Patrologia Orientalis Tomus Tertius [PDF]


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Zitiervorschau

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PATROLOGIA ORIENTAIJS TOMUS TERTIUS

"^

R.

GR AFFIN

F.

NAU

PATROLOGIA ORIENT/VLIS TOMUS TERTIUS I.



F.

NAU. HiSTOiRES d'Ahoudemmeh et de Marouta, POLITAINS

JACOBITES

DE

TaGRIT

ET

DE

L

METRO-

ORIENT

;

Traite d'Ahoudemmeh sur l'homme. II.

_

M^'

P.

CHEBLI.

Refutation d'Eutychius, par Severe, eveque

d'Asch-

MOUNAiN [le Livre des conciles).

III.



RENE BASSET. Le Synaxaire arabe jacobite [mois de Ilatour et de Kihak].

IV.



S.

GREBAUT

et

GUIDI.

I.

Sargis d'Aberga, Controverse judeo-ciiretienne [preniiere asseinhlee).

LIBRAIRIE DE PARIS FIRMIN-DIDOT ET 56,

C^^

IMPRIMEURS-EDITEUßS

RUE JACOB, PARIS 1909

i.^^

HISTOIRES

D'AHOUDEMMEH

et de

MAROÜTA

SUIVIES DU TRAITE ü'AnOUDEMMEH SLR L'HOÄIME

PATR. On.



T.

111.

RECUEIL DE MONOdHAPHTES

I

HISTOIRES

D'AHOUDEMMEH et

de

MAROUTA

METROPOMTAINS JACOBITES DE TAGRIT ET DE L'ORIENT (VP ET

SUIYIES DU TRATTE

VII"

SIECLES)

D'AHOUDEMMEH SUR L'HOMME

TEXTES SVRUQURS INEDTTS

PLIRLlßS,

TRADUITS ET ANNOTES

PAR

F.

NAU

I'RÜFESSEÖR A L'iNSTITUT CATIloLlgUE DE PAKIS

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(etre)

orthodoxes. Aussi lorsque

roi leur urdoiiiia de

1.

venir

Synodicon Orientale, Paris,

—3. The

p. 185 et 192.

eh. 20.



k.

Lege

et

Catholique

les



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1902, p. 109.

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Wiught,

.Tcan d'Asie

se trouvaient

eut charf/es d\ircusations f/raves,

de dtsculer enseinble dcvaul hil

(Jnrd pari of the eccles. Ilialory of

U^ii-ao.

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CalhoJiquc des Nestorieus,

eveques de tonte la Perse etaient Nestorieus

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de rOrienl. II ful

consacre

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Arba'ic

qui vivent saus des tentes

Clir.

ml..

II,

'.»7.



-J.

et il

Oiitiii

Sil) des C.nrs (559|. (hi dil (jull

par Christop/iorc,

metropolitain de VOrient par Jacques.

I.

lan

in-donnr jmr JaniKcs {Baradrc),

litdilii

amorrnnil

son biügraphe, lemplit lies bien son oUice duranl Irois ans

Öahdona nous sont 14620. l'ut

eil.).



'i.

.

II.

Voirplusloin l'appendice.

d'abord transport6

le

corps

Gismondi.

peuplades Arahes

(.").i2-:>r>5j,

—5.

serait interessant encoie de savoir

d'Ahoudemmeh

Inc. eil.

apres (nmi

C'esl ainsi quo les dissidents

aussl connus surtout par les auteurs nestoriens. 11

visita les

en catechisa beaucoup. Dien opera par ses niains des

sarr/dolii

ques et les prötres (H. Gismondi, loc.

des AriHcniens, et

calliolitjiir

Mar Ahondcmmeii

[iii

[infra, p.

'iS)

Ms. du

si le

il



3.

Josepli, dil

porsöcula les eve-

Henana d'Adiabene

et

Hrilisli ]Sluseuui aihl.

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q-oNjl/o

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[17]

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^\iit^ Ms.

1.

nous marcherons pour arriver au sentier de la justice; de corporels nous deviendrons spirituels, de terrestres nous serons enleves aux cieux, tiotre service (notre cite) sera dans le ciel, selon la parole de TApötre',

la voie

dans

laqiielle

non

et tious cherclierons Jes choses d'en haut et 5

sa beaute est grande et divines.

le

Moi aussi, humble,

faible

et

histoire

je et

illustre

suis,

homme

mais

de Saint piete

Dieu

et et

Moijse

ou tu

lieu

me

es est

et

con-

saint\

et

remarquable. Et je n'entreprends de raconter

*

completement une

veux seulement placer devant vous quelques etincelles des grandes actions

Mar Ahoudemmeh; surtout parce que j'ai vu Tempressement de votre comment vous honorez avec grande diligence tous les saints de accoinclierchez k imiter leur vertu qui surpasse la nature. Vous

plissez en cela le precepte apostolique" 1.

le

spirituelles

actions

je

aujourd'hui une petite particule et 15

est elevee,

Dieu de l'univers a saint

d'enumerer

divine,

que sa conduite

,

indigne, je crains et je tremble de m'appro-

cher des illustres actions de cet

humble que

Mar Ahou-

ciel

par ses

Quitte tes souliers, parce que

:

est saint

conduit au

est admirable

il

Les paroles dites par

viennent tres bien

pas,

et

de la terre'. L'un de ceiix-lä,

je crains d'aborder Tliistoire parce

demmeh, dont

10

mene

qui (preparaient) cette voie qui

Celles

Philip., ui,

PATR. OR.

20.-



T.

2.

III,

Cf. Coloss.,

iii.

1-2.

-

3.

:

Souvenez-vous de vos

Exode,

iir,

.5.



4.

Hebr.,

cliefs, (de)

xiir, 7.

ceu.i-

moI.

-210

K-Zo

oi.::^

*

lol.

MAR

HISTOIRE DE SAINT

IS

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AIIOUDEMMEII.

[18]

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210

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parole de Dien. Et moi, potit

et

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061

13

pauvre, qui n'ai

veux pas Fune des qualites necessaires ä ce remarqnable travail, je comme Paul m'occuper devant vous de saint Mar Ahoudemmeh, qui a re?u

meme

et Pierre la

* foi. 210

v

b.

couronne de

la

vocation

d'eii

haut, qui a ete grand et louable

du Messie; il surpar sa mortificatiou et qui a place parnii les martyrs montre combien celui passe par la tous les artilices de la rhetoriquc et il * de qualites solides. Gar sa conduite aussi, loue est pauvre et denue

5

qui le

comme tice

pour Dieu'

el je le

vis,

Paul qui

(celle de)

et

le

vivons dans la verite

s'ecria aussi

m

Christ vit

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l-^N nNo ^;

.oCi^o

AIlOUDEMMEll.

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entier,

Ics

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les lioiiimes,

monde passager

renommee parvinl

il

n'est rien,

que sa richesse

pays des Arabes,

daiis le

Son

III.

par

la

([iii

counait tout par avance,

et

meme temps

en

et

.\i*ostol\t en

saus limilc

et s'achcva

Mesopot.\mik.

i'tait

la

Cf. Ilebr., XI,

mains de

.lacqiirs

Inthoi)., IV).

(

du ponlife qui

2.



2.

Maractf^o

Rom., cn

x,

."i.V.i.

le

18. II

liiristoiiliori', (:alli(ili(|iio

dcux Oallioliqucs

regula-

et

il

fut

fait

eveque 10

Thonime admirable! Oh!

la



Messie II

«'t

reriit

faul inlerpiV'lor

des

Ouand

il

eut va^n

le

don de per-

consacra et du saint Evangile du Messie,

le

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El-Djeziret (la Mesopotamie).

"fo'- 211

DE SAINT MAR AHOUDEMMRIl.

IIISTOIRE

22

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*fol. 212

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les torrents spirituels

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de

pre-

la

ä s'eciairer par la

etait encliaine daiis le

Les demons qui etaient adores par

les

peuples barbares

comprireiit aussitöt que leur puissance passait, qiie leur culte disparaissait,

que

la

kimiere regnait, que les tenebres se dissipaient.

organiser

la

t-il

Ils

commencerent

guerre contre saint Mar Ahoiidemmch avec puissance

apparaissaient nuit et jour, se plaignaient de

lui

10

divin.

.|.^Cl:)Cu}-20

^^o

v^/

yoodo^k^;

remarquable doctrine de saint Mar Alioudemmeh, qui veritable

^V^

.jji^S^aJl )^90|

O'OI

.Jjlooi

yQ.N. v> » Jo

evangelique, Fesprit des (barbares)

dication

^

entre nous et

toi,

6 saint de Dieu'

lui, lui

ä

et force. 11s «

Qu'y a-

ici ».

Ce saint

disaient

tu n'as pas de pouvoir

?

*

:

Mar Alioudemmeh les chassait comme des mouches. Comme il chantait constamment des psaumes et plus particulierement le lxyiii*-^ et disait Que :

Dieu se leve

et

que tous ses ennemis soient dissipes, etc.,

de leurs sacrifices,

pements avahes qui 15

* fol. 212

K^I—La^/ jVO-^pCLd t^O .yOOl^

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r- b.

j.xN

vcLi,.

J^J^Ji^

o^V-*-^

^^KJL; OOUd J^)-^0^.2uwi V-*^ *Jo^ 10

23

taient

1.

Cf.

Marc,

i,

2'i.



lui resistaient,

ils

2.

detruisait les temples

et brisait les idoles qu'ils contenaient. 11

ne

pas sa parole. Eloigne d'eux,

pierres auxquelles

il

donnaient

Ps. lxyii

dans

les la

le laissaient il

priait

noms de

Vulgale.

y

avait des

pas approcher

et

Dieu avec instance,

cam-

n'ecouet

les

leurs dieux sourds etaient brisees.

r" b.

