NF EN 196-1 (Aout 1995) [PDF]

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Zitiervorschau

ISSN 0335-3931

NF EN 196-1 Août 1995 Indice de classement : P 15-471

ICS : 91.100.10

Méthodes d´essais des ciments Partie 1 : Détermination des résistances mécaniques

E : Methods of testing cement - Part 1: Determination of strength D : Prüfverfahren für Zement - Teil 1 : Bestimmung der Festigkeit

Norme française homologuée par décision du Directeur Général de l´AFNOR le 20 juillet 1995 pour prendre effet le 20 août 1995. Remplace la norme homologuée NF EN 196-1, de mars 1990.

Correspondance

La norme européenne EN 196-1:1994 a le statut d´une norme française.

Analyse

Le présent document constitue la partie 1 de la norme européenne EN 196 traitant des méthodes d´essais des ciments. Cette partie est consacrée à la détermination des résistances mécaniques (compression et flexion).

Descripteurs

Thésaurus International Technique : ciment, mortier, composition, essai, résistance à la compression, résistance à la flexion, essai de conformité, préparation de spécimen d´essai, matériel d´essai, certification.

Modifications

Par rapport à la version précédente, les références normatives ont été actualisées et des corrections essentiellement éditoriales ont été apportées.

Corrections

Éditée et diffusée par l´Association Française de Normalisation (AFNOR), Tour Europe 92049 Paris La Défense Cedex - Tél. : (1) 42 91 55 55

© AFNOR 1995

AFNOR 1995

1er tirage 95-08

Ciment

BNLH P15A

Membres de la commission de normalisation

Président : M DUBOIS Secrétariat : M DELORT - BNLH M M

ADAM AMIAND

M M M M M M M M M M M M M M MLLE M M

BENSIMHON BERGOIN BESSET BONNET COUCKE DAMPT DANNAY DUBOIS ETIENNE FAUVEAU GILLET GROSJEAN HAWTHORN JACQUES KERTESZ KUGLER LACHAUX

M M M

LE NOURS LEROUX LONGO

M M M M M M MME

MAILLOT MONACHON MORIN

MOUTON MUSIKAS OLIVIER

M M M M M

PAILLERE PECH PERRIER ROUGEAUX SALOMON SANDRET

M M MLLE

SCHMOL VERSCHAEVE VINCENSINI

EXPERT CERIB CSTB SOC. DORDOGNAISE DES CHAUX ET CIMENTS DE SAINT ASTIER SNBPE ATILH ETERNIT IND. CALCIA

LEMVP CGPC

MELT.DAEI SFIC GROUPE ORIGNY UNION NATIONALE DE LA MACONNERIE SNBPE LCPC AFNOR SOCOTEC CHAMBRE SYNDICALE NATIONALE DES FABRICANTS DE CHAUX GRASSES ET MAGNESIENNES UNION NATIONALE DES FEDERATIONS D´ORGANISMES D´HLM SNBPE CIMENTS LAFARGE SNBPE CAMPENON BERNARD SNCF COPLA/LCPC GROUPE ORIGNY EDF LCPC

VICAT PERRIER LABOTEST EUROMATEST CEBTP SIFF SNBATI LFI AFNOR

Avant-propos national Références aux normes françaises La correspondance entre les normes mentionnées à l´article «Références normatives» et les normes françaises identiques et la suivante : ENV 197-1 : P 15-101-1 ISO 565 : NF ISO 565 (indice de classement : X 11-501) ISO 2591-1 : NF ISO 2591-1 (indice de classement : X 11-507) La correspondance entre les normes mentionnées à l´article «Références normatives» et les normes françaises de même domaine d´application mais non identiques est la suivante : ISO 1101 ISO 1302

: NF E 04-552 (équivalente) : NF E 05-016 ISO 3310-1 : NF X 11-504 ISO 4200 : NF A 49-004 ISO 6507-1 : NF A 03-154, NF A 03-253

Les autres normes ou projets de normes mentionnés à l´article «Références normatives» n´ont pas de correspondance dans la collection des normes françaises ; ils peuvent être obtenus auprès de l´AFNOR.

NORME EUROPÉENNE EUROPÄISCHE NORM EUROPEAN STANDARD

EN 196-1 Décembre 1994

ICS 91.100.10

Remplace EN 196-1:1987

Descripteurs : ciment, mortier, composition, essai, résistance à la compression, résistance à la flexion, essai de conformité, préparation de spécimen d´essai, matériel d´essai, certification.

Version française

Méthodes d´essais des ciments Partie 1 : Détermination des résistances mécaniques

Prüfverfahren für Zement -

Methods of testing cement -

Teil 1 : Bestimmung der Festigkeit

Part 1 : Determination of strength

La présente norme européenne a été adoptée par le CEN le 1994-12-12.

Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC qui définit les conditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la norme européenne.

Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent être obtenues auprès du Secrétariat Central ou auprès des membres du CEN.

La présente norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version faite dans une autre langue par traduction sous la responsabilité d´un membre du CEN dans sa langue nationale, et notifiée au Secrétariat Central, a le même statut que les versions officielles. Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Suède et Suisse.

CEN COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION

Europäisches Komitee für Normung European Committee for Standardization Secrétariat Central : rue de Stassart 36, B-1050 Bruxelles © CEN 1994

Tous droits de reproduction et de communication sous toutes formes et par tous moyens, réservés au CEN et à ses membres pour tous pays. Réf. n° EN 196-1:1994 F

Page 2 EN 196-1:1994

Sommaire Page

Avant-propos

3

1

Domaine d´application

4

2

Références normatives

4

3

Principe

5

4

Laboratoire et équipement

5

5

Constituants du mortier

15

6

Préparation du mortier

16

7

Préparation des éprouvettes

17

8

Conservation des éprouvettes

18

9

Essai des éprouvettes

19

10

Essais de conformité du ciment

20

11

Essais d´acceptation du sable et d´autres équipements

21

Page 3 EN 196-1:1994

Avant-propos La présente norme européenne a été préparée par le Comité Technique CEN/TC 51 «Ciment et chaux de construction» dont le secrétariat est assuré par l´IBN. La norme européenne EN 196 sur les méthodes d´essais des ciments est constituée des parties suivantes :

EN 196-1

Méthodes d´essais des ciments - Partie 1 : Détermination des résistances mécaniques ;

EN 196-2

Méthodes d´essais des ciments - Partie 2 : Analyse chimique des ciments ;

EN 196-3

Méthodes d´essais des ciments - Partie 3 : Détermination du temps de prise et de stabilité ;

ENV 196-4 Méthodes d´essais des ciments - Partie 4 : Détermination quantitative des constituants ; EN 196-5

Méthodes d´essais des ciments - Partie 5 : Essai de pouzzolanicité des ciments pouzzolaniques ;

EN 196-6

Méthodes d´essais des ciments - Partie 6 : Détermination de la finesse ;

EN 196-7

Méthodes d´essais des ciments - Partie 7 : Méthodes de prélèvement et d´échantillonnage du ciment ; EN 196-21 Méthodes d´essais des ciments - Partie 21 : Détermination de la teneur en chlorure, en dioxyde de carbone et en alcalis dans les ciments. La présente norme européenne remplace l´EN 196-1:1987.

