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Ministère de l’Enseignement Supérieur Et de la Recherche Scientifique Université de Tunis Institut Supérieur de Gestion
Projet de fin d’études en vue de l’obtention de la Licence Appliquée en Gestion Comptable
Elaboré par : WESLETI Malek
Encadreur professionnel :
Encadreur pédagogique :
ERRAHMOUNI Bilel
SASSI Imen
Année Universitaire 2014 / 2015
Dédicaces Il me tient à cœur de dédier ce travail : A mes parents «Mohsen» et «Moufida » en témoignage de mon profond amour et ma gratitude pour leurs sacrifices et leurs encouragements. Que Dieu leur gratifie d’une longue vie pleine de santé et de bonheur. A mon cher frère « Anis » et mes chères sœurs « Marwa» et « Islem» Pour leurs soutiens et leurs encouragements. Que ce travail soit l’expression de mon profond amour. A toutes les personnes qui me sont chères.
WESLETI Malek
Remerciements Au terme de ce travail, nous adressons l’expression de notre gratitude et nos sincères remerciements les plus chaleureux à Dieu le tout puissant ainsi qu’à nos professeurs et encadreurs Mme SASSI Imen et Mr. CHEFFI Imed qui nous ont formé et accompagné tout au long de cette
expérience
professionnelle
pédagogique, encouragements et
avec
beaucoup
de
patience,
précieux conseils qui nous ont été
d’une grande utilité pour l’élaboration de ce projet. Notre profonde reconnaissance s’adresse à Mr. ERRAHMOUNI Bilel pour ses précieux apports qui ont enrichi nos pensées. En outre, il était toujours notre guide et ami au cours des études. Nous apprécions sa méthodologie et son organisation impeccable du déroulement du stage.
Nous tenons également à remercier tous ceux
qui ont bien voulu
apporter leurs commentaires et leurs remarques au cours de l’établissement de ce travail.
Nous remercions finalement messieurs les membres du jury pour avoir bien voulu examiner ce travail.
« Ne confie pas ton secret à un ami, car lui aussi a des amis » Proverbe Tadjik « Celui qui cache son secret est maître de sa route » Proverbe Arabe « Si tu veux que l’on garde ton secret, que ne le garde-tu pas » Proverbe italien « Le secret, après qu’il s’est prononcé en trois oreilles, va courant partout » Proverbe basque « La nature humaine a plus de peine à garder un secret qu’à tenir un charbon dans sa bouche » Socrate
Sommaire Introduction générale ...................................................................................................................... 1 Chapitre 1 : Présentation de l’établissement d’accueil (MAC International) ................................. 4 Introduction ..................................................................................................................................... 4 Section 1 : Présentation générale .................................................................................................... 4 Section 2 : Organigramme et fonctions........................................................................................... 9 Section 3 : Missions et tâches effectuées ...................................................................................... 11 Conclusion .................................................................................................................................... 19 Chapitre 2 : Audit des associations .............................................................................................. 21 Introduction ................................................................................................................................... 21 Partie1 : Définition et cadre réglementaire des associations ......................................................... 22 Section 1 : Définition d’une association ....................................................................................... 22 Section 2 : Cadre réglementaire d’une association ....................................................................... 23 Section 3: L’obligation de désignation d’un commissaire aux comptes dans une association .... 31 Partie 2 : La démarche d’audit dans une association .................................................................... 33 Introduction ................................................................................................................................... 33 Section 1 : La démarche d’audit cas général................................................................................. 33 Section 2 : Les particularités de l’audit des associations .............................................................. 40 Section 3 : Propositions pour l’amélioration des cadres juridique, comptable et fiscal régissant les associations .............................................................................................................................. 44 Conclusion .................................................................................................................................... 45 Chapitre 3 : Guide empirique d’une mission d’audit au sein d’une association ABC ................. 47 Section 1 : La phase de prise de connaissance générale de l’association et de son environnement ............................................................................................................................... 48 Section 2 : L’appréciation et l’évaluation du système de contrôle interne ................................... 53 Section 3 : La certification des comptes ....................................................................................... 68 Conclusion générale ...................................................................................................................... 79 Bibliographie ................................................................................................................................. 80 Annexes ......................................................................................................................................... 83
Liste des sigles et abréviations OSBL
Organismes Sans Buts Lucratifs
MAC International
Modern Audit Consulting International
OECT
Ordre des Experts Comptables en Tunisie
LEA Global
Leading Edge Alliance Global
CNSS
Caisse Nationale de Sécurité Sociale
IFRS
International Financial Reporting Standars
IFAC
International Financial Accounting Counts
FOPROLOS
Fonds pour la Promotion des Logements Sociaux
IS
Impôt sur les Sociétés
AG
Assemblée Générale
CAC
Commissaire Aux Comptes
ISA
International Standards on Auditing
CA
Chiffre d’Affaire
TTC
Toutes Taxes Comprises
RH
Ressource Humaine
TFP
Taxe de Formation Personnel
TVA
Taxe sur la Valeur Ajoutée
QNB
Qatar National Bank
PV
Procès Verbal
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Audit des Associations
Introduction générale Les Organismes Sans Buts Lucratifs (OSBL) à savoir les associations constituent des entités particulières sur plus d’un plan. En effet, leur vocation non lucrative, leur rôle social et la diversité de leurs sources de financement font qu’elles suscitent le développement d’un cadre normatif comptable répondant à la nature et aux besoins spécifiques de leurs utilisateurs en informations financières. L’association, au travers de son activité, poursuit un certain nombre d’objectifs. Leur réalisation intéresse non seulement ceux qui interviennent directement dans sa gestion, mais également ceux qui, d’une manière ou d’une autre, contribuent à son financement ou sont intéressés par ses performances. Ainsi, partant de l’objectif visant la régularité, la sincérité et la transparence de leur information financière publiée, la comptabilité des OSBL doit être organisée conformément aux dispositions du système comptable des entreprises, moyennant certaines adaptations exigées par leur vocation non lucrative et le caractère spécifique de leurs domaines d’activité. En Tunisie, la multiplication des associations due à la révolution du 14 janvier 2011 amène le pouvoir public à reconsidérer les dispositions propres au monde associatif par la promulgation d’un nouveau décret-loi 88-2011 portant organisation des associations. Ce nouveau cadre législatif qui régit les associations assure une liberté au niveau de la création des associations et développe une transparence au niveau de leur gestion. Le besoin de vérifier les informations financières et comptables établies par les associations s’est donc fait sentir, impliquant un contrôle des comptes et une vérification des états financiers de ces associations. L'audit légal est apparu comme un des moyens de régulation du comportement des acteurs dans ce cadre. En outre, l’Etat a instauré un audit des comptes des associations mené de manière légale par un commissaire aux comptes. Celui-ci doit s'assurer que les comptes annuels ne présentent pas d'anomalies significatives susceptibles de remettre en cause l'image de l’association. Surtout, que des nombreuses associations apparaissent par leur contribution au financement du terrorisme et blanchiment d’argents.
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Audit des Associations
En effet, la profusion de ces organismes, après le 14 janvier 2011, ramène avec elle d’importantes opportunités pour les comptables, tant qu’en ce qui concerne la tenue et l’assistance comptable ainsi que les autres aspects de la vie de l’association (constitution, conseil fiscal, gestion financière, formation, etc.). Dans le cadre de parcours de formation en licence, il est vivement recommandé d’effectuer une expérience professionnelle au sein d’un cabinet d’expertise comptable pour découvrir le monde des entreprises afin d’améliorer et adapter ses connaissances théoriques en comptabilité à celles pratiques, et voir de plus proche la réalité des procédures et démarches entre les différentes directions. Notre stage a comporté une phase d’observation des différentes structures opérationnelles de la société et une phase d’application en prenant part à la réalisation des différentes tâches courantes et en participant à diverses missions. Au cours de stage effectué au sein du cabinet, nous avons remarqué en effet que plusieurs associations ne respectent pas les lois et règlements en vigueur que ça soit au niveau de l’organisation interne, les obligations déclaratives, ou mêmes comptables ; et par conséquent plusieurs d’entres elles disparaissent en un temps record. De ce fait, nous nous proposons d’étudier la problématique suivante : « l’audit des associations en Tunisie». A l’issu de cette rédaction et, en vue de rendre compte de manière fidèle et analytique de trois mois passés au sein du cabinet (MAC International) et d’une mission d’audit effectuée dans une association nous nous focalisons sur les questions suivantes : Sur quelle démarche l’audit des associations repose-elle ? En d’autres termes, quelle est la spécificité d’une mission d’audit au sein d’une association à vocation non lucrative ? Pour cela, cette étude s’intéressera : Dans une première partie à la présentation générale de l’établissement d’accueil (MAC International) en précisant son organigramme, ses fonctions et en explicitant les missions et les tâches effectués ; Dans une deuxième partie nous allons focaliser sur le processus d’audit dans une association ; Enfin, dans la troisième partie de notre travail nous procédons à un guide pratique d’une mission d’audit au sein d’une association.
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Audit des Associations
Chapitre 1 : Présentation de l’établissement d’accueil (MAC International)
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Chapitre 1 : Présentation de l’établissement d’accueil (MAC International) Introduction L’objectif de cette partie est de procéder à la présentation du cabinet d’expertise comptable Moderne Audit & Consulting International (MAC International) où notre stage est effectué. Nous allons présenter le cabinet d’expertise comptable d’une manière générale dans une première section, puis nous mettrons l’accent sur son organigramme et ses fonctions dans une deuxième section. Enfin, dans une troisième section, nous nous focalisons sur les missions et les tâches effectuées tout au long de la période du stage.
Section 1 : Présentation générale 1) Une Firme Tunisienne & Africaine Leader Modern Audit & Consulting International (MAC International)
Est une société d’expertise comptable Membre de l’Ordre des Experts Comptables en Tunisie (OECT).
Elle a été fondée par Monsieur ERRAHMOUNI Bilel, Expert Comptable membre de l’OECT.
Elle est membre d’un Réseau International
THE LEADING EDGE ALLIANCE : LEA Global est implanté dans plus que de 100 pays où ses 189 firmes gèrent des ressources de plusieurs milliards de dollars.
MAC International est présent en Afrique à travers ses bureau en : Tunisie, Algérie, Maroc, Mauritanie, Côte d’Ivoire, Nigeria, Mali et Sénégal.
MAC International est :
Une organisation internationale intégrée
Une firme focalisée sur ses clients
Une couverture géographique mondiale
Des références prestigieuses
Une entreprise pluridisciplinaire 4
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Audit des Associations
Tableau 1 : Fiche signalétique de MAC International Dénomination
Moderne Audit & Consulting International (MAC International)
Forme juridique
Société à responsabilité limitée (SARL)
Implantation de MAC Tunisie, Algérie, Maroc, Mauritanie, Libye, Cote d’Ivoire, Mali et Sénégal INTERNATIONAL Objet
Expertise comptable (Audit et Conseil)
Gérant
Rue Taib M’ihiri- Immeuble n° 19, Amen Centre, Appartement AR2, Ariana 2080 208Ariana, Tunisie ERRAHMOUNI Bilel
Registre de commerce
B24120422011
Matricule fiscal
1206337W/A/M/000
Personnel technique
48
Personnel administratif
5
Téléphone
+216 71 709 153
Fax
+216 71 709 863
GSM GERANT
+216 23 280 939
Email
[email protected]
Web site MAC INTERNATIONAL
www.mac-intern.com
Web site LEA GLOBAL
www.leadingedgealliance.com
Siège social
2) Activités La structure permanente, la compétence technique et l’expérience professionnelle des associés et du personnel d’intervention permettent à MAC International d’offrir aux entreprises des services de qualité, notamment dans les domaines d’activités suivants :
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2.1. Expertise comptable
Commissariat aux comptes ;
Assistance comptable ;
Evaluation des entreprises ;
Consolidation des comptes.
2.2. Organisation d’entreprise
Conception et mise en place de manuels des procédures ;
Conception et mise en place de systèmes d'information de gestion ;
Mise en place de services d'audit interne et d'organisation (avec élaboration des guides techniques) ;
Conception et mise en place de systèmes informatiques (plan de développement des applications, choix du matériel, formation du personnel, etc.) ;
2.3. Audit Depuis la création de cette société, l’audit constitue la pierre angulaire, le cœur de la firme. Grâce à haut niveau d’expertise dans ce domaine. Les principaux clients de MAC International sont : les banques, les institutions publiques, les entreprises industrielles et les entreprises étrangères.
MAC International offre à ses clients des services d’audit exhaustifs et consistants notamment audit de direction et audit opérationnel basés sur une démarche d’audit reconnue Internationalement aussi bien par les milieux d’affaires que par ses concurrents.
2.4. Droit et fiscalité L’équipe de MAC International dispose de compétences essentielles pour apprécier les risques pris dans le cadre des métiers de ses clients.
Elle intervient systématiquement en appui de ses équipes d’audit pour :
Apprécier la sécurité juridique des contrats et transactions significatifs ;
Analyser la qualité de certaines garanties, par exemple dans le domaine du financement de projets ou de coût de l’octroi de crédits de la banque commerciale ; 6
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Mesurer les risques juridiques et fiscaux relatifs aux opérations de croissance externe ;
Evaluer la situation fiscale, (aspect fiscal propre à chaque opération de l’entreprise stratégie fiscale, contrôle des déclarations fiscales, assistance en cours de vérification fiscale, etc.), identifier les risques et les opportunités.
2.5. Consulting
En matière de conseil, MAC International est l’un des plus grands cabinets en Afrique. Cette société a pour mission d’aider ses clients à faire face aux changements majeurs de l’entreprise dans les domaines de la stratégie, des processus, de la technologie et des ressources humaines.
2.6. Formation Grâce à une approche méthodologique éprouvée qui s’appuie sur les différentes équipes de MAC International spatialisées, MAC propose de construire avec des solutions pédagogiques adaptées aux besoins de ses clients. Le recours à cet organisme de formation agréé permet en outre d’intégrer les actions de formation dans le champ de la formation professionnelle continue.
2.7. Performance des systèmes d’informations MAC International répond à travers ses différentes offres de services à l’ensemble des besoins liés aux systèmes d’informations. En complément, ses équipes investissent très fortement dans le développement de ses compétences sectorielles.
3) Les secteurs d’interventions MAC International intervient dans plusieurs secteurs à savoir :
Agriculture
Automobile
Distribution
Energie
Télécommunication 7
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Media
Industries
Santé
Secteur non marchand
Secteur public
Services financiers
Tourisme
Transport
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Section 2 : Organigramme et fonctions 1) Organigramme
Direction Générale Contrôle qualité et inspection Pôle Audit
Pôle Consulting
Département : Secteur Financier Département : Secteur Industriel Département : Sécurité Système d'Information
Département : Due Diligence Département : Conseil Juridique et Fiscal Département : Stratégie & Organisation
Pôle Sécrétariat Général Département : Système d'Information Département Financier
Département des RH et de la logistique
Figure 1 : Organigramme de MAC International 2) Les Fonctions au sein du cabinet MAC International assure un accomplissement des fonctions qui sont effectués par son équipe, en confiant à chacun d’entre eux des tâches bien déterminées. Direction Générale La direction est occupée par des experts comptables et commissaires aux comptes, ils effectuent la distribution des tâches du travail et les contrôlent dans le sens de piloter les personnels au sein de la société.
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Service contrôle et inspection générale Il assure pour la société une intervention au niveau du contrôle interne, des travaux d’inventaire ainsi que, ce service est placé en staff, cette position favorise l’indépendance et la neutralité. La direction assistance générale Le comptable assure les travaux d’assistance comptable dont notamment l’enregistrement de toutes les opérations financières et comptables, la comptabilisation des factures, l’encaissement de paiement, salaires, l’établissement des états financiers, des déclarations fiscales, des déclarations des CNSS, etc. La direction d’Audit Cette dernière est occupée par des commissaires aux comptes qui assurent une mission d’audit qu’on présentera plus tard. La direction Consulting Ce service a pour mission de consulter ses clients avec des spécialistes qui ont des expertises sectorielles : en matière de droit d’où il sera effectué des conseils juridiques, fiscaux et de gestion.
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Section 3 : Missions et tâches effectuées 1) Missions Assistance comptable Le comptable est tenu de la mise en place de la comptabilité adaptée à l’entreprise, de la tenir et de la surveiller. En effet, il se charge de la révision des comptabilités informatisées après la mise en place et l’implémentation des systèmes comptables, des systèmes budgétaires et analytique tout en gardant, bien évidemment, le respect des règles comptables et de gestion. L’agent comptable permet d’assurer l’élaboration des comptes annuels et des budgets prévisionnels. Ainsi que, ce dernier effectue des études financières dont notamment la préparation des reportings, des états financiers, des budgets et des analyses financières. En outre, il intervient dans le maintien de la sécurité des systèmes d’information et d’archivage.
