand des termes
sieurs sens sont classées
sont
correspondant.
chaque
fois
qu’elle
peut aider
plus commodément
le
du savoir
où la définition
se situe,
ainsi
les éditeurs dans l’ordre
ont jugé préde la présenta-
encyclopédique.
dans les secteurs comme
la perception, Dictionnaire
où
la physiologie,
par exemple,
volet qui éclaire
les notions
la
constidéfinies
de la Psychologie.
et schémas
contient
plus de 3 500 acceptions).
Le
est d’environ
quelque
une
3 200 articles
Parmi ceux-ci,
de sujets importants,
(et
250 envi-
ont été présentés
sur deux colonnes.
mettre
articles
au lecteur
mentaux
lecteur
sont suivis
a été conçue
d’une
bibliographie.
essentiellement
la consultation
pour per-
de livres
sur le sujet, ce qui ne désigne le dernier
bibliographies
la rubrique
de la Psychologie
centaine.
spé-
p. XV. On a indiqué
À vrai dire, il consti-
Dictionnaire
de dessins
sous des rubriques
donnée
insépa-
pour la cerner
et développement
dans le Grand
où celui-ci
en est
indispensable
elle s’avère indispensable,
plu-
utilisées
un complément
iconographique,
qui possèdent
; la liste des abréviations à situer
L’illustration
sairement
cifiques
est conçu
au sens large du terme, et c’est aussi
tion, définition
Celle-ci
ou d’un équi-
de la psychanalyse
comme
de rapprocher,
Certains
gramma-
la
et le secteur
encyclopédique
pour laquelle
ron, traitant
matière
rapprocher
qu’il cherche
sa compréhension.
une définition
de façon
il appartient.
Le dictionnaire
animale
immédiatement
Le développement
et renforcer
gras, est suivie
encyclopédique,
d’un terme
du savoir auquel
nombre
psy-
à toutes ses signi-
en caractères
puisse
tue un autre
psychopharmaco-
et de sa traduction
Les acceptions
domaine
que le lecteur
neuroanatomie,
psychiatrie,
mot est suivi de sa catégorie
ticale en français
et expé-
et toxicomanie,
méthodologiques
ainsi que les grands
sa plus
statistique,
clinique,
psychopathologie,
des aperçus
dans
des
psychophysiolo-
et tests,
; à cela s’ajoutent
Chaque
définition,
de son développement
férable
et du développement,
psychologie
neuropsychiatrie,
Diction-
générale
cognitive,
de l’enfant
sociale,
éthologie
Chaque
tue dans le Grand
sans
le champ
envisagé
: psychologie
psychologie
gie, psychologie
le Grand
constituent
psychologiques
rimentale,
logie,
par
par rapport
que dans
fications.
une raison
secteurs
grande
un emploi très partiel
rable de la définition,
précédent. Les
que dans les cas où le mot n’est expliqué
signification
s’adresse
; il comprend
le grand
; 2o° des
; 3o° enfin
l’ouvrage
qui touchent
ency-
et institutions.
plus large blèmes
pos-
tout dictionnaire
encyclopédiques
noms propres
Il se veut
et le plus accessible
comme
il contient
est un
paru,
est très important
sur les sujets
traités.
sauf dans
Cependant,
d’accès
les le
facile
on a indiqué
de revues
dans les cas où cette mention
le cas
pour but d’aider
les ouvrages
à des articles
pas néces-
à lire. En effet,
ont en général
qui recherche
références
livre
fonda-
les
spécialisées
paraissait
indispen-
GRAND DICTIONNAIRE
sable.
Enfin,
référence
DE LA PSYCHOLOGIE
certaines
bibliographies
unique et parfois ancienne
qui s’appuient
sur une recherche
qui fait autorité. des ouvrages
Les responsables
fondamentale
ont fait appel
et
de la
aux spécialistes
de leur
discipline. sont placés
l’aide d’astérisques
d’information,
énumération
de termes
tique
précédée
biais
de permettre
petit groupe
d’une
VI
placés flèche
de notions
donnée.
d’une
alphabé-
Il s’agit
par ce
de se constituer
dont fait partie et qui forment
de concepts un premier
forme
en ordre ().
soit à
le lecteur à un
soit sous
au lecteur
la notice qu’il consulte constellation
dans les articles,
(*) pour renvoyer
complément
discipline
répond
trouvera
et d’intérêt
discipline
domaine
le sujet de
ensemble
; il peut ainsi
un
une
constituer
à l’intérieur
de mesurer
; 4o°quelques
dans la lecture Grand
institutions
notamment
auteurs sociales
en psychiatrie.
est de l’ordre
générale
des sciences l’évolution
Le
de 160. psycholo-
de situer dans leur contexte de suivre
» du
les prin-
des doctrines,
les jeux d’influence.
Un glossaire importante
les plus importants
; 2o les « pères fondateurs
des noms propres
auteurs,
Le lecteur
du XXe siècle ; 3o°certains
pratique,
giques permet cipaux
exigences.
en effet : 1o les auteurs
contemporains nombre
qui figurent dans ce dic-
à plusieurs
Une chronologie
Des renvois
rapidement
tionnaire
XIXe et du début
anglaise.
Dictionnaire
Le choix de noms propres
de chaque
comprennent
en langue
du Grand
la
pour les sujets
Ces bibliographies
et des articles
Psychologie
indiquent
anglais-français
peut aider le lecteur
de la littérature
anglo-saxonne,
pour tous les domaines
Dictionnaire
d’un glossaire
couverts
de la Psychologie.
allemand-français
très par le
Il est suivi
relatif à la psycha-
nalyse.
d’une LES ÉDITEURS
Directeurs
Henriette
de l’ouvrage
à briser
Bloch
des cadres
lourds.
devenus
Ce qui, d’évidence,
scientifiques
Directeur à l’École pratique des hautes études, directeur de l’U.R.A. 315 du
nières
C.N.R.S.
confirmer,
trop
caractérise
du développement
années,
c’est
nées qui a permis de corriger,
La psychologie La psychologie continue
dans
une
évolution
celle de la vie entière
intelligible
non seulement
tion ou les étapes
le cours
difficile
d’accès
la vieillesse, fortement
siège aider
comparatives
à analyser,
ont autant
changé
dominée
par des théories
psychologie pendant Puis les
plus
ou voisines,
la paléontologie,
née à reformuler anciennes,
du temps.
générales
à poser
un effort
qui ont charge
de ce
qui ont été retenus
ici sont
rencontre
devenue
» aussi bien que dans les écrits
« classique
du langage
Nombre
courant
dans une littérature
d’entre
eux nous viennent
et du sens commun.
à peu vu se préciser
et se transformer
tion. Ces évolutions justifiées.
sont signalées Nombre
Ils ont peu
et, autant
d’entre
que
eux demeurent
: quand
leurs domaines
d’application
ou les courants
de pen-
sée, on a pris soin d’illustrer
ces différences
par des
exemples.
leurs
leur accep-
polysémiques
sens
diffèrent
Nulle partie d’une discipline
selon
ni aucune dis-
la
consacrée
des
la linguistique,
qui appartiennent à des disciplines
pour son usage
Le choix présenté
encore
disciplines la génél’ont amenouvelles
du développement en commun
voisines,
propre.
quitte
On en trou-
vera ici maints exemples.
psychologiques prétendre
dans ce dictionnaire s’est voulu
exhaustif,
depuis toujours
et
et considérables.
large
s’agissant
des sciences
; il ne saurait
d’un secteur
à la contribution
dont les transformations
des problématiques
des questions
à les spécifier
seules et de façon stricte-
La psychologie
à d’autres secteurs,
D’abord
et plus
ment autonome.
emploie des concepts
à leur validation.
la neurobiologie,
ou réviser
trans-
et fortes,
s’est
dans
et notions
cipline ne se construisent
âges.
propres
des techniques réalisées
peut
de la psychologie
d’un demi-siècle
avancées
tique,
à d’autres
du développement
le progrès
parentes
au cours
et justifierait
aux méthodes
de ses
: peu de secteurs
actuel des sciences,
ceux que le lecteur
possible,
; à l’aval, qu’elle
grâce
formations
ses
la vie foetale,
demeure
applique
à la mesure
aussi
son essor,
de changements
qu’elle
place
depuis
positif
antérieures.
de rendre
mais
: à l’amont, qu’elle
plus ré-
La psychologie
n’a cessé,
ses frontières
puis,
de don-
secteur.
contemporains.
de cette évolu-
et ses aboutissements.
d’élargir
qui est
collecte
et spéculations
des institutions
Les concepts
la longue
– exige
qui la balisent,
du développement
Une
sur
d’abord,
cemment,
aussi
et
scientifique,
de son ambition,
– celle de l’enfance,
origines
a tenu
la littérature
à la mesure
: éclairer
durée
développement
plus soutenu
considérable.
Une place grande
du
de tenir,
une place
du développement
globalement
les études
mais aussi parfois de
Le bilan, à l’aune du panorama apparaît
ou trop
dans les trente der-
l’abondante
des intuitions
étroits
actuelles
ouvert
pluridisciplinaire s’avèrent
se
et
rapides
GRAND DICTIONNAIRE
DE LA PSYCHOLOGIE
Roland Chemama Psychanalyste.
hommes
comme
pour les femmes
évoquer
la question
mination
individuelle
de jouissance,
La psychanalyse
qui séparerait
exclut toute démarche radicalement
à la scientificité
y serait
quelques
parce
qu’il ferait croire à une équivalence
possible
entre
des catégories
qui procèdent
Ne pouvant
on a préféré privilégier ter dans certains tuels ultérieurs l’oeuvre
Il reste qu’elle
constitue
serait
défini
Winnicott,
rentes,
il serait
soit qu’on privilégie,
tion à l’histoire
sion événementielle, tanciel
On sait qu’elle assez
mette
de Jacques des articles
d’abord
le choix
et l’importance
seconde
sur
inspire
des thèmes
qui fut
de chacun
ici de constituer
un corps de doctrine
matique
; mais, là où la compréhension
d’une grande d’analyse
richesse
Sur le plan international,
appliquées
ne va pas de soi, le choix d’une orien-
Dès lors, définir
tation
qui a marqué
concepts
ment
psychanalytique
cohérence. seulement dienne gage)
souligné
assure
; il a repris
du mouve-
est structuré plusieurs
comme
questions
en particulier
pulsion
de la satisfaction
nombre :
de
de mort sur la représentation
visée par le sujet humain
core à ce qui différencie qu’un même symbole
pourquoi
essentielles
aux conséquences
; ou en-
les deux sexes, s’il est vrai organise
la sexualité
Tenter
pour les
ment diques
de nombreuses
l’ensemble
disciplines
du vocabulaire sociale
chaque
dans l’espace
constituait
une ga-
concept
nous eût C’est
de ne proposer en accordant
aux développements auteur
plus spécifique.
restreint
et des
et à la partialité.
d’entrées
il s’est agi de regrouper constituant
de la vie
de la santé...
pour que chaque
en un nombre
et par-
du travail, des organisa-
nous avons décidé
le vocabulaire
constitue
des problèmes
aux lacunes
de place
sociale
à l’analyse
de définir
restreint
dans les
de la psychologie
qui nous était imparti
condamnés
un lan-
– au point où Freud les avait laissées
on peut penser
geure.
que Lacan n’a pas
sociaux.
majeurs
de la psychologie
restreint
une réelle
à sa façon une thèse déjà freu-
(l’inconscient
d’une
français
On peut enfin ajouter
– et délicates l’idée
l’ensemble
niveaux
et pas seulement
dans le domaine
freudiennes claire
par nature,
plusieurs
la psychologie
tions, de l’éducation,
des thèses
psychologiques
il s’agit d’une science
qui intègre
sociale, d’où l’émergence
dog-
sociale
dans l’étude des comportements
ticipe activement
d’eux. Il n’est pas
question
dans ses méthodes,
l’un des domaines
directement
la psychologie
des sciences
dans
du Grand Dic-
sociales. Interdisciplinaire
pays anglo-saxons,
les
et, peut-être,
abordés
de la Psychologie,
diverse
le
assurément
à l’édition précédente
et des sciences
structurelle
sociale
rappelé Serge Moscovici
se situe à l’intersection
et de discours
de psychanalyse
relative
tionnaire
circons-
perspective,
l’a justement
son introduction
son atten-
l’aspect
de langage
Lacan,
auteurs
Comme
diffé-
l’accent
dans la dimension
Cette
à
lacaniens.
La psychologie
du sujet dans sa dimen-
à l’univers
qui le produit. celle
de croire
et, pour le dire plus précisément,
sujet rattaché
proprement
associés
noble.
dont le sens
lectures
plus structurale,
où il apparaît,
concepts
nécessaire,
la psychanalyse
close,
soit qu’on
étant resitué
(Melanie
par exemple,
individuelle
une perspective
concernant
illusoire
une doctrine
lieu à plusieurs
ici une place
et celui de discours.
du département de psychologie de l’université Pierre-Mendès-France, Gre-
etc.).
une fois pour toutes.
a pu donner
fondaconcep-
qui les ont introduits
elle-même,
du phallus,
qui réinterroge
Docteur de l’université du Massachusetts, maître de conférences et directeur
au surmoi, quitte à présen-
que, en ce qui concerne
freudienne
freudiens
dans le cadre d’articles
Klein, Donald Woods
celui de sexuation,
Éric Dépret
donc tout rassembler,
cas des développements
des auteurs
qui ne
d’orientations
les concepts
de l’inconscient
à des concepts
le
où il se constitue. néfaste
mentaux,
du sujet de ce qui produit
prétendant
particulièrement
très différentes.
VIII
un discours
de l’expérience
Ainsi, l’éclectisme
objectivante,
la déter-
à l’oeuvre chez Freud : le concept
la problématique Ils trouvent
La psychanalyse
de ce qui rapproche
social. De là la place donnée sont pas encore
; on peut enfin
suffisamencyclopé-
puisse
y aborder
En d’autres
un maximum de thèmes
ainsi une série d’articles
qu’un
termes,
de concepts
fondamentaux, originaux
dont
GRAND DICTIONNAIRE
l’ensemble
représente
cohérent
de psychologie
Ce qui qualifie caractère
collectif
à chacun
ce travail,
et international réalisée
de collègues
de Psychologie
auprès
Sociale
traités et manuels
produit
concepts
entrées
avons
francophones, des thèmes
de thèmes.
en France,
Grande-Bretagne,
Pays-Bas
et Italie. On fournissait
travail éditorial
troductive
Quant
articles.
(une
liste
en annexe)
ils apprécieront
: université
nominative
université
(Belgique),
catholique
(Belgique),
de Grenoble
université
université
université
de Nancy
tel (Suisse),
université
université
de Paris-X
(France),
(France),
université
de Porto (Portugal),
université
(Canada),
de St. Andrews
(Espagne).
université université
(France),
nition des concepts
parce que les efforts de défi-
constituent
jugée superficiellement
une activité théorique
comme de peu d’intérêt
empirique,
fondée
sur un travail
rigueur
serait obtenue
positifs
d’expérimentation
une « science
d’observation
pour
naturelle
»,
minutieuse.
plus par le contrôle
La
des dis-
et/ou d’observation,
par
la qualité des faits, que par la rigueur des définitions et la cohérence disparité
des propositions.
révélée par l’existence
différents
Il en résulte
de trois vocabulaires
:
à l’éthologie
comme
qui ont une acception empreinte,
liés en réalité à des écoles ;
2. ceux
qui appartiennent exploration,
au langage
hiérarchie,
sans grande consistance
comme interaction Le choix
courant malléables,
à d’autres
disciplines
;
ou phénotype.
technique
ayons été contraints vent évidente,
ou
termes
a été fait de représenter
vocabulaire
propre
par exemple,
Umwelt,
les écoles
de la discipline,
et le
mais nous
aussi de définir, de façon sou-
le vocabulaire
fique mais largement lecteur,
une
habituel
moins
spéci-
utilisé par les éthologistes
nous l’espérons,
comprendra
; le
ces nécessi-
tés.
Pierre Leconte Professeur de psychologie à l’université de Lille-III.
de Poitiers université du Québec
La psychophysiologie
de Reims (France),
(Grande-Bretagne),
versité de Tilburg (Pays-Bas),
mais
uni-
université
de Paris-V
université
de la discipline,
de Neuchâ-
de Nice (France),
(Canada),
à Montréal
de la jeunesse
université
(Canada),
université
(France),
peut-
plus vraisemblablement
de Montpel-
d’Ottawa
d’Aix-en-Provence
est hétérogène,
de Laval (Canada),
de Montréal
université
de
de Genève
(France),
université
(France),
uni-
de Lou-
université
université
de Lille (France),
lier (France), versité
(Suisse),
(Espagne),
de Louvain
(Suisse),
de Lausanne
(par ordre alpha-
catholique
(France),
université
de
catholique
Clermont-Ferrand
de l’éthologie
3. ceux qui sont empruntés
est disponible
université
université
vain à Louvain-la-Neuve
auteurs
la reconnaissance
(Italie),
être à cause
comme
des remerciements
de Barcelone
de Bologne
in-
de la psychologie
d’appartenance
de Lille (France),
au fil de
qui sont les véritables
individuels
à Leuven
en article,
des enseignants-cher-
de ce travail, je sais qu’au-delà
Le vocabulaire
1. les mots techniques
une connaissance
à l’ensemble
leurs universités
La fin du
en l’établissement
du domaine
cheurs francophones
Portugal,
associés.
consisté
et se constituer
sérieuse
Belgique,
à chaque auteur la
d’article
L’éthologie
une discipline
de vingt-sept
Espagne,
de renvois entre les différents On peut donc naviguer
alors
renommés
Suisse,
et des concepts a surtout
de
regroupés
Nous avons
originaires
Canada,
liste des thèmes
nous
centaines
pour la plupart spécialistes
distinctes
ses intérêts,
sociale,
enseignants-chercheurs
en question,
universités
ainsi que d’une ency-
patiemment
plus de quarante
versité
les plus
de cette enquête,
une liste de plusieurs
en une cinquantaine
bétique)
demandant
de psychologie
que nous
sociale.
Européenne
Expérimentale,
internationale
contacté
di-
Maître de conférences, laboratoire Neurobiologie et comportement, université de Toulouse-III.
pour couvrir le champ de la psychologie
de plusieurs avons
de plusieurs
de l’Association
sociale ». Sur la base des résultats clopédie
Alain Gallo
c’est son
: tout a débuté
de lister « les quarante
importantes
d’un manuel
sociale.
essentiellement
par une enquête zaines
les chapitres
DE LA PSYCHOLOGIE
université
uni-
de Valence
La position
prise d’emblée
liste de psychophysiologie due aux seuls
concepts
pour la constitution a été d’en limiter utilisés
dans
de la l’éten-
les travaux IX
GRAND DICTIONNAIRE
DE LA PSYCHOLOGIE
où la problématique
est de nature psychologique
n’était pas question,
en effet, de faire un dictionnaire
de physiologie
inclus dans un dictionnaire
; il
consacré
aux sciences psychologiques. renvoient
définition à des concepts physiologiques.
Il s’est alors
agi que le lecteur puisse avoir, rapidement, tion de ces derniers lui permettant que possible.
une défini-
une approche
La définition
aussi
succincte
d’un
très grand nombre de concepts de neuroanatomie, exemple,
s’est avérée nécessaire
les articles de psychophysiologie indigestes
par
par
pour ne pas rendre hermétiques
ou trop
par la nécessité de définir chaque terme uti-
lecteur,
pour un mot dont il ignorerait
normalement mentaire,
assortie
qui permet
préciser
Pour l’élaboration
elle-même laquelle
fondamen-
taux, les index des ouvrages de psychologie chophysiologie sentielles.
et de psy-
les plus récents ont été les sources es-
La difficulté a été de déterminer
la longueur
relative de chaque article : chaque spécialiste
à qui a
information
les connaissances
dire de cette partie de la mémoire son lexique,
des connaissances
dent, mais il s’applique Il concerne
à des situations
a déjà une signification ressentant
qu’elle ne correspond
de radio sur lequel on s’efforce
pour l’ensemble
des articles. Un autre avantage
lié au
petit nombre d’auteurs a été de permettre une relative cohérence
dans les articles
consacrés
à un champ
d’investigation. certainement concepts,
aussi
des omissions.
il aurait peut-être
sur les données
de réduire
psychologiques
résiduelle,
Sur certains
fallu davantage
les plus récentes.
a été aussi d’éviter sciences
» qui s’utilise
cision la longueur
insister
Mais le problème le dictionnaire
des
à un manuel alphabétique.
L’analogie
il s’agit d’abord, du mot quand
par exemple
pour un poste
de trouver avec pré-
c’est bien de faciliter de bien régler
tion, afin de rendre
la meilleure : ce dont
la réception
le stade
C’est, terminal
de ce mot, celui de l’interprétafacile son insertion
de la phrase
exacte
efficace
Mais, au-delà,
objectif a également
le deuxième
portée sociolinguistique pourrait
cette
: au lieu de « réglage
fois au piano.
à la « mise
tions », principe
une », on
», la réfé-
Il s’agit
en commun
obligatoire
au
et harmonieuse.
aussi bien parler d’« accordage étant
dans
et, donc, de garantir
lecteur une compréhension
contribuer
Le Ny
qu’il vise
il est utilisé dans un contexte.
la signification
à la
» – au sens de
est ici assez parlante
plus précisément,
rence
Jean-François
objectif
d’onde qui permettra
de la saisie cognitive
Il y a sans aucun doute une hétérogénéité
plus exactement
à assurer un « réglage des concepts
audition.
en soup-
et à l’usage actuels.
d’articles à écrire. Les auteurs d’un volume total
mais en la
comme un peu floue ou, même,
une liste conséquente
tout en restant à l’intérieur
le lecteur
à sa disposition
« réglage
longueur
différentes.
en effet les mots pour lesquels
a été limité afin que chacun ait de
ne sont pas
tant. Il est fondé sur les mêmes bases que le précé-
nombre de rédacteurs
des réajustements
font
mérite qu’on s’y arrête un ins-
On peut alors dire de ce deuxième
d’opérer
– suivant
définitionnelles.
Pour compenser
alors libres
de l’idée –
de mots, c’est-à-
où elles
conceptualisation
étaient
correspondant.
de chaque individu
restreinte la place qui était faite à ses centres d’intérêt. de la longueur de chaque article, le
et de
encyclopédiques
çonnant
dans l’appréciation
d’enrichir
partie, elles aussi, des significations
objectif
est
complé-
psychologique
été confiée la rédaction de ces articles a pu trouver trop les erreurs qui auraient pu être faites
définition
va à la rencontre
éminemment
au
le sens, une
Cette
à l’utilisateur
Une telle organisation
Le deuxième
de la liste des concepts
d’apporter
dans son esprit le concept
séparées
utilisés dans les autres articles.
d’une
prin-
de savoir « ce que
veut dire » le mot en question.
physiologiques
car
est naturellement
concise qui lui permette
que l’on appelle
ici sont indispensables
à trois objectifs
Le premier
lisé. Dans la très grande majorité des cas, les concepts présents
répondent
cipaux. définition
Mais les concepts de psychophysiologie
complète
dans ce dictionnaire
alors
de
des significa-
pour toute communauté
de langue, sans lequel la communication
avec autrui
devient stérile.
Professeur à l’université de Paris-Sud, centre scientifique d’Orsay.
Enfin,
le troisième
par la partie d’apporter
objectif,
et la
recherche
visé
du dictionnaire,
est
encyclopédique
à l’utilisateur
bien à jour, appuyée
La psychologie générale et appliquée psychologie cognitive
qui est également
sur les développements
psychologique
mettre d’élargir
une information récente,
ses connaissances
de base de la
afin de lui perdans le domaine
considéré. Les articles et notamment X
de psychologie de psychologie
générale
et appliquée,
cognitive,
présentés
Le choix des mots a répondu liées à la nature
de l’ouvrage,
à des considérations le dictionnaire
ency-
GRAND DICTIONNAIRE
clopédique.
Il accorde
un peu moins
d’importance
aux néologismes
et aux termes
très techniques
l’histoire
parmi
une décantation,
a opéré
de sorte qu’un
certain
ceux-ci
nombre
d’entre
et n’ont pas survécu.
avons
en quelque
tionnaire langue,
à faire,
conceptuel en faisant
à l’égard
plutôt preuve
des termes
sorte,
qu’un
ment
notamment par
l’usage. Nous
avons
accordé
aux aspects
historiques
qui constituent
des idées,
des concepts.
chissent
et aussi
Une partie
par l’apport
de faits nouveaux,
ils s’appliquent
sans difficulté
se constituent
les connaissances
Mais d’autres
concepts
grès de la recherche la modélisation, Nous
avons,
distingué mots. choisis
descriptif
Cela n’implique concepts
et interprétatif
sont ancrés dans
pas qu’aient
qui sont directement
l’épistémologie
dans
cepte parfaitement
l’utilisation
qui ne sont reliés de la recherche termédiaires.
qu’au travers Néanmoins,
avec les observables
qui ont été la recherche
d’abord
propres
:
d’aujourd’hui
ac-
affaire.
de raisonnements
in-
ultime possible
élaborés
relle à l’application.
sa propre recherche,
appliquée
utilisait
conceptualisation, un autre,
et l’application,
pourvu
aucune
une préoccu-
temps
comme
– et qui heu-
un vocabulaire, et la psychologie
la
avec de
de confusion. que l’effort
discussion
à des intervalles
de façon
d’usagers
qui n’ont aucune » quelque
désespérée.
cun, qu’une
d’« entendre
par quelque
chose
? – peut se révéler
elle-même.
cas,
en oeuvre.
d’appliquer
des sciences
des idées
à la confec-
psychologiques
que l’on peut tirer de la C’est
à travers
c’est-à-dire
qui sont présents discipline
à l’égard
Mais, dans les autres
fait de son langage,
les concepts,
intention
peut aider à la mettre
quelques-unes
: « Qu’en-
qui, certes,
chose
En bref, nous avons essayé
psychologie
se demandent
de pensée
qu’il s’en rencontre
un dictionnaire
fruc-
par le mot x ? » C’est une
de communication
totalement
de
plus ou moins espa-
leur communauté
exactement
trop voisins.
des problèmes
se dérouler
exactement
vers
: nous avons
les sens différents
technique
qu’elle
les uns des autres
sans que les interlocuteurs
l’un à l’autre,
nor-
que les sens
générateurs
ne peut
et dont
polysémie
plus gênante
permanente
tion de ce dictionnaire
de façon natu-
est dommageable
continus vecteur
ont aussi
peu à peu – dans laquelle
Les échanges un puissant
et, plus
: une situation
un certain
se résorbe
psychologie
s’adaptent
importance
leurs
que les concepts
C’est évidemment
celle qui a prévalu reusement
clinique
appliquée
eu le souci
par la recherche
pation de grande
que, dans
la psychologie
avons
tueuse
justifiés
des sens doit s’exercer
– niera-t-on
la psychologie
Nous
bien défini. Cette
tendez-vous
systématisées
à des observables
généralement,
est assez
cés selon
de termes théoriques
est un critère que nous avons
conditions,
chacun
psychologie
mis en oeuvre avec constance. C’est
sens également
En vérité,
opérationnalisables
la liaison
plusieurs
de façon
dur de
pour un même
vocable,
veillé à bien séparer
seuls droit de cité les
aux observations
aussi se développent,
la distinction
l’expérimentation.
psychologique
Mais parfois
sont plus proches
par
les sens peuvent
de façon valide.
en question
faites
le noyau
desquelles
se cristalliser
C’est donc
des
: dans ces cas,
constituer
et, par là, plus aisément
nécessaire,
théoriques
et, notamment,
de
de l’intérieur.
fois que c’était
les termes
et définis
objective
ou les exigences
était de contribuer
systématisées
qui doivent
et de
plus haut que
les concepts
autour
pas un
de leur vocabulaire
du dictionnaire
male peut être d’autant
pour suivre les pro-
se transformer
En outre,
dont
encyclopédiques.
empirique
les usages
auxquels
: c’est la façon
doivent,
chaque
s’enri-
n’ont
Nous avons indiqué
connaissances
de l’affermisse-
de ceux-ci
souci égal de l’exactitude
la recherche
caractéristique
floue : tous les
psychologique
ce sont les observations
de sens,
des individus
une nébuleuse
à régler et à accorder
particulière
des changements
une manifestation
de l’évolution ment
une importance
les usages
de la langue
l’un des objectifs
est impor-
autour d’un sens pivot relative-
dessinent
leurs concepts.
sémantique
qu’elle prend deux formes
bien définissable,
usagers
de
non consacrés
Parfois,
particuliers
un dic-
la variabilité
tante. On peut considérer principales.
Nous
dictionnaire
de vigilance,
étrangers
;
eux ont été
peu à peu abandonnés cherché
psychologiques,
DE LA PSYCHOLOGIE
l’usage en fait par
dans l’esprit de cha-
peut véritablement
se déve-
lopper.
pour tous.
de sens entre la recherche qu’ils soient rigoureux,
de progrès
à l’intérieur
sont
Jacques Postel
de la
psychologie. Nous avons accordé problèmes
d’ambiguïté.
une particulière
attention
Pour beaucoup
aux
de termes
Médecin-chef
du centre hospitalier
Sainte-Anne, ancien professeur associé XI
GRAND DICTIONNAIRE
DE LA PSYCHOLOGIE
de psychopathologie versité de Paris-VII.
nèse, de la psychogenèse
clinique à l’uni-
la pathologie, génétique) stress,
La psychiatrie
et la psychologie
et la psychopathologie
sont traitées
et de l’acquis
les difficultés
théories
L’aspect
chaque
prendre
sur l’anthropologie
entité morbide
et l’évolution
parfois
ésotériques
à éviter
en nous
avons
existentielles,
non forcément
notions
logiques
sans
ou même
critique
s’est longtemps la pathologie particulier, France,
née au début somatique
Sans
peut se contenter
namiques
tème relationnel
On comprend
XII
nécessaires pourquoi
chaque
etc., sans négliger
à la compréhension par celle
chopathologie
souvent
domaines
psychologiques.
à part, la psychiatrie
font partie intégrante
Elles en sont même l’ensemble
gagnera
des autres
des sciences
d’être des spécialités
paraissent
d’une notion. C’est
la lecture de ces notices
du dictionnaire
et de la pa-
fois qu’elles
peut-être
Loin
et la psy-
de cet ouvrage.
le liant qui donne
sa cohérence
et son unité profonde.
Maurice
Reuchlin
à
Professeur émérite de psychologie différentielle de l’université de Paris-V.
La psychologie
différentielle
s’est
a cessé enfin
Les termes
définis
et commentés
de la psychologie sés en quelques
différentielle
ralement,
dispositifs individuelles
régissant
la construction
dispositifs
; caractéristiques
des neurosciences. mentale
sémiologiques,
et donner
ne
à un autre.
de
employés
d’examens qu’ils soient, un traitement.
intersubjective, et de son insertion
et familial,
de cette variation.
et le
générale
On trouvera mentaires
reste
ainsi
au
de l’organoge-
se trouve en Les
en effet
en psychologie
susceptibles
de varier
d’un
aussi être l’objet d’une
provisoirement
abstraction
d’intérêts
ces convergences
sur les grandes
être
à l’égard
s’appliquent
– entre les études différentielles rales portant
peuvent
et de créancière.
ces convergences – et donc
d’un individu
différentielle
de la mesure
faisant
de ces
sous-disciplines,
à un autre peuvent
qui jouent
» mentale.
problématiques
individu étude
parfois
variant
psychométriques
et les caractéristiques
les dif-
méthodologiques
de ces termes
la psychologie
utilisation
et, plus géné-
et l’utilisation
à la fois de débitrice
méthodes
être clas-
pour mesurer
; notions
dans d’autres
au sein d’un sys-
le déclenchement
que la psychiatrie
position à toute
psychody-
Plusieurs
desquelles
: tests
utilisés
ni les
dans le domaine peuvent
catégories
et de ses troubles
et d’interactions
des grandes
médicale
et sociale,
de la biologie
férences
souffrant
de sa « maladie
les données
à
En
aux mala-
à la fois des éléments
dans
thologie
à l’anthropologie,
à l’ethnologie,
pas la
qui est forcément
social
pour autant
D’où la né-
individuelle
ne renie-t-elle
aussi sophistiqués
un rôle prédominant maintien
et qu’elle
ou biologiques,
de l’individu
dans un milieu
en
1967 qu’elle
de techniques
un diagnostic
doit tenir compte
en subissant,
de la souffrance
complémentaires, Son approche,
de
consacrée
doute
tests psychométriques pour établir
le modèle
» pour devenir
fondamentales
son approche
permanents
une
qui
de la neurologie.
depuis
du cerveau
acquisitions
du XIXe siècle,
de suivre
une « neuropsychiatrie
connaissance
centre
C’est une spécia-
de cette dernière
dies de l’esprit.
Mais
par une période
véritablement
dans sa globalité.
à la psychologie
c’était
actuellement
c’est seulement
une discipline
quand
Car la psychia-
abusive
l’écologie,
que comme
des
de provisoire.
l’autorité
d’emprunts
du soma et de
mais
avoir de problé-
médicale
enfin séparée d’être
de montrer,
contentée
cartésienne
Dépassant
et psychopatho-
de son développement. jeune
cultivé,
pouvaient
et passe
lité encore
cherché
de saisir l’essentiel
psychiatriques
négliger
C’est
des défini-
à tout homme
ce qu’elles
trie évolue
obs-
un rideau de
à la clarté
spécialiste,
diverses
derrière
de l’homme
les
les conditions
elle ne peut se définir
médecine cessité
la dualité
à être complétée
d’être
constamment
efforçant
tions et en permettant
matique
d’une
et peu compréhensibles.
que nous
nécessaire,
de mieux com-
aux psychiatres
curs et de cacher leur science un défaut
n’a pas été
d’un concept,
la psyché,
(les traumatismes,
de la personnalité).
à la sociologie,
près
ou d’un simple néologisme.
On reproche termes
et les
depuis
historique
fois qu’il permettait
l’origine
et
et scientifiques
et les enrichissent
siècles.
négligé
qui l’éclaire
philosophiques
qui les sous-tendent de deux
constamment
ici à la fois sur un mode spécifique
avec de larges ouvertures diverses
clinique
de
de celles aussi de l’inné (héréditaire,
du développement
La psychiatrie
et de la sociogenèse
complélexicales
et les études géné-
fonctions,
sur le déve-
;
GRAND DICTIONNAIRE
loppement
de l’enfant,
Cependant,
le découpage
rédaction
des articles
masquer
conceptuel
suggérer
biaisée
de termes
risque
désignant
psychométriques
« différentielles
». Il ne faudrait
les préoccupations raffinements
tient seulement
Le contenu
de la psychologie
qui devrait
les distorsions seulement
pouvant
ponctuelle
naître
au lecteur
d’éviter
variables thétique
consultation
thodes
d’un dictionnaire.
On ne s’étonnera naire
des
paraissent
nombre
de termes
moderne thématique.
psychologiques de statistique.
empruntées
Comme
sur l’observation facteurs
affectées
de variation,
pour contrôler
les sciences
quelque
nombre
de parvenir
d’entre
Dictionnaire
incontournable
Son accessibilité, de la discipline
précise
de la présente soit-elle,
de l’évolution consultation
avons
retenu
l’idée
pas à des mathépar la psychode façon
une intuition
aussi
des notions
employées
et
par les psy-
devrait
être acces-
d’une
utilisée
et les limites dans
un ouvrage
psychologiques.
les
aperçus
au lecteur.
édition
pour tous ceux, chercheurs, des sciences
touchant
Enfin, quelques
ont été suggérés
méthode
comme
enseignants,
une référence étudiants,
pra-
psychologiques. un moyen privilégié
d’en appréhender
d’accès
les contours
à la connaissance et la diversité,
ou de
à telle ou telle question.
édition,
et de procéder
certaine
En ce qui concerne
présentation
l’esprit
épistémologiques
désireux
les probléma-
les objectifs,
en ont fait également
pour tous les non-spécialistes
important,
de suggérer
paru en 1991, n’a pas tardé à s’imposer
dans le champ
sa clarté d’écriture
une réponse
S’agissant puleuse
leur activité
un progrès
de comprendre
sur la présente
et un outil de travail irremplaçable
ticiens qui exercent
trouver
de la Psychologie,
hypo-
sible à un large public et permettre
sciences
les
sur des
de ces mé-
nous
statistiques
Cette
statistique
eux. Il
à dégager
Remarques Le Grand
de
effort que l’on fasse
les effets de certains
est donc indispensable
uti-
observées
mais à un public intéressé
chologues.
fondées
sur la compatibi-
ne s’adresse
que possible
de relations
récents
en psychologie.
des méthodes
ma-
la psychologie
d’un grand
précise
de notions
de ren-
aux méthodes
de modifier
logie. On s’est efforcé
La psychologie
à cette discipline
toutes
maticiens
un certain
d’ouvrages
raisonnables
constituer
que ce dictionnaire
le diction-
fréquent
et l’expérience,
lise des données
dans
lecteur
tel ou tel modèle
le style de ces articles,
fait en effet un usage
et de méthodes
avec
pas les
dans ce dic-
des structures
peut-être
tiques utilisées
pas de trouver
sciences
qu’un
: les développements
susceptible
La statistique
d’introduire
de données
multiples
qui
et nous avons eu
éventuellement
lité d’un ensemble
dans toutes
ne sont
fait leur place
d’envisager
et de s’interroger
d’un diffé-
d’une
permettant
par
à une autre. Mais ces
a des chances
Nous avons
et
d’inévi-
de ces méthodes
ne sont que relatives
tous les termes
contrer.
actuels
celles
l’ambition
avec
inégaux,
le plus souvent
de psychologie
les
(psychologie
permettre
tionnaire
proba-
– ces termes
à des degrés
de toute façon
de
ces tendances
sont employées
d’une sous-discipline
distinctions
dont le sens
ont fait l’objet
développé
mêmes
pondération
et l’orientation
différentielle
relativement
rentielle),
pensé
statistiques
sont employées
et aux
seront
Si des méthodes
d’attribuer
a manipulées
confondus
aléatoires.
ses sous-disciplines,
que
par les lecteurs
d’être
tables fluctuations
la psychologie,
les entrées
de tests
que l’expérimentateur
risquant
à distin-
permet
de ses hypothèses,
ces effets
différentia-
différentielle
– du moins l’a-t-on
plus techniques. article
et
Cette
le plus souvent
de psychologie
blement
des épreuves
au fait que les termes
sera cherché textes
le
pas en conclure
méthodologiques.
de
peut-être
parmi
à la construction
en fonction
des observations,
que l’expérience
aux variables
de ce do-
des psychologues
se limitent
de
même
principales
guer les effets
par l’ensemble
du contenu
des méthodes
tendances
à la
risque
C’est ainsi que l’on remarquera
grand nombre
listes
inhérent
couvert
Ce découpage
une image
sociales.
d’un dictionnaire
l’unité du domaine
de ces concepts. maine.
sur les conduites
DE LA PSYCHOLOGIE
il est apparu
souhaitable
à une refonte
sensible
des sciences
psychologiques
d’aller au-delà
d’une simple mise à jour, si scru-
de ce grand dictionnaire,
depuis
1991, mais également
en vue de tenir compte d’accroître
la facilité
de
de l’ouvrage. XIII
GRAND DICTIONNAIRE
DE LA PSYCHOLOGIE
Il a été tiré profit des travaux de la Psychiatrie, du Dictionnaire
de J. Postel, des Drogues,
été aussi tenu compte, tionnaire
fondamental
De nombreuses nouveau
édition
qui faisait
du Dictionnaire
à la précédente,
d’une chronologie
défaut.
Un index
été créées
générale
éditorial
sociale,
des noms propres
Il a
du Dic-
un souci de
de ses métiers.
Au total,
inédits.
une dimension
renforce
des apports
avec notamment
dans toute l’étendue
plus de 300 articles
et J.-L. Senon.
de Didier Casalis.
pour la circonstance,
introduit
et B. Vandermersch,
de D. Richard
la psychologie
publié sous le conseil
même de la psychologie,
offre, par rapport
de R. Chemama
et des Dépendances,
pour ce qui concerne
ont, de surcroît,
sur la pratique
ou la mise à jour, selon les cas, du Dictionnaire
de la Psychanalyse,
des Toxicomanies
de la Psychologie,
L’ajout en fin d’ouvrage versale
pour la réalisation
particulièrement
entrées
d’ouverture
la présente
effectués
à la fois diachronique
également
les possibilités
et trans-
de circulation
dans l’ouvrage. Nous espérons aux possesseurs
que le Grand Dictionnaire de l’édition
princeps,
de la Psychologie et qu’il répondra
rendra ainsi des services
pleinement
à l’attente
accrus et renouvelés
des générations
nouvelles. LES ÉDITEURS
XIV
Ont collaboré
Mélinée
Agathon
Chargée
à cet ouvrage
tion de bio-psychopathologie
de recherche
au C.N.R.S.,
de l’unité comportementale
Henri-Rousselle,
directeur
du centre
Sainte-Anne.
Guy Beugnon Directeur
Isabelle
Amado-Boccara
Interne
en psychiatrie
de recherche
d’éthologie des hôpitaux
de Paris,
vice hospitalo-universitaire
de santé
mentale
thérapie
du centre
hospitalier
comportementale
seret
au C.N.R.S.,
et de psychologie
laboratoire
animale,
université
de Toulouse-III. François
Bing
Service
Sainte-Anne.
du docteur
Jacques
Postel,
C.H.S.
Sainte-Anne.
Amiel
Médecin
centre
hospitalier
Sainte-Anne.
Gérard
hôpital
de l’enfant,
Chantal
psychiatre,
chef de clinique
des univer-
Blain-Lacau
Orthoptiste,
docteur
en psychologie.
sités. Henriette
Bloch
Nicole Anquetil
Directeur
à l’École
Psychiatre,
C.N.R.S.,
laboratoire
psychanalyste.
pratique
des hautes
de psychobiologie
études, du déve-
loppement. Françoise Maître
Askevis-Leherpeux
de conférences
à l’université
de Paris-V.
Mireille
Bonnard
Chargée Gabriel
membre
internationale,
Turin ; titulaire
d’une
de l’Association
de la SFPPG maîtrise
clinique,
de psychopathologie,
d’études
supérieures
Brigitte
et de l’IPP,
d’un diplôme
de droit privé.
membre
Directeur
de l’Association
de psychologie
† Marie-Claire
freu-
de recherche
Bénédicte à Paris-V.
Directeur
Beauvois université
de
au C.N.R.S.
à l’université
du Québec,
Mon-
de psychologie.
de Boysson-Bardies de recherche
Marie-Charlotte sociale,
de Stras-
Bourhis
tréal, Département
de psychologie
à l’université
Botte
Ph. D., professeur
Bardin
Professeur
Professeur
Richard
de conférences
Jean-Léon
Bonnet
bourg.
de psychologie
internationale.
Laurence Maître
Claude
freu-
Balbure
Psychanalyste, dienne
au C.N.R.S.
Balbo
Psychanalyste, dienne
de recherche
au C.N.R.S.
Cadeau
Psychanalyste.
Nice Sophia-Antipolis. Jean-Claude Jean Bergès Psychiatre,
Enseignant psychanalyste,
chargé
de la sec-
louse.
Cadieu agrégé
en sciences
naturelles,
Tou-
GRAND DICTIONNAIRE
DE LA PSYCHOLOGIE
Nicole Cadieu Chargée
des sciences
de recherche
d’éthologie
au C.N.R.S.,
et de psychologie
laboratoire
animale,
université
Cadilhac
Praticien
Jean-Mchel
Cruanes
Psychiatre
à l’hôpital
service
médicale,
de psychiatrie
C.H.U.,
Marc Darmon
Toulouse.
Campan
Directeur
dienne
de recherche
d’éthologie
au C.N.R.S.,
et de psychologie
animale,
université
Campan
Professeur,
laboratoire
logie animale,
d’éthologie
université
Isabelle
Carchon
Docteur
en psychologie
et de psycho-
de Toulouse-III.
(Psychologie
expérimen-
tale et développementale).
Séverine Maître
sociale
à l’université
Professeur
à l’université
laboratoire
de psychologie
de psychologie
sité Charles-de-Gaulle,
à l’univer-
Lille-III.
est signé des initiales
d’article
du
de Paris-X. du dictionnaire
de son ou ses auteur(s). certaine
convient
à la liste générale
de se reporter
de ces derniers,
il
présentée
en annexe p. 1049. Dégrange
Delafond clinicienne,
Delmas
Maître
de conférences
dienne
de linguistique,
université
en psychologie
en psychologie,
sociale,
Grenoble-II.
chargé
catholique
psychanalyste, Charolles
internationale.
Pierre-Mendès-France,
à l’université
au C.N.R.S.
membre
De Neuter
Docteur
de recherche
psychanalyste,
freudienne
Florian
Patrick
Chapouthier
Professeur
sociale
directeur
Pour une identification
université
Cathelineau
Psychanalyste.
Michel
de Paris-X,
*Chaque article ou partie
de l’Association
de conférences
Directeur
Deconchy
Psychologue
Casalis
Georges
Jean-Pierre
Nathalie
(Italie).
Pierre-Christophe
freu-
Psychanalyste.
de psychologie
de Bologne
de l’Association
internationale.
Pascale
Félice Carugati Professeur
membre
laboratoire
de Toulouse-III. Raymond
de l’université
et de Psychanalyste,
Mireille
international
de Paris.
hospitalier,
psychologie
de Flandres-Artois
(Lille-I).
de Toulouse-III. Philippe
et techniques
d’enseignement
de Louvain
membre
(Belgique)
de l’Association
;
freu-
internationale.
de NancyMichel Denis
II. Didier A. Chartier Psychiatre, d’étude
psychanalyste,
membre
du Centre
Directeur
de recherche
au C.N.R.S.,
Centre
d’études
de psychologie
cognitive
à l’université
de Paris-Sud,
Orsay.
et d’expression. Éric Dépret
Roland
Chemama
Agrégé
de philosophie,
Ph. D. de l’université psychanalyste.
de conférences
de Massachusetts,
en psychologie
sociale
maître à l’univer-
sité de Grenoble-II. Richard
Clément
Ph. D., professeur socié,
École
titulaire,
de psychologie,
directeur université
et doyen
as-
d’Ottawa
(Canada).
Jean-Claude
Deschamps
Docteur
en psychologie
l’Institut
des sciences
de l’université
sociale, sociales
professeur
à
et pédagogiques
de Lausanne.
Anne Coppel Sociologue,
directrice
du Centre
Émergence
biac, Paris.
XVI
Tol-
Catherine Maître
Jean-Marie
Coquery
Professeur
de psychophysiologie
Isabelle à l’université
Desprats-Péquignot
de conférences
à l’université
Diaz
Psychiatre,
psychanalyste.
de Paris-VII.
GRAND DICTIONNAIRE
Blandine
Didier
Alain Gallo
Interne
au service
fesseur
H. Lôo, hôpital
hospitalo-universitaire
Professeur
de psychologie
sociale
à l’université
Lille-III.
de psychologie
de Genève
(Suisse).
logie du comportement,
C.N.R.S.,
sociale
à l’université
psychanalyste.
en biologie
Christian
ciale, université
psychiatriques.
de Toulouse-
George
Professeur
titulaire
de psychologie
de Montréal
(Canada).
so-
Jacques
de psychologie
générale
à l’université
Gervet
Directeur
de recherche,
d’éthologie
Nicole Dubois ès lettres
et sciences
seur de psychologie
humaines,
à l’université
de Paris-VIII.
Choula
Marie-Dominique
Emrich de l’Association
freu-
Maître
internationale.
de psychologie
sociale
à l’université
Gineste
de conférences
à l’université
de Paris-
Nord (Villetaneuse).
Fagard
Michel Godfryd
de recherche
au C.N.R.S.
Psychiatre
des hôpitaux,
vice hospitalier,
Fayol
Professeur
de Tou-
Ghiglione
Psychanalyste.
Jacqueline
animale
de Nancy. Professeur
membre
laboratoire
louse-III.
profes-
Perla Dupuis-Elbaz
Psychanalyste,
C.N.R.S.,
et de psychologie
Rodolphe
de psychologie
à l’université
de Bour-
gogne.
Josiane
tique,
de conférences
en psychopathologie,
en psychologie université
clinique
et
de Toulouse-Le
Mirail.
médecin-chef
licencié
de ser-
en droit.
Hamers
Professeur
Lydia Fernandez Maître
de l’université
de Paris-VIII.
Ph. D., professeur
Michel
de
III.
des hôpitaux
Chargée
université
de Gaulejac
Docteur
Lise Dubé
dienne
de neurobio-
Garnier
Psychiatre,
Dorgeuille
Docteur
laboratoire
Fabienne
Professeur
Médecin
de conférences,
Philippe
Doise
Claude
Maître
Toulouse-III.
Di Giacomo
Charles-de-Gaulle,
du pro-
Sainte-Anne.
Jean-Pierre
Willem
DE LA PSYCHOLOGIE
au département
université
François
Laval
et linguis-
(Canada).
Hartmann
Chef de clinique, hôpital
de langues
service
du professeur
H. Lôo,
Sainte-Anne.
Pierre Ferrari Professeur
de psychiatrie
de Paris-Sud,
infantile
médecin-chef
à l’université
de la fondation
Val-
Yvette Hatwell Professeur
tale, université
lée (Gentilly).
dès-France Catherine
de psychologie
des sciences
expérimen-
sociales
Pierre-Men-
(Grenoble-II).
Ferron
Psychologue,
Michel Hautefeuille
psychanalyste.
Praticien † Pierre Fouquet Président
émérite
hospitalier,
tan, Paris, Centre
fondateur
de la Société
française
psychiatre, Imagine,
hôpital
Marmot-
Soisy-sous-Montmo-
rency.
d’alcoologie. André Galinowski Chef de clinique,
service
de santé mentale
et de thérapeutique
seur H. Lôo, hôpital
Anne-Marie
de la Haye
Professeur
de psychologie,
université
de Poitiers.
hospitalo-universitaire
Sainte-Anne.
du profes-
Jean-Paul Docteur
Hiltenbrand en médecine,
psychanalyste. XVII
GRAND DICTIONNAIRE
DE LA PSYCHOLOGIE
André Holley Professeur
Alain Lancry à l’université
directeur
Claude-Bernard,
du laboratoire
de physiologie
Lyon-I, neurosen-
sorielle.
Docteur
en psychologie,
gie à l’université Patrick
Chargé
de recherche
psychologie
sociale
Blaise-Pascal,
(laboratoire
de la cognition),
de
université
C.H.U.,
enseignant
universitaire,
Nancy.
Directeur
Hurtig
de Picardie.
hospitalier,
Jean-Pierre
Clermont-Ferrand.
Marie-Claude Chargée
au C.N.R.S.
de psycholo-
Laure
Praticien
Pascal Huguet
professeur
Lecanuet de recherche
au C.N.R.S.
Pierre Lecocq
de recherche
au C.N.R.S.,
recherche
en psychologie
Provence,
Aix-en-Provence.
centre
cognitive,
de
université
de
Ancien
professeur
versité
de Lille-III.
de psychologie
cognitive,
uni-
Pierre Leconte Tomas
Ibañez
Professeur
Professeur
de psychologie
autonome
de Barcelone
sociale
Docteur
clinique,
titulaire
d’un D.E.A.
en philosophie,
Angela
Jesuino-Ferretto
Titulaire
d’un DESS
de philosophie
et
psychothérapeute.
université
à l’université
de psychologie
de psychologie
clinique
et
Rozenn
de conférences
de Lille-III.
de Paris-V,
du développement,
laboratoire C.N.R.S.
Le Duault
Psychanalyste, dienne
membre
de l’Association
freu-
internationale.
Jouen
Chargé
de recherche
au C.N.R.S.,
université
de
Rouen.
Jacqueline
Légault
Psychiatre,
Robert-Vincent Docteur
ès lettres
et sciences sociale
vence,
Aix-en-Provence.
Michel
Kail
humaines, à l’université
profes-
Professeur
de Pro-
centre
et historien
de la psychologie,
univer-
sité de Paris-V. Michèle
Le Ny entérite
scientifique
Jean-Claude Chargé
Philosophe
psychanalyste.
Jean-François
Joule
seur de psychologie
chophysiologie
Maître
Directeur
de recherche
Martine
cognitive,
Ancienne
Lacôte élève de l’ENS, agrégée
psychanalyste,
membre
La Salpêtrière.
de psychologie
à l’univer-
(Paris-X).
Lerude psychanalyste.
psychanalyste. Claude
Christiane
unité de psy-
Le Rouzo
de conférences
Psychiatre,
de l’Université,
au C.N.R.S.,
au C.N.R.S.
Kress-Rosen
Agrégée
de Paris-Sud,
d’Orsay.
de recherche
Marie-Louise
Kail
à l’université
Lepecq
sité de Nanterre
Nicolle
maître
Roger Lécuyer Professeur
d’un DEA de psychanalyse. François
de psychologie,
de psychologie,
et en psychopathologie
d’une maîtrise
de Lille-
Claire Leconte-Lambert
Cécile Imbert-Collée en psychanalyse
à l’université
III.
à l’université
(Espagne).
Docteur
de psychologie
de philosophie,
de l’Association
freu-
Lévy-Leboyer
Professeur
de psychologie
à l’université
V, directeur
du laboratoire
de psychologie
l’environnement
(associé
Jacques-Philippe
Leyens
de Parisde
au C.N.R.S.).
dienne internationale. Gilbert Lagrue Professeur Mondor, XVIII
émérite, Créteil.
Professeur tabacologue,
hôpital
Henri-
catholique gique.
de psychologie de Louvain,
sociale
à l’université
Louvain-la-Neuve,
Bel-
GRAND DICTIONNAIRE
Fabio Lorenzi-Cioldi
Françoise
Maître
d’enseignement
faculté
des sciences
université
et de recherche économiques
de Genève
à la
en biologie,
membre
de l’Association
et d’Espace expérimentale
éditeur
freu-
analytique,
Jacqueline
de Bonneuil.
à l’I.N.S.E.R.M.
sité de Paris-VIII, de psychologie
de psychologie
cognitive,
au Centre université
Psychiatre
d’études
ciation
de Paris-
clinique
Philippe
membre
internationale,
de l’Asso-
ancien
chef de
Oberlé
de conférences
en psychologie
de Paris-X,
sociale
à
Nanterre.
Janine Pages-Berthier
Maugendre
Pharmacien,
univer-
médicale.
l’université
de Paris-VIII.
de psychologie,
(Canada).
freudienne
Maître
Matalon à l’université
humaines,
au C.N.R.S.
et psychanalyste,
Dominique
Professeur
(Suisse).
Nusinovici
à l’univer-
Sud. Benjamin
et sciences
département
sité de Montréal
de Porto (Portugal).
chercheur
ès lettres
de recherche
Valentin
de conférences
of Psychology
co-
Claire Nadeau
Daniel Martins Maître
d’État
Professeur,
à l’université
de Genève,
Nadel
directeur
José Marques Professeur
à l’université
cli-
Pierre Marcie de recherche
ordinaire
du Swiss Journal
Docteur
Chargé
à l’univer-
Mugny
Professeur
à l’École
de cours
(Suisse).
internationale
nicienne
chargée
sité de Paris-V.
et sociales,
Nicole Maya Malet dienne
Morange-Majoux
Docteur
Gabriel
Psychanalyste,
DE LA PSYCHOLOGIE
Agence
du médicament,
Saint-De-
nis.
Psychologue,
Centre
Jean-Dollfus,
Paris.
Jean Pailhous Directeur
Jean Médioni Professeur
émérite
de l’université
de Toulouse-
de recherche
Claude
Parada
III.
Interne
en psychiatrie.
Daniel Mellier
Luc Passera
Professeur
de psychologie
de l’enfant,
U.F.R.
sciences
de psychologie,
de l’éducation,
Charles
Melman
Ancien
médecin
membre
du développement université
Professeur,
laboratoire
sociologie,
logie animale,
de Rouen.
III.
fondateur
psychiatriques,
de l’Association
Directeur
freudienne
lettres
d’éthologie
C.N.R.S.,
Marie-Germaine des hôpitaux
au C.N.R.S.,
Marseille.
et de psycho-
université
de Toulouse-
Pêcheux
de recherche
et sciences
au C.N.R.S.,
docteur
ès
humaines.
internationale. Guido Peeters Paul Mengal
Maître
Professeur versité
au département
de Paris-XX,
de philosophie,
Val-de-Marne,
uni-
Créteil.
Michka
de recherches
scientifique fesseur
(FWO-Vlaanderen)
à l’université
Juan Antonio
Écrivain,
Paris.
Professeur
Mollaret
Maître
de conférences
en psychologie,
université
de Reims. Jean-Marc
Monteil
Professeur Blaise-Pascal,
de psychologie
sociale
Clermont-Ferrand.
à l’université
de la Recherche [Belgique]
de Louvain
et pro-
(K.U. Leuwen).
Perez de psychologie
de Valencia Patrick
du Fonds
sociale
à l’université
(Espagne).
Jean Périn Professeur
à Paris-VIII,
Anne-Nelly
Perret-Clermont
Professeur
à l’université
directeur
du séminaire
psychanalyste.
de Neuchâtel
(Suisse),
de psychologie. XIX
GRAND DICTIONNAIRE
DE LA PSYCHOLOGIE
Annick Pétraud-Périn Psychologue
Denis Richard
clinicienne,
psychanalyste.
Chef de service, pitalier
Gilberte
Henri-Laborit,
directeur
de recherche
de psychobiologie
E.P.H.E.-C.N.R.S.,
au C.N.R.S.,
labo-
Jean-François Professeur
du développement,
Piolat
Maître
de conférences
à l’université
de psychologie
de Tilburg Association
chopharmacologie,
Bernard
Rimé
versité
Poirier-Littré hôpital
Sainte-Anne.
du
Professeur
ancien
au centre
professeur
clinique
à l’université
Viviane
Pouthas
Directeur
hospitalier
associé
Sainte-Anne,
de psychopathologie
(Belgique).
au C.N.RS.
Rouquette à l’université
psychophysiologie
Paul-Valéry
de Montpel-
unité de
La Salpêtrière.
Joëlle Provasi de conférences
de psychobiologie
Roy de psychophysiologie
à l’E.P.H.E.,
laboratoire
de
Georges
Ruetsch
Praticien
hospitalier,
psychiatre,
Centre
hospitalier
Henri-Laborit,
Denise
Sainte Fare Garnot
Médecin,
psychanalyste.
Edmonde
Salducci
chef de service, Poitiers.
du développement. Psychanalyste,
Py de conférences
expérimentale,
à l’université
Lille-I.
au C.N.R.S.,
cognitive,
Jean-Claude Professeur
de Paris-VII.
de recherche
Jacques
à l’uni-
lier.
Postel
Médecin-chef
expérimentale
Louvain-la-Neuve
de recherche
Michel-Louis
développement. Jacques
de Louvain,
Directeur de psychobiologie
de psychologie
Hector Rodriguez-Tomé
Porton-Deterne Laboratoire
à l’université
pour la neuro-psy-
Paris.
C.R.I.-I.B.S.E.R.M.,
sociale
(Pays-Bas).
Professeur
C.N.R.S.,
de l’information
John Rijsman
Pharmacologue,
Isabelle
2297 « psy-
de Provence,
Pirot
Marie-France
et traitement
de Paris-
».
Professeur Sylvain
à l’université
de l’U.R.A.-C.N.R.S.
cognitive
symbolique
Aix-en-Provence.
de psychologie
université
sociale
de Provence,
Aix-en-
Provence.
membre
dienne
internationale.
Patrick
Salvain
de l’Association
freu-
Psychanalyste.
Yvon Queinnec Professeur, université
Alain Savoyant
laboratoire
« Travail
de Toulouse-Le
et Cognition
»,
Chargé
de recherche
François
Rastier
Directeur
Maître
de recherche
au C.N.R.S.
Mirail. Georges
langue
hos-
Richard
VIII, directeur
Paris.
Michel
Maître
Centre
Poitiers.
de psychologie
chologie
Maître
centrale,
Piéraut-Le-Bonniec
Ancien ratoire
pharmacie
au C.N.R.S.
(Institut
de la
Schadron de conférences
chologie
de l’université
au Département catholique
de psy-
de Lille.
française). Benoît Schaal
Stephen
David Reicher
Professeur Maurice
à l’université
Saint-Andrews
(Écosse).
Reuchlin
Professeur
honoraire
de l’université XX
Docteur
de psychologie
de Paris-V.
différentielle
en neurosciences,
chargé
de recherche
au C.N.R.S. Gérard
Schmaltz
Maître
de conférences
l’université
de Lille-I.
de psychophysiologie
à
GRAND DICTIONNAIRE
Laurent
Schmitt
Professeur
Josiane
des universités,
chef de service,
vice hospitalo-universitaire psychologie Scania
médicale,
C.H.U.,
et de
Toulouse.
au C.N.R.S.,
docteur
ès
humaines.
dienne
de psychologie
René-Descartes
expérimentale,
uni-
(Paris-V).
Senon
Professeur
des universités,
service
de psychiatrie
Centre
hospitalier
freu-
Thon UFR STAPS,
université
de Toulouse-
III.
Institut
cognitives,
Marc Valleur
et psychologie
médicale,
et C.H.U.,
des hôpitaux,
Centre
médical
Marmot-
tan, Paris.
chef de service,
Henri-Laborit
des sciences
Lyon.
Psychiatre
Jean-Louis
de l’Association
internationale.
Professeur,
Laboratoire
membre
Guy Tiberghien
Juan Segui
versité
Psychanalyste,
Professeur,
de recherche
et sciences
Thomas-Quilichini
Bernard
de Schonen
Directeur lettres
de psychiatrie
ser-
DE LA PSYCHOLOGIE
Françoise
Poi-
Maître
Van Düuren
de conférences
à l’université
de Lille-III.
tiers. Bernard Xavier Seron Professeur faculté
de Louvain, Pierre Vermersch
unité de neuropsycholo-
Psychologue,
(Belgique).
de l’Association
Docteur
Advocacy-France.
de recherche
ancien
de recherche langage,
sur l’acquisition
U.R.A.
Jean-Pierre
au C.N.R.S.,
1031,
du
Paris-V.
gie et comportement,
université Jean-Pol
laboratoire université
Collège
et de recherche
de neurobiolo-
de Toulouse-III.
directeur
du Centre
en psychopathologie,
de Toulouse-Le
Mirail.
René-Descartes de recherche
de psycho(Paris-V),
en psychologie
du
Weil ès lettres,
maître
de conférences,
univer-
Annick Weil-Barais Professeur
de psychologie,
université
d’Angers.
Yzerbyt
Professeur
à l’université
unité de psychologie
catholique
sociale,
de Louvain,
Louvain-la-Neuve
(Belgique).
Tassin
de France,
Dominique
Vincent
des universités,
Neuropharmacologue,
honoraire
sité de Strasbourg-I.
Henri Sztulman
d’études
professeur
directeur
Docteur
Suzzoni
de conférences,
Professeur
au C.N.RS.
développement.
laboratoire
et la pathologie
d’État,
logie à l’université
Sprenger-Charolles
Chargée
chercheur
Eliane Vurpillot
Sola
Présidente
Maître
catholique
de psychologie,
Martine
Liliane
Psychanalyste.
à l’université
gie cognitive
Vandermersch
Tania Zittoun directeur Paris.
INSERM
U114,
Chercheur châtel
en psychologie
à l’université
de Neu-
(Suisse).
XXI
Liste des abréviations
Liste des abréviations
des rubriques
ANIMAL.
Psychologie
animale
BIOL.
Biologie
CARACTÉROL. DÉVELOP.
Caractérologie Psychologie
de l’enfant
DIFFÉR.
et du développement
Psychologie
différentielle Éthologie.
ÉTHOL.
GÉNÉR.
Psychologie
générale,
expérimentale
et cognitive
LING.
Linguistique
LOG. MATH.
Logique Mathématiques
NEUROBIOL.
Neurobiologie
NEUROPSYCHOL.
Neuropsychologie
PSYCHAN.
Psychanalyse
PSYCHIATR.
Psychiatrie
PSYCHOL.
Psychologie
PSYCHOPHYS.
Psychophysique
Psychophysiol.
Psychophysiologie
PSYCHOSOCIOL.
Psychosociologie
RÉFLEX.
Étude des réflexes
SOCIAL.
Psychologie
STAT. THÉRAP. TOXICOL. TYPOL.
et logique
sociale
Statistique Thérapie
et psychothérapie Toxicologie Typologie
GRAND DICTIONNAIRE
Liste des abréviations
ordinaires
adj.
adjectif
allem.
allemand
amér.
américain
angl.
anglais
art.
article
coll.
collaborateurs
contr.
contraire
dir.
sous la direction
Éd. ou éd.
édition
Éd(s)
Éditeur(s) [directeur(s)
de la publication]
Fig.
Figure
fr. n. m., f.
de
français nom masculin,
féminin
p.
page
pl.
pluriel
syn.
synonyme
tr., trad.
traduction
v.
voir
DE LA PSYCHOLOGIE
A rement
A (TYPE) (angl. Type A, A-Type Personality)
Selon
une définition
ressentie
ou redoutée
table, comme dans l’attente
empirique,
en-
semble des observations faites sur des sujets particulièrement susceptibles d’être atteints par certains troubles cardio-vasculaires. M. R.
toujours
virtuellement
la réalisation advient,
de la réalité vient alors se substituer
ciation
l’histoire d’abandon
réelle d’abansouvent
du patient
dans
des épisodes
réel ou de deuil, de rejet par les
parents à l’occasion de divorce
de discorde
conjugale,
; mais on sait par ailleurs
beaucoup
d’enfants
orphelins,
que
ou séparés
très jeunes de leurs parents, ne deviendront pas pour autant
des abandonniques.
donc chez ces derniers ou des interactions
Il y a
une prédisposition
parentales
pathogènes
très précoces qui en ont fait des sujets hypersensibles, caractériel,
anxieux,
instables sur le plan
fragiles sur le plan émotionnel,
et réagissant
en général
fort
mal à toute
frustration. psychologique,
à la fois une souffrance repli
il y a chez eux
de déréliction,
sur soi, une autodévalorisation, et à des positions
même temps l’autre,
à perpétuellement
et en
impulsif.
Faure, le problème eux « de l’ordre
Comme psychoaffectif
d’une frustration
l’a vu J. L. est chez imaginai-
incapacité
de la volonté,
par
une aboulie
par
d’un comportement
et des paraboulies idéative,
rationnel,
dues à une obsession
une idée fixe impulsive
ou une
phobie.
chez l’enfant
à partir
d’avidité
affective insatiable
tionnelle
que conflictuelle) d’angoisse,
d’un fond
Abraham
(Karl)
Médecin
et psychanalyste
(Brême
1877-Berlin
allemand
1925).
travaille
ghölzli,
avec E. Bleuler
l’hôpital
au Bur-
psychiatrique
de Zurich.
(plus constitu-
Il y rencontre
C. Jung, qui l’initie
et par une asso-
de S. Freud.
Il fonde
d’agressivité
nelle, de non-valorisation
J. P.
Il
réaction-
de soi (non aimé et de mentalité
de
tion psychanalytique branche
en 1910 l’Associade Berlin,
de l’Association
internationale,
aux idées première
psychanalytique
dont il devient
le président
catastrophe
avec risque de passages à l’acte
en 1925. Il est l’un de ceux qui ont le plus
suicidaires.
Guex distinguait
contribué
négatif-agressif
deux types : le
passant facilement
à l’acte,
et le positif-aimant
de pronostic
rable.
de cette névrose
L’isolement
contesté
(en particulier
J. Favez-Boutonier)
tant sur le plan struc-
que le caractère
existe comme spécifique
a été
par D. Lagache et
turel que sur le plan clinique. pas moins
plus favo-
Il n’en reste
abandonnique
un mode de réaction
de certaines
assez
personnalités
fra-
à la diffusion
hors de Vienne.
de la psychanalyse
Sa contribution
person-
nelle est très riche : introduction tion d’objet
partiel,
sus d’introjection
définition
de la nodes proces-
et d’incorporation,
des stades prégénitaux.Outre
étude
sa correspon-
dance avec Freud, son oeuvre comporte nombreux
états limites,
et par d’autres
psychonévroses berg).
Examen de l’étape la plus précoce de la libido (1916). R. L.
généralement
dans celui des
narcissiques
La psychothérapie
(O. Kern-
peut les aider,
de type orthodoxe
inopérante
de
ouvrages : Rêve et Mythe (1909),
giles classées par certains dans le cadre des
ABRÉACTION n.f. (angl. Abreaction
; allem. Abreagieren)
est
et déconseillée. J. P.
Apparition conscience
dans le champ de la d’un affect jusque-là re-
foulé. Certains
ABOULIE n.f. (angl. Aboulia ou Abulia)
ressentis
actualité,
Diminution indécision
de la volonté et impuissance
C’est un trouble psychasthènes
affects, qui n’ont
malement
agresser
dans une sorte de comportement
réactionnel
noso-
des
infantiles,
impuissance
une aboulie
Celle-ci
un
tendances à régresser vers un retour au sein maternel
et G.
par cet abandonnisme
mais la psychanalyse
À l’analyse
une entité
d’abandon.
parce que non aimable)
on trouve
infantile
d’isoler
serait caractérisée
ses parents
Sans doute,
suisses C. Odier
la névrose
développé
port avec une situation don.
(avec P. Foulquié)
à l’at-
».
ont tenté
logique,
sans rap-
l’atténue,
tingue
dans la mesure sans doute où l’expérience
Sentiment et état psychoaffectif d’insécurité permanente, liés à la crainte irrationnelle d’être abandonné par ou ses proches,
elle
sur ce senti-
ment ou même, paradoxalement,
Guex Complex)
si par accident
s’avère sans influence
Les psychanalystes ABANDONNISME n.m. (angl. Abandonment
d’un abandon
possible (mais dont
concrète,
tente imaginaire)
TYPE A ET TYPE B
et inaccep-
entraînant à agir.
assez fréquent
et les obsessionnels.
au moment
se sont trouvés
l’inconscient le souvenir
pas été norde leur
maintenus
dans
en raison de leur liaison avec d’un
traumatisme
chez les
Affects et souvenirs
On dis-
refoulés
psychique.
ainsi liés ont alors été
à cause de leur caractère pénible.
GRAND DICTIONNAIRE
Lorsque
l’affect
DE LA PSYCHOLOGIE
et la verbalisation
venir font irruption la conscience,
en même temps dans
l’abréaction
se manifeste
du sou-
se produit
et
par des gestes et des paroles
explicitant
ces affects.
l’abréaction
a lieu
R. C.
de toute
boisson
alcoolique. P. F.
ABSTRACTION
au cours d’une sur
n.f. (angl. Abstraction) ABSTINENCE n.f. (angl. Abstinence, Teetotalism)
R. L.
ABSENCE n.f. (angl. Absence)
(5
d’atténuation
ou
à 12 de
se manifestant
suspension
de
de par
l’activité
avec conservation amnésie
lacunaire
la une
des au-
et suivie
d’une
des événements
de
cette période.
riques.
se rencontre
Mais
chez les hysté-
elle constitue
variété de crise épileptique gnant
surtout
une
ne s’accompa-
pas de manifestations
généralisées,
convulsives
très caractéristique
de l’épilep-
sie infanto-juvénile.
Elle se traduit
troencéphalographie
par des pointes-ondes
et synchrones
à l’élec-
la fin du paroxysme
ABSINTHE n.f. (angl. Absinthe)
obtenue plante
par
absinthium),
variété
macération
dans
l’alcool
répétée
manifestations
toxiques
et dont
des
(psychiques
de l’absinthine,
propriétés
tives. C’est dans l’association
de
riche en
de la toxicité (le titre
70 %) que résident
le
secret de la « fée verte » et le ressort de ses maléfices. C’est à partir thisme
des années 1870 que l’absin-
se répandit
tiques et littéraires,
dans les milieux
l’apparition
populaire,
voire
à la fin du siècle et de prendre
les proportions de l’absinthe
artis-
avant de se généraliser
(avec une connotation interlope)
d’un fléau. L’interdiction (1915 en France) a déterminé
ou
mais
sations
médicales
peuvent
aider
aussi
tabac, l’alcool
ou thérapeutiques avec le
toxication,
l’objet
ayant pour objectif l’apprentissage)
Son instaura-
des cures* de désin-
confortées
à l’expres-
de ». L’abstraction
est souvent, en psychologie
cognitive,
par des postcures*
le réapprentissage
(ou
d’une vie affective, sociale
libre de dépendance
aux psy-
chotropes.
sélec-
tive ». Elle a une grande importance
dans la
des activités intellectuelles.
damment
un objet indépen-
de sa couleur,
ou de sa forme,
ou de ceux qui mange(nt),
de celui
de ce qui y est
mangé, du lieu où il se déroule, l’un et l’autre
cas on néglige
pects, certaines parties
ou certains
Cette activité tement
etc. Dans
certains
caractéristiques, objets
cognitif
as-
certaines
constituants.
relève du dispositif des individus
roule sur de courtes J.-L. S.
reliée
à l’« attention
etc., un repas indépendamment
durable permet seule de venir
de la dépendance.
correspond
Ainsi on peut considérer
ou les drogues.
L’abstinence
Cette acception
plupart
des préconi-
un sujet à rompre
d’autres.
ou même assimilée
motivations,
en accord avec un contexte
précis,
de trai-
et elle se dé-
durées (des secondes
ou des minutes).
LES TÂCHES
ABSTINENCE (RÈGLE D’) (angl. Rule of Abstinence ; allem. Abstinen
La réussite
zregel)
mise en évidence
Principe selon lequel le travail de la cure ne peut être mené à bien que s’il exclut ce qui pourrait pallier dans l’immédiat les diffiultés névrotiques
de classification
du sujet, notamment les satisfactions qu’il pourrait trouver en réponse à l’amour de transfert.
demande
S. Freud estime que l’énergie
réinvestie
psychique
disponible
pour la
sur des objets extérieurs
vail lui-même. patients
Aussi
de prendre
décisions
à l’analyste lui suffire
leur cure des
le sujet
qui pourraient
désormais
qui conduit
décision cures.
importante Mais,
d’abstinence
du principe
qui se distinguent
et leur taille, par exemple, à ce sujet de « mettre
leur
et qu’on ensemble
tous les objets grands », il devra faire abstraction
de la couleur
lui demande, regrouper réussir
et de la forme. Si on
de façon plus complexe,
de
« tous les objets qui sont grands » (ou « ronds »), il ne pourra
cette tâche qu’en écartant
tous les
objets petits, même s’ils sont ronds, et tous les objets carrés, même s’ils sont grands, et
etc., c’est-à-dire
ensemble en faisant
aussi bien des abstraction
de
comporter
un
la couleur.
Rôle des critères
ont toute
le temps
des
nombre
tâches
peuvent
plus ou moins
de classification, sion prenant
grand
de facteurs
et divers critères de déci-
en compte
exemples précédents
ces facteurs
illustrent
: les
l’usage d’un
historiquement,
le principe
seul critère, ou de deux. Ces tâches peuvent
a eu cette valeur
de remettre
naturellement
de l’analyste
S. Ferenczi,
à interdire
durant
en cause la représentation tralité
forme
au
d’absti-
Les psychanalystes
renoncé
d’objets
les uns des autres par leur couleur,
De telles
généralement
: si on présente à un sujet
beaucoup
changement.
nence est délicate.
dans les tâches simples
objets bleus que des objets verts ou rouges,
affectives
actuelle
est bien
il recommande
nécessaire le travail
L’évaluation
activité
aussi en mettant
de gratifier
et rendre
un ensemble
telle
pour la suite de
également,
d’éviter
de satisfactions moins
durant
aux
DE CLASSIFICATION
d’une
et circulaires
au tra-
déconseille-t-il
très importantes
nettement
des apéritifs anisés. R. L.
2
De semblables
leur vie. Ainsi,
psychoac-
et de celle de l’alcool
jadis jusqu’à
morales
nombre
cette situation qu’un certain
sion « faire abstraction
de motivations
cure que si elle n’est pas immédiatement
et en son dérivé oxydé, la thuyone,
de la thuyone
sexuels - la continence,
ne peut être vraiment
et amère. Elle recèle aussi de
qui a d’importantes
allait
la
entraîne
0,2 à 0,5 % d’une huile aromatique thuyol
après
majeures.
contient
nature tonique
(Artemisia
d’armoise,
consommation
L’absinthe
distillation
aromatique
et neurologiques)
volon-
religieuses,
généralement
à bout
» l’abstention
-, en fonction
culturelles. social
d’abord
particulière donnée, un individu néglige certaines parties ou certaines
critique.
ÉPILEPSIE
d’une
la chasteté
on entendait
dès J. P.
Liqueur
taire des plaisirs
et culturelle
à une fréquence
de 2-3 cycles par seconde, disparaissant
« abstinence
tion constitue
du « petit
mal », forme la plus fréquente
bilatérales
caractéristiques de pour n’en retenir
essentiellement
volontaire
habituelle
moteurs,
L’absence
(alcool, par
secondes)
perte
conscience,
tomatismes
tif
tabac ou drogue).
par
de traitement cognidans une situation
Abstention volontaire et durable de la consommation d’un produit susceptible de donner lieu à dépendance Anciennement,
période
Activité laquelle,
GÉNÉR. 1.
l’analyste.
Courte
qui paralysent
le travail analytique.
lors de la levée de la
et grâce au transfert
répétitives
Se dit de qui refuse la consommation
Le plus souvent,
résistance à cette irruption, cure analytique
taines pratiques
ABSTÈME adj. et n. (angl. adj. Abstemious, n. Abstainer)
d’une totale neu-
: c’est ce qui apparaît
dans la « technique qui proscrit
active », de
notamment
cer-
d’objets,
concerner
ou d’entités
objets (par exemple,
toutes
sortes
qui ne sont pas des lors d’une classifica-
tion des pays selon les critères de taille de la population
et de revenu national).
GRAND DICTIONNAIRE
Utilisation
dans les tests
Ces tâches expérimentales
mations
peuvent être uti-
lisées, dans une perspective
de psychologie
générale ou comparative
(par exemple,
cours du développement
de l’enfant),
l’étude des activités généralement traction
intellectuelles,
de l’intelligence,
est une composante
pour
ou plus
dont l’abs-
sous forme
de test mental
et permettre
l’état des capacités
chologie
en psychologie
du
ou en psychopathologie,
pour déterminer
les détériorations
capacités, etc. Bien que l’intérêt
de ces
de tels tests
soit très grand et qu’ils appartiennent batteries
qu’ils
pourraient
à de
psychométriques,
il faut naturellement
se garder
fournir
a fortiori,
de façon simple
de l’« intelligence
MODIFICATION
On peut utiliser
et,
».
par exemple,
les stocke tuelle.
ensemble
semblables
de problème.
férentes,
générales et
censé disposer
déjà de la connaissance,
ou implicite,
de ce qu’est
taille,
une couleur,
une forme,
à-dire
des facteurs
de classification,
leur relation
c’est le critère de classification, demeurant à changer
classification
sa classifiensemble
constant.
ainsi
de critère
très importante
de l’abstraction. troisième
tout le reste
de
est une seconde caractéris-
tique cognitive
capacité
d’une
: celle qui consiste
et de
une taille,
etc.). On
est explicite
si
dans le langage qui
et implicite
ou procédurale
Parmi
le ou les bon(s) critère(s)
fication,
lorsque ceux-ci ne sont pas fournis
de classi-
ou par l’expérimentateur.
Le sujet doit, en général, essayer plusieurs critères, et les changer s’ils sont inadaptés.
les facteurs
catégorie
de classification,
essentielle
caractéristiques En psychologie,
on parle
d’attributs
pour désigner
téristiques
ou propriétés
pour désigner
par les
des objets.
ordinairement de telles carac(telles
celles
et de valeurs d’attribut*
leurs modalités
(telles que
leur », « petit » ou « moyen » pour l’attribut « taille », « carré » ou « rond » pour l’attribut « forme », etc.). On considère damental décrire
DE PROBLÈMES
« cou-
le fait suivant
comme
: il est possible de
les objets, et les concepts à partir
(et de la disjonction)
fon-
qui leur
de la conjonction
de valeurs d’attribut.
dif-
extraient
cognitive,
de l’information
décrit
générale
d’abstraction
différent
précédemment.
Il s’étend
des semaines
ou des mois)
les structures
de la mémoire
alors que l’abstraction
(des jours,
et détermine à long terme,
initialement
relève de la mémoire
décrite
de travail.
Le langage y joue un rôle déterminant ne cesse de croître
qui
avec l’âge du sujet et
aussi avec le développement
cognitif
les attributs quement
abstraits
ne sont psychologi-
maniables
qu’à la condition
être nommés. nombre
de connaissances
sont in-
dans les sociétés modernes,
Propriété d’un concept, ou d’une signification de mot, qui les rend plus ou moins abstraits, par LOG.
LING.
ET
comparaison concrets).
avec d’autres
La caractéristique distinguer
(dits
d’abstraction,
des activités
plus
qu’il faut
d’abstraction,
s’ap-
plique aux concepts et aux significations mots. On peut dire que l’abstraction propriété
des concepts au même titre que la
et la grandeur
des objets. Ainsi,
le concept
latère » est abstrait le concept
sont des propriétés par comparaison
de « prairie
signification
de « quadriavec
», de même que la
du mot « végétal » (significa-
tion qui, normalement,
coïncide
aussi avec
celle du mot « salade ». Par extension,
typiquement problèmes.
Le dernier
correspond
aux tâches de résolution
creux, en faïence, etc.
de
La réussite y dépend très large-
ment de la sélection des bons critères, ceux qui sont pertinents On a montré simples
par rapport
que dans
d’arithmétique
l’école du premier
provient
Celle-ci
relationnelles
des objets
ou des entités
») l’échec
le plus souvent d’informations
attention,
formations
les relations,
les et
des ininfor-
perceptive.
(par exemple le nombre, formes,
la récursivité
sous ses diverses
d’un nombre,
manipuler
la vali-
ou d’une méthode,
d’une procédure,
le produit
brut dans une économie nationale,
etc.) sont aussi des attributs, difficiles
avec on
pourra parler de l’« abstraction d’un mot » : on désigne ainsi ce qui est, en toute rigueur, l’« abstraction
de la signification
de ce
mot ».
que les précédents ; les attributs
progressivement conceptuelles.
Il est commode
de considérer
priété des concepts l’appeler traction
plutôt
comme
graduée et de
« degré ou niveau
». Cela implique
subdiviser
cette pro-
les concepts ou les significations
en seulement
deux classes, auxquelles
appliquerait
les termes
d’« abstrait
on » et
de « concret », mais en beaucoup plus.
plus
Bien entendu,
le degré d’abstraction
à acquérir
et à
pas strictement
mesurable,
des hiérarchies
d’abs-
qu’on ne doit pas
toutefois
se complexifient
et forment
LES DEGRÉS D’ABSTRACTION
Au-delà,
la masse ou la vitesse d’un corps,
dité d’un raisonnement national
que
perceptifs)
en considération
concernant
ils
mais qui
exige souvent
d’origine
le caractère premier
pour la résolution
(notamment
que l’on prenne
de
l’est par comparaison
(ceux déjà cités) sont essengéométriques,
l’on néglige les critères de classification plus habituels
Les
arithmétiques,
dans les données et auxquelles
du problème.
et concepts, et de leurs relations.
les propriétés
de
fournies
ne sont pas pertinentes
de tels at-
(problèmes
tiennent
à porter
ou la maîtrise
donc
tiellement
ce qu’ils
sont habitués
tributs
repose
des problèmes
de trains
compte
cognitif
sur la connaissance plus simples
degré, du type « robi-
nets » ou « parcours des écoliers
à l’objectif.
Le fonctionnement
de
est une
un objet généralement
tâches cognitives.
au
moyen du langage.
se retrouve
plat ou
de
Au reste, un très
un concept),
circulaire,
des
sociétés, dans la mesure où les concepts et
Ainsi, une assiette peut être décrite comme
toutes les
en
concep-
La mise en oeuvre de ces modes d’activité dans pratiquement
de
sont ensuite stoc-
sur des durées longues
forme
généralement
Celles-ci
est un processus
troduites, une
est constituée
ou propriétés
correspondent, RÉSOLUTION
D’ATTRIBUT
RÔLE DES VALEURS
et partiellement
générale, qui se constitue
Cette extraction
grand
LE
partiel-
tuelle.
pouvoir
« rouge » ou « bleu » pour l’attribut à
trouver
LA
etc., c’est-
aux objets (du fait qu’un bloc
citées plus haut),
qui relève
Elle est le support
par la situation
une
dans le cas contraire.
les carrés bleus ». Ce que l’on change ainsi,
La capacité
le sujet est
s’effec-
de situations
kées dans la mémoire
de celui
du sujet qu’il « mette
cation et de « mettre maintenant
de la situation
concep-
On
de la mise en
les individus
connaissances.
plutôt
lui correspond,
: après avoir,
de modifier
d’où
cognitif.
qu’elle
à partir
lement
Dans les exemples précédents,
les objets grands et ronds », on
peut lui demander
tue par abstraction
est une clé essen-
dans sa mémoire
le sujet peut l’exprimer
encore cette même situa-
obtenu
faire
Activité d’apprentissage par à partir d’un ensemble de
de bois a une forme,
DES CLASSIFICATIONS
tion de façon plus complexe
généralement d’ensembles
dira que cette connaissance
LA
considère relation
des connaissances
explicite
de penser
une mesure de la capacité d’abstraction
à toutes
situations partiellement semblables et partiellement différentes, un sujet extrait
un aspect très
du développement
non per-
des caractéristiques
d’une situation
laquelle,
en psy-
développement,
nombreuses
tinentes
constitue
important
: savoir
D’ATTRIBUT
VALEURS
et il
l’information
abstractives
Elles sont utilisées
différentielle,
abstraction
GÉNÉR. 2.
se présenter
d’un individu.
intellectuelles
tielle de toute résolution
aussi
portée
semble qu’ils soient généralisables les activités
L’ACQUISITIONDES Leur acquisition
ont une grande
essentielle.
peuvent
et plus
abstraites que les précédentes. Ces résultats
au
Ces tâches de situer
qui sont moins familières
DE LA PSYCHOLOGIE
estimé et exprimé
mais il peut être
au moyen de techniques
et d’échelles. Ainsi on dira, en utilisant jugements
n’est
ordonnés,
des
que « être vivant » est 3
GRAND DICTIONNAIRE
à un niveau
DE LA PSYCHOLOGIE
d’abstraction
« animal », celui-ci lui-ci
plus élevé que
que « mammifère
que « chien », celui-ci
celui-ci
», ce-
» : on a dans
ce cas 6 degrés ou niveaux d’abstraction.
le niveau
de difficultés
d’abstraction
appartiennent distincts
ses extrémités.
que « setter »,
que « setter irlandais
On a davantage
vers le milieu de l’échelle plutôt qu’à une de
ATTENTION,
ATTRIBUT,
COMPRÉHENSION, NIVEAU,
à comparer
de concepts
J.-F. L. N.
qui
à des domaines sémantiques
EXTENSION,
SÉLECTIF,
SÉLECTION
Bibliographie P. H., Norman,
de l’information
cule » est-il situé à un niveau d’abstraction
introduction
plus élevé que celui d’« animal
Éditions
», ou l’in-
CONCEPT,
PROBLÈME,
Lindsay,
: par exemple, le concept de « véhi-
CLASSIFICATION,
D. A., 1980, Traitement
et comportement à la psychologie.
humain.
pour
fournir
expérimentales
éprouvées,
des estimations
du niveau
d’abstraction des domaines.
Trad. fr. Montréal,
RÉFLÉCHISSANTE
introduite
des échelles et élaboré des « tables » qui in-
différencier
diquent
sur les objets
le niveau comparatif
d’abstraction
d’un ensemble de concepts, ou de significa-
tion
tions de mots.
élevés sur une échelle. C’est un sens légèrement différent
du précédent
d’abstrac-
d’un
relevant
ET COMPRÉHENSION
d’abstraction/concrétude
corrélée à celle de « généralité/spécificité plus un concept
est abstrait,
néral, et, inversement,
porte
préhension
» d’un
une loi logique
leur organisation.
des propriétés
», dite
de se référer
nouveaux,
à
la réalité de
nouveau
construites
ont confirmée.
Il existe aussi
empirique
élevée entre le
des concepts
« degré de familiarité corrélé
et leur
» (qui est lui-même
à des fréquences,
celle des mots
et celle des objets ou des situations). doit mentionner
aussi la corrélation
entre le niveau d’abstraction d’imagerie
», appliqués
On élevée
et le « degré
à des mots.
portant
même le très jeune enfant
des estimations
d’abstraction
sur des objets nouvelles.
expérimentale
le niveau
d’abstraction
d’une signification
peut s’observer
férenciée
en empruntant
cer-
à des structures
déjà
réfléchissante
différentes. doit être dif-
de ce que Piaget appelle
traction
réfléchie
ce qu’on
d’un
concept
cognitif.
que plus les concepts
ou
On affirme
matisation
plus
de
généralement
la
rétroactive,
c’est-à-dire
d’une
de la pensée sur ses propres
acti-
vités cognitives.
sémantiques.
se rapportent
au niveau de base des repréconduisent
un niveau d’abstraction légié, pour le traitement, 4
qui varie selon
les domaines sentations,
Les études qui
à penser qu’il existe préférentiel,
cessifs de la chaîne verbale constitue
Piaget,
une
privi-
mais il se trouve
(ou reconnaissance)
mot stimulus
toutes
appa-
à long terme ou qu’il est capable de
reconstruire. d’autre
L’accès au lexique
part l’activation
syntaxiques
désambiguïsation
comporte
des informations
et du sens lexical,
incluant
la
de celui-ci lorsque le mot
est ambigu. Le rôle de l’accès au lexique est particulièrement
critique
dans la lecture. J.-F. L. N.
LEXIQUE,
MÉMOIRE
ACCESSIBILITÉ n.f. (angl. Accessibility)
Propriété hypothétique d’un contenu de mémoire qui fait que celui-ci est plus ou moins aisément recouvré. Cette notion
tire son origine
faite initialement
Un contenu
E.E.G., t. 35, Paris, P.U.F.
représentation
(un souvenir,
de la capacité
mathématiques
la
à reconnaître
des chiffres
boles arithmétiques
par
et des sym-
et à effectuer
des
élémentaires. R. L.
c’est-à-dire
». une pré-
mais plus ou moins facile
lors d’un rappel
connaissance.
caractérisée
par E. Tulving
de mot, une signification,
à recouvrer
d’aphasie
d’une dis-
» et « accessibilité
de mémoire
n.f. (angl. Acalculia)
calculs
fine
rentées, que le sujet possède dans sa mé-
sent en mémoire,
ou former
du
de mot qui convient
celles, plus ou moins
ACALCULIE
perte
perceptive
sur une sélection
etc.) peut être disponible,
Forme
Cet accès
dans son contexte : celle-ci est
de la représentation parmi
du processus
du discours.
entre « disponibilité
J., 1977, Recherches sur l’abstraction
réfléchissante,
fication
tinction
Bibliographie
En fait, cela semble n’être vrai
que d’une façon partielle,
des mots suc-
». Il s’agit alors d’une thé-
ou signifi-
cations sont concrets, plus leur traitement cognitif est facile, rapide et dépourvu d’erreurs.
de chacun
l’« abs-
», qui est du ressort
nomme
« métacognition
réflexion
peut résoudre
dans des situations
L’abstraction
Ainsi,
que
est un facteur important
pour son traitement souvent
a bien montré
Ensemble des opérations par lesquelles une unité lexicale est activée en présence du stimulus correspondant. (Syn. accès lexical.)
moire
G. P.-L. B.
L’étude
ACCÈS AU LEXIQUE (angl. Lexical Access)
fondée, en principe,
d’autres
à tous les stades de développement.
piriques incluant
du niveau
s’organiser
réfléchissante
un problème
de
d’assimilation*
dans des situations
L’abstraction
de ses
et des propriétés
logico-mathématiques
taines coordinations
niveau
R. L.
Le traitement
Il élabore ainsi les cadres
que toutes les études em-
une corrélation
dépend enfin ‘un certain modèle
actions ou opérations
cette corrélation, d’abstraction
ceptabilité
»:
Il n’est pas
pour observer
du message). L’ac-
au lexique repose d’une part sur une identi-
» et la « com-
nécessaire à la psychologie
ou lisibilité
sur un plan supérieur
la relation
concept).
(audibilité
est
là ce qui a été parfois exprimé
entre l’« extension
sociales
de compréhension
actions et opérations
inverse
atten-
sation de ses activités par une transposition
plus il est concret,
(concernant
antérieurement
sur ces schèmes eux-
On retrouve
loi de Port-Royal
(mémoire,
étape nécessaire et répétitive
plus il est gé-
« loi logique
non fournis
1977). L’abstraction
dans lesquels pourront
d’une
par
de «schèmes» sen-
par l’objet, mais construits
plus il est spécifique.
sous la forme
psycholo-
mêmes. Le sujet procède à une conceptuali-
ET AUTRES
PROPRIÉTÉS
La propriété
sa couleur
ou conceptuels
réfléchissante EXTENSION
des conditions
lement plus courtes par oral que par écrit.
des « instruments
par le sujet » (Piaget,
trait »).
mais également
de phrase : elle exige des phrases généra-
objet une propriété
il faut utiliser
sori-moteurs
peu abs-
un processus
sa forme,
abstrait
(« caractère de ce qui est concret,
portant
quelconque, d’assimilation
»
pour
de l’abstraction,
Pour extraire
fie dans ce cas « caractère de ce qui est très » ; son opposé est « concrétude
aux règles de grammaire,
et opérations.
exemple,
: le mot signi-
de la conformité
tion des sujets) et des conditions
par J. Piaget
de
: elle dépend non seulement
mené par le sujet sur ses propres
actions
L’usage veut que l’on utilise également le mot abstraction pour désigner les niveaux
est liée à un modèle
giques liées à la situation
(angl. Reflective Abstraction)
Notion
L’acceptabilité performance
vivantes.
ABSTRACTION
qui soient indépendantes On a établi par ce moyen
Caractère d’un énoncé qui est à la fois conforme aux règles de la grammaire (il est dit grammatical) et à la fois naturellement émis par celui qui l’émet et facilement compris par celui qui le reçoit.
Une
verse? On peut également mettre en oeuvre des techniques
ACCEPTABILITÉ n.f. (angl. Acceptability)
ou d’une re-
Le taux de réussite et la rapi-
dité de ces activités dépend de deux grandes catégories de facteurs : l’une est constituée par les conditions (par
exemple,
indices
mêmes du recouvrement rappel
ou en contexte,
impliquant
diverses
libre,
rappel
avec
reconnaissance
sortes et proportions
GRAND DICTIONNAIRE
de distracteurs,
activation
et par les rapports recouvrement
implicite,
etc.)
entre ces conditions
et celles dans lesquelles s’est
opérée la mise en mémoire.
Mais il existe
d’autre part une caractéristique spécifique de chaque contenu
intrinsèque de mémoire
sa plus ou moins grande accessibilité. exemple,
le nom propre
familière
ver en mémoire
concernée.
personne à retrou-
On a montré
de recouvrement
de
qui est un
à partir de la mé-
moire
lexicale, est fonction
moins
grande familiarité
de leur plus ou pour les utilisa-
teurs, et donc de leur fréquence
statistique
Aspiration de l’individu
J.-F. L. N.
En psychologie, sement,
se retrouvent
(angl.
besoin, soit au concept de motivation.
de motif
qui porte
un besoin quelque
GÉNÉR.
Élévation
du seuil
de réponse
d’une fibre nerveuse lorsque le temps d’établissement du courant de stimulation est long. Le seuil d’excitation le courant courant
s’établit
est le plus bas quand
instantanément.
est progressif,
c’est-à-dire
pente est faible, plus l’intensité
et organiser
se fait
survient
échec de l’assimilation* l’autre
; l’une
sont complémentaires
l’adaptation*, pement
qui exprime
de l’individu
L’accommodation maximale
y a
comme
au sein de le dévelop-
dans son milieu.
visuelle atteint
sa valeur
à 3 mois. Elle n’est observée chez
le nourrisson
qu’à partir
du début
le besoin d’accomplissement
du 2e E. V.
Need for Achievement,
ou N Ach].
En particulier,
McClelland,
le Thematic
Apperception
Mécanisme
met d’accroître tion du cristallin
réflexe
qui
per-
le pouvoir de réfracpar une contraction
L’intensité
est la différence
entre deux dis-
base des différentes
PROFONDEUR
de la consommation drogue, et provoquant
le désir de la renouveler. 1969, le terme
pour les experts de l’Organisation
mondiale
de la santé : un désir de conti-
nuer à prendre de tendance
de la drogue
à augmenter
dépendance psychique des effets nuisibles habitude,
les doses ; une
possibles,
;
mais seule-
Il désignait donc une
s’opposant
de la toxicomanie
représente
; peu ou pas
mais non physique
ment pour l’individu. simple
d’accoutumance
à l’aliénation
ou assuétude. l’accoutumance
ne
que l’un des aspects de la phar-
macodépendance
ou des toxicomanies
d’accomplissement
trope.
la fréquence
peut classifier
sur la
catégories et sous-caté-
ou habituation
:
Elle implique
de dépendance certains
un degré indubitable
psychologique,
auteurs
synonyme
du sujet exposé
et est pour
(par exemple,
A. Porot)
du phénomène
de tolérance
: l’adaptation
de l’organisme
mentation
des doses pour obtenir
à toutes les histoires
identique.
La tolérance
par le total des scores qu’il
a pro-
duites. De
la dépendance
nombreuses
conduites
en utilisant
McClelland. ont
expériences
contribué
Dans l’ouvrage
définir
la théo-
à l’accomplissement.
Motives in Fantasy, Action
and Society (1958),
on a analysé,
c’est-à-dire
l’espoir
du succès
et la peur de l’échec. Le premier un motif
la perspective
d’approche
la crainte théorie
auteur,
l’intensité
produit
de l’intensité
tions
(angl.
positif,
une
Selon cet
de la motivation du motif,
est le
de l’attente
et des motivaSi le produit
on parle de « motivation est négatif,
est
à la réuson parle de
économique
physique.
Pour une même
les opiacés,
selon les effets :
il existe une tolé-
rance aux effets psychotropes, à la dose mortelle.
mais aussi
Les toxicomanes
sont
donc amenés à consommer
quotidienne-
ment des doses qui tueraient
un non-habi-
tué. Pour les barbituriques
au contraire,
la
tolérance ne s’exerce pas sur la dose létale : le danger d’accoutumance
est alors évident. M. V.
qu’il existe une et
des sociétés.
Selon cet auteur, développement
ACÉTYLCHOLINE n.f. (angl. Acetylcholine)
Neuromédiateur être perturbée tropes. Premier ment
dont l’action peut par divers psycho-
neuromédiateur
mis en évidence
1920),
l’acétylcholine,
à 15 % des neurones humain,
est impliquée
historique-
(dans
et déclin
de la motricité, tains neurones innervent
dans 10
du système nerveux dans le fonctionne-
ment de tous les neurones ceux des membres
les années
présente
qui innervent
les muscles striés squelettiques
à éviter l’échec ». McClelland
entre besoin d’accomplissement
développement
est l’une des clés de
substance, elle est variable ainsi pour
un effet
Dans
d’accomplis-
à réussir.
Incentives).
qui
a élaboré
(1961) a essayé de montrer relation
et le deu-
d’une punition.
subjective)
alors une aug-
qui implique
d’éloignement
du besoin
implique
est défini
d’une récompense,
les années 1960, Atkinson véritable
parmi
deux aspects du besoin d’accom-
plissement,
implique
été
le test développé par
à mieux
rie de la motivation
d’autres,
ont
Les résultats de ces recherches
« motivation
PRESBYTIE,
État résultant répétée d’une
obtenus
remotum),
ACUITÉ,
ACCOUTUMANCE n.f. (angl. Drug Habituation)
à une substance
(punctum
C. B.
Croft.
est donné
et l’autre
avec l’âge.
Century
individu
site »; si le produit
tive. Elle diminue
Appleton
physiologique
proximum) est effec-
New York,
1953, The Achievement
plissement (angl. N Ach Score) pour chaque
(punctum
entre lesquelles l’accommodation
H.A.,
gories prévues. Le score du besoin d’accom-
tances, l’une proche lointaine
Murray,
Plus généralement,
d’accomplissement.
du besoin
(la probabilité
dioptries,
Morgan,
à la prise régulière d’une substance psycho-
du besoin
sur des images de la rétine. mesurée en
Van Nostrand.
l’intensité
sement ou motivation
d’accommodation,
Society,
l’adaptation
du muscle ciliaire quand le point fixé par les yeux est plus proche de l’observateur, et d’assurer la vision nette L’amplitude
Van Nostrand.
D. C., 1961, The Achieving
Princeton,
Motive,
in Fantasy,
Test, a élaboré un système pour mesurer
xième comme un motif PHYSIOL.
(ou parfois
[angl.
comme
mois.
mesurer
de réussite)
qu’on
lorsqu’il
Ce dernier
pour
des réponses
d’assimilation lorsque ceux-ci s’avèrent inopérants dans une nouvelle situation. L’accommodation
une méthode
plus la
Pour Piaget, ajustement qui par modification des schèmes
McClelland,
signifiait
de J.W.
et D. C. McClelland.
en employant
1958, Motives
and Society, Princeton,
des objets
sous la direction
a développé
Action
J. W. (Ed.),
Avant
par une équipe de
en enregistrant
G. S. DÉVELOP.
a été étudié
Atkinson
Atkinson,
à do-
Par la suite, le besoin d’accom-
est quantifiée
s’élève.
à
un niveau élevé,
Plus le liminaire
l’individu
personnes et idées, à surmonter
psychologues
R. L
ce besoin
chose de difficile,
manipuler
de
(Explora-
comme miner,
Bibliographie
et à celui
H. A. Murray 1938) définit
plissement
Ajustement actif d’un organisme aux pressions du milieu.
Achievement)
tions in Personality,
à exceller.
BIOL.
stable dans une
associés soit au concept
les obstacles et à atteindre ACCOMMODATION n.f. (angl. Accommodation)
M. R.
les termes d’accomplis-
de réussite
physiques,
MÉMOIRE
généralement à atteindre
avec l’éduca-
tion à l’indépendance.
compétition un but conforme à des normes d’excellence ou simplement à réaliser une tâche en fonction d’un critère d’excellence.
accomplir
plus ou moins élevée dans la langue.
d’une société sont en rapport
ACCOMPLISSEMENT (BESOIN D’) (angl. Achievement Need, Need to Achieve, Need Achievement, N Ach)
aussi
des mots
langue par un locuteur,
indice de leur accessibilité
:
Par
que les caractéristiques
que la rapidité d’une
d’une
est souvent plus difficile
la personne
de
DE LA PSYCHOLOGIE
- tels que
-, qui sont les effecteurs
ainsi que dans celui de cerdu système
végétatif
qui
les muscles lisses - par exemple 5
GRAND DICTIONNAIRE
DE LA PSYCHOLOGIE
ceux du tube digestif -, le muscle strié car diaque ainsi que les glandes. Au niveau du cerveau, impliquée
l’acétylcholine
dans les phénomènes
cycle veille/sommeil, taines activités
relatifs au
au contrôle
motrices,
est
de cer-
à l’apprentissage
Le système neuronal
à acétylcholine
vient dans les effets de la nicotine celle-ci
dénommés
récepteurs
nicotiniques.
le curare
du tabac,
particuliers
tylcholine,
pour
cette raison sur
situés au niveau
neuro-musculaires
: en bloquant
qu’agit
les récepteurs,
le
curare entraîne une paralysie de l’ensemble des muscles
striés
squelettiques.
système nerveux
périphérique,
teurs nicotiniques
répartis,
dense, au niveau
du cerveau. Au niveau de ce dernier leurs, des récepteurs
pliqués dans
dominent,
type, les récepteurs
les phénomènes
prentissage maladie
nicotiniques)
relatifs
et de mémoire.
d’Alzheimer,
au cycle d’ap-
Au cours de la
démence
se caractérise essentiellement
sénile qui
par une perte
on observe d’ailleurs
une dé-
nystagmus
témoignant
fonctionnalité
qu’absence
il peut n’y avoir
de perception
des tonalités
chromatiques,
avec ou sans déplacement
du maximum
de la courbe
et absence d’efficacité courtes
indus-
à l’heure
ac-
lumineuse
mnésique
réel chez les patients
la maladie d’Alzheimer encore clairement Les propriétés substances quité,
établi.
depuis
ait jamais
que
parler
de
Ainsi, la servent,
à traiter
les désordres
- ils ralentissent
les contrac-
et réduisent
acide de l’estomac logie. D’autres
utilisée
médicaments
muscariniques
dans le traitement
la sécrétion
-, contient
encore couramment
l’atropine,
en ophtalmobloquant
les
sont indiqués
de la maladie de Parkin-
son ou pour prévenir moteurs
entendu
plante dont les extraits
tions de l’intestin
récepteurs
bien avant
et d’acétylcholine.
depuis Hippocrate, intestinaux
les récepteurs
sont connues depuis l’Anti-
neuromédiateur belladone,
de certaines
les effets indésirables
des neuroleptiques
(trihexyphé-
nidyle et autres molécules atropiniques).
C. B.
ACQUISITION (PROCESSUS (angl. Acquisition, Acquiring)
d’acquisition.
1. TRANSFERT
ACROPHASE n.f. (angl. Acrophase)
Position temporelle du pic d’une fonction sinusoïdale : c’est le moment où le maximum d’intensité du rythme apparaît. définissant
est un des paramètres un rythme
le rythme
biologique.
biologique
Par
de la tem-
pérature centrale, qui est un rythme circadien, présente son acrophase en début
BIOLOGIQUE
ACTANT n.m. (angl. Actant)
Notion qui renvoie aux différents rôles que jouent les protagonistes d’une action. Cette notion
D’)
guistique.
a été importée
Accroissement des connaissances et modifications du comportement intervenant au cours du développement. Le processus
qu’un
d’acquisition
des habiletés
Cette expression
résultat
est toujours
la performance. une connotation le terme
est sou: dans les
et, de plus, le
Cependant,
des conditions
a
» que
qui, lui, renvoie
spécifiques
de contrôle,
tements
et de développement
conditionnées obtenus
C’est par un abus de langage que l’on ople terme acquis au terme
inné, car le patrimoine forcément
héréditaire
des contraintes
impose
à l’acquisition.
À l’inverse, il faut prendre en considération l’importance
de l’expérience
en ce qui concerne
patient,
un instrument,
là une structure fondamentale 2. lorsqu’ils
individuelle
le flux génétique
évo-
lutif.
dividus
du processus
par l’amélioration
performance
: un agent, un
un lieu, etc. ; c’est
de connaissance
et permanente sont informés
cherchent
générale,
; par le langage
activement
à savoir qui
de bénéficiaire,
sont là des structures de traitement formation
qui sous-tendent
compréhension
etc. ; ce de l’in-
directement
la
des phrases. J.-F. L. N.
AGENT,
CAS, PATIENT
ACTE n.m. (angl. Acting)
Unité
de comportement
d’acquisi-
ponctuelle
mais également
d’une
par le fait
isolable
de
l’ensemble des conduites de l’individu, adaptée et caractérisée par sa signification fonctionnelle. La signification interprétée l’animal
On rend compte
distincts,
de nombreuses
séances d’apprentissage.
pose simplement
qui ont des rôles différents
fins, de
ou de compor-
après
des protagonistes
d’agent, de patient,
est dû aussi bien à des fac-
réactions
plus souvent
à
d’acquisition
d’actes moteurs
ou états de choses, il existe le
(ou quoi) se trouve dans les rôles respectifs
et à des modèles. Le processus
qu’à la répétition
les actions
savent que dans toutes
à
des théories
teurs de maturation
d’actant renvoie
sur une action ou un état de choses, les in-
plus générale,
et plus « naturelle
apprentissage,
de
l’acquisition
beaucoup
lieu, possesseur, etc. Il
la notion
1. tous les individus
de
une amélioration
instrument,
aux deux grandes hypothèses suivantes :
son comporte-
grâce à l’expérience
origine,
En psychologie,
des connaissances,
au cours
(ou objet),
n’en n’existe pas de liste fixe.
s’applique
se procure
à la séman-
pour désigner des rôles tels
patient
destination,
à des compé-
deux cas, le sujet modifie ment
qu’agent,
très générale
individu
de la lin-
Elle a été incorporée
tique cognitive
tion S. P.
dans J. P.
RYTHME
Sensibilité tactile relevant du sens de la piqûre et relative à la perception du caractère pointu ou émoussé de la pointe d’une aiguille.
plus informelle
médicinales
c’est-à-dire
quiconque
de
n’est pas, toutefois,
qui bloquent
muscariniques
atteints
d’autres situations
donc intervenir
P. L.
ACMESTHÉSIE n.f. (angl. Acmesthesia)
par la mise au point de molécules
Le bénéfice
posables et peuvent
de soirée.
vent associée à l’apprentissage*
muscariniques.
et des stratégies qui sont trans-
exemple,
longueurs C. B.
son existence.
les récepteurs
vers les
d’onde.
tuelle, de pallier ce déficit en acétylcholine synthé-
met en jeu des intégrations
L’acrophase
photopique,
ou vers les grandes
tences,
du cerveau. Certains
». En effet,
absence de
des cônes.
Dans les formes atypiques,
à acétylcholine
par conséquent,
d’amblyopie,
d’une
cognitives
à apprendre
mais
de la présence d’un scotome fovéal et d’un
de manière
tiques agissant (on parle d’« agoniste ») sur
6
rare, ce déficit s’accompagne
générescence massive de certains neurones triels tentent
typique
im-
et dans les processus
de mémoire,
vision colorée chez un sujet qui ne perçoit alors que des niveaux lumineux (ou niveaux de gris).
muscari-
sont notamment
(avec les récepteurs
veille/sommeil
par ail-
pour l’acétylcholine
niques. Ces derniers
de
du
les récep-
sont également
d’une façon relativement
autre
ou acquise,
Domi-
nants dans les synapses ganglionnaires
d’un
congénitale
de l’acé-
C’est d’ailleurs
nicotiniques
des jonctions
inter-
se fixe avec une forte affi-
nité sur des récepteurs
les récepteurs
Absence,
ce processus
Dans la forme congénitale,
et à la mémoire.
puisque
que l’on « apprend
ACHROMATOPSIE n.f. (angl. Achromatopsia)
en termes
peut être
d’adaptation
à sa niche écologique
rapportée besoin
fonctionnelle
ou bien être
à une source de satisfaction
pour
de d’un
le sujet. L’acte est générale-
ment constitué
de plusieurs
sous-unités
de
GRAND DICTIONNAIRE
comportement
(mouvements).
Ces sous-
en induisant
une perturbation
unités sont cohérentes les unes par rapport
ture ne semble dépendre,
aux autres grâce aux représentations
degré de refoulement,
qui
les programment
et au but qui en marque
l’aboutissement.
L’acte peut être réflexe, in-
volontaire
ou volontaire,
significations
mettant
conscientes
ou inconscientes. F. M.-M.
n’a jamais
aux actes manqués, de plein droit psychique.
au fonctionnement
Il réunit
en apparence même corps
disparates et sans lien en un de formations psychiques, du point de vue théo-
par deux principes
En premier
de la vie
avec
directement
sortes de mécanismes
bien illustrés
par les lapsus,
de nombreux
à des formations
en tant
eux-mêmes
: l’acte manqué
apparaît
bien
comme une formation
de compromis
l’intention
du sujet et son désir
consciente
; lequel compromis
lieu, les actes manqués
ont un
entre
s’exprime
qui affectent la forme
manqué
psychanalytique
se trouvent
duites les tentatives organiques,
alléguées à l’endroit
des associations
cieusement
appliquée
significa-
» de la vie psychique. libres,
à l’analyse
judide ces
tifs revient à supposer qu’ils résultent d’une
« accidents
intention.
milation
qui est faite de l’acte manqué à un
véritable
symptôme
C’est pourquoi
considérés comme
ils doivent
être
des actes psychiques
au
», ne cesse de conforter
sens strict. L’intuition
neuve de Freud sera, non seu-
lement d’identifier
l’origine
de l’acte man-
qué, mais encore de chercher à en expliciter le sens au niveau de l’inconscient Si l’acte manqué un phénomène
apparaît qu’il
du sujet.
volontiers
un effet du hasard ou de l’inattention,
à
c’est
que le désir qui s’y manifeste est inconscient et lui signifie précisément ce dont il
de compromis
d’accomplissement
que de sa
de désir. En
outre, eu égard à la nature des mécanismes inconscients
qui gouvernent
de tels « accidents lytique
au sujet comme
attribue
fonction
l’assi-
aussi bien pour ce qui
est de sa structure
la production
», la théorie
des actes manqués
introduction
la compréhension
psychana-
constitue
fondamentale
une
à l’étude
et à
du fonctionnement
de
l’inconscient. R. L.
tique acte psychique
à son insu. S’il faut voir dans
l’acte manqué
l’expression
conscient
freudienne
nécessairement refoulement.
présuppose
l’intervention
tue donc la condition production avoir
consciente
indispensable
se manifester
refoulement
le
doit pour
par la perturbation
de l’autre. Elle doit être troublée avant de devenir
à la
comme
Freud : « Une des intentions
pouvoir
À L’)
ACTH n.f. (angl. Adrenocorticotrophic
perturbatrice
elle-même » (Introduc-
tion à la psychanalyse, 1916).
L’ACTH maillons miers
est formée
Hormone)
hormone
d’une chaîne de 39
sont identiques
dans toutes
les es-
pèces et sont responsables de l’activité logique.
La sécrétion
d’ACTH
à trois facteurs de régulation tion (feed-back
négatif)
mée par l’alternance lation
est soumise : rétrorégula-
; régulation
veille-sommeil
par une agression
quelconque
hémorragies
bio-
ryth; régu(état
[syndrome
d’alarme
de Selye]).
L’excès
de deux intentions
différentes.
d’ACTH
provoque
un hypercorticisme
conscient
du sujet tentera de s’ex-
primer
malgré
son intention
consciente,
trois
périodes
niveaux
de mise en train
une période
mance maximale
d’effi-
de perfor-
(période actile) et une pé-
riode de détérioration
de la performance.
de la période
actile dépend,
d’une part, du niveau d’exigence de la tâche et, d’autre
part, de caractéristiques
indi-
Elle peut être allongée ponctuelle
par une
de l’exécution
de
la tâche. A. L.
ACTING-OUT n.m. (allem. Agieren)
Agir donné à déchiffrer à un autre, le psychanalyste notamment, dans une adresse le plus souvent inconsciente ; l’acting-out doit être clairement tingué du passage à l’acte. Pour S. Freud, couvrir
l’Agieren
dis-
tentait
de re-
les actes d’un sujet aussi bien hors
de l’analyse d’Agieren
laisse naturellement
ambiguïté fications
puisqu’il
deux signi-
d’agir,
de faire
; celle de réactualiser
une action antérieure.
précis, pour Freud, l’Agieren place d’un
Ce terme planer une
recouvre
: celle de bouger,
une action transfert
que dans l’analyse.
« se remémorer
dans le
Dans ce cas viendrait
à la
» : agir donc,
que de se souvenir,
de mettre
en
(maladie
biguïté. En effet, il signifie
aussi bien jouer
une pièce, un rôle, donner
à voir, montrer
des mesures.
terme pour
français
d ‘« acting-out traduction
ont adopté le
» en lui adjoignant
et synonyme
celui
de
« passage à l’acte », mais en ne retenant
de
l’acte que la dimension
de l’interprétation
à
donner dans le transfert.
L’acte manqué résulte alors de l’interférence (refoulé)
(angl. Warm-Up),
Les psychanalystes
d’acides aminés, dont les 24 pre-
de choc, brûlures, Le désir in-
1962). Dans ce type de
que agir, prendre
Hormone d’origine hypophysaire qui contrôle la sécrétion du cortisol par le cortex surrénalien. (Syn. corticostimuline, corticotrophine, corticotrope.)
d’un désir consti-
d’un acte manqué,
subi un certain
c’est le
perturbatrice
de l’intention
du sujet. Le refoulement
du
qui fait irruption
sous l’espèce d’une tendance qui va à l’encontre
alors
préalable
Dans l’acte manqué,
du désir refoulé
précise
ACTE (PASSAGE
du sujet qui se réalise malgré lui,
l’hypothèse
retour
d’un désir in-
soutenue
mots. L’anglais to act out respecte cette amACTING-OUT
; acte que le sujet exé-
cute, toutefois,
ou d’une
une attention
cacité : une période initiale
plutôt
ne veut rien savoir. C’est en tant que l’acte manqué réalise ce désir qu’il est un authen-
et répétitive
à différents
La longueur
activité
soit pu-
soit psychophysiolo-
giques, fréquemment
d’une
écon-
d’explication,
La méthode
psychiques
de l’acte
radicalement
chiques
sont des phénomènes
correspondant
interruption
Avec la théorie
au cours
on peut distinguer
tidienne.
de tels « accidents
que les actes manqués
tâche,
à l’une des
de la performance
continue
viduelles.
sens ; en second lieu, ce sont des « actes psy». Postuler
opérateur
d’« accidents » ou de « ratés » de la vie quo-
rement
fondamentaux.
d’un
d’évolution
(K. F. H. Murrell,
les actes manqués
résultent
périodes
actile correspond
en 1901
de symptômes
que les symptômes
La période
tâche nécessitant
de la vie quotidienne.
On peut donc identifier
Période de performance optimale dans l’exécution d’une tâche.
Freud
dont
exemples
ACTILE (PÉRIODE) (angl. Actil Period)
monotone,
particulièrement
tous ces phénomènes
dont il rend compte rique
qu’il prend
par des perturbations
les intègre
simplement
se trouvent
d’un conflit
seulement
avouée ; selon,
perturbateurs
inconscient
particulière
S. Freud
se confond
dans Psychopathologie
traditionnelle
prêté d’attention
encore, qu’il
fournit
Acte par lequel un sujet substitue, malgré lui, à un projet ou à une intention qu’il vise délibérément, une action ou une conduite totalement imprévues. que la psychologie
l’intention
sa place. Ces trois
ACTE MANQUÉ (angl. Bungled Action, Parapraxis ; allem. Fehlleistung)
Alors
ne parvient
qu’à modifier
elle ; selon, enfin,
en fait, que du
selon, par exemple,
que le désir refoulé
en jeu des
dont la na-
DE LA PSYCHOLOGIE
de sécrétion
Jusque-là, l’acting-out défini
comme un acte inconscient,
accom-
pli par un sujet hors de lui-même,
effectué
à la place d’un « se souvenir
de ». Cet acte,
toujours
impulsif,
aller
meurtre
ou au suicide.
R. L.
pouvait
s’étaient
vues régulièrement
jusqu’au
Pourtant,
bien la justice que la psychiatrie
aussi
classique
confrontées
à
ces questions d’actes hors de toute relation transférentielle,
pour déterminer
tuelle responsabilité
une éven-
civile.
C’est à partir de là que la psychanalyse posé la question
de Cushing).
était habituellement
s’est
: qu’est-ce qu’un acte pour
un sujet ? 7
GRAND DICTIONNAIRE
DE LA PSYCHOLOGIE
J. Lacan, dans son Séminaire X 1962-1963,
même qu’il
ne soutient
L’angoisse, a proposé une conceptualisation
sujet l’avait
installé
différenciée
Dora
entre l’acte, le passage à l’acte
et l’acting-out,
en s’appuyant
sur deux ob-
aurait-il
plus la place où le
? Comment
pu aisément
que la complaisance
le père de
comprendre
de sa fille tenait
», cette évasion
de son fantasme, rendre compte.
à ce
lorsque
de leur
l’Autre,
nine (1920). Dans ces deux cas, les Agieren
Comment
étaient situés dans la vie de ces deux jeunes
ment
filles
sage à l’acte ? Car l’acting-out est précisément un coup de folie destiné à éviter une
à l’Autre,
analytique.
angoisse trop violente.
ment incarné
Ainsi, qu’est-ce donc qu’un acte ?
aussi bien du rejet de ce que pourrait
avant
n’aient
Pour
même
que l’une
ou l’autre
envisagé la possibilité
Lacan,
structurante
toujours
qui permet
retrouver,
d’un travail
un acte est toujours
fiant. L’acte inaugure
signi-
une coupure
à un sujet de se
dans l’après-coup,
transformé,
radicalement
autre que ce qu’il était avant
cet acte. La différence pour
: Fragment
distinguer
introduite
acting-out
par Lacan
et passage à
l’acte peut être illustrée cliniquement.
Tout
le manège de Dora avec Monsieur monstration
de ce qu’elle
les relations Madame
K était
n’ignorait
pas
que son père entretenait
avec
K, et c’est là ce que sa conduite
En ce qui concerne
la jeune homosexuelle,
tout le temps qu’elle
passe à se promener
avec sa dame sous les fenêtres de son père ou autour un temps d’acting-out
du bureau
de leur maison à l’endroit
dont
est
du couple
: elle vient leur montrer
mondaine
la demi-
elle est éprise,
et qui est
deviné, aurait-il aurait-elle
dire angoissant
même
pu y répondre
ou un pas-
de l’autre,
être le
que du dévoilepas. Il est le
de ce qu’un faux réel
vienne à la place d’un impossible
jours
autre-
Il est mise en scène
signe fait à quelqu’un,
Durant
il
pu le dire à Dora ?
ment de ce que l’autre n’entend
à dire.
une analyse, l’acting-out
de la cure
est, du fait de l’analyste,
dans une impasse.
Il révèle
de l’analyste,
la défaillance
forcément
son incompétence. par exemple, l’analyste,
soutenir
sa place, se comporte
ou fait une interprétation
pas
Il s’impose
lorsque,
au lieu de en maître
inadéquate,
Pas plus qu’un interpréter
autre,
voire
est donc une conduite
par un sujet et donnée à déchiffrer
tenue à l’autre
à qui elle s’adresse. C’est un transfert, que le sujet ne montre
bien
l’analyste
ne peut
mais il peut, par
de sa position
transféren-
tielle, donc de son écoute, permettre patient
de se repérer
autrement
passer cette conduite s’insérer
à nouveau
à son
et de dé-
de monstration,
pour
dans un discours.
un faux réel implique
Car pour
que le sujet puisse en revenir.
C’est un billet aller-retour,
sauf s’il entraîne
dans sa suite un passage à l’acte qui, lui, est le plus souvent un aller simple.
hors de toute
Le passage
à l’acte
Pour Dora,
lement. donne à entendre
à un autre
devenu sourd. C’est une demande de symbolisation Pour
exigée dans un transfert
la jeune
monstration
homosexuelle, dévoile,
ce que sa
c’est qu’elle
désiré, comme phallus, au moment
sauvage.
aurait
un enfant du père,
où, âgée de treize ans, un petit
frère vient s’ajouter
à la famille
rache la place privilégiée
et lui ar-
qu’elle
occupait
auprès de son père. Pour Dora, d’avoir la cheville ouvrière
pour faciliter
entre son père et Madame
la relation
K ne lui permet
en rien de savoir que c’est Madame jet qui cause son désir. L’acting-out, une recherche
été
de la vérité,
mime
K l’obdans ce qu’il
ne peut dire, par défaut de symbolisation. Celui qui agit dans l’acting-out
ne parle pas
en son nom. Il ne sait pas qu’il est en train de montrer,
pas plus qu’il
ne peut recon-
naître
le sens de ce qu’il
l’autre
qu’est confié le soin de déchiffrer,
d’interpréter
dévoile.
C’est à
les scénarios. C’est l’autre qui
moment
le passage à l’acte se situe au
même où Monsieur
c’est cet instant
regard courroucé se fait le chevalier
s’arrache de son bras et se précipite d’un
parapet,
frer
l’acting-out,
lui qui ne sait pas lui-
le
servant de sa dame, elle du haut
sur une voie de chemin
de
fer désaffectée. Elle se laisse tomber (allem. niederkommen),
dit Freud. Sa tentative
de
suicide
autant
se
consiste
en cette chute,
« laisser choir », qu’en un « mettre bas, accoucher », les deux sens de niederkommen. Ce « se laisser tomber essentiel
», c’est le corrélat
de tout passage à l’acte,
Lacan. Il complète
ainsi l’analyse
précise faite par
Freud en soulignant que, à partir de ce passage à l’acte, lorsqu’un sujet est confronté radicalement
à ce qu’il
pour l’Autre,
il y réagit sur un mode im-
pulsif,
est comme
par une angoisse
qu’il est pour l’Autre déchif-
où, croisant
de son père, alors qu’elle
incontrôlable,
de mourir.
cet autre pourrait-il
à personne
incontrôlée
en s’identifiant
objet et
à cet objet
et en se laissant choir.
Dans le passage à l’acte, c’est toujours côté du sujet que se repère
du
ce « se laisser
jouir
de sa mort.
à l’acting-out, et n’attend
il ne s’adresse
aucune
même s’il survient
interpré-
lors d’une cure
analytique. Le passage à l’acte est demande de reconnaissance désespoir,
ne peut se vivre évacuer.
symbolique
demande
sur fond de
que comme
un déchet
sa
vue par son
qu’homosexuelle,
dans une
désirante était exclue.
Refus donc d’un certain familiale.
à
homosexuelle,
demande était d’être reconnue, père autrement
d’amour,
faite par un sujet qui
Pour la jeune
statut dans sa vie
Par ailleurs, il faut remarquer
que
c’est à propos de la jeune homosexuelle
que
Freud fait son unique à ses patients. l’analyse
passage à l’acte face
C’est de son fait qu’il arrête
de la jeune fille pour l’adresser
à
une analyste femme. Le passage à l’acte se situe du côté de l’irrécupérable,
de l’irréversible.
franchissement
Il est toujours
de la scène, au-devant
réel, action impulsive
de s’inscrire
Il est jeu
de soi ; il constitue
la
ponctuelle,
pour un sujet
symboliquement
dans le réel
déshumanisant.
Il est souvent le refus d’un
conscient
et accepté
et la mort.
entre
Il est révolte
l’incontournable
sujet. Il est victoire triomphe
du
dont la plus typique
en la défenestration.
née contre
sexuelle,
comme
pour lui imaginaire-
et pouvait
Contrairement
prévoir,
homo-
est
et non pas un acte.
tration
Le passage à l’acte chez la femme
extrême
Il s’éjecte en s’offrant
devenait
inconscient
pour moi. » Et, alors que rien ne le laissait elle le gifle et s’enfuit.
d’un
Le passage à l’acte est donc un agir impulsif
choix
quement
Mais comment
si cet Autre
la cour, lui déclare : « Ma femme n’est rien
se doit de savoir que se taire est métonymiun équivalent
K, lui faisant
au moment
lieu vide du signifiant,
seule possibilité,
possible et hors de toute levée d’un refou-
L’acting-out
devenue impossible.
aveugle et négation
remémoration
a qu’il est pour
pour lui, toute symbolisation
consiste
rien. Quelque chose
au dévoile-
et d’une émotion
famille où sa position
l’acting-out,
une modification
grand embarras lorsque,
pour un sujet
de l’objet
et c’est toujours
tation,
est tou-
le signe que la conduite
l’acting-out
se montre,
bien
que par une dénégation
être seulement
cause de son désir. L’acting-out
? Et quand
trop juste ou trop hâtive.
tentait de masquer.
parental
l’aurait
désir
puisse s’en
est confronté
d’une analyse d’hystérie (Dora) [1905] et Psychogenèse d’un cas d’homosexualité fémi-
de Freud
et sans qu’il
celui-ci
ment intempestif
cliniques
hors de la scène
Il se produit
qu’ils aient tous deux le même objet, cause
servations
8
tomber
la caspassion-
division
de la pulsion
du
de mort,
de la haine et du sadisme. Le pas-
sage à l’acte est aussi le prix toujours
payé
trop cher pour soutenir
inconsciemment
une position
dans l’aliénation
de maîtrise,
la plus radicale,
puisque
le sujet est même
prêt à la payer de sa vie. C. E.
ACTION n.f. (angl. Action)
Modification
du
choses, réalisée d’un but. Une action
cours
naturel
par un agent
est définie
des
en vue
par quatre com-
posantes : 1. le type d’intervention
dans le cours natu-
rel des choses. Si le cours naturel des choses est un état, l’action un changement un objet)
peut consister (par
exemple,
ou à laisser la situation
(par exemple,
conserver
à initier déplacer en l’état
ce qu’on a). Si le
GRAND DICTIONNAIRE
cours
naturel
des choses est un change-
ment (un procès), l’action interrompre
peut consister
le déroulement
à
du procès (par
exemple, retenir quelqu’un laisser se dérouler
l’hypothèse
qui tombe) ou à
le procès (laisser le robi-
exister
que, dans le second cas, il peut
des niveaux
d’activité d’états
plutôt
que simplement
peut à partir
2. le type d’état ou de procès sur lequel porte l’action. L’état peut être une locali-
L’hypothèse
sation, la valeur d’un attribut
nérale
froid),
d’existence.
un état de possession
ou
Le procès peut être un change-
jacente
théorique
à ces modèles
majeure
d’autres
un assemblage
selon la relation
d’un objet avec parties-tout
(par
exemple, une construction, ment, une fixation, etc.) ;
un rassemble-
3. l’environnement
qui définit
paramètres
actantiel
de l’action
de l’action,
: l’agent responsable
le patient,
lieu, l’instrument
les
éventuellement
le
;
par le stimulus
automatique
antérieure
renté, B (le mot « infirmier
sousgé-
On considère
du modèle
(par exemple
sentation
ou structures
sont considérées
tinent,
les princi-
cognitives
activées sont des représentations s’agisse d’items lexicaux,
cognitives d’unités
sé-
supplémentaire,
depuis une représen-
d’activation
4. le but en vue duquel est réalisée l’action
de stéréotypes,
et qui est responsable
De tout cela on peut inférer
qu’une struc-
Les modèles
ture
lorsque
d’être
l’action.
du déclenchement
Le but est généralement
de l’action, entendu,
le résultat
mais il peut aussi se faire, bien que l’action
ait des effets secon-
daires non escomptés voulant
de
prendre
(par exemple,
la bouteille,
« en
il renversa
le
vase »).
cognitive
remplies munes
deux conditions en psychologie
ACTION
RESEARCHn.f.
com-
expérimentale
dont
l’activation
comportement,
certaines
de ses caractéristiques,
moignent
de l’activation
même
;
et de
stimulus ACTIVATION n.f. (angl. Activation)
Processus hypothétique dans une famille de modèles
utilisé cogni-
tifs, en vertu duquel des représentations ou des procédures cognitives peuvent être portées à des niveaux variables d’activité. En psychologie d’activation
générale,
désigne
la notion
un processus
hypo-
boratoire
mesure utilisée
tives, fonctionnellement
cogni-
définies, le sont.
Mais l’usage en psychologie
générale
et on ne peut sans précaution
est gé-
néraliser d’un domaine à l’autre. La notion d’activation est, malgré tout, largement de façon hypothétique
une famille cognitive.
de modèles
de psychologie
Cette modélisation
les idées suivantes. des entités
D’abord,
(elles-mêmes cognitives,
que celles-ci peuvent deux états différents
repose sur étant donné
hypothétiques)
telles que des procédures sentations
dans toute
ou des repré-
on peut
supposer
exister en étant dans : un état inactif
ou un
état actif. Ensuite, on ajoute généralement
la présence Une
fréquemment
ou de réponse.
tuation
J.-F. L. N.
Augmentation du du système nerveux
Sur le terrain
physiologique,
(
et de l’usage des temps de réponse
lexicale,
que « docteur de réponse
la nature
de la stimula-
et la signification
et le niveau d’excita-
cette activation
sont nombreux
cueille aux niveaux (activité
») précédé par un stimulus un certain temps
laires, fréquence ture centrale urinaires, centrale
formance (détection
un autre temps de décision,
à A. L’expérimentation plus court
montre
que t0 (quelques
millisecondes)
: ce résultat
t1,
que t1 est dizaines
définit
de
le phé-
nomène d’amorçage. Dans un modèle d’activation,
on interprète
ce fait en disant qu’une représentation telle que R(A)
co-
(ici la signification
permettant
des indices de définir
tels que la per-
d’une relation
ou des réponses
d’autoestimation
En 1951, D.B. Lindsley
l’activité
tempéra-
entre le niveau d’activité
de signaux)
de l’activation
»), on
élec-
à des épreuves dites de vigilance
vigilance.
est sémantiquement
réponse
pupillaire,
de vigilance,
on
A précédé d’un
cardiaque,
et le comportement,
peut appeler t0. Si, maintenant,
observera
débit
etc.). On utilise encore, puisqu’il
des questionnaires
« infirmier
; on les re-
ou taux de catécholamines
»),
(par exemple,
de
central et périphérique
diamètre
de décision
apparenté
de la
électroencéphalographique,
des niveaux
un mot A (tel
B qui lui
au moment
Les indices physiologiques
existe une relation
d’amorçage
stimulus
gnitive
stimulation.
on présente
présente ce même stimulus
du chan-
facteurs, dont
comportementaux
à A (« temps
il faut garder
gement dépend de plusieurs
Si, dans une tâche de dé-
neutre, on peut observer qu’on
d’activation,
par le phénomène
AMORÇAGE).
cision
d’une telle si-
des niveaux
niveau central.
présent à l’esprit que l’importance
trodermale,
caractéristique
inférer
et non
sanguin cérébral, tonus ou réflexes muscu-
à cet effet est le temps de réaction
est fourni
tivées, mais non que des structures
de la-
d’activation.
comportementale
neu-
définies, sont ac-
sont les situations
différents
pour
ronales, anatomiquement
analogique
directe.
tion qui le provoque,
en faisant varier les situations,
Elles
de dire que des structures
percep-
dans lesquelles on tente d’inférer,
de niveaux
il
des deux domaines
bilité du système nerveux Plus intéressantes
vations
bien établies pour l’attester.
la représentation
tive correspondante.
Un exemple
différent,
: un
visuel tel qu’un oiseau réel, ou un
thétique. Dans le domaine de la neurophysiologie, on dispose de catégories d’obserpermettent
directs
dessin d’oiseau, ou des parties d’oiseau, est
GÉNÉR.
on l’a dit au début,
qui té-
qui ont un carac-
sont les stimulus
supposé activer
; cela vaut
et, le cas échéant,
pertinentes
tère primitif
ont l’avantage avec les notions
qu’une correspondance une coïncidence
avec
à l’informatique.
d’activation
si, comme
PHYSIOL.
Les situations
empruntées
bien compatibles
d’activité
ACTION
des phénomènes,
n’y a entre les notions
de son niveau.
RECHERCHE-
est en compétition,
et données de la neurobiologie
: la
pertinente,
on suppose qu’elle détermine d’un
sont
primitives,
présence d’une situation l’observation
J.-F. R.
utilisée
a été activée
des notions
de « pas-
vers une autre, ici de R(B)
pour l’interprétation
de stratégies, etc.).
celle de propa-
sage » de l’activation
La notion
de schémas d’actions,
exige qu’on introduise c’est-à-dire
cution
dures, d’opérations,
per-
gation de l’activation,
à R(A).
s’agisse de règles, de procé-
été
le mot B.
ou de frames*, etc.) et des structures d’exé(qu’il
par la repré-
activée par son stimulus
tation cognitive
d’images mentales, de schémas
de « docteur ») a
»), qui avait elle-même
une notion
comme susceptibles d’être
cogni-
R(B) (la signification
Cette interprétation
qui
appa-
»).
préactivée
cognitive
d’« infirmier
mentales,
par la pré-
que la représentation
été indirectement
d’activation,
A (le mot
d’un stimulus
aux entités
Dans les modèles
mantiques,
pertinent
et non consciente,
directement
(qu’il
et pri-
correspondent
psychologiques
pales entités
de façon normale
tive R(A) (la signification
etc.).
