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Rapport de Projet de Fin d’étude pour l’obtention du diplôme de licence Fondamentale en Sciences Economiques, Option : Gestion
Sous le thème :
Réalisé par :
Encadré par :
AZMANI Salma
Apogée : 17012655
Mr. OULMOUDNE Aaziz
ASSILA Abde ssamad
Apogée : 17008009
professeur à la FSJES
AIT ALY Yassine
Apogée : 17010512
Année universitaire : 2019/2020
Dédicace Nous dédions ce modeste rapport à : Nos parents, qui nous ont soutenus tout au long de notre vie Notre encadrant, pour son soutien, son suivi et ses conseils continues. Nos professeurs, pour toutes les informations qu’ils nous ont enseignées.
Remerciement Nos remerciements s’adressent en premier lieu à nos parents, pour leurs sacrifices, leur soutien et encouragement le long de notre vie, à nos frères et sœurs pour leur aide et leur confiance Nous remercions infiniment Mr Oulmoudne Aaziz, notre professeur encadrant pour son engagement, son soutien et son précieux temps qu’il consacre à l’évaluation de notre travail. Nous tenons à exprimer notre gratitude et nos sincères remerciements à la direction de notre faculté « Université Ibn Zohr d’Agadir « pour la bonne formation et la qualité de ses formateurs et de ses professeurs qui nous ont fourni une formation continue de haut niveau. Enfin, nous remercions toutes les personnes qui, de près ou de loin ont contribué à la réussite de ce projet.
Liste des tableaux Tableau 1 : Taux de féminisation (en%) des inscrits dans les différents cycles de l’enseignement…………………………………………………………………….. 28 Tableau 2 : Taux de féminisation (en%) des diplômés du cycle normal de l’enseignement supérieur par filière………………………………………………………….......... 29 Tableau 3 : Taux d’activité (en%) des femmes âgées de 15 ans et plus par région……………. 29 Tableau 4 : Taux d’emploi (en%) des femmes âgées de 15 ans et plus selon le niveau de diplôme……………………………………………………………………………. 30 Tableau 5 : Taux de féminisation de l’emploi (en%) selon le secteur d’emploi……………….. 30 Tableau 6 : Taux de féminisation de l’emploi (en%) selon les secteurs d’activité économique……………………………………………………………………….. 31 Tableau 7 : Taux de féminisation de l’emploi (en%) selon les branches économiques……...... 32 Tableau 8 : Taux de féminisation de l’emploi (en%) selon la profession principale………………………………………………………………………….. 33 Tableau 9 : Taux de féminisation (en%) de la population active en chômage selon le milieu de Résidence………………………………………………………………………….. 34 Tableau 10 : La répartition de l’échantillon selon l’âge………………………………………... 42 Tableau 11 : La répartition de l’échantillon selon le statut professionnelle……………………. 43 Tableau 12 : l’intention de créer une entreprise………………………………………………... 44 Tableau 13 : Le délai de concrétisation de votre intention de créer une entreprise……………. 45 Tableau 14 : L’impulsion à entreprendre………………………………………………………. 46 Tableau 15 : La raison probable de l’échec…………………………………………………….. 47 Tableau 16 : Le secteur préférer………………………………………………………………... 49 Tableau 17 : La création d’entreprise par une femme………………………………………….. 50 Tableau 18 : les raisons derrière la non création d’entreprise par les femmes…………………. 52
Liste des figures Figure 1 : Impulser une organisation…………………………………………………………...... 8 Figure 2 : Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences……………………………...11 Figure 3 : Piloter la trésorerie…………………………………………………………………... 12 Figure 4 : Pourcentage de la population au Maroc 2018 selon le sexe………………………… 27 Figure 5 : Taux de féminisation de l’emploi en % selon le secteur d’emploi…………………. .30 Figure 6 : Taux de féminisation de l’emploi en % selon les secteurs d’activité économique…………………………………………………………………………. 31 Figure 7 : Taux de féminisation en % de la population active en chômage selon le milieu de Résidence……………………………………………………………………………. 34 Figure 8 : La répartition de l’échantillon selon l’âge…………………………………………... 42 Figure 9 : La répartition de l’échantillon selon le statut professionnelle………………………. 43 Figure 10 : L’intention de créer une entreprise………………………………………………… 44 Figure 11 : Le délai de concrétisation de votre intention de créer une entreprise……………… 45 Figure 12 : L’impulsion à entreprendre………………………………………………………… 46 Figure 13 : La raison probable de l’échec……………………………………………………… 47 Figure 14 : Le secteur préférer…………………………………………………………………. 48 Figure 15 : La priorité des enquêtés……………………………………………………………. 48 Figure 16 : La création d’entreprise par une femme…………………………………………… 49
Résumé
Au cours des dernières années on assiste à une croissance du nombre des entreprises créées par les femmes dans le monde. À ce niveau on trouve que la promotion de l’entrepreneuriat féminin constitue l’un des aspects de la maitrise de la femme des axes liés à l’économie que sont la création des unités génératrices de valeurs ajoutées et son intégration aux sphères politiques et autres. Donc l’objet de cet étude
est de bien comprendre et analyser l’apport de
l’entrepreneuriat féminin dans le développement socio-économique au Maroc, aussi de reconnaitre les difficultés auxquelles font face les femmes entrepreneures marocaines.
Sommaire Remerciement Liste des tableaux Liste de figures Introduction…………………………………………………………………………………….................. 1 PARTIE 1 : Cadre théorique…………………………………………………………………………….. 2 Chapitre 1 : Définitions et démentions d’entrepreneuriat Au Maroc………………………………… 3 I. II. III.
Définitions et historique de l’entrepreneuriat……………………………………………………... 3 L’entrepreneur…………………………………………………………………………………….. 6 Types et formes de l’entrepreneuriat Au Maroc…………………………………………………. 12
Chapitre 2 : Femmes entrepreneures Au Maroc……………………………………………………… 15 I. II. III.
Historique d’entrepreneuriat féminin Au Maroc………………………………………………… 15 La femme entrepreneure Au Maroc……………………………………………………………… 18 Les défis et les obstacles à l’entrepreneuriat féminin……………………………………………. 20
PARTIE 2 : Partie empirique…………………………………………………………………………. 26 Chapitre 1 : L’entrepreneuriat féminin au Maroc en chiffre………………………………………… 27 I. II.
Pourcentage et répartition des femmes entrepreneure…………………………………………... 27 Exemples des femmes entrepreneure au Maroc………………………………………………… 34
Chapitre 2 : Description de l’étude empirique………………………………………………………… 38 I. II.
L’étude empirique………………………………………………………………………………… 38 L’analyse des résultats de l’enquête………………………………………………………………. 40
Conclusion générale……………………………………………………………………………………... 53 Bibliographie ……………………………………………………………………………………….…… 55 Webographie……………………………………………………………………………………………...56 Table des matières……………………………………………………………………………………….. 57 Annexe……………………………………………………………………………………………………. 60
Introduction L’entrepreneuriat est un phénomène d’émergence et exploitation de nouvelles opportunités créative de valeur économique ou sociale, il est considéré comme étant l’un leviers stratégique pour la création des emplois et des richesses au niveau d’une nation. L’entrepreneuriat qui a connu un grand développement concret et un important intérêt scientifique en effet. L’étude de ce phénomène est actuellement au fond des analyses et des débats théoriques et la création d’entreprises s’est éprouvé un réel moteur un élément principal de la croissance économique et sociale en tant que facteur essentiel de promotion du développement économique et de lutte contre le chômage et la pauvreté. A travers au Maroc, il y a plusieurs politique volontariste de promotion et de développement de l’entrepreneuriat en particulier féminin par le bios des programmes incitatifs, des outils d’aide et des soutiens et des structures d’incubation ont été mis en œuvre. Désormais l’entrepreneuriat féminin est un réservoir de croissance. Aujourd’hui les femmes représente 24% de la population active alors qu’elles ne représentent que 16% entrepreneures dans le TPE/PME cet écart est important en Maroc, par rapport à d’autres pays industrialisés qui ont mis en place dans les années 70 une politique offensive pour l’entrepreneuriat féminin. Dans ce contexte, l’entrepreneuriat féminin apparait comme un phénomène récent. On parle d’ ailleurs d’intrusion des femmes dans un monde exclusivement masculin. Bref , il y a plusieurs contraintes sont vécues par les femmes qui souhaitent se lancer sans l’ entrepreneuriat , En plus des contraintes rencontrées par tous les femmes et homme , comme le financement , le manque d’ information , les femmes font face à des contraintes spécifiques , en grand partie , d’ ordre culturel et social.
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Chapitre 1 : Définitions et démentions d’entrepreneuriat Au Maroc : I. Définitions et historique de l’entrepreneuriat : 1. Définition de l’entrepreneuriat : On peut le définir l’entrepreneuriat comme « l’action humaine, soutenue par le milieu environnant, pour générer de la valeur sur le marché à travers la création ou le développement d’une activité économique, évoluant avec cette valeur et finalement affectant l’économie, et ce, dans le but de mieux répondre aux besoins individuels et collectifs d’un territoire». L’entrepreneuriat est au cœur des problématiques de croissance, de compétitivité économique et d’emploi; il est assurément, aussi, un facteur de progrès. L’impératif d’adaptation à un monde en mutation permanente, tout comme la nécessité de générer de la croissance et de combattre le chômage, ont progressivement amené les pouvoirs publics à engager un effort continu pour établir un environnement incitatif à la création d’entreprises et favorable à la prise de risques. La définition de l’entrepreneuriat à pris plusieurs aspects, en effet l’entrepreneuriat est un phénomène complexe et diversifié qui au cours de ces dernières années a signifié diverses choses. La compréhension que nous avons se doit beaucoup à l’économiste Josef Schumpeter, d’après lui «Un entrepreneur est une personne qui veut et qui est capable de transformer une idée en une innovation réussie». L’entrepreneuriat conduit beaucoup de changements dans les marchés et les secteurs de l’économie parce que de nouveaux produits arrivent pour remplacer les anciens. (J.schumpter, 1979, p 479). L’entrepreneuriat constitue un moyen pour la résorption du chômage, il est considéré comme source potentielle de création et de sauvegarde d’emplois où entreprendre est devenu une nécessité pour l’intégration sociale pour l’entrepreneur et pour ses membres de famille. L’entrepreneuriat est un processus d’organisation qui conduit à la création d’une nouvelle organisation.» Selon Johannsen (2003) l’entrepreneuriat est considéré comme « un processus dans lequel des ressources, indépendantes à l’origine, sont réorganisées d’une nouvelle façon pour saisir une occasion d’affaires ». Pour Hernandez et Marco (2006). Le phénomène entrepreneurial : est constitué de trois dimensions permanentes, à savoir: l’organisation créée, l’environnement et l’entrepreneur. Ce dernier constitue le sujet et l’acteur du phénomène, c’est de son action et de ses caractéristiques et compétence que résulte l’émergence d’une organisation ce n’est à partir des années 60 que l’analyse de l’entrepreneur s’est élargie au-
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delà de ses fonctions économiques à l’étude de ses actes et comportements, ses traits psychologiques et sur l’influence des variables sociales et culturelles. (BARREZIG Amina, P 3) L’entrepreneuriat n’est pas un phénomène économique et social mais aussi socioculturel, L’action entrepreneuriale ne peut se concevoir en dehors de la société à laquelle appartient l’entrepreneur. La culture entrepreneuriale c’est la culture qui ancrée tout au long du processus entrepreneurial: depuis l’intention jusqu’au développement des entreprises, elle conditionne et influe sur la pensé, les caractéristiques, les actes et les comportements des entrepreneurs. La culture entrepreneuriale se mesure par l’intensité et la vitalité entrepreneuriale d’une société, elle valorise les caractéristiques typiques aux entrepreneurs, et les valeurs de l’entrepreneuriat: autonomie, créativité et esprit d’entreprise ,La culture entrepreneuriale serait en effet constituée de qualités et d’attitudes exprimant la volonté d’entreprendre et de s’engager pleinement dans ce que l’on veut faire et mener à terme. Elle se veut être comme une culture du projet, une culture toute particulière puisqu’elle vise à produire de la nouveauté et du changement. Elle se veut aussi être une culture de création et de construction. (Ibid. P8).
