Formation en Naturopathie Module 5 [PDF]

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FORMATION EN NATUROPATHIE MODULE 5

DÉSIRS PERSONNELS ET COMMUNICATION Nous allons poursuivre l’analyse des différents centres émotionnels. Dans cette section, nous étudierons : •

Le quatrième centre émotionnel : il est lié à l’équilibre entre nos désirs et ceux de la personne aimée. Une personne qui s’oublie totalement au profit de l’être aimé pourra présenter des troubles au niveau du système cardio-vasculaire (cœur), du système respiratoire (poumons) ou de la poitrine.

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Le cinquième centre émotionnel : il correspond à la bouche, la région cervicale et la thyroïde. Ces parties du corps sont associées à une bonne communication avec les autres. Une personne qui n’écoute pas les autres, qui ne parvient pas à parler de soi et à extérioriser ses problèmes ou désirs, pourra souffrir du système cardio-vasculaire, respiratoire, ou de la poitrine.

Commençons par le centre émotionnel N°4.

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CENTRE ÉMOTIONNEL N°4 SYSTÈME CARDIO-VASCULAIRE, SYSTÈME RESPIRATOIRE ET POITRINE Ce centre émotionnel correspond à l’équilibre entre les besoins d’une personne et ceux de son conjoint(e). Si cet équilibre n’est pas réalisé, le corps lancera une alerte qui peut se manifester de différentes formes : taux de cholestérol trop élevé, hypertension artérielle, crise cardiaque, pneumonie, asthme, toux chronique… Une personne de ce type devra apprendre à exprimer ses besoins et désirs, tout en continuant à prendre en considération ceux de la personne aimée. C’est une question de dosage entre donner et recevoir. Globalement, nous pouvons relier certains comportements avec certaines pathologies : -

Les personnes qui ne sont pas en contact avec leurs désirs personnels seront plus touchées par des problèmes cardiaques. Les personnes qui sont envahies et submergées par leurs émotions seront souvent atteintes par des problèmes pulmonaires. Les personnes qui n’expriment que le côté positif de leurs émotions et de leurs désirs, qui gardent en elles leurs soucis et émotions négatives, souffriront plutôt de troubles respiratoires.

Ce déséquilibre amène la personne à se sentir anxieuse, irritable, déprimée. Elle développe des problèmes émotionnels sur le long terme et manque de joie de vivre, situation qui empire souvent avec le temps. Lorsque vous recevrez des patients développant des troubles cardiaques et/ou respiratoires, le réflexe sera donc de vous orienter vers une cause psychique ou un déséquilibre. L’anxiété, l’irritabilité, la colère et la peur ont un impact sur le bonheur de votre patient. Le but n’est pas qu’il ne ressente plus ces émotions, car ce serait nier la réalité. Le but est d’utiliser des affirmations pour transformer les pensées négatives en pensées positives. Elles vont ainsi déclencher des comportements bénéfiques, qui vont être source de joie et d’amour dans sa vie. Le cœur est considéré comme le centre de la joie et de la sécurité. Par conséquent, un manque de joie sur le long terme est souvent associé à des troubles cardiaques. C’est pourquoi, la santé du cœur et du système cardio-vasculaire entier dépendra de l’habileté de la personne à trouver de la joie dans sa vie, mais aussi à exprimer ses émotions positives. copyright merformer.com

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CE QU’EN DIT LA SCIENCE Est-ce que la recherche soutient cette théorie ? Tout à fait. En transformant son anxiété, sa dépression, sa frustration et son manque d’amour, la personne peut influencer considérablement la bonne santé de son cœur, de ses poumons et de ses capacités cardiorespiratoires. Les scientifiques ont observé que l’homme et la femme ressentaient de façon différente les signes annonciateurs d’une crise cardiaque. L’homme ressent une douleur profonde et sourde dans la cage thoracique, associée à une douleur à l’épaule, qui descend dans son bras gauche. La femme ressent une extrême anxiété, une sensation de détresse dans la cage thoracique et une douleur souscostale. La science a aussi prouvé que le cœur et le cerveau étaient reliés à travers le système nerveux autonome et le nerf vague, comme dans le cas du système digestif. Alors pourquoi l’homme et la femme, dont les structures anatomiques sont identiques, ne ressentent pas les mêmes symptômes avant une crise cardiaque ? La recherche a justifié cette différence par la façon dont le cerveau guide les émotions. Chez la femme, le cerveau compare constamment les faits et les émotions. Chez l’homme, ce sont plus les faits qui rentrent en compte, il mobilise davantage l’espace du cerveau associé à la logique. Cette différence a de l’importance puisqu’elle permet à la femme d’extérioriser ses émotions et de partager plus facilement ses problèmes, alors que l’homme gardera tout en lui. Ce comportement masculin tend à amplifier les réactions physiques : la crise cardiaque chez un homme s’avère donc plus « explosive ». Les émotions ont besoin de sortir d’une manière ou d’une autre. À l’inverse, la crise cardiaque chez la femme est souvent latente et plus sourde.

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Des liens très intéressants ont été mis en avant par la science entre les émotions et les attaques cardiaques. Il a été observé que les gens ayant du mal à accepter la mort d’un proche ont plus de chance de mourir d’une crise cardiaque ou d’un trouble cardio-vasculaire dans l’année qui suit le deuil. La crise cardiaque est aussi associée au départ en retraite ou à la perte d’un emploi. Le sentiment d’être perdu ou sans objectif concret, crée une angoisse qui affecterait la santé cardiaque. La recherche a même prouvé que cette situation était aussi dangereuse pour le cœur que de fumer un paquet par jour ! Certains traits de personnalité sont également associés aux maladies cardiovasculaires. Les personnes agressives, nerveuses et trop compétitives augmentent leur production d’hormones du stress pour maintenir leur niveau d’énergie. Ce mécanisme aurait un effet sur la santé cardiovasculaire, car il augmente la tension artérielle et le risque de développer des plaques d’athérome. Chez ces mêmes personnes, un travail psychologique visant à les détendre leur permettra de retrouver un niveau de stress normal et des constantes cardiovasculaires saines.