également
activée
neuronales
son existence, de sa possession, de sa locamais il peut être
») s’est trouvée
« docteur »), mais aussi, de façon anticipée,
sur
de psychologie
est que des structures
particulières
mitive,
sentation
des percepts, des représentations
de ses attributs),
non seulement,
deux. On
ment d’état d’un objet (du point de vue de lisation,
élevés
de là faire des hypothèses
les déterminants.
chaud,
du mot « docteur
: on a donc alors une multiplicité
net couler) ;
(sec, humide,
plus ou moins
DE LA PSYCHOLOGIE
à
de la
a proposé la théorie
sur la base de la constatation entre les comportements
électroencéphalographique
servable lorsque
et ob-
ces comportements
sont
émis. Il ne s’agit pas d’une simple
corré-
lation
puisque
la stimulation
tion réticulée
mésencéphalique
centrale
la stimulation
activation
dont
généralisée
de structures
de la forma(structure entraîne
une
d’un grand nombre
cérébrales)
est suivie de mo9
GRAND DICTIONNAIRE
difications
DE LA PSYCHOLOGIE
comportementales
sité est fonction
dont l’inten-
de l’intensité
de la stimula-
tion : on peut, de cette manière, déclencher des comportements
d’attente,
ou de rage. Inversement, de cette structure
la destruction
activatrice
entraîne
comportements
d’apathie
Selon la théorie
de l’activation,
tement
d’excitation
dépend
zone fixée,
mations
en vue de l’atteinte
oculomotricité.]
l’adulte,
plusieurs
des Les types
le compor-
donc du degré d’activité P. L.
VIGILANCE
Anderson,
J. R., 1983, The Architecture
Cognition,
Cambridge,
Harvard
en mouvements
Press. C., Denhière,
et la diffusion
critique
», l’Année psychologique,
: une revue
30 à 50 par
et de grande fréquence,
Cette sorte de tremblement
Le Ny, J.-F., 1989, Science cognitive hension
et compré-
du langage, Paris, P.U.F.
Reuchlin,
M., 1981, Psychologie,
tagmus
4e
d’empêcher
éd., Paris,
P.U.F.
soient excitées de façon conti-
plus ou moins
de l’effet du micronys-
longue
En pédagogie, méthodes fondées sur la participation, l’initiative et l’autonomie des élèves. R. L.
un mobile
rétine périphérique, ce stimulus
lumineuse
Ensemble
des déplace-
en vision
fovéale.
ments et des mouvements nisme.
d’un orga-
très rapide (environ
ACTIVITÉ
L’enchaînement
de saccades
constitue
un trajet
est déterminée
l’obscurité
qu’en milieu
nos yeux à un rythme ACTIVITÉ 2. n.f. (angl. Activity)
Dans la caractérologie
ments
et E. Wierma, caractéristique d’une personne qui présente en elle-même une disposition à l’action à l’égard des buts qu’elle poursuit. L’activité
s’oppose à la non-activité.
classe les sujets en actifs/non-actifs
nous déplaçons
moyen de 2 à 3 fois Les déplace-
sont plus fréquents
oculomoteurs exécuter
doivent
vertical,
ment pour un mouvement sur certains
pri-
contraste,
contour
ses points
d’inflexion
pour
2 seule-
horizontal.
oculaires se concentrent
tiellement
R. L.
ce qui peut
se coordonner
un déplacement
fixations
et
par le simple fait que 6 muscles
On
maires, secondaires, etc.
ACTIVITÉ
s’expliquer
points
Les
préféren-
(zone à fort
d’une figure et surtout qui constituent
véritables
pôles d’attirance
DÉVELOP.
Toutes
de
ces activités
oculomo-
pendant
(angl. Activity Box)
ments
les premiers oculaires
Espace clos muni d’un dispositif qui sert à mesurer l’activité spontanée
latence
d’un animal.
amplitude J.-F. L. N.
ACTOGRAPHE
mois,
sont moins
plus grande
les déplacerapides,
(plusieurs
secondes
pour une saccade chez le nouveau-né), successives réaliser
plus faible peuvent
leur
(plusieurs
leur
10
psycholinguistique
même qu’avec la difficulté sion d’un comme
de
a mis en évidence
texte. La pratique
le déchiffrage
de
de compréhend’une
tâche,
d’une radiographie,
entraîne une économie dans le nombre durée des fixations, répartition
de celles-ci,
d’une meilleure
qui s’accompagne
performance.
L’exploration
visuelle
de 3 à 9 ans a été enregistrée cognitives
différenciation du trajet
phases. Jusqu’à
environ
6 ans, l’activité
de l’intérêt
que suscite
par sa nouveauté, sa com-
oculaire
Aussi se contenteune zone très limiLa forme
est déterminée
structurales
par les :
sur les pôles
les déplacements
font de préférence
de
du stimulus
se concentrent
d’attirance,
indépen-
de la tâche : l’enfant
lui présente.
caractéristiques
L’évo-
passe par deux
d’explorer
tée de ce qu’on
ou
oculaire
plexité, sa signification.
oculaires
se
le long d’alignements
discrets, surtout L’exploration
matériel
d’objets
est pratiquement
en lui le stimulus
d’éléments
et de
(E. Vurpillot).
regarde en fonction
zontaux.
au cours de
dessins
dante des exigences
son trajet
d’enfants
d’identification entre
oculomotrice
et la
ainsi qu’une meilleure
s’ils sont hori-
est modelée par le
: le trajet oculaire change de forme
en même temps que celui-ci,
même quand
la tâche demeure la même, alors qu’il garde la même forme lorsque l’enfant
doit exécu-
ter une autre tâche avec le même matériel. partir
de 6 ans apparaissent
de véritables
stratégies
d’exploration.
Par exemple,
lorsqu’ils
ont à décider
si deux maisons
ou deux colliers
sont identiques
les enfants récoltent qu’ils
jugent
trajet
autant d’informations
nécessaire
à une décision oculaire
de disposer
pour
et organisent
leur
en fonction
sons qu’ils se proposent
des comparai-
de faire. Bref, leurs
critères de décision (définition ou de la non-identité l’exemple
de l’identité
de deux objets dans
choisi) deviennent
déterminants
ou non,
les principaux
de l’étendue et de la structure
de l’exploration.
saccades
E. V.
être nécessaires pour
la poursuite
et même le réflexe de ACTIVITÉ
fixation). ACTIVITÉ OCULOMOTRICE (angl. Oculomotor Activity)
ont apporté
entre leurs valeurs et les exi-
gences du traitement
arriver
du regard).
trices sont présentes dès la naissance mais,
(CAGE D’)
une relation
les fixations
éclairé, que ce der-
plus amples que les verticaux,
de G. Heymans
dont la
Aussi bien dans
chez l’adulte.
horizontaux
et de fixa-
par les localisations
des fixations.
par seconde
de l’oeil.
oculaire
nier soit ou non structuré,
(CAGE D’)
oculaire
t-il souvent
dont la trajectoire
avant le départ
forme
30
pour 5 degrés d’arc, 100 ms
successives R. L.
La saccade
est programmée tions
de la
a pour effet d’amener
est un déplacement
l’exploration
lution
ché par une stimulation
d’infor-
en faveur de cette position.
en gardant
déclen-
de
d’un but. Chez
recherches
de scènes familières
le regard
délibérée
et de mise en relation
des yeux qui permet
pour 40o chez l’adulte)
ÉTHOL.
est un
des fixa-
une analyse fine des paramètres
tâches
par adaptation
La poursuite
continu
millisecondes ACTIVITÉ 1. n.f. (angl. Activity)
recherche
DÉVELOP.
et plus ou moins
fixé sur lui. Le réflexe de fixation,
ACTIVES (MÉTHODES)
de
entraîne une disparition
des cellules stimulées. déplacement
ET
artificielle
de la perception,
de suivre
BIOL.
que les cellules
par une stabilisation
complète
est
et non perçu par le sujet. Il
l’image rétinienne
p. 237-255.
amplitude,
mum,
nue. La suppression
G., 1988, « l’Acti-
de l’activation
de très faible
a pour fonction
University
consiste 50 au maxi-
incontrôlable
of
tions la trace d’une stratégie
Ainsi
oculaires
20 secondes d’arc en moyenne,
réceptrices
Kekenbosch,
de mouvements
Le micronystagmus
GÉNÉR.
seconde.
Bibliographie
et dans la séquence
des arguments
ou de sommeil.
réticulaire.
vation
mus, nystagmus optocinétique) ; les autres sont déclenchés par des stimulus lumineux (réflexe de fixation, saccade, poursuite visuelle). [Syn.
PERCEPTIVE
PERCEPTIVE
(ACTIVITÉ)
Activités
oculaires
et activités
cognitives
Ensemble des déplacements de l’oeil dans l’orbite et des mouvements conjugués des deux yeux par lesquels
GÉNÉR.
Très tôt les psychologues
tentés
de voir
est assurée la fonction visuelle. Les mouvements sont de deux sortes : les uns sont spontanés (micronystag-
d’un
dans
pauses du regard, choix
estimation ment
la localisation
ou fixations,
délibéré,
ont été la marque
dans leur durée une
du temps nécessaire
de l’information
des
disponible
au traitedans la
ACTIVITÉ PHASIQUE DU SOMMEIL (angl. Phasic Activity of Sleep)
Ensemble
des
phénomènes
transi-
toires apparaissant dans certaines périodes de sommeil, tels que les mouvements oculaires rapides et les
GRAND DICTIONNAIRE
secousses musculaires du sommeil paradoxal, ou les spindles du stade 2 de sommeil. P. L.
ACTIVITÉS INTELLECTUELLES (angl. Mental Processes)
au départ partir
et celles qui ont été déduites
d’elles. On a des manipulations
consistent
ce sont les actions physiques
constituent
théorèmes
symbolique
:
et les règles générales la validité
et, dans l’autre,
ce sont les
les actions licites dans
par exemple,
ne jamais
avoir
plus de cannibales que de missionnaires
L’ensemble
des états accessibles
règles de transition
par les
entre états définit La situation
cet espace. Élaborer
l’intelligence,
distingue
gence théorique pratique. validité
qui, dans la mesure de des tests d’intelli-
telles
tration
est également
consiste
à relier
elle ne l’a plus pour les tâches complexes
à démontrer.
qui exigent une décomposition
ce cheminement
qu’on puisse atteindre,
ordonnancement
de ces objectifs, la mise en
oeuvre d’heuristiques
de recherche
sence de procédures
connues,
des résultats
de l’action
un
en l’ab-
l’évaluation
et éventuellement
une remise en cause de l’interprétation
de
la situation.
un
nombre
Ces tâches font intervenir
considérable
d’inférences,
que ce
soit pour comprendre
la situation
élaborer des décisions
d’action.
corrélations
sont faibles,
obtenues
on met en relation tâches complexes d’intelligence.
ou pour
De fait, les quand
les performances et les résultats
Cela s’explique
aux
aux tests
en premier
des théorèmes
qui utilisent
vités perceptives,
d’autre
automatisées
cipalement
qui sont essentielles
Les activités
tâches complexes.
Une seconde raison est
que les tâches abstraites tests sont en grande gico-mathématique ou de nature de termes),
partie
et que celles
vités cognitives
utilisées
perceptives actuelle,
sont conçues
de traitement
cette distinction
pour
ont souvent importantes. où les acticomme
des
de l’information,
perd son sens. Les tâches
de démonstration géométrique
(définition
pratique
Dans la perspective
lo-
de règles)
métalinguistique
des composantes
dans les
de nature
(découverte
mesurer l’intelligence
activités
utilisées
des traitements
de type démonstration
ou transformation
algébrique
sont analysées dans le même cadre conceptuel que les problèmes d’états
de transformation
tels que le problème
naires et des cannibales de Hanoi*.
des mission-
ou celui de la tour
Dans cette perspective,
des états qui sont les états physiques situation disponibles,
et un ensemble celles
dénomination
mettent
l’es-
des sti-
pour cette raison
symboliques
Bottom utilisent
des connaissances, de traitements
d’où la
descendants
Une partie de ces trai-
sont extrêmement
tels ceux qui interviennent oeuvre des savoir-faire lexique.
pour
ascendants (angl.
des significations
automatisés, dans la mise en
ou dans l’activation
associées aux termes du
Ils constituent
les savoirs spécia-
lisés caractéristiques
de l’expertise.
savoirs
par l’extrême
sont marqués
Ces rapi-
dité de leur mise en oeuvre, par leur spécificité et leur faible transférabilité, caractère implicite, difficile.
par leur
qui rend leur étude très
Leur étude relève de la mémoire
dans la mesure où ils sont constitués des connaissances en uvre dépend
implicites,
par
dont la mise
essentiellement
de méca-
nismes d’activation. Sous l’appellation
gage et la compréhension physiques,
dans la mesure où celle-ci
en jeu des connaissances 2. les activités consistent
de raisonnement.
à produire
unes de nature
d’activités
de
et visant la compréhenl’acquisition
ou l’élaboration
de
de déci-
sions ; 3. l’acquisition
de connaissances. Elle se pro-
duit soit par l’enseignement soit par une expérience la résolution
ou les textes,
de découverte
des problèmes
4. l’élaboration notamment
dans
;
de décisions d’action.
la planification
C’est
de tâches com-
plexes, telles que celles qui sont réalisées quotidiennement
dans l’activité
profes-
sionnelle.
COMPRÉHENSION
LA
La compréhension
traite
tions véhiculées situations répond
des significa-
par des textes ou par des
physiques.
Comprendre
à différentes
finalités
intellectuelles,
: communi-
un message),
des informations
événementielles
ou romanesques),
acquérir
didactique),
(dans
une perspective
mode d’emploi,
L’information ou utilisée
recette).
qui sera stockée en mémoire pour
l’action
terme de l’activité
immédiate
de la compréhension.
La compré-
de textes qui ont pour finalité
production
d’actions
ment à spécifier au contexte
l’énoncé
particulier
qui exige d’ajouter qui est fournie
consiste
lesquels
appelle
constituent
la
principale-
pour l’appliquer de la situation,
de l’information
ce
à celle
par l’énoncé.
Un texte de consignes ou une recette décrivent une façon de faire pour obtenir
un ré-
sultat précis, ce que l’on appelle une procédure. Ce qu’il convient
de faire est décrit de
façon assez générale et exige en fait beaucoup de connaissances
de la part du lec-
teur. Le texte est loin d’énoncer
la suite de
toutes les actions à réaliser : il y a beaucoup d’implicite
et il faut faire de nombreuses
inférences pour passer du texte aux actions. hension
explicités
la compré-
consiste le plus souvent
des acteurs, qui, en général,
ce que l’on
est le
qui dépend de la
des inférences
sur des connais-
au
de compréhension
résultat d’une élaboration hension
(réelles
réaliser des actions spécifiques
(consigne,
finalité
acquérir
des connais-
de la
reposant
un texte
quer (interpréter
ter des actions
des raisonnements,
les
les autres
sion, la communication, connaissances
Elles
des inférences,
inductive,
déductive
met
;
Dans un texte à visée narrative,
sances explicitables,
du lan-
de situations
on considère les activités qui mettent en jeu
données
Elles in-
à la fois la compréhension
sances générales
en oeuvre
de l’information appelle
prin-
implicites.
qui consistent
(angl. Top Down).
de l’information
on a
d’informations
qui étaient
principalement
tements
qui utilisent
perceptives
Up). Les traitements
dans les
dans
part aux activités
des connaissances
des traitements
de l’action,
des connaissances
mesure, d’une part aux acti-
ne mettent
et de réorientation
de l’information
ou du moins explicitables
une certaine
cluent
du traite-
on oppose plutôt
symbolique
et qu’on
de contrôle
à partir
types d’activi-
et des propositions
de traitement
mulus
luation,
faire
Dans la perspective
dans les tests ne sont pas finalisées et donc pas en oeuvre les activités d’éva-
peut
connus
à extraire
utilisées
admises
est l’espace de toutes les
les activités
fortement
qui
vraies à la proposition
de l’information,
explicites,
le
L’espace dans lequel se situe
sentiel
lieu par le fait que les situations
un cheminement
que l’on
de départ.
qui
Une démons-
les propositions
comme
déductions
ment
consiste
l’état constituant
de l’état initial.
au départ
en sous-objectifs
une solution
de rejoindre
que celles qui sont proposées dans les tests, de la tâche
un état dans
dans cet espace un chemin
but à partir
a une certaine
pour les tâches élémentaires
à trouver permette
et des tests d’intelligence
Si cette distinction
est également
à
quatre
1. les activités de compréhension.
nature
les données du problème,
Cette opposition
démontrer)
un
initiale,
est un état ; le but (ou la proposition
sur la psychométrie
sur
une rive.
que constituent
principalement
du
dans les systèmes
experts.
du traitement
le domaine de l’intelligence abstraite qu’on oppose souvent à l’intelligence pratique. s’appuie
accès et qui est formalisée
tés relevant
utilisables
de l’exper-
tise, celle à laquelle on a le plus facilement
état à un autre : dans un cas, ce sont les
espace de recherche. intellectuelles
une part importante
On peut distinguer
la situation,
blèmes.
également
tions. On a enfin des règles de passage d’un
règles qui définissent
utilisant des connaissances explicites, intervenant dans la compréhension, le raisonnement, l’acquisition de connaissances et la résolution de pro-
Les activités
ou les déduc-
de la logique qui garantissent
de l’informaautomatisées,
qui
à passer d’un état à un autre :
raisonnement,
Activités de traitement tion symbolique peu
à
DE LA PSYCHOLOGIE
à remon-
qui sont décrites n’ont
par le texte au moment
tion est décrite, et à remonter
aux buts pas été où l’ac-
des buts aux 11
GRAND DICTIONNAIRE
contraintes
DE LA PSYCHOLOGIE
de la situation
et aux intérêts
des individus
qui ont pu motiver
Comprendre,
c’est retrouver
sale qui a produit Beaucoup compris
la chaîne cau-
les événements
d’informations
le texte sont
ces buts.
décrits.
fournies
alors négligées
dans
: ce qui est
est plus général que ce qui est dit.
L’interprétation
consiste surtout
à généra-
liser, alors que dans le cas précédent, consiste
principalement
Les relations
qu’il
tement
décrits
d’ajouter
à particulariser.
est nécessaire
entre les éléments
elle
d’établir
d’information
et ceux qu’il
pour construire
explici-
est nécessaire une interpréta-
tion du texte qui soit adaptée à sa finalité peuvent
être produites
ou peuvent
être récupérées
en mémoire, demment
par des inférences
si l’on
directement
a déjà traité
des situations
similaires
résultats de ces traitements
On
peut
construction tion
quatre
inférées
sont retrouvées
éléments
en mémoire, consiste
de
des inforà celles qui et du fait que
description
des événements plusieurs
construction
peuvent
que la
eux-mêmes.
de ces modes de
intervenir
dans la compréhension
simultad’un texte
précis. Ainsi, dans la compréhension énigme
policière,
qu’une
action
mander
de
des événements,
plus schématique
Bien entendu, nément
objet
d’une
il ne suffit pas de savoir
a été réalisée, il faut se de-
comment
elle a été réalisée dans
le détail, quels instruments
ont été utilisés,
quel temps elle a pris, etc.
lisaient
des hypothèses
des illustrés
chez le médecin
» permet
jeune
comme
personne
l’assistante
médicale,
schéma
connaissances
une cé-
de faire cuire un oeuf C’est une unité de
qui est autonome,
La deuxième fonction du schéma permettre d’inférer des informations quantes. Dans l’exemple inférer
insécable
que les illustrés
sont probablement
qui sont mis à la disposition
à un
concrètes
férentes. De ce fait, ils contiennent
dif-
Utilisation
La construction
de la représentation
d’un domaine
et les propriétés
domaine
pour comprendre
a montré cialistes triques modèle
l’interprétation à partir
de la boîte
d’un
L’analyse
des
des non-spé-
les phénomènes
élec-
selon des modèles Dans
le courant
un parcours
le
et celle de la
à aucune
de relations
décrite
n’est assimi-
des situations
comprendre
que l’on
consiste à construire au fur et à mesure
de la lecture du texte. Les informations
de
de courant,
de mobiles
la largeur
(au sens de structure Certaines
ment et simplement
sont éliminées
à d’autres
texte,
sont
proposition
informations
remplacées
plus générale
ensemble
pour
du
par une
qui résume un
de propositions.
sont construites
pure-
parce qu’elles ne sont
pas connectées d’autres
prédicat-
D’autres
exprimer
enfin
les rela-
du texte. Dans le cas d’un récit, ce sont les
de mobiles
: le nombre
positions
tions de haut niveau entre les informations
électrique
une foule dans le métro aux
heures de pointe)
lable
des
relations
de causalité entre les événements,
les relations actions
de buts à sous-buts
des personnages,
entre les
qui constituent
couloirs
est la résistance
et la poussée des
la superstructure
mobiles
est le voltage.
Dans le modèle
récit et qui permet
de dire qu’on l’a com-
de même que l’eau s’écoule
pris. Dans certains
cas, plusieurs
supers-
peuvent être construites,
qui sont
hydraulique,
l’électricité
circulant
est l’analogue
est consi-
dans des fils. Le de la pression
la résistance
dans
est l’analogue
du
du tuyau.
Le recours à l’analogie terprétation
intervient
dans l’in-
que l’on se fait des appareils
utilisés quotidiennement. dans le registre mémoire
la copie
du nombre
étant l’analogue
n’étant
affiché
physique,
d’un magasin.
affiché est considéré
plus présent et comme
être utilisé
compatibles
son sens au
avec les informations
C’est la caractéristique
fournies.
des romans
poli-
ciers où l’interprétation que l’on est incité à construire tout d’abord n’est pas l’interprétation
définitive
et devra être remise en
cause.
ne
dans un calcul, ce qui
Le recours
à l’analogie
peut
: pour faire
Construction
d’un
la retenue
à un
échange, avec ses deux faces, l’emprunt
et
en faisant réaliser l’opération
modèle
de situation
On peut être amené dans certains construire tion
une interprétation
qui
consiste
concrètement
cas à
de la situa-
à se représenter
très
les lieux, les personnages
ou
les actions. La compréhension
de consignes.
Si on lit
dans une recette « écraser dans un bol quatre cuillerées
à soupe de beurre
ramollir
la restitution,
qui donne
Ainsi, dans l’uti-
lisation d’une calculette à mémoire,
De la sorte, le nombre
tructures
on peut assimiler
Le
contenant,
une information.
réseau
la situation
argument).
les circuits électriques
mécanique,
Lorsque
d’un
traction,
généralement
comme
en algèbre
Construction
par les de
d’affec-
de trois analogies :
pour conserver
faut comprendre
qui lui sont spécifiques.
schéma a deux fonctions.
l’analogie
ce
d’un nom qui lui sert d’étiquette
ou d’éléments
comme le basic, à partir
le sens de la retenue dans la sous-
: le résultat
on
dans un langage de programmation
acquérir
est le schéma particularisé.
Un schéma est sélectionné
des
On en a de nom-
être utilisé dans l’enseignement
de la situation
Il
ce qui se passe
ou hydrauliques.
est la quantité
à l’opération
un réseau de relations
de la situation.
éléments
riable » relativement
connues
physiques.
sont construites
(par exemple,
Ainsi,
le concept de « va-
connaît,
est inexact.
ses variables
connue.
dans la compréhension
concernant
est vu comme
pouvant
schéma et remplacer
peut faire comprendre
: une
pour corriger
de la première.
: on utilise les
que les conceptions
mécaniques
de variables qui sont destinées
sélectionner
multiples
base sont considérées comme étant les pro-
de l’analogie.
exemples
son
très intéressant
d’analogies
celle de l’égalité
dans un autre domaine. La pratique
d’engendrer
le test délimite
de correction
est l’utilisation
se fait
à un autre domaine
relations
comme
c’est d’abord
ceux
Son inté-
d’analogies
avec une situation
significations
un cer-
en utilisant
Un moyen
tation
pour
de validité.
mémoire
à être remplies par des éléments spécifiques un schéma,
et
des clients.
la mémoire
générales qui s’appliquent
Comprendre
on peut
que la pièce est la salle d’attente
structures
tain nombre
est de man-
précédent,
est conçue comme un transport
de situations
autres,
manquantes.
et récupérée en bloc. Les schémas sont des grand nombre
12
ou
de mariage, une visite chez le mé-
SCHÉMA.)
et les trois
dont
les insuffisances
voltage
des événements
des actions : un repas au restaurant,
(
ou
des informations
diamètre
à la coque.
la secrétaire
domaine
est de permettre
Inférence
formations
decin ou la manière
la
situations.
seconde analogie est utilisée
les tuyaux,
rémonie
d’identifier
rêt principal
très puissant
comme des clients qui attendent.
Un schéma est un ensemble organisé d’inconcernant
», le schéma « visite
à travers les tuyaux,
d’un
à son égard. Elle reste ce-
de nouvelles
dérée comme Particularisation
taine méfiance
peut
ce qui suscite une cer-
aborder
réponses concernant
a pour
à l’erreur,
jeune personne le fit entrer dans une sorte de petit salon où il y avait trois adultes qui
à la situation par définition
du texte. Si je lis
conduire
un mécanisme
des phénomènes
une explication
les
son utilisation
pendant
ce qui est dit dans le texte pour l’adapter construire
général pas complète,
dans un récit : « Il alla voir le médecin. Une
breux
à particulariser
ou qu’elle
La première
d’interpréter
d’information
par analogie
en fonc-
relative
par rapport
l’interprétation
est de permettre
s’agit du transfert
modes
d’une interprétation
de l’importance
mations
récupérées
d’une interprétation.
distinguer
des éléments.
et si les
est plus ou moins importante
dans la construction
fonction
ont été mémo-
risés. La part des informations en mémoire
précé-
Interprétation
qu’on
ramolli
», il
doit d’abord
faire
le beurre en le laissant un moment
à la température
de la pièce après l’avoir
sorti du réfrigérateur,
puis prendre
un bol,
avec des cubes, des réglettes de dix cubes et
ensuite prélever quatre cuillerées
des blocs de dix réglettes.
et enfin écraser le beurre dans le bol. Il faut
Les limites
et les corrections
de l’analo-
gie. Dans la mesure où l’analogie
n’est en
donc ajouter beaucoup doivent
de beurre
d’informations,
être inférées (à partir
qui
des connais-
GRAND DICTIONNAIRE
sances que l’on a sur la cuisine), pour déter-
visée pragmatique.
miner
objectif
la suite des actions à réaliser.
activité
de production
Cette
des inférences
qui
sont nécessaires pour l’explicitation consigne
n’est faite automatiquement
si l’on a des connaissances On a montré
certaines
explicite
quatre
cuillerées
ou implicite beurre
de
« faites ramollir
»), ils mentionnent
ment moins souvent les actions
de
d’énoncés,
à faire des généralisations. d’action
les objectifs,
expérimentés, présentent
des sujets
les sujets novices
pas, au moment
la façon de réaliser
ne se re-
de raisonnements
les
et ceux dont spécifiques.
Les premiers
car
sont
Les premiers
sont orientés
seconds sont utilisés
de connaissances
rales à des contenus
la représentation
du détail
actions
et de la topographie
des
des lieux
ne
inférences
et
géné-
particuliers.
les inférences
et les déductions.
Les
dans la déduction
distinguer
récits,
plu-
de connaissances.
les deux catégories de sujets. de
aux règles
nouvelle.
Le raisonnement
Une première est constituée Celui-ci
on peut
proprement
Les déductions
dont la validité
dites
sont des
est garantie
le fait qu’elles sont produites
par
en suivant des
de raisonnement
par le raisonnement
comporte
la formation d’une
inductif
catégorie
et l’évaluation
part,
d’information
pour tester des hypothèses,
de situations
une règle de classi-
(identification
de concepts).
sont construits
tain nombre
ont été étu-
à partir
à identifier
stimulus
La formation
d’hypothèses
diées principalement fication
d’autre part.
des hypothèses.
et l’évaluation
à partir
d’attributs
(taille, forme, cou-
leur, etc.) qui en général ont chacun deux valeurs
possibles
(grand
et petit,
le stimu-
lus a une valeur (grand, rond, bleu, etc.).
classification.
définit
Celle-ci
dimensionnelle
une valeur
donné,
à la classe donnée
par exemple
les bleus. Dans la procédure
courante,
montre
un stimulus
indique
au sujet si l’objet appartient
valeur
correspondant
accompagnés
à cette classe sont
de l’information
OUI et que
ont montré
inférences
très important
dans la réussite
les énigmes
policières.
On a montré
que,
qui n’ajoutent
pas d’informa-
tion mais qui dégagent les implications
des
après l’écoute d’un passage d’une nouvelle
énoncés tenus pour vrais. Les inférences
de C. Doyle, racontant
sens strict
Holmes saient
et le docteur nuitamment
maître chanteur
comment Watson
Sherlock
pour récupérer
d’un
des lettres
des
NON,
: c’est la base de la démons-
de dessiner le plan de la
tration
scientifique
villa et le trajet effectué par les héros dans
Depuis
l’Antiquité,
la villa pour se rendre
a été de définir
seconde lecture, les attendait, fournir
Pourtant
informés
à une
de la tâche qui
ils se sont révélés capables de
un plan relativement
Ces résultats montrent teuse du point
de vue cognitif,
réalisée automatiquement jets très familiers
qui n’est
que par des su-
du domaine,
et qui n’est
mise en oeuvre que si elle est nécessaire la réalisation
de la tâche dans laquelle
intégrée la compréhension
leur domaine
effort se poursuit
à est
du texte.
aujourd’hui
Raisonner,
c’est produire
l’on considère
la nature des inférences
sont faites, on peut distinguer
Si qui
deux classes
où il y a au-
est considéré
valeur
informations importante
de valide
des
que l’on a. Une autre qualité d’un raisonnement, c’est-à-dire
c’est d’être
de permettre d’orienter
de for-
la recherche
vers des voies dont la validité
soit posi-
possible
de la couleur.
est OUI. En fait, pratique-
une hypothèse incompatible
avec l’information ci est positive
présentée
(par exemple,
quand cellel’hypothèse
« bleu », si le stimulus
est jaune et si l’on
a OUI).
jusqu’à
En revanche,
infirmée stimulus NON).
fréquemment
10 ans, ils
une hypothèse
par une information l’hypothèse
négative
« jaune », si le
est jaune et si l’information La raison
que les jeunes enfants ne savent pas former une hypothèse négative,
à partir
alors qu’ils
tir d’une information
d’une information
savent le faire à parpositive.
Le premier
chances de rapprocher
difficulté
une hypothèse,
de raisonnements
: les raisonnements
à
C’est ainsi que se développent
visée épistémique
et les raisonnements
à
dites non monotones,
quoi.
des logiques
dans lesquelles
un
est
est vraisemblablement
peut servir à étudier
de ne rien faire ou de faire n’importe
On
si le stimulus
dès 6-7 ans, les enfants rejettent ment toujours
est
si « bleu » est
essai du problème
que
Si
compa-
n’est pas assurée mais qui ont de meilleures de la solution
(in-
que les exemples.
est bleu et si l’information
(par exemple,
ne puisse plus rien déduire
de cette
logiquement
peut faire la même inférence
nement
: il arrive que dans certains cas on
apportent
tible avec cette information
conservent
ou l’action
des inférences.
domaines
facteur
est jaune et si l’information
comme stable. La validité n’est pas nécessairement la qualité première d’un raison-
mer des hypothèses,
LE
pour définir
classique,
le discours
et Cet
de vérité et où l’univers
quel s’applique
productif,
RAISONNEMENT
de validité.
des règles valides dans d’autres deux valeurs
est une tâche coû-
des logiciens
des règles de déduction
que celui de la logique
précis.
que la construction
d’un modèle de situation
de délimiter
l’effort
qu’un
« bleu » est une hypothèse
l’autre
et de l’argumentation.
NON.
Les contre-exemples
autant d’information
préoccupé
de la validité
de l’information
NON)
s’est beaucoup
plupart
les documents.
de
formation un stimulus
raisonnements
trouvaient
par remontée
tive ou négative.
On
les sujets étaient pour la
dans la pièce où se
que
pas cette valeur
tâche est le fait que l’information
la chaîne causale ou par spécification.
compromettantes, incapables
de l’information,
ce soit par généralisation,
s’introdui-
dans la maison
ajoutent
au
la classe
qui est telle que tous les objets qui ont la
Ces recherches
le cas dans
ou non
à la classe. Le sujet doit identifier
sont accompagnés
c’est souvent
on
à chaque essai, et on
par la logique. Les inférences, au sens large, englobent les déductions, qui sont des
comme
d’un
les ronds ou
au moment requiert,
de
est en général uni-
: appartiennent
les objets ayant attribut
une règle
tous les objets qui n’ont
de la suite du texte le
carré et
rond, etc.). Pour chaque attribut,
règles bien précises qui sont celles définies
où la compréhension
Les
d’un cer-
semble pas faite en général spontanément de la lecture, sauf dans les cas
:
d’hypothèses,
la recherche
La formation
inductif.
deux types d’activités
L’expérimentateur
de règles et de lois,
de vue de la validité,
récit. Dans la lecture
des
les seconds des particula-
Du point
d’un
plus
produisent
le temps global de lecture est le même pour
La lecture
des pré-
deux formes
les conclusions
dans l’application
mais cette program-
mation des actions est très automatisée,
à celui
des
: ceux dont les conclu-
vers la construction
donc ce type d’informa-
modes de réalisation,
la
à cette réali-
distinguer
rimentés
de la lecture en inférant
et à programmer
par rapport
tôt vers la découverte
tion au moment
à définir
le degré de généralité
seulement par leur résultat. Les sujets expéajoutent
de
des plans d’action
nécessaires
on peut
risations.
exprimées
en conformité
tion ou une déduction
consistant
généralisations,
de la lecture,
les actions
l’élaboration
sions sont plus générales que les prémisses
que les actions explicites.
qu’à la différence
à imaginer
Les
sation.
misses,
Cela signifie
les implications
: ils consistent
en vue de les réaliser
En revanche,
les
des
à déterminer
décrites.
actions implicites
à engendrer
prétations,
conclusions
aussi fréquemment
Ils consistent
de res-
à tester la cohérence des inter-
que celles qui sont explicitement
mentés rappellent
déduit
la
hypothèses,
implicite
expéri-
d’évé-
de causes, l’identification
Si l’on compare
de manière
les sujets
la filiation
énoncé
peut être remis en cause par une informa-
dans le diagnostic,
suite des actions
nette-
dans une épreuve de
formulées
d’établir
qui interviennent
décisions
en le mettant
(« écrasez quatre cuillerées
d’apprendre,
seconds ont pour objectif
de la pièce et écrasez-le »)
ramolli
rappel
de la cuisine dans laquelle
de beurre
à la température
à des
ont pour
: c’est le cas des raisonnements
demande
sont données
(comme
nements
ponsabilités.
une recette
informations
d’argumenter,
recherche
que si l’on
de mémoriser
que
de comprendre,
spécialisées.
sujets n’ayant pas de pratique
façon
de la
Les premiers
DE LA PSYCHOLOGIE
de former
au départ du problème thèse privilégiée.
la
puisque
il n’y a pas d’hypo-
Dans le cas où le stimulus
est un exemple de la classe, les sujets, dès 13
GRAND DICTIONNAIRE
6-7 ans, adoptent une hypothèse
DE LA PSYCHOLOGIE
pratiquement
compatible
inexacte,
Il n’en va pas de
l’information
est négative
avant 10 ans, ils choisissent compatible
on maintient
avec l’informa-
tion qui leur a été fournie. même lorsque
toujours
bien qu’ayant
confirmations
fournie
qui est en fait
reçu beaucoup
Une deuxième
catégorie
syllogisme.
de l’exemple
plus étudiés sont les syllogismes
qu’elle
est invalide.
pas de différence
Chez l’adulte,
il n’y a
se marque
la relation
par des
y compris taire,
de traiter
leur
négative. Il faut
dans ce cas en effet raisonner plément
: du constat
sur le com-
que l’objet
par exemple et que l’information
de contenu
référentiel
est NON,
ne peuvent
être rattachés
de l’expérience.
de « jaune » pour la couleur
énoncés
plausible
les sujets
puisque « jaune » est exclu. La recherche
de l’information.
sonnement lement
inductif,
de former
thèses à partir mation
Dans le rai-
et d’évaluer
des hypo-
de l’information
que l’on
rechercher
utile pour tester la validité
hypothèse
: cela correspond
d’expérimentation. stratégies
Avant
l’apparition
systématiques,
varier un attribut constants,
de
en maintenant
tégie plus primitive les situations
chez les enfants
simples,
complexes.
stratégie consiste à rechercher telle que, si l’hypothèse tester est correcte,
une situation
que l’on cherche à
elle soit confirmée
une information
positive
plutôt
une information
négative.
formel,
en l’absence
c’est-à-dire
En revanche,
applicables
de
plutôt
de déduction
de la difficulté
de déduction
des
est le raison-
de toutes
en démontrant
les autres
la
alternatives
casse-tête logiques
interprétation
de la même
que celle invoquée
sur ce type de raisonnement.
de vérifier
positive.
à comprendre qui consistent
la modalité
correspondant
est présente,
revient
où, si l’hypothèse confirmée
une situation
où
à rechercher
des cas
est vraie, elle puisse être
positivement,
c’est-à-dire
par
des connaissances ration
et de résolution
l’apprentissage
truction,
explique
tées de façon
sous le nom de « biais de confirmation Il consiste à rechercher si l’hypothèse
des situations
que l’on cherche à vérifier
vraie, elle soit confirmée
elle est vraie, soit confirmée mation conduire
négative.
est
de l’intégration
:
solution
si
par une infor-
de confirmation
de problèmes,
sont construites
et
sont présen-
et sont organisées qui est celle et déjà
par la ré-
les connaissances
progressivement
donc des connaissances sont organisées
d’explo-
aux connaissances
à partir
de la tâche : ce sont spécifiques
non pas à partir
et qui
d’une lo-
à la
spécifiques.
ne sont
par l’inssemblent
pas mises en
où elles seraient
fait la remarque
les élèves n’utilisent
que
pas les connaissances
ne sont pas assimilées.
est en réalité
La démarche
en
à des problèmes
des connaissances interne
La
de transformer
applicables
qui sont orga-
selon une logique
de
et non en fonction qu’elles
peuvent
des per-
inverse est réalisée dans l’ap-
prentissage
par l’action
On cherche la solution
et la découverte. de problèmes
spéci-
fiques et, à partir de là, on construit
par des
procédures
et véri-
inductives
(formation
d’hypothèses)
sur la situation
par la
entre les informations
du contexte particulier :
mais
On a souvent
fication
par l’ins-
propre
Ce ne sont
est que les connaissances
des connaissances
qui sont structurées
les problèmes
à résoudre.
sances, on peut déduire plus générales, de situations,
possédées. Dans l’apprentissage
Cette façon de faire peut
à des illusions
d’une logique
de la cohérence
serait de recher-
telles que l’hypothèse,
à partir
générale
où,
par une informa-
tion positive. L’alternative cher des situations
».
les connaissances
Les exemples
d’un apprentissage
mettre de résoudre.
par l’instruction.
Dans le cas de l’apprentissage
que l’on a décrit
La difficulté
que
de problèmes,
l’énoncé.
des connaissances
de problèmes
types de problèmes
de base d’acquisition de situations
dans
suit le plus souvent
pas des applications
cohérence
CONNAISSANCES
: l’apprentissage
à partir
un cas qui est un exemple de la classe. Cela le phénomène
à cette difficulté
des connaissances.
et à
par les élèves.
Il y a deux formes découverte
à l’hypothèse
Les exemples
qui est celle de l’organisation
nisées en mémoire
à des contradictions
L’ACQUISITIONDE
en vue
une logique
à dé-
en montrant
pour être
un exposé général, accompagné
Il y
pour ex-
Chercher,
une hypothèse,
conduit
très mal compris
pliquer la plus grande facilité de traitement de l’information
de remédier
concrets
Ces résultats
et relèvent
de comprendre.
procédures
c’est le cas du raisonnement par l’absurde abondamment utilisé en mathématiques et
le contre-exemple
à même tentent
généraux
abstraites qu’ils possèdent : cela est imputé
sa négation
que
des énoncés
utiles.
bleu plutôt qu’un objet jaune.
plus convaincant
concrète
difficulté
d’un énoncé
une proposition
apparaît
Mais il faut
une représentation
à la vérité
montrer
l’exemple
existantes.
spontanément
au fait qu’elles
choisissent
que
à faire acquérir
oeuvre dans les contextes
Un exemple
plus faci-
duire
nement par exclusion. Il consiste à conclure
des preuves
l’idée
et de rattacher
soit capable de pro-
mémorisées
du type de celles de manipulation
l’avantage
que celui qui apprend
truction
que des règles
Un haut
présente
aux connaissances
le
auquel expo-
et les relations.
les connaissances
résolution
: ce sont ces schémas qui guident
déductions,
typique
des
à des classes bien délimitées
admettre
corroborent
concerne
ne sont que des illustrations.
de tout
de raisonnement,
a beaucoup de difficulté
des cas un objet
ne sont pas
La première
de généralité
interne
purement
ils possèdent
recte, les enfants de fin d’école élémentaire dans la plupart
indépendantes.
ou non d’exemples,
très peu de
au niveau
reposent
cor-
ou
que les sujets non manient
possibles. De nombreux
Par exemple,
dont
sont nettement
règles de déduction
fausseté
par
que par
pour tester si « bleu » est l’hypothèse
Cela montre
règles formelles
Cette
les
directe
que l’on enseigne en logique.
pour
mais aussi chez les
adultes dans les situations
les performances
générales
a été mise en évidence une stra-
Ces deux dimensions
Toutefois
leurs
les autres
sation.
logique d’utili-
connues,
situations
telles que faire
d’organisation-logique
la mesure où ils particularisent
schémas pragmatiques
aux situations
la dimension
qui peuvent être rattachées à des situations
contenu.
d’une
quand
à des situations
spécialistes de logique
l’infor-
à un domaine
ont une expérience
meilleures.
il ne s’agit pas seu-
reçoit, il faut également
se réfèrent
pas
et l’ap-
: la dimension
interne
lement
et qui de ce fait
En revanche,
particulier-général,
d’être économique
lorsqu’on
qui n’ont
prentissage par l’instruction
degré
universi-
des déductions
arbitraires
par la découverte
ser les concepts
que les sujets,
d’erreurs
est jaune
est « bleu » et
et la mise
qui distinguent
choix du degré de généralité
RAISONNEMENT.)
de faire
sur des énoncés
fondés sur
de niveau
font beaucoup
il faut inférer que la valeur complémentaire que « bleu » est une hypothèse
d’implication,
(
les adultes
demande
condition-
catégoriques,
d’inclusion.
est le
qui ont été le
Toutes les études ont montré
temps de réponse plus longs quand il s’agit de l’information
le prototype
Les syllogismes
et les syllogismes
au niveau de la réussite,
mais cette asymétrie
dont
nels, fondés sur la relation
et pour reconnaître
l’apprentissage
de raisonnement
Il n’y a donc pas symétrie entre le traitement
une hypothèse
Ce sont par là des connais-
Il y a deux dimensions
est la déduction,
pour
rencontrés.
des problèmes
en oeuvre dans des contextes spécifiques. La déduction
et celui du contre-exemple.
mais à partir
sances orientées vers l’utilisation
les deux tiers des cas seulement.
former
de
:
dans
est privilégié
gique interne,
positives.
une hypothèse
avec l’information
Jusqu’à 10 ans, l’exemple
14
une hypothèse
procédures propriétés Celles-ci
valables
De ces connaisdes procédures pour
des classes
et à partir de l’analyse de ces peuvent
être construites
relationnelles permettent
Le savoir procédural des acquisitions
les procé-
leur bien-fondé.
est construit
relationnel
ensuite.
d’abord,
L’efficacité
de connaissances
dans la combinaison
des
de ces situations.
de déduire
dures et par là expliquent le savoir
par
judicieuse
réside
de ces deux
modes d’apprentissage. Pour
ces deux
deux facteurs
formes
d’apprentissage,
sont essentiels : le rattache-
ment aux connaissances
antérieures
(par
GRAND DICTIONNAIRE
l’analogie
notamment)
et la nécessité des
élaborations,
c’est-à-dire
de la production
d’inférences
pour former
des hypothèses
partir
des observations
relations
ou pour établir
entre les différentes
du texte.
Il y a beaucoup
à
des
de différences la production
préhension
de textes,
soit dans l’analyse
des incitations améliorent
à la production
les acquisitions,
chez les
mettant
des étapes intermédiaires le but.
est construit
de l’examen
de ce que
Quand
ménagé par corrections
et le choix des actions
effectuer,
tenu de la tâche choisie.
compte
(L’élaboration
des décisions
analysée ici ; pour le choix (
d’action
à est
des objectifs.
problème
mettent
sonnements
ou de résolution
en jeu beaucoup
de
de rai-
qui sont à visée pragmatique,
mais qui relèvent
des mêmes
pas explicitement
de faire des inférences
ou des déductions,
des va-et-vient
marche descendante
fait apparaître
est ébauché
des contraintes
qui n’avaient
cette démarche
choix
des dé-
d’un
niveaux
d’abstraction.
Le
d’abstraction
est
et d’ajustement.
Il
bon niveau
de compromis
n’est pas judicieux
de considérer
plan est extrêmement
l’activité
place à un niveau trop abstrait,
est vrai tant des problèmes tête que des problèmes
de type casse-
qui se rencontrent
dans la vie professionnelle, la détection
et la récupération
de fonctionnement inférences
le
dans les raisonnements : formation
dans la comà visée épisté-
d’hypothèses
à partir
de la connaissance des relations causales, évaluation des hypothèses à partir des qui sont faites sans qu’elles
soient provoquées,
recherche
de situations
adéquates pour tester les hypothèses, vérification de la cohérence de l’interprétation par rapport formation
à l’ensemble disponibles.
Les raisonnements
dans l’élaboration
décisions
relèvent
d’action
deux niveaux matique,
on néglige
d’exécution,
est souvent
de sorte
amené à repenser
l’organisation
du bon niveau
si l’on se
com-
du plan. Le choix
est crucial
et demande
haut niveau d’expertise. J.-F. R.
Bibliographie
des
se situe à
: un niveau général et sché-
qui concerne l’organisation
géné-
rale de la tâche, le découpage en sous-buts des sous-buts
(à ce
permettant temporelle
comportementale L’actographe détecter
Oléron,
P., 1972, les Activités
intellectuelles,
J.-F., 1990-1995,
mentales
: comprendre,
solutions,
Paris, Armand
Richard, (Éd.),
J.-F., Bonnet,
les Activités
raisonner,
cognitive,
trouver
des
et enregistrer
C., et Ghiglione,
(moment,
quence, etc.). La mise en activité provoque
des modifications
Tracé obtenu après analyse des enregistrements de l’activité d’un individu placé dans un actographe. ÉTHOL.
actogramme
la répartition
le premier exemple produisant nement
thermique,
espèce nocturne
: il consiste à déduire
permet
temporelle
en séquence
claire)
(acrophase
les actions à réaliser à partir des procédures
sombre)
disponibles,
à réaliser un ordonnancement
tériser une espèce crépusculaire
des actions
qui soit compatible
petites espèces (Souris, Mulot,
avec les
mettre
en
des émissions
lumi-
neuses, etc. Dans le second cas, lorsqu’une énergie extérieure l’activité
est fournie
de l’animal
modifier
au système,
aura pour
quantitativement
ment le signal utilisé.
effet
de
ou qualitative-
La source d’énergie
peut être distante de l’animal
(par exemple,
rayon
d’ultrasons,
lumineux,
faisceau
source radioactive) par l’animal
; elle peut être portée
(particule
aimantée
lorsque
l’animal
se déplace dans une bobine d’in-
duction,
traceur
animaux
de taille suffisante,
de repérer lisant
à distance
L’évolution permis
radioactif,
etc.) ; chez les il est possible
leur activité
les émetteurs
radio
technique
en uti-
miniaturisés.
des actographes
a
de réaliser des études en réduisant
au minimum
les perturbations
chez l’animal
par le matériel
sence de l’expérimentateur.
provoquées ou par la pré-
Elle a aussi perglobale
particulières
mentation,
prise de boisson,
permettant
de qualifier
(ali-
locomotion)
à tout moment
le
du sujet étudié.
de
de l’ac-
ACTUARIEL, ELLE ou ACTUARIAL, adj. (angl. Actuarial)
E
Se dit d’une
la sta-
ou une
en séquence
; il peut être diphasique
et carac; certaines
Musaraigne)
méthode
utilisant
tistique et le calcul des probabilités dans l’étude de questions relevant de la prévoyance sociale (assurances, etc.). En psychologie, rielles
les méthodes
ont été utilisées
pour
dans des domaines ou l’évolution
des
tels que
de troubles de la
le risque de récidive
pour un dé-
libéré, l’échec scolaire,
tous ces cas, le pronostic
actua-
établir
pronostics
linquant
l’exécution
pour
par
une énergie sonore, un rayon-
conduite,
fiquement
Dans
oeuvre un système de cage à bascule, ou en
sique, et caractérise alors une espèce diurne (acrophase
ou
interviendra
par son poids
l’exécution).
des sous-buts et concerne spéci-
la détection,
par le sujet lui-même
cas, l’animal
l’apparition
réalisation
pour
au système de l’extérieur.
tivité du sujet : le tracé peut être monopha-
niveau est celui de la
Cette variation
nécessaire
niveau ne sont pas considérés les détails de L’autre
du sujet
énergétiques
dans son environnement. d’énergie,
fré-
de l’information
ACTOGRAMME n.m. (angl. Actogram)
connaître
durée, intensité,
R. L.
Paris, Dunod.
d’un
caractéristiques
R.
» t. 2, in Traité de psychologie
L’aspect
qui doit
du sujet en observation
certaines
comportement
Colin.
1990, « le Traitement
symbolique
est un appareil
du sujet à celle d’activités
Paris, P.U.F. Richard,
d’un être vivant.
l’activité
de celle-ci
de mesurer la de l’activité
mis de passer de l’étude de l’activité
de la planifica-
La planification
et l’ordonnancement
un
des éléments d’in-
qui interviennent tion de l’action.
de contraintes
Par contre,
prati-
dans les systèmes. Les
sont celles qui sont à l’oeuvre
observations
de plans alternatifs
impossible.
plètement
d’incidents
qui interviennent
préhension mique
de pannes,
trop qu’on
notamment
et la réparation
diagnostic
Cela
du
lourde et coûteuse et
la considération quement
d’emblée
car l’élaboration
cisions d’action. La compréhension de la situation est un élément fondamental de de problème.
qui se ca-
ractérise par des allers et retours constants
le détail de l’exécution,
de résolution
à un
pas été prises en compte au niveau général
viennent
que dans l’élaboration
ascen-
et sa mise en oeuvre
affaire
la situation
entre la dé-
et la démarche
schématique
entre différents
de
Dispositif répartition
apportée Il y a souvent
mais la réalisation de la tâche exige ce genre d’activité. Ces raisonnements intertant dans la compréhension
basal intense, un tracé polyphasique.
peut être produite
tion opportuniste
Dans ces
tâches, on ne demande
au cours de sa
où il avait été élaboré. On a appelé planifica-
processus
que ceux décrits précédemment.
obtenues
mise en oeuvre.
niveau
Les tâches d’exécution
successives à partir
dante : un plan général
DÉCISION.)
plan a été
il est mis en oeuvre et il est réa-
des informations
et des situations,
les effets
un premier
choix des objectifs
des motivations
pour se rap-
du but et en anticipant
construit,
tenu des valeurs,
se
: le plan
des actions.
et des tâches à réaliser,
per-
Elle peut
l’on peut faire dans la situation
DES DÉCISIONS
métabolisme
ACTOGRAPHE n.m. (angl. Actograph)
prospective
Les décisions se placent à deux niveaux : le compte
ou qui mini-
faire aussi de façon
procher
d’un
R. L.
peut se faire par une dé-
à partir
en raison
des actions qui
communs
d’atteindre
présentent,
de l’exécution,
telles que le regroupement
de définir
que
sujets de niveau plus faible.
L’ÉLABORATION
qui
marche régressive qui part du but et essaie
d’inférences
surtout
d’optimalité
au moment
La planification
soit dans la comOn a montré
sont introduites
et
misent les déplacements.
d’inférences de l’action.
dans la procédure
contraintes
ont des prérequis
spontanée des résultats
définies
avec d’autres
informations
entre les sujets concernant
contraintes
DE LA PSYCHOLOGIE
relatif
etc. Dans à un indi-
vidu est calculé (en termes de probabilités) à partir de certaines observations cet individu
et des relations
faites sur
statistiques, 15
GRAND DICTIONNAIRE
DE LA PSYCHOLOGIE
constatées antérieurement
dans la popula-
valeur
tion à laquelle il appartient,
entre ces obser-
deux points
vations doit
et l’événement
porter
le pronostic.
peuvent s’appliquer à partir
ultérieur
sur lequel
Ces méthodes
dans des domaines
des mêmes observations,
nostic
est souvent
attitude
où,
un pro-
émis en adoptant
et une méthode
une
cliniques.
minimale
de deux figures
minimum
entre
ou lignes pour laquelle
perception
il y a
distinctes.
Le
separabile, ou acuité de sépara-
tion, est mesuré à l’aide d’optotypes de l’alphabet,
carte de Teller*,
L’acuité d’alignement, mesurée
M. R.
de l’écart angulaire
: lettres
trames, etc.
ou acuité-vernier,
par le décalage minimal
est
percep-
tible entre deux segments verticaux.
nouvel équilibre de fonctionnement la suite d’une perturbation. Adaptation d’adaptation
surée chez le nourrisson
ACUITÉ n.f. (angl. Acuity)
du temps
Capacité d’atteindre une certaine limite du pouvoir séparateur d’une modalité sensorielle, c’est-à-dire de sa capacité à discriminer deux stimulations. L’acuité visuelle (angl. Visual Acuity), limite
de résolution
du plus petit discriminer (
(angl.
angle visuel
qui permet
Stereoacuity)
minimale
de récepteurs persistance
du plus
rétinienne
permet-
termes, c’est la distance pour laquelle
Les valeurs obtenues chez
et profondeur voisines
sont
pour un même individu.
dans lesquelles
rée : elle peut atteindre variation
elle est mesu-
en vision
éclairage.
lorsque les points à distinguer tactile
fovéale et
Elle diminue
Les enfants
6 minutes
L’acuité
du plus petit
écart
deux stiauditive
désigne la finesse de discrimination
dans
d’un son. On peut appeler
ADAPTATION n.f. (angl. Adaptation)
Ensemble
des
C. B. et E. V.
l’oeil par le plus petit angle sous lequel deux points sont vus distinctement. d’une taille
L’acuité
espèce à l’autre. et de la densité
niens,
Elle dépend des récepteurs
sur les neurones
et ganglionnaires. de définir
de la réti-
Le minimum
de perception la taille
d’une
minimale
laquelle
de papier
bipolaires
Il y a plusieurs
et de mesurer
visuelle.
16
est variable
ainsi que du taux de convergence
des récepteurs
pour
visuelle
manières
un seuil d’acuité
visibile figure
d’un point
est le seuil
réalisés
il est perçu sur une feuille
; le minimum
separabile
est la
se traduit
de la sensibilité
visuelle, due principalement tion des pigments
désigne
aussi
de la sensibilité
dans les
sensibles sélectivement
aux ca-
ractéristiques
de la stimulation
orientation,
fréquence
(couleur,
spatiale,
et sens du mouvement, tation
En psychophy-
la notion
une modification neurones
à la régénéra-
rétiniens.
sique sensorielle,
et
direction
etc.). Cette adap-
sélective entraîne,
à la cessation
de
des effets consécutifs*.
Le
sélective désigne aussi
expérimentales
utilisées
ces effets.
Adaptation
prismatique.
Certains
entraînent
une déviation
prismes
systématique
des
Ensemble des modifications des conduites qui visent à assurer l’équilibre des relations entre l’organisme et ses milieux de vie et, en même
nuent
temps, des mécanismes et processus qui sous-tendent ce phénomène.
l’on enlève les prismes, des erreurs de sens
Les processus
d’adaptation
oeuvre chaque fois qu’une
sont mis en
situation
éléments
ou simplement
com-
nouveaux,
J. Piaget les dit assimilateurs
quand
ils in-
tègrent les données nouvelles à des patterns comportementaux
antérieurement
tués, et accommodateurs nouvelles schème
préexistant
un pattern
pour
le rendre
avec les exigences les premiers
succion
essentielles
pement de l’individu,
mais aussi chanet accommo-
par Piaget comme pour le dévelop-
l’adaptation
plus élevée et la plus complète biologique
elle à des régulations
des fins de connaissance
la
; elle pro-
en procédant successives à
et non plus sim-
de survie.
puis s’annulent.
une recalibration
des représentations
spatiales
quer cette disparition
d’adaptation.
H. Helson,
pour expli-
(effet consécutif),
à leur tour disparaissent Niveau
progressive
des erreurs. Lorsque
opposé se produisent
médian
de stimulus.
qui
progressivement. Dans la théorie
le niveau d’adaptation apparent
Ce point
moyenne géométrique
de
désigne
d’une
série
est supposé être la de la série. C. B.
ACCOMMODATION, CUTIF
(EFFET),
ASSIMILATION,
1. ÉQUILIBRATION,
CONSÉ-
RÉGULATION
ADDICTION n.f. (angl. Addiction)
de dépendance
jectivement l’existence trée autour
vécue
comme aliénante, du sujet se trouvant de la répétition
subtoute cen-
d’une
ex-
périence, au détriment d’investissements affectifs ou sociaux. La notion
dépasse le cadre de la dépendance à des substances psychoactives, pour s’étendre aux toxicomanies sans drogue, ou addictions comportementales. « Addiction
E. V.
Ensemble des phénomènes sensoriels et comportementaux qui se traduisent par la mise en place d’un PHYSIOL.
On invoque
dimi-
d’addiction englobe celles de « toxicomanie » et de « dépendance », mais
Le développement
représente
longe l’adaptation
à la forme
dont elles expriment
ensemble le dynamisme.
plement
de localisation
progressivement
Situation
etc.), il y a extension
sont considérées
comme
les erreurs
com-
et ses manifesta-
de la réaction,
de l’intelligence
prolongé,
à divers objets (le pouce,
la tétine,
des activités
tion apparente des objets. Lors de leur port
de la situation.
du nouvel objet. Assimilation dation
ou un
exercices du réflexe de
du nouveau-né
et, donc, de la localisa-
consti-
quand les données
transforment
lumineux
le point
non familiers.
sur un fond, noir unique
à l’obscurité
SENSA-
par une baisse des seuils de luminance,
pour produire
gement de forme par ajustement
de
(
rayons
progressive
séparateur
par la
par un organisme pour survivre et perpétuer son espèce dans un environnement écophysique donné.GÉNÉR.
le hochet,
pouvoir
entraînée
BIOL.
ajustements
tions appliquées ACUITÉ VISUELLE (angl. Visual Acuity)
en gé-
transitoire
stimulation.
L’adaptation
la stimulation,
ACUITÉ
Entre
de durées.
GÉNÉR.
d’arc à 6 mois.
E. V.
patible
acuité temporelle un seuil de discrimination
du
rapidement
que les adultes.
inconnus
L’acuité de latéralisation
Mesure
ce qui
de 4 ans ont la même acuité
sont de plus
spatial qui permet de discriminer
la latéralisation
atteindre
porte un ou plusieurs
sur la rétine.
est la mesure
mulations.
d’arc,
vues à 30 cm. Elle augmente pour
est très
à des raies de 2,5 cm de large
baisse et/ou
lorsque l’éclairage
en plus excentriques
(une
de 0,4 mm est per-
çue à 1 m de distance) avec un excellent
avec les
5 secondes
de profondeur
rapidement
ali-
remarqua-
Mais cette valeur varie fortement conditions
30 minutes
évo-
de profon-
pour les seuils de séparation,
blement
environ
d’une
les procédures
entre deux points
gnement
faible,
correspond
du nouveau-né
sensoriels,
est la mesure
l’un d’eux est perçu plus proche que l’autre l’adulte
L’acuité
et des potentiels
désigner,
donc par une amélioration
du nystag-
de
ou deux barres.
une différence
de l’observateur.
qués.
relatif,
pour
à la suite de E.
néral, une baisse de sensibilité
terme d’adaptation
petit écart de disparité* deur. En d’autres
par les méthodes
de fixation
mus optocinétique
peut être me-
utilisée
L’acuité stéréoscopique
SUIVANT.)
tant de percevoir
ou
spatiale, est la mesure
deux points
ARTICLE
visuelle
La notion
a été d’abord,
D. Adrian,
TION.)
L’acuité
DÉVELOP.
neurosensorielle.
à
» est un emprunt
à la langue
anglaise, où ce mot désigne un attachement exclusif à quelque chose, partant, comanie.
une toxi-
Le mot anglais dérive lui-même
d’un terme de l’ancien
français désignant la
GRAND DICTIONNAIRE
situation
d’asservissement
du vassal inca
- tout d’abord,
pable de régler ses dettes à son suzerain.
LE POURQUOI
DU CONCEPT
Des toxicomanies
Les recherches
sur les toxicomanies
dialectiquement proches
partagées
opposées,
entre
quant
même qu’elles accordent
des ap-
au phénomène.
lique
sur « le toxicomane », « le joueur
et, d’autre
part,
illicites parmi
», etc.,
des recherches
consa-
ou addictions
sens large : la toxicomanie
au
conduite
d’un mode très répandu
sur le caractère comaniaque,
conduite,
supposée prévisible s’opposant
tiels, interhumains
de
irréductible
sur sa démesure,
À
des
existen-
l’importance
des « recoupe-
des troubles
des toxicomanies,
des conduites
la fréquence
régulièrement
devenir
alcoolique,
addiction
pouvant
à une
puis ache-
;
la parenté
dans les propositions
Particulièrement
traide, basés sur les « traitements
d’en-
en douze
en France du moins et depuis plus de vingt
les mêmes
ans - comme
principes
toxicomanie
la forme
la plus « pure » de
; les expériences
du « shoot »,
en effet
aux alcooliques,
concourent
joueurs,
chique
un monde
« toxicomaniaque
celui du commun
psy-
» différent
de
des mortels.
le produit
spécificité
conduite
que la
du sujet : d’où l’intérêt
aux « addictions sont la forme
apporté
comportementales
actuelle
», qui
des « toxicomanies
large
toutefois
d’addiction
du discours
l’initiateur
du regroupement
du contrôle nuel
des impulsions
statistique
américain
comme
d’addiction
des maladies
pans entiers
il semble que
résulte de l’applica-
devenue la forme paradigma-
tique des « maladies dépendance,
» de l’habitude,
pathologique,
concernant
par exemple,
se reproduisent,
changés depuis qui opposent les tenants
montre
des décennies,
en matière
Le regroupement un vaste ensemble, d’addiction,
moins
discuté.
ments
très forts
englobant
les toxicomanies,
le tabagisme, troubles conduites
d’addiction
des conduites
reuses « aliénantes
»:
et que la médecine,
par
du concept d’adl’ensemble
des
humaines.
Définir
Le psychiatre
les addictions
et psychanalyste
l’accent
Il est donc particulièrement
important
J. Berge-
à l’étymologie,
sur un sens particulier
« addiction
a mis du terme
», celui de contrainte
par corps.
de
claires, et de faire la
psy-
que la dépendance corporelle
de la part du sujet à une tenta-
tive inconsciente
de régler une dette, à une
peine auto-infligée
: « Il s’agit de considé-
rer à la suite de quelles carences affectives le sujet dépendant contractés
est amené à payer par
par ailleurs.
taphorique
non tenus et
» L’addiction,
dans
était une désignation
mé-
de la toxicomanie.
Mais c’est indépendamment dérations
que le terme
des définitions
de ces consi-
s’est répandu,
plus descriptives,
opérationnelles,
in-
milation
» aux
par la comparaison
simplement cutable
de la perte de liberté
gênantes, avec la forme
des addictions
c’est-à-dire
non seulement
géné-
cette dépendance
la dépendance mais le fait que
soit devenue le centre - à
la fois but et moyen psychique
- de toute l’existence
et sociale du sujet.
se sont
saires. Goodman, une définition
conforme
voire plus
révélées
notamment,
et
néces-
a proposé
aux critères
du
La psychiatre
américain
A. Goodman
à celles du DSM,
voire les les amou-
en utilisant
d’abus de substances
a,
conforme des critères
psychoactives
et du
Mais le risque d’extension
2. Sensation
infinie,
rive, de passage de la métaphore
de dé-
à l’explica-
tion justifie sans doute le fait que les addic-
croissante
dant immédiatement
de tension
précé-
le début du compor-
tement. 3. Plaisir ou soulagement
pendant sa durée.
4. Sensation de perte de contrôle
pendant le
comportement. d’au moins
cinq de ces neuf
critères : a) Préoccupation comportement b) Intensité
jeu pathologique.
de résister aux impulsions
à réaliser ce type de comportement.
5. Présence
au sens large, l’alcoolisme,
indis-
: la toxicomanie,
à une substance chimique, en
l’assi-
d’habitudes
en 1990, proposé une définition
sexuelles ou les relations
minalité.
cette perspective,
des équiva-
de l’adoption
alimentaires,
et de la cri-
du sujet, et, de l’autre, la métaphore,
diverses
le jeu pathologique,
: par
com-
Il existe en effet des argu-
de cette notion
deviennent
disposer de définitions
champs
1. Impossibilité
est en fait de moins en en faveur
dans de nouveaux
jective) de l’aliénation,
».
sous le terme
que des
des habitudes
en vienne à traiter
conduites
entre
à la Bur-
redoutent
le biais de cette extension diction,
sur son emploi
son corps les engagements
de l’existence,
lents de maladie,
mais
le jeu
de toxicomanie
d’entités
de cette notion,
DSM, caractérisée par les traits suivants :
les débats
de « modèles de maladie
possible
des
part entre, d’un côté, la réalité (même sub-
en des termes
défenseurs d’un « modèle adaptatif
rique
de la
ou de la démesure.
Une étude des discours ment
sur la
au contraire,
anodines,
doit
Il suggérait ainsi, selon une approche
gênante de regarder un feuil-
D’autres,
cli-
la
pour le chocolat,
» dans le ma-
tion à d’autres champs des réflexions toxicomanie,
du junky
leton stupide à la télévision.
de l’abord
nique des sujets toxicomanes, la notion
ou l’habitude
plutôt
Plus que d’une invalidation
que dans la
ou socialement
des « troubles
mentales [DSM]).
d’entre
» : plus de différence
roughs, le goût immodéré
être considéré
patholo-
des addictions
aussi avec une réflexion
équivalait
américain
teur peut d’ailleurs
mais rupture,
et « joueur
de définition
aux
se dissolve
gênante
tragique
Subjective-
gique », comme entre buveur et alcoolique.
simple
l’existence
dès 1945 (cet au-
joueur
chanalytique,
« non correcte
d’être la proie d’un
et
sur la toxicomanie,
sans drogue », décrites par le psychanalyste Otto Fenichel
toxicomane,
ainsi banalisée et ramenée au niveau d’une habitude
joueurs patholo-
entre usager de drogues et
ret, en se référant
notion
d’importance
aux toxicomanes,
craignent
des sujets qui,
exemple ceux de la délinquance
eux. Certains
de sen-
qui sont proposés
et acceptés par nombre
À l’opposé, dans le second type d’approche, a moins
de conversion
morale
du « flash », de la « planète », du manque à constituer
exactement
de traitements
de rédemption
saut qualitatif,
abus de l’extension
Ce sont
-
toxicomanes,
la di-
donc aller de pair avec une limitation
impor-
des groupes
d’aliénation
qui leur échappe.
Le travail
Anonymes.
est considérée
subjectif
personnelle,
ment, il n’y a pas continuité,
par exemple
puis joueur,
à un concept très
de maladie, soulignent
de souffrance
processus
« Al-
nette. Les mouvements
giques, ont l’impression
;
de type
» est, ici encore,
qui recourent
alcooliques,
alimen-
taires, chez les joueurs pathologiques - également,
Anonymes
particulièrement
timent
voire
du discours
cooliques
mension
étapes », du type Alcooliques
cet égard, l’héroïnomanie
L’importance
métaphorique
de l’al-
des
maladies mentales.
tions : nous avons vu la fréquence du tabagisme,
pas encore une place en tant
que telles dans les manuels statistiques
d’entraide,
tante est ici l’existence
sur sa diffé-
rence radicale avec d’autres expériences.
à l’incertitude
;
thérapeutiques.
du vécu toxi-
par le sujet,
tions n’aient
ments » (overlaps) entre les diverses addic-
- enfin,
met l’accent
et
d’une
de désir, ou simplement
teur compulsif
type d’approche
regroupés,
par la répétition
autre, un toxicomane
humaine.
Le premier
s’y trouvent
notée de passages d’une
aux drogues
n’est dans ce cadre qu’une variante d’autres
définis
coolisme,
», « l’alcoo-
pathologique
crées aux dépendances
qui sont
- ensuite,
à la spécificité
On trouve ainsi, d’une part, des recherches portant
qui
rapports
sont
entre les divers
troubles
maîtrisable,
aux addictions
la parenté
DE LA PSYCHOLOGIE
portantes
fréquente
au sujet
du
ou de sa préparation. et durée des épisodes plus im-
que souhaitées à l’origine.
c) Tentatives
répétées pour réduire, contrô-
ler ou abandonner
le comportement. 17
GRAND DICTIONNAIRE
d) Temps
DE LA PSYCHOLOGIE
important
consacré
à préparer
les épisodes, à les entreprendre,
ou à s’en
remettre.
addictions
que l’on
conjuguant
les apports
en
de disciplines
très
De façon générale,
le sujet doit accomplir
des obligations
tions doit commencer
familiales
scolaires
pro-
sociales,
récréatives
majeures
professionnelles sacrifiées
ou
du fait du
venstein
comme
personnalité,
du comportement
bien que
le sujet sache qu’il cause ou aggrave un problème persistant cial, financier,
ou récurrent
psychologique
d’ordre
so-
Aucun
marquée
ter l’intensité nir l’effet
: besoin d’augmen-
ou la fréquence
de même
intensité. i) Agitation
ou irritabilité
bilité de s’adonner 6. Certains
en cas d’impossi-
au comportement.
éléments du syndrome
et un moment
de ces éléments
pour une appréhension mène, et il est évident
de l’addiction
comme
sus, mise en avant par Stanton
la
qu’aucun
maîtriser
spécialiste
les disciplines
et querelles
tance chimique.
Peele dès
l’expérience optique,
Selon Peele,
initiale
à la conduite
rait une fonction
d’évitement
des relations humaines
au-
de situations à l’incertitude
le déroulement
séquence
Le
addictive
en substituant
d’une
de
primordiale.
recours répétitif
visible
agréable
n’est pas, dans cette
d’une importance
anxiogènes,
sujets
et non d’une subs-
Le caractère
de chapelle ne
Bien
tout
vision
et diverses
pré-
comportementale
des débats
entre
spécialistes
à des oppositions
dimensions,
res-
lytiques,
qui voient
valent
l’institution
», ou une forme
de mécanisme
des représentations façon d’éviter situations
une carte
de défense
mi-
l’inexistence
n’implique
tions
a, pour
l’intérêt
pas
d’un pôle Sud !
les auteurs
aux addic-
« maladie
», simplement
étroite
de
basée sur l’inte-
raction
entre une substance et un individu
(sinon
entre une molécule et une synapse).
fluence
que, notamment
de la psychanalyse, à relativiser
« addictions
sous l’in-
nous sommes
la place du produit Dans
le cas des
comportementales
» ou des
sans drogue », nous avons
à faire
une place
à ce qui est
de la drogue dans la toxicoma-
nie, et cela à deux niveaux : l’effet, l’éprouvé
contre
particulier
(ou une
addictive
de
et la mise en jeu de
du terme).
qui est au centre de la conduite (lié à des modifications
du sujet
les études sur le « choix
» de
En France, plusieurs
Il semble toutefois
tervention
de référence
que la crainte une prolifération
de l’éclectisme de modèles,
raient à être rapprochés.
réduction
précis (psy-
chanalyse, comportementalisme,
etc.) ainsi conduisent
à
qui gagne-
C’est en quelque
sorte vers une « métamodélisation
d’affronte-
ment, de recherche de sens.
d’autre part.
dans un champ
de transgression,
» des
les divisions
une voie
d’abord
des conduites
années agité le champ des risques
de substitution,
début de modélisation
de l’in-
autour
de la
ou des traitements
peuvent
trouver,
dans ce
des addictions,
une
explication. D’un
aussi
féconde
d’addiction.
d’envisager
Face
ici avec pertil’ensemble
des théories et des auteurs, le choix est fait, d’une façon évidemment
arbitraire,
d’évo-
quer le seul champ des toxicomanies.
Historicité
Dans
du questionnement
la théorie
élaborée
par Freud,
question
de la toxicomanie
abordée,
sinon
fragmentaire.
la
est rarement
de manière
épisodique
Il en va d’ailleurs
et
de même
Freud s’attache plutôt à rechercher de la dépendance tout premiers
humaine,
l’origine
qu’il situe aux
stades de la vie psychique.
Cet état de détresse extrême du nouveau-né radicalement la condition
dépendant fonde à ses yeux humaine. Avec le recours à la
masturbation, s’ancrer
la première
addiction
dans le psychisme.
c’est là le besoin
primitif.
appétits (besoin
d’alcool,
tabac) ne représentent des produits
vient
Pour Freud, Tous les autres
de morphine,
de
que des substituts,
de remplacement.
De même,
dans le lien figé qui unit le buveur à son vin, il n’y a pas de véritable la relation
accès à la sphère de
d’objet*.
cher, littéralement
un Sorgenbre-
un « briseur de soucis »,
« Nous ne pouvons
Il écrit en 1929 :
nous passer de sédatifs de trois espèces [...] qui nous permettent
de considérer notre misère comme peu de choses, puis des satisfactions substitutives qui l’amoindrissent,
enfin des stupéfiants
qui nous y rendent
insensibles.
de ces moyens
sable » (Malaise
qu’un
dans la civilisation,
une jouissance extérieur.
lateur
de l’humeur
PUF,
des drogues
immédiate
degré d’indépendance
monde
ou
nous est indispen-
Paris, 1981, p. 18-19). L’action procure
L’un
ainsi
à l’égard
Ce recours d’origine
du
à un réguchimique,
Freud le connaît bien, pour avoir lui-même
côté, des thérapeutes
aux théories
et consti-
nence, dans un cadre restreint,
l’autre
qui ont durant
en toxicomanie,
sont nom-
discordantes,
de fortes diversions,
sens, l’autre
que le désir de s’inscrire
parfois
divers).
entre modèles
ou psychosociaux,
psychanalytiques
[...], ils sont peut-être
opposition
comportementalistes
DU PSYCHANALYSTE
la « drogue », et les abords psychologiques
une apparente
d’une part, et modèles
tuent
REGARD
destiné à éviter le déplaisir.
» dans l’histoire
1997) montre
psychopathologiques
SOUSLE
du « produit
(Pedinielli,
psychanalytiques,
d’être M. V.
Freud voit dans le toxique
des addictions
des modèles
de ce qui
considéré « comme » une maladie.
logiques, même en l’absence de « drogue » extérieure), et, d’autre part, le sens, la place (qui justifie
les addictions
neurobio-
L’addiction elle-même serait à deux faces : l’une de désubjectivation, d’effacement du
L’étude
la signification
chez Jacques Lacan (1901-1981).
anglo-saxons,
de dépasser une vision
l’équivalent
de défense, au sens habituel
Modéliser
l’erreur
n’en a plus et nécessite au contraire
du globe
sur l’une des repré-
Le passage de la toxicomanie
toutefois
d’un
à la fois l’affrontement
soulignent
en deux
exacte
d’un pôle Nord,
« toxicomanies
agie d’équi-
anxiogènes
anxiogènes,
mécanismes
psychana-
dans des formes
neures de toxicomanies « néo-besoin
entre des vues
de représenter,
: l’existence,
habitués
être fait entre cette approches
attachés à des ap-
à mettre à tout prix du sens
à l’impossibilité
ou de la société.
dans les toxicomanies.
pourrait
pragmatiques,
qu’ardue
et un pharmacologue,
Il y a longtemps
maintes fois vécue. Un parallèle
proches
de la biologie,
sentations,
dépendants,
simple interaction
De l’autre, des soignants
breuses,
(en coll. deviennent
chronique,
entre le corps du sujet et une substance.
de vue des protagonistes. Un psychologue, par exemple, pourra nier toute importance
de l’impossibilité
proces-
que certains
une maladie
au diabète,
Les théories
terrestre
c’est d’une expérience
comparable
sont trop souvent que l’effet de l’étroitesse
1975, dans son ouvrage Love and Addiction avec A. Brodsky).
très médicaux
dans certains discours
nuer à rechercher
partielles, toutes vraies, mais toutes incomplètes. Comme si l’on se battait autour
conception
manie redeviendrait
: la toxico-
globale du phéno-
une période plus longue. avec
conceptuelle
par une aussi vaste probléma-
rôle de la culture
ont duré
est en phase
comme
dans ce qui est devenu processus, à conti-
semblent
définition
le risque
de substitution
ne doit être éludé
plus d’un mois ou se sont répétés pendant
Cette
ments
qui consisterait
Les oppositions
de l’effet
par un comportement
de traite-
tique.
pour obte-
désiré, ou diminution
entre une
».
concernées h) Tolérance
résu-
par C. Olie-
« la rencontre
ne peut totalement
ou physique.
acte des
du phénomène,
un produit,
socioculturel
comportement. g) Perpétuation
par prendre
mées pour les toxicomanies
ou sociales.
f) Activités
tout abord des addic-
diverses dimensions
ou universitaires,
sociales ont vécu la promotion d’une régression
des épisodes lorsque
fessionnelles,
18
tendre,
différentes.
e) Survenue fréquente
procuré
devrait
psychanalytiques
qui se réfèrent ou psycho-
consommé tabagisme*.
de la cocaïne
et être sujet au
GRAND DICTIONNAIRE
La psychanalyse
à l’épreuve
de la
La toxicomanie
toxicomanie
Néanmoins, proche pour
sible pour se mettre
on peut se demander
psychanalytique le traitement
imprévisibles
si l’ap-
égard d’une part à la problématique
de l’objet,
aucune catégorie puisqu’il
n’existe
sonnalité
unique
sonnalité
toxicomaniaque.
vient seulement structure
il n’est pas à même d’éprouver
On peut
en évidence
un cer-
de caractères
rencontrés
: dépressivité,
difficultés
communs
d’élaboration
psychique.
dique une spécificité
reven-
de la toxicomanie
». Le toxicomane
présente, à
ses yeux, une part malade et une part non malade, puisque chez lui le stade du miroir* est en réalité mier moment se définit d’autrui.
de la formation
à l’image
Le recours à l’addiction
constitue-
intériorisée
le défaut
« magique
d’une mère adéquate.
rences de l’intériorisation
le sujet doit
d’amour
de l’indi-
externes,
ainsi
(1991)
une
».
que les qualités
liées à ces objets, à l’intérieur
tration.
de lui-même
:
de la douleur
On doit
de la recherche
positive
plaisir
jouissance
se trouve
évacuée du champ
inter-
et déplacée sur le toxique, de risque,
sur
sur le jeu avec le
des toxicomanes
lement paradoxale,
est essentiel-
et nombre
lacanienne,
puyant
ne peut avoir
d’incorporation
viendra s’y substituer
réaliser au sens propre
pour
ce qui n’a normale-
autothérapeutique.
au toxique
En effet,
peut être considéré
une autoconservation
À travers gnier
la diversité
connu
des pathologies
la psychanalyste
Piera Aula-
une transe
l’activité
périodique
entraîne
corporelles,
de la douleur
aiguisant
: la souffrance
constitue
Aucun
plaisir
rencer.
Le problème
ne saura plus la concur-
: comment
dans le corps les objets les plus
divers : nourriture, ringue*
alcool,
(kentomanie*),
corporation
forcenée
de morcellement* d’unité.
toxiques. supprime corporelles
Ces pratiques
de se-
Cette inl’angoisse
en redonnant
temps aux sensations blant
aiguille
des
face à l’intensité
le toxicomane
ainsi
engendré
devienne
accessible
toprotection
contre
lement psychotique, psychiatre
comane,
la réflexion
d’une
classique sur la drogue).
indiquait
déjà
surinvestissement
de sensations
vient se substituer
à la relation
et c’est lorsqu’apparaît
en son lieu
et à sa place
manque vient à manquer
sition
difficile
à la jouissance immédiate
quelque
et prévisible
qu’il connaît,
voie longue
et frustrante
SOUSLE
REGARD
serait de se sentir
extrêmes, d’objet.
nir les conditions
la nouvelle
jeu perpétuel
en effet contre
manquant
à
dépendance tentent de réu-
nécessaires à l’émergence
du désir, afin de se sentir
vivant,
dans un
avec le vide et avec le plein,
que la philosophe
d’un traitement J. P.-B.
l’angoisse
(1985) : le
la
du manque.
elle viendrait
ainsi créée, les toxicomanes
pour choisir
psychanalytique.
du processus
le
d’engager un toxico-
mane à renoncer
le plus efficace de lutter Malgré
Quoi qu’il en soit, il
donc en fait, de
façon inversée, le révélateur
nouveau.
quel-
le soignant dans la po-
ne peut que le
sur l’utilité
thérapeutique
de demandeur.
reste toujours
et que surgit l’an-
goisse. La drogue constitue
proposition
Le moyen
du corporel,
par la recherche
chose
n’y a
du manque.
le manque
de l’aide.
ébauche de
on peut s’interroger
La compréhension
comme le souligne compulsif
se figurer,
même,
de gérer sa consomma-
conque, qui mettrait
(1962-
qu’il
se trouve
prise de conscience de la part du sujet toxi-
devenant alors objet de désir (ce qui inverse
Lacan
au psychana-
d’une semblable
saturer la place vide laissée par le manque.
la menace de morcel-
Aimé Charles-Nicolas
lui-même
sur l’angoisse
de la
pour que le
tion pour qu’il vienne demander
un semd’au-
éblouissant
vécu de malaise se manifeste
Chez le toxicomane,
être envisagées comme des tentatives
fondée sur la
poudre. Il semble qu’il faille attendre qu’un
que le sujet a peur, selon Claude
Dans son Séminaire
de si
du lien unissant
au flash*
pour un
ont ainsi pu
alors revenir
lyste. Il faut que le toxicomane
Par définition
s’introduire
qui se pose à lui est
La non-satisfaction
(1987), le manque
le sujet a
avec la drogue.
patient
du besoin
satisfac-
une extase*
de la cure psychanalytique, parole,
la perception
ces comportements
à
voulant
loin ? On mesure dès lors le risque d’échec
de la
une réapparition
indicible,
par la fusion
le suivant
(1979) repère une même souffrance accompagnant
de complète
Dans le cas de la toxicomanie,
et manquer
pas - et pour cause - d’image
compulsivement
freudien
s’ap-
tion.
paradoxale,
ment de sens qu’au figuré. Cela expliquerait où le sujet va chercher
Lacan
pour le sujet une preuve de son existence.
1963),
étranges et frénétiques
Dans la
de ne pas apporter
Olievenstein
lieu, le fantasme
hors des
une dimension
En l’absence
trojection
son
qu’il soit dans la nature même de la pulsion
manque (1978), si ce processus d’in-
et, surtout,
voient dans le processus de la toxicomanie
trojection.
et Maria Torok
de la
l’accès à la jouissance
sur un paradoxe
c’est ce que l’on appelle le processus d’in-
Abraham
l’intensité
à une limitation,
dans l’impossibilité
Nicolas
avec la
imposées par la civilisation.
par le manque permet alors d’échapper à la mort psychique. C’est précisément du
Pour les psychanalystes
essentiel
caractère « sauvage », c’est-à-dire limites
de
dans la
qu’elle procure,
est soumis
de soignants
compte
comme
c’est précisément
théorie
La clinique
tenir
d’une intensité
Le problème
drogue,
pas seuleet de la frus-
également
souffrance.
de la réalité
faire passer ses objets
de la
ne signifie
dans le plaisir
du manque normal
à l’épreuve
sensations,
pensée. Le retour
de type
une
en péril leur corps,
La relation duelle étant vécue comme trop menaçante, l’intensité nécessaire au
limites vidu,
a nommé
d’objet addictive
compulsive
anorexie-boulimie. Dans le développement
ment l’évitement
chez eux ce que le psychiatre
addictives,
se retrouveraient
également dans les comportements
La toxicomanie
amenée
Ces ca-
de
leur existence et leur pensée même.
La prise de drogues
pour les sujets addictifs.
Jouir
de représentation
douloureuse
En réalité, il y a peut-être
de même qu’ils mettent
par le sujet
la drogue étant à la fois remède et poison.
»
même s’il existe toute
que
avec l’autre est vécue comme
Jeammet
comme
du pre-
par une identification
pallier
à
du moi, qui
rait par la suite une tentative pour
plutôt
abandonné
dangereuse
le recours
brisé. Chez les sujets dépen-
dants, on assiste à une perturbation
passionnelle
manque.
et
de son approche, qu’il qualifie de « clinique de l’intensité
manes recherchent,
psychanalyse
relationnel
Claude Olievenstein
une relation
d’être
« néo-relation
et
en tant que tel que les toxico-
une culture de l’expression
il s’agit en
une chose privée de conscience,
les conduites Le psychiatre
Paradoxalement,
somme d’établir
Philippe
dans la
parler
mise en péril constante de leur satisfaction,
On repère
aux
quête d’identité*
le manque
pas à proprement
ce manque.
trop
les états limites*
du vécu de la
blessure du rejet ou de la perte n’est dès lors
La rencontre
se greffer sur telle ou telle privilégié.
de
Ce n’est peut-être
aimé.
La dépendance
l’ambiguïté
quoi que ce soit pour qui que ce soit... La
de risquer
la per-
aménagements
clinique
isolable,
qui constituerait
néanmoins
divers
à
de per-
un terrain
tain nombre
n’appartient modèle
de personnalité,
représentant mettre
aucun
aucune
sensibilité,
en soulignant
défonce* toxicomaniaque.
est
spéci-
en tant que tel ?
psychiquement
en tant qu’il
eu
plus à craindre. En réalité, « le » toxicomane
des réactions
n’existe : inerte et dépourvu
de la drogue.
existe-t-il
à l’abri
réciprocité
fique de ces sujets, et, d’autre part, à l’indi-
Le toxicomane
une stratégie pos-
lui aussi un sujet. Avec le toxique,
est bien adéquate
des toxicomanes,
cible de l’expérience
constitue
DE LA PSYCHOLOGIE
Giulia Sissa met en relief
proposer chologie
doit
des modèles expliquant
permettre
théoriques
en psy-
Les modèles pharmanotamment
de la dopamine*
des systèmes
mésolimbiques,
de
le processus à l’oeuvre
(cf. infra), reposant
sur l’implication l’activation
psychopathologique
addictif
dans la dépendance. cologiques
DU PSYCHOLOGUE
dans
de récompense
ne permettent
pas d’expli19
GRAND DICTIONNAIRE
DE LA PSYCHOLOGIE
quer toutes les situations
addictives,
de comprendre
et l’on
des actes car les conséquences
ce qui
sont
demeure
fort loin
construit
dans le cerveau un processus
de
dépendance. constituent
un phéno-
mène soumis à un déterminisme
social et
ainsi que, pour certaines
elles, les toxicomanies, sciences
(comme
développement
d’entre
à l’avancement
en témoignent
des
l’usage
du XIXe siècle ou le
de la seringue à partir
sociales,
il est possible de repérer dans le processus une logique
quate d’un relevant D’une
négatifs
(induisant
de résolution
problème
interne
du champ façon
de repérer
inadé-
ou externe
il est possible
six modèles
cigarette forcement
positif
alors
lier car lié à l’histoire
une cigarette
pour
lequel il se manifeste,
la sédation
d’une souffrance
d’un
Approche
Stanton
Peele ; 3) le modèle
de sensations de Marvin théorie
J. Apter
hédonique
de recherche
Zuckerman
du renversement
Michael
de
social. Élaborée
cette théorie
; 4) la
psychologique
; 5) le modèle
de
de gestion
de Iain Brown ; 6) la théorie gé-
nérale des addictions
et le système d’action
humain,
Pour
est fondamentale
car la conscience
de
l’individu
fait que la sélection
portement
ne s’opère pas d’une façon pure-
ment mécanique
d’un com-
(comme le laisse supposer
le modèle de Skinner). ou plutôt
d’Eric Loonis.
des
peut s’adapter à des stimuli.
chez l’être
La notion
l’idée subjective
Approche
cognitivo-comportementale
L’approche
théorique
fumer
d’être libre, doit
des comportemen-
talistes repose sur le principe
tissage et sur les études de traitement l’information, par notre
conscient
le cognitif
trois
do-
: le comportemental,
pavlovien
liées au rôle et à l’usage so-
cial du tabac. Ces adolescents d’autres
liens, d’autres
Celles-ci
répondent
où la cigarette
logiste
russe Ivan Pavlov
(apaisement
simple
: un stimulus
Un stimulus
conditionnelle.
matériel
d’injection,
consommation
lieux
induire
sera le comportement exemple, le stimulus
vont, si le sujet une réponse
conditionnel
stimuli
qu’une
qui
période
parfois fort prolongée d’une rechute
lorsque
puisse certains
skinnérien
psychologue
américain
(1904-1990),
l’homme
ronnement, portement.
à modifier
De ce fait, il finit
ou, au contraire, portements.
par éviter
donc renforcer
les comportements. positifs
gestion des dif-
des événements informations celles-ci
entre
et le cerveau engendre des qui sont traitées
Le cerveau en fonction
des
nouvellement
rencontrées,
hors
de la volonté
et hors de la conscience.
actes, des situations
ou des émotions
blables à ceux qui furent
initialement
base de la mémorisation
viennent
veau activer
acquis,
réutilisés
ces savoirs
et éventuellement
et de ses problèmes.
Des semà la
à nouqui sont
« actualisés
pour résoudre
douloureuse,
un échec qui constamment,
plan personnel finit
réaliser
le geste addictif. renforçateur
sentiment
de cette son com-
par repérer com-
des actes
progressivement une répétition
au vécu,
métabolisent
en représentations
»
capables
de déclencher
des comportements, sonnalité, raction fragilisé
le
cognitives, sens
les informations internes,
en images
ou de maintenir
selon les types de per-
les traits psychologiques.
substitutive
dont
est puissant.
Mais
sens négatif
à un para-
doxe : répéter le geste addictif
pour tenter
d’en limiter tion abolit
l’incidence le constat
négative.
L’inte-
(satis-
mais, en même temps,
le majore (perte d’estime de soi). critique
de l’existence
stress*, isolement,
à une période de la vie n’offrant tion positive
divorce), aucune op-
(vécu en situation d’exclusion)
de guerre,
ou dans
lial, l’expérience d’organiser
de la dépendance
un
permet
la vie du sujet, structure
son
temps, et propose des sensations étayantes et prévisibles. avant tout
Pour Peele, l’addiction
un mal de la « socialité
développement découle
des conduites
de l’introversion
de l’égoïsme
est » : le
addictives
des individus,
et de l’individualisme.
Le
de soi, l’estime de soi, la possibilité
de s’accomplir,
de développer
des compé-
autant de valeurs protec-
trices. L’individu
est donc non une simple
entité biologique
mais l’acteur de sa propre
socialisation, propre
l’inlassable
chercheur
sens et d’une cohérence
qui, seule, peut lui permettre
de son
intérieure d’échapper
à une forme ou une autre de dépendance. Le modèle
de Peele permet
de dépasser le
modèle médical
de la dépendance
tant en lumière
l’importance
psychologiquement,
un type de
non biologiques
des addictions
déclenchant
L’addic-
de défaillance
où le sujet est
et un stimulus
le
en le confrontant
entre des situations
personnalité
modifie
d’estime de soi du sujet dans un
Dans ce modèle, donnent
de ne plus
La dépendance
est donc une satisfaction le pouvoir
au
de tout autre centre
et s’avère incapable
des processus cognitifs.
même de façon inconsciente,
à réussir
et social. Le sujet addicté
par se détourner
d’intérêt
une situation
de sa capacité
»). Pour le
sujet est actif, car ses structures
Elle constitue
une stratégie
tences constituent
Skinner
À ses yeux, l’ad-
contexte privé de soutien social et/ou fami-
utilise
régulièrement,
situations
pendant
en situation
et emma-
Peele
découle de la vie même du sujet dé-
(adolescence*,
L’interaction
gasinées à long terme.
diction
Face à une situation
développement
amicaux formels).
Les théories cognitives.
Stanton
entre les années
sociologique.
d’accommodation
Il existe des renforce-
(induisant
des rapports
la variable
faction substitutive),
a un effet d’autorégulation
à New
à la variable psychologique
des épisodes ultérieurs
certains
Les conséquences
une microso-
interpersonnelles,
dance intégrant
aussi
agit sur son envi-
et les conséquences
le conduisent
viennent
Burrhus
ficultés
sociale
1975 et 1985 un modèle extensif de dépen-
contrôle
(dit
» ou « instrumental
au besoin des adoles-
des tensions,
Peele
(né en 1946) a développé
par le cerveau : le psychologue évoque à ce titre une phase initiale d’assimilation et
agissent associés à la drogue.
« répondant
ments*
allumette
la réponse condition-
Conditionnement
action
Par
cigarette
nelle fumer. Cela explique être suivie
qui
de la présentation
conditionnel
toujours
d’abstinence
le
associés à la
toxicomaniaque.
peut être annonciateur stimulus
une
une boîte d’allumettes
de drogue
y est confronté,
déclenche
entraîne En pratique,
et, aussi bien, certains
d’un
une réponse.
conditionné
réponse
est
de
le fait d’être devenu dépendant
ciété, en marge de celle des adultes, qui leur permet d’imposer des idées, des valeurs, et
pondant »). Le schéma décrit par le physioinduit
recherchent
pôles d’attraction
cents car elles reproduisent
(dit aussi « ré(1849-1936)
par les motivations,
mais aussi les grandes amitiés et les bandes.
et l’émotionnel.
Conditionnement
20
de
ou inconscient,
pensée. Elle recoupe
maines de l’existence
les croyances
de l’appren-
le besoin et le désir de
sont renforcés
un regard
du thérapeute.
Columbia),
le font douter
de liberté,
être prise en compte. Par exemple, chez les adolescents fumeurs,
singu-
du sujet chez
implique
de psychologie
York (université
met en avant
c’est-à-dire
cet auteur, l’anticipation
addictif,
propre
Stanton
Professeur
de l’apprentissage
individu
étant entendu
biopsychosociale
liée à l’anxiété
processus conscients ou non par lesquels un
biopsychosocial
également singulier
par thérapie*
renforcement
dance : 1) le modèle ; 2) le modèle
Une recons-
des addictions
psychique)
susceptibles de rendre compte de la dépenmental
traitements
que chaque comportement
la sphère de la cognition,
cognitivo-comporte-
de
de ces schémas est à la base des
quelque
d’un
même si perçoit
la situation.
(ils lui apportent
en permettant
par A. Bandura,
psychologiques
erronée
cognitivo-comportementale,
les effets du sevrage en
pour
des besoins. Des distorsions
de ren-
participe
Théorie
de solution,
font que l’individu
truction
par la
qui constitue
des facteurs
éviter de ressentir
déplaisir,
façon
de fumer,
induite
chose dans son économie
nicotine*
cognitives
Chez un fumeur
intellectuelle
constituent
négatif
de l’action
du tabac, le plaisir
la stimulation
elle implique
par exemple.
de la psychologie.
schématique,
dépendant
la dépendance,
le sujet une modalité
un évitement
sont jugées déplaisantes).
que le fait de prendre
récent des designer-drugs).
Mais, au-delà des considérations addictif
ments
explique
et des renforce-
des actes car les conséquences
Les dépendances culturel
jugées plaisantes)
de l’action
sociaux, situationnels,
en met-
des facteurs
ritualistes,
(culturels, dévelop-
GRAND DICTIONNAIRE
pementaux,
de personnalité
et cognitifs)
la question
qui leur enlèvent leur caractère inéluctable.
besoins
psychobiologique
et qui lui avaient
du corps dans la
de sensations.
conduits
permis
de proposer
de Michael
une
Michael
J. Apter
échelle pour évaluer le besoin de stimulation corticale induite par le vécu de sen-
tannique,
sations fortes, Marvin
a développé
a défini
versité
J. Apter
(chercheur
actuellement de Georgetown,
L’existence
qui part des observations
a été largement
validée depuis :
d’une façon schématique,
Zuckerman
pos-
structurale
postule
l’existence
notamment
d’états psychologiques
ne sont pas
de nos journées.
stimulées
et qu’elles vont donc rechercher
déterminent
de façon
plus ou moins
nons à nos motivations.
compulsive
d’augmenter
des
capables
cette activité neurobiologique
(la nicotine* est connue pour et donne lieu à dépendance). nées neurobiologiques gonadiques,
(taux
déterminent
et
chez
par la prise de psychotropes
ou par des activités compulsives
Le modèle
de gestion Iain Brown
Iain Brown (de l’université
Ces paires
d’états
Écosse) a prolongé
car elles
ment psychologique
que nous don-
de Michael
et de contextes
psychologiques
lièrement
impliquée
d’activation,
opposé
: l’état
de recherche
à l’état
d’évitement
Par exemple,
d’activation,
addicté ment,
dans l’état de
entrent
la poursuite
vité addictive.
Ce modèle
chercheurs
stimulant,
alors que son passage à l’état
des valeurs
psychologique
opposé (évitement
malaise. Aussi les sujets de type HSS ont-ils
vation)
tendance
verse, dans un contexte
stimulations
fortes afin d’élever
de façon
agréable leur niveau d’activation Cette recherche
de sensations
et les
cérébrale.
lui permettra
l’état d’évitement dra soudain
comportements
vers l’autre
risque (dans le domaine
ou de prise de
des sports ou dans
le vécu des « extrêmes », par exemple) provoquent
secondairement
chotropes.
des effets psy-
Les études ont montré
entre la recherche l’impulsivité,
de sensations
l’agressivité,
nisme et l’extraversion. toxicomanies,
alcoolisme
tant sur le plan biologique, montrent
le trait de personnalité
que
actuels entre
ainsi que
au jeu* ou la multiplica-
pas encore le mécanisme
passage de la recherche dépendance.
de sensations
Une réflexion
tique sur ce mécanisme
de à la
des émotions,
tion des contenus
internes
sance des objets internes,
à une caractéristique « recherche
tion Seekers de Marvin « d’évitement Michael
étudié les mécanismes dans la recherche
cognitifs
qui permettent
l’état de recherche
xiété. Par exemple, approcher excitant
d’exci-
réfléchir
et des activi-
et source de plaisir
d’un tigre est parce qu’il y a
protecteur
ne s’agit que d’un tigre
(le tigre ou bien il
par procuration,
le à
peuvent tendance,
de cette recherche
apparaître.
pour des raisons
individus qui tiennent
gère sa tonalité
sont considé-
hédonique
d’activation
psychologiques.
Cette
l’enfance
artificiels
et sur ses états gestion
dans cer-
Dans ce cas, des
personnelles
prédisposantes
accroissent
le « décalage hédonique
l’individu,
défini
comme
entre les niveaux tolérer
de dysphorie
la réduction
hédoniques
facilement
des activités
destinées
activités.
saillante Quatre
correspond
des activités
a) l’éventail
des activités
entrent
facile-
en jeu :
accessibles dans
; c) les propriétés
social pour inhérentes
la tonalité
(par exemple,
d’activation)
dans la manipulation
préfé-
aux autres
; b) le support d’affecter
à
particulière
par rapport facteurs
des
à réduire
dans la hiérarchie
du répertoire
ce
accessibles
ment accessibles : une activité devient
peut
de l’éventail
ce décalage. Une addiction rentielle
qu’il
et ceux qu’il vit habituellement,
qui entraîne au profit
» de
la différence
tences acquises pour utiliser à
apprise
des besoins secondaires
: les addictions.
vulnérabilités
en jouant
peut produire
taines conditions
changements
ont
sans
extrême de phémotivationnelle
sur ses niveaux
nique de l’individu
et les addictions
Certains
dividu
à cette activité
d’activa-
physiologiques,
dans la vie de tous les jours. L’in-
cette activité
anxiogène.
dans le parcours
rées comme une forme nomènes d’autogestion
l’environnement
la présence
cogni-
psychologiques
les addictions
un changement
de l’an-
par
être niés, restant secondaires. Dans le cadre
activités
et de pou-
et agréables à l’abri
du tigre serait hautement
sur la réduction
également
la
de passer dans
d’activation
tion que les dépendances
On pourrait
comme
mise en place de cadres psychologiques
de générer devenir.
ont
mis en jeu
d’activation,
Sans ce cadre psychologique,
ou sur l’insuffi-
dont il faut sans cesse contrôler
celle
et ses collaborateurs
C’est à partir
tation
»
» des Low Sensation Seekers).
J. Apter
déterminées
social de nature
les facteurs
durant
vu dans un film ou évoqué par un roman).
sur l’externalisa-
régulière
d’activation
Zuckerman,
du désir au besoin et sur le besoin répétitif l’émergence
et cor-
personnelle
est en cage, il y a un dompteur,
au
dans
du type High Sensa-
un cadre psychologique
s’interro-
ger sur la place dévolue aux sensations détriment
est appelé dominance
tés excitantes
psychanaly-
pourrait
phénomène
addictif,
ordinaire
que dans l’autre. Ce
voir ainsi vivre des situations
tion des expériences sexuelles. Pour autant, on ne connaît
un état psychologique
protecteurs
et la consommation
de tabac ou d’alcool,
par la dépendance
et
caractérisé par la re-
cherche de sensations de drogues,
entre
une corrélation
sont plus souvent
peut être rapprochée
complexes,
Les travaux
cependant
individus
(la dominance
clinique
Bien que tous les in-
tout au long de leurs journées,
fortes et
et tabagisme
quête de sensations demeurent
certains
liés à des attentes, à
qui sont prépondérants
de ce modèle,
il devien-
soient amenés à basculer d’un état
respond
l’exhibition-
de l’activation,
anxieux.
les liens
Les relations
psychopathologique.
qui
dividus
sera
mais, s’il vient à basculer dans
par la consommation abusive de substances psychotropes (drogues, alcool) ou par des compulsifs
le
sujet en état de recherche d’activation euphorique,
peut passer
de stimulation,
psychologique
tive. Ce sont ces facteurs
de se relaxer. À l’in-
de l’acti-
comme des phéno-
elles-mêmes
un apprentissage
de l’acti-
par l’individu
ou le déclin
considère les addictions
un sujet éprouvera
des
en jeu pour le développe-
mènes motivationnels,
les sensations
des
représentent
jective et son interprétation
est plus particu-
s’il n’est pas dans un contexte
à rechercher
le phénomène
les addictions
de l’ennui
et
J. Apter en
prenant comme modèle le jeu pathologique
sés aux Low Sensation Seekers (LSS, ou « bas qui génère ennui
du renverse-
tueurs en série. Dans son modèle de gestion
(aux sources de stimula-
des sensations fortes), une paire
recherche
cérébrale
de Glasgow, en
la théorie
et, plus récemment,
En ce qui concerne
de
stratégies de gestion des niveaux de plaisir/ déplaisir pour lesquelles l’expérience sub-
« hauts chercheurs
d’activation
hédonique
tout au
ou d’activités
de l’activation.
de sensations ») - un bas niveau
de prise de
psychotropes
les sujets High Sensation Seekers (HSS, ou de sensations ») - oppo-
d’activation
de hauts niveaux
hédonique,
d’états
de MAO
constamment
re-
tion en général, qu’il s’agisse de substances produisant
d’hormones
d’endorphines*,
de cathécholamines*)
agir ainsi Des don-
de tels individus
s’opèrent
l’interprétation
les dépendances
sentir un ennui mortel,
dans des sans res-
Il
de paires
sont dites métamotivationnelles,
d’activation
une anxiété insurmontable,
opposés, entre les-
long
substances ou des comportements
Incapables de
risque ou de transgression.
de l’inconsis-
des êtres humains.
ont un taux peu élevé d’activation lorsqu’elles
ori-
tance psychologique
quels des renversements
cholaminergique
à rester confinés
ou incapables de se détendre contextes de moindre stimulation cherchent
et phénoménologique
tule que les personnes avides de sensations caté-
à l’uni-
depuis 1975 une théorie
par la recherche sensations
bri-
aux États-Unis)
ginale,
de
d’origine
rattaché
caractérisé
de la recherche
sans éprouver
psychologique
en 1972 un trait de personnalité de sensations.
nement social particuliers,
et d’environ-
sur la recherche d’activation.
du renversement
dès 1964
Zuckerman
des contextes psychologiques
passer dans l’état d’évitement La théorie
d’un modèle biologique
de néo-
de Marvin
Zuckerman
À la suite de travaux
à la création
et à la question
recherche Approche
du plaisir,
DE LA PSYCHOLOGIE
hédopar des
; d) les compécette activité
de la tonalité
hédo-
nique. 21
GRAND DICTIONNAIRE
Pour Brown diction
DE LA PSYCHOLOGIE
et d’autres
n’est jamais
une trajectoire
auteurs,
inéluctable,
qui débute
de découverte-révélation des rituels,
une ad-
qui engendre
elle suit
l’estime de soi et les besoins d’étayage).
des défaillances
Le modèle
sant des états anxieux
ou dépressifs
drogues constitueraient
alors une véritable
par une phase
; puis s’installent
des habitudes
et, à partir
de
l’addiction.
Par la suite, une sortie
de l’addiction
est toujours
redistribution
et la dispersion
Cependant,
possible
des activités.
une vulnérabilité
persistera
à la rechute
de moindre
gestion hédonique)
(modèles
permanent.
générale
système
Eric
d’actions
Loonis
Mirail)
de l’addiction d’Eric
(université
a développé
et du
Loonis
de Toulouse-Le
une théorie
M. J. Apter
de l’addiction
(TGA)
basée sur le concept
de système
d’actions.
Selon
comme
du bruit
d’adaptation
que l’on connaît,
et une fonction
Le regard pendances
nos
sont appelées « actions
forment
entre elles un système d’actions
d’activités
se définit
au détriment
et ses facilités de remplacer
selon la qualité
d’une action
parti-
se répar-
(AVQ)
l’individu
rendant
ce continuum. continuum,
deux extrémités
d’actions
de surinvestissement variété d’actions
d’action,
disponibles
; d’autre
avec peu une grande
et une grande
part, à l’autre
l’activité
qui correspond hédonique
se
Le système d’actions
à
entre les actions.
est construit
il est l’héritier
portant
à la plupart
ressortant
paradoxes
de morphine
ne signalent-ils des symptômes
l’administration
durant
du système d’ac-
individus
du sujet (la faiblesse nar-
dépendants
« disposition
désorganisation
chez les
et caractérise comme
narcissique
», correspond
à la
de leur système d’actions,
mer est maximal
peuvent
induire
de sevrage
sans pour autant être addictifs.
Par ailleurs,
les études cliniques
global de la dépendance.
Enfin, l’hypothèse
de l’automédication
la simple
de la dépendance
conséquence
ont-ils
pu sans problème
leur retour
dont 75 à 80 %
aux États-Unis
participation
de l’héroïne,
« décrocher ? Quelle
de la pharmacologie
» à est la
au fait
que les signes de sevrage des héroïnomanes puissent
donner
La pharmacologie, connaissances,
en l’état
des
ne peut donc proposer
que
le sont d’ailleurs demment
?
actuel
incomplets,
comme
les autres schémas précé-
envisagés.
neurobiologique
selon
laquelle
pliquer
traînent
toxicomane de drogue(s)
cherche
non seulement
cherchant
pour
pendant
éprouver
un certain
aussi pour prévenir voire les douleurs ci. Les drogues
des taux
physiques ne seraient
le plaisir
la drogue temps
l’inconfort
cellulaires
Cela est toutefois la plupart
physique
l’alcool,
et
peu pro-
des drogues
une dépendance
psychique
ensans
associée - seuls les
le tabac et les anxioly-
tiques induisent
un syndrome
caractérisé.
de sevrage
En outre,
les sys-
et les processus
mis en
jeu dans les deux phénomènes
sont dis-
tincts : la dépendance
résulte de
psychique
la mise en jeu majoritaire,
mais pas exclu-
sive, des neurones contenant et appartenant
la dopamine*
au système de récompense physique
est,
quant à elle, liée en partie à la désensibilisation des récepteurs opiacés de la moelle épinière et à un dysfonctionnement probable du locus coeruleus. physique
La dépendance
est un phénomène qu’elle
d’autant
plus
l’objet
d’un
peut faire
de type pavlovien
Dépendance
le
dans l’organisme,
que procure
virtuelle-
(cf.
à ex-
de dépendance,
à maintenir
suffisant(s)
seraient
supra, Sous le regard du psychologue).
physique
les phénomènes
de la dé-
dès lors que l’on tente
conditionnement
Selon une des hypothèses
ce
dépendances
les éléments
moléculaires.
complexe
Dépendance
physique
le cas.
du cerveau ; la dépendance
lieu à conditionnement*
fait
de la tolérance*,
et psychique
opiacés,
est arrêtée
les soldats amé-
dépendants
que le
pour le traitement
tèmes neuronaux
devenus
ont bien montré
du sevrage est de peu de secours
tés gratifiantes étaient
non ap-
un syndrome
dépendance
de sevrage lorsque
ricains engagés au Vietnam,
spontanément
celles où les symptômes de sevrage sont les plus sévères. Inversement, divers produits
bable, puisque
des
qu’exceptionnel-
? Comment
physique
sont souvent dissociées de
d’en identifier
les pa-
des quantités
de l’analgésique
expé-
lique, les périodes où le besoin de consom-
réellement
moins
reconnaît
animal
et qu’ils peuvent vivre à nouveau des activi-
et son développement
est lié à la construc-
une dépendance
ment indissociables,
de l’observa-
pour traiter
à le faire
pétent consomme la drogue. De plus, chez l’homme, notamment chez le sujet alcoo-
physique
breux
des
part, il ne suffit pas d’induire
l’hypothèse
des dépendances,
pas pour autant les nom-
et l’euphorie
cissique, que la clinique
un modèle
mais n’expliquent
tions des parents et des modèles culturels, tion narcissique
de proposer
ou continuent
et
pendance physique est loin d’être totalement établi. Certains auteurs ont proposé
sur le système de récom-
pense permettent
à une
privilégiée,
addictifs
Le substratum
Les travaux
de
de variété des actions et à une de vicariance
récents
contredisent
à s’administrer
qui n’est pas toujours
toxicomanogènes
sur le cerveau.
des schémas explicatifs
ou acti-
le système d’actions
addictive,
un manque
l’enfance,
extré-
par le fort surinvestissement
action de gestion difficulté
entre
pathologiques
(abus de substances psychotropes caractérise
part,
(substitution)
mité, du côté des addictions vités compulsives),
du
d’une
équilibré,
de vicariance
les actions
de
de sa place sur
on peut décrire,
un système
facilité
les modalités
compte
Aux
jusqu’aux
d’actions
et leur action
lement
tions de la vie quotidienne
du système
vers les produits
douleurs
qui va des addic-
d’organisations
est bien sûr, historiquement,
croissantes
de vicariance (la possibilité une action par une autre).
pathologiques,
tourné
sur les dé-
tients auxquels on administre
tissent sur un continuum addictions
produits
implicitement
tion d’usagers de drogues : pourquoi
des autres, sa variété
Suivant ce modèle, les addictions
POUR LE
du pharmacologue
commun
que l’on observe en surface. Ce
du surinvestissement culière
» et elles
la face cachée du système
système d’actions
22
Dans
activités
LA DÉPENDANCE
PHARMACOLOGUE
à soi, c’est-
fonction,
d’actions
des sociétés et au niveau pla-
FIGURESDE
(les
D’une part, l’animal
commencent
traitement
appelée
dèles de M.J. Apter et de Iain Brown).
qui représente
qui analyse les
L. F. et H. S.
(selon les mo-
le cadre de cette seconde
sur une écologie de l’action
au monde
» d’adaptation
à-dire de gestion hédonique
Il ouvre enfin
nétaire.
toutes nos activités de la vie quotidienne remplissent deux fonctions : une fonc-
« pragmalogique
une souf-
france psychique intrinsèque.
aux niveaux
indui-
de données,
et cliniques,
l’homme
pour qu’un
conditions
des systèmes
Nombre
rimentalement
lié à des
(hypothèse
neurobiologiques
automédication).
D’autre
Il per-
d’un système de gestion hédonique cérébrales
voire pour compenser
en l’absence de toute dépendance physique.
le dérapage
ce modèle,
tion pragmatique
Iain
toutes les addictions,
avec ou sans drogue,
soulager,
cette interprétation.
ainsi que les modèles
du narcissisme).
viennent
expérimentales
de G. F. Koob
de S. Peele, M. Zuckerman,
interdépendances
générale
tant du
(modèle de gestion
de fond cérébral) qui déterminent La théorie
fait
que de la psychologie
met de comprendre
un contrôle
travaux,
homéostasique
psychanalytiques
succès dans la
nécessitant
côté de la neurobiologie hédonique
en tant
de l’addiction,
la synthèse de nombreux
Brown,
à long terme (baisse de la vigi-
lance, période
générale
et de M. Le Moal)
par la
la baisse de
du système d’actions,
que théorie
distorsions cognitives, se mettent en place de puissants conditionnements pour prolonger
la dépression,
- du
-, mais
du sevrage,
La dépendance motivée
psychique
psychique,
par le plaisir
éprouvé
prise de drogue, est liée à l’action dérante
de cette drogue
récompense
neurones à dopamine innervent.
pas consom-
cés, le cannabis*,
lors de la prépon-
sur le système de
cérébral, autrement
dues à celui-
dit sur les
et les structures
Les psychostimulants*, la nicotine*
mées pour leurs effets positifs de renforce-
ment l’alcool
ment*
ou non, les voies neuronales
mais pour les effets aversifs qu’elles
exclusivement
stimulent
qu’ils
les opia-
et probable-
tous, directement contenant
la
GRAND DICTIONNAIRE
dopamine,
neuromédiateur
autres dans le contrôle
impliqué
entre
des conduites
affec-
tives et dans la régulation en particulier
psychique
peut par consé-
être liée aux effets hédonistes
drogues, mière
selon le schéma suivant
consommation
des
: la pre-
du produit
active
le système de récompense
et entraîne
« satisfaction
d’où une moti-
vation
» cérébrale,
à répéter
son tour,
active
décisionnels
ce qui,
les systèmes
exécutifs,
est possible,
et permet
expérience.
Cependant,
de cette conceptualisation
clairement
marquées
sont
par des données cli-
niques et expérimentales. synonyme
lequel des stimulations électriques répétées d’une fibre nerveuse ou d’un muscle provoquent une réponse, tandis que les mêmes stimula tions délirestent
L’activation
des
d’effet
de récompense
ou, selon
liptique
de C. Richet (1879), une addition
substances (LSD*, cannabis,
Il existe
dopaminergique
également
des
nicotine,
capables de stimuler
sont inconstants,
bar-
la trans-
mais dont
sur modèle
les
animal,
faibles, voire nuls. Il faut
prendre
en compte
l’effet
des
drogues
sur certains
autres systèmes neu-
ronaux,
en particulier
les neurones à nora-
drénaline*
et à sérotonine*.
chez l’homme,
nombre
tifs (nicotine, n’ont
sants ; certains, induisent
par exemple)
hédonistes
(Alfred)
malaises, d’anxiété
accompagnée
Médecin
et
(Vienne
psychologue
D’autre part, les effets plaisants
les conséquences
néfastes de leur consom-
prolongée,
mane traduit
dépassés par
et le discours
du toxico-
souvent sa souffrance
d’avoir
perdu sa liberté. Enfin, il est fréquent server une dissociation besoin de consommer,
évolutive
décroissant. à l’instar
La dépendance
Salzbourg
congrès
de la dépendance
mise à un conditionnement
sans cesse
physique,
est, sou-
de type pavlo-
vien. S. P.
ADDICTION SEXUELLE (angl. Sex Addiction)
Comportement contre lequel (une intense
sexuel compulsif, le sujet essaie de lutter douleur
morale
à la quasi-impossibilité désir), et qui ne constitue phélie, ni une dysfonction un trouble Le DSM-IV « trouble
de psychanalyse
de
(1908). Il se sépare rapide ment
du mouvement
maturation
pubertaire,
au démarrage
même si les limites
pas l’opinion
sur le rôle de la pulsion
de Freud
sexuelle, et pense
et psychosociales
à l’adolescence
sont accomplies
poursuive
fait l’expérience
dans
son enfance, ainsi que de l’infériorité organes.
Selon Adler, est compensé
puissance montrer
le sentiment
que le sentiment
d’infé-
par une volonté
qui pousse l’enfant supérieur
des
de l’adolescence
par la convergence taux, à partir
d’infériorité
de trois faits fondamen-
desquels on peut dresser un
qui vient masquer les mobiles être approfon-
dis.) Adler fonde son propre groupe et intitule sa théorie
la psychologie
individuelle.
Ses principaux
ouvrages sont : le Tempéra-
ment nerveux (1912), Théorie et Pratique de la psychologie individuelle
(1918), la Psycho-
logie de l’enfant difficile (1928), le Sens de la vie (1933).
des événements
qui
de la croissance,
dont la
poussée staturale est l’un des signes les plus frappants
;
duisent
mais il pense que c’est une qui doivent
- vive accélération
se
est un symp-
est marquée
adulte :
- importance
aux autres (Freud admet
domaines
le passage de l’enfance à l’âge
de
à vouloir
se
et selon d’autres modalités.
caractérisent
chacun
vers l’âge
au-delà dans d’autres
à partir
dance dont
propres
de 18 ans, bien que le développement
chique de l’individu
qui résulte de l’état de dépen-
biologiques,
psychologiques
tableau compréhensif
d’infériorité
de retenir
et le statut de jeune adulte.
compte de la vie psy-
riorité
vers l’âge
sont floues entre la fin
que l’on peut rendre
du sentiment
de la
se situe vers l’âge
de 11-12 ans et son achèvement
La période
psychanalytique,
des changements
et qui intéressent
l’organisme - grande
qui se pro-
l’ensemble
de
et de la personne ;
variabilité
interindividuelle
vitesse de ces changements (âge) de leur survenue d’un enfant à l’autre
et le moment
varient
largement
; et grande variabilité
intra-individuelle
: chez un même
vidu, les changements au même
: la
moment,
indi-
ne se font pas tous ni suivant
le même
rythme,
dans tous les secteurs du dévelop-
pement
: physique,
fectif.
intellectuel,
Ces deux formes
inhérentes
socio-af-
de variabilité
au développement
sont
normal.
R. L. Répercussions
entre le
psychique
associé
d’ob-
sans cesse croissant,
et le plaisir de la consommation,
1937).
Élève de S. Freud dès 1902, il participe
inconscients, de
autrichien
1870-Aberdeen
construction
et souvent de réactions
des drogues sont rapidement mation
euphori-
giquement
chronolo-
En effet, les transformations
tôme fréquent,
des états dysphoriques
de l’humeur
colériques).
addic-
dont les hallucinogènes*,
même
(instabilité
Par ailleurs,
de produits
anxiolytiques,
pas d’effets
el
de l’adolescence,
de l’adolescence Adler
de l’adolescence
de 18 ans, terme qu’il convient
car il ne partage
effets de récompense,
l’expression
G. S.
activateurs
mission
une addition
latents
(1910)
bituriques*)
traduit
d’effets
(le stress, par exemple, a de puissants effets de ce système).
Caractérisation
Le début Ce phénomène
au premier
n’est pas obligatoi-
Période du développement au cours de laquelle s’opère le passage de l’enfance à l’âge adulte.
inefficaces.
la quête
les limites
rement
dans
latente.
de la dépen-
s’enclenche.
à dopamine
sommation
Lorsque celle-ci
le cercle vicieux
dance psychique
à
ADOLESCENCE n.f. (angl. Adolescence)
de
vrées isolément
une
l’expérience,
et moteurs
d’une nouvelle
neurones
Phénomène
le plaisir.
La dépendance quent
des états émotifs,
ADDITION LATENTE (angl. Latent Addition)
DE LA PSYCHOLOGIE
(ACIDE DÉSOXYRIBONUCLÉIQUE) n.m. (angl. DNA, DesoxyriboNucleic
le
ni une parasexuelle, ni
sexuel spécifique.
sexuel non spécifié ».
l’identité
ne saurait
la question
être élucidée
sujet sans en référer
au corps,
et enroulées en double hélice autour d’un axe commun, chaque nucléotide
se modifie
comprenant une molécule d’acide phosphorique, un sucre, le désoxyribose, et une base organique qui peut être l’adénine, la guanine, la thymine
peu de temps en moyenne
ou la cytosine.
formation,
assumer son identité
des
masculine
ou féminine,
La séquence répé-
le chemin
menant
caractères titive
est le support héréditaires.
sucre-acide
chaque
brin
phosphorique
de la double
un rôle structural.
hélice
constitue et joue
Les bases sont à l’inté-
; elles représentent
de l’A.D.N.
matériel
la partie variable
et recèlent l’information
généG. S.
si
le corps de l’enfant dans son
et dans son apparence ; en
un corps d’adulte, doit s’adapter
par le
même
dans sa morphologie,
fonctionnement
de
ne s’épuise pas là. Au
cours de la puberté,
4 ans, il devient
sexualisé.
L’adolescent
à ces changements,
intégrer
dans les images de soi ce corps en transde genre,
et s’avancer
à la sexualité
sur
génitale
adulte. La grande majorité vient
des adolescents
sans connaître
psychologiques pourtant D’autant
y par-
de perturbations
majeures
; la tâche n’est
pas aisée et comporte
inquiétudes,
tique. R. C.
à l’adolescence,
le sens de l’identité
rieur
la classe sous la rubrique
Acid)
Centrale
pubertaire
Acide nucléique formé de deux chaînes de nucléotides très longues
L’A.D.N.
répond
d’assouvir
A.D.N.
de la maturation
des doutes,
bien des
des angoisses.
que, si la maturation
pubertaire 23
GRAND DICTIONNAIRE
DE LA PSYCHOLOGIE
touche l’adolescent porelle,
dans son intimité
elle entraîne
également
gements dans la manière
cor-
des chan-
dont il est perçu
et suggèrent
et le maniement
: parents,
du développement
camarades,
enseignants,
De sorte
L’influence
porels
etc.
aux changements
cor-
se joue aussi dans le contexte
relations
avec autrui,
souvent
par des représentations croyances portant ou tardif
influencées
collectives
sur l’avènement
de la puberté,
et des précoce
la matura-
l’apparition
des pre-
mières règles chez la fille), ainsi que par les standards culturels de beauté et de séduction associés aux formes de l’homme
et de
la femme.
Des changements
importants
de fonctionnement
s’observent
au cours
Selon la théorie changements
dans
le
de la pensée de l’adolescence.
opératoire
de J. Piaget, ces
correspondent
tion des structures
à l’acquisi-
prendre
ment
boration
cognitif.
la pensée formelle
forte-
et le fait que toutes
de la logique
des conduites
degré, la
formelle
à l’éla-
adaptatives.
Il en
de l’intelligence
(par
lui-même
le rappelle,
la
logique n’est pas tout dans la pensée. Aussi, pour mieux comprendre lescent,
doit-on
la pensée de l’ado-
se référer
dalités
de fonctionnement
rement
dépendantes
à d’autres
mo-
non nécessai-
de l’acquisition
de la
ou du moins ne s’y rédui-
apparaissent
de
qui concerne
notamment
la métacognition
en ce
(connais-
sance que chacun peut avoir de ses propres
et le possible ; celui-ci
ne se manifeste
(penser à la pensée, de soi ou d’autrui
plus
mentaux)
pense qu’il
d’un prolonge-
et la pensée récursive : « je
pense que tu penses que... »).
ment du réel ou des actions exécutées sur
Ces deux aspects de la pensée réfléchie
la réalité,
retrouvent
le réel qui se
se
dans le penchant de l’adolescent
pour l’introspection,
la rumination,
tue alors qu’une réalisation parmi d’autres. Dans cette perspective, l’adolescent devient
verie, et se traduisent
dans la construction
apte à raisonner
de soi et d’autrui
au possible, dont il ne consti-
en termes
énoncées verbalement,
d’hypothèses,
et non plus seule-
bien
en tant que personnes
différenciées
par leurs
traits de personnalité,
pensée hypothético-déductive
: la logique
évolution
des propositions
ou s’ajoute
trui
à la logique des classes et des relations tant sur des objets concrets, l’une des acquisitions
por-
qui constitue
majeures de l’enfant
d’âge scolaire. La mise en place de la pensée formelle
suppose la construction
structures l’oeuvre
opératoires
lorsqu’en
ambiguïtés,
leurs
leurs émotions,
alimentent
Cette
de soi et d’au-
des arguments
pour autant le moteur) d’autonomie,
leurs
contradictions.
des conceptions
apporte
idées, leurs
(sans en être
aux revendications
d’égalité et de réciprocité tant de conflits
qui
de l’adolescent
avec son entourage.
la situation
turbations l’adolescent
(à
face d’un
ultérieur
est marquée
veaux mécanismes mènent,
des relations
par réciprocité, dépendamment cette structure
La pensée de l’adolescent
se distingue
core de celle de l’enfant
nouveaux
des transforma-
en un seul système les (ou négation)
et
lesquelles fonctionnent indans la pensée de l’enfant ; intervient
la compréhension
notamment
dans
des systèmes mathéma-
rogation
enrichie
en-
par les tentatives
des contacts
groupes
et institutions.
sur soi s’étend
ties, comme
l’amour
et l’amitié,
la justice, la religion, théories
originales
faisant,
ils se donnent
moyens
d’insérer
relatifs. utilisant
des
épreuves dérivées des travaux d’Inhelder Piaget, ont fait apparaître centages d’adolescents, ne les réussissaient mettent
et
que de forts pouret même d’adultes,
pas. Ces résultats
en cause la généralité
de noudu moi qui
avec autrui.
abandonner jusqu’ici
des théories
nibles
pas des
acquiescent
et à des idéologies
dans leur environnement
un fait de l’adolescence poser pour la première
; mais ce
tout de même
le quotidien
un cadre interprétatif
dispoles
vécu dans
qui le dépasse. C’est que de saisir et de fois, sous une forme
achevée et compréhensive, sens de la vie et de la mort.
la question
du
l’enfant
le mode de rapport
qu’il avait
un autre dans lequel l’autonomie tité
des partenaires
seront
reconnues.
La conduite
se modifier
en conséquence,
point
doit
avec ses parents, et en construire et l’iden-
pleinement
des parents
que pour
ce qui tient
Cette transition
ne va pas sans conflits. pas toujours
que peut suggérer observations
des affects
à leur rôle en tant
qu’agents de socialisation. prennent
doit
aussi bien du
de vue de l’expression
Mais l’allure
ceux-ci
ne
dramatique
une généralisation
des
faites par les cliniciens
dans
leur pratique. En même temps que ses relations famille
changent,
monde
l’adolescent
beaucoup
les camarades importante.
vont prendre Les groupes
avec la
s’ouvre à un
plus large
dans lequel une place très
de camarades
de puissants
agents de socialisation
les fonctions
sont plutôt
dont
complémentaires
à celles du groupe familial.
amicales,
très investies
de l’identité
des
à l’ado-
de l’intimité
les identifications
et contribuent
; ils
réciproques
ainsi
au remaniement
personnelle
et sociale
; ils
enfin aux adolescents la possibilité
d’expérimenter
des rôles et des situations
sociales qui s’inscrivent
dans une dialec-
tique du « faire » et de l’« interdit tivement
Ils
en effet, le développement
stimulent
donnent
de
dans cette période
lescence, et l’expérience
Bien sûr,
que l’on prenne,
il est clair qu’à l’adolescence
L’inter-
la société,
la moralité.
; la plupart
mécaniques
recherches,
doit
de défense et le renfor-
relations
inves-
tous les adolescents ne construisent à des croyances
De nombreuses
des anciennes
l’élaboration
avec de
alors à des ques-
tions plus vastes, émotionnellement
tiques, physiques ou cinématiques, tels les proportions arithmétiques, les équilibres ou les mouvements
L’issue de la crise
Quelle que soit l’approche
du monde,
en jeu
les combinaisons
par inversion
et
entre autres, à une diversification
en envisageant
réversibilités
entre un
normales
cement des activités autonomes
facilitent,
tions qui coordonne
de
parentales (l’adolescent
en faire son deuil),
concrète
et le groupe
comme
par l’abandon
identifications
tous les aspects de son expérience
possibles),
transitoires
fort et un moi relativement
plus équilibré.
pour ensuite les associer méthodiquement toutes
se
Les per-
du conflit
sont conçues
qu’opposées
les facteurs
oedipienne.
résultant
un sens à
on dissocie
la
dans une répé-
et inadaptations
qu’il fait de donner, ou de trouver,
problème
déclenchée
sexuelle enfantine,
même âge constituent
de deux
: la combinatoire
par exemple
la rê-
de formes plus élaborées de la connaissance
ment en se référant à des objets concrets et à leurs manipulations ; il accède donc à la se superpose
réactive
Freud,
même nécessaires pour un développement
professionnel).
processus
subordonne
de la période
faible,
d’exercice
d’A.
que provoque
de la puberté,
domaines
de sens entre le réel
c’est au contraire
au moment tition
dans
sexuelle. Selon cette approche,
ça relativement
Piaget
à partir
la crise d’adolescence,
va de même pour ce qui est des différents
B.
entre 11-12 et 14-15 ans
sous la forme
que la psychanalyse,
maturation
qui s’accroît
et
C’est dans ce contexte
artistiques,
s’opère une inversion simplement
familial.
littéraires,
pas, ni au même
à l’enfant
D’après
et J. Piaget, avec l’avènement
le milieu
affective
se négocie d’abord
par le réveil des pulsions
à l’adolescence,
contribution
à l’état d’autonomie
sociale de l’adulte
situe
de dépendance
la différen-
pratiques
n’impliquent
Mais il faut
infantile
de l’état
en compte
des aptitudes
scientifiques,
fami-
La transition
de l’adolescent
sant pas. Des progrès sensibles par rapport
le stade d’achèvement
du développement
à l’adolescence.
est évidente.
logique formelle,
de la pensée formelle,
qui caractérisent Inhelder
ciation
Comme
à l’adolescence
possibles
offertes par l’environnement
lier des enfants
ne
dans ce sens des stimu-
exemple, le domaine La pensée
mode
lations
cognitif
positive
également
sur la nature et le
sens des signes qui annoncent tion sexuelle (comme
des
formelle
seraient que l’une des réalisations
par son entourage
Socialisation
que l’acquisition
de la logique
et considéré
que l’adaptation
24
piagétiennes
autonome
par rapport
» relaà l’ordre
institutionnel. Autre
agent
de socialisation,
d’une part crée des conditions la constitution groupes
l’école, propices
et au fonctionnement
de camarades,
et d’autre
mule, ou devrait stimuler,
des
part sti-
la confrontation
avec les statuts professionnels
à
adultes.
GRAND DICTIONNAIRE
La question
Le remaniement
de l’identité
de l’identité
à l’adopté
représente un
en l’ajoutant
nier. L’adoption
simple
à celui de ce der-
à l’aide
est révocable
recueillir
et il
enjeu majeur de cette période : l’adolescent
est également possible de la transformer
doit assimiler
adoption
tations
et intégrer
dans les représen-
de soi l’ensemble
des changements
physiques,
psychologiques
plénière
Les enfants adoptés
dans une perspective
temporelle
un agrément
lisée : se reconnaître
dans un passé qui est
personnade la conti-
de la commission
général.
nuité de soi, et, en ayant conscience du ca-
l’objet
ractère transitoire
les conditions
à un avenir qu’il peut essayer de construire. H. R.-T.
F., et Rodriguez-Tomé,
Conscience
de grandir
alii (Eds),
Préadolescence.
H., 1994, « la
», in Bolognini, Théorie,
recherche
Rodriguez-Tomé,
H., et Bariaud,
temporelles
(marche,
Rodriguez-Tomé,
H., Jackson,
blir
S., et Bariaud,
1997, Regards actuels sur l’adolescence,
parole)
à l’enfant,
De possibles
un retard
la majorité
d’éta-
conduire
les notions
à En
de l’adoption
des auteurs pensent
qu’il doit y avoir une manière
adaptée à chaque âge. Cela contraste antérieures
nelle de l’adoption
de révélation
à l’enfant
avec solen-
DU COMPORTEMENT
enfant
diffèrent
également
de avec
de ceux de
de soi suscepdans les
perçu
des relents
au cours de l’enfance, animistes.
représente
dans
du dessin et dans Entre 3 et 4 ans, un
un bonhomme
chemin en continuant il attribue
sur un
les lignes du chemin
volontiers
des qualités
aux objets inanimés
des êtres vivants,
l’intention,
l’émotion,
fois, il manifeste verbalement, s’opposent
telles que
les affects.
Toute-
par ailleurs, en particulier
des distinctions
claires
à une interprétation
qui
adualiste.
Aussi celle-ci est-elle rejetée au profit plications niveaux
de 4-5 ans. M. G.
GÉNÉTIQUE
bruit
à travers le corps du sujet. la même époque,
d’acquisition
ou l’impossibilité
d’un
à l’égard du milieu.
les réactions
ca-
graves de la personnalité.
actuellement
Acte juridique créant, entre deux personnes qui ne sont pas nécessairement parentes par le sang, un lien de
extérieur
certains traits transitoires
des proou s’il a été
ce qui concerne la révélation
ADOPTION n.f. (angl. Adoption)
à être extrait
qui a, lui, élaboré un schéma cor-
On avait
des liens stables peuvent
des troubles
Paris, P. U. F.
l’adulte,
est souvent demandé
ou de collectivité
pas
du nouveau-
tibles de jouer un rôle organisateur
s’il a été changé souvent
rences affectives,
Paris,
le monde
conduites
poser
est aujourd’hui
moins que le comportement
Un
peut
primitif
externes. Si la
porel et une connaissance
à apprécier
au plan familial,
élevé en pouponnière.
F., 1987, les
à l’adolescence,
adopté
des réponses
récusée, il n’en demeure
d’adualisme
de nourrice
P.U.F. F. (Eds),
font
et psychologique.
examen psychiatrique
blèmes éducatifs
et
Paris, E. S. F.
Perspectives
du
adoptants
visant
d’accueil
financier
L’enfant
M., et
d’adualisme
on a pu
fond, ce qui suggère que ses rapports
départe-
à cet effet.
Bibliographie
clinique,
Les futurs
d’investigations
éducatif,
chez le nouveau-né
né demande
qui reçoivent
nouvelles,
organisées à des stimulations notion
être
mise en place par le président
conseil
du présent, se rapporter
de l’État peuvent
par des personnes
mentale
de méthodes
à juste titre
pupilles
dont il fait l’objet ; il doit, de plus, s’insérer
Bariaud,
toute la mino-
rité de l’enfant.
et relationnels
le sien et qui fonde la certitude
pendant
en
DE LA PSYCHOLOGIE
d’ex-
plus nuancées qui admettent de fonctionnement
sentation
différents
des
ou de repré-
et simultanés.
(ANALYSE)
H. B.
filiation. L’adoption
vise actuellement
à pour-
voir de parents les enfants abandonnés orphelins
et à doter d’enfants
(parfois
les célibataires)
à en avoir.
Chaque
adoptions nombre
sont
ou
qui n’arrivent
pas
année, 4 000 à 5 000
prononcées,
alors que le
distingue
à ce chiffre.
Le Code civil
deux types d’adoption
tion plénière
et l’adoption
L’adoption
plénière
une filiation
qui se substitue
par le sang. L’adoption
cesse d’appartenir de l’adoptant
par les deux époux, le nom du
enfant
(en cas
plénière
nécessite
nombre
de conditions
tant par les futurs futur
adopté
prononcée,
d’abord
L’adoption
qu’un
soient
adoptable).
de l’enfant,
certain
remplies,
adoptants
après instruction
provisoire tribunal
et les mêmes obli-
(conditions
juridiquement
de l’adop-
légitime.
le critère le plus fréquent
que par le
d’âge,
enfant
L’adoption
est
et placement
par un jugement
du
de grande instance. Le recours en plénière
est irrévocable.
tion
plus rare, qui maintient
l’enfant
avec sa famille
conserve
dans celle-ci
tamment
ses droits
tion simple
confère
d’adop-
les liens de
d’origine.