Cette norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d´un texte identique, soit par entérinement au plus tard en juin 1995, et toutes les normes nationales en contradiction devront être retirées au plus tard en juin 1995. Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les pays suivants sont tenus de mettre cette norme européenne en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Suède et Suisse.

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1

Domaine d´application

La présente norme européenne décrit une méthode de détermination des résistances à la compression et à la flexion d´un mortier de ciment. Cette norme européenne décrit le mode opératoire de référence ; l´utilisation de variantes n´est autorisée que dans des cas bien définis à condition qu´elles ne modifient pas de façon significative les résultats obtenus conformément aux prescriptions de l´article 11. En cas de litige, seul le mode opératoire de référence décrit dans la présente norme européenne, à l´exclusion de toute variante, doit être utilisé. La méthode est applicable aux types de ciment définis dans l´ENV 197-1. Elle peut ne pas être applicable à d´autres types de ciment, par exemple par suite de leur temps de début de prise.

2

Références normatives

La présente norme européenne comporte par référence datée ou non datée des dispositions d´autres publications. Ces références normatives sont citées aux endroits appropriés dans le texte et les publications sont énumérées ci-après. Pour les références datées, les amendements ou révisions ultérieurs de l´une quelconque de ces publications ne s´appliquent à la présente norme européenne que s´ils y ont été incorporés par amendement ou révision. Pour les références non datées, la dernière édition de la publication à laquelle il est fait référence s´applique. ENV 197-1

Ciment - Composition, spécifications et critères de conformité courants.

Partie 1 : Ciments

ISO 409-1:1982

Matériaux métalliques - Essai de dureté - Tableaux des valeurs de dureté Vickers pour utilisation dans les essais effectués sur surfaces planes - Partie 1 : HV 5 à HV 100.

ISO 565:1990

Tamis de contrôle - Tissus métalliques, tôles métalliques perforées et feuilles électroformées - Dimensions nominales des ouvertures. ISO 1101:1983 Dessins techniques - Tolérancement géométrique - Tolérancement de forme, orientation, position et battement - Généralités, définitions, symboles, indications sur les dessins. ISO 1302:1992 Dessins techniques - Indication des états de surface. ISO 2591-1:1988 Tamisage de contrôle - Partie 1 : Modes opératoires utilisant des tamis de contrôle en tissus métalliques et en tôles métalliques perforées. ISO 3310-1:1990

Tamis de contrôle - Exigences techniques et vérifications contrôle en tissus métalliques.

ISO 4200:1991

Tubes lisses en acier, soudés et sans soudure - Tableaux des masses linéiques.

ISO 6507-1:1982

Matériaux métalliques - Essai de dureté - Essai Vickers -

Partie 1 : Tamis de

généraux des dimensions et Partie 1 : HV 5 à HV 100.

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3

Principe

La méthode comprend la détermination des résistances à la compression et à la flexion (facultative) d´éprouvettes de forme prismatique et de dimensions 40 mm × 40 mm × 160 mm. Ces éprouvettes sont prélevées d´une gâchée de mortier plastique contenant en masse une partie de ciment et trois parties de sable normalisé avec un rapport eau sur ciment de 0,50. Des sables normalisés de différentes sources et régions peuvent être utilisés à condition qu´ils fassent apparaître des résultats de résistance qui ne diffèrent pas d´une façon significative de ceux obtenus en utilisant le sable de référence CEN (voir article 11).

Le mortier est préparé par mélange mécanique et serré dans un moule en utilisant un appareil à chocs normalisé. D´autres équipements et techniques de serrage peuvent être utilisés à condition qu´ils fassent apparaître des résultats qui ne diffèrent pas d´une façon significative de ceux obtenus en utilisant l´appareil à chocs normalisé (voir article 11). Le moule contenant des éprouvettes est conservé en atmosphère humide pendant 24 h et les éprouvettes démoulées sont ensuite conservées sous l´eau jusqu´au moment des essais de résistance. À l´âge requis, les éprouvettes sont retirées de leur milieu de conservation humide, elles sont brisées en deux moitiés par flexion et chaque moitié est soumise à l´essai de compression.

4

Laboratoire et équipement

4.1

Laboratoire

Le laboratoire où a lieu la préparation des éprouvettes doit être maintenu à une température de 20 °C ± 2 °C et à une humidité relative supérieure ou égale à 50 %.

La chambre humide ou la grande armoire pour la conservation des éprouvettes dans le moule doit être maintenue d´une manière continue à une température de 20 °C ± 1 °C et une humidité relative supérieure ou égale à 90 %. La température de l´eau dans les récipients de conservation doit être maintenue à 20 °C ± 1 °C.

La température et l´humidité relative de l´air dans le laboratoire ainsi que la température des récipients de conservation doivent être enregistrées au moins une fois par jour pendant les heures de travail.

La température et l´humidité relative dans la chambre ou l´armoire humide doivent être enregistrées au moins toutes les 4 h. Lorsque les intervalles de température sont donnés, la température de réglage doit être la valeur médiane de l´intervalle.

4.2

Exigences générales pour l´équipement

Les tolérances indiquées sur les figures (1 à 3) sont importantes pour obtenir un usage correct de l´équipement au cours de la méthode d´essai. Lorsque des mesures de contrôle régulières montrent que les tolérances ne sont plus respectées, l´équipement doit être rejeté ou rectifié ou réparé lorsque cela est possible. Les enregistrements des mesures de contrôle doivent être conservés.

Les mesures effectuées pour la réception d´un équipement neuf doivent porter sur la masse, le volume et les dimensions indiquées dans la présente norme européenne, et en particulier sur les dimensions critiques pour lesquelles des tolérances sont prescrites. Lorsque la nature du matériau de l´appareillage peut influer sur les essais, le matériau est spécifié et doit être utilisé.

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4.3

Tamis de contrôle

Les tamis de contrôle en toile métallique, répondant aux prescriptions de l´ISO 2591-1 et de l´ISO 3310-1, doivent avoir les dimensions extraites de l´ISO 565 et figurant au tableau 1 (série R 20). Tableau 1 : Ouvertures des tamis de contrôle

4.4

Malaxeur

Le malaxeur doit comporter essentiellement : a) un récipient en acier inoxydable d´une capacité de 5 l environ, de forme et de dimension générale indiquées à la figure 1 et équipé de manière à pouvoir être fixé fermement au bâti du malaxeur pendant le malaxage, et tel que la hauteur du récipient par rapport au batteur, et dans une certaine mesure, le jeu entre le batteur et le récipient, puissent être ajustés et maintenus avec précision ; b) un batteur en acier inoxydable ayant la forme, les dimensions et les tolérances générales indiquées à la figure 1, entraîné par un moteur électrique à vitesses contrôlées, en un mouvement de rotation sur lui-même, accompagné d´un mouvement planétaire autour de l´axe du récipient. Les deux sens de rotation doivent être opposés et le rapport des deux vitesses ne doit pas être un nombre entier.

Lorsqu´on utilise plus d´un malaxeur, batteurs et récipients doivent toujours être appariés. Le jeu entre le batteur et le récipient indiqué à la figure 1 doit être vérifié chaque mois.