Un point important : la science a aussi prouvé que les personnes qui ont tendance à supprimer leurs émotions négatives, à ne pas les extérioriser, comme par exemple, l‘anxiété, la dépression ou la colère, augmentent nettement leur tension artérielle. Cette hypertension prolongée à des conséquences néfastes sur la santé cardiovasculaire. En réalité, la dépression déclenche une surproduction par le cerveau de norépinephrine, qui vient stresser les glandes surrénales. C’est ainsi que le taux de cortisol dans le sang va augmenter et entraîner une production en cascade de molécules inflammatoires. Ces molécules viennent attaquer la paroi des artères, notamment les dépôts de plaque de cholestérol. Ce mécanisme est lié au déclenchement d’une crise cardiaque. Nous voyons ainsi l’impact d’une émotion et son effet domino sur le corps. Les mêmes connexions ont été observées avec le système respiratoire. C’est ainsi que l’asthme est relié à des manifestations au niveau de l’intelligence émotionnelle, qui peuvent être améliorées par la pratique de la pleine conscience. C’est également vrai pour le cancer du sein chez la femme. Plus la femme est anxieuse et garde son anxiété en elle, plus elle risque de développer un cancer du sein. Souvent, elle garde ses émotions renfermées, car elle pense que c’est le meilleur moyen d’aider les autres. On constate ainsi un déséquilibre entre les besoins personnels et ceux des autres : 75 % des femmes qui ont eu un cancer du sein ont tendance à souffrir de ce problème, c’est-à-dire à se sacrifier pour nourrir le bonheur et les besoins de leurs proches. À noter que le fait de recevoir de l’amour des autres, améliore significativement le processus de récupération après un cancer du sein. Nous allons maintenant nous intéresser au cœur et au système cardiovasculaire. copyright merformer.com

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CŒUR ET SYSTÈME CARDIOVASCULAIRE Le cœur est un organe musculaire creux constitué de quatre cavités. Il est situé dans le médiastin (cavité de la région thoracique), il propulse le sang à travers les vaisseaux du corps et il est entouré d'une membrane fibreuse résistante appelée le péricarde. La paroi du cœur est composée de trois couches qui sont, de l'extérieur vers l'intérieur : l'épicarde, le myocarde (muscle cardiaque) et l'endocarde. C’est une pompe double à quatre cavités. La partie supérieure est formée par les oreillettes droite et gauche qui se contractent en même temps, et la partie inférieure par les ventricules droit et gauche qui se contractent également en même temps.

Veine cave supérieure

Aorte

Artéres pulmonaires Oreillette gauche

Veines pulmonaires Oreillette droite

Valvules auriculo-ventriculaires

Valvules pulmonaires Ventricule droit

Ventricule gauche

Veine cave inf érieure Aorte

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Circulation du sang

Le sang désoxygéné qui revient des différentes parties du corps remplit l'atrium droit, et le sang oxygéné́ qui revient des poumons remplit l'atrium gauche. L'ouverture des valves auriculo-ventriculaires permet au sang de s'écouler des oreillettes vers les ventricules, puis les oreillettes se contractent et éjectent le sang restant dans les ventricules. La fermeture des valves est suivie par la contraction des ventricules qui propulse le sang du ventricule droit dans le tronc pulmonaire, et du ventricule gauche dans l'aorte. La circulation pulmonaire représente le trajet du sang du cœur aux poumons et son retour au cœur. Les éléments qui assurent la circulation pulmonaire sont : le ventricule droit, le tronc et les artères pulmonaires, le réseau de capillaires dans les poumons, les veines pulmonaires qui ramènent le sang au cœur, et l'atrium gauche qui reçoit le sang oxygéné. La circulation systémique représente le trajet du sang vers tous les autres organes du corps et son retour vers le cœur. Les éléments de la circulation systémique sont : le ventricule gauche, les vaisseaux qui arrivent et partent de tous les tissus du corps, les artères, les veines, les capillaires et l'atrium droit qui reçoit le sang appauvri en oxygène.

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Les artères, capillaires et veines

La paroi des vaisseaux est composée de trois couches, dont une couche qui comprend la musculature lisse. De l’extérieur vers l’intérieur nous avons : l’adventice, la média et l’intima. C’est ainsi que les artères ont la capacité de se contracter (vasoconstriction) ou de se relâcher (vasodilatation). Ce mécanisme permet d’adapter le calibre de l’artère en fonction des besoins de l’organisme, il régule donc la pression sanguine.

Tissu conjonctif et fibres musculaires Limitante élastique externe

Adventice

Media

Cellules musculaires

Limitante élastique interne Intima

Tissu conjonctif Endoélium : unique couche de cellules dans la lumiére de l’artére

Artére de moyen calibre et ses trois tuniques : intima, média, adventice •

La pression sanguine

La pression sanguine est la force exercée par le sang sur la paroi interne des vaisseaux. Les facteurs qui agissent sur la pression cardiaque sont les suivants : -

La fréquence cardiaque : une augmentation de la fréquence augmente la pression. Le volume sanguin : une augmentation du volume augmente la pression. La résistance périphérique : une diminution du diamètre des vaisseaux augmente leur résistance et donc la pression sanguine.

La pression sanguine normale est de 120/80.

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La régulation du flux sanguin

Cette régulation est sous la dépendance de deux mécanismes : nerveux et rénaux. Les barorécepteurs (récepteurs sensibles aux variations de la pression sanguine), situés dans la paroi des vaisseaux et dans les cavités du cœur, détectent une diminution de la pression sanguine. Ce stimulus provoque les réactions suivantes : -

Augmentation de la sécrétion d'ADH par l'hypophyse. L’ADH agit au niveau des reins où il provoque une augmentation de la réabsorption de l'eau, ce qui accroît le volume sanguin. Des influx sympathiques sont envoyés au cœur, ce qui augmente la fréquence cardiaque. En réponse aux influx sympathiques, les muscles lisses modifient le diamètre des vaisseaux et par conséquent, la résistance périphérique.

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Les mécanismes rénaux permettent une diminution de la pression sanguine dans les reins et activent le système rénine-angiotensine. L'aldostérone produite modifie l’équilibre électrolytique et stimule la réabsorption de l'eau au niveau des reins, provoquant une augmentation du volume sanguin. Maintenant que vous en savez plus sur le fonctionnement du cœur et du système cardiovasculaire, nous allons étudier les relations émotionnelles.

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Relations émotionnelles

Comme nous l’avons déjà mentionné, les patients qui souffrent de problèmes de santé en lien avec le cœur n’arrivent pas à extérioriser leurs émotions. Ces émotions sont enfouies en eux et ont besoin d’être exprimées, car elles créent une grande anxiété qui bloque l’expression du bonheur dans leur vie. Le premier objectif va être de les aider à extérioriser leurs pensées négatives, puis de les transformer en pensées plus positives. Ces patients ont peur de ne pas pouvoir accepter la joie dans leur vie, parfois ils jugent même qu’ils n’en sont pas dignes. En contrepartie, ils vont être très à l’écoute des besoins de leurs proches.