Mission d’Audit L’ensemble des professionnels de l’entité ont accès à des programmes de formation continue incluant la méthodologie d’audit, l’éthique et l’indépendance, les IFRS, les normes comptables locales ainsi que les formations liées au management.
Audit contractuel ;
Revue limitée ;
Revue d’informations prévisionnelles ;
Audit sur la base des procédures convenues ;
Audit des systèmes d’information ;
Audit des états financiers IFRS ;
Audit d’impact de l’adoption des IFRS ;
Etude d’impact des normes internationales d’audit IFAC.
Conseil et Due Diligence MAC International met à la disposition de ses clients des outils nécessaires à l’atteinte de leurs objectifs d’affaires. Dans cette optique, la société aide ses clients à réaliser une analyse de rentabilité afin d’explorer les différentes possibilités et de déterminer la pertinence de ses investissements. 11
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Conseil L’équipe du MAC met en disposition de leurs clients ses savoirs pour des études stratégiques, des études organisationnelles, des études de rentabilités aussi bien des conseils pour la maitrise d’ouvrage de l’implémentation des systèmes d’information ainsi que des conseils juridiques et fiscales. Due Diligence Procédure qui vise à faire un état des lieux rapide et certifié d’une société (aspects comptables, stratégiques, économiques, juridiques et fiscaux….) avant éventuellement une opération de financement ou d’acquisition.
2) Les différentes tâches effectuées tout au long de ce stage
2.1- Fiches de fonction Accomplissement de la mission d’assistance comptable sur un logiciel qui s’appelle « ARAB SOFT »
Saisie de différentes opérations d’achat & vente.
Saisie de la paie et des charges sociales y afférentes.
Elaboration des déclarations d’employeur.
Elaboration des déclarations mensuelles d’impôt.
Elaborer des états de rapprochement bancaire.
Effectuer un inventaire physique des immobilisations au sein de Qatar National Bank (QNB)
Accomplissent des tâches administratives telles que l’enregistrement à la recette de finance des PV, Contrat de domiciliation, statut, le dépôt des déclarations d’employeur et des déclarations mensuelles d’impôt.
L’accomplissement des missions d’audit.
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2.2- Description détaillés des tâches effectuées
a) Travaux d’assistance Codification et saisie Avant tout travail de la tenue de comptabilité il est important de codifier et de saisir des informations relatives aux clients. La codification est le fait d’attribuer à chaque document le numéro de compte auxquels il correspond, cela facilite ainsi la saisie. On peut donner comme exemple les comptes suivants : 607000. Achats de marchandises 436600. Taxes sur le chiffre d'affaires déductibles. 401000. Fournisseurs d’exploitation. Il m’a fallu également créer des comptes pour les nouveaux fournisseurs et les nouveaux clients et affecter à chacun compte de tiers spécifique. Après l’opération de codification il faut saisir ces informations. Rapprochement bancaire : Document extracomptable établi après pointage du compte de la banque tenu par une entreprise et du compte de l'entreprise tenu par la banque permettant de connaître la position exacte du compte banque puis de régulariser les éventuels oublis ou erreurs. Il est indispensable, car sa bonne tenue permet de vérifier que le solde du compte banque chez la société inscrit en comptabilité est identique à celui du relevé bancaire. Il est rare que ceux-ci coïncident. En effet, les chèques émis en fin de mois n’apparaissent pas dans le relevé bancaire puisque ceux-ci n'ont pas encore été encaissés. Il faut donc vérifier qu’ils sont bien pris en compte dans les relevés.
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Pour ce faire, il faut bien évidement saisir les relevés bancaires ainsi que les chèques, ensuite il faut pointer les sommes figurant sur ces mêmes relevés pour arriver au même solde que la banque. Les opérations non prises par la banque sont portés aux relevés des mois suivants. Une fois cette opération terminé il suffit d’imprimer un grand livre du compte 532 pour la période concerné, ainsi qu’un état de rapprochement. Ces documents servent de garantie et de contrôle. Nous pouvons cependant des erreurs de natures diverses : mauvaise saisie ou oublis de certaines somme : il suffit de les rectifier. Il peut avoir confusion entre débit et crédit. Il faut vérifier correctement le bon mois ainsi que le bon nombre de jour. Déclaration de l'employeur La déclaration de l’employeur est une obligation fiscale de la vie courante de l’entreprise. Il s’agit d’un ensemble de fichiers et de documents récapitulatifs des retenues à la source effectuées par l’entreprise. Elle doit être déposée annuellement par l’employeur avant le 28 février de chaque année pour l’exercice précédent. Des dérogations concernant cette date de dépôt peuvent être accordées exceptionnellement par l’administration fiscale tunisienne. La déclaration de l’employeur est obligatoire pour toutes les entreprises quelles que soient leurs tailles. Elle peut être déposée sous deux formats possibles :
Un format papier en remplissant les formulaires qui sont disponibles en téléchargement sur le site du ministère des finances.
Un format numérique, généralement fabriqué à partir des logiciels de gestion.
La déclaration de l’employeur se compose de six annexes et d’un tableau récapitulatif :
Le tableau récapitulatif doit contenir les totaux des retenues à la source effectuées sur l’exercice ;
les traitements, salaires, pensions et rentes viagères payés ;
les montants servis à des résidents en Tunisie au titre des honoraires, commissions, courtages, rémunérations payées aux salariés et aux non-salariés en contrepartie d’un travail occasionnel ou accidentel en dehors de leur activité principale ;
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les revenus des capitaux mobiliers, intérêts des comptes spéciaux d’épargne et intérêts des prêts ;
les montants servis à des personnes non résidentes ou non établies en Tunisie au titre des honoraires, loyers, commissions, courtages, redevances, jetons de présence, plus-value immobilière, valeurs mobilières à l’exception des parts des actions et des plus-values provenant de la cession des valeurs mobilières ;
les autres montants servis et soumis à la retenue à la source ;
les ristournes commerciales et non commerciales. Déclaration de TVA et tableaux récapitulatifs
Pour remplir une déclaration de TVA, il faut utiliser des modèles sous formes des tableaux inscrites dans des feuilles Excel qui regroupent plusieurs états récapitulatifs du chiffre d’affaires, des achats des biens & services et des marchandises. La déclaration de TVA qui se fait mensuellement par les entreprises qui sont assujetties à cette obligation sur la base de différence de la TVA collecté sur les ventes et la TVA déductible supportés lors des achats effectués par l’entreprise chaque mois. D’abord il faut calculer la TVA déductible sur les achats, pour cela il faut prendre les montants de TVA pour le mois correspondant. Ensuite il faut répéter la même opération pour la TVA collecté. Enfin il faut noter ces résultats dans un état récapitulatif sur un fichier Excel. Pour calculer la TVA à payer ou un report de TVA, il faut faire le calcul suivant : TVA à payer ou crédit de TVA = TVA collectés - TVA déductible - Crédit de TVA
La comptabilisation Sociale Durant notre stage nous avons effectué des travaux relatifs à la comptabilité « Sociale » et ceux à travers la comptabilisation des salaires et des charges sociales et fiscales dans le journal paie. Nous allons traiter dans la première partie les charges sociales et dans une deuxième partie les charges fiscales. 15
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Charges sociales :
Les charges sociales sont réparties entre employés et employeurs. Elles sont mises à la charge de l'employé par un mécanisme de retenue.
Tableau 2 : La répartition des charges sociales1 Catégorie
Employeur
Taux de cotisation patronale
16.57%
Taux de cotisation employés Taux de cotisation patronale travail/Maladies professionnelles)
(Accidents
du entre 0,4 et 4 %
Total
Salarié
9.18%
Entre 26,15% et 29,75%
Les cotisations dues par l'employé sont retenues mensuellement par l'employeur sur les bulletins de paie. La totalité des cotisations à la charge de l'employeur et celles retenues sur les salaires sont versées trimestriellement à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) jusqu'au 15 du mois qui suit le trimestre. L'impôt sur le revenu est déterminé sur la base d'un barème. La retenue est effectuée par l'employeur qui la reverse ensuite au trésor pour le compte du salarié. L'impôt sur le revenu est calculé sur la base du salaire net imposable annuel réalisé par le salarié, après la déduction des abattements suivant : -les déductions de 10% au titre des frais professionnels. -Les déductions pour charges de famille : (150 D au titre de chef de famille + 90 D pour le 1er enfant à charge + 75 D pour le second + 60 D pour le 3ème + 45 D pour le quatrième) Un impôt annuel est calculé sur la base du barème suivant :
1
http://www.humanforcetunisie.com/Bibli/taux-cotisation-cnss-tunisie.php « Taux des
cotisations CNSS » (janvier 2009).
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Tableau 3 : Le barème d’impôt
Tranche
Taux
0 à 1500 D
0
de 1500,001 à 5000 D
de 5000,001 à 10000 D de 10000,001 à 20000 D de 20000,001 à 50000 D au-delà de 50000 D
15% 20%
25% 30% 35%
Le montant de l'impôt dû ainsi déterminer est divisé par le nombre de paies dans l'année pour obtenir le montant de la retenue mensuelle à opérer par l'employeur.
Charges fiscales :
L'employeur doit mensuellement payer sur la base du total des salaires bruts du mois: - La taxe de formation professionnelle (TFP) au taux de 1% pour les entreprises manufacturières et de 2% pour le reste des activités économiques. - Le FOPROLOS (Fonds pour la Promotion des Logements Sociaux) au taux de 1%.
Comptabilisation de paie :
La comptabilisation de paie se fait dans le journal paie par le débit du compte 64 qui regroupe toutes les charges salariales à l’exclusion la Taxe de Formation Professionnelle (TFP) et le Fonds pour la Promotion des Logements Sociaux (FOPROLOS) qui sont comptabilisés par le débit du compte d’impôt (66) et le crédit du compte (437) Etat autres impôts et taxes et versements assimilés.
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b) Travaux d’audit Mission d’audit dans une association
Notre rôle au sein du groupe :
Pendant cette mission nous avons effectué de différentes tâches, après avoir pris une idée générale sur l’institut nous avons commencé à travailler, en effet notre rôle au sein du groupe était l’audit des cycles de : charges (Dépenses) ; produits (Recettes) ; immobilisations ; stocks ; trésorerie ; budget. Notre rôle a aussi constitué à : → Effectuer une revue analytique des charges et des produits afin de pouvoir analyser et expliquer les variations significatives. → Etablissement d’un dossier permanent qui englobe (Statut, règlement intérieur, PV, contrats, conventions, lettre d’affirmation, etc.) → Vérification des pièces justificatives telles que les factures, les extraits bancaires et postaux. → S’assurer du respect des procédures de contrôles internes (cachet du qui s’occupe de, cachet du service et le cachet de la société émettrice). → Vérifier que les acquisitions sont justifiées par des pièces probantes (facture ou contrats). → Identifier, analyser les risques encourus à travers l’évaluation du système de contrôle interne. → Contribuer à la rédaction du rapport de contrôle interne, et la préparation du rapport commissariat aux comptes.
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c) Principaux acquis apportés par le stage
La mise en application des enseignements.
Développement des connaissances acquises.
Initiation à la vie professionnelle.
Développement de l’esprit critique.
Apprendre à assumer des responsabilités.
Conclusion Effectuer un stage au sein d’un cabinet d’expertise comptable constitue une véritable expérience qui m’a beaucoup apporté tant dans l’aspect pédagogique que pratique. D’autre part de se familiariser avec l’aspect réel des divers problèmes et aussi avec la bonne manière de les traiter. En effet, ce stage m’a permis tout d’abord de me faire une idée de la vie professionnelle. L’immersion de 3 mois dans le monde du travail m’a montré le mode de fonctionnement des entreprises et comment l’auditeur devait s’adapter aux différentes structures tant au niveau de son travail de tous les jours qu’au niveau de son approche d’audit. Ensuite, ce stage m’a aussi permis de mettre en relation les acquis réalisés au sein de l’ISG avec la pratique professionnelle. De ce fait j’ai remarqué que la vie professionnelle est différente de la vie scolaire. En somme, le stage m’a été utile, en me mettant en contact avec la réalité ainsi qu’avec l’expérience d’autrui. Par conséquent, j’ai constaté que la bonne conduite des traitements comptables et aussi l’honnêteté dans le travail sont autours nécessaires.
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Chapitre 2 : Audit des associations
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Chapitre 2 : Audit des associations Introduction « Le principal apport de la révolution du 14 janvier 2011 est sans doute la liberté dont le peuple tunisien profite aujourd’hui après des décennies de dictature. Dans la société civile, cette liberté s’est particulièrement illustrée à travers la multiplication exponentielle du nombre d’associations créées depuis la chute de la dictature venant s’ajouter aux associations actives déjà existantes. Ces associations opèrent dans tous les domaines, sportif, philanthropique, humanitaire, culturelle, etc.2 » L’augmentation du nombre d’associations s’explique aussi par l’institution d’un nouveau cadre juridique régissant les associations. Le décret-loi n° 88 du 24 novembre 2011 a en effet été promulgué pour rompre avec la vieille loi de 1959 et surtout avec le système des autorisations et des enquêtes préalables. En parallèle, ce nouveau cadre législatif qui régit les associations prévoit une panoplie d’obligations d’ordre juridiques, comptables, financières et même organisationnelles. A ces obligations, s’ajoute un cadre fiscal et social relativement élaboré, mais bien souvent ignoré par les associations. Nous tâcherons à travers ce projet de fin d’études, tout d’abord d’exposer les principaux éléments dans les régimes juridique, fiscal, social et comptable régissant les associations et ensuite la particularité de la mission d’audit dans une association.
2
http://www.leaders.com.tn/article/cadres-juridique-comptable-fiscal-et-social-regissant-les-
associations-en-tunisie?id=10537 Rejeb Elloumi opinions « cadres juridique, comptable, fiscal et social régissant les associations en Tunisie » (le 21 janvier 2013).
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Partie1 : Définition et cadre réglementaire des associations Section 1 : Définition d’une association 1) Définition « Une association est un regroupement d'au moins deux personnes qui décident de mettre en commun des moyens afin d'exercer une activité dont le but n'est pas leur enrichissement personnel. Par exemple, la pratique d’un sport, une activité culturelle ou humanitaire. Le caractère désintéressé de l'activité interdit la distribution d'un bénéfice aux associés mais il n'implique pas que l'activité soit bénéficiaire : un bénéfice peut servir à la développer. »3
2) Caractéristiques L’association est une convention, un contrat de droit privé entre adhérents. Accord volontaire : les individus définissent et acceptent leurs obligations réciproques. C'est aussi l'adhésion des membres à un projet. Cette adhésion est libre et l'association est libre aussi de la refuser (notion de contrat) ; L'association est un groupement permanent : c'est à dire que même si les membres changent, l'association poursuit son fonctionnement (les contrats restent valides, on ne réécrit pas tous les contrats) ; Non lucrative : l'objet principal de l'association n'est pas la recherche du profit. Non partage des bénéfices : les gains que l'association réalise ne doivent pas permettre l'enrichissement personnel de ses membres, ni pendant la vie de l'association, ni à la dissolution ; L'objet est sans limite ; les objectifs : rien ne limite, ni n'interdit l'invention, l'innovation, l'originalité dans la
définition des objectifs de l'association. La liberté totale de l'objet associatif, sauf porter atteinte à l'ordre public et être contraire aux bonnes mœurs.
