Recommandations Pour Les Travaux de Génie Civil Et La Pose de Fourreaux [PDF]

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Le très haut débit en Seine Saint-Denis et en Val d’Oise

Recommandations pour la réalisation de travaux de génie civil et la pose de fourreaux Version 2,1 du 14 septembre 2009

14 septembre 2009

Travaux de génie civil et pose de fourreaux - version 2,1

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Sommaire

Sommaire...................................................................................................................... 2 1.

Choix du tracé du réseau.....................................................................................4

2.

Intégration des infrastructures tierces...............................................................6 2.1. Domaine ferroviaire (RFF)...............................................................................6 2.2. Domaine du Réseau de Transport Electrique (RTE)........................................7 2.2.1. Infrastructure fibres optiques.............................................................................7 2.2.2. Boitiers de raccordement...................................................................................7 2.2.3. Conditions d’accès.............................................................................................8 2.3. Domaine fluvial (VNF).....................................................................................8 2.3.1. Les fourreaux.....................................................................................................8 2.3.2. Organisation des chambres...............................................................................8 2.4. Domaine mettant à disposition des fourreaux..................................................9 2.5. Domaine mettant à disposition des fibres noires.............................................9

3.

Travaux de Génie Civil........................................................................................11 3.1. La tranchée....................................................................................................11 3.1.1. Tranchée classique..........................................................................................11 3.1.2. Micro-tranchée.................................................................................................11 3.2. Les franchissements......................................................................................11 3.2.1. Franchissement des ouvrages d’art.................................................................11 3.2.2. Franchissement des points durs......................................................................12 3.2.3. Tracé longitudinal à une voie...........................................................................12 3.3. Les fourreaux................................................................................................12 3.3.1. Fourreaux........................................................................................................13 3.3.2. Multitubulaire...................................................................................................13 3.3.3. Raccordement des fourreaux...........................................................................14 3.3.4. Mandrinage de fourreaux.................................................................................14 3.3.5. Essais d’étanchéité des fourreaux...................................................................14 3.3.6. Procès verbal de recette..................................................................................15 3.3.7. Système de détection de fourreaux.................................................................15 3.4. Les chambres................................................................................................15 3.4.1. Généralités......................................................................................................15 3.4.2. Chambres de tirage.........................................................................................16 3.4.3. Point d’interconnexion de fourreaux (PIF)........................................................17 3.4.4. Tampon des chambres.....................................................................................17 3.4.5. Espacement des chambres.............................................................................18 3.4.6. Installation des chambres................................................................................18 3.4.7. Procès verbal...................................................................................................20 3.5. Génie civil allégé...........................................................................................20

4.

Adductions des immeubles...............................................................................21 Adductions entre immeubles d'un même ensemble immobilier......................................24 Pénétration d'adduction dans les immeubles.................................................................24

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Chambres...................................................................................................................... 25 Exemple de réseau à réaliser par l'aménageur..............................................................25 5.

Adductions des immeubles en zone pavillonaire............................................27 Parcelles privées............................................................................................................ 27 Domaine public.............................................................................................................. 27 Raccordement au réseau...............................................................................................27 Exemple de réseau à réaliser par l'aménageur..............................................................28

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1.

Choix du tracé du réseau

Les études de marché aboutissent à l’identification de besoins de réseaux de Collecte entre deux villes d’extrémité avec des réseaux de Desserte pour les villes intermédiaires. Les Boucles Métropolitaines assurent la desserte des principaux puits de communications électroniques des villes d’importance régionale. Elles sont interconnectées au réseau de Collecte. Le tracé du réseau nécessite l’étude des diverses options, intégrant ou non la desserte des villes intermédiaires. Une boucle est « non plate » si deux tracés parallèles sont distants d’au moins 20 m. L’analyse des passages possibles, des budgets et des délais de réalisation de chacune des options permet de retenir une option, concrétisée par un Avant Projet Sommaire (APS). Le tracé du réseau peut :  soit utiliser le domaine public ou le domaine privé, le réseau est alors enterré et exceptionnellement en aérien.  soit utiliser le domaine public ferroviaire (RFF), le réseau est alors enterré ou en caniveau  soit utiliser le domaine du Réseau de Transport d’Electricité (RTE), le réseau est alors en câble aérien enroulé sur un câble de garde ou un câble de phase  soit, exceptionnellement, le domaine fluvial (VNF) le réseau est alors enterré ou ensouillé Afin de permettre le portage des câbles dans les fourreaux, le tracé entre deux sites de chambres doit comprendre un minimum de changements de directions (angles horizontaux ou verticaux) et les caractéristiques suivantes entre deux sites de chambres doivent être respectées :   

la somme en degrés des angles doit être inférieure à 240°, l’angle maximum doit être inférieur à 35°, le nombre maximum d’angles doit être inférieur ou égal à 10.

En cas de dépassement d’une de ces valeurs, une chambre de tirage doit être ajoutée sur le multitubulaire. La table des angles remise lors de l’Avant Projet Détaillé (APD) permet la validation du tracé.

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Le non respect de la valeur des angles ci-dessus fait l’objet de justification et est soumis à l’approbation du Maître d’Ouvrage.

Le repérage physique du réseau est matérialisé par des bornes de repérage installées :  chaque 800 m d'ouvrage,  à chaque changement d'axe de l'ouvrage,  à proximité des chambres lorsqu'elles sont enterrées,  à chaque extrémité d'une partie d'ouvrage non protégée par un dispositif avertisseur (encorbellement, forage dirigé,…). Les conventions générales (de type RFF, RTE, VNF, DDE…) permettent de réduire les délais et les coûts. Le passage du tracé sur le domaine public est ainsi généralement préféré. Hors conventions générales, le Maître d’Ouvrage, soit négocie au coup par coup des conventions de passage avec chacun des propriétaires de terrains traversés par le réseau, soit négocie avec des gestionnaires de domaine (ex : autoroutes, Communauté d’Agglomérations, …).

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2.

Intégration des infrastructures tierces

Le principal avantage de l’utilisation de réseaux tiers est l’unicité du gestionnaire de domaine pour un linéaire important. Ce type de domaine est clos, ce qui minimise les risques d’incidents en phase d’exploitation.