L’enfant
tous ses droits,
héréditaires.
pour qualifier
en particulier
des gestes
no-
L’adop-
le nom de l’adoptant
l’exercice
de sa pleine
Pratique
citoyenneté.
de médiation à soutenir
sociale,
troduction
visant
toutes les formes de
recours dans les situations de privation
viduelles, l’advocacy
d’exclusion, des libertés
se caractérise
dans de semblables
de indi-
par l’incontextes
d’un tiers qui se donne pour tâche d’am-
Indifférenciation et les objets et personnes
entre soi du monde
DÉVELOP.
extérieur. L’adualisme
a longtemps
caractéristique et considéré
principale comme
comportement L’agitation
pendant
de
l’enfance.
de réponses
le faisaient différenciées
de l’environnement.
mières réactions
la source des pre-
circulaires,
des accommodats.
n’a jamais
la demande
parler
à sa place. De la sorte, elle permet
du patient/usager,
aux différents
points
un ajustement
dans un dialogue
tueux.
sans
de vue de trouver
Elle peut induire
respec-
ou accompagner
le recours en justice, mais le rôle de la perde l’avocat proprement
dit.
L’advocacy
s’inscrit
mouvement
consumériste,
de faire valoir porte
au début du siècle, voyait dans primitif
plifier
sonne advocate ne se superpose pas à celui
comme aussi l’apa-
du nouveau-né,
incapable
un adualisme
tion
du nouveau-né
de masse, les colères brusques et
thie soudaine
comme
été pris pour
un trait résurgent
les pleurs irrépressibles,
J. Baldwin, est une forme
le terme
ADUALISME n.m. (angl. Adualism)
aux sollicitations
simple
de habileté*,
sent mal écoutée ou insuffisamment respectée par ses interlocuteurs institutionnels, rencontre des obstacles à
ségrégation,
judiciaire
L’adoption
Désignant
H. B.
croire
l’adoption
en
Mode d’aide à l’expression, par l’intervention d’un tiers, d’une personne qui s’estime victime d’un préjudice, se
notamment
appel est possible, mais dès que la décision est définitive,
est la rapidité)
les traits essentiels. voisine
(dont
confère
d’adoption
qu’un
économie
à
le nom
gations
parti-
manuels.
à l’enfant
L’adopté a dans la famille
précision,
des mouvements,
à sa filiation
sa famille
Pertinence,
d’adresse est employé surtout
à l’enfant
: l’adopté
comportemental efficace.
une notion
simple.
confère
tant les mêmes droits
n.f. (angl. Advocacy)
Ajustement culièrement
composent
: l’adop-
d’origine
mari).
ADVOCACY
les couples
de demandes reste, lui, très large-
ment supérieur
ADRESSE n.f. (angl. Skill)
le droit
toutefois
champ spécifique
dans le droit-fil puisqu’il
du s’agit
des usagers (il im-
de souligner
que dans le
de la santé mentale,
termes d’« usager » et de « consommateur
qu’il décrivait
offrent
Cette concep-
tout au moins ne prend pas en compte
été unanimement
parta-
les
un aspect réducteur
dimensions
d’atteinte
qui évacue ou
à la dignité
gée. Combattue
par A. Gesell, elle a volé
sonnes et de stigmatisation
en éclats autour
des années 1960 quand,
psychique).
» les
des per-
du problème
25
GRAND DICTIONNAIRE
DE LA PSYCHOLOGIE
Le concept et la pratique pour terre d’élection,
de l’advocacy
depuis
ont
une dizaine
d’années, divers pays du nord de l’Europe (Grande-Bretagne,
Suède, Finlande,
Bas, Luxembourg,
Autriche,
Pays-
Allemagne).
L’advocacy y revêt des formes des plus variées, et renvoie soit à l’organisation
de col-
lectifs d’usagers, soit à l’institutionalisation de la fonction Ainsi,
d’intermédiaire
aux Pays-Bas
de l’advocate.
et au Luxembourg,
l’obuschmann
est appointé
par la collecti-
vité publique
pour recevoir
les plaintes
aider à la résolution
des problèmes,
restant indépendant
des institutions.
En Grande-Bretagne,
on distingue
advocacy (« advocacy
juridique
sentation
juridique
et
tout en
la legal
»), repré-
des personnes
par des
sollicitors (autrement dit des avocats), la self-advocacy (« auto-advocacy ») - les personnes
parlent
la collective
pour
elles-mêmes
ou class advocacy
d’advocacy
») - soit l’union
de personnes
(« groupe
d’un groupe
qui exercent
pour faire évoluer
-,
une pression,
la législation,
les droits
des personnes -, la citizen advocacy (« advocacy citoyenne et bénévoles fendent
») - des intervenants organisés
les droits
en association
et la dignité
ne sont pas pleinement de leur handicap sociale,
formés dé-
de ceux qui
en mesure, du fait
de le faire ; les citizens advocates des services - et enfin la
peer advocacy (« advocacy par les pairs ») : les advocates sont eux-mêmes
des patients,
des usagers ou des ex-usagers
Expression lement conflits
émotionnelle,
réprimée constitutifs
des services
montre
des
au contexte
En 1997 a été créée l’association cacy-France,
qui se propose
voir le concept
et de l’adapter
d’un pays latin où le droit encore
naissant.
difficile
pour
de promou-
au regard de ses
des usagers est
En particulier,
les patients
il reste
ou ex-patients
de se reconnaître
en tant qu’usagers d’un
service
psychiatriques,
de soins
tant
le
stigmate est fort ; le savoir médical et psychiatrique occupe encore trop souvent en maître
sans réplique
mentale.
Advocacy-France
une association faire travailler handicapés),
- a choisi
de réunir
et de
ensemble usagers (malades, parents d’usagers,
représentants
soignants,
de la société civile.
interne
privilégié
- qui n’est pas
d’usagers et de patients ou
anciens patients
ralisme
le champ de la santé
apparaît
comme
de l’émergence
Ce plule moyen
d’une culture
du
dialogue. Le but poursuivi par l’advocacy, action de facilitation de la mise en présence des différents
acteurs
(« médi-action
bien au-delà de la conciliation ou de la recherche d’intérêts promotion sa dignité
»),
des parties
médians, est la
du respect de la personne, dans et son humanité, l’ouverture
J. Lacan consiste
générale. Je connais trois méca-
de conversion) (obsessions) (névrose
des affects (hystérie
; le déplacement
de l’affect
mélancolie).
» Dans
repérage, on constate que, pour
Freud, la pulsion un affect
sexuelle se manifeste
: l’angoisse.
transforme
Cette
donc de trois
un symptôme
vertiges)
de l’affect
; la transformation
d’angoisse,
ce premier
mant
et une
angoisse
(paralysie,
une atteinte
orga-
en une réaction
corporelle
diate et catastrophique cauchemars).
(crise d’angoisse,
Cette première
est en relation
immé-
conception
avec la façon de diriger
cure à cette époque. Dès 1894, dans Études la cure se fait soit par l’hyp-
où les dif-
férences puissent se vivre ensemble. M. S.
26
par sa patiente
du refoulé
consistant
ou du retour
à ramener
nirs et les affects trop violents nables, pour obtenir
Cure »,
Anna O), et
les traces mnésiques,
dans le les souve-
ou condam-
la levée du symptôme
hystérique. Tous
ces concepts
sont repris
en 1915, dans Métapsychologie. son article l’affect
L’inconscient
par Freud Ainsi,
(1915),
il définit
de cette façon : « Les affects et les
sentiments
correspondent
à des processus
de décharge dont les manifestations sont perçues comme « l’inhibition
finales
des sensations.
plus, il rend le refoulement notion
dans
responsable
de la transformation
pulsionnelle
» De
en affect
de
d’une
», laissant
ainsi le sujet prisonnier
de ces éléments pa-
thogènes inconscients.
Mais, si l’approche
intuitive
de l’affect
nos sentiments, Freud
décrit
actuel de
c’est également par lui que
expose son concept
puisque, dit-il,
l’état
de la pulsion,
« si la pulsion n’apparaissait
de
à avoir
surgir
à faire
ce que le désir d’un sujet comporte
comme
conséquence
dire l’angoisse 1962).
Pour
universelle,
» (Leçon Lacan,
manifestation qu’il
consiste toujours
c’est-à-
du 14 novembre
que l’affect
pulsionnelle
soit l’être donné
soit une
n’implique
pas
dans son immédia-
teté, ni que ce soit non plus le sujet sous
nous
converti,
le retrouvons
déplacé,
inversé,
voire fou. Il est toujours plus que la pulsion, comme
fect est refoulé, lui, l’affect
est toujours
à l’Autre,
mais
ce sont, dit Lacan,
comme
« les
» (ibid.).
Pour
lié à ce qui nous
sujet
: à l’autre
comme
désirant,
dans
notre semblable
lieu du signifiant,
de la représentation
; à l’objet
notre désir, l’objet Cela, la névrose
cause de
a. traumatique
peut nous
Dans cette névrose,
celui-ci
pour
a été confronté,
à l’imminence
de sa mort.
La gravité de cette névrose est d’autant patente
que le quantum
ce
en an-
goisse, c’est un affect qui s’est produit un sujet quand
d’affect
plus
refoulé
été plus important.
Ce qui a été actualisé
dans cette névrose,
c’est un traumatisme
dont le prototype
archaïque
naissance.
Ce trauma
l’existence
même du sujet, et ce, comme
dans le temps premier dance à la mère. mordial, naître
remet
en question
de radicale
dépen-
La mère, cet objet
pri-
dont la présence et l’absence font chez l’enfant
tous les affects,
rien savoir d’elle ».
satrice, à son insu, de la proche inscription
C’est le deuxième
volet de l’affect dans son
et de sa relation
aspect quantitatif.
En effet, par le biais du refoulé,
du destin de nos pul-
ment dépendant
subsiste tel quel ; soit il subit une transfor-
objet toujours
d’affect,
qualitati-
dans ce qui nous
affecte, en tant que sujet, toujours l’Autre,
en un quantum
La mère, dispen-
au besoin, à la demande et
au désir. Nous sommes,
sions qu’il dit être de trois types : soit l’affect mation
à l’angoisse.
de la
satisfaction
de cet affect
a
est celui de la
pas sous forme d’affect, nous ne pourrions
quantitatif
;
donc
qui est refoulé et qui est transformé
dans la réalité,
Pas
ce qui de l’af-
qui l’amarrent
notre relation
métabolisé,
il n’est refoulé,
signifiants constitue
toujours
à la dérive.
dans la pulsion,
aider à l’illustrer.
Freud rend compte
puisse être entendue,
la
l’apport
principalement
qui nous sollicite
L’affect,
tissant
l’affect,
affec-
tion du désir d’un sujet. Pour lui, « l’affect
sur un autre objet (crainte
obsédante de la
satisfaite,
de façon plus précise la constitu-
une forme brute.
le préjudice,
où la
expliqué
nique mais sans angoisse ; en se déplaçant
facteur
singularité
se
façons : en for-
hystérique
vécu comme
par
puisque
soit satisfaite, avec les manifestations
En ce qui concerne
d’un espace où puissent se dire la douleur, la blessure, le stigmate,
est soit partiellement
des névroses
de
ne saurait
inconscient,
sance de la psychanalyse) : « J’ai maintenant
nismes : la conversion
Ce
le destin
pulsionnels
tives que cela entraîne.
conception
pulsion
des avatars
De même,
affects. Il écrit à W. Fliess en 1894 (Nais-
conscient
au contexte
pulsion.
la pulsion
selon la façon
par le biais de l’abréaction
Advo-
de ladite
classification
ainsi nommée
français
elle bien consciente,
nous être totalement
nose, soit par la parole (la « Talking Vers une adaptation
sentation,
nalyse, puisque S. Freud opère sa première
une vue d’ensemble
qu’une
qui nous en donne une idée, c’est la repré-
l’intrication
nos investissements
dont un sujet se comporte
c’est-à-dire
objet de la conscience.
poraine de la naissance même de la psychades névroses
en an-
est franchement
empêché. Freud reconnaît ne peut devenir
obligée des concepts d’affect, de pulsion et d’angoisse. La notion d’affect est contem-
sur l’hystérie,
psychiatriques.
principalement
que son développement
éventuel-
ou déplacée, du sujet.
Cet aspect descriptif
différent,
goisse ; soit l’affect est réprimé,
mort d’une personne aimée) ; en se conver-
ou de leur stigmatisation
sont indépendants
vement
AFFECT n.m. (angl. Affect ; allem. Affekt)
totale-
de ce désir qui nous lie à
et qui nous oblige à n’être qu’en cet méconnu
et manquant. C. E.
GRAND DICTIONNAIRE
AFFECTIVITÉ n.f. (angl. Affectivity)
Ensemble l’individu
Les psychologues distinguent
de
thymie, qui recouvre
et les émotions,
partir
(1938).
organisée et différenciée, ou catathymie, qui recouvre des manifestations plus com-
par H. A.
Explorations
in
Il peut être évalué
des réponses
Apperception
vitaux,
de l’affectivité
plexes telles que les passions
dans son ouvrage
Personality
de base, ou holo-
les sentiments
C’est l’un des besoins identifiés Murray
et les physiologues
l’affectivité
l’humeur
L’âge conceptionnel
sonne, à gagner son affection ; à rester fidèlement attaché à un ami.
des réactions psychiques face au monde extérieur.
à
du sujet au Thematic
Test. Dans ce domaine,
les
De manière souvent engendré
corrélation
négative
est constatée
avec le
Selon J. J. Gibson (1979), ensemble des aspects psychologiquement pertinents et significatifs de l’environnement d’un être vivant.
on envisage
comme
un message et ache-
miné vers le système nerveux central. Chez immédiatement
après leur
entrée dans la moelle (par les racines dorse divisent
les fibres afférentes
en deux groupes ascendants : le
système lemniscal
qui véhicule rapidement
et de manière très précise les messages issus principalement des mécanorécepteurs, et qui
permet
une discrimination
localisation
et une
très fine du stimulus
tème spino-thalamique la conduction
; le sys-
antérolatéral
dont
est plus lente et les projec-
tions plus diffuses, et qui véhicule une large gamme de modalités
sensorielles
(douleur,
Les affordances
sont
réelles
des objets
qui peuvent
valeur
utile
leur observateur.
portent
pour
avoir
Ensemble d’actes du thérapeute ayant directement comme but de le relier aux membres de la famille ou au système familial. tion sont l’accommodation,
Elles
cevons qu’un
petit
objet est préhensible,
alors qu’un grand ne l’est pas. Les affordances sont déterminées conjointement par les caractères
physiques
par les capacités
sensorielles,
mentales
d’un être vivant.
objet, elles diffèrent d’un individu Ainsi,
d’un objet et motrices
un caillou
et
Pour un même
d’une espèce à l’autre,
ou d’une situation l’élément
d’un jardin
de
E. V.
n.m.
ou
CONSÉCUTIF
(EFFET)
ÂGE n.m. (angl. Age)
Temps écoulé depuis le début de la vie d’une personne, d’un être vivant. façons de fixer la date de
de la naissance.
tracking,
le thérapeute
communications
habituels.
à
Dans le
« suit le contenu
des
des membres de la famille
et de leur comportement
» comme une ai-
guille suivant le sillon d’un disque. Avec le mimétisme,
il essaye de ressembler
de bébés nés à terme ou prél’importance
la maturation
respective
et de l’expérience
acquise
types de tâches. Ainsi,
conceptionnel
de à âge
égal, de jeunes nourrissons
nés à terme et prématurés
de 3 semaines,
ont la même performance
dans certaines
épreuves de différenciation
entre dessins,
que, dans des épreuves
c’est à âge postnatal
spatiales,
égal que prématurés
et enfants nés à terme ont la même performance. E. V.
ÂGE MENTAL (angl. Mental Age)
Niveau de développement intellectuel défini, dans un test comportant une série d’épreuves de difficulté croissante (« échelle »), par les réponses observées en moyenne dans la population nologique
des enfants déterminé.
d’un âge chroM. R.
ARRIÉRATION QUOTIENT
MENTALE,
DÉVELOPPEMENT,
D’INTELLIGENCE
le plus
possible aux personnes du groupe familial. M. G.
fréquente,
C’est l’évaluation
Besoin qui se manifesterait par une tendance éprouvée par le sujet à se sentir proche d’une personne qui lui ressemble ou qui l’aime, avec laquelle la coopération ou les échanges lui soient agréables ; à plaire à cette per-
Absence
de
structure
biologique.
Ainsi,
développement
cas d’agénésie
constituent
utiles en psychophysiologie.
l’agénésie
du corps calleux
une approche originale différentiel
d’une
permet
du fonctionnement
de chacun de nos hémisphères
point
ou gestationnel
écoulé depuis
d’origine
premier
AGENT n.m. (angl. Agent)
à laquelle se réfère l’état civil.
L’âge conceptionnel le temps
la plus
jour
la conception.
est fixé arbitrairement des dernières
mère. La marge d’erreur
règles
est Le au de la
est de plusieurs
jours. L’âge corrigé n’est utilisé
que pour les pré-
maturés. Il est calculé de la façon suivante : on compte le nombre de semaines et de AFFILIATION (BESOIN D’) (angl. Affiliation Need, Need for Affiliation, N Aff)
AGÉNÉSIE n.f. (angl. Agenesis)
P. L.
de s’affi-
congruant
ou par
cérébraux.
ce début.
modation
ses modes relationnels
l’âge postnatal
des modèles
L’âge postnatal est le temps écoulé à partir
en devenant
par l’âge conceptionnel
Certains
L’accom-
au thérapeute
L’appa-
à l’autre.
peut être perçu comme
un presse-papiers,
Il y a plusieurs
d’affilia-
le tracking,
de l’environnement.
de ce sur quoi on peut agir. Ainsi, nous per-
suivi à la trace, et le mimétisme. lier à la famille
riement
du degré
une
sur ce que l’on perçoit en fonction
AFTER-EFFECT
AFFILIATION n.f. (angl. Joining)
permet
d’expérience
estimation
ÂGE MENTAL
des propriétés
J. P. et M. B.
techniques
la meilleure
rocaille ou un marteau.
chaleur, froid).
Les trois principales
donne
dans certains M. R.
biologique.
sales essentiellement),
alors que l’âge postnatal
alors
au niveau périphérique
les Vertébrés,
ment biologique,
de comparer
Une
AFFORDANCE n.f. (angl. Affordance)
restrictive,
l’afférence
du niveau de développe-
plus élevée que celle des hommes.
R. L.
Entrée d’un système
prié à l’évaluation
maturés a permis dans une certaine mesure
ments sociaux.
AFFÉRENCE n.f. (angl. Afferent System)
paraît le mieux appro-
femmes tendent à avoir une note moyenne
besoin d’accomplissement*.
et les senti-
DE LA PSYCHOLOGIE
jours
qui séparent
prématuré
l’âge gestationnel
de l’âge gestationnel
né à terme (soit 40 semaines). ensuite
le chiffre
obtenu
tal du bébé prématuré.
du
d’un bébé On déduit
de l’âge postnaAinsi,
un bébé né
Type de cas sémantique qui désigne, dans une phrase ou dans un LING.
texte, celui (ou ce) qui fait l’action. Type particulier d’objet qui se détermine lui-même dans ses actions. GÉNÉR.
Outre
les personnes,
qui sont bien évi-
demment
des agents, des objets
les robots
« intelligents
clus dans la présente confond de l’animé
» peuvent définition,
pas avec la définition (d’autant
très nombreuses
plus qu’elle
être inqui ne se
biologique exclut de
espèces de vivants).
5 semaines avant terme, aura à l’âge post-
La théorie cognitive
natal de 13 semaines,
trois classes de propriétés
un âge gestationnel
tels que
de Leslie (1995) retient
de 48 semaines (35 + 13) et un âge corrigé
qui distinguent
de 8 semaines.
physiques : des propriétés
du monde
réel
les agents des autres objets mécaniques,
des 27
GRAND DICTIONNAIRE
propriétés
DE LA PSYCHOLOGIE
référées à l’action et des proprié-
psychiatrique,
tés cognitives.
quence,
Les propriétés
mécaniques.
Les agents pos-
sèdent une source d’énergie interne et renouvelable, simples
objets physiques
d’énergie
des
dont les sources
sont externes. Les agents sont, de
ce fait, considérés
comme
et apparaît
principale
À tel point
(ou de force)
à la différence
tion
la source de la
à la fois sa cause et sa consé-
du XXe, et que l’agitation
moitié
comme le symptôme doit traiter commencé tation
Les propriétés
d’action.
agents se meuvent événements,
et prennent
mais encore
poursuivant
les
part aux
ils agissent
en
qu’ils perçoivent.
au contraire
À cet égard,
avec les objets, ils agissent
en
d’un état de la réalité qui n’est pas
encore arrivé
: ils agissent ou réagissent
quelque
à
sorte habituel
d’aliénés
exclusivement,
ne s’applique
pas seulement
l’action
L’intentionnalité
des malades ». L’effort
caments
téléolo-
gique, elle est aussi psychologique, où elle implique priétés
la reconnaissance
cognitives
au sens des pro-
des agents et des liens
entre leur traitement
de l’information
et
leur comportement
(il va faire A parce qu’il
croit
se trouvent
que X). Ainsi
liées la notion
fortement
d’agent et celle d’accès méta-
représentationnel
à l’intentionnalité. J. N.
A., 1995, « A Theory
Sperber, (Eds),
D., Premack,
Causal
Clarendon
of Agency
D., et Premack,
Cognition
(pp. 121-141),
par une série de
», in A. J. Oxford,
de loin
pouvait
Dans
être provoquée asilaire
elle-même.
souvent
du pavillon
de l’atmosphère
» permettait
de calmer l’agitation
et pouvait
conduire
la disparition
des malades,
tout
l’hôpital
du quartier
». Mais
psychopathiques,
maniaques,
épileptiques,
schizophré-
hystériques
et alcoo-
liques seront les cadres les plus fréquents Mais celle-ci ne se déclenche,
le plus souvent,
que dans une situation
généralement du milieu
au patient,
de vie pénibles,
même insupportables
28
accompagne
avec
ou avec devenues
pour ce dernier,
chez lui, soit à l’hôpital. l’agitation
en rapport
soit
C’est pourquoi souvent
l’urgence
lobe pariétal
essentiellement
c’est aussi à cette
des neuroleptiques,
à utiliser
la chlorpro-
mazine.
Ce médicament
a un effet sédatif
puissant
sur l’agitation.
Il en est de même
de tous ses dérivés
si largement
de la naissance
employés
par les structures
pour les agnosies tactiles
somatiques,
dans le lobe temporal
agnosies auditives le lobe occipital
déclenchants
mêmes de
que l’accès
par une prescription appropriée.
sone, halopéridol,
médica-
Certaines
fiques du traitement
molécules
comme
de l’agitation
spéci(fluani-
lévomépromazine,
sul-
(aire de Heschl)
J. P.
(aires associatives)
fond renouvellement le domaine
des recherches
des agnosies sous l’impulsion
la psychologie
cognitive
Ces recherches des déficits
et de l’intelligence
visent à préciser
agnosiques
On distingue,
pendant
selon
concernée,
la modalité
des agnosies
et visuelles
(l’odorat
au niveau Certaines
supramodales
sen-
tactiles,
et le goût,
symbolique,
pas d’y repérer
spécifiques).
dans
l’organisation
et
des différentes
de l’information
per-
ceptive. J. P. et X. S.
AGONISTE adj. et n.m. (angl. Agonist)
Se dit d’une tion
molécule
qui mime
du neurotransmetteur
site récepteur quent
des
propriété structurales
l’ac-
sur son
et entraîne
par consé-
effets
identiques.
provient
des
analogies
entre
l’agoniste
existant
Cette
et le neurotransmetteur. S. P.
AGONISTIQUE adj. (angl. Agonistic) ÉTHOL.
Se dit d’une
cifique
susceptible
un combat
conduite
effectif,
mais parfois
à ses actes initiaux,
en partie
ne
des agnosies
agnosies
sont ce-
comme les agnosies
on décrit
différents
types
intraspé-
de déboucher
sur aussi
au moins
ritualisés.
l’occupation
de l’espace, etc., les
agonistiques
la distribution
pour la repro-
jouent un rôle dans
spatiale et dans la régulation
démographique
d’une
population.
Elles
peuvent revêtir une forme très violente, lors des combats
par
entre fourmi-
lières ou bandes de Rats, ou une forme ritualisée exprimant
une rivalité
sans risque
de blessure. Le terme est parfois interspécifiques
étendu à des rapports
apparus
en situation
de
concurrence,
mais ne saurait s’appliquer
des conduites
de prédation.
spatiales. Enfin, au sein d’une même modalité sensorielle,
la nature
en les situant
normal
étapes de traitement
exemple
formes.
permettent
de
artificielle.
conduites
Atteinte des fonctions d’intégration perceptive caractérisée par une incapacité d’identifier certains objets et
utilisés
dans
de travaux et de modèles en provenance
duction,
AGNOSIE n.f. (angl. Agnosia)
moins
pour les
Depuis les années 1970, on assiste à un pro-
Liées à une concurrence
auditives
et dans
agnosies visuelles.
réduite
etc.).
sorielle
pour les
On sait, de nos
se sont même positionnées
topride,
et
en charge aussi bien les élé-
ments contextuels lui-même
bien embar-
et de l’entretien
psychiatrique.
dans le
de
autant de types d’agitadéficitaires,
se situent
de ces
d’agités,
époque (1952) qu’on commence
menteuse
confusionnels,
troubles
responsables
« à
en même temps que la transformation
lence, le théâtralisme, l’érotisme, la violence, l’anxiété et plus généralement tous les phénomènes à expression émotionnelle et motrice d’un état d’inadaptation grave et actuelle dépendant à la fois d’une structure psychopathologique particulière et de conditions environnementales défavorables.
des conditions
le plus
progressivement
totale
jours, prendre
l’intolérance
collectif
Les lésions corticales
le fonctionnement
générale
liées
du schéma corporel.
trait que la « modification
l’institution
tion que de maladies mentales en cause. Les
(somatognosies)
des modèles qui décrivent
de l’agitation
On peut décrire
agnosies somatiques
On décrit aussi des
dans un quartier d’agités, P. Paumelle mon-
Comportement à base d’excitation psychomotrice, où peuvent se manifester l’agressivité, la colère, la turbu-
particulière
et entre-
sa thèse sur le Traitement
rassante,
AGITATION n.f. (angl. Agitation)
de l’agitation.
les
Ce n’est qu’au
a ainsi fait oublier la question,
niques,
les médi-
seront
en psychiatrie.
de
de nos jours. Et l’usage des neuroleptiques
Press.
états anxieux,
aura
but la sédation
neurosédatifs
le premier Bibliographie Leslie,
ou presque
; et c’est pourquoi
plus utilisés
en
et l’asile
thérapeutique
principal
cette agitation
l’agi-
à peu près égal à celui
tenue par l’institution
au niveau de
: elle n’est pas seulement
constitué
des visages [ou prosopagnosie],
à des perturbations
spé-
l’état
de l’aliéné,
a été exclusivement,
l’agitation cognitives.
comme
des objets,
a
début des années 1950 qu’on a réalisé que
distance dans le temps et dans l’espace. Les propriétés
considérée
donc comme
de ce qui concerne leur contact
mécanique
était
des conditions
pour les aliénés,
cellules en nombre
des buts et réagissent à l’envi-
ronnement
fonction
Non seulement
à s’occuper
dans le domaine
: l’agnosie
l’agnosie des couleurs).
que
que « l’on
on décrit
des stimulus
l’agnosie des lettres [ou alexie agnosique] et
J. B. M. Parchappe
en 1853 que depuis
visuel,
la nature
(par exemple,
l’agnosie
apparaît
le plus important
l’aliéniste.
ciales d’habitation
objet).
».
tout le XIXe siècle et la première
pendant
de la causalité
un
à interner
selon
considérés
que fou et agité se confondent
force quand ils sont en interaction avec des objets, et estimés déterminer la direction soulever
la manifesta-
de la « folie
écrivait
(par exemple,
comme
d’agnosies
à
J. G. AGRESSIVITÉ,
RITUALISATION,
TERRITOIRE
GRAND DICTIONNAIRE
La théorie
AGORAPHOBIE
AGRAMMATISME
n.f. (angl. Agoraphobia)
n.m. (angl. Agrammatism)
Peur
immotivée
se traduisant
l’appréhension bilité
et
parfois
l’impossi-
seul,
des places,
de traverser,
des ponts,
des rues,
un tunnel
par
de passer
ou de se trouver
dans
espace découvert. recouvre
peur de se rendre
également
dans des lieux
la
publics,
d’être pris dans une foule, un rassemblement
ou un moyen
de transport
public
dont
on ne pourrait
s’échapper
rapide-
sensations
d’angoisses
vertigineuses
dont
dans des lieux publics, confiné
s’écarter
et de
parfois de
chez lui et de ne pouvoir
d’un étroit périmètre
tant leur diagnostic
(DSM-III
suivant
non accompagnées les troubles tains
mentaux
cliniquement,
d’agoraphobies
cas, survenir
pendante
d’une
atteinte
motrice,
se voyant
dans
certaines
aphasies
d’expression
de l’écriture,
et
dans
les syndromes
sont ou
Comportement
L’intention
de faire
l’agression
proprement
de normes,
ou d’un
phy-
lien entre frustration gréable) et agression.
(stimulation
mal
admise,
subjectivité
Une reformulation
distingue
(
les termes
NORME
« intention
» et
subjectifs.
Cette
fait en sorte que victime,
agres-
seur et observateur
ne s’entendront
pas
handicap
entraînant,
d’agression.
généralement L’agression
pas pour but premier
s’échapper d’un
maintenir
son statut ou son pouvoir.
également, celle de se donner
pulsive,
débute rarement
avant l’âge
n’a
de faire mal, mais de
ou de préserver, appelée
types
instrumentale
lieu, celle de ne pas être secouru à temps et, en spectacle.
deux
par exemple, L’agression
im-
aussi hostile ou émotion-
nelle, a pour but essentiel de nuire à autrui.
de 20 ans et, d’après les études disponibles,
C’est donc cette dernière qui sera envisagée
semble
ici.
prévaloir
chez les femmes.
celles qui exercent
une profession
les hommes, ses conséquences et social
Chez et chez
sur les plans
en augmentent
la
gravité.
On parle parfois sion, de violence, d’agressivité. tinguer
est classée parmi les troubles
anxieux et constitue
une indication
ou de thérapie
de psy-
comportemen-
indistinctement
Les chercheurs
de précision. sion physique. une tonalité
des symptômes
correspond
manifestations pression, impression
théorie. Selon la théorie
d’attaques
de panique
telles que palpitations,
gêne thoracique, de vertige
ou de op-
transpiration,
ou d’évanouisse-
dinale
plutôt
lative égoïste, un individu nière agressive lorsqu’il
pas acceptable,
sonne qui a l’habitude
ment, etc. M. A.
manière
agressive.
s’estime personnel-
lement lésé par rapport à d’autres individus quelqu’un La privation
nelle interviendrait
relative
lorsque
pas au niveau
en tant que membre rapport
les gendarmes D’autres
distinctions
la personne mais
d’un groupe
bénéficient
à l’inverse
frater-
individuel
à un autre groupe
mentaires,
pas
attendue, alors que d’autres
l’obtiennent). ne réagit
qui n’obtient
lésé par
(par exemple, d’heures supplé-
d’autres
militaires).
ont récemment
été
proposées par Guimond et Tougas (1994) ; elles veulent rendre compte plus des mouvements
de contestation
l’agression
sociale
que de
individualisée.
» est due à L. Berkowitz
à l’agressurtout L’hostilité attitun’est
pas, et je suis
prêt à lui faire un sort). L’agressivité, à elle, désigne la personnalité
de ma-
tration-agression
(telle personne
je ne l’aime
réagirait
re-
davantage
à la composante
de l’agression
de la privation
la plus célèbre de la « frus-
qui peut mener
d’agression.
deux versions de cette
La reformulation
La colère implique
émotionnelle
et
Jusqu’à pré-
dis-
préfèrent
La violence se limite
à un comportement
lorsqu’elle
d’hostilité
ces termes pour obtenir
tale. Il reste cependant à préciser l’étiologie de l’agoraphobie
de colère,
d’agres-
absolue, mais relative,
sent, on a distingué
une promotion
On distingue
désa-
relative. Ce ne
qui importerait.
une agression.
outre la peur de ne pouvoir
s’accompagne
serait pas la valeur de la privation
communé-
du
célèbre de cette théorie
est celle de la (dé)privation
culier constitue
ino-
pas cri-
ou la suffisance
Dans cette définition
SOCIALE.)
D’autres
ainsi que la nécessité
des compo-
et souvent
mais ne s’y limite
avec
sur l’étude brusque
une certaine
météorologiques).
(par exemple,
des attaques de panique
de
par exemple, des injures et des
sur le fait qu’un acte parti-
pinée est un énorme
chothérapie
; elle comprend
nécessairement
dont la survenue
L’agoraphobie
de frustration
se porte plus
santes somatiques
déclenchent
désagréable » a remplacé celle
L’attention
les agoraphobies.
professionnel
que des frustrations
adopté
accident.
On s’écarte ainsi de l’hypothèse
de toutes
et que des situations
une agression. Par la suite, l’expression
dite d’une violation
« mal » sont relativement
serait à l’origine
ne mène
tiques ont visé le caractère inné de la réaction agressive, sous-entendu par la théorie,
ou psychologiquement.
apparue
frustration
n.f. (angl. Aggression)
siquement
quelle une angoisse de séparation
d’un but),
variations
deux types
suivant la-
d’une frustration
AGRESSION
de faire mal à autrui,
de
toute tenta-
dans la poursuite
que toute
(elle inclut,
l’intention
indépendamment
sa
Ensuite, si l’on s’en tient
classe de frustrations
SOCIAL.
dans cer-
autres
Tout d’abord,
prévient
pas à une agression
amé-
de panique,
il est clair
s’est
elle a provoqué
classique
(un obstacle
précé-
aux niveaux théorique,
première
« stimulation
ment
L’agoraphobie
indé-
serait
Si cette théorie
et empirique.
à la définition
même invi-
invisible,
nombre de critiques
n.f. (angl. Agraphia)
grave
entre frustration
très heuristique,
tive de réfutation.
et alii,
une agression et toute
même
AGRAPHIE
et DSM-III
pouvant,
agression,
de
il y aurait
et agression. Toute frustration, sible, déclencherait
rendre
(Dollard
1939). Selon cette formulation,
montrée
Altération
pour
est la théorie
la frustration-agression
dée d’une frustration.
du langage dans la schizophrénie,
l’agoraphobie.
spécifiquement
de désin-
J. P.
permet-
qu’elles
d’attaques
paniques
dans l’enfance
syn-
Dans les cas
les classifications
des troubles
R) distinguent,
aussi aphasie
de sécurité dont tous
rester seul chez lui.
ricaines
appelée
qu’à l’intérieur
lui sont familiers.
actuelle,
une forme d’aphasie
C’est parfois une forme
tégration
de l’agression
un lien causal universel
démentiels.
les plus graves, il ne lui est plus possible de
À l’heure
taxique.
compte
la plus répandue
formulation
l’intensité
au point
de son domicile
les recoins
C’est généralement
La théorie
conceptuel
peut être telle que le sujet évite de se rendre rester
syntaxiques.
J. P.
en 1871, l’agora-
phobie est accompagnée
et des
une dyslogie.
ment. par C. Westphal
cor-
des désinences
d’expression,
L’agoraphobie
Décrite
marques
dans un
de construire
ses phrases avec mésusage
ou disparition
de la frustration-agression et ses reformulations
Perte de la capacité rectement
DE LA PSYCHOLOGIE
quant
d’une per-
de se comporter
de
(1993).
Selon cet auteur,
désagréables à l’action, choisira
provoquent
les stimulations deux tendances
la fuite ou l’attaque, en fonction
des circonstances
de ses expériences antérieures. à l’attaque siologique,
entraînera
transformera inhibitions
phy-
moteurs
le rappel d’épisodes
sifs, une émotion
et
La tendance
une activation
des comportements
de préparation,
et l’individu
de colère diffuse.
en agression impulsive
agresElle se si les
à l’égard de celle-ci ne sont pas
trop élevées, et ce d’autant
plus facilement 29
GRAND DICTIONNAIRE
DE LA PSYCHOLOGIE
que l’environnement
comprend
associés à l’agression.
Si la valeur prédictive
de cette formulation
n’est pas énorme, elle
explique
remarquablement
bien deux phé-
nomènes très intéressants. L’effet
vue d’armes
d’une stimulation
peut faciliter
désagréable
le passage à l’acte agressif.
Non pas que l’arme ment l’outil
devienne
de l’agression
et même contradictoire la dissuasion.
plus facile-
; ce serait trivial
avec l’hypothèse
de
La vue de l’arme faciliterait,
en fait, n’importe
quelle agression pourvu
que cette arme soit associée à l’idée de violence. Les facteurs
cognitifs
tants dans cette conception. pend de la signification est anxiogène, bitions
sont imporLa réaction dé-
de l’arme. Si l’arme
elle augmentera
les inhi-
de la réaction
agressive.
à l’égard
L’arme n’est qu’un exemple d’indices ciés à l’idée d’agression.
asso-
Les films agressifs
peuvent avoir, et ont, le même effet. Le bouc émissaire.
facteurs
L’environnement
sont
et de
d’agression, entraîner
est indubitablement
facteur le plus important d’agression.
d’envisager
le
dans les manifes-
Cela ne dispense
pas
Il n’y a pas de consensus quant à l’innéité de l’agression,
mais tout le monde
corde
un instinct
à rejeter
s’ac-
qui « pousse-
rait » l’agression en dehors de l’individu.
Ce
qui est certain, c’est qu’il existe des facteurs génétiques
qui contribuent
à susciter
passages à l’acte plus fréquents aisés. Assurément,
des
et/ou plus
les hormones
sexuelles
mâles et, sans doute, le chromosome constituent
de tels facteurs.
est de mieux facteurs
influencent
comment
le processus
sion. En ce qui concerne XYY,
par exemple,
représentés ailleurs
XYY
Le problème
comprendre
ces
d’agres-
le chromosome
ses porteurs
sont sur-
dans les prisons. Il semble par
que ces hommes
la moyenne.
moins
contre-sélectif. existant
ceux-ci
prennent
minimisant La sélection
d’une
impliquant tement
de sélection
entre
des jeux
d’adaptation
portant
déclenchement
nible
dans l’environnement
susciter
d’inhibitions
théorie
particulières.
du bouc émissaire
répandue (
et de ne pas est largement
INTERGROUPES.)
leurs aspirations, munauté
puissante,
Parmi
est relativement
les enfants
bagarreurs
à l’école,
Frustrés dans d’une com-
par de l’agression
en-
qui seraient
considérés
comme responsables.
le resteront
stable.
qui concerne l’agression instrumentale,
vers les membres d’une autre communauté, moins
nalité, l’agressivité
traits de person-
intergroupe.
les membres
réagiraient
à d’autres
beaucoup
dans le domaine
RELATIONS
La
Contrairement
à l’âge adulte. En ce
a pu être un renforçateur d’individus.
pour
beaucoup
Quant à la stabilité
de l’agres-
sion impulsive, ticularités
elle
elle peut être due à des par-
du style cognitif
ou du processus
émotionnel. J.-P. L. ÉMOTION,
RELATIONS
INTERGROUPES
La catharsis ÉTHOL.
Une idée fréquente l’agression mite
fonctionne
à pression.
permis,
consiste
comme
Si aucun
la marmite
les gens peuvent
à croire
que
une mar-
exutoire
n’est
explose. Si, par contre,
manifester
leurs pulsions
agressives à petites doses, ne serait-ce que de manière
vicariante
(par exemple, par la
Attaque
tant de l’exacerbation agonistique. L’agression orientée
attribuant
motivation
cette hypothèse nifestations plutôt
vont
qu’elles
ne signifient
rarement
une conduite
: en règle générale, les ma-
une situation
s’autorenforcent
ne purifient.
individus
Ces résultats
pas pour autant que l’expres-
sion de griefs, à l’occasion
d’un conflit
par
contemporaine
de concurrence
biologiquement
comme
qui survient
l’accès
dans
entre deux
à un même
nécessaire à la satisfaction ritoire),
comme une
d’une fonction
importante
proie, partenaire
objet
: étendue (tersexuel.
: celle
tout congénère,
des rencontres,
composite
cette théorie
dite du Bourgeois
dans une population
et à déterminer
ainsi la diffusion
du comportement
territorial
dans le patri-
moine éthologique
de l’espèce. J. G.
AGONISTIQUE,
AGRESSIVITÉ,
DOMINANCE,
TERRITOIRE
AGRESSIVITÉ n.f. (angl. Aggressivity, Aggressiveness)
Tendance à attaquer autrui, ou tout objet susceptible de faire obstacle à une satisfaction immédiate. L’agressivité,
qui n’est pas synonyme peut
se manifester
comportements
par de
différents.
caractère
l’attention
en raison
spectaculaire
Ils vont des gestes menaçants
au meurtre,
utilisent
ou un médiateur indirectement
la force de l’agresseur
(arme),
peuvent s’exercer
(envers des objets).
De la tolérance plus ou moins grande de la société à leur égard dépend le seuil à partir duquel ils deviennent
des délits, voire des
crimes.
agressives
Les attitudes
(regards,
etc.) ont un caractère très pro-
sivité
rence intraspécifique
agressives peuvent l’être ouvertement
de la situation
réinterprétation
qui sera responsable
diminution
éventuelle
contre, la non-expression peut entraîner
de la
de l’agression.
Par
des mêmes griefs
une augmentation
dance à se montrer
et c’est cette
de la ten-
agressif, non pas à cause
et concourt
lation démographique. un agent sélectif
Par là, elle constitue
qui exclut
dance les animaux
Ce mode de sélection
conduisant,
rie de Berkowitz,
« course aux armements
ruminations
agressives.
tant
en génération,
une limitation,
vocateur
et peuvent
plus active
de gé-
du fait qu’un
en retour.
insi dieuse (médisance, Enfin,
les fantasmes
mement
une agresLes paroles
ironie,
causticité).
et les formations
de
à valeur agressive sont extrê-
fréquents
et d’ailleurs
utilisés
dans la cure analytique.
pour-
Chez l’enfant
et l’adolescent,
excès
troubles
de
(me-
ou de façon plus
le thérapeute
à une forme », rencontre
déclencher
naces, insultes, critiques)
l’inconscient
aux agressions.
nération
de
de la descen-
les moins aptes à résister
d’une pression accrue, mais, selon la théoà cause d’un surcroît
à la régu-
de leur
dangereux.
présente la forme la plus directe de concur-
réinterprétation
le
et potentiellement
tion des griefs peut fournir
d’une
Les
actes agressifs sont ceux qui retiennent
Dans un cadre darwinien,
l’occasion
et
qui attaque sur son ter-
à l’emporter
mimiques, re-
du
celle de
exemple, ne puisse être bénéfique. L’exposi-
l’agression
de
agressives.
stratégies
que la stratégie
plus souvent
À la diffé-
mais plutôt
régulatrice
pour
sur
éventuellement
l’agression
distincte,
de
d’agression
à l’encontre
entraînant
rence de Lorenz, l’éthologie
C’est l’hypothèse nées expérimentales
qui débouche
mode
des valeurs de coût et de bénéfice
nombreux
une mobilisation
blessures et mort de l’opposant. considère
tend
un
et cède lorsque il est en dehors. En
de violence,
représente
un combat,
résul-
d’une conduite
de l’organisme,
vision de films agressifs), la pression tombe. de la catharsis. Les don-
intraspécifique
aléatoire
qui cède à tout opposant,
montre
à cause de leur intelligence.
qu’à
sur les conditions
trois
Faucon, attaquant
ritoire
prévoit
des conduites
Elle distingue
dans
leurs réactions,
se
où les ren-
de manière
La théorie
sique, et qu’ils soient moins
qui a le seul tort d’être dispo-
affrontés,
entre les individus.
aux résultats
inhibés
du compor-
individuel
contres s’opéreraient
celle du Bourgeois
dans des interactions
ritualisée,
sous-populations
un niveau purement
intelligents
soient
agression
graves.
conçoit plus aisément selon un mécanisme
la Colombe,
que
de blessures
des deux individus
phy-
innocente,
qui dimiritualisée,
une modification
agressives, à cause de leur apparence
sur une personne
d’une espèce per-
une forme
le risque
désagréable,
peut se déplacer
devient
génétique
met alors une pression sélective
davantage
l’agression
La communauté
entre membres
élevées quant à la source de la stimulation sur un bouc émissaire,
30
chez les deux opposants,
soient plus cos-
Il se peut donc qu’ils
impliqués
de par les blessures qu’il peut
nue les conséquences nocives des combats ;
d’autres influences.
tauds et peut-être
Si les inhibitions
génétiques
personnalité
tations
des armes. La simple
au moment
Innéité,
des indices
du comportement
par
de nombreux peuvent
avoir
GRAND DICTIONNAIRE
une connotation
agressive
songes, troubles
alimentaires,
vais résultats
scolaires,
latente
Approches
: men-
fugues, mau-
conduites
Différents
margi-
courants
donné proche
Évaluation
logue ou le criminologue, l’agressivité fréquent,
d’un individu
donc de prévenir agressives.
de
est un problème
essentiel et extrêmement
Elle est sous-tendue
telle
l’évaluation
difficile.
la survenue de conduites
prédiction
de façon
éléments comme
étant
Quelques
toutefois
être dégagés
des facteurs
prédisposant
à une plus grande potentialité l’existence
de violences
fance, des antécédents sivité
:
subies dans l’end’agres-
envers les autres mais aussi envers
soi-même,
ainsi que certains traits de per-
sonnalité,
comme l’impulsivité,
émotionnelle,
une labilité
une irritabilité
une intolérance
caractérielle,
aux frustrations
(comme
dans l’abandonnisme). À ces données s’ajouter
les apports
giques. profil
très parcellaires
Le MMPI, type d’une
montre
des tests psycholo-
personnalité
projectifs
paranoïa,
permettent,
sonnalité Enfin,
Les tests
eux, une approche replacée dans
de la structuration
de la per-
et de ses mécanismes
il faut signaler d’évaluation
qualitative
de l’agressivité
d’hostilité
de défense.
l’existence
spécifiques
d’outils
quantitative (questionnaire
été retrouvé
Aucun
élément
n’a
comme étant lié de façon spé-
et indiscutable
recherches
génétiques
tendu « chromosome
de la
les malades mentaux dangereux. mark, une étude systématique pelés aurait retrouvé
et
Au Danechez les ap-
une impulsivité
plus
chez ces sujets. Mais ces notions
sont à replacer dans le contexte
d’une per-
sonnalité
anomalies
marquée
un retard mental), univoque
Sur le plan hormonal. simplificateur l’hormone
et toute
est abusive.
Il apparaît tout aussi
de faire de la testostérone de l’agression,
semble effectivement sensibilité
par d’autres
même
si elle
jouer un rôle dans la
à la menace et à la frustration.
triomphe
la
l’agressivité,
la structuration rapport
en particulier
progressive
à l’objet.
comportement
et elle
dans la matura-
tion de la personnalité,
Pathologies
psychiatriques
et agressivité
Dans les états névrotiques, d’autant
moins
l’agressivité
apparente
avec l’agressivité.
du sujet par
n’est sans rapport
En ce qui concerne
s’exprimer
que les méca-
l’agressivité
obsessionnelle
les
plus masquée par des formations
réaction-
nelles extrêmement
Quelques
organisées.
tics,
ironie),
mais
désir de punition. vité s’inscrit
Chez les psychopathes,
mentée.
sant à un trouble
Les états psychotiques
vité ne peut trouver
son sens positif.
fants privés d’amour,
« En-
ils deviendront
des
adultes pleins de haine » (R. Spitz). L’approche
biologique
les travaux
des neurophysiologistes,
particulier tout
comportement
portement
instrumental
par en
Pour cet auteur,
agressif
l’angoisse
s’inscrivant
une biographie
voient
motivée,
discordante
de l’intrication
« réflexe
» en grande
génétiquement,
dépressions
partie
redouter
un niveau où
une connotation
les expériences
et le contexte
de l’agressivité
socioculturel.
la notion
est totalement
on a pu montrer taines structures
Sur
d’un centre réfutée, mais
le rôle essentiel
de cer-
cérébrales : dans la modé-
ration de la réactivité
aux stimulus
sogènes » interviendraient l’hypothalamus
per-
« agres-
en particulier
ventromédian,
les noyaux du raphé. C’est dans ces noyaux que se situent sérotonine,
la plupart
ce qui corrobore
déficit
sérotoninergique
tations
d’agressivité
sur laquelle neurones
la notion
d’un
excessive. L’amygdale,
se projette centrale
comportement
à
lors des manifesune partie
sérotoninergiques,
une structure d’un
des neurones
de ces
semble
être
dans l’élaboration agressif
: c’est à ce
Mais, outre ce cas exrepérer
des mani-
toujours
un risque suicidaire. faire
Chez l’enfant
tout comportement rechercher
faire agres-
une pathologie
dépressive sous-jacente. L’agressivité niques
des états déficitaires
traduit
l’altération
orga-
du contrôle
émotionnel. Chez l’épileptique, ment
elle s’inscrit
dans les troubles
classique-
de personnalité
mais elle peut aussi survenir
en paroxysmes
lors des crises, allant jusqu’à la fureur épileptique,
le septum et
le suicide altruiste
et elles doivent
et l’adolescent, sif doit
un modèle
agressives discrètes au cours des
de comporpré-
l’illustre
des mélancoliques. festations
trois
affective, en fonction du vécu individuel, enfin un niveau d’élaboration cognitive où sont pris en compte
;
entre auto- et hétéroagres-
trême, on peut souvent
tement
dans les
aux persécutions
Les états dépressifs représentent
de cette straté-
: un niveau
directe avec
la déstructuration
en réaction
relationnel.
possibles
de mécanismes
des schizophrènes
sivité, comme
niveaux
des
psychoses délirantes aiguës ; agressivité im-
ou de désirs, soit la défense contre ce qui menace l’intégrité physique ou l’équilibre schématiquement
survenir
en relation
psychotique,
tour-
dans
de besoins
gie comprendrait
frus-
dans les délires paranoïaques.
une stratégie, dont les buts sont soit l’affir-
L’élaboration
à la moindre
agressifs
divers : agressivité
agressivité
est un com-
de soi et la satisfaction
l’élaboration
de la conscience et le vécu délirant
est dominée
ceux de Karli.
les passages à l’acte
surviennent
comportements
l’agressi-
de l’autre.
court-circuitent et jalonnent
et le
dans la mise
en échec et la culpabilisation
lences exercées très tôt par le père, aboutis: l’agressi-
le remords
Dans l’hystérie,
tration
symbolique
à l’acte
et sont souvent mar-
plus ouvertement
psychique,
(colères,
les passages
des carences affectives précoces et des vioet à un
que
est la plus intense mais aussi la
agressifs
défaut d’élaboration
de
de façon codée, sont plus effi-
comportements agressifs pathologiques, la clinique psychanalytique insiste sur le rôle
de l’identification
est
nismes de défense, qui lui permettent
qués par l’ambivalence,
par
Pour D. Lagache, aucun
humain
a un
et de contrôle.
restent exceptionnels
supérieure
(XYY) chez les criminels
rôle essentiel de modulation
C’est dans la névrose
agressi-
et de dévoration)
le plan physiologique,
d’un chromosome
préfrontal
de destruction
est associée au stimulus
», dernier
le cortex
émergences peuvent se manifester
fait
du crime
Enfin,
sa signification
très importante dans la première enfance, apparaît dès les premiers mois (fantasmes
ont beaucoup
du pré-
acquiert
aux
caces.
et naît le comporte-
: certaines études ont constaté
Y surnuméraire
interprétation
destructrice
des
correspon-
: de la désunion
programmé
la notion
S. Freud
au dualisme
sonnelles
criminologie
(en particulier
globalement
Les
avatar du courant bioanthropologique la fréquence
de vie et de mort,
Dans
d’union-désunion
à l’agressivité.
parler d’elles en induisant
marquée
de
etc.).
Sur le plan biologique.
pulsions
mation et
de Caine, échelle d’hostilité
Buss-Dunkee,
cifique
des échelles
manie.
plus globale de l’agressivité, le contexte
pas de
agressive,
souvent une élévation
psychopathie,
peuvent
s’il ne retrouve
la notion
joue un rôle fondamental
agressive
personnels
des pulsions,
ment agressif. Pour M. Klein,
en pratique.
peuvent
de plus en plus
introduit
pulsion
de
avec la
par les psychanalystes. théorie
affective.
par référence
l’ap-
L’importance
ont été soulignés
précisément
de
fournit
et son lien complexe
vité-sexualité
suffisamment
Sur le plan psychopathologique.
sexualité
dant
de faire une
sûre pour qu’elle soit acceptable sur le plan éthique et utilisable
la plus complète.
sa dernière
par l’idée de prédire,
Il est impossible
La psychanalyse
l’agressivité
le psycho-
ont
théoriques
que le stimulus,
traces mnésiques,
(com-
phénoménologie)
des interprétations
l’agressivité.
niveau
psychologiques
portementalisme,
nales, etc.
Que ce soit pour le psychiatre,
théoriques
DE LA PSYCHOLOGIE
particulièrement
Il faut mentionner sions pathologiques l’agressivité
violente.
deux exemples d’expresbien particulières
: chez le patient
tique, l’agressivité
prisonnière
de
psychosomas’inscrit
sur
le corps ; chez le pervers, elle est érotisée et canalisée dans le scénario choisi. Enfin, l’alcool désinhibiteur,
et les drogues, par leur effet favorisent
la survenue
des
passages à l’acte agressifs. 31
GRAND DICTIONNAIRE
DE LA PSYCHOLOGIE
Traitement
méconnaissances
Outre les cas où elle s’inscrit ladie psychiatrique ment propre,
dans une ma-
peutique.
Celle-ci
devra souvent
différents
niveaux d’action.
Les chimiothérapies
oedipienne
peut nécessiter,
en tant que telle, une intervention
peuvent
place tout à fait justifiée
ments
plus
: certaines
sont maintenant
spécifique
situa-
cacité des thymorégulateurs bamazepine) désormais
établie.
que par la satisfaction
sèque qu’il
procure
de certains facteurs
avec certains
de soi (angl. contrôlent
indiquées
: les thérapies
tales permettent ment
peuvent
analytiques globale
offrent
des mécanismes
dimension
cite à privilégier,
plus
du problème
in-
dans toute la mesure du
des interventions
tion lors de conflits, visant à renforcer, tudes de tolérance, dérivation
actions pédagogiques les atti-
de compréhension,
de l’agressivité
tions symboliques
l’agressivité
de l’enfant
etc.,
vers des situa-
(fêtes, jeux, sports, etc.). J. P.
Ensemble des manifestations réelles ou fantasmatiques de la pulsion d’agression. PSYCHAN.
freudienne
évolué parallèlement sions.
de l’agressivité
à la théorie
Dans un premier
temps,
l’oeuvre
d’une
fique. Cette spécificité
Éducateur et psychanalyste chien (Vienne 1878-id. 1949).
rement
a
étudiées,
ment en deux :
distingue
de Vienne
et analysé par
un champ d’application
pos-
À la source
de
à la vie sociale, qu’il appréd’investi-
que les névroses, il repère une perdes relations
objectales précoces,
à l’analyste
de se situer
à
la place du moi idéal du délinquant.Son ouvrage principal,
écrit en 1925, est Verwa-
hrloste Jugend (Jeunesse à l’abandon). R. L.
les réactions d’évitement.
très précocement,
évo-
Leur in-
subdivise les réactions d’agrippe-
1. la réponse traction, 7 semaines.
observable Une traction
jusqu’à passive
du bras et de l’épaule entraîne la fermeture de la main et une flexion culations
de la délin-
qui les a particuliè-
des réactions
S. Freud
ne ferait que recou-
professionnelle
dans le domaine
et recommande
teraction joue un rôle décisif dans la genèse de la préhension volontaire. ( ÉVITEMENT.)
environ
autri-
il est admis en 1922 à la Société
turbation
Twitchell,
Twitchell
spéci-
une pratique
l’inadaptation
Réaction primitive réflexe de la main à des stimulations tactiles, par laquelle un bébé saisit un objet. C.M.
(August)
délinquance
des passions,
luent avec l’âge puis disparaissent.
vrir à ses yeux celle de toute pulsion : une poussée contraignante qui doit surmonter
de toutes les arti-
du membre intéressé ;
AIDE (COMPORTEMENT D’) (angl. Helping Behaviour, amér. Behavior)
Comportement
consistant
à apporter
une assistance à d’autres personnes dans des situations quotidiennes ou à porter secours à une victime dans des situations d’urgence telles qu’accidents ou agressions. Le concept de comportement distinguer
d’aide est à
de celui d’altruisme. Un compor-
tement est altruiste s’il est adopté volontaidans le but qu’une
modifiée
qui débute vers 2 semaines. Une légère pression de la paume de la main facilite
autre personne en bénéficie, et s’il est émis
simplement
une conséquence
en 1920, de la
de mort ; Freud rend alors compte
du sadisme
par la partie de la pulsion
mort mise directement sion sexuelle,
au service de la pul-
et du masochisme
par une autre partie de la pulsion qui reste dans l’organisme, la libido
par l’excitation
perspective
de Freud,
sion apparaît l’extérieur
(
sexuelle.
ACTING-OUT).J.
dans une perspective rente (l’Agressivité thèse d’une la relation
de mort
ces deux doigts, suivie de celle de toutes les
Dans la
agressivité narcissique
articulations
déclenche
la flexion
de
de la main. Un peu plus tard,
la pression de n’importe
quelle partie de la
comportement
positive.
Par contre,
un
d’aide peut être altruiste
ou
égoïste selon les motivations
Les facteurs
externes
Un comportement
de l’aidant.
dans la motivation
d’aide peut être spon-
tané ou non. Dans le premier
l’expression
ché (par exemple, l’index d’un adulte), et la
des comportements
tournée
prise est assez vigoureuse
une situation
d’agresvers
peu diffé-
en psychanalyse,
dans Écrits, 1966) puisqu’il
plus locale, entre
le pouce et l’index,
Lacan se place
quelque
4 semaines, une pression
Puis, vers
comme une fin en soi et non pour en retirer
paume est efficace, la main serre l’objet tou-
la pulsion
de mort
la réponse traction.
érogène
où elle est liée à
donc comme
même de la pulsion
de
dit,
s’il est adopté
2. le réflexe d’agrippement
avec l’introduction,
proprement
rement,
les obstacles. Cette vue sera sensiblement pulsion
32
Aichhorn
hende avec les mêmes méthodes
des pul-
pulsion
J. P.
sible de la psychanalyse.
J. D., 1986, Biologie
Toutes apparaissent
se refuse à reconnaître, comme A. Adler l’y invite dès 1908, derrière les conduites agressives
des comportements
Paris, P.U.F.
d’agrippement
La conception
sant dans les atteintes du nerf facial et du nerf glossopharyngien.
P. Federn. Il est l’un des rares à faire de la
P., 1982, Neurologie
d’agression,
Diminution marquée ou abolition complète du sens gustatif, se produi-
psychanalytique
Tou-
louse, Privat. Karli,
n.f. (angl. Ageusia, Ageustia)
quance,
de l’autre. Essai sur
et de l’adolescent,
INSOMNIE
AGUEUSIE
d’éducateur
AGRIPPEMENT n.m. (angl. Grasping)
de média-
en les valorisant,
REFLEX
AGRYPNIE n.f. (angl Agrypnia)
gation
: amélioration
de vie, tentatives
GRASPING
Après
TYPE A ET TYPE B
sociales pourront
s’avérer essentielles
des conditions
PULSION,
Paris, O. Jacob.
liales, de groupe).
parfois
mieux leur agressivité.
P., 1974, la Mort
Vincent,
possible, les prises en charge élargies (fami-
Enfin,
Scale) M. R.
Castets,
en jeu ; mais la
relationnelle
année.
que une
Bibliographie
; les thérapies
une appréhension
en
person-
Self-Consciousness
ACTING-OUT,
assez rapide-
des comportements
facteurs
être
comportemen-
de modifier
jouant
note élevée sur une échelle de conscience
reste plus hypo-
psychothérapies
de situation
dépend
agressifs, dans certaines circonstances, les sujets de type B. Les sujets obtenant
paraît
thétique. Différentes
à l’agresseur,
intrin-
de J. Strelau. Les sujets de type A sont plus
(lithium-car-
Celle des antidépres-
seurs sérotoninergiques
s’expliquer
nels tels que « l’appétit de stimulation », qui peut être évalué par un questionnaire
: l’effi-
dans cette indication
DIFFÉR.Le déclenchement de l’agression « spontanée », paraissant ne pouvoir
interaction
de façon
comme agressivolytiques
d’agrippement E. V.
R. L.
des traite-
utilisés
Le réflexe
persiste jusqu’à la fin de la première
que cette agressivité pourra être
associer
avoir ici une
préventive,
la formation
sa face interne.
dépassée.
théra-
tions d’urgence nécessitent un traitement sédatif par des tranquillisants. Dans une perspective
qui caractérisent
sys-
du moi » ; ce n’est que par l’identification
avérée, qui a son traite-
l’agressivité
tématique
et d’objectivation
1948,
émet l’hypo-
qui serait liée « à et aux structures
de
pour permettre
de soulever le bébé.
il s’agit de comportements du réflexe se développe
cadre de situations
à partir
semaine,
par l’aidant
16e
une indépendance chacun
adoptés en réaction
progressive
d’eux pouvant
marqué
par
des doigts,
se plier isolément
en réponse à une stimulation
localisée sur
adoptés dans le
activement
(volontariat).
recherchées C’est surtout
l’aide spontanée qui a retenu l’attention chercheurs, fournie
à
non prévue. Dans le second,
Un fractionnement de la
cas, il s’agit
et plus particulièrement
dans des situations
des l’aide
d’urgence.
GRAND DICTIONNAIRE
Cette attention
par ticulière
quence des questions de la passivité
posées par le constat
des spectateurs
à de telles situations. été un fait divers
Le point de départ a
semblables
: une jeune femme
fut
la victime
la scène de leur
plus d’une demi-heure, recherches
aucun de ces voila police.
Des
réalisées pour comprendre
ce
phénomène
ni n’appela (Latané
et Darley,
que l’absence
xalement
1970) ont
d’aide peut parado-
être une conséquence
du nombre
vateur
etc.), on a pu constater de personnes
vols,
que plus le nombre
présentes
et susceptibles
de
ressentie
par chaque assistant et à l’ambiguïté
de la
situation.
ont aussi un impact
de
: un obser-
susceptible
d’aider
positives
normes
envers soi et les autres,
morales
émotionnelle.
empathie,
intériorisées
et stabilité
Par exemple,
les personnes
qui ont sauvé des Juifs persécutés nazis se distinguent
d’appartenir
au même groupe,
de partager
la même identité
la personne
à aider
sociale
a également
un effet
favorable.
L’aide est plus facilement
nie entre
membres
d’une
que four-
même famille,
en la justice et une grande capacité d’empa-
étranger
dans une tâche si celle-ci
à un domaine
important
pour
l’estime qu’ils ont d’eux-mêmes. Leur crainte est en effet que l’ami ne fasse alors mieux qu’eux-mêmes
on observe qu’une
bonne humeur
dans ce domaine.
Qu’en
est-il
des facteurs
de la motivation
dants potentiels
? Un premier
aux ai-
constat
est
comportement
d’aide découle
lyse des coûts et profits Notamment,
souffrante
serait
d’autres, souci
l’aide
à une victime
motivée
par le désir de que produit
de la souffrance.
l’aide
La motivaégoïste. Pour
découlerait
de l’autre.
d’un véritable
De nombreuses
D’une part, plus les spectateurs sont nom-
puissants
conceptions.
breux, plus la responsabilité
de chacun est
Darley
et Batson
part, lorsque
chemin
de séminaristes
diluée par le nombre. la situation préter
est ambiguë,
la passivité
indication
chacun peut inter-
des autres comme
du fait
requise.
D’autre
qu’aucune
Par contre,
time
d’un
une
quelque
aide n’est
connaît
dans une situation
où
malaise.
(1973)
ont
mis sur le
une personne
Le besoin
peu ambigu, l’importance.
Ainsi, vic-
d’aide était
facteur La moitié
dont
on
des sémi-
naristes avaient en tête la parabole
du bon
d’autant
(1981)
placer elles-mêmes
des chocs électriques
faire
plutôt
que l’on est responsable
un exposé sur ce sujet. L’autre moitié
avait
cette fuite est aisée.
soit apportée,
gens sont capables
la plupart
d’apporter
des
le secours
nécessaire même s’ils croient
devoir
pour
préparé un exposé sur un thème sans rapport avec l’aide. Les chercheurs s’étaient arrangés pour qu’une partie des sémina-
cela courir eux-mêmes un danger. C’est ce qu’ont montré Clark et Word (1974) dans
ristes se croient en retard pour leur exposé,
une expérience
guïté du besoin d’aide et le danger que les
leur temps. L’aide dont bénéficia la victime fut fonction du temps dont disposaient les
gens croyaient
séminaristes,
où ils ont fait varier l’ambicourir
s’ils intervenaient.
Il
tandis
que les autres croyaient
et pas du tout fonction
s’agissait de venir en aide à un technicien
modèle qu’ils avaient en tête.
apparemment
Cela
tion.
victime
Cette situation
ou moins
d’une d’urgence
claire. L’intervention
électrocu-
internes
d’aide pa-
nalité
raissait soit sans danger, soit impliquer risque d’électrocution.
ne veut
était plus un
Lorsque la situation
avoir tout
pas dire
que les facteurs
tels que les valeurs des personnes
inopérants.
du
Par exemple,
graphiques
et les analyses
d’aide et des préoccupations
Elles montrent
de l’humanité.
que l’homme
est non seulement
du bien-être
d’autrui,
des personnes
a Source
Journal
of Personality
que ce qu’elles sont et font a un impact important sur ce qui leur arrive. ( LOCUS OF
Neuf « héros » sur dix : on est loin d’une
hommes
passivité des spectateurs !
s’expliquer
L’émission
d’un comportement
donc largement tuationnels
dépendre
sociaux,
De tels facteurs
font
ment des spectateurs à l’héroïsme.
D’autres
des facteurs
extérieurs varier
à l’acteur.
de la passivité facteurs
également.
à-dire
les règles de conduite
totale
de ce type
Ainsi, les normes, c’estdonnée,
en vigueur
interviennent
elles aussi.
(
puissante
est celle de la réciprocité,
pousse
si-
le comporte-
jouent
dans une société
d’aide peut
NORME
SOCIALE.)
les gens à aider
aidés volontairement.
qui
ceux qui les ont
La norme de justice
aident
d’urgence, les
plus souvent,
attendus de la part
des deux sexes. Un facteur culièrement
interne
de ressentir
Il s’agit de la capacité
ce que vit une autre personne
un peu comme
si on le vivait
tout en gardant conscience ne permettent
terme
le
d’aide dans toutes les situa-
Ce sont surtout
s’engagent
du fait que l’on
pas de prédire les volontaires
dans des actions
qui se distinguent
C.D.,
Duncan,
qui
d’aide à long
par une « per-
B.D., Ackerman,
P.,
K., 1981, « Is Empathic of Altruistic
Motivation
? »,
and Social Psychology,
40,
p. 290-302. Clark,
R.D. III, et Word,
the Apathetic ristics
L.E., 1974, « Where
Bystander
? Situational
of the Emergency
», Journal
lity and Social Psychology, Darley,
J., et Batson,
salem to Jericho» Dispositional Journal
Variables
of Personality
is
Characteof Persona-
29, p. 279-287.
C.D., 1973, « «From
: A Study
of Situational
in Helping
Jeruand
Behavior
»,
and Social Psychology,
27,
p. 100-108. Fiske, A.P., 1991, « The Cultural Selfish Individualism.
soi-même,
de l’autre. Ces variables de per-
comportement tions.
parti-
effectif est la capacité d’empa-
thie des personnes.
est distinct
ce qui peut
par les normes sociales concer-
nant les comportements
sonnalité
Une norme
sociale, ou encore qui croient
Dans les situations
assurer
Bibliographie
Emotion
CONTROL.)
pour
est
G. S.
plus aigu de res-
91 %.
mais aussi qu’il
totalement
celles qui ont un sentiment
que jusqu’à
préoccupé
celui-ci.
T. et Birch,
d’aidants
dans
vidualiste
Buckley,
la proportion
altruistes
égoïste ou indi-
sonnes intervinrent.
ne faisait diminuer
historiques
à une vision exclusivement
Batson,
reux de l’aide à fournir
ethno-
toutes les cultures (Fiske, 1991), s’opposent
est juste aident De même pour
ponsabilité
si
la présence des comportements
qui croient que le monde davantage que les autres.
à 36 % si le besoin d’aide était quelque peu ambigu. Par contre, le caractère dange-
même
ainsi que les données
était claire et sans danger, 100 % des perCe résultat descendait
douloureux
Ces études, confirmant
rem-
qui paraît
la situation,
prêt à payer de sa personne
ou la person-
soient
que de fuir
Buckley
préfèrent
une victime
justement
nécessaire
coûte peu,
que des per-
sonnes douées d’empathie
Samaritain,
du fait que l’aide
ces deux
Ackerman,
ont montré
le besoin d’aide est clair, et où il est évident
car ils allaient
qu’elle
mais Batson, Duncan,
recevoir
études
Certes, il est vrai que l’aide est
plus probable
et Birch
le
de ce comporte-
ont été réalisées pour départager
externes.
égoïste
d’une ana-
que de tels facteurs sont sans doute moins que les facteurs
de
à aider. Pour certains,
tion serait donc finalement
internes
les fac-
ou, au contraire,
faire cesser l’état désagréable
internes
des facteurs
parmi
auteurs sur le caractère effecti-
l’observation Le rôle
de
est liée à l’interrogation
altruiste
ment.
personne
de l’empathie,
teurs internes, vement
moins per-
est plus susceptible d’aider.
L’importance nombreux
ou entre amis. Une exception, toutefois : les gens sont plus réticents à aider un ami
par les
par une foi profonde
manents,
fournir l’aide était élevé, moins cette aide était fournie. Les raisons de cet effet ont trait au niveau de responsabilité
à soi. Les caractéristiques
attitudes
», incluant
sentiment
appartient
accidents,
s’ils paraissent
altruiste
thie. Parmi les facteurs internes
situations
mises en scène par les chercheurs
peuvent
sonnalité
une personne au physique jugé agréable. Le
qu’un
simulée,
d’être aidé. Les mo-
sera davantage
élevé de spectateurs. En effet, dans diverses (crise d’épilepsie
si cet autrui est
aussi jouer un rôle, surtout
en
Bien que l’assassinat ait duré
sins n’intervint
perçu comme méritant
survenu
observaient
appartement.
incite à aider autrui surtout
dèles présents dans une situation
par un agresseur alors que 38
de ses voisins
montré
confrontés
dramatique
1964 à New York poignardée
a été la consé-
DE LA PSYCHOLOGIE
Anthropological
dence that Humans
are Inherenthly
in Clark
Review
M.S. (Ed.),
Social Psychology p. 176-214,
Relativity
Newbury
Latané,
B., et Darley,
ponsive
Bystander
EviSociable
of Personality
: vol. 12, Prosocial
of »,
and
Behavior,
Park, CA, Sage. J.M., 1970, The Unres-
: Why doesn’t he Help ?, New
York, Appleton-Century-Crofts. Vallerand,
R.J., et Senécal,
C.B., 1994, « le
33
GRAND DICTIONNAIRE
Comportement
DE LA PSYCHOLOGIE
d’aide : perspectives
et contemporaines les Fondements 615, Québec,
», in Vallerand de la psychologie
Gaëtan
R.J. (Éd.),
Morin.
administratif
ou A.S.E.
adapté
à son environnement.
(angl. Ontogenetic
années 1983 et suivantes,
des
ce service public
du conseil
général.
Gérant des foyers de l’enfance ainsi que des établissements
spécialisés, l’A.S.E. a égale-
ment dans ses attributions familiaux
et l’adoption
quement
les placements
des enfants juridiM. G.
ONTOGÉNÉTIQUE
Adaptation
transitoire
particulières
au cours de
la vie (selon S. Oppenheim, L’expression, mith
en 1912,
adaptations elles
1981).
ture
cellulaire
K. Brodmann
aujourd’hui
numérotées
de 1 à 52, en se fondant
taille des neurones,
sur la
leur densité, le nombre
c’est-à-dire
et parce que, obéissant
cipe de conservation, l’adjectif
de réfé-
fait, il s’agit de phénomènes
peu explicite
(Julien
Neuropsychiatre
français
d’origine
espagnole (Bilbao 1911-Villefranque, Pyrénées-Atlantiques, 1993).
biochimiques,
de disparaître,
sous l’influence,
ment, de J. Lhermitte,
notam-
de H. Wallon
et de J.
Piaget. Dès 1949, il publie avec H. Hecaen le Cortex cérébral, qui ouvre la voie à une nouvelle
spécialité
: la neuropsychiatrie
(« neuropsychopathologie
»). Cette orien-
tation ne cesse de s’affirmer sa carrière
tout au long de
et, en particulier,
activité
clinique
chiatrie
infantile,
vaux aboutit
à travers
et ses recherches où l’ensemble
à la publication
de psychiatrie
de l’enfant,
vrage rassemble
en psy-
de ces tra-
d’un Manuel
en 1970. Cet ou-
le produit
d’un enseigne-
ment dispensé principalement de médecine
son
à la faculté
de Genève, où il est profes-
à ou
pas leur trace.
Chez les Vertébrés
supérieurs,
les migra-
tions cellulaires
massives de la gastrula,
de la plaque neurale à partir
chordomésoderme
essentiellement
le développement mières
de l’enfant
années, s’efforcent
dans une vaste synthèse, d’expériences, neurologie,
d’observations
de la psychiatrie,
logie expérimentale
axées sur
dans ses pre-
antagonistes
de l’épigenèse. transitoire,
et fonctionnel,
développement
Un
; selon Rakic (1975), elles
la migration
des cellules granu-
celles-ci
des matériaux
et assurent,
et de la psychanalyse. R. L.
ainsi à la for-
également
profondes.
sont constituées,
lules gliales se différencient
de la psycho-
: des cellules
des couches granulaires
Lorsque
exemple
très tôt dans le cerve-
lées, et elles contribueraient mation
alors, d’autres de nombreuses
fonctions.
On a
raisons de pen-
ont une fonction
étrangère à leurs fonctions
les cel-
en astrocytes
ser que les contacts entre neurones, précocement,
pairs sociale
sensibles aux aspects spémilieux
est confronté
auxquels
dans sa vie, ont
sur ces phénomènes
Mais une notion
aussi clairement
que celle d’ajustement suscite à bon droit
raison des difficultés
tran-
ontogé-
la défiance,
de la contrôler
en
ou de
la réfuter. H. B.
AKINÉSIE ou ACINÉSIE n.f. (angl. Akinesia)
Incapacité partielle d’exécuter un mouvement. GÉNÉR.
ou totale
Signe majeur du syndrome parkinsonien qui se traduit par la rareté du geste, la difficulté de la mise en route, la perte du balancement du bras au cours de la marche et qui, pour une grande part, est à l’origine de l’amimie et de la rareté du clignePSYCHIATR.
ment
palpébral. R. L.
a été noté dans le
du cervelet
gliales apparaissent
mais
à la fois morpho-
de rassembler, issues de la
et
dans de nombreuses
des phénomènes
guideraient
Ses recherches,
La surproduction
de cellules,
professeur
du développement.
du
régions du système nerveux central, consti-
logique
entre
la
et la présence de bran-
chies en font partie.
let des Primates
au Collège de France, à la chaire
de tous
de ce type.
d’ajustement
réciproques
des actions
des différents
sitoires.
des traits
normaux
cifiques
attiré l’attention
les êtres organisés,
tuent
du niveau
dans lesquelles on ne
dans l’embryologie
seur de 1959 à 1975. En 1975, il est nommé de neuropsychologie
34
On remarque,
la mort
adap-
pour laisser place à d’autres
généralement
formation
(par
la bouche)
un mode d’interaction
qui
Il s’oriente très tôt vers la recherche neuropsychologique
ouvrir
Les imitations
Les éthologistes,
nétique
d’adaptation,
retrouve
entre
ensuite le pas à d’autres formes d’échange.
et qui ont pour caracet de s’éteindre,
très
attractif
servir de régulateur
l’individu
de répondre
s’interpose
et la réponse
la bouteille,
constituent
finaliste
principaux
année, comme
stimulus
et la synchronie
que nerveux
physiologiques
des besoins immédiats formes
transitoires
qui, elles, persistent
le biberon)
En
être aussi bien morphologiques,
tères distinctifs
de)
» ap-
et même ambigu.
et comportementaux Ajuriaguerra
à
que, dans cette
« ontogénétique
à une sen-
spécifique aux enfants de 2 à 3 ans, qui cède
à un prin-
elles contribuent
On conviendra
peuvent
est
comme
et de façon immédiate, d’un
tée (saisir
à des
des changements
paraît
G. S.
l’apparition
d’activation.
enfance,
de Moro
tout au long de la première
exemple
au cours de l’embryologie
La carte
rence.
dans
les ajus-
Il en est de même des
rythmiques,
pour la plupart,
la survie.
parmi
[RÉ-
: on tend aujourd’hui
de vection.
et pourrait
rapide)
ARCHAÏQUE
à compter
transitoires
(les exemples qui en sont donnés se situent,
l’abondance
sert toujours
tements
fréquemment,
et la personnalité
acception,
établie par Brodmann
seraient
FLEXE]),
(
le pédalage ; cette réaction
apparaissent
bien délimités
de couches présentes dans chaque région et des axones myélinisés.
Si
des transformations
périodes où le rythme
en 52 aires différentes,
d’archaïques
réactions
d’ontogénétiques,
(1908)
cérébral de l’homme
des
pas nécessairement
temporel
mais semble
à la naissance.
sation
et de la prime
le cortex
une préparation
désigne
des moments
chez
pas due à des
de mécanismes,
d’équilibration
et par sa fonction. a divisé
n’apparaît
une réponse
qui affectent l’organisme
du cortex cérépar son architec-
les Mammifères,
la dimi-
de la gestation,
le réflexe
qualifiées
le décours
Région délimitée bral, caractérisée
semaines
des
foetaux, dans les
à considérer
sur le cours du développement.
comme
Ainsi,
forgée par Delage et Golds-
qui n’ont
sont
dans leur majorité,
des mouvements
qualifiés
aux situations
rencontrées
ou présu-
Certains réflexes du nouveau-né, voués à une disparition plus ou moins rapide et
Adjustment)
c’est à la fois parce qu’elles AIRE CORTICALE (angl. Cortical Area)
nution
les ajuste-
repérés
fonctionnelles.
constituer
d’effet
adoptables.
adaptations
changements
tives et éducatives
Depuis les lois sur la décentralisation
ontogénétiques
dernières J.-F. L. N.
AJUSTEMENT
les plus favorables.
du comportement,
més représentent,
ADAPTATION
départemental
du président
ments
Ensemble des modifications de l’organisme destinées à le rendre mieux
qui a pour rôle d’assurer aux enfants la protection et les conditions affec-
dépend
Au plan
AJUSTEMENT n.m. (angl. Adjustment)
sociale, p. 567-
AIDE SOCIALE À L’ENFANCE
Service
classiques
établis
trophique
ultérieures.
ALCOOLÉMIE n.f. (angl. Blood Alcohol Level, BAL)
Présence d’alcool
dans le sang.
Le taux d’alcoolémie s’exprime en grammes par litre de sang. En France, la loi fixe à 0,80 g d’éthanol le taux au-delà véhicule
duquel
automobile
en l’absence d’accident Code de la route.
pur par litre de sang la conduite
est un délit,
d’un même
ou d’infraction
La loi s’applique
ment aux auteurs et aux victimes et délits de droit commun.
au
égale-
de crimes
La mesure de ce
GRAND DICTIONNAIRE
taux d’alcoolémie lyseur d’haleine, d’éthanol
s’opère soit par un anaou éthylomètre
dans l’air
lyse chimique
expiré),
(détection
soit par ana-
du sang prélevé par ponction
que des échanges internationaux, participation
de l’Organisation
de la santé (
avec la
(O.M.S.),
mondiale
furent
la famille chimique
d’éthanol, avec la formule
ALCOOLOGIE.)
LES BOISSONS Elles se composent
P. F.
dont
on
qu’il est dangereux En adoptant relative
nité, les premiers qu’un
peut
au traitement
1954
une loi
des alcooliques
dan-
propriétés
sucré
à l’air
un breuvage ayant des
psychotropes
ci furent
exposé
en quelques jours, grâce aux
levures ambiantes,
pour autrui.
le 15 avril
hommes avaient observé
jus de fruits
libre devenait
présumer
d’abord
Les boissons
Les vins sont alcoolique
du raisin.
l’extrême
de la saveur et du degré alcoolique.
Celui-ci
peut varier
Christ,
délinquants
et ceux qui ne présentent
de troubles
mentaux
pas
justifiant
d’un inter-
nement. En effet, de nombreux
alcooliques,
bien que n’entrant catégories, danger
dans aucune de ces deux
n’en présentent
pas moins
pour leur entourage
Toutefois,
la loi
un
ou la société.
ne définit
pas en quoi
millénaires
avant Jésus-
la bière et le vin étaient connus des
Sumériens
et peut-être
aussi des Chinois.
Plus tard, chez les Grecs, Homère expressément
dans l’Iliade
en parle
et l’Odyssée,
tandis que ces boissons sont fabriquées Chaldée,
en Judée, en Palestine
la vigne et d’en sélectionner
plants.
matière
eucharistique. l’art
Aux premiers
l’expansion
Les
de cultiver, les
siècles de notre
du christianisme
avec l’extension
ère,
de la viticulture
culièrement
difficile
la cervoise. Deux événements majeurs mar-
d’alcoolique
dangereux.
aux Barbares
du nord de l’Europe,
ils savaient fabriquer quèrent
une variété de bière,
alors l’histoire
de l’alcool
:
- au VIIe siècle après Jésus-Christ, prohiba
Perte de la liberté cool (P. Fouquet).
de s’abstenir
2.
En 1849, un médecin gastro-entérologiques, festement
affections
neurologiques,
cardiologiques
psy-
étaient
liées à l’absorption
d’eau-de-vie
d’al-
suédois, M. Huss,
ayant observé que de nombreuses chiatriques,
mani-
inconsidérée
de haut degré alcoolique,
créa
le mot alcoolisme, désignant ainsi le commun dénominateur de cette pathologie si diverse. Le terme en usage jusqu’alors
était
ivrognerie. Ce nouveau mot en « isme » avait l’avantage moins
de ne plus véhiculer,
de minorer
rejetait
la charge
les ivrognes
ou tout au affective
qui
dans le domaine
du
péché. Ce « vice », longtemps par les classes dirigeantes nage des classes laborieuses, rapporté
considéré
des seules boissons distillées, fermentées
volontiers
nuire
» et sans
balayèrent l’alcool
pendant
chez tous les peuples islamisés ;
- la découverte
de l’art de la distillation,
fin du premier
millénaire,
Europe
et Arnaud
de Villeneuve),
pas établi si l’invention (aqua vitae) obtenue fut connue
comme
Lulle
bien qu’il ne soit de l’alambic
XVIIe siècle, ayant été jusqu’alors
du
réservée à
- préparation
teintures
- et à des fins thérapeutiques
conserver
la jeunesse et prolonger
entreprises
et
Les boissons
On trouve
parmi
vie. Alors peuvent
les eaux-de-vie
16o,
par exemple, calvados
des pour
la vie.
visage des boissons alcooliques
ou agricole madère,
20o,
Les liqueurs
fortement
aromatisée
à base de
ou à base d’alou encore des sont des
titrant
de 15 à 60o.
MÉTABOLISMEDE L’ALCOOL L’alcool
ingéré
duodénum sivement
écri-
Trois
catalase
l’éthanol
et méos)
par des mécanismes
Les travaux capital
(par
transforment Celui-ci
par
récents
font ressortir envers
du métabolisme
l’alcool
cellulaires.
de l’alcoolisme, courante,
en plus de certains tests hépatiques
de 1919 à
minase par exemple)
ce n’est dans
globulaire
moyen
soit au
du tissu cérébral,
des membranes
de pratique
le rôle
dans la survenue
islamique,
» ayant reçu le nom
à son
en acétate, qui est éliminé
de l’acétaldéhyde
jourd’hui
de la
est
Le dépistage biologique
véhémentes
mas-
complexes,
de la dépendance niveau
Il arrive
du
systèmes enzymatiques
en acétaldéhyde.
fermentées de joie,
au niveau
au foie par l’intermédiaire
veine porte. (ADH,
est absorbé
et du jéjunum.
l’organisme.
qu’au XIXe siècle qu’elle fut introduite
50o).
très sucrées à base d’eau-de-vie
excessive,
vers 1635 (Bornehave),
de grain
ou digestifs
soit des hymnes de glorification
aux États-Unis
17o)
cool (anis ou pastis, 45 à 50o)
soit au contact
après la prohibition
de fruit
(jusqu’à
vin (porto,
mondiale,
exemple,
de cidre type
sont des apéritifs
boissons
:
50o
gin, genièvre, vodka, aquavit,
chéance. D’où, dans la littérature soit des condamnations
de 40 à
Les spiritueux
bitters.
ne
supérieur
les eaux-de-vie
(50o),
le double
ou distillées : ferments de réconfort,
fermentées
les eaux-de-vie
industriel
métabolisé
juristes,
reconnu
les eaux-de-
titrent
les eaux-de-vie
(40o),
losophes,
vains et poètes avaient
celles-ci
avoir un degré d’alcool
tour,
d’Église,
distillées
que les boissons
Depuis Platon jusqu’à Huss, médecins, phihommes
d’une solution
était
boisson qu’à partir
d’alcool
prévalut, furent
ne fut connue en
grâce à ce procédé ne
des fins pharmaceutiques
probable-
de miel dans l’eau de pluie.
due aux Grecs ou aux Arabes. L’eau-de-vie
que des
objectives
à la
qu’au XIIIe siècle (Raymond
1933). « L’eau brûlante
recherches
arabes
des siècles l’usage de
d’alcoo-
maladie
de
boisson alcoolique,
par fermentation
rhum
Guerre
comme
s’obtient
les conquêtes
du Prophète,
L’hydromel,
6o.
ment la toute première
mort
la prohibition
que la notion
de 5 à
type whisky,
sources de misère et de dé-
étaient
et titrent
celle du vin. Après la
pour certains
(vin et bière)
selon qu’il s’agit d’une
de luxe. Les cidres et poirés proviennent
et particulièrement
fut d’abord alors que les
crus ; la bière titre
bière blonde de table ou d’une bière brune
type kirsch
et de « santé », mais aussi
excessive
d’orge
d’alcool
9o
à la pureté de l’âme,
danger. Ce n’est guère qu’après la Seconde lisme
de toute subs-
de convivialité
réputées « hygiéniques mondiale
Mahomet
l’apa-
comme
à la consommation
boissons
la consommation
tance pouvant
Dépendance à l’égard de l’alcool et ensemble des manifestations pathologiques dues à cette dépendance.
entre 4 et
à
M. G.
1.
plus de grains
en Gaule.
Quant
ALCOOLISME n.m. (angl. Alcoholism)
et du malt d’orge pur ou associé à 30 % au
alla de pair
de cette dangerosité. Ces facteurs restant le plus souvent contingents, il est donc partide porter le diagnostic
avec du houblon
d’eau
consacre
de tailler
et sociaux dans l’appréciation
fabriqué
poires fraîches avec ou sans addition
Jésus-Christ
connaissaient
situationnels
lique d’un moût
alcoo-
Dans les Évangiles, Romains
des facteurs
par fermentation
La
ou de
de l’alcool
compte
vins doux naturels.
du jus de pommes
lique, l’effet désinhibiteur
De plus, il faut tenir
et parfois
13o
la fermentation
le vin comme
du passage à l’acte font est toujours potentielle.
de 8,5 à
en Égypte. Le vin est très cité dans la Bible.
Or, chez l’alcoo-
rôle de facilitateur que la dangerosité
en
et surtout
consiste cette dangerosité.
et son
en
fonction
les alcooliques
qui ne sont pas
: rouges,
blancs, rosés, mais aussi selon le terroir
bière est obtenue
dangereux
à
à des fins mys-
utilisées
Quatre
Ils sont diversifiés
spéciales. Celles-
profanes.
se pro-
par fermentation
en crus fort nombreux
posait de faire soigner de façon obligatoire
le Parlement
fermentées
obtenus
plus pour certains
pour autrui,
ALCOOLIQUES
de deux grands groupes.
tiques et sacrées avant de servir aux usages
gereux
CH2CH3OH.
L’ALCOOL Il est admis que, depuis l’aube de l’huma-
Alcoolique
des alcools sous le nom
instaurés.
veineuse.
ALCOOLIQUE DANGEREUX (angl. Dangerous Alcoholic)
DE LA PSYCHOLOGIE
au-
comporte (transa-
la mesure du volume
et le dosage d’une
zyme. La constatation est un stigmate fréquent
en-
d’une macrocytose d’alcoolisme,
tan35
GRAND DICTIONNAIRE
DE LA PSYCHOLOGIE
dis que l’augmentation
de la gamma G.T.
sibles entre alcoolisme
et dépression
peut sous certaines réserves signer l’intoxi-
observations
et des études géné-
cation alcoolique.
tiques tendent certains
RÉALITÉSET
AMPLEUR
ALCO-
DU PHÉNOMÈNE
les conséquences
viduelles
et collectives
d’alcool
ont été mal connues
ment sous-estimées
en France, l’Association vention
de l’alcoolisme
chaque
année
concernant
cas, alcoolisme
(G. Winokur,
Perrier
Plus récemment,
(A.N.P.A.)
publie
tet (1978),
fiables
(1979) ont montré :
C. Brisset
(nombre
mas identificatoires
présents
dans l’ensemble
relatives pour
le nombre
à l’alcool, sociale,
narcissiques.
des activités
de l’État
et celles de la
la mortalité
(3e cause de
D’autres
par l’application ner les traits
vasculaires
personnalité
(environ
2 à 2,5 millions
la morbidité
d’alcooliques
en
France, dont 25 % de femmes, avec presque autant
de surconsommateurs,
haut risque
sur le point
thentiques
malades
individus
de devenir
alcooliques).
aussi que l’absentéisme
à
d’auOn sait
par arrêt de travail
pour maladie
(de 2 à 4 fois plus élevé chez
les alcooliques
que dans le groupe témoin
pris en compte),
les changements
de poste
(dans 40 % des cas) ou les incidences ridiques
(19 % de toutes
confondues) mation
ju-
les infractions
ou individuelles
supposés
d’éducation
L’ensemble
aucun profil
des hypothèses psychologique
étiologiques
vulnérable
sus-
à l’alcool un indi-
chez certains
individus
susceptibles
rabilité
et la tolérance
l’apparition
alcoolopathie
? La notion
préalcoolique
peut-elle
de
d’une
être retenue
pathologique
liée à ses effets psychotropes
? La
d’alcool
est
: le plaisir pour
beaucoup, l’annihilation
de l’angoisse pour
certains.
symptôme
Or, l’angoisse,
de la pathologie Bergeret
être l’expression
psychotique,
peut
temporairement, velles libations,
peu féconde
J.
d’où nécessité
mais
de nou-
ce qui peut être une voie s’est montrée
La psychiatrie relativement
dans le secteur alcoologique,
sauf en ce qui concerne
à l’alcool.
Plusieurs
ont été émises : au niveau
les relations
pos-
individuelles
de rester
ont toujours sobres.
ou
Traditionnelle-
ment, les juifs, consommateurs alcooliques,
de
de l’alcoolisme
de boissons
eu la réputation
S. Snyder
a mené plu-
sieurs enquêtes aux États-Unis, montrant que le taux d’alcoolisme dans le groupe de ceux qui pratiquaient religion
effectivement
était particulièrement
dans les années différents
cette
faible. Mais,
1980, l’observation
groupes
d’immigrés
a révélé que le problème
des
en Israël
de l’alcoolisme
existe bel et bien dans cette jeune nation. Les immigrés
irlandais
aux États-Unis,
très
nombreux
au XIXe siècle et au début du XXe siècle, le plus souvent d’origine rurale, ont dû faire
face à de grosses difficultés
d’adaptation.
Le taux d’alcoolisme composant
chez
ce groupe est très
élevé, mais, dès la deuxième
génération,
il
passe de 38 % à 20 %. Les communautés installées
aux États-Unis
cent en raison de traditions anciennes un contrôle vigilant
vis-à-vis
exer-
culturelles
familial
très
et social très
de l’alcool,
contrôle
avec la civilisation
que
américaine
aux mécanismes
français,
A. Robert,
biodes
(rôle des produits
de
rôle des catécholamines
et
logiques ments
et ethnologiques populaires
alcooliques.
vis-à-vis
Le rôle du cabaret, des débits
de boissons, tavernes ou cafés est bien celui d’un lieu privilégié de sociabilité.
où se tissent
font une large place à l’alcool.
s’expriment
dans les enquêtes
neuronales
publique.
en fonction
l’intérêt
de leurs structures.
de ce type sont au centre
des chercheurs
contemporains.
même, des études génétiques de la transmission
tion héréditaire bilité
innée à l’alcool
une vulnéra-
de jumeaux
fants adoptés, la part probable (notion
bons repas que les déchéances peut
entraîner.
l’alcoolique,
l’opinion
agréables et les
Tout
éventuelles en rejetant
publique
française
admet le mythe de l’ivresse joyeuse et virile.
ont mis en évidence,
grâce à l’observation héréditaire
et évoque
De
qu’il
d’opinion
symbolise
beaucoup plus les réunions
d’une disposi-
provoquant
L’alcool
à l’égard de l’alcool
de
qui posent le
les liens
Bien des remèdes populaires
lisme cérébral et au niveau des membranes
du métabo-
socio-
des boissons
culturelles
au niveau
a
des comporte-
Les attitudes
Facteurs
ou d’en-
d’un facteur
de profil génétique
spé-
cifique).
Ils constituent concernant
économiques
l’ensemble
des éléments
la production,
et la consommation
la distribution
d’alcool
ainsi que les
pressions exercées sur le groupe ou les inFacteurs
ou
Le recours
les tensions,
d’entrée dans la dépendance. traditionnelle
névrotique
états limites.
peut apaiser
selon
la vulné-
d’une structure
d’une structure
celle de certains à l’alcool
mentale,
majeur
d’influencer
aty-
relatives
problème
de personnalité
la position
bien étudié les données historiques,
des dispositions
hypothèses
Les travaux
ou psychopatho-
innés ou acquis, susceptibles
consommation
36
des
sociale. Enfin, les
exemples.
Un anthropologue
physiologiques
de la sérotonine), psychologiques
quelques
les contacts
piques
condensation,
ou d’interdire
au
de la conduite
ou des prédispositions
neurotransmetteurs
provoquer
dans le champ
l’ensemble
du syndrome
lique.
de son éducation,
à
n’ont pas entamé.
les trois
alcoo-
modalités
chinoises
reste vif.
chimiques
logiques,
ne permet
pour essayer de répondre
il y a lieu d’envisager
psychologiques
diver-
type. Mais l’intérêt
formulées
vidu dans son milieu,
facteurs
on effectue des prédictives : W.
contradictoires,
somatiques
alors agent pathogène)
Existe-t-il
et les ano-
de la consom-
Pour saisir les conditions
Facteurs
d’une
de ces travaux multiples,
gents, parfois de tracer
de la pyramide
les individus
Facteurs
dimensions
de cer-
Jones (1968).
alcoolique
ÉTIOLOGIE
(devenu
ou
(1960), C. Robins (1962) et G. H.
Ils constituent
de rendre
recueillies
On étudie égale-
malies parentales. Enfin, recherches longitudinales MacCord
sont
spécifiques
alcoolique.
ment les conditions
pathologique.
ceptibles
types d’études
défi que représente l’opacité
font partie des conséquences
collectives
et des déficits
avec pour objectif
l’intérieur
Voici
évolue à un
stable ou variable
collectives.
des tests d’efficience
de personnalité
décès en France après les maladies cardioet les cancers),
initiaux
professionnel
(1959),
des sché-
réalisés grâce à des informations
le coût de l’alcoolisme
les finances
Sécurité
d’emplois
De plus, cet individu
pèsent sur les conduites
pour l’alcoo-
ou des altérations
joue un rôle im-
des au-
F. Cur-
de la société,
rurale ou urbaine,
son groupe social vis-à-vis
en cause le plus souvent
des anomalies
ou socialiste,
(1911),
M. Lasselin
de l’intérêt
lisme en mettant
vin, bière, cidre, rhum, etc.), la distribution de débits),
(1978),
:
(1973), F.
(1974), J. Bergeret (1978),
de pré-
(par catégories
J. Clavreul
et S. A. Shentoub
nationale
la production
portant.
psychogénétiques
comme
A. de Mijolla
Aujourd’hui,
des informations
et états dépressifs
S. Ferenczi
de la structure
dans laquelle vit l’individu niveau
(1908),
teurs français
majo-
dans
avait au début du siècle
S. Rado (1933).
L’influence capitaliste
1972).
K. Abraham
et délibéré-
ou, à l’inverse,
en évidence,
élaboré des hypothèses
indi-
de la consommation
rées de façon occasionnelle.
à mettre
La psychanalyse
OL-ALCOOLISATION-ALCOOLISME
Pendant longtemps,
cliniques
: des
Par facteur semble
socioculturel,
qui s’exercent
en tant
appartient
certain milieu,
adhère
conceptions
qu’il
l’ensur à un
qu’il fait partie d’un groupe
défini,
des coutumes qu’il
on entend
des influences
l’individu ethnique
dividus qui ont des intérêts engagés dans ce
socioculturels
observant traditionnelles,
à une religion, métaphysiques
des moeurs ou ou encore
secteur de l’activité. La France est le premier dial
de vin,
producteur
avec une part
échanges internationaux 1996, les exportations sées - environ
mon-
de 45 % des
(en valeur).
En
de boissons alcooli-
1/5 du total des exportations
à certaines
agro-alimentaires
ou morales.
de 36,8 milliards
- ont atteint
le montant
de francs (soit quelque 120
GRAND DICTIONNAIRE
Airbus),
dont un tiers pour les spiritueux
on mesure l’importance Environ
des intérêts en jeu.
600 000 personnes travaillent
le secteur
des vins,
bières
dont 270 000 emplois
soutenus
cité importante.
Celle-ci
Evin).
limitations
Les prix de
et d’accessibilité
sont manifestes,
de
en 1988 et 1991 (loi
Le poids des facteurs
économiques,
léger dans les contrées non productives,
est
lourd dans les pays producteurs. L’intrication
des trois
physiologiques, miques,
est constante.
réciproque. linek,
et écono-
Leur influence
La formulation
qui remonte
valable
sortes de facteurs,
socioculturels
tolérant
à 1960, reste toujours
que de faibles
quotidiennes
est
de E. M. Jel-
: « Dans les groupes d’alcool,
sociaux
à penser qu’il
mais des alcoolismes.
polymorphisme
des alcoolopathies
En 1960, thies pour
laquelle
premières
lettres
coolisme
alpha
l’alcool
constituerait décrite
dépendance
puisse
surtout
ciales courent
de consommateurs
torisent
de fortes consommations
lières, il suffit de présenter lité mineure,
d’ordre
journa-
une vulnérabi-
psychologique,
être exposé
à ce risque.
l’alcoolisme
est bien multifactorielle.
ner, définir
ces multiples
leur mode d’action,
» L’étiologie
de Cer-
facteurs, préciser
les mettre en place, leur
assigner une valeur reste difficile, qu’il existe toujours interaction
pour
d’autant
une intrication
et une
des uns avec les autres.
sissant plutôt
des boissons
bêta serait
l’alcoolisme lisme
delta décrit
gamma,
la consommation
d’alcool,
quelques
détails
coolisme
delta, avec incapacité
tenir
d’alcool
près à l’alcoolose.
forte composante
toxique
alcoolite.
simple : premiers
avec le patient pour recueillir
giques,
des informamédicaux,
ou proprement
relatives
alcoolo-
aux retentissements
son comportement professionnelle
de
sur sa vie familiale,
et sociale. On pratique
ces sujets des tests psychologiques, mens physiques derniers,
est
entretiens
tions relatives à ses antécédents psychiatriques
et biologiques
sur
des exa(pour
ces
recherche du taux de gamma G.T.
et du volume
globulaire
moyen).
contact
complexe,
en cause la personna-
est infiniment
lité du patient et celle du médecin. En effet, le polymorphisme
des tableaux
cliniques
déroutant
car parfois
est particulièrement
aucun signe n’est apparent ; le malade vient consulter
pour des manifestations
logiques
patho-
qui sont déjà des complications
epsilon
très comparables
En 1980, l’Association chiatrie
américaine
a édité un manuel
et statistique
DSM III, qui distingue les critères
d’abus
d’alcool,
handicap
de fonctionnement
professionnel
adopter
; le malade
face au médecin
une attitude
fensive, refuser de coopérer, muler
qu’il est déjà
de la tolérance
peut dé-
tentatives
depuis
nier ou dissi-
plus ou moins ; il peut enfin exister
une pathologie
associée, physique
ou psy-
sur l’osophage,
La plupart
des clini-
concernant
pour
interviennent divers
et permettent
de rendre
chiffres : modifications la consommation
sevrage*
globale, différents compte
à des de ces
et augmentation
d’alcool filles,
de
et des ivresses
acceptabilité
plus
grande d’une alcoolisation
« sociale » des
femmes, liée à l’évolution
des moeurs et à
publicitaire
et médiatique
désormais
(les
à 81 % indis-
de l’alcool à leurs convives avec eux),
et, surtout,
plus grande aux soins spécia-
l’alcoolisme
cette accroissement
féminin
de
en France doit être re-
lativisé : aux États-Unis,
moins d’un alcoo-
le nombre
tandis qu’à
des femmes alcoo-
2. un âge de début plus tardif moyenne)
(35 ans en
avec deux pics, à 15-30
ans et
; avant la de-
le syn-
simples aigu,
ne
gastroencancer
stéatose, cir-
neuropsychiatrique
ou pathologiques, subaigu
délire
ou chronique, polynévrites,
Il existe aussi une pa-
cardio-vasculaire
l’homme
;
4. le type d’alcool
consommé,
liée aux alcoo-
qui varie
d’un pays à l’autre. En Écosse, par exemple, on ne trouve
pas de différence
significa-
tive entre hommes et femmes alors que, en France, les femmes alcooliques
(gastrites,
névrite optique rétrobulbaire,
lopathies.
n’est
d’énumérations
pancréatites,
soit d’ordre
thologie
ont
des alcoolopathies
et hépatique
laquelle se cache le syndrome faut savoir dépister).
hospitalisés
3. la durée de l’intoxication
alcoolique.
que faire l’objet
encéphalopathies).
qu’il
dépendants
les malades alcoolo-
et syndrome
a décidé d’appeler
Les complications
chique (état dépressif par exemple, derrière toxique
alcoo-
liques est presque égal à celui des hommes ;
mais elles ont le
la réflexion
drome de dépendance
alcoolique
repérée comme
autour de la ménopause
nosologiques
satisfaisante,
ce que l’O.M.S.
(ivresses
à mesurer avec préci-
sion : de 1 femme
la Martinique
et un
40 ans. Aucune
de stimuler
rhose),
difficile
dont la réalité
mande de soins, qui est plus brève que chez
Bien d’autres
térologique
est toutefois
comportant
succinctes. Elles sont soit d’ordre
(il n’en parle pas).
une augmentation,
lique sur deux est une femme,
;
liées à son intoxication de l’alcool
:
lié à cette consommation
peuvent
dépendant
le
et
augmentation
total d’al-
d’alcoolo-dépendants
lisés. Par ailleurs,
social
de dépendance
:
au total). Il faut noter que ces chiffres ma-
accessibilité
pa-
défini
le syndrome
mérite
2, 5 millions
pensable d’offrir
c’est-à-dire
soigneusement
numérique
en France, soit 800 000 à 900 000
femmes estiment
pour l’alcoolisme
thologique
entièrement
sur le nombre
a
de psy-
à la fois un mode de consommation
vu le jour
30 % de femmes (pour
de l’al-
par : importance
cooliques
à
social.
1. une moindre
la pression
aux
mentaux,
la clandestinité
se différencie
féminin
à
diagnostique
des troubles
de sa prise
L’alcoolisme
et de consommer
mais qui, pour lui, ne sont pas à l’évidence De bonne foi, il peut ignorer
une
de sevrage.
En fait, le premier mettant
de s’abs-
L’alcoolisme
la difficulté l’opprobre
chez les jeunes
somalcooloses.
de ces états pathologiques
théoriquement
à
et correspond
organiques
laquelle le condamne
degrés
L’al-
un seul jour, comporte
psychonévro-
en charge thérapeutique,
facteurs
de
correspond
presque
des troubles
s’est accrue. De manière
qui précède de contrôle
son intrication
tion de femmes parmi
de
plus bas. L’alcoo-
avec perte
caractéris-
à 4 pour 12 en 1990. De même, la propor-
choi-
En fait, l’alcoo-
la forme
a pour
pudique,
lique pour 12 hommes en 1960, on est passé
ici
fermentées
faibles degrés alcooliques. lisme
il s’agit
hypertolérants
des caractéristiques Le diagnostic
forts,
se porte
collec-
voile
à des facteurs
nifestent de
que dans la
gamma le choix de l’alcool
la forme
LES ALCOOLOPATHIES
en évidence
Alors
sur des alcools
de
polynévrites),
mettre
physique.
forme
qui au-
durée au cours de
(cirrhoses,
ont tendance à s’opposer à ces normes so-
de la
des complications
sa gravité,
coolisme masculin
à une alcoolisation
et de longue
type somatique
En réalité,
plus bas. L’alcoo-
lisme bêta correspond surviennent
à
L’alcool
le prélude
tique
d’un
qui l’accompagnent,
des douleurs
cette forme
seuls des individus
dans les groupes sociaux
soulager
la méconnaissance
tiques, l’ampleur
grec. L’al-
psychologique.
par les spécialistes,
féminin
constante
un recours
ou émotionnelles.
excessive
a
il s’est servi des cinq
pour
gamma
contourné
tive, le recouvraient
des alcoolopa-
comporte
qui, en raison d’une grande vulnérabilité,
l’inverse,
(1890-1963)
somatiques forme
Longtemps
qui, partageant
du syn-
de l’alphabet
purement
est employé
FÉMININ L’ALCOOLISME
l’alcoolisme
une classification
sans qu’on
À
a incité
à l’intérieur
E. M. Jellinek
consommations
un risque d’intoxication.
Le
drome alcoolique.
laquelle
ne
n’y a pas
un alcoolisme,
publié
par une publia fait l’objet
ciens s’accordent
à des classifications
bas, les efforts de
de présentation
quelques
dans
et spiritueux,
directs.
vente sont relativement diffusion,
:
DE LA PSYCHOLOGIE
d’une
tendance
paroxystique, hommes,
témoignent
à une alcoolisation cyclique
recourant
plus
et sévère que les
plus volontiers
aux
alcools forts. Il y a unanimité ganisme
pour reconnaître
féminin
que l’or-
est plus vulnérable
celui de l’homme.
L’âge moyen
tion des cirrhoses
chez les femmes
10 années inférieur Un
homme
met
à celui
que
d’appariest de
des hommes.
10 à 20 ans pour
constituer
une cirrhose,
ne mettre
que 5 années.
une femme
se peut
Les anomalies 37
GRAND DICTIONNAIRE
DE LA PSYCHOLOGIE
électroencéphalographiques fréquentes
chez les femmes
hommes, tions
sont
plus
que chez les
les polynévrites
et les complica-
neuropsychiatriques
plus précoces
et plus sévères. La surmortalité femmes
alcooliques
chez les
jeunes montre
aussi
qu’elles sont plus touchées que les hommes alcooliques
du même âge. L’inégalité
siologique
s’ajoute
phy-
donc à une inégalité
sociologique. Du point
de vue clinique,
des problèmes majeure.
est
On repère des structures
névro-
tiques ou de forts éléments
dépressifs
approches
en France (M.
Fontan,
psychanalytiques Lasselin)
montrent
passe comme si la femme d’elle-même
que tout
une image trouée,
et se voyait
comme un terrain
de blessures
narcissiques
Ce vide central visoirement
avait
de failles et
non cicatrisées.
ne peut être comblé
réel, l’alcool. Au-delà
pro-
de l’objet
du poids des facteurs
et de la vulnérabilité
logique propre à l’organisme cours pathologique
se
morcelée
que par l’ingestion
sociologiques
; les
alcoolique
physio-
féminin,
que chez l’homme,
nue plus ;
chiatre),
- on tend à passer d’un consommation
mode régulier
type d’ivresse
en fin de semaine
ceinte alcoolique conséquences
chez une femme est difficile
en-
à établir.
pour le foetus peuvent
très sévères (retard
de croissance, spécifiques
crâne et les membres,
malformations).
contraception
pose des problèmes
- avec l’âge, on constate une augmentation de la consommation
est plus forte chez les
garçons, avec plus d’ivresses ; - un certain
profil
excessive ;
traditionnelle
Selon l’enquête
dans la famille.
1993 de l’INSERM,
ou par goût a succédé un recours
à l’alcool
qui parfois se substitue
comanie*
mais qui peut aussi y conduire
l’accompagner.
L’alcoolisation
un caractère
particulier,
délinquance,
tendance
dence délibérée automobile
à la toxi-
et 66 % des filles
consomment
; 40 % des garçons
de l’alcool
et 12 % des filles en boivent Autre
constatation
d’expérimentateurs consommateurs, d’alcool
avec agressivité,
en matière
impru-
de conduite
ou de véhicule à deux roues.
: une large
majorité
de drogues
sont
le plus souvent
plus précisément
les dix der-
nières années, selon un article de synthèse de la revue Actualité
et dossier en santé pu-
peute est un acte important,
de son savoir-faire.
des
réguliers,
pas vers la constitualcoolique
tion
l’âge adulte
et à une stabilisa-
de bon aloi. Par contre,
lisations
la morosité
l’anxiété,
ou des structures
sous-jacentes
précoces
la
peuvent
nécessiter
une
prise en charge thérapeutique.
jusqu’en
qui
1950 se sont substituées
thérapeutiques
très diverses,
mises
en oeuvre
dans des structures
soins
originales.
Les responsables
santé publique,
l’opinion
de de la
médicale,
nion publique
ont beaucoup évolué.
Les objectifs
à atteindre
l’opi-
écouter
ou de
les plaintes pourra
thérapeutique.
ordres. Il faut en effet traiter alcool et ses complications, fectuer une rupture un sevrage, suivi
nel des moyens
patient
c’est-à-dire
ef-
opérer totale
Il faut aussi aider l’ensemble
lésée par l’alcool,
vie, restaurer
le symptôme
abstinence
à reconstruire
trajectoire
de deux
d’une
réorganiser
sa
serait possible
sur les boissons
[IREB],
en-
ou neurologique.
sur la santé des
mulée indirectement
jeunes,
Choquet
employeur,
vie Ledoux, [Comité
enquêtes réalisées par le CFES
français d’éducation
il ressort concernant
et Syl-
par la santé]),
autorités demander
du travail,
de santé publique,
reconnaît
la consommation
alcoolique
au thérapeute,
mal le bien-fondé, risque
police,
etc. Poussé à
une aide thérapeutique
suivantes,
- à la différence
par un tiers : conjoint,
médecin
les caractéristiques
des adolescents :
digestive
Souvent aussi elle est for-
quête 1993 de l’INSERM menée par Marie
d’emprunt,
dont il
le patient, face
de se montrer
réti-
cent, voire hostile. de ce que faisaient
appa-
raître les données de 1985, la consomma-
Classiquement, généraliste
ou spécialiste
(ici
qu’il
soit
plus parti-
sans pour autant
alcoolique.
ou sociales
de la
Après de nombreuses la plupart
au caractère
des auteurs
fallacieux
de cette
notion. Dès le début de l’application thérapeutique
du programme
se pose la question suivante :
une hospitalisation
est-elle
nécessaire
ou
non ? Le choix sera guidé par les appréciations portées sur : - l’état
du malade, d’un
manifestant
ou non
sevrage ambulatoire,
grave de son état général, des
comportements
psychiatriques,
possibles, une dangerosité
des réac-
;
- le degré d’intolérance
de l’entourage,
cessitant ou non une rupture
né-
momentanée
avec le milieu. Les chimiothérapies constituées
sont essentiellement
par les tranquillisants,
dépresseurs,
les neuroleptiques
les antiet les vita-
mines. Les techniques
d’aversion
l’apomorphine
que les techniques
d’interdiction dications
le médecin,
se fixer comme
les manifestations
physiques
une altération
Elle est parfois masquée derrière
Certains
d’une consommation
que réapparaissent psychiques,
les
d’une tolérance normale
contrôlée
potentielle
une symptomatologie
plus haut.
La reprise
claire et
explicite.
il doit tenir compte
définis
la demande de soins est rarement
sont difficiles
Choisi par
en accord avec le pa-
à l’alcool.
en un mot vivre ces
et prévision-
de chacun pour atteindre
but la restauration
l’impossibilité
sans alcool. Faciles à énoncer,
thérapeu-
et sociologiques.
tient et son entourage,
relationnelles,
ses capacités
son autonomie,
le
le programme
de soins médicamenteux,
le ou les thérapeutes,
maladie
à un premier
cohérent
expérimentations,
avec le toxique, d’une
concourir
Le programme
ont changé ».
scientifiques
de la famille
tique est l’ensemble
concluent sont
de
Savoir
thérapeutes ont cru pouvoir
thérapeutique
ou d’effi-
même que les examens biologiques.
deux objectifs
pessimisme
La pra-
cience) peut être un moyen de contact,
des situations
THÉRAPIE
en évitant de
tique des tests (de personnalité
psychologiques
à des alcoo-
l’alcoo-
la vérité trop ouvertement.
tions suicidaires
de recherches
il
comme tel, à exposer
tout ou partie de sa situation
En effet,
(étude
Non seulement
mais d’amener
lique à se reconnaître
à suivre.
récentes
qui inaugure
Il n’est plus question de
faire un diagnostic,
principes
études
et théra-
pour le médecin de faire montre de
de baisser et les modes de consommation
diverses
dans le suivi
entre patient
bilan global qui va orienter
ne débouche
heureux
« Jeunes 1996 » de l’Institut
38
contact
lisation
moyenne
Des
surtout
l’entourage
retrouver
chez les jeunes a cessé
de ces person-
Dans la majeure partie des cas, cette alcoo-
blic (no 20, sept. 1997), « la consommation d’alcool
thérapeutique
à long terme.
travestir
(88 %) ou de tabac (67 %)
et inconditionnelle. Concernant
régulièrement.
ou
prend alors
suicidaire,
à 18
ans, 80 % des garçons
régnait
habitude
de groupes néphalistes.
son savoir, mais aussi, avec tact et patience,
spéci-
par
en alcoologie, psyainsi que d’anciens
une très longue relation.
La
par imitation,
visiteurs
sation précoce initiée
des conduites sation
prédispose
sociales,
à cette
convient
prépsychotiques
à l’alcooli-
activement
: assistantes
Le pouvoir
de la fonction
- la France détient le record pour l’alcooli-
Au lourd
décennies,
participent
entreprise
ou psy-
Mais, en fait, bien d’autres
intervenants
Le premier
psychosocial
à une consommation
dépression,
L’ALCOOLET LES JEUNES
thérapeutique.
nels est incontestable,
être sur le
est seul investi
malades adhérents
et une baisse de l’abs-
tinence ;
fiques.
Dans les dernières
avec des
gastro-entérologue
sociaux, conseillers chologues, infirmiers
Les ano-
malies morphologiques
à
amis ;
grâce à une maturation le pronostic
de
à un mode occasionnel,
tion d’un syndrome
celle d’un leurre et celle d’un échec. Enfin,
culièrement
le re-
à l’alcool chez la femme
a la même signification
de cette classe d’âge ne dimi-
- la consommation
l’importance
psychonévrotiques
tion moyenne
tandis
ont recours
(disulfirame
Enfin, le magnésium
utilisent
à d’autres
mé-
et métronidazole). fait partie de certains
schémas chimiothérapiques.
GRAND DICTIONNAIRE
Toutes les psychothérapies de groupe
individuelles
ont été utilisées.
ne peut se prévaloir
Aucune
ou
d’elles
d’une supériorité
longée sauf celle, originale, tique par les associations
pro-
mise en pra-
d’anciens buveurs
décret du 30 décembre
1998, ces C.H.A.A.
sont devenus des C.C.A.A ambulatoire
(centres de cure
en alcoologie).
En 1998, plus
du facteur
français. La plupart
L’évolution
sibles et échappent (ou les) rechute(s),
à toute description. La c’est-à-dire la reprise
de la consommation des éléments
de prévention
qui a succédé au Comité
qui sont imprévi-
d’entre
(Association
De nombreuses
n’est qu’un
qu’à l’étranger,
de la trajectoire.
Elle ne doit
gnation
montrent
alcoolique
tant en France
le rôle de l’impré-
sur les accidents
parition
pour tenter d’enrayer
suicidaire
mérite d’être mentionnée
son de sa relative répétitif
fréquence.
en rai-
Le caractère
rehospitalisation,
rechute,
etc., doit inciter
à une nouvelle
du programme,
à la mise en cause des théainsi que de l’appré-
des facteurs
tionnels
dans lesquels l’alcoolique
enfermé.
individuels
Si les éléments
révèlent
généralement
alcoolémie d’alcool
supérieure
morts
se trouve
l’alcoolisation
inadéquats,
se
les ré-
par an sont ainsi directement
responsables mortels
peuvent
de maîtriser
qui a été l’objet
de soins attentifs
pendant
des conducteurs.
liées à
(précisons
que les femmes sont 3,4 fois moins souvent
sultats eux-mêmes à court, moyen ou long terme, fonction de tant de paramètres, ne être évalués de façon globale. Tel
au taux légal de 0,5 g
pur par litre de sang. Plus de 4 000
ou situa-
pronostiques
de
Garches : près de 40 % des accidents mortels sont en corrélation directe avec une
estimation
ciation
16 000 morts et 300 000 blessés en
menées en France par C. Got à l’hôpital
sation, rechute,
eux-mêmes
routière
que les hommes
avec une alcoolémie
série de nouvelles
d’accidents illicite).
Une
lois ou décrets tentent
le phénomène,
d’une application
mais ils restent
difficile
malgré
les pro-
10 années avec des échecs constants et réitérés peut arriver à une excellente période
grès récents en matière de dosage d’alcool dans le sang (à l’Alcootest a succédé l’éthy-
de stabilité
lomètre).
pendant
les années suivantes. À
[
ALCOOLÉMIE.]
l’inverse,
après avoir conçu un bon résultat
Dans le domaine
pendant
10 à 20 ans, tel autre va rechuter
efforts sont accomplis
au niveau des indi-
vidus et de l’opinion.
Tâche ingrate
gravement
et entrer
thologique
sévère et durable.
visibilités
dans une phase pa-
et ces incertitudes
pas inciter
les équipes
découragement
et à l’abandon.
complications
organiques
détériorations
nécessaire,
ne doivent
trouvé
au
Sauf si des
graves ou des
psychiques
terviennent,
Ces impré-
thérapeutiques
irréversibles
in-
il y a lieu de poursuivre
défaillance
sans
les thérapies entreprises.
réels sont difficiles
L’élaboration gislatifs
d’un ensemble
et réglementaires
de textes lé-
mais
(en particu-
tandis que ses effets à mesurer.
La méde-
cine du travail correspond à un système de médecine préventive placé sous le double contrôle
des bénéficiaires et de l’État
(comité
(inspection
périodique
d’entre-
du travail).
des salariés permet
de dépister
les surconsommateurs
alcooliques,
et de prévoir
(changements
est contempo-
bien des
n’a pas encore
ses bases scientifiques
lier épidémiologiques),
prise)
MÉDICO-SOCIALE
de la prévention,
la prévention
L’examen ALCOOLOGIE
et les
certains accidents
de poste). Dans certaines en-
raine de l’évolution des idées concernant l’alcoolisme à partir de 1950. Les causes
treprises,
économiques
peut jouer un rôle actif dans l’information
sont visées dans la mesure
où la surproduction
favorise la surconsom-
la médecine
avec les groupes
du travail,
néphalistes
en accord
corporatifs,
tion et freiner a institué pour
la publicité.
une procédure
P. F.
inciter
ALCOOLITE n.f. (angl. Alcohololitis)
la distribu-
les alcooliques
complexe) dangereux
à
se soigner,
mais en même temps
la première
fois a créé des établissements
et pour
L’alcoolite
comporte
chique
25 lits. L’application
reste insuffisante.
sujet - individu
Haut Comité
et d’information
l’alcoolisme partir
Le sur
a été créé la même année. À
des années 1970, le ministère
de la
Santé a créé des centres dits « d’hygiène mentaire prévention médecin
» (en fait centres alcoologiques et de soins), de la S.N.C.F.,
à l’initiative le
Dr
est lente
l’apparition
hépato-digestives
de troubles du comportement. toxique augmente parallèlement
ou
Le facteur au facteur
de tolérance. P. F.
ALCOOLOGIE n.f. (angl. Alcohology)
« Discipline consacrée à tout ce qui a trait, dans le monde, à l’alcool éthylique : production, conservation, distribution, consommation normale et pathologique avec les implications de ce phénomène, causes et conséquences soit au niveau collectif, national et international, social, économique et juridique, soit au niveau individuel, spirituel, psychologique et somatique. Cette discipline autonome emprunte ses outils de connaissance aux principales sciences humaines, économiques, juridiques et médicales, trouvant, dans son évolution, ses lois propres » (P. Fouquet, 1967). L’alcoologie
a en principe
tout ce qui concerne les grands pline
se sont articulés
alide d’un
Le Go. Par
non prédominant
en priorité
diennement quantités
et en compagnie
de boissons faiblement
quoti-
que dans tous
névrotique, manifeste
apparemment psychotique
aucune
sont disponibles),
la grande
buveurs
consomment
profitent
dans la convivialité
euphorisantes
majorité
des
avec modération
et
des propriétés
et anxiolytiques
de l’alcool.
On ignore, par ailleurs, quelle était la situation dans les siècles passés, les descriptions ou les données valeur
recueillies
représentative
n’ayant
globale.
pas de
Ce qui est
clair, c’est que la poésie et la littérature ont accordé
oc-
une place de choix
aux états de conscience altérés par l’alcool, qu’il existe, de façon générale, une culture
que l’alcoologie,
viticole)
problèmes
qui
et de l’ivresse,
de la bière, mais
quant à elle, se préoccupe
avant tout non pas des plaisirs
mais des
liés à l’alcool.
Le modèle
Sénèque, traitant
ou modé-
qui boivent
structure
de culpabilité,
moral
de l’ébriété (Lettres à Luci-
lius, 83), a d’avance donné le ton à l’alcoologie moderne
ou perverse. Il ne
pas de sentiment
les pays
autant que des données statistiques
de fortes
alcoolisées, vin, bière ou cidre - ne
présente
et de
à son égard. Aussi importe-
de rappeler
: le
» qui, dès
consomme
autour
psy-
au départ
« para-normal
la fin de l’adolescence,
rément
un facteur
cette disci-
de l’abus de ce produit,
la dépendance (pour
objet
; cependant,
débats qui agitent
des questions t-il
pour
l’alcool
et de même une culture
Une des formes cliniques des alcoolopathies, la plus répandue chez l’homme en France.
de soins, centres de 100 lits ou sections de d’étude
L’évolution
vante les mérites de l’alcool
La loi de 1954 (trop
et les ivresses sont
du vin (couplée à une industrie
de cru, contingente-
ment des débits pour ralentir
rares.
progressif
10 à 20 ans avant
cidentales
et la prévention.
mation, d’où tentatives de limitation du vignoble, abolition progressive du privilège des bouilleurs
un
1976). Les études les plus précises ont été
de certaines séquences : hospitali-
rapeutes
(jusqu’à
l’hécatombe
jouent
de la
route. Dès 1955, des mesures ont été prises
avec risque
relativement
de manifestations
être ni majorée ni passée sous silence. L’apdépressifs
de tolérance,
pendant
enquêtes,
de milieu
un asservissement
national
de lutte
d’alcoolisme
; la sexualité est normale.
de l’alcoolisme),
contre l’alcoolisme.
d’alcool,
d’éléments
rôle important
sur le territoire nationale
ou d’accidents
et les facteurs
On observe
eux sont gérés par l’A.N.P.A.
cidents
familial
: les antécédents
de 200 centres de cet ordre étaient répartis
ou groupes néphalistes. au long cours est émaillée d’in-
ou guère
DE LA PSYCHOLOGIE
en stigmatisant
les buveurs
très souvent à l’excès, ainsi que
ceux qui sont « esclaves de l’alcool rait aujourd’hui la thématique
dépendants. développée
ments de tempérance
», on di-
Mais c’est de
par les mouve-
apparus en Grande39
GRAND DICTIONNAIRE
Bretagne
DE LA PSYCHOLOGIE
et en Nouvelle-Angleterre
début du
au
siècle que sont issues bien
XIXe
des idées qui ont toujours
plus ou moins
cours dans le champ de l’alcoologie cette thématique,
l’alcool
libère
qui a introduit en France
le modèle
au début
ou aug-
d’alcoologie
1950, ces mêmes notions progressivement
transformé
des alcooliques.
En mettant
de manière
le désir pour le produit trôlable
telle que
finit par être incon-
; il est cause d’une grande
des problèmes
sociaux
sujet autant
partie
(criminalité,
a permis
de la recherche
vreté, foyers brisés), et il enlève à l’usager la
logiques
discipline,
la stigmatisation
la force et la raison qui lui sont
nécessaires pour prospérer économiquement. Comme derrière l’ivrognerie se profile une intention de transgresser
mauvaise,
une volonté
les règles morales,
mouvements
produit.
tion
selon
laquelle
d’alcool
est un syndrome
et caractérisé,
c’est-à-dire
Au début
s’est toutefois dominant
publié
dans les années 1950, à la fois
dans les associations et dans le monde
d’anciens
médical.
à la même
morale que Pinel, ou Freud après
lui, a préconisée mentaux. ses origines Benjamin
Rush (l784) et des Anglais
Lettsom (1785) Rush a introduit
et Thomas Trotter (1804). la notion de progression :
boire, soutenait-il, de la volonté,
John
commence
par un acte
puis se transforme
celui études
ont
vérifié
et le désir, le sujet étant contrôlé
par une
ment des troubles
force ressentie comme incoercible
; il déve-
et attentes
loppe également
maladies
déterminants
C’est l’addiction,
tionnels.
antisociales.
Cette idée d’une
volonté
devenue
versé le
l’un des concepts centraux des Alcooliques aux États-Unis, Prohibition.
liques devaient
cus que l’alcoolisme n’est
qu’une
qu’ils
pouvaient
fois ce préalable accepter
une expérience
le soutien
abstinents
spirituelle
dans leur
cornichon,
absolue dit-on,
nir concombre
de nature
À la
a réaffirmé
de l’abstinence
: un
ne peut jamais redevedans son article de 1952
sur les phases de l’alcoolisme subséquents,
et dans ses
et par P. Fouquet,
de l’alcool
culaire,
nerveux, cardio-vas-
immunologique, des cellules
aux niveaux
des
et de la molécule)
à la vulnérabilité
différentielle
innée et acquise.
En mettant
le contexte,
aux
dans tous
et
à l’alcool, l’accent
l’épidémiologie
sociale
sur et les
sciences du comportement
ont cherché
dégager les caractéristiques
bio-psycho-so-
buveurs
à
matière d’alcool, des produits
à l’accessibilité
ainsi qu’aux
valeurs culturelles
gnostiques
et les sciences soen
et au prix
normes
et aux
qui sous-tendent
toutes
En clinique,
la psychiatrie
ont dégagé les critères
pour l’évaluation
et dia-
des buveurs et pro-
d’intervention
et des
critères pour en évaluer l’efficacité. Bien que le succès des travaux
de
soit manifeste, d’étude
cette approche
exclusif
comporte
- croyances
effet, cette étanchéité
de l’alcool,
et l’environnement
en Californie,
est fictive
a
les diverses pratiques et d’en analyser les tra-
d’analyse
En
l’agent
: les proces-
entrent en synergie
chez le sujet qui boit. L’avenir niveaux
par champ
des limites.
gie est dans cette intégration
qui commence
précités
entre l’hôte,
sus bio-psycho-sociaux
facteurs motiva-
des années 1960 avec l’équipe
de l’alcoolodes différents
en un seul système, car
il serait simpliste
de concevoir
cette disci-
pline uniquement
sous l’angle d’une de ses
facettes. Tous ses éléments s’imbriquent
les
uns dans les autres, le tout étant plus grand La réduction
des risques
C. N.
1990, l’épidémie
chez les utilisateurs
du
de drogues injecen al-
Bibliographie Dumont-Damien, Génétique
et en toxicomanie
à un réexamen
l’INSERM.
des idées reçues. Faisant
de l’issue fatale
Edwards,
coolisme
en santé publique à
d’action
posé des protocoles
du sida leur fer de lance, des intervenants
! Ces idées ont été reprises
par E. M. Jellinek, travaux
d’un
et vivre
rétablissement.
suite de Rush, le mouvement la nécessité
accompli
se sont consacrées
L. et M.
tables a obligé tous les intervenants
; ce
et l’agent,
que la somme de ses parties.
VIH
être convain-
l’hôte
axées sur
à risque et des buveurs dépendants,
ini-
En parallèle, la mise en oeuvre des
Au cours de l’année
ainsi que les alcooest une maladie
d’alcooliques
les aider
de ce mouve-
tout d’abord
liés à l’alcool
de comparer
les sciences biomédicales,
la psychologie
que
l’importance
à Berkeley,
des chercheurs.
Ainsi,
ces décisions.
jectoires.
du mouvement
Le fondateur
et
social dans le développe-
de consommation
anonymes, fondé en 1935 deux ans après la fin de la
ment, Bill W., estimait
groupe
permis
siècle et s’est imposée comme
XIXe
pré-
et leurs collaborateurs,
contextuels,
de D. Cahalan
rante chez l’alcoolique tandis qu’il souffre d’un « besoin obsédant d’alcool » a tra-
et
menés à par-
du sujet vis-à-vis
au milieu
inopé-
réciproque
favorisé
ciales se sont intéressées aux politiques
de nombreuses
enquêtes populationnelles,
ou la dépendance.
cet isolement
ont également
de Londres,
était plus faible
à démontrer
l’apprentissage
théoriques
De fortes opposi-
dants. La santé publique
tir des années 1970 par A. Marlatt, W. Miller
bien délimités.
de l’Institut les cliniciens
ultérieurs,
de
ou des sujets dépen-
ses constatations
tiales. Les travaux
sont la résultante
des grands
que le taux de consomen 1962,
réalisa-
alors direc-
par son successeur, G. Edwards,
présenté
problématiques
des buveurs modérés,
sentées par Davies ont été réexaminées
ont continué
et s’engage dans des conduites
parmi
pathologique
d’autres
d’analyse
ciales des abstinents,
Journal of Studies
Même si les données
tude pour dégénérer en nécessité. À ce dernier stade, il y a divorce entre la volonté
de nombreuses
crise
Un article
de l’université
un conflit
d’étude
organes,
non pa-
une véritable
d’alcoologie
les chercheurs.
Sobell,
en habi-
en
à l’alcool
de manière
par D. L. Davies,
de l’unité
mation
dans les textes de l’Américain
sur les
reliées à la santé, les principales
mécanismes
de l’alcoolisme
en alcoologie.
qui a démontré
trouve
les
de la
une dépendance
dans le Quartely
pondérées
pour les autres troubles
Cette conceptualisation
teur
pour
les systèmes (digestif,
a provoqué
provoque
Ce paradigme
invite, s’agissant de l’alcoolisme, neutralité
du modèle
Comme
tions
par là le fait que certains sujets
de psychiatrie
buveurs
bio-
instaurée
de la réversibilité
of Alcohol
établie comme le paradigme
dans
travaux qui ont été menés dans des champs
des années 1960, la remise
paradigmatique
une maladie,
centrée
des niveaux
tions de l’alcoologie
le modèle
maladie
thologique)
complexe
sur le
tout en réduisant
en question
puissent reconsommer
la surconsomma-
l’accent
qu’avaient
qui présentent L’idée
le traitement
de tempérance.
(entendons de la maladie
jusque-là
L’intégration
et ont
sur les déterminants
il n’est
question
du plaisir
seuls problèmes.
le développement
de l’alcoolisme,
La remise
que de limiter, voire d’éliminer, la consommation de l’agent nocif que représente le
Le modèle
psychiatrique
que sur le produit,
de la maladie
pau-
une discipline
ont été incluses
duisant
morale ; il transforme
française
la prise en compte
en 1978. Au début des années
dans la nosologie
la sensibilité
duire
1950 et
de Société
mente les passions et les désirs, tout en réles besoins physiques
40
des années
qui fut le fondateur
: selon
de la maladie
dification
ont subordonné
des habitudes
tion à l’évitement
la mo-
de consomma-
des risques chez les per-
sonnes dont on ne peut s’attendre
qu’elles
cessent de consommer
des drogues
l’alcool
proche.
dans un avenir
lèle, les études démontrant de la consommation rée d’alcool troubles
En paral-
les bienfaits
régulière
pour la santé, surtout
ischémiques,
ou de
et modépour les
sont venues intro-
E., Duyme,
et Alcoolisme,
M., 1993,
Paris, Éditions
G., et alii (Eds.),
1994, The Alcohol
Policy and the Public Good, Oxford, University Marlatt,
Relapse Prevention in the Treatment York, Guilford
compréhension
versité Vaillant, holism,
J. R. (Eds.),
: Maintenance of Addictive
1985,
Strategies
Behaviors,
New
Press.
L., Biron,
Collection
Oxford
Press. G. A., Gordon,
Nadeau,
de
C., 1998, Pour une meilleure
de la toxicomanie,
« Toxicomanies
Québec,
», Presses de l’uni-
Laval. G., 1983, The Natural Cambribge,
Harvard
History University
of AlcoPress.
GRAND DICTIONNAIRE
ALCOOLOPATHIE
Alexander
n.f. (angl. Alcoholopathy)
Psychanalyste américain d’origine allemande (Budapest 1891-New York
État
comportemental
ment
constitué
tolérance
essentielle-
par des troubles
à l’éthanol
de la
à l’égard de ce
l’un
des études
des premiers
de psychanalyse
produit. Ensemble phisme
hétérogène
alcoolopathies
est très vaste, les
revêtent
au niveau
des significations
Leur étiologie
de l’in-
existentielles
diverses dont le commun la perte de la liberté
pionniers
dont le polymor-
expressionnel
dividu
1964). Après
et par l’installa-
tion d’une dépendance
(Franz)
de s’abstenir
étudiants de Berlin
est
d’alcool.
de psychanalyse
P. F.
pie analytique
un aménagement
de la « cure type ». Cette
active ne cessera d’être confortée
tout soucieux
très fréquente
Le facteur frustrations, troubles
est dominant
faible tolérance
quête affective
de la sexualité,
chopathique,
états limites,
matique :
aux
inassouvie,
déséquilibre
de favoriser
psy-
etc. Le facteur
avant
l’adaptation
sociales du patient.
resse également
chez la femme.
psychique
angoisse, dépression,
l’intégration
américain,
à la médecine
et
Il s’intépsychoso-
et préside la Société américaine
recherche
de
en médecine psychosomatique.
Il est l’auteur
de nombreuses
publications,
dont The Scope of Psychoanalysis Papers of F. Alexander (1921-1961), thérapie analytique : principes
Incapacité émotions.
de pouvoir
la description malades
psychosomatiques
: Selected Psycho-
et application
une vie fan-
tasmatique
et émotions,
particulièrement
de pensée et de discours
lement
orientée (
les épisodes pathologiques tion solitaire
intensité
car
de consomma-
sont intermittents,
disconti-
uniquement
au travers
somatiques
une évolution l’ordre
relativement
de quelques
l’apparition
- de
années - en raison
de troubles
du comportement
brève
de
graves et précoces
(ivresses atypiques).
peuvent
leur état émotionnel.
en effet de grandes difficultés
distinguer
leurs mouvements
affectifs
de
Ce tableau
clinique
est souvent
une symptomatologie
somatique
tante. Il se rencontre
fréquemment
associé à imporchez les
sujets à statut socio-économique
et cultu-
rel bas, chez certains toxicomanes des événements des maladies
traumatiques
et après
graves. Dans
psychosomatiques
les patients
comme
alexithymiques nettement
pré-
plus défa-
vorable que ceux qui ne le sont pas. Ils sont Certains
pensent même que l’alexithymie d’une
malformation
et en particulier
connexions
d’un défaut de
interhémisphériques
(agénésie
du corps calleux, séquelles de commissurotomie - Tenhouten
et Hope).