M.

21:

DE SAINT MAR AIIOUDEMMEH.

IIISTOIRE

2'i

V" a.

j>o^ ^ioj

.j^oji

1^* )-s^^o

Jooi j^o^-uJio )oupL^o Jooi

j^^xi^

.ou^

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V

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'

|:^-V s.^.^Ä>o

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|.ici:is^::b^

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v-.>-l/ :oiia2s.,

2!J

"

Saint

pLso-^ ^"^a

.);*,.*?

yf>o

)-.V^

)^^^^

fnyaif'nt

devant

Im

colere

la

(divine),

ne

le laissaient

mais allaicnt h sa rencontre avec des pierres et

pas

laisscr

y avail um-

soir.

approcher

et

ne pas entendre ses paroles,

scniaiiir «jiTil n'avait

il

fut

Hrricordir-ux, plein dr bontds et de grace, toi qui as

sur tous les pniples et as arrachö tout

monde

le

rempli d'af-

de leur coeur;

comme

c'etait le

Seigneur Dieu tout-puissant, mi-

«

:

k

etendu ton



foi.

V

-ij b.

iiniin'*

inoini!

ii

roimaissance de

priere,

f»a

',

la

le

1111

la

\6n\6

ange du Seigneur

rcleva et lui dit

:

«

*

».

lui

Tabime des maux, ramene

Quand apparut

le

mau-

bienheureux eut

sous l'aspect

Prends conüance, Ahoudemmr/i,

et

d'un

ne crains

pas. LViuivro quc In as commt'ncöc se terminera dans la joie, les barbares tV'crnileroiil et ils Iravailloroiil 1.

Noim

Cf. Mnllli

iniiis le

inol

.1

iiiot

c^l plu^

lisons

illfllrilo

comme

l£s*::aj.

ä faire.



3.

des boeufs sous

o,, p(.„i l.ilf.

:

conserver

dun

i'>

vivifiant

iilet

aussi, dans tos misrricordes, les Arnes' de ces barbares de Terreur des

vais d«''n»nns a

r>

chassaient pour ne

pas pris de nourritiire;

s'agoMouilla devant Dien et dit

il

le

leur egard k cause de leur cruaute et de la durete

ä

Arabes)

(les

pas approclier de leur

caiiip,

llictiuii

mais

malades',

comine devant un persecuteur.

lui,

joiir qu'il les suivait et qu'ils

Ir

moyen du

le

oxpiilsait les diables, purifiait les lepreux, *giierissait les

il

:

par sa priere los verges de

t
Äi.

Dien (»püra parmi oux beaiicoup do signes et de prodiges par ^*

)H?'?

C^-P Ms.

1.

• foi.

j-ia-/

^.^/ joC^

:^^so



b.

?V^i

"^^^

)j^»

:\K^.^^ rVj^

K-:^Jio

)aiM

siiaio^

.odc^j-s )o«

l-iLio»;

>o

t

)

.)oo(

[2k]

le

joug doux

\LciZtu qu\ iU,uue

lioinme pur.

et leger

un sens analogue,

15

y^'y^

.



III-

[251

^j

oiJ^io ^oi^

|Ljl-.,»o

^^o

SON APOSTOLAT EN MESOPOTAMIE.

w»-^^U/o 1^»/

oul^i

^^si. oijl2lj

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)-«^»j oiiv-s

jKw^^J^

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Jn

j^jlio v^o

J-^OQ^!

1^^

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yji.io;

yJiOL^coo s..-^ioi/

25

)jo»o

«

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)JLo,-;i

oi-io»a-w./

);)a s^sXKji/ och |^N!^^-a ^-» ouä

).JL..^

ou^o

oi't^«^o .)L«XJ^ o6i

ot

mwx?

.jJS^f^^

)•"

o)l»K.:boo )oot ).^J^ l^oüS^o )oo( |nirft'v> Ijoi^ -.I-jl«^

de Notre-Seigneur rempli de joie Cette

pement 5

Quand Fange

».

et d'exultation;

meme

niiit,

et Tagita

l'amenerent ä saint

Ahoudemmeh

se leva, lui

murmurant contre

lui, et

main

disait

t'occupes ainsi d'eux? » Et 10

vu

et

entendu

Ahoudemmeh ;

le

ils

lui,

donne-nous

la faute

chait,

teme

la

1. Litt.

:

:

Que

«

et

nous ne

a

te

le

et

le

le ser-

sortit

en criant

et

en

donnent ces barbares, pour que tu

fait

par Tentremise de saint

:

«

Nous

;

».

:

«

C

Ils se

toi

campement de envoye vers nous ». Le

troupeau du Messie.

Mar

un ange

'

prosterne-

en ce jour, nous ne

entre dans le t'a

est

*

t'en prions,*Seigneur, par-

ne tendait qu'ä les laver dans

compter dans

en verite

Si tu es

demon

que nous avons commise contre

volonte de Celui qui

son ange.

:

prirent la jeune fdle et

connaissions pas

le

le prierent et lui dirent

ne demandait et ä les

ils

du chef de ce cam-

furent dans l'admiration tous ceux qui avaient

savions pas ce que nous faisions

accomplis

un peu.

furent saisis d'une grande crainte et dirent

rent devant

et

dirent

main, et

la

prodige que Dieu avait

que Dieu nous a envoye,

jr,

ils

Ils lui

la fille

fut

ä cette jeune fdle, et eile sera guerie ». Saint

imposa il

matin,

la nuit. iVu

Mar Ahoudemmeh.

viteur de Dieu, impose la

Mar Ahoudemmeh

eut termine, saint

im malin demon s'empara de

-.yXo^ Y^f^l

oot

se coiicha ä terre et reposa

il

durant toute

^9

a.

II

les saintes

tes serviteurs

saint ne cher-

eaux du bap-

entra dans leur

camp

et

*

loi. 2i.i

IIISTOIRE

26

^^l-o

ooo»

^a_JO| fol.

r

J15

J



DE SAINT MAll AIIOUDEMMKII.

^

Joch t-«^/? I^Q'^?

* r|

^l

^ )^.^AN,\ vOoKjU»

jK^Ns^^ ^ot )l'V>

*

)fco.pCL3 -.'Ä.U )lV—

QJCH .yOOtK^t tV»» .•)jl-.,-d

)jji

V-iL^^

*

-^

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|-.»*ojo

)t-j-s

Uai-»/

)^-•l-^?

m V) jKn m\

JV^po

|.j..-^o

n

I

m

»

11



oMoia.l^'^ Ms

1.

il

^^

jloVi./

»

I

-2.

y out (grande) joie

>

^£OaaL-^b^...Ä^

^^— !

jJ /

)

1.»

\ V>\

yy^

l\ ^.

i=i^tAjio

additiir in mars^inc

en ce jour

:

saint

ff.i.

-!:
^\.2^

|>

dirent,

11

ä baptiser au

vMKs CHE/

i.Ks

ä passer par tous leurs

nom du

iooi

j

n

m\

JJo .'vOOIgl,^;

>o^; otioSu. im

se rejoiiissait d'avoir et les autres etaient

',

de Dien.

comme

)joio

sis.

Mar Ahoudemmch

cmpikho dr nous baptiser?

Tiiiiitö sainte et

(m;i

ils lui

6

^61 .|>I^^.^oo )oo(

^.io

Comme

il

piirifiait *

pour

et les

l'eunuque a Philippe"

:

r.

ouvrit aussitöt, au milieu

source de la vie nouvelle, c'est-ä-dire

rommcnra I;,

^1

).-Jt.9aD9

spwaii^j

.'{.

rhomme

vue de

du saint bapteme,

camp,

I.'ur

la

» '>

loiO^J»

pcnsees par les douces paroles du Saint-Esprit

leiirs

n-iidrc digncs Voiri

de

-^V.^P

» j y_

I

^

.^^D9

IK..^^

.•>1

SES CEUVRES CURZ

yoo«^

jjLDoi

«V-'-io/o

.yooila^

s^Oi



IV.

[20]

säX.,^.^',.XO

*

lol.

-JI'i

r" b.

IK-i^,-^

)-^V-^K_ioj

aiitres

abandonne Quaiid

Mes

«

:

et qiie le

)_L-»

.)jl-3;

saint

leur

II

jK,.^

OCH»

les

fit

otlo-^o ..061

recommaiitlations

enfants, n'abandonnez pas Dieu, de crainte

eiit

termine ces preceptes

dans un lieu appele

acheve sa priere,

et

ne vous

qii'il

vous ne tombiez dans un chemin plein de maux

et alla bätir la graiide et belle

appela cette

vS/

)V.-;

anxqiielles Dien Tappelait.

affaires

siiivantos

)Kj5;

».

les quitta

il

maison des PesHotd^ au milieu du Beit

'Arbme'-,

y plaga un autel et des saints martyrs et maison du nom de saint Mar Sergis ', l'illustre martyr % parce que '

A'inqenoU^,

beaucoup son nom

ces peuples arabes aimaient

hommes. Le au nom de Mar Sergis, de

tous les autres

il

saint s'elTorc^a,

y avaient recours plus que par cette maison qu'il avait bätie et

detacher du temple de Mar* Sergis de Bett

les

* loi. 21 1" b.

Resafd^ de l'autre cöte de YEuphrate, parce qu'il etait loin d'eux. Autant qu'il

put

le

le

il

empechat le

grand 1.