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Solutions

Ces patients doivent reprendre contact avec leurs émotions, il s‘agit de les écouter et de les exprimer. Dites-leur, dans un premier temps, de faire des pauses régulières dans leur quotidien pour se poser des questions telles que : « Comment je me sens ? » ou « Qu’est-ce que je ressens en ce moment ? » Il ne faut surtout pas qu’ils jugent les réponses obtenues. Écouter leurs émotions leur permettra de les exprimer, en particulier à leur entourage proche. L’anxiété diminuera, libérant ainsi leurs pensées négatives. Un patient hypertendu pourra alors diminuer peu à peu le stress de sa vie. La pratique de la psychologie positive s’avère extrêmement utile et efficace dans ce type de situation. La méditation est encore une fois une pratique très efficace. Par exemple, vous pouvez conseiller à votre patient de pratiquer 5 minutes de respiration de pleine conscience une à deux fois par jour. Cet exercice est très simple à réaliser : dites-lui de s’isoler, de se concentrer sur sa respiration, de détendre ses muscles et relâcher ses tensions. Lorsque les pensées arrivent et occultent son esprit, il doit les écouter sans les juger. L’effet d’écouter et d’exprimer ses émotions est double. En plus de chasser le stress, votre patient va cultiver des relations plus saines et plus épanouies. Invitez-le donc à communiquer, à s’ouvrir, à s’extérioriser, pour chasser l’anxiété et faire du bien à son cœur. copyright merformer.com

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Étude de cas

François, 45 ans, vient vous consulter, car il souffre d’hypertension et de cholestérol. Il travaille en entreprise et a un mode de vie relativement sédentaire. Durant l’anamnèse, vous le questionnez sur ses relations avec les autres. Il vous explique qu’il est quelqu’un de très introverti. Il n’aime pas parler de lui. Il évite toutes les situations où il va devoir s’exprimer, telles que les invitations chez des amis, les sorties entre collègues, les repas de famille… Il vous explique qu’il a toujours vécu ainsi. Il a commencé à faire de l’hypertension à l’âge de 20 ans. Récemment, son médecin a diagnostiqué une coronaropathie (plaque d’athérome), qui nécessite une intervention chirurgicale pour éviter le risque d’une crise cardiaque. Depuis l’annonce de cette intervention, sa tension a augmenté fortement malgré le traitement en cours. Il vous confie cependant qu’il n’en a pas parlé à son entourage et que pour le moment, il n’a encore rien changé à ses habitudes. Il est sédentaire, mange mal, mais ne fume pas et ne boit que très rarement (un ou deux verres de vin par semaine). L’intervention est prévue dans 15 jours et François est très anxieux. Il vient vous consulter, car sa femme lui a conseillé de le faire. En premier lieu, vous lui expliquez qu’en gardant ses émotions et ses pensées négatives à l’intérieur de lui, en se refermant sur lui-même, il crée une source importante d’anxiété. Cette anxiété est un facteur aggravant de l’hypertension. Vous lui proposez donc deux choses : pratiquer l’exercice de méditation abordé précédemment, et écrire dans un journal. Il doit écrire au moins 5 fois par jour ce qu’il pense, comment il se sent, sans faire aucun jugement. Vous lui conseillez par la suite de remplacer ce journal par une vraie conversation avec sa femme ou un ami proche afin de libérer les émotions qu’il garde en lui.

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À côté de cela, vous lui expliquez que l’alimentation joue un rôle crucial dans sa situation et qu’un rééquilibrage alimentaire est indispensable. En plus des conseils classiques, vous l’encouragez à limiter les graisses d’origine animale (charcuterie et viande rouge), le café, le sel, et vous l’orientez vers une alimentation très riche en fruits, légumes et fruits secs oléagineux (source d’oméga 3, de fibres, de potassium) pour améliorer son taux de cholestérol. Vous lui conseillez aussi le chocolat noir à 80 % ou plus, les légumineuses, le germe de blé pour le calcium qui joue un rôle primordial dans la santé du cœur. Vous ajoutez des tisanes au pissenlit (action diurétique) et un complément naturel d’ail (pouvoir hypotenseur important). En plus de ce programme, vous lui conseillez la pratique de 30 minutes de marche rapide quotidienne. L’activité physique est l’un des traitements les plus efficaces pour faire baisser l’hypertension et améliorer la santé cardiovasculaire. Le but est de l’éduquer vers un mode de vie sain à long terme. Grâce à vos conseils, la récupération de François après l’intervention est très rapide. Il n’a plus besoin de traitement et vous relate la joie de se sentir libéré de cette anxiété permanente. Il s’est même inscrit dans un club de sport où il s’entraîne avec d’autres personnes. Intéressons-nous maintenant aux poumons et au système respiratoire. Commençons par l’anatomie et la physiologie avant d’aborder les relations émotionnelles.

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LES POUMONS ET LE SYSTÈME RESPIRATOIRE Le système respiratoire correspond en naturopathie à un de nos 4 émonctoires. Les cellules de notre corps ont besoin d’un approvisionnement continu en oxygène O2. De même, elles rejettent en permanence du dioxyde de carbone CO2. Les principaux conduits du système respiratoire sont : la cavité́ nasale, le pharynx, le larynx et la trachée. Dans les poumons, la trachée se ramifie en bronches, bronchioles et en alvéoles pulmonaires.

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Les poumons

Les deux poumons sont situés dans la cavité thoracique, ils sont séparés l'un de l'autre par le médiastin qui contient le cœur. Chaque poumon comprend des lobes, eux-mêmes constitués de lobules contenant des alvéoles. Les poumons sont entourés par une membrane séreuse formée de deux feuillets, la plèvre. Le feuillet interne, la plèvre viscérale, recouvre les poumons ; le feuillet externe, la plèvre pariétale, tapisse la paroi thoracique. Entre les plèvres pariétale et viscérale se trouve un petit espace, la cavité pleurale. La pression de l'air dans la cavité pleurale (pression intrathoracique) est légèrement inférieure à la pression atmosphérique dans les poumons au repos. C’est grâce à cette pression négative que l'étirement et l’expansion de la cage thoracique vont permettre la distension des poumons qui se rempliront d’air.

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La mécanique respiratoire

L'inspiration se produit lorsque la contraction des muscles provoque une augmentation du volume thoracique, avec une expansion des poumons et une diminution des pressions intra-thoracique et intra-pulmonaire (pression intra-alvéolaire). L'expiration survient ensuite passivement, provoquant une diminution du volume thoracique et une augmentation de la pression intra-pulmonaire. Trachée Aorte

Veine cave

Ventricule droit

Artère pulmonaire

Ventricule gauche

Veines pulmonaires

1. A l’ ètat normal, les vaisseaux qui vont du cœur au poumon permettent au sang de se recharger en oxygène avant de regagner le cœur.

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Les fonctions des poumons

Les poumons assurent les fonctions suivantes :

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La respiration : les globules rouges du sang se chargent en oxygène dans les poumons. L’oxygène est véhiculé par le système circulatoire jusqu’aux cellules. La respiration cellulaire oxyde les nutriments issus de l’alimentation, le dioxyde de carbone qui en résulte est ensuite évacué par l’intermédiaire des poumons. La qualité de ce système respiratoire et des échanges dépend de la qualité de nos cellules et de notre état de santé général. Les sucres alimentaires transformés en glucose par la digestion, puis assimilés, constituent la principale source énergétique pour nos cellules. La filtration : les voies respiratoires jouent le rôle d’émonctoire en éliminant une partie des déchets du corps, notamment par l’intermédiaire des crachats. Ils interviennent principalement quand le trio intestin-foievésicule biliaire n’a pas joué correctement son rôle de filtre. La protection : le contact permanent avec l’air ambiant amène les poumons à être constamment agressés par des produits toxiques, des poussières, ou des germes plus ou moins pathogènes. Le système muco-ciliaire et la contraction des muscles bronchiques permettent une épuration physique des particules introduites par engluement et expulsion.