Conçue par W. P. Alexander (Une échelle de performance pour la mesure de l’intellipour des enfants de 11
ans, l’échelle d’Alexander
s’est révélée utili-
à
leurs sensations corporelles.
est la conséquence
Échelle de performance, c’est-à-dire d’intelligence pratique, concrète, non verbale.
Ils
éprouvent
cliniciens
Alexander (ÉCHELLE D’) (angl. Alexander’s Scale)
gence pratique,1950) P. F.
de leurs plaintes
que de tels patients
laisser apparaître
cérébrale, après
Et c’est
PSYCHOSOMATIQUE.)
peu sensibles à la psychothérapie.
nus et de brève durée. Ces malades sont amenés à consulter
essentiel-
vers des préoccupations
sentent une évolution
reste de moyenne
pauvre et une
activité
Psychoanalytic Pioneers (1966).
teur toxique
se caractéri-
leurs sentiments
lesquels l’alcool
R. L.
de certains à verbaliser
l’asthme,
que par goût. Le fac-
à
sant par une grande difficulté
(1946), Principes de psychanalyse (1948) et
agent thérapeutique
ses
apparu aux États-
de la personnalité
de tolérance est moyen chez des sujets pour fort est utilisé plus comme
exprimer
Le terme d’alexithymie
concrètes.
brève », qui apparaît comme
n.f. (angl. Alcoholosis)
pathies,
qu’il met
de la « psychothéra-
par le contexte analytique
des alcoolo-
de psychanalyse
C’est dans le cadre de cet institut
ALCOOLOSE
cliniques
de Chicago
de Chicago.
technique
Une des formes
aux États-
à l’université
ALEXITHYMIE n.f. (angl. Alexithymia)
Unis vers 1973 (P. E. Sifneos), s’applique
dès 1930, professeur
au point les principes
est mal connue.
de l’Institut
de la psychanalyse
il est nommé,
il est
(1919). Un des
et fonde en 1931 l’Institut
très
dénominateur
Unis,
de médecine,
DE LA PSYCHOLOGIE
J. P.
ALGÉSIMÈTRE n.m. (angl. Dolorimeter)
sable de l’âge de 7 ans jusqu’à l’âge adulte. ALERTE
Elle comprend
n.f (angl. Alertness)
construction
avec cubes et Passalong. Ce der-
nier consiste
Mobilisation tente
de l’organisme
dans l’at-
d’un événement.
Cet état se produit
le sujet est
éveillé.
C’est une réaction
globale
duisant
par une facilitation
généralisée des
récepteurs d’alerte
et des effecteurs. est une focalisation
capacités de l’organisme très spécifique
d’informations
pour
l’organisme. L’alerte
présente
d’alerte
se différencie
car elle suscite celle-ci Elle englobe
pertinentes.
que ce dernier L’état
corres-
spécifique
de l’attention,
la réponse d’orientation,
yeux vers un stimulus
(état
sans la maintenir.
consiste en une orientation
qui
de la tête et des
visuel, olfactif
ditif, et varie selon l’intensité
ou au-
du stimulus. J. P.
RÉPONSE
D’ORIENTATION
de pièces rouges et bleues doit
être modifiée
par le sujet, par glissement
des pièces, pour reconstituer position
reproduite
une autre dis-
sur la carte modèle.
Dispositif qui permet de mesurer l’intensité d’une stimulation atteignant le critère liminaire algomètre.) Les appareils des piqûres,
qui élimine
sion, est aujourd’hui
Forme d’agnosie visuelle caractérisée par la perte de la capacité de lire la langue écrite ou imprimée, en dépit de la conservation de l’intelligence et Il faut
visuelle.
distinguer
pure sans agraphie intérieur,
ni trouble
optique
à diverses concentrations Le critère de la douleur
une réponse un réflexe
de substances
physiologique
de flexion),
ou par peut être
(par exemple
comportementale
(par exemple une réaction
d’échappement) échelle subjective
d’intensité).
du langage
des objets et de
l’espace, enfin une alexie s’accompagnant lorsque
ischémie.
d’une stimula-
J.-M.
C.
optico-agnosique
avec agnosie des couleurs, d’agraphie
peut également
de solutions
ou verbale (par exemple
une alexie
une alexie
chimiques
de la chaleur
d’un usage courant.
de la douleur
tion électrique,
ou des pin-
le contact de la pres-
être réalisée par application
ALEXIE n.f. (angl. Alexia)
(Syn.
les plus anciens utilisaient
des compressions
La mesure
de la fonction
de la douleur.
cements calibrés. L’utilisation radiante,
M. R.
des
de la nouveauté
pond à un état de vigilance III).
rapide
de la prégnance du stimulus,
et selon l’intérêt
de difficulté
La réaction
sur une catégorie
L’alerte se fait en fonction de la situation,
se tra-
en 9 problèmes
graduée, dans chacun desquels une certaine disposition
lorsque
trois tests : cubes de Kohs,
le patient
ne peut plus
ni lire ni écrire.
ALGORÉCEPTEUR n.m. (angl. Nociceptor)
Synonyme J. P.
de nocirécepteur. R. L.
41
GRAND DICTIONNAIRE
DE LA PSYCHOLOGIE
vait que le rendre dangereux
ALGORITHME n.m. (angl. Algorithm)
et pour lui-même,
Séquence
MATH.
ordonnée
automatise
ce qui rendait
et exécute les
algorithmes.
que l’utilisation
sion aliénation
de l’expres-
de distinguer
fonctions
rousseauiste)
(ramenant
et ré-
la folie dans l’unique
des pratiques
médicales).
Elle
: l’hypothalamus
et l’hypothalamus
latéral.
dans l’hypothalamus
des neurones modalités odeur,
deux régions aux
antagonistes
On trouve
mentale est à la fois géné-
reuse (d’inspiration ductrice
ont permis ventromédian
Il en découle
champ
sensibles à une ou plusieurs
d’un stimulus
alimentaire
aspect. Les signaux
récepteurs
latéral
olfactifs,
: goût,
sont issus des
tactiles
et gustatifs
du
Méthodes de résolution de problèmes qui garantissent d’aboutir
implique
à la solution, sous réserve que chaque étape soit correctement réalisée.
à la loi du 30 juin 1838) et l’organisation
font partie des « circuits
d’une assistance hospitalière
du cerveau et si, par exemple, l’on permet à
PSYCHOL.
M.-D.
G.
l’institution
médico-légal
de tout un dispositif
(de l’article
cédée et complétée préventive
(pouvant
Trouble grave et prolongé de l’activité psychique, proche des notions de folie et de maladie mentale, signifiant à la fois une perte du contact normal à la réalité et avec autrui, et une profonde atteinte de la liberté morale. Ph. Pinel nation
préconise
mentale
le terme tives
l’expression
dès 1797 pour
d’alié-
remplacer
de folie, qui n’est pas, pour
assez médical,
renvoyant
existentielles
la fin du
aller jusqu’à la stérili-
dence d’autostimulation
à des perspec-
et anthropologiques
comme
On comprend
est par ailleurs modulée par l’expérience
de la dégénérescence
à
par l’apprentissage
que l’expression
des fonctions « terme
intellectuelles
heureux
leur latitude dement
ou dérangement
qui exprime
». Il le préfère
également
à celui
de vésanie qui aurait
un sens trop
limité
et largement
par celui de névrose,
renvoyant
connoté
aux maladies organiques
tème nerveux
(dans la signification
avait donnée W. Cullen). en fait un retour d’aliénation rencontre début
du sys-
Pour Pinel, c’est
à la vieille
terminologie
d’esprit (alienatio dans le discours
de la Renaissance
Paré à la fin du
que lui
litiques
de Rousseau).
Trop
médical
dès le
(et qu’utilise
siècle) pour
XVIe
les élèves de Pinel, E. Esquirol par certains législateurs comme point
celle
soigner,
celle aussi qui n’est parfois
par ivresse). tion
que les médecins
(par exemple,
une aliénation
du sens que J.-J. Rousseau
Alors libre
justement
de sa liberté
naturelle
aliéner
une partie
en faveur
de chacun,
le mot asile, son corollaire.
sera de plus en plus absente médical,
l’alié-
perdu sa
le soin à
la fois de protéger (par des mesures d’interou de déresponsabilisation
liberté
devant
sociales) et d’assister (par des
mesures de traitement, d’hygiène)
d’hospitalisation
et
celui qui a perdu l’usage de cette
conventionnelle
tion de son esprit. avait redonné
1958 en impose
ministérielle
du
la disparition
et
par le terme de maladie
mentale.
du fait de l’aliéna-
Sans doute, la folie lui
un usage brutal et archaïque
de sa liberté naturelle.
Mais celle-ci ne pou-
lamus
PSYCHIATRIE
non alimentaires
atteint
latéral
alimentaire
à la fin du
d’une réduction
ces raisons, latéral
on a
comme
un « centre de la faim ». L’hypothalamus
latéral
inhibiteur
tromédian,
est soumis
au
de l’hypothalamus
où l’on
trouve
stomacale,
ven-
des neurones
métaboliques
: taux d’insuline
tromédians
réduit
leur destruction
de P. Pinel,
de
ou de glucose,
température
et sans
une obésité
des noyaux ven-
la prise de nourriture, l’augmente
importante
et durable. comme
perturbe
dique, favorisant
Ces
l’hypothaun « centre
de la satiété ». On a pu montrer qu’il n’agit pas directement
ALIÉNISTE n.m. (angl. Alienist)
et entraîne
données ont amené à considérer lamus ventromédian
MENTALE
toutefois
: d’une part, sa
le métabolisme
la constitution
lipi-
de réserves
de graisse aux dépens de leur utilisation
Synonyme ancien de psychiatre qui désignait jusqu’à la fin du XIXe siècle le qui
Pour
l’hypothalamus
destruction
médecin mentaux.
s’accompagne
de la prise de nourriture,
d’aphagie.
considéré
de l’hypotha-
une compulsion
en graisse. La stimulation
J. P. ALIÉNATION
provoque
De
doute poids du corps et état des réserves
siècle.
XVIIIe
électrique
; sa destruction
distension
de folie.
celui d’insensé, sous l’influence
(sécrétion
dans la prise de nourriture.
l’organisme
Se dit d’un malade
déclenche-
végétatives
sensibles aux conditions
ALIÉNÉ, E adj. et n. (angl. Alienated, Insane, Lunatic, Mad)
préférés
par exemple) et somatomotrices
intervenant
contrôle J. P.
FOLIE,
les fonctions
d’insuline,
voire
puis administratif,
s’occupait
des malades J. P.
d’autre
part, elle accroît
aspects sensoriels frein
l’importance
des aliments,
sur la sensibilité
l’hypothalamus
des
levant
un
des neurones
latéral aux influences
sorielles ou centrales
;
de sen-
qui déclenchent
leur
activité.
la liberté
C’est à la société, repré-
sentée par le médecin, qu’incombe
les sanctions
À tel
Si les facteurs
ALIMENTAIRE (COMPORTEMENT) (angl. Feeding Behaviour, amér. Behavior)
qu’intègre
du fait des graves lésions de
son entendement.
diction,
péjorative,
de la so-
pour
niste, l’aliéné mental a totalement liberté morale
social.
le citoyen
ciété, seule capable de défendre conventionnelle
a donné
dans son Contrat
que, pour le philosophe, devait
que
; les stimulus
fait, la stimulation
et administrateurs,
doivent
Mais c’est aussi une évoca-
au mot aliénation
en tête, et
progressivement
qu’elle
par
A.
décrire
la folie, transitoire
employée
Ce terme, devenu désuet, avait remplacé
mentis) qu’on
importantes
et
de décharge plus
raient
certains concepts philosophicopo-
dans toute
les diverses lésions de l’enten-
des variations
(comme
son remplacement
») : c’est un
aliéna-
: les aliments
sont sans effet. Ces neurones
4 février
mentale
Leur activité
tion mentale subira peu à peu un discrédit
du langage
vésa-
croît avec le degré
de nourriture.
entraînent
»
on observe que la ca-
-
l’Encyclopédie
(« Manie,
de privation
de récompense
héréditaire
jusqu’à ce que la circulaire
méthodique
risque-
siècle).
XIXe
elle deviendra
lui,
pré-
ou du foie. Ces neurones
un Rat de les stimuler,
trop générales. Il écrit dans son article de nies, aliénation
(l’asile),
teurs de l’intestin
de mesures d’hygiène
rait d’être considérée thèse des partisans
nez et de la cavité orale, des chémorécep-
64 du Code pénal
sation des malades dont l’aliénation
ALIÉNATION MENTALE (angl. Insanity)
42
cet usage
intolérable.
d’instruc-
tions permettant d’effectuer une opération en un nombre fini d’étapes. L’informatique
pour la société
Ensemble des activités et de prise de nourriture. Le comportement
de recherche
par le système nerveux central, des informations l’état
concernant
de l’organisme
métaboliques, antérieure.
est régulé qui intègre
les aliments,
et de ses fonctions
l’expérience
Des expériences d’enregistrement
de l’hypothalamus.
de lésion, de stimulation de l’activité
gétique de l’organisme,
ils sont néanmoins
neuronique
dividu
à l’expérience
: l’apprentissage.
l’éducation
passée de l’inprennent
le pas
purement
physiques
ou
: la fréquence
et l’heure
des
largement
côté des préférences
conditionnées
; à
innées (goût pour les
sucrés, aversion
tances amères) spécifiques
éner-
Chez l’Homme,
et la culture
sur les facteurs
aliments et
ont un rôle ma-
de l’équilibre
repas sont
princi-
et sensoriels
jeur dans la régulation
organiques
alimentaire
Le système intégrateur
pal se situe au niveau
l’hypothalamus
subordonnés
alimentaire
métaboliques
pour
se développent
d’un groupe
ou d’un
les subsdes goûts individu
GRAND DICTIONNAIRE
(appétence
pour les cuisines
nationales).
Ces derniers
en jeu les structures régulation
facteurs
ou
la famille
et peut ainsi être à l’origine
mettent
troubles
dans la
membres du groupe naturel.
intervenant
des conduites
limbique,
familiales
psychopathologiques
de
chez l’un des
apprises : système
M. G.
C.
Bibliographie B., et Foulon, alimentaires,
Modalité
(RYTHMES) Rhythms)
provosur les
quatre
per-
rationnelle
Pour
cette alliance
la contrepartie
giques en nutrition
s’instaure
circannuels mentaire
circadiens,
dans le comportement spontané
peuvent
ultradiens
et ali-
et la prise alimentaire
prise alimentaire
d’environ
de périodicité
dence d’un rythme en milieu
circadien
avec un creux
de la journée, couplé à un rythme
circannuel
; mêmes
types de rythmicité
chez l’adulte)
;
2. la plupart
des rythmes
sistent
durant
régime
particulièrement
implique
le jeûne
un
ce qui
circadien
d’un
de variables physiologiques
n’est pas induit nutritifs
restrictif,
que le rythme
grand nombre
ou pendant
par le rythme
des apports
;
Elle empêcherait
manière
ne joue pas un rôle
port à l’analyste, plain-pied
ment
qu’on
distinguer
les analystes
solutions
proposer
adaptées à chaque individu
pour
ce qui concerne la qualité et la quantité prises alimentaires. Diverses études pu montrer
que les rythmes
avaient un impact l’activité
des des ont ou
particulier
C. L.-L.
le Moi
défense (1936)
que cette dernière
de moi adaptatif
générationnelle à modifier
est illégitime.
la hiérarchie
Elle aboutit
fonctionnelle
de
ait, d’une
part, le besoin et la capacité
de réactions
de
de régresser,
et,
part, « un moi fort, ou cette forme
particulière permet
de plasticité
d’interrompre
du moi
Cette variante
qui lui
sa régression
établir une alliance de travail et motivée » (H. W. Loewald).
pour
raisonnable
de la cure type a soulevé de critiques
chez les psychanachez ceux qui s’oppo-
saient à l’égopsychologie
dont elle s’inspi-
rait. Si certains se sont contentés de dire que d’autant
n’était pas vraiment plus nombreux, psychanalyse.
mieux que le patient malade », d’autres,
les
avec J. Lacan en particuperversion
de la
Pour Lacan, une telle analyse le moi
en partie saine et en partie ma-
avait développé
ces
autonomes se feraient
jour
Ces notions
dès
se sera
d’autonomie
de
du moi et de leur déve-
autonome
fondement
celui-ci
ont donc donné son
et sa justification
à l’alliance
L. Stone, H. W. Loewald
la préconiser
1950, à l’époque
à la fin
d’ailleurs
déjà décrite
aux États-
au patient
d’arriver
à la fin de sa cure. Ils recette modalité
dans le transfert
de cure
rationnel
autant
sa parole
rant que la terminaison moi de l’analyste
du sujet avec le
(W. Hoffer),
sujet de toute fondation l’analyste
ne pourrait
rien communiquer
au patient « qu’il ne tienne d’un savoir préconçu ou d’une intuition immédiate, c’està-dire qui ne soit soumis à l’organisation de son propre
moi » (Lacan, Variantes
de
ces critiques
et le fait qu’elle
thérapeutique
préconisée
et utilisée
chothérapies
d’inspiration
cognitive.
C’est
mesurer
la qualité
le patient
dans diverses
ainsi
de l’identifica-
au travail qu’ils doivent accom-
plir en commun.
à
analytique
qu’il
existe,
de la relation
et son thérapeute,
Alliance Questionnaire parallèles,
de psychothérapeutes, psychothérapie
l’une destinée
ou pour entre deux
au ma-
Pour beaucoup
l’efficacité
dépendrait
psy-
un Helping
qui comporte
lade et l’autre au soignant.
s’intéresser
soit
reste largement
repérait
le conduisant
de
la cure-type).
versions
tion du patient à l’analyste
on exclut le
dans sa parole. Et
O. Fenichel (1941), et dans ce que R. Sterba en 1929, à propos
». En considé-
de la psychanalyse
l’identification
l’alliance
où les analyses sont jus-
pour permettre
en parlant
tombée en désuétude avec le déclin de l’égopsychologie chez les psychanalystes,
vont
des années
devenues interminables
du sa-
«son langage», on ne lui rendra
pas pour
Malgré
thérapeutique. Greenson,
où se reflète
vant pour la «pensée morbide»,
implique
du moi
du
se réduiraient à la limite au moi de l’analyste. Et dans cette voie, « peu importe que
au patient E.
au moi lorsque
loppement
et défenses de
mois de la vie et qui appar-
certaines fonctions
trouvent
toute alliance trans-
n’en sont pas capables. Il faut que le patient
bien le retour au dédain traditionnel
en confondant
Dès 1939, Hartmann
les rudiments
plus rapidement
Au niveau familial,
psycho-
psychotiques
l’on procède selon une formule
apporte
avec H. Hartmann,
les fonctions
les premiers
de
l’école américaine
mêmes conceptions. dont
cet aspect
et les Mécanismes
de l’égopsychologie
Unis,
Union, accord entre deux ou plusieurs personnes, afin de concourir à des buts ou à des intérêts communs.
pathes et à plus forte raison
du patient
C’est en effet avec
du même coup résistances
tement ALLIANCE n.f. (angl. Alliance)
borderline,
d’un moi avec un moi ». En divisant
facile-
classiques
ou utilisaient
du transfert.
son ouvrage
donc
des enfants scolarisés.
narcissiques,
en effet ne ferait que dessiner « la relation
l’impor-
alimentaires
sur le comportement
sujets
que les
moi du sujet » qui, poussées ad infinitum,
ignoraient
individualisé.
qui pourrait
» (R.
par E.
pouvait
désexua-
qu’ils
Cela devrait chrononutrition
« rationnel,
de
lade, on crée une série de « bipartitions
tiendront
une
cette forme
des analystes de l’école de A. Freud suivant
connus et leurs effets pris en considération. de constituer
analytique
Le terme semble avoir été introduit
décrivait
permettre
ses
soit capable de
lier, y ont vu une véritable
;
être
relativement
« ça marchait
de
R. Greenson).
circadiens
du
transfert
nombreuses
dans la situation
l’acrophase
de certains rythmes
ren-
s’il veut entrer et travailler
influencer
doivent
définitive,
ne
en marge de ses réactions
Kris et R. Lowenstein
des nutriments
au thérapeute.
un autre type de rap-
de calories et de protéines
métabolisme
à l’analyste,
et interprétant
et de contrôler
lystes, en particulier
important
peut
serait
Car il serait nécessaire que le « névrosé éta-
ce moi. Parallèlement,
biopériodiques
le patient réa-
partielle
Mais il faut qu’il
maintenir
d’autre
dant l’analyse interminable.
important de synchroniseur chez l’homme, même si la prise alimentaire d’un nombre
4. les changements
d’alliance,
sur lui-même
transfert
que cette dernière
d’une
la notion
3. la prise d’aliments
et les
qui la préco-
Zetzel, en 1956. Elle en montrait
per-
sa et
nécessaire de la névrose de
tance et soulignait circadiens
du patient
lisé et non agressif ». Il est évident
à la cure et
qui lie le patient
de transfert,
90 minutes ; à 4 ans, mise en évi-
rapeute.
et entre-
thérapeutique
blisse et maintienne
être mis en évidence (chez le nou-
veau-né,
de coopérer
les psychanalystes
transfert
1. des rythmes
analyse,
l’aptitude à suivre les conseils insights de l’analyste.
mettent de présenter les résultats des recherches utilisant des méthodes chronolo:
de son
tenue par le désir de surmonter névrose, la volonté consciente
nisent,
aspects
psychanalyses,
par une aide apportée adaptatif du patient à la
poursuite
Comportement alimentaire en fonction des variations spontanées du métabolisme énergétique.
Reinberg,
de certaines
caractérisée par le moi
Incidence des variations quées de ce comportement activités psychologiques.
s’échan-
résistances, un peu comme le fait son thé-
Paris, Masson.
2.
mutuelle
et le moi analysant de l’analyste ». En effet,
travaillant
C. (Eds),
1.
Pour
de collaboration
lise une identification
ALLIANCE THÉRAPEUTIQUE (angl. Therapeutic Alliance)
ALIMENTAIRES (angl. Alimentary
volonté
dans cette relation J.-M.
1994, les Conduites
Sterba avait aussi noté, en 1934, que cette geait « entre le moi raisonnable
néocortex.
Samuel-Lajeunesse,
DE LA PSYCHOLOGIE
de leur
en grande par-
tie de la qualité de cette alliance de travail, 43
GRAND DICTIONNAIRE
qu’ils
cherchent
DE LA PSYCHOLOGIE
à provoquer
ture. C’est la C.A.F. qui assure la liquida-
fessionnelle
dès le début de la prise en charge. Et, dans
tion et le paiement
justifier
d’une impossibilité
les études les plus récentes sur les facteurs
ception
n’existe
par ailleurs
de succès des psychothérapies,
titre personnel
bien rare que l’alliance
et à repérer
il est en fait
thérapeutique
ne
de l’allocation.
de l’A.A.H.
entraîne
et obligatoire
l’affiliation
à
au régime gé-
ressources.
; à défaut, ils doivent de travailler.
Il
condition
de
aucune
Les intéressés
doivent
égale-
néral de sécurité sociale. En cas d’hospita-
ment assumer la charge effective et perma-
soit pas citée comme un des plus détermi-
lisation
nente de l’enfant
nants.
plus de 60 jours, le montant J. P.
Freud,
A., 1936, le Moi et les mécanismes
la psychanalyse, Lacan,
et pratique
de
tr. fr. Paris, P.U.F., 1977.
J., 1955, Variantes
réduction
cataire
R. R., 1967, Technique
de la cure-type,
Paris,
E.M.C.
a un enfant
ALLOCATION CAPÉS
ou un ascendant
les conditions
d’attribution.
C’est la loi d’orientation
handicapées
qui a
instauré cette allocation aux adultes handicapés (A.A.H.). Son attribution est suborà l’existence
de conditions
cales, administratives
vieillesse
supplémentaire
de solidarité. nique,
la commission
du Fonds national
médi-
régionale
médicales
sont appréciées
technique
d’orientation
taux d’incapacité
doit justifier
permanente
d’un
d’au moins
80 %. Ce taux est apprécié suivant le guidebarème des invalidités,
applicable
des pensions
d’invalidité
victimes
militaires
de guerre.
À défaut doit justifier
dicap
physique,
mental procurer
la mettant
au titre et des
d’atteindre
80 %, la personne permanent,
d’un han-
sensoriel
dans l’incapacité
ou
de se
D’ÉDUCATION
fiées par la caisse d’allocations
SPÉCIALE
du 30 juin 1975
en faveur des personnes handicapées instauré
cette allocation
d’éducation
ciale (A.E.S.). C’est la commission
allocation.
départe-
spéciale (C.D.E.S.) qui pour attribuer
Un certain
doivent
nombre
être réunies,
tant en ce qui
concerne les parents que l’enfant lui-même. L’enfant
ou l’adolescent
doit avoir moins
de 20 ans et résider régulièrement tropole
ou dans un département
mer. Il doit en outre justifier capacité permanente taux est apprécié
en méd’outre-
d’un taux d’in-
d’au moins 80 %. Ce
suivant
Les conditions
de ressources
ment vérifiées par la C.A.F. L’ensemble ressources de l’intéressé
des
ne doit pas dépas-
ser un certain plafond. C’est la COTOREP tribution toujours
qui fixe la durée d’at-
de l’allocation temporaire,
ans ; l’allocation mêmes conditions
; cette durée
comprise
est
entre 1 et 5
est renouvelable
dans les
que celles de son ouver-
mêmes conditions
ture. C’est la caisse d’allocations (C.A.F.)
entraîne
l’assurance
l’affiliation
ayant la charge
est atteint
sensoriel ou men-
le taux d’incapacité
est compris
d’une telle allocation. qu’il fréquente
Mais
un établisse-
spéciale pour handicapés à un
service d’éducation spéciale ou de soins à domicile dans le cadre des mesures préconisées par la commission
spéciale. L’allocation
due lorsque
l’enfant
pée de moins d’éducation
peut être accordé pour l’enfant
atteint
d’un
handicap
gravité
exigent
le recours fré-
En cas de litige
d’ordre
recours
peut être formé
gracieux
recours contentieux technique
technique,
elle-même
peut se voir attribuer handicapés
sociale.
handicapée aux
par la commission et de reclassement
(COTOREP),
plit les conditions
À partir
une allocation
d’orientation
professionnel
un
du contentieux
de la Sécurité
technique
devant
peut être formé devant
de l’âge de 20 ans, la personne adultes
un
; de même,
régionale
si elle en rem-
légales. M. G.
ALLOCENTRISME n.m. (angl. Allocentrism)
Tendance
de l’individu
attention
et ses activités
plutôt
à centrer
son
sur les autres
que sur lui-même.(Contr.
égo-
centrisme.) M.-D.
Trouble
de la sensibilité
caractérise
par
sensations
une
tactile
G.
qui se
perception
en un point
des
plus ou moins
symétrique du côté opposé à celui où la stimulation s’est exercée. Si un sujet
est piqué
ressent une douleur
au bras droit,
au point
il
symétrique
du bras gauche. M.-D.
G.
ALLOMÉTRIE
Différence à eux, résider
ou dans un département et exercer
et la
quent à l’aide d’une tierce personne.
l’aide sociale.
d’outre-mer
dont la nature
des dépenses particulière-
n.f. (angl. Allometry)
en métropole
handica-
n’est pas
est placé en internat
quant
à
de 20 ans. Un complément
avec prise en charge intégrale des frais de séjour par l’assurance maladie, l’État ou
doivent,
automatique
départementale
d’éducation
Les parents
de l’allo-
de cette allo-
de la personne
n.m. (angl. Allesthesia)
de la guerre. Si l’enfant
ment d’éducation
familiales
vieillesse des mères ou femmes
victimes
physique,
dans les
qui assure le versement
cation spéciale. L’attribution cation
1 et 5
que celles de son ouver-
ALLOESTHÉSIE
de l’attribution
sont égale-
est renouvelable
des invalidités, applicable au titre du Code des pensions militaires d’invalidité et des
familiales
de cette allocation.
ans ; l’allocation
entre
le guide-barème
ou bien que son état exige le recours
bution
comprise
de condi-
entre 50 et 80 %, il peut aussi faire l’objet
pour l’attri-
temporaire,
; cette durée est tou-
cette
nalité française
une convention
qui a spé-
encore faut-il
ayant conclu
de l’allocation
la commission
sont véri-
d’un pays
jours
les conditions
qui fixe la durée d’attri-
ment élevées ou nécessitent
(C.A.F.). L’intéressé doit être âgé de plus de 20 ans, résider en France, être de natioou ressortissant
bution
handicapé lui-même s’il est majeur, à condition qu’en soient remplies les modalités d’attribution.
tal dont
administratives
C’est la C.D.E.S.
la commission
C’est la loi d’orientation
remplissant
des droits.
Prestation sociale que peut percevoir la famille d’un enfant handicapé ou le
d’un handicap
un emploi.
Les conditions
du contentieux M. G.
tions
et de reclassement professionnel (COTOREP) qui existe dans chaque département. La personne handicapée
devant
de la Sécurité sociale.
mentale d’éducation
et financières.
par la commission
tech-
peut être formé
est seule compétente Les conditions
et
s’il y a lieu l’allo-
En cas de litige d’ordre
un recours
technique
compétent
du 30 juin 1975
en faveur des personnes
donnée
cation
de 60 ans, les
les intéressés vers l’orga-
à demander
ALLOCATION
Prestation sociale que peuvent percevoir les adultes handicapés qui remplissent
les invitent
ou si son
G.
HANDI
à sa
lui impose des frais
À partir
nisme d’assurance
AUX ADULTES
veuf ou divorcé.
site l’aide d’une tierce personne
C.A.F. orientent
M.-D.
est marié,
charge. L’A.A.H. peut être augmentée de l’allocation compensatrice si le sujet néces-
supplémentaires.
Ensemble des variations de l’impression agréable ou désagréable produite par un stimulus externe sur un sujet en fonction de son état interne, comme la température, le poids, la déshydratation.
d’ouverture
n’est faite lorsque l’allo-
activité professionnelle
ALLIESTHÉSIE n.f. (angl. Alliesthesia)
de l’allocation
est réduit : de 20 % si l’allocataire Aucune
de
défense, tr. fr., Paris, P.U.F., 1950. Greenson,
de la personne handicapée pendant
de 50 % s’il est célibataire,
Bibliographie
44
La per-
normale
une activité
pro-
éléments
de dimension ou parties
deux
d’un ensemble.
Chez les êtres organisés, différentes
entre
le fait que les
parties du corps ont des rythmes
GRAND DICTIONNAIRE
de croissance
différents
ports allométriques
entraîne
des rap-
de poids et de taille. H. B.
CROISSANCE
ALLOMÉTRIQUE
(RAPPORT)
(angl. Allometric
Différence parties
instruction
quantitative
croissance
entre
dont
deux
les vitesses
ne sont pas identiques.
CROISSANCE
(Gordon
Psychologue Indiana,
(Montezuma,
1897-Cambridge,
Massachu-
à Harvard
G. W. Allport
étudia
à partir
(Personality
Interpretation,
de 1942,
les problèmes
de la
: A Psychological
1937 ; Becoming, 1955). R. L.
(angl. Alpha Rhythm)
cérébral
est comprise l’amplitude C’est
dont
entre
la fréquence
8 et 13 hertz
et
entre 30 et 50 microvolts.
H. Berger,
inventeur
est interrompu
par des stimulations
senso-
rielles ou l’activité intellectuelle (c’est ce qu’on appelle la « réaction d’arrêt »). Pour chaque individu,
on note une certaine constance de
la fréquence de l’alpha. Ce rythme apparaît au cours des premières années de la vie et sa proportion
dans le nycthémère*
augmente avec
l’âge.
entre
Test collectif
répondre
Il a été mis au point psychologues
par un comité
américains
Yerkes, à partir
de
présidé par R.M.
d’un projet
initial
de A.S.
quelque
1 250 000 personnes
à
au moment
de leur enrôlement
dans l’armée, en vue de
classer et d’orienter
ces recrues. Son étude,
réalisée avec des moyens importants, léra les progrès
des méthodes
triques et leur mise en application nombreux
domaines
test non verbal Army,
non militaires.
pour illettrés,
fut également
dans de Un
le Beta Test
mis au point
dans les
mêmes conditions. M. R.
de la personne
à l’adaptation
au milieu.
ou de servir
Ainsi,
les réac-
tions musculaires
du nourrisson
seraient
d’abord
produites
en réponse réflexe à un
excitant
externe.
Ce faisant,
elles révéle-
à elles-mêmes
et leur
seraient alors associées. Par cette distribution alternée des fonctions la transformation
sont éga-
mouvements
s’expliqueraient
des réactions
dirigés
Un autre exemple
réflexes en
et leur possible
d’alternance
(par
« rouge » ou « vert »),
veille-sommeil
veau-né
inhi-
fonction-
par les changements
dans la première
du
qui surviennent
année chez le bébé : les
et du nourrisson
du nou-
répondraient
à
Ce comportement
l’organisme
est jeune et que le nouveau-
choisir
est à rapprocher
de ce
a appelé l’inhibition
la tendance,
librement
d’une
ou
alternative,
à
J.-F. L. N. et G. C.
ALTERNANCES (LOI DES) (angl. Law of Alternations)
Succession d’une période caractérisée par certains aspects phyDÉVELOP.
la taille,
et d’une autre période par d’autres aspects géinverses. de forte augmentation
non accompagnée
du poids,
est suivie du poids
à son niveau
d’une
période
avec maintien précédent.
entre périodes
périodes
de repos, entre augmentation
et accroissement
aussi au niveau
de l’absence
les courbes
L’al-
de croissance de taille
des différents
La loi
de
d’augmenta-
ternance poids
biopsycholo-
On sait en effet que les dépenses
né consomme
plus élevées que
rapidement
ses ressources.
de ce besoin de restauration
entraînerait
le changement
orienterait
l’activité,
de rythme
pendant
et
une veille de
plus en plus longue, vers l’environnement.
ensuite l’autre terme.
siologiques caractérisée néralement
de restauration
La réduction
pour un Animal
qui a choisi,
des termes
réactive,
et de
s’observe segments
des alternances
rend
de parallélisme
entre
de croissance
de taille
et de
L’illustration
la plus expressive
des alter-
nances fonctionnelles
réside dans l’imita-
tion : induite
d’abord
par un modèle dont
elle n’est que l’écho,
puis unie au modèle
dans une sorte d’« interaction elle en deviendrait
enfin
dans laquelle l’imitateur
mimétique
»,
un réinvention
se distingue
nette-
ment du modèle. La succession
des alternances
fonction-
nelles forme des cycles qui ne sont jamais de simples toujours
répétitions
; ils comprennent
une modification
du comportement, des actions moment.
des mécanismes
due à la fois à l’effet
passées et à l’orientation
C’est ainsi
fonctionnelles Il est clair
participent
à l’ontogenèse.
que les mécanismes
en sens opposés l’accommodation
du
que les alternances
s’apparentent
distribués à ceux de
et de l’assimilation,
tels
qu’ils sont décrits par d’autres auteurs, particulier
en
par J.M. Baldwin et par J. Piaget. H. B.
poids obtenues chez l’enfant. E. V. CROISSANCE
accé-
psychomé-
à la formation
sont d’autant
compte
il fut appliqué
de contribuer
énergétiques
Guerre facile,
et susceptible
de la réponse qui vient juste d’être donnée.
dans la Première utilisation
ture ambiguë
est par na-
gique.
corporels.
D’une
de la vie psychique
toute
Il s’agit sans doute d’un effet d’inhibition
de l’entrée des États-Unis (1917).
Selon Wallon,
un besoin
Otis, au moment
mondiale
successive-
on observe une tendance à l’alternance.
de la taille
d’intelligence.
une conduite.
raient les sensibilités
(angl.
deux éventualités
d’accroissement
Test Army
que peut prendre
très longues périodes de sommeil
tion Alpha
: elle rend compte des sens
au hasard
Une période P. L.
ment
(l’Évo1941), se
rythme
non, l’un
Le rythme alpha
contraires
de l’enfant,
lement récompensés. De façon semblable, chez des sujets humains qui ont à choisir
l’essentiel
pariéto-temporo-occipitales.
veut explicative
nelle est donné
rythme
dans les régions
d’alternance
les deux points d’arrivée
ou un Homme
yeux fermés), prédominant
psychologique
lorsque
qui a appelé alpha ce
veille diffuse (présent au repos, à l’obscurité ou
lution
sur soi à des fins
due à H. Wallon
bition.
c’est-à-dire
du tracé de
L’expression,
des Rats placés dans un labyrinthe en T (ou de toute autre forme à axe de symétrie)
troencéphalographie, qui constitue
G.
Behavior) ont été observés chez
que C.L. Hull
de l’élec-
concentrée élaboration.
composante
adulte.
ALTERNANCE n.f. (angl. Alternation)
exemple,
(RYTHME)
Rythme
s’agit
M.-D.
Alternation
Professeur
ALPHA
d’une population
Des comportements
setts, 1967).
personnalité
de type scolaire puisqu’il
Tendance comportementale, lorsqu’ une suite de réponses est demandée et qu’un choix entre deux réponses est offert, à choisir alternativement l’une puis l’autre.
Willard)
américain
ne se réduit pas à une
de H. B.
Allport
et tantôt d’intime
Enseignement de la lecture et de l’écriture aux adultes qui ne savent ni lire ni écrire. Cet enseignement
Relationship)
du corps
ALPHABÉTISATION n.f. (angl. Alphabetization)
DE LA PSYCHOLOGIE
ALTERNANCES FONCTIONNELLES (angl. Alternate Functions)
Oscillations naturelles qui, au cours du développement, gouvernent des orientations opposées de la vie psychique, tantôt tournée vers le monde extérieur pour s’ajuster aux situations
ALTERNANT (SYSTÈME) (angl. Rotating Shift-Work)
Planification dans laquelle alternativement trois nuit)
des horaires
de travail
les travailleurs sont affectés à l’une des
équipes (matin, selon une périodicité
Le système alternant
après-midi, donnée.
le plus fréquent
celui des 3 x 8 avec une périodicité
est heb45
GRAND DICTIONNAIRE
domadaire
DE LA PSYCHOLOGIE
: 7 postes de matin,
d’après-midi
7 postes
et 7 postes de nuit suivis d’une
le gène responsable
de porter
Un apparentement
alors d’un cycle long. Le cycle, ou durée de
sente la façon la plus simple
rotation
telle proximité
des postes, définit
nombreuses cussions
la période entre
à un poste identique.
études portant
du travail
vie hors travail
sur les réper-
posté sur la santé et la
démontrent
long est le moins la répétition
que le cycle
bien supporté.
5 à 7 jours consécutifs
provoque
des rythmes
généalogique
génétique
d’assurer
; lorsque
une
patrimoine
génétique
se présente
sous la
même forme vidus.
allélique
Le surplus
chez les deux indi-
de reproduction
se traduit
d’un
nombre
aidé par la conduite
certain
consignes
tive, opératoire
de l’indi-
ment,
de gènes identiques
intellectuelles,
abstraction,
synthèse,
élémentaires.
La mémoire
considérablement global portant
altruiste. Un tel mécanisme de sélection de parentèle (angl. Kin Selection) aurait notam-
et de remémoration. et provoquée
est grossièrement
versement, qui se manifeste par un syndrome psychosomatique à dominante
ment permis chez les Insectes sociaux l’ap-
Les troubles
de l’orientation
psychique
D’autres
miné au moment L’organisme
mais qui n’est pas terdu changement
est donc en perpétuel
(névrose
somnolence
caracté-
une insomnie,
postprandiale
des épisodes agressifs dominante
boule-
de situation
risée par une asthénie,
une
excessive
et dépressifs)
somatique
testinaux
de poste.
(troubles
et cardiaques).
et
ou à
gastro-in-
En revanche,
le
parition
d’une caste stérile. formes
création
d’une cinquième
tant ainsi le nombre
la
équipe, augmen-
dû être hospitalisés.
individus
présentant
être accentués par des facteurs comme l’âge, la personnalité des rythmes
individuels
et l’amplitude
tuationnels
se rapportant
au type de travail,
à la qualité
du logement
et à l’éloignement
du lieu de travail. A. L. (TRAVAIL)
ALTRUISME n.m. (angl. Altruism)
Comportement par lequel individu vient en aide à un autre
un de
GÉNÉR.
façon désintéressée. Toute conduite par laquelle un individu favorise la reproduction d’un ÉTHOL.
autre aux dépens de la sienne propre. Cette restriction nisme
d’être
du sens courant
: classiquement,
si le porteur
du gène correspondant
Par contre,
de l’individu
de celle d’autres
plus rarement
répliqué
progressivement
que laisse
à diminuer
la
individus
doit être
et donc disparaître
de la population.
La pré-
altruiste
actuelle représente
dans
le para-
doxe de l’altruisme. Hamilton
(1964)
montre
qu’un
vidu aidé est génétiquement de l’individu
altruiste
trait
al-
si l’indi-
suffisamment pour avoir
ou à l’hôpital
un dans
continuellement
ratoires et symboliques formelle,
et réalisent
; l’orientation
complète
d’une atteinte
temporo-
: les dans
où ils ont
des activités
opé-
s’accompagne
alors
de la pensée représentative
entraînant
un véritable syndrome
aphaso-apraxo-agnosique
(J. de Ajuria-
guerra).
D’)
par une perte complète sion symbolique.
de la compréhen-
On note l’écholalie,
n’est que la réponse formelle
Démence présénile décrite pour la première fois en 1906 par A. Alzheimer, débutant vers 55 ans, se caractérisant par une détérioration intellectuelle progressive et globale et produite par une atrophie cérébrale diffuse avec deux caractéristiques sur le plan histopathologique : la chromatolyse totale des cellules nerveuses, où les imprégnations argentiques
Cliniquement,
le début est lent,
progressif,
souvent
ciser chronologiquement. sans fabulation
spatiale d’emblée
ce stade,
avec apathie émaillée
psychomotrice progressive
parfois
d’anxiété.
mental
ou idées
délirantes
de préjudice
de type diverses
peu structurées ou de jalousie.
cas, une dépression
atteinte
Dans la pen-
peut être touchée.
est responsable
praxies, de l’écriture,
à
chronique
ouvre le tableau. Dès cette période, sée symbolique
un
des troubles
Cette des
de la lecture et même
formelle,
immédiate-
ment son « écho ». Ces troubles pagnent
de jargonaphasie
sible. Cette dernière
est initiale
s’accom-
incompréhen-
peut être considérée
une « inconscience
de l’aphasie
que l’aphasie
»
sensorielle
(ce qui est le cas dans certaines
atteintes cérébrales vasculaires).
Ici, l’apha-
sie est davantage la conséquence
de la dété-
rioration
globale et il semble plus exact de
parler de « pseudo-aphasie
». La lecture et
restent parfois possibles, mais sur
un plan purement épelée,
formel
écriture
et automatique, de copiage
sans
du sens ; on ne peut parler » et de « pseudo-
agraphie ». La disparition
des fonctions
tants. L’apraxie
de colère ou
On note encore quelquefois
du mot entraînant
entraîne des troubles
est ralentie
début avec troubles psychotiques confuso-onirique, hallucinations thèmes
glo-
et indifférence,
de bouffées
purement
que de « pseudo-aphasie
assez intense. Dès
on note un déficit
l’émission
compréhension
ni fausse recon-
naissance (à ce stade) et par une désorientation
phrases par association
lecture
global s’aggravant
répétition
de syllabes, de mots ou de courtes
l’écriture
à pré-
Il est marqué
mnésique
itérative
qui
« en écho » à
posée, et la palilalie,
si l’on considère
insi-
difficile
la question
comme
montrent un réseau fortement coloré (dégénérescence neurofibrillaire) ; la fréquence de plaques spéciales argyrophiles, dites « séniles ».
certains
truiste peut être en fait sélectionné proche
cette aide. On parle
leur appartement
La disparition
touchée.
L’aphasie, de type sensoriel, est caractérisée
bal. L’activité
qui le porte au
sence d’un tel comportement une population
d’aide et la
J. G.
lentement
que les non-porteurs.
un gène incitant
descendance
d’accepter
par un déficit
réglée ne
dans une population
plus de descendants
profit
trouve
une particularité
génétiquement
peut se répandre
le comportement
dans ce cas de sélection d’affinité.
dieux,
dans le cadre du darwi-
comportementale
codé. Le même allèle génique
Alzheimer (MALADIE D’) (angl. Alzheimer’s Disease)
et des facteurs si-
sa raison
un même trait géné-
peuvent
biologiques
POSTÉ
possibilité
apparaître
spontanée
est la plus perturbée
qu’entre
ne pouvant
AIDE (COMPORTEMENT
Les effets du travail posté alternant
l’espace immédiat
portement
de personnes exposées
aux effets du travail posté.
dominant
malades se perdent
conditionne
Il nécessite cependant
: il en est ainsi lorsque
de fixation
L’attention
sont très intenses
symptôme
est
avec un déficit
sur les fonctions
d’aide ce com-
pas de déséquilibre gique important.
produisent
altérée
l’exercice même du comportement opère un criblage entre génotypes,
tiquement
ni psycholo-
de sélection
un effet équivalent
cycle court (2 jours par poste) ne provoque biologique
spatiale
juge-
que sur les
de copies du gène codant pour la conduite
de travail
est
aussi bien sur
à ceux de son aide, et donc, en particulier,
horaires
qu’au
années, la démence
massive, portant
fonctions
Là
ou instrumentale.
les hautes fonctions
par la transmission
opératoire.
À la période d’état, qui ne survient profonde,
des
de la pensée représenta-
bout de quelques
assuré
symbolique
et dans l’activité
se situe le déficit
l’appapart du
vidu altruiste
aux
tés dans la compréhension
repré-
une bonne
pendant
biologiques
table apraxie ou aphasie, mais de difficul-
est étroit,
à l’individu
un début
parfois du langage. Il ne s’agit pas de véri-
rentement
En effet,
des mêmes horaires
d’ajustement
De
lui-même
de ce comportement.
période de repos de durée variable. Il s’agit
deux affectations
46
une bonne probabilité
conservation
opératoires
praxiques très impor-
idéatoire est manifeste avec de certains
tiques (l’allumette
gestes automa-
est frottée
sur la boîte,
mais, sauf par hasard, non sur le frottoir). Il y a une apraxie de l’habillage complète.
Dans
les résultats
le copiage
d’un
sont très médiocres.
souvent
le phénomène
troubles
gnosiques
marqués
à peu près dessin, On note
du closing-in.
sont bien entendu
: reconnaissance
imparfaite
Les très des
couleurs, agnosie pour les formes et parfois pour
les physionomies,
agnosie
spatiale
GRAND DICTIONNAIRE
coexistant
avec une apraxie géométrique
et
niles. Et c’est dans cette perspective
des troubles du schéma corporel.
a, depuis
quelques
Sur le plan du comportement,
confondre
dans le même cadre nosologique
ment psychomoteur
le ralentisse-
aboutit à un apragma-
d’une « démence
années,
qu’on
tendance
dégénérative
primaire
d’Alzheimer
»
tisme de plus en plus complet avec l’appari-
la démence
tion, surtout nocturne,
sensu et les démences séniles dégénératives
de crises d’agitation
présénile
à
plus tardives. On parle alors de « démence
intense.
sénile type Alzheimer Des troubles
psychotiques
sont souvent
signalés ; idées délirantes à thèmes de préjudice, sécution,
mal structurées
de jalousie,
accompagnées
mènes hallucinatoires. vis de l’entourage spéculaire
l’impression
de per-
L’agressivité
vis-à-
ou de sa propre
image
due à de fausses
familières,
le sujet ayant
d’être plongé dans un milieu
étranger et hostile. J. Delay
malgré
notent
du trouble
doxalement
morbide
foncière
est paraconservée
réactionnelles
« catastrophiques
gnificatives
« la
et a pu entraîner
bouffées dépressives réactions
que
assez longtemps
la démence
des
». Ces
» sont très si-
et s’opposent
à l’indifférence
des sujets atteints
de maladie
de
Pick.
de ces démences dégénératives
primaires
reste encore mal connue
disposition
héréditaire,
hypothèses
ces causes restent
a rendu de plus en plus
fréquente laquelle
cette affection il n’existe
possible.
transitoire
rien la progression
sentiellement
kinsonien
sont es-
par une hyper-
musculaire)
avec
apparaît
évolue
terminale,
apparition (Oral
progressive mutisme certains
La cachexie
intercurrente
de décubitus
grabad’une
et des complica(escarres,
affections
pulmonaires). L’évolution
totale dure de deux à cinq ans,
dans de rares cas plus de dix ans. La maladie cérébrales typique
d’Alzheimer, diffuses,
globale des fonctions supérieure. fonctions,
progressive
à tel point
progressive
qu’Ajuriaguerra
parler de l’« alzheimérisation
J. L., et Hauw,
plusieurs interprétations sensorielle
et
favoris
de
de sti-
lieu à deux ou
à partir de l’infor-
proprement
dite. Dans
certains cas, le sujet oscille d’une interpré-
Dans le langage, l’ambiguïté contrer
à différents
consciente,
et autres démences,
lexicales.
l’ambiguïté
ment inaperçue
: le lexique,
elle est non
aussi bien en production immédiate
tique. C’est seulement l’ambiguïté
qu’en
; dans ce dernier
en cas de conflit
devient consciente.
des ambiguïtés
cas, il y
et automa-
lexicales,
que
Dans le cas
les modèles
les
plus courants supposent que les deux significations
du mot ambigu
sont stockées en
mémoire
à long terme, et donc disponibles
pour le système de traitement. savoir
comment
l’une et l’autre
s’effectue
le choix
signification
est automatique.
Il s’agit de entre
et pourquoi
il
On considère souvent que
les deux acceptions
sont d’abord
activées
ensemble, puis que l’une d’elles, celle qui ne convient
pas, est ensuite inhibée. stimulus,
ambigus,
dispositifs
l’interprétation
est
même du traitement
L’explication
de l’ambi-
guïté et de la désambiguïsation
Paris, Flam-
Dans
passe générale-
du locuteur,
compréhension
la
On a tout spéciale-
ment étudié les ambiguïtés un contexte,
peut se ren-
niveaux
syntaxe, la sémantique.
de l’information.
J. J., 1991, Maladie
doit donc
reposer sur une analyse détaillée de ce traiJ.-F. L. N.
AMACRINES (CELLULES) (angl. Amacrine Cells)
Cellules de la rétine liaisons horizontales. au niveau
DÉSAMBIGUÏSATION
assurant
des
à un des a pu
» progressive
des démences aussi bien préséniles que sé-
AMBIVALENCE n.f. (angl. Ambivalence
; allem. Ambivalenz)
de ces cellules sont situées
des jonctions
synaptiques
des
et des cellules ganglion-
naires. C. B.
AMBIÉQUAL, E,AUX adj. et n. (angl. Ambiequal)
Disposition psychique d’un sujet qui éprouve ou manifeste simultanément deux sentiments, deux attitudes opposés à l’endroit d’un même objet, d’une même situation. (Par exemple, l’amour et la haine, le désir et la crainte,
l’affirmation
La notion
Dans la typologie de H. Rorschach, se dit d’un type mental dont les tendances à l’extraversion et à l’introversion s’équilibrent, ce qui traduit, le plus souvent, une prédisposition à l’indécision et à l’ambivalence. R. L.
et la négation.)
d’ambivalence
a été introduite
par E. Bleuler en 1910 à la suite de ses travaux sur la schizophrénie, dance paradoxale formes
où cette ten-
lui apparaissait
les plus caractéristiques.
S. Freud a eu recours
dans ses Ensuite,
à cette notion,
il n’a cessé de souligner différents
dont
l’importance
dans
registres du fonctionnement
psy-
chique ; cela aussi bien pour rendre compte
et
nerveuse
Elle s’adapte parfaitement
donner
construite au moment
Hill.
ainsi le cas
de l’activité
schéma de désorganisation
McGraw
par ses lésions
représente
de la détérioration
Signoret,
Medsi
dans
(maigreur
au cours
d’étude
Il s’agit toujours
mulus qui peuvent
ou situations
B., 1994, la Maladie
rigidité
alors l’état
survient
d’Alzheimer,
cellules bipolaires
vers un
une véritable
accompagne
affection
et diminution peut
a été un des secteurs la gestaltthéorie.
ambigus,
de figures ambiguës,
Dans le cas d’autres
O. et Michel,
Les dendrites
archaïques
L’hypertonie
cas devenir
et la mort
tions
complets,
de la jargonaphasie
de décérébration. taire
et gâtisme
boulimie)
total.
extrême)
sont,
profond
de comportements
Reflex,
Guard,
de stimulus
plus particulièrement
mation
de per-
tement.
la maladie
vers un état démentiel
avec apragmatisme
malheureuse-
tardivement
assez fréquentes.
à sa période
permettent
marion.
progressivement.
dans certains cas. Les crises comitiales
Enfin,
d’assistance
très diversifiée une évolution
une aide de
J. P.
d’Alzheimer
un aspect pseudo-par-
et s’accentuant
classiquement,
médicosociale
évi-
Bibliographie
représentées
Un grasping-reflex
psychique),
de l’affec-
neurologiques
réalisant
le plus longtemps
une organisation
ment inéluctable.
(excès de tension
akinésie,
du patient
dans son cadre de vie (pour
qui ne modifie
tion » (Delay et Brion). Les manifestations
pas de préven-
intensive
à le maintenir
de retarder
inexorable
pour
Seules une prise en charge
jours ou semaines, en
des popula-
redoutable,
donc
médicopsychologique visant
La perception
a désambiguïsation
tions occidentales
sa famille,
variabilité
des
progressif
variabilité
quelques
encore
Le vieillissement
die d’Alzheimer tion pendant
mais n’a
de recherche.
ter une défaillance
ou atténua-
congéni-
pu être confirmé), troubles métaboliques divers, intoxications, infection à virus lent,
à la mala-
avec exagération
: pré-
avec la trisomie
21 s’est avéré d’abord prometteur,
« Enfin, un autre élément propre est une certaine
facteurs
taux (un rapprochement
tion
sieurs sortes d’identifications, ceptions, etc.
tation à l’autre.
L’étiologie
possible
des troubles
n’étant plus
raissent.
etc. Toutes
et S. Brion
conscience
rence entre les deux affections
la diffé-
représentée que par l’âge auquel elles appa-
ou à la méconnaissance
des physionomies
» (SDAT),
ou non de phéno-
est souvent
reconnaissances
tonie
stricto
DE LA PSYCHOLOGIE
AMBIGUÏTÉ n.f. (angl. Ambiguity)
Caractère de ce qui peut donner lieu, dans la communication, à plusieurs interprétations et, de façon plus générale, de tout ce qui suscite plu-
de conflits
intrapsychiques
que pour ca-
ractériser
certaines
étapes de l’évolution
libidinale,
voire l’aspect fondamentalement
dualiste de la dynamique La coexistence, affectives
des pulsions.
chez un sujet, de tendances
opposées
à l’égard
d’un
même 47
GRAND DICTIONNAIRE
objet induirait conflits
DE LA PSYCHOLOGIE
l’organisation
psychiques
attitudes
de certains
imposant
parfaitement
au sujet des
contradictoires.
Dans le même sens, M. Klein titude
foncièrement
généralement
ristique
du sujet
dans sa relation
à l’objet,
qualitativement
clivé en « bon objet
ment de conflits l’hystérique
évoque l’at-
ambivalente
psychogène,
et confusionnelles paroxystiques,
l’amnésie post-traumatique,
L’amour
un traumatisme
une des oppositions l’avènement
en l’espèce,
les plus décisives dans
de tels conflits.
L’ambivalence un facteur
apparaîtrait
aussi comme
constitutivement
lié à certains
stades de l’évolution
libidinale
(quelques
minutes
pulsionnelles
types. L’amnésie
exemple,
contradictoires.
l’opposition
du stade sadique-oral, stade sadique-anal.
amour-destruction activité-passivité
cée d’évoquer
du
En ce sens, l’ambivaà la
pulsionnelle.
liée au dynamisme rait, par ailleurs, oppositionnel
des pulsions
sexuelles,
confortée
par le caractère
des pulsions
elles-mêmes
pulsions
d’évocation,
:
encore
dans
de vie - pulsions
de
mort. R. L.
donc
grade, ou de mémoration, l’impossibilité
de fixer
fixation, trouble
général de la conscience,
de la vigilance,
perturbant
de l’organiser
n.f. (angl. Amblyopia)
où la mémoire
toxiques.
L’amblyopie
à un défaut strabisme
ou
ex anopsia est due
d’usage d’un il par suite d’un ou d’un astigmatisme
non cor-
rigés.
à un
et même et
culé ces flux jusqu’au système central. Pour
[W. Köhler, signifie
vent, en particulier
s’associent
sou-
et que les fonctions
sont alors globalement
per-
turbées : c’est l’amnésie rétroantérograde
de
nous percevons la portion
lision
J. P.
déplace en direction ou ralentit
dépend strictement modalités.
de l’une
à son contact, commence
rieuse des fonctions
cognitives,
soit de lésions cérébrales d’un trouble l’existence
purement
de conflits
On distingue
soit
traduisant
psychiques.
qu’elle est amo-
amnésies partielles, l’amnésie
de la forme,
par plu-
Tel est le cas par
de la taille
Parmi
les
« élective » est
spatiale
perceptible
l’audition
et le toucher.
à travers
que le premier
objet
dans la même (Michotte,
contemporains
« pointu
deux raisons. D’abord informations
la vision,
1946). vont en-
1966 ; Bower, quelque
», « rugueux
» ou
parce que de telles
sont susceptibles modalités
le toucher
d’être
ap-
ou successivement sensorielles
et l’audition).
est amodale
surtout
(ici,
Mais la parce que
tirée est représentée au niveau
plus rien aux caractéristiques
et en
la vision,
spécifique
la au
système visuel, alors que la température
et
le poids sont des propriétés
au
spécifiques
Cette conception
de la nature des percepts
a des implications
quant à la coordination
est également attribuée
à la transmission modalité
sensorielles
intermodal,
entre
c’est-à-dire
des informations
d’une
à l’autre. Y. H.
TRANSFERT
l’amodalité
propriétés
des
INTERMODAL
Bibliographie Gibson,
J. J., 1966, The Senses Considered
Perceptual
Systems, Boston,
Houghton
as
Mifflin
Co. Gibson,
E.J., 1969, Principles
Learning
and Development,
of perceptual New York,
Acade-
mic Press. Y., 1986, Toucher
la perception
par certains auteurs
à certaines
modalités
elles et au transfert
Hatwell,
moderne,
sensorielles
de la vision, du toucher ou de l’audition.
à
Au contraire,
est une propriété
Dans la psychologie
se
arrive
et que le deuxième
1974 ; etc.). Pour eux, percevoir
ou encore de
(en direction
distance),
non seulement
lorsqu’il
ou de la
d’un objet, qui sont perceptibles
travers la vision et le toucher,
couleur
de ces
système tactilokinesthésique.
des amnésies partielles et des
amnésies totales, ou extensives.
48
résultant
organiques,
affectif,
sé-
en pro-
de l’autre, puis stoppe
à se déplacer
des différentes
sieurs systèmes perceptifs.
une atteinte
notre
central sous une forme abstraite qui ne doit
dale si elle peut être appréhendée
représente
de table masquée
brusquement
l’information
On dit d’une propriété
L’amnésie
des
» entre deux objets si l’un d’eux
par plusieurs
la localisation
percevoir
rétine ne reçoive aucune excitation
nature et l’origine.
texture
cela
par le livre bien que sensoriellement
portées simultanément
Perte plus ou moins complète de la mimique, qui s’observe dans certaines
Perte de la mémoire qui se marque notamment par l’impossibilité de se rappeler des expériences passées alors qu’on en recherche l’évocation.
A. Michotte],
livre est posé sur une table,
la démence avancée, quelles qu’en soient la
exemple
»)
« proche » se fait de manière amodale pour
cognitives
et gravement
d’amodalité
données qui n’ont aucune base sensorielle.
chose comme
lorsque l’état démentiel
Propriété d’un objet perçu qui n’est pas liée à une modalité sensorielle particulière, par opposition à ce qui
AMNÉSIE n.f. (angl. Amnesia)
K. Koffka,
core plus loin (J. J. Gibson,
AMODALITÉ n.f. (angl. Amodality)
R. L.
cette notion
Les psychologues
AMIMIE n.f. (angl. Amimia)
la
qui ont intro-
que nous pouvons
perception
comme
gestaltistes
aussi appelée « supramodalité
direction
de Korsakov,
est particulière-
Ces deux types d’amnésie
qui a véhi-
1935). De même, nous percevons la « col-
C. B.
affections neurologiques maladie de Parkinson.
perceptif
de
ment touchée.
s’aggrave
lien avec le système
venance de cette partie de la table (Koffka,
à mesure, tel qu’on peut
de fixation
elle n’a pas (ou n’a plus) de
sou-
en passé. C’est,
dans la psychose
des causes variées, congénitales
par
le présent
l’observer
avoir
antéro-
liée de façon quasi constante
(c’est-à-dire
tirée des flux sensoriels) peut
Ainsi, lorsqu’un
et les plus
venirs. C’est une atteinte de la mémoire
AMBLYOPIE
peut
préser-
de nouveaux
l’oubli
de la sensibilité
une
se manifeste
apportée
ou le goût de ce
etc.). Mais la perception
(parfois
Elle touche
L’amnésie
de ce fruit,
duit et développé
passé
les plus anciens
de la sensation
les psychologues
d’un
à la limite,
Cet affaiblissement
et
selon la loi de T. Ribot,
affectivement.
empêchant
Déficit fonctionnel de la sensibilité visuelle sans lésion optique apparente.
plus fré-
régressive,
par le toucher
les modalités,
en suivant
généralement
chargés
- pulsions
et plus nettement
le dualisme
la mémoire
(la sensation
être amodale car, étant la même dans toutes
se caractérise
ou partie
organisé.
les souvenirs
se trouve-
d’autoconservation
tout
rement différente
l’information
à quelques
modalité
spé-
apportée par la vue d’un fruit sera nécessai-
fruit,
de plus en plus pronon-
vant longtemps,
intrinsèquement
après
immédiatement
secondes
correctement marche
L’idée d’une ambivalence
pulsions
par
articulée
du sujet ;
On les sépare en deux grands
par l’impossibilité
lence est alors directement dynamique
Soit,
laissant après
rétrograde
des sen-
à chaque
quentes. Elles sont en général évolutives extensives.
bien les perceptions
cifiques
avant la survenue de celui-ci).
coexistent dans le même temps des motions
on distingue
que si
et des crises
Les amnésies totales sont beaucoup
du sujet, où
Cela ne peut se justifier
Les sensations sont toujours
arrête l’évocation
précédant
propriétés.
de ces
sations.
survenant
crânien,
de la période l’accident
chez
mais aussi à la perception
des bouffées
la crise une lacune dans l’histoire
« mauvais objet ». et la haine constituent,
objets,
; l’amnésie lacunaire est caracté-
émotionnelles
» et
sexuels et fréquente
des crises comitiales,
délirantes
qui lui apparaît
liée au refoule-
universitaires Koffka, logy.
tactile
l’espace. La main
de l’espace, Lille,
et
Presses
de Lille.
K., 1935, Principles
of Gestalt
Psycho-
GRAND DICTIONNAIRE
du temps nécessaire
AMOK n.m. (angl. Amuck ou Amok)
du premier
État d’exaltation émotionnelle avec tendances impulsives à l’homicide et à la course sauvage. Le passage à l’acte est fréquent d’une crise de « fureur ralement
suivie
au cours
sanguinaire
d’une
amnésie
», géné-
pusculaire
ou une bouffée délirante.
cré-
En fait,
stimulus
le modèle
mine jusqu’au
(l’«
prendre
conscience
de la relation
crit pour la première
fois) et de l’Asie
du
Sud-Est. J. P.
un processus qui se développe
atteindre
l’intervalle
prise de conscience
sémantique.
Phénomène
dans lequel c’est une signification qui est rendue sentation
plus disponible
antérieure
sémantiquement
secondes,
de la relation
du mot
d’un autre mot, relié
au mot concerné.
séman-
Le sujet peut à partir
d’elle
diverses. pro-
dit.
Un autre
exemple
d’amorçage
peut être
observé lors de la compréhension
de textes.
Supposons
que des sujets aient à lire un
paragraphe
ou un texte dans lequel il est
Supposons
qu’à la suite
on soumette
de cette lecture
ces sujets à une épreuve
reconnaissance, Et supposons
lexicale. On présente au
qui est présenté
J.-F. L. N. AMORÇAGE
AMOUR n.m. (angl. Love ; allem. Liebe)
Sentiment d’attachement d’un être pour un autre, souvent profond, voire violent, mais dont l’analyse montre qu’il peut être marqué d’ambivalence et, surtout, qu’il n’exclut pas le narcissisme. À partir
que le mot « borne
se trouve parmi les stimulus
du moment
où il introduit
des pulsions
de mort,
se sert volontiers désigner
l’ensemble
(comprenant
»
à reconnaître.
des pulsions
d’autoconservation)
qui s’y opposent.
tel usage pourrait
être trompeur.
cher la force qui mène le monde,
Une telle conception freudienne,
tout à fait critiquable. en effet à gommer
répondre
trois
décision.
On compare
situations
les temps de
alors trois sortes de
possibles. La suite de lettres sur
laquelle
se fait la décision
(par
« beurre
») peut être présentée
tement
après : 1. un premier
lettres
neutres (par exemple
2. un mot sans rapport tique
(par exemple
« train
ce mot
(par
durable
exemple
expérimentales
que c’est dans la dernière temps de décision
») ;
») ; 3. un mot
sémantique
Les données
« xxxxx
de
avec
« pain
»).
témoignent que le
est le plus court
; il est
le plus long dans la deuxième ; il est intermédiaire dans la première. On dit alors que « pain » a amorcé la décision sur « beurre », alors que « train » l’a ralentie (par rapport « xxxxx
»). L’amorçage
relations
sémantiques
est rapporté
à
ici aux
qui existent entre les
mots dans la mémoire
à ce
« xxxxx » ; 2. précédé par un mot non pré-
qui distingue
et désir. Freud
sou-
sent dans le texte ; 3. précédé par un mot
ligne, par exemple,
(ici « voiture ») qui se trouvait
beaucoup
térieur
: 1. précédé
sémantique
On observe que c’est la dernière qui conduit
à long
par là interdite.
d’un
cette fois
amorçage.
Il est engendré
du texte,
çage devient
qui est en elle-même
et métaphorique,
liée à celle d’activation*
est fortement
(et de diffusion
qui en fournit
de
une interpréta-
d’amorçage
d’autre part de méthode,
peut
servir
comme le montre
sorte d’expérience
en évidence
citée, pour
l’existence
celles formées
et la force
moins net et, vers 50 milliseil disparaît
ment. Ces valeurs donnent
complète-
une estimation
longuement
soient
que la
dans un article
(renversement tournement
C’est comme » (1915)
1915]. Freud y étudie
de l’activité
sexuelles
en passivité, re-
sur la personne propre, refou-
sublimation)
de l’amour
de
traitées
séparément.
le sort des pulsions
: lui
; et ce n’est qu’après fait valoir
la singularité
seul peut être renversé
quant au contenu,
dès lors qu’il
rare qu’il se transforme
n’est pas
en haine.
Le sujet peut en venir assez couramment haïr l’être qu’il
au cours de la
des sentiments unissent
DÉCISION
aimait
non moins
; il peut aussi avoir
mêlés,
un profond
sentiments
amour
puissante
à qui
et une haine
pour la même per-
sonne : c’est le sens le plus strict qu’il soit possible
J. R., 1985, Cognitive
Its Implications,
no 8.
Psychology
New York, Freeman,
« L’accès au lexique spécial,
sans doute
et destins des pulsions
sémantiques,
J.-F. L. N.
Anderson,
sinon
tout ce trajet qu’il
Le phénomène
notamment
ni aimer la femme
et de la sexualité
[in Métapsychologie,
lement,
tion théorique.
Bibliographie l’effet d’amor-
l’amour
« Pulsions
est raisonnablement
l’intervalle,
condes d’intervalle,
au
à reconnaître.
d’amorçage,
la dernière
désirer
dès lors que les questions
le cas notamment
par l’intermédiaire
compréhension.
Si l’on raccourcit
On conçoit
associé,
l’activation),
que
façon de la mère, se trouve
parallèlement,
tance. L’effet d’amorçage survient
100 à 400 millise-
C’est
par un mot qui vient d’être tout récemment
de toutes sortes de relations
court : par exemple condes.
désirent.
aux temps de reconnaissance en faveur
descriptive
ne peuvent
la femme qu’ils aiment,
d’une certaine
les plus courts, ce qui témoigne
La notion
ce fait bien connu
d’hommes
situation
Dans cette situation, l’intervalle temporel entre les deux mots a une grande imporau mieux
amour
femme aimée - et respectée -, trop proche
mettre
cet intervalle
inclus, à l’in-
qu’ils
terme des sujets.
lorsque
par
du texte, dans un même fragment
mot critique
situation
C’est pour
prêter attention
possibles
immédia-
ensemble
de ce qui est plus spécifiquement
cela qu’il faut plutôt
situations
de signification.
avec le mot cri-
qui a un rapport critique
exemple
Elle re-
le rôle déter-
sexuel dans l’existence humaine.
« oui »-« non ». On mesure
la seule
serait, dans l’optique
en seconde position
sur l’un de deux boutons
cher-
capable de s’opposer à Thanatos, la mort ?
minant
mot, en appuyant
Éros n’est
qu’il faudrait
Ce mot peut, cette fois encore, être présenté
le plus vite possible s’il s’agit d’un
Un
autre en effet que le dieu grec de l’Amour.
viendrait
avec
de vie
pulsions sexuelles et pulsions
sujet des suites de lettres dont les unes forment un mot et les autres non. Le sujet doit
dans un couple,
Freud
du terme grec éros pour
Serait-ce dans l’amour
de
du type « oui »-« non », enfin
le premier
dans une situation d’amorçage et qui, par son action, produit le phénomène d’amorçage.
l’hypothèse
avec mesure du temps de reconnaissance.
d’amorçage
est celui qui met en oeuvre une
tâche de décision
la
dit qu’« une voiture a renversé une borne ».
par la pré-
Un exemple devenu classique sémantique
lui faire
Mais on sort du cadre de l’amorçage
Phénomène cognitif dans lequel un stimulus met préalablement en route des activités normalement produites par un second stimulus. Amorçage
jusqu’à
des stratégies cognitives
prement
Stimulus
séparément
deux ou plusieurs
déployer
GÉNÉR.
est
est dès lors considéré comme un
Si on allonge
AMORCE n.f. (angl. Prime)
: on
et qui prend plus de temps que l’amorçage.
tique apparaît. AMORÇAGE n.m. (angl. Priming)
séman-
de là que la prise de conscience
processus automatique.
(où il a été dé-
de
tique qui existe entre les deux stimulus
paraît spécifique aux conditions de la Malaisie
che-
second. Pour ces intervalles
Ce dernier
particulières
»,
le plus répandu)
cet état aigu qui ne touche que les hommes culturelles
activation
moyens et courts, le sujet est incapable
infère
lacunaire
qui peut évoquer un accès épileptique
d’après
pour que l’influence
DE LA PSYCHOLOGIE
», 1989, Lexique,
and
lence.
de donner Cette
ambivalence
2e éd.
fait de l’aliénation
Numéro
l’amour propre
à la notion
d’ambiva-
s’explique
du
qu’il peut y avoir dans
: pour qui a abdiqué dans la dépendance
toute volonté amoureuse,
on 49
GRAND DICTIONNAIRE
conçoit
DE LA PSYCHOLOGIE
Le manque
que la haine puisse accompagner
l’attachement
passionnel,
l’« énamora-
tion ». Mais il reste précisément compte de cette aliénation.
Amour
Pour
le faire,
d’aborder
il est à présent
nécessaire
ce que la psychanalyse
pérer quant
a pu re-
au rôle du narcissisme
le sujet humain.
Dans un article
Pour introduire
le narcissisme,
pelle que certains hommes,
de 1914,
Freud rap-
comme les per-
vers et les homosexuels, pas leur objet d’amour
pour
« ne choisissent ultérieur
sur le mo-
clandestins
(meth-labs),
peut
sur un écran
est proposée
ou la perver-
mination
clair,
ment « glace » et « verre » en américain,
toujours
se projeter
dans le fétichisme
sion),
l’amour,
aucun
objet
c’est
bien
concret,
aucun
riel. C’est assez évident, l’enfant,
dont
ne vise
objet
maté-
par exemple,
les demandes
chez
incessantes
n’ont pas pour but d’obtenir
dernière
signe de l’amour
injectée
En ce sens, comme c’est donner
le dit Lacan, « aimer,
ce qu’on n’a pas ». Et il est vi-
pour
d’amour,
eux-mêmes
en présentant
d’objets
que l’on
comme objets
le type de choix
peut
nommer
narcis-
insatisfaction manque
l’aime surtout
de quelque
pour ce qui lui
: seule façon de s’assurer
ne vient pas boucher,
qu’elle
forme,
dans une pipe
sique » (et non selon le « type par étayage »,
le désir et l’amour.
directement
où l’amour
réductible
pulsions femme
d’autoconservation, qui nourrit
où il vise « la
», « l’homme
qui pro-
tège »). « De telles femmes, dit Freud, n’aiment, à strictement
parler, qu’elles-mêmes,
à peu près aussi intensément
que l’homme
les aime. Leur besoin ne les fait pas tendre à aimer,
mais à être aimées,
l’homme
qui remplit
cette condition.
On peut certes discuter
»
l’importance
Freud donne au narcissisme, ment la différence
et leur plaît
que
et éventuelle-
qu’il établit sur ce point
pour autrui
dissimule
plus réel de sa propre
apparent
neurones
être accordé
en le transmuant
établirait
un équilibre
du surmoi
tant qu’il dépend de quelque trait qui a valeur de condition absolue » (J. Lacan, « La
augmentent
signification
dangent
du phallus
1965).
même comme
achevée, où il a pu se reconnaître, s’aimer. C’est là la dimension sique dans l’amour qu’il
peut aimer
que l’on
le principal
ce qui détourne
totalité où il a pu narcis-
s’agit dans ce Notons
le sujet du travail
satisfaction
plus rapide dans l’amour
lorsqu’il
une qu’il
puis à éprouver
de frustration,
de l’agressivité,
ce
obstacle dans le
ce qui le pousse à chercher
exige de son analyste
que
peut situer
associatif,
sentiment
MI-
s’il est vrai que
dans l’autre.
c’est à ce niveau transfert,
humain,
du sujet qu’il
qui constitue
(
où s’enracine
y a de fondamentalement
c’est toujours
de la
il est fait de cette image où
le sujet a pu se constituer
ce qu’il
qui
On n’oubliera
pas par ailleurs
l’interdit, pour
que c’est la
qui vient inscrire
le sujet humain.
si le sujet aime l’autre son amour
en fonction
un amour
première,
constitutive
de ce d’abord
cette opération
C’est pourquoi
va reposer
le
Dès lors,
se détermine
sur quoi
l’amour
du
pour le père,
éventuellement se trouve déçu.
un
dans la synapse.
de leur contenu
Ces stimulants
namisants
et anorexigènes
temps - pendant
en
de l’éveil
de certains cerveau*
ne durent qu’un
lequel l’activité
réseaux
se trouve
nerveuse
de neurones amplifiée
dans le
par le recru-
tement sous l’effet de la drogue de toute la quantité
de neuromédiateurs
disponible
dans la cellule.
Pharmacologie
Les effets de l’administration
durables
jadis et de
agent de dopage. Venues s’inscrire, après la Seconde Guerre mondiale, dans le paysage d’une société faisant allégeance à la productivité, les amphétamines constituent l’un des (mauvais) outils de la performance*. (On dit aussi psychamine.) est le chef de file d’une
de substances
clinique
d’amphéta-
mines persistent en général de trois heures : ils sont donc sensiblement
nos jours souvent utilisé dans un cadre toxicomaniaque ou comme
proches
La méthamphétamine
L’administration à des risques
d’amphétamines à la fois somatiques
chiques. Au plan somatique, mines accélèrent le rythme une hypertension d’hémorragies
core l’hypertension.
les unes
bronches.
comme
mines réduisent
Les effets de ces drogues
faible dose une euphorie
ou de
et des
mentent
totalement.
aussi
mais dilatent
les
les amphéta-
le sommeil
l’empêchent
par l’usage de cocaïne*
d’où
avec risque
poumon)
neuropsychique,
ment, comme speed (« vitesse » en anglais). de
cardiaque,
Elles accélèrent
respiratoire
Au plan
sont voisins
et psy-
les amphéta-
artérielle (cerveau,
expose
troubles du rythme. De plus, elles ont une action vasoconstrictrice qui aggrave enle rythme
» ou, populaire-
sous
forme fumée donne des effets encore plus prolongés.
des autres, désignées d’une façon générique « amphétamines
à six plus
que ceux de la cocaïne (1 heure
à peu près).
et
chimiquement
pharmacologiquement
ceux induits
« vi-
épuisent donc les neurones. Leurs effets dy-
du sujet lui-même.
Produit stimulant la vigilance, administré en thérapeutique,
L’amphétamine
leur libération
Les amphétamines
» les cellules
et
aussi l’identification
AMPHÉTAMINE n.f. (angl. Amphetamine)
famille
massivement
neuromédiateurs.
entre les exigences
réalité. De par sa constitution DU]),
», 1958, in Écrits,
déve-
et celles du ça en fonction
ROIR [STADE
: c’est le désir, en
R. C.
moi n’est pas cette instance régulatrice
Dans tous les cas, les
de leurs sites se stockage (les vésicules)
sujet est d’abord
loppé par Lacan. Pour Lacan, en effet, le
le cas de l’ecstasy*).
(c’est
au-delà de la demande
l’autre en tant qu’il est fait à son image, ou
a été longuement
la sérotonine*
amphétamines agissent sur la libération des neuromédiateurs : elles les déplacent
de la castration.
Ce type d’analyse
en preuve
contenant
sur les
d’amour ». Dès lors, « il y a [...] nécessité que la particularité ainsi abolie reparaisse
pour celui auquel il attribue
une image favorable.
: la de-
de tout ce qui peut
personne.
de lui-même
contenant
« annule la particularité
manque,
renvoie
sur les neurones*
et presque spécifique
ne pas voir que le sujet aime le plus souvent encore en tant qu’il
pas
leur activité
préférentielle
à l’insatisfaction
un amour beaucoup Comment
n’étant
exercent
mande, parce qu’elle passe par le langage,
manque
l’amour
L’homme
cellulaire
ou la noradrénaline*. Cerelles développent une action
la porte
portant
pas nier que, souvent,
répandue.
la dopamine* taines d’entre
ouvre
castration,
; c’est que l’on ne peut
le
ou dans une ciga-
Pharmacologie
à un être de besoin, sa demande
entre les femmes et les hommes. Mais l’imest ailleurs
comme
par une réponse trop
Les amphétamines
des
elle est absorbée
de cocaïne et d’amphé-
tamines est d’ailleurs
C’est ainsi dans la demande que se nouent
sur la satisfaction
ou les veines.
exactement
les femmes
s’appuie
ou
étant douloureuse
basique,
ajustée, le désir qu’il peut avoir d’elle.
« selon le type narcis-
Sous cette
est prisée
nasale
rette. L’association
basique,
salifiée.
- l’utilisation
inhalation,
blanc
et de crank ou de
la drogue
sique. » Plus souvent encore, selon Freud, aiment
la forme
la forme
Sous sa forme crack,
seulement
pour
la muqueuse
mée en se plaignant
sous la déno-
transparent
vaporisable,
pour
réclame, sauf au titre d’un simple signe, le que le don vient rappeler.
à l’aspect
de ses cristaux) crystal
l’amphétamine
de ice ou de glass (respective-
aisément
les objets qu’il
en laboratoires
aux amateurs
par référence
propre
ils se cherchent
50
synthétisable
par
évidence,
et ano-
Facilement
sible aussi que l’amant qui vante sa bien-ai-
». « De toute
: stimulants
à cette dimension. Plus nettement encore que pour le désir, dont l’objet manquant
on ne saurait réduire
dèle de la mère, mais bien sur celui de leur personne
le crack*
rexigènes.
(comme
et narcissisme
son dérivé, l’amour
Et pourtant,
à rendre
et le père
ou, souvent,
Elles induisent transitoire,
de façon temporaire
à
aug-
la vigilance
GRAND DICTIONNAIRE
et abolissent
la sensation
déterminent
aussi une anorexie.
fets euphorisants
de fatigue.
et stimulants
Elles
Leurs ef-
dépression,
réactions
d’agressivité.
l’amusie
ou de fredonner
un air. Mais
reste rare chez les aphasiques.
sont rapide-
ment suivis d’une phase d’abattement, irritabilité,
de chanter
J. P.
avec AMYGDALE
physique
la dépendance très forte.
psychique
est, au contraire,
La tolérance
n’est quant
pas clairement
démontrée.
toutefois
les amphétamines
pour
de la fréquence
drogue
qu’une
inscrites
stupéfiants
du 2 octobre
dont
leur permettant
sans ordonnances,
elles béné-
d’être
fait, à l’époque,
cription
vendues
avaient été supprimées
dès 1955), et ce bien qu’elles encore
des
sur la liste des
l’arrêté
1967 (les exonérations ficiaient,
de prise de
les plus puissantes
en France
depuis
une
augmentation
doses. Les molécules soient
à elle
On observe
augmentation plutôt
;
n’aient
l’objet
internationale
Complexe terne
nucléaire
de chaque
une formation
situé à la face in-
lobe temporal,
en crochet
dans
dénommée
Ce noyau
sous-cortical
système limbique
(
fait
LIMBIQUE
; il a des connexions
l’hippocampe,
avec
et l’hypothala-
et dans l’expression
G. S.
illusions
sensorielles
(hallucinations).
Les signes
somatiques
sont nombreux
: hypertension
artérielle,
accélération
du rythme
cardiaque
cardie)
et du rythme
respiratoire
pnée),
hyperthermie,
sueurs,
ANACLITIQUE
bilatérale,
hypertonie
douleurs
abdominales,
généralisée,
surajoutent
au tableau : état délirant
maniaque,
paranoïde,
lence, suicide). trouble
psychiques
aigu,
avec agressivité (vio-
Le décès peut survenir
du rythme
cardiaque,
par
par tachycar-
die ou par spasme des coronaires
(infarc-
tus). Les accidents artériels (hémorragie rébrale
ou pulmonaire)
cé-
sont relativement
fréquents.
brutal
anaclitique
consécutif
année
prolongé
a eu une relation
: perte de l’expression
du sourire
; mutisme,
nie ; perte
de poids
; retard
d’une
carence
est réversible.
est
mimique,
anorexie
teur global. La dépression résulte
; insom-
psychomo-
anaclitique,
affective
qui
partielle,
Elle cesse souvent très rapi-
S. P. et D. R.
est restituée à l’enfant.
pose à l’hospitalisme,
PHYSIO.
ET
et durable,
Écart entre d’un phénomène
ÉTHOL.
extrêmes
également
Spitz, où la séparation
n.f. (angl. Amplitude)
de façon permanente donnée. L’amplitude
les valeurs enregistré
sur une période
peut engendrer
décrit par
anaclitique
toutefois,
dans son processus
reste
différente
de la dé-
RYTHME,
RYTHME
défi-
BIOLO-
GIQUE
après l’instauration génitale,
de l’érotisme
de se manifester de l’inconscient
les anal
dans les pro-
(idées, fantasmes
Dans l’inconscient, « les concepts
cadeau),
d’enfant
écrit
d’excrément et de pénis
mal et s’échangent
se
facilement
les sujets souffrant
de névrose
nelle, les fantasmes
conçus primitivement
obsession-
« se transforment
en
fantasmes de nature anale ». Parlant (1917) cadeau (l’excrément)
du nour-
risson à la personne aimée, Freud note que devant
se trouve le choix
l’excrément
pour
la première
suivant
fois
: ou bien il cède
et le « sacrifie à l’amour
bien il le retient toérotique
», ou
« pour la satisfaction
au-
et, plus tard, pour l’affirmation
de sa propre préfigure
volonté
l’un
». Ce dernier
des aspects
Les autres particulariet l’économie
ou, selon une autre formulation, la pédanterie.
choix
du caractère
tés sont, selon Freud, l’ordre
l’avarice,
Ces traits se retrouvent
le caractère obsessionnel,
dans
où ils prennent
la
forme de défenses réactionnelles. R. L. STADE
ANALGÉSIE n.f. (angl. Analgesia)
Suppression
de la douleur.
L’analgésie
chez l’adulte. R. L.
P. L. D’UN
à l’objet
dynamique,
nissant un rythme. PÉRIODE
des pulsions
un rapport
Cependant,
au
totale
des dégâts irré-
La dépression
fondamentalement
Elle s’op-
mère-enfant,
versibles.
pression
est un des paramètres
l’organisation
anal : l’obstination.
dès que la mère (ou le substitut
maternel)
anale érogène.
au stade anal, comme
pulsionnelles
l’enfant
de la
avec elle. Son tableau clinique
le suivant
celle
dit, dont
de l’organisation
ductions
de
et la passivité
sexuelles permettrait
du premier
à l’éloignement
mère après que l’enfant normale
sous le nom
un syndrome
et plus ou moins
dement
AMPLITUDE
stade génital,
motions
et éro-
activité-pas-
anal proprement
Selon S. Freud,
séparent
de la première
au cours de la première
de l’enfant,
se
d’emprise
sur le mode génital
survenant
sadique
la source est la muqueuse
(argent,
enfance.
(tachy-
par la pré-
entre eux ». Il souligne également que, chez
dépressif
de dépression
nausées et vomis-
sements. Des manifestations
Syndrome
(tachy-
trismus,
libidi-
étant la manifestation
Freud (1917),
(DÉPRESSION)
Dès 1945, R. Spitz décrivait
mydriase
l’activité
et symptômes).
L’intoxication
avec état confusionnel,
sivité,
continuent
tische Depression)
angoisse et, parfois,
des
émotions.
(angl. Anaclitic Depression ; allem. Anakli
tivité désordonnée,
et par l’opposition
définitive
d’une ins-
par une hyperac-
tico-anale
extérieur.
intervient
péfiants. se traduit
du
[SYSTÈME],
amygdalien
dans l’élaboration
partie
réciproques
le thalamus
mus. Le complexe
des pulsions
de l’érotisme
pas
sur la liste des stu-
d’organisation
dominance
la pulsion
de ce fait « uncus ».
[fig.])
Stade prégénital
Le stade anal est caractérisé
n’est que rare-
ment observée avec les psychostimulants
ANAL (STADE) (angl. Anal Stage ; allem. Anale Stufe)
nale, que S. Freud situe entre les stades oral et phallique (entre 2 et 4 ans).
lassitude et, parfois, n.f. (angl. Amygdala)
La dépendance
DE LA PSYCHOLOGIE
sensibilité
n’est pas une anesthésie
discriminative
subsiste
: la
tandis
que les messages nociceptifs
sont atténués,
voire supprimés.
peut être réa-
L’analgésie
ANAGENÈSE
lisée de façon endogène ou exogène. Parmi
n.f. (angl. Anagenesis)
les mécanismes
endogènes, il faut mention-
ner :
Évolution sur
AMUSIE n.f. (angl. Amusia)
auditive
caractérisée
par l’incapacité d’identifier des mélodies et des timbres musicaux. est généralement
due à une lé-
sion des aires associatives
du lobe tempo-
ral du côté de l’hémisphère
non dominant.
Par extension,
des
c’est aussi l’impossibilité
due
et
organismes
critères
d’adaptation
Forme d’agnosie
L’amusie
des
la
d’échange,
mesurée
au milieu, multiplicité
par
l’éten-
des
formes
par les transformations
de
l’environnement
(terres
bitat,
par la complexité
outillage),
l’organisation
1. l’effet
comportementaux
cultivées,
des compétences
haet
mises
véhiculés
inhibiteur
des messages cutanés
par les fibres de gros calibre
les relais spinaux
des afférences
H. B.
nocicep-
tives ; 2. l’activation cérébral
de divers
(substance
noyau raphé magnus) par stimulation fuses qu’ils
noyaux
soit artificiellement
électrique,
reçoivent
du tronc
grise périaqueducale,
ment par les afférences
en oeuvre.
sur
soit naturelle-
douloureuses ; ces noyaux
difsont à 51
GRAND DICTIONNAIRE
l’origine
DE LA PSYCHOLOGIE
de faisceaux
descendants
hibent les relais nociceptifs 3. la libération
sons :: Ailes : Oiseaux
spinaux ;
par le tronc
enképhalines
qui in-
genre de tests, le sujet doit découvrir,
cérébral
et des endorphines,
des
une suite de trois termes qu’on (A : B :: C : ?), le quatrième
peptides
convient
d’une structure apparentée à celle de la mor-
cas, les termes
cérébral. les moyens
l’utilisation
exogènes,
d’analgésiques
exemple l’aspirine), récepteurs phine
on citera
mineurs
(analogies
(par
agissant au niveau des
à la douleur,
ou majeurs
et autres dérivés
de l’opium),
sant sur les structures
(mor-
J.-M.
géométriques) verbales).
Jusqu’aux
années 1980, l’étude
comparés
le raisonnement
Ressemblance objective entre deux choses distinctes qui sont comparées.
à une reformulation
reste
à la lumière
générale,
un de ces termes
non négligeables.
de ces usages, l’analogie
dont
ou les ressemblances
bien
objets,
la
entre des situations,
de deux démarches
l’une consiste à extraire ressemblances paraison
d’objets
d’attribution
découvert
de similitude. inductive
de ressemblances
supplé-
partielles.
psychologie
entre ces
intérêt pour l’analogie,
En effet, comparer les similitudes
vités adaptatrices est changeant,
est une des acti-
fondamentales.
tent jamais identiquement. les regrouper
L’univers
ne se présenL’homme
doit
dans des ensembles
plus vastes, des catégories de situations, la base de caractéristiques on rencontre
des items analogiques répondre.
de sa capacité
semblances.
Sa réponse
à extraire
proportionnelle,
C : D, dans laquelle la relation
les ressous A : B ::
qui unit A et
B est la même que celle unissant identifiée
», aux-
Ces items se présentent
la forme d’analogie
sur
de similitude.
des « tests d’intelligence
quels le sujet doit témoigne
la
des objets, en
les situations
Dans la plupart
processus
différents
décrite tout
d’abord
l’analogie
doit
s’exprime
C et D. La
dans l’énoncé
suivante
encoder
que les ailes sont à l’oiseau
» exprime
les parties (ailes et nageoires)
ont le même
dans deux organismes
Sous la forme on écrira
d’une
que
analogie
« Nageoires
difde
: Pois-
cette projection,
qui aboutit
remaniements.
La notion
logique recouvre les étapes de projection d’élaboration
d’inférences.
subséquent constitue La plupart tales portent
sur le transfert
en mémoire
source pertinente.
Cependant,
modèles d’organisation
un individu
» serait
dont les connaissances
seraient
une information
pertinentes
il élaborerait
; ce dernier
domaine
(les
« Nageoires : Poissons ::
activerait
plus élevé
Celui qui résout inférée entre
terme et le second au troisième un quatrième évoquer
ÉTHOL.
Ensemble
qui, malgré
une origine
d’expliquer
le plus de son hypothèse,
ici
« oiseau ». les analogies proportiond’étude du traite-
ment des analogies, ont été abandonnées la résolution
de problèmes
de connaissances.
au
comme
ou l’acquisition
Cependant,
dans tous les
tuation,
présentent
et les mêmes fonc-
est due à une convergence.
un comportement
tenter
dans une
avec un comporte-
dans une autre espèce.
Bibliographie Gineste,
M.-D.,
1997, Analogie
Étude expérimentale
Analogy
et Cognition.
et simulation
K., Thagard, in Creative
informatique,
P., 1995, Mental
Thought.
Leaps.
Cambridge,
MA,
Press.
Indurkhya,
B., 1992, Metaphor
Dordrecht,
Kluwer
Sternberg,
R.J., 1977, Intelligence,
Processing,
and Analogical
Componential Hillsdale,
Academic
Analysis
and Cognition, Publishers.
Reasoning
of Human
N J, Lawrence
Information : The
Abilities,
Erlbaum.
étapes sont générale-
au moment
de l’utilisation
d’une analogie : la sélection dans la mémoire d’une
et
N. C.
MIT
plus complexes
phylétique
différente,
espèce par comparaison
Holyoak,
de situations
ou des organes
part, on peut par l’analogie
Paris, P.U.F.
Il choisit le terme qui
G.
tions.
les termes proposés.
profit
d’infé-
« les
dans les airs »,
À
des caractéristiques
les mêmes aspects
compare alors le concept qu’il a inféré avec
nelles, comme situations
l’activité
M.-D.
ment similaire
comme concept générique. Si on lui donne le choix entre oiseau, homme et avion, il
Progressivement,
une catégo-
rence peut être mise en oeuvre.
D’autre
se rapproche
à partir
un schéma plus
de ce recouvrement,
les organismes
qui se déplacent
et les rassem-
dont il est une des propriétés
Cette analogie
animaux
il en extrairait
dans une représentation
abstrait
partir
de
existant entre
Il pourrait
de schémas ; face à
nouvelle,
les propriétés de laquelle
et
Un bon « analogiste
serait le rôle des nageoires et des ailes dans
possible.
de schématisation
stockées sous la forme
blerait
En particulier,
accrue aux proces-
sus de catégorisation, d’abstraction.
avec les
des connaissances
humaine.
ambryologique
terme
des hypo-
déjà stockées en mémoire.
termes A et B) au second (les termes C et
de générer
de l’information
de situations
pour cette analogie.
essayer
le recou-
thèses sont avancées, compatibles dans la mémoire
En
sont données
du transfert,
plus élevé qui relie le premier
pour
analogique
de sa réalisation.
sur la phase initiale
des comportements
le premier
expérimen-
peu d’indications
vrement
étape.
ainsi accès à toute une classe
les termes
applique la relation
la quatrième
et sur les conditions
et
L’apprentissage
des recherches
les deux premiers termes de l’analogie. Ensuite, il doit projeter une relation d’ordre
l’analogie
ana-
et donnerait
pertinents
concernés.
de transfert
des ana-
: l’individu
d’ordre
à des
rie mentale
dans sa mémoire
D). Dans l’exemple
parfois
sous un
et recouvrer
ment reconnues
« les nageoires sont au poisson ce
cette
(A : B :: C : ?) a été
de la manière
l’énoncé
proportion,
semblables
logies proportionnelles
dans
de domaines
certain aspect. Ainsi, la résolution
cas, quatre grandes
férents.
sous-tendant
et pourtant
des
ces similitudes,
de mise en relation
« A est à B ce que C est à D ». Par exemple,
rôle fonctionnel
des concepts
Ailes : ? », cette relation
en a lié l’étude à celle de l’intel-
reconnaître
relation
de
usages.
Dans son premier
donc
de la
a été opéré :
aux représentations
la tête du sujet qui extrait ainsi qu’aux
du
Un déplace-
Puis il doit inférer la relation
Les études expéoscillent
de l’information.
les attributs
l’activité
de l’analogie
différents
ligence.
dans la com-
ou de la reconnaissance
ressemblances rimentales
des
à créer
entre deux objets à partir
connaissance
:
entre lesquels on n’avait
usage concerne
mentaires
l’autre,
ressemblances
pas jusqu’alors L’autre
et à expliciter
existantes,
de nouvelles
distinctes
des théories
et l’éva-
luation des inférences élaborées à la suite de
on porte une attention
des problématiques
des situations,
activité
objets ou concepts. Mais ces ressemblances résultent
en particulier.
de ces années, on a assisté
on s’est intéressé
Dans l’un
désigne
de perfor-
ment du niveau de description
l’usage révèle, dans des contextes différents, des variations
des sujets et
sortes
en particulier
traitement
Des mo-
- ont été élaborés,
mances,
l’analogie
52
de proportion.
ANALOGIE n.f. (angl. Analogy) GÉNÉR.
de cette définition
à ces situa-
aux performances
à partir
de l’analo-
été réduite
avec d’autres
Mais,
« cible » - en cours de traitement
revanche,
corrélés
En dépit
ou des mots
(analogies
dèles - mathématiques
C.
(analo-
des figures géométriques
tions d’analogies
centrales.
Selon les
sont des nombres
gie a bien souvent
agis-
seule ré-
de la relation.
gies numériques), Parmi
terme (D) qui
qui dépend de la détection
de la ressemblance
de la douleur qu’exercent les noyaux du tronc
lui donne
Il n’y a qu’une
ponse correcte
le contrôle
dans
dans une liste de réponses qui lui
sont proposées.
phine ; ces substances ont un effet inhibiteur direct sur la moelle et renforcent
». En fait, dans ce
représentation
ancienne
(objet,
de la représentation
source sur la représentation
nouvelle
n.m. (angl. Illiterarism)
si-
concept) appelée « source », la pro-
jection (angl. Mapping)
ANALPHABÉTISME
- la
État d’une d’instruction,
personne
qui, par absence
ne sait ni lire ni écrire. M.-D.
G.
GRAND DICTIONNAIRE
Les analyseurs
ANALYSE n.f. (angl. Analysis) GÉNÉR.
premier
Dans la conception
vlov, l’une tielles de rieure,
des deux fonctions l’activité nerveuse
l’autre
étant
Une forme
essensupé-
la synthèse.
d’analyse
de l’environnement
des stimulations
est assurée par l’exis-
tence d’analyseurs formes
de I. P. Pa-
spécifiques
; d’autres
sont assurées par les processus
différenciation criminatif,
(ou d’apprentissage dans une terminologie
de
(ANALYSE
J.-F. L. N.
COVARIANCE,
DISCRIMINANTE
(ANALYSE),
FACTORIELLE
(ANALYSE),
EN), VARIANCE
GROUPES
(ANALYSE
décompensations
n.f. (angl. Anarthria)
est
saisir
Pour certains, les
n’a que la possibilité
de s’en
ou de les écraser ; pour d’autres, d’analyseurs,
la
d’événements
très fréquents. prédisposés
Aphasie
motrice
ractérisée culation
par une atteinte de la parole
(ANALYSE
L’anarthrie
soient autant de coupures dans la réalité quotidienne, est l’enjeu d’un travail per-
lité d’articuler
manent.
hension, R. L.
se traduit
des mots, alors que la compré-
DIDACTIQUE
(ANALYSE)
On parle d’enquête anamnestique il s’agit de rassembler
ANALYSE DU DISCOURS (angl. Discourse Analysis) (ANALYSE
des antécédents
DISCOURS
« remémoration ANALYSE SÉQUENTIELLE (angl. Sequential Analysis)
caractériser l’organisation d’une série d’événements
réside généralement transition
dans la « matrice
» qui indique
le nombre
où deux actes comportementaux
de
de fois se sont
connue).
morbides.
anamnestique
Les méthodes statistiques
une théorie
analyse des correspondances) notamment)
(chaînes de Markov
permettent
de révéler
quelle mesure l’apparition portemental
ou des modans
toute recherche
qu’une
une anamnèse
pure n’étant
de la réminiscence, des troubles
:
une théo-
mentaux,
une
de la conduite
de
Système fonctionnel qui assure dans le système nerveux l’analyse sensorielle spécifique de certaines caractéristiques Pavlov).
de l’environnement
(I. P.
auditif,
de l’analyseur
etc. Dans la conception tion d’analyseur les récepteurs
visuel, de
pavlovienne,
olfactif, la no-
ne recouvre pas seulement
périphériques,
mais aussi les
régions cérébrales qui leur correspondent.
qu’une
». J. Froque
de la parole n’est l’aphasie
amnésie
motrice
verbale dis-
se représente
visuelle-
ment le mot et peut donc l’écrire, ne l’entend
s’agit
cette idée en affirmant
simili-anarthrie,
mais il
plus et ne peut donc plus le
prononcer. J. P.
Ce sentiment lièrement Schneider
d’agir
tout particules obsessions allemand
une personnalité obsessionnelle
avec tendance
Les « anancastes
pédanterie,
ananet ceux
ordre, éco-
York
Elle a consacré son enseignement,
ses re-
cherches et ses publications
comme
à la psychologie
dans laquelle elle a trouvé (en
lisant Ch. Spearman) un moyen de combiner son intérêt pour les mathématiques la psychologie scientifique. l’université
de Fordham.
Ses recherches ont la construction
de tests et le rôle des différences dans l’interprétation
et pour
Elle a enseigné à
porté sur l’analyse factorielle,
principaux
à l’introversion.
» se présentent
des sujets particulièrement une certaine
K.
sont à la fois ceux
du caractère anal (obstination, nomie)
(New
différentielle,
Le psychiatre
de la personnalité
on se sent
ou de sentir
accompagne
a décrit
américaine
1908).
les compulsions,
et les phobies.
(Anne)
Psychologue
ANANCASTIQUE adj. (angl. Anancastic)
castique dont les traits
On parle ainsi de l’analyseur
verbale
de l’articulation
Anastasi
forcé de penser, contre son gré.
GÉNÉR.
qu’il
J. P.
Se dit d’un état dans lequel
ANALYSEUR n.m. (angl. Analyzer)
d’une
» (D. Anzieu).
dépend de la nature des actes B. T.
une atteinte
l’existence
« aphasie
sociée : le malade
théories
d’un acte com-
qui l’ont précédé.
l’analyseur
ment a repris
(du
minutieux
pure en considérant
d’une
ac-
ce qui a conduit
à récuser
l’atteinte
sur trois
de la technique
l’entretien
plutôt
de la psychopathologie
de s’appuyer
rie de l’étiologie théorie
peut mettre
l’anarthrie
de retrouver
intérieur,
Head
faciale
Un examen
souvent
l’investigation
« Concevoir
dans le domaine
permet
avec paralysie
généralement
anarthrie
la cause des troubles
accompagne
étiologique. suppose
dèles mathématiques
L’anamnèse
C’est pourquoi
succédé au cours de la séquence observée. (test du chi carré,
Une hémiplégie
H.
ancien-
en parti-
culier les mots d’épreuve classiques.
du langage
à retrouver
sur les autres mots qu’on
demande au patient de prononcer,
fois dans la République
en évidence l’origine, de ces méthodes
conservées,
compagne
et dans le Ménon,
mais très déformée.
ne porte pas sur les locutions
côté dominant).
nement
de départ
»
quelques
Le trouble
mais seulement
le passé du ma-
de géométrie
est totale. Il ne peut pro-
alors de dysarthrie*.
lade et de sa maladie. C’est une véritable « réminiscence » (évoquée par Platon à la
une démonstration
successifs.
Le point
concernant
Le malade
Dans les formes moins intenses, la
Il s’agit
de l’affec-
où Socrate aide l’esclave inculte
temporelle comporte-
est due à des lésions
parole reste possible,
quand
» et une « récapitulation
des souvenirs
Ensemble de méthodes mathématiques et statistiques utilisées pour
mentaux
jurons.
ce qu’on peut savoir
et des débuts
motrice,
noncer que quelques interjections,
tion. C’est donc, si l’on reprend l’étymologie grecque, un retour en arrière, une
DU)
demeurent
très mal, ou même pas du tout
lorsque l’affection
(angl. Training Analysis)
par une impossibi-
Cette aphasie purement
s’exprime
Ensemble des renseignements que le médecin peut recueillir auprès du patient et de son entourage pour connaître l’histoire de sa maladie.
DIDACTIQUE
phonatoires.
cérébrales de la zone lenticulaire.
ANAMNÈSE n.f. (angl. Anamnesis)
ca-
de l’arti-
la lecture et l’écriture
normales.
DE)
ANALYSE
à des
sans qu’il y ait de
lésions des organes
qui
(ANALYSE
CONTENU
Ils
sous-corticale,
décrite par P. Marie, ANALYSE DE CONTENU (angl. Content Analysis)
et de phénomènes
J. P.
À la différence
impersonnel.
s’ac-
dépressives.
ANARTHRIE
production
DE LA)
de rituels
fait éclater des groupes ou des personnes unis sous les images du moi. l’analyseur
sur un
et même d’anxiété
sont particulièrement
Événement, objet dont l’action inconsciente, souvent imprévisible, produit un effet de sens et
de l’analyste,
de la minutie,
phobo-obsessionnels
PSYCHOSOCIOL.
plus
DES),
correcte,
compagnant
analyseurs surgissent de façon irrationnelle
(ANA-
gérément
fond d’inquiétude
ment sur le système nerveux
événement,
J.-F. L. N. LYSE EN), CORRESPONDANCES
un
filtrage des actions de l’environne-
et l’analyste
PRINCIPALES
censés effectuer
dis-
récente). DIFFÉR. COMPOSANTES
sont
DE LA PSYCHOLOGIE
culturelles
de leurs résultats.
Ses
ouvrages, qui ont connu plusieurs
éditions
successives, sont les suivants : DifPsychology
soigneux,
avec
ferential
(1937),
Psychological
une attitude
exa-
Testing (1954), Fields of Applied Psychology 53
GRAND DICTIONNAIRE
(1964).
DE LA PSYCHOLOGIE
Elle a présidé en 1972 l’American
compagne
Psychological Association. M. R.
de manifestations
et neurovégétatives
multiples
tion -sophagienne,
précordialgies,
tachycardie, ANCRAGE (EFFET D’) (angl. Anchor Effect)
tremblements,
Cet effet apparaît d’une
échelle
dans la construction
psychophysique,
classements ou dans tout jugement
portant
: constric-
du sujet ; l’autre, volontaire,
dyspnée,
hypersudation
ce danger.
extérieure),
avec parfois
spasmes
diarrhée
profuse
(P. Moebius). vont
accompagner
d’une
intense certaines crises d’angoisse
paroxystique
comme
les « attaques de pa-
nique ». J. P
Affect de déplaisir plus ou moins intense qui se manifeste à la place d’un sentiment inconscient chez un sujet dans l’attente de PSYCHAN.
quelque
de la sensibilité.
L’anesthésie aux différents
peut être obtenue par action stades de la production
la transmission
et de
du message nerveux senso-
L’angoisse
se traduit
physiques,
allant
épigastrique
nerveuse, de la transmission
leur psychique.
J.-M.
C.
de la simple constriction
accompagnée
d’une intense
dou-
R. L. ILLUSION
comme la cause
névrotiques.
Ainsi,
1950),
dans une
Freud
de ses névrosés
tie à la sexualité
impute
en grande par-
: « Au début, je m’enga-
geais dans de fausses voies. Il me semblait que l’angoisse dont souffraient n’était
éprouvée fait
les malades
que la continuation pendant
de l’angoisse
l’acte sexuel, donc en
un symptôme
hystérique.
» Dans consacrée à
naît l’angoisse », Freud avance
tion de tension pouvant
pression et de resserrement et par la crainte réelle ou imaginaire d’un malheur grave ou d’une grande souffrance devant lesquels on se sent à la fois démuni et totalement impuissant à se défendre. une peur devant
d’alarme
qui reste in-
venant le plus souvent
de soi. C’est une réaction
primitive,
l’angoisse
emprunte
inscrite
dans le corps,
entre angoisse et anxiété est
à faire. L’anglais
l’anxiété.
ne connaît
et l’allemand il est classique
que le
celui de Angst. de réserver
les formes
les plus graves de
C’est pourquoi
on décrit une an-
goisse psychotique, cellement,
l’hystérie
Mais, dit-il,
ou psy-
se décharger l’oeuvre
et la né-
« dans l’hys-
», alors que
physique
qui ne peut
psychiquement
dans la névrose
» qui serait à
d’angoisse.
tôme et angoisse : « Autrefois, moi soumis aux conditions
une angoisse de mor-
une angoisse de castration,
une
» Il
en soulignant
: faire entre l’angoisse ; considérer
et
d’« originaire
» et qui serait produite
l’état de détresse psychique
par
du nourrisson
séparé de la mère, « qui satisfait
tous ses
besoins sans délais » (ibid.). Dans le second, l’angoisse
est un affect, signal en réaction en un temps « où
le moi du sujet tente de se soustraire à l’hostilité de son surmoi Freud
» (ibid.). Il s’agit là pour
de l’angoisse
qui survient
sujet « au moment (ibid.).
Ainsi,
chez un
de la phase phallique
pour
Freud,
la survenue
» de
J. Lacan consacra
une année de son en-
seignement
à élaborer,
articulation
aussi précise que possible
ce concept
après Freud,
qu’est l’angoisse
1962-1963,
L’angoisse).
X,
Pour lui, il s’agit
que de la repérer
structurale
de
(Séminaire
non pas tant de la comprendre décrire
une
ou de la
dans sa position
et dans ses éléments signifiants.
Voici comment
il reprend
la définition
de
Freud : l’angoisse est un affect dont la position
a minima
est d’être
pour Lacan, l’angoisse festation
d’un danger
C’est l’affect vacillation,
un signal.
Mais,
n’est pas la maniinterne
ou externe.
qui saisit un sujet, dans une quand il est confronté
au désir
de l’Autre. Si, pour Freud, l’angoisse est causée par un manque d’objet,
par une séparation
d’avec
la mère ou le phallus, pour Lacan l’angoisse n’est pas liée à un manque d’objet. Elle surgit toujours
dans un certain rapport entre le
sujet et cet objet perdu avant même d’avoir existé, ce dont parle Freud dans l’Esquisse d’une psychologie
et qu’il
nomme
« das
Ding », la Chose. Pour Lacan, cet objet n’est pas aussi perdu que nous sommes portés à le croire,
puisque
nous en retrouvons
traces visibles
et patentes
du symptôme
ou dans les formations
les
sous les formes
Nous reconnaissons,
fait de dire que l’angoisse
de
dans le
« n’est pas sans
à l’apport
ou à ses équivalents.
de O. Rank,
traumatisme
d’angoisse la naissance
le
de la naissance comme inau-
gural de l’angoisse, ses positions.
qui considère
que Freud reconsidère
Et il remonte à la situation restera
de la réaction
de danger,
le prototype.
férentes : l’une, involontaire,
dont Freud
deux sources difautomatique,
le plus souvent à un niveau essentiellement
inconsciente,
explicable
psychique,
une situation
de danger analogue à celle de
s’ac-
» (ibid.). C’est
objet », le rapport étroit qui la lie au phallus
tion, etc. Alors que l’anxiété
par définition,
une réaction
seul et unique lieu de l’angoisse. C’est grâce
donne alors à l’angoisse
l’angoisse,
et sentiment,
à une perte, à une séparation
l’inconscient.
particuliè-
le moi comme
angoisse de mort, une angoisse de destrucreste ressentie
générale du
sexuelle une relation intime
symp-
de déplaisir.
sur cette conception
ces deux limites
Plus
je considérais
l’angoisse comme une réaction revient
qui
voie en menant
somatiques
« c’est une tension
de
psychique
une mauvaise
à des réactions
rement
à l’angoisse
physique
c’est une excitation
La distinction
En français,
qui produit
vrose d’angoisse. térie,
», cette tension
Pour lui, c’est une conversion
la libido
terme Anxiety,
être de nature
chique.
comme un réflexe archaïque.
difficile
54
décrite comme
un danger
connu, indéterminé, de l’intérieur
accumulée
tard, en 1926, il écrit dans Inhibition,
S. Freud l’a longuement
entre sensation
« c’est un affect
qu’il s’agisse de la mère ou du phallus.
écrits théoriques
que « l’angoisse découle d’une transforma-
Ensemble de sentiments et de phénomènes affectifs caractérisé par une sensation interne d’op-
Dans le premier,
deux
premiers
« Comment
PSYCHIATR.
il distingue
investi,
cette même lettre entièrement
ANGOISSE n.f. (angl. Anxiety)
dont
défini-
lable à la perte d’un objet fortement
l’angoisse
alors que leurs côtés sont sous-estimés, et sous-estime les angles obtus, alors que leurs côtés sont surestimés.
alors à une nouvelle
L’angoisse a été repérée par Freud dans ses
de la psychanalyse,
optico-géométrique dans on surestime les angles aigus,
d’éviter
articu-
lettre à W. Fliess de juin 1894 (La naissance
ANGLES (ILLUSION DES) (angl. Angle Visual Illusion)
Freud aboutit
de tenter
l’angoisse chez un sujet est toujours
des troubles
Illusion laquelle
par des sensations
à la paralysie totale, et elle est
riel : blocage du récepteur, de la conduction neuroniques.
fonction
au danger de la castration
chose qu’il ne peut nommer.
souvent
dans les relais
situa-
cette partie de l’angoisse que Freud qualifie
C. B.
Suppression
là pour
niveaux.
qui
réel le menace. L’angoisse
tion de l’angoisse,
Ces troubles
consciente,
par le moi lorsqu’une
tion de danger
ni à la température
sur des niveaux ou des modalités.
ANESTHÉSIE n.f. (angl. Anesthesia)
serait produite aurait
manière
dans des
la naissance et qui met en péril la vie même
(à type de sueurs froides, non liées à l’effort intestinaux
Effet privilégié d’une valeur de référence dans des tâches de jugement ou de choix.
somatiques
lorsque
s’instaure
tion symbolique, également.
Il s’agit de la castra-
comme
L’angoisse,
seule traduction
Freud l’avançait
pour Lacan, est la
subjective
la quête de cet objet perdu. chez un sujet quand métonymique
devient
d’échange.
Car, pour
Elle survient
cet objet, équivalent
du phallus,
manquant,
de ce qu’est
structuralement
un objet de partage ou Lacan,
d’image possible du manque.
il n’y a pas
GRAND DICTIONNAIRE
Cet objet
manquant
concerné
et spécifiquement
dans l’angoisse,
Lacan le qualifie
de « support
» puis de « cause du désir »
et le nomme
« objet
Lacan, c’est l’objet
a ». Cet objet
L’angoisse
est toujours
dépendant
de l’Autre,
sans lequel il n’est pas dont
(ATTAQUES
de la libido.
« C’est de lui dont il s’agit par-
P.U.F.
tout où Freud parle de l’objet quand il s’agit
Klein,
1962
», Séminaire
X, 1962-1963).
Lacan, ce qui constitue
quand quelque chose, n’importe apparaître
à la place
qu’occupe
l’objet est tou-
jours suscitée par cet objet qui est ce qui dit « je » dans l’inconscient s’exprimer
et qui tente de
par le biais d’un besoin,
d’une
demande ou d’un désir. Pour qu’un
sujet puisse être désirant,
dit
Lacan, il faut qu’un objet cause de son désir puisse lui manquer.
Que cet objet a vienne
à ne pas manquer
et nous nous trouvons
précipité,
sujet, dans la situation
comme
de l’inquiétante
étrangeté
et c’est alors que surgit
(Unheimlich),
l’angoisse.
Lacan, il y a une structure, l’angoisse
: c’est toujours
se manifeste, où, comme crire
image
l’horrible,
encadrée qu’elle
le louche,
vient
s’ins-
spéculaire,
pour
S., 1963, l’Angoisse,
un sujet,
habituellement
son
vissée
s’en détache et, comme dans Le
du
déplaisantes,
dite ne survient mois,
8e
D. F., Rabkin,
J. G., éd., 1981, Anxiety. Concept,
superficiels
New
perçus,
ligne deux aspects importants
Raven Press.
organisateur
que constitue
mois. D’une extrêmement
ANGOISSE (NÉVROSE D’) (angl. Anxiety Neurosis ; allem. Angstneurose)
variables
la méfiance
Névrose caractérisée cliniquement par un état d’excitabilité générale et d’attente anxieuse, par des accès
D’autre
part,
en 1895 d’isoler
Différentes
forme de névrose de la neurasthénie
définie
par G. Beard. Pour Freud,
cette affection
était due à une « dérivation
de l’excitation
sexuelle
somatique
chisme
à distance
» et à une « utilisation
de cette excitation tions
n’était
pour
l’hystérie
nelle,
de l’organisme
période
proche
du somatique
apparaît
objectale.
l’enfant
elle ne relevait
pas du refoulement
d’une
représentation
et du déplacement
de son
6 et 15 mois),
de celle-ci, peut alterner d’approche
de l’adulte
alors
comme une réaction
ambi-
Elle n’est plus reconnue
pour
un sujet d’un
de cet appui indispensable le manque.
défaut
qu’est pour lui
En effet, ce qui engendre
ne justifiait
avec des tentatives ; elle pourrait
manifestation
et
peut surve-
nir en présence de la mère et, en l’absence
l’image maternelle.
de terreur
en liaison
à sa mère que
a. Enfin, cette réaction
de leur vie sexuelle. Et donc cette névrose
source
sans spécificité
pas une cure psychanalytique.
nosologique
à
dans une marge d’âge
d’angoisse. Ainsi, pour Lacan, l’angoisse n’est pas le signal d’un manque mais la
et désarrimé,
auto-
Par ailleurs, négatives
avec le type d’attachement* ;
dif-
doit être distin-
de réactions
très large (entre
obsession-
les
; on peut
férentielle cette
comme
étrangères
arguer ici qu’une réactivité
donc pas, pour psychique,
ont mis en ques-
cependant
l’étranger
ou la névrose
mais restait
de voix
La cause déclenchante lui, du
du moi.
de Spitz. Tout d’abord,
guée d’une relation
» vers des manifesta-
corporelles.
du trouble
anormale
de relations
discriminent l’odeur materodeur étrangère, et la voix
maternelle
du psy-
sont
joue un rôle déci-
observations
nouveau-nés nelle d’une
8e
irréductibles.
à la construction
sif dans la constitution
cette
du
cette étape est absolument
tion la théorie S. Freud proposa
l’angoisse
aux avances et de
objectales : la frustration
d’angoisse, avec des manifestations somatiques et neurovégétatives, et par des phobies.
de ce second
aux hurlements
nécessaire
Spitz sou-
selon les enfants,
allant de la non-réponse
valente à la nouveauté,
nome
d’un double
à
objet
part, ses manifestations
adultes ayant subi une brutale interruption
l’image
alen-
relation
et désiré.
être interprétée
devient
qu’aux
a été construite,
affect. Il s’agissait le plus souvent de jeunes
Horla,
l’angoisse
lorsqu’une
un objet libidinal
Paris,
associés
qui peut être évoqué au-delà des attributs
côté d’une pathogénie
l’inquiétant,
Lorsque la place du manque
pas préservée
au miroir,
de
c’est une scène, une fenêtre
l’innommable. n’est
Selon
un champ
dans le fantasme,
proprement
« c’est
quoi vient
cause du désir » (ibid.). L’angoisse
York,
à des expériences tours
New Research and Changing
Pour
l’angoisse,
DE)
Bibliographie Favez-Boutonier,
externes.
de la peur en présence de stimulus C. E.
PANIQUE
des stimulus
Mais si à ce stade le bébé peut manifester
symbolisation.
parle Freud, réserve dernière et irréductible
» (« Leçon du 28 novembre
vie, et la perception
sans aucun mot, hors
a, dit
d’angoisse. C’est le roc de la castration
de l’angoisse
ce qui nous laisse
DE LA PSYCHOLOGIE
de
M.-G.
P.
comme une entité
actuellement. Ja. P.
l’an-
ANIMAL n.m. (angl. Animal)
goisse de la perte du sein pour un nourrisson, ce n’est pas que ce sein puisse venir à lui manquer,
mais c’est qu’il l’envahisse
par sa toute-présence.
C’est la possibilité
de
son absence qui préserve pour l’enfant
un
au-delà à sa demande, champ
du besoin
constituant
ainsi un
radicalement
séparé de
réponse
qui se veut comblante
peut, pour Lacan, qu’entraîner ment de l’angoisse. « la tentation
ne
le surgisse-
L’angoisse,
c’est donc
non pas de la perte de l’objet,
mais la présence de ceci que les objets, ça ne manque pas » (« Leçon du 5 décembre 1962 », ibid.). Lacan rend compte de l’angoisse en usant de trois (la jouissance, où la dimension dominante. ractérise
Réaction négative aux personnes étrangères, qui marque une étape cruciale dans le développement psychique
celui du désir. Toute
ANGOISSE DU 8e MOIS (angl. Eighth Month Anxiety)
points
la demande,
de repère
le désir),
du rapport
à l’Autre
Selon Lacan, l’angoisse
est
se ca-
donc par ce qui ne trompe
c’est le pressentiment,
mais
pas,
ce qui est hors de
du très jeune enfant
Aux alentours
du
8e
mois, le nourrisson
devient
capable de distinguer
connus
et visages inconnus,
d’une personne
étrangère
à partir
du
3e
à tout visage humain plaisir
constitue
c’est ce qui nous regarde,
l’Homme au comble
aux loups, à travers de l’angoisse,
comme
la lucarne,
se voyait
regardé
par les cinq paires d’yeux de son fantasme.
le bébé,
indifféremment
quand ce visage disparaît. un « Gestalt-Signal
guration
signifiante),
perficiels
(présence d’éléments
du dé-
Le visage
» (une confi-
dont les attributs
lations
spatiales entre éléments)
su-
déterminés,
comme les yeux et le nez ; mouvement
du doute. titude,
réactive le désir
et manifeste
le sourire.
cer-
et la présence
mois, sourit
seuls : le visage de profil
c’est l’affreuse
entre visages
de la mère absente. Auparavant,
doute. Ce n’est pas le doute, mais la cause L’angoisse,
(R. Spitz).
; re-
importent
ne provoque
pas
Être vivant forme d’une ou plusieurs cellules eucaryotes, c’est-à-dire à noyau vrai, par opposition à la cellule procaryote des Bactéries et des Cyanophycées. Les Animaux eucaryotes tement
cellulaires,
compte
seules prises en
pendant les premières
semaines de
et
par l’absence
uni-
de chloroplastes
squelettique
entourant
la
cellule. Les Animaux de motricité
sont très généralement doués et sont sensibles à divers sti-
mulus ; les formes pluricellulaires
sont do-
tées le plus souvent de fibres musculaires, d’un système nerveux et d’organes des sens servant d’interface et permettant
avec le milieu
des relations
extérieur
complexes
avec
ce milieu. Les relations
entre l’Animal
s’expriment
par son comportement,
cognitives.
internes,
chlorophylliens
dont ils ne sont pas net-
et de membrane
qu’il
des expériences
des autres
séparés au niveau des formes
interviennent
le passage entre la réception
(Végétaux
Champignons),
Le sourire est le premier organisateur en ceci marque
se distinguent
sa mémoire C’est l’étude
et son milieu où
et ses capacités de cette relation
qui est l’objet de l’éthologie. N. C.
55
GRAND DICTIONNAIRE
ANIMAL
DE LA PSYCHOLOGIE
L’animisme
CHRONIQUE
CHRONIQUE
est une caractéristique
ciétés dites « primitives
(ANIMAL)
», où il a deux fonc-
tions : 1. une fonction ANIMALE (PSYCHOLOGIE) (angl. Comparative Psychology)
de
la
psychologie
expé-
dans un groupe
pour tout individu
ou groupe
peutique,
par la dévolution
extérieurs
de tendances,
la psychologie
les
on peut différencier
animale
de l’éthologie
par
accordé à la rigueur
tale, dans des situations reproductibles etc.),
l’Animal
simplifiées
qu’à l’étude
en milieu
des activités
naturel
de
conditionné,
appui
levier dans la boîte de Skinner), l’indicateur
sur le
considérée
d’une opération
- l’espèce
animale
« matériel
utilisée
biologique
a le statut
;
et est
choisie
à ce titre, et non en raison
de son
intérêt
intrinsèque
psychologie fonctions
à la
ou explicitement, animale
enfin, la
a pour référence
psychologiques
les
de l’espèce hu-
interspécifiques
dans une perspective
ligner
et éthologie
aboutissent
la complémentarité
ces deux approches
dans ses Cinq leçons sur
ter que J. Breuer,
aussi chez le jeune qui se ;
qu’elle
le suit.
à sou-
heuristique
l’animisme,
entre
soi
de causalité : dans
c’est l’effet qui produit
O (Bertha
la cause.
Pappenheim,
Femme viennoise
du comportement
des J. M.
COMPORTEMENT,
titres. D’abord sonnalité
(1859-1936)
complexité
en lui-même,
premier Anna
sants du monde
qui suppose
ou fabriqués
- un nuage,
-, doués
ment, d’humeur, Elle se représente le modèle
les objets,
éducation
raffinée,
faitement,
lisait
d’intention,
du monde
naturels un
de sentiphysique
psychologique.
une pensée profondément intentions,
sentiments,
s’adressent
aux vivants
:
des choses
et manifestent
une
bonne ou mau-
de trois
que le
qu’elle
se De de
reçu une
l’anglais
parde
particuliers.
Il semble
de l’existence
menait
elle ait eu tendance
troubles
et de la vision,
importants incapacité
de
d’étancher
sa soif), ne lui ménagea pas sa
sympathie,
et à défaut
directement, remarqué
de pouvoir
l’aider
accepta de l’entendre.
Ayant
que sa patiente
entrait
réguliè-
dans des états d’absence
durant
lesquels il lui arrivait
de « murmurer
elle-même
mots qui donnaient
quelques
l’impression
de provenir
psychique
qui occupait
lui-même,
au moyen
un état psychique
d’un
pour
ensemble
sa pensée », il la mit de l’hypnose,
qui rappelait
dans
ses états
d’absence et lui répéta les mots qu’elle avait
les créations psychiques qui l’avaient dominée durant
les absences et s’étaient
dans les paroles exprimées
trahies
ça et là. » Anna
ne pouvait
s’exprimer
qu’en anglais. Elle baptisa cette méthode
du
exemple
aussi, généralement,
de guérison
d’un
le premier
symptôme
que
Breuer donne dans les Études sur l’hystérie.
pas dans son adolescence
qu’elle
avec contrac-
ou encore, à un autre moment,
On connaît
On
qu’insatisfaite
membres
se nourrir,
ont gardé
avait
parlait
nerveuse très pénible,
ture et insensibilité,
sweeping.
son père, Sigmund
femme
(toux
nom de talking cure, ou encore de chimney
et l’italien.
un
Il faisait, forte
au début de l’été 1882, une très
chaleur.
souffrait
Malgré
très durement,
dans l’impossibilité à se plaindre,
une soif
de boire. Elle en vint
nante qu’elle n’aimait
de sa gouver-
pas. Elle avait vu un à boire, dans un verre,
à son chien, une bête répugnante. ressenti
elle
Anna O se trouvait
sous hypnose,
jour celle-ci donner
dont
un violent
dégoût,
Elle avait
mais n’avait
rien dit, par politesse. Après qu’elle eut ra-
au sein de sa
conté ce souvenir,
à se réfugier
toujours.
le trouble
La guérison
disparut
pour
de ses autres symp-
dans de longues rêveries. À cela nous pou-
tômes devait passer par les mêmes voies, et
vons aussi ajouter à présent que cette jeune
éclairer par avance le travail thérapeutique
femme
avec les autres malades que Freud, notam-
devait
vice d’idéaux
C’est
de
en l’appelant
se montrer
capable,
suite, d’une activité énergique,
sur
égocentriste
humeurs
visée, une volonté d’action, vaise, à leur égard.
famille,
est une pensée animiste. le monde
paralysie
et Freud,
femme
le français
névrotiques
seulement
aux
une plante,
considérables
O, à cette époque,
dans l’histoire
était un riche marchand
peu étriquée
de l’esprit
parfois
en réalité Bertha Pappenheim.
troubles
physique.
La pensée qui accorde
de façons
O, nous savons à présent
La jeune
appelé en consultation
ainsi en présence du médecin
Si Breuer
juive orthodoxe,
de rappor-
reproduisit
a été au centre de rectifica-
à la jeune
souvent
de par la per-
et commenté
avait eu à soigner,
ne signale
de propriétés psychiques inanimés et aux compo-
en 1909. À sa suite,
« La malade se prêta au jeu et
Ensuite, parce
considérables
pro-
murmurés.
de la malade et la
de sa pathologie.
Pappenheim,
ANIMISME n.m. (angl. Animism)
exemplaire.
à divers
de mises en perspective,
famille
ÉTHOLOGIE
qui fut
O est passionnant
exceptionnelle
Vienne.
Attribution aux objets
dite)
soignée par J. Breuer et qui est souvent considérée comme la première patiente de l’histoire de la psychanalyse.
son anonymat
de
avoir, dans
auprès d’une jeune fille atteinte de troubles
de la parole
et un obstacle à l’éta-
de la relation
nommait
meuble
voie, notamment
dans leurs Études sur l’hystérie,
Animaux.
choses,
désirs, malaises,
il affirme
extérieur
en
s’était engagé dans cette
de 2-4 ans. L’enfant
de la psychanalyse.
gie animale
simplifiée,
Freud lui-même
un signe de confusion
polémiques
entre psycholo-
en a par-
à des objets
et Piaget ont vu dans l’animisme
blissement
tions,
phylogéné-
qu’on
une valeur
la lune tout au long d’une prome-
très diverses,
(par
tique). Ces éléments de contraste
1882. Il est certain
ce cas originel,
emblématiquement
se rencontre
que ce cas, repris
maine ; elle se soucie peu ou pas d’autres comparaisons
à juin
nous nous contentons
Le cas d’Anna
du monde animal ;
- implicitement
exemple,
illustre
autour
voyant
Anna
» favorable
connaissance
1880
rement
de
en tant qu’apport
J. Breuer ont duré deux ans, de juillet
théra-
H. B.
obser-
séquentiel
par
ce qui pouvait
que prise en compte et descrip-
vables et de leur enchaînement
», ainsi que son traitement
faisant ressortir
men-
tion fine de l’ensemble des conduites
de théâtre).Sa
noncées aux États-Unis
et le milieu
sion de telle ou telle réponse « locale » (ré-
pièces
de voyages,
Le chamanisme
enfantin
d’émis-
rendus
fois donné une présentation
d’apparte-
; 2. une fonction
nade nocturne,
ou semi-natu-
- études centrées sur la probabilité
tale, plutôt
animiste
cogne à une table dit qu’elle est méchante
labyrinthes,
(comptes
la psychanalyse, recueil de conférences
Wallon
comme
la croyance
à
Elle écrivit plusieurs
craintes et douleurs qui affectent l’individu.
enfant,
et bien
rel ;
flexe salivaire
extérieur
le sentiment
nance au groupe
L’animisme
expérimen-
(openfields,
plutôt
conforter
béné-
cette fonction.
les points suivants : - privilège
vient
comme
social et maléfique
activités Animaux.
chez
ouvrages « maladie
lui ; de cette façon,
psychologiques,
Il
est, par exemple,
considéré
juives et un établisse-
ment d’enseignement. essais, nouvelles,
rimentale consacré à l’analyse de certains aspects du comportement, traités comme des révélateurs des
Schématiquement,
56
politico-religieuse.
Ligue des Femmes
est un facteur de cohésion sociale : tel arbre fique
Domaine
des so-
philanthropiques
par la
mise au sertrès forts.
ment, eut à traiter.Il l’histoire
est vrai cependant que
de la maladie
d’Anna
O ne peut
En effet, après avoir développé une hystérie
être présentée d’une manière aussi simple.
spectaculaire
guéri, elle fut la
Breuer
pendant
texte des Études sur l’hystérie,
directrice
et en avoir
d’un orphelinat
environ
lui-même
douze ans. Elle voyagea dans les Balkans, le
dans la maladie
Proche-Orient
phases distinctes,
et la Russie pour faire une
enquête sur la prostitution.
Elle fonda une
ne cache pas, dans son et le traitement, avec plusieurs
qu’il
y eut,
plusieurs rechutes.
Mais une lecture de ce livre pourrait
laisser
GRAND DICTIONNAIRE
penser qu’à la fin de la thérapie par Breuer,
Anna
conduite
O, reprenait
O était complètement
guérie. Freud
devait
en revanche
rectifier
cela
quelques années plus tard. Il confia en effet à Ernest
Jones que quelque
chose avait
empêché J. Breuer de mener jusqu’au son traitement.
bout
Breuer devait développer,
à l’égard
de sa malade,
un attachement
prononcé,
qu’on n’avait
pas encore appris
des conceptions
en vogue à
DE LA PSYCHOLOGIE
fut par la suite attribuée
cette époque, et qu’en réalité Breuer avait
hypophysaire
permis
à sa patiente
des « fan-
les endocrinologues.
taisies
» qui se rapportaient
à ses états
la Seconde Guerre
de raconter
à une insuffisance
(cachexie
hypophysaire) Cependant,
mondiale,
par
depuis
les progrès
psychiques plutôt que le souvenir d’événements réels antérieurs. Mais la portée de
de la neuroendocrinologie
ont démon-
tré l’origine
des troubles
cette remarque
peut se renverser complète-
endocriniens
ment dès lors que nous savons que le trau-
son origine
matisme
chopathologiques
devait de toute façon perdre
rôle explicatif
primordial
son
dans les années place plus grande
de l’anorexie, psychique.
Les travaux
psy-
sont très nombreux
et
mais la définition
du
divergents,
suivantes,
Voyant
sa femme jalouse, il décida d’inter-
devait être laissée au fantasme.
P. Feighner,
rompre
le traitement
Le cas d’Anna
situe avant 25 ans chez une adolescente qui
O reste ainsi, quoi qu’il en
fut rappelé au chevet de sa malade, en proie
soit de ce débat, le premier
aux douleurs
se fonde
d’un
accouchement
rique. Freud affirme tournure
hysté-
qu’il fut effrayé de la
que prenaient
clairement
« verbalisation
sur la parole,
plus que Freud lui-même
que Breuer avait toujours
soutenu
sait finalement
qu’il n’y avait aucune composante
sexuelle
« aperçus sur l’étiologie
d’autant
dans le cas de sa malade. Il raconta aussi à Jones que Breuer
partit
des phénomènes
résulter la naissance d’une fille. Ainsi le tra-
Gallimard.Freud,
vail thérapeutique
ne fut jamais achevé et
l’hystérie,
la malade mit-elle
encore quelque temps à
ne naquit
été discuté, notam-
F. Ellenberger,
y démontre
par Freud.
qu’aucune
ment, de s’expliquer
Mikkel
philosophe l’histoire
rectification,
lui-même
et novice
l’analyste
(chapitre
révision),
Paris, Seuil.
d’Anna
O.
Paris, Aubier.
M., 1988, Le transfert I, L’histoire
Concept d’origine pour caractériser trouve l’individu
comme
en ce qui concerne
de la psychanalyse,
de l’âme,
a tenté de sou-
d’Anna
O : une
sociologique forgé la situation où se lorsque les cadres
R. L.
rejaillir
un mythe moderne
que le récit objectif cette appréciation
de l’histoire
NORME
sur l’ensemble
de la psychanalyse.
outre
la naissance
grossesse hystérique On pourrait
d’Anna
relever que ses arguments
sont
sur ce point beaucoup moins convaincants. Mais est-ce de toute façon tellement
essen-
tiel ? Ce que Jones essaie de faire valoir, partir
des indications
de Freud,
Breuer recula lorsqu’il cette confrontation
c’est que
dut constater
ture sexuelle du transfert
à
d’Anna
la naO. Que
ait été amenée par un
épisode de grossesse hystérique ment par la jalousie
ou simple-
de sa propre
épouse,
qui, elle, est avérée, est-ce tellement
diffé-
rent ?
démontrer chique,
tente
par ailleurs
que l’idée de traumatisme
invoquée
par Freud
compte de l’étiologie térique
ANOREXIE MENTALE (angl. Anorexia Nervosa)
pour
dans des cas comme
de psy-
rendre
de la pathologie
des
rites alimentaires,
des vomissements
et la
prise de laxatifs
et de diurétiques.
souvent
hys-
celui d’Anna
L’amai-
spectaculaire,
est particulier, féminines
atteint L’aspect
avec effacement et fonte musculaire
aux membres,
qui sont dé-
charnés. L’aménorrhée
est liée aux troubles
fonctionnels
hypothalamo-hy-
de l’axe
pophysaire
et elle coïncide
l’apparition
de l’anorexie.
souvent mentaux
et certains
ter l’origine
psychologique des troubles,
médecins
qu’ont d’accep-
de l’anorexie
souvent
à un traumatisme.
et
banalisés Or, ce qui
c’est la méconnaissance
par la malade de sa maigreur, d’inquiétude
appa-
les difficultés
les parents
avec
Mais, surtout,
pas de troubles
rents, ce qui explique
son absence
pour son état de santé.