On

d'aller ä celui-ci.

et

pourrait traduire ä la rigueur le Tigre.

(Ihron.

'.•;-iov

Mossoul;

ecci.,

Bacciuis.

«

La grande

er.

qu'il bätit,

est question

il

et belle

p. 23 et 131.

II,

II

cf.

50.).

Wright,

etait

donc place sur

la

5. II

y

le

rendit remarquable tant

m.vson en pierres



3.

Ou

taillees

».



'Ainqenä. Cf. supra,

montagne Uoij pres de Balad,

avait dautres

CaUilogiie. pp.

il

;

construisit encore

2.

p.

Pays 11.



_

Vie de Mainufa, infra, p. 64.



^

il

dans Wright, Catalogiie of sijr. mss., pp. ."il, 58, .Vj, .|*aV-i.* lUla^ »äi*^;^» u;^ U-^oa^. ^**»°? Uooav.

appele dans ces divers endroils U*^o

j^a^ vÄft»^;^ loin de

:

Hoffmann, Auszüge,

Peut-6tre le monastere dont

1111. II est

non

Pres de ce temple

celebre monastere appele 'A'inqenoie

entre Nislbe et 4.

semblable ä l'autre, afin que sa vue (sa belle apparence) les

fit

327, 414,

II fut

rnonasteres de

Sergius

704, 706, 708, 710, 711, 712

(kr syr. Ihiiiilsrhriften der K. Bibl. :a Berlin, Berlin,

sud de Suiii, au sud-ouest de Callinice (ou Rakka).



189J, p. 7.

ville situee

appele plus tard »ai^-vi!^,

II

535, col.

2.

semble donc

sur

le

Tigre,

Bar Hebraeus,

et

de Sergius et Sachau, Verzeichniss



6.

et surtout

Ou

Sergiopolis au

y avoir eu en

cet endroit

'1

)läX,o jj^v^/ )

DE SAINT MAR AHOUDEMMI-:!!.

IliSTOIRE

30

U.\ ^^N^ ^\

^^\ .JU/

JK^JL-o» )la -oo

l-ioo,

.),>^c^fc

yo©*:^ )ocH

w-JujJ

joo

lot-^SLAo )la-aL^aLioo )laaL-^Do

JoC^Ss KiO--» lio^oJLi.o

j-^o-s.

^1/ ^^ä^ "^^

>

)oc)j»

j

1

r>

JJ^'O

lo

fio

[30J

)»o^

^ .^- ^*

j-

^'i^o .looj

.^a.äi3(»o UaiicLioj

ou»?

).icu^-a>

,-ji.b./

Ja—

commiinaute

l)rruse

et

lumulte de ce monde;

il

lui

eile

]ilalt

il

Diou, la niodcstic

iniiir colli inuci,

lexercice de

It'S

V

-.M'i

v>o

"*^'»

>

^^

-Joi^

.J-JU. JLio

w»vao .^.ro.^

m V; ^ajoi-»

» r> *

^j

contenait.

qu'il

y

II

reuiiit

uiie

riiumilite

,

la belle discipline

,

spirituelle, le

saiutes prieres, les pures veilles, le pieux ascetisme,

charite et l'accueil des pauvres et des etrangcrs. Uiie table

la

aboudaiit«' et charg(''c fol.

..

do nuit et de jour, la doxologie des saints livrcs, ce

i'aradis, roHicc contiuuel (jni

a V

.

6(JL^

nomdonna de belles regles qui purifiaient räme du pratiquait la vie uouvelle et bienheureuse du

SU coiistruitioii quo par toul ce

|iar

)

(j?)-^

"-»t-^!

J^aJUi cno,-oo/o -.j-i^ vOOuK-,/o

lit-sl/o

>

:

6iJ»|~^ |.-a** lo-^t"^ oi-u^js,

1

\

)la y

)K.:^^-«.\o

t~3u.i.

o^oi^i.

)»!/

jL^K.^

.)oo(

^o( jK-DOt-ji oot -.vQ-j/

JKJL.^

)»o»A

.)-,oij

de tous les biens y etait dressee pour tous ceux qui

airivaiciil ä sa porte; * c'ctait

commc uu

de biens pour tout

jardiii rciupli

il.

I"'

[lays Oll

etait situi';

il

et tout ce

dont

les

honimes de ce pays avaieut

besoiii (leur) etait rouriii par lui.

Satan clioir

du

(|iii,

drs

li-

coiiiinencenieut

,

jalousa nos preuiiers peres

l*aradis plein de vie et les rendit tributaires

jalousa aussi cct endroit.

II

iiii

I.

iii|i|.

rouvLMil

|:xi-»xo.9,

leO^^S»

i.r.'s

syriiicfi. II, p. lUVo).



dKvc;

de Dieu et ölaieut heretiques', et ,.„

picncs

laillOcs) dcclii'

au mailyr Scrgius

ilAiiliocIic (Witioirr, Calnlogac, p. 1.

I.ill. : Ic

la

mort

et

les

fit

du peche,

«ommenc^^a par soulller ä roreillo de ceux qui

faisaionl sa volonte, cornine le serpent ä Toreille rlaiciil .'-loigurs

de

',

'm,

cl

col. 2;

cninmcnceiiionl de notro rare.

ils



excita ceux qui

brülörent

le



On

onastöre.

i

t-l

2.

il

monasSignale

un

prus de Tollu (I.and, Anccdola

l.ill.

:

criiiiils.

10



IV.

[31]

io \ .j,. ^

0|K-2>j

%

SKS CEUVRES ClIRZ LKS ARABRS.

yOijl

'> .

Ol»

I.

^-» )/;

31

(H^tXj» )Kl^JLiO ^^iO»/o -Jit^J OMV~0

^>/o

Jx^'O

i>-»>l

»

^

)

r

i>J 1

)iQ-JL_iQ-.0|j

1.

y

^ wo

;•

))

loOl

ou^OLd J^)v-oij )q-.->^.^:>

)jL3oi

l^ll

.^JL*.jl

^ t^

K^ooi

lo^

tere; rilluslre

.



^i add.

2.

commiinaule

Adam

Dieu, qui reiidit ä

jugement, chassa aussi

bätir ce

11

^

^9

j-*^t-^

)ou^JJ

/

J^^jJ OU^ OOOI

yoouÄ^^—

qu'il contenait

temps de

)jLau/

^

f

\/'>

ya^

K2^w^9

.J1v-^2lji

)lQ-iO;



grande

la

dispersee,

fiit

comme

'«'

-^

«t-,^/

de

les adversaires

le

groupe Mais

et spirituelle crucifixion.

sa premiere beaute et chassa Satan par

tel qu'il etait

'

m.

orthodoxe

la foi

plaga des intentions pacifiques dans

monastere

-

Jou^

.o

ji

voK-#00| .))^^w.^ ^^-iCL—» yoK-.00|

sec.

-

.

llo^l oil^

oi.:m^ ""^S^ioo

^-Violio yooou»

)*i-^oi-»

^w>_JL*J)0/

apostoliqiie l'avait ete au

de l'Eglise.

K-.)-jL-cio

)Kw^CI > tio .)K-»_iO»»i) ^iO

)ofJSisi

.oiA ^io/o

;ci^/

.^-^;

ss/o

o add. sec. manu.

I.

-ao

i

.jio^^

yoK^OOl

5

)»IlJ^^

a^9 Ooi\ v^OUV-^ 0|.^9Q-m/ s^V^

1*^9 10

.6|Q-^^iO

auparavant. Par

le

coeur

la priere

un

juste

et exalta la force

du

de

roi

saiiit

-, *

qui

Mar

fit

'

re-

s\liou-

demmeh, tout ce qui y avait ete se retrouva ä sa place, ä la confusion de Satan et de ses partisans, il abonda en moines et en beaux ornements plus que le premier; 10

la

Dieu. Saint il

prie

louange divine montait de son Interieur,

Mar Ahoudcmmeh appela

parla et lui dit

lui

15

«

uns

les autres

».

'*,

II

beaucoup y louaient superieur avec toute la communaute,

le

dit

montre-toi en bei exemple % afin qu'ils

et

encore aux freres

soyez constaiits dans

la

:

«

Mes

1.

XV,

Lill.

17.

:

la

corne.



2.

il

fit

sur eux

le

Sans douie Cliosroes

».

venere signe de

!'='

(5:?l-,')7n).

enfants, aimez-vous

priere, recevez les ctrangers

d'un bon coeur, afin que votre travail ne soit pas vain

Apres ces paroles,

et

Tiens tes freres avec soin dans une grande piete,

constamment Dieu pour eux,

imitent tes actions les

:

21

h.



:$.

(IT.

la croix, les laissa et

Tite,

11,

7.



'i.

CT. Ö.

Jean,

* toi. 214

V

b.

* lol.

^

|->s^!>oo

)nm\

.J^l^aUiO

^_aJ>.0

)l^io^

);i)o

^pK^IO

•.OCH )»1)-S

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)— »o)^ OOO!

^

^ )U)^j .^Vio/ t-3

-

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^

(Xicuii

•2\:>

* (

)uaiid

il

)oi-^J^

V-^-ä)

-.U^

)-:sj

ve^CHJ ^^Ss^^^

)|.^^_Ä

)t^i^

.'UiO

0|.^

)jj_^o)--=>

)K-.a-aLAl oooi ^-*-s6u ^iol

IjoCii.