2.1. Domaine ferroviaire (RFF) En domaine Ferroviaire, la réalisation d’infrastructure doit s’inscrire dans les conditions techniques émises par RFF qui est propriétaire de l’infrastructure ferroviaire (voies, gares, artères télécoms, …) et gérant du patrimoine et de son utilisation. La SNCF est l’exploitant du réseau et assure les missions de maîtrise d’œuvre générale, maîtrise d’œuvre travaux et la maintenance pour le compte de RFF. Cet emprunt simplifie les négociations avec les propriétaires puisque seule la position des points d’interconnexion doit être négociée. En ligne RFF exploitée, les infrastructures construites pour un tiers doivent être réalisées sous la seule maîtrise d’œuvre de RFF. L’installation d’infrastructures n’est pas possible dans le ballast, c’est pourquoi en emprise RFF, les fourreaux et câbles sont posés en caniveau (exceptionnellement directement en pleine terre). RFF assure les prestations :     

d’ouverture et de fermeture des caniveaux ; d’adaptation des chambres ; d’encorbellement ; de passages à niveau ; de fourniture et de pose du fourreau dans l’artère.

Les interconnexions avec l’Infrastructure à créer sont réalisées dans une chambre RFF installée en limite d’emprise. Le câble doit être installé depuis le domaine public dans des fourreaux en emprise RFF. En ligne RFF fermée, RFF ou le délégataire peuvent installer les fourreaux et les câbles (selon étude). Pour les fourreaux en emprise RFF, la maintenance est réalisée par RFF qui se finance sur la redevance. En revanche, les câbles et fibres sont maintenus par la SNCF aux frais du

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Maître d’Ouvrage. En aucun cas, et même en situation d’urgence pour le réseau du Maître d’Ouvrage, le délégataire ne doit intervenir en emprise RFF sans l’accord de ce dernier. L’acquisition de la ressource peut être :  Soit une location, dans ce cas le Maître d’Ouvrage passe un contrat avec RFF,  Soit un droit irrévocable d’usage (IRU) sur la durée de la concession, dans ce cas le délégataire peut : - acquérir ce droit d’usage et le céder au Maître d’Ouvrage - négocier pour le compte du Maître d’Ouvrage, celui-ci acquérant directement la ressource auprès de RFF.

2.2. Domaine du Réseau de Transport Electrique (RTE) RTE est gestionnaire du Réseau Public de Transport (RPT) composé de 100 000 km de lignes aériennes et souterraines alimentant l’ensemble du territoire national. Ce réseau dessert la périphérie de toutes les agglomérations de plus de 7 000 habitants et la moitié de celles de plus de 5 000, soit 2/3 de la population française. @RTERIA est la filiale spécialisée de RTE. L’acquisition de la ressource peut être :  Soit une location, dans ce cas le Maître d’Ouvrage passe un contrat avec RTE  Soit un droit irrévocable d’usage (IRU) sur la durée de la concession, dans ce cas le délégataire peut : - acquérir ce droit d’usage et le céder au Maître d’Ouvrage - négocier pour le compte du Maître d’Ouvrage, celui-ci acquérant directement la ressource auprès de RTE.

2.2.1.

Infrastructure fibres optiques

Cette infrastructure de collecte est interconnectée en amont aux grandes infrastructures nationales et internationales et en aval à une infrastructure de desserte qui permet l’accès au client final. Pour l’interconnexion entre réseau de collecte et réseau de desserte, @RTERIA met en place des possibilités de raccordement aux autres infrastructures, soit en limite extérieure de poste électrique (2 400 postes en France), soit au pied de chaque pylône (200 000 pylônes). Afin d'assurer ces interconnexions, il est parfois nécessaire d’envisager un raccordement soit en génie civil, soit en faisceau hertzien en fonction du débit requis.

2.2.2.

Boitiers de raccordement

Les boîtiers de raccordement sont des boîtiers étanches installés en limite de propriété lors de livraison de fibres optique à un poste RTE soit sur un pylône. Ils doivent être pré-équipés de boitiers d’épissurage des fibres optiques. Les boîtiers de raccordement doivent être composés de deux parties, fermant chacune à clé. Les fibres optiques de l’Infrastructure à réaliser doivent être mises à disposition, dans la partie du boîtier de raccordement à laquelle le délégataire a accès, sur des raccords optiques (partie fixe du connecteur optique) pré-équipés de demi-jarretières optiques munies de fiches (partie mobile du connecteur optique) de type SC/APC ajustés prêts à être soudés sur les fibres de l’Infrastructure à réaliser.

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Le délégataire se charge d'amener l’Infrastructure à réaliser en souterrain et de prévoir dans sa dernière chambre au minimum 5 m de loves de câbles diélectriques.

2.2.3.

Conditions d’accès

Le délégataire ne pouvant avoir un libre accès aux postes électriques de RTE et aux Fibres Optiques, l’accès aux boîtiers de raccordement doit être fait dans le respect des règles relatives à la sécurité. Toute intervention sur un boîtier de raccordement situé dans l’emprise de RTE doit faire l'objet d'une demande d'intervention confirmée. Suite à cette demande, une autorisation de travail doit être délivrée par @RTERIA après vérification que les intervenants sont munis de l'habilitation et d'un mode opératoire adéquats pour l'accès et les travaux dans le boîtier de raccordement concerné. De plus, pour les interventions sur des boîtiers de raccordement situés sur les pylônes électriques, le délégataire doit respecter les règles de sécurité définies par la norme UTE C 18.510 qui prévoit que le personnel d'intervention doit être habilité a minima H0V.

2.3. Domaine fluvial (VNF) Les implantations en cours d’eau sont soumises à l’approbation du Maître d’Ouvrage. L’acquisition de la ressource peut être :  Soit une location, dans ce cas le Maître d’Ouvrage passe un contrat avec le domaine  Soit un droit irrévocable d’usage (IRU) sur la durée de la concession, dans ce cas le délégataire peut : - acquérir ce droit d’usage et le céder au Maître d’Ouvrage - négocier pour le compte du Maître d’Ouvrage, celui-ci acquérant directement la ressource auprès du gestionnaire de domaine.

