PA Ferme Aquacole TIMBELY 02 07 2021 Revu 06 08 2021 [PDF]

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Zitiervorschau

PLAN D’AFFAIRES EXTENSION DE FERME AQUACOLE DE PRODUCTION D’ALEVINS ET DE POISSONS MARCHANDS Page de couverture (avec entête de l’OP, titre du PA, photo spéculation, mois et année) Fiche signalétique du projet Résumé Coût Total du Projet………………= 140 000 000FCFA Apport du Promoteur……………… = 14 000 000FCFA Apport subvention………………….= 70 000 000FCFA Prêt Banque………………………...= 56 000 000FCFA Durée du Projet = 2 ans Lieu d’Intervention du Projet : Commune de Sanankoroba, Cercle de Kati, Région de Koulikoro Sommaire Table de matières Liste des figures Liste des tableaux Liste des abréviations, sigles et acronymes 1. Introduction 1.1. Contexte et justification du projet a a) Aperçu général sur le sous-secteur de la pêche dans l’économie nationale b Le sous-secteur de la pêche constitue un vecteur dans la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté et insécurité alimentaire et aussi un pourvoyeur d’emploi. La pêche est la troisième activité économique du monde rural après l’agriculture et élevage et contribue à 4,2 % du PIB, avec la production de poisson de 116 000 t/an (DNP 2019). Le poisson participe à l’atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et la production aquacole connait une progression annuelle moyenne de l’ordre de 1000 tonnes selon les données statistiques de la DNP où la production a passé de 2 000 tonnes en 2015 à 7 000 tonnes en 2019. La moyenne de consommation de poisson estimée par la FAO est de à 23 kg/per/an contre 10,5 kg/pers/an au Mali. Le besoin annuel moyen du pays en 2018 était estimé à 414 000 tonnes de poisson contre une production globale (production nationale et importation) de 160 000 tonnes soit un déficit de 254 000 tonnes. Ce déficit peut être comblé par la production aquacole et l’importation. Le Mali dispose trois principales zones de production (le Delta intérieur du Niger, le lac de Sélingué et le lac de Manantali) et de zones secondaires propices à l’aquaculture (Sikasso, Koulikoro et Kayes). Les emplois générés par la filière poisson sont estimés à plus de 1 000 000 de personnes avec une majorité de femmes et de jeunes soit environ 5% de la population active (DNPo 2018). Face à un accroissement de la demande de poisson, et en raison de son rôle économique, social et nutritionnel, l’aquaculture est une alternative durable qui permet de d’augmenter la production de pêche, créer une source de revenus et d’emplois durables dans les zones économiquement déprimées. Malgré son importance et les potentialités existantes, le développement de l’aquaculture et la pêche se heurte à plusieurs difficultés liées à l’approvisionnement régulier en alevins de souches performantes et à moindre coût ; le coût élevé de l’aliment ; l’insuffisance de la maitrise de la technique et de la technologie aquacole ; la baisse de la production halieutique; l’enclavement des zones de production halieutique ; les effets pervers du changement climatique et les tensions sociales. a b) Environnement du projet : b

politique

c - l’adoption par les Etats membres de l'ONU d’un ensemble de 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) pour mettre fin à la pauvreté, lutter contre les inégalités et l'injustice, et faire face aux changements climatiques d'ici 2030 ;

d - la mise en oeuvre de l’engagement présidentiel d’allocation de 15% du budget national au secteur Agricole pour respecter les engagements de Malabo pour la transformation de l’Agriculture Africaine d’ici 2025 ; e - la mise en oeuvre des programmes sous régionaux UEMOA, CEDEAO et CILSS (Priorités Résilience Pays, Déclaration de Dakar sur la relance de l'agriculture irriguée et la Déclaration de Nouakchott sur le pastoralisme) ;

- la mise en oeuvre du Programme Communautaire Décennal de Transformation de l’Agriculture pour la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (PCDTASAN) dans l’espace UEMOA (2014-2024) ; - la mise en oeuvre des recommandations des sommets de Paris, de Marrakech, Bonn, Katowice et Madrid (COP21, COP22, COP23, COP 24 et COP 25) sur les changements climatiques ; - la mise en oeuvre de la Politique Nationale de Protection de l’Environnement (PNPE) et les mesures liées à l’intégration de la dimension environnementale et sociale dans toutes les politiques et stratégies de développement du pays, notamment celles portant sur le secteur Agricole ; - La volonté politique du gouvernement d’assouplir les conditions de création et d’installation des entreprises, encourager les investisseurs par l’abaissement des taux des fiscs, le climat favorable des affaires et la disponibilité des institutions financières et des banques à accompagner les porteurs de projet économiquement rentable ; - Des politiques très attractives sont prisent par le gouvernement notamment le Schéma Directeur de la Pêche et de l’Aquaculture, la Politique de Développement de la Pêche et de l’aquaculture. Juridique Plusieurs textes législatifs (Loi N°14-062 du 29/12/2014 déterminant les conditions et les modalités de gestion de la pêche et de l’aquaculture) et le Décret N°18-750 du 24 septembre 2018 portant application de la loi citée ci haut, des arrêtés et des conventions portant les principes de gestion et d’exploitation des ressources halieutiques et aquacoles balisent le cadre de l’activité de pêche et de l’aquaculture. L’installation de ferme aquacole exige une autorisation délivrée par le Ministère ; la réalisation de l’étude d’impact environnementale et sociale ou la notice d’impact et le paiement d’une redevance de 100 000FCFA au profit du Trésor public. Technologique : L’intensification de la production aquacole par l’introduction des nouvelles infrastructures d’aquacultures et des intrants performants dans le système de production de poisson en plus des actions d’aménagements des mares a permis d’augmenter la production de poisson. La production des alevins a évolué de la collecte des sauvageons en milieu naturel à la production intensive dans les écloseries respectivement de 1 000 000 de sauvageons en 2011 à plus de 100 000 000 d’alevins éclos. La densité de mise en charge des infrastructures a évolué de 3 à 5 alevins par mètre à 10 à 100 alevins par mètre. Le rendement de la production aquacole a passé de 1kg /m2 à environ 45kg/m2 suite à l’amélioration de la souche des alevins, l’introduction de l’aliment performant, l’amélioration de la maitrise de la technique de production. Economique Le Mali a adhéré à plusieurs organisations sous régionales (OHADA, OCED) qui sont en train harmoniser les textes des affaires et un assouplissement dans les procédures d’investissement dans les pays membres.

Justification du projet de plan d’affaire La production aquacole a passé de 2600 tonnes en 2015 à 7000 tonnes en 2019 suite aux différents efforts de l’Etat et de l’investissement des privés dans le domaine. Le Mali couvre une superficie de 1.241.238km2 et une population estimée en 2017 à environ 18.000.000 habitants, atteindra en 2025 une population de 23.056.362 habitants. Sur la base du besoin alimentaire d’une personne en poisson au Mali estimé à 10,5kg par an, la production prévisionnelle en 2019 devait être de 189.000 tonnes contre une production réelle de 107.000 tonnes soit un déficit de 44%. Récemment la FAO vient de publier que le besoin alimentaire annuel pour une personne est de 23 kg de poisson, ce qui dépasse largement la norme nationale et sur cette base de la FAO, le besoin alimentaire de poisson au Mali est de 414.000 tonnes en 2019 et atteindra 530 000 tonnes en 2025. Le constat est que la production nationale malgré les efforts de l’Etat, des partenaires et des privés, elle tourne autour de 100.000 tonnes représentant 28% des besoins en 2019 et représentera 21% des besoins en 2025. Le pays dispose un potentiel hydrologique important très propice à des activités de pêche et d’aquaculture, crée de l’emploi pour plus de 1 000 000 personnes et apporte dans l’économie plus de 1000 milliards de FCFA en calculant les valeurs ajoutées dans les différents maillons de la filière. Le poisson subit un minimum de trois transactions entre les lieux de production et la consommation, malheureusement l’économie de la filière n’est pas suivie et évaluée. La pêche et l’aquaculture participent à 3,6 du PIB (INSAT 2019). L’importation des poissons augmente chaque année et elle a été de 5000 tonnes en 2015 et de 63 000 tonnes en 2019 (Ministère du Commerce) et fait une concurrence négative à la production nationale par son moindre coût d’achat, ce qui est une perte à gagner pour la production intérieure. Les conséquences de l’insuffisance de la production nationale de poisson de ces dernières années les plus apparentes sont celles liées à l’exode des pêcheurs, les cas d’avitaminoses (iode, calcium), la faiblesse de la fréquentation des structures sociales, l’afflux du marché malien par des poissons importés à bon prix provenant des eaux de mer et ceux de l’aquaculture intensive développée par les pays asiatiques et certains pays africains, la paupérisation des pêcheurs, la naissance des conflits fonciers, etc. L’Etat a adopté des politiques et développé des stratégies pour accroitre la production nationale de poisson dont celle de la technique de la pisciculture, puis l’aquaculture en bassins aquacoles donnant des meilleurs résultats relatifs aux coûts /avantages et une exploitabilité durable. Les acquis actuels de l’aquaculture au Mali sont entre autres (i) l’existence des écloseries modernes autour de Bamako, (ii) l’existence de deux usines de fabrique d’aliment poisson et des petites unités de production d’aliment, (iii) l’existence d’atelier de montage d’infrastructures aquacoles (cages flottantes et bacs hors sol), (iv) l’existence des centres de

formation de niveau moyen et supérieur en aquaculteur, (v) l’accroissement annuel de la production aquacole (2600 T en 2015 à 7000 T en 2019), (vi) la création de plus de 5 000 emplois, (vii) la mise à l’échelle de l’aquaculture dans toutes les régions du pays. Malgré ces acquis, l’aquaculture au Mali est confrontée à des contraintes dont les plus importants sont : (i) l’accès au foncier rural : Les investisseurs ont du mal à acquérir des parcelles pour l’installation d’infrastructures aquacoles avec la tenure abusive des terres par les communautés malgré les avantages édictées par la loi d’orientation Agricole et le code des investissements, (ii) l’accès aux financements des projets : A part les quelques appuis limités de l’Etat, les institutions de financement du secteur rural sont réticents aux financement des projets d’investissement de l’élevage, (iii) l’accès aux alevins : Toutes les écloseries modernes au Mali sont autour de Bamako et elles sont incapables de satisfaire les demandes d’alevins de qualité et en quantité exprimées par les producteurs qui sont de 270 000 000 d’alevins contre une production de 90 000 000 d’alevins et en fin le coût de l’alevin est de 200FCFA contre 30 à 50F dans certains pays limitrophes du Mali, (v) le coût élevé de l’aliment poisson : Malgré la présence des usines de fabrique d’aliment au Mali, le coût de l’aliment reste encore élevé car il oscille entre 675F à 1550FCFA avec un taux de protéine de moins de 43%, (v) l’insuffisance de technicité et de technologie aquacole : les écloseries sont tenues en grande majorité par des ressortissants d’autres pays. Malgré ces contraintes évoquées ci haut, l’aquaculture au Mali est peu tributaire du niveau des crues et des précipitations lui rendant ainsi comme l’alternative la plus sure et rentable de production de poisson, de création d’emploi et de valorisation du potentiel agricole suite aux nouvelles techniques de production utilisant directement les eaux souterraines et les lits des fleuves. En vue d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle et la création de richesse, le gouvernement du Mali en plus de tous les efforts consentis, en partenariat avec la Banque Mondiale et le secteur privé ont mis en oeuvre un projet de développement de l’élevage ciblant quatre filières à cycle court dont l’aquaculture visant à accroitre la production et leur mise sur le marché à travers l’incitation de l’investissement du secteur privé comme moteur de développement. La société Mali Agri Phyto est une entreprise malienne installée à Bamako, cofinancée par des opérateurs économiques maliens à responsabilité limitée, produit des alevins et de poissons marchands. Il dispose d’une parcelle de 15 ha de superficie dans laquelle, il pratique l’aquaculture, le maraichage et le verger. Le site est clôturé et alimenté par un forage positif entrainant en merveille toutes ces activités. Pour l’aquaculture, il dispose une écloserie moderne de Clarias, un bassin de reproduction de Tilapia et six bassins de productions de poissons marchands. La société veut agrandir son dispositif pour accroitre sa production d’alevins et de poisson marchands.