).iop.

un

lere dans (jue

de grandes et belies

passaient par lä louaient Dieu et disaient

appele de Ga

zeles dans la foi

coiistamiiKut parce

.II-

Tun

comme

fut

lioiiiiii(>s d\\(ir(>uiil(i'-,

ccmmo

grace de Dieu.

la

voulut encore construire uu monas-

constructions,

l)elles

^ oooi

tous les peuples qu'il avait instruits, qu'il les eut diriges,

lieii t'-loigne,

l)ätit

II

^ o^

yOoC^

..)jLia-,öi^

eiit visite

conduits et amenes

fr.)

^f^i^i^;

vOoC^s;::^.

ooZ

jjaJLS |JL-^ ^*t>0 •OO®' VOOI.-K-/

).JS»oV

alla faire la divinc visite qiii lui



).iäiai.

-Ji:

oiPla/ ..yQj/

f.ii.

^oi

)!Soo^i> )v-; ^LäJ;

b. -



oi.JLioj

*



lol.

jUo :o^:Äi^U(

Iq:^^ V-»;o ^joio

K^jo

r

[32]

215

a



*

DE SAINT MAR AIIOUDEMMEIl.

IIISTOIRE

32

.miIic

Tagril et Beil Äsä d'apic?

la fin

de

la preseiile

15

V.

r33]

)oo!

))jKwm!^

ot-:>a -N o

s^oio,L-.)l_3o

llo^o^i/; ^t

O.ÄJ

JJL-0.^0 o«-^ 1» VI

I

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J

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V)0 j-ij—w. OOOI )CL-.^

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33

I".

y^l :»Q—.J

OCH ''l^'i oi^oiv^ )oog )-«qj?

)K.bocL. yOoC^^-S»

^oiq.:l*.»

^

BAPTISE UN FILS DU ROI CHOSROES

IL

o»-» •.j.-OL— o» oiVSoA ^'^s-^wio .-^-t-^o..^ ^3^>oV-^

ijJ-^

'•mI,



)oo«-j

v^oicL^-*;

V^®" 7~*^ Jlt—.Oi-flO

'^''

* Ibl.

21.-I

V" a.

^SO .IjLk.^a daiis

le

il

le

signa

lui

le

sainlos prii'Tfs 1.

Tolla

nim

I

Tim.,

11,

(l)'Tlar.iil

l'tilr

'».

el



lils

du

la scrvitudo

lui la

diabolique du

courouue de

son esprit de

Au matin

saiut uiouastere iVAjmmria,

il

la victoire.

la vetuste et

le

il

sanclilia les

et

eaux

et

de

le

revelit de la robe brillante

preparation de rKvangile de paix,

croix vietorieuse avec

C'esl la connrinalion qui suivitil

in*mc que

Ic

le

sainI

pjpov-, le dota des

ic

baplöme

cliez les Monopliysilos.

,Jcnn

de

haiiK^mu saus la confiruiation elail inooniplel. T,.\my. Disscrtalio de Sijro-

in rr nirliarisfini. I.ouvain, 1859, jip.

.sr.

i>l

i"

lui

renvoya au pays dos Romains. 2.

•'.

roi et

des paroles des saints Livrcs

du christianisme.

Ironl de la

le saint vit lo

de

*

regüta cause de

(b'-lccta

qui meprisAt la vio transi-

rempli de joie et comprit que

fut

son fime

saini baj)l

»»jlo

•>

ful. 2ir,

r ^_io

^ioo -.^j/ )-"^o/

)l^i K-jLiw^^

)^-•)—:>o

I^sl^j ..jj^Jio

yo^

v-«^^

I—a^-is^i^ '»oij/



ou^-39

.JIqj)lJ>

)K-ul^ )t— J^?

.v-o-aL-j

©V^/ oMoinn

^^

^ioo

^a.oi» )^Vlo

..j Jl

.^^^olIäI/

.^1^.^^^ oi-ols/







I

a.

^-^^^ oi-X-io

"^

* fol. 1°

1.



Ms. prima manu; 0/ sec. m.

VI. SoN





ARREST.i^TioN.



Ms.

2. P>o/

Quaiid

U*^^;= Ms.

3.

FoI

Ic

appHt

aucun des serviteurs du royaume ne savait oü messagers legers

5

rechercher de quel cote et

par qui

la sainte

il

ils le il

chercherent

mort

ils

le saint

s'efforcaient,

Ils

s'est

pas borne a

l'a

le

tien ». Ils coururent *

car 1.

il

mon



envoya dans

le il

:

«

II

y

decider ä

et les

partes

manda des pro-

*

Le

roi

fit

* foi. 216

avait prise, qui Tavait regu ',

de

et surtout

et

de

(faire)

fuir,

mais

il

avait dit ä ses disciples

l'a

roi, et

la

ne

Sur

:

du Scheol ne prevaiidront pas contre

encore baptise il

mort de son

en grand credit ä

mettre ä

la sainte Eglise. Ils

a

annoncer cela au

les Nestoriens,

et

temps favorables pour accomplir coururent vite exciter le roi par de mauvaises

aurait prefere apprendre la

Sans doute



fils

toiites les

trouverent pas.

non seulement d'accuser

Eglise

il

un seducteur dans le pays des perdu en lui envoyant un message et une

dirent au roi

seduit ton fds et 15

etait alle

lui-meme, mais encore d'opprimer toute

cette pierre je bdtirai

elle\

de son

Ic lieu et le

souvinrent pas de ce que notre Sauveur

se

fuito

avait ete perverti. Les adversaires de toute justice

leur volonte mauvaise et cruelle,

10

ne

etait parti, quelle route

Eglise^ qui cherchaient

paroles, et

et

la

il

et des clievaux rapides et les

vinces de son empirc;

216 1).

Arahes, lettre

et l'a fait

;

il

il

a

ne

chre-

en soufTrait par-dessus tout,

fils

cour de Perse.

que de



2.

le

.Jacobite.

savoir chretien.



3.

Mafth.. xvr,

17.

* ioi.^2i6

niSTOIRE DE SAINT

3^.

MAR AIIOUDEMMEII.

(30]

^o

yc^h^l )oo. ;o>^o .)l£^^ ^0,0^! i^^ ^oo,K:L^ai. ^JO^K^ U>>.-

^

j-i;^

.-CMQiJliaA/

ooi

10

\-*^

>^-| Ji-flO-»!

9

,5

1.

supra lineam.

-er. niaiiii

11(1(1.

recils, ils excitcrful le roi, qui

Par Iniis mauvais

Mar

>aiiil

Mtniidniuncli

commc

rugissail

Hon

uii

il

:

enflamme commc une Iburnaisc de feu,

«'tait

preparait de grands supplices contre

et

'

langa des menaces contre

le saint.

il

On

envova aussitot des mechaiits messagers et des chevaux rapides contre saint Mar Mioialrmmrli, afin de Tamener, avec insultes et moqiieries, ä Maliözd % äla portc du roi crucl. Ouand ils arriverent pres de saint Mar Ahoudcmmeh, Dieu, (pu adoiK'it

la modcslic

(lo

V« n.

tot, la

mais

il

rit

Ics

il

cliair et

coeur ä soulTrir pour

In

et allegrcssc, et partit W.\iv ojoulc

les poinls

Mcf^S.



du 'i.

:

pluriel).

Job, x\.

humilite

»

— I't.

:«.



il

Lo

il

d'cxultation; a cause

et

ne se

mit

son esprit

».



2.

25.

a rire

aussi-

etait

lortilie

contre

so pröpara de tout

brebis pour Tabattoir. (^)uand les peuples

öeleucie-Ctösiphon.

Noirc texte pork-

texte njoiilc

11

pas

mouta aussitot sur son ane, avec courage

commc une

Kxode, xv, 5.

*

joie

contre la mort elle-mrmo.

Christ ;

au cariiagc

',

de

(qui suivit), car

flans riicuro la

rcnqjli

l'uL

il

de sou

et

soulTraucc de

1. \,c

vil,

:

«

et

de

Ce mot

l-»a_»o.

la souffrance

lo

est souvent 6crit Mah()Z('^ (avec

cumme

la Pescliilu.

de «on mailre

Le grec porle

(piil |)oiiail ».

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cette loi (jui a ete ecrite ä cause de la transgressioii de notre

lui.

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1.



^^o .^»

^V^o

De plus

jr lui

premier pere

rends gräces de m'avoir appele ä cela, bien que je n'en

suis pas digne. Dien, qiii est plein de sollicitude et de misericorde poiir Ics

i" a.

liommes, aura

de vous;

soiii

jours de votrc vie;

pagiiaient on foule, (

hiaud

il

il

saiiil

r

ji;

et

hommcs mechants

des

se ful eloigne de pres de

.Mar

».

Comme

piliö

ils le

tous raccomquitter.

fit Ic

deux milles, voilä que deux hommcs

campemcuts vinrent en pleurant

Mwudcmmeh ;

pnmis, seigneur, aie

IUI.

accordcra de faire sa volonte tous les

piia sur eux, leur laissa sa paix et les

appartenaiit ä d'autres

dcvaul

voiis

vous eiitourcra d'une muraille elcvee qui resistera ä

il

demon

tous les elForts du

il

et se

suppliaient et lui disaieut

prosternerent

Nous tVn un ange de

«

:

de nous, et viens dans nos camps, car

mort (unc Lfrande mortalite) nous ecrase, nous ne restons plus qu'un petit n(.nd)n' et, si les prieres ne nous aident pas et u'imploreut pas Dieu pour nous, aucuii de nous ne suhsistera ». A ces paroles, le saint fut tres atlligc de ce que '

I..

les nirssagers

eux

du

sfloii leur (ni.

roi

ne

lui

Mais,

celui (pii l'invo(iue avec soir, le

lil

allurncr et

permedaicnt pas

eomme

il

savait (jue

une vraic

foi,

il

se

d'aller

Dieu fit

avec eux et de prier pour est partout, et

(ju'il

aussitot apporter

entend

un encen-

y plaea dcvant Dieu de Tenccns, temuin odoriferaut de sa

10

;

.