2. l’historique de l’entrepreneuriat : Premièrement Il faut nuancer la croyance populaire qui attribue l’origine de l’entrepreneuriat à la seule science économique. Une lecture attentive des deux premiers auteurs généralement identifiés comme les pionniers du domaine, Cantillon (1755) et Say (1803, 1815, 1816 et 1839), nous fait découvrir des auteurs qui s’intéressaient tant à l’économie qu’aux entreprises, à leur création, à leur développement et à leur gestion. Cantillon était essentiellement un banquier qu’on qualifierait aujourd’hui de prêteur de capitaux de risque. Ses écrits nous révèlent un homme à la recherche d’occasions d’affaires, préoccupé par une gestion astucieuse et économe qui optimalise le rendement sur le capital investi. Certains auteurs ont associé Cantillon à l’une ou l’autre école de pensée. Cela est peu plausible, car Cantillon était un individualiste. Bien que les circonstances de sa vie ne l’aient pas amené à prendre racines dans un pays en particulier, il a manifesté un intérêt pour les questions économiques et un besoin de rationalité caractéristiques de plus d’un de ses contemporains européens de l’époque. Il est peut-être utile de mentionner ici que la famille Cantillon était originaire de Normandie. Elle a émigré en Irlande à l’époque de Guillaume le Conquérant qui leur avait confié l’administration d’un petit territoire, l’équivalent d’un comté. Il s’agissait donc d’une 4
famille de petite noblesse. Mais Richard, dont on ignore la date de naissance - à ne pas confondre avec son oncle, le chevalier Richard Cantillon qui a, lui aussi, vécu à Paris -, se réfugia à Paris en 1716 à la suite de la chute des Stuart en Grande Bretagne. À cette époque, on retrouvait à Paris une communauté importante d’immigrants d’origine irlandaise, et Richard Cantillon agissait en quelque sorte comme un des parrains de cette communauté. Il vivait de ses rentes et recherchait des occasions d’investissement. Il voyageait beaucoup. Ses descriptions de la culture du thé aux Indes sont remarquables. Il savait analyser une opération, voir où elle était profitable et comment elle pourrait le devenir davantage. On peut d’ailleurs déceler des éléments précurseurs du taylorisme chez Cantillon1. Au début du XVII siècle, il a même investi dans des opérations de postes de traite le long du Mississippi2. Cantillon était reconnu comme étant très près de ses sous, pour ne pas dire pingre. L’hypothèse a été émise par des contemporains que son cuisinier aurait volontairement mis le feu à sa propriété à Londres, où il s’était établi, à la suite du refus obstiné de son patron d’augmenter ses émoluments. Cet incendie entraîna la mort de Cantillon en 1734. Son manuscrit a été publié à titre posthume plus de 20 ans après son décès, après avoir beaucoup circulé à Paris ainsi qu’à Londres, et après avoir été corrigé par l’éditeur. Vérin (1982) nous a montré l’origine et l’évolution du terme «entrepreneur ». On peut constater que le terme a acquis sa signification actuelle au cours du XVII siècle. Même si le terme était utilisé avant Cantillon, on peut remarquer, comme Schumpeter (1954, p. 222) l’a noté, que Cantillon fut le premier à présenter une conception claire de l’ensemble de la fonction de l’entrepreneur. Jean-Baptiste Say est le deuxième auteur qui s’est beaucoup intéressé aux activités de l’entrepreneur. Il voyait le développement de l’économie par la création d’entreprises. Il rêvait de voir la révolution industrielle anglaise se transposer en France (Say, 1816). On l’a qualifié d’économiste, car, à l’époque et jusqu’à la moitié du XX siècle, les sciences de l’administration étaient inexistantes. On qualifiait alors d’économiste toute personne qui s’intéressait aux organisations, qui parlait de création et de distribution de richesses. Si on devait catégoriser Say de nos jours, il se rapprocherait sans doute davantage d’un Peter Drucker que d’un Kenneth Galbraith. On peut déjà observer, à partir des écrits de Cantillon et de Say, que leur intérêt pour l’entrepreneuriat ne facilite pas leur identification à une discipline donnée. Ce sera là le lot de presque tous ceux qui s’intéresseront à ce domaine : ils l’analysent à partir des prémisses d’une
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discipline, mais dès qu’ils s’avancent un peu, ils débordent les frontières de cette discipline, ne s’y retrouvent plus aussi bien et n’y sont plus toujours aussi bien reconnus. Cantillon et Say voyaient l’entrepreneur surtout comme un preneur de risques puisqu’il investissait son propre argent. Pour Cantillon, l’entrepreneur achète une matière première souvent un produit de l’agriculture - à un prix certain pour la transformer et la revendre à un prix incertain. C’est donc quelqu’un qui sait saisir une occasion en vue de réaliser un profit, mais qui doit en assumer les risques. Say fera une différence entre l’entrepreneur et le capitaliste, entre les profits de l’un et de l’autre (Say, 1803; 1827, p .295; 1815; 1816, p. 28-29 ; Schumpeter, 1954, p. 555). En ce sens, il associe l’entrepreneur à l’innovation ; il voit l’entrepreneur comme un agent de changement. Entrepreneur lui-même, il est le premier à avoir défini l’ensemble des paramètres de ce que fait l’entrepreneur dans le sens où nous l’entendons de nos jours. Schumpeter (1954) lui-même a observé qu’une grande partie de sa contribution a consisté à faire connaître aux AngloSaxons la compréhension du monde de l’entrepreneur à partir des écrits de Jean-Baptiste Say. Compte tenu qu’il fut le premier auteur à constituer les assises du champ, nous l’avons qualifié de père du champ de l’entrepreneuriat (Fillion, 1988). Il est peut-être intéressant de mentionner que Say a essentiellement intégré dans ses écrits deux grands courants de pensée de son époque : celui des physiocrates et celui de la révolution industrielle en Grande-Bretagne. Grand admirateur d’Adam Smith, dont il a introduit les idées en France, de même que de la révolution industrielle anglaise (Say, 1816), il essaiera d’établir un cadre de pensée pour qu’elle devienne possible en France. Il appliquera à l’entrepreneur la pensée libérale proposée par Quesnay, Mercier de La Rivière, Mirabeau, Condorcet, Turgot et autres physiocrates pour développer l’agriculture.
II.
L’entrepreneur
« Un entrepreneur est un agent économique dont la fonction est de produire de nouvelles combinaisons productives ». (J.schumpter). «Quelqu’un qui agit non en fonction des ressources qu’il contrôle actuellement, mais qui poursuit inlassablement une occasion » (Jeffry Timmons). Comme entrepreneur il faut développer différentes compétences au niveau de différents domaines pour que votre entreprise fonctionne correctement. 6
On distingue 5 types de compétences qu’un entrepreneur doit acquérir : Compétences entrepreneuriales Compétences managériales Compétences commerciales et marketing Compétences en gestion des ressources humaines
Compétences en gestion financière
1. Compétences entrepreneuriales :1 Parmi les compétences identifiées, on trouve les compétences entrepreneuriales. On va parler de 3 compétences essentielles : 1.1 Identifier les opportunités d’affaire. 1.2 Elaborer une vision entrepreneuriale. 1.3 Impulser une organisation
1.1 Identifier des opportunités d’affaires : passer de l’idée à l’opportunité
A partir de votre idée, vous allez construire une opportunité d’affaires en décrivant bien vos hypothèses, vous irez ensuite tester votre idée et vos hypothèses auprès de divers personnes pour mesurer les réactions, il vaut mieux choisir des personnes qui peuvent vous donner des avis pertinents. Ses échanges vont vous permettre d’apprendre, d’améliorer votre idée, de conforter ou affirmer vos hypothèses et construire ainsi une opportunité de plus en plus viable.
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https://jecreedansmaregion.fr/sites/default/files/projet-360/les_competences_entrepreneuriales__definition_et_construction_dun_referentiel_-_propose_par_mm._laviolette_et_loue.pdf
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1.2 Elaborer une vision entrepreneuriale : passer de l’opportunité au projet
Modèle d’affaire : L’entrepreneur fait un travail de réflexion, de synthèse de diagnostic afin d’établir son propre business model. Car un bon B.M lui permet de présenter de façon synthétique et efficace son projet entrepreneurial auprès des partenaires.
Plan d’affaire : Le plan d’affaire est le résultat de la maturation de votre projet et l’explication des décisions que vous souhaitez prendre.
1.3 Impulser une organisation : passer du projet à la structure
Figure 1. Impulser une organisation (réaliser par nous)
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C’est en rassemblant à partir du Business palan tous les moyens financiers, matériels et humains et les répartir et cordonner afin d’obtenir une structure
2 Compétences managériales : L’entrepreneur est dans l’obligation de développer des compétences concernant le management de son équipe de travail :
Avoir une vision globale des forces et compétences des collaborateurs et de leur potentiel d’évolution.
Savoir dynamiser l’équipe et instaurer un climat positif.
Etre centre de ressources pour ses collaborateurs : identifier le besoin et trouver la bonne ressource.
Effectuer un retour d’information efficace à l’équipe.
Savoir établir un consensus dans l’équipe.
Instaurer un management participatif : participer aux décisions, critique constructive.
Planifier le temps de travail et les priorités de ses collaborateurs.
Savoir contrôler et recadrer en cas de dérive et savoir féliciter.
Savoir identifier les responsabilités et reconnaître.
les siennes / Effectuer et suivre un retro planning.
3 Compétences commerciales et marketing : 3.1 Marketing : Identifier des cibles commerciales en segmentant le marché. Elaborer une étude de marché afin d’identifier et mieux cerner la cible et ses attentes. Définir la stratégie commerciale en établissant ‘’les quatre P’’ (Product, promotion, Price, Place). Promouvoir son entreprise et ses produits auprès des différentes cibles.