C’est dans ce cadre que la société veut solliciter l’appui du PADEL-M pour accroitre ses productions d’alevins et de poissons marchands par l’extension de ses infrastructures. Leur capacité de production est limitée à cause de leur capacité financière à éteindre leurs matériels de production. Le présent plan d’affaire a pour objet d’analyser la rentabilité économique et financière du projet initié par la société afin d’avoir un financement extérieur. Le coût prévisionnel du projet est de 140 000 000FCFA, compte produire plus de 4 000 000 d’alevins et 542 tonnes de poisson par an à partir de 2021, pour une valeur économique estimée à 1 158 800 000FCFA et crée environ 20 emplois durables. Dans la mise en oeuvre du projet, la société contractera trois contrats de partenariat dont un en amont de sa production (fournisseur d’aliments poisson) et en aval (mareyeurs). 1.2. Problématique La production de poisson du Mali est restée longtemps stationnaire autour de 100 000 tonnes de poisson avec quelques variations au rythme des crues et des précipitations malgré la disponibilité des ressources en eaux du fleuve Niger et contrairement on assiste à un accroissement de la population et un besoin en protéine animale d’origine halieutique. Avant de combler une partie des besoins, l’Etat fait recourir à

l’importation des poissons par les biais des importateurs ce qui fait un manque à gagner pour la filière. Afin de contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la société Agri Phyto s’est implanté dans la production des alevins (semences de poissons) et des poissons marchands pour ravitaillement le marché de Bamako. L’Etat dans son effort de lutte contre la pauvreté et l’amélioration des productions animales et aquacoles en partenariat avec la Banque mondiale a financé le Projet d’Appui au Développement de l’Elevage (PADEL-M) dont la composante 2 est le soutien à l’investissement privé. 1.3. Objectifs du projet Objectif général ➢ Contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à la création de richesse et de l’emploi. Objectifs spécifiques : ➢ Produire semestriellement 271 088 tonnes de poissons marchands ; ➢ Produire semestriellement 2 000 000 d’alevins ; ➢ Faire un chiffre d’affaire semestriel de 580 123 000FCFA. 1.4. Résultats (chiffrés) attendus de la mise en œuvre du projet Le projet à travers ses objectifs opérationnels, doit prendre part à la production de poisson pour faire des affaires et des économies. Sur cette base, les résultats à atteindre sont : - La ferme aquacole produit 542 176 tonnes par an à partir de 2021, - La ferme aquacole produit 4 000 000 alevins par an à partir de 2021, - La société fait un chiffre d’affaire annuel de 1 160 246 000 FCFA. Partie A : L’existant 2. Analyse de la situation existante 2.1. Description de l’activité du promoteur 2.1.1. Historique de l’activité du promoteur

2.1.2. Informations générales La société Agri Phyto a plus de trois ans d’expérience dans la pisciculture. Elle dispose des infrastructures de grossissement de poisson et une écloserie moderne en bon état de fonctionnement. La société est inscrite parmi les fournisseurs d’intrants aquacoles dans le cadre la subvention que l’Etat accorde aux producteurs Agricoles lors du conseil supérieur de l’Agriculture. La ferme produit aujourd’hui plus de 60 tonnes de poisson et 300 000 alevins. 2.1.3. Vision La société Agri Phyto ambitionne de prendre part à la production de 542 tonnes de poisson par an et la production 2 millions d’alevins ainsi que le recrutement de quatre personnes permanentes pour conduire les activités de la ferme. Pour atteindre cet objectif, la société compte augmenter le nombre de ses bassins aquacoles ainsi que l’extension de l’écloserie. Des contacts ont été pris avec des fournisseurs d’équipements, les d’aliments poissons mais aussi de commerçants de poisson. 2.1.4. Présentation des dirigeants (annexe) Monsieur Amadou Timbely, promoteur est architecte.

2.2. Performances technico-économiques (annexe) - Réalisations de l’OP sur N-2, N-1 et N: productions, chiffre d’affaires, marges bénéficiaires -Liste et valeur des investissements réalisés est annexée au rapport. 2.3. Analyse FFOM et perspectives -

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Forces : Maitrise de la production ; Disponibilité d’un site pour la production ; Accompagnement d’un partenaire technique ; Bonne communication avec la population ; Administration et Gestion rigoureuse ; Disponibilité de poisson de qualité et accessible ; Motivation plus forte à s’engager dans les activités piscicoles ; Existence d’un marché d’écoulement de la production. Faiblesses : Faible revenu du consommateur ; Faiblesse de subvention et de système de crédit fiable et rapide; Faible accès aux intrants pour intensifier et accroître les productions ; Faible encadrement technique ; Opportunités : Existence d’une demande ; Existence naturelle d’espèces potentiellement piscicoles ; Contact avec les réseaux de commercialisation ; Subvention de l’Etat en intrants. Menaces : Effets pervers du dérèglement climatique sur les sources d’eau et les calendriers agricoles ; Insuffisance d’encadrement technique ; Faibles investissements public dans le soussecteur.

Partie B : le projet 3. Présentation du projet 3.1. Analyse du secteur et du marché -

Une vue d'ensemble du secteur/filière où l'entreprise évolue (contexte politique, économique, social, technologique, environnemental et légal)

Sur le plan halieutique, le Mali est doté d’un fort potentiel. Le Delta Intérieur du Niger (DIN) couvre une superficie de 40 000 km2 en inondation maximale, lors des plus fortes crues, et constitue une des principales zones de pêche continentale en Afrique. Il concentre la très grande majorité des captures de pêche du Mali (environ 80%), estimée en moyenne à 100 000 tonnes de poisson par an (bien qu’elles fluctuent au gré de l'intensité des crues). La contribution de la production halieutique nationale au Produit Intérieur Brut (PIB) Agricole a été évaluée à 2 % par l’INSTAT (2011). La filière pêche fait vivre plus de 300 000 personnes (pêcheurs, collecteurs, transformatrices, mareyeuses, grossistes...), soit plus de 7% de la population active, et représente ainsi un secteur d’activité stratégique, notamment du fait de sa contribution très significative à la sécurité alimentaire et nutritionnelle du pays. Les investissements et appuis en faveur du sous-secteur pêche ont été relativement faibles ces dernières années 0,02% des investissements publics du secteur du développement rural (SDPA). Cependant l’effort de l’Etat qui était de 5,6 milliards (2011) a passé à 6 milliards en 2012. L’insuffisance d’infrastructures adéquates de débarquement, de conditionnement, de conservation de stockage et de distribution, une autre tare du sous-secteur, entraîne de nombreuses pertes après capture. Depuis les années cinquante, divers types d'expériences aquacoles ont été entrepris dans différents pays de l'Afrique de l'Ouest. Au Mali, les premières expériences ont été initiées au début des années 80, dans un contexte particulier caractérisé par des déficits de production halieutique à la suite de la persistance de la sécheresse. -

Un aperçu du marché cible principal pour le produit principal à fournir par l’OP, y compris l'emplacement géographique, les données démographiques du/des bassins de consommation ciblé et une estimation des besoins et des tendances du marché (données plus détaillées en annexes)

Le sous-secteur de la pêche constitue un vecteur dans la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté et insécurité alimentaire et aussi un pourvoyeur d’emploi. La pêche est la troisième activité économique du monde rural après l’agriculture et élevage et contribue à 4,2 % du PIB, avec la production de poisson de 116 000 t/an (DNP 2019). Le poisson participe à l’atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et la production aquacole connait une progression annuelle moyenne de l’ordre de 1000 tonnes selon les

données statistiques de la DNPIA où la production a passé de 2 000 tonnes en 2015 à 7 000 tonnes en 2019. La moyenne de consommation de poisson estimée par la FAO est de à 23 kg/per/an contre 10,5 kg/pers/an au Mali. Le besoin annuel moyen du pays en 2018 était estimé à 414 000 tonnes de poisson contre une production globale (production nationale et importation) de 160 000 tonnes soit un déficit de 254 000 tonnes. Ce déficit peut être comblé par la production aquacole et l’importation. Le Mali dispose trois principales zones de production (le Delta intérieur du Niger, le lac de Sélingué et le lac de Manantali) et de zones secondaires propices à l’aquaculture (Sikasso, Koulikoro et Kayes). Les emplois générés par la filière poisson sont estimés à plus de 1 000 000 de personnes avec une majorité de femmes et de jeunes soit environ 5% de la population active (DNPIA 2018). Face à un accroissement de la demande de poisson, et en raison de son rôle économique, social et nutritionnel, l’aquaculture est une alternative durable qui permet de d’augmenter la production de pêche, créer une source de revenus et d’emplois durables dans les zones économiquement déprimées. Malgré son importance et les potentialités existantes, le développement de l’aquaculture et la pêche se heurte à plusieurs difficultés liées à l’approvisionnement régulier en alevins de souches performantes et à moindre coût ; le coût élevé de l’aliment ; l’insuffisance de la maitrise de la technique et de la technologie aquacole ; la baisse de la production halieutique; l’enclavement des zones de production halieutique ; les effets néfastes du changement climatique et les tensions sociales. En 2017 la population malienne était estimée à environ 18.000.000 habitants, elle atteindra en 2025 23.056.362 habitants. Sur la base du besoin alimentaire d’une personne en poisson au Mali estimé à 10,5kg par an, la production prévisionnelle en 2019 devait être de 189.000 tonnes contre une production réelle de 107.000 tonnes soit un déficit de 44%. Récemment la FAO vient de publier que le besoin alimentaire annuel pour une personne est de 23 kg de poisson, ce qui dépasse largement la norme nationale et sur cette base de la FAO, le besoin alimentaire de poisson au Mali est de 414.000 tonnes en 2019 et atteindra 530 000 tonnes en 2025. Le constat est que la production nationale malgré les efforts de l’Etat, des partenaires et des privés, elle tourne autour de 100.000 tonnes représentant 28% des besoins en 2019 et représentera 21% des besoins en 2025. 3.2. Gamme de produits -

Que vend l’OP actuellement : Produit principal et produits secondaires

La société Mali Agri Phyto est une entreprise malienne qui produit des alevins et de poissons marchands. Elle dispose d’une écloserie moderne de Clarias, un bassin de reproduction de Tilapia et six bassins de productions de poissons marchands. -

Quel est le caractère novateur du produit proposé et les bénéfices que les clients en tirent.

