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Zitiervorschau

FILIERE CLOUD ET IOT - SEMESTRE 1

INTRODUCTION AUX SCIENCES ÉCONOMIQUES ET DE GESTION

M. HAFID BARKA ANNEE UNIVERSITAIRE : 2021-2022

1

0. PRESENTATION DU COURS

2

0.0. De niveau de la filière Cloud et IoT ? 1. Le contexte de prise de cette décision est le dossier nieurs, 2. Il

le Cahier des Normes :

« Le rôle de l'ingénieur consiste à modéliser et à résoudre des problèmes souvent complexes posés pa

processus en mobilisant et en gérant des ressources aussi bien financières, matérielles Pour cela, il doit posséder un ensemble de connaissances et de savoir-faire scientifiques, techniques, managériaux et de communication. s'exerce dans tous les secteurs : primaire, secondaire et tertiaire et a une finalité économique et sociale et prend en compte les préoccupations de protection de l'homme, de la vie, de l'environnement, et plus généralement du bien-être collectif. Cette formation doit privilégier la polyvalence et la transversalité un monde économique en continuelle mutation. qui lui sont assignées, l'ingénieur doit posséder une solide formation scientifique et . En outre, la travers les activités techniques, les stages et les projets réalisés en partenariat avec le milieu socioéconomique ».

infrastructures IT et des services numériques y afférents. 3

Il est en charge du déploiement, du stockage et de la gestion des données sur des serveurs et la mise en service de plateformes informatiques et de traitements de stockage, à la demande, sur des sites distants, circulant sur des liaisons mutualisées.

par ses compétences en conception, en déploiement et en administration des infrastructures cloud, il gère les échanges entre objets et le traitement des données (stockage, flux de données, élasticité des infrastructures, et autre.). 0.3 Compétences

0.4 Débouchés entissage de

Ingénieur de Développement de logiciels Ingénieur des Systèmes Ubiquitaires Ingénieur de Big Data 4

Ingénieur de Développement de services Ingénieur Système et Réseau Ingénieur de Déploiement Cloud Ingénieur des systèmes embarqués

Ingénieur Entrepreneur Ingénieur Chercheur Architecte Réseau Ingénieur de Sécurité des Systèmes, Applications et Services 0.2 Objectifs du cours

économiques, afin de lui permettre de comprendre les rapports des situations économiques des pays en termes des indicateurs clés tels que le PIB, le taux de chômage, le taux de

GRH, SI, Achats,

numérique et le segment du cloud et IoT. 0.3 Contenu Introduction à la science économique : définitions, besoins, nécessité, histoire, et tendances. Classification des sciences économiques : macro-économie, micro-économie, économie

Principaux systèmes économiques : système capitaliste, système socialiste, système social-

5

Notions économiques de base: offre, demande, équilibre, agents, opérations, marchés,

Principaux indicateurs économiques : PIB, taux de croissance, taux de chômage, taux

Economie marocaine : caractéristiques, indicateurs, points forts, points faibles, plans

Economie numérique Cloud et IoT : Aspects économiques et managériaux 0.4 Organisation Volume Horaire (VH) Eléments de module : Ingénierie et environnement socio-

Cours

TD

TP

Evaluation

VH global

16

-

6

2

24

16

-

6

2

24

32

-

12

4

48

économique SUD1M51 : Rôle et déontologie de SUD1M52 : Introduction aux sciences économiques et de gestion

VH global du module

0.5 Evaluation Questions portant sur les notions essentielles du cours, Questions de réflexion, QCM, Etude de cas, Projets, 6

Assiduité : implication au niveau du cours, 0.6 Plan du cours Partie I- Economie Générale Partie II : Economie Partie III- Travaux dirigés : Etude de cas et applications (Voir Document TD et examens corrigés) 0.7 Bibliographie sommaire V.LEVRAULT, S.PORCHER : M.C. DUGAND, V. LEVRAULT, R. REYNAUD : Sciences économiques et sociales: les mécanismes et notions incontournables (Ellipses, 2015), POULON F. (2008), Économie Générale, 6e éd., Dunod.

MANKIW G. (2005), Macroéconomie, De Boeck. JURION B. (2006), Économie politique, De Boeck. Claire-Agnés Gueutin, L'essentiel de l'introduction à l'économie - Fiches de cours, exercices corrigés, ellipses, 2017. T. DE MONTBRIAL, E. Riva JE

2009, Dunod, , ellipses, 2015

2012, C. BUSSENAUT, M.PRETET

Vuibert, 2006,

Jeanse, Dunod, 2006. J.P.Goulvestre, Economie industrielle, INT EVERY, 2005.

7

0.8 Webographie sommaire Cours, thèses, mémoires, synthèses, études de cas et autres documents relatifs à e façon

http://www.pdfdrive.net http://www.economie-generale.com https://www.doc-etudiant.fr https://www.marketing-etudiant.fr http://fsjes.usmba.ac.ma/enligne/cours-et-supports/

0.9 Méthodologie

Cours interactif, Etudes de cas, Travaux dirigés (révision et applications) , Polycopié et autres supports (textes

),

0.10 Questions et suggestions ??? Méthodologie, Evaluation, Contenu, Cas pratiques, Déroulement du cours, Autres,

8

PARTIE I : ECONOMIE GENERALE

Plan : I- Définitions II- Les actes économiques III- Les agents économiques IV- Le circuit économique V- Les marchés VI- Les systèmes économiques VII-

9

I-DEFINITIONS I-1 Définition de la science économique Le terme économie a pour origine le mot grec oîkonomia. oikos, maison et nomos, gérer, administrer. Etymologiquement maison, de gérer les biens d'une personne, et par ex secteur, économique, économique,

quelques définitions de la science

économique: Pour J. FOURASTIE, « la science économique est celle qui a pour objet la production, la Pourquoi nous travaillons, PUF, 1959. Pour Raymond BARRE, « la science économique est l ressources rares. Elle étudie les formes que prend le comportement humain dans individu ou une société affecte des moyens limités à la satisfaction de besoins nombreux et illimités. » P. SAMUELSON considère que « l productives rares qui sont susceptibl consommation présente ou future des différents individus et groupes qui constituent la société. » Edmond MALINVAUD définit l

comme « la science qui étudie comment les

ressources rares sont employées pour la satisfaction des besoins des hommes vivant en société ayant pour objet de faciliter ces opérations. »

10

La science économique est une science de rares, la satisfaction des besoins des Hommes, besoins considérés comme illimités, La gestion des ressources rares implique des choix, la science économique est une science des choix. Une des définitions les plus répandues de la science économique stipule : "l potentiellement infinis".

une science sociale tout comme la démographie, la science politique, la sociologie, étudiant les Hommes vivant en société. La science -imprévisible- vivant en société. Mais la science économique fait un usage croissant des sciences exactes comme les mathématiques, les économétrie

Bien plus, la science économique a étant

ensemble

des

méthodes

statistiques

et

mathématiques appliquées à un contenu empirique aux théories économiques en les vérifiant ou en les réfutant. » I-2 Des besoins illimités Pour rappel, la science économique est la science de gestion des ressources rares en vue de

Un besoin est une tension, une sensation de manque, ou à satisfaire par un bien ou service rare, disponible en quantités limitées et partant un bien ou service - ressource - économique. Les besoins se caractérisent par les éléments suivants : La diversité et hiérarchie, La stabilité :

r et à mesure

satisfaction, 11

de sa

Plusieurs classifications des besoins existent, la plus citée est celle de Maslow dite Pyramide de Maslow qui prend une forme pyramidale. Un individu éprouve de nombreux besoins mais commence à satisfaire le niveau de besoin dominant, avant de passer au besoin suivant.