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VI.

[391

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SA CAPTIVITE.

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1.

^»*^P

2.

les yeiix et le vit,

Le

il

.Ms.

lui dit

Saint repondit an roi

:

«



:

5

service [nia cite) est

pauvres et

-i.

«

Ouel est ton iiom

Mon nom dans

admira sa prestance; combien qui etait cisele

'

mon

Tas

((

Kl

lils

et tu

lils, *

hommes

de baptiser les

ici

il

et

».

'.

Par

eveque

la

^^s^o Jy»

m/

Ku>_3i^

Le

»

.

Par

la

grace de Notre-

et

chef des chretiens

majestueux

et

beau;

lui dit

:

saint lui repondit

Dien

et cc

».

Le

roi

son langage

Tu

as baptise

courageusement

et j'ai

lumiere

la

connaissaiice complete de la religion

le roi

fut tres agite et irrite,

il

ordonna

ä ses soldats de ne pas lui inlliger de supplices qui le feraient mourir en

jour ou deux, mais de 15

et

de ne

1.

Fy conduisirent.

de fer qu'on

Philip.,

iii,

dans cette prison d'oü personne ne

laisser porter ni

lui

le saisirent et

Collier

le jeter

20.



2.

lui Lüt.

vivres ni II

:

sculpte.

et

un

sortit vivant

habits. Les serviteurs de l'inique

y entra avec

passa au cou

:

pour charge

de les faire sortir des tenebres vers

Apres ces paroles,

»

de famille parce

ville, ni

niais je suis place par

la

es-tu?

ville

gräce de Dien qui enrichit les

Tinterrogea et

il

de verite, et de Terreur paienne ä des chretiens

de pays, ni de

etait

chretien?

Je ne connais pas ton

^^.x:^« ^j/

oCS.

de quelle

et

est A/iotidemmeli

le ciel

et savant; puis fait

V^K^

sÄÄSAJ uddUiir in marg.

i'aibles, je suis

fortifie les

)K^,.^J^

K.«J^^.iCLJLiO

jiv-^^^

jJo

.|Ljia:aIS.

.ot.:^^ ^^otö^-ociJ^lo o,0!

Seigneur Jesus-Christ, je n'ai pas

que juon

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jJi

^^o(Ql^^o/o )la^9 Ijljl^ju^ ^oiaSL^^M^o 15

|.X^uJ^Q_S9

ses disciples,

qu'on scella avec

le

on apporta un

sceau du

roi

;

on

* fo'.

r

218

b.

IllSTOlRE

42

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oicHjo ^

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* fül. 218

DE SAINT MAR AIIüUDEMMElI.

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lui

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.j-au^Iioj

o-^-flo/o

[42]

Si quelquiiii des

on avertit a son sujet

et

gardiens de

les

chretiens d'ici entre pres de lui

lui

et

la

porte

fjuclque chose pour subvenir ä ses neccssites et ä cclles de ses disciples et

quo

Ic roi

soudiir foi.

-'IS

v° a.

l'apprenue,

rien

vous puuira rortcmcnt, vous fera perir

saint

la

prisou

Mar Mwmlcmmch

manger,

ils

* le

vous feia

gardaicut douc jour et uuit avec

prenons

le scoaii

du

roi.

:

« II

comme

le

Mioudcnimcli dont soleil

quand

il

Ic

visage

brillait et

etaienl entres cn prison. Ils riircnl et de crainte

jourdlmi par

cel

:

«

et,

mort avec ses

du mal in,

doni

la

».

ligure

rayonnait :

ils

n'a-

comme au premier jour oü

daus Tadmiratiou

(^)uelle est cette

eu-

Ils

et ils virent

sc leve au matiu, et ses diseiples avec lui

vaicnt aucun mal et leurs corps etaient conserves

nemcnt

est dejä

puis jetons-les dcliors

trercnt donc et les trouverent qui cliantaient Tonice

Mar

soiii,

eut passe cu prison pres de douze jours saus

entrörent, parec qu'ils disaient

disciples, entrons,

Saint

et

».

Les gardiens de

quand

il

et direjit, plcins

chose uouvclle

(jue

ils

d'etou-

nous voyons au-

iMMiime? Voilä longtemps f[uc uous gardous cette prison et

II)

:



VIT.

[43]

SA GAPTIVITE.

43

fül.

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maximum

lement ä cause de

la

faim et de la

etait etroite et resserree

On

;

lorsqu'iiii

lui,

empeches, :

soif,

paiens et aussi les

*

hA. 218 V" b.

mais encore parce que cette prison

».

juifs, et

dire,

mouraient de

on

disait

Ce bruit arriva jusqu'au

afin qu'il

la voir.

:

«

Cet

roi et

matin, les

ils

de joie, non

*

homme il

y

est

un

ordonna que aller sans

en

dans cette prison, ily eut beaucoup de prodiges par son

priat sur eux.

ordonnait

voudrait,

et,

malades etaient gueris

les

Du matin au roi

homme

il

tous les chretiens qui voudraient aller pres de lui pourraient

entremise

15

Jooi

huit joiirs, dans cette prisoii sans rien

*

beaucoup, pour ainsi

serviteur du Dieu (tres) haut

etre

>^oioV-^>^«fiDo

apprit ce prodige dans toute la ville royale, et chacun s'cn ctonnait

les chretiens, les

10

^Jbol

^oio^)^

y en a a peine un sur mille qui conon ne peut le sauver ». Cela n'arrivait pas seu-

que nous entrons pres de

servc encore un peu de vie et 5

)

^t-^ ^-i*

:voot.^^^^9

nous n'avons Jamals vu ce que nous voyons aujourcrhiii; car

manger

218

v° b.

hommes se Quand les

et

il

chassait les

demons des hommes.

pressaient pour entrer dans la prison fideles

de laisser entrer pres de

lui

de tous pays apprirent que

le

sans Ten empecher quiconque

le

vinrent de partout lui rendre visite en prison, et qu'il eüt

il

etait

rempli

besoin de rien de ce qui leur appartenait, mais ä cause

de leur zele pour la religion

et

de la chaleur de leur

foi

qui brülait

comme

le

lui.

2iy

r" a.

HIST(~>IRK

44

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15

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1.

fcu.

Ils

M^.



passaient lä im certain temps

leur mtirt



scrvaient en toute piete et purete.

et ils le



^ III. Sa. mort.

quelques-uus y resterent jusquä

II

passa deux ans dans cette prison

prodiges furent operes par ses maiiis

et

beaucoup de

beaucoup qui furent gueris de leurs maladies par sa priere crurent en Dieu. La nuit du jour oü il devait des ;

'

l'aurore rendre son esprit ä Dieu dans Ics

des justes, un ange du Seigneur «

Ce

lui

de Dieu! sera

juur-ci, 6 saint

apparut ä sa droite en songe la fin

tout ce qu»' tu voudras et cela te sera • roi.^-.M'j

Alumdemmeh, depuis pria Dieu et dit

ruptible et Ics

dons

et

le

roi Celeste,

«

ne refuse pas foi, je

grAco ä tous

Chez

le

donne

la nuit

dont lui

la

les esprits et lui dit

:

de tes travaux, demande a Dieu ».

A

ces paroles, saint

jusquau matin, couronne

est

se mit ä

permanente

Mar

genoux,

bien a ceux qui

le

demandent de

prie et je supplie tu honte de

et incor-

donner

tout leur ta

cwur

benediction

hommes et surtout ä ceux qui ont recours ä ta misede mon Ilumilite t«- demandent dV'Ioigner d'eux la verge

les Syriens, la journ^e

i«.

qui est bon dans sa nature, riebe dans

les

ricorde. Les prieres 1.

de

puuvoir invariable;

avec une vraie rt ta

:

le milit.-u

*

mains duquel sont tous

s

commence ä leulree de

la nuit.

is



VIH.

451

SA MORT.

45

^|ao y n\v>o ^j-^? ^^^io^o .j>-s5^»i l-i^^a^ yoouio -.^^o ^lov-p» JicL^» j-^^^>^^ ^Hi ^^^ ^^ Ut-^-SLjl vOCxK^U VOO«^ U^ .JS^i JJÄJUS jjMOi. y IN^ ^^0(

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|^p. .oiia^^-s >.»oi9

v" a. i't

d'eux la famine, les mortalites, la devastation, de la colere. qu'ils vivent dans la paix

Amen Comme le

monde.

äme 1.-.

il

et

la captivite et

la tranquillite

tous les fleaux

jusqu ä

la tin

du

».

saint

l'avait quitte, et

prolongeait sa priere, il

prolongea sa priere jusqu'au lever du

eut prie Dien jusqu ä Taurore,

laient preparer les choses

dont

la nuit ici

soleil.

Quand

se leva et s'assit. et ses disciples vou-

ils

avaient besoin selon leur coutume de

dit ä ses disciples

nous ne passerons pas

que son

il

tous les jours, mais lui, sachant qu

au soir de ce jour,

ses disciples crurent

il

:

«

devait

Vous

aujourd'hui

>i.

terminer

sa vie

transitoire

n'avez pas besoin de cela, car

Le

soir

du vendredi. jour oü

DE SALM MAR AIIOUDKMMEII.