3
Le guide des associations Tunasso (avril 2011)
« http://www.atuge.org/medias/pdf/Tunasso_-_Guide_des_associations_-_v1.0.pdf »
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Section 2 : Cadre réglementaire d’une association 1) Cadre juridique et comptable Le décret-loi n° 2011-88 garantit la libre constitution des associations et abandonne toute procédure d’agrément et d’autorisation préalable.
a) Cadre juridique -Qui peut créer / être membre d’une association :
« Toute personne, tunisienne ou étrangère résidente en Tunisie a le droit de créer une association, à condition d’avoir 16 ans. Attention : les fondateurs et les gestionnaires des associations n’ont pas le droit d’être en même temps responsables au sein de structures centrales dirigeantes de parties politiques. Pour être membre d’une association, il suffit d’être tunisien ou étranger résidant en Tunisie, d’avoir au moins 13 ans, d’accepter par écrit les statuts de l’association, et de payer la cotisation demandée. » 4 -Comment créer une association :
Pour créer une association, il convient tout d’abord de rédiger une déclaration portant le nom de l’association, son thème/domaine d’activité, ses objectifs et l’adresse de son siège social. Elle suppose la rédaction de statuts portant les mentions obligatoires suivantes : - Le nom officiel de l’association en langue arabe et en langue étrangère, le cas échéant. - L’adresse du siège officiel de l’association. - Les objectifs de l'association et des moyens pour les atteindre. - Les conditions d'adhésion, les cas de révocation et les droits et obligations des membres. - Un organigramme de l’association, du mécanisme des élections et des prérogatives de chacun de ces organes. 4
Le guide des associations Tunasso (avril 2011)
« http://www.atuge.org/medias/pdf/Tunasso_-_Guide_des_associations_-_v1.0.pdf » 23
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- La désignation au sein de l’association, de l’organe disposant des prérogatives de modifier le règlement intérieur, d’en décider la dissolution, la fusion ou la scission. - La désignation du mode de prise des décisions et les mécanismes de règlement des conflits. - Le montant de la cotisation mensuelle ou annuelle, le cas échéant. - Les procédures régissant la suspension des activités, la dissolution et la liquidation de l’association. Un huissier de justice certifie le contenu du dossier de constitution et rédige un procès-verbal qu’il délivre au représentant de l’association en cours de constitution. Un courrier est ensuite adressé par lettre recommandée avec accusé de réception au secrétaire général du gouvernement.5 Après avoir reçu l’accusé de réception, ou passé 30 jours sans réponse, le représentant de l’association doit procéder à la publicité légale de la constitution à l’Imprimerie Officielle de la République Tunisienne, dans laquelle il énonce le nom de l’association, son objet, son but et son siège. L’association n’acquiert la personnalité morale qu’à partir de la date de publication dans le Journal Officiel Tunisien.6 Au-delà des statuts, il convient de rédiger un règlement intérieur pour l’association qui règle la gestion administrative, la date de clôture de l’exercice annuel, les organes de décision, les relations entre les membres et de façon générale toutes les questions d’ordre pratique qui n’ont pas à figurer au niveau des statuts. A titre indicatif, le règlement intérieur pourra être articulé ainsi : - Les modalités d’adhésion à l’association. - Les conditions, obligations, catégories des membres et les cas de perte de la qualité de membre.
5
Article 21 de décret-loi n° 2011-88 du 24 septembre 2011, portant organisation des
associations. 6
Article 11,12 et 13 de décret-loi n° 2011-88 du 24 septembre 2011, portant organisation des
associations. 24
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- Les modalités d’élection du comité directeur et de son bureau, les moyens de comblement des vacances ainsi que leurs prérogatives. - Les méthodes de la gestion financière. - Les modalités de la constitution des associations affiliées. - Les règles d’accès des adhérents aux informations concernant l'association. - Les règles d’adoption des décisions disciplinaires. - L’association a le droit d’agir en justice, le droit à la propriété et le droit de gérer ses ressources et ses avoirs. Elle peut également recevoir toutes formes d'aides, de subventions, de dons et de legs. Elle a le droit aussi de posséder des biens immobiliers pour son siège et ses filiales, pour la réunion de ses membres ou pour la réalisation de ses objectifs conformément à la loi. Cette dernière a le droit de céder tout immeuble qui ne sert plus à la réalisation de ses objectifs conformément à la loi. Le prix du bien est une ressource pour l’association. Elle peut se constituer partie civile, ou ester en justice pour les actes qui rentrent dans le cadre de son objet et de ses objectifs définis dans ses statuts, pour elle-même ou en tant que représentante de personnes concernées, et ce, en vertu d’une autorisation expresse écrite. -En revanche, les fondateurs, les dirigeants, les salariés de l’association ainsi que ses adhérents ne sont pas responsables personnellement des obligations juridiques de l'association. Les créanciers de l’association n’ont pas le droit de poursuivre le recouvrement de leurs créances sur les biens personnels de ces personnes. Notons enfin que le décret-loi consacre la notion innovante de réseau d'associations. En effet, l’association a le droit d’adhérer à un réseau d'associations, ou de créer un réseau d'associations, et ce, en vertu d'une décision de l'assemblée générale ordinaire.
25
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b) Cadre comptable L’association doit tenir une comptabilité conforme au système comptable des entreprises tel que prévu par la loi n° 1996-112 du 30 décembre 1996 relative au système comptable des entreprises.7 Cette disposition qui a été portée dans le décret-loi n° 2011-88 est fondamentale. Elle doit amener les associations à abandonner la gestion basique de la trésorerie (recettesdépenses) et migrer vers une véritable comptabilité d’engagement à partie double. La référence à la loi n° 1996-112 du 30 décembre 1996 relative au système comptable des entreprises implique la tenue de livres légaux (journal général et livre d’inventaire) ainsi que l’établissement d’états financiers (bilan, état de résultat, état de flux de trésorerie, notes aux états financiers)8. Une norme comptable devrait être approuvée afin d’arrêter un plan des comptes et des standards normalisés pour la tenue de la comptabilité des associations. Le décret-loi a également prévu des dispositions régissant la gestion financière de l’association: - Il est interdit aux associations d'accepter des aides, des dons et des subventions octroyés par des pays n’ayant pas de relations diplomatiques avec la Tunisie, ou octroyés par des organisations défendant les intérêts et les politiques de ces pays. 9 - L’association doit s'engager à dépenser ses ressources dans le cadre des activités coucouant à la réalisation de ses objectifs. - Elle peut participer aux appels d'offres publics à condition qu’ils relèvent du domaine de sa compétence. - Toutes les opérations financières de l'association (dépenses et recettes) sont effectuées par des virements, ou par des chèques bancaires ou postaux, et ce, lorsque la valeur de la transaction est supérieure à cinq cents (500) dinars. Il est interdit de diviser les dépenses et les recettes dans le but de ne pas dépasser le montant sus-indiqué. En ce qui concerne les obligations formelles, l’association doit tenir une série de registres :
7
Article 39 de décret-loi n° 2011-88 du 24 septembre 2011, portant organisation des
associations. 8
La norme comptable tunisienne NCT 6 et NCT 5. 26
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- Le registre des membres dans lequel est inscrite l’identité des membres de l’association, leur adresse, nationalité, âge et profession. - Le registre des aides, dons, subventions et legs en distinguant ceux en numéraires de ceux en nature, ceux publics et ceux privés, ainsi que ceux nationaux et ceux étrangers. L’association conserve ses documents et ses registres financiers pour une période de dix (10) ans.
2) Cadre social et fiscal a) Cadre social Les associations régies par le décret-loi n° 2011-88 du 24 septembre 2011 sont soumises à l’obligation d’immatriculation auprès des services de la CNSS et à l’obligation d’immatriculation des travailleurs recrutés par l’association. Les salaires servis aux travailleurs et aux cadres recrutés sont soumis au régime normal de sécurité sociale (paiement des cotisations employé et cotisations patronales). Cependant, l’existence d’un programme du service civil volontaire qui vise à permettre aux diplômés de l'enseignement supérieur primo-demandeurs d'emploi, d'accomplir à titre volontaire des stages dans des travaux d'intérêt général en vue d'acquérir des capacités pratiques et des attitudes professionnelles, et à les faire bénéficier d'un accompagnement personnalisé facilitant leur insertion dans la vie active dans un emploi salarié ou dans un travail indépendant. Ces stages sont supervisés par les associations ou par les organisations professionnelles, et ce sur la base de conventions conclues à cet effet avec le ministère de la formation professionnelle et de l'emploi. La durée maximale du stage, dans le cadre du programme du service civil volontaire, est fixée à douze mois. Toutefois, le ministre chargé de l'emploi peut, à titre exceptionnel, proroger la durée du stage pour une période maximale d'une année au sein de la même association ou organisation professionnelle d'accueil, ou autoriser un deuxième stage au sein d'une autre association ou organisation professionnelle. 27
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Une indemnité mensuelle, dont le montant est de deux cent (200) dinars, est octroyée au stagiaire durant toute la période de stage dans le cadre du programme du service civil volontaire.
b) Cadre fiscal En premier lieu, notons que toute association doit déposer une déclaration d’existence. Les associations sont également tenues de procéder à la retenue à la source sur les sommes versées, entrant dans le champ d’application de la retenue (loyers, salaires, montants supérieurs à 2.000 dinars, honoraires, etc.). En matière d’impôts sur les sociétés, les associations exerçant dans le cadre du décret-loi n° 2011-88 portant organisation des associations se trouvent en dehors du champ d’application de l’IS ; de ce fait, elles ne sont soumises ni à l’IS ni à la retenue à la source à ce titre. Ce principe s’applique aussi aux associations exerçant dans le cadre de la loi n° 59-154 qui répondent aux dispositions transitoires prévues par l’article 48 du décret-loi n° 2011-88 dans un délai d’un an à compter de sa mise en vigueur. Cependant, La loi de finance 2015 a fait l’objet d’un débat à l’institut arabe des chefs d’entreprises, où certains ont appelé à lui apporter quelques ajustements. Faycal DERBEL, expert comptable, a évoqué la question de l’élargissement du champ d’application de l’impôt sur les sociétés aux associations. Une disposition laconique, selon lui. « Les associations régies par le décret loi 2011-88, doivent exercer leurs activités conformément aux textes les régissant. Tout exercice non conforme à la législation entraine une requalification de celle-ci et l’association sera soumise à l’IS au taux de 25% ».10 Toutefois, les revenus de capitaux mobiliers réalisés par les associations demeurent soumis à une retenue à la source définitive et non restituable au taux de 20% de leur montant brut. En matière de TVA, deux interventions législatives ont amendé le régime fiscal des associations ; la première avec la loi de finances pour 2012 et la seconde avec la loi de finances complémentaire pour la même année (voir note commune n° 8/2012). D’abord, conformément aux dispositions des articles 46 et 47 de la loi de finances pour
10
Article 21 de Loi de finance 2015. 28
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l’année 2012, les numéros 6 et 16 du tableau « A » annexé au code de la TVA ont été modifiés en vue de les harmoniser avec les dispositions du décret-loi n° 2011-88 du 24 septembre relatif à l’organisation des associations, qui a abandonné la classification des associations selon les buts et les objectifs11. A ce titre, l’exonération de la TVA a été attribuée : Aux affaires effectuées par les associations reconnues d’intérêt caritatif, de formation, scientifique, de santé, sociale ou culturelle et dont la liste est fixée par décret, Aux acquisitions de biens, marchandises, travaux et prestations livrées ou financées dans le cadre d’un don dans le domaine de la coopération internationale par les associations reconnues d’intérêt caritatif, de formation, scientifique, de santé, social ou culturel et dont la liste est fixée par décret.12 Toutefois, le décret fixant la liste des associations concernées par l’avantage n’a pas été élaboré, du fait du nombre croissant de ces associations. C’est ainsi que dans le but de concrétiser l’exonération de la TVA au profit des associations, ces dispositions ont été révisées dans le cadre de la loi de finances complémentaire pour l’année 2012. Ensuite, la loi de finances complémentaire est intervenue. Son apport concerne les opérations réalisées par les associations et concerne les acquisitions des associations financées par un don dans le cadre de la coopération internationale.13 En effet, l’article 55 de la loi de finances complémentaire pour l’année 2012 a exonéré de la TVA les opérations à caractère caritatif réalisées par les associations. L’exonération s’applique aux opérations à caractère caritatif abstraction faite de la vocation et des objectifs de l’association. De ce fait comme le précise la doctrine administrative, restent soumises à la TVA les autres opérations réalisées par les associations, ce qui permet d’exclure du domaine de l’exonération, les activités à caractère concurrentiel que peuvent réaliser les associations. De ce fait, le champ de l’exonération de la TVA a été élargi pour couvrir toutes les associations créées conformément aux dispositions du décret-loi n°2011-88 du 24/9/2011 11
Article 46 et 47 de la loi de finances pour l’année 2012.
12
Tableau « A » du code de TVA.
13
Article 55 et 56 de la loi de finance complémentaire 2012. 29
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relatif à l’organisation des associations, ainsi que les associations créées conformément à la législation relative aux associations appliquée avant l’entrée en vigueur du décret-loi en question et qui répondent aux dispositions transitoires prévues par son article 48. L’exonération susvisée est accordée, pour les achats locaux financés par un don dans le cadre de la coopération internationale sur la base d’une attestation délivrée à cet effet, par le bureau de contrôle des impôts compétent. L’octroi de l’exonération est subordonné à la présentation au bureau de contrôle des impôts compétent des documents relatifs à l’association et de la convention relative au don selon les procédures en vigueur. En matière de TFP, les associations ne sont pas passibles de la taxe de formation professionnelle du fait qu’elles se trouvent en dehors du champ d’application de l’IS. En matière de contribution au FOPROLOS, elles restent soumises à la contribution au FOPROLOS au taux de 1% du montant brut des traitements, salaires et rétributions y compris les avantages en nature. Enfin, les associations ne sont pas soumises à l’IS et, par conséquent, ne sont pas passibles de la taxe sur les établissements à caractère industriel, commercial ou professionnel. Toutefois, elles demeurent passibles de la taxe sur les immeubles bâtis calculée sur la base de la taxe de référence par mètre carré de la superficie couverte et du nombre des prestations fournies par les collectivités locales.
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Section 3: L’obligation de désignation d’un commissaire aux comptes dans une association Le commissaire aux comptes est un professionnel du chiffre qui intervient en complément de l’expert-comptable ou du service comptable interne de l’association. Son rôle consiste à examiner les comptes et à certifier que ceux-ci sont bien conformes aux usages de la profession comptable et à la réalité économique. En aucune manière, il n’établit ou ne tient les comptes, mais vérifie seulement que ceux-ci sont conformes ; il supporte également un certain devoir d’alerte au cas où la situation financière de l’association devient critique. L’intervention du CAC est matérialisée par un ou plusieurs rapport(s) présenté(s) à l’AG et largement mis à la disposition des tiers.
1) L’obligation de désignation d’un commissaire aux comptes en Tunisie Toute association dont les ressources annuelles dépassent cent mille (100.000) dinars désigne un ou plusieurs commissaires aux comptes conformément aux prescriptions de la loi pour une période de trois ans non renouvelable14. Le commissaire aux comptes est obligatoirement membre de l’OECT si les ressources excèdent 1.000.000 dinars15. Les normes de l’audit des associations seront fixées par l’OECT. Dans le cas de multiples contrôleurs des comptes et lorsqu’il y a divergence d’opinions, ils devront soumettre un rapport commun présentant le point de vue de chacun d’entre eux. Le rapport d’audit est transmis au président du comité directeur de l’association et au secrétaire du gouvernement dans un délai d’un mois à compter de la préparation des états financiers. L’assemblée de l’association statue alors sur ce rapport et peut l’approuver ou le désapprouver. L’association s’engage de régler les honoraires du commissaire aux comptes suivant le barème des honoraires des auditeurs des entreprises tunisiens. En ce qui concerne les règles de transparence et de bonne gouvernance, le décret-loi prévoit ce qui suit :
14
Article 43 de décret -loi 88-2011 portant l’organisation des associations.
15
Article 44 de décret -loi 88-2011 portant l’organisation des associations. 31
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L’association publie les subventions, dons et legs étrangers en précisant leur origine, leur valeur et leurs but, et ce, par un média écrit et sur son site Web, le cas échéant, dans le délai d’un mois à compter de la date de demande ou de l’acceptation. Le secrétaire général du gouvernement en est informé par lettre recommandé avec accusé de réception dans le même délai.
De même, L’association publie ses états financiers accompagnés du rapport du commissaire aux comptes dans un média écrit et sur son site Web, le cas échéant, et ce, dans le délai d’un mois à compter de la date de l’approbation.
L’association qui bénéficie du financement public doit présenter un rapport annuel détaillé de ses ressources et de ses dépenses à la cour des comptes.
2) La désignation d’un commissaire aux comptes à titre facultatif Elle peut résulter d'une clause des statuts ou de l’assemblée générale. Elle garantit les tiers et les partenaires financiers de l’association de l’adoption de normes comptables et prudentielles.
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Partie 2 : La démarche d’audit dans une association Introduction La connaissance des associations de ces obligations est primordiale non seulement pour une gestion transparente et un bon contrôle interne, mais également pour garantir la pérennité et l’indépendance de ces structures. En effet, une association peu soucieuse de ces obligations et des dirigeants inconscients des risques qui découlent de celles-ci sont plus vulnérables face aux autorités et sont par conséquent moins indépendant.