Figure n° 1 : Classement des besoins par niveau selon la pyramide de Maslow

12

I-2 Des biens Les biens et services économiques ou produits sont acquis ou consommés en vue de satisfaire un besoin. Les biens se caractérisent essentiellement par leur rareté. Certains aire un besoin est dite utilité. Il y a lieu de distinguer biens et services. Les services se caractérisent par : leur non transportabilité, leur non stockabilité, leur immatérialité, u'il est consommé. Une distinction plus fine introduit une classification des produits entre : biens matériels, biens immatériels (un logiciel, un film, etc.). Il faut distinguer aussi les biens et services marchands et les biens et services non marchands. Pour acquérir ou consommer les biens et services marchands, une contrepartie monétaire est exigée. Les biens et services non marchands sont fournis gratuitement, ns et services subventionnés sont des biens et services marchands mais une différence de leur

Une autre distinction est à faire entre : les biens de production destinés aux entreprises et les biens de consommation vendus aux ménages. Ils impliquent, en effet, des types de relations entre fournisseurs et clients différents : B2B (Business to business) pour les premiers : matières premières, biens intermédiaires, bie B2C (Business to Consumer) pour les seconds et, donc, une organisation différente. Une distinction plus large établit la différence entre les catégories suivantes de produits : Les produits tangibles, 13

Les services, Les expériences : loisirs, spectacles, Les événements : jeux olympiques, championnats, Les personnes : leader politique, célébrité artistique, Les organisations : clubs sport, ONG, Les idées : circulation routière, planning familial, Les endroits

,

En plus de la distinction bien-service, bien matériel-bien immatériel ; la distinction selon la nature du client, la nature du produit. Il existe plusieurs classifications des produits, les critères de classification sont nombreux : 1. Classification

accès au bien : (médicaments, équipements

télécoms, produits dangereux),

(habillement, alimentation,

. 2. Classification selon la durée de vie des produits : les biens durables, les biens périssables, les services 3. Classification par fréquence d'achat : Biens banals (durée de consommation très courte), réfléchi, peu fréquent et la durée de consommation est plus longue (électroménager, automobile, logements, Produits TIC) 4. Classification par degré de nouveauté: produits nouveaux, produits anciens Un bien est considéré nouveau quand il est nouveau pour le consommateur. 5. Classification selon la place dans le processus de production (biens industriels) : Les matières premières et composants (coton, fer), Les biens d'équipements (chaine de montage), 14

Les fournitures et services. 6. Classification selon la nature économique : indépendant : une chaise, substituable, avion ou train, complémentaire par rapports aux autres produits : pneumatiques / véhicules. 7. Classification Produits destinés au consommateur final (Téléphones portables, produits alimentaires, : B to C, (composants électroniques rentrant dans la : B to B, 8. Classification selon le comportement d'achat (grande consommation) Produits d'achat courant (journaux,

hygiène

Produits d'achat réfléchi (meubles, vêtements), Produits de spécialité, Produits non recherchés.

15

II- LES ACTES ECONOMIQUES Pour satisfaire les besoins des Hommes et produire les biens nécessaires à cet effet,

Production, Consommation, Echange, Epargne. Ces actes sont nécessaires pour satisfaire les besoins des Hommes, la nature ne fournit pas les biens désirés gratuitement et en quantités illimitées. 1. Production La production apporte de la valeur ajoutée aux biens. Elle consiste à combiner et transformer des facteurs de production (Travail, matières premières, biens intermédiaires, besoins. Les facteurs de production précités sont dits des intrants ou inputs. Les biens crées sont dits extrants ou outputs. Le transport, le stockage,

e et la distribution sont aussi des actes de production, ils

On distingue production marchande et production non marchande. Les biens issus de la production marchande sont vendus ou destinés à être vendus sur le marché contre un prix. A la différence, les biens et services issus de la production non marchande sont gratuits ou quasi-gratuits. Ils sont fournis généralement par les Administrations publiques, les ménages et les associations à but non lucratif. 2. Consommation La consommation des biens ou des services achetés ou acquis gratuitement consiste en leur destruction progressive ou immédiate en vue de satisfaire des besoins. On distingue la consommation productive et la consommation finale.

16

La consommation finale e biens et services (marchands et non marchands) consommés en vue de la satisfaction des besoins humains individuels ou collectifs. La consommation productive : il

et services consommés lors capital fixe pour tenir investissement.

3. Echange Un individu vit rarement en autarcie. La spécialisation naturelle du travail amène les individus à échanger une partie ou la totalité du résultat de leur travail contre des biens et des services produits par les autres individus. L monnaie dans les économies modernes. Une économie de troc

4. Epargne s consommée immédiatement : Epargne = Revenu Consommation Les ménages sont habituellement des agents à excédent de financement. Les entreprises et

Lorsque l

une utilisation différée est appelée thésaurisation.

sition de produits financiers : actions, obligations, assurancerémunération : dépôts bancaires à terme. élevé,

17

III- LES AGENTS ECONOMIQUES interviennent, animent et structurent la vie économique. Les opérations de production, de consommation,

es par

les différents agents économiques. Un agent économique est défini comme une catégorie homogène et agrégée de personnes économiques identiques.

ménages, sociétés financières, sociétés non financières, administrations publiques, institutions privées sans but lucratif, et « reste du monde » 1. Les ménages

forcément des lie

:

famille La fonction principale des ménages est la consommation des biens et services produits par les autres agents économiques. Les ménages fournissent aux autres agents économiques leur force de travail et perçoivent en contrepartie des revenus salariaux Les ménages peuvent avoir aussi comme sources de revenus : des loyers, des transferts (cas en France du revenu de solidarité active (RSA), cas au Maroc de l'aide directe aux veuves en situation de précarité), des pensions de retraite, des revenus de capitaux mobiliers (produits des actions, produits de placement à revenu fixe).