2.3.1.

Les fourreaux

Les fourreaux immergés sont ensouillés sous le lit des rivières. Ils sont en PEHD, ont un diamètre intérieur de 28,5 mm et un diamètre extérieur de 33,5 mm. Ils comportent en outre une armure en acier et sont protégés par une enveloppe PEHD qui porte le diamètre extérieur à 50 mm. Les fourreaux immergés doivent être lestés à 150% avant leur fixation en fond de rivière. Lors des travaux, compte tenu de l’éventuelle dérive due au courant, le positionnement du réseau dans le lit du cours d’eau est contrôlé en temps réel par un système GPS différentiel.

2.3.2.

Organisation des chambres

Les chambres sont regroupées géographiquement et disposées différemment selon qu’il s’agit du domaine terrestre ou du domaine fluvial. Elles sont de type K2 ou L3 rehaussées selon les possibilités d’accueil du terrain.

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En ligne courante, la distance nominale entre 2 chambres de raccordement doit être de 4 800 m pour les fourreaux immergés. Cette distance doit être respectée à +1% / -2%. Toutefois, cette distance pourra être diminuée en cas de mauvaise situation ou condition d’implantation. Dans de tels cas, le non respect de la tolérance fait l’objet de justifications et est soumis à l’approbation du Maître d’Ouvrage. Chaque chambre de raccordement doit être équipée, soit de sa propre prise de terre, soit d’une mise à la terre commune au groupe de chambres du site. La prise de terre doit avoir une résistivité inférieure à 50 . La prise de terre est constituée d'une câblette cuivre de 25 mm2, d'environ 15 m de long, d'un piquet de terre galvanisé si nécessaire et d'une barrette de terre à l'intérieur de la chambre. Les chambres doivent être positionnées aussi loin que possible de la berge.

2.4. Domaine mettant à disposition des fourreaux Le délégataire prend contact avec le domaine mettant à disposition ses fourreaux. La définition de la ressource spécifie :    

Les caractéristiques des fourreaux proposés Les caractéristiques de connexion, d’accès Les conditions de location ou d’IRU (durée, coût) Les conditions de maintenance corrective (délai d’intervention)

Le délégataire engage les négociations. L’acquisition de la ressource peut être :  Soit une location, dans ce cas le Maître d’Ouvrage passe un contrat avec le gestionnaire du domaine  Soit un droit irrévocable d’usage (IRU) sur la durée de la concession, dans ce cas le délégataire peut : - acquérir ce droit d’usage et le céder au Maître d’Ouvrage - négocier pour le compte du Maître d’Ouvrage, celui-ci acquérant directement la ressource auprès du gestionnaire de domaine. Si les négociations aboutissent, le délégataire réalise :  

Les accès et connexion La pose de la fibre optique

2.5. Domaine mettant à disposition des fibres noires Le délégataire prend contact avec le domaine mettant à disposition ses fibres optiques. La définition de la ressource spécifie :

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 Les caractéristiques des fibres optiques proposées (G.652)  Les caractéristiques de connexion, d’accès  Les conditions de location ou d’IRU (durée, coût)  Les conditions de maintenance préventive (mesure annuelle de réflectométrie sur une fibre non utilisée)  Les conditions de maintenance corrective (délai d’intervention) Le délégataire engage les négociations L’acquisition de la ressource peut être :  Soit une location, dans ce cas le Maître d’Ouvrage passe un contrat avec le gestionnaire du domaine  Soit un droit irrévocable d’usage (IRU) sur la durée de la concession, dans ce cas le délégataire peut : - acquérir ce droit d’usage et le céder au Maître d’Ouvrage - négocier pour le compte du Maître d’Ouvrage, celui-ci acquérant directement la ressource auprès du gestionnaire de domaine. Si les négociations aboutissent, le délégataire réalise :  Les accès et connexion  Le contrôle des câbles par réflectométrie après mise en œuvre des connecteurs et/ou épissures (établissement d’un PV de recette).

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3.

Travaux de Génie Civil

3.1. La tranchée 3.1.1.

Tranchée classique

La tranchée doit comporter le multitubulaire, un fil de détection et un grillage avertisseur. La largeur de la tranchée doit être adaptée à la trancheuse ou excavatrice. La profondeur de la tranchée est définie par les prescriptions des gestionnaires selon les différents domaines concernés. De manière générale, elle se situe entre -60 cm et -1 m, et est établie en accord avec les règlements de voirie. Les fourreaux terrestres sont enfouis dans une tranchée, qui doit être remblayée, après travaux, pour reconstituer les sols. Les remblais ne doivent pas comporter d'éléments pouvant occasionner de déformation, de poinçonnement ou de cisaillement des fourreaux. Cette reconstitution est réalisée, suivant le cas, avec le matériau extrait ou une structure reconstituant le corps de chaussée à l'identique. Dans le cas d’une traversée de route ou de canal, la reconstitution est validée par le Maître d’Ouvrage dans les APS. Les spécifications techniques concernant la réalisation des tranchées sont données dans les STD en vigueur.

3.1.2.

Micro-tranchée

Si le délégataire envisage d’utiliser des techniques de construction innovantes (trancheuses, charrue fileuse…) sur le Domaine Public Routier, il dépose un dossier de demande de dérogations au(x) règlement(s) de voirie concerné(s). Le recours à ce type de pose repose donc sur les autorisations données par les Gestionnaires de Domaine permettant d’utiliser ces techniques de pose.

3.2. Les franchissements En cas de difficultés, le délégataire doit présenter la méthode retenue et les schémas d'installation au Maître d’Ouvrage pour approbation 7 jours ouvrés au moins avant la construction.

3.2.1.