En plus de ces 3 fonctions, les poumons disposent d’une multitude de fonctions métaboliques comme l’élimination des graisses, l’assimilation des acides aminés, la libération du glucose, la filtration du calcium, l’élimination de l’acide lactique…

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Relations émotionnelles

Les personnes qui souffrent de problèmes pulmonaires ou respiratoires telles que les bronchites à répétition, les pneumonies, l’asthme, ou la toux chronique, ont souvent une fragilité émotionnelle importante. Elles se laissent déborder par les émotions qui peuvent les faire passer de l’euphorie à la déprime en quelques fractions de seconde. Ce débordement émotionnel leur crée également des difficultés au niveau relationnel. Les problèmes respiratoires reflètent la capacité d’une personne à gérer les émotions de la vie liées aux êtres qu’elle aime. Si elle se laisse déborder par ses propres émotions ou par celles des autres, elle risque de souffrir d’anxiété, d’irritabilité et de tristesse, ce qui déclenchera à son tour des symptômes physiques.

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Solutions

Les problèmes pulmonaires comme la pneumonie, l’emphysème ou la BPCO (Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive) sont reliés à la dépression, à la tristesse et à la crainte de ne pas vivre pleinement sa vie. Lorsque les émotions sont trop intenses et trop débordantes, elles ne peuvent être gérées par le patient. Il se sentira alors submergé. Lorsqu’elles déclenchent en lui le sentiment d’étouffer, on voit souvent apparaître de l’asthme. Vous devez demander à votre patient de prendre du recul sur ses émotions. Le meilleur moyen reste la visualisation de ses pensées grâce à la méditation. Là encore, le but n’est pas de cesser de penser, mais de prendre conscience des pensées et de les laisser passer sans émettre de jugement. L’exercice de méditation de pleine conscience dont nous avons parlé est à conseiller. L’objectif de cette pratique est d’aider votre patient à contrôler ses émotions.

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Étude de cas

Mathilde, 61 ans, souffre d’asthme depuis la puberté. Elle vient vous voir, car elle pense qu’un changement dans ses habitudes de vie peut l’aider à gérer sa maladie. Elle vient tout juste d’atteindre la retraite et souhaite en profiter. Elle sent ses capacités se réduire et vous décrit des crises fortes de plus en plus fréquentes. Son entourage pense que c’est dû à différents facteurs tels que la poussière, la pollution. En creusant un peu, vous vous rendez compte que Mathilde est ultra émotive. Un rien l’atteint et elle n’arrive pas à prendre du recul. Mathilde a longtemps été persuadée que son environnement de travail était la cause principale de son asthme, mais elle n’a pas constaté de différence depuis sa retraite, elle vous affirme même que cela a empiré. Ses crises se sont rapprochées et elle n’ose pas sortir trop loin de chez elle de peur de ne pas pouvoir rentrer. Plus le temps passe et plus elle est stressée. Lorsque vous abordez avec elle le sujet des émotionƐ, vous constatez que leur gestion lui a toujours posé des problèmes. Vous lui expliquez le lien entre le stress et sa maladie. Vous lui conseillez de s’inscrire à un cours de yoga, de s’y rendre 3 fois par semaine et de pratiquer en plus des exercices de méditation. Vous lui expliquez qu’elle a le contrôle de son esprit et qu’elle peut se détacher de ses émotions. Vous constatez également qu’elle manque cruellement d’activité physique. Vous lui conseillez de choisir une activité à pratiquer 3 fois par semaine. Elle choisit la marche nordique qu’elle peut pratiquer en groupe. Après un mois, elle se sent plus à l’aise et a l’impression de respirer mieux. Cela la rassure et réduit davantage son niveau de stress. Les décoctions de thym et les inhalations d’huile essentielle d’eucalyptus lui seront également d’un précieux recours pour améliorer ses crises d’asthme.

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PROBLÈMES DE POITRINE Les patients souffrant de kystes, de mastites (inflammation de la glande mammaire), voir d’un cancer du sein, sont souvent des personnes plus confortables à l’idée de résoudre les problèmes des autres et de les réconforter, que de gérer leurs propres problèmes. Quelle que soit leur humeur, elles cachent leurs problèmes derrière une fausse joie. Elles font comme si tout allait bien et semblent toujours être extrêmement heureuses. Vous n’allez pas leur demander d’arrêter de prendre soin des autres, et de perdre ainsi des moments qui leur apportent du bien-être. Mais ce type de patient a besoin d’examiner pourquoi il veut tant s’occuper des autres, et pourquoi il se soucie si peu de lui-même et de ses propres problèmes. Nous pouvons faire le lien avec des personnalités jouant le rôle de mère ou de nourricière. Ce comportement est bon si la personne trouve son équilibre. Il faut qu’elle soit en mesure de se dire « je donne beaucoup, mais quand j’ai besoin je reçois aussi beaucoup » ou « je sais que j’ai besoin de prendre soin de moi avec amour et joie. » Ce comportement peut parfois devenir excessif envers l’entourage, à tel point que la personne veut contrôler et dicter la vie de l’autre. Cela peut ainsi créer des tensions importantes, ainsi que peur, tristesse, déception, dépression et colère.

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Solutions

Si vous êtes face à une patiente souffrant de problèmes liés à la poitrine comme un kyste, une mastite ou un cancer du sein, la première étape pour elle sera d’évaluer ses besoins, de considérer ses émotions et de cesser de les dissimuler derrière une fausse joie. Faites comprendre à votre patiente que quand il y a un problème, son entourage proche l’aidera. Elle ne représentera probablement pas un fardeau pour eux. Elle mérite elle aussi d’être aidée, soutenue et guidée par les autres. Conseillez-lui de faire part de ses problèmes et de ses états d’âme à ses proches, afin de mettre en place des relations plus solides et profondes. Exprimer ses émotions négatives ne signifie pas devenir un être négatif que les autres n’apprécieront plus. Ce n’est pas ou l’un ou l’autre, il s’agit juste de trouver un équilibre.

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Étude de cas

Nadine, 35 ans, vient vous consulter, car son médecin vient de diagnostiquer une grosseur au sein droit. Les analyses montrent que cette grosseur est bénigne, il ne s’agit en aucun cas d’un cancer. Elle vient tout de même vous voir, car elle a peur que le mal évolue et elle veut mettre toutes les chances de son côté pour éviter un risque de cancer.