IIISTOIRE

4,5

OML^-;^o

^/

^j

^JuK-c^

U>ioi

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I^^^a;

ot^^S^i

^^ ^/

impie et aussi

neuvieme heuie, :

le

bien-

laissa la paix

il

promis aux saints :

«

mauvais qui jalousent notre

ames qui

(')7r))

le



».

t'ont

Et ä

et la

ainie, qu'elle ».

Apres le

la

salut;

t'accueille

10

neuvidmc

deux du mois de

des Grecs. 11

y

avait la

corps du saint et craignaient

bcaucoup de le

roi.

Ils

fideles

donnereiit

considerable aux gardiens de la prison pour recevoir son corps

SviKliiiiiii>iiif rxacl.

5

Seii>neur Dieu, fais

bienheureux Mar AhouiJcmmrh expira

prendre

15

crucifiement et trioiupha

Tlieure approchait

ciel qu'il a

IX. TiuNsiATioN DE sEs iiELKjUKs. (lesiraiciit

et le

venue (au jugement dernier)

Ahi (aoilt), Uli vendredi', Taniiöe HHC)

fjui

)

Dieu vous donnera pour moi une reconipensc

royaumc du

le

dcriiiere

heure de ce jour,

^9

^.«J^Lw.90

etendit les mains vers le ciel et dit

dans

«'^ft>

le saint vainqiiit lo roi

Arne d'ici, delivre-la des esprits

fais-la •iilicr

^o^^^

Kjla JK-sop*

pria pour eux ä cause des fatii^ues (qu'ils avaient sup-

lui. II dit

i(''lribulioii

sortir

et

meme

contre lui en cela.

l'avait oxcite

Mar'

^^

10

^)o^JiJ 061 ).^CU.9

oi-»*o»

))

.^ala-./;

«-i^a Ms.

2.

de Satan, ce

et

fs^l

vOO|.^cLb.o

.s^oujoV^.ojo yoou^ >^oi.4.^ ^^NfA '^^i» jKiwJu^O .);Oi^ s-^oXi. *

[4(5J

f.

IX.

[47J



TRAXSLATFOX DE

REfJQUES.

Sr^S

47

220

fol.

r" a.

^ no

ooo(

^f^

)ju/o .jjuüüLO)

^^

!-»-^^9

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oi'^ ff>

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^.^o •.j.ju.^i

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\ii

)i»a,:b09K^ ö{ .wOioN ^ ^-lajü^ JLs^ö fol.

r u;-vs/

1.

Ms.



2.

I*j/^



Ms.

et l'enterrer; alors les

H

3.

^/ Ms.

gardes remporterent en dehors des portes,

perent* la tete et prirent

sceau du roi

le

Je ne veux pas laisser passer cela

cou*

comme

iin fait

saus Import ance, car ce

retrouva daiis cet

homme

le

baptiste

adinirable.

coupee par Tordre de l'impie Herode,

Ahoudemmeh, puis

ils

hommes. Des

chair des

:

ua

Comme ils

trait

'"

et

gardiens.

*

O

la tete

de saint Mar

hommes morts dans

au

loin et veillaient ä ce le'=!

chiens, Ils virent

les chiens se tenaient pres

:

''

et ils

durete de coeur du roi tyran

ne laissaient

que sa

un pro-

du cadavre du

meme

pas les

chiens voraces etaient devenus

prodige! des

lui.

celui-ci se

de saint 3ean avait ete

couperent aussi

fideles se tenaient

aucun d'eux n'en approchait

oiseaux se poser sur

mort de

la

aux chiens qui etaient accoutumes aussi ä manger

dige et furent dans Fadmiration saint

de

la tete

chair ne füt pas dechiree par les oiseaux et par

!

il

n'obeit

meme

pas

comme

les

fol.

r On

contenl

(=

^'

du saint; mais parce

la tete

jeterent son corps avec ceux des

cette prison et les livrerent

I.

220

fol.

ressemblait ä celui qui n'eut point de pareil parmi les enfants des

l'emmes^, je veux dire ä iean

la

lui

*.

que l'on coupa

n'est pas uii fait sans importance, qu'il

220

b.

a vu que ce sceau fermait le intime

prodige au

615). Cf. Ilistoire

p. 556-557.

de

Mar

siijet

le collier

du pr6tre

(

de

fer.



2.

Cf. Luc, vii, 28.



.3.

Les Nestoriens ra-

ieorges, martyrise lui aussi ä Mahözi^ l'an 926 des Grecs

Jabula/ia, de trois aulres patriarches

ed.

parP. Bedjan;

Paris, 1895,

220

b.

^

«

DE SAINT MAR AllOUDEMMEH.

IllSTOIRE

48

po

^

^ «'« l—V-oK-io» ^ioi.

-

I

|48J

K_*/j )lt-i^-s ^oio-io-floo .)ja-w^ia2i>.

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V

^

J^^—

V^^w^O

^\ v^/

^-J^ Kj/ Vio/

|jl./j

3.

1.

Wl Ms.

ä Toidrc; de Dieu. (Hiaud le

cliicus

samedi

et le

'

apres r[ue saint

le

et retournereiit

Mar Aliondcmmeh

corps du saiut,

chacun ä son

eut ete depose

(lä), le

\ rasti'um qui aimaif

rieur de ce

de

(-eile

dans de

ville.

('(!tte

le

monastere

nomniei',

il

desirait

II

ville,

;

et

ils

22^t^!

^^.^OcLt ^^Vi

|lo

yoot.

y^l

^0-N J^{;

000(0

"^t-*

^A~j/

yOOi^^^«^ ^2l09j/9 ''^ik^c^ jjL^Ld yQ^j)j9 000(

^1

.ou^fo^/ ^V-^

v> Jio

..'iiti

»

l-^^t~^?

\^l

Ms.

prit

II



Ms. sec.

2.

avec

ni. ov»-so»^o-



>

«.«

^^

)K^V^

manu

(^j*

M

>»'/

comme

Tigvc,

le

'

fol. -220

K.2ShJil

^K^

flolKji

l^^oi;

yOj/ V-^)"^? Uo sec. m-).

Quand

ils

ar-

supericur qui ue eonsentit

deux jours

et

le leur

il

donna.

et

du sud s'eleva contre eux, par Tordre de Dieu, agita

(violent)

AqroiuiU'i.

Quand

ils

vent ne cessait pas,

une maisou qui

ce jour, dans

etait

eureut passe tout ils

\\\\

entrerent, vers

proche du Tigre

et

le fleuve

jour sur

le soir

de

y logerent. Personne

ne savait qu'ils avaient avec eux les ossements de saint Mar Ahoudemme/i. *

allerent

Ils

cesser, et

dans

Jonas en

le

bourff et y furent deux iours sans que

ne pouvaient continuer leur voyage par eau

ils

tempete violente

1"'

la ville

ue les laissa pas depasser

la rive

!

vinrent a la uiaisou oü campaieut ces

Icurs bagages, leur enleverent les ossements de saint les portcrenl

dans rcglisc avec Thonncur

fidcle et

cn tont

licu

oü Ton invoqua son

convieul

(jui

Et voila que bleu des prodiges furent accomplis par

bourg beni

)

«-.6»

^t--^

avaient avec eux los ossements de

füt place

le saint

du bourg s'assemblerent

*

U)\.

)la.jL.:ia.-.oi

le voiit les arretait et

Tapprircnt,

d\\(ir(n(}il(i

li;il»itants

:'..

jJ

Ȋ/o .)K.-L.i0-.O|.i0

^ia^ouio»

^)ooj

j.-Ju.t-Äi

qu'ils se domaiidaienl ce (ju'ils devaient faire,

liabilanls {[''Aqniinilt} (|uc ces

Mar

yoou^ a-^ouo

)-lL_JL-JLJL_S

liLA-^u^-aJ^ jjVjo-i. ^...«50i.:-I^-io



*

JKjLbo

le saint

nom

dans

avec une

ibi

'"

vcrilable.

Les

liabilants de

(juelquc partie la

du saint

deuianderent ä ceux A'Aiivounlä de leur donner

et ils leur

en donnercnt une petite partic.

placcr dans cette villc fidöle et beaucoup

i'urent

esl

Ttif/rit

dc'livrrs

secouni

vergc de

la

(b-

scloii la foi

cord«'

aux liommos

rcroil

du secüiirs.

et,

Si

(ju'il

solon

([ucl(ju

la

a, la

un

colcre.

dliommcs, par

(^)uicon(|iie

car, saus la

l'oi,

scs

ä la

;i

dans scs

uu'iuoii'C

allerent

prieres,

en son nom, n'est

ac-

[»rieres,

on

aucun. sccours

cdunaucc que Ton vriit s'associcr

croit

Ils

tle

Saint

Mar

i.".

.

IX.

[r,j]

|jL^f...090 oi-:>o^a-^/



TRANSLATION DE SES REI.IQUES.

^V-^

)...x-.^^9

ouJ't>20f»^

51

v3ioK..juJ9

l-^h

V-'^-^x

o6i

* Inl.

221

i" b.

.|JLl3

^t>'^

^•'»jQQu^-oiS^^

)-). col. 309.

En

1092, celle eglise

l'ul

pillee

par les

*

foi. 221

mSTOIRE DE MARGE TA METROPOLITAIN DE TACxRIT ET DE TOUT E'ORIENT (Vr-VIP SlhlCLE), KCRTTE PAR SON SLCCESSEUH DEMI\.

INTRODUCTION

I.

