Glossaire de Pédologie ORSTOM PDF [PDF]

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Zitiervorschau

REPUBLIQUE FRANçAISE

i

GLOSSAIREDEPEDOLOGIE ESCRIPTION DES HORIZONS VUE EN TRAITEMENT DU INFORMATIQUE

___.___-_ ...

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~.

j

.

TECHNIQUE OUTRE-MER . .

~

1969

~

. .

i

INITIATIONS DOCUMENTATIONSTECHNIQUES No

13

O.R.S.T.O.M.

PARIS 1969

REPUBLIQUE FRANçAISE Office de la Recherche Scientifique.et Technique Outre-Mer

GLOSSAIRE DE PÉDOLOGIE DESCRIPTION DES HORIZONS EN VUE DU TRAlTEMlENT INFORMATIOUE rbdig6 sur l’initiative de la DélégationGénerale à la Recherche Scientifique et Technique en collaborationavec Centre National de la Recherche Scientifique Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne Compagnie Nationale d’Aménagement de la Région du Bas-Rhône et du Languedoc Ecole Nationale supérieure Agronomique, Grignon Ecole Nationale Supérieure Agronomique, Montpellier Institut National Agronomique Institut National de la Recherche Agronomique Institut de Recherches Agronomiques Tropicales et de Cultures Vivrières Société d’Aménagement des Friches et Taillis de l‘Est Société du Canal de Provence et d’Aménagement de la Région Provençale Socréte Centrale pour I’cquipernent du Territoire, Coopération Société Générale des Techniques Hydro-Agricoles Société Grenobloise d ’ h d e s et d’Applications Hydrauliques Societé de Mise en Valeur Agricole de la Corse Société de Mise en Valeur de l’Auvergne-Limousin

Secrétaire scientifique du groupe de travail Raymond Van den Driessche maître de recherche ORSTOM, 70, route d’Aulnay, 93-Bondy

NOTE LIMINAIRE

La plupart des organismes français se consacrant 8 la pédologie ontentrepris, au cours decettedécennie, au seind'un groupe d'étude des problèmes de pédologie appliquée, I'harmonisation de leur langage et ont recommandé un certain nombre de termes pour la description des horizons. Ordonnant ces termes, prgcisant leur définition, y apportant souvent des compléments, un groupe de travail en informatique pédologique,institué par la D.G.R.S.T.,présente, sous forme detravailcollectif, un glossaire de pédologieconsacré à la description en place des horizons du sol. Les données collectées sur la base de ce glossaire conviennent telles quelles au traitement informatique : stockage, restitution, analyse. Les variables du et lesdonnéessont définies dans un soucid'unification langage ; leur adoption ne semble guère soulever de difficultés. Le vocabulaireainsimis au point est donc, dès à prgsent, communémentutiliséparlesorganismesfrançais. II nefait cependant pas de doute qu'une révision s'imposera après deux ou trois ans de pratique.

- 5 -

SOMMAIRE

Introduction .......................................... Liste des variables .................................... Profondeur .......................................... Humidité ............................................ Couleur et taches éventuelles .......................... Matièreorganique .................................... Eléments calcimagnésiqoes. étéments à oxydes et/ou hydroxydes individualisés ............................ Eléments grossiers .................................. Texture de la terre fine ................................ Structure ............................................ Porosité de l'horizon et porosité au niveau d'un agrégat . . Revêtementséventuelset/oucutanes .................. Consistance .......................................... Croûtes et efflorescences éventuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . Racines ............................................ Traceséventuellesd'activité .......................... Mesures éventuelles avec appareillage . . . . . . . . . . . . . . . . . . Transition avec l'horizonsous-jacent .................. Identification du profil et de l'horizon .................. Exemples dedescriptiondeshorizons Répertoire thématique des données

. . 1 -

d u profil

........

....................