Franchissement des ouvrages d’art

Pour les passages en encorbellement :

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 Les fourreaux PEHD (Polyéthylène Haute Densité) doivent être protégés par un tube ou un capot acier résistant aux effets attendus de la corrosion et des agressions de l’environnement. Cette protection doit être posée en légère pente et ne pas présenter de points bas autres que ses extrémités (pour permettre un bon écoulement de l’eau),  Les différences de dilatation entre les fourreaux, les câbles, l’ouvrage d’art, la protection acier, doivent être prises en considération et contrôlées par un (ou plusieurs) accouplement élastique,  Les protections à mettre en œuvre lors de la manœuvre des tabliers des ouvrages avec joints de dilatation (démontage des protections acier, love libre de câble etc.) doivent être prises en considération.  Lors de passage dans les culées et tabliers de pont, les fourreaux de protection sont de préférence en PEHD blanc (ayant un coefficient de dilatation inférieur à ceux de couleur noire).  L’APD devra préciser les conditions techniques de réalisation du franchissement des ouvrages d’art en encorbellement.

3.2.2.

Franchissement des points durs

En complément des techniques de passage des fourreaux en tranchées et en encorbellement, le forage dirigé et le pousse tube permettent le franchissement de points durs (ex : ligne de voies ferrées, canal, route, …). L’APD doit préciser les conditions techniques de réalisation et de protection du multitubulaire pour chacun des points durs. Lors de la validation de l’APD, le Maître d’Ouvrage valide également les conditions de réalisation des forages dirigés (passage sous canaux et rivières à 2 m nominaux et 1 m mini en dessous du point le plus bas de l'ouvrage) et des pousses tubes (0,5 m mini et protection des fourreaux en sortie de tube). Dans ce cas, les fourreaux sont insérés soit dans un TPC, soit dans un tube en PEHD ou en acier de grand diamètre. Les points durs en faible profondeur de tranchée peuvent, par exemple, être réalisés en goulotte inoxydable recouverte de béton.

3.2.3.

Tracé longitudinal à une voie

Il est nécessaire de s’assurer que le multitubulaire ne peut pas être mis en péril par :  le battage de piquets de glissières de sécurité ou de panneaux de signalisation,  le décaissement nécessaire à un élargissement,  la mise en œuvre d’un réseau de signalisation. Il faut vérifier également que la position des chambres ne risque pas de se trouver sous une voie publique en exploitation si un élargissement de la chaussée est possible.

3.3. Les fourreaux Les fourreaux sont dits "terrestres" quand ils sont installés en sous-sol et "immergés" quand ils sont installés au fond d'un cours d'eau. Chaque fourreau est destiné à accueillir un ou deux câbles optiques. 14 septembre 2009

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3.3.1.

Fourreaux

Pour les réseaux longue-distance (hors travaux urbains), les fourreaux sont en PEHD (PE 80) de diamètre intérieur de 42 mm et de diamètre extérieur 45 mm et ne pas comporter de matière recyclée. D’autres dimensions de fourreaux peuvent être installées après accord du Maître d’Ouvrage. Pour les travaux urbains, les fourreaux doivent être en PEHD. Les fourreaux doivent être pré-lubrifiés et identifiés par des bandes de coloration. Les fourreaux doivent être de couleur noire et doivent avoir le marquage suivant :    

Métré Date de fabrication Dimensions Nom du fournisseur

En cas d’encorbellement, des fourreaux de couleur blanche (ayant un coefficient de dilatation inférieur aux fourreaux de couleur noire) pourront être utilisés.  La face externe des fourreaux doit être repérée par un nombre pair de bandes de couleur. Seuls les fourreaux de diamètre extérieur supérieur à 40 mm peuvent avoir 2x4 bandes de repères.  Les fourreaux entrants et sortants d’une chambre de raccordement, intermédiaire ou de tirage sont de la même couleur. Ils sont positionnés en vis à vis, sans croisements.  Dans le cas des chambres multi-opérateurs (mutualisées), chaque compartiment de la chambre est considéré comme une chambre (espace client). Les spécifications techniques concernant les fourreaux ainsi que les codes couleurs associés pour l’identification sont données dans les STD en vigueur.

3.3.2.

Multitubulaire

Le multitubulaire est constitué de 3 fourreaux qui relient les chambres de télécommunications. Entre chaque chambre, le multitubulaire doit être protégé par une charge minimale égale à 80 cm en domaine public (selon la norme NF 98 331), 100 cm en terrain privé (selon la norme NF 98 331) ou 30 cm de béton ou de l’acier. Un dispositif avertisseur normalisé, de largeur minimum 200 mm, sans inscription et de couleur verte doit être posé environ 30 cm au-dessus du multitubulaire (selon la norme NF T 54 080). Les fourreaux sont installés en une seule opération continue, afin de ne pas interrompre le chantier. Le multitubulaire peut être posé soit en tranchée ouverte, en soc, en trancheuse, en forage dirigé, tubage. Sur le linéaire, le rayon de courbure minimum du multitubulaire doit être de 160 cm. Il peut être ramené à 80 cm pour la dérivation de fourreaux entre le linéaire et les chambres de télécommunications.

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Les fourreaux sont installés en nappe dans la tranchée. Entre deux chambres, la disposition des fourreaux doit rester constante (sans croisements). NOTA : Le nombre et la position des fourreaux dans le multitubulaire ont une incidence directe sur le temps d’intervention et de réparation en cas de dommage (le temps nominal de réparation d’un service est de 15 heures pour une capacité de 96 fibres réparties dans le multitubulaire).

3.3.3.

Raccordement des fourreaux

Le raccordement des fourreaux entre eux doit être étanche. Les types et les spécifications des raccords utilisés sont soumis à l’approbation du Maître d’Ouvrage. Les raccords de fourreaux doivent résister à une traction équivalente à celle de la rupture du fourreau. Pour la pose mécanisée, le diamètre extérieur recherché pour le fourreau en PEHD doit être inférieur à 150% du diamètre du fourreau. Après raccordement, pour s’assurer de leur bonne installation, les fourreaux sont soumis à des tests de mandrinage, de pression et d’étanchéité avant utilisation, comme indiqué cidessous. Pendant les opérations de pose, les fourreaux doivent être obturés à l'aide d'un capuchon afin d'éviter toute intrusion de saletés. Après les opérations de pose, les fourreaux non utilisés doivent être obturés à l'aide d'un obturateur approuvé par le Maître d’Ouvrage. Pour le montage des manchons, le fourreau doit être coupé à l'aide d'un coupe-tube. La coupe doit être propre et perpendiculaire à l'axe du fourreau. Après ce tronçonnage, l'extrémité du fourreau doit être chanfreinée (15° environ) à l'aide d'un outil approprié (cône à chanfreiner ou lime).

