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GESTION ET ORGANISATION DES TRAVAUX OFPPT 2ème TSGC/TSCTTP
PLAN DE COURS GENERALITE PREPARATION D’UN CHANTIER ORGANISATION DES TRAVAUX GESTION ET SUIVIE DES TRAVAUX
A- GANERALITE
I.
Les intervenants dans l’acte de construire
Les intervenants dans l’acte de construire sont généralement: Maître d’ouvrage Maître d’œuvre Bureau d’études techniques Bureau de contrôle Entreprise Laboratoire OPC (ordonnancement, pilotage, coordination) Topographe
1. Maître d’ouvrage Définition: personne physique ou morale pour le compte de
qui les travaux ou les ouvrages sont exécutés. Rôles: Établir précisément ses besoins de construction Organiser toutes les opérations d’investissement Choisir le maître d’œuvre et le BET Assurer le suivi et le contrôle des travaux Financer les travaux réalisés
2. Maître d’œuvre Définition: personne physique ou morale qui, pour sa
compétence, est chargée par le maître d’ouvrage de diriger l’exécution du marché et de proposer la réception ainsi que le règlement des travaux: architecte, BET, entrepreneur. Rôles: S’assurer de la faisabilité de l’opération Concevoir, décrire, évaluer les ouvrages Établir les dispositions réglementaires Préparer les marchés. Consulter les entreprises Diriger les travaux Contrôler la conformité de l’ouvrage avec le projet Superviser les versements d’acomptes aux entreprises
3. Bureau d’études techniques Définition: organisme indépendant ou service interne d’une
entreprise, chargé d’étudier sur le plan technique le projet du maître d’œuvre afin de garantir la résistance mécanique et la stabilité des ouvrages ainsi que le bon fonctionnement des équipements techniques. Rôles: Rédiger des rapports d’étude techniques Établir toutes les notes de calcul nécessaires au dimensionnement des ouvrages Dessiner tous les plans d’exécution des ouvrages
4. Entreprise Définition: ensemble de biens et de personnes réunis dans le
but d’exécuter une opération de construction. L’entreprise peut exercer dans: Le bâtiment Les ouvrages d’art Les routes L’assainissement
Rôles: Étudier le projet du point de vue des coûts et prix Vérifier l’avant métré des ouvrages Déterminer les prix de vente unitaires HT pour réaliser
chaque ouvrage élémentaire Compléter les bordereaux de prix Établir les devis quantitatifs et estimatifs Organiser le chantier
II. Les missions de maîtrise d’œuvre Voir annexe
III. Les missions du conducteur de travaux
Le Conducteur de Travaux est responsable du chantier dont
la conduite et la gestion lui ont été confiées. Pour l’accomplissement de sa mission, il dispose de l’appui de son supérieur direct (Chef d’Agence, Conducteur de Travaux Principal, Directeur de Travaux), et de l’assistance des services fonctionnels (Bureau d’Etudes, Service Méthodes, Service Matériel, Service Prix) et des services administratifs. Il rend compte de son action à son supérieur direct.
La mission du Conducteur de Travaux est de faire
réaliser les travaux : dans les délais prévus ; dans le respect de la qualité exigée (conformité aux prescriptions) ; dans le respect des objectifs de l’étude de prix (marge bénéficiaire) ; dans le cadre de la sécurité (zéro accident). Pour mener à bien cette mission, le Conducteur de Travaux exerce 4 fonctions : fonction technique de travaux ; fonction de gestion budgétaire ; fonction de relations extérieures ; fonction de formation et d’information.
DELAIS, QUALITE, MARGE BENEFICIAIRE DELAIS: Le Maître d’Ouvrage attend l’achèvement des travaux à une
date donnée sur laquelle l’entreprise s’est engagée. Tout retard dans la mise à disposition des ouvrages, outre les pénalités qu’il induit, peut créer de réelles difficultés au Maître d’Ouvrage et par suite ternir l’image de marque de l’entreprise et nuire à son action commerciale. QUALITE: Outre la satisfaction personnelle qu’elle procure, la réalisation d’un ouvrage de qualité favorise l’action commerciale de l’entreprise et peut entraîner la conclusion de nouveaux marchés. Par ailleurs, elle permet de réduire les frais ultérieurs de réfections pour mise en conformité. MARGE BENEFICIAIRE: Responsable direct des dépenses engagées sur son chantier, le Conducteur de Travaux doit faire preuve d’une grande vigilance et suivre avec attention les écarts entre les dépenses prévues et les dépenses réelles pour y porter remède rapidement.