3.2 Commerciale : 9
Pour les compétences commerciales on trouve : Empathie : être capable de ressentir ce qu'il ressent les autre par exemple on prend comme considération leur salaire leur situation financier. Honnête : c'est à dire être Honnête pour construire des relations à long terme avec les clients et le rendre fidèle. Connaissance produit-service : Il faut bien connaitre les produits ou les services pour les biens présenter et le promouvoir aussi. Communiquez efficacement : la bonne communication et le transmettre efficace des informations au client est le facteur direct qui impact la décision de l'achat chez lui. Résistance à la pression et au stress : La relation avec les clients est une source de stress à cause de risque de perte des clients important pour cela il faut bien gérer et lutter contre la pression et le stress. Apprenez à négocier : augmenter les talents de négociation pour gagner tous les discussions face à les clients o les fournisseurs.
4 Compétences en gestion des ressources humaines : 4.1 Le recrutement : Définir les besoins de recrutement Traduire les besoins en termes de métier, d’activités et de compétences Choisir les candidats qualifies en fonction des postes à pourvoir Formaliser un entretien de recrutement convenable Mener l’entretien en respectant les étapes essentielles (accueil, présentation de l’entreprise, du poste et du candidat questionnement réciproque et conclusion)
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4.2 Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences :
Figure 2. Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (réaliser par nous)
5 Compétences en gestion financière : Pour garantir la survie de votre entreprise, vous devez atteindre une bonne gestion financière. La bonne gestion financière repose sur la maitrise de la Trésorerie en temps réel :
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5.1 Gestion de trésorerie :
Figure 3. Piloter la trésorerie (réaliser par nous)
1) Planifier les opérations d’encaissement et de décaissement qui concernent la trésorerie. 2) Suivre la réalisation de ces opérations en continu 3) Mettre à jour le plan de trésorerie2
5.2 Gestion financière : Déterminer/Anticiper les besoins financiers de l'entreprise. Identifier les ressources possibles de financement. Articuler dans le temps les besoins et les ressources (A court ou à long terme)
Gérer et anticiper les impacts fiscaux et financiers d'une décision d'investissement
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Le plan de trésorerie : un tableau qui permet de suivre les disponibilités de l’entreprise.
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Types et formes de l’entrepreneuriat Au Maroc :
III.
la nécessité d’être compétitive face à la concurrence rugueuse des autres Etats a imposée gouvernement marocain de donner plus de liberté à l’activité entrepreneurial tout on laissant porte
ouverte
pour
l’amélioration
du
secteur
privée
,
face
à
certaines
concurrence imparfaite ,ont obligés les entreprises marocaines dont les PME et les PMI représentent 90% de la totalité _a changé leurs façon de la gestion on la rendant moderne ,sans oublié le rôle des pouvoirs publiques réservé à l’encouragement des inversement par 'instauration de la charte de l'investissement , la libéralisation des échanges, la simplification des procédures, l'assouplissement de la réglementation des changes, la promotion des exportations, le développement de l'infrastructure d'accueil et de communication, l'assistance technique aux investisseurs, etc. ; Dans cet entourage, la structure entrepreneuriale marocaine se caractérise par une dualité, puisqu’en trouve : entrepreneuriat informel / forcé/ de nécessité/ de survie : une forme d’auto emploi, c'est-àdire que Finalement une personne n’a pas le choix que de créer son propre emploi généralement à domicile. entrepreneuriat formel /d’opportunités : émane d’une intention stratégique de personnes qui ont cerné une opportunité sur un marché, et qui ont décidé de créer leur propre entreprise. Cette sphère est très fertile en matière d’innovation et de développement d’occasions d’affaires. Cette dualité d’entrepreneuriat empêche le gouvernement à développer une culture entrepreneuriale au Maroc.
1. Les types d’entrepreneuriat : Les types d’entrepreneuriat au Maroc sont en nombre de 4 à savoir : 1.1 Entrepreneuriat d’imitation: - Crée peu de valeur ajoutée car les marchés sont bien connus et caractérisés par une grande concurrence; - Permet au créateur de changer, parfois de façon radicale. 1.2 Entrepreneuriat de valorisation : 13
C’est le fait d’un entrepreneur ayant une idée nouvelle et innovatrice dans le domaine de la recherche et développement. 1.3 Entrepreneuriat d’aventure : C’est la création d’une nouvelle valeur / un produit suscitant souvent un changement d’importance dans l’économie et souvent entouré par un grand risque. 1.4 Entrepreneuriat-relève : Il s’agit d’un transfert de propriété déjà existante d’un entrepreneur à un autre. Cela peut ne pas créer de valeur ajoutée nouvelle. Les types d’entrepreneuriat les plus dominants au Maroc sont ceux d’imitation et de relève.
2. Les formes d’entrepreneuriat : Au Maroc, l’entrepreneuriat bénéficie d’une certaine démocratisation. En effet, la constitution marocaine prévoit la liberté d’entreprendre et la réserve à tous les citoyens. Notez que l’économie marocaine est fondée sur deux secteurs (formel et informel) Aujourd’hui, le Maroc se situe dans un contexte où il y a plusieurs défis, notamment la lourdeur des procédures administratives, le manque de financement, l’accord d’association avec les pays étrangers, … etc. Ce qui oblige le gouvernement marocain à adopter des pratiques
du
management
plus
particulièrement
dans
les
PME.
Dans
ce
contexte,
l’entrepreneuriat collectif est apparu et devenu très dominant au Maroc, se forme des activités génératrices de revenus, des coopératives et des associatives-solidaire. En 1983, avec l’adoption de programme d’ajustement structurel et le lancement du programme de privatisation, le gouvernement marocain a fait émerger une nouvelle bourgeoisie commerçante et industrielle, porteuse de dynamique économique et sociale innovante. C’est l’entrepreneuriat social (groupe social) qui a vu le jour. Il a pour but la promotion du changement social et vise à créer des solutions innovantes qui satisfont les besoins sociaux des marocains. Cette forme d’entrepreneuriat a un grand rôle à jouer, en matière de réduction de la pauvreté et même la promotion d’emploi et de création d’entreprise.
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Chapitre 2 : Femmes entrepreneures au Maroc I.
Historique de l’entrepreneuriat féminin au Maroc
Les femmes vivaient au sein de la société marocaine - avant le colonialisme - dans le cadre de traditions familiales qui ne pouvaient pas être abandonnées, car ce sont des traditions d'une société conservatrice avec une longue civilisation que les enfants ont héritées de leurs parents ... Il convient de noter que les racines de ces traditions sont principalement dues aux enseignements islamiques. Ainsi, si certaines familles marocaines, et en particulier certaines familles de Fès avant protection, accordaient une marge de liberté étroite aux femmes, dont la proportion variait, selon les capacités matérielles et sociales de la famille à laquelle elles appartiennent, alors la société marocaine majoritairement regardait la femme, uniquement comme épouse et femme au foyer Sa mission est de prendre soin et d'élever des enfants, de prendre soin du mari et du ménage et de faire du temps libre pour effectuer des travaux manuels. Par conséquent, il fallait attendre les années 40 pour voir le début du mouvement de libération des femmes au Maroc en général. Dans le contexte du mouvement de résistance pour l'indépendance, un groupe d'intellectuelles et de dirigeants impliqués dans le mouvement national exigeait l'émancipation des femmes. Cette position a contribué à créer et à développer l'éducation des femmes d'une manière sans précédent, car elle est devenue considérée comme la clé de toute participation des femmes à la modernisation du pays, et la création de sociétés de femmes, en particulier dans les années 40, n'est qu'une confirmation de cela, comme l'a montré l'Association des Sœurs de Safa du Parti national Shura et du Parti de l'indépendance, L'Association de l'Union des femmes marocaines,Fondé par le Parti communiste et l'Union des femmes, issu du Parti réformiste et du mouvement féministe du Parti de l'indépendance 1. Peu a été accompli dans le domaine de la liberté des femmes pendant la période coloniale, mais cela a marqué le début de la réflexion sur le statut des femmes, la suppression de leur isolement et leur encouragement à participer à l'obtention de l'indépendance. Le lendemain du retour de la souveraineté du Maroc, le roi Mohammed V, que Dieu lui fasse miséricorde, a travaillé à l'élaboration d'un code de statut personnel en 1958, qui a formé une première pierre angulaire de l'édifice de la libération des femmes, et les a encouragées à percer dans de nombreux domaines, éducatif, économique et social ... pour continuer après cela, feu le roi Hassan II Que Dieu lui fasse miséricorde, la marche 15
pour l'avancement de la condition de la femme, donnant aux femmes accès à tous les fils éducatifs et secteurs d'emploi ... et leur permettant de mettre en avant leurs qualifications et capacités, notamment après avoir revu le Code de 1958 et modifié plusieurs points, notamment en 1993. Cependant, les femmes bénéficient de leurs droits et du processus de développement humain dans un Maroc indépendant, qui reste déficient, en raison de certaines traditions et idées dignes au sein de la société marocaine, qui limitent le travail des femmes à la maison, et la persistance d'une mentalité de fraude et de transgression des lois, et ne montrant pas les vertus du comportement islamique dans le traitement familial basé sur la miséricorde et l'affection . Face à cette réalité, et face à l'augmentation constante du mouvement des femmes appelant à l'amélioration de la condition de la femme, Sa Majesté le Roi Mohamed VI, que Dieu le bénisse, accordera une attention particulière à la situation des femmes depuis son accession au trône du Maroc. L'un des résultats de la préoccupation royale a été la mise en œuvre d'un nouveau code appelé "Code de la famille", selon une méthode jurisprudentielle légale moderne, tenant compte des obligations internationales du Maroc. Et les transformations que la société a connues au cours des dernières décennies, aux niveaux social, politique, économique et culturel, sachant que ce code combine la levée de l'inégalité des femmes et la protection des droits de l'enfant et la protection de la dignité des hommes. Les réformes introduites par les lois régissant la famille marocaine depuis l'indépendance, et l'attention aux problèmes des femmes au cours des dernières décennies en particulier, ont permis une amélioration progressive de la condition de la femme. Cette évolution résulte du fait que les femmes ont pris d'assaut plusieurs différant section éducatifs. La disparité qui s'est produite entre les femmes et les hommes au niveau de la scolarisation a connu une diminution importante. Ainsi, le pourcentage de filles parmi le nombre d'enseignants de l'enseignement public a évolué entre 1960 et 2003: - De 29% à 46% dans l'enseignement primaire; - De 23% à 44% au premier cycle du secondaire; - De 20% à 47% dans l'enseignement secondaire; - De 12% à 45% dans l'enseignement supérieur 2. 16
La persistance des femmes à apprendre et la recherche constante de diplômes supérieurs dans de multiples disciplines (médecine, ingénierie, sciences économiques et juridiques ...) ont pu accéder à un certain nombre de professions (judiciaire, journalisme, santé ...) qui étaient jusqu'à récemment réservées aux hommes. La femme est également entrée dans le domaine de la police, et le Royal Air Maroc a connu les deux premières femmes maîtresses en 1994. En effet, ces dernières années, la femme est devenue les premiers postes de responsabilité au Maroc, et le meilleur exemple en est: Zulekha Naciri, qui en mars 2000 est devenue la première femme à occuper une tâche de conseillère du roi Dans un autre domaine, il faut parler de Fatiha Bennis, devenue directrice de la Bourse de Casablanca en 1998, nommée par Sa Majesté Majesté le Roi Mohammed VI, à la fin de l'année 2000 au poste de directrice de l'Office national marocain du tourisme, ainsi que d'Amina Benkhadra, nommée par Sa Majesté en 2000 pour diriger le bureau national Energy and Oil Research 3, et a également occupé le poste de ministre de l'Énergie et des Minéraux dans le gouvernement précédent, les femmes ont également été affectées à trois postes ministériels au gouvernement de 2002, sept au gouvernement de 2007 et un au gouvernement actuel. Les femmes marocaines ont également réalisé un certain nombre de progrès au niveau politique, dont le plus important est la modification du mode de scrutin lié à l'élection de la Chambre des représentants et l'adoption du concept de liste nationale. En conséquence, 35 femmes sont devenues membres du Parlement de 2002, 34 femmes aux élections de 2007 et 67 femmes députés au Parlement de 2012. Pour la première fois au Maroc, 3424 femmes ont été élues aux élections collectives du 12 juin 2009, contre 127 aux élections de 2003. Important au sein des bureaux des groupes locaux (le chef du groupe, le vice-président ...). De ce qui précède, il est évident que le Maroc a beaucoup évolué pour aider les femmes à contribuer à la croissance économique. Comme Mariam Bensaleh Chakroun, présidente de la Fédération générale des entreprises marocaines, a salué les efforts déployés par le Maroc ces dernières années pour améliorer la condition des femmes, comme la publication du Code de la famille et le lancement de l'Initiative nationale pour le développement humain, constatant que le soutien apporté par toutes ces stations a contribué à un changement de La mentalité des marocains. Bensaleh a parlé de la situation des jeunes et a déclaré que "le marché, tel que nous le voyons aujourd'hui, ne sera pas en mesure de créer des opportunités d'emploi pour tout le monde", soulignant que "la création d'entreprises est ce qui créer des opportunités d'emploi". Et Salih a enregistré: "La nécessité de politiques qui
17
commencent par l'éducation et l'existence d'un système économique", soulignant que "l'avenir de chaque pays réside dans sa capacité à attirer des talents, qui reste meilleur que toute autre ressource, car c'est la porte d'entrée vers le succès et la prospérité".
