Hygiene [PDF]

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Zitiervorschau

Animateur : m dramane toure Classe : lsio-ai-ais Annee academique : 2019-2020

HYGIENE DEFINITION ET GENERALITES I-

GENERALITES

C’est l’homme de part son éducation, son comportement, sa situation sociale ou son niveau de vie, s’expose régulièrement à divers polluants, souillures, parasites etc. C’est pourquoi la santé ne peut pas être considérer comme une acquisition définitive. Elle est plutôt un état de bien-être susceptible d’être influencé par des facteurs très diversifiés tels que les maladies, les accidents, les mauvaises conditions d’existence, les comportements inadéquats etc. Ceci explique l’importance que comporte la pratique de l’hygiène notamment chez le personnel de santé, mais également chez les populations de manière plus globale.

a) La santé : l’OMS définit la santé comme étant un état de bien-être physique, mental et social. La santé ne se limite donc pas à une absence de maladie ou d’infirmité. En analysant cette définition, nous remarquons que les trois dimensions qui conditionnent le bien-être de tout individu doivent être entièrement satisfaites. Il s’agit :  Du physique qui est concret  Du mental qui est abstrait  Du social qui concerne l’environnement humain ou évolue l’individu et qui joue un rôle important dans son établissement. b) L’hygiène : l’hygiène est la science qui nous apprend à conserver notre santé, à l’améliorer et à la protéger contre les agressions extérieures. Qu’elles soient d’origine physique, chimique, parasitaire ou microbienne. Parmi les disciplines médicales, l’hygiène occupe une place primordiale. Elle ne se limite pas au simple concept de propreté, mais prend en compte tous les facteurs qui peuvent influencer l’épanouissement complet de l’être humain. L’hygiène se subdivise en plusieurs branches parmi lesquelles on peut citer :

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L’hygiène individuelle, l’hygiène publique : qui concerne la salubrité des maisons, des villages et des villes. L’hygiène industrielle, l’hygiène alimentaire, l’hygiène des matières et des eaux usées, l’hygiène de la mère et de l’enfant, l’hygiène de l’eau, la lutte contre les grandes endémies.

L’hygiène s’impose comme une discipline sanitaire destinée à protéger la santé de l’homme par le contrôle et la neutralisation des nuisances sous toute leur forme : microbienne, parasitaire, toxique, physico-chimique etc. Elle met également en pratique l’application de règle et de notion de prophylaxie. L’hygiène n’est pas un domaine exclusivement réservé au seul professionnel de la santé. Elle interpelle les autorités publiques surtout dans l’élaboration et l’application des stratégies de résolutions des problèmes d’assainissement, mais préconise également l’implication des populations dans la prise en charge de la salubrité de leur environnement immédiat.

II-

L’HYGIENE CORPORELLE

1- Conséquences de la malpropreté corporelle : la malpropreté corporelle entraine l’apparition et le développement de maladies de la peau aussi bien microbienne que parasitaire. Beaucoup de maladies infectieuses sont transmises par les mains sales. Ex : le choléra, la dysenterie, l’amibiase. L’infection par les veines intestinales se produit souvent chez les enfants qui se sucent le doigt. Pour un bon équilibre physique et psychique, des habitudes régulières de propreté sont nécessaires.

2- Pratique de l’hygiène corporelle  A- L’hygiène des téguments : les bains doivent être au quotidien. En plus de la propreté qu’ils apportent, ils stimulent l’organisme. Le corps doit être lavé chaque jour à l’eau et au savon, puis rincer. Les mains seront lavées plusieurs fois dans la journée et obligatoirement avant de manger et à la sortie des toilettes. Elles seront bien essuyées pour éviter en période de froid les gerçures. Chez certains sujets, les pieds dégagent parfois une odeur désagréable pénétrante, gênante ; ce sont des transpirations exagérées (hyperhydrose plantaire) qui en est la cause et qu’on peut atténuée par des traitements appropriés tels que les bains de formol. B- L’hygiène des muqueuses : l’hygiène de l’oreille intervient plus particulièrement chez le nourrisson dont on nettoie le conduit auditif avec un écouvillon imbibé d’huile. La petite toilette concerne le lavage des régions génitales et anales et doit être fait une fois par jour et si possible après chaque selle. Il faut y habituer l’enfant dès son plus jeune âge. Chez la femme, cette petite toilette doit être minutieuse, plus particulièrement pendant la période menstruelle. C- L’hygiène des phanères :

1- Les cheveux  : la chevelure doit être brossée quotidiennement chaque jour. Le lavage doit être hebdomadaire et se faire automatiquement lorsque le sujet prend sa douche. L’homme doit se faire tailler les cheveux régulièrement (une fois par mois environ). Il faut pour cela choisir un salon de coiffure très propre pour éviter la transmission d’infection par des instruments souillés. 2- La barbe  : le rasage de la barbe doit se faire avec un instrument personnel. Les ongles doivent être coupées et nettoyer régulièrement et l’espace sous-unguéal. L’espace sous-unguéal abrite le plus souvent des poussières, des microbes et des œufs de parasites c’est pour cela, dès son plus jeune âge, il faut empêcher à l’enfant de se ronger les ongles. L’onychophagie est un signe de nervosité anormal par santé déficiente. Le meilleur procédé pour lutter contre cette mauvaise pratique est de couper les ongles régulièrement et aussi court que possible. D- L’hygiène bucco-dentaire : les dents doit être nettoyés après chaque repas sinon le soir avant de se coucher, pour éviter la stagnation des particules alimentaires entre les interstices dentaires. Sur chaque dent, se colle une plaque composée de germes agglomérés dont l’action fermentaire sur la fonction sucrée des aliments entraine une acidité agressive pour l’émail. Au fur et à mesure que l’action corrosive des acides s’effectue l’émail finit par se briser et la carie dentaire se trouve constitué. Pour éviter au maximum l’apparition et le développement de la carie, il faut :  Assurer le lavage de la bouche et le brossage quotidien ou biquotidien des dents.  Eviter dans l’intervalle séparant les deux repas, la prise de tout aliment sans effectuer le rinçage de la bouche.  Effectuer une visite dentaire périodique (au moins une fois par ans) qui permettra de faire le détartrage et le dépistage de nouvelle carie dont le traitement précoce est d’une importance capitale.