Dimensions en millimètres

NOTE : Le jeu indiqué à la figure 1 (3 ± 1) mm, se rapporte à la situation obtenue en poussant le batteur dans le récipient vide le plus près possible de la paroi. De simples jauges de tolérances («jauge d´épaisseur») sont utiles quand des mesures directes s´avèrent difficiles.

Figure 1 : Récipient et batteur

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Le malaxeur doit fonctionner aux vitesses données au tableau 2. Tableau 2 : Vitesses du batteur

4.5

Moules

Les moules doivent comporter trois compartiments horizontaux permettant la préparation simultanée de trois éprouvettes prismatiques de section transversale de 40 mm × 40 mm et de 160 mm de longueur. Un exemple de moule est donné à la figure 2. Les moules doivent être en acier avec des parois d´au moins 10 mm d´épaisseur. La dureté de surface Vickers de chaque face interne doit être d´au moins 200 HV (voir ISO 409-1 et ISO 6507-1). NOTE : Une valeur minimale de dureté Vickers de 400 HV est recommandée.

Le moule doit être construit de façon à faciliter le démoulage des éprouvettes sans dommage. Chaque moule doit être muni d´un socle en acier usiné ou en fonte. Les parties du moule assemblé doivent être maintenues exactement et fermement et fixées à la plaque de base. L´assemblage doit être tel qu´il n´y ait ni distorsion ni défaut d´étanchéité. La plaque de base doit assurer un contact adéquat avec la table de l´appareil à chocs et être assez rigide pour éviter les vibrations secondaires.

Toutes les pièces composant un moule doivent être munies de marques d´identification facilitant l´assemblage et assurant la conformité aux tolérances prescrites. Les pièces semblables de différents moules ne doivent pas être interchangées. Le moule assemblé doit être conforme aux exigences suivantes : a) les dimensions internes et tolérances de chaque compartiment, basées sur quatre mesures prises de façon symétrique, doivent être les suivantes :

longueur : largeur

160,0 mm ± 0,8 mm ;

:

40,0 mm ± 0,2 mm ;

profondeur :

40,1 mm ± 0,1 mm ;

b) la tolérance de planéité (voir ISO 1101, 14.2) sur la totalité de chaque face interne doit être

de 0,03 mm ; c) la tolérance de perpendicularité (ISO 1101, 14.8) de chaque face interne par rapport aux plans de référence plaque de base du moule d´une part, et faces adjacentes internes d´autre part, doit être de 0,2 mm ; d) la rugosité (voir ISO 1302) de chaque face interne ne doit pas être plus rude que N 8.

Les moules doivent être remplacés quand l´une des tolérances spécifiées est dépassée. La masse du moule doit être conforme à l´exigence du 4.6 pour la masse combinée.

Lors de l´assemblage du moule propre, prêt à l´usage, utiliser un produit d´étanchéité convenable pour enduire les joints externes du moule. Un fin film d´huile de démoulage doit être appliqué sur faces internes du moule. Pour faciliter le remplissage du moule, une hausse en métal bien ajustée avec des parois verticales de 20 mm à 40 mm de hauteur doit être utilisée. Lorsqu´elles sont vues en plan, ces parois verticales doivent déborder vers l´intérieur sur les parois internes du moule d´une distance qui ne peut être supérieure à 1 mm. Les parois extérieures de la hausse doivent être munies de moyens de fixation pour assurer une position correcte sur le moule.

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Pour étendre et araser le mortier, utiliser deux spatules et une règle métallique plate du type montré à la figure 3.

Dimensions en millimètres

Direction d´arasement avec mouvement de scie NOTE : Les moules et les appareils à chocs de différents fabricants peuvent avoir des dimensions externes et des masses qui ne concordent pas, il appartient dès lors à l´acheteur d´assurer leur compatibilité.

Figure 2 : Exemple de moule

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Dimensions en millimètres

D : Hauteur de la hausse Grande spatule

Petite spatule

Règle métallique plate (dimensions approximatives)

Figure 3 : Exemple de spatules et de règle métallique plate

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4.6

Appareil à chocs

L´appareil à chocs doit répondre aux exigences ci-après (un type d´appareil à chocs est représenté à la figure 4).

L´appareil se compose essentiellement d´une table rectangulaire rigidement reliée par deux bras légers à un axe de rotation distant de 800 mm du centre de la table. La table doit être pourvue au centre de sa face inférieure d´un marteau à face arrondie. Le marteau repose sur une petite enclume à face supérieure plane. En position de repos, la perpendiculaire commune passant par le point de contact du marteau et de l´enclume doit être verticale. Lorsque le marteau repose sur l´enclume, la face supérieure de la table doit être horizontale de telle façon que le niveau de chacun des quatre coins de celle-ci ne se situe pas à plus de 1,0 mm par rapport au niveau moyen. La table doit présenter une surface supérieure usinée dont les dimensions sont au moins égales à celles de la plaque de base des moules. Des attaches doivent assurer une fixation ferme des moules à la table. La masse combinée de la table (y compris les bras), du moule vide, de la hausse et du moyen de fixation, doit être de 20,0 kg ± 0,5 kg.

Les bras reliant la table à l´axe de rotation doivent être rigides et construits en tubes ronds, de diamètre extérieur compris entre 17 mm et 22 mm, choisis dans les dimensions données dans l´ISO 4200. La masse totale des deux bras, y compris les entretoises éventuelles, doit être de 2,25 kg ± 0,25 kg. L´axe de rotation doit être muni d´un roulement à billes ou à galets et doit être protégé du sable et de la poussière. Le déplacement horizontal du centre de la table, dû au jeu de l´axe, ne doit pas être supérieur à 1,0 mm. Le marteau et l´enclume doivent être en acier trempé dans la masse de dureté Vickers minimale égale à 500 HV (voir ISO 409-1). La courbure du marteau doit être approximativement de 0,01 mm-1. En mouvement, la table est soulevée par une came et subit une chute libre d´une hauteur de 15,0 mm ± 0,3 mm entre le marteau et l´enclume.

La came doit être en acier de dureté Vickers minimale égale à 400 HV et son axe doit être monté sur roulements à billes de construction telle que la chute libre soit toujours de 15,0 mm ± 0,3 mm. Le suiveur de came doit être construit pour assurer une usure limitée de la came. Un moteur électrique de 250 W environ avec réducteur de vitesse doit entraîner la came à la vitesse constante d´un tour par seconde. Un dispositif de contrôle et un compteur doivent être prévus pour s´assurer qu´une période de serrage comporte exactement 60 chocs.

Le moule doit être placé sur la table, la longueur des compartiments parallèle à la direction des bras et donc perpendiculaire à l´axe de rotation de la came. Des repères adéquats doivent être prévus pour faciliter le positionnement du moule de telle façon que le centre du compartiment central se trouve sur la verticale du point d´impact. L´appareil doit être monté fermement sur un socle de béton d´une masse d´environ 600 kg, d´un volume d´environ 0,25 m3 et de dimensions donnant une hauteur convenable pour le maniement du moule. La totalité de la base du socle en béton doit reposer sur une feuille élastique, par exemple en caoutchouc naturel, ayant une efficacité d´isolation convenable, qui empêche les vibrations extérieures d´affecter le serrage. Les plaques d´appui de l´appareil à chocs doivent être fixées au niveau du socle en béton, par des boulons d´ancrage, et une mince couche de mortier doit être placée entre les plaques d´appui et le socle en béton pour assurer un contact complet et exempt de vibrations.