II.
La femme entrepreneure au Maroc
1. Définitions de la femme entrepreneure Une entrepreneure est une femme qui seule ou avec des partenaires a fondé, Acheté ou accepté en héritage une entreprise, qui en assume les Responsabilités financières, administratives et sociales et qui participe à sa Gestion courante (Dina Lavoie, 1988) Une personne qui prend des risques financiers pour créer ou acquérir une Entreprise, et qui dirige de manière innovante et créatrice en développent de Nouveaux produits et en conquérant des nouveaux marchés (Fillion 1997) Femme entrepreneure = la femme qui possède et dirige une entreprise (Observatoire de L’EF FUDICIAL D’après ces définitions on constate que le mot entrepreneur avec Un e à la fin désigne :
Le genre féminin du métier entrepreneur.
Femme autonome qui contrôle, décide et gère une entreprise.
Femme créatrice d’une entreprise d’une qualité innovante.
2. Caractéristiques du leadership de l’entrepreneure féminin Besoin d'atteindre un objectif Un bon entrepreneur est celui qui se fixe des objectifs sans cesse. Il est constamment à la recherche de nouvelles idées pour améliorer son projet : son service ou produit. 18
Prendre des risques La création d'une entreprise est en soi une prise de risques. Mais tout au long de son aventure, l'entrepreneur prend des risques en prenant tels ou telle autre décision. Un bon entrepreneur est alors celui qui n'a pas peur de prendre des risques.
Inventif Une entreprise part d'une simple idée. Cette idée devra être réfléchie et améliorée. Un bon entrepreneur est celui qui réussit non seulement à faire vivre son idée, aussi à la faire évoluer si besoin avec créativité.
Confiance en soi Etre à la tête d'une entreprise ou plutôt d'une équipe suppose de grandes responsabilités. Un bon entrepreneur est celui qui a confiance en lui. Cette confiance est ce qui l'aidera à prendre certaines décisions difficiles et à surmonter certains obstacles.
Patience Partir de l'idée à la création d'une entreprise prend du temps. Un bon entrepreneur est celui qui sait faire preuve de patience. Il ne cherche pas forcement à avoir les résultats de ses efforts dans l'immédiat.
Organisation Enfin, un autre trait caractéristique d'un bon entrepreneur est son sens de l'organisation. Un projet entrepreneuriat demande des compétences, mais aussi du temps. Le temps est une ressource qu'il faut apprendre à gérer. Un bon entrepreneur sait comment s'organiser pour être plus efficace.
3. Développement de l’Entrepreneuriat féminin au Maroc la femme a été pendant longtemps reléguée à l’arrière-plan
la liberté d’entreprendre pour les femmes était limitée.
l’entrepreneuriat féminin au Maroc est devenu plus visible
la femme chef d’entreprise a investi de nombreux secteurs
19
Les défis et les obstacles à l’entrepreneuriat
III.
L’association des femmes-chefs d’entreprises du Maroc (AFEM) a dévoilé que la contribution de la femme au développement économique de notre pays, rencontre plusieurs problèmes structurels qui bloquent l’avancement des femmes, chefs d’entreprise, bien que le Maroc
encourage
l’entreprenariat féminin à créer de nouvelles ressources pour participer au développement économique de notre pays. Cette réalité s’explique par les facteurs suivants: le faible niveau de socialisation des filles qui limite le développement de certaines aptitudes nécessaires à l'entrepreneuriat, tel le gout de l'innovation et le sens de risque. Les contraintes socioculturelles à l'entrepreneuriat féminin: le rôle de la femme, selon la culture, est limité à la cellule familiale souvent associé à la reproduction. Au Maroc les convictions culturelles sur la capacité de la femme à gérer une entreprise sont souvent à l'origine de croyances erronées qui peuvent conduire à des stéréotypes discriminatoires de la femme. Le nombre d’entreprises créées par les femmes a certes augmenté, mais continuent à rencontrer des difficultés énormes qui, souvent précarisent leurs projets les plus ambitieux ou tempèrent leurs initiatives les plus audacieuses. 1. Les défis de l’entrepreneuriat féminin : •
Les infrastructures d’accompagnement
L’entrepreneuriat social est un secteur relativement jeune, qui manque de structures de soutien, même si des initiatives de plusieurs organisations, L’appui et l’accompagnement des porteurs de projets sociaux surtout dans les pays en développement restent insuffisants. •
Disposer des fonds suffisants au démarrage
20
Il est toujours difficile de trouver un financement pour un entrepreneur – même expérimenté – qui veut lancer une nouvelle entreprise, cela devient un défi terrible pour un nouveau. •
Bâtir une équipe compétente et cohérente
Cela est particulièrement difficile si vous ne l’avez jamais fait. Créer une équipe compétente et cohérente est souvent délicat et stressant. •
Anticiper et trouver des solutions à tout
En tant que fondateur, vous devez trouver les bonnes idées sur de nombreux sujets : la riposte à un nouveau concurrent, un plan de travail pour votre équipe … Cela exige de vous à la fois une pensée créatrice et une capacité à mettre en œuvre. •
Votre entourage ne comprendra pas ce que vous faites
Le métier d’entrepreneur est souvent incompréhensible pour la plupart de votre entourage. On entend encore des phrases: « Mais pourquoi tu as décidé d’entreprendre?»
« Pourquoi tu fais ça? » •
Gardez le cap
En tant que futur entrepreneur vous avez longtemps développé votre projet dans votre tête et vous avez construit votre vision. C'est votre vision qui vous avez permettra de garder le cap. 21
Car c'est elle qui vous alimentera en courage. 2. Les obstacles de l’entrepreneuriat sont de plusieurs types :
Obstacles liés au niveau d’instruction : Les femmes ont souvent un niveau d’instruction relativement inférieur à celui des hommes, elles reçoivent une éducation tendancieuse et leurs chances de suivre une formation supérieure ou professionnelle sont généralement réduites.
Obstacles sociaux et culturels : Comme les attitudes négatives à l’égard des femmes dans les affaires : le fait que les femmes sont censées assumer d’autres rôles non sociaux, le manque de soutien de la part de la famille et le manque de mobilité, les restrictions concernant le choix du secteur d’activité.
Obstacles juridiques : Il existe des régions où il est encore difficile pour les femmes d’engager une action en justice de manière indépendante.
Obstacles psychologiques : Il arrive que les femmes soient peu sûres d’elles et aient une image d’elles-mêmes négative
Obstacles infrastructurels : Par exemple, les femmes peuvent rencontrer de grandes difficultés pour accéder au crédit, à la technologie, aux services d’appui, à la terre et à la formation économique, commerciale, fiscale.
Un environnement institutionnel pas très favorable à la création et au développement de l’entreprise en général. Les femmes entrepreneurs font face à différents obstacles tout au long de leurs parcours. Différentes recherches se sont intéressées aux obstacles que les femmes rencontrent et doivent dépasser pour mener à bien leurs entreprises, on cite particulièrement les travaux de Thompson LIGHSTONE (1997) 3 . Parmi ces obstacles, nous pouvons citer la discrimination systémique inhérente à leur condition de femme, un difficile accès au financement et des conditions de crédits
3
12Thompson LIGHSTONE and COMPAGNY LTD (1996 et 1997, P.143 et P.144), Small and Medium Sized, Business in Canada: an on going satisfaction with financial Institution des Banquiers canadiens.
22
très peu avantageuses, la crédibilité de ces femmes est souvent mise à l’épreuve à l’extérieur de leur entreprise lors des relations avec les institutions ou certains partenaires4.
2.1 Le problème du Financement : Le financement est l'un des piliers les plus importants du projet, et
sans aucun
doute le plus grand obstacle pour les femmes entrepreneures. Les divers aspects du financement
qui
sont
déterminants
pour
les
femmes
entrepreneures
sont
:
l’importance du capital lors du démarrage et pendant la croissance, la provenance des fonds et les attentes des organismes emprunteurs, la qualité du risque de crédit qu’elles représentent et les difficultés particulières rencontrées pour l’obtention des fonds nécessaires. À la lumière de plusieurs études réalisées sur l’entrepreneuriat féminin et en particulier celles traitant le financement, on constate des disparités quant à l’accès au
financement
des
femmes
entrepreneures
par
rapport
à
leurs
homologues
masculins. On connaît l’importance du financement dans le développement des PME, que ce soit au stade du démarrage, de la consolidation des activités de l’entreprise ou de la croissance de celle-ci. Les femmes5 entrepreneures marocaines préfèrent financer leurs projets grâce à leurs épargnes personnelles ou l’aide familiale. Ainsi, dans la culture de la PME marocaine,
l’essentiel
du
financement
de
l’entreprise
féminine,
est
constitué
par
l’apport personnel et familial et le recours au crédit bancaire reste très faible et demeure une exception.