18

2. Les sociétés non financières Les sociétés non financières sont des entreprises, juridiquement et financièrement indépendantes qui produisent et mettent sur le marché des biens et des services non financiers. Elles ont un but lucratif : réaliser des profits. Exemples : Maroc Telecom, Start-u Les sociétés non financières relèvent des différents secteurs économiques : industrie, Elles tiennent une comptabilité omiques. Les sociétés non financières peuvent être publiques ou privées, de capital marocain ou étranger. Les formes juridiques des sociétés non financières sont variées : société anonyme, société à responsabilité limitée, établissement public à caractère industriel ou commercial, établissement st

3. Les sociétés financières Les sociétés financières sont à leur tour des entreprises, produisant et mettant sur le marché des produits financiers. Elles ont aussi un but lucratif : réaliser des profits. Les sociétés financières intègrent les institutions suivantes: Bank-ALMaghrib, établissements assurances, les organismes de retraite. Bank-AL-Maghrib supervise le système bancaire,

la monnaie, et met en

Les établissements de crédit dont les banques reçoivent des fonds du public, distribuent des crédits et mettent à la disposition de leur clientèle des moyens de paiment. Les assurances mutualisent les risques, elles transforment des risques individuels en risques

Leurs ressources principales sont constituées par des primes contractuelles. 19

4. Les administrations publiques Le secteur des administrations publiques comprend toutes les unités institutionnelles dont la fonction principale consiste à produire des biens et services non marchands destinés à la consommation individuelle et collective et/ou à effectuer des opérations de redistribution de revenu et de la richesse nationale. Les ressources principales des administrations publiques proviennent des contributions obligatoires reçues directement ou indirectement des unités appartenant aux autres secteurs. Exemples : Ministères, collectivités locales, établissements publics à caractère administratif, Administrations de sécurité sociale : CNSS et mutuelles. 5. Les institutions privées sans but lucratif

produisent des biens et des services non marchands. Elles sont appelées communément monde associatif ou société civile. Leurs ressources sont constituées des cotisations de leurs membres, des dons, subventions, des revenus de propriétés. Exemples : Associations sportives, culturelles, de bienfaisance, partis politiques, syndicats 6. Le reste du Monde Les agents économiques précités -Ménages, ISBL, Sociétés, Administrations- effectuent des opérations économiques avec des unités économiques non résidentes sur le territoire national. Ces unités sont regroupées au sein de la même catégorie dite : reste du monde. Le reste du monde regroupe les unités non résidentes dans la mesure où elles effectuent des opérations avec des unités institutionnelles résidentes. Il inclut les enclaves étrangères géographique du Maroc. Le reste du monde ne se définit pas par une fonction principale et des ressources déterminées.

20

IV- LE CIRCUIT ECONOMIQUE Pour rappel, un individu vit rarement en autarcie. La spécialisation naturelle du travail amène les individus à échanger une partie ou la totalité du résultat de leur travail contre des biens et des services produits par les autres individus.

les économies modernes. Une économie de troc En somme, la satisfaction des besoins donne lieu à des échanges entre les différents agents économiques. Ces échanges donnent lieu à des flux matériels (réels) et des flux monétaires. Ces flux représentent aussi bien les mouvements des biens et services et les mouvements de monnaie générés par les échanges entre agents économiques.

Exemple 1 : Flux réel : achat de biens et services Entreprises

biens et services

Ménages

Exemple 2 : Flux monétaire : contrepartie monétaire Ménages

paiement

Entreprises

Définition : Le

Au

moyen des flux monétaires et réels, il décrit les échanges entre agents économiques, leur interdépendance

La figure suivante donne un aperçu du circuit économique :

21

Figure n0 2: Schéma synthétisant le circuit économique national

22

V- LES MARCHES 1- Définition

désireux de procéder à un échange leur permettant de satisfaire un besoin ». (KotlerDubois). Les échanges de biens et services se font sur les marchés. Ils se font moyennant paiement en vue de satisfaire un besoin.

service ainsi que le prix de vente. Le marché est un lieu de rencontre offreurs-demandeurs réel ou fictif. Grâce aux TIC et avec indispensable pour effectuer des échanger des biens et services sur un marché. Exemples : E-commerce Marché boursier Marché bancaire : France a été multipliée par 3 tandis que la fréquentation des agences a chuté de 30 %. 2. Fonctionnement du marché 2.1 Composantes du marché Le fonctionnement

osantes :

sur le marché à un prix donné. La demande 23

acheter sur le marché à un prix donné.

proportionnelle au prix :

service baissent,

service augmentent.

Figure n° 3 : Courbe de la demande

prix :

service augmentent, isse, les quantités offertes de ce bien baissent. 24

Figure n° 4 : C

demande, il existe un prix dit

pour

lequel quantités demandées et quantités offertes du bien ou du service concerné sont égales évitant ainsi pénurie ou excédents.

25

Figure n° 5: 2.3 Elasticité

E=

X/X Y/Y

Si E est supérieur à 1, X est élastique; Si E est inférieur à 1, X est inélastique ou rigide; On distingue: est le degré de variation de la quantité demandée en

Élasticité revenu (R) de la demande (D) se calcule comme suit : = Taux de variation de la demande Taux de variation du revenu E=

D/D R/R 26

ticité prix de la demande est le degré de variation de la quantité demandée en réaction à une variation du prix du bien. Élasticité prix (P) de la demande (D) se calcule comme suit : =

E=

Taux de variation de la demande Taux de variation du prix

D/D P/P

logement, santé et loisirs. Les élasticités prix de la demande sont en général négatives. Si l'élasticité prix est forte (>1 en valeur absolue), cela signifie que l'acheteur est surtout sensible à la variable prix. Cette caractéristique avantagera les firmes bénéficiant de fortes économies d'échelle. 2.4 Cas spécifiques Cas 1 : l

élevé plus le bien est demandé dans la

mesure où il devient un signe socialement distinctif (consommation ostentatoire). Cas 2 : l dans la mesure où le prix est utilisé comme gage de qualité. Le consommateur est souvent

un souci de paraître, mais la comportement atypique de ce consommateur. Cas 3 :

Quand le prix du pain augmente, Giffen avait observé que les

familles ne pouvaient plus se procurer de bien plus coûteux comme la viande par exemple. Ceci les obligeait à compléter leur alimentation en achetant plus de pain. La hausse du prix report de consommation vers le bien dont le prix, malgré sa hausse, est resté le moins élevé.

Cas 4 : 27

Cas 5 : Autres dérogations et cas spécifiques : Difficultés de stockage, de distribution, insuffisance des facteurs de production, Pleine utilisation des capacités de production, Existence de produits substituables ou complémentaires, Saturation des besoins, Goûts/préférences, Progrès technique, Taille du marché : no

demandeurs, régulation du marché,

Période de temps considérée, Anticipations des agents économiques,

3. Types de marchés Sur un plan géographique, on distingue le marché local, régional, national et international. Selon la nat on distingue les marchés suivants : Marché des biens et services Marché du travail Marché des capitaux 3.1 Marché des biens et services Sur ce marché - par agrégation- ou ces marchés, sont échangés les différents biens et services marchands : voitures, meubles, immeubles, services échangés sur ce marché émanent des entreprises. La demande émane des autres entreprises, des ménages, des IPSBL et du reste du monde. 3.2 Marché du Travail Le marché du travail est bien différent du marché des biens et services. Sur ce marché, est échangée la force de travail contre des revenus salariaux et assimilés.