3.3.4.

Mandrinage de fourreaux

A l’issue de l’installation, les fourreaux doivent être mandrinés selon les Spécifications Techniques Détaillées en vigueur. Les précautions suivantes doivent être prises en compte pour le mandrinage :  l’extrémité de sortie doit être prolongée par un dispositif de récupération et d’amortissement du furet et du mandrin,  le personnel doit être écarté de l’extrémité de sortie du furet pour éviter tout accident,  toutes les dispositions d’ordre réglementaire concernant l’usage de l’air comprimé doivent être respectées.

3.3.5.

Essais d’étanchéité des fourreaux

A l’issue des tests de mandrinage, lorsqu’ils sont satisfaisants, les fourreaux doivent être testés en étanchéité pour être acceptés par le Maître d’Ouvrage selon les Spécifications Techniques Détaillées en vigueur. Les fourreaux laissés vides (en attente d’accueil des câbles) doivent être obturés par des bouchons vissés et maintenus en surpression d’un bar. 14 septembre 2009

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3.3.6.

Procès verbal de recette

Les résultats des essais d’étanchéité et de mandrinage doivent être enregistrés sur des procès verbaux (PV) transmis au Maître d’Ouvrage pour acceptation. Un PV de tests de mandrinage et d’étanchéité est rempli pour chaque section entre deux chambres. Les résultats non conformes sont répertoriés sur une fiche de non-conformité.

3.3.7.

Système de détection de fourreaux

Sur demande du Maître d’Ouvrage, le délégataire fournit un système de détection de tubes et de conduites afin de localiser avec une précision de l’ordre du centimètre la position et la profondeur de la nappe de fourreaux enterrés ou immergés par émission et réception d’un signal électromagnétique et d’identifier les fourreaux sans confusion avec d’autres réseaux ou obstacles selon le cahier de charges fonctionnelles ci-après :  Si le système utilise la détection d’un élément ajouté aux tubes et conduites, celui-ci doit être positionné juste au-dessus des multitubulaires.  Si cet élément ajouté doit être alimenté, la tension maximum de fonctionnement doit être inférieure ou égale à 48 volts et être conforme aux directives européennes 89/336/CEE.  L’accès aux extrémités des dispositifs enterrés doit être indépendant des chambres donnant accès au multitubulaire et être : - dans une chambre étanche répondant aux mêmes contraintes mécaniques, climatiques et chimiques que les chambres de télécommunications, - mutualisé pour l’ensemble des utilisateurs de l’infrastructure sur un lieu donné, - positionné à côté des chambres de tirage ou de raccordement.  Les parties métalliques du système de détection de conduites et de tubes intégrées à l’infrastructure du réseau doivent respecter les règles de protection des personnes et notamment être mises à la terre dans chaque chambre où elles sont accessibles afin de protéger les utilisateurs contre les surtensions préjudiciables.  Le système de détection de conduites et de tubes doit permettre de détecter une liaison “en ligne” ainsi que les liaisons “dérivées”.  Les composants du système de détection intégré à l’infrastructure du réseau doivent être de couleur verte et résister aux effets attendus de la corrosion.  Les éléments fixes et enterrés du système de détection de conduites et de tubes doivent être posés en même temps et être compatibles avec l’ensemble des techniques de pose de tubes et conduites tel que : tranchée ouverte pose en soc, pose en trancheuse, forage dirigé, fonçage, tubage…  Des dispositifs doivent permettre de détecter les raccords de fourreaux et les chambres enterrés.

3.4. Les chambres 3.4.1.

Généralités

Une chambre désigne un espace privatif qui donne accès, dans chacune des directions, à au moins deux fourreaux du multitubulaire linéaire.

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Les chambres de télécommunications sont installées, par intervention sur le multitubulaire (déroutement, sectionnement des fourreaux). Cette coupure est de préférence effectuée au niveau du raccord entre deux fourreaux. Elles servent au portage des câbles à fibres optiques, puis aux épissures de leurs extrémités. Les fourreaux aboutissent dans des chambres de télécommunications réparties en 4 catégories :  les chambres de raccordement, destinées à recevoir les protections d’épissure de câbles,  les chambres intermédiaires, destinées à recevoir une sur-longueur de 20 à 30 m de câble  les chambres de tirage, destinées à faciliter le tirage ou portage des câbles, (il n'y a pas de love de câbles, juste une continuité de fourreaux),  les points d’interconnexion de fourreaux (PIF) destinés à permettre l’interconnexion des fourreaux. En cas de “portage à l’eau” des câbles les chambres intermédiaires ne comportent aucune sur-longueur de câble, mais seulement une continuité des fourreaux. Lorsque le tracé du segment le nécessite, les fourreaux aboutissent dans des locaux techniques situés dans des sites d’accueil (ex : de brassage, de régénération, … ) installés le long du tracé des segments. En amont et en aval des sites d’accueil, les fourreaux sont terminés dans deux séries de chambres de raccordement distantes de 50 m environ des sites. Pour la dérivation des fourreaux du linéaire vers les chambres de télécommunications, la règle de l'art veut que l'on dérive les N fourreaux d’un rang du multitubulaire (soit les N fourreaux d’un touret). Cette règle permet d’éviter les croisements de fourreaux. La disposition des chambres de raccordement et de lovage doit être conforme aux dispositions énoncées

3.4.2.