Au contraire,
elle est heureuse de sa mai-
greur et de pouvoir
exercer une totale em-
prise sur la forme de son corps. Elle persiste à se trouver trop grosse et se livre à d’incessantes vérifications,
en particulier
de son
tour de cuisse. Elle tente de maîtriser
turbé,
son
moins systématisé de s’alimenter, intervenant comme mode de réponse à des conflits psychiques. Cette conduite
PSYCHIATR.
écourté,
de restriction
même,
comme
pas la détente et l’abandon.
De
la sexualité
est refoulée
massive-
ment par défaut d’investissement
érogène
du corps.
L’investissement
semble brillant, concernant entraîne
sa réalité un refuge
et paramédicales,
aménorrhée
et une hyperactivité de la perception anorexiques
d’anorexie
mentale
esthétique
ainsi que
Le retentissement en particulier
rend cette affection peut survenir
aux troubles
réanimation
tels que l’hystérie
obsessionnelle,
l’anorexie
médicales
appel à une de l’anorexie,
hydroélectroly-
et les dégâts dentaires, toujours
grave. La mort
par dénutrition,
de la conduction
ou la névrose
somatique
mais le terme
les
danse, gymnastique).
les troubles
chard en 1883. Rattachée dès cette époque mentaux
nécessaire à la
ou faisant
(dessin,
tiques et gastriques
a été créé par H. Hu-
dans le conformisme
plus investis sont les professions
ont été décrites
dès le XIe siècle (Avicenne),
interne
Les secteurs professionnels
associées
de son corps.
psychique
et le manque d’imagination
qui présente, par ailleurs,
des troubles
intellectuel
mais la peur de l’anorexique
adolescente
du caractère
est perne
créativité.
à des changements
de la fatigue, et la si l’anorexique
alimentaire méthodique, avec amaigrissement, survient le plus souvent chez une une
traduisant
de l’ascèse. Le sommeil
s’autorisait
Trouble de la conduite alimentaire caractérisé par un refus plus ou
Les conduites
M. Borch-Jacobsen
un
pour la nourriture,
recherche
la
O elle-même.
Peuvent
particulier
ainsi sa méconnaissance
ainsi en question,
de la fille de Breuer,
» (P. Jeammet).
poids par des exercices violents,
Il est frap-
dérable peut reposer sur une base faible. M. remet
avec lutte
SOCIALE
pant de voir à quel point un projet si consiBorch-Jacobsen
alimentaire
signe le diagnostic,
son livre, Souvenirs d’Anna O, il fait même
plutôt
O constitue
du
par un dis-
des accès boulimiques,
ou attribués
d’un cas. Dans
cas d’Anna
l’ensemble
s’y associer
la gravité
et règles sociales sont absents, incompatibles entre eux ou ont perdu leur puissance de régulation des conduites.
tenir la thèse selon laquelle
la faim
il n’existe
et le désir de
ANOMIE n.f. (angl. Anomia)
Borch-Jacobsen,
bien que se présentant
Safouan,
contre
se
Il s’agit d’une « conduite
active de restriction
prédominant
O, Paris,
assuré-
cette erreur.
Sur la base de cette première un autre auteur,
fille
Breuer à la date
Il est difficile,
d’Anna
M., 1995, Souvenirs centenaire,
alimentaire
physique
Paris, Fayard. Une mystification
cret embonpoint.
(G.
L’âge de début
J., Études sur
H.F., 1995, Médecines
(vol. 37, no
un régime
des formes
L., 1977, L’histoire
Borch-Jacobsen,
DSM III).
ou dépasse 25 % du poids initial.
Paris, PUF.
Freeman,
est bien établie
Cinq conférences,
S. et Breuer,
dans un ar-
psychiatrique
dans la famille
indiquée
».
anorexique
grissement,
S., Sur la psychanalyse,
Ellenberger,
4, 1972), repris dans son livre Médecines de l’âme. L’auteur
hystériques
justifie
intérêt
et la signification
PUF.
progressivement.
ticle de L’Évolution
: de simples
Bibliographie Freud,
Cet épisode a, depuis,
di-
R. C.
noces à Venise et que de ce voyage devait
ment par Henri
y avoir trouvé
dès le lendemain
avec sa femme pour un second voyage de
finir de se remettre
sur la
». On n’ira pas y chercher,
en revanche,
les événements,
où une cure
syndrome
confirmant
à repérer sous le nom de contre-transfert. mais le soir même il
alors qu’une
parfois
fonctionnelle
cardiaque
troubles
ou lors d’une
orale trop brutale.
est rare mais peut se produire
Le suicide après une 57
GRAND DICTIONNAIRE
période
DE LA PSYCHOLOGIE
d’accès boulimiques.
sont fréquentes.
Les rechutes
La normalisation
entre
le besoin
n’est pas une preuve de guérison. Les règles
dant
sur un manque,
réapparaissent
amené à rejeter
tardivement.
Des symptômes l’évolution
du poids
psychiatriques
de l’anorexie
dépressifs, comanie,
troubles
: phobies,
obsesétats
des conduites
alcoolisme,
de répondre
émaillent
sions, accès de dépersonnalisation, compulsif
(toxi-
mère
l’enfant
à la demande
à défaut
de pouvoir
que l’on
aimer. « C’est l’enfant
avec le plus d’amour
tisation.
Le problème
de cette
désir », écrit J. Lacan (Écrits, l’indication
chothérapies
d’anorexiques
ment et à la surveillance
structuration
de la personnalité. que le trouble
spécifique corps,
la perception besoins propres
qui doit être modifiée.
de
la mère (psychothérapie
sensations
ses propres
les apprentis-
contraire,
et besoins à l’enfant
au
d’avec le milieu
et à reconnaître
M. Palazzoli-Selvini
une forme
monosymptomatique.
de psychose
E. Kestemberg
sou-
pulsionnelle
se ca-
ligne que l’organisation
ractérise par un recours spécifique sochisme érogène primaire, lié directement des besoins.
au ma-
où le plaisir est
au refus de la satisfaction Le modèle
développemen-
tal de l’école psychanalytique met en évidence
l’attention
des parents
la problématique
rapeutiques
tiennent
de l’iden-
Jeammet
sur l’importance
autonomie-dépendance.
l’isolement
familial
à l’influence
qu’il
milieu,
attire
du conflit
de
avec l’assistance de la relation
entretient
cela, tout spécialement, bivalence
au sujet,
conflictuelle
mesures psychothérapeutiques pathologique
avec lui. Et
au regard de l’am-
(haine/amour)
du sujet pour ce
laquelle semble sous-tendre
l’effet anorexigène
est très important). M. V.
ANOSMIE n.f. (angl. Anosmia)
Perte du sens de l’olfaction. Il s’agit parfois de formes limitées mie préférentielle,
qui est une incapacité
de sentir
certaines
odeurs
anosmie
spécifique,
de sentir,
seulement,
et donc de reconnaître,
plusieurs corps chimiques
J. P.
ANOSOGNOSIE n.f. (angl. Anosognosia)
Méconnaissance par un patient, pouvant aller jusqu’à la négation, de sa maladie ou de la perte de ses capacités sensorielles ou motrices. Il peut s’agir de l’inconscience miplégie
du côté non dominant
de Babinski)
J. P.
anorexique.
Bibliographie H., 1979, l’Énigme
de l’anorexie.
La cage
dorée, Paris, P.U.F. Kestemberg,
E. et J., Deabert,
S., 1972, la
Faim et le corps. Une étude psychanalytique l’anorexie
mentale,
ANOVA
Sigle souvent utilisé par les auteurs de langue anglaise pour ANalysis Of VAriance. M. R.
de VARIANCE
Paris, P.U.F.
(ANALYSE
DE LA)
compte
des positions
fixes, permet
dont l’effet principal est la suppression de la sensation de faim.
Se dit d’un facteur supprime la douleur.
de nouer
une relation
plus
confiante et de réaliser l’isolement, qui est considéré depuis J. M. Charcot et Ch. Lasègue comme le meilleur
traitement
symp-
Elle va de pair avec le contrat
d’une
substance
Les « coupe-faim tion
tie pourra
blème particulier
être envisagée.
Ce contrat
doit
formes
Ces substances
l’obésité s’accordent
Il permet à la patiente
un effet spectaculaire
sivité et de tester la fiabilité
son agres-
des thérapeutes
d’obésité
par
posent un pro-
car tous les spécialistes de
être respecté par les soignants et la famille. d’intégrer
dont la seule indica-
serait certaines
boulimie.
psychotrope
» efficaces sont en prin-
cipe des médicaments
qui porte sur le poids à partir duquel la sor-
sur le fait que - malgré à court
terme
- les
anorexigènes
ne sont d’aucun secours dans
(Jeammet).
le traitement
de l’obésité
Une action auprès des parents est toujours souhaitable et fait même l’essentiel du
à l’arrêt
traitement
tement au long cours).
pour les thérapeutes
familiaux
auteurs utilisent
les
thérapies comportementales.
L’objet
Dès sa naissance,
pris dans une relation
l’enfant
qui satisfait
nourri
L’enfant
À l’exception tamines
se
catégorie.
à la mère le besoin
est aussi objet d’une demande d’amour mère nourricière.
sibles et l’accoutumance
C.
entre le besoin et la demande.
alimentaire
du traitement
anorexigènes J.-M.
qui s’inscrit
par
lésion du cortex occipital.
Se dit
trouve
(syndrome
ou d’une cécité corticale
par voie orale, par une équipe de soignants
PSYCHAN.
d’une hé-
Les mesures thé-
théoriques des auteurs. L’hospitalisation avec réalimentation prudente, si possible
D’autres
un ou
particuliers.
ANTALGIQUE adj. et n.m. (angl. Pain Relieving)
systémiques.
ou
qui est une incapacité
ANOREXIGÈNE adj. et n.m. (angl. Anorectic Agents)
tomatique.
: anos-
toute la R. L.
Bruch,
voire de cocaïne (dont
strict
que se résoudra
ainsi soustrait
de modifier
au
américaine
l’insistance
tité au coeur de l’anorexie.
dans
majeure permettant
l’entourage,
d’amphétamines,
ou psychanalyse)
ou l’adolescente,
c’est
rexie associée à un abus d’anorexigènes,
Il faut donc traiter
l’intervention
conduite
sur le contrôle du plaisir et l’importance des activités de maîtrise anale. Toutes les études placent
l’adolescent
ses
besoins.
fait de l’anorexie
Chez
imposé
lieu de l’aider à percevoir
Dans
pour guérir l’enfant.
(sensations,
la mère aurait
organique.
d’objet de la mère à l’enfant
du
Durant
au traite-
mentale du nourrisson,
de l’image
intéroceptive
sages précoces,
le cas de l’anorexie c’est la relation
psychothéra-
conjointement
et
à des perturbations
du corps).
à tenir
fondamental
est un trouble
secondaire
H. Bruch
1966). D’où
d’une conduite
peutique
d’ano-
qui refuse la
et joue de son refus comme d’un
affection reste entier. Les études psychopathologiques ont cherché à travers les psy-
Il existe des cas cliniques
et amour,
d’une mère qui aime trop nourrir
nourriture
la
en refusant
nourriture
psycho-
à retrouver
peut être
comane.
excessive d’une
on assiste à une véritable de l’étiologie
s’insère en se fon-
la nourriture
qui confond
nourrit
surtout).
et la demande
Parfois,
considère
58
Dès lors que le désir de l’enfant
à la
demande à être
et aimé dans le même temps où la
tion
les rend plutôt
empêche tout trai-
sont apparentés
être rangés dans cette
toxicomanie
Maîtriser teindre
son corps
aux ano-
et ses pulsions,
l’extase à la limite constituent
tion des voies afférentes déclenchement ou humoraux
qui contrôlent
relaxation
at-
de la défaillance
physique
ber la nourriture
muns aux vécus de l’anorexique
par
nerveux
le transit
des
par administration
qui bloquent
des afférences
par sec-
nociceptives,
des mécanismes
messages nociceptifs, de drogues
locale,
la transmission
nociceptives,
par hypnose,
ou biofeedback. J.-M.
C.
ANTÉROGRADE (angl. Anterograd
(AMNÉSIE) Amnesia)
AMNÉSIE
des éléments
ANTICIPATION n.f. (angl. Anticipation)
est
» que l’effet psychostimulant.
mère qui l’aime lui demande aussi d’absorqu’elle prépare pour lui.
aux amphé-
rexigènes : y seraient recherchés tant l’effet « coupe-faim
par anesthésie
peut être
tous les
sorte un usage abusif, la ques-
se pose d’une
de la douleur
ou
nui-
Si tout usage d’anorexigène
en quelque
obtenue
atténue
(un effet rebond
de la fenfluramine,
et doivent
La réduction
qui
com-
et du toxi-
Toute conduite qui manifeste une préparation spécifique à un événement futur
ou une prévision
consciente.
En créant un lien cohérent sent et le futur, tion favorisent coordination
les conduites l’adaptation
entre le préd’anticipa-
au milieu par la
des actions et la connaissance.
On observe, chez l’Animal
et l’Homme,
des
GRAND DICTIONNAIRE
réactions
anticipatrices
à une stimulation
est annoncée
par un signal.
consiste à présenter deux stimulus, ou davantage, en succes sion répétée
Ces réactions se caractérisent
par des temps
et à demander
quand celle-ci de réaction réaction
très brefs, distincts
à la stimulation
participent
du temps de
elle-même,
d’une « préparation
cette réaction,
en fait seconde.
En perception,
l’anticipation
par l’adoption événement
motrice
Cette méthode
où
peut être utilisée avec des
corporelle, avant
se produise.
Les conduites
ceptives
d’anticipation
mobilité
d’un organe sensoriel
réclament
flage. Elle a connu
un grand succès durant
d’un
toute
une période
où l’on essayait de ré-
que
duire
les phénomènes
per-
donc la
anticipations
de mémoire
simples
à des
; elle est beaucoup
moins employée aujourd’hui.
ou du seg-
les premiers
français
Delay, P. Deniker
J.-F. L. N
qui le porte. Chez l’Homme,
et T. Laine)
antidépressive
de l’isoniazide, utilisé
Cinq
ans plus tard,
l’effet
activateur
d’un
tissage,
elles peuvent
être obtenues
plus
sensorielles
déjà
tôt dans les modalités efficientes.
Par exemple,
confirmer
son efficacité
chez le déprimé. sait d’autant
thymoanaleptique
Cette efficacité
plus grande déclenchants
existentiels,
accompagnée
de signes
neurovégétatifs
visuelle du lieu d’une stimulation
antérieu-
rement répétée a pu être observée chez des nouveau-nés
de quelques
bilité au mouvement extéroceptifs pations
entraîne
l’humeur du déprimé. naleptique.)
(Syn. thymoa-
: ce sont des positionnements
Les antidépresseurs ensemble
des pseudo-antici-
avance sur la trajectoire
de l’effet
jours. La sensi-
perçu par les organes en
suivie par la cible,
de substances
le plan de leur structure leur effet biochimique.
on n’a disposé pour traiter
de poursuite
sifs que du laudanum
avances
sont de très faible
semblent
d’abord
perceptive
amplitude
et
dues à un contrôle
assuré du mouvement tion
Mais ces
propre.
augmente
mal
L’anticipa-
(morphine),
amenant
souffrance minaison
la dépression,
en amplitude,
de l’épisode.
contrairement
syndromes
qui l’accompagne
par une évolution
naturelle
sion. Cependant,
cette évolution
à mesure
que changent
temps, comme des conduites
au fur et
les relations
en témoignent
au
née peut durer plusieurs
l’évolution
d’attente au long de l’enfance
et les inhibitions
de réponse. Elle est un cri-
tère de la constance de position. L’anticipation comprendre
cognitive, les systèmes
tion qui sous-tendent peut
prendre
figurale
de
de transforma-
le flux de la réalité,
plusieurs
formes.
Elle est
quand elle est faite d’images men-
tales préfigurant d’objet,
qui permet
par exemple des positions
soit en fonction
d’un mouvement
propre du sujet, soit en fonction vement de l’objet. un mobile
La position
d’un mouqu’atteindra
à l’issue d’un mouvement
com-
suicidaire avant
des difficultés chez l’adulte.
des exemples variés
qui subsistent L’anticipation
à cet égard cognitive
peut
sponta-
années et le risque
Guerre
mondiale,
électrique
(électrochoc
a-t-il
transformé
sur le trouble
l’on appelle
l’électrochoc,
que
électronarcose,
est
le plus efficace et, prodangereux
dépressifs.
Malheureusement,
contraignante
notionnelles,
ment de type opératoire thétique,
d’un concret
tel qu’on peut l’observer
conservations
raisonnedans les
d’ordre. H. B.
Dans l’étude expérimentale traditionnelle de la mémoire par coeur, méthode, due à H. Ebbinghaus, qui
antidépresseur
clique,
prototype
de l’autre
d’antidépresseurs,
fut intro-
l’imipramine,
grande famille
duit en thérapeutique. thétiser
tricy-
On souhaitait
un analogue
syn-
des neuroleptiques.
Le Suisse Kuhn, chargé des essais cliniques, reconnut
l’inefficacité
les schizophrènes. nouveau ginale
produit
de l’imipramine
Il eut l’idée d’essayer le dans une indication
: la dépression,
ne disposait
chez
pour
laquelle
pas de traitement
de l’électrochoc.
se montra
efficace sans que l’on ait à redouter I.M.A.O.
dangereux
Contrairement
chimique
autant
qu’avec les
aux I.M.A.O.,
par un mécanisme
qui
d’action
les antidépresseurs
cliques sont caractérisés
on
en dehors
L’imipramine
d’effets secondaires
ori-
tricy-
par leur structure
à trois cycles aromatiques.
non antidépresseurs
à titre dites
comme
tiques phénothiaziniques ment la même structure
de tricy-
les neurolep-
possédant égaletricyclique.
trop
des dépri-
CLASSIFICATION
On peut classer les antidépresseurs chimique
DES PREMIERS
en trois
tricycliques,
teurs de la monoamine-oxydase et les antidépresseurs
presque simul-
selon
groupes
:
les inhibi(I.M.A.O.)
non tricycliques
non
I.M.A.O.
les chefs de file des deux princid’antidépresseurs
zide et l’imipramine. D’)
Peu après, le premier
son effet
ANTIDÉPRESSEURS
pales familles ANTICIPATION (MÉTHODE (angl. Method of Anticipation)
antidépresseur.
les antidépresseurs
tanément
supposé de leur effet
d’autres composés
une méthode
En 1957 ont été découverts
dont le
dans la fente synaptique.
nis par le mécanisme
leur formule
ou hypo-
sérotonine),
généralement
pour la majorité
DÉCOUVERTE
(nora-
cliques imipraminiques,
més.
LA
cérébrales
des états
aussi se passer d’images et résulter de mises en relation
par
de parler
de séances d’électronarcose représente
du groupe
Il serait plus rigoureux
et la poursuite
», à un rythme
L’iproniazide,
Les composés de ce groupe sont donc défi-
biochimique,
le moins
« d’entretien
actif
proprement
bablement,
mensuel,
des dépres-
responsable
la destruction
dopamine,
générale et aux cura-
désormais
pas durable
des amines
sont définis
rapide,
devenu le traitement
oxydation
dit.
de l’humeur
d’action
au choc
d’un traitement
Grâce à l’anesthésie risants
aux
ou sismothérapie),
le pronostic
sions. On disposait
préventif
N. Shepard fournissent
vers la rémis-
de choc, et en particulier
fixe ne sont pas reliées d’emblée
mentales étudiées par R.
est caractérisée
méthodes
n’est
chez l’en-
En effet,
reste très élevé. Aussi le recours,
la Seconde
plexe et l’image qu’en aura un observateur fant. Les rotations
psychiatriques,
la ter-
à d’autres
et en durée, avec l’âge, et la mobilisation se transforme
de la
en attendant
spontanée
empêche
taux augmente
une sédation
du patient
(I.M.A.O.),
sur
de T. Sydenham
firent
de la monoamine-oxydase
hétérogènes
les états dépres-
et
de nos jours,
enzymatique
des inhibiteurs
drénaline,
Pendant longtemps,
retenue
tous les médicaments
un et de
américains
antidépresseur.
constituent moléculaire
qu’on a pu détecter au cours d’une activité chez le nouveau-né.
encore
n.m. (angl. Antidepressant)
d’inverser
que la dépres-
sans facteurs
d’une inhibition
qui a la capacité
apparais-
sion était de type « endogène », survenant
ANTIDÉPRESSEUR
Substance
de
structure voisine, l’iproniazide, sur les souris rendues inertes par la réserpine, put
comme
une anticipation
notant
antituberculeux
l’hypothèse,
par appren-
été
médicament
N. S. Kline,
autour
mois. Toutefois,
avaient
en pneumologie.
marqués. Les chercheurs
3e
J.
dès 1952, l’action
elles se mettent en place, après la naissance, du
(G. Buisson,
à remarquer,
antituberculeux
on l’a parfois appelée aussi méthode de souf-
stimulus,
celui-ci
ment corporel
sera l’élément suivant au moment on lui présente un stimulus.
est attestée
dans la direction
ou d’un
Ȉ
de dire quel
couples de mots ou avec des listes entières ;
d’une position
locale ou générale,
et qui
au sujet
Les psychiatres
DE LA PSYCHOLOGIE
enrichies de nombreux sont apparus
: l’ipronia-
Ces familles
se sont
composés. Plus tard
de « nouveaux
antidépres-
Les antidépresseurs
Dérivés de l’imipramine. diffèrent
chaîne latérale. de l’imipramine,
beaucoup
la clomipramine.
leur structure.
sur le plan de
Les tricycliques
entre eux par la structure
seurs », molécules de deuxième génération, plus hétérogènes
tricycliques
Certains
de leur
sont très proches
comme la désipramine Ce dernier
et
antidépres-
seur est devenu le composé de référence en 59
GRAND DICTIONNAIRE
DE LA PSYCHOLOGIE
Europe, particulièrement
en France. Il n’est
ne serait cependant
pas comparable
pas encore commercialisé
aux États-Unis
des I.M.A.O.
traditionnels.
(1989)
dans les essais
Les I.M.A.O.
classiques
et les Américains,
comparatifs
de nouveaux
se réfèrent
surtout
miprimine,
antidépresseurs,
à l’imipramine.
couramment
Nord-Américains, latérale correspondant sédatif,
à un neuroleptique
ses propriétés
son pouvoir
d’assoune chaîne
la lévomépromazine,
querait
par les
a l’originalité
ce qui expli-
sédatives ajoutées à
ce groupe
On trouve dans
l’amitriptyline, sédatives
dépressive
égale à celle de l’imipramine.
Certains
à une activité
composés
triptyline,
antidépressive
(nor-
ont une action
à
Dans ce groupe,
la doxé-
anxiolytiques
faible dose et des propriétés
antidépressives
à
nialamide
ment tranquillisante
est égale-
à faible dose et antidé-
pressive à dose élevée.
commercialisés
- composés
non hydraziniques
promine
I.M.A.O).
(
L’amoxapine
tient à cette famille
qui comprend
neuroleptique,
la loxapine.
les mêmes indications
apparaussi un
Employée
que les tricycliques,
avec les mêmes effets secondaires, pine a pu entraîner
dans
certains effets extrapy-
de type neuroleptique.
Amineptine.
Composé
nal par son effet sélectif l’amineptine
origi-
sur la dopamine,
exerce un effet stimulant
pelant celui des I.M.A.O.
rap-
Par ailleurs,
pas comme l’imipramine
secondaires
elle
d’effets
Composés tétracycliques.
Le modèle de ces
substances
aux tricycliques
reste la maprotiline, sives authentiques.
hété-
ayant donné
sur les récepteurs
douée d’un effet
neuronaux
présynap-
la
tolérés.
et que l’élec-
ils sont généralement
Leur mécanisme
minergique
mieux
quemment veillance élevé
sont
utilisés
contre-indiquées
d’action
monoa-
expliquent
niciens.
Les I.M.A.O.
que celui des premiers
antidépresseurs.
Ce
permet ainsi de classer les nou-
le nombre de leur éli-
la prudence
La viloxazine, nergique,
de mécanisme
la M.A.O.A.,
suscitent
rêt nouveau
(toloxatone,
des I.M.A.O.
apparentée
antidépresseur d’effets
cependant
d’une des un inté-
moclobémide...).
pas les effets secondaires en cas d’interac-
tion avec des médicaments potentiellement
(difficulté
dangereux.
ou des aliments Leur efficacité
par les
Les antidépresseurs
entraîner un tremblement à parler),
peuvent
et une dysarthrie
généralement
et stimulant.
ce qui permet composés
a un effet
Elle est dénuée
des imipraminiques
discrets.
plutôt
stimulants,
fensine) de mécanisme
ne doit pas traiter À dose massive
propriété
Dans le groupe très étudié des inhibiteurs
en inhibant
spécifiques
des différentes
de la séroto-
la fluvoxamine,
la médifoxamine
des mécanismes
d’action
Certains
la
inhibait
et des
Deniker,
après cli-
selon leurs effets
ont en commun,
systèmes
à des degrés divers,
cer-
:
diminuaient
que les
le nombre
postsynaptiques
systèmes
de de
de neurotransmis-
bêta-noradrénergiques sérotoninergiques. à cette diminution
de récepteurs
correspondrait
des antidépresseurs.
dans ces processus, sont en interaction.
plusieurs Les résul-
tats sont parfois contradictoires selon les méthodes d’observation (biochimie, électrophysiologie).
thymoanaleptique
redressent
Dépassant leur but, ils peuvent
entraîner
une inversion
d’entrée
induire
des « virages » thymiques
tingue
d’autres
psychotropes
rétablir
aujourd’hui
à plusieurs portes
les antidépresseurs
l’équilibre.
à
les dispouvant
sans être de vrais antipar exemple).
dans lequel
viendraient
de l’humeur, Cette capacité
On s’oriente
vers un modèle interactif
l’humeur
dépressive.
(tranquillisants
insuf-
monoaminer-
on a montré
bien au délai d’action Cependant,
ainsi d’un
et jusqu’alors
nécessaire
Quel que soit leur type, les antidépresseurs
dépresseurs
disposerait
récepteurs
du nombre
ANTIDÉPRESSEURS
soulager le déprimé
Le
neuronaux
deux grands
présynap-
dans la fente synaptique.
antidépresseurs récepteurs
que l’imisa
Par ailleurs,
et certains DES
J. Glowinski
augmentant
sion : les récepteurs
ou sédatif.
par le neurone
fisant, de neuromédiateurs giques.
en
de dégrada-
la recapture
stock plus important,
originaux.
: psychotonique
euphorique.
la
(1964) ont montré
cerveau du déprimé
possèdent
propose une classification
qui devient
en commun
monoamines.
concentration
P. Kielholz,
Les antidépresseurs
in-
des autres antidépresseurs
ou la tianeptine,
biochimiques,
Action
peuvent
: les I.M.A.O.
tique de la noradrénaline,
GÉNÉRALES CARACTÉRISTIQUES
par
le taux de certaines
commercialisés
mécanismes
tains effets caractéristiques
ont
la recapture
et J. Axelrod pramine
nou-
des structures
prédominants
de suicide
le processus oxydatif
tion ; la majorité
antidépresseurs,
qu’on
biochimique
cérébrales
daires repérés en pharmacovigilance.
veaux
(tentative
d’augmenter
inhibant
en raison d’effets secon-
et la fluoxétine.
floue et
par les imipraminiques.
Les antidépresseurs
efficacité
citer
vision
les antidépresseurs
monoamines
on peut
: sécheresse
constipation,
Action
sérotoniner-
de la recapture
sont les effets atropi-
chez les sujets prédisposés,
gique, ont été retirés du marché malgré leur clinique
le
Deux
dopaminer-
(indalpine)
lorsque
risque de glaucome ou de rétention
l’un (nomi-
surtout
artérielle
duire des crises épileptiques.
dans certaines
des tricycliques.
orthostatique
niques, ou anticholinergiques
exemple),
de type atropinique,
de l’utiliser
et l’autre
une hypotension
de la pression
urinaire
aux bêta-bloquants
secondaires
et
des monoamines,
classiques
ou causée par la maladie
surtout
noradré-
des cli-
dits « réversibles
enzymes de dégradation
neuroleptiques
de la bouche,
La sur-
», plus spécifiques
Ils n’entraînent
fré-
induite
sujet se lève), plus rarement des bouffées de chaleur et des sueurs. Très caractéristiques
est en règle plus spécifique
(stimulant)
médicamenteuses
et la lenteur
mination compétitifs
60
moins
nécessaire,
d’associations
l’akinésie
Le temps
que les tricycliques. clinique
seurs réduisent
(chute
(I.M.A.O.)
Les I.M.A.O.
les antidépres-
entraînant
latéraux de la monoamine-oxydase
chez
caces que les imipraminiques
nique des antidépresseurs
le flux de noradrénaline.
le modèle
Ils agissent sur le système neurovégétatif,
Devant l’hétérogénéité
comporte
qui constitue
preuve de leur efficacité. Sans être plus effi-
ou en phase de développement,
antidépres-
Ce groupe
la miansérine,
Les inhibiteurs
un ensemble
de l’effet d’un neurolep-
Chez l’Homme,
de Parkinson.
d’antidépresseurs
comme
dérivée d’un tranquil-
lisant mais douée de propriétés
tiques régulant
non tricycliques
comprend
trazodone
et de sécheresse des muqueuses.
apparentées
(électronarcose
le plus classique d’effet antidépresseur
non I.M.A.O
nine,
gênants à type d’hypotension
également
Les antidépresseurs
gique,
tricyclique
parfois
neurologique
tique, la réserpine,
: tranylcy-
l’Animal.
contreindications
l’amoxa-
Action
en
C’est l’inversion
sans en posséder les propriétés,
Dibenzo-oxazépines.
jours,
et cela quel que soit le type de
(les deux seuls
velles substances.
La dibenzépine
davantage,
à quinze
après
: en particu-
France en 1989) ;
mécanisme
à dose plus élevée. Dibenzépines.
de dix
se produit
composé ou de traitement
:
classiques
tronarcose,
pine possède des propriétés
artérielle
I.M.A.O.
rogène
moins puissante.
Dibenzoxépines.
n’entraîne
appartiennent
ou hydrazides
lier iproniazide,
Ce groupe
anti-
de cette famille
protriptyline)
ramidaux
- hydrazines
qui associe des
propriétés
de l’humeur
un délai
antidépresseur.
Dibenzo-cycloheptadiènes.
L’inversion
par exemple).
La tri-
employée
cier au noyau de l’imipramine
deux sous-groupes
à celle
UTILISATIONDES DEHORS
EN
DE LA DÉPRESSION
Si les antidépresseurs des médicaments
ANTIDÉPRESSEURS
sont par définition de la dépression,
ils
GRAND DICTIONNAIRE
sont également cations.
utilisés dans d’autres indi-
On a d’ailleurs
même
critiqué
d’antidépresseur,
qui qualifie
substances très différentes. ont peut-être, dépression,
en dehors
des
Ces substances du champ
des propriétés
de méconnaître
le terme
de la
que l’on risque
en les désignant
par un
seul de leurs effets. Les antidépresseurs
ont
été utilisés :
de schizophrénie l’élan
sucrés, on a plutôt recours aux an-
tidépresseurs mine,
sérotoninergiques
trazodone,
tryptophane,
fluoxétine).
précurseur
régulerait
la consommation
Dans les boulimies
est dominé
(déficit vital),
Lorsque
de l’humeur
le tableau et perte de
chimiothérapie
la douleur chronique,
cier à un antidépresseur
l’alcool
ou non aux neuroleptiques,
Associés
et le constant
déprimés,
molécules
nouvelles
maso-
efficacité.
Sur le plan
efficaces
enfermés
dans des comportements
chistes et pessimistes. On peut en rapprocher tion
le délire
de E. Kretschmer
à lui-même,
de son entourage)
sont utilisés
le
: les tri-
sensibles
de concentration)
aux I.M.A.O.
dépresseurs
et à certains
stimulants
(amineptine).
même, les anciennes nelles, appelées
anti-
névroses
aujourd’hui
sessionnels-compulsifs,
De
obsessiontroubles
ob-
avec des doses élevées de clomipramine. clomipramine recapture
inhibe
La
préférentiellement
la
de la sérotonine,
neuromédiateur
en jeu dans la pathologie
obsessionnelle.
Les nouveaux ninergiques
antidépresseurs,
séroto-
purs, revendiquent
la même
les états
hypocondriaques.
Ces
tableaux
recouvrent
dépressifs
masqués par les plaintes
tiques
souvent
incessantes
des états
des patients.
somaIls sont
alors sensibles aux antidépresseurs. C’est surtout
les « troubles
» (caractérisés
paniques
la répétition
d’épisodes
par
aigus d’angoisse)
que les antidépresseurs plus efficaces
dans
se sont
révélés
que les tranquillisants
ben-
zodiazépiniques
classiques
(Klein).
composés
(I.M.A.O.,
imipramine)
utilisés
sont paradoxalement stimulants,
des antidépresseurs
ce qui a contribué
les attaques de panique anxieux,
sensibles
tionnellement
dépresseurs,
à différencier
des autres troubles
aux substances
tradi-
sédatives et anxiolytiques.
Dans certains boulimies
Les
troubles
répondent
alimentaires. parfois
en dehors
syndrome
dépressif.
consommé
semble
même
Le type important
de la recapture
les
de sé-
ni
donc avoir une acceptabilité
plus rapide et/ mixtes
avec d’autres comme
sont par conséquent
systèmes P,
antidépresseur sélectivement
du délai d’action (2 Cet effet
du traitement,
et d’une molécule
c’est-à-dire
situés sur le corps cellulaire
l’origine
les
somatodendritiques
sérotoninergique
(
P. Blier
du
du
à évaluer
que cette moléEn fait, la straté-
5-HT1B.
gie associant
ISRS et antagoniste
résultat
n’a jusqu’alors
réellement
probant
pour
5-HT1A
donné aucun - hormis
dans
une étude - et ce, en dépit de travaux
pré-
(réalisés en ouvert) prometteurs. réalisés chez l’animal
ont per-
raisons pour expli-
1. Le pindolol examinée
(Visken®),
seule molécule
à ce jour chez l’homme,
antagoniste
5-HT1A
qui présente d’agoniste
outre, il n’est pas spécifique
à fortes
partiel
somatodendritiques
mais agit éga-
post-synaptiques.
de ces effets et le blocage
des récepteurs
naptiques
est donc susceptible
pré- et post-syd’avoir
opposée sur la transmission un effet
exclu qu’il
5-HT
également
à
le délai néces-
partiel vis-à-vis
b-adrénergiques
susceptible
dans ses effets. En fait, le pinnon négligeable
5-HT1B
et il n’est pas
exerce ses effets potentialisa-
teurs sur la transmission
sérotoninergique
via ces récepteurs.
identique
selon les structures
examinées (cortex,
de projection
hippocampe),
à l’image
saire à l’efficacité
clinique
de tout
seurs correspond
au temps nécessaire à la
sion sérotoninergique,
désensibilisation
des récepteurs
bal net là encore faible. Des particularités
à détermi-
ner : lorsque les patientes consomment
des
somato-dendritiques, essentielle
dont
5-HT1A
la fonction
est, en temps normal,
de ralen-
des effets propres
pas
aux antid’aliment
des antidépres-
de
présente une acti-
vité d’antagoniste/agoniste d’intervenir
une
net globalement
faible, voire nul. Il convient
des récepteurs
; en
des récepteurs
indistinct action
est un
2. L’effet « booster » n’est probablement
NEURONE).
et F. Artigas,
de cette théorie,
sachant
pour les récepteurs
bloquant
5-HT1A
toutefois
dolol possède une affinité
d’un
(on parle d’antagoniste)
selon
et des
» éventuelles
signaler que le pindolol
à l’heure
récepteurs neurone
dis-
les récepteurs
et d’entraîner
être obtenu par l’asso-
dès le début
restent
La combinaison
que tente de
des industriels
« booster » pourrait
qui possèdent 100635),
lement sur les récepteurs
par les in-
à 4 semaines) des antidépresseurs. ciation,
molé-
orientée dans cette perspective.
est la réduction
des
une affinité
5-HT1A
le fruit d’une
En fait, un des défis majeurs actuelle
de la
la substance
développés
la plupart
(WAY
doses une activité
et de noradréna-
sélectifs et réversibles,
etc.) actuellement dustriels
(au
à celle des ISRS, et faire
(inhibiteurs
de transmission,
le fait
quer cet échec apparent.
efficacité. Les nouveaux
cules interagissant
Ces
le plus sélectif
mis d’avancer plusieurs
classiques.
antidépresseurs
la preuve d’un délai d’action
relever
de la mo-
(I.M.A.O.)
de sérotonine
encore
cule possède également
Les travaux
antidépresseurs
Ayerst,
« booster
100635
ou des inhibiteurs
ou d’une meilleure
et d’un ISRS
de cette transmission.
5-HT1A
chez l’homme
Mais
ne semble pas meilleure
comparable
5-HT1A
essentiellement
Les propriétés
tricycliques
moins)
5-HT1B
à ce jour
liminaires
En effet, Les
de l’humeur,
traitements
(co-ad-
antagoniste
Wyeth
que celle des antidépresseurs
doivent
d’un
sont
plus rapide
Les futurs
; la combinaison
chez l’homme,
ont apporté un impor-
oxydase
de la transmission
équipes de P. Blier et de F. Artigas.
tant bénéfice en terme d’acceptabilité.
recherche
Dans les états anxieux.
et très rapide
ponible
les modèles
PERSPECTIVES
de troubles
line, I.M.A.O. Dans
plus impor-
l’antagoniste
sur lesquelles
(ISRS), dont le chef de file est la
recapture
efficacité.
à une augmentation
et d’un antagoniste
WAY
leur efficacité
ainsi que l’association (ou 5-HT1B)
laboratoires
naissance aux hypo-
chez
5-HT1A
travaux
les antidé-
A. G.
(Prozac®),
réalisés
plus importante
de la dépression.
fluoxétine
travaux
montrent
ministration)
de
de sérotonine.
en tant
biologiques
noamine
s’améliorent-elles
tante
est d’inhiber
théorique,
encore aujourd’hui
sélectifs
des (auto)ré-
entraîne même une potentialisation
se fondent
rotonine
sont
De très nombreux
aboutit
; le
peut en fait
de leur
ont donné
inhibiteurs
par la psychasthé-
5-HT1A
témoignent
presseurs
En matière
par la fatigue, l’indécision
et les difficultés
développement
pharmacologiques,
ET TENDANCES
dominées
nie (caractérisée
chez
en cas de réac-
Dans certaines névroses. Les organisations
la synthèse et la libération
l’animal
») en
situés sur la terminaison
ISRS + antagoniste
des thymoana-
qu’outils
tion hypersthénique.
névrotiques
subjec-
à doses moyennes,
associés à un neuroleptique
les (auto)récepteurs
sérotoninergique
thèses monoaminergiques,
(le sujet rapporte
dans un sens persécutoire,
comportement cycliques
de rela-
Il s’agit de
de la narcolepsie...
leptiques
seurs à faible dose se sont montrés
de la
du crâne, du sevrage de
La richesse des indications
les antidépres-
lorsque les patients apparaissent
l’enfant,
(effet « booster
nerveuse, et dont la fonction
liées ou non
ou des opiacés, de l’énurésie
le délai d’action
être tenu avec un antagoniste
autres patholo-
du syndrome
Il devrait donc
même type de raisonnement
noradrénergiques
antidépressive.
tif des traumatisés
Dans les syndromes paranoïaques.
bloquant
plu-
ont pu bénéficier
moins efficaces. On tente alors de les assonon sédatif.
des antidépresseurs
de glucides.
pathologies,
à la dépression,
s’avèrent
être possible de raccourcir
cepteurs 5-HT1B
gies. Certaines
sérotoninergique
En effet, le
(maprotiline).
par l’athy-
les neuroleptiques
du neurone
(on parle d’autorécepteurs).
salées, on utilise
tôt les antidépresseurs
tir l’activité
(fluvoxa-
de la sérotonine,
Enfin dans de nombreuses
Dans la schizophrénie. mormie
aliments
DE LA PSYCHOLOGIE
des ISRS sur la transmisd’où
locales liées à une sensibilité du transporteur
un effet glodifférentielle
de la sérotonine
et/ou à de 61
GRAND DICTIONNAIRE
multiples HT1A)
DE LA PSYCHOLOGIE
régulations
par les récepteurs
pré- mais également
tiques sont probablement
(5-
post-synap-
en cause dans ces
effets structures-dépendants. Par ailleurs,
les groupes
antécédents)
de patients
exa-
différents
à manier
dopaminergique.
car nécessitant
bamazépine,
Le valproate
les crises partielles.
de sodium
est particulièrement
l’effet « booster » des antagonistes
les troubles
sans doute qu’un qu’il reste à ca-
ractériser.
et la réduction dépresseurs et/ou
du délai d’action est loin
effet « booster la buspirone,
d’être
établie.
Un
agoniste partiel (molécule
: cela montre
antidépressives
des récepteurs
liées à la mise en
5-HT1A
dues à une action antagoniste synaptique,
mi-
que les propriétés
putatives
jeu des récepteurs
peuvent
être
pré- ou post-
à une action agoniste (post-sy-
?) ou à la combinaison
Autrement
5-HT1A
» a même été observé avec
mant l’effet de la sérotonine)
naptique
des anti-
par les antagonistes
5-HT1B
5-HT1A
d’efficacité
dit, la question
des antidépresseurs
des deux.
du délai d’action
est loin d’être résolue. S. P.
Bibliographie Deniker,
P., 1987, Psychopharmacologie.
médicaments Éditions
Les
et les drogues psychotropes,
Paris,
utilisé chez
contre les absences du petit mal et caractériels.
Les benzodiazé-
G. D., Norman,
1983, Drugs
in Psychiatry
Amsterdam,
New York,
Zarifian,
T., Davies,
Oxford,
prescrites,
en particulier
clonazépam
largement
le clobazam,
et le diazépam,
réservé
périodes de crises subintrantes mal. D’autres compléter tative.
produits
aux
encore
facilement
et permet
de médicament
cas d’échec. Il semble en revanche
en
sage de
s’en tenir, dans la mesure du possible, à la monothérapie, pendant
en surveillant
les premiers
l’apparition
de très près,
des signes
d’intolérance
de surdosage.
Et, lorsque
médicaments
antiépileptiques
nécessaire
dans certaines
de comitialité,
sur un certain
nombre
repose
de médicaments
qui ont une action essentiellement tomatique
: empêcher
la crise. Ils doivent
être pris d’une manière continue malheureusement secondaires
pas dépourvus
gênants.
Leur
et surveillé
des contrôles
et ne sont d’effets
emploi
donc être adapté par le médecin malade
symp-
régulièrement
doit
à chaque (avec
électroencéphalographiques
périodiques). Le phénobarbital encore largement
utilisé, sous forme d’une
essentielle-
précoces
ou tardifs
akinéto-hypertoet akinétiques.
sont utilisés dans ces
types d’effets
secondaires,
les effets hyperkinétiques l’akinésie
de trois
du système extrapyrami-
peuvent
même si
tardifs
requérir
et surtout
d’autres
formes
La classification
sévères
devra être
des antiparkinsoniens
Les antiparkinsoniens
appartiennent
trois familles
:
principales
Dérivés du benzhydrol.
niveau extrapyramidal. sédatifs, comme
répétés.
une action
Certains
par voie parentérale
utilisée
lors d’épisodes
aigus, et la benzatropine,
pine entraîne
qui a la
une sédation.
La tropatéElle possède,
comme les dérivés du benzhydrol,
Dérivés
qui s’oppose en et
antihistaminiques
se
en cinq classes principales
: les
les éthylènediamines,
les pipérozines,
et les phénothiazines.
les
ou cyclizines,
C’est dans cette der-
et P. Decourt
ont expérimenté
une nou-
velle molécule
antihistaminique,
la chlor-
promazine,
dont les effets sédatifs sont très
importants
sur le système nerveux
Ce produit
est devenu le premier
roleptiques,
utilisé
central. des neu-
en psychiatrie
Harl, J. Delay et P. Deniker)
(J. M.
en 1951-1952. J. P.
de la phénothiazine.
ployés à l’heure
actuelle,
Substance Parkinson.
qui
Autres
D’autres comme
dégénérative
substances
ont
été proposées
antiparkinsoniens
mais
employées
en psychiatrie
rarement l’amantadine,
agoniste
qui a aussi été utilisé antiviral,
comme
sant la sécrétion
la maladie
de
est la maladie central,
par une disparition
rones dopaminergiques. l’administration
d’un
du traitement
précurseur
d’une
de
qui stimule
Inhibiting
Factor), rédui-
de prolactine
responsable
des aménorrhées-galactorrhées,
observées
également
sous neuroleptiques.
Ces deux
composés
sont couramment
le traitement
utilisés
dans
de la maladie de Parkinson. composés
stimulants,
en
proprement
secondaires
provoqués
est géné-
première
guère préconisés
des effets
par les neurolep-
en raison
ne sont plus des risques de
résurgence délirante.
On a souvent recours
aux antidépresseurs
psychotoniques
praminiques
imi-
à faible dose.
de la
L’instauration
dopaminergique
précédée
des neu-
Elle bénéficie
: la lévodopa.
:
médicament
et la bromocriptine,
le PIF (Prolactine
restent
dopaminergique
nésie, qui reste le plus fréquent
du système nerveux
caractérisée
ralement
composés
dits, ont été utilisés pour lutter contre l’aki-
Drug)
de Parkinson
de
sont peu stimulants.
tiques. Les amphétaminiques
La maladie
em-
ces composés
dehors des antiparkinsoniens
traite
Moins
structure proche des neuroleptiques phénothiaziniques (diéthazine, profénamine)
De nombreux ANTIPARKINSONIEN n.m. (angl. Antiparkinsonian
des pro-
priétés anticholinergiques.
nocive de l’histamine, dans les cas d’urticaire allergiques diverses.
alkyamines,
dys-
anglo-saxons.
Dérivés des dibenzothiazépines. J. P.
sont plus
l’étybenzatropine,
faveur des psychiatres
lier des dosages plasmatiques
très fré-
en plus de leur effet au
médicamenteuses
en particu-
à
(trihexiphénidyle,
ont généralement
toniques
nécessitant
D’emploi
ces composés
psychostimulante
s’avérera
cette surveillance
éthalonamines,
com-
posés.
encore plus étroite en raison d’interactions
dopamine est le seul barbiturique
trois
de
l’association
nière classe que D. Bovet, P. Charpentier
antiépileptique
moteurs,
tasikinésie),
bipéridène)
du corps cellulaire vers la périphérie (sens orthodromique).
Le traitement
ment au niveau
ou
regroupent
Se dit de ce qui prévient ou arrête les crises épileptiques ou qui est employé pour traiter l’épilepsie.
types de symptômes
quent,
mois du traitement,
Direction de l’influx nerveux parcourant l’axone de la périphérie vers le corps cellulaire, à l’inverse du sens naturel de propagation, qui s’effectue
ANTIÉPILEPTIQUE adj. et n.m. (angl. Antiepileptic)
en effet être responsables
qui n’est pas limi-
Le choix est donc grand
de changer
le
et à l’état de
pourraient
cette liste,
Les médicaments
G. S.
peuvent
Les antiparkinsoniens
à l’action particulier d’affections
ANTIDROMIQUE (CONDUCTION) (angl. Antidromic Conduction)
Les neuroleptiques
niques de type parkinsonien
quelques
Se dit d’un médicament
Roche.
des neuroleptiques.
années
depuis
E., Lôo, H., 1982, les Antidépresseurs,
Neuilly-sur-Seine,
les effets secondaires
anticonvulsivante,
ANTIHISTAMINIQUE adj. et n.m. (angl. Antihistaminic)
Elsevier.
soniens pour corriger
quillisants,
une action
agoniste
ont recours aux antiparkin-
(akathisie,
B. (Eds),
: Antidepressants,
Les psychiatres
dal : hyperkinétiques
Marketing.
Burrows,
62
pour
anticho-
ou par l’amantadine,
pines, qui ont, en plus de leurs effets transont
Quoi qu’il soit, l’augmentation
active sur les diverses variétés
prévenir l’enfant
de déprimés
La car-
leurs
sein d’une même étude, ce qui suggère que
sous-groupe
une surveillance
surtout
5-HT1A,
par des substances
linergiques
de crises, est très employée,
d’une étude à l’autre, voire au
de traitement
toïnes sont aussi très efficaces, mais difficiles
(dans
leur comorbidité,
s’il est réel, ne concerne
le soir. Les hydan-
des taux sanguins assez rapprochée.
minés sont probablement leur pathologie,
seule prise quotidienne,
phase
La question
des traitements
Les antiparkinsoniens crits
systématiquement
neuroleptiques
sont parfois à titre
pres-
préventif
GRAND DICTIONNAIRE
lors d’un traitement attitude
neuroleptique.
est controversée
trapyramidaux,
bien
Cette
car les effets ex-
que plus fréquents
avec certains
neuroleptiques
se manifestent
en moyenne
incisifs,
ne
que dans 20 %
des cas sur un plan clinique,
alors que les
antiparkinsoniens
peuvent
être à l’origine
d’une
iatrogène,
particulière-
pathologie
donner.
Car « les fous ont beaucoup
choses à nous apprendre,
A. G.
traitent
telles, et en font ainsi des
seules leurs expériences
psychoses chroniques,
des schizophrénies.
En revanche,
le milieu
peuvent
formatrices
et didactiques
siècle. ANGLAISE
L’ANTIPSYCHIATRIE
Si le début de cette contestation raît dès 1957 avec le psychiatre
appa-
américain
T. Szasz, qui met en doute la réalité maladie
mentale,
dont
de la
il fait un simple
ont
21, une unité de schizo phrènes
doit
A. Esterson
le terme
mouvement
et R. Laing
Anti-Psychiatry
et le grand
qui bouleversa
Les premiers,
qu’on
la psychiatrie.
ils ont poussé jusqu’au
les conséquences
d’une critique
constam-
ment refoulée par les psychiatres mêmes : la folie est un phénomène dont la définition et utilisée
euxsocial
est imposée par la société
en vue de la relégation
de cer-
ou de les mettre,
tout le moins,
peu en péril
nante ». Il y aurait donc, du psychiatre même
dans la relation
avec le malade
mental,
dans celle du psychanalyste
l’analysé,
une « hypocrisie
autoprotectrice
et
avec
confortable
», une véritable
et
devraient
donc
attitude
tout à fait différente
donner
la parole à ce dernier,
d’humilité
et de modestie,
en quelque sorte le premier Pour Cooper oublier
adopter
une
pour cela cette « frontière
dépasser
particulièrement
qui sépare personnel
santé et folie
». Mais,
comme
Cooper, « la réponse officielle
et patient, le regrette
fut loin d’être
». Et c’est en dehors des services qu’il
conseille
de fonder
ces anti-
comme il le fit lui-même
cadre associatif de la Philadelphia
trie, quitter
les institutions
ne
Kingsley
Hall,
de la banlieue
où séjournèrent
Associa-
centre
commu-
de l’Est londonien
119 personnes
du mouvement
(de 1965 à
antipsychiatrique
Elle devait y poursuivre,
anglais.
aidée par le psy-
à partir
peintre
qu’une étiquette pour
en quelque
élèves des schizophrènes et, pourquoi
et y
des fresques qu’elle
de talent.
réali-
fécales, un
Sa schizophrénie
n’était
que la société lui imposait
faire taire,
étouffer
l’aide de la psychiatrie
sa révolte,
officielle,
avec
« toujours
prête à faire violence à la folie » (Cooper).
sorte les
en payant son écot
pas, les leçons qu’ils peuvent
Laing
d’une bouffée para-
noïde aiguë, dont il s’était occupé tout au début de sa carrière. au patient
Au lieu d’appliquer
les traitements
line, électrochocs de nombreuses
classiques (insu-
ou sédatifs), il avait passé heures
avec lui.
déliré avec lui, devenant ses projets terre,
: attaquer
Il avait
son associé dans
la Banque
d’Angle-
être Jules César, Hamlet et de sa compagnie,
ou Robin
le militaire
entraînait
antipsychiatrique
la disparition
contestation
des divers
antinosographique,
tait cependant
l’existence
respecter
abandonna
la psychose
sa solution
c’étaient
et l’internement
il suffisait
normale,
qui
vers la guérison
à la fois les traitements qui provoquaient
Il suffisait
la chro-
de suivre le malade
sujets peuvent
présenter
aiguës,
peut provoquer
que cer-
déli-
sa vie normale. en elle-même
et les moyens d’en guérir.
l’évolution
« un tournant
la provoquer
très
favorable dans
de la personnalité
rait se demander
Elle
une expérience
». On pour-
s’il ne faudrait
pas parfois
pour faire apparaître,
derrière
le faux self, ou soi artificiel (angl. False Self), le soi profond
et authentique
Self )
Selon Laing (le Moi divisé),
[
SELF].
(angl.
Inner
c’est là que se situerait
l’intérêt
états psychédéliques,
de ces « voyages
les appellent
de certains
les amateurs
» de
L.S.D. Et Laing réitère cette « invitation
au
voyage » dans son livre suivant, Politique de l’expérience, qu’on a pu considérer une véritable
provocation
La pathogénie
comme
à la toxicomanie.
familiale
Dans cette perspective, ont mis l’accent, de familles causalité
liale du trouble eux de dénoncer
le L.S.D.
Ces
le processus des relations
voyages sont bons ou mauvais selon que le
l’indiquent,
milieu
personnes,
les favorise ou les contrarie.
Les ser-
mental.
Il s’agissait
une certaine
pour
conception
psychophysique les recherches
vers
et historique
qui
à travers
le jeu complexe
interpersonnelles. « notre intérêt toujours
sur une
sociale et fami-
dialectique
s’est développé
et Laing
de leurs études
essentiellement
du malade et de diriger
que
Esterson
de schizophrènes,
voyages
se change,
et sociale
à partir
erronée de l’individualité
avec des substances comme
ses fantasmes
porterait
des crises
véritables
où l’esprit
psychomimétiques
dans sa il admet-
dans son voyage. Laing admettait
l’on
dia-
Au
de « psychoses
celles-ci,
devait aller spontanément
nicisation.
anglais
Laing ne lui
de non-traitement,
rants et fut apte à reprendre Ainsi,
ras-
donc aucune thérapeutique.
bout de six semaines
comme
La métanoïa
métanoïaques
devenir
atteint
enrichissante,
régression-renaissance,
habiter
diagnostics,
vedette
ou
le cas d’un jeune mé-
une longue
psychotiques
et ses
psychiatrique
jusqu’à son terme, géné-
est même, ajoutait-il,
La seule voie serait de vivre avec les fous : la psychiatrie
non, se poursuive
chiatre J. Berke, qui a raconté son histoire,
tains
nautés, désapprendre
dans le
1970), dont Mary Barnes, véritable
plus croire aux progrès de la thérapeutique. avec eux, dans de petites commu-
de la crise, qui ne serait
fournissait
puisque
et hôpitaux,
pour
le fameux
l’évolution
tout ce qu’on a appris en psychia-
temps dans un de ces anti-hôpitaux
surante
d’en
donc
il suffit qu’il soit mis quelque
en 1965. Le plus célèbre de ces homes fut
attitude
et ses amis, il faudrait
le sujet est
des Bois. En dehors de son existence
pour
rôle.
Lorsque
tion, créée avec ses amis Esterson et Laing
aiguës ». Mais,
qui lui laisserait
spirituelle.
decin militaire,
Il faut, bien entendu,
s’ils veulent faite
formation
de
de trans-
soignants.
gnostics de psychoses chroniques,
psychiatres
et qui a le sens de repentir,
volontiers
profonde,
comme malade. Les
dans les
racontait
Si le mouvement
celui qui est considéré
grec trouvé
malades sont devenus, en quelque sorte, les
complicité
de sadisme, de
mot
sous une forme régressive.
malité » exorbitante, une soumission servile à l’ordre établi et une méconnaissance teintée
une métanoïa,
ralement
avec la société dans la défense d’une « nor-
souvent
s’y oppose.
», les
quelque
sait au début avec ses matières
de cette société dite « alié-
à
l’appa-
Laing devait appeler cette crise, ce voyage,
en métanoïa,
car
ses moyens d’existence
et à l’institution et instruments
ou
de sacrifier
devenir,
émanations
et médical
tolérée en aucun milieu,
qu’à condition
tains « étiquetés fous », grâce au psychiatre psychiatrique,
en fait que lorsque
reil social, policier
La catastrophe
regret, mais aussi de conversion,
les difficultés soignant,
ne surviendrait
Évangiles
classiques éliminées
bénéfique.
institutionnel
menaçante
les
est favo-
révolutionnaire
que le déroulement
nautaire
bout
lorsque
« il ne peut accéder à la réalité du groupe
hôpitaux,
D. Cooper,
et les attitudes
par le personnel
un angle très philosophique
parue en 1961, c’est aux Anglais
de la
Dans ce pavillon,
éprouvées
publics
Foucault,
londonienne.
inversées. Malgré
sir et le Mythe de la maladie mentale), et sous de la folie à l’âge classique de M.
psychiatrique
totalement
favorable
avec la fameuse
comme
des maladies,
rable, ce voyage est une découverte plus profonde de soi-même avec un dynamisme
été systématiquement
« mythe » (dans ses ouvrages Douleur et Plai-
Histoire
pour
À l’hôpital classique doit succéder l’« antihôpital ». Cooper relate l’expérience tentée
les méthodes
XIXe
être véri-
le futur antipsychiatre.
banlieue
du
classiques,
sur eux, mais aussi sur nous ». À la limite,
dans un grand hôpital
Mouvement, apparu au début des années 1960, d’interrogation critique remettant en cause la psychiatrie traditionnelle et la notion de maladie mentale, sur laquelle elle s’appuyait
psychiatriques comme
au pavillon ANTIPSYCHIATRIE n.f. (angl. AntiPsychiatry)
vices et cliniques les considérant
tablement
non seulement
L’anti-hôpital
ment chez le sujet âgé.
depuis le milieu
de
DE LA PSYCHOLOGIE
Comme
ils
se porte sur les
en relation
avec nous 63
GRAND DICTIONNAIRE
DE LA PSYCHOLOGIE
ou entre elles, et toujours contexte
de leur groupe,
vail, est d’abord inclure liaux
à la lumière
qui, dans ce tra-
la famille,
mais peut aussi
les réseaux personnels des membres
ture
influences
un champ
d’interac-
où les affrontements
réciproques
en fonction
se trouvent
de la proximité
un face-à-face
est
par eux comme une « tex-
relationnelle,
tions concrètes
que
». La famille
et les majorés
». Nexus familial
est le terme par lequel ils désignent structure
nodale privilégiée
un individu interactions
cette
qui permet
de se comprendre
festations Mais
à
dans ses
familiales.
comme
considéré
symptomatique
que le
cliniquement
introduite
les parents
nie n’est que le résultat d’interactions
impliqués
dans la maladie
psy-
du milieu
intéressés,
sociofamilial.
en particulier,
dits « processuels », c’est-à-dire seraient,
dans une perspective
logique,
les manifestations
processus Bleuler.
biologique
à ceux qui psychobio-
directes
comme
d’un
l’a décrit
E.
Or, de tels symptômes,
lorsqu’ils
sont repris dans une perspective
sociofami-
liale, sortent
du « réduit biologique
apparaître
comme
une stratégie
par le sujet pour arriver
inventée
à vivre dans ce qui
est devenu pour lui invivable. donc,
» pour
On retrouve
dans la symptomatologie
bleulé-
situation
de survie. Et, à ce
que l’illusion
Raison et Violence
de la philosophie le philosophe
à décrire
familiale
tionnels
nuant
et les idéologies attenantes,
conti-
à faire leur oeuvre, risquaient
au plus de leurrer de trouver
le thérapeute
des « facteurs bien acquis
tout
trop pressé
pathogènes
maintenant
». Et que le
développé
par l’équipe
», introduit Wynne,
et ne constituent
et
n’ont
rien
pas des fac-
et diagnostiques
suffisants
de Freud,
seulement
d’engagement
anglais une
héroïque
dans le paradoxe
d’une
société
avec toutes
aliénante
et l’orthodoxie
qu’elle
exige,
associée
au malade
serait
le personnage
face de ladite finalement révolte
société
malade.
plus facile de celui-là
mental
qu’à
à
qui
ne réprime
et la sexualité, de transcen-
écrit-il,
de
a perdu
ditionnelle, propre
tra-
on risque sans doute d’oublier en cause et d’analyser
agressivité.
En orientant
sa
celle-ci
qui dit que
sont des machines comme
un grand
qui dit qu’il
est «dépersonnalisé»
est une machine
selon le jargon
Un homme
prétend
respecté.
que sa blancheur
de cancer risque de se faire interner. en retournant abondait
dans le même
« La santé mentale c’est la possibilité
solution
n’étaient
les antipsychiatres
pas les premiers
la pathologie États-Unis,
mentale
à avoir
étudié
intrafamiliale.
Aux
on s’intéressait
pathologie
anglais
pour tout être humain
trouvant
jusqu’au
dans cette voie-là
à la préservation
Il n’y avait donc rien d’étonnant
beaucoup
à la
familiale.
T. Lidz et son groupe
lui avaient appliqué
une lecture psychana-
lytique
en privilégiant
en montrant entre
et
consciente
et la recherche
« futur schizophrène
des rôles
par l’enfant
» de sa propre identité
dans le développement de sa personnalité. L. C. Wynne avait de son côté repéré, dans la psychopathogenèse zophrénie,
des relations
pseudo-mutualité Mais c’était Alto
familiale
particulières
surtout
l’école
en étudiant
communication. avaient
de
J. Weakland
en particulier
dite « de Palo une certaine
les troubles utilisé
» contre
Dialectics
of Liberation
tration,
la société.
autant
supprimé
de la
le problème
On s’est seulement
conscience.
cette bonne
conscience
entretient
ainsi
motivations
du psychiatre
de sa culpabilité
de soi. On
jouer
un
à côté de Laing
per, H. Marcuse
On
et de Coo-
et S. Carmichael.
Le but
de ce congrès était de « créer une véritable conscience
révolutionnaire
l’idéologie
en joignant
à l’action sur les individus
et sur
les masses sans refuser la violence si elle est nécessaire
». Mais il semble
n’y ait pas toujours pectives
que l’accord
été complet, et les pers-
de Carmichael
y sont nettement Les
agressivité
antipsychiatres
un
inconsciente
ler en s’identifiant être le psychiatre
qu’il s’agit d’annu-
à l’agressé (là où peutde tradition
s’identifierait
en toute relation
de pouvoir,
par l’engagement
antipsychiatrique
ici négativée » (J. L.
Faure et E. Ortigues).
que Laing
de pouvoir
à préciser,
de la philosophie
théde
mais qui
cas être escamotée.
et Cooper
vraiment
Et
sartrienne
se sont efforcés
de
semblaient
somme
toute
pratiquer
assez utopique.
de voir un acte de résistance
sérieux et dangereux
comme ils le conseillaient, bliquement venaient
une relation
c’est à partir
anarchisme Il est difficile
en tout cas de son malade
rapeutique,
pouvait
très éloquents.
en
plus « engagées » que celles de Cooper.
la notion
de la commu-
tenu à Londres
1967 sont sur ce point y retrouvait,
on the
et à tirer son épingle du jeu, voire « de son
Il y a en effet, dans toute institution
G. Bateson, qui avait
des
en la matière,
et D. Jackson de
de la
à rester du « bon côté »
ne peut en aucun
intrafamiliale
n’est rien d’autre
sa méconnaissance
par l’ethnosociologue nication
on sait que
méconnaissance
plus en plus difficile
que cette distorsion
Or,
False Self, siège par excellence
double lien (angl. Double Bind) introduite montré
acheté à bon marché
une bonne qu’un
de la folie.
ainsi
révolu-
malades
à l’agresseur),
et de pseudo-hostilité.
» qui avait déjà acquis
renommée
de la schi-
anglais s’engagent
Et les actes du Congress
plus profonde
le décalage qui apparaîtrait
l’organisation
parentaux
la triade familiale
à ce que
tionnaire.
Mais on n’a pas pour
une
du moi. »
en face de lui. On est « avec les l’adminis-
coeur
au coeur de toute
angoisse
l’institution,
sens :
telle que je la conçois,
de la folie, mais encore révolution
» Et
le concept de santé
dans une voie authentiquement
Sans doute,
qui
est une forme
on supprime
de ces thèses.
peut
Un homme
a été une illustration
de sa propre
que
les nègres sont une race inférieure
les antipsychiatres
le problème
psy-
qui proclame
dans le même sens que celle du malade,
cinématographique
peut être
scientifique.
de s’engager non seulement la psychiatrie
qui préfère
qui déclare qu’il
mentale,
à la
pas
mal. Un homme
Mais il est
celle-ci. trop critiquer
à montrer
est nor-
Cooper,
la réforme
Sans négliger
que communiste
sain en
de participer
et, plus spé-
être mort plutôt
être largement
les normes
une identification finalement
à une
et rela-
il cherchait
dance. « Un homme,
chiatrique.
à se situer
opposition
mentale
les instincts
Un homme
et politique
Déjà
divisé, Laing tenait
que la société occidentale
considéré
sorte
et martyr.
la schizophrénie.
les hommes
Il y avait dans ce mouvement
de
son âme est fou. Un homme
de la schizophrénie.
Antipsychiatrie
la Critique
mais aussi toutes les formes
lien comme le concept de « dévia-
de la communication
un
existentiels
la maladie
l’oeuvre
de Sartre,
Questions de méthode
en termes
cialement,
:
leur a écrit
Ils y étudient
en 1960, dans le Moi
d’avoir trouvé
consacré
titre, le film Family Life (1972), de K. Loach, exemplaire
64
d’ailleurs
intitulé
une décennie
une clef. Tous ces systèmes d’organisation
de se mettre
à une véritable
ont
et Saint Genet, comédien
tions familiales
sorte
un ouvrage
avant-propos.
de leur enfant
que ces modèles ne donnaient
À vouloir
en quelque
Ils lui
des psychiatres
maintenant
rienne, les manifestations d’une adaptation dramatique d’un individu que les condiacculent
que la majorité
la raison dialectique,
Ils se sont
aux symptômes
l’oeuvre de Sartre, beaucoup
pour lequel
finalement
liales. Cette maladie ne serait donc qu’une création
mieux
Ils connaissaient
qu’au niveau de ce modèle. Et on sait bien
teurs prédictifs
fami-
n’étant
politiquement.
français.
au départ de la
recherche,
de spécifique
de la schizophré-
à
familiales
chosociologique
tion
montrent
les relations
que selon l’hypothèse
au sein desquelles se trouvait et Laing
l’analyser
parfaitement
ne cherchaient
du schizophrène
double
comportement
intelligibles
il semble un schizoph-
et les mani-
de la schizophrénie.
tous ces travaux
Dans leur recherche faite sur onze familles rène, Esterson
cliniques
aux chercheurs
des êtres dans
permanent
rôle essentiel dans l’apparition
rendre
s’ils ont
sur les éléments
nous essayons d’éclairer ainsi considérée
extrafami-
de la famille
une portée spécifique
du
le quotidien d’acheter
journaux.
dans le fait,
de déchirer « pourri
» qu’ils
chez leur marchand
Et le mouvement allait
anglais
utopie.
Ce ne fut pas le cas en Italie,
parition
sombrer
dans cette
allait conduire
de l’asile, en étant d’ailleurs
plus politisé.
de
antipsychia-
trique
même mouvement
pu-
où le
à la disencore
GRAND DICTIONNAIRE
tants de Psychiatria
ITALIENNE
L’ANTIPSYCHIATRIE
En Italie, même si F. Basaglia n’aimait tellement
qu’on l’appelle
mouvement
antipsychiatre,
allait conduire
radicale : la suppression 1904 régissant
pas le
de la vieille
l’internement
loi de
sur un mode
transformation
à Gorizia
Ey, que d’une négation
des asiles, ne s’y opposa alors un débat assez hou-
leux entre opposants à ces réformes partisans,
au détriment
des malades,
qui
la structure
soi-
plus toujours
fonctionnement
où il a appris
d’une communauté
institue
le
thé-
les fondements
d’une
dans son établisse-
ment psychiatrique.
Avec une équipe à la
et très politisée,
il se rend
reste-t-il
pratiques,
notamment
des psychiatres
matique
antipsychiatrique
sanitaire
de sectorisation
psychiatrique
quelques
que l’internement
graver
la maladie
« libérer
mentale.
les malades
surtout
ne peut qu’agIl faut
». Ceux-ci
des « déshérités
d’accueil
donc
seraient
et de liberté
sous ses diverses
théoriques
Et finalement,
donnés,
le « travail communautaire
»
L’asile
tielle,
c’est peut-être tacitement, Comme
en psylieux
que
sans médiation
-, on voit se reproduire
même situation
que dans une famille.
livre l’Institution
Basaglia à la fin de son
en négation (1968). Basa-
glia refuse donc le perfectionnisme nique de la communauté travail
thérapeutique,
du
de secteur et même des différentes
approches nelle.
tech-
de psychothérapie
Pour
institution-
lui, l’amélioration
niques psychiatriques
ne fait que reculer le
moment où doit disparaître l’asile. Car « la science est toujours au service de la classe dominante
» et l’hôpital
psychiatrique
qu’une des « institutions lesquelles
celle-ci
n’est
de violence » par
dirige
et opprime
les
masses. Et le psychiatre italien, suivi par le mouvement « Psychiatria Democratica », fondé par ses élèves, préconise
un renver-
sement de toutes les institutions triques
: « la négation
à l’intérieur mique
psychia-
(des institutions),
comme seule modalité
actuellement
viable
affirmation
en lui toute
et l’utilise
der ». Ce mouvement
sés par l’idéalisation pour
nouvelle
comme
à la famille
et rêvent
ne
d’antipsychiatrie
un « lieu
dit
(l’École
expérimentale
Marne),
M. Mannoni
compte
à tenir
Hall, mais psycha-
de faire de l’expérience
britannique. à Paris, les 21 et 22 octobre
la première
antipsychiatrie
sur les psychoses fois en France,
prirent
toujours
mourir ils appa-
avec les chercheurs
de
les pionniers
des thérapies
familiales.
nous a surtout
mis « en garde de façon salu-
taire contre
L’antipsychiatrie
une certaine
la psychiatrie
chosification
», représentée
dans l’utilisation
d’un
en particulier
« DSM III révisé » athéo-
d’asepsie des
qui, après tout, un symptôme
cusant ainsi « une conception
holistique
de
Et qui
que ce que l’on désigne ha-
bituellement
par psychose chronique une simple
état psychotique où il aurait
ne
» en ré-
et de sa folie » (Koupernik).
pas parfois
de
n’est
complication
d’un
aigu, d’un moment
fécond
fallu permettre
à la personne
d’accéder au statut de sujet, en respectant
1967, un colloque
pas être suivi par tous les professionnels de la psychiatrie, en Italie. Il fut, au contraire,
de schizophrènes,
comportementalistes,
On peut dire
que la théorie
qui allait
de
grâce à leurs études
raissent maintenant,
nous prouvera
aussi de la critique
de « dépérissement
rique » et « dans l’ambition
»
dans
et dans le mouve-
à Laing,
sur les familles
a cherché
de Kingsley
permet
ment qui se poursuit
l’homme
qu’elle s’est inspirée nalytique
entreprises
de Bonneuil-sur-
de ces difficultés.
classique
a joué aussi un rôle non négligeable
visent qu’à gommer
Dans
» (C.
avec son « caractère prétendument
de s’instaurer
(O. Mannoni).
leurs
et très agis-
sont écra-
comme permanentes
si radicalisé
d’entre eux, mais fort politisée
Les
Ceux qui opposent
communautaires
idéales
et Laing
par une minorité
la
d’un
radicale de l’insti-
l’école de Palo Alto, comme
s’aperçoivent pas qu’ils la reproduisent, tant que ces communautés se présentent
en vue de se consoli-
représenté
groupe
de la famille, au moins
le jeune enfant.
pour
ne devait
et des
au sein de tout
et les tensions familiales
Elle organisa
d’un système politico-écono-
qui absorbe
conflits
ces lieux
des tech-
pas des tensions
de
de la lu-
psychiatrique
en 1989, et Esterson,
conclusion
qu’arrive
hospitalière
comme
ne s’y développent - comme
La critique
l’asile ». Quant
de
la nostalgie
des neuroleptiques...
que ces lieux se sont il est impossible
et
schizoph-
de la folie, antithèse
les réformes
essen-
des lieux
collectif,
des jeunes
comme
gubre servitude tution
de réflexions
La critique
Sans doute
Il est resté de cette aven-
ture généreuse
Koupernik).
la déviance
n’est qu’un instrument de rejet et d’enfermement et doit être détruit. C’est à cette
conflits
celui
lieu d’accueil
avec une cer-
précieuse
et critiques.
vie idéaux.
et
d’échecs qui pourraient
être une occasion
des « damnés de la terre », victimes d’une société intolérante, rejetant toute déviance. n’est qu’un alibi pour les soignants.
formes,
taine proportion
», des pauvres,
pour
oublié.
« dans l’inconscient
l’antipsychiatrie.
institutionnelle.
infanto-juvénile,
blait déjà passablement
sem-
rènes », un « écho des grandes options
avec la politique
chiatrie
conclut
fran-
dépasser la problé-
surtout
Il en
de Basaglia (en 1980) et
de 1968. Mais elle a eu peu d’applications
Se sont ouverts cependant,
sur les patients.
?
de Cooper (en 1986), leur mouvement
la plupart
bien
DE
Elle a connu un grand succès auprès des intellectuels gauchistes dans la mouvance
l’asile et il constate la persistance de celui-ci
QUE RESTE-T-IL
Dès avant la mort
EN FRANCE
la psychothérapie
des effets
qu’il ne pouvait
entendu admettre.
AUJOURD’HUI,
compte que cela ne suffit pas pour changer iatrogènes
négation
pure et simple de la
L’ANTIPSYCHIATRIE
çais ayant cru pouvoir
vie communautaire fois dynamique
psychiatrie,
besoin.
L’ANTIPSYCHIATRIE
» et
à la nier. Il ne s’agit donc, pour
la
sion de son médecin-directeur, Basaglia. Ce dernier, qui a travaillé en particulier
rapeutique,
et leurs
du vieil asile, sous l’impul-
avec M. Jones à Londres,
et de saisir la maladie mentale
avec la disparition
gnante dont ils auraient C’est en 1962 que commence
définir
en arrivait
ne trouvent
assez voisin de la loi française de 1838.
Cepen-
dant, Basaglia, qui avait obtenu satisfaction pas. Commence
à une réforme
Democratica.
DE LA PSYCHOLOGIE
la parole
conceptions,
Cooper
et exposèrent
celui-ci
sur la méta-
noïa, celui-là sur les grands principes « renonçant
réadaptation
où,
d’une
à toute fin de
» et visant au contraire
à la
? Car l’évolution
de
la maladie mentale dépend sans doute de la prise en charge psychiatrique,
mais parfois
dans le sens de la chronicisation.
On le voit
bien avec certaines bouffées délirantes traitées à l’occidentale, schizophrénies. pas innocent
qui,
se transforment
Et « si le psychiatre
en
n’était
? » (L. Israël). C’est la question
sante. À tel point que, en 1978, une commission parlementaire où sont représentés
« libération
ver » (Enfance aliénée, ii).
que ce dernier,
tous les partis
Mais
ne doit cesser de se poser dans l’exercice
propose
la suppression
la loi de 1904 et une nouvelle la psychiatrie sanitaire
italienne
dans une réforme l’hôpital
psy-
C’est la loi 180
LOI 180).
Mais
celle-ci conduit
(
en fait à une certaine
de la psychiatrie,
qu’une spécialité Ce retour
loi intégrant
globale où disparaît
chiatrique. calisation
de
médicale
médi-
qui n’est plus parmi
d’autres.
de la folie dans le strict cadre de
la médecine
déplaît
à beaucoup
de mili-
de celui qui vient nous trou-
son trajet métanoïaque
l’enthousiasme
n’a pas été géné-
ral et H. Ey a rassemblé autour de lui les psychiatres les plus critiques de l’antipsychiatrie.
Le médecin
de Bonneval
en effet que cette dernière « tendance ment
psychiatricide
dangereuse
en confondant risquait
représentait
de maladie
de la vie de relation,
de « se heurter
une
» particulière-
pour sa spécialité.
la notion
tale et les troubles
pensait
à l’impossibilité
comme les antipsychiatres,
des diverses modalités
de sa pratique. J. P
Bibliographie Cooper,
D., 1970, Psychiatrie
et antipsychiatrie,
Paris, Éd. du Seuil.
Car, menelle de
Delacampagne,
C., 1974, Antipsychiatrie,
Paris,
Grasset. Koupernik, non-sens
C., 1974, l’Antipsychiatrie,
sens ou
?, Paris, Grasset.
65
GRAND DICTIONNAIRE
DE LA PSYCHOLOGIE
ANXIÉTÉ n.f. (angl. Anxiety)
État émotionnel
GÉNÉR. 1.
de tension
nerveuse, de peur, fort, mal rencié, et souvent chronique.
de pâleur, une sécheresse de la bouche ; des
luation
nausées ; une boule dans la gorge ou une
par un individu
(« anxiété-état).
gêne au creux de l’estomac
Les recherches
différentielles
ou un besoin fréquent
diffé-
De nombreuses sionnées
Prédisposition sonne aux états anxieux. GÉNÉR.
d’une
2.
per
de degré et surtout de cognition.
tecteur
émotionnel
et représentatif de son objet. on réserve
et, finalement,
entre deux notions
» et « anxiété-trait
émotionnel,
comme
dique,
correspond
à un état passager, qui
peut survenir Par contraste, ractéristique
l’anxiété-trait individuelle,
innée, qui se manifeste
valable dont
décrites
l’action
à l’égard de stimulus
anxiogènes.
cognitives,
Les troubles
imminent,
une attitude
danger et un sentiment
logie
d’attente
en face de ce danger ». Outre
cette attente
possibilité heureux, tension et surtout
inquiète
de survenue l’anxiété
d’événements
la
d’inhibition
de manifestations celles-ci,
sont : des palpitations
internes,
de
se présente
en psychoun trait se définit
de par
de ces
de faire une dis-
fort utile en clinique
ont été pro-
spécifiques
un questionnaire
d’anxiété
et deux
; les
sociales,
etc. R. B. Cattell
de 40 items fournissant
d’anxiété
notes
correspondant
entre une anchez un même varie-
Les différences
personnelle
(tendant
tions vertigineuses
;
instruments.
ou une
L’évaluation
individuelles
de l’anxiété
fait
de recherches,
lieu à la construction
xiété-trait
ont
») doit être distinguée
comme
un facteur cinq
facteurs
dont
primaires
l’importance
de personnalité
relative peut varier d’un indi-
vidu à un autre : structures socialement
approuvées,
sentiment
caractérielles
faiblesse du moi,
d’insécurité
sociale,
pression
forces pulsionnelles considère
du ça. H.
que le facteur
xiété se ramène à une combinaison des facteurs
fondamentaux
la personnalité
l’introversion. constitue
de deux
par lesquels
: le névrosisme
et
Pour J. A. Gray, l’anxiété
elle-même
damentaux
d’an-
un des facteurs
de la personnalité
l’impulsivité),
(l’autre
fonétant
même si elle peut se décrire
par une telle combinaison. M. R. ANGOISSE,
ANXIÉTÉ
(QUESTIONNAIRE
D’),
PEUR, STRESS
Bibliographie Eysenck,
H. J., 1981, A Model for Personality, Springer
Verlag.
P., 1987, l’Anxiété,
Paris, Masson.
dans
Mc Graw-Hill. Spielberger, Parameters
C. D., 1975, Emotions, and Measurement,
their
New York,
Raven Press.
stable l’objet qui ont
de plusieurs
de cette disposition
l’anxiété
et conduit
Selye, H., 1970, The Stress of Life, New York,
quelle
et relativement
factorielle
et à
M. A.
relativement
à se manifester
manifeste
de second ordre, auquel contribuent
Pichot,
DIFFÉR.
l’analyse
a
une note générale
à l’anxiété
à considérer
émotionnelles.
d’un grand nombre
et
d’anxiété
mis au point
Berlin,
donné
excessive, des accès de rougeur
par une ten-
scolaires,
rait avec l’état du sujet lors de ses réactions
à éprouver
des bouffées de chaleur ou de froid
individuelles
les situations
il décrit
Certains
permettent
ou de la tachycar-
ou d’étourdissement
les différences
conduire
par tests, les situations
J. Eysenck
avec plus ou
comme
qui, lui-même,
les plus courantes s’accélèrent
examens
à celle
questionnaires,
composantes.
générale
neurovégé-
réalisées à
peuvent
comme explicables
du surmoi,
selon les sujets.
dans de nombreux
une disposition
motrice
de
symptômes
Les recherches
l’aide de cet instrument
de
psychophysio-
mise en évidence
bien que le sujet soit au repos ; des sensa-
sudation
mais également
que soit la situation)
die où le pouls et la respiration
est ainsi
mal-
peut s’accompagner
musculaire,
tatives. Parmi
anticipant
dans une
sujet et une anxiété dont l’intensité
totale
per-
à l’influence
qui se manifestent
tinction
sur
part,
L’anxiété
xiété qui serait permanente
de désorganisation
lié à la conscience d’une impuissance
d’autre
ces troubles
extérieurs,
personnalité
possible
les traitements
non seulement
questionnaires
devant ce
physiologiques.
a utilisé
biochimiques,
l’utilisation
plus biologique.
plusieurs
d’un danger
par les concepts
ayant recours aux tech-
d’aborder
Pour P. Pichot (1987), « l’anxiété
: la perception
avec des affects anxieux restent au
de relaxation,
l’anxiété
fondamentaux
à sous-
de l’anxiété,
moins d’intensité
de trois éléments
l’amenant
et de bêtabloquants
Cependant,
plan phénoménologique
ou quant à certains
posés pour des situations
ou l’incitant et des
Les recherches
comportementaux
logiques,
fait sur le
de manque
l’anxiété voilée. L’étude de ce questionnaire
lement indéterminée, pourrait s’avérer désagréable, voire dangereuse. est un état émotionnel
d’insécurité,
à l’égard
avait été inspirée
de prédispositions
goisse)
de sentiments
des questionnaires
situations,
en rapport
État de non-quiétude dans lequel prédomine l’appréhension d’une situation qui, bien que généra-
(ou l’an-
Le sujet se décrit
SUIVANT).
AR-
fication
facteurs
PSYCHIATR.
(
respectivement
soumise
J.-F. L. N.
Inventory
plan des névroses, dont la classi-
optique
est réputé avoir un caractère pathologique.
au Minnesota
premier
mettent
Un niveau élevé d’anxiété-trait
a égale-
ses capacités réelles, si bien qu’elle
niques
directement
sont
comportementales,
de nombreuses
la sédation
des
les compo-
du sujet
d’anxiolytiques
qui ne sont pas par eux-mêmes
à
Scale ou MAS)
Personality
confiance
pathologique
for-
peurs conditionnelles
TICLE
Anxiety
dance acquise. Dans la même orientation,
L’anxiété
pour
à développer
Manifest
durable.
d’une part, montrant
du tout ; la prédisposition
J. A. Tay-
d’anxiété
dépressifs.
voire pas anxiogènes
le plus souvent.
qui
dans l’anxiété généralisée, un caractère plus
qui,
anxiogènes,
spécifiques
à considérer
états de peur en présence de stimulus tement
un lourd
ci-dessus
ce
exacerbées et peuvent prendre, par exemple
de S. Freud.
sont moins
sont employés
Multiphasic
cherchent
pathologique,
des
individus,
est géné-
et constitue
à éprouver
d’autres
le Rorschach),
lor a proposé une échelle d’anxiété manifeste
se manifestant
les cliniciens
l’anxiété
est souvent
à son tour de deux
façons : la prédisposition
handicap
estimer
apparemment
(comme
comme
composantes
est une ca-
personnalité
dans
ou des tests de
ralement
à éviter
chez tout individu.
déterminée
composée d’items empruntés
inhibant
son nom l’in-
une situation
Mais l’anxiété
ment des composantes
». La notion
d’état
de façon prévisible,
de l’anxiété
du comportement
sont des questionnaires
de
de
des mesures physiologiques,
perçu ont disparu. définie
sur
générales
Bien que l’évaluation
(angl.
santes autonomes
et anxiété-trait
l’anxiété.
de stress ou le danger
Dans
chroniques
bien séparées, appelées « an-
xiété-état
intempes-
évaluer la nature et l’intensité.
pathologiques.
Il faut bien distinguer aujourd’hui
Mais on
à des peurs intenses
Anxiété-état
le facteur
sans raison
le mot anxiété aux cas où l’objet
ou à celles qui sont répétitives,
restent normales.
une action
lorsque
peut aussi l’appliquer
un deuil ou
même avoir un rôle pro-
en inhibant
éprouvée
portant
des théories
des observations
d’examen,
du sujet, c’est-à-dire un état qui a un contenu
cognitivement.
de stress (par
de la diversité
et réel, une situation
peur, elles se dissipent,
est mal différencié
occa-
puisse utiliser
plutôt peur un état dont l’objet est bien connu
souvent
anxieuses
exemple la présence d’un danger imminent d’un proche)
actuellement
l’anxiété sont inspirées, dans leur diversité,
tive du sujet. De même que les réactions
On appelle
Par contraste avec ces situations,
66
réactions
Elles pourraient
La différence entre peur et anxiété est affaire
d’uriner.
par des facteurs
la maladie État émotionnel
; de la diarrhée
de l’anxiété
(« ande l’éva-
ANXIÉTÉ (QUESTIONNAIRE (angl. Anxiety Questionnaire)
D’)
Ensemble de questions élaborées systématiquement et posées dans un ordre toujours identique à des sujets,
GRAND DICTIONNAIRE
en vue d’apprécier anxiété. Utilisés titative
et d’évaluer
en psychopathologie depuis
les questionnaires
d’évaluation
instruments Parmi
(angl.
que
nettement
des
qui sont, elles, des
d’hétéro-évaluation.
les questionnaires
de l’anxiété.
L’anxiété
Self Rating)
tient à distinguer
échelles
Médicament
d’années,
sont des instruments
d’auto-évaluation P. Pichot
quan-
une trentaine
promazine,
ANXIOLYTIQUE n.m. (angl. Anxiolytic).
leur
est un syndrome
dans différentes
pathologies
de nombreux
composés.
s’avère difficile la sédation, certaines
à la vaste catégorie
psychopathologiques
re-
choleptiques,
ou sédatifs
pérables par une analyse factorielle.
C’est
(HSCL)
présente
isolable
d’autres
la dépression, compulsifs
un facteur comme
est très utilisée américains, française
par les psychiatres
et a connu
tionnaires
(1960), Zung
(1974).
xiety
Status Inventory
20 items directement tations
Ce dernier,
dont
Par exemple,
regroupant
phobiques,
des animaux,
interpersonnelles,
peur
classiques,
:
cor-
phobies
Mathews
(traduit
en français
en 1985)
l’intensité
permet
de l’angoisse
les patients
les éléments
par J. Cot-
et de l’évitement ainsi
et anxieux
rêt relatif
pour
généralement luation
le clinicien, des échelles
comme
(Hamilton utilisée
l’échelle
Anxiety depuis
tionnaires
d’hétéro-évaScale, HARS)
d’auto-évaluation
fois trop
sensibles
et leurs résultats
inté-
qui préfère
1960. En effet,
ou neuroleptiques.
« neuroleptiques
avec ceux que fournissent
échelles
d’hétéro-évaluation,
mal des
beaucoup J. P.
adj. (angl. Anxiogenous)
ou
l’angoisse J.-F. L. N.
ANXIÉTÉ,
PEUR
à
Ce seront les
(impliquant
Outre
brutalement
le traitement
ont
hypnotique.
à effets neurovégétatifs
pré-
Cette classe regroupe des antaAinsi, l’hydergine, constituée
et parasubstance
d’alcaloïdes
de
dans certains
anxieux à expression neurovégéta-
tive. Des médicaments atropiniques,
traditionnels dérivés
(bel-
de l’ergota-
ont le même type d’action.
par des réactions est inter-
utilisé
dans
Il a été le premier
de la longue Toutes
série des benzodia-
les benzodiazépines
; ces dérivés,
tôt stimulants,
regroupent
variées comme
l’azacyclonol,
et l’hydroxyzine
la captodia; 2. les
comprend
utilisées
précurseur
plu-
des substances
(sédative)
; ce groupe largement
: 1. les
des
comme
de la chlor-
pos-
sèdent à des degrés divers des propriétés anxiolytiques,
sédatives
myorelaxantes
et anticonvulsivantes.
délai nécessaire
et hypnotiques,
pour obtenir
et la demi-vie
Le
le pic plas-
d’élimination
sont
pharmacocinétiques
qui
guident le prescripteur. Il fait la transition
antidépresseurs Composés se situent
avec les
diazépiniques.
de transition.
Ces substances
entre les antidépresseurs
et les
En effet, certains tranquil-
possèdent
des propriétés cependant
antidépour les
les antidépres-
seurs : c’est le cas de la dibenzépine, doxépine
de la
et de la benzoctamine. pu classer dans cette catécertains thioxan-
thènes qui entraînent
bien une catalepsie
chez l’animal
tous les neurolep-
comme
tiques, mais induisent ramidaux
peu d’effets extrapy-
chez l’homme.
En dehors de ces différents des substances
priétés anxiolytiques, doses employées presseurs On citera
parfois
tremblement).
fonction
des
à faible dose et des antidéanxiolytiques.
les bêtabloquants,
efficaces de l’anxiété
sur les signes (tachycardie,
Ces effets cliniques
raissent pas toujours maux d’anxiété,
des pro-
: c’est le cas de certains
également
physiologiques
à diverses
possèdent
à effets latéraux
particulièrement
tranquillisants,
appartenant
classes thérapeutiques
neuroleptiques
Ils comprennent
du benzhydrol
la prométhazine,
une
classer sans réserve parmi
Ces composés,
de seigle, est indiquée
substances
d’entraîner
des sevrages alcooliques.
gorie des neuroleptiques
mine
cen-
Il est surtout
sont pas dénués d’action
mine)
nerveux
après une utilisation
On a également
ladone,
la moelle épi-
le traitement
un effet sédatif. Ils altèrent la vigilance et ne
troubles
ont la particu-
se traduisant
de sevrage lorsque
lisants
proches du méthylpentynolcarbamate,
l’ergot
leurs effets chez
non seulement
neuroleptiques.
des tranquillisants
des hypnotiques.
dominants.
en anesthésie)
les réflexes polysynaptiques
L’opipramol.
qui seront analysés ici.
phénothiazines
chez un individu.
larité d’inhiber
avec des
qui ont fait preuve
pressives, insuffisantes
dérivés
ANXIOGÈNE
l’anxiété
de type
au sens de tranquillisants
Tranquillisants
initial
utilisés
les paramètres
ni induire
plus hétérogène
sur le plan pharmacologique.
Classification
du groupe
ces tranquillisants
matique
profon-
neurologiques
beaucoup
Antihistaminiques.
suscite
sans modifier
un
extrapyramidal comme les tranquillisants majeurs. Par ailleurs, ils correspondent
antiadrénergique
plus sûres et objectives.
Qui
qui ont
sympathique.
corrélés
atta-
mineurs
Tranquillizers),
un ensemble
l’animal,
myo-
de la transmission
comme la méphénésine,
zépines.
». À l’op-
sont
sont le plus souvent
(bloqueurs
neuromusculaire
(1959)
ou antipsycho-
gonistes des systèmes sympathique
et peu discriminants,
curarisants
Le chlordiazépoxide.
majeurs
les quesà la
par le lien
Le méprobamate.
Ces
Les Anglo-
tranquillisants
d’effets secondaires
éven-
de M. Hamilton
Rating
(1952),
le cours de la maladie
mineurs
Les propriétés
caractéristiques
s’expliquent
en parti-
avoir des effets antipsy-
effet symptomatique
Dérivés n’ont qu’un
peuvent
Minor
dément
les plus large-
prolongée.
que
tuels ». Tous ces questionnaires
la chlorpromazine
tranquillisants
« d’auto-évaluer
phobiques
dépressifs
et M.
(angl.
relaxantes
rompu
prédomi-
posé, il existe des tranquillisants
déterminées
des peurs de I. Marks
sans effet hypnotique
chés au terme
se
autres
de subs-
tiques, alors que les Français restent
ses 72 items
les substances
tral). Ils ont l’inconvénient
douées de propriétés
(angl. Major Tranquillizers)
des peurs
rie regroupe
dépendance
Saxons les appellent
ques-
Cette catégo-
nière, mais aussi le système
ni des régula-
la découverte
comme
chotiques
et peurs diverses. De même, le
questionnaire
nant,
à l’anxiété
des situations
peur des bruits,
: sur le plan
ils ne sont ni des hypno-
tances neuroleptiques
derniers
peur des atteintes
de la
a fondé la classe des tranquillisants.
sur un symptôme l’échelle
par com-
composés
des psycholeptiques
comprend
certains
en 6 catégories
porelles,
An-
et P. J. Lang (1967) s’adresse
à des malades
chez
Enfin,
sont centrés
de J. Wolpe
traux
(ASI),
avec les autres
sédatives
ressentie, et 15 à ses manifes-
tionnaires
peur
dénommé
et séda-
se définissent
Historiquement, le
de W. W. K.
5 s’adressent
somatiques.
précis.
C’est
et P.
teurs de l’humeur.
de C. D. Spielberger de celui
mineurs
tiques, ni des neuroleptiques,
ques-
myorelaxants.
d’un effet central.
pharmacologique,
sur l’anxiété
manifestations.
ou encore
nord-
1983). D’autres
cas du questionnaire
famille
une adaptation
sont plus centrés
et ses diverses
Elle
des psy-
tifs classiques.
paraison
Tranquillisants
Les benzodiazépines.
des anxiolytiques
1957). On les situe dans le sous-
Les tranquillisants
obsessionnels
la sensitivité.
(J. Guelfi,
»
la somatisation,
les troubles (T.O.C.),
« anxiété
dont
(J. Delay
à la
et neurolep-
culier les benzodiazépines.
physiologiques,
groupe des tranquillisants
entre tranquillisants
ment usitées et les plus originales,
appartiennent
Check List
frontière
se situent
de
plu-
Symptom
de ces composés
de l’activité
incluant
ainsi que la Hopkins
Certains
de
la vigilance.
Deniker,
hypnotiques.
l’anxiolyse
cer-
sieurs éléments
pour ses propriétés
il
d’anxiété,
tains restent assez généraux,
connue
davantage
En pratique,
ou réduction La majorité
et l’alimémazine,
tiques.
retrouvé et sensible à
de séparer
fonctions
DE LA PSYCHOLOGIE
dans les modèles ani-
construits
à partir des propriétés
n’appa-
essentiellement
des benzodiazépines. 67
GRAND DICTIONNAIRE
Indications
DE LA PSYCHOLOGIE
des tranquillisants
Anxiété et névrose d’angoisse.
gique responsable
lisants sont avant tout utilisés pour réduire
Les tranquillisants
l’anxiété.
la vigilance
américaine
sieurs types d’anxiété.
L’anxiété
sée n’est pas structurée troubles
avec l’école
du DSM III, à distinguer
plu-
comme
ou en
obsessionnels-compulsifs.
Elle
baisse de la vigilance
ser une insuffisance
Elle se caractérise
motrice,
une hyperactivité
généralement
du système nerveux autonome,
une attente
myasthénie
anxieuse et une hypervigilance
évoluant
la grossesse.
façon durable.
L’ensemble
de
des tranquilli-
les benzodiazépines
classiques, se montrent
efficaces sur ce type
d’anxiété. Au
consistent
troubles
paniques
en de véritables
d’anxiété sont
les
aiguë, de durée
pas seulement
stimulus
redoutés
zodiazépines
« attaques limitée,
par le patient.
Les ben-
qui sont sensibles à
un composé de la nouvelle zolobenzodiazépines
classe des tria-
: l’alprazolam.
paniques répondent
à des agents antidépresseurs
Mais
également considérés
comme
non sédatifs
biteurs
de la monoamine-oxydase)
tricycliques
à des
sont peu efficaces
sur ces manifestations,
ces troubles
qui ne
des réactions
classiques
»
: les I.M.A.O.
une meilleure
(imipramine),
ce qui remet
bué à mettre en lumière
l’hétérogénéité
mais constituant
psychiatriques
des tran-
tremens) ; les névroses structurées (phobiques, hypocondriaques...) ; l’insomnie, nocturnes,
les troubles
l’instabilité
du comportement
fant ; les psychoses, d’autres traitements, Indications
chimiques
spécialités
médicales
: en prémédication
peutique,
qu’une
et, à la différence comme
etc.
les tranquillisants
action
symptomatique
d’autres
les neuroleptiques
psychotropes
dance pouvant
piniques,
presseurs,
ils ne doivent
pas constituer
traitement
de fond de l’affection.
le
cations
toutes
montré
et d’un état de dépenun syndrome
des tranquillisants,
ensemble
pas ces inconvénients.
centraux
diminuant
prédominant
parfois
dérés comme des médicaments « aspirine
psychologique
est représenté dépendance
de confort,
» dont on abuse,
par le développement psychologique
consi-
d’une
et physiolo-
aux benzodiazépines
oméga
2 correspondant
1 et oméga centraux,
propriétés
anxiolytiques
sont par exemple
De même que les récepteurs
sables respectivement
comme
à l’identification
endogènes,
de même les récep-
d’opiacés l’existence venant
de ligands
dans
composés
ont
tion) Selon
(comme
varient
comme le par
pour
ce rôle
à l’aide d’anticorps
conservés
éliminer
zépine-like
ries saprophytes tribuline
des benzodiazépines, l’hypothèse
d’un arte-
ces molécules
benzodia-
provenir
ou de certains des substances
(Sandler
(Diazepam
l’activité
de bactéaliments. comme
la
et coll., 1984) ou le DBI
Binding
le cerveau humain
dans
de sujets décédés
pourraient
zodiazépines.
endo-
Inhibitor), (Guidotti
isolé dans
et coll., 1983),
endogènes
On a montré
des ben-
par exemple
que le taux de DBI fluctuait
chez les joueurs
pathologiques
des gains et des
en fonction
pertes.
pharmacod’élimina-
une benzodiazépine
haute affinité pour le récepteur
? De nombreux
été évoqués
sont des antagonistes
respon-
selon le type d’anxiolytique.
ce modèle,
inter-
antibenzodiazépiniques.
Inversement,
pour le récep-
la demi-vie
indiquent-ils
endogènes
l’anxiété
fact. Cependant,
dans
déclenchés
gabaA/benzodiazépinique, intrinsèque et les paramètres cinétiques
semblant
dans les zones
teur
ont
Cette substance a même été retrouvée
Ces mécanismes
de l’anxiété
opiacés
ultérieurement
monoclonaux
bêta-carbo-
et externes,
des
identifié
cet effet du gaba et sont
internes
sélectifs
thyldiazépam,
des substances dites « agonistes
seraient
et hypnotiques,
des ligands
avant la découverte
système limbique,
Les
le flux
également ce flux. Au
survenant
en périphérie.
composés possédant des
augmentent
animaux.
aux
naturel, comme le N-desmé-
neuronale.
chez l’homme
:
et oméga 3 désignant
retrouvé
éthanol)
contrent
existe plusieurs
d’anxiolytique
du neurone,
certaines
qu’il
types de récepteurs
les cerveaux
», comme
lié à l’ap-
aug-
de ce complexe,
gène et exogène. L’affinité
lisants à visée anxiolytique,
du système
l’excitabilité
dont on pense
teurs aux benzodiazépines
gabaA/benLes benzodiazépines, en se
points communs. des tranquil-
de
principal
vers l’intérieur
du
de la dépendance.
conduit
: le complexe
des signaux
de l’emploi
a
des benzodiazépines
inhibiteur
compréhension
qu’il est étroitement
composés sédatifs (barbituriques,
lines,
(PET
sous benzodiazépines,
aujourd’hui
D’autres
inverses
cé-
oméga 1.
d’antagonistes
médicaments pharmacologiquement hétérogène, il est possible de relever quelques
Le risque majeur
dans le
benzodiazépiniques
ainsi
la
d’imagerie
de la tolérance,
imidazopyridines,
et Okada)
la capacité du gaba d’activer chlore
la sérotonine,
phénomène
un récepteur
concurrents
Möhler
liant à une sous-unité d’ions
pour la
la caméra à positon
amènera une meilleure
récepteurs
l’acide gamma-aminobutyrique,
zodiazépinique.
Comme
et maintenant
rébrale utilisant
au
la synthèse et le méta-
On sait par ailleurs
aux
passe par une sous-classe de récepteurs
central
d’analyser
de ce récepteur.
parition
gaba-benzodiazé-
cérébrales de la vie émotionnelle, de
de
composés, se fixant
que l’action
nerveux
permettant
cérébraux régionaux
L’utilisation
de ces récepteurs
de la
pos-
entraîner
frontal.
de sites) et
serait à l’origine
mise au point de techniques
que le diazépam tritié se fixe sur
biochimiques les contre-indi-
du nombre
quanti-
le développement
et Braestrup,
les modèles Sans énumérer
biologiques
benzodiazépines
anxiogènes
Précautions
: une modification
scan), associée à l’étude des débits sanguins
Les récepteurs
cortex
une désensibilisation
leur
n’auraient
(Squires
radio-
anxiolytique,
sible d’une tolérance
contraire,
et les antidé-
de loin
sur le plan théra-
mal dissocié de l’action effet dysmnésiant,
le
a gabaA/benzodiazépinique été séquencé en 1987 et les gènes codants
on leur reproche leur effet sédatif
mentent
en cardiologie,
psychosomatiques,
en psychiatrie,
n’exercent
Les tran-
des récepteurs
dopamine
Cependant,
cependant,
leur liaison in vivo)
évoquant
hypothèses
neurotransmetteur
par de nombreuses
anesthésie,
dans les affections
avec
ou non.
non psychiatriques. sont utilisés
Comme
chez l’en-
en association
quillisants une
motrice,
diminue,
bolisme
des sites de liaison
en sevrage (delirium
marquées (c’est-à-dire
les plus utilisés, ont suscité de nombreuses de l’anxiété.
plus
in vivo des benzodiazépines
niveau moléculaire
sur les mécanismes
progressivement
Le récepteur
représente
anxiolytiques
Des
du récepteur
chronique
Les benzodiazépines,
constatent
Ce sont les accès confuso-oni-
riques des alcooliques
les terreurs
originaux,
de
tolérance.
théra-
aussi des outils
Dès 1977, deux laboratoires
Autres indications
En administration
ont été clonés,
du
concept d’anxiété.
quillisants.
réponse
ou non sur les récepteurs
et les
devenant
non plus qualitative
nouvelles,
est responsable
structurelles
l’un des enjeux de la recherche sur l’anxiété.
en cause la conception traditionnelle des anxiolytiques. La pharmacologie a contri-
avant
de molécules
sevrage. Les nouveaux
(inhi-
mois de
éle-
de sevrage plus intense.
tative (diminution
pharmacologiques
contraire,
en cas de
et dans les premiers
apportant peutique
Ils sont
intrinsèque
sensible aux agonistes inverses, pourraient amener le développement de la tolérance.
binding
peuvent décompen-
contre-indiqués
La découverte
sants, et en particulier
par
chez le sujet
respiratoire.
phénomènes lui-même,
Cette
est potentialisée
Elle est plus fréquente
d’attaques
à activité
modifications
et dangereuses
automobile.
âgé. Les tranquillisants
par une tension
68
complexes
n’évolue pas sous la forme d’une succession de panique.
une baisse de
qui peut gêner des activités
la conduite
l’alcool.
zodiazépinique,
vée et à courte demi-vie
amènent
psychomotrices
générali-
en phobies
de sevrage
à l’arrêt du traitement.
Les tranquil-
On tend aujourd’hui,
de réactions
à
gabaA/ben-
Ces recherches
posent
frontières
entre
les définitions
cologiques
de l’anxiété,
dépression
et de leurs
la question
des
pharma-
du stress et de la manifestations
:
GRAND DICTIONNAIRE
ainsi, certaines équipes ont montré que des
ticulier
dérivés
dans les prochaines
des bêta-carbolines,
des benzodiazépines,
antagonistes
peuvent
induire
des
états de désespoir appris (angl. Learned Helplessness), caractéristiques « dépression
des situations
les antagonistes
à remettre
D’autres
de la sérotonine
neuromédiateurs
interviennent
que le gaba
dans l’anxiété.
noradrénergique
(NA),
comportements
mulation
du locus caeruleus
la yohimbine, la destruction cologique
la
de même
du système NA, comme
chez l’homme.
entraîner
d’effet anxiolytique
animaux
de conflit,
pas
des ben-
zodiazépines. Mais,
le rôle du système
(5-HT)
5-HT
d’anxiété.
On a décrit
dans l’anxiété.
plusieurs
5-HT1A
isapirone)
de la sérotonine.
partiels
(buspirone,
diminuent
ses propriétés
Enfin,
les propriétés
à
la clinique
anxiolytiques
Les récepteurs
5-HT2
de
quence
élevée).
l’autonomie
sites récepteurs
n’étant
des
pas suffi-
établie pour certains auteurs. Un
antagoniste
5-HT2,
la ritansérine,
preuve de son efficacité
a fait la
anxiolytique
les études animales
comme
L’effet
chez l’homme
anxiolytique
qualitativement
différent
zodiazépines, mécanismes
dans
en clinique. serait
de celui des ben-
ce qui évoque l’existence originaux,
par une modification Les agonistes
de
passant peut-être
du cycle du sommeil.
5-HT1B
Les modèles
également
à partir
benzodiazépines,
de prédictivité On risque
rejeter
efficaces
des molécules
des composés à de nouveaux
de
mais trop
modèles
S’il faut animaux
compte
du
actuel du concept d’anxiété.
Le DSM souligne
l’autonomie
paradoxalement stimulants,
gènes. Les nouveaux
peuvent
des troubles
dans le traitement
de l’anxiété
Mais ces effets ne
généralisée.
sont pas retrouvés l’action
dans toutes les études et
des agonistes 5-HT1A
antagonistes
des
5-HT2 et 5-HT3 n’est pas non
plus établie dans le traitement obsessionnels
compulsifs
posés semblent
des troubles
(TOC) ; ces com-
par ailleurs
inactifs
vis-à-
de l’activité
5-HT
chez les individus
de désordres
cohérente
être pro-
biologiques
anxieux
et reproductible
souf-
n’a pas perune relation
entre hyper- ou
5-HT
et anxiété.
De
le rôle exact joué par la
5-HT dans les différents
modèles animaux
d’anxiété est controversé
; dans les modèles
d’évitements
et sur le comportement
aversifs, l’« anxiété » de l’ani-
mal est associée à un défaut de 5-HT ; c’est l’inverse dans les modèles basés sur l’inhibi-
souffrant
d’attaques
ne font généralement
courante.
pas de crises
d’hyperventilation
avec alca-
contrairement
L’inhalation
de
d’air
tion d’une réponse comportementale de conflits).
Ainsi,
les agonistes
à l’opinion
produisent
contenant
des effets qui manquent
dans la plupart
(tests 5-HT1A
des modèles
de cohérence
par
du CO2 en revanche induit des attaques de panique, de même que les perfusions
rapport
delactate
reste sans effet chez le sujet sain. Les com-
certaines situations, des effets opposés à ceux des benzodiazépines (qui pourraient
posés efficaces
être interprétés
de sodium.
dans le traitement
proposé
par plusieurs
ricaines.
À Montréal,
qué des attaques
J. Bradwejn
relativement
en injectant
tion, Weissman,
dans
(0,4 % de la popula-
En dépit
1978) et particulièrement
intervenir
de nombreux parmi
fait
systèmes de neulesquels il convient
noradrénaline comme
les systèmes
d’industriels
continuent
le cadre des troubles
ou partiel),
Nous avons vu toutefois tion de la sérotonine l’hypothèse d’une
(voir
la
plus haut).
d’un dysfonctionnement 5-HT
dans l’anxiété
part, sur l’efficacité
dans les troubles
anxieux,
anxieux
thérapeutique, des composés
avec la
En effet, si la théorie
par son action
:
au niveau
somatodendritiques
du turnover
de 5-HT
du neu-
des neurones 5-HT
agoniste minal
sélectif
5-HT1B
ou 5-HT3,
structures
d’où un effet anxiolytique.
même raisonnement
une
et de la libération
dans de nombreuses
cérébrales,
des
- c’est-
ANTIDÉPRESSEURS),ce qui entraîne
diminution
des
s’appuie,
dans
des compo-
à-dire situés sur le corps cellulaire (
dans le stress
était de plus en plus reconnue
beaucoup
à développer
rone* -, inhibe l’activité
que la participa-
(5-HT)
contradic-
principalement
5-HT.
autorécepteurs
ou la cholécystokinine
neuromédiateur*
et l’anxiété
utilisant
neurobiolo-
qui associe l’anxiété à un excès de 5-HT est exacte : 1. tout agoniste 5-HT1A (complet
bien sûr de citer le système gabaergique, mais également
sous des formes très
de ces nombreuses
transmission
que l’anxiété
une entité hétéro-
être différents.
sés interagissant et perspectives
admis
d’anxiété.
tions et de leurs aléas pratiques,
A. G.
dans
lié au fait que le syn-
diverses, et dont les substrats giques pourraient
invalidante.
Il est largement
animaux
gène qui se manifeste
consacrée à une pathologie fréquente
modèles
Les
et 5-HT3
de cohérence
drome anxieux constitue
accepté d’être
coopérants
5-HT2
Cela est probablement
de la cholécystokinine.
filmés et se sont montrés
sont même obtenus.
également
les différents
; dans
comme le reflet d’une acti-
vité anxiogène) manquent
a provo-
et sont
reproductibles
effets des antagonistes
équipes nord-amé-
Les sujets ont généralement une recherche
avé-
expérimental
de panique
à des volontaires
des at-
se sont également
à ceux des benzodiazépines
souvent difficilement
Le lactate de sodium
rés efficaces dans ce modèle
a priori
en par-
comme
tales. Les patients
systèmes
anxiolytiques,
aussi efficaces
voquées par diverses méthodes expérimen-
sensibles à des anxio-
bloquant
que les benzodiazépines
basés sur la fuite
rotransmission
d’un ainsi
connus.
il faut aussi tenir
antidépresseurs
des
les tricycliques
effet antidépresseur.
remaniement
présent
des propriétés
comme
ont fixé les modèles
des
des pro-
ont jusqu’à
semblent
hypofonctionnement
de panique
Tendances
animaux
été construits
expérimentale
Les attaques de panique
priétés anxiolytiques.
paniques,
à
par
et les antagonistes
posséderaient
ou 5-HT3
En fait, la mesure des indices
basse) ou fixes (fré-
Les benzodiazépines
ipsapi-
les récepteurs
mis, jusqu’à présent, d’établir
taques de panique
sont actuellement
caractérisés,
d’antagoniste)
des
vis des attaques de panique.
dans une situation
le seuil de fréquence
(fréquence
lose respiratoire,
ces ligands 5-HT1A.
d’anxiété,
sensorimotrice.
clignotants
parle
clignotants
en situation
part que
gépirone,
frant
gé-
le turnover
On sait d’autre
dans les tests de conflit.
recourir
Flicker Fusion
lumineux
(buspirone,
d’ago-
- famille
une fréquence variable sont perçus comme
panique
anxiolytiques
différentes
l’effet des
le niveau global de
et de réactivité
des points
de la
automo-
étudier
Test (CFF), qui traduit
des
la buspirone
5-HT3
de situations
sur le Critical
attaques
types de
font perdre
samment
anxiolytiques vigilance
on a recours
comme la conduite
Induction
types
les lésions du système 5-HT
autres
Pour les apprécier,
et,
diverses
parle
5HT1A
la même manière,
impliqués
Des agonistes
sites récepteurs
les mieux
à des doses théra-
bile. On peut également
apparaît
certains
sérotoninergiques
a confirmé
être observés
Une hyperac-
accompagne
récepteurs
pirone,
peuvent
Ainsi,
(on
le récepteur
5-HT2
mais
séroto-
dans l’anxiété
de plus en plus important. tivité
infracliniques
généralement
(on
cognitifs
exemple abaissent le seuil du CFF.
surtout,
ninergique
sont
auquel
dans les tests
à la différence
les troubles
5-HT,
rone...) -, ainsi que les molécules
des anxioly-
tiques traditionnels,
de test standardisée
ou pharma-
du système NA ne semble
les effets indésirables
animale.
stimulant
azapirones
des anxiolytiques
Le sujet doit déterminer
Cependant,
chirurgicale
cognitifs
vie courante,
chez le singe
anxieux,
l’expérimentation molécules
à l’étude chez l’homme
au stress. La sti-
des phénomènes
que les stimulants
distri-
comme
et l’adaptation
clas-
niste)
peutiques.
exerce un contrôle
vigilance induit
Le système
largement
bué dans l’organisme, sur certains
:
avec les systèmes
d’autre part, sur diverses données issues de
de
Parmi le rôle
interagissant
années nous amener
en cause les conceptions
Effets
anxiolytiques
pourraient
siques de l’anxiété.
» chez l’animal.
Les nouveaux
5-HT2,
DE LA PSYCHOLOGIE
Le
peut être tenu avec un
pour l’autorécepteur ; 2. tout antagoniste
par son action
ter5-HT2
au niveau
des 69
GRAND DICTIONNAIRE
récepteurs
DE LA PSYCHOLOGIE
postsynaptiques,
tie la transmission
5-HT,
un effet anxiolytique. teurs 5-HT1A
réduit en pard’où, là encore,
PAT,
Le blocage des récep-
post-synaptiques
aboutit
a
priori aussi au même résultat. En marge des molécules la transmission s’attachent
5-HT,
dence les propriétés tuelles d’autres
systèmes
Ainsi,-
avec
à mettre
en évi-
anxiolytiques
éven-
interagissant
avec
de neurotransmission.
cannabinoïdes
de type CB1, qui
présente
une activité
différents
modèles animaux
anxiolytique
dans
d’anxiété
CP154526 est un antagoniste récepteurs
des
;- le
spécifique des
de type 1 du « corticotropin-re-
D’autre
ces interactions
5-HT1A
diffère
(pré- ou post-
les conséquences
variant
chocs électriques.
part, l’efficacité
peut être selon le récepteur concerné,
(8-OHD-
en fonction
de
Un certain
nombre
chez l’animal
de données
avec des antagonistes
5-HT2A/C
(ritansérine,
sertindole...)
ondansétron,
ou 5-HT3
granisétron,
ont conduit
obtenues
à envisager
des
des récepteurs
(zacopride,
tropisétron...) un rôle de ces ré-
cepteurs dans l’anxiété. Mais, là encore, ces effets sont difficilement
reproductibles
manquent
puisqu’ils
de cohérence
et
ne sont
de type NK1, certains
efficace non seulement
modèles animaux
également
chez l’homme
entraîner
une réduction
dans
d’anxiété,
mais
: il semble ainsi significative
du ni-
veau d’anxiété
chez des patients déprimés.
Ces résultats,
examinés
restreint
être confirmés
toutefois
à
chez un grand nombre
patients ;- l’igmesine
de
se fixe sur les sites s de
type 1, dont le rôle dans le système nerveux n’est pas clairement présente
établi. Cette molécule
des propriétés
anxiolytiques
antistress)
Au total, les effets des agonistes 5-HT1A dans les modèles animaux d’anxiété font vaux.
d’un grand nombre
Or, ces composés
dans l’élaboration
de tra-
produisent
des
de molécules
avec d’autres neurotrans-
: l’efficacité
dans les modèles
animaux
de composés
cannabinoïdes
rappelle
(CRF,
substance
que ces systèmes
sion et d’autres cystokinine,
de transmisY, cholé-
etc.) ne doivent
être négligés dans la pathologie avec les transmissions
généralement
anxiolytique)
et
d’intensité
plus faible
que
de référence,
les
ceux des anxiolytiques benzodiazépines. nistes
En fait, les nouveaux ago-
5-HT1A
actuellement
par les industriels convaincants
développés
ne semblent
guère plus
que leurs « aînés » apparus
dans les années 1980 (8-OHDPAT, pitron,
buspirone,
alnespirone...).
ipsapirone,
léso-
gépirone,
Et pour cause : la pluralité
de leurs sites de liaison ou post-synaptique, brales sollicitées)
différentes
aires céré-
et des mécanismes
sus-
relatives
à l’étude
l’animal.
En particulier,
de son caractère l’anxiété
humaine,
des cas, adap-
disponibles spécifiques
5-HT1A
à ce jour ne sont toujours des récepteurs
(somatodendritiques), cage indistinct synaptiques
les agonistes
pré-synaptiques
de sorte que le blo-
des récepteurs est susceptible
(anxiété
« trait
animaux
reflètent
forme muli
anxiogènes
faible,
« trait
tous une
réactionnelle
(anxiété
évaluent
par la présence de sti-
dans ses caractéristiques aux traitements
à l’anxiété
de nombreux
modèles
». Ainsi, l’intensité
alimentaire]
d’autres
ou acquis)
modèles
Anxiety,
Lippincott.
C. R., 1988, Potential
Modulating
5HT Gen.
et alii
Activity
Use of Drugs
in the Treatment
Pharmac.,
of
10, 347-356.
APGAR n.m. (sigle de l’angl. Appearance, Pulse, Gri
Méthode de classement des nouveaunés à partir d’échelles en trois points (0, 1, 2) pour cinq indices : rythme cardiaque, effort respiratoire, irritabilité réflexe, tonus musculaire, couleur de la peau. Pour chaque indice,
la condition
opti-
male est notée 2, la plus mauvaise, note apgar maximale
0. La
est 10. L’évaluation
tandis
l’anxiété
de comportements face à des situations par
provoqué
après.
et ultrasonores
d’un
signal
On a coutume, en clinique de distinguer
plusieurs
formes
selon le type d’altération (rapide
neurologique,
pour les aphasies fluentes,
et selon la prédo-
minance
dans les diverses
activités
des troubles
verbales que constituent
mination,
la répétition
la déno-
orale et la compré-
hension auditive. été ainsi
caractérisées
sensorielle.
est
Cette classification
les aphasies
».
est aujourd’hui regroupés
mêmes syndromes blie sans relation
du jeune rongeur
fondements
neuroanatomiques
l’unanimité.
La classification
ou par la présentation associé à des
nication nissant
des troubles au sein
des
avec les modèles actuels
du fonctionnement
reste cependant
contes-
et parce qu’elle est éta-
les vocalisations chez le
motrice, amnésique,
tée en raison de l’hétérogénéité et des patients
ou appris)
ralenti
pour les non fluentes)
transcorticale
ou l’exacerbation
précédemment
d’aphasies
du débit verbal
la nou-
par une défaite sociale, par des
5-HT1A
que sous-corgauche que
de conduction,
que dans
séparé de sa mère, celles induites rat adulte
plus souvent corticale ticale et hémisphérique droite.
de Wernicke,
jugées « anxiogène
exemple
des troubles du langage à une atteinte cérébrale,
par des
de l’animal
(spontanés
Ensemble consécutifs
globales, de Broca, transcorticale
comportement
(essentiellement
évaluée par l’apparition
chocs électriques,
a même été en-
Philadelphie,
Gardner,
Ont
du blocage comporte-
(inné [exploration,
voire nul ; un rôle éventuel des récepteurs post-synaptiques
ne
qui n’est pas nécessaire-
ment équivalente,
sonores
un effet net globalement
aversifs
pratiquement
« état ») déclenchée
d’avoir
5-HT et
De plus, dans
»), alors que les modèles
d’anxiété
Ce sont
une
ou
sont présents que dans de rares conditions
pré- et post-
action opposée sur la transmission d’entraîner
pas
humain
mal adapté,
les stimuli
et la punition),
Ainsi,
chez
de sa fréquence
invariant.
veauté
mentaux.
(Eds),
R. Michels
phasia)
du fait de son intensité,
aversifs
de leurs effets comporte-
», in Psychiatry,
(le « modèle ») est,
est par définition
stimuli
tie la variabilité
Anxiety
of
la réponse de l’ani-
dans la très grande majorité
complet)
en par-
K. T., 1988, « The Neurobiology
APHASIE n.f. (angl. Aphasia ou, plus rarement, Dys
mal à une situation-test
mental
probablement
Britton,
peut être répétée 3, 5 et 10 minutes
aminer-
du comportement
ceptibles de présider ou de participer à leur action (par exemple, agonisme partiel ou explique
Bibliographie
enfin de rappeler les restrictions
et sa sensibilité,
(pré-synaptique
S. P.
E. V.
pathologique
d’action
d’anxiété.
giques...
dèle animal
ou non un profil
modèles
est faites 60 secondes après la naissance et
que parce qu’ils interagissent
effets qui sont plus variables (selon le moprésente
pas
anxieuse,
tative, alors que le comportement
étudié, une molécule
ou
P) nous
(neuropeptide
opiacés,
ne serait-ce
de nouveaux
et la
ré-
missions
Il convient
dans certains modèles animaux.
encore l’objet
side-t-elle
qui interagissent
de ce type d’approche
nécessité d’élaborer animaux
On voit
mace, Activity, Respiration)
la voie la plus prometteuse
fortement
antidépressives
(plus exactement
Cette
Peut-être
peptidergiques
dans un nombre
de cas, demandent
et pas dans d’autres.
vie par les industriels.
de la substance P
par de nombreux
rispé-
piste ne semble plus à l’heure actuelle sui-
spécifique
zépines, mais également
là les limites
mais pas dans
est un antagoniste
non seulement par les benzodia-
dopaminergiques.
expérimentaux
;- le MK869
diminuées
des réponses sont
des antagonistes
dans certains
d’autres
tiques, puisque certaines
et de l’existence ou non de récep-
une activité
d’anxiété
des effets des anxioly-
voire par des agonistes et
mis en évidence que dans certains modèles
anxiolytique
spécifique
est loin
antidépresseurs,
teurs de réserve.
ridone,
d’être
Or ce modèle
de la
leasing factor » (CRF1). Il présente lui aussi modèles animaux
70
agonistes
des agonistes
récepteurs
le SR141716 est un antagoniste
récepteurs
intrinsèque
structure
certains industriels
de composés
buspirone).
synaptique)
interagissant
dorénavant
visagé pour certaines
linguistique.
Enfin, ses ne font pas des aphasies
une base pour la commu-
entre les chercheurs un premier
descriptif
en leur fourgénéral des
GRAND DICTIONNAIRE
troubles.
Le terme
lexie ») renvoie au niveau
d’« alexie » (ou « dys-
à des troubles
de la lecture,
phie » (ou « dysgraphie
vers la découverte
d’« agra-
règles qui régissent
l’inconscient.
») à des troubles au
préhension
du langage,
langagières
des processus
responsables (phonologique, syntaxique
la correspondance
est bien antérieure. Freud
produit
théorique
cette construction.
verbale
doit
Dans la même
être prise en considération
52 à Fliess (lettre
[entrée/sortie], sé-
restée à
et cliniques
laquelle trace déjà la fonction
édition),
au refoulement.
Freud est revenu
sur l’appareil
pour
une personne
de
prononcer des mots dont la représentation est pourtant clairement présente dans sa conscience. Dénomination
très générale,
devenue
obsolète,
recouvrant
à la fois les aphasies
motrices
dues à des lésions
certaines
aphonies
fonctionnelles
tériques.
Le terme
avait été utilisé
cérébrales
et
et hys-
Broca en 1861 pour dénommer
par P.
l’atteinte
du langage qu’il avait individualisée
et que
dès 1865, avait préféré appe-
ler « aphasie ».
les processus
cients sont développés symbolique, reil psychique
répond
à la nécesEn
a été produit
dans
tualisation
dans sa corrélation
aux
caractère
ganisme à entériner
inadéquat
désir et plaisir
engendre
Cette antinomie
du désir et du plaisir
révèle la fonction
donc du plaisir.
produit
d’autres
même. J. Lacan a
appareils.
Bien qu’ayant
de frayages, dans leur diversité
simultanée,
tout en obéissant à l’instance cés dans leur fonction
Ces schémas, élaborés
Lacan,
explicitent
séminaires
de
deux faits fondamen-
suscitée par le désir
pas un système de régulation
permettant
de tempérer,
libidinale
originelle,
et centre
la
en grande partie sur cette
imaginaire.
jonction
Le second fait, déve-
du symbolique
dans leur rapport de l’autre), fonction
la
et de l’imaginaire
liant
(discours
ainsi le refoulement
à la
du signifiant.
contre le désir, définissant
de souvenir agréable, toire),
hostile ou désagréable, ou trop ou non
soit inhibé.
conforme
le concept
autrement
dit de signifiant
de
psychique
en outre le premier
bolique
ultérieur
objet de saobjet hostile,
savoir l’Autre
sexuels
deux faits d’observation
en
le champ
essentiels
et plus largement
de
primordial.
dans
Ce rappel de l’articulation
dans les né-
quisse d’une psychologie
une première
épure
des rêves (1900) psychique
compte de l’inscription, de traces
dont l’effet symà la constitution
de défense et de refoulement
souffre
cences, ces dernières
tance de la fonction
de réminis-
sont constituées
de
traumatique
liée
au caractère
Ce constat
rend
de l’aspect
expérience rélation
prématuré.
inassimilable
sexuelle première
de toute
dans sa cor-
au désir ; cet inassimilable
est un
fait de structure. 2. Dans résulte,
l’opération
majeure de l’Esmontre
symbolique,
à la fois à ce qui est perdu
vécus sexuels de nature compte
historique
participe
», le
tation des rêves, ont été élaborés à partir
et à l’Autre
inconscientes
du prochain
tisfaction,
répétition,
mnésiques
perdu,
de l’or-
un lieu psychique,
et conscience,
de
originairement
comme « le premier
1. Si l’hystérique
entre perception
de neurone
désignant
inducteur
capable de rendre
primordiale
C’est ici que Freud
introduit
manque),
que Freud présente un appareil
une trace mnésique
ou de déplaisir.
tels qu’ils sont à l’oeuvre dans le symptôme.
C’est dans l’Interprétation
(hallucina-
Or, cette image de sou-
venir est précisément plaisir
d’une image
de même la seule puissance secourable » : à
le
plus écarté que Freud définit cette
Mise en place
et reste at-
tentif à ce que l’investissement
d’autant
même.
ainsi la fonction
l’excitation
des notions
analytique
part tourné
refoulé, attaché à la Chose (allem. das Ding) structurale
l’appareil
reçues, le
système est pour une grande
et appelé « le complexe Signification
voire de refouler
laissée par une expérience
au réel, comme articulés de l’inconscient
des excitations)
les excitations
par le je, qui inhibe
du moi dans sa
imaginaire
(par
pas en mesure d’assu-
apparence scientiste de ce modèle doit être
parler
s’il ne leur ap-
de la défense, à laquelle s’attache le contrôle
par le schéma optique,
vroses, qui impliquent
à proprement
par une élévation
du déplaisir),
mer pleinement
même perspective.
dans cette
plaisir-déplai-
sir. Ces systèmes en réseaux seraient mena-
L et R), ces derniers
s’inscrivent
l’ins-
sous forme
les désirs. N’étant
le caractère
désignant
Les systèmes
des traces mnésiques,
été désignés du terme de schémas (optique,
tionnement
comme
de
de moindre
des rêves assurent
filtres, barrières, déviations
l’hystérie,
construction
structurale
la défense : assurer la pérennité excitation,
Le désir
une augmentation
au processus inconscient
dans son fonc-
Ainsi,
de l’excitation.
partenait
sans en subir un désordre même.
qui se définit
Ces appareils, de l’Esquisse et de l’Interpré-
met en oeuvre
foncièrement
est sous la domi-
moi, ça, surmoi, sans rien de nouveau quant
avec une telle concep-
puisqu’elle
au contraire
Dans
Freud observe
du plaisir,
(engendrant
figuration neurophysiologique. Loin d’être une vision mécaniciste, elle est au contraire complète
du principe
ception-conscience
départ de S. Freud prend pour modèle une
rupture
psychique
excessive d’excitation,
loppé par les schémas L et R, démontre
de
que l’appareil
le Moi et le Ça qui réinsère le système per-
fonction
d’en-
l’Esquisse d’une psychologie,
cription
de l’appa-
d’abord
1923, un autre appareil
par le discours
car la présentation
incons-
saire mise en place de cette fonction.
pulsion libidinale
risque
du
dans leur fonction
car la construction
ou seelischer Apparat)
Le terme même d’appareil
(1927).
tel processus.
et l’Interprétation
de répétition
forme
des pro-
d’un
tisme
situe la fonction
un lieu, celui du déroulement cessus inconscients.
pas la causalité
n’éclaire
évoqués dans l’Esquisse d’une psychologie
APPAREIL PSYCHIQUE (angl. Psychic Apparatus ; allem. psychischer
élémenformalise
une telle description
principe de plaisir (1920) qu’avec l’automa-
taux. Le premier,
Figuration de la structure taire et fondamentale qui
Néanmoins,
des
du symptôme.
par une diminution
psychique
dans Au-delà
au cours des trois premiers J. P.
effets erratiques
nation
et
va s’attacher à d’autres représen-
de l’excitation.
dans sa Note sur le bloc magique
APHÉMIE n.f. (angl. Aphemia)
veine
du signifiant
dans son rapport
Mais c’est véritablement
de
la lettre
112, nouvelle
ce dernier
tations ou traces mnésiques et produire
et la com-
NEUROLINGUISTIQUE
la méprise
1895,
des rêves et qui montre
X. S.
gendrer
fect ne peut l’être en aucun cas ; mais libre,
de l’Interprétation
et pragmatique).
A. Trousseau,
de ce lieu
qui éclaire l’exposé abrégé
[structure/morphologie],
Impossibilité
être refoulée alors que l’af-
l’époque inédite,
des différents
pour la représenta-
donc de pouvoir
sous-
théoriques
: la possibilité
de Freud
dans l’Esquisse d’une psychologie,
les conditions
différent
un destin
comme trace mnésique
Dès septembre
une élaboration
entraîne pour ces deux éléments tion de s’inscrire
et des
de l’activité
lexicale
la
psychologiques
de l’altération
linguistiques
mantique
objet
neurophysiologiques
jacents aux activités
niveaux
ont pour
des aires cérébrales
mécanismes
le montre
des
Comme
avec W. Fliess, la formalisation
des troubles
détermination
des rêves est
tout entière tournée
celui
sur l’aphasie
la description
L’interprétation
du langage
niveau de l’écriture. Les travaux
du symptôme.
DE LA PSYCHOLOGIE
fonction motricité,
du
de l’automatisme
de
primordial.
la représentation
qui
en
est séparée de
l’affect. Cette déliaison (allem.
Entbindung)
Ainsi, la
n’est pas à envisager
de l’arc réflexe perception-
mais indique
la mise en place de
traces mnésiques selon un ordre déterminé en rapport
avec le refoulement
Cette question
reste latente
originaire. dans l’appa-
reil présenté dans l’Interprétation de défense
attachée
(signifiant
de l’appareil
sur le modèle
l’impor-
qui prend la durabilité
en compte
la notion
et la simultanéité
tions sans préciser
des rêves, du temps, des inscrip-
la façon dont s’opèrent 71
GRAND DICTIONNAIRE
le choix
DE LA PSYCHOLOGIE
et l’accumulation
leur fonction
ultérieure.
des traces
ni
Le fait que Freud
pose que « mémoire
et conscience
cluent » signale que la figuration
s’ex-
contient
entre les deux est le lieu du
refoulement la notion
et de l’inconscient.
de perception
En effet,
peut être qualifiée
d’hypothèse
de départ pour autant que la
constitution
de traces mnésiques
pose à l’origine. intégration qu’il
Quant
est d’autant
va contre
délibérément
son
plus problématique
le désir,
même certaines
la sup-
au conscient,
; « instance
et
qu’il occulte critique
éclairer
dans cet appareil certaine
le paradoxe
», « il
contenu
et qui tient au fait d’une
autonomie
de la fonction
symbo-
Dans la lettre chique
de traces mnésiques
la possibilité structure
un bouleversement
». Cette hypothèse admet de remaniements
au niveau des symptômes des inscriptions
suite temporelle
dans lequel s’explicite fiants comportant
comment
le signifiant
ment de l’un à l’autre
?
qui est temporellement et elle est une transd’une époque de la l’appareil
est un lieu où s’opère un certain nombre Les psychonévroses
au fait que « la traduction
de
tiennent
de certains maté-
riaux ne s’est pas effectuée ». « Le refus de (allem.
die Versagung der Über-
setzung) est ce qui s’appelle en clinique refoulement. d’une
» Or, une traduction
même langue
un signifiant
consiste
au sein
à substituer
qui est précisément
deux figures de style qu’emprunte L’appareil
un
à un autre, soit le processus de
la métaphore,
psychique
l’une des
domaines,
l’appartenance
et l’inclu-
en-
sion sont souvent étudiées ensemble sous les rubriques des « catégories » et de la « catégorenvoyer d’abord à l’identification,
en particu-
lier perceptive, comme dans la situation « (je
En méthodologie générale, synonyme d’appareillage, lorsque l’on crée, à des fins expérimentales, deux GÉNÉR.
2.
groupes de sujets comparables en tout point, sauf en ce qui concerne la
perçois que) ce stimulus en face de moi est un chat ». L’appartenance élément
morceau
entre
un
indépendante
de
spatiale entre les éléments.
L’appartenance perceptive
APPARIEMENT 2. n.m. (angl. Matching)
est une relation
et un ensemble,
toute relation
expérimentale.
partitive
est une relation
spatiale entre un élément ou un et le tout dont il fait partie,
par
exemple nez dans un visage.
PSYCHOL.
L’élément
tique
semble que dans la mesure où il est proche
Opération mentale hypothédans laquelle un sujet s’efforce
C’est un équivalent
fonctionnel,
de ce qui est parfois anglaises
en question
n’appartient
à l’en-
des autres, ce qui est le cas pour les collections
de faire correspondre deux représentations identiques ou semblables.
figurales.
en psy-
désigné par
de Pattern Mat-
ching ou de Matching.
L’appartenance
schématique
tification
élément
d’un
recognitive
est une iden-
par assimilation
à un schème perceptif
ou sen-
sori-moteur. J.-F. L. N.
THÉRAPEUTIQUE Apartment)
E. V. et J.-F. L. N.
APPARTOGRAMME
de quelques patients pour des durées limitées et nécessitant une présence importante, sinon continue, de personnels soignants ». L’arrêté
ministériel
du 14 mars 1986,
« relatif aux équipements contre
les maladies
ainsi la définition rapeutique,
mentales
donc comme
intermédiaire
» mise à la
et sa réinsertion
totale dans
la société. thérapeutiques
une alternative
prolongée,
faisant
l’équipement
consti-
à l’hospitalisation
généralement
ou
non, de la famille. L’attribution au niveau jours
et l’utilisation
du territoire
riches
de l’espace
familial
d’enseignements
fonctionnement
sont touquant
au
du groupe. M. G.
APPRÉHENSION
(CHAMP
D’)
(angl. Span of Apprehension)
Nombre
d’éléments
sition
qui peuvent
être
au cours d’une expo-
brève.
Ce nombre
varie de 5 à 7 éléments,
ou
chunks*. Il peut s’agir par exemple de lettres
d’un secteur psychiatrique
et
ou de chiffres, ou bien encore de mots.
assurant à la fois l’hébergement
et le suivi
thérapeutique.