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Dimensions en millimètres

1 Marteau 2

Came

3

Enclume

4 Suiveur de came

NOTE : Les moules et les appareils à chocs de différents fabricants peuvent avoir des dimensions externes et des masses qui ne concordent pas, il appartient dès lors à l´acheteur d´assurer leur compatibilité.

Figure 4 : Exemple d´appareil à chocs

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4.7

Machine d´essai de résistance à la flexion

La machine d´essai pour la détermination de la résistance à la flexion doit permettre à la flexion d´appliquer des charges jusqu´à 10 kN avec une erreur de justesse inférieure ou égale à ± 1,0 % de la charge enregistrée, dans les 4/5 supérieurs de l´échelle des mesures et avec une vitesse de mise en charge de 50 N/s ± 10 N/s. La machine doit être pourvue d´un dispositif de flexion comportant deux rouleaux d´appui en acier de 10,0 mm ± 0,5 mm de diamètre, distants l´un de l´autre de 100,0 mm ± 0,5 mm et un troisième rouleau, de chargement, en acier, de même diamètre, équidistant des deux premiers. La longueur «a» de ces rouleaux doit être comprise entre 45 mm et 50 mm. La disposition des charges est montrée à la figure 5.

Les trois plans verticaux passant par les axes des trois rouleaux doivent être parallèles et rester, pendant l´essai, parallèles, équidistants, et perpendiculaires à la direction de l´éprouvette. Un des rouleaux d´appui et le rouleau de chargement doivent pouvoir basculer légèrement pour permettre une distribution uniforme de la charge sur la largeur de l´éprouvette en évitant toute contrainte de torsion. NOTE : La détermination de la résistance à la flexion peut être obtenue par une presse. Dans ce cas, un dispositif conforme aux spécifications de ce paragraphe doit être utilisé.

Dimensions en millimètres

Figure 5 : Disposition des charges pour la détermination de la résistance à la flexion

4.8

Machine d´essai de résistance à la compression

La machine d´essai pour la détermination de la résistance à la compression doit avoir une capacité convenant pour l´essai (voir note 1) ; elle doit avoir une erreur de justesse inférieure ou égale à ± 1,0 % de la charge enregistrée, dans les 4/5 supérieurs de l´échelle de mesure utilisée, et doit pouvoir fournir une augmentation de charge de 2 400 N/s ± 200 N/s. Elle doit être munie d´un dispositif indicateur qui est construit de telle façon que la valeur enregistrée lors de la rupture de l´éprouvette reste indiquée après le retour à zéro de la charge. Ceci peut être obtenu par l´utilisation d´un indicateur de maximum sur un contrôleur de pression ou d´une mémoire sur un dispositif numérique. Les machines d´essai dont la mise en charge est réglée manuellement doivent être munies d´un dispositif de mesure contrôlant la vitesse de mise en charge. L´axe vertical du piston doit coïncider avec l´axe vertical de la machine et, durant la mise en charge, la direction du mouvement du piston doit être parallèle à l´axe vertical de la machine. En plus, la résultante des forces doit passer par le centre de l´éprouvette. La surface du plateau inférieur de la machine doit être perpendiculaire à l´axe de la machine et doit rester perpendiculaire pendant la mise en charge.

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Le centre de la rotule sphérique du plateau supérieur doit être au point d´intersection de l´axe vertical de la machine avec le plan de la surface inférieure du plateau supérieur de la machine, avec une tolérance de ± 1 mm. Le plateau supérieur doit s´aligner au moment du contact avec l´éprouvette, mais pendant la mise en charge la position relative des plateaux supérieur et inférieur doit rester inchangée. La machine d´essai doit être munie de plateaux en acier d´une dureté Vickers d´au moins 600 HV (voir ISO 409-1) ou de préférence en carbure de tungstène. Ces plateaux doivent avoir au moins 10 mm d´épaisseur, 40,0 mm ± 0,1 mm de largeur, et 40,0 mm ± 0,1 mm de longueur. La tolérance de planéité, conformément à 14.2 de l´ISO 1101, doit être de 0,01 mm sur toute la surface de contact des plateaux avec l´éprouvette. La rugosité, conformément à l´ISO 1302, ne doit pas être plus douce que N3 ni plus rude que N6.

En variante, deux plaques auxiliaires en acier dur, ou de préférence en carbure de tungstène, d´au moins 10 mm d´épaisseur et répondant aux conditions exigées des plateaux, peuvent être utilisées. Des précautions doivent être prises pour centrer les plaques auxiliaires par rapport à l´axe du système de chargement avec une précision de ± 0,5 mm. Quand il n´y a pas de rotule sphérique dans la machine d´essai, quand elle est bloquée ou quand le diamètre de la rotule est supérieur à 120 mm, un dispositif de compression conforme à 4.9 doit être employé. NOTE 1 : La machine d´essai peut être munie de deux échelles de charge ou plus. Il convient que la limite supérieure de l´échelle inférieure soit approximativement le 1/5 de la limite supérieure de

l´échelle immédiatement supérieure. NOTE 2 : Il est recommandé d´employer un dispositif automatique pour le réglage de l´accroissement de la charge et d´un dispositif d´enregistrement des résultats. NOTE 3 : La rotule sphérique de la machine peut être lubrifiée pour faciliter l´ajustement au contact avec l´éprouvette mais uniquement de façon telle qu´aucun mouvement des plateaux n´ait lieu sous charge pendant l´essai. Les lubrifiants à action effective sous haute pression ne conviennent pas. NOTE 4 : Les termes «vertical», «inférieur» et «supérieur» se rapportent aux machines d´essai conventionnelles. Cependant, les machines dont l´axe n´est pas vertical sont également autorisées, pour autant qu´elles satisfassent à une procédure d´essais d´acceptation analogue à celle décrite en 11.7 et qu´elles remplissent les autres exigences de 4.8.

4.9

Dispositif de compression

Quand, suivant 4.8, un dispositif de compression (voir figure 6) est exigé, il doit être placé entre les plateaux de la machine pour transmettre l´effort de la presse aux faces de compression de l´éprouvette de mortier. Une plaque inférieure doit être utilisée dans ce dispositif, plaque qui peut faire corps avec le plateau inférieur de la machine. Le plateau supérieur reçoit l´effort du plateau supérieur de la machine par l´intermédiaire d´une rotule sphérique. Cette rotule fait partie d´un ensemble qui doit pouvoir glisser verticalement sans frottement appréciable dans le dispositif qui sert de guide à son déplacement. Le dispositif de compression doit être maintenu parfaitement propre et la rotule sphérique doit avoir une liberté de rotation telle que le plateau puisse s´ajuster initialement par lui-même à la forme de l´éprouvette et demeurer fixe pendant l´essai. Toutes les prescriptions de 4.8 s´appliquent également quand un dispositif de compression est utilisé. NOTE 1 : La rotule sphérique du dispositif de compression peut être lubrifiée mais uniquement de façon telle qu´aucun mouvement des plateaux n´ait lieu sous charge pendant l´essai. Les lubrifiants à action effective sous haute pression ne conviennent pas. NOTE 2 : Il est souhaitable que l´ensemble retrouve automatiquement sa position initiale après rupture de l´éprouvette.