9 33 16 17 18 27 28 34 39 40

44 46 48 50 51 52 54 55 56

59 75

iNTRODUCTlON

'

L'informatique offre aux pédologues des méthodes d'analyse à statistiquedeleursdonnéesquiouvrenttr&scertainement leursrecherchesdespossibilitésconsidérables. Lesdonnees descriptives (ou morphologiques)obtenuessurleterrain,les mesures de laboratoire, peuvent etre mises en mémoire d'ordià condition de disposer deprogrammes nateuretanalysées, opérants. Les essais déjàréalisésontsurtoutportésurletraitement statistiquedes d o n d e s quantitatives,résultatsdelaboratoire dans la majorité des cas. L'écrifure de nouveaux programmes permet l'entrée de données en langage naturel et il est possible de prendre en compte les données qualitatives, ordonnésou non, en provenance du terrain. Mais si l'informatique pédologique ouvie des voies nouvelles, elle impose dès 5 présent des contraintes, d'ailleurs bénéfiques. Le pédologue estdésormaistenu de consignerdesdonnées objectives, précises et normalisees.

II fallaitdoncparlerunlangagecommun.Ledépouillement des résultats analytiques pose, certes, des problèmes à certains niveauxdeprécision ou pourcomparerlesvaleursobtenues pardifférentesméthodes,dansdifférentslaboratoires,mais c'est pour les observations faites sur le terrain, au moment de la description des profils, que des problèmes plus ardus surgissent.Or,cesobservationsdeterrainsontles données essentielles de la pédologie, du moment que l'on considère le sol non pas comme un matériau,maiscommeuneentitéorganisée. Ellespermettent dedéfinircesvariablesd'organisationqui existent en place et que les contraintes du laboratoire peuvent détruire, mais dontlaconnaissance est indispensable à la compréhension du sol et à son utilisation. En effet, seule I'observationenplace.permet de recueillir certaines variables telles que la structure, la porosil8, l'enracinement.

-9-

On aurait pu penser au départ qu'il suffisait de faire un invenutilisésetd'obtenirl'accordd'une ou tel terme et sur la majorité sur l'emploi ou le rejet de tel définitiondechacund'entreceuxquiseraient retenus. taire ordonné destermes

Au cours de réunions préliminaires cet inventaire a été fait, une liste ordonnée a été dressée et plusieurs groupes de pédoterme. logues se sont attachés à définir le contenu de chaque les diffiLa confrontation des textesainsirédigésamontre cultés qui restent 8 surmonter pour présenter un texte commun parfaitement cohérent. Le langage actuel de la pédologie est riche, mais souffre d'un manque de définitions précises. Les fermes créés en de multiples occasions, pour certains sols, par certainsauteurs,ont par unplus fait plus ou moinsfortune ; ils ont été acceptés ou moins grand nombre de pédologues ; certains ont pris un sens élargi, souvent de par l'absence de termes pour désigner des concepts voisins, ou de par l'autorité de ceux qui les utilisaient. Par ailleurs, pour le même concept, lestermes varient selonl'auteur,selonl'époque. Les difficultésqui en résultent sontmineures à côtédecellesquiproviennentdel'emploi simultané d'adjectifs qualificatifs recouvrant soit un, soit deux concepts : la structure dite polyédrique n'implique qu'une idée plus detype,alorsquelequalificatifnuciformeimpliquait,le souvent, à la fois deux variables, le type et la taille. Mais les plus gênants, sont les termes qui, au lieu de traduire un fait, introduisent une interprétation :par exemple, l'existence d'un amas de calcaire pulvérulent peut avoir pour cause aussi bienlaprécipitationdecalcaireauthigènequelefaitqu'un caillou calcaire a perdu sa structure sans qu'il y ait eu départ des carbonates Ce cas limite souligne la nécessité d'épurer les concepts de toute attitude intellectuelle interprétative. Si dans l'exempleprécédent,le.diagnostic est relativement facile car lamassecalcaireaplus ou moinsconservélaformeetles dimensions desgaletsnonaltérés, comment savoir au niveau de l'horizon si une tache correspond ou non 21 une accumulation et si cette accumulation est relative ou absolue ? Seule l'étude globale du profil, les résultats analytiques et la micromorphologie permettront de conclure. La difficulté augmente encore quand on aborde le classement des données. Si, en suivant l'ordre habituel apres avoir décrit la structure en variables, de type, de taille et de développement on aborde, plus tard, la descripfion des vides on s'aperçoit que