En la questionnant sur sa personnalité, elle vous explique qu’elle a 4 enfants et qu’elle gère tout à la maison. Elle ne laisse pas son mari s’occuper de tâches telles que l’entretien de la maison ou l’éducation des enfants. Elle veut tout gérer seule, car elle a peur d’être en désaccord avec son mari sur l’éducation des enfants. Elle ne prend pas une minute pour penser à elle, et vit entièrement pour le bonheur de sa famille et de son mari. Même si elle se sent épuisée et à bout, elle le cache et passe pour une maman exemplaire aux yeux de tous. Cependant cette grosseur au sein lui fait peur. N’ayant plus l’habitude de penser à elle, elle ne sait pas quoi faire pour mener un mode de vie sain.

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Vous commencez par lui expliquer qu’il existe des liens entre son comportement et sa grosseur à la poitrine, et qu’elle doit faire attention pour éviter que les causes psychologiques empirent le problème. Conseillez-lui de consacrer au moins 30 minutes par jour pour sortir de ses activités de maman et de s’occuper d’elle. Lecture, musique, marche, stretching, téléphone à une amie, peu importe, du moment que cela lui permet de penser à elle. Deuxièmement, pour lui apprendre à écouter ses émotions, vous lui demandez tous les soirs de noter ce qu’elle a fait dans sa journée et les émotions qu’elle a ressenties, sans réfléchir, ni juger. Vous lui conseillez, pour sortir du foyer familial et pour sa santé, de s’inscrire dans une salle de gym et de prendre des cours collectifs. Vous la conseillez également sur le plan nutritionnel en jouant sur l’équilibre acido-basique de son alimentation. Vous lui conseillez 3 jours de jeûne afin de détoxifier l’organisme. En diminuant les aliments acides tels que les sucres, les aliments d’origine animale, le café, les additifs des produits industriels, les produits laitiers et en lui donnant un complément naturel en vitamine C, vous mettez en place un terrain anti-inflammatoire pour combattre l’acidité. Après 6 mois de suivi, la mammographie révèle que sa grosseur a diminué de moitié. Abordons désormais le cinquième centre qui correspond à la bouche, la région cervicale et la thyroïde.

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CENTRE ÉMOTIONNEL N°5 - LA BOUCHE, LES CERVICALES ET LA THYROÏDE Ce centre est relié à la communication. Souvenonsnous que la communication consiste en un échange à double sens : parler et écouter. Nous pouvons diviser les problèmes de communication en 3 catégories : •

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Les personnes qui ont du mal à exprimer et à faire face aux déceptions personnelles, auront plutôt tendance à développer des problèmes liés à la bouche (dents, mâchoire, gencives). Les personnes qui pensent avoir des compétences de communication, mais qui se sentent frustrées dès qu’elles n’arrivent à contrôler la conversation, sont susceptibles de souffrir des cervicales. Les personnes intuitives, mais qui sont incapables de s’exprimer, car elles ont peur que leurs idées soient jugées, peuvent être atteintes de problèmes de thyroïde.

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CE QU’EN DIT LA SCIENCE Dans l’approche holistique, les problèmes de gorge sont souvent liés à l’incapacité d’une personne à exprimer ses idées et besoins. Cela se résume à une peur de communiquer et de s’extérioriser. Les problèmes associés aux cervicales sont parfois liés à une fermeture de l’esprit et au refus d’écouter des opinions différentes. Les problèmes de thyroïde sont liés à l’incapacité de s’exprimer par peur du jugement, ce qui peut également empêcher une personne d’agir. La science valide-t-elle ces différentes associations ? La recherche a prouvé que la thyroïde est associée à l’habileté d’une personne à communiquer. Les femmes, et surtout les femmes post-ménopause, seraient beaucoup plus touchées que les hommes. Cette différence peut s’expliquer par la baisse de la production hormonale. Le maintien de cette production, malgré l’âge, permettrait à l’homme de continuer à s’affirmer dans une conversation. À l’inverse, il a été observé que des réticences à s’affirmer dans une conversation augmente les chances de développer des problèmes de thyroïde. Après la ménopause, la production d’œstrogène et de progestérone chute considérablement. Cette diminution change souvent la façon dont les femmes s’expriment, ce qui peut augmenter leur agressivité et leur impulsivité lorsqu’il s’agit de donner leur opinion. Elles sont également plus susceptibles de s’exprimer de façon maladroite. Ce changement peut créer des conflits avec leurs proches et nuire à leur état de santé général. Les problèmes de gorge peuvent aussi être liés à des problèmes de communication. La peur et l’anxiété ressenties lorsque la personne n’arrive pas à s’exprimer peuvent créer des spasmes musculaires entraînant parfois des douleurs cervicales. La personne se sent bloquée et étouffée. Cela s’observe souvent chez les personnes qui ont tendance à être anxieuses, introverties… Enfin, les problèmes de gencive et de mâchoire sont souvent observés chez les gens qui n’arrivent pas à gérer les sources de stress dans leur vie. Le niveau de cortisol causé par le stress viendrait déclencher ce type de réaction.

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LA BOUCHE, LA MÂCHOIRE, LES DENTS Nous n’allons pas rentrer dans des détails anatomiques et physiologiques qui n’auraient que peu d’importance pour votre pratique. Il est simplement important de comprendre le lien entre la bouche et la région cervicale, en comprenant la complexité des attaches musculaires de cette partie du corps. Les mouvements de la langue et de la mâchoire sont contrôlés par de nombreux muscles qui, pour la plupart, s’attachent à l’os hyoïde. Par exemple, le muscle digastrique permet l’ouverture de la mâchoire.

mastoïde

Muscle hyo-glosse

Muscle stylo-hyoidien

Mandibule

Muscle splénius Muscle élévateur de l’ épaule

Os hyoïde

Muscle scaléne moyen Muscle scaléne antérieur Muscle trapeze

Muscle mylo-hyoïdien Muscle digastrique Muscle constricteur moyen Muscle constricteur inférieur Muscle thyréo-hyoidien Muscle sterno-hyoidien Muscle omo-hyoidien

Clavicule

Muscle digastrique

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Le bon fonctionnement de ces structures est donc dépendant de l’équilibre des muscles de la région cervicale antérieure. Le stress, l’anxiété peuvent créer des tensions, et engendrer des troubles et des douleurs. Ces tensions perturbent parfois les mouvements de la mâchoire. L’articulation temporo-mandibulaire est très mobile et des dysfonctions musculaires peuvent créer des douleurs en mastiquant ou des difficultés d’élocution.

Muscle temporal

Articulation temporo-mandibulaire Muscle ptérygoïdien Masséter

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Relations émotionnelles

Les problèmes de gencives, les douleurs temporo-mandibulaire concernent parfois les personnes qui ne parviennent pas à exprimer leurs désillusions ou leurs soucis. Elles n’auront pas de difficulté à communiquer avec les autres, mais seront dans l’incapacité d’exprimer leurs problèmes. Dès que la conversation devient trop intime ou trop axée sur elles, ces personnes se sentiront inconfortables et couperont court à la discussion. Les problèmes liés aux dents et à la mâchoire sont associés à la colère. Lorsque la personne est en colère, elle est moins ouverte au point de vue des autres, elle est également moins susceptible de prendre des décisions.