Section 1 : La démarche d’audit cas général 1) Généralités sur l’audit A l’instar de toute organisation, une institution financière est tenue de faire un rapport détaillé de ses ressources et de ses activités. Elle doit mettre en place des processus comptables ainsi que des systèmes de contrôle qui reflètent la nature et les aboutissements de ses opérations. La direction et le personnel d’une entreprise, par exemple, sont dans l’obligation de fournir des informations financières aux différentes parties concernées, notamment les membres du conseil d’administration et les investisseurs extérieurs (actionnaires, bailleurs de fonds). Pour que ces parties puissent obtenir une confirmation concrète de ces informations, ils ont alors recours à l’audit externe. L’audit externe est mis en œuvre par un organisme indépendant chargé de vérifier la validité des informations communiquées aux parties par les institutions. Ainsi, l’audit externe se définit comme étant un examen indépendant et formel de la situation financière d’un organisme ainsi que de la nature et des résultats de ses activités. Cette étude est mise en œuvre par des commissaires aux comptes professionnels. Ils ont pour but de s’assurer de la pertinence des rapports de la direction et de la crédibilité des états financiers. Elle permet également de dresser la responsabilité des institutions dans la gestion des capitaux des bailleurs et d’objectiver les points faibles des suivis internes16.
16
ISA 200 : « Objectifs généraux de l’auditeur indépendant et réalisation d’un audit conforme
aux normes internationales d’audit » paragraphe 3 page 4. 33
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Les travaux d’audit externes peuvent varier énormément en fonction des objectifs. En effet, un auditeur externe est en mesure d’effectuer différents types d’audit :
Les audits des états financiers.
Les missions d’audit spéciales.
Les missions d’examen (procédures étant convenues à l’avance).
Les missions d’examen limité et de compilation. L’audit externe peut être imposé par la loi ou par certaines réglementations. Le type d’audit externe le plus répandu est l’audit des états financiers. Les états financiers sont composés du bilan de l’institution, son compte de résultats et les fluctuations de son état économique. Ils sont établis par des procédures comptables instaurées par les institutions. Ces organismes peuvent financer des audits des états financiers pour plusieurs raisons :
Les parties directement concernées par les états financiers (les bailleurs de fonds, la direction…) sont en droit de vouloir s’assurer que l’image reflétée par l’institution est bel et bien fidèle à sa situation réelle.
Une institution peut apporter la preuve de sa transparence. La confirmation de ses états financiers est destinée aux bailleurs de fonds, prêteurs ou investisseurs potentiels et fait appel à un organisme indépendant. Dans un audit des états financiers, l’auditeur est chargé d’émettre une opinion sur la situation financière d’une institution en vérifiant si elle est bien conforme aux normes comptables. L’étendue des travaux d’un auditeur se base sur :
L’examen des données qui justifient les montants et l’ensemble des éléments constituant les états financiers.
L’évaluation des normes comptables appliquées par l’institution.
L’analyse des principales estimations fournies par la direction.
L’étude de la présentation globale des états financiers.
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L’auditeur a le choix d’émettre trois opinions : une opinion sans réserve : stipule que les états financiers de l’institution sont représentés de
façon transparente et fidèle. C'est-à-dire qu’ils ne comportent aucune anomalie significative.
une opinion avec réserve : reflète des problèmes de gestion qui ne permettent pas à l’auditeur d’exprimer une opinion sans réserve.
une opinion défavorable : est émise lorsque les normes comptables ne sont pas respectées et que les états financiers sont biaisés.
Enfin, il est important de savoir que l’audit externe est soumis à des « normes d’audit ». Les normes d’audit prévoient que l’auditeur réalise un travail contentieux en vue de confirmer concrètement que les états financiers d’une institution ne présentent aucune anomalie significative. Une donnée est qualifiée de significative si son omission ou son inexactitude peut influencer la décision des destinataires des états financiers. Les normes d’audit reconnues et mises en place par l’ordre professionnel des experts
comptables du pays ;
Les normes reconnues dans le pays où sont implantés des ordres professionnels de longue date (France, Etats-Unis…) ;
Les normes internationales d’audit (ISA) ;
Si l’auditeur a le choix, il est toujours préférable d’avoir recours aux normes internationales d’audit.
Enfin, il est primordial de différencier entre les audits externes et les contrôles menés par les autorités de supervision bancaire ou par la banque centrale. Le contrôle est une procédure réglementaire menée par un inspecteur. Son étendue est beaucoup plus étendue que celle des audits.
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2) La démarche d’audit cas général
Figure 2 : La démarche générale d’audit17 Suite à l’évolution de l’environnement des entreprises, aux exigences du public l’approche d’audit a évolué pour devenir l’approche d’audit par les risques. Cette dernière se compose de 3 phases :
17
http://www.ifec.fr Septembre 2008 PDF « La démarche générale d’audit et les nouvelles
normes » (Approche spécifique des PME) (septembre 2008).
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3
Phase de prise de
Phase de
Phase de contrôle des comptes et les
connaissance
contrôle interne
travaux de fin de missions
Figure 3: Les principales phases dans la démarche de l’auditeur La phase de prise de connaissance : avant de commencer sa mission et d’entamer son contrôle, le commissaire aux comptes doit tout d’abord connaître les réalités économiques, financières, juridiques et comptables de la société. La phase de contrôle interne : on procède à l’évaluation du contrôle interne et ce en découpant la société en process (Class of transaction ), puis pour chaque classe de transaction on procède à la description des procédures y relatives à travers un entretien, ensuite on procède aux tests de cheminement afin de s’assurer de la compréhension du système. Au niveau de chaque process on procède à l’identification des contrôles puis on teste leur application et leur permanence. Après avoir procédé aux tests de contrôle on peut se prononcer sur les contrôles s’ils sont effectifs ou pas et par conséquent on peut choisir la stratégie à adopter. Identification des classes de transactions significatives et les process d'informations importants Comprendre les process d'informations significatifs et les risques y associés Identifier les contrôles pertinents
Effectuer les tests de cheminement
Sélectionner les contrôles à tester
Désigner les tests de contrôles
Exécuter les tests des contrôles et évaluer les contrôles
Figure 4: La stratégie d’audit
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La phase contrôle des comptes et travaux fin de mission : à ce niveau l’auditeur effectue des tests substantifs. L’étendue de cette phase dépend de la stratégie adoptée suite à l’évaluation des contrôles effectués. La direction est responsable de l’établissement des états financiers et l’auditeur est tenu d’exprimer une assurance raisonnable que les états financiers pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs18. Pour se faire l’auditeur est appelé à collecter des éléments probants suffisants et appropriés pour soutenir son opinion, la collecte des éléments probants est fonction du risque d’audit, qui est le risque que l’auditeur émet une opinion favorable sur des états financiers contenant des anomalies significatives. En effet, le risque d’audit (RA) est fonction du risque inhérent (RI), risque de non contrôle (RNC) et du risque de non détection (RND). La formule permettant le calcul du risque d’audit est la suivante :
RA = (RI * RNC) * RND Le risque inhérent est fonction de l’environnement de l’entreprise, ce risque échappe au contrôle de l’entité. Le risque de non contrôle est le risque que les inexactitudes significatives ne soient pas détectées et corrigées au temps opportun. Le risque de non détection est le risque que les procédés mis en œuvre ne permettent pas de déceler les anomalies significatives. La collecte des éléments probants19 dépend du risque combiné (RC = RI * RNC) en effet : Si RC élevé RND FaibleSS faible Si RC faible RND élevé SS20 élevé.
18
ISA 200 : « Objectifs généraux de l’auditeur indépendant et réalisation d’un audit conforme
aux normes internationales d’audit » paragraphe 4 page 4, paragraphe 11 page 6. 19
ISA 500 : « Eléments probants » paragraphe A10 page 10. 38
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Les procédures d’audit21 servant pour la phase substantive sont essentiellement :
L’examen analytique
Tests de détails
A la fin de la mission nous allons effectuer un examen d’ensemble des états financiers. Après avoir comptabilisé les ajustements et corriger les anomalies significatives détectées, nous allons aussi examiner les événements post clôture en vue d’obtenir la lettre d’affirmation et préparer le rapport. Compréhension de l’organisation
Compréhension de l’environnement de contrôle
(Business et comptable)
Identification des zones de risque et des problématiques
Choix des domaines significatifs
Nature et étendue des travaux
Travaux d’audit
Opinion d’audit
Figure 5 : Schéma récapitulatif de la démarche générale d’audit
20
ISA 320 : « Caractère significatif dans la planification et la réalisation d’un audit » paragraphe 11 page 6. 21
ISA 520 : « Procédures analytiques » paragraphe 4 page 4.
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Section 2 : Les particularités de l’audit des associations I) Particularités de l’audit des associations par rapport à un audit classique des entreprises Les membres d’une association participent de façon active à sa vie de différentes manières à savoir les apports matériels, intellectuels ou physiques. Ils sont rassemblés autour d’une même action et partagent des valeurs communes, ils « adhèrent ». Ce sont des passions qu’ils partagent et leur donnent envie de s’investir pour une même cause. Cette caractéristique permet de limiter les conflits au sein de l’association. De plus, les membres fondateurs n’ont pas la possibilité de se partager les bénéfices réalisés quand il y en a. Ainsi, l’audit des associations présente des divergences avec l’audit d’entreprise. Les comptes de subventions sont contrôlés attentivement car les contrats signés sont des ressources pour l’association. Sans ces aides, les projets ne pourraient pas se réaliser avec les mêmes ambitions. Comme c’est le cas pour les sociétés commerciales, le commissaire aux comptes doit respecter les dispositions, légales prévus dans le code des sociétés commerciales, ainsi que les normes de profession dictées par l’ordre des experts comptable de Tunisie, au cas où il en est membre. En effet, la conception de l’audit est très proche de celle des entreprises : L’auditeur ne se prononce pas sur la qualité de la gestion mais uniquement sur les documents financiers publiés. L’association devrait nommer un organe indépendant pour l’audit externe chargé de l’expression d’un avis motivé sur la régularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes annuels. L’existence d’un tel professionnel garantirait plus de transparence et représenterait un gage vis-à-vis des tiers.
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1) L’intérêt de l’audit des associations L’audit des associations permet de :
a) Garantir plus en plus de contrôles Présenter des comptes certifiés est une obligation pour certaines entités. Pour ces dernières comme pour les autres, être accompagnées par un commissaire aux comptes offre la garantie que les procédures réglementaires, en matière de contrôle et de tenue des comptes, sont respectées. Son intervention améliore le niveau de vigilance et se révèle un excellent accélérateur de progrès en matière comptable.
b) Développer une culture du contrôle interne La mission du commissaire aux comptes permet tout au long des trois exercices de son mandat, une amélioration qualitative du contrôle interne, créant ainsi, du donateur au bénéficiaire une chaîne de confiance stable, indispensable à la pérennité des activités. Celle-ci passe par la traçabilité des sommes reçues, l'amélioration des bonnes pratiques et la lisibilité des informations publiées.
c) Promouvoir un mode de gouvernance transparent Les procédures développées par le commissaire aux comptes le conduisent à mener des investigations approfondies sur le mode de gouvernance. L'environnement étant moins structuré et canalisé que le secteur commercial, sa valeur ajoutée tient notamment à son rôle pédagogique fort auprès des dirigeants et des administrateurs, leur rappelant, le cas échéant, leurs responsabilités et leurs obligations.
d) Etre en conformité avec la réglementation De nombreuses réglementations s'appliquent dans le secteur associatif. Le commissaire aux comptes aide chaque entité, en tenant compte de ses spécificités, dans les mises à jour nombreuses et parfois complexes à réaliser.
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e) Prévenir des risques et assurer la continuité d’exploitation Pour chaque organisation, le commissaire aux comptes oriente sa mission pour l'adapter aux risques liés au secteur d'activité, aux risques juridiques et fiscaux et ceux liés à l'organisation générale et à l'évaluation de la situation économique et financière. Il peut émettre un avis et des recommandations, doit révéler les faits délictueux et déclencher la procédure d'alerte s'il estime que les faits sont de nature à compromettre la continuité de l'exploitation. Prise très en amont, cette intervention à un rôle préventif car elle est enclenchée très en amont.
2) La relation de l’association avec le commissaire aux comptes La confiance devait être de mise dans les relations entretenues entre le commissaire aux comptes et les services comptables et financiers audités. Des conflits d’agences pouvaient aussi exister entre l’entité et l’une ou plusieurs de ses parties prenantes, ayant des effets néfastes sur la performance et le partage des informations. La relation entretenue entre les présidents d’associations ou les comptables et trésoriers et les auditeurs est particulière. Le commissaire aux comptes offre dans ce cas d’autant plus la garantie que les procédures règlementaires en ce qui concerne la tenue des comptes et les contrôles sont suivies. En effet, les comptes sont tenus par des personnes qui ont en général un niveau de connaissance et d’expérience inférieur à ceux des salariés d’un service comptable et financier d’une société. Les auditeurs apportent donc des corrections sur le mode de tenue quotidien des comptes et enseignes des méthodes parfois inconnues des interlocuteurs, qui leur permettront de s’améliorer dans la gestion comptable. L’intervention de l’équipe d’audit s’avère être un véritable accélérateur de progrès en matière comptable. Dans ce contexte de transmission de méthodes de la part des auditeurs à leurs clients, les relations sont encore plus cordiales que dans le cas d’une société cliente. La valeur ajoutée apportée par l’audit et son utilité sont ainsi directement ressenties par les interlocuteurs, ce qui œuvre en faveur d’une collaboration efficace. Egalement, la petite taille des structures associatives rapproche l’auditeur de son client, il dialoguera avec une plus grande partie de l’effectif qu’avec les sociétés présentes dans son portefeuille client. De même, il arrive souvent qu’une petite association n’ait pas les moyens de payer les services d’un expertcomptable. Le commissaire aux comptes est donc parfois chargé d’établir les comptes afin de pouvoir obtenir des documents comptables suffisamment aboutis pour effectuer des contrôles. Les 42
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associations ont par conséquent d’autres nécessités lors de la mission de commissariat aux comptes.
II) Présentation de la mission du commissaire aux comptes au sein d’une association Le réviseur doit outre l’appréciation du contrôle interne qu’il a pu faire grâce à l’analyse des procédures et d’un examen des modalités de présentation et d’évaluation des comptes annuels.
Vérifications des documents comptables justificatifs : examiner des documents soit internes, soit externes ;
Sondages : la mise en œuvre de procédures d’audit sur moins de 100 % des éléments d’une population pertinente pour l’audit, d’une manière telle que toutes les unités d’échantillonnage aient une chance d’être sélectionnées et dans le but de fournir à l’auditeur une base raisonnable pour tirer des conclusions sur l’ensemble de la population ;
Recoupements externes : dans une opération de révision habituelle, l’auditeur peut procéder à des recoupements externes pour établir la validité de certaines donnés. Ces recoupements consistent essentiellement dans la confirmation des soldes ou des totaux des opérations intervenus avec des tiers. Ces moyens de vérification fournissent à l’auditeur des preuves indispensables pour ses conclusions ;
Demandes de confirmation : sont un genre particulier de demandes d’information, sont le processus d’obtention d’une déclaration directe de la part d’un tiers confirmant une information ou une condition existante.
Tout comme pour le secteur lucratif, le commissaire aux comptes est tenu de planifier sa mission. Il doit également procéder au préalable à une prise de connaissance générale de l’environnement qui entoure l’association. Ensuite, il procède à une évaluation du système de contrôle interne afin de dégager les points forts et les points faibles pour entamer enfin la phase de l’examen des comptes annuels menant à l’expression de l’opinion. De manière générale le commissaire aux comptes est appelé à s’assurer que la continuité de l’exploitation de l’association n’est pas menacée.
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Section 3 : Propositions pour l’amélioration des cadres juridique, comptable et fiscal régissant les associations 1) Propositions d’améliorations juridique, comptable, fiscal Accélérer la publication de la norme comptable sur les associations pour permettre aux associations d’avoir une visibilité sur leur situation financière et leurs moyens utilisés pour permettre la réussite des projets entrepris. Faire participer la Compagnie à l’élaboration des normes sur l’audit des associations. Réviser le plafond de déductibilité des dons fixé à 0,2% du CA TTC pour mieux encourager les associations à travailler dans des conditions fiscales plus allégé. Permettre aux personnes physiques de déduire les subventions accordées aux associations de leur revenu imposable (déductions communes) pour mieux encourager la société civile dans le travail bénévole. Remplacer le régime de l’exonération des dons accordés dans cadre de la coopération internationale par un régime suspensif. Permettre aux associations de bénéficier de la nouvelle mesure d’exonération de la CNSS pendant 5 ans accordée par la loi de finances complémentaire pour 2012 uniquement pour les entreprises régies par le code d’incitations aux investissements 22.