C. B. EMPAN
J. P.
De tels appartements
sont gérés par des
ou individuels,
ils permettent
ou suivant un traitement
; collectifs
APPRENABILITÉ n.f. (angl. Learnability ou Language Learning)
au sujet sevré
de substitution*
de
Selon N. Chomsky,
capacité
l’homme
à élaborer
des structures
les grammaires,
comme un langage, déjà élaborés par Freud
reconquérir
comme tels.
des liens affectifs, sociaux (à travers le partage
gnitives,
des tâches quotidiennes
tuent
J.-P. H.
malade
de
où sont à reconnaître
structurés
membre,
tel que
partie
centres d’accueil de toxicomanes
linéa-
un
saisis et retenus
Les appartements tuent
le dessine
familiale
thé-
du malade mental entre sa sor-
tie de l’hôpital
Plan de l’habitation
», précise
d’un appartement
qui se caractérise
une « structure disposition
et service de lutte
lieu - cette autre scène, celle du langage les premiers
d’un
risation ». En principe, l’appartenance devrait
vise à la constitution
le rêve.
met donc en place ce
ments de processus inconscients
72
à d’autres
puis étendue
Petite « unité de soins, à visée de réinsertion sociale, mise à la disposition
ce bouleverse-
vie sexuelle sur une autre. Ainsi,
traduction
en psychophysique,
d’abord
En psychologie,
un élément
n.m.
originaire-
de ces traces mnésiques
des inscriptions
traductions.
fère A à B », etc.). Cette méthode,
APPARTEMENT (angl. Therapeutic
double : elle concerne le passage d’un point cription
exemple, « A plus grand que B » ou « je pré-
d’être
SCHÈME
terme, dans la suite
à l’autre de l’appareil
(par
psychique,
d’une batterie de signi-
Par une traduction
comparatifs
la
déjà une formalisa-
se réalise
des inscriptions
semble.
une série de jugements
les expressions
ment tombé en tant que refoulé. Mais
présentées au sujet pour qu’il puisse porter
comme un
n.f. (angl. Membership)
Propriété
chologie,
qui respecte
de l’appareil
tion de l’inscription
A, B, C, D, etc., consti-
APPARTENANCE
tués en paires AB, AC, AD, BC, etc., sont
dans la
du procès de la cure. Et Freud propose schéma
a
de son ordre pour
relations,
dans l’inscription
de
de temps en temps,
subi un bouleversement de nouvelles
psy-
superposition
couches dans laquelle, composé
d’items
possibles d’un
part de
mécanisme
R. L.
par
J.-F. L. N.
que notre
est né d’une
le matériel
de comparaison
?
52 à Fliess, Freud
« l’hypothèse
ensemble
variable
lique et cela au niveau des traces mnésiques en tant que signifiants
Méthode
d’échelles ordinales.
représente le moi officiel ». Comment
ou de
formation).
Toutes les combinaisons
utilisée
l’inconscient
perceptions,
GÉNÉR. 1.
(recherche d’emploi
paires.
deux systèmes bien séparés : cette absence de continuité
et professionnels
APPARIEMENT 1. n.m. (angl. Pairing)
son autonomie
et de restaurer
dans l’appartement)
le savoir-comment,
innée
de co-
qui constile knowle-
GRAND DICTIONNAIRE
dge-how, sous-jacent
généralement
à la performance
En fait, cette notion complexe renvoie à la conception
de l’esprit humain
telle qu’on la
trouve exprimée chez Chomsky. la notion
comparaison
Ce dernier
d’apprenabilité
par une
du développement
il, n’apprend
écrit-
pas à faire pousser ses bras ou
pubère.
GÉNÉR.
Dans
2.
Il se transforme
les sciences
sous la
Dans
la définition,
cité » renvoie
logique
Si la maturation
servables
est
le terme
du psychisme
la réalisation
dépend
du cadre conceptuel
du programme
génétique
est sous la dé-
adopté.
En première
des facteurs
se différencie
et se constitue
de milieu. l’organisme
peut considérer savoir-faire,
en un système
de l’adaptation
structure
et des fonctions
propres.
manipulation
L’esprit,
quant à lui, révèle également
complexité
extraordinaire
aussi bien dans
les structures
qui le composent
ses capacités
cognitives.
main
que dans
Le langage
en est un exemple.
Pour Chomsky,
on peut penser le langage humain, exactement
hu-
la faculté humaine
ou plus
du langage,
dans les termes d’un « organe mental » qui se développe à l’autre,
uniformément
d’un individu
certes sous l’effet de l’expérience.
Mais ce système transcende Le langage humain façon prédéterminée, son de propriétés pèce humaine.
en rai-
caractéristiques
de l’es-
d’apprenabilité
renvoie
à cette détermination
pement
du langage,
lorsqu’on
donc de
c’est-à-dire
La notion
du dévelop-
développement
l’observe
de l’enfant
d’un apprentissage.
Cette
rationaliste
position
de la manière
suivante
partie
de l’héritage
de l’espèce
de telle sorte que le jeune enfant quel est le système La conséquence s’exprime
de l’attention
et de la motivation.
les nombreuses
difficulté
cifiques à la situation qu’un
de construire universelle
une théorie de la grammaire c’est-à-
dire des langues que les hommes
peuvent
apprendre.
de la performance ou défavorables.
les mécanismes
G.
l’analyse de la procédure Il existe plusieurs critères
le critère
etc.),
utilisé.
sont le secteur
(apprentissage la nature
des apLes
d’activité
L’empreinte.
des activités
(apprentissage
psy-
par coeur, par
etc.), la nature des interactions par le tutorat,
(apprentissage
par
par le texte, etc.). une dichoto-
deux grandes classes
Elle résulte
étroitement
des conduites subordonnées
élémentaires aux stimulus
dans
à
au cours d’une brève pé-
riode de la vie dite « période sensible ». Elle se traduit
de façon spectaculaire
Oies ou des Canards par l’apparition
chez des
nouvellement
d’une conduite
à suivre un stimulus
mobile,
éclos
consistant
qu’il
s’agisse
d’un objet ou de l’expé-
Ces premières
expériences
ont un effet différé sur les déclencheurs comportement
Le conditionnement tionnement
pavlovien.
pavlovien
en présentations deux stimulus,
typique
répétées dont
Le condiconsiste
d’un couple
spécifique,
nombre
d’une réaction
dite « réaction
« stimulus
carac-
inconditionnelle
stimulus
est dit « stimu-
SC », le second
inconditionnel
variable
un
le premier
la même réaction
le second, ou une réaction conditionnelle
des sujets humains,
est dit
SI ». Après
de couplages,
déclenche
« réaction
pas de
alors que l’autre est un
régulier
lus conditionnel
de
l’un est initialement
neutre en ce sens qu’il ne provoque réaction
du
sexuel ultérieur.
similaire,
on peut utiliser
comme SC, présenté
que dite
RC ». Ainsi, avec un son
une seconde avant le
SI constitué par un jet d’air au coin de l’oeil. Celui-ci
déclenche
une réaction
de façon automatique
de fermeture
dizaines
veau concerne
pa-
de l’exposition
de l’activité
ni-
concernées
(dit aussi instrumental)
(c’est le réflexe palpébral).
Le premier
des
cas, le conditionne-
reliées à deux grands niveaux d’intégration psychologique.
» du système
et le conditionnement
certains stimulus
stimulus
sensori-moteur,
y a seulement
expérimentales
RI ». Le premier
adoptée, etc.
classifications
selon
usuels
des erreurs,
et du compor-
le second.
téristique
de la nature
mie qui fait apparaître
processus ou le résultat du processus. Il est
du nombre
modification
cas, et modification
sont l’empreinte
ponse, l’analyse
Dans ce qui suit, on adopte
le
Dif-
de
« entrées » et des « sorties » dans le second).
déclencheur
l’action,
environnement.
respon-
constatées.
d’une
des « entrées
de bonnes réponses ou la latence de la ré-
avec l’environnement
avec son
Elle per-
reliés à la performance
n.m. (angl. Learning)
Modification de la capacité individu à réaliser une activité
les fac-
et la nature
du psychisme
imitation,
GÉNÉR. 1.
les
et celles
afin d’identifier
APPRENTISSAGE
désigne
confronte
sables des modifications
chologiques
le terme
de test n’est pas
changement relativement
(on peut dire qu’il
d’un congénère,
teurs favorables
verbal,
Selon le contexte,
Il en
peut ne pas se
de l’apprentissage
concerné
des interactions
sont spé-
à la mise en jeu des nouvelles
prentissages
GRAMMAIRE
sous l’effet
dans le
qui
susceptibles
des stimulus
rimentateur. L’étude
d’un
un comportement
dans le premier
de
le schéma. Ils se mani-
antécédents
ment opérant en
fait intervenir
soit sous forme
des stimulus
chez le
d’interprétation
vlovien dans le premier
polémiques
sont utilisés, comme l’évolution
de Chomsky
peuvent compliquer
Les situations
De ce
d’apprentissage.
si la situation
férents indicateurs
des langues naturelles,
d’un
dont
Une deuxième
réel progrès
des changements
M.-D.
est
comme
est que les acquisitions
activités
fixe, soit sous forme
la contribu-
et de l’acquis
de l’enfant.
humaine connaît
car le second
nombreuses festent
et chez
et réguliers
ne peut
aux modifications
témoignent développement
chez l’Animal
déclencher
les fluctuations
de performance,
de l’environnement
permet
facteurs,
la fatigue,
met d’inférer
telle conception
dans la tentative
ne
difficulté
la maturation,
qui font
de règles à élaborer.
d’une
Les modifica-
de cette étude est que la performance
de l’environnement
fondamentales
à la
premier,
modification
comme
des propriétés
au milieu
du niveau
sous le
mais les résultats sont beaucoup
Une première
mentalement
par
Ils ont été étudiés
tion
modifications
sont caractérisées
sont très diverses,
tion de l’apprentissage
et règlent l’éla-
élémentaires
des stimulus
tement
d’un langage est représentée
2. ces grammaires
d’attitudes...
potentialités.
»;
contrôle
observée dans une situa-
connaissance
une « grammaire
Les apprentissages
plus caractéristiques
L’apprentissage
sur la part de l’inné
par l’individu
de
d’évaluer
Celles-ci
le processus d’interprétation
s’agit de savoirs,
de plusieurs
symbo-
des réponses.
de la performance
la résultante
les représentations
l’analyse
que si la situation
appropriée.
sans envisa-
liques mises en jeu par l’individu.
simultanée
favorable
: 1. la
ger par surcroît
être étudié qu’au travers des modifications
manifester pourrait
inob-
de l’apprentissage
leur manifestation.
résulte
de Chomsky
sur le langage et son apprenabilité se résumer
qui,
à l’adulte,
donne l’illusion
sont apparentes
des conduites
l’Homme,
de symboles.
constitutives
compte
boration
de
Au second niveau, on ne peut
on
biologique
fait il est malaisé
l’expérience.
se développe
tions
rendre
conduites
de la connaissance
approximation,
Les activités considérées
chacun ayant une
ces stimulus.
de la situation
DE
et théorique
d’automatismes,
d’organes en interaction,
une
qu’il
à partir
déterminent
« capa-
dont
déterminée,
Ainsi, de façon prédéterminée,
des ou
à des caractéristiques
génétiquement
partielle
de l’édu-
PSYCHOLOGIQUES CARACTÉRISTIQUES L’APPRENTISSAGE
de son héritage bio-
et du milieu.
prévisibles
cation, modalité d’acquisition connaissances, des compétences des aptitudes.
double détermination
pendance
présents dans l’environnement,
de l’esprit
avec celui du corps. Le corps humain, à devenir
que la modification
consiste en un progrès.
linguistique.
introduit
entendu
DE LA PSYCHOLOGIE
de couplages,
déclencher
la fermeture
faut souligner
de la paupière Après plusieurs
le son seul suffit
à
de la paupière.
Il
que les présentations
des SC 73
GRAND DICTIONNAIRE
DE LA PSYCHOLOGIE
et SI sont programmées du comportement
indépendamment
du sujet.
Le conditionnement conditionnement d’un stimulus
parfois
opérant. opérant,
particulière
et survient
toujours
donc
du stimulus instrumentale
moyen d’obtenir
tation
de la probabilité
diminution premier
le des
instrumentale
entraîne
si ce dernier
constitue
La répétition
entre réponse consécutif
réponse
cutif
celui-ci.
et
une augmen-
d’apparition
de la
est agréable,
et une
s’il est désagréable.
Dans le
cas, on dit que le stimulus
est un renforçateur
aux stimulus des habitudes,
comme d’un
Le contrôle ment
des stimulus
intempestive
de la réponse,
par le stimulus
consécutif,
que sur sa valeur affective l’apprentissage,
conduite
un
de l’environnement rentes.
réponses,
en outre
antérieurs
ou concomitants
C’est
automobile,
à
varient
le cas dans la
où l’effet d’une même
commande
comme accélérer ou actionner
la manette
de l’éclairage
antérieur
du véhicule.
à discriminer lesquelles
dépend
une même
effets différents.
de l’état
L’individu
les différentes
parvient
situations
action
dans
entraîne
Les indices utilisables
des pour
cela sont dits stimulus discriminatifs. Les situations
physiques
de nombreuses
font
relations
intervenir
de dépendance
entre des actions et leur(s) conséquence(s), par exemple
lancer
un vase. D’autres
une boule ou heurter
relations
de dépendance
sont arrangées par l’environnement qui renforce
d’autres.
chologie
animale,
positifs
et en
Dans les études de psyon a construit
spécialement
comme
social,
certains comportements
pénalise
le Pigeon
des dis-
adaptés à des espèces ou le Rat, les boîtes de
Skinner. Ces dispositifs
permettent
de mo-
difier systématiquement
certaines
caracté-
ristiques
: les renforçateurs,
du programme
par exemple
; des boulettes
de nourriture
sont délivrées de façon intermittente plusieurs
appuis
au lieu d’être
après
délivrées
situations
constituent
trois
tales caractéristiques rimentateur
74
ayant également
une validité
pouvant
donc constituer
Les théories
de façon d’un au-
de la seconde
(on parle alors d’inattention).
trois premiers
facteurs
de l’apprentis-
facteurs
mentionnés
d’associations.
La plupart
(J.B. Watson),
est la conti-
Skinner).
guïté, c’est-à-dire
la simultanéité
faible
délai
de succession
ou un
entre le SC et
le SI dans le conditionnement
pavlovien,
entre la réponse instrumentale
et sa consé-
S-R) dont l’existence
est la répétition
fondamental
entre deux stimulus
L’effet
de celui-ci
comportant
du couplage
et le stimulus
ou entre
conséquent.
est mis en évidence
facteur tionnel
par
de courbes d’apprentissage
en abscisses le nombre
d’essais
ou le temps écoulé et en ordonnées dicateur
de la performance.
un in-
Le troisième
comme
variables
renforçateur,
étant parfois
ont permis
ces deux
regroupées
qui viennent
(E.L. Thorndike, Quelques
de ces dernières
sous le
décennies
d’autres
auteurs
B.F.
ont envisagé
stimulus-stimulus
(asso-
tentes » ou « expectations
» des sujets (E.C.
Tolman).
Les apprentissages
complexes
par des représentations
Dans
les situations
conduite
médiatisés
symboliques
envisagées
facteurs
ici,
la
peut être affectée par des stimulus
qui ont cessé d’être perceptivement sents depuis
un temps
Par surcroît,
parfois
les stimulus
c’était
fort
interviennent physiques, Ces
avec d’autres
en faveur
de l’idée
cas, notre
et psychique
représentations
que
qu’on leur attribue.
deux faits constituent
motrice
long.
le cas précédemment,
par la signification arguments
pré-
que, dans
activité
sensori-
est réglée
mentales
des
par des
qui s’intercalent
et peut-être
même
entre les « entrées » sensorielles et les « sor-
selon certains auteurs se substituer,
à ceux
ties » verbales ou motrices
mentionnés
s’ajouter,
C.L. Hull,
comme des « at-
de nombreux
d’identifier
par l’effet des
S-S), interprétées
comme
terme de renforcement. Les recherches
défini
(R. Guth-
moins par leurs caractéristiques
est l’intensité du stimulus incondiou la grandeur de la récompense
utilisée
de la répétition
de la contiguïté
des associations ciations
stimulus-ré-
opérant.
Le deuxième une réponse
ci-des-
de ces théories
ont envisagé des associations
réponses
Le premier
des
sus avait un rôle causal dans la création
sont connus
depuis longtemps.
et
que l’un ou l’autre
rie), du renforcement
cruciaux
prédictive au SC.
béhavioristes
sage ont considéré
ci-dessus.
Le plus important
est la validité prédictive des stimulus à l’évolution
possible de la situation
vidu. En première
quant (on dit
aussi valeur informationnelle). Un exemple très simple peut être présenté en se référant au conditionnement
pavlovien.
que dans une condition
le
SC soit présenté 100 fois, le SI 100 fois également, et que le SC soit toujours couplé typique.
Imaginons
condition,
expérimentale
maintenant
une autre
dans laquelle il y a 100 SC, 200
SI, et où le SC est toujours
présenté
plé avec le SI. Il y a 100 couplages comme
dans la première
couSC-SI
condition,
cette fois le SI peut survenir
mais
aussi en dehors
de ces couplages, sans être « signalé » par le
une conception
entités.
lorsque la relation
SC-SI, puisqu’il
identique
mulus
Le même type
que le SC est un excellent
prédicteur
est symbolique
entre les entités « repré-
arbitraire,
comme
toutefois
des raisons
représentation abstrait
dans le langage. de considérer
que le langage et qu’elle
nécessairement sentations
d’un
consciente. individu
à partir
plus
n’est pas
Les repré-
doivent
être re-
ses paroles, ce qui
nécessite de nombreuses
précautions
mé-
afin de s’assurer que toutes
les hypothèses sont testables.
est
Non seulement
du SI
On a
de divers indicateurs
en particulier
thodologiques
» est que la
peut avoir un support
de
dans les deux cas, mais au fait
d’autres
sentées » et les entités « représentantes
cas que dans le second.
au nombre
des en-
des substituts
La représentation
expérimen-
Cette différence
fait intervenir
tités qui constituent
dans le premier
de certains sti-
de situations,
présente.
Toute représentation
taurer un conditionnement
du couple
ou une conceptualisation
soit de la situation
ci-dessus
répétitions
on peut
comme étant
soit d’une classe particulière
indirects,
n’est bien sûr pas imputable
approximation,
Imaginons
expérimentale
avec le SI. C’est la condition
de chaque indi-
entendre ici la représentation
plus facile d’ins-
un comportement
par rapport
ponse (associations
des apprentissages
contextuels
des indices utiles
et la « force » dépendraient Les facteurs
d’un sujet sous le contrôle environnementaux.
de stimulus
tats clairs : il est beaucoup
à l’expé-
du SC. Ces résultats
par la présence
supplémentaires
sur le comporte-
alors parfois
est fonction
simples sont parfois rendus très complexes
constituées
permettant
de placer
prédictive
donne des résul-
décrites
procédures
la validité
Il
SC. Ce type d’expériences
après chaque appui. Les trois
de
ou lors de
par la substitution
la construction
des stimulus
d’une conduite
la situation.
conduite
l’effet des
de la réponse, lorsque les consé-
quences possibles selon
d’abord
il a été noté précédem-
Elle dépend
l’émission
tout
qui constituent
conditionnelle
ou d’un
quence dans le conditionnement
de deux façons diffé-
comme
contextuels
la
des stimulus
Elle est déterminée
par les stimulus ment.
opérant,
est sous le contrôle
la réponse
automobile.
mier au cours de l’exécution
Plusieurs
plutôt
constitue
le conditionnement
de
élémentaires
feedback. Dans
par le fait que la probabilité
tomatisme à l’action projetée lorsque surviennent des stimulus spécifiques du pre-
et
ou son effet sur
on dit qu’il
corroborée
consé-
entend insister sur l’information
apportée
son
s’ajuste
trajet
prédicest
lors de l’exécution
même
cas, et un mauvais
teur dans le second. Cette explication
de formation
de la conduite
se manifeste
dans le premier
par
de la situation.
des cas bien connus
dans le second cas un punisseur de celle-ci. Lorsqu’on
afin qu’elle
successifs
l’apprentissage
est dite « réponse
» parce qu’elle
intentionnelle
délibérément
même scénario pour la toilette,
la présentation
consécutif
être obtenu
qui contrôle
quotidienne
après celle-ci.
qui détermine
un individu
s’agit
par le sujet,
final peut, selon des modalités
bien différentes,
activité
de la réalisa-
tion d’une action
stimulus
le
la présentation
est dépendante
couplages
Dans
ayant une valeur agréable ou
désagréable
L’action
de résultat
les apprentissages
plexes font intervenir mais ils aboutissent
com-
des représentations aussi à des modifica-
GRAND DICTIONNAIRE
tions stables de certaines stockées
en mémoire d’inégale
importance
concernées.
certaines
connaissances
mentales
que d’autres
de nouvelles
selon
En effet,
en ce sens qu’elles permettant
les représentations
Par exemple,
on peut avancer que les connaissances sumées sous les notions salité ou de sériation à la foudre
premières
peuvent
structurantes,
sub-
de nombre, de cau-
sont plus fondamen-
tales que les connaissances comètes,
de
et d’acquérir
connaissances.
relatives
aux
être dites connaissances connaissances
structurées.
sances en fonction turant-structuré constant, tantôt
de la dichotomie car, loin d’avoir
la plupart
un statut
tantôt
tanées de leur utilisation, comme
contenus
comme
cas par exemple qui intervient rience,
de connaissance manipulé.
constamment
mais
per-
et de manipuler
de la notion
servant
qu’elles
un instrument
un contenu
trument
d’autrui.
l’environnement,
Tel est le
principalement
par l’enseignement.
qui est parfois
elle-même
et remaniée.
de techniques
appropriées
en évidence,
comme
connaissances
élémentaires
constituant
en l’absence
pour les mettre
l’assemblage
des schémas ou des scripts, et des différentes
Ce qu’il
que l’activité
catégories
faut souligner
de l’individu
ici, c’est
ne se borne
par à mémoriser l’information communiquée ; elle comporte tion,
d’activités
d’abstraction,
de différencia-
Différents
été proposés
pour expliquer
connaissance
de plusieurs
connaissance
permet
d’ordre
modèles
sont
ont
comment
la
exemplaires
de construire
supérieur
ou comment
tion aboutit à la constitution
une
relative à la la répétid’informa-
d’un schéma.
concernent
des propriétés
Elles
ou relations
ou groupe
sensorielle,
qui spé-
de l’entrée
et qui sont donc de ce fait abs-
plus souvent structurantes que d’autres. On remplace ainsi une dichotomie par un
traites, comme le cardinal d’une collection, le repérage temporel en années, le lien de
gradient.
parenté, l’inclusion
Cette différence
des connaissances conception
a une incidence
des apprentissages.
cadre d’une conception considère mécanismes
Dans
le on
que les connais-
sont acquises par des
radicalement
distincts
des autres connaissances (N.
sur la
dichotomique,
généralement
sances structurantes
innées
de conception
Chomsky,
cadre de la conception est amené à considérer
de ceux
(J. Piaget) ou sont J. Fodor).
Dans le
d’un gradient,
on
que certains méca-
de classe, la transitivité,
la mesure d’une longueur.
Leur acquisition
met en jeu principalement
l’apprentissage
par l’enseignement
(familial
nel) et l’apprentissage intervenir
des durées beaucoup
gues que les acquisitions activité
de l’apprenant
difficiles
à identifier.
Différents
notamment
dans les domaines
des premières
curseurs
visagera des connaissances notionnelles,
factuelles
les secondes étant plus struc-
turantes que les premières, voir-faire,
puis
ainsi que des sa-
ou connaissances
Les connaissances
procédurales.
de la nouvelle
en relation domaine, tionnels
de la notion
mentales permettant
aux objets
et entités
univers,
pour introduire
de généralité,
différents
les plus rapides
selon qu’elles se réfèrent à un
grès.
Ainsi,
d’un
ou à la classe (le type).
acquisition
celui qui entraîne un obstacle
classe (une occurrence
intervient
constamment,
Leur soit
ou
est délicat, car les progrès
peut devenir
ultérieure-
pour de nouveaux
une pratique
m × n comme
m réitérée
de l’insertion
initialement
usuelle consiste à présenter tion
toutes
de lui donner un sens.
une notion
ment
d’une
rela-
que le choix du précurseur
degrés
exemplaire type)
de la notion,
du
dans des activités pratiques
On a souligné
mier ». Elles comportent
concepts
à travers
relatives
pre-
des mises
ou procéduraux
toutes les assertions
d’assiette » ou « treize est un nombre
notion,
d’invariants
concernent
le client n’a pas
des mathé-
de l’abstraction
Elles
comme « dans un fast-food
travaux,
servant de pré-
avec les autres
les occurrences
sont
à l’informatique, de la référence à
plus anciennes
factuelles. de notre
plus im-
et mécanismes
des notions
à celui des secondes. On en-
et une
Les facteurs
sans affirmer
est identique
factuelles
portante.
connaissances
que l’apprentissage
Elle fait plus lon-
beaucoup
matiques et de l’initiation ont souligné l’importance
toutefois
est d’obtenir dividende
l’addition
d’élèves,
de nombreuses
divi-
que l’effet de la division
un résultat
plus petit
que le
(ce qui est vrai seulement
un diviseur
> 1). Ils en infèrent
dans les problèmes à calculer
avec
à tort que,
comme celui consistant
le prix
de 0,4 kg d’un
produit
valant m francs le kilo, il faut utiliser division
puisque
inférieur
à m.
le résultat
Les connaissances concernent
anticipé
les suites d’actions
tions mentales un objectif
une est
sur les procédures.
défini
Elles
ou d’opéra-
qui permettent
de réaliser
dans une classe de situa-
un triangle photo,
équilatéral,
calculer
différencient interne
pro-
utiliser
de la classe de si-
où elles peuvent être utilisées avec
succès. Ces connaissances
possèdent usuel-
lement
hiérarchique,
une organisation
procédure
étant décomposée
d’ordre
inférieur
constituées
ment linéaire
plus ou moins
que l’apprenant
peut
identifiée
du pattern
à partir
enchaîne-
rigide.
Cette
en relation
catégories de sous-buts identifier.
Elle est
des erreurs et
des temps de réaction
observés
dans des exercices diversifiés. se manifeste
ici simultané-
ment par des modifications l’organisation
interne
par son extension de situations.
successives de
de la procédure
à un nombre
L’apprentissage
réalisable exclusivement
croissant est parfois
souvent
par une combinaison
viennent
l’enseignement
l’action.
où inter-
(voire
le texte) et
Dans le second cas, l’apprenant
invité à « appliquer
» les instructions
observance
des instructions
déjà complexe, ments
montre
aux termes
fois plusieurs
est une affaire les élé-
qui correspondent
mentionnés
tions. Par surcroît,
mais
que la simple
car il faut identifier
de la situation
dans les instruc-
un même élément a par-
significations
ou fonctions
[cf. le signe + dans l’expression
+ 4 + (-2)].
Les choses sont encore plus complexes faut adapter situations
est
ou les
règles qui lui ont été communiquées, l’analyse de l’activité
et
par l’action et plus
la procédure
s’il
enseignée à des
inédites.
Dans les domaines
conceptuels
structurés
la multiplica-
tiques,
les connaissances
permet
d’un
est généralement
avec les différentes
du pattern
en unités
comme les règles locales,
au lieu d’être organisation
la
en plusieurs
et celles-ci
tement
du nombre
Elles se
par leur mode d’organisation
et par l’extension
tuations
un appareil
une proportion.
pédagogique
n fois. Cette pratique
à des interpréta-
Ainsi, beaucoup
réalisé
L’apprentissage
ou institution-
par l’action.
nismes peuvent intervenir à la fois pour les connaissances structurantes et pour les structurées,
tions restrictives.
sous-procédures notionnelles.
d’attributs
connaissances
il peut conduire
tions plus ou moins large, comme dessiner
de mise en relation,
de généralisation.
d’une catégorie
perçue ou également
cifique
que certaines
des
en faisceaux
sance est variable, moins
diversifié,
d’autres
pas à un attribut
pas
car, s’il n’est pas suffisamment
Cependant,
ne correspondent
demeure
important
lées par l’apprenant.
peu ou pas manifestes
n’est plus un entier. Le
choix des exemples présentés est également
sions, considèrent
sont générale-
5 × 3, ou même 5,5 × 3,
d’itérations
formu-
en soit, et même si le statut d’une connaisil n’en
nombre
propositions
aspects de ces acquisitions
un sens à des
mais non à 5 × 3,5 ou à 5,4 × 3,5, puisque le
cite par les nouvelles
Les connaissances
Quoi qu’il
exercices comme
après avoir
tion de certaines configurations
expé-
l’appren-
aisément à l’élève de donner
tions sont souvent attestées de façon expli-
comme notre
avec
Ces acquisi-
de causalité, ins-
par
par le texte et
catégorie elle-même,
à structurer
remise en question
ou
définis
des interactions
tissage par l’observation, l’image,
de
Elles relèvent de plu-
à la nature
une large part
momen-
selon
de réorganiser
d’autres
sont
structurées.
Leur statut dépend des modalités sont utilisées
struc-
des connaissances
structurantes,
mettant
rapport
utilisées.
classer les connais-
de chaque
soit par la communication
l’organisation
On ne peut toutefois
propre
sieurs sortes d’apprentissages,
ment
ou à Jules César. Les
les secondes,
individu, l’expérience
sont plus fonda-
des instruments
structurer
à
Ces modifications
les connaissances
constituent
au cours de l’expérience
et assimilables
des connaissances. apparaissent
représentations
DE LA PSYCHOLOGIE
comme
dures sont étroitement connaissances
les mathémasur les procé-
imbriquées
notionnelles
très for-
avec les
: les premières 75
GRAND DICTIONNAIRE
facilitent
DE LA PSYCHOLOGIE
l’appropriation
secondes
donnent
premières
des secondes, les
une justification
et permettent
très exactement
de discriminer
les circonstances
sont pertinentes.
aux
Les secondes permettent
cognitif.
notamment
l’accessibilité
la probabilité
et se manifestent
tion
des procédures,
que l’utilisa-
de rappel ou par la rapidité
puisse avoir
ment. Ces variations
notamment
d’une même procédure
des résultats différents
(par exemple que le
résultat de la division
soit tantôt plus petit,
tantôt plus grand que le dividende) des procédures utilisées
différentes
pour atteindre
ou que
puissent
être
un même objectif
(par exemple que retrancher
4 soit équiva-
procéduralisées.
des connaissances
dures est constituée celui
(ce terme est préférable
d’autres
et qui, de ce fait,
Il s’agit de savoir-faire
peut aisément est difficile
mettre
ou impossible
que l’on
de les décrire sous de les commu-
Il en existe de nombreux
familiers
dans le domaine
comme
garder
son équilibre
des compétences
ment répandues tives. Certains ploient
individus
étant incapables
ont par-
par des théoriciens dans la liaison et à des béha-
cogni-
par exemple em-
d’en expliciter
ont une aisance
tout en les règles,
exceptionnelle
Indé-
rationnelles dans notre sosont supposées contribuer
au développement Ainsi, Vygotski propriation modifier
accordée
cognitif
des individus.
par l’enfant
: la connaissance
et, par conséquent,
acquises devient
acquiert
dans
réfléchie
statut d’outil
cognitif.
nautés
des concepts est par une formule
des situations
C’est pour cette raison que
de telles informations
peuvent rester long-
temps associées aux contextes dans lesquels elles ont été introduites.
L’apprentissage
lisation
et de recontextualisation.
Les connaissances constituer
rationnelles
d’être constituées d’un travail humaines
mathématiciens, siciens,
ont la paren systèmes,
collectif
de commu-
spécialisées
(celles
des biologistes,
des historiens,
des
des phy-
ces derniers. nombreux
Cela a été montré
domaines histoire,
des individus spontanées,
aux interventions sont fondées
et de valida-
très résistantes
sur l’expérience
personnelle
un caractère
L’apprentissage pensé en termes
en ces domaines
est ainsi
de changement
cognitif
puisqu’il impose des modifications importantes quant à la manière d’appréhender Les conditions
permettant
cognitive
conduit
la prise de conscience,
décalage entre le savoir-faire
il en résulte de nombreuses
l’autocontrôle
des activités
acquis une grande domaine,
connaissance
soit au contraire
chez les enfants.
Il résulte souvent dans le premier automatisation ment
d’explicitation
ou relations
adjonctions
aux éléments
Une conception
est inadéquate.
d’avoir
loppemental
voir les modalités connaissances. veloppement
ne se réduit de nouveaux
cumulative
Certains
des
pour
progrès
étudier
formation
les
que pour concede telles
Par exemple, l’étude du dédes compétences
des opérateurs
concernant
additifs
montre
très lente entre trois ans et
en petites
d’utiliser
quantités,
des objets les enfants
de 4 à 5 ans sont capables de deviner quantité
ce
de vue déve-
de transmission
douze ans. À condition familiers
Des
nécessaires,
un point
aussi bien
une évolution
mention-
déjà mémorisés.
seulement
qui impose
l’utilisation
les connaissances
pas à de simples
progrès
et
aux actions réussies.
nées ci-dessus, l’apprentissage
années sont généralement
processus d’apprentissage
cas,
d’abstraction
des propriétés
toutes
éléments
initiale-
et, dans le second
d’une absence provisoire
Pour
cas d’une
de composantes
conscientes
communes
dans un
du point de vue de leur apprentissage.
une
cachée si on exécute une trans(par exemple, j’ai trois bonbons
les théories
dus. La perspective clinique
au savoir
psychosociale,
on abandonne
rarement
une connaissance
non satisfaisante
sans contrepartie).
le progrès
souvent
prend
la forme
Mais
si cette même
opération
porte
sur des
transformations
(par exemple, l’après-midi
d’une
Jacques a perdu 6 billes, en fin de journée il
le point de vue
de coopération, suscitent
de travail
L’approche : les situations
en favorisant
des conflits
spécifiques
de vue, la né-
culturelles
est reconnue, bien
les caractéristiques
Des phénomènes,
interactionnelle,
dence dans le champ de la communication semblent jouer un rôle déterminant. A. W.-B.
rieures,
la différenciation
d’une
il passé le matin ?). La connaissance des sys-
Les facteurs
tèmes de notation
Les facteurs les plus importants
tion de nouveaux structure
éléments dans une même
de connaissances,
deux structures superordonnée. plus évidents
l’intégra-
l’intégration
de
sous une même troisième Si les changements sont qualitatifs,
les
il en existe
d’écriture lement
qu’il a 14 billes de plus ; que s’est-
des nombres) des modifications
des individus. jours
(par exemple, le système
Celles-ci
immédiatement
entraîne
généra-
des conduites ne sont pas tou-
la
mis en évi-
s’aperçoit
duales,
cru-
tels que l’empathie,
anté-
en deux notions
en
de vue de l’apprentissage.
des connaissances
notion
et sociales
sans qu’on
restructuration comme
sup-
à l’apprentissage.
Quels que soient les points cessité de médiations
les échanges,
socio-cognitifs
posés être bénéfiques
synchronie
et du rap-
des individus.
sur les modalités
12 ans, trois
échouent
rejoint
de son côté, attire l’attention
s’agit le plus souvent
des enfants
des indivi-
interpersonnelles
ciales du point
quarts
ainsi que
pour mettre en avant l’importance
des relations port
la
historico-culturelle
héritée de Vygotski
ferme, combien
car
cognitives,
de la connaissance
connaisse
de substitution,
empirique),
maîtrise des systèmes sémiotiques
dans ma main, j’en ajoute deux et je la re?). À
réflé-
chissante (sur laquelle Piaget a mis l’accent
consistent au contraire en l’élimination de propositions ou de règles erronées (il
en ai-je maintenant
à valoriser
l’abstraction
à l’abstraction
soit chez ceux qui ont
de
sont encore mal connues.
en l’opposant
conséquences
d’évidence,
sont le plus souvent implicites.
etc. Tous ces aspects étant très imbriqués,
spécifiques,
», selon les puisqu’elles
La perspective
d’expression
»,
didactiques
ensembles
de rela-
etc.) : les conceptions
auteurs) sont généralement
et qu’elles
dans de physiques,
« misconceptions
tels changements
de concepts,
(sciences
de
(« naïves », « naturelles
etc.). Ces systèmes sont caractérisés par des organisés
peuvent
des obstacles à l’acquisition
les situations.
des économistes,
non rationnelles
tion, de modes de traitements
se manifeste
des
où l’usage de telle définition
pour résoudre les équations algébriques mais ne peuvent décrire leur stratégie. Ce citation
la définition
concepts en jeu, ni sur les caractéristiques
qui leur donne
tions, de formes
et son expli-
de nota-
ni sur les caractéristiques
biologie,
avait pour effet de
les connaissances
l’action
aux
a avancé l’idée que leur ap-
Les connaissances
moins large-
le subjonctif
rationnelles.
connaissances ciété, celles-ci
résultats
aux systèmes
procède alors de processus de décontextua-
de la valeur
alors qu’ils
n’informe
est appropriée.
pendamment
ticularité
afférentes
entre les signifi-
physique
C. G.
à bicyclette
dans les habiletés
parfaitement
d’autres
exemples
sensori-moteur,
ou faire un noeud de cravate, concernent
est
en oeuvre alors qu’il
forme de règles permettant niquer.
sou-
dans le même sens mais qui a
acceptions
ambigu).
procédurales,
des relations
d’une grandeur
invoqués
Les connaissances à
cations
avec
avec des chiffres).
de ce recouvre-
Une
des procé-
au comptage
Par exemple,
(par exemple J.R. Anderson),
mais les éléments
passage du comptage
les doigts
particulières
en soi délicate.
réponses comme chez les théoriciens
par des connaissances
de connaissances
vent utilisé
cognitivistes
(par exemple,
tion et les caractéristiques
avec le concept de
« force » d’une liaison
des difficultés
d’indice
quantitatives
fois été conceptualisées
par
vioristes.
Les connaissances
procéduralisées
d’une autre servant
peut entraîner
La maîtrise
une informa-
ne sont pas réduits à des stimulus
lent à ajouter - 4).
sous-classe
concernent
des informations
de recouvrer
à partir
un
du fonction-
Ces derniers
stockées en mémoire
appa-
et jouent
rôle dans l’efficience
rentes enregistrées au cours de l’utilisation tion
76
grand
qui sont quantitatifs
nement
où elles
également de lever les contradictions
d’autres
des apprentissages
non pas l’environnement, apprentissages nant,
puisque
connaissances
élémentaires,
l’usage d’un système de notation
nouveau
qu’il
active,
antérieures
concernent
comme dans les
et plus particulièrement
positives
complexes
mais l’apprecelles des disponibles
ainsi que les activités
cogni-
GRAND DICTIONNAIRE
tives de traitement déploie.
de l’information
Les connaissances
dans la construction momentanée donner
et dans la recherche
de
à ses éléments,
Les activités
qui conduisent présentation
momentanée
déterminent
de la re-
de la situation,
de façon très stricte ce qui sera
L’intervention
de ces facteurs
d’une expression
L’effet
du feedback
est
trinsèque,
c’est-à-dire
l’utilisation
supplémentaires informations
apprenant
des analogies,
les
et de les
peuvent
des oppositions,
la déduction
possibles.
Elles peuvent
antéprendre
dispositif,
mémorisées
par l’apprenant,
tions de l’auteur
préalablement
et de
cibles
les élabora-
Si on compare
tions d’apprentissage tuations
d’apprentissage
à
des situa-
intentionnel
et des si-
incident
(voir
après, à propos de la motivation),
ci-
l’effet des
élaborations de l’auteur est limité au second cas. Cependant, les élaborations de l’auteur s’avèrent efficaces lorsque le texte concerne des procédures
(par exemple relatives
de gestion de fichiers)
de l’apprentissage
consiste en l’utilisation
Un bon procédé les élaborations
pour susciter
et orienter
thématique
Advance Organizers),
préliminaires d’un texte (angl.
comme
les résumés,
titres et sous-titres, ont une grande utilité, de même que toutes marques linguistiques permettant formations
d’attirer
l’attention
sur les in-
importantes.
L’apprentissage
prentissage
le texte est lu en vue de son utili-
lorsqu’il
Dans l’ap-
des apprentissages
entre la motivation
et l’apqu’on ne
Cependant,
accessible à un rappel
dans de nombreuses
tions étudiées,
situa-
moins
elle n’est ni une condition
continuer
automatique)
intentionnel
entre
apprentissage
et apprentissage
des façons d’étudier
incident.
ce facteur
consiste
assigner aux sujets des objectifs Une expérience
classique
mémoriser
à
différents.
consiste
senter un même matériel
Une
verbal
à pré-
avec des
selon les sujets, comme
les mots présentés, sur les graphismes
ter des jugements
porter
des
utilisés, por-
sur la catégorie
tuelle des mots. En soumettant
concep-
tous les su-
conduite.
pas être confondu
résultats comparables à ceux du deuxième.
ont des
et très supérieurs Ainsi, ce qui est
d’apprendre,
mais les activités
de traite-
jets sans intention moins
répandue,
que, quel
la motivation,
que soit le degré de
celle-ci
est inopérante
si le
les diverses
inconscient
la tâche nécessite une longue procédure que l’indication
et
sur la réussite survient seu-
donner
indispensables
pour analyser et
un sens aux informations
censées être passées inaper-
résultats
sont beaucoup
affectent
l’exploration à certains
d’un attribut
à négliger les facteurs motivationnels,
riation
tante qui s’en dégage est que la motivation
que des patients
incite
aucun
les messages d’erreur
ne spécifient
pas la
nature de celle-ci (par exemple, en algèbre,
l’apprenant
jeu les stratégies
à mettre d’étude
lui-même
en
et les opérations
ou l’ajuste-
d’un
la localisation
la fréquence
certaines activités,
d’oc-
ou le degré de cova-
assimilées automatiquement. souvenir
dispositif.
l’idée que cer-
deux attributs
démuni
lorsque
visuelle
comme
currence
à mieux
son action
conduites,
signaux
taines informations
lement à la fin de celle-ci. Il se trouve aussi pour rectifier
que des
certaines
auteurs défendent
entre
Les
non détectées consciemment
néanmoins
comme
des
plus controversés
le test consiste à montrer
tées. Ce qui précède ne doit pas conduire leur rôle. L’idée impor-
explicite
de leur présentation.
d’un élément,
mais
d’un apprentissage
lorsque le test de l’acquisition
spatiale
analyser
présen-
pas de
informations
Plusieurs
prérequis
Il n’existe
par un rappel
qui,
des
effectuées
est constitué
réalisation
sont
à leur insu
tentatives
pour cela en laboratoire.
très
de sujets
ne peut être réalisé
ment
considérée,
à une opinion
le conditionnement
humains
sujet ne dispose pas des outils conceptuels dans la tâche
sont néan-
des informations
utilisées. Contrairement
cation d’une réussite ou d’un échec dans la
lorsque
d’apprendre
très conscients
montrent
de nombreuses
in-
cident car, dans les études réalisées, les su-
çues au moment
ici, c’est non pas l’intention
ne doit
avec l’apprentissage
données convaincantes
groupe
des informations
Ce type d’apprentissage
non dans les deux autres, on constate et le troisième
(ou
non consciemment identifiées lors de leur occurrence affectent ultérieurement la
malgré
le premier
à
On par-
inconscient
lorsque
jets à un test de rappel des mots présentés, test attendu dans le premier groupe mais que
et néan-
la conduite
tré par l’opposition
lera ici d’apprentissage
du feedback, mais pas exclusi-
il y a eu erreur,
à affecter
la suite de son automatisation.
mationnelle
rer en quel point
conscient
nécessaire ni une condition suffisante de l’apprentissage. Le premier point est illus-
informations
avant de repé-
ait
peut ne plus être
consciemment
observations
nant peut errer longtemps
que leur acquisition
acquise
Par ailleurs,
L’appre-
Cela n’im-
: une connaissance
lorsque
poursuivi.
connaissances
eu lieu inconsciemment
à apprendre.
de l’objectif
?
(comme le sont de nom-
plique aucunement
ment réalisées sur le matériel
est l’indi-
que
inconscients
breux processus de traitement).
par l’action, les progrès sont tributaires de la valeur informinimale
dans des problèmes
est lu pour être mémorisé.
prentissage évidemment
vement. L’information
texte ne sont
le croit habituellement. La motivation est une importante condition facilitatrice.
déterminant
par l’action.
d’un
acquises
pas les mêmes, et sont moins superficielles
sont inconscientes
sont plus complexes
jugements
dans le texte. Par ail-
leurs, toutes les informations
dans plusieurs
est plus rapide
et motivation
tâches différentes
diverses.
du lecteur consiste à intro-
des questions
sur le contenu
à un
et que le test
de celles-ci dans des circonstances
comme une sorte
que les connaissances
de la lecture
Existe-t-il
Apprentissage
ne
par l’apprenant.
sation ultérieure
ensemble
définies
L’apprentissage
Les relations
ne sont pas efficaces, ou
celles du lecteur.
duire
d’un
la motivation
On a par exemple constaté
lorsque
organisent
de la
précis poursuivis
à l’issue
et de
Par ailleurs,
On sait que de nombreuses
consiste
ne le sont que très peu, comparativement
de mémorisation
: elle est liée aux
sujets sont très
du texte, et insérées dans celui-ci, le test de l’apprentissage
objectifs
à
indifférencié
expériences
accidentels
à partir
chez les seconds.
d’un
commencent
sous l’effet, en particulier,
très contrastées
alors que d’autres
être réalisées par
volontaire
de pouvoir
d’une
d’un ensemble d’ob-
l’induction,
déductions.
en un simple rappel des informations
logiciel
l’insuccès.
de découverte
des constats
des conséquences
des méthodes
de cet âge,
entre les deux
car les enfants
acquérir à
apparaissent
doit pas être considérée
dépendants
d’hypothèses
des refor-
les différences
la même
Au-delà
imputer
deux démarches
leur exploration
d’éléments.
scolarisation.
ont été observées. Certains
ou par le lecteur du texte.En règle générale, lorsque
qu’il pourra
(apprentissage incident) et ceux
c’est à l’hypothèse
d’une hypothèse,
Dans les situations
comme des exemples,
mulations,
élabore son activité
jets ou d’une règle de fonctionnement
d’expliciter
la
dont celle-ci est « pilotée ». Ainsi,
lorsqu’un
de regarder
auxquels on demande d’apprendre le matériel présenté (apprentissage intentionnel) :
conditions,
manière
on demande
6 ou
entre des
les uns et les autres mémorisent
dont
sorte
ainsi que, jusqu’à
enfants auxquels
de l’action,
qui est en quelque
à l’apprentis-
7 ans, il n’y a pas de différence
proportion
d’informations
avec les connaissances
des formes multiples,
in-
règle de catégorisation
permettant
rieures. Ces élaborations
informationnelle
des élaborations,
cibles à apprendre
coordonner
l’auteur
travaux
nécessaires
sage. On constate
il est interprété. Cette interprétation est déterminée par le niveau d’organisation
elle-même
par le texte. Dans l’appren-
pas seule-
mais aussi de la manière
L’apprentissage
l’importance
dans la
en une autre,
ne dépend
de sa valeur
partir
ont montré
au lieu de
de traitement
ou d’écouter
modulée par le type d’apprentissage.
tissage par le texte, de nombreux
à factoriser
ou vice versa, erreur
réécriture
ment
et
et les analogies
à un changement
erreur stra-
etc.).
utiles
de l’apprenant,
les inférences
consistant
développer,
une réponse aux problèmes
en particulier
appris.
permettant
d’informations
de calcul arithmétique,
tégique
d’une représentation
une signification
rencontrés.
erreur
interviennent
de la situation
pour élaborer
qu’il
DE LA PSYCHOLOGIE
amnésiques conscient
peuvent
être
Notons
enfin
ne gardent
d’avoir
réalisé
comme le jeu de la tour 77
GRAND DICTIONNAIRE
de Hanoi,
DE LA PSYCHOLOGIE
alors que, lorsqu’ils
conservent
jouent,
le bénéfice des procédures
ils
Troisième
classe : les activités
ap-
troisième
classe englobe les différents
pements
d’activités
prises précédemment.
d’engendrer Les mécanismes
Les théories tissage
ou les modèles
doivent
mécanismes
spécifier
les changements
intervenir
les
dans
de la compétence
Contrairement
béhavioristes,
sont
d’un
aux théories
qui tentent
mécanisme,
toutes les théories cognitivistes
mécanismes à l’action
Par ailleurs,
les
causale d’un facteur de l’environpar l’auteur,
mais plutôt
à une combinaison
particulière
d’opéra-
tions de traitement
provoquant
un chan-
gement défini L’effectivité
de l’état des connaissances.
de ces mécanismes,
leur propriété rendre
compte,
modèles
de simulation
mécanisme
souvent
n’y ait pas de consensus
souvent
Un
comme
de règles formelles.
des mécanismes,
plusieurs
invoqués.
Bien
sur la liste
d’entre eux sont
On peut les répartir
en
trois classes. Première titatives.
classe : les modifications
modifications
quan-
classe concerne
quantitatives
paramètres
de connaissances
les
et
Les mécanismes
découverte
d’une similitude
partielle
: la entre
renforcées
par la réussite.
quer en faveur mentation
de ce mécanisme
de nombreux
phénomènes
lesquels la fréquence d’occurrence lisation
d’incrédans
ou d’uti-
d’un mot ou d’un signal entraîne
une diminution connaissance
graduelle
du seuil de re-
et du temps de réaction.
à de nouveaux
Les résultats font apparaître
de très grandes
restrictions
d’un transfert.
à l’intervention
que des problèmes
situation
présente, dite « situation
cible »,
ment les mêmes valeurs numériques
conduit
à rechercher
simili-
même calcul sont de difficulté
tudes éventuelles.
Les similitudes
des fonctions,
de segments de
des sous-buts.
étant différentes,
Les deux situa-
l’identification
de
nécessite une abstraction
plus
ou moins importante - la formulation
;
et le test d’hypothèses déjà connues
ou plusieurs
conjectures,
d’une évaluation. une simple
suggèrent
une
qui font l’objet
Celle-ci
appréciation
d’une hypothèse,
: les
qui requièrent
l’analyse
montre
que le sujet utilise empirique
les informations
comme
étant
pas mémorisés. montrent
Les études expérimentales
que leur sélection dépend de cri-
tères multiples, rapport
comme leur pertinence
aux buts poursuivis,
inattendu,
les réactions
qu’ils suscitent. vient
d’éveil émotionnel
ou une règle locales sont transfor-
d’informations situation
par d’autres
aux premières
mémorisation
(cf.,
en
connu : on
est également fonction
le même comportement
simple que les mécanismes
et R. S. Woodworth
est plus
(
consiste à analyser de façons
« si conditions
- la classification
des situations d’établir
et des proune corres-
entre les classes et les concepts disponibles,
en sorte que la présente
appropriée.
que, dans l’approche Lave et d’autres)
le rôle des représentations
(c’est-à-dire
ACT
au nombre
de
de règles
de
de règles du type
C1, C2,..., alors actions A1,
A2,... »). Le transfert
est dit positif si l’ap-
prentissage d’une tâche facilite l’apprentissage ou l’exécution
d’une seconde tâche, et
négatif sinon. C. G.
permet Il faut
récente, dite
apprentissage situé, quelques chercheurs H. Greene,
ceux
Dans la théorie
deux derniers
;
chaque tâche
à identifier
et au nombre
production
La
1. TRANSFERT).
propositions
signaler
de l’analogie
entre les deux tâches
de la généralisation, mais il peut éventuellement favoriser la mise en oeuvre de ces
la démarche
d’autres faits déjà connus.
(1901), qui prédit que
on se réfère
d’évoquer
avec
de E. L. Thorndike
d’Anderson,
les faits
de leur relation
son utilisation
et
de la situation
nouvelles
à l’égard
avec lui. Ce mécanisme
catégorie
des informations
de
muns à A et à B, et donc de la similitude
à un exemplaire
blèmes : elle permet
la
bloquer
minimes
- l’assimilation
une
modèles,
d’un grand nombre
: des variations
peuvent
qui impose
l’importance du transfert entre deux tâches A et B dépend du nombre d’éléments com-
qui peut imposer
Dans plusieurs
par
informatique et en logique, la substitution d’une variable à une constante) ;
ou procédures
parmi
objectif,
des éléments identiques
superordonnées
de la
supplémentaire
encore
çant certaines caractéristiques
de la capacité
sélection
relationnelle
parce que la mémoire de travail est saturée. Ces remarques sont conformes à la théorie
pondance
de travail,
arithmé-
mées en une connaissance plus générale en levant certaines restrictions ou en rempla-
pro-
mémoire
intéressants.
leur caractère
Une autre restriction
de la limitation
par
parce qu’elles
d’un
le stockage transitoire : une
éga-
deux tâches
est effectuée par une procédure
qui sont identiques.
ne sont
à sa mise
exemple sérier des objets par leur grandeur,
semblance
Tous les faits perçus
parce que
Cela survient
la réalisation
en éléments,
par autrui.
considère
est très différente.
objets déjà connus qui a la plus grande res-
ou communiqués
est inappli-
tique, alors que leur structure lorsque
ou
Cela survient
équivalentes
difficulté
faits constatés
: celle-ci
mettent en jeu la même opération
d’une connaissance
no-
logique
indispensables
d’un objet nouveau qu’à l’égard de celui des
certains
attendu
Cela survient
cable dans une autre situation
avec
;
» du
alors qu’il utilise en fait une
lorsqu’on
plaires déjà connus d’une classe déterminée
en
au transfert
une notion
sation. La deuxième
de
les nombres,
tamment lorsqu’on se trompe sur la nature de l’acquisition, en pensant par exemple
adopte
concerne la sélection et la mémorisation
très inégale
que le transfert
impossible.
lement
- l’induction : la constatation de l’identité d’une caractéristique de tous les exem-
et le
peuvent relever de phénomènes très différents. ( 1. TRANSFERT.) Dans certains cas,
en oeuvre font défaut.
;
exacte-
selon l’« habillage
si elles
ou incompatibles
constatent
Ces restrictions
procédure
pour déterminer
- la généralisation
problème.
de la plausibilité
ou en une activité systé-
considérée
termes
mathématique
de recueil et d’analyse d’informa-
tions empiriques
d’autres
peut consister en
compte tenu des connais-
les enseignants
selon ce que représentent
est en droit
informations
matique
peuvent
des aspects très divers comme
procédure, tions
d’autres
Par exemple,
Deuxième classe : la sélection et la mémoriclasse de mécanismes
objets.
», et la
notion
On peut invo-
de celle de l’apprentissage,
source
de la classe elle-même
aux utilisations
acquises dans des situa-
dite
« situation
déjà
et
d’utiliser
connue,
concerner
situation
ristique
les règles d’action,
les connaissances
la possibilité
éléments
tion est attribuée pour
concerne
certains
à inférer qu’il s’agit d’une caracté-
soit parfois,
théorique
tions différentes
conduit
répé-
sociales est géné-
Le transfert
ou de les appliquer
analogique
l’hypothèse
soit aux utilisations
par les sti-
Une question d’un grand intérêt pratique
entre deux items lexicaux. Cette augmentatées de l’un de ces éléments,
78
de celles-ci
ou transfert
déjà consti-
ou de la liaison
apportée
suffisante pour rendre compte de
parmi
par la situation
d’une
contextuelle
que l’infor-
à rechercher
- l’analogie,
sont compatibles
de la « force » d’un item
lexical, d’une règle d’action
l’activité.
tal, c’est la transformation
de certains
tuées. Elles sont souvent désignées comme des modifications
Ces
cas, ce qui est fondamen-
sances antérieures,
La première
déjà connues.
supplémentaires
mais, en pareil
similitudes
testée par des
informatique.
se présente
un groupement qu’il
dont ils prétendent
est souvent
ralement
celles qui sont fournies
des relations,
c’est-à-dire
d’être suffisants pour engen-
drer les changements
à
peuvent conduire
des informations
mation
Ils considèrent
mulus ou les interactions
par un seul
ne sont plus guère identifiés
nement privilégié
permettant
les plus souvent invoqués sont :
les apprentissages plusieurs.
des informations
grou-
calculatoires.
informations
non leur mémorisation.
généralement
d’expliquer en invoquent
mentales
de nouvelles
mécanismes
de l’appren-
quels
supposés
individu.
partir
de l’apprentissage
mentales. La
(P.
minimisent
et des activités
PSYCHOPHYSIOLOGIE
DE L’APPRENTISSAGE
Trois types de mécanismes peuvent être impliqués dans la psychophysiologie prentissage
: des mécanismes
de l’ap-
anatomiques
GRAND DICTIONNAIRE
(rôle
de certains
bioélectriques
noyaux
biochimiques
le long des neurones)
(liés à l’action
du cerveau
parties de l’encéphale
jouent
ticulée (qui contrôle
: la formation
la vigilance),
striés (qui interviennent tal (qui intervient
noyaux
de l’amygdale,
scientifique
et le syset
celles
ont
qu’ils
plai-
portées,
à court
corrélations
ont
potentiels
sur le plan local (rôle de bioélectriques
exercées par l’organisme
apprentissage
apprentissage
et niveau phylogénétique.
Les contraintes
de nombreux G. C.
quelle qu’elle
nements
arbitrairement
une situation
tionnelles
peut
parler
la base d’un signal
sage pour évoquer individus
DE
féremment
à des conditions
sage identiques stratégies
peuvent
; ils peuvent
réaliser
réagir
dif-
d’apprentis-
d’apprentissage
peuvent
: des
d’un
fonc-
(l’aver-
chez le Rat ; ni
chez la Caille
développement
; et ce, très mé-
des systèmes sensoriels contraintes
nul déficit
corresponMais
sont beaucoup
Ainsi,
sensoriel
plus
ne peut être invoqué.
chez l’Abeille,
permet
la fonction
la détection
des
de substances
différentes
; ils
mais
rentes dans la même situation
étudié
signal coloré
utiliser
des acquisitions
odorantes
sans rapport
olfactive
et ses activités
d’appren-
butyrique
et ses dérivés).
de récolte
ali-
(acide
dans l’apprentissage
tissage d’une
d’une
tâche
simple
comme
odeurs et l’accès à une source de provende
d’une
lettre
déterminée
mieux s’ils travaillent les plus extravertis travaillent
mêmes
apprennent
les sujets mieux s’ils
des recherches
expérimentale
que les procédures
ont
didactiques
ne sont pas nécessairement pour
(sirop
performance mité.
tous les individus,
et l’on
si le signal
de fleur,
suffit
de performance
des odeurs
de telles de la
est lent et relativement
est une odeur
différence
entre
le développement
En revanche,
antérieure les
association
de sucre),
traînement
plus générale,
de psychopédagogie optimales
isolément,
en groupe.
De façon montré
apprennent
le mieux connu
n’est
li-
pertinent
un seul essai d’en-
à l’atteinte
d’un
quasi maximal.
niveau
Or, cette
pas liée à l’expérience
de l’Abeille florales
chez des butineuses
zoologique
:
adaptées à la vie endoparasicomme
foie ; Cestodes, comme Ténia]),
comprend la Douve
du
le Ver solitaire
[le
très « perfectionnées
qui concerne
» pour
ce
leur métabolisme,
leur re-
production
et leur dissémination
passive,
mais dont
les fonctions
de relation
régressé jusqu’à un minimum les Planaires,
ment
sensoriel
encore
développer
nerveux
mais leur permettant efficaces
non associatif
Des contrastes l’intérieur
système
des modalités
prentissage
; des formes
dotées d’un équipe-
et d’un
primitifs
ont
similaires
d’autres
de d’ap-
et associatif. se retrouvent
embranchements
à
plus
évolués, par exemple chez les Mollusques. Suivant
qu’il
s’agit
de formes
mobiles,
les possibilités
semblent
extrêmement
limitées
ou
d’apprentissage contrastées
chez les Moules,
trêmement
fixées
: très
elles seront
développées
ex-
chez des prédaJ. M.
CONDITIONNEMENT, TION
(APPRENTISSAGE
TION
MENTALE,
MÉMOIRE,
OBSERVA-
PAR), 1. REPRÉSENTA-
1. TRANSFERT
Lors de l’appren-
tissage. Par exemple,
les sujets les plus introvertis
dépendant
non répulsives,
avec son régime
mentaire
dans un texte,
qu’elles
teurs (Seiche, Poulpe).
et la discrimination
diffé-
le barrage
- le
de relation
est étroitement
(Trématodes,
libres,
intéressantes, car rattachables au mode de vie de l’Animal, dans des situations où
d’apprentis-
les faits suivants
différents
de condi-
ne peut être acquise sur
gustatif
en raison
dans
de ces limitations
de l’organisme
d’autres
de styles
conjoints
car liées aux capacités
sion alimentaire
la
fût, entre des évé-
Certaines
sont triviales,
selon
dants dans les espèces considérées).
L’APPRENTISSAGE
On
aux
apprendre
expérimentale
tionnement.
diocre DIFFÉRENTIELLE
en réaction
un sujet pouvait
relation,
d’un
apprentissages.
animal
d’apprendre
todes. Ce groupe
vues de I. Pavlov et de J. B. Watson, lesquelles
semble avoir un rôle es-
Invertébrés
est sans doute celui des Vers plats, ou Pla-
récemment,
la
chez
que - dans un même
du mode de vie. L’exemple
lativement
Enfin,
d’apprentissage
des fonctions
sous-tendent
par un oubli
sentiel dans la consolidation
ANALYSE
entre
même
En fait, l’investi-
du règne
et des possibilités
taire
et anxiété.
synthèse protéique
dans tel ou tel
re-
d’où l’idée d’un lien
se rencontrer
montre
développement
de plastien jeu l’ap-
d’Animaux,
embranchement
est apparue
mais sont
peuvent
ou Vertébrés,
d’apprendre
l’apprentissage,
également anxiogènes, entre
:
de toute
formes mettant
des capacités
possibilités
au
dépourvus
que certaines
bioélectrique
qui s’opposent
» comme
les Animaux
on tend à penser au-
des formes
ou en le perturbant
considéré
un grand nombre
de vie sur les com; les relations
phylogénétique
l’inverse,
les
acquis.
de
par apprentissage
canalisant
récemment
privilégié
de s’adapter
de contraintes
Divers médiateurs du cerveau modulent l’apprentissage, en le facilitant (acétylcho-
gaba facilitent
« inférieurs
La notion
se traduit
Les substances
et niveau
gation
de l’hippo-
On sait en revanche que
line, noradrénaline)
Apprentissage
cité comportementale,
dans l’apprentissage
des apprentissages
(gaba).
et en éthologie
d’apprentissage zoologique
les
d’apprentissage
chez des Unicellulaires.
les contraintes
campe). Malgré toutes ces études, le rôle de
de l’activité
spécifique.
individuel.
DE L’APPRENTISSAGE
animale
pétences
pour
donc une potentia-
lité génétique
jourd’hui
en psychologie
groupe
par l’électrochoc
étudié
etc.).
et le milieu
et de les
immédiat
expriment
capacité
Deux aspects de l’apprentissage ont particulièrement mobilisé les chercheurs
bal (électroencéphalogramme,
la suppression
sur les
les données de fait rap-
ÉTHOLOGIQUE
odorant
en situation
prentissage, ÉTUDE
susceptibles
et le statut
On a longtemps
une stratégie
M. R.
lui-même
reste mal compris.
de
terme en une
(amné-
de fleurs
associatif,
ailleurs,
les idées telles que l’auteur
été proposées entre les activités bioélectriques et l’apprentissage sur le plan glo-
bioélectrique
exprime
dans le pas-
ciées des amnésies d’apprentissage
l’activité
qu’il
» (ils se focalisent
les exprime,
aux apprentissages.
L’intérêt
tels signaux,
une
» (ils inte-
rencontrées
employés,
odeurs
Ils ont
de fleurs et de
le restructurent,
etc.) et des sujets adoptant termes
le comportement
Diverses
les idées
un nectar
en nourrir.
d’un
adoptant
« profonde
rapprochent
« superficielle
indirectement
lésions de ce système sont asso-
certains rythmes
des sujets
avec le texte,
de rappel (remémoration).
évoqués) comme
par exemple.
en ruche artifi-
avec des congénères
de régurgiter
concrètement
article
pu distinguer
contacts
différents
ré-
ragissent
plus directement
sies de fixation).
d’étude
s’est effectué
cielle, en l’absence d’odeurs
mises
et la même pour tous, l’étude
à plus long terme, ainsi que dans
certaines
une tâche
le cortex préfron-
et assure une signification
les phénomènes
par des étudiants
d’étude
intervient
sage d’une mémoire
en oeuvre
les stratégies
stratégie
par le fait qu’il contrôle
Il intervient
analysé
loppement
cher-
définie
de l’hippocampe
sante ou déplaisante
ont
». D’autres
un
Ce système, qui comprend
les importants
× traitements
cheurs dans
les corps
dans l’attention)
tème limbique.
à ce sujet des « interactions
dans les apprentis-
sages de choix alternés),
mémoire
des médiateurs protéique).
rôle dans l’apprentissage
aptitudes et
et de la synthèse
émotionnel
peut parler
(rôle des séquences d’impul-
sions qui circulent
Certaines
de l’encéphale),
DE LA PSYCHOLOGIE
: le même privilège se retrouve, dont
tout
Bibliographie Dubé,
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où en est-on ?, Paris, Hachette.
79
GRAND DICTIONNAIRE
DE LA PSYCHOLOGIE
APPRENTISSAGE (angl. Social Learning)
plusieurs
SOCIAL
sous-processus.
attentionnels
Les processus
le poids
ce qui va être
la détermination
déterminent
observé et ce qui va être extrait
Acquisition de savoirs et de savoirfaire résultant de l’observation directe ou indirecte du comportement d’autrui. Le terme « social » qualifie processus d’apprentissage des acquisitions l’acquisition
la nature du
: il indique
que
véhicule
des événements
vidu subissant
extérieurs,
passivement
Si cette approche
miner
consistant
est de reconnaître compte
parmi
qu’elle échoue à rendre
cation que l’individu sage aujourd’hui
pour les-
n’est pas la présence
ou l’absence d’un stimulus
mais la signifi-
lui attribue.
On envi-
l’apprentissage
comme
d’une représentation
la
mentale
associant une classe de conduites adéquates à une classe de situations. où l’on
considère
Dans la mesure
que l’activité
mentale
médiatise
l’effet qu’exerce l’environnement
extérieur
sur le comportement,
cette acti-
Néanmoins,
de vue pratique, sage est inféré comportementales
La théorie
des modifications
de Bandura
Parce que l’apprentissage nifeste
par la capacité
comportement l’assimiler
observé,
ou « apprentissage formes
social
différée.
effectué
vicariant
sans que le sujet
renforcement
que ce soit.
d’en
avoir
générale
lui, la vie sociale
serait impossible
gens apprenaient
uniquement
L’observation
rapide
les savoirs l’action
effectuée,
ses conséquences
son expérience On appelle
un
acquérir
n’utilise
à des fins
correctives,
l’individu
pas une
fait appel à
sociale. dont
le
du processus
tation.
Bandura
qui aboutit
découpe
à l’imi-
le modelage
en
qu’à
L’anticipation
lité d’exécution
fortement
le renforcement
la probabiappris.
existe, on dit que
vicariant
On comprend observé
plus facilement
reproduit
a va-
pour l’ob-
aisément
comportement
qu’un
récompensé qu’un
puni. Cependant,
sera
compor-
une récompense
ou une punition
n’aura
cement
qu’à l’issue d’un proces-
vicariant
Tout d’abord, forcement
valeur
de renfor-
la valeur accordée à un ren-
à l’observateur.
des critères
propres
Par exemple,
une note
considérée
comme
encourageante
professeur
peut se traduire
par du décou-
si l’élève conclut
à un échec. En-
suite, le renforcement son comportement
la conséquence
(« le modèle
bonne
note parce qu’il
plutôt
que comme
du comportement
dépend du résultat du lien
renforcement
ATTRIBUTION
portant
de biolo-
facile »). Autre-
ment dit, la production l’observateur
dur »)
du hasard
(« le devoir
gie était particulièrement
de
a eu une
a travaillé
le résultat
ou des circonstances
appris
par un
adressé au modèle
doit être perçu comme
de l’analyse
par
de détermination et comportement.
CAUSALE.)
Enfin,
il est im-
que cette analyse confère
à l’ob-
servateur
le sentiment
situation,
il aura par son action la possibi-
lité d’exercer
que, dans pareille
un contrôle
ments. Ce sentiment similarité comme figure
sur les renforce-
sera d’autant perçoit
entre
lui et le modèle
le modèle,
si je travaille
gie, j’obtiendrai parmi
plus de
une forte (« tout
le
on aspire,
que l’on
déploie,
la
et, en défini-
S’il est indéniable
moyen
de développer
d’efficacité
personnelle
le
reste
répétée de la réussite, ce n’est
pas le seul moyen envisageable
: constater
qu’une personne
qui vous ressemble réus-
sit y contribue
aussi. Réciproquement,
en facilitant
la réussite
de nouveaux
savoirs social
par l’acquisition
et savoir-faire,
renforce
l’ap-
le sentiment
personnelle.
Les applications
L’approche
de l’apprentissage
à avoir souligné
social
donné lieu à de nombreuses dans des domaines traitement
aussi
des phobies des conduites
facilitation
des conduites
d’aide
la
et de
des élèves
etc. Alors
applications
que le
agressives,
la remotivation
en échec scolaire, mières
variés
et de l’anxiété,
l’inhibition coopération,
a
applications
que les pre-
consistaient
à expo-
ser les sujets à des modèles se comportant d’une
manière
cations
jugée
actuelles
les processus a tenté
adaptée,
visent
cognitifs scolaire,
médiateurs. par exemple,
d’améliorer
d’enfants
les appli-
plus directement
démotivés
relatives
expérimentalement
en apprenant
à ces enfants à un facteur
d’effort)
incontrôlable ceux-ci
cial s’inscrit
plus longtemps
dans
et obtiennent
sociale, l’apprentissage dans la filiation
de G. de Tarde, sinon
unique,
so-
des concep-
qui voyait
le mécanisme
principal,
d’aptitude),
performances.
En psychologie
l’imitation
(le
qu’à un facteur
d’une solution
de meilleures
tions
à attribuer
(le manque
la recherche
que,
contrôlable
plutôt
persévèrent
la na-
à l’échec.
Elle a montré
manque
Dweck
en changeant
ture des attributions
leur résultat
Dans
les performances
dans
psychologique de la transmis-
sion sociale. La construction
de la réalité
sociale
par l’obser-
vation directe.
s’opère
tout
médiatisée
que par l’observation
Puisque les mass media jouent
rôle majeur
dans la diffusion
comportementaux, leur diffusion technologies prédire
autant
un
des patterns
la mondialisation
permise
de
par l’évolution
de communication
des
incline
à
leur uniformisation.
en biolo-
une bonne note ».) Rotter les premiers
que le meilleur
le domaine
complexe.
dépend
auquel
dans l’effort
d’efficacité
renforce-
adressé au modèle
leur de renforcement
la motiva-
et, par là, augmente
d’efforts
l’expérience
d’effi-
que l’on a la capacité
de performance
sentiment
mis
décrits
du comportement
telle attente
intrinsèque
prentissage
à celui qui est reçu par le
détermine
le concept
une tâche renforce
La moti-
d’un
fil des idées
par les
les sous-processus
ment semblable
est
de production
symboliques.
affecte
modèle
Ce point
de l’action
mise que l’observateur
est imité, et modelage, l’en-
semble
au guidage
(
pas que, une fois
qui requiert
renvoient
entre
qui guideront
modèle celle ou celui
comportement
si les
l’individu
mais, face à une situation nouvelle,
Selon
par essais
pour
et savoir-faire
Cela ne signifie
pro-
constitue
et efficace
l’action.
conduite
(1976).
Les processus
ci-dessus.
plus éla-
ou de prescriptions
verbales.
vation
qui
directement
Croire
la quantité
de
perçue (angl. Perceived
tive, la performance.
que le processus
observées
représentations
cacité personnelle
bien
tout autant à partir
de descriptions
ragement
sans être
posé une théorie
moyen
»
des autres
peut être appris
à A. Bandura
et erreurs.
80
Encore
par le fait qu’un
et, a fortiori,
On doit
de
», l’appren-
se distingue
subisse quelque
un
par observation
d’apprentissage
comportement
se ma-
il convient
à l’imitation
partir
de sa théorie
au
a plus récemment
persévérance
des représentations
s’effectue
au centre
Self Efficacy).
dans
une variable
Dans le droit
d’un
ce qu’il a vu, mais aussi
sus psychologique
à reproduire
appelé « apprentissage tissage
social
de modelage
faire
Bandura
niveau
puisse repro-
si l’on considère
tement
du sujet.
de l’apprentissage
capital
servateur.
d’un point
le processus d’apprentisà partir
envisage
capable de conduites
Lorsqu’une
vité est devenue l’objet même des théories de l’apprentissage.
à l’élaboration
d’en
de Rotter,
tion
du modèle
de contrôle
du comportement,
personnalité.
dans le modelage.
que l’observateur
de conduites
plus complexes
d’apprentissages
quels ce qui importe
construction
force
même
de réussir
Bandura
construise
point
représentationnels
borées que celles observées.
à discri-
d’autres,
interne.
le rendent
d’apprentissages
d’apprentissages
et, notamment,
qu’il
observateur-
du comportement
c’est-à-dire
modèle
de son
au codage symbolique
duire à l’identique
fructueuse
par exemple
un stimulus
et du rapport
un rôle central
entendu
l’indi-
ce processus.
s’est montrée
dans la compréhension simples
sont le
de la nature
Les processus
jouent
dépendra
de l’observateur,
de celles du modèle, comportement
son attention
donné
des caractéristiques
observé,
de l’apprentissage
l’idée que les acquisitions
produit
sur un comportement
en mémoire
nement social plutôt que physique. béhavioriste
de porter
Ils correspondent
s’opère sous l’effet de l’environ-
L’approche
Le choix
modèle.
et non le contenu
possibles
vation.
de l’obser-
du sentiment
F. D. APPRENTISSAGE, RENFORCEMENT,
ATTRIBUTION REPRÉSENTATION
CAUSALE, MENTALE
GRAND DICTIONNAIRE
Bibliographie Bandura,
A., 1980, l’Apprentissage
social,
Bruxelles,
Mardaga.
Bandura,
A., 1986, Social Foundations
Thought
and Action
Englewood
Cliffs,
Schwarzer,
R. (Ed),
Thought
Control
NJ, Prentice
Theory,
Hall.
1992, Self Efficacy
of Action,
Geste en extension main vers un objet vement localisé.
of
: a Social Cognitive
L’expression
:
Washington,
pour
DC,
distinguer,
nuelle
(angl. Verbal Learning)
Mémorisation et,
plus
mettant
d’un
matériel
largement,
verbal
en jeu des stimulus
et des réponses
verbales.
L’apprentissage
verbal
être confondu
ne doit
avec l’apprentissage
langue ; il ne fait que mobiliser verbal à un moment constituer
de la
le système
de son évolution
des structures
pas
transitoires
paradigmes
sont l’apprentissage l’apprentissage
sériel
avec rappel libre. Le matériel a été pendant
longtemps
constitué
unités sans signification,
puis par des mots,
sa cible (le geste peut
s’arrêter à proximité elle l’atteint, fermeture
de celle-ci),
son contact brutale
la réaction
pas non plus, L’approche
n’inclut
de la main ; elle ne réalise pas un
pointage
précis. Enfin, les segments corpoau geste, la commande
et l’organisation
de celui-ci
composent
tableau typique,
transformé
plus tard dans
tance
être étudiée
générales
l’apprentissage. que certains
de la mémoire
Des travaux résultats
à la nature verbale
comme
révélateur
fonctionnement
en mémoire
par
des signi-
moins bien retenue que son contenu. C. G.
: une phase initiale,
APPROCHE
de comportements
quels un organisme stimulus
ou non,
dans
se dirige,
(attractif),
ment renforcé
orienté
positivement
et souvent
à
vers un
». Le résultat défini
comme
mation,
d’un objet ou d’un
nement
observable.
comme
la consom-
stimulus
Ce comportement
opposé à celui d’évitement*
pleiest
et lui est symé-
trique.
La phase initiale
comme « balistique
ÉVITEMENT
du bras. Sa
une projection sans freinage,
est
». La direction
verture anticipatrice
façon déterminante
ture anticipée harmonisée
à la main
à cet ajustement
final
En présence d’un objet proche, nettement les mouvements
à la taille ou à l’orientation
Ils sont lents, segmen-
Des différences
latérales
dans l’approche
manuelle,
que l’approche
aboutit
fois, dans des conditions
de situation
des conditions
propices,
posturales
que le nouveau-né
qui varient selon
ou non à une prise
d’objet. LATÉRALISATION
APRAGMATISME n.m. (angl. Apragmatism)
chique
d’origine
de maintenir
psy-
une activité
un comportement
bien
adaptés
besoins et aux conditions
de vie.
Ce trouble conduit
grave de l’activité
souvent
à une désinsertion
L’apragmatisme
pouvant
et aller
définitive
en
ou à la clochardisation. apparaît
aussi, plus rare-
ment, chez le psychasthène. « aboulie d’exécution
C’est alors une
» (P. Guiraud)
quée par le doute perpétuel d’action,
aprag-
sociale
jusqu’à l’institutionnalisation hospitalier,
aux
volontaire
un schizophrène progressive
et
de choisir
provo-
de l’obsession-
entre deux types
entre deux attitudes
contradic-
toires, entre deux objets différents.
par une trajectoire de l’objet
: plus longs sur l’objet,
trouble
gnant fréquemment personnalisation
de sentiments
de dé-
et d’états de déréalisation. J. P.
APRAXIE n.f. (angl. Apraxia)
n’ex-
du bras semi-tendu)
et que la vision
Dans les deux cas, il s’agit d’un
on a
de quelques
dont l’éloignement
indirecte,
purement
et
jours approche un objet à distance de cap-
de fixation
sont observées
grave du contact avec la réalité, s’accompa-
et ralentissement
nombreux. Le contact avec l’objet ne s’établit que fortuitement et rarement. Toute-
cède pas la longueur
de
de la main appa-
tés, faits d’accélérations
temps
à un contact, l’ouver-
de la main n’est pas encore
nel incapable
Il n’en va pas de même au début de la vie.
sur ce mouvement
aboutit
l’objet.
matique
en assurant un guidage* visuel.
de manière
de celle-ci autour de 4
le plus fréquemment
milieu
qui permettent
ture (c’est-à-dire
un mouvement
propre de la main et qu’on observe une ou-
dans la phase finale, le freinage, que se font
pu montrer
Bras et main sont
avant que ne se différencie
professionnelle
complexe, J.-F. L. N.
BUT, CONFLIT,
suivie d’une phase de
séquentielle.
raissent erratiques.
ou de « comporte-
doit en être nécessairement l’atteinte,
béhavioriste,
de nouveau.
imprimée à la main, au départ, n’est pas corrigée pendant cette phase rapide. C’est
visible,
est à peu près équivalente
celle de « comportement but » positif
ou un
positive.
Dans la conceptualisation cette notion
marquée
spatia-
vers un objet
de valence
les-
jusqu’à
vers 2-3 mois,
Incapacité
d’arriver précisément sur la cible. La vision de la main en mouvement participe de
n.f. (angl. Approach)
vitesse augmente
extension
chez
rendent compte de cette orga-
les corrections
lement
de la prise et de
d’isochronie décrite
est
d’une
et
La loi de Fitts et le principe
forme littérale
Classe
chez l’adulte
décélération. nisation
significatif
objet à dis-
dans des tâches de poin-
par une accélération,
fiés des mots. Un fait bien établi est que la d’un matériel
plus nette et de plus en plus tôt à partir
H. B.
deux phases dans le mouvement
d’approche
et du
du système constitué
la représentation
l’adulte,
plus récemment
de l’organisation
un
tage de cible. On a ainsi pu distinguer,
l’appren-
de plus en
volontaire.
indépendamment
la manipulation,
spécifiques
du matériel,
peut
l’enfant,
ayant montré
étaient
tissage verbal a été utilisé
ou de
anti-
cipateur
par la main d’un
les lois
du
pas de modelage
L’approche
identifier
(sans ou
manuelle
verbal
pour
s’affirme
mois. À cet âge, où le mouvement
le plus fré-
à une saisie manuelle
l’acte de préhension
utilisé
sur l’objet,
d’agrippement.
des phrases ou des textes. L’apprentissage est souvent
et, quand
ne suscite pas la
des doigts
rels qui participent
par des
: la direc-
d’abord soudés dans le même mouvement,
pas toujours
nourrisson
à apprendre
du mouvement
balistique,
manuelle
non monotone
avec
n’atteint
Elle n’aboutit
et l’apprentissage
l’approche
temps,
évolue
puis décroît
avec
associés,
organisée.
manuel
s’adresse à un objet à courte distance. Elle
quemment,
de couples
l’âge de façon
dans un premier
2 et 5 mois,
segmenté et globalement
pour
compte
et le mou-
lent. La vision n’en assure pas un guidage.
de l’amorce
qui caractérisait
expérimentaux
vement demeure
Le geste d’approche
rendre
sensori-
la trajectoire
de la main n’est jamais directe,
dite ; en psychologie
et la préhension
avec transport). Les principaux
à la prise ma-
apparaît donc
Même sans fixation,
d’agrippement
pour
les sons et les mots de la langue.
les phases
manuelle
près de
parmi les plus précoces, mais rudi-
tion
entre
verbaux
motrice
de conduites considérées, de prime abord, comme intermédiaires entre le réflexe
Située et étudiée,
apprentissage
à deux fins :
arrive
comme le fait d’une coordination mentaire.
préalables
du développement, VERBAL
du bras et de la proche, percepti-
chez l’adulte,
proprement
plus la main
l’objet. L’approche
a été forgée
de mouvement
Hemisphere.
APPRENTISSAGE
discontinus,
APPROCHE MANUELLE (angl. Prereaching)
DE LA PSYCHOLOGIE
influe
sont les
eux-mêmes
Trouble paraissant
de
l’activité chez
un
organes
d’exécution
(n’ayant
pas
motrice
gestuelle sujet
d’atteinte
ni coordinatrice)
ap-
dont
sont
les
intacts
paralytique et qui pos81
GRAND DICTIONNAIRE
DE LA PSYCHOLOGIE
psychisme.
sède la pleine connaissance de l’acte à accomplir (sans déficit intellectuel). C’est donc
une incapacité
des actes volontaires
schéma tisme.
d’exécuter
adaptés, devenus plus
ou moins automatiques
à la suite d’exécu-
l’apraxie
peut revêtir
une forme mélocinétique,
des mouvements
assez proche des troubles
moteurs
dynamique,
tant par des persévérations lité de soumettre
élémen-
se manifes-
(apraxie idéomotrice),
bilatérale
se manifestant
des gestes sans utilisation
dans
d’objet
(salut
militaire
par exemple), une forme idéatoire
(apraxie
idéatoire),
complexes
qui nécessitent
ment harmonieux mentaires
un enchaîne-
(alors que les gestes élé-
(apraxie
de Kleist),
réalisation
et une forme
motrice
ou apraxie
où le trouble
atteint
la
de formes concrétisées dans l’es-
pace (impossibilité
de dessiner une figure,
dans laquelle
se trouvent
d’habillage
altérés les gestes
et de déshabillage,
apraxie bucco-linguo-faciale, la gestualité (nature
et une
qui concerne
orale et faciale. Selon les cas
de la lésion cérébrale),
les apraxies
le champ
relativement toujours
de la neu-
des apraxies
peu évolué ces dernières
nées. Les interprétations
a an-
sances relatives impliquées l’autre
exemple,
prement
des gestes
des objets et
sur les désordres
dans le contrôle
dit (planification
moteur
pro-
et programma-
tion des actions). J. P. et X. S.
APRÈS-COUP adj. et n.m. (angl. Deferred allem. nachträglichkeit [adj. et adv.])
Action, Deferred
82
vécues sans effet
peuvent
prendre
dès lors qu’elles
nisées, réinscrites
sexualité
infantile,
d’emblée
d’après-coup, si, en effet, l’enfant
bien au
définitive
du
à un an et demi, d’un coït qu’à quatre
ans, « grâce à son développement, sexuelle et sa recherche
son excisexuelle ».
C’est à cet âge que cette « scène primitive » prit pour lui toute son efficacité psychique, déterminante
dans son fantasme
et dans
son symptôme.
comme
ultérieurement
sion d’un
accident
un
sont orgadans le
ou à l’occa-
du travail.
Il se situe
entre l’état d’ivresse et certaines encéphalopathies irréductibles. P. F.
APTITUDE n.f. (angl. Ability)
Caractéristique individuelle non directement observable pouvant être définie par son caractère analytique, par son caractère cognitif ou encore par son caractère constitutionnel. Les différences
peut valoir
que comme
adverbe. Il convient
comme
adjectif
ou
de le considé-
individuelles
directe-
ment observées dans une épreuve sont en général
autant
sur la route
aux loups, que celui-ci,
entre ses parents, ne le comprit tation
inopiné
par exemple lors d’un
il y a une
registre sexuel. Freud établit ainsi, à propos ayant été témoin,
contrôle
fortuite,
d’une
ne dispose pas
de sa perception
attribuées
sous-jacentes
à des caractéristiques
non
directement
vables. Les aptitudes
obser-
constituent
de telles caractéristiques.
une classe
Cette définition
rer comme étant un concept, et un concept
très générale de l’aptitude
non négligeable.
vent précisée par les auteurs qui utilisent
Il détourne
représentation selon laquelle
en effet d’une
naïve de la psychanalyse ce serait toujours antérieur
précoces toujours
ce qui est
qui détermineDes phénomènes
les souvenirs-écrans, réinterprétés
la notion.
ou implicites,
Les aptitudes comme
à partir
supposées
bien qu’il n’en est rien.
peuvent
APROSEXIE n.f. (angl. Aprosexia)
maires
J. P.
État
Mental
Abilities).
tion très lente chez certains patients présentant la forme clinique alcoolique, en raison d’une éthylémie permanente pathologique évoluant depuis plusieurs années. est caractérisée
par
l’inconscience
de l’état morbide,
une baisse
de la vigilance
avec perte de la capacité de
voire
« pri-
1938, Primary
En ce sens, les tests
fournissant
une série de carac-
analytiques s’opposent
fournissant unique
(« profil
» psycho-
aux échelles d’intelli-
une caractérisation
(âge mental
ligence).
L’analyse
ment utilisée factoriel
ou quotient factorielle
d’intel-
a été large-
Cependant,
hiérarchique
Ch. Spearman tamment
globale
dans les recherches
à cette conception.
relatives le modèle
issu des travaux
et de C. Burt et utilisé
par P. E. Vernon
tell dépasse l’opposition se fondait
ou R. B. Cat-
d’abord
des aptitudes
cette
; il propose humaines
à champ de plus en plus étroit
(
HIÉRARCHIE).
Les aptitudes surtout
peuvent
comme des caractéristiques
tives responsables traitement tinguent
être considérées cogni-
de l’acquisition
de l’information.
et du
Elles se dis-
en cela des caractéristiques
vationnelles
et tempéramentales,
certaines fins ou conférant au fonctionnement
moti-
assignant
un certain style
de ces mécanismes
cognitifs.
aux autres et à soi ; par l’absence du rôle de
celle qui sépare les épreuves d’aptitude
guide que jouent
épreuves
instinctivo-
en
en oeuvre des
se voir, de se juger, de se jauger par rapport les instances
de no-
sur laquelle
d’« arbre » mettant
aptitudes
d’appari-
élémentaires
gence du type de celle de Binet et Simon,
forme
psychopathologique
être considérées
fondamentales,
conception APSYCHOGNOSIE n.f. (angl. Apsychognosy)
peuvent
» (L. L. Thurstone,
logique),
mentale, les états crépusculaires et certaines phases processuelles d’une psychose, soit dans l’hystérie, la psychasthénie, et au cours d’accès anxieux paroxystiques.
d’un auteur
des caractéristiques
térisations
Impossibilité de soutenir l’attention, survenant soit lorsque la vigilance est atteinte par la fatigue ou une affection organique, soit dans la confusion
varier
explicites
à un autre.
souvenirs du
est le plus sou-
Mais ces connotations,
d’aptitudes,
L’apsychognosie
oeuvres, S. Freud re-
lève que des expériences sens nouveau
Même
pas l’impor-
peut rester méconnu
des années ou faire l’objet
une structure
inscription.
notable
ne supprime
[subst.] ; Nachträglich
Dès ses premières immédiat
de la névrose contraire.
cause essentielle
;
Se dit de la dimension de la temporalité et de la causalité spécifique de la vie psychique et qui consiste dans le fait que des impressions ou des traces mnésiques peuvent n’acquérir tout leur sens, toute leur efficacité que dans un temps postérieur à celui de leur première
comme
de la théorie
:
dans des tâches non motrices),
intervenant
du traumatisme
fantasme, montrent
les connais-
à l’utilisation
qui met l’accent
découverte
que l’abandon
; enfin, par la
même après des an-
Cet état infraclinique pendant
R. L.
principaux
tant sur les aspects représentatifs (par
à cette première
dans la routine
quotidienne
possible,
; par
nées, s’il y a eu sevrage.
sexuel déplaisant.
comme
l’un qui accentue l’existence de déficits porà accomplir
vécu après
actuelles oscillent
entre deux courants
par
scène un sens nouveau, déclenché un affect
rait ce qui est ultérieur.
à d’autres domaines
ropsychologie,
aura donné
historiquement
sont uni- ou bilatérales. Par rapport
réversibilité
lorsque,
d’où pertur-
et relationnelles
des apparences
de traumatisme
valeur
substantif
aussi une apraxie de l’habillage,
le maintien
avoir
Le terme d’après-coup
un plan, de réussir une petite construction). On décrit
une scène vécue
bations caractérielles professionnelle
du cas de l’Homme
des gestes
restent possibles),
constructive optique
interdisant
le trauma-
affectives les plus archaïques,
de façon assez neutre pourra
tance de la notion
et l’impossibi-
généralement
tel
précocement
Il est à noter
son action à un plan, une
forme idéomotrice,
d’un
qui
est une désorganisation taires, une forme
faut concevoir
Le plus souvent,
la puberté,
plusieurs
aspects cliniques. On distingue
qu’il
à partir
exemple, un second événement,
tions répétées. Due à des lésions cérébrales multiples,
C’est même
Cette distinction de personnalité.
se reflète dans Mais,
des
de nou-
GRAND DICTIONNAIRE
veau, la distinction comme
Cattell
se relativise. illustre
their Structure,
dans
Growth
Huteau,
Abilities
and Action
les liaisons et interactions entre aptitudes
Un auteur :
(1971)
qui s’observent
et traits de personnalité.
dans les Conceptions
la personnalité
M.
cognitives de
(1985), décrit l’évolution
des
le titre Primary
« cognitivisation
portant
» des théories
L’aptitude
peut aussi être définie
par son caractère
d’abord
constitutionnel,
déter-
qu’il
a publié
un certain
de variation
factorielle
Il put mettre
nombre
en
de facteurs,
autant
sous-jacentes
de sources
aux résultats des
compte
Bibliographie Stora, R., 1978, le Test de l’arbre, Paris, P.U.F.
élevé de tests d’in-
comme
tests et rendant
des corrélations
ARC n.m. (angl. Link)
Dans un réseau, noeuds. La notion
liaison
observées entre ces résultats, les « aptitudes
génétiques
dèles psychologiques
mentales
ture de réseau, modèles
différentielle).
En ce sens, les tests d’apti-
tudes se distinguent connaissances dépendent
surtout
des tests de
acquises : leurs résultats
en principe
sance spécifique
d’aucune
préalable.
ment, on a construit
ne
connais-
Plus générale-
des tests aussi « indé-
pendants de la culture » que possible. Cette troisième
définition
renvoie aux problèmes
posés par la distinction génétiques
entre les facteurs
et les facteurs
variabilité
de milieu
interindividuelle,
tend à apparaître
distinction
comme beaucoup
simple qu’il ne semblait ractions s’établissant
de la
d’abord,
qui
moins
des inte-
entre ces deux catégo-
Différenciation
des aptitudes.
Lorsqu’on
une série de tests d’aptitudes
à des
enfants et des adolescents, on constate souvent que le nombre
des facteurs nécessaires
pour rendre compte des corrélations ces tests tend à augmenter facteur
unique
d’abord
(facteur
à expliquer
de la variance progressivement
chacun teurs
des facteurs
de groupe
verbal,
d’épreuves numérique,
s’établir
aptitude
et donc unique,
dans des domaines
puis se
dont chacun
difficile,
en partie
pour des raisons méthodologiques. été rattachés à des principes
Ils ont
formulés
par le
anglais H. Spencer, selon lequel
tout développement progressif
indé-
Ces résultats restent cepen-
dant d’une interprétation
philosophe
spa-
d’abord sur une
de façon plus ou moins
est plus limité.
(fac-
interindivi-
duelles paraissent
pendante
s’opère par un passage
« d’une homogénéité
et incohérente et cohérente
indéfinie
à une hétérogénéité
définie
». DU COMPORTEMENT
(ANALYSE)
Bibliographie Reuchlin,
M., 1969, la Psychologie
Paris, P.U.F.
(S), de raisonnement
(R), numérique
composé
retrouvés
plusieurs
fois depuis cette pre-
partiennent
au cours de travaux réa-
la structure
lisés par l’école de Thurstone chercheurs.
et par d’autres
choisit
Ils servent souvent de variables
de référence.
Certains
de la mémoire
de noeuds et d’arcs. Ceux-ci de façon parfaitement formelle,
un modèle,
leur donner
quelle sémantique
ont pu être décom-
c’est-à-dire
qui relativise
».
psychologie, justifiée,
entre eux des corrélations
point
une structure
simple
(ils constituent
« oblique
») dont on
à condition
permanente,
de vue de la psychologie
(et aussi dans d’autres
utilisables
la « représentation
type d’entité
pour la mesure de ces aptitudes.
correcte
très impor-
d’un modèle et que de savoir quel
on met sur les arcs.
Il existe en version française un test d’apti-
Les principales
tudes mentales primaires
lisées dans la littérature
pour sujets de 11
elle-même
des connais-
tante pour la construction son utilisation
Du
sciences cognitives
sances »), c’est une question
ont publié des tests
n’im-
et non ambiguë.
de second ordre, interprétable
L. L. et T. G. Thurstone
quel sens),
de le faire de façon
comme
générale.
à
relevant de la
peut rendre compte par un facteur général comme fac-
libre
leur faire correspondre
porte quelle entité théorique
On a également constaté qu’ils présentaient
ap-
n’importe
(n’importe
ce
le sens du terme « primaire
et
et on peut, quand on
posés en facteurs à champ plus restreint,
entités psychologiques
uti-
qui ont été placées
à 17 ans qui fournit
une note dans chacune
sur des arcs sont : des associations libres ou
des cinq aptitudes
mentionnées
des forces associatives
ci-dessus
et une note globale, évaluation général
d’intelligence
obtenue
par sommation
du facteur
de second
nisme classique),
des associations
tées (dans l’associationnisme
de ces
relations
pondérée
sémantiques,
taine famille prédicats
désignant
du test de l’arbre
sur l’hypothèse
humain.
suivante
symbolique
(dans d’autres
est
: l’arbre
des
(tels que à des
la signification
ou des cas sémantiques
familles
de réseaux séman-
les modèles
connexionnistes),
La psychologie
car
sociale emploie
pour son compte plusieurs relations
(dans
des transi-
tions (dans les réseaux de transition),
du corps
au dessin d’un personnage,
le sujet, ignorant
des attributs
tiques), des « poids » de connexions
Pour Koch, le dessin de l’arbre est
préférable
», (dans une cer-
») ou correspondant
cas grammaticaux
est la représentation
des
verbes (tels que « mange »), ou encore des
Test projectif par lequel on demande au sujet de dessiner un arbre. L’interprétation
actuel),
de réseaux sémantiques),
« a pour couleur
ARBRE (TEST DE L’) (angl. Tree Test)
étique-
telles que « est-un »,
« est-un-superordonné-de M. R.
fondée
(dans l’association-
ordre,
cinq notes.
etc.
de même
autres sortes de
de nature interpersonnelle.
symbo-
J.-F. L. N.
lique, ne mobilise pas ses résistances contre
RÉSEAU
le test. Les différents éléments de l’arbre ont des significations
particulières
et la cime, qui permettent manent
: les racines
l’échange
avec la terre et l’air,
toute mutilation
de l’arbre
zone traumatique
représentent
D’autre
de la personnalité, observations,
;
est l’indication chez le dessina-
teur. Les racines représentent fondamentales.
ARCHAÏQUE (RÉFLEXE) (angl Primitive Reflex)
per-
le sujet dans ses échanges avec son milieu
ces éléments révèlent différentielle,
qui sont surtout
du langage. Tout réseau est par définition
verbale (W). Ces facteurs ont été
mière publication,
deux
fondés sur une struc-
mis en oeuvre à propos
(N),
de fluidité
d’une M. R.
GÉNÉTIQUE
sont les facteurs verbal (V), spatial
alors
à augmenter.
dit, les différences
manifestent
Les prin-
qui n’affectent
tial, etc.) tend au contraire
générale
partie
de ces tests perd
de son importance,
catégorie
Autrement
qui suffit
la plus grande
qu’une
entre
avec l’âge. Un
général)
explicable
que le poids
» (ou PMA).
teur d’intelligence
ries de facteurs.
applique
cipaux
primaires
entre
d’arc est utilisée dans les mo-
miné, au moins en partie, par des facteurs (H. Piéron, 1949, la Psychologie
fines
(hypersensibilité).
les résul-
analyse
et d’aptitudes.
interpréta
les ramifications
de la cime) avec tel trait de la personnalité
facto-
en 1938, sous
Mental Abilities,
sur un nombre
évidence
cognitives.
tel détail (par exemple l’affine-
ment des branches,
cognitive
mettent
R. L.
importante
telligence
en rapport
par l’analyse
L. L. Thurstone tats d’une
et une « personnalisation
individuelle
mise en évidence rielle (Thurstone).
théories générales dans ce domaine par une » des théories dynamiques
ristiques d’un trait de personnalité,
APTITUDE MENTALE PRIMAIRE (angl. Primary Mental Ability)
Caractéristique
DE LA PSYCHOLOGIE
les pulsions
part, les formes de
les stades d’évolution
leurs perturbations.
considérées
Les
comme caracté-
Comportement moteur automatique sous-cortical observable à la naissance et qui disparaît au cours des premiers mois de vie en fonction de la maturation central.
du
système
Plus de 70 réflexes chez le nouveau-né.
nerveux
ont été répertoriés
Ils sont généralement 83
GRAND DICTIONNAIRE
utilisés
pour
DE LA PSYCHOLOGIE
tester
l’intégrité
gique du nouveau-né. réflexe et archaïque contestée
auteurs
(Touwen,
développementale
comme fondamentale le diagnostic
neurologique. persistance
en ce qui
de développement
L’absence de certains de ces de certaines
des premiers
(réflexes buccaux), cou (réflexes toniques
les réflexes toniques
labyrinthiques,
vestibulaires),
réflexes d’agrippement traction
(réflexes
les réflexes
et de réaction
propriotactiles)
fin, les réflexes de placement
des lois
générales
et, en
et de marche
automatique. F. J.
Construction
la
connaissance, pour soi et pour autrui, à travers l’opposition entre différents points de vue. L’étude
de l’argumentation
à
affaires
politiques
intérêt
s’est porté
riciens,
plutôt
(l’art et la technique
tation)
commence
siècle
Ve
enseignait
comment
et présenter
ment un talent indispensable dans la vie publique.
situation.
l’argumentation pratiques.
pour réussir
étaient surtout
Pour Aristote
et
des outils
également,
techniques,
la rhétorique
ces
était l’étude
des
Jusqu’au jusqu’au torique
siècle
XIXe
traux
pratique
ait été supplantée de nouvelles y compris mêmes
peut être illustré
des travaux
sur la crédibilité.
des attitudes
est prise pour une donnée, et la
Kelley,
cioppo,
humaine
respectives et unipolaire,
et Aris-
eux, les recherches Hovland,
I.L. Janis et
l’efficacité
de la source
des arguments de l’argumentation
un peu d’incertitude
des arguments
sur des promesses.
;
basés sur des
aux messages basés
Par exemple, de nos jours,
2. ATTITUDE.)
à quelqu’un
son idée à propos de
de notre planète
n’a aucun sens.
monde
sait qu’elle
n’avons
d’attitudes
est ronde. Ainsi,
nous
que dans le contexte
d’une controverse
publique.
Une attitude
est en faveur de quelque chose parce qu’elle à quelque
est en
signifie
qu’il
faut considérer
son
comme
des arguments.
ou comme
Cet aspect du constructivisme
ex-
linguistique
d’un regain d’intérêt En effet, depuis
autre
chose. Cela les attitudes
Il faut prendre
au
Son principe
pour la
du monde représente
version
de la réalité
du
n’est jamais toujours
et d’autres
une
versions
possibles. Par conséquent, le monde
directeil
en psychologie
tels que Gergen, Shotau travers
du discours
(J.
1987) qu’elles ont
été développées
sur les plans empirique,
méthodologique
et théorique.
de ces recherches
Le point
de
est que certains
qui sont pris pour des strucpar la psychologie
sont en fait construits L’analyse
: action,
est fondée
construction
et
on a coutume
la pensée elle-même
argumentative.
pour les analystes
Au lieu de raisonner
véhi-
le langage
en
droite ligne, nos pensées sont organisées en dilemmes.
La pensée privée, comme l’arguconsiste à créer des arguments
et des contre-arguments, pour résoudre
en les utilisant
des dilemmes.
ces similitudes,
Étant donné
on peut voir les estocades
du débat comme les processus de la pensée elle-même
(Billig,
Au centre
de ces processus,
principe SATION
1992). on trouve
de catégorisation. Billig
SOCIALE.)
chologie
classique
l’orthodoxie
(
le
CATÉGORI-
s’attaque
à la psy-
de la catégorisation
D’abord,
il soutient
ne s’est préoccupée
que
que de
l’un des deux aspects pertinents
du phé-
nomène.
ont visé
En effet, tous les efforts
en quoi les êtres humains
ensemble dans des catégories
sur ce sujet. Mais,
du discours,
est de forme
dans lequel
l’on donne sur un sujet quelconque
de pen-
sée. »
prédisposés
Par exemple, les réponses que
nos attitudes
le nom particulier
de considé-
des faits psychologiques
de
silencieuse et interne de l’âme
avec elle-même,
à montrer
rer le langage comme un milieu
culeraient
conversation
sur deux fronts.
au
l’un des dialogues
le fait qu’on a donné à celle-là, qui est une
ment public,
sur l’analyse
sur trois principes
en
sont une seule et même chose ; seul existe
Ainsi,
on
nos connaissances,
du discours.
où les gens se disputent
qui dit : « La pensée et la parole
La façon dont nous
intrapsychiques
à
Platon
parlons
phénomènes,
de l’argumentation
dans les sciences
(
et M. Wetherell,
il ne faut pas li-
Il cite ainsi
De plus, le langage
; pour étudier
la pertinence
des situations
est qu’on ne com-
ne peut pas comprendre
Billig,
public.
que par l’intermédiaire
LANGAGE.)
miter
pour
conflictuelle.
a pris une
neutre.
ment
et il faut analyser ces arguments
Cependant,
L. Wittgens-
linguistique
très grande importance
sous-jacents.
sûr de
en l’absence d’une argumentation.
est opposée
utiliser
sociales.
Billig propose qu’on ne peut pas avoir une
dans leur organisation
on peut observer
bipolaire
du fait d’apparaître
menaces relativement
digne de confiance
En psychologie,
; les vertus
de nos relations
et les
variabilité.
et de
que nos constructions
construits,
travers
et le changement
(M. Billig, 1996)
comme
traditionnelle,
fonda-
1953 ; R.E. Petty et J.T. Ca-
soi ou d’admettre
peut-on
vont, elles
sérieux le langage au travers duquel ils sont
tures
1981) ont pris en compte l’impor-
l’organisation
: comment
les
discours pour se présenter comme crédible,
départ
à se poser les
que Gorgias
tance de la crédibilité
la
est de savoir si sa présence aug-
question
Potter
la psychologie
a continué
(C.I.
Dans les ex-
elle-même
en
Personne ne pense qu’elle est plate, tout le
crédibilité
la crédibilité
réali-
d’interaction,
rhétorique
l’idée
la forme
par l’exemple
Pour Aristote
développe
demander
de Hovland
la persuasion.
que nous voulons
que nous construisons
La psychologie
(
périences
des travaux
Bien
par le développement
trices sur la persuasion
impor-
et ses collègues,
et à son rapport
des contextes
attitude
ses arguments.
Ce contraste
au
ces actions vont varier
sont fonction
pour
langagières
ter et Simon. Mais c’est surtout
de l’argumentation
questions
première
par lesquelles on construit
par des théoriciens
la rhé-
l’un des sujets cen-
la psychologie,
tote. Comme
84
III),
sciences de l’action
sociale moderne
ou bien
Dans cette perspective,
Ces idées ont été introduites
Barthes,
des écoles et des universités.
que l’étude
H.H.
(selon
règne de Napoléon est demeurée
Pour
ses arguments
fonction
s’intéresse
aussi, varier.
faut étudier le langage.
moyens de persuasion.
et l’analyste
ser. Et, puisque versions
Il faudrait
des procédures
sont toujours
dont
l’Art rhétorique essayait de systématiser
seraient
est de toute
tance, au-delà
langage.
un argu-
Ainsi, la rhétorique
des arguments.
ou bien banales.
prend le monde
aux jeunes Athéniens
construire
Les rhéto-
se sont préoccupés
savoir façonner
humaines.
avant J.-C. Avec son cercle de sophistes, celui-ci
de l’argument.
que
nos
sur la base de nos compétences
linguistiques,
Leur
plus sur la forme
tein, la perspective
de l’argumen-
avec Gorgias au
concerne
ou la publicité.
par contraste,
rhétorique.
de la rhé-
nous construisons
avec les actions
est à l’origine
la Grèce classique et à une longue histoire. torique
l’effica-
pert ?
remonte
Selon R. Barthes (1985), l’empire
discours
dont
les
que l’argument
rhétoriciens,
de
de la façon
important
mente
linguistique
déterminant
nous exécutons
des actions sociales. Ces actions dépendent
processus de construction
question ARGUMENTATION n.f. (angl. Argumentation)
cherchaient
des mots,
pas
le contenu
à la
dif-
et en écrivant
cité des messages. Pour eux, il n’était
chaque
les
et les psycho-
Les psychologues
impossibles,
du
aux mêmes
de manières
eux, des règles générales
de redressement
(réflexes
les ont abordés
de la particularité
cardinaux
proprioceptifs),
et de Moro
être le
sont les réflexes
et des points
les rhétoriciens
sur le contenu
du système nerveux
Les plus connus
de fouissement
la
au-delà
mois de vie peuvent
signe d’une pathologie central.
réponses
logues férentes.
est
réflexes à la naissance ou, au contraire,
bien qu’ils s’intéressent
problèmes,
de ces réponses ait été
1984), leur évolution concerne
Mais,
Bien que la nature
par certains
considérée
neurolo-
simplifier
sont
à classer les objets (et les gens) un monde
trop compliqué.
et cela pour
qui autrement
serait
Mais, selon la psychologie
rhétorique,
il faut ajouter
bien connu
de catégorisation
de particularisation.
n’est pas le véhicule neutre de réalités inté-
l’accentuation
rieures. Le langage est de l’action : en disant
choses (catégorisation),
Tout
à ce processus le processus en appliquant
des similitudes
entre
les
les gens sont éga-
GRAND DICTIONNAIRE
lement sensibles à la différenciation un exemplaire risation).
et une catégorie
entre
(particula-
Même ceux que l’on penserait
plus prédisposés capables d’être
à catégoriser souples
ser. Il en est ainsi
sont des Noirs
se montrent
et de particulari-
du raciste
que « quelques-uns
les
qui affirme
de ses meilleurs
amis
».
classique
de la catégorie
Dans les modèles tifs, comme
donnée.
cognitifs
est considérée
comme
une
rhétorique,
catégorie
relève, dans tous ses aspects, du
domaine
de l’argumentation.
La catégo-
et la particularisation
sont donc
la définition
à l’argumentation.
mentation
peut prendre
d’une
Cette
plusieurs
si un exemplaire
arguformes.
est membre
d’une catégorie ou pas, on peut discuter la nature du particulier, catégorie,
nature de la discussion.
Pour
mentation
n’est pas simplement limité,
de
d’argumentation
propose
non seulement
que l’esprit sa
à ce que nous étu-
tagoras,
Considérant,
Pro-
que, si l’on avance un argument,
il faut toujours
accorder
contre-argument, esprit
suivant
gie elle-même.
liées à la psycholo-
Si l’argumentation
jours possible, n’y a-t-il situations
un poids égal au
on peut poser dans cet
deux questions
est tou-
pas également
où les discussions
des
s’arrêtent
et
où il faut analyser
les conséquences
définitions
? Et, s’il faut prendre
établies
des
au sérieux la construction
linguistique
arguments,
ne trouvent-ils
les arguments
?
S. R.
LANGAGE,
(CHANGEMENT
PRAGMATIQUE,
Routledge.Billig,
Thinking
(2 éd.), Cambridge,
M., Arguing
Communication
l’A.R.N.
de transfert
ribosomique
seule
Yale University
Change,
1953,
: Psychological
New Haven,
Conn.,
messager (A.R.N.-m), (A.R.N.-t)
J.T., 1981, Attitudes
: Classic and Contemporary
Dubuque,
J., et Wetherell,
Social Psychology,
William
La synthèse des A.R.N.
s’effec-
de la cellule à partir
Londres,
Sage.
de
qui sert de matrice.
d’une certaine ils présen-
de gros troubles
de la com-
sociale
caractérielle
et une grande
instabilité
;
- les débiles légers, dont le Q.I. va de 75 à 85 ; ils sont éducables dans le cadre d’une scolarité spécialisée et peuvent acquérir une autonomie sociale (ils sont capables d’apprendre un métier simple et de l’exercer correctement si les conditions
du milieu
ne sont pas trop
que cette dernière
rie a été l’occasion d’arriération,
dont la limite
raissait surtout
la notion
supérieure
liée à des critères
une société aux normes vées risquant
catégo-
de critiquer
pa-
sociaux,
scolaires plus éle-
de sécréter plus de « débiles »
and
l’école obligatoire
ARRIÉRATION MENTALE (angl. Mental Retardation, Backwardness, Mental Deficiency)
tous, a fait apparaître
Carence d’intelligence précocement acquise,
sionnel analphabète.
pour
une population
d’en-
fants « inadaptés scolaires » qui, jusque-là, s’adaptaient
congénitale ou qui se caracté-
fort bien à un milieu
C’est pourquoi
une classification
profes-
des arrié-
rise par un fonctionnement intellectuel global significativement inférieur à la moyenne générale de la population, associé à des déficiences des conduites adaptatives entraînant une incompétence sociale, ou incapacité
rations
de s’adapter correctement gences du milieu.
cause » (R. Misès, R. Perron et R. Salbreux).
PSYCHIATR.
aux
exi-
deux dimensions
de l’arriération
de développement
et celle de l’insuffisance
mentales
ligence est à la fois arbitraire, insuffisante. attentive,
: celle
traditionnelle
reposant
peut, dans chaque cas, situer le
jeu complexe
des conditions
sont organiques
héréditaires
comme
le test de Guthrie, bryo-foetopathies
sur la mesure
périnatale)
du
loppement
d’intelligence
fectionnée
Le plus souvent,
en 1937 et modi-
variable
utilisées
le niveau
intellectuel
sont intriqués
ou celle de comme
On une
exprimé
connaissance
par un nombre,
de l’âge mental
par l’âge
permet
de mieux
formes
organiques
égal
(et supérieur
à
déficiences
génétique
nir et de les traiter
limitées
et neurobiologique
comprendre
certaines
et, donc, de les préveplus efficacement.
théorie
alors :
plan, donner
un meilleur
psychogenèse
et orienter
psychanalytique
La
a pu, sur un autre éclairage
sur la
ainsi les abords
férieur à 30 ; ce sont les « idiots » décrits par
psychothérapiques
J. Esquirol,
tion. Enfin, une analyse critique
qui n’ont ni langage, ni contrôle
» par le
une meilleure
100 chez les sujets « doués »). On distingue
dont le Q.I. reste in-
ou
étiologiques
secondaire
Actuellement,
par le quotient,
et donc théoriquement
psychotiques
et il n’est pas rare d’assis-
définie
chronologique
dans leur déve-
les facteurs
de certaines
au départ.
psycho-
de l’enfance.
ter à la « débilisation milieu
21, em-
et souffrance
sont surtout
des évolutions
endo-
trisomie
assez proches
dysharmoniques
adaptée aux enfants (WISC).
(enzymopathies
multiples
créée en 1905 par A. Binet et T. Simon, per-
celle de Brunet-Lézine,
multiples.
encéphalopathies
; d’autres
génétiques,
(Q.I. de W. Stern)
par L. Terman
et facteurs en
la phénylcétonurie,
phacomatoses,
à la classification
métrique
et
détectée par
intellectuel
du comportement
d’intelligence
inexacte
Et « seule une étude clinique
théoriques,
criniennes, correspond
d’intel-
appuyée sur de larges références
Certaines
adaptatif. La première
par le quotient
Les causes sont effectivement
Il y a dans cette définition
- les arriérés profonds,
Brown.
M., 1987, Discourse
dont le Q.I. se situe
et semi-éducables,
On comprend
et l’A.R.N. le plus
à 100 chez le sujet normal
Press.
Petty, R.E., et Cacioppo, and Persuasion
H.H.,
et ne sont que partielle-
exigeantes).
de loin
tue dans le noyau l’A.D.N.*,
trois catégories
(A.R.N.-r),
abondant.
définit
and Persuasion
Studies of Opinion
Potter,
: l’A.R.N.
Wechsler
Cambridge
C.I., Janis, I.L., et Kelley,
Approaches,
d’A.R.N.
comme
and
Press.
Hovland,
d’une
fiée dans les échelles actuellement
of the Royal Family,
Londres,
University
formé
Les cellules contiennent
grâce à l’échelle
REPRÉSENTATION
Bibliographie M., 1992, Talking
dont le Q.I. se situe
- les débiles moyens,
tent souvent
chaîne de nucléotides, chaque nucléotide comprenant une molécule d’acide phosphorique, un sucre, le ribose, et une base organique qui peut être l’adénine, la guanine, l’uracile ou la cytosine.
quotient
D’), IDÉOLOGIE,
SOCIALE
Billig,
nucléique
et
ment éducables ;
pétence
du retard
des
leur réponse que sur un plan linguistique ATTITUDE
gage rudimentaire
J. Ferry, en rendant
dions mais aussi à nos propres procédures scientifiques.
;
du milieu
qu’une autre. Et il est certain que la loi de
général
donne éventuellement
parfois grabataires
autonomie
A.R.N. (ACIDE RIBONUCLÉIQUE) n.m. (angl. RNA, RiboNucleic Acid)
l’arguun phé-
mais un modèle
dépendants
béciles » ou « crétins », qui n’ont qu’un lan-
G. S.
rhétorique,
et plus encore, Billig
forme
de la
Les possibilités
ils sont totalement
entre 30 et 50 ; ce sont les classiques « im-
calculs sur tout ce qui l’environne.
Acide
psy-
à une vie végétative,
- les débiles profonds,
de faire des
ne s’épuisent jamais...
la psychologie
nomène
de
de la nature de la
et on peut même discuter
discussion
objets, apparaissant le plus souvent dans un contexte phobo-obsessionnel comme un moyen de lutte contre l’anxiété.
; réduits
ni autonomie
entre 50 et 70 ; susceptibles
chologie
ouvertes
les
et sociocogni-
mais le noyau est ferme. Or, selon la psy-
En décidant
à compter
J. P.
Elle peut être floue aux marges,
risation
compulsive
elle-même.
celui de Rosch, la définition
de la catégorie
Tendance
suffisant,
chomotrice
Le sujet ne peut s’empêcher
En second lieu, Billig s’attaque à la conception
sphinctérien
ARITHMOMANIE n.f. (angl. Arithmomania)
DE LA PSYCHOLOGIE
et éducatifs de l’arriéradu milieu 85
GRAND DICTIONNAIRE
familial
DE LA PSYCHOLOGIE
et institutionnel
arriéré
où vit l’enfant
(M. Mannoni)
cette débilisation
a souvent
secondaire
produit
su éviter
qui s’avère si
néfaste pour son avenir. J. P.
Bibliographie Mannoni,
M., 1964, l’Enfant
arriéré
et sa mère,
Approche Misès,
dynamique, R., Perron,
« Arriération
déficient
R., Salbreux,
contournant
L’exemple
manifestations
et débilité
mentale
de la « cure » de la mélancolie
du roi Saül par la lyre de David
semblait
réticence
alors confirmer
antiques
périence
les prescriptions
à cet égard de modèle.
une grande
relativisation
soit véritablement
Paris, Psychiatrie
A,10.
riences
d’inspiration
menées
afin d’explorer
peutique
la validité
Elles reléguèrent de thérapie
adjuvante,
dont
Par exemple l’enfant
affirme
que les lacs
ont été creusés par des hommes
qui ont
amené l’eau dans des tuyaux.
d’autres
au rang
l’attention
intégrées
L’art-thérapie comme
est parfois
une méthode
ginale et suffisante résolution
considérée
thérapeutique
par elle-même
de certaines difficultés
oripour la
psycholo-
le cadre des méthodes piques.
En général,
d’aide psychothéra-
elle concerne
tion à des fins thérapeutiques relevant
des arts plastiques
sin, modelage, parfois utilisent
: peinture,
sculpture,
les thérapies
de techniques des-
mais englobe
musicales,
Le concept
et situation
celles qui
du problème
d’art-thérapie
repose sur la constatation
La constatation
clinique.
Il
de l’expression
conceptuelle
Si les thérapeutiques dies mentales l’utilisation
ne manquaient
des mala-
pas d’inclure
de l’art, il s’agissait alors d’un
recours « passif » à des stimulations tiques, malade
censées réintroduire l’harmonie
voire tempérer se prolonge (surtout
artis-
dans l’esprit
qui lui faisait
défaut,
ses passions. Cette pratique
aujourd’hui
musicales)
dans les thérapies
dites « réceptives », où
le sujet est soumis à la fréquentation
mais
les laisse
et de quelque
est étroitement
en cor-
avec leur mal, voire en offre ce genre
de les utiliser
comme
dans les tentatives d’expression.
d’un
des
Il apparaît donc logique
d’encourager
d’activités,
monnaie
voire
d’échange
de socialisation.
L’expression
On à celle
plastique,
élaboré,
créé par le patient
de
que
Les façons de considérer
d’expression
et non exclusivement
nifestations festations
verbales.
rité de ce geste et de cet objet sont dès lors extraordinairement L’état
actuel
variables.
de l’art-thérapie
de ses origines
des appartenances
conceptuelles
idéologiques
enfin que le concept
générale à la créativité
rie générale de l’art-thérapie
prennent constante).
concernent
soit dans le pro-
avec celles-ci,
se trouvassent
surtout
a la répula référence
la musique,
la danse,
et les marionnettes qui se veulent
spécifiques.
à les considérer,
sein des art-thérapies
proposées
discriminative
On ne isoler au quoi que
à une conceptuades indications.
semblent
plutôt
émotionnelles
ressortir
à
supposées être
des mani-
tel moyen
d’expression,
et non à quelque
référence
à une clinique
ou à une psycho-
Il fallait
pathologie.
même d’art
dépassât
Certains
et que les artistes
les fous et les prisonniers
pôles d’intérêt
dant et l’art-thérapie plusieurs
se dégagent cepen-
peut être investie selon
axes, parfois
que l’on voudrait
par tel ou
assez distants
classiquement
de ce
entendre
pour que l’on s’avisât que ce qui était une
par thérapie.
expression
en espérant des bénéfices, une activité,
spontanée
En
préférentiellement
une parenté avec les « primi-
tifs, les enfants,
peut cependant,
fait, celles-ci
de
aussi à la diversité
le masque
des tonalités
(les travaux
: si l’art-thérapie
aux arts plastiques,
lisation
qui
y sont une référence quasi
de concerner
le théâtre,
une
psychanalytiques,
Cela tient
des pratiques
une théo-
et les théories
valeur de caution
D. W. Winnicott
libre. On
être le plus souvent,
en opposition
lui-même.
traditionnelles
et profes-
serait bien en peine de trouver
tation
et
de ceux qui la gèrent, malgré la
référence
soit
la
favorisées
mais aussi à propos
créateur
recèle
non
Elle intervint
artistiques,
du
de ses ma-
au sujet du contenu
du processus ses limites
s’occupait
produit
la place et la pola-
ce soit qui ressemblerait
l’aliéné n’est pas étranger.
Elle intègre
même et par le processus qui l’a fait naître.
plus ou moins
auquel il est ainsi démontré
»
de cet acte qui prend sens à la fois par lui-
toutes
vers le champ
artistique
donc un geste et un objet concret,
et les oeuvres sont détournées
de leur fonc-
exi-
et « montré
ou à l’animateur.
aussi des médiations
esthétique,
de
ou l’apport
en séance d’un objet de nature
offrent
démonstrative
pour
première
la réalisation
spontanée, devient autorisée, puis favorisée
seulement anciennes
gence technique
des théories
rélation
em-
la notion
pose comme
longement
par eux-mêmes
spontanée
et moyens
non verbale,
patient
artistique.
: buts
expression
aussi dès qu’on
des conduites visée d’ordre
Art-thérapie
parce qu’elles
s’occuper
On
thérapie.
justement
modalités
une
est
leur donne de quoi s’occuper, mieux
engendre.
que se dégage d’elle-même
qu’on
ils vont
et sur les
désir de soigner,
proposées se trouvent
des différentes
comme présentant
d’un certain
simple : certes, les malades vont mieux dès
spontanée des malades asilaires, qui évoque lement considérées
première
L’observation
la psychanalyse
», habituel-
qu’elle
put dès lors intégrer l’expression
sionnelles
dont est issue la
occupationnelle.
gestuelles
de la création
bilatérales
diversité
spontanée
d’une
Parallèlement,
dites « normales
la
comportemental
fut la source
organisation
annexer
de la création
et de l’effet
tion initiale
est né, dans sa
forme actuelle, de l’observation
artistique.
de la création
faites
passe alors de l’idée de distraction
la danse, le mime ou le théâtre.
Historique
des tentatives
psychologie
de celle-ci
de
En même temps, on as-
aspects nouveaux.
l’utilisa-
de ceux-ci
pour
des malades
se
des alié-
par la psychopathologie
thérapie
et
des cliniciens
plastiques
chose qui, pourtant,
giques. Le plus souvent, elle est située dans
et de lui faire
spontanée
sista à un renouveau
Toute entreprise à visée thérapeutique utilisant la médiation d’une conduite ainsi que de son objet et se référant explicitement aux catégories de l’art.
de ses
dans les descriptions
leurs symptômes. ART-THÉRAPIE n.f. (angl. Art-Therapy)
sur les dimensions
L’art-thérapie
champs de perception
sur l’expression
furent
réactions
en un travail
le but expli-
son attention
nés. Les réalisations E. V.
se prolongea
au thérapeute
Parallèlement, porta
clinique
C’est ainsi que l’obser-
preint
de pensée.
un homme.
explorer
morbide.
de leur ex-
théra-
externes où intervient
morbides
verbales aussi bien par leur
que par l’indicibilité
dynamique
à leurs
de thérapeute,
rait comme
préoccupations
imposées
de se placer en position
cite fut de plus en plus de placer le patient l’art, afin de détourner
les limites
en
furent
Selon J. Piaget, démarche de l’enfant, entre 3 et 7 ans, par laquelle il attribue les éléments et les phénomènes naturels à l’action de l’homme ou à celle d’un être imaginaire qui oeuvre-
dans des conditions
ce qui les préoccupait
où il suffit à l’autre
qui en découlent.
leur utilisation
leur permet-
dans un jeu relationnel
Des expé-
scientifique
des techniques
du
que ce dernier
abandonné.
vation
plastiques
et communicatives
et l’essor des thérapeutiques
recours à l’art, sans toutefois
», Encyclo-
ARTIFICIALISME n.m. (angl. Artificialism)
86
Au XIXe de la clinique
le développement
entraînèrent
R., 1980,
que les réalisations
invité à le réaliser.
psychiatrique
Paris, P.U.F.
pédie médico-chirurgicale, 32270
mental.
aux thé-
taient d’exprimer
siècle,
R., 1975, l’Enfant
par opposition
rapies « actives » ou « créatives », où il est
et servir
Paris, Éd. du Seuil. Misès,
artistique,
des malades pouvait
C’est ainsi que l’on propose,
bien être aussi une façon à eux de se soi-
expression
gner, voire de se guérir
tion, un plaisir
». Il devenait
clair
différente,
une possible
même, étant entendu
une
mutaque,
GRAND DICTIONNAIRE
si l’expression
non verbale
lieu de la mise en forme voire de l’indicible,
est a priori
de l’impensable,
il n’y a pas obligatoire-
ment un effet thérapeutique mutation.
le
niveaux
au sens d’une
se situent aux différents
d’une évolution
vités occupationnelles
à quelqu’un,
question
du transfert
prises de position
En fait, les bénéfices escomptés
d’une art-thérapie
montrer
qui part des acti-
en fonction
de sa formation
de son état,
rétroactivement
quant à la pertinence
ou telle formation
et des ergothérapies,
à tenir
et de ses buts. Ces consi-
représentent
justifications
la
et amène à diverses
sur la conduite
par le thérapeute dérations
ce qui introduit
des
de telle
(l’art-thérapeute
doit-il
DE LA PSYCHOLOGIE
dernière caractéristique une relation
lui permet de créer
identificatoire
avec le patient,
telle que celui-ci puisse vivre de façon créative et dynamique
le travail
tense développé
psychique
lors de la réalisation
artis-
tique et dont l’oeuvre se fait le miroir.
Cette
oeuvre est ainsi appelée à la fois à témoigner d’une dynamique
psychique
et à rassurer le
passe par le contact avec une matière docile
ou non être un artiste ?).
sujet sur la stabilité d’une identité
ou au contraire
Il faut noter que le recours à l’idée du beau,
ébranlée
l’introduction
et désigne de façon permanente.
tante,
significativement
par l’apprentissage
susceptibles
de techniques
de faire naître une production
à la fois personnelle
et admissible
autres, issue d’un véritable soi-même
résis-
tématiquement
par les
dialogue
avec
pour aller vers la verbalisation
d’impressions
nouvelles.
alors liée à un contenu
L’expression
de l’esthétique,
dont la valeur prend
écarté : le bénéfice attendu
n’est pas la réalisation
d’un objet plaisant
mais celle d’un objet signifiant par rapport
est
interne.
à lui-même
L’accent est ainsi déplacé des caté-
gories du plaisir
vers celles de la connais-
et qui se
sance de soi, l’esthétique
révèle dans la prise de conscience
de nou-
comme
cioculturel
ou des apprentissages
so-
anciens,
mais des résistances propres au support, au média utilisé.
Le point
ultime
est alors la
mise en forme d’un contenu
expressif dans
un projet de communication
de soi au tra-
vers d’un
codage impliquant
ne découlant
l’autre
pas directement
mais
de l’autorité
sion au-delà
du langage
enfin
un retour
exclure
considéré projet
d’expres-
verbal ultime
authentiquement
ne peut à celui-ci, À
se rapprocherait
du concept d’analyse transitionnelle c’est-à-dire
nécessaire et transitoire,
élaboré
d’une pratique analytique
mais en respectant,
voire en satisfaisant
les besoins internes
qui lui en interdisent
Lorsque
psychothérapies l’analyse techniques
verbales
produit
de création
chez le créateur comme
si elle entraîne
chez le spectateur
sentification
de la réalité intérieure,
risée par l’expression secondairement
spontanée, deviendra
de la pensée réflexive.
de l’oeuvre
d’aboutissement
de créer
rapie
de cette réalité
une transmission
dans le manifeste
une représentation en contact
directe
de l’oeuvre,
de celle-ci.
se propose
où elle implique n’était
évidence,
avec des sensations
primitives
au service
le codage faisant
Les théories
Au-delà
de ces finalités
sion, « cheville thérapie comme l’extérieur simulées
corporelle.
ouvrière
premières,
du concept d’art-
», n’est cependant un simple
plus repérée
phénomène
de mise à
de soi de choses cachées, disou retenues,
ou non. Exprimer,
volontairement
c’est aussi montrer
alors
créatrice,
thérapeutique
que l’art-thérapie d’induire
d’art
le pas sur l’intérêt
de la démarche.
C’est en cela
porte un nom qui risque
en erreur, car son objet est le pro-
cessus créateur et non pas l’objet créé.
Espaces
L’art-thérapie, ment
actuel
d’ateliers
de soi, d’un
propre
du sujet
communication
ment de l’espace interne
de dialogue
avec
soi-même.
tout
du moins,
de services
d’hospitalisa-
adultes,
mais aussi
Les techniques
propo-
le plus souvent
des caté-
auxquelles
les art-thérapeutes
appar-
: celles-ci
aussi bien des formations
tiques que des formations ou psychiatriques. sur l’objet
L’accent
réalisé,
être repris
peut propre,
pédagogique
au titre
soit
d’une
et peut
de l’initiation
censée libérer
de la forme
soit au titre
alors
soit sur la relation
L’aspect soit
artis-
psychologiques
être mis soit sur la technique
entraves
représenté
par ses origines
gories professionnelles
son devenir.
interac-
», reste
qui sont faites à son
des populations
incluent
dans un
« en ville
et, en France
sujet émanent tion
le développe-
marqué
les communications
au sens de la sibrute.
techniques
malgré
par l’élargisse-
à
le sujet des
par l’apprentissage, identification
fonda-
trice au désir du thérapeute. L’art-thérapie,
L’extrême
diversité
définit
des théories,
des références illustre
ou plus
théoriques,
de
assez bien un de ses
fondamentaux
: la créativité
Si le patient est mis dans une si-
où il est censé s’éprouver créatrice personnelle,
ver une restauration « animateur les conditions d’une thérapie,
personnelle
est l’atelier
ceux qui s’y trouvent. lui-même
et le contenu,
L’atelier
par ce qui l’inclut
tains, l’exclut)
: l’hôpital
ce sens, l’atelier
:
se définit
(ou, pour cer-
ou la société ; en
peut se définir
comme un
de secret hors des références de la folie ou,
cela se d’un
habituelles
mais aussi porteur
le contenant
et un contenu
et y trou-
de se placer dans
personnelles
par un contenant
se
lieu « non médical
narcissique,
» susceptible
sur le plan technique,
dans une
fait en présence d’un art-thérapeute,
expérience
est que l’oeuvre
de l’oeuvre
par elle-même
intrasystémique
tuation
encouru
dans un état d’infirmité
la réalisation
prenant
tiennent
d’un lien de signification
d’une expérience technique et
le sujet
une technique
dynamique l’expres-
tienne
modèle du lien
caractères
continuellement
par les artistes eux-mêmes)
tive : lien intersystémique,
bilatérale.
rapie s’étayent alors sur celles des diverses thérapies à médiation
de l’identité
l’art-thérapie
de l’art-thé-
(risque d’ailleurs
de dégage-
à poser l’art-thérapie
d’une
de soi. L’oeuvre réalisée
Le risque d’une telle entreprise
sées dépendent
de la pensée, de l’expression
exactement
de ses résis-
lui-même.
caché que par sa
ment de l’effet traumatique,
vers la création
re-
est ce au travers de quoi le patient se réalise
infanto-juvéniles.
Création
le sujet
que la réalisation
un codage de ce
mais
la raison rationalisante
censée se mettre tances internes.
du
une sorte dans la
de mise en perspective,
L’art-thé-
alors de mettre
en court-circuitant
Il
la sur-
thérapeutique,
établissement
but une quelconque
en thérapie ne doit être, au bout du compte,
asilaires,
dération
ne peut
cherche du salut par l’art. L’oeuvre réalisée
un développement
fondateur
alors que l’expression
n’est pas une traduction latent
favo-
son but thérapeutique.
faut bien considérer intérieure,
La pré-
comme
profondément
projet qui irait de l’affirmation
émotionnel.
se donner
signe
À ce titre,
clair que l’art-thérapie
un effet de surprise susceptible d’engendrer
La capacité
mais qu’elle
suscitées devant
tion cathartique,
dans
ana-
et celles qui reposent sur
Cela revient
l’acte d’un trop-plein
de l’expresqu’une
vait être présentée comme ayant une foncpar le dégagement
il apparaît
créé. L’oeuvre est alors considérée
propre
pou-
de
entre celles qui pro-
posent une analyse du contenu
l’objet
des
créé se pose alors. Les
divergent
qui auparavant
à la genèse
même de la psychanalyse, l’expression
se rapproche
classiques, la question
de l’objet
fonction
et parallèlement
qu’un
par ce travail,
pourtant
ne main
l’art-thérapie
mesure
encore l’accès. À l’origine,
et n’y manifestant
prise peut être regardée comme
destinée à placer
dans une situation
dans le champ
stade préliminaire.
comme
thérapeutique.
cet égard, l’art-thérapie
le patient
transférentiel
les associations
alors comme le fin du fin de tout
par D. Anzieu,
se développant
lyse du contenant des possibilités
étant considérée
sion, celles qui n’envisagent
propre de celui-ci. L’élargissement
pour le sujet
et à sa dynamique
un sens plus ou moins symbolique
velles lois, issues non pas du contexte
est alors sys-
in-
à la fois
de l’art et d’une
de la création. Cette
a contrario,
» dans l’hôpital,
comme
un lieu de déni de la
maladie. Ses caractéristiques, fermeture,
liberté
un lieu
ouverture
ou organisation
ou
de l’ac-
cès, sont considérées comme ayant déjà par elles-mêmes rythme
des fonctions
soignantes.
des séances, leur organisation
au même titre que l’espace cadré, limité,
Le ont, du 87
GRAND DICTIONNAIRE
support,
DE LA PSYCHOLOGIE
une fonction
la représentation
restructurante
qu’ils offrent
par
de l’opposi-
les connaissances antérieures.
tion dedans-dehors.
Les processus
Les séances d’art-thérapie cadre soit d’une soit d’une
se font dans le
atmosphère
relation
de groupe,
individuelle.
La ges-
mation
niveaux
(angl. Botto-
qui concernent
du traitement
(neurosensoriel
les
et perceptif),
différente
sensibles aux attentes ou hypothèses du sujet
le premier
portent
du groupe,
réciproques
des émotions
les oeuvres se font
les supports.
cas des séances individuelles dépend
et les interventions aller
dagogie,
au sens d’un
nique,
d’un
certain
auteur
porter
des tech-
sorte
plus
purement
thérapeutique
de l’art-thérapie
difficilement
isolable.
dans et
psychoest plus
Le travail
reste
fixé sur la verbalisation,
ne suppose
d’interventions
sur le contenu
citées
directes
pas
Il porte sur les associations par l’oeuvre
suppose qu’elles
sus-
chez son créateur
ne réduisent
IDENTIFICATION,
C’est
la loi
obligation
et constitue
une réassurance
déperdition
de l’indicible
constituante
du langage.
contre
comme
une
partie
et au traitement
les hommes,
ton, les premières
ensemble assez hétérogène de pratiques,
est
Malgré
un cadre assez souple pour permettre
des
usages adaptés à chaque cas. Elle semble offrir
un complément
à d’autres
thérapeutiques
jugées
leurs relations
au primat
pratiques
réductrices
dans
concédé
à l’ex-
pression verbale. D. C.
et partiellement ne serait-ce portance ment
Bibliographie Broustra,
et Psychose, Paris,
E.S.F. Chemama,
B., et Roussel,
« Dynamique
du travail
Expression
M.-H.,
en art-thérapie
et Signes, psychologie
médicale,
14, 8,
Wiart,
Cl., 1974, « l’Art-thérapie
lette », in Expression
éviter,
élève de son élève É. Esl’isolement
au moins
familial
pour
mentaux. moral
les contacts
du sur
méthode de
grands services à la société bourgeoise
de
second
constitutionnelle,
Empire
et de la
l’a montré
d’aliénés
sont
puis du République.
