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Derek Prince
ISBN 978-2-911537-90-4 Originally published in English as a series of radiomessages under the title "The Decision Is Yours!" (RC127-RC128). French translation published by permission of Derek Prince Ministries International USA, P.O. Box 19501, Charlotte, North Carolina 28219-9501, USA. Copyright by Derek Prince. All rights reserved. Copyright French translation May 2007 by DPM International. All rights reserved. Traduit par Anne Fuchs. Aucun extrait de cette publication ne peut être reproduit ou transmis sous une forme quelconque, que ce soit par des moyens électroniques ou mécaniques, y compris la photocopie, l'enregistrement ou tout stockage ou report de données sans la permission écrite de l'éditeur. Sauf autre indication, les citations bibliques de cette publication sont tirées de la traduction Louis Segond "Nouvelle Edition". Publié par Derek Prince Ministries France, année 2007. Dépôt légal: 2e trimestre 2007. Deuxième impression juillet 2010. Troisième impression août 2012. Couverture faite par Damien Baslé, www.damienbasle.com Imprimé en France par IMEAF - Numéro d'impression : 936xx Pour tout renseignement, et pour obtenir un catalogue de tous les livres et toutes les cassettes de Derek Prince disponibles, merci de contacter: DEREK PRINCE MINISTRIES FRANCE 9, Route d'Oupia, B.P.31, 34210 Olonzac FRANCE tél. (33) 04 68 91 38 72 fax (33) 04 68 91 38 63 E-mail [email protected] * www.derekprince.fr
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Du même auteur: **"Ils chasseront les démons" ¾ Ce livre de Derek Prince de 288 pages, qu'il a écrit en 1997, constitue un manuel solide et biblique traitant le sujet délicat de la délivrance d'une façon modérée, réaliste et équilibrée. **"Alors viendra la fin... " ¾ Derek Prince vous montrera comment aborder le sujet de la prophétie dans la Bible. Il est très important pour les enfants de Dieu de savoir comment les reconnaître. **"Qui est le Saint-Esprit?" ¾ Une étude sur la Personne la moins comprise de la Bible: le Saint-Esprit. **"Le remède de Dieu contre le rejet" ¾ Peut-être que le rejet est-il la cause de la douleur la plus profonde, formant l'une des blessures les plus sensibles et vulnérables de l'homme. C'est une expérience courante de nos jours, et de nombreuses personnes en souffrent. Dieu at-il pourvu à une solution? Ce livre vous le montrera. **"Prier pour le gouvernement" ¾ D'une façon claire, Derek Prince montre pourquoi il est logique de prier "avant toutes choses" pour ceux qui sont haut placés (1 Tim. 2:1-2). Un enseignement simple et compréhensible, afin de savoir comment et pourquoi prier intelligemment pour le gouvernement. **"Les actions de grâces, la louange et l'adoration" ¾ Une étude profonde sur ce qu'un être humain peut connaître de plus élevé: adorer et louer son Dieu **"Votre langue a-t-elle besoin de guérison?" ¾ Tôt ou tard, chaque chrétien est confronté au besoin impératif de contrôler sa langue, mais il n’y parvient pas. Derek Prince apporte au lecteur l’enseignement biblique et les étapes pratiques nécessaires pour discipliner la langue.
**"Le mariage: une alliance" ¾ En traitant l'une des choses pouvant être la plus profonde et la plus précieuse de la vie, Derek Prince explique ce que le mariage est avant tout aux yeux de Dieu: une alliance. Tout comme la Nouvelle Alliance de Jésus était impossible sans sa mort, de même l'alliance du mariage est impensable si les conjoints ne renoncent pas à leur propre vie. **"Façonner l'histoire par la prière et le jeûne" ¾ Par ce livre Derek Prince donne des exemples aussi bien de l'histoire que de sa propre expérience, comme la combinaison puissante du jeûne et de la prière peut effectuer parfois un changement du cours de l'histoire pour une nation tout entière. **"Le chemin dans le saint des saints" ¾ Cette étude vous guidera à travers le Tabernacle, pour finir dans le saint des saints: le lieu où la seule lumière vient de la Shekinah, la présence de Dieu lui-même qui reste sur le Propitiatoire. Une étude qui dépasse les enseignements de base, pour vous nourrir d’une richesse profonde. **"Le plan de Dieu pour votre argent" ¾ Dieu a un plan pour tous les aspects de votre vie, y compris celui de vos finances. Dans ce livre, Derek Prince révèle comment gérer votre argent pour que vous puissiez vivre sous la bénédiction de Dieu et dans l'abondance qu'il a voulues et entendues pour vous.
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TABLE DE MATIERES
1) C’est à vous de décider
page 7
2) Les deux premières décisions de David
page 13
3) La décision de louer
page 19
4) La décision de se repentir
page 25
5) L'Esprit de Dieu et la volonté de l'homme page 31 6) La décision de pardonner
page 37
7) L'humilité est une décision
page 43
8) Choisissez la vie
page 49
9) Choisissez la bénédiction
page 53
10) Comment prendre la bonne décision
page 59
LA DECISION VOUS APPARTIENT! Chapitre un C’est à vous de décider
Voilà un sujet que je voudrais adresser de façon très directe et personnelle à toute personne qui le lira. En premier lieu, l'important est de comprendre que l’élément décisif dans la vie c’est la volonté, et non pas les émotions. Beaucoup diraient probablement que cela est vrai pour le monde séculier, pour le monde non religieux. Dans la vie quotidienne, dans des domaines comme les affaires ou les finances, les gens s’attendent à devoir utiliser leur volonté. Mais chose étrange, lorsqu’il s’agit de choses spirituelles ou religieuses, beaucoup semblent penser que dans ce domaine particulier, il en est autrement. Là, tout à coup, ce que nous expérimentons dépend de nos émotions et est déterminé par elles. Si vous entendez quelqu’un du monde parler d'une personne croyante, il tend à donner l’impression que cette personne est très émotionnelle et plutôt instable. En d’autres termes, une telle personne est dominée par ses émotions et non par la décision de sa volonté. J’aimerais dire que c’est une erreur monumentale. L’élément décisif dans la vie spirituelle authentique, tout comme dans d’autres domaines, c’est la volonté. Cette erreur, si souvent commise à la fois par les chrétiens et les non chrétiens, explique pourquoi la vie spirituelle de beaucoup de personnes qui se disent chrétiennes est tellement précaire et instable. Ces personnes se basent sur leurs émotions, qui fluctuent et sont instables, et par conséquent leur vie spirituelle est tout aussi fragile et bancale que leurs émotions. Elles ne réalisent pas que l’élément décisif n’est pas du domaine de leurs émotions mais de celui de leur volonté. 7
Ainsi, si votre attitude consiste à penser que vos émotions sont décisives dans votre vie spirituelle (et j’appelle ça une attitude, mais je pourrais tout aussi bien l’appeler un problème) je pense que ce livre pourra grandement vous aider. En fait, je crois qu’il pourra révolutionner votre vie spirituelle tout entière. Pour comprendre le rôle joué par notre volonté dans notre vie spirituelle, je voudrais me référer tout d’abord à quelques paroles de David au début du Psaume 103, pour être précis les deux premiers versets. Voilà ce que dit David: Mon âme, bénis l'Éternel! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom! Mon âme, bénis l'Éternel, Et n'oublie aucun de ses bienfaits! Si vous analysez ces paroles, elles semblent assez étranges à première vue. David parle à sa propre âme. Et il lui ordonne de faire quelque chose. Mais, si David parle à son âme, ce n’est donc pas lui-même qui parle. Je pense que c’est l’esprit de David qui parle à son âme. L’esprit de David est en contact avec Dieu. L’esprit de David est conscient des choses du monde spirituel, conscient de ses obligations spirituelles, mais son âme, comme c’est le cas pour beaucoup d’entre nous, est lente à la réaction. Son âme ne voit pas les choses comme son esprit les voit. Son esprit a de bonne volonté, mais son âme, si je puis m’exprimer ainsi, est en quelque sorte endormie. Alors David secoue son âme. Mais son esprit se rend compte que s’il veut que les choses se passent, il ne lui suffit pas d’être secoué, son âme doit prendre la décision. Puis-je me servir d’une simple illustration: son âme est l’interrupteur qui allume l’activité ou l’éteint. Le courant, pourrait-on dire, vient de son esprit. Mais l’interrupteur, c’est l’âme. L’âme doit prendre la décision. Dans le cas présent, afin d’apprécier cette image plus 8
pleinement, il vous faut au moins avoir la vision de base de la nature de l’homme. L’homme a été créé, la Bible nous l’affirme, à l’image de Dieu. La Bible nous révèle un Dieu trinitaire c’est à dire un Dieu en trois personnes. Et le fait que la nature de l’homme soit semblable à celle de Dieu nous conduit à penser que la nature de l’homme est trinitaire. Il est une seule personne, mais sa personnalité est formée de trois éléments. Ceci est exprimé très clairement par Paul en 1 Thessaloniciens 5:23, où il formule cette prière ou ce vœu: Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l'esprit, l'âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l'avènement de notre Seigneur JésusChrist! Paul prie ici pour que la volonté de Dieu se fasse parfaitement dans la vie entière et la personnalité de chaque croyant à qui il s’adresse. Et faisant référence à la totalité de cette personnalité, il utilise les mots "l’esprit, l’âme et le corps". Je pense personnellement que c’est une description complète de la personnalité de l’être humain. C’est un être trinitaire. Une personne avec trois éléments constituants qui composent l’intégralité de sa personnalité et ces trois constituants sont l’esprit, l’âme et le corps. Or, la plupart d’entre nous n’ont aucun problème à reconnaître la réalité de leur corps, et je pense qu'au moins la plupart des chrétiens reconnaîtraient le fait d’avoir une âme, mais lorsqu’il s’agit de la relation entre l’esprit et l’âme, dans le domaine intérieur et invisible de la personnalité de l'homme, les gens commencent à avoir des problèmes. Nous faisons face à une question très importante et pratique: Si l’homme est fait d’esprit, d’âme et de corps, comment distinguer ce qui vient de l’esprit et ce qui vient de l’âme? Eh, bien, la réponse est tout d’abord donnée dans l’épître aux 9
Hébreux, au chapitre 4, verset 12, où l’auteur dit ceci: Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du cœur. Donc la réponse est: la seule manière pour nous d’apprendre à séparer ou à faire la différence entre l’âme et l’esprit c’est en étudiant et en mettant en pratique la vérité de la Parole. L’auteur aux Hébreux dit de la parole de Dieu qu'elle est " …pénétrante, jusqu’à partager âme et esprit". Ce sont là les deux choses les plus difficiles à départager dans la personnalité humaine. Puis, il est également dit, "…jointures et moelles". Cela, c’est du domaine physique, la séparation entre les jointures et la moelle, qui sont très proches entre elles. Dans le domaine intérieur et invisible, elle sépare âme et esprit. Ainsi, si nous ne nous tournons pas vers la parole de Dieu en acceptant ce qu’elle nous révèle, nous n’arriverons jamais à discerner correctement entre l’âme et l’esprit. Nous resterons dans un état d’insécurité et de confusion intérieure. Encore une fois, la Bible se présente comme un miroir qui nous révèle notre intérieur. Non pas notre apparence physique, extérieure, mais notre être intérieur. C’est ce que Jacques dit dans son épître, au chapitre 1, verset 23 et 24: Car, si quelqu'un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui, après s'être regardé, s'en va, et oublie aussitôt quel il était. Ainsi, lorsque nous regardons la parole de Dieu, nous voyons comme dans un miroir qui révèle ce qui compose notre être spirituel intérieur et notre nature (pas notre apparence externe, mais l’apparence interne). Si donc nous regardons 10
dans le miroir de la parole de Dieu, à la lumière des passages que nous avons examinés, en 1 Thessaloniciens, en Hébreux 4, et en Jacques au chapitre 1, il nous y est révélé que l’homme trinitaire consiste en trois éléments spécifiques: son esprit, son âme, et son corps. De manière brève et succincte, nous pourrions faire la distinction entre eux de la manière suivante: l’esprit est la conscience de l’existence de Dieu, l’âme est la conscience de l’existence de l’être, et le corps est la conscience de l’existence du monde extérieur. Au moyen des sens, le corps appréhende le monde physique. L’esprit est le seul moyen pour l’homme d’être relié à Dieu directement. Seul l’esprit de l’homme peut se connecter directement à Dieu. Entre les deux, comme un genre de cheville, de jointure ou de levier de vitesse, se trouve l’âme, qui rend l’homme conscient de lui-même. Ainsi, le sujet particulier traité dans ce livre sera celui de la fonction de l’âme. L’âme, je dirais, c’est l’ego. L’âme, c’est la partie de l’homme qui dit, "je veux", ou "je ne veux pas", c’est donc elle qui décide de la destinée de l’homme. C’est elle qui rend l’individu unique, car deux hommes peuvent être exactement dans la même situation, l’un dira "je veux agir ainsi" et l’autre dira "je ne veux pas agir ainsi". Voilà ce qui les distinguera. Je voudrais donc que vous réalisiez à quel point il est important et décisif que l’âme exerce correctement sa fonction, c’est l’exercice de la volonté, non pas des émotions, mais de la volonté. Beaucoup de gens se sentent en quelque sorte comme emportés par un courant auquel ils ne peuvent pas résister, ils ont presque le sentiment de ne pas avoir de choix, ils ont une attitude fataliste. Ce n’est pas une attitude biblique. Le fatalisme ne fait pas partie de la Bible. On le trouve dans la plupart des cultes qui ont envahi le monde d’aujourd’hui. On le trouve dans la plupart des philosophies orientales. Je me 11
suis personnellement intéressé au yoga à un moment. Il y est enseigné une sorte de pacifisme mais ce n'est pas le pacifisme de la paix véritable. C’est une attitude qui laisse tout passer. Ce n’est pas l’attitude d’un chrétien né de nouveau. Il est vraiment nécessaire de libérer notre esprit de cette attitude passive qui est l'apanage de nombre de ces cultes et philosophies qui inondent notre monde d'aujourd’hui. Notre destinée, dans le temps et dans l’éternité, est déterminée par notre âme. Notre âme peut dire "oui" à Dieu ou elle peut lui dire "non". Notre âme peut allumer notre vie spirituelle ou l’éteindre. Mais la teneur de notre vie spirituelle n’est pas déterminée par nos émotions. Nos émotions peuvent influencer la décision que prend notre âme, mais sa teneur est déterminée par la façon dont notre âme réagit. Dans le chapitre suivant, je vais me focaliser sur deux décisions importantes que votre âme doit prendre.