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1 2 3 4 5 6 7

Coussinet à billes Assemblage coulissant Ressort de rappel Rotule sphérique de la machine Plateau supérieur de la machine Rotule sphérique du dispositif Plateau supérieur du dispositif

8 9

Éprouvette Plaque inférieure

10 Plateau inférieur du dispositif 11 Plateau inférieur de la machine

Figure 6 : Exemple de dispositif de compression

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5

Constituants du mortier

5.1

Sable

5.1.1

Généralités

Pour la détermination de la résistance du ciment suivant la présente norme européenne, on doit employer les sables normalisés CEN qui sont produits dans différents pays. Le «sable normalisé CEN EN 196-1» doit correspondre aux exigences de 5.1.3. La conformité doit être attestée par l´organisme national de normalisation dans le domaine de compétence duquel le «sable normalisé CEN EN 196-1» est fabriqué. L´organisme national de normalisation doit s´assurer que le «sable normalisé CEN EN 196-1» est contrôlé tout au long de sa fabrication, conformément à la présente norme européenne.

Compte tenu de la difficulté de décrire le sable normalisé CEN complètement et sans équivoque, il est nécessaire, pour la certification comme pour le contrôle, de l´étalonner avec le sable de référence CEN. Le «sable de référence CEN EN 196-1» est décrit en 5.1.2 1).

5.1.2

Sable de référence CEN

Le sable de référence CEN doit être un sable naturel siliceux, de préférence à grains arrondis, dont la teneur en silice est au moins égale à 98 %.

Sa composition granulométrique doit être comprise entre les limites définies au tableau 3. Tableau 3 : Composition granulométrique du sable de référence CEN

L´analyse granulométrique du sable doit se faire sur un échantillon représentatif. Le tamisage doit être poursuivi jusqu´à ce que la quantité de sable passant à travers chaque tamis soit inférieure à 0,5 g/min. La teneur en eau doit être inférieure à 0,2 %, déterminée comme la perte de masse d´un échantillon représentatif de sable après dessiccation à une température comprise entre 105 °C et 110 °C, pendant 2 h, et exprimée en pourcentage en masse de l´échantillon sec.

1) Pour tout renseignement concernant l´obtention de ce sable de référence, il y a lieu de s´adresser au DIN, Deutsches Institut für Normung, e.v, Burggrafenstrasse 6, D-10787 BERLIN.

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5.1.3

Sable normalisé CEN

Le sable normalisé CEN doit correspondre à la composition granulométrique et à la teneur en eau indiquées en 5.1.2. Durant la production, ces déterminations doivent être effectuées au moins une fois par jour. Ces exigences sont insuffisantes pour s´assurer que le sable normalisé est équivalent au sable de référence. Une telle équivalence est vérifiée par un programme d´essais de certification comprenant la comparaison du sable normalisé au sable de référence. Ce programme et les calculs qui s´y rapportent sont décrits en 11.6. Le sable normalisé CEN peut être livré en fractions séparées ou mélangées en sacs plastiques d´un contenu de 1 350 g ± 5 g ; la nature du matériau des sacs ne doit avoir aucun effet sur les résultats d´essais de résistance.

5.2

Ciment

Si le ciment doit être conservé plus de 24 h entre l´échantillonnage et les essais, il doit l´être en conteneurs en matière non réactive avec le ciment, à fermeture hermétique et complètement remplis.

5.3

Eau

Pour les essais de référence, il faut utiliser de l´eau distillée. Pour les autres essais, on peut utiliser de l´eau potable.

6

Préparation du mortier

6.1

Composition du mortier

Le mortier doit être composé en masse, d´une partie de ciment (voir 5.2), de trois parties de sable normalisé (voir 5.1) et d´une demi-partie d´eau (voir 5.3) (le rapport eau/ciment = 0,50). Chaque gâchée pour trois éprouvettes d´essai doit comporter 450 g ± 2 g de ciment, 1 350 g ± 5 g de sable et 225 g ± 1 g d´eau.

6.2

Dosage du mortier

Le ciment, le sable, l´eau et l´appareillage doivent être à la température du laboratoire (voir 4.1). Exécuter les pesées au moyen d´une balance dont la précision est de ± 1 g. NOTE : Lorsque l´eau est ajoutée au moyen de pipettes automatiques de 225 ml, elles doivent être précises à ± 1 ml.

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6.3

Malaxage du mortier

Malaxer chaque gâchée de mortier mécaniquement au moyen du malaxeur (voir 4.4). Le malaxeur étant en position de marche : a) verser l´eau dans le récipient et introduire le ciment ; b) mettre alors immédiatement le malaxeur en marche à petite vitesse (voir tableau 2) et après 30 s 2), introduire régulièrement tout le sable (pendant les 30 s suivantes). Lorsqu´il est fait usage de fractions de sable séparées, ajouter successivement les quantités spécifiées de chaque fraction en commençant par la plus grosse. Mettre le malaxeur à sa vitesse la plus grande (voir tableau 2) et continuer à mélanger pendant 30 s supplémentaires ; c) arrêter le malaxeur pendant 1 min 30 s. Pendant les 15 premières secondes, enlever au moyen d´une raclette en caoutchouc tout le mortier adhérant aux parois et au fond du récipient en le repoussant vers le milieu de celui-ci ; d) reprendre ensuite le malaxage à grande vitesse pendant 60 s. La durée des diverses périodes de malaxage doit être observée à ± 1 s près.

7

Préparation des éprouvettes

7.1

Dimension des éprouvettes

Les éprouvettes doivent être de forme prismatique 40 mm × 40 mm × 160 mm.

7.2

Moulage des éprouvettes

Les éprouvettes doivent être moulées immédiatement après la préparation du mortier. Le moule et sa hausse fermement fixés à la table à chocs, introduire en une ou plusieurs fois, avec une cuillère convenable, la première de deux couches de mortier (chacune à peu près 300 g) dans chaque compartiment du moule, directement à partir du récipient de malaxage. Étaler la couche uniformément en utilisant la plus grande spatule (figure 3), qui doit être tenue verticalement, ses épaulements en contact avec la partie supérieure de la hausse et la tirer une fois dans chaque direction, c´est-à-dire en avant et en arrière le long de chaque compartiment du moule. Ensuite, serrer la première couche de mortier par 60 chocs. Introduire la seconde couche de mortier, niveler avec la petite spatule (figure 3) et serrer à nouveau par 60 chocs. Retirer avec précaution le moule de la table à chocs et ôter la hausse. Enlever immédiatement l´excès de mortier avec la règle métallique plate (figure 3) posée de chant, animée de lents mouvements transversaux de scie, une fois dans chaque direction comme indiqué à la figure 2. Lisser la surface des éprouvettes en utilisant la même règle tenue presque à plat.

Étiqueter ou marquer les moules pour identifier les éprouvettes et leur position relative sur la table à chocs.