Pour son exploitation, Mali Agri Phyto se soucie de la sauvegarde environnementale et sociale. Les emballages de l’aliment poisson seront bien stockés et enfouillés dans les profondeurs du sol. Les eaux de vidange sont utilisées dans l’arrosage des agrumes. L’électricité de la ferme utilisée au niveau de l’écloserie, du forage et le moteur de transvasement des eaux est produite par des panneaux solaires pour réduire les coûts de production ainsi la pollution de l’environnement. Les consommateurs sont devenus plus exigeant en matière de qualité des poissons suite à l’importation croissante de poissons et l’utilisation des produits chimiques dans le traitement et la conservation du poisson. Pour le poisson frais, la qualité exigée est celle qui conserve toutes ses qualités naturelles (bien fraiche, branchie bien rouge, peau élastique et recouvert de mucus de protection, entier sans blessure, moyenne à grande taille, et n’étant pas trempé de produit chimique). Les alevins de taille comprise entre 3 grammes et 20 grammes sont les plus recherchés mais surtout les genres Tilapia et Clarias. 3.3. Analyse concurrentielle -

Désignation des concurrents directs et indirects

L’explosion démographique actuelle du Mali ne va pas de pair avec l’augmentation de la production de poisson, ce qui a amené à ouvrir l’importation de poisson pour combler le déficit. La création de l’Agence de Gestion du Marché à Poisson de Bamako en 2010 qui devait recevoir tous les poissons marchands débarqués à Bamako peine à jouer ce rôle suite à l’insuffisance du ravitaillement du marché malien par les

produits intérieurs, ce qui a poussé l’Agence à importer du poisson pour ravitailler la ville de Bamako. En plus de l’Agence, plusieurs commerçants importateurs se sont mis dans l’activité. Ce sont des conteneurs de plusieurs dizaines de tonnes de poissons frais de toutes tailles qui débarquent à Bamako. Quant aux alevins, les sujets proviennent des écloseries maliennes qui sont au nombre d’une vingtaine. Ces poissons débarqués dans le marché malien proviennent de la production nationale et celle importée des pays voisins et la Chine. L’importation accroit année par année, selon les statistiques de la DNCC, elle avait enregistré 30 000 tonnes de poisson importés en 2014 et 100 000 tonnes en 2015. Les transactions sont faites au comptant et à crédit. Les importateurs ont des marges financières importantes.  Les importateurs de poissons : Toutes les catégories sont présentes depuis les détaillants jusqu’aux grossistes qui se ravitaillent sur le marché malien soient auprès des producteurs (pêcheurs ou aquaculteurs) soient auprès des gros importateurs de poissons de mer ou de l’aquaculture surtout de Chine à partir du port de Dakar. Les revendeurs aux ménages sont constitués des détaillants et ceux des grands hôtels de Bamako sont composés de demi-grossistes.  Les pêcheurs professionnels : Ils vivent principalement des activités de pêche commerciale et effectuent des déplacements tout le long des cours d’eau à la recherche du poisson. La pêche constitue leur activité économique et source e couverture de leur besoin de sécurité, de luxe, etc. D’autres catégories de pêcheurs existent auprès de ceux-ci couramment appelés les agropêcheurs pratiquant la pêche en second rang Une évaluation de leurs avantages concurrentiels. Habituellement, la population malienne apprécie les mets en poisson. Cependant, le prix de cession du poisson frais constitue en soi un facteur limitant à l’accès de la population surtout ceux produits au Mali qui sont plus chers que ceux importés. Une analyse de ce qu’ils font que vous ne faites pas Dans un passé récent, les poissons fumés étaient beaucoup plus prisés que le poisson frais, mais actuellement, c’est le phénomène contraire qui se produit suite au désenclavement des zones de production et au prix d’achat du frais qui est plus bas que celui du fumé. Les alevins demandés sont ceux issus des écloseries modernes et les espèces de Clarias et de Tilapia.

3.4. Stratégie de mise en œuvre du projet 3.4.1. Stratégie juridique et institutionnelle La Société Agri Phyto est une entreprise malienne à responsabilité limitée avec associé unique, elle a commencé ses activités en 2016. 3.4.2. Stratégie de production (technique) Le projet compte construire et exploiter 11 bassins aquacoles dont 9 bassins aquacoles d’une superficie totale de 2 025 m3, d’un bassin de 1026 m3, d’un bassin de 1 125 m3 et aussi l’extension de l’écloserie et le tout alimenté par deux forages équipés de système solaire. La parcelle est exploitée en verger, en maraichage. La parcelle est entourée par une clôture en grillage de fer barbelé et avec une prévision de production annuelle de 542 tonnes de Tilapia (carpe) et de Clarias. Cette technologie de bassins aquacoles a plusieurs avantages notamment la durabilité de l’investissement, la réduction des pertes d’eau par infiltration ou fissuration des parois, la facilité de remplissage et de vidange des eaux, la maitrise totale des facteurs de production. La production de poisson dans les bassins aquacoles oscille entre 20kg à 54 kg / m3 pour un élevage de six mois dans les conditions maliennes. Cependant, le respect de l’utilisation de d’alevins issus de souche performante (mono sexée) et une alimentation riche en protéine s’imposent. Son inconvénient est son coût élevé et exige une bonne réalisation.

A- Caractéristiques de la technologie de bassin aquacole : L’intensification de la production aquacole ou l’aquaculture intensive est une technique de production accélérée de poisson dans un but lucratif par l’introduction des nouvelles infrastructures d’aquacultures et des intrants performants dans le système de production de poisson. Ce mode d’élevage englobe toutes les cultures dont les activités concernent l’apport du dispositif, des alevins, de l’aliment, de l’eau. Tous les facteurs de production sont maîtrisés. Plusieurs dispositifs ont été testés mais le cadre de ce plan d’affaire, il s’agit bien des bassins aquacoles. Les bassins aquacoles sont des infrastructures de

production réalisés en ciment (béton armé) alimenté en eau soit par une moto pompe soit un forage équipé de système solaire. Les dimensions oscillent entre 4 m3 (vivier de 2m/2m/1m) et 240 m3 (20m/12m/1m). L’infrastructure comprend le bassin, un système d’alimentation en eau et de vidange, un système de trop plein. La densité de charge est de 80 à 120 sujets par m3 soit un rendement de 35 à 60 kg par m3. Les avantages des bassins sont : alimentation et vidange facile des bassins, une production de poisson soutenue, une durabilité des investissements, coût / avantage attractif. Les limites des bassins sont : ils exigent un terrain régulier plat ou légèrement en pente ; des alevins de qualité ; des aliments conventionnels de qualité ; un renouvellement continue de l’eau ; un suivi technique régulier, un bon dosage du béton. La rentabilité Coût / avantages est très avantageux

B-

Suivi de la production aquacole :

Les étapes du suivi sont :

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Nettoyage des bassins : Après la construction des bassins aquacoles, il est procédé à un remplissage et au nettoyage des parois des bassins afin de réduire le taux de calcaire provenant du ciment. Remplissage des bassins : Le remplissage est fait après nettoyage des bassins. Le remplissage se fait jusqu’au niveau de la tuyauterie de trop plein situé à hauteur de 1,2 mètre. Fertilisation des eaux : Les eaux sont fertilisées par des fientes placées dans un angle. Mise en eau des alevins : *** Pour les 9 Bassins :

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Volume d’eau : 9 bassins x (L) 15m x (l) 10 m x (h) 1,5 m = 2 025 m3 - Nombre d’alevins : 2 025 m3 x 70 alevins = 141 750 alevins. *** Pour 1 bassin : - Volume d’eau : 1 bassin x (L) 38 m x (l) 18m x (h) 1,5 = 1 026 m3 Nombre d’alevins : 1 026 m3 x 70 alevins = 71 820 alevins. *** Pour 1 bassin :

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Volume d’eau : 1 bassin x (L) 30m x (l) 25m x (h) 1,5m = 1 125 m3 - Nombre d’alevins : 1 125 alevins x 70 alevins = 78 750 alevins. Nourrissage : Il est établit une fiche de nourrissage par bassin après chaque pêche de contrôle. La quantité d’aliment à donner dépend de l’aliment distribué. La quantité d’aliment augmente jusqu’à ce que le poisson atteigne 200 grammes et après la quantité diminue jusqu’à la pêche finale. Le taux de conversion de l’aliment varie entre 1,1 à 1,5. Pêche de contrôle : la pêche de contrôle se fait tous les quinze jours pour observer la croissance des poissons, leur état sanitaire, le taux de mortalité, la qualité de l’eau. Pêche de finition : La pêche intervient entre 4 à 6 mois en fonction de la croissance des poissons ou des besoins des clients. On procède à la vidange des eaux avant de procéder à la pêche finale.

C-Caractéristiques de l’écloserie : L’extension de l’écloserie concerne l’aménagement et le renforcement des capacités de l’écloserie pour atteindre 4 000 000 d’alevins par an. Les alevins issus des écloseries ont une croissance rapide et atteindre une taille et poids de 500 grammes en six mois pour les Tilapia et 1000 grammes pour les Clarias. Les travaux d’extension comportent les réalisations suivantes :



Travaux de construction : Construction de 34 bacs de pré-grossissement

• •

Travaux de réhabilitation : Réhabilitation de deux forages et l’équipement en panneaux solaires Equipements : Acquisition de deux systèmes larvaires et un système artémia et dix bacs de repos des géniteurs, Construction de deux hangars pour bacs de pré grossissement



Equipements et matériels La Société Agri Phyto dispose une superficie de 12 hectares inscrit à son nom et bien clôturée, une dizaine de bassins de production, deux forages équipés et une écloserie. Cependant, pour l’extension de sa capacité de production de poisson marchand, la société a besoin des infrastructures, des équipements et des matériels complémentaires suivants : Activités Construction bassins

1.2 : Tuyauterie Tuyauterie de trop plein Tuyauterie de vidange Tuyauterie d’alimentation eau 2.2 : Bac pré grossissement des larves 2.3 : Extension écloserie

2.4 : Extension forage 2.5 : Equipements

Caractéristiques 9 bassins de 15m x10m x 1,8m 1 bassin de 38 m x 18m x 1,8 m 1 bassin de 25 m x 30 m x 1,8 m 40 unités de diamètre (8cm) et la longueur (120 cm) 40 unités de diamètre (10cm) et longueur (120 cm) 40 bassins à raccorder 34 bacs de 1,5 m x 2,5 m x 1,2 m 2 Hangars 10m / 10m / 3,2m 2 Système larvaire 1 Système artémia 10 Bacs repos géniteurs 2 Pompes aspiratrices et accessoires 2 Plaque solaire, batterie, convertisseur 1 Kit analyse d’eau 10 Filet de capture et suivi 5 Balance 10 Bassines de 50 litres 10 Seaux de 20 litres 1 Moto de liaison 3 Tricycles de livraison des produits

NB : Tous les équipements et matériels énumérés sont disponibles sur le marché malien Approvisionnement (matière première)

a) Matières premières La matière première en aquaculture est l’alevin. Les espèces choisies sont le Tilapia nilotica et le Clarias. Les alevins doivent être issus des écloseries modernes reproduisant de Tilapia nilotica mono sexé et des Clarias et livrant des spécimens de poids compris entre 2 gramme à 5 grammes. Les alevins recommandés actuellement au Mali sont ceux produits dans les centres agrées localisés dans le district de Bamako, à Sélingué et à Baguinéba. Les alevins produits dans lesdits centres sont mono sexés. L’ensemencement des bassins nécessite une densité de 70 alevins par m3 y compris les prévisions de perte estimée à 10 alevins sur les 70 alevins. Pour un cycle de production de six mois, le nombre d’alevins prévisionnels est de 292 320 spécimens. Le promoteur prévoit de payer les alevins aux alentours de sa zone de production située à Koulikoro et Bamako afin de réduire le coût d’acquisition qui à la première et pour les années à venir, il va s’approvisionner à partir de son écloserie.

b) Intrants Ils sont composés de l’aliment poisson et des produits vétérinaires. Les aliments poissons existants au Mali proviennent de la fabrication locale et la fabrication étrangère. Les aliments conseillés dans le cas de notre projet sont de fabrication malienne répondant à deux préoccupations majeures (taux de protéine autour de 35% et un coût d’acquisition inférieur à 600FCFA le kilogramme) permettant d’avoir un taux de conversion de 1,5. Pour les produits vétérinaires, il s’agit de bio clin qui permet de désinfecter les bassins et augmenter l’appétence des poissons. Les besoins en intrants sont :

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50 tonnes d’aliment démarrage, 357 tonnes d’aliment de grossissement et la finition, 1000 kilogrammes d’aliments larves, 1 kilogramme de produit vétérinaire (bioclin)