COMPORTEMENT Le Conducteur de Travaux est en relation avec : Des tiers : Maître d’Ouvrage, Maître d’œuvre, administrations, entreprises,
fournisseurs,... Le personnel dont il a la responsabilité Son supérieur hiérarchique et les services de l’entreprise. Dans un contexte technique, législatif et réglementaire de plus en plus compliqué, les pièges sont nombreux. S’il ne sait pas comment les éviter ou s’il a un doute, le Conducteur de Travaux aura toujours intérêt à s’en ouvrir à son supérieur hiérarchique. Les règles de base de son comportement vis à vis de ses interlocuteurs lui seront dictées par son intuition, son bon sens, son expérience et une juste appréciation des données d’un problème ou du rapport des forces en présence. Il a le droit et le devoir d’exiger que les engagements pris par des tiers à l’égard de l’entreprise soient exactement respectés, en temps, qualité et valeur. Cependant, il doit bannir les comportements inéquitables, arrogants ou inutilement agressifs, en particulier vis à vis des fournisseurs et des sous-traitants.
LA RESPONSABILITÉ DES HOMMES Le souci de l’hygiène et de la sécurité sur le chantier doit être une
préoccupation constante du Conducteur de Travaux. Autant que la négligence, la forfanterie ou la crainte de laisser croire que l’on peut peuvent conduire les ouvriers à prendre des risques inutiles. A cet égard, l’attitude personnel du Conducteur de Travaux aura une influence déterminante sur le comportement des hommes placés sous ses ordres. Cette attention lui permettra non seulement d’agir et de commander avec humanité, mais aussi en connaissant bien ses subordonnés, d’affecter à chacun les tâches qu’il sera le plus capable d’accomplir. Il pourra distinguer ceux qui ont la capacité de progresser et demandera pour eux des stages de formation et de perfectionnement.
LA RESPONSABILITÉ DU MATERIEL Le matériel mis à disposition des chantiers représente un
capital important. Le Conducteur de Travaux doit veiller à ne garder le matériel que le minimum de temps possible sous peine d’alourdir ses budgets, et d’autre part le conserver en bon état. Le matériel mal entretenu mécaniquement peut être la cause non seulement de graves perturbations dans le déroulement du chantier, mais aussi d’accidents. Un matériel mal entretenu en apparence (propreté, peinture), donne une mauvaise image de l’entreprise.
IV. Dossiers de marchés
Selon le mode de règlement, on classifie les marchés en: Marché à prix forfaitaire global: marché où le travail
demandé à l’entrepreneur est complètement défini et où les prix correspondants sont fixés en bloc et à l’avance. L’insertion de clauses de variation de prix ne fait pas perdre à ce type de marché son caractère forfaitaire. Le marché à prix global peut prévoir certains travaux réglés au métré. Marché au métré: marché où le règlement est effectué en appliquant des prix unitaires aux quantités réellement exécutées. Les prix unitaires peuvent être soit spécialement établis pour le marché considéré (bordereau) soit basés sur ceux d’un recueil existant (série). Marché mixte:
Selon la procédure de passation, on trouve:
Marché par appel d’offre ouvert ou restreint: « l’avis
d’appel d’offre public à la concurrence ». Un marché par appel d’offre est dit ouvert quand il n y a aucune restriction imposée aux candidats. Il est dit fermé quand un ensemble de conditions est imposé aux candidats. Le concours: Il met en compétition des candidats sur des prestations (exemple: concours des architectes). Marché négocié: la personne responsable du marché engage, sans formalité, les discussions qui lui paraissent utiles et attribue ensuite librement le marché au candidat qu’elle a retenue.
Les documents constitutifs d’un dossier d’appel d’offres (selon le code marocain) Tout appel d'offres fait l'objet d'un dossier préparé par le maître
d'ouvrage et qui doit comprendre : a) copie de l'avis d'appel d'offres ou de la circulaire selon le cas ; b) un exemplaire du cahier des prescriptions spéciales ; c) les plans et les documents techniques, le cas échéant ; d) le modèle de l'acte d'engagement visé à l'article 29 ; e) les modèles du bordereau des prix et du détail estimatif lorsqu'il s'agit d'un marché à prix unitaires ; f) le modèle de la décomposition du montant global par poste avec indication ou non des quantités forfaitaires, le cas échéant, lorsqu'il s'agit d'un marché à prix global ; g) le modèle du cadre du sous-détail des prix le cas échéant ; h) le modèle de la déclaration sur l'honneur prévue à l'article 26 ; i) le règlement de la consultation prévu à l'article 22.