22
http://www.leaders.com.tn/article/cadres-juridique-comptable-fiscal-et-social-regissant-les-
associations-en-tunisie?id=10537 Rejeb Elloumi opinions « cadres juridique, comptable, fiscal et social régissant les associations en Tunisie » (le 21 janvier 2013).
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Conclusion Les collectivités publiques sont ainsi amenées à mettre en place des dispositifs permettant d'assurer une meilleure efficacité de l'usage des subventions qui leurs sont accordés, de détecter et prévenir les risques financiers, juridiques, organisationnels, d'évaluer l'action des associations. La mise en place d’un processus d’audit est alors la solution de par ses objectifs identifiés dans la littérature à savoir détecter les risques et formuler une opinion. L’audit des associations dépasse aujourd’hui le cadre strictement financier. Son champ d’investigation est plus large que celui l’audit légal des comptes. Cet élargissement est une évolution des finalités des contrôles effectués par les commissaires aux comptes.
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Chapitre 3 : Guide empirique d’une mission d’audit au sein d’une association ABC
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Audit des Associations
Chapitre 3 : Guide empirique d’une mission d’audit au sein d’une association ABC La conduite d’une mission d’audit au sein d’une association que nous appelons ABC pour un souci de confidentialité est réalisée en trois étapes essentielles :
1ère étape : La préparation de la mission 2ème étape : La réalisation de la mission 3ème étape : La conclusion de la mission Prise de connaissance et mises à jour
• Caractéristiques de l’activité et risques inhérents • Evolution des secteurs d’intervention • Impact sur la stratégie et l’organisation • Environnement de contrôle interne • Systèmes et règles de gestion • Agrégats financiers significatifs • Attente des parties prenantes Identification des risques et processus significatifs
Choix de la stratégie d’audit
Figure 6 : La planification de la mission
47
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Section 1 : La phase de prise de connaissance générale de l’association et de son environnement L’objectif premier de cette phase préliminaire, est de permettre à l’auditeur d’avoir une vue et une compréhension d’ensemble suffisante de l’association auditée, pour orienter sa mission et afin d’appréhender les domaines de contrôles significatifs. Cette phase consiste à : Effectuer des entretiens avec le personnel pour mieux comprendre les aspects juridiques, fiscal et organisationnel ainsi que les diverses activités exercées par l’association. Procéder à l’inspection des documents détenus par l’association pour mieux comprendre les aspects juridique, fiscal et organisationnel ainsi que les diverses activités exercées par l’association. Prise de connaissance des avantages fiscaux et sociaux accordés par l’Etat. Vérifier l’existence d’un manuel de procédure détaillé. Les informations recueillies sont classées dans le dossier permanent de l’auditeur et synthétisées dans la note d’orientation générale de la mission. La prise de connaissance de l’unité auditée suppose l’examen de quatre éléments essentiels à savoir l’organisation de l’entité, les rapports des audits antérieurs, les objectifs de la fonction à auditer et les techniques de travail utilisées. Mais tout d’abord il nous est indispensable de procéder à une présentation de l’association auditée.23
1) Présentation de l’association L’association ABC a pour but d’assister moralement et matériellement les familles des décédés parmi les enseignants adhérents à la société durant leur vie et relevant des Ministères suivants : Ministère de l’Education et de la Formation, Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique et de la Technologie, Ministère de la Culture de la Jeunesse et
23
http://www.imacaudit.com/docs/Documentation%20audit/conduite-mission-audit.pdf
« La
conduite d’une mission d’audit interne IMAC Audit & Conseil » (notes préparées par Abderrazek Souei).
48
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des Loisirs, Ministère des Affaires Sociales, Ministère des Affaires Religieuses. L’activité de l’association auditée consiste à vendre les calendriers aux établissements scolaires. L'association assure les missions principales suivantes :
consolider la culture associative et l'esprit de volontariat et de la citoyenneté.
Approfondir la conscience de tous les tunisiens, les transformations profondes dans notre pays et de mettre en évidence leur rôle dans développement et de la communauté.
Cette association se compose par des membres honoraires et des membres participants. Les nombres honoraires sont ceux qui par leur souscription ou par des services équivalents contribuent à la prospérité de la mutuelle sans participer à ses avantages. Ils ne sont soumis à aucune condition d’âge, de résidence, de profession ou de nationalité. Les membres participants sont ceux qui ayant remplies certaines conditions des articles des statuts24 de l’association et l’article 20 de son règlement intérieur, et en échange du paiement régulier de ses cotisations annuelles.
2) L’organisation de l’association a) Examen du manuel des procédures (organigramme, procédures...) Cette association est administrée par un conseil composé de huit membres adhérents : Le bureau de conseil d’administration comprend un président, un vice président, un secrétaire général, un secrétaire général adjoint, un trésorier général, un trésorier général adjoint et deux membres assesseurs25. L’entité auditée se caractérise par le manque de formalisation des procédures.
24
Décret du 18 Février 1954 (14 Joumada II 1373, Approbation parue au Journal Officiel du 5
Mai 1962 (1 Dhou Hajja 1381). 25
Disposition obligatoire des statuts de l’association, membres n’occupant pas une fonction
particulière au sein de la mutuelle. 49
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b) La répartition des tâches Tableau 4 : La répartition des rôles et des fonctions au niveau de l’association Fonctions
Tâches Assure la régularité du fonctionnement de
Président
l’association conformément aux statuts. Seconde le Président et le remplace en cas
Vice Président
d’empêchement. Chargé des convocations, rédaction des
Secrétaire Général
procès verbaux, la conservation des archives ainsi que la tenue du registre matricule. Seconde le secrétaire général et le remplace
Secrétaire général adjoint
en cas d’empêchement. Responsable des fonds et des titres de
Le Trésorier
l’association, fait les recettes et les dépenses, tient des livres de comptabilité. Seconde le trésorier et le remplace en cas
Le Trésorier général adjoint
d’empêchement.
c) Les résultats Tableau 5 : Les résultats de l’association
Résultats
2013
2014
54774
307420
50
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Audit des Associations
Le questionnaire de prise de connaissances Ce questionnaire est indispensable à l’auditeur pour qu’il comprenne convenablement la fonction à évaluer d’une part, et contribue à l’élaboration du questionnaire de contrôle interne d’autre part. EXEMPLE : Lors de la mission de commissariat aux comptes notre équipe construit un questionnaire simplifié de prise de connaissance comprenant (à titre indicatif) les informations suivantes concernant la fonction paie : * Données quantitatives
Tableau 6 : Les données quantitatives Montant des frais de personnel de l’année
70151
Nombre d’employés rémunérés;
10
Nombre de bulletin de paye;
10
Les banques et les comptes postaux
Une banque et deux comptes postaux
concernées; Salaires payés :
* par type de virement
* Information Réglementaires Dispositions des statuts et règlement intérieur Règles et procédures : * fixation des niveaux de rémunération * prêts et avances
* autorisation de paiements ou
virements * régime des heures supplémentaires * Procédures * Procédure de préparation de la paie * Procédure de calcul * Procédure de paiement
51
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*Organisation *Organisation du service ordonnancement de la paie *Noms des personnes concernées *Toutes informations sur l’environnement Toutes ces questions appellent à des investigations de la part de l’équipe d’audit. Les Interviews Au cours de la mission d’audit nous avons effectué des interviews afin de recueillir des informations qui nous permettrons de comprendre en profondeur certains éléments ne pouvant être divulgués par le questionnaire. Détermination des points de contrôle et les risques associés Afin de mieux identifier les risques, nous avons procédé à un découpage des fonctions auditées pour cerner les zones qui présentent des risques. Pour chaque rubrique on identifie les points de contrôle interne sans faire de tests ni vérifications. On observe si les procédures de contrôle sont bien documentées, et ne présentent aucune faiblesse apparente, si non il s’agit d’un risque potentiel à étudier. 26
26
http://www.imacaudit.com/docs/Documentation%20audit/conduite-mission-audit.pdf« La
conduite d’une mission d’audit interne IMAC Audit & Conseil » (notes préparées par Abderrazek Souei).
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Section 2 : L’appréciation et l’évaluation du système de contrôle interne Au cœur de cette démarche d’audit, on trouve désormais le contrôle interne. En effet, pour réaliser avec succès la mission, nous avons conçu une approche d’audit efficace par l’identification des risques et l’évaluation du contrôle interne parce que chaque processus de contrôle interne ayant un impact sur la préparation des états financiers. Il est bien sûr important de rappeler que la direction reste responsable du contrôle interne mis en place au sein de l’association et la préparation des comptes. En faisant preuve d’esprit critique, nous avons apprécié les processus de contrôle interne mis en place et leur efficacité. Dans ce cadre, notre intervention porte sur trois questions principales qui fournissent les bases d’appréciation du système du contrôle interne : Quelles sont les procédures effectivement suivies ? Dans quelle mesure ces procédures sont-elles satisfaisantes pour créer un bon contrôle interne ? Mais également dans quelle mesure ces procédures sont-elles satisfaisantes pour conduire à des documents financiers corrects ? Pour répondre à ces questions, nous nous sommes appuyés sur la démarche suivante : Décrire le système et les procédures utilisés pour obtenir les éléments comptables ; S’assurer de la compréhension de cette description (à l’aide de test de conformité) ; Déduire, sur un plan théorique les procédures satisfaisantes d’un point de vue théorique sont appliquées de manière permanente (à l’aide de test de permanence) ; Conclure en dégageant les points forts et les points faibles des procédures.
Notre évaluation du système de contrôle interne au sein de l’association a pour objectif de 27:
27
Norme Comptable Française NCF 13 « Les bonnes pratiques en matière de contrôle interne
dans les PME »
53
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Audit des Associations
S'assurer que les opérations réalisées soient conduites conformément aux dispositions législatives et réglementaires et en respect avec les statuts, le règlement intérieur et les décisions de l’organe de direction.
S’assurer que les opérations réalisées soient conduites de façon à respecter les accords conclus avec les différents financeurs, pourvoyeurs de fonds et donateurs.
S’assurer une gestion efficace des ressources ainsi que la protection et la sauvegarde des actifs contre les risques liés aux irrégularités et aux fraudes qui pourraient survenir.
Garantir l'obtention d'une information financière fiable et pertinente.
I) Prise de connaissance des procédures 1) Contrôle de la procédure comptable
Tableau 7 : Le contrôle de la procédure comptable Description de l’existant
Procédures Contrôlées Consulter les documents comptables et
L’association n’a pas à ce jour établi un
financiers détenus par l’association afin
manuel d’organisation comptable décrivant
d’établir ses états financiers.
l’organisation du circuit d’informations comptables et fixant les principes et les méthodes comptables adoptés pour l’élaboration des états financiers.
Vérifier que les écritures comptables sont
Procédure respectée par l’association.
enregistrées sur la base de pièces probantes. Vérifier la bonne maitrise du logiciel L’association assure une maitrise moyenne du logiciel comptable « SAGE »
comptable.
parce
qu’elle est dans une phase d’initiation des outils comptables informatisés. Enregistrer
exhaustivement toutes
les Procédure respectée par l’association.
opérations.
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Audit des Associations
Respecter les textes et les règlements en Procédure non respectée par l’association. vigueurs, en particulier en matière fiscale et aussi dans le domaine du droit du travail et des contrats de travail. Procéder au contrôle de l’enregistrement Contrôle non effectué par l’entité auditée. des immobilisations.
Au cours de la démarche suivie dans le but d’apprécier le système de contrôle interne au sein de l’association nous nous sommes focalisé sur la Vérification de l’existence : D’une séparation entre les dépenses importantes qui couvrent les investissements et les dépenses courantes
Validé
D’un document qui mentionne les personnes habilitées à gérer les comptes financiers tout en tenant compte de la nature et de l'importance du compte
Validé
D’un plan comptable adapté aux différents besoins et activités de l’association Validé D’un rapprochement bancaire périodique entre les comptes financiers et les comptes comptables
Non Validé
D’une séparation entre les comptes financiers en fonction des aspects et des activités qu’ils couvrent (alimentation de la caisse, projets spécifiques...)
Validé
D'un organigramme et une définition des tâches et des responsabilités des personnes intervenantes dans les décisions stratégiques et opérationnelles de l’association Validé Des procédures de surveillance et de contrôle
Non Validé
D'une délégation des pouvoirs en ce qui concerne l'autorisation et l'engagement des dépenses par type
Validé
D’une délégation de pouvoir pour la collecte des dons, subventions, cotisations et autres apports
Validé
D'un processus formel de délégation de signature bien défini D’une séparation des tâches incompatibles
Validé
Non Validé
D'un système de rémunération des salariés et autres parties (consultants...) clair et précis
Validé
55
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Audit des Associations
2) Contrôle de la procédure d’approvisionnement Tableau 8 : Le contrôle de la procédure d’approvisionnement Les procédures contrôlées
Description de l’existant
Les bons de commandes sont pré-
L’association n’applique pas cette procédure
imprimés et pré numérotés au sein de
d’approvisionnement. En effet, les bons de
l’association.
commandes ne sont pas pré imprimés et pré numérotés.
Les documents suivants sont utilisés pour
Tous ces documents sont détenus par
la réception des marchandises
l’association
commandées :
marchandises commandées.
pour
la
réception
des
Rapport journalier des réceptions Bons de réceptions Rapprochement : Bon de commande, Bon de livraison, Bon de réception et facture. Les marchandises sont remises dans les Les marchandises sont remises dans les endroits
convenables,
sécurisées
et endroits convenables, sécurisées mais ne sont pas contrôlées périodiquement.
contrôlées.
La couverture d’assurance incendie et vol Une couverture suffisante est mise en place par l’association.
est suffisante. Un inventaire physique ou
annuellement
et
périodiquement Nous avons constaté que les immobilisations établi
par
personne différente du magasinier.
une détenues par l’association n’ont pas fait l’objet d’un inventaire physique annuel au titre de l’exercice 2014 assortis d’un Procès Verbal visé par la direction.
Les entrées de stocks de calendriers sont Lors de notre intervention, nous avons enregistrées dans une fiche de stock
constaté que l’association ne tient aucune
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fiche de stock pour les calendriers. Il y a conformité (Articles, Quantité) entre Un rapprochement est effectué lors de la la réception de la marchandise et son réception des calendriers et son inscription au inscription au registre.
registre d’achat.
3) Contrôle de la procédure paie Tableau 9 : Le contrôle de la procédure paie
Procédures contrôlées
Description de l’existant
Vérifier l’existence d’une liste exhaustive L’association détient un registre qui englobe du personnel appartenant à l’association.
tous les personnels de la mutuelle auditée.
Vérifier l’existence d’un rapport
Un rapport journalier des absences est mis en
journalier des absences.
place par la mutuelle.
Vérifier que les dossiers personnels sont L’association n’a pas à ce jour, fait recours à intégrés dans le logiciel de paie et sont mis l’intégration des données concernant leur à jour.
personnel dans un logiciel de paie.
S’assurer que les heures supplémentaires
Procédure respecté par l’entité.
et autres règlements spéciaux sont autorisés avant d’être payés. Vérifier l’existence d’une décharge
La remise des salaires aux personnels est
prouvant la remise des salaires aux
prouvée par les fiches de paie.
personnels concernés.
57
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Audit des Associations
4) Contrôle de la procédure des aides sociales Tableau 10 : Le contrôle de la procédure des aides sociales
Description de l’existant
Procédures contrôlées Existence
d’une
liste
exhaustive
des L’association
respecte
cette
forme
de
procédure concernant ses bénéficiaires des
bénéficiaires des aides sociales.
aides sociales. Les
aides
sociales
centralisées
octroyés
mensuellement
dans
sont L’entité n’a pas à ce jour centralisé ses aides un sociales
octroyés
dans
un
logiciel
informatique.
logiciel informatique.
Les aides sociales sont octroyées sur la Procédure respectée par l’association. base des critères précis après l’étude des dossiers. Rapprochement entre les montants des Rapprochement non effectué par la mutuelle. aides inscrites dans le logiciel comptable avec les pièces justificatives afin de s’assurer
de
l’exactitude
et
de
l’exhaustivité de la comptabilisation des aides sociales.
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Audit des Associations
5) Contrôle des procédures spécifiques à l’association Tableau 11 : Le contrôle des procédures spécifiques à l’association Procédures Contrôlées
Objets
Description de l’existant
l'établissement du budget
Un contrôle budgétaire efficace et opérationnel
global de l'organisation et des
L’association ne se charge pas
budgets par activité ou par
d’effectuer un budget global, ni de
fonds en distinguant les
comparer les prévisions par rapport
dépenses d'investissement des
aux réalisations.
dépenses de fonctionnement. L'existence d'un personnel compétent chargé de
Et par conséquent, aucun personnel
l'élaboration des budgets
compétent n’est chargé de
conformément aux décisions
l’élaboration des budgets.
des organes de direction et aux affectations des financeurs. Des moyens matériels nécessaires à la conservation
Des procédures de gestion
des archives.