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ceux-ci sont de plusieurs sortes et que les vides séparant les à décrire éléments delastructuredeviennenttrèsdifficiles isolément, d'autant plus qu'ils se situentà divers niveaux d'organisation. II serait plus logique et plus facile de décrire à chaque niveau l'ensemble des agrhgats et des vides associ6s.En dehors sol à structure non fragmentaire se de toute interprétation, le un milieunonhomogèneorganisé présenteeneffetcomme en volumes constitués de particules filémentaires ou d'agrégats isolés ou arrangés entre eux et les formes des agrégats correspondent obligatoirement aux formes des vides qui les séparent. Mais lepédologue est restéimprggnédelavieillenotionde mottedeferreet il donneencoretoujours lapriorité aux éléments structuraux! En outre, comment décrire un vide ultérieurement rempli de matériaux variés ? Au niveau des taches ? des accumulations ? des traces d'activité biologique ? Un effort de précision et de (1964) logique estnécessaire ef I'exempledonnéparBrewer dans la première partie de son manuel de pédographie n'a pas été étranger à ces réflexions. Ce glossaire n'a pas 1a.prétention de vaincre toutes ces difficultés. II fallait recommander un langage commun pour la collecte des données. Aussi n'est-il proposé que pour une période de deux ans. Ce délai paraît nécessaire pour la mise au point d'un texte mieux structuré. L'unité de description est l'horizon. On peut définir l'horizon commeI'unitéprincipaled'organisation,formanttrèsgénéralementunecoucheparallèle à lasurface et constituantle niveau majeur d'hétérogénéité verticale du sol. Ce glossaire est Pour le profil pris destiné à la description de chaque horizon. dans son ensemble, il ne propose qu'une liste d'identificateurs, sansaucunevariabled'environnement.Cesdernièresferont l'objet d'un autre document. De même, certaines variables communes à fout [t?profil devront aussi êfre présentées sépar6ment (fentes de retrait profondes, caractère ruptique, biseaux, etc.). En ce qui concerne les horizons, c'est peut-Btre une gageure de vouloir Btablir un glossaire qui soit à la fois simple et universel.Laseulevoiepour y parvenir un iourestderetenir des conceptsdébarrassés de uniquementcommedescripteurs foute interprétation. Le glossaire proposé aujourd'hui estun outil

Brewer (R.)

- 1964. Fabric and

mineral analysis of soils. New York, Wiley.

-.

11

-

provisoire qui sera amélioré, d'autant plus aisément qu'il aura servi et que ses utilisateurs auront confié leurs descriptions aux informaticiens. Ce glossaire offre un choix de variables pour décrire l'horizon, ce choix est indépendantd'unhorizon à l'autre. Les données seront inscritesdans le langage naturelsans recourir, par conséquent, à des codes, sauf pourles couleurs Monsell. Si toutes les variables ne sont pas indispensables, aucune variable supplémentaire, non retenue dans le glossaire, n'est toutefois refusée, mais traitée séparément. Les descriptions d'horizons sont présentées en écriture cursive, dactylographiées, perforées dans des cartes, ou chargees directement sur des bandes. Elles ne comportent que les données et non les intitulés des variab1es:L'ordre d'inscription des données d'un même horizon n'a pas d'importance pour le traiteil ment informatique, mais celui du glossaire paraît logique et sera commandé par programme pour éditer les données ou les introduire dans des calculs de similitudes. Pour toute information concernant les modalités de transmission de ses propres donnéesetlespossibilités d'exploitation des données mises en commun, le lecteur est invité à prendre contact avecI'ORSTOM,BanquedeDonnéesPédologiques, 70, route d'Aulnay, 93-Bondy. TBI. 738.63.20 ou 847.52.95.

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LISTE DES VARIABLES

..............................

16

Humidité de l’horizon ................................

17

Couleuruniformeoudominante à l’état humide . . . . . . . . Coloris à I’état humide ................................ Couleur uniforme ou dominante à l’état sec éventuel . . . . Coloris à s e c ........................................ Abondance des taches ................................ Extension destaches ................................ Couleur Munsell des taches .......................... ou Coloris des taches ................................ Distribution relative des taches ........................ Forme et orientation des taches ...................... Dimension des taches ................................ .Netteté des limites des taches ........................ Contraste des taches ................................ Cohésion destaches ................................ Abondance des autres taches éventuelles . . . . . . . . . . . .. Leur couleurMunsell ................................. ou Leurcoloris ...................................... Leur dimension ......................................

19 20 22 22 23 23 23 23 25 25 25 25 25 26 26 26 26 26

Profondeur de l’horizon

.

-

.

..