Chambres de tirage

Les chambres de tirage sont définies en fonction de leurs besoins particuliers. Le critère principal du choix de leur implantation est le besoin de tirage/portage des câbles (passages de ponts, forages dirigés…) en certains points du linéaire. Au niveau de ces points particuliers, les consignes définies pour les chambres de raccordement et intermédiaires doivent être appliquées dans la mesure du possible. Les chambres de tirage sont mutualisées. Typiquement, plusieurs fourreaux et plusieurs câbles leurs sont affectés. L’approbation du Maître d’Ouvrage est requise dans tous les cas. Les critères ci-dessous doivent être pris en compte par ordre décroissant d'importance pour l’implantation des chambres de tirage :  le stationnement à proximité immédiate des chambres doit être possible avec un véhicule léger sans empêcher la circulation (en terrain naturel, le busage des

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fossés sur quelques mètres pourra être réalisé pour faciliter le parcage des véhicules),  les chambres doivent être facilement accessibles par des véhicules légers, et les zones à proximité des ponts routiers sont privilégiées,  les chaussées ou passages routiers doivent être évités autant que possible. De même les chemins de service devront être évités et en particulier lorsqu’ils sont goudronnés,  sur berge, la zone la plus éloignée de la rive doit être retenue. Les chambres intermédiaires (de tirage) peuvent être mutualisées et enfouies sous plus de 80 cm de terre ou remblai.

3.4.3.

Point d’interconnexion de fourreaux (PIF)

Lorsque plusieurs segments du linéaire se croisent, l’interconnexion des fourreaux doit être réalisée soit en chambre, soit en local technique. En cas de Point d’Interconnexion de Fourreaux en chambres, celles-ci doivent être de type K, M ou P selon le nombre et la position des linéaires. L’approbation du Maître d’Ouvrage doit être requise dans tous les cas. Les critères pris en compte par ordre décroissant d'importance pour l’implantation des Points d’Interconnexion de Fourreaux sont :  la proximité de l’intersection des linéaires,  le stationnement à proximité immédiate des chambres doit être possible avec un véhicule léger sans empêcher la circulation. (en terrain naturel, le busage des fossés sur quelques mètres pourra être réalisé pour faciliter le parcage des véhicules),  les chambres doivent être facilement accessibles par des véhicules légers, et les zones à proximité des ponts routiers sont privilégiées,  les chaussées ou passages routiers doivent être évités autant que possible. De même les chemins de service devront être évités et en particulier lorsqu’ils sont goudronnés,  sur berge, la zone la plus éloignée de la rive doit être retenue. Cas de la boucle métropolitaine : Dans certaines villes, les Boucles Métropolitaines doivent être raccordées au réseau de Collecte du Maître d’Ouvrage. Ce raccordement se situe dans des Points d'Interconnexion de Boucle Métropolitaine (PIBM) qui sont constitués de chambre K2C. Afin de déterminer ces points, il faut se référer à la spécification sur le raccordement de la Boucle Métropolitaine au réseau de Collecte.

3.4.4.

Tampon des chambres

Chaque chambre doit être équipée de tampons articulés et verrouillés, sans grille de protection.

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Les tampons doivent respecter les classes et les contraintes architecturales imposées par les gestionnaires de domaine. Par défaut, des tampons en fonte sont utilisés, en respectant les classes suivantes :   

400 kN pour les chaussées (chambres K1C, K2C, K3C) ; 250 kN pour les trottoirs (chambres L1T, L2T, L3T, L4T, et L5T) ; 125 kN pour les espaces verts.

Si nécessaire, les tampons sont frappés d’une plaque portant la mention décrite dans les STD en vigueur. Le verrouillage est assuré par un verrou résistant aux effets attendus de l’environnement et de la corrosion (chaleur, brouillard salin, choc, vibrations), inoxydable, de type VTA ou équivalent et protégé par un bouchon inoxydable. L’ouverture est assurée par une clé à empreinte dédiée (étoile à trois branches), prisonnière à l’ouverture.

3.4.5.

Espacement des chambres

La distance nominale entre deux sites de chambres de raccordement du réseau de Collecte est de 4 800 m. Cette distance est liée :  à la longueur des câbles,  à la technique de portage (typiquement de 4 800 mètres en portage à l’air et 7 200 m en portage à l’eau). En ligne courante, la distance nominale entre 2 sites de chambres intermédiaires ou de raccordement est de 2 400 m sur le réseau de Collecte et d’environ 300 mètres sur les Réseaux Boucle métropolitaine et de Desserte). Cette distance doit être respectée à +1% / -2% sur le Réseau de Collecte afin de s’accorder avec la longueur des Câbles. Toutefois, cette distance pourra être diminuée en cas de mauvaise situation ou condition d’implantation. Dans de tels cas, le non respect de la tolérance fera l’objet de justifications et est soumis à l’approbation du Maître d’Ouvrage. En cas de domaine privé, l’implantation des sites de chambres de raccordement et intermédiaire est définie en priorité avec des chambres affleurantes et en limite de domaine public. Le délégataire recherche un espacement des chambres de 2 400 m. Toute distance entre deux sites de chambres supérieure à 2 400 m fait l'objet d'un accord du Maître d’Ouvrage. L’impossibilité d’implantation des sites de chambres de tirage et intermédiaires affleurantes fait l’objet de justification dans le cadre de l’APS et de l’APD. Un schéma synoptique, joint à l’APD, indique le nombre de chambres, le type et la distance entre elles sur l’ensemble du tronçon.

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La position des chambres sur un site doit permettre d'accès de plusieurs véhicules d'intervention simultanément. Dans tous les cas, la distance entre deux chambres doit être supérieure à 2 m.

3.4.6.

Installation des chambres

Les règles d’installation ci-après doivent être appliquées pour les chambres :

La pose Les chambres reposent sur un lit de sable de 15 cm minimum d'épaisseur débordant d'environ 20 cm sur les 4 cotés du radier inférieur. En terrain meuble, le lit de sable est remplacé par une assise de béton B25 de 10 cm minimum d'épaisseur.

Les fourreaux Pendant les opérations de pose, les deux extrémités des fourreaux doivent être fermées par un bouchon. Les fourreaux, qui arrivent toujours sur le petit côté de la chambre (sauf indication contraire faisant l’objet d’un accord du Maître d’Ouvrage), sont enrobés de béton B25 sur 2 mètres à leur pénétration dans les chambres. Cette règle reste fonction des obstacles aux abords des chambres. Les fourreaux présentent une longueur libre de 30 cm à partir du voile intérieur des chambres (en cas de travaux urbains, si des fourreaux PVC sont utilisés, ils pourront être coupés au ras du masque). Dans les chambres, sur les masques, les fourreaux doivent être installés à 10 cm du fond de la chambre et l’entre axe des fourreaux doit être de 120 ±20 mm. L’aménagement des fourreaux dans les masques est le même que celui adopté pour le multitubulaire en section courante. Dans chaque chambre de tirage, intermédiaire, de raccordement ou PIF, après pose, la continuité des fourreaux PEHD doit être reconstituée entre les 2 extrémités coupées à 30 centimètres de chaque masque. Après pose, l'extrémité des fourreaux doit être obturée. L'obturateur doit être validé par le Maître d’Ouvrage. Pour le scellement des fourreaux, un peigne de masque est utilisé dès que le nombre de fourreaux est supérieur à 2.