Les documents constitutifs d’un marché sont d’habitude les
suivants : la lettre d’engagement ou soumission acceptée et ses annexes, le Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP) ; le Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) ; les documents traduisant la représentation graphique des ouvrages par un jeu des plans ; le calendrier général et éventuellement le calendrier d’exécution ; le Cahier des Clauses Administratives Générales (CCAG) ;
Déroulement d’une opération
V. Traitement d’un dossier
1. La notion de productivité La productivité est le rapport entre le produit obtenu et les
ressources employées pour son obtention (dépenses engagées pour la main d’œuvre, les matériaux et matériels). Elle s’exprime de différentes manières, mais le plus souvent en quantité de travail.
2. La finalité du dossier de préparation de chantier La préparation de chantier intervient après signature du
marché, deux à trois mois avant l’ordre de service de commencer les travaux. Elle est établie par le service méthode de l’entreprise. Elle s’appuie sur l’analyse du projet et débouche sur une simulation chiffrée et optimisée du déroulement des travaux. Cette simulation concrétise le fonctionnement du chantier tel qu’il est susceptible de se dérouler.
3. Les objectifs généraux d’une organisation de chantier La préparation de chantier doit permettre de: Mettre en évidence tous les problèmes de réalisation et de trouver
des solutions à ceux-ci; Comparer ces solutions et d’en choisir une correspondant au meilleur compromis : coût, qualité, délai; Limiter les temps improductifs ou les temps morts afin d’obtenir un coût de revient minimal; Livrer au chantier le matériel strictement nécessaire et juste à temps; Faciliter le travail des exécutants dans les meilleures conditions d’hygiène et de sécurité; Donner au personnel les directives précises d’exécution indispensables au bon fonctionnement du chantier
4. Le processus d’une préparation de chantier L’élaboration du procès comporte plusieurs phases. Chaque phase est
construite à partir de documents ressources provenant du dossier de marché et de l’expérience de l’entreprise. Cette démarche consiste à: Recenser les problèmes à résoudre; Identifier toutes les contraintes connues et supposées susceptibles
d’influencer le fonctionnement du chantier; Ordonner celles-ci des plus importantes au plus minimes; Rechercher par approches successives les solutions prenant en compte les exigences du dossier de marché, les possibilités de l’entreprise en débouchant sur le coût de revient le plus bas, dans les meilleurs délais, avec la meilleure qualité de réalisation; Relever les écarts durant l’exécution du chantier entre le déroulement prévisionnel et le déroulement réel des travaux; Établir un bilan général qui servira d’hypothèse d’étude pour les chantiers ultérieurs.
5. Les phases de préparation de chantier Analyse de l’affaire; Démarches techniques et administratives; Choix du mode constructif; Découpage du chantier; Positionnement des grues et détermination de leurs caractéristiques; Détermination de la charge de grue et des équipes de travail; Recyclage des matériels et coffrages;
Établissement du plan d’installation de chantier; Établissement du plan d’assurance qualité et du plan de sécurité et de protection de la
santé; Réservation du matériel; Établissement du planning d’exécution; Établissement du budget de chantier; Commandes; Lancement des équipes.
B. Préparation de chantier
La préparation de chantier intervient après signature du
marché et 2 ou 3 mois avant l’ordre de service de commencer les travaux. La préparation de chantier doit permettre de: Mettre en évidence tous les problèmes de réalisation et trouver des solutions et ceux-ci. Comparer ces solutions et en choisir la meilleure (coût, délai, qualité). Limiter les temps improductifs et les temps morts afin d’obtenir un coût de revient minimal. Livrer au chantier le matériel strictement nécessaire et juste à temps.
Pour résoudre une préparation de chantier il faut suivre les étapes
suivantes : recenser les problèmes à résoudre; identifier toutes les contraintes connues ou supposées susceptibles d’influencer le fonctionnement du chantier; ordonner celles-ci des plus importantes aux moins importantes; rechercher par approches successives les solutions prenant en compte les exigences du dossier marché, les possibilités de l’entreprise en débouchant sur le coût de revient le plus bas, dans les meilleurs délais, avec la meilleure qualité de réalisation ; relever les écarts durant l’exécution du chantier entre le déroulement prévisionnel et le déroulement réel des travaux ; établir un bilan général qui servira d’hypothèse d’étude pour les chantiers ultérieurs ;
La préparation d’un chantier a d’habitude les tâches suivantes : construire un planning type Gantt à partir de la méthode des
potentiels ; choisir le matériel le mieux adapté au problème posé ; établir un recyclage des matériels de coffrage et de sécurité ; définir les caractéristiques des matériels de : levage, bétonnage, transport nécessaires au chantier ; déterminer les besoins en main-d’œuvre par ouvrage ; construire un planning de main-d’œuvre directe et indirecte ; déterminer les quantités de matériaux et de matériels par ouvrage ; élaborer le planning de livraison et d’utilisation des matériaux et des matériels ; élaborer un planning journalier des tâches accomplies par les divers équipes des travail ;
1. Choix du mode constructif Le mode constructif caractérise les procédés de construction
retenus pour réaliser tous les ouvrages élémentaires du bâtiment à construire. Son choix doit s’établir très tôt dès que l’entreprise est attributaire du marché car toute la préparation du chantier en découle. Les critères de choix sont nombreux. Il est nécessaire de procéder par élimination.