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Chapitre deux Les deux premières décisions de David
Dans ce deuxième chapitre, je reviens vers le Psaume 103, que nous avons brièvement mentionné dans le chapitre précédent, et je vais vous montrer deux décisions particulières que David a exhorté son âme à prendre. Elles sont très pertinentes concernant notre vie spirituelle à chacun d’entre nous, et pas seulement celle de David. Il est un modèle à suivre. Lisons ces paroles encore une fois dans le Psaume 103, versets 1 et 2. Mon âme, bénis l'Éternel! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom! Mon âme, bénis l'Éternel, Et n'oublie aucun de ses bienfaits! Avez-vous saisi les deux décisions que David exhorte son âme à prendre? La première est à la forme affirmative: "Bénis l’Eternel", la seconde est à la forme négative: "n’oublie aucun". Mais les deux correspondent de manière égale à des décisions. Considérons rapidement ce qu’implique la première décision, celle de bénir l’Eternel. Nous devons comprendre quel est l’arrière plan du mot hébreu "bénir", qui est très intéressant. Sans vouloir citer l’hébreu, ce mot de "bénir" est directement dérivé du mot hébreu pour "genou". Cela suggère donc une transaction avec Dieu à genoux. Que se passe-t-il lorsque nous venons à Dieu à genoux, que nous tournons notre esprit et notre cœur vers lui, levons les yeux vers lui et adoptons la bonne attitude? Eh bien, nous faisons à Dieu don de nous même et de notre louange. Voilà comment nous bénissons l’Eternel. Mais lorsque nous sommes dans cette bonne 13
attitude de don et dans cette position, nous recevons en retour de sa part, sa bénédiction, son approbation, sa faveur. Ainsi, la décision de bénir Dieu est une décision d’adopter une certaine attitude envers lui (littéralement, un attitude physique). Mais au-delà de tout cela, une attitude spirituelle d’humilité, de révérence, de prosternement devant Dieu, ensuite, lorsque nous prenons cette décision, de nous prosterner devant Dieu, de le reconnaître comme Dieu, de lui donner la prééminence, la majesté qui lui sont dues, ensuite donc, Dieu nous bénit en retour. Donc, nous voyons tout au long de la Bible que la bénédiction est une transaction à double sens. Tout d’abord, la personnalité humaine se tourne vers Dieu, lui offre ce qui lui est dû, puis, à son tour, Dieu octroie sa faveur, sa bénédiction à la personne. Ainsi, je pense qu’il est très intéressant de comprendre que ce mot décrit avant tout une attitude. Ce n’est pas tant dans ce que l’on dit mais dans l’attitude que nous adoptons envers Dieu. Voyez-vous ce mot est très proche du mot "adoration." Et, à la fois dans l’hébreu de l’Ancien Testament et dans le grec du Nouveau, tout mot-clé traduit par "adoration" est un mot qui transcrit une attitude. Donc, ce que David disait à son âme était, "adopte la bonne attitude envers Dieu." Quelle est cette attitude? L’humilité, la révérence, la reconnaissance, le prosternement devant lui. Voilà la décision. Vous est-il déjà arrivé de prendre une décision? Votre esprit n'a-t-il jamais donné cette instruction à votre âme? Et si c’est le cas, comment votre âme y a-t-elle répondu? Je vais me tourner maintenant vers la seconde décision que l’esprit de David a défié son âme à prendre. Elle tient dans les mots "n’oublie aucun", n’oublie pas. J’aimerais traduire cela à la forme affirmative: centre ta pensée sur. Si vous décidez de ne pas oublier quelque chose, alors c'est que vous décidez de vous en souvenir, de concentrez votre pensée 14
dessus. Et j’aimerais dire qu’il est très important pour notre vie spirituelle que nous y concentrions nos pensées. Il n'est pas possible de penser de la bonne manière et de vivre de la mauvaise. Ni inversement. Il est un passage dans le livre des Proverbes qui dit qu' "un homme ressemble aux pensées qu’il abrite dans son cœur." Il est donc essentiel de penser aux bonnes choses. Quelle est donc cette chose sur laquelle David a décidé de concentrer ses pensées? Il dit "... les bienfaits de Dieu." Dans les trois versets suivants, il énumère six bienfaits spécifiques du Seigneur sur lesquels il avait déterminé de fixer ses pensées. Ecoutez ces bienfaits: le Seigneur . . . … pardonne toutes tes iniquités (il est dit 'tes' parce que David parle à son âme), guérit toutes tes maladies; … délivre ta vie de la fosse, te couronne de bonté et de miséricorde; … rassasie de biens ta vieillesse, te fait rajeunir comme l'aigle. Permettez-moi de récapituler brièvement ces six bienfaits. Le premier: le Seigneur pardonne toutes nos iniquités, tous nos actes de rébellion. Le deuxième, Il guérit toutes nos maladies. Le troisième, il délivre notre vie de la fosse, ce qui veut dire du gouffre de la corruption. Le quatrième, il nous couronne de bonté et de miséricorde. Le mot hébreu signifie qu’il nous entoure et aussi qu’il nous traite comme des rois. Le cinquième, Il nous rassasie de biens. On peut se poser la question de comment interpréter le mot vieillesse1 ici. Il y a plusieurs façons de l’interpréter, mais disons qu’il satisfait quelque chose en nous en le comblant de bonnes choses. Et le sixième implique que le résultat de tout cela est que notre vie est renouvelée comme celle de l’aigle. Aujourd'hui, je 1
La plupart des traductions anglaises et hollandaises, disent en fait 'bouche', n.d.t.. 15
dis, "Il fut un temps où je pouvais me contenter des deux premiers bienfaits: 'il pardonne toutes mes iniquités, il guérit toutes mes maladies'. Mais j’ai atteint une période de ma vie où je dois également proclamer le sixième bienfait, que ma vie soit rajeunie comme celle de l’aigle. Et je veux louer le Seigneur publiquement de ce qu’il l'accomplit fidèlement. Maintenant je voudrais vraiment insister sur le fait que la manière dont nous nous concentrons sur ce point déterminera notre expérience. Il ne s’agit pas de nos émotions, mais de la décision de notre esprit. Oublier est la meilleure manière de perdre ces bienfaits. Nous concentrer dessus est la meilleure manière de les faire nôtres. Si vous les oubliez, vous ne les vivrez pas. Comprenez-le bien, concentrer nos pensées, j’insiste encore une fois, est une décision prise par notre volonté. Ecoutez ce dit Paul en Philippiens 4:8: Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées. C’est le même principe. Vous pouvez déterminer l’objet de vos pensées. Il y a là quelque chose de très important à se rappeler pour nous tous. Ecoutez attentivement. Notre pensée devrait être notre servante, pas notre maître. Je voudrais vous poser la question suivante: votre intelligence vous dicte-t-elle ce que vous devez penser? Ou bien lui dictez-vous ce qu’elle doit penser? Voyez-vous, c’est une décision qui dépend de notre volonté. Quelles sont donc les deux décisions que David demande à son âme de prendre dans ce passage? Numéro 1: de bénir le Seigneur Numéro 2: de centrer ses pensées sur les bienfaits du Seigneur Permettez-moi de vous recommander de prendre ces deux 16
décisions, à chacun d’entre vous qui lisez ces lignes. Décidez de bénir le Seigneur; Décidez de fixer vos pensées sur ses bienfaits. Voilà la meilleure manière de les expérimenter.