Personnel (effectif du personnel et organigramme) L’exploitation de la ferme nécessite un personnel minimum pour bien mener les activités. La mission principale du promoteur est de mobiliser les forces vives autour de l’atteinte de l’objectif de façon la plus rationnelle possible. A ce titre, il développera avec le Ministère de l’Elevage et de la Pêche, la Mairie, les banques ou toute autre bonne volonté une dynamique partenariale féconde en vue de contribuer au développement socio-économique du pays. Il assure les responsabilités administratives

et financières y afférents à l’exploitation et son bon fonctionnement. De ce fait, il assume la responsabilité de toutes ses décisions et de leurs conséquences sur la Société. Il exécutera les activités et décidera de l'avenir de l'entreprise : la politique de production, commerciale, financière, et des achats ; la stratégie de développement (recherche de nouveaux marchés, accords de partenariat) ; l’organisation (structure, choix des hommes, définition des attributions). Il étudie les marchés intéressant l’activité de l’exploitation; évalue l’importance de la demande et les attentes des consommateurs. Il évalue les forces de la concurrence et la gamme de ses produits. Il s’efforce d’en découvrir les intentions. Il propose au chef de la production et de marketing toutes évolutions du marché (des produits existants ou tout lancement de fabrication nouvelle). Le personnel suivant est indispensable pour la conduite du projet : un spécialiste en aquaculture, un manœuvre gardien, un comptable et un chef de projet. Activités et Fonctions principales du promoteur Le promoteur mène des activités de production de poisson, des alevins. Fonctions principales : La production du poisson et d’alevins Description des tâches et des responsabilités : Pour mener les activités citées ci haut, le besoin en personnel est de : Les Entreprises (construction, fournisseurs d’aliments et des alevins) Les Bureaux Spécialisés en formation en aquaculture et gestion des entreprises, Les Etudes diverses : Elles concernent : • les études d’impact social et économique (Notice d’impact) • les contrôles techniques des biens du projet • les évaluations du projet L’équipe légère de gestion : est composé de quatre personnes. Le chef de Projet : Il est le responsable du projet, à cet titre, il veille à la bonne exécution du projet, le poste est réservé au promoteur. Pour un début dans le souci de réduire le coût de production, et maîtriser les risques, certaines tâches pourront être cumulées et confiées au chef de projet, notamment la promotion, la comptabilité et les aspects commerciaux et contractuels. Le Comptable : Il assure les flux financiers et monétaires du projet. Il est placé sous la tutelle du chef de projet et est cosignataire des ordres de recettes et des dépenses du projet. Il effectue les achats, les ventes au nom du projet. Il bénéficie d’une indemnité de gestion. Le Manœuvre : Il assure la surveillance, la protection, la sauvegarde des biens et des acquisitions du projet. Il est placé sous l’autorité directe du trésorier général. A cet titre, il est chargé de : i) surveiller les infrastructures et autres biens du projet, 2) d’informer le trésorier de l’état de la production et les autres intrants ou biens, 3) entretien et nourrissage des poissons, etc. Il reçoit des indemnités de prestation. Le Spécialiste en pisciculture : Il aura en charge de former le promoteur et le manœuvre en technique de pisciculture et le suivi technique de la production durant la première année d’exploitation.

Les conducteurs de tricycle : Ils assurent la distribution des produits issus de la ferme notamment les poissons marchands et les alevins. 4.2.5 : Programme prévisionnel de production 4.2.5.1 : Poisson (En kilogrammes) Sur la base d’une densité de mise en charge de 70 alevins par mètre carré avec un taux prévisionnel de perte de 10%, c’est-à-dire sur les 70 alevins, c’est 63 qui seront réellement qui arriveront à termes avec un gain de poids moyen de 2,7 grammes par jour durant les 180 jours d’élevage, la production prévisionnelle de poisson est de 271 088 kg:







Pour les 9 Bassins : - Volume d’eau : 9 bassins x (L) 15m x (l) 10 m x (h) 1,5 m = 2 025 m3 - Nombre d’alevins : 2 025 m3 x 70 alevins = 141 750 alevins - Nombre poissons marchands : 141 750 – 14 175= 127 575 poissons - Poids des poissons : 127 575 poissons x 1kg = 127 575kg Pour 1 bassin : - Volume d’eau : 1 bassin x (L) 38 m x (l) 18m x (h) 1,5 = 1 026 m3 - Nombre d’alevins : 1 026 m3 x 70 alevins = 71 820 alevins, - Nombre poissons marchands : 71 820 – 7182 = 64 638 poissons - Poids des poissons : 64 638 poissons x 1kg = 64 638 kg Pour 1 bassin : - Volume d’eau : 1 bassin x (L) 30m x (l) 25m x (h) 1,5m = 1 125 m3 - Nombre d’alevins : 1 125 alevins x 70 alevins = 78 750 alevins - Nombre de poissons marchands : 78 750 – 7875 = 70 875 poissons - Poids des poissons : 70 875 poissons x 1kg = 78 875 kg

Evolution de la production de poisson sur trois (3) ans à raison d’un cycle de six mois Désignation Taux d’augmentation Production semestrielle (kg) Prod semestrielle cumulée

1er cycle 2ème cycle 3ème cycle 4ème cycle 5ème cycle 6ème cycle 0% 0,1% 0,1% 0,2% 0,2% 0,2% 0 271 088 273 798 276 509 276 509 276 509 0 271 088 544 886 821 395 1 097 904 1 374 413

Alevins Sur la base d’une production larvaire tous les quinze jours, l’écloserie prévoie 4 000 000d’alevins par an d’une taille moyenne de 8 grammes.



Production larvaire : 10 bacs larvaires: - Volume d’eau d’un bac : 2,2 m x 1,5m x1m = 3,3 m3 - Nombre de larves d’un bac par an : 20 000 larves x 20 éclosions = 800 000 larves, - Nombre de larves par an : 800 000 x 10 bacs = 8 000 000 larves.



Production d’alevins : 20 bacs d’alevinages - Volume d’eau d’un bac : 2,2m x 1,5m x 1m = 3,3m3 - Nombre d’alevins d’un bac : 800 000 larves x 0,25% = 200 000 alevins, - Nombre d’alevins par an : 200 000 d’alevins x 20 bacs = 4 000 000 d’alevins.

Evolution de la production de poisson sur trois (3) ans à raison d’un cycle de six mois Désignation Taux d’augmentation Production semestrielle (kg) Prod semestrielle cumulée -

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1er cycle 2ème cycle 3ème cycle 4ème cycle 5ème cycle 6ème cycle 0% 0,1% 0,1% 0,2% 0,2% 0,2% 0 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000 0 2 000 000 4 000 000 6 000 000 8 000 000 10 000 000

Respect des normes de production/transformation Les nouvelles infrastructures respectent les normes de production de poisson. Elles seront installées de manière à respecter la marche en avant et le plan d’entretien assure l’hygiène des bassins. Pour le personnel il sera mis à leur disposition des tenues de protection et des kits de lavage des mains. Choix technique (ressortir clairement l’innovation et la pertinence technique du projet)

L’innovation dans ce projet est la mise en place des infrastructures modernes pour la production intensive de poisson. La construction des bassins aquacoles en béton armé alimentés par l’eau de forage solaire, l’intensification de la capacité de l’écloserie où les conditions de production sont mieux contrôlées sont très avantageux pour la réussite du projet. Avec ces infrastructures, les poids des poissons à la capture sont nettement augmentés d’où amélioration des gains du promoteur. -

Mesures de biosécurité (prophylaxie et métaphylaxie) et coût

Des mesures sont prises pour la biosécurité, notamment la Pêche de contrôle se fait tous les quinze jours pour observer la croissance des poissons, leur état sanitaire, le taux de mortalité, la qualité de l’eau. - Modalités d’insertion du nouveau projet dans le fonctionnement habituel de l’OP Le nouveau projet sera inséré dans le fonctionnement habituel de la production de poisson comme une continuité avec la disponibilité de : - l’espace de production, - le financement, - Renforcement de capacité en ressources humaines. 3.4.3. Stratégie marketing -

Marché potentiel/ciblé : Il est important de distinguer le marché potentiel (individus ou entreprises susceptibles d’acheter votre produit / service) du marché cible (individus ou entreprises à qui vous offrirez votre produit / service). Définissez votre marché cible en argumentant votre choix. Si vous avez plusieurs produits ou services qui ciblent des clients différents faite un exposé de chaque segment ciblé. Mentionnez si vous avez effectué des contacts avec les clients potentiels (liste de clients) ou si vous avez eu des promesses d’achat ou des contrats signés.

En se basant sur la théorie du marché, l’offre est toujours inférieure à la demande de poisson au Mali malgré l’importation du poisson. Cette situation se comprend aisément avec l’accroissement de la population. Selon les récentes études de la FAO, le besoin d’un individu en poisson est de 25 kg par an et sur cette base les 19 000 000 de maliens ont besoin de 475 000 tonnes contre une disponibilité de 185 000 tonnes environs y compris l’importation soit un taux de couverture de 38,9%. Cette insuffisance de l’offre est plus marquée en alevins car selon la Direction Nationale de la Pêche, l’offre actuelle couvre moins de 10% de la demande. Les clients sont de deux ordres : Ceux qui paient pour la consommation familiale et ceux qui paient et revendent le poisson comme activité professionnelle. Pour les alevins, on rencontre ceux qui payent pour leur exploitation et ceux qui font le courtage (intermédiaire). Les clients des produits de la pêche et de l’aquaculture deviennent de plus en plus structurés avec l’augmentation du nombre des hôtels et des mines qui sont devenus aussi des principaux et grands demandeurs de poissons. Les détaillants vendaient aux ménages, et les grossistes vendaient aux détaillants. Schématiquement, il existe deux circuits de commercialisation c’est-à-dire, des producteurs vendaient aux collecteurs qui viennent se ravitaillement dans les marchés ruraux et les collecteurs revendaient sur les grands marchés côtoyés par des grands acheteurs. Les femmes sont présentes dans les deux réseaux. Les achats se font au comptant et à crédit sur la base de la confiance entre pêcheur et commerçant. Les consommateurs familiaux paient les gros poissons, excepté les fonctionnaires qui paient en fonction de leur disponibilité du jour. Le marché ciblé est celui de Bamako dans le cadre de ce projet de plan d’affaire soumis par la société Agri Phyto et ce choix compte de la zone d’implantation du projet et la forte densité de population avec un pouvoir d’achat élevé. Dans le district de Bamako et ses alentours, on enregistre plus de 200 exploitants aquacoles et qui manquent ou sont en insuffisance de satisfaction de commande d’alevins.Les consommateurs des cercles de Koulikoro, de Kati et du district de Bamako et environs, mais aussi les hôtels et restaurants à Bamako. Tout comme la production de poisson marchand, le marché visé pour les alevins est celui de Bamako et environs. La production des bassins aquacoles occupe une très petite partie dans la couverture des besoins en protéine de la zone ciblée. La société Mali Agri Phyto compte occupée la quatrième position des fermes aquacoles de grande production de poisson et d’alevins au Mali en 2021.