Le remblai Les matériaux de remblaiement et leur agencement doivent être identiques à ceux de la tranchée en ce point de son linéaire à l’origine, Si la chambre est installée sur une zone présentant une déclivité supérieure à 5 %, le remblaiement de la fouille est effectué en grave-ciment sur le(s) côté(s) le(s) plus bas dans la pente, Si la fouille effectuée pour installer la chambre vient contre la zone de roulement du chemin de service, le remblaiement de ce côté de la chambre est effectué en grave ciment,

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Le compactage périphérique est effectué à la pilonneuse ou par tout autre moyen équivalent, En terrain naturel une finition de propreté en surface est obtenue par l'apport de grave 0/31.5 compactée à la pilonneuse ou par tout autre moyen équivalent sur 30 cm autour de la chambre et jusqu'au chemin de service s'il est distant de moins de 1.5 mètres. Cas particulier : Toute différence de mise en œuvre des chambres préfabriquées doit être spécifiée, soit dans le cadre d'une note générale applicable au Projet, soit sur les plans d'exécution du multitubulaire à chaque fois qu'il y a lieu. L'exécution des travaux conformes à cette notification fait l'objet d'une approbation écrite du Maître d’Ouvrage.

3.4.7.

Procès verbal

Après pose, les chambres de télécommunications doivent être soumises à vérification et le résultat des vérifications enregistré sur un procès verbal transmis au Maître d’Ouvrage pour acceptation.

3.5. Génie civil allégé Voici les principales prescriptions pour les techniques de génie civil allégé : 

Désignation des réseaux concernés : par exemple réseaux de télécommunications, de câbles de fibre optique.



Dimensions de la fouille de tranchée : Largeur : 5 à 15 cm. Profondeur (fond de fouille) : 35 à 45 cm. Charge minimum : 30 cm.



Préparation du chantier : repérage des réseaux interceptés par le tracé, dans le domaine de profondeur prévu.



Mode d’ouverture de la fouille : Tranchage mécanique continu par une machine dédiée à l’obtention d’une section régulière et propre.



Matériau de remblayage : Coulis à base de liant hydraulique, autocompactant, non essorable et réexcavable dont la prise au jeune âge est accélérée, afin de permettre l’accessibilité aux piétons et au trafic de l’ensemble des véhicules moins de deux heures après l’application. Ce matériau a des propriétés différentes de celles d’un béton. Il est du type des matériaux autocompactants, avec des caractéristiques mécaniques à long terme semblables à celles décrites dans le document du CERTU de juin 1998 : « Remblayage des tranchées – Utilisation de matériaux autocompactants ».

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

Réfection de la couche de roulement : Le choix du matériau doit permettre d’adapter la couche de roulement de la zone réparée à celle de la chaussée affectée.

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4.

Adductions des immeubles

L'adduction des immeubles au réseau câblé multiservices est réalisée à partir du réseau situé sur le domaine public. Elle est constituée de canalisations, de chambres. Les canalisations sont réalisées avec des tubes de type PVC. Ces tubes sont associés et juxtaposés entre eux pour constituer des ouvrages normalisés. Le dimensionnement des canalisations est déterminé en fonction des besoins en câblage, eux-mêmes définis selon l'importance de l'opération immobilière. Il convient, dans tous les cas de réaliser une étude de câblage afin de définir les besoins exacts. Cette étude doit être effectuée par l'aménageur et sera présentée au Délégataire pour validation. Dans un délai maximum d'un mois, le Délégataire informe l'aménageur de l'approbation ou non du projet. Après approbation, les travaux sont réalisés sous la pleine responsabilité de l'aménageur. Les dimensionnements ci-après, appréhendent de façon globale ces besoins et sont donnés par tranche d'importance en nombre de logements de l'immeuble considéré individuellement. Moins de 30 logements : Tubes 2 Ø 42/45 • 1 Ø 45 réseau Délégataire. • 1 Ø 45 réserve De 30 à 200 logements : Tubes 3 Ø 42/45 • 2 Ø 45 réseau Délégataire. • 1 Ø 45 réserve Au dessus de 200 logements : Tubes 5 Ø 42/45 • 3 Ø 45 réseau Délégataire. • 2 Ø 45 réserve

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M o in s d e 3 0 lo g e m e n ts

D e 3 0 à 2 0 0 lo g e m e n ts

A u d e s s u s d e 2 0 0 lo g e m e n ts

2 tu b e s P V C Ø 4 5

3 tu b e s P V C Ø 4 5

5 tu b e s P V C Ø 4 5

M a t é r ia u a v e r t is s e u r

M a t é r ia u a v e r tis s e u r

C h a rg e

C h a rg e 10

S a b le

M a t é r ia u a v e r t is s e u r

10

S a b le

5

C h a rg e 10

S a b le

5

5

9

9

1 3 .5

30

30

30

La profondeur des fouilles doit permettre d'assurer une charge de recouvrement de la canalisation comprise entre 0.60 m et 0.80 m. Après purge de tous corps saillants et régalage du fond de fouille, la canalisation est posée sur un lit de sable de 0.05 m d'épaisseur, elle est enrobée et recouverte de 0.10 m de sable. Aux arrivées dans les chambres et dans certains cas particuliers, (charge réduite, rayon de courbure de la canalisation inférieur à 20 m), l'enrobement de sable doit être remplacé par un enrobement de béton. Les tubes doivent être encollés et emboîtés au fur et à mesure de l'avancement des travaux. Leurs extrémités doivent être soigneusement nettoyées au moyen d'un décapeur liquide. L'extrémité mâle est décapée extérieurement, l'extrémité femelle intérieurement. Seule l'extrémité mâle est enduite d'une couche de colle mince et continue. L'emboîtement est réalisé sans mouvement de torsion. Au delà d'une couche, les tubes sont maintenus par des étriers ou des colliers positionnés tous les deux mètres. Un dispositif avertisseur de couleur blanche, d'une largeur adaptée à l'ouvrage, est posée à 0.30 m minimum au-dessus de la canalisation et à 0.10 m au-dessous de la surface du sol.