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Solutions

Vous ne rencontrerez pas très souvent des problèmes dentaires ou de gencives, car ils ne font pas partie des motifs fréquents de consultation. Mais ces problèmes peuvent être associés à d’autres troubles, vous devez donc aider le patient à les gérer. La santé des dents est un élément très important en santé holistique. En effet, si la plupart des gens sont conscients de l'incidence positive de la nutrition, de l'hygiène de vie, du sevrage tabagique, ainsi que d'une activité physique régulière sur la prévention des maladies cardiovasculaires, tous (ou presque) ignorent qu'une bonne hygiène dentaire biquotidienne incluant le brossage des dents et le passage du fil dentaire, a un rôle préventif essentiel. Par exemple, un moyen naturel d’assainir sa bouche est d’utiliser de l’huile de sésame en bain de bouche. Il est évident que si vous êtes face à un patient qui n’est pas suivi par un dentiste, votre devoir sera de lui recommander une visite dans un délai assez court. Mais si en questionnant le patient sur ses relations, vous mettez en évidence un lien éventuel avec des soucis de communication, invitez-le à sortir de sa carapace, à donner son opinion et à extérioriser ses états d’âme, surtout lorsqu’il s’agit de son entourage proche. Incitez-le à créer des vraies relations avec les autres, rappelez-lui qu’une conversation est à double sens.

NB : En naturopathie holistique, nous faisons attention aux métaux dentaires. Tout métal, y compris l’or ou le titane, même s’ils sont généralement bien tolérés, peuvent provoquer des intolérances ou des réactions allergiques. Ils risquent de perturber le système immunitaire et favoriser les maladies auto-immunes. Les métaux dentaires sont responsables de nombreux troubles souvent inexpliqués par la médecine, tels que maladies de peau (psoriasis, eczéma), maladies auto-immunes (sclérose en plaques, thyroïdite), désordres gastro-intestinaux, syndrome de fatigue chronique, arthrite rhumatoïde, sclérose latérale amyotrophique.

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Étude de cas

Xavier vous consulte, car il souhaite perdre du poids. Ce sédentaire de 40 ans désire arrêter de fumer et il pense qu’un sevrage tabagique est compliqué à gérer seul. Au cours de votre anamnèse, Xavier vous fait part de ses problèmes dentaires. Il a de gros soucis de gencives et des dents qui se déchaussent. Il a déjà eu de nombreux soins dentaires et il sait que tabac n’a pas arrangé la situation.

En parlant avec lui, vous vous apercevez qu’il n’y a pas de lien concret entre ses gencives fragiles et un équilibre dans ses relations. Vous décidez donc de l’accompagner dans son sevrage tabagique. Vous lui expliquez qu’une des priorités du traitement sera de détoxifier l’organisme pour deux raisons : premièrement, parce que son passé de gros fumeur a pollué son corps et que la présence de toxines, de nicotine, de goudron et les autres substances nocives doivent être évacués afin que le corps retrouve ses capacités. Ensuite, parce qu’il est probable que des métaux toxiques contenus dans ses soins dentaires (tels que le mercure) sont en train de polluer son organisme. Vous lui demandez dans un premier temps de se renseigner auprès de son dentiste. Vous allez ensuite lui conseiller de supprimer totalement de son alimentation le gluten, les poissons (essentiellement les gros poissons comme le saumon, le thon), et les laitages d’origine animale. Il évitera ainsi toute toxicité supplémentaire. Vous allez travailler également sur une détoxification de son foie. Beaucoup de légumes qui peuvent être consommés quotidiennement aident le foie à se nettoyer et à fonctionner efficacement : notamment les légumes amers ou qui sont source de souffre (artichaut, radis noir, choux, légumes verts foncés…), le curcuma, la betterave, le citron, les orties, le romarin, mais aussi la vitamine C et le sélénium que l’on trouve dans l’ail et les oignons. Vous allez accélérer l’élimination et le drainage en lui conseillant de consommer des tisanes d’ortie (qui sont diurétiques), et de manger midi et soir de la coriandre, car son efficacité est reconnue dans l’élimination des métaux. Vous l’orientez aussi vers une alimentation très riche en fruits et légumes frais pour absorber une quantité importante d’antioxydants. Vous lui demandez de consommer 5 couleurs différentes à chaque repas. En effet, les propriétés oxydantes varient en fonction de la couleur des fruits et légumes. En médecine chinoise, on recommande de consommer 5 couleurs différentes par repas pour que l’apport en vitamines et en minéraux soit le plus diversifié et complet possible. Passons maintenant aux problèmes de la région cervicale.

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LE COU ET LES VERTÈBRES CERVICALES Nous avons abordé brièvement le rachis cervical lorsque nous avons parlé du système musculo-squelettique. Avant de nous intéresser aux relations émotionnelles, abordons quelques notions anatomiques. Le rachis cervical est composé de 7 vertèbres cervicales dont la forme correspond à une lordose (comme la région lombaire). C'est la portion du rachis la plus mobile, donc la plus vulnérable notamment en traumatologie. Comme dans la région lombaire, des paires de nerfs rachidiens sortent entre chaque étage pour former le plexus cervical. Ces nerfs sont, pour la plupart, destinés au bon fonctionnement sensitif et moteur du visage, de la région du cou et des membres supérieurs. Le rachis cervical répond à 5 fonctions : -

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Fonction de mât qui supporte la tête, notamment lors de la position debout et de la marche. Fonction de ressort encaissant les contraintes engendrées par les mouvements du corps, elles sont réparties entre les disques et les articulations. Fonction de flexibilité autorisant deux mouvements principaux de flexion-extension et d'inclinaison-rotation automatiquement associés aux mouvements des yeux. Les muscles de cette région sont dépendants de contractions réflexes automatiques liées à la vue, c’est le réflexe oculo-céphalogyre. Fonction de protection pour la moelle, les racines nerveuses et l’artère vertébrale qui irrigue une grande partie de la boîte crânienne et du cerveau. Fonction d'informations nociceptives (sensitives, douleurs...), en lien avec la mobilité et la fonctionnalité des membres supérieurs. C1 : Atlas

Processus épineux Foramen

C2 : Axis

Moelle épinière Facettes articulaires Lames

Uncus Disque intervetrébral Racine nerveuse

Racine nerveuse

C7

De nombreuses pathologies peuvent survenir comme des torticolis, des névralgies cervico-brachiales, des céphalées de tension, des vertiges… copyright merformer.com

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Relations émotionnelles en lien avec le rachis cervical

L’arthrose, les discopathies, les douleurs au cou et les raideurs cervicales touchent souvent des personnes qui sont à l’aise pour converser et aller vers les autres, mais qui n’acceptent pas la contrariété ni la divergence d’opinions. Quand quelque chose ne va pas dans leur vie, quand quelqu’un n’est pas d’accord ou pense différemment, elles développent une frustration qui vient détériorer leurs relations et provoquer ce genre de manifestation physique. Nous pouvons donc associer les problèmes cervicaux avec l’habileté d’une personne à accepter les divergences d’opinions, et voir une conversation comme un échange à double sens. Certaines personnes ont tendance à ne pas écouter les autres, car elles n’ont pas assez de flexibilité pour accepter un point de vue différent. L’important sera, lorsque vous décelez ce type de profil chez votre patient, de le pousser à comprendre la personne en face de lui.