Pour la vente de poisson la société a signé un contrat avec un mareyeur, les activités de mise sur le marché ne lui reviennent pas. La société s’occupe du transport des poissons de la ferme au magasin du mareyeur déjà indiqué et identifié dans le contrat de partenariat. Et pour les alevins en plus de ces consommations, elle a conclu un contrat de fourniture d’alevins à des producteurs de poissons dont elle lui revient de livrer sur le site de grossissement. -

Historique des ventes et principaux défis marketing

La société Agri Phyto a plus de trois ans d’expérience dans la pisciculture. Elle dispose des infrastructures de grossissement de poisson et une écloserie moderne en bon état de fonctionnement. La société est inscrite parmi les fournisseurs d’intrants aquacoles dans le cadre la subvention que l’Etat accorde aux producteurs Agricoles lors du conseil supérieur de l’Agriculture. La ferme produit aujourd’hui plus de 60 tonnes de poisson et 300 000 alevins. La demande de poisson est élevée de Janvier à Juin à cause du prix relativement bas. La grande majorité des captures et de la production sont destinées à la commercialisation. La société doit accentuer ses efforts marketing sur la production et la disponibilité des produits. L’augmentation de la demande a été très grande à partir de 2018 suite à la vulgarisation des bacs hors sol et des cages flottantes -

Présentation du produit et stratégie de développement

Le promoteur compte mettre sur le marché des poissons issus de l’aquaculture en bassin aquacole. La quantité prévisible est de 542 tonnes par an constituées de Tilapia et de Clarias fortement appréciés par les consommateurs. La carpe est l’une des espèces de poisson de consommation par excellence au Mali, elle est riche en protéines d’origine animale, son goût est agréable. La carpe et le Clarias sont rustiques et résistent aux maladies et son élevage ne nécessite pas de connaissances spéciales. Quant aux alevins, Mali Agri Phyto compte mettre sur le marché malien 4 millions d’alevins chaque année constituée de Clarias et de Tilapia de taille comprise entre 5grammes à 10 grammes. -

Stratégie marketing : Produit, Place, Prix et Promotion et le coût de la stratégie marketing  Le produit

La société a comme produit principal le poisson frais pour le marché et les alevins pour les pisciculteurs. Pour cela elle compte construire et exploiter onze (11) bassins aquacoles de production de poissons marchands de dimensions variables avec une capacité de mise en charge de 70 alevins par mètre carré pour une production escomptée de 271 tonnes par cycle de six mois soit 542 tonnes par an. Pour des besoins du Plan d’Affaire : Extension de la Ferme aquacole Mali Agri Phyto Page 26 marché, les récoltes se feront entre Juillet et Octobre correspondant à la période inactive de pêche halieutique au Mali. Du côté de l’écloserie, il sera procédé à des écloseries par quinzaine afin de pouvoir maintenir une offre régulière d’alevins. Le prix Les prix proposés par le promoteur sont de deux ordres, un prix pour les détaillants et un prix pour les grossistes. Un prix promotionnel de 1800 FCFA contrairement à 2250 FCFA entre juillet- octobre correspondant à la période de pénurie de poisson. Le prix de vente des alevins est fixé à 100FCFA pour toutes les espèces défiant ainsi toute concurrence. 

La promotion

Sur le marché de consommation, la demande est supérieure à l’offre. Les consommateurs sont prêts à acheter tous les produits qui se présentent sur le marché, les producteurs n’accordent pas une stratégie spécifique de communication pour leurs produits. Une stratégie Push par des techniques de rabais, remise et ristournes sont souvent pratiqués pour la fidélisation des clients. En plus du marketing viral l’une des méthodes de communication traditionnelle, l’exploitation compte créer un site web pour la promotion et publicité des produits. 

La distribution

Deux (02) réseaux de distribution se font distingués : ✓ Un réseau interne de plus de 75 000 acteurs dont des femmes et jeunes producteurs ou commerçants détaillants, ✓ Un réseau externe englobant les commerçants grossistes qui exportent et importent les poissons du pays. Objectifs de ventes en quantité et en valeur et organisation marketing

La société Agri Phyto ambitionne de produire plus de 4 000 000 d’alevins et 542 tonnes de poisson par an à partir de 2021, pour une valeur économique estimée à 1 158 800 000FCFA et crée environ 20 emplois durables. Dans la mise en œuvre du projet, la société contractera trois contrats de partenariat dont un en amont de sa production (fournisseur d’aliments poisson) et en aval (mareyeurs). Pour atteindre cet objectif, la société compte augmenter le nombre de ses bassins aquacoles ainsi que l’extension de l’écloserie. Des contacts ont été pris avec des fournisseurs d’équipements, les d’aliments poissons mais aussi de commerçants de poisson. Sa prévision pour celle de l’année 2020 est de 271 tonnes de poisson marchand et 2 000 000 d’alevins de Tilapia et de Clarias. Les poissons marchands sont vendus à partir de 5 mois d’élevage avec un poids moyen de 500 grammes pour les Tilapia (carpe) et de 1000 grammes pour le Clarias. Quant aux alevins, le poids moyen est 3 à 10 grammes. La société s’occupera du suivi technique rapproché pour le premier mois d’élevage pour tous les alevins issus de sa production. 3.4.4. Stratégie de suivi-évaluation Au sein de l’unité piscicole, il est important de tenir compte et d’avoir certains documents qui aideront à mettre en place une stratégie de suivi évaluation. Il ya deux types de documents : Les documents des opérations techniques : les fiche de suivi de la consommation d’aliments, des stocks alimentaires, journalier des activités, sanitaire des volailles, du matériel et des équipements. Les documents des opérations de gestion organisationnelle et financière : le plan de travail, le compte d’exploitation, les budgets de trésorerie et d’investissement, le tableau des descriptions des taches et des responsabilités. 3.5. Organisation et gestion L’équipe de gestion est composé comme suit : ➢ Le chef de Projet : Il est le responsable du projet, à cet titre, il veille à la bonne exécution du projet, le poste est réservé au promoteur. Pour un début dans le souci de réduire le coût de production, et maîtriser les risques, certaines tâches pourront être cumulées et confiées au chef de projet, notamment la promotion, la comptabilité et les aspects commerciaux et contractuels. ➢ Le Comptable : Il assure les flux financiers et monétaires du projet. Il est placé sous la tutelle du chef de projet et est cosignataire des ordres de recettes et des dépenses du projet. Il effectue les achats, les ventes au nom du projet. Il bénéficie d’une indemnité de gestion. ➢ Manœuvre : Il assure la surveillance, la protection, la sauvegarde des biens et des acquisitions du projet. Il est placé sous l’autorité directe du trésorier général. A cet titre, il est chargé de : i) surveiller les infrastructures et autres biens du projet, 2) d’informer le trésorier de l’état de la production et les

autres intrants ou biens, 3) entretien et nourrissage des poissons, etc. Il reçoit des indemnités de prestation. ➢ Le Spécialiste en pisciculture : Il aura en charge de former le promoteur et le manœuvre en technique de pisciculture et le suivi technique de la production durant la première année d’exploitation. ➢ Les conducteurs de tricycle : Ils assurent la distribution des produits issus de la ferme notamment les poissons marchands et les alevins.

3.6. Plan opérationnel - Une description du/des sites du projet (localisation, image satellitaire de l’existant, aménagements, installations et équipements) La société Mali Agri Phyto est une entreprise malienne installée à Banancori (commune de Sanankoroba) à moins d’1 km de la RN6 , cofinancée par des opérateurs économiques maliens à responsabilité limitée, produit des alevins et de poissons marchands. Il dispose d’une parcelle de 15 ha de superficie dans laquelle, il pratique l’aquaculture, le maraichage et le verger. Le site est clôturé et alimenté par un forage positif entrainant en merveille toutes ces activités. Pour l’aquaculture, il dispose une écloserie moderne de Clarias, un bassin de reproduction de Tilapia et six bassins de productions de poissons marchands.

La société veut agrandir son dispositif pour accroitre sa production d’alevins et de poisson marchands -

Une description du processus de production/transformation et de commercialisation

Mise en place des intrants aquacoles Activité 1 : Approvisionnement en aliment poisson et larves A1.1 : Consultation restreinte : La société sur la base des spécifications techniques et les devis estimatifs que le spécialiste en aquaculture produit, la société procède à une consultation des fournisseurs d’aliments poisson de la place. A1.2 : Signature de contrat de livraison d’aliment poisson : la société l’établira un contrat de fourniture de l’aliment poisson et de larves dans un délai maximum d’un (1) mois avec les fournisseurs ayant été présélectionnés et acceptant les conditions du partenariat. Sur la base d’un taux de conversion de 1.5 kg de poisson pour produire un kg de poisson toute espèce confondue, le projet prévoit la production de 271,088 tonnes de poisson qui nécessite la consommation de 406,632 tonnes d’aliment pour un cycle de six mois. Activité 2 : Approvisionnement en alevins A2.1 : Consultation restreinte : Sur la base des spécifications techniques et le nombre estimatif des alevins que le spécialiste en aquaculture a produit, la société procède à une consultation des fournisseurs des alevins de Clarias sur le marché malien. L’écloserie de la société au besoin peut postuler pour la production d’alevin car chaque entité tient sa propre comptabilité. A4.2 : Signature de contrat de livraison des alevins : Il sera procédé à l’établissement de contrat de fourniture des alevins de Clarias dans un délai maximum d’un (1) mois. Sur la base de d’un taux de charge de 70 alevins m3, le nombre d’alevins sera de 322 434 sujets par cycle de six mois. Activité 3 : Approvisionnement en géniteurs A3.1 : Consultation restreinte : Sur la base des spécifications techniques, le spécialiste en aquaculture conseille la société sur les géniteurs à importer et les pays d’importation.

A4.2 : Signature de contrat de livraison des alevins : Il sera procédé à l’établissement de contrat de fourniture des géniteurs de Clarias dans un délai maximum d’un (1) mois. Production de poissons marchands Activité 1 : Recrutement de personnel d’appui A1.1 : Recrutement d’un manœuvre gardien Il sera procédé au recrutement d’un manœuvre gardien qui assurera les fonctions de gardiennage, de nourrissage et d’entretien des infrastructures et des équipements. A1.2 : Recrutement d’un spécialiste en aquaculture Le spécialiste en aquaculture aura pour mission de suivre quotidiennement toutes les activités de production d’alevins, de production depuis la mise en eau des bassins, la mise en charge des bassins, l’établissement de la fiche de nourrissage à l’intention du manœuvre, les pêches de contrôle, la vidange, la pêche définitive et l’organisation de la vente des poissons et l’élaboration du rapport du cycle de production. A1.3 : Recrutement d’un comptable : Le comptable assura les fonctions d’encaissement des recettes issues de l’écloserie et de la vente des poissons, A1.4 : Recrutement de trois conducteurs de moto tricycle Les conducteurs de tricycle assureront la livraison des alevins et des poissons marchands vendus ou commandés par les éventuels clients. Activité 2 : Mise en charge des bassins aquacoles A2.1 : Mise en eau des bassins La mise en eau des bassins aquacoles intervient après la réalisation des travaux de construction et d’équipements. Les premières eaux serviront à nettoyer les parois des bassins pour réduire le taux d’alcalinité provenant du ciment. La mise en eau se fait progressivement. A2.2 : Mise en charge La mise en charge est la mise des alevins dans les bassins. Pour ce projet, le nombre des alevins est de 292 320 répartis comme suit : • Pour les 9 Bassins : - Volume d’eau : 9 bassins x (L) 15m x (l) 10 m x (h) 1,5 m = 2 025 m3 - Nombre d’alevins : 2 025 m3 x 70 alevins = 141 750 alevins. • Pour 1 bassin : - Volume d’eau : 1 bassin x (L) 38 m x (l) 18m x (h) 1,5 = 1 026 m3 - Nombre d’alevins : 1 026 m3 x 70 alevins = 71 820 alevins. • Pour 1 bassin : - Volume d’eau : 1 bassin x (L) 30m x (l) 25m x (h) 1,5m = 1 125 m3 - Nombre d’alevins : 1 125 alevins x 70 alevins = 78 750 alevins Activité 3 : Suivi et appui conseil

Le spécialiste en aquaculture recruté suit l’évolution de l’aquaculture et la formation du manœuvre gardien au nourrissage et aux petits travaux d’entretien. Activité 4 : Récolte des poissons : A la fin du sixième mois, il sera procédé à la récolte des poissons de l’ensemble des bassins suivant un chronogramme établi avec le mareyeur signataire de contrat de partenariat. La production prévisionnelle de poisson est de 271 088 kg: • Pour les 9 Bassins : -

Volume d’eau : 9 bassins x (L) 15m x (l) 10 m x (h) 1,5 m = 2 025 m3 Nombre d’alevins : 2 025 m3 x 70 alevins = 141 750 alevins Nombre poissons marchands : 141 750 – 14 175= 127 575 poissons Poids des poissons : 127 575 poissons x 1kg = 127 575kg