Présence etforme de la matigreorganique . . . . . . . . . . . . Teneur en matiereorganique, si possible . . . . . . . . . . . . . .

27 27

Test d’effervescence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Répartition des él@ments calci-magnésiques . . . . . . . . . . . . Abondance des éléments calci-magnésiques . . . . . . . . . . . . Nature des 6léments calci-magnésiques . . . . . . . . . . . . . . . . Forme des élernents calci-magnésiques . . . . . . . . . . . . . . . . Seconde forme Bventuelle des Bléments calci-magnésiques. Nature des é l h e n t s à oxydeset/ouhydroxydes individualisés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Forme d e s 6léments i oxydes&/ouhydroxydes individualisés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

28 28 28 28 29 30

-.

___^_

-. . . . . .

. 13 .

31 31

Secondeforme éventuelledes éléments i~ oxydes &ou hydroxydes individualisés .......................... Présence d’autres éléments .......................... Nature des ces éléments .............................. .............

-

.........

-

33

.............

Teneur en dl6ments grossiers ........................ Graviers ............................................ Cailloux ............................................ Blocs .............................................. Nature des éléments grossiers dominants .............. Nomdelaroche .................................... Aciditédelaroche .................................. Dureté des éléments grossiers dominants . . . . . . . . . . . . . . . Forme des éléments grossiers dominants . . . . . . . . . . . . . . Arêtes .............................................. Degré d’altération des éléments grossiers dominants .... Généralisation de l’altération .......................... Naturedesautreséléments grossiers Bwentuels . . . . . . . . Nom de la seconde roche éventuellement presente . . . . . . Dureté des autres éléments grossiers éventuels . . . . . . . . . Altération des autres éléments grossiers Bventuels ....... ___.__ .

32 33

34

34 34 34

34 35 36 36 36 36 36 36 37 37 38 38

.

. .

Teneur en argile et en sable. si possible . . . . . . . . . . . . . . . . Dénomination personnellede la texture . . . . . . . . . . . . . . . . . Finesse du sable éventuellement present . . . . . . . . . . . . . . Nature minéralogiquedusable ........................

39 39 39 39

Nature générale de la structure ........................ Netteté de la structure ................................ Généralisation delastrucfure ........................ Types de structure particulaire ........................ Types de structuremassive .......................... Types destructurefragmentaire ...................... Taille de la structurefragmentaire .................... Sur- ou sous-structure ................................ Types de sur- ousous-structure ...................... Tailles de sur- ou sous-structure ...................... Association ou juxtaposition de structures . . . . . . . . . . . . . Types de structure associee ou juxtapos6e ............

40 40 40 40 41 41 42

-

.

-.

les agrggets

..........................

. 14 .

43

._ . . . .

Volume desvides entre les agrégats . . . . . . . . . . . . . . . . . . Cohésionentre

43 43 43 43

44 44

Fentes de retrait .................................... Largeur moyenne des fentes .......................... Ecartement des fentes ................................ Abondance des pores ................................ Largeurmoyenne des pores .......................... Forme des pores ..................................... Orientation des pores ................................ Appreciation synthetique eventuelle de la porosite ......

44

44 44 45 45 45 45 45

Faces luisantes ...................................... Facesde glissement .................................. Revêtements ........................................ Epaisseur des revêtements ............................ Localisation des revêtements .......................... Recouvrement des rev4tements ........................ Leur couleur Munsell ................................ ou Leur coloris

......................................

46 46 46 46

46 47 47 47

...

Etatgenéral de consistance d u materiau .............. Etat de cimentation .................................. Test de plasticité .................................... et Adhésivite ........................................ Test de friabilité .................................... Test de fragilité .......................................

48 48 49 49 49 49 _ .

Présence de croûtes etlou efflorescences 6ventuelles .... Nature des croûtes et/ou efflorescences &entuelles .... .

50 50 .

Abondance des racines .............................. Grosseur des racines ................................ Pénhtration des racines .............................. Chevelu ............................................

51 51 51

Traces d’activitéanimale ............................ Traces d’activitkhumaine ............................ ou Activith ..........................................

52 52 53

51

. . . ._ ... _. ___ Le pH .............................................. 54 La conductivite ...................................... 54 ___._^

. . . . . . . .

Netteté de la transition avec l’horizon sous-jacent . . . . . . Rdgularite de la limite inférieure de l’horizon . . . . . . . . . . . .