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Solutions

Avant de travailler cet aspect avec votre patient, il est primordial de s’assurer que son problème n’ait pas une autre origine. Ainsi, demandez-lui s’il porte des lunettes ou s’il est suivi pour des problèmes de vue, car ce genre de trouble peut déclencher des tensions musculaires conduisant aux cervicalgies chroniques. Demandez-lui également, en fonction de son activité, s’il n’adopte pas une mauvaise posture de façon prolongée. Cela peut se retrouver chez une personne travaillant devant un ordinateur et dont le poste de travail est mal réglé, ainsi que dans les métiers manuels tels que peintre en bâtiment ou ouvrier agricole. Dans ce cas, n’hésitez pas à l’orienter vers un ostéopathe ou un kinésithérapeute. Pensez également à investiguer la literie et l’oreiller. Après avoir passé ces aspects en revue, vous pouvez aborder l’aspect émotionnel. Votre patient doit se rendre compte s’il n’arrive pas à écouter les autres ou se ferme à toute opinion différente de la sienne. Conseillez-lui, dans ce cas, de ne pas juger les propos de la personne en face de lui et de simplement l’écouter. Au même titre que tout le monde ne peut pas aimer la même couleur, les mêmes légumes, les mêmes activités, chacun possède sa propre vision du monde et de la réalité. Personne n’a tort, personne n’a raison, tout est une question d’échange et d’ouverture d’esprit. Vous devez l’amener à s’ouvrir aux opinions des autres, tout en conservant son point de vue. C’est cet aspect qui vient créer les tensions relationnelles, puis déclencher des tensions physiques liées aux douleurs cervicales. La pratique de la méditation de pleine conscience est encore une fois conseillée. Elle aidera la personne à être plus en contact avec ses émotions, sans ressentir le besoin d’émettre de jugement. La méditation lui procurera une paix intérieure, lui permettra de se sentir plus ouverte et plus tolérante dans ses relations sociales. Pratiquer une activité physique est également important. En effet, une faiblesse musculaire causée par la sédentarité peut déclencher des douleurs à répétition. La natation, par exemple, est une excellente activité pour renforcer les muscles du dos. En ce qui concerne l’arthrose et les rhumatismes, nous y reviendrons plus tard. Une alimentation enrichie en oméga 3, en vitamine D, la consommation d’épices comme le curcuma, la cannelle, le poivre (effets anti-inflammatoires) sont aussi à conseiller.

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Étude de cas

Sophie, 35 ans, vient vous voir, car elle souffre des cervicales. Toutes les démarches qu’elle a effectuées n’ont rien donné. Elle a entendu parler de votre approche holistique et comme elle sait qu’elle n’a pas de bonnes habitudes de vie, elle pense que c’est le moment idéal d’amorcer des changements. Elle vous apporte son dernier bilan radiologique qui montre une arthrose prononcée malgré son jeune âge. Elle travaille devant un bureau et ne fait pas d’activité physique. Elle mange mal, mais n’est pas en surpoids. Elle a consulté médecin, kiné, ostéo, magnétiseur, posturologue, et rien n’a fonctionné. Ce qui l’inquiète beaucoup en ce moment, c’est qu’elle a de plus en plus de mal à rester devant son poste de travail. De plus, elle commence à avoir des douleurs dans les membres supérieurs, de type fourmillement (signe d’un pincement d’une ou plusieurs racines nerveuses). Vous la questionnez sur ses relations privées, sur ses relations au travail, et vous vous apercevez qu’elle n’est pas très à l’aise avec les autres. Au fur et à mesure des questions, elle vous explique qu’elle a du mal à s’entendre avec ses collègues de travail. En réalité, elle ne comprend pas leur façon de travailler et cela crée de nombreuses tensions et conflits. Elle se plaint de toujours devoir passer derrière eux, ce qui la stresse beaucoup.

Vous commencez par lui expliquer le lien éventuel entre ses relations conflictuelles et ses douleurs. Vous lui expliquez que cela crée des tensions musculaires qui, sur un terrain d’arthrose, deviennent vite douloureuses. La solution, c’est de lâcher-prise. Laisser les autres fonctionner comme ils le souhaitent. Vous l’orientez également ici vers la pratique quotidienne de la méditation.

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Au niveau alimentaire, vous rééquilibrez totalement son alimentation axée sur le grignotage et les produits transformés industriellement, car ils créent un fort terrain inflammatoire. Vous lui demandez également de stopper les laitages et le gluten qui sont d’autres sources importantes d’inflammation. Vous lui conseillez un complément en vitamine D, la consommation de fruits et de légumes variés, des fruits secs oléagineux (apport en oméga 3) et le curcuma dans chacun de ses plats pour son effet anti-inflammatoire puissant. Vous l’orientez vers une salle de sport pour un renforcement musculaire général, en lui expliquant le lien entre inactivité et terrain inflammatoire. En effet, l’activité physique déclenche la production de molécules qui aident à lutter contre l’inflammation et réparer les tissus abimés. Comme souvent, il s’agit d’un suivi sur le long terme. Le bilan après 6 mois est très positif. Premièrement, votre patiente a renoué avec ses collègues et ne ressent plus de tensions. Deuxièmement, ses douleurs ont considérablement diminué et elle se sent pleine d’énergie. Elle s’étonne même d’apprécier le sport, elle qui n’a jamais été sportive. Il nous reste désormais à traiter la thyroïde pour couvrir les derniers problèmes liés à ce centre émotionnel.