L’association n’a pas encore
Des moyens informatiques
procédé à l’adoption d’une
servant à l’archivage.
méthode adéquate d’archivage.
des archives incluant des règles de classement et de conservation des documents et des pièces justificatives
L’archivage des reçus, des factures... et des cartes d’adhérents doit s’opérer à la réglementation en vigueur.
59
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Audit des Associations
Les avances dont le montant est important doivent transiter
Un respect convenable est accordé
en comptabilité par des
à cette procédure.
Une procédure claire de
comptes courants des
traitement des avances
dirigeants et membres de
accordées au personnel par
l’organe de direction et être
les dirigeants ou les
considérées formellement
membres de l’organe de
comme des dettes.
direction
La récupération des avances doit être soumise à l’aval de l’organe de direction, sous le strict respect des équilibres financiers de l'association. L'existence de procédures de
La
mutuelle
respecte
les
rapprochement régulier entre la
procédures formelles prévues par
liste des adhérents de
la réglementation en vigueur.
l'organisme et les encaissements de cotisations par période couverte ; Des procédures formelles de collecte des cotisations, dons, subventions et autres aides.
L'existence systématique d'une procédure d’acceptation des dons et subventions et d'émission de reçus et/ou de coupons selon une séquence numérique continue et contrôlée et une délégation de signature appropriée.
La préparation d’une lettre de direction est envisagée.
60
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Audit des Associations
II)Evaluation du Contrôle interne 1) Lien entre contrôle interne et la gestion de risque Les systèmes de contrôle interne portent principalement sur la détection et la résolution des problèmes. Une approche de gestion des risques par l'établissement de contrôle interne insiste sur l'identification et la prévention des problèmes avant qu’un sinistre ne survienne. Un système de contrôle interne efficace lie l’identification des risques au niveau approprié de la gouvernance.
2) La formalisation du risque combiné Sur la base des travaux d’évaluation du risque inhérent ainsi que des travaux d’évaluation du risque de contrôle au sein de l’association, nous avons synthétisé nos conclusions à l’égard des risques liés aux états de synthèse. Nous intégrons ces conclusions dans l’évaluation combinée du risque inhérent et du risque de contrôle et dans la conception des procédures d’audit. Nous réalisons alors une évaluation du risque combiné pour chaque compte ou groupe de comptes significatifs. Les évaluations combinées du risque sont cruciales pour déterminer la nature et l’étendue des procédures d’audit, conçues pour réduire à un niveau acceptable le risque de non-détection dont dépend la nature de l’opinion exprimée sur les états de synthèse.
61
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3) Les risques identifiés Tableau 12 : Les risques identifiés Les Cycles
Les Observations
Les Risques
L'absence d'un service de
Met en péril le fonctionnement
contrôle permanent.
de l’association.
L’absence d’un registre
Cette situation ne permet pas
des spécimens de
le contrôle à posteriori des
signatures.
autorisations et de délimiter les responsabilités en cas de
Organisation générale
conflit. Le manque d’un
un risque de mauvaise
Organigramme.
application des procédures. Risque d’inexactitude, de non
Un cumul des tâches.
exhaustivité des opérations.
Le manque d’un manuel Cette situation est contraire d’organisation comptable.
aux dispositions et lois en Tunisie.
Système d’information
L’inexistence de
Cette situation ne permet pas
l’informatisation de
le contrôle et le recours facile
l’information.
à l’information.
62
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Comptabilité
Cette situation risque de ne
d’engagement :
pas permettre le contrôle, le
l’association ne
suivit et le cut off.
comptabilise que les ventes des calendriers encaissés ceux qui ne l’ont pas été mis dans un état a part. L’association ne reçoit pas les relevés des comptes pour ses comptes au
Risque de non contrôle documentaire et d’existence.
niveau du (CCP). Les bons d’envoi des
Cette situation ne permet pas
calendriers aux
la vérification de
établissements scolaires
l’exhaustivité des opérations.
ne sont pas pré numérotés.
Recettes
L’association trouve des difficultés au niveau du Cette situation risque collecte des cotisations d’engendrer soit des retards de des membres retraités (le paiement ou le non paiement paiement de la cotisation des cotisations. s’effectue soit en espèce soit par mandât (CCP). L’association ne tient pas
Gestion des stocks
Cette situation ne permet pas
une fiche de stock pour les le contrôle et la vérification de calendriers.
l’exhaustivité des stocks.
63
ISG : Mémoire de fin d’études 2014-2015
Immobilisations
Paie personnel
Audit des Associations
Les immobilisations
Cette situation, outre qu’elle
détenues par l’association
n’est pas conforme aux
n’ont pas fait l’objet d’un
dispositions et règlements en
inventaire physique
vigueur, elle ne permet pas le
annuel.
contrôle.
Un manque de
Cette situation ne permet pas à
compétence chez les
l’association de tenir une
salariés au niveau de
comptabilité régulière.
certaines tâches nécessaire pour le fonctionnement de l’association, comme par exemple la tâche de comptabilité.
Dépenses
Un gaspillage au niveau
Cette situation conduit à une
de l’impression des
perte significative en
documents officiels et des
comparaison avec les
calendriers.
ressources limitées de l’association.
L’association taxe Obligations fiscales
inclut
FOPROLOS
niveau de la
la Cette situation est contraire au au règlement en vigueur ce qui
rubrique l’expose à des amandes et un
retenue à la source alors contrôle fiscale. que ce sont deux taxes différentes.
Trésorerie
L’association ne procède
Cette situation ne permet pas
pas au rapprochement
le contrôle et le
bancaire mensuel. ceci est
rapprochement.
dû au fait qu’elle ne reçoit pas les relevés de compte.
Juridique
Absence de certaines
Un risque de non validité des
mentions obligatoires
décisions prises au niveau des
légales sur les PV des AG
assemblés.
(le numéro du PV, heure 64
ISG : Mémoire de fin d’études 2014-2015
Audit des Associations
de début et de fin, ordre du jour, et ses numéros d’affiliation et les signatures des membres participants).
Adhérents
le rôle des adhérents
Cette situation ne permet pas à
participants ne se limite
l’association une meilleure
qu’au paiement des
utilisation de ses ressources
cotisations.
humaines (adhérents).
4) Recommandations
Tableau 13 : Recommandations pour le système contrôle interne Cycles
Recommandations La nomination d’une personne habilitée pour
Organisation générale
le suivi des travaux au sein de l’association. Il est recommandé d’établir un manuel d’organisation comptable décrivant notamment les aspects suivants :
L’organisation comptable de l’association ;
Les méthodes de saisie et de traitement des informations ;
Système d’information
Les politiques comptables et les supports utilisés ;
La procédure d’élaboration des états financiers. Nous recommandons d’instaurer un système Recettes
qui permet le prélèvement automatique pour les cotisations. 65
ISG : Mémoire de fin d’études 2014-2015
Audit des Associations
La mise en place d’un système de gestion des Gestion des stocks
stocks des calendriers.
Afin d’assurer un suivi adéquat des immobilisations de l’association et de se Immobilisations
conformer à la réglementation en vigueur, il est recommandé de procéder à un inventaire physique annuel des immobilisations. Il est nécessaire soit d’effectuer une formation pour l’un des salariés pour qu’il
Paie personnel
puisse occuper le poste de comptable, soit de recruter un comptable.
Il est nécessaire d’installer un système plus Dépenses
efficace de prévision de besoin pour l’impression. Nous recommandons la séparation de la
Obligations fiscales
retenue à la source et FOPROLOS au niveau de la déclaration mensuelle. Afin de garantir la validité des contrôles, il
Trésorerie
est nécessaire de demander les relevés des comptes. Il recommandé de préciser certaines
Juridique
mentions obligatoires légales sur les PV des AG.
Adhérents
Il est recommandé de collecter les actes de naissance des enfants et les actes de mariage au niveau des dossiers des adhérents.
66
ISG : Mémoire de fin d’études 2014-2015
Audit des Associations
5) Focus sur l’appréciation du contrôle interne Cette appréciation se fait au regard du respect des assertions d’audit28
*Assertions29 : critères dont la réalisation conditionne la régularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes. Réalité : les opérations et les événements qui ont été enregistrés se sont produits et se rapportent à l’entité. Exhaustivité : toutes les opérations et tous les événements qui auraient dû être enregistrés sont enregistrés. Mesure : les montants et autres données relatives aux opérations et événements ont été correctement enregistrés. Séparation des exercices : les opérations et les événements ont été enregistrés dans la bonne période. Classification : les opérations et les événements ont été enregistrés dans les comptes adéquats. Les diligences conduites à l’appréciation de contrôle interne au sein de la mutuelle sont de deux ordres : *Tests de conformité : visant à s’assurer que la réalité est conforme à la description qui en a été faite. *Tests de procédures : visant à s’assurer que l’application des procédures apporte bien les résultats escomptés en terme de sécurité.
28
http://www.ars.lorraine.sante.fr/fileadmin/LORRAINE/ARS_LORRAINE/ACTUALITES/P
ERFORMANCE-GDR/PERFORMANCE/ARS-DRFIPIntervention_Commissaire_aux_Comptes.pdf« Conférence DGFIP Certification des comptes des EPS : statut et démarche du commissaire aux comptes » (4 septembre 2014, France). 29
ISA 500 : « Eléments probants » paragraphe 1 page 6.
67
ISG : Mémoire de fin d’études 2014-2015
Audit des Associations
*Modèles Un questionnaire de contrôle interne30 (Voir Annexe 4) effectué sous la supervision de notre maître de stage et répondu par le président de l’association, le trésorier et le personnel chargé de la comptabilité.
Section 3 : La certification des comptes Minimiser le risque de non détection d’erreurs
Revue des processus alimentant les comptes significatifs pour chacun des cycles Recettes
Dépenses
Personnel
Immobilisations
Trésorerie
Risques d’erreurs
Contrôles mis en place
Tests des contrôles Recommandations sur le contrôle interne
Calibrage des travaux d’audit sur les comptes
Figure 7 : Schéma récapitulatif de la phase préliminaire
30
http://www.reseau-sara.org/index.php/gestionnaire-de-telechargements/category/2-guides-
pratiques?download=9:guide-d-autodiagnostic-a-l-usage-des-responsables-dassociation« Guide d’autodiagnostic à l’usage des responsables d’association 3éme édition 1999 »
68
ISG : Mémoire de fin d’études 2014-2015
Audit des Associations
La démarche de certification des comptes n’est pas un audit exhaustif de la comptabilité. Au cœur de notre mission, nous avons procédé à des contrôles par sondages sur la base d’un seuil de signification qu’il a déterminé. Aussi, à des tests de validation et des revues analytiques afin de rapprocher les recettes et les dépenses déclarées aux divers documents comptables justificatifs.
I) Validation des comptes 1) L’intervention sur les comptes annuels Tableau 14 : Les objectifs et les moyens mis en œuvre pour la validation des comptes Objectifs
• Analyse et validation de la sincérité et la régularité des états financiers annuels • Revue des éléments probants de certaines données des comptes annuels considérés comme significatifs ou non (bilan et compte de résultat) en fonction du niveau de risque établi lors de la phase précédente. • Revue du processus de clôture. • Emission du notre rapport du commissariat aux comptes sur les comptes annuels.
Exemples de Moyens mis en œuvre
Préparation de l'audit des états financiers Audit des états financiers : • Concentration de l’effort d’audit et des
69
ISG : Mémoire de fin d’études 2014-2015
Audit des Associations
tests de détail (appelés aussi « tests substantifs ») sur les zones les plus risquées. L’étendue de ces contrôles est déterminée en fonction de la qualité du contrôle interne. • Utilisation des tests informatiques ciblés sur les données (par ex. vérification d’un flux de recette, d’une règle de codage) permettant une revue rapide et efficace de certaines transactions jugées critiques. • Réalisation de procédures analytiques détaillées. • Exploitation des confirmations reçues des tiers. Validation des informations financières : • Revue des états financiers définitifs et comparaison avec les états audités, • Revue de la qualité des informations présentées
dans
l’annexe
des
comptes
annuels. • Revue du rapport de gestion. Préparation du rapport : • Etablissement du rapport sur les comptes annuels.
70
ISG : Mémoire de fin d’études 2014-2015
Audit des Associations
2) Les recettes Dans le cadre de notre intervention au sein de l’association nous avons vérifié :
Tableau 15 : Cycle recette Recettes
Revue analytique
Audit des comptes
-Les subventions devraient normalement faire l’objet de conventions précisant les modalités de leur octroi, les conditions et la périodicité. -Notre inspection critique
Subventions
permet d’examiner :
Que les contrats de
++++ (Très bien)
subventions existent bien.
Que les sommes dues par les organismes ont correctement été comptabilisées.
Que les encaissements ont bien eu lieu.
Que la périodicité de la subvention est correcte et que les enregistrements comptables sont cohérents.
Que les provisions éventuelles sont justifiées si
71
ISG : Mémoire de fin d’études 2014-2015
Audit des Associations
l’association risque de ne pas recouvrir aux conditions d’attribution de la subvention.
Notre examen porte sur le traitement comptable de tous
Cotisations
les cotisations en s’assurant que toutes les opérations ont
++++ (Très Bien)
été correctement saisies et que tous les recettes réels et correspondent à des pièces comptables dument établies.
L’association bénéficie souvent de dons, ces derniers doivent être comptabilisés
Dons
comme des revenus et doivent être pris en
+++ (Bien)
considération dans ses comptes afin de refléter la réalité, la date d’établissement des budgets ou des états financiers.
72
ISG : Mémoire de fin d’études 2014-2015
Audit des Associations
L’association ABC reçoit des subventions qui sont allouées pour poursuivre un objectif bien précis. C’est le cas des fonds dédiés, qui sont des subventions reçues de l’Etat ou de collectivités pour financer des actions stratégiques. Ainsi, l’association est tenue d’utiliser l’argent reçu uniquement pour l’atteinte de cet objectif si elle veut renouveler la confiance des organismes. Les élus et collectivités demandent souvent des documents comptables préalablement à l’assemblée générale afin de contrôler les comptes et de prendre connaissance de la situation de l’entité auditée. Cependant, des subventions annuelles sont aussi accordées pour le fonctionnement simple de l’association dans son objet principal. Les conditions d’allocation sont toujours précisées dans les contrats. Cela nous permettons de boucler nos contrôles en évaluant si l’utilisation de la subvention (après vérification de son versement, de l’éventuel produit constaté d’avance…), a eu des impacts positifs sur le développement de l’association.
Le développement de ce type de structure se vérifie à plusieurs niveaux :
Tableau 16 : La structure analytique Les niveaux examinés
La situation en trésorerie
Objets
Résultats
Les fonds doivent être bien
Les fonds propres de
gérés pour éviter une
l’association sont gérés d’une
situation catastrophique
manière adéquate.
même si de nombreuses associations connaissent des difficultés actuellement. Le nombre d’adhérents
Si l’association développe
L’association garantie une
des activités et véhicule une
progression au cours du
image positive auprès du
temps ses activités ont pris
public qui a des besoins en
une image fidèle auprès des 73
ISG : Mémoire de fin d’études 2014-2015
Audit des Associations
lien avec l’objet, les
autorités publiques. Du faite,
inscriptions devraient
les adhésions sont
augmenter.
augmentées.
Le nombre de participants
Les fiches de présence aux
La mutuelle ne détienne pas
aux activités organisées
différentes activités prévues.
des fiches de présence aux différentes activités prévues.
Le niveau de
L’efficience dans une
Un niveau médiocre de
développement du système
association repose sur la
développement du système
d’information, du contrôle
correcte séparation des
d’information, du contrôle
interne
fonctions, sur la rapidité et la
interne au sein de
fiabilité de la circulation des
l’association.
informations. Les délais de paiement des
Si les fournisseurs et
L’association utilise ses
fournisseurs
prestataires ne sont pas payés
ressources convenablement.
rapidement alors que
Cependant, au cours de
l’association encaisse un
l’année 2014 cette dernière a
niveau suffisant de
signalé un crédit fournisseur
subventions pour les projets,
pour un montant de 42555
cela signifie peut être que
DNT.
l’association n’utilise pas correctement ses ressources. Dans les associations, il est
Un système de sécurisation
très courant de retrouver une
de la caisse et des comptages
ou plusieurs caisses où sont
physiques des espèces est
stockées les espèces liées par
mis en place. En effet, les
exemple aux adhésions, à des livres de caisse sont à jours La tenue de la caisse
inscriptions pour des
aucune fraude n’a pas été
activités, ou à la recette. Des
détectée.
contrôles sur la sécurisation de la caisse et des comptages physiques des espèces sont régulièrement effectués par les auditeurs afin de s’assurer 74
ISG : Mémoire de fin d’études 2014-2015
Audit des Associations
à la fois qu’il n’y ait pas de vols et que les livres de caisse sont à jour.