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Chapitre trois La décision de louer
Dans le chapitre précédent, nous avons vu que David a demandé à son âme de prendre deux décisions très importantes. La première, celle de bénir le Seigneur. La seconde, celle de ne pas oublier les bienfaits de Dieu. Je suggérais que nous puissions mettre cette dernière proposition à la forme affirmative qui est celle de dire qu'il faut centrer son esprit sur les bienfaits de Dieu. Il y a donc deux décisions importantes, deux décisions fondamentales à prendre pour lesquelles David est un modèle à suivre pour nous. Notre âme doit prendre ces décisions dans tous les cas. La première est: bénir le Seigneur, la seconde: se centrer sur les bienfaits de l'Eternel. Dans ce chapitre je vais aborder une autre décision importante prise par David. Elle est citée dans le Psaume 34, cependant, dans le but de comprendre pleinement la nature de la décision de David, il nous faut lire l'introduction à ce Psaume. Car, dans ce cas particulier, l'introduction nous donne l'arrière plan, la situation dans laquelle se trouvait David lorsqu'il a écrit le psaume. Et voici ce qui est dit dans cette introduction. De David. Lorsqu'il contrefit l'insensé en présence d'Abimélec, et qu'il s'en alla chassé par lui. Si nous parcourons les livres d'histoire, nous apprenons que, durant cette période, David était un fugitif, courant pour protéger sa vie contre sa propre patrie et contre son propre peuple, parce qu'il avait été injustement persécuté par le roi d'Israël de cette époque, le roi Saül. Dans le but de fuir cette 19
persécution de la part de Saül, David se réfugia à la cour d'un roi païen, Abimélec. Mais Abimélec était assez soupçonneux à l'égard de David. Il n'était pas vraiment sûr des motifs de la venue de David et il aurait pu le faire tuer facilement. Alors, afin de désarçonner Abimélec, David en arriva à l'extrémité de feindre la folie. Dans un autre passage de l'Ecriture, il est dit qu'il bavait sur sa barbe et griffait les portes avec ses ongles. En d'autres termes, il se comportait comme un dément, afin de sauver sa vie, et d'écarter les soupçons d'Abimélec. Et vous, comment vous comporteriez-vous si vous étiez dans cette situation? Vous tentez de sauver votre vie et vous êtes à la cour d'un roi qui pourrait facilement vous prendre pour un ennemi et vous faire exécuter, et, afin de rester en vie, vous devez accomplir cette chose insensée: baver sur votre barbe et gratter les portes de vos ongles (vous comportant exactement comme un dément). Quelle serait votre réaction? Diriez-vous, "Dieu, comment as-tu pu permettre que je sois dans cette situation? Je ne pense vraiment pas que cela vaille la peine de te servir. J'ai fait de mon mieux et voilà ce qui m'arrive!" Ou bien prendriez vous la décision que David a prise? Cependant, je veux que vous compreniez que David n'a pas pris cette décision parce qu'il en avait envie. Il a plutôt dû avoir envie du contraire. Mais il a pris cette décision parce que c'était la bonne et c'est son âme qui l'a prise, pas ses émotions. Ecoutez ce qu'il dit: Je bénirai l'Éternel en tout temps [même en cette occasion]; sa louange sera toujours dans ma bouche [même maintenant]. Que mon âme se glorifie en l'Éternel! Que les malheureux écoutent et se réjouissent! Exaltez avec moi l'Éternel! Célébrons tous son nom! 20
Il faut que vous remarquiez le contraste entre la situation de David et sa décision. Dans la situation dans laquelle il se trouvait, tout était contre lui. En apparence rien ne pouvait motiver sa louange au Seigneur. Mais sa décision n'était pas basée sur la situation, elle n'était pas issue de ses émotions, elle était basée sur sa volonté. La louange vient d'une prise de décision, pas d'une situation. Notez bien le crescendo dans la décision de David. Examinez les paroles qui ont suivi. " Je bénirai l'Éternel … Sa louange sera toujours dans ma bouche. Que mon âme se glorifie en l'Éternel… Exaltez avec moi l'Éternel … Célébrons tous son nom!" Remarquez ces mots successifs: bénir, louer, se glorifier, exalter, célébrer. Plus il louait le Seigneur, plus il en avait le désir. Voyez-vous, il est toujours difficile de commencer dans pareille situation. Mais lorsque vous avez commencé, il est difficile de s'arrêter. Comparons les paroles de David dans le Psaume 63, versets 3-5. Car ta bonté vaut mieux que la vie: Mes lèvres célèbrent tes louanges. Je te bénirai donc toute ma vie, J'élèverai mes mains en ton nom. Mon âme sera rassasiée comme de mets gras et succulents, et, avec des cris de joie sur les lèvres, ma bouche te célébrera. Pourquoi David louait-il le Seigneur à ce moment-là? Parce qu'il était dans une situation agréable? Pas nécessairement. Nous ne savons pas dans quelle situation il était à ce moment-là. Mais il louait l'Eternel pour quelque chose d'éternel, qui ne change pas. La bonté du Seigneur, qui ne change jamais, dit la Parole. Il dit, car ta bonté vaut mieux que la vie, mes lèvres célèbrent tes louanges, vous remarquerez qu'il était très démonstratif. Il dit "mes lèvres célèbrent tes louanges, ma bouche te célébrera avec des cris de joie sur les lèvres." Cela ne se limite pas à une attitude 21
intérieure mais il s'exprime de manière très sonore. Puis il dit "J'élèverai mes mains en ton nom." Avez-vous déjà fréquenté des réunions où les gens lèvent leurs mains? Comment avezvous réagi? Vous êtes-vous dit "je n'ai pas envie de faire cela!"? Alors, ce je peux vous dire, c'est que cela ne vient pas de l'envie que l'on ressent. Cela vient d'une décision que l'on prend. C'est une décision biblique. Paul dit dans le Nouveau Testament que les hommes devraient prier partout, en élevant leurs mains sanctifiées, sans colère ni doute. Non pas parce qu'ils en auraient envie, mais parce que la Bible dit de le faire. Et vous voyez que David dit ici, "Mon âme sera rassasiée." Je voudrais comparer avec ce qu'il dit à propos du Seigneur dans le Psaume 103 que nous avons lu précédemment. " C'est lui qui rassasie de biens ta vieillesse, Qui te fait rajeunir comme l'aigle". La louange procure une véritable satisfaction. Cette exhortation à louer le Seigneur, à le remercier, à le bénir, se retrouve partout dans la Bible, tout autant dans l'Ancien Testament que dans le Nouveau. Regardons quelques paroles du Psaume 100, versets 4 et 5, qui expliquent comment nous accédons à la présence de Dieu: Entrez dans ses portes avec des louanges, dans ses parvis avec des cantiques! Célébrez-le, bénissez son nom! Car l'Éternel est bon; sa bonté dure toujours, et sa fidélité de génération en génération. Vous voyez, il ne s'agit pas vraiment pas d'une option, c'est une instruction. Nous pourrions dire que c'est un commandement. Comment entrons-nous dans la présence de Dieu? Avec des louanges, avec de la reconnaissance. Que devons-nous faire? Le célébrer. Bénir son nom. La question n'est pas de savoir si nous avons envie de le faire. La question est de savoir ce que nous dit la Bible de faire. Si 22
nous sommes chrétiens, nous sommes engagés à obéir à la parole de Dieu, la Bible. Nous n'obéissons pas tout d'abord à nos émotions, nous obéissons à une décision prise par notre volonté. Peut-être vous dites-vous à nouveau "mais dans le moment présent, je ne vois aucune raison de louer le Seigneur, ma situation ne correspond pas à ce que je voudrais qu'elle soit et les choses n'ont pas l'air de vouloir s'améliorer." Je voudrais mettre en évidence pour vous que la raison donnée pour louer et remercier le Seigneur, dans le psaume que nous venons de lire, ne dépend pas de la situation. Voyez-vous, la louange ne devrait jamais dépendre de votre situation. Le psalmiste donne trois raisons majeures et immuables pour lesquelles Il convient de louer et de remercier le Seigneur, les voici: 1. Le Seigneur est bon 2. Sa bonté dure à toujours—, il s'agit du même mot que David a utilisé pour dire que Dieu nous couronne de bonté et de miséricorde 3. Sa fidélité dure de génération en génération A présent, je voudrais vous démontrer que chacune de ces raisons est une raison éternelle. Elles sont toujours vraies. Que nous le saisissions ou pas, que nous le ressentions ou pas, cela n'a pas d'importance. La vérité sur ce sujet est: le Seigneur est toujours bon. Sa bonté est éternelle, elle ne cesse jamais. Un autre psaume dit, "ses bontés ne sont jamais épuisées." Et sa fidélité dure de génération en génération. Voilà donc trois raisons très significatives, absolument véritables et immuables pour lesquelles nous devons au Seigneur (et, incidemment, à nous aussi) de le louer, de le remercier et de le bénir. A ce point de l'exposé, je voudrais vous mettre devant cette responsabilité, cher lecteur. Avez-vous déjà pris cette décision? Dans quel état se trouve votre relation de louange avec le Seigneur? Attendez-vous d'en avoir envie? Attendezvous que les choses s'améliorent? Je peux presque vous 23
assurer que les choses vont aller de moins en moins bien jusqu'à ce que vous changiez d'attitude. Dieu veillera à ce que vous lui offriez le sacrifice de votre louange. C'est ce qu'affirme le Nouveau Testament en Hébreux 13:15: "Par lui [Jésus-Christ], offrons sans cesse [c'est-à-dire. tout le temps] à Dieu un sacrifice de louange". Permettez-moi de répéter ce que j'ai déjà dit: la louange procure de la satisfaction. Les chrétiens satisfaits sont des chrétiens qui louent - ceux qui ne laissent pas les situations ou leurs sentiments les diriger, ceux qui ont pris la décision, à l'aide de leur volonté, de bénir le Seigneur en tous temps et d'avoir sa louange sur les lèvres continuellement. Si vous n'avez jamais pris cette décision, je vous suggère de la prendre dès maintenant.