Cette préférence pour les fonds propres s’explique par les difficultés
rencontrées par les femmes marocaines pour obtenir des crédits bancaires. Ces difficultés peuvent se résumer en deux points : le coût excessif du crédit (taux de base, durée, etc.) imposé aux entrepreneurs de manière générale, qu’ils soient hommes ou femmes ainsi que les garanties exigées. Dans ce sens, des études
4
J.ZOUITEN (2004), l’entrepreneuriat féminin en Tunisie, Xème colloque international du CEDIMES, Alexandrie, Mars. H.BOUZEKRAOUI (2011, p.9), Les obstacles au développement de l’entrepreneuriat féminin au Maroc, thèse de doctorat, effectué à l'Ecole Nationale de Commerce et de Gestion de Tanger Université Abdelmalek Essaâdi. 5
23
antérieures confirment les exigences
du système bancaire marocain
en terme de
garanties, y compris dans le cas des programmes de financement proposés par l’État (Crédit Jeune Promoteur, Moukawalati, etc).
À l'exception du Programme intégré
d’appui et de financement des entreprises "Intelaka" qui a été lancé cette année, et constitue un tournant historique dans le système de financement et d’accompagnement des
entreprises
au
Maroc
et
un
mécanisme
efficient
pour
dynamiser
le
tissu
économique, où les garanties se limitent aux éléments associés au projet et réduit le coût du crédit, en termes d'impact, le programme donnera une véritable impulsion au financement des créations d’entreprises (13.500) et d’emplois (27.000). (CGEM.2020)
2.2 Le problème de formation Le besoin de formation des femmes-entrepreneures est ressenti comme très utile,
notamment
quand
elle
porte
sur
des
concepts
techniques
précis
et
immédiatement opérationnels. Pour réussir une formation qui renforce les capacités entrepreneuriales des femmes, il conviendrait d’utiliser des méthodes plus adaptées, par exemple le contexte
dans
lequel
vivent
ces
femmes
et
les
caractéristiques
des
femmes
apprenantes. D’après l’Association des Femmes Chefs d’Entreprises au Maroc, Les domaines les plus importants dans lesquels les femmes souhaitent avoir un soutien et du conseil externe: le management de façon général (47%), marketing (41%), fiscalité (25%) et finance et comptabilité (21%). 2.3 L’accès aux réseaux de soutien6 Malgré l’existence au Maroc de plusieurs associations et organismes de soutien et de promotion de l’entreprise féminine, on constate que peu de femmes adhèrent à ces groupements. Parmi les associations les plus connues au Maroc, on peut citer en premier lieu l’Association des Femmes Entrepreneures du Maroc (AFEM) qui a été créé en 2000 et dont les missions consistent à : encourager et appuyer la création d’entreprises par les femmes, informer, encadrer et assister les femmes chefs d’entreprises dans la gestion et la pérennisation 6
H.BOUZEKRAOUI (2011, p.10),Les obstacles au développement de l’entrepreneuriat féminin au Maroc", thèse de doctorat, effectué à l'Ecole Nationale de Commerce et de Gestion de Tanger Université Abdelmalek Essaâdi.
24
de leurs entreprises, développer les compétences managerielles des femmes-entrepreneures en leur assurant des formations et enfin constituer un réseau afin de jouer un rôle de lobbying auprès des pouvoirs publics et des institutions internationales. Une autre institution importante dans ce domaine est l’association Espace de Départ (ESPOD) fondée en 1991. L’ESPOD représente un espace de rencontre, d’information, de formation et de solidarité visant l’amélioration de l’environnement et de la qualité des entreprises féminines. Malheureusement, plusieurs femmes qui souhaitent entreprendre ignorent l’existence de ces structures. Des campagnes d’information s’avèrent donc nécessaires pour faire rapprocher ce genre d’organisme des femmes marocaines. 2.4 Les pratiques socioculturelles. D’autres obstacles plus particuliers sont ressentis par les femmes entrepreneures marocaines avec plus d’acuité comme la discrimination sexiste, notamment au début de leur activité ou lorsqu’elles sont jeunes célibataires. Ainsi, l’étude faite par Salmane en 2011, révèle que dans leurs rapports quotidiens, le harcèlement, le manque de crédibilité et la réticence des différents partenaires (client, fournisseurs, etc.) sont les principales difficultés dont souffrent les femmes marocaines au démarrage de leur projet. L’entourage familial semble également être un obstacle quoique, également, la femme marocaine n’est plus obligée de demander l’autorisation à son père ou à son mari, comme par exemple en cas de déplacements répétitifs à l’étranger ou en cas des rencontres avec des clients. Ces pratiques sociales sont justifiées par les traditions et coutumes caractérisant la société Marocaine, qui imposent à la femme de respecter certaines règles de conduite vis-à-vis de sa famille et de la société. 2.5 Conciliation Vie privée/vie professionnelle Au Maroc, la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale ne semble pas poser des problèmes aux entrepreneures féminines. La plupart de des femmes interrogées, déclarent que quel que soit l’âge de leurs enfants, concilier le travail et la vie privée demeure une question d’organisation. Ces femmes déclarent également disposer des moyens financiers pour engager une aide-ménagère qui s’occuperait à la fois des tâches ménagères ainsi que de leurs enfants. Ces femmes peuvent
25
également compter sur leur entourage familial (parents et beaux-parents) pour garder leurs enfants pendant qu’elles travaillent. En dépit des tous ces obstacles, le mouvement des femmes dans le mouvement dominant de l'entreprise et l'esprit d'entreprise, peut être consulté dans une lumière optimiste
26
Chapitre 1 : L’entrepreneuriat féminin au Maroc en chiffre : I. Pourcentage et répartition des femmes entrepreneure :
L’effectif des femmes au milieu de l’année 2018 est estimé à 17,67 millions, soit un peu plus de la moitié de la population du Maroc (50,1%), selon le HautCommissariat au plan (HCP). Graphique 1 :
GENRE H/F
femmes
hommes
Figure 4. Pourcentage de la population au Maroc 2018 selon le sexe
27
Tableau 1. Taux de féminisation (en%) des inscrits dans les différents cycles de l'enseignement Cycle d’enseignement
2006/2007
2016 /2017
Préscolaire
40.9
44.2
Primaire
46.5
47.5
Privé
47.2
47.6
Public
46.4
47.5
Secondaire collégial
44.9
45.8
Privé
45.7
48.2
Public
44.8
45.5
Secondaire qualifiant
48.1
49.3
Privé
41.5
47.5
Public
48.5
49.5
Enseignement supérieur
-
-
Privé
44.92
46.5
Public
-
-
Instituts et écoles supérieures Universités
49.7
58.3
46.5
48.2
Préscolaire
40.9
44.2
(Source : Ministre de L’éducation Nationale, la formation professionnelle de l’enseignement supérieure et de la recherche scientifique).
28
Tableau 2. Taux de féminisation (en%) des diplômés du cycle normal de l'enseignement supérieur par filière Discipline d'enseignement Sciences juridiques et économiques Lettres et sciences humaines Traduction Sciences et techniques Commerce et gestion Médecine dentaire Médecine et pharmacie Technologie Sciences Sciences de l’ingénieur SC, Education (ENS&ENSET) Paramédicale Total des diplômés
2005/2006
2015/2016
46.6
51.3
51.4
50.8
47.5 42.7 53.5 62.2 67.9
40.0 53.1 66.7 78.2 60.9
41.6 40.5 27.4
44.2 44.2 44.5
--
41.0
-48.1
61.9 49.8
(Source : Ministre de L’éducation Nationale, la formation professionnelle de l’enseignement supérieure et de la recherche scientifique).
Tableau 3. Taux d'activité (en%) des femmes âgées de 15 ans et plus par région
Région Tanger-Tétouan-Al Hoceima Oriental Fès-Meknès Rabat-Salé-Kenitra Béni Mellal-Khénifra Casablanca-Settat Marrakech-Safi Drâa-Tafilalet Souss-Massa Régions du Sud Total
2007 17.3
2017 18.2
14.0 23.9 29.9 31.9 29.5 30.7 37.7 30.5 20.3 27.1
16.5 19.2 25.1 24.2 28.4 22.2 19.0 20.5 17.8 22.4 (Source : Enquête National sur l’emploi, HCP).
29
Tableau 4. Taux d'emploi (en%) des femmes âgées de 15 ans et plus selon le niveau de diplôme Niveau de diplôme Sans diplôme Niveau moyen Niveau supérieur Non déclaré Total Sans diplôme Niveau moyen Niveau supérieur Non déclaré Total Sans diplôme Niveau moyen Niveau supérieur Non déclaré Total
2007 Ensemble 25.8 14.7 39.2 0.0 24.4 Urbain 11.5 14.1 39.6 0.0 15.5 Rural 38.8 18.2 24.6 37.1
2017 20.1 12.0 30.7 30.3 19.2 9.6 11.6 31.3 31.4 13.8 32.0 13.6 20.4 26.1 28.7 (Source : Enquête National sur l’emploi, HCP)
Tableau 5. Taux de féminisation de l'emploi (en%) selon le secteur d'emploi Secteur d'emploi Secteur public et semi public Secteur privé Autres secteurs Total
2007
2017
24.5
23.4
26.9 60.0 27.2
22.5 63.2 23.2 (Source : Enquête National sur l’emploi, HCP)
. 30
Graphique 2 :
Taux de féminisation de l'emploi (en%) selon le secteur d'emploi 27 26 25 24 23 22 21 20 2007
2017
Secteur public et semi public
Secteur privé
Figure 5. Taux de féminisation de l’emploi en % selon le secteur d’emploi
Tableau 6. Taux de féminisation de l'emploi (en%) selon les secteurs d'activité économique Secteurs d'activité Agriculture forêt et pêche Industrie y compris l'artisanat Bâtiments et travaux publics Services Activité mal désignée Total
2007 38.7 31.7
2017 34.2 25.9
0.8
1.0
18.4 21.9 27.2
19.0 28.0 23.2 (Source : Enquête National sur l’emploi, HCP.)