On considère dans l’ordre les points suivants: Les orientations imposées par le client et décrites dans les documents
contractuels peuvent interdire ou induire certaines techniques en fonction des finitions demandées; Les contraintes liées au site (accès du chantier, travail de nuit, nature du sol, etc. )qui impliquent certaines directives ou orientations; Les délais demandés qui imposent des procédés. Ex: préfabrication totale ou partielle; L’expérience, le savoir faire des équipes d’exécution sur les procédés déjà utilisés et/ou facilement transportables; Les matériels disponibles couramment employés dans l’entreprise; La détermination du coût de réalisation après étude comparative partielle ou totale. Le mode constructif retenu portera sur le procédé qui garantit la souplesse de fonctionnement, la fiabilité
Pour faire la choix d’un mode constructif, on doit suivre les phases suivantes : Analyser les pièces du dossier de marché, en respectant les étapes suivantes :
lire avec attention le CCTP en notant tous les points particuliers, décoder soigneusement tous les plans du projet établis par l’architecte, mettre en relation le CCTP et les plans de définition des ouvrages, vérifier la possibilité de proposer au maître d’œuvre des variantes, apprécier les délais fixés par le planning contractuel de travaux,
Inventorier les disponibilités en matériels et en main-d’œuvre productive de
l’entreprise, et pour cela est nécessaire de: analyser le carnet des commandes travaux de l’entreprise, consulter le service matériel, dégager les possibilités d’utilisation des personnels et des matériels, Etudier techniquement les méthodes possibles d’exécution et selon la complexité du projet, on peut être amené à consulter des bureaux d’études techniques spécialisés et/ ou mettre à contribution son service méthode travaux, afin de résoudre techniquement tous les problèmes envisagés.
Consulter et négocier avec les sous-traitants et les fournisseurs
de matériels et de matériaux et dans ce cas il est souhaitable de lancer des appels à la concurrence afin de choisir des sous-traitants et des fournisseurs qui présentent le plus d’intérêt pour l’entreprise. Evaluer le coût de revient de chaque méthode ou de chaque solution envisagée, parce qu’à partir des méthodes de construction retenues, il est possible de chiffrer le coût de chacune d’entre-elles en calculant les valeurs en déboursés secs : main-d’œuvre, matériaux, matériels et matières consommables. Etablir un bilan comparatif par rapport des méthodes étudiées. De même, on vérifie la faisabilité globale et la compatibilité entre les solutions retenues pour réaliser chaque ouvrage élémentaire. Choisir le mode constructif à mettre en œuvre et lorsque le choix du mode constructif est définitivement arrêté, on peut faire établir les plans d’exécution d’ouvrages (PEO) par les BET consultés et lancer les commandes en matériaux et matériels.