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Chapitre quatre La décision de se repentir
Dans le chapitre précédent j'ai démontré que, comme l'indiquent plusieurs passages dans les psaumes, le résultat de louer et de bénir le Seigneur est la satisfaction. Les gens qui louent sont des gens satisfaits. Ceux qui grognent sont des gens insatisfaits. En réalité, chacun d'entre nous est tenu de prendre une décision. Vais-je appartenir au camp de ceux qui louent ou bien vais-je aller dans celui de ceux qui grognent? Alors, laissez-moi vous dire que si vous voulez vous classer parmi les personnes satisfaites, vous feriez mieux de décider de faire partie de ceux qui louent. Dans ce chapitre, je vais traiter une autre décision fondamentale et significative. Il s'agit de la repentance. La repentance est l'une des doctrines de base les plus importantes du Nouveau Testament, et en fait de la Bible tout entière. Mais c'est aussi l'une des moins bien comprises par beaucoup de chrétiens aujourd'hui et l'une des raisons majeures pour laquelle elle est si mal comprise c'est que les chrétiens pensent qu'il s'agit d'une sorte d'émotion. Par conséquent, parfois ils pensent qu'ils se repentent alors qu'ils ne le font pas vraiment et parfois ils veulent se repentir et ne savent pas comment faire. La repentance, tout comme ce dont nous avons abordé jusqu'ici, n'est pas le résultat d'une émotion. C'est un acte issu de la volonté. Et j'aimerais dire deux choses fondamentales à propos de la repentance. Tout d'abord, c'est un préliminaire essentiel à la foi. Si vous ne vous êtes pas repenti, vous ne pouvez pas vraiment croire. Et ensuite, la repentance ouvre la voie à Dieu pour agir. Permettez-moi de prendre quelques exemples du Nouveau 25
Testament. Tout d'abord, le ministère de Jean Baptiste, qui est venu ouvrir la voie pour Jésus, le Messie. Comment a-t-il ouvert la voie? Ceci est relaté en Marc 1:3 et 4. C`est la voix de celui qui crie dans le désert [Jean le Baptiste]: Préparez le chemin du Seigneur, Aplanissez ses sentiers [il est donc venu pour préparer le chemin du Seigneur. Comment a-t-il fait? Le verset suivant nous l'indique]. Jean parut, baptisant dans le désert, et prêchant le baptême de repentance, pour la rémission des péchés. La repentance a été nécessaire pour ouvrir la voie pour la venue du Messie. Puis, regardons ensemble le premier commandement de Jésus, le premier message public qu'il a donné. Celui-ci est également relaté en Marc, dans le premier chapitre, aux versets 14 et 15. Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l`Évangile de Dieu. Il disait: Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle [de l'évangile]!" La toute première nécessité que Jésus a prêchée dans son ministère public était celle de se repentir. Il a dit, "Repentezvous et [ensuite] croyez à l'évangile". Et laissez-moi vous dire que beaucoup de gens essayent de croire sans se repentir. Cela ne fonctionne pas de cette manière-là. Dieu accorde la foi à ceux qui remplissent la première condition qui est celle de se repentir. Puis, regardez dans Actes, la repentance est manifestée comme étant le premier impératif pour accéder au salut. Après que Pierre ait prêché ce message spectaculaire le jour de la Pentecôte et que la foule ait été convaincue, touchée au cœur, voilà comment la foule répondit en Actes 2:37–38. Ils dirent: 26
Hommes frères, que ferons-nous? [Comment échapper aux conséquences de nos terribles péchés? Voici ce que Pierre répondit]: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Observez, la première nécessité: se repentir … puis être baptisé … puis vous recevrez le don du Saint-Esprit. Donc, la repentance est un préliminaire essentiel à la foi et elle prépare le chemin pour l'action de Dieu. Maintenant, permettez-moi de parler brièvement de la signification du mot "se repentir." Le mot grec qui est traduit par repentir a une signification claire dans le grec séculier et est toujours traduit par "changer d'avis". La repentance c'est comme changer d'avis, ou de direction. Vous avez vécu d'une certaine manière, vous décidez de vivre d'une autre. Vous changez de manière de penser. Nous comprenons cela dans le monde naturel, il en est de même dans le monde spirituel. Le mot hébreu habituellement traduit par "repentir", veut dire se retourner ou revenir. Mettez-les ensemble et vous aurez un tableau complet. Le grec nous montre la décision intérieure, "je vais changer d'avis." L'hébreu, de façon assez caractéristique, nous montre l'action extérieure, "je vais me retourner et marcher exactement dans le sens inverse de celui où j'ai marché jusqu'à présent." Faites se rejoindre les deux significations, voilà la repentance, c'est une décision. Nous devons faire la distinction entre deux choses qui se ressemblent mais qui sont très différentes. L'une est la repentance, qui est une décision, pas une émotion, l'autre est le remord, qui est une émotion et non une décision. Il existe un exemple très significatif qui est celui de Judas. Après avoir trahi Jésus, il avait du remord mais il n'a pas eu de repentance. Ceci est dit en Matthieu 27, versets 3 à 5:
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Alors Judas, qui l`avait livré, voyant qu`il était condamné, se repentit, et rapporta les trente pièces d`argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens, en disant: J`ai péché, en livrant le sang innocent. Ils répondirent: Que nous importe? Cela te regarde. Judas jeta les pièces d`argent dans le temple, se retira, et alla se pendre. Voyez-vous, se suicider n'est pas le fruit de la repentance, c'est le résultat du remord. Les gens qui se suicident le font habituellement parce qu'ils n'ont pas su se repentir. Judas a ressenti une émotion très intense, une émotion qui l'a poussé au suicide. Mais la chose qu'il n'avait pas faite était la repentance. Il n'a pas changé d'avis. L'exemple le plus parlant de repentance que je connaisse dans la Bible se trouve dans la parabole du fils prodigue. Je suis sûr que la plupart d'entre vous se souviennent de cette histoire. Il s'agissait du fils cadet. Il réclama tout son héritage, prit l'argent, quitta son père et sa maison, s'en alla dans un pays lointain, et gaspilla tout son argent en vivant de manière débridée. Puis lorsqu'il eut dépensé tout son argent, survint une grande famine dans le pays et il se retrouva très affamé. Il tomba si bas qu'il dut se mettre au service d'un habitant de ce pays qui lui donna la tâche de nourrir les cochons. La Parole dit qu'il aurait tant voulu remplir son ventre avec la nourriture des cochons, mais que personne ne lui donnait rien. Et nous avons ici l'image de sa repentance. Elle est tellement frappante. Rentrant alors en lui-même, il se dit: "Combien d'ouvriers de mon père ont du pain de reste, tandis que moi, ici, je meurs de faim"! Je vais aller vers mon père et je lui dirai: "Père, j'ai péché envers le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils. Traite-moi comme un de tes ouvriers". Il alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l'aperçut 28
et fut pris de pitié: il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Vous voyez là la parfaite image de la repentance. Tout d'abord, il est arrivé au bout de ses forces. Il n'y avait plus rien qu'il puisse faire pour lui-même. Il était fini, en ce qui concernait cet aspect des choses tout du moins. Puis il prit une décision, c'est le changement d'avis intérieur. "je vais aller vers mon père." Quelle est la preuve que cette décision était authentique? C'est qu'elle a été mise en action. Deux versets plus loin il est dit "…il alla vers son père." Voilà l'image la plus claire, simple et pratique de la repentance. Tout d'abord la décision intérieure, il change d'avis. Puis, l'accomplissement de la décision par une action extérieure. Saisissez-vous comment, dans cette parabole, la repentance a ouvert la voie à l'action de son père? Le père ne pouvait rien faire pour lui avant qu'il ait pris cette décision et qu'il l'ait menée à bien. Cela a libéré ensuite la compassion du père, sa clémence, et ses largesses. Et il en est de même dans notre relation avec Dieu. Il voudrait tellement nous bénir et nous aider, mais il n'agira pas, il ne peut pas agir à cause de sa justice. Jusqu'à ce que nous prenions la décision vitale de nous repentir, de nous lever et de revenir vers le Père. Dans le chapitre suivant, je vais expliquer les mécanismes intérieurs pour prendre des décisions, telles que celles que nous venons de voir.
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Chapitre cinq L'Esprit de Dieu et la volonté de l'homme
Nous allons examiner maintenant quels sont les mécanismes intérieurs de la prise de décision dont nous avons parlé dans le chapitre précédent. Tout comme pour la repentance ou les autres décisions que j'ai traitées auparavant, je vais aborder l'interaction entre l'Esprit de Dieu et la volonté de l'homme. Je vais vous démontrer que l'initiative de toute décision correcte appartient à Dieu. Dans sa condition ultime déchue, l'homme ne peut rien faire de bon ni de pur de lui-même. La première initiative, la première incitation doit venir de Dieu. Ce qui est important dans nos vies c'est de savoir comment réagir sur l'initiative de Dieu. Cela ressort très clairement d'un verset du livre des Lamentations 5:21 où Jérémie le prophète crie à Dieu: Fais-nous revenir vers toi, ô Éternel, et nous reviendrons! Donne-nous encore des jours comme ceux d'autrefois! Tout d'abord, Jérémie dit "Fais-nous revenir à toi ô Eternel, si tu ne nous fais pas revenir, nous ne pouvons pas revenir de nous-mêmes, l'initiative te revient, Eternel. Mais si tu nous fais revenir, nous déciderons de réagir et de le faire". J'ai expliqué qu'en hébreu, l'expression habituelle pour la repentance est celle de "se retourner" ou de "revenir" qui est utilisée ici de deux manières différentes. Ainsi, Jérémie dit, "Dieu, tout dépend de ta grâce. Si tu ne nous fais pas revenir, nous ne pouvons pas le faire de nous-mêmes. Mais si tu nous fais grâce et que tu nous fasses revenir, alors nous répondrons à ton action et reviendrons vers toi." Dans de tels moments, notre réponse est vitale. Voyez-vous, 31
nous ne savons pas combien de temps Dieu continuera d'agir dans nos vies. Et lorsque Dieu cesse d'agir, nous ne pouvons plus prendre cette décision par le simple moyen de notre volonté ou de nos efforts humains. Il en était ainsi avant le déluge du temps de Noé. Toute la terre était mauvaise et corrompue devant Dieu et à un certain moment Dieu dit ceci, en Genèse 6:3: Alors l'Éternel dit: Mon esprit ne restera pas à toujours dans l'homme... Dieu dit, "Mon esprit est là, attaché aux méchants, les suppliant de se repentir, de revenir vers moi, de changer leur manière de vivre." Et il dit aussi, "Je vais continuer de les supplier, mais pas éternellement. Il viendra un moment où je retirerai mon esprit et à ce moment là ils ne pourront plus se repentir." Il est tellement important que nous réagissions lorsque Dieu nous implore. Que nous ne piétinions pas sa grâce et supposant qu'il continuera de le faire éternellement. Dans le l'épître aux Hébreux nous trouvons l'exemple d'Esaü. Voici ce qui est dit en Hébreux 12:16 et 17. Veillez à ce que personne ne se livre à l’inconduite sexuelle ou n’agisse en profanateur, comme Esaü, qui pour un seul plat vendit son droit d’aînesse. [Vous voyez, le péché d'Esaü fut qu'il méprisa la richesse des promesses de Dieu et l'abandonna pour un simple repas, parce que son estomac était vide. Puis l'auteur continue]. Vous savez que, plus tard, quand il voulut hériter la bénédiction, il fut rejeté; en effet, il ne trouva aucune possibilité de changement, bien qu’il l’ait recherché dans les larmes. (NBS) Dans d'autres versions, cela est traduit par "car il ne trouva pas lieu à la repentance." Vous voyez, cette version NBS démontre le fait que la repentance signifie changer d'avis. "il 32