28

: ingénieurs, commerciaux, juristes, financiers, comptables, techniciens, ouvriers, personnes sans

entreprises,

et

des

Administrations

publiques,

mais

aussi

des

ménages

3.3 Marché des capitaux : Sur ce marché, sont échangés des capitaux : actions, obligations, crédits bancaires, autres actifs. Ces échanges de capitaux sont rémunérés par des intérêts et des dividendes.

institutions financières. La demande provient des agents à déficit de financement : entreprises, ménages, Etat. On intègre aussi dans le marché des capitaux, le marché des devises sur lequel sont échangées les monnaies internationales. Le taux de change est déterminé sur ce marché. 4-Structures de marchés

intervenant sur ce marché.

-t-on de la

concurrence pure et parfaite ou au contraire estVoici des exemples de structures de marché : Concurrence

Exemple : textile-

habillement, hôtellerie. Monopole : un offreur et un grand nombre de demandeurs, Exemple : transport ferroviaire. Duopole : 2 offreurs; Exemple : Systèmes d

.

Oligopole

Exemple : secteur Télécoms.

Concurrence monopolistique : oligopole dans lequel les entreprises se sont différenciées. Exemple : Marché

.

Monopsone : un seul acheteur face à de nombreux vendeurs. Exemple : marché de 29

P

Stackelberg (1905-1946) a élaboré le tableau suivant qui porte son nom :

0ffre / Demande

Un vendeur

Quelques

Nombreux

vendeurs

vendeurs

Un acheteur

monopole bilatéral

monopsone contrarié

monopsone

Quelques acheteurs

monopole contrarié

oligopole bilatéral

Oligopsone

Nombreux acheteurs

Monopole

Oligopole

Concurrence parfaite

Tableau n° 1 : Tableau de Stackelberg

30

VI- LES SYSTEMES ECONOMIQUES

Les systèmes économiques se différentient par la propriété des moyens de production, le des structures politiques et les structures sociales. Deux principaux systèmes économiques sont à souligner : le système capitaliste et le système socialiste. système capitaliste -URSS et du bloc socialiste. Le système capitaliste est restauré même en Chine malgré ses antécédents communistes et socialistes et son système politique de parti unique : le Parti communiste chinois. La nature du système économique impacte fortement les différentes opérations ions sociales, les relations économiques avec les autres pays... Dans la réalité, il existe plusieurs variantes du même système économique et notamment du système capitaliste. Les systèmes économiques varient aussi en fonction des régions et des époques. Le système socialiste est né en Russie à partir de 1917 en application des préceptes de -léniniste. à Cuba n en Chine, Corée du Nord, en Algérie, en décennie 90, les ex-économies socialistes ont entamé leur transition bien que difficile vers le système capitaliste. Le système socialiste subsiste notamment à Cuba, en Corée du Nord et au Venezuela. Le système capitaliste domine le reste du monde.

31

Tandis q économies socialistes. Ces économies sont dites alors des économies planifiées. Le triomphe du capitalisme comme système économique, et de la démocratie comme système po

Francis FUKUYAMA à prédire la fin de

capitalisme économique. Pour F. Fukuyama, la démocratie libérale serait et

.

Pour mieux illustrer les différences entre les principaux économiques à savoir le système capitaliste et le système socialiste, est présenté le tableau suivant :

32

Propriété des moyens de production

Principes théoriques Capitalisme Socialisme Propriété Propriété privée. collective ou étatique.

Mode de régulation et rôle

Le marché détermine prix.

Le plan, organe les de les prix et les quantités à produire.

État gendarme. Rôle des entreprises

libre de ses choix économiques recherche le profit, en concurrence entreprises.

Structures sociales Structures politiques

Plusieurs classes sociales. Démocratie

ne recherche pas le profit. Son activité dépend du plan. Les entreprises ne sont pas concurrentes. Suppression progressive des classes sociales. Système de parti unique.

En réalité Capitalisme Socialisme Les services La petite publics propriété se développent privée des après 1945. moyens de production se développe dans les années 70-80. Un marché se développe embryonnaire après 1945, la à partir des planification années est seulement 70. incitative. La concurrence La concurrence engendre souvent entre les la concentration entreprises porte sur les moyens de production (matières premières, machines) demandés au plan. Les classes se développe en sociales période de crise. subsistent. Des régimes Les régimes mis dictatoriaux en place portent se développent atteinte aux (Chili sous libertés Pinochet, Espagne sous conscience, etc. Franco). (totalitarisme).

Tableau n° 2 : Différences entre les principaux économiques Source : http://extranet.editis.com

33

VIIPlusieurs indicateurs et agrégats sont utilisés par les économistes et les Administrations de

Nous citons principalement les indicateurs suivants : Le produit intérieur brut (PIB), Le taux de croissance, Le déficit budgétaire, , Le solde de la balance commerciale, , Le taux de chômage, Le taux de pauvreté. 1. Le produit intérieur brut (PIB) Le produit intérieur brut (PIB) est le résultat synthétique de l'activité nationale de production. Il représente la richesse créée au cours de la période considérée sur le territoire économique du pays pendant une durée déterminée : une année en général. Le PIB est égal à la somme des valeurs ajoutées des différents agents économiques augmenté du montant des impôts nets des subventions sur les produits. Avec : Valeur ajoutée = Production consommations intermédiaires

cessus de production : matières premières, achats auprès de fournisseurs,

capital fixe, les impôts et taxes, les charges financières.

34

Figure n° 6 : Evolution du PIB au Maroc en milliards de dollars

Figure n° 7 : Les poids lourd

dans 15 ans (De 2013 à 2028) 35

2. Taux de croissance du PIB : able X est calculé comme suit : X (t+1)- X (t)/ X(t) en % X (t+1) et X (t) sont respectivement les valeurs de la variable X aux dates t+1 et t.

Ainsi, le taux de croissance du PIB entre l'année (n-1) et l'année n est donné par la formule : ((PIBn- PIBn-1) / PIBn-1) en %

Ci-après économies est très important. à cause de la séchresse

Figure n° 8 : Evolution du taux de croissance du PIB au Maroc depuis 2012

36

Figure n° 9 : Taux de croissance du PIB en Chine de 1990 à 2017 3. Le PIB par habitant Le PIB par habitant est obtenu en divisant la valeur du PIB par le nombre d'habitants d'un pays. Il indique le niveau de vie des habitants seulement. La figure suivante montre

37

Figure n0 10 : PIB par habitant au Maroc en DH depuis 1985

Figure n0 11 : PIB par habitant dans le monde en 2015 en dollars 38

4. Le déficit budgétaire

ressources hors emprunts excédent les dépenses. Le déficit budgétaire est souvent rapporté au PIB et on calcule alors le ratio suivant : Déficit budgétaire/PIB en % Le déficit budgétaire au Maroc a évolué com

Figure n0 12 5. Le solde de la balance commerciale

Solde de la balance commerciale = Exportations X Importations M Le solde de la balance commerciale est exprimé aussi en % du PIB : = (Exportations X Importations M) /PIB en % 6. Taux de couverture commerciale Ce taux se calcule comme suit : 39

= Exportations en % Importations Lorsque ce taux est inférieur à 100 %, la balance commerciale est déficitaire. 7. Taux d'ouverture Taux d'ouverture de l'économie (biens et services) = (X+M/PIB) en % = Exportations + Importations en % PIB 8. Taux On dit

- entretenue des

prix des biens et services. des actifs monétaires.

général des prix, le dice des prix à la consommation.

nier passe de N1 à N2, .