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LES PROBLÈMES THYROÏDIENS Commençons par nous intéresser à l’anatomie et surtout à la physiologie de la thyroïde, qui a une importance capitale dans le fonctionnement global de l’organisme. La thyroïde est une glande endocrine. Elle sécrète les hormones thyroïdiennes qui sont impliquées dans la régulation du métabolisme, dans la croissance et le développement. La thyroïde est située dans la loge antérieure du cou, en avant de la trachée. Thyroïde (vue antérieure) Lobe droit

Isthmus

Lobe gauthe

Larynx Thyroïde (vuepost érieure) Glanders parathyroïdes

Thyroïde Trachée

Les hormones thyroïdiennes ont des rôles multiples et très complexes dans l’organisme. Par exemple : •

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Elles gèrent la production énergétique au niveau cellulaire en stimulant les dépenses énergétiques (augmentation du métabolisme de base) et en produisant de la chaleur (régulation de la température du corps). Elles jouent un rôle crucial dans le développement et la croissance. Elles permettent la maturation du système nerveux central (synthèse de myéline) et des cartilages de conjugaison (croissance osseuse). Elles gèrent la transformation de la nourriture en composés organiques. Elles limitent la calcémie (quantité de calcium présente dans le sang). Elles régulent le métabolisme des protéines, des glucides et des lipides en accélérant leur utilisation par les cellules de l'organisme. Elles augmentent le rythme cardiaque, la pression artérielle et la sudation. copyright merformer.com

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Pour résumer, elles boostent l’activité de l’organisme afin qu’il fonctionne « à plein régime ». C’est ainsi qu’un individu souffrant d’hyperthyroïdie produira trop d’hormones thyroïdiennes et développera les troubles suivants : accélération de la fréquence cardiaque accompagnée de palpitations, agitation et nervosité, augmentation de l’appétit accompagnée souvent d’une perte de poids, arrêt du cycle menstruel, augmentation de la pression artérielle, ostéoporose, sommeil perturbé, troubles digestifs accompagnés souvent des diarrhées, peau grasse et humide, yeux bouffis… À l’inverse, l’hypothyroïdie correspond à une production trop faible de ces hormones et va déclencher : chute de cheveux, troubles de la mémoire, constipation, crampes musculaires, débit menstruel accru, dépression, fatigue importante, prise de poids, irritabilité, peau sèche, ralentissement du rythme cardiaque et diminution de la pression artérielle.

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Relations émotionnelles liées à la thyroïde

Nous pouvons observer des problèmes de thyroïde chez les personnes qui aiment conseiller les autres, mais qui ne comprennent pas que tout le monde n’accepte pas de suivre leurs conseils. Ce sont des personnes avenantes, qui veulent aider, mais qui peuvent souvent déranger. Parfois trop directes ou trop fermées, leur attitude finit par dégrader leurs relations. Dans une conversation, ce genre de personne peut ressentir de la colère envers son interlocuteur, car elle pense qu’il ne veut pas l’écouter. Elle doit essayer d’être détachée et réaliser que les autres ne sont pas dans l’erreur s’ils ne suivent pas ses conseils. Dans certaines circonstances, elle bénéficiera même de garder son opinion pour elle.

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Solutions

Si vous observez ce type de comportement chez votre patient, aidezle à comprendre ce lien. Conseillez-lui d’être plus tolérant et de s’ouvrir aux divergences d’opinions. Ce n’est pas parce que la personne en face de lui ne suit pas ses conseils, qu’il n’est pas apprécié. Il faut que votre patient continue à être serviable. Il doit juste accepter de ne pas être toujours écouté, car il peut lui aussi se tromper. Après tout, si ses conseils sont bons, mais qu’ils ne sont pas suivis, c’est l’autre qui en subira les conséquences. En général, le stress impacte énormément les problèmes thyroïdiens. Si vous décelez une source importante de stress chez votre patient, vous pouvez lui conseiller des activités de type relaxation, Yoga, ou Pilates. En ce qui concerne la prise en charge des problèmes thyroïdiens, un suivi médical est primordial dans les cas d’hyper ou d’hypothyroïdie. Toutefois, le rééquilibrage alimentaire et l’exercice physique donnent aussi d’excellents résultats, car le sport stimule naturellement la glande thyroïde. Attention à bien adapter le régime alimentaire de votre patient en fonction de sa situation. S’il souffre d’hyperthyroïdie, il faudra limiter les sources d’iode alimentaires comme les produits de la mer, les algues, l’ail et l’oignon. En effet l’iode est un composant essentiel dans le mécanisme de production des hormones thyroïdiennes. Plus le corps en dispose, plus il va fabriquer les hormones. Il devra également limiter les produits à base de soja (lait, tofu, yaourt). Vous pouvez à l’inverse lui conseiller de privilégier les aliments comme les choux, la patate douce, le radis, les arachides qui ont un pouvoir de ralentissement sur la thyroïde. Si votre patient est dans le cas inverse, il suffit d’inverser ces recommandations. Il est très important d’adapter votre traitement holistique au traitement médical. Les interactions sont nombreuses et il faut rester prudent. N’incitez jamais un patient à stopper son traitement, l’impact sur sa santé peut être très grave. Dans la même logique que précédemment, les métaux lourds ont un impact sur le fonctionnement de la thyroïde. Respectez les conseils précédents pour mettre en place une stratégie efficace et complète.

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Étude de cas

Martine, 52 ans, vient vous consulter, car elle souffre d’hypothyroïdie et se sent épuisée. Son traitement médical fait de moins en moins effet et elle souhaite améliorer son hygiène de vie pour obtenir de meilleurs résultats. En la questionnant afin d’établir un lien avec les émotions, elle vous fait part de fortes tensions dans son couple. Depuis toujours, Martine et son mari ont une vision du travail totalement différente. Elle a toujours voulu conseiller son mari à ce sujet, mais selon elle, il n’a jamais voulu suivre ses conseils. Il a perdu son poste récemment et elle pense que cette situation ne serait pas arrivée si son mari l’avait écoutée. C’est une grande source de tension qui affecte fortement le couple. Vous vous rendez compte que suite à cette période, son traitement médical a eu de moins en moins effet. Vous lui exposez le lien entre ses troubles relationnels et ses problèmes thyroïdiens. Vous lui conseillez de prendre du recul et de changer sa façon de communiquer avec son mari. Plutôt que de toujours parler du passé, de lui donner des conseils, voire des ordres, elle doit d’abord l’écouter, puis l’aider à orienter ses choix en fonction de ses besoins. Elle doit également comprendre que chacun raisonne et fonctionne différemment. Vous lui faites prendre conscience que sa colère n’est pas constructive et qu’elle est très nuisible pour sa santé.

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À côté, vous adaptez son mode de vie en suivant les conseils précédemment donnés. Vous lui conseillez les produits iodés, la marche rapide quotidienne et un complément de graines de citrouille, car elles permettent de relancer l’activité de la thyroïde. En plus de cela, vous lui demandez de faire attention à ne pas utiliser de récipients et d’ustensiles en plastique dans son alimentation, surtout s’ils sont chauffés au micro-ondes. Les perturbateurs endocriniens contenus dans les plastiques ont un impact négatif sur la santé, même chose avec les bouteilles d’eau. Notez que ces indications sont valables pour tout le monde. Petit à petit, sa relation avec son mari s’apaise. Son traitement médical refait effet et son médecin finit par diminuer les doses. Elle perd 10 kilos en 6 mois sans pour autant faire de régime, et c’est une vraie source de satisfaction pour elle. Nous avons terminé la présentation de ces deux centres émotionnels. Prenez le temps d’intégrer toutes ces informations afin de vous familiariser avec l’approche holistique de la naturopathie. Plus vous vous efforcerez de chercher des liens, plus vous approfondirez votre questionnement, plus vous arriverez à aborder une problématique de manière globale.

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