III- L’HYGIENE VESTIMENTAIRE L’homme s’habille pour se protéger contre les agressions extérieures. Les variations de température et d’humidité qui peuvent porter préjudices à l’équilibre organique. Les tissus que l’ont utilisent à cet effet sont de diverses origines :   

Origine animale : fourrure, cuir, laine, soie Origine végétale : coton, lin, chanvre Origine synthétique : nylon, polyester, matière plastique.

A- Conditions hygiéniques d’un bon habillement 1- Protection contre le froid  : la valeur protectrice d’un tissu s’exprime par la quantité d’air qu’il emprisonne. Cela explique l’effet protecteur des habits superposés. Parmi les meilleurs tissus qui protègent contre le froid, on peut citer le cuir, la laine et la fourrure.

2- Protection contre la chaleur  : le tissu qui protège contre la chaleur doit permettre le plus possible l’évaporation de la sueur au niveau de la peau. La couche de tissu doit donc être aussi mince que possible. Ex : le coton, le lin, lorsqu’on est exposé au soleil les couleurs claires sont préférables aux couleurs foncées. 3- Protection contre l’humidité  : le tissu imperméabilisé protège contre l’humidité atmosphérique mais également contre la pluie. Son inconvénient majeur est de perturber fortement la régulation thermique du corps. Son caractère imperméable isole en quelque sorte l’individu contre non seulement l’eau mais également contre l’air dont la circulation est plus ou moins arrêtée c’est ce qui intervient avec les vêtements en caoutchouc dont l’utilisation prolongée entrave la régulation thermique et entraine des transpirations.

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B- Critère d’un bon habillement Il ne doit constituer aucun gène pour la mobilité du sujet. Il doit être propre et adapté au climat. Il doit être suffisamment souple. Il doit avoir l’ampleur nécessaire surtout au niveau des entournures. Il doit être facilement lavable et désinfectable. On doit en procéder en stock suffisant.

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C- Protection des différentes parties du corps Le tronc et les membres : le linge de corps, fait avec un tissu facilement lavable empêche le frottement des habits et absorbe la sueur qui s’évapore. Il doit être changé journalièrement. Le nylon qui favorise la transpiration et empêche l’évaporation de la sueur n’est pas recommandée. Les gaines chez les femmes ne doivent pas être trop serrées. Le cou : le cou non protégé surtout en période de froid peut favoriser les infections respiratoires. Les pieds : le pied doit être soutenu par une chaussure qui épouse sa forme et permet les mouvements physiologiques. Les chaussures mal adapté aux pieds occasionnent des déformations et des callosités souvent douloureuses. Les chaussures à talon de caoutchouc et à semelle de cuir sont les plus recommandées. La tête : dans les conditions moyennes de température, l’utilité de la coiffure reste discutable. En période de froid elle peut être utile. Lorsqu’il fait chaud, elle devient indispensable quand on est exposé au soleil.

VI- L’HYGIENE DU MILIEU

1- Facteurs généraux de salubrité : notre atmosphère est presque continuellement pollué par des substances diverses telles que les poussières, les gaz etc. l’entassement de centaines de milliers d’être humain dans des locaux insuffisants, mal aérés, rend la vie pénible surtout au niveau des grandes agglomérations. Le bruit, les mouvements migratoires et le rythme épuisant de la vie moderne (moyen de transport) tant autant de conditions qui rendent la vie urbaine difficile et trépidante. Enumérer ces circonstances difficiles c’est en indiquer quelques remèdes. Ainsi, pour diminuer les poussières, on s’est attaqué à leur origine. On s’efforce également, par une bonne politique de zonage de créer des espaces verts, élargir les rues, de concentrer les établissements industriels afin de les empêcher d’envahir et de polluer les zones résidentielles. Des règlements sanitaires bien étudiés obligent également les constructeurs à respecter certaines normes concernant les dimensions des pièces, leur aération, leur ensoleillement etc. Les études récemment effectuées ont également permis d’identifier les meilleurs matériaux pour la construction. Tous ces remèdes peuvent, s’ils sont bien appliqués contribuer considérablement à une amélioration des facteurs de salubrité de notre milieu.

VII- HYGIENE DE L’HABITAT Le terme habitat ne se limite pas à la simple conception de logements ou abris qui sert à protéger l’homme contre les intempéries et qui lui permet de garder ces biens en lieu sûr (espace de vie). Le terme habitat s’est élargi de telles sortes qu’il englobe, en plus de cet abri, le milieu dans lequel il est implanté. Tout ce qui entoure le logement doit donc contribuer au bien-être social de l’individu et de la famille. Pour cela, il est nécessaire que l’habitat remplisse certaines conditions qui le rendent salubre. Pour atteindre ce but il doit satisfaire les besoins fondamentaux de l’homme.