Figure n0 13 :

nnée 2007 40

9. Taux de pauvreté Le taux de pauvreté est la proportion des personnes pauvres dans la population, voire le seuil de pauvreté relative. En 2014, le seuil le milieu urbain et à 4312 DH dans le milieu rural.

2001

2007

2014

National

15,3

8,9

4,8

Urbain

7,6

4,9

4,8

Rural

25,1

14,4

9,5

Tableau n0 3 : Evolution du taux de pauvreté (%) selon le milieu de résidence

10. Taux de chômage Le chômeur est toute personne âgée de 15 ans et plus, qui n'a pas une activité professionnelle et qui est à la recherche d'un emploi ou disposée à travailler. Le taux de chômage exprime la part des chômeurs dans la population active âgée de 15 ans et plus. Ce taux est obtenu par le rapport de l'effectif des chômeurs à celui des actifs âgés de 15 ans et plus : Taux de chômage = Nombre de chômeurs/ Population active * 100 La population totale est constituée de la population active et de la population inactive.

41

Figure n0 14 : La population

-15 ans et plus

population active est subdivisée en population active occupée et population active inoccupée, c'est-à-dire au chômage. Les enfants, élèves, étudiants, femmes au foyer, malades, retraités sont considérées comme personnes inactives. Les taux de chômage

évolué comme suit au Maroc ces dernières

années :

42

Figure n0 15 : Evolution du taux de chômage depuis 2015

Figure n0 16 :

43

économique que les agrégats macroéconomiques : le Produit Intérieur Brut (PIB), les importations (M), la consommation (C), les investissements (I), les dépenses publiques (G) et les exportations (X)

-Emplois :

Y+M= C+I+G+X

Cette égalité est équivalente à

-après :

Y=C+I+G+X-M

44

PARTIE II

Plan : I- Définitions de base II- Classification des entreprises IIIIV- Les Grandes foncti VVI-

45

I-DEFINITIONS

1-

produit et met sur le marché des biens et des services. Exemples : Maroc Telecom, cafés, restaurants, épiceries, pharmacies, entreprises de

2Elle vise en premier lieu à réaliser des profits (bénéfices). Mais le problème qui se pose est comment mesurer ce profit ? un calcul économique : elle calcule son résultat qui peut être positif (profit ou bénéfice) ou négatif (perte ou déficit). II-CLASSIFICATION DES ENTREPRISES Les entreprises sont classées selon plusieurs critères : propriété du capital, nature juridique,

1. D À ce titre, il y a lieu de distinguer : les entreprises privées

les entreprises publiques

es

2. D Habituellement, les entreprises sont classées dans les secteurs suivants: Les entreprises commerciales qui achètent et revendent

46

Les entreprises de services qui vendent à leurs clients des services dont la logiciels, les burea

-conseils,

Les entreprises agricoles, Les entreprises industrielles qui transforment des matières premières pour fabriquer des produits finis, telles les entreprises de confection, les entreprises de

3- D On distingue à ce titre : Les très petites entreprises de 0 à 9 salariés, Les petites entreprises qui emploient de 10 à 49 salariés, Les entreprises moyennes comptant de 50 à 499 salariés, Les grandes entreprises emploient plus de 500 salariés, Les PME PMI : Petites et Moyennes Entreprises, Petites et Moyennes Industries, Les Start-up. 4- Les start-up Une start-up, ou « jeune pousse », est une jeune entreprise au potentiel de croissance important. Le terme start-

start (démarrer-lancer) et up (croitre).

Les start-up interviennent notamment dans le domaine des TIC : technologies de ; Biotechnologies Twiter, Uber, Google sont des start-up. Une start-up se caractérise par

la proposition de produits

nouveaux sur le marché mais aussi de nouveaux business models. Une définition de référence des start-up est due à Steve Blank qui considère une start-up comme rentable, permettant une croissance exponentielle, répétable et scalable ». 47

4La structure ou forme juridique est le cadre légal la société. Il existe un autre statut spécifique au secteur public : industriel et commercial. Les établissements publics à caractère industriel et commercial sont des entreprises crées par la loi en vue de gérer un service public. Ils ont une activité marchande à la différence des établissements publics à caractère administratif qui s

à des activités non marchandes. Les établissements publics à

financière. Exemples :

tricité,

» offre une liberté de gestion et de dividuel sont confondus sur le plan juridique. passif de son affaire et déclare les revenus professionnels y afférant parmi ses revenus niveau aussi la forme sociétaire. mment dans le secteur du Aucun capital

atrimoine est distinct du patrimoine de ses fondateurs et associés. Le droit marocain des sociétés a prévu différents types de sociétés commerciales reconnus au Maroc : 48

les sociétés de personnes : la société en nom collectif (SNC), la société en commandite simple (SCS), la société en participation (SP). les sociétés de capitaux : la société anonyme (SA), la société à responsabilité limitée (SARL) et la société en commandite par actions (SCA). les sociétés au statut particulier : les sociétés d'investissement, les sociétés coopératives d'achat, les sociétés coopératives de consommation et les sociétés mutualistes.

répandues sont la société anonyme et la société à responsabilité limitée. Le statut de société anonyme est plus adapté aux grands projets économiques. En effet, le pargne et de 300.000 DH dans le cas inverse. pour la constitution de la société à responsabilité limitée les nombres minimum et maximum

49

III-

Comme le montre la figure suivante, l régulières avec son environnement. Cet environnement dit aussi micro-environnement

prise et son environnement se matérialisent par des flux financiers et flux réels. En plus des partenaires cités dans le schéma ci-dessous, constitué aussi de ses concurrents, du reste du monde, des IPSBL, des syndicats, la

Fournisseurs

Produits Finis

Propriétaires

Capital

M.P.

Dettes

Dividendes Entreprise

Clients

Créances Salaires

Prêt Services

Institutions financières

Marchandis

Remboursement

Impôts

publics

Intérêts

État

Figure n0 17 Le macroun impact sur toutes les organisations.

50

Personnel

On se focalise sur des tendances structurelles ou sur des évolutions précises : normes, facteurs

sociopolitiques,

écologiques,

technologiques,

réglementaires

et

macro-

économiques.

Le modèle suivant dit PESTEL est souvent utilisé pour analyser le macro-environnement de

Figure n0 18 : Modèle PESTEL

51

IVIV-1-

atteindre ses objectifs de pérennité, de croissance et de profit. Ces taches et opérations sont regroupée (homogènes). Henri Fayol, ingénieur des mines français et un des pères fondateurs du management, est le

La fonction technique (produire et transformer), La fonction commerciale (acheter, vendre et échanger), La fonction financière (rechercher et gérer les capitaux), La fonction de sécurité (protéger des biens et des personnes), La fonction de comptabilité (établir les documents comptables, calculer les couts, inventorier), La fonction administrative (administrer, prévoir, organiser, commander, coordonner et contrôler). : Fonction Production, Fonction Marketing, Fonction Recherche et Développement, Fonction Comptabilité et Finances, Fonction Ressources Humaines (RH), Fonction Achats et Logistique,

Fonction Direction et Administration Générale.