3) Les dépenses Dans ce but, nous nous sommes tenus de procéder à des vérifications exhaustives de toutes les dépenses significatives et d’effectuer des sondages pour les autres charges d’importance moindre. Le degré d’importance relative étant déjà estimé lors de l’analyse du système de contrôle interne. L’objectif principal de l’auditeur lors de l’audit du circuit des dépenses est de s’assurer que :
Tableau 17 : Cycle dépense
Approche
Applicable ?
Toutes les dépenses sont matérialisées par
Oui
des pièces justificatives. Les
décaissements
sont
saisis
et
Oui
comptabilisés à temps et dans les comptes appropriés. L’existence d’une procédure claire de
Non
signature et de visa des opérations de règlement. La séparation des tâches de règlement de
Non
celles qui engagent l’opération. Le
bon
classement
des
documents
Oui
justificatifs.
75
ISG : Mémoire de fin d’études 2014-2015
Audit des Associations
4) La répartition entre contrôle des flux et contrôle des soldes sur les principaux cycles
Tableau 18 : La répartition entre contrôle des flux et contrôle des soldes sur les principaux cycles Cycles
Recettes
Evaluation
Exemples de
Audit des
Exemples de
du
travaux
comptes
travaux :
Contrôle
approche
interne
substantive
++++
Audit des
+++
(Très bien)
principales
(Bien)
Valorisation des créances.
procédures d’enregistrement des recettes et de facturation. Paie
+++ (Bien)
Procédures liées à la gestion des
+++
Contrôle des
(Bien)
provisions +
salariés + non
procédures
salariés +
analytiques
vérifications du
contrôles de
temps de travail +
cohérence.
modifications des données relatives aux salaires. Immobilisations
++
Cycle achats
(Assez bien) d’immobilisations
+++ (Bien)
Inventaire Contrôle des factures.
et procédures
Contrôle des
d’affectation des
amortissements.
durées d’amortissements. Achat stocks
+++
Audit des
++
Comptes de
76
ISG : Mémoire de fin d’études 2014-2015
(Bien)
procédures de
Audit des Associations
(Assez bien)
régularisations +
commandes et des
procédures
achats + inventaire
analytiques pour
des stocks.
contrôles de cohérence.
II) Audit des états financiers
Validation des informations financières • Présentation des résultats de l’audit
Audit des états financiers
• Annexe aux comptes
• Tests de détails
• Rapport de gestion
• Procédures analytiques
• Emission du rapport
• Exploitation des confirmations externes • Rapprochements
Préparation de l’audit final • Options de clôture • Confirmations externes • Provisions
Figure 8 : Le processus d’audit des états financiers
77
ISG : Mémoire de fin d’études 2014-2015
Audit des Associations
III) Le rapport d’opinion Rapport sur les comptes annuels
Première partie : Opinion sur les comptes annuels. Comptes annuels (Bilan, compte de résultat, annexe) Deuxième partie : Justification des appréciations.
Rapport de gestion et autres documents adressées.
Troisième partie : Vérifications et informations spécifiques.
Figure 9 : Le processus d’émission d’un rapport final
78
ISG : Mémoire de fin d’études 2014-2015
Audit des Associations
Conclusion générale L’audit permet aux associations d’apporter une visibilité sur leur situation financière et leurs moyens utilisés. Il subsiste au sein des associations, de nombreuses zones à risque qui résultent principalement d’une inadaptation ou d’une faiblesse des structures. Le recours au bénévolat et à des dirigeants non habitués au milieu économique et financier est de nature à accroitre certains risques. Dans ce cadre, la mission du commissariat aux comptes devrait répondre au souci des dirigeants et des organes extérieurs qui souhaitent prévenir ces risques d’une part et donner une image fidèle des activités des associations d’autre part. Le caractère spécifique des associations nécessite de la part de l’auditeur une attention particulière ainsi que la mise en œuvre d’une méthodologie d’audit spécifique. L’approche d’audit par les risques englobe la prise en considération de l’environnement de l’entreprise, de la façon avec laquelle celle-ci traduit en comptabilité les événements et transactions et de la capacité du contrôle interne à prévenir et à détecter les fraudes et erreurs. L’objectif étant de concentrer l’effort de l’auditeur sur les zones de risque. Il est donc fondamental de se procurer une compréhension du secteur d’activité, avec toutes ses particularités, et de maîtriser les domaines de risque afin de pouvoir réussir une mission d’audit dans ces associations. A présent que ce rapport s’achève, il est important d’exprimer à quel point ce stage a été une expérience professionnelle très instructive et pleine d’enseignement. En effet, il nous a été plus adéquat de comprendre les divers rouages du monde de l’entreprise dans une période de trois mois, c’est une chose qui n’était pas vraiment faisable lors des stages qu’on avait accomplis précédemment. C’était une opportunité pour pouvoir mettre en pratique les connaissances théoriques acquises lors des études à l’ISG. Nous avons essayé tout au long de ce travail de mettre en évidence les particularités juridiques, comptables et organisationnelles des associations, ainsi que la diversité et la complexité des travaux d’audit qu’il convient de réaliser par le commissaire aux comptes au sein d’une association que nous appelons ABC pour un souci de confidentialité. 79
Bibliographie Ouvrage : Le guide des associations Tunasso (avril 2011) Version 1.0 « http://www.atuge.org/medias/pdf/Tunasso_-_Guide_des_associations_-_v1.0.pdf » Barbara Gerome, Guide association & difficulté Quelles solutions économiques et financières pour les associations en difficulté ? (janvier 2012) « http://www.esia.org/images/imagesdyn/file/GUIDE%20ASSOCIATION%20EN%2 0DIFFICULTE%20-%20CNARF.pdf » Xavier DELSOL, (2003), « guide d’audit des associations », Juris associatus, 3ème édition.
Lois : Décret-loi n° 2011-88 du 24 Septembre 2011 relatif aux associations. Loi n° 59-154 du 7 novembre 1959 (6 djoumada I 1379), relative aux associations.
Loi de finance 2015. Loi de finance 2012. Loi de finance complémentaire 2012. Code de TVA.
Mémoires d’expertise comptable : Nabil HAJJI (2013) l’expert-comptable et l’audit des associations de micro finance. Mohamed Samir LABIDI (1995) L’audit d’association pétrolière Institut Supérieur de Commerce et d’administration des entreprise, Tunis.
Support pédagogique : Le cadre conceptuel de la comptabilité (La Norme Comptable Tunisienne NCT 6 et NCT 5). Norme (Version v.02 du 17 septembre 2014) dans le cadre de préparation des Normes Comptables pour les Associations, les Partis Politiques et les autres Organismes Sans But Lucratif (OSBL) MINISTRE DES FINANCES.
ISA 200 : « Objectifs généraux de l’auditeur indépendant et réalisation d’un audit conforme aux normes internationales d’audit » ISA 520 : « Procédures analytiques » ISA 500 : « Eléments probants » ISA 320 : « Caractère significatif dans la planification et la réalisation d’un audit » Norme Comptable Française NCF 13 « Les bonnes pratiques en matière de contrôle interne dans les PME »
Sites internet : http://www.leaders.com.tn/article/cadres-juridique-comptable-fiscal-et-socialregissant-les-associations-en-tunisie?id=10537 Rejeb Elloumi opinions « cadres juridique, comptable, fiscal et social régissant les associations en Tunisie » (le 21 janvier 2013). http://www.atuge.org/medias/pdf/Tunasso_-_Guide_des_associations_-_v1.0.pdf « Le guide des associations Tunasso (avril 2011) » http://www.esia.org/images/imagesdyn/file/GUIDE%20ASSOCIATION%20EN%20 DIFFICULTE%20-%20CNARF.pdf Barbara Gerome, Guide association & difficulté Quelles solutions économiques et financières pour les associations en difficulté ? (janvier 2012). http://directinfo.webmanagercenter.com/2014/04/22/tunisie-projet-de-loi-sur-lesassociations-en-cours-delaboration/ Slim Briki « Projet de loi sur les associations en cours d’élaboration (avril 2014) » http://www.petite-entreprise.net/P-2884-84-G1-definition-l-audit-externe.html « Définition : l'audit Externe » http://www.procomptable.com/etudiants/cours_exercice_initiation/INIT2_chapitre_2.p df « Comptabilisation des opérations usuelles, les charges de personnel » http://www.ifec.fr Septembre 2008 PDF
« La démarche générale d’audit et les
nouvelles normes (Approche spécifique des PME septembre 2008) » http://www.ars.lorraine.sante.fr/fileadmin/LORRAINE/ARS_LORRAINE/ACTUALI TES/PERFORMANCE-GDR/PERFORMANCE/ARS-DRFIPIntervention_Commissaire_aux_Comptes.pdf« Conférence DGFIP Certification des comptes des EPS : statut et démarche du commissaire aux comptes » (4 septembre 2014, France).
http://www.reseau-sara.org/index.php/gestionnaire-de-telechargements/category/2guides-pratiques?download=9:guide-d-autodiagnostic-a-l-usage-des-responsables-dassociation« Guide d’autodiagnostic à l’usage des responsables d’association 3éme édition 1999 » http://www.imacaudit.com/docs/Documentation%20audit/conduite-mission-audit.pdf « La conduite d’une mission d’audit interne IMAC Audit & Conseil » (notes préparées par Abderrazek Souei). http://www.humanforcetunisie.com/Bibli/taux-cotisation-cnss-tunisie.php « Taux des cotisations CNSS » (janvier 2009).
Annexes Annexe 1 : Bilan Annexe 2 : Etat de résultat Annexe 3 : Nomenclature des comptes Annexe 4 : Questionnaire du contrôle interne
Annexe 1 Association ABC
BILAN ARRETE AU 31 DECEMBRE 2014 (En Dinars Tunisien)
ACTIFS
Notes
31/12/2014
31/12/2013
1 114 445
999 898
Immobilisations incorporelles
-
-
Amortissements
-
-
295 063
20 203
ACTIFS NON COURANTS
Actifs immobilisés
Immobilisations corporelles
1.1
Amortissements
(3 030)
(1 010)
292 033
19 193
822 412
980 705
-
-
822 412
980 705
Autres actifs non courants
-
-
Frais préliminaires
-
-
Résorption des frais préliminaires
-
-
-
-
Immobilisations financières - Provisions
1.2
Total des actifs non courants
1 114 445
999 898
Clients et comptes rattachés
-
-
Provisions
-
-
Autres actifs courants
-
-
Provisions
-
-
-
-
80 720
53 790
Total des actifs courants
80 720
53 790
TOTAL DES ACTIFS
1 195 165
1 053 688
ACTIFS COURANTS
Placements et autres actifs financiers
Liquidités et équivalents de liquidités
1.3
Association ABC
BILAN ARRETE AU 31 DECEMBRE 2014 (En Dinars Tunisien)
CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS
Notes
31/12/2014
31/12/2013
Capital social
-
-
Réserves
-
-
841 605
994 835
-
-
841 605
994 835
307 420
54 774
1 149 025
1 049 609
-
-
CAPITAUX PROPRES
Autres capitaux propres Résultats reportés
Total capitaux propres avant résultat de
2.1
l'exercice
Résultat net de l'exercice
Total des capitaux propres avant affectation
PASSIFS
PASSIFS NON COURANTS
Emprunts
Provisions
Total des passifs non courants
-
-
PASSIFS COURANTS
Fournisseurs et comptes rattachés
2.2
42 555
-
Autres passifs courants
2.3
3585
4079
Concours Bancaires
-
-
Total des passifs courants
46 140
4 079
Total des passifs
46 140
4 079
1 195 165
1 053 688
TOTAL DES CAPITAUX PROPRES ET DES PASSIFS
Annexe 2 Association ABC
ETAT DE RESULTAT ARRETE 31 DECEMBRE 2014 (En Dinars Tunisiens)
Notes
31/12/2014
31/12/2013
671 118
347 029
311 133 359 985
347 029 -
383 035
306 703
3.3 3.4
91 635 70 151 2 020
26 200 69 439 1 010
3.5
219 228
210 054
288 084
40 326
19 336 -
14 448 -
307 420
54 774
-
-
307 420
54 774
Produits d'exploitation Revenus Autres Revenus
3.1 3.2
Charges d'exploitation Achats de marchandises consommées Charges de personnel Dotations aux amortissements et aux provisions Autres charges d'exploitation Résultat d'exploitation Charges financières nettes Produits financiers Autres gains ordinaires Autres pertes ordinaires Résultat des activités ordinaires avant impôt Impôt sur les bénéfices Résultat net de l'exercice
Annexe 3 Nomenclature des comptes CLASSE COMPTES PRINCIPAUX COMPTES 1
COMPTES D'ACTIFS NET 10
Apports affectés 101
Apports affectés sous formes de dotations
102
Apports affectés à des immobilisations
103
Autres apports affectés
109
Apports affectés à des immobilisations inscrits aux comptes de produits
11
Réserves 101
Réserves statutaires
102
Autre réserves
12
Excédent ou déficit des produits sur les charges – reportés
13
Excédent ou déficit des produits sur les charges de l’exercice
14
Subventions d'investissement 141
Subventions d’investissement affectées à des immobilisations incorporelles
142
Subventions d’investissement affectées à des immobilisations corporelles
149
Subventions d'investissement inscrites aux comptes de produits.
15
Provisions pour risques & charges
16
Emprunts & dettes assimilées
17
Comptes de liaison des établissements, succursales et bureaux de représentation
18
Autres passifs non courants
19
Apports reportés 191
Apports reportés affectés aux charges d'exercices futurs
192
Autres apports reportés COMPTES D’ACTIFS IMMOBILISES
2 21
Immobilisations incorporelles.
22
Immobilisations corporelles.
23
Immobilisations en cours.
24
Immobilisations à statut juridique particulier
25
Participations & créances liées à des participations
26
Autres immobilisations financières
27
Autres actifs non courants 274
Frais de campagne électorale reportés
28
Amortissements des immobilisations
29
Provisions pour dépréciation des actifs immobilisés
3
COMPTES DE STOCKS 31
Matières premières & fournitures liées
32
Autres approvisionnements
33
En-cours de production de biens
34
En-cours de production de services
35
Stocks de produits
37
Stocks de marchandises
39
Provisions pour dépréciation des stocks
4
COMPTES DE TIERS 40
Fournisseurs & comptes rattachés
41
Clients/Adhérents et comptes rattachés
42
Personnels & comptes rattachés
43
Etats & collectivités publiques
44
Apporteurs, Dirigeants, Adhérents & organismes affiliés 441
Apports à recevoir
442
Apports reçus en instance d’affectation
443
Comptes courants - Apporteurs, Dirigeants & Organismes affiliés
45
Débiteurs et Créditeurs Divers
46
Comptes transitoires ou d’attente
47
Comptes de régularisation 471
Charges constatées d’avance
472
Produits constatés d’avance
473
Fonds dédiés
48
Provisions pour risques et charges
49
Provisions pour dépréciations des comptes de tiers
5
COMPTES FINANCIERS 50
Emprunts et autres dettes financières courants
51
Prêts et autres créances financières courants
52
Placements courants
53
Banques, établissements financiers et assimilés
54
Caisse
55
Régies d'avances & accréditifs
58
Virements internes
59
Provisions pour dépréciation des comptes financiers
6
COMPTES DE CHARGES 60
Achats
61
Services extérieurs
62
Autres services extérieurs
63
Charges diverses ordinaires
64
Charges de personnel
65
Charges financières
66
Impôts, taxes et versements assimilés
68
Dotations aux amortissements et aux provisions
7
COMPTES DE PRODUITS 70
Revenus 701
Cotisations des adhérents
702
Legs, dons et autres apports reçus
703
Subventions de fonctionnement
704
Contributions volontaires en nature : Bénévolats, prestations de services et autres apports
705
Etudes et prestations de services
706
Produits des activités annexes
707
Vente de marchandises
71
Production stockée
72
Production immobilisée
73
Produits divers ordinaires 731
Quote-part des apports affectés à des immobilisations, inscrits aux comptes de produits
732
Quote-part des subventions d'investissements, inscrites aux comptes de produits
733
Autres produits divers ordinaires
75
Produits financiers
78
Reprises sur amortissements et provisions
Annexe 4 Questionnaire du contrôle interne
Gestion comptable et financière
A travers la connaissance du passé et du présent peut s’opérer la maîtrise du prévisionnel. Évaluez la qualité de l’information produite, à destination interne ou externe. Les personnes responsables de la comptabilité et de la gestion sont-elles « à la hauteur » des besoins de votre association (exigences des financeurs, rapidité de production des documents obligatoires, suivi budgétaire…) ? Êtes-vous conscient de l’importance de la production de documents comptables et financiers clairs, fiables et crédibles, vis-à-vis de vos membres comme de vos financeurs? Cette transparence est un gage de bon fonctionnement de toute structure. Par ailleurs, la périodicité et la qualité de production des documents comptables ne doit pas être un handicap à la prise de décision de votre association.