31
Graphique 3 :
Taux de féminisation de l'emploi (en%) selon les secteurs d'activité économique
38,7 34,2
32,2
31,7 28
25,9
27,2
21,9 18,4
0,8
19
1
AGRICULTURE INDUSTRIE Y BÂTIMENTS ET FORÊT ET COMPRIS TRAVAUX PÊCHE L'ARTISANAT PUBLICS 2007
SERVICES
ACTIVITÉ MAL DÉSIGNÉE
TOTAL
2017
Figure 6. Taux de féminisation de l’emploi en % selon les secteurs d’activité économique
Tableau 7. Taux de féminisation de l'emploi (en%) selon les branches économiques Branche d'activité Agriculture, forêt et pêche Industrie extractive Industrie alimentaire, boissons et tabacs Industrie textile, bonneterie, habillement… Autres industries manufacturières Electricité, gaz et eau Bâtiments et travaux publics Réparation Commerce Restauration et hôtellerie Transports, entrepôts et communications
2007 38.7 2.0
2017 34.2 3.1
28.9
34.7
56.2
46.9
9.1
11.1
12.4
8.7
0.8
1.0
0.6 9.0 19.3
1.0 9.0 20.5
7.5
4.6
32
Banque, assurances et affaires immobilières Services personnels et domestiques Services sociaux fournis à la collectivité Administration générale Activités mal ou non désignées Total
30.8
28.2
32.5
38.3
38.6
44.2
18.7
16.2
21.9
28.0
27.2
23.2 (Source : Enquête National sur l’emploi, HCP)
Tableau 8. Taux de féminisation de l’emploi (en%) selon la profession principale Profession principale Membres des corps législatif, élus locaux, responsables hiérarchiques Cadres supérieurs et membres des professions libérales Cadres moyens Employés Commerçants, intermédiaires commerciaux et financiers Exploitants agricoles, pêcheurs, forestiers, chasseurs… Artisanats et ouvriers qualifiés des métiers artisanaux… Ouvriers et manœuvres agricoles et de la pêche… Conducteurs d'installation-machines et de l'assemblage… Manœuvres non agricoles, manutentionnaires et travailleurs de petits métiers Professions mal désignées Travailleurs n'ayant d'déclaré aucune profession Total
2007
2017
12.1
11.2
27.3
38.9
37.7 25.5
42.2 22.5
5.6
5.8
16.2
16.2
18.6
13.0
49.9
46.1
3.2
3.7
18.4
19.5
-
20.0
18.5
48.6
27.2
23.2 (Source : Enquête national sur l’emploi, HCP) 33
Tableau 9. Taux de féminisation (en%) de la population active en chômage selon le milieu de résidence
Effectif total des chômeurs (en milliers) Taux de féminisation (en%)
2007 Ensemble
2017
1 092
1 216
27.3
35.1
Urbain Effectif total des chômeurs (en milliers) Taux de féminisation (en%)
886
1 015
30.3
37.9
Rural Effectif total des chômeurs (en milliers) Taux de féminisation (en%)
206
201
14.3
20.9 (Source : Enquête national sur l’emploi, HCP)
Graphique 4 :
Taux de féminisation (en%) de la population active en chômage selon le milieu de résidence
RURAL
URBAIN
ENSEMBLE
0
5
10
15 2017
20
25
30
35
40
2007
Figure 7. Taux de féminisation en % de la population active en chômage selon le milieu de résidence
34
II. Modèle des femmes entrepreneure au Maroc : Beaucoup des femmes d'affaires au Maroc et de femmes entrepreneurs au Maroc ont réussi à s'imposer et à creuser leur nom par la force dans le domaine de la finance et des affaires, et ont tracé pour elles-mêmes un chemin lumineux sur la scène économique au Maroc. Selon certaines statistiques, environ 60% des femmes d'affaires au Maroc possèdent un haut niveau culturel et incitent à l'enseignement universitaire, et certaines d'entre elles ont été choisies parmi la liste des femmes d'affaires les plus influentes et les plus influentes du monde arabe.
Salwa idrissi akhannouch : Salwa idrissi akhannouch est l'épouse de l'actuel ministre marocain de l'Agriculture Aziz Akhannouch, connu sous son nom; Mais son nom de famille est Al Idrisi, et il est en même temps proche de sa famille connue sous le nom de sud du Maroc. En un temps record, elle a pu se déplacer vers le cercle des femmes les plus influentes du monde en tant que femme proéminente localement, Arably et dans le monde, où elle occupait il y a deux ans classée (18) dans la catégorie des entreprises économiques au niveau mondial en tant que dame Entreprise exceptionnelle, dont l'histoire atteste de sa compétence et de sa capacité à bien gérer, comme preuve de sa sélection parmi les premières (20) femmes arabes dans le domaine économique pour l'année 2014, où Salwa Akhenouch reste, et après ce couronnement, elle occupe une position de leader dans les entreprises commerciales, qu'elle soit propriétaire seule ou que Elle a réuni son mari Aziz Akhenouch et est cotée sur les marchés financiers, où elle possède plusieurs magasins pour des marques internationales, où elle a récemment lancé une marque marocaine aux spécifications cosmétiques internationales, et six ans avant cette réalisation, elle a inauguré le plus grand centre commercial d'Afrique du Nord «Morocco malle».
Salwa a pu acquérir son expérience professionnelle une place importante dans le monde de la finance et des affaires, car elle est aujourd'hui sur la liste des femmes d'affaires au Maroc et dans le monde arabe, et jouit d'une grande renommée, même si elle évite les apparences et les lumières. Son mari, le ministre Akhenouch, est considéré comme l'un des plus riches du Maroc, et elle est la petite-fille de l'une des personnes riches du sud du Maroc. Sa réputation a commencé avec l'ouverture du plus grand centre commercial du Maroc, au coût de près de cinq millions de dirhams, 35
comme premier grand projet commercial. Elle a pris d'assaut le monde financier et des affaires avec une grande ambition et a réussi une révolution des femmes dans le monde de la finance et des affaires, activant le rôle des femmes dans le monde de l'économie et des finances, et peut-être affectée par son mari, qui combine sa mission de ministre de l'Agriculture et de la Pêche depuis 2007 et son poste de directeur général de son groupe spécialisé dans la distribution de produits pétroliers. Salwa Akhannouch est également une femme caritative, qui soutient un certain nombre d'organismes de bienfaisance hors des projecteurs, en plus du fait que ses entreprises ont permis à des milliers de jeunes d'obtenir des opportunités d'emploi dans son centre commercial, qui est devenu aujourd'hui un front qui attire les touristes de son pays et les touristes d'autres pays, ce qui En tant que femme d'affaires marocaine prospère, sa réputation lui a permis de traverser les frontières du Maroc. Elle a été honorée à de nombreuses reprises, car elle a été nommée par (Jeune Afrique) comme l'une des personnalités les plus influentes d'Afrique, ainsi que par la Financial Times Association.
Nezha Hayat : Nezha Hayat a étudié à l'ESSEC l’École supérieure des sciences économiques et commerciales, et a obtenu un Master en administration des affaires pour les années 1988-1989, et après avoir réussi ses études, elle a commencé son cheminement de carrière, a déménagé à Madrid, en Espagne, et a travaillé dans les domaines des banques, des sociétés financières et du secteur bancaire, et elle a géré En 7 ans, vous acquérez une vaste expérience dans ce domaine. Nezha Hayat est retournée au Maroc vers le milieu des années 90, pour entamer un nouveau chapitre de sa carrière, après avoir pu prouver ses capacités administratives à reprendre un certain nombre d'entreprises à Madrid, et elle a travaillé à la Société Générale à Casablanca, à une époque où les marchés d'investissement au Maroc montaient et s'efforçaient. Pour la récupération. Elle est restée promue à des postes dans la banque, est devenue PDG de plusieurs succursales, puis présidente du conseil d'administration de 2013 à 2016, et est devenue membre du conseil d'administration de la Société Générale au Maroc en 2007, pour être la première femme marocaine à accéder à ce poste dans le secteur bancaire, lorsqu'elle a assumé la présidence Services bancaires privés et institutionnels, elle est devenue membre du Conseil d'administration de l'Union générale
36
des institutions marocaines CGEM, et a également été membre de la direction de la Bourse de Casablanca, jusqu'à ce qu'elle reprenne sa direction depuis 1996. À travers ces postes et tâches, le rôle de Nezha Hayat était principalement axé sur le développement et le renforcement du marché boursier au Maroc, ainsi que son rôle social dans l'amélioration de l'image des employeurs, elle était membre du Conseil national des employeurs et membre du Conseil d'administration collectif des entreprises publiques et des banques au Maroc. Estimant qu'il est important que les femmes soient plus présentes dans de nombreux postes administratifs et de direction, Nezha Hayat a encouragé les femmes à briser le "plafond de verre" des conseils d'administration et des organismes publics, et a créé en 2012 l'association "Women Business Leaders", afin de pouvoir inclure des femmes d'affaires marocaines, Il s'efforce de les soutenir et de faire pression pour que davantage de femmes se fassent entendre au sein des conseils d'administration des entreprises et des banques, et dans différents secteurs d'activité, et de contester les circonstances et les obstacles qui peuvent empêcher ou entraver leur participation et leur représentation, car il estime que la présence de femmes est une preuve de la capacité de l'entreprise à travailler avec la qualité et le potentiel de développement.7 Saïda Karim Lamrani : Saïda Karim Lamrani C’est l’un des visages féminins les plus en vue du Maroc et de l’Afrique. Grand nom du monde des affaires, Saïda Lamrani Karim est l’exemple même de la rigueur et de l’excellence. Fille de Mohamed Karim Lamrani, ancien Premier ministre à plusieurs reprises sous Hassan II, Saïda Lamrani a vu sa carrière décoller dès les années 1970 dans le monde des affaires, avec toujours le même brio et la même qualité de rendement, quel que soit le domaine où elle exerce ses multiples talents. Elle a d’abord occupé le poste d’administrateur, puis de vice-PDG délégué du groupe Safari, actif dans les secteurs économiques porteurs tels que le BTP, la distribution de véhicules automobiles, le matériel agricole et le textile. Saïda Lamrani Karim est également Présidente directrice générale de la Société méditerranéenne pour l'industrie automobile (SMEIA), concessionnaire exclusif des marques Land Rover et BMW, et à la tête de plusieurs sociétés d'importation de véhicules et de maté Comicom) dans le souci d'accompagner les besoins d'une
7
https://www.e7kky.com/article/30
37
agriculture en pleine modernisation. Saida Lamrani Karim a été décorée du Ouissam Al Arch Grade d’officier, mais également des insignes de la Légion d’Honneur, Grade d’officier de la République française. Elle est aussi juriste de formation. Elle est membre de la Cour marocaine d’arbitrage depuis 2008, administratrice de la Chambre de commerce britannique au Maroc depuis 1994, administratrice de la Fondation maroco-américaine. Saïda Lamrani Karim est également membre fondateur du Club des Femmes Administratrices au Maroc «CFA Maroc» et membre du comité Directeur de l'Association FAC 2020 (Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales de Casablanca) depuis 2001. Elle est également Vice-Présidente
de l'Association
Marocaine d'Application Agricole et de Formation «AMAAF», association reconnue d'utilité publique qui a pour vocation l'aide aux lépreux; Vice-président de la Fondation Mohamed Karim Lamrani pour l’Ensemble Nejjarine, association culturelle reconnue d’utilité publique qui a bénéficié de la restauration d’un monument à Fès (Foundouk Nejjarine) et qui gère un musée privé logé dans ce monument. Un parcours sans pareil pour une dame d'exception qui a assumé tant de responsabilités. 8 Elle est Vice-Présidente de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc «CGEM» de 2002 à 2015, membre du Conseil d'Administration à la CGEM de 1998 à 2002, co-Présidente du Club de Chefs d'entreprise France-Maroc de 2010 à 2017, et membre fondateur de l'Association des Femmes Chefs d'Entreprises au Maroc «AFEM» créée en 2000. Chapitre 2 : Description de l’étude empirique
I.