ne trouva aucune possibilité de changement bien qu’il l’ait recherché dans les larmes." Il voulait toujours la bénédiction mais n'a pas réussi à changer sa manière de penser. Pourquoi? Parce que lorsque Dieu ne nous implore pas, lorsque l'Esprit de Dieu ne nous pousse pas, ne nous motive pas à prendre la bonne décision, nous ne pouvons pas le faire de nous-mêmes. Il semblerait qu'Esaü ait été trop loin. Il a fait une chose sur laquelle il ne pouvait pas revenir. Il n'a trouvé aucun moyen de changer sa manière de penser. Il s'est lamenté, a sangloté, pleuré. Il a fait preuve de beaucoup d'émotions. Si les émotions avaient pu changer quelque chose, il aurait réussit à obtenir ce qu'il voulait. Seulement voilà, la repentance n'est pas une émotion. C'est une décision prise volontairement, c'est un revirement de la pensée, c'est un retour sur soi. Et chacun d'entre nous doit dire à Dieu, comme l'a dit Jérémie, "Fais-nous revenir, Eternel, et nous reviendrons. Mais Seigneur, si tu ne nous fais pas revenir, nous ne pourrons revenir de nous-mêmes." La leçon que je voudrais en tirer est la suivante: nous ne pouvons pas nous permettre d'endurcir notre cœur lorsque Dieu nous implore. Je voudrais vous lire un passage tiré du psaume 95, versets 6–11: Venez, prosternons-nous et humilions-nous, fléchissons le genou devant l'Éternel, notre créateur! Car il est notre Dieu, et nous sommes le peuple de son pâturage, le troupeau que sa main conduit... Oh! Si vous pouviez écouter aujourd'hui sa voix! N'endurcissez pas votre cœur, comme à Mériba, comme à la journée de Massa, dans le désert, où vos pères me tentèrent, m'éprouvèrent, quoiqu'ils vissent mes oeuvres. Pendant quarante ans j'eus cette race en dégoût, et je dis: C'est un peuple dont le cœur est égaré; ils ne connaissent pas mes voies. Aussi je jurai dans ma colère: ils n'entreront pas dans mon repos! 33
Vous voyez, lorsque nous venons dans la présence de Dieu, comme le dit le psalmiste, "prosternons-nous … fléchissons le genou devant l'Eternel," alors là, très souvent nous entendons sa voix. Puis le psalmiste nous donne cet avertissement: "Si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs" (réagissez, faites tout ce que le Seigneur vous incite à faire). Prenez la bonne décision. Puis le psalmiste prend l'exemple des Israélites qui sont sortis d'Egypte mais qui sont morts dans le désert. Pour quelle raison? Parce qu'ils ont endurci leur cœur. Lorsque Dieu s'est adressé à eux, ils n'ont pas pris la bonne décision. Ils ne sont pas revenus. Il est fait mention du nom de deux endroits: Mériba et Massa. Ces endroits représentent une étape durant le voyage dans le désert, où Israël n'a pas crû que Dieu pouvait faire jaillir de l'eau d'un rocher. Malgré le fait qu'ils n'aient pas crû, Dieu a tout de même fait jaillir l'eau, mais le fait de ne pas avoir crû a scellé leur destinée. Notez le résultat de l'endurcissement de leur cœur: deux résultats significatifs. Tout d'abord, ils ont provoqué la colère de Dieu. Ensuite, ils ont perdu l'accès au repos de Dieu. La même chose peut arriver dans la vie de chacun d'entre nous si nous ne réagissons pas de la bonne manière lorsque Dieu parle. Lorsqu'il parle, la chose la plus terrible à faire est d'endurcir nos cœurs. Si nous endurcissons nos cœurs et que nous rejetions le tendre appel du Seigneur, la voix du SaintEsprit, il arrivera un temps où Dieu cessera de nous interpeller, de nous parler. Il nous dira comme il l'a dit aux hommes d'avant le déluge: "Mon esprit ne restera pas à toujours en l'homme. J'ai dit tout ce que je pouvais dire. A partir de maintenant, je le laisse à lui-même." Et, laissés à nous-mêmes, nous ne pouvons pas prendre la bonne décision. La seule occasion de prendre la bonne décision est lorsque Dieu lui-même nous supplie de le faire et nous y incite. Et, voyez-vous, si nous continuons à endurcir nos cœurs, le jugement de Dieu peut arriver de façon très soudaine, très 34
inattendue, en un instant. C'est ce qu'affirme le livre des Proverbes en Proverbes 29, verset 1: Un homme qui mérite d'être repris, et qui raidit le cou, Sera brisé subitement et sans remède. C'est une pensée terrible. Si Dieu continue à nous parler et que nous continuons d'endurcir nos cœurs, il arrivera un moment où Dieu cessera de parler et il se peut que dans notre vie les choses échouent d'un seul coup, sans possibilité de revenir en arrière. Chers amis, si Dieu est en train de vous parler et de vous implorer, je veux vous défier, je veux vous presser, n'endurcissez pas vos cœurs, répondez, prenez la bonne décision, prenez-la pendant qu'Il vous parle encore. Que Dieu vous bénisse.
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Chapitre six La décision de pardonner
Nous allons maintenant nous pencher sur une autre décision importante: celle de pardonner. Vous êtes peut-être surpris que j'appelle cela une décision. Je voudrais tout d'abord traiter de la relation entre le pardon et la réponse à nos prières. Elle est plus importante que l'on ne l'imagine. En Marc 11, versets, 24 et 25, Jésus parle de la manière d'obtenir les réponses à nos prières puis il nous avertit d'une chose qui pourrait suspendre cette réponse. Voici ce qu'il dit: C'est pourquoi je vous dis: Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir. [Remarquez ceci, le moment de la réponse à une prière est celui de la prière elle-même "…croyez que vous l'avez reçu et vous le verrez s'accomplir." La manifestation de ce que vous avez demandé suivra en temps et en heure. C'est merveilleux, mais voilà l'avertissement] Et, lorsque vous êtes debout faisant votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu'un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses. Vous voyez, Jésus vous avertit que manquer de pardonner à quelqu'un peut empêcher la réponse à nos prières. Peut-être que certains d'entre vous prient depuis longtemps et se demandent "pourquoi Dieu ne répond-il pas à ma prière?" Je vous suggère de vérifier s'il n'y a pas quelqu'un que vous devez pardonner. Le manque de pardon suspend la réponse à nos prières. Il est très important de nous en souvenir. Rappelez-vous ensuite, comme je l'ai déjà dit, que pardonner 37
est une décision, pas une émotion. Vous n'avez pas à ressentir le pardon, vous devez le vouloir. Puis, un autre point très important, démontré par ces paroles de Jésus, l'initiative nous revient, elle ne revient à personne d'autre. Si vous retenez quelque chose contre quelqu'un, pardonnez-le lui. Jésus ne dit pas, "lorsque la personne vient vers vous et vous demande pardon, pardonnez-lui." Mais il dit plutôt, " Lorsque vous priez (en fait, même avant de prier), soyez sûrs d'avoir pardonné à toutes les personnes contre lesquelles vous avez quelque chose." Puis, Jésus dit à la fin, "... afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses." Voyez-vous, la façon dont traitons les autres détermine la manière dont Dieu nous traite. Si nous avons totalement pardonné aux autres, nous pouvons prétendre à un pardon total de la part de Dieu, mais si nous retenons notre pardon envers les autres, Dieu retiendra le sien envers nous. Ceci est enseigné de manière si transparente dans la prière de notre Seigneur, où l'une des requêtes que Jésus nous enseigne à prier est la suivante: "Pardonne–nous nos torts envers toi, comme nous–mêmes nous avons pardonné à ceux qui avaient des torts envers nous." (TOB) Vous voyez "avons pardonné" est au passé, c'est une affaire résolue. Je ne viens pas à Dieu dans la prière si je ne suis pas absolument au clair dans mon esprit sur le fait d'avoir pardonné à tout le monde. Et cela ne sous-entend pas que tous les autres doivent se rendre compte du mal qu'il m'ont fait, se repentir et venir me demander pardon (ce serait merveilleux mais ce n'est pas ce qui arrive en général). La plupart des gens contre lesquels vous avez quelque chose ne le réalisent même pas. Ils ne pensent pas vous avoir fait de mal. Qu'ils aient tort ou raison n'est pas très important. Ce qui est important, c'est votre attitude envers eux. Vous devez leur pardonner en décidant de le faire. Remarquez encore une fois la relation entre notre pardon envers les autres et le pardon de Dieu envers nous. Jésus dit 38
que nous devons dire au Père "Pardonne-nous, comme nous avons aussi pardonné à ceux qui nous ont offensés." Proportionnellement à la manière dont nous avons pardonné aux autres, Dieu nous pardonnera. Si nous avons totalement pardonné aux autres, nous pouvons nous attendre à un pardon total de la part de Dieu, mais si nous retenons notre pardon envers les autres, même si ce n'est que dans une certaine mesure, nous ne pouvons légitimement pas nous attendre à un pardon total de la part de Dieu. La mesure selon laquelle nous mesurons les autres détermine la mesure ou la proportion selon laquelle Dieu nous mesurera. Vous voyez: pardonner c'est annuler les J.T.D. (Je Te Dois). Vous avez un tas de J.T.D. en votre possession, de la part de ceux qui vous ont fait du mal. Ils sont légitimes, ils sont légaux, vous pouvez vous y cramponner. Mais Dieu dit "ici au ciel, j'ai des tonnes de J.T.D. de votre part, en ma possession." Puis, Dieu dit encore "faisons un marché!" Si vous annulez les J.T.D. qui sont en votre possession sur terre (tous, sans exception) j'annulerai tous ceux qui sont en ma possession ici au ciel et qui vous concernent. Mais si vous n'annulez pas les vôtres, je garderai les miens!" Alors vous allez devoir décider si vous acceptez ou pas le marché. En relation avec ce principe de pardon envers les autres afin que Dieu puisse nous pardonner, je voudrais brièvement vous raconter quelques incidents auxquels j'ai eu à faire durant les années où j'ai conseillé des gens. L'un des cas les plus communs de la nécessité de pardonner est celui de la femme qui a été abandonnée, maltraitée ou délaissée par son mari. Et malheureusement, durant ces années, j'ai eu à faire à beaucoup de ces femmes. Bien entendu, il peut s'agir d'un mari qui a été abandonné par sa femme. Mais prenons l'exemple de la femme maltraitée puis finalement abandonnée. Alors, vous êtes assis en face d'elle et vous lui dites "eh bien, il faut lui pardonner." L'une des réactions les plus communes est "je ne me sens pas capable de faire cela." 39
Ma réponse est invariablement "vous n'avez pas à vous en sentir capable, mais simplement à le vouloir. Vos sentiments ne sont pas décisifs, mais votre volonté l'est." Vous en prenez la décision, vous la prononcez tout haut puis vous vous y tenez. Toutes les fois que vous êtes tentée d'avoir du ressentiment, vous vous dites simplement, "je lui ai pardonné." C'est réglé. Et puis, je pense à une autre femme, j'étais en train de lui parler du pardon envers son mari qui était parti avec une autre femme et qui l'avait laissée seule avec les enfants, je lui disais donc "il faut lui pardonner." Et elle a argué "mais il a gâché quinze années de ma vie." Et je lui ai répondu "et alors, voulez-vous qu'il en gâche aussi ce qui reste? Parce si c'est le cas, continuez de lui en vouloir." Voyez-vous, il faut garder ceci à l'esprit: ce n'est pas tant celui qui est l'objet du ressentiment qui souffre que celui qui en a. La femme qui a du ressentiment envers son mari infidèle souffre bien plus que lui. La seule solution est de se décider à pardonner. Puis, pensez à une situation dans laquelle j'ai prêché sur ce principe du pardon envers les autres et où j'ai utilisé l'exemple des J.T.D. J'ai dit à une personne hypothétique, "peut-être avez-vous en votre possession un grand nombre de J.T.D. de la part de votre mari: J.T.D. Attention, J.T.D. Affection, J.T.D. soin, J.T.D. Amour, J.T.D. Estime. Comme il n'a pas payé ces J.T.D. Il est votre débiteur." Puis j'ai dit "ces dettes sont tout à fait légitimes. Vous pouvez les retenir. Mais souvenez-vous que là-haut dans les cieux, Dieu a un grand nombre de J.T.D. de votre part envers lui." Puis j'ai ajouté "Si vous passez un marché avec Dieu, si vous annulez les J.T.D. de votre mari, Dieu vous dit, "je vais annuler les tiens dans les cieux." Donc, j'ai expliqué cela très minutieusement et de manière plutôt éloquente, puis à la fin de mon message, une très jolie jeune femme, probablement d'à peine la trentaine, se présenta devant moi, son visage était 40