2) Des dispositifs automatiques de contrôle de ces opérations et des temps peuvent être utilisés.

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8

Conservation des éprouvettes

8.1

Manutention et magasinage avant démoulage

Enlever le résidu de mortier restant sur le périmètre du moule par suite de l´arasement. Poser une plaque plane de verre de 210 mm × 185 mm et de 6 mm d´épaisseur sur le moule. Une plaque en acier ou tout autre matériau imperméable de dimensions semblables peut être utilisé. NOTE : Par mesure de sécurité, s´assurer que la plaque de verre utilisée présente des bords rodés.

Placer chaque moule couvert, convenablement identifié, sans retard sur un support horizontal dans la chambre ou armoire humide (voir 4.1). L´air humide doit pouvoir accéder à tous les côtés du moule. Les moules ne doivent pas être empilés les uns sur les autres. Chaque moule est extrait de la chambre de conservation à l´heure prévue pour son démoulage.

8.2

Démoulage des éprouvettes

Effectuer le démoulage avec toutes les précautions requises 3). Effectuer le démoulage, pour les essais à 24 h, au plus tôt 20 min avant l´essai 4). Effectuer le démoulage, pour les essais au-delà de l´échéance de 24 h, entre 20 h et 24 h après le moulage

4).

NOTE : Le démoulage peut être retardé de 24 h si le mortier n´a pas acquis une résistance suffisante à 24 h pour être manipulé sans risque de dommage. Ce retard de démoulage doit être noté dans le rapport d´essai.

Après démoulage, conserver les éprouvettes à essayer à 24 h (ou 48 h quand ce délai de démoulage est nécessaire) recouvertes d´un linge humide jusqu´à ce qu´elles soient essayées.

Marquer convenablement les éprouvettes à conserver dans l´eau, pour l´identification ultérieure, par exemple avec une encre ou un crayon résistant à l´eau.

8.3

Conservation des éprouvettes dans l´eau

Immerger sans retard les éprouvettes marquées, de manière convenable, soit horizontalement, soit verticalement, dans l´eau à 20 °C ± 1 °C et dans des récipients adéquats (voir 4.1). Lorsque les éprouvettes sont conservées horizontalement, les faces de compression qui étaient verticales au moulage doivent rester verticales et la surface arasée doit être placée vers le haut. Placer les éprouvettes sur des grilles qui ne se corrodent pas et les séparer les unes des autres de façon telle que l´eau puisse accéder librement aux six côtés des éprouvettes. À aucun moment de la conservation, la lame d´eau entre les éprouvettes ou les couvrants ne peut être inférieure à 5 mm. NOTE : Des grilles en bois ne conviennent pas.

Seules des éprouvettes faites de ciment ayant une composition chimique comparable peuvent être conservées dans le même récipient. Utiliser l´eau de ville pour le remplissage initial des récipients et pour des ajouts occasionnels pour conserver un niveau d´eau raisonnablement constant. Pendant la conservation des éprouvettes, il n´est pas permis de changer complètement l´eau. Les éprouvettes, devant être essayées à des échéances particulières (autres que 24 h ou 48 h dans le cas de retard du démoulage), doivent être retirées de l´eau au maximum 15 min avant que l´essai soit exécuté. Enlever tout dépôt sur les faces d´essai. Recouvrir les éprouvettes d´un linge humide jusqu´au moment des essais.

3) Des marteaux en plastique ou en caoutchouc ou des dispositifs spéciaux peuvent être utilisés pour le démoulage. 4) Comme vérification du malaxage, de l´opération de serrage et de la teneur en air du mortier, il est recommandé de peser les éprouvettes de chaque moule.

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8.4

Âge des éprouvettes pour les essais de résistance mécanique

Compter l´âge des éprouvettes à partir du moment du malaxage du ciment et de l´eau, jusqu´au début de l´essai. Effectuer les essais de résistance à différents âges dans les limites suivantes :

• 24 h ± 15 min ; • 48 h ± 30 min ;

• 72 h ± 45 min ; • 7 jours ± 2 h ; • 28 jours ± 8 h.

9

Essai des éprouvettes

9.1

Procédures d´essai

Pour la détermination de la résistance à la flexion, utiliser la méthode de la charge concentrée à mi-portée au moyen des équipements décrits en 4.7. Les demi-prismes obtenus dans l´essai de flexion doivent être essayés en compression sur les faces latérales de moulage sous une section de 40 mm × 40 mm. Si la résistance à la flexion n´est pas exigée, cet essai peut être négligé. Les essais de résistance à la compression doivent alors être faits sur les deux moitiés d´un prisme rompu par un moyen convenable, qui ne soumette pas les moitiés de prisme à des contraintes nuisibles.

9.2

Résistance à la flexion

Placer le prisme dans un dispositif de flexion (voir 4.7) avec une face latérale de moulage sur les rouleaux d´appui et son axe longitudinal perpendiculaire à ceux-ci. Appliquer la charge verticalement par le rouleau de chargement sur la face latérale opposée du prisme et l´augmenter sans à-coups à raison de 50 N/s ± 10 N/s, jusqu´à rupture.

Conserver les demi-prismes humides jusqu´au moment des essais en compression. Calculer la résistance à la flexion Rf (en N/mm2) au moyen de la formule :

où :

Rf est la résistance à la flexion, en newtons par millimètre carré ; b

est le côté de la section carrée du prisme, en millimètres ;

Ff

est la charge appliquée au milieu du prisme à la rupture, en newtons ;

I

est la distance entre les appuis, en millimètres.

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9.3

Résistance à la compression

Essayer les demi-prismes en compression sur les faces latérales de moulage à l´aide d´un matériel conforme à 4.8 et 4.9.

Centrer chaque demi-prisme latéralement par rapport aux plateaux de la machine à ± 0,5 mm près et longitudinalement de façon que le bout du prisme soit en porte-à-faux par rapport aux plateaux ou aux plaques auxiliaires d´environ 10 mm. Augmenter la charge sans à-coups à la vitesse de 2 400 N/s ± 200 N/s durant toute la durée d´application de la charge jusqu´à la rupture.

Quand l´accroissement de charge est réglé manuellement, compenser la décroissance de la vitesse de la charge à l´approche de la rupture. Calculer la résistance à la compression Rc (en N/mm2) au moyen de la formule :

où :

Rc

est la résistance à la compression, en newtons par millimètre carré ;

Fc

est la charge maximale à la rupture, en newtons ;

1 600 = 40 mm × 40 mm est l´aire des plateaux ou des plaques auxiliaires, en millimètres carrés.

10

Essais de conformité du ciment

10.1 Généralités La méthode de détermination de la résistance à la compression a deux applications majeures, à savoir les essais de conformité et les essais d´acceptation. Cet article décrit les essais de conformité, c´est-à-dire les moyens par lesquels un ciment est considéré comme satisfaisant à une prescription de résistance à la compression. Les essais d´acceptation sont traités à l´article 11.