IIIe
R. Castel,
devenus
ainsi
de gardiennage,
les asiles « des lieux
terrains
monotone
désolés
administrative
Les psychiatres
ont répété
de la ségrégation
On ne leur demandait
pas autre
chose. » Et les asiles ont ainsi provoqué, entretenu malades
et aggravé la chronicisation mentaux
de
de plus en plus nom-
breux dont l’internement
risquait
le plus
souvent d’être définitif.
la première
fois
à
et l’entretien
Cet isolement
ASILISME n.m. (angl. Asylum Dementia)
Atteinte psychique pseudo-démentielle chronique, d’origine iatrogène, liée à une hospitalisation prolongée dans un milieu asilaire. a pu être comparé carcérales
est
dès
la fin du XIXe siècle par des psychiatres
an-
Asylum
c’est Marandon
tyel, médecin
de l’asile
des fabriques
de l’isolement,
l’hygiène
de la liberté. mineure,
névrose institutionnelle ton,
en 1959,
hospitalisés la décrit
de l’intérêt,
va devenir
peu
: un glis-
entre les deux édi-
depuis
il faut substituer »
mais encore très fréest représentée décrite
le manque
caractérisée
d’initiatives,
passive,
apparente
des plans pour l’ave-
nir,
à élaborer
le manque
tiques ». Tout en distinguant
« un grand
moyen
de guérison
pour
relever
lui
pense que l’isolement,
nés ». Et il est à la fois utile et nécessaire,
et parfois
et une démarche
de
des alié-
l’inaptitude
d’individualité
sous
est devenu
le ma-
lade, la soumission
qui deviendra
1832, où l’isolement
la perte
pas directement
une posture
dans son mémoire
par
pour les choses
[...],
d’Esquirol
par R. Bar-
plus de deux ans. Il
spécialement
qui ne touchent
par la
des schizophrènes
ainsi : « maladie
en expose en
chez
par l’isolement
tions du Traité médico-philosophique la plume
de Mon-
à nos malades [...]. À
l’hygiène
l’apathie,
dérapage
Demen-
de Ville-Évrard,
d’incurables
que nous imposons
essentielle
les principes
un véritable
à certaines
et a été dénoncé
quente, de l’asilisme
et social, dont il
lorsqu’il
sement est perceptible
se
que cette ait rendu
Une forme
la première
à peu l’axe même du traitement
types de traitement de ceux qui sont déter-
minés par les caractéristiques stimulus et ceux qui sont fondés
durant
1798. Mais cette condition
(PROCESSUS) (angl. Bottom-Up/Top-Down)
de la perception,
de l’aliéné
pour lui la condition
du traitement
et Signes, 4, 4, p. 193-212.
avec le
d’une
déjà bien pervertie
fait
qui écrit, en 1896 : « Nos asiles actuels sont
suivi dans ce sens
la fois sur le déclenchement d’ailleurs
sur la sel-
ASCENDANT/DESCENDANT
Dans le domaine
im-
Ce que Pinel
partie de la cure de sa maladie,
pour
dit de deux l’information,
c’était
des troubles
p. 1249-1254.
politique
tia. En France,
à imiter,
avait bien vu tous les effets pathogènes
», in
du malade
glais, qui l’ont dénommé
de leur fonctionne-
préconisé,
avec son milieu
1982,
qui, dans
» ? On comprend
récupération
psychoses
ces institu-
pas des exemples
par É. Georget, lui
J., 1987, Expression
l’avantage
L’asilisme
par Pinel,
que par leur trop grande
avait surtout
les
parisiennes.
proposées
médico-administratif.
quirol,
pour
avec Charen-
expériences
et la lourdeur
la
dont Bicêtre
appliquées,
tions n’étaient
réservé des alié-
la Salpêtrière
les réformes
fait
avait conseillé
qui représentaient,
un
qui recouvre
fermé », se félicite
J. P.
français
public
de telles institutions,
femmes,
l’art-thérapie,
qui
à chaque département un établissement
création pour
1838
»
des mesures rigoureuses,
bien général
sociale.
du 30 juin
nés. Mais déjà P. Pinel
le langage
thérapeutique
terme de centre psychothérapique ou de centre hospitalier spécialisé (1968).
verbal
compléter
en milieu
la loi,
l’analogie
de « cette heureuse coïncidence
le ritualisme
Établissement hospitalier public où étaient traités les malades mentaux ; terme remplacé en France, à partir de 1938, par celui d’hôpital psychiatrique et, plus récemment, par le
à l’internement
par le thérapeute
jugeant
entre « isolement
de la déviance.
ASILE ou ASILE D’ALIÉNÉS n.m. (angl. Asylum)
de l’In-
dès lors de ce que, à la
un des représentants,
exclusifs
MODULARITÉ
et son
Au total,
G.
au ministre
des pairs, où est discutée
Comme
du couple
vient
des niveaux neu-
».
de la loi de 1838
pour une gestion purement
et
pas celle-ci.
Chambre
public
le comte de Gasparin.
s’étonner
la monarchie
et perceptif.
d’ouvrir
patient
ne
de l’identifica-
tion, après les traitements
La présence de l’oeuvre devant les regards formé
Ce contrôle
M.-D.
de ce qui se cache.
pictural.
entrante.
Comment
médicale
une image de cer-
de ce qui se montre
La dimension
de
le traitement
peut opérer qu’au moment
de leur
tains aspects de son fonctionnement le jeu dialectique
de l’information
de l’époque,
concourir
des attentes ou
contrôlent
a inspirée
l’application
Les processus descendants (angl. Top-Down
que celles-ci
le style personnel
et lui renvoyer
perceptive.
rosensoriel
dans la réalisation
de telle
tériau de base de l’identification
des connaissances,
de pé-
d’exercice
à une induction
puissent
degré
sont le ma-
haut niveau qui, en fonction
qu’Esquirol
et « placement
structurales
sont des traitements
la doctrine
parfaite
des représentations
du stimulus. Ces représentations
ou Theory Driven)
du patient,
apprentissage
minimales
des oeuvres
Dans le
de l’art-thérapeute
peuvent conditions
dont
d’art-théra-
des besoins
; ils ne sont pas
définies par les caractéristiques
à l’intérieur
sur les influences
et la communication
pie, tout
percevant. Ils élaborent
cas, les interventions
sur les interactions
et modulaires
sont
et pour l’ordre
Là s’inscrit térieur
de l’infor-
automatiques
Dans
88
ascendants
tion des séances est donc essentiellement dans un cas et dans un autre.
« pour leur sûreté, pour celle
de leurs familles
mUp ou Data Driven), premiers
en particulier
ou les expériences
de la schizophrénie
avec le monde
ce qui peut du malade,
il
la perte du contact
extérieur
amis, la suppression
caractéris-
et les anciens
de la présence
et de
GRAND DICTIONNAIRE
l’usage de biens et d’objets prise en charge
personnels,
par des tiers
de tous les
problèmes
(par la mise en tutelle),
ternalisme
des soignants,
neuroleptiques, de régression finalement
du pavillon,
et d’indifférence
cet état elle-
même. De telles
constatations,
partagées
beaucoup
d’observateurs,
sont à l’origine
ont conduit
par
institutionnelle
et
antipsychiatriques
au dépérissement
à la suppression
qui
négations.
et même
Mesures ASSERTIVITÉ n.f. (angl. Assertiveness)
Caractéristique d’une exprime avec aisance
Les techniques tivité,
d’entraînement
à mieux
exprimer
problèmes
de communication
impute
son point son anxiété
personne
dont
à vaincre
parfois
dité, soit, au contraire,
en l’incitant
R. L. SOCIALE
posantes (gestuelles, mimiques, son comportement intégrer obtenir
les com-
vocales) de
de façon à mieux
une meilleure
coopération
se pratiquent
séances individuelles
avec un thérapeute
soit en groupes
n.f. (angl. Asomatognosia)
à cinq personnes.
Le thérapeute,
analyse
souvent
collective
tements
que chaque
plus ou moins complète
liée à des lésions de l’hémisphère s’accompagnant l’hémiplégie
pagne (syndrome
d’un refus d’ad-
massive qui l’accomJ. P.
D’)
peut s’acquérir
pétence
sociale
comportementale
ses droits,
d’exposer
assertives,
sont très fréquemment
par
registre
qui
lorsque l’anxiété
des névroses. Elles ont cependant
exemple M. R.
proposées,
l’insertion
fessionnel gravement
EXPECTATION
en s’assignant limités
dans un milieu
-, à des malades handicapés,
tant d’obtenir
n.f. (angl. Assertion)
le problème
res-
réalisés lors à l’assertivité
aux circonstances
la négation.
gnitif
(ou l’affirmation)
est la forme
de parole, par opposition
les études du fonctionnement
assertions
malade physiquement
refusent
l’enfant
victime
l’enfant
qui fugue,
conflit
et/ou
mentalement
de faire soigner,
de mauvais
traitements,
l’enfant
victime
grave avec ses parents,
qu’en
règle générale
de la vie
etc. Pour
chaque cas dont il est saisi, le juge des enfants entend
les père et mère, le tuteur
le gardien
de l’enfant.
le mineur,
à moins
mental
Il entend
ou
de même
que l’état physique
et
ou l’âge trop bas ne le permettent
pas. Il peut ordonner formation
toute
mesure
et faire notamment
une étude de la personnalité en particulier
d’in-
procéder
à
de l’intéressé,
au moyen d’une enquête so-
ciale, d’examens
médicaux,
ou psychologiques, comportement
psychiatriques
d’une observation
du
ou d’un examen d’orienta-
tion professionnelle. non publique,
Après une audience
le juge prend
les décisions
qui s’imposent. Chaque
fois qu’il
est possible,
doit être maintenu
le mineur
dans son milieu
actuel.
Dans ce cas, le magistrat désigne soit une personne qualifiée, soit un service d’observation,
d’éducation
milieu
ouvert
d’apporter
ou de rééducation
; mission
leur
en
est donnée
aide et conseils à la famille
de surmonter
les difficultés
afin
matérielles
ou
qu’elle rencontre.
loppement port
de l’enfant
et d’en faire
périodiquement.
subordonner son milieu
Cette personne rap-
Le juge peut aussi
le maintien
de l’enfant
dans
à des obligations
particulières,
telles que celle de fréquenter
régulièrement
un établissement ordinaire
sanitaire
ou spécialisé,
activité
professionnelle.
de retirer
l’enfant
ou d’éducation, ou d’exercer
S’il est nécessaire
de son milieu
juge peut décider
une
de le confier
actuel, le au parent
qui n’en avait pas la garde, à un membre de la famille,
à un service ou à un établis-
sement (sanitaire ou spécialisé),
ou d’éducation,
ordinaire
au service départemental
de
l’aide à l’enfance. Les décisions
du juge peuvent
ment être rapportées sont également
à tout mo-
ou modifiées
susceptibles
; elles
de faire l’objet
d’un appel. M. G.
n.f. (angl. Association)
ASSISE (STATION) à
co-
(angl. Sitting Position)
Étape
posturale
de l’enfant mois.
Liaison établie par un entre deux éléments déterminés. GÉNÉR.
du
développement
survenant
entre
6 et 9 J. F.
POSTURAL
La notion recevoir
les
sont plus faciles et plus rapides
d’un
ASSOCIATION
On peut dire que la première
montrent
en danger l’enfant
M. A.
est non marquée et la seconde, marquée. Toutes
Sont ainsi considérés
courante.
Acte de parole par lequel un locuteur pose une proposition comme vraie.
la plus normale
proplus
que les progrès
se généralisent
- par
mentaux
des séances d’entraînement
ASSERTION
engen-
sociales reste dans le
des buts comportementaux
individuelles
font
utilisées en thérapie
drée par les situations
existent quant au niveau d’aspiration.
L’assertion
dans
appel à des facteurs cognitifs,
été également différences
« com-
» ou plus d’adresse
techniques
dans une tâche répétée, terme dans des domaines
De larges
une certaine
et également de ne pas heurter
constamment
(la profession
enfants lorsque la santé, la sécurité ou les conditions d’éducation d’un mineur non émancipé ne sont pas assurées, de sorte qu’il est en danger.
ou ce service est chargé de suivre le déve-
Ces
soit à long concernant
des
tion.
Niveau que l’on souhaite et que l’on espère atteindre, soit au laboratoire
entière
le rôle de modèle
celle des autres.
(angl. Level of Aspiration)
la vie tout exemple).
du groupe.
le juge
morales
son opinion (NIVEAU
se voir
sur des situations
par les participants
la façon de défendre ASPIRATION
des compor-
par
ou souffle une réponse adaptée à la situa-
Ainsi
de Babinski).
après une
des jeux de rôle com-
Parfois, il joue lui-même
cérébral
de trois
sujet désire
portant
rencontrées
Il peut s’agir d’une hémiasomatognosie
mettre
propose
portementaux
du corps.
mineur,
modifier,
et à
soit lors de
comportemental,
connaissance
les
avec lui.
ASOMATOGNOSIE
par une avec mé-
à mo-
aux normes de son entourage
Ces techniques
Forme d’agnosie caractérisée atteinte du schéma corporel
des
à sa timi-
dérer son agressivité et à modifier
le com-
portement n’est pas adapté aux normes de la vie sociale, ou qui les refuse. NORME
qu’il
un
sur le plan
et soutenir
ordonnées
que ses parents
d’aider
d’inhibition
sociale soit en lui apprenant
d’une
sans
à l’asser-
de soi, se proposent
de vue. Il s’agit de diminuer ASOCIAL, E,AUX adj. et n. (angl. Antisocial)
qui de
parfois appelée assez improprement
social ou de difficultés J. P.
personne son point
vue et ses intérêts, sans anxiété, dénier ceux des autres.
sujet se plaignant
des asiles dans certains
ASSISTANCE ÉDUCATIVE (angl. Educative Help)
J.-F. L. N.
affirmation
pays.
Se dit
que les
affectives
plus grave que la maladie
des mouvements
à juger ou à produire
le pa-
produisent
de la psychothérapie
à interpréter,
les médicaments
l’atmosphère
etc., tous ces facteurs
la
DE LA PSYCHOLOGIE
(DÉVELOPPEMENT)
d’association
sujet
peut, en réalité,
des sens très différents entre lesquelles
selon la
nature
des entités
l’asso-
ciation
est supposée être établie. Il est donc 89
GRAND DICTIONNAIRE
particulièrement
DE LA PSYCHOLOGIE
important
de distinguer
Aux caractéristiques
entre les sens théoriques
et le sens descrip-
titatives
de l’association
tif. Les sens théoriques
sont eux-mêmes
auteurs
ont jugé nécessaire
fortement
des caractéristiques
contrastés.
Les conceptions
Historiquement,
anciennes
on
d’« association
a d’abord
deux notions
équivalente
ici à celle
d’état mental, au domaine
parlé
des idées ». Cette expres-
sion recouvre
: celle d’idée,
d’événement
en général,
conceptuel
tion proprement
ou
sans restriction
; et celle d’associa-
dite, qui recouvre
de son
côté deux hypothèses : d’abord,
lorsqu’une
idée est présente
d’un
dans l’esprit
elle engendre ou cause l’apparition idées bien déterminées, rition
dépend
permanent, première
ensuite cette appa-
d’une liaison,
de caractère
ont été utilisées ; celui-ci
principes
de l’association
contiguïté,
la ressemblance siècle,
XIXe
(notamment
dès l’époque
avait déjà énoncé trois des idées : la et le contraste.
la philosophie
anglaise)
introspectionniste
ont accordé une grande
place à la notion
d’association
sous sa première
et développé,
Elles ont formulé Outre
les trois
comme
déjà
primaires,
lois secondaires
citées,
considérées
elles ont présenté
: la primauté
la récence, la fréquence
des
(temporelle),
et la vivacité (angl.
Vividness).
La conception
Le béhaviorisme
béhavioriste
a repris
ciation, mais en la dissociant évidemment
de celle d’idée,
Dans le nouvel
nisme qui s’est développé tion, autrement
association-
ainsi, l’associa-
appelée parfois liaison, lien,
(anglo-amér.
Bond ou Link)
(anglo-amér.
Connection),
principe
d’asso-
bannie en raison de son carac-
tère subjectif.
par apprentissage,
ou connexion est établie,
en
entre deux élé-
ments observables, qu’il s’agisse d’un stimulus et d’une réponse (S - R), de deux stimulus (S - S), ou éventuellement
de deux items
(par exemple deux mots). Une caractéristique tion
ainsi conçue
comme
les phénomènes
par ressemblance, nouvelles
par contiguïté,
par contraste
catégories,
variables selon les au-
est qu’elle forte
Strength) observables
P. Fraisse
dernières
qui utilisent
nistes ». Elles jouent domaine
L’association
concerne
verbale
descriptif
habituel
le domaine
qui lui vient ducteur
: on demande à l’esprit
conception
» le mot qui est présenté,
nombre
de résultats
d’observations jourd’hui
avec
expérimentaux
cliniques
; elle
et
est au-
présente sous une forme élargie.
« in-
et « as-
socié » le mot qui est donné en réponse à celui-ci. étendre
point
ce schéma
: on parle
en chaîne si on demande
sujet de répondre
éd. 1988, Psycholo-
ASSOCIATION (MÉTHODE DE LIBRE) (angl. Free Association Method ; allem. Methode der freien Assoziation)
au
par une suite de mots ; du
de vue expérimental, puisque,
constitutive
La méthode
de la technique
de libre
association
suggérée à S. Freud, en 1892, au cours d’un traitement où l’une de ses patientes (Emmy
von N.) lui demanda expressément
de cesser d’intervenir
sur le cours de ses
pensées et de la laisser parler
cette situation
après la première
on ne peut savoir si les réponses
fut
Progressivement
et jusqu’en
fut définitivement
adoptée,
librement. 1898, où elle
cette méthode
mier ou les réponses du sujet elles-mêmes.
s’est substituée à l’ancienne méthode cathartique et elle est devenue dès lors la règle
Mais cette technique
fondamentale
le mot présenté en prepeut présenter
térêt dans des conditions parle d’association
un in-
bien définies. On
contrôlée
si la consigne
précise que la réponse doit appartenir
à une
de la cure psychanalytique
le moyen privilégié
d’investigation
qu’elles se présentent
ducteur.
sans restriction,
Dans ce dernier cas, on retrouve la d’association
led Association),
étiquetée (angl. Label-
On peut recueillir
les associations
verbales
simples données par un ensemble de sujets après leur avoir proposé une liste déterminée de mots inducteurs normes d’association
: on établit ainsi des (ou associatives)
pour chaque mot inducteur, réponse
dominante,
qui,
fournissent
outre,
indiquent
la fréquence
c’est-à-dire
le pourcen-
de sujets
Pour
; en
dans l’en-
une population sont rela-
stables ; elles varient si on change
de population. verbale, libre, en
chaîne ou sous forme de discours
tématisée
utilisée
continu,
en psychologie
Elle a été quelque verbale ; on utilise
inducteurs
standardisés,
vise une interprétation
être induites
de pensée spontanée.
Le respect
règle permet le surgissement tations inconscientes
Ces
par un de cette
des représen-
et actualise les méca-
nismes de résistance. R. L.
ASSOCIATIONNISME n.m. (angl. Associationism)
Théorie qui fait un usage explicatif important de la notion théorique d’association. À peu près toutes logiques
psychanalyse
caractéristiques.
mais
elle seule d’un
à titre est
Les normes
qu’elles
d’associationnistes.
La
pavlovienne
du
en sont deux exemples Les diverses sortes d’asso-
d’association
et comme
des ré-
pas pour
ont en commun
alors des
psycho-
usage de cette
ou la théorie
conditionnement
rer la notion
associatives
utile pour cet usage clinique.
un certain
qualifiées
de test on
les théories
; cela ne suffit
ciationnisme
individuelle
des normes
soient
font
peu sys-
ponses et de leurs latences. L’emploi, de référence,
cli-
de base de la
par C. Jung sous forme
d’association
peuvent
d’intérêt.
mot, un élément de rêve ou tout autre objet
notion d’association
est largement
impudiques,
celle qui est donnée nombre
de cette réponse,
incohérents,
la
par le plus grand ces normes
si ces matériaux
ou dépourvus
associations
théorique.
de l’in-
à lui, sans sélection,
même
lui apparaissent impertinents
qui en est le correspondant
:
conscient. Le patient doit exprimer toutes ses pensées, idées, images, émotions telles
catégorie donnée, absolue ou relative à l’in-
mots
est en accord
mot
». On appelle
psychanalyse.
Cette
à un sujet de
à un mot par le premier
La situation
lorsque A sera présent.
M., 1977, nouv.
psychanalytique, selon laquelle le patient doit exprimer, pendant la cure, tout ce qui lui vient à l’esprit sans aucune discrimination.
suivante
nique. Elle est une technique
vigueur
Paris, P.U.F.
tion
tivement
ou avec le plus de
de psychologie
Méthode
et est donc
le plus sou-
», in
tion verbale simple est définie par la situa-
de A-D est supérieure vent, le plus rapidement
est celui qui
verbal. Une associa-
tion à un item A, mais si la force associative A-E, etc., c’est D qui apparaîtra
Reuchlin,
vol. VIII,
verbale
gie, Paris, P.U.F.
de la mémoire.
Un emploi
et J. Piaget, Traité
expérimentale,
un grand rôle dans le
ces normes associatives
à celle de A-B, A-C,
ces
sont appelées « néo-association-
donnée,
items, B, C, D, E..., sont liés par associa-
Bibliographie
étiquetées
est regardée
: si plusieurs
J.-F. L. N.
Jodelet, F., 1965, « l’Association
considéré.
qui détermine
aux nouvelles
teurs ; on parle à ce propos d’« associations ». Les théories
de
etc. Ces résultats
et créé de
semble
; c’est la force de l’association
(angl. Associative
d’association
tage de sujets qui l’ont fournie
essentielle de l’associa-
plus ou moins
quantifiable
théories associationnistes.
notion
la notion
de mémorisation,
catégories
ont pour inducteur
des lois de l’association.
tâches perceptives,
de justification
réponse,
en tant que doctrine.
dans de nombreuses
ont servi
est imparfaite
forme, l’associationnisme
qualitatives
important
tiques ; ils ont ainsi généralisé les anciennes
d’associations
et la psychologie
d’adjoindre
paramètre
ont prouvé qu’elles étaient un
du discours,
On peut
empiriste
(sa force), certains
d’association
production
« répondre
idée et certaines autres.
d’Aristote
Au
d’autres
quan-
systéma-
sujet,
qui existe chez le sujet entre la
Ces notions
90
exclusivement
susceptible grand
de considé-
comme centrale
de rendre nombre
compte de phéno-
mènes psychologiques.
Ces théories
généralement
par des positions
inspirées
empiristes,
c’est-à-dire
l’influence
du milieu
qu’elles
à
sont
regardent
ou de l’environne-
GRAND DICTIONNAIRE
ment, donc celle de l’histoire
de l’individu,
noires
de différentes
comme essentielle.
tigmatismes
Par néoassociationnisme,
les orientations
famille
de théories
ciationnistes domaine
ou de modèles
récents,
de la psychologie
on désigne une relevant
cognitive
du
Dans ces mo-
optiques
portent
verticale
L’astigmatisme
surtout
sur
ou horizontale.
oblique est un déficit
mal » de sensibilité obliques.
Les as-
« nor-
pour les orientations
Il peut être d’origine
gique et non optique.
qui sont en principe
stockées en mémoire ont pour contenu
à long terme
des stimulus, des mots,
des concepts,
ASYMÉTRIE
FONCTIONNELLE
Principe
qui
compte
entre
cérébraux,
L’astasie-abasie
peut
lésions
du labyrinthe,
noyaux
gris centraux
rie comme
liée
du cervelet assurant
de l’équilibration. sans atteinte
être
Elle
à des ou des
le contrôle
apparaît
aussi,
anatomique,
dans l’hysté-
un symptôme
de conversion
de
différences les
J. P.
hémisphères
apparaissant
Cette notion
au niveau
du
a été élaborée initialement
les formes
(amorphognosie)
(achylognosie) criminées,
J. Delay
reconnues,
être identifié
et la matière
des objets ne sont plus dis-
gnosie secondaire sont
où
a décrit
une astéréo-
où ces caractéristiques sans que l’objet
(asymbolie
puisse
tactile ou agnosie
sémantique). J. P.
structuration
En dépit
bilatérale
et symétrique
systèmes sensoriels et moteurs, chez le bébé et l’adulte asymétrique
d’une des
on observe
de l’architectonique
des sys-
nouveau-né
asymétrique
du cou du de la main
caractéristiques. posturale,
D’oril’asymé-
est maintenant
tales sur l’organisation
décrite
Le maintien
métriques
durant
de postures
les premiers
sensorielles
asymétrique
faveur de la droite)
au niveau
et au niveau du trai-
des informations
traitement
asy-
mois de la
par une asymétrie
: un
(généralement
de stimulations
en
tactiles,
générale,
physique
et
J. P.
génétique
ou environnementale
du Travail.
y est considéré
pour l’application
méridiens
ou orientations.
Ce défaut optique
inégale
selon les
et de son rendement
à la production
soit de la cornée,
Il est généralement le contraste
apparent
soit
repéré en de lignes
normale.
Ce
salarié effectuant
la même tâche.
affecté d’un complé-
ment de ressources,
versé par l’État, pour
le minimum
à
alloué au
Il est éventuellement
S.M.I.C.
garanti
de 90 % du
Des ateliers appelés « centres de distribu-
ATAXIE
rer aux travailleurs
n.f. (angl. Ataxia)
à effectuer
» peuvent procu-
handicapés
à domicile.
du travail
Ces centres sont le
plus souvent rattachés à un atelier protégé
Perte d’une bonne
coordination
dans
les
volontaires,
alors
mouvements
que la force musculaire due à un déficit exercé
reste intacte,
du contrôle par
norma-
le cervelet
(ataxie
thalamus,
et, en tout état de cause, assimilés à lui. Avec leur accord et en vue d’une embauche éventuelle,
les travailleurs
peuvent être mis à la disposition
handicapés d’un autre
employeur.
sensitives
M. G.
(ataxie sensitive).
C’est ainsi que les lésions des cordons postérieurs
est dû à une irrégu-
qu’il occupe,
salaire ne peut en aucun cas être inférieur
atteindre
établie.
législa-
Il reçoit un salaire
de l’emploi
de sa qualification
salarié
de travail, représen-
des travailleurs).
pas définitivement
kinesthésiques
réfraction
comme
et conventionnelles
en vigueur (conditions qui tient compte
Le travailleur
des dispositions
tives, réglementaires
des asymétries motrices et sensorielles n’est
n.m. (angl. Astigmatism)
En vision,
avoir reçu l’agré-
travailleur
cérébelleuse) et les formations
comparant
créer des ateliers
ment mis en évidence chez le nouveau-né.
ASTIGMATISME
du cristallin.
peuvent
la moitié du salaire normalement
L’origine
ou or-
et privés, et notamment
ment du ministre
par rapport
qu’une
relève de la formule
gustatives, auditives et visuelles a été claire-
lement
(asphéricité)
peut déclarer
protégés, mais ils doivent
tation
égale à profes-
protégé. Les collectivités
les entreprises,
dont
technique
et de reclassement
publics
enga-
handicapés est au moins
handicapée
de l’atelier ganismes
en milieu
Ils ne peuvent
tion du travail à domicile
psychique, s’accompagnant d’une diminution du dynamisme psychomoteur, d’un relâchement de l’attention et d’un déficit de la volonté.
larité
personne
handicapés
Seule la commission
handicapé
du comportement
néonatal.
tement
de travail.
ger que les travailleurs un tiers.
favoriser
à des emplois
sionnel (COTOREP)
ou l’unidextérité
vie se traduit
ordinaire
doivent
des travailleurs
d’orientation
tèmes d’action.
ASTHÉNIE
État de fatigue
protégés
la capacité de travail
une organisation
F. J.
n.f. (angl. Asthenia)
décrite
salariée dans des conditions à leurs possibilités.
et leur accession
du tonus musculaire primaire
sionnelle adaptées
Les ateliers
comme ayant des conséquences fondamen-
À côté d’une astéréognosie
affective
Unité économique de production qui met les travailleurs handicapés en mesure d’exercer une activité profes-
logie du comportement.
trie fonctionnelle
lésions du lobe pariétal.
Cette « ataxie » est
de la discordance
la promotion
gine essentiellement
Forme d’agnosie tactile caractérisée par l’incapacité de reconnaître des objets en les touchant et manipulant, généralement consécutive à des
alors que l’on décrit
tragique.
par A. Gesell dans son étude sur l’Embryo-
sont des exemples ASTÉRÉOGNOSIE n.f. (angl. Astereognosis)
rire
rendre fonction-
deux
Le réflexe tonique
assez fréquent.
survenant
d’un
ATELIER PROTÉGÉ (angl. Sheltered Workshop)
comportement. Difficulté à se tenir debout (astasie) et à marcher (abasie) sans troubles moteurs ou sensitifs susceptibles de la justifier.
exemple,
émo-
J. P.
Principle)
permet
des
nelles
ASTASIE-ABASIE n.f. (angl. Astasia-Abasia)
le cas, par
immotivé proche
expression
(PRIN
J.-F. L. N. CONNEXIONNISME
et leur
CIPE D’) (angl. Functional Asymmetry
etc.
sentiments tionnelle.
entre les idées, les
par P. Chaslin en 1912.
et qui
des faits,
Perte de cohérence
un accident C. B.
ou PSYCHIQUE
ATAXIE MENTALE
C’est
neurolo-
sont supposées lier
des représentations,
des situations,
en général
et surtout
de la mémoire.
dèles, les associations
asso-
orientations.
DE LA PSYCHOLOGIE
de la moelle (dans le tabès), du du cortex
pariétal
une ataxie, éventuellement
produisent
unilatérale
(hé-
miataxie). J. P.
ATHÉTOSE n.f. (angl. Athetosis)
Trouble
de la motricité
caractérisé
par des mouvements parasites anormaux assez lents, à type d’enroulement, atteignant la main, le cou, la 91
GRAND DICTIONNAIRE
langue,
DE LA PSYCHOLOGIE
la face ou d’autres
régions
du
corps, de façon quasi permanente. Ces mouvements toire,
ont une allure
avec succession
de flexion, pagnent
puis de rotation. d’une
L’enfant
repta-
d’hyperextension
et
musculaire
pour
doit
l’attachement
les déplace-
disposer
lations
sensorielles
avoir la conservation
d’attachement
des quantités
grossièrement
la motricité
le territoire véritable
atteint,
handicap
Ce trouble
risquant
souvent
dans
de créer un
Lien
entre les noyaux
et le cortex cérébral. Il est
associé à un syndrome
La théorie par J. Bowlby
choréique
les théories
(choréo-athétose). J. P.
sociaux
d’une
d’un
(angl. Atmosphere
maire
en 1959, rompt
avec toutes
et affectifs
des premiers
de l’enfant
chement
qui en est tirée,
lesquelles
qui se manifeste
par
bien,
par exemple,
positives
des conclusions
conduisent
positives,
que des à accepter
tives. Si l’une des prémisses
ont fourni
l’autre négative, on observe une tendance à
effets
de la carence
accepter une conclusion
montrent
semblable,
des prémisses
disposent
à des conclusions
et des prémisses particulières
tirer de façon naturelle de la logique)
vations. d’une
(sans apprentissage
capacité
juger correctement
à ces obseren faveur
des individus
de la validité
rences. De plus, certaines peuvent
venir d’une interpré-
d’une relativisation
que du
lui-même.
générale
perspective
va dans le sens J.-F. L. N
mal l’existence
de relations
recherche
de contact physique,
La notion nombre
d’attachement
plusieurs
moyens
l’attention
tout prêts pour attirer
sont intuitifs, chement
stables
sont donc à concevoir
constitué
de
ou solide,
de
comme
particules
identiques
elles et demeurant
invariantes
en quantité 92
liquide
représentation
de substance,
poids
à un congénère,
des liens d’atta-
1997 (rééd.),
Ainsworth
stimulus
et Niestlé.
des enfants à une où la présence/abest systé-
(Strange Situation),
: l’attachement
une situation
le courant
propose
(conditionnement renforçateur.
opérante s’attend
inconditionnel Cette attente
à
ou de révèle
de type représen-
et peut se traduire
au plan com-
par des réactions par exemple, au stimulus
: nage à reculons
en avant chez les poissons chocs électriques
pavlo-
la réponse
de processus
conditionnel, (exemple
qui réagit au stimu-
skinnérien)
la venue du stimulus l’existence
de conditionne-
(conditionnement
ou qui émet
précédés
au stimulus différentes
inconditionnel au lieu de fuite soumis
à des
d’un stimulus
lumineux).
types
sécurisant,
d’un
de pensée cognitiviste
que l’animal
portemental :
imminente
ou d’un renforçateur.
des réactions
met en évidence plusieurs
d’attachement
P.
l’Attachement,
sa connais-
tationnel
figures
de l’enfant
sence de la mère et d’un étranger contrôlée
en gé-
etc.
des réactions
matiquement
et
en plein essor.
son comportement,
l’agent
standardisée,
ces représenta-
qui manifeste,
vien)
d’un système et non pas
de l’environnement
situation
des événements
de modifier
lus conditionnel
comme le
sont tissés avec plusieurs
3. À partir
entre
: ceux-ci
voire innés. Les liens d’atta-
père, fratrie, nourrice,
n.m. (angl. Atomism)
Dans
État d’un animal
ment,
de réponses à ces signaux ou
de moyens efficaces de stimulation
chement ATOMISME
l’étude
Delachaux
Dans
n’a pas à constituer
néral la mère, est crucial,
objet,
des bébés, d’où une cer-
ATTENTE n.f. (angl. Expectation)
par
aspects impor-
dispose de
l’adulte
la qualité
transgénérationnelle.
R. (Éd.)
ÉTHOL.
qui ont
1. De même que le nouveau-né
Network)
DE)
profondément
sance de l’apparition
2. Si l’attachement
(RÉSEAU
sur les modèles in-
a suscité un grand
tants.
du congénère,
par
:
succion des
de recherches empiriques,
mis en évidence
enrichies
M.-G.
Lausanne,
de H. F. Harlow).
(Sigle de l’anglais Augmented Transition
tout
ternes, influencent
Zazzo,
avec un congénère
cris (travaux
en-
Bibliographie
l’établissement
immédiat
leur propre
part, la
d’un individu.
ATN
J. Piaget,
cognitif
tions est actuellement
a établi chez l’Ani-
qui permettent
mamelons,
ob-
de systèmes innés de com-
fonctionnement
Selon
pendant
taine stabilité
phy-
ne suffit
D’autre
éthologique
un répertoire
des capacités logiques.
TRANSITION
d’attachement
de l’attachement
précoce
de rai-
tation erronée des prémisses, plutôt
La conclusion
à
des infé-
erreurs
processus de raisonnement
qu’elles ont de leurs expériences
tout un travail
à réflexion.
de relations
sur les repré-
fance. Ces représentations,
de recherche
alimentaire
HOSPITALISME).
portements,
logiquement
et témoignent
fréquente
sonnement
des sujets à
d’autres faits vont dans
un sens différent
sentations
pas pour la construction
universel
Toutefois,
du besoin
de R. Spitz sur les
la satisfaction
des mères en direc-
tion de leur bébé s’ancrent
qu’à la théo-
si les besoins
les
aussi bien que les expé-
6. Les comportements
dans la ré-
maternelle
qui sous-tend
riences affectives.
à des conclu-
auteurs ont voulu donner
un statut théorique
social, pour
susceptibles
des conclusions
valides. Certains
activités cognitives
nement,
la capacité
une interpréta-
et d’efficacité,
universelles,
(
comme
de contrôle
que, même
jectales
auteurs
du
de l’atta-
cette perspective,
pré-
sions particulières. Ces effets limitent
certains
siques sont pris en charge par l’environ-
universelles
restreinte
La théorie
matière
part, les travaux
interne,
À cette
tion plus générale, en termes de sentiment
Deux lignes
D’une
relativement
Lamb ou Sroufe préfèrent
pour laquelle le lien à
à Bowlby
ultérieures.
mais pri-
des besoins primaires,
rie psychanalytique,
modèle
d’un modèle
dérivée,
intervenant
et
négative. De façon
à
les liens affectifs se construisent
de nourriture.
néga-
est positive
duction
pendant
Model) des relations
les relations
interprétation
avec un congénère
la mère s’étaie sur la satisfaction
et des prémisses
négatives à accepter des conclusions
la tendance
l’auto-
qui est utilisé comme prototype
de toutes
liens
humain.
de l’apprentissage
avec des individus
Il semble
dyadiques,
s’oppose donc aussi bien à toutes
les théories
des erreurs.
prémisses
le contact
et permanente.
Effet de la formulation des prémisses d’un raisonnement sur la conclusion
et favorise
de liens d’attachement
interne (angl. Working
formulée
n’est pas une tendance
Effect)
- une base de
- et elles sont importantes
5. La construction
avec un
de l’attachement, antérieures
rechercher
(EFFET D’)
de dépendance permet
de vie.
ne sont pas
va de pair avec la construction
Dans une telle perspective, ATMOSPHÈRE
des conditions
toute la vie.
personne
animal
mais ils peuvent
d’attachement
fiable
nomie
affectif
avec une autre, congénère.
à l’interruption
sécurité
ATTACHEMENT n.m. (angl. Attachment) DÉVELOP.
des circuits de rétroaction gris, le thalamus
des relations
moteur.
est consécutif
4. Les relations
Ils altèrent
volontaire
donnée,
évoluer en fonction
E. V.
et
une base de
sont stables pour une figure
d’attachement
et les stimu-
intenses.
et l’attachement
sécurité plus ou moins efficace. Ces modes
de l’atomisme
CONSERVATION
sont aggravés par l’émotion
ambivalent
esquivé, où la mère constitue
continues.
Ils s’accom-
hypertonie
volume, quels que soient ments qu’elles subissent.
A. G. COGNITIVISME
GRAND DICTIONNAIRE
La préparation
ATTENTION n.f. (angl. Attention)
Orientation
de l’activité
qui
effet
a pour
d’augmenter
cience des processus mation
sont les buts explicites
des tâches à réali-
se donne en vue de réaliser
que le sujet ces dernières.
les traitements
tués dans le sens d’une
effec-
meilleure
sélecti-
vité dans la prise d’information meilleure
précision
et d’une
ou d’une rapidité
grande dans l’exécution
focalisée.
aussi plusieurs
on parle dans ce cas d’attention arrive
également
mais complexe
que la tâche soit unique
en ce sens qu’elle implique
de la prise d’information l’action
buts :
partagée. Il
à la fois de la planification
d’actions
et
est alors nécessaire
pour définir
le meilleur
équilibre
focalisation
sur l’action
et la focalisation
sur la prise d’information. l’attention
entre la
préparation
porte,
de régulation
de
l’activité.
L’attention
FOCALISÉE
focalisée a été étudiée dans des
tâches qui concernent
soit la prise d’infor-
mation,
soit l’exécution
premier
cas, l’attention
une sélection
motrice. permet
Dans le
de l’information
à la
tâche et, dans le second, elle permet
une
à l’installation
préparatoire,
le temps pendant
état de préparation
d’informations canismes
une grande
quantité
La sélection
utile a été surtout
des situations
de l’in-
étudiée dans
où l’information
de plusieurs
effi-
rents délais possibles d’apparition
et l’effet
principalement les composantes
notamment
évoqués.
(
utilisés
Dans les préa-
par un effet de facilita-
tion seulement. L’état
de préparation
effets de fréquence
provient
sources visuelles et auditives,
engendré
par un amorçage
- consistant
un stimulus
attentionnelle
sélective : il y a inhibition
qui
sont en dehors de l’état de préparation.
En
revanche,
est
la préparation
automatique
mulus auxquels le sujet n’est pas préparé. a été reprise par W. Schnei-
der et R. Shifrin
multidimension-
périences,
le sujet de la dimension
qui, dans une série d’ex-
ont montré
que les processus
dont il devra tenir compte pour la réponse.
attentionnels
Dans les situations
de travail, tandis que les processus automa-
de temps de réaction,
on a étudié surtout ternatives
le rôle du nombre
et de la probabilité
d’al-
faisaient
tiques font seulement à long terme.
de chacune
partie
des alternatives.
PARTAGÉE
LA CONCURRENCE
:
ENTRE TÂCHES
ENTRE TÂCHES
des situations
à tâches multiples à la question
a
: peut-
choses en même temps?
Quelles sont les choses que l’on peut faire et
appel à la mémoire
La mémoire
du système
cité limitée, L’ATTENTION
appel à la mémoire
de travail
de traitement
un stimulus,
mulus
sont mis en attente
à traiter
raissent de la mémoire donc pas traités
du tout. La tâche utilisée
consiste à rechercher
un certain nombre
lettres
ment? On a mis en évidence l’existence d’un
présentées à cadence rapide et à en signaler
système
la présence,
à capacité
limitée
faisant appel à la mémoire taines opérations
de traitement, de travail
de traitement
: cer-
sollicitent
(de une à quatre)
si l’une d’elles apparaît.
une première à surveiller
sur des planches
condition,
varie d’un essai à l’autre et doit
fixe, de sorte qu’elle
cessus de récupération
en mémoire
naissance,
ou de recon-
ce qui a été perçu de la source
non prioritaire.
On a pu mettre en évidence
deux types de limitations ment de l’information concernent formation
dans le traite-
: des limitations
la saisie et l’encodage
sur plusieurs concernent
de l’in-
de l’information
canaux, et des limitations les conditions
d’élaboration
la réponse, comme la saturation de travail
mations
qui
utile, comme le fractionnement
de la présentation
moire
terme
qui de
de la mé-
par le stockage des infor-
nécessaires à la réponse.
ne le requièrent
en mémoire
qui sont automatiques.
à long
Les opéra-
limitée
de détection
d’un stimulus
non familier
des conditions en mémoire
présenté
défavorables, d’une
ler ultérieurement l’élaboration
l’identification
d’une
dans
le stockage
nombre
d’une
lettre
ne varient
de lettres à surveiller.
le cas lorsque de détection
pour réaliser
la tâche,
ponse plus long quand le nombre
nouvelle,
le
d’un mouvement.
à surveiller
est moindre
favorables,
; lorsque
le déclenchement
la fois. On dit que le traitement
moteur.
le déroulement
d’un
à tour
la liste est fixe, la
recherche
d’une
de lettres
si elle est présente
présenté dans des condi-
réponse automatisée, programme
et le temps de ré-
est que chaque lettre est considérée sur la planche
d’un
: le taux
est plus grand. L’interprétation
des opérations
telles que l’encodage
du
Ce n’est pas
la liste est variable
de rôle pour recherche
tions
pas en fonction
à rappe-
réponse
la liste
ainsi que le taux
information
de la précision
familier
cette liste est
peut être mémorisée
En revanche, ne font pas appel à ce système stimulus
de travail.
est fixe, le temps de réponse pour signaler la présence
sont, par exemple,
en mémoire
à long terme. Lorsque
tions qui font appel au système à capacité
contrôle
utile
; d’autres
Dans
la liste des lettres
droite.
de rappel
de
celles que l’on ne peut pas faire simultané-
Dans une seconde condition,
par des méthodes
délai,
de travail et ne sont
pas et mettent en oeuvre seulement des pro-
a été traitée, on étudie,
: s’ils
de quelques secondes, ils dispa-
de l’une des
tion non pertinente
les autres sti-
dans un certain
que l’information
dans quelle mesure l’informa-
à capa-
occupé à traiter
de l’ordre
fait
de sorte que, si ce système est
simultanément
déterminer
Ainsi,
des stimulus
donc être retenue
Pour
qui lui
est de nature
et où la tâche à réaliser exige de ne traiter sources, par exemple l’oreille
à présenter
est lié - est de nature automatique. la préparation
in-
attentionnelle.
ce système et donc ne peuvent être réalisées
provenant
par des
ou par une attente
est de nature
La distinction
utile du stimulus.
On présente des stimulus
tique, caractérisée
automa-
non sélective : elle n’a pas d’effet sur les sti-
on s’est essentiellement
à l’effet d’une information
de l’information
non focale) et par une préparation
juste avant le stimulus
et motrices.
lable sur la composante
au traitement
Priming)
au
de l’infor-
par un effet d’inhibition
(angl.
Deux types de tâches sont
tâches perceptives,
focale),
par l’étude des
porte non plus sur
: perceptives
au traitement
qui est engendré
la date d’arrivée du stimulus mais sur le stimulus lui-même.
tion (par rapport mation
qui se
à la fois par un effet de facilita-
Celui
sélective
ont mis en évi-
attentionnelle,
de
Dans le cas de la préparation
des effets de
dence l’existence de deux types de prépara-
tentionnelle
POTENTIEL.)
l’incertitude
Ces auteurs
et
psychophysiologiques
la préparation, potentiels
présenté. On a étudié
la latence de la réaction
on faire plusieurs
s’il n’y avait pas des mé-
de filtrage.
formation
d’information
et serait submergé par toute
cette information
lequel un des diffé-
intervalle
de l’analyse
(par rapport
attitude
cacement, le rôle de la probabilité
L’étude
dans la prise
reçoit
Les
peut être maintenu
Snyder à propos
caractérise
lui-même,
d’une
a été faite par Posner et
tion : une préparation
l’incertitude
qui ont été étudiées sont le temps
nécessaire
Cette distinction préparation.
Dans
de son apparition.
pour but de répondre L’organisme
lui-même.
et processus
automatiques
ne sont pas traités
à l’action.
La sélectivité
du stimu-
non pas sur le stimulus
questions
la
d’effectuer utile
préparation
c’est-à-dire
temporelle,
mais sur le moment
attentionnels
a deux aspects :
pour la tâche, et la prépara-
nels et on informe L’ATTENTION
Processus
à la date d’arrivée
la préparation
intéressé
Dans ce cas,
a une fonction
temporelle,
stimulus,
sur les effets de
: une régulation
la préparation
du dernier un seul
alors d’attention
Elle peut comporter
plus
de l’action.
La tâche à réaliser peut comporter but : on parle
à l’action
tion sélective au stimulus
par des buts qui
ser ou des buts intermédiaires
La préparation
lus pertinent
de l’action.
est organisée
Ces buts orientent
l’effi-
de prise d’infor-
et d’exécution
L’activité
par des buts
à l’action
DE LA PSYCHOLOGIE
est faite pour toutes les lettres à
tiel dans le premier
est séquen-
cas et parallèle
dans le
second. 93
GRAND DICTIONNAIRE
La notion
La notion
DE LA PSYCHOLOGIE
de charge
mentale
de charge* mentale, ou de coût
Du fait de la capacité limitée
cognitif, est liée au fait que les opérations de traitement entrant dans une tâche don-
du système nerveux,
née font plus ou moins
présentes
et parmi
possibles.
L’attention
la mémoire
largement
appel à
de travail et au système à capa-
cité limitée.
La charge mentale
entraînée
par une tâche est étudiée en ajoutant tâche secondaire tion
simple
réaction
une
de type temps de réac-
et en comparant
le temps de
dans le cas de la tâche secondaire
avec le temps observé temps de réaction principale. diminue
quand
la tâche de
est faite seule, sans tâche
L’automatisation la charge
mentale
choix
parmi
comme
qui permettent
des processus centraux
À la base des conduites d’orientation
nouveau
parce qu’une
jeu des mécanismes
stimulant.
permettent
Cette
l’immobilisation
activent
les structures
tions stockées en mémoire
réactions
motrices
chées par le stimulus.
des informations
licules supérieurs
en mémoire
de travail.
et régulation
de l’activité
et auditives
visuelles,
d’un stimulus
mais complexe,
par l’intermédiaire
à la
des
déclen-
les
Elles apparaissent focaliser
leur at-
appartenant
à telle
même moda-
sur ceux qui présente
telle hauteur
tonale,
telle structure
origine
spatiale.
nométrie
Les expériences
mentale,
réaction
phonémique,
utilisant
et les potentiels
envisager
l’objet
de chro-
les temps
des caractéris-
d’un stimulus organisés
d’un
de
évoqués, laissent
que la sélection
ment : la position
telle
implique
hiérarchique-
spatiale
ou la modalité
traitement
précoce,
physiques
les
ou sémantiques
étant analysées ultérieurement.
Les mêmes
appartenant
cution
de prise
tronc cérébral. Il n’est sans doute pas indif-
techniques,
peuvent
férent
niques de lésions cérébrales chez l’homme
Or, ces activités
être antagonistes calisation
dans la mesure où la fo-
sur l’action
les informations cette action
en cours privilégie
liées à la procédure
fait partie
dont
et aux représenta-
pour l’organisation
des conduites structure
attentives
que cette dernière
un rôle dynamogénique la gradation
Cependant,
que la procédure
mettre
pour la situation
stimulation
des états vigiles et qu’on peut
en évidence
en lui appliquant
électrique
modérée
de base et les réponses
de la situation
dans
neurones corticaux s’intensifient circulation cérébrale augmente,
de se
moteur
souvent,
des indices
la situation, rendre
sont présents
qui peuvent
compte
Assez
permettre
que la situation
à laquelle
sensorielles
amples,
les mouvements
l’étude
abaissés, les temps de réaction
que souvent
plus
les seuils perceptifs
diminuent.
Cette intensification
généralisée
vient précisément
tions physiologiques
et des performances
est
trop focalisée sur l’action en cours et inhibe
se retrouve
les informations
tifs. Aussi a-t-on longtemps
non liées au contexte
de
cette action, même si ces indices sont assez
le cas notamment
saillants perceptiblement. cas désengager l’attention
tion)
Il faut dans ce de l’action en
cours et prendre une attitude à l’information
nouvelle
plus inhibées l’action
pour que ne soient
les informations
non liées à
en cours.
L’attitude
et l’attention
nification
focalisée sur la pla-
et l’exécution
fait antagonistes neurophysiologique teurs différents.
de l’action
et dépendent
sont en
au niveau
Une bonne
régulation
focalisée sur l’action
raît
d’activation
un niveau
l’organisme
ou, à tout le moins, Toutefois,
nismes de régulation pas à expliquer
de
de
la sélectivité
et leur caractère unitaire
entre
(qui assure
traitements
le
limitées
les seuls méca-
intensive
en une série d’étapes
(telles
les opérations
mouvement,
licules tibles
ne permet pas non aux-
La sélectivité
se
manifeste
à l’égard de ce qu’il est convenu
Posner,
M.I.,
litation
and Inhibition
Signals
», in Rabbit,
Attention
et Snyder,
Posner,
M.I.,
of Mind,
Hillsdale,
Schneider,
que la représentation est inadéquate.
essentiel dans la résolution
de faire requ’on
mulus
d’un
soit, plus abstraitement,
: position,
de décrire
hauteur
in the Processing P.M., et Dorne,
of
S. (Eds),
Londres,
1978, Chronometric
Academic
Explorations
N J, Lawrence
Erlbaum
J.-F., 1980, l’Attention,
W., et Shiffrin,
« Controlled mation Attention
R.M.,
and automatic
Processing
1977,
human
; I, Detection
», Psychological
Infor-
Search and
Review,
84, 1-88.
ATTENTION CONJOINTE (angl. Joint Attention)
Regard garde.
porté
L’attention portent
susceptibles
R.R., 1975, « Faci-
Paris, P.U.F.
de transmission
l’environnement,
C.
Press.
roniques
permettant
et suscep-
différentiellement
and Performance,
à la
dimension
notamment)
cortex
J.-M.
possibles) et la réceptivité
dans
(col-
[mésencéphale],
de ce fait d’être
sence d’au
survenus
chacune
des
subis par les informations
sensoriel,
relevant
de
par M.
nerveuses particulières
postérieur
des canaux, soit les systèmes neu-
qui permet de prendre
proposées
opérations
supérieurs
pariétal
de dégagement,
d’ancrage,
de structures
de
ne suffisent
de l’attention,
quelles on prête attention.
de l’attention
Associates.Richard,
appa-
comme
de ressources
fixation
d’appeler
en compte les changements
la situation
réticulée.
l’attention
les déplacements
les
de l’action
prise d’information,
marquer
la formation
permettent
aussi de décomposer
en inhibant
la continuité distracteurs
des compor-
Dans ce cadre théorique, comme
(c’est
plus de rendre compte de la multiplicité
de neurotransmet-
est réalisée par un équilibre
attention
qu’exerce
de traitement.
à l’information
privilégié
intensive
système répartiteur
de réceptivité
nouvelle
l’action
de réceptivité
tements
atten-
de la théorie de l’activa-
la régulation
vigile,
des
Bibliographie
des réac-
dans les comportements
individuelle
sont
ces indices ne sont pas pris en compte : cela de ce que l’attention
de l’activité
cli-
affectées par des lésions neurologiques.
plus vigoureux.
Corrélativement,
montre
alors, la le tonus
aux observations
chez l’animal
I. Posner),
des
s’élève, les réflexes deviennent
on a affaire n’est pas celle que l’on croit. Or, des incidents
une
: l’activité
en jeu, car elle relève d’une représentation qui est inadéquate.
dans
jointes
ou à l’étude neurones
général affectant le
cerveau et la moelle, qui se manifeste
cette procédure.
adoptée soit inappropriée
physiologique
ait acquis au cours de l’évolution
tions qui ont fait choisir il peut arriver
du
de leurs
et d’exé-
et à des activités
réticulaire
sur la
fois à des activités de planification d’actions
à la formation
lité,
sur les stimulus
caractéristiques
moteurs
portant
ou, au sein d’une
font
dans sa direction
de centres
composantes.
des traitements
somatiques
et orientent
évoqués),
tiques pertinentes
qui réalisent l’intégration
yeux, la tête et le tronc
d’information.
message toute un sti-
tonale, couleur,
sur ce que l’autre conjointe
moins
intérêt
implique
deux
re-
la pré-
personnes
qui
à une même cible visuelle
(en général un objet). Son importance le développement
pour
de la communication
est depuis longtemps
établie. En effet, elle
a de
signification,
etc. Si l’on présente à un sujet
permet de relier les deux sources d’intérêt
est
des stimulus
visuels, auditifs
que constituent
Cet équilibre de problème.
J.-F. R.
94
responsables
Dans les cas où la tâche à réaliser est unique le sujet doit se livrer
et
Tel est le cas des col-
des caractéristiques Attention
attentive
spécifiquement
ne fait plus appel à un stockage transitoire
différentes
modalité
qui
observées dans
présence, la latence ou l’amplitude
ou saillant
met en
vers laquelle
déclenchées par un sti-
quand les sujets doivent
du
impliquées
Des modulations
sont également
les ondes corticales
tention
réaction
l’attention.
spécifiques
de l’organisme
sous-corticaux
tement se fait par accès direct aux informaà long terme et
la réac-
les capacités
et réceptrices
champ
du trai-
attentives,
focalise
vers un caractère
et motrices.
est plus marquée
de la modalité
mulus (potentiels
ces sélections
perceptives
d’une activité
partie de plus en plus importante
peut être considérée
et réalisent
exploratrices
est tournée
motrices
du cortex,
dans les aires spécifiquement dans l’analyse
sensorielles
les réponses
dans les conduites tion
opère des
les informations
bien dans l’ensemble
mais cette augmentation
de traitement
l’organisme
l’ensemble
augmente
DE L’ATTENTION
PSYCHOPHYSIOLOGIE
lui demandant
ou tactiles, en
de focaliser son attention
une seule modalité,
l’irrigation
sur
sanguine
l’environnement
l’environnement
physique
source
en raison
d’intérêt
: l’objet
social et devient
de l’attention
GRAND DICTIONNAIRE
que lui
porte
le partenaire
ment,
la personne
raison
de l’objet
devient
et ses conditions
attractive
(se référer à, penser, savoir, croire).
en
d’émergence
conjointe
: puisqu’il
y
à ce que regarde
teurs, c’est le cas jusque vers un an : le bébé lise son attention (G. Collis
périence
et H. Schaffer).
discutent qui aboutit
des situations
son
D’autres
les conditions
plus contrôlées,
Dans
où l’adulte
puis tourne la tête et le regard dans une didonnée, ils concluent
rité des bébés de huit de localiser
dans
l’attention parfois
mois sont capables
du partenaire
possible
la source
Mais localiser
direction
regard
regarder
E. Cochran)
est-il
à
? Les expé-
ce point
de six mois regardent
et
: les bébés
dans la bonne direc-
tion, comme s’ils cherchaient la mère regarde,
à voir ce que
mais ils ne localisent
la
cible visuelle que si elle est dans leur propre champ de vision (par exemple : pas derrière eux). Il faut attendre
S., 1995, Mindblindness, The MIT
G., et Cochran,
a Mechanism
in Infancy
E., 1980, « To-
On utilise souvent pour désigner cet état
Attention
Journal
l’expression
of Behavioral
4, p. 253-272. J., et Scaife, M., 1982, « How » in G. Butterworth
Social Cognition
16, p. 315-320.
J., 1975, « The Capacity », Nature,
Psychology
dix-huit
mois pour
ATTENTION
réponses
ou les activités
psychologiques.
L’exemple
le plus classique
Scaife, M., et Bruner,
d’attente,
il peut
son temps de réaction.
Mais il
alors qu’aucun
se com-
du même phénomène. paratoires)
peuvent
à laquelle
tente
conformer le psychanalyste vilégiant, dans son écoute, éléments
particuliers
de se
de
l’analysant.
J.-F. L. N.
L’expression
DIFFÉR.
est une opinion.
verbale d’une attitude
La mesure
flottante
est la contrepartie
libre proposée
au patient.
cette technique
explicite-
sés d’items interrogé
après chacun est invité
ou son désaccord
son degré
dont il existe plusieurs
de l’enfant.
être le décalage trouvé L. Adamson
peut-
par R. Bakeman
entre la capacité
et
Technique
psychanalytique,
ne devons
attacher
d’importance
convient
que nous prêtions flottante.
à l’inconscient
de l’analyste
partenaire
est un adulte ou un autre enfant
ter à l’égard
de l’inconscient
huit
mois pour que l’attention
conjointe
avec un pair soit établie chez la lupart enfants.
L’attention
conjointe
suscitée de façon ostensible de pointage
avec un geste
récemment
cognitifs
de déve-
différents.
sur
un objet pour solliciter
l’intervention
de
la personne
la situation
et modifier
: obtenir
l’enfant
cet objet)
pointer
de la personne
provoquer
ainsi son intérêt,
état mental antérieur Enfin,
Mais attirer
sur un objet et modifier
: le pointage
dit protodémonstratif,
mentaux
: dans ce cas,
aussi pour
l’attention
l’autre
(par
est un proto-impératif.
peut
désignation.
conscients
momentanée
de ses préjugés
et de ses défenses inconscientes.
son
est alors
pour sa fonction observer
peut permettre inobservables,
l’attention
d’inférer
Pour expliquer
les comportements
hu-
objectives
ATTÉNUATION
l’environnement.
béhavioriste
n.f. (angl. Attenuation)
doit céder la place à un schéma plus com-
STAT.
Sous-estimation
d’un
coefficient
de corrélation calculé entre deux variables de fidélités imparfaites. Ch. Spearman
a proposé une correction
de cette atténuation lation
: il rapporte
calculée à la moyenne
des fidélités
géométrique
des deux variables (racine car-
rée de leur produit). prudence
la corré-
Il faut interpréter
un coefficient
ainsi corrigé
avec
l’organisme
stimulus
en fonction
propres.
Dans le domaine
réagit au
de ses caractéristiques psychosocial,
l’une de ces caractéristiques
est l’attitude
du sujet envers les objets présents dans la situation
ou évoqués par elle.
EN QUOI
CONSISTE
UNE ATTITUDE
?
sur un seul point : il
y a dans toute attitude
un aspect évaluatif,
plus
de
élevée que l’on utilise des observations
plus
largement
plexe, selon lequel
Les auteurs s’accordent
tend à être d’autant
corrigée
Le modèle
de
: la
valeur
de type volitionnel
social.
port avec les caractéristiques
de
des états
Disposition interne durable qui sous-tend les réponses favorables ou défavorables de l’individu à un objet ou à une classe d’objets du monde
mains, il ne suffit pas de les mettre en rap-
Pointer
l’attention
le pointage
à attirer
flot-
que le geste
à des niveaux
peut correspondre
exemple
». L’attention
tante suppose donc de la part du praticien la suppression
ATTITUDE 2. n.f. (angl. Attitude) SOCIAL.
téléphonique
à l’égard du microphone
M. R.
du patient
R. L.
peut avoir deux significations,
qui correspondent loppement
peut être
de se compor-
qui dirige le regard de l’autre.
On a pu montrer de pointage
des
« comme l’écouteur
etc.
et il
» Il assigne également
des mêmes enfants selon que le dix-
de Guttman,
types : échelles de
à tout la même
conjointe
du même âge : il faut ainsi attendre
Likert,
Ce sont des échelles d’attitude,
particu-
lière à rien de ce que nous entendons attention
d’attention
1953) : « Nous
desquels le sujet
(ou encore
le traitement
analytique (1912 ; trad fr. in la
compo-
son accord
vision
à ce que J. Piaget a nommé
des attitudes
à exprimer
d’accord).
était le même que celui de l’adulte.
les comporte-
s’effectue à l’aide de questionnaires
L’attention
(pré-
ments de façon complexe.
en ne priaucun des
du discours
relèvent
Les attitudes
et influencer
ment ainsi dans Conseils aux médecins sur
expliquent
stimu-
être très diverses dans
porte donc comme si son propre champ de
résultats
faussement
Les « faux départs » des coureurs
leur contenu
S. Freud formule
Ces derniers
dans une attitude
convenable
ou prématurément,
253, p. 265-266.
Règle technique
quel que soit l’endroit
l’égocentrisme*
le plus vite
risque alors aussi de répondre
in
(angl. Suspended Attention ; allem. gleichs chwebende Aufmerksamkeit)
de l’association
Cela renvoie
de temps
Le sujet attend un sti-
En se plaçant
raccourcir
les
se rencontre
expérimentale
simple.
préparatoire
FLOTTANTE
que le bébé localise ce que regarde la mère, : l’enfant
peut moduler
mulus, auquel il doit répondre
and
pré-
». Cette attitude
possible.
for Joint Attention
d’« attitude
paratoire
de réaction
Harvester.
in Mother/Infant
of Child
plus explicite
dans la situation
H., 1975, « Synchroni-
Attention
Pairs », 81, Journal
et P. Light
Brighton,
G., et Schaffer, of Visual
Infants
: Studies of the Develop-
ment of Understanding,
Psychiatry,
Cam-
Press.
of Joint Visual
», International
see the Point
Collis,
qui oriente de façon momentanée ou durable certaines réponses motrices ou perceptives, certaines activités intellectuelles.
»,
55, p. 1278-1289.
Massachusetts,
Churcher,
Interaction
dans lequel
lus n’a été donné (« fausse alarme »).
équivalent
auteurs (G. Butterworth
clarifient
wards
in
la nouvelle
ce que regarde l’autre
riences d’autres
Development,
the Infant
cette capacité
dès deux mois. d’un
de
et qu’il est même
d’observer
bridge,
to People and Objects
État de préparation
se trouve un individu qui va recevoir un stimulus ou donner une réponse et
L., 1984, « Coor-
et Peer/Infant
Baron-Cohen,
zation
que la majo-
l’espace
Attention
Mother/Infant
(Ed),
établit d’abord le contact visuel avec le bébé rection
dinating
Development,
de l’ex-
à ces résultats.
R., et Adamson,
Butterworth,
et la mère mobi-
sur ce que regarde
Bakeman,
Child
peut être à l’initia-
regarde ce qui l’intéresse
ATTITUDE 1. n.f. (angl. Set) GÉNÉR.
tive exclusive de l’adulte. Selon certains au-
chercheurs
ou de type épistémique
Bibliographie
dès qu’une des deux
le phénomène
enfant
désirer),
J. N.
sur sa date d’apparition
personnes porte attention l’autre,
(vouloir,
qui capte son attention.
Les avis divergent a attention
ou, inverse-
DE LA PSYCHOLOGIE
et cet aspect est central. La conception
entachées d’erreur. M. R.
que toute
la plus ancienne
attitude
comporte
considère trois
com95
GRAND DICTIONNAIRE
posantes
: cognitive,
La composante opinions
affective
cognitive
et conative.
comprend
du sujet sur l’objet
les associations
d’attitude,
affective comprend
sentiments, suscite.
La composante
en une disposition ou défavorable
de l’objet.
tripartite
travaux,
validé.
consiste
à agir de façon favorable
Bien que ce modèle tement
que l’objet
conative
vis-à-vis
de nombreux
La com-
les affects, les
les états d’humeur
de l’activation seulement
d’une partie
de cette base de données
contexte,
dépend
qui guident
chemins
différents
l’activation
paraissent
instables.
finissent
de
sur des
selon les moments.
que de nombreuses
fréquemment
; cet
des facteurs
en résulte
Il
attitudes
par la situation
par se stabiliser
et par constituer
cognitive
à laquelle
le
LA L’attitude
MESURE
de ce modèle impliquerait
en
est par définition
une variable à partir
d’in-
dices multiples.
composante,
tinctes.
Les difficultés
tration
dis-
d’une telle démons-
n’ont jamais été résolues.
Une autre
conception
l’attitude
consiste
par sa seule composante
éva-
luative (A. H. Eagly, M. Fishbein). En ce sens, l’attitude est seulement une disposition globalement
favorable
ou défavorable
envers un objet. R. H. Fazio considère pour certaines
attitudes
évaluation
entre l’objet et son
est automatique.
qui, dans le modèle la structure
ment.
portent
de l’attitude
dès lors sur les relations croyances,
Les questions
tripartite,
interne
sur
portent
entre attitude
et entre attitude
et
et comporte-
Une telle conception
tamment
que,
particulièrement
accessibles, l’association
apparaît
no-
dans le modèle de M. Fishbein
I. Ajzen (1975), qui reprend des idées déjà présentes berg (1968).
et
et systématise
chez M. J. Rosen-
D’après ce modèle,
serait une conséquence
l’attitude
des croyances
du
sujet, ce que symbolise :
kbi
ei
ei
est l’évaluation
la probabilité croyance) jective
de l’attribut
subjective
que l’objet
l’attribut
d’un objet
la probabilité attribut.
belief, sub-
de la va-
envisagés, pondérée
par
possède chaque seules comptent
qui sont spontanément
pour le sujet. Ainsi,
peut savoir
est
possède
est la somme
Dans ce calcul,
cessibles
(b pour
bi
dit, la valeur
que l’objet
les croyances
i,
d’attitude
i. Autrement
leur des attributs
ac-
un fumeur
que le tabac est cancérigène
pects de l’attitude
que sur deux as-
: la direction
(caractère
permettent
pas de savoir si l’attitude
rée est importante elle est aisément MESURE,
accessible.
(
de soi que les attitudes pondre
devaient
à une représentation
relativement
de Wilson.
D’après
le sujet possède une « base de
données », c’est-à-dire plexe d’éléments nion
cognitive
stable. Cette idée a été mise en
doute par les travaux ce dernier,
corres-
un ensemble com-
de connaissance
qui sont potentiellement
à une attitude.
L’attitude
ou d’opipertinents
exprimée
résulte
pour
il devrait
qu’une
famille
que lui. La
d’un petit
nombre
d’items.
On demande avec chacun
au nombre
il est d’accord,
d’items
avec lesquels
et chaque item
note de « popularité
reçoit
une
», correspondant
au
nombre
de sujets qui l’ont accepté. Le ran-
gement
simultané
des sujets et des items
hiérarchique.
L’ensemble
la structure
les
attendue.
des items restants
forme
une
échelle acceptable s’il n’y a pas plus de 10 % de réponses qui violent
la structure
hiérar-
chique.
Les mesures
Tout
récemment,
commencé
implicites
tude inspirée
rassemble
ciation
d’énoncés,
certains
à utiliser
La méthode de Thurstone demande que l’on une grande quantité
On élimine
DE
MESURE.)
auteurs
ont
une mesure de l’atti-
par l’hypothèse
automatique
d’une
entre l’objet
assoet une
exprimant diverses opinions qui existent dans la population à laquelle on s’intéresse.
réaction
évaluative
(Fazio).
La méthode
s’appuie
sur un mécanisme
d’amorçage
Ces énoncés
sémantique
doivent
sont soumis
estimer
correspondent ou défavorable
à des juges qui
dans quelle
mesure
ils
à une attitude favorable à l’objet. On obtient ainsi
pour chaque énoncé la tendance et la dispersion
centrale
des estimations
juges. Pour la construction
par les
de l’échelle, on
sélectionne
des items présentant
une faible
dispersion,
et qui sont répartis
de façon
équidistante
sur le continuum
d’attitude,
(angl.
Semantic Priming).
égaux ». À chaque item cor-
Elle
consiste à mesurer le temps de réaction sujet, dans une tâche de décision tique (ou parfois,
de décision
utilisant
amorce
comme
du
séman-
lexicale),
en
subliminale
nom ou une image évoquant
l’objet
un d’atti-
tude. Par exemple, pour mesurer l’attitude envers les Noirs,
les amorces peuvent
des visages de Noirs
être
et de Blancs, la tâche
du sujet consistant
des intervalles
à décider
tifs-traits
ont une signification
négative.
Supposons
si des adjecpositive
qu’un
ou
sujet ait une
respond une note, ou valeur d’échelle. Pour
attitude
négative
mesurer
traduira
par le fait que la réponse à un trait
moyenne
l’attitude
d’un
sujet, on prend
la
des notes des items avec lesquels
négatif tation
exige une décentration
trait positif.
de leur opinion
per-
envers les Noirs
sera plus rapide
il est d’accord. Le principal inconvénient de cette méthode est que la tâche des juges
après la présen-
d’un visage de Noir
qu’après
d’un visage de Blanc, et l’inverse La taille
; cela se
de l’effet
celle
pour un
statistique
sonnelle.
d’interaction
La méthode de Likert utilise, comme la pré-
physique » et le facteur « trait » constitue
cédente, un vaste ensemble initial
mesure de l’attitude.
cés d’opinion.
d’énon-
Elle s’en distingue
pas appel à des juges : la construction sont simultanées.
de
des sujets
Pour chaque énoncé, les leur degré d’accord
entre le facteur
« apparence
ou de
ATTITUDEET Longtemps
les chercheurs
sés aux attitudes expliquer
COMPORTEMENT
se sont intéres-
dans l’espoir
le comportement.
revue de questions
de mieux
Une célèbre
(Wicker,
1969) a mon-
désaccord. On fait pour chaque sujet la somme des notes obtenues à tous les items.
tré malheureusement
Puis on calcule
en général ténue. Cette constatation
pour chaque
item la cor-
tude-comportement,
que la relation
entre la note à cet item et la note
gea les spécialistes à mieux définir
globale.
Les items
nature peut être la relation
sont ceux pour
définitive
lesquels cette corrélation
portement.
bale de l’attitude
La méthode
qu’elle repose sur l’agrégation
consiste à établir
une mise en ordre hiérarchique cés, ce qui garantit
des énon-
l’unidimensionnalité
est d’autant
à un plus grand nombre la « tendance
générale
obli-
de quelle
attitude-com-
De même qu’une
est élevée, ce qui assure son homogénéité. de Guttman
atti-
quand elle existe, est
rélation
de l’échelle
la
par le
fait que la mise au point de l’échelle ne fait
sujets indiquent aller
est d’accord
mesu-
ÉCHELLE
spontanément
il semblait
inférieur.
de l’échelle part généralement
ou pas pour le sujet, ni si
tout en ayant une attitude favorable envers le tabac, parce que ce savoir ne lui est pas accessible.
d’ordre
si quelqu’un
items qui perturbent
l’échelle et la mesure de l’attitude
Jusqu’à une date récente,
96
Ces mesures ne portent
apparaissant
A =
verbales
d’où le nom de « méthode
n
où
Les échelles
favorable ou défavorable) et l’extrémisme (degré de faveur ou de défaveur). Elles ne
à définir
Par exemple,
la structure
et que celles-ci
s’avèrent liées entre elles et néanmoins
avec tous les énoncés
selon ces deux notes doit faire apparaître
effet qu’on ait des mesures indépendantes de chaque
avec un certain énoncé soit aussi d’accord
pondant
DES ATTITUDES
ment, mais on peut l’inférer
trer la validité
que tout sujet d’accord
d’eux. Chaque sujet reçoit une note corres-
tible d’être
Démon-
La
[ÉCHELLE].)
aux sujets s’ils sont d’accord
latente : on ne peut pas la mesurer directe-
ou infirmé.
implique
construction
cadre de pensée utile qu’un modèle suscepconfirmé
HIÉRARCHIQUE
noire habite le même immeuble
ait inspiré un
hiérarchie
(
aussi être d’accord
sujet peut accéder directement.
davantage
de l’échelle.
pour que sa fille épouse un Noir,
Seules les attitudes
sollicitées
une représentation
il n’a pas été direc-
Il constitue
momentanée
échantillonnage
que le sujet perçoit entre
et ses valeurs personnelles.
posante
les
d’idées que cet objet pro-
voque, le rapport l’objet
DE LA PSYCHOLOGIE
mesure verplus valide de réponses
d’items,
de même
à l’action
» corré-
GRAND DICTIONNAIRE
lative
de l’attitude
de façon
fiable
plusieurs
ne peut être mesurée
que par l’observation
comportements.
la corrélation d’autant
comme
de
D’autre
part,
attitude-comportement
a
au même niveau
de spécificité
(Fishbein
Par exemple,
si on cherche
comportement meilleure électeurs
et Ajzen,
un
IX, Harcourt
à cette élec-
Jovanovich.
en général. que les attila plus
de rendre
compte
et Ajzen (1975). D’après
de deux facteurs subjectives.
: l’attitude
Ces normes
dépendent
de la
perçue que certaines personnes, ou importantes
aux yeux du sujet, jugent le comportement de façon favorable a enrichi
ou défavorable.
of Planned
qui
que
posséder sur son
comportement. d’Ajzen
et Fishbein
lieu à de nombreuses
dans l’ensemble,
comportement.
leurs modèles.
pas la question
des relations
de la
entre attitude
et
Le poids de l’attitude
dans
du comportement
peut
la détermination être variable,
études, qui,
confirment
Mais elles n’épuisent
ont
selon que l’attitude
non mentalement
accessible
est ou
au moment
de l’acte. C. R. Snyder et W. B. Swann ont ainsi montré
que si on amène les sujets à
se remémorer
leur attitude
juste avant de
poser un acte, on augmente
considérable-
entre les deux. Toutefois,
d’autres
montrent
travaux
meilleur
attitudes
moyen
n’est pas toujours
d’augmenter
montre
de Wilson
à le
leur cohéUne expé-
et de ses collaborateurs
que c’est le contraire
réfléchir
aux raisons
amener
un sujet
cognitifs
qui sont peu accessibles en temps
normal,
et qui, par conséquent,
une modification
de son attitude
à activer
peu sur son attitude
quand
avec l’attitude
influent de l’atti-
est sans effet
Ce phénomène
les cognitions comportent
se
en rapport des éléments
conflictuels. Les conceptions rompent ce qu’elles
favorables
récentes
avec une longue ne considèrent
de l’attitude tradition, pas l’attitude
sociale,
constituée
l’attitude
est
ou je n’aime
pas
(je dispose d’informations
ou défavorables X).
plus
ou défavorable
; dit
d’ordre
académique.
de R. Zajonc
(je suis prêt à secourir/
objet neutre
positive
évidemment
l’exposition
physique
de l’attitude
une attitude
positive
devient
plus positive
et une attitude
La distinction ment
entre formation
s’est montrée
propre
à réconcilier
opposées concernant
tion comportement/attitude, théorie de la dissonance*
cognitive
d’attitude,
par des réponses verbales à
choix forcé. Par exemple, on demande aux participants
d’indiquer
dans quelle mesure
ils sont pour ou contre mesure
chacun
des adjectifs
(bon, mauvais, d’une
X, ou dans quelle
magnifique,
liste donnée
décrit
d’évaluation horrible,
etc.)
X. Il en résulte
que, dans certains cas, un changement
d’at-
titude apparent se révèle un changement cadre de référence impliqué subjective
de
par les catégo-
sans que la dispo-
envers l’objet
d’attitude
en soit affectée (J. R. Eiser et W. Stroebe). Même
si un changement
s’est produit,
observée
dans certains cas, que le changement au penchant
à émettre
verbale spécifique, tude comme une illusion changement vorable,
une disposition (Nuttin).
reste
une réponse
le changement
de l’atti-
globale étant
Mais
même
si le
ne concerne que la disposition une opinion
l’impact
favorable
le lien causal portement
ou défa-
social peut être considé-
l’attitude
consenti à en manger) l’attitude consenti
les uns
soit enraciné
locuteur
ou non, il ne manquerait
fluencer
éventuellement
de l’interpas d’in-
je les aime).
est cause de
plutôt que comment
Selon la théorie
ception,
le sujet déduit
propres
comportements
(j’ai
de l’autoper-
ses attitudes
de ses
dont il s’aperçoit
(je constate que je mange ces escargots de mon plein gré, donc il faut que je les aime). Cette théorie explique nouvelles
attitudes
bien la formation
de
(s’il n’y avait ni préfé-
gots), mais elle ne réussit
pas à expliquer
le changement
d’attitude
qui se produit
quand un sujet est induit
par des circons-
tances pas très nettes à commettre qui contredit (j’ai horreur
manifestement
des autres (influence sociale)
et de l’interlocuteur
lui-même
les
autres le confrontent
avec ses énoncés irré-
son attitude
mange). Dans ce cas, l’attitude compatibles
constituent
sonantes.
DISSONANCE
(
ce qu’il
l’acte inexorablement je n’ai pas tellement nantes qui justifient l’hôte,
j’en
et l’acte in-
des cognitions disCOGNITIVE
Le sujet est motivé
[THÉO-
à réduire
peut effectuer
changeant son attitude
pas offenser
un acte
des escargots, néanmoins
soit en recourant
le comportement quand
en expliquant
à manger des escargots parce que
dissonance,
dans les attitudes
et le com-
est cause du comportement
verbale
profondément
l’attitude
ont traité
(j’aime les escargots parce que j’ai
RIE DE LA].)
les autres. Qu’un changement
entre
le comportement
rable. En effet, c’est par la communication que les gens s’influencent
de l’autoperception
en sens inverse,
comment
(L. Fes-
rence ni aversion préalable envers les escar-
dispositionnel
il reste la possibilité,
et la théorie
la rela-
telles que la
le changement est déterminée
de-
et change-
(J. D. Bem). Les deux théories
qui est en jeu et elle
:
vient de plus en plus négative.
concernant
affective
initiale
négative
des recherches
composante
pro-
de plus en
dans la plupart
la
de
mentale
sur l’objet,
tinger)
c’est surtout
Si l’objet
de même que l’exposition
duit une polarisation
ne
d’attitudes
positives.
par la réflexion
pro-
de l’objet
Cependant,
(
Ainsi,
que la simple
qu’à la formation
des théories
au sujet d’X) et
L’inté-
n’est pas toujours
2. ATTITUDE.)
et les attitudes en
généenvers
par des compo-
(j’aime
comportementales
à émettre
; il s’ensuit
momentanée
sur les comportements.
peut
des contenus
habituelle
tude, mais cette modification produit
Modification de la disposition rale favorable ou défavorable un objet d’attitude X.
limité
: le fait de
l’objet,
ou
devient
dans le cas inverse).
n’est pas neutre,
D’)
(une
(dit polarisation
répétée d’un
effectuée
sition
que réfléchir
rence avec le comportement. rience
ATTITUDE (CHANGEMENT (angl. Attitude Change)
existantes.
défavorable
modérée
favorable
exposition
Addison-
nouvelles
ries verbales imposées
ment la relation
devient
quand une attitude
s’applique
X), cognitives
tient
favorable
l’observation
to
et le change-
peut être qualitatif
duit une valorisation
combattre
Les conceptions
: An Introduction
Theory and Resarch, Reading, MA,
santes affectives
en outre du degré de contrôle
le sujet possède ou croit
and Behavior
planifié
Behavior),
inconnu) dit d’attitudes
Le changement
uniquement
M., et Ajzen, I., 1975, Belief, Attitude,
conçue comme
(angl.
jusqu’alors
rêt de ces spécifications
Press.
d’attitudes
(par exemple envers un nouveau
dépolarisation
Social Psychology (vol.
En psychologie
Ajzen
produit
entre la formation
extrêmement
», in Zanna, M. P.,
New York, Academic
en formulant
ce modèle
la théorie du comportement
Framework
as
par
et les normes
dans la situation
: the Mode Model
in Experimental
Fischbein,
Processes by which
Wesley.
dépend
On distingue
attitude
Brace
cette
est déterminé
d’agir du sujet. Celle-ci
Advances
Intention,
of Reasoned Action)
théorie, le comportement
Guide Behavior
23, p. 75-110),
La théorie
d’attitude
vice versa) ou quantitatif
an Integrative
est la théorie de l’action raiTheory
Fort Worth,
Fazio, R. H., 1990, « Multiple Attitudes
et changement
ment proprement
Bibliographie of Attitudes,
de Fishbein
ses propres
de la H.
des
envers
Formation
nouvelles
d’en rendre compte.
les attitudes
sonnée (angl.
versatilité
permette
si on mesure
de ce problème
donné
mensionnel
qu’un modèle di-
S., 1993, The Psychologie
qui ait tenté
compte
ni de postuler
ainsi à se conformer
qu’il est
Eagly, A. H., et Chaiken,
des comportements.
Theory
a priori
A.-M.
tudes ne sont pas les seuls déterminants
(1988)
homogène,
d’affirmer
dont
sera
De plus, il ne faut pas oublier
influentes
rien ne permet
fléchis, le contraignant à ses propres dires.
la prédiction
les partis politiques
probabilité
évaluative
électoral,
tion que si on mesure leur attitude
l’intention
L’attitude
1975).
à prédire
envers les candidats
élaborée
unidimensionnelle.
stable, ni comme
émane d’un réseau de connaissances
plus de chances d’être élevée que
l’une et l’autre se trouvent
nécessairement
DE LA PSYCHOLOGIE
soit en
dans la direction accompli
horreur
de
(après tout,
des escargots),
à des cognitions l’acte
la
conso-
(je ne voulais
la consommation
escargots faisait partie d’une mission
des bien 97
GRAND DICTIONNAIRE
DE LA PSYCHOLOGIE
rémunérée,
etc.). Dans ce dernier
changement
d’attitude
ne s’opère pas.
Un processus contribuant à la formation tionnement stimulus d’un
d’attitudes
contigu
inconditionnel).
tude négative personne désagréable personne
Ainsi,
peut se former
rencontrée
la valeur
déjà valorisé
(le
soulagement. forment
En outre,
des attitudes
par conditionnement
tal, par exemple favorables
quand
se
tivement
récompensées
par l’approbation
Le conditionnement formes
d’apprentissage
cognitif
dont il n’est pas toujours
fance, l’individu
s’approprie
connaissances,
normes,
aussi les attitudes, social.
(
attitudes
s’intègrent
de l’individu
tenance
et donc Ainsi, les
famille,
etc.). Donc, l’individu
adopte les attitudes
tudes revendiquées
du message, un
de la communication. les retrouve
(fumer).
des réactions
par exemple
nombre
augmenter
est attentif
persuasive
résistera des années 1940, un programme l’effet de la com-
persuasive sur le changement
d’attitude. ristes
par
Inspirés
des théories
de l’apprentissage,
définissaient
le changement
comme
une réponse
facteurs
appartenant
d’un
des facteurs
que la compétence est modéré l’attitude teur,
l’impact
teur crédible pendant augmente
que celui
à la crédibilité L’effet
en
L’un est la
pour
de
sur le rôle du
ont révélé qu’en
l’intelligence,
l’image
produire
des effets
exemple,
plus
arguments
de l’émetteur :
moins
fluençables
suspect se-
comme si le contenu graduellement nommé
des arguments
défaut, le récepteur
l’éducation,
de soi, qui semblent contradictoires.
effet
(angl. Sleeper Effect), ne
ristiques prendre
Par
est expert,
de l’émetteur,
les mais
que les sujets les plus in-
seraient
moyennes,
prend la voie périphé-
rique ; cela veut dire qu’il se laisse influencer par des facteurs qui ne sont pas liés à la qualité
des arguments
ments
indépendamment
l’attrait
ou l’autorité
recherches,
Greenwald,
de l’émetteur,
seraient
etc.
effectués
par
plus durables
et
mieux à la contre-propagande
que ceux effectués par la voie périphérique. La résistance à la persuasion En général,
la résistance
à la persuasion
est d’autant
plus grande que l’attitude dans la personnalité
et sociale
et qu’elle
est
de l’indiper-
est partagée
par des proches (amis, parents, etc.) et des groupes de référence. En outre, selon la théorie
la résistance
est renforcée
ments).
du récepteur
si on l’a exposé à des argu-
ments persuasifs récepteur
de l’inoculation
inefficaces
était vacciné Enfin,
(comme
par lesdits
selon la théorie
tance (J. Brehm),
si le argu-
de la réac-
toute tentative
persuasive
échoue quand elle est ressentie par le récepteur comme La réaction
une menace pour émotionnelle
même aboutir
sa liberté.
qui s’ensuit peut
à un changement voulu
d’attitude (effet
boo-
merang). G. P. 2. ATTITUDE,
INFLUENCE
SOCIALE,
MANIPULATION
logy of Attitudes,
S., 1993, The Psycho-
Orlando,
FL, Harcourt
Brace
Jovanovich.
ATTITUDE PROPOSITIONNELLE (angl. Propositional Attitude)
Proposition qui dépend d’un verbe comme « croire que », « désirer que », « craindre que », etc. Les attitudes été introduites
propositionnelles en tant que notion
Russell, et ensuite afin de distinguer,
ont par B.
étudiées par W. Quine, du point
logique, les propositions
de vue de la
ordinaires,
enten-
dues comme celles qui font l’objet d’asser-
suffisantes
tions,
initiées
ont concerné
pour com-
des propositions
comme complément par A. G.
le rôle intermé-
diaire des réponses cognitives du récepteur
d’argu-
de leur qualité,
d’attitude
la voie centrale résisteraient
: le nombre
les sujets aux caracté-
mais pas pour résister.
D’autres
lui font
dans
il est disposé à y céder. Il s’ensuit,
au cours du temps,
de sa source. Ce phénomène,
comme
un récepteur
persuasifs
selon McGuire,
quelques
la qualité
pour
il y a les caractéris-
plus il est capable de bien comprendre
le récepdu temps
du récepteur,
des arguments.
Bibliographie
opposés.
écrit ou audiovisuel.
émis par un émet-
du message était dissocié
98
mais com-
d’un médium
tiques
tels
: plus l’objet
de sorte qu’après
d’assoupissement
préco-
de face-à-face que dans le cas
Enfin,
Cela veut
des
une situation
4. Le récepteur.
le rôle évident
de l’émetteur
maines ils s’égalisent,
en faveur de la position argumentation)
argu-
l’émetteur,
est l’effet
diminue
arguments
général le message est plus persuasif
la crédibilité
du message
qui n’avance pas seulement
sources
et l’attrait.
L’autre
mentation
aux quatre
est significatif
a de poids.
une double
par des
personnelle
moins
si l’on utilise
évaluer
alors il
ou la compétence
opposé au changement
à une contre-propagande
ultérieure
Si la motivation
Eagly, A. H., et Chaiken,
d’attitude
par deux facteurs.
signification
mieux
Le récepteur
déterminée
nuançaient associés
et compétent.
canal de communication
Concernant
les recherches
message,
et si le récepteur
3. Le canal. Des recherches
suivantes. 1. L’émetteur.
formu-
des arguments
l’impact
mente aussi des arguments
les chercheurs
le
cet impact si les arguments
nisée (simple
béhavio-
aux
dans le mes-
et la nature des arguments
dire qu’il évalue la validité
(W. McGuire),
de façon convaincante
sont de qualité inférieure
munication
alarmé
ont concerné
compétent,
s’engage dans la voie centrale.
sonnelle
à la peur est efficace
recherches
(le sujet le concerne)
vidu, qu’elle fait partie de son identité
envisagés.
formulées
est motivé
enracinée
déclencher
n’est pas seulement
mais il diminue
envisageant
indiquent
changements
lés dans le message. Ajouter
pas.
C. Hovland,
né-
qui n’aboutissent aux
l’appel
sage. D’autres
des atti-
lancé
où les récep-
Les recherches
recommandations
alors qu’il
était
dans les
et de comportement
ne s’identifie
ambitieux
on a
des conséquences
diverses,
peut
de recherches
Ainsi,
que le danger sera évité s’il se conforme
profession,
être traité selon deux voies possibles. Si le
Les changements
émotion-
les effets des appels à la peur tels
de groupes ou catégories sociales auxquels il
À partir
causale,
est la tonalité
mais aussi informé
par des représentants
Le rôle de la communication
par le
la cause aux inté-
À propos
si le récepteur
à des groupes ou à des catégories
à s’approprier
en attribue
Néanmoins,
de soi en termes d’appar-
n’est pas disposé
nelle
d’attitude
est appuyée par
associées à cette appartenance
de l’attribution
pas nécessairement
sociales (sexe, ethnie,
CAU-
quand,
que de tels messages peuvent
et font partie de son identité.
la catégorisation
convaincant
important
malsain
dans la personnalité
Il est admis que l’identité
ATTRIBUTION
fastes (cancer) de tel ou tel comportement
son milieu
SOCIAL.)
(
un message persuasif
teurs sont informés
les habitudes,
valeurs,
a été analysée en termes
causale
moins
par le
la force persua-
campagnes de santé publique,
dès son en-
qui marquent
APPRENTISSAGE
devient
mais
à l’émetteur
C’est pourquoi
par exemple,
;
qu’on
distin-
toutes au processus
par lequel,
attribuée
d’attribution
examiné
et social
clairement
gué, et qui contribuent de socialisation*
avec des
Un message peut
et s’il est suffisamment
facteur
s’aligne
R. Petty et J. Cacioppo.
en tant que telle qui importe,
2. Le message.
sociale d’autres significatifs.
de S. Chaiken et de
dibilité
rêts de l’émetteur.
au sujet d’un objet sont sélec-
Theories)
récepteur
le récepteur
des énonciations
soit res-
Dual-Process
est à noter que ce n’est pas la cré-
jeu des processus
instrumen-
au récepteur
que
sont les théories du double processus (angl.
tauré.Il
SALE)
d’un
de rap-
de la crédibilité
sive de l’émetteur
de la
ne soit pas accompagnée
que l’effet
récepteur.
envers une
que l’apparition
pour
ont abouti aux synthèses remarquables
après qu’il a
de l’émetteur
la crédibilité
une atti-
dans une situation
pourvu
est informé
de l’émetteur
peler l’identité
classique : un objet neutre (le
stimulus
que si le récepteur
reçu le message. De plus, il suffit
est le condi-
acquiert
se produit
de la crédibilité
particulièrement
conditionnel)
stimulus
cas, le
et affectives
au message persuasif.
Elles
qui apparaissent d’un certain
de verbes tels que « croire
que », « penser
que », « désirer que », « craindre Des exemples est plus grand
nombre
des premières
que », etc.
sont : « Jean
que Paul », « Paul est plus
GRAND DICTIONNAIRE
grand que Pierre ». À partir d’elles, on peut
de produire
tirer
sens. Pour F. Heider,
des inférences
logiquement
valides :
de la plus-value
au niveau du
qui fut à l’origine
ici, « Jean est plus grand que Pierre ».
ce courant
Des exemples des secondes sont : « Marie
cessus par lequel
croit que Jean est plus grand que Paul » ou
la réalité et peut la prédire
« Marie
C’est ce qui permet de concevoir
croit
que Paul est plus grand
Pierre ». De telles propositions, tirer aucune inférence ni, naturellement,
que
nement
on ne peut
logiquement
valide :
qu’il est vrai que « Jean
de cohérent.
« l’homme
est vrai que « Marie
seulement
de savoir
comment
Caractéristique d’un objet.
ou
1.
propriété
d’attribution
permet
de remonter
et événements au centre
donc
serait en grande par-
Dans l’étude domaine de variation
des concepts caractéristique
tribut
c’est « couleur
du champ
psychologique
diffé-
les choses, c’est qu’il
rait chez l’homme
» qui désigne l’at-
; « rouge » ou « rougeur
» désignent
alors une valeur de cet attribut.
De façon
d’attribution compte
existe-
un besoin de maîtriser
son environnement.
cognitions
C’est
des processus
causale permettant
de la production,
certaines
en
En fait, si l’on cherche
ce besoin qui est à l’origine mieux
que
nous nous trouvons
d’autrui.
et de contrôler
d’objets.
Dans cette conceptualisation renciée,
:
de causalité
entre les divers éléments
duquel
compagnie
un attribut.
2.
d’un ensemble
agir dans
Ce processus
à expliquer LOG.
non
pour le futur.
nous établissons
En ce sens du mot, « rouge » ou « rougeur » désignent
expli-
des prévisions
tie régi par les relations LOG.
n’est pas
mais aussi d’établir
notre comportement
de rendre
par inférence,
à partir
tion des comportements
de
de l’observa-
et des événements.
semblable, dans cet usage, c’est « poids » (et non « lourd respondent
» ou « féminin
») qui cor-
à l’attribut. J.-F. L. N.
QUAND CHERCHE-T-ON
rence ou non-stabilité
Processus
cognitif
de l’environnement,
incertitude
ou un conflit
explication
rer des causes à partir ou des comportements
d’infé-
des événements observés.
L’idée de base est que les gens, confrontés à des conduites,
à des événements
ou à
des états psychologiques
(pensées,
senti-
ments, etc.), cherchent
à en connaître
les
causes. Et il y aurait deux façons majeures d’expliquer
ces différents
observables
: ils
seraient perçus comme résultant ou étant dus à des forces, à des déterminismes émanant soit des personnes capacités, l’effort, tions),
en cause (tels les
la motivation,
soit de l’environnement
la difficulté le premier
(comme
de la tâche à laquelle
sonne est confrontée,
une per-
la chance, etc.). Dans
cas, on parlera
terne ou de facteurs
les inten-
de causalité in-
dispositionnels
; dans
qu’une
re-
Nous
donc pas forcément
une
à toute chose, mais nous nous
demanderions
« pourquoi
chose d’inattendu,
d’étrange,
lier. À l’inverse, des activités lorsqu’on
» face à quelque
lorsqu’on
quotidiennes
de non fami-
est engagé dans et familières
observe des activités
on se baserait
sur ce qu’on
ou
de ce type, appelle
des
« scripts ». Par script, il faut entendre
une
POURQUOICHERCHER
cohérents
attendus
et qui l’impliquent
soit
comme
vateur ferait
par l’individu (
acteur,
l’économie
impliquée
soit
qui sont
Les individus directement
iraient
prendre
au-delà des données
observables
tion pour expliquer
dans une situa-
celle-ci,
et pour y adapter
ment. Ils chercheraient aux événements, interactions.
?
pour la comleur comporte-
à donner
un sens
aux comportements,
En quelque
tion serait un processus
aux
sorte, l’attribuqui nous permet
correspondantes
de la covariation
E.E. Jones et K.E. Davis s’intéressent perception
d’autrui
la perception
trui. Le problème comment
et, plus précisément,
dispositions
attribue
personnelles
à autrui
stables
salité interne)
de cau-
à partir de l’observation
comportement.
Pour
qu’un
sous-jacentes
d’un acteur puis à ses dispositions
perma-
lieu que cet obser-
vateur repère les effets de l’action par cet acteur.
départ, que l’observateur teur était conscient
d’un
observateur
puisse accéder aux intentions nentes, il faut en premier
qui ont
Il faut donc, au suppose que l’ac-
des effets de son action
possède bien les capacités
saires pour accomplir qu’à partir
des
ou des
traits de caractère (une attribution
et qu’il
à
central est celui de savoir
un individu
été voulus
à la
des causes des actions d’au-
néces-
cette action. Ce n’est
de ces deux conditions
qu’un
acte et ses effets peuvent apparaître
comme
étant intentionnels
et non dus au hasard
ou aux circonstances.
De plus, l’acteur doit
le choix entre plusieurs
comme
obserdonc, on
de cette activité
mentale
dans la recherche
d’une expli-
cation dans la mesure où l’on a intégré des schémas stéréotypés d’attentes
de comportements
qui nous permettent
et
d’agir sans
que nous ayons besoin de nous livrer à une
la situation
possibles
peut être sûr que l’acte est de l’acteur
et qu’il
qui auraient contraint
l’acteur à
un rôle déterminé. Une fois ces conditions sus d’attribution suivante
:
remplies,
se déroulerait
l’observateur
1o
d’une action ;
2o
le procesde la façon
repère les effets
il compare
effets de(s) l’action(s)
ces effets aux
possible(s)
mais non
effectuée(s) par l’acteur, afin de déterminer les effets communs
et les effets spécifiques ;
enfin, l’observateur
attribue,
c’est-à-dire
qu’il établit, une correspondance
entre l’ac-
et une disposition
basant sur les effets spécifiques choisie et de(s) l’action(s)
de l’action
développé
par
H.H. Kelley, est plus général. L’attribution est conceptualisée
comme renvoyant
à un
processus
qui permet
propriétés
stables des entités de l’environ-
sous-tendant
d’appréhender
les
leurs manifestations
Cela vise aussi bien les attribu-
tions que l’on peut faire sur autrui
?
en se
rejetée(s).
Le modèle de la covariation,
variables. DES ATTRIBUTIONS
donnée,
n’est pas dû, par exemple, aux exigences de
nement
activité réflexive.
actions
bien le fait de la volonté
tion, une intention
Très souvent
SCRIPT).
COMMENTFAIT-ON
À EXPLIQUER
des inférences
au modèle
3o
séquence d’événements
le second cas, on parle de causalité externe ou de facteurs situationnels.
de façon logique les causes
que l’observateur
pèse
des causes est effectuée.
ne chercherions
permettant
ou intui-
que si l’acteur a, dans une situation
y a incohé-
sur ce même environnement, cherche
?
À EXPLIQUER
Ce serait avant tout lorsqu’il lorsqu’une
ATTRIBUTION CAUSALE (angl. Causal Attribution)
spontané
avoir une certaine liberté de choix ; ce n’est
» ou « léger ») ou « sexe » (et
non « masculin
tif et recherche
Du modèle
la chaîne causale des effets aux causes et
ATTRIBUT n.m. (angl. Attribute)
comme un scientifique
potentielle,
».
l’environ-
stables permet
de façon
d’un événement.
et la maîtriser
des facteurs
plus ou moins
au moins
chose de stable et
: repérer
telle ou telle situation, J.-F. L. N.
appréhende
Mais cette démarche
désintéressée
est plus grand que Pierre », ni même qu’il grand que Pierre ».
ce serait le pro-
comme quelque
catifs
croit que Jean est plus
de recherche,
de
tionne,
DE LA PSYCHOLOGIE
roattribution)
à partir
(hété-
d’observations
mul-
À la suite des travaux de F. Heider, de nom-
tiples que sur soi-même
breux
La logique du processus d’attribution
serait
la même que celle de la technique
statis-
préciser
psychologues
sociaux
comment
les attributions
sont effectuées.
C’est ce qu’on
théories de l’attribution, antécédents
ont tenté de appelle
qui portent
des attributions
ressent aux processus
causales les
sur les
et qui s’inté-
permettant
d’effec-
tique
de l’analyse
de variance.
tion des effets (qui peuvent rés comme examinée
les variables en fonction
tuer ces attributions.
(qui
On considère
variables indépendantes)
duire
alors que, s’agissant de pro-
des connaissances,
l’homme
fonc-
(autoattribution).
peuvent
La varia-
être considé-
dépendantes) de quatre
être considérés :
1o
est
facteurs
comme
les
les entités (les
objets) que l’on cherche à appréhender
;
2o
99
GRAND DICTIONNAIRE
DE LA PSYCHOLOGIE
les personnes en interaction (soi compris) relles et
;
les modalités
3o
les modalités
4o
d’interactions de validité
avec ces objets circonstancielles
la spécificité
sont alors : a)
de l’effet lié à un objet ; b) le entre les personnes
cet effet ; c) la consistance
au sujet de
de cet effet dans
le temps et d) selon les modalités tion avec l’objet.
Lorsque
d’une
satisfont
personne
cette personne
les attributions
elle est incertaine dans l’action qu’une validité
; quand ses
pas à ces critères,
dans ses vues et hésitante
». Mais
cette validité
« subjective
feste notamment
n’est
», qui se mani-
dans la confiance
ont
les théories
maines, tions.
qui est
accordée aux attributions.
une émotion
Cependant,
chaque situation
pas nécessairement complète
causal
activation
mettant cette
Selon
ou d’attributions d’expliquer
d’autres
pourquoi
ne serait personne
Le fait de croire
une analyse
et, de toute
ne peut souvent
façon, cette analyse
pas être faite,
temps ou d’information.
faute
Kelley
de
des émotions faire intervenir
une conception
générale
nombre
certains pour
types
qui
la façon
de causes
produire
adopterait
que la personne dont
interagissent
des effets spécifiques.
souvent
constituent
ces schèmes
ont
Lorsqu’une
de
états corporels On
causaux
des « raisonnements
maîtriser,
grand
est confrontée
qu’elle
teur de cette situation.
à des de
de l’anxiété,
qui
augmenter
Si l’on donne
de ces états corporels,
même
préhension
inadéquate,
alors l’état du patient
devrait
de la normativité
un individu rare,
est confronté
complexe,
qui suppose produire
d’elles
des différentes
n’étant
suffisante
en question.
plus banales, chacune
causes possibles pour
sera per-
çue comme
suffisante
effet donné
(schème des multiples
suffisantes).
cause dans la production
alors recours
au principe
qui consiste
d’une est
l’influence
d’un agent extérieur
placebo)
sur des insomniaques
faisait
croire
excitant
qu’une
qu’on
contracter.
aux règles formulées l’attribution, jours
par
logiques D’]).
(
mécanismes
par les auteurs CAUSALE
en compte des facteurs
supposé propre
de ces [BIAIS
d’habitude
QUOTIDIENNE.)
quotidienne.
(un simple
dans cer-
à s’endormir
soit un
: au
si le sort de cette victime nous risquerions
le même destin.
de subir
Si, par contre,
échapper
était
la victime alors nous
à ces aléas. Ce qui est
à ce type
d’interprétation
la motivation
à contrôler
: si les gens ont besoin
qu’ils
ont un contrôle
sur leur
environnement, il faut qu’ils puissent éliminer le hasard des causes possibles de nier
M.J.
Lerner,
l’intervention
pour
une
du hasard
les individus
faire l’hypothèse monde
Pour
à croire
ou à
que nous vivons dans un
juste (du moins
tendanciellement
le second
gros, ce qu’ils
cas, les
: ils ne pouvaient à autre chose On en ar-
des thérapies
d’attribution
à faire attribuer
basées
ou sur ce », qui
par un patient
de son degré d’activation
ou de stress à une cause autre
de
méritent.
rions
pas de penser
lequel
nous vivons
les bonnes
que le monde
trouve
si quelqu’un raison
france et sans qu’on
ponsable
soit
dimi-
de cette
souffre
sans qu’on
valable
à sa souf-
puisse corriger
cette
plus tendance
que cette personne
est res-
de son sort. J.-C. D.
émotionnelle
stressantes
les
sont distri-
À partir
on aurait d’autant
à considérer
et que
choses,
et les punitions
aucune
dans
est incohérent
buées de façon aléatoire. croyance,
en
Nous n’accepte-
et les mauvaises
récompenses
injustice,
que celle
de cette activation,
telle façon que la réaction aux stimulations
nous arriver.
juste), dans lequel les gens obtiennent,
état d’anxiété.
qui est à l’origine
en se
et non plus à leur
leur agitation
l’augmentation
COGNITION
SOCIALE,
PSYCHOLOGIE
QUO-
TIDIENNE
nuée. Des
que cela ne pourrait
de croire
à qui on
appelle des « mésattributions
conséquences
nous
dans les
Cela amènerait,
l’environnement
encore plus de temps que
rive donc à élaborer
consistent
disant
est toujours
portant
leur agitation
Dans
qu’à leur propre
toujours sociaux
une fonc-
être une bonne façon de se rassurer
sous-jacent
plus tôt que d’habitude
sujets mettaient
résultent
plus
peut aussi avoir
consiste
médicament
de maîtriser
leur environnement.
cas, les sujets
anxiété.
ultérieurement
de l’explication
PSYCHOLOGIE
biais ou
aux raisonnements
ATTRIBUTION
prise
importante (
rapport
C’est ce qui amènera
à une
les inférences
de nombreux
imaginés
modèles
de
par les gens dans la vie de tous
manifestent
écarts
dans les théories
mais encore
produites
par rapport
ils ont l’impression
Dans le premier
qu’on
de façon simplifiée
quand
leur état de santé s’améliorer
façon
Non seulement effectuées
de retraite
censé les dé-
sur des erreurs
seraient
de maisons
soit un calmant
seule des causes possibles est suffisante. les attributions
de pensionnaires
des événements.
attribuer
psycholoC’est le cas
chez eux un
état d’éveil,
et
et mentale.
pouvons
Storms
leur donnait
qui déterminerait
plus attribuer de
dans une étude
sur l’effet
ils pouvaient
On aurait
causes pour considérer
et R.E. Nisbett
de confort
est perçue comme responsable,
à une problématique
que se sont attaqués M.D.
causes
d’élimination,
à minimiser
proche
C’est
s’endormaient
de l’effet
causes possibles.
s’améliorer.
un
plus faible que s’il n’y avait
pas d’autres
certaines
produire
Dans ce cas, le rôle
perçu comme
le
de plusieurs
l’événement
Dans des situations
plutôt
causes nécessaires,
l’intervention
causes, aucune
Si
à un événement
il appliquera
schème des multiples
pour
scientifique.
aux événements
la santé physique
dû à la fatalité,
une
explication
éloignés
de contrôle
gique qui peut même aller jusqu’à affecter
En effet,
le côté perturba-
courts », le plus souvent adaptés à la comde ce qui se passe mais assez
on
tains cas, à considérer qu’une victime est responsable de ce qui lui arrive. Ce peut
est incapable
cela provoque
va elle-même
un
thérapeutiques.
personne
À l’inverse,
physiolo-
connu
d’applications
dans un état de dé-
un facteur
L’attribution
théories
émotionnel,
ce sentiment
tion défensive. Ces
; au
étant incapable
ou de désespoir.
qui voient
et suffisantes
gique antérieure.
introduit
de schéma causal, qui est concernant
les attributions
une activation
la situation
; au niveau
tombant
constitue
C’est la
sans que l’on ait besoin
aucune
entre ce qu’il fait et
les aide à s’adapter
pour
pour qui les cogni-
sont des causes nécessaires
: au niveau
n’ayant
l’individu
environnement,
être activé
attributionnelle
et, en particulier,
alors la notion a développée
100
causale
de B. Weiner,
des
a constaté que, lorsque les gens exercent (ou pensent exercer) un contrôle sur leur
ait une émotion.
une émotion.
aurait
niveaux
une relation
pression
activation
pas nécessaire
une activité
niveau cognitif, d’établir
ou d’événements
à contrôler
l’individu
Pour
serait suffisant
d’une expérience,
l’individu
ce qui lui arrive
on ressent
ou d’imaginer
physiologiquement
tions
causales per-
une véritable
physiologique qu’une
et de
Il s’agit des
de la non-maîtrise
à trois
motivationnel, motivation
acquise
Ce phénomène
répercussions
exemple,
physiologique.
auteurs,
incontrôlables.
à la fois d’une etc.)
négatives
de son environnement
S. Schachter, (par
conséquences
vécue par l’individu,
des émo-
tachycardie,
activation
pour
à l’étude
physiologique
position
ne demande
do-
serait fonction
déclencher
de schéma
à de nombreux
ÉMOTION.)
qui déterminerait La notion
qui
et notamment (
:
attributionnelles
été appliquées
cognitions
« est sûre de posséder une
ne satisfont
ce sont
des attributions
de résignation
(angl. Learned Helplessness).
On s’est en outre intéressé à savoir quelles
tremblements,
à ces critères,
image vraie du monde extérieur attributions
d’interac-
un phénomène
DES ATTRIBUTIONS
étaient les conséquences
avec ces objets. Les critères de l’attribution
consensus
tempo-
LES CONSÉQUENCES
aussi
effectuons.
est confronté contrôle les issues,
Bibliographie
psychologiques des attributions Lorsqu’un
à une situation
pas ou ne croit
que individu
dont
il ne
pas contrôler
on assiste à ce qu’on
appelle
Deschamps, attitudes
J.-C., et Beauvois,
aux attributions.
tion de la réalité universitaires
J.-L., 1996, Des
Sur la construc-
sociale, Grenoble,
de Grenoble.
Presses
Deschamps,
et Clémence,
A., 1990, l’Attribution.
et explication
au quotidien,
J.-C.,
Causalité
Neuchâtel-Paris,
GRAND DICTIONNAIRE
Delachaux Heider,
et Niestlé.
Selon l’interprétation
F., 1958, The Psychology
nal Relations,
New York,
of Interperso
rante, le comportement,
Wiley.
personne
perçu comme CAUSALE Bias)
(BIAIS
D’)
À la suite de F. Heider premiers
théoriciens
sale, mettant
(1944-1958),
de l’attribution
l’accent
cau-
sur la rationalité,
proposent
des modèles normatifs
comment
l’homme
comportements
les
devrait
expliquer
et ceux d’autrui
ses
s’il procé-
dait comme un scientifique. Or,
les individus
prescriptions
des modèles.
parfois
des
Le constat
de
alors les psycho-
logues sociaux à développer gative de l’homme
une image né-
qui fonctionnerait
comme un ordinateur
plus
« fautif » que comme
un scientifique.
Cependant,
teurs, réagissant
à cette vision
certains
au-
pessimiste,
rejettent la notion d’erreur et lui préfèrent celle de « biais », qui décrit simplement le fait que le jugement
plus important
est sujet à des distor-
ception, pour lesquels les processus de per-
est
ception
de
L’une de ces interprétations
du point
de l’autoper-
de soi et d’autrui
sont identiques. met l’accent
récent, le processus
d’inférence
sède plus
sur ses com-
automatique, bution
conduit
interne,
fonction
d’abord
quasi
à une attri-
qui est ensuite corrigée
des informations
L’erreur
se déroule
étapes, dont la première,
fondamentale
ment insuffisant
en
de ces
informations.
proposent
motivationnelles,
que cette erreur
indépendants
réponde
conduisant
à un
peut entraîner
d’absence
même illusoire,
peut aider à s’adapter
de
de contrôle,
nous vivons
sociétales,
ternalité,
propre
Selon un point de vue récent, les écarts aux
valorisant
prescriptions des modèles traduiraient plutôt la capacité qu’a l’homme de prendre en
qui accentuent
compte
risation
(
terprétations
aux dans
enfin,
d’une norme
aux sociétés
les explications
font d’in-
libérales,
(et les gens) Cette valo-
QUOTIDIENNE.)
des explications
et infère donc
met l’accent
sur la notion
vateur a l’attention centrée sur la personne de l’acteur, alors que celle de l’acteur est centrée sur l’environnement.
internes
l’attribution
qui
concerne
de responsabilité, à surestimer
se refléte-
plutôt désigne la
sa part de responcommun.
peut également se manifester
Ce biais
au niveau du
groupe, par exemple dans le cas de performances à des tâches coactives. La principale fournie
interprétation
invoque
qui en est
un biais de disponibilité
en mémoire : ce que nous avons nousmêmes accompli est davantage disponible et donc préférentiellement
cupéré. Cette interprétation dire l’explication
de l’effet acteur-observa-
teur, la plus grande basée sur la plus grande saillance et la plus grande disponibilité
des que
rait au niveau du langage, qui véhicule des
réponses de l’acteur pour l’observateur
inférences
causalités implicites.
pour lui-même.
De nombreux parmi
(
JUGEMENT
SOCIAL.)
biais ont été mis en évidence,
lesquels on peut distinguer
se manifestent timation
au niveau individuel
d’un type de causalité),
viduel (asymétrie
et intergroupe
tribution
selon l’appartenance
de soi et
(asymétrie
de l’at-
de groupe).
INDIVIDUEL
NIVEAU
Erreur
(sures-
interindi-
de la perception
d’autrui)
situations
ceux qui
fondamentale
Le biais d’autocomplaisance
(angl.
d’interaction
qui en sont proposées
répondrait
au besoin d’avoir
soi positive
Biais
d’ethnocentrisme
: ce biais
une image de
et de la préserver. Néanmoins,
rieur
desquels les individus
tenance
vient
(exogroupes)
détriment
des facteurs
contraintes
interne
de situation
au
et des
confirmer
les attentes
des causes internes,
cogni-
est attribué
à
or les gens s’attendent
en général à réussir ce qu’ils entreprennent.
de rôle.
Les premiers travaux le mettant en évidence
pondantes d’une
», les sujets infèrent
personne
traduit
que l’acte
une disposition
interne même s’ils perçoivent
l’acte comme
non intentionnel
et contraint.
correspondance,
appelé ensuite
fondamentale qu’il
s’agit d’expliquer
d’autrui contribuer (
», est d’autant
« erreur
plus marqué
le comportement
(hétéroattribution) à la formation
Ce biais de
et pourrait de stéréotypes.
STÉRÉOTYPES.)
Les interprétations
qui en sont proposées
NIVEAU
Biais
Le biais
INTERINDIVIDUEL
acteur-observateur
damentale
montrant
que l’erreur
est plus accentuée
fon-
dans le cas
à certains
désigne la ten-
son groupe
en attribuant
valorisés)
biais.
SOCIALE.)
Le biais d’ethnocentrisme
actes positifs est annoncé
et autres groupes
conduit
CATÉGORISATION
nance,
acteur-observateur
par les travaux
d’apparte-
plus volontiers
(c’est-à-dire
les
socialement
à des causes internes
s’ils sont
le fait d’un membre
de l’endogroupe,
et à
des causes externes
s’ils sont le fait d’un
d’hétéroattributions. Ce biais désigne le phénomène suivant : alors que celui qui ef-
membre d’un exogroupe, et inversement pour des actes négatifs. On parle d’erreur
fectue un comportement
« ultime
plus volontiers pour expliquer
(l’acteur)
des facteurs son propre
celui
qui l’observe
tions
internes
situationnels comportement,
privilégie
en termes
invoque
les explica-
de dispositions
personnelles.
sont de trois ordres : elles sont cognitives,
La plupart
motivationnelles
pour
et sociétales.
(
(endogroupe)
dance à favoriser
montrent que, contrairement aux prescriptions du modèle dit « des inférences corres-
sont à la fois
sources et cibles d’attribution. En particulier, la catégorisation entre groupe d’appar-
tive centrée sur le rôle des attentes : ce qui
la causalité
ultime
dante des divers réseaux de groupe à l’inté-
rature
dance à privilégier
et erreur
causale n’est pas indépen-
certains
désigne la ten-
une explication
L’attribution
Ce biais, qui a sans doute suscité la littéla plus abondante,
où cha-
d’attribution
sont essen-
motivationnel
suggèrent
complexes,
INTERGROUPE
NIVEAU
échecs à des causes externes. Les interpréd’ordre
il s’agit ici de
Self-
Serving Bias) désigne la tendance à attribuer ses succès à des causes internes et ses
tiellement
Néanmoins,
cun est à la fois acteur et observateur.
Biais d’autocomplaisance
tations
ré-
semble contre-
tions dans lesquelles il est amené à faire des causales.
de
déjà évoquée plus haut : l’obser-
en mémoire,
le poids causal des acteurs.
PSYCHOLOGIE
plus
Une autre de ces in-
sabilité dans un produit
un monde juste dans lequel les gens méritent ce qu’ils obtiennent. Les interprétations
postule
situationnelle
des causes internes.
tendance
Ce besoin irait de pair avec la
selon laquelle
à défaut de
cette information,
L’égocentrisme,
un état dépressif
un sentiment
croyance
; l’observateur,
liée
Égocentrisme
exté-
et, inversement, événements.
passés et leur variabilité
sont relativement
un sentiment
pos-
à croire
des déterminismes
Ainsi,
contrôle
qui
que les autoattributions,
de contrôle
rieurs.
posséder
saillance
ne concernent besoin
portements
de constance
un ajuste-
dû au sous-emploi
d’informations
aux situations
situationnelles.
traduirait
à l’existence
des situa-
point de vue des théoriciens
en cause le
: l’acteur
référence
sociaux
à remettre
sur le niveau d’information
sions systématiques.
les paramètres
et amènent
Selon un point de vue
que nos comportements
s’écartent
telles « erreurs » conduit
Or, ce qui est saillant
Les interprétations
décrivant
est plus saillant
gnitives
vue de la causalité. en plusieurs
Distorsion dans l’attribution d’un comportement observé à des causes internes (propres à l’acteur) ou externes (non liées à l’acteur).
et par là même la
qui l’exprime,
que la situation. ATTRIBUTION (angl. Attributional
cognitive la plus cou-
DE LA PSYCHOLOGIE
rendre
» lorsque
façon réciproque
compte
proposées
de cet effet sont co-
dans un contexte
de
inter-
groupe. Certaines
des interprétations
proposées sont d’ordre tains auteurs,
des interprétations
le biais se manifeste
qui en sont
cognitif.
assimilant
à « acteur » et « exogroupe
Pour cer-
« endogroupe
»
» à « observa-
teur », ce biais serait une simple extension 101
GRAND DICTIONNAIRE
de l’effet
DE LA PSYCHOLOGIE
acteur-observateur.
l’analogie
ne vaudrait
négatifs.
D’autres
des attentes.
Cependant,
que pour des actes
auteurs évoquent
Si l’on fait preuve
le rôle
de favori-
tisme en ayant une image positive groupe
d’appartenance
et une image né-
gative des autres
groupes,
portement
de la part d’un membre
positif
de l’endogroupe négatif
alors un com-
groupe confirme que l’image expliquer
nos attentes. Il en découle
le comportement,
attribué
suffit
à
qui est alors
à une disposition
interne
typique
les seuils absolus, est appelée auliminaire
tonale, et l’audiométrie
à enregistrer
les réponses
du système auditif
l’accent sur des facteurs motivationnels
en
se référant
de
l’identité
en particulier
à la théorie
sociale proposée
à l’origine
par
H. Tajfel (1972). Le biais d’ethnocentrisme répondrait
à un besoin
positive,
d’identité
pour fonction
attributions
internes
d’accentuer,
externes, de protéger.
et les
(
Cependant,
la manifestation
dépend fortement
de ce biais
des rapports
qu’entretiennent
de pouvoir
les groupes. F. A.-L.
ATTRIBUTION
CAUSALE,
PERCEPTION
COGNITION
SOCIALE
(
« Attributions
intergroupes
et Leyens J. P. (Éd.), et Relations
Stéréotypes,
intergroupes,
R. Y.,
Discrimination
chap. 5, Bruxelles,
fréquence,
Dubois,
N., 1987, la Psychologie
du contrôle,
Grenoble,
Presses universitaires
de Grenoble.
Cognitive
Attribution.
Processes to Collective
V., et Schadron,
et juger autrui.
From
Beliefs, Oxford,
sociale,
G., 1996, Connaître
Une introduction
chap. 3, Grenoble,
transmises
déterminent
un ensemble
des structures
et l’excitation
à la cognition
cochléaires
des cellules ré-
couvre, en
une gamme de 20 à 16 000 hertz
et, en amplitude
des variations
de pression
seuil de la douleur).
La meilleure
lité différentielle
de l’oreille
dans le domaine
des niveaux
oreille
décrit
lon lequel,
à l’autre.
plusieurs
par Aubert
en 1861, se-
si l’on regarde,
dans l’obs-
curité,
une ligne verticale
incline
fortement
semble
s’incliner
et que l’on
la tête, la verticale du côté opposé. J.-F. L. N.
atteint
hauteur,
attributs
et quelques
le timbre,
inscrites
décibels)
en perte
en fonction
d’audition
(salle
de la fréquence. R. L.
102
indépen-
Paris,
auditive,
Paris, Inserm-EM
MIT
Scene Analysis,
Press.
M., 1987, Audition,
Paris,
Tiberghien,
F., 1988, Introduction
à la psycho-
Paris, P.U.F.
AUTISME n.m. (angl. Autism)
Repliement sur son monde intérieur du sujet qui refuse le contact avec le monde extérieur. LES DÉFINITIONS
Le terme
ET LES DESCRIPTIONS
L’AUTISME
d’« autisme
grec auto,
qui signifie
» est dérivé
« soi-même
pour la première
du
». Il a
fois en psy-
chiatrie
en 1911 par E. Bleuler,
dans son
ouvrage
sur le Groupe des schizophrénies,
pour désigner,
chez les malades schizoph-
rènes adultes,
la perte du contact
réalité,
entraînant
comme
une grande difficulté
conséquence
à communiquer
la vie intérieure morbide
acquérant
aux dépens du rapport
de façon
analogue,
comme un symptôme non spécifique
avec
une pré-
avec la réalité. Plus tard, d’autres décriront,
avec la
auteurs l’autisme
important
bien que
de la schizophrénie
infan-
tile. Mais c’est en 1943, dans son article original Autistic Disturbance of Affective Contact, que le psychiatre décrira,
réverbérante
une fonction
d’organisation
qui consiste
à regrouper
différents
schizophrénie
également
il en résulte
les in-
en comporte
d’indices
pour former
dif férent de la
et caractérisé
lui par une incapacité
selon
du petit enfant
dès
des contacts affectifs
avec son environnement.
La description
de Kanner
tain nombre
a isolé un cer-
de signes cliniques
caracté-
de la psychose autistique
constituée
une fois
:
- le début précoce des troubles, généralement dans les deux premières
de
cohérents une image
groupements
la formation
infantile
années de la vie ;
sont opérés
: il y a ségrégation
de façon
infantile
sa naissance à établir
L. Kanner
d’autisme
précoce, un tableau clinique
ristiques
d’une même source
sous-groupes
par source. D’autres tuent
perceptive
Ces groupements
sous le terme
Kanner, dans sa description,
possède
ensemble
l’environnement
américain
spatiale)
Le système auditif
qui sont fusionnés
en
possède
la localisation
de façon simultanée
ment
(ms) d’une
par exemple).
n.m. (angl. Audiogram)
(habituelle-
est
de temps d’arri-
relativement
de l’environnement
plusieurs.
des varia-
(Éd.),
de
et alii, 1990, Psychoacous-
A., 1990, Auditory
ainsi que certaines qualités liées à la nature
lorsque
tions du seuil d’audibilité
0,5 dB
dants les uns des autres (tels que la sonie, la
AUDIOGRAMME
graphique
sensibi-
Un son perçu
dices qui proviennent
Représentation
de la
acoustique
vée de quelques microsecondes
Effet,
C. Bonnet
M.-C.,
(Mass.),
», in Traité
de 0 décibel (dB)] à 20.106 mPa (= 120 dB,
sensible à des différences
(EFFET)
Bregman,
dominance
l’aire d’audition
cals (mPa) [niveau
Botte,
tique et Perception
autrui,
des centres auditifs.
hertz, en fréquence ; le système binaural
Presses universi-
taires de Grenoble.
Aubert
à
pression, une marge allant de 20 micropas-
Blackwood. Yzerbyt,
atmosphérique.
de pression,
interne,
cognitive,
été introduit
et des dépressions
à la pression
en direction
(Hz)
M., 1989, Causal
onde sonore
Chez l’Homme,
Mardaga.
Hewstone,
le passage d’une
COCHLÉE)
psychologie
1989, « l’Audition
DE
et
ceptrices d’où partent les messages nerveux
J.-L., 1994,
», in Bourhis,
matériels
de la pression ;
de mouvements
J.-C., et Beauvois,
B.
des variations
Ces variations
B.
Bibliographie
mécaniques
dans les milieux
cause des surpressions
l’oreille
Bibliographie Deschamps,
fréquences.
Les sons sont des vibrations
par rapport
M.-C.
des seuils pour des
Fonction de perception des sons par l’intermédiaire du système auditif.
dans l’air,
s’agit, par
exemple, de la parole.
physique,
AUDITION n.f. (angl. Hearing)
y provoquant
leur comporte-
est
M.-C.
se propageant
des sources
Hermann.
de l’oreille
L’audiogramme
des valeurs
renseigne
dans l’environnement
de comprendre
Buser, P., et Imbert,
évoqués), ou
l’impédance
sons purs de différentes
IDEN-
TITÉ SOCIALE.)
SOCIALE,
l’ensemble
et permet
Cambridge
sociale
que les attributions
auraient
à mesurer
(impédancemétrie). mettent
élec-
(électrocochléographie)
encore
À l’opposé, d’autres interprétations
»,
triques évoquées par des sons à la périphérie
causes. Ce type de mécanisme des stéréotypes.
de mots
dites « objectives
ou dans les centres (potentiels
rait au maintien
présentes
Dunod.
méthodes,
consistent
sonores
Botte, M.-C.,
ou de phonèmes. D’autres
Entendre
ment et le message porté lorsqu’il
Selon les stimulus employés, on distingue l’audiométrie tonale, qui, lorsqu’elle
du groupe ; sinon, on fait appel à d’autres contribue-
au
techniques.
vocale, qui mesure la perception
d’un exo-
que l’on a du groupe
de l’audition
de différentes
diométrie
par exemple).
sur la nature et la localisation
de mesures
détermine
ou un comportement
de la part d’un membre
Ensemble moyen
de son
(mélodie
AUDIOMÉTRIE n.f. (angl. Audiometry)
s’effec-
séquentielle de flux
et
auditifs
- l’isolement
extrême ; l’attitude
frappe par son indifférence rêt total vis-à-vis
et son désinté-
des personnes comme des
objets qui l’entourent - le besoin d’immuabilité impérieux
de l’enfant
de l’enfant
; ; il s’agit du besoin de maintenir
stable
GRAND DICTIONNAIRE
son environnement
matériel
habituel,
permanence
et la stabilité
sant l’objet
de la part de celui-ci
quentes vérifications
La description
la
des repères faide fré-
plus ou moins ritua-
lisées ;
Ultérieurement, anglaise
gestuelles
; il s’agit
gestes répétés inlassablement tains frappent
de
et dont cer-
par leur étrangeté
- remuer
F. Tustin,
L’autisme
anormal.
sorte de prolongation tisme primaire
Au-
lifiée
pointe des pieds de façon mécanique,
tour-
caractérisée
de
Il serait
d’« amibienne
une
d’un
au-
Cette forme,
qua-
» par l’auteur,
serait
par le fait qu’il n’existerait
chez le bébé de véritable
pas
maintien néanmoins
D’autres
auteurs
psychotique
mère-enfant,
soit l’enfant
relle.
il émet un jargon
qui a la mélodie
du lan-
gage mais sans en avoir la signification, enfin, l’enfant
soit,
possède un langage mais qui
rait autour
de sensations
et d’une
tive, marqué
nourrissages
(répétition
en
écho de mots ou de phrases prononcés
par
autrui),
l’incapacité
personnels
de manier
(utilisation
les pronoms
du « tu » à la place
du « je »), des mots déformés
avec inven-
tion de néologismes.
Dans sa description
de l’autisme,
insistait
Kanner
la mémoire
remarquable
en outre sur
de certains de ces
enfants et leur aspect intelligent, différentiel décrits
caractère
proches
sont regroupées
cement,
avec l’autisme durant
de débuter
préco-
les deux premières
années
de la vie, d’être marquées profond rieur.
du contact
Ainsi,
par un trouble
avec le monde
Elles s’en différencient
particularités
exté-
par certaines
cliniques.
en 1957, M. Mahler
chose symbiotique,
précédente,
du non-moi
a décrit
dont
préciser les particularités
la psy-
elle s’efforce
de
:
- le début dans le courant
de la deuxième
Cette
à l’autisme
par Kanner.
plus, comme
indistinction
Dans dans la
du moi et
mais au contraire
surévalua-
autour
formant
anticipatrices
de l’enfant
de celui-ci,
rire du troisième
» terrifiant.
apparaîtrait
ici raide,
serait pauvre, centrée processus
corporels,
l’acte de pensée inhibé. Tustin
et
qualifie cette
sensoriels
de l’enfant
et à la dépression
des psychoses
autistiques
donné
à de multiples
controverses
entre
lieu
partisans
affections tifactorielle
secondaire
régressif. Enfin,
tin décrit
l’autisme
secondaire
Tus-
Domaine
infan-
que le risque
normale,
apparaîtraient
régressives,
des
avec retrait
dans une vie fantasmatique
et confusion
la fusion symbiotique nouissement
avec la mère et l’épa-
du sentiment
La psychose symbiotique ment
marquée
de
d’individuation.
de
est ainsi clinique-
par une angoisse
par le mécanisme
projective
Les auteurs
J.-L. Lang)
des affections ont ainsi
de séparation
aussi courantes
choses infantiles
en maternelle
ou une hospitalisation.
s’inaugure
par l’apparition
désorganisation
d’une brusque
de la personnalité,
une perte marquée une détérioration
de certaines
psychotiques.
hler reconnaît
l’existence
de passages possibles
autistique
la coexistence
parenté
psychose
et
S. Lebo-
de leur côté
d’un sujet autistique
ont également
intégré
montre
symptomatologie
à
et d’une
à l’environnement. le fait que toute déficitaire.
par rapport
La méthode
des
que la concordance
du
est plus élevée chez les jumeaux
monozygotes
que chez les jumeaux de facteurs
certains
cas d’autisme.
influence
de certains
n’est jamais
facteurs
exclusive
ailleurs de souligner
et laisse une large environnementales, Il convient
que l’autisme
trois à quatre fois plus fréquent
chez le gar-
çon que chez la fille. De nombreuses
recherches dans le domaine
de la neurochimie
ont été effectuées.
études ont permis
de mettre
certaines
modifications
biochimiques,
mais dont aucune n’apparaît
spécifique
retrouvée
est sans doute l’élévation
personnalité
», formes
qui se séparent
de
sérotonine Ritvo,
sanguine
J. M. Launay,
Ces
en évidence
dans ce cadre les de la
par
apparaît
L’anomalie
précoces
cette
génétiques
l’autisme.
psychotiques
dans
Cependant,
Ils
« distorsions
di-
génétiques
quelle qu’en soit la nature.
Ils
par
évolution
générale.
précoces.
précoce porte en elle les germes
possible
à la population
montrent
est accru dans la
place aux influences
», marquées
également
dans ce domaine
à la clinique
intellectuelle
psychotique
génétique
d’autisme
tion possible
précoces, les « psychoses d’une
psycho-
zygotes, ce qui est en faveur de l’interven-
dans le cadre des psy-
type de déficience
d’une
entre
originale
déficitaire
Ils ont souligné
Plus tard, Ma-
(R. Misès,
ont apporté
intégré,
à expression
relation
de combinaisons
les deux types d’organisation, symbiotique.
fonctions,
du langage, l’apparition
de symptômes et de formes
avec
de l’identi-
par les auteurs
psychotiques
en réponse à ces expériences Elle
décrit
français
d’annihilation
que l’entrée
entremêlement
entre lui et sa mère, processus
une contribution
massive
assez
kleiniens.
vici,
permanente
logique de l’enfant.
diagnostic
l’abandon
organiques
les uns et les
en interaction
apparemment
troubles
impliquant
facteurs
psychologiques,
Les recherches
lus sensoriels
développement,
et il n’est pas possible de sépa-
tile. Dans cette forme, après une évolution
fication
mul-
régressif,
en fait la schizophrénie
Il y aurait ici pour l’enfant
clés du
En fait, la genèse de ces
dans le processus de structuration
L’autisme
a
et de
est très vraisemblablement
jumeaux
à certains moments
de l’organogenèse
la psychogenèse.
autres entrant
de la mère.
aux stimu-
- son apparition
pour les jouets ou
L’étiologie
et facteurs
à l’hypersensibilité
sous-tendu
du
GENÈSEDE L’AUTISME
important
quée par une hypersensibilité ;
du sou-
intérêt trop exclusif pour les jeux de mains devant les yeux, existence d’angoisses pho-
riche centrée sur les sensations corporelles.
sommeil
et d’ajustement
mois et de l’angoisse
rer de façon simpliste
manifestations
ou,
d’attitudes
nonapparition
forme de « crustacé » et y fait jouer un rôle
qui recouvre
de
insomnies
absence
mois, inintérêt
l’enfant
du
précoce
autoagressifs
calme,
male du développement,
et par quelques
un diagnostic
bar-
fuyant le contact physique. L’ac-
aux stimulus
de ces signes,
au contraire,
carapace, destinée
l’accès au « non-moi
de certains
du processus psychotique.
agitées avec mouvements
huitième
amorce
biques massives. d’une véritable
fantasmatique
première
: refus du biberon,
année de la vie, précédé d’une phase nortout au plus mar-
objectale, l’importance
l’affection
postural
tion de cette différence.
tivité
générique
de psychoses infantiles précoces. Elles ont en commun
forme
il n’y aurait
insensible,
par Kanner
sous le terme
correspondre
Le corps de l’enfant
affections
décrit
à carapace.
tel qu’il avait été décrit
à interdire
d’autres
de l’autisme
semble
rière autistique
par les psychiatres
classiques, tel É. Esquirol. Progressivement,
secondaire
celle-ci,
des
signes
d’établissement
qui permettent
essentiels.
L’autisme forme
dans le domaine
Il y aurait là création
d’avec les états d’arriération
antérieurement
défaillance
premiers
une difficulté
On conçoit
très primitives.
Cette forme serait le résultat d’une carence
n’a que peu ou pas de valeur communicapar l’écholalie
s’organise-
d’évolution
par le biais du jeu
de l’instauration mental
de re-
traduire
de la relation
Le fonctionnement
se sont efforcés
M.
au sein de la dyade interac-
somatique
ne possède aucun langage, soit
(Lebovici,
pérer les signes très précoces
véritable
de sa surface corpo-
très primi-
objectal.
français
Soulé, D. Houzel)
- les troubles du langage ; ils sont constants :
délimitation
à des modalités
tives d’investissement
qui viennent
d’avant en arrière ;
avec un certain
sur un mode très pathologique
entre son corps et celui de sa mère, ni de
rythmiquement
massif
du contact, lequel semble se faire
tionnelle
différenciation
moins
qui coexistent
correspondant
anormale
normal.
par le caractère
du retrait,
en trois groupes.
primaire
sur la
par accès, se balancer
dans son ouvrage
tisme et Psychose de l’enfant, a proposé
les doigts devant le visage, marcher noyer sur soi-même
l’autisme
en 1977, la psychanalyste
classer l’autisme
- les stéréotypies
de Tustin
DE LA PSYCHOLOGIE
de
la plus fréquemment et plaquettaire P. Ferrari),
de la (E. R.
mais cer103
GRAND DICTIONNAIRE
tains auteurs
DE LA PSYCHOLOGIE
pensent
que cette élévation
Mahler
du développement
autistiques,
est plus liée au retard intellectuel
qu’au
lui-même.
processus
Récemment,
ont mis en évidence la synthèse
psychotique
certains
de la sérotonine
tryptophane
à partir
par les plaquettes
autistes (Launay,
En ce qui concerne
du
symbiotique
certains au-
du taux de noradrénaline,
d’adrénaline
dans les plaquettes,
accom-
de l’adrénaline
et
dans le plasma chez les
enfants autistes
(Launay,
homovanilique
(HVA)
métabolite
et
Ferrari). urinaire,
de la dopamine,
L’acide principal
mement
menaçante.
perception tueraient
De cet ensemble mandent,
de recherches,
pour certaines,
confirmation,
n’est pas possible actuellement une explication applicable
qui de-
de dégager
biochimique
à l’autisme
il
et aux psychoses pré-
coces.
logique
ont montré
amplitudes
par ailleurs
des composantes
potentiels
évoqués auditifs
plus faibles,
que les
tardives
des
et visuels sont
et les temps
de latence
plus
à long terme a été amélioré
extérieur
du monde
intérieur
de la pensée de M. Klein, ont développé
concernant
qu’elle
réservé.
nuité corporelle,
Tustin
»,
par D. W. Winnicott.
Il
dans la contil’illu-
d’un
dissocié lié au « démantèle-
de la défaillance
de l’attention,
du self,
de la force liante
laisserait
les différents
externes
et internes
s’attacher
à l’objet
le plus stimulant
sens
isolément
du moment.
lorsqu’elle
permet
Bettelheim,
B., 1974, la Forteresse
Frith,
U., 1989, l’Énigme
Le
G., et alii, 1989, Autisme
développement Mahler,
ter les influx sensoriels (Garreau, Les études autiste
sur le sommeil
ont montré
modifications
Ornitz).
de l’enfant
enfin qu’il existait
qualitatives
une importante
à reje-
Meltzer,
D., et alii, 1980, Autisme
de celui-ci
diminution
des
Rutter,
M., Schopler,
réévaluation
E., 1978, l’Autisme,
avec
des mouve-
ments oculaires rapides qui accompagnent les activités de rêve. Certains
auteurs insistent
de l’association
sur la fréquence
au syndrome
d’une affection
organique
autistique
cliniquement
pérable (encéphalopathie,
anomalie
regéné-
tique, déficit sensoriel, épilepsie, souffrance néonatale).
Il n’est pas possible
actuelle-
ment de préciser la nature du lien qui unit les deux affections,
mais il paraît douteux
qu’il puisse s’agir d’un lien causal simple et univoque.