radieux, elle me regarda droit dans les yeux et me dit ceci: "Mr Prince, je voulais juste vous dire que pendant que vous parliez je me suis débarrassée de 30.000 $ de J.T.D." Puis elle repartit. Je n'ai pas eu besoin de lui donner de conseils, je n'ai pas eu à lui dire quoi que ce soit, elle avait compris le message, elle en avait pris acte et elle était devenue la personne la plus joyeuse de l'assemblée ce jour-là. Alors, appliquons la leçon. Quelqu'un vous a blessé. Quelqu'un vous a fait du tort. Il est rare d'évoluer dans la vie sans que ceci nous arrive parfois. Vous devez garder en esprit que vous pouvez avoir blessé ou fait du tort à quelqu'un également. Alors, vous êtes en possession de ces J.T.D.. Qu'allez-vous en faire? Les garder? Jésus a donné cette parabole à propos d'un serviteur impitoyable pour lequel les proportions étaient les suivantes: on lui devait 17.00 $, il en devait 6 millions à son maître. Mais il n'a pas pu faire grâce des 17.00 $. D'accord, vous pouvez y tenir, mais Dieu va tenir à ses 6 millions $ de J.T.D. là-haut dans le ciel. Mon conseil est le suivant: prenez la décision de pardonner.2
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Pour une étude complète sur le pardon, nous vous recommandons la brochure 'La barrière du non-pardon'. 41
Chapitre 7 L'humilité est une décision
Dans ce chapitre, je vais vous faire part d'un exemple d'une autre chose importante dans la vie chrétienne qui est le résultat d'une décision. Celle-ci pourrait vous surprendre car vous n'avez peut-être jamais pensé qu'elle pouvait être le résultat d'une décision. L'aspect de la vie chrétienne dont je parle est l'humilité. J'aimerais dire que l'humilité n'est pas une émotion, c'est une décision. Encore une fois, comme pour toute décision, l'initiative nous revient. Ecoutez ce que dit Jacques dans son épître au chapitre 4, verset 10: Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera. Remarquez que l'initiative nous revient, elle ne revient pas au Seigneur. La parole de Dieu dit, "humiliez-vous…" J'ai entendu des chrétiens prier parfois, "Seigneur, rend-moi humble." Je me demande si cette prière est biblique parce que le Seigneur dit, "ne me demandez pas de le faire, faites-le. Humiliez-vous. Rendez-vous humbles. Je vous élèverai. C'est ma part du marché." Mais l'action de vous humilier, la décision de le faire, vous appartient. Puis, ceci est déclaré plus pleinement dans 1 Pierre, chapitre 5, versets 5 et 6, où Pierre dit la chose suivante, et il commence par les jeunes hommes, mais finit par s'adresser à tous les croyants: De mêmes, vous qui êtes jeunes, soyez soumis aux anciens. Et tous, dans vos rapports mutuels, revêtez-vous d'humilité; car Dieu résiste aux orgueilleux, Mais il fait grâce aux humbles. 43
Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu'il vous élève au temps convenable. Remarquez que Pierre dit la même chose que Jacques. Il dit "humiliez-vous…" Ne demandez pas à Dieu de le faire. C'est votre responsabilité. Il utilise une métaphore très éloquente qui mérite d'être d'examinée." Et tous, dans vos rapports mutuels, revêtez-vous d'humilité;" Une fois de plus, la responsabilité nous en revient. Dans le monde naturel, nous ne demandons pas aux autres de nous habiller, nous considérons qu'il nous revient de nous habiller nous-mêmes. Il en est ainsi de l'humilité. "Et tous, dans vos rapports mutuels, revêtez-vous d'humilité." Le grec original du Nouveau Testament donne une métaphore très significative dans ce passage que je voudrais tenter de rendre. L'un des mots utilisés se réfère à un certain type de vêtement appelé en grec enkonboma, qui était un petit tablier porté par les esclaves pour les distinguer des hommes libres. Ainsi, Pierre dit en fait "revêtez-vous du petit tablier de l'humilité indiquant que vous êtes des esclaves désirant servir vos frères et sœurs." La traduction de J. B. Phillips modernise cette phrase et dit: "Revêtez le bleu de travail de l'humilité pour vous servir les uns les autres." (traduction de l'anglais, n.d.t.) Le "bleu de travail", le genre de vêtement porté par un humble travailleur, pas celui d'un travailleur en col blanc, mais celui d'un homme qui gagne son pain avec ses mains.3 Ainsi, quelque soit la manière dont vous voyez les choses, le fait est que nous devons faire quelque chose. Nous devons prendre la décision d'adopter 3
La version Parole Vivante le traduit ainsi: "Et vous tous, dans vos relations mutuelles, revêtez–vous du tablier d’esclave–je veux dire de l’humilité: soyez prêts à vous servir les uns les autres, car l’Ecriture déclare: "Dieu s’oppose aux orgueilleux, mais il accorde sa grâce aux humbles." 44
une certaine attitude. "Je ne suis pas là pour être servi, mais pour servir." Jésus a dit que c'était la raison pour laquelle il était venu. Il n'est pas venu pour être servi, mais pour servir. Nous devons avoir la même attitude. C'est le fruit d'une décision. Lorsque vous abordez une situation, vous pouvez la percevoir de deux manières: Vous pouvez dire, "Qu'est-ce qu'il y a pour moi là dedans? Que vont faire les gens pour moi?" (ça c'est de l'orgueil) ou bien vous pouvez dire, "Y a-til quoi que ce soit dans cette situation où je puisse aider les autres? Comment puis-je aider? Comment puis-je servir? (Ça c'est de l'humilité). L'attitude que vous choisirez est de votre ressort, c'est une décision. Voyez-vous Galates 5:13, parle de la liberté que nous avons et de comment nous devons en faire usage. Frères, vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair; mais rendez-vous, par l'amour, serviteurs les uns des autres. L'humilité et le service sont très proches. Après tout, le serviteur ou l'esclave est un modèle utilisé pour représenter l'humilité. Paul dit "Nous sommes libres en Christ, mais soyons esclaves. Non parce que nous devons l'être, ou par obligation, mais parce que nous avons pris la décision de servir nos frères." Voilà une décision qui exprime l'humilité. Vous mettez votre bleu de travail. Vous mettez votre tablier blanc, qui signifie que vous êtes un esclave. Je ne suis pas là pour ce que je peux obtenir, mais pour ce que je peux donner. Puis-je t'aider mon frère? Puis-je te servir? Y a-t-Il quelque chose que je puisse faire pour toi? Voilà la décision que vous devez prendre. J'ai dit que l'humilité était une décision, mais je vais prendre maintenant un exemple tiré de l'enseignement de Jésus, une de ses paraboles très pratiques et terre à terre, sur le moyen 45
de prendre cette décision, et ce qu'elle implique. C'est une parabole qui parle des invités à un banquet de mariage et de comment ils devraient répondre et se comporter. Elle contient un exemple d'orgueil et un exemple d'humilité. Voici ce qu'elle dit, Luc 14, versets 7–11: Il adressa ensuite une parabole aux conviés, en voyant qu'ils choisissaient les premières places; et il leur dit: [tout le monde voulait s'asseoir à la meilleure table, voyez-vous, et voici ce que Jésus a dit] Lorsque tu seras invité par quelqu'un à des noces, ne te mets pas à la première place, de peur qu'il n'y ait parmi les invités une personne plus considérable que toi, et que celui qui vous a invités l'un et l'autre ne vienne te dire: Cède la place à cette personne-là. Tu aurais alors la honte d'aller occuper la dernière place. Mais, lorsque tu seras invité, va te mettre à la dernière place, afin que, quand celui qui t'a invité viendra, il te dise: Mon ami, monte plus haut. Alors cela te fera honneur devant tous ceux qui seront à table avec toi. Car quiconque s'élève sera abaissé, et quiconque s'abaisse sera élevé. Remarquez que cette dernière déclaration est un principe qui s'applique à tout l'univers. Si vous voulez être élevé, humiliez-vous, mais si vous vous élevez, vous serez rabaissés ou humiliés. Et remarquez, que l'une et l'autre attitude sont des décisions. S'humilier est une décision, s'élever est une décision. Et vous voyez, Jésus l'illustre ici par le choix du siège. Lorsque vous arrivez au banquet, cherchez-vous la place la plus honorable et vous y asseyez-vous? Ou bien cherchez-vous la moins bonne place pour vous y asseoir? Il est assez évident que c'est une décision que vous prenez: à quelle place allez-vous vous asseoir? C'est un modèle pour la vie en général. Lorsque vous arrivez dans n'importe quelle situation, quel siège allez-vous choisir, le plus ou le moins élevé? Jésus dit que si vous choisissez le plus élevé, vous ne 46
pouvez aller que dans une seule direction: vers le bas. Mais inversement, si vous choisissez le moins élevé, vous ne pouvez aller que vers le haut. Donc, la décision vous appartient dans toutes les situations. Vous pouvez viser la plus haute place et vous mettre en danger d'être détrôné et rabaissé ou bien vous pouvez choisir la place la plus basse et savoir que vous ne pourrez que monter après cela. Il y a un passage écrit par John Bunyan qui m'est resté pendant de longues années. Je ne suis pas un étudiant fanatique de John Bunyan, mais ce passage m'a particulièrement parlé et continue de le faire. Très simple, très pratique, voici ce qu'il dit: Celui qui est en bas ne craint pas de tomber, Celui qui s'abaisse n'a pas d'orgueil Celui qui est humble à toute heure Aura Dieu pour le guider C'est un message très simple, vraiment, lorsque vous êtes en bas, vous ne pouvez pas tomber plus bas. Vous êtes en sécurité. Combien souvent je prends moi-même cette posture devant Dieu. Peut-être vais-je me rendre à une réunion dont je ne sais quel cours elle va prendre. J'aime m'incliner visage contre terre devant Dieu et dire, "Dieu, me voici, à terre. Je n'ai pas de réponses. Je dépends totalement de toi. Si tu ne me viens pas en aide, tout cela va mal se terminer." Je me sens tellement en sécurité lorsque j'ai pris cette décision, lorsque je me suis mis à cette place. Et je pense toujours à ce qu'a dit Bunyan. "Celui qui est en bas ne craint pas de tomber, celui qui s'abaisse n'a pas d'orgueil." Si vous êtes au sol, personne ne peut vous insulter. Vous êtes ininsultable, si l'on peut inventer ce mot. " Celui qui est humble aura à toute heure Dieu pour le guider." Souvenez-vous que c'est une décision. Lorsque vous aborderez une situation à partir de maintenant, décidez-vous: allez-vous prendre la meilleure ou 47
la moins bonne place? Que Dieu vous bénisse.4
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Nous vous recommandons vivement le livre de Derek Prince 'Pour s'élever, il faut s'abaisser', parlant du même sujet, mais plus en profondeur. 48
Chapitre 8 Choisissez la vie