• Pour 1 bassin : -

Volume d’eau : 1 bassin x (L) 38 m x (l) 18m x (h) 1,5 = 1 026 m3 Nombre d’alevins : 1 026 m3 x 70 alevins = 71 820 alevins, Nombre poissons marchands : 71 820 – 7182 = 64 638 poissons Poids des poissons : 64 638 poissons x 1kg = 64 638 kg

• Pour 1 bassin : -

Volume d’eau : 1 bassin x (L) 30m x (l) 25m x (h) 1,5m = 1 125 m3 Nombre d’alevins : 1 125 alevins x 70 alevins = 78 750 alevins Nombre de poissons marchands : 78 750 – 7875 = 70 875 poissons Poids des poissons : 70 875 poissons x 1kg = 78 875 kg

Phase : Production d’alevins Activité 1 : Suivi et appui conseil : Le spécialiste en aquaculture recruté fait fonctionner l’écloserie et la formation du manœuvre gardien au nourrissage des larves et aux petits travaux d’entretien. Activité 4 : Production de larves : Il est prévu une production de 4 000 000 d’alevins par an. Dans la mise en œuvre du projet, il est prévu une éclosion toutes les quinzaines soit environs une vingtaine d’éclosion par an. Phase : Commercialisation des poissons et des alevins Activité 1 : Vente des poissons marchands La société ayant signée un contrat avec un mareyeur, les activités de mise sur le marché ne lui reviennent pas. La société s’occupe du transport des poissons de la ferme au magasin du mareyeur déjà indiqué et identifié dans le contrat de partenariat. Activité 2 : Vente des alevins La société en plus de ces consommations, a conclu un contrat de fourniture d’alevins à des producteurs de poissons dont elle lui revient de livrer sur le site de grossissement.

3.7. Gestion sociale et environnementale Conformément aux dispositifs législatifs et réglementaires et plus précisément à la politique nationale de protection de l’environnement dont le but est de garantir un environnement sain et le développement durable, par la prise en compte de la dimension environnementale dans toute décision qui touche la conception, la planification et la mise en œuvre des politiques, programmes et activités de développement, par la responsabilisation de tous les acteurs. Et le décret n° 08- 46 P-RM du 26 juin 2008, relatif à l’étude d’impact environnemental et social. Il s’avère important d’évaluer les impacts environnementaux et sociaux de cette activité d’extension des bassins aquacole de monsieur Timbéli. Les impacts environnementaux et sociaux de l’activité Cette étude portera sur la phase d’extension de bassins aquacoles (planage et remblai du sol, construction en béton) et la phase exploitation des bassins finis. Phase d’extension des bassins aquacoles : Les principales sources et récepteurs d’impacts de la phase d’extension sont : Phases

Principales sources d’impacts

Construction -

Exploitation

-

Débroussaillage avec abattage d’arbres, d’arbustes et le nettoyage Planage et remblaie du sol ; Creusage et confection des bassins ; Transport de matériaux et matériels par les bennes et camions ; Construction en béton ; Installation des matériels Approvisionnement en eau des bassins Production des alevins ; Entretien des poissons (nutrition et santé) Récolte et vente des poissons

Principaux récepteurs d’impacts Milieu Milieu humain biophysique - Air - Communauté citadine et - Sol villages environnants ; - Eaux de - Santé et sécurité des surface travailleurs  - Végétation - Economie - Paysage - Conditions de vie des femmes et des jeunes - Infrastructures et patrimoine culturel

-

Sol

-

Eaux de surface - Eaux souterraines - Flore/ Paysage - Faune

-

Communauté citadine et villages environnants ; Santé et sécurité des citadins ; Economie Conditions de vie des femmes et des jeunes. Infrastructures et patrimoine culturel

Impacts de la phase construction/ d’extension des bassins Synthèse des impacts potentiels de la phase : Les principaux impacts de la phase de construction/extension se résument dans le tableau ci-dessous : Récepteur Description des impacts d’impacts Milieu biophysique Négatifs Positifs Air Pollution de l’air par les travaux de planage et remblaie Très faible,voire

Sols Eaux de surface Végétation Paysage

Infrastructure et patrimoine culturel Emploi et revenu

du sol avec le soulèvement de la poussière. Possibilité de réduction de la visibilité. Tassement du sol par le passage des engins et véhicules du chantier lors des travaux ; Risques de pollution des sols par les déchets liquides et solides du chantier Risques de pollution des eaux de surface par les déchets solides et liquides du chantier ; Coupure et dessouchement des arbres et arbustes, sectionnement des racines lors des activités de fouillage. Changement de paysage dû à l'aspect dénudé du site et à l’apparition des bassins Milieu humain Dégradation des pistes et sol à cause du mouvement des véhicules et engins ;

Très faible voire inexistant Sécurité et santé

-

Risques d’accidents par l’utilisation des matériels et les déplacements des engins. - Maladies respiratoires consécutives aux poussières soulevées par le planage et creusage des bassins  Impact de la phase d’exploitation des bassins finis

inexistant Très faible Très faible Faible Occupation harmonieuse des espaces Très faible Création d’emploi non permanant pour les jeunes et implicitement gain de revenu. Très faible

Synthèse des impacts potentiels de la phase exploitation Les principaux impacts des activités de la phase d’exploitation se résument dans le tableau ci-dessous : Récepteur d’impacts Sols

Eaux de surface et souterraine Végétation Sécurité et la santé Activités socioéconom iques Emploi

Description des impacts Milieu biophysique Négatifs Risque d’engorgement des sols alentours par les eaux d’infiltration et de débordement. Prélèvement d’une quantité d’eau importante lors du remplissage des bassins (nappe souterraine ou eau courante). Risque de pollution des eaux de surface. Très faible. Risque de développement de certaines maladies liées à l’eau Très faible voire inexistant Inexistant

Positifs Amélioration des sols par l’utilisation de l’eau résiduel des étangs. Développement de la macro et méso faunes du sol envoisinant les bassins Réapprovisionnement de la nappe phréatique par les eaux d’infiltration.

Développement de certaines plantes due aux infiltrations d’eau Milieu humain Amélioration de la santé nutritionnelle des communautés par la production de protéine Dynamisation de la filière (développement du commerce, production et vente d’alevins, transformation et commercialisation) Création d’emploi permanant et non permanant pour les jeunes et femmes. Contribution à la formation des jeunes sur la production aquacole.

Mise en œuvre et suivi des mesures environnementales et sociales Récepteur Mesures d’impact d’atténuation ou de compensation Air Arroser les pistes d'accès et les sites de chantiers et régler correctement les moteurs ; Sols Remettre en état les pistes empruntées Récupérer les huiles usées et les déchets solides par des méthodes appropriées (incinération contrôlée ou recyclage) Couvert Préserver les grands végétal arbres et les espèces protégées ; Faire une plantation compensatoire. Sécurité Mettre les panneaux de signalisation Santé











Acteurs

Indicateurs objectivement vérifiables (IOV) Entreprise Nombre d’arrosage par jour ;

Entreprise Absence de dépôts solides et des taches d’hydrocarbures sur les bases vie et les parkings après repli

Entreprise Nombre d’arbres épargnés dans les carrières ; Nombre d’arbres plantés et réussis ; Entreprise Nombre de panneaux,

Equiper le Entreprise  Nombre de personnel de personne portant masques, gants et des masques de bottes ; gants et de botte Disposer sur  Nombre de place d’une médicaments dans pharmacie de la boite à premières pharmacie ; urgences ;  Vérification de Construire des la latrine de latrines pour le l’Entreprise ; personnel de  Présence de l’Entreprise moustiquaires pour Assurer un le personnel ; approvisionnement  Présence en eau potable pour réservoir/cuve d’eau le personnel ; potable pour le Limiter les personnel ; vitesses des véhicules et engins ;

Moyens de vérification

Fréquences de suivi

Enquêtes auprès des ouvriers et des riverains du site Enquêtes auprès des ouvriers et des villageois Constat physique sur le site

Journalière

Rapport de fin de chantier Constat physique Constat physique

Journalière Hebdomadaire  Mensuelle

Enqu êtes auprès des ouvriers et de la population Constat physique





Journalière

Journalièr

 e

Journalièr e

Hebdoma daire  Mensuelle 

Milieu biophysique  Qualité de l'air L'inscription de clauses techniques environnementales spécifiques dans le cahier de charges de l’entreprise permettra de lutter contre la dégradation de la qualité de l'air pendant les travaux. Les principales clauses préconisées seront :

-

Le réglage correct des machines et des engins, ce qui favorisera une bonne combustion du carburant et, partant, permettra de réduire les émissions de gaz polluant ; - L’arrosage systématique dans la mesure du possible des zones de travaux, ce qui réduira les envols de poussières ;  La végétation La coupe et le dessouchement des arbres et arbustes doit être sélectif et préserver autant que faire se peut les grands arbres. Une plantation compensatoire doit être opérée autour du lieu.  Sols Des clauses environnementales prescrivant la remise en état du sol seront inscrites dans le cahier de charges de l’Entreprise. Le contrôle devra veiller à ce que l’Entreprise récupère les huiles de vidange, les emballages et les pièces usagées et rétablir les pistes dégradées. Milieu humain  Santé et sécurité Les mesures d’atténuation suivantes sont à insérer dans le cahier des charges de l’Entreprise :  Installer des panneaux de signalisation des différents chantiers notamment les sorties d’engins et bennes ;  Arroser régulièrement les zones potentielles de soulèvement des poussières ;  Doter le personnel de masques respiratoires, de casques contre les chutes, bottes et gants ;  Prévoir une pharmacie de premiers soins pour le personnel ; Plan de mise en œuvre et de suivi des mesures environnementales et sociales L’analyse des paramètres environnementaux pour l’extension des bassins, révèle qu’ils n’ont pas d’effets négatifs importants sur le milieu biophysique, qu’ils contribuent à l’amélioration des sols par le développement de la faune du sol et de la structure du sol par l’apport de résidus des eaux des bassins. L’activité a et aura un impact économique très important pour les communautés. Elle va contribuer aussi à l’amélioration de la santé et de l’éducation respectivement par l’apport de protéine et de revenu. Les impacts négatifs identifiés peuvent être atténués en appliquant les mesures préconisées à cet effet. Car ils ne sont pas au-dessus des moyens de l’entreprise. On peut conclure que la production à travers l’extension des bassins est réalisable sur le plan environnemental et social. 3.8. Plan Financier 3.8.1 Evaluation du coût du projet a) Charges immobilisées (frais d’établissements et autres), en FCFA Activités Démarche administrative

Caractéristiques La conception du plan d’affaires Notice Impact Environnemental et social Redevance aquacole

Quantité P Unitaire 1 500 000 1 500 000 1 100 000

Montant 500 000 500 000 100 000 1100 000

Quantité 1 9 1 1 11

Montant 1 500 000 36 000 000 13 000 000 15 000 000 5 500 000 71 000 000

Sous total b) Immobilisations corporelles Travaux et équipements

Construction bassins Sous total

Caractéristiques Etude et Contrôle des travaux 15m x10m x 1,8m 38 m x 18m x 1,8 m 25 m x 30 m x 1,8 m Tuyauterie diverse

P Unitaire 1 500 000 4 000 000 13 000 000 15 000 000 500 000

Bacs de reproduction Sous total Extension écloserie

Terrassement (Nivelage, aménagement) Abri (Hangar 10m / 10m / 3,2m) Bacs incubation (1,5m/2,2m/1m) Bacs larvaires (1,5m/2,2m/1m (carrelé) Bacs alevinage (1,5m/2,2m/1m (carrelé)

1 2 4 10 20

Système larvaire Système artémia Bacs repos géniteurs

2 1 10

Pompes aspiratrices et accessoires Plaque solaire, batterie, convertisseur Tuyauterie de distribution