52

: b. Front office/back office c. Fonctions de réalisation, fonctions de management, fonctions support IV-21. Fonction Achats et Logistique

réception défi

et services (matières premières, produits finis et semiactivités et ce en quantité et au niveau de qualité convenu dans le cahier de charges (c'est-àdire correspondant aux besoins

es conditions de prix.

Dans le cadre de cette fonction deux taches principales sont effectuées : recherche des fournisseurs, évaluation et choix des fournisseurs. La fonction logistique est définie par

- l'Association française pour la Logistique -

comme «l'art et la manière de mettre à disposition un produit donné au bon moment, au bon endroit, au moindre coût et avec la meilleure qualité ». Les activités habituelles de la logistique sont le transport, la manutention, le stockage et la distribution auprès des utilisateurs des produits. 2. La Fonction de Production nsiste en la transformation des

la numérisation, la robotisation mais aussi grâce à la sous-traitance. La sous-traitance consiste pour une entreprise dite

à confier ou déléguer

une partie de sa production à une autre entreprise dit sous-traitant et ce selon un contrat et un cahier de charge convenus entre les deux parties. La sousmaintenance du produit. 53

3- La fonction Recherche-Développement

les entreprises doivent constamment innover pour rester compétitives. La recherche- développement coute cher mais les dépenses qui y sont liées sont considérées

La recherche développement peut améliorer un produit existant comme elle peut

production. 4- Fonction Comptabilité et Finances Conformément à la réglementation en vigueur, la fonction comptabilité et Finance doit

complémentaires, déclarations fiscales (IS, IR, T La Fonction Comptabilité et Finance doit aussi couvrir les besoins de financement à court investissements). Les modes de financement habituels des entrepri bancaire, le crédit-bail, le capital-risque, le recours aux marchés financiers (actions et obligations), les crédits5- La Fonction Marketing ctions qui, dans une économie de marché, ont pour objectif « de prévoir ou de constater, et le cas échéant de stimuler, susciter ou renouveler

déterminés. » La taches habituelles de la fonction marketing se retrouvent dans la démarche marketing présentée ci-après :

54

LA DEMARCHE MARKETING

I- I-PHASE DE REFLEXION ET DE RECHERCHE (ANALYSE) *C Diagnostic externe : évolutions macro-économiques, démographiques, sociologiques, etc. Diagnostic interne :

*Définition de la stratégie marketing Définition des objectifs marketing généraux Segmentation et choix des marchés-cible Positionnement

Définition de couple(s) produit-marché : segment(s) II-

(OPERATIONNEL)

*Elaboration du marketing-mix Plan marketing Politiques du produit, du prix, de distribution, de communication

III-CONTROLE DU PLAN PLURIANNUEL *Evaluation des résultats au regard des objectifs *Proposition de réajustements

Figure n°19 : Schéma de la démarche marketing Source : O. Ghannam, le Marketing au Maroc, concepts et réalités, Almadariss, Casablanca, 2009, p.20.

55

6- La Fonction Gestion des Ressources Humaines (GRH)

humaines. production, le travail garde son importance et joue encore un rôle essentiel dans la production. La G.R.H est définie comme eprise une adéquation entre ses ressources et ses besoins en personnel, sur le plan quantitatif comme sur le plan qualitatif et pour obtenir une

Les activités habituelles de la fonction GRH sont les suivantes :

départs La rémunération, les déclarations sociales : CNSS- caisses de retraite La formation La motivation

La Gestion Prévisionnelle des emplois et des compétences GPEC : voir figure n0 20. , Gestion des conflits individuels et collectifs

Evaluation des performances des RH,

Figure n0 20 : Schéma de la GPEC 56

-SIprocédures, de ressources humaines (dont les administrateurs des SI, développeurs, des ordinateurs, serveurs, réseaux) et immatérielles (logiciels, brevets, applications) ayant pour finalités la collecte, le traitement , le stockage et la diffusion de

(par

logies digitales et du tout digital, la collecte et la captation de désormais aussi par les objets connectés, le stockage par le cloud computing ; le traitement et l'analyse par le big data ; l'interprétation et l'action distributrice de l'information à valeur ajoutée dans l'entreprise par le deep learning ou l'intelligence artificielle. (Source : encyclopédie financière).

Figure n0 21

57

ntègrent tout ou partie des éléments suivants : Composants physiques (infrastrcture), Les ERP, Les CRM, Les outils de gestion de la chaine logistique, Les SIRH, Bases de données de l'entreprise, Applications métiers, Dispositifs de sécurité IT

8. Fonction Direction et Administration Générale Les tâches habituelles identifiées par Fayol au sein de la fonction Direction et Administration générale sont : prévoir, organiser, commander, coordonner, contrôler

collectivité territoriale) a une direction. es actionnaires.

sur les sociétés pour permettre aux actionnaires de diriger les entreprises et contrôler les managers. La fonction Direction et Administration générale assure le management global de

et assurer objectifs, gérer les conflits.

58

Pour ce faire, la Direction doit avoir une vision à long terme concrétisée par une planification

2. Front office/back office Par opposition au back office (« arrière-à- dire la partie visible et en contact avec la clientèle. Exemples: équipes de marketing, de support utilisateur ou de service après-vente, des accessibles à la clientèle. par clientèle, la partie interne de

Exemples: Achats et logistique, Production, Finance, GRH, On parle aussi du middle office différents départements

tous ceux qui dans les soutiennent directement le front office qui traite

directement avec les clients » (Chris Roebuck).

Figure n0 22 : Front Office/Back Office 59

3. Fonctions de réalisation/ fonctions de management/ fonctions support Les fonctions de réalisation -à-dire la production de biens et services. Elles concernent les activités de production,

Les fonctions de mangement regroupent toutes les fonctions stratégiques de gestion de ainsi que la fonction financière et comptable. Les fonctions support

on pour permettre le bon

transversales fonction marketing

est une fonction support

la Fonction IT

V-

collaborateurs au sein de cette entreprise, ainsi que les relations hiérarchiques entre ces collaborateurs.

départements, les divisions, les services , succursales; délimiter les activités de chaque entité et

les relations hiérarchiques, organisationnelles et fonctionnelles entre les entités

composant ladite structure.

organigramme. Ci-

reprises marocaines : IAM et la BCP.

60

Figure n0 23 : Organigramme Maroc Telecom

Figure n0 24 : Organigramme de la Banque Centrale Populaire

61

Chaque entreprise a sa propre structure, néanmoins les structures suivantes sont récurrentes aussi bien dans l entreprises: 1. La structure simple Cette structure se caractérise par la relation directe entre les salariés et les dirigeants de -

re le salarié et le dirigeant

Elle correspond aux très petites et petites entreprises.