. 15 .

55

55

PROFONDEUR

L'origine des profondeurs est située entre les horizons orgapiques de surface et les horizons minéraux du sol. On note les profondeurs cumulées en cm de haut en bas, en valeur absolue. Exemples un horizonorganique u n horizonminéral un autrehorizonminéral

DE 10 A OCM DE O A 15" DE 15 A 5QCM

Quand la transition avec l'horizon sous-jacent on notelaprofondeurinférieuremoyenne.

n'est pas nette,

-Exemple

DE 15 A 48"

Dans le cas de. sols tourbeux épais et lorsqueleshorizons minéraux ne sont pas observés, on note u n point d'interrogation à la suite d e la derniere. profondeur. Les variations éventuelles d'épaisseur des horizons sont marquees d'un tiret entre les deux limites, le A séparant enoutre les profondeurs minimales des profondeurs maximales. Exemples

un horizon d'épaisseur variable DE 40-45 A 60-70" u n horizon à limite supérieure variable DE 40-45 A 60" Lorsqueleshorizonsles

plus profonds ne sont pas bbserva-

bles cas des sols tourbeux - on note u n point d'interrogation a la suite de la dernière profondeur mesurée.

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HUMIDITE

Les états naturels d’humidité des sols variant suivant chaque zone climatique, il apparaît souhaitable de disposer de plusieurs descriptions correspondant à plusieurs états d’humidité si l’on veut comparer les caractères de sols appartenant à des zones différentes.

SEC un sol sec présente une humidite inférieure au point de flétrissement, ce qui correspond, en général, au séchage à . l’air d’un échantillon et‘coïncide, approximativement,avec Deux l’apparition d’un certain comportement physique. exemples extrêmes :

- pour les sols argileux, c’est

la disparition de toute plasticité etadhésivité, même enexerçant defortespressions ; - pour les sols sableux, lorsqu’ils sont massifs, c’est I’ap; lorsparition d’un durcissement lors du dessèchement qu’ils sont à I’étatparticulaire,lessablessont’libres entre eux.

HUMIDE ou RESSUYE humiditévoisinedecellecorrespondant à la capacité au champ ; il n’y a pas d’eau libre. LEGEREMENT HUMIDE ou FRAIS état intermédiaire entre les deux précédents.

NOYE l’eau libre saturetoute, de l’horizon.

ou presquetoute

la porosité

TRES HUMIDE étatintermédiaireentreI‘étatnoyéetI’état humide.

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COULEUR

La couleur est notée sur la terre fine en se servant du code Munsell, par juxtaposition de ses trois variables Hue (teinte), value, chroma. Quatre cas se présentent : La couleur de l’horizonest uniforme. La couleur est uniforme sur plus de la moitié de l’horizon et est associée B d.es taches. On pourrait admettre que le contraste entre la couleur uniforme et les tachesdépasseuneunité de valeur et/ou de chroma. II y a a la fois, une couleur dominante, des taches dominantes et plusieurs autres taches faisant contraste avec les premières. Le contraste dépasse une unité de valeur et/ou de chroma. I I n’y a pas de couleurdominante. La couleur uniforme est donc la couleur de l’horizon qui reste semblable & elle-même sur l’ensemble de celui-ci, tout en admettantparfoisdelégèresvariationsd’unedemi-unitédevaleur et/ou de chroma. La,couleurdominanteestune couleur uniforme sur plus de k m o i t i é de l’horizon, associée à des taches contrastant de plus d’une unité de valeur et/ou de chroma. Lacouleur uniforme et la couleur dominante sont notées, si La couleur de référence est possible, à deuxétatsd’humidité. disparition prise à 1’8tat humide, soit naturel, soit artificiel, après . . de tout film liquide.

- 1.8 -

Couleur uniforme ou dominante B i’lttat humide : 5R 7,5R 1OR 2,5YR 5YR 7,5YR 1OYR 2,5Y 5Y 5GY

81 71 61 51 41 31 21

5G

‘ ’

i 1

OHUMIDE lHUMlDE 2HUMlDE 3HUMIDE 4HUMIDE 6HUMIDE 8HUMIDE

5BG

5B N

Exemple lOYR 51 3HUMIDE Dix planchessontcommunémentutilisées. Les planches 5R 7,5R et GLEY font défaut dans I’édition abrégée pour pédologues et doivent être commandéesspécialement. D’autres couleurs du système Munsell sont acceptées.