Les biographes Syriens,

si

prolixes d'ordiiiaire,

iie

semblent attribuer

aiicune importance aiix evenoments politiques contemporains, c'est a peino

si

hcnhn, dans Tliistoiic de Maroiihi, consacrera deiix phrases incidentos aiix victoires d\Ileracliu>! et ä rinvasion de IN^mpire pcrse par les Arabes.

semble donc la

utile

la uiorl

iious

de combler cette laciine et de rattacher cette biographie ä

d

precedente en resumaiit les eveiiemeiits politiques

depuis

II

iVAJjoudonmeli jusqu'a

evenenients foinient

cell«'

de Mdrouta

'

(G49), d'autaut

cadre dans lequel s'est deroule(>

le

religieux survenus

la vie

que ces

de uotre

lieros.

Les Jacobites ne donnerent pas de successeur a Ahoudinnmch, dans Charge de priniat, du vivaut de durani

la

etait «

le

pres du

Chosroi-s I".

Apres

premiere anuee de sou fds llorinizd IV, docteur de l'Eglise nouvelle

])alais

du

roi

guc

lutte

pai'

une revolution du

de

et

palais.

ils

de

eeliii-ci (579),

elioisirent

Qamjesus qui

bätie pai- les Jacobites ä Seleucie

Le regne dllorniizd IV, rempli par une lon-

Perse'-'.

melee de succes

»

la inort

la

de revers contre Tenipire byzantin, se termina

Pendant

cn

l'a-

avaiil

l\TIU3DUCTI0X.

[53]

proclama

piiis

liberalites

de conscieiicc daiis ses Etats.

la libcrlc

epoiiscs chretieiiues

aux eglises;

il

»

,

des

fit

il

en tcrritoire persau'

plusieiirs marhjria

dedia une croix d'or dans l'eglise de Senjiopolis en Syrie (Resafa)

Cependant Marouta,

de ses

riiistigatioii

manifesta uiie devutioii toute speciale eiivers

l^itit

liii

A

Romaine Marie

rAraineeiiiie Sirin et la

«

Saint martyr Serfjius,

5:;

nomme

et

Ic liii

-.

d'abord Maroni, etait ne dans Tempire pcrse

ä ^ounaq, en face de Ralad, vers

Tan 560

(?). II

commenca

ses etudes au

mo-

nastcre de Mar Samuel-^; les continua ä l'ecolc fondee dans sa villc iiatale par les Jacobites ä

l'exemple des Nestoriens qui avaieut etabli des ccoles dans

plupart de leurs villages

nomme

eufin

il

les

termina au monastere de Nanlas,

maitre, docteur et interprete des Livres (saints)

«

liairc et,

;

dans une certaine mesure,

le

dans

saint monastere de Nardas,

le

il

alla

fut

puis devint Tauxi-

nomme

suppleant de Feveque du pays,

Apres avoir sejourne longtemps

Zahl, qui demeurait dans cc monastere.

Mar

»,

la

completer ses etudes dans

le

pays

des Romains. Nous pouvons supposer qu'il n'avait pas moins de vingt-huil ans et qu'il profita pour faire cc voyage de la periodc de paix et de relations

amicales qui commencerent vers dix ans Oll

',

de .593 ä (503

(?j,

59)) entre

de S. Gregoire de Nazianze.

passa

'.II

au monastere de Mar Zakt, pres de Gallinice,

11

demeura quclque temps

sont autour de la ville d'Edesse

»

rendit de lä au monastere de Beit

Lorsque Phocas eut

Edesse

fait

y apprit Ik'qoum, oü et

a

dans

la calligrapliie il

les cellules qui

en 603

(?).

sejourna de 603 a 60o

se

II

(?).

mcttre a mort Tempereur Maurice (602), Chos-

sous pretexte de venger son bienfaitcur, guerroya ä nouveau contre

II,

Romains; une

les

Maurice

II et

etudia les ouvrages des docteurs grecs et tout particulierement ceux

il

roes

Chosroes

(609),

aux Perses Dara

suite d'heureux succes livra

Cesaree de Cappadoce (611),

Damas

(613),

(60i), puis

Jerusalem (614),

et

Alexandrie. Mais lleraclius, successeur de l'incapable Phocas (610), par ramener la victoire, de maniere definitive, sous les bannieres byzan-

meme finit

tines

:

il

chassa les Perses de FAnatolie, entra dans

en 627/8, occupa l'Adiabene et eufin

et le Beit

Garmai sur

Dastgcrd, residence favorite de Chosroes

la vallee la rive

du Tigre, puis,

gauche du Tigre,

II.

au monastere de Beit Reqoum, refusa Tepiscopat que lui oilraient ses compatriotes il ne tarda pas cependant ä se rapprocher d'eux, sans doutc au monient des succes de Chosroes II, caril ne Marouta, pendant

qu'il etait

;

pouvait rester chez les Grecs sans s'exposer ä etre traite par les uns comme un transfuge et par les autres comme un espion. II rentra donc en Perse et se fixa

1.

En

^ix milles

au monastere de Mar Mattai, au nord de Mossoal, vers Fan 605

paiticulior

un monastore pros de Blaslarr en lan

'..

Un

autre monastöre de Sergiiis ätail ä

de Üastgerd (aiijourdliui Eski-Bagdad). Hoffmaxx. Auszüge,

rlirislianismc (Jons l'cmplrc Perse, Paris, 3.

595.

lOn'i.

pp. 208-209



(:^).

p.

VIO.



2.

Gl'.

Nöldeke, Geschichte,^.

J.

Labourt, Lr

283-28'i, 287.



etait pres de Balad. Situe sur la rive gauclie du Tigre en face du monastere de Mar Sergis qui Hebracus. 5. Vingt ans, d'apres Bar Cf. Lebeau, Ilisloire du Bas-Empire, 1. LIII, eh. xxxi a xlvi.

-

II

-

DENIIA.

54

llicologic, expliqua

eiiselo-na la

DK ?^IAROUTA

IIISTOnU'

des doctours

ccrits

Ics

r54'

imposa aux

et

moincs de nombrcuses regles et des lois ccclesiastiqiios. Plus tard, vers G15 (?), il prit la direction du monaslere fonde pres du palais royal, ä SeleucieCtesiphon, par

reine Sirin. Gette reine, d'abord nestorienne. avait fonde le

la

monastere, vers 598, pour des medecins royaux,

Nestoriens; plus tard, ä Texemple du chef

les

de Siggar,

r,V/^nc/

Nestoriens pour les

eile quitla les

Jaeobiles qu'clle ne cessa plus de favoriser. Cependant les Nestoriens, avec Vapprobation au moins tacite du metropolite jacobile Samuel ((ii4-62^i) ', conti-

communion dans

nuaicnt ä rccevoir la

Samuel voulut

cet abus.

La mort du medecin

monastere de Sirin

nommer eveque

le

de Tagrit, mais

avait

il

fin a

refusa encore.

il

Perses modifierent les dispositions de

les

Chosrocs vis-ä-vis des chretiens. Durant ses succes et Jacobites,

Marouia mit

:

CahrlcJ priva les Jacobites d\ui puissant protecteur,

eprouves par

d'ailleurs les revers

le

meme

avait protege Nestoriens

il

de Mesopotamie

les eglises

rendu ä ces derniers

quc Domldanus de Melitenc leur avait confiquecs ' au moment de ses revers et surtout apres la mort du medecin Gabriel, il persecutu Nestoriens et Jaco;

dut quitter Taf/ril pour se refugier pres d'Aqoiüa.

bites: Mannild

jusqu'ä la mort de Chosroes

II

y resta

II (62(S).

Vint alors une ere de paix aussi bicn pour IF^glise quc pour Tempire

surnomme

palriarclie jacobite d Antioch(>, Afhanasc,

pour envoyer son syncelle, Jean

le diacre,

le

;

Gbamelier, en profita

le

pres du roi de Perse. Gelui-ci, ä

son retour, proposa aux moines du celebre monastere de Mar Mattai de s'unir aupatriarebe d'Antiochc. Le mc'tropolite du monastere, nommel^/iristojihorc, quatrc autres cveques allerent trouver

le

moines, dout Tun etait Marouta, pour leui- dit

patriarche

en

qu'il

Ils elioisireiit

grand melropolitaiu (ou maphrieu de

tonte rKglise (rOrient et

Mar Mallai'. Ou

lui

Wrhaije: 2" Si(/(/ar;

meme

donna douze Ma'alla

'.V'

Mar(ja;i)" Heil lianintnn ou ^ioiihadn'i: 10" Veruzsahaar

Mamuld pour

;iiiiait

llrral el

l'J.

IXTRODUCTION.

IÖ51

demeurercut a

Maroiita

Tar/ril.

dabord mal

fiit

il

et ä

douner beaiicoiip de splcndeiir aux mctropole et

la

iiasteres,

1

pour

uii

liommes, sous

les

femmcs, sous

les

Cependant

le

une

Chosvoi's II avait regu

dechira

il

la lettre

devait pas tarder ä s'accomplir

En 637

Anbar.

642

Mohammed ben Ab-

cn mille morceaux. a dechire

ma

a

», et

n'avait

Que Dieu,

lettre' ».