Figure n0 25 : E 2. La structure fonctionnelle

elle correspond plus aux entreprises mono-activités de taille moyenne.

62

Figure n0 26 : Organigramme type correspondant à la structure fonctionnelle-cas 1 Légende :

/D:

Recherche et Développement, C : chef.

Figure n0 27 : Organigramme type correspondant à la structure fonctionnelle-cas 2 63

3. La structure divisionnelle

profits distincts, ces divisions peuvent être des produits, des activités, des zones géographiques, des segments de la clientèle. Cette structure correspond aux entreprises de grande taille qui ont diversifié leurs activités et se sont étendues géographiquement. La structure divisionnelle présente néanmoins des inconvénients : risque de manque de coopération entre les divisions, non capitalisation de leurs expériences, surcouts dus à la multiplication des entités de mêmes attributions, contribution inégale des divisions aux

Figure n0 28 : Organigramme type correspondant à la structure divisionnelle 64

4. La structure matricielle La structure matricielle est très répandue. Elle résulte de la combinaison ou croisement de deux types de responsabilités : une responsabilité opérationnelle (exemple : un produit) et une responsabilité fonctionnelle ou géographique (exemple : un pays). Autres combinaisons possibles : Fonction & Produit, Technologie & Produit, Fonction & Projet... (Source : emarketing.fr)

commandement ganisation matricielle est très répandue et correspond aux grandes entreprises diversifiées et internationalisées, mais présente des risques de conflit, de stress, de dilution

Figure n0 29 : Organigramme type correspondant à la structure fonctionnelle

65

Figure n0 30 : Organigramme type correspondant à la structure fonctionnelle

caractère répétitif (grands travaux de BTP, ingénierie complexe, consulting, organisation te à répondre pareilles, le client est identifié et unique. Il en est de même pour le produit conçu pour

Pour chaque projet, des équipes sont dédiées pour chaque projet et peuvent être dissoutes éalisation du projet.

onnel. 66

Figure n0 31 : Organigramme type correspondant à une organisation en mode de projets

67

(1)

VI-

1Les stratégies des entreprises peuvent être définies comme : l'ensemble des activités engagées par des firmes pour modifier l'environnement à leur profit, ou comme l'ensemble des moyens dont les entreprises se dotent pour atteindre des objectifs définis. et à repérer les

atégique permet aussi de mettre en évidence les menaces et les opportunités position par rapport à ses concurrents. une démarche qui peut être synthétisée par la figure suivante : 2- Classification des stratégies : Ci-

: Spécialisation recentrage, Diversification, Croissance interne ou externe, es et de coopération: Externalisation, Internationalisation, Domination par les coûts,

(1) Cf. Jean Paul Goulvestre - Économie industrielle, 2005, INT EVERY. 68

Différenciation,

Intégration ou désintégration verticale, Concentration Dégagement ou sortie de l'activité Stratégie de remontée de filière

Figure n0 32

69

classification suivante : Stratégies Intra-Industrie Stratégies Internationales Stratégies Inter-entreprises Stratégies Inter-Industries Ci-après un aperçu de ces classes de stratégies : 3- STRATEGIES INTRA-INDUSTRIE : Pour se distinguer de la concurrence, une entreprise doit posséder un avantage tel que les clients trouvent un intérêt à choisir ses produits ou services. Pour acquérir et développer un avantage concurrentiel (ou avantage compétitif), une entreprise peut mener, entre autres, deux types de stratégie visant : soit à dominer les concurrents par les coûts : stratégie de domination par les coûts, soit à proposer des produits qui la différencie de ses concurrents aux yeux des clients : stratégie par différenciation. Les stratégies intra-industrie recouvrent les stratégies de l'entreprise dans son secteur. Exemples: la domination par les coûts, la différenciation, la concentration, la sortie d'activité. 3.1. La domination par les coûts

Les firmes qui suivent la stratégie de domination par les coûts cherchent à obtenir une forte compétitivité coûts. Une firme qui a des coûts plus faibles que ses concurrents peut soit : Prendre des parts de marché en ayant des prix plus faibles que ses concurrents et donc obtenir une masse des profits supérieure, Vendre à des quantités et prix égaux, et obtenir dans ce cas aussi des marges plus fortes. 70

coûts

complets

(fabrication,

conception,

marketing,

distribution,

financiers,

administratifs, etc.). Diminuer ses coûts pour une entreprise peut être réalisé par : La délocalisation de certains segments du processus productif, ccès plus avantageux aux coûts des facteurs de production : Travail, capital, terrain,

Technologies les plus récentes, Qualité des relations entre employés et management, culture. La théorie de l'effet d'expérience : le coût unitaire total d'un produit décroît d'un pourcentage constant chaque fois que la production cumulée de ce produit par l'entreprise est multiplié par deux. Les causes de l'effet d'expérience se ramènent aux : Economies d'échelle : étalement des frais fixes, Effet de taille (pouvoir de négociation), Effet d'apprentissage : temps écoulé + volume de production cumulé, Innovation: l'expérience peut entraîner l'amélioration du produit et/ou du processus. 3.2 La différenciation L'objectif de la différenciation est d'amener l'acheteur à percevoir le produit de l'entreprise comme étant différent de celui de ses concurrents. Cette différenciation peut-être soit réelle soit fictive, c'est à dire, uniquement induite par une image générée par la publicité. Le résultât recherché est le même mais la tactique adoptée est différente. Dans le premier cas, la différenciation pourra s'appuyer sur le recherche technologique alors que dans le second le budget communication et publicité est prépondérant. De plus en plus ces deux approches se confondent. Il faut à la fois être capable de réaliser un produit innovateur tout en étant en mesure de la faire-savoir. La différenciation peut s'appuyer sur différentes caractéristiques du produit : 71

les avantages techniques que l'on retrouvera surtout lorsque le contenu technologique d'un produit est déterminant (la micro-informatique), la fiabilité souvent liée aux secteurs qui ne peuvent admettre d'arrêt d'exploitation (l'énergie ou l'informatique centralisée), l'esthétique déterminant pour les entreprises de la mode qui souvent s'approvisionnent en tissus aux mêmes endroits, le conditionnement qui peut-être également un élément de la rentabilité (comme dans les laboratoires pharmaceutiques). les délais qui répondent généralement aux us et coutumes des consommateurs (commercialisation automobile aux USA et en France), le Service après vente qui sur des produits banalisés est le seul point de différenciation (Distribution grand-public). 3.3 La stratégie de sortie d'activité ou de dégagement Le dégagement ou sortie de l'activité, est une stratégie souvent imposée par les événements. Elle est rendue nécessaire lorsque : le taux de croissance de l'activité devient très faible au point de ne plus pouvoir assurer la rentabilité du produit, les parts de marché de l'entreprise décroissent notamment parce qu'elle n'a pas su anticiper la phase de maturité et qu'elle ne fait pas partie des quelques entreprises susceptibles de se maintenir. l'activité est en déclin et l'on assiste à l'arrivée d'un nouveau produit substituable ou technologiquement fort différent. Le dégagement peut également être lié à : -la position défavorable de l'entreprise dans l'industrie (Alcatel, Nokia), -la crise de l'industrie (sidérurgie, télécoms). Le dégagement n'est pas

dans la mesure où il existe de

fortes barrières à la sortie de l'activité et notamment des équipements industriels lourds et

72

indivisibles difficiles à vendre ou une réglementation sociale très précise (licenciements et plans sociaux). 4- Les stratégies internationales Par une stratégie d'internationalisation, une entreprise cherche à être présente au delà des frontières nationales. La stratégie

est généralement très progressive

de façon à permettre à l'entreprise de mieux appréhender les spécificités locales (réglementation, protections, contraintes locales d'implantation, etc.). Les stratégies internationales visent à étendre à l'international les marchés de l'entreprise. Il existe plusieurs formes d'internationalisation. Exemples : L'exportation, L'investissement direct, La multinationalisation.