10.2 Définition du résultat d´essai Le résultat d´essai est défini comme étant la moyenne arithmétique de six déterminations de la résistance à la compression effectuées sur une série de trois prismes. Si un résultat parmi les six déterminations varie de plus de ± 10 % de la moyenne des six valeurs, écarter ce résultat et calculer la moyenne des cinq valeurs restantes. Si un nouveau résultat parmi ces cinq déterminations varie de plus de ± 10 % de la moyenne de ces cinq déterminations, écarter toute la série de mesures.

10.3 Calcul du résultat d´essai Calculer la moyenne des résultats individuels de résistance obtenus sur demi-prismes, arrondis à 0,1 N/mm2 près, conformément à 10.2, et exprimer cette moyenne arrondie à 0,1 N/mm2 près.

10.4 Rapport des résultats Consigner au rapport tous les résultats individuels. Noter la moyenne calculée, et le cas échéant, l´élimination de tous les résultats conformément à 10.2.

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10.5 Mesure de la précision de la méthode La précision de la méthode est caractérisée par sa répétabilité (voir 11.5) et sa reproductibilité (voir 10.6). La précision de la méthode pour les essais de conformité est caractérisée par sa reproductibilité. La précision de la méthode pour les essais d´acceptation et pour les essais du contrôle de production est caractérisée par sa répétabilité.

10.6 Reproductibilité La reproductibilité de la méthode de détermination de la résistance à la compression est une expression quantitative de l´erreur associée aux résultats d´essai obtenus avec des échantillons de ciment nominalement identiques, par différents opérateurs, travaillant dans différents laboratoires, à des moments différents, utilisant des sables normalisés de différentes origines et des ensembles différents d´équipement. Dans ces conditions, on peut estimer que, pour la résistance à la compression à 28 jours, la reproductibilité entre laboratoires expérimentés, exprimée sous forme de coefficient de variation est inférieure à 6 %. Ceci implique que l´on peut estimer avec une probabilité de 95 % que la différence entre deux résultats d´essai correspondants obtenus dans différents laboratoires soit inférieure à 15 % environ.

11

Essais d´acceptation du sable et d´autres équipements

11.1 Généralités Comme indiqué à l´article 3, l´essai d´un ciment conformément à la présente norme européenne ne peut être basé sur l´utilisation d´un unique sable d´essai, disponible partout : en conséquence, il est nécessaire que différents sables d´essai, appelés sables normalisés CEN, soient disponibles. De même, mais pour une autre raison, la norme européenne n´exige pas l´utilisation par le laboratoire d´essais d´un seul type bien déterminé d´équipement de serrage. L´expression «variantes des matériaux et équipements» a été introduite à cet effet. Bien entendu, cette liberté de choix, associée aux exigences inévitables d´une norme européenne doit conduire à limiter le nombre des «variantes». En conséquence, une des principales caractéristiques de la présente norme européenne est de soumettre les variantes à un programme d´essais pour s´assurer que les résultats de résistance obtenus lors des essais de conformité ne sont pas influencés de façon significative par l´utilisation des variantes à la place des matériaux ou équipements dénommés «de référence». Il convient que ce programme d´essais d´acceptation comprenne des essais de certification qui établissent qu´une nouvelle variante proposée répond aux exigences de la norme européenne et des essais de vérification qui assurent qu´une variante répondant aux essais de certification reste en conformité avec la présente norme européenne. Étant donné que les deux plus importantes variantes sont le sable et l´équipement de serrage, l´essai de ceux-ci est décrit respectivement en 11.6 et 11.7 comme illustration du principe général des essais d´acceptation.

11.2 Définition du résultat d´essai Le résultat d´essai est défini comme étant la moyenne arithmétique de six déterminations de résistance à la compression effectuées sur trois prismes d´une seule gâchée.

11.3 Calcul du résultat d´essai Voir 10.3.

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11.4 Précision de la méthode d´essai La précision de la méthode d´essai d´acceptation et de contrôle de production est caractérisée par sa répétabilité (pour la reproductibilité, voir 10.6).

11.5 Répétabilité La répétabilité de la méthode de détermination de la résistance à la compression est une expression quantitative de l´erreur associée aux résultats d´essai obtenus dans un laboratoire avec des échantillons de ciment nominalement identiques, dans ces conditions nominalement identiques (même opérateur, même équipement, même sable, court intervalle de temps, etc.). Dans ces conditions, on peut estimer que, pour la résistance à la compression à 28 jours, la répétabilité, dans un laboratoire expérimenté, exprimée sous forme de coefficient de variation, est comprise entre 1 % et 3 %.

11.6 Sables normalisés CEN 11.6.1 Essai de certification du sable

Un sable qui doit être utilisé comme sable d´essai conformément à la présente norme européenne doit être certifié et est alors désigné «sable normalisé CEN EN 196-1». Des essais de certification pendant la période initiale de production (au moins trois mois) d´un nouveau sable proposé pour être normalisé CEN sont nécessaires pour prouver sa convenance (en outre, un essai annuel de vérification est exigé pour s´assurer de la continuité de sa qualité dans le temps, voir 11.6.2). L´essai de certification est basé sur une procédure normalisée de comparaison du sable normalisé CEN proposé, au sable de référence CEN comme décrit en 11.6.3. L´essai de certification doit être basé sur l´essai de résistance à la compression à l´échéance de 28 jours et doit être exécuté par des laboratoires d´essai désignés à cet effet par l´organisme national de normalisation.

Les laboratoires de certification doivent collaborer sur un plan international et prendre part à des campagnes 5) d´essais comparatifs pour s´assurer que les propriétés des sables normalisés de producteurs de différents pays sont comparables en ce qui concerne les critères d´acceptation internationaux.

11.6.2 Essai de vérification du sable

La procédure d´essai de vérification, qui est exigée pour le renouvellement annuel du certificat, comprend un essai annuel effectué par l´organisme de certification sur un échantillon de sable pris au hasard et l´inspection par cet organisme des enregistrements des essais de contrôle de qualité du producteur de sable. Le programme des essais de vérification est basé sur les mêmes principes que ceux des essais de certification et est décrit en 11.6.4.

Les essais de contrôle de qualité du producteur de sable doivent être effectués régulièrement par le laboratoire du producteur ou par un laboratoire ad hoc (mensuellement dans le cas de production continue). Les enregistrements des résultats des essais de contrôle de qualité d´au moins trois ans doivent être mis à la disposition de l´organisme de certification dans le cadre de l´inspection faisant partie de la procédure

de vérification.

5) Les prescriptions pour cette procédure feront partie de la future procédure de certification.