Arabes occupent

les

occupent Scleucie-Cte.siphon,

ils

ils

le

le

aurait

Cevoeu ne Qalar,

la

envahissent

plateau iranien en 640 et remportent en

le

de yehaa^cnd. Le dernier roi perse de

la victoire decisive

Sassanides, lazdgerd

il

en 633,

:

en 638,

Iluzistan et la Susiane

le

Tautre

ä Deit Ebrd.

d'Hormizd, roi de Perse

fils

Mahomet, dechire son royaume conime

Mcs'cne, IJira et

et ä 'Afjonlä,

«

:

pres de la

Sercjia,

Mere de Dieu,

lettre intitulee

deux mo-

coustruisit

II

davautage. Voici donc un csclave qui place son noui avanl

lire

iiüen, s'ecria-t-il, et dit

qiie Tayrit deviiit

vocable de Mar

le

la saiute

dallah, prophete de Dieu, ä Chosroes

pas voulu en

rtJrieiit ».

du Tigre a TEiiphrate

vocable de

clerge et Ics fideles

lo

de sortc

offices,

mere des Eglises de

la

soiirce de 'Ainf/agn, sur la roiite

pour

accucilli par los liabitaiit;^,

ne tarda pas ä etablir une Ixdle regularilu parmi

mais

«

55

la

dynastie des

traina encore quelques annees une miserable exis-

III,

tence vers les confins du Turkestan et fut assassine en 651/2'-. Les chretiens virent Tinvasion arabe d\in

oeil

Les

rois perses qui les avaient

souvent persecutes ne pouvaient leur inspi-

rer

beaucoup de regret de Tagrit

delle

mourut

le

et

;

si

assez indifferent et plutöt sympailiique.

Maruuta en particulier

ouvrir aux Arabes la cita-

fit

preserva ainsi la ville des

calamites de la guerrc.

II

2 mai 649 et eut pour successeur Denha (649-659), auteur de la

presente histoire.

Marouta ecrivit un rommentaire sur les Evangiles, qui est

II.

la catena I

du moine Severe. Deux

et sur Mattliieu, xxvi, 6-14, sont

Mwsinijrr,

Innsbruck,

1878,

p.

composees par

scolies

imprimees dans

32

'.

Une

conservee dans de nombreux mauuscrits Liturg. on'enL,

une

lettre

11,

p.

'.

''

et a

sur Exode, xvi,

Moniimmla

qui porte

ete

dans

sifriaca

son iiom

de est

traduite par Rcnaudol,

261. Enfin Michel cite d'apres Deiigs de Tellmahre

de Marouta sur

Monophysites libelle

t.

liturgie

les

liii

cite

D'apres

la

la

pcrsecution exercee par Barsauma contre

presente histoire

du catholique nestorien

et

des livres

ecrivit

il

«

une

refiitation

d'extraits des Peres

les

dun

».



Aboum'eda, \'ie de Ma/ionwl. Cilc dans VArabie, pat Noel Desveugehs, Paris, l«'i7, p. 181. J. Lauourt, loc. eil., p. 2'i5. — 3. RuBE.Ns DcVAL, La litlerafiire Sijri(t.o,a\v

o;-fc^*Jo .-•.JDJ

00,0

]l\

.

ovV,;

|IS.Vl^^j

reJJuJes

Jes

de

lordonner d Tayrit,

119-1 20)

col.

{Ibid..

Syrien, Clironique,

le

..;.io

.Q-Vs^l

^-o^;«».

fl

111. ^'1.

1».

2(>,s--.'in.

x''^'?

ö.

U^aaa

]\,

||.

_

:;.

Pri's

414

p.

11,

'1;

J.-B.

Chadot,

viXiXS/

a

.

IViOraj

de

.

Simmd.

.



iS'.tl.

(i.

lv.a.,4^

.

ooct»

N-V^^IO.



IIS^L

;,^'^j

pp.

iJ,

lUlimi 1«:

Xüldeke,

w^^tol^V

o_^l/ aiuoo ^;.^3

\j>i

oV^^^^^o

|irimal .lOrienl

!S(iss(iiti(li

|Lon..^j

ycooco. «iioo/o

de

8ur er medecin neslorien rpdcvenn

(le-^li

^iot ya.xic

^i.o V-V-^S

|^oV-»oo

t^^ji ^^|.j;o

ovtio I-Jkij^,

wOio-Vxd/

N-«.i

|-«.V>-

.xooia^a^fa^;^«

acd^-SLl/o

.-;mj. ov-Oo oxjLo

tJL^>>.Qjio

1C|>(m|iic

oi.\

q.^;^o |;.ioav;

|tv^U>

a£)o;_^^jOo

);ioQ.i.>

^ox^^i

Loi,

Cf. IluFi'MAN.x, Aasziigruiis si/r. Akleii pcrs.

de Mossoul.

prös inlcinaiioiial des oiieiilalisles), Leydc,

\*.ij

|^.;a\ ^o.»;

)l^ c»:io;

rilini, Vit iinorn frsfo $ijriu%

-;/»o

.U^a/

v».j..3o

ovx9t)_o

U^»Äo; UmsojoL»;!

j.

.);^^jl.»

oii

)lo;.^aL\

^.goo

|!Siü.

>-3o

li-~

a^il ^»—q-.; ovioio .NvoiiJn

^{oo

Lfip/ig.

Bar llebraeus

de Michel

recit

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nomine Sourzaq.

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Mar Zahl ;

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Ibid ., col. 123

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Oll Aiihnrii, pres de rEuplirate, a tlix

Arabes Namiraye.

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para?anges de Bagdad. Michel a cn plus

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(des Arabes) a

Irois

hdlie lui-inenie

de Maroni a. d'aprL'S Elie

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quil aruit

eglise

liritisli

Jlebraeus, Cliron.

duranl vingt ans, niourul

nuns de lor [mai) de l'un %() des (Irees

deu.rieme jour du enseveli dans lu

ofjiee

eoinnience

.

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Mur Mallui au pags de Tugril' uvee

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(|r

le

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IIliihai;! s,

ncs en caplivilc



3.

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et

ils

licil

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Alj.Mi.IciiiMich, (v)anijeöus el



',.

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II

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s\ d.

rallacl.a

mais

Haiimam, C/irnnimn pas il

le

la

villc

Bar

lui

llii-

de Nisibe

a

cmmo-

virile et ecclcs., p.

pr.'ini.T luölropolilain, car je

de

nn'-lropoliluin

sagil saus doule des liabilaMls (nidesse

II

lilrc,

Ils

rncorc

sonniil

paliiaiclie liasilo

lc

dix-liniUcine annöe d'Ueracliiis (028), i.ainv rcriveMl ä loil 27.

Uli

des Nogronoiö Mad'dir lo::,,

lutniast'cre

Muroula prciuicr

riablircnl

eonsenteniml da palriunlic Alhanusc.

imAEiP, .\nmor(,non, Paris, rOricnl.

Mnire

ih-

K.'liiiluiilii,

de giirdoii el de

l'ewpirc perse se reunircnl uu

Jaeidtitcs de

les

avant

pieniier a di-iucurer a Tagrit.

l'i'i.

lui

IXTROOrCTIOX.

[50]

d

ohf'issdurr die rrequcs

Bagdad

de

tard

idn.s

59

jurent innirs a doiizc aprb.s la cuiuslruction

ils

de Gezirtn.

et

(Tire de Isoudciiah, metropolitain de Bassora).

Cct autciir a siipposc sans doiilc quo Maroiila avait succede a Samuel des

mort de

la

celui-ci

vaqiia cinq ans (eol. OiiNo

^;

jlSXioj/

C^«.9o

|L»\

Mar SaniwL Seifjneiir l'an

11)

1

.

)|.iav.»L

(i24),

soii

apres

et

LaV .^ii ^ca^

^L».3 ©i^io

aroir iriupll

(=

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aprrs

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mais Bar lleltraeus uous appreiid que

(()'24),

duranf

o/ficr

notre

liii

\v^|aioj ^i-io ooi .a.^a

\Xi.x

ans,

di.r

rcrs soii

alla

donciira

Efjlisc

v30

duraiit

reiivc'

cinq ans.

remarque

Gelte

de

concilic

maiiiere

Bar

de

tcxles

les

salislaisaiitc

Hebraeiis et d'Elie de Nisibe.

Xotiee coiisacree par Bar Ilebraeus

5"

succcsseur et biograplie de Marouta vs.ßO

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L'annee de

|Lj.5o

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niorl de

la

sacccdr d Athanasc son

ordonner

desira

ordonnait

rOricnt

Je

les

niap/irien

rail exister le

pairiarchc.

et

sans

le

Ahns

de toul

le trois

dans rcgUse de

les

•l-^»-*»^>^

(J'i'J

Tayrit il

patriarc/ie

eerivit



aax

de rcconimandation (pu'i la

patnarehc

Ir



le

ereqaes

maphrien

ne

Ic

si

Ic

ml

V Orient, apres apri's

(/uoi

il

le

fail

de

an

aa.r tonoi-

maphrien

intpose-

pafriarc/ie ne pou-

pourrait pas

au patriarehe Theodore qui

Celui-cl

et aii.r eliej's

(fy'jG-x-iy.x'.:) et

le

arail

d'Alexandru'

apres qu'il

mort du pairiarchc

01^0

U^t

qiil

lai\

apres

l-"-r^-io

V->-Jj-io

^.

|J.-;Äio

j.i

patriarclw Jean

Je

eonune

-A-ioj

non plus sans

hahitants de Tayril ehoisircnt Denha, disciple de

eonsacra

Mar Ma-

maphrien de

rint oeeuper son si'cyc....

avoir rempli son o/pce pastoral durani dlx ans,

du seeond Teschri {novcmhre 660)

et fut

cnscveli avec

Mar Marouta

la citadelle.

furent definitivement reales. De

ftit

|LQ_i.>

Vca».

Orientaa.v eoiivinrcnt

lettres

C'est donc a roecasioii de

1.

paar

maphrien,

Le maphrien Denha, nuiurut

.^:Uji

cclui qu'on eleverait (a ccttc ehar