Nous allons maintenant nous centrer sur un autre type de choix ou de décision que nous devons prendre. C'est celui entre la mort et la vie. Peut-être n'avez-vous pas réalisé que c'est un autre domaine où la décision vous revient, le choix entre la vie et la mort. Le choix entre la vie et la mort a été présenté à Israël par Moïse de façon très nette, en Deutéronome, chapitre 30, versets 15 à 19 et je vais vous lire ces paroles. Moïse parle à toute la nation d'Israël et il dit la chose suivante: Vois, je mets aujourd'hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal. [Remarquez qu'il y a un duo d'antagonismes. L'un de ces antagonismes est la vie et la mort, et l'autre est le bien et le mal. Puis il explique le choix:] Car je te prescris aujourd'hui d'aimer l'Éternel, ton Dieu, de marcher dans ses voies, et d'observer ses commandements, ses lois et ses ordonnances, afin que tu vives et que tu multiplies, [remarquez que ce choix-là mène à la vie] et que l'Éternel, ton Dieu, te bénisse dans le pays dont tu vas entrer en possession. Mais si ton cœur se détourne, si tu n'obéis point, et si tu te laisses entraîner à te prosterner devant d'autres dieux et à les servir, je vous déclare aujourd'hui que vous périrez [Voilà la mort], que vous ne prolongerez point vos jours dans le pays dont vous allez entrer en possession, après avoir passé le Jourdain. J'en prends aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et la terre: j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité [ou tes descendants]… 49
Entendez ces paroles: "Choisis la vie, afin que tu vives." La vie est un choix. Moïse met devant Israël un duo d'antagonismes: la vie et le bien (et l'autre interprétation du bien est la bénédiction), ou alors le mal et la mort, la malédiction. Et nous sommes obligés de choisir tout comme Israël l'a été. La neutralité n'est pas une option. Observez combien le choix est capital. Lorsque Moïse l'a présenté à Israël, il a dit, "J'en prends aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et la terre…" C'était un choix à faire en présence de tout l'univers. Les habitants du ciel en étaient témoins. Vous voyez, c'est tellement solennel. Quelque fois nous faisons des choix et ne réalisons pas que Dieu, les anges, Satan et ses démons, nous regardent tous pour voir lequel nous allons faire. Puis, remarquez dans les paroles de Moïse, les conséquences de notre choix. Moïse dit, " Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité", tes descendants. Vous voyez le choix n'affecte pas que notre propre personne, il affecte nos descendants, pour le bien et le mal. Les parents qui ne font pas le bon choix mettent au monde des enfants qui commencent la vie, comme dit le proverbe "nés sous une mauvaise étoile". C'est parce que les parents ont fait le mauvais choix. Maintenant, je ne veux pas dire qu'un enfant ne peut pas finir par échapper à ce mauvais choix. Grâce à Dieu il y a une échappatoire. Mais nous devons tous reconnaître que les choix que nous faisons n'affectent pas que nous, ils affectent d'autres personnes et particulièrement nos enfants, nos petits enfants, ainsi que toute notre descendance. Ainsi, il y a un choix devant vous et moi aujourd'hui comme il y en a eu un devant Israël en ce temps-là. C'est un choix entre la mort et la vie, le bien et le mal, la bénédiction et la malédiction. Souvenez-vous en, il faut faire ce choix. Moïse n'a pas été le seul à présenter ce choix entre la mort et la vie à Israël, mais Jésus lui-même l'a présenté de manière 50
très brève, simple et explicite: Ecoutez ce qu'il dit en Jean 10, verset 10: Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans l'abondance. Il y a deux personnes en face de nous: Jésus, celui qui donne la vie, Satan, celui qui vole la vie. Jésus dit, "si vous voulez la vie, je peux vous l'offrir. C'est pour cela que je suis venu, afin de vous donner la vie, la vie pleinement et en abondance. Mais si vous ne me choisissez pas, l'autre choix est le voleur, le diable." Et Jésus nous cite les motivations du voleur de manière tellement claire. Il dit ceci" Il ne vient que pour voler, tuer et détruire" Voilà des mots empreints d'une signification très grave. Gardez ceci à l'esprit, si vous admettez le diable dans votre vie, voilà la raison pour laquelle il y entrera. Il ne vous le dira pas, il pourra vous présenter des tas de mensonges et vous bluffer autant qu'il voudra, mais sous ce bluff, voilà sa motivation: voler, tuer et détruire. Voler, il prendra toute les bénédictions que Dieu désire que vous ayez: votre santé, votre paix, le bonheur de votre foyer et celui de votre famille, le respect des autres. Il prendra toutes ces choses, il les volera. Ce n'est pas terminé, il vous tuera physiquement. Souvenez-vous qu'il est un assassin. Il sera responsable de votre mort. Mais ce n'est pas fini. Après cela, il détruira votre âme et votre corps en enfer. C'est une terrible alternative. Souvenez-vous, le voleur ne vient que pour voler, tuer et détruire. Quelle est l'autre option? L’autre option c'est Jésus. "Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans l'abondance " C'est exactement le même choix que celui qui a été présenté à Israël. En fait, Moïse a tout bonnement préfiguré le grand Messie Jésus de façon prophétique. 51
Ainsi donc, nous avons deux personnes devant nous, Jésus et le voleur. Nous devons nous soumettre à l'un d'eux. La seule question est: à qui nous devons-nous soumettre? Devonsnous nous soumettre à Jésus et recevoir la vie? Ou bien devons-nous nous soumettre à Satan et être maudits, bannis de la présence de Dieu? Souvenez-vous que la décision vous appartient. Chacun d'entre nous doit prendre cette décision. Laissez-moi vous dire autre chose: je prie pour que vous choisissiez la vie. Je prie pour que chaque personne qui lira ce livre choisisse la vie. Et encore: si vous choisissez la vie, vous devez affirmer votre choix hardiment. Je voudrais vous donner quelques paroles du psaume 118, verset 17: Je ne mourrai pas, je vivrai, et je raconterai les oeuvres de l'Éternel. Si vous choisissez Jésus et recevez la vie éternelle, alors vous ne serez pas assassinés par le voleur. Dieu vous prendra dans sa maison en son temps, mais vous ne serez pas tués. Vous pouvez dire "Je ne mourrai pas, je vivrai, et je raconterai les oeuvres de l'Éternel." Souvenez-vous, vous devez faire cette confession positive. Vous ne pouvez pas rester dans la passivité ni dans le fatalisme. Laissez-moi vous recommander de faire cette confession: Je ne mourrai pas, je vivrai, et je raconterai les oeuvres de l'Éternel. Je vous invite à la lire à haute voix, mot par mot. "Je ne mourrai pas, je vivrai, et je raconterai les oeuvres de l'Éternel."
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Chapitre 9 Choisissez la bénédiction
En relation avec le choix ou la décision que nous venons de voir dans le chapitre précédent, celui entre la vie et la mort, j'ai cité ces paroles de Moïse à Israël, tirées de Deutéronome 30, versets 15–19. Nous allons les relire parce qu'elles contiennent non seulement le choix entre la vie et la mort, mais celui entre la bénédiction et la malédiction. Voici ce que dit Moïse à Israël: Vois, je mets aujourd'hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal. Car je te prescris aujourd'hui d'aimer l'Éternel, ton Dieu, de marcher dans ses voies, et d'observer ses commandements, ses lois et ses ordonnances, afin que tu vives et que tu multiplies [observez que le choix est la vie], et que l'Éternel, ton Dieu, te bénisse dans le pays dont tu vas entrer en possession [la bénédiction accompagne la vie]. Mais si ton cœur se détourne, si tu n'obéis point, et si tu te laisses entraîner à te prosterner devant d'autres dieux et à les servir, je vous déclare aujourd'hui que vous périrez, que vous ne prolongerez point vos jours dans le pays dont vous allez entrer en possession après avoir passé le Jourdain [puis Moïse termine avec cette invocation solennelle]. J'en prends aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et la terre: j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, Nous avons déjà vu que le choix que nous faisons affecte notre descendance, non seulement "afin que tu vives" "toi" mais "toi et ta postérité". J'ai aussi mis en évidence que Moïse a placé devant Israël un duo d'antagonismes. L'un des 53
antagonismes est la mort et la vie et l'autre est la bénédiction et la malédiction. Nous allons maintenant parler du deuxième, le choix entre la bénédiction et la malédiction. Pour voir toutes les implications de ce choix, nous devons revenir deux chapitres en arrière dans Deutéronome, c'est à dire en Deutéronome 28. C'est un chapitre remarquable. C'est un long chapitre (de 68 versets) et il traite de la bénédiction et la malédiction. Les quatorze premiers versets sont dédiés à la bénédiction, les 54 restants sont dédiés à la malédiction. Lorsque vous aurez lu ce chapitre, vous aurez une idée sur la définition des bénédictions et des malédictions. Voyons d'abord ce que représentent les bénédictions. Dans les deux premiers versets de Deutéronome 28, voici ce que dit le Seigneur: Et il arrivera que si tu écoutes attentivement [l'hébreu dit: "écoutes en écoutant", il insiste sur l'écoute] la voix de l’Eternel, ton Dieu, pour prendre garde à pratiquer tous ses commandements que je te commande aujourd’hui, l’Eternel, ton Dieu, te mettra très haut au–dessus de toutes les nations de la terre; et toutes ces bénédictions viendront sur toi et t’atteindront, si tu écoutes la voix de l’Eternel, ton Dieu. (Darby) Voilà donc le chemin de la bénédiction. C'est "écoutez, en écoutant" de la voix de Dieu puis de faire ce qu'il nous dit de faire. C'est une décision. Vous pouvez décider d'écouter, ou bien de ne pas écouter. Vous pouvez décider de faire ce qu'il dit ou de ne pas le faire. Mais souvenez-vous de cela, c'est une décision. La bénédiction est le résultat de la bonne décision. Puis, les douze versets suivants présentent en détail les différentes bénédictions, ensuite au verset 15, c'est le début des malédictions: 54
Et si tu n’écoutes pas la voix de l’Eternel, ton Dieu, pour prendre garde à pratiquer tous ses commandements et ses statuts que je te commande aujourd’hui, il arrivera que toutes ces malédictions viendront sur toi et t’atteindront, (Darby) Alors le chemin vers la malédiction est très clair, c'est ne pas écouter Dieu et ne pas faire ce qu'il dit. Et ça aussi, c'est une décision, vous décidez de ne pas écouter, de ne pas faire. Vous avez pris votre décision en faveur des malédictions. Puis les 53 versets suivants (réfléchissez à cela!) présentent les différents types de malédiction. C'est un passage terrible à lire. Mais Dieu est tellement honnête. Il nous confronte au résultat de la mauvaise prise de décision et le fait avec moult détails. Maintenant, sans aller dans tous les détails5, je vais vous résumer brièvement, tout d'abord les bénédictions, puis les malédictions. Je vous recommande de lire ce passage vousmêmes. Je vais juste récapituler pour vous donner un aperçu général. Voilà les bénédictions telles que je les ai listées pour moi: L'élévation, le relèvement La santé La reproductivité—je n'ai pas su trouver un mot français normal, mais il veut dire que tout ce que vous êtes et ce que vous possédez porte des fruits. Votre corps, votre famille, votre bétail, votre récolte, tout. La prospérité La victoire La faveur de Dieu
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Pour une étude en détail, nous vous recommandons le livre 'Bénédiction ou malédiction: à vous de choisir!' 55