Enfin,
récemment
certains auteurs auraient
mis en évidence
une anoma-
lie de développement
des lobules VI et VII
du vernis cérébelleux
chez certains enfants
autistes (E. Courchesne).
vécus
psychiatrie
et de neurologie
fonction
de « peau psychique
raient à l’origine
De nombreuses lytiques nismes
ont
tenté
recherches
La prise
en charge
d’élucider
psychopathologiques
dans les psychoses introduisent primaire, excitation.
précoces.
les notions
cadre des hôpitaux d’institution,
d’autoérotisme,
soignés
de jour.
qui permet
lien familial,
Dans ce type
le maintien
du
s’effectue
pluridisciplinaire
: activité éducative visant
individu
dans un esprit
à se reconnaître
et à reconnaître
1984),
E., Reichler,
Stratégies
éducatives
Congrès
de langue
comme
en tant qu’indivi-
l’enfant
et scolaire
; travail
R. Lansing, de l’autisme,
F., 1977, Autisme
M., 1988, Paris, Masson.
et Psychose de l’enfant,
Paris, Éd. du Seuil. Tustin,
F., 1981, les États autistiques
chez
l’enfant,
trad. fr. 1986, Paris, Éd. du Seuil.
n.f. (angl. Self-Accusation)
Action de s’accuser soi-même de fautes imaginaires ou très exagérées par rapport à leur réalité. Liée au sentiment perte de l’estime tôme habituel
de culpabilité
chothérapie
de type psy-
de rééducation
en compte
du trouble
de soi, elle est un symp-
de la dépression
à l’oeuvre
gration
à temps partiel
La plupart
normal
est généralement
d’apporter
du ; psy-
de l’enfant,
et soins pédiatriques.
tal de jour permet,
sur-
Une inté-
en milieu
scolaire
tentée
lorsque
le permet.
Enfin,
l’hôpi-
si cela paraît nécessaire,
aux parents,
mélanco-
lique. J. P.
AUTOCINÉTIQUE (MOUVEMENT) (angl. Autokinetic Movement)
les caractères
instrumental
individuelle
l’état de l’enfant
et à la
adaptée à l’état de
rééducatif
ou travail
française
Paris, Masson.
dus les autres membres du groupe ; activité pédagogique
de
dans le
tique de l’enfant à amener l’enfant
de psychiatrie.
Schopler,
Tustin,
et
AUTOACCUSATION au-
la prise en charge thérapeu-
veillance
de système pare-
autiste
les enfants
tistes sont généralement
les méca-
de narcissisme
les contenus
de l’enfant
Dans les pays européens,
particuliers psychana-
de retenir
et physiques.
chomoteur
psychanalytiques
» (E. Bick) se-
d’un défaut de contention
du self, incapable mentaux
de la
(Luxembourg,
du nourrisson
; trad.
(0-3 ans). Signes précoces et
du self et de l’objet,
langage, prenant Domaines
du jeune enfant
pace intérieur
du self et la non-élaboration
une
des concepts et du traitement
Rapport
interne
infantile,
Paris, Payot.
diagnostics.
d’espace
Paris,
Payot.
d’es-
L’absence
Paris, Expan-
M., 1977, Psychose infantile,
a insisté sur l’absence
pure surface.
du
française.
même auteur comme
et Troubles
global de l’enfant,
sion scientifique
; trad. fr.
Jacob.
Sauvage, D., 1984, Autisme
ou la pensée. Ce
vide, Paris,
de l’autisme
non dis-
la tendance de l’organisme
avec
Gallimard.
tion d’événements
expliquer
satisfaisant
Bibliographie
tés comme les témoins d’une défaillance
pour la mémoire
l’établisse-
P. F.
fr., 1991, Paris, P.U.F.
unisensoriels
enfin,
comme une forme plus favorable
Lelord,
lui, la notion
schizophrénique
La névrotisation,
1992, Paris, Éd. Odile
corporelle.
introduit,
apparaît
avec
autrui.
a introduit
brutalement
d’évolution
ment d’un lien relationnel
psychotique
rompre
se fait vers une
possibilité
d’évolution
sorte de trou noir persé-
venant
D. Meltzer
cer-
de nouveaux
de « dépression
ponibles
ou en sec-
du processus psychotique
courts. Ces résultats peuvent être interpréde filtre sensoriel et pourraient
L’évolution
soit globale
à la créa-
de
mais il
persistance
à l’adolescence.
la psychopatholo-
Ainsi,
également
et
de tous les affects.
s’agit d’un vécu de rupture
résultat
déficitaire,
parfois
actuelles,
résultat de ce processus aboutirait
la fonction
104
du monde
ment » du self. Le démantèlement
neurophysio-
Le pronostic
majeur. Parfois, l’évolution
autoérotisme
Les études dans le domaine
mais paraît moins souhaitable.
s’effec-
visant à l’effacement
cuteur
pratiquée
d’une menace mortelle
sion de la continuité
univoque
est parfois
teur, est sans aucun doute le risque évolutif
un désinvestissement
reprise
dans une pers-
à cette
un retrait
la notion
abaissé (G. Lelord).
trop tôt
du
Parallèlement
gie de l’autisme.
était retrouvé
autiste serait
vécue par lui comme extrê-
métoxyhydroxy-phénylglycol
de la noradrénaline,
la Forte-
de modifications
et par des méthodes
reste encore
concepts
métabolite
béhavioriste
raison du fait qu’il serait confronté
élevé chez les enfants autistes, alors que le principal
pective
La prise en autiste centrée
de l’enfant,
par les thérapeutiques
tains auteurs
(M.H.P.G.),
comportement
la proie d’une véritable angoisse de mort en
S’inspirant
a été trouvé
sur la simple obtention
de conditionnement,
dans son ouvrage
à une situation
teurs ont mis en évidence une diminution
de la noradrénaline
d’une relation
avec la mère.
B. Bettelheim,
les systèmes dopami-
pagnée d’une élévation
et sur le rôle, dans les états du maintien
vés, une aide psychologique. charge éducative de l’enfant
du système
resse vide, pense que l’enfant
nergiques et noradrénergiques,
de dopamine
pare-excitation symbiotiques,
Ferrari).
hallucinatoires
et du renforcement
de
d’enfants
sur le rôle, dans les états
des conduites
négatives
auteurs
un accroissement
insiste
durement
éprou-
Illusion dans laquelle garde dans l’obscurité neux immobile, continue, croit En psychologie que ce phénomène d’influence,
un sujet qui reun point lumi-
en le fixant de façon le voir se déplacer. sociale,
on a montré
était sensible aux effets
et on l’a utilisé pour les étudier. J.-F. L. N.
GRAND DICTIONNAIRE
fonder
AUTODÉPRÉCIATION n.f. (angl. Self-Depreciation)
de M. Balint
Profonde atteinte de l’estime de soi, conduisant un sujet à émettre sur lui des jugements défavorables et péjoC’est un symptôme
fréquent
de la déJ. P.
recherches
que soient par ailleurs
Le concept d’autoérotisme à Havelock
est repris par
Ellis, qui l’avait
dans le vocabulaire
scientifique
1898. Mais, alors que Havelock gnait par là une excitation térieur
intro-
question l’objet faut-il
en
Ellis dési-
surgissant à l’in-
Freud considère
que la
porte moins sur la genèse que sur
de la pulsion sexuelle. Quelle place donner à une pulsion qui ne choipas un objet à l’extérieur
mais prendrait comme
du corps
une partie du corps propre
objet susceptible
satisfaction
de procurer
une
?
chanalyse.
est importante
L’expérience
à reconnaître
pour la psy-
de la cure oblige
l’existence
d’une
sexualité
infantile (c’est même peut-être la thèse à la fois la plus connue et la plus critiquée de la psychanalyse, Pourtant,
au moins
à l’origine).
les enfants ne peuvent
sexualité comparable
qu’on
le plus précoce de la phase néonatale à la théorie
d’un
» (Lust-Ich)
« moi-plaisir
avant
même
la réalité
de savoir
freudienne qui com-
si ce qui est
bon se retrouve
dans
consiste alors en ceci « qu’il n’y aurait pas de surgissement
des objets s’il n’y avait pas
des objets bons pour moi ». que l’enfant
pas la puberté
former
d’objet
». Pourtant,
la théorie
n’attend
sexualité
ne se définit
comme
activité
relation
satisfaisante
vivre une
à celle des adultes, ils
sexualité
semble-t-il
de l’enfant
d’abord,
n’était
si la
pas désignée
satisfactions fonctions
érogènes
s’étayent
du corps ; le plaisir
exemple,
sur la nutrition,
maternel.
Lorsque
buccal, par
la tétée du sein
le sevrage intervient,
même avant, le suçotement
et
se met en place
comme activité autoérotique le corps propre.
sur les
retournée
À la limite,
sur
ce qui ici don-
nerait idée de ce qu’est l’autoérotisme,
c’est
la satisfaction de lèvres qui se baiseraient elles-mêmes plus encore que la succion du
devait
compris
nuancer
ce point
dans des éditions
de vue, y
successives des
Trois Essais. L’analyse du petit Hans, ainsi, lui donne enfants d’un
l’occasion
de trois
choix
remarque
que « les
à cinq ans sont capables
d’objet
et accompagné
de relever
tout à fait perceptible
d’affects
violents
est une de celles
». Cette
qui peuvent
de résultats
arguments
expérimentaux.
dans les situations
adaptée
à une
à un partenaire.
Elle
peut aussi bien se constituer
sans rapport
à un autre, auquel d’ailleurs
le sujet n’est
accordé par aucune harmonie
préétablie.
à partir
Par exemple,
d’amorçage
qui portent
sur une décision lexicale, on peut observer deux sortes d’effets
(
Entre
AMORÇAGE).
doit
porter
la décision
lexicale et le mot qui lui est relié sémantiquement, court,
on peut laisser un intervalle
très
soit 200 ou 400 millisecondes. permet d’observer
çage proprement
Cet
l’effet d’amor-
dit. Or, avec un tel interincapable
de la relation
séman-
tique qui existe entre les deux mots. Cela n’empêche d’avoir
nullement
l’effet
d’amorçage
lieu et le sujet ne peut s’y opposer.
En outre, l’effet présente pour de telles durées un optimum plus important rapport
(le raccourcissement
le
du temps de décision
par
à la situation
neutre).
Si l’intervalle
est encore plus court, l’effet d’amorçage
(le
Dans la suite de son oeuvre (par exemple
raccourcissement
est
dans l’Introduction
encore moindre
à la psychanalyse, 1916-
1917), Freud eut tendance toérotisme
et narcissisme
à confondre primaire
au-
(
NAR-
depuis
la thèse lacanienne
miroir,
comment
narcissisme
du stade du
les répartir.
investit
Alors que le
le corps dans sa tota-
lité, prend pour objet l’image unifiante corps,
l’autoérotisme
parties
du corps ou, mieux,
d’orifices
corporels
du
du temps de décision) ; aux alentours
dizaines de millisecondes, Si, par contraste, intervalle
Nous voyons mieux aujourd’hui,
de quelques
il devient nul.
on laisse s’écouler
un
plus long entre les deux stimu-
lus (par exemple 2 secondes), temps de prendre sémantique
conscience
existante
le sujet a le de la relation
et il peut développer
des stratégies mentales.
des
On dira dès lors que les effets d’amorçage,
les « bords »
tels qu’ils sont observés avec un intervalle
concerne,
lui,
court, sont involontaires,
investis par la libido. R. C.
rapides, irrépres-
sibles, et donc automatiques.
Au contraire,
les effets que l’on observe avec un intervalle plus long sont contrôlés AUTOÉVALUATION n.f. (angl. Self-Evaluation, Self-Rating)
Dans
certaines
logiques, intérêts,
épreuves
évaluation
lui-même
L’irrépressibilité
psycho-
par
le
de tel ou tel aspect de sa personnalité,
attitudes,
sujet de ses de ses
etc.
Ces épreuves après chacun
comportent
desquels
une procédure
des items
on offre
de réponse
au sujet
peut s’appliquer
et facilement matiques
de
à lui. M. R.
si quelqu’un
psychologique
Par exemple,
haute
cette dernière
est dit. Les activités
de compréhension
J.-F. L. N.
En psychologie
GÉNÉR. 2.
et psychiatrique.
sensori-motrices
d’activités
par l’exercice.
se
tionner
automa-
attentionnelles d’une
autre
d’interférences.
automatiques
simultanément,
des
Un tel traitement
ainsi la réalisation
tâche sans provoquer
sont
devenues
pas de ressources
traitements J. P.
cognitive,
dit d’un type de traitement exécuté sans contrôle cognitif sur le déroulement de ses opérations.
et permet dans le langage
du
plexité, sont automatiques.
n’utilise
à la mort.
ce qui
langage, en dépit de leur très grande com-
tiques
autodestructeur
à proxi-
de comprendre
exemples
de suicide,
à voix
auto-
ne peut s’empêcher
n.f. (angl. Autolysis)
Synonyme
parle
important
des activités
mité d’une autre personne,
Les habiletés
conduisant
observable
les plus communes.
AUTOLYSE
Comportement
est un critère
lui permettant
de dire dans quelle mesure le contenu l’item
par les stratégies
du sujet, lents, et peuvent être empêchés.
pouce ou de la tétine. Freud
de nouveaux
de se rendre compte
comme autoérotisme. Freud, dans les Trois Essais sur la théorie sexuelle (1905), montre comment les
une ligne de pensée classique,
de l’autoéro-
ne peuvent l’accomplir dans le cadre d’une relation d’amour et de désir. Il y aurait contradiction,
a reçu
volontaire/involontaire,
valle, le sujet est parfaitement
pas essentiellement
finalisée,
La distinction
des « choix que la
qui se ca-
ractérise par son aspect involontaire, très rapide et irrépressible.(Contr. contrôlé, délibéré.)
intervalle
Il semble indubitable pour
Se dit d’une activité
GÉNÉR. 1.
le mot sur lequel
L’autoérotisme
DÉNÉGATION).
AUTOMATIQUE adj. (angl. Automatic)
qui reprend
ce qui est bon pour
comme
(
». Si
parler d’autoérotisme,
c’est en se référant
CISSISME).
Cette question
les critiques
tisme a le mérite de nous apprendre
même du corps et non pas provo-
quée de l’extérieur,
quelles
qu’il y a des objets « dès le temps
ainsi défini
Forme de manifestation de la pulsion sexuelle, en tant que celle-ci ne se dirige pas vers d’autres personnes, ou plus généralement vers des objets extérieurs, mais se satisfait dans le corps propre du sujet.
sur la relation
peut leur faire. J. Lacan devait également
lui
; allem. Autoerotis
celles
intéressantes
mence par distinguer
AUTOÉROTISME n.m. (angl. Auto-Erotism mus)
Freud
ultérieures,
par exemple,
l’on peut cependant
pression mélancolique.
sirait
d’objet,
souligner
ratifs.
duit
les recherches
DE LA PSYCHOLOGIE
peuvent
Les fonc-
en parallèle.
Ils 105
GRAND DICTIONNAIRE
sont indivisibles
et modulaires
ficile d’intervenir n’exigent
DE LA PSYCHOLOGIE
sur leur déroulement.
que peu d’efforts
oeuvre et conduisent d’un niveau
et il est dif-
phénomène
Ils
pour être mis en
était pour lui un trouble
de nature
nique, à partir
probablement
et en préci-
explication
sion. C. B.
lisatrice
et atomistique
AUTOMATIQUE
clinique
n.f. (angl. Automatics)
d’un syndrome
modélisation
des systèmes
La physiologie sensorielles modèles
par l’étude
diagnostic
décrire
de nombreux
psychiatrique.
Activité mentale et psychomotrice échappant au contrôle de la volonté consciente du sujet. Certains de ces automatismes de la vie quotidienne, ticulier
représentant
phénomènes psychopathologiques entraînant chez le patient le sentiment et la conviction délirante qu’il n’est plus maître de sa volonté et qu’une force étrangère et extérieure
conduites
à lui agit sur lui et contrôle toute activité psychique en dirigeant actes, sa pensée et ses perceptions.
si prisée des poètes surréalistes
son ses
normale
pouvant
sujet),
d’un
des actes et écho de la
duisant
moteur
par des impulsions
des tics et des stéréotypies sitant
la motricité
et d’un
avec de multiples
au
et sensitif
hallucinations
visuelles,
(goûts bizarres dans la bouche),
olfactives
(odeurs
génitales
(sensations
anidéiques,
psychosensoriels
c’est-à-dire
ment délirant,
-
restant
sans accompagne-
au début.
Dans le petit automatisme,
les troubles sont
plus discrets,
: simples
plus subtils
ments d’étrangeté de souvenirs
senti-
de la pensée, de dévidage
non sollicités,
des idées abstraites,
d’émancipation
de réflexions
(xénopathie).
Cet automatisme
mental apparaissait,
Clérambault, la psychose
comme le point de départ de hallucinatoire
chronique.
Le
vivant
un système qui tend à se conser-
L’écriture
automatique a pu être
n’est pas moins
nisme parvenu
à ces exigences de se
psychomoteurs
peuvent
au cours d’états « seconds » chez
commotions
Certaines victimes de
cérébrales peuvent également un train, au cours des
qui suivent leur accident, dans une ambulatoire,
sans en
souvenir.
l’enfant,
Chez l’enfant,
l’automutilation
serait le
résultat d’un échec dans l’établissement objectales
des
du propre
ses actions,
avec l’autre,
de recherche
de déplaisir.
par un compor-
à la fois de plaisir
Spécifiquement
ce comportement
le
point de vue de
qu’à chaque âge ses ses jeux constituent
fait, de même que le têtard n’est pas « une grenouille
manquée ».
Dans cette optique, dier comme
formes plutôt
la motricité, l’intelligence
des instruments vicariantes.
attaché à montrer
la percepsont à étu-
d’adaptation Claparède s’est combien,
dans
le respect de la loi d’autonomie qui conduit
d’activités
spontanées
qu’à lui imposer
était bénéfique
à solliciter
les
de l’enfant
celles de l’adulte,
au développement.
L’expé-
rience d’éducation fonctionnelle réalisée par la Maison des petits à Genève a constitué l’illustration
éclatante de cette concep-
tion. H. B.
AUTOORGANISATION n.f. (angl. Self-Organization)
précoces, échec qui le
à ne disposer que de son corps pour
rait l’autre
qui
». Si, au lieu de se prendre
il comprendra
l’éducation,
d’une schizophrénie (dans ce dernier cas, sous forme fréquente d’impulsions autocastratrices), et chez l’enfant dans celui d’une arriération mentale ou d’une évolution psychotique.
conduite
et qu’il est ca-
une réponse appropriée à ses besoins du moment et qu’il n’est pas un adulte impar-
surtout
Comportement autodestructeur pouvant conduire au suicide, apparaissant chez l’adulte dans le cadre d’une dépression mélancolique ou
roagressif
orga-
« aux circonstances
tion, la mémoire, J. P.
réduit
qu’un
à sa maturité
développement réactions,
ou d’états crépusculaires
chez des épileptiques.
minutes
unifié
imma-
pour référence, l’adulte accepte d’étudier
de sa propre pour
l’organisa-
tion. Du fait que « tout organisme constitue
la
les lois structurales
d’en comprendre
lui sont propres
tement
par
d’en comprendre
comme
la censure interdisant
fonctionnement
action extérieure
Elle permet
pable d’adaptation
l’impression
par contrainte,
pement.
ainsi considérée comme un moyen de lever
cela donnant
de la pensée, comme
fait partie des lois qui régissent le dévelop-
ture
de la pensée, tout
passif
qui
fectives profondes.
une relation
au sujet
fonctionnelle,
qu’un organisme
relations
et séries
qu’est due
Cette loi implique
de mots imposées, d’arrêt subit du courant d’un
d’autonomie
fonctionnelle,
inex-
(1930)
sant échapper des exigences instinctivo-af-
lais-
AUTOMUTILATION n.f. (angl. Self-Mutilation)
et
viscérales
AUTONOMIE FONCTIONNELLE (angl. Functional Autonomy)
et des fonctions
tactiles,
pliquées, spasmes, décharges électriques) tous ces troubles
du
du patient,
sensoriel
(douleurs
l’altération
gestuelles para-
voluptueuses)
J. P.
fonctionnelle.
garder ensuite le moindre
gustatives
cénesthésiques
sont des
inconscientes
sorte d’automatisme
se tra-
désagréables),
de
qui n’est pas soi et pour affirmer
permettent
(P. Janet) ou la libé-
d’infrastructures
se déplacer, prendre
qui entraînent
volontaire
automatisme
et de vol
de phrases d’allure
automatisme
de l’existence
la loi d’autonomie
ration
des hystériques,
verbales
imposées
au moins
une unité. De là découle
apparaître
est fait à la fois d’un automa-
qui seraient
quelqu’un
avec l’envi-
l’autre
conscience
tenta-
ver », il a toujours
Le premier
impersonnelle,
exprimer
champ de conscience
Les automatismes
de la pensée, répétitions
avoir
signification
à l’adaptation
du sujet. Mais d’autres
matisme mental.
de devinement
en par-
manifester.
un grand et un petit auto-
pensée, sentiment
de solliciter
la notion
toute une série de comportements
réflexes et d’actes habituels
avec commentaires
pour
un contact
C’est à É. Claparède
font partie
Syndrome décrit par G. G. de Clérambault, caractérisé par l’association de
(hallucinations
tive de maintenir
une dernière
Caractéristique d’un être animal qui, à chaque moment de son développement, constitue une unité fonctionnelle dont les capacités de réaction sont ajustées à ses besoins.
et des systèmes
AUTOMATISME MENTAL (angl. De Clerambault’s Syndrome)
106
même la plus récente du
AUTOMATISME PSYCHIQUE (angl. Psychic Automatism)
C. B.
tisme idéo-verbal
profond,
avant le retrait
J. P.
sensoriels.
On distingue
autistique
ultime
très fine
physiques.
le fonctionnement
des systèmes neuroniques
ainsi une conduite
est
sa propre existence.
Reste une description
et la psychophysique
lui empruntent
pour
et la
L’automutilation
qui a gardé tout son intérêt
dans la pratique
concernée
loca-
qui n’est plus dé-
phénoménologiquement
vers vide et morcelé.
ronnement,
de la construction
liée à une psychopathologie
fendue actuellement.
Discipline
dans
le délire. C’était une
mécaniciste
délirante,
orga-
duquel se développait,
une phase secondaire,
à des performances
élevé en rapidité
cérébral
initial
sollicite
angoisse.
est finalement autoagressive
et
relationnel,
autrui au niveau Un aspect inclus
: l’enfant
hété-
dans toute y accuse-
de le laisser seul dans son uni-
Fonctionnement d’un système dont la régulation est intrinsèque et provient non d’une action programmatrice externe, mais de la coopérativité composants. L’autoorganisation tral de l’approche au contrôle MIQUES
est un concept dynamique
moteur.
[THÉORIE
de ses
DES].)
(
cen-
appliquée
SYSTÈMES
DYNA-
Ce concept exprime
GRAND DICTIONNAIRE
l’idée
que la coordination
propriété
émergente
du système
liée à son organisation des éléments
motrice
est la moteur,
et à la coopérativité
qui le composent,
supérieure
venant
du système
explique
qu’un
d’état puisse survenir centrale, d’un
En fait, les structures
cérébrales
réponse
avec faci-
de récompense)
donnent
conditionnelle
du sys-
changement
J.-F. L. N. AUTOSTIMULATION
entraînant
de nouvelles
ainsi émerger
des faibles,
élément
d’une ancienne
perturbe
configuration.
L’autoritarisme
l’égard
à la rigidité,
de l’ambiguïté,
augmente
sonnalité autoritaire
miroir
alternés
le passage de mou-
à des mouvements
lorsque le rythme
à l’intolérance
à
ce qu’analysent
T.
et ses collaborateurs
dans la PerM. R.
» bi-
sont des exemples souvent cités
de réorganisations s’expliquant
immédiates
de synergies
plus par l’autoorganisation
système moteur
du
que par une programma-
tion au niveau du système nerveux central. J. F.
AUTORITÉ PARENTALE (angl. Parental Authority)
AUTOPUNITION n.f. (angl. Self-Punishment)
place
Conduite de punition de soi-même, généralement liée à de forts sentiments de culpabilité imaginaire.
exercée
Dans
la théorie
conduites
autopunitives
sion entre un surmoi
la notion
les
sont liées à la ten-
autoritaire
et exigeant,
parentale
de puissance
Dans la famille
psychanalytique,
légitime,
rem-
cette autorité
conjointement
est
par le père et la
mère. S’il s’agit de parents
naturels,
la loi
rité par la mère) par simple déclaration
fonctionnels
viscéraux.
sont aussi caractéristiques mélancolique, toaccusation mutilation
Elles
de la dépression
où elles accompagnent et peuvent
conduire
l’au-
à l’auto-
l’auto-
en commun
le juge indique
de ce pouvoir,
le parent
chez lequel
les
enfants ont leur résidence habituelle. M. G.
et même au suicide. J. P.
AUTOSTIMULATION n.f. (angl. Self-Stimulation)
AUTORÉGULATIONn.f. (angl. Self-Regulation)
HOMÉOSTASIE
En 1954, les physiologistes
Renforcement, instrumental ou opérant, qu’un individu peut se donner lui-même cérébralement de façon directe en effectuant une réponse. Le renforcement de rendre
a pour
plus fort
comportement
ou plus fréquent
donné.
ment est utilisé
conséquence
où très
peu de chaînons
externes
le comportement
et son renforcement.
cérébrale,
qu’on
La
chez des Rats
d’une électrode implan-
tée dans leur cerveau. est constitué
entre
est l’autostimulation
a produite
par l’intermédiaire
existent
Un autre exemple
par les auto-injections
et Peter
d’une
Milner
ont
régions
cérébrales
de délivrer rant
un levier
relié
sur
pour
se
Un tel comportement aucun
besoin l’animal
tout son temps et toute son
à s’autostimuler,
jusqu’à
ses besoins les plus élémentaires sommeil)
de cou-
; bien au contraire,
peut consacrer
rat,
capable
à appuyer
apparemment
physiologique énergie
quantités
à cette électrode
lui-même.
ne satisfait
qu’un
dans certaines
se mettait
et à en mourir.
portement
alimentaire
thalamus.
D’autres
; certaines zones du
régions
tente d’échapper
négliger
(faim, soif,
D’où l’hypothèse
par la plupart,
des drogues
amphétamine,
morphine,
bis et peut-être
alcool) : l’action
est remplacée,
si
(cocaïne,
nicotine,
canna-
du courant
dans ce cas, par due à la mise et à l’activation S. P.
AUTOSUGGESTION n.f. (angl. Autosuggestion)
Suggestion que l’on se donne à soimême consciemment ou non, de telle sorte que la conduite suggérée (et imaginée) à un moment donné se réalise, en dehors de la volonté consciente, d’une manière presque automatique. comportement
cérébrale
sur la vie psychique
produit
», en d’autres
et le
d’une idée qui a été, au dé-
part, volontairement A. A. Liébeault
privilégiée
sert de fon-
de É. Coué, élève de
et de H. Bernheim.
Il a com-
pris le premier qu’il ne fallait pas confondre l’autosuggestion de la volonté.
avec une simple éducation L’autosuggestion
tôt « une éducation
serait plu-
de l’imagination
». Et il
n’y aurait suggestion que lorsque la volonté et l’effort
sont suspendus. Ce qui l’amenait
à penser que toute suggestion ment par l’autosuggestion. soumis au suggestionneur en apparence
qu’en réalité
dans la mesure
passe forcé« Le sujet est
beaucoup
plus
: il est soumis
où il s’imagine
et s’auto-
suggère qu’il doit l’être. Que le praticien serve donc de la suggestion tion),
mais seulement
On retrouve
» dont la stimulation
termes du plaisir.
décrit pré-
en partie, de com-
le plaisir procuré
récompense
cage électrifiée,
de sorte
et le phéno-
cérébrale
permettent,
ont
à l’autosti-
Le modèle d’autostimulation
d’éduquer
une « satisfaction
cérébrales
que l’animal
électrique
est
dans le com-
une valeur négative,
prendre
attenlatéral,
au contraire
qu’il existe dans le cerveau un « système de
drogue calmante qu’un Rat, placé dans une peut se donner en appuyant
majoritairement
dement à la méthode
une électrode
de faibles
électrique,
Animal élec-
James Olds
montré
chez qui on avait implanté
stimuler
L’autorenforce-
dans les situations
plus caractéristique
un
impliqué
dont le
; hypothalamus
Cette influence
Procédure par laquelle un s’administre une stimulation trique intracérébrale.
AUTORENFORCEMENT n.m. (angl. Self-Reinforcement)
démontré
des drogues
En cas de divorce,
par les deux parents, soit par l’un d’eux. En cas d’exercice
des
de-
est exercée soit en commun
de troubles
et
et stratégiques
des neurones à dopamine.
rité parentale
ou
décisionnels
est, à défaut, exercée en prio-
des enfants mineurs,
frigidité)
tionnels,
jeu de certains récepteurs
tale (laquelle
struc-
mnésiques,
paren-
selon l’intérêt
du plaisir sexuel (dyspareunie,
rôle dans les processus
à exercer conjointement
l’autorité
par
limbique
préfrontal,
une action pharmacologique
sous forme
de refus
; cortex
du 22 juillet 1987 leur permet de demander
vant le juge des tutelles.
d’échec,
accumbens,
addictives
ce n’est l’ensemble
paternelle.
et le moi. Elles se voient chez les névrosés, de conduite
en particulier
cédemment
1971, l’autorité
innervées
états affectifs en général et dans la régula-
mène de satisfaction
et non
établi,
un rôle clé dans la régulation
biens de leur émancipé. Depuis
dans les effets hédo-
au système
mulation.
mineur
intra-
neuromédiateur
: nucleus
Pouvoir que la loi reconnaît au père ou à la mère sur la personne et les enfant
à un
aux neurones
des régions
ture appartenant
bien
(1950).
lieu
est clairement
tion des propriétés
manuel (frappe d’un doigt sur une touche) augmente
la dopamine,
jouant
au mépris
en
du « tapping
des
associé à la
à l’égard des supérieurs,
Adorno
vements
contenant
et à l’ensemble
est souvent
Le passage du trot au galop quand la vitesse ou encore
correspondent
nistes des drogues
Attitude d’un individu exigeant autres obéissance et subordination.
servilité
lorsqu’un
crânienne
dont le rôle privilégié AUTORITARISME n.m. (angl. Authoritarianism)
(système
d’autostimulation
ces neurones
par le changement
qui
comportement
lité.
relations au sein d’une synergie motrice. Une nouvelle configuration motrice peut la stabilité
s’établit
sans programmation
simplement
paramètre
aussi, une
nerveux
central. La part d’autoorganisation tème moteur
sur un levier. Dans ces situations
sans qu’il
soit besoin de faire appel à une régulation
DE LA PSYCHOLOGIE
(hétérosugges-
comme d’un moyen
l’autosuggestion
des méthodes
se
» (C. Baudoin).
ces mêmes principes
à la base
actuelles de suggestopédie. J. P.
107
GRAND DICTIONNAIRE
DE LA PSYCHOLOGIE
seulement
AUTOTOPOAGNOSIE n.f. (angl. Autotopoagnosia)
Notons
parties
importantes
misphère
dominant
qu’elle troubles
Cela explique
et agnosiques
difficile
de ses symptômes
sur les
le plus souvent
aphasiques
de l’Autre
sur l’hé-
et débordant
et occipitale.
plexes rendant
perdu, l’altérité
à des lésions
siégeant
s’accompagne
en tant
de
com-
qu’objet
radicalement
à partir
de celle de la Chose*. Si,
J. P.
chiques
des instances
s’accompagne
on peut dire que l’Autre,
hors d’atteinte, c’est à la fois la loi
pour la psychanalyse, rapport
du sujet à l’autre,
D’emblée,
bien sûr, l’accent
place et la fonction auxquels
se forme
présente d’ailleurs
de façon articulée le rap-
rivalité,
frères
des registres son moi,
méconnaissance, d’identification tification autant
de l’enfant
: de
faut-il,
distinguer
un Autre
de l’OEdipe
au moins à introduire Autre.
Ainsi,
apparaître l’imaginaire fouettard,
pas,
du parte-
nérations, 108
de la loi qui
de quoi s’ordonne
c’est-à-dire
un lieu où insiste un
articulable. R. C.
AVERSIF (TRAITEMENT) (angl. Aversion Therapy)
les sexes et les générales relations
de
Technique de psychothérapie basée sur la répulsion ou la répugnance. L’aversion
a été utilisée
ne suffit,
C’est par l’Autre
l’expression
que le sujet
dans le mot d’es-
d’une
ou agressive.
l’Autre
du langage que
pensée obscène,
Cette définition
de
comme ordre du langage s’articule avec celle que l’on peut produire
le
ici
peut
empruntées
à
ou du père avec l’autre
Mais, par sa place dans le disempêche de confondre
dont les gé-
de laisser subsister une relation
l’alcoolisme,
même
niques
aversives
cures de dégoût,
« signifiant
qui dans l’Autre
en tant que lieu
est le signifiant
de l’Autre
à faire suivre
nociceptif.
en
associer
C’est
ainsi
couramment
une ingestion
d’un produit provoqués véritable
le patient
désagréable, voire d’un
à
à la prise
les vomissements
par ce dernier répulsion
consistent
d’alcool
émétique,
que les
pratiquées
depuis 1929 dans l’éthylisme, le
pas
Les tech-
dont se plaint
d’une conséquence
C’est
c’est-à-dire
et
dans des cas où,
consistent
le comportement
de tout élément imaginaire. le Nom-du-Père,
exhi-
travestisme
accessibles à une psychothérapie.
dernière culation,
(pédophilie,
pour des raisons diverses, ils n’étaient
stimulus
d’arti-
et des problèmes
homosexualité)
cette
Le désir
et la jouissance
Dès lors qu’elle est introduite, rie de l’Autre
D’autres cette catégo-
se révèle indispensable
entraînant
pour l’alcool,
pour
méthodes,
une
auquel ils
en vogue à la fin des
années 1950 mais tombées en désuétude de nos jours, soumettent
le sujet à un véritable
situer une bonne part de ce que la psycha-
rappel à l’ordre
nalyse est appelée à connaître.
de faibles stimulations
cient, par exemple, constitue
ce qu’il en est de cet
le père, par exemple,
comme
en dégageant
des re-
servir
états, tels les états de dépendance
de l’OEdipe,
qui est au point
réduire
certains
à partir
le Nom-du-Père*,
pour
sont imputés.
aussi des
pourrait
la vie
avec
tant que lieu de la loi ».
cours de la mère, il est aussi l’Autre l’évocation
toujours
C’est dans le langage
toujours
du signifiant
radicalement
il peut se confondre
psychique,
fondamentale-
pour le sujet
se confond
et que se codifient
absurde
une se-
spéculaires,
du père débonnaire
de la rivalité.
à la limite
du langage.
à le définir.
à lui, dont il dépend
sous les formes
ment ce à partir
fétichisme,
même quand il prétend le maîtriser. La théorie
Il constitue
bitionnisme,
à se
tension.
dans le sujet n’est pas l’étranger
en même temps,
c’est que, au-delà
et extérieur
l’ordre
nul signifiant
de l’altérité
sujet est pris dans un ordre
au plus vite une moindre
de re-
discours qui est articulé, même s’il n’est pas
par cette conven-
imaginaires,
qui lui permettent
sexuelle
du petit autre.
identifications
celles du plaisir,
d’orientation
un
antérieur
l’Autre,
d’ailleurs
au-delà
par des voies balisées,
puisque
qui ne se résorbe
du moi,
sujet si aisément
L’Autre
par
à ce qui fait repasser le
à reprendre,
tendant
strictement
autre auquel il se réfère, ce qui in-
prit*,
présentations
par rapport
recherche
d’une certaine
c’est-à-dire
comme satisfaction
dans une
que J. Lacan écrit avec un A majuscule,
d’écriture,
de l’Autre.
après cela à souligner
tente de faire accepter,
Ce qu’il s’agit de marquer
se présente
à se situer,
une dimen-
A », pour le distinguer
elle-même
une
On notera que la jouissance*
le sujet va chercher
de
et
tion
Ainsi
la castration.
trouver
Autre,
pas toute phallique,
qui ne serait pas ordonnée
Autre
C’est à par-
jouissance
parenté. C’est dans l’Autre
en être opposée
naire imaginaire,
l’accès
de
que peut être introduite
d’une
ou l’étrangeté.
de l’angoisse
Ce qui constitue
comme Autre.
constitue
qui n’est pas un semblable
« grand
l’angoisse.
une de celles qui donnent
qualifie
dimension
conde, une altérité
la question
tions
ressembler de plus en plus.
cependant
C’est pourquoi
source d’agressivité
façon s’efface, les partenaires
doit
qui provoque
de ce qui tout
pas. Il est
une dimension
où l’altérité
À cette première
tue cela même
que se distinguent
à l’image de l’autre : l’iden-
sion de l’autre
sur ce désir consti-
c’est le langage lui-même.
à travers des mécanismes
que d’amour,
en
nous commande,
que l’enfant
imaginaire,
cela, mais que me veut-il
le signifiant
qui ne s’équivalent
avec toute
recèle : « Il
clut notamment
d’évidence,
par exemple,
de l’Autre,
est mis sur la
et soeurs. Encore
même à ce niveau
à la jouissance
mais à la demande
l’essentiel.
aussi l’idée jouissance
l’ordre
mère, père, voire, dans une dimension
clair,
avec
ou à l’Autre.
le désir
est phallique,
hommes et des femmes au phallus, qualifie tir de là d’ailleurs
« La Chose [...]
le plus direct à cette dimension
de ceux par rapport
libido
resurgit
même en tant qu’interdite.
constitue
au
que toute
le sexe féminin
Il reste cependant
d’une attention
autour du phallus comme
qui nous en sépare, et cette jouissance elle-
fait ? » Or l’incertitude
nécessairement,
s’ordonne
que toute
même, au-delà de la référence effective des
ce qui est toujours
et au désir que cette demande
intrapsy-
par exemple,
gnons
me demande
L’élaboration
la nécessité
la question
de l’Autre,
Lieu où la psychanalyse situe, au-delà du partenaire imaginaire, ce qui, antérieur et extérieur au sujet, le détermine néanmoins.
Ainsi,
l’Autre,
en effet, c’est par ce terme que nous dési-
port du sujet non seulement AUTRE n.m. (angl. Other ; allem. [der] Andere)
du même.
symbole,
pour la
en ce qui concerne
c’est celle de ce qui peut rompre
libido
la dimension
Dans le Séminaire X sur L’angoisse, Lacan
cifiques.
psychanalyse,
centrale
dès lors que S. Freud démontre
un grand A ».
spé-
Mais en fait, la question
du retour
radicale.
élidée, réduite à son lieu, voilà l’Autre
la mise en évidence
somatognosiques
inacces-
de l’inceste,
Tout cela permet d’introduire
Elle est due généralement
régions frontale
incarne,
du corps.
pariétales
que la mère elle-même,
sible du fait de la prohibition
Agnosie spatio-corporelle décrite par F. Pick, caractérisée par l’incapacité de reconnaître la localisation des différentes
duelle entre la mère et l’enfant.
discours
concret
Si l’inconsla partie d’un
dont le sujet ne dispose
pas, il n’est pas à concevoir
comme un être
caché dans le sujet, mais comme dividuel,
et plus précisément
cours de l’Autre. génitif
comme
Cela au double
: c’est de l’Autre
transindis-
sens du
qu’il s’agit dans ce
le comportement dèle punitif principes
lorsque Ce mo-
est emprunté
sous une forme
laquelle le stimulus
aux
et est pré-
un déconditionnement. différente,
aversif est imaginé
Il a dans : le
sujet est, lors des séances, invité à se représenter
aussi, c’est à partir
le comportement
qu’il parle et
visé se produit.
du conditionnement
senté comme été utilisé
par exemple,
électriques,
de traitement
que dit le sujet, fût-ce sans le savoir. Mais de l’Autre
sous forme,
mentalement
en train indésirable,
qu’il désire : le désir du sujet, c’est le désir
par le thérapeute
à imaginer
de l’Autre.
rant les conséquences
d’émettre puis incité
en les exagé-
les plus fâcheuses
GRAND DICTIONNAIRE
qui pourraient
s’ensuivre.
Outre
des cri-
tiques portant
sur leurs aspects éthiques,
il est reproché
aux techniques
d’une part, d’utiliser
de façon erronée
lois du conditionnement
et, d’autre
de décider
d’ignorer
complexité
des problèmes
comportement
aversives, les
part,
trop délibérément
la
sous-jacents
au
mois de la vie, favorise
AVEUGLE (EN) (angl. Blind)
Se dit
M. A.
d’une
situation
tale dans laquelle à quelle condition assigné. expérimentale
dans laquelle non seulement
decin traitant, ignorent
initialement
L’aversion généralement stimulus
conditionnée
est d’un
et d’une maladie.
la saccharine,
si l’on rend l’animal
par l’injection
de chlorure
après la consommation toute
de lithium
(qui
d’une aversion
contenant
Cette aversion
rapidement
puisqu’il
à
de la sac-
se développe
est utilisée
cures de désintoxication
très
dans certaines alcoolique
chez
à quelle condition
expérimentale
AVEUGLE adj. et n. (angl. Blind)
AVEUGLE (ROTATION) (angl. Blind Rotation)
En analyse tation des l’ignorance riables sur porté.
factorielle, toute rofacteurs opérée dans de la nature des valesquelles l’analyse a
De telles rotations dées par des critères
sont uniquement formels
gui-
(« structure
simple » par exemple). M. R.
AVEUGLE-NÉ, E adj. et n. (angl. adj. Born-Blind ; n. Born-Blind
Se dit d’un enfant privé de vision dès sa naissance par cécité congénitale.
(
se révèlent
CÉCITÉ.)
rieure
nées, n’est pas encore pratiquée
à 1/10.
guer des ombres de brillances
les aveugles
des mal-
qui ont conservé et peuvent
distin-
ou des contours,
ou d’éclairements
H. B.
AXE n.m. FACTEUR
en cas
fortement
quement
partout.
à une opération
H. B.
dans les dix dernières
chirurgicale,
systémati-
de réduire
elle entraîne
éducatives
plus en plus, à l’utilisation permettent
an-
Qu’elle conduise ou non
à des pratiques
loppement
contrastés.
précoce, bien qu’elle ait beau-
coup progressé
d’abord
nerveuse quel
et, de
de prothèses qui
les retards de déve-
naguère constatés. Ainsi, le port
d’un guide ultrasonique,
unique
(fibre
l’influx
gueur
se propage
est généralement
Il est soutenu
droit
et constituent
dont
certaines
cytosque-
peu nombreuses, se détachent
autant
peuvent
à angle
de collatérales,
être récurrentes.
de l’axone est le plus souvent
sur toute sa longueur. gliale entourent
être absente, ce qui permet des fibres myélinisées
Des gaines
l’axone
est la gaine de myéline.
; la plus Elle peut
de distinguer
et des fibres amyé-
liniques.
La seconde enveloppe,
présente,
est la gaine de Schwann.
lorsqu’il
du
lisse ; sa lon-
par un important
sauf à son extrémité,
interne
le-
1 m chez l’homme.
lette. Ses ramifications
Le diamètre
dans
vers la périphérie.
peut atteindre
constant
de la cellule
nerveuse),
nerveux
corps cellulaire
d’origine
diverses.
d’acuité
une relative
autonomie.
L’axone
La détection
à 4/10
destinée à lui procurer
(accès au
n.m. (angl. Axon)
Se dit légalement de toute personne dont l’acuité visuelle est égale ou infé-
3/10
spécialisée
J.-F. L. N.
Les causes de ce handicap
ou amblyopes,
et à une éducation
(angl. Axis)
le sujet est assigné.
Person) P. L.
voyants,
a droit à une assistance
le psychologue)
puissante.
l’Homme.
On différencie
des pays déve-
affaire (le mé-
suffit d’un seul essai,
et elle peut être extrêmement Cette technique
juste
d’eau saccharinée,
l’apparition
alimentation
charine.
malade
nausées et vomissements)
on constate
l’infirmier,
ses déplacements.
En France, et dans la plupart
braille)
dirige les
et, plus tard, aide le
bébé aveugle à organiser
Prolongement
Ainsi,
chez le Rat, qui a une forte appétence pour
provoque
tactiles
des
AXONE
obtenue par association
gustatif
mais aussi le spécia-
appétitif.
gustative
explorations
loppés, l’aveugle-né
liste auquel il a directement
Répulsion violente, obtenue par conditionnement, envers un stimulus gustatif
expérimen-
les sujets ignorent chacun d’eux est
le sujet de l’expérience AVERSION GUSTATIVE CONDITIONNÉE (angl. Acquired Taste Aversion)
la localisation
objets dans l’espace environnant,
En double aveugle, se dit d’une situation
visé.
DE LA PSYCHOLOGIE
toujours Même
existe une gaine de myéline, elle ne
débute qu’à une certaine cellulaire,
ménageant
tial amyélinique, l’arborisation minaisons se transmet
distance du corps
ainsi un segment ini-
et s’arrête
terminale. axoniques,
en amont
de
Au niveau des terle message nerveux
à d’autres éléments excitables. G. S.
dès les premiers
109
B B (TYPE)
TYPE A ET TYPE B OU TABP
phonologique
est l’une
des premières
étapes franchies
avant l’apparition
miers éléments proprement
BABILLAGE n.m. (angl. Babble)
tests se sont trouvés
des pre-
langagiers.
du nour-
une interrogation
(SIGNE DE) (angl. Babinski’s Sign)
tement
tique pendant produit
une période
laquelle
prélinguis-
les phonèmes
n’appartiennent
pas spécifique-
ment à la langue de son entourage ci peuvent
pratiquement
géographiquement
quement
très éloignées.
l’inverse
consonne
; ensuite
combinaisons
des
+ voyelle,
puis
apparaissent
de type
monosyllabique,
enfin de type polysyllabique. indifférenciée ludique, Très
revêt diverses
relationnelle
souvent,
Au point
on a remarqué pour
d’affirmer
de la voie pyramidale,
réserves
les paroles
: une réponse
syn-
sous deux
en extension
est normale
du
chez l’enfant
bruits. Des recherches américaines suiv.) ont montré la voix maternelle
(1983 et
que la reconnaissance apparaît
aux de
très tôt, même
de dé-
(Q.D.) pour Brunet et Lézine.
d’une
deuxième
thodes et leurs objectifs.
généra-
dans leurs mé-
Ces tests, mis au
point par I. Casati et I. Lézine en France, I. Uzgiris
et J. Hunt aux États-Unis,
ne visent
de moins de 2 ans ; cette réponse peut éga-
plus à mesurer un niveau de référence mais
lement s’observer,
à situer à quel stade piagétien
de façon exceptionnelle, moteur
bébé. Leur pratique
péri-
peut-être
phérique.
laire.
de Piaget dans la description
du dévelop-
des bébés, mais aussi à cause des
sumant
: on parvient
suivant
l’absence
l’épreuve
si l’attribution
l’épreuve
est un handicap,
Les premiers
baby-tests,
mis au point
à
Comme
tous les tests, ceux destinés
aux
surtout
mais une troisième
diverses étapes : l’une d’elles est la remar-
baby-tests
quable sensibilité
adapté en France par O. Brunet et I. Lézine,
d’habituation
comporte
: posturale,
durées d’exploration)
considérée
de langage et sociale-per-
vitesse de traitement
de l’information.
correspondant autonomes. sélectionner, nèmes
les découpages
à des énoncés syntaxiques La capacité
du nourrisson
très tôt dans la vie, les pho-
spécifiques
de la langue
nelle - plus particulièrement labes » (et, progressivement, autres phonèmes productions)
de
mater-
les « monosyld’éliminer
monosyllabiques
- appuie l’hypothèse
les
de ses généra-
lement admise selon laquelle la conscience
même
raisonnable.
sition entre le babil et le langage passe par
qui marquent
répeu
bébés semblent
intonations
consi-
d’une telle note paraît
la fin des années 1920, ont été développés
des
à des
de note unique
quelques jours après la naissance. La tran-
des bébés à l’égard
faible,
de la théorie
dérée. Enfin,
des tests d’âge sco-
un
à cause du déclin
stades différents
Pour les bébés, équivalent d’intelligence des enfants
se trouve
est relativement
décalages horizontaux
BABY-TEST n.m. (angl. Infant Test)
très
par rapport
veloppement
pas
des notes séparées par
échelles pour Gesell ou un quotient
pement
de vue de l’au-
sa préférence
le Q.I. mais donnent
ne calculent
tion de baby-tests, différents
d’un
F. J.
avec une
de
C’est la raison pour laquelle
l’existence
dans les lésions du neurone :
biologique
qué l’émergence
et intentionnelle.
ces phonèmes
pseudomélodie. précoce
fonctions
équivalent
du signe de Babinski
dans un état d’euphorie,
le bébé combine dition,
Cette activité
globale du compor-
Le succès de la théorie de J. Piaget a provo-
normale.
cutané plantaire
diverses
et Lézine, ils per-
la flexion
drome
rapidement
les
les auteurs de baby-tests
permet
vocalique
comme
à
Signe neurologique observable lors de la recherche du réflexe cutané plantaire, qui se traduit par une extension lente du gros orteil au lieu de La constatation
Ces productions
par être de nature
simples
à des
et linguisti-
/a/, /e/, puis constituent groupes
; ceux-
appartenir
langues
commencent
qu’il
Pour Brunet
l’intelligence.
Entre 2 et 12 mois approximativement, le bébé traverse
sur ce que mesurent
mettent une évaluation
Babinski
cette pré-
sans grand succès. Cela a conduit
baby-tests.
Activité vocale articulatoire risson. (On dit aussi babil.)
à ce pro-
blème et ont tenté d’améliorer vision
R. L.
confrontés
aux États-Unis.
des
est A. Gesell. Son test, repris quatre sous-échelles
de coordination, sonnelle.
Le pionnier
et
N. Bayley a joué un rôle impor-
tant dans le développement puisqu’elle
est l’auteur
(1933) et du dernier sique et également
d’un des premiers
(1969) baby-test l’auteur
tudinales
qui ont montré
n’étaient
absolument
l’intelligence
des baby-tests
ultérieure.
en déclin,
génération
est peut-être
en train de voir le jour, fondée sur la vitesse
corrélations térieur toutefois
visuelle
(diminution
significatives
auraient
comme
que les baby-tests de
Les auteurs de ces
Des
avec le Q.I. ul-
été montrées.
de rester prudent
des
Il convient
sur ce point.
clas-
d’études longi-
pas prédicteurs
actuellement
R. L.
Bibliographie Brunet,
O., et Lézine,
ment psychologique Paris, P.U.F.
I., 1951, le Développede la première
enfance,
GRAND DICTIONNAIRE
Casati,
I., et Lézine,
l’intelligence
I., 1968, les Étapes de
sensori-motrice,
Centre
de psychologie
Lewis,
M., 1983, Origins
York, Plenum
théories
Paris, Éditions
du
appliquée.
de l’évolution,
visée adaptative
New
tionnaliste
Press.
BALAYAGE n.m. (angl. Sweeping)
organique
ses travaux
elle désigne répétition
E. V.
postnatale.
PRÉHENSION
la forme (James Mark)
c’est l’effet
apparaît,
scientifique,
théoricien
dirigée.
dans la psy-
comme
de l’ontogenèse.
le premier Les théories
générales du développement,
plus récentes,
répétition
tions d’amplitude,
lés le Développement
différences
part, Baldwin majeure
ment mental (1896 ; trad. fr., 1899).
réussi de l’individu
Il passe, avant de préparer son doctorat,
possible
bénéficie de l’enseignement Wundt.
Auteur
dans cette discipline
Forest (Illinois), (1889).
de W.
d’une thèse de philosophie,
il est nommé la chaire
novateur
puis obtient,
de métaphysique
à Lake
à Toronto,
et de logique
Il y fonde un petit laboratoire
psychologie
expérimentale,
Traité de psychologie
de
fait paraître un
(1889) et commence
nelles évoluent
leurs relations arrive
en partant
pour Baldwin,
« longue et pénétrante
ci-dessus
lesquels
mentionnés,
Story of the Mind fondation
les deux livres
complétés
(1898)
par The
; il participe
de revues prestigieuses
logical Review, Psychological
à la
(Psycho-
Monographs)
et sera président
de l’American
gical Association.
En 1903, il se voit confier
le poste et le laboratoire à l’université
Psycholo-
quels sont les principes
pour Mexico,
puis
une chaire
à l’École des hautes études. Il y vit jusqu’à en 1934. Baldwin
psychologie
a rédigé égale-
de philosophie
(1901-1906)
comme Développement
d’enfants
saire d’entreprendre Cette méthode qu’elle
qu’il est nécesdu fait
des faits et peut
par des examens répétés. H. B.
et d’autres et Évolution
et de études (1902),
hongroise 1970).
(Budapest
le développement
indivi-
duel, et dans les travaux de F. Galton.
Des
Ses premiers
engagea avec lui
articles, écrits en collaboration
avec sa femme
Alice,
sur la notion
d’amour
portent
notamment
primaire.
pense que le nourrisson,
Balint
dès les premiers
jours de sa vie, forme des relations libidinales,
tournées
pas couramment
à cette
puisqu’on
époque
d’objet*
vers l’extérieur.
telle idée n’était
cette étape de la vie, toute
Une admise
estimait
qu’à
la libido
était
Pour Alice et Michael
primaire
consiste surtout
Balint, à vouloir
être aimé. Il y a, à cet égard, un paradoxe. Cet amour l’enfant.
est réciproque
entre la mère et
Mais, en même temps, il est tota-
lement égoïste, chacun attendant
de l’autre
un amour désintéressé sans se soucier de ce que l’autre
pourrait
a d’ailleurs
des conséquences
à la direction
désirer.
Cette théorie par rapport
de la cure puisque l’analyste
peut être confronté, manifestations
chez son patient,
à des
de cet amour.
Si l’amour
primaire
constitue
pour Balint
la première
forme
de la relation
d’objet,
la
forme la plus achevée va être décrite comme amour génital. Là aussi on se trouve devant achevée entremêle
de façon parfois surpre-
nante ce qu’il y aurait de plus égoïste et de plus altruiste. terroger
De toute façon on peut s’in-
sur l’idée d’une harmonie
entre le sujet et son partenaire
parfaite
au niveau du
désir sexuel. Un des concepts essentiels dans les théories de Balint
est celui de « défaut fondamen-
tal ». Il l’introduit
en relevant
l’écart qu’il
peut y avoir entre les besoins dans ses premiers
de l’enfant
mois ou ses premières
et les soins
Médecin mière
1896-Londres
juif hongrois,
analyse
analyse
Balint
avec Hanns
de contrôle
surtout Ferenczi.
pagnent
Eitingon.
sa seconde anaIl fut en effet
par l’oeuvre de celui-ci.
dans divers l’édition
Il en
textes qui accom-
des oeuvres complètes
de ce célèbre compagnon 1968 -1982).
fit sa pre-
Sachs et une
avec Max
Mais on retiendra
témoigne
d’origine
mitation
qu’il
a reçus à cette
de Freud (Payot,
conscience
une blessure
narcissique
plus ou moins
C’est lorsque
le sujet ne peut
plus résoudre les problèmes lui, lorsque l’équilibre
qui se posent à
est rompu
de son défaut fondamental, plaindre
de la li-
que la réalité lui impose, il y aura
importante.
très marqué
par lesquelles on cherchait
Lacan, à cette occasion,
sera amené à prendre
britannique
de Baldwin
prend source dans les théories
très peu
époque. De même, chaque fois que le sujet (Michael)
L’intérêt
pour l’étude du déve-
par la
de temps après la scission de 1953. Jacques
années
lyse, avec Sandor
alors à expliquer
géné-
dès le début de la vie.
admet le contrôle
être corroborée
prône directe
a valeur scientifique
et Société (1910).
évolutionnistes,
»), Baldwin
d’âges différents,
Individu
loppement
de déve-
après le départ de
où l’attend
un Dictionnaire
d’organisation,
tique qui repose sur l’observation
Psychanalyste
ment
de l’indi-
sans cesse le recours à une méthode
les États-Unis,
sa mort,
étude » (G. Tarde).
de conduite
Balint
pour Paris (1913),
sera,
dont il fera une
le développement
G. S. Hall à Clark. Enfin, en 1908, il quitte d’abord
de la so-
de Stanley Hall
Hopkins,
par les tra-
un paradoxe puisque cette forme supposée Pour déterminer
loppement,
parmi
tirée
personnelle
de l’ensemble
l’imitation,
aussitôt
ouvrages,
isolé
ciété ? » Une de ces règles de conduite
vidu (« principes
alors ses principaux
l’individu
Balint s’installa
avec les règles auxquelles on
professeur
Il publie
pour
« Est-il
et, si ces règles sont possibles, quelles sont
Princeton
laboratoire.
à son milieu.
spécifiquement
il regagne
un
person-
dans la société, une ligne de conduite de sa nature
les
afin de com-
les capacités
d’établir,
qui dominent
et y organise
fait sienne la préoc-
au service d’un ajustement
de très jeunes enfants. En 1893,
de psychologie
varia-
: explorer
un important
et il fut influencé
narcissique.
de Galton
comment
à y étudier
comme
et ses transfor-
interindividuelles
prendre
où il
la
etc.).
dans la race (trad. fr., 1897) et Interprétation sociale et morale des principes du développe-
et à Leipzig,
par le
de rythme,
de 1946, Michael
à Londres
l’amour cupation
à Berlin
à petit,
secoue qui entraîne
(changements
ment, aux deux volumes de synthèse intitu-
année complète
:
du mouvement
D’autre
une
par accommodation
hochet que l’enfant
font toutes référence à ses idées et, spécialemental chez l’enfant et
au
c’est le son produit
et la troisième,
avec
Séminaire I.
comme
petit
en particulier
un débat dont on trouve des traces dans le
un acte réflexe en une activité
Ainsi,
mations
la
d’adaptation qui,
Albu-
toutes trois psycha-
Il accomplit,
la première
et Enid
Société française de psychanalyse,
est due :
dès le 2e mois de vie
du milieu
transforme
Psychologue américain (Columbia, Caroline du Sud, 1861-Paris 1934). J. M. Baldwin
extérieur,
nalystes.
Székely-
vaux de l’école anglaise. Il fut invité
par l’effet qu’elles
la plus primitive
monde
Arrest)
Elles lui apparaissent
Oakeshott
qui furent
À partir
repère les premières
circulaires
Edna
Alice
travail commun.
sont issus
du bébé, dont
est engendrée
réactions
de celle
lui
successivement
Eichholtz,
des « réactions
les actions Baldwin
Kovacs,
fonc-
(angl.
». L’expression
produisent.
rant à demi fléchi.
chologie
sur l’inhibition
circulaires
ce
les théories
De cette notion
ainsi que son explication
Il épousa
de « sélec-
proche
aujourd’hui
la
de sélec-
en notion
», notion
épigénétiques.
ligne médiane du bébé, par rotation autour de l’épaule, le coude demeu-
une option
et l’idée darwinienne
que soutiennent
Mode d’approche manuelle sous forme de déplacement du bras entier mis en abduction et ramené vers la
Baldwin
à adopter
tion, qu’il transforme tion
retient
de tout développement,
qui le conduit
of Intelligence,
Baldwin
DE LA PSYCHOLOGIE
en raison
qu’il
vient
se
au médecin d’une maladie.
Tout cela conduit
à ce par quoi Balint
sans doute le plus connu.
Parmi
est
les psy-
chanalystes, il est un de ceux qui ont le plus réfléchi
à la pratique
conduit
à concevoir
cifique concernant
médicale
et cela l’a
l’idée d’un travail spécette pratique. 111
GRAND DICTIONNAIRE
Ses principaux
DE LA PSYCHOLOGIE
ouvrages
sont Amour
maire et technique psychanalytique le Défaut fondamental
pri-
(1952) ;
intervalle (entre 24 heures et 7 jours) est supérieur à un rappel immédiat.
(1965) ; le Médecin,
J.-F. L. N.
Groupe dizaine plus
Chez réunissant une généralistes le
sous la conduite
psychanalyste,
afin
que
d’un
chaque
par-
ticipant prenne conscience, grâce au travail du groupe, des processus psychiques relation
qui interviennent
avec ses propres
dans sa
patients. R. L.
BALISTIQUE
le
nouveau-né
maintenu
position assise ou en suspension ventrale, mouvement de la tête qui a tendance à tomber en avant, malgré la capacité du nourrisson de la relever et de la maintenir verticale pendant de courts instants. Ce comportement nance d’efforts
de la tête, avec alter-
couronnés
de succès et de
bref et rapide, déclenché
par
se caractérise
phase de ralentissement, tuels ajustements
par deux et une
permettant
correctifs.
d’éven-
Au cours de
phase, dite balistique,
brève et
d’un quart de seconde), il n’y
a aucun ajustement
correctif.
soumise uniquement
La trajectoire, à l’approche
en boucle ouverte qui nécessite un maximal
la projec-
tion du bras vers une source visuelle est un balistique. F. M.-M.
BANQUE D’ITEMS (angl. Item Bank)
Ensemble de questions dans lequel on peut puiser pour construire une épreuve répondant à certaines spécifications. La constitution implique validité)
banque
d’items
des caractéristiques
items qui la composent
(difficulté,
pour des populations
des
fidélité,
déterminées. M. R.
Les barbituriques* donner
dance, qu’ils
BARBITURIQUE adj. et n.m. (angl. Barbiturate)
découvertes
du barbital,
les
com-
de l’activité
tellectuelle,
une agressivité
une irritabilité,
de la personnalité
de ceux décrits dans l’alcoolisme. tions
du sujet sont
l’usage des barbituriques. de panique,
bouffées*
délirantes)
La prudence
impose
constitua
Par exemple, chez le nouveau-né, bilisation
tonique
important
ballant
la mo-
du tronc donne lieu à un de la tête alors que les
membres sont solidaires
du tronc. l’inverse,
de dérivés
commercialisés barbital
(Dial®),
etc. Le penthotal, ultrarapide,
fut utilisé
Les barbituriques
mise en place par l’arrêté
du
façon drastique tion.
Toutefois,
riques
d’action
drogues
et se fixent notamment
l’usage
en restreignant
de
les possibilités
de prescrip-
l’association
de barbitu-
rapide
à d’autres
(polytoxicomanie)
types de
demeure
fré-
quente. D. R.
viscéral
sion sanguine
à la pres-
et à ses variations.
Les barorécepteurs aortique
sensible
situés dans la crosse
et à la bifurcation
(sinus carotidien)
jouent
dial dans la régulation
carotidienne un rôle primor-
réflexe de la pression
artérielle. G. S.
as-
- comme
BARRAGE n.m. (angl. Obstruction,
Thought Blocking)
les benzodiazépines* - sur les récepteurs au GABA*. Ils produisent une action hypno-
Brusque interruption du discours ou de l’activité psychomotrice, liée à un trouble profond du cours de la pen-
tique et anticonvulsivante.
sée.
se caractérise
L’intoxication notamment,
par un coma, avec abolition
des réflexes tendineux.
n’a plus raison
d’être,
moire
neurologie
(utilisation
C’est un symptôme
de barbituriques
exception
faite en
du phénobarbital
décrit
par E. Krae-
pelin dans le cadre du négativisme* démence
médicale
un certain
limité
des
réticulée activatrice
La prescription
après
d’action
exercent un effet inhibi-
Phénomène observé par P. B. Ballard en 1913, dans lequel un rappel de méqui survient
furent
en narcoanalyse
aiguë, dans un but suicidaire
(PHÉNOMÈNE DE) (angl. Ballard Phenomenon)
soma-
années 1930 aux années 1950.
cendante
Ballard
dans une
(Sonéryl®),
un barbiturique
solidaire
F. J.
du barbital
butobarbital
teur sur la formation
ront un ballant considérable.
commercialisé
entre 1903 et 1911 : allo-
chez le bébé de plus de 3 mois, la tête sera du tronc et les membres présente-
mais surtout
le chef de file d’une fa-
en France depuis 1912 sous la désignation
vingtaine
caractéristiques.
état confusionnel,
sevrage progressif.
de Gardénal® et indiqué aujourd’hui la prévention des crises d’épilepsie,
pos-
(anxiété*,
un
un segment de membre ou à un membre
des réactions
Le sevrage brutal
donc de réaliser
Récepteur
Ensemble
de
tiques graves ; des décès ont été rapportés.
rée : outre le phénobarbital,
et à évaluer le degré de résistance.
proche Les réac-
expose à des risques psychiques attaques
in-
liées au contexte
tonus musculaire passif, qui consiste à imprimer un mouvement énergique à
du
est ca-
ractérisée par une réduction
BARORÉCEPTEUR n.m. (angl. Baroreceptor)
d’appréciation
par voie orale
sous le nom de Veronal®. Ce mé-
dicament
Technique
dépen-
Cette toxicomanie
abusif de barbituriques
C’est en 1903 que furent hypnotiques
ou le sécobarbital
2 septembre 1988 a largement
Médicament hypnotique, sédatif et anticonvulsivant susceptible de donner lieu à usage toxicomaniaque.
rapide
lieu à une forte
mille de molécules pharmaceutiques, ayant en commun le noyau chimique malonylu-
turales
tolé-
et les nou-
d’action
soient utilisés
La législation
mercialisé
BALLANT n.m. (angl. Banging)
112
d’une
l’étude
propriétés
DÉVELOP.
et mieux
Toxicomanie fondée sur l’utilisation prolongée et abusive de barbituriques. (Syn. barbiturisme, barbitomanie.)
peuvent
de la tête.
des unités motrices.
Par exemple, chez le nourrisson,
PHYSIOL.
respectant
BARBITUROMANIE n.f. (angl. Barbiturate Dependance)
et postural
du
but. Cette phase est régie par un programme
mouvement
se
S. P. et D. R.
comme le pentobarbital
aux lois de la gravita-
tion, ne peut être modifiée
recrutement
du sommeil
et des troubles
externe.
phases : une phase d’accélération
moteur
à des produits
ou intraveineuse.
corporel,
Un mouvement
rapide (moins
d’action
Pour le reste, le médecin
relâchement, constitue une des premières étapes de l’acquisition du contrôle tonique F. J.
continu,
une stimulation
la première
de barbituriques
en
adj. (angl. Ballistic gesture)
d’un segment
par voie
rés, comme les benzodiazépines
(GESTE)
Mouvement
intraveineuse
et en
veaux hypnotiques*.
de discussion de médecins,
souvent,
d’épilepsie)
(administration
l’architecture
BALLOTTEMENT n.m. (angl. Head Banging)
(GROUPE) (angl. Balint Group)
anesthésiologie
doit de recourir
R. C.
Balint
formes
ultrarapide).
RÉMINISCENCE
son malade et la maladie (1957).
dans certaines
précoce et repris
par E. Bleuler,
qui en a fait un des signes fondamentaux la dissociation
de la de
schizophrénique. J. P.
GRAND DICTIONNAIRE
Bateson
et motrices chez les enfants trente mois.
(Gregory)
Anthropologue et ethnologue américain d’origine britannique (Cambridge, Grande-Bretagne, 1904-San Francisco
La psychologue mis au point
En 1936, à la suite d’un séjour dans une tribu de Nouvelle-Guinée, il publie Naven. en particulier
des groupes effectuée ce qu’il ainsi
qui,
la différenciation
à la longue,
de façon progressive, appelle
que, d’une
façon
générale,
les interactions
termes
soit de symétrie,
mentarité.
aboutit
une schismogenèse.
décrire
à
C’est
on peut
entre individus
en
soit de complé-
Dans le premier
naires adoptent roir,
si elle est
cas, les parte-
un comportement
en mi-
et, dans le second, le comportement
de l’un complète
celui de l’autre.
après un travail
de recherche
psychiatrique
pour
de Palo Alto
anciens
(Californie),
à l’hôpital
D.
D.
combattants
Par la suite, il poursuit tion chez les Animaux. lement
aux processus
appelle
« apprentissage
ses travaux
sur la
Il s’intéresse
1971,
tous
éga-
d’apprentissage.
Il
zéro » la récepI » les
dans l’apprentissage
à apprendre
zéro et
II » le fait « d’apprendre à recevoir
ces thèmes
un signal sont
». En
regroupés
dans Vers une écologie de l’esprit. Dans
la Nature
et la Pensée,
sur l’anthropologie,
gie, l’éthologie, chiatrie.
la cybernétique
Il s’interroge
« la structure
entre 2
en 1979, de re-
le développement perception,
de fonctions
la mémoire,
résolution
communication
comme
la
l’apprentissage,
de problèmes,
et la psy-
la
les débuts de la
verbale, etc.
» ; il insiste
contexte,
sans lequel les mots et les actes
sur le
les fon-
dements de la genèse et du développement des thérapies familiales. M. G.
BATTERIE DE TESTS (angl. Test Battery)
de se tenir assis ou debout,
marcher,
de monter
l’habileté
dans les manipulations.
On peut procéder
de
les escaliers ainsi que
pendant
du comportement
groupe de syllabes. Proposées au début par G. Van Riper,
diverses
techniques
com-
portementales
sont de plus en plus pratidu bégaiement
jeux de rôle, désensibilisation méthodes
cognitivistes
sertives. Il faudra distinguer, lisations
et as-
dans l’évolu-
en utilisant
normalisée
prolongées.
Mais les rechutes sont
toujours possibles, en particulier à la suite d’une émotion violente ou accompagnant
à des observations (angl.
un état de stress. J. P.
études et ont été
utilisées. M. R.
(Vladimir
Mikhaïlovitch)
Psychophysiologiste gouvernement ningrad 1927).
russe
de
Viatka,
(Sorali, 1857-Le-
V. M. Bechterev enseigne à Saint-Pétersbourg
(1881-1885),
à Kazan (1885-1893)
puis de nouveau à Saint-Pétersbourg 1907). Il s’intéresse
à la neuropsychologie
nés ; il crée le terme de « réflexologie avant J. B. Watson objective,
des réponses à des stimulus.
» et
sur l’étude
Parmi ses ou-
vrages, on peut citer la Psychologie objective ; trad. fr., 1913), les Principes de
la réflexologie humaine (1917). R. L.
est né aux États-Unis
une forme peu doctrinale de E. L. Thorndike. en a exprimé
C’est J. B. Watson
ensuite
et on considère
dans les travaux
généralement
chologie
telle qu’un béhavioriste furent
parole, avec hésitations, rythme, interruptions flux verbal et parfois
France.
On peut rappeler
suffisance
psychologiques Pour
du langage, liés à la fois et à des facteurs
et socioculturels.
E. Pichon
et S. Borel-Maisonny
(1937), il s’agit essentiellement linguispéculative
actuellement d’altérations des processus
qu’il
tiques.
orthophonique
de l’hérédité,
d’intégration
sensori-mo-
psychoaffectifs
pourquoi
un examen complet
et
névro-
de la personnalité
du
en Russie
; mais Piéron parler,
qui caractérise
et en
à ce sujet que par
H. Pié» est
historique
ne deviendra
de pas,
un béhavioriste.
Watson,
Ce
c’est sa prise de
position très nette contre une psychologie qui voudrait être à la fois scientifique et et qui prétend
se situer dans
la ligne de pensée de W. Wundt
; Watson
juge que l’apport
a été nul
ration
de ce courant
faut s’en tenir
à la seule considé-
des comportements
et des stimulus Il défend ces idées
avec constance, sans apporter contribution
expérimentale
excepte les expériences
présuppose
vers la même
à l’article
qui les font apparaître.
une rééducation
du bégaiement
apparues
systé-
de « comportement
(1907)
à strictement
et qu’il
cérébrale et
et J. de Ajuriaguerra),
de troubles C’est
». On pense
de la dominance
trice (R. Diatkine souvent
dépend
Watson
moins
donnée
ron du concept
introspective
d’une « in-
quoique
la caractérisation antérieure
s’intègre dans les troubles
somatiques
étaient
la voit ».
reprises et dévelop-
en Allemagne,
ou phonatoires.
dans
Review ; cet article avait pour titre « la Psy-
période
respiratoires
se trouve
l’article-manifeste publié par lui en 1913 dans la revue qu’il dirigeait, la Psychological
matiques,
du du des
que l’acte de
naissance du béhaviorisme
Des idées voisines,
troubles répétées spasmes
qui
les vues théoriques
Difficulté du langage parlé caractérisée par la perte de la fluidité de la
diagnostic réussite.
Échelles qui évaluent le développement de certaines fonctions mentales
Le béhaviorisme
pées par Watson.
Ensemble de tests utilisés conjointement afin de tenir compte de plusieurs aspects des aptitudes ou de la personnalité des sujets dans un
(ÉCHELLES DE) (angl. Bayley Scales of Infant Development)
ou réponse.
BÉGAIEMENT n.m. (angl. Stuttering)
à des facteurs
Bayley
à des entités ou variables intermédiaires entre l’entrée, ou stimulus, et
Ces conceptions
de l’apprentissage
M. R.
Courant de la psychologie scientifique fondé sur l’approche comportementale des activités psychologiques et sur le principe d’économie explicative maximale, qui limite le recours
vers le début du siècle. Il prit tout d’abord
l’idée d’une
fondée
BÉHAVIORISME n.m. (angl. Behaviourism ; amér. Behaviorism)
la sortie,
(1893-
et utilise la méthode des réflexes conditiondéveloppe
:
tion, les résultats à court terme et les stabi-
l’application
de l’enfant
Le bégaiement
de
».
de la parole avec des blocages
systématique,
muscles
ou dans un pronostic
par un aspect
la capacité
n’ont aucun sens. de ses travaux constitue
se caractérise
Le premier
relaxation,
sur
vivantes
L’ensemble
« clonique
quées dans le traitement
qui relie toutes les créatures à nouveau
un bégaiement
» et un bégaiement
L’échelle motrice (angl. Motor Scale) évalue
(1907-1910
l’ethnolo-
en particulier
classiquement
en début ou en cours de phrase. Le second se traduit par la répétition d’une ou d’un
psychologie
il passe en revue l’aboutissement cherches
« tonique
psychothérapique.
L’échelle mentale (angl. Mental Scale) évalue
Bechterev
tion d’un message, « apprentissage « apprentissage
applicables
l’hy-
et la métacommunica-
changements
On distingue
à la nécessité
spasmodique
fait l’objet de nombreuses
pothèse du double lien*.
communication
N. Bayley a
et
il décrit notamment
conclure
mois et 2 ans et demi.
largement
J. Haley
pouvant
Infant Behavior Record). Ces épreuves ont
il fait paraître
Jackson,
J. H. Weakland,
trois instruments
une feuille d’observations
Vers une théorie de la schizophrénie. Avec
américaine
de ces deux épreuves
En 1956,
patient,
d’un accompagnement
aux enfants dont l’âge est compris
1980).
Il y décrit
de deux à
DE LA PSYCHOLOGIE
lise avec Rayner émotionnels
lui-même
de
majeure, si l’on
risquées
qu’il réa-
sur les conditionnements
chez les jeunes enfants. 113
GRAND DICTIONNAIRE
Mais il comprend découvertes
très tôt l’importance
de physiologie
supérieure.
explicitement objective
des
faites par I. P. Pavlov sous la
dénomination nerveuse
DE LA PSYCHOLOGIE
de l’activité
Watson
ces travaux
incorpore
personnelle
maine des émotions elles-mêmes
considérées
comme des comportements.
Le béhaviorisme
a connu
développement
aux États-Unis
influencé
toute
un très grand et il a
la psychologie
mondiale
tinguer
aujourd’hui,
il faut bien dis-
sa face méthodologique
et sa face
théorique.
Cinq Psychanalyses,
méthodologique
par le souci de construire
s’exprime
la psychologie
la seule base de faits observables à l’exclusion
des expériences
de l’individu
point s’accordent,
sur
subjectives
aujourd’hui
encore, tous
d’apathie
latérales
et de ralentissement
des réflexes
observées chez les usagers d’anxiolytiques,
écrit
le dessein de réaliser un certain bénéfice ».
indication
chez les insomniaques.
Il y définit
hypnotique
le bénéfice
primaire
« la solution
la plus commode
d’un
psychique
conflit
précise que des facteurs la modifica relations
dans le cas
extérieurs
avec son entourage
dans
est décrit
en
symptôme et angoisse,
du moi pour pactiser
en tirant
avec
: « Le moi tente
le caractère étranger
du symptôme,
de
de la maladie. Le béné-
de la maladie
l’effort
de supprimer
entrent
ne se manifeste
d’une dose variable
Effet myorelaxant. relâchement
comme
du patient
dans leur qu’à partir
selon la puissance
et isolé
parti de toutes les
certaines
Il est caractérisé
musculaire
indications
de l’anesthésiologie Effet amnésiant. ressant
relevant
et de la rééducation. S’il peut se révéler
dans des situations
(anesthésie,
où des benzodiazépines administrées
médicaments),
cette activité est un effet se-
condaire
avec d’autres
gênant pour les prescriptions
long cours comme chez l’étudiant
quelque façon que ce soit, et de l’incorporer
de certains actes notamment
par de tels liens à son organisation.
molécules à courte durée d’action.
cédente
position,
s’exprime,
quant
à lui,
dans la règle positiviste
suivante
ler que des phénomènes
observables
leurs relations
Cette position
représentée
directes.
de façon typique
appelle parfois la théorie
: ne parou de est
par ce qu’on
béhavioriste
S-R,
qui repose sur un refus de théoriser.
B. F.
Skinner,
avec son « analyse du comporte-
ment », qui est un béhaviorisme est le représentant
radical, en
le plus connu.
tous les béhavioristes
y compris
Skinner,
qui a paradoxalement
développé
de son analyse
béhavioriste
notions
ont
élevé utilisé
lections
à des observations
d’observations
termédiaires
à
ou à des col-
: des variables in-
Constructs).
cependant,
à
l’un des aspects irréductibles
du symptôme,
qui est d’être
de la motion
pulsionnelle
un substitut refoulée,
renouvelant
conti-
nuellement
son exigence de satisfaction
entraînant
le moi dans une nouvelle
défensive.
Le bénéfice secondaire
d’examen.
Effet orexigène.
ex-
mentent
anxieux
Elle explique
l’oubli
après usage de
Les benzodiazépines
la prise alimentaire
et de boisson
chez l’Animal
; les conséquences
nique humaine
sont incertaines.
Dépendance
augen cli-
aux benzodiazépines
en lutte
apparaît
Les rapports
des commissions
(1990) puis Zarifian problèmes
Legrain
(1996) soulignent
que pose le recours
les
systéma-
tique à des substances chimiques
Typologie.
BENZODIAZÉPINE
Mais ils les
Les Anglo-Saxons
classiquement
n.f. (angl. Benzodiazepine)
d’indication
des
ou des concepts hypothétiques
(angl. Hypothetical
Cet effort se heurte,
en période
au
face à un
mal-être existentiel.
qui ne sont pas immédiatement
réductibles
térieur.
pour le monde
R. L.
en marge
comportementale
un degré plus ou moins
il le fait ordinairement
comme
donc comme un gain fragile.
En fait,
toute une idéologie
lors, le moi s’adapte au symptôme
» Dès
sont
fréquemment
théorique,
nécessaire de la pré-
inté-
spécifiques
Le béhaviorisme
de se lier de
dans
notamment
possibilités
qui n’est nulle-
des
par un
mis à profit
à visée scientifique.
qui peuvent s’offrir
L’effet
molécules.
un effort ». Il y
tion à l’avantage
1926, dans Inhibition, comme
comme
», dans la mesure
d’abord
les
de somnolence,
sa pleine expression
une maladie déjà installée
; sur ce
manifestations
Si elle explique
les psychologues
ment une conclusion
l’overuse, lorsqu’il
plus généralement,
tique
l’abuse, lorsqu’il
la dose)
donnant
lieu à
une fréquente automédication, l’ensemble de la population
dans et sou-
(ou,
d’un médicament),
misuse, lorsque l’indication
Dépendance
n’y a pas
à user de tranquillisants
Molécule exerçant une action pharmacologique anxiolytique et hypno(selon
distinguent
est mauvaise, et
y a véritable
survenant
le
toxicomanie.
dans le cadre d’une
posologie classique. Un consensus se dégage voulant que le risque de dépendance ne soit
vail scientifique.
vent utilisée par les toxicomanes pour atténuer les symptômes du manque
C’est cette voie qui s’est, dans les années
ou pour réduire
tion régulière,
ont restreintes
1950,
au minimum
révélée
dans leur tra-
inadéquate
pour
compte
des faits de comportement
mêmes.
Les méthodes
comportement la psychologie donné
eux-
mettant
en jeu le
sont restées à la base de
d’autres
types de neurotransmission
scientifique,
théorique
de théories
a été aban-
d’inspiration
pamine*,
sérotonine*,
COMPORTEMENT
(
sur : do-
NEUROMÉDIA-
voire bénignes, et souvent les généralistes
confondues
par
avec les manifestations
de
rebond. Dépendance dans le cadre d’un usage abusif.
d’acti-
identique
au plan
rable : augmentation
n’étant
en pra-
tion de molécules.
les différences
tique que quantitatives indications
bien que les manifestations
une gamme
vités pharmacologiques
pour justifier
Bibliographie
etc.
admettent
TEUR).Elles
qualitatif, J.-F. L. N. et J. M.
portement,
la neurotransmission
plus négligeable après un an de consommade sevrage soient en règle générale frustes,
potentialisent
mais elles agissent également
cognitive.
Skinner,
Les benzodiazépines GABA*,
d’observation
d’orientation
au profit
rendre
leur anxiété.
du
mais le béhaviorisme
pleinement
- mais suffisantes la variabilité
des
des diverses molécules.
Une tolérance
survient,
parfois
considé-
des doses ou associa-
Dépendance dans le cadre d’un abus général de sédatifs. Les sujets concernés des benzodiazépines
associent
à de l’alcool.
B. F., 1979, Pour une science du comGenève,
Delachaux
Dépendance dans le cadre d’une polytoxico-
et Niestlé.
Action
Action anxiolytique. BÉNÉFICE n.m. (angl. Gain from Illness ; allem. Kran kheitsgewinn)
Idée générale selon laquelle la formation de symptômes permet au sujet 114
en 1905 (trad. fr.
de la maladie n’est autre que
fice secondaire
par tous,
psychologue
mus* et le système limbique*.
de plaisir.
1954), S. Freud
sur l’hypothala-
elle trouve
que « le motif
le bénéfice primaire
Le béhaviorisme
privées
Action hypno-sédative.
au principe
où « elle épargne
jusque vers les années 1950. Pour en juger correctement
conformément
Dora, qu’il avait publiée
dans le do-
humaines,
Cet effet est lié à l’activité
Dans une note de 1923 consacrée au cas
à la psychologie
naissante ; il tente de leur appor-
ter sa contribution
une réduction des tensions engendrées par une situation conflictuelle
leurs analogues
Les benzodiazépines
limitent
anxieux, ce qui se traduit des réponses
artérielle
et
potentialisent
l’effet euphorisant
des opiacés, y compris
le comportement
de la méthadone*,
minimisent
par la suppression
fets de la drogue vécus comme désagréables
émotionnelles
aussi bien que somatiques tension
manie*. Les benzodiazépines
psychiques (variations
et du rythme
de la
cardiaque).
et permettent
de supporter
manque
en masquant
sevrage
(il est fréquent
certains efl’angoisse
certains
du
signes de
que les toxico-
GRAND DICTIONNAIRE
manes s’injectent
des filtrats
de comprimés
terme dans les rares cas où l’état du patient
broyés). On estime le risque de dépendance pour une prescription
comprise
à 10 %
entre trois
le justifie.
Il peut ne pas y avoir d’autre al-
ternative,
et il faut éviter à certains patients
d’emprunter
une voie presque
mois et un an, et à 25-50 % pour une pres-
qui les conduirait
cription
duits « anxiolytiques
prolongée
au-delà de un an - ces
données concernant
une population
calisée et non l’ensemble
médi-
à chercher
spontanée
d’autres pro-
» (usage d’alcool,
de
cannabis). D. R. et J.-L. S.
de la population
de référence.
viennent
de sevrage.
Elles
sur-
dans la journée ou les deux jours
suivant
l’arrêt
du traitement
simple diminution
BESOIN n.m. (angl. Need)
(entre
mais, par-
trois
sultant
et huit
éliminées
plus lentement.
Les formes à éli-
culturelles
mination
brève donnent
en pratique
mations
manifestations
de dépendance
des
quées. Une dose élevée, une association et/ou un traitement
prolongé
riques, notamment
(alcool,
barbitu-
signes peu spécifiques
par des
et souvent
mineurs
psychiques
troubles
: anxiété,
insomnies,
du caractère avec irritabilité,
ner-
Troubles
neurologiques
motrice,
pertes
: incoordination
de l’équilibre,
céphalées,
Troubles
douleurs
abdominales.
photophobie,
troubles
avec
kinesthé-
siques. Cette symptomatologie diagnostiquer somatiques
variable
à tort
diverses
alcoolique,
sensorielle
nerveux
central lui-même. constatée
cocement
avec un deli-
au sevrage. Il ne faut pas non
plus confondre
manifestations
et phénomènes d’apparaître
de rebond
de sevrage (susceptibles
avec un traitement élevée) avec une simple
anxieuse (développée
court
à
rechute
progressivement
sur
deux à quatre semaines, sans amélioration spontanée, sans troubles sans sentiment
de la personnalité,
d’irréalité,
tions sensorielles).
Enfin,
est susceptible
Les besoins
progressive
de la posologie,
charge psychologique
une réduction
adéquate,
tion de la durée du traitement tion
des associations
une prise en la limita-
et l’interdic-
de benzodiazépines
concernent
de l’homéostasie
douloureux),
à long
(évitement
ischémiques
de poitrine)
primaires
sique ou mental
à la perpétuation
de
et de certains
(angines
troubles
du
traîner
des bêtabloquants du blocage pharmab : ils peuvent
une insuffisance
cardiaque
chez des patients
jouent
en-
conges-
prédisposés
un rôle important
; ils
dans l’apparition
d’une bronchodilatation
chez les patients
atteints d’une pathologie
bronchoconstric-
tive ; ils entraînent sommeil
fatigue
(avec insomnie
Le propranolol, l’aténolol
et troubles
du
et cauchemars).
le pindolol,
l’alprénolol
sont des exemples
et
de bêtablo-
quants. S. P.
aussi
besoins liés au
et au fonctionnement de l’individu
phy-
(besoin
se greffent,
besoins secondaires d’autant
: tels sont la plupart
Après des études de psychologie, quiert
une formation
à Dachau
psychanalytique.
en raison de ses origines et à Buchenwald,
béré grâce à l’intervention il retire
il ac-
un rapport
Il
juives
d’où il est lide la commu-
De cette expérience, intitulé
Individual
and
Mass Behavior in Extreme Situation
(1943),
que le général
à lire à
Eisenhower
tous les officiers Il retira
de l’armée
également
donna
américaine.
de cette expérience
(1960)
le
et Survivre (1979),
où il analyse les attitudes humaines dans les
des
situations
est plus
des besoins
extrêmes et hiérarchise
portements du moi.
C.
les com-
qui paraissent les plus efficaces
pour sauvegarder
l’intégrité
fonctionnelle
Il se rend après sa libération
États-Unis,
et culturels. J.-M.
d’origine 1903-Silver
par
plus nombreux
nerveux
Psychanalyste américain autrichienne (Vienne Spring, Maryland, 1990).
Coeur conscient
ou conditionnement,
et variés que le système
de
de sommeil).
Sur ces besoins primaires
(Bruno)
nauté internationale.
soins parentaux).
certains
contact, de stimulation,
généralisation
cardiaques
des
rythme.
est déporté
des sti-
sans doute de considérer
sociaux, cognitifs
des benzodiazépines
d’ali-
etc.), à la préservation
corporelle
Il n’en demeure de prescrire
du milieu
d’eau, d’oxygène,
ments, d’excrétion,
complexe
indispensable
la survie
au maintien
(arrêté du 7 octobre 1991 en France). pas moins
fondamentaux,
et de son espèce. Ils sont liés
(besoin
de l’hypertension,
de grandes
de l’individu
développement
du patient,
Il n’est
les besoins
définir
ou besoins primaires,
comme
l’information
individuels.
organiques
tion avec une fréquence
par :
: ils sont efficaces
Bettelheim
mulus
passe
et de l’expé-
catégories.
faut-il
ment à 10 % ?
système cardio-vasculaire atteintes
sur le
de façon définitive.
l’espèce (reproduction,
La prévention
en fonction
de la maturation
au plus peut-on
de l’intégrité
que certains esti-
de varier, de
que les signes attribués au sevrage peuvent s’observer spontanément dans la popula-
Prévention.
compensades termes
ou, pour les normes,
Il convient
s’exercent
tive
neuroniques
les plus impor-
tants des bêtabloquants
des récepteurs
le
milieu
sans modificarappeler
Les effets thérapeutiques
cologique
constitue
de
intérieur
Substance capable de bloquer spécifiquement les récepteurs de l’adrénaline ( NORADRÉNALINE) de type bêta.
directement
au cours du temps pour les conditions
Tout
on
Beta-Blocker)
découlent
les deux
dans le système ner-
ni de les caractériser
plus pré-
la fréquence,
P. L.
entre
MOTIVATION.)Chacun
la structure,
dans les zones
bêta 2.
Les effets indésirables
les populations
de la comparaison
bêta
bêta 1 et un rythme
La discordance
les comportements
(
de
ou de celle du système
de la comparaison
contrôlant
Selon
un rythme
ces ondes
». Le rythme
recueilli
frontopariétales. distingue
d’appeler
d’activité
dans le traitement
du sys-
émanant
donc pas possible de dénombrer
Il faudra
lequel survient
sont compa-
informations
rience des organismes
affections
ou psychiatriques.
à ne pas confondre
posologie
peut faire
des normes
sur les conditions
l’activité
teurs.
sensoriels : hypersensitivité
parfois
vo-
normes
ou sur l’état fonctionnel
veux central,
missements,
rium*
À ces normes
besoin, qui éveillera,
vertiges. digestifs : nausées, anorexie,
à une espèce) ou
rées des informations
termes
a proposé
BÊTABLOQUANT n.m. (angl. Adrenergic
ou l’organi-
et de la totalité
éventuellement
Troubles
(supérieure à 13 hertz) et d’amplitude faible (entre 5 et 10 microvolts), caractéristique du tracé électroencéphalographique de l’adulte éveillé.
intérieur
du fonctionnement
propre
tème nerveux,
vosité.
veiller
nerveuse
rapide
être innées (tels les
types de cellules
culturelles).
de fréquence
des infor-
du milieu
normaux
du milieu
comme : Troubles
sation
part,
ou
ou des représentations.
physiologiques
La sympto-
lors du sevrage se traduit
sur l’état
des divers
entre, d’une
acquises (c’est le cas de certaines
chez les toxicomanes)
les manifestations.
et, d’autre
paramètres
ré-
physiologiques
Les normes peuvent
augmentent
aussi la probabilité de survenue et la sévérité des manifestations. La prise simultanée psychotropes
des normes
ou extérieur,
plus mar-
État de l’organisme
d’un déséquilibre
part,
matologie
cérébral
est principalement
PSYCHOPHYSIOL.
jours après le sevrage*) pour les molécules
potentialise
Rythme
bêta « rythme
ou après une
de posologie,
fois, plus tardivement
d’autres
BÊTA (RYTHME) (angl. Beta Rhythm)
Bremer
Manifestations
DE LA PSYCHOLOGIE
où il devient
professeur
cation (1944) puis de psychiatrie
aux d’édu-
(1963) à 115
GRAND DICTIONNAIRE
l’université
DE LA PSYCHOLOGIE
de Chicago. Il prend également
la direction,
en 1944, d’un institut
aux enfants en difficulté,
qu’il
1947 sous le nom d’Institut
destiné
de l’un des deux), l’ancrage (les jugements
tion
suivants
dépendent
de
(la probabilité
qu’il décrit
estimée
des parents,
et dans lequel
en charge les enfants
autistes.
en cause par sa pratique les conceptions
en avançant maladie toute
extérieures,
et par ses
de l’autisme
que la cause première
est un incident
petite
enfance,
une relation
survenu
à partir
de plusieurs
vide (1967).
jugements
soient
corrects).
tion des biais de jugement termes
d’heuristique
lution
a été donnée en
(procédure
événement
cas dans la Forteresse orthogé-
(la probabilité
opposée Les prinsont : la
estimée
répartition
en six groupes ce que veut d’aucune
des pensionnaires
de huit,
l’enfant,
sans intervention
hiérarchie
« le pouvoir corrompt ». Ses méthodes se réfèrent à S. Freud, à A. Aichhorn et surtout à E. Erikson, de la sécurité se rattache
promoteur
du « principe
fondamentale
». Bettelheim
aussi au courant
chologie.
Après avoir
les mères (1962)
de l’égopsy-
écrit
et s’être
Dialogue
avec
intéressé
aux
mythes et aux contes de fées (Psychanalyse des contes de fées, 1976), il publie sures symboliques Bettelheim,
les Bles-
(1976). L’importance
bien que parfois
de
contestée,
se
marque notamment par la volonté de laisser à l’enfant toute la faculté d’autonomie possible,
y compris
repliement,
dans ses tendances
pour que de lui-même
au
il accède
à l’autre, au monde, de façon personnelle
et
authentique. R. L.
prises
en compte
d’autres
l’effectif
a priori
Les principaux
rapport
par
à une norme.
La norme
reflète
être la
rationalité.
On distingue
les biais
de jugement (la norme est souvent la théorie des probabilités,
en fonction
est estimée la probabilité événement)
de laquelle
d’occurrence
d’un
et les biais de raisonnement
(la
norme est souvent la logique qui fournit
les
règles d’inférences
(la pertinence
jugée en fonction
La présence
d’un
biais
invoquée
pour expliquer
réponses
entre
peut
aussi être
la variabilité
des situations
de
qui ne dif-
fèrent que sur des points posés comme non pertinents exemple
pour
la tâche considérée
les effets de contexte).
(par
conditionnel, sont préférées nérale à traiter
Les principaux conjonction nements
(la cooccurrence
sont
de deux évé-
est jugée plus probable
affirma-
les informations d’une
explication
gé-
aux biais
de mettre notamment est
». Ainsi,
si le problème
le biais disparaît.
Les biais ont démontré psychologique
blèmes
que celle
Hillsdale,
On notera
que le fonctionne-
Erlbaum.
D., Slovic, under
P., et Tversky,
Uncertainty
Biases, Cambridge,
MA,
A., 1982,
: Heuristics
Cambridge
and
University
Press.
BILATÉRALE
(ÉPREUVE),
(angl. Two-Sided Test ou Two-Tailed Test)
statistique
positive
(TEST OU ÉPREUVE
expli-
conçu comme un moyen les espaces-protraduit
au
sources d’erreurs
Caractère
d’une
J.-F. L. N.
structure
dans
quelle les côtés gauche et droit
Les organes moteurs bilatéraux
et situés symétriquement
et d’autre
de l’axe médian
symétrie
ou une stimulation
une asymétrie
recouvre
le même pied pour com-
mencer à monter
un escalier ou pour taper
le système
des réponses et n’affecte
qui contrôlent
les fonctions sont
Bien que la plupart
teurs tels que la fréquence d’apparition des stimulus, l’étendue de leur distribution, leur succession temporelle, etc.
par
La plu-
un oeil préféré, une oreille préférée et choi-
sensori-motrices,
systémapar des fac-
souvent
ont une main préférée,
rieures en moyenne à la valeur paramètre dans la population.
M. R.
donc
L’apparente
de fonctionnement.
part des individus
de part
peuvent
ou unilatérales.
des structures
sont
du corps. Une
dans un ballon. Les hémisphères
du
ont un
et sensoriels
Erreur systématique qui suscite des estimations supérieures ou inféSTAT.
la-
rôle fonctionnel.
sissent toujours
un biais concerne
DE)
BILATÉRALITÉ n.f. (angl. Bilateralness)
être bilatérales
Modification des performances
ou M. R.
que le concept
des limitations,
être
sur une
négative.
activité
dans le raisonnement,
portant
pouvant
ne suit pas les règles
dans les jugements.
tique
New
positives).
C. B.
la
Judgment
(G.-B.),
Reaso-
négatives
raisonnement
qui les produisent.
biais de jugement
ning, Hove et Londres
SIGNIFICATION
de
la sensibilité.
processus cognitifs
Evans, J. St B.T., 1989, Bias in Human
la
en évidence des « schémas pragmatiques
constituent
les
avec
(il y a une préférence
a permis
d’élaboration
de comprendre
est
du problème),
aux conclusions
tives), la positivité
de l’étude des biais réside dans le fait qu’ils un moyen
sont
d’items
les conclusions
contextualisé,
D’), COGNI-
(TEST) BILATÉRAL
négative (dans le raisonnement
En principe,
L’intérêt
des
de leur appariement
des données de l’énoncé
précédents
(BIAIS
Bibliographie
différence
PSYCHOPHYS.
valides).
CAUSALE
le système
SOCIALE
l’appariement
La recherche
dans
(des hypothèses sont testées
réponse si la tâche était effectuée selon une certaine
TION
Épreuve
contraire
ce que devrait
ATTRIBUTION
de sorte à éviter qu’elles soient infirmées),
conclusion
que subit une infor-
informations,
il peut appartenir).
catif d’heuristique,
systématique
avec
biais de raisonnement
la confirmation
logiques.
Déviation
à une
de chacune
efficace et vital de réduire GÉNÉR.
(un
de sa ressemblance
classes auxquelles
ment BIAIS n.m. (angl. Bias)
Distorsion
Kahneman,
comme
car, selon ses dires,
SOCIAL.
Jersey, Laurence
la représentativité
le stéréotype de cette classe, sans que soient
respect absolu de
C. B.
de cet événement), classe en fonction
favorable
avec
par
la sensibilité.
laquelle peuvent être évoqués des exemples
environnement
instant
d’un
de la facilité
élément est jugé comme appartenant
à tout
le système
des réponses et n’affecte
ou en en sortant.
de jugement
est fonction
d’élaboration
cognitif
algorithmiques).
cette thèse
un biais concerne
efficace mais
aux procédures disponibilité
tempo-
en entrant
dans la
cipales heuristiques
succession
mation
n’est pas garantie,
dans
de leur
de réso-
nique, il ne laisse aucun détail au hasard : à l’enfant,
116
que nos
l’étendue
Une explica-
rapide habituellement
et
Dans son institut
la probabilité
leur
En principe,
la surconfiance (nous surestimons
dont la solution
entre l’enfant
sa mère. Il tente de démontrer
événement
de cette
en particulier
mal établie
Il
d’un
néglige la prise en compte de sa probabilité systématiquement
isolé des pressions
observations
relle, etc.
orthogénique
un milieu
remet
distribution,
a priori
dents), la négligence des probabilités
a priori),
il prend
précé-
en
dans Un lieu pour renaître (1974), comme notamment
des jugements
réforme
Chicago. Il organise cet institut,
des stimulus,
bilatéralement hémisphère, misphérique contrôle
cérébraux,
cognitives
et
aussi bilatéraux.
des fonctions
représentées
soient
dans chaque
il existe une spécialisation
hé-
telle que chaque hémisphère
préférentiellement
certaines fonc-
tions. J. F.
BINAURAL, E,AUX adj. (angl. Binaural)
Qui
concerne
les perceptions
audi-
tives engendrées
par une stimulation
PSYCHOPHYS.
simultanée
deux
tique teurs
biaural,
Modification systémades performances par des factels que la fréquence d’appari-
des
oreilles.
(Syn.
binauriculaire.) R. L.
GRAND DICTIONNAIRE
Binet
luation
(Alfred)
Psychologue ris 1911). Après
français
(Nice
se consacre
s’intéresse d’abord
de naturaliste,
à la psychologie.
à la psychologie
Il
patho-
et les types de réponses
suscitent
sont gradués
l’« âge mental
» d’un sujet, c’est-à-dire les enfants
à la Salpêtrière
fournies.
Mais, chez Binet, ces inté-
rêts de clinicien scientifiques
sont associés à des intérêts
qui orientent
l’analyse expérimentale limités
son activité vers
rigoureuse
et vers l’utilisation
siologique
de méthodes
de psychologie
qui fonctionnait
depuis
1889.
fonde
l’Année
C’est
de
de nombreuses
recherches
expérimentale peut-être
processus les plus élémentaires. une grande importance rences individuelles. l’Année article
notamment
aux États-
Les échelles de D.
en dérivent
et son groupe
une révision
avec V. Henri,
un
individuelle
»
en 1907 pour y
psychanalytique.
au comité directeur
suisse de psychanalyse Tout en dirigeant s’intéresse
de la Société
en 1919.
la clinique
familiale,
« Nouvelle
Échelle
» ou N.E.M.I. M. R.
nologie d’E. Husserl, puis de M. Heidegger, pour l’appliquer
à l’observation
clinique
psychopathologique
tence (trad. angl. Clarion présentée,
N boules
dont
cas deve-
Books, 1967) que
observation
comme
existentielle
est longuement
un modèle de l’analyse
que préconise
Binswanger.
Pour lui, le psychiatre doit reconstituer comprendre phénoménologiquement
statistique.
contient
de ses
nus célèbres, en particulier ceux de Suzan Urban et d’Ellen West. C’est dans Exiscette dernière
BINOMIALE (LOI, VARIABLE) (angl. Binomial Distribution, Law, Variable)
il
de plus en plus à la phénomé-
malades, dont il publie quelques
en 1966
une for-
Cette formation
ont publié
de l’intelligence
Une urne
à Vienne
de C. Jung,
et à l’étude
intitulée
Loi de distribution
du Burghölzli.
aussi. En France, R.
Il accorde
En 1896, il publie dans
sur « la Psychologie
et a fait l’objet de nom-
aux
à l’étude des diffé-
psychologique,
une
L. M. Terman.
métrique
de ses intérêts
a connu
de psychologues
Zazzo
le souci -
- de ne pas se cantonner
mondiale
Wechsler
de psychologie
sous l’influence
de Binet-Simon
grâce aux travaux
comme
Il effectue
tout en conservant
de clinicien
Unis,
en 1894 qu’il
psychologique.
L’échelle
d’E. Bleu-
S. Freud et commencer
l’amènera
spécial.
psychiatrique
qu’il accompagne mation
enseignement
où il se rend en-
C’est là qu’il fait la connaissance
d’enfants
breuses adaptations,
phy-
ler à l’hôpital
rencontrer
d’un
À Zurich,
à Lausanne et
suite, il est l’élève puis l’assistant
conçue
de bénéficier
des études à la fois
médicales et philosophiques
pour évaluer les retards de développement susceptibles
il poursuit
la
près du lac de
de
faisant
était à l’origine
de Kreuzlingen,
possédant
à Heidelberg.
les réponses que ce sujet a
L’épreuve
notoriété
à la Sorbonne
aussi
normaux
clinique
de psychiatres
de
de faits
mesure objectives. Il devient en 1894 directeur du Laboratoire
une évaluation
d’une famille Constance,
de 3 à 13
fournit
habituellement
dans ce domaine.
qu’elles
ans. L’échelle l’âge qu’ont
ouvrages
Les
et correspondent
à des âges allant
logique telle que J. M. Charcot la pratiquait et publie plusieurs
sont précisées.
épreuves
en principe
une formation
A. Binet
1857-Pa-
des réponses
DE LA PSYCHOLOGIE
Np
monde
de l’expérience
intérieure
et le
de son
dans lequel il souligne que les différences individuelles sont bien plus marquées dans
blanches et Nq noires (p + q = 1). On pro-
les processus
cède à un tirage avec remise de n boules. La
malade s’il veut tenter de le guérir. C’est l’« être-au-monde », le Dasein (Heidegger)
gence) que dans les processus élémentaires
probabilité
qui doit rester au centre de cette analyse
(comme
la sensation).
conque,
premiers
tests psychologiques
notamment
supérieurs
(comme
Il critique
l’intellipar là les
déjà publiés,
par le psychologue
américain
J.
McKeen Cattell. Chargé, au sein d’une commission truction
publique,
de chercher
de l’Insun moyen
de dépister les enfants retardés afin d’améliorer
l’enseignement
ou de les orienter spécialisé,
qui leur est donné vers un enseignement
il a l’idée d’élaborer
d’épreuves
et d’examiner
une série
à quel âge elles
d’obtenir, x boules
dans un ordre quel-
blanches
noires est fournie
et n-x boules
par la loi binomiale : pour
les valeurs successives de x (de 0 à n), ces
de psychiatrie, à propos de la conscience, ou
probabilités
plus précisément du « monde maniaque », sur la fuite des idées (Über Ideenflucht, série
sont fournies
du développement loi binomiale la forme
par les termes
du binôme
(p +
q)n.
peut être représentée
d’une distribution,
sous
les valeurs de
x étant en abscisse et les probabilités respondantes
en ordonnée.
qui se distribue
La
cor-
Une variable
sous cette forme
est une
on se réfère le plus souvent
crée ainsi l’Échelle métrique de l’intelligence (1905 puis 1908 et 1911) avec la col-
à la distribution
binomiale obtenue pour p =
laboration
nir 0, 1,..., n-1, n boules blanches sont pro-
normaux.
Il
de T. Simon.
Cette échelle connaîtra
une notoriété
mon-
diale tant en ce qui concerne
la méthode
d’examen
proches
(série
la vie courante)
d’épreuves
qu’en ce qui concerne
mode d’évaluation tal).
de le
q = 0,5. Dans ce cas les probabilités portionnelles ficients
d’obte-
des termes
du binôme.
sont représentés
Ces coef-
dans le « triangle
de Pascal » :
des résultats (âge men-
Pour n = 4 1 4 6 4 1
(ÉCHELLE) (angl. Binet-Simon Scale)
celui
au-dessus
de lui et de
qui est à la gauche de celui-ci.)
Cette échelle a été publiée et T. Simon en 1905, d’application
dans l’Année
1908
et 1911.
par A. Binet
psychologique Les modalités
de chaque épreuve et d’éva-
On
M. R.
Psychiatre id. 1966).
(Ludwig)
suisse (Kreuzlingen
Il a tenté
une synthèse
nalyse et phénoménologie, l’emporte
nettement
psychanalytique,
reste jusqu’au
bout
fidèle
son dernier
(Erinnerungen
à Freud
livre
et lui
de souvenirs
an Sigmund Freud). Des ar-
ticles importants (1947) et traduits Introduction
Binswanger
ont été regroupés, publiés en français
sous le titre
à l’analyse existentielle
(1971 ;
rééd. 1989). Les ouvrages les plus marquants
sont Ein-
führung in die Probleme der allgemeinen Psychologie (1922), Grundformen und menschlichen
Daseins (1942),
entre
BIOFEEDBACK n.m.
bino-
miale est symétrique.
Binswanger
l’orthodoxie
de plus en plus de
est égal à la somme
voit que, dans ce cas, la distribution
Échelle de développement de l’intelligence constituée par une série de petites épreuves concrètes et variées proches de la vie courante, faisant appel au jugement, à la compréhension, au raisonnement.
en s’éloignant
J. P.
des nombres
de celui qui figure
Binet-Simon
Tout
(trad. fr. en 1957, préfacé par Binswanger).
Etc. (Chacun
titre en 1933).
Schizophrenie (1957). C’est dans ce dernier ouvrage que se trouve Le cas Suzan Urban
Pour n = 3 1 3 3 1
(ÉCHELLE)
de 1930 à 1932 et publiés sous ce
Erkenntnis
Pour n = 2 1 2 1
M. R. BINET-SIMON
aux coefficients
du développement
d’articles
consacre
variable binomiale. En psychologie,
sont réussies par des enfants
que Binswanger a développée dans ses six articles des Archives suisses de neurologie et
1881psycha-
où la seconde
sur la première.
Issu
Technique comportementale visant, dans un but thérapeutique, à établir un autocontrôle sur certaines fonctions physiologiques. (Syn. rétroaction biologique.) Pour cela, certains rythmes
ou certaines
réactions
physiologiques
sont recueillis
amplifiés,
puis traduits,
par un appareillage
électronique, souvent
et
en un signal sensoriel, le plus
lumineux
ou sonore, immédiate117
GRAND DICTIONNAIRE
ment retransmis mation
DE LA PSYCHOLOGIE
au sujet. Grâce à l’infor-
que lui apporte
le biofeedback,
sujet est rendu plus conscient tionnement
de l’enfant
biologique
le
de son fonc-
et peut apprendre
exercer graduellement
évolueraient
étapes que franchirent au cours
à
un certain contrôle
sur lui-même.
ceux de ses ancêtres
des siècles. La loi biogénétique
fondamentale,
et surtout
la psychologie
du développement,
du biofeedback. paramètre
demeure E. V.
La seule perception
retransmission
par
musculaire,
pas à faire acquérir
que toute infime
de certains
ne par-
au sujet ce
de ses muscles,
modification
mais cependant
dispositif
d’intégration
électronique
obtenue,
même
décelable
par le
de l’appareillage
miniaturisé,
lui soit retrans-
mise dans un bref délai.
Cette
sion se fait par le truchement sensoriel nement positif,
signal
opérant,
organisme
comme
le sujet à disposer son apparaître
sus mis en jeu dans le biofeedback raissent trop complexes par les seules théories Ils impliquent
le
pour être analysés de l’apprentissage.
et restent
encore
explorés : ce qui peut expliquer des résultats
cliniques
sont très diverses
réédu-
céphalées
Elles s’étendent
gastro-intestinaux,
cardio-vas-
essentielle,
neuro-musculaire,
de
à des problèmes
par exemple
rhée ou la constipation, insomnies
la diversité
du biofeedback
: troubles
hypertension
tension.
mal
obtenus.
Les applications culaires,
appa-
d’autres processus ; ceux-ci
sont médiationnels
la diar-
et ont abordé
les
en faisant prendre conscience au
des rythmes
exclusivement
Il a le mérite
Matthura,
Inde,
1897-Oxford Disciple
et analysant
de M. Klein, prési-
dent de la Société britannique
de psycha-
nalyse
sa carrière
comme
médecin
nique Tavistock
alpha ou des rythmes
relativement
psychogenèse originalement et l’interprétation
avatars.Selon
l’enfant
jette un contenu
: ses mauvais
ses émotions
il débuta
en 1932 à la célèbre
cli-
de Londres où il eut S. Bec-
normal
incontrôlables
sentiments, ainsi qu’une
Selon une disposition le futur
une spécificité
qui se déploie
selon plusieurs
axes.
ferait l’objet
groupale
militaire
pendant
jouer
contre
le sein. L’envie
peut interdire
il constate qu’en collecti-
travail,
d’une tâche ou groupe
s’oppose une tendance régressive et
émotionnelle Il définit
conduisant
à l’échec, l’affect.
alors la terminologie
lité groupale
de menta-
pour désigner la tonalité
bale qui se dégage du groupe
glo-
comme
s’il
s’agissait d’une seule et même personne ; la culture
de groupe pour appréhender
résulte
des conflits
entre ladite
et les désirs particuliers Pour la qualifier,
signale
de base dépendance
la nécessité
(par exemple
d’un
hypo-
tout groupe
Dieu) ; l’hypothèse AF) où l’unité
(hb D)
leader
absolu
religieux
et son
de base attaque fuite (hb
est assurée par un ennemi
contre
son propre
appareil
à perceptions,
se clive du même coup sa personnalité fragments
expulsés à l’extérieur
radicalement
défaut
en
et lui fait
l’appareil
à prendre
conscience de la réalité. Les parties du moi ainsi éjectées menant pendante
une existence
à côté de lui, il se croit
indé-
entouré
d’objets bizarres et envahissants.
développée
abstraction
et complexe.
la personnalité impressions
extrêmement Selon Bion, dans
opère la fonction sensorielles
a, sur les
et expériences
émotionnelles perçues, en leur faisant changer d’état par rapport à leur structure d’origine,
pour devenir
peuvent
à leur tour
des éléments a, qui
soit être transformés
l’état brut sont des éléments b, expulsés par
nement futur propre
identification
semble exercer sur l’anxiété
une
action sédative non négligeable. M. A.
de base de couplage (hb C) à sauver le groupe sur
Selon cette loi, tout embryon présente successivement les formes embryonnaires
un fonctionnement
dans un registre
précis,
à y participer
valence, sa propension
opposée à effectuer
outre des groupes de travail spécialisés qui déterminent
des instances sociales (hb D et
Église, hb AF et armée, hb C et aristocratie). Le changement
catastrophique
correspond
à une perte d’équilibre
d’un groupe à l’oc-
casion de l’introduction
d’idées nouvelles.
dividu
thèse de Haeckel. duisit fortement
apportés
La loi biogénétique les psychologues
du siècle, qui l’étendirent ment
à l’hypo-
psychologique
sé-
du début
au développe-
: les comportements
est sa
Il existe en
fentes branchiales
est un des arguments
la
tendance d’un individu
des ancêtres de son espèce. La présence de humain
projective
exceptionnel,
entretenir
bénéfiques (destruction
qui peut
avec son groupe des relations
commensalisme interaction),
le mystique
un in-
(coexistence de symbiose
de
des deux sans (interactions
pour les deux), de parasitisme mutuelle).
une barrière l’appareil b, formé
nés, caractérise de l’enfant
qui, à
semi-perméable,
psychique
la base de toute relation d’éléments
des éléments
de contact
l’image d’une membrane protège
restant à
et vécus comme
a forment
hb implique
soit refou-
lés. Les éléments non transformés
Chaque
Dans chaque groupe peut émerger
chez l’embryon
soit emmagasinés,
des choses en soi. L’ensemble
un travail, étant sa coopération.
Loi formulée par E. Haeckel en 1866, qui s’énonce ainsi : « L’ontogénie est une courte récapitulation de la phylogénie. » (Syn. loi de récapitulation.)
à nouveau,
le modèle du couple qui attend un enfant. automatique
BIOGÉNÉTIQUE FONDAMENTALE (LOI DE) (angl. Biogenetic Law)
ou
d’une
fondée sur l’espoir de la survenue d’un évé-
de son corps » (B.
faut attaquer
Il s’agit
épistémologique
à « maîtriser
fuir ; l’hypothèse
qu’il
destiné
commun
les rythmes
extérieur
étant alors endommagé,
primitivement à réguler les affects trop intenses. Les attaques étant alors retournées
La période
thèses (hb) ou suppositions de base. D’abord, l’hypothèse
le lien avec
est dépossédé de l’appareil
mentalité trois
pas l’am-
ce qui
des participants.
il détermine
massive
à la mère de
son rôle si elle n’accepte
l’enfant la Seconde
de fan-
tasmes sadiques oraux majeurs, dirigés par
pleur de cette phase schizoïde, La période
ce qui
innée et haineuse,
schizophrène
du nourrisson
garde cependant
: sa
est néfaste, l’enfant réintrojectant secondairement ledit contenu une fois bonifié.
théorique
vité, à la réalisation
pro-
mère, un bon sein supposé pacifier
projection
Guerre mondiale,
de ses
lui, à la phase dite
schizo-paranoïde,
kett en analyse dès 1934. Son élaboration
Psychiatre
de
partie de sa psyché, vers un contenant
1979).
(1962-1965),
la schi-
de proposer
une conception
indépendante,
d’articu-
de repos de ses ondes cérébrales. Le biofeedback, qui se propose d’apprendre au sujet Brown),
118
bri-
(Muttra,
un renforçateur
de façon à faire
presque
zophrénie.
ce temps
s’étend de 1950 à 1962, et
le sein humanisant
plus souvent et le plus longtemps possible ce renforçateur. Cependant, les proces-
patient
psychanalyste
agissant en termes de condition-
et en incitant
cation
Ruprecht)
et
particulière
transmisd’un
(Wilfred
tannique
contrôle. Il faut, s’il est décidé à voir diminuer ou augmenter son rythme cardiaque ou la tension
concerne
éventuels
Bion
Psychiatre
ou par l’électromyo-
graphe d’une activité viendrait
la
par l’électrocardiographe
cardiaque
théorique
fondée sur l’oralité
d’un
exemple
de la psychose
kleinienne,
la psychose
le mode d’action
biologique,
du rythme
à
très controversée.
que s’explique
De facture lation
ses applications
C’est par un schéma de conditionnement opérant
Une théorie
en passant par les
et constitue
normale.
d’éléments
L’écran b aggluti-
la psychose. Sur le modèle
au sein, il établit une théorie de
la pensée, subdivisée dans son degré d’abstraction en étapes, lui permettant d’établir
la grille,
compte
instrument
destiné
de la teneur
de la séance
l’échange avec le patient. des lettres majuscules
un niveau
(ligne A pour les
b ; ligne B pour les éléments
ligne C pour les rêves, les mythes, lucinations
et de
Sur l’axe vertical,
dénotent
croissant de l’abstraction éléments
à rendre
; ligne D pour
a ;
les hal-
les préconcep-
tions ; ligne E pour les conceptions
; ligne F
pour les concepts ; ligne G pour le système
GRAND DICTIONNAIRE
scientifique brique)
; ligne H pour le calcul
; sur l’axe horizontal,
des emplois, colonnes nition,
des numéros
dit encore axe déterminent
(1 pour les hypothèses
énoncés
faux énoncés
tion, fait de mémoire
qui concerne
l’action).
lignes verticales
flottante
catégorie
du discours
des
produit
64
Bion,
à l’oeuvre dans une
s’opèrent
l’analyse
étant
où
T, il déve-
Pour lui, tout énoncé
est une transformation d’abord
un monde
des transformations
loppe cette notion.
d’une
émotionnelle,
expérience
fait originaire
bolisé par O. Cette origine
sym-
est inconnais-
sable, c’est la chose en soi. Le processus de transformation final
Ta conduit
transformé
est ce
en O par Ta et qui en
Tb permet de retrouver
O. L’analyste
dans
la séance n’a accès qu’au Tb du patient
et
à l’oeuvre
projective
(à mouvement
de l’Association
de plus des transformations
Il existe
dans O dites
changements
catastrophiques
être
(notés
qui peuvent
(notés - C) ; des transformations
de O dans
On connaît
également,
Se
dit
de
Il est classique d’opposer
d’accès ma-
niaques
aux formes
et d’accès dépressifs, (ou unipolaires),
soit maniaque,
lement
dépressive (créé par E. Kraepelin En effet,
les épisodes
l’agitation
il est remarquable
qu’à la suite de Mélanie
cet auteur ait décrit et développé dans sa théorisation
de Klein,
en détail
les effets de l’instance
pour le parlêtre, approche
symptomatique
unipolaires
différentes
: la bipolaire,
du pulsionnel, de mort
le déchaînement conçue
phallique.
Il semble d’ailleurs
qui confère toute sa portée à ce travail,
au
regard de notre
du
en constitue
même coup l’impasse et la limite, évacue
l’importance
d’autres
comme
celle du symbolique,
puisqu’il instances
conduisant
que la
se fasse également au niveau des du lithium
sur les rechutes.
paraît beaucoup psychose
plus effi-
périodique
que sur la psychose récurrente.
pro-
en ce qu’elle se concentre
dans
recommandation
faite aux de
Bion sont : Recherches sur les petits groupes, 1961 ; Aux sources de l’expérience,
1962 ;
près
en psychiatrie
à l’hôpital
plète ensuite sa formation et V. Magnan,
Gudden
et à Zurich,
à Munich
avec von
son assistanat dans le service universitaire de A. Forel,
au Burghölzli.
C’est dans cet
psychiatrique
qu’il succède
à Forel en 1898 et qu’il reste jusqu’à sa retraite, en 1927. Il a été tout d’abord chiatres
un des premiers
psy-
à s’intéresser
à la
universitaires
psychanalyse. assistant
En même
temps
que son
C. G. Jung, il noua des relations
avec S. Freud et édita avec lui le Jahrbuch für psychopathologische und psychoanalytische Forschungen. défense
En 1910, il publie
enthousiaste
de Freud.
1912, à la suite des désaccords entre Freud et Jung, il quitte
l’Association
internationale
l’école de Zurich,
psychana-
et fonde avec Jung
appelée depuis école de
psychologie analytique. introduit
d’ambivalence,
en psychanalyse adoptée immédia-
tement par Freud et ses disciples. L’ambivalence était pour lui un des symptômes damentaux utilise
de la schizophrénie,
pour remplacer
précoce
» qu’avait
Variable
terme qu’il
celui de « démence
imposé
E. Kraepelin dont
l’évolution
défi-
paraissait
démentielle.
inéluctablement C’est contre que Bleuler
intactes
restent
chez le « dément
s’insurge.
positives
et des valeurs
On ne conserve
négatives.
précoce
à une variable
que s’il existe
mations, 1965 ; Réflexion faite, 1967 ; l’At-
psychologique
justifiant
une raison
l’existence
», mais
très riche. La maladie du « schizophrène (c’est le terme que préfère employer
Bleu-
par l’effapsychiques,
d’harmonisation,
mentale. Comme
»
la
l’a écrit son
fils, M. Bleuler, « cette dissociation
se com-
bine avec un amalgame de représentations,
en général cette forme
Éléments de psychanalyse, 1963 ; Transfor-
les fonc-
ce dernier conserve aussi une vie intérieure
mais par leur défaut
des valeurs
ce pro-
pratiquement
cement et la perte des activités
comportant
fon-
pour décrire cette psychose chronique
dissociation STAT.
une
Mais en
ler) n’est donc pas caractérisée BIPOLAIRE (VARIABLE) (angl. Bipolar Variable)
Il com-
où il revient terminer
tions intellectuelles
M. R.
de la
à Paris avec J. M.
Pour lui, en effet, non seulement
En analyse factorielle, facteur présentant des saturations positives et des saturations négatives.
de
son ap-
de Berne (avec Schaerer).
Charcot
de
fait ses études
de commencer
nostic si pessimiste
BIPOLAIRE (FACTEUR) (angl. Bipolar Factor)
sans mémoire
Les oeuvres principales
Waldau
qu’il
avant
prentissage
citaire,
à
dans l’analyse hautement
de suivre l’autre,
sur-
J. P.
de la
médecine
la notion
bipolaire
C’est aussi dire que ce
actualité,
qui seule mérite-
enfin - la
liste n’est pas close - par l’effacement
C’est à Zurich
lytique
et rabattue
sur son seul versant destructeur,
et sans désir.
de
psychose récurrente
cace sur la véritable
par
Psychiatre suisse (Zollikon, Zurich, 1857-id. 1939).
et la monopolaire,
de notre vie sociale présente, dominée
annonçait
(Eugen)
Bleuler a surtout
tout dépressive.
d’in-
l’une est dichotomisée.
rait le nom de psychose maniaco-dépressive,
La lithiothérapie
praticiens
sont marqués
anxieuse » (J. Guelfi).
l’heure ce vers quoi allait tendre la logique
cette étonnante
et de la
« par l’importance
effets préventifs
blématique
de l’inhibition
alors que ceux des dépres-
avant
en ce qu’elle
une position
sont
par la pré-
du ralentissement
distinction
fonction
des
bipolaires
cliniquement
quasi
de la pulsion
mélancoliques
périodiques
somnolence,
bipolaires.
Il y aurait donc deux psychoses périodiques
conclure,
le retour
actuelen 1899)
être réservé aux formes
et mystique,
quasi religieuse.
pensent
Bleuler
établissement
que le terme de psychose maniaco-
tion parfois
visionnaire
toujours
plus rarement).
de psychiatres
symptomatiquement
imaginaire
au cours
desquelles les malades présentent
obscure
constater
bi-
nance plus ou moins régulière
nelle, dont une trilogie
Pour
les formes
de cette psychose, avec leur alter-
Beaucoup
dont
deux échelles
M. R.
par un intervalle de rémission pouvant aller de quelques semaines à quelques années.
monopolaires
entre
alternante
d’une psychose maniaco-dépressive, passant d’un état d’excitation (maniaque) à un état dépressif (mélancolique), les deux états étant séparés
sions récurrentes
voire
etc.). M. R.
Corrélation
Bion, une somme d’écrits à teneur personfantastique
domi-
freudienne,
l’évolution
psychomotrice,
à orienta-
autonomiedépendance,
tervalles
dominance
à la fin de la vie de
(par ex. introversion-ex-
1947,
adj. (angl. Bipolar)
aussi caractérisés L’autobiographie
tère antithétique
un carac-
BIPOLAIRE
psychoses
la psychose.
observées présentent
les
BISÉRIALE (CORRÉLATION) (angl. Biserial Correlation)
devrait
C) ou destructeurs
duquel
22.
souvent,
rigide,
ou dans l’hallucinose).
positifs
I, et Bulletin
psychiatrique,
de part et d’autre
nance-soumission,
et la
le même type d’accès (soit dépressif, le plus
se penche sur les trois sortes de transformations
», in l’Évolution
polaires
à un produit
Tb. L’invariance
qui reste inaltérable
guerre
anglaise
au plus juste la
séance. Pour
J., « La psychiatrie
no
neutre
traversion,
Lacan,
1987,
point
conduites G. A.
livre
; 5
Le croisement
spécifier
1973-1974.
; 6 pour ce
et horizontales
cases supposées
1970 ; Entretiens
Bibliographie
une nota-
pour les éléments de recherche
psychanalytiques,
de défi-
; 4 pour caractériser
principalement
tention et l’Interprétation,
des
vides de sens ; 2 pour les
; 3 pour signaler
l’attention,
algé-
DE LA PSYCHOLOGIE
d’un
sentiments
et tendances
qui se manifeste
contradictoires
dans la pensée, les sensa-
tions et les actions du schizophrène.
C’est 119
GRAND DICTIONNAIRE
DE LA PSYCHOLOGIE
pour cette raison que Bleuler ne voulait inclure
le mot «démence»
tion de la maladie cette raison raison
pas
dans l’appella-
et c’est également
qu’il désapprouvait
entre la démence
pour
la compa-
précoce et la dé-
mence sénile » (trad. par S. von de Fenn). Et comme
cette dislocation
intérieurs n’est
(allem.
La relation
BLOCAGE n.m. (angl. Mental Block)
spécifiée par une règle déterministe
Comportement caractérisé par refus, une incapacité apparente
un et
provisoire de poursuivre un apprentissage, de réagir à une situation.
des processus
d’une
seule maladie
mentale comme le voulait Kraepelin
avec la
R. L.
différentes ciation. parler
psychiques
sont marquées
C’est pourquoi du « groupe
Ainsi s’explique
aux origines
par cette dissoBleuler
préférait
des schizophrénies
le titre de sa monographie
de 1911 pour le Traité de psychiatrie chaffenburg, Gruppe
».
« Dementia
praecox
der Schizophrenien
pour la première cette maladie,
d’As
oder die
». Il y expose
fois ses conceptions
qu’il
aurait
d’ailleurs
bien appelée « folie discordante
sur aussi
», comme
l’avait fait P. Chaslin,
s’il avait eu connais-
sance de ses travaux,
comme il le dira sou-
vent plus tard.
qu’elle
permet
de trouver
en montrant
BOÎTE À PROBLÈME (angl. Problem Box)
est l’expression
par la maladie.
ce sont seulement
des symptômes
symptômes
» qui sont analysables. « primaires
à des processus
» renvoient,
organiques
son intérêt
psychanalytique, l’origine
Les eux,
et sont donc
pour
français
les cas prononcés constate
ait écrit en
: « Dans tous
de schizophrénie,
des modifications
thologiques
on
suffisamment
qu’on ne trouve point choses. L’intensité correspond
déterminé
dans les autres psy-
primaires
l’intérieur,
avec une récompense
rieur
des
[...]. La schizophré-
(ou l’inverse).
une entité cli-
» On voit au passage
qu’il ne parle plus de « schizophrénies uniciste
Ainsi,
Bleuler
son identité gique.
finalement
et organiciste
qu’il avait tellement
Mais,
la posi-
en 1911.
à l’exté-
On observe comment à résoudre,
le
J.-F. L. N.
et psychopatholo-
nogenèse,
il a d’emblée
traitements
biologiques appliqués
justifié
entre
BOÎTE DE Skinner (angl. Skinner Box)
par
B. F. Skinner
étudier le conditionnement rant des animaux, et plus lièrement réponses
pour
opéparticu-
les variations du débit des opérantes sur de longues
périodes
deux pro-
ou encore choix entre deux pro-
CONDITIONNEMENT,
en action grâce à de réponse.
OPÉRANT
(CONDI-
TIONNEMENT)
BONHOMME
(TEST DU)
Test de développement
DÉVELOP.
un enfant
de dessiner
intel-
en temps
un bonhomme sans gommer. test de Goodenough.) Le dessin compte
est ensuite
de la présence
de détails.
coté
représentation n’apparaît
libre (Syn.
en tenant
de toute
Vers 5 ans, l’enfant
une série donne une
sexuée du corps ; le profil
que vers 12 ans, etc. La note
est transformée âge mental,
à l’aide
lequel
d’une
table
en
peut être transformé
de développement.
Le test du
bonhomme,
du fait de son indépendance
des facteurs
socioculturels
facilité
d’emploi
et de sa grande
(on peut également
l’uti-
liser en passation collective)
et de cotation,
est très largement
Il peut donner
employé.
des renseignements développement
non seulement
intellectuel
sur le
de l’enfant,
mais aussi sur sa personnalité.
de temps. opérante
(ou instrumen-
tale) est un comportement
plusieurs
entraînant
de l’environnement
de récompense
une
à valeur
ou de punition.
Il existe
types de boîte de Skinner
tenir compte de l’équipement
afin de
sensori-mo-
teur de l’espèce étudiée. La boîte de Skinner également d’étudier
nelle conditionnée, tionnement
d’autres phé-
son orgatous les
qui lui seront sysà partir de 1930. J. P.
du condi-
typiquement ou d’une
un dispositif autre
forme
des réponses, un dispositif de stimulus
discriminatifs
un dispositif
par un appui
de H. Laugier et de H.
Piéron. Il dirige le Laboratoire gie appliquée
en méde-
s’oriente vers la psycho-
logie sous l’influence
de psycholo-
de l’École pratique
psychologie
des hautes
Le
psychologie
dans le domaine
industrielle,
de psychologie
qu’il
facilement
enseigne
Il construit en France
et étudie de largement
au
des méthodes
d’analyse factorielle. M. R.
éclairée
coups de bec. La boîte de Skinner
permet
éventuellement
de distribuer
des stimula-
tions aversives
(son intense
ou choc élec-
d’autres aspects du
de l’animal.
de
et dirige la revue
des pattes avant,
par une touche
à
internationale
tests et contribue
développement
de la
de l’université
appliquée
le Travail humain. nombreux
de
des usines Peugeot de 1939 à
de psychologie
(sou-
par des
comportement
cine, R. Bonnardel
Paris. Il anime l’Association
aujourd’hui).
de pédale
ou d’enregistrer
(Limay
ès sciences et docteur
l’Institut
insérée dans la paroi et actionnée
trique)
Docteur
visuels
de réponse pour le Rat est consti-
et pour le Pigeon
Psychologue français 1901-Blois 1998).
1959. Il fait autorité
de
d’enregistrement
vent un micro-ordinateur tué par une sorte
(Raymond)
de pré-
des réponses et une unité de contrôle dispositif
Bonnardel
études de 1939 à 1966 et le Laboratoire
les réponses, un distributeur
de nourriture sanction
qui relève
pavlovien.
pour émettre
actionnée
a donné à la schizophrénie en privilégiant
tématiquement
» au
de Kraepelin,
critiquée
clinique
est placé à
de la sortie (ou de l’entrée).
tomo-pathologique.
tion
motivé
résout, ou apprend
ou auditifs,
rejoint
plus
(du type chevillette-
Un animal
nique, mais en même temps une entité ana-
et qu’il
serrure
bobinette).
sentation
pluriel
siècle, consiste
XXe
d’une
complexe
Elle comporte
de ces modifications
nie est ainsi non seulement
120
ou moins
munie
animal
nomènes, par exemple la réponse émotionet
à peu près à la gravité
symptômes
en une boîte
a permis
anatomo-pa-
dans le cerveau, modifications
d’un caractère
réalisées dès le début du
modification
en 1926, au congrès de Lau-
sur cette maladie
nance ou enchaînement
il y a alter-
lectuel décrit et étalonné par F. Goodenough, qui consiste à demander à
dans les premières
sur le comportement
Une réponse
de la schizophrénie.
sanne, dans le seul texte qu’il
complexes,
écoulé.
R. L.
l’interprétation
Bleuler reste persuadé de
organique
Il le confirme
recherches
utilisé
Cage conçue
inaccessibles à toute recherche de sens. Car, malgré
ou les Singes (R. M.
Yerkes). Ce dispositif
du nombre
émises ou du temps
en quotient
psycho-
provoqué
« secondaires
», principalement comme les Chats
de la schizophré-
d’un mouvement
pathologique Mais
ment « intelligent chez des Animaux (E. L. Thorndike)
ou pro-
C. G.
Dispositif employé pour étudier soit un apprentissage, soit un comporte-
problème
nie. Car, pour lui, cette symptomatologie
dépendent
la présence de deux dispositifs
le sens de toute
une série de symptômes
de réponses
est
de renforcement.
grammes simultanément
l’Animal
Bleuler utilise la psychanalyse
Les règles typiques
grammes,
démence précoce, on peut penser que beaucoup d’affections
babiliste dite programme
Dans les situations
Spaltung ; angl. Splitting)
pas le propre
entre réponses et résultats
BORDERLINE n.m. (angl. Borderline
Case)
Cas limite se définissant sur le plan nosologique et structural comme intermédiaire
ou « à la frontière
»
GRAND DICTIONNAIRE
entre une structure névrotique structure psychotique. Il s’agit donc de troubles la position
et une
mentaux
nosographique
dont
reste assez am-
semaines en guérissant la plupart temps sans laisser de séquelles. C’est V. Magnan tal Sainte-Anne
(en particulier
d’un côté, de schizophrénies
festations
tiques, de l’autre,
ont pu, à une certaine
brutal
illogiques
et absurdes, à contenus
Mais c’est plus au niveau
multiples
Kernberg
avec les travaux
et de H. Kohut
prédominance mystiques),
aux États-Unis,
ainsi que de J. Bergeret notion
de O.
et variables
en France, que la
s’accompagnant
de phénomènes
On écrit maintenant
des personnalités
mites et des états limites, et l’anglicisme à être progressivement
litend
supprimé. J. P.
ÉTAT LIMITE
disposés
au terrain
rement
fragile
atteints
de dégénérescence
En psychologie
rendue responsable par d’un dysfonctionnement
personne le groupe et jouant
aux yeux de l’observateur d’informateur ou d’indicateur
un rôle de ces
Pour les thérapeutes émissaire
a une fonction
des forces antagonistes famille,
permettant
son homéostasie. être reconnu « patient
familiaux,
le bouc
de neutralisation à l’intérieur
ainsi
le maintien
de
Le bouc émissaire
peut
comme malade, c’est alors le
désigné » ; il peut également
pas être reconnu souvent
sacrifier
comme tel et il doit alors une partie de lui-même
en vue de l’expiation dont l’origine
ne
d’une faute groupale,
peut d’ailleurs
être transgé-
nérationnelle.
boucle
possède une réafférence
personnalité
seigne le point
de départ
du système
sur P. L.
RÉTROACTION
bouffées mique
délirantes, allant
altération
d’un
BOUFFÉE DÉLIRANTE (angl. Brief Delusional and Schizophreniform
polymorphes,
souvent
accompagné
confusion
ne s’accompagnant
psychique
grave
caractéristiques,
trouble
thy-
à l’excita-
aprosexie,
toxique
et/ou hallucina-
déréalisation
avec ou sans
; par un état thymique
confusion
crise oniroïde, onirique
spaque E.
d’origine de la
du monde
Ce dernier
avec cette notion
identité
externe
du leur
psychopathologique
Il les a opposés de la personnalité.
à
subaigus.
aux affections
en rapport
fée délirante
».
pour
», a donné
et états délirants
de survenue
d’autre
part
de la bouf: elle
peut être liée à un état dysthymique
avec
ou mélancolie
; elle peut
ou l’exacerbation jusque-là
latente
réactionnelle, une intoxication,
ou d’épuisement
chiques graves et rétrocédant tanément au bout de deux
par exemple).
réactionnelles blement
»
manie,
représenter
d’une
le
avec un état de
une maladie (bouffées
des victimes
de choc délirantes
d’un
dégénérescence,
trem-
de nouveau
Ey admet
uniforme
: dans
débutante
l’évolution
;
a été ;
dans un cas sur dix, elle