l’étude empirique 1. L’objet de l’étude empirique 1.1 L’enquête : L’enquête est définie comme une démarche d’investigation qui consiste à capter
l’information cherchée par poser des questions a plusieurs personnes, en utilisant un mode d’administration. 1.2 La sélection de l’échantillon
8
https://www.vh.ma/femmes-en-action/saida-karim-lamrani-vice-pdg-delegue-groupe-safari-force-tranquille/
38
La sélection de l’échantillon est une étape primordiale et préalable à n’importe quel questionnaire, par ce que la qualité des réponses et de l’enquête en général dépend d’une meilleure sélection de cet échantillon. 1.2.1. Le cadre d’échantillonnage Dans notre étude la population est constituée de l’ensemble de femmes intéressées par ouvrir leurs propres business et résidentes dans la ville d’Agadir. Étant donné que nous n’avons pas une liste exhaustive de l’ensemble des femmes intéressés d’être entrepreneures résidantes dans la ville d’Agadir, il serait difficile pour nous de déterminer une véritable base de sondage, ce qui veut dire que notre étude n’a pas de cadre d’échantillonnage. 1.2.2- la méthode utilisée dans la sélection de l’échantillonnage
Il existe trois méthodes principales dans le processus de rédaction d’un échantillonnage :
-
La méthode de quotas : elle consiste à utiliser la technique de la population de
base, qui contient les critères de la segmentation (âge, sexe, revenu, catégorie socioprofessionnel...), utilisés sur l’échantillon. -
La méthode des itinéraires : par cette méthode, l’enquêteur se voit impose un
itinéraire sur lequel il va constituer son travail. -
La méthode de convenance : elle permet de repérer rationnellement les
personnes interrogées, et construire un échantillon de façon arbitraire. La taille de notre échantillon est définie selon la dernière méthode ; la méthode de convenance, ainsi nous avons résolu d’intégrer 117 femmes intéressées d’être entrepreneur. 1.3- Le mode d’administration Durant la réalisation de notre questionnaire nous avons utilisé la méthode « administration par internet », nous avons choisi cette méthode parce qu’elle est la plus efficace, la plus facile, et à plusieurs avantages, parmi celles-ci, il existe :
39
Le moins couteux : tous les couts liés au déplacement chez les personnes sont éliminés.
La rapidité : grâce à la disponibilité des personnes en ligne
2. Le questionnaire 2.1 Définition du questionnaire
Le questionnaire est une réunion des questions selon un ordre chronologique, dont le but est de savoir l’évolution d’un phénomène dans une situation donnée. Généralement le questionnaire vise à sollicite l’avis d’une personne interrogée.
2.2 Les types des questions
Il existe deux types de questions : Les questions ouvertes :
Une question ouverte est une question qui laisse à la personne interrogée le choix pour répondre librement aux questions posées par sa propre rédaction. Les questions fermées :
Une question fermée est une question dont la personne interrogée doit répondre impérativement à des choix proposés. 2.3 Objectifs des questions
Question 1 : c’est une question signalétique (personnelle).
Question 2 : cette question nous permet de savoir la catégorie socio-professionnelle
Question 3 : cette question nous permet de savoir l’intention de créer une entreprise pour la femme. 40
Question 4 : L’objectif de cette question est de concrétisation de l’idée de création d’entreprise.
Question 5 : Il s’agit pour nous de connaitre l’impulsion à entreprendre.
Question 6 : Le but de cette question est de savoir la raison probable de l’échec.
Question 7 : cette question nous permet de savoir le secteur préféré pour entreprendre
Question 8 : Il s’agit pour nous de connaitre la priorité des enquêtées.
Question 9 : L’objectif de cette question est de savoir comment la création d’entreprise s’apparaitre devant une femme.
Question 10 : le but de cette question est de savoir les raisons derrière la non création d’entreprises par une femme.
II.
Analyse et interprétation des résultats de l’étude empirique 1. Les résultats
Pour construire les résultats de notre étude, nous avons distribué 117 questionnaires, leurs réponses dirigeaient sur toutes les questions avec notre présence en ligne durant la rédaction, ce qui nous permet d’expliquer et d’interpréter les questions avec les personnes interrogées, évidement sans aucune utilisation d’un moyen d’influence. Durant notre analyse nous avons utilisé deux méthodes essentielles, le tri à plat et le tri croisé.
- Le tri à plat : consiste en une analyse individuelle des résultats, le traitement ici est élémentaire.9 - Le tri croisé : consiste à étudier le croissement des variables quantitatives et qualitatives.10
9
Jean Jacques CROUTSHE, Pratiques et statistiques en questions et études de marchés, Edition ESKA, p113 Jean Jacques CROUTSHE, Pratiques et statistiques en questions et études de marchés, Edition ESKA, p130
10
41
Après la réception des résultats, nous interprétons les résultats de notre étude par la méthode du tri plat et tri croisé qui consiste à dépouiller les résultats sous forme d’un pourcentage pour la plupart des questions. Les sections suivantes nous permettront de saisir mieux le traitement des résultats. Question 1 : A quelle tranche d'âge appartenez-vous ? Tableau 10. La répartition de l’échantillon selon l’âge Branche de l’âge
Nombre
Fréquence
d’individu Moins de 25 ans
79
67.5%
de 25 à 30 ans
25
21.4%
de 31 à 40 ans
9
7.7%
Plus de 40 ans
4
3.4%
Total
117
100%
Figure 8. La répartition de l’échantillon selon l’âge
42
Commentaire : D’après le graphe ci-dessus , on remarque que la majorité des femmes qui ont une vision entrepreneuriale sont moins de 25 ans ( 67.5%), Alors que les femmes entre 25 et 30 ans représentent 21.4% de l’échantillon, Et le reste est réparti entre les femmes entre 31 et 40 ans (7.7%), et les femmes de plus de 40 ans .
Question 2 : Dans quelle catégorie socio-professionnelle situez-vous ? Tableau 11. La répartition de l’échantillon selon le statut professionnelle Statut Professionnelle
Nombre d’individus
Fréquence
Fonctionnaire
9
7.7%
Salariée
20
17.1%
Etudiante
72
61.5%
Sans emploi
11
9.4%
Autre
5
4.3%
Total
117
100%
43
Figure 9. La répartition de l’échantillon selon le statut professionnelle
Commentaire : On constate que la majorité de notre échantillon sont des étudiantes avec un taux de 61.5%, alors que 17.1% de notre échantillon est réservé aux salariées, suivie par la partie des sans-emploi avec un pourcentage de 9.4%, la catégorie des fonctionnaires avec un taux de 7.7%, et le reste est partagé entre les entrepreneurs et les chefs d’entreprises… avec un taux de 4.3%.
Question 3 : Avez-vous l’intention de créer une entreprise : Tableau 12. L’intention de créer une entreprise
L’intention de créer une entreprise Oui Non Total
Nombre d’individus
Fréquence
109 8 117
93.2% 6.8% 100%
44
Figure 10. L’intention de créer une entreprise
Commentaire : On remarque que la majorité de l’échantillon ont vraiment l’intention de créer une entreprise (93.2%)
Question 4 : Si oui, quel est le délai de concrétisation de votre intention de créer une entreprise ?
Tableau 13. Le délai de concrétisation de votre intention de créer une entreprise
élément Pendant les études Juste après l’obtention du diplôme Longtemps après l’obtention du diplôme
Nombre d’individus 12 38 61
Fréquence 10.9% 34.5% 55.5%
45
Figure 11. Le délai de concrétisation de votre intention de créer une entreprise
Commentaire : On constate que plus que la moitié de l’échantillon (55.5%) ont l’intention de créer une entreprise longtemps après l’obtention du diplôme, ainsi que 34.5% ont l’intention de concrétiser leurs projets juste après l’obtention du diplôme, et 10.9% ont l’intention de créer une entreprise pendant les études. Question 5 : Qu'est-ce qui vous pousse à entreprendre ? Tableau 14. L’impulsion à entreprendre éléments Être autonome Réaliser mes rêves Faire comme mes parents Ne pas avoir un chef audessus de ma tête. Avoir un bon statut social. Évoluer dans le domaine que j'aime. Aider à développer l'économie de mon pays Autre
Nombre d’individus 67 58 5
Fréquence 57.8% 50% 4.3%
39
33.6%
33
28.4%
46
39.7%
30
25.9%
0
0% 46
Figure 12. L’impulsion à entreprendre
Commentaire : On remarque que la majorité de l’échantillon ont choisi l’autonomie et réalisation des rêves comme le facteur poussant principale (57.8%) ; (50%), alors que l’évolution dans le domaine préféré a été le choix de 39.7% de l’échantillon, ainsi que ne pas avoir un chef est le choix de 33.6%, 28.4% ont choisi avoir un bon statut social, 25.9% ont choisi aider à développer l’économie du pays, et 4.3% ont choisi faire comme leurs parents.
Question 6 : Si un jour vous créez votre entreprise. Pour vous, son échec éventuel serait avant tout : Tableau 15. La raison probable de l’échec
47
Élément Un échec financier Un échec social Un échec personnel Une expérience utile pour une autre aventure entrepreneuriale Une expérience utile pour la suite de votre carrière professionnelle Autre
Nombre d’individus 36 9 16 38
Fréquence 30.8% 7.7% 13.7% 32.5%
50
42.7%
1
0.9%
Figure 13. La raison probable de l’échec
Commentaire : On remarque que presque la moitié de notre échantillon (42.7%) pensent que l’échec de leurs entreprise sera une expérience utile pour leurs carrières professionnelles, alors que 32.5% pensent que l’échec sera une expérience utile pour une autre création d’entreprise, ainsi que 30.8% des enquêtés pensent que l’échec aura une nature financier, la partie des personnes qui pensent que l’échec sera personnel prend 13.7%, 7.7% ont choisi l’échec sociale, et le reste (0.9%) ont choisi autre raison. Question 7 : Dans quel secteur préférez-vous entreprendre ? 48
Tableau 16. Le secteur préférer Les secteurs Production industrielle Services Agriculture-élevage Artisanat Autre
Nombre d’individus 30 72 11 6 12
Fréquence 25.6% 61.5% 9.4% 5.1% 10.6%
Figure 14. Le secteur préférer
Commentaire : On remarque que la plupart de notre échantillon ont choisi le secteur des services comme secteur de leurs entreprise (61.5%), alors que 25.6% de l’échantillon ont choisi le secteur de la production industrielle, ainsi que 10.6% ont choisi autre secteurs que les choix cités, 9.4% ont choisi le secteur d’agriculture-élevage, 5.1% ont choisi le secteur d’artisanat.