0 .1 0 m Z o n e d e p o s it io n d u d is p o s it if a v e r tis s e u r 0 .3 0 m 14 septembre 2009

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o u v ra g e

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Chacun des tubes de la canalisation est aiguillé à l'aide d'un filin imputrescible de résistance minimale à la traction de 100 daN. Les fouilles nécessaires à la mise en place des canalisations doivent être remblayées et compactées selon les directives de la note technique sur le compactage des remblais des tranchées du Service d'Etudes Techniques des Routes et Autoroutes (Note SETRA). Lors de la construction des ouvrages de génie civil (canalisation et chambres), il est impératif de respecter les distances minimales de voisinage :  avec les plantations

Type de plantation

Distance

Arbre

2.00 m

Haie

0.50 m

 avec les ouvrages des différents concessionnaires ou services (électricité, eau, gaz…).

A u tre o u v ra g e

R éseau c â b lé

A u tre o u v ra g e d m in = 2 0 c m

R éseau c â b lé

d m in = 2 0 c m

Adductions entre immeubles d'un même ensemble immobilier Elles assurent la continuité de liaison entre bâtiments d'un même ensemble immobilier. Elles sont de même nature que les adductions d'immeubles décrites précédemment. Leur dimensionnement est fonction de l'importance des besoins en câblage définis lors de l'étude.

Pénétration d'adduction dans les immeubles Elles sont matérialisées par le point d'arrivée de la canalisation d'adduction dans l'immeuble, et constituées par un "masque" adapté au dimensionnement des tubes, suivant le croquis cidessous : P e ig n e s E tr ie r s

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E n ro b e m e n t s a b le

E c a rte m e n t d e 3 c m

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E p a n o u i sTravaux s e m e ndet génie civild et e s pose t u b ede s fourreaux - version 2,1 150

E n r o b e m e n t b é to n

150

3

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Coupe en long

"Masque"

Adduction d'une canalisation de type 5H4 (5 tubes PVC 45x1.8 mm)

Les pénétrations d'adduction sont situées en sous-sol ou à défaut au rez de chaussée de l'immeuble. Elles doivent :  Arriver impérativement en partie commune de l'immeuble,  Permettre d'assurer la continuité du câblage à l'intérieur de l'immeuble sans contraintes excessives (rayon de courbure, continuité dimensionnelle de la canalisation),  Etre étanches aux écoulements : eaux, gaz et autres fluides. L'obturation des tubes doit être réalisée avec les matériels adéquats. NB : D'autres configurations peuvent exister, elles sont à traiter au cas par cas avec le Délagataire avec le souci de satisfaire aux conditions précédemment énoncées.

Chambres Ces ouvrages sont nécessaires aux opérations de tirage et de raccordement des câbles. Elles sont situées sur le parcours des canalisations ; leur implantation est subordonnée aux contraintes de câblage, de site et de sécurité. Le dimensionnement est adapté aux besoins en câblage. • de type L2T ou L3T • placées en dehors des zones de circulation automobile, en cas contraire, on envisagera des chambres de type « C » 400 kN • facilement accessibles à tout moment • reliées entre elles par 3 fourreaux Ø 60 mm aiguillés. Les chambres doivent être pourvues des équipements nécessaires au tirage et au rangement des câbles. Les tubes sont obligatoirement coupés au ras des faces intérieures des chambres et obturés.

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Exemple de réseau à réaliser par l'aménageur

Immeuble de 50 logements + 1 commerce en RDC

Immeuble de 20 logements + 3 commerces en RDC

3 fourreaux de 45 mm

2 fourreaux de 45 mm

3 fourreaux de 60 mm

Bordure de trottoir Chambre L2T

5 fourreaux de 45 mm

3 fourreaux de 60 mm

Chambre Numéricable existante

Immeuble de 200 logements

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5.

Adductions des immeubles en zone pavillonaire

Parcelles privées Un fourreau PVC HD aiguillé de Ø 33 mm relie le point d'entrée du pavillon et un regard placé en limite de parcelle, à l'intérieur de celle-ci. La taille du regard ne peut être inférieure à 300 mm de coté. Si la distance entre le regard et le pavillon est supérieure à 30 m et si elle comporte au moins un coude à 90°, on placera alors un fourreau PVC HD aiguillé de Ø 45 mm.

Domaine public L'aménageur dispose le réseau de télédistribution parallèlement à celui de Orange France Télécom. Les chambres de tirage sont implantées de sorte que : • La distance maximale entre un pavillon et une chambre de tirage n'excède pas 60 m. Toute distance supérieure à 60 m devra faire l’objet d’une validation par le Délégataire. Cette distance pouvant varier dans le cas d’un câblage PON. • La distance entre deux chambres n'excède pas 150 m. • Une distance minimale de 0,50 m soit réservée entre toute partie privative et la chambre pour permettre l'implantation d'une borne. Les chambres sont : • de type L2T • placées en dehors des zones de circulation automobile • facilement accessibles à tout moment • reliées entre elles par 3 fourreaux PVC HD aiguillés de Ø 45 mm.

Raccordement au réseau Une chambre de tirage supplémentaire est posée à l'entrée de la zone pavillonnaire dans les mêmes conditions que les chambres décrites ci-dessus.

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Exemple de réseau à réaliser par l'aménageur

1 fourreau de 45 mm

2 fourreaux de 45 mm

1 fourreau de 33 mm

2 fourreaux de 45 mm et 1 fourreau de 33 mm

3 fourreaux de 45 mm et 1 fourreau de 33 mm

Chambre L2T

1 fourreau de 33 mm

Borne Chambre L2T

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