Page 23 EN 196-1:1994 11.6.3 Méthode d´essai de certification du sable normalisé CEN 11.6.3.1 Généralités

Durant la période initiale de production d´au moins trois mois, trois échantillons indépendants du sable pour lequel la certification comme sable normalisé CEN est demandée, doivent être prélevés par l´organisme de certification pour les essais de certification. Un essai comparatif vis-à-vis du sable de référence CEN doit être effectué avec chacun de ces trois échantillons en utilisant chaque fois un ciment différent choisi parmi trois ciments sélectionnés à cet effet par l´organisme de certification. Si chacun de ces essais comparatifs, à l´âge de 28 jours, conduit à accepter les échantillons respectifs, le sable CEN est considéré comme acceptable en tant que sable normalisé CEN. 11.6.3.2 Critère d´acceptation

La présente norme européenne est basée sur un critère d´acceptation tel qu´un sable qui, à la longue, donnerait une résistance à la compression à 28 jours différant d´environ 5 % de celle obtenue avec le sable de référence CEN, a une probabilité d´au moins 95 % d´être rejeté. 11.6.3.3 Exécution de chaque essai comparatif

En utilisant des échantillons du ciment sélectionné à cet effet, préparer 20 paires de gâchées de mortier en utilisant le sable normalisé CEN proposé, pour une gâchée et le sable de référence CEN pour l´autre. Préparer les deux gâchées de chaque paire dans un ordre aléatoire, l´une immédiatement après l´autre conformément à la présente norme européenne. Après un temps de conservation de 28 jours, essayer les six prismes d´une paire de gâchées en compression et calculer le résultat d´essai pour chaque sable conformément à 10.3, avec «x» pour le sable normalisé CEN proposé et «y» pour le sable de référence CEN. 11.6.3.4 Évaluation de chaque essai comparatif

Calculer les paramètres suivants : a) la résistance moyenne en compression (y) des 20 gâchées préparées avec le sable de référence CEN ; b) la résistance moyenne en compression (x) des 20 gâchées préparées avec le sable normalisé CEN proposé. Évaluer D =

à 0,1 près, en négligeant le signe.

11.6.3.5 Traitement des résultats aberrants

Si la présence d´une différence aberrante est constatée, calculer les paramètres suivants : a) la différence algébrique (d = x - y) entre chaque paire de résultats d´essai ;

b) la valeur moyenne des 20 différences (d = x - y) ; c) l´écart type des 20 différences (s) ; d) la valeur de 3 s ;

e) la différence arithmétique entre la valeur la plus élevée de d (d max) et d et entre la valeur la plus faible de d (d min) et d. Lorsque l´une de ces différences est plus grande que 3 s, écarter la valeur en question (d max ou d min) et répéter les calculs pour les 19 différences restantes. 11.6.3.6 Exigences pour l´acceptation

Le sable normalisé CEN proposé doit être considéré comme certifiable lorsque chacune des trois valeurs de D, calculées conformément à 11.6.3.4, est inférieure à 5,0. Si une ou plus d´une des valeurs calculées de D sont égales ou plus grandes que 5,0, le sable n´est pas acceptable.

Page 24 EN 196-1:1994 11.6.4 Méthode d´essai de vérification du sable normalisé CEN

11.6.4.1 Essai annuel effectué par l´organisme de certification

Un unique échantillon du sable pris au hasard doit être prélevé par l´organisme de certification conformément à 11.6.2 et essayé suivant la procédure générale décrite en 11.6.3, en utilisant un seul ciment sélectionné à cet effet par l´organisme de certification. Si la valeur de D, calculée comme en 11.6.3.4 est inférieure à 5,0, l´échantillon doit être considéré comme répondant aux critères de l´essai de vérification. Si la valeur de D est égale ou supérieure à 5,0, trois échantillons aléatoires supplémentaires doivent être essayés et appréciés, conformément à la procédure de certification complète décrite en 11.6.3. 11.6.4.2 Essai mensuel effectué par le producteur de sable

Un essai mensuel doit être effectué par le producteur de sable suivant la même procédure que celle de l´essai de vérification décrit en 11.6.4.1, mais en effectuant au moins 10 comparaisons, en comparant un échantillon aléatoire de sable produit au cours du mois avec un sable normalisé CEN ayant été certifié par essai et en utilisant un ciment sélectionné à cet effet par l´organisme de certification. Si la valeur de D, calculée comme en 11.6.3.4, est supérieure à 2,5 plus de deux fois dans une série de 12 essais comparatifs successifs mensuels, l´organisme de certification doit être informé et doit entreprendre une procédure complète d´essai de certification sur trois échantillons de sable pris au hasard, conformément à 11.6.3.

11.7 Essais d´acceptation pour variantes d´équipement de serrage 11.7.1 Généralités

Lorsque des essais d´acceptation de variantes d´équipements de serrage sont exigés, l´organisme de certification doit choisir trois ensembles de l´équipement disponibles dans le commerce qui doivent être placés dans le laboratoire de l´organisme de certification, à côté d´un ensemble d´équipement normalisé conforme à 4.6. L´équipement à essayer doit être accompagné de :

a) une description technique complète du modèle et de sa construction ;

b) les instructions d´entretien ; c) une liste des contrôles à effectuer pour s´assurer du fonctionnement correct ; d) une description complète de la procédure de serrage proposée.

L´organisme de certification doit faire une comparaison soigneuse des caractéristiques techniques de l´équipement essayé avec la description technique fournie. Il doit alors effectuer trois essais comparatifs en utilisant pour chaque ensemble un ciment différent parmi les trois ciments choisis à cet effet par l´organisme de certification et du sable de référence CEN. Lorsque chacun de ces trois essais conduit à l´acceptation de l´équipement en variante, l´équipement de serrage proposé est considéré comme une variante acceptable.

Page 25 EN 196-1:1994 11.7.2 Essai de variantes d´équipement 11.7.2.1 Critère d´acceptation

La présente norme européenne est basée sur un critère d´acceptation tel qu´un équipement utilisant une méthode de serrage, qui à la longue donnerait une résistance à la compression à 28 jours différant d´environ 5 % de celle obtenue par la méthode décrite dans la présente norme européenne, a une probabilité d´au moins 95 % d´être rejeté. 11.7.2.2 Exécution de chaque essai comparatif

En utilisant des échantillons de ciment sélectionnés à cet effet, 20 paires de gâchées de mortier doivent être préparées et serrées en utilisant la variante proposée de la procédure pour une gâchée et la procédure normalisée pour l´autre. Les deux gâchées de chaque paire doivent être préparées dans un ordre aléatoire, l´une immédiatement après l´autre. Le traitement des prismes après serrage doit être conforme à la présente norme européenne. Après un temps de conservation de 28 jours, les six prismes d´une paire de gâchées sont essayés en compression et le résultat d´essai de chaque méthode de serrage doit être calculé conformément à 11.3, avec «x» pour la variante proposée de la méthode de serrage et «y» pour l´appareil à chocs normalisé. 11.7.2.3 Évaluation de chaque essai comparatif

Calculer les paramètres suivants : a) la résistance moyenne en compression (y) des 20 gâchées préparées avec l´équipement normalisé ; b) la résistance moyenne en compression (x) des 20 gâchées préparées avec l´équipement de serrage proposé en variante. Évaluer D =

à 0,1 près, en négligeant le signe.

11.7.2.4 Traitement des résultats aberrants

Voir 11.6.3.5. 11.7.2.5 Exigence pour l´acceptation de l´équipement proposé en variante

L´équipement en variante doit être considéré comme acceptable lorsque chacune des trois valeurs de D, calculées conformément à 11.7.2.3, est inférieure à 5,0. Dans ce cas, la description technique de l´équipement doit être considérée comme une annexe de 4.6 et la description de la méthode de serrage doit être considérée comme une annexe de 7.2. Lorsqu´une ou plusieurs des valeurs calculées de D sont égales ou plus grandes que 5,0, l´équipement en variante n´est pas acceptable.