Question 8 : Quelle priorité donner vous aux considérations suivantes :
49
Figure 15. La priorité des enquêtés
Commentaire : D’après le graphe, on remarque que : o 1ére priorité : 42% de l’échantillon ont choisi créer une entreprise, 25% ont choisi fondation d’une famille, 24% ont choisi être salarié, et 17% ont choisi vivre à l’étranger. o 2éme priorité : 46% de l’échantillon ont choisi créer une entreprise, 22% ont choisi fonder une famille, 21% ont choisi être salarié, et 16% ont choisi vivre à l’étranger. o 3éme priorité : 28% de l’échantillon ont choisi vivre à l’étranger, 27% ont choisi fonder une famille, 21% ont choisi créer une entreprise, et 20% ont choisi être salarié. o 4éme priorité : 43% de l’échantillon ont choisi vivre à l’étranger, 24% ont choisi être salarié 23% ont choisi fonder une famille, et 16% ont choisi créer une entreprise Question 9 : Selon vous, la création d'entreprise par une femme est : Tableau 17. La création d’entreprise par une femme : 50
Eléments Défi Opportunité Contrainte Total
Nombre d’individus 57 57 3 117
Fréquence 48.7% 48.7% 2.6% 100%
Figure 16. La création d’entreprise par une femme
Commentaire : On remarque que presque la moitié de l’échantillon (48.7%) pensent que la création d’entreprise par une femme est un défi, alors que 48.7% pensent que la création est une opportunité, et le reste (2.6%) pensent que c’est une contrainte Question 10 : Selon vous, quelles sont les raisons derrières la non création d'entreprises par les femmes ? Tableau 18. Les raisons derrière la non création d’entreprise par les femmes
51
Les raisons C'est mal vu par la société Les parents ne lui autoriseront jamais. Il est très difficile pour elle administrativement Tout dépend de sa religion Ce n'est pas un métier pour une femme. Autre
Nombre d’individus 49 15
Fréquence 41.9% 12.8%
29
24.8%
18 4
15.4% 3.4%
19
17%
Commentaire : On remarque que 41.9% de l’échantillon croient que la raison de la non création d’entreprise par les femmes est mal vu par la société, 24.8% croient qu’il est très difficile pour elle administrativement, 17% de l’échantillon ont choisi d’autre raison, 15.4% croient que c’est la religion, 12.8% pensent que les parents ne lui autoriseront jamais, et 3.4% croient que ce n’est pas un métier pour une femme.
52
CONCLUSION Cette étude nous a permis de plus savoir le comportement et la vision des femmes qui pensent de créer Leurs propres entreprises D’après les données recueillies au niveau du questionnaire, nous constatons que : -
La majorité des femmes qui ont une vision entrepreneuriale sont des femmes moins de 25 ans avec un taux de 67.5%. Ce qui explique par le degré d’épanouissement réalisé par la création d’une entreprise
-
Plus que la moitié 55% ont fixé le délai de concrétisation de l’idée de création est longtemps après l’obtention de diplôme, ce qui confirme la complexité du processus
-
Le secteur des services est le secteur préféré par les femmes grâce à la simplicité du business
-
La moitié de l’échantillon croient que la création est un défi, alors que l’autre moitié pense que c’est une opportunité, donc le processus à des points forts ainsi que des points faibles au même niveau.
-
La raison derrière la non création de l’entreprise par la femme c’est que la tentative est mal vu par la société, la raison choisi par 40% de l’échantillon ce qui est un grand défi pour les femmes dans ce domaine. Alors, on peut déduire que femme-entrepreneure, doit avoir une confiance en soi et la
confiance en bonne santé dans ses capacités et compétences. Doute interne – qualité naturelle, mais confiant entrepreneure est en mesure de faire face avec eux. Elle ne tient pas compte des erreurs ou des critiques sur son compte personnel. Plutôt elle doit les utiliser comme une opportunité d’amélioration. Avec une vision claire de l’avenir. La femme entrepreneure doit être ambitieuse, mais en même temps réaliste et accessible. Elle doit faire de grands efforts pour traduire l’idée en réalité, et toutes ses décisions dans le but de réaliser la mission et la vision de l’entreprise. Investir dans les femmes reste l’un des moyens les plus efficaces d’accroitre l’égalité et de promouvoir la croissance économique inclusive et durable. Des programmes d’investissement doivent se réaliser au profil des femmes entrepreneures, afin d’avoir des importantes répercussions 53
sur le développement car les femmes consacrent généralement une plus grande part de leurs revenus à la santé, à l’éducation et au bien-être de leurs familles.
54
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50 Ans de Développement Humain et Perspectives 2025: une Illustration Graphique de
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https://www.vh.ma/femmes-en-action/saida-karim-lamrani-vice-pdg-delegue-groupe-safari-
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https://jecreedansmaregion.fr/sites/default/files/projet-360/les_competences_entrepreneuriales__definition_et_construction_dun_referentiel_-_propose_par_mm._laviolette_et_loue.pdf
56
Table des matières Introduction………………………………………………………………………………............ 1 PARTIE1 : Cadre théorique……………………………………………………………………. 2 Chapitre 1 : Définitions et démentions d’entrepreneuriat au Maroc……………………….... 3 I.
Définitions et historique de l’entrepreneuriat…………………………………………………... 3
1- Définitions de l’entrepreneuriat……………………………………………………….…………… 3 2- L’historique de l’entrepreneuriat………………………………………………………………….. 4 II. 1.
L’entrepreneure………………………………………………………………………………...... 6 Compétences entrepreneuriales…………………………………………………………………. 7 1.1- Identifier des opportunités d’affaires…………………………………………………………. 7 1.2- Elaborer une vision entrepreneuriale………………………………………………………….. 8 1.3- Impulser une organisation…………………………………………………………………….. 8
2.
Compétences managériales………………………………………………………………………. 9
3.
Compétences commerciales et marketing………………………………………………………. 9 3.1- Marketing……………………………………………………………………………………... 9 3.2- Commerciale…………………………………………………………………………... 10
4. Compétences en gestion des ressources humaines………………...…………………………… 10 4.1- Le recrutement…………………………………………………..…………………………… 10 4.2- Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences……………..……………………… 11 5.
Compétences en gestion financière…………………………………………...………………… 11 5.1- Gestion de trésorerie……………………………………………………………...………….. 11 5.2- Gestion financière………………………………………………………………..………….. 12
III.
Types et formes de l’entrepreneuriat au Maroc…………………………………..…………… 12
1. Les types de l’entrepreneuriat………………………………………………………….………… 13 1.1- Entrepreneuriat d’imitation………………………………………………………………….. 13 1.2- Entrepreneuriat de valorisation……………………………………………………………… 13 1.3- Entrepreneuriat d’aventure………………………………………………………………….. 13 1.4- Entrepreneuriat-relève………………………………………………………………………. 14 2. Les formes d’entrepreneuriat……………………………………………………………………. 14
57
Chapitre 2 : Femmes entrepreneure au Maroc……………………………………………………….. 15 I.
Historique de l’entrepreneuriat féminin au Maroc…………………………………………. 15
II.
La femme entrepreneure au Maroc………………………………………………………….. 18
1- Définitions de la femme entrepreneure…………………………………………………………. 18 2- Caractéristiques du leadership de l’entrepreneuriat féminin……………………………….…… 19 3- Développement de l’entrepreneuriat féminin au Maroc………………………………………... 19 III.
Les défis et les obstacles à l’entrepreneuriat……………….………………………………… 20
1-Les défis de l’entrepreneuriat féminin………………………………………………………….. 20 2-Les obstacles de l’entrepreneuriat………………………………………………………………. 20 2.1- Le problème de financement.........................................................................................…. 23 2.2- Le problème de formation…………………………………………………………...........24 2.3- L’accès aux réseaux de soutien…………………………………………………………...24 2.4- Les pratiques socioculturelles…………………………………………………………….25 2.5- Conciliation vie privée / vie professionnelle……………………………………………..25 PARTIE 2 : Partie empirique…………………………………………………………………………….26 Chapitre 1 : L’entrepreneuriat féminin au Maroc en chiffre…………………………………………..27 I.
Pourcentage et répartition des femmes entrepreneure……………………………................... 27
II.
Modèles des femmes entrepreneure au Maroc…………………………………………………34
Chapitre 2 : Description de l’étude empirique…………………………………………………….…… 38 I.
L’étude empirique………………………………………………………………………………. 38 1- L’objet de l’étude empirique……………………………...................................................... 38 1.1- L’enquête………………………………………………………………………………... 38 1.2- La sélection de l’échantillon……………………………………………………….…….. 38 1.2.1- Le cadre d’échantillonnage……………………………………………………….. 38 1.2.2- La méthode utilisée dans la sélection de l’échantillonnage………………………. 39 1.3- Le mode d’administration……………………………………………………………….. 39 2. Le questionnaire……………………………………………………………………………. 39 2.1- Définition de questionnaire……………………………………………………………… 39 2.2- Les types des questions………………………………………………………………….. 40 2.3- Objectifs des questions………………………………………………………………….. 40
II.
Analyse et interprétation des résultats de l’étude empirique………….……………………… 40 1- Les résultats…………………………………………………………………………………. 41 58
La répartition de l’échantillon selon l’âge…………………………………..………… 41 La répartition de l’échantillon selon le statut professionnelle.................................…... 42 L’intention de créer une entreprise……………………………………….…….….….. 43 Le délai de concrétisation de votre intention de créer une entreprise…………..….….. 44 L’impulsion à entreprendre……………………………………………………............. 45 La raison probable de l’échec……………………………………………………...….. 46 Le secteur préférer……………………………………………………………………... 48 La priorité des enquêtés……………………………………………………………........49 La création d’entreprise par une femme………………………………………….…….. 50 Les raisons derrière la non création d’entreprise par les femmes………………….…… 51
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Annexe Annexe 3 : Le questionnaire Questionnaire d’échantillonnage Bonjour, Dans le cadre de notre projet de fin d'étude (Licence Fondamentale : Economie et Gestion), pourtant sur l'Entrepreneuriat féminin au Maroc, je vous adresse ce questionnaire pour nous faire part de vos points de vue sur ce sujet. Votre contribution sera d'une grande utilité. Nous vous remercions de votre disponibilité. Votre anonymat est garanti. Identification : Question 1 : A quelle tranche d'âge appartenez-vous ? Moins de 25 ans De 25 à 30 ans De 31 à 40 ans Plus de 40 ans Question 2 : Dans quelle catégorie socio-professionnelle situez-vous ? Fonctionnaire Salariée Etudiante Sans emploi Autre à préciser ………….. Question 3 : Avez-vous l'intention de créer une entreprise ? Oui Non Question 4 : Si oui, quel est le délai de concrétisation de votre intention de créer une entreprise ? Pendant les études
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Juste après l'obtention du diplôme Longtemps après l'obtention du diplôme Question 5 : Qu'est-ce qui vous pousse à entreprendre ? Être autonome Réaliser mes rêves Faire comme mes parents Ne pas avoir un chef au-dessus de ma tête. Avoir un bon statut social. Évoluer dans le domaine que j'aime. Aider à développer l'économie de mon pays Autre à préciser…………. Question 6 : Si un jour vous créez votre entreprise. Pour vous, son échec éventuel serait avant tout: Un échec financier Un échec social Un échec personnel Une expérience utile pour une autre aventure entrepreneuriale Une expérience utile pour la suite de votre carrière professionnelle Autre à préciser………….. Question 7 : Dans quel secteur préférez-vous entreprendre ? Production industrielle Services Agriculture- élevage Artisanat Autre à préciser…………. Question 8 : Quelle priorité donner vous aux considérations suivantes : Fonder une famille 61
Créer une entreprise Etre salarié Vivre à l'étranger Question 9 :
Selon vous, la création d'entreprise par une femme est :
Défi Opportunité Contrainte Question 10 : Selon vous, quelles sont les raisons derrières la non création d'entreprises par les femmes ? C'est mal vu par la société Les parents ne lui autoriseront jamais. Il est très difficile pour elle administrativement Tout dépend de sa religion Ce n'est pas un métier pour une femme. Autre à préciser…………...
Merci de votre collaboration
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