2. Détermination des besoins en main d’oeuvre Définition : la main-d’œuvre productive concerne le
personnel du chantier affecté directement à la réalisation des ouvrages. Les besoins de la main-d’œuvre se déterminent à partir : du fichier des ouvriers de l’entreprise (noms, qualifications, compétences, etc.), du bordereau des temps unitaires d’ouvrier ou d’équipe spécifiques à l’entreprise ; des horaires de travail du chantier ;
Pour déterminer les besoins en main-d’œuvre d’un chantier, on doit
suivre les phases suivantes : Etablir l’avant métré des ouvrages à exécuter après avoir décomposé l’ouvrage en lots, parties de lots, phases et tâches, on recherche pour chaque lot, partie de lot, phase ou tâche les quantités d’ouvrages à réaliser et on détermine de cette manière les quantités en œuvre. Calculer le crédit d’heures à partir des temps unitaires d’exécution : on suppose que le chantier va se dérouler à peu prés comme le ou les
chantiers précédents sur lesquels on a relevé des temps unitaires ; à partir de ces temps unitaires d’ouvrier ou d’équipe on retient les temps unitaires qui correspondent à l’exécution du même ouvrage dans les mêmes conditions, avec le même matériel ; le crédit d’heures se détermine alors pour chaque tâche en multipliant les temps unitaires d’exécutions par les quantités en œuvre des ouvrages à réaliser ; les domaines souvent utilisées pour cette méthode sont les études de prix et les estimations globales de coût ;
Si on commence à calculer le crédit d’heures à partir des
temps élémentaires : après avoir établi le processus d’exécution en décomposant les
tâches à effectuer en opérations élémentaires, on dénombre la quantité (ou fréquence) de chaque opération élémentaire et on chronomètre les temps nécessaire à chaque opération élémentaire ; puis on calcule le temps sec à la vitesse ou à l’activité de référence en effectuant les produits de chaque temps élémentaire par le nombre d’opérations correspondantes et on totalise les résultats ;
cette méthode a l’avantage de prendre en compte des difficultés spécifiques au chantier étudié ;
Rechercher le délai global d’exécution à partir du calendrier
prévisionnel des travaux. On identifie les durées calculées pour chaque lot, partie de lot, phases ou tâches. Le crédit d’heures global pour chaque lot résulte de l’addition de tous les temps des tâches associés. Déterminer le nombre et la composition des équipes de travail à partir des horaires journaliers et hebdomadaires du chantier, on compose-les équipes en calculant l’effectif par équipe et par tâche
3. Détermination des besoins en matériaux Les besoins en matériaux pour un chantier de bâtiment se
déterminent pour chaque ouvrage élémentaire à partir : des quantités d’ouvrages en œuvre à réaliser issues de l’avant-métré ; des quantités élémentaires de matériaux entrant dans l’unité d’ouvrages, y compris les pertes dues au transport ou à la mise en œuvre des matériaux (casses ou chutes) ;
Pour déterminer les besoins en matériaux on doit suivre les
étapes suivants : Etablir l’avant-métré des ouvrages à réaliser; Déterminer les quantités de matériaux élémentaires entrant dans l’unité d’ouvrage élémentaire; Evaluer les pertes prévisibles sur les matériaux en effectuant le rapport des quantités de matériaux utilisées sur le chantier, divisé par les quantités d’ouvrages réalisés ; Déterminer les quantités globales des matériaux pour approvisionner le chantier
4. Détermination des besoins en matériels Les besoins en matériels d’un chantier de bâtiment se
déterminent suivant-les modes constructifs retenus en matériels affectés ou non, à la réalisation des ouvrages, à partir : des quantités d’ouvrage à réaliser (issues de l’avant-métré) ; de la durée d’utilisation ou des rendements des matériels comprenant la part de temps morts inhérente à l’exécution sur chantier ;
VII. Suivi des travaux
Le suivi des travaux consiste à:
Exploiter une planification existante; Suivre le déroulement du chantier; Contrôler techniquement l’exécution des travaux;
1. Suivi d’avancement des travaux A partir des travaux effectués durant le mois considéré, le
conducteur de travaux situe l’avancement de chaque tâche soit en exprimant les quantités d’ouvrages réalisés, soit en appréciant en pourcentage la part que représente le travail accompli durant le mois ou le travail accompli depuis le début du chantier (valeur cumulée).
2. Contrôle sur chantier
CONTROLE INTERIEUR CONTROLE INTERNE Qui contrôle?
1.
2.
l’opérateur lui-même (autocontrôle) la hiérarchie de l’opérateur
CONTROLE
1.
un membre de l’entreprise délégué par la direction
Objectif du contrôle vérifie les tâches au fur et à vérifie et valide les opérations du contrôle interne mesure de leur exécution délivre le quitus sur les points critiques conseille les exécutants
Que contrôle-t-on?
EXTERIEUR
CONTROLE EXTERNE 1.
Le contrôleur technique mandaté par le maître d’ouvrage
valide les contrôles intérieurs et délivre le quitus sur les points d’arrêt assiste le maître d’ouvrage et les intervenants dans l’efficacité de la gestion de la qualité
Les points prévus dans le plan de contrôle et notamment les points sensibles:
les points critiques
les points d’arrêt
Comment prouve-ton qu’il y a eu par la formalisation des contrôles effectués grâce à une trace écrite préalablement définie contrôle? Comment contrôle-t- à l’aide d’instruments de mesure (mètre, règle, pige, niveau, laser ...) ou un contrôle visuel qui peut être aidé on? (photos, spécimen, échantillons, étalons ...)
3. Établissement d’un PAQ PAQ (plan d’assurance qualité) donne au maître d’œuvre
l’assurance que l’entreprise s’est organisée pour obtenir la qualité requise et qu’elle a mis en place un système de contrôle intérieur (interne et externe). Le PAQ contient: Une note d’organisation générale du chantier; Les procédures d’exécution; Les documents de suivi d’exécution;