2 2 1

Kit analyse d’eau Filet de capture et suivi Balance

1 10 5

Bassines de 50 litres Seaux de 20 litres Moto de liaison Tricycle de livraison des produits

10 10 1 3

Sous total Extension forage Sous total

1 000 000 1 600 000 600 000 600 000 600 000

1 000 000 3 200 000 2 400 000 6 000 000 12 000 000 24 600 000 5 000 000 10 000 000 7 000 000 7 000 000 800 000 8 000 000 25 000 000 1 000 000 2 000 000 2 000 000 4 000 000 2 500 000 2 500 000 8 500 000 500 000 500 000 20 000 200 000 20 000 100 000 10 000 2 000 400 000 1 200 000

Sous total Total immobilisation corporelle

100 000 20 000 400 000 3 600 000 4 920 000 134 020 000

c) Evaluation du besoin en fonds de roulement Fonds de Roulement

Intrants

Achat d’alevins Achats aliments poisson grossissement Achat aliment larves Achat produits vétérinaire (bioclin) Achat de géniteurs

292 320 125 407 T 700 000 1T 7 000 000 1kg 60 000 -

Un spécialiste en aquaculture Un manœuvre gardien Un Comptable Un Chef de projet Trois Conducteurs de tricycle

6 mois 6 mois 6 mois 6 mois 6 mois

250.000 75 000 150 000 150 000 50 000

Carburant motos Carburant de trois tricycles Frais financiers et de gestion

6 6 2

10.000 11 666 50.000

Sous total

Personnel Sous total Fournitures

Sous total Total FONDS DE ROULEMENT d) Cout du projet : Investissement + fonds de roulement = 470 500 000FCFA Désignation

Montant

36 540 000 284 900 000 7 000 000 60 000 2 000 000 330 500 000 1 500 000 450 000 900 000 900 000 900 000 4 650 000 60 000 70 000 100 000 230 000 335 380 000

IIIIV-

Investissement Fonds de roulement - Personnel - Fourniture - Intrants

135 120 000 335 380 000 4 650 000 230 000 330 500 000 470 500 000

Total

• Coût réel du projet : Investissement + Besoin réel en fonds de roulement : 135 120 000 + 4 880 000 = 140 000 000FCFA Désignation IIIInvestissement IVFonds de roulement Cout total - Intrants (crédit ordinaire fournisseur) Coût réel du projet

Montant

Taux 135 120 000 % 335 380 000 % 470 500 000 - 330 500 000 140 000 000 100%

NB : Les intrants sont délivrés par un fournisseur payable après la vente des poissons. • Schéma de financement du projet

Libellés Investissement Besoin FDR Total

Montant 135 120 000

% 96,52%

4 880 000

3,48%

140 000 000

100%

Financement Promoteur 10%

Subvention 50%

70 000 000

14 000 000

Banque 40%

57 000 000

3.8.2. Etude financière sommaire (Echéancier des flux financiers du projet) - Chiffre d’affaire semestriel vente poisson : 271 088 kg x 1400F = 379 523 200FCFA, - Chiffre d’affaire semestriel vente alevin : 2 000 000 alevins x 100F = 200 000 000FCFA - Valeur résiduelle : 135 120 000FCFA / 10 semestres x 4 semestres = 54 048 000FCFA Désignation

I- Investissement/renouvel Charges immobil Immo corporelles II- Fonds de Roulement Net III- Dépenses d’exploitation Alevins aliments poisson aliment larvaire produit vétérinaire géniteurs Personnel Fourniture IV-Sorties de fonds (A) Chiffre d’Affaire

A0

1er

2ème

3ème

4ème

5ème

6ème

Semestre

Semestre

Semestre

Semestre

Semestre

Semestre

1 100 000 134 020 000 4 880 000

135 120 000

36 540 000 36 540 000 36 540 000 36 540 000 36 540 000 36 540 000 284 900 000 284 900 000 284 900 000 284 900 000 284 900 000 284 900 000 7 000 000 7 000 000 7 000 000 7 000 000 7 000 000 7 000 000 60 000 60 000 60 000 60 000 60 000 60 000 2 000 000 0 0 0 0 0 4 650 000 4 650 000 4 650 000 4 650 000 4 650 000 4 650 000 230 000 230 000 230 000 230 000 230 000 230 000 340 260 000 333 380 000 333 380 000 333 380 000 333 380 000 333 380 000 579 523 200 579 523 200 579 523 200 579 523 200 579 523 200 579 523 200

Tricycle Valeur résiduelle Reprise FDR V- Entrées de fonds (B) Flux fin annuels (B-A) Flux fin an cumulés Coef 5% semestre VAN à 5% semestre Coef à 7,5 semestre VAN à 7,5 semestre VAN à 15% semestre VAN à 15% semestre

600 000 600 000 600 000 600 000 600 000 600 000 0 0 0 0 0 54 048 000 0 0 0 0 0 4 880 000 0 580 123 200 580 123 200 580 123 200 580 123 200 580 123 200 639 051 200 -135 120 000 239 863 200 246 743 200 246 743 200 246 743 200 246 743 200 305 671 200 -135 120 000 104 743 200 351 486 400 598 229 600 844 972 800 1 091 716 000 1 397 387 200 1 1,102 1,157 1,215 1,276 1,34 1,407 -135 120 000 217 661 705 213 261 192 203 080 823 193 372 413 184 136 716 217 250 319 1 1,155 1,242 1,335 1,435 1,543 1,658 -135 120 000 207 673 766 198 666 022 184 826 367 171 946 480 159 911 341 184 361 399 1 1,322 1,52 1,749 2,011 2,313 2,66 -135 120 000 181 439 636 162 331 052 141 076 729 122 696 767 106 676 696 114 913 984

Commentaires : Les calculs de rentabilité sont faits sur la base d’une échéance de remboursement de six mois soit la moitié de l’année. Sur cette base, les taux d’intérêt seront de : • Taux de 10% an = 5% semestre, • Taux de 15% an = 7,5% semestre • Taux de 30% an = 15% semestre a) Le Coût du Projet : 135 120 000 + 4 880 000 = 140 000 000FCFA

b) c) d) •

le type de financement : un financement à très court terme le risque financier : tous positifs (le risque est faible) Rentabilité définitive du Projet : Délai de récupération du capital investi : ➢ -135 120 000 / 239 863 200 = 0 an + 3 mois + 12 jours • Rendement de l’Unité Monétaire Investi : Recette d’exploitation – Dépenses d’exploitation / Coût du projet + renouvellement RUMI : 3 539 667 200 – 2 007 160 000 / 140 000 000 1 532 507 200 / 140 000 000 = 10,946 • Valeur Actuelle Nette (VAN) et les tests de sensibilité

Flux financier annuel= 1 397 387 200FCFA VAN à 5% semestre = 1 093 643 168FCFA VAN à 7,5% semestre = 972 265 375FCFA VAN à 15% semestre = 694 014 864FCFA • Taux de Rentabilité Interne TRI = tf + (tF –tf) x VAN tf / VAN tf – VAN tF = 0,05 + (0,15 – 0,05) x 1 093 643 168 / 1 093 643 168 – 694 014 864 = 109 364 316,85 / 399 628 304 = 27,36% Le projet peut supporter un prêt à un taux d’intérêt de 27,36 % Commentaire de l’analyse financière sommaire Le projet d’extension de ferme aquacole de production d’alevins et de poissons marchands a dégagé les constats suivants : a) Un délai de récupération très court (3 mois + 12 jours), b) Un risque financier très faible (depuis le premier semestre sur les six semestres prévus), c) Une VAN à 10% et 30% toutes positives d) Un taux de rentabilité interne largement positif (27,36%) Conclusion : Sur la base des indicateurs cités (délai de récupération, risque financier, la VAN, le TRI) le projet est financièrement rentable. 3.8.3 Etude financière détaillée Le projet d’extension de production d’alevins et de poisson marchands formulé par la société Agri Phyto présente des critères de rentabilités élevés ce qui permet de poursuivre les analyses pour intégrer les conditions d’endettement et des variations du marché. a) Tableau d’amortissement en millier de FCFA Libellés Coefficient d’inflation Démarche administrative Bassins aquacoles

Montant 1 100 71 000

S1 0% 110 7 100

S2 0% 110 7 100

S3 0% 110 7 100

S4 0% 110 7 100

Bacs grossissement Extension écloserie Extension forage Equipements Total

S5 0% 110 7 100

S6 0% 110 7 100

S7 0% 110 7 100

S8 0% 110 7 100

S9 0% 110 7 100

S10 0% 110 7 100

24 600 25 000 8 500 4 920 135 120

2 460 2 500 850 492 13 512

2 460 2 500 850 492 13 512

2 460 2 500 850 492 13 512

2 460 2 460 2 460 2 460 2 460 2 460 2 460 2 500 2 500 2 500 2 500 2 500 2 500 2 500 850 850 850 850 850 850 850 492 492 492 492 492 492 492 13 512 13 512 13 512 13 512 13 512 13 512 13 512

b) Plan de décaissement : en FCFA Activités Frais administratifs Investissements Charge personnel Fournitures Coût du Projet Apport société Apport prêt banque Apport subvention

er 1 mois 1 100 000 134 020 000 775 000 38 335 135 933 335 9 933 335 56 000 000 70 000 000

Montant 1 100 000 134 020 000 4 650 000 230 000 140 000 000 14 000 000 56 000 000 70 000 000

ème 2 mois

775 000 38 335 813 335 813 335 0 0

ème ème 3 mois 4 mois

775 000 38 335 813 335 813 335 0 0

775 000 38 335 813 335 813 335 0 0

ème 5 mois

ème 6 mois

775 000 38 335 813 335 813 335 0 0

775 000 38 325 813 325 813 325 0 0

c) Schéma de financement du projet : Libellés

Montant Subvention 50%

Investissement Besoin FDR

Financement Promoteur 10%

Banque 40%

135 120 000 4 880 000

Total

140 000 000

70 000 000

14 000 000

56 000 000

d) Echéancier de remboursement des emprunts • Conditions d’endettement (durée, taux d’intérêt, différé, et TAF Désignation

Montant

Taux d’intérêt

Apport personnel

14 000 000

Emprunt banque Subvention

56 000 000 70 000 000

Coût du Projet

140 000 000

6,5%

Durée

Différé

6 semestres

1 semestre

Hypothèse : Taux global d’intérêt de 13% par an, le montant du prêt est évalué à : • Remboursement de l’emprunt et des charges financières Taux global à 13% an = taux 6,5% semestre Semestrialité constante = Capital x taux d’intérêt / 1 – (1+taux)^ -5 = 140 000 000 x 0,065 / 1 – (1,065) ^-5 = 9 100 000 / 0,2701191635 = 33 688 835 Désignation

Montant

1er Sem

2ème Sem

3ème Sem

4ème Sem

5ème Sem

6ème Sem

Rembours du principal

140 000 000

140 000 000

140 000 000

115 411 165

89 224 055

61 334 783

31 632 708

9 100 000

9 100 000

7 501 725

5 799 563

3 986 760

2 056 126

0

24 588 835

26 187 110

27 889 272

29 702 075

31 632 709

9 100 000

33 688 835

33 688 835

33 688 835

33 688 835

33 688 835

Intérêt (6,5%) Capital dû restant Semestre constant

e) Compte de résultat prévisionnel

e.1 : Les Recettes e.1.1 : les prévisions de production et leur évolution: • Evolution de la production de poisson sur trois (3) ans à raison d’un cycle de six mois Désignation 1er cycle 2ème 3ème 4ème 5ème 6ème cycle

cycle 0,1% cycle 0,2% cycle 0,2% Taux d’augmentation 0% cycle 0,2% Production semestrielle (kg) 271 088 271 088 273 798 276 509 276 509 276 509 Prod semestrielle cumulée 271 088 271 088 544 886 821 395 1097 904 1374 • Evolution de la production des alevins sur trois (3) ans à raison d’un cycle de six mois Désignation 1er cycle 2ème 3ème 4ème 5ème 6ème cycle Taux d’augmentation Production semestrielle (U) Prod semestrielle cumulée