Ces résultats sont donc ceux de la bonne prise de décision. Ce ne sont pas des coïncidences, ce ne sont pas des accidents. Puis voilà les malédictions, dont la liste est longue, mais je vais essayer de la rendre brève: L'humiliation L'incapacité à se reproduire (la stérilité est une malédiction) Les maladies physiques et mentales Les ruptures familiales La pauvreté La défaite L'oppression L'échec La défaveur de Dieu A présent, sachez que ces choses vous arrivent par le biais d'une décision. Si vous prenez la mauvaise décision, voilà quelles seront les conséquences. Mais sachez aussi que cette décision vous appartient. Permettez-moi de souligner pour vous à nouveau les étapes qui mènent à la bénédiction ou à la malédiction. Quelle est la voie vers la bénédiction? Quelles sont les décisions que vous devez prendre pour y entrer? C'est très simple, en voilà la teneur: écouter et obéir à la voix de Dieu. Ce n'est pas compliqué. Et rappelez-vous, la décision vous appartient. Allez-vous entendre la voix de Dieu et lui obéir, allez-vous faire ce qu'il vous dit? Alors vous serez qualifiés pour recevoir des bénédictions. Et vous verrez que les bénédictions vont vous submerger, vous n'aurez pas à leur courir après, ce sont elles qui vous courront après. Quelle est la voie vers la malédiction? Très simple également. Il s'agit de ne pas entendre la voix de Dieu et ne pas lui obéir, ça aussi c'est une décision. Soit, vous entendez la voix de Dieu par décision, soit vous décidez de ne pas 56
l'entendre. Soit vous obéissez à la voix de Dieu par décision, soit vous décidez de ne pas obéir à sa voix. La décision vous appartient et en voilà les conséquences: d'un côté les bénédictions, de l'autre les malédictions. Maintenant, sans entrer dans les détails des bénédictions et des malédictions, il est une bénédiction qui me fait tellement de bien que je voudrais attirer votre attention sur elle. Elle se trouve dans la liste des bénédictions, presque à la fin. Deutéronome, chapitre 28, verset 13: L'Éternel fera de toi la tête et non la queue. . . Etre à la tête fait partie de la bénédiction. Etre à la queue fait partie de la malédiction. Un jour je me suis dit, "Où est la différence?" J'ai vraiment tenté d'y répondre. Qu'est-ce que cela comprend? Puis la réponse vint si distinctement: la tête est la partie du corps qui prend les décisions, la tête décide de la direction à prendre; la queue est juste entraînée dans tous les endroits où la tête décide d'aller. Puis je me suis demandé, et je vous le demande aussi à vous qui lisez ces lignes: laquelle des deux êtes-vous dans la vie? Quelle position occupez-vous, celle de la tête ou celle de la queue? Est-ce vous qui prenez les décisions? Affrontez-vous la vie en disant 'voilà ce que je vais faire par la grâce de Dieu. Je vais obéir à Dieu et je vais faire ce qu'il me dit'? Si oui, vous êtes la tête. Ou bien êtesvous, comme nombre de personnes, la queue? Entraîné d'un endroit à l'autre, de situation en situation. Jamais vraiment capable de réussir. N'ayant jamais les ressources suffisantes. Toujours à court de quelque chose, pris au dépourvu, poussé à faire des choses, que si vous vous étiez arrêtés à y réfléchir, vous n'auriez jamais faites. S'il en est ainsi, vous savez ce que vous êtes. Vous êtes la queue. Savez-vous pourquoi vous êtes la queue? Parce que vous n'entendez pas et que vous n'obéissez pas à la voix de Dieu. La tête prend les décisions, 57
la queue est entraînée de droite à gauche. Maintenant, laissez-moi vous poser la question. Quelle est votre décision? Je voudrais vous confronter à cela. Vous pouvez prendre une décision immédiatement, alors que vous lisez ces lignes. Allez-vous entendre la voix de Dieu et lui obéir? Ou bien allez-vous prendre la mauvaise décision de ne pas entendre la voix de Dieu et de ne pas lui obéir? Rappelezvous que la décision vous appartient. Dans le chapitre suivant, je vais vous donner une indication pratique sur la manière de prendre la bonne décision.
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Chapitre 10 Comment prendre la bonne décision
Maintenant, pour passer à la pratique, je vais vous expliquer la manière biblique de mettre en application votre décision de vous détourner des malédictions afin d'entrer dans les bénédictions. Tout est basé sur un passage clé en Galates, au chapitre 3, versets 13 et 14, qui dit la chose suivante: Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous-car il est écrit: Maudit est quiconque est pendu au bois, - afin que la bénédiction d'Abraham eût pour les païens son accomplissement en Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l'Esprit qui avait été promis. Cela parle de ce que Jésus a accompli pour nous au travers de sa mort expiatoire sur la croix et l'aspect particulier qui se détache de ce passage est la transition de la malédiction à la bénédiction. Celle-ci est basée sur ce fait scripturaire et légitime, celui par lequel sur la croix, Christ est devenu une malédiction. Dans l'Ancien Testament, en Deut. 21:23, il est écrit: car celui qui est pendu est un objet de malédiction auprès de Dieu. Donc lorsque Jésus, par la prescience de Dieu, fut attaché au bois qui est la croix, Dieu témoignait que Jésus avait été fait malédiction pour nous. Pourquoi cela? Afin qu'il puisse nous racheter de la malédiction En d'autres termes, cette malédiction qui était due au péché de l'humanité, à la rébellion, à l'obstination, à la méchanceté— tout cela est tombé sur Jésus à la croix. Permettez-moi d'utiliser cette expression: Jésus a épuisé les malédictions. Toutes les malédictions. Et si vous analysez les 59
malédictions, vous verrez qu'elles se sont toutes accomplies au travers de cet acte de crucifixion. Elles sont toutes tombées sur Jésus. Je vais mentionner une malédiction spécifique, juste en tant qu'illustration: celle de la pauvreté. En Deutéronome 28, la malédiction de la pauvreté est décrite comme suit: "tu serviras, au milieu de la faim, de la soif, de la nudité et de la disette de toutes choses, tes ennemis que l'Éternel enverra contre toi." C'est une pauvreté totale et absolue. La faim, la soif, la nudité et la disette de tout. Considérez Jésus sur la croix: il avait faim, il n'avait pas mangé depuis 24 heures, il avait soif, l'une de ses dernières paroles fut "j'ai soif", il était nu, ils lui avaient enlevé ses vêtements, et il était dans la disette de tout, il ne lui restait plus rien. Il a été enveloppé dans un linceul emprunté et enseveli dans une tombe qui lui était prêtée. Il n'avait littéralement plus rien. Il a épuisé la malédiction de pauvreté à notre place. Cependant, il n'a pas épuisé seulement la malédiction de pauvreté, mais toutes les malédictions sur la croix. Il a été fait malédiction. Pour quelle raison? Afin qu'en retour nous obtenions la bénédiction par la foi. Le mal est venu sur lui afin que le bien puisse nous être accordé. Voilà la base scripturaire légitime de cette transition. Voilà la base selon laquelle Dieu peut vous accorder de prendre la décision. Vous avez décidé de tourner le dos aux malédictions, vous avez décidé de chercher les bénédictions. Eh bien voilà la façon dont Dieu peut vous offrir ses bénédictions à la place des malédictions, sans que sa justice soit compromise. Parce que sa justice a été satisfaite par la mort propitiatoire de Jésus sur la croix. Jésus a porté nos péchés, il a été condamné à notre place, il a souffert notre mort et a porté notre malédiction afin qu'en retour nous puissions être justifiés, que nous puissions avoir la vie et recevoir la bénédiction. 60
Mais gardez à l'esprit que tout cela vient au travers du SaintEsprit, parce que dans le verset 14 de Galates 3, il est dit: "afin que la bénédiction d'Abraham eût pour les païens son accomplissement en Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l'Esprit [E majuscule, le Saint-Esprit] qui avait été promis." En d'autres termes, le Saint-Esprit est l'administrateur des bénédictions qui ont été légitimement obtenues pour nous au travers de la mort expiatoire de JésusChrist à notre place. Je vais répéter ces simples déclarations encore une fois: *La malédiction est échangée contre la bénédiction. *La croix est l'endroit où la décision est prise. *Le Saint-Esprit est l'administrateur des bénédictions si nous entendons et que nous obéissons à la voix de Dieu. J'ai démontré que la transition de la malédiction à la bénédiction dans votre vie, se fera à la condition que vous preniez la bonne décision. Et vous pouvez prendre cette bonne décision ici et maintenant. Mais je dois ajouter que prendre la bonne décision ne changera pas nécessairement tous les aspects de votre vie immédiatement. L’effet produit sera que le cours de votre vie sera changé. Vous avez marché dans l'ombre, mais vous faites maintenant demi-tour et commencez à marcher dans la lumière du soleil. C'est un processus, pas une simple expérience instantanée. Les bénédictions vont arriver sur vous dès lors que vous êtes guidés par le Saint-Esprit. Laissez-moi vous rappeler ce que Moïse a dit en Deutéronome 28:2. Si vous entendez et obéissez à la voix du Seigneur, Voici toutes les bénédictions qui se répandront sur toi et qui seront ton partage, lorsque tu obéiras à la voix de l'Éternel, ton Dieu. 61
Alors, faites demi-tour, tournez le dos à ce monde obscur de malédiction. Tournez-vous vers le soleil de la faveur de Dieu. Commencez à marcher vers elle, éloignez-vous des malédictions. Vous entrez dans le domaine des bénédictions. Cela ne veut pas dire que toutes les bénédictions vont être à vous immédiatement, mais si vous continuez dans cette direction, si vous continuez d'entendre et d'obéir à la voix du Seigneur, si vous continuez à être guidés par le Saint-Esprit, alors les bénédictions arriveront et vous dépasseront. Ce dont je parle c'est d'un changement total du cours de votre vie. Cela vient au travers d'une décision. Vous pouvez la prendre dès aujourd'hui. L'accomplissement de cette décision prendra littéralement le reste de votre vie, mais celle-ci ira dans une direction différente de celle dans laquelle vous allez jusqu'à présent. Maintenant je voudrais vous poser cette question très personnelle et très importante. Etes-vous prêts à prendre cette décision? Peut-être que plusieurs d'entre vous ont lu la liste des malédictions et se sont dit "c'est ce que je vis en ce moment. C'est la parfaite description de ma vie. Il y a tellement de choses sur cette liste qui m'arrivent à moi personnellement. C'est certain, je ne veux pas continuer. Je veux prendre la bonne décision. Je veux changer. Je veux faire demi-tour. Je veux tourner le dos à toutes ces ténèbres." Alors, si c'est ce que vous voulez, laissez-moi tenter de vous montrer brièvement comment le faire. Je voudrais que vous vous imaginiez debout au pied de la croix, regardant le corps de Jésus attaché à elle et disant, "merci Seigneur. Je comprends. Tu as été sur cette croix. Tu y as été pendu parce que tu as été fait malédiction pour moi. Et tu as été fait malédiction pour moi afin que je reçoive la bénédiction. Et Seigneur, je veux te remercier. Avant toute chose je veux te remercier parce que tu m'as aimé tellement que tu as désiré endurer toutes ces malédictions afin que je 62
reçoive la bénédiction. Et Seigneur, maintenant, je tourne le dos à ces malédictions, je tourne le dos au péché, à la rébellion, à l'orgueil et à l'obstination et à ma résistance. Je ne suivrai plus mon propre chemin dorénavant, Seigneur. Je fais demi-tour. Je laisse les malédictions derrière moi. Je vais entendre et obéir à ta voix. Je vais être guidé par le SaintEsprit. Par ta grâce, Seigneur, je vais sortir de la nuit et entrer dans la lumière du jour, sortir des malédictions et entrer dans les bénédictions." Voulez-vous prendre cette décision? Vous pouvez le faire dès à présent. Dieu vous bénisse!
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