Intérêt pour la comptabilité 1 - Estimez-vous le fait de développer des outils de comptabilité : ❏ Inutile
❏ Utile
❏ Nécessaire
❏ Indispensable
Identification et compétences des responsables de la comptabilité 2 - Quelle est la personne s'occupant dans les faits de la comptabilité ? ❏ Le trésorier bénévole (ou) statutaire ❏ Un salarié ❏ Un organisme extérieur 3 - Quelles sont les compétences techniques de la personne chargée de la tenue de la comptabilité ? ❏ Formation comptable approfondie (BAC ou plus) ❏ Formation acquise en formation continue
❏ Expérience acquise « sur le tas » ❏ Aucune
4-Qui présente le rapport financier lors de l’AG ? ❏ Le trésorier statutaire
❏ Un salarié
❏ Autre (précisez)
5- Le trésorier statutaire participe-t-il à l’élaboration des documents ? ❏ Peu
❏ Beaucoup
❏ Pas du tout
6- Si votre association perçoit une subvention supérieure à 100000 DNT, a-t-elle désigné un commissaire aux comptes inscrit dans l’ordre des experts comptables ? ❏ Oui
❏ Non
7- Si votre association perçoit une subvention supérieure à 50000 DNT ou représentant plus de 50 % du budget, établit elle un bilan certifié ? ❏ Oui
❏ Non
Caractéristiques de la comptabilité 8 - La personne chargée de la comptabilité tient-elle : ❏ Une simple comptabilité de trésorerie (recettes/dépenses) ❏ Une comptabilité plus élaborée (charges/produits) 9 - Les écritures comptables sont-elles faites : ❏ Au jour le jour ❏ Mensuellement ❏ Trimestriellement ❏ Annuellement 10 - De quels outils disposez-vous ? ❏ Un simple cahier recettes/dépenses
❏ Un ou des registres comptables avec ventilation
❏ Un outil informatique (matériel + logiciel comptable) 11 - L’exercice comptable : ❏ Coïncide avec l’année civile
❏ Suit la périodicité des activités
Documents comptables produits 12 - Quels documents annuels produisez-vous ? ❏ Simple état de recettes et de dépenses ❏ Compte de résultat de l’exercice ❏ Bilan comptable (actif/passif) 13 - Sont-ils communiqués à tous les membres de l’association avant l’assemblée générale ? ❏ Oui
❏ Non
14 - Si non, quand et comment sont-ils mis à disposition ? Les documents annuels sont mis à disposition de tous les membres de l’association après l’assemblée générale. 15- Sont -ils accompagnés d’une analyse écrite ? ❏ Oui
❏ Non
16 - Faites-vous une analyse comparative avec les exercices passés ? ❏ Oui
❏ Non
Maîtrise du prévisionnel 17 - Établissez-vous un budget prévisionnel de fonctionnement ? ❏ Annuel
❏ Pluriannuel (sur deux ou trois ans)
❏ Pas du tout
18 - Ce budget prévisionnel de fonctionnement est-il réactualisé en cours d’année ? ❏ À période fixe
❏ Occasionnellement
❏ Pas du tout
19 - Faites-vous un suivi de votre budget prévisionnel de fonctionnement (rapprochement entre le prévisionnel et le réel) ? ❏ Mensuellement
❏ Semestriellement ❏ Occasionnellement
❏ Pas du tout
20 - Établissez-vous un budget prévisionnel d’investissement ? ❏ Annuel
❏ Pluriannuel (sur deux ou trois ans)
❏ Pas du tout
21 - Ce budget prévisionnel d’investissement est-il réactualisé en cours d’année ? ❏ À période fixe
❏ Occasionnellement
❏ Pas du tout
22 - Faites-vous un suivi de votre budget prévisionnel d’investissement (rapprochement entre le prévisionnel et le réel) ? ❏ Mensuellement ❏ Semestriellement ❏ Occasionnellement
❏ Pas du tout
23 - Établissez-vous un plan de trésorerie ? ❏ Oui
❏ Non
24 - Quelle est l’utilisation de ce plan de trésorerie ? Le plan de trésorerie est un plan mensuel qui détermine la liquidité de l’association, dans le but d’anticiper d’éventuels problèmes financiers qui peuvent survenir à très courts termes. 25- Si l’association gère plusieurs activités ou secteurs d’activité, tient-elle une comptabilité analytique ? ❏ Oui
❏ Non
Immobilisations et possibilités d’investissement 26 - La part des immobilisations (en valeur nette) sur le total de l’actif net est : ❏ Négligeable (moins de 10 %) ❏ Importante (de 10 à 40 %) ❏ Très importante (plus de 40 %) 27 - Les fonds propres (fonds associatifs, report à nouveau créditeur…) sont : ❏ Inexistants ❏ Faibles ❏ Importants
Liquidité du bilan et politique financière 28 - Faites-vous appel au crédit fournisseur ? ❏ Pas du tout ❏ De manière ponctuelle ❏ De manière importante 29 - Quel a été le nombre de litiges avec des fournisseurs au cours de l’année écoulée : ❏ Un
❏ Plusieurs
❏Aucun
30 - Quel a été le nombre de litiges avec les clients au cours de l’année écoulée : ❏ Aucun
❏ Un
❏ Plusieurs
Gestion de trésorerie 31 - L’association dispose-t-elle d’un fonds de roulement ? ❏ Oui
❏ Non
32- Quel est le montant de son besoin en fonds de roulement moyen ? 34580 DNT 33 - Ce besoin est-il
:
❏ Conjoncturel
❏ Structurel
34 - Vos relations avec la banque sont : ❏Excellentes ❏ Moyennes ❏ Mauvaises ❏ La banque n’est jamais sollicitée 35- Si l’association dispose d’excédents de trésorerie, ceux-ci sont-ils régulièrement placés ? ❏ Oui
❏ Non
Ressources 36- Quel est le total de vos produits des trois dernières années et la part relative des ressources d’activité ? Année 2013
Année 2014
347029
671118
33%
56%
Total des produits
Pourcentage des recettes propres
37 - Ces ressources d’activité sont-elles : ❏ Ponctuelles
❏ Prévisibles
❏ Régulières
❏ Imprévisibles
une
d’autofinancement
38- Les subventions sont : ❏ Ponctuelles ❏ Régulières 39-L’association
dégage-t-elle
capacité
(résultat
+
amortissements) ❏ Nulle ou négative ❏ Importante (moins de 10 % des produits) ❏ Très importante (plus de 10 % des produits).
Maîtrise des postes de charges 40- Quelle est la part de chacun de ces postes sur le total des charges pour les trois dernières années ? Année 2013
Année 2014
Achats
26200
91635
Charges de personnel
69439
70151
-
-
1010
3030
Charges financières Amortissement
Synthèse évaluation qualitative (points FORTS) Les points forts
La pérennité de
Leurs causes
enregistrement
l’information
quotidien des
financière.
informations chiffrées.
Gestion financière et comptable
La gestion efficace
Le respect de règle de
des activités en
base du
conformité avec
fonctionnement
l’objet de
associatif prévue par
l’association.
le décret loi 88-2011.
La gestion
Le respect de règle de
désintéressée et
base du
l’absence de toute
fonctionnement
distribution directe ou
associatif prévue par
indirecte des
le décret loi 88-2011.
excédents générés par l’association.
Synthèse évaluation qualitative (points FAIBLES) Les points faibles
Défaillance au niveau
Leurs causes
L’inexistence d’un
du fonctionnement de
membre du comité
l’association
directrice pour le suivi des travaux au sein de l’association.
Gestion financière et comptable
Risque
un cumul des tâches
d’inexactitude, de
incompatibles au
non exhaustivité des
niveau de la même
opérations.
personne (tâche financière et d’enregistrement par exemple).
Le non respect des
Absence d’un manuel
lois et règlements
d’organisation
comptables en
comptable décrivant
vigueur.
l’organisation du circuit d’informations comptables et fixant les principes et les méthodes comptables adoptés pour l’élaboration des états financiers.
Absence d’un inventaire physique annuel (au titre de
l’exercice 2014
Problème de contrôle
l’association souffre
et d’accessibilité à
du faible recours à
l’information
l’informatisation de
financière.
l’information sur toutes les informations comptables.
Mauvaise gestion de stock
l’association ne tient pas une fiche de stock pour les calendriers.
Table des Matières Introduction générale ...................................................................................................................... 1 Chapitre 1 : Présentation de l’établissement d’accueil (MAC International) ................................. 4 Introduction ..................................................................................................................................... 4 Section 1 : Présentation générale .................................................................................................... 4 1) Une Firme Tunisienne & Africaine Leader................................................................................ 4 2) Activités ..................................................................................................................................... 5 2.1. Expertise comptable ................................................................................................................. 6 2.2. Organisation d’entreprise ......................................................................................................... 6 2.3. Audit......................................................................................................................................... 6 2.4. Droit et fiscalité ........................................................................................................................ 6 2.5. Consulting ................................................................................................................................ 7 2.6. Formation ................................................................................................................................. 7 2.7. Performance des systèmes d’informations ............................................................................... 7 3) Les secteurs d’interventions ....................................................................................................... 7 Section 2 : Organigramme et fonctions........................................................................................... 9 1) Organigramme ............................................................................................................................ 9 2) Les Fonctions au sein du cabinet................................................................................................ 9 Section 3 : Missions et tâches effectuées ...................................................................................... 11 1) Missions ................................................................................................................................... 11 2) Les différentes tâches effectuées tout au long de ce stage ....................................................... 12 2.1- Fiches de fonction .................................................................................................................. 12 2.2- Description détaillés des tâches effectuées ............................................................................ 13 a) Travaux d’assistance ................................................................................................................. 13 b) Travaux d’audit......................................................................................................................... 18 c) Principaux acquis apportés par le stage .................................................................................... 19 Conclusion .................................................................................................................................... 19 Chapitre 2 : Audit des associations .............................................................................................. 21 Introduction ................................................................................................................................... 21 Partie1 : Définition et cadre réglementaire des associations ......................................................... 22 Section 1 : Définition d’une association ....................................................................................... 22
1) Définition ................................................................................................................................. 22 2) Caractéristiques......................................................................................................................... 22 Section 2 : Cadre réglementaire d’une association ....................................................................... 23 1) Cadre juridique et comptable ................................................................................................... 23 a) Cadre juridique.......................................................................................................................... 23 b) Cadre comptable ...................................................................................................................... 26 2) Cadre social et fiscal................................................................................................................ 27 a) Cadre social .............................................................................................................................. 27 b) Cadre fiscal ............................................................................................................................... 28 Section 3: L’obligation de désignation d’un commissaire aux comptes dans une association .... 31 1) L’obligation de désignation d’un commissaire aux comptes en Tunisie ................................. 31 2) La désignation d’un commissaire aux comptes à titre facultatif .............................................. 32 Partie 2 : La démarche d’audit dans une association .................................................................... 33 Introduction ................................................................................................................................... 33 Section 1 : La démarche d’audit cas général................................................................................. 33 1) Généralités sur l’audit .............................................................................................................. 33 2) La démarche d’audit cas général .............................................................................................. 36 Section 2 : Les particularités de l’audit des associations .............................................................. 40 I) Particularités de l’audit des associations par rapport à un audit classique des entreprises ..... 40 1) L’intérêt de l’audit des associations ......................................................................................... 41 a) Garantir plus en plus de contrôles ............................................................................................ 41 b) Développer une culture du contrôle interne ............................................................................. 41 c) Promouvoir un mode de gouvernance transparent ................................................................... 41 d) Etre en conformité avec la réglementation ............................................................................... 41 e) Prévenir des risques et assurer la continuité d’exploitation ..................................................... 42 2) La relation de l’association avec le commissaire aux comptes ................................................ 42 II) Présentation de la mission du commissaire aux comptes au sein d’une association ................ 43 Section 3 : Propositions pour l’amélioration des cadres juridique, comptable et fiscal régissant les associations............................................................................................................... 44 Conclusion .................................................................................................................................... 45 Chapitre 3 : Guide empirique d’une mission d’audit au sein d’une association ABC ................. 47 Section 1 : La phase de prise de connaissance générale de l’association et de son environnement ............................................................................................................................... 48 1) Présentation de l’association .................................................................................................... 48
2) L’organisation de l’association ................................................................................................ 49 a) Examen du manuel des procédures (organigramme, procédures...) ......................................... 49 b) La répartition des tâches ........................................................................................................... 50 c) Les résultats .............................................................................................................................. 50 Section 2 : L’appréciation et l’évaluation du système de contrôle interne ................................... 53 I) Prise de connaissance des procédures ...................................................................................... 54 1) Contrôle de la procédure comptable......................................................................................... 54 2) Contrôle de la procédure d’approvisionnement ....................................................................... 56 3) Contrôle de la procédure paie................................................................................................... 57 4) Contrôle de la procédure des aides sociales ............................................................................. 58 5) Contrôle des procédures spécifiques à l’association ................................................................ 59 II) Evaluation du Contrôle interne................................................................................................. 61 1) Lien entre contrôle interne et la gestion de risque ................................................................... 61 2) La formalisation du risque combiné ......................................................................................... 61 3) Les risques identifiés ................................................................................................................ 62 4) Recommandations .................................................................................................................... 65 5) Focus sur l’appréciation du contrôle interne ............................................................................ 67 Section 3 : La certification des comptes ....................................................................................... 68 I) Validation des comptes ............................................................................................................. 69 1) L’intervention sur les comptes annuels .................................................................................... 69 2) Les recettes ............................................................................................................................... 71 3) Les dépenses ............................................................................................................................. 75 4) La répartition entre contrôle des flux et contrôle des soldes sur les principaux cycles ........... 76 II) Audit des états financiers ......................................................................................................... 77 III)
Le rapport d’opinion ......................................................................................................... 78
Conclusion générale ...................................................................................................................... 79 Bibliographie ................................................................................................................................. 80 Annexes ......................................................................................................................................... 83
Liste des Tableaux Tableau 1 : Fiche signalétique de MAC International .................................................................... 5 Tableau 2 : La répartition des charges sociales............................................................................. 16 Tableau 3 : Le barème d’impôt ..................................................................................................... 17 Tableau 4 : La répartition des rôles et des fonctions au niveau de l’association .......................... 50 Tableau 5 : Les résultats de l’association...................................................................................... 50 Tableau 6 : Les données quantitatives .......................................................................................... 51 Tableau 7 : Le contrôle de la procédure comptable ...................................................................... 54 Tableau 8 : Le contrôle de la procédure d’approvisionnement ..................................................... 56 Tableau 9 : Le contrôle de la procédure paie ................................................................................ 57 Tableau 10 : Le contrôle de la procédure des aides sociales ........................................................ 58 Tableau 11 : Le contrôle des procédures spécifiques à l’association............................................ 59 Tableau 12 : Les risques identifiés ................................................................................................ 62 Tableau 13 : Recommandations pour le système contrôle interne ................................................ 65 Tableau 14 : Les objectifs et les moyens mis en œuvre pour la validation des comptes .............. 69 Tableau 15 : Cycle recette ............................................................................................................. 71 Tableau 16 : La structure analytique ............................................................................................. 73 Tableau 17 : Cycle dépense .......................................................................................................... 75 Tableau 18 : La répartition entre contrôle des flux et contrôle des soldes sur les principaux cycles ............................................................................................................................................. 76
Liste des Figures Figure 1 : Organigramme de MAC International............................................................................ 9 Figure 2 : La démarche générale d’audit ...................................................................................... 36 Figure 3: Les principales phases dans la démarche de l’auditeur ................................................ 37 Figure 4: La stratégie d’audit ........................................................................................................ 37 Figure 5 : Schéma récapitulatif de la démarche générale d’audit ................................................. 39 Figure 6 : La planification de la mission....................................................................................... 47 Figure 7 : Schéma récapitulatif de la phase préliminaire .............................................................. 68 Figure 8 : Le processus d’audit des états financiers...................................................................... 77 Figure 9 : Le processus d’émission d’un rapport final.................................................................. 78