0% cycle 0% cycle 0,1% cycle 0,2% cycle 0,2% 2 000 000 2 000 000 2 020 000 2 040 000 2 040 000 2 000 000 4 000 000 6 020 000 8 060 000 10 100 000

0,2% 2 040 000 12 140 000

e.1.2 : Evolution des chiffres d’affaire sur trois (3) ans à raison d’un cycle de six mois Sur la base d’un prix de vente de 1 400 F le kilogramme de poisson d’aquaculture et de 100 F l’unité d’alevin, les recettes prévisionnelles sont pour les trois ans du projet : • Evolution de la vente des poissons sur les trois ans du projet (coût en millier) Désignation 1er cycle 2ème 3ème 4ème 5ème cycle 6ème cycle 0,1% cycle 0,2% Taux d’augmentation 0% cycle 0,2% cycle0,2% Vente semestrielle 379 523,2 379 523,2 383 317,2 387 112,6 387 112,6 387 112,6 Vente semestrielle cumulée 379 523,2 379 523,2 762 840,4 1149 953 1537 065,6 1924178,2 • Evolution de la vente des alevins sur trois (3) ans à raison d’un cycle de six mois (coût en millier) Désignation Taux d’augmentation Vente semestrielle Vente semestrielle cumulée

1er cycle 2ème 3ème 4ème cycle 5ème 6ème cycle 0% cycle 0% cycle 0,1% 0,2% cycle 0,2% 0,2% 200 000 200 000 202 000 204 000 204 000 204 000 200 000 400 000 602 000 806000 1010 000 1 214 000

e.2 : Les Charges d’exploitation prévisionnelle e.2.1 : La Dotation aux amortissements (en FCFA) Désignation Charges financières immo Investissements / renouvel Total investissement

Montant Durée de vie 1 100 000 134 020 000 5 ans soit 10 135 120 000 semestres

Semestrialité 135 120 000 / 10 = 13 512 000FCFA

e.2.2 : Programme d’Achat des alevins, aliment et produit véto

Désignation

Année zéro

er 1

2

Semestre

Semestre

Taux d’inflation

ème

0%

Alevins Aliment poissons

ème 4

5ème

ème 6

Semestre

Semestre

Semestre

Semestre

0,1%

0,2%

0,2%

0,2%

292 320 unités 407 tonnes

292 320 407

295 243,2 411,07

298 166,4 415,14

298 166,4 415,14

298 166,4 415,14

1000 kg

1000

1001

1002

1002

1002

Aliment larves Géniteurs

ème 3

500 unités

0

Produit vétérinaire

0

1 kg

0

1,01

0

1,01

0

1,02

0

1,02

1,02

e.2.3 : Programme de dépenses lié aux achats Désignation Achat d’alevins Achats aliments poisson grossissement Achat aliment larves Achat produits vétérinaire (bioclin) Achat de géniteurs

Quantité 292 320 407 T 1000 kg 1kg -

P Unitaire 125 700 000 7 000 60 000 -

Montant 36 540 000 284 900 000 7 000 000 60 000 2 000 000

NB : Le prix moyen d’achat des alevins est de 125 FCFA, celui de l’aliment est de 700FCFA et de produit vétérinaire est de 60 000FCFA e.2.4 : Programme de dépenses lié aux achats des trois ans 1er Semestre 0% 36 540 000 284 900 000

2ème Semestre 0% 36 540 000 284 900 000

Aliment larves

7 000 000

7 000 000

Géniteurs

2 000 000

0

0

0

0

0

60 000 330 500 000

60 000 328 500 000

60 600 331 785 000

61 200 335 070 000

61 200 335 070 000

61 200 335 070 000

Désignation Taux d’inflation Alevins Aliment poissons

Produit vétéo Totaux

3èmeSemestre 4èmeSemestre 5èmeSemestre 0,1% 0,2% 0,2% 36 905 400 37 270 800 37 270 800 287 749 000 290 598 000 290 598 000 7 070 000

7 140 000

6èmeSemestre 0,2% 37 270 800 290 598 000

7 140 000

7 140 000

NB : Les commandes de géniteurs doivent être faites au moment de l’installation des investissements à l’année zéro car les géniteurs proviennent de l’extérieur. e.2.5 : Charge Personnelle et leur évolution (retenues sur salaire 37% + salaire de base)

Désignation Taux d’inflation Spécialiste aquaculteur Manœuvre gardien Conducteur tricycle Comptable Chef de projet Charges pers

Nombre 1er Sem 0% 1 1 500 000 1 450 000 3 900 000 1 900 000 1 900 000 7 4 650 000

2ème Sem 0% 1 500 000 450 000 900 000 900 000 900 000 4 650 000

3ème Sem 0% 1 500 000 450 000 900 000 900 000 900 000 4 650 000

e.2.6 : Frais de fonctionnement complémentaires

4ème Sem 0% 1 500 000 450 000 900 000 900 000 900 000 4 650 000

5ème Sem 0% 1 500 000 450 000 900 000 900 000 900 000 4 650 000

6ème Sem 0% 1 500 000 450 000 900 000 900 000 900 000 4 650 000

Désignation Taux d’inflation

1er Sem 2ème Sem 3ème Sem 4ème Sem 5ème Sem 6ème Sem 0% 0% 0% 0% 0% 0%

Carburant motos

60 000

60 000

60 000

60 000

60 000

60 000

Carburant tricycle

70 000

70 000

70 000

70 000

70 000

70 000

Frais de gestion

100 000

100 000

100 000

100 000

100 000

100 000

Total

230 000

230 000

230 000

230 000

230 000

230 000

e.3 : COMPTE D’EXPLOITATION PREVISIONNELLE ET SON EVOLUTION Désignation A- Ventes Vente de poissons Vente des alevins Valeur résiduelle Valeur locative tricycle Total Recette (A) B- Achats Alevins

1er Semestre 379 523 200 200 000 000 0 600 000 580 123 200

Aliment poissons Aliment larves

2ème Semestre 379 523 200 200 000 000 0 600 000 580 123 200

3ème Semestre 383 317 200 202 000 000 0 600 000 585 917 200

4ème Semestre 387 112 600 204 000 000 0 600 000 591 712 600

5ème Semestre 387 112 600 204 000 000 0 600 000 591 712 600

6ème Semestre 387 112 600 204 000 000 54 048 000 600 000 645 760 600

36 540 000

36 540 000

36 905 400

37 270 800

37 270 800

37 270 800

284 900 000 7 000 000

284 900 000 7 000 000

287 749 000 7 070 000

290 598 000 7 140 000

290 598 000 7 140 000

290 598 000 7 140 000

Géniteurs

2 000 000

0

0

0

0

0

Produit vétéo Total Achats C- Marge brute (A-B) D-Autres achats

60 000 330 500 000 249 623 200 230 000

60 000 328 500 000 251 623 200 230 000

60 600 331 785 000 254 132 200 230 000

61 200 335 070 000 256 642 600 230 000

61 200 335 070 000 256 642 600 230 000

61 200 335 070 000 310 690 600 230 000

E- Valeur ajoutée C-D F-Personnel G-EBE (E-F) H-DAM I-Résultat d’exp G-H J-Résultat financier K-Résultat Brut I-J L-Impôts (25%) M-Revenu Net E =K-L N-CAF = M + H

249 393 200 4 650 000 244 743 200 22 520 000 222 223 200 - 9 100 000 213 123 200 53 280 800 159 842 400 182 362 400

251 393 200 4 650 000 246 743 200 22 520 000 224 223 200 - 9 100 000 215 123 200 53 780 800 161 342 400 183 862 400

253 902 200 4 650 000 249 252 200 22 520 000 226 732 200 - 7 501 725 219 230 475 54 807 618 164 422 856 186 942 856

256 412 600 4 650 000 251 762 600 22 520 000 229 242 600 - 5 799 563 223 443 037 55 860 759 167 582 277 190 102 277

256 412 200 4 650 000 251 852 200 22 520 000 229 332 200 - 3 986 760 225 345 440 56 336 360 169 009 080 191 529 080

310 460 600 4 650 000 305 810 600 22 520 000 283 290 600 - 2 056 126 281 234 474 70 308 618 210 925 855 233 445 855

e.4 : PLAN DE TRESORERIE PREVISIONNELLE (FCFA) Désignation 1 Ressources Fonds propres Emprunt Subvention CAF Val résidus Reprise FDR Total entrées (A)

Année zéro

Semestre 1

Semestre 2

Semestre 3

Semestre 4

Semestre 5

Semestre 6

182 362 400

183 862 400

186 942 856

190 102 277

191 529 080

182 362 400

183 862 400

186 942 856

190 102 277

191 529 080

233 445 855 54 048 000 4 880 000 292 373 855

24 588 835

26 187 110

27 889 272

29 702 075

31 632 709

14 000 000 56 000 000 70 000 000

140 000 000

2 Emplois Investissement

135 120 000

Dotation FDR

4 880 000

Rembours emprunt Dividendes Total Emplois (B) Solde an (A-B) Tréso début année Tréso fin année

0

0

0

0

4 880 000

24 588 835

26 187 110

4 880 000

177 482 400

159 273 565

160 755 746

162 213 005

161 827 005

260 741 146

140 000 000

4 880 000

182 362 400

341 635 965

502 391 711

664 604 716

826 431 721

182 362 400

341 635 965

502 391 711

664 604 716

29 702 075

0

135 120 000

4 880 000

27 889 272

0

826 431 721

31 632 709

1 087 172 867

34

3.8.4

ETUDE ECONOMIQUE

3.8.4.1 Taux de la valeur ajoutée Désignation Chiffre d’affaire (A) Dépenses d’exploitation Autres achats DAM Impôts taxes Personnel Valeur Ajoutée (B) TVA = B/A x 100

Semestre 1 580 123 200 330 500 000 230 000

Semestre 2 580 123 200 328 500 000 230 000

Semestre 3 585 917 200 331 785 000 230 000

Semestre 4 591 712 600 335 070 000 230 000

Semestre 5 591 712 600 335 070 000 230 000

Semestre 6 645 760 600 335 070 000 230 000

22 520 000 53 280 800 9 100 000 4 650 000 420 280 800 72,44%

22 520 000 53 780 800 9 100 000 4 650 000 418 780 800 72,18%

22 520 000 54 807 618 7 501 725 4 650 000 421 494 343 71,93%

22 520 000 55 860 759 5 799 563 4 650 000 424 130 322 71,67%

22 520 000 56 336 360 3 986 760 4 650 000 422 793 120 71,45%

22 520 000 70 308 618 2 056 126 4 650 000 434 834 744 67,33%

3.8.4.2

Rentabilité financière et économique :

• ∑ CAF / coût du projet : 1 168 244 868 / 140 000 000 = 8,34 fois • ∑ Résultat / Coût du projet : 1 033 124 868 / 140 000 000 = 7,37 fois 3.9. Risques et mesures de mitigation RISQUES

NIVEAU DE RISQUES (mineur – moyen –majeur)

MESURES

Mauvais type d’aliments utilisé pour l’alimentation des poissons

Moyen

Veiller au choix des provendes destinées à l’alimentation des poisons

Risques de maladies et d’intrusion dans l’enceinte du site de production

Moyen

Suivi régulier de la production et la protection du site de production

Manque d’oxygène au sein des bassins de production.

Majeur

Installation d’un système de charge et de recharge permanente de l’eau dans les bassins de production.

Mévente de la production

mineur

Disponibilité d’un bassin de grossissement pour la conservation des poissons avant la pêche de production.

Il s’agirait de respecter les normes techniques d’exploitation y afférent. 4 – Conclusion Le projet est financièrement et économiquement rentable.

35

Annexes

36