- 19 -

Coloris à I'état humide : II est recommandé en outre de noter, en français, le coloris donné par l a Compagnie Munsell GRIS GRIS CLAIR GRIS A GRIS CLAIR GRIS FONCE GRIS TRGS FONCE GRIS ROSE GRtS ROUGEATRE GRIS ROUGEATREFONCE GRIS OLIVATRE GRIS OLIVATRE CLAIR GRIS OLIVATRE FONCÉ GRIS VERDATRE GRIS VERDATRE CLAIR GRIS VERDATRE FONCÉ GRIS BLEUATRE GRIS BLEUATRE CLAIR GRIS BLEUATRE FONCE GRIS BRUNATRE CLAIR ROUGE ROUGE CLAIR ROUGE PALE ROUGETERNE ROUGE FONCÉ ROUGESOMBRE ROUGETRESSOMBRE ROUGE JAUNATRE BRUN BRUN CLAIR BRUN FONCÉ BRUN A BRUN FONCÉ BRUN TRES FONCE BRUN PALE BRUN TRES PALE BRlJN VIF BRUN ROUGEATRE BRUN ROUGEATRE CLAIR BRUN ROUGEATHE FONCÉ BRUN JAUNATRE '

9 ray light gray grayllight gray dark gray very dark gray pinkish gray reddish gray dark reddish gray olive gray light olive gray dark olive gray greenish gray light greenish gray dark greenish gray bluish gray light bluish gray dark bluish gray light brownish gray red light red pale red weak red dark red dusky red very dusky red yellowish red brovm light brown dark brown brown/dark brown very dark brown pale brown very pale brown strong brown reddish brown light reddish brown dark reddish brown yellowish brown

- 20 -

light yellowish brown dark yellowish brown olivebrown light olive brown grayish brown dark grayish brown

BRUN JAUNATRE CLAIR BRUNJAUNATRE FONCC BRUN OLIVATRE BRUN OLIVATRE CLAIR BRUN GRISATRE BRUN GRISATRE FONCE BRUN GRISATRE TRGS FONCE JAUNE JAUNEPALE JAWNE ROUGEATRE JAUNE BRUNATRE JAUNE OLIVATRE OLIVE * OLIVE PALE OLIVE FONCE VERT PALE VERT GRISATRE NOIR NOIRROUGEATRE ROSE BLANC BLANC ROSE

very dark grayish brown yellow pale yellow reddish yellow brownish yellow olive yellow olive pale olive dark olive pale green grayish green black reddish black pink white pinkish white

Exempie 10 YR 5/ 3HUMIDE BRUN Autrerecommandationde la CompagnieMunsell : quelques couleursintermédiaires,peufréquenteset non éditées,peule cas d'un choix difficile vent être notées dans 3,75YR remplace 2,5YR à 5 YR 6,25YR remplace 5YR à 7,5YR 8,75YR remplace 7,5YR à lOYR

I,25YR remplace lOYR à 2,5Y de même

5 5 % remplace 516 à 6i6 5,517 remplace 516 à 6i8 Dans cescas

intermédiaire;,

lecolorisn'est

- 21 -

pasnoté.

Couleur uniforme ou dominante B 1'81at sec Oventuel :

quand l'horizon est à I'état sec 5R7,5R10R2,5YR5YR7,SYR10YR2,5Y-

1 817161-

51413121-

5Y5GY5G-

OSEC

1SEC

1

.

j

2SEC 3SEC

4SEC GSEG 8SEC

58G5BNExemple

1OYR- 61- 3SEC

Coioris à sec :

Le coloris Zi secest notélorsqu'ildiffere du coloris à I'état humide (cf liste pp. 20-21) : il est suivi d'un tiret IOYR- 61- 3SEC

BRUN PALE- exemple

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TACHES EVENTUELLES

On peut admettre que les taches sont des plages de couleur différant d'au moins une unite de valeur et/ou de chroma de la couleur dominante. Abondance des taches : l'abondancedes taches ou. destachesdominantesestune estimation du recouvrement en superficie sur le mur de l'horizon SANS TACHES QUELQUES TACHES TACHES NOMBREUSES TACHES TRES NOMBREUSES TACHES

12 cm

5 à 12 cm 2à5cm