Procédure traditionnelle de l'internationalisation, l'exportation reste la stratégie dominante sur ce type d'objectif. Celle-ci peut s'effectuer soit directement soit par l'intermédiaire d'un agent import-export implanté localement. Le choix sera fonction du produit, du pays, de la réglementation locale en vigueur, de l'environnement général et politique et des avantages recherchés pour le produit (Service Après Vente, distribution, maintenance, etc.) 4.2. L'investissement direct L'investissement direct est souvent une stratégie de substitution à l'exportation, l'exportation étant la première étape de l'internationalisation. Par l'investissement direct l'entreprise recherche souvent des avantages comparatifs notamment en matière de frais de personnel (Division Internationale du Travail) ou d'accès aux matières premières. Les conditions locales (réglementation des échanges) peuvent également imposer à l'entreprise une installation locale souvent d'ailleurs en partenariat avec des intérêts économiques du pays (cas des pays de l'Est ou de l'Amérique du sud). 4.3. La joint-venture La joint-venture qui s'apparente à la création d'une filiale commune par deux entreprises de nationalités différentes. Cette filiale pouvant être constituée d'apports différents selon 73

les partenaires (technologie, capitaux). Elle constitue en fait une association technique, commerciale et managériale. 4.4. La vente de technologie La vente de technologie peut aller du cas le plus simple (apparenté dans ce cas à la vente d'un brevet) au plus complet (usine clés en main). 4.5. La délocalisation de la production Cette stratégie, qui s'est développée plus récemment, est une forme de sous-traitance internationale. Elle consiste à aller faire fabriquer, avec un cahier des charges très strict, sans prendre les risques inhérents à l'investissement dans des structures lourdes de fabrication. Les produits ainsi fabriqués sont souvent réimportés dans le pays d'origine de l'entreprise propriétaire de la marque (ex: Nike, Adidas) où exportés sur ses autres marchés internationaux. Des zones franches ont souvent été créées dans de nombreux pays en développement pour accueillir ces fabrications délocalisées. 4.6. La multinationalisation Ce processus aboutit à

. Une

entreprise multinationale est un groupe de sociétés (filiales) réparties dans différents pays -

qui assure le pilotage du groupe à

5. Stratégies inter-entreprises Les stratégies inter-entreprises débouchent selon des modalités diverses sur le même objectif : développer des partenariats durables et homogènes entre des firmes jusqu'alors disjointes. On distingue : Stratégies de partenariat Croissance externe/croissance interne 5.1. Stratégies de partenariat

coopération

entre

plusieurs

entreprises

partenaires 74

disposant

de

potentiels

complémentaires et désireuses de concrétiser des synergies potentielles. Il existe plusieurs types d'impartition : La sous-traitance Une entreprise (le donneur d'ordres) fait exécuter par une autre (le sous-traitant) une partie de sa production. La franchise C'est un contrat par lequel une entreprise (le franchiseur) met à la disposition d'une autre (le franchisé) son savoir-faire, sa marque, son assistance en contreparties de redevances. La concession C'est un contrat par lequel un commerçant appelé concessionnaire, distribue exclusivement sur un territoire donné, pour un commerçant ou un industriel appelé concédant. La cession de licence Il s'agit pour une entreprise d'autoriser une autre à utiliser un brevet d'invention en contrepartie de redevances. 5.2. Croissance externe/croissance interne La cro produits. Elle peut se dérouler selon un processus interne

ance interne) ou par La croissance interne se

peut aussi bien être financée par emprunt que par autofinancement. Par croissance externe, on entend l'ensemble des processus par lesquels des unités économiques croissent en acquérant la propriété ou le contrôle de capacités de production existantes et en fonctionnement. Cette stratégie aboutit à un transfert d'actifs (et/ou de passifs) d'une entreprise vers une autre. Ce transfert peut dans certains cas aboutir à une prise de contrôle pure et simple. La croissance externe peut prendre différentes formes : 75

la fusion : deux entreprises décidant de disparaître et de créer une nouvelle entité productive, l'absorption : une entreprise absorbante réalise une augmentation de capital par apport en nature des actifs d'une autre entreprise, l'absorption de filiales : une société décide d'acquérir l'intégralité du capital d'une filiale et de faire disparaître juridiquement celle-ci, la fusion scission : une entreprise est scindée en deux sous-ensembles et intégrée à deux entreprises distinctes (on parle également dans ce cas précis de vente par appartement). 6. Stratégies inter-industries Les stratégies inter-industries permettent d'établir des liens entre secteurs d'activité. Exemples : l'intégration verticale la diversification 6.1 Stratégie de diversification Elles consistent à intégrer de nouvelles activités à l'activité d'origine soit à partir de nouveaux produits soit à partir de nouveaux marchés. La diversification est souvent rendue nécessaire par la situation de l'entreprise sur son marché traditionnel. C'est pour elle une question de survie qui l'amène à opter pour une répartition des risques entre des activités à fort potentiel de croissance et des activités en phase de stabilité. Se diversifier n'implique pas pour une entreprise de réaliser des produits qui soient complètement différents les uns des autres. Il existe plusieurs types de diversification : internationale : nouveaux pays avec le même produit, de renforcement horizontal : même activités mais avec de nouvelles marques, de renforcement vertical : qui s'apparente à une intégration amont ou aval, de proximité produits : réalisation de nouveaux produits pour les mêmes marchés, de proximité marchés : nouvelles applications aux technologies actuelles, 76

totale : à partir de nouveaux produits sur de nouveaux marchés. e

Elle se entreprise et les chaînes de valeur de ses fournisseurs et distributeurs. Nous pouvons distinguer deux sortes : a. Intégration amont:

. Exemple:

stockage; transport, matières premières b. Intégration aval:

. Exemple: service après

vente; gestion des pièces détachés transport aérien. En réalisant le rôle traditionnel des agents de voyages, même, en réalisant le rôle de fournisseurs tels que en vol, les lignes aériennes ont intégré en amont. Un autre exemple des entreprises de raffinage des produits pétroliers qui ont

(intégration amont). Fin du polycopié Toute remarque, question ou suggestion éventuelles sont à adresser au courriel suivant : [email protected]

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